CUS
ALYTES
Septembre 1982 Volume 1, fascicule 2
Source : MNHN, Paris
ALYTES
Bulletin trimestriel Volume 1
Septembre 1982 Fascicule 2
SOMMAIRE
+ + + +
J.-J. MORERE EULAOMERL de rune des sen ee seschamer 17
P. EVRARD et T. DAUM La répartition des Amphibiens en
Mayenne ................sessessseses 18
rale Muséum
LD
00
Source : MNHN, Paris
17
EDITORIAL
Nous remercions les nombreuses personnes qui, après avoir reçu le
premier numéro d'A£ytes, nous ont fait part de leur confiance et de leurs
encouragements. Plusieurs centaines de fiches-enquête nous sont déjà par-
venues.
L'accueil chaleureux réservé à A£ytes et ces témoignages de sympathie
sont autant de marques de soutien venant renforcer la détermination de toute
notre équipe à poursuivre, dans le cadre défini précédemment, le travail
entrepris. Dynamisme sur le terrain, rigueur scientifique et protection des
populations d'Amphibiens sont pour nous indissociables.
Dans ce deuxième numéro vous trouverez un article sur les Amphibiens
de 1a Mayenne. I1 fait le point de nos connaissances, apporte d'importantes
précisions et des corrections par rapport aux données antérieures sur la
répartition des espèces de ce département. Nous pensons que la publication,
dès le début de l'enquête, de telles synthèses régionales est nécessaire
pour orienter et stimuler les travaux de terrain. D'autres "états d'avance-
ment" par région ou par espèce suivront.
Jean-Jacques MORERE
Source : MNHN, Paris
Alytes, 1982, 1(2): 18-30. 18
LA REPARTITION DES AMPHIBIENS
EN MAYENNE
Philippe EVRARD et Thierry vaum*
Mayenne Nature Environnement
13, impasse des Fleuristes
53000 Laval
Dans le cadre des activités d'une nouvelle association de protection de
la nature et de l'environnement en Mayenne, une enquête sur les Reptiles et
les Amphibiens de ce département est en cours.
Bien que la répartition de certaines espèces d'Amphibiens soit encore
mal connue, il nous semble intéressant de publier dès maintenant l'état d'avan-
cement de ce travail, au moment où une nouvelle enquête est mise en place par
le Muséum. Ce document permet de confirmer et de compléter les données connues
pour cette région et rappelées par Parent dans son article "Matériaux pour
une herpétofaune de l'Europe occidentale...".
Nous tenons à remercier Melle et MM. Zuiderwijk, Arntzen et Schoorl
tous trois herpétologues hollandais ayant eu la gentillesse de nous communi-
quer de nombreuses données inédites sur les Amphibiens de 1a Mayenne, suite
à leur recherche sur Triturus cristatus et Triturus marmoratus.
La Mayenne: un milieu favorable aux Amphibiens
Afin de dépasser la simple notion de présence ou d'absence d'une espèce
sur un territoire donné, il nous semble intéressant de dresser succintement
une présentation physique du département. Nous espérons que cette démarche
pourra permettre aux lecteurs de réaliser comme nous certaines hypothèses
quant à la répartition actuelle des Amphibiens.
Remarquons déjà que ce département peut présenter un certain intérêt
biogéographique puisqu'il est placé au carrefour de trois grandes régions
C Correspondant régional de l'enquête Muséum pour 1a Mayenne.
Source : MNHN, Paris
19
naturelles:
— au nord: 1a Normandie. Du point de vue agricole et paysager, une bonne
partie du département appartient au bocage normand.
— à l'ouest: la Bretagne. D'un point de vue géologique, la Mayenne constitue
l'extrémité orientale du Massif Armoricain.
— au sud: l'Anjou. Les conditions climatiques plus clémentes rattachent cette
zone aux Pays de Loire.
Quatre cartes présentent d'une façon simplifiée des données du milieu
naturel: géologie, relief, pluviométrie et végétation dominante (fig.1).
On peut retenir de cette présentation sommaire:
— un climat océanique légèrement dégradé, suite à l'éloignement de la mer,
— une humidité importante des terrains en relation avec le climat et la
nature des sols, particulièrement au nord du département (schistes et
granites principalement),
— une différence significative entre Îe nord et le sud du département, notam-
ment du point de vue du relief et de la pluviométrie.
De ces conditions naturelles découle la mise en place depuis plus d'un
siècle d'un paysage de bocage adapté à l'élevage bovin traditionnel: réseau
important de haies, nombreuses mares pour abreuver le bétail, etc... Les sols
les plus pauvres sont restés boisés comme les zones d'affleurement du grès
armoricain dans le nord-est (Mont des Avaloirs).
I1 faut ajouter que ce type de bocage traditionnel disparait progressi-
vement dans le sud du département à la suite de la régression de l'élevage
pour la mise en valeur des sols en terres labourables (Bassin calcaire de
Laval). Par contre, dans le nord où l'évolution de l'agriculture est plus
lente pour des raisons physiques et humaines, un bocage assez dense reste
en place.
Tous ces facteurs physiques concourent à faire globalement du départe-
ment de la Mayenne une région très favorable aux Amphibiens:
— au printemps, les lieux de reproduction sont nombreux et variés: mares pour
le bétail, petits étangs, prairies inondées, mares de forêts, etc...
— les haïes, les nombreux petits bois et les quelques massifs forestiers
offrent de nombreuses possibilités d'habitat terrestre pour les espèces,
facteur primordial pour des Amphibiens teïs que Salamandra salamandra et
Triturus marmoratus.
— de plus, dans la zone d'élevage traditionnel, 1e milieu est peu modifié
d'année en année puisque plus de 60% de la surface agricole est constituée
de prairies permanentes.
Source : MNHN, Paris
20
fig.1.— QUELQUES DONNÉES SUR LA MAYENNE :
sus
granite + 200 m
géologie [o0o| socle précambrien relie pZ7] 100.200 m
édiments _ primai
= sédiments primaires
(| -400m
pluviométrie végetation
[Tu] + 900 mm /an T 300 - 300 mm /an FES forêts an | bocage à ormes
ID 100-900 m {an FT] = 700 mm Jan landes [LT] bocage à chênes
Source : MNHN, Paris
21
— a fréquentation des points d'eau par le bétail ne semble pas non plus cons-
tituer une gêne considérable pour les Amphibiens.
Ainsi, comme le montrent Schoorl et Zuiderwijk (1981), la Mayenne est
particulièrement favorable aux "gros tritons" puisque les populations des deux
espèces (T. cristatus et T. marmoratus) atteignent des densités supérieures
à celles qui sont connues dans d'autres régions de France. Le pourcentage de
points d'eau occupés par ces espèces lors de la reproduction est lui aussi
plus important que dans d'autres régions.
Représentation cartographique de la répartition des Amphibiens
Le département est couvert par un maillage de rectangles représentant
chacun un territoire de 5km de large et 10km de longueur, ce degré de préci-
sion nous semblant suffisant à l'échelle départementale.
Pour une espèce donnée, un rectangle noirci signifie au moins une loca-
lité à l'intérieur de cette surface où l'espèce est connue et déterminée avec
certitude dans ces dix dernières années. D'une manière générale, les rectangles
du nord-est correspondent souvent à de nombreuses stations alors que dans Île
reste du département, les points d'observations sont beaucoup moins denses.
-1- SALAMANDRA SALAMANDRA TERRESTRIS (fig. 2)
Cette espèce est commune dans le nord du département et elle est présente
aussi bien dans les massifs forestiers qu'en milieu de bocage. Ainsi, dans
cette zone, les larves de la Salamandre tachetée ont été observées dans la
quasi totalité des points d'eau recensés pour cette enquête.
Par contre, dans toute la partie sud, la carte actuelle montre une répar-
tition plus restreinte: l'explication la plus concrète est sans doute l'insuf-
fisance des prospections dans le sud du département, problème que l'on pourra
aussi évoquer pour d'autres espèces. Mais, au cas où les prochaines prospec-
tions confirmeraient cette répartition, deux raisons nous semblent possibles:
— les conditions naturelles sont moins favorables à la Salamandre tachetée
dans le sud du département: climat moins humide, relief moins important,
d'où l'absence de biotopes boisés dans lesquels on rencontre ordinairement
cet animal.
— de plus, nous avons montré que c'est dans le sud du département que les
milieux naturels ont été les plus boulversés par la modernisation de l'agri-
culture, par exemple au détriment des lieux de pontes des Amphibiens (comble-
ment des mares, drainage etc...), ainsi que des cachettes terrestres (abatta-
Source : MNHN, Paris
22
fig.2.— Salamandra salamandra terrestris fig.3.— Triturus alpestris alpestris
fig.4.— Triturus cristatus cristatus fig.5.— Triturus marmoratus marmoratus
Source : MNHN, Paris
23
ges des haïes). Tous ces phénomènes ne sont certainement pas étrangers à une
“raréfaction" de la Salamandre tachetée dans cette région.
-2- TRITURUS ALPESTRIS ALPESTRIS (fig. 3)
La répartition du Triton alpestre ne nous paraît pas explicable dans
l'état actuel de nos connaissances. I1 est absent du centre-nord, zone pourtant
très favorable aux Amphibiens. La plupart des données connues en Mayenne
montrent que cette espèce est liée aux milieux forestiers, ou tout au moins
assez boisés, mais certaines localités ne confirment pas cette hypothèse.
-3- TRITURUS CRISTATUS CRISTATUS (fig. 4)
11 est présent dans les deux-tiers sud de la Mayenne. La présence du
Triton crêté à l'extrême nord-est du département pourrait être le résultat
d'introductions tentées par Vallée durant les années cinquante afin d'obtenir
Triturus blasii dans une région occupée initialement uniquement par le Triton
marbré (Triturus cristatus encore observé en mars 1982). Comme l'ont montré
Schoorl et Zuiderwijk dans leurs travaux, la répartition actuelle du Triton
crêté montre que celui-ci est en progression vers le nord depuis l'époque
des recherches de Vallée (1959) au détriment du Triton marbré. Les modifica-
tions du milieu naturel en Mayenne dans les dernières décennies auxquelles
les Tritons marbrés seraient plus sensibles, constitueraient une explication
de cette extension du Triton crêté.
-4- TRITURUS MARMORATUS MARMORATUS (fig. 5)
L'espèce est surtout présente dans la moitié nord du département et les
populations du sud ne se maintiennent qu'à la faveur des boisements qui subsis-
tent (par exemple les bords de la rivière Mayenne). I1 existe sans doute une
certaine similitude avec la Salamandre tachetée dans le type de biotope recher-
ché par le Triton marbré lors de sa phase terrestre.
La carte permet aussi de constater que, comme pour d'autres espèces
d'Amphibiens, 1e nord-ouest du département semble peu favorable au Triton
marbré. Or, ce secteur à lui aussi été l'objet de modifications récentes telles
que le remembrement: le réseau de haïes est fortement dégradé.
TRITURUS BLASII (non cartographié)
L'hybride naturel cristatus x marmoratus est présent 1à où les deux
Source : MNHN, Paris
24
L
fig.6.— Triturus helveticus helveticus fig.7.— Triturus vulgaris vulgaris
a (Q
ina
fig.8.— Alytes obstetricans obstetricans fig.9.— Bombina variegata variegata
Source : MNHN, Paris
25
es.
espèces cohabitent. 11 a même été capturé seul dans certaines stations. Le
faible taux d'hybridation (environ 6% des captures de "gros tritons") n'est
pas encore expliqué et ce problème d'éthologie et de génétique fait l'objet
de travaux par les chercheurs hollandais cités dans ce texte.
-5- TRITURUS HELVETICUS HELVETICUS (fig. 6)
L'espèce est très commune dans toute la zone étudiée et le Triton palmë
est Sans doute l'Amphibien le plus abondant en Mayenne. Il est trouvé souvent
en compagnie des autres espèces de tritons ou seul dans des points d'eau écolo-
giquement très pauvres (fossés dans les forêts). Cette espèce de triton a été
observée dans des lieux empoissonnés: truîtes, tanches, etc...
-6- TRITURUS VULGARIS VULGARIS (fig. 7)
C'est le triton le moins commun en Mayenne et les localités connues
actuellement sont peu nombreuses. Toutes les stations recensées se situent
dans la moitié est du département et sont en zones boisées...
-7- ALYTES OBSTETRICANS OBSTETRICANS (fig. 8)
L'espèce n'était pas encore recensée dans ce département (cf. Parent,
1981). Elle est bien représentée dans tout 1e nord, mais la carte ne reflète
sans doute pas la répartition réelle puisque le sud du département a été insuf-
fisamment prospecté. Les biotopes de l'Alyte sont bien particuliers: gravières,
sablières et murs en pierres sèches.
-8- BOMBINA VARIEGATA VARIEGATA (fig. 9)
L'espèce est déclarée absente du département dans l'article de Parent.
En fait, elle semble présente mais très rare en Mayenne: une localité a été
recensée par les chercheurs hollandais dans le nord-est. 11 faut noter que le
Crapaud sonneur était signalé en 1952 dans la forêt de Sillé-le-Guillaume
(Sarthe), très proche à vol d'oiseau de la localité connue actuellement en
Mayenne.
-9- PELODYTES PUNCTATUS (fig. 10)
Le Pélodyte est peu connu en Mayenne car de moeurs très discrètes et
vivant en petites populations. Les stations recensées sont peu nombreuses dans
le département. Celles du centre-est correspondent à la zone la mieux prospec-
tée, ce qui laisse supposer que des recherches supplémentaires pourraient pré-
Source : MNHN, Paris
26
A ee
fig.11.- Bufo bufo bufo
fig.12.— Bufo calamita fig.13.— Hyla arborea arborea
Source : MNHN, Paris
27
ciser la répartition réelle du Pélodyte.
-10- BUFO BUFO BUFO (fig. 11)
La carte n'est sans doute pas représentative de sa répartition. Le
Crapaud commun est considéré peut-être trop facilement comme "commun" et peu
d'observateurs notent et recherchent sa présence.
-11- BUFO CALAMITA (fig. 12)
Cette espèce n'est pas signalée en Mayenne dans l'article de Parent.
Actuellement, une seule population est connue dans le nord du département
(dans une sablière et des prairies inondées aux alentours). [1 est peut-être
présent le long de la vallée de 1a Mayenne dans le sud, mais des prospections
restent à faire.
-12- HYLA ARBOREA ARBOREA (fig. 13)
La Rainette verte n'est pas signalée en Mayenne dans l'article de Parent.
Les populations connues sont réparties à peu près dans tout le département. Sans
être extrêmement abondante, la Rainette verte n'est pas rare en Mayenne.
-13- RANA ESCULENTA et RANA LESSONAE (fig. 14)
La Grenouille verte est présente dans tout le département. Elle fréquente
aussi bien les bords des étangs que les mares pour le bétail, pourvu que ces
points d'eau bénéficient d'un certain degré d'ensoleillement. La détermination
exacte de l'espèce n'a pas encore été faite.
-14- RANA DALMATINA (fig. 15)
La Grenouille agile n'est pas signalée en Mayenne dans l'article de
Parent. Elle est commune dans tout le département et le milieu de bocage lui
semble très favorable: prairies humides, fossés, petits bois, etc.
-15- RANA TEMPORARIA TEMPORARIA (fig. 16)
La Grenouille rousse est beaucoup moins commune que la Grenouille agile.
La carte montre qu'elle est déterminée pour l'instant avec certitude surtout
dans 1e nord du département, mais une localité à l'extrême sud de la Mayenne
laisse présager que sa répartition connue est encore incomplète. Dans les pro-
chaines années, il nous parait intéressant de mener une étude comparative entre
Source : MNHN, Paris
28
À
#
E
fe
H]
4
ï
B)
d
[
fig.14.— Rana esculenta - lessonae
fig.16.— Rana temporaria temporaria
Source : MNHN, Paris
29
la Grenouille agile et la Grenouille rousse qui peuvent se retrouver dans les
mêmes lieux de pontes.
Conclusion
L'état actuel de nos connaissances nous permet de recenser quinze espèces
d'Amphibiens (plus l'hybride naturel Triturus blasii) dans le département de
la Mayenne.
Ainsi, si l'on se réfère à l'article de Parent (1981) faisant le point
des connaissances acquises en France:
— a présence de dix espèces est confirmée en 1982,
— cinq nouvelles espèces sont ajoutées aux listes connues pour la Mayenne:
Alytes obstetricans, Hyla arborea, Bufo calamita, Bombina variegata, Rana
dalmatina. 11 faut remarquer que la présence de ces Amphibiens en Mayenne ne
fait souvent que combler des lacunes dans l'aire supposée de ces espèces en
France.
Par contre, à notre connaissance, une espèce antérieurement signalée
en Mayenne n'a fait l'objet d'aucune observation dans ces dernières années:
il s'agit de Pelobates fuscus. La vallée de Ta Mayenne vers le sud du dépar-
tement constitue peut-être le biotope de cette espèce et une meilleure connais-
sance de la nature des sols et de leurs utilisations pourrait permettre de
limiter les zones de prospections. [1 faut noter que le Pélobate brun cité
dans le département de l'Orne au début du siècle n'a pas été retrouvé récemment
par les naturalistes de ce département (cf. bibliographie).
Enfin, nous ajouterons que les données rassemblées sont encore insuffi-
santes pour expliquer la répartition de chaque espèce d'Amphibien. On peut
d'ores et déjà supposer que des raisons historiques ont leur importance: la
modernisation de l'agriculture a entrainé dans certaines zones des modifica-
tions préjudiciables aux espèces. 11 s'agit principalement du comblement des
mares, de l'arrachage des haïes, du déboisement, etc.
Dans les prochaines années, des prospections plus importantes dans le
sud du département devraient permettre de complèter les données actuellement
connues pour chaque espèce.
Source : MNHN, Paris
Bibliographie
PARENT, G.H., 1981.— Matériaux pour une herpétofaune de l'Europe occidentale.
Contribution à la révision chorologique de l'herpétofaune de 1a France
et du Bénélux. Bull. Soc. linn. Lyon, 50(3): 86-111.
REBOUX, R., 1982.— Pré-atlas des Reptiles et Amphibiens de l'Orne. Bull. Ass.
Faune Flore Orne, 1982(3-4).
SCHOORL, J. et A. ZUIDERWIJK, 1981.— Ecological isolation in Triturus cris.
and Triturus marmoratus (Amphibia: Salamandridae). Amphibia-Reptilia,
1(3-4): 235-252.
VALLEE, L., 1959.— Recherches sur Triturus blasii de l'Isle, hybride naturel
de Triturus cristatus Laur. x Triturus marmoratus Latr. Mém. Soc. z001.
Fr:5,31: 1-96..pl. I-IT.
Source : MNHN, Paris
Rédacteurs: Alaïn DUBOIS et Jean-Jacques MORERE
Laboratoire des Reptiles et Amphibiens
Muséum national d'Histoire naturelle
25, rue Cuvier
75005 Paris
Abonnement annuel: 10 F.
Prix au numéro: GR
Directeur de la publication: Alaïn DUBOIS
N° commission paritaire: demande en cours
Imprimé à: Ecole mixte et Collège d'Enseignement
Commercial, 19, rue Maria Deraismes,
75017 Paris
Source : MNHN, Paris
F1 DEC. 8e
Source : MNHN, Paris: