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ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
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Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres
po à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsa
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Bruxelles.— Imp. écon., N. VANDERSYPEN, rue de Trèves, Re
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ANNALES
: SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME QUARANTE-TROISIÈME
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
89, rue de Namur, 59
1899
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
POUR L’ANNÉE 1899
Conseil d’administration.
MM. LAMEERE, président.
D' TOosQUINET, vice-président.
SEELDRAYERS, secrétaire.
FOLOGNE, trésorier.
SEVERIN, bibliothécaire.
HAMAL, secrélaire adjoint.
BECKER.
LT
M. le D' E. ROUSSEAU a été nommé bibliothécaire adjoint.
Commission de vérification des comptes.
MM. DE CROMBRUGGHE DE PICKENDAELE.
GIRON.
Dr E. RouUssEAU.
Commission de surveillance des collections.
MM. LAMEERE, président.
BIVORT.
LEDROU.
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
à
Assemblée mensuelle du ‘7 janvier 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
MM. Hamal et De Jonck ont fait excuser leur absence.
Le procès-verbal de la séance du 3 décembre 1898 est approuvé.
M. Léon Becker propose de voter des remerciements à M. Lameere
pour la magistrale biographie qu'il a faite du D' E. Candèze et qui
vient d’être publiée dans nos Annales.
M. Lameere, en quelques mots chaleureux, remercie l’Assemblée
de cette marque de sympathie.
Décisions du Conseil. Ont été nommés : M. le D' Tosquinet, vice-
président; M. Seeldrayers, secrétaire; M. Fologne, trésorier;
M. Severin, bibliothécaire; M. Hamal, secrétaire-adjoint; M. le
D' E. Rousseau a été désigné, en dehors du Conseil, pour remplir
les fonctions de bibliothécaire-adjoint.
Le Conseil a admis, en qualité de membre effectif, M. Van de
Caveye présenté par MM. Ledrou et Severin; il a accepté la démis-
sion de M. L’Arbalestrier.
Correspondance. M. Standfuss remercie l’Assemblée de lavoir
nommé membre honoraire de la Société. Il envoie son portrait pour
l’album de la Société.
MM. van der Meulen et À. Dufrane remercient l’Assemblée de les
avoir admis comme membres effectifs. MM. van der Meulen et
Léon Kremer envoient leur portrait pour l’album.
M. le Ministre de l'Intérieur et de l’Instruction publique a alloué
à la Société le subside annuel de 1,500 fr. Le Secrétaire a adressé
une lettre de remerciements à M. le Ministre.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Un travail de M. Champion sur les Rhipidophorideæ et les Œdeme-
ridæ paraîtra au mois de février.
Communications. M. Lameere signale à l’Assemblée l’intelligente
initiative prise par la direction de la Feuille des Jeunes Naturalistes,
de Paris. Les livres de la riche bibliothèque de la Feuille seront mis,
à partir de cette année, à la disposition de ses lecteurs habitant les
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 11 11 99. 2
6
pays voisins de la France, à peu de frais et moyennant des formalités
très simples. Un catalogue spécial par ordre de matières paraît trois
fois par an et des catalogues spéciaux consacrés chacun à un sujet
déterminé sont en voie d’exéculion. M. Lameere pense que cette
mesure n'aura pas un grand effet pour nos collègues de Belgique,
vu les ressources bibliographiques considérables dont nous dispo-
sons, mais il tient à rendre hommage à une innovation qui bat en
brèche les vieux préjugés des bibliothécaires d’antan.
La séance est levée à 9 heures.
MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES
DE BELGIQUE
par A. He Jonck, pharmacien.
L’astérisque placé à côté d’un nom indique que l’insecte n’a pas
encore été capturé en Belgique, mais que sa capture est probable.
BÉRYTIDES
Insectes grêles à antennes et pattes très longues et très minces;
extrémité du premier article des antennes et extrémité des fémurs
renflées en massue; pronotum tri-caréné; corps étroit, allongé;
antennes et rostre de quatre articles ; tarses à trois articles.
d. Segment génital en deux lobes incurvés.
©. Segment génital en large triangle.
Tableau des sous-familles.
Tête prolongée en avant en crête ou en cône sail-
À E À GR AR A RS EC EE RE EM SP OR Re AT NOR nr UT
Tête non prolongée en crête ou en cône . . II. Metacantharia.
Sous-famille TL. — BERYTARIA.
Tableau des genres.
Fémurs postérieurs atteignant l’extrémité de la membrane.
MNeides.
Fémurs postérieurs n’atteignant pas l’extrémité de la mem-
Drane RPM En SN LT. Pr CN UT
(1) Voir Annales, tomes XXXIX, p. 237; XL, p. 480; XLI, p. 121.
NEIDES Latr.
Une seule espèce en Belgique. Très allongé, jaunâtre ; antennes
grêles aussi longues que le corps. L. 10-11 mill.
4
Forme macroptère : a convexe et un peu élargi en
APPOTE NUS OS NS bu loreus 1.
Forme brachyptère : He oise et parallèle {N, paral-
lelus Fieb, N. depressus Dol. et Sc.)
BERYTUS Fab. (1)
Antennes avec le premier article au moins pourvu de longs
poils dressés; massues des fémurs et des antennes
concolores ; forme parallèle. L. 8-9 . B. hirticornis Brullé.
Antennes entièrement glabres ou peu poilues . . . 2
Les deux nervures internes de la membrane sont réunies à
forment par leur réunion une cellule à la base de la
membrane . : RS SR PE AE
Les deux nervures re ne an Das Féunies, "in erS
Massues du premier article des antennes et des fémurs
complètement noires, la massue des antennes est brus-
quement renflée ; ocracé ; apex de la corie noir. L. 4.5.
B. crassipes H. S.
Massues du premier article des antennes et des fémurs pas
(ou pas complètement) noires ; la massue des antennes
est graduellement renflée . . . . SR ANR
Saillie du vertex, vue au-dessus, plus ou moins te
Massue des fémurs pas confondue insensiblement avec
le reste du membre. L. 6-6.5. . . . B. montivagus Fieb.
Saillie du vertex, vue au-dessus, anguleuse et presque trian-
gulaire. Massue des fémurs confondue insensiblement
avec le reste du membre. L.5-6 . . . B.Signoreti Fieb.
Massue du premier article complètement noire. L. 6-7.
B. minor H. S.
Massue du premier article des antennes jaunâtre, quelque-
fois même brune, mais jamais complètement noire.
DT OUR nn LEURS ue RS de EL DE clquipes Fab:
CO
Sous-famille IT. — METACANTHARIA.
Tableau des genres.
Écusson avec une longue épine recourbée . . . Metacanthus.
ESS 0 Ter DU VA er Marat ropis
(1) Dans ce genre, les macroptères et les brachyptères ont les élytres longs;
les brachyptères sont reconnaissables au pronotum déprimé, plan, parallèle, à
l’absence d'ailes inférieures et à l’étroitesse de la membrane.
METACANTHUS Costa.
Pronotum bronzé, pourvu de trois tubercules noirs et renflé
postérieurement, : ./. ; ..",<,u% AN ote0uns CPE
* METATROPIS Fieb.
Roux ; pattes et antennes pâles avec les massues brunes;
ponctuation noire éparse. . | .:...."M. rufescens H°#
LVGEIDES
Tête triangulaire sans rebord et sans étranglement en avant des
yeux. Antennes et rostre de quatre articles. Les antennes sont insé-
rées en dessous d’une ligne fictive allant du sommet de la tête au
milieu des yeux. Élytres complètes ; membrane n’ayant pas plus de
cinq nervures longitudinales (excepté Pyrrhocoris). Tarses de trois
articles.
Tableau des tribus.
dr Desocelles: 1. es SEEN TL UE SENS
Pas d'ocelles . . , + + LL Pyrrhocorm
2. Yeux de forme SUN Abe ie nn angles du pronotum
échancrés pour les recevoir ; tête très courte et très large.
VI. Geocorini.
Yeux globuleux . :. . DR
-3. Troisième suture ne sinuée dc bol n Acighons pas
le bord du connexivum (caractère peu indiqué chez
Plinthisus, Acompus et Gastrodes, mais cependant visible).
IX. Pachymerini.
Troisième suture ventrale droite, nn le bord du con-
Rex INUEN ex se CASE
4. Stigmates abdominaux Mie Que sur le COnnexIiVUM. |: 00
Stigmates abdominaux placéstousouen partiesurl’abdomen. 6
5. Élytres à ponctuation presque nulle . . . . . Il Lygœini.
Élytres fortement ponctués . . . 4, va 1 I Cyr
6. Le stigmate du sixième segment nul placé sur l’abdomen.
, IV. Blissini. …
Les stigmates des deux derniers segments, au moins, placés
sur le ventre: : ‘. ORNE AE ee NS DNS
7. Yeux pédonculés ; tête res PA were 2 NV, -Henestares
Yeux non pédonculés ; tête pas très large. . . . ... . 8
8. Clypeus à peine plus long que les joues . . . VII. Artheneiri. |
Clypeus beaucoup plus long que les joues (nervures de la
membrane naissant de deux ou trois cellules basales).
VIII, Heterogastrin.
9
Les insectes de cette famille, excepté Pyrrhocoris et Lygæus, sont
tous revêtus de couleurs sombres ; ils varient du noirâtre au jau-
nâtre; les colorations, dans une même espèce, varient d'individu à
individu ; elles auront donc peu d’importance au point de vue de la
détermination.
C2
TriBu I, — PYRRHOCORINI.
Un seul genre en Belgique.
PYRRHOCORIS Fall.
Coloration brune. L: 7-82: 414,7, SP. -margindtus Kol.
Coloration rouge et noire ; membrane raccourcie. L. 9-11.
P. apterus Lin.
TrRIBu Il. — LYGÆINT.
Tableau des genres.
Coloration PODTE ENGIFE LAS AN EN NT. LE PQ EEE
DOIDrAOR basTONge Et noires... Lens ar INUSTUE:
Lycæus Fab.
. Carène médiane du pronotum visible en avant; tête noire
avec un petit point rouge en arrière; pronotum noir avec
les bords antérieur et latéraux rouges ainsi que la carène;
corie rouge avec une grande tache noire au milieu ; cla-
vus-noir, base rouge. L.:9-94/2%,,20 2747 L,fémelaris Fab.
Carène médiane du pronotum pas visible en avant. . . . 2
De HP ER TOME 2 LACS Pet AT ARR QE NN dr
LE ON AR RER FOR 7 EE ER Ra mr Er
D erOUMAnOir,. 100 RENAN 6 Eedsestres Le
Sternum rouge et noir. L. 10-114, .: . . . L. saxatihs Scop.
. Bord antérieur du pronotum noir. L. 7-8. . L. apuanus Rossi.
Bord antérieur du pronotum rouge. L.5. L. punctatoguttatus Fab.
Nvysius Dail.
Lames rostrales prolongées jusqu’après la base de la tête,
où elles forment un lobe libre en arrière. Ovalaire,
sillons antérieurs du pronotum noirs, carène longitudi-
nale peu apparente mais visible dans toute sa longueur.
Coloration jaune pâle ponctué de brun. L. 4 1/2-5.
* N. graminicola Kol.
Lames rostrales non prolongées en lobe libre en arrière de
LE HUE Lee PROS UT SERRES APRES A AO ES eg RE
10
d.
Insecte à élytres très raccourcis, presque 0 *N.Jacobeæ Schill.
Insectes à élytres complets . . . St NE
Membrane, au plus, aussi longue que \rabdoden Corps
allongé ; poils dressés, courts. L. 5-5 1/2. *N. punctipennis H.S.
Membrane plus longue que l’abdomen . . ET À
Écusson et pronotum avec une ligne saillante CAE blan-
châtre sur toute leur longueur (vus de face). Taille
de 5-5 1/2. Allongé, étroit, jaune grisâtre, très peu pubes-
DEL A EEE EAN .-, 2 N. Helveticus H°8:
Il existe une variété jaune ne . . ” var. brunneus Fieb.
Écusson et pronotum partiellement carénés ; taille de 4. . 5
Rostre noir; élytres grisâtres, opaques, les nervures de Ia
corie avec taches brunes; bord apical de la corie avec
des traits noirs ; fémurs fortement ponctués. N. Thymi Wolf.
Rostre presque entièrement jaunâtre; élytres blanc jau-
nâtre, transparents, les nervures de la corie sans taches
brunes ; bord apical de la corie avec des traits bruns;
fémurs faiblement ponctués. . . . N. Senecionis Schill.
TrIBu III. — CYMINI.
Tableau des genres.
Insecte suballongé; pronotum caréné au milieu, tronqué
à la base, bords latéraux arrondis. Corie fortement et
irrégulièrement ponctuée ; tubercules antennifères sail-
lants vus en dessus ; coloration jaune ocreux . . Cymus.
Insecte subarrondi ; pronotum non caréné, arrondi à la base,
bords latéraux en angle aigu. Corie à ponctuation rare
et en lignes; tubercules antennifères invisibles vus en
dessus; coloration brunâtre . . . . . Ischnorhynchus.
Cymus Hahn.
Écusson avec une carène forte; carène du pronotum occu-
pant les deux tiers de sa longueur; deuxième et troisième
articles des antennes égaux. L. 41/2. C. glandicolor Hahn.
Écusson très faiblement caréné; carène du pronotum
occupant à peine la moitié de sa longueur . ,. . « VOUE
. Deuxième article des antennes égal au troisième ; Dot
tion des élytres irrégulière et éparse; tête et écusson
bruns: L. 3192: : 1, 7 C'melanocephalus Fish
Deuxième article des antennes un peu plus court que le troi-
sième; ponctuation du clavus en lignes. L. 3 1/4.
C. claviculus Fall.
ISCHNORHYNCHUS Fieb.
Rouge brun; une bande noire sur le pronotum, élytres
presque transparents. L. 51/9 . . . . . I. resedæ P7.
* TriBu IV. — BLISSINI.
Tableau des genres.
Antennes plus longues que tête et pronotum réunis. /schnodemus.
Antennes pas plus longues que tête et pronotum. Dimorphopterus.
ISCHNODEMUS Fieb.
Allongé, parallèle, noir, pattes jaunâtres, milieu des fémurs noir.
Formes macroptère et brachyptère. L. 4 1/2-6
* I. sabulets Fall. T. R.
DIMORPHOPTERUS Stal.
Allongé, noir, pattes jaunâtres, fémurs rembrunis. Formes
macroptère et brachyptère. L. 41/2. * D. Spinolæ Sign. T. R.
* TriIBu V. — HENESTARINI.
HENESTARIS Spin.
Brun jaunâtre, forte ponctuation brune, fine pubescence
blanche ; un calus de chaque côté de l’écusson. L. 5 6.
* H. laticeps Curtis.
TriBu VI. — GEOCORINI.
GEocoris Fall.
. Élytres complètement noirs. L. 312 . . . . .G. ater Fabr.
Éivires pas où partiellement noirs :.# 14 lis euro
. Élytres noirs avec le bord pâle L. 4-5. . . G. grilloides Lin.
Élytres entièrement pâles. . . CNE
. Pronotum avec une ponctuation te 7 re Se son
bord postérieur pâle. L. 3 1/24. . . . . G. siculus Fieb.
Pronotum avec une ponctuation fine et serrée; son bord
postérieur noir. L.3 . . . . . *G. pallidipennis Costa.
* TriBu VII — ARTHENEINTI.
CHiLAcIs Fieb.
Jaune brillant, glabre ; forte ponctuation brune ; forme ellip-
tique ; pronotum transversal. L. 4-5. * C. typhæ Perris T. R.
12
TriBU VIII. — HETEROGASTRINTI.
Fémurs antérieurs avec une épine en dessous. Pronotum
plus long que large, ses côtés très sinués, avec une faible
carène latérale . . . ue PT el IR MM T Reg tEN
Fémurs antérieurs sans épine. Moncton plus nie que long
(transverse), ses côtés pas sinués, avec une forte expan-
Sion latérale." ES ATOS
HETEROGASTER Schill.
Tibias avec la base et l’apex noirâtres, pubescence cendrée,
courte, couchée. L, 5-5 1/92 . . . . * H. artemisiæ Schill.
Tibias avec trois anneaux noirâtres ; poils roussâtres, longs,
dressés. 6-7 6 LM TR NU ETRE EEE
PLATYPLAXx Fieb.
Gris jaunâtre pâle ; tête noire, pâle vers son apex. L. 6 1/2.
* P. salviæ Schill.
TriBu IX. — PACHVMERINI.
Tableau des sous-tribus.
Pronotum avec ses côtés arrondis, obtus, non carénés.
| 4 Plociomeraria.
Pronotum avec ses côtés tranchants, carénés . . . . . 92
. Pronotum avec une carène en lame saillante sur toute la
longueur de ses bords latéraux ; ceux-ci pas sinués . . 3
Pronotum avec une carène faible ne formant pas de lame
saillante, ou en lame saillante seulement à l’endroit ou le
DrOonOtUMIEST -SINUÉ 000, 7 MU N ME SO
Antennes presque glabres. ".".. ... ; , «1. 3%eosdarm
Antennes avec des poils raides . . . . . . 4 Gonianotaria.
Pronotum en trapèze, bords non sinués ou très peu sinués,
pas beaucoup plus large en arrière qu’en avant; bords
carénés faiblement, la carène non épanouie en lame.
2 Rhyparochromaria.
Pronotum divisé en deux lobes par un étranglement, le lobe
postérieur beaucoup plus large que le lobe antérieur ;
bords carénés avec une lame saillante au niveau de
l'étranglément "7, 1 50N her NN AN EN DNS
SOUS-TRIBU I. — PLOCIOMERARIA.
Un seul genre en Belgique : PLOCIOMERUS Sag. Fieb.
Fémurs antérieurs multiépineux à l’extrémité, inermes au
milieu. Dessus du corps glabre. L. 5 . P, fracticollis Schill,
4
Fémurs antérieurs multiépineux à l'extrémité, avec une
épine au milieu. Dessus du corps poilu. L. 5 +18
P. luridus Hahn,
SOUS-TRIBU II. — RHYPAROCHROMARIA.
Tableau des genres.
. Carène du bord latéral du pronotum pas visible en dessus.
(Fémurs antérieurs renflés et dentés). . . . Tropisthetus.
Carène latérale du pronotum bien visible en dessus . . . 2
. Pronotum fortement échancré au bord antérieur, presque
carré; tête petite . . . RTL 4 CIRE Se
Pronotum pas ou peu Édouere au JS antérieur qui est
presque droits: :: 2. RUES
. Pronotum à côtés presque nées states an ti ets HU
quement arrondis. Tête pas plus large que le bord anté-
rieur du pronotum. . . 4
Pronotum de forme Die à côtés delete con-
vergents d’arrière en avant, angles antérieurs pas brus-
quement arrondis. Tête 2. large que le bord antérieur
du pronôtunt, 742.1 ROAD à
4. Fémurs antérieurs n’ayant, en on bas Le d’une épine
UPPER AVATARS TE SU TUE
Fémurs antérieurs ayant, en dessous, de RU Hotites
ÉD BLUE STAR Ein Sr A M UL e OEn eee eee CR
HARSMmUrs antérieurs avec Une épine . 21.4. OU U NT. 06
EÉmnrsontérieurs Sans Cpine net HR EN a 76
. Pronotum carré; insecte très petit; élytres très courts;
troisième suture ventrale presque droite. . .Plinthisomus.
Pronotum pas carré; insectes plus grands à élytres complets. 7
7. Ovalaire allongé; pronotum plus large que long. Lamprodema.
Parallèle allongé; pronotum plus long que large . Pterotmetus.
8. Yeux saillants ne touchant pas les angles antérieurs du pro-
HOLANN e Ras A MdCrodere
Yeux peu saillants An tea bles antérieurs du pro-
FANS TRE MAN LÉ ON A AO UT Ar fe or RER NS ER EE
Presque glabre + ©, RS NE DR SC ISCRROCOTS,
Avec de longs poils noirs Fa rt I RENE l'PAOTOSOMEUS.
10. Ovale; tête pas plus longue que large; yeux touchant le
pronotunt "Us . +. . Rhyparochromus.
Parallèle ; tête plus ABLE PE ee yeux ne touchant pas
le a bte EME Nesle, tEtezoscens.
11. Fémurs antérieurs due côtés a pronotum un peu
lamellaires au niveau de l’étranglement . . . Peritrechus.
Petursantérienrs NOT CPDINEUL he ds 0 EUR, RE ES
14
12.
15.
Pronotum et corie en partie sans ponctuation. . Lasiosomus.
Pronotum et corie entièrement ponctués . . . . . . 13
Premier article des antennes dépassant à peine l’extrémité
de la tête. Clavus avec trois lignes de points. . . Acompus.
Premier article des antennes dépassant beaucoup l’extré-
mité de la tête. Clavus avec quatre lignes de points. Séygnus.
TROPISTETHUS Fieb.
Allongé; noir, velouté, légèrement pubescent; apex du
scutellum, rostre et pattes jaunâtres, fémurs rembrunis.
L.2 4/9 27,444 ne AUS M AT holosericensiE ES
PLINTHISUS Westw.
Noir poix, brillant, glabre, base des antennes et des fémurs,
genoux, tibias et tarses plus pâles. Macroptère ou bra-
chyptère; dans ce dernier cas, les deux derniers seg-
ments dorsaux sont seuls à découvert. L. 2 3/4-3 1/3.
P. brevipennis Latr.
LAMPRODEMA Fieb.
Ovale, noir, brillant, glabre; tête, pronotum et scutellum
avec un reflet bronzé; quelques taches ferrugineuses.
Li A2 AE OS ETATS
PTEROTMETUS Am. etS.
Allongé, parallèle, noir, luisant, glabre ; cories jaunâtres;
élytres ordinairement écourtés. L. 5-5 1/2.
P. staphylinoides Burm.
MACRODEMA Fieb.
Allongé, noir, brillant, glabre; bord postérieur du prono-
tum mat, jaunâtre. Cories jaunâtres, veloutées, avec des
lignes de points noirs et une tache brune au bord externe,
raccourcies. Pattes brunâtres. L. 3, M. micropterum Curt.
ISCHNOCORIS Fieb.
Bord antérieur du pronotum jaunâtre au milieu, ainsi que
son tiers postérieur. Cories jaunâtres ; membrane pâle.
L..9 1/22 8/4, 0 0 EN TL qunctu lotus Es
Bord antérieur du pronotum complètement noir, sembla-
ble au précédent ; brachyptère ou macroptère. L. 2 1/2-2 3/4.
* TJ. hemipterus Schill.
PronosoMmus Fieb,
Ovale, noir, bord postérieur du pronotum jaunâtre ; élytres
jaunâtres ponctués de brun, avec une bande brunûâtre
au milieu et une à l’angle apical interne; membrane
pâle, avec le centre et les nervures noirâtres. L. 2 1/2-3.
P. varius Wolff.
RHYPAROCHROMUS Curt. (Megalonotus Fieb.).
. Tous les fémurs jaunes. . . RAS TROT Ta Et
Une ou plusieurs paires de FAIR none 7 3
Pubescence courte et rare sur le pronotum et les htes.
moitié du premier article des antennes jaunâtre ; insecte
noir, oblong, ponctuation forte; élytres jaune brun;
membrane pâle, raccourcie. L. 4-6. . R. antennatus Schill.
Soies hérissées sur le pronotum et les pattes; premier arti-
cle des antennes entièrement jaunâtre; semblable au
DréCEdenbs iii Me RES FPT EEUS NE LObe
Insecte glabre, brillant; corie ne avec l’apex brun;
pattes jaunes, fémurs antérieurs noirs. À. Hi, S.
Insectes poilus, opaques . . . : Ar Ne TS
Tibias et antennes noirs; ee avec une een
veloutée excessivement courte; noir, élytres noir bru-
nâtre, genoux et tarses ferrugineux. L. 5-5 1/2.
R. dilatatus H. S$.
Tibias et deuxième article des antennes roux; eu
avec des soies hérissées . , . nn é uen
Tibias brunâtres, noirs au sommet, ue ee à grise, ad hste
et soies hérissées ; fémurs postérieurs noirs jusqu’au delà
6 LEME NAN LEE EI Lee DROITS ANSE SRE EE ae ER AS DO ns tee
Tibias entièrement brunâtres, semblable au précédent;
fémurs postérieurs presque entièrement noirs. L. 4 1/2.
R. sabulicola Thom.
* PrEZOSCELIS Fieb.
Allongé, étroit, noir brillant; tête, pronotum et dessus de
l’abdomen noirs. Cories brun foncé, courtes ; clavus jau-
nâtre avec ponctuation en lignes . * P. staphylinus Ramb.
LAsIosoMus Fieb.
Ovale, brillant, avec de longs poils dressés. Pattes, rostre,
hanches, trois premiers articles des antennes jaunes;
tête noire, plus pâle en avant; élytres jaunâtre foncé ; le
CR avec quatre ones de gros points. L. 4.
L. enervis H, S.R,
Acompus Fieb.
Oblong, noir, peu luisant, presque glabre, ponctuation
forte, articles 2 et 3 des antennes et pattes jaune rou-
geâtre; fémurs antérieurs rembrunis. Membrane pâle
maculée de noirâtre, tantôt très courte, tantôt entière.
LAON TE US Et MAMIE SN REPARER
STYGNUS Fieb.
. Base du pronotum noire; antennes et pattes roux foncé;
élytres raccourcis, membrane à peine visible. L.3 1/2-4.
S. rusticus Fall.
Base du pronotum ferrugineuse. . . j 2
. Antennes et pattes brunes; pubescence dose, L 2 1923.
S. arenarius Hah.
Antennes et pattes jaune pâle; pubescence longue. L. 3.
S. pedestris Fall.
PERITRECHUS Fieb.
. Fémurs antérieurs avec deux épines ; antennes poilues . . 2
Fémurs antérieurs avec une faible épine ; antennes glabres.
Noir, lobe postérieur du pronotum et élytres bruns;
membrane noire, une tache à l'extrémité, une autre à la
base et les nervures blanchâtres; tibias antérieurs et
extrême sommet des fémurs roux. L. 41/2. P. luniger Schill.
. Fémurs ayant seulement leur base noire; antennes non
renflées en massue. . . .
Fémurs ayant leur moitié Tel noire ; a teuUes rén tes
en massue. L. 4... . . . * P. angusticollis Sahlb= Re
. Antennes épaisses avec leurs articles plus renflés au sommet
qu’à la base. Tibias postérieurs noirs. Pronotum peu
élargi en arrière, son lobe postérieur et les cories jaune
grisâtre à ponctuation noire. L.5-51/2 P. geniculatus Hahn.
Antennes grêles, articles cylindriques. . . MU |
. Yeux très saillants, tous les tibias jaunâtres; D ÉGALE peu
élargi en arrière ; tête à ponctuation forte. Semblable au
précédent. L. 5-51/2. . . . . . .P.gracilicornis Put.
Yeux peu saillants, les tibias postérieurs noirs, au moins sur
les deux tiers de leur longueur; pronotum très élargi en
arrière; tête à ponctuation fine. Semblable au précédent.
LB 5 it 0 AN ROSE PMR
17
SoUS-TRIBU III. — BEOSARIA.
Tableau des genres.
. Premier article des tarses postérieurs pas deux fois aussi
long que les deux suivants réunis. . . 2
Premier article des tarses postérieurs au moins rat fois
aussi long que les deux suivants réunis . . . . . ,. 3
. Des cils aux côtés du pronotum. . . . . . Sphragisticus.
Bas déicils: 4 2'xfen, te: Träpezonotus,
. Yeux grands doérlane es naiss 1 oi or LOBPOSUR
Yeux petits ne débordant pas les angles du pronotum . . 4
Deuxième et troisième articles du rostre subégaux. Microtoma.
Deuxième article du rostre plus long que le troisième.
Pachymerus.
SPHRAGISTICUS Stal.
Noir, lobe antérieur du pronotum, élytres et membrane
jaunûtres variés de noir. L. 41/2-5 . . $S. nebulosus Fall.
TRAPEZONOTUS Fieb.
. Scutellum entièrement noir . . . 9
Sceutellum avec deux taches jaunes. L. Fe T. ORAN Flor.
. Articles 2 et 3 desantennes jaunâtres. L.51/2-6.*T. UllrichiiFieb.
Mraclés Det 5 des dntennes moirs ii 2 EAN er TS
Coloration foncée. L. 4 1/2-5 1/2, . . . . . T. agrestis Fall.
Coloration claire. L. 4 1/2-5 1/2. . . . d° var. dispar.' Stal.
MICROTOMA Lap.
Complètement noir opaque, velouté. L. 8. M. carbonaria Rossi.
PACHYMERUS Lep. Serv.
Pronotum noir; une tache ferrugineuse à la base de la mem-
__ brane; clavus irrégulièrement ponctué . P. Rolandri Lin.
Pronotum noir et jaunâtre; clavus ponctué en lignes.
[Os]
. Scutellum avec deux bandes apicales étroites en forme de V. 3
Scutellum sans bandes en forme de V,. . . . ; ; 4
. Une grande tache noire sur l’angle interne dE la corie.
s
| (PAS Etc APR ARE FA P0R PONT eu ete 4 Pc FnceUs Fabre
Pas de tache noire sur Fe interne. L. 6 1/2.
P. adspersus Mis. et R.
Fémurs noirâtres; pas de dent saillante à ee des fémurs
postérieurs . . . 5)
Fémurs jaunes avec un anneau à il rétuité: une di sail-
lante à l’apex des fémurs postérieurs. L. 6 . P. pedestris Pz.
18
5. Lobe antérieur du pronotum entièrement noir sans bordure
pale. :; “on 6
Lobe odeur de art à noir avec une Jotee, onde ou
une étroite ligne pâles sur les côtés . . . T
6. Membrane noire sans tache apicale pâle. Bande tee dé
lobe postérieur du pronotum presque parallèle. L. 7 1/2.
P. phœniceus Rossi.
Membrane noire avec une tache apicale pâle. Bande jaunâtre
du lobe postérieur du pronotum beaucoup plus large sur
les côtés qu'au milieu. L. 7-8 :. :: 1. P'vulaars Scie
7. Lobe antérieur du pronotum avec une très étroite ligne pâle
sur les côtés; membrane noire tachetée de pâle à son
extrémité. L. 7 LE IA SU ve D EP 00e ER
Lobe antérieur du pronotum avec une tira bande pâle sur
les côtés; membrane pâle avec les nervures brunes.
0 12 SOLE MONTRE RS re A TP GUERRES
BEosus Am. et S.
Allongé, noir; lobe postérieur du pronotum et élytres blancs
jaunâtres à ponctuation brune. L.7 . . . B. luscus Fab.
SoUS-TRIBU IV. — GONIANOTARIA.
Tableau des genres.
Yeux touchant le bord du pronotum, celui-ci échancré anté-
rieurement 10720 UD Ai, EM0 EE
Yeux ne touchant pas le Lord na RAA celui-ci presque
droit antérieurement... 2.400000) NON GOOM
EMBLETHIS Fieb.
Ovalaire, jaune grisâtre à ponctuation noire. L. 6-7.
E. verbasci Fab.
GONIANOTUS Fieb.
Ovalaire allongé, jaune grisâtre à ponctuation brune, dense.
L.5-D14/2 . : . . 1. 4: Gmarginepunctatus No:
SOUS-TRIBU V. — DRYMARIA.
Tableau des genres.
1. Corps en ovale large, très plat, ventre non convexe. Con-
nexivüm horizontal." } "02. Lt CASE
Corps en ovale allongé, pas plat, ire convexe. Cornet
vum relevé . . 2
19
. Premier article des antennes pas à peu près aussi long que le
deuxième; tête ne formant pas un col court après les
NOR Ne À j 3
Premier article de ibtenies aussi Re que He role dure
du deuxième, tête formant un col court après les yeux.
Notochilus.
Tête et lobe antérieur du pronotum fortement ponctués. Drymus.
Tête et lobe antérieur du pronotum pas ou imperceptible-
Mentponciuôs: 2,1. 4
. Premier article des antennes an fé Mn st du à iête
de plus de la moitié de sa longueur totale . . Eremocoris.
Premier article des antennes dépassant à peine le sommet de
la tête de la moitié de sa longueur. . . . Scolopostethus.
DRYMUS Fieb.
Ventre ponctué, courte pubescence. . . 2
Ventre imponctué, glabre ; antennes et Datlosta avec He To Ues
PONS LA SUD LT ES US 5, D otlicorrus Mis ete
ed DST ON RS RTS D te US
DO Men DST NES NA NS ET RU SR Tara BUEOR.
HPronotum'entièrement noir .: 4 © :: .:. D, suyluatieus Fabr,
Pronotum avec le lobe postérieur et le bord latéral ferru-
EE. PR en UE ME A brunmens Sable:
EREMOCORIS Fieb.
Premier article des tarses postérieurs plus de deux fois aussi
long que le deuxième et le troisième ensemble; insecte
Dhecquerelabre. 70 ut Re Tenestratus HS:
Premier article des tarses postérieurs pas deux fois aussi
long que le deuxième et le troisième ensemble ; insectes
DOuS 2 4 S
. Mesosternum avec dus cteile. Mois de tibis per
pas dressés. L. 5-6 . . . . . . E. podagricus Fab.
Mesosternum sans tubercules ; Ne ee Sie longs, dressés.
ET ON EN RL RSS A te ENT Do Derus Fat.
SCOLOPOSTETHUS Fieb.
Corps avec des poils dressés en dessus. L. 3 1/2-4. *$. pilosus Rent.
OP S ANS DOLS I ARESSÉS UC An NET AT AU Es PR Len LA
. Antennes entièrement pâles. L. 41/2 . . . . S. pictus Schill.
Antennes pas entièrement pâles. . . . FA ie
. Antennes noires, excepté la base du dm article jau-
HHLPe, 91/2540 1", RER S idecordius Han
Antennes avec le premier et le done articles jaunâtres. 4
20
4. Deux tubercules devant les hanches intermédiaires; mem-
brane presque toujours raccourcie. . . .S. affinis Schill.
Pas de tubercules devant les hanches intermédiaires ; mem-
brane presque toujours entière. . S. adjunctus Del. et Sc.
NoTocHiLus Fieb.
Corps, pattes et antennes presque complètement noirs.
Lo SRE TS NES ER Ma UE COOPER
Corps, pattes et antennes presque complètement ferrugi-
eux. L. 4 7.00%) 0 RERO 3 PONT PRO RES
DESCRIPTIONS DE LÉPIDOPTÈRES NOCTURNES
par Paul Thierry-Mieg.
Obeidia tigrata Gn. 1252, v. neglecta, n. var. — Je propose
ce nom pour la var. 6, que Walker (p. 1118) désigne ainsi : Alæ
posticæ flavescente albæ, luteo marginatcæ.
Obeidia tigrata Gn. 1252, v. decipiens, n. var. — Je propose
également ce nom pour la var. 7, que Walker (p. 1118) désigne
ainsi : Alœæ quatuor flavescente albæ, luteo marginatæ.
Ces deux variétés sont très caractérisées et méritent un nom.
Obeïidia tigridata, n. sp. — Cette espèce est, bien à tort, con-
sidérée par les auteurs anglais comme une var. de tigrata Gn.
d', 60 mill. Antennes crénelées. Ailes oblongues, blanches, avec les
taches du disque moins grosses et plus rondes que chez tigrata.
Une bande grise, large de 4 mill. environ, longe le bord externe, :
sans l'atteindre. Ce dernier est jaune picoté de gris, ainsi que la
côte et la frange. (Largeur de la bande jaune du bord externe,
2 mill. environ.) Une bande grise longe le bord interne des supé-
rieures. Tout l’espace basilaire des ailes inférieures, jusqu’à la
tache cellulaire, qui est petite, est blanc. Tête jaune, ptérygodes
gris, abdomen très long (22 mill.). Dessous semblable. © à antennes
filiformes et à abdomen plus court (15 mill.), semblable au 4 pour
le reste. — Khasia-hills et Sikkim ; un Ç;, deux © ; ma collection.
Erebomorpha Moorei, n. sp. — Je propose ce nom pour
l'espèce figurée par M. Moore (P. Z. S. 1867, pl. 32, fig. 6), sous le
nom de Vindusara compositata Gn. La figure de M. Moore représente
un grand Erebomorpha à ailes blanches, bandes gris-brun et corps
jaune, de 70 mill. d'envergure au moins, alors que la description
21
de Guénée s’applique à une petite espèce de Chine et du Japon bien
voisine des Lygris dont elle a même le pinceau de poils à la base
des supérieures, en dessous, mais décrite comme Abraxas par Gn.
et Walker. Malgré l'énorme différence de taille, l'erreur que je
signale ne paraît pas avoir été relevée, et l’'Erebomorpha Moorei se
trouve dans la plupart des collections sous le nom de Vindusara
compositata Gn.
Je suis heureux de dédier cette espèce à M. Moore, dont les travaux
sur les Lépidoptères des Indes sont universellement connus.
Lygris compositata Gn. et var. junctilineata Wkr. —
Guénée et Walker ont décrit chacun la même espèce, reçue de
M. Fortune, mais Gn. dit que son exemplaire n’a pas de point cellu-
laire apparent en dessus des inférieures, il nomme cet insecte
Abraxas compositata Gn. Walker dit, au contraire, que son espèce
a le point cellulaire des inférieures apparent, même en dessus. Il Le
nomme Abraxas junctilineata Wkr., et ce nom peut fort bien rester
pour désigner cette variété, que Gn. avait déjà signalée du Japon
(Abr. compositata Gn. var. À Gn.).
Stygomorpha, nov. gen. — Walker a créé (page 494) le genre
Erebomorpha pour son Erebom. fulgurita, dont il connaissait les
deux sexes. Or, la © de fulgurita a les antennes simples. Il est donc
nécessaire de créer un genre pour l’Erebomorpha fulguraria Wkr.
p. 495, dont la © a les antennes mi-pectinées. On pourrait adopter
pour ce genre le nom de Stygomorpha. |
Eumelea obesata F. et R., var. corpulenta, n. var. — Je
donne ce nom à une var. © d’obesala, semblable au type, mais
dépourvue de la grande tache brune qui couvre le disque des ailes
inférieures. Cette tache est remplacée par une ligne centrale brune
et quelques mouchetures de même couleur. — Philippines; deux ©;
ma collection. |
Absyrtes australiaria H.S. (magnificaria Gn.), var. fortu-
nata, n. var. — On pourrait appeler ainsi la var. À de Gn., à ailes
supérieures sans aucune trace de la bande ferrugineuse en dessus.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XL, 11 11 99, 3
1
[Les
NOTES SUR QUELQUES EUCNÉMIDES
ET DESCRIPTIONS D’'ESPÈCES NOUVELLES
par Ed. Fieutiaux.
Pœcilochrus cruciatus Bonv.
Deux exemplaires de 6 mill. que je rapporte à cette espèce.
Les élytres sont marqués de quatre grandes taches rouges qui, en
s'étendant, onttrès probablement pris l’aspect décrit par Bonvouloir.
Jatahy, province de Goyaz, Brésil. Septembre à novembre.
Dromæolus proximus n. sp. — 4 1/2 mill. — Corps oblong,
d’un noir brillant, couvert d’une pubescence jaunâtre plus apparente
à la base du pronotum et des élytres. Tête à ponctuation assez forte,
mais peu serrée; carène interoculaire entière. Épistome très étroit
à la base, formant un triangle régulier. Antennes ferrugineuses ;
premier article aussi long que les trois suivants réunis ; deuxième
plus petit que le quatrième; troisième plus long que le suivant; les
autres subégaux; dernier très allongé et atténué au sommet, presque
égal aux deux précédents réunis. Pronotum aussi long que large,
graduellement rétréci en avant en arc de cercle, déprimé à la base;
ponctuation assez forte, écartée sur le disque, serrée sur les côtés.
Élytres avec quelques faibles vestiges de stries tout à fait à la base;
ponctuation forte et rugueuse sur le premier tiers, plus fine et peu
serrée au delà. Dessous d’un noir moins profond avec le bord des
hanches postérieures et des segments abdominaux rougeâtres. Sillon
marginal parallèle. Propleures allongées. Saillie prosternale peu
atténuée en arrière. Épisternes métathoraciques à peine élargis en .
arrière. Hanches postérieures dilatées en dedans, plus larges en
dehors que l’épisterne métathoracique. Dernier segment abdominal
‘arrondi. Pattes ferrugineuses ; tarses plus clairs; premier article des
postérieurs aussi long que les suivants réunis.
Amazone supérieure.
Cette espèce est très voisine de f'astidiosus ; elle est d’un aspect plus
noir et plus brillant, le pronotum est plus graduellement rétréci en
avant et enfin le sillon marginal du propectus est parallèle.
Dromæolus gigas n. sp. — 10 1/2 mill. — Corps allongé,
atténué en arrière, peu convexe; d’un noir peu brillant ; pubescence
fine, blanchâtre sur la tête, les côtés, la base du pronotum et la base
des élytres, brune sur les autres parties. Tête à ponctuation peu
serrée, non rugueuse; front légèrement déprimé en avant; carène
interoculaire entière, sinuée. Épistome très étroit à la base, mais non
caréniforme ni caréné. Antennes noires, cylindriques, ne dépassant |
23
pas la base du prothorax; deuxième article plus court que le qua-
trième; troisième plus long que le suivant; les autres subégaux ;
dernier plus long que le précédent, fortement atténué vers le bout.
Pronotum plus long que large, déprimé le long de la base, sinué sur
les côtés, rétréci en avant, finement et éparsément ponctué, marqué
de deux faibles impressions en avant. Élytres graduellement rétré-
cis de la base au sommet, déhiscents, à peine distinctement striés à
la base seulement ; strie suturale seule apparente dans toute sa lon-
gueur. Dessous finement ponctué, pubescence grisätre. Saillie pro-
sternale atténuée en arrière seulement, après les hanches. Bord
postérieur des triangles des propleures deux fois plus court que
l'externe. Épisternes métathoraciques deux fois plus étroits que les
épipleures des élytres à la moitié de leur longueur, subparallèles,
insensiblement élargis en arrière. Hanches postérieures largement
dilatées en dedans, subanguleusement rétrécies en dehors, leur bord
externe plus large que les épisternes. Dernier segment abdominal
échancré en cercle au sommet. Pattes d’un brun noirâtre, tarses
ferrugineux. Tibias postérieurs aussi longs que les tarses; premier
article des tarses postérieurs à peine aussi long que les suivants
réunis. Ongles simples.
Benito, Congo français.
Cette espèce appartient au groupe frishis-ignotus-cinerascens ; sa
grande taille, sa ponctuation fine et l’échancrure du dernier segment
abdominal le feront reconnaitre au premier abord.
Dromæolus congoensis n. sp. — 5 1/4 mill. — Corps allongé,
subparallèle, peu convexe; d’un noir peu brillant; pubescence
obscure, grisâtre sur la base du pronotum et des élytres. Tête à
ponctuation médiocre, serrée; front avec une courte carène à peine
visible au milieu; carène interoculaire interrompue. Épistome
rétréci à la base, plus de deux fois plus étroit que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes noires; deuxième article beaucoup plus
court que le quatrième ; troisième presque deux fois aussi long que
le suivant ; les autres subégaux; dernier plus long que le précédent,
atténué au sommet. Pronotum plus long que large, parallèle, rétréci
et arrondi seulement dans le quart postérieur, sinué à la base,
caréné en face de l'écusson, déprimé de chaque côté, couvert d’une
ponctuation assez forte, régulière, non rugueuse. Élytres parallèles,
rétrécis dans leur dernier quart, arrondis à l’extrémité, finement
striés, à peine rugueux. Dessous de la même couleur. Saillie pro-
ternale rétrécie après les hanches. Episternes métathoraciques,
parallèles, deux fois plus étroits que les épipleures des élytres à la
moitié de leur longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans ;
leur bord externe plus large que les épisternes. Dernier segment
24
abdominal arrondi. Pattes d’un brun noirâtre; tibias et tarses
rougeâtres.
Benito, Congo français. |
Cette espèce est voisine de Funchi et de Goudoti; il diffère du
dernier par l’épistome plus étroit, le pronotum plus long que large,
caréné à la base en face de l’écusson.
Dromæolus africanus n. sp. — 5 3/4 mill. — Corps allongé,
peu convexe, atténué en avant et en arrière; d’un brun noirâtre
assez brillant, couvert d’une pubescence roussâtre. Tête à ponciua-
tion forte, impressionnée en avant; carène interoculaire entière.
Épistome très étroit à la base, non caréné. Antennes d’un brun
noirâtre, dépassant à peine la base du prothorax ; deuxième article
deux fois plus court que le quatrième; troisième plus long que le
suivant; les autres subégaux, plus longs que larges; dernier aussi
long que les deux précédents réunis, atténué au sommet. Pronotum
un peu plus long que large à la base, graduellement atténué en
avant, déprimé à la base, marqué de deux points enfoncés en avant
de l’écusson; ponctuation très forte, rugueuse sur les côtés; angles
postérieurs assez grands, enveloppant bien les élytres à la base.
Élytres graduellement rétrécis de la base au sommet, à peine striés,
couverts d’une ponctuation médiocre, peu serrée, mais rugueuse.
Dessous du corps de la même couleur; ponctuation grosse et serrée;
même pubescence rousse. Bord postérieur des propleures plus court
que l’externe. Saillie prosternale graduellement atténuée. Épisternes
métathoraciques étroits, subparallèles, trois fois plus étroits que les
épipleures des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches posté-
rieures largement dilatées en dedans, rétrécies en dehors, leur bord
externe un peu plus large que les épisternes. Dernier segment abdo-
minal arrondi. Pattes d’un ferrugineux brunâtre; tarses plus clairs.
Benito, Congo français.
Espèce voisine de opacus, pronotum très rétréci de la base au
sommet.
Ceratus parvulus n. sp. — 41/3 mill. — Corps oblong, rétréci
en arrière ; d’un brun obscur un peu rougeûtre sur la tête, les côtés
et la base du pronotum, la suture et l’extrémité des élytres ; pubes-
cence jaune. Tête à ponctuation assez serrée; carène interoculaire
entière. Épistome arrondi en avant, très rétréci à la base, trois fois
plus étroit que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes ferrugi-
neuses, cComprimées, dépassant sensiblement la base du prothorax;
deuxième et troisième articles étroits, celui-ci beaucoup plus court;
quatrième élargi, plus long que le suivant; suivants subégaux en
longueur, graduellement rétrécis à partir du sixième ; dernier deux
fois plus long que le précédent, très allongé. Pronotum grand, un
25
peu plus long que large à la base, subsinué sur les côtés, graduelle-
ment puis brusquement rétréci en avant, un peu avant les angles
antérieurs ; base sinuée, déprimée, sillonnée au milieu; angles pos-
térieurs grands, presque divergents, enveloppant la base des élytres;
ponctuation forte, serrée, non rugueuse. Élytres plus étroits à la
base que le pronotum, enclavés dans ses angles postérieurs, graduel-
lement rétrécis en arrière, distinctement striés; ponctuation fine,
peu serrée et à peine rugueuse. Dessous du corps d’un brun rou-
geûtre; ponctuation grosse et serrée. Sillon antennaire parallèle,
profond, lisse, limité en dedans par une carène. Bord postérieur des
propleures plus court que l’externe. Prosternum à ponctuation un
peu écartée sur le milieu, serrée en arrière sur la saillie. Celle-ci
déprimée et graduellement rétrécie. Épisternes métathoraciques
subparallèles, plus étroits que les épipleures des élytres à la moitié
de leur longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans, fortement
rétrécies en arrière, leur bord externe à peu près de la même largeur
que les épisternes. Pattes ferrugineuses.
Kina-Balu, Bornéo.
Cette espèce, la plus petite du genre, est remarquable par son
pronotum grand, embrassant les élytres à la base.
Fornax rugosus n. sp. — 6 à 6 1/4 mill. — Corps allongé,
étroit, peu convexe, légèrement atténué en arrière; d’un brun clair;
pubescence jaune. Tête convexe; ponctuation rugueuse. Épistome
rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et l'œil.
Antennes ferrugineuses, filiformes, dépassant un peu la base du pro-
thorax ; premier article aussi long que le deuxième; troisième pres-
que aussi long que les deux suivants réunis; quatrième. et cinquième
subégaux ; sixième à dixième un peu plus longs et subégaux; dernier
plus long que le précédent, mince et atténué au sommet. Pronotum
plus long que large, à peine atténué en avant, déprimé à la base,
assez fortement rugueux, marqué au milieu d’une ligne lisse plus
ou moins distincte. Élytres atténués en arrière, surtout dans leur
tiers postérieur, striés et couverts d’une ponctuation serrée et
rugueuse, plus forte à la base. Dessous du corps de la même couleur.
Sillon antennaire lisse, assez profond, bien limité. Propleures. à
ponctuation forte, serrée et rugueuse, bord postérieur plus court
que l’exierne. Prosternum à ponctuation forte et peu serrée,
nullement rugueuse. Saillie peu atténuée en arrière, couverte d’une
ponctuation serrée et rugueuse. Épisternes métathoraciques paral-
lèles, un peu plus étroits que les épipleures des élytres à la moitié
de leur longueur. Hanches postérieures très largement dilatées en
dedans, arrondies, rétrécies en dehors; leur bord externe aussi
large que les épisternes. Dernier segment abdominal graduellement
26
atténué et terminé en pointe obtuse. Pattes ferrugineuses; tibias
postérieurs plus courts que les tarses; premier article des tarses
postérieurs aussi long que les trois suivants réunis; ongles
simples.
Jatahy, province de Goyaz, Brésil. Septembre à novembre.
Espèce voisine de badius; même forme, d’une coloration plus
rougeâtre, ponctuation générale plus forte.
Fornax Leseleucin.sp.—4 mill. — Corpsallongé, peu convexe,
atténué; d’un fauve clair brillant; pubescence jaune assez longue,
mais clairsemée. Tête large, à ponctuation peu serrée. Épistome
très rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et
l’œil. Antennes d’un fauve clair, atteignant la moitié du corps;
deuxième article plus court que le quatrième ; troisième aussi long
que les deux suivants réunis; quatrième et cinquième égaux, les
suivants graduellement allongés. Pronotum atténué de la base au
sommet, déprimé le long de la base, finement et éparsément ponc-
tué. Élytres graduellement atténués en arrière, strie suturale seule
apparente, ponctuation presque nulle. Dessous du corps de la même
couleur, avec le métasternum plus foncé. Sillon antennaire assez
large, parallèle, peu profond, à bord intérieur bien limité mais
non tranchant. Propleures assez fortement ponctuées; bord posté-
rieur égal à l’externe. Prosternum à ponctuation très fine et peu
serrée; saillie peu atténuée en arrière. Épipleures des élvtres très
rétrécies en arrière. Épisternes métathoraciques parallèles, deux fois
plus étroits que les épipleures à la moitié de leur longueur. Hanches
postérieures très largement dilatées en dedans; leur bord externe
plus large que les épisternes. Pattes de la même couleur fauve.
Bourbon (Leseleuc); ex-collection Jekel où il portait le nom de
Glyphonyx flavidus? Cand.
Cette espèce se place près de fulvus et elegantulus, maïs sa forme
rappelle certaines espèces américaines, Lacerdai par exemple.
Difière de fulvus par son aspect brillant et de elegantulus par son
pronotum graduellement et non brusquement rétréci en avant.
Fornax bengalensis n. sp. — 9 à 10 1/2 mill. — Corps
allongé, assez convexe, peu atténué en arrière; d’un brun rou-
geâtre, couvert d’une pubescence jaune. Tête convexe, à ponc-
tuation serrée et rugueuse. Épistome rétréci à la base, plus large
que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes d’un ferrugineux
obscur, amincies vers le bout, atteignant la moitié du corps; deu-
xième article très petit; troisième un peu plus long que le suivant;
troisième à cinquième subdentés; les autres simplement comprimés
et graduellement allongés. Pronotum plus long que large, rétréci
au delà de la moitié, déprimé de chaque côté à la base, couvert
27
d’une ponctuation très serrée et rugueuse. Élytres atténués seule-
ment dans leur dernier tiers, fortement striés ; ponctuation un peu
rugueuse, moins forte et moins serrée que celle du pronotum et de la
tête. Dessous d’un ferrugineux obscur; ponctuation s’atténuant
d'avant en arrière; pubescence semblable à celle du dessus. Sillon
antennaire profond, bien limité. Bord postérieur des propleures sub-
égal à l’externe. Saillie prosternale longue, subparallèle, atténuée au
bout. Épisternes métathoraciques parallèles, un peu moins larges que
les épipleures des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches pos-
térieures fortement dilatées en dedans, très rétrécies en dehors; leur
bord externe à peu près de la même largeur que les épisternes. Der-
nier segment abdominal graduellement rétréci et subcomprimé au
sommet. Pattes d’un ferrugineux obscur.
Chota Nagpore, Bengale.
Espèce voisine de l’africanus et de unicus; diffère de celui-ci par
sa forme plus cylindrique, son pronotum plus long, plus rétréci en
avant, le sillon antennaire moins large.
Fornax antennalis n. sp. — çj 15 mill. — Corps allongé, peu
atténué, peu convexe, d’un brun rougeûtre ; pubescence jaune clair.
Tête à ponctuation forte et rugueuse. Épistome arrondi en avant,
très rétréci à la base, beaucoup plus étroit que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, comprimées à partir du
troisième article, presque aussi longues que le corps; deuxième
article moins long que large; troisième un peu plus court que le
premier; quatrième et cinquième un peu plus longs que le troi-
sième; sixième à dixième graduellement allongés et faiblement
dentés; dernier simplement atténué, subégal au précédent.
Pronotum aussi long que large à la base, sinué et graduellement
rétréci en avant, sinué et à peine déprimé à la base, couvert
d’une ponctuation assez forte et peu rugueuse, marqué de deux
points enfoncés en avant de l’écusson; angles postérieurs grands,
terminés en pointe. Élytres atténués dans leur tiers postérieurs,
striés, couverts d’une ponctuation fine et écartée. Dessous du corps
de la même couleur. Sillon antennaire lisse, profond, bien limité
en dedans. Propectus à ponctuation grosse, éparse sur le pro-
sternum, serrée sur la saillie et sur les propleures. Saillie prosternale
atténuée et subarrondie au sommet. Bord postérieur des propleures
seulement un peu plus court que l’externe. Métasternum à ponc-
tuation plus fine et assez serrée. Épipleures des élytres faiblement
sillonnées, mais ponctuées, très rétrécies en arrière. Épisternes
métathoraciques parallèles, aussi larges que les épipleures à la
moilié de leur longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans,
brusquement rétrécies en dehors, leur bord externe subégal en
28
largeur aux épisternes. Dernier segment abdominal atténué et
arrondi au sommet, très rugueux dans sa partie postérieure. Pattes
ferrugineuses; articles des tarses élargis au sommet ; tibias posté-
rieurs plus courts que les tarses ; premier article des tarses posté-
rieurs à peine aussi long que les deux suivants réunis; cinquième
mince et allongé ; ongles simples, très minces.
© 16 1/2 mill. — Épistome moins rétréci à la base. Antennes
filiformes, dépassant à peine la base du prothorax ; troisième article
plus long que le suivant. Pronotum atténué en rond, mais non
sinué, un peu plus long que large à la base; ponctuation plus
serrée et plus rugueuse, les deux points enfoncés de la base mieux
marqués. Élytres à ponctuation plus fine et à stries moins marquées.
Épipleures des élytres nullement sillonnées. Dernier segment
abdominal subtronqué au sommet. Tarses plus fins, les postérieurs
cylindriques. |
Sumatra.
Cette espèce est voisine de tarsalis. Les différences notables entre
les deux sexes dérangent la classification adoptée par Bonvouloir :
dans son tableau des espèces du genre Fornax. La longueur des
antennes, leur forme comprimée ou cylindrique, les épipleures des
élytres sillonnées ou non suivant la longueur des antennes, sont
les principales; viennent ensuite la forme du dernier segment abdo-
minal, celle du pronotum, celle des tarses et aussi la ponctuation
générale et les stries des élytres.
Fornax nigripennis n. sp. — 5 1/2 mill. — Corps allongé, peu
convexe, assez atténué en arrière, d’un rouge ferrugineux, élytres
noirs, sauf tout à fait à la base; pubescence jaune sur les parties
rouges, obscure sur les élytres. Tête convexe; ponctuation forte,
serrée, à peine rugueuse ; front déprimé en avant. Épistome rétréei
à la base, aussi large que l’espace compris entre lui et l’œil ; échan-
crure arrondie. Antennes ferrugineuses, assez épaisses, dépassant à
peine la base du prothorax; deuxième article beaucoup moins long
que large, plus de deux fois plus court que le quatrième ; troisième
plus long que le suivant; quatrième à dixième subégaux ; dernier
plus long, terminé en pointe. Pronotum un peu plus long que large,
atténué seulement tout à fait en avant, déprimé le long de la base,
couvert d’une ponctuation très forte, serrée et rugueuse et marquée
au milieu d’un sillon ne dépassant pas la moitié en avant. Élytres
graduellement atténués en arrière, finement mais très distincte-
ment striés, couverts d’une ponctuation rugueuse assez forte à la
base, moins serrée en arrière, et de gros points enfoncés à l’extré-
mité, dans les stries externes. Dessous d’un rouge ferrugineux, un
peu obscur sur l’abdomen. Sillon antennaire peu profond, lisse,
| 29
brillant, élargi au milieu, faiblement limité en dedans. Propleures
à ponctuation forte et rugueuse; bord inférieur subégal à l’interne.
Prosternum à ponctuation forte, assez serrée, mais nullement
rugueuse, sauf en arrière ; saillie déprimée, large à la base, très atté-
nuée en arrière. Épipleures des élytres très rétrécies en arrière.
Épisternes métathoraciques parallèles, aussi larges que les épi-
pleures à la moitié de leur longueur. Hanches postérieures très
fortement sinuées en dedans, très rétrécies en dehors; bord externe
aussi large que les épisternes. Dernier segment abdominal non
comprimé, terminé en pointe. Pattes ferrugineuses; tarses posté-
rieurs plus courts que les tarses; premier article des tarses posté-
rieurs aussi long que les trois suivants réunis; ongles simples.
Jatahy, province de Goyaz, Brésil. Septembre à novembre.
Cette espèce vient se placer dans le groupe ruficollis-sericeus, à
cause de la longueur relative des deuxième et quatrième articles des
antennes; mais sa forme est toute différente, moins convexe, plus
atténuée en arrière.
Microrhagus bifoveolatus n. sp. — 7 à 8 mill. — Corps
allongé, subparallèle, peu convexe ; d’un brun rougeâtre obscur;
pubescence jaune très légère. Tête à ponctuation serrée et profonde.
Épistome peu rétréci à la base, beaucoup plus large que l’espace
compris entre lui et l’œil. Antennes d’un ferrugineux obscur, faible-
ment dentées, atteignant la moitié du corps; quatrième article plus
court que le troisième ; les suivants graduellement allongés. Prono-
tum moins long que large, sinué et déprimé à la base, rétréci seule-
ment tout à fait en avant, faiblement sillonné au milieu, marqué en
avant de deux fossettes bien apparentes et couvert d’une ponctualion
assez forte, peu serrée, non rugueuse. Élytres parallèles, rétrécis à
partir du quart postérieur, distinctement striés ; ponctuation moins
forte que sur le pronotum et plus écartée. Dessous de la même cou-
leur. Sillon antennaire étroit, à peine élargi en arrière; espace
compris entre sa carène externe à la base et la carène latérale du
pronotum quatre fois plus large que le sillon à la base. Carène
antérieure du pronotum atteignant presque la moitié en arrière; la
postéro-inférieure n’atteignant pas tout à fait le bord antérieur.
Épisternes métathoraciques parallèles, plus étroits que les épipleures
des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches postérieures dila-
tées en dedans, leur bord externe un peu plus large que les épisternes.
Pattes ferrugineuses.
Jatahy, province de Goyaz, Brésil. Septembre à novembre.
Cette espèce est extrêmement voisine de mucidus; sa forme est
plus étroite. Front dépourvu de carène longitudinale; pronotum
déprimé tout le long de la base ; sa carène antérieure prolongée en
arrière.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLAU, 11 11 99,
=
CT
©
Microrhagus antennalis n,. sp. — 4 mill. — Corps oblong,
subparallèle, d’un brun rougeâtre terne, plus clair sur le bord
antérieur du pronotum et la base des élytres. Tête à ponctuation
serrée et rugueuse. Épistome très rétréci à la base, plus étroit
que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes noires avec
les deux derniers articles jaunes, dentées, dépassant la moitié du
corps; troisième article un peu plus long que le suivant; quatrième
à dixième subégaux; dernier plus long, atténué au sommet. Pro-
notum aussi long que large, à peine atténué en avant, sinué sur les
côtés, couvert d’une ponctuation forte, serrée et rugueuse, déprimé
le long de la base et marqué au milieu, en face l’écusson, d’une faible
carène ne dépassant pas la partie déclive en avant. Élytres rétrécis
seulement à l'extrémité, moins rugueux que le pronotum, faible-
ment striés. Dessous de la même couleur. Carène antérieure du pro-
notum très oblique, assez longue, mais n'atteignant pas la moitié
en arrière; la postérieure interrompue avant le bord antérieur.
Sillon antennaire élargi en arrière, non limité en dehors par une
carène. Ponctuation grosse et serrée sur le propectus. Épipleures
des élytres subparallèles jusqu’à l'extrémité du métasternum, brus-
quement rétrécies ensuite. Épisternes métathoraciques étroits, à
peine élargis en arrière, trois fois moins larges que les épipleures
à la moitié de leur longueur. Hanches postérieures à peine dilatées
en dedans, étroites au milieu ; bord inférieur sinué; bord externe
plus large que les épisternes. Dernier segment abdominal terminé
par une pointe obstuse. Pattes jaunes.
Cochabamba, Bolivie (Germain).
Très voisin de énterpositus, en diffère par son épistome plus
étroit à la base, le pronotum sinué sur les côtés, les élytres faible-
ment striés.
Mesogenus africanus n. sp. — 8 à 10 mill. — Corps oblong,
cylindrique, à peine atténué en arrière; d’un brun noirâtre, couvert
d’une pubescence jaune très courte. Tête à ponctuation forte et
rugueuse, carénée au milieu dans toute sa longueur. Épistome
court, peu rétréci à la base, aussi large que l’espace compris entre
lui et l’œil. Antennes d’un ferrugineux obscur, n’atteignant pas tout
à fait la base du pronotum; troisième article un peu plus long que
large, les autres graduellement raccourcis ; dernier très petit, atté-
nué au sommet. Pronotum plus long que large, parallèle, rétréei
seulement près des angles antérieurs, faiblement déprimé à la base,
couvert d’une ponctuation forte, serrée et rugueuse. Élytres à peine
atténués en arrière à partir de la base, brusquement rétrécis dans le
quart postérieur, finement striés, couverts d’une rugosité moins forte
que celle du pronotum. Dessous de la même couleur. Épisternes
3
métathoraciques très étroits, légèrement élargis en arrière. Hanches
postérieures à bord inférieur très sinué. Dernier segment abdominal
terminé en pointe. Pattes ferrugineuses.
Benito, Congo français.
Première espèce africaine du genre. Diffère de Mellyt par sa forme
légèrement alténuée en arrière; son pronotum plus long; ses épis-
ternes très étroits, mais visibles dans toute leur longueur; ses
hanches postérieures à bord inférieur très sinué.
Soleniscus africanus Fleut., Ann. Belz., 1897, p. 260.
Je rapporte presque sans aucun doute ! l'unique exemplaire que je
possède à cette espèce, bien que je n’aie pas revu le type primitif
(Musée Berlin).
La ponctuation du pronotum est moins grosse en avant qu’en
arrière et sur les côtés ; on remarque une carène oblique dans l’angle
antérieur. Les pattes sont noires avec les tarses ferrugineux et leurs
membranes jaunes.
Benito, Congo français.
ESSAI D'UNE ÉTUDE SUR LES PTINUS DU BRÉSIL
par RE. Kauriec Pie.
En attendant un travail d'ensemble sur les Ptinidæ, dont j'ai
entrepris l'étude générale, et afin de mieux faire connaître quelques
espèces du Brésil, j’ai rédigé l’essai d’une étude synoptique sur les
insectes décrits de cette contrée. Cette étude est faite sur les types
des descriptions, qui, moins deux ou trois, sont tous réunis chez
moi; une seule espèce m'est restée inconnue en nature : albicomus
Boield., dont je parlerai d’après la description seulement.
4. Prothorax étranglé au devant de la base, sans Ha res
blanches latérales . ’. . LT
. — Prothorax non étranglé sur le dun 1e la bee avec une ligne
longitudinale blanche de chaque côté. . . albonotatus Pic.
2. Prothorax sans impression sur le milieu de la base. Élytres ornés
de soies plus ou moins longues et redressées . . . . 9.
— Prothorax orné d’une sorte d'impression large et peu profonde
sur le milieu de la base. Élytres à soies plus courtes, peu
ledressées "1%, ù $ nes DR TMMEUeS TU
3. Prothorax ayant dette ou nie cotées pileuses, plus ou
moins nettes. Élyires ornés de dessins variés, plus ou moins
compliqués (excepté chez albicomus Boield.) . . . . 8.
92
— Prothorax sans oreillettes pileuses. Élytres sans dessins fasciés ou
avec des fasciés'ou taches simples”. #72 CI Mn ENT ONE
4. Élytres sans fas0ies en UE SRE EL
— Élytres ornés d’une fascie Pere UE et de deux taches
blanches obliques après le milieu . . . . Theresæ Pic.
5. Prothorax non marqué de pubescence bianche sur la base.
Ponctuation élytrale moins forte . . . RP
— Prothorax marqué d’une ligne transversale ARR blanche
sur la base. Ponctuation élytrale très forte. maculithorax Pic.
6. Petits, à élytres peu allongés. Écusson foncé sans pubescence
blanchatre.. 70 M
— Grand, à élytres assez PRE He orné HE pubescence
d’un blanc jaunâtre,. . . HU es Ve) 6 SCMUODSCUTUS EE
7. Élytres courtement atténués en arrière, assez courts, en majeure
partie d’un brun roux . . . RSR ne unneus Pic.
— Élytres obliquement atténués vers D moins courts,
entièrement d’un noir métallique . . . . Donckiers Pic.
8. Élytres ornés de dessins variés plus ou moins compliqués. 9.
— Élytres entièrement unicolores, noirs (ex-Boieldieu).
albicomus Boield.
9. Élytres relativement courts et larges, parfois très larges . 13.
— Élytres plus ou moins allongés ou subparallèles . . . . 10.
10. Élytres non ornés de deux houpettes de Fa noirs vers l’ex-
LECAILE EEE RP
— Élytres ornés de den mu de DO noirs plus ou moins
redressés vers l’extrémité et près de la suture. . . . 11
11. Houpettes peu larges. Prothorax relativement étroit (spini- |
collis Boield. nec Sol.). . . . . . ruficapillus (Chevr.).
— Houpettes larges. Prothorax assez large. . apicipennis n. sp.
12. Tête très grosse. Élytres à dessins plus ou moins continus sur
leur milieu, sans tache blanche médiane séparée.
Gounellei Pic.
— Tête peu grosse. Élytres à dessins plus ou moins séparés sur
leur milieu, avec une petite tache blanche médiane détachée
et MELLE dés D th et +1, D PAS ENSIS CNRS
13. Élytres sur leur AS) oui LS fascies) et à l’état frais varia-
blement pubescents sur la suture. . . RC
— Élytres sur leur milieu (entre les A non he sur la
sutDren der: RP
14. Assez allongé et née He Etes à Pre tante (après la
bande postérieure) ornés d’une pubescence presque continue
quoique peu serrée . ‘:. ,. 27 4er: 1 mouvEtIEtinEERS
— Courtet large, Élytres à leur D : (après la bande posté-
rieure) non ornés d’une pubescence presque continue.
inapicalis n. sp.
33
15. Oreillettes du prothorax bien saillantes. Forme plus robuste 17.
— Oreillettes du prothorax peu marquées. Taille petite . . 16.
16. Élytres à dessins moins variés, dépourvus sur leur milieu d’une
courte ligne oblique touchant la suture. bivittatus Boield.
— Élytres à dessins très variés, ornés sur leur milieu d’une courte
ligne oblique blanchâtre touchant la suture . vittatus Pic.
17. Oreillettes tout à fait saillantes. Forme élytrale un peu plus
élargie avec une bande postérieure grisâtre, très oblique
dniérieuremiens. "tn A RE DOUAI FAC:
— Oreillettes modérément dillanten Donne élytrale moins large
avec une fascie postérieure sinuée, non oblique anté-
PP OPOMONRD San ep e TER e MOÉLUETISTS LES SD:
Les diagnoses suivantes serviront à mieux spécifier les espèces
nouvelles.
Ptinus apicipennis. — Allongé, subparallèle, brun sombre,
plus ou moins densément pubescent (le dessin des élytres étant très
compliqué), avec les antennes et pattes roussâtres, pubescentes ;
soies dressées plus ou moins longues et claires et houpettes de poils
noirs, raides sur la partie postmédiane des élytres. Tête pas plus
large que le prothorax, densément pubescente de poils jaune-
roux; antennes longues, atténuées à l'extrémité. Prothorax assez
court, fortement élargi en avant, étroit et presque droit sur la base,
densément pubescent de jaune-roux avec quatre crêtes ou oreillettes
pileuses assez nettes en dessus. Écusson étroit, blanchâtre. Élytres
d’un brun sombre, allongés, subparallèles (avec les épaules arrondies
mais marquées), un peu atténués à l’extrémité qui est subarrondie ;
ils sont ornés d’une pubescence dense formant des macules irrégu-
lières mélangées blanches, roux-jaunâtres et noires avec une grande
tache blanchâtre postscutellaire nette et deux étroites fascies posté-
rieures de même duvet, l’une courte oblique, l’autre sinueuse,
celles-ci situées entre deux houpettes de poils noirs raides et dressés
placées en ligne près de la suture; ponctuation carrée, très forte;
intervalles étroits. Pattes roussâtres, revêtues d’une pubescence
variée. — Long.3,4-3,8 mill. — Minas-Geraez (in coll. Ancey — coll.
Pic). Aussi dans la collection Gounelle, autant qu’il me souvienne.
Voisin de ruficapillus (spinicollis Boield.) mais prothorax plus
robuste et dessins des élytres particuliers.
Ptinus brasiliensis. — Allongé, subparallèle, foncé, les élytres
étant ornés de deux macules blanches et de dessins irréguliers gri-
sâtres et jaunâtres avec les antennes et pattes d’un roussâtre obscurci,
soies dressées plus ou moins longues et foncées. Tête forte, à peu
près de la largeur du prothorax; antennes roussâtres, longues, à
peine atténuées à l'extrémité avec le dernier article long. Prothorax
34
peu long, fortement élargi en avant, assez étroit et presque droit sur
la base, orné sur son milieu de deux crêtes ou oreillettes pileuses
foncées très saillantes. Écusson grisâtre. Élytres foncés, allongés,
subparallèles (avec les épaules arrondies et marquées), un peu atté-
nués à l’extrémité qui est légèrement explanée; ils sont ornés de
dessins irréguliers grisâtres plus ou moins disposés en macules
irrégulières (surtout antérieurement), avec la suture et Pextrémité
irrégulièrement ornés de poils orangés ; deux taches blanches nettes,
l’une plus petite avant le milieu, l’autre après le milieu et plus
externe; ponctuation carrée, assez forte avec les intervalles étroits.
Pattes roussâtres, un peu obscurcies. — Long. 2,5 mill. — Recueilli
par M. Gounelle à St-Antonio-da-Barra (coll. Gounelle et Pic, types!).
Très voisin de Gounellei Pic, coloration générale plus foncée
avec les élytres ornés de macules blanches nettes et peut-être
seulement variété de cette espèce. |
Ptinus inapicalis. — Large, en majeure partie foncé, à teinte
parfois roussâtre sous les fascies ou dessins des élytres, ceux-ci
compliqués en majeure partie blancs, avec quelques poils orangés
variables; antennes et pattes en majeure partie roussâtres; soies
dressées doubles, les unes claires, les autres foncées et plus longues.
Tête assez longue, pas plus large que le prothorax, pubescente à
l’état frais ; antennes roussâtres, assez longues, presque filiformes.
Prothorax peu élargi et subglobuleux antérieurement, à base élargie
après l’étranglement, avec quatre oreillettes pileuses nettes, les
deux médianes séparées par un sillon; milieu, au devant la base,
plus ou moins pubescent. Écusson étroit, à pubescence blanchâtre.
Élytres foncés, larges et assez courts, droits en avant (avec les
épaules arrondies mais bien marquées) et sur les côtés antérieurs,
un peu atténués à l'extrémité, qui «est. légèrement ‘explanée.et
ornés de deux fascies sinuées ; extrémilé parfois et épaules plus ou
moins largement et variablement pubescentes (pas de pubescence
sur la suture au milieu de ces organes); stries presque nulles, à
points peu forts avec les intervalles pas très larges. Pattes plus ou
moins roussâtres avec les cuisses ordinairement en partie obscur-
cies. — Long. 2,5-3 mill., — Jatahy, dans la province de Goyas; Rio-
de-Janeiro. Procuré par M. H. Donckier.
Très voisin de tomentosus Boïield. mais bien différent à première
vue par les fascies sinuées et la forme du prothorax.
Ptinus Grouvellei. — Modérément large, un peu allongé, d’un
noir de poix avec les élytres plus foncés sur leur milieu, sans dessins
sur cette partie, le tiers antérieur et le tiers postérieur plus ou
moins pubescent de blanc ou de jaunâtre; antennes obscurcies, les
pattes roussâtres ; soies mi-dressées, assez courtes, en grande partie
claires, Tête assez courte, à peu près de la largeur du prothorax,
39
foncée avec les antennes obscures, robustes, filiformes. Prothorax
peu élargi et subglobuleux en avant, à base élargie après létranglie-
ment,avec quatre oreillettes pileuses peu accentuées, et la parlie pos-
térieure ornée de poils orangés. Écusson peu large, grisâtre. Élytres
modérément larges, plus longs que chez l'espèce précédente, presque
droits en avant (avec les épaules arrondies) et sur les côtés anté-
rieurs, à peine atténués et légèrement explanés à l'extrémité, ornés
de deux fascies presque droites blanchâtres qui limitent une pubes-
cence irrégulière en partie jaunâtre et peu serrée, située antérieure-
ment et postérieurement ; stries peu marquées, bien ponctuées avec
les intervalles pas très larges. Pattes roussâtres, maculées, avec les
cuisses un peu et courtement obscurcies. — Long. 3 mill. environ.
— Baya. Trouvé dans les tabacs par M. A. Grouvelle qui me la
donné et à qui je suis heureux de le dédier.
Voisin de 2napicalis mais forme différente, un peu allongée avec
‘ les dessins des élytres différents, l’extrémité nettement mais éparse-
ment pubescente.
Ptinus jatayensis. — Large, en majeure partie foncé, à teinte
plus ou moins roussâtre sous les dessins des élytres, ceux-ci com-
pliqués en grande partie blancs et plus ou moins d’un jaune orangé
sur la suture et les épaules ainsi qu’à l’extrémité; antennes et
pattes en majeure partie roussâtres ; soies dressées assez courtes,
en partie foncées. Tête assez longue, pas plus large que le pro-
thorax, pubescente à l'état frais; antennes roussâtres, assez fortes,
filiformes. Prothorax assez large et subglobuleux en avant, à base
élargie après l’étranglement avec quatre oreilleites pileuses assez
saillantes, les deux médianes séparées par un sillon net (ayant une
sorte de tache pileuse jaunâtre-orangé sur le milieu en arrière, et
les côtés parfois OEReS de quelques poils de même coloration).
Écusson assez étroit, à pubescence blanchâtre. Élytres en majeure
partie foncés, pire et assez courts, droits en avant (avec les
épaules arrondies assez saillantes) et sur les cotés antérieurs, un
peu atténués à l'extrémité qui est légèrement explanée, ornés de
dessins compliqués ainsi composés : trois fascies blanchâtres, les
deux premières sinuées, la troisième antéapicale arquée en avant
et suture ornée surtout de poils d'un jaune orangé; parties antéc-
rieures devant la première fascie et extrémité ornées de quelques
macules irrégulières de même pubescence. Stries presque nulles,
à points peu forts avec les intervalles assez larges. Pattes plus ou
moins roussâtres avec ordinairement les cuisses un peu obscurcices.
— Long. 2,6-3 mill. — Jatahy, dans la province de Goyas. Procuré
par M. H. Donckier.
Voisin de goyasiensis Pic. mais dessin élytral différent avec 1e
prothorax orné d’oreillettes pileuses moins saillantes.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Assemblée mensuelle du 4 février 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
MM. Tosquinet et Seeldrayers ont fait excuser leur absence,
M. Severin remplit les fonctions de secrétaire.
Le procès-verbal de la séance ne pourra être approuvé qu’à la
séance du mois de mars, l'impression du n° 1 ayant subi un retard
considérable.
Le Président annonce le décès de M. Noualhier, de Puymaud
(France), membre de notre Société. L'Assemblée envoie ses plus
sincères condoléances à la famille du défunt.
Décisions du Conseil. MM. Francis-J. Ball, 56, rue de Stassart, à
Bruxelles, s’occupant de Lépidoptères paléarctiques, et J. Bondroit,
rue Saint-Jean, 28, à Bruxelles, s’occupant de Lépidoptères et de
Coléoptères du pays, sont admis comme membres de la Société. Ils
ont été présentés par MM. Seeldrayers et Severin.
Les démissions de M'* Denis et de M. le D' Henseval sont
acceptées.
Correspondances. M. Van de Caveye remercie l’Assemblée pour sa
nomination comme membre de la Société.
M. Abel Dufrane envoie son portrait pour l’album de la Société.
M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle confirme la récep-
tion du rapport de la Commission de surveillance des collections de
la Société.
M. Osten-Sacken, membre honoraire, nous prie d'annoncer qu’il
habite dorénavant Bunse Sirasse, 8, à Heidelberg.
M. l'ingénieur De Raeck est directeur des « Sablières et Carrières
Réunies », à Nievelstein lez-Herzogenrath (Prusse Rhénane).
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à ce numéro.
Une étude très intéressante de M. E. Simon, sur les Arachnides
rapportées par M. Weyers de Sumatra, paraitra au mois de mars.
Communications. M. Seeldrayers nous communique la notice
suivante :
L’Apiculture par les méthodes simples, tel est le titre du livre
précieux dont M, Hommell, ingénieur agronome, membre fonda-
teur de la Société centrale d’A piculture de France, vient d’enrichir
la bibliothèque des apiculteurs.
Je crois de mon devoir de faire connaître ce travail aux membres
de notre Société. Nous sommes appelés à étudier les insectes utiles
aussi bien que les nuisibles. L’Abeille peut rendre des services
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 6 111 99. 5
30
immenses ; en lisant le livre de M. Hommell, nos apiculteurs pour-
raient tirer un profit très grand de l’expérience de l’auteur.
L’apiculture a été assez négligée par nos campagnards, surtout
chez les flamands; il serait à souhaiter que ceux-ci aient à leur dispo-
sition des traités, comme celui qui nous occupe, écrits dans leur
langue. L'auteur consacre des chapitres à la biologie de nos
précieux Hyménoptères, à la cire et les rayons, au miel, aux plantes
mellifères, au pollen, à l’eau et à la propolis, ainsi qu’à l’accrois-
sement des colonies, à la ponte et à l’essaimage naturel. Puis toutes
les parties concernant la pratique de l’apiculture sont étudiées et
comparées aux méthodes existantes ; le dernier chapitre relatif à la
statistique agricole appelle toute notre altention sur les résultats
pécuniaires qu’obtiendraient nos agriculteurs s’ils voulaient perfec-
tionner leurs procédés en apiculture.
Le livre de M, Hommell, offert à notre Société par MM. Carré et
Naud, 3, rue Racine, à Paris, est richement édité; il fourmille de
dessins donnant au texte très clair de l’auteur plus de netteté, faci-
litant ainsi sa vulgarisation.
— M. le D'E. Rousseau fait passer, sous les yeux des membres,
un Diptère qu’il est parvenu par des méthodes nouvelles à dépig-
menter et à rendre transparent, au point de pouvoir étudier sans
peine les organes internes, Il se propose de communiquer, prochai-
nement, une note sur cette méthode dont l’application sera des plus
heureuses, dans bien des cas, pour l’étude de la morphologie
interne.
— Le même membre nous communique un Carabus nouveau
pour notre faune:
Carabus auratus, Var. HoNoraATiIs Des.
C’est une espèce des Basses-Alpes. Elle fut capturée à Tilff par
M. Gérard, de Chênée.
— ]l annonce en outre la capture de quelques Curculionides dont
plusieurs sont rares en Belgique; ils sont déterminés par M. Gérard,
de Chênée.
Strophosomus curvipes Thoms. (Calmpthout).
Philopedon plagiatum Schall. (Calmpthout, Ostende).
Plagiographus nebulosus Linné. (Calmpthout).
Cleonus piger Scopoli. (La Panne, Arlon, Boitsfort, Bruxelles).
Plinthus caliginosus Fabr. (Stoumont).
Grypidius equiseti Fabr. (La Panne, Etterbeek, Louvain, Forest).
Tichius quinquepunctatus Linné. (Baraque-Michel).
Ceuthorrhynchus arqualus Herbst. (Ravenstein).
Apion cruentatum Walton. (entre Givet et Beauraing).
Apion rubens Slephens. (La Hulpe).
La séance est levée à 9 heures.
À LIST OF THE RHIPIDOPHORIDÆ AND ŒDEME-
RIDÆ, SUPPLEMENTARY TO THE
CATALOGUE.
angulata Wood, Ins. abroad, p. 186, fig. 88 (1874)
(Trigonodera).
aureolincta Macl., Proc. Linn. Soc. N.S. W. (2)
fl,-p. 321.
bivittata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 392.
f'ulvo-sericans Fairm., Petites
p.279; Ann. Soc. Ent. Fr. 1881, p. 985.
Gerstaeckeri Macl., Trans. Ent. Soc. N. S. W. II,
p. 309 (Trigonodera).
lineata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 351, t. 16, figg. 3, 3a.
marmorata Macl., Proc. Linn. Soc. N. S. W. (2)
Il, p. 321.
Mastersi Macl., Trans. Ent.
p. 310 (Trigonodera).
nebulosa Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
_ p.-352, t. 16, figg. 4 4a.
pruinosa Farim., Ann, Soc. Ent. Belg. XX VIT, 2,
p. 32 (Trigonodera) (18383).
serraticornis Macl., Proc. Linn. Soc. N. S. W.
(2) IT, p. 322.
simplicicornis Fairm., Ann, Soc. Ent. Bels. 1896,
p. 399.
By &. €. Champion.
RHIPIDOPHORIDÆ.
Pelecotomoides Cast.
Soc. N. S. W. II,
Scotoscopus
« MUNICH >
Loc>?
Queensland.
Mexico.
Fiji.
Gayndah.
Mexico.
Queensland.
Gayndah.
Panama.
New Britain.
Queensland,
Madagascar.
Reitter, Deutsche Ent. Zeit. XXII, p. 92 (1884).
carbonarius Reitt., 1. c. p. 93, t. 2, figg. 20, 20«.
spectabilis Schauf., Nunq. Otios. IT, p. 276 (1872).
Clinops Gerst.
Grecce.
Antioch.
À9
Aporrhipis
Pascoe, Ann. and Mag. Nat. Hist. (5) XX, p. 18 (1887).
flextilis Pasc., 1. c. p. 18, t. 1, fig. 1. Parä.
Rhipistena
Sharp, Ent. Monthly Mag. XV, pp. 47, 81 (1878).
lugubris Sharp, L. c. p. 81 New Zealand.
Sharpia (!)
Broun, Man. New Zeal. Col., p. 417 (1880).
hirtella Broun, 1. c. p. 418 New Zealand.
Evanioceéra Guér.
Dufouri Latr., var. striolata Nowicki, Beschr.
neuer Käfer, p. 5 (1873). Calabria.
Gerstaeckeri Macl., Trans. Ent. Soc. N. S W. Il,
p. 310. Gayndah.
minula Blackb., Trans. R. Soc. S. Ausiral. XVI,
p. 178. Australia.
plumicornis Reilt., Deutsche Ent. Zeit. 1898,
p. 349. | Asia Minor.
Emenadia Cast. (°)
argentina Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1892,
p. 252 (Rhipiphorus). Argentina.
armata CG. O. Waterh., Ann. and Mag. Nat. Hist,
(5) XI, p. 280. India.
basicollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1892, p. 98
(Rhipiphorus). Caracas.
bifoveata Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 124
(Rhipiphorus) ; Champ. Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 394, t. 16, fig. 6. United States and Centr. America.
bipartita Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1894, p. 55
(Rhipiphorus). Bengal.
caffra Fähr., Ofv. Vet. Ak. Fôrh. XXVII, p. 340. Caffraria.
carinipennis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 355, t. 16, fig. 9. Mexico.
cucullata Macl., Proc. Linn. Soc. N. S. W. (2) IL,
D.4024: | Queensland. :
(1) This name is preoccupied in Zoology (TourNier, Coleoptera, 1373 ; BOCAGE,
Aves, 1878).
(2) The name Macrosiagon, Hentz, has ten years priority over Emenadia.
cyanivestis Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876, p. 479
(Rhipiphorus)
elegans Mars., L’Abeille, XIV, p. 27 (1876) (Rhipi-
phorus).
excavata Champ., Biol. Centr.-Am., Col, IV, 2,
p. 354, t. 16, figg. 7, 8.
Fortieri Chobaut, L’Abeille, XX VIIT, p. 97 (1893).
Gerstaeckeri Harold, Deutsche Ent. Zeit. 1878,
p. 82.
gibbifera, Abeille, Bull. Soc. Toulouse XIV, p.234.
Grombcezewskii Semen., Horæ Ent. Ross. XXV,
D971:
inferna Schauf., Nunq. Otios, IT, p. 277 (1872).
lugubris Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887, p. 304
(Rhipiphorus).
luleipennis Macl., Trans. Ent. Soc. N. $S. W. IT,
p. 310 (Rhipidophorus).
melanoptera Chevr., Bull. Soc. Ent. Fr. 1877,
p. 1x (— discicollis, Gerst.).
melanurus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887,
p. 303 (Rhipiphorus).
Morawitzi Semen., Horæ Ent. Ross. XXV, p. 376
(Rhipiphorus).
Oberthuri Fairm., Rev. Zool. (3) VII, p.200 (Rhipi-
. dophorus).
pallidipennis Reitt,, Deutsche Ent. Zeit. 1898,
p. 350
Raffrayi Fairm., Rev. Zool. (3) I, p. 342 (Rhipi-
dophorus).
sobrina C. O. Waterh., Ann. and Mag. Nat. Hist.
(5) XI, p. 281.
sodalis C. O. Waterh., 1. c. p. 279
sordida Gerst., var. major Quedenf., Berl. Ent.
Zeit, 1886, p. 128 (Rhipiphorus).
spinicollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1893, p. 38
(Rhipiphorus). |
varicollis Fairm., Ann. Soc. Ent Belg. 1894, I,
p. 34 (Rhipiphorus).
Vitraci FKleut. et Sallé, Ann. Soc Ent. Fr. 1889,
p. 432 (— discicollis, Gerst.).
Japan.
Arabia.
Mexico.
Algeria.
Japan.
Barbarv.
S. Turkestan.
Caffraria.
Zanzibar.
Gayndah.
Puerto Rico.
Arabia.
Chinese Turkestan.
Biskra.
| Spain.
Boghari.
Melbourne.
Madagascar.
Puerto-Aico.
Saigon.
Bengal.
Guadeloupe I.
Rhipidophorus Bosc (Myodites Latr.).
Antoniæ Reitt., Wien. Ent. Zeit. XIV, p. 157,
(Myodites).
Ordubad.
42
apicalis C. O0. Waterh., Cist. Ent. I, p. 370 (Myo-
dites).
Buttikoferi Ritsema, Notes Leyd. Mus. X, p. 12
(Myodites).
californicus Lec., Trans. Am, Ent. Soc. VIIT, p.21
(Myodites).
Davidis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr, 1878, p. 124
(Myodites).
flaviventris Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p.361, 1.16; fig. 21-
hyalinus Champ., I. c. p. 363, t. 16, fig. 24.
lϾvicollis Champ., 1. c. p. 360, t. 16, fig. 20.
nevadicus Lec., Trans. Am. Ent. Soc. VIIT, p. 211
(Myodiles).
niger GC. O. Waterh., Cist. Ent. [, p. 369 (Myo-
dites); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p.-362, i. 16, fig. 95:
pallescens Solsky, Troudy Ent. Ross. XIIE, p. 57.
Popenoi Lec., Trans. Am. Ent. Soc. VIII, p. 210
(Myodites).
rex Champ., 1. c. p. 360, t. 16, figg. 19, 19a.
rugosus C. O. Waterh., Cist. Ent. I, p. 369 (Myo-
dites).
sancti-vincentis Champ., Trans. Ent. Soc. Lond.
1896, p. 51.
Bombay.
Liberia.
California.
Centr. China.
Guatemala.
Mexico.
Id.
Nevada.
Guatemala.
Dschisak.
Colorado.
Mexico.
Colombia.
St. Vincent, Antilles.
Schwarzi Lec.,' Trans. Am. Ent; Soc. NII,/:p. 214
(Myodites).
simplexz Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 963, t: 16, fig. 25.
tuberculatus Champ., 1. c. p. 362, t. 16, figg. 29, 29«.
Zeschii Lec., Bull. Buff. Soc.IV, p.98, t. 1, fige.3, 4;
Trans. Am. Ent. Soc. VIII, p. 21 (Myodites).
Rhipidius Thunb.
Florida.
Mexico.
Id.
Buffalo.
Subgen. Pseudorhipidius Chobaut, Ann. Mus. Genova, XXXIV,
p. 145, (1897).
A beillei Chobaut, Mém. Acad. Vaucluse, XI, p.219,
tab. (1892).
apicipennis Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. 1891,
p.:998, 1: à:
canaliculatus Chobaut, Ann. Mus. Genova XXXIV,
p. 145 (Pseudorhipidius).
Fairmairei Chobaut, Bull. Soc. Ent. Fr. 1894,
p. Cr
Mt. Ventoux.
Thuringia.
Burma.
Zanzibar.
prèmordialis Stein, Mittheil. Münch. Ent. Ver. T,
p. 29.
quadriceps L’Abeille, Etud. Col, Cav. p. 36 (1871) ;
L’Abeille, XII, p. 81 (1875).
thoracieus CG. O. Waterh., Cist. Ent. I, p. 370.
Vaulogeri Chobaut, L’Abeille, XXVIII, p. 99
(1893).
ŒDEMERIDÆ.
Calopus Fabr.
depressus Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p.412, t.-5, fig. 20,
mictus Champ., Il. c. p.111, t. 5, fig, 19.
obsoletus Champ. I. c. p. 112.
rugicollis Champ., I. c. p. 112.
Diplectrus Kirsch.
annulicornis Champ., Biol. Centr.-Am., Col, IV,
25p. 125, t. 0, 66.2.
armatus Champ., 1. c. p. 193.
concolor Champ., 1. c. p. 125.
giganteus Champ., L. c. p. 124, t. 6, fig. 5.
nigripes Champ., I. c. p. 122, t. 6, figg. 1, 1a.
nitidicollis Champ., IL. c. p. 125, t. 6, figg. 4, 4a-c.
Diplectroides
4,5
Baltic Coast (!).
Isère,
Javæ
Algeria.
Mexico.
Guatemala,
Id.
Id.
Centr. America.
Nicaragua.
Panama.
Costa Rica.
Nicaragua,
Costa Rica.
Champion, Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 126 (1890).
flavicollis Champ., I. c. p. 127, t. 6, fig. 6.
longicornis Champ., 1. c. p. 126, t, 6, figg. 5, 5a-c.
Vasaces
Mexico.
Centr. America.
Champion, Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 127 (1890).
æneipennis Champ., 1. c. p. 128, t. 6, figg. 7,
Tec.
costatus Champ., L. ©. p. 199, 1.6, fig. 8.
sordidus Champ., I. c. p. 129.
Sparedropsis
Mexico.
Guatemala.
Id.
v. Heyden, Deutsche Ent. Zeit. XXX, p. 191 (1886).
Saloninus Fairmaire, Compt. rend. Soc. Ent. Belg. XXXV, p.CxxXxXIII
(1891).
(1) Found in amber.
44
Davidis Fairm., Rev. d'Ent. VII, p. 131 (1383)
(Sparedrus); Compt. rend. Soc. Ent. Belg. 1891,
p. CXxxIV (Saloninus). Pekin.
fuscus v. Heyd., Deutsche Ent. Zeit. XXX, p. 191. Turkestan.
nebulosus Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, p. cxxxut (Saloninus). Cashmere.
Microtonus Lec. (').
brunnea Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876, p. 457,
(Scraplia); Champ., Ent. Monthly Mag. 1890,
p. 294. Japan.
dimidiata Mars., 1. c. p. 457 (Scraptia); Champ.,
Ras | Id.
elongatus Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
D 14151-04917; Mexico.
figuratus Champ. L. c. p. 114, t. 5, fig. 14. Id.
fusiformis Champ., 1. c. p. 116, t. 5, fig. 18. Guatemala.
gracilis Champ., I. c. p. 114, t. 5, fig. 15. Id.
nitidulus Champ., I. c. p. 115, t. 5, fig. 16. Id.
pilosus Champ. L. c. p.415. EVA Id.
sticticopterus Champ., I. c. p. 453, t. 21, fig. 4. ; Mexico.
trifasciatus Champ., I. c. p. 454, t. 21, fig. 2. Id,
Stolius
Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV, p. 433 (1895).
vagepictus Lewis, L. c. p. 435, fig. 8. Japan.
Holoxantha
Semenow, Horæ Ent, Ross. XXVIII, pp. 457, 470 (1894).
concolor Brullé, Gemm. et Harold, Cat. Col. VII,
#1 p°9167,
fulva Woll., Gemm. et Harold, I, c.
pallida Woll., Gemm. et Harold, I. c.
Ditylus Fisch.
basalis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p'441:% 56,95. __ Guatemala.
brachinoides Champ., I. c. p. 118, t. 5, fig. 21. Mexico.
cephalotes Champ., 1, ce. p. 4145, t. 5, fig. 25. Guatemala.
longicollis Champ. I. c. p. 118, t. 5, fig. 22. Guatemala.
mexicanus Champ., 1. ©. p. 120, t. 5, fig. 24. Mexico.
(1) Probably belongs to Melandryidæ.
ruficollis Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6)
XV, p. 434.
tepanensis Champ., Biol. Centr.-Am., Col, IV, 2,
ep. 119.
vittaticollis Gerst., Arch. f. Naturg. XXX VII,
p. 68 ; v. der Decken'’s Reisen, Ins. p. 217.
Selenopalpus White.
fuscus Macl., Trans. Ent. Soc. N. S. W. IL, p. 311.
Mastersi Macl., 1. c. p. 312.
Baculipalpus
Broun, Man. New Zeal. Col., p. 423 (1880).
New Zealand.
_rarus Broun, I. c. p. 425.
Thelyphassa
Fe
Qt
Japan.
Guatemala.
Zanzibar.
Gayndah.
Id.
Pascoe, Ann. and Mag. Nat. Hist. (4) XVIII, p. 58 (1876).
conspicua Broun, New Zeal. Journ. Sci. I. p. 381 ;
Man. New Zeal. Col., p. 790.
diaphana Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist. (4)
XVII, p. 58; C. O0. Waterh., Aid ident. Ins. II,
1499, fig. 6. |
limbata Broun, Man. New Zeal. Col., p. 961.
obscura Broun, I. c. p. 422.
Xanthochroa Schmidt.
ainu Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV,
p. 436.
atriceps Lewis, L. c. p. 436.
californica Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V. p. 39;
Proc. Calif. Acad. Sci. (2) VI. p. 394.
centralis Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2) VI,
p. 395.
foveata Fairm., Ann, Soc. Ent. Belg. 1899, p. 157.
fulvicrus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1889, p. 50.
- Hilleri Harold, Deutsche Ent. Zeit. 1878, p. 81;
Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV, p. 437.
luteipennis Mars., Ann. Soc. Ent, Fr. 1876, p. 484;
Lewis, 1. c. p. 437.
marina Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2), VI,
p. 394.
metallipennis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1889,
p. 49.
New Zealand.
Id.
Id.
Id.
Japan.
Id.
California.
Id.
Syria.
Moupin.
Japan.
Id.
California,
Moupin.
46
Potanin Ganglb., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 36. Sze-tschuan.
Semenowt Ganglb., 1. c. p. 37. Kanssu.
testacea Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2) VI,
p. 393. N. America.
Tournieri Pic, L’Echange, 1894, p.72 (? — gracilis,
Schmidt, var.) Geneva.
Waterhousei Harold, Col. Hefte XIV, p. 93 (1875);
Abh. Brem. 1876, p. 133; Deutsche Ent. Zeit.
1877, p. 360; v. Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1879,
P. 399. Japan.
cyanipennis Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876,
p. 453.
var. bicostata Lewis, Ann.and Mag. Nat. Hist.
(6) XV, p. 456.
Xanthochroina
Ganglbauer, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XXXI, p. 105 (1881).
Auberti Abeille, Bull. Soc. Ent. Fr. 1876,
p. CLXVI (Xanthochroa). Toulon.
Patiala
Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV, p. 434 (1895).
antennata Lewis, 1. c. p. 434, t. 8, fig. 12. Japan.
deformis Lewis, 1. c. p. 435. Id.
ocularis Lewis, 1. c. p. 435. Id.
Sisenes |
Champion, Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 130 (1890).
boops Champ, L. c:-p.132, t: 6, 63.10: Mexico.
Championi Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2) IV,
p. 435; VI, p. 410. Arizona.
cyanipennis Champ., Biol. Centr.-Am. Col. IV, 2,
p. 151, t. 6, figg. 9, 9a-c. Centr. America.
dilaticornis Champ... 1. c. p. 140, t. 6, fig. 22. Nicaragua.
eximius Champ. 1. c. p. 140, t. 6, figg. 20, 21. Panama.
foveatus Champ. I. c. p. 138, t. 6, fig. 18. Mexico.
lineatocollis Champ., IL. c. p. 139, t. 6, fig. 19. Centr. America.
lyciformis Champ., 1. c. p. 141, t. 6, figg. 24,
24a-c. Guatemala.
mimeles Champ., 1. c. p. 142, t. 6, lig. 25. Mexico.
parasiloides Champ... 1. c. p.134, t. 6, fig. 15. _ Guatemala.
personatus Champ., I. c. p. 142, t. 6, fig. 26. Nicaragua.
47
punclicollis Champ. I. c. p. 138. Mexico.
rubricollis Champ., 1. c. p. 135, t. 6, fig. 15. Id.
seutellaris Champ. I, c. p. 143, nota. Amazons.
sinanjæ Champ., 1. c. p. 136, t. 6, fig. 16. Guatemala.
suffusus Champ. 1. c. p. 133, t. 6, fig. 12. Centr. America.
suturalis Champ., 1. c. p. 141, t. 6, fig. 23. Mexico.
telephoroides Champ., 1. c. p. 156. Id.
testaceipes Champ. I. ec. p. 137, t. 6, fig 17. Centr. America.
thoracicus Champ., I. c. p. 138. Panama,
varians Champ, 1. c. p. 132, t. 6, fig. 11. Nicaragua.
viridipennis Champ., I. c. p. 137. Guatemala.
vültalipennis Champ., L. c. p. 134, t. 6, fig. 14. Centr. America.
Schistopselaphus
Fairmaire, Notes Leyd. Mus. XVIII, p. 126 (1896).
apicatus Fairm., 1. c. p. 127. Sumatra.
Pseudananca
Blackburn, Trans. R. Soc, S. Austral. XVI, p. 135 (1893).
ruficollis Blackb., 1. c. p. 135. N. S. Wales.
Trichananca
Blackburn, Trans. R. Soc. S. Austral. XIV, p. 341 (1891),
victoriensis Blackb., |. c. p. 341. Victoria,
AnancomϾa
Karsch, Berl. Ent. Zeit. XXV, p. 12 (1881).
dentata Karsch, I. c. p. 12, t. 1, fig. 18.? Tarowa, Gilbert Is.
Ananca Fairm. et Germ. (Sessinia Pasc.) (!).
adumbrata Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1895,
p. 453. Madagascar.
alticola Kirsch, Berl. Ent, Zeit. 1886, p. 338. Colombia.
apicata Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1881, p. 288. Fiji.
altenuata Kairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1898,
p. 416. Madagascar.
bipunctata Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1886, p. 338. Colombia.
(1) The name Sessinia, Pascoe [Journ. Ent. II, p.45, nota (Jan. 1863)],has prio-
rity over that of Ananca Fairmaire and Germain [Ann. Soc. Ent. Fr. 1868,
p. 267 (Aug.)l. The characters given by the authors in each case are quite
inadequate. Most of the species referred to it belong to Copidita or Oxacis
Leconte.
45
Boisduvali Blackb., Proc. Linn. Soc. N.S. W. (2)
VIII, p. 187.
australis Blackb., op. cit. (2) VI, p. 530 (Silis).
carinata Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1881, p. 50, t. 2,
fig. 9 (Nacerdes); Rohlfs Kufra, p. 378.
collaris Sharp, Trans. R. Dublin Soc. (2) III,
p. 1069.
costulata Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1886, p. 339.
debilis Sharp, Whymper’s Great Andes, Suppl.
App. p. 44.
frontalis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1883, p. 516.
f'uscostrigosa Fairm., Rev. Zool. (3) VII, p. 203
(Nacerdes); Ann. Soc. Ent. Belg. 1894, p. 312.
grandis Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1886, p. 337.
grisescens Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1897,
p. 119.
holoxantha Harold, Col. Hefte XVI, p. 143 (Ses-
sinia).
hottentota Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1888,
p. LXXI.
humeralis Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1886, p. 337.
impressiuscula Fairm., Notes Leyd. Mus. XV,
p. 64.
incrassata Fairm., Petites Nouv. Ent. II, p. 286;
Ann. Soc. Ent. Fr. 1881, p. 287.
lagenicollis Fairm., 1. c. p. 286.
lateralis Macl., Proc. Linn. Soc. N. S. W. (2) IL,
p. 325.
latiuscula Broun, Man. New Zeal. Col. p. 421
(Sessinia).
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Kufra Oasis.
Oahu.
Ecuador.
Id.
Mendoza.
Souf,
Colombia.
Madagascar.
Loanda.
S. Africa.
Colombia.
Borneo.
Fiji.
Id.
Queensland.
New Zealand.
Fiji.
New Zealand.
Himalaya.
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0
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transmarina Rainbow, Mem. Austral. Mus. III,
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| Nerdanus
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cϾruleus Fairm., 1. c. Celebes.
Pseudolycus Guér.
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versicolor Broun, I. c. p. 1173. Id.
Exocalopus
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Phytilea
Broun, Man. New Zeal. Col., p. 1171 (1893).
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Megalocera (!)
Hope, Mag. Zool. 1842, t. 88, fig. 1.
rubricollis Hope, I. c. | Loc. ?
(1) This genus, omitted from the Munich Catalogue, possibly belongs to
Œdemeridæ or to Lagriidæ. The type was found in resin,
VAT CNE TS
a a hé ler ai ne Ce
F4 cb d « VAS <
Danerces
Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. 1875, p. 298.
apicalis Westw., I. c. p. 231.
basalis Westw., I. c. p. 231.
biguttula Westw., 1. c. p. 231.
bipartita Westw., 1.c. p. 230, t. 7, figg. 3,3a-e.
fraterna Westw., 1. c. p. 243.
fulva Westw., I, c. p. 231.
fulvicollhis Wesiw., 1. c. p. 230.
laticornis Westw., I. c. p. 232.
luteicornis Westw., 1. c. p. 229.
nasalis Westw., 1. c. p. 232.
nigra Westw., |. c. p. 230.
picea Westw., I. c. p. 230.
semipicea Karsch, Sitzungsber. nat, Freunde, 1881,
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suturalis Westw., Trans. Ent. Soc. Lond. 1875,
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Mecopselaphus Sol.
lycoides Kirsch, Berl. Ent. Zeit, 1873, p. 416.
New Guinea,
Id,
Batchian.
New Guinea.
Id.
Id.
Id.
Aru,.
New Guinea.
Batchian.
New Guinea.
Id.
Guinea Is,
New Guinea and Mysol.
Peru.
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Amur-land.
Tasmania.
Japan.
Persath.
California etc.
Ussuri.
Turkestan.
Kurseong,
Issyk-kul.
Kanssu.
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Reitteri Ganglb., Verh.
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sanguinicollis Linn., var. empressithorax Pic,
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semiflava Reitt., Deutsche Ent. Zeit, 1891, p. 31.
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zool.-bot. Ges. Wien
Oncomera Steph.
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atriceps Reïitt., Wien. Ent. Zeit. XIII, p. 303.
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femorata Fabr., var. purpureo-cœrulea Ganglb.,
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venosa Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV,
p. 441.
Opsimea
Vancouver I.
Simla.
Japan.
Shansi.
Syria.
Caucasus.
Asia Minor.
Araxes Valley.
Tasmania.
Guadeloupe I.
Algeria.
Madagascar.
Guadeloupe I.
Loc. ?
Greece.
| Simla.
Dalmatia.
Japan.
Miller, Verh. zool.-bot. Ges. Wien XXX, p. 224 (1880).
quadrinervosa Reiche, Gemm. et Har. Cat. VII,
p. 2176 (Œdemera). |
07
ventralis Miller, 1. c. p. 225; Ganglb., Wien. Ent.
Zeit. I, p. 137; Verh. zool.-bot. Ges. Wien
XXI, p.107. S. Croatia etc.
Ganglbaueria
Semenow, Horæ Ent. Ross. XXV, p. 378 (1891); XX VIII, p. 460.
collaris Semen., 1. c. p. 379; 1. c. p. 462. Chinese Turkestan.
Nacerdochroa
Reitter, Wien. Ent. Zeit. XII, p. 113 (1893); Semenow, Horæ Ent.
Ross. XX VIII, p. 464.
caspia Fald., Gemm. et Har. Cat. VII, p. 2171
(Nacerdes).
Plustschevskyi Reitt., 1. c. p. 114; Semen, I. c.
p. 466. Astrakan.
Glasunowi Semen. 1. c. p. 466. Transcaspia.
Oschaninia
Semenow, Wien. Ent. Zeit. XVII, p. 175 (1898).
Wilkinsi v. Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1894, p. 52,
fig. (Gangibaueria); Semen., Horæ Ent. Ross.
XX VIIT p. 463; Wien. Ent. Zeit. XVII, p. 176. Transcaspia.
Zubkovia
Semenow, Horæ Ent. Ross. XX VIIT, pp. 455, 467 (1894).
turcomanica Semen., 1. c. p. 467. Transcaspia.
Homomorpha
Semenow, Wien. Ent. Zeit. XVII, p. 177 (1898).
cructfera Semen., I. c. p. 177. Turkestan.
Œdemera Oliv.
acutipalpis Abeilie, Bull. Soc. Toulouse, XIV,
p. 259. Caramania.
alaicensis Semen., Horæ Ent. Ross. XX VIII,
p. 944. Turkestan.
amurensis V. Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1884,
p. 295. | Amur-land.
analis Fairm., Rev. d’Ent. VII, p.131. Pekin.
apicipennis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1899,
br157. | Syria.
08
atriceps Abeille, Bull. Soc. Toulouse XIV, p. 261.
barbara Fabr., var. abdominalis Pic, Misc. Ent,
V. p. 42 (1897).
var. dalmatina Pic, Misc. Ent. VI, p. 73 (1898).
basalis Chevr., Petites Nouv. Ent. II, p. 121
(1877) (= basalis Küst.).
basipes Abeille, Rev. d'Ent. XI, p. 63.
‘brevipennis Ganglb., Verh. zool.-bot., Ges. Wien
XXXI, p. 108, nota; Reitt., Wien. Ent. Zeit.
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coarcticollis Abeille, Bull. Soc. Toulouse XIV,
p. 260.
concolor Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV,
p. 442.
confusa Reïitt., Wien. Ent. Zeit. XIV, p. 158.
crassipes (Abeille) v. Heyd., Reitt., and Weise,
Cat. Col. Europ. etc., p. 269.
Deubeli Ganglb., Verh. zool.-bot.
XLVII, p. 570 (1897).
flaviventris Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, p. CCxIx.
immunda Reitt.,
p. 386.
jucunda v. Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1890,
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sexualis Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876, p. 486;
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Nazareth.
Algeria.
Dalmatia.
Mogador.
. Cyprus.
Roumelia.
Jaffa etc.
Japan.
Turkestan.
Greece.
Siebenbürgen. :
Tchang-Yang.
Lenkoran.
Turkestan.
Syria.
Japan.
ES RRTA
Thian-Schan.
Caucasus.
Beyrut.
Atlas.
Japan.
Caucasus,
Turkestan.
Syria,
dt dE à
59
Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV,
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subulata Oliv., var. vitlata Friv., Term. Kôzlem
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gracilior Fairm., Petites Nouv. Ent. VI, p. 398
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p. 42. California.
Lacconotus Lec.
pinicola Horn, Trans, Am. Ent. Soc. VII,
P. 338. United States.
us À
INDEX
The new generic names are printed in roman lype, the others
Alloxacis
Ananca.
Anancomæa
Anoncodes.
Aporrhipis.
Asclera.
Baculipalpus .
Calopus.
Chitona .
Chrysanthia .
Clinops .
Colobostomus .
Copidita.
Danerces
Diplectroides .
Diplectrus .
Ditylus .
Dohrnia.
Emenadia .
Eobia.
Evaniocera.
Exocalopus.
Ganglbaueria .
Holoxantha.
Homomorpha .
Hypasclera
Ischnomera
Ithaca .
Lacconotus
Mecopselaphus
Megalocera
Microtonus
Mycterus
Myodites
Nacerdes
Nacerdochroa.
Nerdanus .
(including new synonyms) in ilalics.
Pages
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Œdechira .
Œdemera .
Oncomera .
Opsimea.
Oschaninia.
Oxacis
Patiala .
Pelecotomoides
Peronocnemis
Phytilea.
Piras:
Probosca
Pseudananca .
Pseudolycus .
Pseudorhipidius .
Rhipidius .
Rhipidophorus
Rhipistena.
Saloninus .
Schistopselaphus.
Scotoscopus
Selenopalpus .
Sessinia .
Sharpia .
Sisenes .
Sparedropsis .
Stenaxis
Stolius .
Techmessa .
Techmessodes.
Thelyphassa .
Trichananca
Vasaces .
Vodomarus
Xanthochroa .
Xanthochroina
Zubkovia
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 6 III 99.
Pages
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.57
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62
SUR QUELQUES NOMS PRÉOCCUPÉS
DE BRACONIDES
par Nikita Kokouyew à Jaroslawl.
M. le D'C.-G. de Dalla Torre a publié enfin le 4° volume de son
œuvre colossale « Catalogus hymenopterorum ». Ce volume traitant
les Braconides, était désiré depuis longtemps; il se trouvera tou-
jours sur la table des savants s'intéressant à cette branche de
l’entomologie.
Ce fil d'Ariane dans le labyrinthe de la synonymie permettra
aux auteurs d'éviter un des écueils de l’entomologie descriptive : les
noms préoccupés.
En feuilletant le vol. Vbis de « Species des Hyménoptères » fondé
par E. André et écrit par M. T.-A. Marshall, et les « Beiträge zur
Kenntniss der Chelonus-Arten » par M. V. Szépligeti (Természetrajzi
Füzetek XXI, 1898) je trouvais quelques lapsus de la part de ces
savants. Je leur demande pardon de prendre la liberté de proposer
quelques nouveaux noms au lieu de ceux qu’ils ont choisis et déjà
préoccupés.
Je ne parlerai ici que de trois noms.
Chelonus minutus de Szépligeti, Phanerotoma fasciata et Bracon
dolichurus de Marshall, que je propose de nommer : CHELONUS
VESCUS, PHANEROTOMA HISPANICA et BRACON MONTICOLA puisqu'il y
a déjà : Chelonus minutus Costa (voir Dalla Torre, cat. Hym. vol. IV,
p. 204); Phanerotoma fasciata Provancher (1. c. p. 192) et Bracon
dolichurus. Cam (1. c. p. 266).
La synonymie des espèces sera donc :
Chelonus vescus Kokouyew, nov. nom.
Chelonus minutus Szépligeti, Termesz. Füzet. XXI, 1898, pp. 209, :
218, 221 et 236 (non Costa 18384).
Phanerotoma hispanica Kokouyew, nov. nom.
Phanerotoma fasciata Marshall, Spec. Hymé. Europe, Vbis (1898),
p. 171 (non Provancher 1881).
Bracon monticola Kokouyew, nov. nom.
Bracon dolichurus Marshall, Spec. Hymé. Europe, Vbis (1897),
p. 66 (non Cameron 18838).
63
CONTRIBUTIONS A LA FAUNE ODONATOLOGIQUE
INDO-AUSTRALE
par F. Foerster, de Mannheim.
VIII
Ce mémoire contient les descriptions des espèces suivantes :
Trithemis lilacina n. sp.
Somatochlora sambawana n. sp.
Macrogomphus quadratus de Selys ©.
Gomphidia javanica n. sp.
Cordulegaster /Anotogaster,]) Kuchenbeiseri n. sp.
Argiolestes Selysi n. sp.
Argiolestes amabilis n. sp.
Trithemis lilacina n. sp.
. Abdomen 27 mill.; aile inférieure 33 mill.
Ailes hyalines, pointues, à réticulation noire. Les inférieures à
base très large (élargies jusqu’à 12 mill. au niveau du nodus) et
dessin basal fuligineux ainsi qu’il suit : une tache ovale couvrant
l’espace costal, sous-costal et médian allant à peine jusqu’au bout
supérieur de l’arculus, plus foncée dans l’espace sous-costal. Une
deuxième tache la continuant dans l’espace sous-médian jusqu’à
une cellule avant le triangle et finissant au bord anal au bout de
la membranule.
Ptérostigma noir, long de 2 1/2 mill. 1 nervule sous-médiane.
Aux supérieures : 15-16 anténodales, 10-11 postnodales, triangles
traversés par une nervule, triangles internes formés de 3 cellules.
Trois rangs de posttrigonales, un rang entre les deux secteurs de
l’arculus.
Aux inférieures : 10 anténodales, 11-12 postnodales. Triangles
libres. Deux rangs de posttrigonales au commencement. Côté
interne du triangle discoïdal dans le prolongement de l’arculus.
Membranule grisâtre ou noirâtre.
Corps rouge marqué de lilas, de jaunâtre et de noir.
Tête : Lèvre inférieure jaune sale, tachée de noirâtre à la base et
au centre. La supérieure noire, face et base du front jaune sale,
dessus du front et vésicule du vertex violet métallique.
Prothorax noir. Thorax lilas ou rouge aurore, les côtés un peu
jaunâtres avec deux raies noires anastomosées à leur base et n’attei-
gnant pas le bord supérieur. Dessous jaunâtre, avec quelques points
noirs, la partie postérieure rougeâtre un peu lilas, bordée de noir.
64
Abdomen grêle, gonflé à la base. Ligne basale du 1* segment,
l'articulation des 4°-7°, le tiers terminal du 8°, tout le 9° et 10° seg-
ment et les appendices anals noirs. Dessous noir, excepté les 3 pre-
miers segments qui sont jaunâtre un peu lilas.
Appendices supérieurs de 1 1/2 mill. de longueur, lancéolés,
dilatés vers le bout et munis de 4-5 denticules inférieures.
Appendice inférieur à peine de la longueur des supérieurs,
lancéolé, presque triangulaire.
Appendices génitaux en général de la forme du genre Trithemis,
assez proéminents ; lobe génital étroitement lancéolé, un peu courbé
en avant. Hamuli à peine plus courts, cylindriques, munis d’un
crochet antérieur dirigé en arrière. À sa base en dedans un sillon.
Lobe antérieur ayant la moitié de la longueur des hamuli.
Pieds noirs, les coxæ jaunâtres.
Ç inconnue.
Patrie : L'ile de Sambawa entre Floris et Sumba.
Un mâle (collection Foerster).
C’est une Trithemis du groupe de la festiva Ramb., remarquable
par le devant du thorax lilas ou rouge aurore chez l’adulte, certai-
nement jaunâtre chez les jeunes.
Somatochlora sambawana n. sp.
cd adulte. Abdomen 37 1/2 mill.; aile inférieure 36 mill. ; sa plus
grande largeur 12 mill,
Aîles hyalines, l’espace costal et le sous-costal jusqu’au ptéro-
stigma légèrement jaune sale. Aux inférieures la cellule basale de
l’espace sous-costal et le triangle anal jaunâtres. Réticulation
noire, ainsi que la nervure costale en dehors. Ptérostigma noir
(long de 1 3/4 mill. aux supérieures, de 1 1/2 mill. aux inférieures),
son bord externe remarquablement plus oblique que interne.
Membranule noirâtre un peu blanchâtre à l’extrême base. Espace
hypertrigonal libre.
Ailes supérieures : 10-11 anténodales, 7 postnodales. Triangles
traversés, suivis de 3 cellules, puis de 2 rangs de cellules jusqu’à la
3° ou 4° cellule, puis il y existe 3 rangs et près du bord de nouveau
2 rangs. Triangles internes formés de 3 cellules.
Ailes inférieures : 6-7 anténodales, 10 postnodales. Triangles
libres (l’un d’eux a le commencement d’une nervule transversale).
Triangles internes libres, formés en trapèze. Bord anal très forte-
ment arrondi (ce qui rapproche cette espèce du genre Hemicor-
dulia), son côté interne pas très remarquablement excavé. (Les
oreillettes du 2° segment oblitérées.) Une nervule transverse dans le
triangle anal adossé à la membranule.
65
Coloration du corps en général vert métallique, très semblable à
celle de la S. metallica d'Europe.
Tête : Face jaune brunûâtre, lèvre inférieure un peu plus claire.
Front bleu métallique excepté les côtés qui sont brunâtres. Derrière
de la tête noir, le triangle occipital brun.
Prothorax brun ou noirâtre.
Thorax vert métallique chatoyant, l'abdomen un peu plus foncé,
noirâtre en dessous. Pieds antérieurs brunâtres aux fémurs, noirs
aux tibias et aux tarses, les autres pieds parfaitement noirs, excepté
le côté interne brunâtre des fémurs des pieds médians. Appendices
noirs, les inférieurs un peu rougeûtres en dessus.
L’abdomen assez faiblement épaissi à la base (2 mill. de large),
aminci ensuite jusqu’au 4° segment à 1 1/3 mill., puis élargi presque
jusqu’au bout. (Le 7° segment a 2 mill. de largeur.)
Appendices anals supérieurs 3 mill. de longueur, lancéolés,
amincis à la base, obtus au bout, munis d’une petite dent triangu-
laire à peu près au milieu du. bord externe. Vus de côté ils sont
courbés en dessous, leur bout un peu plus faiblement.
Appendice inférieur long de 2 mill., triangulaire, assez grêle.
Appendices du 2° segment un peu saillants, les hamuli simples,
allongés, à base large presque rectangulaire en cornes longues
courbées en arrière.
Q inconnue.
Patrie: L'ile de Sambawa entre Floris et Sumba (un mâle dans
ma collection, donné par le célèbre lépidoptérologue M. le D" A.
Pagenstecher).
Espèce rapprochée du genre Hemicordulia par le bord anal
arrondi, les oreillettes oblitérées, mais différant par le côté interne
du bord anal excavé et la présence d’une nervuie au triangle anal.
Macrogomphus quadratus de Selys.
©. Abdomen 57 mill. ; aile inférieure 53 mill.
Dififère du mâle décrit par ce qui suit : Ptérostigma 6 mill., sur-
montant 8 cellules. Aux ailes supérieures 18 anténodales, 14-15
postnodales, 3 sous-médianes ; aux inférieures 14 anténodales,
12-13 postnodales, 2 sous-médianes. Aux quatre ailes les triangles
discoïdaux, internes, et l’espace hypertrigonal libres. Deux rangs de
cellules posttrigonales. Le secteur nodal naissant du principal dans
le prolongement de la veine du nodus. Deux cellules à sa naissance
entre lui et le sous-nodal, une nervule transversale oblique. (Chez
3 espèces de Macrogompbhus je trouve cette nervule placée 3 cellules
après; chez les Ictinus de ma collection 3 cellules aux ailes supé-
rieures, 2 cellules aux inférieures; chez des Aeschnides une cellule
66
après. Peut-être cette nervule est de valeur générique. Elle doit être
regardée comme la partie terminale de la veine du nodus surmon-
tant le secteur nodal, ou comme veine supplémentaire à la veine du
nodus.)
La base jaune des mandibules réduite à un petit point. Prothorax
à ligne jaune basale. Thorax : La couleur jaune plus étendue,
formant une bande complète horizontale inférieure d’une largeur
de 3 1/2 mill. sur le devant et les côtés jusqu’au bord postérieur,
mais subitement rétrécie sur la suture médiane à l’espace entre les
ailes à une ligne supérieure d’une largeur de 1 mill., élargie de
nouveau à l’espace postérieur.
Abdomen : Bandes jaunes un peu plus élargies, les 2/3 basals du
2° segment jaunes. Le 7° segment 5 mill. de longueur, le 8° 4 mill.,
le 9 7 mill., le 10° 1 mill. Écaille vulvaire très courte. Vu de côté
le 9° segment réiréci jusqu’au milieu, sa moitié terminale (et le
10° segment) seulement la moitié de la largeur de la partie basale.
Segments 8-10° noirs ainsi que les appendices anals, qui sont très
courts (de la longueur du 10° segment), coniques, pointus. Û
Patrie : Sinaboeng, plateau des Battaks, Lancat supérieur, dans le
Haut-Sumatra.
Une femelle prise par le naturaliste G. Schneider jeune, de Bâle,
au mois de janvier 1898 et gracieusement offerte à ma collection.
Gomphidia javanica n. sp.
d. Abdomen 53 mill. ; aile inférieure 41 mill.
Ailes hyalines, réseau noir. Ptérostigma noir, de 4 mill. de lon-
gueur. Espace médian et triangles internes libres. Triangles discoi-
daux traversés par une nervule, 2 sous-nodales (accidentelle-
ment 3). 1 hypertrigonale. Nervule oblique 2 cellules après la
naissance du secteur nodal.
Ailes supérieures : 16-18 anténodales, 12 postnodales; 3 cellules
posttrigonales, puis 2 rangs s’augmentant jusqu’à 7 rangs ou plus
avant le bout.
Ailes inférieures : 13 anténodales, 12-14 postnodales ; 3-4 cellules
posttrigonales, puis les 2 rangs. Les 2 secteurs du triangle naissent
d’un même point, le supérieur courbé régulièrement, atteignant le
bord anal un peu plus loin que le bout du tiers basal. Secteur
inférieur du triangle fourchu, en un angle d’à peu près 90 degrés.
Rameau externe parallèle au secteur supérieur, entre eux un rang
de 11 cellules dont les 3 ou 4 dernières se divisent en 2 ou 3 (').
Rameau inférieur de la fourche du secteur inférieur droit pendant
(1) 16-17 chez les espèces du genre Ictinus de ma collection.
RER EE
67
4 ou 1 1/2 cellule, puis à peine brisé en dehors de manière qu’il
ne forme pas un angle distinct ('). Membranule blanchâtre, assez
grande (longueur 3 1/2 mill., largeur (à sa base) presque d’un mill.
Triangle anal adossé à la membranule formé de 5 cellules.
Corps brun noir, varié de jaune.
Tête : Lèvre inférieure entière, la supérieure en cercle médian
concave. Dessus du front muni d’une échancrure médiane triangu-
laire. Vésicule frontale échancrée, à coins aigus dentiformes. Colo-
ration : Lèvre inférieure jaune un peu roussâtre, la supérieure brun
chatoyant, ses coins basals arrondis, avec point jaune. Joues jaunes.
Rhinarium jaune, avec vestige de bande large brunâtre médiane
longitudinale. Nasus brun luisant. Front jaune, l’échancrure trian-
gulaire noire. Dessus et derrière brun noir avec quelques taches
jaunâtres aux tempes.
Prothorax brun.
Thorax brun, le devant à bande large jaune de chaque côté de la
carène médiane. Côté externe de cette bande un peu courbé,
l’interne excavé en formant un angle de 90 degrés. (Largeur de la
base 3 mill., du bout supérieur 1 mill.) Côtés du thorax avec deux
bandes obliques, larges 1 1/2 mill., jaunes. Quelques taches inter-
calaires jaunes. Le dessous jaune sale.
Abdomen dilaté à la base, puis très grêle, élargi dès le bout du
6° segment jusqu’à la fin. Le 7° segment 5 1/2 mill., le 8° 3 mill., le
9% 2 1/2 mill., le 10° 1 2/3 mill, de longueur, tous très fortement
comprimés sur les côtés. (Je ne peux pas trouver que les % et
10° segment soients plus étroits que les 7° et 8°.) Côtés du 8° seg-
ment non dilatés en feuille en dessous.
Coloration brun noirâtre avec vestige de tache jaune à la base
des segments 3-5. Moitié basale du 7° segment jaune. Dessous brun
noir, la base un peu roussâire.
Appendices anals brun noir, Les supérieurs à peine de la longueur
du double du 10° segment (3 mill.), presque droits, un peu courbés
au bout en dessus et en dedans, très étroits vus du dessus, assez
larges (3/4 mill.) vus de côté. Bord supérieur un peu avant le bout
muni de 8 très petites dents. Vus de profil, leur bout un peu dilaté,
coupé en biseau à angle supérieur plus long.
Appendice inférieur très court (3/4 mill.). Vu de côté, filiforme
presque droit; vu de dessous il est triangulaire subitement
incisé très profondément au bout interne au commencement du
tiers terminal. Le bout obtus.
Hamuli très longs, grêles, courbés en arrière et en haut, presque
(1) Chez toutes les espèces des genres voisins de ma collection, ce rameau
est très distinctement brisé en angle, une cellule après sa naissance.
68
comme des cornes de cnamois, bruns, lobe postérieur un peu plus
court, roussâtre.
Pieds à cils très courts; fémurs roussâtres; tibias et tarses brun
noir.
© inconnue.
Patrie : Malang, Java oriental. (D' A. Pagenstecher.)
Un mâle unique de ma collection.
G. javanica est voisine de la G. Mac Lachlani de Selys, de Bornéo.
Cordulegaster (Anotogaster) Kuchenbeïiseri n. sp.
Abdomen : ç«j 63-64 mill; © 68-74 mill; Aile inférieure:
d 49-50 mill., © 54 mill.
d Ailes hyalines, réseau noir, nervure costale jaune en dehors.
Ptérostigma 4 1/2 mill., très étroit (1/2 mill.), brunâtre chez le
mâle jeune, noir chez l’adulte. Membranule blanchâtre.
Ailes supérieures : 19-20 anténodales, 12-15 postnodales. Une
nervule hypertrigonale, accidentellement manquant dans l’une des
ailes. Triangle discoïdal traversé d’une nervule. Triangle interne
libre, deux nervules submédianes.
Ailes inférieures : 14-16 anténodales, 14-17 postnodales. Rare-
ment une hypertrigonale. Triangle discoïdal traversé, accidentelle-
ment libre. Triangle interne formé d’une cellule ou de deux. En
outre, 2 nervules submédianes. Triangle anal de 5-6 cellules.
Corps noir varié de jaune citron. |
Tête noire, lèvre inférieure jaune un peu roussâtre, lèvre supé-
rieure jaune bordée finement de noir aux côtés, largement (3/4 mil.)
au bout, et traversée par une raie très fine noire médiane de la base
jusqu’au bout. Tarses jaunes. Rhinarium noir; nasus jaune, avec
deux points noirs creusés, divisant sa largeur en tiers.
Front noir, très excavé en dessus, à bande jaune transversale,
luisante en avant (1/2 mill. de largeur, 3 mill. de long.). Occiput
un peu renflé, noir et muni d’un rang dense de cils noirs, le
derrière noir chatoyant.
Prothorax noir, avec quelques vestiges de bande transversale
jaune.
Thorax noir, ayant en avant deux bandes cunéiformes jaunes,
assez courtes, élargies en haut et arrondies, et dans leur prolonge-
ment un point basal jaune. Sur les côtés deux bandes obliques
(2-2 1/2 mill. de larg.), et entre elles un point supérieur jaune, ainsi
que quelques points assez grands interalaires et en dessous.
Abdomen noir à anneaux jaunes médians, aux segments 2-8, (se
rapprochant plus à la base des segments vers le bout de l’abdomen),
larges de 1 1/2-2 mill. en dessus, 3 mill. en dessous, divisés très
Ce ne ds
69
finement par la carène dorsale. En outre, le 2° segment à vestiges
de bande transversale terminale et le 9° de ceux de la basale. Le
10° segment tout noir en dessus comme les appendices anals, à tache
Jaune basale plus ou moins grande en dessous.
Appendices anals supérieurs de la longueur du 10° segment
(2 1/2 mill.), noirs, formés en lancette, munis d’une dent basale et
d’une autre submédiane analogues à celles du Cord. bidendatus.
L'appendice anal inférieur ayant les 2/3 de la longueur des supé-
rieurs, plus long que large et un peu rétréci au bout. Oreillettes
très petites, jaunes ou un peu roussâtres, portant 15-95 très petites
protubérances dentiformes brunes.
Pieds noirs.
©. Ailes hyalines un peu brunâtres au bout chez les adultes. Une
tache basale bordée à peu près par la costale jusqu’à la 9° nervule
anténodale, épaissie ; le côté externe du triangle discoïdal et la ner-
vure postcostale un peu jaune citroné.
Ptérostigma 4-5 mill.
Ailes supérieures : 22-93 anténodales, 17-18 postnodales. Triangle
interne d'une cellule, rarement de deux. 2 submédianes. Triangle
discoiïdal divisé en 2-4 cellules.
Ailes inférieures : 15-17 anténodales, 17-19 postnodales. Une
(accidentellement deux) hypertrigonales. Triangle discoïdal de
2-3 cellules, l’interne libre. 1-2 sous-médianes.
Coloration comme celle du mâle, mais les dessins jaunes un peu
plus larges. |
Patrie : Vole dans les montagnes de Ta-chiao-sse, à une jour-
née de Pékin, dans la direction occidentale, au mois de juillet 1898.
Deux couples (collection Foerster).
Je dois cette belle espèce à mon ami Fr. Kuchenbeïser, chef de la
poste impériale allemande à Tientsin (Chine). Elle est très voisine de
l’Anotogaster Sieboldi de Selys, mais en diffère ainsi qu'il suit : nasus
jaune, non bordé de noir, avec deux points creusés noirs. Stature
plus petite. De l’Anotogaster basalis de Selys : Occiput cilié de cils
noirs (non de jaunes) et le nasus non bordé. L’A, nipalensis de Selys
a le nasus brun, un peu jaunâtre au centre. Ces deux dernières
espèces sont aussi plus petites.
Quant aux deux espèces de Thecagaster (brevistigma et parvi-
stigma de Selys), elles en diffèrent par le bord anal du mâle un peu
excavé.
Comparée aux espèces européennes de Cordulegaster, notre espèce
est remarquable par le front noir à bande jaune transversale (les
européennes à coloration inverse), le derrière de la tête tout noir et
par la présence d’une nervule hypertrigonale. (Quant aux espèces
asiatiques, M. de Selys ne fait pas mention d’une nervule hyper-
trigonale.)
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIU, 0 II 99, 8
70
Argiolestes Selysi n. sp.
M. de Selys a publié son genre Argiolestesde sa légion Podagrion,
le divisant en deux sous-genres, Argiolestes s. str. et Podopteryx
avec les remarques suivantes :
« Quatre à cinq secteurs interposés entre le médian et le bref,
espace postcostal de 4-5 rangs de cellules » — Podopteryx.
« Trois secteurs interposés entre le médian et Le bref, espace post-
costal de 2-3 rangs de cellules » — Argiolestes s,. str.
Addition au sous-genre Podopteryx (en parenthèses) : « Souvent
1-2 nervules antécubitales supplémentaires incomplètes; parfois
une dans l’espace basilaire. » |
J'ai reçu par la maison Staudinger et A, Bang-Haas une
nouvelle Podopteryx à réseau parfaitement normal, ce qui me, fait
croire que les types du sous-genre Podopteryx sont des exemplaires
à réseau anormal. C’est à cause de la grande taille qu’on peut con-
stater 4-5 secteurs interposés et 4-5 rangs de cellules postcostales et
très probablement on trouvera un jour une espèce d’Argiolestes
intermédiaire, à 4 secteurs interposés et à 3-4 rangs de cellules post-
costales. Mais les caractères constatés par M. de Selys seronttoujours
très utiles pour la détermination des espèces. Voici la description de
ma forme nouvelle :
d. Abdomen 53-54 mill. ; aile inférieure 44 mill.
Ailes hyalines à réseau noir. 2 anténodales. Espace médian (basi-
laire) libre. Ptérostigma brunâtre, épais, presque en forme de feuille
de cerisier, 2 mill. de longueur et suivi de deux rangs de cellules en
dehors. Ç
Ailes supérieures : 29-35 postnodales. Espace postcostal de
3-4 rangs de cellules dans un niveau entre la base et le ptérostigma.
5-6 secteurs interposés entre le médian et le bref.
Ailes inférieures : 29-32 postnodales. 5-7 secteurs interposés.
Espace postcostal de 5-6 rangs de cellules.
Tête noir velouté en dessus, noir chatoyant en dessous. Lèvre
inférieure échancrée. Lèvre supérieure bleu verdâtre pâle, épistome
et front jaunes avec un vestige de bande noire transversale entre
eux. Une ligne oblique à chaque côté des ocelles supérieures vers
la base des antennes jaune brunûâtre.
Prothorax noir velouté. En dessus, la partie antérieure presque
parfaitement jaune, la partie médiane à tache ronde ou à tache
semi-circulaire jaune à chaque côté et un point jaune dans la partie
intérieure noire interrompue du cercle. Côtés du lobe postérieur
largement jaune.
Thorax noir velouté, en avant une bande jaune assez large
(1 mill.) et un peu en zigzag de la base sur les côtés jusqu’à la base
PC PT FETE F
|
71
des ailes inférieures. Le derrière des côtés après cette bande bleu
foncé chatoyant. Le dessous noir couvert d’une pulvérulence
bleuâtre.
Abdomen entièrement bleu foncé métallique, un peu verdâtre en
dessus.
Appendices anals supérieurs noirs, de la longueur du 9° segment,
presque semi-circulaires, le tiers terminal un peu dilaté; son bout
(le 6° terminal) subitement aminci jusqu’à la moitié de sa largeur.
Bord externe muni d’un rang de 7 denticules aiguës et 3-4 plus
petites en dessous.
Appendices inférieurs presque de la moitié des supérieurs, fili-
formes, plus droits.
Pieds noirs. Cils noirs, 8-10 de chaque côté des tibias postérieurs,
Q inconnue.
Patrie : Milnebaiï ; Nouvelle-Guinée orientale. (2 mâles, collection
Foerster et de Selys.)
Argiolestes amabilis n. sp.
©. Abdomen 32 1/2 mill. ; aile inférieure 28 mill.
Ailes arrondies, hyalines, légèrement salies, pétiolées jusqu’à la
base du quadrilatère. Ptérostigma noir, en losange, 1 1/2 mill. de
long. Le secteur médian naissant du principal un peu avant le
niveau du nodus, le sous-nodal dans le prolongement de la veine
du nodus ou à peine auparavant. Deux rangs de cellules post-
costales.
Ailes supérieures : 21-22 postnodales.
Ailes inférieures : 20-22. |
Corps noir, varié de rouge orange.
‘lête noir velouté en dessus, noir un peu chatoyant en dessous.
Lèvre inférieure fendue en triangle au bout. Lèvre supérieure bleu
métallique, ses côtés jusqu'aux yeux rouge orange. Une bande
transversale et un prolongement médian au rhinarium et une bande
transversale au nasus rouge orange, avec un vestige de bande noire
effacée entre eux.
Prothorax noir velouté, le lobe basal, une tache triangulaire de
chaque côté en dessus du lobe médian rouge orange, et dès ces
taches une bande un peu en zigzag sur les côtés du lobe postérieur
et le devant du thorax jusqu’à la base des ailes inférieures. Le reste
du thorax noir velouté, les coxæ, une ligne courte au-dessus des
coxæ médianes et postérieures, quelques points interalaires en
dessus et tout le dessous rouge orange.
Abdomen noir un peu métallique, en dessus uue bande au bord
postérieur du 1” segment, un dessin en forme d’une grande coupe
72
occupant le 2° segment et une ligne courte transversale à chaque
côté de la base des segments 3-6° rouge orange.
Appendices anals coniques,à peine de la longueur du 10° segment.
Appendice génital du 9° segment dépassant un peu les appendices
anals, les deux appendices filiformes au bout de cette lame vulvaire
penchés en dessous, munis de deux cils terminaux écartés pâles.
Pieds noirs. Cils noirs, un rang de 10-12 à chaque côté aux tibias
postérieurs.
Espèce très voisine de Argiolestes icleromelas, mais un peu plus
grande.
Patrie : New South Wales (D' O. Staudinger et A. Bang-Haas).
Une femelle dans ma collection.
NOTE SUR QUELQUES MICROLÉPIDOPTÈRES
NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE
par ME. le baron de Crombrugghe de Picquendaele.
Les numéros d'ordre sont ceux du catalogue Staudinger et Wocke.
8178. Cochylis implicitana H. S. — J'ai capturé deux mâles de cette
espèce le 27 mai et le 20 juin 1898, dans la partie de la
forêt de Soignes connue vulgairement sous les noms de
bois Saint-Vivien ou Saint-Viteux.
904. Cochylis atricapitana Stph. — © capturée à Boitsfort en
juillet 1898.
934. Penthina sororculana Zett., prœlongana Gn. — Cette espèce
a été mentionnée à la séance du 3 décembre 1898. Heine-
mann indique l’apparition dès la fin d’avril. J’ai tout lieu
de croire que, tout au moins dans les années précoces,
cette espèce peut se rencontrer à cette époque dans la
forêt de Soignes, ayant capturé et © le 8 mai 1896. Toute-
fois, la fraîcheur des exemplaires que j'ai pris les 3, 4 et
15 juin derniers attestait une éclosion récente.
999. Penthina hercyniana Tr. — © capturée dans mon jardin à
Boitsfort, le 21 juin 1898.
1251. Phoxopteryx obtusana Hw. — J'ai rencontré cette espèce à
profusion depuis le 11 juin dernier jusque bien avant dans
le mois de juillet au bois Saint-Viteux et dans la sapinière
qui borde l’autre côté de la route de Boitsfort. Je soupconne
la chenille qui, je crois, n’a pas encore été décrite, de vivre
aux dépens de la ronce; car c’est constamment des ron-
ceraies les plus épaisses que j'ai fait partir le papillon.
DTA:
1285.
1601.
2064.
2271.
2273.
2493.
2728.
73
Dichrorampha agilana Tgst. — Est encore une espèce abon-
dante dans ses stations.
Je l’ai observée à Boitsfort volant autour de la tanaisie à
partir du 18 juillet 1898. Son nom est bien donné, car elle
a le vol fort rapide.
J'ai fait pour cette espèce la même observation que pour sa
congénère flavidorsana Knaggs : ces deux espèces sont
locales et leur apparition est loin d’être liée à l’existence
de la plante nourricière. Les deux espèces éclosent à la
même époque. J’ai observé flavidorsana en 1898 à partir
du 15 juillet.
Dichrorampha acuminatana Tr. — (j' très frais pris à Verre-
winckel, le 13 août 1898.
Argyresthia dilectella Z. — J'ai pris quatre exemplaires sur
les thuyas à la date des 12 juillet 1898 (, 22 juillet 1897 ,
1% août 1898 çj et 24 août 1898 ©. IL est probable que le
genévrier n’est pas la nourriture exclusive de la chenille
et qu’elle vit aussi sur le thuya.
Lamprotes atrella Hw. — 4 et ® volant sur l’Hypericum
perforatum, à Verrewinckel, le 5 août 1898.
Oecophora stipella Z. et
Oecophora similella Hb. — J'ai constaté que ces deux espèces
sont assez fréquentes sur les troncs des gros sapins de la
forêt de Soignes. J’ai observé stipella depuis le 3 juin et
similella depuis le 17 du même mois. Je les ai trouvées en
cinq endroits différents de la forêt. Au triage Saint-Hubert
j'ai également fait partir stipella des Piceas.
Coleophora ibipennella Z. — ( pris au bois Saint-Viteux, le
93 juillet 1898.
Elachista trapeziella Sit. — J’ai obtenu quelques éclosions de
cette espèce qui abonde dans la forêt de Soignes sur la
Luzula pilosa. Les chenilles s’élèvent facilement.
Quand elles cessent de se nourrir, elles se chrysalident au
revers de la feuille de Luzula pilosa qui les a nourries.
C’est du moins ainsi qu'elles se sont comportées en capti-
vité. Les exemplaires que j'ai obtenus diffèrent du type
par des taches plus grandes et les deux taches de l’espace
médian sont confluentes. Ce caractère est surtout prononcé
chez les femelles. Des observations ultérieures permet-
tront de constater à quel point cette variété est constante
et si elle remplace le type dans nos environs. Il m’a été
donné d’observer les chenilles au moment où ayant quitté
la mine elles circulaient sur la feuille. Elles étaient rouge
brique, tandis que la chenille typique est d’un blanc jau-
74
2775.
2836.
2875.
nâtre sur lequel se dessinent deux lignes rouges (d’après
la description de Frey). Mes chenilles ont été recueillies le
31 mars 1898 et jours suivants, époque indiquée par les
auteurs. Le 30 novembre dernier j’ai capturé quelques
jeunes chenilles de cette espèce. L’une d’elles continue à
se nourrir, les autres sont restées immobiles. Cette appa-
rition 4 mois avant l’époque normale est, je pense, un fait
exceptionnel dû à la douceur non moins anormale de cet
hiver.
Elles semblent avoir de la répugnance à changer de une
comme le font les autres Elachista. Arrivées au bas de la
feuille, elles remontent traçant ainsi une galerie siphoide.
Celle qui continue à se nourrir en ce moment descend
la feuille pour la seconde fois.
Je n’ai jamais capturé le papillon même aux endroits où de
nombreuses mines attestaient sa présence. Cette espèce a
déjà été observée dans la forêt de Soignes tout au moins à
l’état de larve, mais j’ai cru devoir la signaler, n’en trou-
vant pas mention dans les Annales.
Elachista bifasciella Tr. — © prise dans la forêt de Soignes,
le 4 juin 1898.
Lithocolletis strigulatella Tr. — J obtenu d’éclosion d’une
larve minant l’Alnus incana dans mon jardin. Au commen-
cement d’octobre 1897, j'ai observé un certain nombre de
ces larves et quelques feuilles en contenaient plusieurs.
Lithocolletis messaniella Z. — Depuis plusieurs années je
cherche cette espèce dans les environs de Bruxelles où il y
a quelque chance de la rencontrer, car elle a été observée
en Hollande sur le Quercus robur, et elle se nourrit aussi
d’autres essences abondantes dans nos environs. Jusqu'ici -
ces recherches n’ont pas abouti. J’ai été plus heureux dans
les Flandres. J'ai recueilli cet hiver quelques mines de
Messaniella Z. sur des Quercus ilex croissant dans le parc
du château de Terheyde lez-Dixmude. Ces arbres plantés
depuis trois ans semblent bien acclimatés.
NOTE SUR QUELQUES TORTRICIDES.
649. Rhacodia effractana Froël.— Je n’ai pas mentionné effractana
parmi les Tortricides nouvelles pour notre faune parce que
je la considère comme une simple variété de caudana
F.S. E. 648 cat. Staud. et non comme une espèce distincte.
Caudana, emargana et effractana se relient entre elles par
des formes intermédiaires tellement graduées que la classi-
RE URSS ZE se jp
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Li 2 Le ‘st
tes L
1071.
75
fication de certains exemplaires constitue un problème.
Heinemann mentionne un exemplaire d’effractana capturé
en Norvège, ayant la couleur et les dessins d’emargana. Je
possède un exemplaire semblable ’ capturé dans la forêt
de Soignes, le 31 août 1895. J'ai pris, le 6 septembre 1898,
à Zwynaerde près de Gand, une effractana ayant le bord
interne des ailes supérieures légèrement teinté de brun
rougeâtre. Enfin, le 24 octobre 1898, j'ai capturé dans la
forêt de Soignes un exemplaire © semblable à celui capturé
le 31 août 1895 et une autre © ayant le bord interne des
ailes supérieures concolore, la couleur de caudana et la
coupe d’aile intermédiaire entre caudana et effractana. Le
même Jour et au même endroit je capturais, encore frais,
effractana © type. Ce qui démontre que l’assertion émise
par Heinemann, qu'effractana paraît avant caudana, ne
doit pas être prise au pied de la lettre, du moins en ce qui
concerne l’apparition en Belgique.
En 1898, je n’ai commencé à observer caudana qu’à partir de
la mi-août, c’est-à-dire plusieurs semaines plus tard que
d'habitude. Caudana et emargana abondent dans toutes les
parties de la forêt de Soignes riches en saules marceaux et
ne m'ont pas paru rares à Verrewinckel et à Jette-Saint-
Pierre.
Grapholitha nisella CI. — Je signalais l’année dernière
l’envahissante multiplication de cette espèce dans la forêt
de Soignes. J’en pris un grand nombre le 1% août dernier
dans le but de constater les diverses formes que cette
espèce si variable revêt dans nos environs.
Je recueillis huit formes différentes. Outre les six premières
variétés décrites par P.-C.-T. Snellen (De Vlinders van
federland, t. 1, p. 334), j'en capturai deux autres.
a) Ailes supérieures noires avec le bord interne bordé d’un
liséré ferrugineux. |
Le noir dans cette forme envahit toute l’aile, absorbant les
dessins sauf l’écusson et les stries costales, Les exemplaires
étaient nombreux, mais la plupart passés.
b) Même coloration, bord interne concolore ©.
La variété sticticana Wood, f. 945, paraît manquer en Hollande.
Je ne l’ai pas rencontrée non plus jusqu’à présent.
RECTIFICATIONS.
Coleophora inulæ Wocke (in Hein p. 593) a été portée par
erreur au nombre des Coleophora observées en Belgique.
76
Lord Walsingham a bien voulu me faire remarquer que les
Coleophora inulæ Wocke et troglodytella Dup. diffèrent par
la longueur de leur fourreau (celui d’inulæ ayant près du
double de celui de sa congénère) et de plus par leur
façon de se nourrir, troglodytella vivant aussi bien sur
l’Inula que sur l’Eupatorium et 2r7ulæ vivant exclusivement
sur l’Inula.
Mes exemplaires proviennent de fourreaux recueillis sur l’Ar-
temisia. Quant à la longueur de ces fourreaux, elle n’atteint
pas, il est vrai, celle des fourreaux d’inulæ, mais dépasse
pourtant considérablement celle des fourreaux typiques de
troglodytella. Cette taille intermédiaire a été la cause d’une
détermination erronée.
1296. Dichrorampha saturnana Gn. — Lord Walsingham a bien
voulu me signaler l’erreur que j’ai commise en reprodui-
sant la supposition émise par P.-C.-T. Snellen (Vlinders
van Nederland) relativement à l’identité de saturnana Gn.
et de plumbana Sc. Ces deux espèces sont distinctes. Satur-
nana Gn. est plus grande que plumbana Sc. et est syno-
nyme de tanaceli Barrett, mais pas de fanaceti Stainton.
Cette dernière est synonyme de herbosana Barrett. La véri-
table saturnana se confine exclusivement sur la tanaisie.
Plumbana Sc. est synonyme de zachana Hb. et de
blepharana H. S.
:
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
III
Assemblée mensuelle du 4 mars 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
MM. Hippert et Kerremans se sont fait excuser de ne pouvoir
assister à la réunion.
Le procès-verbal de la séance de janvier est approuvé (!.
Décisions du Conseil. M. Boileau, ingénieur, de Bois-Colombes
(Seine), présenté par MM. Kerremans et Weyers, et M. Seaut, de
Bruxelles, présenté par MM. Lameere et Severin, ont élé admis en
qualité de membres effectifs.
M. Boileau s’occupe spécialement de Lucanides, M. Seaut, de
Lépidoptères et de Coléoptères de Belgique.
La démission de M. Henri Deyrolle, de Paris, est acceptée.
Correspondance. M. Foerster, ci-devant à Schopfheim, est domicilié
dorénavant à Mannheim : E. 8. 104, Hafenstrasse, 26 (grand-duché
de Bade).
L'adresse de M. Distant, W.-L., est dorénavant : Highfield, Upper
Wartingham (Surrey), Angleterre.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à ce numéro.
Le supplément du Catalogue de Munich des Cantharidæ par
M. G.-C. Champion, paraîtra au mois d’avril.
Communications. M. Hippert annonce la capture de Pachnobia
leucographaà. C’est une espèce nouvelle pour la Belgique ; elle fut
trouvée à Tervueren par M. Blanchart.
Excursion du 9 avril : Groenendael. Départ à 8 h. 38 (gare du
Luxembourg).
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Après la séance, M. Severin communique à l’Assemblée une
série de photographies faites pour compiéter son rapport ayant trait
aux études d'installations qu’il fit l’année passée dans les Musées
d'Histoire naturelle de l’Europe. Des explications données par
M. Severin rendirent l’exposition de ces photographies intéres-
sante au plus haut degré. |
M. le Président remercie M. Severin pour sa communication
instructive et attrayante.
(1) Un Zapsus calami s’est glissé dans le compte rendu n° II. Ce n’est pas
Carabus auratus, var. Honoratis Des. qu'il faut lire, mais Car. aur. var. Honno-
rati Dejean.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIN, 90 111 99, 9
78
CONTRIBUTION A LA FAUNE DE SUMATRA
ARACHNIDES
RECUEILLIS PAR M. J.-L. WEYERS, À SUMATRA
(2e mémoire)
par E. Simon.
Nous avons donné dans ces Annales, en 1385 (Comptes rendus
p. xxx), une liste de 24 espèces d’Arachnides observées par
M. J.-L. Weyers à Fort-de-Kock, dans les Bovenlanden, et dans la
petite île Bodjo (de l’archipel des îles Batoe ou Batu), qui fait partie
de cette longue chaîne d'îles et d’ilots qui s'étend parallèlement à
la côte occidentale de la grande ierre; comme suite à ce travail
nous publions aujourd'hui la liste, beaucoup plus nombreuse, des
espèces recueillies depuis par le même naturaliste à Indrapoera,
localité siluée dans le sud de la vice-résidence de Païnan sur la
rivière de ce nom. Cette vice-résidence fait partie du gouvernement
dont le chef-lieu est Padang ('), sur la côte occidentale de Sumatra,
qui est peut-êlre, de toutes les régions indo-malaises, la mieux
étudiée et la plus connue au point de vue qui nous occupe; c’est en
effet de cette côte que proviennent en grande partie les matériaux
des ouvrages du D’ Van Hasselt et surtout du D'T. Thorell que nous
indiquerons sommairement plus loin; malgré l'importance de ces
travaux (énumérant plus de 200 espèces), le nombre des formes
nouvelles rapportées par M. J.-L. Weyers est relativement consi-
dérable, ce qui prouve une fois de plus la très grande richesse de la -
faune malaise, qu’on pourrait croire inépuisable.
NOTA.
L'ouvrage de Van Hasselt, antérieur à notre première liste, est
paru sous le titre complet de Midden Sumatra. Reizen en Orderzoe-
kingen der Sumatra-Expeditie, uitgerust door het Ardrijkskundig
genootschap, 1877-1879, beschreven door de Leden der Expeditie,
onder toezigt van Prof. P.-J. Veth. IV, Naturlijke Historie. Elfde
Afdeeling À Aranew, door D° A.-W.-M. Van Hasselt, [ contient lénu-
mération et les descriptions de 106 espèces d’Arachnides (qui
doivent être réduites à 82 par suite de délerminations douteuses)
(1) La vice-résidence de Païnan est située au sud de Padang, par conséquent
dans l’hémisphère austral.
79
provenant de la résidence du Padang inférieur (Padangsche
Beneden-Landen), de la résidence de Palembang, du sultanat de
Djambi et du Padang supérieur (Padangsche Boven-Landen).
Les espèces fort nombreuses décrites par le D'T. Thorell dans son
grand ouvrage Studi sui Ragni Malesi e Papuani, IV, publié dans les
Annales du Musée civique d'Histoire naturelle de Gênes 1890-92,
proviennent en très grande partie des voyages de O. Beccari dans
le haut et le bas Padang sur la côte occidentale, principalement du
mont Singalang, cône volcanique élevé de 2,900 mètres qui a
fourni 53 espèces presque toutes spéciales, d’Ajer Manjior, de
Kajoetanam et Sungei-Batoe, les autres moins nombreuses (faisant
partie de la collection O.-P. Cambridge), recueillies par M. H.-O.
Forbes dans la partie austro-orientale de l’île dans les résidences de
. Lampong et Palembang.
Le D' Thorell a de plus publié deux mémoires consacrés, au moins
en partie, aux Arachnides de Sumatra. |
Le premier, également inséré dans les Annales du Musée de Gênes,
sér. 2°, vol. X, 1890, sousletitre Aracnidi di Nias e di Sumatra, com-
prend l'énumération des espèces recueillies par M. E. Modigliani à
Nias, l’une des principales îles de la côte occidentale (42 espèces) et
sur un point de la côte correspondante de Sumatra à Siboga
(32 espèces).
Le second, Spindlar f. Nikobarerna, etc., paru dans les Kogl.
Svenska Vetenskaps Akad. Handl., t.24, n° 2,1891,consacré presque
entièrement aux Arachnides des îles Nikobars, comprend aussi les
descriptions de 13 espèces recueillies par Le D' P.-A. Klein à Sumatra
les unes à Padang, les autres à Tjadé dans la résidence d’Atjeh, au
nord de l’île.
Ordo ARANEÆX.
Familia PSECHRIDÆ.
1. Psechrus singaporensis T. Thorell, Decas Aran. elc. in
Bull. Soc. ent. Ital., XX VI, 1894, p. 1.
Détermination douteuse, les individus recueillis par M. Weyers
élant tous incomplètement adultes.
Familia SICARIIDÆ,
2. Scytodes marmorata L. Koch, Ar. Austr., 1872, p. 292,
tab. XXIV, fig. 4.
Très répandu dans toute la Malaisie, l’Indo-Chine, les Philip-
pines, l'Australie et la Polynésie.
80
3. Scytodes venusta (Thorell).
Dictis venusta Thorell, Stud. s. Rag. Mal. etc., IV, I, 1890, p. 301.
Décrit de Samatra par T. Thorell (Forbes coll.).
4. Loxosceles rufescens (L. Dufour).
Un jeune individu qu'on pourrait aussi bien prendre pour
L. erythrocephala C. Koch. Je le rapporte de préférence à l’espèce
de L. Dufour, parce que je possède déjà celle-ci de plusieurs loca-
lités de la Malaisie (Java), de l’Indo-Chine et même du Japon. Il en
est probablement de même du L. erythrocephala indiqué de
Birmanie, par le D' Thorell, d’après des femelles seulement.
Familia OONOPIDÆ.
5. Ischnothyreus peltifer (E. Simon).
Ischnaspis pellif er KE. Sim., Proceed. Zool. Soc. Lond.,1891, p. 562.
Cette espèce est be dans toutes les régions tropicale
humides; je l’ai décrite de l’île Saint-Vincent aux Antilles, je l’ai
trouvée depuis à Ceylan et aux Philippines, et je l’ai reçue de la côte
occidentale d’Afrique.
Elle paraît acclimatée dans les serres chaudes du Muséum de
Paris, où je l’ai trouvée récemment en nombre, ce qui prouve
la facilité avec laquelle elle se laisse transporter d’un pays à un
autre.
6. Opopæa deserticola E. Simon, 1. c., 1891, p. 560,
pl. XLIE, fig. 5. |
Egalement décrit de l’île Saint-Vincent ; son habitat est au moins
aussi étendu que celui de l'espèce précédente, je la connais des
mêmes localités, moins la côte occidentale d'Afrique, plus le Sahara
algérien, l’Arabie et le Transvaal.
7. Gamasomorpha parmata (Thorell).
Xestaspis parmata Thorell, 1. c. IV, I, 1890, p. 391.
Décrit de Sumatra (Ajer Manjior).
Familia PALPIMANIDÆ.
8. Boagrius pumilus E. Simon, Ann. Soc. ent. Fr., 1893,
p. 314.
J'ai décrit cette espèce de Singapore, mais je n’en connaissais
jusqu'ici que la femelle ; le mâle, trouvé à Sumatra par M. Weyers,
s’en distingue par une patte-mâchoire dont le fémur est grêle,
comprimé et un peu courbe, dont la patella est très petite et
nodiforme, le tibia, au contraire, très gros, au moins trois fois
plus large que la patella dès la base, et plus de cinq fois plus long,
81
très largement ovale et très lisse, dont le tarse est plus court que le
tibia et acuminé.
Familia PHOLCIDÆ.
9. Smeringopus elongatus (Vinson).
Pholcus elongatus Vinson, Aran. d.Iles de la Réun. Maur., etc.,
1864, p. 135.
P, distinctus O.-P. Cambr., Linn. Soc.Journ.Zool., X, 1869, p.380.
P. tipuloides L. Koch, Ar. Austr., 1872, p. 281, tab. XXII, fig. 5.
P. margarita Workman, Ann. Mag. Nat. Hist., 1878, p. 451.
Espèce répandue dans toutes les régions tropicales, aussi bien
dans l’ancien que dans le nouveau monde.
Familia THERIDIID Æ.
10. Moneta spinigera Cambr., Pr. Zool. Soc. Lond., 1870,
p. 730.
Cette espèce a été découverte à Ceylan où elle est commune; je
l’ai reçue depuis des monts Kodeikanel (Indes méridionales), du
Gabon (Afrique occidentale), des îles Séchelles (!), enfin de
Sumatra où elle a été trouvée par M. Weyers.
11. Phoroncidia lygeana (Walckenaer).
Plectana lygeana Walck., Apt., IT, 1841, p. 197.
Phoroncidia acrosomoides V. Hasselt, Midden Sumatra, etc.,Aran.,
Dev tab E-fGe. 7, tab. IV, fig. 2,3:
Phoroncidia lygeana Thorell, St. Rag. Mal., etc., IV, I, 1890,
p. 245.
Walckenaer donne pour patrie à cette espèce « Java ou Sumatra ».
Elle a été indiquée depuis de cette dernière île par Van Hasselt qui
l'avait reçue de Lebong et Redjang et par Thorell, d’après des indi-
vidus capturés à Ajer Manjior et Kajoe par Beccari. Les femelles
provenant des chasses de M. Weyers sont de coloration très obscure,
presque noire (au lieu de brun rouge) sauf les taches jaunes de
l'abdomen.
12. Ulesanis coracina sp. nov. — «: Long. 1,5 mill. —
Cephalothorax niger {(saltem antice) lævis, brevis et latus, sed parte
cephalica abrupte angustiore, longa, fere cylindrata et antice
oblique directa, apice obtusa et pilis albis paucis curvatis ornata.
Area oculorum latitudinem frontalem totam occupans. Oculi postici
parvi æqui, superne visi, in lineam subrectam, medii albo-nitidi
inter se quam a lateralibus plus triplo remotiores. Oculi antici in
(1) Ann. Soc. ent. France, 1897, p. 376.
82
lineam recurvam, medii nigri et convexi, reliquis oculis saltem
triplo majores, inter se spatio oculum fere æquanti distantes, sed a
lateralibus vix separati. Oculi laterales utrinque æqui, parvi et
contigui. Abdomen magnum, cephalothoracem fere omnino obte-
gens, sat longe ovatum, convexum, nigerrimum, supra duriusculum,
parce albo-crinitum et punctis impressis, versus marginem sensim
densioribus, cribratum, plagulis coriaceis medianis sex biseriatis,
anticis magnis et ovatis, reliquis parvis et rotundis, et utrinque, ad
marginem, plagulis similibus trinis ornatum, subtus plicatum.
Sternum nigrum, valde rugoso-striolatum et vermiculatum. Pedes
nigri, brevissimi et robustissimi, femoribus clavatis, patellis con-
vexis,tibiis convexis sed ad basin attenuatis, metatarsis anticis tarsis
brevioribus. Pedes-maxillares nigri, robusti, patella nodosa convexa,
tibia superne visa brevissima, tarso magno ovato et convexo sed
apice acuminato.
13. Coscinida proboscidea sp. nov. — (. Long. 2 mill. —
Cephalothorax fulvo-rufescens, versus marginem sensim infuscatus
et vitia media lata confuse infuscata, notatus, longe ovatus, regione
oculari leviter elevata, clypeo area oculorum latiore, sub oculis
depresso, dein valde proclivisubdi recto et valde acuminaio, antice,
supra marginem verticalem, processu conico erecto parvo munito.
Oculi quatuor postici in lineam rectam, inter se subcontigui, medii
lateralibus plus duplo majores. Oculi antici in lineam valde procur-
vam, inter se fere æquidistantes, medii lateralibus paulo minores et
multo minores quam medii postici. Abdomen sat longum, antice
posticeque attenuatum et obtusum, supra fuscum, minute testaceo-
atomarium, antice area magna dentata, prope medium maculis
magnis binis subrotundis testaceis, ornatum, subtus olivaceum,
postice transversim striatum. Sternum olivaceum, læve. Pedes
1i paris et 4i paris longi, inter se longitudine subæquales, sed pedes
4 paris paulo robustiores, pedes 9 paris et 3i paris reliquis multo
breviores, sat robusti sed metatarsis tarsisque gracilibus et longis,
fulvo-lutei, pedes 4 paris femoribus ad apicem patellis tibiisque
leviter infuscatis. Pedes-maxillares fulvo-rufuli, tarso infuscato,
patella nodiformi convexa, tibia ad basin multo angustiore sed
apice valde ampliata et cyathiformi, tarso magno ovato, bulbo ovato
rufulo, stylo nigro circumdato.
Espèce remarquable par la structure du céphalothorax dont le
bandeau long, presque horizontal et acuminé se termine en avant
par un tubercule conique vertical. Ce caractère, très probablement
sexuel et propre au mâle (seul connu jusqu'ici), ne se retrouve pas
dans les autres espèces du genre, cependant voisines du C. probos-
cidea sous tous les autres rapports.
Le genre Coscinida (E. Simon, Hist. Nat. Ar., 2° éd., t. I, p. 529),
83
dont les espèces sont cependant étroitement unies, est très large -
ment distribué à la surface du globe, car il compte une espèce dans
le Sud de l'Algérie (C. tibialis E. Sim.), 2 ou 3 dans l'Amérique du
Sud, au Venezuela (G. subtilis E. $S., etc.), 2 à Ceylan (C. novem-
notata et gentilis E. Sim..), enfin une espèce à Sumatra, le C. probos-
cidea E. Sim. décrite ci-dessus,
14. Theridion zonatulum Thorell, St. s. Rag. Mal. etc., IV,
I, 1890, p. 273.
Découvert à Sumatra (Ajer Manjior), par Beccari.
45. Th. rufipes Lucas, Expl. Alg., Arachn., p. 263.
Th. borbonicum Vinson, Aran. Réun. Maur. etc., 1864, p. 283.
Th. luteipes Cambr., Linn. Soc. Journ. Zool., X, p. 382.
Th. flavoaurantiacum E. Simon, C. R. Soc. ent. Belg. 1880,
BACEXXI.
Th. bajulans L. Koch, Aeg. u. Abyss. Arachn. etc., 1875, p. 21.
Th. longipes V. Hasselt, Mild. Sumatra etc., Aran., 1889, p. 33.
Espèce répandue dans toutes les régions tropicales du monde.
16. Th. Rafflesi sp. nov. — ©. Long.1,5 mill, — ©. Cepha-
lothorax lævis, flavescenti-luteus, utrinque vitta lata pallide fusca,
leviter reticulata, notatus. Oculi postici magni subrotundi, inter se
fere æquidistantes (spatiis interocularibus oculis paulo majoribus),
superne visi in lineam leviter recurvam (subrectam). Oculi antici in
lineam vix procurvam subrectam, medii nigri, lateralibus albis
paulo majores. Area mediorum fere parallela, paulo latior quam
longior. Clypeus area oculorum paulo latior sed chelis (angustis et
longis) multo angustior. Abdomen subglobosum, pallide testaceum
parce et longe albido-setosum, superne vittis duabus latis nigris
vittaque media angustiore, sed in medio leviter ampliata et seriem
duplicem punctorum alborum includente,notatum. Chelæ, sternum,
latum convexum et læve, partes oris coxæque fulva et nitida. Pedes
sat longi, lutei, tibiis # paris apice fusco-annulatis.
cd. À femina differt pedibus, præsertim anticis, longioribus,
abdomine minore albido vel cinereo. Pedes-maxillares rufescentes,
patella parva nodosa, tibia patella circiter æquilonga versus apicem
ampliata et cyathiformi, tarso bulboque magnis et ovatis.
Cette espèce, qui est peut-être la plus petite du genre Theridion,
paraît très abondante dans la localité explorée par M. Weyers,
17. Dipœna (Lasæola) mitifica sp. nov. — ©.Long.2 mill. —
Cephalothorax fulvo-rufescens, parte cephalica paulo obscuriore et
olivaceo-tincta, lævis et nitidus, parte thoracica haud foveolata,
cephalica postice setis validis erectis paucis munita. Oculi postici,
superne visi, in lineam subrectam, medii paulo majores et a
84
lateralibus quam inter se vix remotiores (spatio interoculari oculo
paulo minore). Oculi antici in lineam valde procurvam, inter se
valde appropinquati, medii prominuli lateralibus saltem duplo
majores. Clypeus altus, sub oculis depressus. Chelæ, partes oris
sternumque lutea, sternum læve et nitidum. Abdomen ovatum,
modice convexum, supra atro-nitidum duriusculum, utrinque et
postice tenuiter plicatum, subtus dilutius. Pedes sat breves et
robusti, inæqualiter pilosi, fulvo-aurantiaci. Vulva unco gracili recto
depresso et apice truncato, rimam epigasteris haud superante,
muniia.
Diffère surtout du D. (Lasæola) bodjoensis E. Sim. découvert à
l’île Bodjo par M. Weyers, par ses yeux antérieurs en ligne forte-
ment procurvée et ses yeux médians postérieurs un peu plus resser-
rés que les latéraux, enfin par son abdomen peu convexe et induré
en dessus.
Le genre Dipæna compte actuellement quatre espèces à Sumatra :
D. bodjoensis E. Sim de l’île Bodjo, D. (Lasæola) pulicaria et picta
Thorell du mont Singaland et D. mitifica E. Simon.
18. Teutana seriata sp. nov. — ©. Long. 6-7 mill. — Cephalo-
thorax fusco-castaneus opacus, parte thoracica fovea profunda
obtuse triquetra impressa, cephalica sat angusta leviter convexa,
postice setosa, utrinque stria profunda, foveam haud attingente,
discreta. Oculi antici inter se appropinquati, in lineam rectam, medii
nigri prominuli lateralibus albis evidenter majores. Oculi postici,
superne visi, in lineam subrectam, sat magni et subæquales, medii
rotundi, a lateralibus quam inter se duplo remotiores (spatio inter-
oculari oculo quadruplo angustiore). Area mediorum parallela et
longior quam latior. Clypeus area oculorum latior, sub oculis leviter
depressus, dein convexus. Abdomen magnum, subglobosum, niti-
dum, cinereo-fulvum, supra maculis nigris biseriatis 3-3 ornatum,
anticis angustis longis et transversis, medianis majoribus ovatis et
obliquis, posticis maximis longitudinalibus parallelis et sæpe
confluentibus, utrinque fusco-variatum, subtus vitta media confusa,
lineam abbreviatam albidam antice includente, notatum. Chelæ
debiles, acuminatæ, fusco rufulæ, læves. Sternum fusco-rufulum,
opacum, utrinque parce setosum. Pedes robusti et longi, antici
reliquis multo longiores, nigricantes, metatarsis tarsisque fulvo-
rufulis, reliqui pedes rufuli, femoribus tibiisque ad apicem patel-
lisque nigris, femoribus, præsertim anticis, subtus crebre et grosse
granulosis.
19. T. rufoannulata sp. nov. — ©. Long. 8-10 mill. —
Cephalothorax niger, opacus, tenuiter rugosus et parce setosus,
parte thoracica fovea transversa recurva impressa, parte cephalica
89
sat angusta, leviter convexa, utrinque stria subrecta (foveam haud
attingente) discreta. Oculi antici inter se appropinquati, in lineam
leviter procurvam, medii nigri prominuli lateralibus albis paulo
majores. Oculi postici, superne visi, in lineam levissime recurvam,
magni et subæquales, medii ovato-longitudinales a lateralibus quam
inter se fere duplo remotiores (spatio interoculari oculo duplo
minore). Area mediorum parallela paulo longior quam latior.
Clypeus area oculorum circiter æquilatus, sub oculis depressus,
dein convexus. Abdomen magnum subglobosum, nigro cinereoque
setosum, nigerrimum, concolor vel supra antice linea exili, in
medio late interrupta, et subtus utrinque macula parvaflavis rufisve
ornatum. Chelæ fusco-rufescentes, debiles, ad basin minute
rugosæ, dein læves. Sternum nigrum rugosum. Pedes robusti et
longi, setosi, nigri, tibiis 1° paris tibiisque 4 paris ad basin late rulis,
femoribus cunctis subtus crebre et grosse granulosis.
d. Long. 5 mill. — Cephalothorax longior, valde rugosus, fovea
thoracica recurva semilunari. Abdomen minus, nigrum, antice
margine duriuscula lævi, in medio profunde excisa, munitum, subtus
in regione epigasteris duriusculum, læve. Sternum valde rugosum.
Pedes longiores, nigri, tibiis ad basin rufulo-tinctis, femoribus
subtus granosis. Pedes-maxillares fusco-castanei, femore gracili et
longo, patella longiore quam latiore convexa et leviter curvata,
tibia patella vix breviore, ad basin angustiore ad apicem ampliata,
tarso ovato acuminato.
Je rapporte avec doute les deux espèces précédentes au genre
Teutana ; elles diffèrent en effet des formes typiques par leurs yeux
médians antérieurs un peu plus gros que les latéraux, et par leurs
yeux médians postérieurs plus rapprochés l’un de l’autre que des
latéraux. Le T. seriata E. Sim. a le faciès d’un Latrodectus, tandis
que le T. rufoannulata E. Sim. ressemble beaucoup au Lithyphantes
Paykullianus Walck.
Le D' Thorell a tout récemment rapporté, avec doute, au genre
Teutara, un certain nombre d’espèces de Birmanie : Theridion
(Teutana) speciosa, perspicillata, climacode, Leonardi Thorell. Le T,
climacode Thorell paraît voisin du T. rufounnulata E. Sim. (cf. Ann.
Mus.Civ: Gen. ser.2®, t. XIX 1898,:p. 294) (1),
Gen. THEONOE E. Simon
Theonoe E. Simon, Ar. Fr., V, p. 130 (ad max. part.).
Theonoe + Coressa E. Simon, Hist. Nat. Ar., 2° éd., I, p. 589
et 647.
(1) L'espèce de Sumatra que j'ai décrite sous le nom de Tomoxena flavo-
maculata in Ann. Soc. Ent. Fr., 1895, p. 133, est très probablement
synonyme du Chrysso alearia Thorell, St. s. Rag. Mal. etc., IV, I, p. 262 de
Tcibodas (Java) et doit par conséquent s'appeler Tomoxena alearia Thorell.
86
Onesinda O.-P. Cambridge, Proceed. Dorset H. N. CI., XVI, 1895,
p. 104.
Le Theonoe filiola E. Simon, type du genre Theonoe et le Walcke-
naera minutissima Cambr., type du genre Coressa, sont synonymes ;
cette synonymie indiquée avec doute par M. G.-H. Carpenter, dans
un récent catalogue des Araignées d'Irlande, nous a été confirmée
par la comparaison des types; il en résulte que le genre Gore
doit disparaître.
Les affinités du petit groupe des Theonoe, comprenant les genres
Synaphris, Theonoe, Cepheia, Mysmena et lardinis sont très obscures ;
les trois premiers paraissent surtout voisins des Pholcomma bien
que leurs pièces buccales et leurs chélicères aient des analogies avec
ceux des premiers genres du groupe des Erigone parmi lesquels
j'avais placé à tort le genre Coressa, analogies qui ne se retrouvent
pas dans les organes sexuels des mâles; d’un autre côté, on peut
leur trouver certains rapports avec les Theridiosoma, ce qui est
surtout frappant pour les Mysmena (cf, à ce sujet Hist. Nat. Ar.
}, p. 913).
Indépendamment de ses deux espèces européennes, T. cornix
E. Sim. et minutissima Cambr. (filiola E. Sim.), le genre compte
une espèce aux Antilles, T. americana E. Sim. et M. Weyers en a
découvert une quatrième à Sumatra. Celle-ci diffère surtout de ses
congénères par un caractère sexuel propre au mâle, dont le bandeau,
large et incliné en arrière, offre au milieu un très gros tubercule
cylindrique allongé, occupant toute sa hauteur et se terminant dans
le haut, sous les yeux, par une forte saillie globuleuse et spinuleuse
(fig. 1 front en dessus, fig. 2 céphalothorax de profil).
20. Th. globifera sp. nov. — . Long. 1mill. — Cephalothorax
fulvo-rufescens, lævis et nitidus, brevis et convexus, antice parum
attenuatus, fronte lata et obtusa, clypeo area ocu-
lorum latiore, retro-obliquo, tuberculo medio valde
convexo, ovato-longitudinali luteo, lævi, sed su-
perne, prope oculos minutissime et inordinate
spinuloso, insigniter munito. Oculi antici nigro-
limbati, in lineam leviter procurvam, inter se fere æquidistantes,
medii nigri, lateralibus albis et ovatis minores.
Oculi quatuor postici, superne visi, in lineam
leviter recurvam, medii inter se quam a laterali-
bus multo remotiores et cum mediis anticis
aream multo latiorem quam longiorem occu-
pantes, laterales mediis posticis et lateralibus
anticis majores. Sternum magnum, convexum, inter coxas posticas
late obtusum, fuilvo-rufescens, subtilissime coriaceum et parce pilo-
sum. Abdomen subglobosum, obscure cinereo-testaceum, haud
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87
scutatum sed supra duriusculum et punctis coriaceis magnis quatuor
impressum. Pedes graciles et breves, fulvo-rufescentes, patellis dilu-
tioribus, tarsis longe acuminatis metatarsis multo longioribus. Pedes-
maxillares fulvi apice infuscati, femore gracili, patella ‘longiore
quam latiore, versus apicem sensim ampliata, tibia patella multo
breviore et angustiore, tarso magno, ovato, longe acuminato, bulbo
sat complicato, lobo basali semicirculari fulvo, loboque apicali nigro
subtriquetro, stylo gracili apicali instructo, munito.
©. Long. 1,5 mill. — A mari difiert clypeo plano haud tubercu-
lato, cephalothorace tenuissime nigro-marginato.
IARDINIS nov. gen.
A. Theonoe et Cepheia diftert oculis tantum sex, albis, areas duas,
inter se late remotas, occupantibus, utrinque trinis inter se contiguis
et clypeo paulo proclivi sed chelis paulo angustiore (fig. 1.) —
Sternum magnum valde convexum postice, inter coxas parvas et
globosas, late et obtuse truncatum. Pedes sat breves, sed antici pos-
ticis paulo longiores, tarsis valde acuminatis, metatarsis lon-
gioribus.
Ce nouveau genre de groupe des Theonæcœæ (Hist. Nat. Ar., 2° édit.
I, p. 586) diffère de ses congénères par ses métatarses plus courts
que les tarses, qui sont très acuminés, et surtout par ses yeux au
nombre de six seulement, disposés en deux groupes très largement
séparés l’un de l’autre, étant situés de chaque côté aux angles d’un
très large front et formés chacun de trois yeux assez gros et étroi-
tement connés, rappelant ceux des Spermophora de la famille des
Pholcides. Les autres caractères du Zardinis Weyersi E. $. sont très
analogues à ceux des Theonoe.
21. Iaräinis Weyersi sp. nov. — ©. Long. 1 mill. — Cephalo-
thorax brevis, sat convexus, fronte lata, testaceo-luridus, lævis,
nitidus et glaber, sed clypeo ad marginem
leviter infuscato et setoso. Abdomen globo-
sum, paulo altius quam longius, regione
ventrali brevi, cinereo-testaceum et parce
pilosum, macula genitali fusca parva nota-
tum. Sternum magnum et convexum, luteum, nitidum. Pedes fulvo-
olivacei, femoribus patellisque dilutioribus, parce pilosi.
Familia ARGIOPIDÆ.
Subfamilia LINYPHIINÆ.
EORDEA nov. gen.
Cephalothorax brevis, vix longior quam latior, antice parum
attenuatus, fronte lata, sat humilis, supra fere planus, sed regione
88
oculari leviter prominula. Area oculorum latitudinem frontalem
totam occupans. Oculi quatuor postici, superne visi, in lineam
leviter procurvam, medii lateralibus plus duplo majores et inter se
quam a lateralibus paulo remotiores. Oculi quatuor antici in lineam
plane rectam, medii majores, inter se contigui sed a lateralibus
anguste separati. Oculi quatuor medii inter se subæquales, aream
paulo longiorem quam latiorem et postice quam antice latiorem,
occupantes. Oculi laterales haud prominuli, utrinque contigui,
anticus postico major. Clypeus proclivis, oculis mediis anticis non
multo latior. Sternum convexum, magnum, cordiforme, latius
quam longius, postice, inter coxas posticas late disjunctas, obtusum.
Pedes graciles parum longi, patellis tibiisque setis erectis longis
paucis supra munitis, tarsis anticis gracilibus et longis sed meta-
tarsis paulo brevioribus.
Ce nouveau genre est de classification assez incertaine ; il me
paraît surtout se rapprocher du genre Tapinocyba (Hist. Nat. Ar. I,
p. 657) dont il diffère principalement, comme de tous les autres
types du même groupe, par ses yeux médians postérieurs et anté-
rieurs plus gros que les latéraux et par l’absence d’impressions
céphaliques chez le mâle. Il a aussi certaines analogies avec les
genres Maso et surtout Minicia (loc. cit. p. 670), mais ses pattes
antérieures sont très différentes, car leurs tarses sont très longs, à
peine plus courts que les métatarses, et leurs tibias manquent des
longues épines inférieures biseriées, mais ces pattes sont armées
en dessus, aux patellas et tibias, de quelques très longs crins spini-
formes de même nature.
22. Eordea bicolor sp. nov. — (4. Long. 1,5 mill. — Cephalo-
thorax brevis, subtilissime coriaceus, setis longissimis paucis
(2 vel 3) uniseriatis munitus, postice albido-testaceus, antice rufo-
castaneus, regione oculari nigra. Abdomen globosum, nigrum, setis
longis conspersum, mamillis testaceis. Sternum magnum, conve-
xum, nitidum sed subtilissime coriaceum, albido-testaceum. Pedes
pallide lutei, metatarsis tarsisque, præsertim anticis, obscurioribus
et olivaceis, patellis tibiisque superne setis erectis longissimis
paucis munitis. Pedes-maxillares sat breves, lutei apice infuscati,
femore gracili subrecto, patella parva nodiformi, tibia mutica patella
haud longiore sed latiore, tarso ovato, bulbo lamina basali nigra
semicirculari munito.
Subfamilia TETRAGNATHINÆ.
23. Tetragnatha mandibulata Walck., Apt., II, 184,
Diet
T, minatoria E. Sim., Ann. Soc. ent. Fr., 1877, p. 83.
ER Lu dd di) - dde
UE
dre
89
T. leptognatha Thorell, St. Rag. Mal. etc., I, 1877, p. 441 (101).
T. mandibulata E. Sim., Ann. Soc. ent. Fr., 1890, p. 134.
T. mandibulata Thorell, Desc. Cat. Spid. Burma, 1895, p. 139.
(nec T. mandibulata L. Koch et Thorell, olim.)
Espèce répandue dans toute la Malaisie, l’Indo-Chiae et les
Philippines.
24. Argyroepeira celebesiana (Walckenaer).
Tetragnatha celebesiana Walck., Apt., II, 1841, p, 222.
T. decora Blackw., Ann. Mag. Nat. Hist., 2 ser., XIV, 1864, p. 44.
Meta decora L. Koch., Ar. Austr., 1872, p. 141, tab. XI, fig. 5.
Espèce répandue dans toute la région indo-malaise.
25. Argyroepeira pumila (Thorell).
Meta pumila Th., St. Rag. Mal. etc., I, p. 429 (89).
Découvert à Célèbes, indiqué depuis de Sumatra (Padang) par
Van Hasselt.
Subfamilia NEPHILINÆ.
26. Nephila maculata (Fabricius).
Aranea maculata Fabr., Ent. Syst., IT, 1793, p. 495.
Espèce commune dans toute la région indo-malaise.
27. Nephila malabarensis (Walckenaer).
Epeira malabarensis Walck., Apt., II, 1841, p. 103.
Répandu dans toutes les régions tropicales aussi bien dans l’ancien
monde que dans le nouveau.
28. Herennia ornatissima (Doleschall).
Epeira ornatissima Dol., Nat. Tijdschr. Ned. Ind., XIII, 1859, p. 32,
tab. I, fig. 3.
Ep. multipuncta Dol., 1. c., p. 32, tab. XI, fig. 1.
Herennia multipuncta Thorell.
Se trouve dans presque toute la Malaisie, dans l’Inde, à Ceylan et
dans l’Indo-Chine.
Doleschall à décrit cette espèce sous deux noms; celui d’orna-
tissima publié le premier a la priorité.
Subfamilia ARGIOPINÆ.
29. Argiope versicolor (Doleschall).
Epeira versicolor Dol., I. c., 1859, p. 31, tab. IX, fig. 10.
Argiope succincta L. Koch., Ar. Austr., 1871, p. 35.
Connu de Java, Sumatra et Bornéo.
30. Argiope æmula (Walckenaer).
90
Epeira æœmula Walck., Apt., Il, 1841, p. 112.
Ep. striata Dolesch., I. c., 1859, p. 17.
Argiope magnifica É ET Ar. Austr., 1871.
L'une des espèces les plus communes de la région indo-malaise.
31. Araneus de Haani (Doleschall).
Epeira de Haani Dol., 1. c., 1859, p. 33.
Ep. spectabilis Dol., I. c., p. 34.
(?) Ep. bogoriensis Dol., 1. c., p. 35.
Ep. de Haani Thorell, St. Rag, Mal. etc., II, 1878, p. 55.
Ep. kandariensis Thorell, 1. c., 1, 1877, p. 32.
Ep. cœstata Thorell, 1. c.. IV, 1890, p. 122 (7. sec. Thorell).
Espèce répandue dans toute la région malaise.
Epeira caput-lupi Doleschall et submucronata E. Sim., sont des
espèces différentes.
32. Araneus decens (Thorell.)
Epeira hispida Doleschall, 1. c., 1859, p. 33 (nom. præocc.).
Ep. decens Thorell, St. Rag. Mal. etc., I, 1877, p. 379 (39).
Ep. Rumpfii Thorell, 1. c., Il, 1878, p. 296.
Ep. rufo-femorata E. Simon, Ann. Mus. Civ. Gen., XX, 1884,
p. 548.
Ep. hispida Thorell, 1. c., IV, 1890, p. 147.
Au moins aussi répandu que le précédent en Malaisie; se trouve
aussi dans l’Inde.
33. Araneus flavisternis (Thorell).
Epeira flavisternis Thorell, 1. c., IT, 1878, pp. 61, 296.
Id. ITT, 1881, p. 106.
Décrit d’Amboine, indiqué depuis de Nouvelle-Guinée.
Les individus fort nombreux recueillis par M. Weyers à Sumatra
sont tous de taille inférieure à celle indiquée par le D' Thorell. |
34. Araneus (Singa) leucoplagiatus sp. nov. — ©. Long.
6-7 mill. — Cephalothorax obscure fulvo-ferrugineus, Iævis et parce
setosus, parte cephalica valde convexa, antice parum attenuata.
Oculi medii aream paulo longiorem quam latiorem et antice quam
postice multo latiorem occupantes, postici inter se subcontigui,
antici posticis multo majores, spatio oculo vix angustiore a sese
distantes. Oculi laterales utrinque æqui et contigui, mediis anticis
multo minores et a mediis non late remoti. Clypeus oculis mediis
anticis angustior. Abdomen subglobosum, vix longius quam latius,
fulvo-rufescens, parce et longe albido-pilosum, supra antice macula
media subrotunda et utrinque macula majore, in medio macula
transversa vittiformi et utrinque macula minore albidis notatum,
postice late albidum, subtus utrinque late albidum et macula media
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magna subquadrata albida notatum. Chelæ robustæ et læves, fulvo-
rufulæ, margine inferiore sulci dentibus quatuor, ultimo reliquis
majore, armato, Sternum fulvum. Pedes sat breves et robusti,
fulvo-rufuli, femoribus (3 exceptis) apice late infuscatis, femoribus
tibiisque parce et breviter aculealis, metatarsis gracilibus omnino
muticis. Tuberculum vulvæ fusco-nitidum, verticale, linguiforme,
ovatum et valde depressum, superne tenuiter marginatum et unco
brevi, scapo breviore, munitum.
Espèce très voisine d’Epeira perpolita Thorell, de Singapore, mais
sans doute distincte, les taches abdominales d’un blanc mat (non
argenté) ayant une disposition un peu différente.
39. À. soronis (Thorell).
(?) Epeira triangula V. Hasselt, Midden Sumatra etc. Aran.,1889,
pat:
Ep. soronis Thorell, St. Rag. Mal., IV, 1, 1890, p. 143.
Décrit de Sumatra.
36. A. centrodes (Thorell).
(?) Epeira porcula V. Hasselt, 1. c. p. 22.
Ep. centrodes Thorell, 1. c., IV, r, 1890, p. 169.
Décrit de Sumatra.
37. (?) À. acropyga (Thorell).
Epeira acropyga Thorell, 1. c., 1, p. 398 (58).
Décrit de Célèbes.
38. À. pistiger sp. nov. — ©. Long. 5 mill. — Cephalothorax
brevis, postice convexus et valde declivis, obscure fulvo-olivaceus,
crasse et longe albido-hirsutus. Oculi medii parvi, æqui (antici pos-
ticis vix minores), aream paulo latiorem quam longiorem et antice
quam postice latiorem occupantes. Oculi laterales mediis minores,
utrinque æqui et contigui, a mediis late remoti. Clypeus oculis
mediis anticis plus duplo latior. Abdomen magnum, antice rotun-
dum, postice, pone mamillas, longissime productum, sensim
attenuatum sed apice truncatum et minutissime bilobatum, supra
cinereo-fulvum, nitidum, leviter reticulatum et linea media exili
ramosa notatum, subtus confuse nigricans immaculatum. Chelæ,
partes oris, sternum pedesque obscure fulvo-olivacea, chelarum
margo inferior dentibus parvis trinis (medio paulo majore)
dentibus marginis superioris multo minores, instructus. Pedes
sat breves, mutici vel fere mutici. Vulva fere À. acropygi Thorell.
Cette espèce appartient au groupe ayant pour types les À. Laglai-
zei, porculus E. Sim., centrodes Thorell; elle est surtout voisine de
l'A. acropyga Thorell dont elle se distingue surtout par son
tubercule abdominal non acuminé mais tronqué et un peu bilobé
92
à l’extrémité, et par le groupe de ses yeux médians visiblement plus
large que long.
39. A. prospiciens (Thorell).
Epeira prospiciens Thorell, St. Rag. Mal. etc., IV, I, 1890, p. 138.
Je maintiens provisoirement dans le genre Araneus cette espèce
anormale dont le céphalothorax et les yeux rappellent ceux des
Poltys (cf. Thorell).
Décrit de Sumatra par T. Thorell (Forbes coll.).
40. Cyrtarachne gibbifera sp. nov. — ©. Long. 6 mill. —
Cephalothorax brevis, luteo-rufescens, coriaceus. Oculi medii inter
se æquales, aream paulo latiorem quam longiorem et antice quam
postice angustiorem occupantes. Oculi laterales a mediis late dis-
tantes, minores, inter se contigui, anticus postico minor. Abdomen
maximum, cephalothoracem fere omnino obtegens, non multo
latius quam longius, antice late rotundum, postice leviter attenua-
tum et late obtusum, humeris obtusissimis haud prominulis, in
medio in tuberculo magno et obtusissimo insigniter elevatum,
pallide flavescens, utrinque, pone humeri, macula ovata fulva
notatum, subtiliter coriaceum, punctis impressis parvis margina-
tum, cicatricibus majoribus fulvis trinis ad marginem anticum et
quatuor medianis, in trapezium antice angustius ordinatis, supra
notaitum, subtus utrinque plicatum, in medio rufulo-testaceum.
Chelæ sternum pedesque luteo-rufescentia, sternum læve in medio
confuse infuscatum. Pedes breves sat longe pilosi.
A C. tricolore Dol. et lævi Thorell præsertim differt abdomine in
medio late unituberculato atque antice cicatricibus uniseriatis
magnis trinis impresso.
41. Gasteracantha Mengei Keyserling.
G. Mengei Keyserl., Isis, Dresden, 1863, p. 67.
G. malayensis E. Sim., Hist. Nat. Ar., 1864, p. 285.
Connu de la presqu'île de Malacca, de Singapore (Butler) de
Bornéo (Thorell) et de Padang à Sumatra (Van Hasselt.)
42. G. Sumatrana Butler.
G. sumatrana Butler, Proceed. Ent. Soc. Lond., 1873, p. 164,
tab. III, fig. 3.
Cette espèce que Van Hasselt donne comme une variété du G. for-
nicata Thorell, me paraît bien distincte ; le scutum abdominal y est
beaucoup plus long relativement à sa largeur, et ce caractère est
constant dans les nombreux individus recueillis par M. Weyers.
43. G. nigristernis sp. nov. — Scutum abdominale long.
6 mill.; lat. 12,5 mill. — Cephalothorax niger, lævis, parce
et breviter albo-pilosus. Sternum nigrum, immaculatum, læve.
93
Chelæ, pedes-maxillares, pedesque omnino nigro-picei. Abdomen
supra rufo-piceum læve sed ad marginem minute rugosum, subtus
atrum, in medio crebre versus marginem parce, minute rugosum,
spinis et supra et subtus nigro-cyaneis parce et acute granulosis ;
scuto dorsali transversim fusiformi, antice in medio prominulo et
leviter sinuoso-emarginato, utrinque valde attenuato, antice plagulis
ocelliformibus quatuor parvis, longitudinaliter ovatis,inler se æquis
et lineam subrectam designantibus, plagulis medianis quatuor sal
parvis, transversim ovatis, trapezium haud longius quam latius et
postice quam antice paulo latius, occupantibus, utrinque, secundum
marginem anticum plagulis trinis transversim ovatis et angulosis,
reliquis multo majoribus, et secundum marginem posticum plagulis
paulo minoribus binis, atque postice plagulis seriatis quinque
minutissimis et punctiformibus impresso, ad marginem sexspinoso:
spinis anticis parvis conico-acuminatis antice oblique directis,
spinis mediis anticis plus triplo longioribus divaricatis et rectis,
crassis, haud acuminatis, leviter depressis, versus apicem leviter
incrassatis, obtusis sed apice breviter et acute macronatis, spinis
posticis ad basin crassis sed acutis anticis fere duplo majoribus sed
medianis mulito minoribus.
Tambang Salida (vice-résidence de Païnan).
Celle espèce remarquable se distingue facilement des G. forni-
cata F., vittata Th., montana Th., sumatrana Butl., par ses épines
latérales beaucoup plus épaisses, droites, non acuminées et obtuses,
même légèrement élargies à l'extrémité. Elle se rapprocne aussi du
G. tæniata Walck., dont les épines latérales sont épaisses et droites,
mais ces épines sont d’une autre forme, car celles du G. tæniata sont
beaucoup plus courtes et brièvement acuminées à l’extrémité; enfin
la coloration est différente, le sternum et la région ventrale étant
entièrement noirs.
44. G. leucomelas (Doleschall).
Plectana leucomelas Dolesch., Verh. Nat. Ver, Nederl. Indie, X,
1859, p. 42.
Gasteracantha annamita E. Simon, Act. Soc. Linn. Bord., XI,
1886, p. 148.
G. leucomelæna Thorell, St. Rag. Mal., IV, I, p. 58.
Espèce répandue en [ndo-Chine et en Malaisie.
45. G. brevispina (Doleschall).
Plectana brevispina. Dol., Bijdr. etc, 1857, p. 493.
(Pour la synonymie très longue cf. Thorell, St. Rag. Mal., IV, I,
p. 63.) |
L'une des espèces les plus communes de la région indo-malaise.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLIU, 30 111 99, 10
94
46. G. Hasselti C. Koch.
G. Hasselti C. Koch, Arachn., IV, 1838, p. 29, fig. 267.
Plectana prϾtextata Dolesch., 1. c., 1859, p. 42.
G. parvula Thorell, Ofvers. af. Vet. Akad. Forh., XV, 1859,
p. 301.
G. hepatica L. Koch, Ar. Austr., 1871, p. 8, tab. I, fig. 5.
G. Lepelletieri Van Hasselt, Midd. Sum. etc., Aran., 1882, p. 22,
(non Guérin).
(?) G. pictospina Van Hasselt, 1. c., p. 14. (4 Jun.)
G. propinqua O.-P. Cambr., Proceed. Zool. Soc. Lond., 1879,
p. 288, tab. XX VII, fig. 16.
G. Hasselti Thorell, St. Rag. Mal. etc., IV, I, 1890, p. 70.
Espèce répandue dans la Malaisie et l’Indo-Chine.
47. G. arcuata (Fabricius).
Aranea arcuata Fabr., Ent. Syst., II, 1793, p. 425.
Epeira curvicauda Vauthier, Ann. Sc. Nat., I, 1824, p. 261.
Espèce connue de Java, de Bornéo, de Sumatra et de la presqu'île
de Malacca; également indiquée, mais peut-être par erreur, de
Ceylan par Butler.
48. G. Fabricii sp. nov. — ©. Scutum abd. long. 8,3 mill.;
lat. 10,8 mill. — Aculei angul. (circiter) 24 mill. — Cephalothorax
nigro-piceus, parte thoracica dilutiore, clypeo testaceo-marginato.
Abdomen supra flavo-aurantiacum, plagulis fusco-castaneis impres-
sum, aculeis nigro-cyaneis, ad basin rufis, armatum, subtus et in
declivitate posteriore obscure rufum haud vel vix distincte macu-
latum, tuberculo mamillare mamillisque nigro-cyaneis. Chelæ
nigro-nitidæ. Sternum fuscum, antice vitta transversa, utrinque
maculis binis maculaque apicali luteis notatum. Pedes-maxillares
nigri, basi dilutiores. Pedes rufuli, metatarsis tarsisque, præsertim
anticis, infuscatis fere nigris. Scutum abdominale non multo lon-
gius quam latius, obtuse octogonum, ad marginem anticum pla-
gulis ocelliformibus quatuor in lineam subrectam, late ovatis, inter
se æquis et æquidistantibus, utrinque, in declivitate, plagulis
trinis anticis vix majoribus, in medio plagulis quatuor minoribus
et subrotundis trapezium vix latius quam longius occupantibus,
postice utrinque, prope radicem aculeorum magnorum, plagulis
binis mediocribus munitum sed ad marginem posticum plagulis
carens, aculeis sex armatum, utrinque antica sat parva acuta sed ad
basin lala, secunda angulari longissima corpore toto multo longiore
basi excepto gracili et tereti, postica antica plus duplo majore
acuta sed ad basin lata.
Cette espèce, voisine du G. arcuata Fabr. dont elle a entièrement
le faciès et les très longues épines angulaires, s’en distingue très
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95
facilement par son scutum abdominal plus long relativement à sa
largeur, par la proportion de ses épines, le nombre et la disposition
de ses plaques ocelliformes.
Ses épines antérieures et postérieures sont en effet aiguës mais
très élargies à la base et les secondes sont plus de deux fois plus
fortes que les premières, tandis que chez G. arcuata les épines
antérieures et postérieures sont presque semblables, petites et grêles
dès la base.
Dans les deux espèces, le scutum offre au bord antérieur et latéral
(en avant des longues épines angulaires) une série continue de
10 plaques ocelliformes, mais tandis que chez G. arcuata les quatre
médianes sont allongées, plus petites que les latérales et disposées
en ligne un peu procurvée, chez G. Fabricii elles sont presque sem-
blables aux latérales, plus largement ovales et en ligne presque
droite.
Le scutum offre au milieu quatre plaques plus petites disposées
en trapèze, mais tandis que chez G. arcuata ce trapèze est beaucoup
plus large que long et beaucoup plus large en arrière qu’en avant,
chez G. Fabrici il est à peine plus large que long et à peine plus
large en arrière qu’en avant.
On trouve en arrière dans les deux espèces, de chaque côté, près
la base des longues épines angulaires, deux plaques rapprochées et
disposées en ligne oblique, mais tandis que chez G. arcuata le milieu
du bord postérieur oîffre de plus une série transverse récurvée de
5 plaques plus petites, chez G. Fabrictü le bord postérieur est complè-
tement dépourvu de plaques.
La coloration est aussi un peu différente ; chez G. Fabricii E. Sim.,
le bandeau est plus nettement bordé de jaune testacé, le scutum
abdominal est en dessus d’un rouge orangé au lieu de jaune, en
dessous et en arrière entièrement d’un rouge sombre sauf le tuber-
cule mamillaire qui est d’un noir bleu, tandis que chez G. arcuata il
est varié de jaune et de noir.
49. Cærostris paradoxa Doleschall.
Epeira paradoxa Dol., Verh. Nat. ver. Nederl.-Indie, X, 1859,
p. 42.
Espèce répandue dans l’Asie tropicale, la Malaisie et la Polynésie
. depuis Ceylan jusqu’à la Nouvelle-Calédonie.
Espèce tout à fait différente du C. mitralis Vinson, de Madagascar
(cf. E. Sim., Hist. Nat. Ar., 2° éd., t. I, p. 831).
50. Poltys illepidus C. Koch.
P. illepidus C. Koch, Arachn., X, 1849, p. 97, f. 821.
Pleuromma molluccum Doleschall, I. c., p. 45, tab. VII, £. 1.
(?) Poltys coronatus et Keyserlingi Keyserling in L. Koch, Ar.
Austr., Il, 1886, pp. 128-129.
96
Espèce largement distribuée en Malaisie, en Australie et en Poly-
nésie, très variable selon les individus, leur âge et le plus ou moins
de distension de l’abdomen produite par les œufs.
Dans la forme typique, le tub:reule médian antérieur de l’abdo-
men est assez pelit et aigu, les bosses humérales portent chacune
3 ou 4 gros tubercules obtus et inégaux et le bord antérieur offre,
entre l’épaule et le tubercule médian, 2 ou 3 tubercules plus petits;
dans d’autres, le tubercule médian est bifide, comme il a été figuré
par L. Koch chez son Poltys Keyserlingi qui est sans doute une
forme du P. illepidus; le tubercule médian est parfois très long,
entraînant sur ses pentes les petits tubercules latéraux, ce qui lui
donne une forme rameuse ; d’autres fois encore il se renfle en massue.
Quand l’abdomen est distendu par les œufs, les tubercules latéraux
s’atténuent et ceux du bord antérieur se rapprochent en forme de
crête dentée comme le représente la figure du P. coronatus L. Koch,
qui est peut-être aussi rapportable à la même espèce.
51. P. elevatus Thorell, St. Rag. Mal. etc., IV, I, 1890, p. 82.
Décrit de Sumatra (Forbes coll.).
52. P. columnaris Thorell, I. c., 1890, p. 87.
L’abdomen de cette espèce, élevé en long tubercule vertical, est
aussi très variable ; ce tubercule, au moins aussi long que le corps
entier, souvent même plus, est tantôt très épais, cylindrique, un
peu dilaté au sommet qui est itronqué et brièvement mucroné,
tantôt beaucoup plus étroit, subacuminé, également mucroné, avec
le tubercule médian apical plus long que les autres, souvent lui-
même bifide ou digité. |
Cette espèce rentrerait dans le genre Gerrosoma Bradley, carac-
térisé par le tubercule oculaire étroit, très élevé, un peu acuminé au
sommet et portant sur ses pentes les yeux latéraux antérieurs; elle
est très voisine du P. turriger E. Sim. de l’Indo-Chine dont elle se
distingue surtout par ses tibias antérieurs fauves, très vaguement
annelés, tandis que ceux du P. turriger sont noirs dans leurs deux
tiers basilaires. |
P. columnaris, commun à Sumatra, se trouve aussi à Java et dans
l'Australie orientale; je le possède du Queensland ; le P. mamimeatus
L. Koch en est peut-être synonyme.
53. Cyphalonotus sumatranus sp. nov. — ©. Long. 6-7 mill.
— Cephalothorax fulvus, albo-sericeo-pubescens, sat longus, antice
longe attenuatus et declivis, parte thoracica convexa et sulcata,
tubere oculorum antice verticali plano, nec carinalo nec cristato.
Area oculorum mediorum paulo latior quam longior et antice quam
postice multo latior, oculi medii antici posticis majores. Oculi late-
rales utrinque spatio oculo paulo latiore a sese distantes, anticus
97
postico major. Abdomen fuscum, supra testaceo punctatum et varie-
gatum et pilis brevibus pronis albo-nitidis vestitum, in declivitate
posteriore vitta media lata leviter rhomboidali et antice acuta, et
utrinque punctis seriatis nigerrimis ornatum, breve sed altissimum
et supra et subtus valde productum, subtus subacuminatum, supra
leviter et sensim ampliatum, truncatum, in medio emarginatum,
utrinque in tuberibus humeralibus, antice et extus mucronatis,
elevatum. Chelæ sternumque fusco-olivacea, lævia. Pedes longissimi
et graciles, obscure fulvi, femoribus ad apicem late nigricantibus,
reliquis articulis annulis parvis albo-pilosis ornatis, metatarsis
anticis tibiis multo brevioribus. Vulva scapo subquadrato fusco
subtus anguste sulcato, unco lurido longo et recto sat angusto et
apice sensim attenuato munita.
Ce genre ne renfermait jusqu'ici qu’une seule espèce, le C. larvata
E. Sim., propre à la côte orientale d’Afrique.
L'espèce de Sumatra en est voisine, son abdomen et ses pattes
sont presque semblables, elle en diffère surtout par son tubercule
oculaire plan, non caréné entre les yeux, ses yeux médians anté-
rieurs plus gros que les postérieurs, son œil latéral antérieur plus
gros que le postérieur, et le crochet de son épigyne droit non
sinueux.
54. Pitharatus Junghuhni (Doleschall).
Epeira Junghuhni Dol., Verh. Nat. ver. Nederl.-Indie X, 1859,
p. 36.
Décrit de Java.
Cette curieuse espèce assez répandue en Malaisie, ne figure dans
aucun des ouvrages du D'Thorell, sur les Arachnides de cette région.
(Pour le genre Pütharatus cf. E. Sim., Hist. Nat. Ar., 9% éd., I,
p. 904.)
55. Theridiosoma fasciatum Workman, Malaysian Spid.,
1896, p. 57.
Cette espèce, découverte à Singapore par M. Workman, est sans
doute très voisine du T. Picteti E. Sim., de Bornéo, mais elle paraît
en différer par la bande blanche transverse de son abdomen beau-
coup plus large et plus nette et précédée sur la pente antérieure de
deux points blancs.
56. Anapis paroculus sp. nov. — ©. Long. 2 mill. — Cephalo-
thorax brevis et altus, postice fere abrupte declivis, fronte lata et
obtusa, fulvo-rufescens, lævis et nitidus sed versus marginem et
præsertim postice in declivitate punctato-rugosus et, prope
apicem, sulco semicirculari nigro impressus. Oculi albi magni et
inter se subæquales, medii rotundi, inter se juxta contigui, laterales
utrinque contigui, a mediis non late distantes (spatio inter medios et
98
laterales oculo angustiore). Clypeus altus. Sternum magnum, con-
vexum, rufo-brunneum, grosse sed parum dense impresso-puncta-
tum. Abdomen magnum, subrotundum, sed modice convexum,
partem thoracicam obtegens, scuto magno fusco-testaceo, lævi, parce
sed longe setuloso, supra omnino obtectum, subtus sulcis binis semi-
circularibus marginatum, et antice scuto epigasteris magno, rufulo,
lævi sed postice biimpresso, munitum. Chelæ pedesque fulvo-rufes-
centes, pedes breves, sat longe setosi, haud aculeati, metatarsis
anticis tarsis, longis et acuminatis, fere duplo brevioribus.
Le genre Anapis (Amazula Keyserling) est très largement distri-
bué ; il possède plusieurs espèces dans l'Amérique du Sud et les
Antilles; une en Algérie (A. algerica E. Sim.) et une en Nouvelle-
Calédonie.
L'espèce de Sumatra, À. paroculus E. Sim., diffère de ses congé-
nères par ses yeux latéraux de chaque côté beaucoup moins éloignés
des médians.
Familia THOMISIDÆ.
57. Thomisus javanus (Thorell).
Daradius javanus Thorell, Diag. Aran. Nov., in Ann. Gen. 1890,
p. 151.
Décrit de Java, indiqué aussi de Sumatra (Padang) par Van
Hasselt sous le nom de Püistius spectabilis Dol.
58. Synæma opulentum E. Simon, Act. Soc. Linn. Bord., XI,
1886, p. 144.
Décrit du Siam, indiqué depuis de Sumatra et de Birmanie.
59. Hedana ocellata Thorell, 1. c., 1890, p. 153.
Connu de Java et de Sumatra.
60. Epidius longipalpis Thorell, St. Rag. Mal., I, 1877, p. 492
(152).
Décrit de Kandari (Célèbes) (1), retrouvé depuis à Java, à Ceylan et
dans l’Indoustan méridional.
61. Stephanopsis Weyersi sp. nov. — ©. Long. 6-7 mill, —
Cephalothorax fusco-rufescens, pilis brevibus pronis fulvo-rufulis
utrinque vestitus, vitta media lata albidiore-pilosa ornatus, fronte
linea transversa exili arcuata albido-pilosa marginata, haud longior
quam latior, utrinque ample rotundus, parte cephalica antice haud
vel vix acclivi, lata, fronte haud cornuta fere recte secta, clypeo
glabro nigro sat angusto oculis anticis vix triplo latiore. Oculi antici
(1) Et non de Ceram, comme je l’ai dit par erreur.
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99
inter se valde inæquales et æquidistantes, in lineam modice recur-
vam. Oculi postici in lineam latiorem valde recurvam, medii latera-
libus plus duplo minores et a lateralibus quam inter se vix remo-
tiores. Area quatuor mediorum multo longior quam latior. Abdomen
fuscum, crebre albido-cinereo (rarius rufulo) pubescens, interdum
postice, inter tubercula, vitta nigra transversa valde angulosa nota-
tum, longius quam latius, antice angustum et obtuse truncatum,
postice sensim ampliatum et truncatum cum angulis obtuse pro-
minulis. Chelæ, sternum pedesque antici fusco-rufula, cinereo-
albido-pubescentia. Pedes quatuor antici inter se subsimiles, qua-
tuor posticis multo robustiores et multo longiores, femoribus longis
et robustis, aculeis (supra 2-9, antice 1-1) brevissimis sed singula-
riter elevatis atque ad basin albo-pilosis munitis, tibiis longis et
teretibus subtus aculeis sat gracilibus longis et rectis 3-3 aculeisque
apicalibus minoribus armatis, metatarsis tibiis multo brevioribus,
subtus scopulatis, aculeis inferioribus robustioribus 2-2 aculeis
apicalibus lateralibusque minoribus armatis. Pedes postici femo-
ribus luteis apice fusco-annulatis, superne aculeo submedio erecto
et acuto munitis, reliquis articulis fusco-rufulis confuse luteo-
annulatis.
Voisin des S. longipes et hirsuta L. Koch de Nouvelle-Hollande.
62. Regillus cinerascens (Doleschall).
Thomisus cinerascens Dol., Verh. Nat. ver. Nederl. Indie, X,
1859, p. 58.
Connu de Java et de Sumatra.
Familia CLUBIONIDÆ.
63. Heteropoda regia (Fabricius).
H. venatoria auct. rec. (sec. Linn.).
(Pour la synonymie très longue cf. Thorell, St. Rag. Mal., IV,
Hp. 22.)
64. Palystes rutilans nov.sp.— © (pullus). Long. 15 mill, —
Cephalolhorax fulvo-rufescens, fulvo-pubescens, linea media nigra
exili, ab oculis posticis usque in sulcum thoracicum ducta, notatus.
Oculi postici inter se æquales, in lineam rectam, medii a lateralibus
quam inter se vix remotiores. Oculi antici apicibus in lineam rec
tam, lateralibus mediis fere quadruplo majores. Sternum coxæque
rufo-castanea. Chelæ nigricantes, versus basin dilutiores, flavido-
hirsutæ, margine inferiore sulci dentibus principalibus trinis æquis
(1° singulariter posito reliquis binis inter se geminatis) dentibusque
binis minutissimis armato. Abdomen oblongum, supra fulvum,
crebre fulvo-pilosum et hirsutum et punctis nigris quatuor impres-
100
sum, subtus regione epigasteris rufula postice nigro-marginata,
regione ventrali late nigra sed anlice, pone rimam, macula triquetra
fulva et albo-pilosa notata. Pedes fulvi, femoribus subtus leviter
infuscatis, tibiis annulo obscuriore subapicali parum expresso
notatis, metatarsis tarsisque subtus nigris crasse nigro-scopulatis.
Cette espèce, dont M. Weyers n’a capturé que de jeunes individus,
paraît différer des P. Kochi E. Sim. et melanichtys Thorell, de la
même région, par sa coloration ventrale.
65. Sparassus lutescens (Thorell).
Midamus lutescens Thorell, Bihang Svenska Vet.-Akad., 1894
Handi., XX, Afdeln. IV, n° 4, p. 12; id. Desc. Cat. Spid. of Burma,
1895, p. 272.
d. Long. 7 mill. — Cephalothorax fulvus, albo-sericeo pubes-
cens, parte cephalica vittis irinis, media recia reliquis antice diva-.
ricatis confuse olivaceis, notata. Oculi antici in lineam rectam,
medii lateralibus saltem dimidio majores, inter se quam a latera-
libus paulo remotiores. Oculi postici, superne visi, in lineam leviter
procurvam, inter se æqui et fere æquidistantes. Area mediorum
subparallela, paulo latior quam longior. Abdomen obscure fulvum,
albido-sericeo-pubescens, mamillis fuscis. Chelæ sternum pedesque
fulva, tibiis supra leviter fusco-variatis, metatarsis annulo basali
nigricanti et supra versus medium linea longitudinali abbreviata
nigricanti notatis. Chelarum margo inferior dentibus principalibus
irinis æquis dentibusque multo minoribus binis instructus. Pedes-
maxillares fulvi,tarso leviter infuscato, patella parallela vix longiore
quam latiore, tibia patella paulo longiore extus ad apicem apophysi
antice directa lata sed valde compressa, apicem versus leviter
ampliata, recte secta cum medio minute emarginato et dente parvo
acuto munito armata, tarso longe ovato bulbum ovatum superante.
Cette espèce, dont le D" Thorell ne décrit que la femelle, parait
avoir un habitat très étendu, car elle est indiquée de Birmanie, de
Singapore et de Java.
Familia AGELENIDÆ.
VAGELLIA nov. gen.
À Campostichommati differt oculis quatuor anticis inter se æquis
et juxta contiguis (mediis nigris lateralibus albis) lineam sat recur-
vam designantibus, oculis posticis in lineam multo latiorem valde
recurvam semicircularem, mediis majoribus ab oculis anticis vix
separatis et oculis quatuor anticis spatium transversum vix
angustius occupantibus, chelarum margine inferiore minute biden-
101
tato, parte labiali latiore quam longiore, pedum anticorum tarsis
metatarsis circiter æquilongis, tibiis metatarsisque aculeis paucis-
simis tenuibus et longis subtus munitis.
Ce nouveau genre rentre dans le groupe des Cybæeæ (Hist. Nat.
Ar., t. IT, p. 236) et vient se placer à côté du genre Campostichomma
Karsch, dont il diffère surtout par ses yeux antérieurs subcontigus
en ligne fortement récurvée, ses yeux postérieurs en ligne
beaucoup plus large et encore plus récurvée avec les médians plus
gros que les latéraux et touchant presque aux yeux de la première
ligne; ses chélicères pourvues de deux petites dents (au lieu de
quatre) à la marge inférieure; sa pièce labiale plus large que longue;
ses pattes antérieures pourvues d’épines peu nombreuses et très
fines, avec les tarses environ aussi longs que les métatarses,
66. V. helveola sp. nov. — ©. Long. 3,5 mill. — Cephalothorax
luridus, lævis nitidus et glaber, oculis nigro-cinctis. Chelæ, sternum
pedesque lurida, metatarsis tarsisque leviter rufulo-tinctis. Abdo-
men subglobosum albidum, parce et tenuiter pilosum. Plaga geni-
talis fusca plana sat magna et subquadrata.
67. Hahnia Weyersi sp. nov. —©. Long. 1,8 mill, — Cephalo-
thorax lævis, nitidus, fulvo-rufescens, linea marginali lineisque
radiantibus exilibus fusco-olivaceis ornatus, in parte cephalica
lineis septem subintegris ad basin confluentibus et maculam den-
tatam formantibus, in parte thoracica utrinque lineis tribus valde
abbreviatis. Oculi antici inter se subcontigui, in lineam leviter pro-
curvam, medii rotundi, nigri, lateralibus, albis et ovatis, minores.
Oculi postici in lineam sat procurvam, inter se subæquales, medii
inter se quam a lateralibus paulo remotiores, spatio interoculari
oculo paulo latiore. Clypeus oculis lateralibus anticis vix latior.
Abdomen breviter ovatum, obscure fusco-testaceum, lineis trans-
versis arcuatis obscurioribus, parum expressis, notatum et pilis
longis albidis conspersum. Chelæ, sternum, pedes mamillæque
fulvo-testacea, pedes confuse olivaceo-annulati.
Le groupe des Hahnieæ n’était représenté jusqu'ici à Sumatra
que par l’Alistra longicauda Thorell.
Familia OXYOPIDÆ.
63. Oxyopes tæniatus Thorell, St. Rag. Mal. etc., I. 1877,
p. 534.
Décrit de Célèbes, indiqué depuis de Java et de Sumatra.
69. Oxyopes javanus Thorell, Diag. Aran. nov. in Ann, Gen.
1890, p. 140.
Indiqué de Java, de Sumatra et de Pinang.
102
70. Tapponia micans E. Simon, C. R. Soc. ent. Belg. 1885,
Abe se
Découvert par M. Weyers à l’île Bodijo.
Familia ATTIDÆ.
Nous répartissons les Attides en trois sections caractérisées par
l'armature de la marge inférieure des chélicères qui offre les trois
dispositions que nous décrivons plus bas.
Sectio I ATTIDÆ PLURIDENTATI.
Comprenant toutes les espèces dont les chélicères sont armés, à
la marge inférieure, d’une série de dents, généralement égales,
indépendantes les unes des autres.
71. Gocalus murinus sp. nov. — ©. Long.11 mill, — Cephalo-
thorax longus, in medio altus, parte cephalica antice valde declivi
et sensim attenuata, utrinque, prope oculos, late tuberculata, atque
postice tuberculo parvo medio munita, parte thoracica longa,
declivi, leviter ampliata et ovata, obscure fusco-castaneus, area ocu-
lorum nigra, pilis longis crassis et pronis albido-cinereis fulvisque
mixtis, crebre vestitus. Oculi antici inter se valde inæquales et
subcontigui, apicibus lineam procurvam (haud recurvam) desi-
gnantes, pilis albidis crassis cincti. Clypeus crebre et longissime
albo-barbatus. Abdomen angustum et longum, postice acuminatum,
fuscum, supra et utrinque crebre albido fulvoque pubescens, subtus
vitta lata obscuriore et parcius albo-pilosa notatum. Sternum par-
vum et angustum nigrum, albo-pilosum. Chelæ parallelæ, antice
convexæ, fusco-rufulæ, nitidæ, præsertim ad basin longe albo-
pilosæ, margine superiore sulci tridentato, dentibus 1° et 2° validis
et inter se remotis, 3° minore, margine inferiore dentibus minoribus
seriatis 4, ultimo reliquis paulo longiore, armatis. Pedes obcure
fulvi, præsertim subtus crebre et longe albo-hirsuti, metatarsis
anticis obscurioribus subtus et utrinque nigricanti-scopulatis, pos-
ticis confuse annulatis, femoribus anticis subtus olivaceo-biplagiatis,
aculeis validis numerosissimis armati, tibiis cunctis aculeis inferio-
ribus, lateralibus, dorsalibusque munitis (tibiis anticis aculeis
dorsalibus trinis, posticis binis). Mamillæ fuscæ, superiores insi-
gniter longæ, articulo basali cylindrato saltem triplo longiore quam
latiore, apicali basali paulo breviore et angustiore acuminato.
Plaga genitalis nigra depressa.
Cette espèce nous paraît différente de celles assez nombreuses qui
103
ont été rapportées par le D' Thorell au genre Cocalus de C. Koch (1),
elle offre notamment le caractère unique de présenter un petit
tubercule médian, un peu en avant des yeux postérieurs, analogue
à celui des Opisthoncus et des Epocilla.
72. Cyrba flavimana sp. nov. — 9. Long. 5,5 mill. —
Cephalothorax fusco-castaneus, antice, prope oculos, late niger,
pilis cinereo-rufis pronis vestitus. Pili oculorum fulvi. Clypeus sat
angustus, setis longis uniseriatis cinereo-albidis ad marginem
munitus. Abdomen oblongum, atrum, fulvo-pubescens. Chelæ
fusco-castaneæ nitidæ et glabræ, margine superiore sulci dentibus
trinis inter se remotis, 1° et 2° validis ultimo minore, margine infe-
riore dentibus minutissimis seriatis quinque instructis. Pedes fusco-
rufescentes, fulvo-pilosi, femoribus cunctis tibiisque 1: paris infus-
catis subnigris, metatarsis tarsisque paulo dilutioribus. Pedes-
maxillares fulvi ad basin infuscati, tarso longo, leviter ovato, supra
læte flavo-aurantiaco piloso. Area genitalis plagula transversa et
angusta, in medio arcuato-angulosa, munita.
A C. algerina Lucas (*) cui affinis est imprimis differt pedi-
bus-maxillaribus feminæ aurantiaco-pilosis et pedibus annulis albo-
pilosis carentibus.
713. Bavia sexpunctata (Doleschall).
Salticus sexpunctatus Dol., Nat. Tijdschr. Ned. Ind., XIII, 1859,
p. 24.
Marptlusa sexpunctata Thorell, St, Rag. Mal, etc., II, p. 224.
Acompse dulcinervis L. Koch, Ar. Austr., 1879, p. 1149, tab. C,
fig. 1-2.
Espèce répandue dans toute la Malaisie, la Papouasie et la Poly-
nésie.
Sectio II ATTIDÆ FISSIDENTATI.
Comprenant toutes les espèces dont les chélicères offrent à la
marge inférieure une dent très comprimée, cariniforme, plus ou
moins échancrée ou bifide au sommet.
EUPALIA nov. gen.
Cephalothorax altus et brevis, leviter ovatus. Oculi antici apicibus
in lineam valde recurvam, inter se subcontigui et validissime inæ-
(1) C. murinus E. Sim. est peut-être la femelle du C. concolor, C. Koch,
(de Bintang) ou du C. limbatus Thorell (d' Amboine), dont le mâle seul est connu
jusqu'ici.
(2) C. algerina Lucas, espèce commune dans la région méditerranéenne, a
été signalée dans le Turkestan (Croneberg, sous le nom de Euophrys ocellata),
dans l'Inde (E. Simon), en Birmanie (T. Thorell, sous le nom de Séasippus
inornatus) et à Sumatra (Thorell).
104
quales, medii maximi et prominuli, laterales (superne visi) fere
pone medios siti. Quadrangulus vix 1/5 latior quam longior, postice
quam antice angustior et cephalothorace multo angustior. Oculi
ser, 2* paulo ante medium siti. Clypeus dimidio oculorum medio-
rum latior, crebre barbatus. Chelæ feminæ sat longæ, leviter diva-
ricatæ, ungue valido et longo, margine inferiore sulci carinula
longa bidentata (dente 1° altero majore) armato. Sternum ovatum,
antice parum attenuatum. Pars labialis multo longior quam latior.
Laminæ longæ et divaricatæ. Pedes antici reliquis robustiores, tibiis
aculeis longis robustissimis et singulariter elevatis 3-4 subtus arma-
tis, metatarsis tibiis multo brevioribus, aculeis similibus 2-2 armatis.
Pedes postici graciles, breviter et parcissime aculeati. Pedes 3ï paris
multo longiores et paulo robustiores quam pedes 4 paris. Patellæ
muticæ. Abdomen angustum et longum. — Mas a femina differt
clypeo glabro, chelis longioribus valde divaricatis apice dentatis,
pedibus-maxillaribus longissimis et gracillimis.
74. E. rubra (Workman).
Lagnus ruber Workman, Malaysian Spiders, pars XIII, 1896,
p. 104.
d. Long. 10-13 mill. — Cephalothorax rufo-castaneus, versus
marginem sensim infuscatus, parte cephalica maculis ocularibus
nigris utrinque notata, omnino coccineo-pilosa. Oculi antici inter
se valde inæquales in lineam validissime recurvam, pilis rubris
cincti. Clypeus glaber, oculis mediis vix 1/3 angustior. Abdomen
angustum et longissimum, supra nigro-nitidum, utrinque vitta
ubro-pilosa marginatum, subtus atro-testaceum macula media
dilutiore confusa notatum. Sternum fulvo-rufescens, antice sensim
dilutius. Chelæ fulvo-rufescentes, læves, vix distincte transversim
striatæ haud carinatæ, cephalothorace toto non multo breviores et
leviter proclives, in parte basali (circiter 1/3) parallelæ et intus
contiguæ, dein valde divaricatæ et valde attenuatæ, ad apicem (ultra
radicem unguis)in dentem sat longum sed obtusum, supra canali-
culatum et marginatum insigniter productæ, margine superiore
sulci obtuse carinulato, pilis longis incurvis uniseriatis dentibusque
binis parvis et remotissimis (subbasilaribus) munito, margine
inferiore carinula remota longa et bidentata armato, ungue longo
simplici subrecto apice tantum curvato. Partes oris fulvo-rufulæ,
pars labialis plus duplo longior quam latior. Pedes 1 paris longi,
reliquis paulo robustiores, fusco-castanei, articulis cunctis utrinque
niyricanti-vittatis, patellis longis muticis, tibiis aculeis longis
3-4 subtus armatis sed aculeis lateralibus aculeisque apicalibus
carentibus. Pedes 2: paris anticis subsimiles sed breviores, meta-
tarsis tarsisque luteis. Pedes postici graciliores debiliter et parce
aculeati., Pedes 3i paris lutei femoribus tibiisque ad apicem patel-
105
lisque fusco-rufulis. Pedes 4i paris pedibus 3ï paris multo breviores,
omnino luridi. Pedes-maxillares albidi, femore ad basin minute
infuscato, gracillimi et longissimi, femore cephalothorace toto vix
breviore, patella plus quintuplo longiore quam latiore versus
apicem leviter incrassata et superne convexa, tibia patella fere duplo
longiore, extus ad apicem apophysi parva rufula leviter sinuosa et
infra directa munita, tarso tibia fere duplo breviore, angusto tereti
et leviter curvato, bulbo ovato simplici, basin tarsi tantum occu-
pante.
Décrit de Singapore par M. T. Workman.
15. Hasarius nigriceps sp. nov. — 4. Long. 10 mill. —
Cephalothorax latus et altus, fulvo-rufescens, parte cephalica nigra
(maculam magnam subquadratam postice emarginatam designante)
in medio flavido utrinque, inter oculos, albo-pilosa, parte thoracica
versus marginem sensim infuscata, fere glabra, parce albo-pilosa.
Pili oculorum supra flavidi subtus albi. Clypeus dimidio oculorum
mediorum angustior, pilis albis longis et tenuibus uniseriatis
ornatus. Abdomen nigricans, fulvo-nitido pubescens, antice arcu
transverso lato, prope medium linea transversa angustiore, postice
utrinque lineolis binis obliquis et abbreviatis maculaque apicali
albo-pilosis supra decoratum, subtus obscure fulvum parce albo-
pilosum. Chelæ robustissimæ ad basin et extus valde convexæ sed
antice deplanatæ, sat breves et latæ, subquadratæ, ad basin læves,
præterea transversim striatæ, nigro-æneæ metallicæ, margine supe-
riore sulci dentibus parvis binis, ad angulum, munito, inferiore
dente majore apice inæqualiter bifido instructo. Laminæ extus latæ
et leviter angulosæ haud dentatæ. Sternum coxæque lutea. Pedes
4 paris reliquis paulo robustiores, nigricantes, tarsis luteis, femo-
ribus supra ad apicem tibiis ad basin macula albo-pilosa notatis.
Pedes 92: paris anticis subsimiles sed dilutiores fusco-castanei. Pedes
postici fulvi, plus minus fusco-variati, subvittati et submaculati,
tibiis metatarsisque anticis aculeis inferioribus lateralibusque
armatis sed aculeo dorsali carentibus, tibiis posticis aculeo dorsali
subbasilari munitis. Pedes 3ï paris paulo longiores et robustiores
quam pedes 4 paris (femore patellaque longioribus, tibia paulo
breviore). Pedes-maxillares fulvi, longe et parce nigrosetosi;
patella vix 1/3 longiore quam latiore; tibia patella paulo breviore
et angustiore, intus longissime nigro-hirsuta, extus apophysi
apicali gracili et compressa, sat longa, leviter arcuata et oblique
infra directa, armata; tarso tibia cum patella paulo longiore,
sat anguste ovato; bulbo sat longo ad basin retro producto et obtuso,
ad apicem stylo tenui, circulum formante, munito.
106
Cette espèce n’est classée que provisoirement dans le genre
Hasarius (!).
76. (?) CGytæa sinuata (Doleschall).
Salticus sinuatus Dol., I. c., 1859, p. 18.
S. floricola Dol., I. c. p. 20.
Plexippus sinuatus Thorell, St. Rag. Mal. etc., IT, 1878, p. 240.
Détermination incertaine, les Cytæa recueillis par M. Wevers
étant tous très jeunes. — Le C. sinuata Dol. a été décrit d’Am-
boine, retrouvé depuis aux Molluques, en Nouvelle-Guinée et
en Australie. |
DISTILLUS nov. gen.
À. Ptocasio differt cephalothorace crassiore et latiore, quadran-
gulo parte thorcacica vix 1/5 breviore, postice quam antice latiore et
postice cephalothorace haud angustiore, oculis anticis apicibus in
lineam rectam, inter se appropinquatis, oculis parvis ser. 2* in
medio inter oculos anticos et posticos sitis, oculis ser. 3* majoribus
et convexioribus, pedum tibiis cunctis aculeo dorsali carentibus,
pedibus anticis posticis longioribus et crassioribus, patellis insi-
gniter longis, metatarsis tibiis multo brevioribus. — Chelæ maris
antice usque ad basin carinatæ, margine superiore sulci dentibus
binis inter se distantibus, 1° 2° longiore et obliquo, inferiore carinula
bifida (dente 1° 2° majore) instructis. Laminæ maris extus dilatato-
rotundæ haud dentatæ.
Ce nouveau genreestintermédiaire aux Ptocasius E. Sim. (?) etaux
ÆEuryattus Thorell. Il diffère des uns et des autres par son groupe
oculaire aussi large en arrière que le céphalothorax, ses yeux
antérieurs resserrés et en ligne tout à fait droite par leurs sommets
et ses tibias dépourvus d’épines dorsales.
717. Distillus ravidus sp. nov. — ©. Long. 8 mill. — Cepha-
lothorax crassus et latus, vix longior quam latior, antice posticeque
attenuatus et declivis sed in medio oculorum linea 3* non angus-
tior, rufescens, postice versus marginem sensim dilutior, antice
maculis ocularibus nigris notatus, fulvo-pubescens, parte cephalica
utrinque, inter oculos, albo-pilosa, parte thoracica pilis longis albis,
vittam submarginalem latam designantibus notata. Pili oculorum
(1) Des onze espèces de Sumatra et de Célèbes rapportées par le Dr Thorell
au genre Hasarius (St. Rag. Mal, etc. IV, p. 143), une seule, H. dispalans
Thorell, me paraît rentrer dans ce groupe; elle appartient sans doute au
genre Cytæa.
(2) Type Ptocasius Weyersi E. Simon, espèce découverte antérieurement à
Fort-de-Kock par M. Weyers.
f
È
à
107
supra fulvi subtus albi. Clypeus angustus, pilis longis albis unise-
riatis ornatus. Chelæ convexæ, rufulæ, læves, haud striatæ, sed
parce albo-crinitæ, margine superiore sulci dentibus binis subcon-
tiguis, margine inferiore carinula longa emarginata utrinque ad
angulum acuta atque in medio minute dentata armatis. Abdomen
obscure fulvum, pilis albis fulvisque supra vestitum et submarmo-
ratum. Sternum, pedes-maxillares pedesque lutea, pedes antici reli-
quis vix obscuriores. Fovea vulvæ obtuse trapezoidalis, costis
nigris binis, postice leviter ampliatis et recurvis, notata.
Nora. — Nous ajoutons ici la description d’une seconde espèce du
genre Distillus que nous avons reçue de Java.
D. frontosus sp. nov. — 4. Long. 12 mill. — Cephalotho-
rax rufo-castaneus, oculis intus nigro-cinctis, fulvo-rufulo-pubescens
et vitta marginali lata, postice interrupta, albido-pilosa cinctus. Pili
oculorum supra fulvi subtus albidi. Clypeus pilis albis longis parce
barbatus. Abdomen fulvum, albido-luteo-sericeo-pubescens, subtus
vitta latissima nigra notatum. Sternum fulvum albido-pilosum.
Chelæ longæ fusco-æneæ, extus, usque ad basin carinulaiæ, antice
planæ, coriaceæ leviter transversim striatæ, margine superiore
sulci dentibus binis, inter se remotis, 1° 2° longiore et antice oblique
directo, margine inferiore carinula bifida, dente 1° secundo multo
majore, armatis. Pedes antici fusco-castanei, patella tibiaque subtus
metatarso et supra et subtus crebre nigro-crinitis. Pedes 2: paris
anticis subsimiles sed breviores. Pedes postici fulvi, tibiis cunctis
aculeo-dorsali carentibus. Pedes-maxillares longi et gracillimi
fulvi, apice infuscati, longissime sed parce hirsuti, patella tibiaque
supra lineolis binis albo-pilosis ornatis, patella plus quintuplo lon-
giore quam latiore, tibia patella paulo longiore et graciliore, extus ad
apicem apophysi nigra gracili et acuta, sed intus prope medium
minutissime mucronata, armata, tarso tibia multo breviore, vix
latiore, bulbo simplici, subrotundo plano, stylo libero fere omnino
circurndato. — Java : Palabuan (Frühstorfer),
EMATHIS nov. gen.
Cephalothorax oculique fere Distilli, sed oculorum serie 3: cepha-
lothorace vix angustiore et oculis parvis ser. 2® plerumque paulo
ante medium, inter oculos anticos et posticos, sitis. Pedes fere
Distilli sed tibiis cunctis, vel tantum quatuor posticis, aculeo dorsali
parvo subbasilari munitis. Chelarum margo inferior carinula longa,
pluridentata, dente 1° valido et compresso, reliquis (2, 3, 4 vel 5)
minoribus et acutis. Chelæ maris antice deplanatæ, extus, in parte
apicali, carinulatæ. Tegumenta simpliciter pilosa (E. Weyersi E. $.)
vel sæpius squamulata.
108
Ce genre, voisin, comme le précédent, des genres Ptocasius et
Euryattus, s’en distingue surtout par la carène de la marge infé-
rieure de ses chélicères divisée en plusieurs dents, la première
robuste et comprimée, les autres beaucoup plus petites et aiguës.
78. E. Weyersi sp. nov. — (j. Long. 7 mill. — Cephalothorax
fusco-rufescens, subtilissime coriaceus, parte cephalica utrinque,
prope oculos, nigra, rubro-pilosa, parte thoracica in medio pilis
luteis paucis, vittam confusam designantibus, munita. Pili oculo-
rum supra rubri subtus albidi.Clypeus dimidio oculorum mediorum
saltem haud angustior, parce et longe albido-pilosus. Abdomen
fasco-lestaceum, luteo rufuloque-pubescens. Sternum luteum.Chelæ
nigricantes, sat breves et latæ, antice deplanatæ, coriaceæ et valde
transversim striatæ, margine superiore sulci bidentato, margine
inferiore dentibus quatuor inter se juxta contiguis, 1° valido et com-
presso, reliquis minoribus, acutis, et inter se æquis, ungue simplici.
Pedes 1i paris reliquis paulo robustiores fusco-castanei, tarso luteo,
tibia metatarsoque subtus nigro-ciliatis. Pedes 92: paris pedibus
4ï paris subsimiles sed paulo dilutiores, coxa metatarso tarsoque
luteis. Pedes 3i paris lutei femore ad apicem patella tibiaque rufes-
centi-tinctis. Pedes 4 paris omnino lutei. Pedes-maxillares me-
diocres, fusco-rufuli, parce fusco-setosi, patella parallela paulo
longiore quam latiore, tibia patella vix breviore, extus ad apicem
apophysi nigra simplici, sat gracili, acuta et leviter curvata armata,
tarso tibia cum patella paulo longiore sat anguste ovato, bulbo ovato
ad basin rotundo haud producto, ad apicem stylo valido, circulum
formante, munito.
. NoTA. — Nous ajoutons ici les descriptions de deux espèces du
même genre que nous avons découvertes aux Philippines.
E. sericea sp. nov. — çÿ. Long. 13-10 mill. — Cephalo-
thorax rufo-castaneus prope oculos niger, squamulis albido-
sericeis-nitidis subargenteis crebre vestitus. Pili oculorum albido-
fulvi. Clypeus dimidio oculorum mediorum latior, subglaber sed
linea transversa squamularum parvarum notaitus. Abdomen lon-
gum, teretiusculum, supra crebre albido-fulvo-sericeo squamulatum,
subtus vitta lata nigricanti notatum. Sternum fulvum. Partes oris
chelæque fusco-castaneæ subnigræ. Chelæ longæ, antice deplanatæ
et valde transversim rugatæ, extus in parte apicali carinulatæ.
Pedes fusco-ravidi, antici paulo obscuriores, tibiis metatarsisque
subtus sat longe nigro-fimbriatis. Tibiæ cunctæ aculeo dorsali subba-
silari munitæ. Pedes-maxillares fusco-ravidi, longi et parum
robusti; femore curvato apice sensim incrassato subclavato et supra
aculeis nigris erectis validis, parum regulariter seriatis, armato;
patella parallela, plus duplo longiore quam latiore; tibia patella
109
circiter æquilonga, sed paulo angustiore, subtus convexa et intus
oblique et obtuse carinata, apophysi apicali nigra, gracili et acuta
armata ; tarso parvo, tibia haud latiore, paulo breviore, parallelo et
apice obtuse truncato; bulbo parvo obtuse triquetro, apice stylo
robusto, circulum formante, munito.
©, Long. 10 mill, — Cephalothorax abdomenque crebre albido-
luteo-pubescentia. Pili oculorum et clypei longi et albidi. Chelæ
breviores, fulvo-rufulæ, subtilius rugatæ, ad basin et extus crasse
albido-crinitæ. Pedes-maxillares pedesque lutei. — [ns. Luzonia :
Manila ! Antipolo!
E. hæmorrhoidalis sp. nov. — (j. Long. 10-12 mill. —
_ Gephalothorax rufo-castaneus, prope oculos niger, fulvo pubescens
et subsquamulatus. Pili oculorum supra fulvo-rufuli subtus lutei.
Clypeus subglaber, linea exili minute luteo-squamulata ornatus.
Abdomen longum, depressiusculum, obscure fulvum, supra minu-
tissime luteo-squamulatum, postice læte coccineo-pubescens et
utrinque longe nigro-fimbriatum, subtus luteo-squamulatum vitta
media latissima obscuriore et subglabra notatum. Sternum fulvum.
Chelæ fusco-æneæ, antice coriaceæ, transversim rugulæ, parce
albido-crinitæ et exius, in parte apicali, carinulatæ. Pedes antici
reliquis robustiores fusco-castanei patellis tarsisque dilutioribus et
fulvis, tibiis metatarsisque subtus longe nigro-ciliatis. Pedes postici
fulvi, femoribus 3' paris infuscatis. Tibiæ quatuor anticæ aculeo
dorsali carentes, quatuor posticæ aculeo dorsali subbasilari præ-
ditæ. Pedes-maxillares obscure fulvi, graciles ; femore curvato apice
haud incrassato, superne aculeis binis uniseriatis munito; patella
parellela circiter duplo longiore quam latiore; tibia patella æqui-
longa sed paulo graciliore, extus apophysi apicali gracili et acuta
armata ; tarso bulboque fere præcedentis. — Ins. Luzonia : Antipolo!
HERATEMIS nov. gen.
A Simætha Thorell differt cephalothorace circiler æque longo ac
lato, subquadrato, utrinque parallelo, postice breviter attenuato et
fere abrupte declivi, superne fere plano, oculis ser. 3* in medio vel
paulo pone medium cephalothoracis sitis, oculis anticis in lineam
modice recurvam, oculis lateralibus a mediis non late distantibus,
quadrangulo fere duplo latiore quam longiore, postice quam antice
multo latiore, et postice cephalothorace non multo angustiore. —
Chelæ pedesque Simæthæ sed pedibus quatuor posticis, aculeis
apicalibus metatarsorum exceptis, muticis.
Ce nouveau genre vient se placer dans le voisinage des Simætha,
dont il diffère surtout par son céphalothorax presque carré, droit,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, TL. XLII, 30 1 99, il
110
nullement dilaté-arrondi de chaque côté et non atténué en avant,
et par ses yeux antérieurs resserrés et en ligne peu recurvée.
Ses espèces sont des plus élégantes ; leurs teguments sont revêtus
de poils squamiformes d’un grand éclat, passant du bleu violet au
rouge feu.
79. Heratemis chrysozona sp. nov. — (j. Long. 7 mill. —
Cephalothorax niger, crebre rugosus, squamulis parvis læte cyaneis
vestitus et maculis magnis transversis quatuor (posticis sæpe
confluentibus et vittam recurvam designantibus) aureo vel igneo
squamulatis structe ornatus. Oculi antici cyaneo-tincti, pilis brevibus
cinereis paucis cincti. Clypeus angustus, valde retro-obliquus, in
medio subglaber, utrinque parce cyaneo-squamulatus. Abdomen
longum, cephalothorace angustius, antice rotundum, postice sensim
attenuatum, nigrum, supra violaceo-micanti-squamulatum et vittis
trinis integris, postice leviter convergentibus et apice confluentibus,
aureo-squamulatis, ornatum, subtus late violaceo-micans, aureo-
marginatum et antice, pone plicam, macula parva aurea notatum.
Sternum crebre aureo-squamulatum. Chelæ nigræ, læves et subgla-
bræ, robustæ et valde divaricatæ, subtransversæ, antice deplanatæ,
superne valde convexæ, sed prope apicem abrupte angustiores, mar-
gine superiore sulci dente parvo submedio, margine inferiore tuber-
culo humili obtusissimo, denteque remota, longa etangusta sed apice
inæqualiter bifida armatis, ungue longo,prope medium leviter angu-
loso et subtus minute dentato. Pedes 1 paris robustissimi, femore
tibiaque valde dilatatis et claviformibus, nigri, femoribus intus dilu-
tioribus et rufescentibus, simpliciter et parce pilosis sed extus macula
basali aureo-squamulata ornatis, patellis tibiisque supra parce viola-
ceo-squamulatis, patellis supra macula aurea notatis, tibiis subtus
crasse et longe nigro-crinitis, metatarsis tarsisque (sat gracilibus)
fulvis. Reliqui pedessat graciles, nigro fulvoque vittati et parce aureo-
squamulati. Pedes-maxillares graciles et longi, nigri, tarso supra
aureo-squamulato, femore tenui et curvato, tibia patella vix bre-
viore sed angustiore, apophysi apicali parva et simplici munita,
tarso breviter ovato, bulbo simplici.
©. Long. 8 mill. — À mari differt clypeo omnino crebre aureo-
squamulato, abdomine subtus violaceo-squamulato sed antice macula
aurea triquetra magna ornato, pedibus-maxillaribus patella tibia
tarsoque valde depressis et supra aureo-squamulatis, chelis brevibus
et latis antice planis et subquadratis, margine inferiore sulci cari-
nula longa utrinque ad angulum dentata munito.
Trouvé à Sumatra, dans la vice-résidence de Païinan, par
M. Weyers; je connaissais déjà cette espèce des Philippines où
je l’ai prise moi-même aux environs de Manille en même
=
+
.
Pt
Fr; Fa
111
temps qu'une seconde espèce du même genre dont je donne
ci-après la description :
H. alboplagiata sp. nov. — (4. Long. 5 mill — Cepha-
lothorax niger, coriaceus, parce violaceo-squamulatus, maculis
magnis quatuor albis, anticis arcuatis prope angulos frontales
sitis, posticis ovatis prope oculos ser. 3® intus sitis, utrinque in
declivitate anguste albo-marginatus et prope medium macula alba
longa et recta ornatus. Pili oculorum pauci nigri. Clÿypeus in medio
pilis albis paucis munitus. Abdomen breviter ovatum, nigrum, parce
violaceo-squamulatum, antice maculis binis longitudinalibus, prope
medium maculis transversis binis, prope apicem linea media sat
angusta niveis decoratum, subtus nigrum et albo-marginatum.
Pedes 1 paris robustissimi, nigri, femore extus ad basin late albo-
_plagiato, patella intus albo-maculata supra ad apicema nguste albo-
marginata, metatarso ad basin atque ad apicem minute albo-
punctato, tibia subtus nigro-ciliata. Pedes postici fusci albo-lineati.
Pedes - maxillares gracillimi, nigri, tibia intus albo- penicillato,
mutica, tarso tibia vix longiore et vix latiore, bulbo parvo et sim-
plici. — Ins. Luzonia : Quingua!
Sectio III. ATTIDÆ UNIDENTATI.
Comprenant toutes les espèces dont les chélicères n’offrent à la
marge inférieure qu’une seule dent simple.
80. Rhene flavigera (C. Koch).
Rhanis flavigera C. Koch, Ar., XIV, 1848, p. 86, fig. 1340.
Décrit de Bintang.
81. R. bufo (Doleschall).
Salticus bufo Dol., Nat. Tijdschr. Ned. Ind., XIII, 1859, p. 25.
Homalattus bufo Thorell, St. Rag. Mal., IV, Il, 1892, p. 275.
Connu d’Amboine, de Sumatra et de Java.
82. Bianor incitatus Thorell, Diag. Aran. Nov., in Ann. Gen.
4890, p. 159.
Décrit du mont Singalang (Sumatra), aussi indiqué de Java par
_ T. Thorell.
83. Thiania demissa Thorell, Ann. Mus. Civ. Gen., 2° ser., X,
1890, p. 79.
Décrit de Sumatra.
84. Hyllus lacertosus (C. Koch).
Plexippus lacertosus C. Koch, Arachn., XIII, 1846, p. 94, fig. 1157-
1158.
Connu de Java, Sumatra et Bornéo.
112
85. H. ceratodes (Van Hasselt).
Phidippus Keratodes Van Hasselt, Midden-Sumatra etc., Aran.,
p:49, tab. TL, fig. 9.
d. Long. 10-12 mill. — Cephalothorax lævis, fusco-piceus, parte
cephalica nigro-nitida, vitta marginali sat lata et postice, abrupte
interrupta, niveo-pilosa, ornatus. Pili oculorum pauci albidi.
Clypeus oculis mediis plus duplo angustior, fere nudus. Oculi minuti
ser. 2* evidenter ante medium siti. Oculi antici inter se subcontigui,
lineam sat recurvam designantes. Abdomen sat angustum, postice
attenuatum,supra crebre cupreo-æneo-squamulatum immaculatum,
sed antice, in declivitate, arcu dilutiore flavescenti-æneo cinctum,
subtus vitta lata nigra subglabra notatum. Sternum nigrum, parce
nigro-crinitum. Chelæ nigræ, leviter æneo-tinctæ, transversim
subtiliter et parce rugatæ et intus valde fulvo-crinitæ, validæ sed
subverticales et parum attenuatæ, ungue simplici nec dentato nec
sinuoso. Pedes longi, præsertim antici nigri vel fusco-picei, valde
nigro-criniti et supra parce albo-squamulati. Pedes-maxillares,
graciles fulvo-rufuli, femore patellaque supra vitta luteo-squa-
mulata ornatis; tarso fusco supra ad basin macula luteo-
squamulata ornato; tibia patella longiore, versus apicem leviter
et sensim ampliata, exius ad apicem apophysi antice directa
brevi valde compressa et apice abrupte secta armata; tarso
tibia multo breviore, vix latiore, subparallelo et apice obtuse trun-
cato, bulbo simplici disciformi subrotundo.
d (pullus). Abdomen supra utrinque maculis obliquis binis
niveo-pilosis ornatum.
© (pullus). Cephalothorax rufescens, parte cephalica nigra, utrin-
que, sub oculis ser 2* , fasciculo longissimo setarum munita, parte
thoracica vitta media lata abbreviata vittaque marginali pallide
luteo-pilosis ornata. Pili oculorum clypeique (pauci) pallide lutei.
Abdomen longum supra nigrum, vitta media integra crebre fulvo-
cinereo-nitido-squamulata, postice leviter ampliata et punctos
quatuor albos includente, utrinque vitta lata læte rubro-pilosa extus
albido-marginata et lineolis binis oblique transversis albidis seg-
mentata, structe decoratum, subtus utrinque albidum, vitta media
lata nigra noiaitum. Pedes fusci, antici fere nigri sed metatarsis
tarsisque dilutioribus et coccineo-pilosis. Pedes-maxillares lutei,
longe albido criniti, tibia tarsoque coccineo-pilosis.
La femelle incomplètement adulte ci-dessus décrite correspond
très bien à la figure que nous a donnée Van Hasselt de son Phidippus
keratodes. Le mâle, inconnu de cet auteur, diffère beaucoup de la
femelle par sa coloration, ce qui est fréquent dans le genre Hyllus.
Il ressemble au 11. lacertosus C. Koch, dont il diffère cependant par
son céphalothorax orné d’une large bordure blanche mais manquant
side. 2: ii 5, 7
113
de tache médiane, son abdomen unicolore, son bandeau glabre et sa
patte-mâchoire beaucoup plus longue et plus grêle.
86. H. Thorelli sp. nov. — Ççÿ. Long. 8-10 mill. — Cepha-
lothorax fusco-castaneus vel nigricans, parce rufulo-pubescens,
utrinque in declivitate, usque ad oculos, crebre albo-pilosus et
latissime marginatus. Oculi ser. 2* evidenter ante medium siti.
Oculi antici inter se subcontigui, apicibus lineam sat recurvam
designantes, pilis obscure rufis, sub oculis mediis albis, cincti.
Clypeus sat angustus, pilis longis albis, densis sed uniseriatis,
munitus. Abdomen nigricans, vitta media latissima integra albo-
pilosa, prope apicem arcubus parvis nigris binis secta, supra
ornatum, subtus vitta latissima nigricanti fere glabra, utrinque
albido-marginata, notatum. Chelæ verticales et parallelæ, leviter
rugosæ et striolatæ, fusco-rufulæ, præsertim ad basin crasse etinor-
dinate albido-hirsutæ, margine superiore sulci dentibus binis subge-
minatis, 1° altero lonciore et acutiore, inferiore dente mediocri et
obtuso armatis, ungue simplici. Partes oris castaneæ, laminæ extus
dilatato-rotundæ, nec angulosæ nec dentatæ. Sternum fuscum vel
nigricans. Pedes antici obscure fusco-castanei, tibiis fere nigris,
tibiis metatarsisque pilis longis, ad basin nigris ad apicem albis,
subtus crebre fimbriatis. Pedes postici picei, femoribus ad basin
patellis tarsisque dilutioribus et ferrugineis, albido-nigroque
pilosi. Pedes 3° paris pedibus 4 paris multo longiores. Pedes-
maxillares graciles, fusco-rufuli-parce nigro-setosi, tarsoapice luteo ;
patella vix duplo longiore quam latiore; tibia patella longiore et
grasiliore, intus longe nigro-crinita, extus apophysi apicali gracili et
acuta antice recte directa sed apice leviter divaricata munita; tarso
parvo, tibia vix longiore, paulo latiore; bulbo simplici subrotundo
plano, intus stylo, apice libero, marginato.
Espèce anormale pour le genre par ses pattes de la troisième
paire beaucoup plus longues que celles de la quatrième paire,
rappelant celles des Pseudamycus.
87. H. modestus sp. nov. — 4. Long. 7-8 mill. — Cephalo-
thorax fulvo-rufescens, anguste nigro-marginatus, area oculorum
nigro-nitida, vitta media lata flavo-nitido-pilosa, antice medium
areæ haud superante, postice marginem haud attingente, ornatus,
parte cephalica utrinque, inter oculos, flavo-pilosa. Pili oculorum
breves et pauci supra fulvi subtus albi. Clypeus dimidio oculorum
mediorum angustior, pilis albis longis uniseriatis munitus. Abdo-
. men angustum, supra fuscum, vitta media integra et parallela dilu-
tiore et læte flavo-nitido-pilosa, ornatum, subtus pallide testaceum,
Sternum fulvum. Partes oris castaneæ, laminæ extus ad apicem
anguloso-mucronatæ, Chelæ breves et latissimæ, extus ad basin
114
convexæ, antice subquadratæ, fulvo-rufulæ æneo-tinctæ, præsertim
in medio rugoso-striolatæ et intus tenuiter albo-setosæ, marginibus
sulci leviter excavatis, superiore ad angulum dentibus binis gemi-
natis, 1° valido altero minutissimo, inferiore dente valido remoto
instructis, unguesimplici, valido et longo. Pedes longi, luridi, femo-
ribus (præsertim I et IIT) utrinque late nigricantibus et subvittatis,
patellis tibiis metatarsisque quatuor anticis fusco-castaneis, tibiis
posticis utrinque leviter infuscatis; tibiis anticis aculeis inferioribus
ordinariis 3-3 aculeisque lateralibus minoribus, intus 2 extus 3,
metatarsis aculeis inferioribus 2-2 aculeisque lateralibus binis
utrinque instructis ; tibiis posticis subtus et in lateribus valde acu-
leatis aculeoque dorsali parvo subbasilari munitis. Pedes 3i paris
pedibus 4 paris multo longiores. Pedes-maxillares graciles, fulvo
rufescentes, parce nigro-setosi ; femore curvato; patella fere duplo
longiore quam latiore parallela ; tibia patella circiter æquilonga,
paulo graciliore, intus longe crinita, extus ad apicem apophysi
gracili recta et acuta leviter infra directa armata; tarso tibia vix
longiore et vix crassiore teretiuscolo ; bulbo rufulo, ad basin atte-
nuato subacuminato et producto, ad apicem stylo nigro brevi et
dentiformi munito.
Cette espèce ne présente qu’à un degré affaibli les caractères du
genre Hyllus et fait presque la transition au genre Philœus, auquel
je rapporte l’espèce suivante.
Le genre Philœus, qui à pour type le P. chrysops Poda, d'Europe,
est très voisin du genre Hyllus dont il ne se distingue guère que
par sa partie céphalique non déprimée de chaque côté entre les
yeux latéraux antérieurs et les yeux de la 3° ligne ; certaines espèces
rapportées à ce genre par L. Koch (P. metallescens L. Koch) et par
Geo. Peckham, ne lui appartiennent réellement pas; d’un autre
côté, le genre Philœus ne se distingue presque du genre Ergane que
par la proportion des pattes postérieures, celles de la 3° paire étant
plus courtes que celles de la 4, tandis que le contraire a lieu dans
le genre Ergane, mais dans ce dernier les caractères sexuels des
mâles sont différents.
88. Philæus cupreo-nitens sp. nov. — (. Long. 7 mill. —
Cephalothorax lævis, niger, pilis fulvo-nitidis vestitus et vitta
marginali, postice interrupta, albo-pilosa, cinctus. Pili oculorum
supra fulvi, subtus albi. Clypeus oculis mediis plus duplo angustior,
pilis albis longis uniseriatis munitus. Oculi antici apicibus in lineam
sat recurvam, laterales mediis multo minores, a mediis distincte
separati. Oculi postici mediocres. Oculi minutissimi ser. 2® vix ante
medium siti. Abdomen nigrum, supra omnino crebre viridi-cupreo
pubescens et pone medium punctis albis binis notatum, subtus
parce cinereo-pilosum. Sternum nigrum, albo-pilosum. Pars
LR in dt Se OS ECS D Éd à dd à Cu, ©
115
labialis nigra saltem duplo longior quam latior. Laminæ longæ,
extus ad apicem dilatato-rotundæ haud angulosæ. Chelæ longis-
simæ sed subverticales, sat angustæ et attenuatæ, extus setis brevi-
bus sed robustis fere spiniformibus inordinatis munitæ, antice depla-
natæ, transversim striatæ et utrinque in parte apicali tenuiter
carinatæ, ungue longo simplici. Pedes nigricantes, valde hirsuti,
metatarsis posticis dilutioribus, tarsis luteis. Pedes-maxillares
graciles, nigricantes, longe sed parce nigro-setosi ; patella parallela
saltem duplo longiore quam latiore ; tibia patella paulo longiore et
graciliore extus ad apicem apophysi simplici, antice directa et
obtusa, armata; tarso tibia non multo longiore, ad basin paulo
crassiore, apice attenuato ; bulbo sat longo ad basin retro-producto,
ad apicem stylo sat brevi et subrecto munito.
©. 8 mill. — À mari differt cephalothorace angustiore, vitta
marginali lata et supra, in declivitate thoracica, linea angustiore
semicirculari longe albo-pilosis ornato, abdomine supra cupreo-
nitido-pubescenti, antice arcu angusto (utrinque medium haud
attingente) punctis mediis binis punctoque apicali et utrinque lineis
abbreviatis obliquis binis albo-luteo-pilosis decorato, chelis multo
brevioribus fusco-rufulis parce et crasse albo-crinitis, pedibus
brevioribus nigricantibus, tarsis cunctis metatarsisque posticis
fulvis. Fovea vulvæ sat parva, paulo longior quam latior, carinula
tenui omnino divisa.
89. Ergane dentichelis sp. nov. — (j. Long. 6 mill. —
Cephalothorax crassus et brevis, parte cephalica utrinque prope
oculos convexa, quadrangulo oculorum postice cephalothorace vix
angustiore, niger (fere omnino depilis) parte cephalica utrinque
rubro-pilosa. Pili oculorum rufuli, Clypeus glaber, oculis mediis
plus duplo angustior. Abdomen atrum, cinereo-pubescens, supra
vitta media dilutiore albidiore pilosa notatum, subtus utrinque vitta
obscure-testacea-marginatum. Chelæ fusco-rufulæ, sat longæ, fere
cylindratæ, antice leviter coriaceæ atque ad apicem, supra radicem
unguis, apophysi erecta valida et longa, apice subacuta et leviter
incurva, insigniter armatæ, margine superiore sulci dentibus
validis binis subcontiguis, inferiore dente singulo acuto armatis.
Pedes fusco-castanei, femoribus tibiisque anticis fere nigris, tibiis
metatarsisque anticis subtus tenuiter et longe sed parum dense
ciliatis, aculeis ordinariis validis et longis armati. Pedes-maxillares
graciles et longi, fusco-rufuli, parce nigro-setosi; patella plus
triplo longiore quam latiore ; tibia patella circiter æquilonga, paulo
graciliore, extus ad apicem apophysi gracili recta et acuta oblique
infra directa armata; tarso tibia paulo breviore ad basin paulo
latiore attenuato et obtuso ; bulbo simplici ovato.
NoTA. — M. Weyers avait rapporté de son premier voyage
116
Ergane sannio Thorell (Ergane coronata E. Sim., Hasarius virens
Thorell).
90. Pseudamycus albomacalatus (Van Hasseli).
Amycus albomaculatus Van Hasselt, I. c., p. 52, tab. III, fig. 10.
91. P. canescens sp. nov. — (4. Long. 10 mill. — Cephalo-
thorax fusco-castaneus, parte cephalica utrinque maculis ocula-
ribus nigris latis notata, pilis simplicibus longis albidis, prope
oculos pilis paucis fulvis mixtis, vestitus, pilis ocularibus longis,
supra fulvis subtus albidis, clypeo dimidio oculorum mediorum
haud angustiore, pilis longis albis seriatis paucis munito. Abdomen
sat anguste ovatum, postice acuminatum, fulvum, supra utrinque
fusco-punctatum et variegatum (punctis vittam marginalem valde
dentatam fere designantibus), albido-pilosum, subtus regione epigas-
teris rufula, regione ventrali vitta lata nigricanti integra notata, ma-
millis nigricantibus. Sternum fulvo-rufulum, læve.Chelæ mediocres,
verticales, parallelæ,antice opacæ,transversim striolaitæ et parce albo-
crinitæ, margine superiore sulci dentibus binis subcontiguis 1° ma-
jore, inferiore dente singulo simplici armatis. Pedes longi, antici
fusco-castanei, metatarsis fere nigris, tarsis fulvis, tibiis metatar-
sisque subius crebre et sat longe nigro-crinitis, metatarso tibia
multo breviore. Reliqui pedes fulvo-rufuli, femoribus infuscatis, tibiis
metatarsisque apice late fusco-rufulo-annulatis, aculeis numerosis
et validis, ut in P. atbomaculato ordinatis, armati. Pedes-maxillares
parvi, fulvi, apice leviter infuscati, femore patellaque supra albo-
pilosis; tibia patella paulo breviore et angustiore, extus ad apicem
apophysi parva gracili et acuta, divaricata et leviter curvata
armata; tarso ad basin sat lato; bulbo laitiore quam longiore, ad
basin rotundato, ad apicem triangulariter attenuato, ad angulum
interiorem stylo sat brevi munito.
92. P. flavopubescens sp. nov. — (j. Long.10 mill. — Cepha-
lothorax luteo-rufescens, parte cephalica obscuriore fere nigra,
pilis simplicibus pallide flavidis vestitus, pilis oculorum omnino
fulvis, clypeo dimidio oculorum mediorum haud angustiore, fere
glabro, pilis albis paucis munito. Abdomen sat anguste ovatum,
postice acuminatum, fulvum, supra utrinque fusco-punctatum
(punctis vittam marginalem dentatam fere designantibus) crebre
flavo-nitido-pubescens, subtus regione epigasteris fulva, regione
ventrali vitta lata nigricanti integra notata, mamillis nigricantibus.
Sternum fulvum. Chelæ verticales parallelæ, antice nigro-nitidæ
sed transversim rugatæ, marginibus sulci præcedentis. Pedes
antici nigricantes, tarsis luteis, tibiis et præsertim metatarsis subtus
longe sed parum dense nigro-crinitis. Reliqui pedes fulvo-rufes-
centes, femoribus ad basin anguste infuscatis, aculeis præceden-
F RE, St É L g
PE PR SET RE ET
117
tis. Pedes-maxillares mediocres, luridi, tarso leviter infuscato,
femore et supra et subtus longe luteo-crinito, reliquis articulis
luteo-pilosis ; tibia patella paulo breviore et angustiore, extus ad
apicem apophysi nigra antice directa brevi sed crassa, parum atte-
nuata et apice truncata armata; tarso anguste ovato; bulbo plano
subrotundo sed apice obtusissime et oblique truncato, intus stylo
marginato.
ERASINUS nov. gen.
A Pseudamyco differt cephalothorace alto, antice leviter et sensim
ampliato, utrinque haud dilatato-rotundo, quadrangulo oculorum
superne viso parte thoracica circiter æquilongo, angustiore postice
quam antice sed postice cephalothorace haud vel vix angustiore,
tibiis anticis aculeis inferioribus ordinariis aculeis lateralibus
utrinque,aculeisque dorsalibus binis, metatarsis aculeis inferioribus
lateralibusque utrinque instructis. Cætera Pseudamyci (pedibus
3 paris pedibus 4 paris multo longioribus).
Ce genre doit être voisin du genre Chrysilla Thorell, qui m'est
inconnu en nature, il s’en rapproche en effet par son groupe
oculaire aussi long ou presque aussi long que la région thoracique,
il s’en éloigne cependant par ce groupe oculaire franchement plus
étroit en arrière qu’en avant et par les pattes de la troisième paire
beaucoup plus longues que celles de la quatrième.
93. Erasinus flagellifer sp. nov.— {. Long.7 mill. — Cepha-
lothorax fusco-rufescens, parte cephalica utrinque late nigra, in
medio macula magna albo-luteo-squamulata ornata, parte thora-
cica vitta submarginali lata sed postice interrupta albo-pilosa
munita. Pili oculorum supra albi subtus flavi. Clypeus dimidio
oculorum mediorum latior, crebre sed breviter flavo-barbatus.
Abdomen angustum, atrum, supra utrinque minute cinereo-nitido-
squamulatum, vitta media lata, antice albo præterea luteo-argenteo
grosse squamulata ornatum, subtus parcius et simpliciter albido-
pilosum. Steraum luteum. Chelæ breves et verticales, nigro-nitidæ,
extus ad basin flavo-pilosæ. Pedes fusco-olivacei, coxis cunctis
femoribus in parte basali (anticis et supra et subtus) metatarsis
tarsisque luteis, numerose aculeati. Pedes maxillares breves et
robusti, fulvi, femore subtus infuscato, tarso rufulo ; patella haud
longiore quam latiore, supra seta longa nigra munita; tibia patella
paulo breviore et latiore, longe albido-crinita, extus leviter dilatata
et apophysi nigra simplici divaricata armata; tarso magno late ovato
sed apice attenuato et leviter curvato, intus, ad marginem, in parte
basali, apophysi nigra longa gracili et styliformi infra directa
118
insigniter munito ; bulbo in medio convexo et subrotundo ad basin
stylo libero circumdato.
94. Viciria signata sp. nov. — (j. Long. 6-7 mill. — Cephalo-
thorax fulvo-rufescens, versus marginem sensim obscurior et subni-
ger, parte cephalica maculis ocularibus mediocribus notata et antice,
pone oculos medios, vitta longitudinali abbreviata albo-squamulata
ornata, parte thoracica arcu sat angusto albo-piloso, postice inter-
rupto (ad marginem sat late remoto) ornata. Pili oculorum extus
rufuli, intus albidi, pili clypeilongi albi. Abdomen angustum nigrum
supra sericeo-nitido-pubescens et vitta media integra, postice
attenuata et segmentata, ornatum, subtus parce albo-pilosum.
Sternum fulvum. Chelæ parallelæ, antice deplanatæ, evidenter
transversim striatæ, fuscæ, æneo-tinctæ. Pedes luridi, supra macu-
lis albo-pilosis ornati et subannulati; antici, metatarsis tarsisque
exceptis obscuriores et rufescentes, patellis tibiisque subtus sat
longe sed parum dense nigro-crinitis, pedes 92! et 3 parium femo-
ribus ad apicem confuse infuscatis. Pedes-maxillares obscure fulvi
vel fusci, albido-criniti; patella vix longiore quam latiore; tibia
patella breviore et paulo angustiore, extus ad apicem apophysi
sat longa antice oblique directa et leviter curvata armata; tarso
sat longe ovato; bulbo disciformi subrotundo.
95. V. dimidiata sp. nov. — (j. Long. 12-8 mill. — Cephalo-
thorax fulvo-rufescens, tenuiter nigro-cinctus, parte cephalica
utrinque maculis ocularibus latis nigris (posticis fere confluentibus)
maculaque media obscuriore sæpe confusa notata, cinereo-nitido-
pilosa et postice, inter oculos, macula magna triquetra pallide luteo-
squamulata ornata, parte thoracica in medio confuse umbrosa et
vita submarginali latissima, postice interrupta, pallide luteo-pilosa
notata. Pili oculorum supra rufuli, subtus cum pilis clypei longis
et densis, pallide lutei. Abdomen angustum et longum, atrum,
supra cinereo-sericeo-pubescens et utrinque vitta pallide-lutea
marginatum. Sternum antice atrum postice luteum. Chelæ paral-
lelæ, antice deplanatæ, vix distincte transversim striatæ, nigro-
æneæ, ad basin dilutiores. Pedes longi, antici fusco-castanei, femore
subtus nigro, patella utrinque nigra, tibia ad basin atque ad apicem
late nigricanti-annulata, metatarso ad basin luteo, ad apicem niger-
rimo, tarso luteo, patella tibiaque et metatarso ad apicem subtus
valde nigro-crinitis. Pedes 2: paris anticis subsimiles sed pallidiores.
Pedes 3° paris lutei, femore subtus nigro-vittato. Pedes 4i paris
omnino lutei. Pedes-maxillares sat breves, lutei, femore subtus
nigro-lineato, tarso rufo-castaneo apice nigro; patella vix longiore
quam latiore; tibia patella breviore, extus ad apicem apophysi nigra
mediocri divaricata et antice serrata armata; tarso sat late ovato,
convexo; bulbo plano disciformi subrotundo.
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119
À. V. albolimbata E. Sim. cui præsertim affinis est, vitta margi-
nali maculaque media cephalothoracis luteis haud albis, coxis
nigro-vittatis et femoribus anticis subtus intense nigris differt,
NoTA. — L’espèce décrite par T. Thorell sous le nom de Viciria
albolimbata (Simon) me paraît différente du véritable Viciria albo-
limbata; Thorell dit notamment « sternum fulvum » tandis que le
sternum de mon espèce est bicolore (comme celui du V. dèmidiata
E. S.), noir dans sa moitié antérieure, fauve dans la seconde.
96. Mævia dives sp. nov. — +. Long. 5 mill. — Cephalothorax
fusco-rufescens, parte cephalica olivacea maculis ocularibus nigris
notata, antice squamulis grossis albo-argenteis, vittam transversam
latam designantibus, postice squamulis minoribus plumbeis vestita,
parte thoracica antice area transversa dilutiore maculaque media
magna ovato-transversa albo-argenteo-squamulata,vittaque submar-
ginali dilutiore et niveo-pilosa decorata. Pili oculorum supra cine-
rei subtus albi. Clypeus argenteo-squamulatus. Abdomen oblongum,
albido-testaceum, supra flavo-aureo-pubescens, maculis magnis
subrotundis quatuor per paria ordinatis argenteo-squamulatis et
nigro-limbatis atque ad apicem macula parva media nigra et
utrinque macula argentea structe decoratum, subtus albo-squamu-
latum. Sternum luteum argenteo-squamulatum. Chelæ læves, gla-
bræ et nitidæ, obscure fulvæ, divaricatæ, in parte apicali valde
attenuatæ, subtus leviter excavatæ, bicarinatæ atque ad angulum
remoium tuberculo magno piloso apice bifido instructæ. Pedes
antici fusco-olivacei, metatarsis tarsisque luteis, femore sat robusto
et compresso. Reliqui pedes pallide luridi. Pedes-maxillares pallide
luridi, tarso leviter obscuriore, femore patella tibiaque supra crasse
albo-pilosis, tibia tarsoque intusnigro-crinitis; tibia patella breviore
extus ad apicem apophysibus parvis binis, superiore obliqua et
obtusa inferiore minutissima nigra et acuta, armata; tarso longo
angusto teretiusculo; bulbo longe ovato.
Je laisse provisoirement cette espèce dans le genre Mœvia, qui
demande à être complètement remanié; elle est certainement congé-
nère du Plexippus vittatus C. Koch (Hyllus alternans C. Koch) que le
D' Thorell maintient dans le genre Mœvia, mais sa coloration très
différente se rapproche surtout de celle des M. mundula et cla-
thrata Thorell.
97. Vellutus laticlavia Thorell.
Mævia laticlavia Thorell, St. Rag., Mal. etc., IV, IT, 1892, p. 341
Découvert à Sungei Batoe par Beccari. L’une des espèces rappor-
tées en grand nombre par M. Weyers.
98. V. Weyersi sp. nov. — ©. Long. 5 mill. — Cepha-
lothorax niger, cinereo-viridi-pubescens, parte cephalica area
120
maxima ovato-transversa, parte thoracica maculis magnis ovatis
vittaque marginali lata Iæte rufo-coccineo-pilosis decoratus. Oculi
antici viridi-tincti, pilis coccineis (supra longioribus) cincti.
Clypeus oculis mediis plus duplo angustior, glaber. Abdomen
oblongum, squamulis cinereo-micantibus postice violaceo-tinctis
vestitum, antice macula parva, in medio vitta latissima viridi-mar-
ginata et maculam magnam subquadratam pallide viridem inclu-
dente, læte coccineis ornatum, subtus squamulis violaceo-micantibus
vestitum. Sternum fuscum similiter squamulatum. Pedes luridi,
patellis tibiisque cunctis metatarsisque quatuor posticis utrinque
fusco-lineatis. Pedes 1i paris reliquis robustiores, valde infuscati,
patellis tibiisque supra squamulis violaceis, intus squamulis viri-
dibus, ad apicem squamulis albis, decoratis. Pedes-maxillares luridi
parce squamulati. Ke
À V. laticlavia Thorell et Collingwoodi Cambr., cui affinis est,
differt imprimis pictura elegantissima cephalothoracis et abdominis.
99. Bootes ephippiger (E. Simon).
Hadrosoma ephippigerum E. Simon, CG. R. Soc. Ent. Belg., 1885,
D: xxx
Découvert à l’île Bodjo, indiqué depuis de Ajer Manjior (Sumatra).
Ordo SCORPIONES.
100. Isometrus maculatus (de Geer).
Tambang-Salida (vice-résidence de Païnan).
Espèce répandue dans toutes les régions chaudes du globe.
101. Palamnæus longimanus (Herbst).
Tambang-Salida (vice résidence de Païnan).
Espèce commune dans une grande partie de la Malaisie.
102. Hormurus australasiæ Fabr.
Scorpio australasiæ Fabricius, Syst. Entom., 1775, p. 399.
Très commune dans les régions malaises, australiennes et poly-
nésiennes.
Ordo CHERNETES.
103. Chelifer (Lamprochernes) articulosus sp. nov. —
Long. 5-6 mill. — Cephalothorax longior quam latior, nitidus, haud
striatus, setis simplicibus acuminatis paucis sparsus, maculis
oculiformibus albis munitus. Abdomen longum, subparallelum,
segmentis lævibus et nitidis, setis exillimis parum longis consper-
sum. Pedes-maxillares omnino læves et nitidi, setis brevissimis
simplicibus, nonnullis in digitis longioribus, muniti; trochantere
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191
anguste petiolato, dein valde ampliato et vix longiore quam latiore,
intus recto extus valde et obtusissime bigibboso; femore anguste
petiolato, dein lato, vix duplo longiore quam latiore, intus recto,
postice regulariter convexo; tibia anguste et sat longe petiolata,
dein abrupte et valde ampliata et femore paulo latiore, superne visa
subglobosa et intus et extus (præsertim intus) valde convexa; manu
robusta, tibia circiter æquilata, ad basin brevissime petiolata,
apicem versus leviter et sensim attenuata, digitis robustis et
brevibus manu multo brevioribus. Pedes parce et breviter pilosi. —
Cephalothorax fusco-rufescens, postice sensim dilutior, abdomen
fulvo-rufescens, pedes-maxillares rufo-picei, pedes luridi subpel-
lucentes.
Cette espèce doit être très voisine des Chelifer (Lamprochernes)
Javanus Thorell (Ann. Mus. Civ. Gen., XVIII, 1882, p. 37, pl. V,
fig. 20) et Thorelli Balzan (Ann. Soc. ent. Fr., 1891, p. 519, pl. X,
fig. 11), mais elle diffère de l’un et de l’autre par le tibia de sa patte-
maächoire plus longuement et plus finement pédiculé, ensuite
presque globuleux et plus large que le fémur; par sa patte-mâchoire
elle se rapproche du C. ramosus Keyserling (in L. Koch, Ar. Austr.,
Il, p. 47, pl. IV, fig. 5) d'Australie (!); il est cependant à noter que
le trochanter du C. ramosus est figuré simplement arrondi,
nullement bigibbeux en arrière.
104. G. bifissus sp. nov. — Long. 4 mill. — Depressus. Cepha-
lothorax oculatus, lævis et nitidissimus, longior quam latior, sulcis
binis rectis, tenuibus sed profundis, 1° submedio, 2° prope mar-
ginem poslicum sito, sectus. Segmenta abdominalia lævia et nitida,
setis tenuibus et acutis (in segmentis ultimis longioribus), trans-
versim seriatis, munita. Pedes-maxillares longi et parum robusti,
læves et nitidi, sed femore subtus subtilissime coriaceo, setis sim-
plicibus tenuibus inæqualibus paucis, intus atque in digitis longio-
ribus, muniti; trochantere breviter pediculato dein ovato, longiore
quam latiore, extus quam intus convexiore; femore longo, intus
recto extus leviter convexo, ad basin leviter et sensim attenuato
haud pediculato; tibia femore circiter æquilonga, vix latiore, longe
ovata, plus duplo longiore quam latiore, ad basin quam ad apicem
longius attenuata; manu tibia vix latiore, sat longa, teretiuscula,
versus apicem vix attenuata, digitis robustis manu paulo brevio-
ribus. Chelarum galea simplex (?) recta et pellucida. Pedes breves.
Cephalothorax segmenta abdominis et pedes-maxillares fusco-
olivacea interdum subnigra, lævia et nitida, pedes fulvi.
(4) Olpium longiventer Keyserl., décrit dans le même ouvrage, pourrait
appartenir à notre genre Amblyolpium, différant du genre Olpium par le front
tronqué au niveau des yeux antérieurs, nullement prolongé en forme de museau.
122
Cette espèce doit être assez voisine du C. bisulcus Thorell, de
Birmanie, dont le céphalothorax est également lisse et bistrié, mais
elle en diffère certainement par la forme et la proportion des articles
de sa patte-mâchoire. Thorell dit notamment « manus brachio
(tibia) pæne duplo latior » tandis que chez C. bifissus la main est à
peine plus large que le tibia, etc.
105. Garypus irrugatus sp. nov. — Long. 2 mill. — Brevis,
latus et valde depressus, omnino crebre coriaceo-rugosus, seg-
mentis abdominis pilis albis brevissimis obtusis et subclavatis
transversim ordinalis munitis. Cephalothorax haud longior quam
postice latior, antice, usque ad oculos, leviter attenuatus, ante
oculos abrupte angustior, longe productus subdirectus et obtuse
canaliculatus, prope medium parum distincte transversim impres-
sus. Oculi utrinque bini, inter se juxta contigui, anticus postico.
plerumque minor. Pedes-maxillares minute et crebre rugosi, pilis
obtusis albis minutissimis conspersi, digitis setis simplicibus longis
paucis munitis; trochantere breviter pediculato, dein lato, intus
convexo et latiore quam longiore ; femore fere parallelo haud pedi-
culato; tibia femore evidenter breviore, circiter æquilata sed versus
basin sensim attenuata; manu tibia circiter æquilonga sed fere
duplo latiore, intus convexa, digitis sat gracilibus manu paulo
longioribus. Pedum quatuor posticorum trochanteres longi et
convexi. — Truncus supra obscure fulvus, cephalothorace, præser-
tim antice, valde infuscato, abdomine maculis fuscis, parum regula-
riter quadriserialiis, supra notato. Pedes-maxillares obscure fulvi,
femore intus et manu valde infuscatis et olivaceis. Pedes luridi.
Cette espèce, la première du genre qui ait été signalée dans la
région indo-malaise est très voisine du Garypus minor L. Koch, dont
elle se distingue cependant par sa taille encore plus petite, son
céphalothorax au moins aussi large en arrière que long, à dépres-
sion transverse beaucoup moins marquée.
106. Chthonius curvidigitatus sp. nov. — Long. 2 mill. —
Cephalothorax fulvo-rufescens, subtiliter coriaceus, setis brevibus
parce munitus, evidenter longior quam latior, antice recte sectus
sed in medio leviter depressus, postice sensim sed vix attenuatus.
Oculi utrinque duo albi et rotundi, inter se æquales et subcontigui,
a margine antico spatio oculo saltem dimidio angustiore distantes.
-Chelæ ordinariæ, fulvo-rufulæ, subtiliter coriaceæ, digito fixo ad
basin lato corpore chelæ breviore. Segmenta abdominalia fulvo-testa-
cea, antica septem anguste obscure marginata, subtilissime coriacea
et setis tenuibus et brevibus paucis uniseriatis munita. Pedes-
maxillares pallide luridi, digito fixo leviter infuscato et rufulo-
tincto, læves; femore teretiusculo supra, in parte apicali leviter
193
convexo; tibia sat longa, ad basin angustissima et curvata, apicem
versus sensim ampliata; manu tibia paulo longiore, vix latiore,
fere duplo longiore quam latiore, ovato cylindrata, nec impressa nec
tuberculata, digitis inter se æquis manu paulo longioribus leviter
curvatis. Pedes pallide luridi subpellucentes, coxis obscurioribus
fulvis, femoribus 4 paris reliquis latioribus ovatis et valde
compressis,
Cette espèce, que je rattache provisoirement au genre Chthonius,
deviendra sans doute, dans la suite, le type d’un genre spécial. Elle
diffère en effet de ses congénères par les doigts de sa patte-mâchoire
légèrement courbes, ses yeux de chaque côté presque contigus et
ses téguments finement coriacés, garnis de soies assez courtes.
La seule espèce connue jusqu'ici de la région malaise, C. Wlassicsi
Daday (de Nouvelle-Guinée', en diffère certainement beaucoup.
Ordo OPILIONES.
107. Biantes vitellinus Thorell, Ann. Mus. Civ. Gen.
Pers XX, 1894;p; 727:
Décrit de Sumatra (Ajer Manjior).
108. Gagrella albitarsis sp. nov. — Long. 5-6 mill. —
Corpus nirum, parte cephalothoracis anteriore macula maxima
albida, postice emarginata, notata, parte abdominali utrinque,
secundum spinam, macula alba sat magna, obliqua et dentata, dein
maculis minoribus trinis seriatis ornata, subtus atrum, segmentis
ventralibus coxisque in medio materia densa albido-cinerea tectis.
Chelæ et pedes-maxillares lutei. Pedum trochanteres, femora,
patellæ tibiæque nigerrima, metatarsi tarsique nigricantes vel
fusci, metatarsi 1i paris ad basin sat anguste fulvo-annulati, reliqui
late albido-annulati,tarsorum di paris articuli basilares bini,tarsorum
4i paris articuli basilares 1-5 albi, sed tarsi parium 2 et 3 concolores
fusci, — Truncus supra dense coriaceus, spina abdominali gracili,
erecta et acuta armatus, tuberculo oculifero læve et nitido, mutico,
sat profunde sulcato et antice, prope oculos, utrinque tuberculo
. humili subrotundo nitidissimo et oculiformi notato. Pedum-maxil-
larium tibia patella haud longior, vix duplo et dimidio longior quam
latior.
De toutes les espèces malaises décrites, celle-ci se rapproche
surtout du Gagrella Niasensis Thorell, dont elle a à peu près la
coloration dorsale, mais elle en diffère par ses pattes dont les méta-
tarses sont largement annelés de blanc à la base tandis que ceux
du G. Masensis Thorell sont entièrement noirâtres.
LT'ABILE.
des genres et des espèces énumérés et décrits dans ce mémoire
acropyga (Araneus) Thorell — 37.
æmula (Argiope) Walck. — 30.
albitarsis (Gagrella) E. Sim. — 108.
albomaculatus (Pseudamycus)
V. Hasselt — 90.
alboplagiata (Heratemis) E. Sim.
Anapis.
Araneus.
arcuata (Gasteracantha) Fabr.— 47.
Argiope.
Argyroepeira.
articulosus (Chelifer) E. Sim.—103.
australasiæ (Hormurus) Fabr.—102.
Bavia.
Bianor.
Biantes.
bicolor ‘Eordea) E. Sim. — 22.
bifissus (Chelifer) E. Sim. — 104.
Boagrius.
Bootes.
brevispina (Gasteracantha) Dol. —
45.
bufo (Rhene) Dol. — 81.
Cærostris.
canescens (Pseudamycus) E. Sim.
— 91.
celebesiana (Argyroepeira) W. —
4.
centrodes (Araneus) Th. — 36.
ceratodes (Hyllus) V. Hasselt — 85.
Chelifer.
chrysozona (Heratemis) E. Sim. —
79.
Chthonius.
cinerascens (Regillus) Dol. — 62.
Cocalus.
columnaris (Poltys) Thorell — 52.
coracina (Ulesanis) E. Sim. — 12.
Coscinida.
cupreonitens (Philæus) E. Sim. —
88
curvidigitatus (Chthonius) E. S. —
106.
Cyphalonotus.
Cyrba.
Cyrtarachne.
Cytæa.
decens (Araneus) Thorell — 32.
de Haani (Araneus) Dol. — 31.
demissa (Thiania) Thorell — 85.
dentichelis (Ergane) E. Sim. — 89.
deserticola (Opopæa) E. Sim. — 6.
dimidiata (Viciria) E. Sim. — 95.
Dipœna.
Distillus.
dives (Mævia) E. Sim. — 96.
elevatus (Poltys) Thorell — 51.
elongatus (Smeringopus) Vinson.
Emathis.
Eordea.
ephippiger (Bootes) E. Sim. — 99.
Epidius.
Erasinus.
Ergane.
Eupalia.
Fabricii (Gasteracantha) E. Sim. —
fasciatum (Theridiosoma) Workm.
— 95.
flagellifer (Erasinus) E. Sim. — 93.
flavigera (Rhene) C. Koch. — 80.
flavimana (Cyrba) E. Sim.
flavisternis (Araneus) Thorell— 33.
flavopubescens(Pseudamycus)E.S.
— 92.
frontosus (Distillus) E. Sim.
Gagrella.
Gamasomorpha.
Garypus.
Gasteracantha.
cure (Cyrtarachne) E. Sim. —
Hébitsrs (Theonoe) E. Sim. — 20.
hæmorrhoidalis (Emathis) E. Sim.
Hahnia.
Hasarius.
Hasselti (Gasteracantha) C. Koch
— 46.
Hedana.
helveola (Vagellia) E. Sim. — 66.
Heratemis.
Herennia.
Hormurus.
Hyllus.
Jardinis.
illepidus (Poltys) GC. Koch. — 50.
incitatus (Bianor) Thorell — 82.
irrugatus (Gary pus) E. Sim. — 105.
ischnothyræus.
Isometrus.
Javanus (Oxyopes) Thorell — 69.
Ch de OS LS
Javanus (Thomisus) Thorell — 57.
Junghubni (Pitharatus) Dol. — 54.
lacertosus (Hyllus) GC. Koch. — 84.
Lamprochernes.
laticlavia (Vellutus) Thorell — 97.
leucomelas (Gasteracantha) Dol. —
44
leucoplagiatus (Araneus) E. Sim.
— 34.
longimanus (Palamnaeus) Herbst.
longipalpis (Epidius) Thorell — 60.
Loxosceles.
lutescens (Sparassus) Thorell — 65.
lygeana(Phoroncidia) Walck.—11.
maculata (Nephila) Fabr. — 26.
maculatus (Isométrus) De Geer —
100.
Mævia.
malabarensis (Nephila) Walck. —
27
mandibulata (Tetrag.) Walck.—28.
marmorata (Scytodes) L. Koch.—2,
Mengei (Gasteracantha) Keyserl. —
41
micans (Tapponia) E. Sim. — 70.
mitifica (Dipœna) E. Sim. — 17.
modestus (Hyllus) E. Sim. — 87.
Moneta.
murinus (Cocalus) E. Sim. — 71.
Nephila.
nigriceps (Hasarius) E. Sim. — 75.
nigisternis (Gasteracantha) E. S. —
43.
ocellata (Hedana) Thorell — 59.
Opopæa.
opulentum (Synæma) E. Sim. — 58.
ornatissima (Herennia) Dol. — 28.
Oxyopes.
Palamnaeus.
Palystes.
paradoxa (Cærostris) Dol, — 49.
parmata (Gamasomorpha) Th. — 7.
paroculus (Anapis) E. Sim. — 56.
peltifer (Ischnothyræus) E. Sim. —
9
Philæus.
Phoroneidia.
pistiger (Araneus) E. Sim. — 38.
. Pitharatus.
Poltys.
proboscidea (Coscinida) E. Sim. —
13
prospiciens (Araneus) Th, — 39,
125
Psechrus.
Pseudamyeus.
pumila (Argyroepeira) Th. — 25,
pumilus (Boagrius) E. Sim. — 8.
Raflesi (Theridion) E. Sim. — 16.
ravidus (Distillus) E. Sim. — 77,
regia (Heteropoda) Fabr., — 63.
Reg'illus.
Rhene.
rubra (Eupalia) Workman — 74.
rufescens (Loxosceles) L. Dufour
rufipes (Theridion) Lucas — 15.
rufoannulata(Teutana)E.Sim.— 19,
rutilans (Palystes) E. Sim. — 64.
Seytodes.
seriata (Teutana) E. Sim. — 18.
sericea (Emathis) E. Sim.
sexpunctata (Bavia) Dol. — 73,
signata (Viciria) E. Sim. — 94.
singaporensis (Psechrus) Th. — 1.
sinuata (Cytæa) Dol, — 76.
Smeringopus.
soronis (Araneus) Thorell — 35.
Sparassus.
spinigera (Moneta) Cambr. — 10.
sumatrana (Gasteracantha) Butler
49.
sumatranus (Cyphalonotus) E. Sim.
— 58.
Synæma.
tæniatus (Oxyopes) Thorell — 68.
Tapponia.
Tetragnatha.
Teutana.
Theridion.
Theridiosoma.
Thiania.
Thomisus.
Thorelli (Hyllus) E. Sim. — 86.
Ulesanis.
Vagellia.
Vellutus.
venusta (Scytodes) Thorell — 3.
versicolor (Argiope) Dol. — 29,
Viciria.
vitellinus (Biantes) Thorell — 107.
Weyersi (Emathis) E. Sim. — 78.
Weyersi (Hahnia) E. Sim. — 67.
Weyersi (Iardinis) E. Sim. — 21.
Me (Stephanopsis) E. Sim. —-
Wejersi (Vellutus) E. Sim. — 98.
Zonatulum (Theridion) Th. — 14.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. xLIII, 30 111 99. 12
126
HÉMIPTÈRES, HÉTÉROPTÈRES
PLASTAPIDINÆ
NOTES ET DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES
par A.-L. Montandon.
Ceratocoris cephalicus nov. sp.
Jaunâtre ocreux avec les côtés latéraux de la tête, des taches plus
ou moins confluentes sur le disque et la partie postérieure du pro-
notum ainsi que sur la base de l’écusson, noirs.
Tête J très développée, presque aussi large que le pronotum,
avec les joues prolongées au devant des yeux en longues cornes
aiguës aussi longues que le pronotum sur la ligne médiane, un peu
sinuées et légèrement divergentes en avant, le bord antérieur entre
les cornes avancé en triangle obtus. Surface de la tête lisse, bril-
lante, jaune ocreux, avec la suture des joues droite, étroitement
noire, cette ligne noire longitudinale se prolongeant en arrière
jusque sur la base de Ia tête avec deux petites taches noires allon-
gées, une de chaque côté sur les ocelles ; les cornes noires sur leur
moitié externe, cette bordure noire se prolongeant un peu élargie
en arrière jusque sur la base de la tête, à peine interrompue au
niveau du milieu des yeux. Chez la © la tête subtronquée en avant,
très faiblement et obtusément sinuée au milieu, brusquement
arrondie de chaque côté au devant des yeux avec la ligne médiane
étroitement noire et les côtés latéraux assez largement noirs, lais-
sant de chaque côté de la ligne noire médiane deux larges bandes
jaunes, longitudinales, immaculées, irrégulières en arrière où elles
n’atteignent pas le bord postérieur de latête.
Pronotum avec les angles antérieurs à peine obtus, presque
droits, surtout chez les (j, les côtés latéraux arqués, sensiblement
moins arrondis que chez C. bucephalus White, à surface presque
lisse, assez superficiellement ponctuée par places avec des macules
noires plus ou moins confluentes, laissant une grande tache jaune
presque immaculée de chaque côté sur les angles antérieurs, cette
tache latérale prolongée en arrière parfois jusque sur la base du.
pronotum et mouchetée de noir postérieurement, en dedans des
côtés latéraux étroitement noirs; une tache médiane longitudinale
atténuée en arrière sur la partie antérieure du pronotum et d’autres
petites taches jaunes le long du bord antérieur et sur le disque de
la partie postérieure entre les prolongations postérieures des
grandes macules latérales.
RE
1297
Écusson jaunâtre avec une ponctuation assez fine et rare sur toute
la déclivité postérieure et les côtés latéraux, cette ponctuation plus
rapprochée sur le milieu du disque avec une grande macule noire
sur la base, irrégulière, bisinuée postérieurement, laissant quatre
taches jaunes irrégulières sur le milieu de la base de l’écusson, les
deux taches externes un peu plus grandes que les internes.
Dessous de la tête largement jaune au milieu, noir sur les côtés
avec la ligne longitudinale médiane étroitement noire ; dessous des
marges dilatées du pronotum largement jaunâtres, immaculées,
noires sur leur bord postérieur. Poitrine noire grisâtre mate;
abdomen noir brillant couvert d’une fine pubescence blonde très
courte et assez rare, avec deux taches jaunes sur le bord de chaque
segment, une sur la base, l’autre sur le bord postérieur du segment,
réunies sur le connexivum au delà de la suture des segments, et une
tache jaunâtre médiane sur le sixième segment, devant la pièce
génitale.
Antennes jaunâtres avec la moitié antérieure du quatrième article
noirâtre, le cinquième article noir avec la base brunâtre. Pattes
jaunes un peu rougeûtres.
Longueur ( 21,6 appendices céphaliques compris, 16,5 sans les
appendices, largeur max. 10,5 mill. — Longueur © 13,4, largeur
max. 10 mill.
Cette espèce, dont le « est très reconnaissable par ses longues
cornes aiguës, est cependant très voisine comme coloration de
C. bucephalus White. Elle s’en distingue par la taille un peu plus
forte, la forme un peu plus allongée, la tête sensiblement plus
proéminente en avant chez les © est moins fortement ponctuée; par
les parties jaunes latérales du pronotum presque immaculées, les
taches noires beaucoup moins étendues sur l’écusson, le dessous
jaune des dilatations latérales sans taches noires, les côtés latéraux
du pronotum un peu moins arrondis; chez C. bucephalus White les
angles antérieurs du pronotum sont beaucoup plus obtus, presque
arrondis.
Conge belge. — Loulouabourg, Haut-Kassaï (Ch. Haas) 00. Beni
Bendi Sankuru (L. Cloetens 1895) ' et ©. — Musée Royal de Bel-
gique et ma collection.
Plataspis maculosa nov. sp.
Forme subarrondie, un peu élargie en arrière; noir, à ponc-
tuation très irrégulière et des taches flaves pâles assez grandes et
espacées, calleuses sur les côtés latéraux et postérieur de l’écusson
avec quelques taches rares et très petites de même couleur sur la
tête, le pronotum et le disque de l’écusson.
128
Tête assez largement arrondie de chaque côté au devant des yeux,
subtronquée en avant; noire à points enfoncés très irréguliers,
serrés par places, laissant de larges espaces libres, lisses et bril-
lants avec quelques petites taches flaves très irrégulières et
espacées.
Pronotum à côtés latéraux régulièrement et assez fortement
arqués, à ponctuation très irrégulière, serrée par places, laissant un
étroit liséré lisse, un peu inégal sur les côtés latéraux, et des callo-
sités lisses assez grandes sur tout le disque avec quelques petites
taches flaves très irrégulières et très espacées.
Partie visible de l’élytre assez densément ponctuée, sauf sur le
bourrelet de la marge, avec quelques très petites taches flaves à
peine visibles sur le milieu et une tache orangée sur la base.
Ponctuation de l’écusson assez superficielle sur le milieu du
disque, forte et bien accusée sur les côtés latéraux et postérieure-
ment, très inégale, laissant par places de grands espaces lisses
légèrement verruqueux, ornés de taches flaves irrégulières très
petites sur le milieu du disque, plus grandes sur les côtés latéraux
et postérieurement; une de ces taches plus grande, plus pâle et plus
irrégulière que les autres se trouve située de chaque côté sur le bord
externe de l’'écusson près de la base, se reliant à son côté interne à
d’autres taches qui lui donnent une forme tout à fait irrégulière.
Dessous de la tête noir avec une étroite bande rougeâtre trans-
versale le long de la base; antennes rougeâtres sur les trois pre-
miers articles, le sommet du troisième étroitement rembruni, les
quatrième et cinquième noirâtres. Poitrine d’un gris noirâtre mat,
avec les sutures des pièces des méso et métapleures ainsi que le
canal des orifices odorifiques en grande partie rougeâtres. Dessous
des dilatations latérales du pronotum noir, brillant, avec une ou
deux très petites taches flaves au côté interne. Pattes rougeâtres
avec l'extrême base des fémurs et l’extrémité des tarses avec leurs
crochets très étroitement rembrunis.
Abdomen brillant, jaunâtre ocreux, très largement rembruni sur
le disque, les côtés latéraux fortement pointillés de noir sur les
quatre premiers segments, les taches noires plus denses vers le
bord, reliées entre elles sur le connexivum qui est entièrement noir
sauf une petite tache flave pâle sur la marge vis-à-vis des sutures de
chaque segment. Le sixième segment est plus largement jaunûâtre
ocreux, non pointillé de noir avec une seule tache brune sur les
stigmates, la teinte jaunâtre se poursuivant sur le bord postérieur
du segment presque jusque sur le disque. Pièce génitale © brune
sur la base et le long de la ligne médiane. ( inconnu.)
Longueur 9,6, largeur 9 mill.; un seul exemplaire © capturé
par M. Rom sur la route de Kassongo à Stanley-Falls, Haut-Congo.
Musée Royal de Bruxelles.)
Ë
129
Cette espèce plus petite et moins élargie en arrière que P. irro-
rata Dall a aussi les taches pâles beaucoup plus claires et plus rares,
Elle ressemblerait davantage comme forme à P. guttulata Montand.
quoique avec la tête moins arrondie, plus tronquée en avant et les
côtés latéraux du pronotum plus fortement arqués, et cette dernière
espèce, de taille plus grande, est aussi beaucoup plus régulièrement
ponctuée, les taches jaunâtres plus foncées, beaucoup plus denses
et non calleuses.
Plataspis funebris nov. sp.
M. le D' Haglund et moi, avons attribué à une espèce entière-
ment noire de Madagascar, le nom de P. nigrita Westw. Cette déter-
mination est à vérifier sur les types de la collection Hope qui se
trouve actuellement à Oxford.
Plus récemment j'ai reconnu dans une deuxième espèce, égale-
ment entièrement noire et provenant aussi de Madagascar, les types
mêmes de P. ebenina Blanchard, appartenant aux collections du
Muséum de Paris.
Voici maintenant une troisième espèce, toujours entièrement
noire et brillante et de même provenance, qui se distingue d’une
façon très caractéristique par le processus basal de la pièce géni-
tale (.
_ Ainsi que nous l'avons vu, le processus de la pièce génitale Jde
P. nigrita Westw.? Hagl. Montd. est en forme de triangle assez
allongé bifide au sommet et la couleur de cette espèce est d’un noir
foncé légèrement métallique parfois un peu bronzé violacé ; la ponc-
tuation est très fine et rare, mais bien visible même sur le disque
de l’écusson.
Chez P. ebenina Blanch. le processus basal de la pièce génitale
d' est formé de deux lobes allongés et étroits, très faiblement élargis
et arrondis au sommet; séparés par une fissure très étroite à l’extré-
mité, un peu élargie et arrondie au fond près de la base du proces-
sus. La couleur est d’un noir d’ébène très brillant, à ponctuation
presque nulle, excessivement fine sur la tête et les marges latérales
du pronotum.
Enfin chez la troisième, que je nomme P. funebris nov. sp., le
processus basal de la pièce génitale ' est très court, deux fois plus
large que long, subarrondi en avant, sans dents ni échancrure; les
côiés latéraux de la pièce fortement et brusquement sinués. La
couleur est, comme chez le précédent, d’un noir d’ébène très
brillant ; la ponctuation très faible est cependant un peu plus accen-
tuée sur la tête et les marges latérales du pronotum où elles forment
quelques faibles rides transversales ; la tête est aussi moins allongée
130
et moins arrondie en avant, un peu subtronquée au bord antérieur ;
les dilatations latérales du pronotum bien arrondies au bord externe
mais un peu moins étendues.
Je n’ai encore vu qu’un seul exemplaire «J de cette espèce, appar-
tenant aux collections du K. K Hofmuseum de Vienne, provenant
de Madagascar, Ampasimena (Sikora). IL faudra très probablement
y rattacher un exemplaire © de la collection Maurice Noualhier
(Muséum Paris) que j'ai signalé (Ann. Soc. Ent. de F. 1896.
vol. LXV, p. 441.) comme se rapportant à P. ebenina Blanch., mais
avant de se prononcer il faudrait pouvoir étudier encore d’autres
spécimens, car de ces trois types si différents par la forme du pro-
cessus de la pièce génitale «/, la convexité très forte est exactement
la même, la ponctuation diffère bien peu et la couleur permet à
peine de distinguer P. nigrita Wesiw.? Hagl. Montd. des deux autres.
Probænops Cloetensi nov. sp.
M. le D' C.-I.-Emil Haglund nous a fait connaître deux formes
bien distinctes du genre Probænops. Pourquoi a-t-il conservé à
l’une plutôt qu’à l’autre le nom de P. dromedarius White? C’est là
une question très délicate qui ne pourra être tranchée d’une façon
définitive que par l’examen des types de l’auteur anglais, parmi
lesquels les deux formes se trouvent peut-être confondues. D’autre
part, il est probable que Stäl a eu sous les yeux des exemplaires de
P. obtusus Hagl. lorsqu'il dit, à propos de l’espèce rattachée par lui
à P. dromedarius White (Hemipt. Afric., p. 17.) : Caput... lobis aeque
longis, car chez P. dromedarius (White?) Hagl. les joues sont sensi-
blement plus longues que le tylus, ce dernier écourté au sommet
laisse une petite échancrure entre les joues acuminées de chaque
côté en avant, tandis que chez P. obtusus Hagl.. le tylus est aussi.
long que les joues. En outre, chez ces deux espèces les côtés latéraux
de la tête au devant des veux sont visiblement bisinués.
Le Musée Royal de Belgique possède une troisième forme dont
les côtés latéraux de la tête au devant des yeux sont assez réguliè-
rement arqués sans sinuosités apparentes avec le tylus aussi long
que les joues, la partie antéoculaire presque subsemicirculaire, un
peu en ogive au devant des yeux; le premier article des antennes
moins allongé, ne dépassant pas le bord antérieur de la tête; la
protubérance du pronotum très élargie, largement arrondie en
avant, très proéminente, recouvrant toute la tête qui reste entière-
ment invisible en examinant l’insecte en dessus; et cette forme
dont je n’ai encore vu qu'un seul exemplaire paraît encore devoir
se séparer des deux autres par la moindre longueur du rostre, ne
dépassant pas l’extrémité du troisième segment abdominal.
M toast Di di) ais
131
Comme aspect, elle ressemble beaucoup à P. dromedarius
(White?) Hagl.; c’est-à-dire plus allongée, beaucoup moins élargie
que P. obtusus Hagl, Pièce génitale avec une petite sinuosité en
fossette oblongue sur le milieu de sa marge inférieure.
Longueur 8,5 mill., largeur 6,5 mill.
Cette nouvelle forme que j'ai nommée P. Cloetenss nov. sp.
provient des recherches de M. L. Cloetens à Beni Bendi Sankuru,
Congo belge (1895).
Caternaultiella ferruginea nov. sp.
D'un brun marron, assez brillant, à ponctuation fine très espa-
cée, peu visible sur le disque de l’écusson, plus dense et bien accen-
tuée sur les côtés du pronotum dont la partie antérieure est ‘plus
foncée, presque noire ainsi que la tête.
Cette espèce très voisine de C. Haglundi Montand. dont j'ai donné
une description détaillée (Ann. Soc. Ent. Belg. 1896, t. XL, p. 131.),
en diffère outre la couleur brunâtre brillante et non noirâtre mate,
par sa forme un peu moins allongée proportionnellement, elle a
7,5 mill. de longueur sur 5,5 mill. de largeur max. à l’écusson
postérieurement; par les côtés latéraux du pronotum un peu plus
profondément sinués, à rebords plus larges et mieux relevés; par
la partie antérieure du pronotum à peine relevée devant le sillon
transversal ; par la longueur du rostre qui dépasse l'extrémité du
sixième segment abdominal.
Abdomen très finement ponctué, assez brillant avec quelques
ratissures longitudinales très superficielles, un peu plus visibles par
places sur les côtés latéraux. Le bord postérieur du cinquième
segment abdominal avec une sinuosité étroite, assez profonde au
milieu comme chez C.Haglundi Montand. Bourrelet transversal du
sixième segment abdominal au devant des pièces génitales © relevé
en petite dent obtuse au milieu et de chaque côté vers ses extré-
mités.
Troisième article des antennes légèrement aplati et sillonné
comme chez C. Haglundi Montand., sensiblement plus court que les
quatrième et cinquième articles réunis; le quatrième un peu plus
court que le cinquième.
Cette nouvelle forme récoltée par M. Rom sur la route de Kas-
songo à Stanley-Falls, Congo belge, ne saurait non plus être con-
fondue avec les deux espèces de M. Haglund. Elle est très sensible-
ment plus étroite proportionnellement que C. punctata Hagl. dont
le rostre atteint le milieu du troisième segment abdominal et chez
lequel les quatrième et cinquième articles des antennes © sont
_d’égale longueur et le troisième à peine plus court que les deux
e
132
suivants réunis. De taille beaucoup plus faible et aussi plus étroite
proportionnellement que C. longirostris Hagl. dont elle a le rostre
très allongé, elle en diffère encore par le cinquième segment abdo-
minal qui n’est pas sinué en angle droit mais en angle obtus avec
une étroite et assez profonde sinuosité au milieu. (çj inconnu.)
Musée Royal de Belgique et ma collection.
Je ferai remarquer à cette occasion que d’après Spinola le genre
Caternaultiella a les ocelles également éloignés entre eux que des
yeux ; M. Le D’ Haglund a dit ensuite : « Ocelli inter se paullo longius
quam ab oculis remoti », mais chez les deux espèces que j'ai
décrites, toutes deux © (j' inconnus), les ocelles sont beaucoup plus
éloignés entre eux que des yeux, la distance d’un ocelle à l’œil est
seulement un peu plus de la moitié de la distance qui sépare les
ocelles. E |
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUEDU SUD
par Paul Dognin.
Paragylla endophæa n. sp. — 33 mill. — Supérieures avec
les nervures 7 et 8,9et10 se soudant ensemble, chaque paire sur une
tige unique. Dessus des supérieures blanc brillant, le bord interne
légèrement rembruni; inférieures blanches; dessous des aïles
blanc dans la moitié anale des inférieures, grisâtre ailleurs; les
supérieures avec une touffe de longs poils jaunâtres sous la cellule
vers le milieu de l'aile. Franges concolores. Palpes grêles;
antennes crénelées, très finement chez la © ; tête et thorax grisà-
tres, dessus du corps blanc.
Loja; J'et ©.
Apistosia phæoleuca n. sp. — 36 mill. — Supérieures d’un
beau blanc brillant, la cellule et la moitié intérieure de l’aile légé-
rement grisâtres, les veines restant blanches. Dessous des quatre
ailes blanc grisâtre, la partie abdominale des inférieures blanche,
les supérieures avec quelques longs poils longitudinaux sur la
médiane. Franges concolores. Palpes assez grêles, droits, avec
quelques poils ; antennes jaunâtres, crénelées; tête, collier et ptéry-
godes grisâtres, dessus de l’abdomen blanc.
Équateur ; un 4.
Apistosia pogonoprocta n. sp. — 38 à 40 mill. — Dessus des
ailes blanc brillant, le bord interne des supérieures légèrement
teinté de grisâtre. Dessous des supérieures grisâtre, des inférieures
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133
blanc, la côte et l’apex grisâtres Franges concolores. Palpes rele-
vés, dépassant à peine la tête; antennes jaunâtres, crénelées, trés
fincment chez la © ; tête et collier grisätres. «sans longs poils en
dessous des supérieures, mais avec une touffe de poils jaunâtres à
l'extrémité de l’abdomen.
San Francisco prés Loja et vallée de la Zamora; plusieurs
spécimens.
Agylla flavitincta n. sp. — 40 mill. — Supérieures assez
acuminées, à bord terminal coupé droit Dessus des ailes fauve très
pâle, le bord interne des supérieures rembruni. Dessous des infé-
rieures comme le dessus des supérieures, d’un ton plus chaud.
Franges concolores. Palpes dépassant très peu la tête, avec quelques
poils; antennes crénelées, jaunâtres. Tête et dessus du corps
couleur du fond, pattes jaunâtres ; extrémité de l’ablomen poilu.
San Francisco, près Loja ; un (.
Lithoprocris Jason n. sp. — 24 mill. — Dessus des supé
rieures vert métallique, la côte et le bord terminal bordés de bleu
profond. Inférieures avec le dessus et les franges d’un noir vert
bouteille. Dessous des quatre aiies vert bouteille, les supérieures
avec la côte et le bord terminal bleutés Palpes grêles, très courts;
antennes épaissies au milieu et avec quelques poils; tête, dessus
du corps et cuisses d’un vert bleuté métallique.
Vallée de la Zamora; une ©.
Æmene parapatella n. sp. — 20 mill. — Dessus des supé-
rieures fauve très pâle, traversé par diverses lignes brunes : une
basilaire, incompléte ; une extrabasilaire, droite dans la traversée
de la cellule et suivie extérieurement d’une ombre bien marquée
qui atteint la côte mais ne dépasse guére la médiane. Cette ombre
est suivie d’un trait disco-cellulaire, d’une ligne extracellulaire
arrondie, fine, interrompue, enfin d’une ombre subapicale et
d’un liséré terminal coupé par les nervures. Franges couleur
du fond. Dessus des inférieures et franges blanc sale. Dessous
des supérieures brunâtre, des inférieures blanc grisâtre Palpes
relevés; antennes finement crénelées. Tête et dessus du corps
brunâtres.
Loja ; un (.
Se place tout auprés de patella Druce.
Rœæœselia mediozona n. sp. — 25 mill. — Dessus des supé-
rieures blanc saupoudré de quelques atomes brunâtres et traversé
par une trés large bande brun pâle. Cette bande brunâtre, à centre
blanc dans la cellule, a le bord intérieur: bien arrondi, le bord exté-
rieur fortement coudé à l’extrémité de la cellule; elle est deux
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIIT, 30 111 99. 13
134
fois plus large à la côte qu’au bord interne et partiellement liserée
de brun foncé. Elle est suivie d’une extracellulaire pâle, chevron-
née, et d’une large subterminale également pâle. Frange brunâtre
coupée de blanc à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures
et franges blanches. Dessous des supérieures grisâtre, des infé-
rieures blanc, la côte grisâtre. Palpes droits, poilus; antennes
pubescentes; tête et thorax blanc saupoudré de brunâtre.
Loja; un .
Rœselia rufescens n. sp. — 22 mill. — Côte des supérieures
avec les deux premiers tiers bruns, coupée alors par une bande
blanche qui traverse l’aile, droite, pour atteindre le bord interne
immédiatement avant l'angle. De suite après la premiére, une
seconde bande blanche part de la côte, contourne l’apex et vient
mourir vers la 6. Entre ces deux bandes l’aile est fauve, les
nervures marquées en brun; intérieurement l'aile est également
fauve, très pâle vers le bord interne. Frange fauve coupée de
poils blancs. Dessus des inférieures et franges blanc pur Dessous
des premières ailes fauve grisàtre, la côte coupée de blanc au
dernier tiers et à l’apex; dessous des inférieures blanc, grisâtre à
la côte. Palpes droits, poilus; antennes pubescentes; tête et corselet
fauves, ptérygodes blancs.
Loja ; un (.
Carama roseicornis n. sp. — 40 mill. — Aïles, franges, tête,
collier, thorax, poitrine, blanc pur. L’abdomén, comme dans la
généralité des Caramas 9, avec les anneaux jaunâtres, mais recou-
vert de longs poils blancs. Quelques poils bruns aux cuisses de la
première paire de pattes; les tarses bruns recouverts de poils
blancs. Les antennes, veloutées, d’un rose vif, feront reconnaître
cette espèce au premier coup d'œil.
Popayan ; une © trés fraîche.
Amaurinia violada n.sp — 16 mill. — Les quatre ailes vise 4
lacé pâle, traversées par une large bande extracellulaire commune,
paille pale, à bords irréguliers, continue dans les inférieures,
interrompue et presque réduite à deux taches aux supérieures; côte
et bord terminal coupés de paille; quelques stries subterminales de
même nuance et un commencement d’extrabasilaire aux infé-
rieures. Franges paille. Dessous pareil, plus pâle. Antennes garnies
de longues lames pubescentes et à extrémité filiforme, paille ainsi
que le vertex ; front et thorax violacés.
Loja ; un (.
Amaurinia heza n. sp. — 19 mill. — Frange et bord terminal
des quatres ailes jaune suivi d’une étroite bande d’un rose ponceau
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135
vif, tout le reste des ailes ainsi que la tête, le collier et le dessus du
corps brun vineux ; chaque aile avec un point cellulaire noir bien
marqué et traversée par une série de fines lignes flexueuses plus
sombres lesquelles restent confinées dans la partie brune. Dessous
pareil mais les tonalités très affaiblies et sans lignes apparentes.
Antennes comme dans l’espèce précédente, blanc pur ainsi que le
vertex (entre les deux antennes).
Loja ; un (+.
Cette espèce, comme aspect superficiel général, ressemble de trés
près à Cambogia bermellada mihi.
Cambogia carrasca n. sp. — 235 mill. — Dessous des ailes
jaune, les dessins marqués en vineux pâle, chaque aile avec un
point cellulaire brun. Les supérieures avec la côte jaune et immé-
diatement en dessous, une très large bande vineuse, paralléle, qui
contient le point cellulaire auréolé de jaune, diminue de largeur
après la cellule pour atteindre l’apex sur la 8 et lance un trait
jusqu’au bord terminal sur la 4. Le long des bords interne et
terminal quelques lignes sinuées. Inférieures avec sept lignes
transversales, les deux premières vers la base se fondant dans
l'aile, les trois dernières avant l’angle anal se réunissant en une
large bande vineuse jusqu’à la 4 où chaque ligne s’isole alors
jusqu'à l’apex. Franges jaunes coupées de sombre. Dessous beaucoup
plus pâle mais avec les mêmes dessins, les franges entiérement
pâles. Palpes écartés, courts; antennes jaunes, garnies de longues
lames entièrement pubescentes et à extrémité filiforme; corps
jaune, coupé de vineux.
Loja ; un (.
Cambogia”? jifia n. sp. — De cette espèce, qui me semble
très voisine de la précédente, je n’ai qu’une ©, le j' décidera si
elle appartient bien à ce genre. Fond des ailes jaune ocracé; aux
_ supérieures, la côte reste toujours couleur du fond mais immédia-
tement en dessous commence une large bande vineuse qui, cette
fois, envahit tout l’intérieur de l’aile jusqu'au bord interne au
delà du milieu, les deux rayons de la 4 et de la 8 plus larges aussi
que dans Carrasca. Le point cellulaire est brun sans auréole. Les
inférieures avec le point cellulaire à peine marqué, traversées par
une large bande centrale vineuse et une large bande terminale
plus pâle. Les franges concolores. Dessous des ailes plus pâle, les
inférieures comme le dessus mais les supérieures avec la partie
intérieure vineuse n’émettant aucun rayon ni sur la 8 ni sur la 4.
Franges pâles. Palpes grêles, courts ; antennes à peine pubescentes,
blanches; corps couleur du fond.
Loja ; une ©.
136
Cambogia bolana n. sp. — 19 mill. — Dessus des ailes paille
pâle les dessins brun violacé avec un petit point cellulaire, une
bande extracellulaire commune, arrondie, s’arrêtant avant la
côte de chaque aile et quelques stries subterminales. Les supé-
rieures possèdent, en outre, un trait apical et un trait terminal
sur la 4; les inférieures un commencement de lignes extrabasi-
laires au bord abdominal. Franges paille coupé de quelques poils
bruns. Dessous comme le dessus mais plus pâle, les supérieures
sans le trait terminal mais avec deux lignes parallèles vers la
base de l'aile. Palpes très petits; antennes paille, garnies de
longues lames entièrement pubescentes et à l'extrémité filiforme;
tête paille; thorax et dessus du corps brun violacé, le premier
anneau et l’anus paille.
Loja; un (j.
Cambogia burla n. sp. — 19 mill. — Dessus des ailes jaune
paille; les supérieures avec une très large tache violacé pâle
s'étendant vers l'extrémité de la cellule de la 2 à la nervure sous-
costale qu’elle suit jusqu’un peu avant l’apex, puis qui, traversant
l’aile, rejoint le bord terminal un peu au-dessus de la 2; base et
sous-costale teintées de violacé pâle. Bord interne des supérieures
avec quatre traits jaune orangé qui se continuent en autant de lignes
interrompues au travers des inférieures; là, les deux lignes exté-
rieures s’agglomérent entre la Z et la 4 en une tache terminale à
centre un peu violacé. Les quatre ailes semées de fines écailles
métalliques d'argent à l'emplacement des lignes. Franges jaune
paille. Dessous plus pâle que le dessus, les taches violacées repa-
raissent, mais non les dessins orangés. Palpes grèles; antennes
comme dans l'espèce précédente, jaune paille; vertex jaune; front
et collier orangé; thorax et dessus du corps violacé, l’anus jaune
paille.
Loja; un (.
Cambogia chasca n. sp — 21 mill. — Côte des supérieures
coupée de six taches jaunes, deux grandes au centre, une plus
petite vers la base, enfin trois minuscules vers l’apex, bord termi-
nal jaune, tout le reste de l’aile ainsi que la base des inférieures
d’un gris lilacé uni Le reste des inférieures est jaune avec une
ombre lilacée subanale. Franges jaunes. Aux supérieures un tout
petit point cellulaire plus foncé. Dessous pareil, plus pâle.
Antennes comme dans les deux espêces précédentes, d’un blanc
pur; vertex jaune à sommet (entre les antennes) blanc pur; front
et thorax gris lilacé.
Loja; un (j!.
L'espèce la plus voisine de celle ci me paraît être érinotata de
Warren.
TR EU PERTE SR PS UMP
157
Asthena encina n. sp. — 23 à 25 mill. — Dessus des ailes gris
brun avec le point cellulaire et une large bande commune brune,
arrondie, émettant aux supérieures deux ombres terminales en
forme de traits entre 3 et 4, 6 et 7. Les supérieures avec quelques
lignes et stries à la base; les inférieures avec une subterminale
arrondie; les quatre ailes à bord terminal festonné; corps et
franges concolores Dessous comme le dessus mais en teintes effa-
cées. Palpes courts, grêles; antennes garnies de longues lames
entièrement pubescentes et à extrémité filiforme dans les 4,
insensiblement pubescentes chez les 9.
Loja, El Monje; plusieurs paires.
Dans cette espèce les dessins envahissent parfois plus ou moins
les ailes; je possède aussi une © que je crois pouvoir lui rapporter
et dont la teinte tourne au marron vineux.
Cette espèce et les deux suivantes se placent tout à côté de
relaxala Snellen.
Asthena hocica n sp — 26 mill. — Jaune bois, les dessins
brun vineux très pale. Un petit point cellulaire à chaque aile;
celles-ci sont traversées par une large bande médiane, commune,
arrondie à bord extérieur chevronné; une extrabasilaire et deux
fines subterminales mieux marquées aux inférieures ; les supé-
rieures avec une ombre terminale entre 3 et 5 et une petite ombre
apicale. Chaque aile avec de petits points terminaux entre les
nervures, la frange concolore Dessous envahi de vineux pâle, les
dessins comme en dessus. Palpes écartés, courts ; antennes garnies
de longues lames entièrement pubescentes et à extrémité filiforme.
Loja; trois «j.
Espèce très voisine de la précédente mais plus grande.
Asthena silla n. sp. — 26 mill. — Dessus des ailes ton de bois
clair, avec le point cellulaire et traversé dans la seconde moitié
par trois fines lignes parallèles(les inférieures en ont unequatrième
immédiatement après le point cellulaire). Ces lignes ne sont guêre
indiquées que par quelques écailles noires; la première à partir du
centre des supérieures est accompagnée de stries jaunes et dans le
spécimen d’El Monje ponctuée de cinq points noirs Les supérieures
ont, en outre, un trait apical sombre et chaque aile possède une
série de points terminaux entre les nervures. Franges couleur du
fond. Dessous comme le dessus. Palpes grêles, courts; antennes
comme dans l’espèce précédente.
Loja; El Monje; quatre «;.
Très voisin d’hocica; les supérieures sont plus acuminées Cette
espèce est d'ailleurs exactement conformée comme l’Aséhena
relaxata de Snellen.
138
Eupithecia duena n. sp. — 18 à 20 mill. — Dessus des quatre
ailes gris fauve pâle, les inférieures plus claires marquées d’un tout
petit point cellulaire brun et saupoudrées d'atomes bruns au bord
abdominal. Les supérieures avec les dessins bruns suivants : un
gros point cellulaire, deux traits allongés au delà de la cellule,
enfin une série de traits terminaux entre les nervures, mal indi-
qués souvent mais dont le premier vers l’angle interne (entre 1 et &,
numération anglaise) paraît généralement; une ligne blanche sub-
terminale chevronnée coupe ces traits. Dessous fauve pâle luisant,
les nervures tachetées de brun dans un exemplaire bien frais,
chaque aile marquée d’un point cellulaire. Franges concolores;
antennes finement pubescentes.
Loja, El Monje; six
Eupithecia chincha n. sp. — 17 mill. — Dessus des supé-
rieures gris fauve, les dessins bruns. Ceux-ci se composent d’un
point cellulaire bien indiqué, de quelques ombres mal définies
aux emplacements des extracellulaires et subterminales et de
quelques traits terminaux entre les nervures La frange, concolore,
est comme double; la moitié intérieure est épaisse et coupée de
noir à l’extrémité des nervures; la seconde moitié plus claire.
Dessus des inférieures gris fauve, le centre et la côte plus clairs et
unis; le bord abdominal avec des commencements de lignes
brunes. Dessous des ailes gris fauve pâle luisant, les supérieures
avec le point cellulaire et des commencements de lignes à la côte;
les inférieures avec le point cellulaire et une ligne médiane,
arrondie. Antennes à peine visiblement pubescentes.
Loja ; deux
Cette espèce, plus petite que la précédente, lui ressemble, mais
la frange des supérieures l’en fera aisément reconnaître.
Eupithecia trapezoida n. sp. — 20 et 21 mill. — Dessus des
supérieures gris; un commencement de ligne extrabasilaire ; une
ligne partant de la côte au premier tiers, puis faisant un crochet
au centre de la cellule pour se diriger droit sur la nervure 1 qu’elle
suit alors jusque vers les 3/4 du bord interne pour remonter droit
au travers de l'aile jusqu’à la 6, puis par un crochet parallèle au
premier, rejoignant la 8 où elle s'arrête. Ces lignes forment un
véritable trapéze. Un point cellulaire et quelques stries le long de
la côte. Frange concolore. Inférieures comme dans l’espêce précé-
dente. Dessous plus clair, luisant, avec le point cellulaire aux
quatre ailes et une subterminale arrondie, parfois incomplète ou à
peine indiquée. Antennes pubescentes. Dessus et dessous les aïles
sont bordées d’un liséré brun que coupent les nervures.
Loja, El Monje; deux (j.
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Tr
139
Eupithecia veleta n. sp. — 20 mill. — Dessus des ailes
blanc légèrement ardoisé, la côte coupée de brun; un gros point
cellulaire, noir, arrondi ; une extracellulaire arrondie, enfin quel-
ques traits bruns terminaux entre les nervures. Sur ces traits
passe une ligne blanche, subterminale, bien sinuée. Les inférieures
avec le point cellulaire et des commencements de lignes le long
du bord abdominal. Les quatre ailes lisérées de brun. Franges
couleur du fond avec quelques poils bruns à l'extrémité des
nervures. Dessous des quatre ailes blanc grisâtre luisant avec le
point cellulaire et la trace des lignes sur les nervures. Tête
blanche, corps blanc grisâtre uni; antennes finement pubescentes ;
palpes noirs, le dessus blanc.
Loja ; un {.
Eupithecia trampa n. sp. — 19 à 21 mill. — Ailes blanc
luisant, les dessins marqués en noir. Les supérieures avec le point
cellulaire en cône (non arrondi comme dans veleta), la côte coupée
de noirs et les lignes basilaire, extrabasilaire, extracellulaire et
subterminale indiquées par des points, souvent géminés, sur les
nervures. Quelques traits terminaux entre les nervures coupés par
une subterminale blanche, chevronnée. Le bord liséré de noir, la
frange blanche coupée de noir à l'extrémité de la plupart des ner-
vures. Les inférieures avec des commencements de lignes au bord
abdominal ; le bord terminal et la frange comme aux supérieures
sauf à l’apex qui reste blanc pur. Dessous des ailes blanc grisâtre
luisant avec le point cellulaire et deux lignes de points nervuraux
(extracellulaire et subterminale). Tête blanche avec un point noir
frontal; ptérygodes et thorax blancs avec une double rangée de
points noirs; dessus de l’abdomen blanc avec trois points noirs sur
chaque anneau. Antennes bien pubescentes; palpes blancs.
Loja, El Monje; trois 4.
Ressemble superficiellement à l’espèce précédente.
Eupithecia linda n. sp. — 4 17 et 18, © 20 mill. — Bord
terminal des inférieures coupé droit de l’angle anal à la 5. Fond des
quatre ailes blanc grisâtre luisant, les supérieures avec cinq taches
costales brunes, teintées de roux sur 3 et 4 à l’extrémité de la
cellule, largement ombrées de brun et de roux au bord terminal,
traversées enfin par une fine ligne blanche, géminée au delà de la
cellule et une subterminale simple. Ces lignes se continuent aux
inférieures mais ne s’aperçoivent distinctement que sur un seul de
mes exemplaires. Franges blanches coupées de roussâtre. Tête et
dessus du corps blanc, mélangé de roussàtre. Antennes pubescentes
chez le (, filiformes chez la ©.
Loja; deux j et une ©.
140
Eupithecia batida n. sp. — 18 mill. — Bord terminal des
inférieures comme dans linda. Dessus des quatre ailes, tête et
corps verdàtre pâle saupoudré d’atomes noirs; les supérieures avec
la côte coupée de noir, un petit point cellulaire, quelques taches
subterminales noires, notamment entre 1 et 2, 4 et 6, et quelques
traits terminaux noirs entre les nervures; inférieures avec quel-
ques points subterminaux noirs. Bord des ailes finement liséré de
noir; frange verdàtre coupée de noir en partie à l'extrémité des
nervures. Dessous des quatre ailes blanc légèrement verdâtre, avec
le point cellulaire, une extracellulaire arrondie et une ombre
terminale noirâtre. Palpes longs une fois et demie comme Ia
tête ; antennes filiformes.
Popayan, Colombie; une ©
Se place tout auprès d'oroba Druce.
Eupithecia higa n. sp — 19 à 21 mill. — Dessus des supé-
rieures blanc ardoisé brillant avec la côte coupée de noir, un petit
point cellulaire, un gros point subterminal entre 1 et 2 et de longs
traits terminaux noirs de la nervure 4 à la côte; ces traits et la
tache subterminale sont coupés de blanc. Frange teinte du fond.
Dessus des inférieures plus clair avec un petit point cellulaire, un
liséré brun et quelques atomes noirs au bord abdominal ; frange
concolore. Dessous des supérieures blanc grisàtre avec le point
cellulaire, un commencement d'extracellulaire et une ombre ter-
minale brune; dessous des inférieures comme le dessus, mais avec
une ombre terminale brune. Antennes pas visiblement pubescentes ;
tête et dessus du corps ardoisé, le second anneau cerclé de noir.
Loja, El Monje; trois Y.
Eupithecia sorda n. sp. — «17, © 14 mill. — Bord terminal
des inférieures coupé droit de l’angle anal à la 3. Dessus des supé-
rieures blanc ; premier quart de la côte brun, milieu de la côte avec
une large tache brune triangulaire dont l'angle intérieur contient
le point cellulaire noir; une troisième plus petite tache au dernier
quart de la côte commence une ligne subterminale de points bruns
dont le dernier, vers l’angle interne, entre 1 et 2, est le plus gros.
Tous ces points sont reliés par une fine ligne blanche. Dessus des
inférieures blanc, avec deux lignes roussâtres, arrondies, parallèles ;
franges blanches coupées de roussàtre Dessous blanc grisàtre, les
supérieures avec le point cellulaire bien marqué, un commence-
ment d’extracellulaire et une ombre terminale; les inférieures avec
un tout petit point cellulaire et l’indication des deux lignes du
dessus. ;
Loja ; une paire
Ressemble de très près à notre oblongata Thnb.
:
fin dif #5 ÿ
RS A nd dd ce
141
Eupithecia yangana n. sp. — 18 à 20 mill. — Dessus des ailes
blanc fortement saupoudré d'atomes noirs formant une grisaille
sans dessins nettement délimités ; la moitié interne des inférieures
plus blanche. Les supérieures avec un gros point cellulaire noir,
une petite ombre roussâtre au-dessous de lui, deux fines lignes
extracellulaires blanches et géminées et une subterminale sinuée,
également blanche. Ces lignes ne s’aperçoivent qu'avec peine dans
les exemplaires les plus frais Inférieures avec un petit point cellu-
laire et une subterminale blanche Franges alternativement
blanches et noires. Dessous des quatre ailes blanc grisâtre luisant
avec le point cellulaire, la côte grisâtre et les nervures en partie
coupées de noir aux emplacements des lignes. Franges comme en
dessus. Tête et corps grisaille; antennes finement pubescentes.
Loja, El Monje, Yangana; 7 (j.
Eupithecia muralla n. sp. —- 18 mill. — Dessus des supé-
rieures gris blond, la côte marquée de cinq taches costales brunes
grossissant de la base à l’apex. Un gros point cellulaire et une série
de taches subterminales également brunes entre les nervures,
celle de l’angle interne étant la plus grosse. Quelques taches
brunes sur les nervures. Dessus des inférieures plus pâle et uni, le
bord abdominal taché de brun. Franges concolores. Dessous grisätre
uni luisant, avec le point cellulaire et une rangée subterminale
de points nervuraux, parfois peu distincts. Antennes pubescentes ;
palpes bruns, l'extrémité blonde; front blond, collier brun, ptéry-
godes et dessus du corps blond. |
Loja (Équateur); Popayan (Colombie); quatre 4. Un des exem-
plaires de Loja pris en octobre 1886.
Eupithecia cabria n. sp. — 21 mill. — Bord terminal des
inférieures droit de l’angle anal à la 3. Dessus des supérieures
fauve avec le point cellulaire bien marqué et immédiatement après,
entre 4 et 6, trois lignes transversales ressortant sur fond blanc
dans la ©; de longs traits noirs internervuraux, plus courts entre
1 et 4, aboutissent au bord terminal et sont coupés par une fine
subterminale blanche sinueuse. La côte est striée de noir, les
nervures tachetées de noir, la frange concolore. Dessus des infé-
rieures grisàätre uni luisant, le bord abdominal fauve et strié de
noir. Dessous des quatre ailes grisâtre luisant avec le point cellu-
laire et l'indication (sauf dans la moitié interne des supérieures)
de nombreuses lignes transversales paralléles. Tête et corps fauve,
chaque anneau avec une toute petite crête noire ponctuée de blanc.
El Monje; une paire.
Eupithecia madura n. sp. — 20 mill. — Supérieures blan-
ches, entièrement couvertes de stries et de raies noir brun parmi
142
lesquelles les coupures de la côte, la basilaire, l’extrabasilaire,
l'extracellulaire et la subterminale qui essaime une tache à l’angle
interne, se laissent distinguer. Inférieures blanches, striées le
long du bord abdominal, bordées de noir brun et traversées par
deux fines lignes parallèles bien sinuées. Franges blanches, coupées
de brun à l'extrémité des nervures. Dessous des quatre ailes blanc
grisâtre, les supérieures avec la côte brune coupée trois fois de
blanc dans la moitié extérieure, les quatre ailes avec un trait
cellulaire et une très large bordure terminale noirâtre coupée
comme en dessus par une subterminale sinuée. Une extracellulaire
aux inférieures. Franges blanches coupées de brun par transpa-
rence. Antennes finement pubescentes; tête et dessus du corps
blanc. Pattes brunes annelées de blanc.
Micay (Colombie); deux «+. |
Se place auprès de cerynea Druce.
Eupithecia pupila n. sp. — 17 à 19 mill. — Les quatre ailes
d’un beau blanc brillant, les dessins noir brun. Supérieures avec
cinq taches costales, un trait entre 4 et 6 à l’extrémité de la cellule,
suivi, toujours entre 4 et 6, d’une ombre terminale précédée inté-
rieurement de roux, enfin avec une tache à l’angle interne. Infé-
rieures avec des commencements de lignes le long du bord abdo-
minal et une ombre terminale. Les quatre ailes finement lisérées de
brun coupé par un point blanc sur les nervures; franges blanches
avec une toufte brune à l’extrémité des nervures. Dessous des supé-
rieures grisâtre avec le point cellulaire, la côte coupée de blanc au
centre et au second tiers et une bordure terminale noire coupée de
blanc entre 2 et 4. Dessous des inférieures blanc avec le point cellu-
laire, la côte coupée de noir et une bordure noire apicale. Palpes,
front, tête et collier blancs, thorax avec une bande transversale .
noire, dessus du corps blanc.
Loja (Équateur); Micay (Colombie); deux paires.
Eupithecia turbanta n. sp. — 19 mill. — Dessus des quatre
ailes gris ardoisé brillant; les inférieures unies; les supérieures avec
une large bande extrabasilaire, brune et arrondie, suivie de quelques
ombres brunes dans la moitié extérieure de l’aile. Sous un certain jour
on arrive à distinguer une fine subterminale blanche très zigzaguée.
Franges couleur du fond, luisantes, à reflet rosé. Dessous gris, sans
dessins apparents. Extrémité des pattes gris annelé de blanc. Antennes
pas visiblement pubescentes.
Loja ; deux (j.
Eupithecia hombrilla n. sp. — 20 mill. — Dessous des supé-
rieures gris ardoisé roussâtre avec le point cellulaire, une ligne blanche
basilaire indistincte, une extrabasilaire géminée et chevronnée (les
2 21
+
143
pointes en dehors), blanche et lisérée de noir, une extracellulaire
arrondie également blanche lisérée de noir, plusieurs traits terminaux
noirs coupés par une fine subterminale blanche sinuée, enfin une
tache noire devant l’angle interne. Franges gris ardoisé coupé de noir
aux nervures. Dessus des inférieures blanc luisant, le bord abdominal
ardoisé et taché de noir, la frange blanche à l’apex, ardoisée à l'angle
anal. Les quatre ailes avec un fin liséré, coupé par les nervures
blanches aux inférieures. Dessous des premières ailes gris luisant, la
côte coupée de clair dans la seconde moitié; dessous des secondes
ailes blanc, les quatre avec le point cellulaire. Antennes pubescentes,
extrémité des pattes gris annelé de blanc.
Loja ; un Çj bien frais.
Eupithecia hilacha n. sp. — 18 mill. — Supérieures gris
ardoisé ; la côte coupée de brun, presque toutes les nervures marquées
en brun, sauf aux extrémités terminales qui sont verdâtres, entre
celles-ci des chevrons terminaux bruns sur lesquels s’appuie intérieu-
rement une subterminale blanche chevronnée. De cette ligne au milieu,
l'aile est traversée par une série de fines lignes blanches, parallèles,
indistinctes ; elle est bordée d’un fin liséré brun coupé de blanc aux
nervures. Dessus des inférieures blanc, le bord abdominal gris verdâtre
strié de brun; un liséré comme aux supérieures. Franges gris brun,
blanches à l’apex des inférieures. Dessous des ailes grisâtre luisant
avec le point cellulaire et quelques indications de lignes. Antennes pas
visiblement pubescentes.
Loja ; un (J.
Eupithecia hormiga n. sp. — 22 mill. — Dessus des ailes gris
légèrement rosé, les dessins noirs ou blanc pur. Supérieures avec un
trait costal noir à la base et quatre larges bandes transversales ; l’extra-
basilaire souvent complète, la centrale quelquefois complète, le plus
souvent interrompue après la cellule, ainsi que l’extracellulaire ; enfin,
un commencement de subterminale à la côte et deux taches terminales,
l’une à l’angle interne, l’autre entre 4 et 6. Ces bandes, noires, sont
coupées et accompagnées de nombreuses bandes et lignes d’un blanc
pur se fondant comme elles dans l’intérieur de l'aile. Les inférieures
unies avec quelques taches à l’angle anal. Franges blanches et noires.
Dessous grisâtre avec le point cellulaire, une extracellulaire arrondie
et une ombre terminale plus sombres. Franges comme en dessus.
Palpes longs, noirs, avec un point blanc à leur extrémité; antennes
pubescentes ; front blanc avec un point noir à la base des antennes;
collier noir ; thorax blanc, le premier anneau noir, chaque anneau avec
une toute petite touffe de poils noirs et ponctué de blanc.
Loja, vallée de la Zamora, El Monje ; 16 exemplaires, tous «.
144
Eupithecia mejala n. sp. — 15 à 17 mill. — Supérieures gri-
sâtres, avec le point cellulaire bien marqué et traversées par une série
de fines lignes plus sombres, parallèles, mieux indiquées sur les ner-
vures et ne se lisant bien que dans les exemplaires très frais; dessus
des inférieures plus pâle avec le point et moins de lignes aux infé-
rieures. Bord terminal avec un liséré plus sombre coupé aux nervures ;
franges longues, couleur du fond. Dessous des ailes et franges grisâtre
luisant avec le point et deux lignes (extracellulaire et subterminale)
arrondies. Tête et corps couleur du fond.
Loja, El Monje; une série, tous (+.
Eupithecia pulgata n. sp. — 15 et 16 mill. — Ailes allongées;
les supérieures grises, saupoudrées de quelques atomes bruns mais
sans dessins apparents, sauf les traces d’une subterminale chevronnée
plus pâle et le point cellulaire; les supérieures blanchâtres, le bord
abdominal gris. Les quatre ailes avec un fin liséré coupé aux
nervures. Franges longues, concolores. Dessous des premières ailes
grisätre, des secondes ailes blanchâtre luisant avec le point et l’indi-
cation des extracellulaire et subterminale. Antennes à peine visible-
ment pubescentes.
Loja, El Monje; deux (;.
Eupithecia minucia n. sp. — 14 mill. — C’est la plus petite
espèce du genre qui me soit parvenue. Dessus des aïles gris, avec le
point cellulaire et l'indication d’une extracellulaire et d'une subtermi-
nale commune ; la côte des supérieures coupée de brun, un fin liséré
plus sombre coupé aux nervures, les franges concolores. Dessous pareil
mais plus pâle et luisant. Palpes épais à troisième article tout petit, de
teinte crémeuse ainsi que la tête et le thorax; dessus de l'abdomen
gris.
Loja et vallée de la Zamora ; deux (J.
Ischnopteryx zurra n. sp. — 30 à 32 mill. — Bord terminal
des premières ailes légèrement renflé au milieu. Dessus des supé-
rieures gris fauve fortement strié et ponctué de noir. Les dessins,
dificiles à démêler, se composent de lignes transverses et d’une tache
plus claire, à peu près ovale, située sur le bord interne peu avant
l'angle. Dans les individus bien frais, la première ligne, extrabasilaire,
forme deux arcs très nets entre les nervures 1 et sous-costale; la
médiane, noire, forme comme un grand V allongé dont la pointe est à
l’extrémité de la cellule; l’extracellulaire, parallèle, est plus fine,
également noire, mais en grande partie bordée de blanc extérieure-
ment. L’apex, un peu plus clair, est bordé d’un trait blanc subapical;
enfin, une tache claire assise contre l’extracellulaire à son arrivée au
bord interne, forme la tache dont il est parlé plus haut. Parfois l’angle
interne est également éclairé. Le dessus des inférieures est gris, à bord
145
terminal légèrement festonné et liséré de noir ; trois fines lignes paral-
lèles faiblement sinuées bordent l’aile et se distinguent parfois à peine,
sauf celle du milieu dont le départ est peu au-dessus de l’angle anal.
Dessous des aiies blanc gris tigré de noir, fauve à la côte et au bord
terminal des supérieures, les inférieures avec un point cellulaire bien
marqué et une subterminale sinueuse. Franges fauve et noirâtre.
Antennes filiformes; palpes courts à troisième article petit; tête et
corps fauve; pattes tigrées de noir.
Loja, El Monje, Cayanuma ; dix (+.
Psaliodes liebra n. sp. — 22 mill. — Supérieures marron clair
avec les taches jaune orangé suivantes : deux larges taches terminales,
arrondies et lunulées de blanc intérieurement, l’une à l’angle interne,
la seconde en dessous de l’apex contenant deux petits points blancs;
une costale avant l’apex suivie de plusieurs plus -petites le long de la
côte, deux cellulaires séparées et de grandeur inégale, enfin deux taches
également séparées le long du bord interne dans la première moitié.
En résumé, si l’on veut considérer les taches jaune orangé comme la
couleur du fond, l’aile est coupée dans les deux sens par une large
bande transversale et médiane marron émettant un rayon sur l’apex
et contenant une petite tache cellulaire. Dessus des inférieures blanc
crémeux avec le point cellulaire et la bande du dessous paraissant en
gris. Frange des premières ailes jaune, brun noir à l'extrémité des
nervures 1 à 6 inclus; des secondes ailes concolore. Dessous des supé-
ricures plus pâle mais comme le dessus, les teintes plus tranchées ;
dessous des inférieures jaune pâle avec le point cellulaire et une large
bande médiane arrondie, marron, ne touchant pas le bord abdominal
et se fondant sur l’aile peu après la 6. Franges comme en dessus.
Antennes filiformes, jaunâtre coupé de brun; palpes longs à deuxième
article poilu, le troisième court et filiforme.
Loja ; deux (J.
Psaliodes tripita n. sp. — 24 mill. — Dessus des supérieures
brun, la côte striée de clair. Un point cellulaire noir cerclé de blanc
extérieurement marque l’aile que traversent quatre lignes blanches. Les
deux premières, au premier tiers avant le point, sont composées de
lunules interrompues sur les nervures; la troisième, extracellulaire,
plus continue, est fortement arrondie extérieurement entre 3 et 6;
enfin la quatrième, subterminale, plus fine, est chevronnée. Dessus
des inférieures blanc crémeux, avec un petit point cellulaire noir et le
bord terminal teinté de brunâtre. Franges jaunâtres, brunes à l’extré-
mité des nervures. Dessous des quatre ailes d’un gris vineux ; les supé-
rieures avec la côte striée de clair, le point cellulaire tout noir et
l’extracellulaire bien indiquée par des chevrons blancs que suivent
des stries jaunes subterminales; les inférieures avec le point cellu-
146
laire, l'indication d’une centrale droite et de nombreuses stries
blanches et jaunes. Antennes et palpes comme dans Ziebra.
Loja ; un (4.
Psaliodes rica n. sp. — 25 mill. — Fond des supérieures brun,
la côte tigrée de jaune, les nervures ressortant (sauf à l'extrémité de la
cellule) en jaune ferrugineux vif, traversé par les lignes blanches
suivantes : une extrabasilaire droite, plus rapprochée de la base au
bord interne qu’à la côte, traversant la 1, mais coupée par la médiane
et la sous-costale ; une extracellulaire arrondie entre 3 et 7, double,
géminée ; entre les deux, un petit trait cellulaire blanc; enfin, une sub-
terminale coupée par les nervures, un trait blanc apical ce et 8et
quelques chevrons blancs terminaux. Frange brune aux nervures 1 à
7, jaune entre les nervures, ainsi qu'à la 8. Dessus des inférieures gris
uni, frange jaunâtre, grise aux nervures. Dessous des supérieures gris
rosé, la côte striée de jaune, les nervures apicales ferrugineuses, un
trait costal avant l'apex suivi de l’éclaircie apicale, la frange comme
en dessus. Dessous des inférieures blanc strié de gris avec le point et
l'indication d’une extracellulaire et d’une subterminale ; frange jaune.
Antennes filiformes, jaunâtres annelées de gris; palpes deux fois et
demie aussi longs que la tête; dessus du corps jaune ferrugineux vif
coupé de blanc. |
Loja ; une ©.
Psaliodes lisera n. sp. — 22 mill. — Côte des supérieures blanc
crémeux, striée et tachée de brun; reste de l'aile brun traversé par
trois larges espaces blancs maculés de brun, savoir : à la base, au pre-
mier tiers de l’aile, enfin du second tiers de la côte au bord terminal à .
la 2; une petite tache blanche subapicale et une seconde au troisième
quart du bord interne. Frange brune coupée de jaune pâle. Dessus des
inférieures gris, frange crémeuse coupée de brun à l'extrémité des
nervures. Dessous des supérieures gris, la côte striée de jaune, l’apex
brun strié de blanc. Dessous des inférieures strié de blanc et de brun
avec les nervures jaunâtres, le point cellulaire et l'indication d’une
médiane brune irrégulière. Franges comme en dessus.
Antennes filiformes, brunes coupées de jaunâtre; palpes longs à
troisième article court et filiforme.
Loja ; une ©.
Psaliodes cedaza n. sp. — 4j 18, © 19 mill. — Dessus des
supérieures jaune brun, les lignes remplacées par des points blancs, la
plupart cerclés de brun puis de jaune, savoir : quatre petits points
pour l’extrabasilaire; quatre points peu avant le milieu, les deux
centraux très gros; six pour l’extracellulaire dont deux petits costaux
qui se tiennent un, très gros, entre 4 et 6, trois avant le bord interne
dont un gros central et deux petits; enfin, quelques petits points sub-
4
à
k
4
L:
;.
4
4
1
|
1
D:
+1
1
$
POI E
147
terminaux. Bord terminal liséré de brun, frange jaune, brune aux
nervures. Dessus des inférieures blanc grisâtre avec un petit point
cellulaire, la frange jaunâtre. Dessous des supérieures roussâtre strié
de jaune à la côte, plus foncé à l’apex et au bord terminal et avec une
partie des points du dessus. Dessous des inférieures blanc strié de
brun et de jaune avec le point bien marqué, l’indication d’une médiane
droite et d’une subterminale arrondie, Franges comme en dessus.
Antennes filiformes, jaunes annelées de brun; palpes à deuxième
article long et velu.
Loja; une paire.
Psaliodes jabata n. sp. — 17 mill. — Dessus des supérieures
brun clair tout marbré et strié de blanc crémeux; ces marbrures
s'accumulent en deux bandes transversales larges, au premier et au
second tiers; la côte est tigrée de jaunâtre; la frange blanche, brune
aux nervures. Dessus des inférieures blanc rosé, plus sombre vers le
bord, la frange concolore coupée de brunâtre. Dessous des supérieures
gris violâtre strié de jaune à la côte et avec le point cellulaire ; frange
comme en dessus. Dessous des inférieures blanc crémeux strié de
brun et avec le point cellulaire. Antennes filiformes, jaunes et brunes;
palpes très longs à troisième article petit et filiforme,
Loja; un (.
Aplogompha yerna n. sp. — 20 et 22 mill. — Dessus des ailes
jaune très pâle; les supérieures avec trois taches brunes costales (les
deux premières plus grosses) et une bande brune terminale occupant
près du dernier tiers de l’aile. Chez l’un des spécimens, cette bande
contient trois taches et quelques points terminaux couleur du fond.
Bord terminal avec un fin liséré métallique. Frange brune. Les infé-
rieures avec une rangée subterminale de points métalliques et un
liséré terminal également métallique à reflets dorés ; la frange conco-
lore. Dessous des ailes comme le dessus, mais tous dessins métalliques
disparaissent ; les inférieures ont un peu de brun à l’apex et quelques
petits points subterminaux bruns. Antennes plumeuses, brunes.
Paramba (Équateur); deux «7.
Cette espèce a les principaux caractères de Lafayti mihi, il ne serait
pas impossible qu’elle n’en fût qu’une race locale bien tranchée.
Aplogompha frena n. sp. — 16 à 18 mill. — Dessus des ailes
d’un jaune très pâle, semé de points brunâtres, la côte coupée par
quatre taches également brunâtres. Ces points sont placés sur l’empla-
cement usuel des lignes dans l’intérieur de l'aile. Eu bordure, les
supérieures ont quatre points subterminaux métalliques entre 2 et 4,
6 et 8; les inférieures en ont six également métalliques et les quatre
ailes possèdent un liséré métallique coupé par les nervures. Les supé-
148
rieures ont, en outre, quelques reflets métalliques sur la côte. Tous ces
dessins métalliques sont à reflets dorés. Dessous des ailes commele
dessus, mais quelques points et tous les effets métalliques disparaissent, $
Franges couleur du fond. Antennes plumeuses, brunâtres; dessus du
corps jaune très pâle, l'abdomen avec une tache brunâtre sur chaque
anneau. 4e
Paramba (Équateur); trois
Semble très voisin d'Aplogompha chotaria Schs.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Assemblée mensuelle du 1° avril 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
M. Severin a fait excuser son absence.
Les procès-Yerbaux du 4 février et du 4 mars, sont approuvés.
Décisions du Conseil. M. Amédée Wauters, de Bruxelles, présenté
par MM. Michels et Severin, et M. Henri Schouteden, de Bruxelles,
présenté par MM. De Jonck et Severin, ont été admis en qualité de
membres effectifs. M. Wauters s’occupe de Lépidoptères. M. Schou-
teden, d’Aphides et de Coléoptères de Belgique.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
_ Un mémoire de M. Fleutiaux : Les Eucnémides de la collection
Fry, paraîtra au n° V des Annales.
Communications. Le Secrétaire dépose le tome XLII pour la biblio-
thèque de la Société.
— M. Bondroit montre à l’Assemblée des Purpuricenus Kähleri L.,
qu'il a pris à Landelies, entre Charleroi et Thuin.
— M. Lameere nous dit à ce sujet qu’il possède dans sa collection
plusieurs P. Kähleri, pris à Liége; il affirme, en outre, que M. Gens
a capturé à Arlon, un Purpuricenus Kühleri L., var. Serviller: Serv.
— M. Seeldrayers nous communique la notice suivante :
La maison Julius Hoffmann, de Stuttgart, publie la 8° édition de
l'Histoire des Lépidoptères européens, par Fr. Berge, en collabora-
tion avec le D' v. Heinemann.
L'ouvrage comprendra 50 planches donnant 1300 reproductions
de Lépidoptères et reviendra à 20 marks (14 livraisons à 1.50 mark).
Je n’ai pas l'intention de passer en revue la partie scientifique du
livre, c’est-à-dire le texte. Par contre, j’appellerai l’attention sur:
l’exécution des planches. Celles-ci, en effet, résument tout ce que
la chromolithographie peut livrer. L'artiste est parvenu, tout en
restant fidèle à la nature, à donner l’aspect de l’insecte avec une
richesse et souvent une finesse de tons, comme rarement on l’a
fait pour des travaux similaires. On n’est certes pas arrivé aux
résultats qu’obtenaient le maître Migneaux ou même les artistes qui
ont collaboré au travail de Duponchel, mais le prix du livre de
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 27 1V 99. 14
150
Berge est tellement réduit qu’on est en droit de féliciter les éditeurs
du succès obtenu.
Mon but consiste, non seulement à recommander le livre aux
entomologues pour qu’il leur serve d’indicateur, mais surtout à
faire ressortir les procédés de reproduction adoptés par l'artiste.
L'idée de se servir d’un fond gris perle, sur lequel sont placés
les dessins, afin de faire vibrer les taches blanches des Lépidoptères,
est des plus heureuse ; tous les tons chantent et on arrive à suppri-
mer les lignes des contours extérieurs qui donnent toujours beau-
coup de dureté et de crudité aux dessins.
Nous avons à tirer parti de ces données, car les collections ento-
mologiques de la faune congolaise prennent une telle extension que
nous serons bientôt à même de publier beaucoup d’insectes inédits.
Le travail de M. Berge nous servirait alors de point de repère; je
le recommande tout particulièrement à ceux qui seront appelés à
faire connaître au monde des sciences naturelles les richesses
innombrables qui ont été apportées déjà et celles qui le seront
encore par nos vaillants explorateurs de l’Afrique centrale.
Permeitez-moi de vous parler encore d’un travail de moindre
envergure, mais qui est cependant d’une utilité incontestable pour
ceux qui s'occupent de la chasse des Lépidoptères.
La librairie Stahl, à Regensbourg (Ratisbonne), a réédité au prix
de fr. 6.25 le Raupen Kalender (Calendrier des Chenilles) de
A. Schmid. Ce livre était épuisé depuis longtemps. La lacune est
comblée et maintes améliorations ont été apportées à ce recueil.
Excursion du 14 mai : Calmpthout.
La séance est levée à 9 heures.
Après la séance, le Secrétaire annonce que le Trésorier vient de
faire l’acquisition d’un troisième album, afin d’y placer les portraits
des membres de la Société. M. Seeldrayers prie tous les membres qui
n’auraient pas encore envoyé leur portrait à la Société de vouloir
le faire au plus tôt. Il saisit cette occasion pour remercier M. Weyers
d’avoir remis à la Société plusieurs portraits d’entomologues décédés
qui n'étaient pas encore représentés dans l’album.
151
SUR UN PROCÉDÉ
PERMETTANT
L'ÉTUDE DE L'ANATOMIE INTERNE DES INSECTES
SANS DISSECTION
(COMMUNICATION PRÉLIMINAIRE)
par le Er Æ. ousseau.
Dans l'étude de la morphologie interne des insectes, il n’est pas
toujours possible de recourir à la dissection : l’espèce ou la partie du
corps à laquelle on s'intéresse peut être de trop petite taille, ou,
l’abondance en chitine trop grande pour pouvoir obtenir une dis-
section convenable.
Nous avons été conduit, en comparant le pouvoir de pénétration
des divers éclaircissants habituellement employés en microscopie
(essences diverses, xylol, chioroforme, etc.), à obtenir, surtout par
l'essence de cèdre, une pénétration si parfaite que tout le corps de
linsecte était devenu transparent. Il devenait loisible, en l’exami-
pant à la loupe ou au microscope simple, de distinguer à travers ses
téguments les détails de son anatomie interne : les organes digestifs,
les ganglions nerveux, les terminaisons des trachées dans les mem-
bres et les antennes, etc. Le corps adipeux disparaissait complète-
ment.
C’est avec des insectes à l’état larvaire (chenilles, rymphes) et
d’autres à faible développement chitineux que nous avons le mieux
réussi.
Sur des nymphes d’Aeschna et de Libellula, les branchies situées
dans le rectum devenaient parfaitement visibles.
Nous avons rencontré plus de difficulté avec des insectes forte-
ment pigmentés, mais nous avons obtenu néanmoins de bons résul-
tats en ayant recours aux méthodes de dépigmentation en usage.
Il va de soi que le procédé ne réussira pas sur des insectes trop
chitineux, comme les Coléoptères par exemple, et qu’il est sans
utilité dans les recherches histologiques; cependant il pourra, dans
ce dernier cas, nous donner d’utiles renseignements en servant
de pièce de comparaison dans la reconstitution et l’examen des
coupes en séries.
I! sera surtout avantageux dans l’étude morphologique des petites
espèces ou larves ; aucun organe n'étant déplacé, tous pourront
être étudiés sur place dans leur configuration d'ensemble et leurs
rapports généraux.
Tel qu’il est, nous croyons qu’il pourra rendre de réels services à
152
ceux qu'intéresse la morphologie interne des insectes et aussi
d’autres animaux. |
Des pièces dont on aurait injecté préalablement, par des matières
colorantes, le système circulatoire ou digestif seraient fort proba-
blement intéressantes à étudier de cette façon.
Résumons rapidement notre technique :
Les animaux dont nous nous sommes servis avaient été convena-
blement fixés par l’acide picrosulfurique de Mayer. Pour obtenir
une pénétration suffisante et rapide, il est bon de faire, à l’aide d’une
aiguille ou d’un petit scalpel, quelques ouvertures au corps de
l’insecte. À près fixation et lavage, on durcit par les alcools progres-
sivement renforcés (alcools à 70°, 90° et absolu) pendant quelques
jours. Au sortir de l'alcool absolu, on place pendant un jour dans un
mélange à parties égales d'alcool absolu et d'essence de cèdre fluide,
puis dans de l’essence de cèdre pure. La transparence se produit assez
rapidement (en moins de deux jours avec de grandes nymphes de
Libellula depressa) et s’accentue par un séjour prolongé dans
l'essence de cèdre. Quand on a atteint la transparence voulue, on
place l’animal dans un verre de montre rempli d'essence de cèdre
sur la platine du microscope, on éclaire fortement et on examine à
l’aide de faibles grossissements. Si c’est nécessaire, on change la
position de l’insecte examiné avec une aiguille.
Si la pigmentation des insectes est intense, on se servira, avec
avantage, après la fixation et au sortir de l’alcool à 70° de la dépig-
mentation par les méthodes de Mayer et de Sazepin indiquées dans
une notice précédente (!) ; on reprend ensuite le durcissement et
l’imprégnation par l’essence de cèdre.
(1) E. Rousseau. Quelques mots sur la technique microscopique suivie dan
l'étude histologique des insectes. (Ann. Soc. ent. belge, t. XLII, 1898.)
À LIST OF THE CANTHARIDÆ
SUPPLEMENTARY TO THE « MUNICH » CATALOGUE.
By &. C. Champion.
Fam. CANTHARIDÆ,.
Meloë Linn.
Treiodons Dugès, La Naturaleza I, p. 102 (1870) ; Bull. Soc. Zool.
Fr. 1886, p. 580; An. Mus. Michoacano IL, p.35 (1889).
algiricus Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1890, p. 283.
alrocyaneus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887,
p. 304.
auriculatus Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876, p.480.
aulumnalis Oliv., var. cribripennis Baudi, Berl,
Ent. Zeitschr. 1878, p. 352.
var. Heydeni Escher., Wien. Ent. Zeit. 1889,
p. 106.
barranci Dugès, La Naturaleza I, p. 102, t. 1a,
figg. 1, 2 (1870) (— lœvis Leach, cordilleræ
Chevr., sublœvis Lec., tridentatus Jim. and
tucei Penñafiel).
bellus Jak., Horæ Ent. Ross. XXXI, p. 250.
caffer Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IIT, 2,
p. 123.
carnicus Katter, Monogr. Europ.
(== autumnalis Oliv. var.).
cavensis Petagna, Atti Accad. Napol. I, p. 40, t, 4,
fig. 4 (1819).
purpurascens Germ., Gemm. et Harold Cat.
VII, p. 2197.
cavicornis Reitt., Wien.Ent.Zeit. X VIT, p.16(1898).
centripubens Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1897,
p. 223.
cinereovariegatus Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1885,
p. 294; Reiïtt., Wien. Ent. Zeit. IX, p. 91.
. compressipes C. O. Waterh., Cist. Ent. IT, p. 53
(1873).
Conradti Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1888, p. 42.
coriarius Brandt et Er., var. cyanicornis Escher.,
Deutsche Ent. Zeit. 1889, p. 333.
corvinus Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876, p. 482.
crispatus Fairm , Ann. Soc. Ent. Fr. 1884, p. 173.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XLIII, 27 1V 99,
Mel., p. 4
Lambessa.
E. Africa.
Japan.
Turkey, etc.
Sicily.
Mexico.
E. Siberia.
SxYAfrIcA:
Radmannsdorf.
Buchara.
Mongolia.
Turkestan.
Madagascar.
Alai Mts.
Armenia.
Japan.
Akbès.
[h]
154
curticollis Kraatz, Deutsche Ent, Zeit. 1889, p.117.
defiexus Reitt., Wien. Ent. Zeit. VIII, p. 106 ; IX,
p. 95.
Dugesi Champ., Biol. Centr.-Am., Col.
p: 306, t. 17, fipg- 2,2.
Escherichi Reitt., Wien. Ent. Zeit. VIII, p. 107;
IX.:n. 94:
fissicornis Gorriz, Monogr.
(— majalis Linn.).
gracilicornis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 307, 1.17, fig. 4.
gracilior Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, p. xx1I.
granulifer Motsch., Bull. Mosc., XLV, 2, p. 47.
griseopuberulus Reitt., Wien. Ent. Zeit. IX, p.152.
hottentotus Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. III,
2, p. 123.
iluronensis Salvagna, Geogr. et Faune ent. de
Mataro, p. 37 (1870); L’Abeille, XII, p. 183
(1875).
ineditus Salvagna, 1. c. p. 38; 1, c. p. 183.
lobicollis Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, p. XXII.
longipennis Fairm., L. c. p. xxII.
majalis Linn., var. sanguineus Escher., Deutsche
Ent. Zeit. 1889, pp. 334, 335.
meridianus Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI,
2, p. 62 (1892).
modestus Fairm., Ann. Soc. Ent.
p. 129 (1887).
monticola Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col.
p. 256 (1897).
opacus Motsch., Bull.
lævis Leach).
patellicornis Fairm., Rev. d’Ent. VI,
(1887).
Potelii Fairm., Notes Leyd. Mus. X VIII, p. 123.
prolifericornis Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 48
(— violaceus Marsh., var.).
proscarabœus Linn., var. simplicicornis Escher.,
Wien. Ent. Zeit. VIII, p. 105.
pubifer Heyd., De Ent. Zeit. 1887, p. 315;
Reitt., Wien. Ent. Zeit. IX, p. 95.
eue Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 46.
IN 2
Col. Meloid. p. 38
Belg. XXXI,
Mosé. XLV,-2, p. 48 (—
p. 325
Margelan.
Syria.
Mexico, etc.
Armenia.
SaragOssa.
Mexico.
Chang Yang.
E. Siberia.
Turkestan.
S. Africa.
Spain.
Id.
Chang Yang.
Id.
Cuenca.
S. Africa.
Yunnan.
_E. Africa.
Nicaragua.
Pekin.
Kian gsi.
Georgia.
Caucasus.
- Turkestan. .
Siberia..
pygmæus Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. 1882, p.334.
Reitteri Escher., Wien. Ent. Zeit. VII, p. 112
(1889); IX, p. 23.
ruficornis Balbi, Nat. Sicil. n. s. Il, p. 94 (1897).
rugosus Marsh., var. abdominalis Escher., Wien.
Ent. Zeit. IX, p. 89.
Semenowi Jak., Horæ Ent. Ross. XXXI, p. 251.
semicariosus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894,
p. 394.
semicoriaceus Fairm., Compt.
Belg. 1891, p. cr.
servulus F. Bates, Cist. Ent. Il, p. 483; Second
Yark. Miss., Col. p. 77, t. 2, fig. 2.
specularis Gredler, Verh. zool.-bot. Ges. Wien.
XX VII, p. 518.
splendens Escher., Wien. Ent. Zeit. VIII, p. 105
(= brevicollis Panz.).
strigosus Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 48
(— violaceus Marsh., var.).
subcordicollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. XXXI,
p. 129 (1887).
tarsalis Jak., Horæ Ent. Ross. XXXI, p. 249.
tenuipes Jak., 1. c. p. 252,
transversicollis Fairm., Compt. rend. Soc. Ent.
Bels:1891, p. cir.
trapezicolls Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p.129.
tropicus Motsch., Etudes Ent. V, p. 32 (1856);
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 365,
rend. Soc. Ent.
a, fie. À.
sculpticornis Motsch.,Bull. Mosc. XLV, 2, p.48
919). .
turkestanicus Escher., Wien. Ent. Zeit. IX, p. 95
(1890).
æanthomelas Solsky, Troudy Ent. Ross. XII,
_p. 257 (1881).
sulcicollhis Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. 1882,
p. 394.
Meloëtyphlus
155
Samarcand.
S. Russia.
Piedmont.
Europe.
E. Siberia.
Kilima-njaro.
Cashmere.
Yarkand.
Gondokoro.
Germany.
Kamschatka.
Yunnan.
E. Siberia.
Id.
Cashmere.
Transcaspia.
Centr. America.
Alexander Mts.
Samarcand.
: G. O0. Waterhouse, Ent. Monthly Mag. IX, p. 31 (1872).
fuscatus C. O. Waterh., IL. c. p.32; Aid ident, Ins.
IL, t. 161, fig. 4. |
E. Peru.
Pseudomeloë Fairim. et Gerin.
magellanicus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1883,
p. 496. Patagonia.
sexgqutlatus Sharp, in Whymper’s Great Andes,
Suppl App. p. 43. Ecuador.
venosulus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr, 1883, p. 497. Patagonia.
Henous Hald,
cardui Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 36
(1889); Champ. Biol. Centr.-Am., Col. EV, 2,
pb. 368,4. 17, 112:-0. Mexico.
confertus Dugès, La Naturaleza I, p.109, t. 1a, ve
fig, 3.
mexicanus Dugès, An. Mus. Michoacano IE, p. 37;
Champ., 1. c. p. 369, t. 17, fig. 6. Fd:
Synhoria
Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col. p. 256 (1897).
| Horia, Gemm. et Harold.]
anguliceps Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
XXIX, p. cxI (1835) (Horia). Borneo or Sumatra.
auriculata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,2,
p. 372, t. 17, figg. 9, 9a-d, (Horia). N. and Centr. America.
cephalogona Fairm., Notes Leyd. Mus. X, p. 269
(Horia). Congo.
Crouzeti Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894,
p. 329 (Horia). Abyssinia.
Fischeri Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col.
p. 256 (Synhoria),. Victoria Nyanza.
hottentota Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 134 (Horia) S. Africa.
macrognatha Fairm., Notes Leyd. Mus. IX, p. 193
(Horia); Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col.
p. 257. Liberia, etc.
Horia Fabr. (Cissites Latr.).
africana Auriv., Ent. Tidskr. XI, p. 203 (Cissites). Congo.
Debyi Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
XXIX, p. cxr (Cissiles). Bornceo or Sumatra.
Leonia
Dugès, Insect Life I, n° 7, pp. 211-213, figg. 47, b-f (1889); An.
Mus. Michoacano II, pp. 1-5, 112bès, tab. (1889).
Rileyi Dugès, loc. cit.; Champ., Biol. Centr.-Am.,
GO IV, 9, D. 371. Mexico.
Hornia
Riley, Trans. Acad. St-Louis III, p. 564% (1877).
minutipennis Riley, 1. c. p. 564, t. 5, figg. 13 a-d;
Proc. Am. Assoc. St-Louis 1878, pp. 284, 285,
entom. papers, pp. 18, 19; Amer.Nat. XII,
Pp215, 282; Canad. Ent, XI, pp. 30, 31. Missouri,
Rhampholyssa Krantz.
Kamarowi Reitt., Verh. Ver. Brünn. XXVII,
p. 119 (= Steven: Fisch., var.). Transcaspia.
Anisarthrocera
Semenow, Horæ Ent. Ross. XXIX, p. 517 (1895).
Batesi Mars., L’Abeille VIII, p. 416 (Rhampho-
lyssa). Arabia.
Sitarobrachys
Reitter, Wien. Ent. Zeit. IT, p. 309 (1883).
brevipennis Reitt., I, c. p. 309, t. 4, figg. 6, Ga. Balkans.
Cerocoma Geoffr.
ephesica Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1885, p. 12. Ephesus.
Muühlfeldi Gyll., var. collaris Reilt., Deutsche
Ent. Zeit. 1885, pp. 12, 13. Mesopotamia.
var. gonocera Motsch., Bull, Mosc. XLIV, 2,
p. 49 (1872). Georgia.
var. marginiventris Reitt., Deutsche Ent.
Zeit. 1889, p. 34. Araxes Valley.
var. pictiventris Reïitt., Deutsche Ent. Zeit,
1890, p. 174. Id.
picticornis Motsch., Bull. Mosc. XLIV, 2, p. 49
(1872) (—= Scovitzi Fald.). Anatolia.
prochaskana Reitt., Wien, Ent, Zeit. XV, p. 267. Akbès,
158
Schæfferi Linn., var. viridula Reitt., Deutsche
Ent. Zeit. 1885, p. 14.
Scovitzi Fald., var. lateralis Reïtt., Deutsche Ent.
Zeit. 1890, p. 174.
var. rufiventris Reitt., 1. c. p. 173.
septempunctata Baudi, Deutsche Ent. Zeit. 1878,
p. 361; Atti Accad. Torino XIII, p. 1059.
syriaca Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse,
XIV, p. 235.
Diaphorocera Heyd.
Kerimi Fairm., Ann. Mus. Genova VII, p. 530.
obscuritarsis Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1885,
p. XXXVIII. |
promelæna Fairm., Petites Nouv. Ent. II, p. 49.
semirufaFairm.,in Révoil’s Faune et Flore Comal.,
Col. p. 82.
Coryna Billberg.
Allardi Mars., L’Abeille VII, 2, p. 193 (1870).
apicalis Péring., Trans. $S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 133.
ambigua Gerst., Archiv f. Naturg. XXX VII,
p. 68; Van der Decken’s Reïisen III, pt. 2,
p. 210, t. 10, fig. 4 (Mylabris).
arussina Gestro, Ann. Mus.
Dion)
Beccari Mars.,Bull, Soc. Ent. Fr. 1871, p. LxvI.
Bleusei Chob., Bull. Soc. Ent. Fr. 1896, p. 376.
cauda-nigra Abeille de Perrin, Bull. Soc. Tou-
louse XIV, p. 237. |
Chevrolati Beaureg., Bull. Soc. Ent. Fr. 1889,
p. cCxrI1(Mylabris).
12-punctata Chevr. Gemm. et Harold, Cat. VII,
p. 2132.
contaminata Abeille de Perrin, Bull, Soc. Tou-
louse XIV, p. 236.
Deckeni Gerst., Archiv f. Naturg. XXXVII,
p. 67; Van der Decken’s Reisen III, pt. 2,
p. 209, t. 10, fig. 12 (Mylabris).
denticulata Mars., L’Abeille VIII, p. 418.
var. suturifera Pic, Misc. Ent. 1896, p. 42.
distincta Chevr., var. sicula Baudi, Deutsche Ent.
Zeit. 1878, p. 361.
Genova, XXXV,
Asia Minor.
Araxes Valley.
Id.
Biskra.
Palestine.
Gafsa (Tunis).
Biskra.
Id.
Somali-land.
Biskra.
S. Africa.
Zanzibar.
E. Africa.
Abyssinia.
Algeria.
Syria.
Syria.
Zanzibar.
Arabia.
Sicily.
|
Ë
159
dolens Mars., L’Abeille VIIT, p. 417. Syria,
dorsalis Gerst., Archiv f. Naturg. XXXVII,
p. 67; Van der Decken’s Reisen III, pt. 2,
. p. 210, t. 10, fig. 13 (Mylabris). Zanzibar.
Kersteni Gerst., Archiv f. Naturg., XXX VIT, p. 67
(Dices); Van der Decken’s Reisen, III, pt. 2,
p:209, t. 10, fig. 11. Zanzitar.
lugens Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh., XX VII, p. 347. Caffraria.
parenthesis Gerst., Archiv f. Naturg. XXX VII,
p. 68; Van der Decken’s Reisen III, pt. 2,
p. 211, t. 10, fig. 15 (Mylabris), Zanzibar.
pilosa Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XX VII, p. 347. Caffraria.
rubricollis Mars., Nouv. et Faits 1875, p. xxIv. Arabia.
sefrensis Pic, Rev. Bourb. 1895, p, 12 (? = Allard
Mars., var.), Algeria.
Mylabris Gemm, et Harold,
[Lydoceras Mars., Actenodia Cast., Ceroctis Mars., Decatoma Dej.]
Megabris Des Gozis, Bull, Soc. Ent. Fr. 1881,
p. CXHI.
Zonabris Harold, Col. Hefte XVI, p. 134, nota (1879).
adamantina Péring., Trans. S, Afr. Phil. Soc.
IV, p. 132, t. 3, fig. 7 (Decatoma). S. Africa.
aliena Péring., op. cit. VI, 2, p. 64 (1892)
(Ceroctis). Ed
amabilis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887, p. 306
. (Actenodia). Somali-land,.
amplectens Gerst., Archiv f. Naturg. XXX VII,
- p.67; Van der Decken’s Reisen, IIT, pt. 2, p.207,
Bt0;fS..9. Zanzibar.
andongoana Harold, Col. Hefte XVI, p. 138
(Zonabris). Pundo Andongo.
aperta Gerst., in Van der Decken’s Reisen III,
pt. 2, p. 311; Kolbe, Stett. Ent. Zeit. 1891,
p. 30. Dschagga-land.
argentifera Pic, L'Échange XI, p. 81 (1895)
(Decatoma); Bull, Soc. Ent. Fr. 1897, p. 150. Algeria.
Henoni Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1897, p. 121
(Decatoma).
argyrosticta Fairm., in Révoil’s Faune et Flore
- Comal., Col. p. 81. Somali-land.
atricornis Linell, Proc. U. S. Nat. Mus. XVIII,
- p. 700 (1896). | Id.
160
atro-chalybea Mars., Jorn. Sci. Lisb., VIT (part
XXV), p. 57 (1879).
aurantiaca Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr, 1885,
p. 450 (Ceroctis).
axillaris Motsch., Bull, Mosc. XLV, 2, p. 50 (1873)
(nomen præocc.).
Beckeri KEscher.,
(Zonabris).
var. cynanchi Escher., in litt.
benguelana Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 97.
bifucata Mars., I. c. p. 48.
bilineata Mars., 1. c. p. 56 (1879).
bilineata Thomas, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6)
XIX, p. 501 (Lydoceras) (1897).
bissexgultata Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part
XX V), p. 50.
bivittata Mars., var. Getschmanni Heyd., Deutsche
Ent. Zeit. 1880, p. 291.
blanda Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI, 2,
p. 64 (1892) (Ceroctis).
boghariensis Raffr., Rev. Zool. (3) I, p. 380, t. 15,
fie. 4,
Bohemani Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p. 345 (nomen præocc.).
brevicollis Baudi, Deutsche Ent. Zeit. 1878, p. 373;
Atti Accad. Torino XIII, p. 1111.
brevicornis Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 50.
brunnipes Klug, var. interrupta Pic, L'Échange
1896, p. 62 (Zonabris).
var. Letourneuxt Pic, I. c.
callicera Gerst., Arch. f. Naturg. XXX VII, p. 67;
Van der Decken’s Reisen III, pt.2, p. 208, t. 10,
fig. 10.
carinifrons Mars., Jorn. Sci. Lisb. VIT (part XXV),
p. 47.
chinensis Friv., Term. füzetek XV, p. 114 (Zona-
bris).
chodshentica Ballion, Bull. Mosc. LIII,1, p. 337.
concinna Mars., L’Abeille VII, 2, p. 191 (1870).
congoana Duviv., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1890, p. cxv; Ann. 1890, p. 22 (Ceroctis).
contorta Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
Pr199;1,9,06#.
Wien, Ent. Zeit. IX, p. 24
Angola.
Obock.
Dauria.
Sarepta.
Angola:
Id.
Id.
E. Africa.
Angola.
Asturias.
S. Africa.
Boghari.
Caffraria.
Oran.
Dauria.
Algeria.
Egypt, etc.
Zanzibar.
Angola.
China.
Chodshent, etc.
Palestine.
Leopoldville.
S. Africa.
corynoides Reiche, var. binotata Pic, Rev. Bourb.
1897, p. 126 (Ceroctis).
var. bi-interrupta Pic, Ann. Soc. Ent. Fr.
1898, p. 224 nota.
interrupta Pic, Rev. Bourb. 1897, p. 126.
curtula Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XX VII, p. 348
(Actenodia),.
cyaneovaria Reitt., Verh. Ver. Brünn XX VII, p.121
(Zonabris).
diffinis Abeille de Perrin, Bull, Soc. Toulouse
XIV, p. 238 (1880) (— gilvipes Chevr.).
Lameyi Mars., Nouv.et Faits n° 36,p, CXLVII
(1835).
diffinis Kolbe, Berl. Ent. Zeit. 1883, p. 24 (Deca-
toma).
discrepens Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 46.
dishincta Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 131 (Ceroctis).
exciso-fasciata Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883,
p. 67 (Zonabris).
var, oschensis Heyd., I. c. p. 353.
flavicornis Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p. 342 (1870) (nomen præocc.).
flavipennis Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 50.
flavosellata Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887,
p. 305
funeraria Gestro, Ann. Mus. Genova XXXV,
p. 395, fig. (1895).
fusca Oliv., var. galatiensis Escher., Stett. Ent.
Zeit. LVIIT, p. 39 (Zonabris) (1897).
gariepina Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 130, t. 3, fig. 10.
geminata Fabr., var. obsolela Nowicki, Beschr.
1873, p. 6 (Zonabris).
gemmula Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XXXIV, p. 73
(= Pallasi Gebl.).
ghardaiensis Pic, Misc. Ent. 1897, p. 2 (Zonabris)
(? = incerta Klug, var.).
haccolyssa Rochebr., Bull. Soc. Philom. (7) VII,
p. 182, t. 5, figg. 1-7.
hœmacta Fairm., Ann. Soc. Ent, Fr. 1888, p.198.
Heydeniana Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV,
p. 145 (Zonabris).
161
Algeria.
Id.
Caffraria.
Turkestan.
Algeria.
Chinchoxo.
Angola.
S.- Africa:
Samarcand.
Osch.
Caffraria.
Dauria.
E. Africa.
Id.
Asia Minor.
S. Africa.
Calabria.
N. Persia.
Ghardaïia.
Abyssinia.
S. Africa.
W. Asia.
162
hieracii Graëlls, var. Leprieuri Pic, L'Échange
1896, p. 62 (Zonabris).
hilaris Péring., Trans.
p. 63 (1892).
hirtipennis Raffr., Rev. Zool. (3) I, p. 379.
hottentota Fahr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p. 341.
hypolachna Gestro, Ann. Mus. Genova XXXV,
pp. 393, 394, fig.
impedita Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 18383, p. 66
(Zonabris).
impressa Chevr., var. stillata Baudi,
Ent. Zeit. 1878, p. 375 (Zonabris). |
incerta Klug, var. unijuncta Pic, Misc. Ent. 1897,
p. 2 (Zonabris).
isis Mars., L’Abeille 1876, p. 28.
Jacob Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
S. Afr. Phil. Soc. VI, 2,
Deutsche
p. 99.
Komarowt Reitt., Verh. Ver. Brünn XX VII 22 191
(Zonabris).
var. connecticornis Reitt., Deutsche Ent. Zeit.
1894, p. 51.
var. pilimana Reitt., I. c.
Konigi Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 143
(Zonabris).
korana Péring., Trans.S. Afr. Phil. Soc. IV, p.131,
t. 3, fig. 9 (Ceroctis).
Korbi Escher., Wien. Ent. Zeit.
(Zonabris).
Kouschakiewitschi Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV,
p. 167 (Zonabris).
Kraatzi Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1881, p. 399
(Decatoma).
lacerata Péring., Trans. S. Afr. Phil.
p: 429, 1.5, fig. 11.
lactimala Mars., Jorn. Sci. Lisb. VIT (part XXV),
p. 44.
lanigera Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 49.
lateplagiata Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887,
p. 305.
Lichtensteini Gorriz, Monogr. Col, Meloid., p. 124,
lictor Gerst., Jahrb. Hamb. Anst. I, p. 57; Kolbe,
Deutsch-Ost-Afrika, Col. IV, p. 259 (Lydoceras).
1890, p. 24
Soc. IV,
Algeria.
S. Africa.
Boghari.
Caffraria,
E. Africa.
Samarcand.
Sicily. |
Ghardaia.
Egypt.
Angola.
Turkestan.
Transcaspia.
Buchara.
W. Asia.
S. Africa.
Spain.
W. Asia.
Persia.
S. Africa.
Angola.
Id.
E. Africa.
Spain.
N'Guruman.
DE OS OT Sd à A no
longipilis Pic, Rev. Bourb. 1897, p. 124 (Zonabris)
(? = tenebrosa Cast., var.).
lutea Pall., var. bijuncta Pic, Misc. Ent, 1897, p. 2
(Zonabris),
var. latifasciata Pic, L'Échange 1896, p. 62.
Madoni Mars., Nouv. et Faits II, p. 178.
magnoguttata Heyd., Deutsche Ent. Zeit, 1881,
p. 329 (Zonabris) ; 1883, p. 68.
Margarithæ Reitt.,Verh. Ver, Brünn XX VIT, p.120
(Zonabris).
Marseuli Ballion, Bull, Mosc. LIIT, 1, p.336 (1878).
alienigenæ Heyd., in litt.
mongolica Dokht., Horæ Ent. Ross. XXI, p. 345.
munda Escher., Stett. Ent. Zeit. LVIII, p. 38
(Zonabris).
myops Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII, p. 341
(nomen præocc.).
obscurior Pic, Rev. Bourb. 1897, p. 125 (Zonabris)
(? = tigripennis Mars., var.).
octodecimpunclata Klug, var. semifasciata Pic,
L'Échange 1895, p. 81 (Zonabris).
oleæ Cast., var. separatu Pic, Rev. Bourb. 1897,
p. 123 (Zonabris).
opacula Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 45.
parumpicta Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883,
p. 353 (Zonabris).
parvula Friv., Term. füzetek, XV, p. 114 (Zona-
bris).
Paulinoi Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 48.
Paykulli Billb., var. mozabita Pic, Misc. Ent.
1897, p. 2 (Zonabris). |
persica Beaureg., Bull. Soc. Ent. Fr. 1889,
IH CCXHI.
signata Mars., Gemm. et Harold Cat. VII,
p. 2143. |
phelopsis Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XX V),
p. 04.
plurivulnera Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XXXIV,
p: 73.
posticalis Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 136
(Zonabris). |
posticata Fairm., Ann, Soc. Ent. Belg. 1892,
p. 154.
163
Mariout,
Algeria.
Id.
Cyprus.
Turkestan.
Id,
Kuldja.
Mongolia.
Asia Minor.
Caftraria.
Egypt.
S. Algeria.
? Marocco.
Angola,
Tekke-Turcomania.
China.
Angola.
Ghardaia.
Angola.
N. Persia.
W. Asia.
Syria.
164
prϾstans Gerst., Arch. f. Naturg. XXX VII, p. 67;
Van der Decken’s Reïisen IT, pt. 2, p. 200, t. 10,
fig. 8.
Przewalskyi Dokht., Horæ Ent. Ross. XXI,
p.341 (1887) (Zonabris) ; XXIV, t. 1, figg. 11, 12.
Goutelli Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1889,
p. 448 ; Compt. rend. Soc. Ent. Belg. 1891,
p. XXII.
pullata Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883, p. 65
(Zonabris).
punctofasciata Fairm., Ann. Mus. Genova VII,
p. 591,
quadrizonata Fairm., 1. c. p. 530.
quatuordecimmaculata Dokht., Horæ Ent. Ross.
XXIV, p. 150 (Zonabris).
Raphael Mars., L’Abeille 1876, p. 29.
regis Thomas, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XIX,
p. 503 (1897) (Decatoma).
Reitteri Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 157
(Zonabris).
rorifera Gestro, Ann. Mus. Genova XXXV, p. 392,
fig. (1895).
rufimembris Thomas, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6)
XIX, p. 502 (Ceroctis).
rufitarsis Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 52.
rutilicolli Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg.1893, p. 153.
satramensis Ballion, Bull. Mosc. LIIT, 1, p. 542.
sanguinolenta Oliv., var. notatipennis Pic, Rev.
Bourb. 1897, p. 124 (Zonabris).
sanguinosa Mars., L’Abeille VIII, p. 417 (1872).
Sennæ Gestro, Ann. Mus. Genova XXXV, p. 391
fig. (Zonabris).
Silbermanni Chevr., var. saidensis Pic, Rev.
Bourb. 1897, p. 124 (Zonabris).
sodalis Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883, p. 65
(Zonabris).
spuria Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh, XXVII, p. 344
(nomen præocc.).
Stanleyana Duviv., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1890, p. cxcv; Ann. 1890, p. 21 (Zonabris).
Stäli Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XX VII, p. 348.
Staudingeri Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1881, p. 328
(Zonabris).
Zanzibar.
Thibet.
Samarcand.
Tunis.
Id.
W. Asia.
Persia.
Angola.
W. Asia.
E. Africa.
Id.
Angola.
Somali-land.
Sairam.
Mariout.
Persia.
E. Africa.
Saida.
Samarcand.
Caffraria.
Leopoldville.
Caffraria,
Turkestan.
nn tr Er
steppensis Dokht., Horæ Ent, Ross. XXIV, p. 137
(Zonabris).
tekkensis Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883, p. 360
(Zonabris).
tenuepicta Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1892,
p. 154.
tenuepunclata Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV,
p. 165 (Zonabris).
Theryi Abeille de Perrin, Bull. Soc. Ent. Fr, 1894,
p. CXxxII (Zonabris).
triangulifera Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1885,
p. 309 (Zonabris).
trispila Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 99.
ristrigultata Mars., I. c. p. 51.
turkestanicu Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 168
(Zonabris).
Uhagont Martinez y Saez, An. Soc. Esp. IL, p. 66,
t. 1, fig. 6; Perez, L’Abeille 1879, p. 39.
undecimnotata Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883,
p. 66 (Zonabris).
unicincla Linell, Proc. UÜ. S. Nat. Mus. XVIII,
p. 700 (1896).
unifasciata Ballion, Bull, Mosc. LITE, 1, p. 343.
variabilis Pall., var. disrupta Baudi, Atti Accad.
Torino XIII, p. 1160.
vellerosa Thomas, Ann. and. Mag. Nat. Hist. (6)
XIX, p. 502 (1897).
vespina Thomas, 1. c. p. 501.
villosa Fâhr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII, p. 345
(? = holosericea Klug, var.).
viridula Mars., Nouv. et Faits II (n° 43), p. 170
. (1882) (? — villosa Mars.).
Marseuli Kirsch, Ent. Monatsbl. II, p. 77
(1880).
vetlata Kirsch, Ent. Monatsbl. Il, p. 77.
Wahlbergi Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVIH,
p. 349 (Actenodia).
Wartmanni Pic, L'Échange XII, p. 62 (1896)
(Zonabris); Rev. Bourb. 1897, p. 124.
var: nigripennis Pie, 1. ce. p. 62; 1. c. p. 195.
Yerburyi Gahan, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6)
XVIIT, p. 456 (1896) (Ceroctis).
165
W. Asia.
Tekke-Turcomania.
Syria.
W. Asia.
Sahara:
Tekke-Turcomania.
Angola.
Id.
W. Asia.
Spain,
Samarcand.
Somali-land.
Kuldja.
Calabria.
EF. Africa.
Id.
Caffraria.
Hyrcania.
Id,
Caffraria.
Algeria.
Ain-Sefra.
Aden.
166
Pseudabris
Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. XXX VII, p.
tigriodera Fairm., 1. c. p. 222.
Iletica Lacord.
bicolor Champ., Proc. Zool. Soc.1890, p.645, t. 56,
fig. 8 (Eletica).
cardinalis Péring., Trans. S. Afr, Phil. Soc. IV,
p. 136 (Eletica).
castanea Thomas, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6)
XIL;:p, 139, 66:48, 3.
coarctata Kolbe, Ent. Nachr. XII, p. 298 (1836)
(Eletica).
colorata Harold, Mitth. Münch.Ent. Ver.Il, p.108;
Col. Hefte XVI, p. 141; Kolbe, Ent. Nachr. XIT,
p. 301; Stett. Ent. Zeit. LV, p. 184 (Eletica).
dimidiata Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV, p. 184 Cie
(Eletica).
Gahanèi Thomas, Ann. and Mag. Nat. Hist.(6) XII,
p. 139, t. GB, fi 1; Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika
IV, Col. p. 260.
gigantea Dohrn, Stett. Ent. Zeit. XXXIV, p. 70
(Eletica).
infans Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV, p. 188 (Eletica).
lϾviceps Kolbe, Ent. Nachr. XII, p. 299; Stett.
Ent. Zeit. LV, p. 189 (Eletica).
luteosignata Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p. 349 (Eletica).
mæréns Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV;
p. 137 (Eletica).
niansana Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV, p. 187
(Eletica); Deutsch-Ost-Afrika IV, Col. p. 260,
t.:3,"£:30:
var. nigricans Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV,
Col. p. 260.
nigriceps Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 136 (Eletica).
ornalipennis Lucas, Bull. Soc. Ent. Fr. 1887,
p. xxvII, (Eletica).
pallidipennis Fairm.,Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, p. cexcvn; Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV,
p. 187.
W. Centr. Africa.
gi lie fc AE ve OS
292 (1894).
Thibet.
Centr. Africa.
S. Africa.
Siam.
Tanganyika.
Ashanti.
E. Africa:
Assam, etc.
Niam-Niam.
Congo.
Caffraria, =
S. Africa.
SR ES cd de CSS St ro M on ad ic du à je 5 À
Victoria Nyanza.
Tanga.
S. Africa.
Angola.
E. Africa.
poshicalis Péring., Trans. S. Afr. Phil.
p. 135 (Eletica).
pubicollis Kolbe, Ent. Nachr. XIT, p. 300 (Eletica) ;
Stett. Ent. Zeit. LV, p. 186.
rugiceps Ancey, Le Nat. II, p. 205 (1880); Kolbe,
Stett. Ent. Zeit. LV, p. 184; Deutsch-Ost- Are
IV, Col. p. 260.
bon Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV, p. 183
Soc. IV,
(Eletica); Deutsch-Ost Afrika IV, Col. p. 259,
unifasciata Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV, p. 186
(Eletica).
verticalis Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XX VII, p. 351
(Eletica) ; Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 135.
Wahlbergi Fähr., I. c. p. 350.
Waterhousei Thomas, Ann. and Mag. Nat, Hist.
MAIL. p.138;t. 6B, f..2.
Tetraonyx Lair.
167
S. Africa.
Stanley Pool.
Zanzibar.
Albert Nyanza.
Mbusini.
Caffraria.
Id.
Sierra Leone,
[lodema Pascoe, Gemm. et Harold Cat. VII, p. 2146.
albomaculatus Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 258
(1879).
albomarginatus Haag, I. c. p. 304.
angulicollis Haag, 1. c. p. 270; Champ., Biol.
. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 392.
anthracinus Haag, I. c. p. 257.
Badeni Haag, I. c. p. 271.
Batesi Haag, 1. c. p.267; Champ., Biol. Centr.-Am.,
GoirIV,.2, p: 390, t. 18, f. 7.
bilineatus Haag, 1. c. p. 311.
bipartitus Haag, 1. c. p. 267 ; Champ., 1. C. p. 390,
HAS, F8.
Borrei Haag, 1. c. p. 263.
var, ocularis Haag, I. c.
var. ornatus Haag, L. c.
Prucki Haag, 1. c. p. 288.
brunnescens Haag, 1. c. p. 268.
Chevrolati Haag, 1. c. p. 296.
chrysomelinus Haag, 1. c. p. 302.
circumscriptus Haag, I. c. p. 305.
Clarki Pasc., Gemm. et Harold Cat. VII, p. 2146
(lodema) (= violaceipennis, Luc.).
clythroides Haag, L. c. p. 290.
Brazil.
Id.
? Mexico.
Brazil.
Venezuela, etc.
Mexico, etc.
Pernambuco.
Mexico, etc.
Brazil.
Id.
Id.
Id.
Parana.
Bolivia.
Brazil.
S. Paulo.
Salto Grande.
168
colon Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 33.
croceicollis Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 266.
cyanipennis Haag, |. c. p. 298.
decipiens Haag, 1. c. p. 269 ; Champ., Biol. Centr.-
Am., Col. IV, 2, p.391.
Deyrollei Haag, I. c. p. 295.
dilutus Haag, 1. c. p. 309.
Dohrni Haag, 1. c. p. 290.
dubiosus Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2) IV,
p. 440.
femoralis Dugès, La Naturaleza, I, p. 104, t. 1a,
f. 8; Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 287; An.
Mus. Michoacano, II, p. 111; Horn, Trans.
Am. Ent. Soc. XII, p. 116 (— frontalis Chevr.,
var.).
Haroldi Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 265.
humeralis Haag, I. c. p. 291.
intermedius Haag, 1. c. p. 266.
Kirschi Haag, I. c. p. 295.
Kraussi Haag, 1. c. p. 262.
lampyroides Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 33.
lugubris Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 259.
maculicollis Haag, I. c. p. 301.
Marseuli Haag, 1. c. p. 509.
minor Haag, |. c. p. 305.
Mniszechi Haag, 1. c. p. 273.
Moritzi Haag, 1. c. p. 304.
nanus Haag, 1. c. p. 300.
nigriceps Haag, I. c. p. 303.
nigricornis Haag, 1. c. p. 275.
nigrifrons Haag, I. c. p. 298.
pallidus Haag, 1. c. p. 294.
pectoralis Haag, I. c. p. 257; Champ., Biol. Centr.-
Am., Col.IV, 2, p. 388.
propinquus Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 31.
quadrinotatus Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 308.
Rogenhoferi Haag, 1. c. p. 271.
rufus Dugès, La Naturaleza I, p. 105, t. a, f. 7
(= fulvus Lec.).
Sallæi Haag, 1. c. p. 299 ; Champ., Biol. Centr.-
Am, Col, 19; 2%p-990%1.18;120;
scutellaris Haag, 1. c. p. 303.
sexgultata Oliv., Gemm. et Harold Cat. VII,
p. 2146 ; Champ., l. c. p. 388, t. 18, figg. 1-6,
Argentina.
Rio Janeiro.
Colombia.
Mexico.
Loc. ?
La Guayra.
Brazil.
Lower California.
Mexico
and Arizona.
Rio Janeiro.
Brazil,
Santa Catharina.
Mendoza.
Brazil.
Argentina,
Brazil.
Id.
Bolivia.
Bahia.
Colombia.
Venezuela.
Brazil.
Id.
Colombia, etc.
Peru.
Brazil,
Colombia, etc.
Argentina.
Colombia.
Brazil.
Mexico.
Id.
Brazil.
169
proteus Haag, 1. c. p. 260; Dugès, An. Mus.
Michoacano II, p. 106bs. Centr. America.
var. biguttatus Haag, 1. c. pp. 260, 261. Id.
var. centromaculalus Haag, 1, c. pp. 260, 261, Loc. ?
var. Humboldli Haag, 1. c. pp. 260, 261. Centr. and S. America.
ochraceoguttatus Dugès, La Naluraleza V,
p. 140, t, 4a, f, 1.
var. sanguinolentus Haag, 1. c. p. 260. Mexico.
var. sellatus Haag, I, c. p. Id.
telephoroides Haag, 1. c. p. 300. Brazil.
thoracicus Haag, I. c. p. 299. Id.
var. sanguinicollis Haag, 1. c. p. 299. TER
trinotatus Klug, var. niger Haag, I. c. p. 262. S. America.
melas Deyr., in litt.
undulatus Haag, I. c. p. 258. Cayenne.
variabilis Haag, 1, c. p. 274. Brazil, etc.
vitlatus Haag, 1. c. p. 310. Id.
zonatus Haag, I. c. p. 264. Brazil.
Cordylospasta
Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 152 (1875).
Hitler: Horn, 1. c. p. 152. Nevada.
Gnathospasta
Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 154 (1875).
labialis Dugès, La Naturaleza V, p.145, t. 4, figg. 9,
9a-d (1881) (Cantharis); An. Mus. Michoacano
Il, p. 51 (Macrobasis); Champ., Biol. Centr.-
Am., Col. IV, 2, p. 403. Mexico.
mimetica Horn, 1. c. p. 154, fig. Texas.
Calospasta Lec.
decolorata Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2) IV,
p. 437. California.
elegans Lec., var. humeralis Horn, Trans. Am.
Bab Soc. IL, p. 93; Proc. Am. Phil, Soc.
XXIX, p. 101. Id.
Fulleri Horn, Trans. Am. Ent. Soc. VII, p. 59;
Proc. Am. Phil. Soc'’XXIX, p. 101; Proc.
Calif. Acad. Sci. (2) IV, p. 439. Id.
histrionica Horn, Proc. Am. Phil. Soc. XXIX,
p. 100. Id.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIII, 21 1V 99. 16
170
mirabilis Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III, p. 93;
Proc, :Am:Phil. Soc. XXIX, ‘pp. 90100)
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 394,
1:18, ip, 12. Arizona, Mexico, etc.
mœsta Horn, Trans. Am. Ent. Soc. VIL p. 59;
Proc. Am. Phil. Soc. XXIX, p. 101. California.
Morrisoni Horn, Proc. Am. Phil. Soc. XXIX,
p. 102. Id.
nemognathoides Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III,
p. 92 ; Proc. Am. Phil. Soc. XXIX, p-. 102, Id.
opaca Horn, Trans. Am: Ent. Soc. Il, p.199
(Megetra); Proc. Calif. Acad. Sei. (2)1V, pp. 438,
439. Id.
perpulchra Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III, p. 92; 3
Proc. Am. Phil. Soc. XXIX, p. 101. Id.
sulcifrons Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 394, t. 18, fig. 14. W. Mexico.
viridis Horn, Trans. Am. Ent. Soc. X, p. 312;
Proc. Am. Phil. Soc. XXIX, p. 100. Colorado, etc.
Negalius
Casey, Ann. N. York Acad. Sci. VI, p. 175 (1891).
marmoratus Casey, 1. c. p.175 ; Horn, Proc:
Calif. Acad. Sci. (2) VI, p. 379. Texas and Lower California.
Tegrodera Lec.
erosa Lec., var. latecincta Horn, Trans. Am. Ent.
Soc. X VIII, p. 44. California.
Teratolytta
Semenow, Horæ Ent. Ross. XX VIII, p.533 (1894).
dives Brullé, Gemm. et Harold Cat. VII, p. 2149
(Cantharis). |
var. sapphirina Abeille de Perrin, Bull. Soc.
Ent. Fr. 1895, p. xxv. Europe.
var. semividua Abeille de Perrin, 1. c. p. xxv. Id.
Eylandti Semen., Horæ Ent. Ross. XX VIII,
P. 554. Transcaspia.
flavipes Muls. et Rey, Gemm. et Harold; I. c.
p. 2150 (Cantharis).
oplabilis Ménétr., Gemm. et Harold, 1, c. p. 2152
(Cantharis).
A
tte. RSS LR ie
PRET +
171
tricolor Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 76
(Lytta). Persia.
Cantharis Gemm. et Harold (!).
[Lytta Fabr., Epicauta Redt., Macrobasis Lec., Pyrota Lec.,
Lagorina Muls. et Rey.]
œgyphiaca Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 612. Sennaar.
æneiventris Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 75
(Lytta) ; Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1888,
D. 25: Hong Kong.
affinis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 60
(Lytta); Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col.
H201, Zanzibar.
Akhurstiana Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XVIII,
p. 44, t. 1, fig.9 (Pyrota); Champ., Biol. Centr.-
Man CO IV, 2,/DD. 294,405, 1.94, Hg: 18
(Pyrota). Arizona and Mexico.
albicincta Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 23
(Lytta). Merida (Venez.).
albolineata Dugès, La Naturaleza IV, p. 64, t. 2,
figg. 9, 9a-g (1877); An. Mus. Michoacano II,
p. 84 (Epicauta); Sturm, Cat. p. 175 ; Champ.
Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 416, t. 19, fig.16
(Epicauta). Mexico etc.
duplicata Casey, Ann. N. York Acad. Sci. VI,
p. 172 (Epicauta). Arizona.
albomarginata Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 625. Bolivia.
albovittata Gestro, Ann. Mus. Genova XIII, p. 322
(1878). Shoa.
Alphonsii Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 58
(Epicauta). California.
amabilis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 60
(Lytta). Nyassa, etc.
amethystina Mäki., Act. Soc. Fenn. X, p. 602. Senegal.
amæna Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI, 2,
p. 126 (1892) (Lytta). Namaqua-land.
angulicollis Dugès, An. Mus. MichoacanolIl, p.105
(= vulnerata Lec.). Lower California.
(1) Haag, Mäklin, and some other authors not having adopted Æpicauta,
Pyrota, Macrobasis etc. as genera distinct from Cantharis or Lytta, 1 am com-
elled to place the whole of the species under the one generic name, Cantharis.
172
angusticollis Haag, Deutsche Eut. Zeit. 1880, p.62
(Lytta).
var. suturella Haag, I. c. p. 63.
annulicornis Chevr., Bull. Soc. Ent. Fr. 1877, p. IX
(Epicauta).
antennalis Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1873, p. 230.
apicalis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 71
(Lytta).
apicalis Dugès, An. Mus. Michoacano IT, p. 90
(1889) (Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am,.,
Col. IV, 2, p. 409 (Epicauta).
aratæ Berg, An. Soc. Arg. XV, p. 66.
ardosia Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1896, p. 51.
Arrighit Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1897, p. 147
(Epicauta).
assamensis C. O. Walerh., Trans. Ent. Soc. Lond.
1871, p. 407.
assimilis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 26
(Lytta).
Atkinsoni Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 16
nota (Lytta); Beaureg., Bull. Soc. Ent. Fr.
1889, p. coxurr (Epicauta).
niveolineata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 85 (Lytla).
atricolor Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 419 (Epicauta).
atripihs Champ., I. c. p. 410 (Epicauta).
atrocærulea Harold, Mittheil. Münch. Ent. Ver. II,
p. 108 (Lytta).
atrovurens Dugès, An. Mus. Michoacano IT, p. 449:
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 449.
Audouini Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 89
(Lytta).
auriculata Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III, p. 91
(1870); Proc. Am. Phil. Soc. XIII, p. 113.
auricomans Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 424, t. 19, figg. 22, 29a (Epicauta).
Baderni Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 77
(Lytta).
basalis Dugès, La Naturaleza, V, p. 144, t. 4,
figg. 7, 7a-d.; An. Mus. Michoacano II, p. 71
(Epicauta) ; Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 402 (Macrobasis).
basimacula Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 48
Dongola.
Arabia.
Puerto Rico.
Japan.
Himalayas, etc.
Mexico.
Mendoza.
India.
Congo.
Assam.
Rio Grande.
Himalayas.
Mexico.
Id,
W. Centr. Africa.
Mexico.
India.
California.
Mexico.
China.
Mexico.
EL - + L
t
ar
es
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col, IV, 2,
p. 406, t. 19, figg. 1, 1a (Epicauta).
rufescens Dugès, La Naturaleza, V, p. 142, t. 4,
figg. 4, 4a-c; An. Mus. Michoacano IT, p. 75
(Epicauta).
Batesi Horn, Trans. Am. Ent. Soc., V, p. 153
(Epicauta).
Baulnyi Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 610.
Beccarii Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 71
(Lylta).
Beckeri Dugès, An. Mus. Michoacano Il,
p. 113bis (Macrobasis); Champ., Biol. Centr.-
Am, Col. IV, 2, p. 400, t. 18, figg. 20, 204
(Macrobasis).
bella Mäükl., Act. Soc. Fenn. X, p. 631.
bicolor Walk., List Col. Lord, p. 17 (1871)
(Epicauta).
bifasciata Dugès, La Naturaleza I, p. 106, t. 1,
figg. 6,6b ; Sturm, Cat. p.173(Lydus)(— quadri-
maculata Chevr.).
var. Alemant Dugès, An. Mus. Michoacano
IT, p. 106.
var. fasciolata Jimenez, Gaceta méd. de Mex.
{T,/p.293, fig.
var. octomaculata Penafel y Barranco, op. c.
IT, p. 225, fig.
bifoveiceps Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1897,
p. 147.
bilineata Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII,
p. 115, t. 9, fig. 22 (1879) (Pyrota); Champ.,
Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 435 (Pyrota)
bilineata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 68
(Lytta) (= melanocephala Fabr., var.). |
bimaculosa Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1886, p. 53
(Lytta).
binotata Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc., IV,
p.139 (Lytta)
bipuncticollis Haag, Deutsche Ent. Zeit, 1880,
p. 36 (Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col.
IV,.2, p. 445, t. 20, figg. 21, Aa.
bisignata Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 620.
bivirgata Dugès, La Naturaleza, V, p. 140, t. 4,
figg. 2, 24-J; Champ., Biol. Centr.-Am., Col IV,
2, p. 464, t. 21 fig. 24 (— biguitata Lec., var.).
Mexico.
Georgia etc.
(Guinea.
Kursi-Aden.
Mexico.
Bolivia.
Egypt.
Mexico.
Id.
Id,
Id.
LrANrICA
Colorado,
Arizona
and Sonora.
Senegal.
Colombia.
S. Africa.
Mexico.
Cap bon. spei.
Mexico.
174
Alfredi Dugès, An. Mus. Michoacano, II p. 98.
Bohemani Mäkl., Ofv. Finsk. Vet.-Soc. Fôrh.
XVII, p. 83.
bicolor Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p. 353.
BrϾtii Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894, p. 41.
brevipennis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 69
(Lytta). |
var. mulillata Haag, 1. c. p. 69.
brunneipennis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 29 (Lytta); Burm., Stett. Ent. Zeit. XLIT,
p. 24; Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 304.
Buqueti Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 603.
cæruleata Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1895,
p. 34.
candidata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 426 (Epicauta).
Cardonii Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894, p. 35.
carmelita Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 46
(Lytta); Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 6
(Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 417, t. 19, fig. 17 (Epicauta).
carneola Péring., Trans. $S. Afr. Phil. Soc. VI,
2, p. 125 (Lytta) (1899).
castaneipennis Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 611.
caviceps Horn, Proc. Am. Phil. Soc. XIII, p. 99
(Epicauta).
centralis Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 25
(1881); Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 305.
cervina Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 628.
Chanzi Fairm., Petites Nouv. Ent. II, p. 38; Rev.
Zool. (3) VIT, p. 202 (Epicauta).
cinctifrons Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII, (part XXV)
D::01.
cineracea Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 618.
cinereiventris Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 411, t. 19, fig. 8 (Epicauta)
cinereovestita Fairm., Petites Nouv. Ent. II,
p. 49; Rev. Zool. (3) VII, p: 201.
clericalis Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 308.
cognata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 87
(Lytta).
compressicollis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 427, t. 19, figg. 26, 26a (Epicauta).
Id.
Caffraria.
Kurseong.
Grahamstown.
S: Africa:
Buenos Ayres
and Uruguay.
Senegal.
Madagascar.
Mexico.
Bengal.
Centr. America.
Namaqua-land.
Guinea.
Arizona.
Argentina.
Brazil.
Bou-Säada.
Angola.
Senegal.
Mexico.
Algeria.
Argentina.
Bombay.
_ Mexico.
compressicornis Horn, Trans. Am. Ent. Soc, III,
p..91 (1870); Proc. Am..PhiL Soc. XIIT, p. 115.
concinna Casey, Ann. N. York Acad. Sci. VI, p. 174
(Pyrota) (— terminata Lec., var.).
conspicua G. O. Waterh., Trans. Linn. Soc. (2) V,
p.129, t. 14, fig. 15.
coracina. Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 27
(1881) (— Courboni Guér.).
corallifera Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 35
(Lytta); Sturm, Cat. p.174; Champ., Biol. Centr.-
an Col. 1V,,21p: 441, 1.20; fige: 17; 470
coromandelensis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 90 (Lytta).
crassicornis Costa, Atti Accad. Nap. IX, 6, p.35;
Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1883, p. 364.
- cribricollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1893,
p. 154.
croceicincta Dugès, La Naturaleza V, p. 145, t. 4,
figg. 5, 5a-c; An. Mus. Michoacano II, p. 79
(Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 420, t. 19, fig. 19 (Epicauta).
Crotchi Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 38.
cupreola Dugès, La Naturaleza I, p. 112, t. 2,
figg. 6, e 1, 2; An. Mus. Michoacano II, p. 62
(Epicauta); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII,
.p. 107 (Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am.,
175
California,
Texas.
Afghanistan.
Parana.
Mexico.
Coromandel.
Calabria.
Somali-land.
Mexico.
California.
Col. IV, 2, p. 408 (Epicauta). Mexico and Texas.
curvicornis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 43
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 406, t. 18, figg. 25, 25a (Epicauta).
antennalis Dugès, La Naturaleza V, p. 148,
t. 4, figg. 13, 183a-f (1881) (Macrobasis) ;
An. Mus. Michoacano IT, p. 54 (Epicaula).
Fauresi Haag, 1. c. p. 44 (Lytta).
nodicornis Dej., Cat.3" edit. p.248 (Æpicauta).
obesa Herrera v Mendoza, Gaceta méd. de
Mex. IT, n°117; Dugès, La Naturaleza I,
p. 128 (Epicauta).
cyanescens Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 38 (Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am,.,
Col. IV, 2, p. 444.
monilicornis Dugès, An. Mus. Michoacano II,
p. 97 (part.).
cyclops Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg. 1891,
p. cCxCvII (Epicauta).
Mexico
Id
Id.
E. Africa.
176
decorala Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 51
(Lylta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 433, t. 20, figg. 8, 8a, b (Pyrota).
Delauneyi Fleut. et Sallé, Ann. Soc. Ent. Fr.1889,
p. 433 (Lytta).
deserticola Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III, p. 90
(1870); Proc. Am. Phil. Soc. XIIT, p. 111.
Desgodinsi Friv., Term. füzetek XV, p. 115 (Epi-
caula).
designata Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI, 2,
p. 135 (Lytta).
albolineata Péring., op. cit. IV, p. 140 (1886)
(Lytta).
Deyrollei Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 605.
dichrocera Gerst., Jahrb. Hamb. Anst. I, p. 58
(Epicauta).
discipennis Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
169LYN:C.
discolor Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 63
(Lytta).
dispar Germ., Gemm. et Harold Cat. VII, p. 2146
(Tetraonyx).
disparilis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 398, t. 18, figg. 18, 18a (Macrobasis).
distorta Champ., 1. c. p. 396, t. 18, figg. 16, 16a
(Macrobasis).
diversicornis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 42
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 399, t. 18, figg. 19, 19a (Macrobasis).
Candezei Haag, 1. c. p. 43 (Lytta).
flavens Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 58
(Macrobasis).
pallida Haag, 1. c. p. 42 (Lytta).
divirgata Villada y Pénafiel, Gaceta méd. de Mex.
III, n° 1, p.15; Dugès, La NaturalezaI, p.164;
An Mus. Michoacano II, p.108; Champ., Biol.
Centr.-Am., Col. IV, 2, pp. 433, 163, t. 20, nie 4,
11215 0e. 16 (Pyrota).
nigrovittata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 1 (Lytta).
var. clavipalpis Haag, 1. ec. p. 50 (Lytta); :
Champ. 1. c. p. 463, t. 21, fig. 7 (Pyrota).
divisa Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 88
(Lytla).
Mexico.
Guadeloupe I.
Arizona.
| Thibet.
S. Africa.
Senegal.
N’'Guruman.
Cashmere.
Senegal.
Mexico.
Centr. America.
Mexico.
Guatemala.
Mexico.
Id.
Id.
Id.
Id.
Bombay.
djerbensis Escher., Verh. z00ol.-bot. Ges. Wien
XLIV, p. 285, 1. 41, figg. 1, 1a, b (1894) (Lytta).
Dohrni Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 45
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 409 (Epicauta).
Dugesi Beaureg., Bull. Soc. Ent. Fr. 1889, p. ccxrII
(Epicauta) (= Epicauta lemniscata Fabr.).
ebenina Dugès, La Naturaleza IV, p. 66, t. 2,
figg. 10, 10a-c; An. Mus. Michoacano II, p.103;
Chambp., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 445.
emarginata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 426 (Epicauta).
episcopalis Harold, Mittheil. Münch. Ent. Ver. IT,
p. 108.
erebea Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 449, t. 20, figg. 20, 20u.
erythrothorax Mendoza y Herrera, Gaceta méd. de
Mex. III, n°1 ; Dugès, La Naturaleza I, p. 166;
An. Mus. Michoacano II, p. 102; Champ., Biol.
Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 439, t. 20, figg. 15,
134.
stignata Dugès, La Naturaleza V,t. 4, figg. 10,
104.
bisignata Sturm, Cat. p. 174 (Lytta).
evanescens Champ., Biol, Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 412 (Epicauta).
eæclamans Fairm., Faune et Flore Comal., Col.
p. 83.
exclamationis Berg, An. Univ. Buenos Aires VI,
p. 120 (Lytta).
fallax Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII, p. 111
(Epicauta).
femoralis Erichs., Gemm. et Harold Cat. VII,
p. 2135 (Mylabris) ; Beaureg., Bull. Soc. Ent.Fr.
1889, p. cexint (Epicauta).
caligata Eschsch., in litt.
erythroscelis Berg, An. Soc. Scient. Arg. XVI,
p. 270 (Epicauta).
fissiceps Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 21
| (Lytta).
inflaticeps Beaureg., Bull. Soc. Ent. Fr. 1889,
| P. CCXII.
fissicollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1886, p. 350.
flavicornis Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 614.
177
Djerba I.
Panama.
Mexico.
Id.
Id.
W.Centr. Africa.
Mexico.
Id.
Id.
Id.
Id.
Somali-land.
Argentina.
California.
Brazil.
Yunnan.
Senegal.
178
flavilabris Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 619. Galam.
flavipes Muls. et Rey, var. gentilis Friv., Term.
füzetek 1877, p. 136. SMyrna.
flaviventris Ballion, Bull. Mosc. LIIT, 1, p. 346. Kuldja.
flavoangulata Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, cXXxXII. Cashmere.
flavogrisea. Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 31
(Lytta); Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 29;
Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 307. Argentina.
frontalis Kolbe, Berl. Ent. Zeit. 1883, p. 24(Lytta);
Nova Acta Akad. Naturf. L, p. 309 (1887);
Deutsch-Ost-Afrika IV, Col. p. 261. Chinchoxo, etc.
forticornis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 41
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 399 (Macrobasis). Mexico.
fuliginosa Oliv., Ent. n° 46, p. 14; Mäkl., Ofv.
Finsk. Vet.-Soc. Fôrh. XVII, p. 81 (Epicauta). Colombia.
fulviceps Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 622. Persia.
fulvicollis Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p.393: Caffraria,
fulvicornis Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 29
(1881) ; Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 307. Tucuman, etc.
fumea Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 40
(Lytta) ; Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 395, t. 18, figg. 15, 15a (Macrobasis). Mexico.
Borrei Dugès, La Naturaleza V, p. 145, t. 4a,
figg.8, 8a-f;. An. Mus. Michoacano II, p.50
(Macrobasis); Horn, Trans. Am. Ent. Soc.
XII, pp.107,109 (Macrobasis).
funebris Horn, Proc. Am. Phil. Soc. XIII, p. 102
(Epicauta). Texas.
fusciceps Walk., List Col. Lord, p. 16 (1871) (Epi-
cauta); Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1885, p. 451. Tajura.
nigronotata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 4880,
p. 67 (Lytta). Kordofan.
geniculata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 28
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p. 225.
Fr.1896,
179
Afchanistan.
Japan.
Bogos.
Tucuman.
Uruguay.
E. India.
Murree.
Ceylon.
Costa Rica.
Transcaspia.
Angola.
Florida.
Asia Minor.
Brazil.
Zanzibar.
Centr. Africa.
Mexico.
Assam.
Allahabad.
Djibouti.
180
Horni Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,2, p. 12
(Epicauta).
cinerea Dugès, La Naturaleza I, p. 160, t. 2
figg. 5, d'1.
vicina Dugès, op. cit. V, p. 147, nota; An.
Mus. Michoacano IT, p. 70 (Epicauta).
humeralis Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 58
(Macrobasis) ; Champ., Biol. Centr.-Am.,Col. IV,
2, p. 400 (Macrobasis).
humilis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 39
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 445.
hydrocephala Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1893,
p. 32 (Epicauta).
incommoda Horn, Trans. Am. Ent. Soc. X, p. 312.
incompleta Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1896,
p. 52.
insignis Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII, p. 110
(Epicauta).
insperata Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 39.
insularis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 80
(Lytta)
intermedia Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 56
(Lytta) (').
interrupta Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1889, p. 48.
éntricata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 441, t. 20, figg. 18, 18a.
invita Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII, p. 114
(Pyrota).
tridescens Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 59
(Lytta). |
Janthina Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 601, nota
(Epicauta) (? — gigas Oliv.).
Jimenezi Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 73
(Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 417 (Epicauta).
Jucunda Péring., Trans. S.Afr. Phil. Soc. IV, p.137
(Lytla).
Koltzei Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 38
(Lytta) (excel. var.); Champ., Biol. Centr.-Am.,
Col. IV, 2, p. 444.
monilicornis Dugès, La Naturaleza V, p. 149,
(1) Belongs to Macrobasis.
Mexico.
Id.
Panama.
Abyssinia.
S. California.
India.
Arizona.
California.
Philippines.
Colombia.
Thibet.
Mexico.
Texas.
Zanzibar.
? Guinea.
Mexico.
S. Africa.
Mexico.
181
t. 4, figg. 3, 34, b (1881); An. Mus. Michoa-
cano Il, p. 96. Mexico.
Kraatzi Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 22
(Lytta). Loc. ?
Kraussi Haag, 1. c. p. 25 (Lytta). Brazil.
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villigera Burm., Stett. Ent. Zeit. XLIT, p. 22.
lœta C. O. Waterh., Trans. Linn. Soc. (2) V, p. 129
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lamainicornis Fairm., Notes Leyd. Mus. X, p. 270. Humpata.
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laticornis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 78
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latitarsis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 33
(Lytta). Peru.
lauta Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII, p. 108
(Macrobasis). Arizona,
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leucoloma Burm., Stett. Ent. Zeit. XLIT, p.22
(1881). Uruguay.
182
concinna Dej., Cat. 3" edit. p.247 (sine descr.)
(Epicauta).
pulchella Dej., Cat. I. c. (sine descr.) (Epi-
cauta).
lugubris Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 24
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malitiensis Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 13886,
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pp. 435, 463, t. 21, fig. 20 (Pyrota).
media Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 82 (Epi-
cauta) (— EÉpicauta maculata Say).
megacephala Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 402, t. 18, figg. 24, 24a (Macrobasis).
melanota Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 624.
melanura Hope, in Gray’s Zool. Misc., p. 32 (1831)
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meloidea Fairm., Le Nat. V, p. 197; Ann. Soc.
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mendax Fairm., Petites Nouv. Ent.Il, p. 50; Rev.
Zool. (3) VII, p. 200.
Merkeliana Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XVIII,
p. 43 (Epicauta). (
mesembryanthemi, Péring., Trans. S. Afr. Phil.
Soc. IV, p. 140 (Lytia).
metasternalis Fairm., Notes Leyd. Mus. X, p. 269
(1888).
michoacanæ Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 447.
missionum Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 306.
Asia Minor.
Himalayas.
Mesopotamia.
Tres Marias Is.
Mexico.
Id.
Colombia.
Nepal.
Abyssinia.
Algeria.
Arizona.
S. Africa.
Humpata.
Mexico.
- Argentina.
modesta Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 53
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 493 (Epicauta).
mœæsta Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI, 2,
p. 135 (Lytta).
lugubris Péring., op. cit. IV, p. 139 (1886).
molesta Horn, Trans. Am. Ent, Soc. XII, p. 111.
monachica Berg, An. Soc. Arg. XV, p. 68 (Lytta).
Mouffleti Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 615.
mozabita Chob., Bull. Soc. Ent. Fr. 1897, p. 171
(Lytla).
mus Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 55 (Lytta)
(— Épicauta obesa Chevr.).
mutilata Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 155;
X, p. 310; Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, pp. 439, 463, t. 21, fig. 21.
myrmido Fairm., Petites Nouv. Ent. II, p. 93;
Rev. Zool. (3) VII, p. 202.
Nattereri Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 24
(Lytta).
neglecta Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 54
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 423, t. 19, fig. 21 (Epicauta).
anilis Sturm, Cat. p.175 (Epioauta).
mixta Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 83
(Epicauta).
nepalensis Hope, in Gray’s Zool. Misc. p. 32 (1831)
(Lytta) ; G. O. Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond.
1871, p. 405.
nigerrima Dugès, La Naturaleza I, p. 162, t. 1,
figg. 10, b1-8; An. Mus. Michoacano IT, p. 77
(Epicauta) (— Epicauta corvina Lec.).
nigra Dugès, La Naturaleza I, p. 161, t. 2, figg. 7,
b 1-7 (1869); An. Mus. Michoacano II, p. 76
(Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 418 (Epicauta).
funebris Horn, Proc. Am. Phil. Soc. XII,
p. 102 (1873); Trans. Am. Ent. Soc. XII,
p. 107 (Epicauta).
nigrans Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 629.
nigromarginata Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 626.
nigronotata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 67
(Lytta).
nigropunctata Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 28
— cavernosa Courb.).
183
Mexico.
S, Africa.
California.
Mendoza.
Senegal,
Algeria.
Mexico.
Arizona and Mexico.
EI Amri, etc.
Brazil.
Mexico.
Nepal.
Mexico.
Id.
Texas.
Peru.
Senegal.
Kordofan.
Buenos Ayres, etc.
184
niveolineata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 46
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 416, t. 19, figg. 14, 15 (Epicauta).
tristis Sturm, Cat. p. 175 (Epicauta).
nobilis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 48
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 436, t. 20, fig. 10 (Pyrota).
notaticollis Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 138 (Lytta).
notifrons Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 59.
nyassensis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 62
(Lytia).
obscuricornis Chevr., Bull. Soc. Ent. Fr. 1877,p.x
(Epicauta).
occipitalis Horn, Trans. Am. Ent. Soc. X, p. 312.
ocellata Dugès, La Naturaleza I, p.160; An. Mus.
Michoacano IT, p. 80 (Epicauta); Champ., Biol.
Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 414, t. 19, figg. 9, 9a
(Epicauta).
ochraceipennis Dugès, La Naturaleza I, p. 164, t. 2,
fig. 2 (= Epicauta rufipennis Chevr.).
ochreipennis Dugès, op. cit. IV, p. 57, t. 2,
figg. 1, La-g; Sturm, Cat. p. 174(Epicauta).
frontalis Sturm, Cat. p.174 (Epicauta).
luridipennis Dej., Cat. 3" edit., p. 274 (Epi-
cautu).
ochropus Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 28
(Lytta).
optata Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI,92, p.65
(1892).
oregona Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 153
(Epicauta).
palæstina Kirsch, Berl. Ent. Zeit. 1870, p. 390
(Lagorina).
pallidipennis Haag, Deutsche Ent. Zeit.1880, p.66
(Lytta).
palpalis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 92,
p. 462, t. 20, fig. 1 (Pyrota).
terminata Champ. I. c. p. 429 (Pyrotu).
pectoralis Fairm., Faune et Flore Comal., Col. p. 84
(1882).
Philippii Reed, Ent. Monthly Mag. IX, p. 208
(Febr, 1873).
Mexico.
Id.
S. Africa.
Angola.
Nyassa.
Puerto Rico.
S. California.
Mexico.
Mexico, etc.
Brazil.
S. Africa.
Oregon.
Jericho.
Cap bon. spei.
Mexico.
Somali-land.
Chili.
frontals Fairm., Ann. Mus. Genova LV, p.534
(Nov. 1873).
picitarsis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr.1885, p. 451.
picticollis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 70
(Lytta).
pilipes Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 613.
pilosella Solsky, Troudy Ent. Ross. XII, p. 259.
plagiata Sturm, Cat. p. 174; Haag, Deutsche Ent.
Zeit. 1880, p. 49 (Lytta) (— Pyrota poslica Lec.).
platycera Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1876, p.386.
plumbea Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 38
(Lytla); Champ., Biol. Centr. Am., Col. IV, 2,
p. 445.
pæciloptera Semen.,
p. 270 (Lytla).
politicollis Fairm., Ann. Soc. Ent.Belg.1893, p.31
(Epicauta).
posticalis Fairm., Le Nat. I, p. 46.
potosina Dugès, An. Mus. Michoacano Il, p. 89
(Epicauta) (— Epicauta pennsylvanica De Geer).
protarsalis Dugès, La Naturaleza IV, p. 63, t. 2,
figg. 7,'7a-h, 8a-c; An. Mus. Michoacano II,
p. 53 (Macrobasis) (— Macrobusis ochrea Lec.),
proteus Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 37.
(Lytta) ; Champ. Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 448, t. 20, figg. 22, 25.
sobrina Dugès, La Naturaleza V, p. 143, t. 4,
figg. 6, Ga-f (1881); An. Mus. Michoacano
LÉO
bipartita Dugès, An. Mus. Michoacano II,
p. 106 (1889).
pullata Berg, An. Univ. Buenos Aires VI, p. 121
(Lytta).
punctata Casey, Ann. N. York Acad. Sci. VI, p. 173;
Champ., Biol. Centr -Am., Col. IV, 2, p. 430,
t.:20, fig. 2 (Pyrota).
punctuata Dugès, La Naturaleza I, p. 161, t. 2,
figg. 1, « 1-7; An. Mus. Michoacano II, p. 81
(Epicauta) (= Epicauta maculata Say). |
punclurn Dugès, La Naturaleza I, p. 158, t. 2,
fig. 9; An. Mus. Michoacano Il, p. 67 (Ent
cauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 410, t. 19, fig. 7 (Epicauta).
purpurea Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XII,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XLIU, 21 1V 99.
Horæ Ent. Ross. XXVII,
Obock.
Zanzibar.
Senegal.
Tashkent.
Mexico.
Chili.
Mexico.
Pamir.
Shoa.
Queensland.
Mexico.
Ede
Mexico.
Id.
Id.
Argentina.
Texas and Mexico.
Mexico.
Mexico.
186
pp. 108, 110 (Macrobasis); Champ., Biol. Centr.-
Am., Col. IV, 2, p. 397, t. 18, figg. 17, 17a (Ma-
crobasis). Arizona and Mexico.
purpureipennis Berg, An. Univ. Buenos Aires VI,
p. 123 (Lylta). Argentina.
purpureovittata Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV,
Col. p. 261 (sine descr.). Victoria Nyanza.
pyrrhoderu Fairm., Ann. Soc. Ent. “paie 1895, |
p. 35. Madagascar.
quadraticollis Fairm., Compt. rend. Soc. Ent.
Belg., 1891, p. ct (Epicauta). Cashmere.
refulgens Horn, Trans. Am. Eut. Soc. IT, p. 91.
(1870); Proc. Am. Phil. Soc. XIII, p. 114. California.
Reini Kiesenw., Deutsche Ent. Zeit. 1879, p. 307. Japan.
Rileyi Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 37
(Epicauta). Arizona.
Roborowskyi Dokht., Horæ Eat. Ross. XXI,
p- 2452 0X XIV ,;t:1l, fe O0: Centr. Asia.
rubra Hope, in Gray’s Zool. Misc. p. 32 (1831),
(Lytta). Nepal.
rufifrons Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
D. 909. Caffraria.
rufipedes Dugès, La Naturaleza I, p. 163, t. 2,
figg. 4, c 1-3; An. Mus. Michoacano II, p. 64
_ (Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 407, t. 19, figg. 2, 3 (Epicauta). Mexico, etc.
cinclella Dugès, La Naturaleza IV, p. 59, t. 3,
figg. 3, 3a-f; An. Mus. Michoacano II,
p. 64 (Epicauta).
subvittata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 47 (Lytta).
vittula Beaureg., Bull. Soc. Ent. Fr. 1889,
p. CCxIII (Epicauta).
rufiventris Walk., List Col. Lord, p. 16 (1871). Wady Nash.
rugipennis Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 604. Senegal.
rugulicollis Fairm., Ann, Soc. Ent. Fr. 1887,
p. 308. E. Africa.
rugulipennis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 431, t. 20, figg. 4, 4a-d (Pyrota). Mexico.
sanguinea Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 35
(Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 442, t. 20, figg. 19, 19a. Mexico.
sanguineo-gquitala Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 40 (Lytta); Champ., Biol. Centr.-Am.,
Col. IV, 2, p. 449, t. 20, figg. 26,27: Guatemala.
187
sanguiniceps Fairm., Bull, Soc. Ent. Fr. 1885,
p. XxxxVIIT; Bedel, Ann. Soc. Ent, Fr. 1885,
p. 87 (Epicauta). Biskra.
sanguinithorax Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
p. 34 (Lytta). Peru.
sapphirina Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 609.
Senegal and St-Vincent.
Sartorii Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 56
(Lytta) (? — Epicauta ferruginea Say). Mexico.
sciltula Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 446, t. 20, figg. 25, 254. Mexico.
segmentata Say, Journ. Acad. Phil. III, p. 303
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bee, Proc. Acad: Phil \l..p: 342 Hôrn, Proc:
Am. Phil. Soc. XIE, p. 93 (Macrobasis) ; Trans.
Am Ent Socs XIl,:p::110% Champ, Biol:
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cinctothorax Dugès, An. Mus. Michoacano II,
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valida Lec., Journ. Acad. Phil. IV, p. 39
(Lytta). Texas.
semilineata Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 67
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p. 60 (1879). | Angola.
seminitens Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1893,
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semitestacea Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1896,
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semivittata Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1875,
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hemigramma Mäkl., Act. Soc. Fenn. X,
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1879, p. 411: Monte Video.
virgata Burm., Steit. Ent. Zeit. XLII, p. 25
(1881). |
senilis Abeille de Perrin, Bull. Soc. Ent. Fr. 1895,
p. xxIV (Lytta). Akbès.
Sharpi Mars., Nouv. et Faits 1875, p. xxvII (Epi-
caula). Arabia.
signaticollis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 446, t. 20, figg. 24, 24a. Mexico.
188
signifrons Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII,
p. 352; Deutsch-Ost-Afrika IV, Col. p. 261. Caffraria, etc.
cœlestina Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 61
(Lytta). Bechuana-land.
singularis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, |
p. 427 lEpicautu). Mexico.
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spinifera Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 611. Senegal.
spissicornis Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
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stigmata Dugès, La Naturaleza I, p. 159, t. 2, figg.
8, a1-7; An. Mus. Michoacano II, p. 69 (Epi-
cauta); Champ., Biol. Centr.-Amn., Col. IV, 2,
p. 422 (Epicauta). Mexico.
intermedia Dugès, An. Mus. Michoacano Il,
p. 68 (Epicauta).
nigritarsis Dugès, La Naturaleza IIT, p. 48
(Epicauta).
straba Horn, Trans. Am. Ent. Soc. XVIII, p. 42,
t. 1, fig. 10 (Epicauta). California.
strigida Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV), |
p. 61. Angola,
suahela Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col. p. 261
(1897). E. Africa.
resplendens Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887,
p. 307.
suavis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 83
(Lytta). Persia.
subatra Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 72
(Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 421 (Epicauta). Mexico.
subclathrata Kolbe, Deutsch-Ost-Afrika IV, Col. |
p. 261 (sine descr.). Kilima-njaro, etc.
subcoriacea Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 607. Lake N’Gami.
subrubra Dugès, An. Mus. Michoacano IE, p. 425
(Epicauta); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 425 (Epicauta). Mexico.
subrugulosa Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 606. Lake N’Gami.
189
subviolacea Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
pp. 445, 463, t. 21, figg. 22, 22a. Mexico,
augusti Deyr., in litt.; Haag, Deutsche Ent.
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subvittata Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1896,
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talpa Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 32
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2, p. 409, t. 19, fig. 5 (Epicauta). Mexico.
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var. Mäklini Gedl., Verh. zool.-bot. Ges.
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190
tripartita Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 421, t. 19, fig. 20 (Epicauta). Mexico.
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unicalcarata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 412 (Epicauta). Mexico.
unilineata Champ., 1. c. p. 415, t. 19, fig. 13 |
(Epicauta). Guatemala.
usta Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1896, p. 54. India.
validicornis Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1884, p. cxxiv; Ann. Soc. Ent. Fr. 1887,
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variabilis Dugès, La Naturaleza I, p.111, t. 1, figg.
11,-116::An.-Muüs.:Michoacano ln 710%
Champ. piol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 447. Mexico.
coracina Sturm, Cat. p. 173. |
verrucicollis Karsch, Berl. Ent. Zeit. 1881, | p. 49,
Le tot FE RohlPs Kufra, p. 377. Kufra Oasis.
violacea Brandt et Ratz., Mediz. Zool. II, p. 123, |
t. 18, fig. 10 (Lytta); Mäkl., Ofv. Finsk. Vet.-
Soc. Fôrh. XVII, p. 81 (Epicauta). E. India.
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Berg, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 301. Argentina.
Steinheili Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880,
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vesicatoria Linn., var. armeniaca Reitt., Wien.
Ent. Zeit. V, p. 99. Elisabeth pol.
var. dibapha Reitt., Wien. Ent. Zeit. IX, p.15.
var. flavovittata Ballion, Bull Mosc. LIII, 1,
p. 346. Kuldja.
var. Leodi Escher., Wien. Ent. Zeit. XV,
p. 28 (1896) (Lytta). Pyrenees.
vicina Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 27
(Lytta). Brazil.
villipes Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 87
(Lylla). Bombay.
viltata Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 87
(Epicauta) (— Epicauta lemniscata Fabr.).
vitticollis Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 52
(Lytla); Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p 414,t. 19, fig. 11 (Epicaula).
Canoi Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 86
(Epicauta). -
Waterhousei Haag, Deutsche Ent. Zeit. 1880, p. 79
(Lytta).
: Westermanni Mäkl., Act. Soc. Fenn. X, p. 621.
Wheeleri Ulke, in Wheeler’s Report Expl, and
Surv. west of 100 merid., Zool. V, p. 812,
t. 41, fig. 4 (1875) (Epicauta) ; Bull. Brooklyn
Doc lv, p. 42:-Horn,' Proc. Am. Phil; Soc,
XIII, pp. 101, 107 nota (Epicauta).
Iselma
191
Mexico.
Mexico, etc.
Formosa, etc.
Sennaar.
Arizona.
Haag, Deutsche Ent. Zeit. XXIII, p. 402 (1879).
brunneipes Haag, 1. c. p. 405.
erythroptera Haag, 1. c. p. 407.
flavipennis Haag, L. c. p. 404.
hirsuta Thunb., Gemm. et Harold Cat, VII, p. 2151
(Cantharis).
pallidipennis Haag, 1. c. p. 406.
rubripennis Haag., 1. c. p. 406.
rufipennis Haag, 1. c. p. 405 (? — Cantharis
rugosa Thunb., Gemm. et Harold Cat. VII,
p. 2153).
ursa Thunb., Gemm. et Harold Cat. VII, p. 2155
(Cantharis).
Spastica Lacord.
chilensis Haag, Stett. Ent. Zeit. XL, p. 514.
corallicollis Haag, 1. c. p. 519.
globicollis Haag, I. c. p. 515.
inconstans Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1872,
p. 265; Haag, Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 519.
marginalis Haag, 1. c. p. 518.
sphærodera Burm., Stett. Ent. Zeit. XLII, p. 34.
variabilis Haag, Stett. Ent, Zeit. XL, p. 514.
Lyttonyx
Cap bon. spei.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Chili.
Brazil.
Id.
Santiago.
Brazil,
Argentina.
Bahia.
Marseul, Nouv. et Faits, n° 9, p. 36 (1876).
bilateralis Mars., 1. c. p. 35.
Jeddah.
192
Cochliophorus
Escherich, Deutsche Ent. Zeit. 1891, p. 16;
Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 103.
Reitteri Escher., 1. c. p. 16; 1. c. p. 103. Greece.
Parœnas
Kolbe, Stett. Ent. Zeit. LV, p. 190 (1894).
limbata Kolbe, 1. c. p. 190; Deutsch-Ost-Afrika
IV, Col. p. 262. Victoria Nyanza.
Œnas Laitr.
brevicollis Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p. 244. Nazareth.
cribricollis Abeille de Perrin, 1. c. p. 244. Jaffa, etc.
deserti Semen., Horæ Ent. Ross. XXV, p. 377. Transcaspia.
fusicornis Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p.242 (— afra Linn:) Algeria.
hispanus Abeille de Perrin, L. ©. p. 243 (— afra
Linn., ©). Andalusia.
lœvicollis Abeille de Perrin, I. ce. p. 245. Nazareth.
tarsensis Abeille de Perrin, 1. c. p. 244. Caramania.
tenuicornis Abeille de Perrin, 1. c. p. 245, Syria and Asia Minor.
Lydomorphus
Fairmaire, in Révoil’s Faune et Flore Comal., Col. p. 85 (1882).
cinnamomeus Fairm., L. c. p. 86. Somali-land.
CalϾnas
Reitter, Deutsche Ent. Zeit. 1889, p. 34.
Escherichi Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1898, p. 351. Asia Minor.
ornaticollis Escher., Wien. Ent. Zeit. XV, p. 122
(1896). Persia.
pulcher Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1889, p. 35. Ordubad.
Semenowi Escher., Wien. Ent. Zeit. XV, p. 122. Persia,
Lydulus
Semenow, Horæ Ent. Ross. XX VII, p. 265 (1893);
Ann. Mus. St-Pétersb. 1896, p. 55.
Lydæœnas Reitter, Deutsche Ent. Zeit. 1894, p. 51.
albopilosus Semen., Horæ Ent. Ross. XXVII,
nie6k, Reilt., lc: p.52, Transcaspia.
193
var. {ibialis Semen., Ann. Mus. St-Petersb.
1896, p. 61.
granulidorsis Semen., Ann. Mus. St-Peterb. 1896, Id.
p.-59,. Kuldja,
pygmæus Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 180,
t. 2, fig. 70 (1880) (Lydus); Semen., Ann. Mus.
St-Petersb. 1896, p. 57. Turcomania.
var. discoloripes Semen., 1. c. p. 58. Id.
Lydus Latr.
brevicornis Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p..249. Nazareth.
cerastes Abeille de Perrin, |, c. p. 247. Constantina, etc.
cupratus Abeille de Perrin, 1. c. p. 251. Amasia.
decolor Abeille de Perrin, 1. c. p. 249. Anatolia.
depilis Abeille de Perrin, 1. c. p. 250. Syria.
europæus Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1896, p. 208. Greece.
gibbiger Escher., 1. c. p. 208. Asia Minor.
gracilis Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p. 251. Jerusalem.
Halbhuberi Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1896,
p. 210. E. Mediterranean region.
humeralis GYIL., var. suturalis Abeille de Perrin,
Bull. Soc. Toulouse XIV, p. 250. Nazareth, etc.
impressicollis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1892,
p. 156. Syria.
pilicollis Fairm., 1. c. p. 155. Id.
sulcicolhs Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p. 248. Jaffa, etc.
tarsalis Abeille de Perrin, I. c. p. 247. Lebanon, etc.
tenuitarsis Abeille de Perrin, 1. c. p. 247. Algeria, etc.
var. unicolor Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1887,
p. 529. Araxes valley.
viridissimus Luc., var. intermedius Pic, Misc. Ent.
V, p. 42 (1897) (Alosimus). Algeria.
vulneratus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1892,
p. 155. Syria.
Halosimus Muls.
Abeillei Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1896, p. 215. Asia Minor.
araæis Reitt., Wien, Ent. Zeit. XI, p. 63. Araxes valley.
armentacus Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1889, p. 36. Id.
castanews Escher., Wien. Ent, Zeit. XV, p. 27. Caucasus.
194
collaris Fabr., var. semiobscurus Pic, Misc. Ent.
VI, p. 73 (1898).
longicollis Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1896,
p. 213.
luctuosus Tausch., Mém. Mosc, IIT, p. 155 (Œnas)
(1812); Faust, Horæ Ent. Ross. XII, pp. 325,
326.
marginicollis Heyd., Deutsche Ent. Zeit. 1886,
p. 279.
opacipennis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1870,
p. 395, L’Abeille XII, p. 185.
syriacus Linn., var. nigricollis Friv., Termes. füze-
tek 1877, p. 136.
Sybaris Steph.
flaveola Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p::02.
picta Mars., I. c. p. 63.
Cephaloon Newm. (!).
bicolor Horn, Proc. Calif. Acad. Sei. (2) VI, p. 381.
ornatum Casey, Ann. N. York Acad. Sci. IX,
p. 652. |
pallens Motsch., var. cinctipenne Heyd., Deutsche
Ent. Zeit. 1892, p. 167; Escher., Verh. Ver.
Brünn XXXV, p. 100;
var. Koltzei Heyd., 1. c.; Escher., I. c.
var. maculicolle Heyd., 1. c.; Escher., IL. c.
var. picticolle Heyd., 1. c.; Escher., L c.
piceum Horn, Proc. Calif. Acad. Sci. (2) XI,
p. 380.
sakuræ Lewis, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XV,
p. 444, fig. 10.
tenuicorne Lec., Proc. Bost. Soc. Nat. Hist. XVI,
p. 279.
ungulare Lec., I. c. p. 275.
variabile Motsch., var.tristiculum Heyd., Deutsche
Ent. Zeit. 1892, p. 169; Escher., Verh. Ver.
Brünn XXXV, p. 100.
versicolor Casey, Ann. N. York Acad. Sci. IX,
p. 651.
Asiat. Turkey.
Persia.
Sarepta.
Asia Minor.
Algeria.
Corfu.
Angola.
Id.
Sonoma, etc.
N. America.
Amur.
Id.
Id.
Id.
Brit. Columbia.
Japan.
Vancouver I.
White Mts., etc.
Amur.
N. America.
(1) This genus is now referred to a separate family, Gephaloidæ.
PER VA PE OT EE CUS CRIS
Palæstra Cast.
eucera Fairm., Petites Nouv. Ent. II, p. 167;
Journ. Mus. Godeffr. XIV, p. 111; Stett. Ent.
Zeit. XLI, p. 280.
platycera Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 280.
quadrifoveala rs > FC Dr 281:
rufocincla Fairm., 1. c. p. 281.
Hoplozonitis
195
Gayndah.
W. Australia.
Australia.
W. Australia.
Blackburn, Trans. R. Soc. S. Austral. XV, p. 228 (1892).
mira Blackb., I. c. p. 229.
Zonitis Fabr.
Queensland.
[Megatrachelus Motsch., Stenodera Eschsch.]
Zonitides Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse, XIV, p.253 (1880).
Subg. Euzonitis Semenow, Horæ Ent. Ross. XX VII,
p. 276, nota (1893).
abyssinica Fairm., Le Nat. II, p. 68; Rev. Zool. (3)
VII p. 203; Ann. Soc. Ent. Fr. 1883, p. 105.
adustipennis Motsch., Bull. Mosc. XLV, p. 53
(1872); Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV,
p: 109.
anatolica Friv., Term. füzetek VIII, p. 1 (1884);
Fairm , Ann. Soc. Ent. Belg. 1892, p. 156;
Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1891, p. 54 (Steno-
dera); Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 102.
Andersoni Blackb., Trans. R. Soc. S. Austral. XII,
p.142;
angeriana Escher., Ann. Mus. St-Petersb. 1896,
p. 379 (subg. Euzonitis).
annulata Macl., Trans. Ent. Soc. N. S. W. II,
p31l (1872); Fairm., Stett._ Ent. Zeit. XLI,
p. 268.
apicalis Macl., 1. c. p. 311; Fairm., L. c. p. 268.
atra Dugès, La Naturaleza V, p. 146, t.4a, figg. 11,
1la-c; An. Mus. Michoacano II, p. 108Pi;
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 383.
atrimembris Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894,
p. 675.
auricoma Escher., Wien. Ent. Zeit. X, p. 54;
Deutsche Ent. Zeit. 1891, p. 245; Verh. Ver.
Brünn XXXV, p. 110 (subg. Euzonitis).
Abyssinia.
S. Russia.
Broussa.
S. Australia,
Transcaspia.
Gayndah.
Id.
Mexico.
Guinea.
Hungary.
196
var. bombycina Escher., Wien. Ent. Zeit. XV,
p. 27.
var. suprema Escher., Verh. Ver. Brünn
XXXV, p. 110.
var. terminata Abeille de Perrin, Bull. Soc.
Toulouse XIV, p. 255 (Zonitides).
Ballionis Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1891, p. 242;
Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 106.
bi-impressa Chevr , Bull. Soc. Ent. Fr. 1882,
DD: IVSV,
bipartita Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit. XLI, p. 268.
bizonata Macl., Trans. Ent. Soc. N. S. W. II,
p. 311; Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p.267.
brevicornis Blackb., Trans. R. Soc.S. Austral. XIT,
p.143;
caucasica Pall., var. crocata Abeille de Perrin,
Bull. Soc. Toulouse XIV, p. 253 (Stenodera).
var. inornata Escher., Verh. Ver. Brünn,
XXXV, p. 101 (Stenodera).
coccinea Fabr., Gemm. et Harold Cat. VII, p. 2149
(Cantharis); Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1891,
p. 264.
cœruleiceps Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1892,
p.57:
collaris Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XX VII, p. 355.
concolor Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse,
XIV, p. 257 (Zonitides) (= bifasciata Swartz,
var.)
cothurnata Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. 1873, p. 228.
cribraria Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 142.
cribripennis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894,
p. 42.
cylindracea Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 270
(1880). i
Davidis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1886, p. 351.
Dollei Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1888, p. 366.
eborina Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XX VII, p. 354.
Escherichi Semen., Horæ Ent. Ross. XXVII,
p. 274; Escher., Verh. Ver. Brünn XXX V, p. 106.
flaviceps C. O. Waterh., Cist. Ent. II, p. 55;
Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 266.
flavicollis Dugès, La Naturaleza V, p. 147, t. 4a,
Asia Minor.
Syria.
Egypt.
Turkestan.
Valladolid.
Sydney.
Gayadah.
S. Australia.
Tiberias.
Angora.
Syria.
Caffraria.
Algeria.
Japan.
S. Africa.
Kurseong.
Richmond River.
Pekin.
Tonkin.
Caffraria.
Turkestan.
Swan River.
figg. 12, l2a-c; An. Mus. Michoacano II,
p. 109bis; Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, Pp. 384.
flavicrus Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit: XLIYp..274.
flavipennis Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 143.
Flohri Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 110Pi;
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 382,
te Li lios 18;
Fortuccii Fairm., Rev. d’Ent. VI, p. 326 (1887).
fovericollis Fairm., Notes Leyd. Mus. XIX, p. 231
(1897) (Megatrachelus).
fulva Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 11l;i;
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 386,
AH hen, 2405
funeraria Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr.
p. CXLII (= fulvipennis Fabr., var.).
f'uscicornis Macl., Trans. Ent. Soc. N. S. W. II,
p. 310.
fuscimembris Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1886,
p. 351.
geniculata Fairm., Notes Leyd. Mus. IX, p. 195
(1887).
geniculata Fairm., Notes Leyd. Mus. X, p. 271
(1888).
gibbicollis Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p. 254 (1880) (Zonitides); Escher., Verh.
Ver. Brünn XXXV, p. 105.
seminigra Reïitt., Deutsche Ent. Zeit. 1884,
p. 93.
gigantea Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg.
p. 329.
Glasunowi Semen., Horæ Ent. Ross. XXVII,
p. 271; Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV,
p. 106.
gloriosa Blackb., Trans. R. Soc. S. Austral. XII,
p. 147.
gracilenta Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1892,
p- 156 (= fulvipennis Fabr.).
Hauseri Escher., Verh. Ver.
pp. 107, 127 (1897).
Helmsi Blackb., Trans. R, Soc. S. Austral. XVI,
p. 46.
1883,
1894,
Brünn XXXV,
197
Mexico.
Australia.
S. Africa.
Mexico.
Pekin.
China.
Mexico and Guatemala.
Varna.
Gayndah.
Yunnan,
Celebes,.
Congo.
Taurus.
Sparta.
Upper Congo.
Turkestan,
S. Australia.
Syria.
Samarcand.
Murchison District.
198
Henoni Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1893, p. 32.
holoxauntha Fairm., Notes Leyd. Mus. IX, p. 161.
indigacea Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 276.
janthinipennis Fairm., 1. c. p. 277.
lateritia Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 385,1. 17, fig: 22,
limbipennis Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 265.
lineata Champ., Trans. Ent. Soc. Lond. 1896,
p. 53.
longicornis Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III, p. 93
(1870).
longicornis Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 52
(1872).
lutea Macl., Trans. Ent. Soc. N.S. W. If, p. 310;
Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 262.
macroxantha Fairm., Notes Leyd. Mus. IX, p. 194.
maculiceps Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV,
p. 110 nota (1897) (subg. Euzonitis).
maculicollis Fairm., Ann. Mus. Genova VII,
p. 532.
marginiventris Fairm., Notes Leyd. Mus. IX,
p. 195.
megalops Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p: 380, 1.17; fig: 20.
melanarthra Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894,
p. 36. |
melanoptera Fairm., 1. c. p. 36.
microcephala Escher., Stett. Ent. Zeit. LVIII,
p. 46; Verh. Ver. Brünn XXX V, p. 105.
Murrayi Blackb., Trans. R. Soc. S. Austral. XII,
p. 146.
nana Ragusa, Nat. Sicil. I, p. 43 (1882); Escher.,
Shoa.
Sumatra.
Champion Bay.
Id.
Nicaragua.
Swan River.
Grenada I.
Illinois.
Australia.
Gayndah.
Sumatra.
Samarcand.
Tunis.
Batchian.
Guatemala.
Bengal.
Id.
Asia Minor.
S. Australia.
Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 105. Sicily, Asia Minor, etc.
laticollis Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1891,
p. 238. |
var. apicalis Motsch., Bull, Mosc. XLV, 2,
p. 93 (1872).
nigra Tausch., Mém. Mosc. III, p. 154 (1812)
(= fulvipennis Fabr., var).
nigripectus Fairm., Compt. rend. Soc. Ent. Belg.
1891, D. CXXXNI.
nigripes Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 52 (1872).
nigripes C. O. Waterh., Cist. Ent. II, p. 54 (1875).
nigriventris Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 53
Hungary, etc.
Persia.
Hungary.
ee.
Algeria.
Madagascar.
199
(1872); Escher., Verh, Ver. Brünn XXXV,
p. 106. Armenia, etc.
nigroænea Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit. XLI, p. 276. Adelaide.
nigroapicata Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p.264. Rockhampton.
nigromaculata Dugès, An. Mus. Michoacano II,
p. 111; Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p 385, |. 17, figg. 23, 238a, Mexico.
nigroplagiata Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 271. Gantheaume Bay.
novercalis Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1891,
p. 236; Verh. Ver. Brünn XXX V, p. 104. Algeria.
Var. deletians Escher.. ‘Lies p.281]: €:
p. 105. Id.
_obliquata Motsch., Bu!l. Mosc. XL V, 2, p.53 (1872). Georgia.
obscuripes Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit. XLI, p. 262. Peak Downs.
oculifera Abeille de Perrin, Bull. Soc. Toulouse
XIV, p. 253 (1880) (Zonitides); Bull. Soc. Ent.
Fr. 1882, p. CxxY. Syria.
bipunctata Chevr., Bull. Soc. Ent. Fr. 1882,
DD: IV V: Damascus.
Chevrolati Ragusa, Nat. Sicil. I, p. 281.
? impressicollis Motsch., Bull. Mosc. XL V, 2,
p. 53 (1872). Anatolia.
opaca-rufa Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 269. Adelaide.
pallicolor Fairm., 1. c. p. 264. W. Australia.
pallida Macl., Proc. Linn. Soc. N. S. W. (2) II,
p. 325. Queensland.
perforata Casey, Ann. N. York Acad, Sci. VI,
bp: 170. Texas.
posticalis Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI,
2, p. 135 (1892). S. Africa.
apicalis Péring., op. c. IV, p. 142 (1886).
prœusta Fabr., var. analis, Abeille de Perrin,
Bull. Soc. Toulouse XIV, p. 256 (Zonitides);
Escher., Verh. Ver. Brünn XXX V, p. 107. Algeria and Spain.
var. ancoroides Escher., Deutsche Ent. Zeit.
1891, p. 242; Verh. Ver. Brünn XXXV,
p. 107. Loc. ”?
var. scutellata Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2,
p. 52 (1872). Asia Minor,
proæima Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. VI, 2,
p. 126 (1892). Transvaal and Zulüland.
pulchella Péring., 1. c. p. 126. ... Natal.
200
purpureipennis C. O. Waterh., Cist. Ent. IT, p. 54;
Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 278. Victoria, etc.
quadricollis Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1892,
P. CLIII. Turkestan.
quadripunctata Fabr., var. Korbi Escher., Wien.
Ent. Zeit. IX, p. 24 (1890); Verh. Ver. Brünn
XXXV,:p. ELI- Aragon.
var. immaculata Escher., Deutsche Ent. Zeit.
1891, p. 247. Hungary, etc.
rubra Dugès, La Naturaleza I, p. 166, t. 2, fig. 13
(1870) (= rufa Lec.). Mexico.
ruficeps Péring., Trans. S. Afr. Phil. Soc. IV,
p. 143. S. Africa.
ruficollis Friv., Term. füzetek 1877, p. 85; Abeille
de Perrin, Bull. Soc. Toulouse XIV, p. 256
(Zonitides); Escher., Deutsche Ent. Zeit. 1891,
p. 54; Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 104. Crete, Amasia, etc.
Abeillei Bedel, L’Abeille XXVII, p. 248.
rubrofasciata Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1883,
p. CXLII (— bifasciata Swartz, var.) Dobrudscha.
rugata Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 275. Swan River.
rugosipennis Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit. XLI, p. 273. Australia.
rustica Blackb., Trans. R. Soc. S. Austral. XII,
p. 145. S. Australia.
sanguinicollis Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2,0 2841-17, Dos: 20 2: Centr. America.
scutellaris Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1892, p. CLIv. Turkestan.
Sedilloti Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 277. Gantheaume Bay.
sellata Fähr., Ofv. Vet.-Ak. Fôrh. XXVII, p. 354. Caffraria.
seminigra Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit. XLI, p. 265. Swan River.
semirufa Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 274. W. Australia.
sexmaculata Oliv., var. bipunctata Ragusa, Nat.
SiCiL. I, p. 42, t. 3, f. 5 (1882); Escher., Verh.
Ver. Brünn XXX V, p. 109. Sicily.
var. discolor Escher., Deutsche Ent. Zeit.
1891, p. 243; Verh. Ver. Brünn XXXV,
p. 108. Loc. ?
var. lunata Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 52. S. Russia.
sogdiana Semen., Horæ Ent. Ross. XX VII, p. 275. Turkestan.
spectabilis Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. 1881, p. 326;
Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV p. 108 (subg.
Euzonitis). Id.
201
splendida Fairm., Le Nat. I, p. 46 (1879); Stett.
Ent. Zeit. XLI, p. 267. King George’s Sound.
straminea Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg. 1894, p.35. Bengal.
tenebrosa Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
M 88; 1-47, L'10 Mexico.
tenuemarginata Fairm., Notes Leyd. Mus. IX,
p.196. Amboyna and Ternate.
tenuicornis Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 269. Victoria.
turcica Friv., Term. füzetek 1877, p. 84 (— Bel-
. lieri Reiche). Brussa.
Varentzowi Semen., Horæ Ent. Ross. XXVIII,
p.537 (1894) (subg.Euzonitis)(— rubidaMénétr.). Transcaspia.
ventralis Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 272. Australia.
violaceipennis C. O. Waterh., Cist. Ent. IT, p. 54;
Fairm., Stett. Ent. Zeit. XLI, p. 278. Swan River.
vithipennis Horn, Trans. Am. Ent. Soc. V, p. 155. Arizona.
æanthoptera Fairm., Petites Nouv. Ent. II, p. 94;
“RevZool.(3) VII, p. 203; Ann. Soé. Ent. Fr.
1883, p. 105. Algeria.
Zonitoides
Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. XX VII, 2, p. 31 (1883).
megalops Fairm., 1. c. p. 32. Duke of York I.
Hapalus Fabr.
Deratus Motschulsky, Bull. Mosc. XLV, 2, p. 51 (1872).
asiaticus Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV,
pD-419,128. Turkestan.
bimaculatus Linn., var. /lava Escher., Verh. Ver.
Brünn XXXV, p. 120. Russia.
var. Le Comtei Pic, Misc. Ent.IV, p.140(1896). Algeria.
binœvus Proch., Wien. Ent. Zeit. XI, p. 270;
Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 121. Turkestan.
caryanæ Proch., 1. c. p. 265 (? — bimaculatus
Linn.). Malta.
cinctus Pic, Misc. Ent. IV, p. 140 (1896). Algeria and Tunis.
creticus Friv., Term. füzetek 1877, p.83 ; Deutsche
Ent. Zeit. 1877, p. 432; Escher., Verh. Ver.
. Brünn XXXV, p. 119. Crete.
Davidis Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1886, p. 352. Tché-Kiang.
hϾmapterus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1889,
p. 49. Moupin.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 21 1V 99. 18
202
montanus Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV,
p. 121, nota.
necydaleus Pall., var.
A fr.
var. inornatus Proch., Wien. Ent. Zeit. XI,
p. 266; Escher., 1. c.
var. Phæœbus Proch., 1. c.; Escher., L. c.
brunneus Escher., I. c.
plagiatus C.-0. Waterh., Trans. Linn. Soc. (2) V,
p. 130, t. 14, fig. 14.
tibialis Motsch., Bull, Mosc. XL V, 2, p.51 (Deratus).
Palæstrida White.
concolor Macl., Proc. Linn. Soc. N. S. W. (2) IF,
p. 323.
flabellicornis Macl., 1. c., p. 324.
nigripennis Macl., 1. c., p. 324.
Sitaris Laitr.
Criolis Muls., Stenoria Muls.
acutipennis Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1881,
p. XLIV (? — analis Schaum.)
apicalis Latr., var. picicollis Escher., Verh. Ver.
Brünn XXXV, p. 123 (Stenoria).
colletis Mayet, Bull. Soc. Ent. Fr. 1873, p. CXCVIIT
(— analis Schaum).
Emiliæ Escher., Verh. Ver.
pp. 125, 130.
erythromelas Semen., Horæ Ent. Ross. XX VII,
p. 278 (Stenoria); Escher., Verh. Ver. Brünn
KXAKV:D; 122;
grandiceps Semen., 1. c. p. 280 (Stenoria).
hilaris Mars , Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 64 (Criolis).
intermedius Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 186,
t. 2, f. 68 (Hapalus) (? — apicalis Latr.).
falcipennis Semen., Horæ Ent. Ross. XX VII,
p. 277 (Stenoria).
Komarowr Dokht., Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 184,
t. 2, fig. G69(Hapalus) ; Escher., Verh. Ver.Brünn
XXXV, p. 124 (? — fasciatus Fald.).
var. 2mmaculatus Proch., Wien. Ent. Zeit.
AL-D: 269.
var. Reïtteri Proch., 1. c.
Brünn XXXV,
Asia Minor.
S. Europe, etc.
Asia Minor.
Astrabad.
Afghanistan.
Tauria.
Queensland.
Id.
Id.
Catalonia.
Loc?
Montpellier.
Syra.
Transcaucasia.
N. Persia.
Angola.
Turcomania.
E. Bucharia.
, Turcomania.
LE
Id.
Kraatzi Semen., Horæ Ent, Ross. XXVII, p. 277,
nota; Ééutiob: ; Verh. Ver, Brünn XXXV, p. 122
ARTS ANS
apicalis Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. 1882,
p. 335 (Hapalus); Dokht., Horæ Ent. Ross.
XXIV, p. 185.
laterimaculatus Reitt., Wien. Ent. Zeit. XVII,
p. 124 (1898) (Bicrba
Mulsanti Reiche, Bull. Soc. Ent. Fr. 1878, p. LXXIIT
(Griolis); Lichtenst., Mittheil. Schwoizs Ent.
Ges. V, pp. 298, 302.
rigricollis Semen., Horæ Ent. Ross. XX VII, p. 278 :
Escher., Verh, Ver. Brünn XXXV, p. 122
(Sora).
nitidicollis Abeille de Perrin, Petites Nouv. Ent.
n° 11, p. 42 (Dec. 1* 1869); Ann, Soc. Ent. Fr.
1870, p. 84 (— muralis Forst.).
notaticollis Péring., Trans. S. Afr, Phil. Soc. IV,
p. 141.
pecloralis F. Bates, Cist. Ent. IT, p. 484; on
York. Miss., Col. p. 79 (Cons).
rufiventris Kraats. Deutsche Ent. Zeit. 1884,
p.175; Escher., Verh. Ver. Brünn XXX V, p. 125.
Solieri Pecch., var, apicalis Escher., 1. c. pp. 126,
130.
tauricus Motsch., Bull. Mosc. XLV, 2, p. 54 (1872);
Escher., I. c. p. 125.
tenuicornis Schauf,, Nunq. Otios. 1870, p. 47.
tristis Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV, pp. 124,
129 (Stenoria).
Sitaromorpha
203
Samarcand.
Mongolia.
Caramania.
Ordubad.
Provence.
S. Africa.
Kogyar.
Greece.
Crete,
Greece.
Cairo.
Ural.
Dokhtouroff, Horæ Ent. Ross. XXIV, p. 190 (1890); Escherich,
Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 127 (1897).
Wilkinsi Dokht., 1. c. p.190 ; Escher., I. c. p. 127.
Glasunovia
Turkestan.
Semenow, Horæ Ent. Ross. XXIX, p. 355 (1895); Escherich,
Verh. Ver. Brünn XXXV, p. 117 (1897).
afghanica Semen., 1. c, p. 358; Escher., I. c.
ps LIT,
caspica Semen., l. c. p. 360; Escher., L. c. p. 117.
Transeaspia.
Id.
204
Sitarida White.
minor Champ., Trans, Ent. Soc. Lond. 1895,
n'ait 0, fig. LI.
Ctenopus Fisch.
aurantiacus Semen., Bull. Acad. St-Petersh.
KXXXVE p.15; Escher., Verh. Vernis
XXXN,p. 116.
carinifer Semen., Ann. Mus. St-Petersb. 1896,
p. 380.
Hauseri Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1894, p. 50;
Escher., 1. c. p. 115.
Angeri Semen., Ann. Mus. St-Petersb. 1896,
p. 381.
nudus Escher., Verh. Ver. Brünn XXXV, pp. 114,
128.
oxianus Semen., Horæ Ent. Ross. XXVIII, p. 540;
Escher., L: c. p. 115.
persicus Semen., Bull. Acad. St-Petersb. XXX VI,
p.47; Escher;, LC Mie
Reitteri Semen., I. c. p. 18; Escher., 1. c.-p. 114.
Roseni Escher., 1. c. pp. 116, 128.
Hauseri Semen., Ann. Mus. St-Petersb. 1896,
p. 383.
rufoscutellatus Reilt., Deutsche Ent. Zeit. 1889,
p:98 Esther: lc: 56.114.
Semenowt Reitt., Wien, Ent. Zeit. XIV, p. 157
(1895); Escher., L. c. p. 115.
sinuatipennis Fairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1892,
p. CLIV (Zonitis) (? — testaceus Semen.).
testaceus Semen., Bull. Acad. St-Petersb. XXX VI,
p.14; Escher..:l:c. p.116.
vitlicollis Reitt., Deutsche Ent. Zeit. 1889, p. 38;
Escher., 1.6. D. 114:
Deridea
Tasmania.
N. Persia.
Transcaspia.
Merv.
Transcaspia. |
Id.
Turkestan.
N. Persia.
Transcaucasia.
N. Persia.
Turcomania.
Turkestan.
Id.
LFB
Caucasus.
Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. 1875, p. 226.
curculionides Westw., 1. c. p. 227, hi TEA
(? = Zonilis tenuicollis Fabr., Gemm. et Harold
Cat. VII, p. 2161).
notata Thomas, Ann. and Mag. Nat. Hist. (6) XIX,
p. 389.
Angola.
Aden.
mn À Dee dE a.
D 5 2 ape TES OT DS ne M A de cos + |
NAS br ch A
EST Ve CO PA
ei A dé MS TEE
205
Nematognatha Gemm. et Harold.
(Nemognatha Illiger, Leptopalpus Guér.)
angolensis Harold, Col. Hefte XVI, p. 142.
annulicornis Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 65.
“asiatica Motsch., Bull, Mosc. XLV, 2, p. 54.
atra Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 113Pis
(Gnathium) ; Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV,
2, p. 380.
brevicollis Champ., I. c. p. 376, t. 17, fig. 11.
cærulans Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887, p. 309.
ciconia Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 66.
Dunniana Casey, Ann. N. York Acad. Sci. VI,
p. 170 (Zonitis).
ephippiata Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
partit 17, fig. 13,
flava Dugès, An. Mus. Michoacano, II, p. 107
(Gnathium) ; Champ., L. c. p. 380, t. 17, fig. 16.
flavicornis Stierl., Mittheil. Schweiz. Ent. Ges. IV,
Loanda ?
Angola,
Teheran.
Mexico.
Id.
E. Africa.
Angola.
Texas.
Centr. America.
Mexico, etc.
p. 478. S. coast of Caspian.
foverifrons Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
D.610,.6 17, ie 12:
f'uscicauda Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1887, p. 309.
gibbifrons Guér., Icon. Règne Anim., Ins. p. 136.
longiceps Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr. 1897, p. 146.
nigripes Champ , Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2,
p. 377.
nigritarsis Slierl., Mittheil. Schweiz. Ent. Ges. IV,
Mexico
E. Africa.
Lima.
Cazamanca.
Centr. America.
p. 477. S, coast of Caspian.
PeringueyiFairm., Bull. Soc. Ent. Fr. 1883, p. LXX.
punctipennis Lec., Trans. Am. Ent. Soc. VIII,
p. 214.
quadrimaculata Gahan, Ann. and Mag. Nat. Hist.
(6) X VITE, p. 457 (1896) (Leptopalpus).
rufa Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 111
(= lurida Lec.).
scapularis Mars., Jorn. Sci. Lisb. VII (part XXV),
p. 67.
tarasca Dugès, An. Mus. Michoacano II, p. 112PiS;
Chambp., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 2, p. 378,
tir he: 4.
marginata Pilate, in litt.
Cap bon. spei.
Arizona.
Lahe);.
Mexico.
Angola.
Mexico, etc.
206
Walkeri Beaureg.,Bull. Soc. Ent. Fr. 1889, p. CCXII
(— bicolor Walk., Gemm. et Harold Cat. VII,
p. 2163).
zoniloides Dugès, La Naturaleza III, p. 47, t. 2,
figg. 1, la-h; An. Mus. Michoacano II, p. 110°i;
Chambp.,l. 0 p.379,.1 17, fig, 15: Mexico, etc.
Gnathium Kirby.
nitidum Horn, Trans. Am. Ent. Soc. III, p. 95
(1870); Champ, IL. c. p. 381. California and Mexico.
texanum Horn, 1. c. p. 94. Texas.
The new generic names are printed in roman type, the others
(including new synonymes) in italics.
Actenodia .
Anisarthrocera
Calænas.
Calospasta .
Cantharis .
Cephaloon .
Cerocoma .
Ceroctis .
Cissites .
Cochliophorus
Cordylospasta.
Coryna .
Criolis
Clenopus
Decatoma .
Deratus.
Deridea.
Diaphorocera.
Epicauta
Euzonitis .
Glasunovia.
Gnathium .
Gnathospasta .
Halosimus.
Hapalus
Henous .
Hoplozonitis
Horia
Hornia .
Iletica
Todema .
Iselma
Lagorina
Éeomias
Leptopalpus .
Lydoceras .
Lydænas
Lydomorphus.
INDEX
Pages
159
157
192
169
srl
194
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167
191
171
157
205
159
set 1492
s'en 108
Lydulus.
Lydus
Lytta
Lyttonyx
Macrobasis.
Megabris
Megatrachelus
Meloë
Meloëtyphlus .
Mylabris
Negalius
Nematognatha
Nemognatha .
Œnas
Palæstra
Palcæstrida.
Parœnas
Pseudabris.
Pseudomeloë .
Pyrola .
Rhampholyssa
Sitarida.
Silaris . à
Sitarobrachys.
Sitaromorpha .
Spastica.
Stenodera .
Stenoria
Sybartis .
Synhoria
Tegrodera .
Teratolytta.
Tetraonyx.
Treiodons .
Zonabris
Zonitides
Zonitis .
Zonitoides .
Pages
192
193
171
191
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195
195
201
LS
salé
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
v
Assemblée mensuelle du 6 mai 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 1° avril est approuvé.
— M. le Président annonce la perte d’un membre de la Société,
M. Charles Brongniart, décédé à Paris le 18 avril 1899, Le défunt,
petit-fils du célèbre botaniste Ch. Brongniart, contemporain de
Cuvier, était assistant au Muséum d'Histoire naturelle à Paris. Il
s’est rendu célèbre par un grand travail sur lesinsectes carbonifères.
La science perd en lui un collaborateur des plus distingués.
L'Assemblée prend une part active au deuil qui frappe sa famille
et lui envoie ses plus vives condoléances.
— La Société royale belge de Géographie nous transmet les
renseignements qu’elle a reçus de l’expédition polaire antarctique de
M. de Gerlache. Le Président appelle particulièrement notre atten-
tion sur les travaux de M. Racovitza, le zoologue attaché à l’expédi-
tion. Il signale la trouvaille sur la « Terre de Danco » d'une espèce
de Podurelle, une de Diptère et plusieurs d’Acariens minuscules,
représentants d’une faune terrestre antarctique jusqu'ici ignorée.
L'Assemblée présente à la Société de Géographie, en grande
partie la promotrice de l’expédition antarctique, ses chaleureuses
félicitations pour le succès obtenu jusqu'ici par les valeureux de la
Belgica. |
— Décisions du Conseil. M. Julien Sibille, à Hannut, et M. Jules
Bourgeois, à Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace), ce dernier
s’occupant de Coléoptères, de Malacodermes exotiques et spéciale-
ment de Lycides, sont admis en qualité de membres effectifs. Ils
ont été présentés par MM. Seeldrayers et Severin.
— MM. Boileau, de Bois-Colombes, H. Schouteden et Amédée
Wauters,de Bruxelles, remercient l’Assemblée pour leur nomination
comme membres effectifs de la Société.
— MM. Schouteden, baron de Vrière, A. Wauters et Weyers
envoient leur portrait pour l’album de la Société.
— Correspondance. M. le baron de Vrière envoie à la Société, a
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. xLIIT, 26 V 99, 19
210
qu’ils soient distribués aux collectionneurs de Coléoptères, le pro-
duit d'une chasse faite à Lophem près de Bruges. — Remerciements.
— L'Assemblée décide de ne pas prendre à bail un local à l'Hôtel
Ravenstein, mis à sa disposition par la Société belge des Ingénieurs
et des Industriels.
— Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des
mémoires annexés à ce numéro.
— Deux travaux de M. Kerremans, le premier sur les Buprestides
de l’Afrique (Congo), le second sur les Buprestides de l'Amérique du
Sud, paraîtront dans un prochain numéro.
Il en est de même d’un travail de M. Fairmaire (8° note malgache).
— Communications. M. le D' Rousseau annonce la capture nom-
breuse de l’Agrilus biguttatus Fabr. faite à Tervueren par M. Baumer.
M. Weyers avait déjà capturé cet insecte à Edeghem près d'Anvers
et M. Severin à Saive près de Liége.
— M. Severin rend compte de l’excursion qu'il a faite avec
M. Lameere à Calmpthout, Genck, Moll et recommande tout parti-
culièrement ces régions aux entomologues.
— Excursions. L'excursion de la Pentecôte (21 mai) se fera à
Mariemont. L’excursion du 11 juin se fera à Moll.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
SUR LE SARGUS NITIDUS MEIGEN
ET SUR SA CAPTURE EN BELGIQUE
par A. Preudhomme de Borre.
Ayant récemment eu à ranger les Stratiomydes que je possède,
j'ai trouvé parmi eux un exemplaire mâle du Sargus nitidus Meigen,
pris à Wenduyne, près Blankenberghe, en août 1892.
Cette espèce ne figure pas, comme belge, au travail publié par
MM. Coucke frères sur les Stratiomydes de Belgique, au tome XXX VII
des Annales, et ils remarquent seulement que Macquart l’a men-
tionnée parmi les Diptères du nord de la France. Comme elle a été
originairement décrite du Danemark et de la Scandinavie, il est
assez naturel qu’elle se rencontre aussi sur la côte belge.
Un peu plus petite (6 3/4 mill.) que l'espèce vulgaire, Sargus
cuprartius, et ayant, à l’exception des genoux, toutes les pattes
brunes, elle se distingue surtout du S. cuprarius par l’absence de
toute tache ptérostigmatique aux ailes, L’abdomen est d’un bleu
fort brillant.
211
H. Lôw (Verh. d. zool.-bot. Ver. Wien, V, 1855, p. 132) ne semble
pas fort convaincu que cette forme doive être spécifiquement distin-
guée de Sargus infuscatus Meig. Cependant celui-ci, d’une taille
notablement supérieure, a le corps violacé et les pattes entièrement
noires,
DESCRIPTION
D'UN HISTÉRIDE NOUVEAU DE MADAGASCAR
par A. Thery.
Tiretrius Fairmairei Thery. — Long. 2 1/2 mill. ; larg. 1 mill,
— Cylindrique, noir luisant, avec les pattes, le labre, les mandi-
bules et une fine bordure aux élytres rougeâtres. Antennes d’un
roux clair. Tête large, peu bombhée, avec de gros points sur le vertex ;
front non séparé de l’épistome, bordé d’une strie forte, arrondie.
Pronotum presque carré, couvert de gros points espacés assez
uniformément répandus sur toute la surface, bordé d’une strie mar-
ginale interrompue au devant, légèrement bisinué à la base, avec
les angles postérieurs arrondis, largement sinué sur les côtés,
échancré en avant, avec les angles antérieurs abaïissés et arrondis,
Écusson petit, lisse, en triangle très aigu au sommet.
Élytres plus longs que le prothorax, de sa largeur à la base, paral-
lèles sur les côtés, arrondis à l’angle sutural, entièrement lisses,
sauf quelques points ocellés au sommet. Strie subhumérale interne
raccourcie ; 1, 2, 3 entières ; 4, 5 interrompues au milieu, apicales.
Suturale entière; base avec un bourrelet bien marqué; bord inflé-
chi avec une très fine strie peu visible.
Propygidium convexe, avec de gros points ocellés espacés. Pyg1-
dium en calotte sphérique ponctuée comme le propygidium.
Prosternum dilaté et finement rebordé antérieurement, lisse, fine-
ment bistrié; stries interrompues en avant vers le milieu.
Mésosternum échancré assez profondément, bordé antérieurement
d’une strie fine non interrompue, finement ponctué.
Métasternum avec une fine strie longitudinale dans son milieu.
Pattes antérieures 5 dentées, intermédiaires 4 dentées, posté-
rieures 3 dentées.
Cette espèce se distingue à première vue de Tiretrius Mozambicus
Mars. du même pays par ses élytres striées et lisses. Elle m'a été
gracieusement offerte par M. Fairmaire auquel je me fais un plaisir
de la dédier; elle provient des chasses de M. Perrier de la Bathie,
à Suberbieville (Madagascar).
212
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE
DE SUMATRA (Côte ouest — Vice-résidence de Païnan)
(Chasses de M. J.-L. Weyers)
LTE
Verzeichniss der von Herrn Weyers in Südwest Sumatra gesammelten
CI ER IDD Æc
von ED G. Hraatz.
Obwobhl die Zahl der von Herrn Weyers gesammelten Cleriden
keine besonders grosse ist und nur drei Arten in Mehrzahl, die
übrigen meist einzeln gesammelt wurden, befinden sich doch unter
den Unicis einige recht interessante. So Re die bisher nur aus
Australien bekannte Gattung Paratillus wahrscheinlich in einer mit
P. carus Newm. spezifisch überein stimmenden Art in einem Ex.
sesammelt ; Callimerus sumatranus ist sicher Varietät des schônen
bellus Gorh. von Borneo, Cladiscus Weyersti ist ein Vertreter dieser
zierlichen Gattung auf Sumatra, Tenerus puncticollis wahrschein-
lich endemischer Vertreter dieser auf vielen Inseln vertretenen
artenreichen Gattung. Cylidrus intermedius Schenkl. wurde in
mehreren Exemplaren angetroffen, eine ihm nahe verwandte Art
mit rothem Hinterleibe nur in wenigen Ex.
Von der Gattung Tillus wurde eine neue Art, die Gattung
Neohydrus in drei Arten aufsgefunden, sämmtlich nur in einem Ex.
Der ansehnliche Ommadius seticornis Westw. wurde in Mehrzahl,
O. indicus in einigen Ex. gesammelt, Stigmaticum tapetum Gorh. in
Mehrzahl.
Die überall verbreitete Necrobia rufipes F. wurde auch in einigen
Ex. erbeutet.
1. Cylidrus intermedius Schenkling (Deutsche Ent. Zeitschr.,
1898, p. 361). — Mehrere Ex.
Es wäre môglich, dass die zahlreichen kleinen Hôcker am
Vorderrande des Kopfes doch mit den tuberculis numerosissimus,
parvis mit denen den Kopf des Cylidrus Wallacei Thoms. con-
fertim bedeckt ist, identisch wären. Darüber kann nur der Vergleich
mit Stücken von Fote entscheiden, die ich nicht besitze.
2. C. sumatranus. — Cyl. intermedio simillimus sed abdomine
rufo-testaceo. — Kinige Ex.
213
3. Callimerus bellus Gorh., Var. sumatranus. — Cœruleus,
antennis, palpis pedibusque testaceis, capitis fronte, prothoracis
margine antico el postico (utrinque linea alba dorsali conjunctis),
elytrorum basi, lunula humerum cingentes fascia pore medium cum
lunula per lineam rectam conjuncta, sutura postice in fascium
obliquum desinente albosquamosis; capite crebre obsolete, thorace
parcius, elytris dorso, subesriatim, lateribus dense punctatis, angulo
suturals et apicali spinosis. — Long. 10 mill. — Gorham, Proc,
Zool. Soc., Lond., 1893, p. 571. — 1 Ex.
Das einzige Ex. von Sumatra stimmt in der wichtigen Zeichnung
der Flügeldecken vollständig mit einem Ex. von Borneo (Wahnes!)
überein, auf welches die Beschreibung von bellus Gorh. vollständig
zutrifft. Das Characteristische der Zeichnung besteht darin, dass die
weisse Schulterlunula der Flügeldecken mit dem länglich halb-
mondfôrmigen Binde hinter der Mitte jeder Flügeldecke durch eine
gerade weisse Linie verbunden ist, welche der Nath nüher steht als
dem Aussenrande; ausserdem zieht sich die weisse Färbung längs
der Nath nach dem Aussenrande hin, lässt aber die Spitze der Flü-
geldecken frei Das Abweichende der Var. Sumatranus besteht darin,
dass der weisse Vorder- und Hinterrand des Thorax auf jeder Seite
des Discus mit einander verbunden sind, wodurch 3 ovale Flecken
auf dem Thorax gebildet werden, von denen der mittlere etwas
breiter ist als die seitlichen. Die Farbe des Käfers ist schôn blau;
Fühler, Palpen und Beiïine sind gelb. Der Kopf ist dicht punktirt,
die Stirn weiss behaart. Der Thorax ist glänzend, sparsam punktirt.
Die Flügeldecken sind an der Nath reihenweise fein punktirt, nach
aussen dichter. Gorham nennt Thorax und Flügeldecken stark
punktirt; vielleicht hat er eine stärkere Vergrôsserung angewendet,
4. Cladiscus Weyersii. — Ater, opacus, thorace rufo testaceo,
capite nigro thoruceque nitidulis, elytris opacis, fortius striato-
punctatis; antennis articulis 3-19 ramulis longis, a basi exorientibus,
apicali subulato, tibiis anticis compressis, medio subincrassatis, —
Long. 8 mill. — 1 Ex.
Von dem sanguinicollis Spin. von den Andamanen durch pech-
braunen Kopf und schmäleres Halsschild, tiefer schwarzen Flügel-
decken und stark gesägte Fühler (vom 3° Gliede ab) unterschieden.
In der Gestalt der Fühler scheint er dem distortus Gorh. (Trans.
Zool. Soc. Lond. 1893, p. 569) nahe zu stehen, doch ist das Hals-
schild rothgelb, während die Basal-Knôtchen beim dstorlus
schwarz sind. Der Kôrper ist mit lang abstehenden Haaren beklei-
det. Der Thorax ist nach vorn weniger verbreitert als bei sanguint-
collis, nach hinten verengert, an der Basis eingeschnürt hinter der
Einschnürung zwei Knôtchen bildend.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 26 V 99. 20
A4
Der Vorderrand ist bräunlich, die Oberseite sehr fein punktulirt,
lang behaart. Fühlerglied 3-10 sind fast doppelt so lang als an der
Basis breit, das letzte Glied zugespitzt. Der Kopfist fein punktulirt,
lang behaart. Die Flügdecken sind matt schwarz, punktirt gestreift,
an der Spitze glatt, kürzer behaart als das Halsschild. Die Beine sind
schwarz, die Vorderschienen flach gedrückt, in der Mitte etwas
erweitert, sanft gekrümmi.
Dem Entdecker zu Ehren benannt.
Von den übrigen indischen Arten durch die Färbung unter-
schieden.
5. Tillus sumatranus. — Miger, nitidus, antennarum dasi,
sutura tota, fascia pone medium, tibis tarsisque sordide flavis, elytris
ad fasciam usque punctato-striatis. — Long. 7 mill. — 1 Ex.
Etwas grôsser und breiter als Tillus notatus Klug, glänzend
schwarz. Die drei ersten Fühlerglieder sind gelb, die folgenden
stark gesägt, das letzte stumpfzugerundet,.
Der Kopf ist fein punktirt, lang schwarz behaart. Das Halsschild
ist stark gewôlbt vorn von der Breite des Kopfes, hinter der Mitte
verengt, vor der Spilze eingeschnürt, hinter der Mitte seitlich noch
einmal, der Zwischenraum zwischen beiden Einschnürungen seitlich
gewülbt; nach hinten fällt das Halsschild ziemlich steil ab. Das
Schildchen ist bräunlich. Die Flügeldecken sind längs der ganzen
Nath schmutzig (bräunlich) gelb, an der Spitze breiter, bis zur
gelben Querbinde in der mitte gleich breit, gelbbraun, hinter der
Mitte schmäler. Die vordere äussere Hälfte der Flügeldecken ist
punktirt gestreift, die innere Hälfte kürzer, die gelbbraune Färbung
reicht bis zum dritten Punktstreif; hinter der Querbinde sind die
Flügeldecken glatt, vor derselben einzeln lang behaart. Die Beine
sind schwarz, die Schienen und Tarsen gelb.
Diese Art scheint dem Tüllus birmanicus Gorh. (Annal. Mus. civ.
Genova 1893, p. 729) mit elytris nigris, dorso sordide flavis nahe
verwandt, doch ist dieser nigro subcœruleus und hat schwarze Fühler
und Beine.
6. Tillicera chalybaea White, Westw., Gorham (Annal. Mus.
civ. Genova 1893, p. 733), — 92 Ex.
Ich schlage für diesen Käfer, von welchem bereits Gorham a. a. o.
bemerkt hat, dass er der Typ eines neuen Genus sei, den Gattungs-
namen Cylidroctenus vor, weil er entschieden unter den Cleriden
die Tilliden-Gattung Cylidrus repräsentirt und behalte mir vor
anderen Orts die Gattung weiter zu begründen. Tillicerus javana Spin.
und chalybaea White länger in einer Gattung zu belassen scheint
mir durchhaus unnatürlich.
215
7. Thanasimus anthicoides White, Westw., Gorham (Ann.
Mus. civ. Genova 1893, p. 738). — Diese in Tenasserim und Ceylon
nachgewiesene Art wurde in Sumatra in 3 Ex, von Herr Weyers
aufgefunden.
8. Stimatium basipenne Chevr.(Rev.et Mag. de Zoolog. 1874,
p. 315). — 1 Ex.
9. S. tapetum Gorh. — Häüufig. — Herr Gorham hat die Freund-
ligkeit gehabt diese und die 3 folgenden Arten zu bestimmen, da
ich nicht wagte über diese besonders schwierigen Arten zu urtheilen,
ohne ihn zu Rathe zu ziehen.
10. Ommadius seticornis Westw., var, — Häufig. Die Art
ist ursprünglich von Singapur beschrieben; bei wohlerhaltenen
Ex. sind die meisten Fühlerglieder innen mit längeren Härchen
versehen.
11. ©. indicus Cast, — Finige Ex.
12. ©. notatus Gorh. — Einige wenige Ex.
13. Neohydnus pallipes. — Niger, nitidulus, palpis pedi-
busque testaceis, antennis fuscis (?), fronte (plana), griseo-pubescente,
thorace postice angustato, antice constricto, lateribus antice punetis
2 profundis utrinque impresso, ad angulos posticos puncto minus
profunde impresso, ceterum laevigato, elytris confertimn fortius punc-
tatis. — Long. 4 mill. — 1 Ex.
Die Gattung Neohydnus ist von Gorham in den Ann. Mus. civ.
Genova 1892, p. 742, auf kleinere Arten begründet worden, welche
denen der exclusiv americanischen Gattung Hydnocera ähnlich
sehen ; ich glaube auf dieselbe einige Sumatra Arten beziehen zu
kônnen.
Durch die hellgelben Beine und Taster ausgezeichnet, die Fühler
scheinen bräunlich zu sein, im Uebrigen ist der Käfer pechschwarz
das Halsschild glänzend, die Flügel decken weniger: diese sind
dicht und deutlich, nach hinten etwas weniger dicht punktirt,
mässig dicht, grau pubescent. Die Stirn ist eben, namentlich vorn
silbergrau behaart fein punktulirt, Das Halsschild ist an den Seiten
vor der Mitte gerundet, nach hinten ziemlich stark verengt, vorn
eingeschnürt, an den Seiten tiefer; hinter der seitlichen
Einschnürung stehen längs des Seitenrandes zwei tiefe Punkte; ein
dritter steht nahe den Hinterwinkeln; im Uebrigen ist das
Halsschild fein punktulirt, glänzend, wenig dicht, ziemlich lang
behaart. Die Flügeldecken sind an der Spitze einzeln leicht
verschmälert, leicht klaffend,
216
14. N. caviceps. — Niger, nitidulus, pedibus basi, tibiarum
apicibus tarsisque, ore antennarumque basi testaceis, capite antice
profundius impresso, thorace postice fortiler contracto, antice
transversim impresso, elylris creberrime et confluenter pvnctatis, basi
picescentibus. — Long. 3 mill. — 4 Ex.
Dem Neohydnus basalis Gorh. (Proc Zool. Soc. Lond. 1893,
p. 578) nahe verwandt, vom vorhergehenden durch viel feiner
punktirte Flügeldecken, von beiden durch die #efe Grube auf dem
Vordertheil des Kopfes verschieden; derselbe ist im Uebrigen
glänzend, leicht gewülbt fein punktulirt. Das Halsschild ist ähnlich
wie beim vorigen gebaut, zeigt aber in der Mitte der erhabenen
Basis ein ziemlich tiefes Grübchen ; der Punkt an den Hinterecken
ist kaum zu bemerken, diese sind sehr deutlich, etwas aufoebogen.
Die Flügeldecken sind pechschwarz, an der Basis unbestimmt pech-
braun, sehr dicht und fein punktulirt, an der Spitze einzeln
verschmälert leicht klaffend.
Die Fürbung der Beine ist in der Diagnose beschrieben.
15. N. flavipennis. — Miger, nitidus, elytris pallide testaceis,
margine exlerno nigritulo, femorum apice, tibis tarsisque testaceis,
elytris nitidulis confertissime sublilissime punctatis, apicem versus
punctlo profundo impressis. — Long. 5 1/2 mill. — 1 Ex.
Grôsser als die vorhergehenden Arten, durch die hellen Flügel-
decken kenntlich; am Seitenrande sind sie leicht geschwärzt
namentlich an den Schultern und an der Spitze. Die Fühler sind
pechschwarz. Der Kopf ist vorn dicht silbergrau behaart. Das Hals-
schild ist vor der Mitte gerundet nach hinten verrengt, oben vor
der Spitze leicht eingeschnürt, in den Vorderecken mit einem gros-
sen eingedrückten Punkte, in den Hinterecken nicht; der Hinter-
rand ist deutlich abgesetzt; die Oberfläche ist leicht gewôlbt,
zZiemlich eben, glänuzend, kaum bemerkbar punktulirt, ziemlich lang
schwarz behaart. Das Schildchen ist schwarz. Die Flügeldecken
sind nach hinten nur wenig verschmälert, sehr dicht und fein
punktirt, ziemlich glänzend abstehend behaart, vorn länger. In der
Mitte jeder Flügeldecke vor der Spitze befindet sich ein vertiefter
Punkt, der zutällig sein kann. Die Beine sind gelblich, die Schenkel,
mit Ausnahme der Knie pechschwarz.
16. Tenerus puncticollis. — Flavo-testaceus, antennis (arti-
culo primo exceplo), macula parva media, rotunda, apicali thoracis
elytrisque cyaneis, his haud costatis. — Long. 7-8 1/2 mill. — 2 Ex.
Rôthlich, die Fühler schwärzlich blau (Glied 1 rôthlich), eine
runde Makel in der Mitte des Vorderrandes des Halsschildes und die
Flügeldecken schôn blau, ziemlich glänzend, äusserst dicht und fein
punktirt, abstehend behaart. Von den vielen Arten die Gorham in
217
den Englischen Transaction Ent. Soc. Lond. 1877 beschrieben hat
ist keine auf diese Art zu beziehen.
- Die Fühler sind stark sägefôrmig vom dritten Gliede an, Glied 3
ist etwas kürzer als 1, 2 sehr kurz. Kopf, Mandibeln und Taster
sind roth, fein punktulirt, abstehend behaart. Das Halsschild hat
einen schwachen Buckel vor dem Schildchen, die Seiten sind fast
gerade, die Hinterecken abgerundet die Vorderecken ebenfalls, die
Oberseite sehr fein, wenig dicht punktulirt, glänzend, abstehend,
schwarz behaart, Das Scutellum ist dunkelblau. Die Flügeldecken
sind schôn cyanblau. Unterseite und Beine sind rôthlich,
17. Paratillus carus Newm., Var. sumatranus. — Elonga-
tus, nigro-cœruleus, thorace piceo-rufo, basi rufescente, elytris pone
medium albofasciatis, dimidia parte anteriore ad fasciam usque
punclato-lineatis, pedibus obscure rufis, geniculis piceis. — Long.
6 mill. — 1 Ex.
Vom carus hauptsächlich durch dunklere Färbung unterschieden,
die Flügeldecken schwärzlich, mit bläulichem Anflug an der Spitze,
in der Mitte mit weisser Querbinde, vor derselben punktirt-gestreift,
hinter derselben fein punktirt. Die Fühler sind ziemlich schlank,
rothbraun, die dreigliedrige Keule pechbraun. Die Taster sind roth-
braun. Der Kopf ist pechschwarz, an den Seiten sehr dicht, längs-
runzlig punktirt, in der mitte glatt, lang schwarz behaart. Das
Halsschild ist fast länger als breit, mit einer deutlichen schmalen
Längsvertiefung in der Mitte, in derselben dicht punktirt im
Uebrigen weniger dicht unregelmässig ziemlich tief punktirt. Die
Beine sind rothbraun, mit schwärzlichen Knien.
Gorham hat auf Clerus carus Newm, (Entomologist 1840, p. 15)
die Gattung Paratillus gegründet und zu den Corynetiden gestellt
mit denen sie auf den ersten Blick wenig Aehnlichkeiït zeigt. Die
Art wurde zuerst von Sidney beschrieben, kommt aber in Tasma-
nien und Neu Caledonien vor; Paratillus basalis Gorh. von der
Moreton Bay und analis Gorh. aus Neu-Caledonien sind nach
meiner Ueberzeugung nur Varietäten des carus, von dem ich
Exemplare von Neu Süd Wales verglichen habe. Bei dem Exem-
plare von Sumatra, welches meines Erachtens auch nur eine
Varietät des carus ist, tritt die blaue Färbung der Flügeldecken
nur an der Spitze deutlich hervor, indessen ist das Stück nicht
besonders erhalten; es stimmt in allen wesentlichen Merkmalen
mit carus überein und ist durch sein Vorkommen in Sumatra
besonders interessant.
18. Necrobia rufipes Fabr, — 5 Ex.
218
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE
DE SUMATRA (Côte ouest — Vice-résidence de Païnan)
(Chasses de M. J.-L. Weyers)
T7
a —_——
Verzeichniss der von Herrn Weyers in Südwest Sumatra gesammelten
I AN GURIDÆS
von Dr G. Kraatz.
1. Pachylanguria potatoria Wiedeman (Zool. Magaz. II,
p. 45). — 2 Ex. |
Nüchst Pachyl. metasternalis Crotch (Revis. 1876, p. 2) die
ansehnlichste Art dieser Gattung; sie war Crotch unbekannt und
ist an ihrer Grôsse, der Zeichnung des Halschildes und der jederseits
gelbgefleckten Hinterbrust leicht zu erkennen.
2. Tetralanguria splendens Wiedeman. — 3 Ex.
T. splendens Wiedeman, Var. cyanipennis Kraatz. — 5 Ex.
Diese Varietät ist durch tief blaue Flügeldecken ausgezeichnet,
meist etwas kleiner und schmäler.
3, T.ænea Fowler (Notes from the Leyden Mus. 1887, p. 125). —
20 Ex.
Fowler betrachtet diese Art, welche etwas grôsser und breiter als
T. splendens ist, als eine Var. der splendens mit erzglänzendem Hals-
schilde, welches nur bisweilen an den $Seiten etwas rôthlich durch-
schimmert; sie unterscheidet sich indessen constant durch die
Färbung des letzten Hinterleibsegments, welches nur an der Spitze
schwärzlich oder ganz rüthich ist, während bei splendens das letzte
Segment schwarzblau ist.
4. Languriosoma Mouhoti Crotch (Revis., p. 3). — 1 Ex.
5. Languria scutellata Crotch (Revis., p. 127). — 3 Ex.
6. L. pallipes n. sp. — Häufig.
Rufa, elytris cyanescentibus vel rufo-cyaneis, antennarum clava
quinque-foliata, piceo-nigra, elytris subtilissime punctato-striatis,
tarsis piceis, abdominis segmento ventrali basali lineis longiusculis
impresso. — Long., 4 1/2-5 mill.
Durch geringe Grüsse, schmale Gestalt, rothe Unterseite und
Vorderleib, rôthliche Beine mit pechbraunen Tarsen und bläuliche
219
oder rôthlich blüuliche Flügeldecken ausgezeichnete Art. Die Fühler-
keule ist fünfgliedrig, kräftig, pechbraun, die Glieder nehmen
allmäblig an Breite zu; die ersten 7 Glieder sind rôthlich, nicht
linger als breit. Kopf und Halsschild sind fein punktirt; letzteres ist
wenig breiter als lang, an den Seiten sanft gerundet, oben leicht
gewôülbl; an der niedergedruckten Basis hat es zwei sehr deutliche
Längslinien, mit schwacher Punktirung dazwischen. Die Punk-
streifen der nach hinten allmählig verschmälerten Flügeldecken
sind sehr fein, die schultern treten deutlich hervor. Die vertieften
Linien des ersten Bauchsegments sind lang ; sie reichen fast bis an
den Hinterrand.
Der Käfer wurde auch bei Tebing-tinggi von 2 D’ Schultheis
in einigen Ex. aufgefunden.
7. Anadastus puncticollis n. sp.
Viridi-niger, capite, thorace scutelloque rufescentibus, antennarum
basi rufa, clava quadriarticulata, thorace longitudine parum latiore
minus crebre et subtiliter punctato, elytris apice truncatis distinctius
punctato-striatrs, punctis fortius impressis et magis solito remotis,
abdomine rufo-piceo, lateribus parcius forliusque punctatis, lineis
abdominalibus vix allis. — Long., 5 mill. — 1 Ex,
Von der schlanken, ziemlich gleich breiten Gestalt des Anadastus
gratus Gorh. von Birma und einer in Java nicht seltenen rothbei-
nigen Art, durch kraäftige Punktirung des Halsschildes und kräftige
Punktreihen der Flügeldecken besonders ausgezeichnet, deren Punkte
weiter als gewôhnlich von einander entfernt sind, schwärzlich
grün, Kopf, Halsschild und Unierseite rôthlich, die Fühlerkeule
pechbraun, 4-gliedrig, das erste Glied desselben nur wenig stärker
als das vorhergehende, das 2* merklich stärker als das erste, wenig
schmäler als die folgenden ; Fühlerglied 2 deutlich länger als die
folgenden, 6-7 etwa so lang als breit. Der Kopf ist schmäler als das
Halsschild, dicht und mässig fein punktirt. Das Halsschild ist so
breit als die Flügeldecken, nach hinten leicht verengt, an der
Basis fast gerade abgeschnitten. Jederseits mit einem ziemlich
langen, tief eingegrabenen Längstrich, zwischen den Strichen
vertieft und deutlich punktirt. Der Scutellum ist rothbraun. Die
Flügeldecken sind neben der Schulterecke leicht vertieft, die
Punktstreifen gleich stark (an der Basis nicht schwächer), kräftig,
die Punkte weiter als gewôhnlich von einander entfernt, bis zur
Spitze verlaufend, die Spitze jederseits leicht abgestulzt. Die Seiten
des Abdomens sind deutlich, wenig dicht punktirt; vertiefte Linien
an der Basis des ersten Segments nicht deutlich bemerkbar, Beine
schwärzlich grün.
220
EUCNEMIDÆ DE LA COLLECTION FRY
par Ed. Fleutiaux.
Cerophytum elateroides Laitr.
Europe (ex coll. Murray).
Melasis buprestoides L.
Angleterre; France méridionale ; Sibérie, Amour (Maak).
Tharops melasoides Say.
Europe.
T. obliquus Say.
Am. bor. (ex coll. Murray).
T. vagans D' Horn.
Mexico (Truqui).
T.antennalis Fleut., Ann. Belg., 1897, p. 250.
Sumatra, Engano (Doherty). Un exemplaire. Premier et deuxième
article des antennes ferrugineux.
Quelques spécimens pris par Doherty également à Sumatra,
Merang et Kroe, forment une variété : taille plus grande; premier
et deuxième articles des antennes noirâtres; tibias entièrement
noirs, extrémité des cuisses antérieures quelquefois rembrunie.
Potergus filiformis Bonv.
Assam, Monts Potkaï (Doherty). Un petit exemplaire de 3 mill. 1/3.
J’ai dans ma collection un exemplaire de 4 2/3 mill. des îles Anda-
man. Bonvouloir a oublié de dire que le sillon antennaire est un
peu éloigné du bord latéral du pronotum.
Gastraulacus bisulcatus Latr.
Espirito Santo (Descourtils).
Diomus singularis Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Bonvouloir à fait sa description sur un unique individu sans
antennes ; il a néanmoins assigné à ce genre la place qui lui con-
vient.
Un exemplaire de 9 mill. 1/2. Les antennes ressemblent à celles
des Arisus, Euryostus, Dendrocharis, Agastocerus, c’est-à-dire
qu’elles sont composées d'articles triangulaires dissemblables et
qu'elles se roulent à l’extrémité. Troisième article beaucoup plus
grand que le suivant; quatrième à sixième graduellement raccour-
cis; septième à dixième subégaux, moins longs que le sixième;
dernier ovalaire, trois fois plus long que le précédent.
291
Arisus adjunctus Bon.
Sumatra, Engano (Doherty).
Idiotarsus muticus Bonv.
Rio Janeiro (Fry); Espirito Santo (Schmidt); Pernambuco
(Gounelle),
I. Gounellei Fleut.
Pernambuco (Gounelle).
I. Reedi n. sp. — 5 1/2 mill. — Corps allongé, peu convexe,
atténué en arrière, d’un brun rougeûtre ; pubescence d’un jaune
clair, peu serrée. Tête à ponctuation médiocre et peu serrée;
carène frontale entière, plus saillante en arrière. Epistome à peine
rétréci à la base, plus large que l’espace compris entre lui et l’œil,
caréné le long des bords latéraux. Antennes ferrugineuses, plus
claires vers l’extrémité; articles 4 à 10 fortement dentés; dernier
aussi long que les deux précédents réunis. Pronotum moins long que
large à la base, fortement rétréci de la base au sommet, redressé
un peu avant les angles postérieurs ; ceux-ci carénés et enveloppant
les épaules ; ponctuation fine et écartée sur le disque, plus forte et
plus serrée sur les côtés. Écusson semi-circulaire. Élytres graduel-
lement atténués de la base au sommet et brusquement arrondis
tout à fait à l'extrémité; stries presque effacées sauf la suturale très
marquée au bout; ponctuation fine et écartée. Dessous d’un brun
rougeâtre plus clair au milieu. Prosternum à ponctuation très
écartée, serrée sur la saillie. Celle-ci longue et atténuée en arrière,
rebordée sur les côtés. Épipleures des élytres très fortement rétré-
cies en arrière. Épisternes métathoraciques très étroits, subpa-
rallèles. Sillon huméral du métasternum bien marqué; ligne enfon-
cée partant des hanches intermédiaires, fine, peu marquée. Hanches
postérieures largement dilatées en dedans, leur bord externe trois
fois plus large que le bord inférieur des épisternes. Abdomen fai-
blement sillonné de chaque côté ; dernier segment arrondi, terminé
au sommet en pointe obtuse. Pattes ferrugineuses,
Chili (Reed).
Cette espèce se distingue de toutes celles connues par sa forme
allongée et peu convexe, son pronotum court, très atténué en
avant. À cause de ces différences importantes, elle devra former un
groupe spécial à elle seule.
Eucnemis capucina Arh,
Europe,
Deltometopus amænicornis Saÿ.
Canada (ex Mus. Murray).
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 26 V 99, 21
222
D. constrictus Bonv.
Bahia (Reed); Rio Janeiro (Fry).
D. foveolatus Guér.
Mexico (Truqui).
Dromæolus Gounellei Fleut.
Rio Janeiro (Fry).
Un petit exemplaire de 5 1/3 mill. qui n’est pas tout à fait con-
forme au type : la carène longitudinale de la tête et celle de l’épis-
tome sont effacées; le pronotum semble un peu plus allongé, sa
ponctuation est moins serrée; les taches pubescentes des élytres
sont moins grandes, les stries à peine distinctes, la ponctuation plus
écartée, ce qui donne à l’insecte un aspect plus brillant.
D. vicinus n. sp. — 6. mill. — Corps oblong, peu convexe,
d’un noir de poix, couvert d’une pubescence d’un jaune roux.
Tête assez convexe; ponctuation forte et serrée; front déprimé
en avant; carèneinteroculaire entière, bisinueuse. Épistome caréni-
forme et caréné à la base. Antennes atteignant la moitié du corps,
d'un brun rougeâtre, deuxième article ferrugineux ; premier article
cylindrique, plus long que les deux suivants réunis ; deuxième très
petit; troisième élargi au sommet, subégal au suivant; les autres plus
larges et graduellement allongés. Pronotum à peu près aussi long
que large à la base, sinué sur les côtés, rétréci en avant, déprimé à
la base, marqué d’une carène préscutellaire ; ponctuation assez forte,
serrée, non rugueuse. Élytres faiblement atténués en arrière,
notablement rétrécis dans leur seconde moitié, à peine distincte-
ment striés, couverts d’une ponctuation rugueuse assez forte à la
base, s’effaçant en arrière. Dessous de la même couleur; ponctuation
forte el écartée sur les propleures, un peu moins grosse et plus serrée
sur le prosternum et le métasternum, fine sur l’abdomen. Sillon
antennaire peu profond. Bord postérieur des propleures plus court
que l’externe. Saillie prosternale peu atténuée en arrière, subarrondie
au sommet. Épisternes métathoraciques parallèles, beaucoup plus
étroits que les épipleures des élytres. Hanches postérieures dilatées
en dedans, anguleuses ; leur bord externe un peu plus large que le
bord inférieur des épisternes. Dernier segment abdominal arrondi.
Pattes d’un brun rougeûtre, tarses plus clairs; tibias postérieurs
moins longs que les tarses ; premier DEMel des tarses postérieurs plus
court que les autres réunis.
Assam, Monts Potkaï (Doherty).
Espèce voisine de fuliginosus; pubescence uniforme, antennes
élargies à partir du quatrième article. Ressemble à Modigliani,
antennes plus longues, pronotum moins graduellement atténué en
avant, hanches postérieures anguleuses.
293
D. murinus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
D. ampedoides Mots.
Ceylan.
D. Modiglianii Fleut.
Birmanie, Mines des Rubis (Doherty).
Un exemplaire que j'ai pu comparer au type; les élytres sont à
peine distinctement striés, les épisternes métathoraciques sub-
parallèles.
D. proximus Fleut.
Amazone (Degande).
D. fastidiosus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
D. amicus Bonv.
Indes orientales, Manipur (Doherty).
D. modestus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
D. assamensis n. sp. — 4 1/2. mill. — Corps oblong,
peu allongé, peu convexe, atténué en avant et en arrière; d’un
noir un peu brillant avec une pubescence grise plus serrée sur la
base du pronotum et des élytres. Tête peu convexe, couverte d’une
ponctuation assez forte mais peu serrée. Épistome arrondi en avant,
très rétréci à la base, deux fois plus étroit que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, ne dépassant pas la base
du prothorax ; premier article épais, aussi long que les trois suivants
réunis; deuxième pas plus long que large; troisième élargi au
sommet, presque aussi long que les deux suivants réunis ; quatrième
à dixième subégaux, pas pluslongs que larges, triangulaires; dernier
oblong, atténué au sommet, aussi long que les deux précédents
réunis. Pronotum aussi long que large à la base, graduellement
rétréci en avant, déprimé à la base, couvert d’une ponctuation forte
mais peu serrée; angles postérieurs divergents. Élytres graduelle-
mentatténués surtoutdans leur tiers postérieur, arrondis au sommet,
faiblement striés à la base, indistinctement au delà, couverts d’une
rugosité assez forte à la base, s’effaçant en arrière. Dessous de la
même couleur, ponctuation assez grosse. Sillon antennaire profond.
Bord postérieur des propleures seulement un peu plus court que
l’externe. Prosternum déprimé en avant; saillie large, graduelle-
ment atténuée au sommet. Episternes métathoraciques plus étroits
que les épipleures des élytres, légèrement élargis en arrière.
Hanches postérieures dilatées en dedans ; leur bord externe à peine
294
plus large que le bord postérieur des épisternes. Dernier segtent
abdominal largement arrondi. Pattes d’un brun rougeâtre avec
les tarses plus clairs; tarses postérieurs plus courts que le tibia;
premier article des tarses postérieurs plus long que les suivants
réunis.
Assam, Monts Potkaï (Doherty).
Espèce voisine de Funcki, pronotum plus atténué en avant, et de
Beccarii; d’une forme plus courte et plus large. Ressemble aussi à
bicarinatus, mais le pronotum est beaucoup plus atténué en avant.
D. semigriseus Bonv.
Pérak (Doherty).
D. cribricollis n. sp. — 7 mill. — Corps allongé, parallèle,
peu convexe; d’un noir mat sur la tête et le pronotum, assez
brillant sur les élytres; pubescence grise plus apparente sur
la moitié antérieure du corps. Tête convexe, fortement ponctuée,
carénée au milieu. Épistome très rétréci à la base, trois fois plus
étroit que l’espace compris entre lui et l’œil ; bord antérieur arrondi.
Antennes noires avec l’extrémité du dernier article ferrugineux,
cylindriques, dépassant à peine la base du prothorax ; deuxième
article subégal au quatrième; troisième plus long que le suivant;
les autres graduellement allongés, dernier mince et atténué, une
fois et demie plus long que le précédent. Pronotum parallèle, plus
long que large, à peine rétréci en avant près des angles anté-
rieurs, fortement sillonné au milieu à la base et marqué d’une .
grosse ponctuation rugueuse s’atténuant un peu en avant. Élytres
parallèles, rétrécis dans leur quart postérieur, non striés, marqués
seulement d’une strie suturale et couverts d’une rugosité assez forte
à la base, s’affaiblissant en arrière. Dessous de la même couleur.
Prosternum marqué d'une ponctuation assez forte, peu serrée ; saillie
large, courte, atténuée seulement derrière les hanches. Épisternes
métathoraciques parallèles, plus étroits que les épipleures desélytres
à la moitié de leur longueur. Hanches postérieures dilatées en
dedans, anguleuses; leur bord externe plus large que les épi-
sternes. Pattes noires avec les derniers articles des tarses ferrugi-
neux; tibias postérieurs plus courts que les tarses; premier
article des tarses postérieurs un peu plus court que les autres
réunis. |
Assam, Monts Potkaï (Doherty).
Appartient au groupe lugubris-elongatus-exilis. Voisin de lugubris
par sa forme générale; rugosité un peu moins forte; quatrième
et cinquième articles des antennes relativement plus longs, prono-
tum moins largement arrondi en avant; élytres non distinctement
striés.
295
D. elongatus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Carène frontale presque effacée.
D. brevicornis Bonv.
Pérak (Doherty).
Cette espèce atteint 9 1/2 mill, Les antennes sont noirâtres,
D. Javeti Bonv.
Rio Janeiro (Fry);S. Paulo (Jurner).
D. Fryi.
angustus Fleut., Ann. Belg. 1895, p. 164 (Fornax).
Pérak (Doherty).
Cette espèce que j'ai placée dans le genre Fornax me semble
plutôt appartenir au genre Dromæolus. Le sillon antennaire n’est
pas ou à peine rétréci par le bord inférieur de l’œil,
L’individu de la collection Fry est un peu plus grand que le type.
Antennes brunes avec le 2 et les derniers articles ferrugineux.
Pronotum plus long que large, parallèle, arrondi en avant, forte-
ment et rugueusement ponctué et marqué à la base d’une carène,
préscutellaire saillante. Épisternes métathoraciques nuls en avant
élargis en triangle en arrière. Bord externe des hanches posté-
rieures plus large que le bord inférieur des épisternes. Dernier
segment abdominal terminé en pointe. Pattes brunes, tarses ferru-
gineux. Voisin de crassicornis.
Cyrtostethus throscoides Bonv.
Bornéo (Wallace).
Ceratus Doriai Fleut.
Assam (Doherty).
C. Wallacei n. sp. — 5 mill. — Corps allongé, atténué en
arrière; d’un brun noirâtre, couvert d’une pubescence jaune
plus serrée sur la tête, le pronotum et la base des élytres. Tête à
ponctuation assez forte et rugueuse, surtout en avant. Épistome
rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et l’œil.
Antennes noirâtres avec les trois premiers articles ferrugineux ;
premier aussi long que les trois suivants réunis; deuxième un peu
plus long que large ; troisième plus court que le précédent; qua-
trième plus long que les deux précédents réunis; suivants subégaux ;
dernier plus mince et plus allongé. Pronotum plus long que large à
la base, faiblement atténué en avant, déprimé le long de la base;
ponctuation écartée sur le disque, serrée et rugueuse sur les côtés.
Élytres graduellement atténués en arrière, très légèrement striés ;
ponctuation éparse. Dessous de la même couleur. Sillons anten-
naires profonds, lisses, limités en dedans par une carène. Bord
296
postérieur des propleures moins long que l’externe. Saillie proster-
nale peu atténuée en arrière, arrondie au sommet, déprimée au
milieu. Épisternes métathoraciques parallèles, beaucoup plus étroits
que les épipleures des élytres. Hanches postérieures très dilatées en
dedans, fortement rétrécies en dehors, leur bord externe un peu
plus large que les épisternes. Dernier segment abdominal graduel-
lement rétréci et subtronqué au sommet. Pattes d’un brun ferru-
gineux.
Bornéo (Wallace).
Cette espèce, d’une forme allongée, a un peu l’aspect d’un Fornax
morosus; elle est remarquable par le troisième article des antennes
plus court que le second ; sa place est près de insolitus.
GC. parvulus Fleut.
Bornéo (Wallace).
Un petit exemplaire de 3 mill.
Fornax concolor Blanch.
Assam, Monts Potkaï ; Indes orientales, Monipur; Birmanie, Mines
des Rubis (Doherty).
Variété ater Bonv. | :
Borneo, Pengaron; Sumatra, Engano; Assam, Monts Potkaiï
(Doherty).
F. nicotianæ Fleui.
Pérak ; Sumatra, Engano (Doherty).
F'. scutellaris Fleut.
Pérak; Sumatra, Pengaron (Doherty).
L’exemplaire de Pengaron ne mesure que 3 1/3 mill.
F. rufiventris n. sp. — 4 mill. — Corps allongé, atténué en
arrière; d’un noir de poix peu brillant, couvert d’une pubes-
cence grise très légère. Tête à ponctuation fine et peu serrée. Épis-
tome ferrugineux, rétréci à la base, beaucoup plus étroit que
l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, cylin-
driques, dépassant la base du prothorax ; deuxième article subégal
au quatrième; troisième beaucoup plus long que le suivant; qua-
trième à dixième graduellement allongés; dernier plus long que le
précédent, atténué au sommet. Pronotum plus long que large,
graduellement rétréci en avant, déprimé à la base, marqué
d’une ponctuation assez forte, écartée, nullement rugueuse au
milieu, plus serrée et rugueuse sur les côtés. Écusson ferrugineux.
Élytres rétrécis en arrière, indistinctement striés ; ponctuation
rugueuse à la base, moins forte et écartée en arrière. Dessous d’un
brun noirâtre, ferrugineux sur le propectus et l’abdomen. Saillie
prosternale rebordée, déprimée au milieu, arrondie au sommet.
297
Épipleures des élytres larges, rétrécies en arrière. Épisternes méta-
thoraciques très légèrement élargis en arrière, quatre fois plus
étroits que les épipleures à la moitié de leur longueur. Hanches pos-
térieures rétrécies en dehors; leur bord externe un peu plus large
que le bord inférieur des épisternes. Dernier segment abdominal
arrondi. Pattes ferrugineuses ; tibias postérieurs moins longs que
les tarses; premier article des tarses postérieurs plus long que les
suivants réunis.
Sumatra, Engano (Doherty).
Espèce voisine de morosus; d’un aspect moins brillant. Pubes-
cence plus apparente, saillie prosternale plus étroite, plus paral-
lèle.
F. substriatus®? Bonv.
Bornéo, Pengaron (Doherty).
Les élytres me paraissent un peu courts, par rapport à la figure
donnée par Bonvouloir.
F. latus Bonv.
Sumatra, Mérang (Doherty).
F'. fulvus Mots.
Ceylan (Nietner).
F. seponendus Bonv.
Bornéo, Pengaron; Pérak (Doherty).
F. rufus? Fleut.
Bornéo S. E. (Mission allemande); Bornéo, Pengaron (Doherty).
M. le D' Ritsema a eu l’obligeance de me communiquer le type et
j'ai pu y rapporter avec presque certitude le premier exemplaire
(6 1/2 mill.). Quant au second il ne mesure que 5 1/2 mill. ; son pro-
notum est plus long, largement arrondi en avant, ses élytres plus
atténués en arrière.
F. vestitus Fleut.
Assam, Monts Potkaï (Doherty).
Deux exemplaires absolument conformes au type que M. le D'
Gestro a bien voulu me communiquer à nouveau, et deux petits
exemplaires un peu différents par la forme du pronotum, que je
n’ose séparer.
Birmanie, Mines des Rubis (Doherty). Un petit exemplaire de
5 mill. que je rapporte avec doute à cette espèce.
F. birmanicus n. sp. — 8 mill. — Corps allongé, modé-
rément convexe; d’un brun rougeâtre couvert d’une pubes-
cence jaune fine, courte et peu serrée. Tête à ponctuation assez
forte, serrée et non rugueuse. Front sans impression.. Épistome
228
fortement rétréci à la base, moitié moins large que l’espace com-
pris entre lui et l'œil. Antennes d’un rouge ferrugineux, dépassant
la base du thorax; premier article aussi long que les trois suivants
réunis ; second petit, pas plus long que large; troisième plus long
que le quatrième et suivants graduellement allongés ; dernier une
fois et demie plus long que le précédent. Pronotum à peine aussi
long que large, graduellement atténué en avant, déprimé et biim-
pressionné à la base; ponctuation forte et non rugueuse. Élytres
atténués en arrière, surtout dans leur deuxième moitié ; très faible-
ment striés, la strie suturale mieux marquée ; ponctuation rugueuse
à la base, s’effaçant en arrière; extrémité marquée, le long du
bord, de quelques gros points enfoncés, souvent confondus. Dessous
de la même couleur, finement ponctué. Sillon antennaire profond,
caréné en dedans. Bord postérieur des propleures moins long que.
l’externe. Sutures prosternales droites un peu ouvertes. Prosternum
à ponctuation fine et écartée. Saillie assez large, atténuée en
arrière, subarrondie au sommet. Épisternes métathoraciques étroits,
parallèles, moitié moins larges que les épipleures à la moitié de leur
longueur. Hanches postérieures très fortement et anguleusement
dilatées en dedans. Dernier segment abdominal graduellement atté-
nué en arrière et arrondi à l’extrémité. Pattes ferrugineuses ; tibias
postérieurs aussi longs que les tarses; premier article des tarses
aussi long que les autres réunis. Ongles petits et simples.
Birmanie, Mines des Rubis (Doherty).
Cette espèce appartient au groupe seponendus; elle diffère de
vestitus par sa couleur plus claire, par la forme plus courte du pro-
notum graduellement atténué de la base au sommet, les épipleures
des élytres un peu plus larges.
F. striatulus Bonv.
Espirito Santo (Descourtils).
F. meridianus Bonv.
Rio Janeiro (Fry); Bahia (Reed).
F. Fairmairei Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Un exemplaire comparé au type du Musée de Stockholm, grâce à
l'extrême obligeance de M. Aurivillius, qui a bien voulu me le
confier. Chez le type de Bonvouloir, le 5° article des antennes est à
peine plus long que le 4; chez l'individu de M. Fry, il est notable-
ment plus long et répond mieux par cela au tableau des espèces
fait par Bonvouloir dans sa monographie,
La provenance de cette espèce, qui était douteuse, est maintenant
confirmée.
229
F. mirabilis Bonv.
Pérak (Doherty).
F. venustus Bonv.
Assam (Doherty).
F. assamensis n. sp. — 6 2/3 mill. — Corps allongé, peu
atténué en arrière ; noir, aveclethorax en dessus et en dessous et les
pattes en partie rouges ; pubescence grisâtre, jaune sur le pronotum
et en dessous. Tête convexe à ponctuation fine, non rugueuse.
Épistome rétréci à la base, faiblement caréné au milieu, aussi large
que l’espace compris entre lui et l’œil, Antennes noires, avec les
deux premiers articles rougeâtres, cylindriques, atteignant la moitié
du corps; deuxième article très court; troisième presque aussi long
que le premier; les autres un peu plus courts, subégaux. Prono-
tum à peu près aussi long que large à la base, convexe, peu atténué,
arrondi en avant, déprimé à la base ; ponctuation fine, non
rugueuse. Élytres faiblement atténués, brusquement rétrécis près
de l’extrémité, déhiscents et terminés par une épine, indistincte-
ment striés; ponctuation fine et écartée. Dessous noir avec le pro-
pectus d’un jaune un peu rougeâtre. Sillon antennaire large, faible-
ment limité en dedans. Saillie prosternale longue, atténuée en
arrière, déprimée au milieu. Épisternes métathoraciques légèrement
élargis en arrière. Hanches postérieures dilatées et largement
arrondies en dedans, leur bord externe un peu plus large que les
épisternes. Dernier segment abdominal atténué en arrière et
échancré au sommet. Pattes ferrugineuses, les postérieures et les
tibias et les tarses intermédiaires noirâtres ; tibias postérieurs un
peu plus courts que les tarses; premier article des tarses posté-
rieurs un peu plus long que les autres réunis.
Assam (Doherty).
Espèce voisine de spectabilis; en diffère par la couleur du dessous
du corps et par les élytres assez fortement déhiscentes.
F. adnexus Bonv.
Bornéo, Pengaron (Doherty).
F, dubius n. sp. — 9 1/2 mill. — Corps allongé, atténué
noir, couvert d’une pubescence grise serrée. Tête convexe, à ponc-
tuation assez forte et serrée; carènes susantennaires nulles. Épis-
tome rétréci à la base, plus étroit que l’espace compris entre lui et
l'œil, son bord antérieur sinué. Antennes noirâtres; deuxième
article et extrémité du dernier ferrugineux; deuxième très petit;
suivants graduellement allongés; dernier atténué au sommet.
Pronotum plus long que large à la base, rétréci en avant, surtout
dans la moitié antérieure, déprimé le long de la base, indistincte-
=
230
ment sillonné au milieu, couvert d’une ponctuation assez forte, peu
serrée sur le disque, bien nette, non rugueuse. Élytres alténués en
arrière, faiblement striés, déhiscents, terminés en pointe; ponctua-
tion fine et écartée, un peu plus forte à la base. Dessous de la même
couleur. Sillon antennaire étroit, profond, limité en dedans par une
carène. Bord postérieur des propleures un peu plus court que
l’externe. Saillie prosternale assez large, atténuée en arrière des
hanches. Épisternes métathoraciques parallèles, plus étroits que les
épipleures des élytres à la moitié de leur longueur. Hanches posté-
rieures à bord inférieur sinué, denté et fortement rétréci en dehors;
leur bord externe subégal à la largeur des épisternes. Dernier seg-
ment abdominal graduellement rétréci et tronqué au sommet de
facon à former une gouttière assez large. Pattes noires avec les
extrémités des cuisses, des tibias, les tarses antérieurs et les autres.
en partie ferrugineux; tibias postérieurs de la même longueur que
les tarses ; premier article des tarses postérieurs plus long que 125
autres réunis ; ongles faiblement dentés.
Engano, Sumatra (Doherty).
Espèce voisine de Nietneri ; d’une forme plus étroite, moins
atténuée ; troisième article des antennes subégal au quatrième ; stries
des élytres moins marquées.
F. Nietneri Redt.
Ceylan,
F. enganensis n. sp, — 5 1/2 mill. — Corps oblong, assez
allongé, peu convexe en dessus, atténué en avant et en arrière;
d’un rouge ferrugineux plus clair sur le pronotum; pubescence
jaune. Tête à ponctuation assez forte, peu serrée. Épistome arrondi
en avant, rétréci à la base, beaucoup plus large que l’espace com-
pris entre lui et l’œil. Antennes jaunes, cylindriques, dépassant
la base du prothorax ; deuxième article deux fois plus court que le
quatrième ; troisième un peu plus long que le suivant; quatrième à
dixième subégaux, deux fois plus longs que larges; dernier plus
long que le précédent, atténué en pointe au sommet. Pronotum
aussi long que large à la base, graduellement atténué en avant,
déprimé à la base, marqué de deux points enfoncés en avant de
l’écusson ; ponctuation grosse sur Les côtés, moins forte au milieu,
assez écartée. Élytres graduellement atténués en arrière, surtout
au delà de la moitié, très faiblement striés, marqués d’une ponc-
tuation fine et écartée. Dessous d’un ferrugineux clair. Sillons
antennaires assez larges, profonds, parallèles. Bord postérieur des
propleures un peu plus court que l’externe. Saillie prosternale
longue et effilée. Episternes métathoraciques parallèles, aussi larges
que les épipleures des élytres à la moitié de leur longueur.-Hanches
231
postérieures dilatées en dedans, anguleusement rétrécies en pointe
en dehors. Dernier segment abdominal très atténué et arrondi au
sommet. Pattes d’un ferrugineux clair.
Sumatra, Engano (Doherty).
Espèce voisine de collega; pronotum moins long, graduellement
rétréci en avant; élytres moins pointus à l’extrémité; saillie proster-
nale effilée; hanches postérieures plus étroites en dehors, dernier
segment abdominal nullement tronqué ni comprimé.
F. Dohertyi n. sp. — 9 mill. — Corps oblong, peu
convexe, d’un brun foncé couvert d’une pubescence jaune. Tête à
ponctuation assez forte surtout en avant. Épistome rétréci à la base,
aussi large que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes brunes
avec les trois premiers articles et l'extrémité des autres ferrugineux,
cylindriques, dépassant peu la base du prothorax; premier article
fortement ponctué; deuxième pas plus long que large; troisième
plus court que le quatrième; suivants graduellement allongés;
dernier très atténué au sommet. Pronotum un peu plus long que
large à la base, peu atténué en avant, déprimé le long de la base,
faiblement sillonné au milieu en arrière; ponctuation fine et écar-
tée sur le disque, un peu plus forte sur les côtés. Élytres graduelle-
ment atténués en arrière, indistinctement striés; ponctuation fine
et très écartée. Dessous d’un brun rougeûtre. Sillon antennaire
profond et limité en dedans par une carène,. Saillie prosternale atté-
nuée et subarrondie au sommet. Épisternes métathoraciques paral-
lèles, à peu près aussi larges que les épipleures des élytres à la
moitié de leur longueur. Bord inférieur des hanches postérieures
sinué en dedans et anguleusement rétréci en dehors; bord externe
aussi large que les épisternes. Dernier segment abdominal graduel-
lement atténué en arrière. Pattes d’un ferrugineux obscur; tibias
postérieurs aussi longs que les tarses; premier article des tarses
postérieurs aussi long que les suivants réunis; ongles épaissis à
la base.
Engano, Sumatra (Doherty).
Cette espèce se range dans le groupe collega, à côté de levistriatus ;
de la même forme un peu large ; pronotum un peu plus long; stries
des élytres indistinctes ; dernier segment abdominal entier.
F, collega Bonv.
Bornéo, Pengaron (Doherty); Bornéo S. E. (Mission allemande)
F. infrequens Bonv.
Rio Janeiro (Fry); Espirito Santo (Schmidt).
- F. Mniszechi Bonv. 2
Rio Janeiro (Fry) ; Espirito Santo (Schmidt).
232
Cette espèce appartient au groupe à épipleures des élytres sillon-
nées : elles sont ponctuées chez le mâle, lisses chez la femelle, Le
mâle est d’une forme étroite, moins massive que la femelle ; celle-ci
a les antennes plus courtes. La carène interoculaire a quelquefois
une tendance à passer sur la base de l’épistome.
F. opacus Fleut.
Engano, Sumatra (Doherty).
Un seul exemplaire de 6 mill.; ressemble absolument à ceux
rapportés par M. Modigliani, mais ses antennes sont dentées et aussi
longues; le sillon antennaire un peu ponctué et indistinctement
limité en dedans.
F. tumidicollis Redt. |
Assam, Sudiya et Monts Potkaï (Doherty); Banguey, Bornéo (Mis-.
sion allemande).
F. africanus Bonv.
Zanzibar, Mont Rogoro.
F. variipennis Bonv.
Espirito Santo (Decourtils) ; Rio Janeiro (Fry).
F. sericeus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
F. borneensis n. sp. — 3 1/3. mill. — Corps allongé, atté-
nué en arrière; entièrement ferrugineux, couvert d’une pubes-
cence jaune. Tête grosse, marquée d’une ponctuation forte et
rugueuse et d’une carène longitudinale au milieu du front. Épis-
tome rétréci à la base, deux fois plus étroit que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses, cylindriques, atteignant
la moitié du corps; premier article plus long que les trois suivants
réunis, deuxième plus court que le quatrième; troisième subégal au
suivant; les autres graduellement allongés; dernier atténué au
sommet. Pronotum à peine plus long que large, parallèle sur les
côtés, rétréci et arrondi seulement tout à fait en avant, déprimé le
long de la base, marqué d’une ligne lisse à la base en avant de
l’écusson et couvert d’une ponctuation assez forte, serrée et
rugueuse. Élytres atténués en arrière, marqués seulement d’une
strie suturale et couverts d’une rugosité s’effaçant vers l’extrémité.
Dessous de la même couleur. Sillons antennaires lisses, profonds,
limités en dedans par une carène. Bord postérieur des propleures
plus court que l’externe. Saillie prosternale atténuée en arrière,
déprimée au milieu. Épipleures des élytres rétrécies en arrière,
légèrement sillonnées, ponctuées. Épisternes métathoraciques paral-
lèles, beaucoup plus étroits que les épipleures à la moitié de leur
233
longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans; leur bord
externe un peu plus large que le bord inférieur des épisternes.
Pattes ferrugineuses,
Bornéo Sud-Est (Mission allemande).
Espèce voisine de sulcatus ; tête plus grosse, carénée ; troisième
et quatrième articles des antennes égaux; pronotum moins rétréci
en avant ; élytres non striés ; épipleures des élytres ponctuées.
Plesiofornax gravis Bonv.
Santa Catharina.
P. megacerus Bonv.
San Paulo (Weir; ; Rio Janeiro (Fry).
P. Reedi n. sp. — 10 1/2 mill. — Corps oblong, peu
convexe; d’un brun foncé rougeâtre peu brillant, couvert d’une
pubescence jaune, fine et peu serrée. Tête à ponctuation assez forte,
carénée au milieu; front faiblement déprimé en avant. Épistome
très rétréci à la base, deux fois plus étroit que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes ferrugineuses dépassant la base du pro-
thorax, mais n’atteignant pas tout à fait la moitié du corps; troisième
article deux fois plus long que le suivant; quatrième à peine plus
long que large; suivants graduellement allongés; dernier atténué
en pointe. Pronotum aussi long au milieu que large à la base,
arrondi sur les côtés et rétréci en avant, déprimé le long de la base
et marqué d’une ponctuation assez forte, peu serrée, non rugueuse.
Élytres rétrécis en arrière dans leur quart postérieur; stries presque
nulles, sauf la suturale ; ponctuation fine et écartée. Dessous rou-
geâtre ; ponctuation assez forte sur le propectus, fine sur les autres
parties. Sillon antennaire lisse et brillant. Saillie prosternale paral-
lèle, arrondie au sommet. Épisternes métathoraciques parallèles,
aussi larges que les épipleures des élytres à la moitié de leur
longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans, anguleusement
rétrécies en dehors, leur bord externe subégal à la largeur des
épisternes. Pattes ferrugineuses ; premier article des tarses posté-
rieurs moins longs que les autres réunis; ongles simples.
Bahia (Reed).
Espèce voisine de frontalis; plus grande; pubescence plus fine,
moins apparente ; ponctuation relativement moins grosse et stries
des élytres à peine distinctes. Carène interoculaire interrompue sur
la base de l’épistome. Antennes plus courtes.
Eucalosoma versicolor Cast.
Bahia.
Euryaulacus carbonarius Bonv.
Bahia.
234
Un exemplaire de 12 1/2 mill.
Élytres marqués d’une bande longitudinale d’un brun rougeâtré
obscur.
J'ai vu un autre exemplaire de cette espèce dans la collection
Gounelle; il est plus petit (7 1/2 mill.); l’extrémité des élytres seule-
ment est d’un brun rougeâtre. Bonvouloir ayant décrit un individu
en entier d'un noir de poix mat, il importait de signaler l’inconstance
de la coloration.
Acedax discors Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Encalodemas antiquum Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Scython coloratus Bonv.
Bornéo.
S. apicalis Bonv.
Bornéo (Wallace) ; Pérak (Doherty).
S. parvulus n. sp. — 3 à 4 1/2 mill. — Corps allongé,
cylindrique; d’un noir de poix avec la plus grande partie des élytres
jaunâtre; pubescence jaune. Tête large, convexe, plus ou moins
distinctement carénée au milieu, couverte d’une ponctuation forte
et serrée. Épistome très rétréci à la base, beaucoup plus étroit que
l’espace compris entre lui et l’œil; bord antérieur sinué. Antennes
subcylindriques, dépassant la moitié du corps, ferrugineuses ; pre-
mier article un peu plus long que les deux suivants réunis ; deu-
xième aussi long que large; les autres graduellement allongés.
Pronotum plus long que large, parallèle, faiblement rétréci en
avant dans le quart antérieur, déprimé le long de la base, couvert
d’une ponctuation forte, serrée et rugueuse ; lobe du milieu court.
Élytres jaunes, plus ou moins largement bordés de noir, parallèles,
rétrécis dans le dernier quart, fortement striés ; intervalles finement
rugueux. Dessous d’un brun foncé plus ou moins rougeâtre ; ponc-
tuation forte en avant, s’atténuant en arrière. Sillons antennaires
lisses, peu profonds, surtout à la base. Épisternes métathoraciques
parallèles, un peu plus étroits que les épipleures des élytres à la
moitié de leur longueur. Hanches postérieures dilatées en dedans,
leur bord externe un peu plus large que les épisternes. Dernier
segment abdominal graduellement atténué et terminé par une
pointe arrondie. Pattes jaunes, avec les cuisses ferrugineuses.
Tenasserim, Javoy (Doherty).
Espèce très remarquable par sa petite taille, sa forme cylindrique,
sa ponctuation forte. Elle se place près de ultimus et se reconnaîtra
235
à la couleur jaune qui envahit souvent presque toute la surface des
élytres.
Balistica picipes Mots.
Ceylan (ex Mus. Murray); Ceylan (Nietner).
B. distincta n. sp. — 3 1/2 mill. — Corps allongé, peu con-
vexe en dessus, à peine atténué en arrière; d’un brun noirâtre;
pubescence jaune peu serrée mais bien apparente. Tête à ponc-
tuation notable. Épistome un peu plus étroit à la base que l’espace
compris entre lui et l’œil. Antennes d’un brun obscur un peu rou-
geâtre, dépassant légèrement la base du prothorax ; premier article
plus long que les deux suivants réunis; deuxième plus long que
large, subégal au quatrième ; troisième aussi long que les deux
suivants réunis ; suivants subégaux, à peine graduellement allongés;
dernier beaucoup plus long que le précédent, atténué au sommet.
Pronotum plus long que large, subparallèle, arrondi en avant,
couvert d’une ponctuation assez forte, modérément serrée, marqué
de deux faibles fossettes dans la partie antérieure et de deux points
enfoncés rapprochés sur la base, près de l’écusson. Carène latérale
prolongée un peu au delà de la moitié en avant. Élytres faiblement
atténués en arrière, non striés, couverts d’une ponctuation forte
et un peu rugueuse. Dessous d’un brun obscur un peu rougeâtre
sur l’abdomen ; ponctuation forte, moins grosse sur le prosternum et
l'abdomen, pubescence nulle sur les côtés. Sillon juxta-sutural élargi
à la base, ses deux carènes entières; espace compris entre l’externe
et la carène latérale égal à la largeur du sillon en arrière ; espace
compris entre le sillon et la hanche beaucoup plus étroit que lui et
très faiblement impressionné. Saillie prosternale arrondie sur les
côtés et terminée en pointe au sommet. Épisternes métathoraciques
très étroits en avant, élargis en arrière. Hanches postérieures
dilatées en dedans. Dernier segment abdominal arrondi. Pattes
ferrugineuses.
Tenasserim, Mergui (Doherty).
Cette espèce ressemble beaucoup à la picipes, et les différences
qui l’en séparent sont les suivantes. Pronotum un peu plus long,
plus parallèle, nullement rétréci et plus convexe en avant, à
ponctuation un peu moins serrée sur le disque, marqué de deux
petites fossettes dans la partie antérieure. Sillon juxta-sutural du
propectus élargi en arrière, sa carène externe entière; espace
compris entre elle et la carène latérale aussi large que le sillon à la
base ; espace compris entre la carène interne du sillon et la hanche
très réduit, beaucoup plus étroit et à peine impressionné. Saillie
prosternale moins atténuée en arrière. Ponctuation du prosternum
moins forte.
236
B. vicina n. sp. — 4 mill. — Corps ässez allongé, atténué
en arrière; d’un brun noirâtre, pubescence jaune. Tête à ponctua-
tion assez forte et serrée. Épistome deux fois plus étroit à la base
que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes d’un brun obscur
un peu rougeâtre, quelquefois ferrugineuses à la base et au
sommet, dépassant un peu la base du prothorax; deuxième article
subégal au quatrième; troisième presque aussi long que les deux
suivants réunis; les autres graduellement et faiblement allongés;
dernier deux fois plus long que le précédent, atténué au sommet.
Pronotum aussi long que large, sinué sur les côtés, au-dessus de la
base, atténué en avant; ponctuation forte, moins serrée sur le
disque; carène latérale dépassant la moitié en avant, la supplémen-
taire postérieure ne l’atteignant pas. Élytres assez atténués en
arrière, non striés, à ponctuation forte et serrée, rugueuse à la base.
Dessous de la même couleur, ponctuation forte sur le propectus, un
peu moins grosse sur les autres parties, fine sur le milieu du
métasternum ; pubescence presque nulle. Sillon juxta-sutural deux
fois plus large à la base qu’au sommet, sa carène externe abrégée en
arrière ; espace compris entre elle et la carène latérale plus étroit
que le sillon à la base ; espace compris entre le sillon et la hanche
plus étroit que le sillon à la base et nullement ou à peine impres-
sionné. Saillie prosternale atténuée en pointe en arrière. Épisternes
métathoraciques très étrcits en avant, élargis en arrière. Hanches
postérieures dilatés en dedans. Dernier segment abdominal arrondi.
Pattes ferrugineuses.
Bornéo, Pengaron (Doherty). La description est faite sur un
exemplaire de ma collection provenant de Palembang, Sumatra.
Diffère de picipes par sa forme moins allongée, plus atténuée ;
sillon juxta-sutural du propectus élargi en arrière; espace compris
entre la carène interne du sillon et la hanche à peine impressionné.
Et de distincta également par sa forme générale moins allongée;
le sillon juxta-sutural plus élargi; sa carène externe effacée en
arrière ; l’espace compris entre elle et la carène latérale moins large
que le sillon à la base; ponctuation du dessous moins forte.
B. thoracica n. sp. — 3 1/2 mill. — Corps oblong, atténué
en arrière; d’un brun noirâtre avec la tête et le bord antérieur
du pronotum ferrugineux; couvert d’une pubescence jaune
peu abondante. Tête à ponctuation assez forte. Épistome aussi large
à la base que l’espace compris entre lui et l’œil. Yeux incisés en
dedans. Antennes cylindriques, amincies vers le bout, hérissées de
poils, ferrugineuses, dépassant la moitié du corps ; deuxième article
pas plus long que large; troisième une fois et demie plus long que
le suivant; cinquième un peu plus long que le quatrième ; suivants
041
&raduellement allongés. Pronotumm carré, aussi long que large,
arrondi seulement aux angles antérieurs, couvert d'une ponctua-
tion assez forte, peu serrée, non rugueuse. Élytres atténués en
arrière, non striés; ponctuation assez forte, écartée. Dessus de la
même couleur; ponctuation forte, surtout sur les côtés du méta-
sternum. Carène latérale postérieure du pronotum atteignant
presque le bord antérieur. Sillon antennaire un peu élargi en
arrière; sa carène externe parallèle à la carène latérale. Espace
compris entre elle et le bord latéral aussi large que le sillon à la
base. Saillie prosternale très atténuée et effilée. Épisternes métatho-
raciques très étroits, presque nuls, apparents seulement en arrière.
Hanches postérieures dilatées et anguleuses en dedans; leur bord
externe aussi large que les épipleures des élytres à la moitié de
leur longueur. Dernier segment abdominal arrondi et terminé au
sommet par une pointe obtuse. Pattes ferrugineuses; tibias posté-
rieurs plus longs que les tarses ; premier article des tarses posté-
rieurs presque aussi long que les autres réunis.
Sumatra, Mérang (Doherty).
Ressemble beaucoup à Entomophthalmus fugax par sa forme
générale, ses antennes poilues mais moins longues. Sa place est
près de B. vicina; elle en diffère par la forme de son pronotum
presque carrée; la base du sillon antennaire moins éloignée de la
hanche, sa carène externe entière; les épisternes métathoraciques
encore plus étroits en arrière.
Entomophthalmus fugax Bonv.
Bornéo (Wallace) : Bornéo, Pengaron ; Sumatra, Engano; Mérang
(Doherty).
L’individu d’'Engano est plus petit, 2 3/4 mill. Ses antennes sont
presque aussi longues que le corps et hérissées de poils bruns assez
longs. L'espace compris entre la carène externe du sillon anten-
naire et la carène latérale du pronotum est une fois et demie plus
large à la base que le sillon et rétréci en avant. Les autres individus
atteignent 3 1/4 mill, et presque 3 1/2 mill, Les antennes ne
dépassent pas la moitié du corps et sont dépourvues de poils.
L'espace compris enire la carène externe du sillon antennaire et
la carène latérale du pronotum est environ une fois et demie plus
large que le sillon à la base et insensiblement rétréci en avant.
Dans cette espèce, les épisternes métathoraciques sont très étroits,
à peine distincts en avant, faiblement élargis et visibles seulement
en arrière.
E, minutus Bonv.
Rio Janeiro.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIN, 26 v 99, 29
Microrhagus alienus Bonv.
Rio Janeiro (Fry); Bahia (Reed).
M. Brucki Bonv.
Ceylan (ex Mus. Murray).
L’exemplaire qui a servi à la description de cette espèce doit être
une femelle; le mâle est plus petit (3 mill.), ses antennes sont flabel-
lées à partir du 4 article ; le rameau, aussi long que l’article lui-même,
est plus mince aux derniers articles.
M. striolatus Bonv.
xio Janeiro (Fry).
M. perakensis n. sp. — 3 1/2 mill. — Corps allongé, faible-
ment atténué en arrière; d’un noir de poix peu brillant, couvert
d’une pubescence jaune peu serrée. Tête à ponctuation forte ; front
déprimé en avant. Épistome très rétréci à la base, beaucoup plus
étroit que l’espace compris entre lui et l'œil. Antennes dentées,
n’atteignant pas la moitié du corps, noirâtres, avec les deux premiers
articles et les derniers ferrugineux ; deuxième article aussi long que
large ; troisième aussi long que les deux suivants réunis; les autres
triangulaires, subégaux; dernier mince, atténué au sommet, une
fois et demie plus long que le précédent. Pronotum aussi long que
large à la base, parallèle sur les côtés, arrondi en avant, déprimé le
long de la base, marqué d’une ponctuation forte et profonde et d’une
carène préscutellaire bien marquée. Élytres atténués en arrière
surtout dans la seconde moitié, à peine distinctement substriés et
couverts d’une ponctuation forte devenant plus espacée vers le bout.
Dessous du corps d’un brun noirâtre; ponctuation forte et espacée,
moins grosse sur l’abdomen. Saillie prosternale infléchie derrière
les hanches. Carène latérale postérieure du pronotum n’atteignant
pas le bord antérieur. Sillon antennaire légèrement élargi et
ponctué en arrière; sa carène externe affaiblie à la base. Espace com-
pris entre elle et la carène latérale une fois et demie plus large que
le sillon à la base. Épisternes métathoraciques étroits, légèrement
élargis en arrière. Hanches postérieures peu dilatées en dedans;
leur bord externe deux fois plus large que les épisternes à la base.
Dernier segment abdominal arrondi. Pattes ferrugineuses.
Pérak (Doherty).
Espèce voisine de flabellatus; en diffère par ses antennes simple-
ment dentées et sa ponctuation forte.
M. rarus Bonv.
Assam, Monts Patkoï (Doherty).
M. fulvus n. sp. — 3 1/4 mill. — Corps allongé, faiblement
atténué en arrière; d’un jaune ferrugineux couvert d’une
239
pubescence d’un jaune plus clair, fine, peu serrée. Tête convexe, à
ponctuation assez forte. Épistome rétréci à la base, aussi large que
l’espace compris entre lui et l’œil. Yeux incisés en dedans. Antennes
légèrement dentées, atteignant la moitié du corps. Pronotum moins
long que large, parallèle sur les côtés, déprimé à la base ; ponctua-
tion assez forte et écariée. Élytres substriés, légèrement rugueux.
Dessous de la même couleur. Saillie prosternale déprimée. Carène
latérale postérieure du pronotum atteignant le bord antérieur mais
affaiblie en avant. Sillon antennaire subparallèle, à peine élargi
tout à fait à la base ; sa carène externe entière. Espace compris entre
elle et la carène latérale un peu plus large que le sillon. Épipleures
des élytres rétrécies en arrière, bien limitées en dehors par une
carène. Épisternes métathoraciques très étroits, à peine distincts en
avant, très peu apparents en arrière. Hanches postérieures dilatées
en dedans, anguleuses ; leur bord externe aussi large que les épi-
pleures des élytres à la moitié de leur longueur. Dernier segment
abdominal arrondi et terminé par uue pointe obtuse. Pattes d'un
jaune clair.
Assam, Monts Patkoï (Doherty).
Cette espèce est voisine de dilutus et se rapproche de minimus par
la carène lalérale du pronotum entière. Elle diffère de cette dernière
par sa couleur ferrugineuse ; l’espace compris entre le sillon anten-
naire et la carène latérale à peine plus large que le sillon.
Chez l’exemplaire décrit, les antennes sont anormales. L’une a
onze articles, mais les cinquième et neuvième sont atrophiés, rudi-
mentaires. L'autre n’en a que neuf; ce sont ces deux articles qui lui
_ manquent; le deuxième est très petit ; troisième deux fois plus long;
quatrième beaucoup plus long que le précédent; cinquième et
sixième égaux, pas plus longs réunis que le quatrième ; septième un
peu plus court que le quatrième ; huitième un peu plus court que le
précédent ; dernier mince, deux fois plus long que le huitième.
M. terminatus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
M. gigas n. sp. — 10 1/2 mill. — Corps oblong, assez con-
vexe, atténué en arrière; brun, couvert d’une pubescence
jaune, courte et peu serrée. Tête couverte d’une ponctuation assez
forte et serrée; front marqué au milieu d’une dépression poncti-
forme. Épistome rétréci à la base, plus large que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes brunes, filiformes, atteignant la moitié
du corps; deuxième article très petit; troisième moins long que le
premier ; quatrième un peu moins long que le précédent; les autres
subégaux en longueur, légèrement rétrécis vers le bout; dernier
plus long que le précédent. Pronotum moins long que large, paral-
240
lèle, rétréci seulement près des angles antérieurs, déprimé le long
de la base, ponctué comme la tête, un peu moins fortement sur le
disque, marqué au milieu d’un sillon à peine indiqué, plus fin à la
base; bord postérieur bisinué. Carène supplémentaire antérieure
courte, subsinueuse; carène de l’angle postérieur n’atteignant pas la
moitié en avant, Écusson subtriangulaire, arrondi en arrière. Élytres
atténués, striés, couverts d’une ponctuation irrégulière assez forte.
Dessous du corps d’un brun plus clair, couvert d’une pubescence
semblable et d’une ponctuation devenant plus fine et plus serrée en
arrière. Prosternum impressionné latéralement. Saillie régulière-
ment atténuée. Sillon juxta-sutural deux fois plus large à la base
qu’au sommet, formé en avant sur le prosternum et en arrière sur le
triangle propleural; entièrement limité de ce côté par une carène
subparallèle, dans sa partie antérieure, à la carène marginale;
celle-ci interrompue avant le bord antérieur. Épipleures des élytres
larges à la base, rétrécies en arrière, limitées en dehors par une
fine carène plus saillante en avant. Épisternes métathoraciques très
étroits, à peine élargis près du bout. Hanches postérieures dilatées.
en dedans, leur bord extérieur plus large que l’épisterne à son extré-
mité. Dernier segment abdominal arrondi. Pattes d’un brun rou-
geâtre clair; tibias postérieurs aussi longs que les tarses; premier
article de ceux-ci aussi long que les suivants réunis ; ongles simples.
Pérak (Doherty).
Cette espèce est très voisine de crassus; taille plus grande; ponc-
tuation nullement rugueuse antennes non dentées pronotum sans
carêne préscutellaire; élytres striés nettement; dernier segment.
abdominal arrondi.
M. crassus Bonv.
Birmanie, Mines des Rubis (Doherty).
M. suturalis Bonv. — 4 1/4 à 5 1/2 mill.
Rio Janeiro (Fry).
Je suis convaincu que la patrie indiquée par Bonvouloir, Victoria
(Australie), est erronée. J’ai sous les yeux plusieurs exemplaires de
Rio et j'en ai vu d’autres absolument identiques récoltés par M. Gou-
nelle à Tijuca ; ils se rapportent à cette espèce sans aucune hésitation
possible.
M. Dohertyi n. sp. —7 1/4 mill. — Corps allongé; d’un brun
clair, couvert d’une pubescence jaune, courie et peu serrée.
Tête convexe, à ponctuation serrée et rugueuse. Épistome peu
rétréci à la base, beaucoup plus large que l’espace compris
entre lui et l'œil. Antennes d’un ferrugineux clair; deuxième article
très court; troisième épaissi au sommet, un peu moins long que le
premier et beautoup plus long que le suivant; quatrième à dixième
241
graduellement allongés et munis d’un long rameau mince; dernier
mince, plus long que le rameau du précédent. Pronotum aussi long
que large, bombé, rétréci en avant, impressionné au milieu, déprimé
à la base, offrant une courte carène préscutellaire ; ponctuation forte,
serrée, ombiliquée; carènes supplémentaires antériéures et posté-
rieures courtes. Élytres légèrement striés, à ponctuation beaucoup
plus faible que celle du pronotum. Dessous d’un brun plus clair;
ponctuation forte en avant, plus fine et plus serrée en arrière.
Saillie prosternale graduellement atténuée. Sillon juxta-sutural élargi
en arrière, entièrement limité en dehors par une carène, un peu
moins large à la base que l’espace compris entre elle et la carène
latérale ; celle-ci entière, atteignant le bord antérieur. Épipleures
des élytres étroites, insensiblement rétrécies en arrière. Épisternes
métathoraciques parallèles, aussi larges que les épipleures à la
moitié de leur longueur. Hanches postérieures rétrécies en dehors,
subdentées intérieurement; bord extérieur plus large que les épi-
sternes. Avant-dernier segment abdominal présentant au milieu une
large fossette limitée en avant par un rebord tranchant; dernier
segment atténué en pointe obtuse. Pattes d’un ferrugineux clair;
tibias postérieurs plus longs que les tarses; premier article de
ceux-ci moins long que les suivants réunis.
Assam, Monts Patkoï (Doherty).
Cette espèce est remarquable par la présence d’une fossette sur
lavant-dernier segment abdominal. Jusqu’à présent le M. Sahlbergi
seul offrait cette particularité ; mais chez le Dohertyi, la fossette est
profonde en avant, lisse et ne présente que quelques poils jaunes
dans la partie profonde. Les antennes longuement flabellées le
distinguent en outre suffisamment.
M. interpositus Bonv.
Rio Janeiro (Fry); Bahia (Reed).
Farsus obscurus Bonv.
Mexico (Truqui).
F'. unicolor Latr.
France méridionale.
Arrhipis Lanieri Guér.
Cuba.
Henecocerus angusticollis Bonv.
Bornéo, Pengaron (Doherty).
Emathion Leprieuri Cast.
Venezuela; Pernambuco (Gounelle).
E. foveicollis Bonv.
Pernambuco (Gounelle).
242
Nematodes cuneatus Guér.
Rio Janeiro (Fry).
N. Clausseni Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
N. cylindricus Cast.
Venezuela; Bahia (Reed) ; Espirito Santo (Descourtils) ; Rio Janeiro
(Fry); Pernambuco (Gounelle); Amazones (Bates).
N. Buqueti Guér.
Rio Janeiro (Fry); Espirito Santo (Descourtils).
N. micros? Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
L’exemplaire unique pris par M. Fry mesure 9 mill,
Le dernier article des antennes est beaucoup plus long que le
précédent et coupé obliquement comme chez Buquet.
N. Biarti Bonv.
Mexico (Truqui).
Campsocnemis Dohertyi n. sp. — 6 à 8 mill. — Corps
allongé, parallèle, nullement atténué en arrière, seulement arrondi
à l'extrémité; d’un rouge brique avec des taches noires très varia-
bles; pubescence courte, d’un jaune doré, obscure en arrière. Tête
quelquefois noire dans sa partie antérieure, ou avec deux taches
entre les yeux se reliant; ponctuation assez forte et très serrée.
Épistome rétréci à la base, un peu plus étroit que l’espace compris
entre lui et l’œil. Antennes noires, avec le dernier article ferru-
gineux; presque aussi longues que le corps chez le mâle; deuxième
article très petit; troisième à dixième graduellement allongés et
pectinés, le rameau moins long que l’article lui-même; dernier en
ovale allongé, un peu plus long que le précédent; un peu moins
longues chez la femelle, à peine dentées, comprimées, rétrécies vers
l'extrémité; dernier article effilé. Pronotum rouge, avec une bande
latérale noire, aussi long que large, parallèle en arrière, rétréci en
avant dans le premier tiers, sillonné au milieu, marqué de deux
larges fossettes en avant et de deux impressions le long de la base;
ponctuation grossière et serrée. Élytres rouges avec la partie posté-
rieure noire, quelquefois jusque près de la base, parallèles, large-
ment arrondis au sommet, profondément striés ; intervalles inégaux,
les deuxième et quatrième plus larges et plus saillants surtout à la
base ; ponctuation fine et serrée. Dessous noir, avec quelquefois le
prosternum, le milieu du métasternum et aussi le milieu des premiers
segments abdominaux plus ou moins rougeâtres ; ponctuation forte
et écartée sur le propectus, moins grosse et plus serrée en arrière.
243
Épisternes métathoraciques étroits én avant, élargis en arrière.
Hanches postérieures étroites, subparallèles. Dernier segment abdo-
minal marqué d’une large fossette ronde au milieu, arrondi et relevé
en pointe au sommet. Pattes noires, avec une partie des cuisses
souvent, et les derniers articles des tarses ferrugineux.
Pérak ; Sumatra, Mérang ; Bornéo, Pengaron (Doherty).
L’exemplaire de Bornéo appartient à une variété totalement
noirâtre.
Cette espèce diffère de toutes celles connues par sa petite taille;
elle forme un type spécial à cause des impressions du pronotum et
de la profondeur des stries des élytres.
Hylotastes ruficollis Bonv.
Célèbes, Menado (Wallace).
H. terminatus Pasc.
Bornéo, Pengaron ; Sumatra, Kroé; Pérak (Doherty).
Variété à élytres entièrement rouges.
Pérak (Doherty).
Epiphanis cornutus Esch.
Sitka (ex Mus. Murray).
Anelastes Druryi Kirby.
Louisiane, Géorgie (ex Mus. Murray); Texas (Belfrage) ; Californie
(Edwards).
Dyscolocerus Pasteuri Fleut.
. Birmanie, Mines des Rubis (Doherty).
D'une forme moins allongée que le type; ponctuation du prono-
tum un peu moins serrée.
Cephalodendron ramicorne Cast., var. Bonv.
Élytres jaunes avec la suture, le bord latéral à partir de l’extrémité
des épipleures et le sommet noirs.
Transvaal.
Œsocerus Murrayi Bonv.
Old Calabar (ex collection Murray); Guinée; Angola.
Cryptostoma spinicorne Fab.
Espirito Santo (Descourtils); Rio-Janeiro Œry); Bahia ; Colombie.
Variété a Bonv.
Espirito Santo (Descourtils); Bahia (Reed).
Variété signaticorne Bonv.
Espirito Santo (Descourtils); Para.
Variété h Bonv.
Pérou.
244
Xylobius orientalis Fleui.
Birmanie, Mines des Rubis (Doherty).
Un exemplaire ferrugineux, de taille un peu plus grande, se rap-
porte au type pour les antennes. Deux autres individus ont des
antennes épaisses, dépassant la moitié du corps; quatrième article
plus long que le premier; les suivants graduellement allongés. Cette
différence n’est que sexuelle.
X. othoïdes n. sp. — 4 mill — Corps allongé, subpa-
rallèle, assez convexe; brunâtre, peu brillant, couvert d’une pubes-
cence jaune, courte et peu serrée. Tête à ponctuation assez forte,
serrée et non rugueuse ; Carénée au milieu jusque vers l’épistome.
Ce dernier sinué en avant, très rétréci à la base, aussi large que
l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes Rise ne dépassant
pas la moitié du corps, brunes avec les deuxième et troisième
articles et le sommet des autres ferrugineux ; troisième très étroit,
beaucoup plus petit que le second; quatrième aussi long que les
deux précédents réunis; les autres subégaux en longueur, mais
graduellement moins gros; dernier un peu plus long que le dixième.
Pronotum aussi long que large, à peine atténué en avant dans le
tiers antérieur ; bord antérieur et bord postérieur près des angles
ferrugineux ; base sinuée et déprimée ; angles postérieurs prolongés
en arrière ; surface sillonnée au milieu et couverte d’une ponctuation
forte, serrée et rugueuse, moins dense sur le disque et sur les côtés.
Élytres à peine atténués en arrière, vaguement ferrugineux à la
base, sur la suture et à l’extrémité, faiblement striés; ponctuation
assez forte mais peu serrée. Dessous d’un brun obscur à ponctua-
tion très forte et écartée sur le propectus, graduellement moins forte
et plus serrée en arrière. Triangles des propleures à peine concaves.
Épisternes métathoraciques subparallèles, très peu élargis en
arrière. Épipleures des élytres très rétrécies en arrière, plus étroites
à la moitié de leur longueur que les épisternes. Hanches postérieures
élargies en dehors. Dernier segment abdominal arrondi, terminé
par une pointe à peine indiquée. Pattes jaunes avec le milieu des
cuisses noirâtre; tibias postérieurs aussi longs que les tarses;
premier article des postérieurs aussi long que les deux suivants
réunis; onychium aussi long que les trois articles précédents
réunis ; ongles simples.
Rio Janeiro (Fry).
Cette espèce est la première connue de l'Amérique du Sud ; elle se
distingue des autres espèces du genre par son pronotum plus long
et par le troisième article des antennes deux fois plus court que le
deuxième, transversal, beaucoup moins long que large. Son aspect
général rappelle un peu le genre Otho.
245
Otho Dohertyi n. sp. —"6 1/2 mill. — Un exemplaire de Pérak
(Doherty) en très mauvais état, sans antennes ni pattes. Il a l’aspect
du Modiglhiunri. Epistome presque aussi large que l’espace compris
entre lui et l’œil, Tête sans carène longitudinale distincte et à
ponctuation un peu moins grosse. Épisternes métathoraciques
moins prolongés, aussi larges en arrière que le bord externe des
hanches postérieures; chez Modigliani, ils sont deux fois plus larges
en arrière que le bord externe des hanches. Ces dernières beaucoup
plus larges en dehors, tandis que chez l’espèce du Musée de Gênes,
elles sont légèrement rétrécies par le prolongement des épisternes.
Dernier segment. abdominal non terminé en pointe au milieu,
faiblement échancré au contraire tout à fait au sommet.
Calyptocerus gilvipes Bonv.
Espirito Santo (Descourtils); Rio Janeiro (Fry).
Semnodena flabellicorne Cast.
Assam, Monts Patkoï (Doherty).
S. auctum Bonv.
Sumatra, Mérang; Bornéo, Pengaron; Pérak; Siam, Renong
(Doherty).
Vitellius Gautardi Bonv.
Espirito Santo (Descourtils).
Mesogenus sumatrensis Fleut.
Un exemplaire de Pérak (Doherty). Antennes comprimées et
élargies à partir du troisième article; deuxième à quatrième aussi
longs que larges; cinquième à dixième transversaux, diminuant
graduellement de longueur ; dernier subarrondi, aussi long que les
deux précédents réunis.
M. Mellÿi Bonv.
Pérak (Doherty). Un exemplaire conforme à l’exemplaire du
Laos du Muséum de Paris, mais un peu moins rugueux.
Agastocerus frontalis n. sp. — 9 1/2 mill. — Corps oblong,
allongé; noir, couvert d’une pubescence blanche, plus serrée sur
les côtés du pronotum et formant sur les élytres des bandes trans-
versales : une à la base, assez large, peu apparente; une autre
étroite, sinueuse, au delà de la moitié, et une occupant l’extrémité.
Tête fortement ponctuée, finement carénée au milieu ; front déprimé
en avant sur la base de l’épistome; ce dernier rétréci en arrière,
aussi large à la base que l’espace compris entre lui et l’œil. Antennes
noires, comprimées vers le bout; premier article épais, cylindrique,
aussi long que les trois suivants réunis ; deuxième très petit ; troi-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 20 V 99. 23
246
sième élargi au sommet, plus long que le suivant; quatrième à
dixième graduellement raccourcis et dentés; dernier en ovale
allongé, aussi long que les deux précédents réunis. Pronotum
rétréci en avant, inégal, faiblement sillonné au milieu, marqué à la
base de deux tubercules assez saillants; ponctuation forte et
rugueuse. Écusson subquadrangulaire, rétréci en arrière. Élytres
alténués en arrière, à peine distinctement striés ; ponctuation forte
mais peu rugueuse. Dessous à pubescence uniforme; ponctuation
forte en avant, légère en arrière. Sillons antennaires très profonds
en arrière, n’alteignant pas la base du prothorax. Saillie prosternale
large, subarrondie au sommet. Épisternes métathoraciques élargis
en arrière. Hanches postérieures subparallèles, à bord postérieur
sinueux. Dernier segment abdominal arrondi et terminé en pointe
obtuse. Pattes noires, tarses brunâtres, à derniers articles ferrugi-
neux.
Pérak (Doherty). Un exemplaire.
Cette espèce se distingue de signaticollis par sa forme générale
moins parallèle ; son front finement caréné ; la bande médiane trans-
versale des élytres étroite, biarquée, placée plus haut, un peu au-
dessous de la moitié. Elle diffère de confusus par son front caréné,
son pronotum plus atténué en avant, la bande médiane des élytres
plus étroite, arquée sur chacun d’eux.
A. signaticollis Bonv.
Bornéo (Wallace). A en juger par les exemplaires de ma collection,
la forme que j'ai jusqu’à présent rapportée à cette espèce, appartient
à une espèce nouvelle que je décris éi-après sous le nom de confusus,
Elle est beaucoup plus commune que celle de Bonvouloir et cela me
fait supposer que lui aussi les a probablement réunies.
L’unique individu de la collection Fry (8 mill.) est bien conforme
à la description et à la figure. Ses antennes sont noires, avec l’extré-
mité du dernier article rougeâtre; le pronotum est sillonné au
milieu.
À. confusus n. sp. (signaticollis Fleut. olim nec. Bonv.) —
6 à 8 1/2 mill. — Corps allongé, subparallèle, assez convexe,
atténué en arrière; d’un brun noirâtre, couvert en dessus d’une
pubescence grise ou jaunâtre, plus apparente sur la base du pro-
notum, la base et l’extrémité des élytres, formant en outre une
bande transversale un peu au-dessous de leur moitié, et remontant
quelquefois le long de la suture. Tête très fortement et rugueuse-
ment ponctuée, sillonnée au milieu. Épistome rétréci en arrière, à
peu près aussi large à la base que l’espace compris entre lui et l’œil.
Antennes comprimées, dépassant la base du prothorax, se roulant à
l'extrémité; d’un brun rougeâtre avec les derniers articles ferrugi-
247
neux; premier article épais, cylindrique, plus long que les deux
suivants réunis ; deuxième pas plus long que large; troisième un
peu plus long que le suivant; quatrième à septième subégaux, gra-
duellement dentés; huitième à dixième moins longs, triangulaires ;
dernier ovale, aussi long que les deux précédents réunis. Pronotum
aussi long que large, subparallèle sur les côtés, atténué et arrondi en
avant à partir du tiers antérieur; angles postérieurs formant une
petite épine divergente ; surface marquée d’une très forte ponctua-
tion rugueuse et de deux tubercules à la base, peu saillants. Écusson
quadrangulaire, légèrement rétréci en arrière. Élytres plus étroits
que le pronotum, atténués en arrière surtout dans le dernier quart,
à peine distinctement striés, à ponctuation forte et rugueuse. Dessous
de la même couleur ; pubescence grise uniforme ; ponctuation s’atté-
nuant en arrière. Sillons antennaires très profonds en arrière,
n’atteignant pas le sommet de l’angle postérieur du prothorax.
Saillie prosternale atténuée et terminée en pointe. Épisternes
métathoraciques élargis en arrière. Hanches postérieures subpara-
llèles. Dernier segment abdominal arrondi. Pattes ferrugineuses
avec les cuisses souvent brunâtres; tibias postérieurs plus longs
que les tarses; premier article des tarses postérieurs moins long
que les autres réunis; onychium plus long que les trois articles
précédents; ongles minces et allongés, nullement épaissis à la base.
Sumatra, Mérang ; Pérak (Doherty). Je possède aussi des exem-
plaires de Mentawei (Modigliani), Sumatra, Serdang (D° B. Hagen)
et Sumatra, Palembang (Bouchard), que j'avais jusqu'ici rapportés
au signaticollis.
La nouvelle espèce se reconnaîtra à sa taille constamment plus
petite ; à sa ponctuation plus forte; à sa pubescence unicolore ; aux
tubercules du pronotum moins saillants ; à l’absence de sillon au
milieu de ce dernier ; à sa forme moins atténuée en avant; à l’écus-
son tronqué carrément, et la disposition de la bande pubescente
transversale des élytres placée constamment plus haut.
Je signale ici un exemplaire de Mentawei chez lequel les articles
des antennes sont raccourcis et rétrécis à partir du huitième et le
dernier subarrondi.
Dendrocharis intermedia Fleut.
Malgré sa petite taille de 8 mill., je n’hésite pas à rapporter à cette
espèce l’unique exemplaire pris par Doherty en Assam, Monts
Patkoï.
Galba agastoceroïdes Fleut.
Birmanie, Monts Karen (Féa).
G. marmorata Guér.
Moluques (Wallace).
248
G. funebris Chev.
Bornéo (Wallace), Pérak; Assam, Monts Patkoï; Sumatra,
Mérang, Engano; Siam, Renong (Doherty).
G. sericata Chev.
Philippines (Batuan); Pérak; Assam, Monts Patkoï, Sumatra,
Mérang (Doherty).
G. albiventris Chev.
Pérak (Doherty).
Je crois que cette espèce doit être séparée de sericata, sa forme
générale est moins allongée, son pronotum moins atténué en avant.
J’ai dans ma collection deux exemplaires (Batchian et Labuan) que
j'avais jusqu’à présent considérés comme appartenant à une des
nombreuses variétés de Wallace.
G. Wallacei Perroud.
Gilolo ; Bornéo (Wallase) ; Sumatra, Mérang, Kroé; Assam, Monts
Patkoï; Pérak (Doherty).
Cette espèce est excessivement variable, non seulement de taille
comme toutes les autres, mais aussi de coloration.
G. chrysocoma Hope.
Presqu’ile de Malacca, Ligor (Castelnau); Pérak; Sumatra,
Mérang (Doherty).
G. auricolor Bonv.
Sumatra, Mérang (Doherty).
Soleniscus mutabilis Bonv.
Pérak (Doherty).
Pterotarsus tuberculatus Dalm.
Rio Janeiro (Fry); Bahia (Reed).
P. histrio Guér.
Bahia (Reed); Rio Janeiro (Fry); Nicaragua (Belt); Guyane:
Venezuela.
Variété a Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Variété : tache du pronotum petite, de forme triangulaire.
Bahia (Reed).
Variété : pronotum sans tache.
Bahia (Reed).
P. bimaculatus Saund.
Bahia (Reed).
Variété b Bonv.
Bahia (Reed).
249
Cette espèce pourrait bien être réunie à la précédente, si un jour
l'examen d’uu grand nombre d’individus permettait d’établir des
passages entre elle et les nombreuses variétés de histrio.
P. milturus Luc.
Espirito Santo.
Thylacosternus Walkenaeri Guér.
Venezuela.
T. quadrivittatus Redt.
Rio Janeiro (Fry).
T. pulchellus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Plusieurs exemplaires appartiennent à une variété à élytres
entièrement noirs, couverts d’une pubescence dorée sur la partie
qui est jaune dans l’espèce,
T. laetus Bonv.
Rio Janeiro (Fry).
Un exemplaire formant une variété : deux petites taches rondes
au milieu de la base du pronotum et extrémité des élytres noires.
LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE pu SUD
par Paul Dognin.
Perisama astuta n. sp. — 39 mill. — Ailes noires, les dessins
vert métallique à reflets bleus. Supérieures comme dans priene
Hopff.; la bande transverse coupée à l’extrémité de la cellule et
surmontée d’une tache costale. Deux fins rayons basilaires dont un,
cellulaire, atteignant la bande et un petit trait subapical. Inférieures
avec la bande subterminale, lunulée, étroite. Franges blanches
coupées d’un peu de noir à l'extrémité des nervures. Dessous rappe-
lant celui de priene Hopff.; les supérieures avec la moitié inté-
rieure ponceau vif, suivie d’une petite tache costale blanche et
bleue ainsi que de quelques petits traits bleus, l’apex largement
grisôtre. Les inférieures gris brun, la côte finement bordée de
rouge, la ligne subterminale régulièrement festonnée, noire, lisérée
extérieurement de rouge, la bande intérieure légèrement flexueuse;
cinq points assez petits. Aux deux ailes un très fin liséré rouge sur
la plus grande partie des bords terminaux, la frange comme en
dessus. Dans certains individus le centre des inférieures en dessous
se teinte de rougeûtre.
Popayan, Colombie.
250
Perisama mola n. sp. — 41 mill. — Ailes noires, les dessins
vert métallique à reflets bleus. Dessus des supérieures avec la
bande transverse plutôt étroite, coupée dans la cellule, n’atteignant
pas la côte ; deux traits basilaires dont le cellulaire arrivant près de
la bande, un petit trait subapical. La bande des inférieures subter-
minale et de moyenne largeur. Dessous des supérieures comme
dans d’Orbignyi Guér.; dessous des inférieures d’un blanc grisâtre,
la ligne extérieure arrondie et régulièrement festonnée, la ligne
intérieure assez légèrement flexueuse ; cinq points noirs. Le liséré
rouge de la côte des inférieures a une tendance à dépasser la pre-
mière ligne et à reparaitre après la seconde.
EI Monje, Loja et vallée de la Zamora.
Cette espèce serait-elle une variété très tranchée, locale ou de
saison de d’Orbignyi Guér.”? Elle en diffère, en tout cas, par la
bande transverse des supérieures coupée et non entière, par la
bande des inférieures non terminale et moitié plus étroite que dans
d’Orbignyt, par la ligne intérieure du dessous des secondes ailes
beaucoup moins saccadée, etc.
Perisama parabomplandii n. sp. — Ressemble parfaite-
ment à Bomplandii Guér. sauf pour les lignes du dessous des infé-
rieures dont l’extérieure, surtout, est caractéristique. Une première
fois recourbée entre 6 et 7, elle émet sur la 4 et sur la 3 deux pro-
fondes rentrées qui la rapprochent tout près de la ligne intérieure,
laquelle est elle-même beaucoup plus tourmentée que dans Bom-
plandii. En supposant cette curieuse conformation des lignes (tout
à fait anormale, à ma connaissance, dans les Perisamas) une simple
aberration, elle n’en resterait pas moins digne d’être remarquée.
L’individu provient de Popayan, Colombie.
Cosmosoma cermena n. sp. — 31 mill. — Tête, front, collier
et dessus du thorax noir irisé de bleu vert métallique ; ptérygodes
Jaunes bordés de noir; abdomen avec la partie supérieure des
quatre premiers segments jaunes et un point noir irisé de bleu au
sommet; moitié inférieure de l’abdomen noire et derniers segments
tout noirs avec une série latérale et dorsale de points bleu vert
métallique; première paire de pattes noire avec l’intérieur des
cuisses bleu vert métallique, les deux autres paires noires, les extré-
mités jaunes; palpes et antennes noires, ces dernières blanchâtres
vers l’extrémité. Ailes transparentes, les nervures noires; les supé-
rieures avec le trait sous-costal jaune s’arrêtant peu avant l’apex,
deux petits traits jaunes basilaires centraux et Le trait jaune du bord
interne atteignant à peine le milieu. L’apex largement noir, la bor-
dure noire et les inférieures comme dans figris Schs auprès de
laquelle vient se placer cette espèce.
Loja; une ©.
{
201
Cosmosoma zelosa n.sp.—30 mill, — Tête, front et collier noir
semé de quelques poils jaunes et irisé de bleu vert métallique ; ptéry-
godes jaunes bordés de quelques poils noirs. Les quatre premiers
anneaux de l’abdomen entièrement jaunes, finement cerclés de noir
et avec une série latérale et une série dorsale de points bleu vert
métallique ; derniers anneaux noirs, irisés de bleu vert ; l'extrémité
de l’anus avec quelques poils jaunes. Pattes noires, les cuisses avec
quelques reflets métalliques, les extrémités plus ou moins jaunes;
palpes et antennes noirs. Ailes transparentes, les nervures noires;
supérieures avec l’apex modérément noir, une fine bordure termi-
nale noire et les traits jaunes usuels à la base, le sous-costal allant
presque à l’apex, l’interne complet et de plus une bordure subtermi-
nale jaune entre l’angle et la 5. Les inférieures avec un peu de jaune
à la base, une assez large bordure noire abdominale et un fin liséré
terminal noir.
Micay (Colombie) ; une ©.
Macroptila laniata n. sp. — 32 mill. — Front, tête, collier,
thorax et ptérygoles gris perle; dessus des supérieures blanc
brillant à reflet gris perle, des inférieures blanc légèrement cré-
meux, mat. Franges concolores. Dessous des inférieures avec une
touffe épaisse de longs poils en dessous de la cellule et dans le
centre de l’aile entre 1 et 6; au contraire de Macroptila crinada
chez lequel les poils sont droits et effilés, dans laniata ils se recour-
bent et leur extrémité est finement spatulée. Ces poils et la côte ont
une teinte jaunâtre. Palpes, antennes et pattes jaunâtres.
San Francisco près Loja; un (+.
Biturix grisea n. sp. — 29 mill. — Tête, corps, palpes,
antennes et pattes gris pâle, le collier avec l'indication d’un très fin
liséré jaunâtre, l’anus légèrement jaunâtre. Supérieures gris pâle,
inférieures avec la côte gris pâle, le reste de l’aile blanc pur.
Franges gris pâle aux supérieures et à l’apex des inférieures, puis
blanches.
Palmira (vallée du Cauca); une ©.
Cambogia? scama n. sp. — 18 mill. — Ressemble tout à fait
à limboguttata %' Feld. et Rog. (Biol. Centr. Am. pl. 50, fig. 18); les
ailes sont jaunes avec les mêmes taches rouge brique violacé, mais
l’ocelle des inférieures est absent. Une ou deux fines lignes argentées
font le tour (plus ou moins complet) de ces taches. La tache basilaire
des supérieures atteint la côte et la tache des inférieures couvre tout
je bord abdominal; partout ailleurs la côte et le bord terminal des
ailes restent jaunes ; franges jaunes. Dessous plus pâle que le dessus,
les taches vineuses s’étendent et approchent partout plus près des
bords, mais les franges restent jaunes. Antennes jaunes fortement
252
pectinées avec une double rangée de lames très pubescentes, l’extré-
mité filiforme. Front vineux, vertex jaune, collier jaune et vineux;
thorax et dessus de l’abdomen vineux avec le second segment
annelé de jaune, dessous du corps jaune.
Loja ; un (+.
Cidaria ralaria n. sp. — 33 à 35 mill. — Dessus des supé-
rieures gris terreux semé de quelques atomes jaune verdâtre, les
dessins brun noir. Ils se composent d’une première ligne basilaire,
puis d’une large bande médiane transversale, conformée assez exac-
tement comme celle de montanata Bkh., les saillies extérieures assez
aiguës, le centre plus pâle et contenant le point cellulaire. Au delà,
la côte est encore coupée de brun et l’on remarque une ou deux
ombres subterminales ainsi qu’une très fine ligne subterminale
blanche, sinuée et parfois difficile à distinguer. Un petit liséré ter-
minal noir, interrompu; franges grises et comme doubles, coupées
de noir à l’extrémité des nervures. Dessus des inférieures grisâtre
luisant avec un fin liséré noir partiel, la frange à peine coupée de
noir. Dessous des quatre ailes gris avec un point cellulaire bien
marqué, une ligne extracellulaire fortement coudée aux supérieures
entre 3 et 4 et une ombre subapicale très vive aux premières ailes.
Franges et liséré comme en dessus. Antennes à peine visiblement
pubescentes chez le (;, filiformes chez la ©. Tarses des deux pre-
mières paires tigrés de noir.
Loja; un et deux ©.
Cidaria teja n. sp. — 24 mill. — Dessus des supérieures teinte
bronze traversé par une fine basilaire blanche sinueuse, arrondie,
suivie d’une extrabasilaire semblable, à peu près parallèle, puis par
une terminale et une subterminale également blanches et très
caractéristiques. Ces deux lignes très régulièrement festonnées en
pointes, sont parallèles et simulent comme une double rangée de
tuiles. Dessus des inférieures de même teinte mais plus pâle, la partie
interne presque blanchâtre et avec la même double ligne terminale
et subterminale. Aux quatre ailes un fin liséré plus sombre, la
frange grisaille. Dessous des quatre ailes d’un bronze vineux ne
laissant guère paraître que la subterminale festonnée. Antennes
filiformes.
Loja ; une ©.
Eilicrinia hocina n. sp. — 22 mill. — Dessus des supérieures
gris mordoré, traversé par deux lignes blanches très finement lisé-
rées de noir formant dans l’un des spécimens un V complet dont la
base est appuyée sur le bord interne, dans l’autre un V coupé et dont
les deux lignes sont même, au bord interne, assez éloignées l’une de
l’autre. L'intérieur de ce V comprend un tiers de l’aile et contient
Ce. à ne es -
253
le point cellulaire noir. La ligne extérieure est plus largement
blanche ; plus loin l’aile est encore traversée par une subterminale
blanche, mais mal écrite et très irrégulière ; enfin, l’on remarque
une ombre noire, droite, coupant le bord terminal à la partie coudée
sur la 4. Frange couleur du fond. Dessus des inférieures grisâtre,
la partie centrale un peu mordorée, s’appuyant sur une ligne trans-
versale brune bordée de blanc. Dessous des premières ailes brunâtre
avec le point cellulaire, une large bande transversale pâle immédia-
tement suivie de petits points noirs nervuraux ; dessous des secondes
ailes également brunâtre avec le point cellulaire et la rangée de
petits points noirs nervuraux comme aux supérieures. Antennes
assez épaisses, veloutées ; palpes courts.
El Monje et Loja ; deux (;.
Caberodes lobana n. sp. — 25 et 27 mill. — Les quatre ailes
d’un jaune bois pâle semé de quelques atomes noirs, avec une ligne
commune, plus pâle, extrabasilaire, droite jusque vers l’apex des
supérieures où elle se coude fortement pour atteindre la côte.
Immédiatement après cette ligne, les supérieures possèdent une
rangée de six ou sept points noirs internervuraux; aux inférieures
cette ligne disparait, elle est remplacée par quelques ombres (plutôt
que des points) subterminaux. Aux quatre ailes, un petit point
cellulaire noir. Antennes, corps, pattes et franges concolores.
Dessous des ailes comme le dessus, mais sans la ligne. Antennes
doublement pectinées, à longues lames elles-mêmes pubescentes,
l'extrémité filiforme.
Loja, El Monje ; deux .
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VI
Assemblée mensuelle du 3 juin 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
— MM. Fologne, Hamal et Kerremans s’excusent de ne pouvoir
assister à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 6 mai est approuvé.
— M. le Président annonce le décès de M. Perez Arcas, de Madrid,
membre correspondant.
Deux membres de la Société ont été éprouvés dans leurs affec-
tions. M. le D' Fromont en perdant son épouse; M. Kerremans en
perdant sa mère.
L'Assemblée prend une part active au deuil qui frappe ces familles
et leur envoie ses plus vives condoléances.
— MM. Bourgeois et Sibille remercient pour leur nomination
comme membres effectifs de la Société. Ils envoient leur portrait
pour l’album.
— M. Moons, Emile, nous prie de communiquer sa nouvelle
adresse qui sera dorénavant : Longue Rue neuve, 45, à Anvers.
— Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
— Communicatons. M. Lameere nous donne une liste de Chryso-
mélides rares ou nouveaux pour la Belgique.
Hæmonia appendiculata Panz. — Knocke (un exemplaire capturé par
C. Van Volxem, dans la collection Sauveur).
Epitrix atropæ Fondr. — Tilff, 26 juillet 1873; Comblain,
28 juillet 1873 (coll. Sauveur). Les exemplaires, assez nombreux,
appartiennent presque tous à la variété quadrimaculata Weise.
Aphtona herbigrada Curt. — Modave, 10 août 1873 (trois
exemplaires, coll. Sauveur).
Longitarsus holsaticus Linn. — Tongres, 6 août 1873 (cinq
exemplaires, coll. Sauveur).
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 28 VI 99, 24
256
Longitarsus dorsalis Fab. — Hastière, 20 mai 1872; Bruxelles
(coll. Sauveur).
Longitarsus Verbasci Panz. — Comblain, 28 juillet 1873 (treize
exemplaires, coll. Sauveur).
Cassida denticollis Suffr. — Saint-Gilles (Defuisseaux, coll. du
Musée royal de Bruxelles).
Cassida rufovirus Suffr. — Collection Wesmael.
— M. Lameere désirerait savoir si l’un de nos collègues possède
dans sa collection un exemplaire de l’Anobium pertinax Linné
(nec Fabricius) capturé en Belgique.
— Excursion du 9 juillet 1899. Zedelghem près de Bruges. Réu-
nion à la gare du Nord, à 6 h. 45, le train partant à 7 heures.
La séance est levée à 9 heures.
BUPRESTIDES
DE L’AFRIQUE ÉQUATORIALE ET DE MADAGASCAR
par Ch. Herremans.
Steraspis psilopteroides nov. sp. — Oblong ovale, atténué en
arrière, médiocrement convexe, d'un bronzé doré verdätre, clair et
très brillant en dessus ; les élytres bordés d’un sillon vert à fond fine-
ment granuleux. Dessous cuivreux verdätre clair el brillant. — Long.,
22; larg., 7,5 mill.
Transvaal (coll. Meyer Darcis), un seul exemplaire.
La plus petite espèce connue du genre ; ressemble à un Psiloptera,
mais ses caractères génériques la placent incontestablement parmi
les Steraspis.
Tête ponctuée en arrière et le long des yeux; la dépression fron-
tale peu profonde, sillonnée et lisse; antennes à articles courts,
globulaires, dentées à partir du troisième et porifères à partir du
quatrième article. Pronotum peu convexe, grossièrement et inéga-
lement ponctué, sauf sur un espace médian, linéaire, longitudinal,
doré et lisse. Élytres avec des traces de côtes lisses; les espaces
intercostaux finement pointillés et couverts de vagues reliefs ver-
miculés ; les côtés bordés d’un large sillon, peu profond, d’un vert
clair et finement granuleux. Dessous finement granuleux et poin-
tillé ; prosternum caréné longitudinalement en avant, plan en
arrière ; la carène lisse; pattes finement ponctuées.
257
Evides Kraatzi nov. sp. — Étroil, allongé, atlénué à l’extré-
mailé; d'un noir bleuätre en dessus avec la tête, les dépressions thora-
ciques et, sur chaque élylre, sept macules allongées, le tout d'un vert
doré brillant. Dessous vert métallique ; bordure des segments abdomi-
naux et pattes légèrement bleuätres. — Long., 15; larg., 4,3 mill,
Cameroon (par Kraatz).
Distinct de l’Ev. Kerremanst Fairm., de Sierra-Leone, par la
forme plus élancée, plus acuminée en arrière, par le système de
coloration et par l’allongement des macules élytrales.
Tête très étroite entre les yeux, inégalement ponctuée; front sil-
lonné; yeux saillants ; épistome anguleusement échancré. Pronotum
quadrangulaire, à peine plus étroit en avant qu’en arrière, plus
large que haut, orné de trois sillons granuleux d’un vert brillant;
ces sillons séparés par deux espaces noirs, irrégulièrement ponctués.
Écusson très petit, transversal. Élytres peu convexes, un peu plus
large que le pronotum à la base, régulièrement atténués d’avant en
arrière, les côtés postérieurs dentelés du tiers supérieur au som-
met; ils présentent de part et d’autre quatre côtes sinueuses dont
les intervalles sont grossièrement et inégalement ponctués et sont
ornés de taches allongées, d’un vert doré clair. Dessous finement
granuleux et brillant; pattes presque lisses.
Psiloptera Bennigseni nov. sp. — MNaviculaire, convexe,
noirâtre à reflets violacés el cuivreux en dessus, les élytres ornés de
séries longitudinales d’impressions subquadrangulaires d’un vert
métallique clair et finement granuleuses. Dessous verdâtre à reflets
cuivreux. — Long., 26; larg., 10 mill.
Afrique orientale (von Bennigsen).
Voisin de Ps. pupillata Klug., plus convexe en dessus, la saillie
humérale des élytres moins accentuée, les dépressions élytrales
moins irrégulières et plus quadrangulaires ; la coloration différente.
Tête couverte de reliefs vermiculés et longitudinaux. Pronotum
plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert
d’une ponctuation irrégulière et inégalement espacée, dont les
intervalles forment des vagues reliefs lisses; la marge antérieure
ciliée et à peine bisinuée ; les côtés obliques; la base sinueuse avec
l'angle postérieur un peu abaissé et aigu. Écusson ponctiforme.
Élytres larges, convexes, régulièrement atténués de l'avant à
l'arrière, couverts de stries ponctuées; les interstries lisses, sauf
dans des impressions subquadrangulaires à fond finement pointillé
et disposées irrégulièrement en séries longitudinales; le sommet
obliquement tronqué et obtusément denté de part et d'autre de la
troncature. Dessous grossièrement et inégalement ponctué: pro-
sternum uni, sillonné de part et d’autre ; sa marge antérieure tron-
258
quée au milieu et dentée sur les côtés; abdomen garni sur les côtés
de reliefs inégaux, lisses et irréguliers; pattes grossièrement
© ? Le)
ponctuées.
Psiloptera sungurana nov. sp. — Robuste, écourté, peu
convexe, bronzé pourpré en dessus avec les reliefs thoraciques et
élytraux noirs. Dessous cuivreux pourpré très brillant avec le
prosternum et les tarses verts. — Long., 28 ; larg., 10 mil].
Sunguru (Clootens).
Facies et taille de Ps. pupillata Klug., mais l’angle A
un peu plus saillant, la coloration différente, la ponctuation élytrale
plus nette, plus dense, mais avec l'allure des empâtements à peu
près semblable ; le dessous entièrement différent.
Tête assez large, couverte d’une ponctuation irrégulière alter-
nant avec des reliefs vermiculés, vaguement allongés dans le sens
longitudinal ; front plan; épistome échancré en arc. Pronotum en
trapèze, peu convexe, couvert de points alternant avec des reliefs
vermiculés ; pas de plaques circulaires lisses sur le disque ; une
plaque arrondie, lisse, dans chacun des angles antérieurs; la marge
antérieure à peine bisinuée; les côtés obliques et faiblement
arqués ; la base faiblement bisinuée. Écusson très petit. Élytres non
sillonnés sur les bords, obliquement ironqués à l’épaule et couverts
de séries longitudinales de points formant des stries dont les inter-
valles sont ornés de plaques lisses allongées, alternant avec des
amas de points très fins el disposés d’une façon irrégulière. Dessous
très rugueux ; prosternum lisse et sillonné de part et d’autre ; pattes.
grossièrement poncluées.
Psiloptera nitidissima nov. sp. — Naviculaire, peu convexe,
d'un beau vert clair et très brillant en dessus, les empâtements oculi-
formes du pronotum d’un cuivreux éclatant, les espaces lisses des inter-
stries à refleis cuivreux et irrégulièrement ponctués. Dessous cuivreux;
fémurs et tarses verts. — Long., 26; larg., 9,5 mill. |
Afrique orientale et méridionale.
Du groupe des Ps. vigilans Har., bioculata Ol., ophthalmica
KI., etc., ayant le pronotum orné de quatre macules oculiformes et
brillantes et la marge latérale externe des élytres avec un large
sillon ; différent des espèces de ce groupe par le système de-colora-
tion et les détails qui suivent.
Tête rugueuse, couverte d’empâtements longitudinaux et lisses,
irréguliers; le médian plus grand que les autres. Pronotum plus .
large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une
ponctuation dense, irrégulière, à fond vert doré et dont les inter-
valles forment un réseau anastomosé d’empâtements vermiculés,
lisses et cuivreux plus épais vers la base, près de l’angle inférieur;
259
il est orné, en outre, de quatre plaqueslisses arrondies, très brillantes
et situées : deux au milieu du disque et les deux autres, un peu plus
petites que les précédentes, dans chacun des angles antérieurs.
Écusson petit, punctiforme. Élytres à peine plus larges que le pro-
notum à la base, bordés d’un large sillon marginal finement granu-
leux et rempli d’une villosité grise; ils présentent des séries longi-
tudinales de stries ponctuées dont les intervalles sont plans et
irrégulièrement ponctués avec des espaces lisses, irréguliers et
cuivreux; le sommet obliquement tronqué. Dessous chagriné;
marge antérieure du prosternum échancrée, l’échancrure limitée
de part et d’autre par une dent obtuse; prosternum sillonné le long
des côtés; les trois segments abdominaux intermédiaires ornés, de
chaque côté, d’une plaque lisse, arrondie, cuivreuse et très bril-
lante ; pattes grossièrement ponctuées.
Psiloptera bella nov. sp. — Robuste, convexe, d’un vert doré
brillant avec Les reliefs du pronotum et des élytres cuivreux éclatant.
Dessous cuivreux ; pattes vertes. — Long., 28 ; larg., 12 mill.
Dar-es-Salaam (von Bennigsen).
Plus robuste, plus large que le Ps. nitidissima qui précède, la tron-
cature humérale plus saillante et plus oblique, les reliefs thora-
ciques, surtout les plaques lisses, moins nets et moins développés;
le milieu du pronotum sillonné ; les reliefs élytraux plus nets, mieux
marqués, plus grands; les empâtements lisses des côtés du prono-
tum peu accusés, ceux des côtés des segments abdominaux nuls. Il
diffère du Ps. confinis Kerr., de Bogamoyo, dont il est également
très voisin, par la présence de reliefs oculiformes sur le pronotum
et par un sillon médian. Les reliefs élytraux sont aussi plus brillants
et autrement disposés.
Tête rugueuse, couverte de reliefs vermiculés, longitudinaux et
lisses. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en
arrière; la marge antérieure tronquée et ciliée de gris; les côtés
plus obliques en avant qu’en arrière avec l’angle postérieur légère-
ment $aillant en dehors et un peu abaissé; la base bisinuée ; il pré-
sente une ponctuation irrégulière à fond vert dont les intervalles
forment des empâtements vermiculés, lisses, cuivreux et brillants ;
de chaque côté d’un vague sillon médian et longitudinal se remarque
un empâtement oculiforme lisse, irrégulier et un autre dans chacun
des angles antérieurs; celui-ci très peu accusé. Écusson puncti-
forme. Élytres convexes, larges à la base, obliquement tronqués à
l’épaule, la troncature terminée par une dent obtuse; les côtés
sinueux à hauteur des hanches postérieures, obliquement atténués
ensuite jusqu’au sommet et bordés d’un large sillon à fond finement
granuleux et garni d’une villosité gris jaunâtre; ils présentent des
260
stries nettes et bien marquées; les interstries ornés de plaques
lisses, subquadrangulaires, alternant avec des amas de petits points
serrés, irréguliers, formant des vagues fossettes granuleuses; le
sommet obliquement tronqué et obtusément bidenté de part et
d’autre. Dessous grossièrement chagriné et inégalement ponctué;
marge antérieure du prosternum échancrée, l’échancrure limitée
de part et d’autre par une dent obtuse; prosternum lisse, sillonné
le long des côtés; pattes grossièrement ponctuées.
Psiloptera nyassica nov. sp. — Subovalaire, convexe, atténué
au sommet, notrâtre en dessus, les côtés extérieurs des élytres vague-
ment cuivreux ou verdätres. Dessous très rugueux el cuivreux avec les
reliefs abdominaux d'un bleu d'acier; tarses obscurs. — Long., 23;
larg., 8,5 mill.
Environs du lac Nyassa (par Heyne).
Espèce voisine de Ps. gorilla Thoms. ra Murray), de la
Guinée et du Congo, mais plus convexe et plus acuminée en arrière,
le sillon du pronotum plus large, la structure générale de ce dernier
différente de même que celle des élytres.
Tête couverte d’empâtements lisses, irréguliers, assez grands et
dont les intervalles sont grossièrement et inégalement ponctués.
Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière;
couvert d’une grosse ponctuation irrégulière avec des reliefs iné-
gaux dont deux plus réguliers que les autres, oculiformes et situés
de chaque côté d’un sillon médian peu profond et plus large en
arrière qu’en avant; la marge antérieure tronquée; les côtés
obliques et raboteux en avant, droits et lisses en arrière avec l’angle
postérieur un peu abaissé et droit; la base bisinuée avec le lobe
médian subanguleux. Écusson punctiforme. Élytres à peine plus
larges que le pronotum à la base, régulièrement atténués de l’épaule
au sommet suivant une courbe peu prononcée; celui-ci oblique-
ment tronqué et bidenté de part et d’autre; ils sont couverts de
stries formant des séries longitudinales de gros points dont les
intervalles forment, sur les côtés, vers la région antérieure, des
plis transversaux peu accusés. Dessous chagriné et irrégulièrement
ponclué ; marge antérieure du prosternum échancrée ; l’échancrure
limitée de part et d’autre par une forte dent obtuse; Date grossiè-
rement ponctuées.
Polybothris capnodiformis nov. sp. — Robuste, convexe, les
parties en relief noir bleuätre et brillantes, les dépressions à fond doré
et remplies d’une pulvérulence blanc jaundâtre. — Long., 31-39;
larg., 12-15 mill.
Madagascar (S.-0.).
Cette superbe espèce ressemble au Polyb. Goryi Guér., quant au
261
facies et à la dilatation des côtés du pronotum; mais elle en diffère
complètement par l'accentuation des empâtements lisses qui sont
plus saillants que chez certaines espèces de Capnodis avec lesquelles
elle a une vague similitude,
Tête formant un seul empâtement lisse, noir et mat, sillonné
longitudinalement avec le bord des yeux et quelques espaces post-
épistomaux granuleux et dorés. Pronotum très large, bombé sur le
disque, déprimé sur les côtés; le disque formant un large empâte-
ment lisse interrompu par une bande longitudinale, irrégulière et
à fond granuleux et doré, formant un vague sillon ; la marge anté-
rieure ciliée de gris clair; les côtés très arqués, couverts de petits
empâtements lisses, noirs et irréguliers, alternant avec une fine
granulation à fond doré. Élytres convexes, droits sur les côtés
jusqu'au tiers supérieur, ensuite brusquement atténués jusqu’au
sommet; ils sont couverts de séries longitudinales de points dont
les intervalles présentent des empâtements lisses, noirs, subli-
néaires, alternant avec des espaces dorés et finement granuleux,
remplis d’une pulvérulence d’un blanc jaunâtre; la couleur sombre
s'étend sur les côtés de toute la région postérieure, n’y laissant
qu’un espace irrégulier, assez grand et blanchâtre et, sur les
côtés, contre la marge latérale, quelques points blancs irrégulière-
ment espacés. Dessous marbré de taches lisses alternant avec des
espaces granuleux et dorés ; côtés du prosternum mats, bleuâtres ;
dernier segment abdominal avec une plaque lisse allongée, ellip-
tique, couvrant toute la partie centrale ; fémurs bleus tachetés d’or;
tibias et tarses bronzés.
Polybothris cylindrica nov. sp. — Subcylindrique, allongé,
bronzé violacé en dessus avec les fossettes et les dépressions d’un vert
clair et remplies d'une pulvérulence jaundûtre; les côtés antérieurs du
pronotum el ceux des quatre premiers segments abdominaux ornés
d’une plaque oculiforme, lisse et d’un pourpré violacé brillant. Dessous
vert doré terne, couvert d’une villosilé gris jaunâtre; genoux et tarses
bleus. — Long., 32; larg., 10,5 mill.
Madagascar (S.-0.).
Sa forme cylindrique et allongée ne permet de le confondre avec
aucune autre espèce du genre.
Tête couverte de reliefs vermiculés., Pronotum presque aussi haut
que large, à peine échancré en arc en avant, bisinué en arrière,
faiblement arqué sur les côtés; le disque à peine ponctué, sauf un
large sillon médian et les côtés, qui sont finement pointillés: un
large empâtement lisse, pourpré violacé, se remarque dans chacun
des angles antérieurs. Élytres subparallèles, atténués à l'extrémité,
couverts de séries longitudinales de stries ponctuées, assez rappro-
262
chées et interrompues par des fossettes inégales, peu profondes et à
fond finement granuleux ; ces fossettes sont très irrégulières comme
forme et comme dimension; celles qui se remarquent le long de la
marge latérale sont grandes et arrondies, sauf la dernière qui longe
toute la marge, les discales sont arrondies, sauf également l’extrême,
qui est linéaire et longe la suture. Dessous finement granuleux sur
les côtés, le milieu plus rugueux; les côtés de chacun des quatre
premiers segments abdominaux ornés d'un empâtement lisse,
pourpré violacé; milieu du dernier segment avec un espace allongé,
lisse et subtriangulaire ; pattes grossièrement ponctuées.
Polybothris curtula nov. sp. — Élargi, écourté, peu convexe,
bleudtre en dessus sur les empätements, cuivreux doré terne dans les
dépressions; les côtés antérieurs du pronotum ornés d’un empâtement
arrondi, lisse et violacé pourpré. Dessous rugueux, rouge feu au :
milieu sur le sternum et les hanches postérieures, bleu d'acier sur les
côtés du sternum, vert doré sur l’abdomem ; le deuxième segment de ce
dernier orné d’un empätement lisse d'un bleu d'acier ; fémurs bleuütres;
tibias verdätres; tarses verts. — Long., 24; larg., 9,5 mill.
Madagascar.
Tête couverte de reliefs vermiculés longitudinaux. Pronotum en
trapèze, assez convexe, couvert de poinis serrés, très denses et
assez réguliers, sauf sur une carène médiane et deux reliefs longi-
tudinaux, irréguliers, situés de part et d’autre de la carène; l’angle
antérieur orné d’une plaque lisse, violacée, arrondie et très brillante.
Élytres courts, convexes et couverts de stries ponctuées dont les
intervalles forment des reliefs lisses alternant avec des espaces
granuleux disposés en vagues séries transversales. Dessous forte-
ment chagriné; dernier segment abdominal semblable aux précé-
dents, les côtés du deuxième ornés d’une plaque irrégulière, lisse
et d’un bleu d’acier; pattes grossièrement ponctuées.
Sphenoptera dispar nov. sp. — Cunéiforme, allongé; tête,
pronotum el dessous d'un bronzé pourpré; élytres bronzés. — Long.,
12; larg., 3,5 mill.
Niam-Niam (par Heyne).
Voisin de Sph. senegalensis Cast. et Gory, mais avec la tête
beaucoup plus étroite et différent quant aux détails.
Tête à ponctuation fine, irrégulière et largement espacée; front
vaguement sillonné et accosté de deux reliefs peu accusés; épistome
bilobé avec une échancrure médiane. Pronotum plus long que
large et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctua-
tion beaucoup plus dense sur les côtés que sur le disque; sillon
médian accusé en arrière et peu visible en avant; la marge
antérieure bisinuée avec le lobe médian arrondi; les côtés obliques
SU ER OT
263
et à peine arqués avec la marge latérale munie d’une carène lisse
allant du sommet à la base; celle-ci fortement bisinuée avec le
lobe médian tronqué. Écusson large, tronqué à la base, bisinué en
arrière, acuminé au sommet. Élytres peu convexes, obliquement
atténués de la base au sommet ; celui-ci tridenté de part et d’autre
avec la dent médiane plus forte et plus avancée que les latérales ;
il est couvert de séries longitudinales de points et, sur les côtés,
présente quelques vagues rides transversales. Dessous très bril-
Jant, irrégulièrement ponctué; prosternum ponctué et plutôt con-
cave que sillonné; marge extérieure du dernier segment abdominal
silonnée; pattes finement ponctuées.
Sphenoptera subobesa nov. sp. — Oblong, écourté, convexe,
entièrement bronzé. — Long., 10,5; larg., 3 mill.
Cameroon (par Staudinger). |
La forme cylindrique et écourtée de cette espèce, ainsi que
l’allongement du pronotum relativement aux élytres, ne permettent
pas de la confondre avec une autre.
Tête assez forte, finement et irrégulièrement ponctuée; front
inégal, faiblement bossué. Pronotum convexe, un peu plus haut que
large, couvert d’une ponctuation inégale, plus dense sur les côtés
que sur le disque; la marge antérieure bisinuée avec le lobe
médian subanguleux ; les côtés obliquement droits avec une carène
marginale courte, allant de la base jusque vers le milieu; la base
bisinuée avec les angles postérieurs abaissés. Écusson transversal
et elliptique, à peine acuminé au sommet. Élytres courts, convexes,
régulièrement atténués de la base au sommet ; celui-ci obliquement
tronqué et à peine bidenté de part et d’autre: ils présentent des
séries longitudinales et régulières de points espacés. Dessous fine-
ment chagriné ; prosternum sillonné de part et d’autre sur les côtés ;
pattes ponctuées.
Sphenoptera fidelis nov. sp. — Oblong, subcylindrique, atté-
nué en avant et en arrière, noir brillant en dessus. Dessous d'un
bronzé pourpré obscur. — Long., 16; larg., 5,5 mill.
Togo (par Kraatz).
Plus écourté, plus sombre et plus convexe que le Sph. furcati-
pennis Cast. et Gory, de Sierra-Leone, la tête relativement plus
étroite, le pronotum plus finement ponctué, les stries élytrales
moins profondes.
Tête large, inégalement ponctuée; front faiblement bossué;
épistome large, tronqué en avant avec une très petite échancrure
médiane. Pronotum un peu plus haut que large, plus étroit en
avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation plus dense et plus
irrégulière sur les côtés que sur le disque, avec de part et d’autre
264
une fossette située contre le bord extérieur et vers son milieu, un
peu plus près de la marge antérieure que de la base ; la marge
antérieure ciliée et bisinuée avec le lobe médian arrondi; les côtés
un peu obliques en avant et droits en arrière avec -une carène
marginale subsinueuse allant de la base au tiers supérieur ; la base
tisinuée. Écusson large, tronqué en avant et bisinué en arrière.
Élytres subparallèles, légèrement atténués vers le sommet; celui-ci
obliquement sinueux et faiblement tridenté de part et d’autre; ils
présentent des séries longitudinales, régulières et espacées de points
fins. Dessous irrégulièrement ponctué ; prosternum plan, densément
ponctué, sans sillon médian ni stries latérales ; paltes ponctuées.
Sphenoptera perstriata nov. sp. — Oblong ovale, convexe,
entièrement noir en dessus avec les stries élytrales profondes et bien
marquées. Dessous bronzé pourpré. — Long., 16; larg., 6 mill.
Angola.
Plus grand et plus robuste que le Sph. trispinosa K]., du Sénégal,
la forme générale moins acuminée en arrière, les côtés du pronotum
plus arrondis, les stries des élytres plus profondes.
Tête irrégulièrement ponctuée; front vaguement sillonné; épis-
tome étroitement échancré au milieu. Pronotum plus large que
haut, peu convexe, plus étroit en avant qu’en arrière, couvert
d’une ponctuation irrégulière, moins dense sur le disque que sur les
côtés, où se remarque, de part et d'autre, une dépression vague,
irrégulière, située vers la base; la marge antérieure faiblement
bisinuée; les côtés obliquement et régulièrement arqués avec la
carène marginale entière et droite; la base faiblement bisinuée.
Écusson très transversal, elliptique, déprimé au milieu, subacuminé
au sommet, Élytres convexes, surélevés à la base, régulièrement
atténués de là jusqu’au sommet; celui-ci tridenté de part et d’autre;
la dent suturale très petite, la médiane large et avancée, l’externe
plus petite que la précédente et située sur le côté ; ils présentent des
stries profondes, ponctuées et régulières avec les interstries sail-
lants et costiformes. Dessous finement granuleux et ponctué; pro-
sternum large, court, sans sillons ni stries marginales; segments
abdominaux intermédiaires ornés d'une plaque lisse, subtriangu-
laire et d’un bleu d’acier; pattes ponctuées.
Sphenoptera lucidula nov. sp. — Oblong ovale, peu convexe,
d’un bronzé cuivré clair et brillant en dessus. Dessous pourpré. —
Long., 10,5; larg., 3,5 mill.
Natal (par Staudinger).
Coloration générale, en dessus, du Sph. atomaria Thunb., du Cap
de Bonne-Espérance, mais le facies tout différent ; le pronotum plus
convexe, les stries élytrales distinctes.
265
Tête irrégulièrement ponctuée; front sillonné ; épistome bisinué.
Pronotum convexe, un peu plus large que haut, couvert d’une
ponctuation irrégulière; la marge antérieure bisinuée; les côtés
arqués avec une carène marginale entière et légèrement recourbée ;
la base bisinuée. Écusson large, subcordiforme. Élytres courts,
convexes, régulièrement atténués en arc de la base au sommet;
celui-ci obtusément tridenté de part et d’autre; ils sont couverts de
séries longitudinales de points linéaires très rapprochés avec la
région postérieure présentant des interstries élevés et costiformes.
Dessous ponctué, la ponctuation plus dense sur les côtés que sur le
disque ; prosternum et pattes ponctués.
Sphenoptera oculifrons nov. sp. — Oblong, convexe, atténué
en avant et en arrière, d’un bronzé cuivreux brillant en dessus ; dessous
cuivreux pourpré; antennes notres; larses verdätres. — Long., 14;
larg., 4 mill.
Transvaal (par Staudinger).
Facies et coloration du Sph. ænea Fab , de l’Inde, mais un peu
plus étroit et plus parallèle, l’armature terminale des élytres plus
accentuée.
Tête grossièrement ponctuée ; épistome oblique sur les côtés et
étroitement échancré en arc au milieu; front orné de deux plaques
lisses, obliques, situées en avant du sillon médian; celui-ci se pro-
longeant sur le vertex. Pronotum plus haut que large, un peu plus
étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation dense,
régulière et dont les intervalles forment, sur les côtés postérieurs,
des vagues reliefs vermiculés; la marge antérieure bisinuée; les
côtés obliques et faiblement arqués; la base hisinuée avec le lobe
médian tronqué; carène marginale légèrement sinueuse, lisse et
atteignant à peine le milieu des côtés. Écusson large, tronqué en
avant, arrondi sur les côtés, bisinué et acuminé au sommet. Élytres
couverts de séries longitudinales de points dont les intervalles for-
ment, vers le sommet, des lignes élevées costiformes; le sommet
tridenté de part et d’autre, les dents médianes plus fortes et plus
accusées que leurs voisines; les suturales petites et aiguës; les
externes un peu plus fortes que les précédentes. Dessous ponctué,
couvert d’une abondante efflorescence blanche; prosternum creusé
longitudinalement au milieu, les côtés lisses; pattes ponctuées;
fémurs antérieurs droits. ©.
Sphenoptera atra nov. sp. — Étroit, allongé, convexe en
dessus, atlénué en arrière ; dessus entièrement noir et brillant ; dessous
verdätre, plus clair que le dessus et très brillant; pattes bleu verdätre.
— Long., 6,5; larg., 2,3 mill.
Cameroon (par Kraatz).
266
Facies et taille de Sph. insularis Kerr., de Madagascar, mais un
peu plus élancé; difiérent comme sculpture élytrale et comme
coloration.
Tête finement et régulièrement ponctuée; front déprimé en avant,
faiblement sillonné en arrière; épistome étroitement échancré en
arc. Pronotum finement chagriné, à ponctuation irrégulière; la
marge antérieure à peine bisinuée ; les côtés obliques en avant et
droits du tiers antérieur à la base ; celle-ci bisinuée avec un large
lobe médian peu arqué; marge latérale carénée sur toute sa lon-
gueur. Écusson large, arrondi sur les côtés, bisinué au sommet.
Élytres couverts de séries longitudinales de points enfoncés dont le
fond est garni d’un trait longitudinal caréniforme; tridentés de
part et d’autre à l'extrémité. Dessous irrégulièrement ponctué
comme le prosternum ; celui-ci plan et large ; pattes ponctuées.
Chalcogenia azurea nov. sp. — Oblong ovale, peu convexe,
d’un superbe bleu clair en dessus ; le dessous très légèrement verdätre.
— Long., 7,5; larg., 3 mill.
Abyssinie (par Nonfried).
Taille et facies de Chalc. appendiculata Roth, de la même région,
différent par la coloration et par les côtes élytrales mieux marquées.
Tête plane, couverte de rides transversales d’où émerge une
villosité blanchâtre. Pronotum plus large que haut, un peu plus
étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation régulière
et dense; la marge antérieure bisinuée avec le lode médian suban-
guleux; les côtés aplanis et légèrement arqués; la base à peine
sinueuse. Écusson déprimé et triangulaire. Élytres peu convexes,
à peine obliques sur les côtés jusqu’au tiers supérieur, atténués
ensuite et dentelés jusqu’au sommet; celui-ci séparément arrondi;
ils sont finement granuleux et présentent de part et d’autre trois
côtes légèrement courbes et n’atteignant ni la base ni le sommet.
Dessous régulièrement ponctué; sternum garni d’une villosité
blanchâtre; les segments abdominaux ornés de part et d’autre à
leur base et contre la marge latérale d’une petite tache triangulaire
garnie de poils blancs; marge extérieure du dernier segment abdo-
minal dentelée ; pattes ponctuées.
Anthaxia fossicollis nov. sp. — Subovalaire, peu convexe,
alténué en arrière, d’un bronzé pourpré avec, sur le pronotum, deux
bandes longitudinales obscures. Dessous vert doré terne. — Long., 7,5;
larg., 2,5 mill.
Usambara (von Bennigsen).
Voisin des Anth. pilifrons et Duvivieri Kerr., des environs du lac
Moero, mais plus acuminé en arrière, diflérent en outre par les
détails qui suivent.
267
Tête finement granuleuse, légèrement déprimée en avant, la
dépression garnie d’une villosité jaunâtre. Pronotum presque aussi
haut que large, très finement granuleux, déprimé de part et d’autre
du disque, qui est très légèrement convexe; la marge antérieure
bisinuée ; les côtés très arqués; la base tronquée. Écusson mat,
noirâtre, subpentagonal et très finement granuleux. Élytres courts,
étroits, triangulaires, finement granuleux, laissant à découvert la
région marginale de la partie supérieure de l’abdomen. Dessous
finement granuleux ; pattes faiblement ponctuées.
Pseudactenodes intermedia nov. sp. — Oblong, peu convexe,
alténuëé en avant et en arrière; tête noire, couverte d’une villosité
grisûtre ; pronotum bronzé; élytres noirs. Dessous bronzé, les segments
abdominaux largement bordés de bleu d'acier; paltes verdâtres ;
tarses verts. — Long., 21; larg., 7 mill.
Sunguru (Clootens).
Ressemble, vu en dessus, au Megact. reticulata Klug, avec lequel
il ne peut être confondu à cause de ses fémurs antérieurs qui sont
dentés et du premier article des tarses postérieurs très allongé. Il
a tous les caractères génériques du genre Megactenodes, mais avec
le facies de l’espèce précitée.
Tête rugueuse. Pronotum plus large que haut et un peu plus
étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides transversales
très irrégulières; la marge antérieure ciliée et largement échancrée
en arc ; les côtés un peu obliques en avant et droits à partir du tiers
antérieur jusque la base, celle-ci bisinuée avec un large lobe médian
peu arqué, ses côtés formant avec les élytres un vide anguleux;
une dépression, de part et d'autre, près de l’angle inférieur. Élytres
rugueux et chagrinés avec des traces de côtes lisses plus sensibles
vers la suture que sur les côtés ; le sommet acuminé avec de part et
d'autre une dent subsuturale. Dessous finement ponctué; le pro-
sternum et la tranche interne des fémurs très villeux ; extrémité du
dernier segment abdominal profondément échancrée en arc. (j.
Chrysobothris cœlestis nov. sp. — Oblong, peu convexe,
arrondi en avant et en arrière, bleu foncé et brillant en dessus. Dessous
noir bleuâtre. — Long., 10,5; larg., 4 mill.
Abyssinie.
Facies de Melanophila ; ne ressemble à aucune autre espèce du
genre.
Tête régulièrement et densément ponctuée; épistome bilobé;
front couvert de petites rides circulaires et concentriques ; carène
frontale droite, surmontée d’un sillon arqué. Pronotum plus large
que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponc-
tuation irrégulière et de quelques rides transversales ; la marge
268
antérieure droite; les côtés obliquement droits; la base bisinuée.
Écusson très petit, triangulaire. Élytres finement granuleux, droits
sur les côtés jusqu’au delà de la moitié, atténués ensuite jusqu’au
sommet; celui-ci conjointement acuminé et à peine dentelé; ils
présentent de part et d’autre à la base deux fossettes basilaires.
Dessous finement et régulièrement ponctué; une carène médiane
sur le dernier segment abdominal dont l’extrémilé est faiblement
et anguleusement échancrée ; dent des fémurs postérieurs très
aiguë ; les tibias antérieurs et les médians arqués; les postérieurs
droits.
Chrysobothris Kraatzi nov. sp. — Écourté, peu robuste, d'un
beau bleu clair en dessus; front, sternum et pattes d’un vert émeraude
brillant et clair; abdomen bleudtre et obscur. — Long., 6,7; larg.,
3 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Facies et taille de Chrysob. cyanicollis Cast. et Gory, de Mada-
gascar, mais un peu plus large etle système de coloration entière-
ment différent.
Tête creusée en avant; la dépression garnie de petites rides cir-
culaires ou concentriques; front grossièrement ponctué et caréné
en arrière, la carène très arquée; vertex étroitement sillonné, le
sillon noir et linéaire. Pronotum plus large que haut et plus large
en avant qu’en arrière, peu convexe, couvert de points irréguliers
dont les intervalles forment, sur les côtés, des vagues rides trans-
versales ; la marge antérieure formant un angle très obtus ; les côtés
obliques, l’angle antérieur arrondi; le postérieur abaissé, aigu et
rentrant; la base bisinuée avec le lobe médian étroit, avancé et
arrondi. Écusson très petit, triangulaire, Élytres finement et régu-
lièrement ponctués, conjointement arrondis et dentelés au sommet
et sur les côtés jusqu’au tiers postérieur. Dessous finement granu-
leux et ponctué; extrémité du dernier segment abdominal étroite-
ment échancrée et carénée au milieu.
Polycesta plagiata nov. sp. — Oblong, allongé, assez convexe,
arrondi en avant et en arrière, d’un bleu verdätre obscur en dessus
avec la moitié extérieure des élytres, de la base au tiers supérieur,
d'un brun marron. Dessous brillant, bleu verdätre. — Long., 15;
larg., 5 mill.
Afrique orientale (von Bennigsen).
Tête et pronolum à ponctuation épaisse et dense; la première
couverte d’une villosité grisâtre; le second convexe, transversal,
plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure à peine bisi-
nuée ; les côtés obliquement arqués ; la base tronquée. Écusson très
petit. Élvires convexes, élargis au tiers supérieur, sinueux à hauteur
269
des hanches postérieures, conjointement arrondis et dentelés à
l’extrémité ; ils présentent des côtes élevées et lisses séparées par
des stries gemellées et ponctuées. Dessous finement pointillé.
Notomorpha major nov. sp. — Tête et pronotum d’un bronzé
mal; la première avec trois petites taches fauves, arrière-frontales el
posées en triangle, le second avec sept impressions profondes dont les
intervalles sont marqués de taches fauves ; élytres fauve clair marbrées
de brun mat. Dessous brun foncé. — Long., 7,5; larg., 2,7 mill.
Cap de Bonne-Espérance (coll. Meyer Darcis, un seul exemplaire).
Tête ponctuée. Pronotum inégal ; la marge antérieure bordée d’un
sillon, le disque aplani avec cinq dépressions arrondies ; les côtés
arqués ; là base bisinuée. Écusson semicirculaire. Élytres plans,
couverts de séries longitudinales de gros points espacés avec la
suture élevée et de part et d'autre une côte longitudinale, médiane
et droite, légèrement incurvée vers le calus huméral en avant et
n’atteignant pas le sommet en arrière; une deuxième côte, peu
accentuée, longe la marge latérale, dont elle suit l’allure, à une
certaine distance de celle-ci; les côtés postérieurs dentés du tiers
supérieur au sommet ; celui-ci séparément arrondi. Dessous cou-
vert de points ocellés très rapprochés, plus grands et plus denses
sur le sternum et le premier segment abdominal que sur les
suivants,
Notomorpha minima nov. sp. — Très petit, plan en dessus,
d’un noir mat avec les élytres brunätres, marbrés de fauve, la marge
latérale et la suture élevées ainsi qu’une côle médiane, parallèle au
bord extérieur. — Long., 3-3,5; larg., 1,2-1,5 mill.
Cap de Bonne-Espérance.
Tête inégale, grossièrement ponctuée. Pronotum à ponctuation
semblable à celle de la tête; Le disque avec cinq fossettes arrondies
disposées 2 et 3. Élytres plans, couverts de séries longitudinales de
gros points enfoncés; la suture élevée, une côte discale sur chaque
élytre, cette côte sinueuse et parallèle à une seconde côte longeant
la marge latérale. Dessous semblable, pour la ponctuation, au
pronotum.
Acmæodera ænea nov. sp. — Oblong, très convexe, atténué
en avant et acuminé en arrière, d’un bronté très obscur et brillant
en dessus avec des reflets irisés sur le pronotum. Dessous bronzé. —
Long., 10; larg., 3,5 mill.
Érythrée (par Heyne).
Facies et coloration de l’Acm. elevata KI., de Nubie, mais les
côtes élytrales nulles et par conséquent les stries beaucoup moins
profondes. :
Tête régulièrement et densément ponctuée, couverle en avani,
270
dans une très légère dépression post-épistomale, d’une villosité
blanchâtre. Pronotum très convexe, plus large que haut et plus
étroit en avant qu’en arrière, finement et régulièrement ponctué;
la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian faiblement avancé
et légèrement arqué; les côtés obliquement arqués; la base tron-
quée. Élytres très convexes, droits sur les côtés jusqu’au tiers supé-
rieur, atténués ensuite et acuminés au sommel; les côtés posté-
rieurs dentelés; ils présentent des séries longitudinales de stries
ponctuées dont les intervalles sont lisses sur la partie antérieure du
disque et finement pointillés sur les côtés et à l’extrémité; la ponc-
tuation laisse émerger, sur la région postérieure, des poils courts,
blanchätres et très espacés. Dessous finement granuleux.
Acmæodera cupreoviridis nov. sp. — Oblong, très convexe,
atténué en avant et acuminé en arrière, d’un beau vert émeraude
en dessus avec les côtes élytrales cuivreuses autour de l’écusson, les
stries garnies d’une villosité grise. Dessous cuivreux pourpré et garnt
d’une villosité gris jaunâtre. — Long., 13; larg., 5 mill.
Natal (par Staudinger).
Du groupe des Acm. aurolimbata Fahrs., grandis Guér. et
æneicollis De Geer; différent de ces espèces et de ses congénères
par les détails qui suivent.
Tête granuleuse et ponctuée, couverte d’une villcsité gris jau-
) J
nâtre très dense et feutrée. Pronotum convexe, beaucoup plus large
que haut, plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponc-
tuation dense, régulièrement espacée et d’une abondante villosité
gris jaunâtre ; la marge antérieure à peine bisinuée ; les côtés très
obliques en avant, arrondis au milieu et droits à la base; celle-ci
tronquée; le disque largement et profondément sillonné ; les côtés
déprimés de part et d'autre vers la base. Élytres convexes, droits
sur les côtés jusqu’au tiers postérieur, acuminés ensuite el den-
tetés jusqu’au sommet ; ils sont couverts d’une villosité longue et
dressée, gris jaunâtre et présentent des côtes lisses dont les inter-
valles forment des stries profondes et grossièrement ponctuées.
Dessous finement et régulièrement ponctué, couvert d’une villosité
gris jaunâtre et couchée; pattes ponctuées.
Amblysterna stictica nov. sp. — Cylindrique, allongé,
atténué en avant et en arrière, d’un beau vert doré en dessus, les
élytres couverts de mouchetures irrégulières remplies d’une villosité
jaunûtre et dont les intervalles forment des reliefs anastomosés. Dessous
pourpré violacé et garni d’une villosité éparse el gris jaunûtre. —
Long., 23; larg., 8 mill.
Moa (von Bennigsen).
271
Voisin de la var. splendens KI. de l’Ambl. natalensis Fahrs.,
mais entièrement différent par la sculpture élytrale.
Tête convexe, granuleuse, couverte de points enfoncés et de
petits reliefs vermiculés; front légèrement caréné au milieu; la
carène formée par un des reliefs et longitudinale. Pronotum con-
vexe, à peine plus large que haut, plus étroit en avant qu’en
arrière, couvert d’une ponctuation irrégulière alternant avec des
reliefs vermiculés et anastomosés ; la marge antérieure très con-
vexe; les côtés obliques; la base disinuée avec le lobe médian
anguleux; le disque sillonné, le sillon limité en arrière par une
fossette préscutellaire à fond villeux. Élytres convexes, régulière-
ment atténués en arc d’avant en arrière, couverts d’un réseau
anastomosé de reliefs vermiculés dont les intervalles forment des
fossettes irrégulières à fond tomenteux; de part et d’autre, à la
base, se remarque une fossette plus nette, plus régulière et
arrondie. Dessous beaucoup moins rugueux que le dessus; les
parties villeuses finement granuleuses dans leur fond, les reliefs
lisses et irrégulièrement ponctués; pattes grossièrement ponctuées.
Julodis dives nov. sp. — Oblong, convexe, atténué en avant et
en arrière, d'un noir bleudtre; la tête ornée de deux faisceaux de
poils rouges ou orangé rouge; le pronotum garni de séries longitudi-
nales de faisceaux de poils jonquille ou orangé rouge; les élytres
ornés de faisceaux de poils jaunes ou orangé rouge tournant toujours
au rouge vif ou au rouge orangé sur les côtés; ces faisceaux disposés
en séries longitudinales. Dessous couvert d’une villosité grise, longue
et molle ; les hanches postérieures, les épipleures métathoraciques et
les côtés de chacun des segments abdominaux couverts d’un faisceau
de poils jaune clair. — Long., 23-30; larg., 10-14 mill,
Cap de Bonne-Espérance (par Staudinger).
Très variable quant à la taille et à la coloration des faisceaux de
poils, tantôt jaune paille, jonquille, jaune d’or, orangé ou rouge
vif; ces faisceaux moins régulièrement disposés que chez le Jul.
Klugi Cast. Très différent des espèces de ce groupe par le facies et
les détails qui suivent.
Tête grossièrement chagrinée. Pronotum convexe, plus large que
haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de reliefs vermi-
culés irréguliers dont le fond est couvert d’une villosité jaune rete-
nant une pulvérulence de même nuance, ces reliefs interrompus
par des séries longitudinales de faisceaux de poils longs et raides;
la marge antérieure très arquée; les côtés obliquement arqués; la
base bisinuée avec le lobe médian anguleux. Élytres convexes,
droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur, atténués ensuite sui-
vant une courbe régulière jusqu’au sommet ; ils présentent de part
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 28 VI 99. 25
272
et d’autre quatre côtes longitudinales vagues maïs très régulières
dont les intervalles forment des reliefs vermiculés alternant avec
des faisceaux de poils retenant une pulvérulence jaune ou orangé
jaune, mais toujours plus rougeâtre sur les côtés que sur le disque.
Dessous finement granuleux, couvert d’une villosité molle, lâche,
jaunâtre et pendante ; le sternum et chacun des segments abdomi-
naux ornés d’une moucheture jaune ; pattes rugueuses et grossière-
ment ponctuées.
Julodis orientalis nov. sp. — Oblong, convexe, atténué en avant
el en arrière, d’un vert bleuûtre en dessus; dessous bleu d'acier ; tout
le corps couvert d’une longue villosité, molle et espacée, d’un gris
jaunûâtre. — Long., 20; larg., 8,5 mill.
Asie Mineure.
Facies de Jul. armeniaca Mars., mais sans relief longitudinal lisse
au milieu du pronotum dont la ponctuation est partout la même; la
région scutellaire déprimée et tomenteuse; la coloration générale
moins claire et plus bleuûâtre.
Tête et pronotum grossièrement et inégalement ponctués, garnis
de poils longs, fins, raides et gris jaunâtre ; le second convexe, plus
large que haut, plus étroit en avant qu’en arrière, la marge anté-
rieure très arquée; les côtés très obliques et légèrement arqués; la
base bisinuée avec le lobe médian anguleux. Élytres convexes, droits
sur les côtés, régulièrement atténués en arc du tiers supérieur au
sommet, couverts d’une ponctuation irrégulière et présentant, de
part et d'autre au milieu de la base, une fossette arrondie et, sur la
région scutellaire, une dépression allongée. Dessous moins
rugueux que le dessus, la ponctuation plus espacée et plus irrégu-
lière, laissant des espaces lisses, surtout sur les bords des segments
abdominaux ; pattes grossièrement ponctuées.
Sternocera rufipennis nov. sp. — Oblong ovale, atténué en
avant et en arrière; têle et pronotum noirs, brillants, très légèrement
bleuâtres; élytres d'un brun marron clair, la suture et l’apex obscurs,
les côtes et les reliefs basilaires plus clairs. Dessous bronzé doré
verdätre à reflets irisés et couvert d’une longue villosité d'un gris
Jaundûtre, très épaisse le long des élytres; antennes et tarses obscurs,
pelotes tarsiennes brunes. — Long., 33; larg., 14 mill.
Ugogo (von Bennigsen).
Facies du Stern. variabilis Kerr., de la région du lac Tanganyka,
mais entièrement différent quant au système de coloration.
. Tête grossièrement et inégalement ponctuée; front légèrement
déprimé en avant. Pronotum convexe, plus large que haut et plus
étroit en avant qu’en arrière, couvert de gros points enfoncés à
fond villeux et tomenteux et dont les intervalles forment un réseau
273
anastomosé de mailles irrégulières ; la marge antérieure très
arquée ; les côtés très obliques ; la base bisinuée avec le lobe médian
anguleux. Élytres convexes, sinueux sur les côtés à hauteur des
hanches postérieures, atténués à partir du tiers supérieur jusqu’au
sommet; celui-ci tridenté de part et d'autre; il est couvert de séries
longitudinales de points fins et rapprochés et de vagues côtes lisses
plus claires que la nuance foncière et formant le prolongement de
bourrelets longitudinaux et lisses qui se remarquent de part et
d'autre à la base. Dessous chagriné et irrégulièrement ponctué,
plus rugueux en avant qu’en arrière ; pattes finement ponctuées.
Sternocera Bennigsi nov. sp. — Robuste, subovalaire, arrondi
en avant et atténué en arrière; tête et pronotum d'un bleu d'acier à
reflets pourprés; élytres d’un vert doré clair, rugueux, les rugosités
irrégulières, leurs intervalles formant des mouchetures à fond jaune
clair. Dessous irisé, — Long., 40; larg., 18 mill.
Marore (von Bennigsen).
Cette superbe espèce tient à la fois du St. pulchra Waterh. et du
St. Revoili Fairm.; le dessous et le pronotum sont identiques à la
première, les élytres à la seconde, mais sans la bordure brune
externe.
Tête grossièrement chagrinée avec une courte carène frontale.
Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière,
couvert de gros points allongés, irréguliers, dont les intervalles for-
ment un réseau anastomosé de reliefs lisses. Élytres convexes,
régulièrement atténués en arc de la base au sommet, couverts de
séries longitudinales de fines mouchetures irrégulières mais dis-
posées visiblement en ligne droite et dont les intervalles forment
un réseau de mailles lisses; deux fossettes tomenteuses jaunes de
part et d'autre à la base et une large plaque à fond orangé à
l’épaule. Dessous semblable au St. pulchra Waterh.
Strigulia pygmæa nov. sp. — Petit, étroil, allongé, peu
convexe ; bronzé en dessus, la tête et le pronotum un peu plus clairs
que les élytres. Dessous bronzé noirätre, — Long., 3,7; larg., 0,8 mill.
Cameroon {par Kraatz).
Voisin de Strig. cyclodera (Agrilus) Fairm. — lacerta Kerr., du
Gabon, mais beaucoup plus petit, plus étroit et d’une coloration
générale moins brillante.
Tête sillonnée, couverte de petites rides longitudinales et de
points irréguliers. Pronotum grand, large, peu convexe, subcircu-
laire, couvert de très fines rides circulaires, formant un réseau irré-
gulier; la marge antérieure bisinuée avec un lobe anguleux et
saillant au-dessus de la tête ; les côtés largement arqués avec l’angle
postérieur arrondi et obtus ; la base fortement bisinuée avec le lobe
274
médian arrondi. Écusson triangulaire. Élytres rugueux, couverts
de petites rides transversales, un peu sinueuses et subparallèles; le
sommet conjointement arrondi avec un très petit vide anguleux
sutural. Dessous finement granuleux.
Toxoscelus africanus nov. sp. — Étroit, allongé, peu convexe,
entièrement noir avec, sur les élytres, trois bandes sinueuses, parallèles
et d'un gris ardoise clair. — Long., 4; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraaiz).
Genre indo-malais dont l’extension atteint l'Afrique par cette
espèce, la seule actuellement connue sur le continent africain.
Tête rugueuse, couverte de petites rides transversales et vague-
ment sillonnée ; front séparé de l’épistome par un sillon net, trans-
versal et surmontant les cavités antennaires. Pronotum grand,
large en avant, un peu plus étroit en arrière, couvert de petites
rides sinueuses formant un réseau irrégulier; la marge antérieure
fortement bisinuée avec un lobe médian avancé et anguleux et les
angles antérieurs saillants ; les côtés très arqués ; la base bisinuée.
Écusson en triangle allongé. Élytres chagrinés et ponciués, déprimés
de part et d'autre à la base, sinueux sur les côtés et laissant à
découvert la région dorsale des côtés du premier segment abdo-
minal; le sommet subacuminé; ils sont couverts de bandes gri-
sâtres très vagues, formées par une très courte villosité, et dont
les deux postérieures seules sont assez nettement sensibles; l’une,
postmédiane, très sinueuse, l’autre, préapicale et transversale.
Dessous finement granuleux.
Melibæus albopilosus nov. sp. — Oblong, atténué en avant et
en arrière, d’un vert bleuûtre brillant en dessus avec les côtés du
pronotum garnis d'une pulvérulence blanche. Dessous bronzé clair et
très brillant, garni, sur les côtés, d’une pulvérulence blanche agglo-
mérée sur les hanches postérieures, les épisternes et les côtés des
segments abdominaux. — Long., 6; larg., 2 mill.
Tabora (von Bennigsen).
Espèce voisine de Mel. somalicus Kerr.; différente de celle- ci
quant aux détails qui précèdent et à ceux qui suivent.
Tête ponctuée et couverte de petites rides transversales; front
sillonné. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en
arrière, couvert de points irrégulièrement espacés, épais et denses;
la marge antérieure très arquée; les côtés déclives en avant ei
aplanis en arrière, couverts d’une abondante vestiture blanche, très
obliques jusque vers la base où ils s’arrondissent et forment, avec
la base, un angle droit; la base droite sur les côtés avec un lobe
médian avancé et échancré. Écusson cuivreux, finement granuleux,
transversal, déprimé et subcordiforme. Élytres convexes, déprimés
autel.
275
de part et d’autre à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des
hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur, atté-
nués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet ; celui-ci séparément
arrondi et dentelé; ils sont finement granuleux et présentent des
séries longitudinales de points assez régulières ainsi que des petites
rides transversales, accentuées seulement sur les côtés antérieurs.
Dessous finement granuleux et pointillé ; pattes ponctuées.
Melibæus æneus nov. sp. — Robusle, subcylindrique, assez
convexe, d’un bronzé clair, mais terne avec les côtés du pronotum et le
dessous garnis d’une pubescence grise. — Long., 7,5; larg., 2,7 mill.
Usaramo (von Bennigsen) ; Delagoa (par Staudinger).
Plus grand et plus robuste que le Mel. callosicollis Fährs, de
la Caffrerie, dont il se TRPDAOEUE par le facies. La coloration bits
claire.
Tête rugueuse et chagrinée, couverte d’une villosité brunâtre;
front sillonné. Pronotum presque aussi haut que large, plus étroit
en avant qu’en arrière, rugueux et couvert de petites rides sinueuses
et transversales ; la marge antérieure arquée; les côtés déclives,
très obliques en avant, droits en arrière et remplis, dans une
dépression médiane, d’une villosité d’un gris jaunâtre; la base
bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson grand,
triangulaire et finement granuleux. Élytres convexes, déprimés de
part et d’autre à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des hanches
postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite
suivant une courbe peu prononcée jusqu’au sommet, celui-ci sépa-
rément arrondi et dentelé; ils sont très chagrinés, couverts de
rugosités irrégulières, disposées en vagues séries transversales et
parallèles. Dessous finement granuleux et ponctué, garni d’une
villosité d’un gris blanchôâtre.
Melibæus Kraatzi nov. sp. — Allongé, subcylindrique, atté-
nué en avant et en arrière, d’un bronzé brillant en dessus avec, sur la
moilié postérieure des élytres, deux bandes transversales, villeuses,
grises et parallèles, limitant un espace lisse plus sombre que la région
antérieure. Dessous très brillant, bronzé obscur. Long., 6; larg.,
4,7 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Facies et coloration du Coræbus suturalis Kerr., de l’Inde, mais
moins grand et différent quant aux détails. C’est, du reste, un Meli-
bœus à mentonnière échancrée et bilobée.
Tête couverte de points irréguliers; front sillonné. Pronotum un
peu plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière,
couvert d’une ponctuation inégale et de très fines rides formant un
réseau anastomosé; la marge antérieure arquée ; les côtés aplanis,
276
déclives, arqués; le disque très convexe, gibbeux ; la base bisinuée
avec le lobe médian avancé et échancré. Écusson cordiforme, fine-
ment granuleux et déprimé. Élytres convexes, déprimés de part et
d’autre à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des hanches posté-
rieures, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en
ligne droite jusqu’au sommet, celui-ci séparément arrondi et
dentellé; ils sont très fortement chagrinés, les rugosités simulant
des petites écailles, et sont couverts d’une courte pubescence
grisâtre, sauf sur une large bande dénudée, transversale et située
vers le tiers supérieur. Dessous finement granuleux,beaucoup moins
rugueux que le dessus; pattes ponctuées.
Melibæus splendidiventris nov. sp. — Étroit, convexe, plus
atténué en avant qu’en arrière, d’un vert bleuütre brillant avec la
tête et l’abdomen d'un pourpré métallique éclatant. — Long., 5;
larg., 1,5 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Plus petit, moins robuste, la tête relativement plus étroite que
le Mel. nitidiventris Kerr., du Vieux-Calabar, dont il rappelle le
mode de coloration générale.
Tête rugueuse, couverte de points irréguliers et de rides trans-
versales; front sillonné. Pronotum très convexe, très étroit en
avant, élargi en arrière, couvert de gros points régulièrement
espacés et de petites rides sinueuses et transversales; la marge
antérieure fortement arquée; les côtés très déclives, obliques et
sinueux avec une petite échancrure vers l’angle inférieur; la base
fortement bisinuée avec le lobe médian très avancé et arqué.
Élytres convexes, déprimés de part et d’autre à la base et le long
de la suture, rugueux et couverts de petites rides transversales; les
côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement
élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet; celui-ci séparément arrondi et dentellé. Dessous rugueux
et chagriné en avant, très brillant et finement pointillé en arrière ;
pattes ponctuées.
Melibæus fasciatus nov. sp. — Allongé, subcylindrique,
alténué en avant et en arrière, entièrement noir avec les élytres couverts
d'une vestiture grise laissant à découvert une bande transversale
dénudée, située vers le tiers postérieur. — Long., 6,3; larg., 2 mill.
Togo (par Kraatz).
Aspect rappelant celui des Coræbus ; différent de toutes les autres
espèces de Melibœus par les caractères qui précèdent et par ceux
qui suivent.
Tête granuleuse et ponctuée ; front sillonné. Pronotum convexe, .
un peu plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière,
277
granuleux, ponctué et couvert de fines rides circulaires et concen-
triques ; la marge antérieure arquée ; les côtés déclives, obliques et
faiblement arqués; le disque convexe; la base bisinuée avec le lobe
médian échancré ou bilobé. Écusson en triangle curviligne, la base
convexe et les côtés concaves. Élytres grossièrement chagrinés,
couverts de granulations irrégulières et de petites rides transver-
sales plus apparentes sur les côtés que sur le disque; la base dépri-
mée de part et d’autre; les côtés sinueux à hauteur des hanches
postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite
suivant une courbe peu prononcée jusqu’au sommet; celui-ci sépa-
rément arrondi et dentelé; ils sont couverts d’une courte villosité
d’un gris blanchâtre, sauf sur une large bande dénudée située vers
le tiers supérieur. Dessous et pattes finement granuleux.
Anadora hova nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué en
arrière ; tête et pronotum bronzés, ornés de touffes de poils d’un roux
doré; élytres bronzés ou noirs, garnis de marbrures d’un noir velouté,
l'extrémité ornée de part et d'autre d’une touffe de poils noirs et frisés.
Dessous noir bleuätre et brillant. — Long., 16-18; larg., 5-6 mill.
Madagascar. |
Facies et taille de l’Anad. (Discoderes) Mechovi Qued., mais avec
les élytres un peu plus atténués en arrière, les pinceaux de poils de
leur sommet moins accentués ; la côte médiane des élytres
moins sinueuse le long de la suture ; le dessin élytral différent quant
aux détails.
Tête grossièrement ponctuée et couverte de six pinceaux de poils
raides et d’un roux doré, disposés deux par deux le long d’un sillon
médian. Pronotum très inégal, beaucoup plus large que haut et
plus étroit en avani qu’en arrière, irrégulièrement ponctué et cou-
vert, sur le disque, de quatre pinceaux de poils raides et d’un roux
dorés disposés en carré; les côtés inférieurs saillants et couverts de
poils frisés d’un roux doré; la base bisinuée avec un large lobe
médian avancé et arqué. Écusson triangulaire. Élytres plans sur le
disque, déclives sur les côtés, avec la suture et une côte médiane
élevées et lisses, la côte médiane incurvée vers l’écusson et droite
ensuite. Dessous finement ponctué.
. Phlocteis zonata nov. sp. — Subparallèle, plan en dessus,
tête et pronotum bronzés et garnis de poils d’un roux doré; élytres noir
bleuütre, ornés de quelques lignes sinueuses, transversales, à disposi-
tion irrégulière, et d’une large bande préapicale, le tout garni d’une
villosité d’un roux doré. Dessous bronzé très obscur; les segments
abdominaux ornés de part et d'autre d’une tache villeuse, d’un roux
doré. — Long., 9; larg., 3 mill. |
Madagascar.
278
Tête grossièrement ponctuée, creusée entre les yeux, le sillon
surmonté en avant, de part et d’autre, d’un tubercule glabre. Pro-
notum inégal, convexe sur le disque, inégal, bosselé, avec, de part
et d’autre, une carène arquée n'atteignant ni le côté, ni la marge
antérieure ni la latérale. Écusson triangulaire. Élytres granuleux,
plans sur le disque, déclives sur les côtés, profondément impres-
sionnés de part et d’autre à la base, avec une côte médiane partant
du fond de chacune des impressions basilaires pour aboutir vers le
sommet; celui-ci séparément arrondi et finement dentelé. Dessous
granuleux.
Kamosia abyssinica nov. sp. — Allongé, subcylindrique,
atténué en avant et en arrière, d’un bronzé brillant en dessus et couvert
d’une vestiture d'un gris blanchätre disposée en vagues bandes obliques
et un peu courbes. Dessous plus brillant que le dessus et également
villeux, la villosité plus dense le long des bords des segments abdomi-
naux que sur le restant du corps. — Long., 7; larg., 2 mill.
Abyssinie.
Très distinct des deux autres espèces du genre, surtout par l’allure
_de la vestiture élytrale.
Tête très rugueuse, chagrinée et sillonnée longitudinalement.
Pronotum très rugueux, chagriné, un peu plus haut que large et
plus étroit en avant qu’en arrière, très convexe; la marge anté-
rieure très avancée et arquée; les côtés arqués avec l’angle posté-
rieur droit; la base bisinuée avec le lobe médian avancé. Élytres
très rugueux et chagrinés, plans sur le disque, déclives sur les
côtés, séparément arrondis et dentelés à l’extrémité ; ils présentent
une villosité couchée disposée en vagues bandes obliques et
courbes. Dessous très rugueux et chagriné; pattes finement
granuleuses.
PLANIDIA nov. gen.
Corps allongé, subcylindrique, plan sur les élytres.
Tête couverte de gibbosités séparées par un sillon longitudinal,
front convexe.
Épistome réduit, par suite de la grandeur des cavités antennaires,
à une carène sinueuse.
Cavités antennaires grandes, profondes, séparées l’une de l’autre
par une étroite carène sillonnée dans toute sa longueur.
Antennes courtes, dentées à partir du 4° article, les articles À et 2
plus grands et plus épais que les suivants; le 3° globulaire ; les
autres courts, subglobulaires, transversaux et dentés.
Yeux ovalaires, séparés en arrière.
279
Pronotum gibbeux, inégal; la marge antérieure lobée au milieu
et couvrant le vertex; les côtés séparés de l’épisternum par une
carène sinueuse lisse ; la base sinueuse avec le lobe médian avancé
et tronqué.
Écusson en triangle, aigu en arrière.
Élytres plans, laissant à découvert, sur les côtés, la région dorsale
des segments abdominaux, inermes et séparément arrondis à
l’éxtrémité.
Prosternum peu convexe, muni en avant d’une mentonnière,
anguleusement acuminé à l’extrémité, celle-ci venant s’insérer
dans une échancrure du métasternum ; branches du mésosternum
étroites, arquées et séparées l’une de l’autre par le prolongement
anguleux du prosternum; métasternum grand, sillonné longitu-
dinalement au milieu.
Hanches antérieures et médianes normales; les postérieures
étroites et non contigués.
Suture entre le premier et le deuxième segment abdominal
peu distincte, ces segments presque une fois et demie plus grands
ensemble que les trois suivants réunis; extrémité du dernier
segment tronquée et couverte de petites rides transversales et
parallèles.
Pattes peu robustes, insérées au repos dans des dépressions du
corps; fémurs droits; tarses courts, subcomprimés, leurs crochets
dentés à la base.
Genre voisin des Phlocteis et des Amorphosoma.
Planidia velutina nov. sp. — Allongé, subcylindrique, plan
sur les élytres, bronzé en dessus et couvert d’une pubescence soyeuse,
d’un roux doré, mélangée, sur Les élytres et vers leur sommet, de vagues
bandes flexœueuses d’un gris jaunûtre. Dessous noirätre, violacé, les
bords des segments abdominaux garnis d’une villosité jaunätre. —
Long., 9; larg., 2 mill.
Abyssinie.
Tête très rugueuse; front sillonné et bossué. Pronotum convexe,
bossué, à peine plus large que haut et plus étroit en avant qu’en
arrière; la marge antérieure très arquée; les côtés droits avec
l’angle antérieur arrondi; la base faiblement bisinuée; de l'angle
postérieur part une carène très sinueuse et saillante, située à une
certaine distance de la marge latérale. Écusson noir, finement
granuleux et triangulaire. Élytres plans sur le disque, déclives
sur les côtés, rugueux et couverts de petites rides transversales plus
apparentes en dehors qu’en dedans; les côtés laissant à découvert
la région latéro-dorsale du sternum et des segments abdominaux ;
le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous fortement
chagriné; pattes rugueuses.
280
Pseudagrilus obesus nov. sp. — Écourté, robuste, convexe, vert
émeraude mat en dessus. Dessous vert; patles bronzé rougeûtre, le
sternum couvert, sur les côtés, d'une pubescence couleur de rouille ;
une tache assez grande, de même nature, sur les côtés du deuxième et
du troisième segment abdominal. — Long., 9,5; larg., 3,8 mill.
Lukungu (Ch. Haas); 3 exemplaires dont 2 au Musée royal
d'Histoire naturelle de Bruxelles,
Très voisin de Pseud. densegranatus Fairm., avec lequel il pourrait
former une section à part dans le genre et peut-être un genre nou-
veau; plus grand et plus robuste, différent de cette espèce par les
détails qui suivent.
Tête très rugueuse, couverte d’une villosité jaunâtre, courte et
frisée et de gros points enfoncés et très serrés; front déprimé.
Pronotum très convexe, rugueux, couvert de gros points enfoncés
et très serrés; plus large que haut et plus étroit en avant qu’en
arrière ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian,
avancé et arqué ; les côtés sinueux, déprimés en avant, la dépression
garnie d’une villosité jaunâtre, courte et frisée; la base bisinuée
avec un lobe médian avancé et à peine échancré en arc. Écusson
triangulaire, large, finement granuleux avec les angles de la base
tronqués. Élytres très convexes et très rugueux, les rugosités dis-
posées en séries sinueuses, transversales et subparallèles; le calus
huméral saillant et se prolongeant jusque vers le milieu suivant
une vague côte ; le sommet conjointement arrondi. Dessous granu-
leux et ponctué, couvert d’une courte villosité jaunâtre tournant
au rouge brique ou à la rouille sur les côtés du sternum et du
deuxième et du troisième segment abdominal. Pattes robustes,
grossièrement ponctuées ; la ponctuation espacée.
Amorphosoma abyssinicum nov. sp. — Oblong, atténué en
avant et en arrière, très convexe et d’un noir verdätre mat en dessus,
les côtés du pronotum et une large bande oblique préapicale remon-
tant le long de la suture et s’étalant autour de l’écusson, le tout d'un
brun terne. Dessous noir avec le sternuim garni d’une villosité grisätre.
— Long., 7; larg., 3 mill,
Abyssinie.
Facies de l’Amorph. subcornutum Fairm., du Gabon, différent
de celui-ci par la coloration et l’allure du dessin élytral.
Tête grossièrement ponctuée. Pronotum très convexe sur le
disque, aplani sur les côtés ; la marge antérieure fortement bisinuée
avec un lobe médian avancé et arrondi; les côtés très arqués ; la
base bisinuée avec un lobe médian étroit et peu avancé. Élytres fine-
ment et régulièrement chagrinés, très convexes, conjointement,
arrondis et finement dentelés à l'extrémité. Dessous granuleux.
, _.
281
Agrilus nodifrons nov. sp. — Allongé, subcylindrique ; tôle,
pronotum et écusson bronzés; la première quadrituberculeuse, Les
tubercules séparés par deux sillons se coupant à angles droits; le
second inégal et bossué ; élytres noirs avec le sommet bronzé, couverts,
sur la région postérieure, d’une rare villosité grisätre. Dessous noir.
— Long., 7; larg., 1,6 mill.
Dar-es-Salaam (von Bennigsen).
Je laisse provisoirement cette espèce dans le genre Agrilus, bien
qu’elle se rapproche, par le faciès, du groupe des Phlocteis et des
Amorphosoma.
Tête saillante à cause de quatre tubercules rugueux garnis de
rides concentriques et séparés par deux sillons se coupant à angles
droits. Pronotum inégal, bossué, rugueux, couvert de petites rides
sinueuses ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian
arqué ; les côtés droits ; La base bisinuée avec le lobe médian avancé
et faiblement échancré; carène postérieure se perdant dans les
excavations et les élévations du pronotum; carène antérieure
entière, sinueuse et plus nette que l’inférieure. Écusson large,
caréné transversalement. Élytres couverts de rugosités simulant
des écailles; déprimés de part et d'autre à la base, sinueux à hau-
teur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supé-
rieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci
finement dentelé extérieurement, échancré intérieurement, l’échan-
crure limitée par une dent suturale moins forte qu’une denti
médiane. Dessous plus rugueux en avant qu’en arrière, entièrement
couvert de petites rides et de rugosités simulant des petites écailles.
Agrilus Bennigseni nov. sp. — Allongé, peu convexe, noir en
dessus avec la tête, les côtés et la dépression médiane du pronotum
maculés de jaune; les élytres avec de part et d'autre quatre macules
jaunes situées à égale distance l’une de l’autre; l’épisternum mélatho-
racique, les côtés des hanches postérieures et la région supérieure,
visible en dessus, du premier et du deuxième segment abdominal
également maculés de jaune. Dessous noir, brillant, couvert, sur le
sternum et dans les dépressions latérales des segments abdominaux,
d’une efflorescence blanche. — Long., 13; larg,, 3 mill.
Usagara (von Bennigsen).
Du groupe des Agr. grandis Cast. et Gory, sexguttatus Thunb.,
congolanus Kerr., discolor Fährs, etc., mais moins robuste, plus
acuminé en arrière, les macules jaunes et blanches autrement dis-
posées.
Tête creusée entre Les yeux, l’excavation remplie d’une pulvéru-
lence jaune ou orangé rouge ; antennes dentées à partir du quatrième
article, les articles dentés allongés et triangulaires: Pronotum peu
282
convexe avec les côtés déclives, couvert de rides parallèles, trans-
versales, nettes et très rapprochées, sauf dans le sillün médian et
les dépressions latérales, qui sont remplies d'une villosité jaune ou
orangé rouge; la marge antérieure à peine sinueuse; les côtés
régulièrement arqués; la base bisinuée avec un large lobe médian
tronqué; carène postérieure courte, saillante et très arquée ; carène
antérieure sinueuse, lisse, parallèle à l’inférieure et très rapprochée
de celle-ci. Écusson large, sillonné transversalement, ce sillon for-
mant avec le sommet un triangle ayant la base droite et les côtés
arqués. Élytres chagrinés, couvert de petites rugosités arrondies;
la base profondément et largement impressionnée de part et d’autre,
les côtés sinueux à hauteur des hanches et laissant à découvert la
région dorso-latérale du métasternum et du premier segment abdo-
minal ornés chacun d’une macule jaune, allongée; le sommet
séparément acuminé et terminé par une forte dent médiane et .
aiguë ; ils sont ornés de quatre taches jaunes situées : la première
dans la dépression basilaire, la deuxième au tiers antérieur, la troi-
sième au tiers postérieur et la quatrième vers l’apex, toutes quatre
en ligne droite et plus près de la suture que de la marge extérieure.
Dessous ponctué, plus rugueux en avant qu’en arrière; paites
ponctuées.
Agrilus pretiosissimus nov. sp. — Allongé, plan en dessus,
atténué en avant et en arrière; dessus bronzé verdätre. Dessous vert
obscur et brillant, couvert, sur les côtés du sternum et des segments
abdominaux, de larges macules efflorescentes et d’un blanc pur. —
Long., 16; larg., 4 mill.
Usagara (von Bennigsen).
Voisin d’Agr. grandis Cast. et Gory, mais avec les élytres sans
macules jaunes ou rouges.
Tête dorée, couverte de petites rides sinueuses et transversales,
sillonnée longitudinalement, le sillon accosté en avant de deux
vagues fossettes allongées ; antennes dentées à partir du quatrième
article. Pronotum plus large que haut, plus étroit en avant qu’en
arrière, couvert de rides sinueuses et transversales ; le disque
déprimé ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian ;
les côtés obliques avec l’angle postérieur obtus; la base bisinuée
avec le lobe médian avancé et faiblement arqué; carène postérieure
très saillante et très arquée, rejoignant l’antérieure en deçà du
milieu des côtés et au delà de la jonction de celle-ci avec l’infé-
rieure; Carène antérieure très sinueuse, plus saillante que l’infé-
rieure et se rapprochant insensiblement d’elle pour la rejoindre
vers le quart postérieur. Écusson large, trapézoïdal en avant, trian-
gulaire en arrière, caréné transversalement. Élytres irrégulière-
283
ment ponctués, évidés le long de la suture, le sillon limité par une
côte médiane; la base déprimée de part et d'autre; les côtés laissant
à découvert une portion dorso-latérale du métasternum et des seg-
ments abdominaux ; le sommet séparément arrondi et fortement
dentelé. Dessous moins rugueux que le dessus ; abdomen presque
lisse ; pattes à peine ponctuées.
Agrilus notatus nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué en
avant et en arrière, d'un vert obscur et brillant avec l'extrémité des
élytres nuancée de pourpre; les côtés du pronotum et trois macules
élytrales peu nettes, garnis d’une pubescence grise. Dessous noir. —
Long., 9; larg., 2,5 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête pointillée et couverte de très fines rides simulant des
écailles ; front sillonné, bituberculé en arrière ; antennes dentées à
partir du quatrième article. Pronotum plus large que haut, peu
convexe, couvert de petites rides sinueuses et transversales; la
marge antérieure bisinuée avec le lobe médian arqué; les côtés un
peu obliques ; la base bisinuée avec le lobe médian sinueux; carène
postérieure saillante et très arquée, n’atteignant pas l’antérieure ;
carène antérieure presque droite et rugueuse; carène inférieure
très rapprochée de la précédente et la rejoignant avant d'atteindre
la base. Écusson large, granuleux. Élytres couverts de rugosités
simulant des écailles, déprimés de part et d’autre à la base, légère-
ment élargis au tiers supérieur, fortement dentelés au sommet, la
dent présuturale plus accentuée que les autres. Dessous et pattes
finement granuleux.
Agrilus usaramoensis nov. sp. — Allongé, peu convexe, atté-
nué en arrière; têle et pronotum bronzé obscur, le second largement
maculé de fauve sur les côtés; élytres violacés. Dessous bronzé obscur
et brillant. — Long., 10; larg., 2,5 mill.
Usaramo (von Bennigsen).
Tête rugueuse, sillonnée dans toute sa longueur, couverte de
petites rides sinueuses, concentriques sur les tubercules frontaux ;
front bituberculé en arrière et séparé en avant de l’épistome par
une carène transversale ; antennes dentées à partir du quatrième
article. Pronotum transversal, plus large en avant qu’en arrière,
couvert de petites rides sinueuses et transversales, déprimé de part
et d’autre au-dessus de la carène postérieure ; la marge antérieure
échancrée en arc; les côtés obliques et arqués; la base bisinuée
avec le lobe médian faiblement échancré en arc ; carène postérieure
saillante, courte, arquée et n’atteignant pas l’antérieure ; carène
antérieure subsinueuse ; carène inférieure droite, se rapprochant
insensiblement de la précédente pour la rejoindre vers la base.
284
Écusson grand, transversal, noir, granuleux et caréné transversa-
lement. Élytres couverts de rugosités simulant des petites écailles
acuminées et, sur les côtés, de petites rides transversales ; déprimés
de part et d’autre à la base et vaguement évidés le long de la
suture ; les côtés sinueux et laissant à découvert une portion dorso-
latérale du sternum et des segments abdominaux; le sommet
séparément arrondi et fortement dentelé. Dessous finement granu-
leux sur les parties villeuses, ponctué sur les autres ; pattes poin-
tillées.
Agrilus malus nov. sp. — Allongé, subparallèle, peu convexe,
entièrement noir, peu brillant ; les fémurs et les tibias d'un pourpré
obscur, la partie visible de la région dorsale du métasternum et des
segments abdominaux, les côtés de ceux-ci et le sternum garnis d’une
pubescence jaunûâtre. — Long., 12; larg., 2,5 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Voisin de l’Agr. canaliculatus Kerr., du Zanguebar, mais plus
grand, plus robuste; la tête et la partie antérieure du pronotum
relativement plus étroites, l’armature terminale des élytres diflé-
rente.
Tête granuleuse ; front aplani; vertex sillonné et couvert de rides
longitudinales, Pronotum peu convexe, plus large que haut, un peu
plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses
et transversales ; la marge antérieure tronquée; les côtés obliques
et faiblement arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué;
carène postérieure longue, peu arquée, rejoignant l’antérieure vers
le tiers supérieur ; carène antérieure droite; carène inférieure un
peu arquée, assez éloignée de la précédente et la rejoignant vers le
tiers inférieur. Écusson large, caréné transversalement. Élytres
couverts de rugosités simulant des écailles ; déprimés de part et
d'autre à la base ; vaguement déprimés le long de la suture ; subacu-
minés et fortement dentelés au sommet. Dessous granuleux; la
région latérale du sternum et la partie dorsale, visible en dessus,
du premier segment abdominal convertes d’une villosité soyeuse,
d’un jaune soufre.
Agrilus subelongatus nov. sp. — Étroit, subcylindrique,
allongé, acuminé en arrière, d’un vert obscur en dessus avec le tiers
supérieur des élytres violacés; les côtés du pronotum et la région
sulurale garnis d'une vestiture rousse. Dessous bronzé, garni d’une
d'une villosité rousse; pattes verdätres. — Long., 10,5 ; larg., 2 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête fortement chagrinée, vaguement sillonnée en arrière;
antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum couvert
de rides sinueuses et transversales, un peu plus large en avant qu’en
285
arrière ; la marge antérieure faiblement bisinuée avec un large
lobe médian peu arqué ; les côtés sinueux ; la base bisinuée avec le
lobe médian avancé et faiblement échancré; carène postérieure
petite, arquée, rejoignant l’antérieure vers le quart inférieur des
côtés; carène antérieure presque droite et subparallèle à l’infé-
rieure. Écusson large, caréné transversalement, acuminé au som-
met. Élytres finement chagrinés, déprimés de part et d’autre à la
base, sinueux sur les côtés et laissant à découvert la région latéro-
dorsale du sternum et du premier segment abdominal ; le sommet
dentelé et séparément arrondi. Dessous très finement granuleux ;
pattes ponctuées.
Agrilus rufopictus nov. sp. — Allongé, plan en dessus, subpa -
rallèle, atténué à l’extrémité; d’un noir verdätre en dessus avec les
côtés du pronotum et les dépressions de la base des élytres garnis d’une
villosité rousse. Dessous bronzé clair et brillant; fémurs verdätres; la
région lutéro-dorsale du métasternum et des segments abdominaux
garnie d’une villosité rousse, — Long., 10; larg., 2,2 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Voisin de l’Agr. subelongatus Kerr., qui précède, mais différent
quant aux détails et à la coloration.
Tête finement chagrinée; front plan; vertex sillonné et couvert
de petites rides transversales. Pronotum un peu plus large que haut
et un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides
sinueuses et transversales ; le disque vaguement déprimé; la marge
antérieure tronquée ; les côtés déprimés, obliques, à peine arqués
et couverts, dans la dépression, d’une villosité d’un roux doré; la
base bisinuée avec le lobe médian faiblement échancré; carène
postérieure faiblement arquée et ne touchant pas l’antérieure;
celle-ci sinueuse et assez éloignée de l’inférieure qui la rejoint vers
le tiers postérieur. Écusson large, caréné transversalement. Élytres
peu convexes, granuleux, déprimés de part et d’autre à la base, la
dépression couverte d’une villosité d’un roux doré ; les côtés laissant
à découvert la région dorso-latérale du métasternum et des deux
premiers segments abdominaux, cette région couverte d’une
villosité d’un roux doré; le sommet subacuminé et fortement
dentelé. Dessous finement granuleux, couvert d’une villosité courte,
dense, soyeuse, blanche mélangée d’un roux doré.
Agrilus gravidus nov. sp. — Subcylindrique, atténué en
arrière, entièrement vert, plus brillant au-dessus qu’'au-dessous. —
Long., 9; larg., 2 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Plus petit et moins robuste que l’Agr. nitens Kerr., üe Libéria,
mais la tête plus large, le front moins convexe, l’écusson différent
et l’armature terminale des élytres distincte.
286
Tête couverte de rides sinueuses et transversales entremêlées de
points épars; front sillonné ; antennes dentées à partir du quatrième
article. Pronotum plus large que haut, couvert de rides transver-
sales subparallèles ; la marge antérieure à peine sinueuse; les côtés
à peine arqués; la base bisinuée avec le lobe médian avancé, large
et arqué; le disque avec une fossette préscutellaire; carène posté-
rieure formant un bourrelet saillant; carène antérieure droite
jusque vers la base où elle s’incurve en dedans ; carène inférieure
subparallèle à l’antérieure. Écusson large, sillonné transversale-
ment. Élytres convexes, couverts de rugosités simulant des petites
écailles; déprimés de part et d’autre à la base; séparément
acuminés et fortement dentelés au sommet, la dent subsuturale
plus forte et plus saillante que les autres. Dessous granuleux,
ponctué et ridé, mais moins rugueux et plus brillant que le
dessus.
Agrilus camerunicus nov. sp. — Allongé, peu convexe, noir
brundâtre en dessus, la moitié intérieure des élytres couverte d’une
vestiture grise. Dessous bronzé très obscur, légèrement pourpré. —
Long., 7; larg., 1,7 mill.
Cameroon (par Kraatz). :
Tête finement chagrinée et faiblement ponctuée; antennes
dentées à partir du quatrième article. Pronotum à peine plus large
que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de
petites rides sinueuses et transversales; le disque plan, à peine
sillonné au milieu; les côtés déprimés et obliques ; la marge anté-
rieure bisinuée avec un faible lobe médian à peine arqué; la base
bisinuée avec le lobe médian échancré; carène postérieure à peine
arquée, perpendiculaire à la base et n’atteignant pas l’antérieure;
celle-ci sinueuse et surplombant l’inférieure. Ecusson caréné trans-
versalement. Élytres finement et très régulièrement chagrinés,
déprimés de part et d’autre à la base, sinueux sur les côtés et
laissant à découvert la région dorso-latérale des deux premiers
segments abdominaux; le sommet séparément arrondi et dentelé.
Dessous finement granuleux.
Agrilus curvus nov. sp. — Allongé, convexe, atténué à l’extré-
mité ; têle, antennes et pronotum bronzés; élytres verts, obscurs et peu
brillants. Dessous vert bronzé et brillant. — Long., 6; larg., 1,4 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Facies rappelant celui de l’Agril. limvuanus Kerr., de la région
du lac Tanganyka ; différent quant à la coloration et aux détails.
Tête granuleuse et ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur ;
front aplani. Pronotum un peu plus long que large et plus large
en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et trans-
Ca
287
versales; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian
peu arqué; les côtés un peu obliques et arqués avec l’angle posté-
rieur très pelit, aigu et légèrement saillant en dehors; la base bisi-
nuée avec le lobe médian échancré; carène postérieure très arquée
et rejoignant l’antérieure vers le milieu ;carène antérieure sinueuse;
carène inférieure droite. Écusson caréné transversalement. Élytres
convexes, couverts de rugosités simulant des écailles ; le sommet
dentelé et séparément arrondi; les côtés laissant à découvert une
portion dorso-latérale du sternum et des premiers segments abdo-
minaux. Dessous moins rugueux que le dessus et finement ponctué.
Agrilus clavatus nov. sp. — Étroit, allongé, acuminé en
arrière, d'un noir brillant violacé, Dessous noir bleuätre, très brillant.
— Long., 6,5; larg., 1,3 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête finement granuleuse, sillonnée longitudinalement ; antennes
dentées à partir du cinquième article. Pronotum presque aussi haut
que large, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de fines
rides simulant des petites écailles; la marge antérieure à peine
bisinuée ; les côtés un peu obliques et légèrement arqués ; la base
bisinuée avec le lobe médian tronqué; carène postérieure un peu
sinueuse, subperpendiculaire à la base, n’atteignant pas l'anté-
rieure ; celle-ci sinueuse et rejointe par l’inférieure vers le tiers
inférieur. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de
rugosités simulant des écailles; déprimés de part et d’autre à la
base ; le calus huméral saillant ; les côtés à peine sinueux en avant,
obliquement atténués en ligne droite à partir du milieu jusqu’au
sommet; celui-ci à peine élargi en spatule, séparément arrondi et
finement dentelé. Dessous plus lisse que le dessus, à peine ponctué
et ridé.
Agrilus zonatus nov. sp. — Allongé, convexe, atténué en avant
et en arrière; tête bronzée; vertex, pronotum et élytres noirs; ces
derniers garnis d’une courte villosité blanche laissant trois larges
bandes transversales et glabres; la première au tiers antérieur, la
seconde au milieu et la troisième à l'extrémité. Dessous noir, couvert
d’une très courte villosilé grise ; pattes bronzées. — Long., 4,2; larg.,
0,9 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Aspect de Coræbus; différent de la plupart des Agrilus des autres
régions et de l’Afrique.
Tête finement ponctuée, peu convexe et sillonnée dans touie sa
longueur. Pronotum plus large que haut, couvert de petites rides
semicirculaires et concentriques ; la marge antérieure fortement
bisinuée avec le lobe médian large, avancé et subanguleux; les
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 28 VI 99, 26
288
côtés régulièrement arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian
faiblement échancré; carène postérieure arquée et n’atteignant pas
l’'antérieure; celle-ci un peu brisée au milieu et séparée en avant de
l'inférieure, qui est arquée. Écusson caréné transversalement.
Élytres granuleux, déprimés de part et d’autre à la base; conjoin-
tement arrondis et faiblement dentelés au sommet. Dessous fine-
ment granuleux et ponctué.
Agrilus vernus nov. sp. — Écourté, subconvexe, atténué en
arrière, d'un vert brillant obscur en dessus avec les côtés du pronotum,
la base de celui-ci, la région suturale antérieure des élytres et sur
chacun de ceux-ci une tache située au tiers postérieur, le tout garni
d'une villosité grise. Dessous bronzé très obscur et brillant. — Long.,
6,3 ; larg., 1,5 mill.
Cameroon (par Kraatz); Landana (L. Petit).
Tête couverte de rugosités simulant des écailles; front sillonné:;
épistome cuivreux; antennes dentées à partir du quatrième article.
Pronotum rugueux, couvert de petites rides arquées et parallèles,
plus large que haut; la marge antérieure bisinuée avec un large
lobe médian arqué; les côlés un peu obliques ; la base bisinuée avec
le lobe médian avancé et arqué; carène postérieure arquée et tou-
chant presque l’antérieure vers son milieu; celle-ci sinueuse et
subparalièle à l’inférieure ; le disque élevé en avant, avec une
déclivité vers la base et vers les côtés. Écusson caréné transversale-
ment. Élytres convexes, chagrinés, les rugosités simulant des
petites écailles ; la base déprimée de part et d'autre; les côtés
sinueux en avant, droits en arrière et laissant à découvert la région
latéro-dorsale du métasternum et des deux premiers segments abdo-
minaux ; le sommet échancré de part et d’autre, les échancrures
limitées par une forte dent et dont l’extérieure est plus accentuée
que la suturale. Dessous finement granuleux.
L’exemplaire provenant de Landana, du Musée de Bruxelles, est
un peu plus grand que les exemplaires de Cameroon ; mais tous les
détails spécifiques sont les mêmes.
Agrilus gibbosus nov. sp. — Allongé, très convexe en dessus ;
tête et pronotum verts et brillants ; le front garni d’une villosité dorée,
les côtés du pronotum et les dépressions de la base des élytres ornés
d’une efflorescence blanche; élytres noirs, sauf la base et les côtés
antérieurs, qui sont verts. Dessous brillant et d’un vert obscur. —
Long., 8; larg., 1,6 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête forte, densément ponctuée; front aplani; vertex très fine-
ment pointillé et sillonné. Pronotum peu convexe, plus large que
haut, couvert de petites rides sinueuses, transversales et subparal-
289
lèles; la marge antérieure faiblement bisinuée avec le lobe médian
large et faiblement arqué; les côtés arqués avec l’angle postérieur
petit, saillant en dehors et aigu; la base bisinuée avec un large lobe
médian faiblement arqué; carène postérieure courte, saillante et
faiblement arquée ; carène antérieure arquée en avant et droite en
arrière ; carène inférieure droite, rejoignant la précédente vers le
milieu. Écusson caréné transversalement. Élytres convexes, cou-
verts de rugosités allongées formant des petites rides longitudi-
nales sur les parties noires et granuleux sur les parties vertes; la
base profondément impressionnée de part et d’autre ; Les côtés lais-
sant à découvert la portion dorso-latérale du premier segment
abdominal ; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous
granuleux.
Agrilus occidentalis nov. sp. — Étroit, allongé, subcylin-
drique, d’un bronzé brillant, plus clair sur la tête et le pronotum que
sur les élytres; ceux ci ornés de part et d'autre, le long de la suture,
de deux macules allongées, la première linéaire, la seconde oblongue
et plus nelte que la précédente et formées par une villosité blanche,
Dessous bronzé clair. — Long., 5,5; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz). |
Tête convexe, finement granuleuse; front sillonné; antennes
dentées à partir du quatrième article. Pronotum rugueux, aussi long
que large, couvert de rides sinueuses et parallèles ; la marge anté-
rieure bisinuée avec le lobe médian large, avancé et arqué; les
côtés faiblement arqués avec l’angle postérieur petit, aigu et un peu
saillant en dehors; la base bisinuée avec le lobe médian faiblement
échancré ; le disque avec deux vagues fossettes superposées, la basi-
laire plus grande que la supérieure ; carène postérieure très arquée
et rejoignant l’antérieure vers son milieu ; carène antérieure droite
et très rapprochée de l’inférieure qu’elle rejoint avant la base.
Écusson caréné transversalement. Élytres chagrinés, rugueux,
sinueux sur les côtés, déprimés de part et d’autre à la base, atténués
en ligne droite un peu au delà du mileu jusqu’au sommet ; celui-ci
subtronqué et irrégulièrement dentelé. Dessous et pattes finement
granuleux et ponctué.
Agrilus triangularis nov. sp. — À llongé, peu convexe, très atté-
nué en arrière; front vert et brillant; pronotum noirätre avec les
carènes postérieures bleuâtres et la marge latérale bronzée ou
cuivreuse; élytres noirs, très légèrement bleuâtres, avec, de part et
d'autre, un point villeux, blanc au tiers antérieur et contre la suture
et une tache également villeuse et blanche, sous le point précédent et
au tiers supérieur. Dessous bronzé et brillant. — Long., 4,5; larg.,
0,8 mill.
- Cameroon (par Kraatz).
290
Tête finement granuleuse ; front peu convexe; vertex sillonné et
convexe. Pronotum peu convexe, à peine plus large que haut; la
marge antérieure à peine arquée; les côtés un peu obliques et fai-
blement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian échancré ;
carène postérieure saillante et peu arquée, rapprochée de l’anté-
rieure et la rejoignant vers le milieu; carène antérieure à peine
sinueuse ; carène inférieure formant avec la précédente un angle
très aigu. Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de
rugosités simulant des très petites écailles régulières ; le sommet
subtronqué, à peine arrondi et finement dentelé. Dessous granu-
leux et ponctué.
Agrilus Kraatzi nov. sp. — Allongé, peu convexe, atlénué à
l’exlrémité; têle et antennes cuivreuses; pronotum et élytres bronzé
violacé obscur; les côtés du premier garnis d’une villosité rousse ;
élytres ornés de part et d'autre d’une macule arquée partant de la
fossette basilaire pour rejoindre la base, longer celle-ci jusqu’au milieu
du disque et s’en écarter un peu de façon à simuler, les deux macules
réunies, un x allongé; ils présentent en outre une tache vers le tiers
supérieur, contre la suture et un point préapical, le tout formé par
une villosilé rousse. Dessous bronzé brillant. — Long., 5-6; larg.,
4 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête très finement granuleuse; front plan, sillonné en arrière;
antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum presque
aussi large que haut, plus large en avant qu’en arrière, couvert de
rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure échancrée en
arc ; les côtés obliques et très arqués avec l’angle postérieur légère-
ment saillant en dehors, petit et aigu ; la base bisinuée avec le lobe
médian échancré ; carène postérieure petite, oblique, formant une
bissectrice de l’angle inférieur; carène antérieure droite et se
rapprochant insensiblement de l’inférieure. Écusson caréné trans-
versalement. Élytres rugueux, chagrinés sauf sur les parties
villeuses qui sont finement granuleuses; la base déprimée de part
et d’autre, les côtés sinueux et laissant à découvert la région dorso-
latérale du métasternum et du premier segment abdominal; le
sommet séparément arrondi, plutôt subacuminé et faiblement
dentelé. Dessous finement granuleux et ponctué, plus rugueux en
avant qu’en arrière.
Agrilus subdorsalis nov. sp. — Allongé, subcylindrique, peu
convexe, atlénué à l'extrémité; tête et pronotum bronzé verdätre;
élytres bronzés, leur moitié intérieure garnie d’une villosité jaunûâtre.
Dessous bronzé ; pattes noires. — Long., 5,4; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz).
LE
291
Tête forte, convexe, couverte de rides sinueuses et transversales ;
front sillonné en arrière; antennes dentées à partir du quatrième
article. Pronotum subrectangulaire, à peine plus haut que large,
couvert de rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure
arquée; les côtés presque droits; la base bisinuée avec le lobe
médian subsinueux; carène postérieure arquée et rejoignant l’anté-
rieure avant le milieu; carène antérieure sinueuse et subparallèle
à l’inférieure. Écusson caréné transversalement. Élytres finement
chagrinés, déprimés de part et d'autre à la base, sinueux sur les
côtés et y laissant à découvert la portion dorso-latérale du
premier segment abdominal; le sommet séparément arrondi et
dentelé. Dessous très finement ponctué; pattes presque lisses.
Agrilus striolatus nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué
en arrière, tête, pronotum et dessous bronzés et brillants; élytres
bronzé obscur, un peu moins brillants que le dessous, — Long., 5,5;
larg., 4 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Un peu plus sombre, moins villeux sur la moitié intérieure des
élytres que l’Agr. subdorsalis Kerr., qui précède; le vertex plus
fortement creusé ; les dépressions thoraciques plus accentuées.
Tête convexe, à peine sillonnée, ponctuée et couverte de petites
rides transversales. Pronotum un peu plus large que haut et à peine
plus étroit en arrière qu’en avant, couvert de petites rides sinueuses
et transversales ; la marge antérieure faiblement arquée; les côtés
arqués en avant et sinueux en arrière avec l’angle postérieur légè-
rement saillant en dehors et aigu; la base bisinuée avec le lobe
médian faiblement échancré; carène postérieure sinueuse, arquée,
rejoignant l’antérieure vers le milieu ; carène antérieure sinueuse
et très rapprochée de l’inférieure. Écusson caréné transversale-
ment. Élytres très finement granuleux, les rugosités simulant des
petites écailles allongées et anguleuses ; la base déprimée de part et
d'autre; le sommet séparément arrondi et dentelé. Dessous finement
. granuleux et ponctué.
Agrilus diversifrons nov. sp. — Subcylindrique, allongé, atté-
nué en arrière, d’un bronzé violacé brillant et obscur; le front vert.
— Long., 5; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête convexe, granuleuse ; front plan, vert doré; vertex sillonné ;
antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum un peu
plus large que haut, ponctué et couvert de fines rides sinueuses et
transversales; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe
médian et arqué ; les côtés légèrement arqués avec l’angle inférieur
petit, aigu et légèrement saillant en dehors; la base bisinuée ; carène
292
postérieure allongée, faiblement arquée, rejoignant l’antérieure vers
le tiers supérieur ; carène antérieure presque droite, rejointe par
l’inférieure au tiers inférieur. Écusson caréné transversalement.
Élytres rugueux et ponctués, sinueux sur les côtés, où se remarquent,
vers la région antérieure, quelques rides transversales; la base
déprimée de part et d’autre; le sommet séparément arrondi et
dentelé. Dessous très finement granuleux ; pattes brillantes.
Agrilus subrugosus nov. sp. — Allongé, peu convexe, subpa-
rallèle, atténué à l'extrémité, entièrement bronzé, brillant et clair. —
Long., 5,5; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Voisin de l’Agr. diversifrons, qui précède, mais plus rugueux,
moins convexe, différent quant aux détails qui suivent.
Tête ponctuée et couverte de petites rides sinueuses et obliques ;
front déprimé. Pronotum quadrangulaire, à peine plus haut que
large, aussi étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides
sinueuses, transversales et parallèles ; la marge antérieure à peine
bisinuée ; les côtés faiblement arqués ; la base bisinuée ; carène pos-
térieure à peine sensible, se confondant dans la texture générale;
carène antérieure faiblement arquée et subparallèle à l’inférieure.
Écusson caréné transversalement. Élytres très rugueux, chagrinés
et présentant sur les côtés antérieurs des petites rides transversales ;
le sommet tronqué, sinueux et dentelé. Dessous finement granu-
leux, un peu moins rugueux que le dessus.
Agrilus æneocupreus nov. sp. — Allongé, peu convexe, d’un
bronzé cuivreux ou pourpré; le front verdätre; les élytres garnis
d'une villosité grisâtre, peu dense et sensible seulement sur leur
moitié postérieure. — Long., 4; larg., 0,8 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête convexe, régulièrement ponctuée et couverte de petites
rides sinueuses ; vertex sillonné ; antennes dentées à partir du qua-
trième article. Pronotum peu convexe, plus large que haut, couvert
de petites rides semicirculaires et concentriques; la marge anté-
rieure à peine sinueuse ; les côtés faiblement arqués avec l’angle
postérieur petit, aigu, un peu abaissé et légèrement saillant en
dehors ; la base bisinuée avec le lobe médian faiblement échancré;
carène postérieure arquée et rejoignant l’antérieure vers le tiers
supérieur; carène antérieure droite; carène inférieure oblique par
rapport à la précédente et la rejoignant vers la base, Écusson
caréné transversalement. Élytres chagrinés, couverts de rugosités
simulant des petites écailles et quelques plis transversaux à hauteur
de l’épaule ; la base déprimée de part et d’autre; les côtés sinueux,
élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
idees ‘2
FR
293
sommet ; celui-ci conjointement arrondi et finement dentelé avec
un très petit vide anguleux sutural. Dessous brillant, finement
granuleux.
Agrilus infimus nov. sp. — Petit, étroit, allongé, médiocrement
convexe; tête et pronotum bronzé cuivreux clair et très brillant;
élytres bronzés et ornés, le long de la suture, d’une villosité blanche.
Dessous bronzé, moins brillant que le dessus. — Long., 4; larg.,
0,7 mill,
Cameroon (par Kraatz).
Voisin de l’Agr. æneocupreus qui précède ; un peu moins robuste,
plus brillant ; la tête plus étroite.
Tête finement granuleuse et ponctuée ; vertex sillonné. Pronotum
un peu plus haut que large et plus étroit en avant qu’en arrière,
couvert de petites rides sinueuses et transversales ; la marge anté-
rieure bisinuée avec un lobe médian subanguleux; les côtés à
peine arqués; la base bisinuée; carène postérieure saillante, peu
arquée, assez longue, n’atteignant pas l’antérieure ; celle-ci droite et
subparallèle à l’inférieure. Écusson caréné transversalement.
Élytres couverts de rugosités simulant des petites écailles ; dépri-
més de part et d’autre à la base; séparément arrondis et dentelés
au sommet. Dessous finement ponctué et granuleux.
Agrilus africanus nov. sp. — Allongé, peu convexe, subeylin-
drique, atténué à l'extrémité; tête d’un rouge feu brillant; pronotum
bleu ; élytres noir verdätre. Dessous bronzé pourpré obscur. — Long.,
5,3; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête convexe, couverte de points et de petites rides sinueuses et
transversales; front sillonné; antennes dentées à partir du qua-
trième article. Pronotum peu convexe, déprimé suivant une courbe
partant des côtés pour contourner le disque au-dessus de l’écusson ;
couvert de points espacés et de petites rides semicirculaires et
concentriques; la marge antérieure arquée; les côtés presque
droits; la base bisinuée avec le lobe médian large, peu avancé et
peu arqué; carène postérieure arquée et rejoignant l’antérieure
vers le tiers supérieur ; carène antérieure formant une ligne brisée
suivant un angle à peine sensible; carène inférieure droite, rejoi-
gnant l’antérieure au delà de la jonction de celle-ci avec la posté-
rieure. Écusson caréné transversalement. Élytres chagrinés et fine-
ment granuleux, déprimés de part et d’autre à la base, sinueux sur
les côtés à hauteur des hanches postérieures où ils laissent à décou-
vert la portion dorso-latérale des deux premiers segments abdomi-
naux ; élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite
jusqu’au sommet ; celui-ci séparément arrondi et très faiblement
dentelé. Dessous finement granuleux et ponctué.
294
Agrilus æneiceps nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué à
l'extrémité ; front bronzé cuivreux, pourpré éclatant; pronotum ver-
dâtre; élytres noirs. Sternum vert doré obscur; abdomen verdätre ;
fémurs pourprés. — Long., 6; larg., 1,2 mill.
Togo (par Kraatz). ù
Tête brillante, finement granuleuse et ponctuée; front légère-
ment convexe; veritex vaguement sillonné et couvert de petites
rides longitudinales. Pronotum plus large que haut, à peine plus
large en avant qu’en arrière,couvert de petites rides sinueuses, trans-
versales et subparallèles; la marge antérieure bisinuée ; les côtés
sinueux avec l’angle postérieur petit, aigu et saillant en dehors; la
base bisinuée avec le lobe médian avancé; carène postérieure
courte, arquée, à peine sensible; carène antérieure légèrement
brisée au milieu et subparallèle à l’inférieure qui la rejoint vers la
base. FÉcusson caréné transversalement. Élytres très finement
chagrinés, déprimés de part et d’autre à la base; le sommet
séparément arrondi et faiblement dentelé. Dessous brillant, finement
granuleux.
Agrilus subazureus nov. sp. — Allongé, peu convexe, atténué
en arrière, d'un beau bleu d'acier plus brillant en dessous qu’au-des-
sus. — Long., 5,5; larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête convexe, couverte de petites rides sinueuses, irrégulières
et transversales; vertex sillonné; antennes dentées à partir du
quatrième article, Pronotum plus large que haut, un peu plus large
en avant qu’en arrière, couvert de rides sinueuses, transversales et
assez accentuées ; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe
médian peu arqué ; les côtés un peu obliques, faiblement arqués en
avant, sinueux en arrière avec l’angle postérieur petit, abaissé,
aigu et légèrement saillant en dehors; la base bisinuée avec le lobe
médian légèrement échancré; carène postérieure arquée et rejoi-
gnant l’antérieure avant le milieu; carène antérieure droite; carène
inférieure faiblement arquée et rejoignant la précédente au delà de
la jonction de celle-ci avec la postérieure. Écusson caréné transver-
salement. Élytres chagrinés et couverts, sur les côtés, de quelques
plis transversaux; la base déprimée de part et d’autre ; les côtés
sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis
au tiers supérieur, ensuite atténués en ligne droite jusqu’au
sommet; celui-ci séparément arrondi et dentelé. Dessous brillant,
finement granuleux et ponctué.
Agrilus griseonotatus nov. sp, — Assez large, peu convexe,
subparallèle, faiblement atténué en arrière; tête et pronotum noirs;
295
élytres bleus ornés de part et d'autre de trois macules grises. Dessous
bronzé obscur et cuivreux. Long., 4,8; larg., 1,3 mill.
Camcroon (par Kraatz).
Tête convexe, sillonnée dans toute sa longueur, couverte de points
espacés ; antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum
plus large que haut, couvert de petites rides semicirculaires et con-
centriques ; la marge antérieure à peine sinueuse; les côtés faible-
ment arqués en avant et sinueux en arrière avec l’angle inférieur
petit, abaissé, aigu et légèrement saillant en dehors; la base bisi-
nuée avec un faible lobe médian, à peine échancré; carène posté-
rieure perpendiculaire à la base, incurvée vers le sommet, mais
sans atteindre l’antérieure, celle-ci droite en avant et légèrement
incurvée à la base ; carène inférieure rapprochée de la précédente,
subparallèle à celle-ci. Écusson caréné transversalement. Élytres
rugueux, chagrinés, couverts de rugosités simulant des écailles; la
base déprimée de part et d’autre; les côtés sinueux à hauteur des
hanches postérieures, élargis au tiers supérieur, obliquement
atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet; celui-ci séparé-
ment arrondi et dentelé. Dessous brillant, très finement ridé et
pointillé,.
Agrilus togoensis nov. sp. — Allongé, subcylindrique, peu
convexe, atlénué à l'extrémité ; tête bronzée ; pronotum èt élytres noir
très légèrement bleuütre ; les seconds ornés, sur leur moitié interne,
d’une vestiture grise. Dessous bronzé. — Long., 4,5-5,5; larg.,
1,2-0,8 mill.
Togo (par Kraatz).
Tête rugueuse, chagrinée ; front plan ; vertex sillonné et couvert
de plis longitudinaux ; antennes dentées à partir du quatrième
article. Pronotum plus large que haut, couvert de petites rides
semicirculaires et concentriques ; la marge antérieure faiblement
bisinuée ; les côtés arqués avec l’angle postérieur légèrement sail-
lant en dehors et aigu; la base bisinuée; carène postérieure très
arquée et rejoignant l’antérieure avant son milieu; carène anté-
rieure presque droite et subparallèle à l’inférieure qui la rejoint
après la jonction de celle-ci avec la postérieure. Écusson caréné
transversalement., Élytres chagrinés, couverts de rugosités simu-
lant des écailles, déprimés de part et d’autre à la base, sinueux sur
les côtés et laissant à découvert la région dorso-latérale du méta-
sternum et des deux premiers segments abdominaux ; le tiers
supérieur légèrement élargi ; le sommet conjointement arronûäi
et dentelé. Dessous brillant, finement granuleux, à ponctuation
régulière.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 28 VI 99. 27
296
Agrilus subcurtulus nov. sp. — Écourté, peu convexe, atténué
en arrière, entièrement noir à reflets verdätres en dessus, — Long., 4;
larg., 0,7 mill.
Togo (par Kraatz).
Voisin d’Agr. togoensis Kerr., qui précède, mais moins robuste, la
villosité élytrale à peine sensible.
Tête peu convexe, vaguement sillonnée et couverte de petites rides
transversales. Pronotum convexe, un peu plus large que haut et un
peu plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides
transversales formant un réseau irrégulier ; la marge antérieure
arquée; les côtés faiblement arqués; la base bisinuée avec le lobe
médian avancé et tronqué; carène postérieure petite, n’atteignant
pas l’antérieure; celle-ci subsinueuse et rapprochée de l’inférieure.
Écusson caréné transversalement. Élytres couverts de rugosités
simulant des écailles ; déprimés de part et d’autre à la base; laissant
à découvert la région latéro-dorsale du premier segment abdominal;
le sommet acuminé et dentelé de part et d’autre. Dessous finement
granuleux.
Agrilus compressus noÿ. sp. — Allongé, convexe, étroit en
avant et atténué en arrière, la partie antérieure du pronotum compri-
mée ; entièrement noir, les élytres garnis, le long de la suture, d’une
bande villeuse, blanche, atteignant à peine le quart supérieur et plus
large en arrière qu’en avant. — Long., 4; larg., 0,7 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Très caractéristique par la forme de la tête, infléchie et étroite, et
par la compression des angles antérieurs du pronotum.
Tête étroite, finement et régulièrement ponctuée, vaguement
sillonnée en arrière. Pronotum un peu plus haut que large, plus
étroit en avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et
transversales; la marge antérieure subanguleuse au milieu et très
arquée ; les côtés comprimés et arqués en avant et droits en arrière;
la base bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement échancré;
carène postérieure droite; carène antérieure un peu oblique et très
rapprochée de l’inférieure avec laquelle elle se confond vers la base.
Écusson caréné- transversalement. Élytres couverts de rugosités
simulant des très petites écailles ; déprimés de part et d’autre à la
base; conjointement arrondis et dentelés au sommet. Dessous granu-
leux et ponctué.
Cylindromorphus subcylindricus nov. sp. — Allongé,
cylindrique, entièrement noir; la tête et le pronotum ainsi que le
dessus lisses; les élytres plissés transversalement. — Long., 4;
larg., 1 mill.
Cameroon (par Kraatz).
297
Plus grand et plus robuste que Cyl. subuliformis Mann.,d’Europe ;
plus large également que le japanensis Lewis, la tête relativement
moins forte.
Tête hémisphérique, finement et régulièrement pointillée; front
faiblement sillonné. Pronotum un peu plus large que haut, fine-
ment et régulièrement pointillé, la ponctuation semblable à celle
de la tête; la marge antérieure à peine sinueuse ; les côtés droits;
la base subsinueuse; carène postérieure subparallèle à la marge
latérale. Écusson petit, triangulaire. Élytres rugueux, couverts de
rides transversales; plans sur le disque, les côtés déclives ; la base
impressionnée en deçà du calus huméral; le sommet conjointement
arrondi avec un très petit vide anguleux sutural. Dessous très fine-
ment granuleux.
Aphanisticus hova nov. sp. — Subparallèle, peu convexe, très
allongé, atténué en arrière, d'un noir très brillant. — Long., 4; larg.,
0,7 mill.
Madagascar.
Front très étroit, profondément creusé, les côtés du sillon paral-
lèles ; le sillon prolongé sur le vertex. Pronotum lisse, plus haut
que large; le disque très convexe, les côtés postérieurs aplanis, la
base élevée, séparée du disque par un sillon formant le prolonge-
ment de la dépression latérale; la marge antérieure formant un
large lobe arqué; les côtés arqués avec l’angle postérieur obtus ;
la base bisinuée avec le lobe médian très étroit et tronqué. Écusson
tronqué à la base et arrondi au sommet, Élytres convexes, presque
lisses, sans autre côte que la suture, qui est élevée seulement au
sommet à cause d’un évidement apical; ils présentent des séries
longitudinales et régulières de stries excessivement fines et
linéaires; le sommet séparément arrondi. Dessous presque lisse, à
peine pointillé.
Trachys Kraatzi nov. sp. — Écourté, convexe, entièrement
noir avec le front bronzé et les élytres ornés de bandes sinueuses
formées par une villosité blanche. — Long., 3,6; larg., 2 mill.
Cameroon (par Kraatz).
. Tête brillante, creusée en avant, finement ponctuée. Pronotum
très convexe, finement granuleux sur de vagues espaces couverts
de rares poils blancs, lisse sur les parties glabres ; la marge anté-
rieure profondément échancrée en arc; les côtés déprimés, obliques
et faiblement arqués; la base fortement bisinuée avec un large lobe
médian avancé et arqué. Écusson petit, triangulaire. Élytres con-
vexes; le calus huméral très saillant et oblique; le sommet conjoin-
tement arrondi et faiblement dentelé ; ils présentent trois bandes
sinueuses, transversales et formées par une courte villosité blan-
hâtre. Dessous finement granuleux et ponctué.
298
Trachys camerunica nov. sp. — Subovalaire, convexe,
entièrement noir, brillant; la têle et le pronotum couverts d’une
pubescence éparse, rousse, plus dense sur les côtés de ce dernier que.
sur le disque; les élytres ornés de bandes transversales et sinueuses
grises. Dessous brillant et glabre. — Long., 3; larg., 2 mill.
Cameroon (par Kraatz).
Tête creusée en avant, carénée le long des yeux; vertex sillonné.
Pronotum beaucoup plus large que haut, couvert d’une ponctuation
rare et irrégulièrement espacée; la marge antérieure fortement
échancrée en arc; les côtés arqués en quart de cercle; la base for-
tement bisinuée avec un large lobe médian arqué. Écusson très
petit. Élytres convexes, régulièrement atténués en arc de la base
au sommet, celui-ci conjointement acuminé; ils sont couverts de
rugosités alternant avec une ponctuation irrégulière et présentent,
le long de la marge latérale et à une certaine distance de celle-ci,
une côte formant le prolongement du calus huméral et n’atteignant
pas le sommet. Dessous plus brillant que le dessus, à peine ponctué.
Galbella abyssinica nov. sp. — Subovalaire, convexe, atténué
en arrière, d’un bleu très brillant en dessus. Dessous noir. — Long.,
3,5 ; larg., 1,6 mill.
Abyssinie.
Plus allongé et plus étroit que les Galb, levis et cuneiformis Kerr.,
tous deux de Zanzibar, avec lesquels il a certaines analogies de
forme et de couleur.
Tête convexe, densément et finement ponctué. Pronotum convexe,
beaucoup plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière,
couvert d’une fine ponctuation, régulièrement espacée, plus dense
et plus épaisse sur les côtés que sur le disque ; la marge antérieure
profondément échancrée en arc; les côtés obliques et arqués avec
l’angle postérieur abaissé et aigu; la base bisinuée avec le lobe
médian tronqué. Écusson petit, triangulaire. Élytres convexes, sub-
parallèles et un peu obliques en avant, atténués du tiers supérieur
au sommet, couverts de séries longitudinales de points, déprimés de
part et d’autre à la base; la suture élevée vers le sommet avec
quelques côtes terminales parallèles à la suture et peu accentuées,
Dessous brillant et très finement granuleux,
De « d a "
RS A ce D 2 ie
299
CLAVICORNES NOUVEAUX
par M. A. Grouvelle.
NEOTHALYCRA nov. gen.
Clava antennarum solida.
Sulci antennarum convergentes.
Labrum bilobum.
Mandibulæ apice simplices.
Elytra punctato-striata ; abdominem haud obtegentes.
Processus prosterni coxas superans, haud deflexus.
Metasternum haud carinatum.
Tarsi dilatati.
Unguiculi simplices.
Nouveau genre voisin des Thalycra et des Lordites. Se rappro-
chant des premiers par la massue des antennes formée de trois
articles très serrés, mais s’en éloignant par la présence de sillons
antennaires très profonds, sous-céphaliques,
NEOTHALYCRA GIGAS nov. sp,
Oblonga, convexa, nitida, tenuissime pubescens, rufa; elytris extra
marginem basilarem nigris; capîte prothoraceque sat dense fortiterque
punctatis; hoc transverso, antice posticeque angustato, angulis omni-
bus rotundatis, lateribus basique extra medium marginatis, scutello
punctato, subtriangulari, apice rotundato; elytris punctato striatis,
punctis striarum minimis, densatis; punctis intervallorum grossis,
minus densatis ; mandibulæ maris productæ. — Long., 6 à 8 mill.
Oblong, convexe, brillant, très finement et éparsement pubescent
roux ; élytres noirs, plus ou moins rougeâtres à la base et dans la
région scutellaire. Tête densément et fortement ponctuée, un peu
saillante en avant de la base des antennes, tronquée; labre bien
visible. Prothorax un peu plus de deux fois plus large que lorg, un
peu plus rétréci au sommet qu’à la base, assez densément et forte-
ment ponctué; sommet largement et peu profondément échancré,
- rebordé de chaque côté; bords latéraux arrondis, rebordés; base
subarquée, légèrement sinuée de chaque côté, rebordée sauf dans le
milieu, bordée dans cette partie d’une frange de petits poils dorés.
Écusson subtriangulaire, arrondi au sommet, ponctué. Élytres
environ une fois et demie aussi longs que larges ensemble, arrondis
séparément au sommet chez le mâle, presque subtronqués chez la
femelle. Stries ponctuées; points des stries petits, serrés; points des
intervalles beaucoup plus gros, pas très serrés, formant deux lignes
presque régulières. Pubescence formée de très petits poils dorés
300
disposés en lignes sur les stries. Pygidium grossièrement ponctué.
Usambara (Nguela). Collection du Musée royal de Bruxelles.
La ponctuation des intervalles devient moins régulière lorsque la
taille de l’insecte diminue; les points se rapprochent, leur nombre
diminue, et ils arrivent ainsi à ne former qu’une seule ligne, pas
très régulière, qui semble devenir la strie de l’élytre, alors que la
strie initiale semble une fine ligne striée, ponctuée, placée sur
l'intervalle.
La coloration rouge de la base des élytres est plus ou moins éten-
due ; elle envahit parfois presque toute leur surface.
NEOTHALYCRA HACQUARDI nov. sp.
Oblonga, convexa, nitidula, tenuissime pubescens, rufo-testacea ;
clava antennarum oblonga; capîte prothoraceque sat fortiter punctatis, -
hoc transverso, antice posticeque angustato, angulis omnibus rotunda-
lis, lateribus basique extra medium marginatis, scutello apice
subacuminato; elytris ad apicem separatim rotundatis, tenuiter
punctato striatis, punctis, striarum minulis, densalis, intervallis,
subirregulariter, unilineato-punctatis. Mandibulæ maris productæ.
— Long., 4 à 5 mill.
Espèce très voisine comme structure générale du Neothalycra
gigas Grouv.; distincte par sa coloration roux testacé et sa taille
beaucoup plus petite. La massue de l’antenne de N. Hacquardi est
oblongue, tandis que chez l’autre espèce elle est presque sphérique.
Parmi un grand nombre d'exemplaires de notre nouvelle espèce,
une présente une tache noirâtre sur la suture des élytres.
Cette espèce, découverte en 1880 par le R. P. Hacquard, au Zan-
guebar, a élé envoyée en grand nombre au Musée royal de Bruxelles.
Zanguebar (Mhondo-Onzigona). Collection A. Grouvelle. — Usam-
bara (Nguela). Collection du Musée royal de Bruxelles.
CRYPTARCHA NOTATA nov. sp.
Ovata, convexa, subopaca, nigro piceo, rufo-maculata, dense punc-
tata, parce pubescens; prothorace transverso, lateribus plagaque ante
scutellum rufis ; elytris ad apicem separatim rotundatis, stria suturali
ad apicem impressa, pluga basilari arcuata rufa; pygidio subtusque
rufis. — Long., 3 1/2 à 4 1/2 mill.
Ovale, convexe, presque opaque, noir de poix, varié de rougeûtre,
densément ponctué, couvert d’une pubescence flave, dorée, très
épaisse, entremêlée sur les élytres de poils plus longs, plus forts,
un peu espacés, disposés en lignes. Antennes, sauf la massue, un
peu rembrunies ; dessous, pygidium, marges latérales du prothorax,
METASS E
301
une tache prothoracique antéscutellaire et une tache marquée à la
base de l’élytre rougeâtres. Prothorax un peu moins fortement
ponctué sur le disque que la tête, marges latérales peu fortement
explanées en avant, très faiblement à la base. Écusson triangulaire,
lisse. Élytres un peu plus fortement ponctués que le prothorax,
chacun avec une tache le long de la base, partant de l’écusson,
atteignant le calus huméral et se retournant aux extrémités en deux
branches longitudinales, dont l’extérieure est très courte et l’inté-
rieure du double plus longue; strie suturale incomplète bien mar-
quée vers le sommet.
Zanzibar (Raffray). Collection A. Grouvelle. — Usambara
(Nguela). Collection du Musée royal de Bruxelles.
REMARQUES SUR QUELQUES ODONATES
DE L'ASIE MINEURE MÉRIDIONALE
comprenant une espèce nouvelle pour la faune paléarclique
par M. Robert Mae Lachlan, F. R. S.
Mon ami, M. G. F. Mathew, officier de la flotte britannique, vient
de me donner une petite collection d’Odonates de Marmarici, village
sur la côte méridionale de l’Asie Mineure, tous capturés par lui le
même jour, c’est-à-dire le 21 juin 1898. IL y a raison de croire que
Marmarici est la même localité que « Mermeriza », indiquée pour
des insectes trouvés autrefois par M. Loew, et énumérés par M. le
D’ Schneider. :
M. Mathew n’a récolté que sept espèces, mais parmi elles il s’en
trouve une (Trithemis festiva Ramb.) qui n’a pas encore été signalée
comme appartenant à la faune paléarctique.
Trithemis festiva Rambur.— Un (j' très adulte, ayant tous les
dessins du corps oblitérés. Je l’ai comparé avec d’autres de plusieurs
localités de l’Inde, de Birmanie, etc., sans trouver aucun caractère
que je puisse considérer comme ayant une importance spécifique :
peut-être la branche supérieure (intérieure) des hameçons est-elle
un peu plus grêle, mais la différence, s’il y en a, est très légère.
Il faut noter que M. Loew trouva un exemplaire très adulte de
Diplacodes flavistyla Ramb. en Asie Mineure, et que ces individus
sont décrits sous le nom de Lib. morio par le D' Schneider, selon
. M.le D' Hagen. D’après cette autorité, il n’y a pas place pour douter
que ces individus soient des flavistyla. Il est vrai qu’il existe beaucoup
302
de ressemblance entre les «j très adultes de flavistyla, trivialis et
festiva, mais cette dernière est une vraie Trithemis, tandis que les
deux autres sont des Diplacodes. Chez T. festiva il faut noter le plus
grand nombre de nervules anténodales aux ailes antérieures, l’area
entre le secteur subnodalis et le faux secteur qui est en dessous à
deux rangs de cellules au milieu, et finalement le caractère géné-
rique que les deux secteurs du triangle aux inférieures partent
d’un même point (séparés chez les Diplacodes).
Orthetrum Ramburii Selys. — Un J' très adulte. Un peu plus
robuste que la plupart des individus que je possède d'Algérie.
Onychogomphus forcipatus L. — Deux de la race seplen-
trionale plutôt que méridionale.
Calopteryx virgo L., race festiva Brullé. — Une paire (F?)
de cette race locale.
Calopteryx splendens Harris, race xanthostoma Charp.
— Plusieurs couples de cette race bien caractérisée.
Epallage Fatime Charp. — Deux 4 et une © très adultes et de
petite taille qui appartiennent à la race anatolica Selys. Les ailes
sont fortement enfumées. Chez l’un des mâles et chez la femelle I&
partie apicale noirâtre est très large et commence 2 3 cellules avant
le ptérostigma; chez l’autre mâle elle ne commence qu’au milieu du
ptérostigma ; chez la seule femelle il y a, en addition au bout, une
large bande d’un brun noirâtre mal définie entre la base et le nodus
sur toutes les ailes, dans la direction de l’£. alma Selys.
Platycnemis pennipes Pallas. — Trois et deux ©. Deux
des mâles ont l’abdomen aussi foncé que la forme ordinaire qui se
trouve en Angleterre; l’autre mâle est intermédiaire; les deux
femelles sont de la variété lactea. Par les appendices inférieurs du
mâle bien bifides, et les autres caractères de l’espèce, il me semble
que ces individus sont de véritables pennipes, malgré que les quatre
tibias postérieurs manquent, ou manquent presque, de ligne noire.
Le seul non-Odonate que M. Mathew a trouvé à Marmarici est la
jolie Nemoptera sinuata Olivier.
Il sera utile d'énumérer trois Odonates trouvées par M. Mathew à
l’île de Malte; ce sont :
Sympetrum striolatum Charp. — Une paire (9);
Crocothemis erythræa Brullé. — Deux d';
Ischnura Genei Ramb. — Plusieurs couples comprenant la
forme orangée de la femelle.
J L1
on dc
303
TROIS NOTICES MYRMÉCOLOGIQUES
par MI. le D: A. Forel.
I. — Diagnoses provisoires de quatre formes nouvelles de Colombie.
Pogonomyrma Theresiæ nov. sp. — %. — Long. 5,5 mill. —
Mandibules à type granivore. Tête carrée, à côtés droits. Dos du
thorax peu convexe. Pronotum large, presque subbordé. Sa portion
antérieure, articulaire, vue de profil, forme une concavité dont le
bord postérieur monte brusquement, presque en escalier à la surface
dorsale presque plane du pronotum proprement dit. Mésonotum
subbordé. Sutures presque obsolètes. Métanotum à deux tubercules
subdentiformes. Second nœud du pédicule cunéiforme. Tête striée
(stries divergeant derrière). Thorax grossièrement vermiculé en
long devant, en large derrière. Nœuds striés-ridés. Abdomen et
occiput derrière lisses. Une barbe sous la tête. Pattes et scapes à
quelques poils raides.
D’un noir un peu rougeâtre. Tête et thorax d’un rouge foncé.
Mandibules et épistome bruns, ($ media?)
Cryptocerus grandinosus Sm. r. magdalenensis nov.
st. — Long. 2,5 mill. — Noir; genoux, tibias, tarses et mandibules
roussâtres. Expansions membraneuses des côtés du corps moins
larges, moins minces, plus chitineuses, ressemblant plus à un
large rebord. Abdomen plus court, plus large. Ponctuation de la
tête plus espacée (non réticulaire). Thorax et tête plus convexes.
Ressemble assez au maculatus Sm.
Pseudomyrma Gebellii nov. sp. — ©.— Long. 9 mill. — Tête
(sans les mandibules) rectangulaire, d’un quart plus longue que
large. Métanotum très arrondi, convexe. Premier nœud à pétiole
très court, droit, et à nœud allongé, deux fois plus long que large,
subdéprimé dessus, à peine subbordé, lentement élargi d’avant en
arrière, ayant à son quart antérieur une ligne transversale nettement
imprimée, ressemblant à une suture. Second nœud large, subdé-
primé, rétréci devant et derrière. Cuisses assez dilatées.
Luisante, ponctuée, finement poilue. Jaune roussâtre avec deux
taches brunes à la base de l’abdomen.
Azteca Theresiæ nov.sp.—% major. — Long. 2,8 mill. — Man-
dibules épaisses. Tête ovale allongée, à côtés très convexes, rétrécie
devant et derrière, plus longue que large, un peu plus longue que
le thorax, ayant derrière une très profonde échancrure (plus pro-
fonde que chez l’hypophylla) séparant deux lobes occipitaux trian-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 28 VI 99, 28
304
gulaires-arrondis. Scapes courts; funicules épais (entre Schumanne
et Pittieri); leurs articles du milieu 1 1/2 à 1 3/4 fois plus larges que
longs. Une forte convexité pro-mésonotale. Écaille assez élevée,
triangulaire.Cuisses très élargies et comprimées. Couleur,sculpture
et pilosité très semblables à l’hypophylla.
Ces quatre formes nouvelles ont été récoltées en Colombie par
S. A. R. la princesse Thérèse de Bavière et seront décrites en détail
ailleurs.
IT. — Mystrium mysticum Roger et formes voisines.
M. le prof. Emery m'envoie les Ÿ major et minor, ainsi que la ©
et le «j d’un Mystrium qu'il considère comme le M. mysticum
Roger. Ces insectes ont tous (les Ÿ aussi) les poils pointus, de forme
ordinaire, ou peu s’en faut. Ceci me fait découvrir que j'ai commis
une erreur dans mes nouvelles espèces de Formicides de Mada-
gascar (Annales de la Soc. ent. de Belgique, tome XXXVI, 1892,
p. 520), en décrivant sous le nom de Mystrium mysticum, une % qui
est évidemment une espèce nouvelle. Cette erreur qui a entraîné
les autres s'explique parce qu’alors les © et j du seul mysticum
étaient connus à Madagascar, ce qui m'a poussé à leur attribuer
cette première Ÿ trouvée dans l’île, malgré sa petite taille et ses
poils en cuillers. Mais la taille que Roger donne à son mysticum ©
et le fait qu’il parle des poils sans leur attribuer de forme spéciale
semble bien prouver : 1° que la © que j'ai décrite et que M. Emery
m'envoie, est bien le mysticum ; 2° qu'elle n’est donc pas la © de
l’ouvrière que je lui avais attribuée 1. c.; 3° que l’ouvrière à poils en
cuiller doit donc avoir une autre © encore inconnue, probablement
plus petite, et que la différence de la forme des poils n’est pas,
comme je l’avais cru, une fon de sexes, mais une différence
spécifique. Donc :
Mystrium Rogeri nov. sp. — M. mysticum Forel, Ÿÿ, Annales
Soc. ent. Belg., t. XXX VI, 1892, p. 520 (nec Roger).
Cette espèce, décrite sur une $ qui paraît être major et une media,
fait un peu passage au M. Camillæ Em. de Birmanie. Sa taille est
plus petite et plus trapue que celle du mysticum. Le pédicule n’est
pas arrondi devant comme chez mysticum Vôltzkowii et Oberthüri,
mais tronqué et près de trois fois plus large que long. Les diffé-
rences que j'ai indiquées dans les descriptions de Stadelmanni,
Vôltzkowii et Oberthüri et rapportées au fig $ se rapportent
donc toutes au Rogeri.
Dans mes Fourmis de Madagascar (ouvrage de Grandidier), la ©
décrite est bien celle du mysticum. Quant au que je n’ai plus sous
la main, il en diffère par sa taille plus petite, sa couleur plus claire,
305
son pédicule faiblement sculpté. Son identilé générique est certaine,
mais son identité spécifique douteuse. En tout cas, il est tout diffé-
rent du Vôltzkowt (dj.
Que faire maintenant du M. Stadelmanni Forel? Ses poils en
cuiller, sa sculpture plus réticulée, sa couleur plus rousse, les
dents plus aiguës de ses mandibules et son pédicule plus tronqué
devant et moins convexe dessus le différencient assez bien du M. mys-
ticum Ÿ$ minor. D’un autre côté la découverte des deux sortes
d’ouvrières chez les Mystrium soulève la question de savoir si le
M. Rogeri n'est pas la $ major du Stadelmanni (les poils de ce
dernier ne sont pas plus renflés que chez le Rogeri comme je l’ai
écrit par erreur). Je préfère cependant le risque d’un synonyme
à celui d’une fausse identification, qui, comme on vient de le
voir,embrouille bien plus la synonymie. La question s’éclaircira
lorsqu’on possédera les deux sortes de $ du même nid. Je renvoie
du reste à la descriplion du Stadelmanni (Annal. Soc. ent. Belg.,
t. XXX VIII, 1894, p. 251). Cependant le Stadelmanni paraît appar-
tenir à une espèce moins trapue et à ÿ major plus grande que le
Rogeri.
II. — Quelques espèces nouvelles ou insuffisamment décrites.
Proceratium (Sysphingta) algiricum nov. sp. — % ($?).
Long. 3,5 mill. — Se distingue de l’europæum par les caractères
suivants, Les mandibules ont cinq dents, dont les trois postérieures
obtuses. Les arêtes frontales ne sont que médiocrement élevées
devant ; la carène de l’épistome est aussi moins élevée. Les articles
2 à 8 du funicule des antennes sont aussi longs que larges (bien
plus larzes que longs chez l’europœum Ÿ du moins, que j'ai seul sous
les yeux). Tête avec un bord postérieur assez distinct, à peine plus
large devant que derrière. Aux angles du métanotum le bord
lamelliforme forme, vu de côté, au moins un angle un peu élargi.
La dent du dessous du pédicule est courte et triangulaire. Pas de
dent distincte sous le premier segment abdominal. Second segment
bien plus long que haut. D’un roux brunâtre. Pubescence plus
grossière et plus dense que chez l’europæum. Quelques poils
obliques épars aux tibias et aux scapes.
Laverdure (Algérie), récoltée par moi-même.
Dans le Bulletin de la Société entomologique de France du 26 fé-
vrier 1896, mon ami M. le prof. Emerv parle de cette fourmi, et je
crois qu'il a raison de la considérer comme une forme différente de
l’europœæum. Par contre, malgré le fait qu’il a constaté sur deux espèces
américaines, je persiste à croire que le genre Sysphincta ne peut être
maintenu et que la forme Sysphincta de l’europœum (Forel, Berliner
306
entomologische Zeitschrift, Bd. XXXII, 1888, Heft IT, p. 259) que j’ai
considérée comme un soldat est assez probablement la même
espèce. En effet, la © a des caractères intermédiaires entre ceux des
deux formes aptères et l’espèce algérienne est en partie Proceratium
(bien moins Sysphincta que la forme % de Grèce).
Si les deux formes grecques sont deux espèces, je propose le nom
de Pr. Mayri pour la forme Sysphincta que j'ai décrite (1. c.)
comme 2%. L'observation biologique décidera. Si au contraire la
forme Sysphincta n’est qu’une forme polymorphe % de l’europæum,
comme je l’ai pensé, le Pr. algiricum devra probablement consti-
tuer une simple race plutôt qu’une espèce distincte. |
Leptothorax sibiricus nov. sp. — %. — Long. 3 mill. —
Antennes de 11 articles. Tête très étroite et très allongée, rectangu-
laire, d’un bon tiers plus longue que large, échancrée en demi-cercle
à son bord postérieur qui est en même temps bordé d’une petite
arête et bord articulaire. Épistome convexe, grand, allongé, prolongé
devant en lobe un peu arrondi. Arêtes frontales écartées et diver-
gentes. Les scapes sont loin d'atteindre le bord occipital. Thorax
fort semblable à celui de l’acervorum, mais plus étroit, plus allongé,
à peine convexe d’avant en arrière. Épines du métanotum courtes,
en triangle allongé, presque horizontalement dirigées en arrière,
presque parallèles. Nœuds du pédicule au moins aussi courts que
chez l’acervorum. Échancrure méso-métanotale un peu plus forte
que chez cette espèce.
Densément et finement réticulé-ponctué et mat, sauf l’abdomen
qui est lisse et luisant. Sur la tête, en outre, des rides longitudinales.
Sur le thorax quelques rides et rugosités éparses. Pattes et antennes
mates, réticulées-ponctuées. Soies du corps, des pattes et des scapes
très courtes, très épaisses, éparses, renflées, comme rasées.
D'un roux ferrugineux. Abdomen d’un roux brunâtre, avec une
large bande nuageuse, d’un brun foncé au milieu.
Sibérie orientale (reçu de M. Nassonow).
Sp. Gamponotus erinaceus Gerst., $ major type. — Long.
6,5 mill. — Tête courte, ramassée, longue de 1,9 et large de
2mill. Longueur d’un scape 1,8 mill., d’un tibia postérieur 1,8 mill.
Bord postérieur de la tête presque droit ; côtés convexes.
Mandibules courtes, épaisses, munies de 6 dents, assez mates,
à ponctuation éparse, abondante, régulière et piligère (portant
une fine pubescence). L’entre deux est très finement et densé-
ment ridé. Épistome carré-arrondi, assez plat, sans lobe antérieur ;
bord antérieur droit. Il a à peine une apparence de carène. Aire
frontale assez petite.
Pronotum comme chez les C. Radovæ, ursus, Darwint, etc.,
307
pentagonal, aplati, presque bordé, surtout devant et aux angles
antérieurs. Thorax faiblement voûüté d'avant en arrière. Dos du
pronotum et du mésonotum faiblement voûté transversalement.
Sutures fortement marquées, surtout la méso-métanotale, sans
toutefois former d’étranglement. Métanotum fort analogue à celui
du C. lateralis v. foveolatus. La face basale est plate, presque
carrée, un peu plus longue que large, franchement bordée latéra-
lement, mais sans que le bord soit ni élevé ni en arête. Elle
forme avec la face déclive un angle un peu obtus. La face déclive
est presque plane aussi, non creusée, presque bordée latéralement,
en talus presque vertical. La limite entre les deux faces est un peu
concave au milieu et un peu plus anguleuse et plus relevée de
chaque côté, sans cependant former de tubercules. Les côtés du
métanotum sont verticaux, de sorte que l’organe entier est à peu
près cubique.
Écaille très large, assez mince, également convexe devant et
derrière, entière et arrondie. Abdomen ovale, plutôt grand, comme
chez le C. Grandidieri.
Scapes faiblement élargis, mais assez fortement aplatis. Pattes
fort robuste. Tibias faiblement comprimés, mais arrondis, nulle-
ment prismatiques, sans piquants.
Densément et fortement réticulé-ponctué et entièrement mat.
Écaille et face déclive du métanotum en partie réticulées-ridées
transversalement. Pattes et scapes densément et très finement ridés,
semi-luisants (sauf les cuisses antérieures qui sont réticulées-
ponctuées et presque mates, avec une ponctuation éparse bien
distincte, quoique un peu effacée. La ponctuation éparse superposée
est distincte et piligère, piquée d’arrière sur l’abdomen, très indis-
tincte et effacée sur le derrière de la tête, presque nulle sur le thorax.
Sur les joues, elle forme de larges points ou fossettes un peu
effacées dont le fond est densément réticulé ponctué et mat, comme
tout le reste.
Sur l’abdomen, une pubescence régulièrement espacée, assez
longue, jaunâtre, brillante, tout à fait couchée. Cette pubescence
ressemble à celle du C. Grandidieri, mais elle est moins brillante,
plutôt moins abondante. Sur le thorax et la tête, la pubescence est
très rare et éparse., Sur les scapes et les pattes, elle est très
courte, entièrement couchée, assez abondante, mais espacée.
L’abdomen est assez régulièrement hérissé de soies épaisses,
obtuses à l’extrémité, espacées, d’un jaune blanchâtre, mates,
ressemblant beaucoup à celles du C. niveosetosus, mais plus abon-
dantes que chez le C. niveosetosus i. sp., à peu près comme chez la
race madagascariensis. L’écaille a une couronne serrée de soies
identiques. La face basale du métanotum et les bords de la face
308
déclive sont assez abondamment pourvus de soies identiques. Sur
le reste du thorax et sur la tête elles sont très éparses. Nulle part ces
soies ne forment toison, pas plus que la pubescence; ni l’une ni
l’autre ne cachent ni la couleur ni la sculpture. Tibias et scapes
sans poils dressés.
Pattes, antennes, mandibules et devant des joues rougeûtres.
Tarses et extrémilé des funicules brunâtres.
Cette curieuse espèce, quoique ayant la stature ramassée des
C. ursus, Radovæ et Darwini, en diffère complètement par son
métanotum cubique, ainsi que par b2aucoup d’autres caractères.
(D’après le type.)
Sp. C. chrysurus Gerst. — $ major ou major-media. — Long.
8,2 mill. — Tient le milieu entre le groupe sericeus et le groupe
intrepidus, suffusus, Foreli, etc. Tête longue de 2 mill. et large de
4,9 mill. Longueur d’un scape 2 mill., d’un tibia postérieur
2,6 mill. Tête de forme ordinaire, médiocrement élargie et excavée
derrière, à côtés médiocrement convexes.
Mandibules petites, à bord externe médiocrement courbé, densé-
ment et finement reticulées-ridées, mates, avec une ponctuation
superposée assez forte et irrégulière qui porte de petits poils
dressés jaunes. Épistome assez convexe, faiblement caréné, à côtés
peu divergents, avec un lobe antérieur à peine marqué, dont le
bord antérieur est rectiligne. Le bord postérieur est angulairement
échancré au milieu. L’aire frontale occupe le tiers du bord posté-
rieur de l’épistome. Arêtes frontales assez distinctes.
Thorax faiblement voûté, de la pointe du pronotum à l’extrémité
postérieure de la face basale du métanotum. Le pronotum est assez
large et presque plat dans le sens longitudinal, mais arrondi sur les
côtés. Derrière il est fortement rétréci. Le mésonotum et le méta-
notum sont étroits, Suture méso-métanotale très profondément
imprimée, formant presque un étranglement. Face basale du méta-
notum subbordée latéralement, subrectangulaire, presque deux fois
plus longue que large. Face déclive très haute, plane, en talus
rapproché de la direction verticale, au moins aussi longue que la
face basale. L’angle un peu obtus qu’elle forme avec cette dernière
est arrondi en courbe.
Écaille assez élevée, peu large, plane derrière, convexe en avant,
médiocrement épaisse, arrondie et assez épaisse à son bord supé-
rieur. Face antérieure du premier segment dorsal de l’abdomen
tronquée, élevée, concave au milieu, sur la face qui regarde
l’écaille. L’abdomen est court, assez petit, très convexe en dessus.
Scapes aplatis, faiblement élargis. Les tibias et les métatarses
sont aussi un peu comprimés et élargis, mais nullement prisma-
tiques (arrondis).
309
Tête assez mate, densément, finement et assez profondément
réticulée-ponctuée. Le dessous et les côtés de la tête sont plus
luisants, réticulés-ridés. Thorax, scapes et paltes densément et
assez profondément réticulés-ridés, çà et là réticulés-ponciués et
assez mats ou semi-luisants. Écaille transversalement ridée.
Abdomen ridé-réticulé, avec une abondante ponctuation superposée
piligère. La ponctuation éparse superposée est encore assez abon-
dante sur les scapes et les tibias, très éparse partout aitleurs.
Une pilosité dressée, d’un jaune doré, de longueur irrégulière,
est dispersée partout, surtout sur l’abdomen ; elle est presque nulle
sur les tibias et sur les scapes. Sur le devant de la tête, en partie
sur les joues, elle devient plus courte et plus obtuse. En outre, on
trouve partout une pubescence bien plus courte, oblique (à demi
dressée), aussi d’un jaune doré; cette pubescence ne forme pas
duvet; elle est cependant assez abondante sur le thorax, les scapes,
les tibias, etc. L’abdomen est recouvert d’une pubescence épaisse,
longue et grossière, d’un jaune doré rougeâtre, laquelle forme une
épaisse toison.
Entièrement noir, avec les funicules, les tarses et la lisière posté-
rieure des segments abdominaux brunâtres. (D’après le type.)
Sp. GC. Kersteni Gerst. — N'est qu’une $ minor d’une race du
maculatus assez semblable aux C. œthiops, et aussi au C. compres-
sus ÿ minor. Différence d’avec le C. œæthiops : Métanotum plus étroit,
à face basale plus convexe longitudinalement. Sculpture de tout le
corps plus forte, mate, reticulée-ridée. Carène de l’épistome moins
marquée. Lobe à côtés un peu convergents. Écaille arrondie en
haut ; bord postérieur des segments abdominaux jaunâtre. Pattes et
scapes arrondis, non aplatis. Pilosité dressée presque nulle; joues
sans poils. Long. 5 1/2 à 6 mill. Kilimandscharo à 8,000 pieds de
hauteur. (D’après le type.)
Sp. Dorylus Diadema Gerst. — Long. 20 à 20,3 mill. — Les
yeux à facettes sont presque lisses, leurs cornées ne formant pour
ainsi dire pas de convexités individuelles.
Largeur de la tête (avec yeux), 3,3 mill. Longueur de la tête (sans
les mandibules), 1,9 mill. Largeur du thorax (max.), 3 mill. Largeur
de l’abdomen (max.),3 mill. Largeur du pétiole, 2,1 mill. Longueur
du pétiole, 2 mill. Longueur d’une aile, 15,5 mill.
Allongé comme le D. juvenculus.
Mandibules épaisses, courtes, coupées en biseau à leur extrémité,
lisses et luisantes. Labre entier, comme chez helvolus et nigricans
(bilobé chez juvenculus). Distance mutuelle des ocelles supérieurs un
peu plus grande que leur éloignement des yeux à facettes. Les
ocelles ne sont pas très gros, bien moins grands que les intervalles
310
(sauf l'intervalle qui sépare l’ocelle antérieur des autres). Front
bombé. Le sillon frontal, de forme ordinaire, s’étend de l’aire fron-
tale à l’ocelle antérieur, sans former trace de la fosse profonde qu’on
voit chez le D. juvenculus. L’épistome n’est pas non plus enfoncé
comme chez le D. juvenculus. Thorax assez fortement rétréci der-
rière, encore plus que chez le D. juvenculus. Pétiole cubique-arrondi,
un peu élargi derrière, où il est un peu plus large que long, tandis
que sa largeur devant égale à peine sa longueur. Abdomen étroit et
allongé, peu courbé, comme chez le D. juvenculus. Les cuisses sont
largement dilatées et aplaties jusqu’à leur articulation tibiale qui est
à peine rétrécie et point du tout arrondie, ni épaissie, comme c’est le
cas chez les autres espèces. Les cuisses sont aussi plus courtes,
seulement un peu plus longues que les hanches. Scape à peine plus
long que les quatre premiers articles du funicule.
La tête est abondamment ponctuée et mate, sauf l’aire frontale.
qui est lisse et luisante. Les intervalles entre les points ne paraissent
pas tout à fait lisses. Le thorax, le pédicule et l’abdomen sont abon-
damment ponctués et semi-luisants ; le thorax plus luisant que le
pédicule et l’abdomen. Sur l’abdomen les points sont assez serrés,
mais sans former de réticulations. Le dernier article de l’abdomen
est lisse et luisant, sans points enfoncés. Une pubescence jaunâtre
un peu soulevée, abondante partout, sauf sur la tête où elle est plus
éparse, ainsi que sur les pattes et les mandibules où elle fait défaut.
Sur l’abdomen elle cache un peu la sculpture. Une pilosité jaune un
peu laineuse, abondante sur les hanches, la base des cuisses, l’épi-
stome, le métanotum, le pédicule, l’extrémité de l’abdomen et le
dessous du thorax, très éparse ou nulle ailleurs. Scapes, tibias et
mandibules lisses, luisants et glabres, sauf une rangée de petits poils
couchés au bord des tibias.
D'un jaune testacé assez pâle. Tête, mandibules, pattes et une
mince lisière à l'extrémité de chaque segment abdominal rous-
sâtres. Une bande transversale brune sur le vertex. Ailes faiblement
enfumées de brunâtre, surtout la cellule radiale qui est fortement
brunie. (D’après le type.)
Voir du reste EMERY, Die Gattung Dorylus, Zool.Jahrbücher, Abth.
f, Systematik, Bd VIII, 1895, p. 742.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VII
Assemblée mensuelle du 1‘* juillet 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
— Le procès-verbal de la séance du 3 juin est approuvé ().
— Le Président annonce un nouveau décès parmi les membres
de la Société. Nous avons perdu M. Maurice Dollé, de Laon.
L'Assemblée s’associe au deuil qui frappe la famille du défunt.
L'Académie royale des Sciences de Turin nous fait part du décès
de M. le professeur Cesare Nani, secrétaire de la classe des sciences
morales, d'histoire et de philosophie.
— M, Kerremans remercie cordialement la Société pour l'intérêt
qu’elle lui a témoigné lors du décès de sa mère.
— M. le D° Fromont nous envoie ses remerciements pour les
compliments de condoléances qui lui furent adressés lors du décès
de son épouse.
— Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à ce numéro.
Un travail de M. Pic sur les Malthinus d'Orient paraîtra dans un
prochain numéro.
— Communications. M. Severin nous fait part de l’acquisition,
par le Gouvernement belge, de la collection Candèze. Cette collec-
tion renferme 13,500 espèces et 40,000 exemplaires. Il manque au
Musée 8,000 de ces espèces. Les types se chiffrent à 5,000.
— Le Président prend la parole et s'exprime comme suit :
Les membres de la Société et le monde entomologique en général
apprendront avec une vive satisfaction la nouvelle dont nous fait
part M. Severin. La collection du D" Candèze est une véritable œuvre
(1) Messieurs les membres voudront bien corriger la faute d'impression qui
. s’est glissée dans la liste d'insectes communiquée à la séance du 3 Juin et insérée
au n° VI de nos Annales. A la page 256, ce n’est pas Cassida rufovirus qu'il faut
lire, mais C. rufovirens. |
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 29 VII 99. 29
312
d’art nationale; elle ne pouvait ni être dispersée ni quitter la Bel-
gique. Son acquisition pour le Musée d'Histoire naturelle, votée par
le Parlement sur la proposition du Ministre de l’Intérieur et de
l’Instruction publique, est un acte qui fait honneur à notre pays, qui
sera hautement apprécié à l'étranger et qui pourrait servir d'exemple
aux Gouvernements des autres nations.
Le Conseil d'administration enverra l’expression des sentiments
de gratitude de la Société à M. le Ministre de l'Intérieur et de
lInstruction publique. Il sera fait de même à l’égard de M. Dupont,
directeur du Musée d'Histoire naturelle, pour son intervention. Nous
ne devons point non plus oublier la Commission de surveillance du
Musée qui a donné un avis favorable; enfin, remercions particulière-
ment M. Severin, aide-naturaliste de la Section des Articulés, à
l'initiative de qui nous sommes redevables de cet heureux événe-
ment.
— M. Severin nous rend compte d’une excursion entomologique,
du plus haut intérêt, qu’il a faite à Nassogne. La faune est semblable
à celle de Hockay et de la Baraque-Michel. Il engage beaucoup les
naturalistes à faire des chasses sur ce haut plateau qui se trouve à
une altitude de 514 mètres.
Voici quelques insectes intéressants qu’il y a capturés : Polyom-
matus amphidamas Esp., Colias palæna L., Pyrochroa pectinicor-
nis L., Crioceris merdigera L.
— M. Lameere confirme les indications de M. Severin; il appelle
notre attention sur la faune sub-alpine de quelques points élevés de
nos Ardennes, que l’on retrouve dès qu’on dépasse l'altitude de
500 mètres.
— M. Lameere dépose la 2 partie du 1 volume de « Coleoptera
neerlandica » de M. le D' Everts.
— Excursion du 13 août 1899 : Nassogne. Départ le samedi 12 août,
à 18 h. 36, de la gare du Nord, jusqu’à Jemelle.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
.
;
;
313
NOTE
SUR LES
PREMIERS ÉTATS D'OLINDIA ULMANA Hbh.
par M. le baron de Crombrugghe de Picquendaele.
Au tome VII de nos Annales, page 43, feu le D' Breyer a donné
une note sur les premiers états d’Ofindia ulmana. J'ignore si
d’autres entomologues se sont occupés de cette question ; mes
recherches à cet égard ne m'ont rien fait découvrir. Breyer se
proposait de compléter cette étude par la description de la chenille.
Cette lacune me décida à élever cette espèce. Bien que je ne sois
pas arrivé complètement au bout de ma tâche et qu’il me reste
à faire un élevage ab ovo et à observer un plus grand nombre d’indi-
vidus, je crois utile de mentionner les résultats que j'ai obtenus
en élevant les chenilles, parce qu’ils ne concordent nullement
avec les assertions contenues dans la note du D' Breyer et parce
que ces observations me semblent de nature à faciliter les recher-
ches des observateurs qui se proposeraient de les contrôler ou
d'entreprendre le même travail. Pour ce qui concerne la contra-
diction entre le mode de transformation d’ulmana telle que je l’ai
observée et celle décrite par mon devancier, je n’en veux tirer
pour le moment d’autre conclusion que la diversité probable de
ses mœurs sous l’influence de circonstances qui n’ont pas été déter-
minées jusqu'ici.
Tout d’abord c’est à tort que le D’ Breyer affirme qu’ulmana
n’est fréquente nulle part. Je connais trois localités où ces quatre
dernières années cette Tortrix a été fort abondante. C’est une autre
erreur de soutenir que le temps de l'espèce est assez court et
qu’elle est épuisée au bout d’une quinzaine de jours. Six semaines
est un laps de temps plus exact, d’après mon-expérience. Je suis,
du reste, loin de connaître toutes les localités de nos environs
où cette espèce abonde, car il m’en reste trop à explorer.
Je lis encore dans ceite note à propos de la chenille d’ulmana :
« elle replie une partie du bord d’une feuille (de Ranunculus
ficaria L.) le dessus en dessous.. » — La chenille d’ulmana n’est pas
la seule qui replie de la sorte les feuilles de la ficaire. Les chenilles
des Botys olivalis et prunalis en agissent de même. Il est donc
indispensable, lorsqu'on se propose l'élevage d’ulmana, d'ouvrir
ces tubes pour exclure les chenilles de Botys qu’on reconnaitra
à première vue à leur aspect luisant et vitreux. Rejetées dans la
boîte d'élevage, les chenilles ne tardent pas à se confectionner un
314
nouvel abri. C’est l’affaire de quelques heures. J’ai élevé mes
chenilles en liberté dans une boîte dont les parois se composaient
de treillage métallique et dont j’ai enlevé le couvercle pour donner
de l’air aux plantes. Il n’y a eu aucune tentative d'évasion.
C’est donc encore une erreur de soutenir que les chenilles se
perdent facilement. Il y a plus. J’ai placé une chenille d’ulmana
sur une table pour la faire peindre. L’artiste chargé par moi de
ce travail a consacré trois heures à exécuter des aquarelles et au
bout de ce temps la chenille n’avait guère bougé.
A la mi-mai, mes chenilles commencèrent à se chrysalider. Nous
voilà loin des éclosions de la mi-mai que signale le D’ Breyer! Or,
mon élevage a été plutôt avancé, car ma chambre d'élevage étant
surmontée d’une coupole de verre, il y règne une chaleur séné-
galienne pendant la belle saison ; du reste, dans la nature, je n’ai
jamais observé l’espèce à l’état parfait avant la mi-juin. |
Si la façon de se nourrir d’ulmana et des Botys prunalis et olivalis
est la même, leur mode de chrysalidation diffère considérablement.
Mes chenilles des trois espèces se sont chrysalidées sur les feuilles
mortes dont j'avais tapissé le sol; mais tandis que les chenilles des
Botys roulent la feuille toute entière, celle d’ulmana ne replie que
le bord de la feuille. De plus, l’éclosion des Botys a lieu dans cet
abri tubulaire, La chrysalide d’ulmana quand elle est sur le point
d’éclore sort presque tout entière de cet abri et n’est guère retenue
que par le mucron. C’est ce que j'ai observé aussi pour la chrysa-
lide d’Aspis udmanmana L. dont les mouvements ont même parfois
pour effet de la faire tomber sur le sol. La chrysalide d’ulmana est
d'un brun très pâle tirant sur le jaunâtre et plus allongée que celles
des Botys qui sont d’un brun foncé. J’obtins une éclosion le 17 juin
et une seconde le 18.
Les deux chenilles que j'ai observées étaient d’un jaune terne,
poils noirs et rares, tête noire, premier segment présentant deux
plaques latérales noires, verruqueux noirs, vasculaire indistincte,
pattes écailleuses noires, les dix autres pattes concolores. La che-
nille paraît très vive, il est vrai au moment où on l’expulse de son
abri, mais elle ne tarde pas à reprendre cette indolence qui me
paraît être le fond de son caractère.
Je la soupçonne fortement d’être polyphage, car le papillon est
fréquent en certains endroits où la ficaire fait défaut.
On sait qu’il en est de même pour la Botys prunalis. Aux plantes
signalées par les auteurs comme servant de nourriture à la chenille,
je puis ajouter le larix. Ayant trouvé une chenille sur cette essence,
je l’en ai nourrie exclusivement.
315
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DE LA FAUNE
DE SUMATRA (Côte ouest — Vice-résidence de Païnan)
er
RELEVÉ DES HISPIDES
RECUEILLIES À SUMATRA PAR M. J.-L. WEYERS
par ME. le Dr HR. Gestro.
Ce nouveau mémoire sur les Hispides de Sumatra a pour but
de faire connaître les espèces de ce groupe rapportées par
M. J.-L. Weyers. Les récoltes de ce naturaliste ont été failes princi-
palement à Indrapoera, localité située dans le sud de la vice-rési-
dence de Painan, qui fait partie du gouvernement de la côte ouest
du Sumatra, dont la capitale est Padang.
La collection se compose de 40 espèces, dont 5 sont restées indé-
terminées, étant représentées par des exemplaires uniques et en
mauvais état de conservation. Sur les 35 espèces restantes, les
12 suivantes sont nouvelles :
Callispa marginipennis. Gonophora Kerremansi.
» ovala, » Clavareaui.
Wallacea conspicua. » crassicornis.
» insolila, » minuscula.
Anisodera fallax. Oncocephala Weisei,
Gonophora nitidicollis. Hispa Weyersi.
Je dois la communication de ces éléments à l’amabilité de
M. H. Clavareau, de Bruxelles, à qui j’adresse mes plus sincères
remerciements pour cet envoi. Je dois en même temps exprimer ma
reconnaissance à M. Ch.-0. Waterhouse, qui a bien voulu comparer
quelques-unes des espèces douteuses aux types conservés dans le
British Museum, ainsi qu’à MM. Severin, Weise et H.-E. Andrewes
pour la communication d'exemplaires typiques.
Gênes, Museo Civico di Storia Naturale, 1° juin 1899.
1. Callispa marginipennis n. sp. — Oblongo-elongata, rufo-
testacea, nilida, antennis apice nigrescentibus, elytris nigro-cyaneis
rufo marginalis; capite tenue punctulato, antennis longiusculis sat
validis; prothorace transverso, lateribus subparallelis, margine
irregulariter crenatis, angulis anticis rotundatis, posticis sinuatis,
316
margine postico bisinuato, disco, medio excepto, sparse et irregulariter
punctato, scutello lato pentagono, fusco limbato, lœvi; elytris punc-
tato-striatis, punclis apicem versus tenuioribus. — Long. 3 1/2 mill.
D'un testacé rougeûtre, luisant, antennes plus foncées, presque
noires vers l’extrémité, élytres d’un noir bleuâtre marginés de rou-
geûtre. Tête finement et assez densément ponctuée, front faisant un
angle saillant entre les antennes; celles-ci assez longues et assez
robustes. Corselet transversal, un peu moins d’une fois et demie
aussi long que large, peu convexe, marge antérieure arrondie et
légèrement avancée au milieu, marge basale fortement bisinuée;
côtés presque parallèles, angles antérieurs arrondis, postérieurs
sinueux, marges latérales légèrement et irrégulièrement crénelées;
ponctuation du disque éparse et irrégulière, laissant un espace
médian longitudinal lisse, excepté quelques points à la base, vis-
à vis de l’écusson. Écusson pentagonal, lisse, à bords obscurcis.
Élytres plus larges que le corselet à la base, très faiblement dilatés
en arrière, ponctués-striés, la ponctuation diminuant graduellement
d'intensité de la base à l'extrémité.
Un seul exemplaire.
2. GC. Whitei Baly. — Cat. Hisp. 1858, p. 6.
Quatre exemplaires.
Nous trouvons dans la description de M. Baly, à propos du cor-
selet : «sides concave, covered with a number of large shallow punc-
tures, their interstices granulate ». Probablement la sculpture de
cette partie du corselet n’a pas été exactement interprétée par
l’auteur, car dans mes exemplaires, qui, du reste, correspondent
assez bien à la description de l’espèce, il y a aussi des points larges
et peu profonds, mais le fond, au lieu d’être granuleux, est très fine-
ment et densément ponctué.
3. C. ovata n. sp. — Ovata, parum convexa, nitida, testacea,
antennis nigris articulo basali rufescente, elytris, basi excepta, nigro-
cynneis; subtus flava; capite tenuissime punctulato, fronte anguste
carinata, antennis sat longis, tenuibus, articulo tertio secundo fere
duplo longiore; prothorace transverso, lateribus antrorsum rotundatis,
convergentibus, disco parce, lateribus densius, irregulariter, punctato ;
scutello transverso lœvi; elytris punctato-striatis, interstitiis plants,
punclis lateralibus crassioribus, apicalibus tenuibus.— Long.71/3 mill.
Testacé luisant en dessus, jaune en dessous; antennes noires,
élytres testacés à la base, le reste d’un noir bleuâtre qui s’avance
un peu en Correspondance du calus huméral. Tête à ponctuation
très fine, front armé d’une carène mince; antennes assez longues,
grêles, à arlicle troisième presque du double plus long que le
deuxième. Corseleit fortement transversal, à côtés convergents et
317
arrondis en avant, étroitement marginés ; base fortement bisinuée ;
disque avec quelques points irrégulièrement épars; côtés déprimés
avec une ponctuation plus grosse et plus dense, les espaces entre
les points très finement pointillés. Écusson transversal, presque
semicirculaire, lisse. Élytres un peu plus larges que le corselet à la
base, ovales, ponctués-striés, les points plus gros sur les côtés, peu
marqués vers l’extrémité, les interstices plans.
L'espèce est décrite d’après un seul exemplaire, et malgré le
mauvais état de conservation de celui-ci, on peut la distinguer assez
facilement.
4. Wallacea conspicua n.sp. — Elongala, nitida, rufo-testacea,
elytris postice nigris, antennis nigro-piceis articulo primo rufescente,
articulis quatuor basalibus nitidis, glabris, cœteris pube fulva indutis ;
prothorace transverso, lateribus parallelis, medio vix rotundatis, basi
ante scutellum depresso, disco sparse et irregulariter punctato; scutello
apice infuscato; elytris pone humeros parum ampliatis, apice rotun-
datis, angulo suturali dente minuto urmatis, crasse punctato-striatis,
interstilirs, prœcipue pone medium, elevatis. — Long. 9 3/4-10 mill.
D'un testacé rougeâtre, luisant; les élyitres noirs sur un peu
moins des deux tiers postérieurs. Tête avec une ligne longitudinale
légèrement imprimée et finement pointillée sur le vertex. Antennes
grêles, dépassant de peu la base des élytres en longueur, noir de
poix à premier article rougeâtre, à articles 1 à 4 luisants et glabres,
les suivants revêtus d’une pubescence fauve. Corselet transversal,
marge antérieure arrondie au milieu; côtés parallèles, légèrement
arrondis et à peine bisinués au milieu ; angles antérieurs largement
arrondis, postérieurs armés d’une dent aigué ; disque présentant une
dépression large et peu profonde de chaque côté en avant des
angles postérieurs et une autre plus petite vis-à-vis de l’écusson;
ponctuation éparse et très irrégulièrement distribuée sur le disque,
laissant un espace médian longitudinal lisse. Élytres un peu dilatés
depuis les épaules, déprimés à l’extrémité entre la déclivité et la
marge apicale, qui est arrondie et armée d’une petite dent à l’angle
sutural. Les stries sont profondes et présentent de gros points sur
leur fond; les interstices sont plus larges et moins convexes à la
base, plus étroits et plus élevés postérieurement; le sixième, à
partir à peu près du tiers basal, se partage en deux branches.
Dessous du corps d’un testacé rougeâtre luisant; quelques plis lon-
gitudinaux sur le prosternum et le mésosternum, transversaux sur
le métasternum ; les segments de l’abdomen très finement poin-
tillés et garnis sur leurs côtés de poils très fins jaunâtres.
D’après M. Ch.-0. Waterhouse, du British Museum, qui a eu
l’amabilité de comparer un de mes exemplaires avec le type de
W. Bowringii Baly, les deux espèces seraient très rapprochées,
318
Mais W. conspicua est de plus grande taille, sa tête est moins forte-
ment ponctuée sur le vertex, son corselet est plus droit sur les côtés
et le sixième interstice des élytres se partage en deux branches à
peu près au tiers basal, tandis que dans W. Bowringü cette division
a lieu après la moitié.
M. Weyers a recueilli trois exemplaires de cette nouvelle espèce.
5. W. insolita n. sp. — Elongata, parallela, testacea, nitida;
antennis longiusculis rufescentibus; prothorace transverso, lateribus
medio parum rotundatis, marginibus lateralibus subdentatis, disco,
linea media excepta, crasse, sat dense et irregulariter punctato;
elytris tricarinulatis, triente apicali carinula quarta abbreviata inter
secundam et tertiim et secundæ apicem versus annexa, interstilis,
primo et secundo biseriatim punctalis, punctis parvis ; subtus nitida,
pedibus brevibus crassis. — Long., 5 mill. :
Allongée, testacée ; tête finement pointillée ; antennes tendant au
rougeâtre, plus longues que dans les autres espèces qui me sont
connues, assez robustes, légèrement grossies à l’extrémité; corselet
transversal, légèrement rétréci à la base; marge antérieure un peu
arrondie et élevée au milieu; côtés légèrement arrondis au milieu,
à marges irrégulièrement subdentées; angles antérieurs oblique-
ment tronqués; disque assez convexe, déprimé à la base vis-à-vis de
l’écusson, fortement ponctué partout, excepté sur une étroite ligne
médiane, points gros, denses surtout sur les côtés, mais irréguliers.
Écusson lisse. Élytres en ovale allongé, chacun avec trois carènes
parcourant à peu près la longueur totale, et une quatrième courte,
au tiers apical, entre la deuxième et la troisième, se joignant posté-
rieurement à la deuxième; à la base, les carènes sont moins
tranchantes et on observe entre elles le commencement d’une
carène intermédiaire obsolète. Les interstices sont larges et occupés
chacun par une double rangée de points, petits et rapprochés d’un
côté comme de l’autre des carènes.
Cette espèce, très remarquable, diffère de toutes celles que je
connais par ses antennes plus longues, par la forme du corselet et
la sculpture des élytres. Les récoltes de M. Weyers n’en renferment
qu’un seul exemplaire.
6. Octodonta depressa Chap. — Gener. Coléopt. XI, p. 290.
Atlas, pl. 128, fig. 5.
Un exemplaire.
Espèce connue seulement de Malacca.
7. Hispopria grandis Baly. — Cat. Hisp. 1858, p. 95.
Un exemplaire, de Tambang-Salida.
Très belle espèce, connue de Java et de Bornéo.
RM re Sn nn +.
319
8. Anisodera fallax n. sp. — Elongata, supra fusca subopacu,
subtus nigro-picea nitida, antennis nigris, arliculis 1-60 supra, 1-3
sublus nitidis glabris ; prothorace subquadrato, lateribus subparallelis,
ante medium fortiler sinuatis, supra crasse et crebre punctato, late-
ribus et medio longitudinaliter depresso, utrinque tuberculis duobus
obsoletis; scutello nitido, læœvr; elytris tenue punclato-strialis et costu-
latis. — Long. 16-16 1/2 mill.
A. Guerinii Baly valde affinis, sed antennarum articulo tertio
longiore, prothoracis disco medio haud canaliculato, elytrorum
punoctis tenuioribus facile distinguenda.
Cette espèce est très rapprochée de À. Guerinii Baly, mais on peut
aisément l’en distinguer par le troisième article des antennes nota-
blement plus long, par l’absence de sillon longitudinal sur le milieu
du disque du corselet et par la sculpture des élytres plus faible.
Elle est représentée dans la collection Weyers par un seul indi-
vidu un peu immature; mais ma diagnose est basée sur quatre
exemplaires de la collection Dohrn, provenant de Soekaranda.
9. À. obscura Gestro. — Not. from. the Leyd. Museum, XIX,
1897, p. 67; Ann. Mus. Civ. Genova, 2° sér., XVIII (XXX VIII), 1897,
p. 55.
Un exemplaire.
L'espèce a été décrite d’après un individu de Loeboeg-Rajah
(Sumatra) appartenant au Musée de Leyde.
10. À. humilis Gestro. — Ann. Mus, Civ. Genova, 2° sér.,
X VIII (XXX VIII), 1897, p. 53.
Un exemplaire.
11. À. Whitei Baly. — Cat. Hisp. 1858, p. 104.
L’unique exemplaire de la collection Weyers a été comparé, grâce
à l’obligeance de M. Ch.-0. Waterhouse, au type existant au British
Museum.
Cette espèce est indiquée dans l’ouvrage de Baly, ainsi que dans
le Catalogus Coleopterorum, de Gemminger et Harold, comme
incertæ sedis.
12. À, Sheppardi Baly. — Cat. Hisp. 1858, p. 103.
L’unique individu rapporté par M. Weyers présente quelques
légères différences avec le type, et je ne suis pas tout à fait sûr de
ma détermination.
43. Gonophora suturella Baly. — Cat. Hisp. 1858, p. 110;
Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, 2° sér., XVIII (XXXVIIT), 1897,
p. 56.
Un exemplaire.
Habite aussi Malacca, Penang, les îles Batoe et Java.
320
14. G. hæmorrhoidalis Web. — Observ. Ent., p. 64; Baly,
Cat. Hisp. 1858, p. 112 ; Gestro, 1. c., p. 56.
Nombreux exemplaires.
Espèce très commune et variable dans la coloration.
15. G. integra Baly. — Cat. Hisp. 1858, p. 114; Gestro, I. c.,
p. 60.
Espèce commune et variable comme la précédente.
16. G. pallida Baly. — Cast. Hisp. 1858, p. 115; Gestro, I. c.,
p. 64.
Plusieurs individus.
Habite aussi Malacca et Singapore.
17. G. nitidicollis n. sp.— Elongata, depressa, flavo-testacea,
nitida, antennis nigris, articulis duobus basalibus piceis, geniculis,
tibiarum apice tarsisque infuscatis ; prothorace transverso, apice valde
constricto, lateribus subparallelis, pone medium leviter sinuatis, disco
lϾvi, basi transverse depresso, utrinque carina longitudinali arcuata
prædito; scutello elongato; elytris prothorace valde latioribus, pone
humeros ampliatis, utrinque tricarinatis, carinis prima et secunda basi
et apice valde elevatis, externa obsoleta, medio late interrupta, inter-
stitiis crasse et profunde biseriatim punctatis. — Long. 4 1/2 mill.
D'un Jaune testacé, luisant; antennes noires avec les deux
premiers articles couleur de poix; genoux, extrémité des tibias et
tarses légèrement obscurcis. Tête à vertex lisse. Antennes atteignant
à peu près le quart basal de l’élytre, légèrement et graduellement
épaissies de la base au sommet; articles 3 et 4 un peu plus longs
que le deuxième et presque égaux entre eux, les suivants plus courts,
le dernier un peu plus long que le précédent et presque obliquement
tronqué au bout. Corselet transversal, fortement étranglé en avant,
à côtés presque parallèles, faiblement et largement sinueux; disque
lisse, transversalement déprimé à la base ; de chaque côté une carène
longitudinale fortement arquée et entre celle-ci et le bord latéral
une large dépression fovéiforme. Écusson allongé, arrondi au bout.
Élytres plus larges à la base que le corselet, élargis après l’épaule,
déprimés ; chacun avec trois carènes longitudinales, dont les deux
premières très bien marquées surtout à la base et à l’extrémité;
l’externe à peine légèrement marquée à la base et sur le quart
apical, effacée sur le reste. Les points des interstices, gros et pro-
fondément enfoncés, sont disposés en double rangée ; seulement, à
la base du deuxième, on observe la trace d’une triple rangée. Les
points des 4° et 5° interstices sont plus petits.
Cette espèce, remarquable par son corselet lisse, est décrite
d'après un seul exemplaire,
321
18. G. (Distolaca) Kerremansi n. sp. — Elongata, depressa,
nitida, pallide flava, elytris apice extremo levissime infuscatis,
antennis fulvis, apice paulo fuscescentibus; capite lato, utlrinque
inter oculos transversim sulcato ; antennis longis, sat validis, apice
leviter incrassatis; prothorace subtransverso, capite paulo latiore,
lateribus modice rotundatis, ante angulos posticos leviter sinuatis,
disco antrorsum convexo, basi ante scutellum subfoveolato, sparsim et
crasse punctato, utrinque carina longitudinali et carina transversa
decussatis; scutello obtuse triangulari; elytris tricarinatis, carinis
apicem haud attingentibus, interstitio primo tri-, secundo et tertio
biseriatim punctatis. — Long. 3 3/4 mill.
Corps allongé, déprimé, d’un jaune pâle, luisant, avec l’extrémité
des élytres à peine visiblement noircie, antennes fauves, un peu
obscurcies au bout. Tête large, transversalement sillonnée entre les
yeux, le sillon interrompu au milieu; antennes assez robustes,
atteignant à peu près le tiers antérieur de l’élytre. Corselet un peu
plus large que long, à côtés légèrement arrondis et un peu sinueux
avant les angles postérieurs; disque convexe en avant, avec une
dépression fovéiforme vis-à-vis de l’écusson, présentant de chaque
côté une carène longitudinale et une transversale qui s’entrecroisent
à angle droit, la transversale paraissant se prolonger, en s’effaçant,
sur le milieu du disque. Les deux espaces limités par l’entrecroise-
ment de ces deux carènes sont occupés par quelques points gros et
irréguliers. On observe aussi un petit nombre de gros points sur le
disque, en avant, au milieu et le long de la base. Écusson lisse, en
forme de triangle à angles arrondis. Élytres à peu près trois fois
plus longs que le corselet, à côtés légèrement sinueux après les
épaules, ornés chacun de trois carènes atteignant le commencement
de la portion déclive apicale, l’extérieure moins prononcée à la
base et s’unissant avec la deuxième dans le calus huméral lisse.
L’interstice entre la suture et la première carène avec trois rangées
de points assez gros et rapprochés ; le deuxième et le troisième avec
deux rangées seulement; le dernier avec trois rangées à la base et à
l'extrémité et deux au milieu. Pattes courtes et robustes; tarses très
dilatés.
Je n’ai pas hésité à décrire cette espèce, dont je n’avais sous les
yeux qu’un seul individu, car elle est très facile à reconnaître à cause
de la sculpture de son corselet.
Je me fais un plaisir de la dédier à M. C. Kerremans, entomolo-
giste bien connu par ses importants travaux sur les Buprestides,
19. G. (Distolaca) Clavareaui n. sp. — Elongata, parallela,
depressa, nitida, ferruginea, antennis nigris, articulis duobus basali-
bus rufescentibus, elytrorum sutura, apice et margine laterali nigris;
subtus ferruginea, tarsis obscurioribus, interdum nigricantibus,
322
abdomine nigro; capite lœvi, antennis longis; prothorace subtrans-
verso, lateribus rotundatis, ante angulos posticos sinuatis, secundum
marginem anticum sulcato et punctato, disco utrinque depressione
longitudinali foveaque lata marginali prϾdito; scutello anguste
subtriangulari apice late rotundato; elytris elongatis, parallelis,
tricarinatis, carina exteriori minus distincta, interstitiis biseriatim
punctatis. — Long. 3 1/35 mill.
Corps allongé, déprimé, parallèle, luisant, ferrugineux, avec la
suture, la marge latérale et l'extrémité des élytres noirs; les antennes
également noires, excepté les deux premiers articles qui sont rou-
geûtres; le dessous ferrugineux plus foncé avec l’abdomen noir; les
iarses généralement plus foncés et quelquefois presque noirs.
Antennes atteignant à peu près le tiers basal de l’élytre, médiocre-
ment robustes. Corselet presque aussi long que large, à côtés arron-
dis au milieu, sinueux au devant des angles postérieurs, présentant
tout près du bord antérieur un léger sillon transversal ponctué ;
disque convexe, offrant de chaque côté une dépression longitudi-
nale profonde, un peu irrégulière, et à côté de celle-ci, près de la
marge latérale, une large fossette. Dans la dépression, ainsi que
dans la fossette, on observe quelques gros points. Écusson lisse, en
forme de triangle allongé et largement arrondi au bout. Élytres
allongés, parallèles, au moins trois fois et demie de la longueur du
corselet, chacun avec trois carènes longitudinales, dont l’externe
est moins marquée surtout à la base et au milieu. Les interstices
ont chacun une double rangée régulière de gros points. La teinte
noire de l’élytre occupe ordinairement le quart apical et remonte
un peu le long de la suture et de la marge latérale, étant limitée à
l'intérieur par la deuxième carène ; mais l’extension et l'intensité de
cette couleur varientun peu dansles exemplaires assez nombreux que
j'ai sous Îes yeux.
Je suis heureux de dédier cette espèce à M. H. Clavareau, à qui je
dois la communication des intéressants matériaux recueillis par
M. Weyers.
20. G. (Distolaca,) crassicornis n. sp. — Elongata, depressa,
nitida, flavo-ferruginea, antennis rufescentibus apice infuscatis,
elytrorum dimidio postico nigro-cyaneo; subtus flavo-ferruginea, |
abdomine nigro; capite inter oculos utrinque transversim sulcato;
antennis apiîce incrassatis; prothorace fere œæque longo ac lato, bast
leviter angustato, lateribus subrotundatis, ante basim leviter sinuatis,
antice transversim subimpresso et serie transversa punctorum ornato,
disco medio foveola punctata, basi depressionibus tribus, una
antescutellari, altera utrinque obliqua; scutello obtuse triangulare ;
elytris elongatis, retrorsum gradatim et parum dilatatis, tricarinatis,
carinis apicem haud attingentibus, externa, triente apicali excepto,
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923
deleta; interstiliis primo tri-, secundo biseriatim. crasse punctalis ;
pedibus brevibus validis. — Long. 3 3/4 mill.
Corps allongé, déprimé, luisant, d’un jaune ferrugineux avec la
moitié postérieure des élytres noir bleuâtre; en dessous jaune ferru-
gineux un peu plus foncé, avec l’abdomen noir. Antennes rou-
geûtres, obscurcies au sommet. Tête large, présentant, entre les
yeux, de chaque côté, un petit sillon transversal. Antennes plus
longues que la tête et le corselet pris ensemble, à derniers articles,
à partir du sixième, dilatés. Corselet presque aussi long que large,
légèrement rétréci à la base, à côtés à peine arrondis au milieu et
légèrement sinueux au devant des angles postérieurs. Disque con-
vexe avec une dépression transversale en avant, un peu éloignée du
bord antérieur, au fond de laquelle on observe une rangée de gros
points. Le disque présente en outre une fossetie sur son milieu, une
autre plus grande vis-à-vis de l’écusson et une dépression profonde
oblique de chaque côté à la base. Dans cette dernière dépression, on
observe quelques gros points. Élytres à peu près trois fois et demie
la longueur du corselet; chacun avec trois carènes, dont les deux
premières entières de la base jusqu’à la portion déclive apicale et
la troisième, ou extérieure, développée seulement sur le tiers apical
de l’élytre. Entre les carènes il y a des points gros, rapprochés
entre eux et régulièrement disposés en trois rangées dans le pre-
mier interstice et en deux rangées sur le deuxième. Pattes courtes
et très robustes.
Quatre exemplaires.
Cette espèce est très bien caractérisée par ses antennes dilatées
et par la sculpture du corselet.
21. G. (Lachnispa) bicolor Gestro.— Ann. Mus. Civ. Genova,
2° sér., X VIII (XXX VIIT), 1897, p. 65.
Deux exemplaires, dont un avec la teinte rougeâtre basale des
élytres plus étendue que dans le type.
Cette espèce, qui forme avec L. Modiglianii un sous-genre spécial,
a été découverte à Padang, par M. le D° E. Modigliani.
22. G. (Micrispa) minuscula n. sp. — Oblongo-elongata,
depressa, postice dilatata, nigro picea, antennis pallide flavis, basi et
apice flavo-ferrugineis, prothorace utrinque ferrugineo, elytris ferru -
gineo variatis, basi et upice flavo maculatis; subtus nigro-picea,
pedibus anticis ferrugineis; prothorace transverso antrorsum dilatato,
lateribus antrorsum late rotundatis, postice profunde sinuatis, disco
medio lœvi, utrinque crasse punctato et tuberculato; elytris tricari-
natis, carina externa pone medium interrupta, interstitiès seriatim
bipunciatis et transverse costulatis ; pedibus brevibus, validis. — Long.
3 15-3 153 mill.
324
Tête d’un noir de poix, un peu plus clair à l'insertion des
antennes; celles-ci d’un jaune pâle, légèrement ferrugineux sur les
deux premiers articles et à l'extrémité. Corselet noir de poix, forte-
ment dilaté en avant et arrondi aux angles antérieurs, profondément
sinué sur les côtés en arrière; disque convexe, avec un espace longi-
tudinal au milieu légèrement élevé et lisse ; fortement ponctué de
chaque côté de cet espace ; avec une rangée de points allongés le
long de la marge antérieure, une dépression transversale anté-
scutellaire et de chaque côté un tubercule allongé, lisse, ferrugi-
neux, limitant une profonde dépression fovéiforme latérale.
Écusson noir de poix, luisant, obtus à son extrémité. Élytres
sinueux après les épaules, dilatés et arrondis en arrière, noir de
poix varié de ferrugineux ; chacun avec deux taches jaunes, une à la
base près de l’écusson, qui se prolonge un peu sur la première
carène, l’autre près de l'extrémité; chacun a trois carènes, dont
l’externe est interrompue en correspondance du tiers postérieur;
les interstices entre les carènes présentent de gros points disposés
irrégulièrement en double rangée et séparés par des plis transver-
saux. Les pattes sont courtes et robustes, noir de poix, excepté les
antérieures qui sont d’un ferrugineux plus ou moins foncé.
Cette espèce se rapproche de sinuata, dont elle a à peu près la
coloration ; mais on la reconnaît aisément à son corselet moins dilaté
et moins arrondi en avant et différemment sculpté.
J'en ai examiné bon nombre d'exemplaires, variant un peu dans
la coloration du corselet, qui en quelques cas est presque
entièrement noir de poix.
23. Oncocephala angulata Gestro. — Ann. Mus. Civ.
Genova, 2° sér., IL (XXII), 1885, p.172 ; X VIIT(XXX VIII), 1897, p. 72.
Six exemplaires.
M. Kolbe, dans son ouvrage « Die Käfer Deutsch Ost-Afrikas »
(Berlin, 1897, p. 342, pl. IV, fig. 50), a décrit et figuré une nouvelle
espèce d’Oncocephala, provenant de Usambara, sous ce même nom
de angulata. Je propose de le changer en Kolbei.
24, O. Weisei n. sp. — Cuneiformis, ferruginea, nitida, elytris
nigro variegatis, lubere frontali 4-tuberculato, tuberculis anticis mino-
ribus, elytris angulo externo apicali acuto, valde porrecto, costa
prima dentibus tribus armata, quorum intermedio parvo, antico et
postico majoribus, conicis, compressis, apice acutis. — Long. 41/3 mill.
Cette espèce peut être rangée à côté de la précédente, de laquelle
elle se rapproche par la taille et par La conformation générale; mais
elle présente des différences très sensibles.
La protubérance de la tête dans anguluta est 3-tuberculée et les
deux tubercules postérieurs sont peu marqués, tandis que dans
325
Weisei elle est 4-tuberculée et les tubercules postérieurs sont très
élevés et séparés l’un de l’autre par un sillon très profond. Un
autre caractère distinctif très important nous est donné par la pre-
mière côte des élytres, qui présente trois dents, dont une intermé-
diaire petite et les deux autres plus grandes, coniques, latéralement
comprimées et pointues; la dent postérieure est plus élevée que la
basale. La conformation de ces dents est très utile pour distinguer
cette espèce non seulement de angulatu, mais aussi de toutes les
autres qui me sont connues.
J'ai nommé cette espèce, dont M. Weyers a rapporté trois exem-
plaires, en l’honneur de M. J. Weise, l’auteur d'importants ouvrages
sur les Hispides, à qui je dois la communication de quelques types
qui m'ont été précieux pour rédiger mon travail.
25. Prionispa fulvicollis Guér. — Voy. de la Coquil. Zool.
4850, II, Col., p. 141; Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, 2° sér.,
XVIII (XXX VIII), 1897, p. 74.
Plusieurs exemplaires.
26. Platypria dimidiata Chap. — Ann. Soc. Ent. Belg. XX,
1877, p. 49; Gestro, IL. c., pp. 78 et 115.
Cinq exemplaires.
Se trouve aussi à Java et à Malacca.
27. P. echinogale Gestro. — Not. from the SAVE Mus., XIX,
169% p. 71; 1. C.,.pp. 78 et 115.
Un ire
28. Pseudispella parvula (Motsch.). — Schrenck. Reis. Il,
4860, p. 238 ; nigritula Bohem., Eugen. Res. 1859, p. 203 ; Gestro,
1. C., p. 80.
Nombreux exemplaires.
29. Hispa Balyi Gestro. — L. c., 2° sér., X (XXX), 1890,
p. 250; XVIII (XXX VIII), 1897, p. 82.
Un seul exemplaire.
30. H. Weyersi n. sp. — Oblonga, flavo-ferruginea, nitida,
antennis basi piceis, elytris, margine apicali excepto, nigris; antennis
longis, articulo primo tertio subæque longo sed crassiore; prothorace
transverso, transverse bi impresso, disco trregulariter haud profunde
punctato, areola media elevata et utrinque carinula obsoletis, spinis
anticis utrinque duabus basi conjunctis, lateralibus tribus basi
conneæis, antica breviori, spinis omnibus gracilibus, basi excepta
infuscalis ; elytris crasse punctato-striatis, spinis longis, marginalibus
cum brevioribus alternantibus, apicalibus brevibus, flavo-ferrugineis,
apice nigris. — Long. 4-4 1/3 mill.
326
Tête et corselet d’un jaune ferrugineux ; antennes grêles, un peu
plus longues que la moitié du corps, fauves avec les deux premiers
articles plus foncés, quelquefois noir de poix; le premier et le
troisième à peu près de la même longueur. Corselet transversal ;
côtés, en arrière de l’insertion des épines latérales, parallèles et
légèrement sinueux ; disque avec deux impressions transversales,
dont la basale plus marquée; au milieu une petite aire élevée, mal
délimitée, et de chaque côté une carène longitudinale peu marquée;
le reste superficiellement et irrégulièrement pointillé. Épines
longues, grêles, de la même couleur que le corselet à leur base, plus
foncées sur le reste; les deux paires antérieures sont très
rapprochées l’une de l’autre et les épines de chaque paire font
ensemble un angle aigu assez ouvert; les épines latérales sont au
nombre de trois, soudées à la base en un seul faisceau et les deux
antérieures également soudées à la base. De ces trois épines l’anté-
rieure est la plus courte. Écusson d’un jaune ferrugineux, alutacé.
Élytres d’un noir luisant, excepté leur extrémité qui est bordée de
jaune ferrugineux; ponctuation forte; épines longues, les margi-
nales alternant avec des épines très courtes, les apicales courtes,
jaunes, noires au bout. ;
Paraît se rapprocher de HA. Perraudierei Baly, maïs en diffère non
seulement par sa taille plus courte et plus large, mais aussi par la
sculpture et les épines de son corselet.
J'ai le plaisir de dédier cette espèce, dont j’ai examiné quatre
exemplaires, à M. J.-L. Weyers, l’habile collecteur des Hispides qui
font l’objet de ce mémoire.
31. H, trifida Chap. — Ann. Soc. Ent. Belg. XX, 1877, p. 55;
Gestro, Ann. Mus. Civ. Genova, 2°sér., X VIIL(XXX VIII), 1897, p. 92.
Trois exemplaires.
L’espèce se trouve aussi à Malacca, Bornéo et Java.
32. H. Modiglianii Gestro.— L. c., p. 96.
Un exemplaire.
Cette espèce habite aussi l’île de Nias et Malacca.
33. H. Oberthürii Gestro. — L. c., p. 97.
Deux exemplaires.
Se trouve aussi à Malacca.
34. H. tribulus Gestro. — L. c., p. 102.
Un exemplaire.
39. H. longicuspis Gestro. — L. c., p. 108, fig.
Un exemplaire.
Cette grande et belle espèce se trouve aussi à Malacca.
327
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX DE L’AMÉRIQUE DU SUD
par ME. Paul HDognin.
Ctenucha refulgens n. sp. — 25 mill. — Dessus des supé-
rieures noir avec deux longs traits basilaires d’un beau vert bleu
métallique, l’un en dessous de la côte, le second à cheval sur la 1;
milieu de l’aile coupé par une large bande ovale, jaune, transversale,
n’atteignant ni la côte ni l’angle interne. Dessus des secondes ailes
noir, la moitié abdominale bleu vert métallique, l’angle anal, le
bord terminal et toute la partie apicale restant noirs. Franges
noires. Dessous des supérieures avec la même bande ovale jaune,
mais la base se teinte de blanc et le bleu vert métallique reparaît
au centre de l’aile extérieurement à la bande. Dessous des inférieures
presque entièrement d’un blanc bleuâtre, la côte vers l’apex seule
restant noire; les franges noires. Antennes peclinées, noires; front
blanc ; tête, thorax et dessus de l’abdomen noir teinté de bleu vert
métallique ; dessous de l’abdomen et pattes blanc bleuâtire.
Équateur ; un .
Epectaptera innotata n. sp. — 25 mill. — Ailes allongées,
d’un brun noir uniforme; les supérieures plus garnies d’écailles ;
les inférieures semi-transparentes sauf à l’apex et vers l’angle anal.
Dessous comme le dessus. Antennes dentées ; tête, corps et pattes
noirs.
Loja; une ©.
Neritos cardinalis n. sp. — Port et taille d'Onytes Cram. Des-
sus des supérieures rouge brun marqué de dessins jaune clair fine-
ment lisérés de rouge vif. Ces dessins se composent d’une ligne
extrabasilaire droite, plus large à la côte et au milieu, d’une tache
costale arrondie intérieurement, d’une tache de même importance
au bord terminal entre 1 et 4, enfin de deux plus petites taches ter-
minales, l’une entre 4 et 5, l’autre apicale. Frange jaune sur les
trois taches, mêlée de rougeâtre ailleurs. Dessus des inférieures et
frange rouge carmin. Dessous des quatre ailes d’un rouge uniforme,
les supérieures avec les mêmes dessins, jaunes mais non lisérés.
Palpes et front rouge mêlé de jaune ; vertex jauneentre les antennes,
puis rouge; collier, thorax et abdomen rouge mêlé de jaune; pattes
rouge et jaune ; dessous de l’abdomen jaune rougeûtre.
Micay (Colombie); un (.
Melese flavimaculata nov. sp. — 39 mill. — Dessus des pre-
mières ailes brun mordoré, ponctué de taches jaune clair cerclées
de rouge. Ces taches comprennent : deux extrabasilaires entre la
médiane et la 1, une cellulaire, une subcellulaire entre 2 et 3, deux
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 29 VI 99, 30
928
à l'extrémité de la cellule, enfin quatre taches ou traits terminaux
entre 3 et 4, sur la 5, la 6 et enfin l’apex. Frange jaune rouge sur les
taches, brune ailleurs. Dessus des inférieures rosé, la frange plus
pâle. Dessous des quatre ailes rosé, les deux taches à l'extrémité de
la cellule reparaissant aux supérieures, les franges plus pâles.
Palpes et tête jaune rougeûtre, le front coupé de mordoré devant
les antennes; corps et pattes jaune rosé, celles-ci blanchôtres à leur
extrémité.
Équateur ; une ©.
Perola peluda n. sp. — 16 mill. — Dessus des supérieures blanc
constellé de petits points noirs avec un assez gros point cellulaire
également noir. L’aile est traversée au second tiers par une ligne de
points nervuraux noirs contre lesquels s’accumule le blanc du fond.
Cette ligne, parallèle au bord terminal au départ de la côte, s’inflé-
chit un peu intérieurement pour atteindre le bord interne. Dessus
des inférieures et franges blanc grisâtre. Dessous des quatre ailes,
du corps et pattes grisâtre uni, ces dernières garnies de longs poils
blancs. Antennes pectinées ; tête et thorax blancs.
Micay (Colombie); un (j.
Eupithecia ratoncilla n. sp. — 19 mill. — Les quatre ailes
gris souris, les supérieures peu distinctement marbrées de lignes
transversales plus claires, avec un très gros point cellulaire noir et
une fine ligne subterminale chevronnée, blanchâtre. Les inférieures
avec un petit point cellulaire. Franges concolores. Dessous du
même gris, uni; les points cellulaires plus petits aux supérieures.
Loja ; un (;.
Se place auprès de Pactia Druce.
Hydriomena macuta n. sp. — 26 à 30 mill. — Dessus des
supérieures vert mousse, mélangé de quelques taches roussâtres et
traversé par une infinité de lignes brunes, sinuées, interrompues ;
une large bande centrale ressort clairement en plus foncé avec une
bordure extérieure bien délimitée, coudée sur 3 et 4, suivie d’une
ombre subterminale sur laquelle se dessine une tine ligne chevron-
née blanchâtre. Bord terminal liséré de brun, frange grisâtre et
parfois mousse. Dessus des inférieures et frange crémeux luisant
avec quelques lisérés bruns terminaux. Dessous des ailes gris jaune
verdâtre; les supérieures avec une large ombre apicale brune
encerclant l’extrémité de l’apex qui reste jaunâtre; les inférieures
avec une ombre subterminale plus large et quelques ombres cen-
trales brunes. Tête, thorax et dessus du corps mousse et brun;
dessous du corps et pattes jaunâtres, les deux premières paires
annelées de brun.
Loja; trois j' et une ©.
Se place auprès de Cuma Druce.
329
CONTRIBUTION A L'ÉTUDE
DE LA FAUNE INTERTROPICALE AMÉRICAINE
BUPRESTIDES
par Ch. HKerremans.
FASCICULE II
Pelecopselaphus basalis nov. sp. — Vert sombre brillant et
un peu bronzé en dessus avec un reflet pourpré le long de la base des
élytres. Dessous vert doré très brillant; tarses verts. — Long., 20;
larg., 6 mill.
Orénoque (par Staudinger).
Voisin de Pel. depressus Fab., du Brésil, mais avec les angles infé-
rieurs du pronotum moins abaissés, le sillon médian de celui-ci moins
net, moinslinéaire et n’atteignant pas la marge antérieure ; la colora-
tion différente surtout en dessous où elle est moins claire et moins
verte.
Tête creusée entre les yeux et inégalement ponctuée, la ponctua-
tion plus épaisse et plus irrégulière en avant qu’en arrière; épis-
tome bilobé. Pronotum plus haut que large, plus étroit en avant
qu’en arrière, couvert d’une ponctuation plus dense et plus gros-
sière sur les côtés que sur le disque ; la marge antérieure bisinuée,
formant un bourrelet latéral à peine accusé; les côtés obliques et
arqués ; la base tronquée avec l’angle inférieur un peu abaissé et
aigu; la marge latérale carénée et sinueuse; le disque présentant
de part et d’autre, à une certaine distance de l’angle inférieur, un
sillon irrégulier, perpendiculaire à la base et, au milieu, au-dessus
de l’écusson, une fossette allongée touchant presque là base et attei-
gnant à peine le tiers antérieur. Écusson petit, lisse, arrondi, plus
large que haut. Élytres convexes, de la largeur du pronotum à la
base, sinueux sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, à
peine élargis au tiers supérieur, atténués ensuite et dentelés sur les
côtés jusqu’au sommet où se remarque, de part et d’autre, une forte
dent suturale ; ils présentent, non compris la suture et la carène
marginale, de part et d’autre quatre côtes plus accentuées en arrière
qu’en avant et disparaissant à la base : la première suturale, plus
large que les autres et rejoignant la deuxième et la quatrième au
sommet, la troisième courte, la quatrième parallèle à la carène
marginale à partir du sommet et se confondant avec elle à hauteur
de la suture du premier et du deuxième segment abdominal. Pro-
sternum finement, épisternum grossièrement ponctués; ponctuation
de l’abdomen très fine et très dense.
330
Psiloptera albopicta nov. sp. — Assez grand, large, convexe,
alténué en arrière, d’un beau vert clair en dessus, avec le fond de la
ponctuation thoracique, le sillon marginal des élytres, le fond des
stries et des fossettes éparses garnis d’une pulvérulence blanche.
Dessous cuivreux pourpré brillant. — Long., 25; larg., 9,5 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Plus robuste et plus large que le Psil. instabilis Cast. et Gory
dont il rappelle le facies, mais avec le dessin élytral entièrement
différent.
Tête vermiculée, les vermiculations couvertes de gros points irré-
gulièrement disposés et remplis d’une pulvérulence blanchäâtre ;
épistome faiblement échancré en arc. Pronotum convexe, plus large
que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de gros points
remplis d’une pulvérulence blanchâtre, très rapprochés sur les
côtes et espacés sur le disque où se remarquent quelques empä-
tements lisses et de forme irrégulière; la marge antérieure à peine
bisinuée ; les côtés assez fortement arqués au milieu, obliques en
avant et subsinueux en arrière avec l’angle postérieur un peu
abaissé ; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et faiblement
arqué. Écusson à peine sensible. Élytres convexes, de la largeur du
pronotum à la base, presque droits sur les côtés jusqu'au tiers supé-
rieur, ensuite atténués jusqu’au sommet où ils sont tronqués obli-
quement suivant un arc peu accentué; ils présentent des stries
longitudinales assez profondes et dont les interstries, subcosti-
formes, sont interrompus par des fossettes irrégulièrement dissé-
minées sur le disque et plus nombreuses sur les côtés où elles
forment, le long de la marge latérale, un vague sillon marginal à
fond garni d’une pulvérulence blanchôtre. Prosternum sillonné sur
les côtés entre les hanches; sa marge antérieure obtusément sail-
lante sous le menton; abdomen grossièrement et inégalement
ponctué, la ponctuation laissant des espaces vermiculés et irré-
guliers.
Melanophila lævipennis nov. sp. — Oblong, légèrement élargi
au liers supérieur, alténué à l'extrémité, d’un vert sombre à reflets
pourprés en dessus. Dessous d’un bronzé pourpré éclatant. — Long.,
10 ; larg., 3 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Très voisin de Mel. chrysolomma Mann., mais un peu plus allongé,
les yeux plus rapprochés en dessus, les dépressions élytrales moins
accentuées, la coloration plus brillante.
Tête finement granuleuse, régulièrement ponctuée ; postépistome
légèrement ponctué; le milieu du front à peine convexe. Pronotum
un peu plus large que haut; la marge antérieure et la base tron-
quées, les côtés obliquement tronqués en avant et en arrière, droits
331
au milieu; il est couvert d’une ponctuation fine et régulièrement
espacée et présente, de part et d’autre, à la base et près de l’angle
inférieur, une dépression peu nette et longitudinale. Écusson très
petit, punctiforme. Élytres finement chagrinés, s’élargissant gra-
duellement de la base au tiers supérieur, brusquement atténués
ensuite et dentelés jusqu’au sommet; ils présentent, outre les
dépressions basilaires, une impression linéaire, curviligne, à hau-
teur de l’épaule et près de la marge latérale et une seconde impres-
sion, oblique, partant de l’épaule pour aboutir au tiers postérieur.
Dessous très finement granuleux ; pattes à peine ponctuées.
Melanophila antiqua nov. sp. — Oblong, peu convexe, atténué
en arrière, d’un bronzé obscur, un peu plus clair et plus cuivreux en
dessous qu’au-dessus, le fond des dépressions élytrales légèrement
. pourpré. — Long., 12; larg., 4,5 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Taille et facies de Mel. obliquata Cast. et Gory, mais la tête plus
large, les yeux plus saillants en dehors, le pronotum moins haut
avec ses côtés subparallèles et non atténués en avant, les fossettes
élytrales plus nettes et plus transversales.
Tête finement granuleuse ; front plan, orné de deux calus lisses,
linéaires, transversaux et un peu obliques. Pronotum transversal,
plus large que haut, finement et régulièrement ponctué, la ponctua-
tion un peu plus épaisse sur les côtés que sur le disque ; la marge
antérieure bisinuée avec le lobe médian subanguleux; les côtés
arqués et subanguleux ; la base tronquée, avec de part et d’autre,
vers l’angle inférieur, une impression linéaire. Écusson très petit,
punctiforme. Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base,
très finement chagrinés, sinueux à hauteur des hanches posté-
rieures, légèrement élargis au tiers supérieur, brusquement atté-
nués ensuite et finement dentelés jusqu’au sommet; ils présentent
de part et d'autre deux impressions basilaires, une prémédiane et
une au tiers postérieur ainsi qu’un sillon oblique entre les deux
impressions précédentes et longeant la marge latérale. Dessous
finement granuleux avec les bords des segments abdominaux lisses ;
pattes à peine ponctuées ; les côtés de chacun des segments abdo-
minaux légèrement déprimés, la dépression couverte d’une villosité
grisâtre.
Melanophila albovillosa nov. sp. — Oblong, atténué à l’extré-
mité, d'un bronzé obscur avec le dessous couvert d’une efflorescence
blanche. — Long., 8,5; larg., 3 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Moins robuste et plus clair que Mel. antiqua, qui précède ; les
côtés du pronotum moins arrondis.
332
Tête finement granuleuse et ponctuée avec, sur le front, deux
points lisses très peu accusés. Pronotum plus large que haut, fine-
ment et régulièrement ponctué, la poncluation un peu plus épaisse
sur les côtés que sur le disque; la marge antérieure faiblement
bisinuée ; les côtés faiblement arqués en avant avec l'angle posté-
rieur obtus ; la base tronquée; il présente, de part et d’autre, près
de l’angle postérieur, une impression longitudinale et linéaire.
Écusson très petit, punctiforme. Élytres finement granuleux, de la
largeur du pronotum à la base, légèrement élargis au tiers supé-
rieur, brusquement atténués ensuite et dentelés jusqu’au sommet;
ils présentent, de part et d’autre, outre deux impressions basilaires,
des plis obliques partant de la marge extérieure, s’élargissant, sur le
disque, en vagues fossettes irrégulières. Dessous finement granu-
leux et ponctué, couvert d’une villosité grisâtre retenant une efor
rescence blanche; pattes à peine ponctuées.
Melanophila cupricollis nov.sp.— Oblong, atténué en arrière,
d'un bronzé obscur avec le pronotum et les dépressions élytrales pie
clairs et cuivreux. — Long., 6-8 ; larg., 2-3 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Voisin de Mel. Gounellei Kerr., mais la tête plus large et les yeux
plus saillants ; le pronotum moins allongé ; les dépressions élytrales
plus nettes et plus profondes.
Tête finement granuleuse ; front orné de deux élévations lisses et
transversales. Pronotum finement ponctué, plus large que haut;
la marge antérieure à peine bisinuée; les côtés arqués; la base
tronquée avec, de part et d’autre, près de l’angle postérieur et plus
près du bord inférieur que du supérieur, une impression oblongue.
Écusson très petit, punctiforme. Élytres très finement chagrinés,
plus larges que le pronotum à la base, à peine élargis au tiers supé-
rieur, brusquement atténués ensuite et dentelés jusqu’au sommet ;
ils présentent, de part et d’autre, des impressions nettes, à fond
finement granuleux et cuivreux dont deux à la base, subarrondies,
une, sur le disque, au tiers antérieur, curviforme, deux autres sous
celle-ci, linéaires et subparallèles, la suivante, transversale, au
tiers supérieur et la dernière, linéaire, vers le sommet et le long
de la suture. Dessous finement chagriné et ponctué ; pattes presque
lisses.
Tetragonoschema ænea nov. sp. — Oblong, écourté, plan en
dessus, d'un noir mat et légèrement bronzé. — Long., 3,7; larg.,
4,5 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Un peu plus allongé que le Tetr, purpurascens Kerr., plus mat, le
plissement des élytres moins accentué.
\
333
Tête finement granuleuse et ponctuée; ront légèrement déprimé
en avant. Pronotum faiblement chagriné, mat, plus large que long ;
la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian anguleux ; les
côtés arqués ; la base tronquée ; le disque présentant deux fossettes
situées de part et d’autre à égale distance de la marge antérieure et
de la base et plus près du milieu que de la marge latérale. Écusson
plus long que large, tronqué à la base et arrondi au sommet.
Élytres écourtés, finement granuleux, couverts de rugosités simu-
lant des petites écailles, un peu plus larges en arrière qu’en avant,
laissant à découvert, sur les côtés, la région dorsale des segments
abdominaux; ils présentent, de part et d'autre, une dépression
marginale oblique, un large pli transversal le long de la base et une
fossette préterminale. Dessous finement granuleux, l’abdomen et
le sternum couverts de rugosités simulant des petites écailles.
Anthaxia elongata nov. sp. — Allongé, subplan en dessus, plus
large en avant qu’en arrière; tête cuivreuse, pronotum et élytres d'un
vert obscur ; dessous bronzé cuivreux; antennes et pattes d’un vert clair
et brillant. — Long., 6; larg., 1,3 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Du groupe de l’Anth. agriliformis Thoms.; moins allongé que
cette espèce, la tête et le pronotum relativement plus larges ; la colo-
ration différente.
Tête finement granuleuse, assez forte. Pronotum un peu plus
haut que large, plus étroit en arrière qu’en avant, déprimé de part
et d'autre sur les côtés inférieurs ; la marge antérieure bisinuée;
les côtés faiblement arqués ; la base tronquée. Écusson petit, trian-
gulaire. Élytres de la largeur du pronotum à la base, sinueux à hau-
teur des hanches et laissant à découvert, sur les côtés, la région
dorsale des segments abdominaux, atténués ensuite jusqu’au
sommet où ils sont séparément arrondis et dentelés ; ils présentent
une fine granulation semblable à celle du pronotum, sont sillonnés
le long de la base avec la région suturale déprimée, surtout au
sommet. Dessous couvert de rugosités simulant des écailles ; pattes
finement ponctuées.
Anthaxia clara nov. sp. — Étroit, allongé, atténué en arrière,
_ d’un beau vert brillant, plus clair en dessous qu’au dessus. — Long.,
4; larg., 1 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Voisin de l’Anth. meridionalis Kerr , mais avec les élytres beau-
coup moins striés ; la marge antérieure du pronotum beaucoup plus
sinueuse avec le lobe médian très avancé et subanguleux.
Tête forte, régulièrement et densément ponctuée, les inter-
valles de la ponctuation simulant de très petites écailles. Pronotum
334
à structure semblable à celle de la tête, presque aussi large que
haut; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian large et très
arqué ; les côtés faiblement arqués en avant et subsinueux en arrière;
la base faiblement bisinuée ; le disque convexe, les côtés déprimés.
Écusson très petit. Élytres finement chagrinés, sillonnés le long de
la base, de la largeur du pronotum en avant, atténués en arrière,
sinueux sur les côtés où ils laissent à découvert la région dorsale
des segments abdominaux ; le sommet séparément arrondi et faible-
ment dentelé ; la suture déprimée en arrière. Dessous très finement
granuleux.
Anthaxia thoracica nov. sp. — Allongé, alténué à l’extrémité,
assez convexe, d'un bronzé obscur avec le pronotum cuivreux et orné de
deux taches longitudinales noires. — Long., 4,5; larg., 4 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Tête chagrinée et ridée transversalement. Pronotum très fe
ment granuleux, presque aussi large que haut; le disque convexe ; la
marge antérieure bisinuée avec le lobe médian large, avancé et
subanguleux; les côtés aplanis et très arqués; la base tronquée.
Écusson très petit, triangulaire. Élytres très finement granuleux,
sillonnés le long de la base, avec, de part et d’autre, une côte caré-
niforme partant du calus huméral et longeant la marge latérale
jusque vers le milieu; le sommet séparément arrondi. Dessous très
finement granuleux; pattes presque lisses.
Anthaxia decolorata nov. sp. — Étroit, allongé, peu convexe,
atténué en arrière, d’un bronzé obscur, parfois verdätre. — Long.,
4,5 ; larg., 0,8 mill.
Goyaz : Jatahy (Ch. Pujol).
Voisin de l’Anth. elongata qui précède, mais avec la région anté-
rieure moins développée et la coloration ainsi que la structure ély-
trale différente.
Tête très finement granuleuse ainsi que le pronotum. Celui-ci
presque aussi large que haut, un peu plus large en avant qu’en
arrière; le disque convexe; la marge antérieure bisinuée avec le
lobe médian subanguleux ; les côtés aplanis, un peu obliques et fai-
blement arqués ; la base subsinueuse. Écusson très petit, subarrondi
en arrière. Élytres très finement granuleux, largement déprimés
de part et d’autre à la base, étroitement déprimés le long de la
suture ; les côtés sinueux à hauteur des hanches et laissant à décou-
veri la région dorso-latérale des segments abdominaux; le sommet
séparément arrondi et dentelé. Dessous très finement granuleux ;
pattes presque lisses.
Colobogaster semisuturalis nov. sp. — Oblons, robuste,
peu convexe; tête et pronotum vert doré clair et très brillant; élytres
330
d'un bleu d'acier avec, de part et d'autre, trois fossettes, une ligne
sinueuse longeant la base et se prolongeant le long de la suture jusqu’au
tiers antérieur, le tout d’un vert clair. Dessous vert doré avec les
quatre derniers segments abdominaux d’un bleu d'acier bordés de vert
à la base. — Long., 23; larg., 9,5 mill.
Amazone.
Taille et facies du Col. quadriimpressa Thoms., mais relativement
plus large et surtout distinct de celui-ci par la présence des fossettes
élytrales vertes.
Tête régulièrement ponctuée, la ponctuation plus épaisse en
avant qu’en arrière; épistome bisinué; cavités antennaires sur-
montées d’un sillon sinueux ; plaque arrière-frontale peu saillante,
surmontée d’une fossette lancéolée ; vertex faiblement sillonné. Pro-
notum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière,
couvert d’une fine ponctuation un peu plus épaisse et plus dense sur
les côtés que sur le disque ; la marge antérieure à peine sinueuse;
les côtés obliquement tronqués en avant et un peu obliques en
arrière avec l’angle inférieur abaissé et aigu ; la base très fortement
bisinuée avec le lobe médian étroit, avancé et tronqué au sommet.
Écusson petit, triangulaire. Élytres presque lisses, à ponctuation
excessivement fine et très régulièrement espacée ; le calus huméral
saillant, les côtés presque droits jusqu’au tiers supérieur, atténués
ensuite suivant une courbe régulière jusqu’au sommet; celui-ci
tronqué, la troncature limitée de part et d'autre par une courte dent
obtuse ; ils présentent, de part et d’autre, une vague côte marginale
et une côte suturale nette et bien marquée sur la région postérieure
et sont ornés de trois fossettes à fond finement pointillé, l’une dans
le lobe basilaire, la deuxième au tiers antérieur, à égale distance de
la marge latérale et de la suture; la troisième au tiers supérieur,
plus près de la marge latérale que de la suture. Dessous finement
ponctué ; prosternum large, convexe; fémurs robustes; extrémité
du dernier segment abdominal largement échancrée en demi-
cercle, l’échancrure limitée de part et d'autre par une forte dent
limitant intérieurement une échancrure externe, un peu oblique et
limitée elle-même extérieurement par une dent plus faible que
l’interne.
Chrysobothris aterrima nov. sp. — Écourté, peu convexe,
élargi au tiers supérieur, entièrement noir et brillant avec les côtés du
pronotum, les fossettes élytrales, le sternum et les côtés de l’abdomen
verdütres. — Long., 10-12 ; larg., 4,5 mill.
Brésil : Espiritu Santo (par Staudinger).
Voisin de Chrys. tenebricosa Kerr., de l’'Amazone, mais le prono-
tum relativement moins haut et moins élargi en avant, ke dessous
moins brillant.
336
Tête irrégulièrement ponctuée ; front sillonné longitudinalement,
le sillon limité de partet d’autre par un sillon moins net; carène
frontale bilobée. Pronotum plus large que haut, couvert de petites
rides parallèles ; la marge antérieure faiblement échancrée en arc;
les côtés obliques en avant, droits ensuite jusque vers la base où ils
s’intléchissent légèrement ; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian étroit et subanguleux. Écusson très petit, triangulaire.
Élytres finement ponctués, arrondis à l'épaule, à peine sinueux à
hauteur des hanches postérieures, très légèrement élargis au tiers
supérieur, brusquement atténués ensuite et inermes jusqu’au som-
met; celui-ci acuminé et unidenté de part et d’autre ; ils présentent
des côtes assez vagues dont les suturales seules sont nettes du som-
met au tiers antérieur et de part et d’autre quatre fossettes situées
deux contre la base, une au tiers antérieur, plus près de la marge
latérale que de la suture et la troisième, gemellée et transversale,
au tiers supérieur. Dessous finement ponctué, plus lisse au milieu
que sur les côtés; prosternum large, plan; fémurs antérieurs obtu-
sément dentés ; extrémité du dernier segment abdominal échancrée
et bidentée.
Chrysobothris lata nov. sp. — Écourté, peu convexe, bronzé
cuivreux en dessus, d'un pourpré violacé en dessous. — Long., 12;
larg., 5 mill.
Floride.
Plus large et plus écourté que Chrys. dentipes Germ., des États-
Unis, différent de celui-ci par les détails qui suivent.
Tête légèrement convexe, couverte de reliefs vermiculés avec
deux petites plaques lisses au milieu du front; plaque arrière-fron-
tale nulle ; vertex caréné. Pronotum plus large que haut, un peu
plus étroit en avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation plus
dense et plus fine dans les dépressions que sur les reliefs ; ceux-ci
inégaux, vermiculés et grossièrement ponctués ; le milieu sillonné
longitudinalement; la marge antérieure à peine échancrée en arc;
les côtés tronqués en avant et droits en arrière avec l’angle infé-
rieur abaissé et aigu ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian
subanguleux. Écusson à peine sensible. Élytres larges, peu con-
vexes, régulièrement atténués de la base au sommet, dentelés sur
les côtés à partir du tiers supérieur jusqu'à l’extrémité, séparément
arrondis au sommet; ils présentent, de part et d’autre, des côtes
irrégulières, interrompues par des dépressions transversales à fond
granuleux et limitées par des côtes formant avec les premières un
réseau irrégulier de mailles larges et inégales. Dessous grossière-
ment ponctué; prosternum large; dent fémorale aiguë; dernier
segment abdominal triangulaire, à peine échancré au sommet.
337
Chrysobothris nodipennis nov. sp. — Petit, peu convexe,
d’un noir verdätre un peu plus clair en dessous qu’au-dessus; les
reliefs élytraux très accusés. — Long., 7,5; larg., 3 mill,
Brésil (par Staudinger).
L’accentuation des reliefs élytraux permet d'identifier cette espèce
qui, sous ce rapport, ne se rapproche d'aucune autre de l'Amérique
du Sud.
Tête très rugueuse et ponctuée ; carène frontale petite, peu sail-
lante et située très en arrière, sur le front. Pronotum beaucoup plus
large que haut, plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites
rides parallèles très rapprochées et transversales ; la marge anté-
rieure presque droite; les côtés arrondis dans l’angle antérieur,
droits ensuite et obliques avec l’angle postérieur un peu abaissé et
obtus ; la base faiblement bisinuée. Écusson très petit. Élytres très
granuleux sur les parties non saillantes, presque lisses et irrégu-
lièrement ponctués sur les reliefs dont l’allure est très irrégulière ;
ils sont déprimés de part et d’autre à la base, dentelés sur les côtés
postérieurs ei séparément arrondis au sommet. Dessous finement et
densément ponctué; marge antérieure du prosternum droite; extré-
mité du dernier segment abdominal à peine échancrée.
Chrysobothris Thomæ nov. sp. — Petit, écourté, convexe ;
tête et pronotum bronzés; élytres noirs avec la suture antérieure et
une tache transversale posthumérale, verte et interrompue à la suture,
une tache postmédiane, également transversale et d'un rouge feu et
une bande sinueuse, préapicale, verte, étroite et bordée de rouge feu
en arrière. Dessous bronzé obscur et brillant. — Long., 7; larg.,
3 mill.
San Thomas (Antilles).
Tête plane, finement granuleuse et couverte d’une villosité grise,
dense et très courte; carène frontale absente. Pronotum un peu
plus large que haut et plus étroit en avant qu’en arrière, couvert de
petites rides sinueuses et transversales. Écusson très petit et trian-
gulaire. Élytres convexes, plus rugueux sur les parties colorées
que sur le fond sombre, finement dentelés sur les côtés postérieurs
jusqu’au sommet. Dessous ponctué.
Tylauchenia dispar nov. sp. — Ovalaire, convexe, d’un
bronzé obscur; tarses d’un bleu d'acier. — Long., 10-12; larg.,
3-4 mill.
Équateur (Nonfried).
Moins robuste, le pronotum relativement moins grand que celui
de Tyl. crassicollis Cast. et Gorvy, dont. il se rapproche par le facies
et par l’absence de mouchetures orange sur les élytres, mais dont il
s'éloigne par le mode de coloration.
338
Tête étroite, finement et régulièrement ponctuée, couverte d’une
villosité blanche. Pronotum convexe, plus étroit en avant qu’en
arrière, un peu plus plus haut que large, finement et régulièrement
ponctué, la ponctuation plus dense sur les côtés où elle laisse
émerger une villosité blanche; la marge antérieure convexe; les
côtés obliquement arqués âvec la marge latérale carénée et très
oblique ; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et anguleux.
Élytres convexes, atténués à partir du tiers supérieur jusqu’au
sommet qui est limité extérieurement, de part et d’autre, par une
épine divergente; ils présentent des séries longitudinales et
régulières de gros points dont les intervalles forment des côtes
plus accentuées vers la suture que sur les côtés. Dessous finement
granuleux et couvert d’une villosité blanche; pattes finement
ponctuées.
Conognatha flavipennis nov. sp. — Oblong, convexe, atténué
en avant et arrondi en arrière, d’un noir verdätre glauque et brillant
avec Les élytres d’un jaune fauve ornés, de part et d'autre, vers le quart
supérieur, d’un point vert métallique clair. — Long., 25; larg.,
9 mill.
Brésil (par Staudinger).
Voisin de Conog. principalis Cast. et Gory, mais le pronotum tout
autrement construit, en trapèze très atténué en avant, moins con-
vexe, et surtout plus lisse, à ponctuation fine et très espacée; les
élytres semblables quant à la disposition des stries, mais plus
profondément creusés à l'épaule et dentelés sur les bords posté-
rieurs du quart supérieur à l’extrémité. La ponctuation du dessous
également différente. Ne se rapproche d’aucune espèce du genre
par la forme du pronotum.
Tête étroite, finement et régulièrement ponctuée; épistome
avancé, limité par deux carènes droites, parallèles et surmontant les
cavités antennaires ; front déprimé entre ces deux carènes. Prono-
tum en trapèze, très atténué en avant, irrégulièrement ponctué, la
ponctuation très fine et très dense en avant, un peu plus épaisse et
très espacée en arrière, sur les côtés et sur le disque; une fossette
large au-dessus de l’écusson,; un bourrelet caréné sur le côté
externe de l’angle inférieur et limitant une fossette latérale formant
le prolongement de la dépression bisilaire des élytres; la marge
antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé sur le vertex et
arrondi; les côtés très obliques, droits en avant et renflés vers la
base; celle-ci bisinuée avec un large lobe médian subanguleux.
Écusson large, transversal, elliptique, déprimé et lisse. Élytres
convexes, déprimés de part et d’autre à la base en deçà du calus
huméral; celui-ci saillant ; les côtés sinueux à hauteur des hanches
399
postérieures, à peine élargis au tiers supérieur, ensuite régulière-
ment arrondis et dentelés jusqu’au sommet; ils présentent des
séries longitudinales de stries ponctuées, plus profondes en arrière
qu’en avant et dont les intervalles forment des vagues côtes
élevées, sensibles seulement sur la moitié postérieure. Dessous
densément, finement et assez régulièrement ponctué.
Conognatha fascipennis nov. sp. — Étroit, allongé, les côtés
subparallèles; tête, pronotum et dessous d'un vert doré clair; moitié
antérieure des élytres jaune fauve rougeûtre avec une étroite bande
déchiquetée et médiane, d’un noir bleuûâtre, atteignant à peine Le rebord
épipleural; moitié postérieure des élytres d'un noir bleuätre avec une
bande transversale et médiane d’un jaune fauve rougeätre. — Long,
17; larg., 5,5 mill.
Paraguay (par Heyne).
Voisine de Conogn. insignis Perty, mais avec le dessin élytral
autrement disposé et l’armature terminale des élytres moins
accentuée.
Tête régulièrement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur.
Pronotum plus large que haut, plus étroit en avant qu’en arrière,
convexe, couvert d’une fine ponctuation régulièrement espacée ; la
marge antérieure à peine bisinuée; les côtés obliques et à peine
arqués; la base tronquée; l’angle inférieur présentant, de chaque
côté, une fossette profonde, ovoïde, bien accentuée. Écusson petit,
déprimé, en triangle curviligne. Élytres couverts de stries fines,
régulièrement ponctuées, dentelés au sommet avec, de part et
d'autre, une petite échancrure suturale biépineuse. Dessous fine-
ment ponctué; sternum villeux, la villosité roussâtre; pattes
ponctuées.
Amorphosoma gibbifrons nov. sp. — Allongé, plan en dessus
avec la région postérieure légèrement déclive, entièrement d’un noir
bleuûtre avec un léger reflet violacé en dessus; les élytres ornés de
dessins linéaires et onduleux, grisâtres. — Long., 9,3; larg., 2,5 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Facies de l’Am. marmoreum H. Deyr., d’Amboine, mais moins
robuste, les gibbosités frontales plus accentuées, le dessus moins
rugueux, le dessin élytral différent.
Tête rugueuse, inégalement bosselée ; vertex et partie postérieure
du front surmontés de deux gibbosités couvertes de rides longitu-
dinales. Pronotum plan sur le disque, qui présente deux fossettes
superposées, déclive et déprimé sur les côtés avec une carène
postérieure très arquée et une antérieure sinueuse; la marge anté-
rieure tronquée ; les côtés légèrement arqués ; la base bisinuée avec
le lobe médian tronqué; il est couvert de rides sinueuses et trans-
940
versales. Écusson caréné transversalement. Élytres plans, couverts
de rugosités simulant des petites écailles, déprimés de part et
d'autre le long de la base, sinueux à hauteur des hanches posté-
rieures et laissant à découvert la région latéro-dorsale des. deux
premiers segments abdominaux, obliquement atténués ensuite et
dentelés jusqu’au sommet qui est tronqué, la troncature légère-
ment échancrée et limitée par une forte dent subsuturale et une
dent externe moins accentuée ; le dessin est formé par une villosité
grise d’allure hiéroglyphique. Dessous couvert de rugosités
simulant des petites écailles et d’une villosité blanche plus dense
sur l’abdomen que sur le sternum; pattes à peine ponctuées.
Paragrilus nigritus nov. sp. — Robuste, peu convexe, tête et
pronotum bronzé verdätre clair; élytres obscurs, verdâtres ou violacés.
Dessous bronzé brillant plus ou moins verdätre. — Long., 5,5; larg,
1,2 mill.
Pérou (par Staudinger).
Plus robuste, moins irrégulier et moins rugueux que le Paragr.
major Kerr., du Brésil.
Tête grossièrement ponctuée ; front sillonné, le sillon en triangle
allongé ; vertex sillonné. Pronotum presque aussi haut que large,un
peu plus étroit en avant qu’en arrière, finement granuleux et cou-
vert de rides inégales, semi-circulaires et concentriques; la marge
antérieure bisinuée avec un large lobe médian et arqué; les côtés
un peu obliques et faiblement arqués; la base fortement bisinuée
avec le lobe médian avancé et limité par deux carènes obliques
et un peu recourbées; le disque convexe en avant; les côtés et la
base déprimés. Écusson finement granuleux et caréné transversa-
lement. Élytres finement granuleux et couverts de petites rides
transversales et de points disposés en vagues séries longitudinales,
déprimés de part et d'autre à la base et le long de la base; le |
calüs huméral surmonté d’une carène se prolongeant en ligne
droite, le long des côtés, jusque vers le milieu; le sommet con-
jointement arrondi. Dessous brillant, presque lisse; pattes à peine
ponctuées.
Geralius distinctus nov. sp. — Naviculaire, peu convexe ; tête
et pronotum bronzés; élytres bleu foncé en avant et, noir velouté en
arrière, ornés de bandes sinueuses blanches atternant avec des taches
villeuses et rousses. Dessous vert obscur, glauque et brillant. — Long.,
9 ; larg., 3 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Différent de G. furciventris Chevr., par l’allure du dessin élytral et
par l’armature terminale des élytres.
Tête rugueuse avec quatre tubercules frontaux posés deux par
341
deux et séparés par un étroit sillon longitudinal et un large sillon
transversal. Pronotum inégal, plus large que haut, plus étroit en
avant qu’en arrière, couvert d’une ponctuation irrégulière et de
rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure droite; les
côtés obliques avec l’angle postérieur obtus ; la base fortement bisi-
nuée avec le lobe médian large, très avancé et arqué; la carène
latérale crénelée. Écusson pentagonal et lisse. Élytres plans, cou-
verts de rugosités simulant des écailles, déprimés de part et d'autre
à la base, dentelés sur les côtés vers le sommet, celui-ci terminé par
une forte dent subsuturale; ils présentent des bandes sinueuses,
transversales et blanches, très flexueuses. Dessous rugueux, couvert
de rugosités simulant des écailles ; pattes granuleuses.
Agrilus costipennis nov. sp. — Allongé, plan en dessus,
entièrement noir bleuätre, plus brillant en dessous qu’au-dessus; les
élytres ornés de dessins vermiculés et grisätres; l'abdomen avec, de
part et d'autre de chacun des segments, une tache villeuse, rouge
brique, entourant une petite plaque lisse, bleu foncé. — Long., 15;
larg., 4 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin de l’Agr. carus Kerr., du Brésil également, mais avec
les côtés moins sinueux, les élytres tronqués à l’extrémité, non
spatulés.
Tête inégalement et faiblement ponctuée; front excavé ; l’exca-
vation limitée de part et d’autre par un tubercule surmontant les
yeux et en arrière par un bourrelet bilobé ; antennes courtes, den-
tées à partir du quatrième article, les articles dentés courts et trans-
versaux. Pronotum inégal, déprimé sur le disque, les côtés bosse-
lés ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian large, avancé
et cintré; les côtés obliques en avant et échancrés en arrière,
l’échancrure limitée antérieurement par une dent mousse et obtuse;
la base fortement bisinuée avec le lobe médian tronqué et caréné ;
il est très inégal, surtout sur les côtés où se remarque une carène
postérieure très arquée et sinueuse. Écusson pentagonal, très
acuminé au sommet. Élytres plans, largement et peu profondément
évidés le long de la suture, l’évidementlimité par une côte partant
du calus huméral pour disparaître un peu au delà du milieu; le
sommet sinueux de part et d’autre, arrondi à la suture et fortement
unidenté extérieurement; ils présentent un dessin hiéroglyphique
blanchâtre formé de bandes transversales vermiculées. Dessous
brillant, faiblement ponctué; prosternum villeux et grisâtre.
Agrilus lautus nov. sp. — Allongé, graduellement atténué de
l'épaule au sommet, celui-ci largement spatulé; d'un bronzé pourpré
clair. — Long., 10; larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
342
Du groupe des Agr. pyrosurus Cast. et Gory et pyropygus Thoms.,
mais moins robuste, un peu plus convexe en dessus, la coloration
différente.
Tête granuleuse ; front légèrement concave; antennes dentées à
partir du quatrième article ; les articles dentés transversaux et peu
allongés. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu’en
arrière, couvert de rides sinueuses et transversales; le disque lar-
gement déprimé ; les côtés déclives et également déprimés ; la marge
antérieure bisinuée avec le lobe médian large, avancé et cintré; les
côtés arqués; la base fortement bisinuée avec le lobe méaian
tronqué; carène postérieure saillante et très arquée; carène anté-
rieure sinueuse, rejoignant l’inférieure, subparallèle à celle-ci vers
la base. Écusson transversal et caréné en avant, très acuminé en
arrière. Élytres déclives de la base au sommet, couverts de rugo-
sités simulant des écailles, largement évidés le long de la suture,
très élargis en spatule et dentelés au sommet. Dessous chagriné et
couvert de rugosités simulant des écailles; pattes faiblement ponc-
tuées.
Agrilus hieroglyphicus nov. sp. — Allongé, convexe, atténué
à l’extrémité, entièrement noir et très brillant ; les élytres ornés d’une
ligne flexueuse médiane, d’une ligne sinueuse postmédiane et d'une
ligne oblique terminale, le tout blanc grisâtre. Dessous plus lisse que
le dessus; les segments abdominaux ornés, sur les côtés, d’une tache
blanche et triangulaire. — Long., 9; larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Facies de l’Agr. enervatus Thoms., mais plus petit, plus brillant,
les élytres avec un vague dessin hiéroglyphique sur leur moitié pos-
térieure.
Tête lisse, brillante, à peine ponctuée ; front sillonné en avant et
déprimé en arrière, la dépression formant un triangle dont la base
est au milieu du front, le sommet vers le vertex et dont le fond est
sillonné ; antennes dentées à partir du cinquième article ; les articles
dentés assez larges et assez allongés. Pronotum plus large que haut
et plus étroit en avant qu’en arrière, déprimé sur le disque et déclive
sur les côtés; la marge antérieure ciliée de gris et bisinuée avec
le lobe médian avancé et subanguleux; les côtés très arqués avec
l’angle postérieur petit, aigu et saillant en dehors; la base bisinuée
avec le lobe médian tronqué; carène postérieure très saillante et
très arquée; carène antérieure très sinueuse et rejoignant l’infé-
rieure vers le tiers postérieur. Élytres couverts de points irréguliers
et de vagues rides transversales, largement déprimés de part et
d’autre à la base et, le long de la suture, sur la région antérieure ; le
sommet dentelé, séparément arrondi et un peu élargi en spatule.
343
Dessous plus lisse que le dessus, couvert de vagues rugosités simu-
lant des écailles ; pattes granuleuses.
Agrilus dentipennis nov. sp. — Allongé, peu convexe, subpa-
rallèle, atténué à l'extrémité; tête et pronotum bronzé-noirältre ;
élytres noirs ornés de part et d'autre de quatre taches formées par une
pubescence grisâtre et situées : la première, dans la dépression basi-
laire; la deuxième, allongée, au tiers antérieur, contre la suture; la
troisième, moins longue, au tiers supérieur et la quatrième, puncti-
lorme, près du sommet qui est légèrement teinté de pourpre. Dessous
bronzé pourpré, plus brillant sur l'abdomen que sur le sternum. —
Bones 9,a lars., 4,7 mill.
Brésil (par Staudinger).
Voisin de l’Agr. suturalinaetus Thoms., du Brésil, mais moins
parallèle, plus ventru, l’armature terminale des élytres différente.
Tête rugueuse, déprimée en avant et bituberculée en arrière;
front sillonné ; antennes dentées à partir du quatrième article. Pro-
notum un peu plus large que haut, couvert de rides sinueuses et
transversales, déprimé sur les côtés et sur le disque, la dépression
discale formée par deux impressions superposées ; la marge anté-
rieure bisinuée avec un large lobe médian arrondi; les côtés régu-
lièrement arqués; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et
faiblement échancré ; carène postérieure arquée et rejoignant l’anté-
rieure vers le milieu des côtés; carène antérieure arquée et inflé-
chie en avant; carène inférieure subparallèle à la précédente et la
rejoignant vers le quart postérieur. Écusson large, caréné transver-
salement. Élytres granuleux, déprimés de part et d’autre à la base
et le long de la suture, le sillon sutural limité par une vague côte
médiane ; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures et
laissant à découvert la région dorso-latérale du premier et du
deuxième segment abdominal; le sommet tridenté de part et
d’autre, les deux dents médianes longues et aiguës. Dessous plus
brillant que le dessus et finement ponctué.
Agrilus nobilitatus nov. sp. — Allongé, légèrement élargi au
tiers supérieur; têle, pronotum et élytres d'un beau vert clair, extré-
maté de ceux-ci violacée, leur moitié postérieure garnie d’une vestiture
grise, laissant, au tiers supérieur, une bande dénudée violacée limi-
tant la partie verte du dessus. Dessous cuivreux brillant, sauf le
prosternum et les fémurs antérieurs, qui sont verts; côtés du sternum
Jaune orange; milieu du sternum et côtés de chacun des segments
abdominaux couverts d’une efflorescence blanche. — Long., 9; larg.,
2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête grossièrement ponctuée, la ponctuation égale; épistome
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 29 vit 99. 31
944
surmonté d'une dépression triangulaire, allongée et remplie d’une
pulvérulence blanche ; la dépression surmontée d’une fossette arron-
die, située au milieu du front; antennes allongées, dentées à partir
du cinquième article. Pronotum à peine plus haut que large, cou-
vert de petites rides sinueuses et transversales ; le disque déprimé;
les côtés déclives; la marge antérieure droite; les côtés à peine
arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian large et arqué; carène
postérieure saillante, très arquée et rejoignant l’antérieure au delà
du milieu des côtés ; carène antérieure très sinueuse et subparallèle
à l’inférieure. La partie comprise entre la carène postérieure et
l’antérieure, c’est-à-dire l’angle postérieur en entier d’un beau bleu
d’acier. Écusson caréné transversalement à la base et acuminé au
sommet; la première noire, le second vert. Élytres couverts de
rugosités simulant des écailles, largement déprimés de part et
d'autre à la base et le long de la suture; le calus huméral très sail-
4
lant ; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures où ils
laissent à découvert la portion dorso-latérale du premier et du
deuxième segment abdominal, légèrement élargis au tierssupérieur,
atténués ensuite jusqu’au sommet qui est tronqué en forme d’acco-
lade avec, de part et d’autre, une forte dent externe légèrement
divergente. Dessous finement granuleux; pattes faiblement ponc-
tuées.
Agrilüus variabilis nov. sp. — Subparallèle, allongé, atténué à
l'extrémité, d'un noir verdätre mat en dessus. Dessous très brillant,
bronzé et couvert, sur les côtés, d'une pubescence jaune. — Long., 11;
larg., 1,8 mill.
Brésil : Espiritu Santo (par Staudinger).
Voisin d’Agr. aculeatus Gory, maïs les élytres sans bandes ni
taches blanches; leur armature terminale différente.
Tête finement granuleuse et ponctuée; front légèrement déprimé;
bord interne des yeux concave; antennes allongées, dentées à
partir du quatrième article. Pronotum couvert de rides sinueuses
et transversales, à peine plus haut que large, aussi étroit en avant
qu’en arrière, faiblement déprimé sur le disque qui présente deux
vagues fossettes superposées ; la marge antérieure faiblement bisi-
nuée; les côtés légèrement arqués et déclives ; l’angle postérieur
très faiblement saillant en dehors, abaissé et aigu ; la base bisinuée
avec le lobe médian tronqué; carène postérieure petite, arquée,
contournée vers l’antérieure, mais ne l’atteignant pas, au tiers
postérieur des côtés; carène antérieure sinueuse et parallèle à
l'inférieure. Écusson caréné transversalement en avant et très acu-
miné en arrière. Élytres finement chagrinés, couverts de rugosités
simulant des écailles, largement mais peu profondément évidés le
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,
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À
345
long de la suture et profondément excavés de part et d’autre à la
base ; le calus huméral saillant et formant le prolongement recourbé
d’une côte droite limitant l’évidement sutural; les côtés presque
droits et s’atténuant graduellement jusqu’au sommet en ne laissant
à découvert, à hauteur des hanches postérieures, qu’une très faible
portion dorso-latérale des deux premiers segments abdominaux ;
le sommet armé de part et d’autre de trois dents dont la médiane
est plus accentuée que les deux autres, l’extérieure surmontée de
plusieurs petites dents, diminuant graduellement et s'étageant sur
les côtés externes. Dessous finement granuleux ; pattes à peine
ponctuées ; la tranche interne des fémurs postérieurs longuement
barbelée de roux chez le ç;.
Agrilus subinflatus nov. sp. — Peu convexe, légèrement élargi
au tiers supérieur, d’un noir verdätre terne en dessus et couvert d’une
vestiture grise laissant une bande postmédiane et une tache préapicale
dénudées. Dessous bronzé cuivreux, couvert d’une efflorescence blanche.
— Long., 7,5; larg., 1,6 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête granuleuse; front sillonné en arrière, surmonté de deux
tubercules peu prononcés, couverte de rides longitudinales ; anten-
nes courtes, dentées à partir du cinquième article. Pronotum plus
large que haut, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert
de rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure bisinuée
avec le lobe médian subanguleux ; les côtés déprimés, arqués en
avant et sinueux en arrière avec l’angle inférieur petit, aigu, un
peu abaissé et légèrement saillant en dehors ; le disque avec deux
fossettes superposées ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué;
carène postérieure grande, arquée d’abord puis redressée et rejoi-
gnant l’antérieure au delà du milieu des côtés; carène antérieure
droite ; carène inférieure se rapprochant insensiblement de la pré-
cédente pour se confondre avec elle vers la base. Écusson caréné
transversalement et acuminé au sommet. Élytres couverts de rugo-
sités simulant des écailles, sinueux sur les côtés et laissant à décou-
vert une faible portion latéro-dorsale des segments abdominaux,
légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne
droite jusqu’au sommet; celui-ci très légèrement élargi en spatule,
séparément arrondi et dentelé. Dessous finement granuleux.
Agrilus azureus nov. sp. — Subcylindrique, allongé, atténué
en avant et en arrière, entièrement bleu; le dessous très légèrement
verdätre. — Long., 8; larg., 1,7 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête finement granuleuse et couverte de petites rides transver-
sales ; front sillonné; antennes courtes, dentées à partir du qua-
346
trième article. Pronotum un peu plus haut que large et un peu plus
étroit en avant qu’en arrière, couvert de rides sinueuses et transver-
sales; la marge antérieure bisinuée avec un large lobe médian
convexe ; les côtés déprimés, arrondis en avant et presque droits en
arrière avec l’angle postérieur aigu et très légèrement saillant en
dehors; le disque convexe avec une fossette basilaire allongée sur-
montée d’une fossette plus allongée et plus petite ; la base bisinuée
avec le lobe médian faiblement échancré en arc ; carène postérieure
faiblement arquée et rejoignant l’antérieure un peu avant le milieu
de celle-ci; carène antérieure sinueuse et se rapprochant insensible-
ment de l’inférieure pour la rejoindre vers la base. Écusson caréné
ransversalement et acuminé au sommet. Élytres chagrinés, cou-
verts de rugosités simulant des petites écailles, largement dépri-
més de part et d’autre à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des
hanches et laissant à découvert une très faible portion dorso-latérale
du premier segment abdominal, légèrement élargis au tiers supé-
rieur, atténués ensuite suivant une courbe peu prononcée jusqu’au
sommet; celui-ci séparément arrondi et à peine dentelé. Dessous
finement granuleux.
Agrilus cariosus nov. sp. — Subcylindrique, atténué en avant
et en arrière, d’un noir verdätre plus brillant en dessous qu’'au-dessus.
— Long., 8; larg., 1,7 mill.
Brésil : Espiritu Santo (par Staudinger).
Tête finement granuleuse et couverte de rides transversales ;
front sillonné ; antennes courtes, dentées à partir du quatrième
article. Pronotum un peu plus haut que large, à peine plus étroit en
avant qu’en arrière, couvert de petites rides sinueuses et transver-
sales; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian large,
avancé et arqué; les côtés déprimés et arqués avec l’angle posté-
rieur petit, aigu et très légèrement saillant en dehors; le disque
largement et peu profondément sillonné, le sillon formé par deux
fossettes superposées dont l’inférieure est plus grande que la supé-
rieure ; la base bisinuée avec le lobe médian large et arqué; carène
postérieure arquée, rejoignant l’antérieure vers le milieu; carène
antérieure sinueuse et subparallèle à l’inférieure qui la rejoint vers
la base. Écusson caréné transversalement en avant et acuminé au
sommet. Élytres chagrinés, couverts de rugosités simulant des
écailles, laissant à découvert sur presque toute leur longueur une
étroite portion dorso-latérale du sternum et des segments abdomi-
naux; le sommet séparément arrondi, subacuminé et dentelé.
Dessous chagriné, moins rugueux que le dessus.
Agrilus irregularis nov. sp. — Écourté, convexe, élargi au
tiers supérieur, atténué au sommet; noir en dessus; antennes et front
OC
947
cuivreux ; élytres ornés de lignes sinueuses grisätres méêlées de taches
d’un jaune fauve; dessous bronzé obscur ; pattes légèrement cuivreuses.
— Long., 6; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin de l’Agr. puerilis Kerr., de l’Amazone, mais plus écourté,
plus élargi au tiers supérieur, l’armature terminale des élytres
différente.
Tête granuleuse et ridée transversalement ; front sillonné ; anten-
nes assez longues, dentées à partir du cinquième article. Pronotum
peu convexe, un peu plus large que haut; la marge antérieure bisi-
nuée avec le lobe médian large, arqué et peu avancé; les côtés
déprimés, droits sur toute leur longueur et obliquement tronqués
en avant avec l’angle postérieur un peu abaiïssé et aigu ; le disque
peu convexe avec deux dépressions situées l’une au-dessus de
l’autre ; la base bisinuée avec le lobe médian très faiblement échan-
cré en arc; carène postérieure courte, arquée, n’atteignant pas
l’antérieure ; carène antérieure presque droite, formant un angle
très obtus ; carène inférieure droite et rejoignant la précédente au
milieu des côtés. Élytres plans sur le disque, déclives sur les côtés
et au tiers postérieur, couverts de rugosités simulant ües écailles,
largement déprimés de part et d’autre à la base, sinueux sur les
côtés et laissant à découvert une notable portion dorso-latérale du
premier segment abdominal; le sommet armé de part et d’autre
d’une très petite dent suturale limitant une échancrure formée par
elle-même et par une forte dent médiane, accostée elle-même de
plusieurs dents moins fortes. Dessous chagriné; pattes finement
ponctuées.
Agrilus gratus nov. sp. — Allongé, subparallèle, atténué à
l'extrémité, d'un vert obscur en dessus avec la tête et les calus humé-
raux cuivreux pourpré; les élytres ornés de taches allongées, villeuses
et grises. Dessous noir, brillant et garni, surtout sur les côtés, d’une
efflorescence blanche. — Long., 5; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Facies de l’Agr. verax Kerr., de Bahia, mais un peu moins
allongé, le pronotum moins uni et moins convexe, les élytres un peu
plus déclives en arrière; le dessin des bandes étytrales autrement
disposé.
Tête plane, très finement granuleuse; front sillonné en arrière;
antennes dentées à partir du quatrième article. Pronotum plus haut
que large, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de
petites rides sinueuses et transversales ; la marge antérieure bisi-
nuée avec le lobe médian avancé et subanguleux ; les côtés presque
droits, un peu obliques et faiblement arqués; le disque avec deux
348
fossettes superposées dont l’inférieure est plus grande que la supé-
rieure; la base bisinuée avec le lobe médian anguleusement
échancré; carène postérieure très arquée et n’atteignant pas l’anté-
rieure ; celle-ci droite; carène inférieure peu nette et se rapprochant
peu à peu de la précédente. Écusson caréné transversalement en
avant et acuminé en arrière. Élytres couverts de rugosités simulant
des écailles, largement déprimés à la base; les côtés sinueux à hau-
teur des hanches postérieures et laissant à découvert une portion
dorso-latérale du premier et du deuxième segment abdominal; le
sommet séparément arrondi, subacuminé et à peine dentelé, Dessous
très finement granuleux.
Agrilus brasiliensis nov. sp. — Éfroit, allongé, peu convexe,
atténué à l'extrémité, entièrement noir avec, sur chaque élytre, une
tache linéaire discale et un point préterminal blancs. Dessous plus
brillant que le dessus, couvert, sur les côtés, d’une efflorescence :
blanche. — Long., 5; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin d’Agr. fastidiosus Kerr., du Brésil, mais plus allongé, plus
parallèle et différent quant aux détails qui suivent.
Tête finement granuleuse; front orné de deux fossettes super-
posées dont l’antérieure est couverte d’une abondante efflorescence
blanche; antennes à articles non dentés allongés, dentées à partir
du cinquième article ; les articles dentés larges. Pronotum allongé,
plus large en avant qu’en arrière, couvert de rides sinueuses et
transversales; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian
large, arqué et avancé; les côtés déprimés, un peu obliques et très
légèrement arqués avec l’angle postérieur abaïssé et aigu ; le disque
plan avec deux vagues fossettes superposées ; la base bisinuée avec
le lobe médian anguleusement échancré ; carène postérieure nulle;
carène antérieure subsinueuse et très rapprochée de l’inférieure.
Écusson caréné transversalement en avant et acuminé en arrière.
Élytres couverts de rugosités simulant des écailles avec quelques
rides transversales vers la base, largement déprimés de part et
d’autre à la base avec le calus huméral saillant, sinueux sur les côtés
et laissant à découvert une portion dorso-latérale du premier et du
deuxième segment abdominal; le sommet séparément arrondi
et finement dentelé. Dessous finement chagriné; pattes à peine
ponctuées.
Agrilus auriceps nov. sp. — Subparallèle, peu convexe; tête
el pronotum cuivreux obscur; élytres noirs, très légèrement violacés,
ornés de part et d'autre d'une tache allongée médiane et d’une tache
arrondie préapicale grises, longeant la suture. Dessous bronzé cuivreux
et brillant. — Long., 4,6; larg., 0,9 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
349
Espèce voisine de l’Agr. lucens Kerr., également de Goyaz, mais
entièrement distincte quant aux détails qui suivent.
Tête finement granuleuse, à peine déprimée entre les yeux, sillon-
née sur le vertex ; antennes courtes, dentées à partir du quatrième
article. Pronotum plus haut que large, couvert de rides sinueuses
et transversales; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian
très large et modérément arqué; les côtés déclives, déprimés et
régulièrement arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian arqué;
carène postérieure peu nette, arquée; carène antérieure à peine
sinueuse et subparallèle à l’inférieure. Écusson caréné transversa-
lement et triangulaire. Élytres chagrinés, couverts de rugosités
simulant des petites écailles, déprimés de part et d’autre à la base,
plans sur le disque, déclives sur les côtés, sinueux sur les côtés à
hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supé-
rieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet, celui-ci
séparément arrondi et dentelé ; les dents inégales et espacées. Des-
sous granuleux ; pattes finement granuleuses.
Agrilus lineatus nov. sp. — Allongé, peu convexe, noir en
dessus ; front verdätre ; élytres ornés chacun d’une tache arrondie dans
la dépression basilaire, d’une tache linéaire médiane et d’une tache
oblique préapicale, blanches. Dessous noir; pattes bronzées. — Long.,
4,7; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Un peu plus robuste que l’Agr. impudens Kerr., de Pernambuco ;
différent de celui-ci par le facies, la forme du pronotum et le dessin
élytral.
Tête plane et finement granuleuse; vertex convexe et sillonné;
antennes dentées à partir du cinquième article, les articles dentés
assez larges. Pronotum plus haut que large, couvert de petites rides
sinueuses et transversales; la marge antérieure convexe ; les côtés
déprimés et arqués; le disque avec deux fossettes peu accusées et
dont l’inférieure est plus grande et plus nette que la supérieure; la
base bisinuée avec le lobe médian anguleusement échancré; carène
postérieure sinueuse, n’atteignant pas l’antérieure ; celle-ci sinueuse
et assez éloignée de l’inférieure qui la rejoint un peu au delà du
milieu des côtés. Écusson caréné transversalement en avant et
acuminé en arrière. Élytres chagrinés, couverts de rugosités simu-
lant des petites écailles et de quelques rides transversales; la base
profondément déprimée de part et d'autre; la région suturale large-
ment mais peu profondément évidée; les côtés sinueux à hauteur
des hanches postérieures et laissant à découvert la région dorso-
latérale du premier et du deuxième segment abdominal ; légèrement
élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu'au
390
sommet ; celui-ci séparément arrondi et faiblement dentelé. Dessous
finement chagriné; pattes finement granuleuses.
Agrilus oculifer nov. sp. — Étroit, allongé, peu convexe, atté-
nué à l'extrémité; têle cuivreuse; pronotum et élytres bronzé obscur,
ces derniers avec chacun deux points villeux et blanchätres, l’un
discal, l’autre préapical. Dessous bronzé, — Long., 4,7; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin d’Agr. ignavus Kerr., de la même localité, mais un peu
plus allongé, l’armature terminale des élytres différente.
Tête finement granuleuse et régulièrement ponctuée; le milieu
du front avec une fossette allongée; antennes courtes, dentées à
partir du cinquième article. Pronotum à peine plus long que large
et à peine plus large en avant qu’en arrière, couvert de petites rides
sinueuses et transversales ; la marge antérieure tronquée; les côtés
déclives et faiblement arqués avec l’angle postérieur abaïssé et aigu ;
le disque à peine déprimé; la base bisinuée avec le lobe médian
tronqué; carène postérieure allongée, faiblement arquée et rejoi-
gnant l’antérieure au delà de la jonction de celle-ci avec l’infé-
rieure, vers le milieu des côtés; carène antérieure subsinueuse;
carène inférieure droite et rejoignant la précédente vers le tiers
inférieur. Écusson caréné transversalement. Élytres chagrinés, cou-
verts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés de part et
d’autre à la base, sinueux sur les côtés et laissant à découvert la
région latéro-dorsale des deux premiers segments abdominaux,
légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne
droite jusqu’au sommet, celui-ci séparément arrondi et dentelé ; la
dentelure assez forte et plus accentuée au milieu que sur les côtés.
Dessous et pattes finement ponctués.
Agrilus subcongener nov. sp. — Allongé, subcylindrique,
atténué en avant et en arrière, d’un bronzé très obscur en dessus.
Dessous bronzé cuivreux. — Long., 5; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin d’Agr. melancholicus Kerr., de Buenos-Ayres.
Tête chagrinée, plane en avant et à peine déprimée ; antennes
dentées à partir du quatrième article. Pronotum plus long que
large, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de rides
sinueuses et transversales; la marge antérieure bisinuée avec le
lobe médian large, avancé et très arqué; les côtés déclives, réguliè-
rement et faiblement arqués avec l’angle postérieur petit, abaissé,
saillant en dehors et aigu; le disque sillonné longitudinalement, le
sillon peu profond et formé par deux vagues fossettes superposées ;
la base bisinuée avec le lobe médian peu avancé et faiblement
échancré; carène postérieure droite, perpendiculaire à la base et
391
s’arrêtant avant le milieu des côtés; carène antérieure droite, très
rapprochée de l’inférieure et subparallèle à celle-ci. Écusson caréné
transversalement en avant et acuminé en arrière. Élytres chagri-
nés, couverts de rugosités simulant des écailles, déprimés de part
et d'autre à la base et le long de la suture; les côtés sinueux à hau-
teur des hanches postérieures et laissant à découvert une faible por-
tion dorso-latérale des deux premiers segments abdominaux ; atté-
nués ensuite jusqu’au sommet; celui-ci séparément arrondi et très
régulièrement dentelé. Dessous très finement chagriné et ponctué ;
pattes finement granuleuses.
Agrilus depressus nov. sp. — Allongé, peu convexe, graduelle-
ment atténué de l'épaule au sommet, d’un noir mat intense en dessus.
Dessous noir brillant; fémurs bronzés. — Long., 5,5; larg., 1? mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin d’Agr. inornatus Kerr., du Brésil.
Tête finement granuleuse ; yeux légèrement rapprochés en
dessus, leur bord interne sinueux ; antennes dentées à partir du
quatrième article, les articles dentés larges. Pronotum presque aussi
large que long, un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert
de petites rides sinueuses et transversales; la marge antérieure fai-
blement bisinuée ; les côtés déclives et arqués avec l’angle postérieur
abaissé, aigu et légèrement saillant en dehors; le disque plan, à
peine déprimé au milieu; la base bisinuée avec le lobe médian
tronqué ; carène postérieure allongée, subparallèle à l’'antérieure et
la rejoignant vers le tiers antérieur ; carène presque droite et sub-
parallèle à l’inférieure. Écusson caréné transversalement. Élytres
chagrinés, couverts de rugosités simulant des écailles ; la base
déprimée de part et d'autre; les côtés sinueux et laissant à décou-
vert une très faible portion dorso-latérale du premier segment
abdominal; légèrement élargis au delà de milieu, atténués ensuite
en ligne droite jusqu’au sommet ; celui-ci séparément arrondi et
dentelé. Dessous finement chagriné et ponctué; pattes finement
granuleuses.
Agrilus subdebilis nov. sp. — Très pelit, étroit, allongé, atté-
nué au sommet, entièrement noir avec une moucheture blanche dans
l'angle inférieur du pronotum et quatre mouchetures semblables sur
chaque élytre, l’une dans la dépression basilaire, deux, l’une sous
l’autre, au milieu du disque, et la quatrième au quart supérieur.
Dessous noir avec les hanches postérieures et les côtés des segments
abdominaux maculés de blanc pur. — Long., 4; larg., 0,8 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête convexe, finement granuleuse ; antennes dentées à partir du
quatrième article. Pronotum grand, convexe, couvert de rides
392
sinueuses et transversales ; la marge antérieure et les côtés formant,
vus en dessous, une même courbe subcirculaire tronquée à la base;
carène postérieure faiblement arquée et n’atteignant pas l’anté-
rieure ; celle-ci subsinueuse et rejointe par l’inférieure vers le tiers
postérieur. Écusson très petit, triangulaire. Élytres chagrinés,
couverts de rugosités simulant des petites écailles, déprimés de
part et d'autre à la base, sinueux sur les côtés à hauteur des
hanches postérieures, laissant à découvert une faible portion dorso-
latérale du premier et du deuxième segment sbdominal, légèrement
élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet ; celui-ci séparément arrondi et dentelé. Dessous finement
granuleux ; pattes à peine granuleuses.
Brachys festivus nov. sp. — Heptagonal, subplan en dessus ;
d’un bronzé clair; couvert sur le pronotum et les élytres d'une
pubescence d’un roux doré entremélée de taches blanches. Dessous
glabre, noirâtre. — Long., 5; larg , 2,3 mill. |
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin de Br. læœvicauda Le Conte, de l'Amérique du Nord, mais
un peu plus robuste et le dessin élytral différent.
Tête inégale, rugueuse, avec deux vagues carènes transversales,
courbes et superposées. Pronotum en trapèze, deux fois aussi large
que haut, lisse et à peine ponctué; la marge antérieure tronquée ;
les côtés obliques; la base fortement bisinuée avec le lobe médian
avancé et faiblement échancré en arc. Écusson grand, en triangle
curviligne. Élytres rugueux, plans sur le disque, déprimés de part
et d'autre à la base; le calus huméral saillant et surmonté d’une
carène qui se prolonge le long de la marge latérale à une certaine
distance de celle-ci jusque vers le sommet ; celui-ci séparément
arrondi et inerme. Dessous finement granuleux.
Brachyslineiger nov. sp. — Heptagonal, plan en dessus et d’un
bronzé clair avec, sur les élytres, une large bande postmédiane,
sinueuse et d’un beau bleu d'acier: le dessus couvert d’une villosité
rousse, laissant des espaces lisses, et de lignes sinueuses blanches limi-
tant ces espaces ainsi que la bande bleue. Dessous glabre et notr
brillant. — Long., 4; larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Plus robuste et plus large que le Br. tovaricus Kerr., dont il
se rapproche par la bande élytrale bleue.
Tête finement ponctuée, bituberculée en avant, les tubercules
séparés par un sillon longitudinal. Pronotum en trapèze, finement
et irrégulièrement ponctué; la marge antérieure tronquée; les côtés
très obliques; le disque convexe en avant; la base bisinuée avec le
lobe médian échancré en arc. Écusson grand, en triangle curvi-
393
ligne. Élytres irrégulièrement ponctués, déprimés de part et
d'autre à la base ; le calus huméral saillant, surmonté d’une
carène qui se prolonge suivant une Côte longeant la marge laté-
rale à une certaine distance de celle-ci et jusqu’au sommet; une
deuxième côte, plus courte, longe la première antérieurement; le
sommet séparément arrondi. Dessous lisse, à peine ponctué.
Brachys insignis nov. sp. — Large, heptagonal, peu convexe
en dessus et d’un bronzé terne et mat, couvert d’une pubescence grise
avec, sur les élytres, des espaces dénudés et glabres, notamment la
région suturale antérieure et une vague bande postmédiane, sinueuse,
interrompue à la suture. Dessous noir brillant, — Long., 4; larg.,
Mami.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Très distincte, au point de vue du facies, de toutes ses congé-
nères.
Tête finement et irrégulièrement ponctuée, sillonnée longitudi-
nalement et bituberculée en avant. Pronotum en trapèze, beaucoup
plus large que haut, finement et irrégulièrement ponctué; la marge
antérieure à peine échancrée en arc ; les côtés très obliques et
arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré en
arc. Écusson grand, en triangle curviligne. Élytres plans sur le
disque, finement granuleux et ponctués ; le calus huméral très
saillant et surmonté d’une carène se prolongeant le long de la
marge extérieure jusqu’au sommet; celui-ci conjointement arrondi
avec un très petit vide anguleux sutural. Dessous très finement
granuleux.
Brachys mirabilis nov. sp. — Heptagonal, peu convexe, d'un :
bronzé clair en dessus et couvert d’une villosité grise disposée en vagues
bandes sinueuses et transversales. Dessous bronzé, également couvert
d'une courte pubescence grise et espacée. — Long., 3,3; larg., 1,5 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin de Br. tuberculifer Kerr.,du Brésil, mais relativement plus
écourté, le dessin élytral différent.
Tête creusée, finement granuleuse ; le milieu du front orné d’une
carène transversale lisse et arquée. Pronotum en trapèze, beau-
coup plus large que haut, finement granuleux et irrégulièrement
ponctué; la marge antérieure tronquée; les côtés très obliques en
avant et un peu arqués en arrière; le disque convexe ; la base for-
tement bisinuée avec le lobe médian avancé et arqué. Écusson
médiocre, triangulaire. Élytres granuleux, irrégulièrement ponc-
tués, avec quelques vagues plis longitudinaux ; le calus huméral
saillant et surmonté d’une côte qui se prolonge le long de la marge
extérieure jusqu’au sommet ; celui-ci conjointement arrondi.
Dessous finement granuleux,
304
Brachys transversus nov. sp. — Heptagonal, peu convexe;
tête et pronotum bronzés ; élytres d’un vert bleuûtre et couverts d'une
pubescence grise abondante en arrière, rure sur le disque et en avant.
Dessous noir. — Long., 3,4; larg., 1,7 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Un peu plus robuste que le Br. zonalis Kerr., de la même localité,
mais le dessin élytral et le facies différents.
Tête finement et très irrégulièrement ponctuée, sillonnée dans
toute sa longueur. Pronotum en trapèze, plus large que haut, cou-
vert d’une ponctuation semblable à celle de la tête; la marge anté-
rieure tronquée; les côtés très obliques, droits en avant et arqués
vers la base ; la base bisinuée avec le lobe médian faiblement
échancré en arc. Écusson médiocre, en triangle curviligne. Élytres
légèrement convexes, couverts de séries longitudinales de points;
le calus huméral saillant et surmonté d’une côte qui se prolonge le
long de la marge latérale jusque vers le sommet; celui-ci conjoin-.
tement arrondi. Dessous très finement granuleux.
Pachyschelus circularis nov. sp. — Circulaire, convexe; tête
bronzée ; pronotum et élytres noirs; le tout couvert d’une pubescence
grise sauf l’écusson et un espace médian, arrondi, commun aux deux
élytres, situé en dessous de l’écusson, Dessous noir. — Long., 3,5;
larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Plus petit et plus arrondi que le P. speculum Klug, du Brésil;
l’espace glabre commun aux deux élytres situé plus près de
l’écusson.
Tête très finement granuleuse, laissant émerger de la ponctua-
tion une villosité courte, blanchâtre ; front faiblement sillonné.
Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, couvert d’une
fine ponctuation d'où émerge, surtout sur les côtés, une villosité
blanchâtre ; la marge antérieure échancrée en arc ; les côtés
obliques et arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué.
Écusson grand, lisse, en triangle équilatéral. Élytres convexes,
finement et irrégulièrement ponctués; de la ponctuation émerge une
villosité blanchâtre, sauf sur un espace circulaire, glabre, discal et
central, commun aux deux élytres ; le sommet Como
arrondi. Dessous finement granuleux.
Pachyschelus congener nov. sp. — Ovalaire, convexe, d'un
bleu très foncé, presque noir, parfois violacé ou verdätre; les élytres
garnis d’une rare villosité grise disposée en vagues bandes sinueuses,
interrompues, plus nettes en arrière qu'en avant. Dessous noir. —
Long., 3,5; larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
399
Voisin de P. transversus Kerr., de la même provenance, mais plus
atténué en arrière, différent par les détails qui suivent.
Tête très finement granuleuse; front à peine sillonné. Pronotum
plus large que haut, assez convexe, couvert d’une ponctuation irré-
gulière plus dense sur les côtés que sur le disque ; la marge anté-
rieure profondément échancrée en arc; les côtés obliques et arqués ;
la base onduleuse avec le lobe médian tronqué. Écusson grand,
lisse, en triangle plus large que haut. Élytres convexes, déprimés
de part et d'autre à la base et, sur les côtés, à hauteur des hanches
postérieures, couverts, sur le disque, de séries longitudinales de
points peu accusées et, sur les côtés, présentant une ponctuation
irrégulière et dense ; le sommet séparément arrondi. Dessous très
finement granuleux.
Pachyschelus modicus nov. sp. — Subhexagonal, convexe,
d'un vert obscur et brillant en dessus avec une rare villosité blanchätre
formant, sur chaque élytre, un point médian et discal et une bande
fleæueuse préapicale. Dessous noir brillant. — Long., 3; larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Intermédiaire entre P. truncatus Kerr., de Minas, et transversus
Kerr., de Goyaz; différent de ces deux espèces par le facies et les
détails qui suivent.
Tête lisse, à peine ponctuée. Pronotum convexe, presque lisse,
ponctué sur les côtés; la marge antérieure échancrée en arc; les
côtés obliques et arqués; la base bisinuée avec le lobe médian
tronqué. Écusson grand, triangulaire et lisse. Élytres irrégulière-
ment ponctués, déprimés de part et d’autre sur les côtés en
dessous du calus huméral; les côtés droits jusque vers leur milieu,
ensuite brusquement atténués en ligne droite jusqu’au sommet;
celui-ci obliquement tronqué et dentelé. Dessous très finement
granuleux.
Pachyschelus inca nov. sp. — Convexe, arrondi en avant,
droit sur les côtés, acuminé en arrière ; tête et pronotum bronzé doré
clair; élytres bleus ou bleu verdätre, très brillants et ornés, au tiers
supérieur, d’une bande transversale blanche, interrompue sur les
côtés et à la suture. Dessous noir brillant; pattes bronzées. — Long.,
2 1: larc., 41m.
Pérou (par Staudinger).
Facies du P. sticticus Wat., du Mexique, mais plus robuste et
différent quant aux détails qui suivent.
Tête finement ponctuée, sillonnée longitudinalement en avant.
Pronotum beaucoup plus large que haut, couvert d'une ponctuation
semblable à celle de la tête ; la marge antérieure échancrée en arc ;
les côtés très obliques et faiblement arqués ; la base faiblement bisi-
306
nuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson grand, lisse,
en triangle plus larze que haut. Élytres convexes, couverts de séries
longitudinales de points linéaires; la base déprimée de part et
d’autre ; le calus huméral saillant et limité sur les côtés, en arrière,
par une dépression subhumérale et marginale profonde ; le sommet
obliquement tronqué et dentelé. Dessous finement granuleux.
Pachyschelus gratus nov. sp. — Ovalaire, convexe, front et
marge latérale du pronotum verts; pronotum noträtre, légèrement
bronzé; élytres bleu noirätre. Dessous noir. — Long.,3; larg., 1,8 mil
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Du groupe de P. marginicollis Gory, de toute l'Amérique méri-
dionale.
Tête finement ponctuée; front sillonné. Pronotum plus large que
haut, presque lisse, couvert d’une ponctuation irrégulière, rare sur
le disque, dense sur les côtés; la marge antérieure échancrée en
arc; les côtés obliques et arqués; la base bisinuée avec le lobe
médian tronqué. Écusson lisse, grand, en triangle plus large que
haut. Élytres convexes, finement granuleux et couverts de vagues
séries longitudinales de points plus apparentes sur le disque que
sur les côtés ; ceux-ci déprimés sous le calus huméral; le sommet
conjointement arrondi et à peine dentelé. Dessous très finement
granuleux.
Pachyschelus confinis nov. sp. — Ovalaire, convexe, tête et
pronotum vert doré; élytres vert obscur et brillant. Dessous noir. —
Long., 2,5; larg., 1,7 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin de P. marginicollis Gory, mais plus convexe, plus arrondi,
moins atténué au sommet; la coloration différente.
Tête brillante, finement granuleuse ; front à peine sillonné. Pro-
notum à granulation et à ponctuation semblables à celles de la
tête ; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés obliques et
arqués; la base bisinuée avec le lobe médian tronqué. Écusson
grand, lisse, en triangle élargi à la base. Élytres convexes, finement
granuleux, avec des séries longitudinales de points plus nettes sur
le disque que sur les côtés ; ceux-ci déprimés en dessous du calus
huméral; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement
granuleux.
Pachyschelus alatus nov. sp. — Convexe, arrondi en avant,
droit sur les côtés antérieurs avec la marge humérale dilatée et.apla-
nie; les côtés postérieurs très obliques, le sommet obliquement tronqué;
dessus d’un bleu verdätre très brillant avec, sur chaque élytre, une
357
petite tache blanche oblique et préapicale. Dessous noir et brillant. —
Long., 3,5; larg., 2,3 mill.
Pérou (par Staudinger).
Remarquable par le développement de la marge humérale des
élytres.
Tête finement ponctuée ; front vaguement sillonné en avant, Pro-
notum couvert d’une ponctuation semblable à celle de la tête; la
marge antérieure échancrée en arc; les côtés légèrement déprimés,
obliques et très arqués ; la base bisinuée avec le lobe médian échan-
cré en arc. Écusson large, subtriangulaire et lisse, la base cintrée,
les côtés arrondis, le sommet anguleux. Élytres couverts de séries
longitudinales de petits traits allongés alternant, sur le disque, avec
des gros points irréguliers; la base faiblement impressionnée de
part et d’autre; les côtés déprimés à hauteur de l’épaule avec la
marge latérale plane et saillante en dehors, très obliques ensuite
avec le sommet dentelé et obliquement tronqué. Dessous très fine-
ment granuleux.
Pachyschelus peruvianus nov. sp. — Ecourté, subovalaire,
convexe; front bronzé clair; côtés du pronotum bordés de rouge feu
clair ; vertex, pronotum et écusson bleu verdätre clair et très brillant ;
élytres bleu éclatant. Dessous noir; pattes bronzées, — Long., 3,3;
larg., 2,2 mill. |
Pérou (par Staudinger).
Du groupe de P. cœruleus Gory.
Tête couverte de points fins, régulièrement et largement espacés ;
front et vertex sillonnés; le sillon très mince et linéaire. Prono-
tum couvert d'une ponctuation semblable à celle de la tête, beau-
coup plus large que haut; la marge antérieure échancrée en arc;
les côtés arqués en quart de cercle ; la base onduleuse avec un lobe
médian tronqué. Écusson grand, en triangle élargi. Élytres très
convexes, couverts de séries longitudinales de points arrondis; la
base à peine déprimée de part et d’autre ; le calus huméral saillant,
les côtés déprimés à l’épaule et atténués ensuite suivant une courbe
régulière jusqu’au sommet; celui-ci dentelé et conjointement
arrondi. Dessous très finement granuleux.
Pachyschelus rotundatus nov. sp. — Ovalaire, convexe,
écourté; bleu brillant en dessus avec l’écusson et une bande suturale,
irrégulière, d’un bronzé doré clair. Dessous noir. — Long., 4; larg.,
2,5 mill.
Pérou (par Staudinger).
Faciès de P. astrœus Waterh., du Mexique, mais la tête moins
large et différent quant aux détails qui suivent.
Tête largement et finement ponctuée; front sillonné, le sillon
398
très fin et linéaire. Pronotum couvert d’une ponctuation semblable
à celle de la tête; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés
très obliques et arqués; la base onduleuse avec le lobe médian
tronqué. Écusson grand, en triangle plus large que haut. Élytres
convexes, couverts de séries longitudinales de points, obliquement
sillonnés de part et d’autre à la base au-dessus du calus huméral ;
celui-ci saillant et limité en arrière par une dépression humérale
allongée et profonde ; le sommet conjointement arrondi et dentelé.
Dessous finement granuleux.
Pachyscelus æneicollis nov. sp. — Subovalaire, convexe,
atténué en arrière; tête et pronotum bronzé doré clair; élytres bleus à
reflels irisés. Dessous noir. — Long., 3; larg., 1,8 mill.
Pérou (par Staudinger).
Voisin de P. dubius Gory, mais plus robuste et un peu plus large.
Tête finement granuleuse et à peine ponctuée; front sillonné en
avant. Pronotum à granulation semblable à celle de la tête ; la marge
antérieure échancrée en arc; les côtés obliques et faiblement
arqués; la base à peine flexueuse avec le lobe médian tronqué.
Écusson grand, lisse, en triangle élargi. Élytres convexes, couverts
de séries linéaires de points fins, irréguliers et plus nets sur le
disque que sur les côtés ; déprimés de part et d’autre à la base en
avant du calus huméral ; celui-ci limité en arrière par une dépres-
sion humérale limitée par une carène marginale; les côtés très
obliques en arrière ; le sommet conjointement arrondi et dentelé.
Dessous très finement granuleux.
Pachyschelus gemellus nov. sp. — Ovalaire, convexe, atténué
en arrière; tête et pronotum brillants et noirs ou noir verdätre; élytres
bleus. Dessous noir. — Long., 2,8; larg., 1,7 mill.
Pérou (par Staudinger). |
Voisin du précédent; différent quant aux détails qui suivent.
Tête très finement granuleuse, à ponctuation à peine accusée;
front sillonné en avant. Pronotum beaucoup plus large que haut,
finement granuleux et couvert d’une ponctuation semblable à celle
de la tête; la marge antérieure échancrée en arc; les côtés obliques.
et faiblement arqués; la base onduleuse avec le lobe médian
tronqué. Écusson grand, triangulaire, plus large que haut, avec
les angles de la base tronqués. Élytres convexes, couverts de
séries longitudinales de points réguliers, déprimés de part et
d'autre à la base et à l'épaule, en dessous du calus huméral;
le sommet subacuminé et dentelé. Dessous très finement granu-
leux.
399
Pachyschelus occidentalis nov. sp. — Subovalaire, convexe ;
têle et pronotum bronzé notrûtre; élytres bleu foncé, très brillants.
Dessous noir. — Long., 3; larg., 2 mill.
Pérou (par Staudinger).
Du groupe des Pachyschelus à facies se rapprochant du P. cœru-
leus Gory.
Tête lisse, brillante, à ponctuation excessivement fine; front
sillonné. Pronotum convexe, beaucoup plus large que haut, couvert
d’une ponctuation fine, semblable à celle de la tête; la marge
antérieure échancrée en arc; les côtés obliques et arqués; la base
onduleuse avec un lobe médian tronqué. Écusson grand, lisse,
triangulaire, élargi; les angles de la base tronqués. Élytres con-
vexes, brillants, lisses, très finement ponctués ; les points disposés
en séries longitudinales; la base déprimée de part et d’autre
au-dessus du calus huméral; celui-ci limité en arrière par une
large dépression humérale et marginale; le sommet conjointe-
ment arrondi, subtronqué et dentelé, Dessous très finement granu-
eux.
Pachyschelus famulus nov. sp. — Subovalaire, atlénué en
arrière, convexe; tête noire, verte ou bronzée; pronotum noir ; élytres
bleus. Dessous noir. — Long., 2,5; larg., 1,7 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Voisin de P. dubius Waterh., du Mexique et de l’Amérique
méridionale, mais avec les côtés du pronotum et ceux des élytres
plus aplanis ; les détails qui suivent différents :
Tête et pronotum finement granuleux et ponctués; front faible-
ment sillonné. Pronotum beaucoup plus large que haut; la marge
antérieure échancrée en arc; les côtés obliques et arqués; la base
bisinuée avec le lobe médian tronqué. Écusson lisse, grand, triangu-
laire, un peu plus large que haut. Élytres convexes, couverts de
séries longitudinales de points laissant émerger des poils blanchâtres
et très courts ; Les côtés déprimés sous le calus huméral; le sommet
subacuminé, conjointement arrondi et dentelé. Dessous très fine-
ment granuleux.
Pachyschelus planus nov. sp.— Peu convexe, écourté, arrondi
en avant, attéenué en arrière, les côtés antérieurs des élytres parallèles;
tête et pronotum verdâtres ; le milieu de ce dernier obscur; élytres noir
bleudâtre. Dessous noir. — Long., 2,7; larg., 2 mill.
Brésil.
Tête et pronotum à granulation excessivement fine entremêlée
de points régulièrement espacés; la première convexe et sillonnée
dans toute sa longueur ; le second beaucoup plus large que haut,
plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure échancrée
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 29 vit 99, 32
360
en arc; les côtés arqués suivant un quart de cercle; la base bisi-
nuée avec un large lobe médian et tronqué. Écusson très grand,
triangulaire. Élytres chagrinés et rugueux, convexes, déprimés le
long de la marge latérale à hauteur des hanches postérieures, cou-
verts, sur le disque, de vagues séries longitudinales de gros points
inégaux; le sommet conjointement arrondi et finement dentelé.
Dessous finement granuleux.
Lius convexus nov. sp. — Subheptagonal, acuminé à l’extré-
mité, d’un noir violacé à reflets pourprés en dessus; tête pourprée.
Dessous noir. — Long., 4,5 ; larg., 2,3 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Un peu moins robuste et plus étroit que L. violaceus Kerr., de
même provenance; la coloration différente, l’extrémité des éilytres
moins saillante.
Tête brillante, finement pointillée, déprimée en avant. Pronotum
plus large que haut; la marge antérieure échancrée en arc; les
côtés obliques; la base bisinuée avec le lobe médian avancé et tron-
qué ; il est couvert d’une ponctuation fine et assez espacée. Écusson
grand, lisse, triangulaire. Élytres convexes, triangulaires, déprimés
de part et d’autre à la base, légèrement relevés à l’extrémité, cou-
verts de séries longitudinales de points; le sommet conjointement :
arrondi et dentelé avec un très petit vide anguleux sutural. Dessous
finement granuleux.
Lius vicinus nov. sp. — Subheptagonal, cunéiforme, atténué à
l'extrémité ; d'un bronzé violacé en dessus. Dessous noir. — Long., 4;
larg., 2,2 mil,
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Moins robuste et plus rugueux que L. violaceus Kerr., la colora-
tion générale différente. |
Tête et pronotum ponctués; la première déprimée en avant; la
ponctuation rare et régulièrement espacée. Pronotum plus large
que haut; la marge antérieure tronquée, à peine échancrée en
arc ; les côtés obliques et faiblement arqués; la base très onduleuse
avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson grand, lisse,
triangulaire, plus large que haut. Élytres finement granuleux et
couverts de séries longitudinales de points; la base déprimée de
part et d'autre; le calus huméral saillant ; le sommet relevé, con-
jointement arrondi et dentelé avec un très petit vide anguleux
sutural. Dessous très finement granuleux.
Lius atrocyaneus nov. sp. — Cunéiforme, convexe, d’un noir
mat très légèrement bleuâtre. Dessous noir brillant. — Long., 3,5;
larg., 1,8 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
__
k
!
3
.
J
En
4
361
Voisin de L, cyanellus Kerr., d’Itaituba, mais plus mat; les élytres
sans plis transversaux.
Tête et pronotum mats, à peine ponctués ; front déprimé en avant.
Pronotum plus large que haut; la marge antérieure à peine échan-
crée; les côtés droits et obliques; la base onduleuse avec le lobe
médian avancé et faiblement échancré en arc. Écusson grand, trian-
gulaire. Élytres assez convexes, déprimés de part et d'autre à la
base, couverts de séries longitudinales de points ; le sommet déclive
et conjointement arrondi. Dessous finement granuleux.
Lius pilosellus nov. sp. — Heptagonal, convexe, d’un bronzé
verdätre en dessus et laissant émerger de la ponctuation une courte
villosité grisätre. Dessous noir. — Long., 3,5; larg., 1,6 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête et pronotum finement granuleux, couverts de points ocellés
très épars. Pronotum plus large que haut; la marge antérieure
faiblement bisinuée avec le lobe médian large et peu arqué; les
côtés obliques et à peine arqués ; la base fortement bisinuée avec le
lobe médian avancé et faiblement arqué. Écusson grand, lisse et
triangulaire. Élytres finement granuleux et couverts de séries longi-
tudinales de points ; déprimés de part et d’autre à la base et sur les
côtés antérieurs avec le calus huméral saillant ; le sommet séparé-
ment arrondi et dentelé; la région suturale postérieure déprimée.
Dessous finement granuleux.
Leiopleura cincta nov. sp. — Convexe, atténué en avant et en
arrière, entièrement noir, très brillant, avec la tête et les côtés du pro-
notum d’un beau vert émeraude. — Long., 3,5; larg., 1,7 mill.
Pérou (par Slaudinger).
Du groupe de Leiop. elongata Kerr., du Brésil.
Tête très finement granuleuse; front à peine sillonné ; vertex avec
un fin sillon linéaire. Pronotum convexe sur le disque, déprimé sur
les côtés et le long de la base, couvert d’une ponctuation fine et
très espacée ; la marge antérieure à peine échancrée en arc; les
côtés arrondis en avant et droits en arrière avec la marge latérale
tranchante et granuleuse ; la base bisinuée avec le lobe médian
avancé et à peine échancré en arc. Écusson en triangle équilatéral.
Élytres convexes, couverts de vagues séries longitudinales de
points ; la base largement déprimée de part et d’autre ; les côtés
droits en avant, déprimés à hauteur des hanches, obliquement
atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet; celui-ci conjoin-
tement arrondi et dentelé. Dessous très finement granuleux et cou-
vert de points rares, irrégulièrement espacés.
Leiopleura peruviana nov. sp. — Convexe, arrondi en avant,
droit sur les côtés antérieurs, atlénué en arrière, d’un noir violacé et
9362
brillant en dessus avec la tête et les bords du pronotum bronzé violacé.
Dessous noir. — Long., 3: larg., 1,5 mill.
Pérou (par Staudinger).
Voisin de ZLeiop. lateralis Wat., du Mexique.
Tête finement, densément et régulièrement ponctuée; front sil-
lonné. Pronotum convexe sur le disque, déprimé sur les côtés et à
la base, sauf au-dessus de l’écusson ; couvert d’une ponctuation rare
et régulièrement espacée; la marge antérieure largement et peu
profondément échancrée en arc; les côtés obliques et arqués; la
base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson en
triangle équilatéral. Élytres convexes, couverts de séries longitu-
dinales de points et de quelques rides latérales et transversales; la
base déprimée de part et d'autre; le calus huméral saillant et limité
en arrière par une dépression huméro-marginale; les côtés dentelés
à partir du milieu jusqu’au sommet; celui-ci subacuminé et conjoin-.
tement arrondi. Dessous finement granuleux.
Leiopleura cupriceps nov. sp. — Oblong ovale, peu convexe,
vert métallique terne, légèrement bronzé en dessus avec la têle, le pro-
notum et une bordure élytrale externe d’un cuivreux pourpré. Dessous
noir. — Long., 3,3; larg., 2 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête et pronotum finement granuleux et couverts en outre de
points épars régulièrement espacés; vertex à peine sillonné. Pro-
notum convexe, déprimé sur les côtés avec la marge latérale tran-
chante; la marge antérieure échancrée, l’échancrure droite sur
toute la largeur de la tête et relevée sur les côtés ; les côtés oblique-
ment arqués ; la base très sinueuse avec un lobe médian avancé et
tronqué. Écusson large, triangulaire et lisse. Élytres finement gra-
nuleux, convexes, déprimés de part et d’autre à la base et sur les
côtés à hauteur des hanches postérieures, conjointement arrondis à
l’extrémité. Dessous finement granuleux.
Leiopleura viridiceps nov. sp. — Oblong ovale, un peu con-
vexe ; têle verte ; pronotum vert bronzé avec la marge latérale verte;
élytres bronzés. Dessous noir. — Long., 3; larg., 1,5 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête finement ponctuée; sillonnée en avant. Pronotum plus large
que haut, convexe, déprimé sur les côtés avec la marge latérale
tranchante; couvert d’une ponctuation éparse et régulièrement
espacée ; la marge antérieure droite au milieu et saillante sur les
côtés ; les côtés obliquement arqués; la base très sinueuse avec le
lobe médian avancé et tronqué. Écusson triangulaire. Élytres
rugueux, avec des plis inégaux et irréguliers mais d’allure transver-
sale; les côtés déprimés à hauteur des hanches postérieures; le
PE
a À de
363
sommet conjointement arrondi et finement dentelé. Dessous fine-
ment granuleux,
Leiopleura colorata nov. sp. — Convexe, elliptique, arrondi
en avant et en arrière, entièrement noîr ; la tête et les côtés du prono-
tum verts; les élytres avec la région suturale, une tache humérale et
une tache apicale bleues. — Long., 3; larg., 1,5 mill.
Pérou (par Staudinger).
Un peu plus large que Leiop. trochilus Kerr., dont il se rapproche
par le facies.
Tête finement granuleuse; front sillonné et déprimé. Pronotum
convexe sur le disque, aplani sur les côtés et couvert d’une ponc-
tuation irrégulière et largement espacée; la marge antérieure à
peine sinueuse avec l'angle antérieur légèrement saillant en avant;
les côtés obliques, finement granuleux et à peine arqués; la base
bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson en
triangle équilatéral. Élytres convexes, finement granuleux sur
les parties colorées et couverts de séries longitudinales de points;
la base impressionnée de part et d’autre au-dessus du calus humé-
ral; les côtés déprimés à hauteur de l’épaule, la dépression se
prolongeant suivant un sillon marginal en avant jusque près de la
base et en arrière jusque vers le milieu des côtés ; le sommet con-
jointement arrondi et à peine dentelé. Dessous finement granuleux.
Leiopleura inca nov. sp. — Ovalaire, écourté, entièrement noir ;
la tête, les côtés du pronotum et quelques vagues bandes élytrales sans
allure bien déterminée, le tout vert clair. — Long., 2,8; larg.,1,6 mill.
Pérou (par Staudinger).
Facies de Leiop. dives Kerr., de l’'Amazone; différent quant aux
détails.
Tête finement granuleuse, sillonnée au-dessus de l’épistome.
Pronotum large, convexe, couvert d’une ponctuation fine et large-
ment espacée; la marge antérieure tronquée avec les angles anté-
rieurs légèrement saillants en avant ; les côtés obliquement arqués,
déprimés et finement granuleux ; la base fortement bisinuée avec
un lobe médian avancé et tronqué. Écusson et triangle équila-
téral. Élytres écourtés, convexes, chagrinés çà et là; la ponctuation
nulle ou à peine sensible; la base déprimée de part et d'autre sur
les côtés au-dessus du calus huméral; celui-ci étroit et oblique,
limitant une dépression huméro-marginale; les côtés oblique-
ment atténués au tiers supérieur et conjointement arrondis au
sommet; celui-ci finement dentelé. Dessous finement granuleux.
Leiopleura ænea nov. sp. — Subovalaire, élargi, peu convexe,
bronzé brillant en dessus ; noir en dessous. — Long., 3; larg., 1,7 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
364
Tête et pronotum faiblement ponctués, la ponctuation éparse
et régulièrement espacée; front sillonné en avant. Pronotum con-
vexe, plus large que haut, déprimé sur les côtés avec la marge
latérale tranchante; la marge antérieure tronquée; les côtés
obliques et arqués; la base très sinueuse avec le lobe médian
avancé et tronqué. Écusson grand, triangulaire. Élytres convexes,
rugueux, plissés en travers en avant, irrégulièrement ponctués;
la base et la marge latérale antérieure déprimées de part et
d'autre; les côtés dentelés à partir du milieu jusqu’au sommet ;
celui-ci conjointement arrondi, Dessous finement granuleux.
Leiopleura collaris nov. sp. — Oblong, peu convexe; tête et
pronotum doré verdâtre clair ; élytres bronzés. Dessous noir. — Long.,
2,6; larg., 1,4 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
Tête finement pointillée; front sillonné. Pronotum plus large:
que haut, couvert d’une ponctuation excessivement fine sur le
disque; celui-ci convexe ; les côtés obliquement arqués et déprimés
avec la marge latérale saillante; la marge antérieure tronquée; la
base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson
grand, triangulaire. Élytres convexes, déprimés de part et d'autre
à la base, couverts d’une ponctuation irrégulière disposée en vagues
séries longitudinales; les côtés droits jusque vers la moitié, ensuite
atténués suivant une courbe légère jusqu’au sommet; celui-ci
conjointement arrondi et inerme. Dessous presque lisse, à ponctua-
tion fine et éparse.
Leiopleura pygmæa nov. sp. — Oblong ovale, très convexe ;
tête et pronotum bronzés; élytres d’un noir légèrement bronzé. Dessous
noir. — Long., 1,8; larg., 0,6 mill.
_ Brésil.
Du groupe des Leiopl. trivialis Waterh. et ovata Kerr., mais
beaucoup plus petit, différent quant aux détails qui suivent.
Tête conveve, finement granuleuse, avec une fossette au milieu
du front. Pronotum convexe sur le disque, déprimé sur les côtés et
le long de la marge latérale, couvert d’une ponctuation très fine,
rare et régulièrement espacée ; la marge antérieure légèrement
cintrée en avant; les côtés obliques, arqués en quart de cercle; la
base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson petit,
triangulaire. Élytres inégaux à cause de quelques dépressions
latérales et discales, couverts d’une fine ponctuation disposée en
séries longitudinales ; le sommet conjointement arrondi et finement
dentelé. Dessous finement granuleux.
Callimicra peruviana nov. sp. — Oblong, convexe, arrondi
en avant et en arrière, très brillant; tête et pronotum vert bleuâtre
309
clair; élytres vert doré clair. Dessous noir; hanches postérieures
verdätres. Long., 4; larg., 2 mill.
Pérou (par Staudinger).
Voisin de Call. viridis Kerr., de Bolivie, qui suit, mais plus
robuste, plus brillant et plus lisse.
Tête finement granuleuse et couverte en outre d’une ponctuation
peu dense et régulièrement espacée. Pronotum convexe sur le
disque, déprimé sur les côtés et le long de la base, couvert d’une
ponctuation fine et régulièrement espacée; la marge antérieure
bisinuée avec les angles antérieurs légèrement saillants en avant et
un large lobe médian peu arqué ; les côtés obliques et arqués; la
base bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson en
triangle équilatéral. Élytres très convexes, presque lisses, déprimés
de part et d’autre, sur les côtés, à la base et à hauteur de l’épaule,
ces dépressions limitant un calus huméral saillant et allongé; le
sommet conjointement arrondi et dentellé à partir du tiers supé-
rieur. Dessous presque lisse, mat et à peine ponctué.
Callimicra cyanipennis nov. sp. — Oblong, allongé, convexe ;
tête et pronotum bleu foncé et brillant ; élytres bleu violacé. Dessous
noir. — Long., 4; larg., 1,2 mill.
Brésil : Govaz (Ch. Pujol).
Voisin de Call. elongata Kerr., dont il se rapproche par la forme
allongée et subcylindrique.
Tête et pronotum finement et régulièrement ponctués; front
sillonné. Pronotum très convexe; le disque élevé; les côtés et la
base déprimés ; la marge antérieure convexe; les côtés arqués; la
base bisinuée avec le lobe médian avancé; une carène postérieure
arquée. Écusson assez grand, triangulaire. Élytres convexes, dépri-
més de part et d'autre à la base, couverts d’une ponctuation irré-
gulière ; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement granu-
leux.
Callimicra viridis nov. sp. — Oblong, convexe, d’un beau vert
doré clair. Dessous noir. — Long., 3,3; larg., 1,4 mill.
Bolivie (par H. Donckier).
Coloration du Call. pinguis Thoms., mais plus claire. Le facies
moins robuste et surtout moins large.
Tête finement et régulièrement ponctuée; front sillonné. Prono-
tum plus large que haut, finement et régulièrement ponctué; le
disque convexe en avant, entouré d’un large sillon sineux,
partant des côtés pour longer la base, interrompu au-dessus de
l’écusson ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé
et arrondi; les côtés aplanis avec la marge latérale carénée; la
carène limitée intérieurement par un sillon ; une carène postérieure
366
un peu arquée et perpendiculaire à la base; la base bisinuée avec
le lobe médian tronqué. Écusson assez grand, lisse et triangulaire.
Élytres convexes, déprimés de part et d'autre à la base et sur les
côtés à hauteur des hanches postérieures, couverts d'une ponctuation
irrégulière ; le sommet conjointement arrondi. Dessous finement
granuleux.
Callimicra coræboides nov. sp. — Oblong, allongé, convexe,
atténué en avant et en arrière; tête et pronotum vert doré clair, le
second avec une bande longitudinale et médiane sombre; élytres d’un
vert sombre. Dessous notr. — Long., 3,5; larg., 1,6 mill.
Pérou (par Staudinger).
Taille et facies de Call. scabra Kerr., autrement coloré et plus
atténué en avant et en arrière.
Tête convexe, finement et densément ponctuée. Pronotum con-
vexe, à ponctuation excessivement fine, très régulièrement espacée ;
la marge antérieure tronquée ; les côtés obliques et arqués ; la base
bisinuée avec le lobe médian avancé et tronqué. Écusson en triangle
équilatéral. Élytres convexes, finement granuleux et à peine ponc-
tués, vaguement plissés en travers sur les côtés à hauteur des
hanches ; à peine déprimés de part et d’autre à la base; le sommet
conjointement arrondi et à peine dentelé. Dessous à peine ponctué.
Callimicra inca nov. sp. — Oblong, convexe, arrondi en avant
et en arrière; tête et pronotum cuivreux; élytres bleu verdätre et
brillant. Dessous noir. — Long., 3; larg., 1,5 mill.
Pérou (par Staudinger).
Plus étroit, plus atténué en avant que le Call. violaceipennis
Waterh., du Mexique. |
Tête finement granuleuse et éparsément ponctuée, déprimée au-
dessus de l’épistome. Pronotum à granulations et ponctuation
semblables à celles de la tête ; convexe sur le disque, déprimé sur les
côtés et le long de la base; la marge antérieure bisinuée avec le
lobe médian avancé et subanguleux ; la base bisinuée avec un lobe
médian peu avancé et arqué ; les côtés obliques et arqués. Écusson
en triangle équilatéral. Élytres irrégulièrement ponctués, convexes,
déprimés de part et d’autre à la base et, sur les côtés, le long
des hanches; le sommet conjointement arrondi et dentelé. Dessous
finement granuleux.
Callimicra parallela nov. sp. — Oblong, convexe, les côtés
parallèles, d’un noir violacé à reflets pourprés en dessus. Dessous noir.
Long,, 2,8; larg., 1 mill.
Brésil : Goyaz (Ch. Pujol).
La plus petite espèce actuellement connue du genre.
9307
Tête et pronotum finement et régulièrement ponctués; front
sillonné. Pronotum convexe sur le disque, déprimé sur les côtés et
le long de la base ; la marge antérieure faiblement bisinuée avec le
lobe médian arqué; les côtés obliquement arqués, la base bisinuée
avec le lobe médian avancé et arqué. Élytres convexes, couverts
d’une ponctuation irrégulière, disposée en vagues séries longitudi-
nales ; la base déprimée de part et d’autre ; le calus huméral saillant
et surmonté d’une courte carène; le tiers postérieur formant, sur
les côtés, un calus moins saillant que le calus huméral; le sommet
conjointement arrondi, Dessous finement granuleux.
AC “
MATRA
NAME
LORCARS FPE
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VIII
Assemblée mensuelle du 5 août 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le D' Rousseau, en l’absence de M. Seeldrayers, exerce les fonc-
tions de secrétaire.
MM. Bondroit, Schouteden et Severin ont fait excuser leur
absence,
— Le procès-verbal de la séance du 1° juillet est approuvé.
— M. Albert Bovie nous communique son changement d’adresse;
il demeure actuellement rue Neuve, 90, à Bruxelles.
— Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Un travail de M. Kirkaldy sur les Rhynchota aquatiques du
Musée royal de Belgique, ainsi qu’une note de M. le D' Rousseau,
paraîtront dans un prochain numéro.
— Communications. M. Bondroit annonce la capture, à la drève
de Lorraine, d’un Hémiptère rare pour notre faune, le Psallus
varians.
— M. Clavareau annonce les captures des Coléoptères suivants,
faites par M. Desneux, à la Petite-Espinette : Necrodes littoralis,
Melandrya caraboiîdes, Pelobius Hermanni, Rhamnusium bicolor
(chaussée de Charleroi) et Labidostomis tridentata.
— Le D' Rousseau prend la parole pour faire l’analyse d’un tra-
vail paru tout récemment dans le dernier fascicule du journal
La Cellule, et intitulé Sur l’anatomie comparée des glandes pygi-
diennes chez les Carabides et les Dytiscides, par M. F. Dierckx.
L’auteur de ce mémoire critique vivement les classifications
courantes des Carabides et, d’une manière générale, les classifi-
cations basées sur des caractères de morphologie externe seuls. Il
voudrait y voir substituer des classifications basées sur l'anatomie
interne, et expose comment il comprendrait le groupement des
diverses familles après l’examen de leurs glandes pygidiennes. Le
D' Rousseau montre la triste influence que pourrait avoir, au point
de vue systématique, l’adoption desidées de M. Dierckx, qui est arrivé
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 22 1x 99. 33
370
à réunir en un genre spécial, dans une famille spéciale, deux
espèces absolument distinctes au point de vue descriptif : le Chlae-
virus vestilus et le Panagaeus crux major.
MM. Lameere et D' Tosquinet prennent part à la discussion
pour appuyer la manière de voir de M. le D' Rousseau.
— M. le Président fait passer sous les yeux les étiquettes que por-
teront les exemplaires de la coliection Putzeys, lorsque celle-ci sera
fusionnée avec celle du Musée.
— L’excursion du mois dernier à Zedelghem a eu lieu. MM. Clava-
reau et Severin en ont fait partie et ont reçu un accueil des plus
charmants de notre collègue, le baron De Vrière.
— MM. Lameere et Severin rendront compte à une prochaine
séance d’un séjour entomologique de quinze jours qu’ils viennent de
faire à Francorchamps.
— L'’excursion du 10 septembre aura lieu à La Panne, près
Adinkerque. Départ le samedi 9, de la gare du Nord.
La séance est levée à 9 heures.
ESSAI D'UNE ÉTUDE SYNOPTIQUE
sur les MALTHINUS Latr. (Coléoptères malacodermes) d'Orient .
par Maurice Pic.
Possédant toutes (moins une) les espèces connues de Malthinus
d'Orient et, de plus, ayant quelques formes inédites à publier, j'ai
profité de ces matériaux assez complets pour donner des tableaux
synoptiques sur ces insectes, afin de mieux spécifier les nouveautés
décrites ici. Cet essai est l’avant-propos d’une étude générale que je
compte entreprendre bientôt sur le genre et pour laquelle je serai
heureux de recevoir quelques communications nécessaires pour
mener mon projet à bonne fin. Il me serait surtout agréable de
recevoir des innomés de l’Europe septentrionale, méridionale et
occidentale et d'étudier les espèces suivantes :
Conspicuus Kiesw., fascialis Thoms., robustus Mots., flammeicol-
lis Wol., scutellaris Rosh., diffusus Kiesw., obscuripes Kiesw., dro-
mioides Bourg., deceptor Baudi, Novaki Reitt., Merkli Weise, pyr-
rhoderus Fairm.,enfin les espèces diverses décrites de Turquie ou de
Grèce par Kiesenwetter. Je bornerai l’étude présente à l’examen des
espèces capturées dans la Turquie d'Asie, du moins de celles portées
371
à ma connaissance, en y ajoutant une espèce [nouvelle] d'Égypte, la
seule que je connaisse de ce pays.
Les espèces de la Turquie d’Asie, d’après mes connaissances
actuelles, se trouvent ainsi réparties dans les diverses régions de ce
territoire : en Mésopotamie, une espèce spéciale (conspicuus Kiesw.);
en Palestine, une nouveauté (ruficeps) et trois se retrouvent en Syrie
ou Anatolie ; en Anatolie, deux espèces spéciales et nouvelles (The-
resæ et simplicipes) et une commune; en Syrie, plusieurs espèces
spéciales ou nouvelles (longithorax et crassipes) et trois ancienne-
ment décrites (sericellus Mars., syriacus Mars. fasciatusOI.); et,enfin,
trois (trigibber Mars., Abdelkader Mars., aæillaris Kiesw.) sont
propres à diverses régions.
Voici la répartition géographique détaillée des trois dernières
espèces :
M. trigibber Mars., décrit de Jéricho, en Palestine, se retrouve à
Bethléem (Pic) et Akbès, dans la Haute-Syrie (Ch.. Delagrange).
Paraît rare.
M. Abdelkader Mars., décrit de Beyrouth, en Syrie, se retrouve
au Mont Liban, Beitmeri (Pic) et Akbès (Ch. Delagrange), enfin à
Marsaba et Jéricho, en Palestine (Pic). Pas très commun.
M. axillaris Kiesw. Cette espèce est commune et paraît se ren-
contrer partout ; je la connais de Palestine, à Marsaba (Pic), Syrie, à
Damas (Pic), Antiliban (Abeille de Perrin), Beyrouth (Peyron),
Akbès (Delagrange), Anatolie, à Smyrne (Delagrange) et Amasia
(M. Korb).
En Anatolie, à Brusse, j'ai capturé une autre espèce; je pense
que c’est rhaphidiceps Kiesw. (1), mais, comme je n’en suis pas sûr,
j'ai préféré ne pas la faire figurer dans mes tableaux ; les deux sexes
de cette race sont très différents de coloration, la © rappelle beau-
coup l’espèce alpine bien connue biguttulus Payk. avec son protho-
rax entièrement noir, mais le offre cet organe largement testacé
rougeâtre de chaque côté.
En comptant l’indéterminée de Brusse, le nombre des espèces de
Malthinus de la Turquie d’Asie serait donc actuellement de douze,
c’est-à-dire le double de celles signalées par de Marseul dans sa
monographie du genre (Abeille 1878, tome XVI). Je n’ai pas compté
ruficeps, qui n’est peut-être qu’une variété de fasciatus OI.
Le genre Malthinus Latr. se reconnaît aux caractères suivants :
Deux sexes ailés. Élytres laissant plus ou moins à découvert l’extré-
mité des ailes ou de l’abdomen. 1* article des tarses antérieurs
assez long. Mandibules dentés en dedans. Antennes insérées assez
loin du bord interne des yeux. Tête plus ou moins nettement dégagée
du prothorax.
(1) Espèce décrite de Turquie.
972
TABLEAUX SYNOPTIQUES
4. Palpes maxillaires non terminés par un article supplémentaire;
article terminal plus ou moins ovale et terminé en pointe
(Matihomus, ss.) Re 9 Fe AN SEE
— Palpes maxillaires terminés par un Mrhcie AE à la
manière des Bembidium (s. g. Projeutes Ab.) (!).
Dans ce groupe rentre M. conspicuus Kiesw., de Mésopotamie,
qui m'est inconnu; celui-ci est ainsi caractérisé : Grand.Tête
noire avec le devant jaune rougeâtre. Antennes avec le
1*% article et la base du 2° rougeâtres. Prothorax jaune rou-
geâtre. Élytres noirs avec une tache apicale jaune soufre.
Long. 5,5-6 mill. (ex Marseul).
2. Espèce moyenne, à élytres plus ou moins brillants et ornés d’une
pubescence non marquée. Prothorax concolore, d’un testacé
roussâtre.
Long. 3,5-3,8 mill. Égypte, aux environs du Caire.
ægypliacus n. Sp.
— Robustes espèces, à élytres mats ou à peine brillants, revêtus
d’une pubescence assez dense et bien marquée, ordinaire-
ment-grisätre. Prothorax bicolore ::,: 2000 OMS
3. Écusson noir. Épaules entièrement foncées . . . . A0
— Écusson jaune. Épaules, au moins, et parfois le milieu de élytres,
plus ou moins marqués de jaune.
Long. 5 mill. Syrie : Beyrouth, Akbès . . . sericellus Mars.
4. Prothorax testacé rougeûtre, orné de deux bandes foncées et peu
variables, sur le disque.
Long. 5-6 b Palestine "1" +. : (11910ber Mare
— Prothorax noir, étroitement bordé FE Dale
Long. 5-5,4 mill. Syrie. . . .:. . :. | Abdelkadér Mare
5, 2° article Ne antennes plus Le ou aussi long que le 3°. Pro-
thorax variable, ordinairement bicolore. Élytres bicolores en
dehors de la Le apicale jaune. . . 1. NANTES
— 2° article des antennes plus court que le 5°. roi en carré
long, entièrement d’un jaune testacé. Élytres entièrement
foncés en dehors de la tache apicale jaune, vaguement
pointillés.
Long. 4-3 mill. Syrie : Beyrouth. . . . . . syriacus Mars.
6. Écusson foncé. Forme variable, pas ou modérément allongée.
Prothorax plus ou moins transversal (excepté axillaris). J à
tibias postérieurs non ou légèrement échancrés . . . 7.
— Écusson jaune. Forme très allongée, Prothorax nettement plus
(1) J’ai accepté cette division nouvelle, sans cependant oser affirmer que je
J'ai bien comprise.
3173
long que large, un peu diminué en avant, (j à tibias posté-
rieurs échancrés sur leur côté interne.
Long. 3 mill. environ. Syrie : Beyrouth . . Zongithorax n. sp.
7. Élytres avec des rangées striales de gros points plus ou moins
marquées, sans tache jaune humérale. Prothorax plus ou
LT REC EN A A: MCE 10 SON PEN EME PTE ns LME:
— Élytres sans rangées striales de gros points et ornés d’une tache
humérale variable, nette et jaune. Prothorax à peu près aussi
large en avant qu’en arrière.
Long. 3,2-4,3 mill. Palestine, Syrie, Anatolie.
axillaris Kiesw. (1).
8. Tibias postérieurs moyens, non épaissis sur leur milieu, ordi-
nairement un peu sinués. Tête plus ou moins foncée sur le
NERIER (eRCÉDIE ChEZ UGS) UML AN ONE ER Re PE
— Tibias postérieurs 4 larges, sinués, plus ou moins épaissis sur
leur milieu, puis un peu diminués à l’extrémité. Tête rous-
sâtre sur le vertex avec parfois une petite tache rembrunie,
Long. 2,5-3 mill. Syrie : Beyrouth, Mont Liban . crassipes n. sp.
9. Élytres ayant leur coloration claire, étendue latéralement et se
prolongeant jusque sur les épaules. Pattes entièrement
(Li EN ASE NE RE A RE LE A à
— Élytres ayant leur coloration claire étendue transversalement en
dessous des épaules qui sont plus ou moins obscurcies. Pattes
au moins en partie obscurcies.
A. Tête plus ou moins foncée en arrière, Prothorax presque
mat, largement foncé sur le disque. «j Tibias postérieurs
simples.
Long. 2,5-2,8 mill. Syrie : Beyrouth. . . fasciatus Oliv. var.
A’. Tête entièrement d’un testacé roussâtre. Prothorax brillant,
de la couleur de la tête avec une étroite bande longitudinale
. foncée. 'inconnu.
Long. 3 mill. environ. Palestine, à Jérusalem.
(? var. de fasciatus O1.) ruficeps [nouv.] (?).
10. Tibias postérieurs très légèrement échancrés sur leur
milieu. Très brillant, avec le prothorax presque lisse sur le
disque.
Long. 3-3,3 mill. Anatolie : Smyrne . . . . Theresæ n. sp.
— Tibias postérieurs ' paraissant simples. Peu brillant, avec le
prothorax un peu mat et rugueux sur le disque.
(1) Chez cette espèce le et paraît avoir une coloration claire plus étendue sur
le prothorax.
(2) Par la coloration de son avant-corps, ruficeps se distinguera et se séparera
facilement de fasciatus O1., au moins comme variété, en attendant la découverte
du d'qui le spécifiera mieux.
374
Long. 3-3,2 mill. Anatolie : Brusse. . . . simplicipes n. sp.
Les diagnoses suivantes sont destinées à faire plus complètement
connaître les nouveautés décrites dans le présent article et prove-
nant toutes de mes chasses.
Malthinus (? Projeutes Ab.) ægyptiacus n. sp. —
Moyen, subparallèle, à coloration générale d’un testacé rous-
sâtre, mat, avec les élytres brillants, en majeure partie obscurcis,
peu nettement marqués de roussâtre aux épaules et ornés d’une
tache apicale jaune. Tête courte et large, mate, testacé roussâtre,
vaguement rembrunie par places ; yeux noirs, assez petits, peu sail-
lants. Antennes obscurcies, roussâtres sur les premiers articles, le
deuxième article à peu près de la longueur du troisième. Prothorax
à peine brillant, à peu près aussi large que long, presque parallèle
sur les côtés, ayant la coloration de la tête avec parfois le rebord un
peu plus clair ou le disque rembruni. Écusson roussâtre. Élytres
parallèles, un peu plus larges que le prothorax aux épaules qui sont
roussâtres, brillants, presque glabres, foncés, ornés d’une ponctua-
tion forte, irrégulièrement disposée avec des traces de côtes.
Dessous du corps plus ou moins roussâtre, rembruni par places,
avec les côtés de la poitrine plus pâles. Pattes d’un testacé roussâtre
avec les tibias postérieurs arqués chez «.
Long. 5,5-3,8 mill. J’ai capturé un exemplaire au barrage du Nil
sur un chardon et un autre en filochant à Merg, deux localités
voisines du Caire.
Par sa coloration, cette espèce est à part dans tout le genre.
Malthinus longithorax n. sp. — Nettement allongé et assez
étroit, en majeure partie testacé. Tête large avec les yeux très
grands et saillants, brillante, foncée sur le vertex et pâle antérieu-
rement. Antennes grêles, obscurcies, avec les trois premiers articles
pâles, le deuxième étant un peu plus long que le troisième. Protho-
rax brillant, bien plus étroit que la tête, plus long que large, un peu
rétréci en avant, testacé avec le pourtour plus pâle et marqué anté-
rieurement sur son milieu d’une tache foncée. Écusson jaune.
Élytres brillants, étroits et allongés, paraissant un peu rétrécis sur
leur milieu, presque glabres, ornés d’une ponctuation sériale peu
profonde et d’une tache jaune soufre apicale; ils sont d’une colora-
ticn générale testacé obscurci avec une fascie médiane grisâtre peu
nette, à contours peu marqués. Dessous du corps plus ou moins
testacé. Pattes testacées, longues, avec les tibias postérieurs parti-
culiers <j', ceux-ci étant profondément échancrés en dedans près
de la base.
Long. 3 mill. environ. Beyrouth, sur une haie vive.
Cette espèce rappelle un peu notre flaveolus Herbst., mais le
LD] Æ
D19
deuxième article des antennes est plus long que le troisième, les
tibias postérieurs J sont particuliers, nettement échancrés, la
forme plus élancée, etc. Se distinguera facilement de toutes les
espèces à conformation analogue d’antennes par l’écusson jaune,
les tibias, etc.
Malthinus crassipes n. sp. — Modérément allongé, en
majeure partie testacé. Tête brillante, assez large, roussâtre sur le
vertex et marquée d’une tache rembrunie ou obscurcie dans le pro-
longement de la ligne foncée du prothorax. Antennes moyennes,
obscurcies, avec les premiers articles testacés, le deuxième un peu
plus long que le troisième. Prothorax brillant, transversal, diminué
en avant, d’un testacé roussâtre à pourtour pâle, avec, sur le disque,
une bande médiane, étroite et régulière, foncée. Écusson foncé.
Élytres subparallèles, un peu plus larges que le prothorax aux
épaules, nettement pubescents, ornés d’une ponctuation sériale pro-
fonde et d’une tache apicale jaune souffre; ils sont d’une coloration
générale testacé pâle, obscurcis étroitement et longitudinalement
sur la suture et surtout près de l’écusson, puis peu largement et
transversalement en avant de la tache apicale. Dessous du corps
testacé. Pattes testacées avec les cuisses postérieures du (j' fortes et
les tibias larges, un peu sinués et plus ou moins épaissis sur leur
milieu, puis un peu diminués à l’extrémité.
Long. 2,5-3 mill. N'est pas très rare à Beyrouth sur les chênes;
plus rare à Beitmeri et Brumana, dans le Liban.
D’aspect et coloration rappelle beaucoup armipes Kiesw., de Sar-
daigne ; on l’en distinguera facilement par la structure des tibias
postérieurs +, l’avant-corps plus brillant et par conséquent moins
ponctué, etc.
Malthinus Theresæ n. sp. — Peu allongé, c’est-à-dire relati-
vement élargi, en majeure partie testacé. Tête brillante en avant,
un peu mate en arrière, assez large, avec les yeux foncés, modéré-
ment gros et saillants ; elle est pâle antérieurement, plus ou moins
roussâtre sur le milieu entre les antennes et plus ou moins foncée
sur le vertex. Antennes ordinaires, obscurcies à l’extrémité avec les
premiers articles plus ou moins testacés, le deuxième à peu près de
la longueur du troisième. Prothorax brillant, légèrement trans-
versal, un peu diminué en avant, largement testacé sur les côtés
avec une large bande médiane foncée, cette bande atteignant les
bords antérieur et postérieur, au moins chez la ©, et ordinairement
un peu étranglée en avant du milieu. Écusson foncé. Élytres subpa-
rallèles, un peu plus larges que le prothorax aux épaules, assez
nettement pubescents, ornés d’une ponctuation sériale assez pro-
fonde et d’une tache apicale jaune soufre; ils sont bicolores sur le
376
reste de leur surface, testacés mais ornés d’une grande tache foncée
postérieure (celle-ci généralement n'’atteint pas le bord latéral en
arrière) qui remonte plus ou moins en diminuant sur la suture,
mais rarement jusqu’à l’écusson dont le pourtour est variablement
obscurci. Dessous du corps testacé avec les contours ordinairement
plus pâles. Pattes testacées avec les tibias postérieurs chez le «,
moyens, un peu sinués et légèrement échancrés en dedans sur leur
milieu.
Long. 3-3,3 mill. Capturé sur des arbres fruitiers à Smyrne.
Diffère de lœvicollis Kiesw., de Grèce, dont il est voisin, par les
élytres ayant une autre disposition de dessins, les pattes posté-
rieures entièrement claires, etc. Dédié à M®*° Thérèse Pic, qui m'aide
dans mes travaux entomologiques.
Malthinus simplicipes n. sp. — Peu allongé, en majeure
partie testacé. Tête peu brillante en avant, un peu mate en arrière,
large, avec les yeux foncés, modérément gros et saillants; elle est
pâle antérieurement et largement noire à partir des antennes.
Antennes ordinaires, obscurcies, avec les deux ou trois premiers
articles clairs; le deuxième à peu près de la longueur du troisième.
Prothorax à peine brillant, à ponctuation plus ou moins rugueuse
sur le disque, presque transversal, un peu diminué en avant, lar-
gement testacé sur les côtés, avec une large bande médiane noire
assez régulière, cette bande atteignant les bords antérieur et posté-
rieur, au moins chez la ©. Écusson foncé. Élytres subparallèles, un
peu pluslarges que le prothorax aux épaules, nettement pubescents,
ornés d’une ponctuation sériale profonde et d’une tache apicale
jaune soufre ; ils sont testacé pâle, mais obscurcis assez largement
et longitudinalement sur la suture à partir de l’écusson, puis peu
largement et transversalement en avant de la tache apicale.
Dessous du corps plus ou moins testacé jaunâtre. Pattes testacées,
avec les tibias postérieurs du ordinaires.
Long. 3-3,2 mill. J’ai capturé cette espèce en battant des châtai-
gniers ou coudriers à Brusse.
Très voisin de l’espèce précédente dont il diffère par l’aspect
moins brillant, le prothorax, la coloration testacée ne rejoignant pas
la tache apicale jaune soufre sur les côtés.
ADDENDA. — Malthinus excisipes n. sp. — Coloration très
analogue à celle de longithorax Pic et allongé comme lui, mais
écusson foncé, prothorax orné d’une bande médiane irrégulière fon-
cée plus ou moins large, et caractérisé surtout par la structure par-
ticulière des tibias postérieurs chez le «, ceux-ci ayant deux entailles
ou échancrures peu profondes, la première étant plus marquée. On
distinguera en outre M. excisipes de M. fasciatus OI., en plus de la
RCE PEER
371
forme des tibias du , par la coloration moins foncée, la forme plus
étroite.
Long. 2,8-3 mill.
Cette intéressante espèce, préparée postérieurement à mon étude
synoptique, provient de mes chasses à Beyrouth, d’où j'en ai
rapporté plusieurs 4'et une ©.
MELOLONTHIDEN DER COLLECTION COLMANT
von Barh-Al-Ghazal, von Ober M’Bomu und vom oberen Uellé
beschrieben von KE. Brenske.
LISTE DER ARTEN
Hoplebæa n. g., Colmanti n. sp.
Camenta Westermanni Harold, etwas kleinere, auf dem Clypeus
und Halsschild schwächer punctirte Exemplare.
Melanocamenta n. g., bomuana n. sp.
Empecamenta setulifera Quedf. (Berliner E,. Z. 1884, p. 309, vom
Quango). — Die Art wurde nach einem Weibchen beschrieben ;
unter den vorliegenden 8 Exemplaren befinden sich beide Geschlech-
ter, die Weibchen 8 mill. wie Quedenfeldt angegeben, die Männ-
chen sind kleiner 6,5 mill., bei ihnen ist der Fächer ebenfalls
4 blättrig, sehr wenig länger als der weibliche, die Hinterschenkel
sind schmaler. Quedenfeldt sagt von seiner Art, dass die Unterseite
ohne Bôrstchen sei, bei den vorliegenden Exemplaren ist der Bauch
jedoch an den Seiten fein behaart. Die feinen Krallen haben die
lappenartige Erweiterung.
Euphoresia pygialis m. — Liese Sericide ist auch vom Gabon und
Kuilu bekannt.
Autoserica bomuana n. sp. — Der Autoserica bibosa vom Gabun,
Togo und der zanzibarica am ähnlichsten.
Trochalus uelleanus n. sp.
» pectoralis n. sp.
» verticilineatus n. sp.
Pseudotrochalus bomuanus n. sp.
» Colmanti n. sp.
Apogonia bomuana n. sp.
» uelleana n. sp.
» N°1. Der fatidica Kolbe sehr ähnlich, 8 mill., mit abge-
rundetem Clypeus, Eindruck auf der Stirn.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 22 IX 99. 34
3178
Apogonia N°2. Der affinis Kolbe sehr ähnlich, metallisch glänzend,
Clypeus schwach gebuchtet.
» N° 3. Der nitidula Thoms. sehr ähnlich, mit deutlich
abgeplattetem Clypeus, die Abdominal Seg-
raente sind seitlich nicht grob runzlig punktirt.
Schizonycha simillèma n. sp.
» bomuana n. sp.
) gibbitarsa n. sp.
» uelleana n. sp.
» Colmanti n. sp.
» circularis n. Sp.
» punctatissima n. sp.
» interna n. Sp.
Scaphorhina Colmanti n. sp.
BESCHREIBUNG DER NEUEN ARTEN
Hoplebæa n. g. Hopliadarum.
Der Gattung Microplus verwandt. Die Vorderschienen sind drei-
zähnig, alle Schienen ohne Enddorn; die vordersten Krallen sind
ungleich stark nur die stärkere ist an der Spitze gespalten; die
mittleren Krallen sind ungleich stark beide sind ungleich gespalten ;
die hinterste Kralle ist einfach, ungespalten. Die Fübler sind neun-
gliedrig : der Kôrper ist behaart.
Das Kopfschild ist vorgezogen, verjüngt. Das Halsschild ist
Hoplia artig, nach hinten stark eingezogen. Das Schildchen ist
schmal herzfôrmig. Die Flügeldecken sind gleichbreiït, hinten neben
der Naht eingedrückt mit vortretendem Endbuckel, scharf an den
Leib anpassend ; das Pygidium bleibt unbedeckt. Das letzte Bauch-
segment ist sehr klein. Die Beine sind nicht verdickt.
Hoplebæa Colmanti n. sp. — Länge, 7; Breite, 3,8 mill. ©.
Matt, pechbraun überall behaart, schmal. Das Kopfschild ist vorn
spärlicher punctirt, dann vor der Stirn grob, die Naht ist nicht
sichtbar, die Stirn ist gleichmässig rauh punctirt überall abstehende
kleine Borstenhaare. Das Halsschild ist vorn schwach gebuchtet, an
den Seiten in der Mitte sehr stark auswärts gebogen, dann kräftig
eingezogen mit scharf vortretenden Hinterecken ; die Oberfläche ist
gleichmässig rauh, mit grôüberen Borstenpuncten und anliegenden
gelblicheren kleinen Härchen. Die Flügeldecken sind gleichmässig
rauh, nur mit denselben anliegenden Härchen bedeckt, ohne
Borsten, vom Eudbuckel setzt sich eine schwach angedeutete Rippe
nach vorn fort, auf dem Endbuckel stehen die Härchen etwas dich-
379
ter. Das Pygidium und die Unterseite sind fein und dünn behaart;
die Hinterschienen etwas länger behaart, ohne Borstenkränze. Das
Kinn hat an der Seite lange Borstenhaare, der vordere Theil der
Unterlippe ist glänzend. Die Fühler sind kurz, das erste Glied ist
lang, die 5 folgenden sind sehr kurz und der Fächer ist knopffor-
mig.
Melanocamenta n. g.
Das Männchen hat 6 das Weibchen 5 Glieder im Fühlerfächer,
das dritte Glied ist nicht verlängert und die Krallen haben einen
lappenfôrmigen Anhang. Vergleiche über die mit Camenta ver-
wandten Gattungen meine Arbeiten in der Berliner Ent. Z. 1896
und in der Stettiner E. Z. 1897.
Melanocamenta bomuana n. sp. — Länge «4,7; ©,8,5 mill.
Schwarz, unten auch pechbraun, glänzend. Der Clypeus ist vorn
stark ausgebuchtet bis zum ersten starken Kiel glatt, hinter diesem
bis zur schwachen Stirnnaht fein punctirt, die grosse Stirn ist noch
dichter punctirt. Das Halsschild ist nach hinten gleichmässig ver-
breitert, hinten am breitesten mit abgerundeten Ecken, die Fläche
ist fein punctirt. Das Schildchen ist zugespitzt, glatt, Die Flügel-
decken sind sehr matt punctirt mit sehr feinen Puncten dazwischen,
die Rippen sind sehr schwach durch die Reihenpuncte angedeutet.
Das Pygidium ist sehr fein punctirt vor der Spitze fein gekielt. Die
Segmente sind sehr fein quergestrichelt mit feiner Borstenreihe.
Die Hinterschenkel sind glatt, relativ breit, die Hinterschienen kurz
und breit, am äusseren Rande mit zwei deutlichen Borstengruppen.
Brust und Hinterhüften sind dicht und fein quergestrichelt mit
feinen anliegenden Härchen. Die Vorderschienen sind kräftig
zWeizähnig. Die Unterlippe ist vorn abgeplattet, mit leichtem
Hôckerchen auf der Unterseite, Der männliche Fächer ist wenig
kürzer als der Stiel, der weibliche ist deutlich verkürzt.
Zu dieser Gattung würde nach der Zahl der Fächerglieder auch
Camenta reflexa Fab. vom Cap zu stellen sein. Diese ist grôsser, hat
einen weniger deutlichen Clypeus Kiel, deutlichere Rippen auf den
Flügeldecken und punctirte Unterseite.
Autoserica bomuana n. sp. — Länge, 8 ; Breite, 5 mill. 4 ©.
Länglich oval, matt, braun. Das Kopfschild ist breit, dicht, grob,
runzlig punctirt, die Stirn flach, der Scheitel mit einzelnen Hüär-
chen. Das Halsschild ist am Vorderrande in der Mitte nicht vorge-
zogen, an den Seiten vorn etwas gebogen nach hinten gerade mit
rechteckigen Hinterecken. Die Flügeldecken sind dicht punctirt,
mit schmalen, glatten Zwischenräumen, auf welchen feine, weisse
380
Bôrstchen zerstreut stehen. Die Segmente haben deutliche Borsten-
reihen. Die Hinterschenkel sind sehr breit, glatt mit schwacher
Borstenpunctreihe, die Schienen wadenartig breit. Die Brust auf der
Mitte miteiner Längslinie, seitlich fein behaart. Die Vorderschienen
kurz zweizähnig. Der Fächer des etwas länger als der Stiel, der
des © kürzer.
Der À. zanzibarica am ahnlichsten, welche auf den Flügeldecken
winzige Härchen hat, und der bibosa von Togo.
Einzelne unausgefärbte Exemplare sind blaugelb bis vollständig
weissgelb.
Trochalus uelleanus n. sp. — Länge, 7,5; Breite, 6 mill. ©.
Dem Trochalus obtusidens Quedf. verwandt. Braun, matt, unten
glänzend, ohne Metallschimmer. Das Kopfschild ist gross, vorn
kräftig aufgeworfen, schwach dreizähnig, der Seitenrand schwach,
wellig, erhaben, auf der Mitte mit kleinem, scharfem Längskiel,
der sich nicht bis zur Stirnnaht erstreckt, vor dem Kiel, dicht
hinter dem Vorderrande ist der Clypeus glatt, mit feinen Borsten-
puncten. Die Stirnnaht ist gebogen und scharf aber fein erhaben,
in der Mitte nach der Stirn mit leichtem kielartigem Fortsatz. Die
Stirn ist fein punctirt. Das Halsschild ist kurz, sehr fein punctirt,
auf der Mitte mit schwachem Längseindruck, der Vorderrand in der
Mitte leicht vorgezogen, der Seitenrand fast gerade, nach hinten
stark verbreitert, die Vorderecken spitz, die Hinterecken recht-
winklig, nicht abgerundet. Das Schildchen ist breit, fein punctirt.
Die Flügeldecken haben einen etwas vertieften Streifen an der
Naht und 5 feine Linien, die Zwischenräume sind dicht punctirt.
Das Pygidium ist abgerundet, wenig gewôülbt, auf der Mitte dichter
punctirt als seitlich. Die Segmente sind seitlich sehr fein punctirt,
das dritte und vierte Segment von der Spitze, seitlich mit feiner
Borstenpunctreihe. Die Hinterschenkel sind breit, matt punctirt.
Die Enddorne der glatten Hinterschienen sind wenig länger als das
erste Tarsenglied. Die Hinterhüften sind weitläuftig punctirt, der
Fortsatz zwischen den Trochanteren ist fein behaart. Die Brustmitte
ist fein punctirt, leicht eingedrückt. Die Vorderhüften sind lang
behaart. Die Vorderschienen sind spitz zweizähnig. Der Fächer des
Männchens ist schalgelb und fast so lang als der Stiel, der des
Weibchens ist etwas kürzer. Die Unterlippe ist weich behaart. Die
Oberlippe ist in der Mitte grübchenartig vertieft, dicht punctirt
behaart.
N° 1. Ein einzelnes Männchen ist dieser Art sehr ähnlich, es ist
aber oben glänzend und der Fächer ist robust, deutlich länger als
der Stiel,.
Trochalus pectoralis n.sp.— Länge, 7,5-8; Breite, 5,5 mill. ©.
Der vorigen Art sehr ähnlich. Dunkel, grünlich metallisch an
301
den abgeriebenen stellen, auch braun oben matt, unten glänzend.
Das Kopfschild ist kürzer als bei T. welleanus, vorn wenig aufge-
worfen, nicht dreizähnig, die Mitte sehr schwach erhabener als die
Ecken der Seitenrand bis zur Stirnnaht sehr schwach erhaben, nicht
wellig sondern geradlinig, fein aber weniger dicht punctirt, ohne
kielartiges Hôckerchen auf der Mitte, sondern nur mit schwach
angedeuteter Lingserhôhung bis zur Naht. Dieseistschwach gebogen
fein ernaben. Die Stirn ist stark gewôlbt, fein punctirt, hinter der
Naht quer eingedrückt. Das Halsschild ist wie bei voriger Art, feiner
punctirt. Die Flügeldecken sind sehr dicht tomentirt. Das Pygidium
ist sehr fein, weitläuftig punctirt. Die Hinterschenkel sind glatt, fast
ohne Puncte. Die Brust ist auf der Mitte nicht eingedrückt, glatt,
undeutlich fein punctirt. Die Vorderschienen sind zweizähnig mit
der Spur eines dritten Zahnes. In den übrigen Merkmalen mit
T. uellaneus übereinstimmend.
Die Mehrzahl der zahlreichen Exemplare ist dunkel und hat auf
dem stets glänzenden Kopf und dem vorderen Theil des Halsschildes
einen metallischen Glanz. Einige sind pechbraun und einzelne haben
ein klares braun, sie unterscheiden sich aber nur durch die Farbe
von den anderen. Die Hinterhüften sind weitläuftig und fein punc-
tirt. Der männliche Fächer ist läinger als der Stiel, kräftig, der
weibliche kaum kürzer als der Stiel.
Trochalus verticilineatus n. sp. — Länge, 6-7; Breite, 4,5-
9,2 mill. J 9. |
Dunkel braun, die Beine etwas bräunlicher. Der Kopf ist glän-
zend, Halsschild und Flügeldecken sind matt, auch die Unterseite
ist matt nur die Brustmitte ist glänzend, abgerieben, ebenso die
Hinterschenkel, die Schienen und Tarsen.
Das Kopfschild ist schwach gerandet, vorn leicht dreizackig, an
den Seiten bis zur Stirnnaht gerade, auf der Mitte hinter dem
glatten Vorderrande mit scharfem, kurzem Kiel, die Fläche ist fein
punctirt. Die Stirnnaht ist deutlich erhaben, die Stirn fein
punctirt, stark gewülbt; der Scheitel deutlich abfallend und mit
einer feinen, faltenartigen Querlinie versehen (welche alle Exem-
plare erkennen lassen) die manchmal wenn der Kopf zurückgezogen
ist, dem Vorderrande des Halsschildes sehr nahe anliegt. Das Hals-
schild ist wie bei den vorigen Arten, sehr dicht punctirt, am Vor-
derrande in der Mitte sehr wenig vorgezogen. Die Flügeldecken
sind dicht und fein punctirt, die Punctreihe neben der Naht nicht
tieter, die anderen Reïhen aus zwei sehr feinen Punctreihen beste-
hend welche zwischen sich eine schmale, punktfreie, Z arte Linie
haben. Die Hinterschenkel sind schmal punctfrei, die Brust hat in
der Mitie eine Längslinie. Die Vorderschienen sind zweizähnig.
382
Von dieser in mehreren Exemplaren vorhandenen Form weichen
nachfolgende Exemplare etwas ab.
Weibchen N° 2, Länge 7,5, Breite 6 mill., hat ein kräftig dreizac-
kiges Kopfschild, zeigt aber im Übrigen keine Abweichungen.
N° 3, ein Männchen von normaler Grôsse, hat ebenfalls kräftige
Zacken am Vorderrande des Clypeus.
N° 4, ein kleines Weibchen ist ganz abgerieben und daher glän-
zend; trotzdem es einen fremdartigen Eindruck machit, ist es nicht
zu trennen. Hier ist die charakteristische Bildung der Flügeldecken
Streifen sehr deutlich zu beobachten.
Pseudotrochalus (‘) bomuanus n. sp. — Länge, 8; Breite,
6 mill. ©.
Am nächsten dem P. nigrnsericatus Quedf. von Malange stehend.
Dunkel, matt, deutlich seidenartig opalisirend, die Beine glänzend,
schwarz.
Das Kopfschild ist am Vorderrande gerade, schwach gerandet, der
Seitenrand ebenfalls so, die Fläche dicht runzlig punctirt. Das
Halsschild ist in der Mitte des Vorderrandes nicht vorgezogen, nach
hinten mit sehr schwach gebogenen Seiten verbreitert, dicht und
sehr fein punctirt, auf der Mitte vor dem Schildchen mit einem
kleinen Längseindruck. Die Flügeldecken sind gestreift, die Punct-
reihen stehen etwas vertieft und die Puncte in den Reïhen nicht
sehr dicht und kräftiger als die der Zwischenräume, welche fein
punctirt sind. Das Pygidium ist breit abgerundet fein punctirt. Die
Borstenpuncte der Segmente sind sehr schwach. Die Hinterschenkel
sind sehr breit, glatt, glänzend. Die Endsporen der Hinterschienen
sind etwaslänger als das erste Tarsenglied. Die Brust ist auf der Mitte
glänzend, sehr fein matt punctirt mit feiner Linie. Die Vorderschienen
sind zweizäühnig.
Unter den vorliegenden Exemplaren ist nur ein einziges braunes,
es ist etwas kleiner.
N° 1 ist ein kleines Weibchen einer anderen, ähnlichen Art, das
Kopfschild ist weniger runzlig, vorn kaum aufgeworfen, der Ein-
druck auf dem Halsschild fehlt.
Pseudotrochalus Colmanti n. sp. — Länge, 9; Breite,
6,5 mill. ©.
Eine sehr eigenthümliche von allen durch die Bildung des Clypeus
abweichende Art. Der Clypeus ist von seiner Basis nach vorn
(1) QueneNrelDT, Berliner Ent. Z., 1884, p. 301. Die Gattung unterscheïdet sich
von Trochalus, durch den Clypeus, welcher vorn nicht eingeschnürt ist, durch
die Stirnnaht, welche nicht gekielt ist, durch einen doppelten Augenkiel. Das
letztere Merkmal ist auch einigen anderen Trochalinen eigen, zu welchen diese
Gattung einen Übergang bildet.
383
gleichmässig verjüngt, zugespitzt und bildet daher ein vollständiges
Dreieck, die Fläche ist dicht leicht runzlig punctirt; die Naht ist
leicht gebogen die Stirn weitläuftiger punctirt. Das Halsschild ist
kurz, an den Seiten fast gerade nach hinten stark verbreitert, am
Vorderrande in der Mitte nicht vorgezogen, dicht punctirt. Die
Flügeldecken sind gestreift, die Punctreihen sind deutlich, fein
eingedrückt. Die Bauchsegmente haben feine aber deutliche
Borstenpuncte. Die Brust ist auf der Mitte spärlich, düunn behaart.
Die Hinterschenkel sind sehr breit glänzend; der Enddorn der sehr
breiten Hinterschienen ist kaum länger als das erste Tarsenglied.
Die Vorderschienen sind zweizühnig. Die Art ist dunkelbräunlich
ganz matt, nur das Kopfschild und die Beine glänzend. Der
10 gliedrige Fühler ist schwach, der Fächerkurz.
Apogonia bomuana n.sp. — Länge, 9.5; Breite, 6 mill. .
Wie die grôsseren Exemplare der À. fatidica von der Sierra Leone
und dieser Art fast in allen Puncten sehr ähnlich; der Clypeus ist
etwas schmaler, grôber punctirt, das Halsschild grob aber etwas
weniger dicht, die Flügeldecken sind auch etwas schärfer punctirt,
das Pygidium ist etwas deutlicher behaart, aber die Härchen der
Unterseite sind feiner.
Apogonia uelleana n. sp. — Länge, 88,5; Breit, 5 mill. ©.
Auch diese Art gehôrt in die Verwandschaft der À. fatidica, oder
mehr zur Gruppe V Kolbe’s, da der Zwischenraum zwischen der 3
und 4 Rippe eine einfache Punctreihe hat, wegen des Clypeus nähert
sich die Art etwas der À. virescens Duv. bei welcher indess der Vor-
derrand sehr viel tiefer ausgebuchtet ist als hier. Der Clypeus ist
deutlich gebuchtet, so dass die Ecken etwas vorspringen, sehr dicht
punctirt, die Stirn ist dicht punctirt, das Halsschild fast ebenso aber
etwas weitläuftiger. Das Schildchen ist fein an den Seiten punctirt.
Die Flügeldecken sind grôber punctirt, die Rippen weniger hervor-
tretend, schmal, einzeln fein punctirt. Pygidium und Unterseite
fein, ziemlich dichtbehaart, die abdominal Seiten tief und grob
punctirt. Das dritte Zähnchen der Vorderschienen ist deutlich.
Schizonycha interna n. sp. — Länge, 15; Breite, 7 mill. ©.
Länglich, oben mit deutlichen weissen Schuppenhärchen, die
Brust weiss behaart. Der Clypeus ist vorn sehr leicht gebuchtet, der
Stirnkiel vor der sichtbaren Naht stehend ist in der Mitte deutlich
hôher als an den Seiten, die Stirn ist breit-nadelrissig punctirt, mit
winzigen weissen Härchen. Das Halsschild ist deutlich quer, vorn
winklig gebuchtet mit eckigen Hinterwinkeln, die Fläche ist in der
Mitte fast punctfrei, nur seitlich grob punctirt mit weissen Schup-
penhärchen, der Wulst ist sehr stark, glatt. Die Flügeldecken sind
384
gleichmässig punctirt, die Schuppenhärchen sind wie auf dem Hals-
schild. Das Pygidium ist tief punctirt mit winzigen Härchen. Der
Bauch ist auf der Mitte glatt mit feiner Borstenreihe, seitlich weit-
läuftig punctirt mit kurzen Härchen, auf dem vorletzten Segment
mit langen Haaren, das letzte Segment ist wulstig, gross mit einem
Haarschopf an der Spitze. Die Mitte der Brust ist eingedrückt und
nur schwach behaart, die Seiten sind gleichmässig anliegend kurz
behaart. Die Vorderschienen sind deutlich dreizähnig. Die Tarsen
sind lang, die Krallen schlank, das innere Zähnchen breiter und
länger als das an der Spitze. Das Kinn ist an der Basis hôckrig ; das
Endglied der Maxillartaster cylindrisch, die Oberlippe etwas herab-
gezogen.
Schizonycha RE n. sp. — Länge, 13,5; Breite,
6 mill. ©.
Länglich, fast parallel, wenig gewülbt; von allen Schizonycha ATEN
sehr hou durch folgende Puncte : es fehlt jede Spur von
Behaarung, die Hinterschenkel und die Mitte des Bauches sind
punctirt.
Das Kopfschild is vorn deutlich ausgebuchtet, etwas weniger
dicht als die Stirn punctirt; der Kiel auf der Stirnnaht ist gleich-
mässig erhaben, in der Mitte kaum stärker. Die Stirn ist dicht aber
nicht nadelrissig punctirt, auf der Mitte leicht eingedrückt, mit
schwach abgesetzter Scheitellinie. Das Halsschild ist deutlich ver-
kürzt, am tief gebuchteten Vorderrande fehlt der glatte breite Rand,
jederseits hinter dem Vorderrande mit deutlichem Eindruck, die
Seiten sind schwach gerundet, sehr fein gekerbt, der Wulst am
Hinterrande ist scharf, kielartig, die Punctirung ist dicht, nabelartig
ohne Härchen. Die Puncte der Flügeldecken sind weniger grob,
mehr herzfôürmig, mit einer kaum wahrnehmbaren winzigen
Borste; die Naht ist deutlich eingedrückt. Das etwas zugespitzte
Pygidium ist dicht, grob runzlig punctirt. Alle Segmente sind dicht
punctirt, die Puncte wie diejenigen der Flügeldecken ; an den Seiten
sind die Näühte etwas vertieft, das letzte Segment deutlich verkürzt,
alle ohne Haare. Die Brust ist kaum schwächer punctirt, auf der
Mitte eingedrückt und hier etwas feiner punctirt, glänzend, unbe-
haart. Die Hinterschenkel sind gleichmässig dicht wie der Bauch
punctirt, am hinteren Rande mit einer feinen Borstenreihe. Die
Hinterschienen sind schlank, gegen die Spitze wenig verbreitert,
punctirt, der Borstenkranz unterbrochen. Die Tarsen wenig schlank,
das erste Glied der hintersten kaum verkürzt. Die Vorderschienen
sind schmal gestreckt, auch der dritte Zahn ist deutlich. Die Krallen
sind tief klaffend gespalten. Die Unterlippe ist glatt, an der Basis
des Kinnes mit einem Hôckerchen. Das Maxillartaster Endglied ist
cylindrisch. Die Fühler sind 10 gliedrig, sehr schwach entwickelt;
389
das dritte Glied ist elwas verlängert; der Fächer ist hier auffallend
klein.
Die Art gehôrt unzweifelhaft zur Gattung Schizonycha, aber sie
sondert sich von allen sehr ab und gehôürt einer eigenen Gruppe an.
Schizonycha circularis n. sp. — Länge, 14; Breite, 7 mill. ©.
Schmal gestreckt, die Brust behaart, die Epimeren mit winzigen
Schuppen, das erste Tarsenglied nicht verkürzt; oben mit winzigen
Häürchen.
Das Kopfschild ist vorn deutlich ausgebuchtet, sehr kurz da der
Stirnkiel stark nach vorn gebogen ist, derselbe ist in der Mitte
kaum hôher, die Stirnnaht ist nicht sichtbar. Der Scheitelkiel ist
deutlich. Das Halsschild ist kurz, der glatte Vorderrand verschmä-
lert sich seitlich plôtzlich, dahinter etwas eingedrückt und dichter
punctirt als auf der Fläche, der Seitenrand ist hinter der Mitte
stark auswärts gebogen, fein gekerbt, lang bewimpert. Die Flügel-
decken sind hinter dem Schildchen an der Naht deutlicher einge-
drückt, glänzend, nicht grob punctirt, auch nicht runzlig. Das
Pygidium ist matt punctirt. Der Bauch ist in der Mitte glatt, an den
Seiten fein und dicht punctirt, kurz behaart, das vorletzte Segment
ist auch auf der Mitte punctirt mit läingeren Haaren besetzt, das
letzte Segment ist gross, wulstig. Die Tarsen sind dünn, die Krallen
fein. Die Brust ist auf der Mitte kahl, mit einer deutlich eingedrück-
ten Läüngslinie, an den Seiten dünn anliegend behaart, auf den
Epimeren mit sehr feinen weisslichen Schuppen dazwischen. Auch
der dritte Zahn der Vorderschienen ist kräftig. Die Fühler sind
schwach, das dritte Glied ist etwas gestreckter als eins der folgen-
den. Die Maxillartaster sind zierlich, das letzte Glied spindelfôrmig.
Schizonycha Colmanti n. sp. — Länge, 14; Breite, 8 mill. 4.
Fast metallisch glänzende, etwas breitere Art der crenata Gruppe,
mit behaarter Brust, und unverkürzten erstem Tarsenglied und
winzigen Härchen.
Der Kopf ist klein, vorn etwas ausgerandet, der Stirnkiel hoch,
nach vorn stark vorgezogen, daher der Clypeus in der Mitte sehr
schmal, die Stirnnaht sichtbar, die Stirn fein nadelrissig punctirt,
gegen den Scheitel nicht erhaben und glatt bis zum feinen Scheitel-
kiel. Das Halsschild hat einen schmalen glatten Vorderrand, hinter
diesem leicht eingedrückt, die Seiten schwach gleichmässig gerun-
det, fein gekerbt, die Vorderecken breit abgerundet die Hinteren
scharfeckig ;nicht sehr grob punctirt, der Wulst deutlich, glatt. Die
Flügeldecken sind dicht punctirt, runzlig. Der Bauch ist nur an den
Seiten punctirt. Die Hinterschienen sind sehr schlank, die Tarsen
gestreckt. Die Vorderschienen scharfdreizähnig, das dritte Zähnchen
deutlich. Die Brust ist auf der Mitte leicht eingedrückt, fein punctirt.
Der Fächer ist schlank, gerade.
386
Schizonycha uelleana n. sp. — Länge, 14; Breite, 6,5 mill. 4.
Länglich, schmal ; zur flavicornis Gruppe und hier in der Gestalt
der angolana ähnlich. Die Brust ist dûnn behaart, die Haare sind
kurz anliegend, etwas weisslich aber nicht schuppenfürmig; das
erste Tarsenglied ist deutlich verkürzt; die Oberseite ist deutlich
mit feinen weisslichen Schuppenhärchen bekleidet in der Stärke
wie bei abdicta aber schwächer als bei nyassica.
Der Kopfist klein, vorn etwas flach, der Stirnkiel weit nach vorn,
die Stirnnaht sichtbar. Das Halsschild ist kurz, der glatte Vorder-
rand setzt vor den Ecken plôtzlich ab, die Seiten sind wenig gerun-
det fein gekerbt, die Fläche grob punctirt mit glatien Zwischen-
räumen, die Hinterwinkel eckig. Die Flügeldecken sind dicht punc-
tirt. Das Pygidium ist klein, rundlich, gewôlbt (Apogonia artig)
grob punctirt. Der Bauch ist auf der Mitte fast glatt, die Segmente
hier auf der Mitte mit einer dichten feinen Borstenreihe, seitlich
dichter behaart und deutlicher punctirt, das vorletzte Segment
deutlich punctirt mit kurzen und längeren Haaren, das letzte mit
einzelnen grossen Puncten. Die Vorderschienen sind situmpf drei-
zähnig, alle Tarsen sind schlank. An den Fühlern ist das dritte
Glied etwas verlängert, der Fächer ist schlank und gerade. Die
Krallen sind schlank, das innere Zähnchen viel breiter als das
aussere.
Schizonycha gibbitarsa n. sp. — Länge, 16,5; Breite,
8,5 mill. ©. |
Von der Gestalt der vorigen Art, dadurch sehr abweichend, dass
die Tarsen hier verkürzt sind und die vordersten an der Spiize ihrer
Sohle einen hôckrigen Vorsprung haben auf welchem die Borsten
stehen. In der Punctirung der vorigen sehr ähnlich, das Pygidium
ist eiwas eiformig, sehr dicht und kräftig punctirt. Der Bauch auf
der Mitte glänzend glatt, die Naht zwischen dem vorletzten und
drittleizien Segment, seitlich tief eingedrückt. Die Brust ist dünn
behaart, auf der Mitte flach eingedrückt mit sehr feiner Linie. Das
erste Tarsenglied ist nicht verkürzt.
Schizonycha bomuana n. sp. — Länge, 16,5-17; Breite,
9 mill. — 4 ©.
Zur crenata Gruppe oben mit winzigen Härchen, das erste Tarsen-
glied ist nicht verkürzt; kurz gedrungen ; dunkelbraun.
Das Kopfschild ist vorn etwas ausgerandet, der Stirnkiel stark
gebogen, die Stirn kôrnig punctirt. Das Halsschild ist an den Seiten
fein gefärbt, der breite glatte Vorderrand gegen die Vorderecken
allmählig schmaler werdend, grob punctirt. Das Pygidium ist
gerundet weitläuftig punctirt. Der Bauch glatt, mit einer sehr feinen
Borstenreihe auf den Segmenten, an den Seiten kaum behaart das
387
letzte Segment wulstig, gross. An den Kraillen ist dus Zühnchen
deuthich kürzer als die Spilze. Die Brust ist sehr dünn behaart, die
Mitte mit vertiefter Läingslinie. Der Fücher des Männchen ist schlank,
gerade, die Stiel-Glieder deutlich,
Von dieser Art liegen 3 Männchen vor. Drei Weibchen, welche
ich hierher gestellt habe weichen allerdings so mannigfach ab, dass
ich schwankend geworden bin ob sie hierher gehôren ; aber der
Umstand dass unter den neun Schizonycha Arten nur von dieser Art
sich so ähnliche, beiden Geschlechtern angehôrige Exemplare vor-
finden, die von derselben Localität stammen, liess eine Trennung
nicht zweckmässig erscheinen.
Das Weibchen hat gleichgespaltene Krallen, grôber punctirtes
Halsschild und das erste Tarsenglied ist eher etwas kürzer als das
zweite.
Schizonycha simillima n. sp. — Länge, 19 ; Breite, 9 mill. ©.
Zur crenata Gruppe mit behaarter Hinterbrust, oben mit winzigen
Härchen, das erste Tarsenglied nicht verkürzt.
Das Kopfschild ist vorn etwas ausgerandet, das Halsschild ist nach
hinten nicht stärker eingezogen als nach vorn, deutlich gekerbt, mit
groben tiefen Puncten, der Wulst und die Mitte glatt. Die Flügel-
decken grob und runzlig punctirt; das Pygidium matter punctirt
etwas verjüngt. Die Krallen breit klaffend gespalten. Die Vorder-
schienen stumpf dreizähnig. Die Brust ist sehr dünn behaart, nur
ein kleiner Theil der Mitte glatt, vorn kurz kielartig erhaben,
dahinter ohne Eindruck.
Sch. crenata und deren Var. densiora haben beide einen Eindruck
auf der Brustmitte.
Scaphorhina Colmanti n.sp.—Länge, 25; Breite, 11 mill. 4.
Die Gattung wurde von Quedenfeldt in der Berliner Ent. Z. 1884,
p. 316, auf eine Art vom Quango errichtet. Die Gattung ist sehr
ausgezeichnet durch das halbkreisformige, concave Kopfschild,
_ durch die sehr zurücktretende kleine Oberlippe durch die schlanken
an der Basis ungleich stark gezähnten Krallen. Zehngliedrige
Fühler mit 3 blättrigem Fächer, dreizähnige Vorderschienen und
eine dicht behaarte Unterseite vervollstindigen die Charactere
dieser ganz eigenthümlichen Leptopodiden Gattung welche sich
neben Diaclaspus (Berliner Ent. Z. 1896, p. 3559) an Paraclitopa
anschliesst.
Die vorstehende Art unterscheidet sich von der $S. crinipes, durch
die schwarzbraune Farbe und die braune Behaarung, auch sind die
Flügeldecken nicht nur an der Basis behaart, sondern überall aber
sehr dünn und kurz.
388
CURCULIONIDEN AUS DEM CONGO GEBIET IN
DER SAMMLUNG DES BRUSSELER KONIGLICHEN
MUSEUMS
zusammengestellt von J. Faust.
1. Blosyrus dorsalis Jekel. — Col. Jekel. IT, p. 151. — In
grosser Anzahl von Boma, Banana-Boma, Chiloango (Tschoffen),
Banana (Busschodts), Forêt de Si-Banghi (Carradot).
2. Blosyrus obliquatus Duvivier. — Ann. Belg. 1892, p. 164.
— Mpala, Ibembo (Duvivier), Kassongo (Rom).
3. Blosyrus caesicollis Quedenfeld, — Berl. ent. Z. 1885,
p. 272. — Moliro (Duvivier), Luluaburg (Haas), Bagamojo.
4. Blosyrus ineisus n. sp. — Ovatus, dense fusco-luteo-squa-
mosus ; rostro parallelo basi ut fronte trisulcato, tum late impresso,
in impressione anguste carinato; prothorace transverso lateribus
rotundato ampliato, postice subito tubuluto, granulato-rugoso ; elytris
latitudine paulo longioribus ad humeros utrinque acute elevats,
striato-punctatis, punctis sut magnis impressis, sutura interstitioque
secundo totis, quarto interrupto- Us dorsalibus antice posticeque
nodulis setiferis obsilis. — Lg., 8; lat., 4-5 mill.
B. caesicollis Quedf., von . ich zwei typische Stücke bezitze,
. weicht von unserer Art hauptsächlich durch kürzere Decken, mehr
vorragende Augen, viel niedrigere Tuberkel auf den Decken,
flachere Querfurche vor den Augen, durch den gekielten und viel
ar0ber sculptirten Thorax, sowie dadurch ab, dass der Rüssel an
den Seiten vor den Augen keinerlei Eindruck zeigt, während hier
bei incisus eine tiefe Grube liegt.
Deckenspatium 2, 4, 5 und 6 mit je zwei Tuberkeln, von denen
der alerte wie bei carinatus Bhn., am weitesten vortritt.
Moliro (J. Duvivier).
9. Blosyrus elecdus n. sp. — Brevis, niger, sat dense griseo-
viridi et cupreo-squamosus ; oculis, desuper visum, supercilis obtectis ;
fronte profunde trisulcata; rostro valde transverso plano, basi obso-
lete trisulcato, medio antice carinulalo ; prothorace longitudine fere
duplo latiore, lateribus rotundato-ampliato, basi quam upice aegre
angustiore ; elytris latitudine haud longioribus, substriato-punctatrs,
sulura interstitiisque alternis dorsalibus elevatioribus, singulo tuber-
culis octo obtusis munilis; pedibus crassis. — Lg., 5,5-7; lat.,
3,2-4,5 mill.
Die kürzeste der bisher bekannten Arten und besonders dadurch
389
ausgezeichnet, dass die Augen von oben durch eine seitliche
Erweiterung der Stirn nahezu bedeckt sind,
Thorax in der Mitte gerundet erweitert, von hier zur Basis
geschweift, zur Spitze gerundet verengt, die Sculptur durch eine
erdige Kruste bei den beiden vorliegenden Stücken verdeckt. Decken
an der Basis sehr kurz halsfôrmig, dann schnell schräg erweitert so
dass die grôsste Breite in den stumpf gerundeten Schultern liegt,
hier mindestens doppelt so breit als der: Thorax, und von hier nach
hinten gerundet verengt, der Rücken in gleichmässigem Bogen
gewôlbt, jede Decke mit zwei Querreihen runder Erhôhungen, die
vordere im Basalviertel mit je einer auf den Spatien 2, 4, 6, 8, die
hintere in der Mitte mit je einer auf 2, 4, 6 und ausserdem 4 an der
Spitze mit einer Erhôhung; die Erhôhungen an der Spitze mit
anliegenden und längeren weissen Schuppen. Die übrigen Schuppen
klein, grôsstentheils rundlich zugespitzt und nicht ganz dicht
an einander liegend. Hüften, Basis der Schenkel sowie ein Ring
hinter der Spitze grünlich weiss, die Beine mit weisslichen Schup-
penborsten bestreut. Unterseite grau, die drei mittleren Bauchseg-
mente bis auf die Seiten bräunlich beschuppt.
6. Blosyrus setifer Kolbe. — Berl, ent. Ztschr. 1883, p. 30.
— Nov. Act. Leop.-Carol. Deutsch. Acad. Naturf, L. 1887, p. 312.
— Landana (L. Petit).
7. Synaptoplus cervinus Gerst. — Wiegm. Archiv. 1871,
I, p. 49. — Congo, Bagamojo, Zanzibar.
8. Strophosomus Kirschi Fst. — Entom. Nachr. 1885, p. 89.
— Nyassa See.
9. Strophosomus hysérix n. sp. — Breviter ovatus, griseo-
argenteo-squamosus et erecto selosus; rostro conico; fronte leviter
canaliculato ; oculis convexis; prothorace transverso, antice angustato,
dorso postico tenuiter canaliculato; elytlris convexis dense regulariter
punctato-striatis, interstitiès Latis subplanis, uniseriatim erecto-albido-
setosis. — Lg., 3-4; lat., 1,8 2,1 mill.
Kürzer und gewülbter als obesus Marsh., mit senkrecht abste-
henden Borsten besetzt, die auf den Decken mindestens so lang als
die Spatien breit sind.
Rüssel an der Spitze beinahe nur halb so breit als die Stirn, an der
Basis mit einer flach bogenfôrmig eingeritzten feinen Linie, die
beiderseits zur Mitte der halbkugligen Augen gerichtet, vor den
letzteren aber abgekürzt ist. Thorax nicht ganz doppelt so breit als
lang, in der Mitte am breitesten, von hier zur Basis nur wenig
gerundet verengt, an den Seiten unter der Beschuppung undeutlich
und weitläufig gekôrnt. Fühlerschaft, Geisselglied 1 und die Keule
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIU, 22 IX 99. BR)
390
heller gefärbt als die übrige Geissel. Die Borsten auf Thorax, Kopf
und Rüssel kürzer als die auf den Decken. Diese an den Seiten
sleichmässig gerundet, in der Mitte am breitesten, in gleichmäs-
sivuin Bogen längsgewôlbt, die Streifen wenig vertieft, einige
Rückenspatien mit unregelmässigen dunklen Nebelflecken. Beine
abstehend beborstet. Schienenspitze ohne grôssere Dornen.
Moliro (J. Duvivier).
10. Strophosomus verrueicollis n. sp. — Breviter ovatus,
ochruceo-umbrino et albido-argenteo-squamosus, breviter erecto-
selosus; rostro transverso quadricanaliculato; fronte signo ancori-
forme insculpta ; oculis parum convexis; prothorace valde transverso,
dorso medio punctato, canaliculato, lateribus verrucosis ochraceo,
villa mediana umbrina signato ; elytris antice oblique dilatatis hume-
ris subangulatis, lateribus vix, tum apice senncirculariter rotundatis,
subtililer punctato-striatis, interstitiis latis, subplanis, uniseriatim
erecto-selosis, ochraceis, singulo witta obliqua albido-argentea ex
humeris post medium ducta ornatris. — Lg., 4; lat., 2,1 mill.
Von den echten Strophosomus-Arten hat nur noch granicollis
Bhn. neben einem tuberculirten und in der Mitte canaliculirten
Thorax auch einen vierfurchigen Rüssel, und muss sich aber von
unserer neuen Art durch die ankerfôrmig eingeritzte Stirn, längere
und hinten gerundet zugespitzte Decken sowie durch den Mangel
der Zeichnung auf der Oberseite unterscheiden lassen.
Rüssel zur Spitze kaum verengt, die Spatien zwischen den einge-
ritzten vier Streifen kaum erhaben, wie die Stirn hell ocherfarbig
beschuppt und wie der Thorax nebst Decken mit gleich kurzen
abstehenden Borsten besetzt, die kürzer als die dorsalen Decken-
spatien breit sind; Stirn am Augenoberrande mit einer kleinen
weisslichen Makel. Thorax reichlich doppelt so breit als lang, seine
Basis flach gerundet, die Seiten stark gerundet erweitert, die braune
Mittelbinde nicht schmäler als die Naht, eine Seitenbinde auf dem
Prosternum schmäler. Die Decken sind hell ocherfarbig und dunkel-
braun gewôlbt. Die Spatien 4 und 5 an der Spitze weisslich, die
Spatien 6, 7,8, 9 an der Basis dunkelbraun ; eine weissliche Schräg-
binde beginnt auf Spatium 7 an der stumpfen Schulterecke, zieht
schräg nach innen bis etwas hinter die Mitte und endigt am dritten
Streifen. Unterseite und Beine heller beschuppt, letztere zuweilen
mit etwas Metallolanz.
Moliro (J, Duvivier).
11. Anaemerus tomentosus Fabr. — Syst. El. IT, p. 250. —
Luluaburg, Lukungu (Ch. Haas), Niam-Niam (Bohndorff.
12. Astycomerus spurius Kolbe. — Berl. ent. Ztsch. 1883,
p. 29; Nov. Act. Leop.-Carol. Deut. Acad. Naturf. L. 1887, p. 319.
— Zambi (Ch. Haas), Konda (L. Petit); je ein Exemplar,
CR de lime des: «pie
391
13. Astycomerus mutabilis n. sp. — Niger, melleo- vel
griseo-squamosus, unicolor vel umbrino-variegatus; fronte depressa
inter oculos apice rostri angustiore; rostro medio sulcato, sulco in
frontem assurgente; oculis deplanatis ; prothorace verrucis minoribus
dense obsito, postice abrupte declive, medio vitta lata wmbrina notato
et sulcato, sulco antice abbreviato, postice tuberculo sat acuto termi-
nato ; elytris prothorace multo latioribus, lateribus parallelis (©), vel
retrorsim sensim anguslalis, sed post humeros rotundato-dilatatis,
tenuîtler seriatim punctatis, inlerstitiès planis subseriatim selosis. —
Lg., 5-11; lat., 2,5 5 mill.
Durch den hinten plôtzlich und steil zur Basis abfallenden
Thorax und durch den Tuberkel am Anfang dieser abschüssigen
Stelle, ähnlich wie bei Leptoscapus prasinus Thoms., unterscheidet
sich mutabilhis hinreichend von spurius und privignus Kolbe. Ausser
diesen Arten gehôrt noch Prazomias aequalis Walker zur Gattung
Astycomerus, die mit /schnotrachelus ausserordentlich nahe ver-
wandt und von ihr nur durch die lang ovalen Augen und die den
Augenunterrand tangirende Fülherfurche zu trennen ist. Die von
mir beschriebenen variegatus, tuberculifer und satelles gehôren
ibrer runden und gewôülbten Augen besser zu /schnotrachelus.
Von mutabilis liegt eine hedeutende Stückzahl vor, bei der die
Geschlechtsunterschiede sehr scharf ausgeprägt sind. Während von
oben gesehen die weiblichen Decken von der Schulter bis zur Hôhe
des zweiten Baugsegmentes parallel verlaufen sind die männlichen
auf den Spatien 8 und 9 hinter der Schulter beulig aufgetrieben
und dann zur Spitze allmälig gerundet verengt.
Bei beidenu Geschlechtern ist der Rüssel zur Spitze verengt, seine
an der Fühlereinlenkung abgekürzte Mittelrinne reicht auf die
flache Stirn gewôühnlich bis wenig über den Augenoberrand, seltener
bis zum Scheitel und ein Kiel neben dem Seitenrande ist nur ange-
deutet und kurz. Stirn zwischen den Augen nur wenig breiter als der
kleinere Augendurchmesser. Thorax so lang wie breit, die Seiten
etwas gerundet, die Basis wenigstens seitlich erhaben und breiter
als die Spitze, die breite dunkle und vorne warzenfreie Mittelbinde
bis auf die Stirn fortgesetzt, die flachen Warzen neben der Mittel-
rinne längsgereiht, auf den übrigen die hellen Schuppen radial um
den, ein kurzeres helles Bôrstchen tragenden Mittelpunkt gruppirt.
Schildchen oval grôsstentheits dunkel. Decken nicht ganz doppelt
so lang als breit, ihre Lingswôlbungslinie von der Basis schnell bis
zum hôchsten Punkt bald hinter der Basis ansteigend, dann in
flachem, oberhalb der Spitze leicht gebrochenen Bogen abfallend,
die feinen gereihten Punkte kommafôrmig, die breiten Spatien
flach und sehr dicht beschuppt, die Schuppen um die gereihten
Puukte radial gruppirt, die zugespitzten und kurzen Bôrstchen von
392
der Seite gesehen schräg abstehend. UÜnterseite und Beine mit
kleineren Schuppen dicht besetzt. Die gebogenen Vorderschienen
innen crenulirt, die vier Hinterschenkel dunkel gemakelt.
Die typische Schuppenfirbung ist eine eintônig hell honiggelbe
und bleibt auf dem Thorax bei allen Farbenänderungen dieselbe
eintônige. Unabhängig vom Fundort bekommt die helle Beschup-
pung der Decken und der Beine einen grauen oder grünlichen
Aufiug und es treten unregelmässige dunkle Flecke auf ihnen auf,
die zuweilen zu einer grôsseren Makel auf jeder Decke in der Mitte
neben der Naht zusammenfliessen oder die sich so ausbreiten,
dass hinter der Milte nur eine breitere helle aber nicht scharf
begrenzte Querbinde nachbleibt. Solche mit nicht einfarbigen
Decken versehenen Stücke nenne ich var. inconstans.
Zambi (Ch. Haag), Konde (L. Petit).
14. Ischnotrachelus fastidiosus Thoms. — Arch. ent. II,
1858, p. 125. — Bei den vorliegenden sehr zahlreichen Slücken
machtsicheine veränderliche Thoraxsculptur bemerkbar; Siücke mit
überall punktirtem Thorax repräsentiren den typischen fastidiosus ;
bei der Mehrzahl der Stücke gehen die Punkte an den Seiten in
flache Wärzchen über, bei einzelnen Stücken ist auch der Rücken
mit solchen Wärzchen besetzt. — Boma, Banana-Boma (M. Tschof-
fen), Banana (F. Busschodts und J. Duvivier), Konde (L. Petit),
Vista (Moerenhout), Gabun.
15. Ischnotrachelus humeralis Fst. -— Deut. ent. Ztsch.
1886, p. 350. — Boma, Banana-Boma (M. Tschoffen), Banana
(F. Busschodits), Gabun.
16. Ischnotrachelus ancoralis Fst. — Ann. Soc. ent. Belg.
1894, p. 509. — Banana-Boma (M. Tschoffen).
17. Ischnotrachelus concinnus Fst. — Ann. Soc. ent. Belg.
1894, p. 510. — Tschiloango, Boma (M. Tschofien).
18. Ischnotrachelus uniformis Thoms. — Arch. ent. II,
1858, p. 124. — Unter etwa zwanzig von mir gesehenen Stücken
steckt nur ein einziges aus Gabun in meiner Sammlung, das eine
soldgrün beschuppte Unterseite und ebenso beschuppte Beine bei
eintônig gelblichweisser oder isabellenfarbiger Oberseite zeigt und
der typischen Färbung entspricht; alle übrigen zeigen auf der
Unterseite nur noch Spuren einer metallischen Beschuppung an
den Seiten der Hinterbrust oder diese Beschuppung hat eine ein-
tônige, von der Oberseite nicht abweichende, d. h. eine gelblich
weisse Färbung, die eintônig bleibt, wenn auf Rüssel, Kopf, Thorax
und Decken braune Flecke auftreten, oder wenn die ganze Oberseite
393
schwarzbraun beschuppt ist und nur einzelne helle Schuppen
eingesprengt sind. Auf solche Stücke mit nicht metallischer Unter-
und mit nicht eintônig heller Oberseite soll durch den Namen var.
mutatus aufmerksam gemacht werden.
Besondere, von Thomson nicht erwähnte Merkmale sind für diese
Art die folgenden. Stirn zwischen den halbkugeligen Augen nicht
oder wenig breiter als die Spitze des conischen Rüssels und quer-
wulstig. Rüssel etwas lünger als breit, in der Mitte fein gerinnt
und mit zwei zur Basis leicht convergirenden feinen Seitenkielen,
Thorax 50 lang als breit, die Seiten wenig gerundet, zur Basis und
Spitze flach geschweift verengt, mit flachen Wärzchen bedeckt, um
deren ein kurzes Bôrstchen tragenden Mittelpunkt die Schuppen
radial liegen ; Kopf und Rüssel mit ebenso kurzen, die Decken-
spatien mit einer Reihe etwas längerer, die Deckenbasis mit viel
längeren Bôürstchen. Hinterschenkel mit einen breiten dunklen
Ring.
Zambi (Ch. Haas).
19. Ischnotrachelus vieinus n. sp. — Vier männliche
Stücke unterscheiden sich von den uniformis Männern nur in fol-
genden Punkten. Der Kôrper ist etwas läinger, schmäler und hôher
quergewôülbt, die Oberseite schwarzbraun und grün, die Unterseite
grün beschuppt, der an den Seiten viel stärker gerundete und viel
hôher gewôlbte Thorax zeigt drei dunkle Längsbinden, von denen
die mittlere bis auf die Stirn fortgesetzt ist, und keinerlei Wärzchen ;
Decken ganz unregelmässig schwarzbraun und grün gefleckt;
Rüssel entschieden länger.
Tschiloango (M. Tschoffen).
20. Tanymecus inafectatus Fhrs. — Ofv. Vet. Akad. Fôrh,
4871, p. 22. — Mpala (J. Duvivier), Stanley-Pool (Coll. Faust).
21. Tanymecus fimbriatus n. sp. — ÆElongato-oblongus,
nonnihil depressus, nigro-piceus, cinereo-squamosus et pilosus; arti-
culo secundo funiculi primo dimidio fere longiore ; oculis semiglobosis;
rostro latitudine æquilongo, dense punctato, medio carinulato utrinque
parum mpresso; prothorace elongato-quadrato, lateribus paulo
rotundato, dense punctato, dorso maculis nonnullis cinereo-squamosis
notato ; scutello triangulare subalbido ; elytris humeris oblique rotun -
datis, lateribus parallelis, apice conjunctim rotundatis, ante apicem
utrinque sat profunde impressis, dense substriato-punctatis, interstitiis
fere planis sat dense punctulatis squamulis rotundatis cinereis et pilis
fuscis variegalis; femoribus anticis subtus feminæ brevius maris
longius fimbriatis. — Lg., 7-9; lat., 2,2-3 mill. — guinensis Fst., i.
lit. olim.
394
Von inafectatus Fhrs. besonders durch weniger hoch querge-
wôülbte und einzeln nicht zugespitzte Decken, durch den ziemlich
tiefen Eindruck hinter der Schwiele, durch gewülbtere Augen,
dünnere Fühler und viel kürzeres erstes Geisselglied, von palliatus
F. durch breiteren Rüssel parallelseitige Decken, gewôülbtere Augen,
viel kürzeres erstes Geisselglied, von beiden durch unten bewim-
perte Vorderschenkel verschieden.
Unterseite des Kôrpers und Seiten des Thorax bis auf eine breite
Längsbinde neben den Vorderhüften eintônig, die Seiten und Spitze
der Decken in grôsserer Ausdehnung fleckig gelbgrau, etwa acht
Punktmakeln auf dem Thorax weisslich beschuppt, die übrigen
Flichen der Oberseite mit zugespitzten und kurzen braunrothen
Härchen besetzt. Der Thorax hat seine grôüsste Breite hinter dem
Vorderrande und ist beim Weibe kürzer als beim Manne. Beiletzterem
sind alle Schenkel unten von der Basis bis zur Keulenstelle, die
vordersten und ihre Hüften länger, beim Weibe kurz gefranst.
Tschiloango, Boma (M. Tschoffen), Nubien ? Guinea (Coll. Faust).
22, Tanymecus latifrons n. sp. — T. discolori Ghl. similis et
affinis ; fronte rostroque latioribus, hoc valde transverso ; oculis fere
rotundatis minus conveæis; antennis longioribus; prothorace latiore,
basi quam apice angustiore; elytris brevioribus, dorso transversim
minus convexis undique irregulariter cinereo-squamosis et umbrino-
pilosis; pedibus totis nigris crassioribus. — Lg., 5,7-6,5; lat., 2,1-
2,9 mill.
Wie bei discolor ist jede der Decken einzeln zugespitzt, vor der
Spitze mit einer Beule versehen, die jedoch bei latifrons mehr
hervortritt, und ebenso punktirt gestreift. Bei der Gyllenhalschen
Artist das zweite Geisselglied kürzer als das erste und kürzer als die
beiden folgenden zusammen, bei letzterer nicht kürzer als das
zweite und länger als die beiden folgenden zusammen. Die hauptsäch-
lichsten Unterschiede unserer Art liegen jedoch in den weniger
gewôlbten, beinahe runden Augen, in dem kurzen und breiten
Rüssel, sowie in der breiten Stirn wie sie bei keiner (!) der bisher
beschriebenen echten Tanymecus-Arten zu finden ist. Der Thorax
hat seine grôüsste Breite vor der Mitte und die Basis ist deutlich
schmäler als die Spitze.
Moliro, Mpaia (J. Duvivier), Quango (Coll. Faust).
(1) Eine zweite neue Art mit ebenso breiter Stirn aber von Ostindien ist in
meiner Samlung F, agrestis. Ihr Rüssel ist noch etwas kürzer und nicht paral-
lelseitig sondern zur Spitze leicht verengt, die Augen sind kreisrund, Geissel-
glied 2 kürzer als 1, aber noch so lang als 3 und 4 zusammen, die noch kürzeren
Decken viel kräftiger sculptirt, ihre Spitzen kurz dornfôrmig, ihr Rücken hôher
quérgewôlht, die Beine dünner und wie die Oberseite abstehend, die Deer
langer beborstet. — Lg., 6,8; lat., 2,4 mill. — Burmah.
;
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395
23. Cimbus umbratus Fst. — Entom. Nachr. 1885, p. 67. —
Boma (M. Tschoffen), Boma-Sundi (P. Rolin).
24, Darcodus vagabundus Fst. — Entom. Nachr. 1885, p.71.
— Luluaburg (Ch. Haas), Niam-Niam (Bohndorff). |
25. Leptoscapus (‘) prasinus Thoms. — Arch. ent. Il, 1858,
p. 122; Deut. ent. Ztsch. 1886, p. 344. — Tschiloango (Tschoffen),
Inongo (Leyder), Gabun.
26. Leptoscapus denticollis Thoms. — Arch, ent. II, 1858,
p. 122. — Gabun.
27. Leptoscapus Candezeïi n. sp. — L. interrupto (?) Fab.
simillimus sed ab illo elytris humeris acutius rectangulatis, viridi —
el flavoviridi — squamosis, femoribus anticis maris haud pilosis fere
unice distinctus. — Lg., 11-16; lat., 8,1-5,7 mill.
Die 10 vorliegenden gleichen Stücke beiderlei Geschlechts würde
man wWohl für eine Abänderung des interruptus ansehen kônnen,
wenn nicht die männlichen Vorderschenkel, denen der goldgelbe
Behang auf der Unterseite fehlt, auf eine besondere Art hinwiesen,
Dazu kommen nun nochdie beinahe scharf rechtwinkligen Schultem
der Decken und die anders gefärbte und auch etwas anders vertheilte
Beschuppung der Oberseite. Bei den besterhaltenen Stücken sind
der Rücken der Decken bis jederseits zum dritten oder vierten
Streifen und eine breite intramarginale Längsbinde, sowie zwei
Längsbinden (diese noch weniger scharf begrenzt) grünlichgelb
beschuppt. Eine gleiche Färbung zeigen auch je eine Makel auf
dem Rücken der vier Hinterschenkel und an den Seiten des zweiten
oder des ersten und zweiten Bauchsegmentes,
Tschiloango (M. Tschofien).
28. Siderodactylus murinus Bhn. — Schôünh. Gen. Curc.
VIIL, 2, p. 417. — Boma, Banana-Boma, Matadi (M. Tschoffen).
29. Heterostylus robustus Kolbe (Catamonus). — Berl.
entom. Ztsch. 1883, p. 29; Nov. Act. Leop.-Carol., Deut. Akad.
Naturf. L. 1887, p. 393, taf. 3, fig. 9, 9%, 92. — Konde (L. Petit),
Vista (V. Moerenhout).
Nicht selten ist der Spitzentheil der Decken dunkler beschuppt.
30. Chaunoderus Duvivieri n.sp. — Niger, subnitidus, spar-
sim crelaceo-squamosus ; rostro parum arcuato, subparallelo, tricarti-
nato ; fronte foveolata ; oculis convexis; articulo primo funiculisecundo
(1) Mit Leptoscapus identisch ist offenbar die Gattung Phænodereus Pering.—
S. Afric. Coleopter. Faun. 1892, p. 69.
(2) Diese. Zeits. 1894, p. 507.
396
nonnihil longiore; prothorace latitudine maxima mediana breviore,
dorso rugoso-, lateribus granuloso -punctato; scutello ovalo cretaceo-
squamoso ; elytris ellipticis, humeris feminæ dentiformiter productis,
fortiter striato-punctatis, margine exteriore et maculis nonnullis in
terlia parte postica cretaceo-squamosis. — À, 1g., 9; lat., 3,5 mill.;
©, 1g.,13; lat., 5,5 mill.
Die kreideweisse, stellenweise strich-oder punktformige Makeln
bildende Beschuppung zeichnet diese Art unter den bisher beschrie-
benen aus.
Jeder Punkt der Ober- und Unterseite trägt eine ovale Schuppe
ebensolche Schuppen finden sich auch stellenweise auf den Wänden
der eingedrückten Punkte in den Deckenstreifen, etwas grüssere
und äusserst dicht gestellte bilden oberhalb der Spitze auf der Naht
und jederseits an der Spitze von Spatium 4 eine Strichmakel, ferner
im Spitzendrittel auf 2, 4, 8 und 6 je eine rundliche Makel, von
denen die auf 6 aus der Querreihe etwas nach hinten gerückt ist,
und bedecken endlich den Aussenrand beim Weiïbe ganz, beim
Manne wenigstens theilweise. Auf der Unterseite sind die Schuppen
auf den Vorderhüften, auf einer Längsbinde neben diesen Hüften,
auf der Mittelbrust und dem Hinterrande der Hinterbrust dichter
zusamengedrängt.
Rüssel beinahe doppelt so lang als breit, seine Seitenkiele kürzer
und niedriger als der mittlere. Thorax nach hinten geradlinig und
wenig, zur Spitze gerundet und mehr verengt. Geisselglied 1 um
ein Drittel länger als 2. Decken vorn ohne Buchtung erweitert,
lang elliptisch, der Länge nach in flachem, hinten gebrochenem
Bogen gewülbt, von der Bruchstelle zur Spitze beim Weibe senk-
recht, beim Manne mit einer Schweifung abfallend, die einge-,
drückten Punkte nicht dicht gestellt, die Stege zwischen ihnen
stellenweise runzelartig, die Spatien etwas gewôülbt, weitläufig
punktirt, beim Weiïbe runzlig und bei diesem die Schulter mit
einem an der Spitze abgerundeten Zahn.
Albertville, Moliro (J. Duvivier).
31. Systates hirtus Gerst. — Wiegm, Archiv. 1871, p. 72. —
Mpala (J. Duvivier).
32. Systates sulcifrons Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 520. — Itimbiri (J. Duvivier).
33. — Systates fossulatus Kolbe. — Berl. ent. Ztsch. 1883,
p. 30; Nov. Act. Leop.-Carol. Akad, Naturf. L. 1887, p. 328, taf. 8,
fig. 13, 132. — Tschiloango, Boma (Tschoffen).
34. Systates gemmatus Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 519. — Semlia Fälle (Mocquereys).
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FAT
397
30. Systates eonstrietus n. sp. — Oblongo-ovalus, niger,
subopacus, supra parce viridi-argenteo-squamosus et erecto selosus;
oculis breviter ovatrs, minus conveæis ; articulo primo funiculi secundo
fere sesquilongiore; rostro tenuiter tricarinato ; fronte sulcata; protho-
race transverso, trapezoidale, basi rotundato, obtuse granulato, cari-
nula mediana vix elevato; elytris laterilater pone basin profunde
constrichs, substrialo- dense punctatis, punctis in striis profunde
impressis, interslitiis vix convexis quam punctis in striis haud lalio-
ribus, subruguloso-punctatis, singulo maculis numerosis punctifor-
mibus virescentibus signatis; corpore subtus lateribus densius viridi-
squamoso. — Lg., 8; lat., 3,2-3,8 mill.
Von der gestreckten Form der mir unbekannten quadrispinosus
und angulipennis Quednf., von ersterem durch das fehlende Zähn-
chen an den Seiten des Halsschildes, von letzterem schon durch die
seitlich nicht vortretenden Basalecken der Decken, von beiden durch
die symmetrischen grünlichen Punktmakeln auf den Decken und
durch üie flach kielfôrmige Mittellinie auf dem Halsschilde sicher
verschieden.
Die seitliche Einschnürung der Decken ist tief, die ausgerandete
Basis aber beim Manne deuilich schmäler, beim Weibe ebenso breit
als die Basis des nach vorn geradlinig verengten Halsschildes.
Letzteres zeigt keine warzenartigen Erhôhungen, sondern auf dem
Rücken flache, an den Seiten hinten einige spitze, auf der Unter-
seite keinerlei Kôrner, oben innerhalb des Seitenrandes eine brei-
tere, nicht scharf begrenzte, grün metallisch glänzende Längsbinde.
Die Zeichnung der Decken besteht aus grünlichweissen Punktmakeln
und zwar stehen auf Spatium 2 deren fünf, von denen die beiden
vordersten der Basis genäühert sind, auf 4 zwei, auf 6 drei, von denen
die vorderste an der Basis, und endlich auf 8 zwei, auf jeder Decke
also 12 Makeln. Die Deckensculptur ist bei dem vorliegenden Pärchen
bemerkenswerth verschieden; beim Manne sind die Brückchen
zwischen den vorne tieferen Punkten kôrnerartig, beim breiteren
Weibe meist querrunzelfrmig und theilweise auf die Spatien über-
greifend. Alle Schienen des Mannes unten lang gefranst, die hin-
tersten in der Mitte wadenfôrmig verdickt, auf der Rückenkante
kürzer und flacher gebuchtet als unten, die Innenseite mit flacher
geglätteter Buchtung. Analsegment mit breitem, flachen Längsein-
druck. Geisselglied 1 kaum kürzer als 2 und 5 zusammen.
Ibembo (J. Duvivier).
Drei weitere neue Arten vom Congo, deren Decken mit grünen
oder grünweissen Punktmakeln symmetrisch besetzt sind und deren
Oberseite ahstehend beborstet ist, gleichen ausserordentlich dem
sulcifrons und gemmatus, von denen sie sich nach der folgenden
Tabelle unterscheiden lassen.
398
a'. Deckenspatien 2, 3, 4, 6, 7, zuweilen auch 5 mit Punktmakeln.,
l'. Decken bauchig, kurz oval, bis auf die Punktmakeln ohne
dicktere Beschuppung. Stirn kaum breiter als der Augen-
durchmesser. Geisselglied 1 kürzer als 2. Deckenspatium 2
mit zwei Punktmakeln vor, 6 und 7 mit je einer in, 3 mit
zwei und 4 mit einer hinter der Mitte, die Makeln in drei
Querreihen (2, 6, 2) gestellt. Hinterschienen des Mannes
unten mit einer kräftigen zahnartigen Erweiterung und in
der vorderen Hälfte mit langen Haaren gewimpert. :
gemmatus Fst.
. Decken länger oval, die Seiten von der Basis bis zu den
Hinterhüften und die Basis vom Aussenrande bis zum dritten
Streifen dichter grün beschuppt. Stirn beinahe doppelt so
breit als der Augendurchmesser. Geisselglieder 1 und 2 an
Lünge nicht verschieden. Deckenspatium 2 mit vier Punkt-
makeln, 3, 4,5, 6 mit Je einer, letztere mit der dritten auf
2 hinter der Mitte in eine Querreihe gestellt. Alle Schienen
unten mit langen Haaren gewimpert, die hintersten waden-
fürmig verdickt. Thorax mit etwas flacheren Kôrnern besetzt.
Decken mit grôberen Punkten in den Streifen, die Brückchen
zWischen ihnen theils kôrner-, theils runzelartig. Das
Uebrige wie bei gemmatus. À 6,5; brt. 2,7 mill. — Congo
ÉDOIL Tant) ee NES URLS amabilis 1. Sp.
_a. Nur die abwechselnden Deckenspatien mit Punktmakeln.
2'. Decken seitlich an der Basis ohne Einschnürung, Spatium 2
mit vier Punktmakeln, Thorax näher dem Seitenrande und
in der Basalhälfte mit einer Strichmakel. Geisselglieder 1 und
2 an Länge kaum oder nicht verschieden.
3". Decken bis auf die Punktmakeln ohne dichte Beschuppung,
die Beborstung haarartig.
4". Grüssie Thoraxbreite etwas vor der Basis, die Hinterecken
von hier zur Basis schräg nach innen abgestutzt. Decken
flach längsgewôlbt. Thorax, namentlich der des Weibes,
kürzer als breit :,°., : .-. . + . ‘sulcifronsm.
4. Grôsste Thoraxbreïite in der Mitte, die Seiten gleichmässig
gerundet, an der Spitze nicht schmäler als an der Basis, die
Hinterecken nicht eingezogen. Decken viel hôher längsge-
wôlbt. Thorax des Weibes so lang als breit. Diese Art von
der nur ein einziges Stück (©) vorliegt, unterscheidet sich von
sulcifrons auch noch durch fiacher gewülbte Augen, und
dadurch dass das Deckenspatium 8 an der Spitze eine Punkt-
Pr ” ù F k “
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399
makel, auf seiner ganzen Länge aber fünf, 6 drei und 4 nur
eine zeigt, Lg. 7,5; brt. 3,5 mill. — Stanley-Pool (Coll.
Faust) . M PV RATS vicinalis n.sp.
3. Decken an der Basis und an den Seiten bis über die Hinter-
hüften hinaus dicht grün oder goldgrün beschuppt, die
abstehenden Borster leicht keulenartig. Kôrper des Mannes
oblong, Oberseite mit kleinen rundlichen Schuppen undicht
bestreut. Rüssel fein dreikielig. Augen gewülbter als bei
vicinalis; Thorax wie bei letzterem geformt, nur etwas
länger als in der Mitte breit. Decken bei derselben Breite
etwas länger und an der Spitze stumpfer gerundet, weniger
hoch längsgewülbt aber nicht so flach als bei sulcifrons, die
basale Punktmakel auf den Spatien 2 und 6 in der dichten
Beschuppung nicht zu unterscheiden, die übrigen drei, sowie
eine auf 4 (bei einem Stücke geschwunden) und zwei auf 4
deutlich, die seitliche dichte aber nicht scharf begrenzte
Beschuppung innen bis zum sechsten Streifen reichend; die
Sculptur wie bei vicinalis und sulcifrons. Alle Schienen des
Mannes unten mit langen Haaren gewimpert, die hintersten
wadenfôrmig verdickt und tief gebuchtet. Lg. 7,8; brt.
3,4 mill. — Tschiloango (M.Tschoffen). Nach zwei männlichen
SEUDRONS. 0 one es OU: MRIXCUS D. SD:
2, Deckenseitlich gleich hinter der Basis in beiden Geschlechtern
tief eingeschnürt . . . . . . . çeonstrictus n. Sp.
37. Isaniris (!) viridimicans Thoms. — Arch. ent. Il, 1858,
p. 130. — Semlia Fälle (Mocquereys).
38. Isaniris Thomsoni Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 516. — Semlia Fälle (Mocquereys).
39. Isaniris bidentulus Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 517. — Semlia Fälle (Mocquereys).
40. Syntaphocerus hispidulus Thoms. — Arch. ent. II,
1858, p. 128. — Gabun.
41. Bryochæta sulcipennis Thoms. (Episomus). — Arch.
ent. Il, 1858, p. 129; sufflata Pasc., Journ. Lin. Soc. XI, p. 160,
t. VI, f. 7; Fairmaire, Ann. Soc. ent. Fr. LXVI, 1897, p. 148. —
Gabun.
(1) Ann. Soc. ent. Belg. 1894, p. 516,"note (1). — In der synoptischen Arten-
tabelle, pp. 518, 519, ist für Thomsoni, Gerstächeri, bidentulus und sinuatus
der Autor Fab. anstatt Fst. angegeben.
400
42 Bryochæta Pascœi Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 515. — Semlia Fälle (Mocquereys).
43, Platyomicus tuberosus Qudf. — Berl. ent. Ztsch. 1888,
p.283. — Kassongo (Rom), Zambi (M. Tschoffen).
44. Platyomicus Fabricii Fst. — Ann. Soc. ent. Belg.
1894, p. 515. — Konde (Petit).
45. Eupiona opposita Fst. — Stett, ent. Ztg. 1897, p. 74. —
Semlia Fälle (Mocquereys).
46. Eupiona conmieellis n. sp. — Piriformis, modice convexa,
nigra, viridi squamosa, breviter reclinatim setosa; prothorace conico
lateribus subsinuato ; rostro quadrato inter carinas duas tenues longi -
tudinaliter impresso ; elytris in medio prothorace fere duplo latioribus,
sat dense substriato-punctatis, striis duabus internis in dimidia parte
antica granuloso-punctatis, interstitiis uniseriatim setulosis. — Lg., 6;
lat., 3,2 mill.
Der von der Basis zur Spitze verengte und sowohl an den Seiten
als auch auf dem Rücken leicht concave Thorax, sowie die birnen-
fôrmige Kôrperform geben dem Käfer ein von den bisher beschrie-
benen Arten verschiedenes Aussehen.
Stirn flach mit einem eingeritzten Strich, der als sehr flacher
Kiel bis zu den Fühlereinlenkungen foritgesetzt ist. Rüssel zwischen
den Fühlereinlenkungen zweieinhalbmal so schmal als die Stirn
zwischen den nicht hoch gewôlbten Augen. Thorax beinahe nur
halb so lang als an der Basis breit, die Mitte des Rückens undichter
beschuppt als die Seiten. Decken wie bei opposita geformt, die
seitliche basale Schweifung :edoch bis zum Vorderrande des Thorax
fortgesetzt, ganz ähnlich sculptirt und beschuppt. Beine, namentlich
die Schienen dünner.
Semlia Fälle (Mocquereys).
47. Embrithes lateritius n. sp. — Ovatus, minus convexus,
dense pallide lateritio squamosus, brevissime setulosus; articulis duo-
bus primis funiculi œquilongis; oculis nonnihil convexis; antennis
pedibusque crassioribus; prothorace transverso anterius angustato,
angulis posticis obtuso, elytris substriato-punctatis, interstitiis parum
convexis, allernis maculis inœqualibus subnudis variegatis. —
Lge., 5,5-6,2; lat., 3-3,7 mill.
Dem irregularis (1) Fst. sehr ähnlich, von ihm aber leicht durch
die dickeren Fühler und Beine, breiteren Kopf und Rüssel, etwas
gewôlbtere Augen; viel kürzeres erstes Geisselglied, etwas einge-
(1) Ann. Mus. Civ. Gen. 4895 (2), XV, p. 235.
401
zogene Thoraxhinterecken und durch die blass ziegelfarbige Beschup-
pung, die auf den abwechselnden Deckenspatien durch Kahlmakeln
unterbrochen ist, verschieden.
Kamozi (J. Duvivier). Ein Pärchen.
48. Episus cyathiformis Ghl. — Schônh. Gen. Curc. I,
p. 376. — Auriv. Svensk. Vet. Akad, Handl. XXI, 15, p. 13, Tab. 1,
f. 1-5. — Lagenisus cyathiformis Jekel., Col. Jekel. IT, p. 106. —
Kamozi, Moliro (J. Duvivier).
49, Brachycerus apterus var. tessellatus Ghl. — Schônh. Gen.
Curc. I, p. 388. — Mpala (J. Duvivier), Haut-Congo (E. Bohon).
50. Brachycerus apterus var. granosus Ghl. — Schônh. Gen.
Curc. 1, p. 387. — Moliro (J. Duvivier).
51. Brachycerus sacer Latr. — Voy. Cailliaud, IV, 1827,
p. 291. — Congo. Ein Exemplar. Ohne nühere Fundortsangabe.
Mit var. pustulatus habe ich ein Pärchen vom Congo bezeichnet,
das vom typischen sacer in folgenden Punkten abweicht. Die Gra-
nulirung der Oberseite ist viel feiner, so dass die Decken nicht rauh
wie beim typischen sacer erscheinen, dagegen sind die flachen
glänzenden Puasteln auf den geraden, besonders auf den Spatien 2
und 4 sehr gross und die beschuppten Makeln auf allen Spatien,
sowie auf der Unterseite, den Schenkeln, wie auch die Seitenbinde
auf dem Thorax nicht geblich ocherfarbig, sondern hell ziegelroth.
‘Länge, 23-95 ; Breite, 11-15 Millimeter. Ein weibliches Stück erhielt
ich vor mehreren Jahren von Sikora mit der Fundortangabe Afrika
centr.
- 52. Brachycerus Lacordairei n. sp. — ©. Ovatus, niger,
indumento squamato flavo-luteo-tectus, maculis nudis irregularibus
signatus; rostro parallelo longitudinaliter late excavato, ut fronte
grosse punctato; oculis ovatis; prothorace lateribus spinoso, dorso
antice plagis duabus elevatis et grosse punctatis, postice torulis duobus
relrorsim convergentibus obsito ; elytris subseriatim punctatis, intersti -
his dorsalibus in dimidia parte postica granulis acutis uniseriatim
obsitis ; abdominis medio segmentoque anale denudatis. — Lg., 22;
lat., 13 mill.
Die oberflächliche Sculptur der Decken, sowie ihre einfarbige
dichte Beschuppung erinnern an den tursio (1) Pasc., die Thorax-
sculptur an Vertreter der apterus-Gruppe.
Augen breit apfelkernformig, ihr Vorderrand nur niedrig und
schmal, ihr Oberrand breit und hôher, d. h. so hoch umwulstet wie
(1) Journ. Lin. Soc. 1873, p. 6, t. I, f. 10. — Trans. $S. Afric. Phil. Soc. III, 2,
pr127, tait, f8.
402
die Seitenränder des parallalseitigen Rüssels hoch sind. Thorax
breiter als lang, seine Seiten in der Mitte conisch erweitert und in
eine dornartige Spitze ausgezogen, der Rücken in der Mitte mit zwei
lappenartigen Erhôhungen in der Spitzenhälfte und mit zwei nach
hinten schräg gegeneinander gerichteten Wulsten in der hinteren
Häülfte, die aber nicht die kaum ausgerandete Basis sondern nur eine
unregelmässige Reihe aus ungleichgrossen Kôrnern vor der Basis
erreichen; diese vier Erhôhungen sind grob punktirt, schliessen
einen kurzen, in der Mitte erhabeneren und zur kreuzform neigenden
Mittelkiel ein und tragen in jedem Punkte, wie auch die kôrner-
artigen Erhôhungen eine dunkle pfriemenfôrmige und geneigte
Borste; alle Erhôhungen dicht beschuppt, zuweilen die beiden
grôssten am Vorderrande abgerieben. Decken wie die der sacer-
Weiber geformt, nur etwas breiter, unregelmässig gereiht, weit-
läufig punktirt und sehr flach gerunzelt, auf der abschüssigen Stelle
die Naht sowie die dorsalen Spatien mit weitläufigen spitzigen
kôrnchen einreihig besetzt, die dichte Beschuppung auf der abschüs-
sigen Stelle und an den Seiten von grôsseren und kleineren unre-
gelmässigen Kahlmakeln unterbrochen, von denen besonders eine
basale zwischen dem Streifen 4 und dem Aussenrande sowie eine
anteapicale zwischen den Streifen 3 und 5 durch ihre Grôsse ins Auge
fallen ; jeder Punkt und jedes Kôrnchen trägt ein zugespitztes
Bôrstchen. Beine, namentlich die Schienen mit längeren Borsten
dichter besetzt. Die Beschuppung der Unterseite des Kürpersund der
Schenkel rôüthlicher.
Djabbir am Uëlle, Congo. — Drei weibliche Stücke.
53. Brachycerus kumbanensis Quednf. — Berl. ent. Zeitsch.
1888, p. 192. — Bena-Bendi (L. Cloetens), Umangi (E. Wilwerth),
Congo (Bohon), Kassai. ;
54. Brachyceropsis tuberculosus Ghl. (Brachycerus). —
Schônh. Gen. Curc. V. p. 676. — Aurivillius, Ofv. Vet. Akad.
Fôrh. 1885, n° 7, p. 24. — Zongo (Lt. Tilkins).
95. Synaptocephalus Kolbei Fst. — Stett. ent. Ztg. 1890,
p. 186. — Moliro (J. Duvivier).
56. Neocleonus mus Kolbe. — Berl. ent. Ztsch. 1883, p. 32. —
Tbembo (J. Duvivier).
51. Neocleonus interstitialis Kolbe. — Berl. ent. Ztsch.
1883, p. 32. — Moliro (J. Duvivier).
Diese Art ist auch in D. O. Afrika heimisch und mit ophionotus
Fhrs. sehr nahe verwandt, von dem sie sich durch weniger quer
gewôülbte Decken, abwechselnd breitere Spatien, vor dem Scutellum
403
tief eingedrückten Basallappen des Thorax, breiteren Rüssel, sowie
durch kürzere und dickere Beine, namentlich aber durch die
Geschlechtsauszeichnung des Mannes unterscheidet. Bei diesem
ist nämlich die Mitte der Hinterbrust und der beiden ersten
Bauchsegmente lang behaart und unten die vordere Hälfte der vier
Hinterschienen dicht und länger, die der Vorderschiene kürzer
gefranst. |
58. Neocleonus afflixus Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 616. — Congo, ohne nüheren Fundort.
59. Lixus rhomboidalis Bhn. — Schônh. Gen. Curc. VII, I,
p. 462; dorsalis Dej. Cat. — Banana-Boma, Boma, Tschiloango
(M. Tschoffen), Haut-Congo (P. le Boulengé), Banana (F. Buss-
chodts), Mayombe (Lemire), Haute-Maringa (L. Mairesse), Banziville
(Hermans), Congo (G. Hoton), Konde, Landana (L. Petit), Équateur-
Congo (Cap. Van Gele), Vista (V. Moerenhout), Niam-Niam (Bohn-
dorfi), Semlia Fälle (Mocquereys), Beni-Bendi (L. Cloetens), Haut-
Ogowe, Gabun, Bagamojo.
60. Lixus auritus Bhn. — Schôünh. Gen. Curc. III, p. 18. —
Albertville (J. Duvivier), Bena-Bendi (L, Cloetens), région du Tanga-
nika (Cap. Storms).
61. Lixus avuncularius Kolbe. — Arch. Naturg. 1898, p. 260.
— Ibembo (J. Duvivier), Kassongo (Rom), Gabun.
62. Lixus rasilis n.sp. — Angustus, niger, pube cinerea macu-
lari, elytris postica utrinque vita obliqua subdenudata signatus ;
antennis basi rufescentibus; rostro subrecto basin versus sensim dila-
tato, in medio basin versus leviter carinato, utrinque subdepresso ac
longitudinaliter substrigoso; prothorace elongato conico, lateribus
minulissime punctulato et profunde impresso, tuberculo vix obser-
vando, dorso dense punctato et oblique ruguloso, medio anguste
sulcato; elytris pone medium leviter ampliatis, pone scutellum ac
singulo ante apicem impressis et apice mucrone longiore armatis,
substriato-punctatis, interstitiis planis; femoribus muticis. — Lg., 10,5;
lat., 2,8 mill.
Zur auritus-binodulus-Gruppe gehôrig und einem schlanken
rhomboidalis Bhn. in der Kôrperform am ähnlichsten, aber die
Decken hinten ähnlich wie bei motacilla Mén., mit zwei stumfspit-
zigen horizontalen oder wenig aufgebogenen und wenig convergi-
renden Mucronen. Rüssel beinahe gerade, niedriger, an der Spitze
schmäler, an der Basis breiter als bei rhomboidalis, Fühler länger
und dünner, beim Manne dicht vor, beim Weibe etwas hinter der
Mitte eingelenkt. Thorax doppelt so lang als breit, zur Spitze hin
404
geradlinig verengt, an den Seiten glänzend und kaum, auf dem
Rücken dicht und runzlig punktirt, die Runzeln schräg von vorne
nach hinten und innen gerichtet, die Miltelrinne vorn und hinten
etwas abgekürzt. Decken von der Seite gesehen mit lang aber sehr
flach eingesenktem Rücken, der Eindruck um die Schildchenstelle
nur flach, alle Spatien von gleicher Breite, der Eindruck an der
Schwielenstelle tiefer, die Mucronen dichter grau behaart.
Ein Pärchen bei Kamozi von J. Duvivier gefunden.
63. Lixus acuminatus Bhn. — Schôünh. Gen. Curc. III, p. 10.
— Haute-Maringa (J. Duvivier), Gabun (Coll. Faust).
64. Lixus octolineatus Fabr. — Ent. Syst. I, 2, p. 416. —
Boma (M. Tschoffen), Erythrea (Coll. Faust). Bisher nur vom Cap
der guten Hoffnung bekannt.
65. Lixus querulus n. sp. — ÆElongatus, cylindricus, pube
cinerea maculatim obsitus, sulphureo-pollinosus; capile conico ut
fronte rostroque dense punctatis, post oculos strigoso; oculis ovatis
paulo convexis; prothorace latitudine paulo longiore, antrorsum
angustato, apice truncalo, dorso densissime punctato, obsolete, vix
ruguloso vel granuloso, medio parum carinulato, lateribus ante
medium transversim lateque impresso et vitta undulata e polis longro-
ribus signato ; rostro cylindrico arcuato basin versus subsulcato inter-
dum rugulis tenuissimis longitudinaliter obsito; elytris cylindricis
prothoruce parum latioribus, basi tri-, ante apicem utrinque uni-
impressis, substriato-punctatis; pedibus -elongatis, femoribus muticis
sed anticis subacute emarginatis. — Lg., 11-15; lat., 5-4,5 mill.
Mit L. malignus (1) Fst. sehr nahe verwandt und ihm sehr ähnlich.
Der Kôrper ist im Verhältniss zur Linge schmäler, Fühler und Beine
etwas dünner, die Thoraxhinterecken sind rechtwinklig, nicht ein-
gezogen, die Decken im Verhältniss zur Thoraxbasis nur wenig
breiter, die drei Basaleindrücke und der quere an den Thoraxseiten
viel flacher, die Punkte in den Streifen grôsser, die Augen kürzer.
Die Thoraxsculptur ist insofern etwas veränderlich als die einge-
drückte basale Längsrinne zuweilen auf der Spitzenhälfte in eine
sehr feine Kiellinie übergeht, mitunter auch ganz verschwindet.
Équateur-Congo (Cap. Van Gele), Kassongo (Rom), Ibembo
(J. Duvivier), Jaunde Station (Berl. Museum), Gabun.
66. Lixus ænigma Kolbe. — Ent. Nachr. 1898, p. 151. —Zongo
(Lt. Tilkens).
67. Lixus Fausti Kolbe. — Arch. Naiurg. 1898, p. 263. —
Hildebrandti Fst. — Semlia Fälle (Mocquereys).
(1) Ann. Soc. ent. Belg. 1894, p. 524.
405
68. Lixus itimbirensis Duvivier. — Ann.Soc. ent. Belg, 1892,
p. 311. — Tschiloango (M. Tschoffen), Boma-Sundi (Rolin), Niam-
Niam (Bohndorff), Kamerun (Berl. Museum).
Diese Art steht zwischen Fausti und camerunus Kolbe. Von beiden
unterscheidet sie sich durch in beiden Geschlechtern kürzeren,
breiteren und namentlich an der Basis hôheren Rüssel, sowie durch
längere, dickere und an den Thoraxseiten viel dichtere Behaarung,
von letzterem durch viel kürzeren, von ersterem durch seitlich
hinter dem Vorderrande viel wWeniger abgeschnürten Thorax.
Bei allen drei Arten ist Deckenspatium 3 an der Basis nicht oder
kaum beulig.
69. Lixus sagax nom. nov. für. orbitalis Kolbe. — Ent. Nachr.
1898, p. 148, da es schon einen orbitalis Bhn. giebt. — Luluaburg
(Ch. Haas); ein Pärchen.
70. Lixus Kolbeï n. sp. — L. sagaci cognatus et similis;
nonnihil latior; Ͼra oculorum orbilali posteriore suleata sed sulco
cum oculorum margine parallelo; prothorace quadrato, lateribus
subparallelo, intra apicem subilo contracto; elytris postice minus
angustatis, apice obtusius rotundatis; femoribus tibiisque crassioribus;
punclis nudis in abdomine haud conspicuis. — Lg., 18-20; lat.,
5,9-7 mill. |
Die auffallendsten Unterschiede von sagax liegen bei der neuen
Art in der Thoraxform und in der Orbitalfurche. Der Thorax ist
nämlich ebenso geformt wie bei spinimanus und discolor Bhn. und
die Orbitalfurche, die bei der Kolbeschen Art nach oben mit dem
Hinterrande der Augen divergirt, dann hakenfôrmig und flacher
werdend den Augenoberrand umzieht, läuft bei Kolbe: mit dem
Hinterrande parallel ohne aber den Oberrand zu umziehen. Bei
sigax stehen auf den mittleren drei Bauchsegmenten zwei Reihen
kleiner Kahlpunkte, von denen bei unserer Art keine Spur vorhan-
den ist.
Kassongo (Rom); ein Pärchen. — Kamerun (Berl. Museum); ein
Mann. — Adamana {Coll. Faust); ein Mann.
71. Lixus bidentatus Kolbe. — Ent. Nachr. 1898, p. 150. —
Lukungo (Ch. Haas), Boma (Cambier), Niam-Niam (Bohnaorf),
Ukami Berge in D. O. Afrika (Coll. Faust).
Ausnahmsweise sind die Thoraxhinterecken etwas eingezogen.
72. Lixus Severimi n. sp. — Oblongus, parallelus, cinereo-
pubescens, in elytris fascia communi latissima denudata ornatus ;
fronte puncto profunde infixa; rostro cylindrico arcuato, confertim,
basi ante oculos substrigose punctato, inter antennarum inserliones
obsolete canaliculato, quam tibiis anticis basi arcuatis parum (çÿ) vel
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIN, 22 1X 99. 36
406
haud breviore; articulis duobus primis funiculi œquilongis vel secundo
vix longiore; prothorace subconico latitudine basale Ͼquilongo vel
paulo longiore, basi leviter, apice profundius bisinuato, lateraliter
intra apicem nonnihil constricto, antrorsim rotundato-attenuato, apice
tubulato, lateribus medio transversim, dorso in dimidia parte postica
longitudinaliter impresso, panctato et /non vero parte tubulata) oblique
ruguloso ; elytris basi oblique ampliatis, tum parallehs, latitudine
plus quam duplo longioribus, basi triimpressis, singulatim ante
apicem parum callosis, striis postice impressis, punctis in striis apicem
versus minoribus, interstitiis coriaceis, secundo basi sat alte callosis ;
dente femorum anticorum acutiore. — Lg., 15; lat., 4,7 mill.
Die Art gehôrt zur discolor-Gruppe, hat eine ähnliche Decken-
zeichnung wie mucoreus Pasc.,einen zur Spilze gerundet verengten,
mit einer schmalen dichter behaarten Seitenbinde versehenen
Thorax und bei reinen Stücken zwei Reihen glatter aber nicht
besonders deutlicher Kahlpunkte auf den drei mittleren Bauchseg-
menten. Die Decken zeigen hinter den Schultern einen vom Streifen
5 bis nahe zum Aussenrande schräg von vorn mach hinten und
aussen gerichteten breiten und flachen Eindruck, der etwas undich-
ter gelbgrau oder weisslich behaart ist als eine Makel auf Spatium
8 und 9 gegenüber den Hinterhüften, ferner die ganze Spitzenfläche
undichter behaart mit einer dicht vor der Schwiele liegenden dichter
behaarten gemeinsamen Querbinde; zwischen der basalen und
apicalen Behaarung liegt eine breite Kahlzone, von der sich bei gut
conservirten Stücken dicht vor der Mitte eine schräge und behaarte
Makel auf den vier inneren Spatien abhebt. Beine dicker und kürzer
als bei mucoreus, aber etwas länger als bei dscolor Bhn.; die Hin-
terschenkel erreichen den Hinterrand des dritten Bauchsegmentes,
der Zahn der Vorderschenkel ist kleiner als bei letzterem.
Kassongo (Rom), Tschiloango, Banana-Boma (M. Tschofien),
Aschanti, Gabun (Coll. Faust), Kamerun (Berl. Museum).
Diese Art steht unter den Collectionsnamen modestus im Berliner
Museum und als transversus in meiner Samlung.
73. Lixus discolor Bhn. — Schônh. Gen. Curc. III, p. 97. —
Luluaburg (Ch. Haas), Transvaal, Natal, Usambara (Coll. Faust).
74. Lixus insolens n. sp. — (J. Oblongo-ovatus, pube cinerea
variegatim obsitus ; fronte puncto profundo infixa ; rostro crasso pro-
thorace parum breviore, leviter arcuato, confertim punctato; prothorace
latitudine biseos paulo breviore, anterius angustiore, apice sat pro-
funde, basi parum bisinuato, dorso longitudinaliter in medio latius
impresso, cum carinula angusta in impressione dense pubescente,
utrinque granulis inæqualibus confertim adsperso, lateribus vitta
nd ess 7, 5
407
angusta dense pubescente decorato ; elytris latitudine vix duplo longio-
ribus, a basi rotundato-dilatatis, lateribus subparallelis, postice rotun-
dato-angustatis, singulatim apice parum rotundatis et ante apicem
viæ callosis, basi triimpressis, substriato-punctatis, interstitiis planis
coriaceis el dense punclatis, secundo basi elevatis, septem inlernis
antice granulosis, pone medium macula communi subdenudata lile-
ram V efficiente signatis ; corpore subtus œqualiter pubescente, segmen-
ts abdominalibus punctis minoribus denudatis quadrifariam obsitis ;
femoribus muticis. — Le., 13-15; lat., 5-5,8 mill.
Zur caffer-Gruppe gehôrig und von der Kôrperform des Xantho-
chelus superciliosus Ghl., ist unsre Art unschwer an dem dichter
behaarten Lüngseindruck auf der Thoraxmitte zu erkennen. Dieser
ist nämlich ziemlich scharf begrenzt, in der Mitte nicht ganz ein
Drittel so breit wie der Thorax in der Mitte, nach vorn und hinten
gerundet verengt, seine Seiten stossen sowohl an der Basis als an
der Spitze in einem spitzen Winkel zusammen und der feine Mittel-
kiel ist vorn und hinten abgekürzt; unter den ungleich feinen
Kôrnchen, die nur vereinzelt im Grunde des Längseindrucks z1
finden sind, fallen besonders zwei, die schmale, etwas undulirte und
dicht behaarte Seitenbinde durchbrechende, durch ihre Grôsse auf;
der Thorax selbst is kKürzer als bei X. superciliosus, im Basaldrittel
beinahe parallelseitig, dann gerundet verengt, vorn seitlich halsfôr-
mig abgesetzt. Die Stirn zeigt einen grôsseren und tief eingestoche-
nen Punkt zwischen den hell umrandeten Augen. Rüssel leicht
gebogen, hôchstens so lang («j) als der Thorax, cylindrisch, so dick
wie der grôüssere Augendurchmesser, an der Spitze etwas flach
gedrückt, zwischen den Fühlereinlenkungen mit kurzer eingeritz-
ter Rinne, mit ungleich feinen Punkten nicht dicht besetzt. Geissel-
glied 1 kaum länger als 2. Decken etwas schmäler als bei superci-
liosus und daher im Verhältniss zur Breite länger, die Spitze jeder
einzelnen kurz abgerundet, die Basaleindrücke tiefer, Spatium 2 an
der Basis wulstig erhabener, die dorsalen Spatien gegen die Basis
granulirt. Unterseite weniger dicht und graugelb behaart, die
Kahlpunkte auf dem Abdomen wenig auffallend und von gleicher
geringer Grôsse.
Niam-Niam (Bohndorff). Drei Männer.
75. Hypolixus haerens Bhn. — Schôünh. Gen. Curc. II, p. 49.
— Boma (M. Tschoffen).
Frelon VII, 1899, p. 54 errichtet Desbrochers die Gattung Hypo-
litus für die mit nubilosus verwandten Arten. Bis auf den Habitus
und die verhältnissmässig grossen Augen sind die übrigen in der
Gattaungsdiagnose angeführten Unterscheidungsmerkmale in dieser
Gruppe nicht nur veränderlich, sondern auch bei andern Lixus-
Arten vertreten.
408
76. Aclees senegalensis Fairm. — Ann. Soc. ent. Fr. 1891,
p. 267. — À. africanus Fst., Deut. ent. Ztsch. 1895, p. 231. — Zongo
(Li. Tilkens).
717. Bagous erispus n. sp. — Ovatus, nigro-piceus, squamulis
cinereis tessellatim variegatlus, setisque semicirculariter curvatis obst-
tus ; antennis tarsisque ferrugineis ; fronte lata convexa ; rostro pro-
thorace paulo breviore, curvato ; prothorace subquadrato, basi leviter
bisinuato, lateribus subparallelis, intra apicem late constricto, confer-
tm granuloso, dorso obscure trivittato; elytris lateribus parallelis,
ante apicem nec impressis, nec callosis, subpunctato-striatis, interstitis
paulo conveæis et subtilissime granulosis, alternis latioribus et albido-
tessellatis; tibiis anticis vix denticulatis; tarsis gracilibus, articulo
terlio vix dilatato ; femoribus albido-annulatis. — Lg., 2,8-3,3; lat.,
1,1-1,8 mil].
Von B. frit Hrbst durch kürzere Beine, breitere Stirn, kleinere
Augen, lingeren und dünneren Rüssel, vorn, auch oben tiefer
abgeschnürten Thorax, gewôlbtere und abwechselnd gewürfelte
Deckenspatien, namentlich aber durch die eigenthümliche Bebors-
tung der Oberseite verschieden. Feine, zugespitzte und halbkreis-
fôrmig gebogene Borstenhärchen stehen nämlich zerstreut auf dem
Rüssel, zwischen den Augen, auf dem Thorax, einreihig auf der
Naht und den breiteren Deckenspatien 2, 4, 6, und zwar hier auf
den weisslichen Würfelflecken, die auf Spatium 2 viel kürzer als die
dunklen sind. Ein grôsserer, mehr ins Auge fallender weisser
Würfelfleck steht hinter der Mitte auf Spatium 2 und dehnt sich
horizontal auf 1 und 3 aus. Weisslich beschuppi sind ferner die
Mittelbrustepimeren, ein Ring auf den Schenkeln, eine breite Linie
auf dem Scheitel und mehrere Makeln auf dem Thorax, die drei
Längsbinden andeuten. Auf den Decken sind die Schultern scharf-
winklig, die Seitenspatien flacher und einfarbig gelbgrau beschuppt.
Kinchassa (Waelbroeck). Im November gesammelt.
78. Megarhinus longicollis n. sp. — «j. Ovatus, rufo-piceus,
parce albido-, supra pubescens, subtus squamulosus; elytris sutura
excepta dilutioribus; rostro subrecto, prothorace breviore; oculis
majoribus, breviter ovatis, parum convexis; prothorace conico, lati-
tudine basali longiore ; antice lateraliter sinuato -angustato, densissime
œqualiter punctato; scutello elliptico, elevato, punctulato, nitidiore ;
. elytris prothorace paulo latioribus, latitudine antica haud longioribus,
punclato-striatis, interstitiis paulo convexis, coriaceis; pygidio con-
vexo, punclato, abbreviatim sulcato; tibiis anticis infra parum
biemarginatis. — Lge., 5,5; lat., 2,9 mill.
Bei allen bisher beschriebenen Megarhinus-Arten ist der Thorax
kürzer, oder wenigstens nicht länger als breit. Die neue Art zeichnet
409
sich sowohl durch den längeren Thorax als auch dadurch aus,
dass die ganze Oberseite gleichmässig gelblichweiss behaart, die
Unterseite sowie der Umkreis der Augen mit aus zwei oder drei
Härchen bestehenden Bündeln von derselben Färbung in den
Punkten besetzt ist; die Härchen in diesen Bündeln sind auf den
Thoraxseiten und auf den Beinen so lang wie die auf der Oberseite
und länger als die auf der Unterseite des Kôrpers; die Härchen der
Oberseite liegen auf dem Rüssel und den Deckenspatien quer.
Rüssel wenig kürzer als die Vorderschiene, so breit wie der Vor-
derschenkel, ziemlich weitläufig und fein punktirt, gegen die
Spitze mit feinem Mittelkiel und sehr wenig verbreitert. Thorax von
den Hinterecken bis weit vor die Mitte geradlinig oder mit äusserst
flacher Schweifung verengt, der basale Mittellappen breit nieder-
gedrückt, Rücken deutlich längsgewôülbt, die sehr dichten Punkte
flach aber scharfrandig. Geisselglied 2 länger als 1 und wenig
kürzer als die drei folgenden zusammen. Decken mit wenig vor-
springenden Schultern, die weitläufigen Punkte in den ziemlich
scharfen Streifen deutlich, die äussere Kante der äusseren Spatien
etwas kielfôrmig. Innenecke der Schienenspitze ohne Dom,
Banana-Boma (M. Tschoïffen), Drei Männer.
Prosoestus nov. gen. Derelominorum.
A genere Derelomus Sch. prothoracis bas? bisinuata, elytris quam
prothorace haud vel vix latioribus, tibiis apice unguiculo tenue arma-
lis, antennis in utroque sexu submedianis unice distincius.
Die neue Gattung muss auch Dysprosoestus Kolbe (Nov. Act. Leop.-
Carol. D. Akad. Naturf. L, 1888, p. 336), die vom Autor zu den
Hylobiiden gestellt ist ähnlich sein, sich von ihr jedoch durch den
an der Spitze nicht erweiterten Rüssel, die auch beim Manne in der
Mitte des Rüssels eingelenkten Fühler — bei Dysprosoestus nahe der
Spitze (in der Beschreibung ist wohl durch einen Druckfehler nahe
der Basis gesagt), — durch zweibuchtige Thoraxbasis, nicht gestielte
und nicht gekeulte Schenkel, sowie durch die in beiden Geschlech-
tern parallelen Decken verschieden sein.
Geisselglieder 4 und 2 verlängert, 1 das längste. Fühlerschaft
erreicht den Augenvorderrand, ist an der Spitze gebogen und etwas
keulig, aber kaum s0 lang als die Geissel. Augen an den Seiten des
Kopfes, ihr Durchmesser kleiner als der des Rüssels an der Basis.
Schienen gerade, an der Spitze gerade abgestutzt, die Aussenecke
der vier hinteren wenig vorragend, die Unterkante wie bei Dere-
lomus kaum zweibuchtig. Decken mit zehn ganzen Streifen.
19. Prosæstus seulptilis n. sp. — Oblongus, parallelus,
depressus, nigro-piceus, supra glaber, subtus pedibusque levissime
410
pubescens; antennis pedibusque rufis; rostro cylindrico, prothorace
cum capite longiore, arcuato, ut capite sat dense punctato ; fronte inter
oculos vix convexos transversim impressa; prothorace latitudine per-
parum breviore, lateribus parallelo, antice rotundato-angustato, basi
bisinuato, dense fossulato-punctato, interstitiis punctulato; elytris
prothoracis basi œquilatis, parallelis, profunde fossulato-striatss,
interstiliis subtilissime coriaceis. — Lg., 4,5; lat., 1,5 mill.
Im Habitus erinnert diese Art etwas an kleine Stücke von
Arthrotomus depressus Kig. Rüssel des Weibes um etwa ein Drittel
länger als der des Mannes, auch feiner und weiläufiger punktirt
und zur Spitze hin sehr wenig verbreitert, der des Mannes hinten
mit fünf angedeuteten Längskielen. Geisselglied 1 mindestens so
lang als 2 und 3 zusammen, von denen 3 so lang wie breit und
nicht länger als jedes der folgenden ist; Keule länglich oval und
nicht ganz doppelt so breit wie Geisselglied 7. Thorax an der
Basis mit gegen das Schildchen etwas vorgezogenem stumpf-
winkligen Mittellappen, der Vorderrand gerade abgestutzt, überall
mit scharf eingegrabenen, aber nicht ganz gleichmässig dicht
gestellten grossen und eingestreuten Punkten besetzt. Schildchen
quer und punktirt. Decken mindestens doppelt so lang wie breit,
kaum breiter als die Thoraxbasis, hinten gemeinsam, beinahe
halbkreisformig gerundet, die Punkte in den Streifen sehr dicht,
so gross als die auf dem Thorax, Streifen 9 erst dicht vor den
Hinterhüften beginnend, 2 und 8 hinten etwas erhabener, 9 von
den Hinterhüften bis zur Spitze sehr schmal. Prosternum so grob
und dicht, Metasternum etwas weniger grob punktirt wie der
Thorax, Abdomen nur an den Seiten deutlich punktirt.
Chiloango (M. Tschoffen). — Ein Pärchen.
80. Alcides senex Sahlb. — Spec. Ins. I, p. 47. — Boma,
Banana-Boma (M. Tschoïffen), Mayombe (Lemire), Semlia Füälle
(Mocquereys).
81. Alcides aschanticus Est. — Deut. ent. Ztsch. 1895,
p. 236. — Boma (M. Tschoffen), Kassongo (Rom), Semlia Fälle
(Mocquereys). |
82. Alcides Guessfeldi Kolbe. — Berl. ent. Ztsch. 1883, p. 34.
Lukungu (Ch. Haas), Zambi (M. Tschoffen), Stanley-Pool (Coll.
Faust).
83. Alcides trilobus Fabr. — Syst. EL II, p. 505. — Niam-Niam
(Bohndorff), Guinea, Gabun, Kamerun (Coll. Faust).
84. Alcides cultrirostris Thoms. — Arch. ent, II, 1858,
p.133. — Aschanti, Semlia Fälle (Mocquereys), Gabun (Coll. Faust).
411
8. Alcides geminus n. sp. — À. trilobo cognatus et similis.
Oblongus, niger, supra parce, subtus densius, lateribus pectoris densis-
sime flavo-albido-squamosus; elytris rufo-piceis vel rufo-castaneis ;
fronte inter oculos diametro oculorum nonnihil latiore ; rostro feminæ
capite dimidio longiore ; prothorace transverso, antice tubulato, dorso
convexo, crebre granulato; elytris humeris magis productis, sat grosse
strialo-punctatis, fasciis tribus flava-albidis signatis ; pedibus crassio-
ribus, brevioribus, tibiis duabus anticis intus in medio acute dentatis.
— Le., 10; lat., 4 mill.
Bei derselben Länge breiter als trilobus, der Rüssel und die Beine
sowohl kürzer als auch dicker und ausserdem durch folgende
Merkmale verschieden : die Stirn breiter, der Thorax an den Seiten
mehr gerundet und auf dem Rücken hoch längsgewülbt, die Schul-
tern der Decken seitlich mehr herausgepresst, die Seiten der Mittel-
und Hinterbrust mit einer äusserst dichten Schuppenmasse bedeckt,
die Schienen der vordersten Beine unten mit einem Zahn, der
grôsser als der der Vorderschenkel ist.
Gut erhaltene Stücke zeigen auf den Decken eine sehr breite
gemeinsame, vorn stufenformig ausgerandete, hinten und vorn
dichter beschuppte Querbinde dicht hinter der Mitte, eine zweite
schmälere apicale sowie eine jederseits durch drei Makeln ange-
deutete postbasale auf den Spatien 1, 2, 3, 5, von denen die auf3 die
kleinste, die auf 1 die längste ist,
Moliro, Sumbu (J. Duvivier), D. O. Afrika, Zanzibar (Coll. Faust),
86. Alcides simus Chvrl. — Ann. Soc. ent. Belg. XXV, 1885,
p. 91. — Tschiloango (M. Tschoffen), Kassongo (Rom), Aschanti,
Isubu, Usambara (Coll. Faust).
Die Decken des Käfers werden nicht selten schwarz wie der übrige
Kôrper.
87. Alcides Lameereïi n. sp. — Oblongo-ovatus, antennis,
prothorace corporeque subtus exceptis rubidus, supra ex parte cano-,
pectoris lateribus densissime flavo-albido-squamosus ; fronte foveo-
lata; rostro recto, dense subruguloso-punctato, antice late obsoleteque
impresso, apice nigricante; prothorace transverso, conico, apice tubu-
lato, utrinque macula maxima lateralietbasalicano-squamosa signato,
inter et ante has minute granulato; elytris antice prothoracis basi
latioribus, cunealis humeris rotundatis, maxima altitudine ante me-
dium, basi transversim, singulatim ante apicem haud profunde im-
pressis, striato-punclatis, punctis ante medium majoribus et profun-
dioribus, fascia communi postmediana latissima, basi in impressione
apiceque cano squamosis; pedibus punctis unisquamigeris obsitrs;
femoribus subtus, tibiis intra apicem spina acuta, tibis duabus anticis
præterea in medio dente parvo armatis. — Lg., 9,5; lat., 4,5 mill.
412
A. latefasciatus (!) Chvrl. von derselben Länge (die Breite 6 Milli-
meter ist offenbar unrichtig, wenn der Käfer in der Diagnose
elongatus bezeichnet wird) muss durch ganz rothe Kôrperfirbung
und andere Zeichnung verschieden sein.
Die neue Art gehôrt zur trilobus-Gruppe und hat in der Kôrper-
form Aehnlickeit mit simus Chvrl., ihre Decken sind aber etwas
länger. Rüssel cylindrisch, gerade etwas länger als die Vorder-
schiene, dicker als der Vorderschenkel, an der Spitze in seiner -
ganzen Breite flach gedrückt, von der Fühlereinlenkung bis zur
Basis mit sehr feiner erhabener Mittellinie. Die Stirn etwas schmäler
als der Rüssel, seine flache Wôlbungslinie in die Rückenlinie des
Rüssels mit einer Schweifung übergehend, jederseits über den
Augen mit einer unpunktirten Fläche, jeder Punkt auf Stirn und
Rüssel mit einer kleinen Schuppe. Geisselglied 1 länger als 2, dieses
länger als breit. Thorax mit tief zweibuchtiger Basis und kaum
geschweiftem Vorderrande, von den Hinterecken bis weit vor die
Mitte beinahe geradlinig verengt, dann zur oben und unten breit
halsfürmig abgesetzten Spitze gerundet zusammengezogen; der
unregelmässig und fein punktirte halsfôrmige Theil, sowie eine
jederseits bis zum zweiten Deckenstreifen reichende und nicht dicht
gekôrnte Mittelbinde ist sehr undicht, der übrige Theil sehr
dicht mit pinselartigen weissgrauen Schuppen besetzt, die jedoch
nicht ganz die Vorderhüften erreichen und von dem halsférmigen
Theil durch eine schmale Kôrnerbinde geschieden sind; der Rüchen
deutlich lingsgewôlbt. Schildchen querwulstig, unpunktirt. Decken
hôchstens um die Hälfte linger als über die Schultern breit, nach
hinten bedeutend verengt, die beiden Basallappen an der Spitze
gestreift, der Eindruck innerhalb der Schulter, sowie das Basal-
drittel der Streifen 9 und 10 tief eingedrückt, die nicht erhabenen
Spatien nicht hôüher als die Stege zwischen den Punkten und fein
zerstreut punktirt; die gemeinsame und den Aussenrand beinahe
erreichende breite Querbinde nimmt den dritten Theil der Decken-
länge ein, ist vorn auf der Naht und den Spatien 1 und 5 erweitert, am
Hinterrande gezähnt und auf der Naht mit der Spitzenbeschuppung
verbunden; eine minder dichte Beschuppung hinter der Basis auf
der Naht, den zwei ersten Spatien und innerhalb der Schulter deutet
eine dritte Querbinde an. Die Schuppen auf diesen Querbinden sind
viel kürzer als die auf den Thorax und Hinterbrustseiten, lange nicht
so dicht gestellt und so weiss wie auf den letzteren. Die spärliche
Beschuppung auf dem Abdomen lässt drei schmale Längssireifen
erkennen.
Luluaburg (Ch. Haas). Zwei gleiche Stücke.
(1) Ann. Soc. ent. Belg. 1885, p. 89.
413
88. Alcides olivaceus Gerst. — Monatsb. Berl. Ac. 1855, p. 85;
Biai Duviv., Bull. Soc. ent. Belg. 1890, p. cxcv. — Albertville,
(J. Duvivier), Zambi (Lt. Tilkens), Boma-Sundi (P. Rolin); Gabun
Lukolele, Zanzibar, Ukami (Coll. Faust).
Der Mann hat einfach zweibuchtige Vorderschienen und die
Fühlereinlenkung weit vor der Mitte, das Weib in der vorderen
Schienenbuchtung eine kurz bürstenartige, dicht gelbe Beschup-
pung. Die kleinsten, mir vorgekommenen Stücke sind 10 Mill.
lang, 4,9 Mill. breit.
Duviviers Type seines Biaz ist ein Mann und von olvaceus, der
von Gabun bis Zanzibar verbreitet ist, nicht zu trennen.
89. Alcides orientalis Chvrl. — Ann. Soc. ent. Belg. 1885,
p. 90. — Tschiloango (M. Tschoïffen). Ein kleines Exemplar. — Zan-
zibar, D. O. Afrika, Gabun, Kamerun (Coll. Faust).
90. Alcides congoanus n.sp. — A. orientali Chvrl. cognatus
et similis; ab illo rostro nonnihil crassiore et longiore, granulis pro-
thoracis depressis, elytris profunde punctato-sulcatis, interstitiis omni-
bus costatis præcipue diversus. — Lg., 13,5; lat., 5,9 mill.
Ausser durch die Sculptur der Oberseite unterscheidet sich die
neue Art auch durch bedeutendere Grôsse. Bei ortentalis sind die
Kôrner auf dem Thorax hôher gewôlbt, die Decken zeigen regel-
mässig gereihte grosse Gruben in breiten und flachen Furchen, je
zwei von den Furchen 5 bis 8 einander genäühert, die Spatien 4, 6,
8 regelmässig kielfrmig, 5 und 7 schmäler, niedriger und leicht
undulirt, die Beine etwas kürzer und dicker.
Bei unser Art sind die Decken gleichmässig gefurcht, gleichmässig
gekielt und die meist flach eingedrückten viereckigen Punkte sind
kaum halb so gross wie die Gruben auf den Decken des orientalis.
Die Zeichnung der Decken ist bei beiden Arten dieselbe d. h. es
findet sich innerhalb der Schulter eine helle Basalmakel, im Spit-
zendrittel eine helle Querbinde, die in ihrer Ausdehnung variirt,
bei den vorliegenden vier congoanus-Stücken aus vier einzelnen
N-formig gestellten kleineren Makeln auf den Spatien 1, 2, 3, 4 (die
Makeln auf 1 und 3 schwinden zuweilen) besteht, und endlich eine
kleine, meist fehlende Punktmakel an der Spitze des zweiten Spa-
tiums. |
Kassongo (Rom), Moliro (J. Duvivier); 1 Stück vom Congo (Coll.
Faust).
Die neue Art gehôrt mit ortentalis, costipennis Fairm. und noch
zwei neuen mir bekannten afrikanischen Arten zur convexus-
Gruppe, deren Vertreter einen geraden, verhältnissmässig dicken
und in beiden Geschlechtern an Länge kaum verschiedenen Rüssel,
einzähnige Schenkel und vier einzähnige Vorderschienen haben.
414
Von den sechs, nach der folgenden Tabelle zu trennenden Arten
gehôren convexus Oliv. und costipennis Fairm. der madagassischen
Inselfauna, die vier übrigen der Fauna des afrikanischen Festlandes
an.
1". Decken mit grôsseren Gruben, einer basalen Makel innerhalb
der Schulter und einer mehr oder minder ausgedehnten Quer-
binde hinter der Mitte.
2' Auf den matten, weder gestreiften noch gefurchten Decken
bilden simmtliche Spatien feine undulirte Linien, mit denen
die ebenso feinen Stege zwischen den Punkten in gleicher Hôhe
liegen. Prosternum neben den Vorderhüften mit einer nackten
und breiten Längsbinde, in die die nackten Kôrner nicht
hineinragen. — Madagaskar. . . . . . convexus Oliv.
Ob excavatus Oliv. von Madagaskar mit convexæus Oliv. identisch
ist erscheint umsomehr zweifelhaft, als Olivier bei jenem nurdie
mittleren Schenkel und Schienen gezähnt nennt und zwischen
beiden Arten 32 andere beschreibt.
2. Die Gruben auf den Decken stehen in deutlichen Furchen, alle
Spatien sind erhabener als die Stege zwischen den Gruben,
wenigstens die äusseren bilden gerade Kiellinien und sind glänz-
end. Prosternum ohne breite und nackte Längsbinde neben den
Vorderhüften ; die Kôrnelung erreicht die Hüften.
3". Decken doppelt so lang wie breit, nach hinten nur wenig
verengt. Rüssel und Beine länger. Länge 8,7-12,5 : Breite
2-5 ILE dc NE . . . orientalis Chvrl.
3. Decken nur um die Hilfte ner als breit, nach hinten bedeu-
tend verengt, die Schultern mehr vorragend. Rüssel und Beine
kürzer. In der Skulptur dem orientalis ausserordentlich ähnlich
nur weniger glänzend. Länge 10,5; Breite 5,3 mill. Mouffleti .
Jekel. — Natal. . . . ae ENS à Mouffleti n. Sp.
Bei dem einen der beiden Stiücke meiner Sammlung zeigen die
Decken ausser der basalen Makel innerhalb der Schulter nur
noch eine kleine vertiefte Makel hinter der Mitte auf Spatium 2,
bei dem andern noch eine zweite kleinere auf 2.
Decken punktirt-gefurcht, alle Spatien kielfrmig (nicht undulirt);
eine Basalmakel innerhalb der Schulter.
4'. Decken hinter der Mitte mit einer aus einzelnen Makeln
zusammengesetzien Querbinde, sonst nur mit feinen Schup-
penhärchen spärlich besetzt. — Congo. . congoanus Fst.
4. Decken ohne Querbinde oder Makel hinter der Mitte.
5'. Decken nahezu parallelseitig, je zwei der Furchen 8, 4, 7, 8,
ganz besonders 5 und 6 einander genähert, so dass in letzteren
die Punkte stellenweise zusammeñfliessen, Spatium 5 fast
verschwindet, 3 und 6 aber schmäler und niedriger sind als die
415
übrigen; Schultern seitlich stumpfwinklig vorragend. — Ins.
Mayotte . . . . . . Costipennis (!) Fairm.
o. Decken nach hits CE verengt, die Schultern dagegen
nur wenig vortretend, alle Furchen gleichweit voneinander
entfernt und alle Spatien gleichhoch kielfôrmig, die Furchen
ziemlich dicht beschuppt, so dass die Punkte in ihnen undeut-
lich werden. Rüssel und Beine länger als bei costipennis. Form,
Sculptur und Beschuppung des Thorax bei allen sechs Arten
nahezu gleich. — Länge, 11,3; Breite, 5,3 mill. — Ein Stück
vom Congo (Boucard) in meiner Sammlung, Iincellus n. sp.
91. Alcides dentipes Oliv. — Encycl. Meth. V, p. 504 —
Bena-Bendi (L. Cloetens), Zongo (Lt. Tilkens).
92. Alcides leucogrammus Er. — Wiegm. Arch. 1843, I,
p. 260. — Moliro (J, Duvivier).
93. Alcides signatus Bhn. — Sch. III, p. 617. — Lukungu
(Ch. Haas).
94. Alcides laniger Sparrm.— Act. Holm. 1785, I, p. 43, t. 2,
f. 6. — Luluaburg (Ch. Haas).
95. Alcides rhomboidalis Fst. — Novit. Zool. 1894, p. 553. —
Tschiloango (M. Tschoffen), Semlia Fälle (Mocquereys),
96. Alcides necopinus n. sp. — Oblongus, cylindricus, squa-
mulis albidis supra adspersus; rostro femore antico breviore, parum
arcuato, dense punctato; prothorace valde transverso, antice rotun-
dato-angustato, densissime punctato, lateribus inæqualiter albido-
squamoso ; scutello punctiforme ; elytris rufo-ferrugineis, prothorace
vix latioribus, transversim convexis, strialo-punctatis, interstitiis vix
convexis, obsoletissime rugulosis, confuse punctatis, utrinque pone
suturam macula subbasali, fascia lata nonnihil obliqua postica, inter-
shiliis secundo et octavo apice haud dense, pectoris lateribus densissime
albo-squamosis; tibiis quatuor anticis basi curvatis, subtus pone
medium dentiformiter dilatatis et apice unispinosis. — Lg., 6,7-7;
lat., 2,5-2,8 mill.
Zur leopardus-Gruppe gehôrig, weicht sie von leopardus Oliv.
durch den feiner punktirten und kürzeren Thorax, längere und
anders gezeichnete Decken, durch längere Vorderbeine, sowie durch
die in der Mitte zahnfôrmig erweiterten vier Vorderschienen, von
dem ähnlicheren sparsus Bhn. durch breiteren Kôrper, längeren
Rüssel, längere Vorderbeine, kürzeren Thorax, vor der Spitze viel
tiefer eingedrückte Decken mit anderer Zeichnung ab.
(1) Bei einem vom Autor erhaltenen Stück zeigen die Vordertibien einen sehr
krältigen, die mittleren einen kleineren, die hintersten keinen Zahn.
416
Rüssel kürzer als der Vorderschenkel, leicht gebogen. Thorax im
Basaldrittel beinahe parallelseitig, dann gerundet verengt, seitlich
hinter dem Vorderrande etwas eingeschnürt, dieser nur flach, die
Basis tief zweibuchtig mit spitzem Mittellappen, die Punkte auf dem
Rücken mit einem äusserst feinen und kurzen Härchen, die auf den
Seiten mit längeren, aus zwei oder mehreren Haaren bestehenden
Bündeln besetzt. Decken reichlich doppelt so lang als breit, ohne
Schultern, an den Seiten kaum bemerkbar ausgerandet, hinten
gemeinsam abgerundet, um das Schildchen gemeinsam und inner-
halb der Schulter flacher eingedrückt, der Eindruck um das Schild-
chen auf der Naht und den zwei ersten Spatien, hinter der Mitte
eine ziemlich breite Querbinde mit undicht gestellten weisslichen
Haarbündeln besetzt ; Spatium 2 von der Binde bis zur Spitze und 8
eine kurze Strecke an der Spitze mit ebensolchen Haarbündeln ;
jedem der Punkte auf den Spatien ausserhalb dieser Zeichnung ent-
springt ein sehr feines anliegendes Härchen. Zahn der Schenkel
spitz, der vorderen an der der gebuchteten Vorderkante gezähnelt.
97. Metatyges parvus n. sp. — M. Hocquardi (!) Chorl. simil-
limus et affinis, sed ab illo magnitudine multo minore, fronte latiore,
prothorace breviore medio bituberculato, elytris substriato-punctatis,
interstitiis obsolete punctulatis diversus. — Lg., 5; lat., 3,5 mill.
Die hauptsächlichen Unterschiede beider Arten liegen, abgesehen
von der Grôüsse, in der Stirnbreite, in der Kürze und Skulptur des
Halsschildes und in der feineren Skulptur der Decken.
Bei der Chevrolat’schen Art ist die Stirn zwischen den Augen
deutlich schmäler, bei parvus nicht schmäler als der Rüssel; der
Thorax, der bei jenem diverse Eindrücke zeigt, ist bei der neuen
Art bis auf die beiden Tuberkel ganz eben.
Boma, Banana-Boma, Zambi (M. Tschoffen).
98. Mecocorynus Westermanni Bhn. — Sch. Gen. Cure.
IV, p. 195. — (. Tretus loripes Chvrl., Ann. Soc. ent. Fr. 1832,
p. 64. — Luluaburg, Lukungu (Ch. Haas), Beni-Bendi ‘L. Cloetens),
Mayombe (Lemire), Zambi (M. Tschoffen), Niam-Niam (Bohndorfi),
Gabun, Kamerun, Goldküste (Coll. Faust).
Die Stirn mit einem zuweilen kurz kammfürmigen Tuberkel;
Thorax an den Seiten hinter der Abschnürung mit einer kleinen
Tuberkelspitze, sein Vorderrand jederseits des Mittelkiels ohne eine
solche; Decken mit scharfspitzigen Schultern. Fühlerkeule etwas
kürzer als die vier letzten Geisselglieder ; Zahn der Vorderschenkel
in beiden Geschlechtern gleich klein.
« der comprimirte Theil des Rüssels mit flachen Seiten, seine
(1) An». Soc. ent. Belg. XXV, p. 89.
417
grôsste Hôhe nicht oder nur wenig grôüsser als der Vorderschenkel
an der dicksten Stelle, sein Rücken gerundet.
99. Mecocorynus intricatus Dhrn. — Stett. ent. Ztg. 1882,
p. 468. — ©, Tretus loripes Chvrl., Ann. Soc. ent. Fr. 1882, p. 64,
pl. 5, f. 2. — Luluaburg (Ch. Haas), Bena-Bendi (L. Cloetens), D. O.
Afrika, Transvaal (Coll. Faust).
Die Stirn ohne isolirten Tuberkel ; Thorax an den Seiten hinter
der Abschnürung und jederseits am Vorderrande mit einem spitzen
Tuberkel; Decken mit stumpfspitzigen Schultern; Fühlerkeule
deutlich länger als die vier letzten Geisselglieder ; Zahn der Vorder-
schenkel in beiden Geschlechtern in Form und Grôsse verschieden.
d der comprimirte Theil des Rüssels mit flach concaven Seiten,
seine grôsste Hôhe doppelt so gross als der Vorderschenkel an der
dicksten Stelle, sein Rücken flach scharfkantig.
100. Aochetus gladiator Fst. — Stett. ent. Ztg. 1893, p. 234.
— Banana (F. Busschodts).
101. Misynus dissimilis Pasc. — Ann. Mag. Nat. ‘ist. 1888,
p. 414. — Niam-Niam.
102. Neiphagus æquatorialis n. sp. — Cinereo-, ochraceo-
pilosus et fusco-fasciculatus,; prothorace tranverso granuloso-punctato,
rotundato-conico, bituberculato, ochraceo-quadrifasciculato (1, 3);
scutello majore rotundato, cinereo-piloso; elytris striato-punctatis,
interstitirs paulo convexis, humeris minus productis obtuse angulatis,
apice triangulariter excisis, singulalim dorso decemfasciculatis /3,4,3/;
tibiis quatuor anticis subtus crenulatis. — Lg., 10; lat., 5,8 mill.
Einem verkleinerten N. biscutellatus (1) Fst. ähnlich, aber der
Thorax feiner und gekôrnt punktirt, das Schildchen rund, die
Decken weniger hoch gewülbt, feiner punktirt und die vier Vorder-
schienen unten gezähnelt.
Der ganze Küfer ist mit gelbgrauen, zur Basis hin verdickten
Haaren besetzt; von den ocherfarbigen Fascikeln auf dem Thorax
stehen einer am Vorderrande und drei in einer Querreihe dicht vor
der Mitte; von den schwarzbraunen, vorn und hinten ocherfarbig
begrenzten und in drei gebogenen Querreihen auf den Spatien 1, 3,
5, 7 stehenden Fascikeln ist der mittlere auf 1 der längste und
grôsste.
Die schmalen Brückchen zwischen den, ein Schuppenhaar
tragenden Punkten sind grüsstentheils kôrnerartig, die Spatien
feinkôrnig punktirt, die Naht nicht gewôlbt, der Eindruck jederseits
vor der Spitze ziemlich dicht. Bauchsegment 2 nicht ganz so lang
wie 3 und 4 zusammen.
(1) Stett. ent. Ztg. 1893, p. 230.
418
Moliro (J. Duvivier), zwei gleiche Exemplare: D. O. Afrika (Coll.
Faust).
103. Neiphagus Tschoffeni n. sp. — N. odontomo (!) Chvrl.
cognatus et similis, sed paulo brevior, dense lurido-squamosus, haud
fasciculatus, in elytris maculis duabus magnis nigro-velutinis orna-
tus ; prothorace antice sinuato-angustato, punctis sat densis squama
lutea, utrinque in medio squama nigra repletis; elytris latitudine
maxima parum longioribus, humeris acute angulatis, lateraliter pro-
ductis, haud dense substriato-punctatis, punctis squamam minorem
luridam gerentibus, uirinque post maculam nigro-velutinam fascia
angusta abbreviata pallida notatis. — Lg., 9,5-11 ; lat., 6-7 mill.
Die neue Art ist durch die grosse sammetschwarze Makel in der
Mitte jeder Decke zwischen den Streifen 1 und 5 gekennzeichnet.
Die Deckenspatien sind ganz flach, die gebliche schmale Quer-
binde etwas hinter der schwarzen Makel liegt zwischen den Sreifen 4
und 8. Schildchen schmäler oval. Rüssel, Thorax, Decken und Beine
ganz wie bei odontomus geformt. Anstatt der in zwei Gruppen senk-
recht auf dem Thoraxrücken abstehenden langen Schuppenborsten
bei der Chevrolat’schen Art füllen bei unserer rundliche geriefte,
schwarze Schuppen die Punkte an diesen Stellen aus. Die Decken-
spatien sind undeutlich einreihig punktirt und in eizelnen dieser
Punkte vor der schwarzen Makel ist eine längere zugespitzte und
schräg abstehende schwarze Borste bemerkbar.
Ausser durch die schwarze Sammetmakel fällt die neue Art unter
den fünf bisher beschriebenen durch ïhr glattes (nicht rauhes)
Aussehen auf.
Tschiloango (M. Tschofïïen).
104. Ithyporus senegalensis Fhrs. — Sch. Gen. Curc. VIII,
2, p. 65. — Mpala, Albertville (J. Duvivier).
105. Palæocorynus femoratus Thoms. — Arch. ent. II,1858,
_ p. 138. — Semlia Fälle (Mocquereys).
106. Palæocorynus nigrosignatus Duvivier. — Ann. Soc.
ent. Belg. 1892, p. 314. — Semlia Füälle (Mocquereys); Congo, ohne
näüheren Fundort.
107. Ocladius sulcipes Bhn.— Sch. Gen. Curc. VIII, 2, p.195.
— Ein Exemplar vom Congo ohne näheren Fundort.
108. Ocladius senex n. sp. — O. senili Bhn. proximus et simi-
hs; breviter ovatus, niger, nitidus, pilis longis, fere adpressis, pallidis
adspersus; rostro femore antico paulo longiore postice punctato-qua-
(1) Ann. Soc. ent. Belg. XX V, p. 91.
419
drisulcato, tricarinato; antennis rufis; prothorace reticulatim foveo-
lato ; elytris sat dense, interstiliis valde remote uniseriatim punctatis ;
femoribus tibiisque sulcatis. — Lg., 4-5,3; lat., 2,4-3,2 mill.
Unsere Art muss sich von dem mir unbekannten sens Bhn.
ausser durch die Fürbung auch durch die wie bei sulcipes Bhn.
gefurchten Schenkel und deutlicher punktirte Decken unterschei-
den lassen.
Kopf dicht, tief und kaum grôüber punktirt als die Decken. Tho-
rax im Basaldrittel beinahe parallelseitig, hier am hôchsten, dann
gerundet verengt, die ovalen Grübchen stellenweise gereiht, die
Räume zwischen ihnen schmale netzartige Runzeln bildend, jedes
Grübchen mit einem nach vorn gerichteten langen und zugespitzten
Haar. Die Punkte in den Deckensireifen und in den Spatien von
gleicher Grôsse, nur leiztere ein kürzeres Haar tragend und sehr
spärlich. Die Haare auf den zur Spitze linear verengten Schenkeln
und auf den Schienen so kurz als die auf den Decken.
Mpala (J. Duvivier).
109. Neotocerus Fausti Duvivier. — Ann. Soc. ent. Belg.
1892, pp. 165 et 318. — Ibembo (J. Duvivier).
110. Paremydica quadricristata Fst. — Ann. Soc. ent.
Belg. 1894, p. 529, — Zambi (Tschoffen).
111. Mechistocerus planidorsis Thoms. — Arch. ent. II,
1858, p. 135. — Quedenfeldti Kst., Ent. Nachr. 1885, p. 94. — Boma
(M. Tschoffen), Bena-Bendi (L. Cloetens), Niam-Niarm (Bohndorff).
112. Camptorhinus posticalis Thoms. — Arch. ent. II,
1858, p. 137. — Boma (M. Tschoffen), Gabun.
113. Camptorhinus amitinus n. sp. — ©. Lineare elongatus,
supra griseo fusco et albido-squamosus, erecto-setosus ; rostro tenue,
elongato, cylindrico, impunctato, rufo-testaceo ; prothorace oblongo,
confertim punctato, dorso griseo-, lateribus nigro-fusco-squamoso ;
scutello angusto, oblongo, subalbido ; elytris prothorace duplo longio-
ribus, striato-punctatis, interstitiis 2° et 4° postice nonnihil elevatio-
ribus et cum sutura setis clavæformibus longioribus uniseriatis, post
medium fascia lata communi albida signatis; femoribus acute denta-
tis, cum corpore subtus albo-cinereo-squamosis, posticis apice ut tibüs
posticis basi nigro-annulatis. Lg., 4,8-5,2 ; lat., 1,3-1,8 mill.
_ Diese kleine Art, von der zwei Weibchen vorliegen, ist mit.
simplex Seidl. und frater () Kolbe verwandt, von beiden aber durch
die beinahe senkrecht abstehenden läingeren und keulenformigen
Borsten auf der Naht, sowie auf den Spatien 2 und 4zu unterscheiden.
(1) Berl. ent. Zts. 1883, p. 33.
420
Rüssel etwas länger als der Vorderschenkel, gebogen, noch etwas
schmäler als Tarsenglied 2. Fühlerkeule so lang als die fünf letzten
Geisselglieder. Thorax an den Seiten gerundet, um die Hälfte länger
als in der Mitte breit, leicht längs- und quergewôlbt, ohne Spur vom
Eindrücken oder Längskielen, vorn jederseits der Mitte mit einge-
streuten kurzen und etwas abstehende schwarzen Schuppenborsten.
Decken bis auf die hellen Seiten und die Querbinde wie der Thorax-
rücken grau beschuppt mit dunklen Nebelflecken vor und hinter
der zwischen den fünften Streifen liegenden Querbinde. Vorder-
schienen auf der Vorderseite an der Basis mit einer dunklen Makel,
die Unterkante hinter der Mitte wenig und gerundet, die hintersten
in der Mitte dagegen mehr und ziemlich scharfwinklig erweitert.
Boma (Tschofïfen).
114. Sophronomerus affaber Fst. — Ann. Soc. ent. Belg.
1896, p. 75. — Mpala (J. Duvivier).
115. Peloropus ulula Ghl. — Sch. Gen. Curc. LIT, p. 457. —
Ocladius armipes Thoms., Arch. IT, 1858, p. 139. — Boma, Banana-
Boma (M. Tschoffen), Usambara.
Obgleich mir keine Stücke von Gabun vorgekommen sind, s0
halte ich doch die Thomson’sche Art für identisch mit P. ulula.
Mit aufsteigendem Abdomen, beinahe zusammenstossenden
Augen, einem flachen Rüsselkanal und verhältnissmässig langem
Rüssel ist die Stellung von Peloropus Sch. neben Acallopistus Sch.,
sowie überhaupt unter den Nerthopides Lac. eine ganz unnatürliche.
Nach ulula Ghl., dem einzigen mir bekannten Vertreter von
Peloropus, zu urtheilen, ist diese Gattung sehr nahe mit Tetragonops
Gerst. verwandt, deren Type ich gelegentlich meiner Anwesenheit
in Berlin habe untersuchen kônnen und die zu den Zygopiden gehôrt..
Beide Gattungen gehôren zur Gruppe mit nicht aufsteigenden Mittel-
brustepimeren, einem Thorax ohne Augenlappen, mit Pectoral-
kanal, bis zu den Hinterhüften gleich breit verlängerten Hinter-
brustepisternen, bedecktem Pygidium, mit ziemlich gleich dicken,
gezähnten und aussen ungekielten Schenkeln.
Beide Gattungen unterscheiden sich wie folgt :
Vorderhüften getrennt, Pectoralkanal bis zwischen die Mittelhüf-
ten reichend, Augen unten etwas zugespitzt, Abdominalfortsatz
so breit als die Hinterhüften und parallelseitig, Bauchsegment
2 nicht länger als 3, Hinterschenkel überragen sehr wenig den
Apex, Krallen relaie .… +1:, . 4. Tetragonops Gers
Vorderhüften ASE Un A Pectoralkanal flach und nur
bis zu jenen reichend, Augen unten gerundet, Abdominalfort-
satz halb so breit als die Hinterhüften, nicht breiter als der
421
Mittelbrustfortsatz und vorn jederseits schräg abhestulzt,
Bauchsegment 2 wenig kürzer als 5 und 4 zusammen, Schenkel
unten gefurcht, die hintersten nicht ganz den Apex erreichend,
Rrallôn/ADnendicuini nee 5, 7, aPeloropus Sch:
116. Tyriotes cuneipennis Pasc.— Ann. Mag. Nat. Hist. 1889,
p. 454, pl. X VIIL, f. 7. — Kassongo (Rom).
117. Mecopus talanthoides Heller. — Abh. Ber. Dresd, Mus.
1893, p. 30. — Niam-Niam (Bohndorff). Ein Exemplar,
118. Cyllophorus fasciatus Fst. — Deut. ent. Ztsch. 1886,
p. 369. — Kassongo (Rom).
119. Gyllophorus præcanus Fst. — Novit. Zool. 1894, p. 561.
— Bena-Bendi (L. Cloetens).
120. Cyllophorus imitator Fst. — Stelt. ent. Zig. 1895,
p. 312. — Niam-Niam (Bohndortt).
Nach der mir vorligenden Type hat Duvivier seinen C. Josephus
nach einem Manne in Ann. Sec. ent: Belg. 1892, p. 320 beschrieben ;
der C. dictator Fst., Novit. Zool. 1894, p. 562, ist das Weib dazu.
121. Gyllophorus hilaris Fst. — Novit. Zool. 1894, p. 559. —
Sankuru (L. Cloetens).
122. Cyllophorus plagiatus n. sp. — Oblongo-ovatus, niger,
nüidus, supra plagis citrinis albo-marginatis signatus ; rostro arcuato,
punctalo, a basi ad insertionem antennarum carinalo; prothorace
parum transverso, antrorsum rotundalo-angusialo, dorso ‘obsolete
rugoso-granulato, medio obsolete carinulato, intra apicem utrinque
biplagiato; elytris punclato-striatis, singulalim quadriplagiatis; cor-
pore subtus breviter albo-piloso, episternis mesothoracis, segmentis
duobus primis abdominis lateribus citrino-squamosis. — Lg., 8-10;
lat., 2,4-4,8 mill.
In der Kôrperform gleicht diese Art dem praecanus Fst., ist aber
von allen bisher beschriebenen Arten durch die grossen citronen-
gelben und weisslich umrandeten Makeln auf der Oberseite zu
unterscheiden. Es stehen zwei Makeln an den Seiten des Thoraxvor-
derrandes in deutlichen Eindrücken (nur die obere zum kleinsten
Theil von oben sichtbar) und vier auf jeder Decke, von letzteren
eine breitere an der Spitze, eine dicht hinter der Mitte, eine an der
Basis (die beiden letzteren zwischen den Streifen 1 und 5) und eine
seitliche zwischen den Streifen 8 und 10 gegenüber den Hin-
terhüften.
Die Deckennaht und die drei oder vier inneren Spatien sind fein
reibeisenartig punktirtund kaum bemerkbar querrunzlig, die äusse-
ANNALES DE LA SOC. ENITOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 22 1X 99. 31
499
ren Spatien kaum sichtbar punktirt; von den Punktstreifen sind 6, 7,
8 nicht, 9 und 10 theilweise mehr vertieft als die übrigen. Schenkel
simmtlich einzähnig. Thorax wie bei præcanus geformt, an den
Seiten kaum sichtbar punktirt, und glänzender als auf dem Rücken.
Beim Manne sind die Augen grôsser und das Analsegment zeigt
segen den Hinterrand eine breite Vertiefung.
Luluaburg (Ch. Haas).
123. Lobotrachelus subsignatus Bhn. — Sch. Gen. Curc.
VIII, 2, p. 129. — Boma, Banana-Boma (M. Tschoften).
124. Rhadinocerus afhbopic@us n.sp.— Subellipticus, niger,
dense subtus albido-, supra nigro-squamosus et albido-maculatus ;
antennis rufo-testaceis; prothorace latitudine longiore, postice paral-
lelo, basi vix bisinuato, lobo antescutellare producto et truncato, linea
media lata albido-squamoso; scutello albido ; elylris punctato shrialis,
interstitiis planis, macula sagitlæforme cireum scutellum, macula
commune apicale, utrinque maculis duabus, una basale humerale,
allera majore marginale albido-signutis ; femoribus subdentatis. —
Lg. 4; lai., 2 mill.
Die Art ist durch die weisse Zeichnung auf mattschwarzem Grunde:
ausgezeichnet. Kopf schwarz, nur am oberen Augenrande weisslich.
Die weisse Beschuppung des Prosternums zieht sich zweibuchtig
bis auf die Seiten hinauf, ist aber von oben nicht sichtbar. Auf den
Decken bilden eine Nahtmakel hinter dem Schildchen und beider-
seits zwei kürzere Basalmakeln auf den beiden ersten Spatien eine
pfeilfôrmige weisse Makel, die das weisse Schildchen schwarz
umrandet erscheinen lässt; der weiss beschuppte Spitzenrand ist
auf der Naht bis zum Spilzendrittel hinaufgezogen und hier beider-
seits bis zum Streifen 3 erweitert ; an der Spitze von Spatium 3 steht
eine runde Punktmakel; eine grosse Marginalmakel reicht innen
bis zum Streifen 5, zieht sich auf Spatium 8 bis zur Basis und ist
hier bis auf Spatium 6 erweitert.
Bei den beiden vorliegenden Männern ist der bei der Fühlerein-
lenkung eiwas gebogene Rüssel wenig kürzer als der Vorderschen-
kel und weiss beschuppt. Geisselelied 1 länger als 2. Thorax mit dem
hôchsten Punkt seiner Längswôlbung in der Mitte. Die Aussenkante
der unteren Schenkelfurche ist gegen die Spitze kaum bemerkbar
zahnfôrmig abgesetzt. Analsegment mit einer breiten Verte
Luluaburg (Ch. Haas).
125. Baridius eruentus n. sp. — (j. Oblongo ovatus, minus
convexus, obscuro -sanguineus, subopacus ; dorso elytrorum ex parte
corporeque subtus nigricantibus; rostro a capite remote minutissi-
Mmeque punctalo distinclo, lateribus compresso, confertim punctato*
1
=
4
423
prothorace quadrato, lateribus parallelo, intra apicem lateraliter
constriclo, basi bisinuato, sat dense fortiterque punctato, linea media
impunctutu paulo elevato ; elytris prothorace latioribus, basi oblique
amplialis, lateribus subrotundatis, ante apicem ulrinque callosis,
acute striatis, in striis obsolete, interstiliis uniserialim punctatis ;
unguiculis basi connatis. — Lg., 3,5; lat., 1,8 mill.
Der B. rugata Bhn. in der Kôrperform ähnlich, auf dem Rücken
noch etwas flacher, die Decken im Verhältniss zum Thorax etwas
breiter und kürzer; diese mit ihrer ziemlich groben und doch
anderen Skulptur, ihrer kräftigen Schwiele vor der Spitze, sowie
die am Grunde dicht stehenden Krallen nühern cruentus einer noch
unbeschriebenen Art vom Senegal (senegalensis Dej. Cat.). Der
übereinstimmende, sowie ihr von der {imidus-Gruppe recht ver-
schiedene Habitus werden dem künftigen Monographen der Barini
wohl Veranlassung geben, für beide Arten eine neue Gattung auf-
zustellen.
Rüssel an der Basis viel hôher als breit, hôher als der Vorder-
schenkel breit, auf dem Rücken feiner punktirt als an den Seiten, an
der Basis oben durch eine scharfe Abschnürung von der Stirn
abgesetzt. Thorax mit dem hôüchsten Punkt seiner Längswôülbung
eltwas vor der Mitte, der Rücken etwas feiner und flacher als die
Unterseite punktirt, jeder Punkt an den Seiten und unten mit
einem kurzen braunen Härchen, einzelne Punkte des Rückens mit
einer längeren, zur Spitze verbreiterten weisslichen Schuppe.
Schildchen klein, rundlich punktirt. Decken hôchstens um ein
Dritlel länger als breit, hinter den Schultern flach geschweift, dann
mit sehr flacher Rundung allmälig und wenig verengt, die Streifen
an der Basis breiter und tiefer, ebenso die gereihten Punkte auf den
Spatien zur Spitze hin kleiner, die grôssten von diesen nur halb so
gross als die auf dem Thoraxrücken und einzelne von ihnen mit
einer länglichen weissen Schuppe. Die Punktirung ist am grôbsten
auf dem Prosternum, am feinsten auf dem Abdomen. Schenkel
| wenig verdickt, so grob als die Hinterbrust punktirt, jeder Punkt
mit einem gelblichen Härchen, Vorderschenkel so lang als der
Rüssel.
Moliro (J. Duvivier), Boma (M. Tschoffen). — Drei Männer.
126. Baris aurosignata Bhn. — Sch. Gen. Cure. III, p. 662.
— quadrillum Dej., corticalis Buq.; Dej. Cat. — Boma, Banana-
Boma (M. Tschoffen), Senegal (Mus. Brüssel et Coll. Faust).
Bei den corticalis-Stücken des Museums sind die Decken unge-
makelt, weil abgerieben.
127. Baris sedula n. sp. — Lineari-elongata, atra, subnitida ;
rostro longiore ; prothorace oblongo, lateribus purallelo, antice rotun-
494
duto-angustato, sat dense profundeque punctato; elytris prothorace vix
lalioribus, lutitudine duplo longioribus, tenuiter acute strialis, inter-
stitiès planis, punclis radulæformibus obsoletis uni-, internis biseria-
tim obsilis; pedibus longioribus. — Lg., 3,5; lat., 1,2 mill.
Der europäischen melas Bhn. ist die neue Art sehr ähnlich, jedoch
etwas kürzer mit kürzerem Rüssel, Beinea und namentlich mit
anderer Skulptur der Oberseite.
Thorax mit mehr parallelen und an der Spitze schneller zusam-
mengezogenen Seiten, auf dem Rücken ohne Spur einer unpunk-
tirten Mittellinie. Auf den Decken sind sowobhl die Streifen als auch
die Punkte auf den Spatien an der Basis grôber; die Punkte auf den
Spatien sind kleiner, namentlich aber flacher, im Grunde matt, und
ibr Vorderrand ist etwas erhaben, so dass die Spatien unter schwa-
cher Lupe etwas querrunzlig erscheinen. Punkte auf dem Proster-
num etwas grôsser und auch tiefer als die auf dem Rücken, aber
nicht wie bei melas zusammenfliessend und Schrägrunzeln bildend.
Albertville (J. Duvivier).
128. Amorbaius infestus Bhn. — Sch. Gen. Curc. VIITL, 2,
p. 201. — Tschiloango (M. Tschoffen), Semlia Fäile (Mocquereys).
129. Gampyloscelus Westermanni Bhn. — Sch. Gen. Curc.
VIII, 2, p. 198. — Aschanti.
130. Phaulotrodes Fahræusi Fst. — Deut. ent. Zisch. 1898,
p. 79. — Haut-Congo.
131. Stasiastes glabratus Fst. (Phænomerus). — Novit. Zool.
1894, p. 567. — Deut. ent. Zisch. 1895, p. 253. — Popocabacca
(F. Loos).
132. Rhynchophorus phœænicis Fabr. — Syst. El. II, p. 430.
— Ibembo (J. Duavivier), Sankuru (L. Cloetens), Tschiloango
(M. Tschoffen), Haute-Maringa (L. Mairesse), Banana (Busschodits),
Lukungu (Ch. Haas), Zongo (Tilkins), Congo (G. Holm).
Diese Art, von der eine grosse Anzahl Stücke beiderlei Geschlechts
vorliegt, ändert sowohl in der Grôsse (25-45 Mill.) als auch in der
Fürbung ab. Während die Stücke des Museums aus den obigen
Fundorten der typischen Färbung — schwarze Oberseite mit zwei
und Decken mit mehreren rothen Längsstreifen — entsprechen
oder beinahe ganz schwarze Decken haben, sind in meiner Samlung
die extremen Grenzen dieser Veränderlichkeit vorhanden, für die
eigene Namen einzuführen angemessen erscheint.
Ober- und Unterseite ganzschwarz.— Gabun,2 niger var. nov.
Ober- und Unterseite ganz roth, hôchstens der Rüssel, die Kniee,
die Ränder der Decken, der Vorder- und Hinterrand sowie eine
425
Punktmakel am Seitenrande des Halsschildes angedunkelt, —
Gabun,1 © ; N: Calabar, 4@. . . . . +. ruber var. nov.
Der diese Art kennzeichnende conische Thorax ist beim Weibe
nach vorn mehr verengt als beim Manne.
133. Rhynchophorus quadrangulus Quednf. — Berl. ent,
Zisch. 1888, p. 202. — Matadi, Banana-Boma (M. Tschoffen), — Zwei
Männer.
Diese Art hat eine charakteristische Deckenskulptur; einmal sind
die Decken an der Spitze deutlich punktirt, dann sind die Streifen Ü,
7, 3, 9, durch dicht gestellte grôssere Punkte, 6 bis dicht hinter die
Basis, die übrigen in der hinteren Hälfte angezeigt, und endlich
sind sowohl die vertieften Streifen 2 mit 3 und 4 mit 5, als auch die
Punktreihe 6 mit 7 und 8 mit 1 hinten vereinigt. Der männliche
Rüssel ist kKürzer, etwas hôher, auch kräftig punktirt. Quedenfeldt
beschreibt grosse Stücke 36-46 Mill. — ich besitze u. a. ein Weib
von 23 Mill. von Gabun — und die bis auf einige rothe Flecke
schwarze Form.
Aus West Afrika besitze ich eine rothe Form nebst den Uebergän-
gen zu dieser. Bei allen diesen sind die Unterseite und die Beine
mehr oder minder schwarz gefleckt, der Rüssel, Kopf, das Pygi-
dium und das Schildchen ganz schwarz, die Fübler bis auf das
siebente Geisselglied schwarz; bei den Uebergangs firbungen sind
zwei breite, durch eine hinten erweiterte rothe Mittellinie getrennte
Dorsalbinden schwarz und die Decken bis auf die Schultern roth.
Die Form mit ganz rothen Decken und ganz rothem Halschilde
nenne ich var. rex. 5
134. Oxyopisthen funerarium Thoms. — Arch. ent. I,
p. 142. — Haute Maringa (L. Mairesse), Semlia Fälle (Mocquereys).
135. Ichthyopisthen deplanatum Roel. — Not. Leyd. Mus.
XIII (1891), p. 116. — Congo. Ein Mann.
Ich bin nicht ganz sicher ob hier der richtige deplanatum vorliegt,
denn der Thorax ist nicht so lang, sondern entschieden länger als
an der Basis breit.
136. Ichthyopisthen clavatum Roel. — Not. Leyd. Mus.
XIII (1891), p. 169. — Congo. 1 Exemplar.
137. Ichthyopisthen pygidiale Simps. — Emin Pascha Exp.
1890, p. 425. — Tschiloango (M. Tschoffen).
138. Abacobius senegalensis (Sphenophorus) Ghl. — Sch.
Gen. Curc. IV, p. 877. — Bena-Bendi (L. Cloetens).
Die von Chevrolat für den Sphenophorus senegalensis — Ann. Soc.
ent, Fr. 1883, p. 570 — aufgestellte Gattung ist von Abacobius
426
Lac. nicht verschieden. Chevrolats Worte der Gattungscharakte-
ristik : « prothorax recouvrant totalement l’écusson » et » abdomen
de six segments » entsprechen nicht der Wirklichkeit und « les
hanches antérieures plates, allongées, recouvrant le sternum » sind
unverständlich.
Zu Abacobius gehôrt auch der Sphenophorus gigas Fhrs. — Coleop.
Caffrariæ, N° 358, p.282 — von dem ich seinerzeit ein Weib, Caffraria,
J. Vahlb. bezettelt, vom Stockolmer Museum erhielt. Nachdem dies
Stück zur Fettextraction längere Zeit in Benzin bei mir gelegen und
dann mit Seifenwasser gewaschen wurde, entspricht es genau der
Bechreibung von Sphenophorus /Calyptris)] procerus Quednf. (Berl.
ent. Ztsch. 1888, p. 303), allerdings auch der Beschreibung des
gigas Fhrs. bis auf die Zeichnung des Thorax, die allerdings nur
angedeutet ist, und bis auf die punktirt- und nicht fein gestreiften
Decken, dann aber auch der Beschreibung des Abacobius Jekelii Lac.
bis auf die Thoraxzeichnung. Es ist sehr wahrscheinlich, dass
sowohl gigas als auch procerus mit der Lacordaire’schen Art iden-
tisch sind.
Megastethus nov. gen. Sphenophorinorum.
Epimera metathoracis haud ascéndentia. Processus abdominalis
processu mesosternale duplo latior et latitudine coxarum posticarum
æquilatus. Scapus antennarum funiculo brevior. Oculi supra et subtus
distantes. Rostrum arcuatum, cylindricum, basin versus parum
crassius. Antenncæ inferncæ, basales. Prothorax basi bisinuatus, apice
truncatus. Scutellum magnum triangulare. Elylra prothorace non-
nihil latiora, decemstriata, stria decima abbreviata. Pygidium obli-
quum. Segmenta quatuor prima postice truncata, secundum tertio et
quarto simul sumplis subæquilongum. Femora postica anum haud
omnino attingentia; libiæ haud sulcatæ, subtus brevissime fimbriatæ ;
tarsi tibiis œquilongi, articulo tertio lalo, subtus spongioso et medio
carinalo.
Die neue Gatiung ist neben Cyrtorhinus Lac. zu stellen und
unterscheidet sich von ihr hauptsächlich durch den gleichmässig
gebogenen Rüssel, viel breiter getrennte Hüften, den abgekürzten
zehnten Deckenstreif, zweibuchtige Thoraxbasis, durch die von
einer nackten Linie getheilte Schwammsohle des dritten Tarsenglie-
des, sowie durch das hinter den Hüften in zwei rates Zipfel
roses Prosternum.
Der Prosternalvorderrand ist bis zur Augenhôhe kurz und dicht
gewimpert, die Fühlereinlenkung um etwa die Breite der Vorder-
schienenspitze von den Augen entfernt. Die ersten sechs Decken-
streifen erreichen die Basis, von ihnen hier 1 mit 2, hinten 4 mit 7
und 5 mit 6 verbunden, 5 und 6 an der Basis gerähert.
427
139. Megastethus Laenrdaïrei n, sp, — Ælongatus, minus
conveæus, niger, supra, scutlello nitido exceplo, holosericeus; rostro
prothorace breviore (çJ), vel longiore (©), dorso basi cunaliculato ;
fronte inter oculos abbreviatim sulcala; prothorace latitudine busale
longiore, intra apicem profunde constricto, haud dense punctato, linea
media impunctata, punclis lateralibus majoribus pilum brevem
fuscum gerentibus; scutello latitudine dimidio longiore, basi impresso,
impunctato ; elytris retrorsum sensim angustioribus, apice singulatim
obtuse rotundatis, stris tenuibus basi summum vix punclulatis, inter-
stitis nonnihil convexis, minute punclulatis; pedibus nitidis, femori-
bus remote confuse, tibiis seriatim punctatis et pilosis. — Lg,, 20-24;
lat., 6,8-8 mill.
Unsere Art gleicht in der allgemeinen Kôrperform einem langen
Barystethus. Die äusserst feine Ciselirung und die gelbliche etwas
abstehende Behaarung an den Seiten des Thorax und der Unterseite
geben diesen Theilen bei einfallendem Licht ein matt olivenfar-
biges Aussehen, Während der Thoraxrücken bis auf die glänzende
Mttiellinie und die Decken sammetschwarz gefärbt sind ; bei nicht
ausgefärbten Stücken werden Rüssel, Kopf, Halsschild, das letzte
Geisselglied, mitunter auch der ganze Kôürper dunkel, Schenkel und
-Schienen heller blutroth.
Fühlerschaft den Thoraxvorderrand weit überragend, zur Spitze
allmälig dicker, Geisselglied 4 um die Hälfte linger als breit, 2 das
lingste, 4 das kürzeste, 7 rechtwinklig dreieckig und so lang wie an
der geïrade abgestutzten Spitze breit, die tomentose Keule nicht
linger als Geisselglied 6. Kopf ziemlich dicht punktirt, am Augen-
oberrande mit einer concentrischen schmalen Furche. Halsschild
bis zur Mitte mit nahezu parallelen Seiten, dann gerundet verengt,
die Einschnürung bis nahe zur Rückenmitte reichend, die Punkte
von der Mitte nach den Seiten zu grôüsser und dichter, unten feiner
reibeisenartig und weitläufiger, die Ränder der Vorderbrust zwischen
den Hüften etwas aufsebogen, die Hinterecken beim Weibe viel
mehr eingezogen als beim Manne, die Basis nur an den Hinterecken
gerandet, der breit gerundete Mittellappen wenig vorgezogen.
Decken an der Basis kurz gerundet -erweitert, die Streifen nur an
der Basis, und sehr undeutlich punktirt. Pygidium grôber punktirt
als das Halsschild an den Seiten, mit rothgelben Haaren gewimpert,
beim Manne breit gerundet, beinahe abgestutzt, beim Weibe spitz.
Schenkel unten mit abstehenden und kurzen Borstenhaaren spärlich
besetzt, Unterseite der gekrümmten männlichen Schenkel abgeflacht.
Bena-Bendi (L. Cloetens), Haut-Ogowe.
140, Cyrtorhinus nudus Chvrl. (Liocalandra). — Ann. Soc.
ent. Belg. XXV, p. 92. — Niam-Niam (Bohndorfi), Zanguebar
(A. Hacquard), D, O. Afrika (Coll. Faust).
428
141. Cercidocerus albicollis Oliv. — Ent. V, 83, p. 91,
-t. 28, f. 417. — Équateur-Congo (Cap. Van Gèle), Semlia Füälle
(Mocquereys), Haute Ogowe.
Var. rubromaculatus Fst. — Stett. ent. Ztg. 1893, p.151. —
Congo (G. Hoton), Samlia Fälle (Mocquereys) Bei dieser Varietät
tritt auf jeder Decke nicht nur eine grôssere rothe Makel in der Mitte,
sondern auch, nach Stücken aus Aschanti, in meiner Sammlung
noch eine zweite kleinere zwischen jener und der Basis auf.
142. Acanthorhinus Dregei Ghl. — Sch. Gen. Curc. IV, p.865.
— Congo.
143. Cosmopolites sordidus Germ.— Ins. Spec. nov. p. 299,
— Gabun (J. Carradot). Ich besitze die Art auch von Madagaskar.
144. Periphemus Zzanzibarinus Desbr. (Megaproctus). —
Comptes rendus Soc. ent. Belg. 1891, p. 1, note 1. — Congo.
145. Temnoschoiïita quadrivulnerata Thoms. — Arch. ent.
IT, p.143. — Haute-Maringa (L. Mairesse), Niam-Niam (Bohndorff),
Semlia Fälle (Mocquereys).
146. Temnoschoita cruciata Quednf.(Sphenophorus). — Berl.
ent. Ztsch. 1888, p. 306. — Tschiloango (M. Tschoffen), Semlia Fälle
(Mocquereys), Gabun (J. Carradot).
147. Temnoschoita subulirostris Kolbe (Sphenophorus). —
Berl. ent. Ztsch. 1883, p. 35; Nov. Act. Leop.-Carol. Akad. 1887,
p. 343, t.3, f. 11. — Tschiloango (M. Tschoffen).
148. Calandra oryzæ Linn. Gh1l.— Sch. Gen. Curc. IV, p. 181.
— Matadi, Boma (M. Tschoffen), Boma-Sundi (P. Rolin), Ibembo,
Moliro (J. Duvivier), Loango (Waelbroeck), Lufu (E. Clavareau).
149. Diocalandra frumenti var. stigmaticollis Ghl. —
Sch. Gen. Curc. IV, p. 972. — Congo.
150. Sipalus guinensis Fab. — Ent. Syst. Supplm. p. 165. —
Tschiloango (M. Tschoffen), Songo (Lt. Tilkens), Niam-Niam (Bohn-
dorff), Gabun.
151. Sipalus squalidus Kolbe. — Berl. ent. Ztsch. 1883, p. 35.
— Songo (Lt. Tilkens), Bena-Bendi (L. Cloetens).
152. Sclerocardius africanus Bhn. — Sch. Gen. Curc, VIII,
2, p. 3. — Tschiloango (Tschoffen).
153. Rhina Afzelii Fhrs. — Sch. IV, p. 797. — Bena-Bendi
(L. Cloetens), Haute-Maringa (L. Mairesse), Niam-Niam.
-
1
.
5
3
4
429
1454. Cossonus suturalis Bhn. — Sch. Gen. Cure. IV, p. 1033.
— Tschiloango (M. Tschoffen).
155. Cossonus læsicollis Thoms. — Arch. ent. 11,1858, p.144.
— Tschiloango (M. Tschoffen). — Es ist sehr wahrscheinlich, dass
diese Art als eine schwarze Varietät der vorhergehenden (suturalis)
aufzufassen ist.
156. Hyponotus afrieanus n. sp, — Elongatus, parallelus,
vix depressus, niger, opacus, brevissime albido-setulosus ; rostro fron-
teque deplanatis, dense punctatis, illo latitudine apicale parum lon-
giore, parte angustata postica fronte œquilato; antennis larsisque
piceis ; prothorace latitudine longiore, basi parum bisinuato, postice
viæ, antrorsum magis rotundato angustalo, intra apicem constriclo,
densissime sat grosse punctato, carinula media vix indicata; scutello
mainuto ; elytris prothorace duplo longioribus sed vix latioribus, dorso
punctato-strialis, laleribus seriatim punctatis, interstiliis angustis,
punctis minutis et unisetigeris dense uniserialis; corpore subtus sat
dense punctato. — Lg., 4,5; lat , 1,1 mill.
Von subpubescens Woll., der einzigen bisher beschriebenen Art,
muss sich die unserige durch geringe Grôsse, ungekielten Rüssel,
vorne abgeschnürten Thorax und feinere Sculptur unterscheiden
lassen.
Die Gattung ist unschwer an den weit von einander getrennten
Mittelhüften (weiter als die vorderen und hinteren) zu erkennen.
Rüssel zur Basis geschweift verengt, hier genau so breit wie die
Stirn, d. h. beinahe doppelt so breit als der Augendurchmesser, an
der Spitze so breit wie der Kopf mit den Augen, die Spitzenerweite-
rung nicht plôtzlich und nicht scharfwinklig. Thorax mit der
grôssten Breite hinter der Mitte, dicht und grôber punktirt als die
dorsalen Deckenstreifen, in der Mitte eine lingere, etwas undulirte
und glatte Linieangedeutet. Auf den Decken sind die Spatien 3 und 5
noch etwas schmäler, auch scheinbar etwas niedriger als 2 und 4;
die äusseren Streifen sind an der Basis leicht, vor der Spitze mehr,
in der Mitte garnicht vertieft, Spatium 8 vor der Spitze wulstig.
Unterseite gleichmässig dicht und nicht grôber punktirt als die
Deckenstreifen.
Zambi (Ch. Haas); ein Exemplar. — Natal (Coll. Faust); ein
Exemplar.
157. Nanophyes pilipennis n. sp. — Ovatus, niger, nonnihil
nitidus, pilis albidis parce, supra brevioribus, subtus longioribus obsi-
tus; antennis femoribusque basi, interdum tibiis ex parte ferrugineis ;
rostro nrcuato femoribus anticis æquilongo. tricarinato ; prothorace
transverso, conico, obsolele remoteque punctiulato; elytris strialis, on
430
striis indistincle punctatis, interstitis vix convexis, subbiseriatim pilo-
sis ; femoribus anticis trispinosis. — Lg., 1,6-2 mill,
Von der Kôrperform des unicolor(!) Fst., aber kleiner, glänzender,
und deutlicher weiss behaart, Geisselglied 1 so lang wie 2 und 3
zusammen, die vier Hinterschenkel nur einzäühnig, die Deckenstrei-
fen undeutlich punktirt, die Spatien nicht lederartig gerunzelt,
daber auch glänzender und die Unterseite viel länger weiss behaart.
Boma (M. Tschoffen), Usambara.
158. Conapion T'schoffeni n. sp. — Anthracinum, glabrum,
nonnihil nitidum ; fronte angusta, late impressa ; rostro longo, parum
arcualo ubrinque ante oculos sulcalo; prothorace conico, latitudine
vix longiore, remote punctato ; elytris alte convexis, subtihissime stria-
tis, interstitiis planis subseriatim punctatis. — Lg., 2,9 mill.
Dem clavipes Gerst. auf den ersten Blick ausserordentlich sowohl
in Kôrperform als auch in Grôsse ähnlich aber in folgenden Punkten
von ihm verschieden.
Augen noch weniger gewülbt, daher der Kopf schmäler, die Stirn
tiefer eingedrückt, der Rüssel von derselben Länge, Form und
Sculptur, jederseits vor den Augen von der Basis bis zur Fühlerein-
lenkung mit einer tiefen und scharfen Furche. Thorax viel kürzer,
zur Spitze geradlinig verengt, mittlachen Punkten weitläufig besetzt,
ohne Spur von Runzeln. Decken bucklig längsgewôlbt mit dem
hôchsten Wôlbungspunkt etwas vor der Mitte, die breiten und
flachen Spatien mit kleineren und weitläufigeren Punkten stellen-
weise gereiht besetzt. Schenkel dünner,
Boma {M. Tschoffen).
159. Conapion familiare n sp. — Præcedenti (Tschoffeni) et
clavipedi Gerst. cognatum; fronte bisulcata; oculis convexioribus ;
prothorace latitudine parum longiore, cylindrico, lateribus postice
sinuato, intra apicem constricto, dense sed haud profunde punctato;
elytris gibboso-convexis, obsolete catenato-striatis, interstitirs planis
dense subbi- vel triseriatim punctatis. — Lg., 3,3 mill.
Abgeschen von der bedeutenderen Grôsse weicht die neue Artvon
Tschoffeni und clavipes durch mattere Oberseite, den anders geform-
ten Thorax und durch die dichtere Punktirung der Oberseite ab. Der
hôchste Lingswôlbungspunkt der Decken liegt bei beiden Gesch-
lechtern in der Mitte, die etwas tieferen Streifen sind weitläufig und
deutlich, wenn auch flach, die Spatien ziemlich dicht aber feiner und
flacher als der Thorax punktirt. Der männliche Rüssel ist so lang
aber matter als der des clavipes, der weibliche länger, so lang wie die
Decken und weit über die Hälfte glänzend, in beiden Geschlechtern
(1) Deut. ent. Ztsch. 1895, p. 234.
431
wie bei Tschoffeni vor den Augen gefurcht. Kopf so breit wie der
von clavipes, die Stirn jedoch mit zwei flachen, durch eine feine
Kiellinie getrennten Furchen. Decken an der Basis schräg erweitert
und über die Schultern im Verhältniss zum Thorax breiter als bei
clavipes. Schenkel schlanker. Fühler in (j), oder hinter der Mitte
eingelenkt.
Boma (M. Tschoffen).
160. Conapion bomaense n. sp. — (7. Brevius, convexum,
atrum, subnitidum, fere glabrum; fronte inter oculos leviter biim-
pressa ; oculis minus convexis ; rostro quam capile cum prothorace paulo
longiore, cylindrico, arcuato, opaco, apice nitido; prothorace qua-
drato, cylindrico, lateraliter pone basin et apicem constricto, confertim
punctalo, dorso medio abbréviatim canaliculato et puncto postice
impresso; elytris convexis subcatenulato-striatis, interstitiis latis
planis subalutaceis, vix conspicue punctulatis; pedibus gracilibus,
elongatis. — Lg., 2 mill.
Kopf mit den Augen im Verhältniss zum Rüssel schmal, die beiden
flachen Stirneindrücke durch eine feine Kiellinie getrennt. Rüssel
bei der Fühlereinlenkung (in der Mitte) nicht erweitert, nur an der
aussersten Spitze glänzend. Durch die beiden seitlichen Einschnür-
ungen erscheint der Thorax in der Mitte gerundet erweitert, die
ganze Oberfläche fein lederartig matt und mit flachen, ein sehr
kurzes Seidenhärchen tragenden Punkten ziemlich dicht bestreut,
die eingedrückte Mittellinie mit einem etwas tieferen Punkt vor der
sehr flach zweibuchtigen Basis. Decken in regelmässigem Bogen
hochgewôülbt, von der Basis schräg erweitert, über die Schultern
gemessen etwa um ein Drittel breiter als der Thorax, in der Mitte
am breitesten, die dorsalen Streifen etwas tiefer und deutlicher
punktirt, die dorsalen Spatien sehr wenig gewôülbt, die übrigen ganz
flach, alle noch feiner lederartig als der Thorax und mit äusserst
feinen Pünktchen, sowie mit kaum bemerkbaren sehr kurzen Sei-
denhärchen unregelmässig ein- oder zweireihig besetzt. Beine sehr
schlänk. Geisselglied 2 wenig länger als 1, beide die längsten, 7 das
kürzeste aber mindestens so lang wie breit.
Unsere Art muss dem angulicolle Ghl. nahe stehen, sich aber
besonders durch den gerinnten Thorax, den lingeren Rüssel und die
nicht quergestrichelten Deckenspatien unterscheiden lassen.
Boma (M. Tschoffen).
161. Conapion sparsuen n. sp. — Afrum, subnitidum, piles
albidis parce obsitum ; fronte inter oculos parum convexos angustu,
impressa ; rostro femoribus anticis æquilongo (Ÿ) vel nonnihil lon-
giore, magis arcualo; antennis postmedianis; prothorace cylindrico,
antice angustato et circum modice constricto, obsoletissime remoteque
432
punctulato, postice medio suleulo; elytris latitudine fere duplo longio-
ribus, gibbere convexis, punctato striatis, interstitiis fere planis minute
uniseriatim punclulatis et albido-pilosis. — Lg., 3 mill.
Dem clavipes Gerst. ähnlich, aber mit kleineren und weniger
gewôlbten Augen, gekrümmterem Rüssel, dickeren Fühlern, hinten
gefurchtem Thorax, weniger hoch gewülbten Decken und von ihm
namentlich durch die milchweisse Behaarung, die auf der Ober- und
Unterseite, sowie auf den Beinen anliegt, verschieden.
Stirn zwischen den Augen etwas schmäler als der Rüssel, dieser
an der Fühlereinlenkung etwas erweitert, beim Manne an den Seiten
und in der vorderen Hälfte punktirtgestreift; beim Weibe gereiht
punktirt. Geisselglieder 4 und 2 gleichlang, etwas länger als breit,
jenes aber dicker, jedes der letzten kürzer als breit. Thorax wenig
länger als breit, sein Vorderrand etwas schmäler als die kaum
zwWeibuchtige Basis, in der hinteren Hälfte beinahe parallelseitig,
dann bis zur Einschnürung eiwas verengt, die Punkte flach und auf
dem Rücken kleiner als an den Seiten, der Grund sehr fein lederar-
tig. Decken an der Basis schräg gerundet erweitert, die glänzenden
Schultern gerundet und weniger nach oben vortretend, die grôsste
Hôhe in, die grôsste Breite etwas hinter der Mitte, die Punktstreifen
flach und ziemlich breit, die feinen Punkte in den Spatien stellen-
weise unregelmässig gereiht.
Boma, Tschiloango (M. Tschoffen), fl. Niger (Coll. Faust).
162. Apion tenebricosam n. sp. — «. Nigrum, opacum,
parce albido-pilosum ; rostro breve, crasso, arcuato, cylindrico, densis-
sime punclato; antennis postmedianis ; fronte inter oculos paulo con-
vexæos rostri latiludine nonnihil angustiore; prothorace latitudine
basali vix Ͼquilango, conico, margine antico parum marginato, sat
dense punctato, ante scutellum breviter canaliculato ; elytris breviter
ovatis, longitudinaliter conveæis, interstitiis planis, alutaceis et pilis
vix conspicuis uniserialis; pedibus brevibus albo-pilosis. — Lg., 2 mill,
Die Art ist sowohl durch den ungewühnlich dicken Rüssel als
auch durch die matischwarze Fäürbung und die staubartige weisse
Behaarung ausgezeichnet.
Rüssel viel dicker als der Vorderschenkel, von der Fübhlereinlen-
kung im Basaldrittel zur Basis wenig verengt. Kopf und Stirn wie
der Rüssel, der Thorax nicht ganz so dicht, aber etwas grôüber punk-
tirt; dieser nach vorn flach gerundet verengt, mit flach zweibuchti-
ger Basis und flacher Längswôlbung. Schildchen sphärisch dreiec-
kig. Decken hôchstens um die Hälfte länger als an der breitesten
Stelle etwas hinter der Mitte breit, an der Basis gerundet erweitert,
ohne Schulterschwiele, die Schultern gerundet, dann bis hinter die
Mitte beinahe geradlinig, hinten gerundet verengt, der hôchste
Punkt der Längswôlbung hinter der Mitte, die Punktstreifen ziemlich
ubréga 'Ÿ hé fé
ah dl + “à:
2 VE RUES) à EX
scharf und tief und halb s0 breit als die flachen Spatien. Alle Geis-
selglieder kürzer als breit, die Keule ungewôhnlich dick, mindestens
so dick als der Vorderschenkel, oval, zugespitzt. Schenkel kräftig,
wie die Schienen und die Unterseite mit einem kurzen weissen
Härchen in den Punkten. Augen mit einem Kranz von wenig läinge-
ren Härchen.
Moliro (J. Duvivier). Zwei Mäuner.
163. Apion probuam n.sp. — Die Art hat ganz den Habitus des
benignum (1) Fst., weicht aber in folgenden Punkten von ihm ab. Der
Kopf st hinter den Augen nicht verlängert, die Augen sind etwas
gewôlbler, der Thorax ist lünger, conisch, viel grôber punktirl und
vor dem Schildchen kurz gefurcht Die Decken sind hôher längsge-
wôlbt, weniger glänzend, die Streifen deutlich die Spatien einreihig
punktrt, die Beine kurzer und, was die Hauptsache ist, der ganze
Kôrper st in den Punkten mit kaum sichtbaren, stauburtigen Hürchen
beseizt. — Lg., 1,9 mill.
Boma (M. Tschoffen).
164. Apion eruseului n.sp. — ©. Nigrum, pube albida parce
obsitum ; femoribus medio rufis; fronte deplanata biseriatim punctu-
lata ; oculis convexis; rostro cylindrico, arcuato, thorace cum capite
longiore, supra vix, lateribus evidenter seriatim punclato ; antennis in
tertia parte basali rostri insertis, articulo primo funiculisecundo paulo
longiore; prolhorace parum transverso, opaco, postice subparallelo,
antice lateribus contracto et constriclo, basi bisinuato, subremote punc-
tato, ante scutellum suleato ; elytris nonnihil nitidis, antice prothoracis
basi paulo latioribus, humeris breviter rotundatis, catenulato-striatis,
interstitiis striis vix duplo latioribus, uniseriatim punctulatis. — Lg.,
2 mill.
Annähernd von der Kürperform des elegantulum Germ., nur noch
gestreckter d. h. die Decken länger.
Kopf und Thorax matt, die Decken und der Rüssel mit etwas
Glanz. Augen mit einem Kranz weisser Härchen. Thorax an den
Seiten in der Basalhälfie leicht geschweïift, die Hinterecken scharf-
spitzig, der basale Mittellappen breit gerundet, der Rücken sehr
lach lingsgewôlbt, die Punkte stellenweise an den Seiten beinahe
Querreihen und die Raüme zwischen diesen Reihen sehr flacher
Querrunzeln bildend. Decken nicht ganz doppelt so lang wie breit,
in der Mitte am breitesten, hier nicht ganz doppelt so breit wie die
Thoraxbasis, die Schulterschwiele nur angedeutet, seitlich kaum
vorragend, die Punktstreifen ziemlich scharfkantig und überall
gleich tief.
Boma (Tschoften).
(1) Deut. ent. Ztg. 1898, p. 292.
434
165. Apion russeolum Ghl. — Sch. Gen. Curc. V, p. 398. —
Banana-Boma, Boma (M. Tschoffen).
166. Piczotrachelus pullus Bhn. — Sch. Gen. Curc. VIII, 2,
p. 368. — Boma, Banana-Boma (M. Tschoffen), Boma-Sundi (P. Ro-
lin), Casamanca (Bocandé), Natal (Coll. Faust).
167. Piczotrachelus illex n. sp. — Ovatus, niger, subnitidus,
subglaber; rostro cylindrico, arcuato, elongato, lateribus ante oculos
punñctato strialo, supra seriatum punctulato ; fronte opaca, bisulcata
el unicarinata; antennis pone tertiam partem basalem rostri insertis;
prothorace elongato-conico, basi subtruncato, lateribus intra apicem
late impresso, subtilissime alutaceo, obsolete disperseque punctulato,
postice obsoletissime canaliculato ; elytris pone basin ampliatis, callo
humerali rotundato, nitido-instructis, retrorsum dilatatis, supra valide
conveæis, gibbis, punclato-striatis, interstitiis subplanis obsolete coria-
ceis; pedibus elongatis. — Lg., 2,5 mill.
Von pullus Bhn. durch schmäleren Kopf, weniger gewülbte
Augen, beim Manne kürzeren, beim Weibe längeren und dünneren
Rüssel, nur auf dem Rücken deutlich punktirten Thorax, tiefer
punkistreifige Decken und durch geringere Grôsse verschieden.
Rüssel des Mannes zur Spitze, beim Weibe bis zur Fühlereinlen-
kung allmälig schmäler, an der Spitze so schmal wie die Stirn
zwischen den Augen, von der Fühlereinlenkung bis zur Spitze
glänzender als die übrigen Kôrpertheile. Alle Geisselglieder mindes-
tens so lang wie breit, 1 und 2 die längsten. Decken an der Basis
schnell erweitert, hinter der Mitte am breitesten, von hier zu den
Schultern beinahe geradlinig, zur Spitze gerundet verengt, die
Längswôlbungslinie beim Weibe in der Mitte am hôchsten, von hier
zur Basis schräg, zur Spitze in flachem Bogen abfallend, beim Manne
einen mehr gleichmässigen Bogen bildend. Unterseite kaum sichtbar
punktirt. |
Albertville (J. Duvivier), Tschiloango (M. Tschoffen),.
168. Apoderus cyaneovirens Jekel. — Ins. Saund. II, p. 162.
— Boma (M. Tschoffen).
Die fünf vorliegenden Stücke sind Männer, stimmen ausgezeichnet
mit Jekels Beschreibung des ihm nur bekannt gewesenen Weibes,
gehôren aber sicher nicht zur Trachelophorus-, sondern zur Physa-
poderus-Gruppe.
169. Apoderus cerberus Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 527. — Tschiloango (M. Tschoffen); Gabun, Togo, Congo (Coll.
Faust).
Vier Stücke beiderlei Geschlechts sind etwas heller gefärbt als das
typische von Gabun. Bei einem Weibe vom Congo in meiner
439
Sammlung ist die ganze Oberseite bis auf zwei Makein an der
Thoraxbasis und das Schildchen (beide rôthlich) ganz schwarz, die
schwarzen Schenkelringe nehmen beinahe die ganze Spitzenhälfte
ein und die Schienen sind an: der Basis schwarzbraun ; ich bezeich-
nete dies Stück als var. atrox,
170. Apoderus flavonotatus Fst. — Ann. Soc. ent. Belg.
1894, p. 526. — Tschiloango (M. Tschoffen) Ein Exemplar.
171. Apoderus semipallens Fst. — Deut. ent. Ztg. 1898,
p. 25. — Semlia Fälle (Mocquereys).
172. Apoderus tolerans Fst. — Ann. Soc. ent. Belg. 1894,
p. 525. — Semlia Fälle (Mocquereys), Casamanca (Bocandé), Vivi.
173. Apoderus languidus Ghl. — Sch. Gen. Curc. V, p. 280.
— Tschiloango, Boma (M. Tschoïffen), Semlia Fälle (Mocquereys).
174. Apoderus migricornis n. sp. — ©. Testaceus, glaber,
nitidus; ore, antennis, libiis apice tarsisque nigris : capite prothora-
ceque canaliculatis, canalicula in vertice profundius impressa ; ocu-
lis semiglobosis; prothorace antrorsum rotundato-angustato, dorso
depresso ; elytris sercatim punclatis, interstitio quarto antice elevatis.
— Lg., 7; lat., 3,1 mill.
Dem languidus Ghl. in der Form, Grôsse und Färbung sehr
äholich ; hauptsächlich durch anderen Thorax von ihm verschieden.
Dieser ist nämlich nach vorn viel weniger verengt, abgeflacht, die
Querfurche vor der wulstigen Basis ist viel flacher, die vertiefte
Mittellinie ist vorne gespalten und ihre Zweige begrenzen hinten
die halsformig abgesetzte Spitze, deren Hinterrand spitz nach
hinten vorgezogen ist. Auf den Decken sind der Naht — und die
zwei äussersten Streifen vertieft, die übrigen wie bei languidus
gereiht —, aber auch bis zur Spitze deutlicher punktirt und nur
Spatium 4 vorn Kielfôrmig erhaben, dagegen ist 2 ebenso breit
und nur wenig erhabener als 1 und 3.
Zwei Weiber an den Semlia Füllen gesammelt (Mocquereys).
175. Apoderus seminiger n. sp. — Ann. Soc. ent. Belg.
1894, p. 526. — Semlia Fälle (Mocquereys). Ein Mann.
Meine loc. cit. ausgesprochene Vermuthung, dass, ausser der
Abänderung partitus, auch Stücke mit ganz rothen Decken wahr-
scheinlich vorkommen werden, wird durch ein männliches Stück
vom Congo in meiner Sammlung bestätigt, das ich var. perfectus
genannt habe.
176. Apoderus rufinasus n. sp. — Ap. seminigro cognatus ;
d niger, nitidus, gluber; fronte antice, rostro, antennis, abdomine,
436
pectoris medio pedibusque testaceis, unguiculis infuscatis; capite post
oculos breviore, vertice foveola impressa; prothorace antrorsum
parum angustato, dorso depresso medio canaliculato; elytris seriatim
punctatlis, humeris subacutis ; pectore sat grosse, abdomine lateraliter
minus profunde punctato; tibiis arcuatis, intus subcrenulatis. — Lg.,6;
lat., 2,7 mill.
Die Art ist von seminiger, ausser durch die Färbung, durch den
hinter den Augen kürzeren Kopf, sowie durch den Thorax ver-
schieden und verhält sich in dieser Beziehung zu ihm wie nigricornis.
zu languidus.
Der Thorax ist nämlich ebenso geformt und ebenso sculptirt wie
bei rmigricornis nur ist er sehr wenig hôher längsgewôlbt und die
feine Mittelrinne ist vorn nicht gabelfrmig gespalten. Anderseits
liegt ein weiteres Unterscheidungsmerkmal von seminiger in den
Decken; während bei diesem die Schultern einfach gerundet sind,
bildet bei der neuen Art die Schweifung hinter der Schulter mit
der basalen bogenfürmigen Erweiterungslinie eine scharfwinkelige
Ecke. Die Decken sind ausserdem länger als bei seminiger und der
Hinterkopf, von der Seite gesehen, ist steiler gewôülbt.
Tschiloango (M. Tschoffen). Drei Männer.
177. Apoderus flavoebenus Thoms. — Arch. ent. Il, 1858,
p. 115. — Semlia Fälle (Mocquereys).
178. Attelabus pustula Ancey. — Naturaliste 1881, p. 469;
dromedarius Fst., Stett. ent. Ztg. 1883, p. 472.
Kamozi, Moliro (J. Duvivier).
SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
IX
Assemblée mensuelle du 2 septembre 1899.
PRÉSIDENCE DE M, LAMEERE.
— La séance est ouverte à 8 heures.
Décisions du Conseil. M. Léon Thielemans, étudiant en médecine
à l’Université de Louvain, domicilié rue de Hollande, 66, à Bruxelles,
s’occupant de l’Entomologie générale et spécialement de Coléop-
tères, est admis comme membre effectif de la Société. IL à été pré-
senté par MM. Seeldrayers et van der Meulen.
— M. le D' Harold Swale, jusqu'ici domicilié à Putney, nous prie
d'annoncer qu’il habitera dorénavant : Blyton House, à Weybridge
(Surrey, Angleterre).
Travaux pour les Mémoires. M. le docteur Jacobs dépose la pre-
mière partie de son Catalogue synonymique des Diptères de Belgique.
L'Assemblée décide la publication de ce travail. M. Lameere et
M. le docteur Tosquinet sont désignés comme rapporteurs.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
travaux annexés à ce numéro. |
Un travail de M. Emery, sur les fourmis d'Afrique, parailra au
mois d'octobre.
Communications. M. Hippert communique les résultats de quel-
ques-unes de ses dernières chasses de Lépidoptères.
— M. Seeldrayers annonce qu’il vient de faire la capture du
Parnassius Apollo à Bremm sur la Moselle. Il avait signalé l’année
passée ce papillon, à Carden, à 38 kilomètres de Coblence.
La nouvelle capture faite à Bremm éloigné de 53 kilomètres de
Coblence, prouve que l’insecte se rapproche de plus en plus de nos
frontières. Les rochers de Bremm présentent les mêmes caractères
que ceux de Carden. Le Sedum album s’y trouve en immense quan-
tité, à côté de Saxifrages. Les papillons butinaient sur l’Eupato-
rium cannabium, le Tanacelum vulgare et le Verbascum Thapsus,
— MM. Bondroit et Schouteden rendent compte de l’excursion
faite à Calmpthout. M. Bondroit signale les captures de Staphylinus
fuscatus et Staphylinus brunnipes. M. Schouteden celles des Hémip-
tères suivants : Sehirus luctuosus, Piezoderus incarnatus var.
alliaceus, Œlia Klugi, Gastrodes ferrugineus, Bathysolen nubilus,
Gerris rufoscutellata, Aradus depressus.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 4 X 99,
438
— M. Schouteden nous donne, en outre, une liste d'Hémiptères
rares qu'il a capturés depuis peu.
Deux exemplaires de la forme macroptère de Nabis flavomargi-
natus Schltz., pris à Poix, le 5 août 1899.
Lygus flavovarius Fieb., pris à Louvain, le 3 août 1899, sur une
Ortie.
Liocoris tripustulatus Fab., var. pastinacæ Hahn, pris à Ander-
lecht, le 20 août 1899, par M. Bondroit et à Uccle, le 31 août, sur
Urtica urens.
Campyloneura virgula H.S., deux exemplaires pris à Louvain, le
3 août 1899, sur Quercus. |
Macrocoleus tanaceti Pall, très abondant à Landelies, sur Tana-
cetum vulgare, 13 août 1899; pris aussi à Assesse, le 8 août et à
Léau, le 14 août 1899.
Psallus varians H. S. Mey, pris le 21 juin 1899, à la drève de
Lorraine, sur Betula alba.
Plagiognathus fulvipennis Kb., pris à Esschen, le 6 août 1899,
sur Quercus.
Plagiognathus arbustorum P., var. brunnipennis Mey, pris au
Hockai, le 10 août 1899, sur Urtica.
Excursion du 8 octobre 1899 : Moll.
— La séance est levée à 10 heures.
Faisons, Caroline du Nord, 28 juillet 1899.
A la Société Entomologique de Belgique, Bruxelles,
CHERS COLLÈGUES,
Je suis près de terminer une excursion myrmécologique dans
l'Amérique du Nord et je me trouve ici dans la région chaude, basse
ei marécageuse, presque subtropicale de la Caroline du Nord (entre
Goldsboro et Wilmington), sous le toit hospitalier de mon excellent
confrère le D' Faisons, à la famiile duquel le village doit son nom. Je
pense qu’un aperçu de mes résultats les plus intéressants sera le
bienvenu à votre prochaine séance.
J'ai séjourué à Toronto (Canada), Worcester (Massachusetts) (chez
mon ami et compatriote le professeur Ad. Meyer), Morganton (chez mon
aimable et excellent confrère le D' Murphy, directeur de l’Asile des
aliénés), Black Mountain et Faisons; ces trois dernières localités dans
la Caroline du Nord.
439
Tout d’abord, une remarque générale qui m’a surpris au plus haut
degré. A quelques rares exceptions près, dans l'Amérique du Nord,
les fourmis ne construisent pas de dômes, ni maçonnés, ni autres,
On sait qu'en Europe les monticules des fourmis abondent dans
chaque prairie, dans les bois, dans les clairières, dans les montagnes.
Arrivant dans un pays dont la faune est si voisine de la nôtre, où tant
d'espèces ne diffèrent des nôtres que par quelques caractères souvent
bien peu distincts, où la culture, les prés, les bois ressemblent tant à
ceux de l’Europe, je fus absolument ahuri de voir des variétés de nos
espèces les plus communes : Lasius niger, alienus, flavus, For-
mica fusca, sanguinea, etc., ne construire aucun dôme maçonné,
vivre dans des nids minés et cachés, ne s’ouvrant qu’à fleur de terre
par un petit cratère ou sous les pierres. Mais le fait est le mème du
Canada à la Caroline du Nord. Il fallut me rendre à l'évidence. Les
Américains savent cependant ce que c'est qu'un « Ant Hill ». Quand
on leur en parle, ils vous citent la chose comme une grande rareté
qu’on trouve dans telle ou telle forêt à 20 ou 30 milles. Et si l’on y va,
on découvre une colonie de la Formica exsectoides, la seule espèce
de l'est de l'Amérique du Nord qui fasse régulièrement de grands
dômes élevés et coniques en terre, dans les forêts. Jai visité deux de
ces colonies, aux environs de Worcester et de Black Mountain. Les
nids s'ouvrent par des trous situés au bas et à la périphérie. Les Ÿ ne
font pas de chemins creusés comme notre r7ufa d'Europe.
_ En outre, les Form. fusca, r. subsericea et pallide fulva font
rarement de petits dômes. Pour la subsericea, si commune partout,
._ je n’en ai vu qu’au Niagara, à côté de la chute.
Après avoir mûrement réfléchi, je suis arrivé à penser que ce sin-
gulier fait n’infirme pas sérieusement ma théorie des dômes, mais la
confirme plutôt. Dans mes « Fourmis de la Suisse », j'ai montré
que le dôme élevé sert à nos fourmis à assembler et à concentrer
sur leurs larves la chaleur solaire rayonnante, dont elles ont si besoin,
et j'ai cité de nombreux faits à l'appui. Mais le climat de l'Amérique
du Nord est foncièrement différent du nôtre. Extrêmement froid en
hiver, il est brülant en été; ce sont des extrèmes dont nous n’avons
nulle idée en Europe. Les fourmis y ont donc bien assez de chaleur et
de soleil pour leurs larves. Le dôme est superflu. Ce dont elles ont
besoin, c'est de se protéger contre les températures extrèmes. Pour
cela, il faut miner profondément ou se loger dans l’ombre et les troncs
pourris des forêts. Et c'est là ce qu’elles font. Voilà du moins la
manière dont je m'explique le plus simplement ce fait si étonnant
par sa généralité.
Un autre fait sur lequel Blochmann a appelé le premier l'attention
en Europe à propos du Camponotus ligniperdus est le suivant.
Les nids de fourmis abondent surtout sur les coteaux exposés au
440
levant. J’ai confirmé la chose dès lors à plusieurs reprises et de nou-
veau ici en Amérique. Ici encore l'explication me parait simple : Le
soleil du matin réveille les fourmis et les pousse au travail. L'après-
midi il fait assez chaud ; elles n’en ont plus besoin. De là l'avantage de
l'exposition au levant, qui leur donne une bonne activité quotidienne.
Au couchant, au contraire, elles perdent les premières heures du
matin, ont trop chaud l’après midi en été, et ne peuvent presque rien
rattraper le soir, une fois la nuit venue. Du reste, la nuit égalise très
vite les expositions au levant et au couchant, de sorte que ces dernières
ne prolongent pas même l’activité du soir chez les espèces qui tra-
vaillent la nuit. La fourmi a donc tout avantage à avoir le soleil le
matin et l'ombre l'après-midi — en Amérique comme en Europe.
Passons maintenant à quelques cas particuliers.
Les Formica d'Europe ont leurs correspondantes américaines. Aux
F. rufa, pratensis, truncicola et exsecta d'Europe correspondent
les 2ntegra, obscuripes obscuriventris et exsectoides d'Amérique.
L’exsectoides est la seule fourmi de l'Amérique orientale, avons-nous
vu, qui fasse de grands dômes. Elle vit en colonies de 5 à 20 nids.
Mac Cook en a vu de 1,500 à 1,600 nids. Les nids que j'ai vus étaient
tous très coniques et construits presque exclusivement en terre,
presque sans mélange de feuilles ni de débris ligneux. Il y en a qui ont
un peu plus de matériaux ligneux. L’integra, encore plus grande,
plus dimorphe, d’un beau rouge, avec l'abdomen noir cendré, vit au
pied des arbres ou des troncs pourris, remplit les interstices de
l'écorce, etc., de débris ligneux et d’aiguilles de pins qui bouchent le
tout, sans former de dôme s’élevant au-dessus de terre. Tout le nid est
miné dans la terre ou dans le bois. Elle se dresse sur ses pattes de
derrière en recourbant l’abdomen, comme la pratensis (ce que ne
fait pas l’exsectoïdes) et projette, autant que j'ai pu le voir, du
venin dans cette position. Le D' Faisons me fit voir ici, à Faisons,
dans un bois de pins, une colonie considérable d’environ 30 nids
de cette espèce. Ces nids étaient reliés entre eux par des che-
mins tortueux très analogues à ceux de notre }. pratensis
d'Europe, mais plus étroits, plus profonds et surtout presque
entièrement couverts, c'est-à-dire soigneusement recouverts de maté-
riaux ligneux semblables à ceux du nid. Seulement à certains endroits
ils sont découverts sur la longueur de quelques centimètres. Le fait
est très curieux et tout à fait nouveau; je pense qu'elles tendent ainsi à
se préserver des oiseaux et d’autres ennemis. Ces chemins conduisent
aux arbres et aux nids. Ces derniers ressemblent assez à ceux de la
truncicola d'Europe. L'obscuripes ne se trouve que dans le Far
West; je n’ai pas encore trouvé l’obscuriventris.
Comme M. Emery l'a montré, notre Formica esclavagiste, la
F. sanguinea, est représentée en Amérique par plusieurs variétés.
441
Toutes celles que j'ai observées au Niagara, à Worcester, à Morgan-
ton, Tyson et ici même, attaquent la Formica subsericea, souvent
plus grosse qu’elles, et lui dérobent ses nymphes. Toutes les fourmi-
lières que j'ai observées ont un grand nombre d'esclaves, plus qu’en
Europe ; les esclaves sont souvent plus nombreux dans le nid que les
sanguinea. J'ai observé plusieurs expéditions et deux déménage-
ments de sanguinea. Les expéditions ont lieu le matin, et les
nymphes sont rapportées l'après-midi. Tout se passe comme en
Europe. J'ai vu des variétés à épistome à peine échancré faire
autant d'esclaves que d’autres à épistome très échancré. Chez
M. Tyson (près de Blac Mountain, au pied du Mont Mitschell), une
grande fourmilière de petites sanguinea changeait de nid. C’étaient
presque seulement les sanguinea qui transportaient les subsericea
Ces dernières, quoique plus nombreuses, étaient presque toutes dans
le nid, et se laissaient transporter passivement. Dans l’autre déména-
gement que j'ai observé, il en était de même. C’est très frappant, en
Amérique, à cause du très grand nombre des esclaves aussi grandes
ou plus grandes que leurs ravisseuses. Dans le High Dark de Toronto
(Canada), je découvris par contre une grande colonie de F. sangui-
nea, composée de nombreux nids (plus de 12) adossés à des troncs
d'arbres morts ou au bord de la route, et n'ayant pas une seule
esclave. Ces fourmis, de couieur rouge foncé, à faible échancrure,
formaient leurs nids avec des matériaux plutôt ligneux, un peu comme
la éruncicola. Leur allure était du reste absolument comme celle des
autres sanguinea d'Europe et d'Amérique. Elles attaquèrent et
pillèrent un sac de subsericea et de pallide fulva, que je mis près
de leur nid, exactement comme le font les autres sanguinea, s'achar-
nant comme elles à piller les nymphes. Le fait que ces insectes vivaient
en nombreuse colonie à nids multiples et n'avaient pas d’esclaves, n’en
demeure pas moins fort curieux.
La Formica subsericea, qui remplace notre fusca ct n’en est
qu’une race, vit dans la terre et dans les troncs pourris. Ce n’est qu’au-
tour du Niagara que je lui ai vu faire quelques dômes en terre ana-
logues à ceux de sa congénère d'Europe.
La Formica pallide fulva et ses innombrables variétés, minent
leur nid dans les prairies et sous les pierres.
Les Camponotus pennsylvanicus et pictus sont très communs
dans les arbres, le second dans le Nord, le premier partout. Le penn-
sylvanicus court rapidement sur les routes et le long des troncs, comme
notre pubescens dans le Valais. Le piclus est timide et vit en petites
colonies dans les troncs. Le marginatus et ses races vivent comme
chez nous dans l’écorce des arbres vivants, et le castaneus se trouve
dans la terre, dans lies Etats du Sud.
Les Lasius alienus et niger vivent comme chez nous, mais sans
442
dômes ni pavillons pour leurs pucerons. Ils minent seulement
et sont plus modestes, ne faisant que çà et là de petits cratères
de sable. On les trouve surtout sous les pierres. Le Lasius myops
ne fait pas non plus le moindre dôme. On le trouve sous les
pierres. Dans les troncs des forêts, on trouve de grands Lasius
d’un jaune sombre et sale, voisins de l’afjinis et faisant leur nid en
vermoulure, daus ces troncs. Les Acanthomyops font leur nid pro-
fondément miné dans les champs. On ne les découvre qu’à la sortie des
sexes ailés. J'en ai découvert ainsi à Morganton une espèce probable-
ment nouvelle.
La Prenolepis imparis marche en files régulières pour aller aux
pucerons. Son nid, miné dans la terre, est très caché et si profond que
je n’ai pu arriver à en avoir le fond.
La Prenolepis parvula fait partout de petits nids dans! le bois,
dans les feuilles sèches ou dans la terre, et court dans le gazon et dans
les forêts. |
Le Brachymyrmex Heerti vit sous les pierres, parfois dans le bois.
Il est fort répandu.
Le Dorymyrmex pyramicus est représenté dans le sud de
l'Amérique du Nord par deux races distinctes, le favus et le niger.
Toutes deux répandent une odeur de Tapinoma (glandes anales) très
prononcée et nichent exactement comme le pyramicus de l'Amérique
tropicale, faisant la chasse comme lui. Ici, à Faisons, j'ai découvert
une fourmilière mixte très curieuse, de ces deux races. Il y en
avait deux ou trois nids, à plusieurs mêtres de distance les uns
des autres. Les $ jaunes et les Ÿ noires entraient et sortaient pai-
siblement à côté les unes des autres, travaillant ensemble, et se don-
nant tous les signes de l’amitié. Les deux formes étaient parfaitement
tranchées ; aucune forme transitoire. Je démolis à fond l’un de ces nids
et j'eus la chance d'y trouver les © et j du niger et le j du flavus,
ce dernier plus grand et plus clair. Il n’y a donc guère de doute pos-
sible. Il s’agit d’un de ces rares cas de fourmilières mixtes naturelles
anormales que j'ai décrits dans mes « Fourmis de la Suisse ». Mais ce
cas n’a certainement pas une origine guerrière, ui le rapt des nymphes,
comme ceux des Formica. Il s’agit sans doute de l'association for-
tuite de deux © fécondes, uue de chacune des deux espèces, cas que
jai déjà admis pour certaines fourmilières éruncicolo-pratensis et
qui est probable aussi dans l'association Tapinoma-Bothriomyrmex
que j’ai décrite (7. c.).
Les Tapinoma américaines vivent toutes comme celles d'Europe et
ont la même odeur.
À Morganton, j'ai trouvé un petit {ridomyrmex, voisin de l’Au-
milis, qui court avec une rapidité étonnante, se suit à la file, niche
dans un nid caché dans le gazon (comme le Mac Cookt) ou sous une
443
pierre, et grimpe aux arbres pour chercher sa nourriture. Il à une très
forte odeur de Tapinoma.
La Ponera coarclata américaine est très commune dans les
troncs pourris et sous les pierres. J’ai fait chez elle une observation
qu'il est bien difiicile de faire en Europe ; mais ici elle est tout à fait
constante. Lorsqu'on découvre un nid de Ponera dans un tronc
pourri, on voit leurs cocons jaunes assemblés dans un coin, mais abso-
lument abandonnés des % qui n’essaient pas de les sauver, ni de les
recueillir, Par contre, elles prennent le plus grand soin des larves
qu'elles emportent et cachent. Je soupçonne que chez ces fourmis,
moins sociales que les autres, les nymphes sortent seules de leurs
cocons, sans avoir besoin de l’aide des ÿ.
Je trouvai deux Amblyopone dans un tronc pourri et un Procera-
lun sous l'écorce.
En donnant, il y à deux jours, un coup de ciseau dans un tronc
pourri, dans un bois de pins, quelle ne fut pas ma surprise de décou-
vrir ici, à Faisons, des Zciton. Deux coups de plus me montrèrent que
j'avais eu le bonheur de tomber sur un nid, car des milliers de larves
et de nymphes sy trouvaient.
A ma grande surprise, toutes les nymphes étaient nues, sans cocon,
au contraire de celles qu’a décrites et que m’a envoyées W. Müller
chez l'Eciion Burchellii. Ce petit Eciton, d'un jaune roussâtre, est
voisin du californicum et sans doute décrit par Emery. Je me mis
aussitôt à démolir le nid pour découvrir la © encore inconnue (sauf la
Pseudodichthadia incerta d'André, dont l’ouvrière est inconnue).
Le tronc était littéralement imprégné d’Eciton à un pied au-dessus et
à un pied au-dessous du sol. Pas un centimètre carré du bois pourri
n’en était exempt. Je démolis tout, jusqu’à la terre, sous les racines,
sans trouver la ©. Enfin, en revisant toutes les parcelles démolies, je
la découvris, une longue et large bête aveugle et aptère, se mouvant
lourdement avec son immense abdomen distendu au milieu des $. Elle
a le thorax étroit et assez rectangulaire. Le pédicule n’a qu’un article,
très semblable à celui des Zabidus! Les caractères sont donc
intermédiaires entre le «j et l’ouvrière. Un saut de joie à cette
découverte.
Environ 14 mill. de long au juger. Mandibules sublinéaires, à bords
parallèles, sans dents, pointues au bout, peu courbées. Palpes maxil-
laires de deux articles. Labre échancré. Scapes courts, fortement
épaissis à leur deuxième moitié. Articles des funicules plus longs que
larges. Tête en carré arrondi, avec un large sillon longitudinal de
l'épistome à l’occiput. Thorax étroit et allongé, surtout le pronotum
et le mésonotum. Suture pro-mésonotale obsolète. Mésonotum ovale,
subdéprimé. Pas de seutellum ni de segment intermédiaire. Suture
méso-métanotale distincte, concave devaut. Métanotum plus large que
444
long, déprimé, avec une large impression médiane sur la face basale
et deux protubérances très larges et très arrondies de chäque côté.
Face basale plus longue que la face déclive. Pédicule comprimé de
chaque côté, plus large que long, plus large devant que derrière, avec
une face supérieure et deux bords latéraux. Son bord postérieur est
largement et profondément échancré, formant ainsi de chaque côté
une large dent obtuse dirigée en arrière (forme des Labidus). Une
dent large et obtuse dessous, devant.
L’abdomen, à la fois distendu et allongé (toute la © est fort
allongée), a environ 9 millimètres de long à lui seul. Le pygidium et
l’hypopygium forment deux larges disques allongés, le premier
convexe, le second assez déprimé et dépassant le premier.
Pas d’yeux. Pattes assez longues, permettant la marche. Tibias et
cuisses à peine subdéprimés. Tout l’insecte luisant, finement ponctué,
sauf le thorax et le pédicule qui ont une ponctuation grossière et abon- .
dante. Pilosité dressée, fine, jaunâtre, abondante, pointue, répandue
partout. Roussâtre. Pattes et antennes d’un jaune sale.
Je mis une partie du nid dans un sac pour observer ces intéres-
santes fourmis, et je n’ai pas encore fini de le faire. J’y ai trouvé un
myrmécophile. Voici ce qui me paraît le plus important. Les Æciton
portent leurs larves et leurs nymphes, qui sont très allongées, en se
mettant à cheval dessus avec leurs six pattes, comme les Polyergus,
mais d’une façon encore plus accentuée. Même de petites ÿ portent
ainsi de grandes nymphes, ne touchant le sol qu'avec le bout de leurs
tarses. Mais ainsi elles cheminent très vite et ont les antennes libres.
En second lieu, leur faculté instinctive de se concerter et de former des
files dépasse absolument tout ce que j'ai vu chez d’autres fourmis.
Vous jetez une poignée d’Æciton avec leurs larves sur un terrain
absolument étranger. En pareille circonstance, où les autres fourmis
s’éparpillent en désordre et ont besoin d’une heure ou plus (parfois
moins) pour arriver à l’ordre, à réunir leurs nymphes et surtout à
reconnaître les environs, les Æciton se concertent, sans perdre une
minute. En cinq minutes, ils ont formé des files distinctes de Ÿ qui ne
s'écartent pas les unes des autres, portent en partie les larves et les
nymphes, et marchent en ligne assez précise, tâtant le terrain de leurs
antennes, explorant tous les trous et fentes jusqu'à ce qu'elles
trouvent une cavité à leur convenance. Alors le déménagement s’exé-
cute avec un ordre et une rapidité étonnants. Les $ se suivent et se
comprennent, comme par mot d’ordre,et en bien peu de temps tout est
en lieu sûr. Pas question de transport mutuel; c’est en plus précis le
système des Tapinoma. Le fait est remarquable chez une fourmi
aveugle, qui n’a absolument que ses antennes pour se diriger.
Les Aphaenogaster américaines que j'ai observées sont toutes de
grandes chasseuses et se nourrissent d'insectes qu'elles attrapent. Elles
445
sont très friandes de termites, et lorsqu'on découvre et disperse un
nid de termites dans un bois, on les voit accourir et se jeter sur ce
mets succulent. L’A. fulva est la plus commune. Elle varie énormé-
ment et niche dans les troncs pourris ou sous les pierres, surtout dans
les forêts, en fourmilières parfois assez grandes. L'A. {ennes-
seensis forme d'immenses fourmilières dans les troncs pourris.
J'en ai observé une près du Niagara. Dans les troncs, à leur pied
ou sous l'écorce, j'ai trouvé d’assez grandes fourmilières d’une belle
espèce à Morganton et ici (Zamellidens ou Mari). Enfin, l'A.
drealtæ qui abonde dans les forêts à Morganton, Black Mountain,
vers M. Tyson et ici, dans toute la Caroline du Nord, forme de petits
nids minés dans la terre (jamais dans les troncs), parfois sous les
pierres. Ces nids s'ouvrent par un Jarge trou, bien ouvert (rarement
deux). Les Ÿ sortent isolément et sont d'intrépides chasseuses. Les
fourmilières sont peu nombreuses. J'en ai trouvé une seule assez
grande chez M. Tyson, et celle-là m'attaqua résolument lorsque je la
dérangeai.
Les Myrmica américaines ont les mêmes mœurs que les formes
européennes correspondantes et n'offrent rien d’intéressant. Il en est
de même des Leptothorax. Une espèce de ces derniers fait à Black
Mountain son nid dans les feuilles mortes roulées, tombées à terre. Je
le découvris en suivant une Ÿ qui portait une nymphe. Les Dicho-
thorax nichent ici, à Faisons, dans de petites branches sèches tom-
bées à terre parmi les feuilles sèches des forêts et font les morts. Une
Myrmica trouvée chez M. Tyson et voisine de la rugulosa, fait aussi
la morte à chaque occasion.
Je viens de découvrir ici deux fourmilières de Pogonomyrmex
badius Latr. (— transversus Sm — crudelis Sm). Cette espèce
forme un dôme-cratère plat, arrondi, couvert de petites pierres, dans
des prairies maigres. Elle pique d'une façon terrible. L’ayant attaquée
imprudemment, je reçus deux piqûres à la main êt j’en souffre encore,
plusieurs heures après. Ces piqûres sont plus violentes et plus dou-
loureuses que celles de notre Vespa germanica d'Europe. Comme
l’a très bien fait remarquer Mrs Mary Treat, cette espèce ne cultive
pas de plante spéciale et ne fait pas de clairière autour de son nid en
coupant les plantes. Mais Mrs Treat a tort en concluant de ce fait qu’il
doit en être de même pour le P. molefacieus du Texas. Le P. badius
récolte diverses graines; en démolissant son nid, j'ai découvert ses
greniers qui sont fort plats, mais irès bien arrangés.
Ea soulevant une pierre à Black Mountain, je vis une fourmi brune
se retirer d’une galerie, La loupe me fit aussitôt reconnaitre l’Atta
(Trachymyrmex) tardigrada Buckley! Le jardin de champignons
de cette seule espèce septentrionale du groupe étant encore tout à fait
inconnu, je me mis en quête. Les % sortirent d’abord pour se défendre
446
en assez grand nombre, surtout lorsque je plaçai des Cremastogaster
devant elles. Bientôt je vis apparaître du fond du nid de petites boules
grises portées par les $, qui en obstruèrent l'ouverture. Je devinaï
que c'était du jardin de champignons et je le confirmai en en prenant
une avec mes pinces. Voulaient-elles ainsi repousser les Cremasto-
gaster par l'odeur du champignon? Voulaient-elles se préparer à la
fuite? Je ne le sais. Quelques-unes étranglèrent quelques Cremasto-
gaster avec leurs mandibules. Enfin, je me décidai à ouvrir le fond
du nid. Celui-ci n’était pas profond. Il consistait en une vaste salle,
grande à peine comme un œuf et remplie par un jardin de cham-
pignons qui renfermait les nymphes, quelques ©, etc.
Ce nid me rappela celui que firent en captivité des Aa (Acro-
myrmex) oclospinosa dans la terre, sous une soucoupe. Il con-
tenait environ 200 Ÿÿ. — Je mis une partie du jardin de champi-
gnons à l'alcool et j'essayai en vain de faire pousser le mycelium du
reste dans un tube humide. Je l'enverrai au professeur Moeller.
Mac Cook a prétendu que l'A. {ardigrada coupe des aiguilles de pins
ou de sapins. Il n'y avait pas de ces arbres dans le voisinage du nid.
Comme les Trachymyrmex font un jardin de champignons plus
simple que les autres Aa et que leur champignon n’est pas le Rho-
zites, je soupçonne la éardigrada d'employer d’autres matériaux
(détritus, excréments de larves, etc.) comme les autres espèces du sous-
genre que j'ai observées en Colombie.
Les Cremastogaster lineolata, Asmehadi, etc., de l'Amérique du
Nord, vivent, surtout ce dernier, de préférence dans les troncs pourris
ou dans les branches d’arbre tombées à terre dans les forêts. Ils y font
de grandes fourmilières. On les trouve aussi sous les pierres, surtout
le lineolata. Ils ne recherchent pas les arbres secs et durs comme le
scutellaris d'Europe, de sorte que leur nid est facile à démolir.
Du reste, leurs mœurs sont monotones, comme celles de presque tous
les Cremastogaster.
Les espèces de Pheidole sont nombreuses et vivent sous l'écorce
Ou dans la terre en nids minés à petits cratères. À Black Mountain,
une espèce fait de grands nids ayant presque un dôme, et très peuplés.
Ici à Faisons, j'en ai trouvé plusieurs espèces sous l'écorce. À Mor-
ganton, j'ai observé les noces aériennes des © et des «j qui formaient
des essaims le soir devant l'asile.
Le Monomorium ebeninum est très commun et vit ici, comme
aux Antilles, dans les branches sèches, très souvent dans les branches
tombées sur le sol des forêts. J'ai observé un déménagement.
Diverses espèces de Solenopsis vivent en nids doubles comme chez
nous et ailleurs chez diverses grosses fourmis, surtout chez les For-
mica exsecloides, subsericea, etc., mais fort souvent aussi chez les
Termites, surtout dans les troncs pourris où elles s’infiltrent entre les
cases de leurs victimes.
447
Je ne puis terminer ce court aperçu sur les mœurs des fourmis de
l'Amérique du Nord que j'ai observées jusqu'ici, sans remercier bien
sincèrement mes excellents amis et confrères les D' Ad. Meyer à
Worcester, D' Murphy à Morganton et D' Faisons à Faisons, à l’aide,
à l'hospitalité et à l’inépuisable obligeance desquels je dois tout ce que
j'ai trouvé. Maintenant je vais visiter l'excellent myrméologiste amé-
ricain M. Pergande à Washington et rentrer en Europe.
D A,'F'OREL:
P.-S. Après l’envoi de cette notice à votre Société, j'ai fait visite à
M. Pergande, et confronté en partie mes récoltes avec sa collection.
L’Eciton est l'E. carolinense Emery. M. Pergande m'a raconté que
M. Schmitt a aussi trouvé la © de cet ÆZcilon et à l'intention d’en
publier le dessin. Il me communique en outre que le type du Campo-
notus novæboracensis Fitsch n’est autre que mon Camp. hercu-
leanus r. pictus, qui devra donc prendre le nom de Fitsch.
NOTE COMPARATIVE
SUR LA DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES ORTHOPTÈRES
EN BELGIQUE, EN ANGLETERRE ET EN HOLLANDE
par MI. de Selys-Longechamps.
J’ai reçu récemment deux documents intéressants, concernant les
Orthoptères de l’Angleterre et de la Hollande, qui m'ont frappé par
la grande analogie, je dirai même l4 similitude, que ces deux faunes
présentent avec celle de la Belgique.
Les British Orthoptera, publiés en 1897 par M. Malcolm Burr (!),
forment un petit volume qui contient la description des espèces
britanniques et la figure de presque toutes, précédées de considéra-
tions générales sur cet ordre d'insectes, les procédés à employer pour
leur capture et leur conservation, enfin leur intérêt économique et
leur bibliographie.
Le travail de M. Malcolm Burr est rédigé avec clarté, et peut
suffire à ceux de nos compatriotes qui voudraient récolter et étudier
nos Orthoptères.
L'autre publication dont j'ai à parler estintitulée : Orthoptera neer-
landica et a été publiée cette année (1899) à Utrecht, par M. Tiddo
(1) Un volume in-80 à Huddersfield (The Economic and Educational Museum).
448
Folmer. C’est un catalogue raisonné des espèces observées jusqu'ici
dans les Pays-Bas.
Il mentionne les localités, les époques d’apparition et a soin de
citer (mais sans les numéroter) les espèces qui ont été observées
dans les contrées limitrophes et qui pourraient être rencontrées plus
tard en Hollande à la suite de nouvelles recherches.
M. Tiddo Folmer m'écrit qu’il n'a pas connu mon dernier
Catalogue des Orthoptères et Névroptères de Belgique publié en 1888
dans les Annales de la Société entomologique de Belgique, énumé-
ration qui du reste n’a ajouté que peu d’espèces à celles que j'avais
précédemment indiquées dans nos Annales en 1862 et en 1868 (°).
Le travail de M. Tiddo Folmer se compose de huit pages in-4°
avec quelques dessins. Il pense, comme moi, que plusieurs de nos
espèces belges se retrouveront en Hollande, où l’on s’occupe en ce
moment de revoir la faune entomologique (*). |
Voici le tableau de ces listes comparatives :
Angleterre Belgique Hollande
I. — FORFICULARIDÆ.
. Labidura riparia Pall.
. Anisolabis maritima Bon.
— annulipes Luc.
. Labia minor I. ee
MFOPHCUMAUrICUlAT IA Ter 0er EURE 5 3e #
— Lesnei Finot. .
. Chelidura albipennis Meg. Vip
— ACahthopy2ta)GénÉ. SM ve % 3
— arachidis Vers.
Pr ÉHÉUSOLRES Momo: Hahn AN NE te x Acc.
II. — BLATTIDÆ.
. Blatta läponica L. Le RU NE ES % # #%
+ Vida ab. TMC ie 3 x
— ericetorum Wesm. (Poe Steph de à k +
Rhyparôbis Maderæ Fab. :1 Nuit LOR,. “MACC.
*Éeutophæa surinamensis Fab) M ent + Acc.
HP IABÈTA LATTES ie DIRES PRE AE + Acc,
. Periplaneta americana L. *
18. — Australasiæ Fab.
— orientalis L. .
. Phyllodromia germanica L.
IT. — MANTIDÆ.
2 Manus Eclielosa Te Ale AU NES Anne : Acc.
© ®@ I © Et À À NO A
Hi
©
ei Hi bi bu bd bd bd
D I © Où BR © NN
DO 4
© ©
(1) Catalogue raisonné des Orthoptères de Belgique, 1862, et Additions au :
Catalogue raisonné des Orthoptères de Belgique, 1868.
(2) M. Tiddo Folmer n'ayant pas compris les Forficulides dans son travail,
j'ai ajouté pour le compléter les trois espèces citées par M. Snellen van VOB
hoven dans la liste des Orthoptères de cette contrée (Bouwstoffen voor eine
Fauna van Nederland, tome III, 1846).
22
23
24.
25.
26.
21.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
_ 85.
36.
37.
38.
39.
46,
41.
42,
43.
44.
45,
46.
47.
48.
49.
50.
o1.
52,
53.
54.
55.
56.
97.
98.
59.
60.
61.
62.
63.
64.
65.
66.
67,
IV. — ACRIDIDÆ.
Mecostethus grossus L,.
Stenobothrus lienatus Panz.
— stigmaticus Ramb.
— viridulus L.
— rufipes Zett.
— hæmorrhoidalis Charp. .
— vagans Fieber.
— bicolor Charp.
— biguttulus L. .
— elegans Charp.
— dorsatus Zett.
-— parallelus Zett.
Gomphocerus sibiricus L.
— rufus L. ;
— maculatus Thunb.
Œdipoda cærulescens Fab.
Pachytylus cinerascens Fab.
— migratorius L.
Psophus stridulus L. .
Acridium ægyptium L.
Schistocera peregrina Oliv.
Tettix bipunctatus L.
— subulatus L.
V. — LOCUSTIDÆ.
Barbitistes serricauda Fab.
Leptophyes punctatissima Bosc.
Phaneroptera falcata Scop.
Meconema varium Fab.
Xiphidium dorsale Latr.
Locusta viridissima L. Ë
Gampsocleis glabra Herbst. .
Thamnotrison cinereus L.
Platycleis grisea Fab. .
_ brachyptera L.
— Roœselii Hagenbach
— bicolor Philippi
Dectricus verrucivorus L.
_ albifrons Fab.
Ephippigera vitium Serv.
VI. — GRYLLIDÆ.
Nemobius Sylvestris Fab.
Gryllus campestris L. .
— domesticus L. ;
— bimaculatus de Geer .
— capensis Fab. .
— Brunneri Selys.
Gryllotalpa vulgaris
— didactyla Latr.
Total.
Angleterre
449
Belgique Hollande
x +
+
x
x Acc. x ACC.
+
# x
x
LS
x Acc
+ Acc
x Acc
52 36
450
Le total des espèces d’Orthoptères observées dans les trois
contrées, objet de cette note comparative, s'élève à environ
soixante-six, parmi lesquelles à peu près trente se reproduisent à la
fois et régulièrement dans les trois pays ; mais, en réalité, la simili-
tude entre ces trois faunes est beaucoup plus grande que ces chiffres
pourraient l’indiquer, parce qu’elle dépend, dans chacune de ces
listes, d'espèces dont la présence est accidentelle ou qui s’y sont
acclimatées.
Ainsi il y a :
Pour l'Angleterre, sur 50 espèces 14 sont d’origine étrangère
ou acclimatées. |
Pour la Belgique, sur 49 il y en a 6.
Pour la Hollande, sur 84 il y en a 8.
Il est à noter qu’en Hollande il est évident que les recherches à
continuer y feront certainement découvrir plusieurs de celles qui
existent en Belgique, de sorte que le total se rapprochera davan-
tage des cinquante Orthoptères mentionnés en Angleterre et en
Belgique. Ce dernier pays est celui dont le nombre des espèces
réellement indigènes à reproduction régulière reste jusqu'ici le plus
considérable, attendu que dans le chifire observé en Angleterre les
accidentellés ou acclimatées s'élèvent à environ quatorze, tandis
qu’il n’est que de cinq à sept en Belgique et en Hollande.
J’appelle espèces acclimatées, celles qui se reproduisent dans la
contrée, dans des conditions spéciales, mais qui sont d’origine
étrangère, telles que la Periplaneta americana d'Amérique et la
Periplaneta australasiæ d'Australie; elles ne se reproduisent que
dans des conditions de température plus ou moins chaude des
serres, des magasins, etc. Il est probable qu’il faut aussi attribuer
une origine analogue au Gryllus domesticus qui se trouve partout en
Europe, mais seulement dans les maisons habitées, et qui est vrai-
semblablement originaire d'Orient. Il en est peut-être de même de
la Phyllodromia germanica.
Les espèces d'apparition purement accidentelle ne se reproduisent
pas chez nous. Elles forment deux catégories : Chez la première je
place celles qui nous arrivent de temps en temps par émigration
naturelle et parmi lesquelles on peut citer pour type la grande
sauterelle voyageuse d'Orient (Pachytylus migratorius) se montrant
au bout d’un certain nombre d’années dans presque toute l’Europe
et en Angleterre, l’Acridium œgyptium du Midi méditerranéen et
la grande dévastatrice Schistocera peregrina d'Afrique. En Belgique,
il faut ajouter la Mantis religiosa de France; mais cette dernière
n’a élé prise que deux fois chez nous, dans des localités de la pro-
vince de Hainaut.
La seconde catégorie des espèces accidentelles se compose des
451
espèces, la plupart exotiques, apportées par le commerce maritime,
sur les vaisseaux, soit avec des denrées alimentaires ou des plantes
de serres. Nous n’en connaissons pas encore en Belgique, excepté
les Gryllus bimaculatus et Brunneri, ni en Hollande, mais en Angle-
terre on en signale plusieurs, telles que une Forficulide (Chelisoches
morio), quelques Blattides (Rhyparobia Maderæ, Blabera gigantex,
Leucophæa surinamensis.
Ce sont ces espèces exotiques importées par le commerce qui,
dans les listes d’Orthoptères dressées en Angleterre, font atteindre
un chiffre égal à celui de la liste de Belgique. Mais considérant
qu’elles n’y sont apportées de temps en temps que par le fait
matériel du commerce maritime, elles restent étrangères aux
considérations de la géographie zoologique.
NOTE DE M. MALCOLM BURR
Ayant prié M. Malcolm Burr de vouloir bien me faire connaître
s’il avait quelques observations ou additions à faire à la liste publiée
dans son ouvrage de 1897, il a eu l’obligeance de m’adresser la note
suivante dont on prendra connaissance avec intérêt :
Anisolabis annulipes, Luc. — Commun à Kewgardens et aussi à
Queenboro. Toujours dans les maisons, etc.
Labia minor L. — Cette espèce occasionne quelques dégâts de
temps en temps.
Forficula auricularia L. — Est très commun aux Iles Féroë.
Forficula Leslei Finot. (F. pubescens dans les British Orthop. Mal-
colm). — À été prise récemment à Reigate sur les Ononis, ainsi qu’à
Boxhill, Wallingfort (Perkshire), Colchester. Il est prouvé mainte-
nant que cette espèce est assez commune dans diverses localités du
sud de l’Angleterre,
Apterygida albipennis Meg. — Très rare, un couple à Norfolk.
Ectobia Panzeri var. nigripes Steph. (ericetorum Wesm.). —
Commun à Plymouth.
Nyctobora holosericea. — Pris à Covent-Garden (Londres).
Mecosthetus grossus L. — Est commun dans le New-Forest.
Acridium œgyptium L. — Se rencontre assez souvent à Covent-
Garden, surtout en hiver, apporté avec les choux-fleurs qu’on
reçoit du sud de l’Europe. :
Tettix subulatus L. — Ne se trouve pas en Ecosse, d’après White.
Leptophyes punctatissima Bosc. — Commun dans le Lincoln.
La Blatta acervorum signalée du Shropshire en 1869 par M. West-
wood l’a été très probablement par erreur.
Quelques espèces de Conocephalides exotiques, surtout les genres
Copiophora et Conocephalus, ont été prises à Londres, dans les
navires, etc., telles que Chelisoches morio Fab. trouvée dans les
jardins de Kewgardens.
452
LA VISION CHEZ L'ANTHIDIUM MANICATUM L.
par Félix Plateau, professeur à l’Université de Gand.
A la suite d’une longue série d’observations et d’expériences
publiée sous le titre de Recherches expérimentales sur la vision chez
les Arthropodes (1), je suis arrivé, entre autres résultats, à celui-ci
que les [Insectes munis d’yeux composés voient mal la forme des
objets et perçoivent au contraire très bien les mouvements.
Différents observateurs ont conclu à peu près dans le même sens;
ainsi Sigm. Exner, dont personne ne niera la compétence, ayant
étudié l’image rétinienne de l’œil composé des Insectes et en parti-
culier celle de l’œil du Lampyris splendidula, constate que la vision
de ces animaux est plus ou moins confuse, comparable, comme il
le dit, à celle qui s’opère à l’aide de la périphérie de la rétine
humaine. Tandis que l’œil des Vertébrés est organisé pour la per-
ception exacte de la forme des corps, l'œil à facettes des Insectes
sert, au contraire, suivant Exner, surtout à la perception des chan-
gements (Veränderungen) que présentent les objets (?), c’est-à-dire
en somme à la perception des mouvements.
Je disais, dans la cinquième partie de mes recherches sur la
vision ( 72) : « Tandis que la perception complète des formes
manque, celle des mouvements un peu rapides existe chez beau-
coup d’Insectes et spécialement chez les Lépidoptères, les Hymé-
noptères, les Diptères et les Odonates. »
Cette notion fondamentale d’une vue assez confuse pour les
formes et d’une vue relativement très nette pour les mouvements,
quoique basée sur des centaines d'observations et d'expériences, a
rencontré beaucoup d’incrédulité dans le monde des entomolo-
gistes ; ils ont objecté surtout la sûreté apparente d’allures de deux
catégories d’Insectes, les Odonates et les Hyménoptères.
J’ai déjà répondu longuement (cinquième partie, $ 63) en ce qui
concerne les Odonates. Je parlerai cette fois d’un Hyménoptère.
Je me permettrai d’abord de faire remarquer à mes contradicteurs
que ce n’est guère en se promenant dans les champs et en pour-
chassant les Insectes à l’aide d’un filet ou d’autres instruments
qu’on arrive à des connaissances réelles sur les mœurs et les facultés
sensorielles de ces Arthropodes. Il faut choisir une sorte de labora-
toire en plein air, la rive d’un étang, une clairière, un talus bien
(1) Bulletins de l’Académie royale de Belgique, 8e série, t. XIV, nos 9, 10, 11,
1887 ; t. XV, no 1, 1888. Mémoires couronnés et autres Mémoires 80, t. XLIII,
1888. Bulletins, 3e série, t. XVI, no 11, 1888.
(2) ExNER, Die Physiologie der facettirten Augen von Krebsen und Insecten,
p. 183, Leipzig und Wien, 1891.
453
exposé, mieux encore un jardin où l’on cultive les plantes utiles à
l'observation, avoir la patience de rester de longues heures à la
même place et noter soigneusement, à l’instant même, tous les
faits dont une espèce choisie rend témoin. C’est ainsi que procé-
dèrent des naturalistes dont les travaux excitent l’admiration, par
exemple J.-H. Fabre, George et Elizabeth Peckham, etc.
L’Hyménoptère sur lequel ont porté mes observations est un
Apien de la tribu des Mégachilides, l’Anthidium manicatum L.,
commun en Juillet à Gand et dans les environs. Ses mouvements
sont très rapides, beaucoup plus rapides que ceux de l’Abeille
domestique qui semble paresseuse par comparaison.
Le mâle, notablement plus grand que la femelle, est fort agressif
et visite peu les fleurs sur lesquelles il ne se porte que de temps en
temps. Les femelles butinent, au contraire, avec ardeur, suçant
successivement le nectar d’un nombre parfois considérable de fleurs
avant de s'éloigner.
C’est naturellement à des Labiées, Salvia, Teucrium, etc., que
ces Insectes accordent leurs préférences.
Dans un but spécial que j’expliquerai dans un travail ultérieur,
j'avais fait croître cette année, dans mon jardin, à une bonne expo-
sition (sud), un petit groupe serré de Sauges Horminelles, Salvia
Horminum L. (1), comprenant entre 70 et 80 tiges garnies de
fleurs.
Les jours où le soleil luisait, ces plantes étaient assidüment visi-
tées du matin au soir par des Anthidium. D’autres Hyménoptères
que je citerai plus bas ne s’y rendaient que de loin en loin (*).
La manière de se comporter des Anthidium que j'ai pu, du reste,
vérifier ailleurs, était caractéristique : un seul mâle, le même au
moins pendant une journée, avait en quelque sorte pris possession
du petit groupe de Sauges Horminelles dont il s’éloignait peu et
qu'il ne quittait jamais que pour quelques instants. Comme je l’ai
déjà indiqué, il visitait peu les fleurs; tantôt il se posait sur une
feuilie en plein soleil, tantôt il volait horizontalement en bour-
donnant, restant toujours plus bas que l’extrémité des tiges des
Sauges et décrivant des courbes en cercle ou en huit entre ces
tiges.
(1) Espèce intéressante à bractées terminales colorées, à l’aide de laquelle ont
été faites, une partie de mes observations publiées sous le titre : Nou-
velles recherches sur les rapports entre les Insectes et les fleurs. Etude sur le
rôle de quelques organes dits vexillaires. (Mémoires de la Société zoologique de
France, 1898.) |
(2) Quelques Diptères tels que Syrphus balteatus Deg. visitaient aussi les
Salvia, mais ils ne jouèrent aucun rôle dans les faits relatés ici. Je dirai un mot
plus loin des Lépidoptères.
454
Si, par aventure, un autre mâle venait voler au voisinage, le
premier ne tardait pas à reconnaître sa présence à ses mouvements,
fondait sur lui avec vigueur et le contraignait à partir.
Il était facile de constater le but de cette garde que montait
l’Anthidium mâle ; il attendait les femelles pour s’accoupler, fécon-
dant, à lui seul, une série d’individus de l’autre sexe.
Disons, en passant, que l’accouplement n’a pas du tout lieu au
vol, ainsi que le répètent des traités d’entomologie, entre autres
celui de Maurice Girard ({), mais bien nettement lorsque la femelle
est posée.
Quant aux femelles, elles arrivaient de loin, se portaient direc-
tement aux fleurs vraies de Salvia, sans faire, comme je l’ai signalé
dans mon travail cité, attention aux bractées colorées, ne restaient
que quelques secondes sur chaque corolle et visitaient ordinai-
rement de nombreuses fleurs avant de retourner à leurs nids (°},
passant de corolle en corolle avec une prestesse remarquable.
Tels sont les faits généraux dont un observateur superficiel dédui-
rait que l’Anthidium manicatum possède une vue excellente et
distingue avec netteté la forme des objets immobiles. Mais ne nous
contentons pas d’à peu près, observons avec attention et notre opi-
nion se modifiera complètement. R
Occupons-nous d'abord des femelles. J’ai dit qu’au moment de
leur arrivée elles se portaient directement vers les fleurs vraies et
non vers les bractées colorées. Il est dès lors évident qu’il ne s’agit
d'attraction ni par la couleur, ni probablement par la forme. En
effet, les fleurs sont petites, pâles, peu apparentes, tandis que les
bouquets terminaux de bractées, les uns d’un rose vif, les autres
d’un beau bleu violacé, sont beaucoup plus grands, plus éclatants
et s’aperçoivent seuls à quelques mètres de distance, au point de
tromper régulièrement les personnes qui n’ont pas étudié la plante.
L’odorat est donc vraisemblablement ici le sens directeur.
On m'objectera peut-être que les Anthidium avaient fait leur
éducation et avaient appris que les bractées colorées ne pouvaient
rien leur fournir. J’ai répondu à cette critique en montrant, dans
mon travail précédent sur les organes dits vexillaires, que les
choses se passèrent exactement de la même façon, en 1898, lors de
l’arrivée des premiers Hyménoptères, sur des Salvia Horminum
qui n’avaient jamais été cultivées antérieurement dans la région et
cela après une longue suite de jours pluvieux et froids durant
lesquels les Salvia avaient pu se développer sans visites d’Insectes.
L’objection en question n’a donc nulle valeur.
(1) T..IL, p. 792.
(2) J’ai vu certaines femelles visiter successivement 28, 38, 50 fleurs.
455
Une femelle étant occupée à butiner, suivons-la attentivement
des yeux, nous assisterons en peu d’instants à l’accomplissement
d’une série d’erreurs de sa part. Alors qu’elle passe de fleur en fleur,
on la verra revenir, parfois à quelques minutes d'intervalle, à des
fleurs qu’elle a déjà épuisées elle-même (1). Mais il y a mieux, on
la verra s'adresser à des fleurs partiellement fanées dont la lèvre
supérieure est déjà brunâtre, à des fleurs complètement fanées et
dont la corolle va se détacher au moindre attouchement, de sorte
qu’au moment où l’Insecte s’y accroche étourdiment, il tombe d’une
façon ridicule avec elle, enfin on la verra s’adresser inutilement à
des boutons dont l’aspect, si la visibilité nette des formes existait,
devrait l’avertir.
Arrivons au mâle : j’ai parlé des courbes qu’il décrit au vol dans
un plan à peu près horizontal, entre les tiges des Sauges. La netteté
avec laquelle il accomplit ses évolutions paraîtra fournir un argu-
ment suffisant en faveur de la vision parfaite des contours. Conclure
dans ce sens serait cependant une faute. En effet, comme le dit
Forel : « Les insectes perçoivent particulièrement bien les mou-
vements des objets, c’est-à-dire le déplacement des images visuelles
relativement à l’œil composé. ls voient donc mieux au vol qu'au
repos, car pendant le vol l’image des objets immobiles se déplace par
rapport à l’œil (?) ». C’est donc parce que l’Anthidium vole qu’il
passe sans difficulté entre les tiges.
En circulant ainsi, il guette les femelles. Observons-le attentive-
ment comme nous avons observé celles-ci et nous lui verrons effec-
tuer aussi des erreurs multiples.
Souvent, en volant, il passe à peu de distance d’une femelle sans
s’apercevoir de sa présence si celle-ci est momentanément immo-
bile. Se déplace-t-elle, au contraire, en se portant d’une fleur à
l’autre, il se précipite sur elle et l’accouplement, qui dure du reste
peu de temps, a lieu.
La femelle fécondée ne s'envole pas au loin; elle continue à
butiner et, au bout de quelques minutes, le mâle stupide, incapable
de la reconnaître, se précipite de nouveau vers elle, ne s’apercevant
de son erreur, probablement par l’odorat, que lorsqu'il l’a touchée
ou au moins approchée de très près. J’ai vu un mâle se tromper
ainsi deux fois de suite relativement à la même femelle,
(1) H. Müzer (Die Befruchtung der Blumen durch Insehkten, p. 311.) dit que
les Insectes sont incapables de savoir qu’une fleur a été vidée. Il constata que
les quatre cinquièmes des fleurs de Laminium album visitées par un Bombus
avaient déjà été privées antérieurement de leur nectar. CH. DARWIN (The effects
of cross and self Fertilisation in the vegetable Kingdom, p. 389) a reproduit
le passage de Müller.
(2) ForeL, Expériences et remarques critiques sur les sensations des Insectes,
1re partie, p. 50, (Recueil zoologique suisse, 1886).
456
Parfois, mais rarement, le mâle prend mal son élan et vient
heurter le végétal à côté de la femelle qui, un peu effrayée, s'éloigne
aussitôt.
En outre, ce qui prouve péremptoirement la mauvaise vue du
mâle, c’est qu’il ne distingue pas la différence entre les femelles de
son espèce et d’autres Insectes. |
Ainsi, j'ai vu nombre de fois des mâles d’Anthidium, illusionnés
par les mouvements, se précipiter, pour s’accoupler, sur des
Megachile ericetorum Lep. venant visiter les Salvia. J'ai assisté à
deux tentatives du même genre vis-à-vis de l’Anthophora quadri-
maculata Pz. et à un essai sur l’Abeille (Apis mellifica L.). Enfin,
je vis un jour un mâle s’élancer vers un Zchneumonide (!). Dans ces
conditions, l’accouplement n’a évidemment pas lieu et l’Insecte
victime de la brutalité de l'Anthidium fuit à tire d’aile.
Des Lépidoptères, Pieris rapæ L. surtout, fréquentaient aussi les
Sauges, cependant les Anthidium mâles les laissaient en paix, le vol
saccadé des Piérides et leur large surface blanche s’opposant tota-
lement à ce que l’Hyménoptère se trompât.
Il est possible qu’on m’accuse de décrire des choses connues, des
erreurs diverses de la part des Insectes ayant déjà été signalées par
tel ou tel observateur. Je prie le lecteur de croire que je suis au
courant de ces faits. Ce qu’il y a de remarquable dans le cas de
l’'Anthidium, c’est la répétition des erreurs, leur accumulation dans
un temps relalivement court.
J’estime donc que cette petite étude très aitentive de quelques
détails des mœurs d’une seule espèce appartenant en apparence aux
mieux douées, montre combien il faut se méfier des assertions
formulées à la légère sur la parfaite netteté de la vision des Hymé-
noptères,
(1) Indéterminé, la capture n'ayant pu être faite.
SOCIËÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
X
Assemblée mensuelle du ‘7? octobre 1899,
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
La séance est ouverte à 8 heures.
M. de Selys-Longchamps a fait excuser son absence.
— Le procès-verbal de La séance du 5 août est approuvé.
M. le Président a le regret de nous annoncer le décès de M. C.-G.
Thomson, membre honoraire de notre Société. L'éminent entomo-
logue est décédé à Lund. Il laisse des travaux très appréciés sur les
insectes de la Suède et spécialement sur les Coléoptères et les Hymé-
nopières.
L'Assemblée s'associe à la douleur qu’éprouve la famille du défunt «1
lui envoie ses plus vives condoléances.
Un second décès nous enlève encore un membre correspondant.
M. le D' J. Gobanz, à Klagenfurt, n’est plus. Le défunt s’occupait
d’entomologie de l’agriculture.
L'Assemblée envoie ses vives condoléances à la famille du membre
regretté.
— M. le Président félicite en termes chaleureux M. Severin à l’oc-
casion de sa nomination de conservateur au Musée royal d'Histoire
naturelle. Il rappelle les services qne notre collègue a rendus à tous
ceux qui, s'occupant d'entomologie, avaient eu recours à son obli-
geance. Les collections formées par M. Severin, et tout spécialement
celles de la faune du Congo, mettent notre Musée royal au premier
rang des établissements similaires. Tous les membres présents accla-
ment cordialement le nouveau conservateur.
M. Severin, vivement touché, remercie l’Assemblée de cette marque
d'estime. Il reporte sur les entomologues, qui l’ont secondé dans sa
tâche difficile, les succès de ses travaux, il espère pouvoir toujours
compter sur le concours de ses amis au grand profit de la science et
de l’entomologie,
Correspondance. M. Thielemans remercie l’Assemblée de lavoir
nommé membre effectif de la Société.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, Ô XI 99. 39
458
MM. Bivort, Bondroit et Thielemans envoient leurs portraits pour
l’album de la Société.
Travaux pour les Mémoires. Après avoir entendu les rapports
de M. Lameere et de M. le D' Tosquinet, l’Assemblée décide, d'accord
avec M. le D' Jacobs, de faire paraître son catalogue synonymique
des Diptères de Belgique aux Annales de la Société. Cette publication
se fera au n° XI des Annales.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Une étude sur la spermatogenèse, par M. le D' Rousseau, paraîtra
prochainement.
Communications. M. Hippert exhibe quelques intéressantes
captures lépidoptérologiques faites récemment.
— M. Lameere nous fait connaître un crustacé nouveau pour notre
faune, le Portunion Kossmanni, Zsopode bopyrien, parasite interne
de Platyonychus latipes. Ce crustacé a été trouvé à Heyst, par
M. De Meyer.
— M. H. Clavareau montre un exemplaire du Cryptocephalus
bilineatus L., Chrysomélide rare en Belgiqueet capturé, à Lisseweghe,
par M. Guillaume.
— M. E. Ledrou nous communique son changement de domicile.
Son adresse est dorénavant : rue Quinaux, 6.
— La séance est levée à 9 1/2 heures.
459
FOURMIS D'AFRIQUE
par €. Emery.
(1er mémoire.)
Je décris dans les pages qui suivent les fourmis nouvelles du
Congo que j'ai reçues jusqu’à ce jour du Musée royal d'histoire
naturelle de Belgique, ainsi qu’une partie des matériaux de ma col-
lection provenant de Kamerun et autres contrées de l'Afrique. La
faune des fourmis de Kamerun me paraît avoir des rapports plus
intimes avec celle du bassin du Congo qu'avec celle de Sierra-Leone
et régions voisines. — Je signale particulièrement à l’attention des
faunistes la découverte d’un Simopone et de deux espèces de Preno-
lepis sur le continent africain : le genre Simopone n’était connu que
de Madagascar ; Prenolepis est cosmopolite et compte à Madagascar
plusieurs espèces, mais on n’en connaissait jusqu'ici aucune espèce
originaire de l’Afrique continentale.
DORYLINÆ
Dorylus (Anomma) Wilverthi n. sp.
5. Cette fourmi, quoique bien voisine de D. nigricans-Burmeis-
teri, me paraît toutefois une bonne espèce. Elle est tout aussi
grande et même un peu plus grande que la sous-esp.arcens Westw.;
la tête est plus allongée, ses côtés moins arqués que chez cette
forme, et ses angles postérieurs se prolongent chacun en une
pointe aiguë, un peu recourbée en dehors; ces pointes sont surtout
développées chez les ÿÿ de
moyenne taille, mais du reste
bien marquées aussi chez les
autres; entre les deux pointes,
le bord postérieur de la tête
est profondément échancré en
NZ arc. L’allongement de la tête
est surtout remarquable chez
+ les petits exemplaires qui of-
rent les mêmes modifications
Dorylus (Anomma) Wilverthi. de la forme de l’épistome el
$ major et minor, tête. de la pubescence que l’on
observe chez les autres Anomma. Les figures tiendront lieu
d’une description plus détaillée de la forme de la tête La scul-
pture est plus forte que chez arcens et rappelle D. (Anommu)
Emeryi Mayr; les petits exemplaires sont entièrement mats, cou-
460
verts d’une ponctuation dense et uniforme; chez les 55 de grande
taille, le dessus de la tête est en grande partie lisse et aussi luisant
que chez Burmeisteri (type); le gastre des plus grands exemplaires
n’arrive jamais à être franchement luisant. La pubescence est plus
distincte sur l’abdomen des plus petits exemplaires, mais bien moins
longue que chez Burmeisteri et formes voisines; sur la tête et le
corselet, même des plus petits exemplaires, la pubescence n’est
visible qu’à un fort grossissement, sous forme de poils extrêmement
courts, et les points pubigères sont à peine perceptibles. Le pétiole
est sensiblement plus allongé que chez arcens ; à sa face inférieure,
une dent bien développée, mais de forme très variable (comme du
reste chez Burmeisteri, arcens et formes voisines). Coloration plus
foncée que chez rubella, presque comme Burmeisteri.
L. 5 1/2-14 mili. Tête des grands exemplaires 3 1/2 X 3 1/2.
Léopoldville et Unangi dans le Congo, récolté par Wilverth;
nombreux exemplaires.
J’ai décrit cette fourmi comme espèce distincte ; toutefois, il n’est
pas impossible qu’elle doive être rapportée plus tard à la série des
sous-espèces et variétés de D. nigricans-Burmeisteri. À mesure que
nous recevons de plus nombreux matériaux d’'Anomma, et non pas
des individus isolés, mais des séries représentant les divers types de la
population d’une fourmilière, les formes ou variétés caractérisables
«
semblent se multiplier. Je suis porté à croire que chaque fourmi-
lière a, à un degré pius ou moins remarquable, son caractère
ethnique propre, différent quelque peu de celui des sociétés voi-
sines. Il y a donc lieu de se demander si, et jusqu’à quel point, il
convient de décrire et de nommer les différentes variélés qui se
présentent à l’observation : je recueille à cet effet des matériaux à
mesure que j'en trouve l’occasion. — Comme ces fourmis sont vul-
gairement connues dans l’Afrique tropicale et ne manquent pas
dans le Congo, les nombreux voyageurs qui explorent cette région
pourront faire avancer la connaissance de leurs formes et de leurs
mœurs. Sur ce dernier point nous en sommes encore réduits aux
écrits de Savage : l’observation de cet auteur, d’après laquelle
l’ouvrière Anomma Burmeisteri a élé rapportée au mâle Dorylus
nigricans, mériterait d’être confirmée. Nous ne connaissons encore
rien de la femelle. Mon correspondant à Kamerun, M. L. Conradt,
m'écrit que, au dire des nègres, il n’existe qu’une seule femelle
dans chaque fourmilière; mais les tentatives faites pour la décou-
vrir et la capturer n’ont pas été, jusqu’à ce jour, couronnées de
succès.
Les J(',quel’on comprend généralement sous le nom de D, nigri-
cans Ill., varient considérablement pour la taille et aussi pour la
grosseur et la forme de la tête. Comme Illiger a décrit l'espèce sur
sat 99 dtdrsan
PE si he dRet 5x Ve X
461
des exemplaires de Sierra-Leone, c’est dans cette localité qu’il faut
en chercher le type. Mais je me trouve embarrassé par le fait que
l’auteur décrit les ailes comme enfumées (rauchschwärzlich) ou
blanchâtres (trübweis) chez un exemplaire. Les deux 44 de Sierra-
Leone de ma collection ont les ailes à peine grisâtres, avec un
nuage brun aux environs du ptérostigma. Leur tête est grande et
notablement arquée en arrière des yeux,
Comme le type de Anomma Burmeisteri Shuck. provient égale-
ment de Sierra-Leone, et que je ne connais pas d’autre forme
d’Anomma de cette localité, je présume que c’est bien à elle que se
rapporte comme mâle le type de D. nigricans TI].
La tête des D. nigricans de Kamerun et du Congo est plus courte
que celle des 4 de Sierra-Leone, leurs yeux sont proportionnelle-
ment plus grands et le derrière de la tête est moins arqué. Deux
exemplaires privés de leurs ailes proviennent de la même localité
(Unangi) que les 5Ÿ de Anomma Wilverthi; ils sont fort grands
et ont la tête encore moins courte que ceux de Sierra-Leone et
surtout plus bombée derrière les yeux. Seraient-ce les 4j de cet
Anomma ?
À ce propos, j’observe que le ( à ailes brunes de la Côte d'Or, que
j'ai décrit sous le nom de var. funerea, présente une convexité
exceptionnelle de toute la face antérieure de la tête, front et vertex.
Il diffère en cela de tous les autres 4 de ma collection, y compris
les deux exemplaires à ailes enfumées du Congo et de Kamerun que
je leur avais associés.
Je me borne à signaler ces différences, sans nommer les variétés,
pour ne pas charger la nomenclature. La constance et la valeur de
ces caractères sont fort difficiles à apprécier. Il est possible qu’ils
correspondent à des différences peut-être plus importantes chez la
ÿ; peut-être quelques-unes de ces formes sont-elles les 4j des
nouvelles espèces et sous-espèces d’Anomma $ qui ont été décrites
dans ces derniers temps.
Malgré les réserves exprimées plus haut, je me décide à décrire
une nouvelle sous-espèce de D. nigricans $.
D. nigricans Ill. — Burmeisteri Shuck.
subsp. Sjôstedti n. subsp. à
A. arcens Mayr, Entom. Tidskr. Arg. 17, p. 295 (nec Westw.).
Les exemplaires $ de Kamerun récoltés par Sjôstedt, que je tiens
de M. Mayr, ont à peu près la sculpture de arcens chez les plus
grosses Ÿ, tandis que chez les petites elle est bien plus fine et super-
ficielle, de sorte que la tête est assez luisante, surtout en arrière.
Mais la tête des petits exemplaires est beaucoup plus allongée que
chez arcens, avec les angles postérieurs très saillants, à angle aigu
462
mais émoussé. La tête des grandes $Ÿ est tout à fait mate et nota-
blement plus rétrécie en arrière que chez arcens, avec les angles
plus pointus. — Chez arcens, ce sont les petits exemplaires qui ont la
tête mate, tandis que chez les grands elle est assez luisante. — Le
pétiole est plus étroit et allongé que chez arcens, presque comme
chez Wilverthi. Couleur foncée comme arcens.
C'est surtout par la sculpture et les différences qu’elle présente
par rapport à la taille des $Ÿ que la sous-esp. Sjôstedti se distingue
de arcens ; sous ce rapport, elle ressemble un peu à rubella, mais, à
part la couleur et les autres caractères de forme, les plus grandes
$v de cette dernière ont toujours la tête plus ou moins luisante, ce
qui n’est pas le cas pour Sjôstedti.
J'ai reçu de Kamerun une suite de $$ de var. rubella Savage
allant des plus petits (3 mill.) à des géants de 12 1/2 mill.
avec la tête large de 3.6 mill. Au Congo, cette variété est la plus-
répandue : elle a été récoltée dans les diverses localités du haut et
bas Congo.
Je possède un grand exemplaire offrant tous les caractères de var.
rubella, mais dont les mandibules sont simplement courbées en
crochet, la dent du bord interne ayant totalement disparu à droite,
tandis qu’à gauche elle est réduite à une saillie obtuse et peu appa-
rente.
J'ai reçu de Kamerun (L. Conradt) une $ que je rapporte à
Anomma Gerstæckeri: Emery ; elle diffère du type par sa coloration
beaucoup plus foncée.
M. Conradt a aussi récolté en nombre l’Anomma Emeryr décrit
récemment par M. Mayr.
Dorylus (Alaopone) attenuatus.
var. acuminata n. var.
. Diffère de l’exemplaire que je regarde comme type de l’espèce
par la forme des stipes dans l’armure génitale. Les deux pièces de
la paire sont rapprochées et parallèles dans la nouvelle variété,
tandis qu’elles s’écartent très sensiblement en arrière chez le
type. De plus, chacune d’elles est tronquée obliquement, en sorte
que l’angle médial de son extrémité postérieure est aigu et
forme pointe. Du reste, semblable au type et seulement un peu plus
petit.
Deux exemplaires de l'Etat d'Orange, reçus de MM. Staudinger
et Bang-Haas.
Dorylus (Rhogmus) Savagei Emery.
var. mucronata n. var.
d. Diffère du type par les mandibules moins larges et par la forme
463
de l’armure génitale. Le prolongement poilu de l’extrémité des
stipes est plus long et acuminé, tandis qu’il est fortement arrondi
au bout chez le type. Les sagittæ ont au bout un renflement beau-
coup plus fort que chez le type.
Lagos, deux exemplaires (Staudinger et Bang-Haas).
Dorylus (Shuckardia) diadema Gerst,
var. fusciceps n. var.
d. Pareil au type de Gerstaecker pour la forme des mandibules et
l’armure génitale. En diffère par la coloration de la tête qui est
entièrement d’un brun noirâtre, tout le reste du corps étant d’un
roux clair, les mandibules et pattes d’un brun marron.
Nyassa (Staudinger et Bang-Haas), deux exemplaires. Un exem-
plaire du Congo (coll. v. Volxem au Mus. r. Belg.) très endommagé,
sans ailes et sans abdomen, me paraît se rapporter à cette forme.
Parasyscia cribrinodis n. sp.
ÿ. Luisante, brun de poix, presque noire, le devant de la tête avec
les mandibules et antennes, les pattes et le bout de l’abdomen plus
ou moins roussâtres, dernier article des antennes et tarses roux.
Tête un peu plus longue que large, à côtés arqués, aussi large
devant que derrière, largement échancrée en arc au bord posté-
rieur, avec les an-
gles aigus mais
mousses; les yeux,
grands et plats,
sont placés à la
moitié de la lon-
gueur des côtés;
les arêtes frontales,
soudées avec l'épis- .
tome, forment de
chaque côté un
lobe, bilobé lui-
Parasyscia cribrinodis ÿ. même à son bord
Tête de profil; devant de la tète et antenne de face. antérieur, qui fait
saillie au-dessus de la bouche et qui porte l'insertion de l’antenne ;
celle-ci se trouve ainsi placée plus en avant que chez les autres
espèces du genre; les arêtes frontales elles-mêmes sont hautes et
rapprochées l’une de l’autre, mais séparées entre elles par un sillon
et parallèles en avant; en arrière, elles confluent et s’abaissent brus-
quement, limitées en arrière par une dépression qui réunit les deux
fosses antennaires ; la carène des joues s’élèveantérieurement en une
forte saillie, mais, entre cette saillie et le bord légèrement relevé de
404
l’'épistome, se trouve une dépression, suffisant à loger l’épaisseur du
scape, lorsque celui-ci est dirigé en avant. Les mandibules sont
étroites, leur bord apical très oblique, muni à la base de 3-4 dents
petites et obtuses; une grosse dent obtuse au milieu du bord basal.
Antennes de douze articles; le scape atteint le niveau du bord pos-
térieur des yeux; les articles du funicule sont tous plus épais que
longs, sauf le dernier qui est aussi grand que les quatre précédents
pris ensemble. Le corselet a les côtés parallèles, le dos déprimé,
mais nullement marginé, sans trace de sutures; la face descen-
dante de l’épinotum est finement bordée. La têle et le corselet sont
lisses, semés de points espacés qui donnent naissance chacun à un
poil fin, oblique et arqué; tels sont aussi les poils sur le reste du
corps, mais, sur le péliole, les points d’où ils sortent sont de grosses
fosseties rondes; le postpétiole a des fossettes plus pelites, le gastre
n’a que de tout petits points piligères, bien plus petits que ceux
de la tête et du corselet. Le pétiole est une fois et demie aussi large
que long, tronqué devant et derrière, arrondi dessus, aucunement
marginé, à peine un peu élargi en arrière; en dessous, en avant, une
grosse saillie mousse; le posipétiole (!) est large devant comme le
bord postérieur du pétiole, notablement élargi en arrière ; le segment
basal du gasire est plus long que le pétiole, mais tout le gastre
est moins long que le pétiole et le postpétiole pris ensemble. Les
pattes sont poilues.
L. 3 3/4-4 mill.
Kamerun (Conradt).
La disposition de l’épistome et des arêtes frontales est tout à fait
singulière et caractéristique.
PONERINÆ
Platythyrea Conradti n. sp.
5. Cette espèce se rapproche beaucoup de P. lamellosa Rog. par
la forme des diverses parties du corps; toutefois, les différences sont
assez nombreuses et remarquables. La tête est presque rectangu-
laire, à côlés presque droits (notablement arqués chez lamellosa),
les yeux placés un peu plus en avant; un fin sillon sutural sépare le
front de l’épistome et dessine nettement l'aire frontale; la frange
de poils de l’épistome est moins développée que chez lamellosa,
beaucoup moins que chez longinoda For., elle n’est reconnaissable
(1) Je désigne sous le nom de postpétiole, déjà employé dans la même accep-
tion par d’autres hyménoptéristes, le 2e segment apparent de l’abdomen, qui
constitue chez les Myrmicines ce que l’on appelle ordinairement le 2° segment
du pétiole, réservant le nom de pétiole au premier segment.
Ru
1 TERRE SN PRET
465
qu’au milieu du bord antérieur. Les points enfoncés de Ja tête sont
moins nombreux, moins profonds que chez lamellosa et pas luisants
au fond (ils sont luisants chez lamellosa). Mandibules mates, den-
sément pointillées comme chez lamellosa. Antennes bien plus
épaisses que chez cette espèce, mais pas plus courtes, le 2° article
du funicule notablement plus long que le précédent et le suivant.
Le corselet est un peu moins large que chez lamellosa, le prothorax
arrondi, faiblement déprimé, l’épinotum sans aucun vestige de
dents ou de tubercules à la limite supérieure de sa face déclive ;
celte face est déprimée, obtusément bordée de chaque côté, avec
quelques grosses rides transversales ; sculpture du corselet pareille
à celle de la tête. Le pétiole forme un nœud arrondi, d’un tiers
environ plus long que large, faiblement élargi en arrière; vu d’en
haut, son extrémité antérieure offre de chaque côté une saillie
arrondie ; sa face inférieure est pourvue en avant d’une dent mousse
et peu apparente. Sur ce segment, les points enfoncés s’élargissent
en fossettes larges, peu profondes et plus ou moins confluentes; les
points enfoncés sont faibles et peu nombreux sur le postpétiole,
nuls sur le reste de labdomen. Les ongles ont leur dent
encore plus rapprochée de l'extrémité que chez lamellosa et
paraissent pour cela presque bifides. Couleur noire, mandibules,
tarses et anus un peu roussâtres ; pubescence comme chez lamel-
losa.
L. 10-11 mill.
. Beaucoup plus grêle que le 4 de P. cribrinodis Gerst. La tête
est en trapèze, faiblement rétréci devant les yeux qui sont
grands, allongés, réniformes, placés obliquement. Le bord antérieur
de l’épistome forme un angle très obtus et arrondi; l’aire frontale
est indistincte, les arêtes frontales courtes et droites. Le scape des
antennes est presque aussi long que le 2° article du funicule, qui est
plus long que le suivani. Mandibules à bord tranchant, sans dents.
Le pronotum est long environ comme les deux tiers du mésonotum,
faiblement incliné en avant (chez cribrinodis, il est bien plus court
et plus incliné), avec des épaules distinctement arrondies. Les sil-
lons parapsidiaux du mésonotum sont très marqués, nets et se
réunissent à angle aigu en avant du scutellum, où ils atteignent
ensemble un sillon transversal qui reçoit aussi les sillons latéraux
du mésonotum. L’épinotum est allongé, en pente douce, sa face
déclive bordée. Le pétiole est bien plus allongé que chez la &, plus
bas, ses proéminences antérieures plus développées et un peu
relevées, obtusément caréné sur le dos, son profil inférieur en arc
concave. Sculpture comme chez la &, mais les points fossettes plus
petits et moins nombreux, surtout sur le pétiole; les segments du
gastre ont de tout petits points épars. Couleur comme la ÿ. Les ailes
466
sont enfumées, avec les nervures brunes et le ptérostigma noir; une
bande transversale claire traverse l’aile en dessous du stigma et
comprend une partie de la 2° cellule cubitale fermée ainsi que la
cellule discoïdale. Le pygidium est prolongé en pointe aigué et fort
poilu. Dans l’armure génitale, le stipe a la forme d’une faucille
mince et aiguë, les pointes des deux pièces de la paire se rejoignent
presque.
L. 11 mill.
Kamerun (Conradt); une $ du Congo (Mus. r. Belg.) très détériorée
paraît appartenir à la même espèce.
Il faudra noter parmi les caractères du genre que l’armure
génitale du «j peut être presque totalement retirée dans l’ab-
domen.
P. frontalis n. sp.
5. Noir de poix, mandibules, antennes et pattes ferrugineuses.
Sculpture et pubescence habituelles du genre,les points fossettes de
la tête, du corselet et du pétiole petits, mais bien marqués et un
peu luisants, plus fins sur le postpétiole, très menus et peu appa-
rents sur le segment suivant. La tête est peu plus longue que large,
à bord postérieur échancré en arc ouvert, les côtés faiblement
arqués, rétrécie en avant des yeux qui sont peu bombés et placés
fort en avant, la distance qui les sépare de l’articulation des mandi-
bules étant à peine plus grande que leur diamètre longitudinal;
leur extrémité postérieure est placée un peu en avant de la moitié
de la longueur de la tête. L’épistome est séparé du front par une
suture assez nette et distinctement enfoncée ; son bord antérieur est
droit au milieu, sinué de chaque côté; l’aire frontale forme une
fossette triangulaire, assez profonde, mais sans contour distinct, pro-
longée en arrière pas le sillon frontal. Arêtes frontales en forme
de feston. Mandibules assez fortement pointillées, mates, à bord
obtusément dentelé. Antennes épaisses, le scape atteint l’angle occi-
pital, le 2° article du funicule est peu plus long que le suivant. Pro-
notum à épaules arrondies, mais pas tout à fait indistinctes ; épino-
tum armé de chaque côté d’une dent saillante, émoussée, sa face
déclive concave. Pétiole plus long que large, à angles antérieurs
saillants, ses angles postérieurs prolongés chacun en arrière en
une dent émoussée, le bord postérieur droit ou à peine arqué, muni
au milieu d’une saillie très obtuse, peu marquée; en avant, en des-
sous une saillie lamelliforme. Postpétiole un peu plus large que
long, le segment suivant peu plus long que large. Hanches posté-
rieures munies d’une saillie dentiforme.
L. 7 1/2-8 1/2 mill.
La © est plus robuste, les dents de l’épinotum plus courtes et
467
obtuses, la saillie médiane du bord postérieur du pétiole plus mar-
quée. L. 9 mill. Ailes enfumées à nervures brunes et stigma noi-
râtre,
Kamerun (Conradt).
P. tenuis n. sp.
ÿ. Cette espèce est en quelque sorte une miniature de la précé-
dente (P. frontalis); toutefois, à part la taille, elle présente des dif-
férences de structure. Elle est bien plus grêle, la tête plus allongée,
à côtés plus droits et presque parallèles depuis les angles posté-
rieurs jusqu'aux yeux qui sont placés encore plus en avant; l’épistome
est moins sinué sur les côté, l’aire frontale moins enfoncée; les
mandibules sont un peu luisantes vers leur bord denté; le scape
n’atteint pas l’angle occipital. Le pétiole est plus allongé, les angles
postérieurs moins aigus, la saillie du bord postérieur plus marquée,
presque aussi proéminente que les angles, ce qui fait que le bord
postérieur paraît tridenté; le postpétiole est à peu près aussi long
que large, le segment suivant beaucoup plus allongé, à côtés sub-
parallèles. La couleur des pattes est plus foncée, presque noire,
avec les trochanters, genoux et tarses ferrugineux.
L. 51/2 mill.
La © que je rapporte à cette espèce est beaucoup plus robuste
que la $ dont elle a du reste les caractères de forme, de sculpture et
de pubescence. La tête n’est pas plus longue que large et le pétiole
bien plus large que celui de la Ÿ ; les antennes sont très épaisses ;
les ailes sont rembrunies, avec les nervures foncées et le stigma
presque noir. L. 6 mill.
Kamerun (Conradt).
P. modesta n. sp.
5, Cette espèce ressemble encore davantage à un P. frontalis en
dimensions réduites; elle est très voisine de la précédente, avec
laquelle je l’avais d’abord confondue, mais elle diffère des deux par
la position de ses yeux placés moins en avant, leur bord postérieur
se trouvant à peu près au milieu de la longueur de Ia tête. La forme
de la tête est à peu près comme chez frontalis et, comme chez cette
espèce, le scape atteint l’angle occipital ; Le 2° article du funicule est
à peine sensiblement plus long que le suivant. Le pétiole est comme
chez tenus et la forme générale du corps est un peu plus massive
que chez cette espèce, mais un peu plus grêle que chez frontals.
L. 62/3-7 mill.
Kamerun.
Platythyrea Mocquerysi Emery de Madagascar diffère des trois
espèces que je viens de décrire par la suture de l’épistome effacée
4638
et la sculpture plus forte; du reste, il est très voisin surtout de
modesta ; les saillies postérieures du pétiole sont aussi beaucoup
plus fortes chez l’espèce malgache que chez les trois continentales.
P. occidentalis Er. André de Sierra-Leone, qui m'est inconnu en
nature est remarquable par le 2° arlicle du funicule beaucoup plus
long que le suivant et diffère en cela notablement des autres espèces
du groupe. — Vu le nombre des pelites espèces de Platythyrea
habitant l’Afrique occidentale, il me semble peu certain que le 4
attribué par M. André à son P. occilentalis soit véritablement celui
de cette espèce.
Paltothyreus tarsatus Fr.
var. delagoensis n. var.
Mayr (Aun. naturhist. Hofmus. Wien, X Bd., p. 126, 1895) a
mentionné une © de cette espèce provenant de Delagoa Bay (Musée
de Berlin), remarquable par une saillie longitudinaie comblant en
grande partie le sillon qui s’étend sur la partie médiane relevée de
l’épistome. Jai reçu de MM. Staudinger et Bang-Haas une © et
plusieurs $$ de Delagoa offrant le caractère décrit par Mayr. En outre,
les mandibules sont moins distinctement striées que chez les exem-
plaires d’autres provenances. Celle forme paraissant constante et
localisée me paraît mériter d’être nommée.
Streblognathus aethiopicus F. Sm.
J’attribue à ce genre et à son unique espèce deux 4j de Natal.
Leur tête est petite, transversale, les côtés entièrement occupés par
les yeux ; le vertex saillant est couvert par les ocelles énormes; la
bouche est petite, l’épistome échancré au milieu ; les mandibules
sont si petites que leurs extrémités n’arrivent pas à se rencontrer,
étroites, à pointe mousse, les palpes longs et grêles. Les arêtes
frontales sont rudimentaires. Le scape des antennes est presque
quatre fois aussi long que le 2° article, le 3° deux fois aussi long
que le scape. Mésonotum bombé, sans trace de sillons parapsidiaux.
Le pétiole est environ aussi long que haut, surmonté d’un nœud
dont le profil forme un angle dorsal un peu aigu, mais fortement
arrondi; en dessous, une saillie ou carène terminée postérieure-
ment par une petite épine. Postpétiole pas différencié du gastre,
aussi long que le segment suivant. Pygidium terminé en pointe
aiguêé mais pas spiniforme; lame subgénitale arrondie au bout.
Slipe large et simple, lacinie et volselle distinctes. Ongles munis
d’une dent vers le tiers apical. Pattes grêles, les tibias moyens
et postérieurs avec double éperon. Nervures des ailes avec la
disposition ordinaire des Ponérines.
Couleur entièrement testacée, sauf les yeux et le ptérostigma qui
est brun. Ailes jaunâtres.
L. 15-16 mill.
se
de
409
Plectroctena mandibularis Fr. Sm.
Forel a distingué sous le nom de race major un exemplaire pro-
venant de Delagoa-Bay remarquable par sa grande taille, le pétiole
plus court, le postpétiole et le gastre plus larges que chez les exem-
plaires ordinaires ; la ponctuation fine et éparse.
Je possède un exemplaire de la même localité qui correspond
exactement à la description de Forel et un autre s’en rapprochant
beaucoup. D’autres, provenant soit de Delagoa, soit de la colonie
du Cap, ressemblent à major par la sculpture et l’éclat du tégument,
mais pas par la forme.
Mon impression est que la forme major de Forel est un ergato-
gyne d’une forme à faible sculpture aussi, mais de taille ordinaire.
C’est cette forme qu’il faut considérer comme le type de l’espèce,
parce que c’est elle qui se rapporte le mieux à la description origi-
nale. En effet, Smith décrit l’insecte comme shining, delicately and
not very closely punctured... thorax finely punctured and the sides
delicately strialed, caractères qui s'appliquent exactement aux ÿÿ
luisantes du Cap et de Delagoa, ainsi qu’à la soi-disant race major
For (‘).
Chez les exemplaires du Transvaal que Forel regarde comme
type de l’espèce, les strioles des côtés du corselet tendent à envahir
le dos et les points sont plus gros et moins espacés. Un exemplaire
de Zanzibar de ma collection s’en rapproche. Je regarde ces exem-
plaires comme formes de transition vers la variété suivante :
var. StrigOSa n. var.
ÿ. l'oute la surface dorsale de la tête, du corselet et des premiers
segments de labdomen est couverte de fines stries régulières, longi-
tudinales sur la tête et le corselet, transversales sur le pétiole,
concentriques en fer à cheval sur le postpétiole et d’une manière
moins marquée sur le segment suivant. Pétiole un peu plus allongé
que d'ordinaire. Du reste semblable au type pour la forme du
corps.
L. 18 mill., les mandibules comprises.
Natal (Staudinger et Bang-Haas), un seul exemplaire.
Je possède deux 4 de Plectroctena : l’un, de Bagamojo, corres-
pond assez bien à la description de Smih ; toutefois, les ailes ne sont
pas hyalines, mais brunâtres ; la longueur (11 mill.) dépasse celle
de 4 lignes anglaises assignée par Smith. L'autre exemplaire, pro-
(1) La description de Smith renferme une contradiction : il décrit ouvrière,
et la figure de la tête ne laisse aucun doute à cet égard, car on n’y voit pas
d’ocelles. Plus loin, il dit que les sexes ont été pris ix copula et que l’ouvrière
est inconnue!
470
venant de Delagoa, est beaucoup plus grand (13 1/2 mill.) et a les
ailes brun foncé à reflets violets et les nervures noires.
La tête de ces jj est arrondie avec le bord occipital marginé,
les yeux et ocelles petits; les antennes ont le scape court et épais;
le 2° article fort petit, le 3° presque trois fois aussi long que le
scape. Sur le corselet, un sillon profond longe la suture proméso-
notale ; un enfoncement transversal profond à la base du scutellum
constitue un caractère très remarquable de ces 4j qui n’a pas été
mentionné par les auteurs. Le pétiole diffère de celui des ÿ$ en ce
qu'il est fortement arrondi en dessus. Le pygidium est arrondi au
bout. Les ongles dentés sont mentionnés par Roger. Les tibias
moyens et postérieurs n’ont qu'un seul éperon.
P. cristata n. sp.
5. Diffère de P. mandibularis par les caractères suivants : La tête
est brusquement dilatée au niveau des yeux, formant en dehors et
en dessous de l’encoche qui reçoit la base de chaque mandibule un
lobe arrondi; les yeux sont relativement plus petits; le bord occi-
pital est saillant, formant en quelque sorte un gros bourrelet, en
avant duquel se trouve une dépression transversale interrompue au
milieu. Le corselet est plus haut, plus robuste; la face déclive de
l’épinotum est bordée de chaque côté par une crête tranchante irré-
gulièrement découpée. Le pétiole est comprimé, bien plus étroit
que chez mandibularis vu d’en haut, mais il a le même aspect que
chez l’espèce sud-africaine lorsqu’on le regarde de profil. Le post-
pétiole est coupé droit devant, sa face antérieure formant avec la
face dorsale un angle marqué surmonté d’une crête ou bourrelet
transversal, derrière lequel se trouve un sillon transversal. Les
côtés de la tête sont finement striolés, le corselet, sauf le dos du
prothorax, encore plus finement, avec un reflet soyeux ; le post-
pétiole et le gastre ont des stries moins fortes qui les laissent assez
luisants. Antennes à peu près comme chez mandibularis, le
1% article du funicule notablement plus long qu’épais, le pénultième
à peine plus long qu’épais.
L. 18 mill.
Kamerun (Conradt), deux exemplaires.
Bien distincte de P. mandibularis, cette espèce se rapproche évi-
demment de P. minor Emery, dont la © seule est connue, par la
forme du pétiole et le bourrelet transversal à la base du postpétiole.
Ce qui m’empêche de les réunir, c’est d’abord la taille, la # de
cristata étant bien plus grande que la © de minor, puis la structure
des antennes, bien plus épaisses chez minor, où tous les articles
du funicule sont plus épais que longs, le pénultième fortement
transverse.
471
Psalidomyrmex foveolatus Er. André.
Deux 99 de Kamerun (Conradt) se rapportent assez exactement à
la description que M. André fait de la Ÿ pour que je croie devoir les
rapporter à cette espèce. La couleur est entièrement d’un brun de
poix presque noir, avec les mandibules, arêtes frontales, tarses et
extrémité de l’abdomen un peu ferrugineux. Les yeux sont placés
vers le tiers antérieur de la tête. Les antennes sont moins épaisses
que chez la $Ÿ, le 2° article du funicule plus long que le 1, les
suivants un peu plus longs qu’épais. Sur le postpétiole, les stries ne
sont pas toutes longitudinales, mais courbées en arcs concentriques
sur la face dorsale. Les ailes sont brun foncé à reflets violets.
L. 14 mill.
Trois j de la même provenance appartiennent sans doute à la
même espèce. La tête est arrondie, bordée en arrière, pas grande;
les yeux, relativement petits, occupent environ le tiers des côtés et
sont placés en avant du milieu; les mandibules sont larges et
mousses ; l’épistome s’avance en arc en avant; les arêtes frontales
sont nulles, les antennes insérées tout près l’une de l’autre, leur
scape court et épais, le 2° article très court, le 3° presque trois fois
aussi long que le scape; ocelles petits. Un profond sillon longe la
suture promésonotale ; les sillons parapsidiaux sont indistincets ; le
scutellum est bilobé. Le pétiole est conformé à peu près comme
chez la © ; un fort étranglement après le postpétiole ; pygidium
tronqué au bout. Les tibias postérieurs et moyens n’ont qu’un seul
éperon qui est longuement pectiné; ongles bifides.
Couleur comme la © ; tête et corselet mats, à ponctuation fonda-
mentale fine, très serrée, se transformant en stries sur les côtés du
corselet; par-dessus cela, un réseau grossier de rides élevées, limi-
tant des creux inégaux dont quelques-uns, notamment sur le pro-
notum, sont un peu luisants au fond et prennent la forme des fos-
settes ombiliquées de la © ; l’épinotum est longitudinalement strié
sur la face basale, la face déclive a quelques rides transversales ; le
pétiole est longitudinalement pointillé (avec des rides longitudi-
nales dans un exemplaire); sur ses côtés quelques fossettes ombili-
quées ; les deux segments suivants sont mats, finement ponctués-
réticulés, avec de nombreuses rides longitudinales et marqués
d’impressions superficielles rondes et ombiliquées; les segments
suivants sont finement pointillés réticulés, sans trace de rides,
mais avec des rudiments de fossettes. Ailes plus claires que
chez la ©.
L. 7 1/2-9 1/2 mill.
La forme de la tête, du corselet et des antennes chez le Ç;, ainsi
que l’éperon unique aux tibias des deux dernières paires fixent la
position du genre Psalidomyrmex à côté de Plectroctena.
472
Ponera (Bothroponera) soror n. sp.
5, Extrêmement voisin du B. crassa Emery de l’Afrique orien-
tale, mais un peu plus grand et plus fort. Sur la tête et le corselet,
les points piligères sont moins nombreux et les poils dressés bien
plus longs (fort courts chez crassa); la pubescence est par contre
bien moins apparente. La ponctuation fondamentale à peu près
comme chez crassa sur la tête et le corselet, mais, tandis que chez
crassa cette ponctuation devient plus fine et tend à s’effacer sur le
postpétiole et les segments suivants, au contraire, chez soror, sur
les mêmes parties, elle devient plulôt plus forte, plus espacée et
surtout plus apparente, en partie à cause de la pubescence moins
copieuse, et les points épars portant les longs et gros poils dressés
y sont aussi moins nombreux, plus gros, très apparents, un peu
fovéiformes (petits, nombreux, peu apparents, poriant des poils
fins et courts chez crassa). La tête est un peu moins sensiblement
élargie devant que chez crassa, les mandibules sont lisses ou fine-
ment pointillées, plus ou moins luisantes (un peu mates et finement
striolées chez crassa) avec points espacés; les antennes sont plus
épaisses, tous les articles du funicule, le premier excepté, pas plus
longs qu'épais; le scape dépasse un peu l’occiput, comme chez
crassa. Les veux sont plus petits que chez crassa, séparés de l’arli-
culation des mandibules par un espace à peu près égal à leur dia-
mètre longitudinal (moindre que leur diamètre chez crassa). Le
corselet a un veslige de suture mésométanotale comme chez crassa,
mais la face déclive de l’épinotum est creusée au milieu et bordée
latéralement d’une crête saillante, presque tranchante (tout à fait
mousse chez crassa). Pétiole exactement comme chez crassa. Cou-
leur brun de poix, mandibules, antennes, pattes et anus plus ou
moins roux, scapes et cuisses plus foncés.
L. 7 1/2-9 mill. ;
Chez la ©, la face déclive de l’épinotum est plus plane, ses bords
latéraux moins hauts et fort émoussés, le pétiole plus large et court ;
du reste semblable à la Ÿ, sauf les différences ordinaires. Ailes un
peu enfumées, à nervures brunes.
L. 8 1/2-9 mill.
Kamerun (Conradt).
var. ancilla n. var.
©. Bien plus petit que le type de l’espèce, mais ayant même
Structure et conformation. Les antennes sont un peu moins épaisses
et les crêtes de l’épinotum peu développées, plus émoussées; pas de
trace de suture mésométanotale. L. 6 2/3 mill.
Un seul exemplaire de la rivière Kuilu, Congo (Staudinger et
Bang-Haas).
Ab
2
PORT PES RO LL T0 © SES
473
P. (B.) talpa Er. André,
J’attribue à cette espèce une © de Kamerun, longue de 11 mill.,
qui me paraît se rapporter assez bien à la description que M. André
fait de la 5,
Ponera scolopax n. sp.
ÿ. Entièrement d’un brun ferrugineux, les membres un peu plus
clairs ; luisante, sauf la tête et le devant du pronotum qui sont fine-
ment pointillés et copieusement pubescents ; ailleurs, la pubescence
est plus rare; de longs poils fins, plus nombreux sur l’abdomen;
scape et pattes avec des poils dressés plus courts et nombreux. —
Forme élancée de P. rubra F, Sm. Tète plus longue que large, à
peu près aussi large devant que derrière, les côtés à peine arqués,
échancrée derrière au milieu, avec les angles postérieurs fort
arrondis ; yeux pétits (6 facettes dans le diamètre longitudinal),
plats, placés un peu en avant du tiers antérieur; épistome obtusé-
ment caréné, sinué de chaque côté, s’avançant au milieu en un
large lobe dont le bord antérieur, à peu près droit dans son
ensemble, forme trois faibles festons; arêtes frontales faiblement
dilatées, un peu ciliées à leur bord latéral. Les mandibules sont
longues, fort saillantes, leur bord externe sinué vers la moitié;
leur bord interne forme une lame translucide, armée de 12-15
dents alternativement plus grandes et plus petites, celles du bout
plus grandes et pointues, les dernières vers la base mousses et
irrégulières. Le scape des antennes, mince, arqué, dépasse à peine
l’occiput; le funicule, mince à la base, s’épaissit insensiblement en
massue : ses deux premiers articles sont coniques, de deux tiers
environ plus longs qu’épais, les suivants graduellement plus épais
et un peu plus courts, les avant-derniers un peu pluslongs qu’épais.
Pronotum et mésonotum forment ensemble un ovale régulier, pro-
longé en col en avant, le mésonotum est plus long que large; der-
rière ce segment, le dos du corselet est fortement étranglé et
impressionné sur le profil dans la suture ; l’épinotum est étroit en
avant et s’élargit notablement en arrière, où il est creusé d’un sillon
longitudinal qui se prolonge sur la face déclive; celle-ci n’est pas
séparée de la face basale, mais bordée latéralement d’une crête
arrondie; sur le profil, le dos de ce segment offre une courbe uni-
forme, Le pétiole porte une écaille haute, ovale, amincie en haut, à
face postérieure à peu près plane, à face antérieure convexe d'un
côté à l’autre; à la face inférieure en avant, une forte saillie
tronquée derrière, arrondie devant. Aucun étranglement ne sépare
le postpétiole du segment suivant. Les pattes sont longues et grêles.
L. 6 mill. |
Kamerun (Conradt), un seul exemplaire. Bien distinct de P. rubra,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLIL, 6 XI 99. 40
474
surtout par la forme de l’épistome, le dos du corselet incisé, le profil
de l’épinotum non anguleux, l’écaille plus haute et plus mince.
P. sennaarensis Mayr.
Mayr a déjà signalé cette espèce au Congo et dans d’autres par-
ties de l’Afrique occidentale. — Je crois qu’il faut rapporter à cette
fourmi le Ponera sorghi Rog. D’après la description, la seule difté-
rence serait la forme des mandibules, qui selon Roger n'auraient
que deux dents vers l'extrémité et pas de dents sur le reste de leur
bord masticateur. Certains exemplaires de P. sennaarensis ont bien les
dents postérieures plus ou moins obtuses et comme usées; peut-être
le type de Roger était-il encore plus fortement altéré sous ce rapport.
P. Peringueyi n. sp.
$. Cette fourmi a l’aspect d’un gigantesque P. sennaarensis; elle
ressemble encore davantage à l’espèce indienne P. nigrita Emery,
mais elle est plus élancée, avec les pattes et les antennes plus grêles.
— Noire, les antennes, tibias et tarses brun de poix, les mandi-
bules brun ferrugineux. Tête et corselet faiblement luisants, la face
postérieure de celui-ci et l’abdomen plus brillants. L’absence
totale de poils dressés et le manque de pubescence sur le tronc me
paraissent dus à un état imparfait de conservation de l’insecte. Les
parties moins luisantes sont couvertes d’une ponctuation fine et
espacée, devenant plus faible sur les parties plus luisantes. — La
tête a à peu près la même forme dans toutes ses parties que chez
sennaarensis, toutefois les arêtes frontales sont plus divergentes en
arrière, prolongées jusqu’au niveau du bord postérieur des yeux;
ceux-ci sont relativement plus petits et plus bombés; une impres-
sion entre les arêtes frontales se prolonge en arrière en fine
carène. Les mandibules sont luisantes, plus allongées et plus trian-
gulaires, moins arquées avant le bout, armées de 12-14 denis
alternativement plus grandes et plus petites, plus hautes et plus
basses, c’est-à-dire manifestant une tendance à former deux rangées
à différents niveaux. Les antennes sont peu épaisses, le scape
plutôt grêle, tous les articles du funicule plus longs que larges, le
2° (3° de l’antenne) le plus long de tous; le funicule ne s’épaissit
presque pas vers le bout, mais ses premiers articles sont plus
allongés que les derniers. Sur le profil du corselet, le mésonotum
paraît convexe et limité en avant et en arrière par des impressions
bien marquées; le pronotum est arrondi par devant, terminé par
une arête obtuse de chaque côté; l’épinotum a un profil arrondi,
sans trace d'angle, sa face descendante longitudinalement bombée
est un peu concave dans le sens transversal, bordée d’arêtes vives
de chaque côté et se prolonge jusqu’à la moitié de La longueur du
475
segment sous forme d’un large sillon. L’écaille a un profil triangu-
laire, sa face antérieure paraissant concave et sa face postérieure
à peine arquée, l’angle dorsal arrondi, mais bien moins largement
que chez sennaarensis; en réalité, la face antérieure est fortement
arquée dans le sens transversal, la face postérieure à peine convexe,
de forme longitudinalement ovale, avec un faible sillon au milieu.
L, 11 1/2 mill. ; tête 3.5 X 3.2; scape 2.5; fémur post. 3; tibia
— tarse post. 7.5.
Nord Hook, Cape colony. — Un seul exemplaire, Musée du Cap,
communiqué par M. L. Peringuey.
Simopone Conradti n. sp.
ÿ. Noire, mandibules, antennes, pattes et anus ferrugineux,
luisante sur les parties qui ne sont pas striolées ; pubescence très
courte et rare, plus copieuse sur l’abdomen, poils dressés très
rares, plus longs et plus nombreux vers l’extrémité de l’abdomen ;
scapes et pattes sans poils, sauf l’extrémité des articles des tarses.
— La tête est allongée, presque deux fois aussi longue que large, à
côtés parallèles, finement striolée en long et mate, sauf le bord occi-
pital et les joues, avec de fins points pubigères oblongs, épars
parmi les stries; l’épistome a au milieu trois carènes dont les
latérales sont sur le prolongement des arêtes frontales; plus en
dehors, son bord offre de chaque côté un tubercule arrondi, faisant
saillie au-dessus de la mandibule; en arrière, l’épistome se confond
avec l’aire frontale, qui se prolonge entre les arêtes frontales, bien
au delà de l’articulation des antennes. Les mandibules sont semées
de points épars, leur bord interne est très oblique, tranchant, sans
aucune dent. Le scape des antennes dépasse à peine le bord anté-
rieur de l’œil, le funicule s’épaissit fortement en massue. Les trois
ocelles sont plats, très rapprochés l’un de l’autre. Le corselet est
plus étroit que la tête, à côtés parallèles, le dos déprimé, la suture
promésonotale bien marquée, la mésométanotale à peine indiquée,
la face déclive de l’épinotum un peu marginée ; tout le dos est striolé
et ponctué comme la tête, mais beaucoup plus finement et plus
légèrement. Le pétiole est presque carré, à peine plus long que
large, presque pas plus large derrière que devant, le bord posté-
rieur échancré en arc, ce qui fait saillir les angles postérieurs; la
face dorsale est faiblement convexe, striée en long au milieu,
luisante et à ponctuation éparse sur les côtés. Le postpétiole est à
peine plus large que le pétiole, plus long que large, à côtés
presque parallèles; le dos déprimé, limité par des arêtes mousses
s’effaçant en arrière, est striolé de fines rides qui divergent
d’arrière en avant. Les segments suivants sont médiocrement
luisants, pointillés de points pubigères, avec une réticulation
microscopique dans les interstices. Le pygidium se termine de
476
chaque côté par un lobe plat et arrondi, bordé de petits aiguillons,
et se prolonge au milieu en un court appendice fendu à l'extrémité.
L. 5 1/2 mill.
Kamerun (Conradt), un exemplaire. C’est la 3° espèce de ce
genre remarquable, établi par M. Forel sur deux espèces de Mada-
gascar (S. Grandidieri et S. Emeryi) et qui n’avait pas encore été
rencontré hors de cette île.
Odontomachus assiniensis Emery.
L’exemplaire d’Assinie sur lequel j’ai fondé l’espèce, est une ÿ de
moyenne taille avec la tête rousse. M. Conradt m’a envoyé plusieurs
5% de Kamerun. Elles sont de couleur foncée, pareille à celle des
exemplaires africains de O. hæmatoda. La taille varie, et avec elle
la grandeur relative de la tête et sa largeur.
L. maxima 14 mill. ; tête, sans les mandibules, 3.6 X 2.8.
L. minima 11 » » » D ND
Anochetus africanus Mayr, var. camerunensis Mayr.
Je dois à M. le prof. Aurivillius deux $ÿ et deux 4j typiques de
cette variété. Les caractères principaux par lesquels la Ÿ diffère
du type sont, d’après Mayr, la couleur foncée, la sculpture plus
faible du pronotum, les stries longitudinales du mésonotum et les
dents de l’épinolum plus mousses et moins saillantes.
Je ne saurais attribuer grande valeur à aucun de ces caractères.
Parmi mes fourmis de Kamerun (Conradt), je trouve deux ÿÿ imma-
tures correspondant exactement à la diagnose de Novara Reise, par
la couleur, ainsi que par la forte sculpture du pronotum longitudi-
nalement strié. D’autres exemplaires ont la couleur de la var.
camerunensis et la sculpture du type. La direction des stries du
mésonotum est très variable ainsi que la grandeur et la forme plus
ou moins pointue des dents de l’épinotum. Chez plusieurs exem-
plaires, j’observe aussi un sillon longitudinal plus ou moins marqué
sur l’épinotum. J’ajouterai que la longueur du corps est plus grande
que ne l’indique Mayr : chez les exemplaires récoltés par Sjôstedt,
je trouve 5 3/4 mill.; quelques-uns des exemplaires de Conradt
dépassent un peu 6 mill. (avec les mandibules). En revanche, un
exemplaire du Gabon (reçu de M. André) de couleur foncée et à forte
sculpture, ne dépasse pas 5 1/4 mill.
Je considère donc le type de À. africanus comme un exemplaire
immature ; la var. camerunensis ne paraît pas être une variété géo-
graphique, vu que le type de l'espèce se trouve aussi à Kamerun.
Les O0 récoltées par Conradt mesurent 6 1/2-7 1/4 mill.; la tête
est un peu plus large que chez la Ÿ, pourvue d’ocelles ; le prono-
tum grossièrement ridé en arc, le mésonotum finement strié en
long, le scutellum lisse; les dents de l’épinotum sont obtuses, peu
AE TOR
ans en buses ce NOURRI
bits: a"
477
saillantes ; l’écaille est largement et nettement échancrée en haut;
les ailes sont foncées, comme chez le 4
MYRMICINÆ
Atopomyrmex cryptoceroides Emery (1891).
A. deplanatus Mayr (1895).
La description de Mayr se rapporte à la ® minor. Chez les plus
grands exemplaires de l'espèce (7 1/2 mill.), la tête est rouge de
sang comme chez À. Mocqueryst Er. André, le corselet roux ferru-
gineux foncé, le gastre et le pétiole presque noirs. Les rides du
corselet sont moins grossières que chez la Ÿ minor, le disque du
pronotum et mésonotum moins plan et une dépression marque le
lieu de la suture promésonotale; les joues ont de fortes rides longi-
tudinales, tandis que le vertex est luisant et seulement ponctué. Du
reste, les caractères différentiels signalés par Mayr sont aussi
valables pour la ÿ major.
J'ai reçu cet insecte en nombre de Kamerun ; un exemplaire dela
rivière Kuilu. Une © de Kamerun est semblable à celle d’Assinie
que j'ai décrite sous le nom de À. cryptoceroides. Je crois devoir,
pour cela, rapporter À. deplanatus comme synonyme à À. cryplo-
ceroides.
À. luteus n. sp.
©. D’un jaune testacé brunâtre, mandibules bordées de brun,
bords du corselet et articulations des pattes un peu rembrunies.
Pubescence très faible, très peu de poils dressés. — Tête plus
longue que large, à peu près de même largeur devant que derrière,
les côtés arqués avec le maximum de la largeur vers le tiers posté-
rieur, les yeux en avant de la moitié des côtés, les angles posté-
rieurs pointus, dentiformes ; les arêtes frontales sont droites, paral-
lèles, prolongées jusqu'aux trois quarts de la longueur de la tête, où
elles s’effacent graduellement ; l’épistome est déprimé, ridé sur les
côtés, avec une carène médiane et une paire de carènes latérales
plus faibles. La tête est finement réticulée, peu luisante, avec de
fines rides longitudinales, sauf sur l’occiput et le long des arêtes
frontales ; les joues ont de fortes rides qui se prolongent en s’affai-
blissant graduellement jusqu’au delà des yeux. Les mandibules sont
plates, à bord externe droit, les dents peu marquées, leur surface
luisante est marquée de points allongés. Le scape atteint l'extrémité
des arêtes frontales, les articles 2-7 du funicule sont plus courts
qu'épais, les trois derniers formant une massue peu épaissie.
Le dos du pronotum et du mésonotum forme un disque à bord tran-
chant sur lequel l’on ne voit pas de suture, les angles antérieurs du
pronotum font saillie en forme de dent, derrière laquelle les bords
478
latéraux sont d’abord parallèles, pour se rapprocher ensuite l’un de
l’autre jusqu’à la limite du mésonotum; celui-ci forme de chaque
côté un angle obtus, saillant ; l’épinotum se rétrécit insensiblement
d'avant en arrière, sa face dorsale est bordée latéralement, sans
aucune trace d’épines ni de dents. La sculpture du corselet res-
semble à celle de la tête, mais le tégument est plus mat; le dos a
des rides longitudinales grossières, mais peu élevées; les côtés sont
aussi ridés, ainsi que les hanches. Le pétiole porte en dessus une
paire de dents triangulaires, le postpétiole est arrondi, déprimé sur
le dos et longitudinalement ridé. Le segment basal du gastre est
finement strié dans sa partie antérieure, les stries deviennent plus
fines en arrière et font place à une ponctuation fine et serrée,
Les pattes sont lisses et luisantes.
L. 41/3 mill.
Kamerun (Conradt), un seul exemplaire. Se rapproche surtout de
A. Bottegoi Emery, dont il est du reste bien distinct.
Crematogaster depressa Latr. (1812) ©.
Formica platygnatha Rog. (1863) ©.
Crematogaster mandibularis Er. An-
1. dré (1889) ©.
? Crematogaster Buchneri subsp.
Foreli Mayr (1895) $.
Si je ne me suis pas trompé en
attribuant comme ouvrière à la femelle
du C. depressa la fourmi décrite par
Mayr sous le nom de C. Buchneri
subsp. Forelr, la synonymie de cette
curieuse espèce est maintenant établie
sous sa forme définitive.
La Ÿ. de C. Foreli Mayr diffère du
type de C. Buchneri For. et des autres
formes de cette espèce (biimpressa
Mayr, clariventris Mayr) par la forme
de sa tête qui est bien moins courte,
plus carrée, moins rétrécie en avant.
C’est, à mon avis,une espèce distincte.
Le type de Mayr provient de la Côte
des Esclaves. M. André m’a envoyé,
il y a plusieurs années, une suite
* d'exemplaires de Sierra-Leone, récol-
ee de és par M. Mocquerys, qui ne diffèrent
fuscipennis (conteur interrompu). pas sensiblement du type, sauf la
E.b. Tête de C. Buchneri Ce] maxima
(exemplaire de Kamerun). sculpture un peu moins fine et pas
_
D TT
479
sensiblement effacée sur le vertex. La comparaison des mandibules
montre que, chez les plus grandes ŸŸ, elles sont plus larges, avec
leur bord masticateur fortement concave, ce qui les rapproche un
peu de la forme particulière qu’elles offrent chez la ©.
Les C9 de Sierra-Leone que je crois se rapporter à cette forme
correspondent exactement à la description de Latreille pour la cou-
leur brun clair de leurs ailes. Je n’ai aucune preuve directe de
l'identité spécifique supposée entre les ÿÿ et les O0 ; le rapproche-
ment que je fais est purement intuitif.
var. fuscipennis n. var.
Je prends pour type de cette variété les PO de Kamerun et du
Congo (Kinchassa). Elles sont un peu plus grandes et plus robustes
que le type de Sierra-Leone, la tête est proportionnellement plus
large, sa sculpture généralement plus rugueuse, c’est-à-dire que les
points enfoncés sont un peu plus gros et plus profonds; les ailes
sont décidément brunes à reflets violacés.
Je rapporte à ces O0 des $ÿ de Kamerun et du Congo (Boyengue
et Ikelemba). La tête a les côtés plus arqués que chez le type, mais
la proportion de longueur et largeur est sensiblement la même. La
sculpture est plus forte, les stries sont bien marquées et les points
enfoncés plus gros et plus profonds; la tête a postérieurement
quelques longs poils dirigés en avant et, en général, les poils du
corps sont assez nombreux. La couleur est noire, avec les antennes
et l’extrémité des pattes brunes. Les plus grandes $Ÿ mesurent
7 mill., dimension plus forte que celle du type (M. Mayr m'écrit que
ses plus grosses $® mesurent un peu plus de 6 mill.).
Cette forme paraît être un représentant plus austral du type
depressa-Foreli.
C. Buchneri For.
5, La couleur des exemplaires de Kamerun est plus foncée que
celle des types d’Angola que je dois à M. Forel, mais la forme et la
sculpture sont identiques; la tête et Le gastre sont noirs ou presque
noirs, le corselet et le pédicule brun ferrugineux très foncé, la
partie postérieure moins foncée, les antennes, hanches et tarses
brun foncé.
Je rapporte à ces ouvrières la femelle suivante que j'ai reçue éga-
lement de Kamerun, mais qui n’était pas dans les mêmes tubes que
les ouvrières.
©. Sculpture exactement comme chez la Ÿ, tête et corselet longi-
tudinalement striés, entre les stries de nombreux points pubigères,
la ponctuation fondamentale du gastre un peu plus forte que chez la
5. La tête est moins courte que chez la ÿ, plus carrée, c’est-à-dire
480
avec les côtés moins arqués, les yeux plus gros. Les mandibules
sont plus larges, mais de forme ordinaire, leur bord masticateur
faiblement concave, armé de 5 dents. Les antennes sont plus
épaisses, plus courtes, que chez la Ÿ. L’épinotum forme un plan,
sans distinction de face basale et descendante, sauf pour la sculp-
ture, la partie basäle du dos du segment étant transversalement
ridée, la partie postérieure luisante et faiblement ponctuée; les
épines sont représentées par des angles mousses. Le pétiole et le
postpétiole sont construits sur le même plan que chez la $, mais ils
sont plus épais et plus larges, le pétiole moins déprimé. La pubes-
cence des tibias est assez courte et détachée, exactement comme
chez la Ÿ. Couleur noir de poix, antennes, trochanters et tarses
brun ferrugineux clair. Les ailes sont enfumées avec les nervures
brun foncé.
L. 7 1/2-8 mill.
Une autre femelle de Kamerun a exactement la sculpture et la
couleur de la précédente, mais elle en diffère par la forme plus
courte et trapue de la tête et du pétiole ainsi que par les poils
dressés de ses pattes. Je présume que la $ est voisine de C. Buch-
ner. — Peut-être est-ce la © de C. africana Mayr”? La sculpture et
la tête parlent en faveur de cette attribution, mais la pubescence
est tout autre. Des différences du même ordre existent chez C. Sta-
delmanni Mayr.
Je pense que, lorsque l’on connaîtra mieux les ©© de certains
Crematogaster africains, la distinction des espèces deviendra plus
facile à cause des caractères souvent fort remarquables que présente
surtout la tête des 90.
Quant à C. africana, je signale ici un caractère de la $ qui a
échappé à Mayr et qui permet de la distin-
RENE guer plus facilement de C. Buchneri. Lors-
ze po N qu’on regarde l’insecte exactement de profil,
é \ les stigmates de l’épinotum font saillie au-
À tite dessous des épines d’une manière très sensi-
ble. Chez Buchner: celte saillie est à peine
reconnaissable. Les épines sont souvent cour-
bées en bas comme chez Buchneri. Mes plus grandes &ÿ, prove-
nant de Kamerun (Conradt), mesurent 4 1/2 mill,
Eu
C. africana ô. Corselet.
C. concava n. sp.
5. Luisante, brun marron, tête et gastre très foncés, antennes,
pattes et pédicule plus clairs ; pubescence fine et très éparse, poils
rares. La tête est un peu plus large que longue, pas sensiblement
rétrécie devant, à angles postérieurs arrondis, bord postérieur
faiblement creusé au milieu, côtés faiblement arqués, yeux en
481
arrière de la moitié des côtés, fort convexes ; les joues sont finement
striées, le reste de la tête lisse, avec des points piligères fins et
épars ; les arêtes frontales sont plus courtes que la distance qui les
En EROMEE sépare l’une de l’autre, l’aire frontale forte-
ment imprimée ; l’épistome est convexe avec
FE: quelques courtes stries. Les mandibules sont
étroites, à bords parallèles, striées et termi-
nées par 4 dents subégales. Les antennes, de
11 articles, sont grêles, le scape dépasse l’oc-
ciput, tous les articles du finicule sont plus
longs qu’épais, la massue bien marquée, de
3 articles. Le dos du corselet est concave
à bord tranchant; le pronotum forme un
©. concava ?. disque transversalement ovale, réuni posté-
rieurement au mésonotum sans trace de suture; les bords
latéraux parallèles et relevés de ce dernier se prolongent un
peu en forme de bourrelets longitudinaux sur le disque du pro-
notum ; l’extrémité postérieure de ce bord fait saillie sur le profil
comme une marche d'escalier au-dessus du niveau de l’épinotum ;
la suture mésométanotale est fort marquée, les épines sont longues,
assez fortement divergentes, minces, aiguës, faiblement flexueuses,
Tout le corselet est luisant, assez lisse, sauf les côtés du mésonotum
qui sont rugueux et la base de l’épinotum, en partie finement striée
surtout chez les grands exemplaires. Le pétiole est en trapèze forte-
ment élargi en avant, à côtés presque droits et angles antérieurs
arrondis, le postpétiole globuleux, sans aucune impression, Pattes
sans poils dressés.
L. 3-3 3/4 mill.
©. La femelle que je crois devoir rapporter à l’ouvrière ci-dessus
est caractérisée par la forme et la sculpture de la tête. Celle-ci est
rectangulaire, plus longue que large, à côtés parallèles, les yeux
un peu en avant de leur moitié; les joues sont finement striées,
les stries arquées autour de l'insertion des antennes ; elles se pro-
longent dans l’espace compris entre les yeux et le front ; les côtés
du front sont aussi striés ; le reste de la tête est seulement semé de
forts points pubigères. L’épistome est faiblement impressionné en
arrière de son bord antérieur. Le scape atteint à peine le bord pos-
térieur des yeux; les articles moyens du funicule sont un peu plus
courts qu’épais. Les mandibules sont plus larges que chez la ÿ,
striées et armées de 5 dents. L’épinotum forme un bourrelet trans-
versal, sans trace d’épines ni de dents. Pétiole et postpétiole comme
chez la Ÿ, mais plus massifs. Couleur brun marron, tête plus rousse,
abdomen brun de poix, pubescence un peu plus longue que chez laÿ.
Ailes hyalines à nervures pâles.
L. 8-8 1/2 mill.; tête 2,2 X 1,5.
482
Kamerun % ©; Congo (Popocabacca, Kinchassa) & © ; Sierra-
Leone ©.
Par la forme générale, tête, corselet, pétiole, antennes et mandi-
bules, la $ de cette espèce se rapproche de C. striatula Emery dont
elle diffère néanmoins beaucoup par la sculpture. Ce rapport entre
les ouvrières des deux espèces m'engage à rapporter à C. striatula
la femelle suivante qui ressemble à celle de C. concava par la forme
de sa tête.
G. striatula Emery.
©. Couleur et pubescence comme la $. Tête subrectangulaire, |
plus longue que large ; les yeux sont placés presque exactement à
la moitié de la longueur des côtés ; ceux-ci sont faiblement sinués
en avant dés yeux, puis recourbés en dedans, ce qui fait que la tête
se rétrécit vers l'insertion des mandibules; l’épistome est fortement :
bisinué à son bord antérieur. Toute la tête est très finement
striolée, subopaque. Les mandibules grossièrement striées et
armées de 5 dents. Le scape dépasse un peu le bord postérieur de
l’œil ; les petits articles du funicule sont très peu plus longs qu’épais.
Le corselet est finement strié, le dos du mésonotum reste, malgré
cela, assez luisant, lisse seulement sur les côtés en arrière ; l’épi-
notum a deux bosses émoussées à la place des épines. Le pétiole
est à peu près comme chez la Ÿ, mais plus massif, Ailes hyalines à
nervures pâles.
L. 8-9 mill.
Une © de Kamerun et une de Sierra-Leone, J’ai décrit la $ sur
des exemplaires d’Assinie ; depuis lors j’en ai reçu de Sierra-Leone,
de Kamerun et du Congo.
CG. Kneri Mayr.
subsp. hottentota n. subsp.
C. Kneri Emery, Ann. Soc. ent. France, LXIII, p. 27, 1895.
$. J’ai déterminé autrefois comme C. Kneri une fourmi de
l’Afrique australe rapportée par M. Simon du Transvaal et du
Bechuanaland ; depuis lors M. Forel me l’a envoyée provenant de
Natal. — La comparaison avec un type provenant du Musée de
l’Université de Vienne et une étude plus exacte de la description de
Mayr m'ont fait reconnaître quelques différences. La forme australe
pour laquelle j’établis la nouvelle sous-espèce est plus foncée, d’un
roux ferrugineux, avec la partie postérieure du gastre plus ou
moins rembrunie. La sculpture du pronotum et du mésonotum est
plus fine et plus irrégulière, les grosses rides longitudinales du type
faisant défaut. Le disque du pronotum est moins large, moins
saillant sur les côtés, plus bombé, son bord antérieur moins
483
marqué, ce qui se voit surtout lorsqu'on regarde l’insecte en profil.
Les épines sont plus faibles. Enfin le pétiole est ordinairement bien
moins large que chez le type que j'ai sous les yeux ; toutefois, je
ne veux pas attribuer trop d'importance à cette différence, vu
les variations souvent fort grandes que l’on observe dans cette
partie.
Un exemplaire de C. Kneri (typique) provenant du Congo
(Seeldrayers) m'a été communiqué par le Mus. r. de Belg.
C. chlorotica n. sp.
Ÿ. Très voisine de C. Kneri dont elle diffère surtout par la sculp-
ture. La tête est lisse et luisante, sauf les joues et une partie de
l’épistome qui sont microscopiquement ridés et mats; les mandi-
bules sont mates, très finement striées ; le scape ne dépasse pas
l’occiput. Le pronotum est presque lisse et luisant, son disque
presque tout à fait plat, ses bords en arêtes vives; un léger sillon
le sépare du mésonotum qui est concave et très finement ridé, assez
luisant ; la face basale de l’épinotum a des rides longitudinales gros-
sières, ses bords latéraux relevés se prolongent dans les épines qui
sont plus courtes que la face basale et légèrement recourbées en
haut vers le bout. Pétiole et postpétiole comme chez Kneri; à l’extré-
mité antérieure du pétiole, en dessous une dent spiniforme dirigée
en avant qui manque chez Kneri. Couleur jaune testacé pâle avec le
bout de l’abdomen noirûtre.
L. 3-3 1/2 mill.
Kamerun (Conradit).
J'attribue à cette espèce une © dont le pétiole est construit sur le
type de celui de ia ÿ décrite ci-dessus et présente de même une dent
bien marquée à sa face ventrale. La tête est plus large que longue,
faiblement échancrée derrière, un peu rétrécie en avant des yeux;
partie postérieure de la tête lisse, avec des points pubigères ; devant
de la tête finement strié, mais bien plus fort que chez la $. Mandi-
bules striées, à 5 dents. Le scape atteint presque le milieu de
l’espace qui sépare l’œil du bord occipital. Le corselet esl presque
lisse et fort luisant, sauf l’épinotum qui est irrégulièrement et assez
grossièrement ridé sur les côtés et sur la face basale ; celle-ci est obtu-
tusément marginée de chaque côté et a au lieu d'épines un angle
obtus et émoussé. Couleur brun marron clair en dessus, roux ferru-
gineux dans les parties inférieures du corps et les pattes, gastre
brun foncé en dessus. Ailes hyalines, à nervures claires.
L. 7 1/2-8 mill.
J'ai reçu cette © de Kamerun ; deux exemplaires presque iden-
tiques de Sierra-Leone me viennent de M. André.
484
C. rugosa Er. André.
J'ai reçu quelques Ÿ$ de cette espèce de Kamerun; une % de
Bassam, Côte d'Ivoire. Elle est voisine de Kneri, mais le disque du
pronotum est encore moins distinctement bordé que chez subsp.
hottentota. M. André a eu l’obligeance de vérifier ma détermi-
nation.
Je crois devoir lui attribuer une © dont la tête a la même forme
que celle de chlorotica. Les antennes sont assez épaisses, la massue
de trois articles peu épaissie, les articles précédant la massue aussi
longs qu’épais. La sculpture est beaucoup plus forte que chez chlo-
rolica © : tout le devant de la tête jusqu’au niveau des ocelles est
couvert de rides longitudinales entremêlées de points enfoncés pubi-
gères ; sur l’occiput, ces points seuls persistent, avec de fines rides
transversales. Le pronotum et les côtés du prothorax ont des traces
plus ou moins marquées de rides, les métapleures sont oblique-
ment rugueuses, les côtés de l’épinotum plus fortement; ce seg-
ment a, au lieu d’épines, des bosses un peu anguleuses. Le pétiole
est un peu moins large et plus arrondi devant que chez chlorotica ®,
avec une toute petite dent en dessous. Couleur brun foncé, funicule
et tarses plus clairs.
L. 7 1/2-8 1/2 mill.
GC. gahbonensis n. sp.
$. lrès voisin de gambiensis E. André, dont il n’est peut-être
qu’une sous-espèce géographique. Roux ferrugineux foncé, les
cuisses rembrunies, le gastre brun de poix. Tête large, à côtés
arqués, bord postérieur légèrement échancré en arc, angles posté-
rieurs arrondis, moitié antérieure de la tête striée, moitié posté-
rieure luisante, à points épars. Prothorax et mésothorax forment
ensemble une masse arrondie et bombée en dessus, à suture pro-
mésonotale distincte; l'impression derrière le mésonotum est large
et profonde, l’extrémité postérieure du mésonotum arrondie sur le
profil et placée à un niveau plus élevé que l’épinotum; celui-ci est
armé d’épines assez minces, droites, bien plus longues que chez
gambiensis, presque aussi longues que la face basale du segment ;
cette face forme une sorte de bourrelet transversal. Le pronotum
est ponctué, le mésonotum finement ridé et presque mat, l’épino-
tum strié, les côtés du méso- et métathorax obliquement ridés et
mats. La pubescence couchée, longue, abondante sur le corselet,
cache un peu la sculpture. Pétiole et postpétiole comme chez gam-
biensis.
L. 4 1/2 mill.
Gabon (Staudinger et Bang-Haas), un exemplaire.
Les C. concava, chlorotica, gabonensis appartiennent au groupe à
2 a
(TA
PARTIE PS PORT
485
pétiole trapézoïde et à postpétiole arrondi, sans impression longitu-
dinale. Le nombre des espèces de ce groupe se trouve ainsi consi-
dérablement augmenté et le sera sans doute bientôt encore davan-
tage, car je connais plusieurs ©© de l'Afrique occidentale dont les
ouvrières sont inconnues et qui se rapportent évidemment au même
groupe.
C. pauciseta n. sp.
$. Jaune testacé, tête plus foncée, gastre finement rembruni,
surtout postérieurement : lisse et luisante en dessus, les joues
striées, côtés du corselet réticulés, pétiole, postpétiole et gastre
finement pointillés. Pubescence
ER fine et éparse; poils dressés
T5 è épais et obtus, très peu nom-
o De US
a breux et assez courts sur le
devant de la tête ; sur le corselet,
C. pauciseta Ÿ.
on compte trois paires de soies
grosses et longues, placées le
long des bords du dos, une paire sur le devant du pronotum,
une autre à la limite du pronotum et du mésonotum, la troi-
sième à l'extrémité postérieure du mésonotum; une paire se trouve
sur le pétiole, une autre sur le postpétiole ; ces soies sont obtuses et
barbelées comme celles des Leptothorax ; le gastre n’a que des poils
beaucoup plus minces. La tête est plus large que longue, à angles
arrondis, les yeux placés très en arrière. Les antennes sont de
11 articles ; le scape est robuste et dépasse sensiblement l’occiput, la
massue est de 2 articles. Les mandibules sont luisantes, marquées
de points espacés et armées de 5 dents. Le prothorax est déprimé et
offre quelques grosses rides élevées dont une paire est le prolonge-
ment des bords latéraux du mésonotum; ceux-ci sont fort relevés
et tranchants, se terminant chacun en arrière par une petite dent
émoussée ; sur le profil, ce bord est presque rectiligne et terminé
en arrière à angle droit, tombant comme une marche d’escalier sur
l’épinotum ; le dos du mésonotum est creusé en gouttière et n’est
séparé du pronotum par aucune trace de suture. La suture mésomé-
tanotale n’est enfoncée qu’au milieu du dos; sur les côtés, les bords
relevés du mésonotum sont continus avec ceux de l’épinotum qui se
prolongent chacun en une épine longue, droite, acérée et dirigée
obliquement en arrière ; le dos de l’épinotum est longitudinalement
droit, transversalement concave. Le pétiole et le postpétiole sont
conformés presque exactement comme chez C. sordidula Nyl.; les
angles postérieurs du pétiole sont plus vifs et saillants et portent
chacun une des soies mentionnées plus haut. Pattes sans poils
dressés.
L. 2-2 2/3 mill.
486
©. Brun jaunûâtre clair, pattes plus pâles, trois bandes longitudi-
nales brunes, plus ou moins marquées sur le corselet. Pubescence
plus longue et plus dressée que chez la Ÿ, poils plus fins et plus
nombreux. La tête est rectangulaire, un peu plus longue que large,
le bord postérieur à peine creusé au milieu, les yeux vers la moitié
de la longueur des côtés. Sculpture de la tête comme chez la Ÿ;
mandibules striées vers le bout. Le scape des antennes dépasse un
peu l’œil, les petits articles du funicule sont transverses. Le corselet
est en ovale fortement rétréci devant, plus étroit que la tête ; l’épi-
notum est déprimé, sans aucun vestige d’épines. Le pétiole est
proportionnellement plus étroit que chez la $, avec le bord et
les angles postérieurs moins marqués. Ailes hyalines à nervures
extrêmement pâles.
L. 4 2/3-5 mill. |
Kamerun (Conradt). Cette espèce se rattache au petit groupe con-
stitué par C. sordidula avec ses sous-espèces et C. transvaalensis
For.; elle est bien distincte par la forme de son corselet.
CG. impressa n. sp.
$. Se rapproche surtout par sa forme de C. tricolor Gerst., dont il
est peut-être une sous-espèce extrême. — Forme de la tête comme
chez tricolor, plutôt un peu plus courte; le scape est loin d’atteindre
le bord occipital qu’il atteint presque chez tricolor, La sculpture de
la tête est beaucoup plus faible et consiste en rides très fines et
régulières, entremêlées de points pubigères ; sur le vertex, les rides
disparaissent presque entièrement et la surface est luisante. Les
angles postérieurs du pronotum font saillie comme chez tricolor;
la suture mésométanotale est mieux marquée; le mésonotum est
plus fortement creusé au milieu dans sa moitié postérieure que chez
les autres espèces du groupe, ce qui rend ses bords latéraux plus
saillants. Les épines sont plus courtes que chez tricolor. Le corselet
est moins mat et moins rugueux, le devant du pronotum et une
partie du disque du mésonotum seulement ponctués et un peu lui-
sants, la face déclive de l’épinotum lisse et très luisante. Le pétiole
est aussi un peu luisant, du reste conformé exactement comme chez
tricolor. Couleur entièrement noire, trochanters et tarses rous-
sâtres, pubescence comme chez tricolor,
L. 31/3-4 mill.
La © diffère de celle de C.tricolor parles mêmes caractères de
la forme de la tête, longueur des antennes et sculpture que la ÿ.
L. 8 1/3 mill.
Kamerun (Conradt). Chez des exemplaires Ÿ du Bas-Congo (Seel-
drayers) que j'ai reçus du Mus. r. Belg., la surface de la tête est
finement ridée, même sur le vertex qui est presque aussi mat que
487
le reste. Un exemplaire de Bassam, Côte d'Ivoire (Bonhoure), a la
sculpture plus faible, le mésonotum moins creusé et Les épines plus
courtes et épaisses (à peu près comme chez C. senegalensis Rog.).
C. tricolor Gerst. var. Busschodtsi n. var.
$. Structure du corselet et sculpture exactement comme chez le
type de l’espèce. Mésonotum nullement enfoncé, mais seulement
bordé d’arêtes et plat postérieurement. Les antennes sont plus
courtes que chez le type, le scape est loin d'atteindre le bord pos-
térieur de la tête, à peu près comme chez ëmpressa. Couleur brun
marron foncé, le pétiole et la base du gastre plus clairs, mais bien
plus foncés que chez le type.
Congo, Banana (F. Busschodts), Mus. r. Belg., 3 exemplaires.
C. solenopsides n. sp.
ÿ. Luisante et polie, sauf les flancs du mésonotum et du métano-
tum qui sont finement pointillés; brun clair, tête et partie posté-
rieure du gastre plus foncées. Pubescence presque nulle, des poils
dressés longs et fins, aussi sur les scapes et les tibias. Tête à peine
aussi longue que large, arrondie derrière, les yeux grands, à la
moitié de la longueur des côtés; arêtes frontales très courtes; épis-
tome convexe, fortement descendant. Mandibules étroites, à 4 dents,
lisses avec des points espacés. Les antennes ont 10 articles; le scape
atteint le milieu de l’espace entre l’œil et le bord postérieur de la
tête; la massue est fort grande, de 2 articles, rappelant un peu
celle d’un Solenopsis; l’article précédant la massue est plus grand
que le précédent, mais bien plus petit que le suivant; les petits
articles du funicule plus larges que longs. Le dos du pronotum
—+ mésonotum est convexe, sans trace de suture entre les deux seg-
ments; le dos du mésonotum est un peu creusé derrière, avec les
bords latéraux élevés. La suture mésométanotale forme sur le profil
un angle rentrant obtus; l’épinotum est faiblement convexe d'avant
en arrière, concaye d’un côté à l’autre, armé d’épines courtes,
divergentes. Le nœud du péliole est trapézoïdal, un peu plus large
devant que derrière,avec les angles postérieurs saillants; en dessous
à la base, une petite dent dirigée en avant. Le postpétiole est
impressionné sur la ligne médiane.
L. 2 1/4 mil].
Zanzibar, un exemplaire.
DOLICHODERINÆ
Tapinoma Laurenti n. sp.
5. Brune, corselet plus clair, gastre noirâtre; scape et pattes
brun clair. Faiblement luisante et très finement pointillée ; pubes-
488
cence courte, fine et abondante, poils dressés peu nombreux sur la
tête, le corselet et l’abdomen, aucun sur les antennes et les pattes.
Tête à peu près aussi large que longue, cordiforme, fortement
échancrée derrière, rétrécie devant, les yeux grands, plats, en
avant de la moitié de la longueur des côtés ; épistome à bord anté-
rieur droit, ayant au milieu une échancrure profonde, plus large
que chez T. erraticum. Mandibules luisantes, larges, bombées, à
bord médial armé de 10 à 11 dents petites, pointues, celles qui sont
plus rapprochées de l’extrémité subégales, celles tout à fait vers la
base plus petites, moins distinctes, l’apicale nullement spiniforme.
Le scape des antennes n’atteint pas l’occiput, les articles du funi-
cule, sauf le 1% et le dernier, sont plus épais que longs. Corselet:
trapu, pronotum bien plus large que long et plus large que le méso-
notum; ces deux segments forment ensemble un carré à angles
arrondis placé diagonalement ; sur le profil, un fort angle rentrant:
sépare le mésonotum de l’épinotum; le fond de cette échancrure
constitue le dos du métanotum, dont les stigmates ne font pas
saillie sur le profil; l’angle dorsal de l’épinotum est droit, forte-
ment arrondi.
L. 2 1/4-3 mill.
©. Tête à peu près comme chez la Ÿ, moins échancrée derrière,
les yeux plus grands, la dent apicale des mandibules un peu spini-
forme. Corselet large, profil de l’épinotum en arc. Pattes jaune pâle
à cuisses brunes. Ailes inconnues.
Congo (Laurent), une Ÿ et deux ©, Mus. r. Belg. Kamerun (Con-
radt), Ÿ. — Facile à reconnaître à sa tête large et cordiforme dont
le scape n’atteint pas le bord postérieur.
Technomyrmex Andrei n. sp.
T. Mayri Er. André, Rev. d’Entom., janvier 1895, p.3 (nec Forel).
5. Bien différente du vrai 7. Mayri For., de Madagascar, cette
espèce a presque
ns la forme élancée
# L de T. grandis
FC ie en 0 Emery, dont elle
pue 3 . / n’a pasles poils.
ll Noire, antennes
() | e et pattes brunes,
ES D TES ES articulations et
\ PU us tarses pâles. Fi-
nement pointil-
Technomyrmex Andiei. lée, têle peu lui-
a. Tête du type; b. Profil du corselet; c. Var. camerunensis. sante ; corselet
mat à ponctuation très serrée, abdomen moins densément ponctué,
489
luisant. Pubescence grisâtre très fine et très courte, poils du corps
longs et blanchâtres, pas nombreux, pas de poils dressés sur le
scape et les pattes ; les scapes ont une pubescence plus longue et un
peu obliquement dressée. Tête un peu plus longue que large, un
peu échancrée derrière, à angles postérieurs arrondis, rétrécie
devant. Épistome avec une large échancrure comprenant environ
le tiers de son bord antérieur; de chaque côté de l’échancrure, il
forme une large lame déprimée, s’avançant au-dessus de la base de
la mandibule correspondante. Mandibules luisantes, étroites, à bord
denté très oblique. Antennes longues : le scape dépasse l’occiput
d’un quart de sa longueur. Les palpes sont longs et grêles. Le cor-
selet est allongé : le dos du mésonotum se continue avec le méta-
notum dont les sligmates font légèrement saillie sur le profil;
entre ce segment et l’épinotum, le profil. forme un angle rentrant
obtus; Le profil de l’épinotum forme un angle extrêmement obtus et
arrondi.
L. 4 1/2 mill.
Un exemplaire de l’Ogoué, reçu de M. André, comme type de son
T, Mayri.
Deux ÿ de Kamerun (Conradt) sont moins grêles, la tête moins
allongée ; le scape dépasse l’occiput presque du tiers de sa longueur;
le dos du mésonotum forme avec le métanotum un angle rentrant
obtus mais distinct; le profil de l’épinotum est convexe, gibbeux,
Je donne à cette forme le nom de var. camerunensis n. v.
Quelques 99 du Congo, Kinchassa (Waelbroek), doivent être
rapportées à cette espèce à cause de la structure de leur épistome
et de la longueur de leur scape, dépassant d’un quart l’occiput.
T. semiruber n. sp.
#, Roux-ferrugineux avec le gastre noir, anus roussâtre. Lui-
sante, pubescence très fine et peu abondante, pas tout à fait cou-
chée, ce qui laisse mieux paraître le luisant du tégument ; des poils
dressés sur tout le corps, y compris les scapes et les pattes. La tête
est lisse et très luisante, avec des points pubigères très fins et
espacés; il en est de même du pronotum ; les segments suivants sont
finement réticulés et moins luisants. Tête à peu près aussi longue
que large, un peu plus rétrécie devant que derrière, arrondie et
faiblement échancrée au bord postérieur; yeux en avant de la moitié
des côtés, grands et un peu bombés. Le bord de l’épistome est très
faiblement, mais largement sinué au milieu. Les mandibules ont
7-8 dents pointues, entre lesquelles de faibles rudiments de dents;
elles sont luisantes avec de fins points. Le scape dépasse nettement
l’occiput; les articles moyens du funicule sont un peu plus longs
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XLIII, 6 XI 99. 41
490
qu'épais. Le corselet est moins étranglé au milieu que chez T. Andrei,
mais plus que chez T, strenuus, la suture promésonotale marquée,
mais pas enfoncée; entre le mésonotum et l’épinotum, le profil
montre un large enfoncement, dans lequel les stigmates du méta-
thorax font saillie; l’'épinotum forme une bosse allongée, un-peu
déprimée en dessus, sa face déclive présente une large dépres-
sion médiane, aux côtés de laquelle les stigmates du segment sont
saillants.
L. 2 3/4-3 1/4 mill.
Kamerun (Conradt).
T. pilipes n. sp.
©. Je décris cette femelle quoique son ouvrière me soit inconnue.
Elle est surtout remarquable par les poils dressés longs et fins qui
hérissent tout le corps et les membres. L'existence de ces poils se
rattache à une sculpture particulière ; ces poils naissent de petites
fossettes peu profondes régulièrement distribuées sur la surface
densément ponctuée du tégument ; tout l’insecte est revêtu en outre
d’une fine pubescence couchée grise ; le corselet est mat, la tête un
peu moins, le gastre assez luisant, ainsi que les pattes. Couleur
brun foncé, presque noir, mandibules, funicules, pétiole, tro-
chanters et tarses roussâtires. La tête est un peu plus longue que
large, les côtés arqués, plus rétrécie devant que derrière, le bord
postérieur largement et faiblement échancré; les yeux sont placés
en avant de la moitié des côtés, leur extrémité antérieure séparée
de l'articulation des mandibules par un intervalle un peu plus
grand que leur diamètre longitudinal. Le bord antérieur de l’épis-
tome est presque rectiligne, un peu déprimé au milieu, mais nulle-
ment échancré; de chaque côté, l’on remarque le long du bord
deux impressions ou fossettes obliques dont les plus voisines du
milieu limitent en quelque sorte une pièce médiane de l’épistome.
. Les mandibules sont luisantes, marquées de quelques gros points,
allongées, à bord masticateur très oblique, armé de 7 dents pointues,
entre lesquelles l’on remarque des rudiments de dents plus petites.
Le scape dépasse de peu le bord occipital, les articles moyens du
funicule sont peu plus larges que longs. Le corselet est plutôt
massif; l’épinotum a une légère impression longitudinale médiane;
vu de profil, la face basale est plus longue que la face déclive, à
laquelle elle s’unit par une courbe. Ailes hyalines, à nervures et
points très pâles; cellule discoïdale ouverte.
L. 5 mill.
Kamerun (Conradt).
491
CAMPONOTINÆ
Plagiolepis custodiens F. Sm.
Congo, Banana (Busschodts), Mus. r. Belg,
Ces exemplaires Ÿ sont de grande taille, du reste pas différents de
ceux de l’Afrique australe. Une © sans ailes mesure 12 mill. dont
6 1/2 appartiennent à la tête et au corselet, 5 1/2 à l’abdomen fort
enflé. La direction des poils de la pubescence du gastre est comme
chez la $. Cela me fait supposer que la © bien plus petite du Trans-
vaal que j’ai décrite ailleurs (Ann. Soc. entom. France, vol. LXIII,
p. 44) et dont la pubescence est beaucoup moins tortueuse et faible-
ment moirée, appartient plutôt à P. Steingroeveri For.
Les deux ©C du Gabon que j'avais attribuées à cette dernière
(L c.) et qui diffèrent des 5% de Sfeingroeveri par leur abdomen mat
à pubescence excessivement courte, appartiennent à une forme
différente et nouvelle, dont l’ouvrière est encore inconnue.
A l'appui de ces considérations, j’ajouterai que J'ai reçu de
M. Wasmann une © de Cape Town récoltée par M. Raffray avec des
5 de P. fallax Mayr. Chez cette femelle, la pubescence du gastre
est fortement moirée, dirigée comme chez custodiens. L'insecte est
plus petit que la © de custodiens : L. 9 mill.; tête et corselet 5.
Les articles des antennes sont moins allongés que chez custo-
diens ©.
P. carinata n. sp.
5. Jaune testacé, tête et abdomen un peu plus foncés, antennes
et pattes plus pâles. Tête et corselet très densément pointillés avec
une sous-sculpture microscopique qui les rend plus ou moins
mats; le dos du gastre à sculpture plus superficielle et doué d’un
faible éclat graisseux, les côtés des segments et la face ventrale
sont polis et luisants; les pattes peu luisantes. La pubescence est
courte et espacée, laissant entièrement à découvert la sculpture du
tégument. Sur tout le corps des soies longues et pointues nom-
breuses, quelques-unes sur les cuisses; du reste, les pattes et
scapes n’ont qu’une pubescence pas tout à fait couchée, plus
copieuse que celle du tronc. Forme élancée de la $ minor de P. custo-
diens et espèces voisines (il existe probablement des $ major à
grande tête que je ne connais pas). Tête aussi longue que large, à
côtés arqués et angles fortement arrondis; elle a, si j'ose m'’expri-
mer ainsi, la forme d’un carré arrondi et plutôt élargi que rétréci
par devant; les yeux sont grands, en arrière de la moitié des côtés.
L’épistome est distinctement caréné, son bord antérieur forme au
milieu un angle obtus. Les mandibules sont médiocrement larges,
492
leur bord apical armé de 6-7 dents inégales, en outre quelques
petites dents sur le bord basal. Le scape dépasse le bord occipital
de la moitié environ de sa longueur; le 1* article du funicule est
un peu plus court que le 2°, les suivants croissent en longueur,
puis décroissent de nouveau jusqu’au pénultième. Corselet construit
comme chez P, custodiens. Écaille du pétiole haute, cunéiforme, à
contour dorsal arrondi.
L, 3 1/2-3 3/4 mill.
©. Brun marron, mandibules, antennes et pattes roussâtres. Le
dessus du corps est densément ponctué et entièrement mat; pubes-
cence plus copieuse que chez la $, très courte sur la tête et le
corselet, un peu plus longue sur le gastre auquel elle donne un
reflet roux, formant une pelisse peu serrée qui ne cache pas la
sculpture du tégument. La tête est beaucoup plus étroite que le
corselet, plus petite que chez les espèces voisines et plus large que
longue, un peu rétrécie en avant; l’épistome est distinctement
caréné, quoique moins fortement que chez la Ÿÿ. Le scape dépasse
l’occiput d’un tiers environ de sa longueur. Le corselet est très
large, pas tout à fait d’un tiers plus long que large; le gastre grand
et large; l’écaille grande, mince et échancrée au sommet. Ailes
inconnues.
L. 8 253 mill. ; largeur de la tête 1.7 mill. ; corselet 3.5 X 2.7.
_Kamerun (Conradt), plusieurs ÿÿ et une © ; se distingue des autres
espèces du groupe de P. custodiens par la forme de la tête, la sculp-
ture et l’épistome caréné.
Les deux ©9 du Gabon dont il a été question plus haut, ressem-
blent à P. carinata par la sculpture. La pubescence est encore plus
courte, les scapes sont plus longs, dépassant l’occiput presque de la
moitié de leur longueur ; l’épistome n’est pas distinctement caréné;
la tête est moins courte et le corselet moins large; la taille aussi
plus petite. Je les désigne sous le nom de P. opaciventris n. sp.
(= P. Steingroeveri Emery 1895, © [nec. ÿ|, nec. Steingroeveri For.)
P. Trimeni For.
®. Je dois à M. Peringuey un exemplaire de cette fourmi remar-
quable. Malgré un accident de voyage qui a mis l’insecte en pièces,
j'ai pu, avec les débris, reconstituer un spécimen suffisamment bon
pour l'étude. — Il est pour moi hors de doute qu’il doit exister des
5% à ventre non gonflé, et je me demande si cette forme normale ne
serait pas ce que j'ai décrit en 1895 sous le nom de P. decolor. —
L’on pourra m’objecter que la tête de P. Trimeni est bien plus
développée, plus carrée, le corselet plus large et robuste. Ce sont là
les caractères d’une % major se rapprochant du type ergatogyne.
Mais l'exemple d’une forme bien voisine, le Brachymyrmex Giardi
493
Emery du Chili, est là pour nous montrer une fourmi ayant une
caste melligère à corselet encore plus développé que chez P. Trimeni.
— Je n’exprime ma pensée qu’à titre de simple hypothèse, laissant
à ceux qui pourront observer la fourmilière le soin de trancher la
question. En tout cas, si la Ÿ non enflée de P. Trimeni For. n’est
pas identique à P. decolor Emery, elle s’en rapproche beaucoup.
Acantholepis nigriventris n. sp.
ÿ. Jaune un peu rougeâtre, tête un peu plus foncée, abdomen
noir; entièrement luisante, avec des poils fins. Structure générale
de À. capensis Mayr type. La tête est ovale, un peu plus longue que
large, les yeux plus petits que chez capensis, distants du bord posté-
rieur plus que leur diamètre; le scape dépasse l’occiput de moins
des deux cinquièmes de sa longueur. Sur le profil du corselet, le
postscutellum forme un angle saillant bien accentué; les saillies ou
épines de l’épinotum sont obtuses, comme obliquement tronquées
au bout, à cause des stigmates qui sont placés presque à leur extré-
mité ; les pointes de l’écaille ont la forme de courtes épines, comme
chez les exemplaires bien développés de capensis type.
L. 1 2/3-2 mill.
Kamerun (Conradt).
Aphomomyrmex n. gen.
ÿ. Tête courte. Antennes de neuf articles (ou moins ?) le 1° article,
du funicule plus long que le 2°, les suivants graduellement épaissis,
sans massue différenciée. Épistome un peu prolongé en arc entre
les arêtes frontales, court, faiblement saillant en avant; pas
d’aire frontale distincte. Yeux ovales, placés notablement en dehors
des arêtes frontales qui sont écartées l’une de l’autre; ocelles
distincts. Mandibules de forme ordinaire. Corselet constitué sur le
type de Plagiolepis, le postscutellum formant un bourrelet transver-
sal. Écaille mince. Les poils dressés sont fins, pointus, pas branchus
au bout.
©. Tête plus allongée, construite d’ailleurs comme chez la ÿ.
Antennes de 8 ou 10 articles. Corselet étroit, allongé. Écaille du
pétiole épaisse, basse. Nervures des ailes comme chez Plagiolepis.
Le (j est beaucoup plus petit que la ©. Les antennes ont 10 articles
comme chez la © (dans l’unique espèce dont le -'soit connu), le scape
plus long que la moitié du funicule. Les mandibules sont dentées.
Les arêtes frontales plus rapprochées l’une de l’autre. L’écaille du
pédicule est à peu près comme chez la ©. Armure génitale bien
développée : stipes en lame falciforme, la volselle grêle, plus longue
que la lacinie qui est distincte.
494
Ce genre se rapproche de Myrmelachista et encore davantage de
Dimorphomyrmex (‘). IL diffère du premier par ses antennes ne
formant pas de massue différenciée, du second par la forme et la
position des yeux par rapport aux arêtes frontales, ainsi que par le
faible développement de ces dernières. Je l’établis sur une espèce
nouvelle de l’Afrique occidentale, dont j’ai reçu 8 ouvrières et plu-
sieurs femelles dont deux encore unies en accouplement avec le
mâle. Je crois, malgré la différence de nombre des articles des
antennes, que la © se rapporte à la ÿ. Les différences dans la forme
de la tête et du pétiole sont de l’ordre de celles que l’on observe dans
le genre Myrmelachista.
Je rapporte au même genre l’espèce que j'ai décrite autrefois
sous le nom de Dimorphomyrmex Andrei, d’après la © seule pro-
venant de Bornéo. Elle diffère de l’espèce africaine par les arêtes
frontales beaucoup plus rapprochées l’une de l’autre, ce qui fait que
l’épistome ne s’avance que fort peu entre elles. Les antennes n'ont
que 8 articles. La position des yeux est comme chez À. afer et non
pas comme chez Dimorphomyrmex. Il est probable que la © de
D. Janeti a les yeux réniformes placés comme chez la &.
A. afer n. sp.
5, Noire, antennes, trochanters, genoux et tarses roussâtres,
scape plus clair;
très luisante et lisse
sur les côtés de
la tête, du corselet
et de l'abdomen,
moins luisante et
finement pointillée
sur le vertex, ainsi
que sur le dos du
corselet et du gas-
tre qui sont cou-
verts d'une pubescence grisâtre, fine, naissant des points; il y a, en
outre, des poils dressés, fins, sur tout le corps, y compris le scape
et Les pattes. — Tête subcarrée, un peu plus étroite devant, à angles
Aphomomyrmes afer. — a. G3 b. O,
(1) J’ai reçu un exemplaire de Dimorphomyrmex Janeti Er. André provenant
de Sumatra, de forme et grandeur (4 1/2 mill.) intermédiaire entre le soldat et
l’ouvrière décrits par M. André. Les ocelles postérieurs sont distincts mais
pâles, l’antérieur manque. La tête est un peu plus allongée que chez la Ÿ, moins
que chez le Z; le pronotum n’est que faiblement déprimé et l’écaille a une
légère impression et non pas une échancrure. Il existe probablement chez cette
espèce des formes de transition entre les ouvrières et les soldats. L'observation
de M. André que, chez un soldat, il existait un article de plus à l’une des antennes
fait penser qu'il existe peut-être à cet évard quelque difference entre les neutres
et les femelles, comme chez Aphomomyrmex afer.
495
postérieurs arrondis, les yeux à peu près à la moitié de la longueur
des côtés, les ocelles formant un large triangle. L’épistome est
convexe, son bord antérieur arqué au milieu, faiblement sinué
de chaque côté; la suture entre l’épistome et le front très faible;
l’épistome et les joues sont finement striolés avec de gros points.
Les mandibules sont fortement striées, armées de 3 dents. Les arti-
culations des antennes sont séparées l’une de l’autre par une
distance un peu moindre que celle qui les sépare des côtés de la tête.
Les antennes ont 9 articles : le scape n’atteint pas le bord postérieur
de la tête; le funicule s’épaissit graduellement vers l'extrémité, le
dernier article est presque aussi long que lestrois précédents réunis.
Le corselet est trapu, le pronotum et le mésonotnum forment
ensemble une masse globuleuse, derrière laquelle le métanotum
(post scutellum) forme, au fond de la dépression qui sépare le
mésonotum de l’épinotum, un bourrelet transversal portant les
stigmates. L’épinotum forme sur le profil une courbe continue, sa
face déclive est concave au milieu, très polie et luisante. L’écaille
est haute et mince, plus étroite vers le haut, où elle est incisée.
L. 3-3 153 mill.
©. Couleur et sculpture comme chez la Ÿ, la ponctuation en
général plus forte, les stries des mandibules, les fines rides de
l’épistome et les points de cette pièce ainsi que des joues plus forts.
Tête en rectangle allongé, à peine plus étroite devant que derrière,
à bord postérieur droit et angles étroitement arrondis; les yeux
sont placés à peu près à la moitié des côtés de la tête dont ils occu-
pent moins que le tiers ; le sillon frontal est bien marqué, mais il
n’atteint pas l’ocelle antérieur. L’épistome offre, en arrière de son
bord antérieur, une dépression transversale qui se prolonge de
chaque côté obliquement en arrière, vers la fossette clypéale qui est
unie à la fossette antennaire ; cette dépression sépare pius nettement
que chez la Ÿ la portion médiane bombée de l’épistome des parties
latérales. Les mandibules sont plus larges que chez la Ÿ, armées de
5 dents. Les antennes ont 10 articles, le scape ramené en arrière
atteint presque le niveau de l’ocelle impair, le funicule est un peu
moins épais que chez la $. Le dos du corselet est notablement
déprimé, mésonotum, scutellum et postscutellum se trouvant
presque à un même niveau, l’épinotum à peine plus bas, la face
basale de celui-ci presque deux fois aussi longue que la face descen-
dante. Le pétiole constitue une écaille très épaisse, fortement incli-
née, moins haute que longue, de sorte que sa face antérieure est
presque verticale, la postérieure en pente douce, l’angle dorsal
comme obtusément tronqué, formant une surface convexe en ovale
transversal lorsqu'on la regarde par-dessus. Ailes fortement rem-
brunies à nervures et stigma bruns.
L, 6 mill.
496
cd. Luisant, brun, abdomen plus clair, mandibules, antennes,
pattes et armure génitale jaune pâle ; pubescence comme la ©. La
tête est plus large que longue, avec les yeux grands, hémisphé-
riques ; l’épistome est convexe, son bord antérieur bisinué, un peu
avancé en arc au milieu, les mandibules dentées, à bord extérieur
arqué. Les antennes ont 10 articles ; le scape ramené en arrière
atteint les ocelles postérieurs, le funicule est plus grêle que chez
la ©, ses articles les plus courts à peu près aussi longs qu’épais.
Le corselet est ovale, fortement déprimé, son dos formant sur le
profil une courbe continue avec une impression derrière le scutel-
lum. L’écaille du pétiole est tout à fait nodiforme. Aïles un peu plus
pâles que chez la femelle.
L. 3 mill.
Kamerun (Conradt). Je considère la © et le « comme type de
l'espèce et du genre, dans le cas où la Ÿ devrait en être séparée.
Oecophylla fusca n. sp.
$. Entièrement mate, brun foncé, presque noir,le gastre souvent
plus ou moins roussâtre, extrémité du funicule et des tarses jaune.
La pubescence est très courte et peu visible sur la tête et Le corselet,
plus longue sur le gastre auquel elle donne un reflet grisâtre;
presque pas de poils dressés. La tête est plus large, moins arrondie
derrière les yeux que chez smaragdina-longinoda, l’épistome plus
large en proportion, avec une légère impression au milieu, près du
bord antérieur; les mandibules sont aussi un peu plus larges; le
scape des antennes est moins sensiblement épaissi au bout. Corselet
et pétiole à peu près comme chez longinoda.
L. 7-9 mill. |
©. Couleur de la $; anus roux. Tête plus élargie en arrière, plus
triangulaire dans son ensemble que chez la © de longinoda, du reste
serablable à celle-ci. Les ailes manquent.
Kamerun (Conradt), plusieurs $Ÿ et une ©. Facile à reconnaitre à
sa couleur. Je considère cette forme comme espèce distincte tant
qu’il n’y aura pas de formes intermédiaires connues.
Prenolepis Waelbroecki n. sp.
©. Brun ferrugineux, gastre plus foncé, sauf les bords des seg-
ments ; bouche, antennes et pattes testacées. La pubescence est
longue sur la tête, excessivement fine et courte sur le dos du cor-
selet qui est fort luisant, soyeuse et formant pelisse sur le gastre;
poils dressés assez nombreux et pointus. La tête est grande, presque
aussi large que le prothorax, avec les yeux fort grands, leur dia-
mètre longitudinal plus grand que le tiers de la longueur des côtés
de la tête. Le scape dépasse l’occiput de deux tiers environ de sa
longueur. Sur le profil, l’épinotum forme un arc à la base et
497
descend ensuite en ligne presque droite. Ailes légèrement enfumées
à nervures brunes.
L. 5 mill.
. Jaune testacé, abdomen brunâtre, vertex rembruni; pubes-
cence pas serrée, poils plus nombreux
que chez la ©. Le scape dépasse l’occiput
de la moitié de sa longueur environ.
L’épinotum forme sur le profil un arc à
courbure égale. Dans l’armure génitale,
le stipe a les bords subparallèles, il est
échancré au sommet; la volselle (branche
interne, Forel) est plus longue que la
lacinie (branche externe), obliquement
É échancrée au bout, ce qui lui forme
Prenolepis Waelbroecki (Ÿ . un appendice terminal oblique; la laci-
er ee nie est à peu près droite.
Cette disposition rapproche la nouvelle espèce de P. longicornis,
mais le j de celle-ci à le stipe arrondi au bout et la volselle moins
grêle ; ses antennes sont aussi beaucoup plus longues.
L, 2-2 1/4 mill.
Congo, Kinchassa, octobre-novembre 1896 (Waelbroeck);, une
seule © et de nombreux 4.
P. albipes n. sp.
ÿ. Brune, presque mate, le dos du corselet et du gastre jaunâtre,
mandibules testacées, antennes encore plus claires, pattes, palpes
et pétiole blanchâtres, les cuisses rembrunies. Pubescence prui-
neuse, courte, poils raides, peu nombreux. La tête est ovale, arron-
die derrière, les yeux latéraux, en avant de la moitié des côtés;
l’épistome est grand, subcaréné devant, les mandibules étroites,
armées de 4 dents. Le scape des antennes dépasse l’occiput d’un
tiers de sa longueur environ ; le 2° article du funicule est petit, les
suivants subégaux, d’un tiers plus longs qu’épais, ie dernier presque
aussi long que les deux précédents réunis. Les palpes sont très
grêles, longs comme les trois quarts du scape. Le corselet est court
et épais, pas retréci au milieu, la suture mésométanotale à peine
sensiblement enfoncée; le profil de l’épinotum forme un angle
obtus, la face basale plus courte que la face déclive. L’écaille est
tout à fait déprimée (comme chez Tapinoma), le gastre surplom-
bant fortement jusque sur l’épinotum.
L. 4 1/3 mill,
Kamerun (Conradt), deux exemplaires. Cette petite espèce est fort
distincte de tous ses congénères.
498
Camponotus maculatus F.
subsp. guttatus n. subsp.
5 major. Jaune rougeâtre, toute la tête ou seulement le front et
le vertex brun foncé, le gastre rembruni sur la ligne médiane et sur
les côtés, ainsi que le long du bord postérieur des segments et sur
la totalité des derniers segments. Il reste ainsi, sur chacun des trois
premiers segments, une paire de grandes taches jaunes, celles du
1* segment souvent confluentes ; souvent le 4° segment a de même
une paire de taches plus petites. Le derrière de la tête et le cor-
selet sont finement réticulés-ridés en sens transversal et faiblement
luisants ; le devant de la tête est densément pointillé et mat, le
gastre très finement et superficiellement ridé en travers et fort
luisant ; par dessus cette sculpture, de fins points portant la pubes-
cence; poils dressés, longs et peu nombreux; quelques poils courts
sur les joues, partant de points enfoncés plus gros. Pubescence des
tibias très courte, clairsemée et adhérente. Tête plus longue que
large, élargie en arrière, à côtés faiblement arqués, angles posté-
rieurs arrondis, bord postérieur un peu concave. Épistome caréné
à lobe faiblement arqué devant, avec ses angles droits. Arêtes fron-
tales sinuées devant, assez fortement divergentes. Mandibules à
6 dents, fortement arquées, finement striées et semées de points
piligères. Le scape est mince et dépasse l’occiput. Le corselet est
uniformément arqué, la partie déclive de l’épinotum beaucoup plus
courte que la partie basale. L’écaille est épaisse, inclinée, plate der-
rière et bombée devant, son bord supérieur formant un angle aigu
assez vif. Tibias sans piquants.
L. 8 mill.; tête 2.4 X 2; scape 2.3; tibia postérieur 2.6.
5 minor. Jaune, tête plus ou moins roussâtre, gastre offrant sous
une forme plus confuse et en plus clair le même dessin que chez la
5 major. Toute la tête est finement réticulée et luisante. L’épistome
est plus convexe, plus faiblement caréné, le lobe en arc, avec les
angles latéraux indistincts. La tête est allongée, ses côtés subparal-
lèles, ou faiblement convergents en arrière jusqu’aux yeux; derrière
ceux-ci, la tête se rétrécit, formant une courbe à peine tronquée au
milieu. Le corselet forme sur le profil un arc continu, presque sans
angle reconnaissable entre la partie basale et la partie déclive de.
l’épinotum. L’écaille est bien plus épaisse, mais de même forme,
l'angle dorsal moins aigu.
L. 5 1/4-6 mill. ; tête 1.8 X 1.1 ; scape 2.7; tibia postérieur 2.8.
©. Tête ferrugineuse, rembrunie sur le vertex; du reste, colora-
tion de la ÿ major, le fond de l’ablomen plus foncé, les taches beau-
coup plus marquées et se détachant sur le fond presque comme
chez C. tinctus F. Sm. La tête est plus allongée et moins élargie der-
499
rière, mais je ne puis bien décrire cette partie qui a été un peu
déformée dans le seul exemplaire que j'aie sous les veux ; sculpture
plus rude devant que chez la ÿ major, les gros points plus forts.
Écaille plus haute, à angle supérieur plus aigu et tranchant. Tibias
et tarses jaune ferrugineux. Ailes un peu jaunâtres à nervures
blondes.
L. 11 1/2 mill.
Kamerun (Conradt). Se rapproche des formes malgaches et sud-
africaines lacteipennis, hova, etc,
GC. maculatus F.
subsp. cong'olensis n, subsp.
5. Facies de cognatus F. Sm. (1), avec lequel il est facile de le
confondre à première vue : plus petit que celui-ci et surtout distinct
par la forme du pétiole. Mat, brun de poix, presque noir, le gastre
ordinairement tout à fait noir, le corselet souvent plus ou moins
ferrugineux, les pattes au moins en partie d’un brun ferrugineux
ou même quelquefois roux testacé, funicule roux. Pubescence rare
et très courte sur la tête, le corselet et l’abdomen, relativement longue,
mais couchée, sur les pattes; poils dressés longs et peu nombreux.
Tête et corselet finement et très densément ponctués-réticulés, le
fond des mailles microscopiquement ciselé et mat ; sur le pétiole et
les pattes, la sculpture est plus fine et le tégument un peu luisant;
le gastre est finement ridé en travers, le dos de cette partie a, par le
fait de sa sculpture, un reflet soyeux et en même temps bleuâtre, les
côtés et le ventre sontluisants.— La tête de la Ÿ major est large, échan-
crée derrière, rétrécie devant, les arêtes frontales arquées, peu sinuées
devant et derrière, moins convergentes en avant que chez cognatus
et silvaticus ; l’épistome est caréné, avec le lobe avancé et nettement
tronqué devant. Les joues ont des points ou fosseties pubigères
menus et nombreux, mais pas un seul poil dressé. Les mandibules
sont microscopiquement réticulées à la base, striolées vers l’extré-
mité, semées de gros points ; elles sont médiocrement arquées et
armées de 7 dents. Le corselet est moyennement robuste, faible-
ment arqué sur le profil dans sa moitié antérieure, la face basale de
l’épinotum forme avec la face déclive un angle obtus et mousse, la
première plus longue que l’autre, maïs en proportion très variable;
un sillon distinct sépare le métanotum de l’épinotum. L’écaille du
pétiole est plutôt basse, convexe devant, déprimée derrière, avec le
bord dorsal fortement arrondi. Les tibias sont comprimés, mais non
prismatiques, leur bord fléchisseur garni d’aiguillons.
(1) Je considère comme type de cognatus la grande forme du Cap de Bonne-
Espérance. ;
900
Chez la & minor, la tête est allongée, arrondie en demi-cercle der-
rière les yeux; le corse-
d. è 0: let est plus grêle, la par-
tie déclive de l’épinotum
beaucoup plus courte que
la basale, avec laquelle
elle forme un angle très
arrondi. L’écaille est no-
| diforme, son profil repré-
@. ce minor; 0. ) major c. O. 4
sente une ogive plus
courbée devant que derrière et à peu près aussi longue que
haute.
L. $ max. 13 mill. ; tête 3.8 X 3.6; scape 2.7; fémur postérieur
4; tibia 3.5. | |
L. & min. 6 1/2 mill. ; tête 1.9 X 1.2; scape 2.2; fémur postérieur
9:8$tibiar2:3.
La © est relativement petite; couleur et sculpture comme la &.
La tête est subrectangulaire, à angles arrondis, à peine plus légère-
* ment étroite devant. L'écaille est plus haute que chez la $ major, à
face antérieure moins convexe, bord dorsal droit ou un peu impres-
sionné au milieu. Ailes jaunâtres à nervure marginale et submargi-
nale brunes, les autres testacées.
L. 13 mill.; tête 3.8 X 3; scape 2.5; fémur postérieur 3.8;
tibia 3.2.
Congo, Banana (Busschodts), Mus. r. Belg., et autres localités.
Distinct de cognatus surtout par la forme du pétiole.
Componotus maculatus-congolensis; pétiole de profil.
C. maculatus subsp. Solon For.
La $ major décrite par Forel n’est pas la $ maxima. Dans une
série d'exemplaires de Kamerun, les plus cod exemplaires ont les
dimensions suivantes :
L. totale 15 mill. (à peu près comme Brutus For.), têle large
4.8 mill. et longue 5 mill. au milieu sans les mandibules. Les man-
dibules de ces gros individus sont moins courbées, exactement
comme chez Brutus. — C. Solon et Brutus sont très voisins l’un de
l’autre ; les caractères différentiels sont, pour la ÿ major, les mandi-
bules striées chez Solon et non chez Brutus, l’occiput de Solon
dépourvu des nombreux points pilifères que l’on voit chez Brutus,
l’écaille plus haute et à bord dorsal plus tranchant chez Solon,
émoussé chez Brutus. Ce caractère de la forme de l’écaille est le
plus sûr pour reconnaître les $ÿ minimes chez lesquelles les carac-
tères de sculpture sont peu apparents.
901
Chez la © de Solon, les mandilules sont striées comme chez la %;
la tête et les côtés plus droits, les angles postérieurs moins arrondis,
ce qui leur donne une forme plus trapézoïde. Sculpture comme la
ÿ major. Écaille très haute, à bord dorsal droit, tranchant (mousse
chez Brutus ©). Couleur comme chez Brutus ©, mais plus foncée, la
tête presque noire.
Subsp. Brutus For.
Dans ce que je viens d'écrire touchant GC. Solon, je n’ai pas men-
tionné de différences de coloration entre cette forme et C. Brutus.
Tandis que la coloration de Solon paraît constante et conforme à
la description de Forel, celle de Brutus varie beaucoup : à côté de
la forme typique claire, à tête ferrugineuse chez les plus grands
exemplaires, il existe une variété dont la coloration copie exacte-
ment celle de Solon. Je l’appelle var. Lycurgus. Je l’ai reçue de
Kamerun, de l’Ogoué et de la Côte d'Ivoire.
C. Pompeius For.
6. Les exemplaires peu nombreux que j'ai sous les yeux, pro-
viennent de Kamerun et me paraissent correspondre exactement à
la description de Forel, sauf la coloration un peu plus foncée des
5 major. L’insecte est pres-
que entièrement brun de
poix, presque noir, la partie
postérieure des côtés du
corselet, partie du pétiole,
hanches moyennes et pos-
térieures, trochanters, tar-
ses et funicule plus ou
moins ferrugineux. Chez
la $ minor, le corselet et
la base des pattes sont plus
ou moins roux. La pubes-
cence grise est abondante
sur le pronotum de la &
Camponotus Pompeius type. — a, b, c. Tête de 3 ou- ma]or.
vrières, major, minor et minima; a*, b*, c*, Pétiole des Je rapporte à l’espèce une
mêmes exemplaires plus fortement grossi, e que j'ai reçue de MM.
Staudinger et Bang-Haas avecl’indication de provenance « Bulegga ».
— L.91 mill., tête 4.8 (au milieu) X 4.4. La forme de la tête rappelle
la major, mais elle est moins échancrée derrière, son bord posté-
rieur formant un arc à large courbure ; elle est aussi proportion-
nellement plus courte. L’écaille est plus haute, bombée par devant
902
plus que par derrière, à bord supérieur obtusément tridenté. Les
pattes sont bien plus robustes que chez la &. Sculpture et pubes-
cence comme la %; couleur brun de poix, presque noir, hanches et
trochanters ferrugineux.
Je considère CG. Pompeius comme une bonne espèce, n’ayant rien
de commun avec GC. maculatus et ses sous-espèces. La forme des
arêtes frontales dont Forel ne tient pas compte est caractéristique et
indique la vraie parenté de cette fourmi avec C. dorycus et espèces
voisines (cervicalis Rog., Cæsar For., etc.) : ces arêtes sont allongées,
rapprochées en avant, sigmoïdes et bien plus faiblement écartées en
arrière que chez les formes du groupe maculatus.
CG. Pompeius subsp. Marius n. subsp.
C. maculatus subsp. cognatus Mayr, Ent. Tidskrift. — Ârg. LE
H. 3, 1896, p. 249 (nec F. Sm.), ex typ!
Mayr a déterminé comme C. cognatus une fourmi rapportée de
Kamerun par Sjôüstedt; cette détermination m'inspirant quelque
doute, par le fait que je n’ai jamais vu
d’exemplaire de cette forme provenant de
l'Afrique occidentale, je me suis adressé à
M. le prof. Aurivillius qui m’a obligeam-
ment communiqué l’unique exemplaire
appartenant au Musée de Stockholm;
c'est une & major mais pas maxima dont
voici les dimensions :
L. 15 1/2 mill.; tête (sans les mandib.)
A,7 X 3.5, re 5, funicule 7.5, fémur
C. Pompeius Marius. — «.
nor, tête; a*. Ecaille plus on post. 9. 9, tibia post. 6.
Fée se a La tête a les côtés faiblement convexes,
elle est peu rétrécie devant, avec le bord
postérieur concave mais pas très fortement, à peu près comme
chez cognatus & major-media. Écaille haute, cunéiforme, anguleuse
sur le profil, en pointe arrondie lorsqu'on la voit de face, un peu
plus mince que chez la $ minor (plus mince que chez Pomperus
de Kamerun). Le scape dépasse l’occiput de 2/5 de sa lon-
gueur. |
La Ÿ minor ressemble beaucoup à la forme typique dont elle ne
diffère guère que par l’écaille plus haute et relativement plus mince
et acuminée au sommet ainsi que par la longueur plus grande des
antennes et des pattes. À taille égale, la tête est moins rétrécie en
arrière et ses côtés plus arqués derrière les yeux que chez C. Pom-
perus $ minor.
Chez une Ÿ de 11 1/2 mill., je mesure : scape 4.9, funicule 6.3
(ensemble 11.2), tibia post. 5.2.
903
Chez une Ÿ de 13 mill. : scape 5.8, funicule 7 (ensemble 12.8),
tibia post. 5.6. La tête sans les mandibules 3 X 1.9.
Chez la $ media, les côtés de la tête sont à peu près parallèles, le
gastre plus mat que chez Pompetus.
Couleur brun de poix, funicule, pattes et partie inférieure du cor-
selet et du pétiole roux clair, tibias rembrunis. Pubescence et poils
comme chez Pompeius.
Kamerun (Conradt et Sjôstedi); une Ÿ du Gabon (Staudinger et
Bang-Haas). Les différences qui distinguent les $5 minor et media
ne m'’eussent pas paru suffisantes à établir autre chose qu’une
variété, mais la forme de la tête de la $ÿ major est beaucoup plus
différente et me paraît justifier une sous-espèce.
Une autre forme de Kamerun (Conradt) est très voisine de Marius
dont elle diffère surtout par la couleur plus claire et la forme plus
massive. Je m’abstiens de la nommer, ne connaissant que la
5 minor.
GC. Cæsar For.
subsp. imperator n. subsp.
$ minor. Encore plus grand que le type de l’espèce, la tête plus
allongée, plus uniformément rétrécie en arrière, c’est-à-dire moins
Se
Camponotus Cœsar type. — a. os b, Q; e. subsp. imperator ex
bombée derrière les yeux; sculpture et pubescence comme chez le
type ; écaille un peu plus haute et plus pointue. Tête et scape brun
de poix, presque noirs, funicules, mandibules, dos du corselet et
pattes brun marron, plus clairs chez les plus petits exemplaires,
“hanches, trochanters et gastre roux clair.
L. 14-15 1/2 mill. : scape 6.8, funicule 8 (ensemble 14.8), fémur
post. 6.5, tibia post. 6.8.
Kamerun (Conradt,.
C. Cæsar For. typicus.
J’ai examiné une ÿ typique, provenant du Musée de Berlin.
S'il existe chez cette espèce des ÿÿ major à grosse tête, elles
504
devraient, comme le remarque justement Forel, avoir une taille
supérieure à celle de tous les autres Camponotus, excepté gigas. Mais
une pareille ouvrière existe-t-elle ? Une © du Gabon que j’ai reçue de
MM. Staudinger et Bang-Haas et qui, à cause de sa couleur, doit
être rapportée au type de l’espèce, fait supposer par analogie que la
5 major ne doit pas être beaucoup plus grande que la $ minor et n’a
pas une tête bien grosse, à moins que cette © ne soit un microgyne.
La forme de la tête est celle que l’on pourrait attribuer à une &
minor-media, ses côtés sont droits et presque parallèles des yeux
en avant, arqués et convergents derrière les yeux, le bord posté-
rieur tronqué. Sculpture plus forte que chez la $, surtout la tête
qui est presque mate. Couleur de la Ÿ, ailes jaunâtres à nervures
brunes.
L. 19 mill.; tête sans les mandib. 3.3 X 2.8, scape 5.5, funi-
cule 7, corselet 8 X 4.6, fémur post. 6, tibia post. 6.5, aile 22. —
Même si l’on tient compte du peu de développement de l’abdomen,
cette © n’est pas plus grande que celle de C. Pompeius.
Les rapports morphologiques entre cette femelle et l’ouvrière
minor correspondante ne sont pas sans quelque analogie avec ce
que l’on observe chez C. Hildebrandti For. Chez cette espèce,
la différence de taille entre les ÿ$ minor et major est moindre
que chez la plupart des congénères, et la forme de la tête des Ÿ
major et © est arrondie derrière, comme chez la $ media d’autres
espèces.
005
AQUATIC RHYNCHOTA
IN THE COLLECTION OF THE ROYAL MUSEUM OF BELGIUM
NOTES AND DESCRIPTIONS
by G.-WW. Kirkaldy.
The following notices are based on the material communicated
by M. G. Severin, to whom I offer my thanks.
1. Mesovelia bisignata Uhler. — Texas (Belfrage, Van
Volxem Coll.) ; Guadeloupe (Delauney); Santa-Cruz.
2. Hydrometra argentina (Berg). — Botafogo (Van Volxem
Coll.).
3. H. greeni Kirkaldy. — Bangkok (P. Robin).
4, Paravelia basalis (Spinola), — ©; Barbacena (Van
Volxem Coll.).
9. Velia albotrimaculata sp. n.
Length about 3 1 times as great as width across the pronotum.
Head longitudinally carinated ; rostrum reaching to apical margin
of metasternum ; first segment of antennæ curved, thicker at apex
than at base, a little longer than the second, the latter thicker than
the third but a little shorter (fourth broken). Pronotum distinctly
punctured, widely carinate anteriorly, feebly carinate and acutely
triangular posteriorly. Posterior femur longer than the interme-
diate femur, which is longer than the anterior; anterior femur
and tibia subequal, each twice as long as the tarsus, ultimate and
penultimate tarsal segments subequal. Intermediate tibia onese-
venth longer than the femur, 2 1/4 times as long as the tarsus,
ultimate tarsal segment one-fourth longer than the penultimate.
Posterior femur and tibia subequal, each a little more than twice
as long as the tarsus, penultimate tarsal segment one-third longer
than the ultimate. Posterior femur stout, armed internally with
seven black spines.
©. 6 abdominal segment emarginate, a little produced in the
middle, beneath.
Length, 7 mill.; width, 3 mill.
Venezuela, Valencia.
Head and pronotum brownish-grey ; basal segment of antennæ
ferruginous, rest darker. Pleura and prosternum bluish-black,
meso- and metasternum purple-brown. Elytra blackish, a large,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 6 XI 99. 42
506
ovoid, white spot (on each side) at the base, between the scutellum
and the lateral margin of the elytra, and another at the apex (of
each elytron). Wings lurid. Coxæ, trochanters and femora pale
yellowish, apical half of the last brownish, and the base of posterior
femora narrowly of the same colour. Tibiæ and tarsi brownish.
Abdomen reddish-brown above, connexivum sordid pale reddish-
brown, sr v spotted with brown. Abdomen reddish-brown
beneath.
6. Gerris FAMOSCRANALES Latreille. — Bayfeld, Wisconsin
(Wickham).
7. G. femoralis (Mayr). -- © ; Malacca, Mount Ophir (Higgins,
1869).
8. G. ciliatus (Mayr). — A single male example without loca-
lity ; length, 16.5 mill. The type of Mayr’s laconic diagnosis mea-
sures 19.5 mill., and comes from Java.
Add to the original description :
d. Rostrum reaching a little beyond the Dans margin of the
mesosternum, which is canaliculate more than half its length.
Sixth abdominal segment roundly emarginate beneath, connexival
spines strong, reaching a little beyond the apex of abdomen. First
genital segment roundly, somewhat profoundly emarginate, pro-
duced on each side in a small acute spine.
N. B. — The ciliation of the intermediate femora is sufficiently
noticeable and appears to be a good enough character, but it is not
to be compared in that respect with the dense ciliation on the legs
of Ptilomera lalicaudata (Hardwicke).
The colour of the individual here described, varies a little from
the type, i. e. :
Browanish-black ; head yellowish with three longitudinal black
lines. Pronothum with two longitudinal yellowish lines, wide-
ning towards the base, which is somewhat roundly triangular.
Metasternum with a black tubercle. Pleura with two longitudinal
lines, fairly wide, on each side. Abdomen above with a longitu-
dinal reddish-brown line, connexivum brown, with two black,
fairly wide, lines on each side; spines black, pale yellow beneath.
9. Gerris Kallisto sp. n.
Belongs to subgenus Zimnometra Mayr.
®. First antennal segment one-third longer than the second,
one-twelfth longer than the third, fourth twice as long as the
second. Apex of rostrum reaching to two-fifths of the length of
the mesosternum, which is narrowly canaliculate for half its
RS ‘À
907
length. Base of pronotum subacutely triangular. Metasternum
feebly tuberculate. First segment of anterior tarsi one-half longer
than the second. Sixth segment of abdomen feebly emarginate
beneath, a little swollen apically, connexival spines prolonged
scarcely beyond the apex of the abdomen. Elytra scarcely
reaching the apex of the abdomen.
Length, 11.7 mill.; width, 2.4 mill.
Mysol (W.). — Higgins 1869, Coll. Van Volxem.
Cinnamon; head immaculate, first and second antennal seg-
ments pale yellow, third and fourth darker. Pronotum with a
central and two lateral narrow and blackish lines, the former —
margined with pale yellow on each side — reaching to the base
of the pronotum, the latter reaching to the base of the median lobe
of the pronotum; posterior lobe margined with pale yellow (a
little reflexed), submargined with brownish. Elytra with darker
nervures. Apex of intermediate and posterior femora, apical
half of intermediate and posterior tibiæ, and all the tarsi entirely
(black apical segment of anterior tarsi excepted) pale. yellow.
Venter obscure yellow.
10. G. gracilicornis (Horvàth). — Nagasaki.
11. G. fuscinervis (Berg). — Ecuador (E. Deville).
12. G. thoracicus Schummel. — Cyprus, Larnaca (E. Des-
champs).
13. G. marginatus Say. — Iowa, Independence (September).
14. G. hyalinus Fabricius. — Cayenne (Pillault).
15. G. nitidus (Mayr). — Bangkok (P. Robin).
16. G.remigis Say.— Colorado, Colorado Springs, 6,000-7,000 ft.
(15/30 June 1896, H.-F. Wickham).
17. G. antigone sp. n.
Belongs to subgenus Aguarius Schell. (— Hygrotrechus Stäl).
Forma aptera (one example also with very rudimentary ely-
tra) :
Entire length of body one-half greater than length of interme-
diate femur.
Rostrum very short, not reaching the base of the prosternum;
first segment of antennæ 3 1/2 times as long as the second (rest
missing). Pronotum rugose, three times as long as wide, carinate
longitudinally, the carina arising at the anterior constriction and
continuing to the base, which is oval and narrowly reflexed.
908
Mesosternum feebly canaliculate anteriorly, metasternum long,
very minutely tuberculate near the base. Anterior femur and tibia
subequal, each 2 1/2 times as long as the tarsus; tarsal segments
subequal. Intermediate femur a little longer than the tibia, the
latter 3 1/4 times as long as the first tarsal segment. Posterior
femur a little longer than the intermediate.
d. Connexival spines not reaching beyond the half of the
length of the seventh abdominal segment; 6" segment somewhat
emarginate. |
©. Spines reaching to the apical margin of the seventh abdo-
minal segment; 6! segment somewhat feebly emarginate.
Length, 12.5-15.25 mill. ; width, 3-3.25 mill.
Australia, Port Denison (Van Volxem Coll.).
Blackish, with short golden pubescence; bluish-grey beneath.
Eyes, a small spot at the base of the head, a central band on the
anterior part, the whole posterior margin, connexival marins,
ferruginous.
18. Cylindrostethus persephone sp. n.
First antennal segment a little longer than the second and
third together, one-half longer than the second alone ; second a
little longer than the fourth, the latter twice as long as the third.
Rostrum scarcely reaching beyond the half of the length of the
prosternum. Anterior femur incrassate, subequal in length to
the tibia, which is 3 1/2 times as long as the tarsus; second
tarsal segment 3 1/2 times as long as the first.
d. 7% (1) abdominal segment profoundly emarginate beneath,
twice as long as the sixth, produced apically on on each side in a
strong, acute spine; one-half longer than the eighth, the latter
also produced apically on each side in an acute spine. Length,
11.5 mill.; width, 2 mill.
©. 7 segment a little subsinuate apically beneath, produced :
in à spine as in the other sex; eighth segment without spines.
Length, 14.5 mill.; width, 3 mill.
S. Celebes, Samanga (H. Fruhstorfer, Nov. 95).
Dull black, with pale yellowish pubescence, a feeble and very
narrow castaneous line on the pronotum. Legs paler internally,
anterior femora fulvous at the base. Abdomen fulvous-blackish
at the base above.
19. Ptilomera laticaudata (Hardw.) (1). — ©.
S. Celebes, Samanga (Fruhstorfer, Nov. 95).
(1) There appear to be 10 abdominal segments in the male, of which 7 are
abdominal and 3 genital.
909
Charmatometra gen. n.
In the « Entomologist » 1898, p 101, [I described a new species
of Brachymetlra Mayr, viz : B. Bakeri. There are two specimens
in the Royal Museum of Belgium, and after a careful examination,
I have come to the conclusion that it should form the type of a new
genus, characterised as follows :
Belongs to the subfamily Gerrinæ (sens. lat.) (*?) and to the
group Halobatilcæ ; employing Bianchi’s table, it would enter into
the division h'.
Length of the head twice as great as its width at the base,
much wider at the base than between the eyes anteriorly.
Antennæ : first segment subequal to the other three segments
together, four times as long as the second, third three-fifths
longer than the second, a little longer than the fourth; there is a
small node between the second and third segments. Pronotum
contracted posteriorly, lateral margins sinuate, subtruncate at the
base. Mesonotum (except laterally) and metanotum in front
(except laterally) concealed by the pronotum. Mesosternum very
large ; metasternum short, similar to the abdominal segments, but
separated from them by a sufliciently pronounced suture.
Type : C. Bakeri.
20. Brachymetra Bakeri Kirkaldy, 1898, Entom., p. 401.
Rostrum short, reaching a little beyond the apical margin of
the mesosternum. Pronotum somewhat smooth, not carinate,
transversely subrugose towards the base, anterior part slightly
raised all around — except in front — but scarcely constricted.
Metasternum not tuberculate. Anterior femora cylindric, stout,
shorter than the entire length of the bug (from head to apex of
abdomen), one-fourteenth longer than the tibiæ, the latter
(armed at the apex with a short, blunt spur) 5/6 longer than the
tarsi, first tarsal segment one-fourth longer than the second.
Intermediate and posterior femora subequal ; intermediate femur
two-thirds longer than tibia, the latter five times as long as
tarsus. Posterior femur about three-fourths longer than tibia,
(1) Not laticauda as usually written. :
(2) The Gerrinæ form two well-divided groups, viz : « Halobatitæ (Æalo-
bates, Brachymetra, Charmatometra, etc.) in which the interior margin of
the eye is convex ; and 6 Gerritæ (Gerris, Ptilomera, Cylindrostethus, Thauma-
stometra, etc.) in which the interior margin of the eye is distinctly concavely
sinuate. « forms the subfamily Halobatinæ of Bianchi, 8 the subfamily
Gerrincæ of the same author (1896, Ann. Mus. Petersb., p. 69).
910
the latter 10 1/4 times as long as the /irsé segment of tarsus.
Connexivum not terminating in a spine. Nine abdominal segments
visible above (seven abdominal and two genital).
. Nine abdominal segments visible beneath (7 abdominal,
2 genital), the apical margin of the seventh roundly emarginate.
©. Eight segments visible beneath (only one genital), apical
margin of seventh very slightly emarginate.
Colombia (Type, ©, my colleciion 1898); Ecuador, E. de Ville,
dé (Mus. r. Belg.).
Length, 13 mil].
Head, first antennal segment, pronotum, anterior femora, inter-
mediate and posterior legs, reddish-chesnut or yellowish-chestnut;
anterior tibiæ and tarsi blackish-chestnut; apical antennal seg-
ments, metanotum and abdomen above, blackish ; prosternum pale
chestnut. Mesonotum, mesosternum and abdomen beneath, with
short and close pubescence, silvery on the first, lilac-crey on the
second and lilac-pinKk on the last. |
21. Corixa eurynome Kirk. — Queensland. (Van Von
Port Denison.
22. GC. affinis Leach. — Cyprus, Larnaca (Deschamps).
23. C. interrupta Say. — Guatemala (Rodriguez). |
24. G. abdominalis Say. — California (Lansweert).
29. Enithares Bergrothi Montand. — Victoria (Van Volxem).
26. Anisops productus Fieber. — One nymph from Cyprus,
Larnaca (Deschamps).
511
MATÉRIAUX POUR LA FAUNE COLÉOPTÉRIQUE
DE LA RÉGION MALGACHE
par EL. Fairmaire.
8° NOTE
CICINDELIDÆ
Gicindela tetradia. — Long. 10 mill. — Oblonga, cuprea,
nitida, prothorace pilis albidis fere transversim adpressis vestito,
disco parcius, elytris dilute fulvis, signaturis fusculo-æneis,
utrinque fere 4 plagulis efficientibus, marginem externum haud
aitingentibus, 2 primis intus per vittam longitudinalem conjunctis,
prima antice furcata, vitta postice prolongata et apice dilatata, pla-
gulis 2 posticis per lineam anguste conjunctis, sutura cuprea;
capite subtiliter densissime coriaceo, æneo tincto, antice biimpresso
et cœrulescente, labro magno, pallido, antice obtuse rotundato et
punctis 4 grossis impresso, medio dente acuto armato, antennis
ferrugineis, basi cupreolis, articulo 1° albopiloso ; prothorace sub-
quadrato, antice vix constricto, dense ruguloso, antice et basi for-
titer transversim depresso, sulco dorsali sat profundo; scutello
cupreo ; elytris fere parallelis, ad humeros angulatis, punctis ocella-
tis densatis vix impressis, signaturis fortiter et fere rugose punc-
tatis, subtus cum pedibus cuprea et dense albopilosa, abdomine
medio denudato, interdum cœrulescente, pedibus mediocribus,
tibiis rufescentibus, tarsis cæœrulescentibus.— Vallée de la Betsiboka
(H. Perrier).
Ressemble beaucoup à la catenata, de l’Inde, pour le dessin des
élytres, mais celles-ci sont parallèles, les taches sont plus grandes,
plus nettes, la ligne qui joint les premières est droite, les yeux sont
plus gros et Le corps est plus étroit.
CARABIDÆ
Calosoma senegalense Dej., — Un bel individu de celte espèce
africaine a été trouvé à Fort-Dauphin par M. Blucheau, lazariste.
La partie méridionale de Madagascar et surtout la côte ouest accuse
une certaine tendance à se rapprocher de la faune africaine, du
moins sur le littoral, comme on le verra plus loin, notamment
parmi les Ténébrionides.
512
SALCEDIA n. g.
Le curieux Carabique sur lequel est fondé ce nouveau genre res-
semble beaucoup au g. Solenogenys Westw. (Aulacinia Th.), mais il
en diffère essentiellement par son corselet court, très transversal,
aussi large que les élytres,avec les angles antérieurs presque droits,
les postérieurs obtusément arrondis avec 2 ou 3 très petites épines, la
tête non dilatée en arrière, Le chaperon tronqué, le labre petit,obtus,
les élytres peu échancrées à la base avec les épaules à angle droit,
non saillantes en avant, leur sculpture est analogue; les pattes sont
plus courtes, plus robustes, surtout les fémurset les tibias antérieurs
sont à peine épineux. Les mandibules sont moins saillantes, le der-
nier article des palpes maxillaires est allongé, presque acuminé;
les yeux sont cachés sous le canthus latéral.
IL est intéressant de rencontrer à Madagascar un type analogue à
un genre américain; mais l’analogie est évidente et la figure 1
de la planche XXI des Archives entomologiques en est une preuve :
seulement la taille est bien différente (8 mill. au lieu de 3) et ici
le corselet est tout à fait transversal, aussi large que les élytres, avec
la tête non élargie à la base.
Salcedia Perrieri, — Long. 3 mill. — Oblongo-elongata, pla-
niuscula, castanea, nitidula; capite planato, prothorace parum
angustiore, ante oculos angustato, his lateralibus, supra vix per-
spicuis, lateribus elevatis, vertice quadricostato, fronte utrinque
impressa, sutura clypeali profunde arcuata, clypeo antice truncato,
mandibulis acutissimis, antennis sat brevibus, prothoracis basin
vix attingentibus ; prothorace brevissimo, élytris fere latiore, lateri-
bus elevatis, fere rectis, subtilissime crenulatis, angulis anticis
rectis, posticis rotundatis, bidenticulatis, dorso medio bicostato,
interstitio subtiliter striato, parte laterali plicatula et extus con-
cava, margine basali recta; scutello lato, valde obtuso ; elytris
oblongis, basi et postice leviter attenuatis, apice truncatulo-rotun-
datis, dorso utrinque fortiter tricostatis, costa 22 ante apicem
abbreviata, sutura similiter elevata, intervallis concavis, subtiliter
dense transversim plicatulis et punctatis; pedibus sat validis, tibiis
anticis intus fortiter emarginatis, extus bispinosulis et apice spina
acuta armatis. — Suberbieville (H. Perrier); un seul individu.
C’est une des découvertes les plus intéressantes faites par
M. Perrier.
Cyclosomus madecassus Fairm., Ann. Soc. Belg. 1898,
222. — La description de cet insecte a été faite sur un exemplaire
unique, détérioré par l’acide phénique. De nouveaux individus
=
DL. MIT D
913
trouvés par M. Perrier me permettent de la compléter. La colora-
tion normale est d’un jaune roussâtre, assez brillant; la tête, le
corselet el l’écusson sont d’un brun plus ou moins foncé avec les
côtés du corselet largement jaune roussâtre; les élytres ont une
tache scutellaire transversale, la suture et, de chaque côté, deux
taches brunes, l’une discoïdale, vers le milieu, l’autre un peu en
arrière, vers la suture, très dentelée et se rejoignant parfois à la
discoïdale par un trait dans une strie; le dessous du corps est brun,
l'abdomen roussâtre vers l’extrémité.
Cette espèce ressemble extrêmement au C. Buqueti Dej. (equestris
Boh.) qui se trouve en Cafrerie et même dans l’Afrique orientale,
à Ikouta ; M. le professeur Hauser m’a communiqué un individu de
cette dernière localité. L’insecte madécasse a le corselet plus sombre,
la tête est lisse, nullement striolée, les antennes et les palpes sont
plus brunûâtres, le corselet n’a que de très faibles impressions à la
base, qui n’est pas distinctement striolée; le dessin des élytres est
semblable, seulement la tache transversale scutellaire est plus
tranchée, le 1° intervalle présente une courte strie scutellaire qui
n’existe pas chez le Buqueti, les interstries ne varient pas de lar-
geur, le 6° est aussi large à la base que le 5°,
Lionychus bivittatus. — Long. 2 1/3 mill. — Oblongo-
ovatus, planiusculus, nigro-metallescens, nitidus, elytris utrinque
vitta eburnea sat lata, basin attingente sed ante apicem obliterata
ornatis; capite antice angustato, subtilissime dense punctulato,
antennis fuscis, basi pallidis sat gracilibus; prothorace transversim
cordato, basi valde angustato, disco sat fortiter, antice et basi trans-
versim sulcato; elytris ovatis, fere parallelis, apice oblique trun-
catis, sat subtiliter punctulato-striatulis, plaga eburnea haud
striolata, striis apice magis impressis, intervallis planis, indis-
tincte punctulatis, pedibus gracilibus, tibiis paulo dilutioribus,
tarsis elongatis. — Suberbieville (4. Perrier).
Calleida amplicollis. — Long. 10 mill. — Oblongo-elongata,
rufa, nitida, elytris viridi-metallicis, valde nitidis, sutura anguste
et lateribus latius cupreolo-aurosis, antennis palibusque rufis;
capite subtiliter punctulato, ad oculos impressiusculo, antennis cras-
siusculis, prothoracis basin haud superantibus; prothorace parum
transverso, elytris angustiore, lateribus rotundatis, basi haud sensim
rectis, marginatis, disco sat convexo, subtiliter rugosulo et parce
punctato, medio sulcatulo, basi medio recta, ad angulos rotundata,
angulis anticis rotundatis; scutello ogivali, vix punctulato; elytris
oblongo-ovatis, ad humeros rotundatis, apice truncatis, extus rotun-
datis, dorso fortiter striatis, striis Iævibus, intervallis vix convexius-
culis, intervallis 3, 6 et 7 punctis raris impressis, parte discoidali
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 6 XI 99, $ ; 43
014
leviter obscuriore, striis 2 marginalibus punctatis; pedibus sat
validis. — Suberbieville (H. Perrier).
Distincte des espèces voisines par son corselet large et assez for-
tement arrondi sur les côtés qui ne sont pas redressés à la base, les
angles postérieurs étant arrondis.
Drypta apicipalpis. — Long. 16 mill. — Elongata, tota
cœrulea, supra sat nitida, subtiliter parce fulvo-pilosula, subtus
nitidior, antennis (articulo 1° apice infuscato), palpis articulo
uliimo tarsisque dilute fulvis; capite elongato, rugoso-punctato,
antice læviore, sutura clypeali profunda, clypeo medio elevato, fere
lævi, utrinque impresso, punctato, et extus foveato, labro trans-
verso, bilobo, lobis convexis, puncto grosso pilifero impressis, pro-
thorace angusto, medio levissime ampliato, lateribus basi leviter
sinuatis, dorso ruguloso-punctato, medio longitudinaliter sulcatulo, |
sulco basin haud attingente, hac transversim impressiuscula,
utrinque impressa; scutello nigricante, acuto, rugosulo; elytris
oblongo-ovatis, post medium leviter ampliatis, apice paulo oblique
truncatis, extus sinuatis, angulo externo magis producto, dorso
fortiter crenato-striatis, intervallis convexis, subtiliter punctulatis ;
subtus magis cyanea, lateribus punctata, femoribus parce punctatis,
tibiis apicem versus picescentibus, tarsis dilute falvis. — Vallée de la
Betsiboka (I. Perrier).
Ressemble à la cyanella, mais bien plus grande, d’un bleu pur, la
tête et le corselet sont bien plus rugueusement ponctués, ce dernier
est assez fortement sillonné au milieu, ses côtés sont un peu sinués
à la base, les élytres sont bien plus fortement striées et crénelées,
leur extrémité sinuée et les intervalles sont moins ponctués. Cet
insecte a tout à fait la forme et la taille de la D. Perrieri, avec une
coloration très différente.
La figure de D. cyanella dans l’atlas Grandidier (pl. 26, fig. 3)se
rapporte très probablement à cette nouvelle espèce, tandis que le
n° 4 qui porte le nom de madecassa doit être la cyanella.
Zuphium maculiceps. — Long. 8 mill. — Ressemble beau-
coup au Z. olens, mais la tête est plus ou moins noire au sommet,
les élytres sont un peu plus courtes, entièrement brunes avec un
étroit liséré marginal roux, ou ayant une petite tache roussâtre
ovalaire, peu distincte, à la base; le corselet est un peu plus
arrondi aux angles antérieurs, les impressions basilaires sont plus
marquées et les stries des élytres sont encore plus légères. Se
rapproche beaucoup du brunneus, n’en diffère que par la tête dont
la partie antérieure n’est pas ponctuée et la postérieure plus ou
moins noire, le col roux et le corselet non sillonné. — Vallée de la
Betsiboka (4. Perrier).
Sn tone à.
915
Zuphium Perrieri. — Long. 10 mill, — Oblongum, planiuscu-
lum, fusco-piceum, sat nitidum, palpis, antennis pedibusque testa-
ceis; capite convexo, fere lævi, ore concolore, antennis gracilibus,
elytris parum brevioribus, articulo 1° capitis basin superante;
prothorace anguste cordato, angulis posticis paulo extroversis,
dorso subtiliter asperulo, basi triimpresso; elytris oblongis, ad
humeros sat rotundatis, postice levissime ampliatis, apice truncatis,
sed exlus valde rotundatis, dorso modice striatis, striis lævibus,
intervallis convexiusculis, dense subtilissime coriaceis, intervallis
3 et 5 ceteris paulo magis convexis ; abdomine apice rufescente,
pedibus mediocribus, genubus vage breviter infuscatis. — Vallée
de la Betsiboka (H. Perrier).
Se rapproche du brunneum Boh., de Cafrerie, mais plus grand,
avec la têle pas plus noire que le reste du corps, non rougeâtre en
avant, non ponctuée, le corselet non canaliculé et les élytres sans
bordure rougeûtre.
DYTISCIDÆ
Orectogyrus grisescens. — Long. 9 mill. — Ressemble à
l'O. vestitus Rég., mais d’une vestiture d’un gris cendré plus com-
plète, le corselet en étant entièrement recouvert, sans partie
médiane lisse et dénudée, là suture clypéale est profonde, le labre
plus étroit, plus long, roussâtre à la base, les élytres sont, comme le
corselet, couvertes d’une pubescence gris cendré, plus serrée que
chez vestitus et surtout plus égale, mais un peu moins dense vers
la suture comme sur le milieu du corselet, et le disque est uni, sans
traces de sillons ; l'extrémité des élytres est semblablement tronquée
avec l’angle externe moins arrondi; les côtés de la poitrine sont
concolores. — Suberbieville (H. Perrier) ; un seul individu.
Orectogyrus Perrieri. — Long. 6 à 7 mill, — Extrêmement
voisin du purpureus Rég., qui a été aussi pris dans la même région
par M. Perrier, mais un peu plus grand, moins rétréci en arrière et
surtout bien moins convexe; la coloration et la vestiture sont sem-
blables, mais la partie dénudée et lisse est plus étroite sur le cor-
selet et sur les élytres ; chez ces dernières, la plaque lisse n’occupe
pas la moitié de l’élytre et son bord externe est presque droit, tandis
que chez purpureus elle occupe plus de la moitié en largeur avec
le bord externe largement arqué; l'extrémité est bien plus arrondie
en dehors. — Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
PAUSSIDÆ
Paussus inexpectatus Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1899,
Bull, 131. — Long. 4 1/2 mill. — Oblongus, castaneus, sat nitidus,
916
capite antennisque paulo opaculis, his articulo 1° quadrato-oblongo,
asperato, ultimo irregulariter triangulari, late ac profunde excavato,
intus fortiter quinqueplicato, basi extus fortiter calceato, angulo,
interno recto ; prothorace oblongo, medio paulo constricto, medio
late ac profunde excavato, marginibus elevaiis, antice rufo pilosis,
postice leviter sinuatis, parte antica transversim alte carinata, extus
utrinque angulata, parte basali convexa, subtiliter granulata ; elytris
oblongis, apice late truncatis, ad suturam asperulis, apicem versus
tenuius, extus alutaceis; pygidio acute bihamato; tibiis posticis
latis. — Vallée de la Betsiboka; un seul individu avec des fourmis à
grosse tête (1. Perrier).
Ressemble beaucoup au P. cyathiger Raffray, d’Abyssinie, sur-
tout pour la forme allongée et presque parallèle du corselet ainsi
que pour la cavité médiane; mais les antennes se rapprochent davan-.
tage de celles du P. Milne-Edwardsi Raïf., de Madagascar, seulement
l’angle basilaire externe est bien moins saillant. La granulation des
élytres le long de la suture distingue d’ailleurs de ces deux espèces
notre nouveau Paussus.
EROTYLIDÆ
Triplax ustulata Fairm., var. diffusa. — Long. 6 mill. —
Un peu plus grand que le type, également ponctué sur la tête et le
corselet, mais la coloration rouge de la base des élytres n’est pas
aussi nette et séparée de la teinte noire avec laquelle elle se fond
peu à peu, la suture étant aussi plus ou moins rembrunie à la base.
— Suberbieville (H. Perrier).
Triplax scutellaris. — Long. 4 1/2 mill. — Ressemble beau-
coup au précédent, mais plus petit, avec le corselet moins convexe,
non ponctué ainsi que la tête, à bord postérieur à peine lobé et sans
impressions ; l’écusson est plus obtus; les élytres sont plus courtes,
plus atténuées en arrière, à stries plus marquées dans la partie basi-
laire et plus ponctuées ; la coloration rouge de la base est partagée
par une étroite bande suturale qui s’élargit autour de l’écusson en
une tache noire un peu transversale ; le dessous du corps et les
pattes sont noirs, les antennes d’un brun foncé. — Baie d’Anton-
gil ; ma collection. |
Triplax lugubrina.— Long. 5 mill. — Oblonga, postice levi-
ter attenuata, modice convexa, fusca, picea, sat nitida, elytris puncto
humerali obscuro et apice latius rufescentibus, antennis piceis,
femoribus piceis, tibiis tarsisque rufescentibus; capite punctato,
antennis validis, articulo 3° secundo et tertio haud longiore, clava
parum compacta, rufescente ; prothorace transverso, antice leviter
017
angustato, dense punctato, basi medio leviter lobato, marginato,
angulis acute rectis, anticis parum obtusis; scutello transverso,
brevissimo ; elytris a medio postice attenuatis, parum fortiter
punctato-striatulis, stria suturali postice profundiore, inter-
vallis planiusculis, lævibus; subtus castanea. —— Suberbieville
(H. Perrier).
Ressemble pour la forme à l’apicata Fairm,, mais d’une coloration
bien différente, s’en éloignant par les antennes assez épaisses, à
premiers articles subégaux en longueur.
Triplax pectoralis. — Long. 5 mill. — Oblongo-ovalis, pos-
tice paulo attenuata, sat convexa, nigra, nitida, elytrorum basi et
metasterno ochraceo-flavis; capite prothoraceque dense punctu-
latis, hoc convexiore, angulis posticis obtusis ; scutello punctulato,
apice paulo acute angulato ; elytris sat dense subtiliter punctulatis,
Striis sat distinctis; antennis parum gracilibus, testaceis, clava
oblonga nigra, articulo 3 elongato. — Suberbieville (H. Perrier),
Ressemble extrêmement à T. fasciata Brancs., mais plus convexe,
surtout pour le corselet qui est assez densément et visiblement
ponctué ainsi que la tête; le corselet a le bord postérieur à peine
lobé et sans impression de chaque côté, les angles postérieurs sont
plus obtus, les stries des élytres sont plus distinctes, surtout à la
base, elles sont visiblement et assez densément ponctuées et n’ont
pas de tache noire près de l’écusson; enfin, le métasternum est
jaune ocreux comme la base des élytres.
Thallis scapulata. — Long. 4 mill. — Oblonga, sat fortiter
convexa, postice angustata, nigra, vix nitidula, macula magna
humerali rufoflava, clypeo apice et lateribus, ore et antennis (clava
excepta) flavicantibus, pedibus rufopiceis, tarsis testaceis ; capite
subtiliter punctulato, clypeo utrinque impresso, antennis sat graci-
libus, articulo 3° secundo et quarto vix longiore, 8 transverso,
infuscato, clava lata, brevi ; prothorace valde transverso, lateribus
antice arcuatis, dorso dense punctulato, basi subtiliter marginata
et biimpressa, angulis reclis, anticis deflexis ; scutello acute angu-
lato, vix punctulato; elytris sat brevibus, à basi attenuatis, fere
cuneatis, dense punctulatis, striis punctulatis parum impressis. —
Suberbieville (H. Perrier).
PARNIDÆ
Parnus Grouvellii. — Long, 9 mill. — Oblongus, convexus,
fuscus, sat nitidus, subtiliter fuligingso-puberulus; capite subti-
lissime punctulato, clypeo truncato, griseo-puberulo, palpis anten-
nisque ferrugineis; prothorace elytris haud sensim angustiore,
918
antice a medio leviter arcuato-angustato, subtiliter densissime
punctulato, utrinque sat tenuiter sulcato, sulco basi profundiore et
extus carinato, margine postico utrinque late, ad scutellum angus-
tius sinuato, angulis posticis paulo retroversis, acutiusculis, mar-
gine externo tenuiter carinulato, ad angulos posticos magis elevato
et paulo reflexo: scutello pentagono, indistincte punctulato;
elytris oblongis, apice obtuse rotundatis, subtiliter dense coriaceo-
punctulatis, subtiliter striatulis, intervallis planiusculis, 2°et 4° paulo
convexioribus, basi obsolete impressa ; subtus cum pedibus magis
picescens, tarsis rufescentibus. — Vallée de la Betsiboka (1. Perrier).
Cet insecte intéressant est le géant du genre, remarquable en
outre par les intervalles des élytres dont quelques-uns sont un peu
relevés.
SCARABŒIDÆ
Epilissus fusconitens. — Long. 7 à 8 mill, — Forme et colo-
ration du morio Har., mais plus petit, plus métallique et un peu
plus brillant; les dents du chaperon sont plus petites, la tête est
triangulaire, plus rétrécie en avant avec les côtés convergeant
presque en droite ligne; le corselet est rétréci en avant avec les
côtés arrondis, la ponctuation est extrêmement fine, peu distincte,
mais il est possible de s’en rendre compte avec une forte loupe, tandis
que la surface est lisse chez le morio ; le bord postérieur est marqué
d’une petite dépression au milieu et la place de l’écusson est aussi
déprimée; les élytres sont un peu moins larges et les stries plus
marquées; les tibias antérieurs sont fortement arqués en dedans
à l’extrémité et munis en dehors de 3 dents à peu près égales. —
Suberbieville (H. Perrier).
Epilissus purpuricollis. — Long. 4 1/2 à 7 mill. — Subrotun-
datus, convexus, supra viridi-metallicus, valde nitidus, prothorace
plus minusve purpurino ; capite fere lævi, margine antico bidenti-
culato, antennis testaceis, clava truncata, obscure griseo-pubes-
cente ; prothorace transverso, lateribus antice rotundato-angulatis,
dorso polito, angulis posticis rectis ; elytris lateribus et postice
rotundatis, subtilissime striatulis, intervallis planis, lævibus, apice
breviter rufescentibus ; subtus fusco-dæescens, tibiis ænescentibus,
anticis apice extus tridentatis et intus dilatatis, tarsis dilute testa-
ceis. — Vallée de la Betsiboka (1. Perrier).
Remarquable par la coloration du corselet qui le distingue faci-
lement de l'angulosus Fairm. ; Le corps est plus arrondi et les stries
des élytres sont plus fines.
919
Oniticellus fungicola. — Long. 7 mill, — Ovatus, modice
convexus, fusco-virescens, sat nitidus, elytris magis fuscis, minus
nitidis, maculis testaceo-flavis sat numersosis obsitis; capite planius-
culo, Iævi, antice fere truncato et paulo marginato, fronte tuberculo
medio signata, antennis dilute flavidis ; prothorace sat amplo, con-
vexo, antice et postice fere æqualiter angustato, sed antice arcuatim
angustato, dorso Iœvi, postice medio sulcatulo; scutello minutis-
simo; elytris dorso planiusculis, basi late sat fortiter anguloso-
emarginatis, postice angustatis, modice striato-punctatis, striis
basi breviter profundioribus, intervallis convexiusculis, lævibus ;
pygidio scutiformi; tibiis anticis valde tridentatis, dente supero
minuto. — Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
Cet insecte se distingue de ses congénères par une coloration
spéciale et par la petitesse de l’écusson qui est difficile à voir.
Trox Perrieri. — Long. 5 mill. — Ovatus, convexus, fuscus,
indumento terreno dense vestitus; capite rugato, fronte tuberculis
2 transversis obsito; prothorace transverso, elytris parum angus-
tiore, antice sat abrupte angustato, lateribus grosse ciliato et medio
paulo angulato, dorso inæquali, rugato, utrinque fortiter oblonge
impresso, medio obsolete sulcatulo et plicatulo ; scutello ovato,apice
rotundato ; elytris sat fortiter striatis, intervallis alternatis tuber-
culis oblongis piceo-rufescentibus instructis, ceteris modice gra-
natis, intervallo suturali sat elevato, oblonge tuberoso; subtus cum
epipleuris piceo-rufescens. — Suberbieville (4. Perrier).
Découverte fort intéressante, car on ne connaissait encore qu’une
seule espèce de Trox à Madagascar, et elle est peu distincte. Celle-ci
est beaucoup plus petite et ressemble assez au T. fascicularis du
Cap, mais le corselet est très différent et les tubercules des élytres
sont autrement sculptés.
TOXOPHYLLUS n. g.
Ce nouveau genre de Dynastide se rapproche extrêmement des
Corynophyllus d'Australie, dont il présente le facies massif avec ses
antennes dont la massue est beaucoup plus longue que le stipe et
fortement arquée chez le 4; mais il en diffère essentiellement
d’abord par la-tête qui est plane, arrondie en avant, étroitement
rebordée, sans la moindre saillie tuberculeuse, les antennes dont le
1* article est gros, renflé, les suivants courts, serrés, les deux der-
niers du stipe plus courts mais plus larges et la massue paraissant
composée de 2 articles seulement, très serrés; le corselet sans
impression est presque 2 fois aussi large que long, fortement
arrondi sur les côtés, rétréci en avant; les mandibules sont sem-
920
blables, fortement arrondies et concaves en dessus; les élytres sont
larges, fortement arrondies en dehors à l’extrémité, grossement
ponctuées en lignes ne formant pas de stries; les pattes sont
courtes, robustes, les tibias antérieurs armés de 2 très fortes dents
avec une 3° peu saillante, les tarses antérieurs assez courts et assez
grêles avec le crochet externe grand, arqué, assez mince, l’autre
épais, fortement arqué et largement lobé à la base, les autres tibias
fortement échancrés, avec deux rangées de longues soies, les fémurs
postérieurs larges, un peu comprimés, les tarses postérieurs plus
longs, à crochets grêles. Chez la © les antennes sont plus courtes,
surtout la massue, et le corselet présente une petite impression
avant le bord antérieur.
Toxophylilus Bouvieri. — Long. «4 19 mill , © 16 mili. —
Ovatus, convexus, fuscus, nitidus, subtus castaneus, dense rufovil-.
losus; capite fortiter aspero-rugoso, fere opaculo, inter oculos
læviore et nitidulo, antennis castaneis, clava picea, articulo 1° longe
villoso; prothorace elytris haud angustiore, antice rotundatim
angustato, dorso Iævi, basi sat anguste marginato, angulis anticis
valde obtusis, posticis minus; scutello ogivali, polito ; elytris bre-
viusculis, lateribus late arcuato, dorso foveolato-seriatis, intervallis
vix convexiusculis, externis paulo magis, foveis ante apicem
evanescentibus, ad latera minoribus, seriabus2 marginalibus tantum
punctatis, stria suturali grosse punctata, profunda, usque ad apicem
prolongata, callo humerali sat convexo,lævi; pygidio lævi; prosterno
‘antice brevissimo, late sinuato et medio anguste carinato, abdomine
basi transversim striato, j'; © minor, minus ampla, capite fere lævi,
antice attenuato, prothorace angustiore, antice foveolato, elytris
longius ac grossius foveolatis, sat striatis, pedibus brevioribus. —
Baie d’Antongil; coll. du Muséum. ;
Je suis heureux de dédier cet insecte intéressant à M. le professeur
Bouvier, qui met si obligeamment les richesses du Muséum de Paris
à la portée des naturalistes.
Temnorhynchus Perrieri. — Long. 14 à 18 mill. — Oblongo-
ovatus, valde convexus, fusco-niger, valde nitidus, politus, subtus
cum pedibus fusco-piceus; capite subtilissime punctulato, antice
oblique truncato, clypeo fere truncato, rufociliato, sutura clypeali :
transversim elevata, lamina frontali summo carinata et obtuse
angulo-emarginata, angulis lateralibus vix productis; prothorace
transverso, elytris haud angustiore, antice a medio arcuatim angus-
tato, lateribus valde rufociliatis, dorso polito, antice impressione
mediocri, fere rotundata, parum profunda signato, basi sat fortiter
marginata, angulis valde rotundatis ; scutello obtuso, polito; elytris
ovatis, basi truncatis, ad humeros sat angulatis, dorso fere politis,
921
vage parce lineatis, ante apicem transversim plicatulis, apice ipso
rugulos0 ; pygidio basi asperopunctato et rufosetosulo ; subtus lævis,
pectore rufovilloso, pedibus brevibus, crassis, rufo-pilosis, tibiis
anticis valde tridentatis, femoribus #4 posticis latis, ovatis, laxe
punctatis, tibiis posticis transversim bicarinatis, apice rugatis. —
Suberbieville (H. Perrier).
Cette nouvelle espèce ressemble assez au T. fruncatus KI. ©, mais
elle est plus petite et plus noire, la plaque de la tête est échancrée
en un angle largement obtus avec les côtés seulement angulés et le
corselet porte en avant une impression variable mais médiocrement
profonde, arrondie; les élytres sont notablement plus courtes; le
bord antérieur du chaperon est étroitement rebordé. Le T. Coque-
reli est plus petit, bien plus étroit, subcylindrique et d’un brun
rougeâtre.
La © atteint 18 mill. et est un peu plus massive; le corselet ne
présente pas d'impression antérieure, mais seulement un faible
sillon longitudinal qui s’arrête au pli bien marqué du bord antérieur ;
la plaque frontale est semblable.
Trionychus sulcicollis. — Long. 15 à 20 mill. — Oblongo-
ovatus, valde convexus, subparallelus, piceo-fuscus, nitidus ; capite
antice triangulariter angustato, subtiliter rugosulo, ad oculos strio-
lato, clypeo antice paulo obtuse elevato, fronte medio tuberculo
instructa ; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice
a medio arcuatim angustato, dorso sat subtiliter parum dense
punctato, medio canaliculato, sulco antice latiore, dorso undique
marginato, basi fortius, margine postico fere recto, angulis obtu-
siusculis, anticis parum obtusis; scutello ogivali, polito; elytris
ovatis, basi fere recte truncatis, ad humeros recte angulatis, apice
conjunctim rotundatis, dorso striatulo-punctatis, punctis sat grossis,
ante apicem obliteratis, callo postico lævi, parte apicali punctato-
rugosa, intervallis lævibus, convexiusculis, 2° basi latiore et punc-
tato, striis lateralibus magis densatis et paulo confusis; pygidio
densissime subtiliter asperulo-punctato; subtus Iævis, lateribus
punctulato, pectore rufo-villoso, pygidio apice rufosetoso, pedibus
validis, femoribus latis, tibiis 4 posticis extus profunde emarginatis.
— Suberbieville (7. Perrier).
Ressemble assez au T. chinensis, mais plus court, plus convexe,
avec le tubercule frontal peu saillant et le dernier article des tarses
simple ainsi que les crochets, mais peut-être n'ai-je vu que des ©.
En outre, le prosternum n’est pas caréné en avant, seulement il se
termine par une saillie dentiforme.
Oryctes Blucheaui Fairm., Ann. Soc. Fr. 1898, Bull. 37. —
Long, 60 mill. — Crassus, fortiter convexus, fusco-piceus, nitidus ;
5929
capite brevi, clypeo late et sat profunde emarginato, angulis pro-
ductis paulo elevatis et divaricatis, lateribus et medio dense rufo-
piloso, cornu crasso, basi lato, sat arcuato, prothoracis basin haud
altingente, basi intus utrinque concavo; prothorace elytris haud
latiore, antice a medio angustato, lateribus antice sinuatis, dorso
antice late impresso,impressione dense transversim rugoso-strigosa,
fundo profundiore, margine crasso, summo magis elevato et medio
obtuse triangulato, intus sulco lato valde rugoso, utrinque descen-
dente et dilatato, marginibus et parte postica lævibus, margine
postico utrinque vix sinuato, angulis rotundatis; scutello densissime
subtiliter coriaceo ; elytris amplis, ad humeros angulatis, grosse
punctatis, utrinque lineis 3 duplicibus, externa obsoleta, signatis,
stria suturali profunda; pygidio fere lævi, basi distinctius punctu-
lato ; subtus medio lævis, metasterno lateribus triangulariter dense
rugato, abdomine lateribus subtiliter asperulo, femoribus latis,
piceo-rufis, tibiis anticis valde tridentatis, «j.
Un seul individu trouvé à Fort-Dauphin par M. Blucheau,
lazariste.
Cette grosse espèce se rapproche, pour la taille et le facies, de
l'O. gigas Cast., de la Guinée, dont il diffère par le chaperon forte-
ment échancré avec les lobes saillants et un peu relevés, la corne
céphalique plus étroite, plus arquée, les yeux à peine entamés par
le canthus, le corselet à impression plus profonde avec les bords
arrondis latéralement, formant au sommet une saillie courte, à
2 lobes obtus et limités en arrière et latéralement par un fort
sillon rugueux, s’élargissant au bas des côtés ; le bord basilaire est
à peine marginé.
L'O. cristatus Voll., de Guinée, ressemble assez à notre insecte; il
est un peu plus grand, la corne est plus longue et le corselet plus
élargi en avant, à cavité moins prolongée en avant, ses rebords
formant au sommet une saillie comprimée latéralement. Il a été
retrouvé à Madagascar.
Hovachelus Henrici. — Long. 10 mill. — Ovato-oblongus,
sat convexus, fusco-piceus, nitidissimus, sutura et margine externo
anguste piceo-rufescentibus ; capite planato, sat subtiliter punctato-
asperato; prothorace transverso, elytris vix angustiore, antice
angustato, lateribus rotundato, dorso sat fortiter convexo, sat dense
parum fortiter asperulo-punctato, postice utrinque plagulis Iævio-
ribus parum regularibus, basi subtiliter marginata, angulis valde
obtusis; scutello ovato, basi dilatato, dense rufopilosulo; elytris
ovatis, medio ampliatis, postice angustatis, dorso parum regulariter
striatulis, striis disco interruptis, ad latera magis regularibus, inter-
vallis alternatim paulo convexis, sutura elevata, spatio juxta sutu-
ram oblonge depresso, elytris apice fere retusis et utrinque ante
PIN VS PT UD OT VU EURE CI ie ST UE
023
apicem fasciculis 2 fulvis sat minutis ornatis; pygidio subtiliter
densissime punctato-asperulo, medio baseos rufescente, griseo-
setuloso; subtus cum pedibus magis piceus, vix punctulatus,
pedibus posticis magnis, valde crassatis, femoribus latis, paulo
compressis, tibiis inflatis, grosse aspero-punctatis, intus dense
rufo-pilosis, tarsis crassis, rufo-pilosis, articulo ultimo magno,
crasso, intus dentato, unguiculis simplicibus, magnis. — Vallée de
la Betsiboka (1. Perrier).
Plus petit que A. Oberthuri Fairm., en diffère par le corselet nul-
lement lisse, les élytres striolées irrégulièrement, ayant une impres-
sion oblongue ruguleuse le long de la suture, irrégulièrement et
assez fortement ponctuées, et ayant chacune avant l’extrémité
2 petits fascicules de poils fauves.
Empecta semicribrosa. — Long.12 mill. — Oblongo-ovata,
postice ampliata, convexa, squalide castanescens, parum nitida, sub-
tus nitidior,squamulis rotundis piceis sat dense vestita; capite brevi,
dense asperulo-punctato, antice fere truncato, sat reflexo, fronte
haud transversim obsolete carinata, labro brevi, sinuato ; antenna-
rum clava testacea, 4-flabellata ; prothorace transverso, elytris vix
angustiore, longitudine haud duplo latiore, a medio antice angus-
tato, dense rugoso-punctato, lateribus fere strigoso, margine laterali
haud crenulato, basi latissime arcuaia, angulis fere rectis, anticis
deflexis, paulo productis; scutello late ogivali, fortiter punctato;
elytris ovatis, postice ampliatis, apice extus valde rotundatis, dorso
subtiliter punctulato-rugosulis, punctis squamula albida minuta
repletis, spatio suturali convexiusculo, sat lato, basi angustato;
pygidio parum brevi, aspero-punctato et similiter squamuloso;
subtus subtiliter dense asperulo-punctulata; pedibus fortius puncta-
tis, haud squamulosis, tibiis anticis acute bidentatis, femoribus
posticis haud latioribus, unguibus medio acute dentatis ; ?.— Vallée
de la Betsiboka (11. Perrier).
Ressemble un peu à E. conspurcata, mais plus grande et surtout
plus massive, plus convexe, avec la tête faiblement relevée en tra-
vers, le corselet plus court, sans ligne saillante médiane et les
élyires plus amples, à sculpture extrêmement fine, chaque point
donnant naissance à une soie très courte, blanchâtre ; en outre, le
dessous du corps est maculé de fines écailles blanches plus ou moins
agglomérées.
Enaria crassa. — Long. 12 mill. — Ovata, convexa, vix
sensim postice ampliata, fulvotestacea, nitida, capite, prothorace
scutelloque paulo rufis ; capite obscuriore, subtiliter laxe punctato,
sutura clypeali elevata, recta, clypeo apice paulo reflexo et medio
obsolete sinuato, antennarum clava 4-lamellata, lamella 1* breviore;
524
prothorace transverso, elytris haud angustiore, longitudine plus
duplo latiore, antice a basi arcuatim angustato, dorso subtiliter
laxe punctulaio, basi utrinque longe sinuata, angulis obtusiusculis;
scutello apice obtuse rotundato, punctis minutis sparsuto ; elytris
sat late ovaiis, apice valde rotundatis, dorso fortius parum dense
punctatis, sutura sat late convexiuscula, stria suturali sat impressa ;
pygidio brevi, parum dense punctato ; subtus cum pedibus dilutior,
punctulata pectore fulvo-piloso, tibiis anticis fortiter bidentatis,
femoribus posticis laitis, ellipticis, compressis, tibiarum apice tar-
sisque paulo rufescentibus, unguibus validis, apice profunde bifidis ;
©. — Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
La description de l'E. latifrons Waterh. (Trans. Ent. Soc. Lond.
1882, p. 494) indique une espèce bien voisine :
E. latifrons. — Long. 14 mill. — Oblongo-ovata, flavotesta-
cea, nitida; capite grosse punctato, thorace longitudine duplo
latiori antice paulo angustiori, lateribus leviter arcuatis crenulatis,
margine antico leviter bisinuato, dorso sat crebre grosse punctato,
scutello evidenter punctato, elytris grosse crebre punctatis, pygidio
confertim grosse punctato, abdomine sat crebre grosse punctato.
Mais notre insecte est finement ponctué, les bords latéraux du
corselet ne sont nullement crénelés, l’écusson est à peine ponctué,
le pygidium et l’abdomen sont assez finement ponctués. Le corps
est plus massif que les autres Enaria et le bord antérieur du corselet
n’est ni droit, ni légèrement bisinué, mais largement sinué, et les
angles postérieurs, qui paraissent un peu saillants, sont assez
obtus, mais non arrondis. Il ressemble assez à l'E. rufofulvua, surtout
pour la coloration, mais chez cette dernière la tête est plus forte-
ment ponctuée, notablement sinuée au bord antérieur avec la
suture clypéale fortement carénée, les côtés du corselet sont à peine
visiblement crénelés ; sa ponctuation est serrée, mais fine, celle de
la tête est rugueuse et la rend mate; les segments ventraux ont une
rangée de points transversale, enfin les antennes ont 9 articles, la
massue en à 4, le 1* très court, et c’est un (j.
Adoretus melolonthoides Fairm., Ann. Soc. Belg. 1896, 454.
— La description de cet insecte ne parle pas de la forme du labre, qui
mérite pourtant une mention particulière. Au lieu de se prolonger
en se courbant comme un bec tronqué, il a l’apparence d’un
angle très obtus avec une petite saillie pointue comme chez le
Trigenostoma mucoreum, mais un peu plus marquée. Cela me con-
firme dans l’idée que les deux genres ne doivent pas être scindés.
Adoretus piciventris. — Long. 10 mill. — Ressemble assez à
l'A. flavilabris Fairm. et à l'A. (Prodoretus) vittatus Brenske, mais
plus petit, plus grêle et plus pâle, avec les élytres paraissant plus
025
grisâtres à cause de la pilosité fine, blanchâtre, serrée, qui les
recouvre; la tête est unicolore, très densément ponctuée, les yeux
sont gros, le corselet est de même forme, finement et très densément
ponctué, ayant deux lignes brunâtres assez courtes et peu nettement
marquées; l’écusson, de même forme, est très densément ponctué ;
les élytres sont finement et très densément ponctuées, la suture et
les nervures discoïdales à peine indiquées; la poitrine est brunâtre
de chaque côté avec une fine ponctuation ; l'abdomen est d’un brun
brillant avec l’extrémité un peu roussâtre ; les pattes, y compris les
tarses, sont grêles, ceux-ci rembrunis; le labre est noir, assez
large, non crénelé; le prosternum a une petite saillie courte à la
base. — Vallée de la Betsiboka (17. Perrier).
Adoretus goniopygus. — Long. 9 à 12 mill. — Oblongus,
postice vix ampliatus, sat convexus, piceolus, nitidus, metallico-
micans, subtiliter sat dense griseo-villosulus, elytris utrinque callo
anteapicali penicillo griseo minuto ornalis; capite sat lato, densis-
sime ruguloso-punctato, labro apice lato, truncato, fortiter sulcato,
nigro, antennis palpisque rufotestaceis; prothorace brevi, elytris
haud angustiore, lateribus fere rectis, dorso densissime asperulo-
punctato, angulis posticis plus minusve rectis, scutello sat brevi,
asperulo-punctato ; elytris parum fortiter ruguloso-punctiatis, sutura
et nervulis parum distinctis, his interdum maculis minutis densius
pubescentibus tessellatis; pygidio subtiliter asperulo-punctato,
longius piloso, medio plus minusve iuberoso aut paulo elevato ;
subtus magis piceus, nitidior, subtiliter punctulatus, pectore paulo
fortius, pedibus validis, tibiis et tarsis posticis crassioribus. —
Suberbieville (H. Perrier).
Cette espèce, assez remarquable par son pygidium plus ou moins
renflé au milieu, a de la ressemblance avec l’insularis Fairm., des
Seychelles; elle en diffère par sa taille plus faible, sa forme moins
large, sa sculpture plus fine, la tête sans trace de suture clypéale, la
saillie du labre large, tronquée, sillonnée, et le métasternum à peine
sillonné. Elle se rapproche surtout de l’æneopiceus Fairm., dont les
élytres ont aussi un très petit pinceau sur le col postérieur des
élytres, mais ce dernier est plus grand, plus large, plus grossement
ponctué, plus rugueux, le corselet est finement marginé à la base et
sa coloration est plus métallique.
Adoretus macrops. — Long. 14 mill. — Oblongus, modice
convexus, dilute fulvus, nitidus, capite fusculo-ænescente, antice
fulvo, nitidiore; prothorace elytrisque griseo-pilosis, his macula
humerali externa et puncto anteapicali calloso infuscatis; capite
lato, magno, oculis magnis, convexis, fronte fortiter parum dense
punctata, sutura clypeali recta, elevata, clypeo sat fortiter laxe punc-
&
926
tato arcuato, marginato, labro piceo, late rostrato, lateribus crenur-
lato, et intus grosse punctato; prothorace brevissimo, elytris vix
angustiore, antice haud sensim angustiore, dorso sat dense punctato,
paulo rugosulo ; scutello obtuse ogivali, sat lato, lateribus punctato;
elytris oblongis, medio leviter ampliatis, ad humeros sat angulatis,
sat fortiter dense punctatis, sutura et utrinque lineis 3 obsolete
elevatis, margine laterali angustissime infuscato; pygidio subtilis-
sime asperulo-punctulato, piloso; subtus cum pedibus similiter
coloratus, tarsis fuscis, tibiis posticis crassioribus, tarsis incrassatis,
valde spinosis, articulo ultimo grosse elavato. — Baie d’Antongil;
ma collection.
Adoretus grossepunctatus. — Long. 16 à 18 mill. — Forme
voisine des strigatus Wat. et eunectoides Fairm., intermédiaire entre
les deux; coloration semblable à celle du dernier, mais plus bril-
lante, avec une teinte noire assez vague de chaque côté du corselet;
mais les bords des élytres ne sont ni déprimés, ni tranchants, ceux
du corselet plus tranchants ; le corps est moins large, plus convexe;
la tête est rugueuse avec de gros points inégalement répartis, parse-
mée de poils blanchâtres comme tout le corps; le labre forme en
dessous une large dent tronquée, noire, brillante, lisse au milieu,
crénelée sur les côtés; le corselet est aussi large que les élytres, un
peu rétréci en avant avec les côtés un peu arrondis ; le dessus est
ruguleux et parsemé inégalement de gros points; les angles posté-
rieurs un peu obtus, l’écusson ogival, presque arrondi à l’extrémité,
ponctué sur les côtés; les élytres sont un peu élargies en arrière,
plus grossement ponctuées avec la suture et trois lignes de chaque
côté un peu saillantes ; le dessous avec le pygidium et les pattes, d’un
brun de poix, rougeâtre, avec une teinte bronzée; l'extrémité des
segments ventraux plus rougeûtre, la poitrine assez finement ponc-
tuée, labdomen ruguleux, le prosternum avec une saillie en forme
de lamelle courte. — Madagascar ; ma collection.
Adoretus quadripunctatus. — Long. 11 à 12 mill. — Res-
semble beaucoup au macrops, mais plus petit, avec les taches des
élytres plus marquées, les humérales ovalaires-arrondies, ne s’éta-
lant pas sur le bord latéral qui n’est pas marginé de brun; la tête est
plus lisse, les points étant plus écartés, les yeux sont aussi gros, la
suture clypéale est effacée ; le corselet aussi court, plus lisse ; l’écus-
son, au contraire, est très ponctué; les élytres ont la même forme,
leur ponctuation est plus serrée et un peu plus fine, les lignes
élevées et la suture sont encore moins marquées, les poils sont plus
rares, plus blancs et hérissés; le pygidium est semblable, mais
l'abdomen est un peu brunâtre, ainsi que les tarses, mais les posté-
rieurs ne sont guère plus épais que les autres, sauf le dernier
Le D de D. + à
027
article, et les genoux sont un peu bruns; la saillie du labre est plus
étroite, les côtés ne sont pas crénelés. — -Vallée de la Betsiboka
(H. Perrier).
Adoretus asperopunctatus.— Long. 11 mill. — Ressemble
extrêmement au quadripunctatus pour la forme et la coloration
générale, mais la tête est plus roussâtre et seulement un peu bru-
nâtre au sommet, le corselet a une légère teinte brunâtre transver-
_Sale, les taches humérales sont oblongues et touchent le bord
externe, l’écusson est semblable, bordé de même en dehors d’un
étroit liséré brun, les élytres sont d’une coloration moins franche,
plus fortement et plus rugueusement ponctuées et les lignes un peu
saillantes sont interrompues par des points râpeux bruns, sétigères,
les intervalles ayant aussi quelques-uns de ces points, mais plus
petits; le dessous et les pattes sont semblables, seulement les pre-
miers segments ventraux sont brunâtres, sauf le bord apical. —
Vallée de la Betsiboka (A. Perrier). |
Le labre est fortement sillonné au milieu, les bords sont épais et
finement crénelés.
Adoretus plagiicollis. — Long. 13 à 15 mill. — Ovato-
oblongus, sat convexus, testaceo-fulvus, nitidus, parce pilosulus,
capite interdum summo maculoso, prothorace utrinque plaga fusca,
plus minusve bifida aut bivittata signato; capite sat lato, saummo
parce, antice sat dense parum fortiter punctato, sutura clypeali
tenui sed evidente; prothorace brevi, antice vix angustiore, parum
dense punctato, ad latera et basi utrinque magis punctalo; scutello
ogivali, subtiliter dense punctulato; elytris medio paulo ampliatis,
sat dense parum fortiter punctatis, sutura et utrinque lineis 3 vix
elevatis, basi prope scutellum levissime convexis et interdum paulo
fumatis ; pygidio dense subtiliter punctulato; subtus paulo obscurior,
pectore lateribus dense punctato, segmentis ventralibus transversim
medio aspero-punctatis, tarsis dilute piceolis; © major, magis
ampla, prothorace læviore, utrinque distincte bivittato. — Vallée de
la Betsiboka (H. Perrier).
Ressemble, au moins pour le (j, à certains individus de l’A.
lanosus, dont le corselet est un peu maculé sur les côlés, mais la
taille est plus grande, la sculpture beaucoup plus fine sur la tête et
le corselet, plus forte sur les élytres, les angles postérieurs du cor-
selet sont presque arrondis, l’écusson est plus large, plus ponctué,
le pygidium et l’abdomen sont bien plus ponctués, et enfin les
taches du corselet sont nettes, bifides ou doubles.
Euchilia plicipennis. — Long. 13 1/2 mill. — Oblongo-ovata,
supra parum convexa, piceo-fusca, sat nitida, elytris basi vage
piceis; capite verticali, antice haud attenuato, fortiter punctato, inter
528
oculos late ac fortiter biimpresso, clypeo antice utrinque foveolato,
medio valde emarginato et depresso, labro rufopiloso; prothorace
amplo, elytris fere latiore, parum transverso, antice rotundatim
angustato, convexo, sat fortiter et sat dense punctato, basi fere
recta, ad scutellum leviter sinuata, angulis obtusis ; scutello trian-
gulari-acuto, polito; elytris a basi postice attenuatis, dorso planius-
culis, utrinque fortiter tricostatis, costis suturalibus apice approxi-
matis, basi breviter abbreviatis, sutura ipsa basi tenuiter plicatula,
costa 22 fere recta, costa externa magis carinata, callo postico
prominente, intervallis ocellato-punctulatis, basi paulo rugatis, ad
scutellum fortius punctatis, parte reflexa paulo concava et cum
costa dense punctulata, humeris rugosulis; pygidio subtiliter
rugosulo-punctato; pectore punctulato, et medio cum abdomine
viridi-micans, nitidissimo, processu sternali rotundato, pedibus sat
validis, tibiis anticis apice extus tridentatis, dentibus approxi-
matis, tibiis 4 posticis extus fortiter emarginatis. — Farafangana
(Blucheau).
Ressemble, par la forme, à l’E. sulcata, mais sans parler de la
coloration très différente, l'ampleur du corselet et la disposition des
côtes sur les élytres sont assez remarquables; ces côtes, en effet, ne
sont qu’au nombre de deux, outre la suturale, et rappellent un peu
celles de Coptomia 4-maculata. L’écusson est aussi très allongé et
pointu.
Pygora Perrieri. — Long. 9 à 10 mill. — Oblonga, nigra,
nitida, elytris utrinque post medium maculis 2 impressis niveis
ornatis, pygidio vitta lata transversa, abdomine utrinque plaga
magna et maculis lateralibus, metasterno utrinque plaga magna et
punctis lateralibus niveosquamosis ; capite antice haud angustato,
dense ruguloso-punctato, antice tenuius, fronte utrinque obsolete
impressa, clypeo apice medio sinuato et leviter depresso, utrinque
marginato ; prothorace convexo, elytrorum basi haud angustiore, a
medio antice sat angustato, dorso sat dense et sat fortiter punctato,
basi levissime ampliato, ante angulos obsolete impresso, his paulo
exsertis ; scutello acuto, lævissimo; elytris ovatis, basi sat fortiter
angulatim dilatatis, dorso parum convexis, fortiter ac grosse lineato-
punctatis, intervallis parum regularibus, 3° sat elevato, sutura con-
vexa, stria suturali profunda, parte reflexa sat subtiliter ruguloso-
punctata ; pygidio grosse et laxe punctato ; pectore lateribus grosse
et laxe punctato, segmentis ventralibus lineis 2 transversis grosse
punctatis, processu mesosternali crasso, obtuso, coxis et femoribus
anticis dense sat longe albido setoso-pilosis. — Suberbieville
(H. Perrier).
Ressemble à P. 14-quttata Kr., mais bien plus petite, n’ayant que
2 taches blanches sur chaque élytre, sans teinte rouge à la base, la
929
tête et le corselet plus fortement ponctués, ce dernier sans tache et
un peu élargi à la base et les élytres grossement ponctuées.
Pygora luctifera. — Long. 8 mill. — Même forme et même
genre de coloration que chez la précédente, mais plus petite, les
élytres n’ayant sur le disque qu’une seule tache blanche, très petite,
placée au milieu, et une petite bande apicale avec un point sur le
bord externe; le corselet est plus étroit, les côtés sont moins angu-
leusement arqués, la ponctuation est plus fine, le bord postérieur
est légèrement sinué au milieu avec les angles non proéminents en
dehors ; le bord antérieur du chaperon est rougeâtre; les élytres
sont plus étroites, un peu moins convexes, moins dilatées aux
épaules, elles sont fortement striées, les stries lisses, les intervalles
un peu convexes, alternativement plus relevés, le bord réfléchi est
densément ponctué; le pygidium est assez rugueusement ponctué,
avec 2 taches d’écailles blanches; l’abdomen est assez fortement
striolé- ponctué avec des taches d’écailles blanches, les fémurs sont
plus ou moins rougeâtres, garnis en dessous de poils ou soies raides,
blancs. — Suberbieville (H. Perrier),
La tache discoïdale des élytres manque chez l’un des deux indivi-
dus que j'ai reçus.
VALGOIDES n. g.
Genre bien voisin des Valgus, mais très distinct par le corselet
ovalaire, caréné au milieu, presque tronqué à la base, avec les
côtés tranchants, arqués, les élytres presque concaves, à peine plus
longues que le corselet, le propygidium ayant les stigmates forte-
ment saillants et acuminés et les côtés renflés, le pygidium
vertical, uni, les tibias antérieurs munis en dehors de 2 petites
dents, la dent apicale à peine saillante, les tarses assez robustes et
allongés, les postérieurs presque 3 fois aussi longs que les tibias, le
1% article aussi long que les 2 suivants réunis, Les hanches
intermédiaires et postérieures sont très écartées,
Ce genre paraît voisin des Stenovalgus; il a, comme eux, le corps
orné de petites squamules, mais le corselet n’a qu’une seule carène,
son bord postérieur est presque droit, les élytres sont à peine striées,
presque concaves, les bords étant assez relevés.
L’insecte dont je transcris ci-après la description rentrerait peut-
être dans ce nouveau genre ; les deux petites dents aiguës du 4° seg-
ment abdominal sont sans doute les stigmates saillants.
Valgus albolineatus Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist. 1879, IV,
83. — Long. 5 mill. — Niger, supra depressus, longitudinaliter
aciculatus ; thoracis angulis posticis, singulorum elytrorum striga
obliqua corporeque subtus albosquamosis ; pygidio piceo.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, Ô XI 99, 44
930
Le corselet est modérément rétréci en avant avec une fine carène
médiane, il est couvert d’une grosse ponciuation, ayant tendance à
former des lignes. Les élytres sont un peu concaves au milieu, la
surface est densément râpeuse. Le 4° segment abdominal a, de
chaque côté, une petite dent aigué. Le pygidium a une impression
au sommet. — Madagascar.
Valgoides Perrieri. — Long. 3 mill. — Piceus, lateribus
piceo-rufescens, vix nitidulus; capite subtiliter coriaceo-punctulato,
antice vix sensim attenuato, apice fere iruncato et leviter reflexo;
prothorace breviter ovato, elytris valide angustiore, antice et postice
æqualiter angustato, lateribus medio leviter ampliato-rotundato,
dorso fere lævi, squamulis albidis parce ornato, medio sat acute
carinato, utrinque medio sat fortiter impresso, parte basali deflexa,
margine postico leviter late arcuato, angulis obtusis; scutello
minuto, ogivali, punctulato; elytris brevibus, latitudine baseos
haud longioribus, a basi postice angustatis, apice extus valde rotun-
datis, dorso fere concavis, marginibus sat elevatis, subtiliter mul-
tistriatulis, intervallis planis, subtilissime coriaceis, squamulis,
albidis parce vestitis et vage lineolatis, basi ad scutellum et humeros
sat elevatis; propygidio utrinque tuberoso, spinaculis minutis sed
acutis, dense albido-squamuloso, ad suturam paulo prominente,
pygidio scutiformi, verticali, subtiliter coriaceo, albido squamuloso,
apice medio obsolete sulcatulo; subtus cum pedibus dense ac
grossius albosquamuloso. — Suberbieville (4. Perrier).
LAMPYRIDÆ
Luciola scutellata. — Long. 7 1/2 mill. — Ovato-oblonga,
postice leviter ampliata, fusca, vix nitidula, prothorace scutelloque
rufo-aurantiacis, abdominis segmento 3° albido, ultimis paulo ful-
vescentibus, femorum basi (anteriorum longius) fulvis; capite
nitidiore, punctato, medio impresso; prothorace transverso, postice
elytris latiore, lateribus postice rectis, antice valde rotundatis,
margine antico recto, ad angulos valde rotundato, dorso dense
subtiliter ruguloso-punctato, medio sulcatulo, sulco basi et antice
evidente, medio in impressione lata explanato, margine postico
utrinque sat fortiter sinuato, angulis sat late retroversis; scutello
dilutiore, indistincte coriaceo, apice rotundato, basi transversim
paulo convexiore et aurantiaco; elytris oblongo-ovatis, medio paulo
ampliatis, dense rugosis, sutura et utrinque costulis 4 sat elevatis,
apice extremo obliteratis, basi ad scutellum utrinque guttula aut
vesicula pallida signatis. — Suberbieville (A. Perrier).
Ressemble, mais beaucoup plus petite, à la L. madagascariensis
031
Cast., en diffère par la tête à peine creusée au milieu avec les yeux
moins gros, le corselet à angles postérieurs saillants en arrière,
embrassant la base des élytres, et la coloration de la poitrine, Les
2 petites vésicules à la base des élytres sont assez curieuses,
Luciola semiventralis. — Long. 5 à 7 mill. — Oblongo-
elongata, fusca, vage cœrulescens, nitidula, prothorace rufo, subtus
nitidior, segmentis ventralibus 3 ultimis albis ; capite inter oculos
concavo, subtiliter punctulato, nitidiore, oculis magnis; prothorace
brevi, longitudine fere triplo latiore, antice vix angustiore, lateri-
bus leviter arcuatis, dorso dense sat subtiliter rugosulo-punctato,
medio magis convexo et sulcatulo, margine postico medio trans-
versim impresso, utrinque impresso, vix trisinuato, angulis obtu-
sissimis; scutello opaculo, subtilius punctulato, apice obtuse
rotundato ; elytris oblongis, dense punctato-rugosulis, sutura et
utrinque lineis aliquot parum elevatis, subtus fere lævis. — Suber-
bieville (H. Perrier). k
Luciola cinctiventris, — Long. 5 à 6 mill. — Ne diffère de la
précédente que par l’abdomen dont le 5° segment seul est blanc;
la tête est seulement sillonnée au milieu, plus fortement ponctuée,
un peu rugueuse, le corselet est largement sinué et non arqué au
bord antérieur qui est un peu brunâtre au milieu, l’écusson est un
peu déprimé au milieu, la sculpture des élytres est semblable avec
les lignes un peu plus saillantes ; les antennes sont plus courtes. —
Suberbieville (H. Perrier).
Ces deux espèces ressemblent à la L, intermedia Fairm.; la pre-
mière s’en rapproche par l’abdomen dont les derniers segments
sont blancs, mais s’en éloigne par le corps et les pattes noires;
toutes deux en diffèrent par les élytres plus parallèles, le corselet
sans tache antérieure noire, l’écusson entièrement noir et les côtes
des élytres à peines saillantes.
CLERIDÆ
Evenus Perrieri. — Long. 7 mill, — Filiformis modice con-
vexus, flavo-aurantiacus, nitidulus, capite, prothoracis margine
antico elytrisque cæœrulescenti nigris, his tertia parte basali auran-
tiaca, et vitta lata post medium, transversa, ad suturam interrupta
alba; capite parce punctulato, labro, ore antennisque pallidis, his
brevibus, articulo basali basali obscuro, ultimo apice nigro; pro-
thorace sat elongato, elytris angustiore, antice angustato, basi
constricto, dorso grosse laxe punctato; elytris valde elongatis, sub-
parallelis, apice obtusis et paulo dehiscentibus, dorso dense lineato-
striatulis, nigro-pilosis, parte apicali grosse irregulariter punctata,
032
abdomine nigro, basi rufo, pedlibus gracilibus, elongatis, longe
pilosis, 4 anticis pallidis, femoribus supra et tibiis fuscatis, posticis
longioribus, fuscis, femoribus basi albidis. — Suberbieville
(H. Perrier).
Cette jolie espèce se distingue facilement de ses deux congénères
par l'élégance de sa coloration. |
TENEBRIONIDÆ
GLYPTOPHRYNUS n. g.
Genre extrêmement voisin des Phrynocolus, mais d’un facies assez
différent à cause de la forme du corselet dont les bords latéraux sont
tranchants, le disque moins convexe, sans renflements, et les angles
antérieurs non saillants; tout le reste est semblable, seulement le
dessous du corps est lisse, avec une très petite tache pubescente chez
les y’, les pattes sont plus grêles, les épipleures plus larges, entières,
bien limitées et légèrement concaves. La coloration est plus sombre,
revêtue d’un enduit extrêmement fin, et la sculpture est formée par
des lignes saillantes, lisses, plus ou moins interrompues; le bord
externe des élytres est foriement caréné et brusquement interrompu
avant l’extrémité. Tout le corps est moins convexe que chez les
Phrynocolus,les élytres sont un peu cordiformes, ce qui modifie
l’aspect général, la sculpture est très fine et les pattes sont plus
grêles.
Glyptophrynus tenuesculptus. — Long. 12 à 17 mill. —
Ovatus, modice convexus, fuscus, indumento terreno subtili dense
vestitus, lineis et granulis denudatis, plus minusve nitidis; capite
antice arcuatim angustaito, margine antico arcuato, paulo inæquali,
linea media paulo elevata, sat variabili, labro transverso, nigro,
nitido, antennis sat gracilibus, articulo ultimo præcedenti haud
minore; prothorace transverso, elytris valde angustiore, medio
rotundatim ampliatis, interdum subangulatis, antice et basi fere
æqualiter angustatis, lateribus acute marginatis, antice levissime
sinuatis, margine antico arcuato, angulis vix iudicatis, posticis
obtusis, dorso coriaceo, interdum paulo asperulo, carina media sat
tenui integra, utrinque medio lineis 2 elevatis, antice et postice con-
junctis et prolongatis, spatium subovale includentibus ; scutello lato,
brevi, medio puncto elevato signato; elytris ovatis, a basi rotundatim
ampliatis et mox postice angustatis, margine externo paulo depresso,
carinato, intus plicato, ante apicem angulatim abbreviato, disco
lineis 2 elevatis, nudis, sæpe interruptis, fere catenatis, externa basi
intus obliquata, intervallis granulis raris sparsutis, sutura subtiliter
033
dense granulata, parte reflexa lævi; subtus nitidus, subtiliter aspe-
rulus, pectore magis rugoso, asperato, pedibus sat gracilibus, piceo-
rufis, rarius fuscis; minor, angustior, elytris postice magis atte-
nuatis, margine externo fere crenato-undulato, segmento ventrali
2° medio macula minuta rotunda obscure rufescente signato. —
Environ de Tulliar (Bastard); côte ouest (Grandidier) ; collection du
Muséum,
Les lignes latérales du disque, sur le corselet, ne se réunissent pas
franchement en arrière et laissent l’espace ovalaire plus ou moins
ouvert,
Chez un individu, les lignes des élytres sont bien plus interrom-
pues, plus granuleuses, et les granules des intervalles plus nombreux
et plus gros.
L’insecte dont la description suit semble établir un passage entre
ce nouveau genre et les Phrynocolus. Il a une grande ressemblance
avec quelques espèces de ce dernier groupe qui sont répandues sur
la côte orientale d'Afrique et n’en diffère guère que par les angles
antérieurs du corselet nullement saillants et par les épipleures plus
larges. La région sud-ouest de Madagascar nous réserve sans doute
d’autres analogies avec la faune de la côte africaine.
Phrynocolus ovipennis. — Long. 13 à 18 mill. — Oblongo-
ovatus, valde convexus, fuscus, subopacus, indumento fuliginoso
tenui vestitus; capite rugoso-punctato, antice arcuatim angustato,.
labro lato, nigro, nitido, antennis sat gracilibus, prothoracis basin
haud attingentibus; prothorace vix transverso, elytris medio angus-
tiore, medio vix ampliato, lateribus leviter arcuatis, dorso valde
convexo, dense rugosulo-punctato, basi fere recta, angulis obtusis,
margine antico fere recto, angulis deflexis, vix indicatis; scutello
lato, obtusissime angulato et paulo medio producto, rugoso; elytris
ovatis, postice angustatis et paulo productis, lateribus antice rotun-
datis, dorso sutura elevata, nitida, utrinque costis 2 nitidis, post
medium abbreviatis, margine externo similiter costulato ; subtus
dense subtiliter asperulo-punctatus, pube ferruginea tenui densa
vestitus, epipleuris sat latis, pedibus gracilibus. — Madagascar,
côte ouest (Grandidier) ; coll. du Muséum.
Melanocratus major. — Long. 19 à 21 mill. — Ressemble au
validipes Fairm. pour la forme générale, mais plus grand, plus
robuste ; la tête est couverte d’une ponctuation ruguleuse extrême-
ment fixe, la suture clypéale est arquée, peu profonde, le bord
antérieur du chaperon fortement échancré ; le corselet semblable,
l’écusson petit, presque tronqué; les élytres peu fortement striées,
les stries presque lisses, les intervalles presque plans, avec de faibles
cicatrices, finement ponctués le long des stries, les épipleures très
034
larges jusqu’à l'extrémité; les 2 premiers segments ventraux sont
fortement striolés ainsi que la base du 3°, le 1% porte au milieu,
chez le , un large tubercule saillant et assez pointu en arrière ; en
outre, les tibias postérieurs sont fortement arqués chez le (}, ter-
minés par un fort éperon et portent, à la base interne, deux saillies
très obtuses; chez la © les tibias sont couverts d’aspérités à l’extré-
mité. — Partie occidentale de Madagascar (Grandidier); coll. du
Muséum et la mienne.
CARABELOPS n. g.
Corps oblong. Veux transversaux. Dernier article des palpes
maxillaires élargi et tronqué à l’extrémité. Antennes courtes,
n’atteignant pas tout à fait la base du corselet, les 5 derniers arti- -
cles comprimés et plus larges, le 1% très court, le 3° un peu plus
long que le 4. Corselet transversal, contigu aux élytres, assez forte-
ment rebordé. Écusson médiocre, en triangle obtus. Élytres oblon-
gues-ovalaires, à peine élargies en arrière, fortement striées.
Prosternum horizontal, terminé en pointe aiguë, mésosternum
impressionné et un peu oblique entre les hanches, un peu caréné
en avant et largement ouvert, métasternum court. Abdomen à saillie
intercoxale assez large et très largement arrondie, côtés impres-
sionnés. Épipleures presque entières, élargies à la base. Pattes
médiocres, tibias droits, tarses assez épais, les antérieurs à 4 pre-
miers articles assez courts, le dernier article allongé.
La place de ce genre n'est pas facile à fixer; 1l a de la ressem-
blance avec les vrais Helops, mais les antennes l’en éloignent.
Provisoirement, je le range avec Les Misolampides bien que la struc-
ture des pro- et mésosternum semble s’y o pposer.
Carabelops ænescens. — Long. 28 mill. — Oblongo-elonga-
tus, sat convexus, fuscus sat nitidus, elytris fusculo-æneis, nitidio-
ribus ; capite sat lato, subtilissime dense punctulato, sutura elypeali
tenui, medio recta, utrinque obliquata, clypeo truncato, labro lato,
brevi, piceo-rufescente, palpis sat crassis, articulo ultimo oblique et
obtuse truncatulo, antennis sat validis, prothoracis basin haud
attingentibus, apice compressis et paulo rubiginosis; prothorace
transverso, antice et postice æqualiter et parum angustato, lateribus
marginatis, ad angulos anticos rotundatis, his obtusissimis, basi fere
recta, subtilissime marginata, angulis rectis, dorso lævi; scutello
late triangulari; elytris magis convexis, postice paulo ampliatis,
apice conjunctim sat obtusis, dorso fortiter striatis, striis sat latis,
lævibus, intervallis convexis, obsolete et laxe punctulatis; subtus
lævis, prosierno inter coxas subtiliter striolato, mesosterno antice
039
opaco, medio carinato et nitido, abdomine subtilissime coriaceo,
lateribus impresso, pedibus lævibus, tibiis anticis inermibus, pos-
ticis apice spinula brevi terminatis, tarsis subtus dense fulvido-
pilosis. — Environs de Tullear (Bastard); un individu dans la
collection du Muséum.
Cet insecte ressemble assez à un très grand Helops, mais les
antennes sont fort différentes.
Damatris similis, — Long. 8 mill. — Ressemble extrêmement
au D. acidifera Coq. pour la forme, la taille et la coloration ; mais
les interstries des élytres, au lieu d’être plans, sont convexes et les
bandes alternées de cuivreux et de vert métallique sont moins
régulières, ces dernières étant interrompues par des espaces cui-
vreux ; en outre, les interstries sont très finement coriacés, avec de
petites cicatrices transversales. Le corps est plus ovale, un peu
gibbeux, le corselet est plus convexe, à peine marginé sur les
côtés, la ponctuation est encore plus fine, à peine distincte; le
dessous du corps et les pattes se ressemblent, seulement les avant-
derniers segments ventraux sont bien moins convexes transversa-
lement et non impressionnés sur les côtés. — Farafangana ; trouvé
par M. Blucheau, lazariste ; ma collection.
SPHÆROMATRIS n. g.
Corps brièvement ovalaire, très convexe, à coloration brillante.
Tête verticale, presque tronquée au bord antérieur qui est brillant
avec 3 impressions; yeux presque triangulaires, antennes courtes,
atteignant à peine la base du corselet, assez grêles, les 4 derniers
articles plus larges. Corselet très convexe dans tous les sens, forte-
ment arrondi sur les côtés. Écusson triangulaire. Élytres en ovale
très court, très convexes, à stries fortement ponctuées. Prosternum
très large entre les hanches antérieures, arqué en arrière, mésoster-
num extrêmement court, à peine impressionné en avant, métaster-
num s’avançant entre les hanches intermédiaires, métapleures
assez étroites. Saillie intercoxale triangulaire-ogivale, les 2 premiers
segments ventraux grands, égaux, le 3° un peu, le 4° beaucoup plus
court.
Cet insecte semble intermédiaire entre les Damatris et les Para-
marygmus, se rapprochant de ces derniers par la brièveté du
mésosternum, et des premiers par la coloration, se distinguant des
deux par le prosternum très large et la double convexité du corselet
et des élytres, le premier étant en outre fortement arrondi sur les
côtés et plus étroit, à la base, que les élytres.
936
Sphoræmatris aurovittata. — Long. 5 1/2 mill. — Ovata,
valde convexa, prothorace et elytris separatim gibbosulis, fusculo-
ænescens, parum nitida, elytris auroso et violaceo vittatis; capite
dense subtilissime ruguloso-punctato, sutura clypeali profunde
arcuata, oculis fere triangularibus; prothorace valde transverso et
convexo, basi valde angustiore, medio rotundatim ampliato et æqui-
lato, densissime sat subtiliter ruguloso-punctato, basi anguste
marginato, angulis valde obtusis, angulis anticis deflexis et paulo
exsertis; scutello ogivali, fere lævi, ænescente; elytris brevibus, ad
humeros obtusis, postice leviter ampliatis, fortiter substriato-punc-
tatis, punctis subquadratis, apice haud obsolescentibus, intervallis
paulo convexis, subtiliter punctulatis, striis externis magis impres-
sis ; subtus fusca, subopaca, vix ænescens, dense subtiliter asperula,
metasterno medio lævigato, pedibus modice validis, magis ænescen-
tibus, dense punctatis. — Farafangana; trouvé par M. Blucheau,
lazariste; ma collection.
Porphyryba latecincta. — Long. 9 mill. — Semble un très
petit individu de P. purpurata Coq., même coloration d’un brun
noir à peine brillant, avec les élytres d’un vert métallique un peu
bleuâtre brillant, bordées d’une large bande purpurine, moins bril-
lante, qui s'étend presque jusqu’au milieu du disque et, à la base, se
rapproche de l'écusson; en outre, les élytres sont plus gibbeuses
en avant, plus fortement sillonnées, les intervalles plus convexes; la
tête est plus petite, un peu convexe, plus finement ruguleuse, la
suture clypéale encore plus profonde; le corselet est bien plus étroit,
la sculpture est plus fine, plus serrée, les côtés sont plus arrondis en
avant, les angles antérieurs effacés. — Muséum de Paris.
Camariodes convexicollis. — Long. 8 mill. — Forme inter-
médiaire entre les C. foveipennis et externefoveatus Fairm., plus
petit et plus court, avec le corselet aussi large que les élytres, plus
convexe, fortement arrondi sur les côtés, plus rétréci en avant avec
les angles antérieurs très obtus, ponctuation plus marquée, plus
ruguleuse, avec 2 faibles impressions à la base; élytres bien plus
courtes, à stries assez profondes, à ponctuation assez forte, égale,
bien moins grosse que chez foveipennis, mais plus fine que chez
l’autre et à peine plus grosse dans les stries externes que dans les
dorsales ; les intervalles sont assez convexes, lisses. — Tarafangana ;
trouvé par M. Blucheau, lazariste ; ma collection.
Suarezius cavernosus. — Long. 7 mill. — Brevissime
ovatus, gibbosulo-convexus, fuscus, sat nitidus, submetallescens,
elytris fusco-æneis, nitidis; capite subtiliter rugosulo, sutura clypeali
profunda; prothorace transverso, elytris vix angustiore, convexo,
antice paulo angustiore, lateribus leviter arcuatis, evidentius margi-
037
natis, dorso sat dense rugosulo-punctato, angulis anticis sat obtusis ;
scutello majore, convexiusculo, polito; elytris brevibus, gibbosulis,
utrinque foveis profundis seriatis, intervallis angustis, elevatis ;
subtus lævis, abdomine subtiliter strigosulo, pedibus sat magnis,
dense subtiliter punctatis. — Fort-Dauphin; trouvé par M. Cotta,
lazariste ; ma collection.
Voisin du gibbosulus Fairm., mais plus grand, subglobuleux, avec
le corselet plus convexe, à bords latéraux très déclives, non tran-
chants, les angles antérieurs moins saillants, l’écusson plus grand,
convexe, les élytres moins gibbeuses, percées de grandes fossettes
séparées par des intervalles étroits, relevés, et les pattes plus
robustes.
Une 4° espèce du même genre est la suivante :
Suarezius confrater Brancs., Soc. Hist. Nat. Trencsen, 1897,
420, pl. IV, fig 10. — Long. 8 mill, — $S. gibbosulo valde affinis ;
major convexiorque ; niger, opacus, glaber; capite thoraceque dense
subtiliter punctato; thorace margine antico profunde emarginata,
postico subtruncato, margine laterali rotundato, angulis anticis
rotundatis; elytris rude crenato-punctatis, interstitiis 5, 6, 7 cari-
nato-elevatis, carina interstitii6 angulos posticos thoracis attingente,
interstitio 4 apice tantum carinato, interstitiis 2 cum 8, 3 cum 5,
et 7 apice convergentibus et hic tuberculatim prominulis; tibiis
anticis et mediis incurvis. — Nossi-Bé.
Nesogena Cottæ. — Long. 20 mill, — Oblongo-ovata, ampla,
fusculo-ænescens, modice nitida, elytris et prothorace anguste viridi-
cœæœrulescente cinctis, striis tenuissime viridi-cœruleis, subtus vires-
centi-cœrulea, nitida, segmento ventrali ultimo cyaneo, tibiis genu-
busque cœruleis, femoribus rufis, tarsis fusco-cœrulescentibus ;
capite parvo, subtilissime punctulato, lateribus et apice cerules-
cente, antennis parum validis, corporis medium haud attingentibus,
piceis, articulis 3 primis cœrulescentibus ; prothorace brevi, elytris
angustiore, fere a basi fortiter arcuatim angustato, subtilissime
punctulato, sulco basali sat profundo, læviore, utrinque puncto
grosso limitato, angulis posticis subacutis; scutello triangulari,
lævi; elytris amplis, ad humeros valde rotundatis, dorso sat sub-
tiliter striatis, striis dense subtiliter punctatis, punctis postice
obsoletis, intervallis vix convexiusculis, postice magis elevatis,
indistinct: coriaceis; subtus lævis, abdomine subtiliter strigosulo,
pedibus mediocribus, femoribus paulo clavatis, tarsis sat validis. —
Farafangana; découvert par M. Cotta, lazariste ; ma collection.
Cette espèce est remarquable par sa forme robuste, ses élytres
amples, bordées de bleu, avec des stries fines, finement bleues, et ses
fémurs un peu claviformes, rougeâtres. Elle ressemble à N. Goudotii
533
Fairm., mais plus grande, plus large, avec le corselet plus court, et
les élytres bordées de bleu avec les stries finement ponctuées et
bleues.
MICTOPSIS n. g.
Ce genre est assez voisin des Hyperchalca pour la coloration et
les antennes ; mais il présente des différences assez caractéristiques.
Le corps est bien plus robuste, plus large et la tête est très diffé-
rente. Chez les «j, les yeux sont très gros, globuleux et à peu près
contigus, le front étant réduit à une simplé ligne ; le bord antérieur
est entier, les saillies antennaires très relevées lui sont contigués, le
devant de la tête est très court, occupé par le chaperon qui est
limité en arrière par la suture clypéale, arquée; les antennes sont.
presque aussi longues que le corps, les 2 et 3° articles très courts,
le 2° plus que l’autre, tous deux réunis dépassant à peine le milieu
du 4; le corselet est transversal, court, arrondi sur les côtés en
avant, avec le sillon basal profond et les angles postérieurs assez
aigus. Chez la ©, les yeux sont distants, les antennes atteignent à
peine le milieu du corps, le corselet est plus large. En dessous, la
saillie intercoxale est un peu plus acuminée que chez les Hyper-
chalca, le mésosternum est peu concave, les tibias sont élargis à
l'extrémité.
La forme de cet insecte rappelle la Nesogena Cottæ, la coloration
est analogue, mais la forme de la tête et du corselet, ainsi que les
antennes sont fort différentes.
Mictopsis laticollis. — Long. 14 à 15 mill. — Oblongus,
modice convexus, fusculo-æneus, leviter purpurino tinctus, nitidus,
antennis rufescenti-fuliginosis, opacis, articulis 3 primis rufescen-
tibus, glabris, nitidis, 1° brevi, sat crasso, 2 sequentibus conjunctis
haud longiore, labro rugosulo-punctato, antice rufo ciliato, mandi-
bulis supra concavis, nitidis; prothorace brevi, elytris angustiore,
valde transverso, antice rotundatim angustato, lateribus basi vix
sensim sinuatis, angulis subacutis, dorso lævi, lateribus magis
viridi-micante, sulco basali sat profundo; scutello ogivali; elytris
sat amplis, sat fortiter striatis, striis fundo viridibus, crenulatis,
intervallis modice convexis, lævibus, leviter purpurino tinctis ; sub-
tus æno-virens, pedibus piceis, sat gracilibus ; j minor, oculis majo-
ribus, fere conjunctis, antennis longioribus, prothorace minore,
angustiore; ® major, magis ampla, oculis distantibus, antennis
brevibus, prothorace latiore. — Vallée de la Betsiboka (4. Perrier),
Cet insecte est intéressant à raison de la différence des yeux et des
antennes dans les deux sexes.
PSEUDOGENA n. g.
Genre voisin des Nesogena, mais d’un facies assez différent et
distinct surtout par le mésosternum assez large, s’élarzgissant en
avant, la partie antérieure coupée verticalement et concave, le
prosternum étant assez large entre les hanches et fortement arqué
en arrière; la saillie intercoxale est assez large, obtusément triangu-
laire, et celle du métasternum ne dépasse pas les hanches intermé-
diaires. Le corps est ovalaire, assez fortement rétréci aux deux
extrémités, fortement convexe dans le sens de la longueur. La tête a
un fort sillon le long des yeux, rejoignant la suture clypéale qui est
profonde et droite ; le chaperon est court, tronqué, l’épistôme forte-
ment déclive, le labre très court, arqué en avant; le dernier article
des palpes maxillaires est en triangle renversé, tronqué à peine
obliquement ; les yeux sont entiers, les antennes insérées un peu au
devant, assez grêles, atteignant presque le milieu du corps, 1° article
assez épais, court, 2° plus court, 3° de moitié plus long que le 4°,
celui-ci et les suivants subégaux, les derniers un peu plus longs. Le
corselet, presque en cône tronqué, est plus étroit que les élytres,
non rebordé à la base, l'écusson est triangulaire. Les élytres, assez
fortement rétrécies en arrière, sont profondément striées.
Pseudogena polyzona. — Long. 14 mill. — Ovata, gibbosulo-
convexa, antice et postice fere æqualiter angustata, æneo-virescens,
capite prothoraceque modice nitidulis, fere sericantibus, elytris
cœrulescenti-purpurinis, alternatim magis cupreolis, striis nitidio-
ribus, fundo viridibus, cupreo tenuiter marginatis; capite sat dense
punctato, antice paulo rufescente, ore utrinque fusco-piloso, antennis
testaceis, articulo 1° vix obscuriore; prothorace sat breviter trans-
verso, elytris valde angustiore, antice a basi angustato, lateribus
fere rectis, subtiliter marginatis, dorso subtiliter sat dense punctu-
lato, margine postico medio late arcuato et subtiliter marginato,
utrinque sat fortiter sinuato, medio vix perspicue sinuato, angulis
posticis fere rectis, anticis valde obtusis; scutello sat minuio, punc-
tulato; elytris ovatis, postice paulo ampliatis, postice sat fortiter
angustatis, apice parum obtusis, dorso fortiter striatis, striis
subtiliter punctatis, intervallis convexis, Iævibus; subtus fusculo-
cœrulescens, valde nitida, virescenti-micans, lævis, prosterno et
mesosterno rufotestaceis, pedibus magis castaneis, cœrulescenti-
micantibus. — Suberbieville (H. Perrier).
CISTELIDÆ
Eubalia aurozonata. — Long. 11 mill. — Oblonga, convexa,
supra virens, nitida, elytris alternatim viridi-aureo et violaceo
540
vittatis, subtus magis viridis et nitidior, pedibus obscure testaceis ;
capite subtiliter dense punctulato, inter antennas transversim pro-
fande sulcato, antennis obscure testaceis; prothorace transverso,
elytris angustiore, a basi antice angustato, lateribus vix arcuatis,
dorso subtiliter parum dense punctulato, basi obsolete biimpres-
siusculo, margine postico anguste rufescente, angulis obtusis;
scutello sat magno, ogivali, apice rotundato, fusculo-virescente ;
elytris oblongis, ad humeros modice rotundatis, fortiter striatis,
striis sat subtiliter punctatis, intervallis convexis, parce subtiliter
punctulatis ; subtus lævis, abdomine apice paulo rufescente, meta-
pleuris leviter concavis. — Suberbieville (4. Perrier).
Forme de la cyaneostriata Fairm., mais coloration bien différente;
le corselet a deux petites impressions au bord postérieur, mais n’en
a pas au milieu.
Eubalia rufovittata. — Long. 9 mill. — Ressemble à la pré-
cédente, mais plus petite et d’une coloration peu brillante, notam-
ment sur la tête et le corselet qui sont d’un brun un peu bleuâtre,
presque mats, avec l’extrémité de la première et le bord postérieur
du second un peu roussâtres, ainsi que l’écusson ; les élytres sont
bleuâtres avec une bande suturale, les 5° et 6° intervalles ainsi que
les deux externes roux; le dessous du corps est d’un bleu brillant
avec les segments ventraux étroitement roussâtres à l'extrémité; les
pattes avec les hanches sont rousses, les antennes brunûâtres; la tête
est très finement coriacée, un peu rugueuse au bord antérieur avec
une impression transversale entre les antennes; celles-ci sont assez
robustes, brunes, le 5° article à peine plus long que le 4°; le corselet,
notablement plus étroit que les élytres, est rétréci en avant, très
densément et finement rugueux, avec les angles postérieurs pres-
que droits, les antérieurs obtus; l’écusson, triangulaire, est très
finement et densément ruguleux; les élytres sont assez arrondies
aux épaules, faiblement élargies en arrière, fortement striées, les
stries finement ponctuées, les intervalles convexes, couvertes d’as-
pérités extrêmement fines, serrées, avec une courte pubescence
dressée ; la poitrine est couverte sur les côtés d’aspérités extrême-
ment fines, l’abdomen est lisse. — Suberbieville (4. Perrier),
Cistela mauritiana. — Long. 5 1/2 mill. — Oblonga, convexa,
rufo-castanea, nitida, subtiliter griseo-villosula, antennis pedibusque
dilutioribus, magis testaceis; capite convexiusculo, verticali, lævi,
oculis magnis, antice valide approximatis, antennis parum gracili-
bus, corporis medium superantibus, articulis 4-10 apicem versus
paulo latioribus et paulo angulatis, 3° 4que æqualibus ; prothorace
valde transverso, elytris haud angustiore, antice a medio fortiter
rotundato-angustato, margine antico cum angulis rotundato, dorso
541
densissime subtiliter ruguloso-punctato, margine postico fere recto,
utrinque obsolete sinuato, angulis acute rectis, scutello minuto,
triangulari; elytris oblongis, postice leviter attenuatis, punctulato-
striatulis, striis apice haud obsoletis, intervallis vix convexiusculis,
dense subtiliter ruguloso-punctatis ; subtus cum pedibus vix pubes-
cens, his mediocribus, tibiis posticis leviter arcuatis, metatarso
postico ceteris conjunctis longiore. — Ile Maurice; donné par
M. Chabanaud,
LAGRIIDÆ
Nemostira rostrifera. — Long. 9 mill. — Valde elongata,
antice attenuata, fulvo-flava, sat nitida, elytris nitidioribus, protho-
race interdum vitta dorsali infuscata ; capite angusto, antice atte-
nuato, oculis modice approximatis, mediocribus, fronte inter anten-
nas foriiter impresso, tuberculis antennariis elevatis, clypeo
labroque dilutioribus; antennis elongatis, gracillimis, articulo
ultimo apice fumato; prothorace angustato, elongato, antice
angustato, basi tenuiter marginata, angulis parum exsertis, dorso
Iævi; scutello apice obtuso ; elyiris angustis, apice acuminatis, sub-
tiliter striatis, striis vix punctulatis, basi evidentius, intervallis
planiusculis, ad humeros paulo impressis, striis primis apice pro-
fundioribus, intervallo suturali punctis aliquot laxe impresso;
pedibus elongatis, gracilibus. — Madagascar ; coll. du Muséum.
Remarquable par son corps étroit, plus atténué encore au corse-
let et à la tête qui forme presque un rostre. Se rapproche de l’atri-
frons Fairm.; s’en distingue, outre la forme générale, par la tête
unicolore, les yeux plus petits, le corselet très atténué en avant et
les antennes dépassant beaucoup le milieu des élytres; celles-ci
faiblement striées, avec les intervalles non parsemés de gros points,
CURCULIONIDÆ
Cycloteres sulcostriatus. — Long. 7 mill. — Forme du
bipartitus Fairm., mais d’un brun uniforme avec les tubercules et
les reliefs garnis de soies squamuleuses, serrées, d’un roux foncé ;
le milieu de la tête et le corselet ayant des squamules de même
couleur, mais petites et espacées ; la tête n’a pas de faisceaux pileux ;
le corselet, assez étroit, s’élargit peu à peu en avant et se rétrécit
brusquement, ce qui rend les côtés angulés ; il est couvert de gros
points écartés et assez rugueux, avec des soies claviformes plus
saillantes sur les bords latéraux, un sillon médian plus ou moins
marqué avec un faisceau de poils squameux de chaque côté, en
942
avant ; les élytres ont des lignes de très gros points espacés, formant
des sillons peu enfoncés; les intervalles granuleux, un peu convexes,
surtout vers la suture, les extérieurs devenant presque tuberculés,
ayant alternativement des touffes de poils squameux roux, plus
gros sur la partie médiane, de plus petites sur Les côtés et des poils
semblables parsemés sur le reste des élytres; le dessous est plus
noir, le dernier segment ventral très fortement ponctué, les pattes
sont robustes, couvertes d’un enduit ferrugineux avec des soies plus
claires. — Sainte-Marie-de-Madagascar ; ma collection.
Alcides nivosus. — Long. 6 mill. — Oblongus, postice longe
attenuatus, compressus, fusco-niger, nitidus, prothorace albo-
piloso (pilis adpressis, setiformibus), parte antica et granulis
denudatis exceptis, elytris utrinque basi prope scutellum striga
brevi et extus vittula brevi, fere mediana, depressa, albo-pubes-
centibus; capite subtiliter punctulato, rostro crasso, punctato-
rugoso, ante apicem plagula polita signato, fronte inter oculos
obsolete impressa; prothorace brevi, lato, antice valde angustato,
margine antico dense subtiliter granulalo; dorso granis grossis
distantibus ornato, medio stria brevi signato, margine postico
medio angulatim producto, angulis posticis elytrorum basin longe
amplectantibus; elytris ad humeros angulatis, dein longe attenuatis,
apice rotundatis, dorso foveo-seriatis, foveis profundis, intervallis
subtiliter ruguloso punctatis; subtus subtiliter asperulus, meta-
sterno lateribus albo pubescente, abdomine et pectore medio parce
albido-pubescentibus, pedibus magnis, validis, punctato-asperatis,
femoribus tibiisque intus dente valido armatis. — Vallée de la
Beitsiboka (4. Perrier).
Remarquable par sa forme oblongue, à côtés presque droits, la
brièveté et la sculpture du corselet; les fossettes des élytres rap-
pellent celles du gibbus K.
Ocladius Perrieri. — Long. 8 mill. — Globulatus, fuscus,
subopacus, prothorace piceo, medio refuscente, elytris postice fascia
bifida dense lutoso-pubescente et extus lineola similiter colorata
ornatis; Ccapite cum rostro rugoso-punctato, prothorace brevi,
grosse foveato, medio plicato, antice transversim depresso et sub-
tilitus rugoso; elvtris ad suturam lævibus, utrinque tuberculis
6 aut 7 seriatis, distantibus, externis majoribus, omnibus apice
multo minoribus; pedibus validis, compressis, grosse ac laxe
puncCtatis, striatis. — Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
Cette espèce est remarquable par ses élytres presque lisses dans
la portion suturale et ayant sur tout le reste des tubercules en
lignes, peu serrés, beaucoup plus petits sur la partie déclive,
ornées de chaque côté, en arrière, d’une fascie bifide en avant
043
formée d’une pubescence serrée d’un fauve sale avec une ligne
externe de coloration semblable,
Ocladius granosus. — Long. 2 1/2 à 3 mill. — Breviter ovatus,
subglobosus, piceo-niger, opaculus, tuberculis paulo nitidulis, pilis
erectis sat longis laxe hirtulus; capite convexo, punctulato, rugo-
sulo, rostro crasso, asperato, striato, medio carinulato, prothorace
brevi, lateribus fortiter rotundato, antice angustiore, dorso valde
convexo, foveis magnis impresso, intervallis elevatis, plicatulis ; ely-
tris globatis, tuberculis sat regulariter triseriatim obsitis, tuberculis
apice puncto sat grosso signatis, ad latera paulo magis numerosis et
minoribus, intervallis fere planis, punctis grossis, distantibus, sat
regulariter seriatis, sulura basi breviter ac anguste rufescente ;
parte laterali deflexa punctis grossis biseriatis; subtus punctatus,
pedibus validis, sulcatulis. — Suberbieville (P. Perrier).
Remarquable par ses élytres fortement et régulièrement tuber-
culées.
BALANINORHYNCHUS n. g.
Cet insecte se rapproche des Balaninus par son corps épais, assez
rhomboïdal, sa tête globuleuse, à gros yeux très rapprochés, son
rostre grêle, très arqué, long, naissant à la partie antérieure, ses
scrobes commençant au delà de la moitié du rostre, remontant
jusqu'aux yeux; les antennes longues et grêles, le funicule de
7 articles, les 2 premiers très longs, presque égaux, le corselet
sans lobes oculaires, mais largement arqué près des yeux, les
élytres triangulaires, laissant le pygidium à découvert et la saillie
intercoxale large, tronquée. Mais il s’en éloigne par le corselet
notablement plus étroit que les élytres, fortement strié en travers,
le prosternum médiocrement long en avant des hanches antérieures;
les pattes sont grandes, fortes, tous les fémurs armés en dessous
d’une forte dent aiguë, un peu épaissis vers l’extrémité.
Ces caractères conviennent assez bien au groupe des Anthono-
mides, mais la forme du corps, les élytres allongées, la saillie inter-
coxale en triangle aigu, le prosternum un peu allongé au devant des
hanches s’opposent à cette assimilation.
Balaninorhynchus strigicollis. — Long. 5 mill. (rost. eæcl.).
— Sat breviter ovatus, valde convexus, fuscus, nitidulus, elytris
piceis, sutura infuscata; capite convexo, dense punctato, oculis
planiusculis, a prothorace distantibus, ad basin rostri sitis, supra
modice distantibus, subtus valde approximatis, rostro gracili, valde
-arcuato, corpore paulo breviore, fere lævi; prothorace transverso,
044
elytris valde angustiore, antice arcuatim angustato et apice trans-
versim impresso, dorso dense ac fortiter transversim plicato, plicis
antice gradatim magis arcuatis; scutello minutissimo; elytris sat
cuneatis, basi recte truncatis, ad humeros valde angulatis, dorso
valde convexis, fortiter striatis, striis grosse et sat laxe punctatis,
punctis quadratis, intervallis angustis, costulatis, subtiliter punctu- .
latis, paulo interruptis, setis squamosis pallidis hirtulis, intervallo
suturali planato, 2° ceteris paulo convexiore, dorso postice valde
declivi, lateribus levissime arcuatis; subtus grosse punctatus, pedi-
bus sat magnis, aspero-punctatis, anticis paulo longioribus, femo-
ribus paulo clavatis, subtus apice acute dentatis, pallido-setosis. —
Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
Les intervalles des points dans les stries sont relevés et rendent
toute la surface inégale.
Balaninus albogriseus. — Long. 5 mill. (rost. except.). —
Ovatus, modice convexus, postice magis elevatus et compressus,
niger, pilis cinereo-griseis dense vestitus, maculis 5 niveis, nigro-
annulatis ornatus : prothorace 2 basalibus, scutello et elytrorum
disco paulo post medium utrinque macula ovata ; fronte inter oculos
striolata, rostro tenui, valde arcuato, castaneo-rufescente, nudo,
nitido, antennis gracilibus rufis, clava elongata, acuminata ; protho-
race elytris vix angustiore, a medio antice fortiter angustato, punctis
sat grossis laxe parum profunde impresso, pilis utrinque transversim
ad medium convergentibus, unde linea media subelevata ; elytris sat
brevibus, cuneatis, apicem versus valde angustatis, dorso parum
profunde striatis, intervallis planiusculis, punctis nigris seriatim
signatis ; subtus lateribus magis albicans, metapleuris griseis, pedi-
bus plus minusve rufescentibus, griseo-puberulis, femoribus subtus
dente sat acuto armatis. — Vallée de la Betsiboka ({. Perrier).
La coloration de cet insecte est assez remarquable, les taches d’un
blanc pur entourées d’une bordure noire se détachent sur une sur-
face pileuse d’un cendré grisâtre.
Calandra signatella. — Long. 6 mill. (rost. except.). — Res-
semble beaucoup à l’exarata Sch., mais beaucoup plus robuste et
plus large ; la coloration est très analogue, mais les élytres, au lieu
de 4 taches, ont seulement un point rougeâtre sur chaque épaule et
un très petit faisceau ou squame roussâtre sur le calus antéapical,
visible seulement sur les individus très frais; le corselet est plus
large, plus arrondi sur les côtés, il est couvert de rugosités très
fortes avec un court et faible sillon au milieu du bord postérieur ;
les élytres sont aussi plus larges, à stries plus serrées, à intervalles
finement granulés, réguliers et non alternativement plus relevés,
ou alors un peu relevés, mais interrompus et avec quelques faibles
045
impressions ; le pygidium est peu convexe avec quelques squamules
sur les côtés. — Suberbieville (H. Perrier).
SALACUS n. g.
Ce nouveau genre est extrêmement voisin des Diodyrhynchus;
c’est le même facies et il ne diffère que par les antennes dont
l'insertion est plus rapprochée de la base et dont les antennes ont le
9° article notablement plus long que les 2° et 4, les 2 premiers
articles subégaux, épais, la massue formée de 3 articles serrés, le
2° quadrangulaire, le dernier très acuminé. Le rostre est presque
droit, les yeux sont aussi gros et saillants, le corselet n’a pas le bord
antérieur relevé, et son bord postérieur largement arqué s’applique
exactement sur la base des élytres au lieu de laisser un espace dans
lequel apparaît le mésothorax chez les Diodyrhynchus. La coloration
est semblable.
Salacus Perrieri, — Long. 4 mill. (rost. incl.). — Forme et
coloration du Diodyrhynchus austriacus, un peu plus petit, entière-
ment d’un fauve roussâtre médiocrement brillant, couvert d’une
fine pilosité grisâire ; tête transversale, à ponctuation indistincte au
sommet, densément et presque ruguleusement ponctuée entre les
yeux, avec un léger sillon transversal au-dessus des yeux, rostre
ponctué à la base avec un court sillon médian, moitié apicale noire,
brillante, faiblement élargie vers l’extrémité; antennes brunes,
insérées avant le milieu du rostre ; corselet un peu plus long que
large, bien plus étroit que les élytres, aussi large en avant qu’à la
base, très convexe, ruguleusement ponctué, impressionné sur les
flancs en avant, mais non en dessus; élytres ovalaires, largement
sinuées à la base, à peine arrondies aux épaules, à stries peu pro-
fondes mais fortement et densément ponctuées, presque crénelées,
effacées à l’extrémité, Les points persistants, intervalles faiblement
convexes, très finement et densément coriacés ; dessous assez fine-
ment et densément ponctué, côtés couverts d’une pubescence gris
blanchâtre ; pattes assez fortes, fémurs assez larges, un peu compri-
més, tibias et tarses bruns. — Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
Euops janthinus. — Long. 3 mill. — Ovatus, fusco-cœruleus,
modice nitidus ; capite dense subtilissime punctulaio, oculis ovatis,
fere confusis, rostro forlius punctato; prothorace parum convexo,
elytris angustiore, antice attenuato, lateribus rectis, dorso subtiliter
dense punctalo-rugosulo, basi fortiter transversim sulcata ; scutello
subquadrato, fere lævi ; elytris ovato-subquadratis, ad humeros obli-
quatis, apice sat abrupte rotundatis, ad humeros sat angulatis, dorso
fortiter striatis, striis grosse punctatis, intervallis anguste elevatis,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DÉ BELGIQUE, T. XLIU, 6 X1 99, 45
546
subtilissime asperulis; subtus sat fortiter rugosulo-punctatus,
pygidio valde asperato, femoribus sat crassis punctulatis, tibiis
siriatulis, — Vallée de la Betsiboka (4. Perrier).
BRENTHIDÆ
Zemioses crassicollis. — Long. 7 à 8 mill. — Ressemble au
striolatus Fairm., mais bien plus grand et plus robuste, et d’un brun
noir; la tête est plus large et le rostre proportionnellement plus
court, le rostre est largement sinué au bord antérieur avec un sillon
court, profond au-dessus, les antennes sont très épaisses, les arti-
cles 3 à 8 transversaux, les 9 à 11 formant une massue allongée à
peine plus grosse que le funicule, mais formée d’articles moins
courts, le dernier plus long, un peu acuminée ; le corselet est bien
plus épais surtout en arrière, ce qui le fait paraître plus rétréci en
avant où les flancs sont très comprimés; les élytres sont un peu
plus longues, ayant la suture épaisse, relevée, faiblement ponctuée,
et, de chaque côté, des côtes fines, saillantes, dont 3 plus relevées,
les intervalles très grossement ponctués, celui le plus rapproché
de la suture finement striolé, les suivants partagés longitudinale-
ment par une ligne un peu saillante; le dessous et les pattes rou-
geâtres brillants, les pattes robustes, les fémurs claviformes,
les antérieurs plus larges, comprimés, les tibias courts, les tarses
épais, surtout les postérieurs dont le dernier article est plus grand,
mais pas plus épais. — Suberbieville (4. Perrier).
Le Zemioses striatulus Fairm. a été trouvé aux environs de Suber-
bieville, par M. F1. Perrier, en compagnie de fourmis et de termites.
Cyphagogus Perrieri. — Long. 10 à 12 mill. (rostr. incl.). —
Elongatus, compressus, fuscus, nitidulus, elytris fere opacis ; capite
transverso, a collo profunde separato, angulis posticis acutiusculis,
medio cum rostro Iævi, lateribus rugosis, breviter dense rufo
squamosulis, rostro apice punctato, dilatato, medio paulo depresso
et sinuato, antennis crassis, rufopilosis, articulis 3-8 transversis,
9 et 10 quadratis, paulo latioribus, ultimo longiore acuminato,
punctato; prothorace oblongo-ovato, antice attenuato et lateribus
compresso, postice paulo angustato, dorso asperato, medio profunde
sulcato, sulco apice dilatato, utrinque antice fortius asperato et
dense rufosquamosulo, basi transversim depressa; elytris elongatis,
post medium angustatis, acute costatis, interstitiis sat latis, foveolis
subquadratis impressis, costa prima plus minusve duplicata, unde
interstitiis angustioribus, sutura sat crasse elevata, nitida, apice
cum costis rufosquamosa; subtus nitidior, rugosulo - punctatus,
metasterno medio longe sulcato, abdomine basi late impresso,
047
apice rufescente, pedibus rufopiceis, femoribus clavatis, tibiis sim-
plicibus, extus sat subtiliter rufosetosulis, tarsis crassiusculis, arti-
culo ultimo longiore. — Suberbieville (77. Perrier).
La sculpture des élytres et la forme des pattes distinguent bien
cette espèce de ses congénères malgaches.
CERAMBYCIDÆ
SOROCERUS n. g.
Ce nouveau genre de Prionien a un rapport assez apparent avec le
G. Sipylus de l'Amérique australe ; mais il a une grosse tête, à peine
plus étroite que le corselet, les yeux assez gros, finement granulés,
fortement échancrés ; le dernier article des palpes maxillaires oblong,
assez épais, grossissant vers l'extrémité, qui est presque arrondie ;
les antennes épaisses, courtes, n’atleignant pas les trois quarts des
élytres, 1” article très robuste, triangulaire, tronqué, fortement
angulé, 2° très court, large, 3-10 longuement pectinés, très épais
vers la base, diminuant peu à peu; le corselet très court, un peu
plus étroit que les élytres, velu, arrondi sur les côtés, qui sont mar-
ginés à la base ; l’écusson ovalaire, les élytres assez amples, à côtes
effacées ; le prosternum assez étroit, fortement arqué, le mésoster-
num extrêmement étroit ainsi que la saillie intercoxale, toutes les
hanches globuleuses, saillantes ; les pattes robustes, fémurs larges,
tarses peu grêles, le dernier article aussi long que les autres réunis.
Sorocerus pubicollis. — Long. 21 mill. — Oblongus, modice
convexus, piceus, opaculus, capite prothoraceque fulvo-pilosis;
capite dense rugosulo, clypeo late impresso, mandibulis validis,
recte angulatis, antennarum articulo 1° rugato, intus bicostato,
ceteris punctatis ; prothorace brevi, elytris paulo angustiore, antice
rotundatim angustato, dense sat subtiliter rugosulo, angulis pos-
ticis paulo exsertis; scutello subtiliter rugosulo, apice obtuso,
medio sulcatulo; elytris sat amplis, subparallelis, apice obtuse
rotundatis, dorso subtiliter dense coriaceo-punctulatis, sutura basi
paulo elevata, utrinque costulis 3 parum elevatis, apice obliteratis ;
subtus subtiliter coriaceus et puberulus, acetabulis anticis extus
acute et longe apertis, metasterno medio paulo depresso et sulca-
tulo, pedibus sat validis. — Antongil; collections du Muséum et
Argod-Vallon.
Arrythmus aculeatus. — Long. 12 mill. — Elongatus,
piceo-fuscus, subopacus, elytris nitidulis, macula laterali oblonga
anteapicali et vitta tenui terminali pallide flavidis, abdomine,
pedibus antennisque flavis, his articulis 2 primis piceis; prothorace
048
subtiliter punctato-rugosulo ; elytris elongatis, apice fere obliquato-
truncatulis, sed extus rotundatis, angulo suturali acute spinoso. —
Antongil; coll. Argod-Vallon.
Ressemble beaucoup au pallimembris Fairm., mais s’en distingue
facilement par la coloration et la terminaison des élytres; le
1*% article des antennes est plus épais, plus droit, le 2° un peu plus
court, le corselet est un peu plus rugueux ainsi que les élytres.
Imerinus degener Fairm. — Ann. Soc. Belg. 1898, p. 254. —
L’individu sur lequel j'avais décrit cette nouvelle espèce était dans
un triste état et je n’étais pas certain de sa véritable coloration pas
plus que de sa localité. Un superbe exemplaire recueilli par M. Per-
rier de la Bathie me permet de compléter la description. Sa taille
est plus forte, 19 mill. ; la coloration est semblable avec des reflets
d’un gris satiné plus marqués sur le milieu et vers l’extrémité des
élytres qui présentent aussi une très courte épine, la base des
élytres est également roussâtre, les teintes un peu brunâtres qui se
dessinent, l’une après la teinte rousse basilaire, l’autre après le
milieu, sont distinctes; le corselet est bosselé, largement impres-
sionné en avant, moins largement mais plus fortement à la base,
les tubercules latéraux sont pointus; la tête est lisse au sommet; le
front est sillonné au milieu avec un pli près des yeux; la suture
clypéale profonde ; les antennes sont roussâtres, pas plus longues
que le corps. C’est malheureusement une © avec le 1” segment
ventral plus long que les suivants réunis, qui sont garnis de poils
roux. Les pattes sont assez grandes et les fémurs assez claviformes.
— Vallée de la Betsiboka ({. Perrier).
Anisogaster fasciolatus. — Long. 4 1/2 mill. — Ressemble
beaucoup à l’A. œnescens Fairm., de Diégo-Suarez, en diffère nota-
blement par sa forme plus courte, les élytres brillantes, plus courtes,
plus élargies en arrière, la coloration est plus claire, plus jaunâtre,
la tête est brune, le 2° article des antennes est très court, le 3° égal
au 4, le corselet est plus court, plus rétréci à la base, largement
teinté de bronzé sur les côtés, ces deux teintes se réunissant presque
en arrière, avant la base, la surface est finement mais densément
ponctuée avec la trace d’une ligne longitudinale un peu élevée; les
élytres sont fortement et densément ponctuées, mais lisses après le
milieu, la ponctuation est presque sériale; elles ont deux bandes
brunes, l’une oblique partant de l’épaule, puis angulée de manière à
rejoindre celle de l’autre élytre, la seconde transversale, placée
après le milieu, dilatée au bord marginal, l’extrémité n’a pas de
tache; les pattes sont également grêles, les fémurs gros, bruns; les
antennes sont brunâtres, un peu fauves à la base. — Ile Bourbon;
ma collection.
549
Nethinius Perrieri. — Long. 9 mill. — Elongatus, testaceo-
rufus, parum nitidulus, capite nitidiore, fusco, antice paulo rufes-
cente, elytris cœruleis, basi transversim testaceo-rufis, abdomine
pedibusque fusco-nigris his nitidis, antennis obscure ferrugineis,
articulo 1° nigro, 2 obscuro ; capite fere lævi, inter antennas fortiter
impresso; prothorace latitudine paulo longiore, elytris valde
angustiore, medio paulo dilatato et utrinque dente brevi triangulari
armato, dorso grosse rugoso-punctato, basi transversim sulcato,
disco medio interdum Ilæviore, margine antico paulo reflexo;
scutello rufo, oblongo, punctulato, apice truncatulo ; elytris elon-
gatis, fere parallelis, dense sat fortiter punctatis, rugulosis, sutura
elevata, apice truncatis, subtus sat fortiter punctata; pedibus totis
fuscis. — Suhberbieville (H. Perrier).
Bien distincte par la coloration du corselet et des élytres, ces
dernières ressemblant à celles de l’Eupalelius scapulatus Fairm.
Nethinius ruficeps. — Long. 8 1/2 mill. — Ressemble assez au
précédent à cause de sa forme, de sa taille et de la coloration du
corselet, mais ce dernier n’est pas ponctué, non plus que la tête qui
est aussi d’un roux testacé, il est plus court; l’écusson est plus
large, plus arrondi, impressionné au milieu, d’un brun foncé; les
élytres sont d’un bleu très foncé, presque noirâtre, densément
ponctuées, moins déprimées, et la ponctuation s’oblitère bien avant
l'extrémité qui est à peine tronquée; le dessous du corps est d’un
brun noir ainsi que les pattes ; les antennes sont brunes, le 1” arti-
cle, brillant, atteint presque le milieu du corselet, les articles à
partir du 3% portent à l’extrémité une soie très fine, assez longue,
qui n’existe pas toujours. — Suberbieville (4. Perrier),
Thaumasocerus diversicornis. — Long, 10 mill. — Forme
et coloration du platycerus, mais bien plus petit avec les 4° et 5° arti-
cles des antennes dilatés de la même manière mais non creusés et
peu angulés en dehors ; le 3° article n’est pas non plus creusé longi-
tudinalement, et les fémurs sont plus brusquement renflés en
massue, — Antongil; coll. Argod-Vallon,
Leptocera Perrieri. — Long. 9 à 10 mill. — Ressemble
extrêmement à L. lineatocollis Fairm., même taille et même colora-
tion générale, tête et corselet bruns, la 1"° avec 2, le 2° avec 4 lignes
blanches, les élytres sont aussi d’un vert bleuâtre, mais avec une
teinte cuivreuse entre la 2 et la 3° lignes blanches, celles-ci sont
entières et non raccourcies comme chez lineaticolhs; il y a aussi
une ligne blanche suturale, mais plus fine et l’espace entre cette
ligne et la discoïdale est bien plus large, uni. — Suberbieville
(H. Perrier).
990
Lophoptera tridentata Chev., var. obscurata. — Cette
variété présente tous les caractères du type, mais la coloration est
sombre, fuligineuse, avec quelques teintes roussâtres; les taches
noires postérieures sont les mêmes, mais la base des élytres est
couverte par une teinte enfumée formant une sorte de grande tache
scutellaire, limitée par la crête du milieu de la base et celle qui part
de l’épaule ; la crête elle-même est couverte par cette teinte et les
2 taches noires sont peu distinctes. En outre, la ponctuation est plus
forte et plus marquée, le tubercule médian du corselet parait plus
saillant ; le dessous du corps et les pattes sont également enfumés,
tandis que les antennes conservent la coloration du type. — Vallée
de la Betsiboka (H. Perrier). |
SCRAMATUS n. g.
Ce nouveau genre est très voisin des Coptops dont il présente assez
bien le facies, mais avec une taille plus forte, plus massive et
une coloration plus variée. Il en diffère par les antennes dont le
1*% article, pyriforme, ne dépasse guère le bord antérieur du corselet;
celui-ci est plus large et plus long, ayant également, de chaque
côté, deux tubercules saillants placés de la même manière; l’écusson
est quadrangulaire, un peu transversal; les élytres sont plus amples
et plus parallèles; le prosternum est assez large, élargi et presque
tronqué à l’extrémité ; le mésosternum est en pente oblique, tronqué
en arrière, la saillie intercoxale est plus acuminée; le pénultième
article des tarses est bilobé, mais pas plus large que les autres qui
sont assez larges et égaux en largeur.
Scramatus pictus. — Long. 26 mill. — Oblongus, convexus,
fuscus, indumento piloso rufo et albido densissime vestitus; capite
valido, prothorace vix angustiore, planiusculo, albido, summo et
utrinque antice rufo tincto, ad oculos punctis aliquot, clypeo denu-
dato, nitido, epistomate rufescente, labro fere verticali, oculis
angustis, late distantibus, antennis corpore paulo brevioribus, sat
gracilibus, obscure rufescentibus, articulo 1° crasso, albido maculoso;
prothorace transversim subquadrato, utrinque fortiter tuberoso,
lateribus inæqualibus, grosse punctatis, albido, dorso vittis 2 latis
rufis; scutello albido, medio sulcatulo; elytris basi truncatis, ad
humeros sat angulatis, apice rotundatis, albidis, utrinque vitta
antebasali, vitta paulo post medium et vitta anteapicali transversis,
valde dentatis rufis, intervallis punctis aliquot rufis sparsutis, basi
granulis aliquot denudatis signatis ; subtus albidus, signaturis denu-
datis variegatus, pedibus rufis, albido-pubescentibus et denudato-
maculosis, tarsis dense albidis, tibiis intermediis integris. —
Antongil; collection Argod-Vallon.
091
La coloration de cet insecte est assez analogue à celle de Protorho-
pala sexnotata.
Epirochroa acutecostata, — Long. 9 à 11 mill. — Plus
allongée que griseovaria, d’un cendré grisâtre avec les points
enfoncés bruns ainsi que les côtes et saillies, mais sans taches
distinctes ; la tête a une bande transversale brunâtre entre les yeux,
mais peu marquée; les antennes sont plus courtes, brunes, avec la
base des articles très brièvement blanchâtre ; le corselet a les angles
antérieurs plus marqués, les dents latérales courtes, les 2 tubercules
du disque plus écartés, bien plus saillants et pointus; les élytres
ont de chaque côté, à la base, au lieu d’un tubercule obtus, une
carène tranchante se prolongeant en une faible côte jusqu'aux 4/5
de l’élytre où elle se relève un peu, puis une côte discoïdale, effacée
en avant, bien marquée dans la moitié postérieure où elle rejoint
une autre côte externe peu marquée, surtout en avant; la surface
est percée de points bruns, plus gros vers la base; le dessous du
corps est d’un gris cendré uniforme, les pattes sont grises avec de
petites taches brunes, une plus grande vers l'extrémité des fémurs,
celle des tibias d’un brun noir, les tarses gris avec le dernier article
brun. — Antsianaka et Ténérive (Perrot); coll. Oberthur et la
mienne.
Epirochroa cervinocincta. — Long. 8 à 13 mill. — Res-
semble à l'E. griseovaria Fairm. (Ann. Soc. Belg. 1896, 385) pour la
forme et le genre de coloration et de dessin ; mais le fond de la cou-
leur, d’un gris blanchâtre, est nuancé d’une teinte fauve rougeûtre
qui le recouvre en grande partie, laissant sur les élytres un simple
liséré autour des taches noires placées de la même manière, mais
plus nettement limitées, leur surface est plus unie, moins parsemée
de gros points noirs, le tubercule qui s'élève près de l’écusson se
prolonge plus nettement en avant; le corselet est un peu plus étroit,
presque entièrement d’un fauve rougeâtre, les deux tubercules du
disque seuls sont noirs, bien plus écartés, les dents latérales sont
moins larges, plus acuminées, avec un peu de noir vers la base des
côtés ; la tête a une bande noire transversale entre les yeux, plus ou
moins marquée, l’épistome est nu, d’un brun rougeâtre, brillant,
avec une forte impression de chaque côté; les antennes sont sembla-
blement annelées, mais le noir y est plus développé; le dessous est
semblable, mais à pubescence plus grise, les pattes sont piquetées
de même, la tache des fémurs près des genoux est plus apicale et
plus grande. — Antsianaka (Perrot); coll. Oberthur et la mienne.
Nicarete impressipennis. — Long. 12 mill. — Forme du
N. Perrieri Fairm., à peine plus petit, plus étroit avec les élytres
092
plus allongées, couvertes d’une fine granulation serrée, ayant
chacune deux impressions longitudinales, la 1" vers la suture plus
profonde, l'intervalle qui les sépare assez convexe, s'affaiblissant
beaucoup en divergeant vers l’épaule et s’effaçant à l’extrémité;
de chaque côté, à la base, une petite côte assez courte; la coloration
est d’un brun un peu noirâtre avec une pubescence d’un fauve
cendré, formant des bandes sur le corselet, et une tache sur le
milieu de la base ainsi que vers l’extrémité ; les élytres n’ont pas
de tubercules, leur extrémité, un peu roussâtre, est trop tronquée
presque obliquement; les antennes ont aussi les 3° et 4° articles
garnis en dessous de poils noirs serrés, les autres sont d'un rous-
sâtre obscur avec des poils plus petits et plus rares, le 1° article
est moins épais, plus cylindrique, rugueux. — Madagascar; coll.
Argod-Vallon.
Brachytatus insignicornis. — Long. 6 mill. — Oblongus,
niger, nitidulus, prothorace disco maculis 2 velutinis, elytris
utrinque macula postbasali minuta et ante medium macula irregu-
lari rufis, hac tenuiter albido marginata, ante apicem vitta tenui
arcuato-transversa similiter albida, apice cinerascente ; capite lævi,
inter antennas sulcatulo, his sat gracilibus, elytris parum longio-
ribus, fusco-nigris, cinereo-pruinosis, sat dense ciliatis, articulis 3
aut, fere totis griseis, 5° 6°que brevioribus, crassatis, nigris,
densius nigro-Giliatis, 7 et 8 rufescentibus, ultimis infuscatis;
prothorace vix transverso, elytris angustiore, antice et basi æqua-
liter angustato, dorso dense subtiliter strigosulo biimpressiusculo;
elytris basi breviter substriato-punctaitis et prope scutellum
tuberculo rotundato signatis, medio laxe aspero-punctatis, apice
fere lævibus, undique pilis nigris longis parce hirtis. — Vallée de
la Betsiboka (H. Perrier).
Ressemble à B. bipartitus Fairm., mais la tache rousse des
élytres est moins nelte, ne s’avance pas jusqu’à la suture et la
forme des 5° et 6° articles des antennes est très caractéristique.
Alsiosus uniannulatus.— Long. 13 mill. — Elongatus, um-
brinus, indumento pubescente cinereo-griseo vestitus, prothorace
supra vittis 5 griseis, elytris cinereo-griseis, lituris umbrinis vitti-
formibus interruptis, basi et medio ad latera magis indicatis,
antennis fuscis, articulo 6° toto albido; capite obscuriore, medio
profunde sulcato, antennis parum gracilibus, corpore paulo longio-
ribus, subtus sat dense ciliatis, articulis ultimis paulo decrescenti-
bus; prothorace quadrato, elytris angustiore, lateribus fere rectis,
vittis fuscis grosse punctatis; scutello umbrino, fere truncato;
elytris elongatis, ad humeros angulatis, postice levissime attenua-
093
tis, apice truncatis, dorso obsolete costulatis, costulis interruptis,
impressione ab humeris suturam versus obliquata, sutura anguste
elevata ; subtus cum pedibus magis unicolor, ano infuscato. — Fara-
fangana ; trouvé par M. Blucheau, lazariste.
Ressemble beaucoup à l’A. villosicornis Fairm., mais facile à
distinguer par les antennes un peu moins villeuses, à 6° article seul
et entièrement blanchàtre, le 1* article plus court, le corselet à
9 bandes, et par les élytres à ponctuation indistincte, plus nettement
tronquées à l’extrémité.
MISTOCLES n. g.
Corps oblong, couvert d’une pubescence serrée et hérissé de longs
poils peu serrés. Tête plus étroite que le corselet. Yeux fortement
échancrés, antennes assez grêles, ne dépassant pas le corps, fine-
ment et assez longuement ciliées en dessous, moins dernsément en
dessus, le 1° article à peine plus épais et plus long que le 3°. Corselet
transversal, simplement angulé sur les côtés. Élytres plus larges
que le corselet, angulées aux épaules, ayant à la base non pas une
carène, mais un tubercule lisse, les épaules brièvement carénées.
Prosternum et mésosternum larges, unis, toutes les cavités coty-
loïdes très ouvertes en dehors. Pattes assez robustes, fémurs un peu
claviformes.
Ce nouveau genre est voisin des Exocentrus, mais la tête est plus
étroite que le corselet, ce dernier est angulé et non épineux sur les
côtés, la saillie prosternale est large, plane comme le mésosternum
et les fémurs grossissent presque dès la base.
Mistocles elegantulus. — Long. 7 mill. — Oblongus, fuscus,
indumento pubescente griseo, cinerascente dense vestitus et pilis
griseis tenuibus hirtulus, capite sat brevi, parce punctato, antice
fortiter declivi, inter oculos vitta fusca transversa, clypeo fusculo,
transversim impresso, labro ferrugineo lævi, antennis fuscis, arti-
culis 4-10 basi breviter griseis, ultimis brevibus ; prothorace trans-
verso, sat convexo, laxe sat fortiter punctato, dorso tuberculis
4 nitidis transversim ornato, antice obsolete transversim depresso;
scutello griseo, fusco anguste marginato, apice rotundato; elytris
parum oblongis, a basi levissime attenuatis, apice parum rotundatis,
dorso parum convexis, punctulatis, puncetis basi densioribus et ad
marginem majosibus, basi utrinque tuberculo nigro, post medium
et ante apicem signaturis fuscis anguste signatis, margine externo
longitudinaliter anguste fusco tincto ; subtus unicolor, pedibus fusco
maculosis. — Vallée de la Betsiboka (H. Perrier).
[1
Qt
Æ
CHRYSOMELIDÆ
Lema pinguis. — Long. 4 à 5 mill. — Parum oblonga, plus
minusve cœrulescens aut rarius ænescens, nitida ; capite vix perspi-
cue punctulato, vertice medio longitudinaliter sulcato, fronte
transversim fortiter sulcato, oculis valde exsertis, antennis fuscis, sat
elongatis, ab articulo 4 paulo crassioribus, articulis 8 et 4 æqualibus;
prothorace transverso, antice et basi æquilato, ante basin vix
constricto, dorso haud punctato, basi transversim multistriatulo et
antice fortius sulcato, disco bifoveolato angulis anticis parum pro-
ductis; elytris sat brevibus, ad humeros paulo dilatis et paulo angu-
latis, dorso sat fortiter lineato-punctatis, linea marginali striata,
intervallis leviter plicatulis, post basin obsolete transversim im-
pressis, spatio suturali basi latiore et polito; subtus cum pedibus
plambeo-ænea, dense subtiliter rufulo-pubescens, pedibus glabris,
femoribus sat clavatis. — Farafangana; trouvée par M. Blucheau,
lazariste.
Remarquable par son corselet non ponctué, ni rugueux, ayant
seulement 2 petites fossettes au milieu du disque et un sillon trans-
versal avant la base qui porte de fines stries transversales plus ou
moins marquées; il n’est pas étranglé au milieu, il est aussi large
en avant qu’à la base et les angles antérieurs sont très peu saillants.
Ressemble à la puncticollis pour la taille et la coloration.
Cryptocephalus transversus. — Long. 5 1/2 à 6 mill, —
Ressemble extrêmement au C. breviscutatus Fairm. pour la forme et
la coloration, mais avec le corselet embrassant davantage la base
des élyires et celles-ci plus atténuées en arrière; la tache discoi-
dale du corselet ne laisse de couleur rougeâtre que sur les côtés; le
bord postérieur est un peu sinué avant les angles qui sont saillants
en arrière, moins lobé au milieu et cachant moins l’écusson qui est
oblong et oblique ; les élytres sont fortement ponctuées-siriées, légè-
rement impressionnées à la base et un peu obliquement vers la
suture, avec un repli bien marqué derrière l’écusson, leur extrémité
ayant une tache ronde rougeâtre; le dessous du corps roussâtre
avec une fine vestiture d’un gris soyeux, bien plus serrée sur la
poitrine, le dernier segment ventral lobé au milieu du bord posté-
rieur ; les pattes sont d’un roux testacé avec les tarses enfumés. —
Suberbieville (4. Perrier).
Var. B. — Taille un peu plus forte, corselet entièrement rouge
avec une petite tache noire au milieu du bord postérieur. — Même
localité.
Les stries sont variables pour leur profondeur et leur ponctuation.
099
Cryptocephalus limbicollis. — Long. 6 mill. — Ressemble
extrêmement au sternalis Fairm. pour la forme et la coloration; la
tête est un peu inégale, le front impressionné au milieu, le chaperon
un peu rougeâtre, les yeux grands, écartés, les antennes grêles,
brunâtres, avec la base rousse ; le corselet est également rougeûtre,
mais le disque est occupé par une large tache d’un brun foncé fai-
blement bleuâtre qui ne laisse tout autour qu’une étroite bande
rongeûtre, la surface est lisse et le bord postérieur forme un lobe
médian tronqué ou plutôt faiblement échancré, sans impression de
chaque côté ; l’écusson est oblong, tronqué, lisse, non relevé; les
élytres sont aussi d’un brun foncé faiblement bleuâtre, très brillant,
atténuées depuis la base, à stries bien marquées, moins fortement
ponctuées, non crénelées, les intervalles lisses, à peine convexes,
sans impressions près de la base et à la suture; le dessous et les pattes
sont d’un roux fauve couverts d’une pubescence d’un gris soyeux, les
tibias et tarses enfumés. — Suberbieville (4. Perrier).
Cryptocephalus pleuralis. — Long. 5 mill. — Ovatus, valde
convexus, postice leviter attenuatus, cæœrulescenti-fuscus, valde niti-
dus, subtus minus nitidus, parce griseo-setosulus, metasterno cum
metapleuris dense argenteo-sericans, pedibus rufotestaceis, tarsis
fumatis; fronte argenteo-sericante, oculis magnis, supra valde
approximatis, intus acute emarginatis, antennis filiformibus, obscu-
ris, basi rufescentibus; prothorace vix transverso, a basi antice
angustato, valde convexo, basi medio truncato-lobato, utrinque late
sinuato, angulis apice obtusis, dorso polito; scutello brevi, lævi,
apice rotundato, haud elevato; elytris substriato-punctatis, striis
parum impressis, sat grosse punctatis, apice obsolescentibus, inter-
vallis convexiusculis, ad humeros, ad et post scutellum impressis,
ante medium transversim impressis, sutura basi depressa ; abdomine
magis cœrulescente, cum pygidio subtiliter albido setuloso, meta-
sterno medio fere lævi, tarsis anticis paulo latioribus. — Suberbie-
ville (H. Perrier).
La grandeur des yeux, très rapprochés au sommet, et la vestiture
du métasternum avec la coloration des pattes, rendent cet insecte
assez remarquable.
Cryptocephalus Perrieri. — Long. 2 mill. — Ovatus, valde
convexus, dilute flavus, valde nitidus, prothorace fusco, utrinque
macula magna flava et margine antico sat late, lateribus prolongato
flavo, capite ad oculos signatura fusca signato, elytris utrinque
pun:to humerali, macula basali circumsecutellari, versus suturam
angulata et prolongata et plagam medianam paulo transversam attin-
gente, macula discoïdali fere adjuncta fusco-nigris; pectore lateri-
bus infuscato; capite summo sulcatulô, inter oculos transversim
556
sulcato, his anguste reniformibus, supra parum distantibus; pro-
thorace a basi antice angustato, subtilissime striolato, basi paulo
fortius, maculis fere lævibus; scutello triangulari, rufescente;
elytris postice levissime attenuatis, dorso fortiter striatis, striis fundo
obscurioribus, subtiliter punctulatis, intervallis vix convexis,
externo magis elevato, stria sulurali basi abbreviata, intervallo
19 basi magis elevato, et plagam læviorem subquadratam efficiente;
subtus subtiliter pubescens, pedibus sat validis. — Suberbieville
(H. Perrier). |
Ce joli petit insecte, malheureusement unique, se rapproche un
peu du niveopictus Fairm., mais la coloration est bien différente.
Colasposoma crurale. — Long. 4 1/2 mill. — Breviter ova-
tum, valde convexum, cupreolo-aurosum, sparsim viridulo pallide
tinctum, subtus cum pedibus cœrulescenti-viridulum, femoribus
ultra medium late rufis; capite subtiliter dense punctato, fronte
medio foveolata ; prothorace brevi, elytris paulo angustiore, antice
angustato, lateribus arcuatis, dorso dense sat subtiliter punctato,
basi anguste marginata, late leviter bisinuata, angulis posticis fere
rectis ; scutello fere lævi, apice rotundato; elytris brevibus, densis-
sime punctatis, lateribus fere rugosulo, callo humerali elevato,
lævi, dorso post basin transversim plus minusve forliter impresso,
impressione interdum cum sulco juxta-humerali conjuncta ;
margine externo angustissime cœrulescente; subtus punctatum,
femoribus politis, genubus et tibiis punctatis, his sulcatulis. —
Farafangana.
Cette jolie espèce, remarquable par la coloration des fémurs, a
été trouvée par M. Blucheau, lazariste.
Metriopepla tenuecostata. — Long. 6 à 7 mill. — Ovata,
parum convexa, testaceo-rufa, nitida,antennis, metasternoabdomine
tarsisque infuscatis; capite fere lævi, inter antennas profunde
impresso et subtiliter rugosulo, antennis sat brevibus, crassis, arti-
culis 2 primis rufis, 3° secundo vix longiore et quarto subæquali;
prothorace valde transverso, basi elytris haud angustiore, antice a
basi angustato, lateribus fere rectis, dorso fere lævi, antice et postice
transversim sat fortiter impresso et utrinque medio impressione
minore signato, margine postico utrinque late sinuato et impresso,
angulis sat acute productis, medio breviter lobato-truncato ; scutello
sat lato, convexo, lævi, apice valde obtuso; elytris breviter ovatis,
sat leviter costulatis, costulis laxe punctulatis, interstitiis fortiter
biseriatim punctatis, sutura elevata, margine laterali medio paulo
latiore ; subtus subtiliter punctulata et pubescens. — Suberbieville
(1. Perrier),
Bien différente de la ruwbrocostata Fairm. par la taille plus faible,
097
la coloration rousse, unicolore, le corselet fortement impressionné
en travers et Les élytres à côtes plus faibles, mais avec Les interstices
bien plus grossement et régulièrement ponctués.
CASSIDOPSIS n. g.
Corps largement ovalaire, assez convexe. Prothorax largement et
peu profondément échancré au bord antérieur, prosternum un peu
étroit entre les hanches, très élargi en avant avec une mentonnière
largement arquée au bord antérieur et cachant la bouche. Tête
fortement inclinée en dessous, yeux oblongs-ovalaires, antennes
contiguës à la base, courtes, épaisses, à articles 3-10 presque
transversaux, le premier épais, oblong. Élytres larges, arrondies sur
les côtés et à l’extrémité, bords latéraux assez largement déprimés
et un peu translucides. Mésosternum caché par le prosternum
élargi, métasternum profondément impressionné en avant, saillie
intercoxale large et arrondie. Pattes assez courtes, dernier article
des tarses dépassant notablement les lobes du pénultième, crochets
simples, à peine divergents.
Ce nouveau genre est très intéressant; il paraît voisin des Mega-
pyga des Philippines et n’en diffère guère que par le mésosternum
caché, les métapleures peu larges, le 1* article des antennes oblong
et les élytres largement bordées.…
Cassidopsis basipennis, — Long. 9 mill. — Breviter ovata,
modice convexa, lutoso-fulvescens, modice nitida, elytris dorso cum
prothorace metallico-micantibus, illis margine externo pallidiori-
bus, utrinque basi macula reniformi paulo inflata et macula discoï-
dali post medium rotunda similiter inflata dilute fulvidis et Iævibus,
antennis piceis, articulo 4° fulvo, tarsis fuscatis; capite summo
convexo, polito, nitidissimo, fronte valde inflexa, antennis brevi-
bus, crassis, basi paulo tenuioribus, apice paulo acuminatis, arti-
culis 3-10 quadratis; prothorace elytris haud angustiore, longitu-
dine triplo latiore, antice leviter attenuato, sed lateribus ante
angulos anticos fortiter arcuatis, his nullis, margine antico vix
sensim sinuato, lateribus sat marginatis, dorso parum dense punc-
tulato, margine postico medio fortiter lobato, utrinque profunde
emarginato, ante angulos leviter sinuato ; scutello minuto, polito;
elytris brevissime ovatis, lateribus sat rotundatis, paulo deplanatis
et subtranslucidis, dorso fortiter ac irregulariter punctatis, fere
rugosulis, sutura lævi et utrinque linea fortiter punctata comita ta;
subtus paulo nitidior, lævis. — Vallée de la Betsiboka (4. Perrier).
Oncocephala Perrieri. — Long. 41/2 mill. — Ovata, postice
leviter ampliata, apice fere truncata, parum convexa, fusca, fere
558
opaca, tuberculis et granulis aliquot rufis; capite supra inflato, rufo,
medio striato, antennis crassis, fusco-nigris, apicem versus crassio-
ribus, apice acuminatis; prothorace transversim quadrato, elytris
valde angustiore, lateribus rectis, antice sat abrupte angustato,
disco tuberculis 4 rufis elevatis ornato, medio striato et basi foveo-
lato, lateribus rugosis et punctis aliquot grossis sparsutis, margine
postico obtusissime angulato; elytris ovato-subquadratis, postice
paulo latioribus, apice vix oblique truncatis, angulo externo sat
rotundato, dorso- carinis undulatis et interruptis, interstitiis paulo
concavis, foveolatis et transversim plicatulis, utrinque basi puncto,
ante apicem granulo maculaque marginali et margine apicali rufis;
pedibus brevibus, validis, tibiis basi rufis. — Suberbieville (Æ7. Per-
rier).
Ce genre, qui renferme un petit nombre d’espèces africaines et
asiatiques, n’était pas encore signalé à Madagascar. Une espèce a été
décrite et figurée par Kolbe, découverte par Conradt dans l’Ousam-
bara.
Coptocycla auropustulata. — Long. 6 mill. — Ressemble
beaucoup à la C. leopardina Boh., même taille, même forme et
même coloration générale, mais les bords transparents sont bien
plus larges sur toute la périphérie, plus aplanis, et de même fine-
ment rugueux; la parlie dorsale des élytres porte des taches
pustuleuses dorées, séparées par une ligne noire étroite, flexueuse,
qui est presque interrompue avant le milieu par une plus grosse
pustule transversale sur la suture; les taches pustuleuses, de forme
assez peu régulière, ne se détachent pas sur un fond brun comme
chez la leopardina ; le corselet est immaculé, transparent; l’écusson
est bordé de noir; le dessous du corps, les pattes et les antennes
sont concolores; quand l’insecte est frais, les pustules sont d’une
teinte dorée relevée par le fin réseau noir. — Vallée de la Betsiboka
(H. Perrier).
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XI
Assemblée mensuelle du 4 novembre 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
— La séance est ouverte à 8 heures.
— Le procès-verbal de la séance du 2 septembre est adopté.
Le Secrétaire s'excuse de ne pas avoir pu faire distribuer le n° X
de nos Annales avant la séance de ce jour. IL saisit cette occasion
pour prier les collaborateurs de bien vouloir lui renvoyer immé-
diatement les épreuves à corriger, afin qu’aucun retard ne puisse
plus entraver la publication de nos Annales.
M. le Président prévient les membres qui auraient des proposi-
tions à faire pour la séance générale du 26 décembre, que celles-ci
doivent être faites à la séance mensuelle du 2 décembre. Il en est de
même pour les présentations de trois mandats de membre du
Conseil d'administration.
Les trois membres du Conseil : MM. Hamaï, Becker et Seeldrayers,
sont sortants et rééligibles.
— M. le Secrétaire prie les membres qui auraient des change-
ments à faire à la liste des membres de la Sociélé de vouloir les lui
indiquer sans retard.
Décisions du Conseil. Le Coaseil a admis comme membre effectif
M. Eugène Ilaverland, maître de carrières, à Cugnon, présenté par
MM. Bondroit et Severin.
Correspondance. M. Gobanz remercie la Société pour les lémoi-
gnages de sympathie qui lui ont élé transmis lors du décès de
son père.
— M. Plateau envoie à la Société un extrait du dictionnaire de
physiologie contenant son article sur les Crustacés. L'Assemblée
vote de chaleureux remerciements au donateur.
— M. Séaut dépose son portrait pour l’album.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIU, 271 XI 99. " 46
260
Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
— Le mémoire de M. Clouet des Pesruches ne paraîtra qu’au mois
de décembre, l’auteur n’ayant pas renvoyé en temps utile l'épreuve
corrigée.
— Un travail de M. Pic sur les Cérambycides de Chine et du Japon
paraîtra prochainement.
M. Pic nous prie d’insérer ce qui suit :
Travaillant actuellement à un catalogue général des Cérambr Jeu
de Chine et du Japon, je serais heureux de recevoir des communica-
tions pour rendre mon travail plus complet.
— Un travail de M. Kerremans sur les Buprestes rapportés de
Sumatra par M. Weyers, paraîtra sous peu.
Communications. M. Bondroit nous transmet une liste de quelques
insectes rares pris en Belgique cette année.
Serica holoscericea Scop., avril, en grande quantité enterrés dans
le sable à Uccle-Stalle.
Cetonia fioricola Herbst (ænea Gy1l.), juin, Landelies.
Platycis (Dictyopterus) Cosnardi Chevr., Boitsfort (champ de |
courses).
Pieris daplidice L., Landelies.
Deïlephila porcellus L., Bruxelles (par M. Blanchart).
Stauropus fagi L., forêt de Soignes.
Catocala fraxini L., Landelies.
Phorodesma pustulata Hufn. (bajularia Schiff.), forêt de Soignes.
Gnophos obscuraria Hb., Landelies.
— La séance est levée à 9 1/4 heures.
Et
\
$
E
ni
:
561
ENTRETIENS SUR L'HISTOLOGIE DES INSECTÉS
par le Dr E. Rousseau.
II. — SPERMATOZOÏDES ET SPERMATOGENESE.
Les spermatozoïdes des insectes offrent généralement l’aspect de
filaments droits ou ondulés, très minces, de longueur variable (ils
sont plus longs chez les Lépidoptères, les Diptères et les Hémip-
tères que dans les autres ordres ; les spermatozoïdes de la Notonecta
glauca dépassent un centimètre). Examinés avec soin, ces filaments
montrent deux parties distinctes, la téte et la queue.
La têle présente ordinairement l’aspect d’un bâtonnet très fin,
très étroit, pointu à son extrémité antérieure et se distinguant de la
queue par sa grande réfringence et la propriété de se laisser forte-
ment imprégner par les matières colorantes.
Sa longueur est des plus variable; chez le Calopteryx virgo, elle
atteint presque 1/5 de la longueur totale
a (Bütschli).
Elle est formée de deux parties :
L'une, antérieure, mince et pointue,
parfois munie de prolongements ou de
productionspar ticulières, courte et plus
pâle que l’autre (Spitzenstück de Ballo-
wiz, Haarspitze et Wurzelende de von
Siebold, segment procéphalique de Gilson,
Kopfkappe, coiffe céphalique, segment an-
térieur, etc.); l’autre, postérieure, plus
épaisse, plus longue et plus foncée et qui
constitue la partie principale de la tête
(Hinterestück de Ballowriz, têle propre-
ment dite).
Nous avons dit que la portion anté-
Spermatozoïde de Gryllotalpa, _ liEUTE de la tête offrait parfois certaines
Schém, (Baïlowitz). productions spéciales sur l'utilité des-
A una, quelles nous reviendrons plus loin : c’est
Partie antérieure de la queue. tantôt un petit disque arrondi, pâle (Blütt-
Partie terminale de la quete. Chen de Ballowitz); d’autres fois, ce sont
des crochets triangulaires partant du sommet de la tête, comme
chez les Dytiscides (fig. 2). Ces formations prennent un aspect
remarquable chez les Locusta (fig. 4 et 5), les Decticus et les Teiti-
gonia.
Les spermatozoïdes de ces dernières espèces sont formés par une
tige cylindrique élargie en avant et se lerminant en arrière par un
Fig. 1.
a
b
C
d
Un
962
filament de plus en plus mince. La tête supporte en avant deux
crochets pointus triangulaires, courbés
b en dedans, se dirigeant en arrière et
unis entre eux au sommet de la tête :
ils prennent ainsi l’aspect d’une ancre.
Ballowitz a observé chez les Calathus,
trois petits éléments semi-lunaires, cour
bés postérieurement et traversés en leru
milieu par la tête (fig. 3).
La queue, d’une longueur très varia-
ble, parfois droite, parfois ondulée et
même enroulée, comprend deux parties
qui ne sont pas toujours visibles, mais
que l’on voit nettement chez Gryllotalpa
vulgaris, Gryllus domesticus et Loricera
pulicornis :
Une partie terminale (fig. 1d), claire
ie ER et peu colorable, d'égale finesse partout
Fig. 4 et 5. — Spermatozoïdes de ! Es
Locusta viridissima vus l’un de côté, et une parte antérieure (lg. Îc) plus
l’autre de face. Les lettres a et D indi- épaisse et allant en augmentant de vo-
quent la portion de la tête par où les ;;
spermatozoïdes s'unissent pour for- lume vers la tête.
mer des spermatophores. (D'après La structure fibrillaire de la queue a
Gilson.) DATE : .
été reconnue par Bütschli et Jensen,
mais surtout bien démontrée par Ballowitz. Quand la partie
terminale existe et que l’on traite les
spermatozoïdes par la macération dans
des solutions de chlorure de sodium
(v. technique), elle se résout en un
certain nombre de fibrilles très fines,
parallèles, probablement réunies chez
le spermatozoïde vivant par une subs-
tance intermédiaire. Cette macération
amène aussi une division de la partie
antérieure de la queue en deux fila-
ments : l’un moins susceptible d’être
coloré, l’autre colorable d’une façon
plus intense et qui à la longue se
divise aussi en deux filaments : un
médian plus clair qui est probable-
ment une continuation de la partie Fig. 2. Fig. 3.
terminale de la queue, un autre mar- Spermatozoïde de Spermatooide.de
: ; Dytiscus margina- Calathus. (D'après
ginal plus foncé. Les trois filaments is L. (D'après Bal- Ballowitz.)
restent unis à leurs deux extrémités. lowitz)
Chez le vivant, ils seraient parallèles et réunis par une substance
intermédiaire.
Rs
”“
de rite
1
#
063
Chez beaucoup de Coléoptères (Carabides, Curculionides, Céram-
bycides et surtout Chrysomélides), la structure est plus compliquée :
/
/
|
Fig, 6. Fig, 1.
Fig.6et7.— Spermatozoïdes de Hylo-
bius abietis. Celui de droite a été traité
par des solutions de chlorure de so-
dium et montre la division en deux
filaments, l’un accessoire, spiralé,
l’autre à peu près droit eb dit fonda-
mental. (D’après Ballowitz.)
on trouve un filament fondamental droit,
clair, homogène (Stützfaser) et un fila-
ment accessoire spiralé, véritable colle-
rette vibratile (flimmernde Krausensaum)
divisible à son tour en deux fibrilles
(une médiane et une latérale). La fibrille
latérale serait elle-même divisible par
une macéralion prolongée en trois autres
fibrilles.
Pour les uns, le filament accessoire
autour du filament fondamental s’en-
roulerait (Bütschli, La Valette); pour
d’autres (Leydig, Ballowitz), et cette opi-
nion est plus vraisemblable, il formerait
un bord festonné au filament fondamen-
tal. Ce bord festonné serait plus épais et
plus long à sa partie libre qu’à la partie
où il est réuni au filament fondamental :
il en résulte des festons pouvant faire croire à l’enroulement d’un
filament sur l’autre.
Le filament fondamental n'existe pas toujours; ainsi, il manque
chez l’Hydrophile et la Cétoine; dans d’autres espèces
(Brontes, Clerus, Copris, etc.), il n’existe que dans la
première moitié de la queue (fig. 8). On pourrait
ainsi distinguer, au point de vue de la structure de la
queue : 1° des spermatozoïdes dont la queue possède
un filament fondamental; 2° d’autres ne possédant
qu’un filament fondamental raccourci; 3° d’autres,
enfin, dépourvus de filament fondamental.
Cette division de la queue en fibrilles s'explique
aisément par la grande contractilité qu’elle doit
posséder pour que les spermatozoïdes puissent se
mouvoir.
Nous n'avons envisagé Jusqu'à présent que des
spermatozoïdes isolés, en les étudiant dans leur
constitution même; le plus souvent, ils ne se ren-
contrent pas isolés, libres, mais réunis en masses
enchevétrées, en faisceaux agglomérés en masses
particulières auxquelles on a donné le nom général
\
Fig, 8.
Spermatozoide de
Brontes montrant
le filament fonda-
mental raccourei.
(D'après Ballowitz.)
de spermato-
phores et dont nous allons passer en revue les principales formes.
Chez la plupart des insectes, les spermatozoïdes sont réunis en
faisceaux compacts, toutes les têtes étant dirigées d’un côté et les
964
queues de l’autre. Il existe cependant aussi des faisceaux (Meloides,
Helops) où l’on trouve un amas de têtes à chaque extrémité, entre
lesquelles s’insinuent les queues des spermato-
zoïdes de l’extrémité opposée; cette disposition se
voit surtout bien dans les jeunes stades.
Ces faisceaux se trouvent souvent entourés
d’une certaine quantité de protoplasme renfer-
mant un ou plusieurs noyaux, qui ont été nom-
més noyaux satellites, noyaux femelles, noyaux
nourriciers; il en résulte que le faisceau de sper-
matozoïdes est donc plongé dans une véritable
masse cellulaire qui porte le nom de cellule reste
(Verson’s Zelle), car on suppose qu’elle provien-
drait des restes de la métrocyte primordiale : l’un
des deux premiers noyaux provenant de la divi-
noyau satellite, destiné à jouer, avec le proto-
plasme dans lequel il se trouve, un rôle nutritif
vis-à-vis des cellules spermatiques; l’autre noyau
serait destiné à former les éléments sexuels. Cette
formation du noyau femelle pourrait aussi se faire
non au début de la spermatogenèse, mais ulté-
rieurement.
Fig. 9,
Fed de cer Les insectes sont les seuls Arthropodes possé-
matozoïdes chez Orni- dant ces noyaux : on en trouve ordinairement un
thobia dans un amas ;
protoplasmique. En dans les faisceaux des Nécroptères et des Diptères,
nf, 1e noyau femelle, barfois ils manquent, d’autres fois ils sont très
(D’après Gilson.) ; à
| nombreux (Notonecta). Gilson, qui a longuement
étudié les faisceaux spermatiques des insectes, a observé chez la
Phryganea pilosa, les spermatozoïdes disposés en une boule entou-
rant le noyau femelle. ne
Chez la plupart des Carabiques (principa- pri
lement Carabidæ), on trouve des spermato-
phores dits en bouquet : les têtes des spermato-
zoïdes sont accolées les unes aux autres, les
queues étant libres et divergentes, sur un
bourrelet protoplasmique, très réfringent et
provenant probablement du protoplasme de
la cellule reste qui s’est différencié. Ce bour-
Fig. 10.
Spermatophore en bouquet
relet protoplasmique se durcit peu à peu pour de Calosoma inquisitor
acquérir finalement une consistance chiti- (P2Pr°s Gison,
neuse; sa forme varie : tantôt allongée, tantôt ramassée, parfois
dentelée, parfois arrondie, etc. Les spermato zoïdes de l’'Ambly-
teles oralorius et de quelques Ichneumonides se groupent égale-
ment de cette manière.
sion de la spermatogonie se transformerait en
sdb TÉL GE
“ VON ” , #, % V LE
D, ét At fo et aise pue nf te lc
|
do D Sn dde +
À
3
3
969
Les spermatophores filamenteux sont aussi très remarquables :
ils sont formés d’un axe filamenteux, de forme conique, renflé en
Fig. 11,
Spermatophore filamenteux de ZLori-
cera pilicorïmis, (D’après Gilson.)
avant et s’amincissant de plus en plus
en arrière, Les spermatozoïdes adhèrent
à cet axe par leur extrémité céphalique
(Helops) ou sur toute leur longueur
(Féroniens). L’axe est formé d’une subs-
tance hyaline, très réfringente, fort ana-
logue à la soie des araignées, très avide
des matières colorantes, inattaquable
par les acides et peu soluble par les
alcalis.
Cette substance se forme au fond des
diverticulums glandulaires, s’en écoule
pour descendre constituer dans le canal
déférent tout un faisceau de longs fila-
ments sur lesquels les spermatozoïdes
viennent s’accoler. Cet accolement se
fait à l’aide d’une substance particulière
disposée tout autour du filament et s’en
différenciant nettement si l’on fait usage de colorants.
Les spermatophores en bouquet et les spermatophores filamen-
teux se désorganisent dans
le vagin de la femelle et
les spermatozoïdes sont mis
en liberté.
Chez le Gryllus, toute la
masse de sperme qui sera
émise par le mâle lors de
l’accouplement est renfer-
mée dans une grosse coque
chitineuse, de composition
semblable à celle de la cut-
icule (Lespès). Cette coque
ne se forme pas aux dépens
du protoplasme, mais sans
doute des substances dis-
soutes dans le sperme ou
secrétées par les cellules
et qui se solidifieraient sous
l'influence d’un ferment
coagulant secrété par l’épi-
thélium du canal (Gilson).
Fig. 12. Fig. 13.
Fig. 12. — Trois spermatozoïdes de Locusta viridissima
groupés de façon à montrer l'agencement des têtes dans
le spermatophore.
Fig. 13, — Spermatophore achevé, (D’après Gilson.)
Ces formations ont été appelées capsules spermatiques. Après
966
leur arrivée dans les organes sexuels de la femelle, les capsules se
brisent et se vident de leur contenu.
Chez les Locusta, les Decticus et les Tettigonia (von Siebold,
Dujardin, etc.), les spermatozoïdes se disposent en faisceau en
adhérant l’un à l’autre par leurs crochets et la portion antérieure
de leur tête. Cette soudure des têtes est très intime et produit un
axe cylindrique homogène, très réfringent d’où divergent les
queues des spermalozoïides comme les barbes d’une plume (fig. 12
et 13). Ce sont, en somme, des spermatophores (Spermatozeugmas de
Ballowitz), mais chez lesquels l’axe est formé par les têtes et non
plus par une substance spéciale. Le mécanisme de cette union est
peu connu.
Ces sortes de spermatophores sont renfermés dans des capsules
chitineuses, pyriformes, analogues aux capsules spermatiques des
grillons et se formant sans doute de la même manière. On les à
appelés capsules spermatiques à spermatophores.
Auerbach et Ballowitz ont observé l’union des spermatozoïdes
chez les Dytiscides. Les spermatozoïdes s’y
rencontrent généralement par couples, ac-
colés par leur tête, et au premier abord, on
croirait voir un spermatozoïde simple avec
deux queues d’égale longeur (fig. 14) (Dop-
pelspermien, Spermatosizygies) ; cette union
se fait par les prolongements triangulaires
dont la tête est munie et est minutieuse-
ment décrite par les auteurs précités.
On trouve aussi, chez les Dytiscides, des
spermatozoïdes réunis de la même manière
| | | par trois et plus; il peut y en avoir jusque
\ | 25 (Colymbetes) formant des spermato-
À à \ «
| phores analogues à ceux des Locusta (Sper-
Fig JL, Fig.x, Malozeugmas). Chez les Calathus, où la tête
Fig. 14. — Spermatosizygie de des spermatozoïdes offre également une
Hydaticus stagnalis. (D'après : Foi : ge s- ;
Ballowitz.) disposition particulière, on rencontre aussi
Fig. 15. — Spermatozeugma de ,, é n
Colymbetes striatus L. (D'apres l’union des spermatozoïdes en spermato-
Ballowitz.) .
zeugmas (Ballowitz).
\
\
\
}\
6 \
Nous abordons maintenant l’étude de l’origine et du mode de
formation des spermatozoïdes, la spermatogenèse. Nous pouvons la
diviser en deux périodes :
Une première période aboutissant à la formation de la cellule
spermatique ou spermatide et caractérisée par des phénomènes de
multiplication cellulaire; une seconde période aboutissant à la for-
mation du spermatozoïde et caractérisée par des phénomènes
de différenciation de la spermatide.
067
Première période, dite de multiplication.
À un certain moment du développement embryonnaire de l’in-
secte, il apparaît chez lui une ou plusieurs cellules qui sont desti-
nées à former, après des multiplications successives, les sperma-
tocytes; ce sont les cellules mères, les métrocytes primordiales, les
spermalomères. Leur mode de formation embryogénique, leur
origine, chez les insectes, sont encore peu connus. Quoi qu’il en
soit, elles donnent naissance, après s’être multipliées plusieurs
fois,. aux spermatogonies. Celles-ci passent par une maturation
de quelque durée, puis subissent deux divisions qui se succèdent
très rapidement (spermalocyles de premier ordre, spermatocytes
de second ordre), Les spermatocytes de la dernière division
ou spermatides se transformeront par différencialion en sperma-
tozoides.
Comment se divisent les spermatogonies et les spermatio-
cytes ?
La division directe ne se montre qu’à titre exceptionnel (elle
aurait été observée par Carnoy chez la sauterelle et la libellule);
isolée et probablement due à un processus dégénératif, elle est
même niée par la plupart des auteurs.
Nous aurons à examiner dans la division indirecte de la cellule,
qui est la règle :
1° les modifications subies par le noyau (karyodiérèse);
2 les modifications subies par le protoplasme (plasmodiérèse).
I. KARYODIÉRÉÈSE.
Carnoy a exposé de la façon suivante ce phénomène dans les
cellules testiculaires des insectes. Il le comprend en deux phases :
la première ou prophase aboutit à la formation de la couronne
équatoriale, la seconde comprend la métaphase et le commencement
de l’anaphase, c’est-à-dire la formation des couronnes polaires et
la reconstitution des noyaux.
1. PROPHASE. Elle se ferait suivant deux types chez les insectes :
À. Premier type. Le boyau nucleïnien s’épaissit et se raccourcit
pour prendre la forme pelotonnée; il se scinde bientôt en tronçons
d’abord peu nombreux et qui se multiplient ensuite pour former
un certain nombre de hâtonnets. Ceux-ci se rassemblent peu à peu
vers le milieu du noyau où ils s’orientent en série. Ils peuvent
être droits ou légèrement courbes, leur axe coïncidant avec l'axe du
568
fuseau, parallèlement donc à celui-ci (chez les Acridiens, les bâton-
nets sont droits, mais disposés perpendiculairement au grand axe
du fuseau).
R. Deuxième type. Ici, le mode de scission du boyau nucleinien
est différent et l’on ne trouve plus «les bâtonnets éparpillés » :
les anses nucleiniennes
AL sedisposent parallèlement
= les unes aux autres ainsi
ET \ Î É LE 3 ,
A 7 ot JON qu’à l’axe du réseau futur.
ou SE - Par suite de leur étire-
mA V5 de | D PS «
\ | Ai ment, elles se coupent à
\ U \ Î leurs extrémités. Il en
Re. résulte de longs bâtonnets
Fig. 19. Fig. 20.
qui se raccourcissent et
ÉUA s’infléchissent pour for-
ce) mer la couronne équa-
toriale. Ce mode de for-
( is { mation de la plaque équa-
Ê n% \ _iorialeestheaucoup moins
/ _ fréquent quele précédent,
rig.23. Sauf chez les Coléoptères
où il semble prédominer.
TON gas ous ce travail, le
VL /N 7 noyau s'est allongé. Les
couronnes équatoriales se
maintiennent quelque
temps, puis survient la
deuxième phase.
Fig. 4. Fig. 26. Fig. 21. 2. DEUXIÈME PHASE.
Fig. 16 à 27, schémat. d’après Carnoy. Fig. 16 à 18 : bâton- Chacun des bâtonnets se
nets éparpillés ; fig. 49 et 20 : anses parallèles; fig. 2423: diviseen deux moitiésdans
. division longitudinale des bâtonnets avant la dislocation
(e)
des couronnes équatoriales; fig. 24 à 27 : dislocation des le sens de la longueur et
couronnes avant la division des bâtonnets; celle-ci se fat chacune de ces moitiés se
TRE porte l’une vers un pôle,
l’autre vers l’autre. Elles s'éloignent ainsi de la couronne équato-
riale, le long des filaments du fuseau, chacune sur un filament
spécial. Si la couronne équatoriale était formée de 24 chromo-
somes, nous trouverons donc à chaque pôle 2% demi-chromo-
somes. Arrivés à destination, les bâtonnets s’ordonnent en couronnes
polaires.
Il arrive aussi, mais moins souvent, que la dislocation des cou-
ronnes équatoriales se fasse avant la division longitudinale des
bâtonnets ; ceux-ci se portent vers les deux pôles où se fait la division.
Leur nombre est alors à chaque pôle de la moitié de ce qu’il était à
069
la couronne équatoriale : s’il était de 24, on trouve 12 chromosomes à
chaque pôle et après leur division 2% demi-chromosomes (1),
En résumé, nous pouvons donc avoir : dislocation des couronnes
équatoriales avant la division longitudinale des bâtonnets ou division
longitudinale des bâtonnets avant la dislocation, ce dernier mode
étant le plus fréquent.
En réalité, les diverses ns aperçues par Carnoy dans la
karyodiérèse des cellules testiculaires des insectes ne sont que des
aspects plus ou moins variables d’un phénomène identique et cons-
tant dans son essence et qui doit aboutir au partage égal des chro-
mosomes. Cette division se fait par la formation des groupes quaternes
ou tétrades, décrite, depuis le travail de Carnoy, par plusieurs
auteurs mais différemment expliquée (?).
3. RECONSTITUTION DES NOYAUX. Au bout d’un certain temps, les
couronnes polaires se désagrègent et le boyau nucleïnien se recon-
stitue ; les bâtonnets se recourbent du côté opposé aux asters et leurs
bouts s’allongent de façon à se souder les uns aux autres. Le noyau
(1) Le nombre initial des chromosomes, observé par les auteurs, chez diverses
espèces est de 24 chez Pyrrhocoris apterus (Henking), 30 chez Pieris brassicæ
(Id.), 50 chez Pieris napi (Id.), 84 chez Agelastica alni (Id.), 28 chez Bombyx
mori (Toyama), 12 chez Cicada tibicen et Caloptenus femur rubrum ( Wilcox),
12 chez Gryllotalpa vulgaris(Vom Rath), 16 chez Hydrophilus piceus (Id.), etc.
Henking dit avoir observé chez le Pyrrhocoris apterus, au début de la
première division, que la chromatine présente divers arrangements successifs
qui aboutissent à la formation de 24 chromosomes on 12 passent dans chacune
des cellules filles. Ces cellules filles se divisent à leur tour, mais de leurs
12 corpuscules chromatiques, 11 seulement prennent part à la division, le dou-
zième demeure indivis et est conservé par l’une des cellules résultant de la divi-
sion. 11 y a donc deux formes normales de cellules qui se transforment en
spermatozoïdes,
Carnoy a observé sur l’Ædipoda cœrulea et une Locusta une particularité
remarquable : au moment de la dislocation de la couronne, les bâtonnets, au lieu
de suivre leur marche habituelle vers les asters, se jeltent de chaque côté de la
couronne en entraînant avec eux les filaments du fuseau sans pourtant les déta-
cher des pôles. Les bâtonnets ne se trouvent pas, comme d’habitude, sur la ligne
oignant les pôles, mais dans une situation diamétralement opposée. Les bâton-
nets continuent à s'éloigner, la cellule s’allonge dans un sens opposé à celui
qu’elle prend d'ordinaire, les filaments du fuseau se rapprochent pour finir par
former un faisceau unique. La figure est alors normale, à part les asters, qui
restent isolés pendant quelque temps de chaque côté du faisceau ; ils finissent par
disparaître et les couronnes polaires se forment.
(2) Vom Rath dit que les groupes quaternes se forment par une division lon-
gitudinale unique des chromosomes. Les chromosomes sont ainsi divisés chacun
en deux éléments et ils demeurent réunis bout à bout deux par deux. S'ils sont
serrés, ils forment un anneau; s'ils constituent un groupement lâche, ils ne
forment pas d’anneau. Chacun des quatre éléments se contracte et donne 4 chro-
mosomes arrondis ou en forme de bâtonnets.
Wilcox décrit tout autrement la formation des groupes quaternes : au début,
970
est ainsi reconstitué ; il grandit rapidement tout en reprenant peu à
peu l’aspect des noyaux ordinaires.
Pendant ce temps, les granules du protoplasme font irruption dans
le fuseau et s'accumulent autour des bâtonnets, mais, peu à peu, ils
s’effacent pour former une auréole hyaline à la Hériphe de laquelle
se dessine bientôt la nouvelle membrane nucléaire.
Que deviennent, dans le cours du phénomène, le plasma et la
membrane nucléaire ?
Au début de la forme pelotonnée, le noyau devient plus hyalin, les
granules et nucléoles se fusionnent pour former les filaments du
fuseau (surtout bien visible pendant l’allongement du noyau). La
membrane nucléaire disparaît, le liquide et les granules cytoplas-
matiques viennent baigner le reticulum cytoplasmatique qui se
transforme et constitue les asters.
Les centrosomes sont généralement bien visibles pendant toute la
durée du phénomène, le ou les nucléoles le sont surtout pendant la
prophase.
Les spermatocytes subissent donc deux divisions successives, à la
fin de la dernière division les restes des filaments du fuseau se
réunissent pour former un amas cytoplasmatique parfois double,
qu'on ne trouve que chez les spermatides, et qui constitue le
Nebenkern ou noyau accessoire dont le rôle dans la spermatogenèse
est encore des plus discuté.
II. PLASMODIÉRÉSE.
Elle se fait le plus souvent par étranglement, mais parfois aussi
avec formation d’une véritable plaque cellulaire, Dans ce dernier
cas les filaments du fuseau s’épaississent au niveau de la plaque
équatoriale et finissent par se toucher, en formant ainsi une sorte
de plaque : la plaque fusoriale qui s'agrandit et gagne le cytoplasme
(plaque cytoplasmatiqne) et la membrane de la cellule. La plaque.
cellulaire ainsi formée finit par se résorber, ou bien elle persiste et
4
contribue à constituer, en se dédoublant, la nouvelle membrane
cellulaire. La division du protoplasme peut suivre plus ou moins
rapidement la division du noyau, ce qui a permis de distinguer trois
modes à cette division (Gilson).
le filament nucleïnien porte de nombreux granules chromatiques; ces granules
se rassemblent sur lui en 24 points différents. Le filament se divise ensuite en
12 segments, chacun d’eux est bivalent et offre un chromosome à chaque extré-
mité., Chaque segment s'associe à un segment voisin, formant ainsi un groupe qui
contient 4 chromosomes. On a ainsi 6 groupes annulaires quadrivalents. Si les
extrémités des segments se soudent, on a la formation en anneaux. Il y aurait
donc, pour Wilcox, deux segmentations transversales successives. Chaque sper-
malide recevrait un chromosome différent.
L
8
+
4
971
A. La division du protoplasme se fait immédiatement après la
division du noyau, la membrane cellulaire se divise aussi et il se
Fig. 28. Fig. 29. Fig. 30.
Fig. 32.
Fig. 33.
Fig. 31.
Fig. 28 à 31, montrant la division cytoplasmatique endogène; de 28 à 32 : par formation d’une
cellule multinucléée ; de 33 à 37 : par segmentation binaire à l’intérieur de la membrane.
forme deux nouvelles cellules. C’est le mode habituel, appelé
segmentation binaire où exogène.
B. La division du protoplasme se fait immédiatement après celle
du noyau, mais la membrane ne prend pas part à la division, elle
entoure les deux cellules filles qui peuvent devenir libres par la
rupture ou la résorption de la membrane, d’autres fois les cellules
filles se multiplient par segmentation binaire à l'intérieur de la
membrane qui finit par crever ou se résorber et mettre en liberté la
colonie ainsi formée (colonies, spermatocystes, Kügeln, sphères sper-
matiques, spermatogemmes, etc.). La Valetteappelle spermatocystes les
colonies pourvues d’une membrane d’enveloppe et spermatogemmes
(ces derniers comparables aux spermatoblastes des Mammifères)
celles dépourvues d’enveloppe.
La membrane entourant les cystes est anhyste pour les uns ( Von
Siebold, Landois, Bessels, Meyer, Weismann, etc.), pour d’autres, elle
serait originairement multicellulaire et proviendrait, soit de l’épithé-
lium testiculaire (Balbiani), soit des cellules périphériques des
cystes qui se seraient fusionnées (La Valette).
Dans un travail récent sur le testicule de l’'Hydrophile, De Bruyne
a fait les constatations suivantes : Certaines cellules du testicule
572
gardent leur aspect et leurs caractères d’éléments indifférents,
s’associent et se groupent autour d’autres isolées qui s’en distinguent
immédiatement par leurs dimensions et leur aspect général : les
premières sont les cellules enveloppantes (épithéliales, folliculaires);
les secondes ou cellules enveloppées sont les vraies cellules génitales
ou spermatogenties. Elles ont toutes deux la même origine.
Comme La Valette, Nussbaum et Poter, De Bruyne admet que la
cellule enveloppante est ici l’homologue de la cellule de Sertoli des
mammifères. Elle aurait un double rôle : nutritif et protecteur;
nutritif, en secrétant de la graisse au cours de la spermatogenèse et
en fournissant finalement, par leur destruction, les éléments
nutritifs nécessaires au développement des cellules mâles, protec-
teur, en formant autour de la spermatogenie, pendant toute la durée
de son évolution spermatogénétique, une capsule protectrice qui ne
se détruit que quand les spermatozoïdes sont complètement édifiés.
C. La division du protoplasme reste en retard sur celle du noyau;
il en résulte la formation d’une cellule multinucléée qui plus tard se
divise en autant de cellules qu’il existe de noyaux. Il se forme donc
aussi des colonies, comme dans le cas précédent, mais quand la
plasmodiérèse se produit, elle ne donne plus naissance seulement à
deux cellules, mais à un bien plus grand nombre. Ces deux derniers
cas, qui coexistent souvent et qui ne sont, en réalité, qu’une variante
l’un de l’autre, peuvent être réunis sous le nom de segmentation
endogène (1).
Il y a donc deux modes de division plasmatique dans les cellules
testiculaires : exogène et endogène, existant simultanément et pou-
vant allterner un certain nombre de fois; la segmentation binaire
ou exogène semble toutefois être la première.
Deuxième période, dite de différenciation.
Elle est caractérisée, ainsi que nous l’avons dit, par des phéno-
mènes de différenciation de la spermatide aboutissant à la formation
du spermatozoïde. |
L'on à cru, au début des recherches sur la spermatogenèse, que
le noyau seul de la spermatide prenait part à la formation du sper-
matozoïde (Kôülliker), mais l'on est d’accord aujourd’hui pour assi-
gner un rôle déterminé à chacun des éléments cellulaires (noyau,
centrosome, Nebenkern, protoplasme, etc.) de la spermatide : le
sSpermatozoïde est donc formé par l’ensemble de la spermatide et
nous aurons à étudier successivement les modifications présentées
dans ce but par chacun des éléments entrant dans sa constitution.
(1) Pour Wielowziejshi, les spermatogonies plurinucléaires proviendraient de
la fusion de plusieurs cellules et non de la division cellulaire endogène.
573
\
1. Changement de forme de la spermatide. — Quand la spermatide
commence à se transformer en spermatozoïde, elle subit d’abord
un changement de forme :
elle s’allonge, s’étire, Cet
allongement, d’abord uni-
polaire, finit généralement
par devenir bipolaire; la
cellule s’allonge et s’étire
de plus en plus pour se
transformer enfin en fila-
ments. Quand l'allongement
est bipolaire, on pert dis-
tinguer deux segments : le
segment procéphalique et le
segment caudal. Ce dernier,
Spermatides d’'Ornithobia en voie de transformation en ER E . ©
spermatozoïdes ; nk — Nebenkern. qui s est formé le premier
Fig. 38 à 43.
et qui est le plus considé-
rable, contribuera à former la queue du spermatozoïde ; le segment
procéphalique est situé au pôle de moindre allongement ou d’allon-
gement tardif et c'est là que se formera la tête.
L’allongement reste pourtant quelquefois unipolaire et alors le
segment procéphalique est très court ou semble manquer ; il est très
court chez la Libellula depressa, les Geotrupes, les Diptères et la plu-
part des Orfhoptères; bien visible et constant chez les Lépidoptères;
très long chez quelques Hémiptères, entre autres chez la Velia cur-
rens (Gilson).
Cet allongement se fait en même temps pour toutes les cellules
d’une colonie et dans le même sens, c’est à-dire que toutes les têtes
des spermatozoïdes seront d’un côté et les queues de l’autre. Mais il
arrive cependant que le phénomène se passe aux deux hémisphères
opposés de la colonie, de sorte que les faisceaux de spermatozoïdes
qui en résultent ont un amas de têtes à chacune de leurs extrémités
entre lesquelles s’insinuent les queues des spermatozoïdes de l’extré-
mité opposée (Meloides, Helops, etc.).
2. Modifications subies par le noyau. — Le noyau s’allonge, dimi-
nue de volume et prend une apparence homogène ; tous les auteurs
sont d’accord pour admettre que ses chromosomes constitueront la
tête du spermatozoïde.
Comment le contenu du noyau prend-il une apparence homogène”?
C’est ce que Gilson explique de la manière suivante :
4° Le plus ordinairement, il y a fusion de l’élément nucleinien. Les
chromosomes semblent se fusionner en une seule masse plus petite
que le noyau, de sorte qu'entre elle et la membrane du noyau, il
existe une partie claire, quelque peu granuleuse et qui serait formée
ms
d-AAt" LA
BP dit des Te
LA.
074
LS * L à FF +
0) da Dé ue: Era tes à.)
par les restes du karioplasme (fig. 38 à 43). La masse nucleïnienne
ainsi formée s’allonge et s’aplatit de manière à prendre un aspect
filamenteux, tandis que la membrane du noyau et le karioplasme
s’effacent peu à peu. La tête du spermatozoiïde est formée. -
2° Chez quelques insectes, et notamment chez tous les Locustides,
les chromosomes se fragmentent en tronçons qui disparaissent peu à
peu (fig. 44 à 48). Le noyau paraît rempli d’un liquide chromophile
homogène qui se condense peu à peu; il s’allonge, se rétracte, prend
un aspect filamenteux, la tête du spermatozoïde est constituée.
3 Chez les Libellules, le filament nucléaire se raccourcit, s’épais-
sit, devient rectiligne et prend une apparence homogène; il semble
s'être déroulé (fig. 45 à 54), pendant que la membrane du novau
s’applique intimement, comme dans les cas précédents, sur la masse
nucleïnienne rétractée et finit par devenir invisible,
3. Modifications subies par le protoplasme. — Le protoplasme suit
les modifications de forme de la spermatide ; il s’allonge, s’étire pour
former la queue. En même temps, il devient hyalin, homogène À
presque toujours présente des vacuoles plus ou moins nombreuses,
surtout bien visibles chez les Coléoptères, qui aident à réduire
considérablement son volume primitif par leur effacement ultérieur.
La formation des crochets chez les Locustides est remarquable; il
Ë
+
re
#
à
à
1
1
;
Fig. 46. Fig. 41. . Fig. 48.
Spermatogenèse du Dectieus verrucivorus (Gilson), montrant la formation des crochets.
Fig. 44. — Spermatide, Une vacuole est accolée au noyau. L'élément nucleïnien a commencé à se dissoudre
dans le plasma nucléaire. L’allongement unipolaire se manifeste. L
Fig. 45. — Un rudiment de filament axial se montre au pôle opposé à la vacuole.
Fig. 46. — L’allongement unipolaire est bien accentué et le filament axial a fait son apparition.
. J . . Re 4
Fig. 41. = La nucleïne est entièrement dissoute dans le noyau, une sailiie s'élève de la paroi antérieure du
noyau et s’avance dans la vacuole. |
Fig. 48. — Stade ultérieur, les saillies latérales de la vacuole montrent déjà qu’elles formeront les crochets du |
Spermatozoïde.
se forme dans le protoplasme de la Spermatide une vacuole (Sabatier
l'avait attribuée à une dégénérescence du noyau) qui s’agrandit et
finit par se souder au noyau. Celui-ci s’allonge, s’aplatit en même
temps que la vacuole dans laquelle il envoie un prolongement
079
médian qui la sépare en deux compartiments latéraux. Ces derniers
deviennent saillants à l’extérieur et forment les crochets pendant
que leur cavité se rétrécit et finit par s’oblitérer (fig. 44 à 48).
4. Rôle du Nebenkern, du centrosome, des mitosomes, etc,, dans la
formation du spermatozoïide, — Les auteurs sont à peu près tous
Fig, 49. Fig. 50. Fig, 51. Fig. 54. Fig, 53. Fig. 52,
Fig. 49 à 54, montrant le déroulement du filament nucleïnien dans la spermatide
de ZLibellula depressa (Gilson).
d'accord pour admettre les changements survenant dans la sperma-
tide dont nous venons de parler et pour dire que la tête du sperma-
tozoide provient des chromosomes et la queue du protoplasme. Mais
il n’en est plus de même quand il s’agit d’assigner un rôle précis
aux autres éléments de la spermatide.
Henking distingue dans la figure chromatique de la spermatide,
les filaments du fuseau /Spindelfasern) des filaments unissants
{Verbindungsfasern)] renfermant de la chromatine et résultant de
l’étirement des chromosomes. Les faisceaux périphériques de ces
derniers, avec participation de quelques éléments fusoriels, forment
le Nebenkern, Le faisceau central des filaments unissants formerait
le mitosoma. Le Nebenkern devient l'enveloppe du filament axial ; le
mitosoma se divise en deux parties, l’une antérieure qui devient la
portion antérieure de la tête, l’autre postérieure qui disparaît par
résorption.
Platner admet dans la spermatide deux corps accessoires : l’un
provenant de la partie polaire du fuseau de la dernière division et
renfermant par conséquent le centrosome; l’autre provenant de la
partie équatoriale du fuseau (le mitosoma). Le centrosome va se
porter à la partie antérieure de la tête pour former sa portion anté-
rieure. Le mitosome se divise en un petit amas granuleux (petit
mitosome) et en un gros corpuscule arrondi, filamenteux (grand
mitosome). Le grand mitosome entoure le filament axial de la
queue en se divisant en deux moitiés qui s’allongent pour former
l'enveloppe du filament axile (fibrilles de la queue Henneguy). Le petit
mitosome va se placer à la partie postérieure de la tête, à l’extré-
mité du filament axial. |
La Valette dit que le Nebenkern contribue à former la tête avec
les chromosomes ; le mitosoma aide à constituer la portion anté-
rieure de Ia tête.
Gilson croit que les formations décrites sous le nom de Neben-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 21 XI 99. 47
576
kern, et qui d’après lui ne sont que desimples vacuoles, constitueront
le filament axial.
D’autres fois, celui-ci serait formé par les filaments du proto-
plasme qui s’agglomèrent en une masse allongée, finalement fila-
menteuse, dans le segment caudal de la spermatide.
Il croit aussi que le protoplasme de la spermatide, lors de l’étire-
ment de celle-ci, contribue également à former la coiffe céphalique.
Vom Rath pense que le Nebenkern constitue la portion antérieure
de la tête.
Wilcox attribue la formation du filament axial au Nebenkern, le
centrosome décrirait un cercle autour du noyau et formerait la
partie postérieure de la tête (segment cervical).
Ces différents points de la spermatogenèse des insectes ne sont
pas encore définitivement éclaircis; toutefois, ce sont les vues de
Platner qui semblent actuellement être le plus près de la réalité.
TECHNIQUE
Il n’est pas toujours facile de rencontrer les premiers stades de la
spermatogenèse. L'entrée en activité du testicule varie considéra-
blement suivant les familles et même d’une espèce à une autre.
Elle se manifeste souvent déjà chez les larves ou chez les nymphes
et il arrive qu’en examinant les testicules de l’espèce adulte, on n’y
trouve plus que les dernières phases de la spermatogenèse. De là, la
nécessité de pousser les recherches jusqu'aux différents états
larvaires de l’espèce choisie comme type d’étude.
Les testicules des larves et des nymphes des Coléoptères sont trop
petits encore et la spermatogenèse trop peu avancée; il sera donc
préférable, dans ce groupe, de faire les recherches chez les adultes.
L'étude de la spermatogenèse chez les Diptères se fera surtout à la
fin de leur période nymphale. Chez les Lépidoptères, à nymphose
courte, on choisira de préférence les chenilles; maïs la chrysalide
conviendra mieux quand la période nymphale est longue. Dans les
autres groupes, il sera le plus souvent nécessaire de suivre le phéno-
mène dès les premiers états larvaires.
Il faudra avoir soin également d’examiner les tubes séminaux en
différents points, la transformation en spermatozoïdes étant d'autant
plus avancée que l’on se trouve plus près de la terminaison de ces
canaux.
Quant aux spermatozoïdes, leur étude isolée sera généralement
difficile : nous avons déjà dit qu’ils se rencontraient rarement libres
(sauf dans le vagin de la femelle, quelque temps après l’accouple-
ment), mais ordinairement en amas, faisceaux ou spermatophores.
977
On se servira de dissociations et de coupes (transverses et longi-
tudinales) en n’employant que des procédés très délicats (les plus
recommandables sont ceux de Gülson, GCarnoy el Wilcox), On exami-
nera les préparations à l’aide d'objectifs forts(1/18 et1/12 imm. hom.).
Les dissociations seront des plus utiles; les éléments étant isolés et
non tassés les uns contre les‘autres, sont plus facilement accessibles
à l'observation.
On enlève les testicules sur l'animal fraîchement tué (vapeurs de
chloroforme — eau à 80°, Spichardt) ou de préférence encore vivant,
on les découpe en tronçons que l’on place chacun sur un porte-
objet. On racle chaque fragment à l’aide d’un fin scalpel. Si les tes-
ticules sont trop petits, on dilacère délicatement pour en faire
sortir les éléments dans leur milieu naturel ou dans un liquide
indifférent (liquide amniotique : Bütschli et La Valette; sol. aq. de
Nacl de 0,5 à 0,75 p. c. : Ballowiz et Henking; sérum iodé : La
Valette; sérum artificiel de Kronecker légèrement gommé : Henne-
guy, elc.). On fixe ensuite (vapeurs d’acide osmique : Henking et
Gilson ; solut. concentrée de sublimé dans l'alcool : Vom Rath; liq.
de Flemming : Henking, Spichardt, Vom Rath, Henneguy, etc.; liq.
de Ripart et Petit : Henneguy; liq. de Kleinenberg : Mayzel, Vom
Rath, etc.) et l’on colore (bleu de méthylène : Vom Rath; violet de
dahlia : La Valette; carmins, etc.). On monte la préparation à la
glycérine et l’on borde à la paraffine.
Telles sont les méthodes que la plupart des auteurs ont employées
. jusqu’à présent dans leurs dissociations ; nous ne les avons exposées
que très rapidement, voulant surtout signaler les procédés de Gilson
et de Carnoy qui sont à préférer.
Gilson dissocie dans une goutte de ver{ de méthyle ou ajoute ce
réactif après la dissociation. Il emploie l’une des deux formules
suivantes :
Verbdeumétyles tn TR 0028 ge,
nt PAU AIO CNE dt em Etre EU CC:
Aéiderdcetique: 2 LEE EUR EI 1.00,
B Sol. aq. de Nacl à 40 p. c. :: ... 1 vol.
" { Sol. très acide de vert de méthyle. 1 vol.
On fixe ensuite la préparation ainsi colorée, pendant 10 à 20 mi-
nutes, aux vapeurs d’acide osmique en solution à 2 p. c.; la coloration
s'effectue mieux ainsi que si l’on avait fixé d’abord. On peut aussi
employer comme fixateur, mais avec moins d'avantage, les vapeurs
d’acide sulfureux que l’on laisse agir 3 à 5 secondes. On conserve la
préparation dans une goutte de la liqueur de Ripart et Petit à laquelle
on ajoute une gouttelette de la solution de vert de méthyle, on lute
bien pour empêcher qu'elle ne se dessèche,
978
Des organes trop délicats pour être dilacérés peuvent être prépa-
rés en entier : on expose pendant quelques minutes aux vapeurs
d'alcool, on colore au vert de méthyle et l’on monte dans la solution
conservatrice suivante :
ATICOOE A 000 REP See CRE 60 cc.
Fa USB SEE Er PAT ET RIRE 30 »
Glycérine RE Ne LAN ETS AE 30 »
Solution aqueuse d’acide acétique crist. à 15/85 . 2 »
Bichlorure de mercure. en RS 0 D ER
Ballowitz, qui a étudié les spermatozoïdes d’un grand nombre
d'insectes, employait le procédé suivant :
Les spermatozoïdes sont fixés par les vapeurs d’acide osmique en
solution de À à 2 p. c., puis étalés en couche mince sur le deckglass.
On laisse sécher et on passe rapidement à la flamme d’une lampe à
alcool. On dépose ensuite le deckglass, la face enduite en dessous,
dans le bain colorant(carmalun, hématoxyline,etc.) pendant quelques
instants. On lave à l’eau, on laisse sécher, on passe encore une fois à
la flamme et l’on monte dans le baume au xylol.
C’est par des macérations que le même auteur est parvenu à
démontrer la structure intime de la queue :
Sur le porte-objet où se trouvent les spermatozoïdes, on dépose
une goutte d’une solut. aq. de Nacl de 0,6 à 3 p. c., on recouvre d’un
deckglass et l’on borde à la paraffine. Après un jour, parfois plus,
parfois moins, on peut examiner la préparation ainsi traitée et se
servir alors de colorants très intensifs (violet de gentiane en sol. de
1/2 à 1 p. c.). Pour ce faire, on enlève deux bords de paraffine à l’aide
d’une aiguille chauffée et l’on introduit sous l’un de ces bords une
goutte du liquide colorant. A près avoir fait agir assez longtemps, on
aspire avec un morceau de papier buvard le liquide par l’autre bord,
on introduit de nouveau un liquide aqueux pour monter la prépara-
tion et on lute. | |
Coupes. Les mêmes réactifs que pour les dissociations ont été
employés par les différents auteurs ; les meilleurs procédés semblent
être ceux de Carnoy, Gilson et Wilcox.
Carnoy recommande comme liquides fixateurs : 1° la nouvelle
liqueur de Flemming, mais dans laquelle la dose d'acide osmique
est élevée de 1/3 et la concentration de l’acide chromique plus que
doublée; 2° la solution de sublimé avec 1 p. c. d'acide acétique.
Les testicules entiers ou en fragments sont enlevés de l’animal
vivant et séjournent dans le réactif pendant 6 à 10 minutes. On
lave ensuite à l’eau distillée et on laisse quelques minutes dans
l'alcool à 60°, On peut alors colorer (de préférence par le carmin
aluné) ou conserver dans l’alcool à 90° pour un usage ultérieur.
di 4
PR ES POP PP PNEU
à À
LL PAN seb PE +
979
Les objets sont enrobés au chloroforme dans la paraffine et
ensuite coupés au microtome. On monte les préparations de préfé-
rence dans des milieux aqueux, les images y ressortant plus claire-
ment.
Gilson préconise de placer les pièces à fixer dans 30 centimètres
cubes environ, et pendant 10 à 15 minutes, de la solution suivante :
Aide TIQUE PANNE NN AE eus 3 vol.
Solut. aq. d'acide acétique à 15/85 . . . . 3 vol.
Solut. aq. sat. de bichlorure de mercure . . 31 vol.
OM OO ESTIMER TE ENT AS Ne AOL VOE
BACS TN ee DEAR AN RU 4 0e ere nt TS VOL,
100 vol.
Après un quart d'heure de séjour dans ce liquide, on y ajoute une
égale quantité (soit donc 30 cc.) d’alcool à 90° et 10 minutes après,
on porte dans l’alcool absolu jusqu’à complet durcissement.
Pour colorer, on porte les pièces dans l’eau distillée, jusqu’à ce
qu’elles tombent au fond du vase et après quelques minutes, on
décante le liquide qui est remplacé par le vert de méthyle, le picro-
carmin, l’alun carminé, la safranine en solution aqueuse. On passe
à l’alcool absolu et l’on enrobe au chloroforme dans la paraffine.
Wilcox fixe par le sublimé chaud, le liquide de Müller ou la
liqueur chromo-osmo-acétique. Il colore les coupes d’abord pen-
dant 10 à 15 minutes dans la safranine, lave à l’alcoo!l à 90°, traite
ensuite par une solution concentrée de vert de Victoria dans l'alcool
absolu pendant quelques minutes, passe à l’alcool absolu, éclaircit
et monte.
Il a aussi employé la méthode de coloration recommandée par
Henneguy : les coupes sont traitées pendant cinq minutes par une
solution aqueuse de permanganate de potasse, on lave à l’eau et on
‘ colore ensuite par la safranine Zwardemaeker de 3 à 20 minutes. Il
a obtenu ses meilleurs résultats avec le procédé d’Heidenheim ainsi
employé :
Les coupes sont placées pendant une demi-heure à une heure
dans une solution aqueuse à 2 p. c. de sulfate double de fer et
d’ammoniaque; on lave 5 minutes à l’eau, on colore 1 à 2 heures
dans la solution aqueuse d’hématoxyline à 0,5 p. c. et on lave à
l’eau (coloration bleue); ou bien l’on place les coupes pendant
2 heures dans la solution au fer, on lave à l’eau, on colore 10 à
12 heures dans l’hématoxyline, on lave de nouveau, puis on
décolore par la solution au fer de 2 à 8 heures et on fait un dernier
lavage à l’eau (coloration noire).
580
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Bombyx mori.
(Zool. Anz. XVII.)
In. — On the Spermatogen. of the Silkworm.
(Bull. Coll. Agric. Tokio IT.)
BazLzowirz, K. — Z. Kenntn. d. Samenkôrper d. Arthropoden.
(Intern. Monatschr. f. Anat. u. Physiol. XI.)
BALLOWITZ, E. — Bemerk. z. d. Arbeit von K. Ballowitz.
(Intern. Monatschr. f. Anat. u. Physiol, XI.)
Wizcox, E.-V. — Spermatogen. in Caloptenus femur rubrum.
(Anat. Anz. X.)
Ip. — Spermatogen. in Caloptenus femur rubrum and Cicada tibium.
(Bull. Mus. Harward Coll. XXVII.)
TicHomMiRow, À. — Iswestija des Seidenbaucomites (en russe).
BazLowIiTz, E. — Die Doppelspermatozoen d. Dytisciden.
(Zeitschr. Wiss. Zool. LIX.)
CHozopKovski, N.— Spermatogenèse des Insectes.
(Soc. Nat. St-Pétersbourg XXV.)
Vom RaTH, O. — Neue Beitr. z. Frage d. Chromatinreduction FA
Samen u. Eireife,
(Arch. Mikr. An. XLVI.)
. FABRE, J.-H. — Etude sur les Locustiens.
(Ann. Sc. Nat. (8) I.)
Wizcox, E.-V. — Further Stud. on the Spermatogen. of Caloptenus
femur rubrum.
(Bull. Mus. Harv. Coll. XXIX.)
HENNEGUY, F. — Leçons sur la cellule. Paris, 1896, 40.
ERLANGER, V.-R. — Ueb. d, sogenannten Nebenkern in der männl,
Geschlechtzellen d. Insekten.
(Zool. Anz. XIX.)
TR LÉ: 18
083
66. (1897). MonrGomery, T.-H. — Prelim. note on the chromatin reduction in
the spermatogen. of Pentatoma.
(Zool. Anz. XX.)
67. — DE LA VALETTE-ST-GEORGE, À. — Z. Samen u. Eibildung bei Sei-
denspinner.
(Arch. Mikr. An. XLVIII.)
68. — Wiccox, E.-V. — Chromatic tetrads.
(Anat. Anz. XIV.)
69. (1898). TicHomrrow, A. — Zur Anat. d. Insektenhodens.
(Zool. Anz. XXI.)
10. — MonTGomERY, T.-H.— The spermatogen. in Pentatoma up op the
formation on the spermatid.
(Zool. Jahrb. Abth. f. Anat. XII.)
71. — PauLuEr, F. C. — Chromatin Reduction in the Hemiptera.
(Anat. Anz. XIV.)
12. — HENneGuy, L. F. — Sur les rapports des cils vibratiles avec les
centrosomes,.
(Arch. Anat. Micr. Paris, tome L.)
73. (1699). DE BRUYNE, C. — La Cellule folliculaire du testicule d'Hydrophilus
piceus.
(Verh. d. Anat. Ges. XIII Versamml.)
ORTHOPTÈRES DU VOYAGE
DE M. MARTINEZ ESCALERA DANS L'ASIE MINEURE
par Hgn. Holivar.
Les espèces, signalées dans cette note, ont été recueillies par
M. Martinez Escalera, entomologisie enthousiaste, dans la région
centrale de l’Asie Mineure lors d’un voyage qu’il a réalisé en 1898
ayant pour but de recueillir des Coléoptères dont il s’occupe spécia-
lement. C'est à la suite de ma demande que cet excellent ami a bien
voulu sacrifier quelques-unes de ses chasses à la recherche d'insectes
de divers ordres etces quelques moments lui ont suffi pour rapporter
des séries assez nombreuses et extrêmement intéressantes d’insectes
dont les Tenthredinides seuls ont été publiés jusqu’à présent (").
Nos connaissances en fait d’Orthoptères de cette région de l'Asie se
bornaient, outre les quelques espèces signalées par M. Brunner von
Wattenwyl dans son Prodromus der Europürischen Orthoptleren, aux
| (1) Chalastogastrorum novæ species et varietates, quas D. Escalera ex Asia
minore reportavit, a F, W. Konow, p. descriptæ.— Actas de la Soc. Esp. de Hist.
Nat., sept. 1899. (Ce mémoire comprend l’énumération de 52 espèces dont 8 nou-
velles.)
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 27 XI 99. 43
584
espèces recueillies en 1895 par le D' K. Escherich, au nombre de 24,
et dont la liste a été publiée par le D' H. Krauss, de Tübingen (‘.
L’exploration de M. Escalera a eu lieu dans la région qui s’étend
depuis Alexandiette, sur la côte occidentale, jusqu'aux contreforts
de l’Anti-Taurus, dans les montagnes de Bimbogha-Dagh; c’est donc
une région plus à l’est que celle explorée par le D" Escherich, mais
dont la faune est à peu près la même, puisque M. Escalera en à
rapporté 22 espèces des 24 énumérées par le D° Krauss; il y man-
quait donc seulement 2 espèces : Eremobia Escherichi Krauss et
Callimenus dilatatus Stäl. Par contre, il a recueilli à peu près une
centaine d'espèces dont plusieurs sont nouvelles pour la science ou
n'avaient pas été trouvées, jusqu’à présent, dans l’Asie Mineure.
L'ensemble des espèces recueillies nous permet de juger des carac-
tères de la faune orthoptérologique de cette contrée, qui est tout à fait
européenne et méditerranéenne, pas très différente, malgré son
caractère oriental qui se manifeste par l’abondance des Odonturidæ
et le manque total des Ephippigeridæ à la faune de la péninsule
ibérique dans la zone comprise entre les 36° et 40° degrés de lati-
tude septentrionale. |
Pour bien connaître les relations de la faune de cette région de
l'Asie Mineure avec les faunes environnantes, il faut consulter, en
outre des travaux déjà indiqués, ceux de Retowski, Redtenbacher,
Zubowsky et Giglio-Tos (?) aussi bien que le Prodromus de M. Brun-
ner dont j’ai suivi tout à fait l’ordre pour faciliter les recherches.
M. Martinez Escalera, à peine reposé de son voyage, en a entrepris :
un autre. Descendant le long de l’Euphrate jusqu’à Bagdad et Basora,
il explorera les montagnes de Chiraz, au sud de la Perse; il s’y trouve
depuis quelques mois, faisant d’amples récoltes qui contribueront
notamment à nous faire connaître la faune de cette région de la Perse
si peu explorée jusqu’à présent.
(1) Zoologische Ergebnisse einer von Dr K. Escherich unternommenen Reise
nach Central-Kleinasien. 11 Theil : Orthoptera, bearbeitet von Dr H.-A.Krauss in
Tübingen. Abdruck aus den Zool. Jahrbüchern neunter Band 1896, pp. 557-570 |
(Taf. 8).
(2) ReTowsKki, O. — Beiträge zur Orthopteren-Kunde der Krim. — Bull. de la
Soc, Imp. des Nat. de Moscou, année 1888, no 3, pp. 402-415.
REDTENBACHER, J. — Beitrag zur Orthopteren-Fauna von Turkmenien. —
Wiener Ent. Zeitchr. VIII, Jahrg. 1889, pp. 23-32.
GiGui0-Tos, E. — Viaggio del Dr E. Festa in Palestina, nel Libano e regioni
vicine V. Ortotteri. — Bol. dei Musei di Zool. ed An. comp. Torino, 1893, n°0 164.
Ip. — Seconda comunicazione. — Ibid., 1894, no 191.
BoLivaR, IGN. — Liste des Orthopières ones en Er par le DrTh. Barrois.
— Rev. Biol. du Nord de la France, t. V, 1893. :
ZuBowsky,N.— Zur icone Transcaspiens. — Horæ Soc. Ent. Ross.,
t. XXX, 1896.
Ip. — Über einige neue Turkestanische Acridiodeen. — Ibid., t. XXXII, 1899.
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Sect. I. — DERMAPTERA.
Fam. FORFICULIDÆ,
LABIDURA Leach,
L. riparia Pall. — Brunn. Prodr. p. 5, fig. 1.
Akbès.
C’est une espèce presque cosmopolite. Le D' Escherich l’a trouvée
à Angora.
LABIA Leach.
L. minor L. — Brunn. Prour. p. 10, fig. 3,
Akbès.
Elle a été déjà indiquée de l’Asie Mineure par M. Brunner et de
Crimée par M. Retowski,
FORFICULA L.
F. auricularia L. — Brunn. Prodr. p. 19, fig. 4D, €.
Enyusek-Dagh, Akbès.
C’est l'espèce commune en Europe. Elle ne figure pas parmi les
espèces recueillies par le D° Escherich en Arménie, ni par les
D' G. Radde et Walter dans la région transcaspienne, mais elle a été
déjà citée de l’Asie Mineure par M. Brunner.
F. lurida Fisch. — Brunn. Prodr. p.16, fig. 4A, B, c.
Enyusek-Dagh, Akbès, Aidin, Alexandrette.
Cette trouvaille vient corroborer les indications de Fischer et
Brunner (Turquie, Syra, Péloponèse) et la mienne, de Palestine
(voyage du D" Barrois).
Elle est commune dans une grande partie de l’Asie Mineure.
ANECHURA Scudd.
A. bipunctata F.— Brunn. Prodr. p. 19, fig. 5.
Alexandrette, Enyusek-Dagh.
Cette espèce se trouve en Europe dans les hautes montagnes
depuis les Pyrénées. Elle a été citée aussi de Elma-Dagh près d’Angora
par le D' H. Krauss et de Turcomanie (Steppe-Keleta) par le D°J.
Redtenbacher.
Sect. II. — DICTYOPTERA.
Fam. BLATTIDX.
APHLEBIA Brunn.
A. state Mg. — Brunn. Proûr. p. 41.
Akbès, Marach.
586
Tous les exemplaires que j'ai vus ont le pronotum bordé de blanc
postérieurement, mais cela se voit de même dans les exemplaires
provenant de Vienne. Quelques-uns ont le disque du pronotum
roussâtre.
A. brevipennis Fisch. — Brunn. Prodr. p. 45.
Jenidje-Kalé.
Je rapporte à cette espèce un exemplaire femelle recueilli par
M. Escalera.
A. græca Brunn. — Prodr. p. 45.
Jenidje-Kalé.
Elle a été déjà indiquée comme se trouvant en Grèce et dans l’Asie
Mineure.
À. Larrinuæ Bol. — An. Soc. Esp. de Hist. Nat. tomo X, 1881,
p. 500. :
Marach.
Je n’ai pu examiner que des larves de cette espèce ; il me semble
cependant qu'on ne peut pas douter qu’elles appartiennent à cette
espèce. Elle a été signalée de Crimée par M. Retowski.
Les D Krauss et Redtenbacher n’ont indiqué aucune espèce
d’Aphlebia à Angora ni dans la région transcaspienne. Le D” Giglio-
Tos a cité l'A. carpetana Bol. de Syrie, mais cette indication doit se
rapporter à VA. brevipennis Fisch. comme du reste le D’ Giglio-Tos
l’a reconnu lui-même. L’Aphlebia carpetana reste donc une espèce
exclusivement espagnole,
LOBOPTERA Brunn.
L. decipiens Germ. — Brunn. Prodr. p. 48, fig. 10.
Akbès.
Elle se trouve depuis le Portugal jusque dans l’Asie Mineure.
STYLOPYGA Fisch. Waldh.
St. orientalis L. — Periplaneta orientalis, Brunn. Prodr. p. 49.
Akbès. |
Trouvée à Angora par le D’ Escherich. C’est l'espèce commune
d'Europe.
Fam. MANTIDÆ.
BOLIVARIA Stal.
B. brachyptera Pall. — Brunn. Prodr. p. 62, fig. 16.
Bimbogha-Dagh.
Espèce propre au sud de la Russie et au Caucase, s'étendant par
le sud de la mer Caspienne jusqu’au Turkestan et dans l’Asie
087
Mineure. Le D" Escherich l’a trouvée à Angora et M. Rekowski en
Crimée.
FISCHERIA Sauss.
F'. caucasica Sauss. — Mélanges orthopt. 1870, 3° fasc., p. 258,
Jenidje-Kalé, Marach.
C’est une espèce très proche du F. Bœtica Rb. dont elle diffère
par la grandeur des ailes, quelque peu moins développées et par
certaines variations dans sa nervure; il serait très intéressant
d'étudier si ces variations sont constantes. Il ne faut pas oublier qu’il
y a une variété syriaca Sauss. de la F, Bœlica Rb.
EMPUSA Illig.
E. fasciata Brullé. — Brunn. Prodr. p. 70, fig. 19.
Jenidje Kalé, Marach.
Depuis la péninsule des Balkans jusqu’en Syrie.
Sect. III, — EUORTHOPTERA.
Fam. ACRIDIDÆ.
ACRIDA L. (Stäl).
A. unguiculata Rb. — Tryxalis unguiculata Brunn. Prodr.
pe 90; fs, 21.
Marach, Akbès, Bimbogha-Dagh.
Espèce à aire géographique très étendue. En Europe, elle*ne se
trouve que dans les contrées les plus méridionales, mais elle s’étend
beaucoup en Afrique et en Asie.
Le D' Escherich l’a trouvée à Angora.
OCHRILIDIA Stal,
O. tibialis Fieb. — Brunn. Prodr. p. 91, fig. 22.
Marach.
Elle se trouve en Espagne, Grèce, Candie, Égypte, Syrie ainsi
qu’au Turkestan.
DURONIA Stal.
D. fracta Fieb. — Krauss, Erklärung der Orthopteren-Tafeln,
J.-C. Savigny’s in der « Description de l'Égypte ». Verh. der KK. Zool.
Bot. Gesellsch. in Wien (Jahrg. 1890), p. 260, fig. 36.
Alexandrette,
Indiquée d’Éphèse dans l’Asie Mineure, de Syrie et de l'Égypte; le
D' Redtenbacher l’a indiquée à Merv, Paryjary et Askhabad.
STENOBOTHRUS Fisch.
S, stigmaticus Ramb. — Brunn. Prodr. p. 106, fig. 28B.
Bimbogha-Dagh.
Elle n’avait pas été signalée au sud de la Russie. Pas indiquée
dans l'Asie centrale ni en dehors de l’Europe.
S. Fischeri Ev. — Œdipoda Fischeri Eversm. Add. ad Fischeri
de W. Cel. Orth. Rossica, p. 11, ib..A, fig. 5. — Zubowsky, Zur .
Acrid.-Fauna des Asiatischen Russlands. Ann. du Musée Zool. de
l’Acad. Imp. des Sc. de St-Pétersbourg 1898, p. 73.
Bimbogha-Dagh.
Comparés avec ceux de la Sibérie occidentale, les exemplaires
rapportés par M. Escalera sont un peu plus grands, offrant une
taille intermédiaire entre S. Fischeri Ev. et lineatus Pr., mais la
forme du dernier segment ventral de l'abdomen et la direction des
nervures des élytres ne diffèrent pas du Fischeri Ev.
S. Zubowskyi sp. nov. — Statura majore. Colore fusco-rufes-
cente. Antennæ capite et pronoto unitis haud multo longiores.
Vertex apice carinatus. Foveolæ verticis acute delineaiæ. Costa
frontalis convexa, punctata, ante ocellum impressa. Palpi pallidi,
filiformes, articulo ultimo maxillari nec incrassato nec apice macu-
lato. Pronotum carinis lateralibus ante sulcum transversum distincte
angulato-inflexis, pallidis, vittam atram secantibus. Elytra 4 laia,
ovata, apicem femorum posticorum atiingentia; in © haud attingen-
tia; area mediastina angusta, ubique æque lata, longe pone medium
marginis antice producta : vena radiali antica incrassata; areis
scapularis atque externo-media, æque latis, medio ampliatis, vena
radiali media, recta, vena ulnari antica basi a vena postica divisa
sed huic parallela ; area discoidali quam aream interulnarem duplo
latiore. Campo anali lato, vena axillari libere excurrente. Elytra « ©
haud longe pone medium fusca, macula alba ornata. Alæ apicem.
versus angustatæ atque infumatæ. Femora postica sordide rufes-
centia, area externa ad carinas fusco-strigata, subtus rufa, apice
cum basi tibiarum atra. Tibiæ posticæ sanguineæ. Abdomen 4 apice.
sanguineum. Lamina subgenitalis obtusa. Valvulæ ovipositoris apice
nigræ latere dente nigro instructæ.
Long. corp. (ÿ, 19 mill.; pron., 3,5 mill.; elytr., 13 mill.; fem.
post., 11,5 mill.; lat. med. élytr., 4 mill.
Long. corp. o, 23 mill.; pron., 4,2 mill.; elytr., 14 mill.; fem.
post., 14 mill.
Jenidje-Kalé,
Elle appartient an groupe du Bolivari Brunn. et du grammicusCaz.,
mais elle diffère notamment de ces espèces. La forme des élytres est
\
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089
plutôt celle du Bolivari, mais les palpes du «7 sont filiformes, Je me
me fais un plaisir de la dédier au naturaliste qui a tant contribué à
la connaissance des espèces de ce genre difficile.
S. Simplex Eversm. — Brunn. Prodr. p. 119.
Akbès, Marach.
M. Brunner ne signale cette espèce qu’à Sarepta, sur le Volga, au
sud de la Russie.
S. bicolor Charp. — Brunn. Prodr. p. 120, fig. 20c.
Akbès, Marach, Alexandrette.
C’est la seule espèce d’Angora indiquée par le D' H, Krauss. Elle
se trouve aussi en Crimée.
S. dorsatus Zeit. — Brunn. Prodr. p. 126,
Bimbogha-Dagh.
Quoique se trouvant de préférence dans les prés humides du nord
et du centre de l’Europe, elle a été trouvée dans plusieurs régions du
sud. M. Brunner dit qu’elle se trouve aussi à Erzeroum et au Tur-
kestan.
\
S. parailelus Zett. — Brunn. Prodr. p.127.
Akbès, Bimbogha-Dagh, Marach.
Elle n’avait pas été indiquée en Asie Mineure.
Elle se trouve dans toute l’Europe depuis la Laponie jusqu’en
Grèce. À en juger par le nombre d'exemplaires rapportés par M. Esca-
lera, l’espèce est aussi commune dans l’Asie Mineure qu’en Europe.
On observe, dans les exemplaires de cette provenance, que les
élytres sont toujours plus courts que l’abdomen; j'ai vu un exem-
plaire «j de Marach qui ressemble à première vue à une © tant les
élytres sont courts.
M. Finot en a séparé de cette espèce le S. longicornis Latr. (Finot,
Faune de la France, Ins. Orthoptères, pp. 111 et 128) eu égard au
sillon typique du pronotum placé au milieu dans le longicornis, qui
a en même temps les valves de l'oviscapte plus longues et la nervure
axillaire de l’élytre des j'confluente au milieu de la nervure anale;
les exemplaires de l’Asie Mineure appartiennent sans doute à la
forme parallelus Zett., mais la nervure axillaire est confluente dans
tous les exemplaires sans exception comme chez longicornis Latr.
GOMPHOCERUS Thunb.
G. sibiricus L. — Brunn. Prodr. p. 129,
Bimbogha-Dagh.
Espèce des hautes montagnes d'Europe; elle se trouve aussi dans
l’Oural, le Caucase et en Sibérie, mais n’avait pas été signalée dans
l'Asie Mineure.
590
G. Escalerai sp. nov. — Staitura majore. Colore flavo, supra
rufo fuscoque variegato. Antennæ in «j medium corporis subattin-
gentes, depressiusculæ, apice J distincte ovato-clavatæ, in © sub-
indistincte vel parum distincte dilatatæ. Foveolæ verticis acute
delineatæ, angusiæ, apice haud contiguæ. Frons testacea, nigro
picia, valde obliqua; costa frontalis inter antennas valde produsta
impresso-punctata, carinis aculis, a insertionem antennarum usque
ad clypeum sulcata. Pronotum, medio subconstrictum, postice obtuse
angulatum ; carina media pone medium a sulco postico interrupta ;
carinis lateralibus albidis, subincrassatis, antice minus quam postice
divergentibus, fasciam nigram secantibus ; pone sulco Iæviter dislo-
catis; lobis deflexis maxima parte nigris, guttula albida obliqua
pone sulcum ornatis;, margine inferiore pallido, medio obtuse
angulato. Elytra abdomen parum superantia, area mediastina basi
parum ampliata, in ante medium in © ad duas tertias partes mar-
ginis extensa; area scapulari in «j pone medium elytri dilatata,
venulis transversis parallelis regularibus instructa, area externo-
media ampliata, vena ulnari anteriore venæ radialis porteriori
magis appropinquata quam a venæ ulnari posteriori. Campo dis-
coidali fascia fusca apicem versus immaculas soluta. Alæ hyalinæ.
Femora postica rufescentia, subtus flava, areis externa et interna
fusco vittatis, geniculis concoloribus. Tibiæ posticæ flavæ, pilosæ,
spinis apice nigris. Abdomen subitus flavum supra dilute ferrugi-
neum, tympano subaperto. Lamina subgenitalis conica brevi.
Long. corp. «7, 20 mill. ; pron., 3,5 mill. ; elytr., 14,5 mill. ; fem.
post., 11 mill.
Long. corp. 9, 22 mill.; pron., 4 mill.; elytr., 16 mill. ; fem.
post., 14 mill,
Akbès.
Cette espèce peut se placer à côté du G. antennatus Fieb., mais en
réalité elle diffère par son facies de toutes les autres espèces. La
venulation des élytres est plutôt celle du G. rufus et sibiricus.
= STAURONOTUS Fisch.
S. anatolicus Krauss. — Orthopt. von Central-Kleinasien, Zool.
Jahrb., Neunt. Band 1896, p. 560, fig. 1.
Var. castaneo-picta Krauss. — Ibid., p. 561, fig. 2, 24, B.
Akbès, Jenidje-Kalé, Marach, Bimbogha-Dagh.
Elle n’était connue que d’Angora.
S. brevicollis Eversm. — Brunn. Prodr. p.137, fig. 30.
Marach, Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Elle est signalée depuis Vienne, la Hongrie, la Serbie, l’Épire et
Sarepta. Le Dr Escherich l’a trouvée à Angora.
ON
sites à AE
091
S. Hauesteini Bol. — Liste des Orthopt. rec. en Syrie par le
D’ Barrois, in Rev. Biolog. Nord France, V, 5, 1893, sep., p. 8, —
Giglio-Tos, Viaggio del Dott. E. Festa in Palestina. Boll. Mus. Zool.
Torino, V,9,1894, n° 191, p.2. — Krauss, Orth, v.Central-Kleinasien,
Zool. Jahrb. Neunt. Band 1896, p. 562, &, fig. 3.
Akbès, Marach, Bimbogha-Dagh.
. Indiquée de Syrie et d’Angora.
S,. maroccanus Thunb. — Brunn. Prodr. p.136.
Marach, Akbès, Bimbogha-Dagh.
Espèce assez commune dans le sud de l’Europe. En Espagne, c’est
l’espèce dévastatrice. Elle se trouve aussi en Asie Mineure et dans
le nord de l’Afrique.
STETHOPHYMA Fisch.
S. turcomanum Fisch. W. — Brunn. Prodr. p. 140.
Akbès, Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Elle avait déjà été signalée en Asie Mineure. Elle se trouve aussi
en Grèce, à Sarepta et dans le Turkestan,
ARCYPTERA Serv.
A. labiata Brullé. — Stethophyma labiatum, Brunn. Prodr.
p. 143. |
Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Elle était signalée en Épire, à Athènes et à Smyrne.
EPACROMIA Fisch.
E. strepens Latr. — Brunn. Prodr. p. 145.
Alexandrette. |
Tout le pourtour de la Méditerranée, signalée à Angora par le
D' Krauss.
E. thalassina Fabr. — Brunn. Prodr. p. 146.
Bimbogha-Dagh, Marach.
Elle paraît s’étendre plus au nord que l’antérieure. Elle n’est pas
indiquée à Angora par le D' Krauss, mais elle l’a été en Crimée par
M. Retowski.
SPHINGONOTUS Fieb.
Sph. nebulosus Fisch. W. — Saussure, Prodr. Oedip. p. 205,
18388.
Bimbogha-Dagh.
Signalée déjà de l’Asie Mineure, elle se trouve en outre en Perse,
au Turkestan, en Sibérie et en Mongolie, selon M. de Saussure.
992
ACROTYLUS Fieb.
A. insubricus Scop. — Brunn. Prodr. p. 155, fig. 34.
Marach, Akbès.
Trouvée à Angora par le D' Escherich.
CHARORA Sauss.
Ch. pentagrammica sp. nov. — Minuta, gracilis, griseo-
rufescens. Antennæ annulaiæ, apicem versus infuscalæ. Vertex
prominulus, scutellum angustum, elongatum per sulcum trans-
versum in areolas duas divisum, quarum antica haud transversa.
Tempora trigonalia, concava. Costa frontalis ad verticem valde
angustata. Facies haud rugosa. Occiput inter oculos subindistincte
areolatum. Orbitæ haud radiatæ. Pronoti dorso inter sulcos lævi;
prozona antice carinata et utrinque carinula compressa, abbreviata
instructa; metazona medio perfecte, lateribus subobsolete carinata.
Lobi deflexi subtus antice sinuati, postice late rotundati. Elytra
alæque uti in Ch. crassivenosam venulata sed venulis gracilioribus
multo minus incrassatis. Alæ infuscatæ. Femora postica extus
obsolete fusco-fasciata, intus fascia fusca ante apicem pallide inter-
rupta, Tibiæ posticæ cœrulescentes. Abdomen lateribus immacu-
latum, areis strigosis pallidis.
Long. corp. 9, 11 14 mill.; pron., 2-3 mill; elytr., 11-13 mill.;
fem. post., 7-8 mill.
Bimbogha-Dagh.
Cette espèce se reconnaît à son corps plus svelte, bien que la taille
soit à peu près la même que celle de Ch. crassivenosa Sauss. ; il est.
en même temps moins rugueux. Le vertex est divisé transversale-
ment vers le milieu des veux par une carène en deux aires, dont
l’antérieure est bien plus longue que large, tandis que chez crassive-
nosa elle est transverse, ou plutôt, elle est formée d’une portion
basilaire fortement transversale et d’une autre apicale étroite limitée
de chaque côté par les fossettes du vertex.
Le pronotum a son dos lisse entre les sillons transverses, tandis.
que dans crassivenosa cette partie est couverte de petits tubercules;
enfin, dans cette même espèce, on observe dans les lobes latéraux
une carène oblique formée par deux lobes comprimés séparés par
le deuxième sillon et qui manque dans la nouvelle espèce.
J'observe une particularité très intéressante dans l'abdomen de
cette espèce, qui se retrouve aussi dans crassivenosa et qui contribue
à distinguer le genre Charora du genre Egnatius. Je parle d’un organe
dont la disposition, très curieuse, est en relation, sans doute, avec
le chant des espèces de ce genre et qui n’est bien développé que
chez le mâle. Ce sont des aires ou espaces ridés, disposés d’un
093
côté et d’autre sur les segments 5-8 de l’abdomen. Dans crassivenosa,
ces aires sont de couleur noire qui tranche assez vivement avec le
ton pâle de l’abdomen, mais dans la nouvelle espèce elles sont au
contraire plus pâles que le fond. Chaque aire est pourvue de 9 à
10 côtes parallèles dirigées un peu obliquement de bas en haut et
séparées par des sillons assez profonds.
CELES Sauss.
GC. variabilis Pall. — Œdipoda variabilis, Brunn. Prodr.
p. 159, fig. 36.
. Bimbogha-Dagh.
Elle se trouve dans l’Europe méridionale orientale depuis l'Italie,
en Asie Mineure, au Turkestan et en Sibérie (Amour).
PSEUDOCELES nov. gen.
Vertex convexus, Carinulatus, scutellum angustum, elongatuim.
Costa frontalis plana, punctata ad verticem subcoarctata. Pronotum
antice constrictum haud rugosum, carina media humili, sulco
typico ante medium sito, carinulis marginalibus anterioribus sut-
indistinctis, retrorsum convergentibus; lobo postico planiusculo
. triangulariter producto. Elytra subparallela, pone geniculas posticas
extensa dimidio basali coriacea atque irregulariter reticulata ; vena
intercalata recta a vena radiali appropincuata vena axillari libera.
Alæ coloratæ. Femora postica supra ante apicem haud excisa;
externe fasciata.
J’ai douté quelque temps si l’espèce qui motive ce genre devait
être comprise dans le genre Celes, mais la nature des caractères
qui la distinguent m'oblige à proposer ce nouveau genre. Le vertex
est beaucoup plus déclive en avant et les tempes ne se dirigent pas
tranversalement limitant l’écusson comme dans Celes variabilis. Le
pronotum manque tout à fait de carènes latérales dans la métazone.
C’est une forme assez extraordinaire qui, à première vue, ressemble
-plutôt aux Œdipoda qu’au genre Celes dont cependant il est très
proche parent.
Ps. œdipodioides sp. nov. — Fusco-grisea. Pronotum antice
haud rugosum, postice suavissime rugulosum. Elytra grisea dilute
fusco-maculata, obsole transversim fasciata. Alæ basi roseæ, fascia
arcuata lata, nigra, ad sinum quartum marginem attingente, antice
vittam radialem longe emittente; apice hyalino. Femora postica
cinerea latere externo ante apicem annulo nec non geniculis fuscis;
latere interno fascia nigro-cœrulea medio et ante apicem pallide
interrupta. Tibiæ cœruleæ, basi pallide annulatæ ©.
Long. corp., 22 mill.; pron., 5 mill.; elytr., 20 mill.; fem. post.,
42 mill.
Bimbogha-Dagh,.
094
ŒDIPODA Latr.
Œ. gratiosa Serv. — Brunn. Prodr. p. 164.
Akbès, Marach, Bimbogha-Dagh.
Espèce de l’Europe méridionale orientale, depuis les îles Baléares
jusqu’à la Russie méridionale, en Algérie et en Égypte, en Asie
Mineure, au Turkestan et dans la Sibérie orientale. Le D' Krauss
l'indique à Angora.
Œ. cæœrulescens L. — Brunn. Prodr. p. 164.
var. Sulphurescens Sauss., Prodr. Œd. p. 152.
Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Le type avec les ailes postérieures bleues et la variété à ailes
jaunes.
Cette espèce est commune dans toute l’Europe, l'extrême nord.
excepté, dans l’Afrique septentrionale et en Syrie ; la variété, à ailes
jaunes, n’avait été signalée qu’en Algérie et au Sénégal.
Œ. Schochii Brunn. — Sauss. Prodr. Œdip. p. 153, 1888.
var. Caucasica Sauss.
Bimbogha-Dagh.
Espèce propre à Alep; la variété se trouve au Caucase.
ŒDALEUS Fieb.
Œ. nigrofasciatus de Geer. — Pachytylus nigrofasciatus,
Brunn. Prodr. p. 169, fig. 38.
Marach, Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Citée d'Angora par le D' Krauss et de Crimée par M. Retowski,
elle se trouve en outre dans toute l’Europe méridionale, dans
l'Afrique septentrionale, au Turkestan et dans l’Asie orientale.
PACHYTYLUS Fieb.
P. danicus L. — Pachytylus cinerascens, Brunn. Prodr. p. 172.
Akbès, Marach.
M. Retowski n'indique pas cette espèce en Crimée, mais le
P. migratorius L. C’est une espèce presque cosmopolite.
PYRGODERA Fisch. W.
P. armata Fisch. W. — Pyrgodera cristata, Brunn. Prodr.
p.174, fig. 39.
Marach. Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Espèce propre au sud de la Russie : Sarepta (Volga), Caucase,
Asie Mineure, steppes des Khirgises et Turkestan.
Voyez pour la synonymie de cette espèce : Krauss, Orth. von
Central-Kleinasien, ouvrage déjà cité antérieurement.
É
E
à
è
095
CUCULLIGERA Fisch.
G. maculinervis Stäl. — Observ. orthopt. p. 27. — Bihang till
Sv. Vet.-Akad. Handi., Band 4, n° 5, 1876.
Bimbogha-Dagh.
La femelle n’était pas connue.
Cette espèce est proche de C. flexuosa Serv. d'Espagne, à
laquelle ressemble tellement le qu’on ne peut signaler que de
petites différences avec cette espèce ; ainsi : la carène du pronotum
est plus arquée et continue, en sorte que l’échancrure produite par le
sillon typique est extrêmement petite; les fémurs postérieurs sont
plus comprimés, notamment dans leurs bords supérieur et inférieur,
qui sont en même temps plus irréguliers.
On distingue plus facilement la © par ses formes plus trapues, par
le vertex beaucoup plus large, presque vertical, et par les élytres
qui sont beaucoup plus courts, ne dépassant pas l’angle postérieur du
pronotum. Tous les caractères que j'ai signalés comme distinctifs
pour le G’s’observent de même chez la ©, notamment la plus grande
dilatation des fémurs postérieurs dont les carènes sont bien plus
comprimées et tuberculeuses.
Long. corp. ©, 45 mill.; pron., 15 mill.; elytr., 4 mill. ; fem. post.,
23 mill.; lat. max. fem. post., 8 mill.
EREMOBIA Serv.
E. gibbera Stäl. — Observ. orthopt. IT, p. 27, 1876.
Marach.
Tous les exemplaires ont les jambes postérieures bleues. La colo-
ration des élytres offre deux variations : parfois, le fond est couleur
de chair parsemé de taches presque noires ; d’autres fois, il est gri-
sâtre et les taches se détachent irès peu, parce qu’elles sont d’un
gris à peine plus obscur que le fond.
Elle se trouve en Syrie, à Alep et en Armenie (Ordubat).
PYRGOMORPHA Serv.
P. grylloides Latr. — Brunn. Prodr. p. 185.
Akbès.
Déjà signalée de l’Asie Mineure; c’est une espèce propre à
l’Europe méridionale et au nord de l’Afrique.
NOCARODES Fisch. W.
N. Straubei Fieb. — Brunn. Prodr. p. 189, fig. 45.
Akbès.
Propre au Bosphore et au nord de l’Asie Mineure.
596
N. cyanipes Fisch. W. — Brunn. Prodr. p. 190.
Marach, Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Espèce propre à l'Asie Mineure.
PAMPHAGUS Thunb.
P. Yersini Brunn. — Prodr. p. 200.
Akbès.
Elle n'avait été indiquée qu’à Candie et à Beyrouth.
ACRIDIUM Geoffr.
A. ægyptium L. — Brunn. Prodr. p. 213, fig. 49.
Marach. |
Espèce commune dans tout le pourtour de la Méditerranée.
CALOPTENUS Burm.
GC. italicus L. — Brunn. Prodr. p. 217.
Marach, Jenidje-Kalé, Akbès, Bimbogha-Dagh.
Espèce assez commune dans tout le bassin de la Méditerranée et
qui a été indiquée aussi à Angora, dans le Turkestan et en Crimée.
EUPREPOCNEMIS Fieb.
E. plorans Charp. — Brunn. Prodr. p. 220.
Marach. | |
C’est une espèce très méridionale; en Europe, ne se trouve que
dans l’extrême sud, sur les côtes est de l'Espagne et à Messine. Elle | | 4
à été signalée en Syrie. Dans le nord de l’Afrique, elle est commune
et elle s’étend jusqu’à Zanzibar et au Gabon. er
THISOICETRUS Brunn.
Th. dorsatus Fisch. Waldh. — Calliptamus dorsatus Fisch. W.,
Orth. de la Russie, Nouv. Mém. de la Soc. Imp. des Nat. de Moscou,
7, VIL, 1846, p. 240, pl. XIX, fig. 2. — Euprepocnemis dorsata SL,
Obs. orth. 2, Bihang till K. Sv. Vet.-Ak. Handl. Band 4, n° 5, 17. — 2
Eyprepocnemis Fischeri Fieber, Syn. der Eur. Orth. p. 9.
Marach.
M. Fischer la signale des mêmes endroits que le C. retul
c’est-à-dire des steppes de la mer Caspienne et de Tiflis; il le qe
aussi de Géorgie, sur les bords de la rivière Chram.
PLATYPHYMA Fieb.
P. rugulosa Stäl. — Obs. orth. 2, Bihang till K. Sv. Vet. -Akad.
Handi. Band 4, n° 5, p. 19.
Marach, Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Elle était connue déjà du Taurus.
997
TROPIDOPOLA Stal.
Tr. cylindrica Marsch. — Opomala cylindrica, Brunn. Prodr.
p. 239, fig. 55.
Alexandrette, Akbès.
Extrême sud de l’Europe et en Syrie.
TETTIX Charp.
T. depressus Bris. — Brunn. Prodr. p. 240.
Akbès.
M. Brunner n'indique pas cette espèce de l’Asie Mineure:; elle a
été signalée aussi en Crimée.
T.subulatus L. — Brunn. Prodr. p. 237, fig. 56c.
Alexandrette, Marach.
Indiquée d’Angora par le D' Krauss et de Crimée par M. Retowski.
PARATETTIX Bol.
P. meridionalis Ramb. — Tettix meridionalis, Brunn. Prodr.
p. 239.
Akbès.
Espèce de la Méditerranée. M. Brunner l’a. indiquée aussi de Tiflis.
Fam. LoOCUSTIDÆ.
PŒCILIMON Fisch.
P. syriacus Brunn. — Add. zur Mon. der Phan. p. 29.
Akbès, Jenidje-Kalé, Marach, Bimbogha-Dagh.
La lame sous-génitale du « est quelque peu sinuée en arc, ce qui
m'avait fait rapporter cette espèce au P. pergamicus Brunn. plutôt
qu’au syriacus, espèce du reste extrêmement proche, mais M. Brunner
a été assez aimable pour rectifier ma détermination.
Les deux espèces sont asiatiques, le pergamicus de Pergame et le
syriacus de Syrie (Beyrouth, Jérusalem) et de Bitlis.
P.zonatus sp. nov. — Colore ferrugineo, atro-variegato. Vertex
fuscus, fastigio angusto haud vel subindistincte sulcato. Antennæ
nigræ, anguste pallide annulatæ. Pronotum postice fecte truncatum
vel subsinuatum, disco maxima parte plaga nigra picto, antice pos-
ticeque ferrugineo ; lobis deflexis ferrugineis, nigro adspersis, sub-
tus supra coxas obtuse angulatis, postice subindistincte sinuatis.
Elytra in j'dimidium pronoti haud superantia in © tota abscondita;
fusca, limbo externo tantum flava. Femora fusco-lineata atque
adsperso punctata, postica inermia. Abdomen supra atrum mar-
gine postica segmentorum pallida. Cerci basi recti apice curvati
598
obtusi sed nucrone minuto instructi. Lamina subgenitalis j cercis
brevior apice truncata. Ovipositor pronoto longior, serrato-spinosus.
Lamina subgenitalis © obtuse triangularis.
Long. corp. ÿ, 20 mill. ; pron., 4,5 mill. ; elytr., 2,2 mill. ; fem.
post., 17 mill.
Long. corp. ©, 21 mill.; pron., 5,5 mill.; elytr., O mill.; fem.
post., 17 mill. ; ovip., 9-10 mill.
Marach, Bimbogha-Dagh.
L’exemplaire unique © de cette dernière localité est de couleur
beaucoup plus claire et offre un sillon assez visible sur le fastigium du
vertex.
Cette espèce se rapproche du P. amissus Brunn. de Bosdagh
(Smyrne) et peut-être de l’inflatus Brunn. de Makri, dans l’Asie
Mineure, bien que ce dernier appartienne au groupe de ceux qui.
ont le bordinférieur des lobes latéraux du pronotum postérieurement
subsinué, ce qui se voit aussi, quoique peu marqué, dans la nouvelle
espèce.
ISOPHYA Brunn.
I. Brunneri sp. nov. — Rufo viridis. Occiput fusco sexlineatum.
Antennæ nigro-annulatæ. Pronotum breve, medio constrictum,
postice modice elevatum, rotundato-subtruncatum; disco fusco
adsperso, medio linea pallida, lateribus vitta longitudinali pallida
fusco marginata ; lobis deflexis margine inferiore duas tertias partes
longitudinis disci attingente postice rotundatis. Elytra pronoto vix
breviora fornicata, rugulosa, rufa. Femora subtus nigro-lineata.
Abdomen fusco adspersum. Cerci brevi acuminati. Lamina subgeni-
talis haud carinata apicem versus attenuata, truncata 4.
Long. corp. «ÿ, 12 mill.; pron., 2,5 mill.; elytr., 2 mill.; fem.
antic., o mill.
Bimbogha-Dagh.
C’est une petite espèce à formes très sveltes et qui ressemble beau-
coup aux Leptophyes. Selon M. Brunner, elle est voisine de J, brevi-
pennis Br. :
I. amplipennis Brunn. — Prodr. p. 278.
Akbès.
Elle a été signalée par M. Brunner au Bosphore, à Amasia et à
Brousse.
I. acuminata Brunn. — Prodr. p. 277.
Marach.
Propre à Amasia, dans l’Asie Mineure.
999
I. Rodsjankoi sp. nov. — Statura mediana, colore ferrugineo
atro-variegato. Occiput pallidum vel fusco-varium. Frons pailida.
Fastigium verticis compressum, angustum, supra sulcatum.Antennæ
ferrugineæ nigro annulatæ. Pronotum subsellatum, disco plaga
magna atra, medio flavo bimaculata, macula antica rhomboidali,
postica semicirculari, dimidio postico ferrugineo, margine anlico
angustissime flavo; lobis deflexis viridibus. Elytra ampla pronoto
haud longiora, postice intus oblique rotundato-truncata, suaviter
rugosa, dimidio interno flavo, extus ferruginea, margine externo
anguste pallido. Pedes viridi, carinis inferioribus femorum nigro
lineatis, femora postica supra minute nigro-adspersa. Abdomen
dorso late flavo, segmentorum margine postica fusco punctata;
lateribus facia nigra lata externa diluta. Cerci graciles, acuminati,
apice breviter inflexi, nigri. Lamina supraanalis apice excisa, lobis
rotundatis. Lamina subgenitalis apice attenuata leviter sinuata.
Long. corp. «', 20 mill. ; pron., 4 mill.; elytr., 4 mill.; fem. post.,
45 mill. | |
Jenidje-Kalé,
Je rapporte, avec incertitude, à cette espèce une femelle dont les
dimensions sont les suivantes :
Long. corp., 19 mill.; pron., 4,5 mill. ; elytr., 3 mill. ; fem. post.,
17,5 mill.; ovip., 7 mill.
L’état de l’exemplaire ne permet pas de juger de sa coloration; la
tête, cependant, est pâle. Le pronotum est un peu sinué au milieu de
son bord postérieur, et de chaque côté il y à un sillon qui fait paraître
un peu relevé le bord postérieur; les élytres sont rugueux et presque
tronqués postérieurement; enfin, l’oviscapte a son bord supérieur
fortement sinué.
Cette espèce est voisine de l’espèce antérieure. Je la dédie à
M. Wladimir Nik. Rodsjanko, de Poltawa, à qui je dois la connais-
sance de plusieurs espèces d’orthoptères de la Russie.
I. Schneïderi Brunn. — Mon. der Phaneropt. p. 67.
Bimbogha-Dagh.
Elle n’avait été trouvée qu’à Bakou.
Je n’ai vu qu’un seul couple que M. Brunner à bien voulu compa-
rer à ses types.
ACROMETOPA Fieb.
A, syriaca Brunn. — Mon. der Phaneropt. 1878, p. 87.
Bimbogha-Dagh.
Elle avait été trouvée à Oleander (Smyrne) et à Aïdin et
Beyrouth.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 271 XI 99. 49
600
XIPHIDIUM Serv.
X. fuscum Fabr. — Brunn. Prodr. p. 301.
Akbès, Marach.
C’est l’espèce vulgaire d'Europe; elle ne diffère pas du X. thoraci-
cum Fisch., selon M. Redtenbacher.
LOCUSTA de Geer.
L. viridissima L. — Brunn. Prodr. p. 307.
Marach.
C’est l’espèce commune en Europe; elle avait déjà été signalée
dans l’Asie Mineure.
DRYMADUSA Stein.
D. limbata Brunn. — Prodr. p. 314.
Bimbogha-Dagh.
Indiquée à Smyrne, Damas et Beyrouth.
D. Konowisp.nov. — Statura mediana. Colore griseo. Frons ad
antennas fascia nigra transversa latitudine oculorum ornata. Pro-
notum unicolor, postice rotundatum Çj vel rotundato-truncatum 9,
sinu humerali subindistincto. Elytra abbreviata pronoto distincte
vel multo breviora ©, postice late rotundata, nigra; area discoidali
lata, in © maculis magnis rotundatis, seriatis, in j' plus minusve
confusis ornata. Pedes grisei. Femora antica subtus margine antico
breviter nigro-trispinosa. Femora postica dimidio basali robusta,
incrassata, basi supra fascia abbreviata nigra, denique immaculata
vel in © extus linea antice posticeque abbreviata; subtus apicem
versus brevissime rareque spinosa. Abdomen griseum vel © trans-
verse fusco fasciatum. Segmentum anale 4 corniculis duobus
acutis apice subdivergentibus armatum. Lamina supraanalis,
brevis, triangularis. Cerci brevi, subcylindrici, versus apicem
parum attenuati, apice intus spinula nigra subindistincta terminati,
basi intus appendiculo defformi armati. Lamina subgenitalis apice
obtuse excisa subtus latere carinata, stylis brevis instructa. Ovipo-
sitor brevis, apicem versus decurvus, margine inferiore sinuatus.
Lamina subgenitalis © apice angulatim excisa, latere carinata.
Long. corp. «, 27 mill.; pron., 9 mill. ; elytr., 7 mill. ; fem. post,
22 mill. |
Long. corp. ©, 29 mill.; pron., 9 mill.; elytr., 5 mill.; fem. post.,
23 mill.; ovip., 13 mill.
Marach, Bimbogha-Dagh.
Elle se place à côté de P. grisea Brunn., dont elle diffère par les
cerques qui sont simples à l'extrémité, par l’oviscapte bien plus court
et fortement sinué en arc inférieurement et par la lame subanale de
601
la $ sinuée en angle presque aigu. Je me fais un plaisir de dédier
cette espèce au savant hyménoptérologiste qui a bien voulu étudier
les Tenthrédinides rapportés par M. Escalera de son voyage en
décrivant les espèces nouvelles (').
D. affinis sp. nov. — Affinis Dr, guttatipenne et primo intuitu
simillima, pronoto medio linea nigra longitudinali pictum, Elytra
subacuminato-rotundala, dimidium pronoti breviora, fusco rufes-
centia, pallide varia ; area discoidali angusta, postice haud ampliata.
Femora antica subtus trispinosa ; femora postica biseriatim breviter
spinosa. Ovipositore breviusculo, subtus sinuato, Lamina subgeni-
talis © medio late membranacea.
Long. corp. ©, 30 mill.; pron., 9,5 mill.; elytr., 5 mill.; fem.
post., 26 mill.; ovip., 13 mill.
Bimbogha-Dagh,
Cette espèce pourrait être la D. grisea Brunn., mais l’oviscapte est
beaucoup plus court et sinué fortement en dessous; la lame sous-
génitale offre un grand espace de forme triangulaire et tout à fait
membraneux.
OLYNTHOSCELIS Fisch. W.
O. smyrnensis Br. — Thamnotrizon smyrnensis, Brunn. Prodr.
p. 336.
Marach.
Indiquée en Macédoine, au Bosphore, à Smyrne et à Beyrouth.
O. annulipes Brunn. — Thamnotrizon annulipes, Brunn. Prodr.
D.:336. |
Bimbogha-Dagh.
Elle était connue déjà du Taurus dans l’Asie Mineure,
O. indistinctus sp. nov. — Statura magna. Colore castaneo,
nigro-maculato. Occiput nigrum medio striga angustissima nec
non vitta pone oculos flavis. Frons flava punctis 4 signata nec non
clypeo 4 punctato. Labro pallido, basi puncto nigro. Pronotum
- supra rotundatum, castaneum; lobis deflexis marginem versus
nigris, margine late flavo-fasciato. Elytra tota obtecta, Femora
postica extus intusque vitta nigrostrigosa ornata. Segmentum anale
medio productum, acute bispinosum, apice spinarum decurvo,
nigro. Cerci recti acuminati, intus parum ante medium dentati.
Lamina subgenitalis j' magna, apice medio angulatim excisa, lobis
rotundato-truncatis. Ovipositor rectissimus. Lamina subgenitalis ©
magna, triangulariter longe producta, apice breviter emarginata,
lobis divergentibus recurvis incrassatis.
(1) Annales de la Soc. esp. de H. Nat. Acta de septembre 1899.
602
Long. corp. d', 24-30 mill. ; pron., 10-10,5 mill. ; elytrorum partis
producta, 0; fem. post., 25 mill.
Long. corp. ©, 26 mill.; pron., 11 mill. ; fem. post., 26-27 mill.;
ovip., 23-24 mill.
Marach, Bimbogha-Dagh.
Très voisin du O. signatus Brunn. de la même provenance
(Taurus und Amanus) dont il diffère par la coloration de la tête,
par ses élytres complètement cachés sous le pronotum, par les
lobes de la lame sous-génitale du «j tout à fait arrondis et par
l’oviscapie plus court que les fémurs postérieurs. -
PLATYCLEIS Fieb. re
P. grisea Fabr. — Brunn. Prodr. p. 347.
Marach.
Espèce commune en Europe. M. Brunner la dit aussi de Smyrne
et M. Retowski l’indique comme se trouvant en Crimée.
P. intermedia Serv. — Brunn. Prodr. p. 349.
Akbès, Jenidje-Kalé.
Signalée du sud de l’Europe.
P. affinis Fieb. — Brunn. Prodr, p. 350.
Bimbogha-Dagh.
M. Brunner l'indique comme propre au sud de l'Europe; elle a
été trouvée aussi à Vienne et Orsowa.
P. Rœseli Hagenb. — Brunn. Prodr. p. 358.
var. bispina nov.
Forma magna, robusta, macrocephala; pronoto disco lato,
parallelo. Elytra apice late rotundata. Segmentum anale profunde
canaliculatum apice anguste excisum, lobis acutis robustis, valde
productis «j. |
Long. corp. «ÿ, 24 mill.; pron., 7 mill.; elytr., 10 mill.; fem.
post., 20 mill. | =
Marach.
La coloration ne diffère absolument pas de celle des exemplaires
ordinaires, mais la taille est beaucoup plus robuste, avec la tête
extrêmement grosse, le dos du pronotum parallèle ou plutôt plus
large en avant, les élytres proportionnellement plus larges et plus
arrondis à l'extrémité et le segment anal profondément sillonné dès
la base et prolongé en deux lobes aigus carénés supérieurement et
longuement pileux; la lame subgénitale est sinuée en angle obtus et
les styles ne sont pas plus longues que la dent interne subapicale
des cerques. Cette forme pourrait à la rigueur être considérée
603
comme une espèce diverse, de même que P. oporina Bol. ; je préfère
cependant, ne connaissant que le 7, ne voir en elle qu’une variation
extrême du P. Ræseli Hag., espèce propre au nord et au centre de
l’Europe, mais qui, d’après M. Brunner, se serait aussi trouvée plus
au sud (Istrie, Serbie) et à l’Oural.
P. Escalerai sp. nov. — Fusco grisea. Frons pallida, impresso-
_punctata, fusco binotata. Pronotum supra planum, postice conca-
viusculum. Elytra et alæ perfecte explicatæ apicem femorum
superantes, illa fusco maculata. Femora postica extus nec non basi
supra fusco strigosa. Segmento ventrali 7 © valde elevato, gibboso.
Lamina subgenitalis late profundeque sulcata, sulco haud parallelo
marginibus medio magis distantibus, lobis intus rotundatis, exlus
productis, postice sinuatis. Ovipositore basi excepta nigro-fusco, a
basi incurvo pronoto sesqui longiore ©.
Long. corp. ©, 27 mill.; pron., 7,5 mill.; elytr., 37 mill.; fem.
post., 27 mill.; ovip., 12 mill.
Jenidje-Kalé.
Elle ressemble par la couleur et la longueur des élytres au P. inter-
media Serv., mais, par la forme des tubercules des derniers seg-
ments veniraux, elle s’approche plutôt du P. affinis Fieb. et du
laticauda Brunr. On pourrait la définir en disant que c’est une
laticauda avec oviscapte d’affinis et avec une lame subgénitale
spéciale qui permet de la distinguer de toutes les espèces de la divi-
sion 1, 2 du Prodromus à laquelle elle appartient.
P. stricta Zell. — Brunn. Prodr. p. 352.
Bimbogha-Dagh,.
Espèce propre à l'Italie (Rome, Pola).
Je n’ai vu qu’un seul qui, par la taille et la coloration, ne diffère
guère des exemplaires d'Europe si ce n’est par des petites différences
dans les parties anales; ainsi les deux épines du segment anal sont
plus longues, plus aiguës et tout à fait droites, les cerques sont
aussi droits, régulièrement coniques et aigus.
P. taurica sp. nov. — Statura PI. affine : colore griseo. Frons
pallida immaculata. Pronotum supra planum, postice concaviuscu-
lum, lobis deflexis angulato insertis, fusco marmoratis, subtus
posticeque pallide marginatis, angulo humerali obtusissimo. Ely-
tra corpore breviora medio retrorsum attenuata, margine postico
late sinuata, apice subacuminata, anguste rotundata, ramo radiali
prope apicem emisso cum vena ulnari confuso. Alæ abbreviatæ.
Femora postica extus maxima parte vitta fusca ornata. Segmentum
anale «medio concaviusculum apice lobis magnis depressis, acutis
parum inter se distantibus Cerci brevi, medio dentati. Lamina sub-
genitalis apice angulatim excisa. Styli longiusculi, Ovipositor
604
femora postica haud multo brevior usque medium fere rectus
. denique sursum suaviter curvatus. Lamina subgenitalis © fornicata,
apice obtuse excisa, Jobis rotundatis. |
Long. corp. Y, 23 mill.; pron.,5 mill. ; elytr., 10 mill. ; fem. post.,
19 mill.
Long. corp. ©, 22 mill.; pron., 7 mill.; elytr., 11 mill. ; fem. post.,
29 mill.; ovip., 15 mill.
Bimbogha-Dagh.
Très voisine des P. stricta et montana et encore plus de P, car-
petana Bol, aont elle diffère par ses élytres plus courts et plus atté-
nués vers l’extrémité, par la lame supraanale du 4 dont les lobes
sont plus grands, ainsi que par la lame sous-génitale sinuée en
angle; dans la ©, cette même lame est seulement subsinuée avec ses
lobes largement arrondis. E
DECTICUS Serv.
D. verrucivorus L. — Brunn. Prodr. p. 363, fig. 89.
Bimbogha Dagh.
Cette espèce commune dans toute l’Europe, depuis la Laponie
jusqu’en Grèce et Kazan, ne se trouve, en Espagne, que dans les
hautes montagnes.
SAGA Charp.
S. serrata Fabr. — Brunn. Prodr. p. 408.
Jenidje-Kalé.
Propre au sud de l’Europe, depuis l'Espagne jusqu’à lOural.
S. Natoliæ Serv. — Brunn. Prodr. p. 409, fig. 93.
Jenidje-Kalé, Bimbogha-Dagh.
Ne se trouve en Europe que dans le sud de la Dalmatie et aux
Balkans; elle est bien plus commune dans l'Asie Mineure depuis
le Caucase. 270
TROGLOPHILUS Krauss.
Tr, Escalerai sp. nov. — Flavo-testaceus, supra fusco-
castaneus, punctis flavis adspersus, linea media angustissima flava
a vertice usque marginem posticum metanotum extensa. Femora
postica brevia, pars apicali angustaia brevissima, fere nulla. Seg-
mentum anale transversum haud emarginatum. Ovipositor valvulis
superioribus medio dilatatis, apicem versus sensim attenuatis.
Lamina subgenitalis transversa, subtrapezoidea, margine postico
recto, truncato, medio lævissime emarginato ©.
Long. corp. ©, 15 mill.; pron., 4,5 mill.; fem. post., 44 mill.;
pars apicali filiformi, 4 mill.; ovip., 9 mill.; lat. media, 2,5 mill.
Jenidje-Kalé.
hoc ne CU RARE
Gt ts LE 7 EN UE EE PORN GS dd dr cé
0
pe =
2
En
A"
605
Cette espèce diflère principalement de celles d'Europe par la
brièveté des fémurs postérieurs, dont la partie filiforme apicale est
d’une moitié, au moins, plus courte que dans les autres espèces.
Ce sont les premiers Orthoptères cavernicoles découverts dans
l'Asie Mineure.
J'ai vu un , mais incomplètement développé; il me semble
cependant que les lobes du segrnent anal doivent être arrondis.
L'espèce a plus d’affinité avec Tr. cavicola Koll qu'avec neglectus
Krauss, ce qui du reste devrait être, puisque la première s’étend
jusqu’en Grèce.
DOLICHOPODA Bol.
D. aranea sp. nov. — Colore testaceo. Femora omnia subtus
inermia, segmentum anale (j transversum, inerme. Lamina
supraanalis cordiformis, medio concaviuscula. Lamina subgenitalis
magna fornicata profunde incisa, lobis subquadratis, supra trun-
catis, angulo immo hebetato; stylis nullis. Ovipositor basi rectus
apice sensim attenuatus, acuminatus, leviter incurvus margine
superiore prope apicem arcuatus. Lamina subgenitalis © oblonga,
minuta, 9.
Long. corp., 16 mill. ; pron., 3 mill. ; fem. ant , 16 mill. ; interm.,
45 mill. ; post., 23 mill. ; tib. post., 34 mill. ; ovip., 10 mill.
Jenidje-Kalé.
Cette espèce est intermédiaire entre D. palpata Subr. et Linderi
Duf. Par la couleur uniforme du corps et par la longueur des
fémurs se rapproche de la première, mais par la disposition du seg-
ment anal du (, elle a plus d’analogie avec la deuxième. L’oviscapte
chez D. Linderi Duf., que M. Brunner n’a pas décrit, est plus long
et plus grêle ; il est en même temps bien plus dirigé vers ke haut
que chez palpata. M. Brunner n'ayant connu la © que par des
exemplaires jeunes, les dimensions, qu’il donne à la page 414,
doivent être attribuées au mâle.
D. pusilla sp. nov. — Differt a aranea; statura multo minore,
segmentorum margine postica infuscata; lamina subgenitalis «
parva, subquadrata; ovipositor margine superiore usque apicem
recto, inferiore arcuato.
Long. corp. «',10 mill. ; fem. ant., 10,5 mill.; post., 15 mill.
Long. corp. ©, 10 mill.; fem. ant., 11,5 mill.; post., 17 mill.;
ovip., 4,5 mil.
Akbès.
C’est l’espèce la plus petite de ce genre. Je l’aurais prise pour des
j:unes de l’espèce précédente sans la circonstance d’avoir pu
examiner aussi des jeunes de celte espèce.
606
Farm. GRYLLIDÆ.
TRIGONIDIUM Serv.
T. cicindeloides Serv. — Brunn. Prodr. p. 493, fig. 97.
Alexandrette.
Espèce méditerranéenne, mais qui n’avait pas été signalée en
Asie Mineure.
LIOGRYLLUS Sauss. 3
_L. campestris L. — Gryllus campestris, Brunn. Prodr. p. 428.
Marach. ‘*
Espèce commune en Europe, dans l’Asie Mineure, l’Algérie a 310
l'Égypte. Trouvée aussi à Angora par le D' Escherich.
GRYLLUS L.
G. desertus Pall. — Brunn. Prodr. p. 430.
Akbès, Jenidje-Kalé, Marach. 5
Le D' Krauss indique cette espèce comme se trouvant aussi à …
Angora. |
G. burdigalensis Latr. — Brunn. Prodr. p. 433. >ë à
Akbès. Me. a
Indiquée à Angora par le D' Krauss.
G. algericus Sauss. — Bruno. Prodr. p. 435.
Akbès, Jenidje-Kalé, Alexandrette.
Signalée déjà de l'Asie Mineure.
G. frontalis Fieb. — Brunn. Prodr. p. 435.
Alexandrette. :
Elle était signalée depuis l’Europe Con als et méridionale} jusqu'à
l'Asie occidentale, le Turkestan et l'Egypte.
GRYLLODES Sauss.
Gr. Ferdinandi sp. nov. — Stramineus, parvus, angustius- 4
culus. Caput pallidum, supra castaneum, occiput lineis flavis parum
distinctis. Vertex linea transversa flava angulata, inter oculos macula
castanea pentagonale antice a ocello medio excisa. Sutura clypei
completa angulata. Pronotum transversum, antice circulariter sub-
exisum, marginatuum disco fusco adsperso, lobis deflexis palidis +
supra fascia sinuosa fusca antice abbreviata, margineinferioreangus- 3
tissime nigro marginato. Elytra dimidium femorum extensa, Campo …
dorsali laxe reticulato venis infuscatis, apice anguste rotundato
Campo laterali venis 5 subparallelis, toto pallido. Alæ apicem elytro=
607
rum haud attingentes. Femora postica pallida extus fusco strigata
intus maculis fuscis ante apicem annulo pallido. Tibiæ posticæ
dimidiam longiludinem femorum vix superantes ad basin spinarum
macula fusca, intus extusque 5 spinosi. Metatarsus parum compres-
sus supra pauci dentatus. Calcaribus duobus internus superioribus
subæque longis (primo parum breviore) medium metatarsi superan-
tibus. Calcar supero externum spina tibiarum haud superans.
Abdomen griseo villosum dorso fusco lateribus pallide variegatis
subtus pallidum. Ovipositor femoribus sub longior, rectus.
Long. corp. ©, 11 mill.; pron., 2 mill, ; elytr., 6 mill. ; fem. post.,
7 mill.; tib. post., 4,8 mill.; met. p., 2 mill. ; ovip., 7,5 mill.
Alexandrette.
C’est vraiment une forme très intéressante, ressemblant au pre-
mier abord à une petite © de G. burdigalensis et venant se ranger à
côté du G. macropterus Kuente et probablement du Kerkennensis
Finot et lateralis Fieb., bien qu'il soit presque de moitié plus petit.
Les élytres sont obscurs avec la base, l’arête latérale et les lobes
latéraux pâles.
Je dédie cette espèce au frère du vaillant voyageur qui l’a rapportée
de l’Asie Mineure, M. Fernando Escalera, et qui est maintenant son
compagnon de voyage dans les montagnes de Chiraz, au sud de la
Perse.
MYRMECOPHILA Lair.
M. ochracea Fisch. — Brunn. Prodr. p. 447.
Akbès.
Espèce propre à la faune .méditerranéenne orientale et à celle de
l’Asie Mineure. :
GRYLLOTALPA Lair.
G. vulgaris Lair.
Akbès.
C’est la courtilière commune d'Europe.
FRIDACTEVEUSTAtE
T. variegatus Latr, — Brunn. Prodr, p. 454, fig. 1084, B.
Enyuseck-Dagh, Alexandrette.
Elle s'étend sur le sud de l Europe et le nord de l'Afrique, depuis
l'Espagne jusqu’à l’'Oural et l'Égypte. Elle se trouve aussi en Asie
Mineure et au Turkestan, Signalée d’Angora par le D' Krauss.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XII
Assemblée mensuelle du 2 décembre 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
— La séance est ouverte à 8 heures.
— Les procès-verbaux du # octobre et du 4 novembre sont
approuvés.
— Le Président prend la parole et s'exprime comme suit :
J’ai le regret de faire part à l’Assemblée de la perte considérable
que vient de faire la Société, en la personne de F.-M. van der Wulp,
membre honoraire, décédé à La Haye, à l’âge de 81 ans.
F.-M. van der Waülp fut pendant de longues années secrétaire de
la Société entomologique des Pays-Bas; il s’était acquis une répu-
tation universelle en se spécialisant dans l’étude si difficile et si
ingrate des Diptères. Il centralisa les recherches sur cet ordre
d’insectes en Hollande et publia, il y a longtemps déjà, un premier
catalogue des espèces néerlandaises, dans les Bouwstoffen, pour la
faune de sa patrie.
Plus tard, il fit paraître le premier volume de sa Faune des Dip-
tères de la Néerlande, ouvrage justement estimé, et tous les ento-
mologistes regrettent vivement qu’il n’ait pu trouver d’éditeur pour
la seconde partie.
Récemment il nous donna le catalogue complet des Diptères des
Pays-Bas, comme testament de sa longue carrière.
F.-M. van der Wulp avait abordé également avec succès, l’étude
des Diptères exotiques, sur lesquels il a publié de nombreux mé-
moires ; il fut l’un des rares collaborateurs étrangers, choisis par
l’Angleterre, pour achever la Biologia Centrali-Americana.
F.-M. van der Wulp montrait une très grande affabilité envers
tous les entomologistes; il déterminait avec beaucoup de complai-
sance les Diptères que l’on soumettait à son examen ; il prodigua
des encouragements aux frères Coucke, nos malheureux collègues,
et les aida beaucoup dans leurs essais sur les Diptères de notre pays.
Tous ceux qui l’ont connu le regrettent profondément.
Je propose qu’une lettre de condoléance soit envoyée à sesenfants.
(Adopté par acclamation.) |
610
Correspondance. La Société entomologique de France nous
informe qu’elle ne peut envoyer, gratuitement à notre Société, le
journal L’Abeille, comme le faisait M. de Marseul. Elle ne désire pas
créer un précédent.
M. Bachmetjew, de Sofia, nous envoie un travail sur des expé-
riences de températures observées sur des insectes de Bulgarie.
L'Assemblée vote des remerciements au généreux donateur.
Travaux pour les mémoires. L'Assemblée, après avoir entendu
les rapports de MM. Clavareau et D' Rousseau, décide l’impression®
d’un travail de M. Kerremans sur les Buprestes de Sumatra, rap-
portés par M. Weyers, ainsi que d’un 3° article sur les. Buprestes
indo-malais.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires contenus dans ce numéro.
Un travail de M. Brenske sur les Melolonthides rapportés de
Sumatra par M. Weyers, ainsi qu'un autre travail de M.le D'F.
Spaeth sur les Cassides rapportés également par M. Weyers, de
Sumatra, paraîtront dans un prochain numéro.
Communications. M. Hippert nous remet la liste des captures
intéresantes de Lépidoptères qu’il a faites cette année.
(Les numéros sont ceux du catalogue Staudinger).
80. Thécla W. album Knoch. — Bouvignes, 29 juin.
128. Lycæna argiades Pall. — Virton, 1* août; route d’Ethe à
Arlon, 2 août; Forges, 9 août.
188. Lycæna arion L. — Saint-Hubert, 13 juillet.
208. Vanessa levana L. var. prorsa L. — © sur la route d’ Ethe à
Arlon, 3 août.
961. Drepana binaria Hufn. — Froid-Chapelle, 8 août.
981. Notodonta dromedarius L. — Froid-Chapelle.
1226. Agrotis saucia Hb. — Froid-Chapelle, 3 octobre.
1562. Caradrina respersa S. V. — Bouvignes, 29 juin.
1605. Pachnobia leucographa $S. V. — Tervueren (capturé par
M. Blanchart). Espèce nouvelle pour la Belgique, citée déjà
aux Annales XLIITI, p. 77.
1634. Orthosia macilenta Hb. — Rochefort, 26 septembre. Éclostes
tardive.)
1997. Toxocampa craccæ S. V. — Han, 5 juillet.
2148. Acidalia herbariata F. (microsaria B.). — Rance, 8 août.
2959, Eugonia autumnaria Wernb. — Anhée, 8 août. (Éclosion
hâtive).
611
2334. Amphidasis betularia L. ab. Doubledayaria Mill. — Chrysa-
lide trouvée à Mons le 11 octobre 1897. (Éclosion 18 mars
1898.)
2374, Boarmia crepuscularia S. V. — Bois d'Havré, 21 avril,
Ab. Toutes les lignes horizontales et verticales manquent.
Le fond des ailes est d’une couleur uniforme.
2436. Bupalus piniarius L. — Schiplaeken, 15 mai. Var. © présen-
tant quelque mélanisme.
2521, Ortholitha bipunctaria Schiff. — Couvin, 18 juillet. Ab. les
deux points sont rattachés par un trait.
2576. Scotosia rhamnata Schiff. — Couvin, 17 juillet.
2632. Cidaria ferrugata Cl, — Loth, 17 avril. (Éclosion häâtive.)
2676. » cuculata Hufn. (sinuata S. V.). — Han, 5 juillet.
2680. » unangulata Hw. — Aye, 6 juillet.
2724, ;» nigrofasciaria Goeze, — Orval, 2 mai,
Microlépidoptères.
113. Botys nyctemeralis Hb. — Saint-Hubert, 12 juillet 1898.
— La séance est levée à 9 1/2 heures.
MATÉRIAUX POUR L'ÉTUDE DES HÉMIPTÈRES
DE BELGIQUE
par A. be Jonck, pharmacien.
PENTATOMIDES (addenda).
Par suite d'une erreur de mise en pages, les genres et espèces
suivants n’ont pas été décrits dans le travail paru dans nos Annales,
tome XL, 1896.
Sous-famille IT. — SCUTELLERINZÆ.
GRAPHOSOMA Lap.
Pronotum avec six larges bandes longitudinales noires.
Connexivum alternativement rouge et noir. L. 8-10.
G. lineatum Lin.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLII, 22 XII 99, 50
Popors Lap.
Gris jaunâtre terreux; pronotum avec, à l’angle antérieur,
un appendice pédiculé à la base, en forme de marteau.
LA 2 CIRE SET RE SRE C IT RS
CORIMELÆNA White.
Courtement ovalaire, convexe, bronzé foncé brillant, ponc-
tuation forte et serrée. L, 3 41/2 . . C scarabeoides Lin.
Sous-famille IT. — PENTATOMINÆ.
Tribu IT, — PENTATOMINI.
Scrocoris Fall.
. Yeux pédiculés ; jaunâtre, ponctuation brune, excepté sur les
côtés du pronotum et la Ease de l’exocorie. Troisième
article des antennes plus courtd’un tiers que le deuxième.
6-7 4, Su, + SU SAT OC PHRASE
Yeux non pédiculés , . . | M
. Ventre ayant sur les côtés une due EE longitudinale
noire, se réunissant à une grande tache noire sur le
nitieu du sixième segment; ovale, convexe, jaunâtre ; tête
inclinée, triangulaire. L. 5-6. . . . . . S.terreusSchr.
Ventre sans 0. RE, 5100
. Troisième article des du Le court que le drone
Yeux petits, enchâ<sés à moitié dans la tête. Pronotum
aussi long que la tête. Écusson plus long que la corie à
l’angle postéro- externe qui est arrondi. L. 5 7.
*S. microphalmus Flor.
Troisième article des antennes aussi long que le deuxième.
Yeux grands, enchâssés des deux tiers dans la tête. Pro-
notum plus court que la tête. Écusson aussi long que la
corie à l’angle postéro-externe qui est aigu. L. 5-7,
*S. umbrinus Wolff,
ÆLtA Fab.
. Fémurs intermédiaires et postérieurs avec deux gros points
noirs en dessous; jaune très pâle. L. 8-9. Æ,. acuminata L.
Fémurs sans points noirs ou avec un seul petit point . . . 2
. Corie avec une ligne horizontale noire le long de la nervure
radiale. LL. 828008 RE Æ. Klugii Hah.
Corie sans ligne Pad noire le long de la nervure
radiale. L, 14-12: 4550 4 0e L'or
* Insectes non capturés en Belgique, mais dont la capture est probable.
613
NEOTIGLOSSA Curt.
1. Côtés de l'abdomen noirs en dehors des sligmates; extrême
bord du connexivum pâle. Exocorie ponctuée de noir.
Côtés du pronotum un peu sinués. Jaune grisâtre. L. 6.
N. inflexa Wolff.
Côtés de l'abdomen jaunes en dehors des stigmates. Exocorie
ponctuée de jaune. Côtés du pronotum droits. Jaune gri-
Dee On ARR TN RE ON enorme Ai.
TINGIDIDES.
Petits insectes phytophages. Antennes de quatre articles, Tarses
de deux articles. Pas d’ocelles (excepté Piesma), Rostre de trois
articles reposant dans un sillon formé par des lames réticulées.
Écusson caché (excepté Piesma). Tête souvent épineuse. Élytres
réticulés formés de parties séparées par des côtes saillantes; ces
parties sont (en commençant par le bord externe) : la marge, l’espace
latéral, l’espace discoidal, l’espace sutural ou apical correspondant
à la membrane des autres familles. Colorations effacées allant du
blanc jaunâtre au brun.
Tableau des tribus.
Écusson découvert. Des ocelles . . . . . . . I. Piesmini.
Écusson recouvert. Pas d’ocelles. . . . . . . II. Tingidini.
Tribu [. — PIESMINI.
Un seul genre dans lequel le dimorphisme est très accentué ; les
formes brachyptère et macroptère sont très distinctes.
PresMA Lep.ets.
Trois carènes longitudinales sur la partie antérieùre du pro-
notum. Ordinairement macroptère. L. 3 1/4. Quelquefois
brachyptère. 93/4: ,7. .7. . :;°,.."P, quadrata Kieb.:
Deux carènes sur le pronotum. Ordinairement macroptère.
ÉD UNS ES nt A ee RP nacMIdie La,
Tribu II. — TINGIDINI.
Tableau des divisions.
4. Clavus distinct; processus (ou partie saillante en arrière) du
pronotum obtus. . . . .. . …. … I. Cantacaderaria.
Clavus nul; processus du stroia ts ENS PORN ES DL CE
G14
2.
LD
Bords latéraux du pronotum obtus, faiblement carénés; élytres
convexes, faiblement carénés . . . . II. Serenthiaria.
Bords latéraux du pronotum fortement carénés, plans, réflé-
chis ou complètement relevés; élyires plans, nettement
Carénéss: NS AU NE NES EMA
Division I. — CANTACADERARIA.
Un genre unique, Cantacader Am, et S., une seule espèce,
jaune pâle, moucheté de brunâtre. L. 4 1/2.
*C. quadricornis Lep.
Division II. — SERENTHIARIA.
SERENTHIA Spin.
Un seul genre.
Antennes complètement jaune roux. L.1 3/4. *S$. ruficornis Germ.
Antennes d’un brun presque noir, L. 1 3/4 . . ”S. læta Fall. |
Division III. — TINGIDARIA.
Tableau des genres.
. Canal rostral ouvert'eñ avant: = 1 NU RUSSES
Canal rostral fermé en avant . . . . 6
. Espace discoïdal ne formant pas avec Poe ep une
élévation anguleuse ; _. ayant, au moins, le centre
DAMES ere 5%
Espace discoïdal ont une élévation en on avec ce l'ospies
latéral; élytres transparents. . . . A
. Antennes Brêles. sans aspérités Va ee |
Antennes épaisses, avec des aspérités tuberculeuses Diclyonota.
. Bord antérieur du pronotum sans renflement vésiculeux.
Campylostira.
Bord antérieur du pronotum avec un renflement vésiculeux
saillant en avant. . . . à
. Épines de la tête plus courtes Fa one Ci... -.. PDereplesns
Épines de la tête plus longues que celle-ci. . . . . Galeatus.
. Élytres transparents et longs . . . ee 71 + OCT
Élytres opaques et courts, pas plus A Dee le COFPS =
. Quatrième article des antennes pas dans A du troisième,
Eurycera.
Quatrième article des antennes dans l’axe du troisième.
PR
DEL te
Le A" a Ann ET À à
n RS
“ ; x : dt -
TN M PES ES I TR Ni EN SLR
ge
t
(!
LA "
s * "1 pee
Monanthia.
CAMPYLOSTIRA Fieb.
Ovale, allongé, ferrugineux obscur. L. 11/2 . Fs C, verna Fall.
615
DICTYONOTA Curt,.
4. Antennes avec de longues soies hérissées:; tubercules anten-
nifères avec une épine très aiguë; noir, oblong; élytres,
marges, carènes et processus du pronotum blanchâtres,
transparents, à réseau brun. L.3 . . P. crassicornis Fall,
Antennes avec des soies très courtes . . . tnt LE CS
2. Antennes grêles, avec le troisième article brun jaunâtre, pas
plus épais que les autres, graduellement aminci. L. 5.
D. fuliginosa Costa.
Antennes épaisses avec le troisième article noir, plus épais que
les autres, pas aminci vers le sommet. D. strichnocera Fieb.
ORTHOSTIRA Fieb,
1. Pronotum avec une carène. PNR Re Le CN
Pronotum avec troiscarènes . . . < 4
2, Espace sutural avec une seule série de sine vers F milieu:
marges du pronotum avec trois rangs de cellules
srandes, égales. LL, 3... :.:. -,1 = . ”. ;.0 0. muse Sthr,
Espace sutural avec deux séries de cellules vers le milieu;
marges avec trois séries de cellules confuses et inégales.
PRET Un, rer 0 brune Gerr
3. Marges du pronotum avec ui ane de cellules. Épines de
la tête aussi longues que le premier article des antennes.
LAS PP PEER RNA ner 'Ocervra GerMe
Marges du er os avec un ou deux rangs de cellules.
Épines de la tête beaucoup a courtes que le premier
[Sa
article des antennes. . . 4
4, Troisième article des antennes non nee en Fr à la Dé
Renflement du pronotum peu saillant en avant. . . . 5
Troisième article des antennes renflé en bouton à la base.
Renflement du pronotum fort saillant en avant. . . . 6
5. Troisième article des antennes roux. Espace discoïdal avec
quatre ou cinq rangs, espace sutural avec deux ou trois
ranade cellules: 2.53%," +, 002.90. rigrina Fall.
Troisième article des antennes noir. Espace discoïdal avec
trois ou trois et demi rangs, espace sutural avec deux
rangs de cellules. L. 21/4 . . . *O. macrophthalma Fieb.
6. Espace discoïdal creusé en gouttière à quatre rangs de
grandes cellules. Base de l’espace sutural avec deux rangs
de cellules. L. 2 1/4. Brachyptère . . . *O. gracilis Fieb.
Espace discoïdal aplati à cinq ou six rangs de petites cellules.
Base de l’espace sutural avec un rang de cellules. L. 2.
PAC HYDIBTe EE ÉN Ru L e er,. Ogaruig PAIE
616
DEREPHYSIA Spin.
Tête, sternum et disque du pronotum noirs ; abdomen, limite
des cellules, pattes et antennes brunâtres ; expansion du
pronotum et élytres transparents. L. 3 1/2. D. foliacea Fall.
GALEATUS Curt,
Corps, antennes et pattes noirs. Tibias roux. L.3. Macroptère
et brachyptère 2.540 et a malus
TiNGis Fab.
Noir, pattes et antennes pâäles. Bord interne des élytres, ainsi
que deux bandes transversales, noirs. L. 5.
*T. pyri Geoft. Fab.
EURYCERA Lap.
Oblong, antennes à longs poils. Tête noire avec deux épines
blanchâtres sur Le vertex. L. 4 . . . . “*ÆE,. clavicornis L.
MoNANTHIA Lep. et Serv.
Ce genre se divise en plusieurs sous-genres :
1. Marge lalérale du pronotum en forme de membrane foliacée,
celluleuse, étendue horizontalement ou presque. Platychilu.
Marge latérale du pronotum non étendue horizontalement . 2
2. Marge latérale en forme de carène réfléchie . . . . . . 3
Marge latérale en forme de membrane complètement appli-
quée sur les côtés du disque du He où elle forme
un bourrelet 2.70 LISE
9. Troisième article des sntntes plus nie que le Da CIE ER
quirestovondes hr ee . . . Tropidachitas
Troisième article des ne aussi Le que le quatrième,
qui-est cylindrique... "7 4747." Catopiatus:
4. Espace latéral des élytres non ou FU FRE anguleux à
la hauteur du sommet de l’espace discoïdal. Physatochila.
Espace latéral des élytres formant un angle très distinct à la
hauteur du sommet de l’espace discoïdal. . . Monanthia.
S. g. PLATYCHILA Fieb.
1. Des poils raides aux marges et aux carènes du pronotum. . 2.
Pas de poils raides aux marges et aux carènes du pronotum. 3
2. Bords du pronotum avec cinq séries de petites cellules. L. 4.
Macroptère » 1.0 St ND PoOmMH ae ele
’ % R 5
PUR PRE EE ET ER TE PE PT PMR EE
617
Bords du pronotum avec trois séries de petites cellules.
L:.34/2: Macroptère.. : , . . . . (M). P:cardui Lin.
. La bise des poils est formée par des épines courtes ; ampoule
du thorax non carénée longitudinalement; ovalaire
allongée, jaune blanchätre cendré en dessus; deux
formes : |
Macroptère : Carènes latérales du pronotum presque paral-
lèles. L. 3;
Brachyptère : Carènes latérales du pronotum formant une
courbe vers l’intérieur à leur partie moyenne. L. 2 1/2.
Macroptère. (M) P. capucina Germ.
La base des poils n’est pas formée par des épines courtes;
ampoule du thorax carénée longitudinalement ; dessus
grisâtre, presque noir sur les bords. L. 4 1/2. Macroptère.
(M) P. ciliata Fieb.
S. g. TROPIDOCHILA Fieb.
Corps couvert de longs poils mous, formant autour des
marges une frange un peu frisée; marge des élytres à
trois rangs de cellules excepté à la base qui n’en a que
deux. L. 4. Macroptère. .. . . . (M) T. angusticollis H. $.
S. g. CATOPLATUS Spin.
Marge des élytres à trois rangs de cellules; dessus jau-
nâtre. L. 41/4 Macroptère . . . . (M) C. costata Fieb.
Marge des élytres à un rang de cellules; dessus blanc jau-
nätre, L. 4: Macroptère :. :.-... . : (M) "C, Eryngt Latr.
S. g. PHYSATOCHILA.
. Bords réfléchis du pronotum recouvrant tout le disque et se
touchant au milieu. Élytresconvexes, avec un rang de cel-
lules dans la marge. L. 3 1/2. Macroptère. (M) P.simplex H.S.
Bords réfléchis du pronotum ne couvrant que les côtés et
laissant à découvert les trois carènes du disque. Élytres
plans ; marges de ceux-ci à plusieurs rangées de cellules. 2
. Marge des élytres avec trois rangs de cellules à la base, quatre
au milieu et deux à l’extrémité. L. 3 1/2. Macroptère.
(M) P. quadrimaculata Wolff.
Marge des élytres avec deux rangs de cellules à la base et un
rang à l’extrémité. L. 3. Macroptère (M) P. dumetorum HS.
S. g. MoNANTHIA Lep. et S.
. Marge du pronotum appliquée à plat sur les côtés, non sinuée
618
en dedans. Pas d’élévation en forme de vésicule sur le
processus du pronotüm à: 1,1. 2
Marge du pronotum boursouflée, sinuée en dans Cars
médiane du pronotum formant sur le processus une
élévation en forme de vésicule. Deux ampoules sur
chaque élytre. L.-3.6 -. 22 4 LL MCE
. Carènes latérales du pronotum se terminant au milieu du
LU iLE et n’atteignant pas la marge réfléchie. L. 3.
M. Wolffi Fieb.
Carènes latérales du pronotum traversant tout le disque et
atteignant la marge réfléchie." as ER GS
3. Marge des élytres à un rang de cellules. L. 3. *M. Lupuli Fieb.
Marge des élytres avec deux rangs à la base et près de
l'extrémité . .:. RS
4. Disque du unes corps ee EL; 549, |
M. Humuli Fab.
Disque du pronotum noir; corps en ovale très élargi. L.3 3/4.
(33 espèces) “M. vesiculifera Fieb.
HÉBRIDES.
Taille très petite ; téguments coriaces revêtus d’un duvet imper-
méable à l’eau. Rostre de quatre articles. Antennes de cinq articles.
Pattes robustes; hanches postérieures séparées par un large inter-
valle ; tarses de deux articles, le dernier article avec deux ongles à
son extrémité et entre eux un appendice membraneux. «' avec
deux segments génitaux. © avec trois segments. |
Un seul genre.
HEBRusS Curt,. à
Une seule espèce; noir brunâtre; élytres avec une tache
blanche à la base du clavus. Pronotum creusé longitu-
dinalement au milieu. L. 2. Habite les plantes aquatiques |
ÉmMéTRÉES 7. NU et US use FOTOS
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XIII
Assemblée générale du 26 décembre 1899.
PRÉSIDENCE DE M. LAMEERE.
— La séance est ouverte à 5 heures.
Présents : MM. Bail, Becker, Bondroit, Bovie, Clavareau, De Jonck,
Fologne, Hippert, D" Jacobs, Ledrou, D' Rousseau, Schouteden,
Severin, D Tosquinet, van der Meulen, Wauters, Seeldrayers,
secrétaire.
MM. de Selys-Longchamps et Kerremans ont fait excuser leur
absence.
Le procès-verbal de l'Assemblée générale du 26 décembre 1898
est approuvé.
Le Président prend la parole et s’exprime comme suit :
MESSIEURS,
Les métamorphoses des Insectes ont de tout temps excité l’admi-
ration des hommes ; les Anciens s’étient contentés d’y voir le sym-
bole de l’immortalité de l’âme ; les naturalistes des deux derniers
siècles ont observé le phénomène dans ses multiples nuances, quel-
ques biologistes de notre époque ont pénétré au microscope dans
son intimité, mais bien peu de tentatives ont été faites pour en
expliquer la raison d’être, pour en saisir les origines.
Est-il possible d'aborder un problème aussi compliqué, et sommes-
nous autorisés à chercher actuellement à le résoudre d’une manière
scientifique? Non évidemment, si nous désirons une réponse défi-
nilive et complète; oui, si, nous contentant des faits et de leur judi-
cieuse comparaison, nous ne dépassons pas les bornes de la Science
positive. -
Dans un an, lorsque l'Humanité établira son bilan séculaire, elle
constatera un boni fabuleux et l’attribuera à ce qu’il y a de nouveau
sous le Soleil, la Science. Elle exprimera son absolue confiance en
l’avenir parce que désormais a pénétré dans le domaine philosophique
et moral la théorie de l’'Évolution. Il est aujourd’hui permis de dire,
sans que l’on puisse rencontrer de contradiction sérieuse, que le
#
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIU, 23 1 1900. 51
620
Transformisme a la valeur d’un fait, et un problème biologique
quelconque ne peut plus être étudié qu’à sa lumière.
Toutefois, si l’évidence nous force à admettre que tous les êtres
vivants sont reliés Les uns aux autres par des liens de parenté, nous
ne possédons pas encore l’explication complète de la manière dont
les organismes se sont transformés au cours des temps. En cher-
chant à préciser les différents facteurs invoqués par Darwin, les
naturalistes se sont séparés suivant deux opinions qui ne sont pas
cependant irréductibles, les uns, avec Weismann, admettant la
toute puissance de la sélection naturelle et niant l’hérédité d’exer-
cice, les autres, les Néo-Lamarckiens, donnant la prédominance à
l'adaptation par l'influence directe des milieux.
Actuellement, l'interprétation définitive des origines d’un phéno-
mène biologique ne peut être donnée, mais quelle que soit la solu-
tion, réservée à l’avenir, de la manière dont se sont modifiés les
êtres vivants, il reste un fait accepté par toutes les écoles transfor-
mistes, c’est que la raison d’être d’un caractère est due à l'utilité
que ce caractère a présenté pour l’organisme dans des conditions
d'existence déterminées.
Le problème de l’origine des métamorphoses chez les Insectes se
pose donc de la manière suivante.
Les Insectes à métamorphoses descendent de formes chez les-
quelles ces métamorphoses n’existaient pas; nous ne pouvons dire
si ce caractère nouveau est dû au maintien par la sélection natu-
relle de variations du plasma germinatif, sans que les modifications
subies par l'animal au cours de son existence individuelle aient été
transmises par l’hérédité, ou bien si ce caractère est le résultat de
l'action directe des milieux pétrissant l’organisme, l’hérédité trans-
mettant les acquisitions de chaque génération. Mais nous devons
admettre que ces métamorphoses ont été utiles en principe, et se
sont développées en concordance avec un genre de vie particulier.
Nous aurons donc à établir d’abord en quoi consistent ces méta-
a
morphoses, à rechercher ensuite chez quels Insectes elles ont
«
apparu, à découvrir leur utilité originelle et enfin à reconstituer
les conditions d’existence qui correspondent à cette utilité; nous
arriverons ainsi à expliquer leur raison d’être. |
Le terme de métamorphoses peut prêter à confusion, et il s’agit
de déterminer à quel phénomène biologique précis il est nécessaire
de l’appliquer.
Dans le sens auquel l’entendaient les Anciens, il n’y a pas un
seul animal qui se transforme réellement tout à coup en un autre;
le papillon n’est pas un être différent de la chenille; il se trouve
tout entier dans celle-ci, non pas déjà avec tous ses organes
emboîtés comme le pensait Swammerdam, mais sous forme de
4h a
621
quelques organes et de nombreuses cellules; il ne procède donc pas
même de la chenille comme l’enfant de ses parents, et n'est pas une
individualité nouvelle comme le Distome issu d’un sporocyste.
Tous les êtres pluricellulaires ont pour origine une cellule
unique, œuf fécondé ou spore, et tous offrent des changements plus
ou moins considérables avant d'arriver à l'état adulte. C’est l’évo-
lution de l'individu : elle se passe en partie dans l’œuf et est en
partie postembryonnaire; plus courte sera l’embryogénie, plus
longue sera l’autre période et vice-versa. Cette série de transforma-
tions peut consister. simplement en un phénomène de croissance
et de difilérenciation régulières, c’est-à-dire en une multiplication
des cellules avec adaptation de celles-ci à la constitution des organes,
les uns destinés à fonctionner chez l'adulte, les autres éphémères
et sans fonctions, rappelant des caractères ancestraux, manifes-
tation de la récapitulation biogénétique. Dans ce cas, l’on peut
parler de développement direct, d’anamorphose; entre l’œuf de
l’Araignée et la savante fileuse, la croissance et la différenciation
vont droit à leur but : l’Araignée n'offre point de métamor-
phose.
Ce dernier phénomène peut être défini: un écart momentané
dans l’anamorphose.
Un animal embryonnaire ou adolescent peut, en effet, acquérir
des organes ou une siructure provisoire par adaptation temporaire
à un milieu qui n’est ni celui de l’adulte ni celui de ses ancêtres.
C’est en cela que consiste la métamorphose : elle n’est point un
rappel phylogénétique, elle est une nouveauté passagère dans le
développement de l’individu.
Dans l’œuf, il peut arriver, par suite d’une accumulation considé-
rable de vitellus, que l’embryon s’adaptant à ces conditions nou-
velles, acquière des organes transitoires, un amnios, par exemple;
c’est là un caractère métamorphique : l’Insecte, comme l'Homme,
offre une métamorphose embryonnaire.
Après la sortie de l’œuf, nombre d'animaux marins habitant les
côtes et plus ou moins sédentaires à l’état adulte, des Échinodermes,
des Vers, des Mollusques, des Crustacés, des Tuniciers, l’'Amphioxus,
sont adaptés temporairement à la vie pélagique pour la dissémi-
nation de leur espèce. Ils se présentent alors sous un aspect
souvent bizarre, et méritent à juste titre la dénomination de larves,
car, outre leurs caractères anamorphiques, ils offrent une véritable
métamorphose : sur les particularités résultant de leur jeune âge et
du rappel de leur généalogie, sont greffés en effet des caractères
nouveaux qu’ils conservent seulement jusqu’au moment où ils
reprennent le genre d’existence de leurs ascendants.
Ces exemples suffisent pour fixer la notion de la métamorphose,
622
et nous allons appliquer cette notion aux phénomènes postem-
bryonnaires de la vie des Insectes.
Il y a deux catégories d’Hexapodes, ceux qui n’ont Jamais eu
d'ailes, et ceux qui en possèdent ou qui les ont perdues.
Les premiers sont les Aptérygogénés de Brauer; leur structure,
étudiée par Meinert, Oudemans et Grassi, témoigne 4 leur antiquité;
ils comprennent des formes primitives, les Thysanoures, ancêtres
probables des vrais Insectes, et en outre des iypes cœnogénétiques,
les Japygiens, les Campodés et les Collemboles; aucun d’entre eux |
n'offre de métamorphose : on peut leur appliquer le terme d’améta-
boliques.
Les Insectes ailés présentent dans leur développement des
différences profondes qui nous obligent à les répartir en plusieurs
groupes.
Les Corrodants (Termites, Psoques, Pédiculines), les Rhynchotes
(sauf les Cicadides et les Coccides), les Embioptères, les Dermapières
et les Orthoptères ont un développement direct : au sortir de l’œuf,
ils ressemblent en petit à leurs progéniteurs et ne sont pas adaptés
à un milieu différent, mais leurs ailes ne se montrent que peu à
peu, subissant une croissance régulière terminée seulement après la
dernière mue. On ne peut considérer ces Insectes comme subis-
sant une métamorphose; chez beaucoup d’animaux, en effet, bien
des organes ne se manifestent qu’à une certaine période de l’exis-
tence, surtout s’ils sont l’apanage de l’état adulte : c’est le cas pour
la crête du Coq, pour la barbe chez l'Homme, pour l’épigyne ou le
bulbe des Araignées. Les ailes des Insectes ne doivent pas être
envisagées autrement : elles ne peuvent évidemment fonctionner
qu'après leur complet développement, et leur mode de croissance
est tel que ce développement n’est atteint que très tard. C’est donc
à tort que les Insectes de ce premier groupe sont dits à métamor-
phoses même incomplètes; les termes de larve et de nymphe dési-
gnant leurs premiers états sont à conserver dans un but pratique,
mais leur choix est plutôt malheureux, et les stades auxquels ils
s'appliquent ne doivent pas être comparés aux vraies larves et
nymphes des Insectes supérieurs. Pour distinguer ce genre d’évo-
lution individuelle et ne point le confondre absolument avec l’amé-
tabolisme des Aptérygogénés, nous pourrions le nommer pseudo=
métabolisme.
«
Les Insectes à métamorphoses complètes ou holométaboliques
offrent en revanche une véritable métamorphose, une métamor-
phose très compliquée. Cherchons à établir les caractères essentiel
de ce phénomène.
La première particularité est que l’adolescent est un Insecte très
différent de l’adulte et s’éloignant en outre essentiellement des
LA
“ PATTE Me ER
4 EEE RES oc
! "1 2 ur rÉ ; “al | + 7 4
Ou ON ME EN a A
“ CONTE ed k
LV 0 à LE # 0
Le
623
premiers états des pseudométaboliques. C’est une vraie larve,
adaptée dans la plupart des cas à un milieu tout autre que celui de
l'imago, et nous aurons à rechercher tout à l'heure le milieu originel
en concordance avec l'apparition de l’ensemble de sa structure.
Pour n’envisager d’abord que ses caractères extérieurs, caractères
essentiels lorsqu'il s’agit d’Arthropodes, nous voyons qu’elle n’a
point d’ailes, même rudimentaires, et qu’elle se différencie encore
de l’adulte, précisément par des caractères que l’on ne trouve pas
non plus chez les pseudométaboliques adolescents : au lieu d’yeux
composés et d’ocelles frontaux, elle possède des yeux simples laté-
raux; elle a des antennes et des cerques très courts, avec un très
petit nombre d'articles; ses pattes sont également très peu déve-
loppées et terminées par un tarse d’un seul article n’ayant ordinai-
rement qu’un seul ongle.
Une seconde particularité de l’évolution individuelle de ces
Insectes est le maintien du stade larvaire pendant toute la crois-
sance. La chenille ne transite pas régulièrement vers la structure
du papillon, tous ses caractères morphologiques subsistent tels
qu’ils étaient à la naissance; le seul changement appréciable est
l'augmentation de taille et l’accumulation de réserves alimentaires
sous forme de tissu adipeux.
Une dernière particularité est l’existence de l’état mymphal,
stade de repos éthologique et d’activité physiologique interne
intense.
Le mystérieux travail qui s’exécute dans la nymphe nous est
aujourd’hui assez bien connu, grâce surtout aux travaux de Weis-
mann, de Kunckel d’'Herculais, de Kovalevsky, de van Rees. Ce
n’est pas que ces biologistes et d’autres encore aient pu cependant
donner à ce genre de recherches toute l’extension désirable, car les
complications de la technique et les difficultés pour se procurer le
matériel ne leur ont guère permis que d'étudier les Diptères, mais
il est très probable que le maximum d'intensité du phénomène se
présente précisément chez ces [Insectes et particulièrement chez les
Muscides, lesquels ont été l'objet du plus grand nombre d’investi-
galions.
L'ensemble des modifications nymphales peut être synthétisé en
trois ordres de changements.
Il y a des organes, le système nerveux, le cœur, qui ne subissent
que de légères transformations pour passer de l’état qu'ils offrent
chez la larve à celui qu’ils présentent chez l’imago.
Il y en a, le tube digestif, la musculature, le revêtement hypo-
dermique, qui sont entièrement dévorés par les leucocytes du sang,
phénomène qui a reçu le nom d’histolyse et qui n’est que l’exagé-
ration de ce que l’on observe dans le développement de tous les
624
animaux chez lesquels des organes provisoires ou ataviques sont
détruits de la même façon, grâce aux propriétés phagocytaires
des globules blancs.
Enfin, des groupes de cellules embryonnaires, réparties en ce que
l’on a appelé les disques imaginaux, évoluent pour constituer des
organes de l'adulte, les uns remplaçant ceux qui ont disparu par
l’histolyse, les autres n'étant point représentés chez la larve, les
ailes et les yeux composés, par exemple.
Ainsi, de la masse des cellules issues par division de l’œuf fécondé
de ces Insectes, il est fait trois parts : les unes évoluent directement
en des organes qui persistent jusqu’à la mort; d’autres constituent
les organes provisoires de la larve et n’existent plus chez l’imago;
d’autres enfin attendent l’état de nymphe pour évoluer en organes
définitifs de l’adulte,
L’anamorphose de ces animaux est donc caractérisée par la non-
simultanéité complète de la croissance et de la différenciation orga-
nique ; elle est divisée en deux périodes : une période de nutrition
larvaire, une période d’évolution nymphale. L’Insecte supérieur
se nourrit sous forme de larve, évolue sous forme de nymphe, se
reproduit à l’état parfait.
Cette nouveauté dans son existence constitue une adaptation dont
nous aurons à établir l'utilité; elle mériterait cependant à peine le
nom de métamorphose si elle existait seule, mais nous venons de
voir qu’à cette disjonction de la croissance et de la différenciation
s'ajoutent chez l’adolescent des caractères métamorphiques très :
prononcés, consistant non seulement en l’acquisition d’organes
internes provisoires mais aussi en particularités extérieures qui ne
permettent pas de comparer directement la larve à une fausse larve
d’Insecte pseudométabolique. La nymphe, nous y reviendrons plus
loin, n’étant que la résultante de l’arrêt provoqué dans l’évolution
par le maintien prolongé de la structure de la larve, c’est à cette
dernière que nous avons à nous attaquer pour comprendre l’origine
de l’holométabolisme et de ses avantages; ce qui doit nous étonner,
en effet, ce n’est pas que le papillon sorte de sa chrysalide, c’est
qu’il soit arrivé un moment où le papillon s’est déguisé en chenille.
La métamorphose complète doit donc être comprise en ce sens;
les autres opinions qui ont été émises pour l’expliquer sont inadmis-
sibles. À la suite d’Owen, et cette interprétation se trouve encore
répétée dans des traités de Zoologie très récents, on a considéré que
ce phénomène était la manifestation d’une dilatation embryogé-
nique ; l’évolution des Insectes à métamorphoses complètes se ferait
en dehors de l’œuf, la larve serait un embryon vivant à découvert,
tandis que les autres Insectes subiraient les mêmes métamorphoses
dans l'œuf. L’embryogénie des Insectes pseudométaboliques dément
625
immédiatement cette assertion qui aurait d’ailleurs pour consé-
quence que les Insectes holométaboliques seraient les formes primi-
tives : or, la Paléontologie à elle seule démontre qu’il n’en est pas
ainsi, puisqu'il n’y a pas de restes certains d’Insectes à métamor-
phoses complètes dans les terrains primaires, alors que les fossiles
des Insectes à métamorphoses incomplètes y sont nombreux. De
plus, il n’y a pas d’autre rapprochement à faire entre la larve des
holométaboliques et la fausse larve des pseudométaboliques que leur
état de développement incomplet; cette dernière ressemble aux
Thysanoures, mais l’autre offre une foule de caractères nouveaux
qui, par leur ensemble, constituent cette adaptation dont nous
avons à rechercher l'utilité.
Avant d'aborder ce sujet, continuant à nous maintenir dans le
domaine des faits, examinons d’autres groupes d’Insectes qui, sans
être holométaboliques, offrent cependant une véritable métamor-
phose.
Chez les Amphibiotiques, Perles, Éphémères et Odonates, les
jeunes diffèrent des adultes, non seulement par un développement
encore incomplet des ailes, mais encore par l’existence de branchies
trachéennes. Les premiers états sont aquatiques et nous saisissons
immédiatement l’adaptation qu’ils présentent. Mais pour juger
exactement de la signification de ces premiers états, pour établir
s’ils ont la valeur d’une vraie larve, il nous est absolument néces-
saire de nous faire une opinion sur l'origine des ailes chez les
Insectes.
Si, en effet, comme le prétendent un grand nombre d’auteurs, à
la suite d’Oken, les ailes ne sont que des branchies trachéennes
ayant changé de fonction, les branchies trachéennes des Amphi-
biotiques subsistent en partie sous forme d’ailes à l’état adulte, et il
n’y à pas de métamorphose véritable; mais si les ailes sont des
organes antérieurs à l’acquisition des branchies, alors celles-ci
constituent un caractère métamorphique.
C’est par leur aspect, leur structure, le fait qu’elles renferment
des trachées et des lacunes sanguines, enfin par leur emplacement,
que l’on a conclu que les ailes des Insectes avaient la valeur de
lamelles branchiales, qu'elles étaient, par conséquent, contempo-
raines de celles-ci, qu’elles avaient jadis fonctionné comme
branchies, plus tard comme organes de natation, enfin comme
appareil de dissémination aérien chez l’adulte.
Ces faits sont insuffisants pour étayer l'hypothèse d’Oken; rien
dans les particularités offertes par les ailes ne s'oppose à l’idée
qu’elles aient précédé les branchies trachéennes et n’aient jamais
eu de fonction respiratoire.
Nous savons, en effet, qu’un appendice peut devenir mobile chez
626
un Insecte, la corne céphalique d’Odontœus armiyer en est un bon
exemple; pour peu que cet appendice soit aplati, il aura forcément
l’aspect d’une lamelle branchiale, et il renfermera naturellement
des trachées et des lacunes sanguines sous peine de ne pouvoir être
nourri.
La structure seule ne démontre pas l’identité fonctionnelle ni la
contemporanéité des ailes et des branchies trachéennes, l’empla-
cement concordant non plus : ces appendices ont apparu les uns et
les autres précisément là où des appendices sont le plus susceptibles
de se développer sur le corps de l’Insecte, à l’intersection membra-
neuse du sternum et du tergum.
Les ailes peuvent donc ne pas être des lamelles branchiales
modifiées. 3
D'ailleurs, si elles avaient cette signification, leur développement
exagéré par rapport aux branchies abdominales ne se concevrait
que si elles avaient acquis une fonction natatoire; or, il n’est
point d’Amphibiotique qui offre cette particularité, et elles pré-
sentent toujours un contraste marqué avec les branchies, étant
couchées sur les côtés du corps comme des organes ne pouvant
fonctionner qu’à la condition que leur développement, par suite de
l’anamorphose, soit complet.
En outre, l’on n’a peut-être pas suffisamment fouillé les conclu-
sions à tirer de l’admissinn de l’hypothèse d'Oken. Si les ailes ont
été des branchies trachéennes, tous les Insectes aïlés ont dû être
aquatiques en principe, et les Amphibiotiques doivent constituer
une transition entre les Aplérygogénés et les formes ailées ter-
restres. Dans ces conditions, l’on devrait s’aitendre à ce qu’il y eût
des Aptérygogénés aquatiques et à lamelles branchiales, ce qui
n’est pas, et il est vraisemblable qu’il y aurait de véritables Insectes
marins, ce qui n'est pas non plus. Les Amphibiotiques étant les
ancêtres des autres [Insectes ailés, comment se ferait-il qu’à l’époque
carbonifère, les Orthoptères sont déjà distribués en les familles
que nous connaissons aujourd’hui, tandis que les Amphibiotiques
sont encore en pleine évolution, étant représentés par des Proto-
perlides, des Protéphémérides, des Protodonates et, en outre, par
des types spéciaux qui n’ont pas laissé de descendants, les Méga-
sécoptérides, les Platyplérides et les Sténodictyoptérides de
Ch. Brongniart?
Les Amphibiotiques semblent donc ne pas pouvoir être consi-
dérés comme les ancêtres des autres Insectes ailés; bien plus, un
argument péremptoire démontre immédiatement que cette opinion
est inadmissible. |
La plupart des Insectes ailés ne possèdent, comme les Thysa-
noures du genre Lepisma, qu’un très petit nombre de tubes de
627
Malpighi; mais les Amphibiotiques, comme les Orthoptères, les
Dermaptères et les Embioptères, dont ils sont très voisins, en offrent
un grand nombre par division multiple des tubes primitifs, et sont
par conséquent allés plus loin que la plupart des autres Insectes dans
l’évolution. Les Amphibiotiques ne peuvent pas être les ancôtres de
types qui n'auraient qu'un petit nombre de tubes de Malpighi :
Mevrick, à la suite de ses études sur les Microlépidoptères, et Dollo,
se fondant sur la Paléontologie des Vertébrés, sont arrivés, en effet,
indépendamment, à découvrir une loi d’une importance capitale
pour la classification généalogique des organismes, loi se confir-
mant de jour en jour, la loi de l’irréversibilité de l’évolution, d’après
laqueile un organe disparu ne se remontre jamais, et un organe
perfectionné ne revient pas à un stade simple antérieur.
Les Amphibiotiques ne sont donc pas les ancêtres des autres
Insectes ailés, et par conséquent les ailes des Insectes ne peuvent
pas être des branchies trachéennes transformées; elles les ont pré-
cédées, et la seule opinion plausible est, comme l’a exprimé Grassi,
qu’elles ont apparu en principe chez un Aptérygogéné terrestre,
peut-être sauteur, sous forme de parachutes devenus des organes
de dissémination de l’adulte.
Cette longue digression était nécessaire pour nous amener à
cette conclusion que ies Amphibiotiques offrent une véritable
métamorphose, puisque les lamelles branchiales de la larve repré-
sentent une adaptation temporaire à un milieu différent de celui de
l’imago. Pour distinguer ce genre d'évolution individuelle, on peut
lui conserver la dénomination d’hémimétabolisme qi lui a souvent
été appliqué.
Mais les Amphibiotiques ne sont pas les seuls à avoir de vrais
caractères métamorphiques parmi les Insectes qui, n'étant pas à
métamorphoses complètes, ontétéenregimentés comme Jélérométa-
boliques : il y a chez les Hémiptères d’autres cas intéressants à
signaier, Car ils nous aideront à comprendre la signification de
l’holométabolisme.
Les Cicadides ont une véritable larve adaptée à une vie souter-
raine, et offrant notamment celle parlicularité que ses membres
antérieurs sont pendant cette période, parfois très longue, de
l’existence de l’Insecte, curieusement modifiés en appareils fouis-
seurs. | :
Les Coccides manifestent cette originalité d’avoir un développe-
ment individuel différent selon que l’on considère l’un ou Pautre
sexe, Nous serions tentés de ranger ces Rhynchotes parmi les amé-
taboliques si nous n’envisagions que la femelle, qui conserve le
même aspect général de la naissance à la mort, et qui n’acquiert
jamais d'ailes, mais le mâle présente une mélamorphose offrant
LL
628
une grande analogie avec une métamorphose complète, bien que
ces Insectes n’aient aucun rapport généalogique avec les Holométa-
boliques. Au sortir de l’œuf, le mâle est, comme la femelle, plus ou
moins aplati en bouclier et adapté à une vie sédentaire, le rostre
enfoncé dans un végétal nourricier; on ne le voit pas offrir peu à
peu les caractères de l’adalte, il persiste sous sa forme primitive et
ses ailes restent invisibles; sa croissance achevée, il entre dans une
phase de repos comparable à la nymphose des Insectes à métamor-
phoses complètes, et, muant une dernière fois, il se montre pourvu
de deux ailes et très différent de ses premiers états comme aussi
de la femelle. On peut évidemment considérer comme une vraie
larve le mâle pendant sa période de croissance, et, par extension, l’on
peut dire que la femelle subsiste pendant toute sa vie avec l’aspect de
la larve. Nous ignorons si la nymphe du mâle présente des phéno-
mènes d’histolyse, mais dans le développement individuel de ce
sexe, nous retrouvons les particularités essentielles de l’holométa-
bolisme : d’une part, l’adaptation d’une larve à un milieu spécial,
d'autre part, la disjonction de la croissance et de la différenciation
dans l’anamorphose avec sa conséquence, la stase nymphale, cette
dernière manifestation se montrant aussi, à un degré très faible
d’ailleurs, chez les Thysanoptères.
Tout caractère métamorphique correspondant à une adaptation,
quel est l'avantage offert par un développement individuel holomé-
tabolique? L’on conçoit, comme l’a fait remarquer Lubbock, que si
l’Insecte adolescent offre un genre de vie très différent de l’adulte, si
sa larve est parfaitement adaptée à son milieu, toute déviation dans
la structure de la larve tendant à la rapprocher de la conformation
de l’imago constituerait un désavantage pour l’organisme : la larve
subsistant telle quelle, continue à se présenter dans les conditions
les plus favorables à la croissance de l'individu. Cette croissance
terminée, le stade de repos nymphal s’impose ; l’animal n’ayant pas
accompli sa différenciation et étant loin d'offrir les caractères de
l’adulte, est fortement en retard au point de vue de sa morphologie
définitive. Il rattrape le temps perdu en évoluant rapidement aux
dépens de la nourriture qu’il a accumulée; toute manifestation
éthologique pendant cette période lui serait inutile, lui serait même :
nuisible, puisqu'il offrirait des structures inadaptives entre celles
de la larve et celles de l’imago ; la nymphe reste par conséquent
inactive.
Ainsi se trouve expliquée la disjonction de la croissance et de la
différenciation dans l’holométabolisme; seulement, le point de
départ de l’ensemble des phénomènes est l’adaptation de l’adolescent
à un milieu spécial et sa transformation en larve : cette adaptation
se voit immédiatement pour les Cochenilles, et la raison d’être de
629
leur métamorphose s’explique aisément, mais il est plus difficile de
déterminer à quel genre de milieu originel la larve des véritables
Insectes holométaboliques s’est adaptée en principe.
Commençons par nous demander si les Insectes à métamorphoses
complètes descendent d’un seul type et sont monophylétiques par
conséquent, ou bien si l’holométabolisme s’est établi indépendam-
ment dans divers groupes, ce qui n’aurait pas lieu de nous étonner,
étant donné le cas des Coccides.
Cinq ordres d’Insectes offrent ces métamorphoses complètes, les
Névroptères, c’est-à dire l’ensemble des Planipennes et des Plici-
pennes de Latreille, les Coléoptères, les Diptères, les Lépidoptères et
les Hyménoptères. Je ne fais figurer dans cette énumération ni les
Rhipiptères ni les Aphaniptères. Les premiers sont évidemment le
dernier terme d'évolution de la famille des Rhipiphorides et sont
done des Coléoptères,comme le pensait Lacordaire; quant aux Puces,
regardées presque unanimement comme étant des Diptères, il n’y a
pour moi aucun doute qu’elles ne soient des Coléoptères du groupe
des Staphylinoïdes sensu Ganglbauer. Heymons vient de démontrer
définitivement qu’elles ne sont pas des Diptères; il les considère
comme devant former un ordre spécial, ainsi que le pensait Brauer;
mais en prouvant que l’appendice impair de leur bouche n’estautre
que le labre, il a renversé précisément la dernière barrière qui empé-
chait de les considérer comme des Coléoptères; elles ont en effet
des antennes de 11 articles et non pas de 3,contrairement à toutes les
descriptions, et ce caractère ne laisse aucun doute sur leur parenté.
Brauer a déjà voulu réunir en un seul ordre les Névroptères, les
Diptères et les Lépidoptères, sous la dénomination de Pétanoptères.
Les Diptères ne peuvent descendre des Hémiptères, quoi qu’en dise
Haeckel, car ces derniers n’ont pu leur léguer des tarses de cinq
articles ni les palpes maxillaires qu’ils ont perdu; les Diptères sont,
comme les Lépidoptères, des Névroptères spécialisés. Il en est de
même des Coléopières, qui ne peuvent à aucun titre descendre
des Orthoptères, comme le veulent la plupart des auteurs, attendu
qu'aucun Coléoptère n'offre plus de six tubes de Malpighi, alors
que les Orthoptères en ont un très grand nombre. En ce qui con-
cerne les Hyménopières, Brauer a insisté sur leur évidente
affinité avec ses Pétanoptères, et il les aurait réunis à ces derniers,
s’il ne s'était laissé entraîner à leur reconnaître une certaine
parenté avec les Orithoptères, sous prétexte que les Hyménoptères
posséderaient comimne eux un grand nombre de tubes de Malpighi.
Mais cet argument a d'autant moins de valeur qu’il y a des Hymé-
noptères qui n’en offrent pas plus que les Pétanoptères et les
Coléoptères. Nous devons donc également considérer les Hyméno-
ptères comme un type spécialisé de Névroptères, et par conséquent
630
nous arrivons à cette conclusion que les Insectes à métamorphoses
complètes sont monophylétiques, et que le problème de la raison
d’être de leur évolution individuelle se trouve réduit à rechercher
l'adaptation d’une seule larve primordiale.
Ce résultat était à prévoir, car les larves des Holométaboliques
nous offrent toutes les mêmes caractères métamorphiques, et l’en-
semble de ces caractères est tellement original, qu’il serait impos-
sible de supposer qu'il ait pu apparaître indépendamment dans
divers groupes, ou se développer en correspondance avec des
habitats différents, é
Nons n’insisterons pas sur les caractères internes, car les données
relatives à cette question sont encore trop fragmentaires; nous
sommes dans l'ignorance quant au rôle de l’histolyse au début,
nous ne savons pas si les processus métamorphiques internes ont .
été l’objet d'une évolution, ou s’ils sont déjà aussi prononcés que
chezles Diptères dansleslarves primitives de Névroptères.Cependant,
comme la disjonction de la croissance et de la différenciation nous
indique que le milieu originel de la larve devait être très différent
de celui de l’adulte, il est plus que probable que de très bonne heure
la larve a acquis un tube digestif provisoire en rapport avec une
alimentation spéciale ; il est certain que la forme générale du corps
s’éloignait beaucoup aussi du facies de l’imago, et par conséquent,
l’histolyse de la musculature et de l’hypoderme a dû s’imposer
rapidement.
Mais les caractères extérieurs sont amplement suffisants pour
nous meitre sur la voie du problème que nous cherchons à résoudre.
Le raccourcissement des antennes, des cerques et des pattes, joint
à la disparition des rudiments d’ailes, amène l’idée que les longs
appendices primitifs devaient être plutôt gênants dans le milieu
dont nous avons à découvrir la nature.
La substitution d’un appareil visuel nouveau aux organes ances-
traux de la vue est éminemment suggestive et mérite toute notre
attention. |
Les Insectes possèdent six yeux correspondant de chaque côté de
ia tête à trois segments du ganglion optique, et ces six yeux ont en
principe la même structure. La paire d’yeux postérieure évolue en
yeux composés, les yeux médians deviennent deux ocelles frontaux
et les yeux antérieurs se réunissent pour constituer le troisième
ocelle frontal qui n’est unique et impair qu’en apparence.
Ces yeux nous les trouvons chez les Hétérométaboliques à tous
les âges, mais chez les Holométaboliques, on ne les observe ques |
chez l CRT appelons-les les yeux originels.
Dans l'embryon des Insectes à métamorphoses complètes, il existe
également de chaque côté de la tête trois segments du ganglion
631
optique ; mais l’hypoderme en rapport avec ces ébauches nerveuses
nous offre le même phénomène que les cellules destinées à donner
le tube digestif : de celles-ci, il est fait deux parts, les unes attendant
le stade nymphal pour évoluer en le tube digestif de l'adulte, les
autres consliluant le tube digestif nouveau et provisoire de la larve.
Les cellules destinées à donner les yeux se partagent également en
deux groupes, les unes attendent la nymphose pour se difié-
rencier en les yeux originels, les autres donnent des yeux provi-
soires, les yeux larvaires, que l’hislolyse détruira dans la suile.
Chacune des ébauches produit deux yeux au lieu d’un, de sorte que
la larve possède trois paires d'yeux de chaque côté, et ces yeux lar-
vaires ont, comme l'a montré Patlen, une structure très différente
de celle des yeux originels; ce sont des yeux très simples,analogues,
par un phénomène de convergence évidemment, aux yeux très
rudimentaires des Myriopodes.
Il a donc dû être avantageux pour la larve de l'Holométabolique
primordial d’avoir un autre appareil de vision que celui dont elle
hérilait de ses ancêtres; quel est cet avantage ?
Plateau, dans ses recherches expérimentales sur la vision chez les
Arthropodes, nous a montré que, quels que soient leurs yeux, les
Insectes ne distinguent pas la forme des objets; mais les yeux com-
posés sont néanmoins très supérieurs aux yeux simples. Ils per-
mettent la perception des mouvements et des différences d'intensité
de la lumière à une certaine distance, distance qui n’est pas très
considerable, mais qui est toujours au moins de 50 centimètres. Ce
sont des yeux adaptés à un milieu découvert et surlout utiles pen-
dant le vol. Les expériences faites sur les chenilles ont prouvé au
contraire que leurs yeux simples larvaires voient les objets et per-
çoivent les mouvements seulement à une distance très courte, que
l’on peut évaluer à un centimètre en moyenne.
La larve de l’Holométabolique primordial avait donc avantage à
être extrêmement myope.
En résumé donc, le milieu originel de cette larve devait être tel
qu'il y avait utilité pour celle-ci à avoir de très courts appendices et
des yeux à vue également très courte.
Ce milieu n’a pu être un milieu découvert, et la larve n’a pu avoir
le genre de vie des larves qui courent à la surface du sol, comme
celles des Carabides, ou qui grimpent sur les végétaux, comme
celles des Hémérobiides, sinon l’adolescent ne se serait pas trouvé
dans des conditions différentes de celles de l’adulte, ni de celles des
jeunes pseudométaboliques, et il n’y aurait pas eu holométabolisme.
Ce milieu était-il aquatique”? L’on serait tenté de le supposer, car
beaucoup de larves de Névroptères vivent dans l’eau, notamment
celles des plus inférieurs d’entre eux, les Sialis, qui ressemblent
632
assez aux Perlides pour que Fabricius les ait confondus dans un
même genre. Mais ce dernier rapprochement est absolument super-
ficiel, il n’y a pas la moindre analogie entre les larves des uns et des
autres, et les Névroptères ne peuvent descendre des Amphibiotiques
puisqu'ils n’ont qu’un petit nombre de tubes de Malpighi : il faut
chercher leurs ancêtres parmi des Hétérométaboliques broyeurs et
oligonéphiés comme eux, pour employer une expression de Brauer,
c’est-à-dire parmi les Corrodants.
Mais les Corrodants inconnus qui leur ont donné naissance ne
pouvaient pas non plus vivre dans l’eau sous leurs premiers états,
car le milieu aquatique n’est pas en concordance avec les caractères
cœnogénétiques de la larve holométabolique; au contraire, dans ce
milieu, les appendices ont plutôt une tendance à s’allonger, puisque
les larves des Cyphonides offrent des antennes très développées par
allongernent secondaire et division en multiples articulations de leur
quatrième et dernier article.
Le milieu que nous cherchons ne pouvant être ni découvert ni
aquatique, il nous est permis de supposer qu’il était souterrain, mais
la larve des Cicadides est précisément un exemple excellent des
modifications qu’amène la vie au sein de la terre : aucune de ces
modifications ne converge vers les caractères de la métamorphose
complète. D'ailleurs, la vie souterraine ne se montre que chez des |
formes élevées parmi les Holométaboliques, et lalarve du Hanneton
nous montre encore qu’elleamène plutôt un certain allongement des
appendices.
Il ne nous reste donc plus qu’une seule hypothèse, c’est celle que
j'émettais en 1892 dans mon Esquisse de la Zoologie, à savoir que
l’holométabolisme est dû à la pénétration de l’Insecte à l’intérieur
des tissus végétaux.
L’on est frappé du contraste existant au point de vue des mœurs
entre les [Insectes hétérométaboliques et les Insectes holométabo-
liques. Les premiers, à part les Termites, dont nous reparlerons
plus loin, à part les Cicadides, dont il a été question plus haut, à part
certains Pucerons qui habitent sous terre ou dans des galles, mais
dans des galles toujours ouvertes, les premiers, dis-je, vivent tous à
découvert; aucun d’eux ne pénètre à l’intérieur des plantes; parmi
les autres, au contraire, le nombre des parasites internes des végétaux
est de beaucoup le plus considérable, et dans presque tous les grands
ordres, ce sont précisément des formes inférieures qui ofirent cet
habitat. Pour les Névroptères, il y a des Sialidiformes, les Raphidia,
dont la larve vit sous les écorces; chez les Coléoptères, les types les
moins perfectionnés, les Lyméxylides, ont des larves lignivores; les
larves des Cossides, qui sont les plus simples d’entre les Lépidop-
tères, perforent les troncs; les Siricides, qui forment la base de la
L
F:
3
e F
= 6
4
A
633
généalogie des Hyménoptères,sont dans le même cas.Il y a exception
pour les Diplères dont les coryphées semblent être des types à vie
larvaire souterraine; mais ces Insectes paraissent être voisins des
Panorpates et doivent peut-être leurs mœurs à leur parenté avec
ces Névroptères déjà spécialisés, |
Ces faits viennent appuyer notre hypothèse, qui d’ailleurs ex-
plique toutes les particularités de l’holométabolisme, et elle en
expliquera probablement encore d’autres qui nous sont inconnues
ou que nous ne faisons que soupçonner.
Nous pouvons même être plus précis et inférer de ce que nous
venons de voir concernant les mœurs des formes primitives des
ordres d’Insectes à métamorphoses complètes, que la perforation
des troncs d’arbre est la cause adjuvante de l'apparition de l’holo-
métabolisme : c’est à ce phénomène éthologique qu’est dû le dégui-
sement du papillon en chenille.
Il aura été avantageux pour un Insecte adolescent vivant dans ces
condilions d’avoir la forme d’un ver et de conserver cette forme sans
changement pendant toute sa croissance; cette modification a amené
l’état de nymphe; un revêtement hypodermique et une musculature
provisoires ont dû se développer en concordance avec le facies nou-
veau ; une nourriture toute différente de celle de l’adulte a dû favo-
riser l'acquisition d’un tube digestif larvaire; il aura été très utile
pour la larve d'être débarrassée de rudiments d’ailes qui auraient
pu être déchirés, et les Termites viennent confirmer cette manière
de voir, puisque tous les individus de leur association sont dépour-
vus d'ailes ou n’en offrent que pour le vol nuptial; il aura été néces-
saire pour cette larve que ses appendices subissent un raccourcisse-
ment, et des yeux myopes auront été substitués avec avantage aux
yeux composés; bref, tout l’ensemble des caractères métamor-
phiques des Insectes holométaboliques est une adaptation à la péné-
tration dans les tissus végétaux.
Les Insectes peuvent donc, en résumé, présenter quatre genres
de métamorphoses, en rapport avec quatre milieux différents.
La métamorphose des Amphibiotiques est une adaptation à la
vie aquatique; la métamorphose des Cicadides est une adaptation à
la vie souterraine ; la métamorphose des Coccides est une adaptation
au parasitisme externe des végétaux ; la métamorphose des Holomé-
taboliques est une adaptation au parasitisme interne des végétaux.
Les larves des Insectes à métamorphoses complètes offrent des
caractères secondaires extrêmement variés ; Brauer a classé toutes
les larves d’Insectes en deux groupes, les unes ressemblant aux
Thysanoures, il les appelle campodéiformes, les autres ayant plus ou
moins l’apparence des chenilles, il les appelle éruciformes. Le terme
de campodéiforme est mal choisi, car Campodea est certainementun
634
type cœnogénétique, comme l’a fait remarquer Sabbe, et il vaut
mieux employer l'expression de thysanuriforme. Dans l'idée de
Brauer, toutes les larves thysanuriformes sont primitives par rap-
port aux larves éruciformes. Cela est vrai pour les Insectes à méta-
morphoses incomplètes, dont toutes les larves sontthysanuriformes,
mais c’est le contraire qui est vrai pour les Insectes à métamor-
phoses complètes La larve primitive qui perforait les troncs n’a pu
être qu'éruciforme, et beaucoup de larves, telles que les cheniiles,
ont conservé plus ou moins le facies originel, même en s’adaplant
à un genre de vie nouveau. D’autres sont devenues secondairement
thysanuriformes, mais elles ne resseniblent aux Thysanoures et aux
larves des Hétérométaboliques que comme la Baleine ressemble aux
Poissons. Il y a une analogie de facies provenant de ce que ces larves
vivent à découvert, c’est tout; elles n’ont récupéré aucun des carac-.
tères des jeunes Hétérométaboliques, et elles démontrent l’irréversi-
bilité de l’évolution. Comment pourrait-il en être autrement,
puisque leur revêtement hypodermique est formé de cellules qui ne
constituent pas le revêtement hypodermique de l’adulte, et c'est le
revêtement hypodermique de l'adulte seul qui pourrait ramener
les caractères ancestraux | |
Chez les Insectes à métamorphoses incomplètes, une ressem-
blance étroite entre l’adolescent et l’adulte témoigne d’un état pri-
mitif; chez les Insectes à métamorphoses complètes, cette même
ressemblance, qui n’est jamais qu’une ressemblance factice d’ail-
leurs, est un caractère cæœnogénétique.
La larve et l’imago des Holométaboliques étant en quelque sorte,
au point de vue éthologique, deux animaux différents, l’on conçoit
que l’évolution de l’une soit totalement indépendante de l’évolution
de l’autre; c’est ce qui explique comment des formes que leur état
adulte indique comme fortement apparentées, peuvent avoir des
larves très diflérentes et vice-versa, la différence et la ressemblance
des milieux amenant des divergences et des convergences remar-
quables.
Cette adaptation continuelle aux conditions d’existence et l’expli-
cation que nous avons donnée de l’holométabolisme vont nous
permettre de chercher à interpréter un phénomène métamorphique
encore plus compliqué, et devant lequel les naturalistes sont restés
jusqu'ici fort intrigués, l’hypermétabolisme.
- Si nous supposons que la larve jeune d’un Insecte à métamor-
phoses complètes s'adapte à un milieu différent de celui de la larve
plus âgée, alors nous pourrons avoir dans le développement indivi-
duel un écart momentané de la structure de la vraie larve ancestrale, :
c'est-à-dire une seconde larve qui sera une larve de la larve légitime.
Il y a déjà quelque chose de ce phénomène dans les métamor-
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635
phoses des Proctotrupides, que nous a fait connaître Ganin. De l'œuf
pondu par un de ces minuscules Hyménoptères dans l’œuf d’une
Araignée, sort une créature bizarre, sans rapport d'aspect avec une
larve d’Hyménoptère : elle est très bien adaptée à la natation dans
le jaune d'œuf d'Araignée, ayant des appendices spéciaux qui l'ont
fait comparer, bien que la comparaison ne soit pas heureuse, au
rauplius des Crustacés. Elle mue plusieurs fois, et l’Insecte n’arrive
à récupérer les caractères d'une larve d'Hyménoptère, que lorsque
la provision de vitellus est presque épuisée et que la croissance est
à peu près terminée.
Les Stylopides, formant l’ancien ordre des Rhipiptères, présentent
aussi deux larves extrêmement différentes. La première, qui est
thysanuriforme, est une adaptation de la larve à l’émigration; elle
s’accroche à un Hyÿménoptère ou à un Hémiptère, puis, ayant pénétré
dans le corps de son hôte, elle se transforme en une autre larve,
une Jarve éruciforme, qui est la véritable larve, car c’est elle qui
ressemble, par sa structure et par ses mœurs, à la larve des Rhipi-
phorides ancestraux.
Enfin,chez les Méloïdes, la complication est encore poussée beau-
coupplusloin;il ya une première larve thysanuriforme quis’accroche
à un Apide ou qui va trouver soit la ponte d’un Orthoptère, soit un
garde-manger d’Insectes plongés en léthargie par un Fouisseur.
Cette première larve se transforme alors en une autre qui est
éruciforme et qui dévore le miel d’une alvéole, les œufs d’Ortho-
ptères ou les provisions amassées par le Fouisseur pour seslarves à
lui. La croissance de cette seconde larve est terminée à la fin de
la belle saison, et alors elle passe l’hiver sous forme d’une pseudo-
chrysalide qui rappelle assez bien une nymphe; au printemps
sort de la pseudo-chrysalide une troisième larve qui ne prend pas
de nourriture et qui se transforme rapidement en la véritable
nymphe d’où sort l’Insecte parfait.
De ces trois larves, la véritable, celle qui ressemble aux autres
larves d'Hétéromères, est la troisième, et elle n’existe en quelque
sorte que par rappel de sa descendance; la première est une larve
émigrante cæœnogénétique ; la seconde est encore une larve cœnogé-
nétique dont le rôle est d’accomplir la croissance de l’anamor-
phose aux dépens d’une nourriture très différente de celle des
ancêtres des Méloïdes et dans des conditions nouvelles, car les larves
des Pyrochroïdes, qui sont les plus voisins des Méluides parmi les
Coléoptères, offrent un régime et des mœurs tout autres. Voilà donc
successivement deux larves de la vraie larve qui sont des adaptations
à des milieux différents; la pseudo-chrysalide qui apparaît ensuite
est pour ainsi dire une nymphe de la larve légitime; présente-t-elle
des phénomènes d'histolyse, n’est-elle peut-être qu’une adaptation
au repos hivernal, c'est ce que l’avenir nous dira.
636
Telles sont, dans l’état actuel de nos connaissances, les conclusions
qui me paraissent ressortir de l’étude des métamorphoses des In-
sectes ; l’on voit à quels résultats peut nous mener l’application de la
théorie de l’Évolution, et en même temps l’emploi d’une méthode
qui commence à se faire jour dans les travaux des naturalistes. Alors
que nos devanciers comparaient les caractères morphologiques
des organismes et cherchaient à en établir la généalogie sans se
préoccuper des rapports de ces caractères avec les milieux, l’Étho-
logie prend aujourd’hui une part prépondérante dans les concep-
tions transformistes. C'est-à-dire que l'étude des mœurs des ani-
maux, étude que les biologistes ont pendant longtemps laissée en
dehors de leurs préoccupations, que les entomologistes au contraire
ont cullivée précieusement, cette vieille histoire naturelle quélque-
fois décriée, est destinée à devenir la science de demain.
MESSIEURS,
La Société a accompli régulièrement la QUEFAIES quatrième année
de son existence.
La mort nous a enlevé deux membres one MM. G. Tnom-
son et van der Wulp, deux membres correspondants, MM. Perez
Arcas et Gobanz, deux membres effectifs, MM. Ch. Brongniart et
Dollé. L’énumération de ces noms suffit pour vous faire apprécier-.
la profondeur de la perte que nous avons subie. J’ai rendu hom-
mage à nos collègues et exprimé les regrets de la Société lors
de nos assemblées mensuelles.
Le Conseil d'administration a admis onze nouveaux membres
effectifs; il a accepté quatre démissions et a prononcé une radia-
tion ; le nombre de nos collègues est donc resté stationnaire.
C’est avec une vive satisfaction que nous constatons une recru-
descence des études entomologiques dans notre pays; nous avons
actuellement comme collègues bon nombre de jeunes hommes qui
sont destinés à assurer la continuité de la Société, et une généra-
tion plus jeune encore et plus nombreuse aussi s'annonce pour l’ave-
nir. Puissent ces nouvelles recrues conserver longtemps l’ardeur
des premiers âges et se persuader que la recherche des Insectes et
l’observation de leurs mœurs, par lesquelles nous avons tous
débuté, sont le fondement de nos connaissances.
Ce résultat heureux est dû en grande partie aux facilités accordées
par le Musée d'Histoire naturelle aux débutants et surtout à l’affabi-.
lité de notre collègue, M. Severin, que nous avons été infiniment
heureux de voir élever au rang de Conservateur. Nous devons nous
féliciter des excellents rapports qui existent entre la Société et le
Musée : cette bonne entente est un gage de prospérité pour l’Ento-
mologie. C’est aussi avec un profond sentiment de gratitude que.
637
nous avons accueilli la nouvelle de l'acquisition de la merveilleuse
collection du D' Candèze par l’État belge.
Conformément au vœu exprimé par la dernière assemblée géné-
rale, le Conseil d’administration s’est mis en rapport avec la
Direction du Musée d'Histoire naturelle pour la fusion de la
collection Putzeys avec la collection générale de cet établissement.
Notre proposition, ne modifiant en rien la convention existant entre
la Société et l’État quant à nos collections, a été favorablement
accueillie et des mesures ont été adoptées de commun accord. Les
Insectes de la collection Putzeys porteront une étiquette spéciale
témoignant de la propriété de la Société, etils seront misen évidence.
Nos collègues, MM.Seeldrayers et D' Rousseau ont été adjoints à notre
Commission de surveillance des collections pour veiller à la bonne
exécution du fusionnement, et déjà M. Rousseau a pris des dispo-
sitions afin de mener cet important travail à bonne fin.
Notre situation financière est comme toujours excellente ; grâce à
la gestion éclairée de notre trésorier, M. Fologne, nous réalisons
comme les années précédentes un léger boni qui est destiné à
couvrir les frais des volumes de Mémoires que nous espérons
publier lorsque nos collègues auront terminé les travaux importants
qu’ils préparent sur la Faune du Congo. Je ne remercierai pas
M. Fologne, car ce serait employer un cliché qui est usé depuis tant
d'années déjà qu'il ne pourrait plus impressionner le dévouement
inaltérable de notre collègue.
Il ne sied peut-être pas non plus au secrétaire d'hier de faire
l'éloge du secrétaire d’aujourd’hui. M. Seeldrayers a accompli ses
fonctions à notre entière satisfaction, et la conscience qu’il a des
services qu’il rend à la Sociéti est la meilleure récompense de son
zèle et de son assiduité.
Notre bibliothèque a subi d’importantes modifications : tous les
ouvrages intéressant l’'Entomologie ont été réunis dans notre salle
des séances, et un très grand nombre d’entre eux ont pu être
reliés, ce qui donne à notre bibliothèque un aspect infiniment plus
soigné qu'auparavant. C’est encore à l’infatigable activité de
M. Severin que nous devons cet heureux changement.
M. Becker nous a fait un don pour l’acquisition des nombreux
volumes de l’Abeille qui nous manquaient : je le remercierai sans
phrases, ne voulant pas effaroucher sa modestie ni celle de ceux
d’entre nos collègues qui désireraient imiter son exemple.
Nous regrettons que notre collègue M. Hamal n’ait pas cru devoir
accepter le renouvellement de son mandat de membre du Conseil
d'administration, son état de santé ne lui permettant plus d’assister
régulièrement à nos séances.
L'hiver de ce siècle se présente comme le précurseur d’une ère de
prospérité pour notre Société.
638
— M. Ledrou donne lecture du rapport de la Commission de sur-
veillance des collections.
MESSIEURS,
La Commission de surveillance des collections de la Société s’est
réunie au Musée royal d'Histoire naturelle et, comme les années
précédentes, a constaté que les Insectes se trouvent dans un parfait
état de conservation.
Copie de ce rapport sera adressé à M. Le Directeur du Musée royal
d'Histoire Naturelle.
— M. le D' Rousseau donne lecture du rapport de la Commission
de vérification des comptes.
MESSIEURS,
La Commission de vérification des comptes s’est réunie au local
de la Société, le deuxième samedi de ce mois. :
Elle vous propose la radiation de deux membres qui n’ont pas
réglé le montant de leurs cotisations.
La comptabilité a été trouvée parfaitement en règle. Nous vous
proposons, Messieurs, de remercier par acclamations notre dévoué
Trésorier, M. Fologne, pour sa bonne gestion. (Applaudissements.)
— M. Fologne fait l’exposé de la situation financière de la Société.
Les comptes de 1899 sont approuvés.
— Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs;
le prix du tome XLIII des Annales est fixé à 18 francs avec la réduc-
tion habituelle pour les libraires.
— Le Trésorier donne lecture du projet de budget dressé par le
Conseil d'administration pour l’année 1900. IL est adopté.
— M. le professeur Ch. Aurivillius, de Stockholm, est nommé
membre honoraire, en remplacement de M. C.-G. Thomson,
décédé.
— MM. Becker, D' Rousseau et Seeldrayers sont élus membres
du Conseil d'administration pour un terme de deux ans.
MM. de Crombrugghe, Giron et De Jonck, sont élus membres de
la Commission de vérification des comptes.
MM. Bivort et Ledrou sont réélus, à l’unanimité, membres de à
Commission de surveillance des collections.
— L'Assemblée décide que la Société explorera spécialement en
1900, Couvin et ses environs.
— La séance est levée à 4 3/4 heures.
le "TE
DES
ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHEQUE
du 26 décembre 1898 au 26 décembre 1899
SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION.
I. — Publications reçues à titre d'échange.
ALLEMAGNE.
#4. Entomologischer Verein in Berlin.
Berliner Entomologische Zeitschrift, XLIIL 3, 4; XLV, 1 à 4.
2. Deutsche Entomologische Gesellschaft,
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1899, 1.
3. Entomologischer Verein zu Stettin.
Entomologische Zeitung, LIX, 1 à 7, 9.
4. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau.
Zeitschrift für Entomologie (neue Serie), XXIII, XXIV.
5. Entomologische Nachrichten, XXV, 1 à 24.
6. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von der
Gesellschaft & Iris » zu Dresden in Verbindung mit der
Deutschen Entomologische Gesellschaft zu Berlin.
Lepidopterologisches Heft, XI, 2.
7. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof. J. V. Carus,
XXII, 576 à 603.
8. Künigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften zu
Leipzig.
Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische
Classe, 1898, 6; 1899, 1 à 5.
9, Kônigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu
München.
Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe,
1898, 4; 1899, 1, 2.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIII, 23 1 1900, 52
640
10.
LE
14.
15:
16.
Ye
18.
Verein für Naturkunde zu Cassel.
Abhandlungen und Berichte, XLIV (1898-99).
Naturwissenschafilicher Verein von Neu-Vorpommern und
Rügen.
Mittheilungen, XXX.
. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.
Abhandlungen, XVI, 1, 2.
Beiträge zur Nordwestdeutschen Volks- und Landeskunde, 2.
. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg 1. B.
Bericht, XI, 4.
Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena.
Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft (neue Serie),
XANAX VE 1,2,
Namen und Sachregister zu Band 1 à 30.
Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Akademie der
Naturforscher.
Nova Acta, 70, 71.
Naturhistorischer Verein der preussischon Rheïinlanden u.West-
phalens.
Verhand!ungen, LV, 1, 2; LVI.
Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg.
Schriften, XXXIX.
Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in
Halle.
Zeitschrift für die gesammten Naturwissenschaften, LXXI,
6; LXXII;E,,2;:
. Kôniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin.
Sitzungshberichte, 1893, 40 à 54; 1899, 1 à 38.
. Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.
Jahresbericht, 13.
. Nassauischer Verein für Naturkunde.
Jahrbücher, LIT.
. Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg.
Jahreshefte, LV.
. Naturwissenschaftlicher Vereïn in Hamburg.
Verhandlungen, VI.
. cenckenbergische naturforschonde Gesellschaft.
Bericht, 1899.
25.
26.
641
Westfälischer Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst.
Jahresbericht, XX VI (1897-98).
Verein für Naturkunde zu Zwickau,
Jahresbericht, 1898.
. Niederrhoinische Gesellschaft für Natur und Heilkunde zu
Bonn.
Sitzungsberichte, 1898, 1, 2; 1899.
. Hlustrierte Wochenschrift für Entomologie, Neudamm.
IV, 1 à 24.
. Insekten Bürse, Internationales Organ der Entomologie.
1898, 50 à 52; 1899, 1 à 51.
. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg. ;
Verhandlungen, VI, 1, 2.
. Société d'Histoire naturelle de Colmar.
Bulletin, IV (1897-98).
. Physikalisch-medicinische Societät zu Erlangen.
Sitzungsberichte, XXX.
. Oberhessische Gesellschaft für Natur und Heilkunde.
Bericht, 52 (1897 à 1899).
. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig.
Jahresbericht (1897-98 ; 1898-99).
. Naturforschende Gesellschaft zu Danzig.
Schriften, neue Folge, IX, 3, 4.
. Naturhistorisches Museum in Hamburg.
Mittheilungen, XIV, 2; XV, 2.
. Naturhistorischer Verein in Augsburg.
Bericht, 33 (1898).
. Naturwissenschafilicher Veroin von Elberfeld und Barmen.
Jahresbericht, IX.
. Société d'Histoire naturelle de Metz,
Bulletin, VII, 19; VIII, 20.
Verein für Naturwissenschaftliches Sammelwesen zu Crefeld,
Jahresbericht, 1895-96,
N'ont rien envoyé :
. Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis zu Bautzen.
49.
3. Naturwissenschaftiiche Gesellschaft Isis in Dresden.
Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg.
44. Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in
Kiel.
45. Naturwissonschaftliche Gesellschaft zu Chemnitz.
46. Naturwissenschaftlicher Verein in Carlsruhe. :
47. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode.
48. Offenbacher Verein für Naturkunde.
49. Verein für Naturwissonschaftliche Unterhaltung zu Hamburg.
ANGLETERRE ET COLONIES.
>
. Entomological Society of London.
Transactions, 1898, 5; 1899, 1 à 3.
[Se
. The Entomologist’s Monthly Magazine, 417 à 426.
O9
. The Entomologist, an Illustrated Journal of general Entomo-
logy, XXXII, 428 à 439.
. Zoological Society of London.
Proceedings, 1898, 4; 1899, 1 à 5.
Transactions, XV, 2, 3.
110! Session (nov. 1897 à juin 1898); List, 1899.
&
OT
. The Zoologist : a monthly Journal of Natural History.
4 serie, LIL, 25 à 36.
6. Linnean Society of London,
Journal, Zoology, 172 à 176.
Proceedings, nov. 1898 à oct. 1899.
. Entomological Society of Ontario, Canada.
Report, 29.
. Belfast Natural History and Philosophical Society.
Report, 1897-98.
9, The South London Entomological and Natural History Society.
Proceedings, 1898, 1, 2.
10. Natural History Society of Glasgow.
Transactions, V, II.
=
O0
11. British Museum Zoological Department; division of Entomology.
Catalogue of the Lepidoptera; Phalenæ, vol. I (planches).
12. Le Naturaliste Canadien, XXV, 1 à 11.
13. The Canadian Entomologist, edited by Rev. P. Bethune, XXXI,
4 à ie
LH 7-0
FES
14.
15.
16.
F2;
18.
643
Nova Scotian Institute of Science.
Proc. and Transactions, IX, 4,
Linnean Society of New South Wales.
Proceedings, XXIII, 3, 4; XXIV, 1, 2.
Australian Museum Sydney.
Records, III, 5.
Report of Trustees for the year, 1898.
Asiatic Society of Bengal.
Journal, LXVIIT.
Proceedings, 1898, 9 à 11; 1899, 1 à 7.
Geological Survey of Canada.
Commission de Géologie du Canada, Rapport annuel (n. s.),
IX, 1896.
N'ont rien envoyé :
. Queensland Museum.
20.
27.
. Royal Society of South Australia,
Birmingham Philosophical Society.
Indian Museum.
AUTRICHE-HONGRIE.
Wiener Entomologische Zeitung, XVII, 10; XVIII, 1 à 10,
K. K. Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien,
Verhandlungen, XLVIII.
Wissenschaftlicher Club in Wien.
Monatsblätter, XX, 4 à 11; XXI, 1, 2.
Jahresbericht, XXIII.
. Societas historico naturalis Croatia.
Glasnik, VI (1891), 1 à6; VII (4892), À à 6; VIII (1895-96),
4 à 6: IX (1896), 1 à 6.
. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kenntnisse in
Wien.
Schriften, XXXIX.
. Kais. Kônigl. Naturhistorisches Hofmuseum.
Annalen, XIII, 1, 3, 4.
. Naturforschender Verein in Brünn.
Verhandlungen, XXX VI. -.
Bericht der Meteorologischen Commission, XVI.
644
8.
Kôünigliche Bühmische Gesellschaft der Wissenschaftenin Prag.
Sitzungsberichte, 1898.
Jahresbericht, 1898.
. Természetrajzi Füzetek, XXI, 5; XXII, 1 à 4.
. Rovartani Lapok, Budapest, VI, 2 à 9.
. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz.
Mittheilungen, 1897, XXXIV ; 1897, XXX V.
. Naturwissenschaftlicher Medicinischer Verein für Innsbrück.
Berichte, XXIV.
N’ont rien envoyé :
. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu Hermann-
stadt.
. Kaiserliche Akademie der Wissenschaften.
. Siebenbürgisches Museumverein in Koloszvar.
. Kôünigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu
Budapest.
. Naturwissenschaftlicher Verein des Trencséner Comitates.
. Ungarische Akademie der Wissenschaften.
. Verein für Naturkunde zu Presburg.
. Societa Adriatica di Scienze Naturali in Trieste,
. Bosnisch-Herzegovinisches Landes Museum in Saravejo.
BELGIQUE.
. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de
Belgique.
Bulletin, LX VIII, 12; LXIX, 1 à 10.
Tables générales du recueil des Bulletins, 1 à 30 (1881 à 1895).
. Société royale des Sciences de Liége.
Mémoires (3° série), I.
. Cercle des Naturalistes Hutois.
Bulletin, 1898, 3, 4.
. Société Centrale Forestière.
Bulletin, VI, 1 à 12.
. Société centrale d'Agriculture de Belgique.
Journal, LXVI,1.à 12; XL VII, 1.
#2.
645
. Ministère de l’Agriculture, de l’Industrie et des Travaux
publics.
Bulletin, XIV, 6; XV, 1 à 6.
Bulletin du Conseil supérieur de l’agriculture (série 3), I, IL.
. Société royale belge de Géographie.
Bulletin, XXII, 6; XXIII, 1 à 5.
. Société royale Linnéenne de Bruxelles.
Bulletin, XXIV, 5 à 9; XXV, 1, 2.
. Société belge de Microscopie.
Bulletin, XXIV, 10; XXV, 1 à 7.
. Société royale de Botanique de Belgique.
Bulletin, XXX VII, 2; XXX VIII, 1.
Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.
Mémoires, 1898.
Société royale Malacologique de Belgique.
Annales, 1897 (XXXII); XXXIIT.
Bulletin, 1 à 8.
Mémoires, 1 à 4.
DANEMARK, SUEDE Er NORWÈGE.
. Kongelige Danske Videnskaber Selskab.
Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers At)ej-
der, 1898, 4 à 6; 1899, 1 à 5.
. Universitas Lundensis.
Acta (Matematich och Naturvetenskap), XXIV.
. Entomologiska Fôreningen 1 Stockholm.
Entomologisk Tidschrift, XIX, 1 à 4.
. Stavanger Museum.
Aarsberetning, 1898.
. Tromsô Museum.
Aarsberetning, 1895-1896.
Aarshefter, 19 (1896).
. Kongelige Svenska Vetenskaps Akademiens.
Handlinger, XXII (Afd. IV), 4.
. Regia Societas Scientiarum Upsaliensis.
Nova Acta (ser. 3), XVIII, 1.
N'ont rien envoyé :
. Université de Christiania.
. Kongelige Norske Videnskaber Selskab.
646
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
1. American Entomological Society.
Bulletin, XXV, 3; XX VI, 1.
Entomological News, X, 1 à 8.
2. Cambridge Entomological Club.
Psyche, a Journal of Entomology, VIII, 273 à 283.
3. Museum of Comparative Zoology of Harvard College, in
Cambridge.
Memoirs.
Bulletin, XXXII, 9, 10; XXXIII; XXXIV, 8 à 10, 1
XXXV, 1, 2,0;
Annual Report of the Curator 1897-1898 ; 1898-1899.
4. Zoological Society of Philadelphia.
Annual Report, XX VII.
5. Essex Institute.
Bulletin, XXIX, 7 à 12.
6. The American Naturalist, XXXIII, 385 à 395.
7. American Journal of Science (ser. 4), VII, 37 à 48.
8. United States Department of Agriculture.
Bulletin {new ser.), 16 à 20.
Bibliographie of the more important contributions to Ameri- È £
can economic Entomology, IV.
9. Wisconsin Academy of Sciences, Arts and Letters.
Transactions, XI.
10. Wisconsin Geological and Natural History Survey.
Bulletin, 4, 2. (Economic, series, 1.)
11. State of New-York.
13% Report ofthe Injurious and other Insects (1896).
Bulletin, V, 23; VI, 26, 27.
12. Boston Society of Natural History.
Proceedings, XX VIII, 13 à 16.
Memoirs, V, 4,5..
13. New-York Academy of Sciences.
Annals, XI, 2,3; XII, 1.
14. Academy of Natural Sciences of Philadelphia
Proceedings, 1899, 1 à 5,
Ur:
18.
NS Le 2
20.
21.
22.
ER
24.
25.
647
. United States Geological Survey.
Annual Reports, XVIII, 1 à 5Pis; XIX, 1, 4, 6.
Bulletin, 88, 89, 144.
Monographs, XXIX à XXXI, XXXV.
. American Philosophical Society.
Proceedings, XXX VII, 158, 159.
American Academy of Arts and Sciences.
Proceedings, XXXIV, 1 à 7, 21.423; XXXV, 5, 11 à 17.
Smithsonian Institution. — U. S. National Museum.
Proceedings, XVIII, XX, XXI.
Bulletin, XXXIX.
Annual Report, 1896-97-98.
Miscellaneous Collection, 1168 à 1170, 1183, 1184.
The Fishes of North and Middle America, n° 47, 2, 3.
American Association for the Advancement of Science.
Proceedings, LX VII.
University of Illinois. Agricultural experiment Station.
Bulletin, 54 à 56.
Annual Report, 11.
Cornell University, Agricultural experiment Station, Ithaca.
Bulletin, 457, 170, 172.
California Academy of Natural Sciences.
Proceedings, 3° ser. I, 6 à 12.
Occasional Papers, VI.
Elisha Mitchell Scientific Society, Chapel Hill, N. C.
Journal, XV, 1: XVI, 1, 2.
Laboratories of Natural History of the State University of Iowa
City, Iowa.
Bulletin, VIT. |
Explorations in the Far North by Frank Russel, 1898.
University of the State of N. Y. New-York State Museum.
Report, 49, 1, 2; 50, 1.
Bulletin, V, 24.
. Academy of Science of St-Louis.
Transactions, VIL, 17 à 20; VIIL, 1 à 3, 5 à 12; IX, 1 à 5, 7.
. New-York Agricultural Experiment Station.
Bulletin, 146 à 158; 121 (appendix).
. Lyceum of Natural History of New-York.
Annals, X, 1 à 12.
643
29.
30.
31.
45.
a
Connecticut Academy of Arts and Sciences.
Transactions, X, 1.
Public Museum of the City of Milwaukee.
Annual Report, 16.
Chicago Academy of Sciences.
Bulletin, 2 (1897).
N'’ont rien envoyé:
. Maryland Agriculture experiments station.
. Davenport Academy.
. Portland Society of Natural History.
. Meriden Scientific Association.
. Entomological Society of Washington.
. National Academy of Sciences, Washington.
. Wagner Free Institute of Science of Philadelphia.
. State of Illinois.
. Buffalo Society of Natural Sciences.
. Geological and Natural History Survey of Minnesota.
. Minnesota Academy of Natural Sciences.
. Illinois State Laboratory of Natural History.
. Tuft’s College Studies.
John Hopkins’ University Circulars.
Natural History Society of Wisconsin.
. Geological and geographical Survey of the Rocky Mountains
region.
. Rochester Academy of Sciences.
ESPAGNE.
. Sociedad Espanola de Historia Natural.
Anales, XX VIII.
Actas, 1898, 12; 1899, 1 à 12.
14.
15E
649
FRANCE ET COLONIES.
. Société Entomologique de France.
Bulletin, 1898, 19 à 21; 1899, 1 à 18.
. Muséum d'Histoire naturolle de Paris.
Bulletin, 1898, 4 à 8; 1899, 1 à 4.
. Société Zoologique de France.
Bulletin, XXII.
. Le Naturaliste, 284 à 306.
. Feuille des Jeunes Naturalistes, 339 à 350.
Catalogues de la Bibliothèque.
. Société Linnéenne de Bordeaux.
Actes, LITE, 3.
. Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen.
Bulletin, XXX, 1, 2.
. Revue scientifique du Bourboanais, XII, 133 à 144.
. Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon.
Annales (7° sér.), V.
. Le Frelon, Journal d’Entomologie rédigé par J. Desbrochers
des Loges, 1899, 1 à 11; VIII, 1 à 3.
. Societé des Sciences naturelles de l’Ouest de la France.
Bulletin, VIII, 2 à 4; IX, 1 à 5.
. Société Linnéenne de Lyon.
Annales, XLIV, XLV.
. Société de Géographie de France.
Bulletin, XVIII, 4; XIX, 3, 4; XX, 1, 3, 4.
Compte rendu des séances, 1899, 1, 2,5, 6.
Société Linnéenne du Nord de la France.
Bulletin, 303 à 312.
Mémoires, IX, 1892-98.
Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon.
Mémoires, 1897-98.
. Société d'Histoire naturelle de Macon.
Bulletin trimestriel, 8 à 14.
. Académie d’Hippone.
Bulletin, 30, 2, 3.
. Bulletin scientifique de la Francs et do la Belgique, XXXI.
650
‘5 Re
20.
21.
22.
23.
24.
Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux.
Mémoires (sér. 5), IV.
Procès-verbaux, 1897-98.
Commission météorologique de la Gironde. Observations
pluviométriques et thermométriques faites en 1897-98.
Société Linnéenné de Normandie.
Bulletin (sér. V), 2
Société d'Études scientifiques d'Angers.
Bulletin, XX VII, XX VIII.
Société d'Histoire naturelle des Ardennes.
Bulletin, IV.
Société des Sciences historiques et ne de Sémur (Côte
d'Or).
Bulletin (2° sér.), X (1897).
Société d'Histoire naturelle de Toulouse.
Bulletin trimestriel, avril à novembre 1894,
N'ont rien envoyé :
. Miscellanea Entomologica, publié par EF, Barthe.
. Exploration scientifique de la Tunisie.
. Revue biologique du Nord de la France.
. Académie des Sciences et Belles-Lettres d'Angers. 4
. Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de
Cherbourg.
. Société Industrielle et Agricole d'Angers et du département 4
Maine-et-Loire.
ITALIE.
. Società Entomologica Italiana.
Bollettino, XXX, 1 à 4.
. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.
Ati, XXX VIII, 3.
. Reale Istituto d'Incoraggiamento alle Scienze natural, 6C0n0- A
mische e technologische di Napoli.
Atti (ser. 4), XI.
. Il Naturalista Siciliano (nov. ser.), IL de
5. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.
Processi verbali, XI.
Memorie, XVI,
he
12.
43.
4.
. Reale Accademia dei Lincei.
Rendiconti, VIII, 1° Sem., 1 à 12; 2° Sem. 1 à 10.
Rendiconti dell adunanza solenne del 4 guigno 1899.
. Società dei Naturalisti in Modena.
Atti (ser. 3), XIV, 1,2; XV, 1 à 3; XVI.
. Rivista di patologia vegetale, par À. et E, Berlese, 11, 12;
VIII, 1 à 4.
. Reale Accademia delle Scienze fisische e matematiche, Napoli.
Atti, IV, 12; V,1à7.
. Società Romana per gli Studie Zoologichi.
Bollettino, VII, 1 à 6.
Ateneo di Brescia.
Commentari per 1898.
Reale Accademia delle Scienze di Torino.
Atti, XXXIII, 7 à 15; XXXIV, 1 à 4.
_ Observazioni meterologiche fatte nell’ anno 1897, G.-B. Rizzo
eV. BALBIï,
Memorie, XL VIII.
Accademia Gioenia di Scienze Naturali in Catania,
Atti (ser. 4), XI.
Bollettino, 53 à 59.
, Reale Istituto Lombardo di Scienze et Lettere.
Rendiconti (ser. 2), XXX, XXXI.
. Regia Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Modenà.
(Serie 3), vol. 1.
. Reale Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti.
Memorie, XX VI, 2.
N'ont rien envoyé :
. Reale Accademia di Scienze, Lettere e Belle Arti di Palermo.
10:
49.
Societa Africana d'Italia.
Museo Civico di Storia naturale di Genova.
JAPON.
N'a rien envoyé :
Imperial University College of Agriculture, Tokyo.
652
PAYS-BAS er INDES NÉERLANDAISES.
1. Nederlandschoe Entomologische Vereeniging.
Tijdschrift voor Entomologie, XLI, 3, 4: XLIL, 1 à 3. ; &
2. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging.
Tidschrift (ser. 2), VI, 1.
3. Koninklijke Akademie van Wetenschappen.
Verhandelingen, 2° sectie, deel VI, 3 à 8.
Verslagen der Afdeeling Natuurkünde, 1898 99.
Jaarboek, 1898.
4. Société Hollandaise des Sciences, à Harlem.
Archives néerlandaises des Sciences exactes et naticelées
(ser.:9); 1 2° 55° TPE: 402) 4
5. Koninklijke natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Inais.
Natuurkundig Tijdschrift, LVTITI, 2.
LUXEMBOURG.
N'ont rien envoyé:
1. Fauna.
2. Institut Royal-Grand-Ducal.
RUSSIE.
1, Societas entomologica Rossica.
Trudy, XXXI, 4; XXXII, 1, 2.
2. Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg.
Annuaire du Musée Zoologique, 1898, 2 à 4; 1899, 1, 2.
Bulletin (5° série), VII, 3 à 5; VIII, 1 à 5 ; IX, 1.
3. Societas Scientiarum Fennicae.
Acta, XXIV.
4. Naturforscher Verein in Riga.
Correspondenzblatt, XLIT,
5. Société Impériale des Naturalistes de Moscou.
Bulletin, 1897, 3, 4: 1898, 1.
6. Société Ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles.
Bulletin, XV, 2; XVI, 2; XVII, 1, 2; XIX, 1.
10.
10:
41:
653
. Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie.
Zapiski Noworossiiskago Obsczestva Estes twoispitatalei,
RAR DE NRAIE"T:
. Société des Naturalistes de Kiew.
Mémoires, XV, 2.
N'ont rien envoyé:
. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Juyeff (vormals
Dorpat).
Societas pro Fauna et Flora Fennica.
SUISSE.
. Schweïizerische Entomologische Gesellschaft.
Mittheilungen, X, 5.
. Société Entomologique internationale à Zurich.
Societas entomologica, XIIT, 19 à 24; XIV, 1 à 18.
. Société Vaudoise des Sciences naturelles.
Bulletin, XXXIV, 130 à 132.
. Société Helvétique des Sciences naturelles.
Verhandlungen, 1897-98.
. Naturforschende Gesellschaft in Zürich.
Vierteljahrschrift, XLIIT, 4; XLIV, 1, 2.
. Naturforschende Gesellschaft in Bern.
Mittheilungen, 1897-98.
. St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Bericht über die Thätigkeit, 1896-97.
. Naturforschende Gesellschaft in Basel, XI.
. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève.
Mémoires, XXXIIT, 1.
Société des Sciences natureiles de Neuchâtel.
Bulletin, XXI, XXII, XXIII, XXIV, XXV.
N'ont rien envoyé :
Aargauische naturforschende Gesellschaft.
12. Naturforschende Gesellschaft Graubündens.
654
AMÉRIQUE CENTRALE Er MÉRIDIONALE.
1. Sociedad scientificàh « Antonio Alzate ». æ ;
“"Memortas, X1,:923 42: XIL 1 210,
2, Sociedad Mexicana de Historia natural.
La Naturaleza, II, 12; III, 1, 2.
3: Museo Nacional de Montevideo.
Anales, X, XI.
4. Sociedad Cientifica Argentina. |
Anales, XLVI, 6; XLVIL, 1 à 6; XLVIIL, 1 à 5.
5. Academia Nacional de Ciencias en Cordoba.
Boletin, XVI, 1a.
6. Museo Nacional de Buenos-Aires.
Communicaciones, I, 2 à 4.
Anales, VI.
7. Rivista Chilena de Historia Natural, II, 10 à 42; III, 1 à Fa “3
8. Revista do Museo paulisto, II.
9. Museo Paraense de Historia natural e Ethnographia. “
Boletin, II, 1 à 4. 3 ES
10. Museo Nacional de Costa-Rica.
Informe 1° Sem., [ (1898-99).
11. Museo de Historia natural de Valparaiso. $
Catalogo metodico provisional de los Colecciones zoologicas,
N'a rien envoyé:
12. Société scientifique du Chili. Hot el
655
IT. — Dons äes auteurs.
BERG (CARLOs). — Descriptio novi generis Cerambycidarum Republ.
Argent. — 1 br. in-8°, Buenos-Avres, 1898.
— Subtitucion de nombres genericos. II. — 1 br. in-8°, Buenos-
Ayres, 1898.
— Sobre los enemigos pequenos de la Lengosta peregrina,
Schistocera paranensis Burmeister, — 1 br. in-8°, Buenos-
Ayres, 1898.
— Sobre el Thelyphonus maximus Tarn. — 1 br. in-8°, Buenos-
Ayres, 1898.
BERGE (F.). — Schmetterlingsbuch. — 1 vol. in-4°, Stuttgart, 1898
DIERGKX (S.-J.). — Étude comparée des glandes pygidiennes chez
les Carabides et les Dytiscides. — 1 br. in 4°, Louvain,
1899.
EVERTS (D'). — Coleoptera Neerlandica. I, — 2° fascicule, 4 vol.
in-8°, La Haye, 1899.
FAIRMAIRE (L.). — Quelques Coléoptères de l’Afrique occidentale:
française. — 1 br. in-8°, Leyde. À
— Description d’un Goliathide nouveau. — 1 br. in-8°, Paris,
1899.
— Description d’un nouveau genre de Coléoptère hétéromère
du groupe des Rhysopaussides. — 1 br. in-8, Paris, 1899.
GADEAU DE KERVILLE (H.). — Recherches sur les faunes marine et
maritime de la Normandie. 2° voyage. — 1 vol. in-8°,
Paris, 1898.
— Description et figure de la lête d’un veau monstrueux. —
À br. in-8°, Rouen, 1898.
— Le 4 Congrès international de zoologie. — 1 br. in-8&, Paris,
1898.
— Sur la furcation seratologique des pattes, des antennes et des
palpes chez les insectes. — 1 br. in-8°, Paris, 1898.
HOMMELL (R.). — L’Apiculture par les méthodes simples. — 1 vol.
in-8°, Paris, 1898.
KoHAUT REZsSô. — À Magyarorszägi szitakôtô-félék Természtrajza
(Odenata). — 1 br. in-4, Budapest, 1896.
PERINGUEY (L.). — Descriptive Catalogue of the Coleoptera of
South Africa, Cicindelidæ, supplement IT; Carabidæ, sup-
plement I; Paussidæ, supplement I. — 1 br. in-8°, Cape-
Town, 1889.
— Fifth Contribution to the South African Coleopterens Fauna.
— 1 br. in-8, Cape-Town, 1899.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XLIN, 23 1 1900. 53
656
PLATEAU (L.). — Nouvelles recherches sur les insectes et les fleurs.
— 1 br. in-8°, Paris, 1898.
PREUDHOMME DE BORRE (A.). — Note bibliographique. — 1 br. in-4°,
Genève, 1899.
Primics (D' G.). — À Cseträshegység geologiäja es éreztelé nei. —
1 br. in-8, Budapest, 1896.
SAUSSURE (H. DE). — Analecta Entomologica. I. Orthopterologica.
4 br. in-8°, Genève, 1898.
VANDER WuLp (P.). — Dipteren aus Neu Guinea in der Sammlung
des Ungarischen National Museum. — 1 br. in-8°, Buda-
pest, 1898.
— Aanteekeningen betreffende Oost- ARE Diptera. — 1 br.
in-8°, La Haye, 1898,
WICKHAM (| HF.) — The Habits of American Cicindelidæ. — 1 br.
in-8°, Davenport, 1899.
III, — Don de M. Léon Becker.
Réaumur. — Mémoires pour servir à l'Histoire des insectes, 1738.
L’Abeille. — Volumes 25 à 29.
POSE VIE RPC OT
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LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
26 décembre 1899
Président d'honneur.
M
SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire des
Sociétés entomologiques de France, de Londres, de Berlin, de
Stettin, d'Allemagne, de Suisse, de Suède et Néerlandaise.
Membres honoraires,
MM.
AURIVILLIUS (0.-Christopher), professeur, intendant au Musée d'His-
toire naturelle de l'Etat (Reichs Museum), à Stockholm.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés
savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, à Madrid.
FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France.
FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique
de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de
Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo-
gique et botanique de Vienne, et royale d'Edimbourg, licencié en
droit, rue du Dragon, 21, à Paris.
FAUST (J.), ingénieur, à Libau (Russie).
KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo-
logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés
entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin.
MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés royale, linnéenne et
entomologique de Londres, etce., Westview, Clarendon Road,
Lewisham, S.-E., à Londres.
MAYR (Pr D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III,
Hauptstrasse, 75, à Vienne.
OSTEN-SASKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de
Russie, etc., D' Phil. honoris causa, Bunse Strasse, 8, à Heidelberg.
SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24,
_. à Genève.
STANDFUSS (M.), docteur en philosophie, membre honoraire de la
Société internationale d’entomologie (Guben) et de la Société d'His-
toire naturelle de Crefeld, professeur à l'Ecole polytechnique et
directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de
Zurich, 46, Klosbachstrasse, à Zurich-Hottingen (Suisse).
Membres effectifs.
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie.
MM.
Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de
France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarc-
tiques, sauf Lépidoptères.
ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc.,
boulevard Magenta, 124, à Paris. — Coléoptères européens.
ANDREWES (H.-E.), 65, Dartmouth Park Hill, N. W., à Londres. 2
Coléoptères.
BALL (Francis-J.), rue Stassart, 56, Bruxelles. — Lépidoptères paléarc-
tiques.
Bamps (D' Constant), docteur en médecine, à Hasselt. — Insectes du
Limbourg.
Becker (Léon), artiste-peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles lez-Bruxelles.
— Arachnides.
BELon O.P.(R.-P. Fr. Marie-Joseph), professeur à la Faculté de théologie
de Lyon, quai Tilsit, 8, à Lyon. — Coléoptères.
Berg (D' Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos-
Ayres (Rép. Argentine). — Entomologie générale.
BEerGÉ (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à
l'Université de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek lez-
Bruxelles. — Entomologie générale, Coléoptères (Scarahbéides et
Cétonides).
BerGroTx (D' Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). —
Entomologie générale.
Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo-
logie générale, Coléoptères.
Blanford (W.-F.-H.), Wimpole street, 48, à Londres. — Scolytides et
Tomicides du globe, Entomologie forestière.
BorrEaAu (Henri), ingénieur, avenue Calmels, 5, Bois-Colombes SERRE 2
Lucanides.
BonproIT (J.), rue Saint-Jean, 28, Bruxelles. — Staphylinides du globe.
BourGgois (Jules), Sainte-Marie-aux-Mines (Markirch, Alsace) — Ya
Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides.
Boviæ (Albert), rue Neuve, 90, à Bruxelles. — Curculionides du He
globe.
BRENSKE (E), Cappellenbergstrasse, 9, à Potsdam (Prusse). rte
(Mélolonthides du globe).
CaANDÈëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, |
ment Bombycides.
Casey (Thomas-L.), capitaine du génie, K. Street, 1419, N. W., à Was- Ée
hington, D. C. (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes).
CATTERSEL (D' Joseph), docteur en médecine, à Host den- Berg (pro-
vince d'Anvers). — Entomologie générale.
659
Champion (G.-C.), membre de la Société entomologique de Londres,
Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Ténébrionides du
globe et Coléoptères de l'Amérique centrale.
CHesTRET DE HAN&rre (baron Paul de), château d'Ouhar par Comblain-
au-Pont. — Lépidoptères.
CHoBAUT (D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. — Mor-
dellides et Rhipiphorides du globe.
CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles, — Chrysomé-
lides du globe, Coléoptères du Congo.
CLougrT DES PesrucHEs (Louis), membre de la Société entomologique de
France, à Medjez-Amar, par Guelma (province de Constantine),
Algérie. — Coléoptères du nord de l'Afrique, Aphodiides et sou-
genres du globe.
Cou (J.), instituteur, à Louette-Saint-Pierre, près Gedinne (province de
Namur). — Coléoptères.
CoLMANT (F.), lieutenant, rue de l’'Harmonie, 9, a Bruxelles. — Insectes
du Congo.
CréPIN (François), directeur du Jardin botanique de l'Etat, secrétaire
général de la Société royale de Botanique, membre de l'Académie
royale de Belgique, rue de l'Association, 37, à Bruxelles, — Ento-
mologie générale.
CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue Veydt, 11, à Saint- Gilles
lez-Bruxelles. — Lépidoptères (Microlépidoptères).
DE Joncx (Albert), pharmacien, chaussée de Vleurgat, 155, à Ixelles
lez-Bruxelles. — Hémiptères.
Deprez (Victor), professeur, boulevard de Malines, 4, à Louvain. —
Entomologie appliquée.
DE Rack (Léon), directeur des Sablières et Carrières réunies, à
Nievelstein, près Herzogenrath (Prusse rhénane). — Coléoptères ct
Lépidoptères.
DESBROCHERS DES LoGes (J.), membre de la Société entomologique de
France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire). — Coléop-
tères européens, Curculionides européens et exotiques.
DisTANT (W.-L.), Highfield, Upper Warlingham, à Surrey (Angleterre).
— Hémiptères.
Doenin (P.), villa de la Réunion, à Auteuil (Paris). — Lépidoptères.
Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Maco-
ley Hall, Chesbury Mortimer, à Shropshire (Angleterre). — Coléop-
tères.
Du CANE GopMax (F.), membre de la Société entomologique de Londres,
Chandos street, 10, W., à Londres.
DUFRANE (Abel), étudiant à l'Ecole des Mines de Mons, à Frameries
(Garde). — Lépidoptères.
Dupoxr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de
l’Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés
savantes, au Musée d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
660
Every (Charles), professeur de zoologie à l'Université de Bologne (Italie).
— Formicides.
EvceLs (Ch), inspecteur provincial des contributions, rue Renkin, 66,
à Bruxelles. — Coléoptères.
EVvERTS (Écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'Ecole
moyenne, Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères.
FeLscue (C ), Chausséestrasse, 2, à Leipzig. — Entomologie générale.
FLeurraux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et
française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne. —
Coléoptères.
Forster (D'° Fr.), à Mannheim, E. 8. 102 (Hafenstrasse 26). —
Odonates. |
FoKKker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer-
landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères.
*FOLOGNE (Égide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo-
gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères
d'Europe.
FoNTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique,
à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et
Coléoptères.
Forel (D' Auguste), docteur en médecine, à Chigny près Morges (Vaud,
Suisse). — Hyménoptères (Formicides).
Fowler (Rev. W.-W.), the School House, à Lincoln (Angleterre). —
Coléoptères (Languriides).
FRENCH (G.-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (Etats-
Unis). — Entomologie générale, Lépidoptères.
FRoMonT (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133,
a Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamor-
phoses.
Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et entomo-
logique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie
générale.
Gallegos y Sardina (D' Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’His-
toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza
(République Argentine). — Coléoptères.
GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de RE
boulevard du Port-Royal, 31, à Paris. — Anatomie entomologique,
Myriapodes, Diptères et Hyménoptères.
GEruARDY (H.), professeur à l’établissement de Malonne (province de
Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides).
Gizson (Gustave), professeur de zoologie à l'Université, rue du Canal, à
Louvain. — Entomologie générale.
GiroN (Alfred), conseiller à la Cour de cassation, professeur à l’Université :
de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidop-
tères.
Gogerr (D' Émile), docteur en médecine, à Mont-de-Marsan (Landes).
Diptères, Coléoptères.
a
3
à
3
x
,
A
661
GorHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de
Londres, The Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angle-
terre). — Coléoptères, spécialement Coccinellides.
GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre de
la Société entomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris. —
Clavicornes.
GUILLAUME (D' Auguste), docteur en médecine, 12, avenue de l'Hippo-
drome, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères.
GUNNING, directeur du Muséum de la République Sud-Africaine, Prétoria.
HamaL (Joseph), place Delcour, 14, Liége. — Coléoptères, Longicornes
du globe.
HAverLAND (Eugène), maître de carrières, à Cugnon. — Coléoptères et
Lépidoptères du pays.
HeLLer (D' K.), conservateur au Musée royal de zoologie, à Dresde. —
Entomologie générale.
Heypen (Lucas von), major en disponibilité, D' Phil. honoris causa,
membre de diverses Sociélés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken-
heim près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les ordres,
surtout les Coléoptères.
HeyLAERTS (D' J.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société
entomologique néerlandaise, Haagdijk, B. 377, à Bréda (Brabant
néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères.
HiPPERT (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek lez-Bruxelles. —
Lépidoptères de Belgique.
Horn (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, à Berlin. — Cicindèles du globe.
JABLONOWSKI (Joseph), directeur de la Station entomologique de l'Etat,
V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie appliquée.
“JAcoBs (D' J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bru-
xelles. — Hyménoptères, Diptères.
JAcoBY (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. — Chry-
somélides du globe.
KERREMANS (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 40, à Ixelles
lez-Bruxelles. — Buprestides.
Kocu (D' Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aeussere Cramer Klett-
strasse, 5, à Nuremberg (Bavière), Arachnides.
Kokoujew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
Kouse (H.), conservateur au Musée zoologique, Invalidenstrasse, 43, N.,
à Berlin. — Entomologie générale.
. KREMER (Léon), pharmacien, à Couillet. — Insectes du pays, spécialement
Diptères.
LamarcHe (Oscar), industriel, membre de la Société royale de botanique,
rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les
Papilionides).
Lameere (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana-
tomie animale à l’Université de Bruxelles, etc., chaussée de Char-
leroi, 419, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie générale.
LEDROU (Emile), fonctionnaire au Ministère des chemins de fer, rue
Quinaux, 6, à Schaerbeek lez-Bruxelles. — Lépidoptères.
662
LEnssex (L'abbé Joseph), à Visé. — Kntomologie générale.
LEse (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 10, ave-
nueJeanne,àAsnières(Seine).— Entomologie générale, Bostrychides.
LévEILLé (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomologique
de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères de la faune
paléarctique, Temnochilides exotiques, Hémiptères.
Magize (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Sociéié
entomologique de France, rue du Cardinal-Lemoine, 75, à Paris. —
Lépidoptères
MaAssANGE (Antonio), étudiant, rue Forgeur, à Liége. — Lépidoptères.
Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à Madrid.
— Entomologie générale.
Meyer-Dacis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse
et de France, à Wohlen (Suisse) — Coléoptères (Carabides ct
Buprestides).
MicneLs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Entomo-
logie générale.
MorFArTSs (Baron Ferdinand de), place Saint-Paul, 10, à Liége. —
Coléoptères.
— Lépidoptères.
Moons (Emile), étudiant, Longue rue Neuve, 45, à Anvers. — Entomolo-
gie générale.
MonTANDON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères du
globe. |
MourLox (Michel), docteur agrégé à la Faculté des sciences de l’'Univer-
sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle,
membre de l'Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à
Bruxelles. — Entomologie générale.
Neervoort van de Pool (Jacques), directeur adjoint de la Société royale
de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à Amster-
dam. — Coléoptères du globe.
NonFRiep (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères.
OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (lile-et-
Vilaine). — Lépidoptères.
Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). — Coléoptères.
Ozxvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ha
Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères.
Oor (Lucien), rue Neuve, à Bruxelles. — Insectes du pays.
Pasteur (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à Batavia
(Java). — Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides.
MorFarrTs (baron Paul de), à Saint-Marc, par Vedrin (province de Namur).
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek- 22
Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères.
Péringuey (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique). —
Coléoptères.
Paicrpsox (Maurice), étudiant, rue Guimard, 12, à Bruxelles. — Entomo-
logie générale.
663
Pic (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire), — Anthicides et Ptinides du
globe.
Pillault (Fabien), receveur d'enregistrement, à Cayenne (Guyane fran-
çaise),
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences Zoolo-
giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de
l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand.
— Entomologie générale.
Posxin (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l'Etat,
à Gembloux. — Entomologie appliquée.
PREUDHOMME DE BorRe (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes,
Villa la Fauvette, Petit Saconnex, à Genève. — Entomologie géné-
rale, Géographie entomologique, Coléoptères.
PROOST (Alphonse), directeur général de l'Agriculture, professeur à
l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. —
RaGusaA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc.,
hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
RéGImBART (D' Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux
(Eure). — Hydrocanthares.
RerrTer (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de
Berlin, à Paskau (Moravie). — Coléoptères.
Ris ( D' Fred.), Florastrasse, 24, à Bâle (Suisse). — Odonates.
RoeLors (Paul), rue Van Straelen, 90, à Anvers. — Coléoptères.
Rotschild (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter Tring
. Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et Lépi-
doptères du globe.
RoussEAU (D' Ernest), docteur en ES rue du Trône, 159, à Ixelles
lez-Bruxelles. — Entomologie générale, Histologie des insectes.
*SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l'Intérieur
et de l'Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. —
Faune entomologique de Belgique.
SCHMIEDEKNECHT (D'), à Blankenburg-Schwarzathal (Allemagne). — Hymé-
noptères paléarctiques.
SCHOENFELT (H. von), villa Martha, Marienhôhe, Eisenach (Allemagne).
— Coléoptères.
ScHOUTEDEN (Henri), chaussée d’Ixelles, 14, à Ixelles lez-Bruxelles. —
Aphides du globe, Hémiptères de Belgique.
Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). — Coléop-
tères (Rhynchophores).
SEAUT (Robert), rue Froissart, 41, à Bruxelles. — Lépidoptères et Coléop-
tères de Belgique.
SEELDRAYERS (Émile), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles,
— Coléoptères et Lépidoptères, Entomologie générale du Congo.
*SeLys-LonGcHAMPs (Baron Edmond de), sénateur, membrèé de l’Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés
savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liége. — Névroptères
(principalement Odonates) et Lépidoptères d'Europe,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XxLII!, 23 1 1900. 54
664
SENNA (Angelo), conservateur au Musée: de l'Institut des Études supé-
rieures, via Romana, à Florence. — Coléoptères, principalement
. Brenthides. 5
SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle
de Belgique, avenue Nouvelle, 99, à Etterbeek lez-Bruxelles. —
Entomologie générale.
SHarp (D' David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge
(Angleterre). — Coléoptères. Re
SIBILLE (Julien), boulevard de l'Observatoire, 93, à Liége. — Lépidop-
tères de Belgique.
SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriapodes.
Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. — Entomologie
générale, Arachnides.
Simsox (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères.
SIVILLE (Armand), ingénieur, rue des Vingt-Deux, 16, à Liége. — Lépi-
doptères (Catocala et Ophideres).
Swale (D' Harold), Blyton House, Weybridge (Surrey, Angleterre). —
Entomologie générale.
Tuéry (André), viticulteur, domaine de la Croix, à Saint-Gharles près
Philippeville (Algérie). — Coléoptères d'Europe, Longicornes du
globe.
THIELEMANS (Léon), étudiant en médecine à l'Université de Louvain, rue
de Hollande, 66, à Saint-Gilles lez-Bruxelles.— Entomologie générale,
spécialement Coléoptères.
TaæerrY-MiEc (Paul), membre de la Société entomologique de Fraiet
rue des Fossés-St-Bernard, 46, à Paris. — Lépidoptères, spéciale-
ment Géométrides.
THRoT (Edouard), chef de bureau à l'Administration communale de
Schaerbeek, rue Vandenbroeck, 23, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépi-
doptères et Coléoptères.
Tosquiner (D' Jules), inspecteur général du service de santé de l’armée,
en retraite, rue d'Ecosse, 4, à Saint-Gilles lez- Bruxelles. — Hymé-
noptères.
Touix (Edouard), rue Victor Hugo, 176, à St-Pierre, Martinique (Petites
Antilles).
VAN BIERvVLIET (Joseph), étudiant, rue Saint-Hubert, 1, à Louvain. —
Entomologie générale. A |
VAN DE CAVEYE, sous-directeur au Ministère de la Guerre, rue Brey-
del, 31, à Bruxelles. — Lépidoptères.
VAN DEN KERGKHOVEN (Alexis), artiste-peintre, rue de Cureghem, 48, à
Bruxelles. — Lépidoptères. |
VAN DER MEULEN (Edmond), artiste-peintre, rue de la Buanderie, 45, à :
Bruxelles. — Lépidoptères, spécialement les Papilionides.
VERHEGGEN (Henri), directeur de l'Ecole moyenne de l'Etat, à Walcourt.
— Insectes de Belgique.
665
VRiËREe (Baron Raoul de), premier secrétaire de légation, château du
Baes-Veld, à Zedelghem (Flandre occidentale). — Coléoptères.
WauTERs (Amédée), rue Charles-Martel, 39, à Bruxelles. — Lépidoptères.
Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, rue
Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Caléoptères (Buprestides).
WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). —
Entomologie générale,
WiLLAIN (G.), à Trivières (Hainaut). — Insectes du pays.
Wizzeu (Victor), chef des travaux pratiques de zoologie à l'Université
de Gand, rue de la Concorde, 6, à Gand. — Entomologie générale.
Membres correspondants,
MM.
KôPPEex (Fr.-Th.), employé au Ministère, Grande Morskaya, 21, à Saint-
Pétershourg.
PAcKARD (D' A.-S.), professeur de zoologie et de géologie, Brown
University, à Providence, Rhode Island (Etats-Unis).
PALLANDT (Baron Henri de), Oranjestraat, 4, à La Haye.
Scupper (Samuel), bibliothécaire adjoint au Harvard College, à Cam-
bridge, Massachusetts (Etats-Unis).
Membre associé.
M.
Coyon (A.), professeur à l’Athénée royal, à Dinant. — Entomologie
générale.
Membres décédés
MM.
BRONGNIART (Ch.), à Paris, membre effectif.
DoLLe (Maurice), à Laon, membre effectif.
GoBANz (Joseph), à Klagenfurt, membre correspondant.
PEREZ ArcASs (Laureano), à Madrid, membre correspondant.
THomson (C.-G.), à Lund, membre honoraire.
Wüzp (F.-M. van der), à La Haye, membre honoraire.
%,
|
TABLE DF$S MATIERES
Organisation administrative pour l’année 1899
Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 7 janvier 1899 |
» RSS » du 4 février 1899 .
» » > du 4 mars 1899.
» » » du 1“ avril 1899 ,,
» » » du 7. mai 1899 ,
» » » du 3 juin 1899 .
» » » du 1° juillet 1899 ,
» » » du 5 août 1899 . ;
» » » du 2 septembre 1899 .
» » » du 7 octobre 1899 .
» » » du 4 novembre 1899 .
» » » du 2 décembre 1899
Assemblée générale du 26 décembre 1899 .
Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 denis 1898
au 26 décembre 1899. ;
Liste des membres de la Société au 26 does 1899 . '
‘Dable des. matières. 4 . 4 à +» à
Borivar (Ignacio). — Orthoptères du voyage de M. Martinez Esca-
lera dans l’Asie Mineure ;
BRENSKE (E.). — Melolonthiden der Collection Colmant von ‘Baht
Al-Ghazal, von Ober M'Bomu und vom oberem Uellé
CHAMPION (G.-C.). — A list of the Rhipidophoridæ and imp
supplementary to the « Munich » Catalogue . ;
— Alist to the Cantharidæ, RÉ of the « Mel »
Varloeues 7, ",:, 7
CROMBRUGGHE DE ARTE RES dr — Ne sur dielrnse
Microlépidoptères nouveaux pour la faune belge .
— Notesur les premiers états de l’Olindia ulmana Hb.
De Jonck, — Matériaux pour l'étude des Hémiptères de Belgique 6,
Docxin (Paul). — Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud 132,
— Lépidoptères de l'Amérique du Sud .
EMERrY (C.). — Fourmis d'Afrique . , à
F'AIRMAIRE (Léon). — Matériaux pour la fine coléoptérique de la
région malgache (82° note), , , . . FaS2
FaAUST (J.). — Curculioniden aus dem Congo Celiet in der Samm-
lung des Brüsseler Kôniglichen Museums
Pages
668
FLEuTIAUX (Ed.). — Notes sur quelques Eucnémides et descriptions
d'espèces nouvelles . , . ES
— Eucnemidæ de la collection Het
FoERSTER (K.). — Contributions -à Ia faune odonatologique ne
australe .
Forez (D' A.). — Trois es myrmécologiques .
. Lettre de Faisons . .
a (D'R.). — Contribution à L'étude de la Tune dé Se
(Hispides recueillies par M. J.-L. Weyers) | ,. , . . . .
GROUVELLE (A.). — Clavicornes nouveaux . . , .
KERREMANS.(Charles). — Fes de l'Afrique équatoriale : de
Madagascar ; “4 "5... x re
- Contribution à l’étude de la faune ee américaine
noires LEiTeS LE ie cer
KIRKALDY (G.-W.). — A duatéc Réenehota . the be ton of be
Royal Museum of Belgium :
KokouJew (NIKITA). — Sur quelques noms A dé Br nr fo
KRAATZ (D° G.). — Contribution à l'étude de la faune de Sumatra
he os recueillis à Sumatra par M. J.-L. Weyers) .
. Contribution à l'étude de la faune de Sumatra Laden
| ones à Sumatra par M.J.-L. Weyers) . . . ER
LaMeere (Auguste). — La raison d’être des métamorphoses chez les
1nsectes “4 seu HSE Tee
Mac LACHLAN (Robert). — ne ire Oousies üe
l'Asie Mineure méridionale . . . . pes
MoxTANDON (A.-L.). — Hémiptères, one et Dai
Prc (Maurice). — Essai d’une étude sur les Ptinus du Brésil .
Essai d’une étude synoptique sur les Malthinus Latr. d'Orient
PLATEAU (F.). — La vision chez l’Anthidium manicatum JL.
PREUDHOMME DE BoRRE (A.). — Sur le Sargus nitidus Meigen et sur
sa capture en Belgique TS ESS
RoussEAU (D' E.). — Sur un procédé Re l'étude Le l'ana-
tomie interne des insectes sans dissection . ,
Entretien sur l'histologie des insectes
SELYS- LONGCHAMPS (baron E. de). — Note comparative sur É ie
+ bution géographique des Orthoptères de Belgique, en Angle-
terre et en Hollande us |
SIMON (E.). -- Contribution à la Fee de Se Fo ve
recueillis par M. J.-L. _Weyers) nr Hu
THÉRY (A.). — Description d'un Histéride nouveau ie Madasarour ;
THiERRY- Mec (Paul). — - Deseription de Lépidoptères nocturnes. .
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78
211
20
ANNALES
SOCIÉTÉ BNTONLOGIQUE
BELGIQUE
TOME QUARANTE-TROISIÈME
BRUXELLES
AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
89, rue de AU 59
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ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le prix des tomes I à VIT des ANNALES a été fixé à cinq francs,
celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à XLIII à dix-huit francs (sauf
le tome XXIV, dont le prix est de qualorze francs).
Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES
est fixé à {rois francs.
Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Tome I. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758
à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 fr.
TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearctischen und orientalischen
Region im Kôüniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel, von
E. BRENSKE. — Prix : 3 fr.
Tome III. — À list of Tenebrionidae supplementary tothe « Munich»
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome IV. — Zievision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada- |
gascar et îles voisines, par Le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50.
Tome V. — Jchneumonides d'Afrique, par le D' TOSQUINET. —
Prix : 45 fr.
Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. =
À listof the Ægialilidae and Cistelidae supplementary to the «Munich»
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs
à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de
la valeur.
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social,
rue de Namur, 89, à Bruxelles. 3
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement);
9 Les MÉMOIRES (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit
à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr.
Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est
nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit
franco toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées sportanément dès le commen-
cement de l’année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales,
au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 19, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de
Namur, 89), le samedi de 3 à 4 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l’administration de la Sociélé et la rédaction
des publications doit être adressé à M. Emile Seeldrayers, rue
Potagère, 123, à Bruxelles.
Bruxelles. — Imprimerie économique, rue de Trèves, 38.
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