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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
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BELGIQUE
TOME DIX :NE&BUVIEÈEME
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BRUXELLES
AU SIËGE DE LA SOCIÉTÉ
MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE
PARIS BRUXELLES DRESDE
_E. DEYROLLE, FILS | GAND & LEIPZIG L. W. SCHAUFUSS
rue de la Monnaie, 93. CG. MUQUARDT Wettiner Hof.
MERZBACH et FALK, Succ'.
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SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE
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propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement
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Bruxelles. — Imp. Brogniez & Vande Weghe, 29, rue du Lavoir.
ANNALES
DE TA
SOCIÉTÉ ENTOHOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME DIX-NEUVIÈME
BRUXELLES
AU SIÉGE DEA: SOCIÈTE
MUSÉE ROYAL, D'HISTOIRE NATURELLE
PARIS BRUXELLES DRESDE
E. DEYROLLE, FILS | GAND & LEIPZIG L. W. SCHAUFUSS
rue de la Monnaie, 23. CG. MUQUARDT Wettiner Hof,
— MERZBACH et FALK, Succ'. —
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME DIX-NEUVIÈME
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SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES
Par Félix PLATEAU
— SÉANCE DU 7 NOVEMBRE 1874 —
Lorsqu'on prend un Dytiscus ou un Acilius vivant, on observe
fréquemment, tandis qu’on tient l’animal entre les doigts, qu'il
fait suinter de la région prothoracique un liquide d’un blanc lai-
teux plus ou moins abondant.
Ce fait a dû être vu par de nombreux entomologistes; on le
trouve décrit, mais d’une manière peu exacte, dans plusieurs ouvra-
ges. Lacordaire en parle en ces termes : ».….les Dytiques et les Gy-
rins, quand on les prend, émettent par les articulations de la tête
avec le prothorax, de ce dernier avec le mésothorax et du métatho-
rax avec l'abdomen, une liqueur laiteuse d’une odeur fétide ana-
logue à celle de l'urine en putréfaction et qui persiste sur les doigts
longtemps après qu'on les a touchés » (1).
Kirby et Spence s'expriment comme suit: » Willoughby a re-
marqué une curieuse circonstance par rapport à l’Acilius sulcatus.…"
Une ligne transversale de couleur pâle est visible sur les élytres du
mâle ; là où elle se termine, on observe des pores oblongs dont
l’auteur affirme avoir vu souvent suinter un liquide laiteux (Raï.
Hist. Ins. 94, n. 3)" (2). Kirby et Spence ajoutent qu'ils ont constaté
plus d’une fois l’émission d’un pareil liquide chez les mâles de
cette espèce.
Lacordaire, dans le passage que j'ai cité, parle des Gyrins ; je ne
m'occuperai pas de ces insectes dans la note actuelle : la sécrétion
(1) Introduction à l’entomologie, t. Il, p. 136.
(2) An Introduction to Entomology. Edition de 1867, p. 421.
ANNALES DR LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XIX. il
» NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES.
odorante des Gyrinides est d’une toute autre nature que celle des
Dytiscides et doit être étudiée séparément (1).
Mes essais ont porté sur les Dytiscus marginalis, D. dimidiatus, A ci-
lius sulcatus et Acilius canaliculatus (2).
$I
LIEU D'ÉMISSION.
Il est facile de s’assurer, par l’observation directe, que les Dytis-
cus et Acilius émettent, parfois en même temps, deux liquides de
natures différentes ; l'un, semblable à du lait, apparaît toujours entre
la tête et la région dorsale du prothorax ; l’autre jaunâtre, d’un as-
pect absolument différent est exsudé sur la limite entre le méso et
le métathorax. Ceci nous explique, en partie, le passage de Lacor-
daire qui fait écouler des liquides odorants de trois régions diffé-
rentes du corps ; seulement, ainsi que je le disais plus haut, la des-
cription du célèbre entomologiste est peu exacte; le liquide laiteux
ne suinte qu'à l'articulation entre le prothorax et la tête et le li-
quide jaune ne se montre qu'entre le méso et le métathorax. Quant
à l'odeur des liquides en question, j'en parlerai plus loin.
L'assertion de Willoughby, reproduite par Kirby et Spence, me
semble reposer sur une véritable erreur; j'ai eu beau examiner à
l'œil nu, à la loupe et au microscope les élytres de l’Acilius sulcatus
mâle, il m'a été impossible d’y voir, ni la moindre ligne transver-
sale de couleur pâle, ni les pores oblongs dont parle l’auteur
anglais. Je n’y observe, comme tout le monde, qu’une ligne trans-
verse noire ou très-foncée qui ne présente, au microscope, que des
pores identiques à ceux du reste de la surface de l’élytre. Enfin,
j'affirme que jamais je n’ai vu chez l’Acilius sulcatus d’autre sécré-
tion laiteuse que celle qui se fait entre la tête et le prothorax et que
cette sécrétion a lieu chez les individus des deux sexes.
On rencontre encore d’autres erreurs du même genre dans plu-
sieurs ouvrages que j'ai consultés, mais qui n’ont pas la valeur clas-
sique de ceux dont il vient d'être question. Je m’abstiendrai donc
d'étendre plus longuement la discussion.
«
Je me suis livré à de longues et minutieuses recherches sur
(1) Bien que les Hydrophilus piceus et Hydrous caraboides s’éloignent beaucoup,
par leur organisation, des Dytiscides, on aurait pu soupçonner chez eux une
sécrétion analogue; mais je me suis assuré, à plusieurs reprises, qu’ils ne pré-
sentent rien de semblable.
(2) Quant au Pelohius Hermanni, j'ai constaté qu'il ne sécrète rien de particulier.
NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES. 3
l'appareil sécréteur du liquide lacté dont il est question dans cette
notice. Après être arrivé à la conviction qu'il n'existe pas de glande
un peu volumineuse localisée, j'ai constaté que l'appareil se résu-
mait en une grande quantité de glandules monocellulaires.
Ces glandules, éléments cellulaires modifiés de la matrice ou
couche chitinogène du squelette dermique, ont été découvertes chez
les insectes par M. Stein (1); elles ont fait, ensuite, l’objet d’études
de la part de M. Leydig (2), de M. Claus (3) et d’autres, je crois,
par conséquent, au moins inutile de les décrire une fois de plus
pour les Dytiscides. Il me suffira de signaler leur abondance dans
la couche matrice de la portion tergale du prothorax de ces ani-
maux.
Ÿ Il
MANIÈRE DE RECUEILLIR LE LIQUIDE.
Tous les individus ne produisent pas de sécrétion laiteuse au
moment où on les saisit, on en verra la raison plus bas. I] faut donc,
pour bien faire, avoir chez soi une série de Dytiques ou d’Acilius
vivants que l’on nourrit facilement avec de petits morceaux de
viande crue.
On saisit successivement entre les doigts les individus que l’on
a à sa disposition; dès qu'on voit le liquide blanc suinter entre la
tête et le prothorax, on l’aspire à l’aide d’un petit tube de verre
effilé. J'ai remarqué qu’en abaissant un peu la tête de l’animal, on
détermine, par moments, une exsudation plus abondante.
Il suffit ensuite de souffler légèrement dans le tube de verre
pour faire tomber la goutte de liquide recueillie dans un verre de
montre ou sur une plaque de verre.
La quantité de liquide sécrèété en un temps donné est très-pe-
tite; je n’ai jamais pu en recueillir, chez le Dytiscus dimidiatus, plus
de 5 à 6 millimètres cubes à la fois. Au bout d’une ou deux minutes
l'émission cesse et il faut laisser reposer l'animal pendant plusieurs
heures pour pouvoir lui soutirer de nouveau quelques gouttes. Ceci
nous explique comment il se fait que tous les individus ne présen-
tent pas le phénomène en question au moment où on les prend, puis-
(1) Vergleichende Anatomie und Physiologie der Insecten. Erste monographie.
Die Weiblichen Geschlechtsorgane der Käfer. Berlin, 1847, p. 84.
(2) Zur Anatomie der Insecten (Archiv für Anatomie, etc. Von Reichert und
Du Bois-Reymond. Leipzig, 1859, p. 33-39.)
(3) Zeit., Zool., XI, p. 33. (Cité par M. Gegenbaur, Man. d’Anat. comparée, tra-
duit par C. Vogt. Paris, 1874, p. 333.)
4 NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES.
qu'il suffit que, pour une cause quelconque, ils aient émis le liquide
laiteux peu de temps auparavant.
La faible quantité de liquide exsudé s'accorde, du reste, avec
la petitesse des éléments glandulaires qui lui donnent naissance.
ÿ HI]
EXAMEN DES LIQUIDES SÉCRÈTES.
A. Liquide suintant entre le méso et le métathoraæ.
Enraison de son peu d'importance, nous nous occuperons d’abord
de celui-ci, afin de ne plus avoir à y revenir dans la suite de ce
travail.
1° Aspect physique. Jaune par réflexion, jaunâtre par transpa-
rence. Le microscope y montre une abondante poussière de granu-
les très-fins, des gouttelettes d'apparence huileuse et de diamètres
variables, enfin des noyaux irréguliers assez volumineux, Jjaunâtres
et moins transparents que le liquide ambiant.
Une goutte déposée sur une plaque de verre se dessèche assez
rapidement. En séchant, le bord de la tache formée reste net et la
masse conserve son aspect granuleux.
2° Action de quelques réactifs. Le liquide semble absolument neutre;
il ne change aucunement d'aspect par le contact de l'eau. L’éther
le dissout et attaque les noyaux, ce qui indique une nature grais-
seuse.
J'ai tout lieu de croire que ce liquide est du nombre de ceux
déjà signalés chez les insectes et dont le rôle est de lubrifier les
téguments (1).
B. Liquide suintant entre la tête et le tergum du prothoraæ.
Ce liquide est Le seul des deux sur lequel l'attention se sort déjà
portée. Son aspect, son lieu d'émission, son rôle inconnu le rendent
plus important que celui dont nous venons de parler.
1° Propriétés physiques. À l'œil nu, le liquide ressemble à du lait;
il est blanc avec un léger reflet bleuâtre; éclairé par transmission,
il prend une teinte légèrement jaunâtre.
Au microscope, il se montre constitué par un liquide limpide,
incolore, tenant en suspension une poussière de granules légère-
ment jaunâtres d’une finesse excessive.
(1) Voyez Stein, Vergleichende Anatomie, etc., op. cit. p. 84.
NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES. 5
Lorsqu'on en laisse dessécher une goutte sur une plaque de
verre, on voit les granules disparaître à la périphérie, de sorte que
l’'amas de granules restants est bientôt entouré d’une zone parfaite-
ment limpide. Lorsque la dessication est complète, les granules ont
entièrement disparu et la goutte a l'aspect d’une petite plaque de
vernis.
Le liquide n’est pas phosphorescent (1). Je m'en suis assuré sur
des échantillons frais et dans l'obscurité profonde que l’on obtient
la nuit dans une chambre dont les volets sont clos.
L'odeur du liquide est faible et n’est nullement la cause première
des émanations désagréables que les Dytiscides répandent dans
certaines circonstances. On peut s’en assurer de plusieurs manié-
res différentes : 1° En isolant une certaine quantité du liquide, soit
sur une plaque de verre, soit dans un petit tube; l'odeur qu'il pré-
sente dans ce cas et qui est bien la sienne propre, est souvent à
peine perceptible et ressemble vaguement à celle des matières ani-
males brülées et non à celle de l'acide butyrique comme le dit
M. Harting dans son excellent Traité de zoologie et d'anatomie
comparée (2).
2° En constatant, comme j'ai pu le faire souvent, que les Dyü-
ques qui, lorsqu'on les tenait entre les doigts, ne laissaientexsuder
aucune trace de liquide laiteux, sentaient aussi mauvais que dans
le cas où l’exsudation avait lieu.
3° Par l'observation suivante : lorsqu'on saisit un Dytique, il
lâche brusquement le contenu de la poche stercorale sous forme
d'un liquide jaunâtre. En s’y prenant convenablement, on reçoit
ce liquide, lors de son expulsion, dans un verre de montre et on
s'assure immédiatement que son odeur est repoussante.
J'ai manié des Dytiques en quantité pendant deux années con-
sécutives et j'ai pu répéter ces essais un grand nombre de fois; Je
suis donc certain de leur exactitude.
Le liquide n’a pas de saveur. II m'a semblé quelquefois perce-
voir une légère saveur urineuse, mais si faible que je l’attribue
plutôt à une illusion.
2° Essais chimiques. Le liquide est parfaitement neutre aux pa-
piers réactifs; il ne contient donc aucun acide libre, comme il
(1) Le nombre des articulés phosphorescents est effectivement assez grand pour
que l’expérience que j'ai faite fut justifiée. On peut citer brièvement parmi les
crustacés : Canthocamptus furcatus, Gammarus locusta, Sceyllarus? ; parmi les my-
riapodes : eophilus electricus, Tulus?; parmi les insectes : Zampyris noctiluca,
L. splendidula, L. Zenkeri, Luciola italica, le genre Pyrophorus, le genre PAoto-
phorus, Fulgora laternaria, Pyrops candelaria, Gryllotalpa vulgaris? ete., etc.
(2) Leerboek van de grondbeginselen der Dierkunde, Insekten, p. 84, Tiel, 1867.
6 NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES.
s'en présente parfois dans les sécrétions des insectes, entre autres
des fourmis.
I ne paraït pas contenir de composès minéraux cristallisables :
en effet, on n’observe jamais de cristaux (au microscope) dans les
gouttes desséchées sur des lames de verre. Ces enduits, dissous
dans l'acide acétique et desséchés spontanément de nouveau, ne
fournissent non plus aucune cristallisation.
Les éléments solides du liquide sont insolubles dans l’eau, l’am-
moniaque, les solutions de potasse et de soude.
L'éther et l’alcool absolu dissolvent, au contraire, les gouttes
desséchées; ce que les autres liquides précités ne font pas; ceux-ci
transforment immédiatement la plaque semblable à du vernis trans-
parent en une tache blanche comme de la craie; je reviendrai plus
loin sur ce fait. :
L'acide acétique dissout immédiatement les granules et ne
donne de précipité blanc dans aucune circonstance.
Le liquide laiteux n’a aucune action sur l’empois d’amidon.
L’ébullition avec la liqueur cupro-potassique ne fournit rien, le
sucre fait donc très-probablement défaut.
La quantité de matières albuminoïdes que le liquide contient
doit être très-faible, ainsi que l’accusent les réactions suivantes :
L'acide sulfurique et une trace de sucre (réactif de Pettenkofer)
n'amènent qu'une coloration rouge vineuse et non la teinte pourpre
qu'on obtient avec l’albumine de l’œuf pure.
La solution de nitrate mercurique contenant de l’anhydride ni-
treux (réactif de Millon) ne produit qu'une coloration rousse sur
les bords de la petite masse liquide, alors que ce réactif détermine
encore, comme Je l'ai constaté, une coloration rouge intense dans
une solution aqueuse d’albumine ne contenant qu’un douzième de
cette substance organique.
L'acide chlorhydrique ne donne aucune teinte bleuâtre.
L'iode, au lieu de colorer en brun jaunâtre, ne détermine qu'une
teinte jaune claire.
L'acide azotique ordinaire ne produit qu’une coloration d'un
Jaune pâle.
En règle générale, les acides minéraux ne donnent pas de pré-
cipité.
La chlorure mercurique (sublimé) détermine une coagulation
subite avec aspect de précipité blane ; mais la solution d’alun n’a
pas d'action plus marquée à l'œil nu et au microscope que l’eau
pure.
La manière de se comporter de l’eau froide et des alcalis indique
des corps différant des substances albuminoïdes. Les granules,
entre autres, qui flottent dans le liquide sont-ils de nature grais-
NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES. 1
seuse? Si nous nous rappelons le mode d’action de l’'ammoniaque
de la soude et de la potasse, nous serons fortement tenté de ré-
pondre par la négative. En effet, les bases donnant lieu au phéno-
mène de la saponification produisent (du moins la potasse, la
soude et l’ammoniaque) des composés solubles et non des pré-
cipités.
Un fait excessivement curieux, c’est que des gouttes du liquide
laiteux des Dytiscides, desséchées sur des lames de verre, fournis-
sent, sous l'influence des réactifs, certains résultats comparables à
ceux que donnent les substances résineuses. Aïnsi, de petites
quantités de vernis de tableaux et surtout de baume de Canada de-
viennent instantanément d’un blanc de craie par l’action de la
potasse, de la soude et de l’ammoniaque, et le microscope montre
que la matière résineuse, d’abord homogène lorsqu'elle était seule,
s’est fractionnée en un nombre énorme de petits globules sphéri-
ques distincts. L'action de l’eau fait, en partie, exception, elle ne
donne pas avec les matières résineuses mentionnées de précipité
blanc; cependant elle amène la division en granules.
Si l’on répète ces observations de chimie microscopique avec le
liquide desséché des Dytiques, on constate, après l’action de la
potasse, de l’ammoniaque et de l’eau, la même subdivision en gra-
nules plus ou moins ténus. La soude détermine un fractionnement
très-prononcé, mais irrégulier.
Nous ne pouvons cependant conclure à la présence de substan-
ces résineuses, car ces corps sont extrêmement rares dans l’écono-
mie animale; on ne cite guère, dans les ouvrages, que la résine du
Castoreum (1), et, d’un autre côté, le liquide des Dytiques se com-
porte, en bien des points, d’une autre façon que les résines.
On me concédera, je l'espère, qu'il y avait une grande difficulté
à soumettre à des essais chimiques un liquide qu’ on ne peut Jamais
se procurer qu’en quantités extrêmement minimes; je n'ai donc
pas voulu pousser plus loin les recherches dans ce sens; ce qui
précède suffit pour montrer que le liquide laiteux sécrété par les
Dytiscides est privé de caractères chimiques tranchés et qu'il doit
se comporter probablement comme une substance tout à fait
inerte.
(1) Lehmann. Précis de chimie physiologique animale. Traduit par Drion.
Paris, 1855, p. 218.
8 NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES.
$ IV
COMPARAISON DU LIQUIDE LAITEUX AVEC LE SANG.
Suivant M. Fr. Leydig, le liquide jaune sécrété par la Cocci-
nella septempunctata et le liquide rouge qui exsude des jointures
des pattes de la Timarcha coriaria ne seraient pas le produit d’un
organe glandulaire, mais le sang de ces animaux qui se fait jour
à l'extérieur (1).
M. Leydig est un histologiste trop distingué pour mettre ses
assertions en doute ; mais il faudrait se garder de déduire des faits
cités par lui que les liquides exsudés aux jointures du dermato-
squelette des coléoptères sont toujours du sang. C’est ainsi que le
liquide blanc sécrété par les Dytiscides n’a aucune analogie avec
le sing de ces mêmes animaux.
Pour me procurer du sang aussi exempt que possible d’autres
liquides étrangers, je fais une petite incision à la face inférieure
de l'abdomen de l’insecte et j'aspire à l’aide d’un tube de verre
effilé.
Le sang des Dytiques est jaunâtre ; il se compose d’un plasma
limpide dans lequel flottent de petits granules sphériques réfrin-
gents et des globules sanguins naviculaires ou fusiformes nucléés,
assez nombreux et très-caractéristiques.
Jamais le liquide blinc sécrété au bord du prothorax ne ren-
ferme d'éléments histologiques comparables à ceux du sing. Jamais
non plus, le sang n’est liiteux ni ne fournit de réactions identi-
ques à celles indiquées dans le paragraphe précédent, l'addition
d'eau, par exemple, n'y produit aucun trouble et amène la dispa-
rition presque immédiate des globules (2).
$ V
ACTION DU LIQUIDE LAITEUX SUR D'AUTRES ANIMAUX.
Les Dytiscides sont carnassiers; il n’y aurait donc rien d’im-
possible à ce qu'ils produisissent un liquide vénéneux ayant une
(1) Zur Anatomie der Insecten. Archives de Reichert et Du Bois-Reymond, 1859,
p. 33.
— Traité d’histologie de l’homme et des animaux. Traduct. française. Paris,
1866, p. 128.
(2) Fait déjà observé par M. le docteur Graber pour le sang des Caloptenus ita-
licus, Pezottetix mendax, Chrysochraon brachyptera. (Ueber die Blutkôrperchen
der Insekten. (Sitzb. der K. Akad der Wissensch. Wien. 1 Abth. 1871.
NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES. 9
action toxique sur les petits insectes et autres animaux dont ils
font leur nourriture. Des expériences dans ce sens étrient faciles.
J’ai enfermé des insectes de petite taille dans un récipient de
verre d’un centimètre cube de capacité environ, sur l’orifice du-
quel était tendu un fragment de tulle. Dans ces conditions, je les
ai aspergés, à l’aide d’un tube effilé passant par les mailles du
tulle, de nombreuses gouttes du liquide des Dytiques, jusqu'à ce
qu'ils en fussent littéralement biignés.
Ces insectes, qui étaient des mouches domestiques et différentes
espèces d'Hydropores indigènes, n’ont jamais manifesté d'autre
malaise que celui qui pouvait résulter de la présence d’un liquide
quelque peu visqueux , bien que, pour les Hydropores, par exem-
ple, l'essai ait duré seize heures.
Il est donc impossible d'admettre que le liquide sécrété par les
Dytiscides soit un poison pour les autres insectes.
ÿ VI
CONCLUSIONS.
Que déduirons-nous de l’ensemble de cette étude ?
Nous venons de montrer, en terminant, que le liquide laiteux
des Dytiscides n’est point vénéneux, qu’il ne peut donc être utile
pour la capture de la proie.
Il n'appartient probiblement pas à cet ordre d’émanations qui
déterminent la rencontre des sexes, puisqu'il ne luit pas dans l’ob-
securité, n’a pas d’odeur prononcée et est insoluble dans l’eau.
Ce ne peut être non plus un moyen de défense, car il n’est ni
acide, ni, comme je viens de le rappeler, fortement odorant; et, de
plus, la quantité sécrétée est trop peu abondante pour remplir un
but de cette nature.
Un de nos savants confrères m'a soumis l’idée que le liquide
lacté servait peut-être à graisser les téguments de l’insecte, me
citant, à ce sujet, la matière grasse du plumage des oiseaux aqua-
tiques, etc. La question méritait un examen sérieux; mais des ob-
servations que j'avais faites antérieurement y répondaient depuis
longtemps : On se rappelle que, dans la deuxième partie de mes
Recherches physico-chimiques sur les Articulés aquatiques (1), voulant
mesurer la résistance à l’asphyxie par submersion chez les Coléo-
ptères aquatiques, j’enfermais ces insectes, sous l’eau, dans un vase
(1) Bulletin de l’Acad. royale de Belgique, 2% série, tome XXXIV, n®9 et 10,
1872, p. "1 et 12.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XIX.
10 NOTE SUR UNE SÉCRÉTION PROPRE AUX COLÉOPTÈRES DYTISCIDES.
où ils avaient les mouvements libres, mais où un diaphragme les
empêchait de remonter à l1surfice. Dans cette situation, les Dytis-
cus marginalis et Dytiscus dimidiatus, agités et inquiets, émettent leur
liquide blinc; or, celui-ci, insoluble dans l’eau, au lieu de revêtir
le corps des insectes en expérience d’un enduit plus ou moins
épais, tombe au fond en formant une couche mince de précipité
pulvérulent. Le phénomène devant se passer exactement de la
même façon dans l’état de liberté des insectes, l'emploi du liquide
comme enduit graisseux ne peut être admis.
Le liquide blanc laiteux sécrété au bord antérieur du protho-
rax des Coléoptères Dytiscides est donc le produit de glandules
cutanées mono-cellulaires ; c’est un liquide spécial, et non le sang
de l'insecte ; c’est une substance inerte privée de propriétés chi-
miques tranchées ; il ne sert probiblement pas à déterminer le
rapprochement des sexes, n’agit point comme poison sur les autres
insectes, ne peut être un moyen de défense, enfin ne sert pas à
former un enduit gras à la surface du corps (1).
Je regrette, après une longue étude entreprise depuis 1872, de
ne pouvoir indiquer le rôle réel de cette sécrétion singulière; mon
travail aura du moins le petit mérite de limiter les recherches ulté-
rieures en signalant les voies dans lesquelles il ne faut plus s’en-
gager.
(1) Ce dernier role est peut-être celui du liquide jaunâtre suintant entre le méso
et le métathorax.
Erratum.
Page 6, ligne 28, au lieu de :
RER une coloration rouge intense dans une solution aqueuse d’al-
bumine ne contenant qu’un douzième de cette substance organique.
Lisez :
Une coloration rouge par points, dans une solution aqueuse d’al-
bumine de l'œuf ne contenant qu’un centième ou même un deux-
centième de cette substance organique.
MONOGRAPHIE
DES
BRACHYNIDES
PAR
M. le baron M. de CHAUDOIR.
— SÉANCE DU 5 DÉCEMBRE 1874 —
BRACHYNIDÆ.
BRACHININI Leconte; Schaum, Naturg. der Ins.
Deutschl. I. 230.
J'attribue à cette division une valeur égale à celle que lui assigne
Schaum, qui en fait un groupe distinct, équivalant à ceux des Ca-
rabides, des Scaritides, etc., car la conformation de l'abdomen
sépare nettement les Brachynides de tous les autres Carabiques. Ce
caractère, relevé primitivement par M. Leconte, a été élucidé par
Schaum d’une manière qui semble ne rien laisser à désirer. Il a
reconnu qu'il y avait à l'abdomen des mâles 8 segments visibles,
et 7 à celui des femelles. Cela suffirait à caractériser le groupe;
cependant, pour le mieux définir, on peut, à l'exemple de Schaum,
y ajouter quelques caractères secondaires :
Abdomen segmentis ventralibus in maribus octo, in feminis
septem conspicuis (Schaum).
Epimera mesothoracica (intermedia) coxas non attingentia
(Schaum ).
Coleoptera postice truncata {Schaum).
Tarsi supra plus minusve pilosuli, articulo quarto, ungui-
culisque simplicibus.
Peu de groupes offrent une pareille homogénéité de formes ;
mais au milieu d'elles, un groupe se détache nettement, c’est celui
12 MONOGRAPHIE
des Pheropsophus, qui ont un facies particulier. Après l’établisse-
ment du genre Brachynus par Weber et Fabricius, un premier essai
de subdivision a êté fait par Bonelli, genre Aptinus, mais on y a
bientôt introduit à tort des éléments étrangers. Plus tard, Fischer
de Waldheim en a détaché le genre Mastax, maïs en le caractéri-
sant très-imparfaitement, et ce n’est qu’en 1835 et 1834 que Solier
a nettement séparé les vrais Aptinus des Brachynus, et a reconnu
qu'il fallait créer un nouveau genre, celui de Pheropsophus ; mais il
a commis une singulière erreur en y faisant entrer les Brachynus
exotiques à élytres tachetées, ce qui a été cause que l'admission de
ce genre a rencontré de la résistance, quoique maintenant on l'ait
adopté assez généralement. L'espèce sur laquelle avait été établi
celui de Mastax lui étant restée inconnue, il n’en a pas fait mention.
Cette omission a été réparée par Schmidt-Gœbel, qui a admirable-
ment exposé les caractères des espèces qu’il a connues, mais il a eu,
à mon avis, le tort d’être un des antagonistes des genres Aptinus et
Pheropsophus. Boheman à établi sur des caractères bien tranchés le
genre Crepidogaster qu'il a retiré des Aptinus de Dejean; cependant
il en a négligé plusieurs fort intportants, ce à quoi je chercheraiï à
remédier quand j'arriverai à ce genre. Enfin, j'ai cru ne pas devoir
laisser réunis aux Brachynus quelques espèces qui, indépendam-
ment d’un facies qui leur est propre, présentent des différences
dans la conformation de la languette, du menton, des palpes, des
antennes, etc., et m'ont paru mériter de constituer un genre dis-
tinct que j'ai nommé Styphlomerus.
Ce qui prouve combien les espèces sont homogènes dans ce
groupe, c’est que, dans leur Catalogue, MM. de Harold et Gem-
minger n'y ont fait entrer aucun élément étranger; quelques
espèces seulement ont été réparties dans les divers genres d’une
manière erronée; ainsi Aptinus capicola est un PBrachynus ; costatus
un Crepidogaster ; Halteri un Pheropsophus ; longicornis un Brachynus ;
melancholicus un Pheropsophus, ainsi que les obliquatus et occipitalis —
javanus. — Pheropsophus abbreviatus et grandis sont tous deux des
Brachynus, tandis que Brachynus consularis est un Pheropsophus ;
enfin le Mastax longipalpis doit retourner dans le genre Brachynus.
J'ai laissé de côté dans ce travail (qui n’a pour but que de faire
connaître les espèces nouvelles que contient ma collection et de
rectifier la synonymie d'un certain nombre d’autres, comme aussi
d'indiquer la place que doivent occuper beaucoup d'espèces décrites
isolément) les espèces de Brachynus qui habitent l'Europe, l'Asie
boréale, centrale et occidentale, le bassin méditerranéen et les
Etats-Ums. Je me suis déjà occupé de ces derniers (Rev. et Mag. de
Zoologie, 1868), et je n'ai maintenant rien à ajouter ni à changer
à ce que j'en ai ditalors ; quant aux autres, ils méritent de faire le
DES BRACHYNIDES. 13
sujet d’un travail séparé pour lequel je suis loin de posséder les
matériaux nécessaires, plusieurs espèces m'étant encore complète-
ment inconnues. De ce nombre sont la plupart des espèces de feu
Motschulsky, que l'examen de sa collection pourra seul faire recon-
naître avec certitude, l’elongatus Tournier, l'ioenius et le siculus
Patti. Sans l’étude de ces espèces et d’un nombre considérable
d'exemplaires de l’efflans et de quelques autres espèces de la Pénin-
sule ibérique et de la côte nord de l'Afrique, il est évidemment im-
possible de songer à faire un travail quelque peu utile sur ces
insectes et de ne pas retomber dans les mêmes errements. Je me
bornerai ici à rectifier quelques synonymies, en suivant en géné-
ral l’ordre du Catalogue Harold et Gemminger.
Br. annulicornis Chaudoir — ejaculans Fischer.
Br. bæticus Rambur, très-distinct du bellicosus.
Br. italicus Dejean, également bien différent du bellicosus.
Br. hispalensis Rambur est effectivement une variété de ce der-
nier.
Br. biguttatus Chaudoir — Bayardi.
Br. atricornis Fairmaire n’est point — incertus Brullé n1 crepitans
var., mais une espèce voisine du nigricornis Gebler — nigricornis
Dejean ex parte.
Br. elegans Chaudoir — psophia.
Br. costulatus Motschulsky n’est pas explodens var., mais peut-être
une espèce distincte, quoique voisine, de l’ejaculans.
Br. strepens Fischer n'est pas, je crois, — explodens var., mais
c’est l'espèce distincte que Motschulsl à nommée tibialis.
Br. pectoralis Ziegler, Dejean, espèce bien distincte, aussi grande
que l’immaculicornis, avec les angles droits du corselet non
saillants.
Br. græcus Dejean — ejaculans Fischer, qui doit avoir la priorité.
Br. quttula Chaudoir — Bayardi, avec les 9 derniers articles des
antennes noirs.
Br. ejaculans Fischer n’est point, comme je viens de le dire, —
immaculicornis Dejean, mais — græcus.
Br. obscuricornis Ménétriés n’est qu'une variété de l’explodens à
antennes noires, comme cela arrive quelquefois, et comme mon
guttula l'est du Bayardi.
Br. scutellaris Chaudoir — sclopeta.
Br. tibialis Motschulsky — strepens Fischer.
Br. testaceus Rambur — pygmæus.
14 MONOGRAPHIE
APTINUS.
Bonelli. Obs. ent. I. Tabl. des genr..; Solier, Ann. de la Soc.
Ent. de France, 1833, p. 460, pl. xvr. f. 1-3.
Carabus Fabricius; Brachynus Dufour.
Ligula cornea, minus angusta, apice truncata, bisetosa. — para-
glossæ membranaceæ, latæ, ligulam æquantes, angulo api-
cali in lobulum angustum, intus curvatum, subsetosum pro-
ducto.
Palpi parce pilosuli, validiusculi, — maxillares articulo ultimo
subsecuriformi, truncato, penultimum ïiongitudine parum su-
perante ; labiales articulo ultimo ut in maxillaribus.
Mentum modice emarginatum, dente medio trigono plus minusve
prominente, apice interdum subemarginato, lobis divergen-
tibus, trigonis, epilobis distinctis.
Labrum recte truncatum, angulis subrotundatis.
Antenne validiusculæ.
Pedes : femora pilis pluribus hinc inde densius obsita ; tibiæ pilo-
sulæ, anticæ extus glabræ; tarsi supra pubescentes, subelon-
gati, articulis subcordato-trigonis, sensim decrescentibus ; an-
tici S'articulis tribus dilatatis, latitudine vix longioribus,
cordatis, apice suboblique truncatis.
Caput ut in Brachynis; thorax quadratus, posterius angustior ;
elytra apice intus oblique truncata, basin versus angustata,
octo-costata.
Episterna postica latitudine vix longiora, trigona, extus rotundata,
epimero majusculo arcuato extus obducta.
Epimera intermedia, angusta, parallela.
1. A. displosor Dufour — ballista Germar, Dejean. Espagne,
Portugal, France mér.
2. A. mutilatus Fabricius, Dejean — atratus, Dejean — bom-
barda Tiger. Autriche, Styrie, Hongrie, Transylvanie. Jusqu'à
présent, on l’a décrit très-superficiellement. Tête assez forte;
corselet pas plus long que large, peu rétrèci vers la base; côtés un
peu arrondis dans leur moitié antérieure, légèrement sinués en ar-
rière et tombant perpendiculairement sur la base, avec laquelle ils
forment un angle droit dont le sommet n’est pas pointu, mais légè-
rement arrondi ; celle-ci coupée très-carrément, nullement échan-
crée ; le disque un peu convexe, tout couvert de points assez éloi-
gnèés les uns des autres, le rebord latéral étroit, peu relevé:
DES BRACHYNIDES. 45
élytres très-retrécies vers la base, mais la courbe que décrivent
les épaules assez forte; dessus un peu aplani.
3. A. acutangulus Chaudoir. Long. 10 1/2-12 1/2 mill. Cet
insecte me paraît constituer une espèce distincte, la tête et le
corselet sont plus étroits, les élytres un peu plus convexes; les
côtés du corselet, qui est quelquefois plus long que large et qui est
plus rétréci en arrière, forment avec la base, qui est assez échan-
crée en arc de cercle, un angle un peu aigu, dont le sommet n’est
point du tout arrondi; les angles antérieurs sont aussi un peu plus
. aigus; le dessus est plus plan et plus lisse, nullement ponctué sur
le milieu du disque; les côtés de la base sont plus creux et le re-
bord latéral est un peu plus relevé; la base des élytres est plus
étroite et la courbe des épaules presque nulle; le dessus est plus
bombé, ce qui s’observe davantage dans le sens de la longueur.
Coloration identique. Deux individus m'ont étè vendus par M. Er-
ber, de Vienne, comme venant de Grèce. J’en ai trouvé, parmi les
mutilatus de la collection Dejean, un troisième qu'il pouvait avoir
reçu de Parreyss, qui a envoyé à Dejean beaucoup d'insectes de
Grèce, du Montenegro, et surtout des îles Joniennes.
4. À. cordicollis Chaudoir. Schaum, qui pendant longtemps
ne voulait pas admettre cette espèce, l’a crue d’abord (Naturg.
der Ins. Deutschl., I, p. 237) identique avec le mutilatus, ensuite
dans son Catal. Col. Eur., 1862, p. 4, il l'a réunie au pyrenœus,
affirmant qu'il y avait eu de ma part une indication erronée
d'habitat. Plus tard, dans la dernière visite qu'il à faite à Paris
avant sa mort, et surtout quand il en eut acquis un individu à la
vente de la collection Sturm, il finit par se convaincre qu’il consti-
tuait une espèce distincte, quoique le temps et l’occasion lui aient
manqué pour exprimer sa nouvelle manière de voir. Il ne peut na-
turellement plus être question de pyrenœus, mais il est effective-
ment voisin du mutilatus; il est au moins quatre fois plus petit,
n'ayant guère que la taille d’un pyrenœus moyen. La vraie pa-
trie de cette espèce est l’Anatolie, où elle a été trouvée par le voya-
geur Wiedmann; c’est l'A. orientalis du Catal. de Sturm, et j'en ai
aussi acquis un individu, portant ce nom sur l’étiquette, à la vente
de cette collection.
5. À. lugubris Schaum. Morée. 1 individu trouvé par Krueper.
6. À. pyrenæus Dejean. On le rencontre dans les montagnes
des Pyrénées orientales, de l'Ariège, des Hautes-Pyrénées (près
de Cauterets) et de la Haute-Garonne (près de Luchon).
16 MONOGRAPHIE
7. À. alpinus Dejean. Basses-Alpes; Alpes maritimes.
8. A. cyanipennis. Long. 11 mill. Cet insecte, que j'ai vu au
Musée de Berlin, m'a paru être un vrai Aptinus, cependant je dois
dire que je ne sais si le menton est muni d'une dent ou s’il est
simple ; il a à peu près la forme du bœæticus, mais le corps est plus
épais. Tête et corselet ponctuës, noirs; élytres avec de légères côtes,
dont les intervalles sont densément ponctués, d’un bleu noirâtre,
corps d'un brun de poix, antennes, palpes et pattes épais, ferrugi-
neux. Cap de Bonne-Espérance. Il porte ce nom dans la collection
du Musée, mais il se peut que ce soit l’Apt. cyaneus Motschulsky,
Bull. des Natur. de Mosc., 1864, IT, p. 214. Ce serait la seule espèce
exotique connue de ce genre ; car les autres qu'on a décrites comme
en faisant partie, (senegalensis, Halteri, obliquatus, occipitalis), sont
des Pheropsophus, et, quoique Schmidt-Gœbel y rapporte son melan-
cholicus, dont la sculpture des élytres est comme dans les Phero-
psophus, je crois que ce caractère a besoin d’être revu.
PHEROPSOPHUS.
Solier, Ann. de la Soc. Ent. de France, 1833, p. 461 ; 1834,
pl. XVI, Î. 9-7.
Brachynus Fabricius, Dejean, Gory; Aptinus Dejean, Thom-
son, Chaudoir ; Carabus Linné, Olivier ; Cicindela Linné.
Ligula cornea, angusta, subobtusa, bisetosa (in æquinoctiali tota
subtus pilis pluribus obsita, valde convexa.); paraglossæ mem-
branaceæ, pellucidæ, ligula paulo longiores, apice in lobulum
rotundatum plus minusve productæ, hoc et pagina superiore
setulosis, pilis densis intus incurvis vestitis; subtus glabræ,
membrana tenui glabra, ligulam æquante, cum eadem cohæ-
rentes.
Palpi crassiusculi, subglabri, setis perpaucis obsiti ; maxillares arti-
culo penultimo paulo breviore, ultimo subcompresso, truncato,
subsecuriformi; labiales ultimo ut in maxillaribus.
Mentum profunde emarginatum, in fundo plus minusve arcuatum,
dente nullo, lobis parallelis porrectis, apice rotundato-acutis ;
epilobis nullis, aut omnino connatis, sutura obliterata (ut in
Lebiis ingenuis).
Labrum glabrum, planum, antice obtuse rotundatum, angulis late
rotundatis.
DES BRACHYNIDES. l'E
Antennæ longiusculæ, pubescentes, articulo primo parum piloso,
tertio sequentibus paulo longiore, cunctis elongato-quadratis.
Pedes fortes, elongati; femora glabra, punctis seriatis piligeris mo-
dice obsita ; tibiæ spinulosæ, spinulis in series plures dispositis,
anticæ extus glabræ ; tarsi supra densius pilosuli, articulis sub-
cylindricis, basin versus parum attenuatis; antici Garticulis
duobus aut tribus primis dilatatis, longitudine paulo angus-
tioribus, quadratis, subtus biseriatim lamellato-papillosis.
Caput basi minime attenuatum, cylindricum, crassiusculum.
Thorax plerumque quadratus, posterius angustior, rarius subcor-
datus ; in speciebus americanis valde cordatus.
Elytra fere semper 8-costata ; (in biplagiato haud costata), apice aut
recte aut intus oblique (Aptinorum instar) truncata.
Epimera intermedia extus angusta, parallela, intus plus minusve
dilatata.
Episterna postica elongata, sulco longitudinali obliquo secta, postice
valde attenuata, fere trigona, extus et apice epimero angusto
arçcuato abducta.
FABLE AU SYNOP TIQUE:
I. Elytra haud costata.
P. biplagiatus.
IT. Elytra costata.
A. Thorax aut modice cordatus angulis posticis rectis, aut
oblongus.
a. Elytra basi valde attenuata, humeris obsoletis, apice
oblique intus truncata.
a. Elytra impicta.
x. Caput immaculatum.
P. obliquatus, aptinoides, bipartitus.
xx. Caput medio maculatum.
P. emarginatus.
8. Elytra picta.
P. senegalensis, dux, discicollis.
b. Elytra subparallela, humeris evidentioribus apice
subrecte truncata.
4. Caput immaculatum.
x. Elytra impicta.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX, 3
18 MONOGRAPHIE
P
P:
re
:
. fastigiatus, Halteri, quineensis, basiguttatus, Planti, Kersteni, arcanus ?
angolensis ?
xx. Elytra picta.
. africanus, Jurinei, parallelus, Beauvoisi, impressicollis, Catoirei, lis-
soderus, capensis, hilaris, cinctus, palmarum, hispanicus, Bohemani,
flavicomus.
6. Caput maculatum.
x. Macula frontali nigra minore.
. tenuicostis, nebulosus, marginatus, longipennis, siamensis, Goudoti,
Gironieri.
xx. Macula frontali transversa.
. verticalis, australis.
xxx. Macula majore, antice aut recte truncata, aut
rotundata, postice plus minusve producta.
assamensis, laticostis, bimaculatus, marginalis, jessoënsis, amænus,
minor.
xxxx. Macula antica parvula cum posteriore majore
conjuncta.
. fuscicollis, assimilis.
xxxxx. Macula frontali antice bifida aut emarginata,
postice producta.
z. Elytra impicta.
subcordatus, Dregei, omostigma, fumigatus.
zz. Elytra picta.
madagascariensis, cincticollis, stenoderus, javanus, agnatus, margini-
collis.
xxxxxx. Macula frontali totum fere caput supra oc-
cupante.
. picicollis.
B. Thorax valde cordatus, angulis posticis acutis, pro-
minulis (species americantæ).
. Debauvei, æquinoctialis (1), flexuosus, Rivieri.
1. P. biplagiatus. Chaudoir. Long. 15 mill. Téte et corselet
d’un jaune presque aussi testacé que dans l’africanus, ëlytres
d’un noir peu luisant, avec une grande tache d’un jaune pres-
que aussi rougeâtre que le devant du corps, allant de la se-
ra
DES BRACHYNIDES, 19
conde strie jusqu’au bas de la côte externe, arrondie en arrière,
triangulaire en avant, un peu plus longue que large, et une autre
tache à peine visible, tant elle est petite, à la base près de l'épaule;
tout le sternum d'un Jaune-testacé; abdomen d’un Jaune plus sale,
avec les côtés d’un brun-noirâtre et le bord postérieur des seg-
ments un peu rembruni. Téte lisse, excepté deux ou trois gros
points près des yeux; corselet pas plus large que la tête avec les
yeux,un peu plus court que chez le Jurinei, plus rétréci et plus
sinué avant la base, angles antérieurs un peu écartés des côtés de la
tête; le dessus lisse, à part deux à trois points près des angles
antérieurs, et un point pilifère près du rebord latéral vers le
milieu; ligne médiane très-fine, impression transversale posté-
rieure un peu marquée, rebord latéral étroit, peu relevé; élytres un
peu plus larges à leur base que celle du corselet, avec les épaules
obtuses, mais un peu marquées, s’élargissant considérablement jus-
qu'à l’angle postérieur externe, et faiblement arrondies sur toute ia
longueur des côtés, coupées très-obliquement à l'extrémité, qui
forme un grand angle plus rentrant que dans l'Apt. displosor; le
dessus nullement convexe dans le sens de la longueur, presque
lisse, les stries peu marquées, portant de petits points assez distants
les uns des autres, et sur la deuxième, la quatrième et la sixième
une rangée de six à huit points un peu plus gros ; la première strie
forme, depuis la suture jusque vers le milieu, un large sillon aci-
culé ; sa moitié postérieure est presque effacée, la deuxième estun
peu plus distincte, les intervalles sont lisses et plans, le deuxième
légèrement convexe, le huitième tout entier, et l'extrémité des
deux précédents forment une petite carène étroite et lisse, les
carènes du huitième et du sixième s'unissent au bout en s’arron-
dissant ; l'espace entre la carène externe et le bord latéral finement
rugueux. Sternum et milieu de l’abdomen lisses, côtés et bord
postérieur de ce dernier densément et fortement ponctués. Bouche,
palpes, antennes et pattes d’un jaune-testacé comme le devant du
corps. Découvert par M. Sallé, à Oaxaca (Mexique). J’en possède un
individu mâle.
2. P. obliquatus Thomson (Aptinus), Arch. ent. IT, p. 30. Long.
11-12 mill. Gabon. C’est, avec le précédent, l'espèce où l’angle ren-
trant de l'extrémité des élytres est le plus marqué, les épaules ne
sont pas plus larges que le pédoncule.
3. P. bipartitus Fairmaire. Ann. de la Soc. Ent. de France.
1868. p. 799. Madagascar Nossibé. (Coquerel.) Côtes des élytres
encore plus étroites et plus aiguës que dans le fenuicostis.
4. P. aptinoides Chaudoir. Long. 20 mill. Tête comme dans le
20 MONOGRAPHIE
Jurinei; corselet plus étroit et moins arrondi sur les côtès anté-
rieurement, moins rétréci vers la base, lisse et un peu moins con-
vexe ; forme des élytres comme dans le senegalensis, mais plus allon-
gée, moins arrondie sur les côtës, avec l'extrémité tronquée à peu
près de même; épaules un peu plus effacées ; le dessus plus plan ;
les côtes beaucoup moins élevées, plus étroites, moins lisses, sépa-
rées par des intervalles bien plus finement rugueux (aciculés).
Tête, tant en dessus qu’en dessous, milieu du métasternum, base
des antennes, trochanters et pattes d’un jaune-testacé; palpes,
antennes et tarses légèrement enfumés; corselet et prosternum,
élytres et dessous du corps, ainsi qu’une tache sous les quatre
genoux postérieurs, noirs ; élytres ardoisées, avec l'extrémité des
côtes Jaunâtre. J'en ai acheté un bel individu femelle, venant des
Indes orientales, chez M. $S. Stevens.
9. P. melancholicus Schmidt-Gœbel. Faun. birm. 1, p. 71.
Inde transgangétique. Paraît voisine de la précédente, mais bien
plus petite (6! = 13 mill.).
6. P. emarginatus Chaudoir. Long. 16 mill. Se rapproche
beaucoup de l’aptinoides par sa forme et sa coloration, mais plus
petit; la tête, qui est d’ailleurs colorée de même, offre sur le milieu
du front une assez grande tache arrondie, brune, dont les bords
sont un peu indéterminés ; le corselet a la même forme, mais ses
bords latéraux sont plus étroitement relevés, et le dessus, quoique
noir, laisse voir de chaque côté du disque une petite tache indéter-
minée un peu rougeâtre. Les élytres, quoique rétrécies vers la base,
le sont pourtant un peu moins, et l'épaule est plus indiquée; les
côtes, très-fines, sont un peu plus élevées, et le fond des sillons est
plus distinctement aciculé ; l'extrémité est un peu échancrée, et
l'angle externe moins arrondi; iln’y a de jaunâtre qu’une petite
tache humérale et le sommet de cinq côtes intermédiaires vers
l'extrémité. Le dessous du corps est noir, le milieu du métaster-
num et des segments abdominaux, ainsi que les épisternes posté-
rieurs sont d’un jaune brunâtre ; les pattes sont d’un jaune plus
clair que les antennes et les palpes, et le tour des genoux est
noirâtre; les mandibules sont brunes à partir de leur base.
L’exemplaire que je possède vient des îles Philippines.
7. P. senegalensis Dejean. Long. 11-16 mill. L’habitat de
cette espèce s'étend sur tout le Sénégal, puis elle traverse l'Afrique
et se retrouve sur les bords du Nil blanc. Le dessin des élytres est
assez constant dans les individus du même pays, mais il varie un
peu suivant les localités ; ainsi, dans les individus du Nil blanc, les
D ne ans
DES BRACHYNIDES. 21
taches jaunes sont moins grandes, et la bordure apicale est plus
étroite que dans ceux du Sénégal inférieur, tandis que la tache
humérale et surtout la bordure apicale sont sensiblement plus
larges dans les individus venant de Galam, sur le Sénégal supé-
rieur.
8. P. dux Chaudoir. Long. 20-22 mill. De la taille du Jurinei,
dont il diffère par la forme des élytres plus rétrécies aux épaules,
comme dans le senegalensis, et tronquées un peu plus en angle ren-
trant ; la tête, le corselet et toutes les parties qui sont jaunes dans
le Jurinei, sont d’un testacé assez foncé, il n’y a point de tache
humérale ni de bordure apicale; l'extrême bord postérieur seule-
‘ ment est jaunâtre, les épipleures sont noires comme le dessus,
tandis qu’elles sont constamment jaunes dans le Jurinei, la tache
du milieu est à peu près pareille. Trois individus des deux sexes,
venant d'Abyssinie.
9. P. discicollis Dejean. — Var : Br. affinis Dejean. Les diffé-
rences de formes indiquées par Dejean, sont ilusoires ; il n'y en a
également aucune dans le dessin des élytres, mais il n'y a pas
de tache brunâtre sur le vertex, et la bordure noire du corselet est
plus étroite, le milieu des épisternes antérieurs près du bord
latéral est testacé. Ce ne sont probablement que des différences
individuelles. L'espèce habite le Deccan, et je présume que c'est
par erreur que Schœnherr l'avait envoyée à Dejean comme venant
de l'Ile de France. Dans un de mes individus la tache du milieu et
la bordure postérieure, largement dilatées, se réunissent par une
large bande (vitta) oblique entre la 5° et la 8° côte.
10. P. fastigiatus Linnèé — nigripennis Fabricius, Dejean.
Afrique australe.
11. P. Halteri Chaudoir (Aptinus), diffère du précédent par sa
forme un peu plus allongée, son corselet à rebord latéral noir, et
les côtes des élytres plus étroites. Il habite les mêmes contrées que
le précédent. Un individu venant du Mozambique m’a été envoyé
par M. le prof. Bertoloni.
12. P. guineensis Chaudoir. Long. 16-19 mill. Trois individus
des deux sexes, venant de Guinée, et qui m'ont été cédés par
M. Deyrolle, diffèrent du fastigiatus par leur taille plus grande,
mais surtout par la forme allongée et très-parallèle des élytres,
dont les côtes sont aussi moins élevées, surtout vers l'extrémité,
la coloration est la même, et le rebord latéral du corselet n’est pas
99 MONOGRAPHIE
noir comme dans le Halteri, avec lequel il ne peut également pas
être confondu, vu le parallélisme des élytres.
15. P. basiguttatus Chaudoir. Long. 18 mill. Il a la forme
allongée et parallèle du guineensis, mais il est d’une couleur moins
rouge et plus jaune que les trois espèces précédentes; il y a une
ombre brune le long du bord antérieur et de la base du corselet,
dont le rebord latéral est aussi un peu rembruni, ainsi que les
côtés des premiers segments abdominaux et le bord postérieur des
quatre derniers ; les élytres sont d’un noir plus terne, un peu
grisätre, avec le pédoncule et une petite tache transversale à
l'épaule jaunes ; l'extrême bord postérieur et le sommet des côtes à
l'extrémité jaunâtres. Les côtés du corselet sont plus sinués avant
les angles postérieurs, les côtes au moins aussi peu élevées et aussi
étroites que dans le guineensis. Il vient d’Angola, il m'a été vendu
par M. Boucard. On ne saurait le rapporter ni à l’angolensis ni à
l’'arcanus Erichson, espèces du même pays, mais de quelque autre
localité, car je ne possède qu'un petit nombre des Carabiques décrits
par ce savant, comme venant de cette contrée. L’arcanus, qui n’a
pas de taches sur les élytres, paraît devoir se placer ici, mais sa
coloration plus rouge (e testaceo-rufa), sa poitrine brune et son
abdomen noir l’en distinguent. La description ne dit rien de la
forme ; la taille (7 1/2 mill.) est aussi un peu moindre.
14. P. Planti Chaudoir. Long. 11 1/2 — 13 1/2 mill. Téte et cor-
selet moins rouges et plus fauves que dans le fastigiatus ; ce dernier
un peu plus court, un peu plus arrondi sur les côtès; élytres un peu
plus courtes, un peu moins rétrécies vers les épaules, qui sont plus
marquées ; côtes aussi larges, mais moins élevées; dans le fond des
sillons, outre la rugosité, on distingue de petits points ; dans un
individu, la base des épipleures et la moitié postérieure du rebord
latéral sont d’un jaune brunâtre; dans l’autre, ces parties sont
moins claires ; dans le premier, il n’y a de jaune en outre que
l'extrême bord apical et l'extrémité des côtes, dans l’autre il y a un
petit point jaune au milieu de la base de chaque élytre, et deux
très-petites gouttes sur la sixième et la huitième côtes. Le proster-
num, le milieu du métasternum et ses épisternes sont fauves comme
le corselet, le reste du dessous du corps est noir ; les antennes, qui
sont plus courtes, les palpes et les pattes sont colorés comme la
tête et le corselet. Deux individus trouvés par le voyageur Plant
dans la baie de Lagoa. (Afrique australe).
15. P. africanus Dejean — Brach. ægyptiacus Mannerheim.
Bull. des Natur. de Moscou, 1837, I, p. 38. Rien dans la descrip-
DES BRACHYNIDES. 23
tion faite d'après un seul individu, comparé à un seul africanus, ne
prouve que ce soit autre chose qu’une variété individuelle de
l'africanus. Je ne sais même s’il n’y a pas erreur dans l'indication
de l'habitat, car je ne trouve aucune espèce de ce groupe citèe
dans les ouvrages qui traitent de la faune de l'Egypte. Côte nord
de l'Afrique (Abyssinie).
16. P. Jurinei Dejean. La taille ordinaire de cetie espèce est de
18-21 mill. Mais j'en possède un individu qui n’a que 14 mill., etqui
ne diffère que par son corselet un peu plus étroit et moins élargi
an‘érieurement. Cette espèce habite diverses parties du Sénégal.
17. P. parallelus Dejean. — Il varie considérablement dans le
dessin des élytres.
a. Brachinus Riffaudi Gory. Ann. de la Soc. Ent. de France, 1833,
p. 198. Le type de la coll. Gory, que je possède, n’a ni tête ni corselet,
mais un individu de la coll. Dejean, qu’il avait reçu de Schueppel
comme venant de la Haute-Egypte ou plutôt de Nubie, ayant des
élytres exactement semblables, excepté que la tache humérale est
un peu moins pointue et la bande médiane plus étroite et plus den-
telée, appartient évidemment à la même variété. Ces deux indi-
vidus sont d’une taille plus grande que les parallelus ordinaires,
mais ne paraissent présenter aucune différence de forme.
b. Les individus que j'ai achètés chez M. Stevens, sinuatus Chau-
doir, et qui viennent des bords du Nil blanc (Bahr el Abiad), sem-
blent avoir des élytres un peu moins parallèles, et la bordure jaune
de l'extrémité se dilate un peu extérieurement.
c. Pher. bifasciatus (bifulcatus, err. typogr.) Chaudoir. Cette
variété habite comme le type les diverses parties du Sénégal et la
Nubie ; quand on en compare un certain nombre d'individus, on
voit qu’ellene diffère que par la tache subscutellaire jaune qui se
réunit le long de la base à la tache humérale. Dans un individu de
Nubie que Boheman avait envoyé à Dejean, la tache humérale est
très-pointue et toute la partie postérieure des élytres est jaune,
avec une partie de la suture et deux petites lignes à côté d’elle
noires.
18. P. Beauvoisi Dejean. Il ressemble extrêmement à la var.
bifasciatus du parallelus, et ce qui me décide à le maintenir comme
espèce distincte, c’est la forme des élytres, dont l’angle postérieur
externe parait toujours plus arrondi que dans toutes les variétés du
parallelus ; Le corselet est un peu plus allongé ; la tache subscutel-
laire des élytres est plus grande que dans le bifasciatus, la bordure
latérale tout aussi large que dans celui-ci, la partie extérieure de
924 MONOGRAPHIE
la bande médiane est plus dilatée, et la bordure apicale, plus large,
ne remonte nullement sur la suture, il y à de plus la rangée de
petites taches jaunes dans le fond du premier sillon. Sa taille varie
entre 12 1/2 et 16 mill. Quatre individus venant du Sénégal.
19. P. impressicollis Laferté. Rev. et Mag. de Zool. 1850,
p. 329. Quoique M. de Laferté affirme avoir eu trois individus de
cette espèce, je n’en ai trouvé qu'un dans la collection qu'il m'a
vendue. En l’examinant, j'ai reconnu qu’à des élytres d’une espèce
que je n'ai pu rapporter à aucune de celles que je connais, on avait
collé une tête et un corselet du senegalensis, auquel ce que M. de
Laferté dit du corselet de son espèce s'applique parfaitement ; ce
qui prouve que ce ne saurait être la tête et le corselet de l'espèce
nouvelle, c’est que les pattes antérieures n'ont point sous les
genoux la tache noire qu’on voit sous les genoux des deux paires
postérieures, de sorte que nous avons évidemment affaire à un
insecte composé, et il est assez singulier que trois individus aient
étè composés des mêmes éléments ; il eût été à désirer que M. de
Laferté pût nous indiquer entre les mains de qui se trouvent les
deux autres individus dont il parle. Quant à l’arrière-corps, il me
fait bien l'effet d’appartenir à une espèce inédite ; les épaules sont
plus effacées que dans le parallelus, sans l'être autant que dans le
senegalensis ; les élytres sont un peu rétrécies antérieurement, et
il ne serait pas impossible que ce fût une espèce de ce même
groupe ; le dessin ressemble à celui du parallelus, mais la bordure
latérale est plus étroite, la bande médiane est plus dentelée et
plus rétrécie vers les côtès, la bordure apicale est étroite.
20.P. Catoirei Dejean. Cette espèce varie par sa taille
(10-18 mill.), par la largeur plus ou moins considérable de la bande
du milieu, qui est tantôt transversale, tantôt aussi longue que
large et plus ou moins dentée antérieurement; par la bordure
apicale plus ou moins étroite, plus ou moins dentelée antérieure-
ment; le rebord latéral du corselet toujours brun, ainsi que le
dessous du corps, à l'exception du milieu des trois parties du
sternum, d’une bande étroite plus ou moins distincte le long du
bord externe des épisternes antérieurs, des épisternes postérieurs
et des hanches de la dernière paire de pattes ; les genoux sont
plus ou moins bruns. On la rencontre depuis l’Assam jusque dans
le Deccan.
Var. : Ph. lineifrons Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc., 1850, I,
p. 80, se distingue par le front qui est brun entre les deux impres-
sions antérieures. Bengale.
21. P. lissoderus Chaudoir, ibid., 1850, I, p. 79. Très-voisin du
DES BRACHYNIDES. 95
Catoirei et coloré de même. Corselet absolument lisse, carré, nulle-
ment rétréci postérieurement, et à peine arrondi sur les côtés ;
élytres plus longues, plus parallèles ; bande médiane transversale,
fortement dentelée sur ses bords ; il y a plus de brun à l'extrémité
des cuisses. Thibet.
22. P. capensis Chaudoir. Long. circa 15 mill. Taille et forme
du parallelus. Corselet un peu plus court, parsemé de quelques
points. Élytres de la même forme. Tête et corselet plus rougeàtres,
bande médiane des élytres assez étroite, très en zigzag, ne tou-
chant pas à la bordure et ne dépassant pas la troisième côte, (à peu
près comme dans le litigiosus), bordure apicale plus étroite, plus
dentelée antérieurement, ne remontant guère sur la suture ;
épisternes intermédiaires et tout l'abdomen noirs. Il m'a été donné
par M. de Castelnau, comme venant du Cap de Bonne-Espérance
(sans doute de Caffrerie).
23. P. hilaris Fabricius (Carabus). Ent. syst., suppl, p. 56 ;
92-95. Espèce assez commune dans le Deccan et sur la côte de
Coromandel, et dont le Br. sobrinus Dejean n’est qu'une variété, dont
le corselet n’est pas bordé de brun devant et derrière; il y a aussi
ordinairement moins ou pas du tout de brun sur les côtés du
prosternum, le long de la suture des épisternes. Elle se rencontre
dans les mêmes localités que le type.
24. P. cinctus Gory (Brachinus), Ann. de la Soc. Ent. de France,
1835, p. 198. Le type que je possède est exactement semblable au
type du tenuicostis (le la coll. Laferté; la bande jaune apicale chez
ce dernier est seulement un peu plus étroite. Cette espèce diffère
du parallelus par sa forme plus allongée, son corselet plus long,
plus carré, quoique un peu sinué avant les angles postérieurs, d’une
couleur plus rouge (comme dans l'hispanicus); ses élytres plus al-
longées et plus parallèles, avec une bande médiane plus étroite,
plus en zigzag, avec trois profondes indentations tant devant que
derrière ; les antennes et les pattes sont plus longues ; le dessous
du corps est coloré à peu près de même, c'est-à-dire que tout le
sternum est jaune, et l'abdomen brun, avec une bande jaunâtre en
travers des segments ; le dessous des genoux est noirâtre. Il n'y a
jamais de tache noire sur le front, ce qui, pour moi, le distingue
du tenuicostis, tel que je l’entends, mais le corselet varie en ce que
quelquefois il est très-étroitement bordé de noir, tant à ses extré-
mités que sur ses côtés, mais dans des exemplaires qui figuraient
dans la coll. Laferté comme var. b du litigiosus, cette bordure
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX. 4
[Ke
6 © MONOGRAPHIE
disparaît complètement. Elle devient au contraire un peu plus large
vers le milieu des deux bords antérieur et postérieur dans deux in-
dividus venant des bords du Nil blanc, qui se rapportent évidem-
ment à cette espèce ; les autres viennent des diverses parties du
Sénégal.
Syn. P. cinctus Gory. — tenuicostis Laferté ex part. — litigiosus
var. b. Laferte.
25. P. palmarum Chaudoir. Long 16 mill. Quoique je n’en pos-
sède qu'un individu, cette espèce est évidemment distincte de tou-
tes celles qui sont décrites. Le corps, et surtout la tête et le corselet,
sont d’un rouge plus obscur que dans les discicollis, Catoirei et his-
panicus, le corselet est assez largement, mais peu distinctement
bordé de noir devant et derrière; l’écusson, le pédoncule des ély-
tres, les épisternes intermédiaires et tout l'abdomen sont noirs.
Les élytres sont d’un noir très-foncé avec une tache humérale plus
petite que dans le parallelus, et qui ne s'étend point le long de la
base, le rebord latéral seulement, avec les épipleures près de l’é-
paule et dans leur moitié postérieure, une bande médiane plus
étroite que dans l’hispanicus et le cinctus, plus dentelée et qui ne
touche pas à la bordure latérale, et une bordure apicale très-étroite
et qui teint un peu en jaune le bout des côtes, le tout du même
jaune que dans l’hispanicus. Tête et corselet à peu près comme dans
le parallelus; ce dernier un peu plus arrondi sur le devant des
côtès, un peu plus convexe et parsemé de quelques points; élytres
de la même forme, côtes un peu plus lisses et un peu plus saillantes,
mais pas plus étroites. Une femelle du Cap Palmas.
26. P. hispanicus Dejean — Brach. litigiosus Dejean. L'identité
si indubitable de ces deux insectes n’a pas été remarquée avant
M. Fairmaire. Dans le litigiosus la tache humérale est ordinaire-
ment un peu plus étroite, ainsi que la bande médiane. Extrémité
méridionale de l'Espagne, Maroc, Sénégambie.
27. P. Bohemanni Chaudoir — P. insignis Boheman, Ins.
Caftr. I, p, 71. Long. 13 1/2-17 mill. Ressemble beaucoup à l'hispa-
nicus; corselet un peu plus large antérieurement, sans être plus
arrondi sur les côtés ; élytres un peu plus rétrécies vers les épaules.
Il y a un petit point brun, quelquefois peu visible sur le milieu du
front; outre le rebord latéral du corselet, il y a une bordure noire
le long des deux bords antérieur et postérieur, un peu dilatée sur
la ligne médiane; la tache humérale est plus petite, la base des
épipleures est noire, la bande médiane ne touche pas le bord ; elle
est quelquefois très-étroite, et ilest probable qu’elle disparaît quel-
DES BRACHYNIDES. 27
quefois complètement. Le reste est comme l’hispanicus. Il se prend
dans la Caffrerie, près de Natal.
28. P. flavicomus Fairmaire Ann. de la Soc. Ent. de France,
1868, p. 799, n°3. Madagascar (Nossi-bé). Rapporté par feu Coque-
rel. Je ne connais pas cette espèce que je place ici, parce que l’au-
teur la compare au Bohemanni [insignis), mais elle paraît être d’un
jaune clair /flavus], et le dessin des élytres consiste en une tache
humérale, une bordure latérale, une bande médiane dentelée, et
un bord apical très-étroit, avec l'extrémité des côtes jaunâtres. Il y
a également un point noir ou brun sur le milieu du front.
29. P. tenuicostis Laferté — ejusdem var. b. c., Rev. et Mag.
de Zool., 1850, p. 326. Long. 13 mill. Nous avons vu plus haut que
le type du tenuicostis était synonyme du cinctus Gory, mais le nom
proposé par M. de Laferté convient si bien à cette espèce-ci, que je
l'ai conservé pour désigner ce qu’il ne considérait que comme des
variétés du cinctus et qui est effectivement une espèce bien dis-
tincte. La forme du corselet est presque la même, mais les côtes
des élytres sont bien plus étroites, plus tranchantes, plus élevées.
La coloration générale est à peu près la même, mais il y a un point
brun plus ou moins gros, quelquefois un peu allongé sur le milieu
du front; le rebord latéral est brun ainsi qu'une bordure assez
large le long de la base; un peu plus étroite et légèrement angu-
leuse le long de l'extrémité ; la tache humérale, la bordure latérale
et la bande médiane sont à peu près comme dans le cinctus, la bor-
dure apicale, très-étroite au milieu, se dilate un peu près de l'angle
externe, remonte un peu sur la suture, et teint en Jaune le sommet
de cinq des côtes internes. 2 individus.
Var : d. Laferté. Long. 17 mill. Bien plus grand que mes deux
individus du type, dont il diffère par le rétrécissement plus ou
moins fort de la bordure marginale après la bande médiane ; il n'y
a pas de bordure apicale, et l'extrémité des côtes est teinte fine-
ment en jaune sur le haut, sur une assez grande étendue ; le point
brun du front est assez petit, et le bord antérieur du corselet est
moins teint en noir, quelquefois il n’y a qu’une petite tache brune
vers le milieu. 3 individus. Le type et la variété ont été trouvés
par M. Boccandé dans les possessions portugaises du Sénégal.
30. P. nebulosus Chaudoir. Long. 18mill. Cettesingulière espèce
a le corselet à peu près de la forme de celui du tenuicostis, toutefois
un peu plus élargi vers le milieu, et un peu plus arrondi sur les
côtés; les élytres sont un peu plus amples, les côtes tout aussi
étroites, mais aplaties et peu élevées. Elle est d’un jaune clair,
28 MONOGRAPHIE
avec un petit point noir sur le milieu du front, l'extrémité et la
base seulement sont assez étroitement bordées de noir, les côtés
de l'écusson jusqu’au bout brun foncé, les épimères du mésosier-
num et les côtés de l'abdomen rembrunis; les élytres sont d’un
jaune clair, avec une bande transversale, dilatée sur la suture et
entre la 5° et la $° côtes, très-resserrée sur la 3° et la 4°, très-dé-
chirée sur ses bords, une suture étroite et une tache ovalaire sub-
transversale commune, placée près de l'extrémité qu’elle n’atteint
pas, et de chaque côté de laquelle on aperçoit deux petits traits
noirs sur la 5° et la 7° côtes ; le tour de l’écusson est jaune, mais il
est séparé du jaune de la base par une saillie de la bande noire
antérieure qui s’avance en pointe sur la 2° côte presque jusqu’au
bord antérieur. Ce dessin est produit par une dilatation insolite
de la tache humérale et de la bande médiane jaune, qui occupent
une grande partie de la surface de l’élytre, et dont on voit un
exemple dans l'individu du parallelus de Nubie dont j'ai parlé,
mais à un moindre degré, au moins pour la moitié antérieure des
élytres. J'en ai acheté un individu chez M. Deyrolle, venant de la
Cochinchine, mais j'en ai vu deux autres qui lui ressemblent
au Museum du Jardin des plintes. Les pattes sont tout à fait
jaunes.
51. P. marginatus Dejean. M. de Laferté a confondu cette es-
pèce avec le longipennis, et je pense qu’il a eu tort; Dejean n'avait
pas lieu de parler de la largeur des côtes des élytres de son mar-
ginatus, car elles n’y sont guères plus larges que dans le paral-
lelus; il y a un petit point noir sur milieu du front, une bordure
noire médiocrement large le long de la base et du bord antérieur
du corselet, et un dessin des élytres semblable à celui du paral-
lelus; la bordure apicale remonte de la même façon sur la suture.
En dessous, la suture interne des épisternes du prosternum, les
intermédiaires en entier, et tout l'abdomen (autant que le permet
d'en juger l’état malpropre de cette partie dans l'individu de la
coll. Dejean), ainsi que l’écusson, sont d’un brun noirâtre; les ge-
noux sont un peu rembrunis. Le corselet a la forme un peu en
cœur de celui du hilaris, les élytres sont très-parallèles. Les insec-
tes de la collection Palisot de Beauvois, dont cette espèce faisait
partie, ont été récoltés dans le royaume de Bénin, à l'embouchure
du Niger, et par conséquent à une énorme distance du Sénégal ; il
n'y a donc pas lieu de s'étonner que les espèces soient différentes
de celles de ce dernier pays, et qu’elles ne soient pas plus répan-
dues dans les collections. Il y a tout lieu de croire que les indivi-
dus du Vieux-Calabar, mentionnés par M. Murray, se rapportent
effectivement à cette espèce.
DES BRACHYNIDES. 29
32. P. longipennis Chaudoir. Bull. des Nat. de Mosc. 1843,
p. 708 — P. marginatus Laferté, var. B. M. de Laferté à très-bien
remarqué la largeur des côtes des élytres dans cette espèce; je
l'avais déjà indiquée dans ma description. Long. 18-20 mill, sans le
prolongement de l’abdomen. Plus grand et plus robuste que le
marginatus. Point brun du front plus grand et ordinairement
oblong. Corselet nullement cordiforme, aussi large à sa base qu'à
son extrémité, mais assez arrondi sur les côtés, et visiblement
sinué avant les angles postérieurs ; rebord latéral un peu plus
relevé. Élytres plus allongées, três-parallèles, bord postérieur
visiblement dentelé, les dents produites par la saillie des côtes;
celles-ci larges, surtout les internes et principalement vers la base,
fort obtuses et aplanies sur le haut; les sillons d'autant plus
étroits. D'un jaune pareil à celui du parallelus; un triangle noir
sur le bord antérieur du corselet, la base a une bordure également
noire, dont le milieu se projette un peu sur la ligne médiane, sans
jamais atteindre la pointe du triangle antérieur; tache humérale
des élytres, qui sont noires, un peu plus pointue, bande médiane
généralement plus étroite que dans le parallelus, plus échancrée
en avant, près de la bordure qui est comme dans cette espèce ;
quelquefois il n’y a que l'extrémité des côtes qui soit jaune ; sou-
vent il y à aussi du jaune dans le fond des sillons, mais il n'avance
jamais autant que sur les côtes. Tout le dessous du corps est jaune,
mais le dessus des segments est brun, bordé de jaune. J’en possède
cinq individus venant des diverses parties du Sénégal, et dont trois
proviennent des récoltes de M. Boccandé.
Var : scutellata. Je possède un individu de cette espèce qui m'a
été donné par M. Felder comme pris en Nubie, et qui offre cela de
particulier qu’à la base du premier sillon, auprès de l’écusson, on
voit une tache carrée jaune bien distincte.
Note. Les var. C, D et E du marginatus de M. de Laferté consti-
tuent pour nous une espèce distincte; la tache frontale est tout
_ autre, les épisternes intermédiaires et l'abdomen sont bruns, nous
la décrivons plus loin sous le nom de laticostis.
33. P. siamensis Chaudoir. Long. 17 mill., sine abdomine.
D'un jaune paille, plus clair que dans le parallelus, et nullement
testacé, une tache noire sur le front comme celle du longipennis ;
sur le milieu du corselet une bande (vitta) noire, occupant tout le
bord-antérieur, et se rétrécissant peu à peu en arrière, Jusqu'à ce
qu’elle touche la bordure noire de la base ; bords latéraux jaunes ;
élytres noires, avec une bordure jaune qui couvre les épipleures et
le rebord, et s'étend surtout après la bande médiane, jusqu’au pied
de la 8° côte, une large tache humérale, arrondie en arrière, et
30 MONOGRAPHIE
qui se Joint par une étroite bordure le long de la base à une petite
tache qui, comme dans la var : scutellata de l'espèce précédente,
occupe le fond de la base du premier sillon, une bande médiane,
à peu près comme dans le longipennis; mais s'étendant jusqu'au
pied de la côte suturale, et une bordure apicale un peu plus large
extérieurement, assez fortement dentelée sur son bord antérieur,
et qui se fond avec la bordure latérale. Bords antérieur et posté-
rieur du prosternum, et, épimères des épisternes intermédiaires
noirs, abdomen rembruni sur les côtés, genoux sans taches. Tête
et corselet assez semblables à ceux du longipennis, ce dernier ce-
pendant un peu plus petit, moins arrondi sur les côtés, rebords
plus étroits; un peu plus de points sur le dessus, surtout vers
l'extrémité. Élytres plus larges et proportionnellement plus cour-
tes, rectangulaires, côtes étroites, peu élevées et obtuses, fond des
sillons du double plus larges que dans le longipennis ; bord apical
non dentelé. Un individu provenant des récoltes de M. le comte
de Castelnau dans le royaume de Siam.
Var? Je ne puis considérer que comme une variété de cette
espèce un individu de même provenance, où la tache frontale est
plus large, et où, à la base du vertex, on aperçoit deux taches bru-
nâtres, où la bande médiane du corselet se rétrécit brusquement
après la bordure antérieure, où il n’y a pas de bordure à la base
des élytres, ni de tache subscutellaire, où la bande médiane est
bien plus élirgie antérieurement près de la bordure, où elle n’est
point échancrée, et où la bordure apicale est presque interrompue
vers le milieu. Les épisternes intermédiaires sont rembrunis et le
bord postérieur des segments abdominaux noir.
‘34. P. laticostis Chaudoir — P. marginatus Laferté var. C et D.
Long. 15-17 mill. Il se rapproche effectivement du longipennis
par les côtes larges et aplaties ainsi que par les sillons étroits des
élytres; mais outre qu'il est plus petit, il en diffère par la tache
de la tête qui est grande et en forme d’hexagone un peu plus long
que large ; le corselet, qui est moins large et moins arrondi sur les
côtés, a les bords antérieur et postérieur noirs réunis par une large
bande sur le milieu, de même couleur, dont les bords sont un peu
indéfinis, de sorte qu’il n’y a qu’une assez grande tache jaune de
chaque côté, le rebord latéral est jaune; les élytres sont un peu
moins longues et dentelées de même à l’extrémité, la bordure laté-
rale est à peu près comme dans le longipennis, ainsi que le jaune
de l'extrémité des côtes, la tache humérale est également pointue
en arrière, mais elle est un peu plus petite et plus ou moins sépa-
rée de la bordure à sa base par un trait brun ; la bande médiane
est plus étroite, quelquefois presque ou même tout à fait effacée et
DES BRACHYNIDES. 31
interrompue près de la bordure; mais ce qui distingue surtout
cette espèce du longipennis, c'est que, tandis que dans le longipennis
tout le dessous est presque entièrement jaune, dans celle-ci le bord
interne des épisternes antérieurs, les intermédiaires en entier
avec leurs épimères, les côtés de l'abdomen et le bord postérieur
des segments sont noirs dans les trois individus que je possède, et
qui ont été trouvés par M. Boccandé dans les possessions portu-
gaises sur le Sénégal.
Note. L’individu sur lequel M. de Laferté à établi sa var. E ne
vient pas des mêmes localités que le type du laticostis; la patrie
indiquée sur l'étiquette est la Guinée, et il a été vendu à M. de
Laferté par Parzudaki; il a l’air de se rapporter à cette espèce,
mais le séjour dans l'alcool l’a rendu presque brun, on ne dis-
tingue guère les taches de la tête et du corselet, la bande médiane
est tout à fait effacée, on voit à peine la tache humérale, et il n'y
a que la bordure latérale et le jaune du sommet des côtès à leur
extrémité qui soient visibles quoique très-rembrunis. Il semble
que l'abdomen est coloré comme dans le type, mais les épisternes
sont tous jaunes comme le sternum, ce qui est assez embarrassant,
mais 1l est inutile dans ce cas de chercher à se faire une opinion
d’après un seul individu en si mauvais état.
3. P. Goudoti Dejean. Long. 13 1/2-17 mill. Dans cette es-
pèce, li tête est proportionnellement plus grosse que dans la plu-
part de ses congénères ; le corselet s’élargit un peu plus vers le
bord antérieur que dans le parallelus, et s’arrondit moins sur les
côtés; les élytres ont la même forme, et les côtes semblent seule-
ment un peu plus saillantes. La tache frontale est comme dans le
longipennis, seulement un peu plus prolongée en arrière; le corse-
let est noir, mais il a de chaque côté une grande tache en forme
de virgule renversée épaisse qui part de l'angle antérieur, longe
le bord latéral et se dilate assez fortement sur le disque après le
milieu, mais toute la base est noire; la bordure latérale des élytres
est comme dans le parallelus, ainsi que la tache humérale, l'extré-
mité des côtes est teinte en jaune comme dans les longipennis et
laticostis, mais la bande médiane est très-étroite, en äemi-lune
adhérente à la bordure, ne dépassant pas la cinquième et quelque-
fois même la sixième côte; il est probable qu'elle disparaît quelque-
fois entièrement; on entrevoit quelquefois une très-petite tache
jaune près de l’écusson qui est noir. En dessous, une bordure
étroite le long des bords antérieur et postérieur du sternum, les
épisternes intermédiaires, ainsi que les côtés et le bord postérieur
des segments abdominaux sont noirs ; il n’y a guère de brun aux
genoux. Quelques individus de Madagascar (Goudot, Coquerel).
392 MONOGRAPHIE
36. P. Gironieri Eydoux et Souleyet, Rev. Zool. Cuv. 1839,
p. 264. Long. 14-15 mill. Ressemble par sa forme au Goudoti, mais
d’une coloration plus obscure. Tête comme dans le parallelus, corse-
let du Goudoti, angles postérieurs un peu plus aigus au sommet,
élytres un peu plus courtes, un peu plus ovalaires; côtes et sillons
pareils. Tache frontale comme dans le Goudoti, quelquefois plus
large et arrondie; corselet tout noir, avec une petite tac'e jaunâtre
quelquefois effacée, de chaque côté du disque ; sur les élytres point
de bordure latérale, l'extrémité des côtes teinte en jaune comme
dans le Goudoti, une très-petite tache humérale, et une bande mé-
diane qui ne touche pas au bord latéral, et ne dépasse pas la troi-
sième côte; en dedans elle est un peu dilatée et remonte un peu
obliquement, en s’amincissant extérieurement,; cette tache et cette
bande, bien visibles dans deux individus, disparaissent complète-
ment dans le troisième. Tout le dessous du corps est noir, à l'excep-
tion d’une tache médiane et du bord latéral du métasternum (de la
pièce du milieu), qui sont bruns; trochanters et pattes d’un jaune
un peu testacé ; pas de brun aux genoux. Il habite l’île de Mindanao,
l'une des Philippines, et a été trouvé par feu Lorquin; l’un des
individus, celui sans taches sur les élytres, avait une étiquette
avec ces mots : Jalacala, près de la Lagune, sous des pierres.
On l'a aussi rapporté de l’île de Luçon.
37. P. verticalis Dejean. Cette espèce, assez constante dans
sa forme, subit assez de variations individuelles dans sa colora-
tion ; la tache, toujours transversale, du front, est presque tout à fait
effacée dans un de mes individus, tantôt elle s'étend d’un œil à
l’autre, tantôt elle n’atteint pas les yeux ; ordinairement elle est
légèrement échancrée antérieurement et arrondie ou subanguleuse
postérieurement ; le corselet est quelquefois tout à fait noir, quelque-
fois il est jaune, avec une large bordure basale et une autre api-
cale encore plus large, qui quelquefois sont réunies le long de la
ligne médiane par une bande longitudinale plus ou moins large;
le bord latéral est aussi quelquefois brun, de sorte qu’il ne reste sur
les côtés du disque qu'une tache jaunâtre plus ou moins petite; les
élytres ont d'ordinaire une bordure jaune de médiocre largeur, ce-
pendant quelquefois elle disparaît plus ou moins, surtout en avant
de la bande médiane ; il n'y a presque jamais de tache humérale,
cependant M. de Castelnau en cite une variété de Cooper’s Creek
où elle existe ; la bordure apicale paraît constante, mais la bande
médiane est plus où moins large,quelquefois elle s’amincit près de
la bordure, et, dans un individu, elle ne touche pas à la bordure la-
térale ; M. de Castelnau parle d’un individu où, à part quatre taches
noires, l'élytre est tout à fait jaune. Commun dans toute l’Austra-
DES BRACHYNIDES. 33
lie, mais surtout dans les colonies orientales. Le prosternum est
tantôt tout noir, tantôt jaune avec les deux extrémités et le tour
interne des épisternes bruns, quelquefois même le bord antérieur
est jaune, et il n’y a pas de brun sur la suture des épisternes ; les
deux parties postérieures du sternum sont jaune-testacé, avec les
côtés du métasternum quelquefois bruns, mais les épisternes inter-
médiaires sont toujours noirs, et les postérieurs jaunes; l’abdo-
men toujours d’un brun noirâtre, un peu rougeâtre vers le milieu.
Commun dans toute l'Australie orientale, il l’est un peu moins dans
les colonies du midi.
Note. Je suis assez disposé à considérer comme une espèce dis-
tincte un individu du même continent, qui a des élytres plus allon-
gées et très-parallèles, et dont les côtes semblent plus étroites. La
tache frontale, quoique transversale, est assez petite; il n’y a de
noir sur le corselet, y compris le prosternum, que le bord antérieur
et la base en dessus, et encore ces bordures sont-elles assez étroites,
surtout vers les côtés ; la bordure latérale des élytres est un peu
moins étroite antérieurement, mais ce qui la caractériserait sur-
tout, c’est que tout ie dessous du corps et le dessus des segments
abdominaä% sont d’un jaune-testacé, quoique l'individu ne soit
point immature. Si ces caractères se retrouvaient dans d’autres in-
dividus, je proposerais pour cette espèce le nom de hypoæanthus.
38. P. australis Castelnau. Notes on Austr. Col. p. 23. Long.
18 1/2 mill. Je ne connais pas cette espèce que l’auteur distingue
du verticalis par sa taille plus grande, ses élytres plus longues, sans
bordure apica’e, et dont les épipleures sont noirs avec la bande mé-
diane bien plus étroite. Rockhampton (Queensland). Le corselet et
le dessous du corps sont noirs, ainsi que les genoux.
39. P. assamensis Chaudoir. Long. 15 mill. I offre le mode de
coloration de l’hispanicus et du Bohemani; on voit à la tête une
tache noirâtre triangulaire qui ne s’avance pas jusqu’à la moitié des
yeux ; le corselet est à peu près comme dans l’hispanicus, le rebord
latéral n’est point rembruni, mais la bordure basale est comme dans
le Bohemani, tandis que celle du bord antérieur est plus large,
s’'avance davantage sur la ligne médiane et émet des bandes cour-
tes, parallèles aux côtés, mais assez éloignées des bords; les élytres
sont plus étroites et plus parallèles; leurs côtes à peu près comme
dans l’hispanicus, mais plus lisses, et Le fond des sillons est plus ru-
gueux ou aciculé; la tache humérale est arrondie et plus petite, il
n’y a pas de bordure latérale ni apicale, la bande médiane est très-
étroite, très en zigzag, et s'étend de la 4° à la 8° côtes qu’elle couvre
toutes deux ; le sommet des côtes est teint en jaune vers l'extrémité.
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX. ÿ
34 MONOGRAPHIE
Le dessous du corps est testacé, il y a une teinte brune le long dela
suture interne des épisternes antérieurs ; les épisternes intermé-
diaires et tout l'abdomen sont noirs ; les antennes, les palpes et les
pattes testacés, les genoux bruns. Un G' se trouvait dans la coll.
Reiche, et était marqué comme venant de l’Assam.
40. P. bimaculatus Linné, Olivier, Fabricius?, Dejean. Je
ne suis pas sûr que celui de Fabricius soit le même que celui des
autres auteurs citès, car, dans le Syst. EL., en mettant son hilaris en
synonymie, il dit : nullo modo differt, et quoique effectivement leur
forme soit presque la même, ces deux espèces différent considéra-
blement entre elles par leur coloration; il y a d’abord la tache
frontale, qui manque à l’hilaris, et qui, ici, forme une assez large
bande (vitta), partant de la base et avançant jusqu'au milieu du
front, où elle se dilate un peu, son bord antérieur est coupé carré-
ment ou offre une très-petite dent avancée sur le milieu, mais jamais
elle n’est échancrée (comme, par exemple, dans le madagascarien-
sis) ; les bordures basale et apicale du corselet sont toujours réunies
par une large bande (vitta) le long de la ligne médiane, et le rebord
latéral est noir ; iln’y a pas de bordure latérale aux élytres, et la
bordure apicale est beaucoup plus étroite, mais il y a'‘constam-
ment une tache humérale arrondie; le dessous du corps est plus
noir. I est répandu dans l’'Hindoustan.
Note. I est singulier que je n’aie aucun Pheropsophus venant de
Ceylan, quoique certaines espèces de ce genre étendent leur habitat
jusqu’à la côte opposée du continent; cependant Motschulsky, dans
son catalogue des insectes de cette île, cite les P. Catoirei et bima-
culatus.
41. P. marginalis Dejean. Long. 11 1/2-15 mill. La tache fron-
tale est à peu près comme celle du bimaculatus, cependant elle est
sujette à varier davantage; elle est quelquefois plus étroite, à
peine ou pas du tout dilatée antérieurement, un peu prolongée en
pointe, et n’atteint quelquefois pas la base. La forme et la ponctua-
tion du corselet différent peu, et il est coloré de même, seulement
la bande médiane s’élargit d'ordinaire progressivement vers le
bord antérieur, et les bords en sont plus nettement marqués ; j'en
ai cependant des individus où elle se rétrécit brusquement un peu
avant le milieu, et devient très-étroite, quelquefois le bord latéral
est jaune comme la tache. Les élytres différent par leur forme plus
parallèle, plus allongée, plus étroite; les côtes sont un peu plus
faibles et plus étroites, le fond &es sillons est un peu plus large et
tout aussi finement aciculé; la tache humérale est pareille, la
bande médiane varie de largeur ; quelquefois elle est tout aussi
DES BRACHYNIDES. 35
large sur le milieu de l’élytre, mais, dans tous mes individus, elle
se rétrécit plus ou moins fortement près des bords latéraux, et elle
est généralement sinuée ou fortement dentelée; le jaune de l’ex-
trémité des côtes est plus allongé, et quelquefois Le bord apical est
teint lui-même en jaune ; il ya de plus une bordure latérale comme
dans le parallelus, mais quelquefois rétrécie entre la tache humérale
et la bande. Le dessous du corps est coloré à peu près de même. IL
n’y a guère de brun aux genoux. L'individu de la collection Dejean
est indiqué comme venant des Indes orientales ; Schmidt-Gœbel le
cite dans sa Faune de Birmanie ; mes autres individus viennent de
la Malaisie (Siam), de Cochinchine et du Canïhoje; ceux-ci sont
d’un jaune un peu plus orangé, et le jaune couvre toutle bord
apical.
Dans deux individus du Camboje, la bande médiane traverse les
deux élytres, la côte suturale seule est un peu rembrunie, elle est
très-large et son bord postérieur est un peu indéfini et très-forte-
ment dentelé, la tache humérale est plus large, et se joint le long
de la base à une petite tache jaune qui occupe la base du premier
sillon ; la bordure latérale s'étend jusqu'à la 8° côte, et l'api-
cale est bien plus large, surtout vers l’angle externe; le proster-
num, les épisternes intermédiaires et tout le milieu de l'abdomen,
ainsi que le dessus des segments, sont jaunes.
42, P. jessoensis Morawitz, Bull. de l’Ac. de St.-Pét. V. 1862.
p. 322.— Beitr, zur Kaef. v. Jess. p. 22. T. I. f. 9. Long. 12-16 mil.
Si M. Morawitz avait connu le marginalis, il est probable qu'il lui
aurait comparé cette espèce, tellement elle lui ressemble. Elle en
diffère par la ponctuation un peu plus abondante du corselet, et
par le fond des sillons des élytres plus fortement aciculé; la colo-
ration est lÿmême, la tache frontale s’amincit souvent beaucoup
ou s’efface même postérieurement, le rebord latéral du corselet est
jaune dans tous mes individus, la bande médiane est comme dans
les individus du marginalis où elle est étroite ; le bord apical est
constamment tout jaune, et s’élargit assez auprès de l'angle exter-
ne ; les genoux sont un peu plus bruns (comp. la descr. très-dé-
taillée de M. Morawitz). Japon, Mandchourie. Un de mes individus
du Japon, rapporté par Siebold, m'a été donné par le Musée de
Leyde.
Dans un individu qui m’a été vendu comme venant de Hong-
Kong (?), tout le prosternum, à l'exception d’une tache sur ses
épisternes, et les côtés de la pièce du milieu du métasternum sont
noirs, ainsi que le rebord des élytres et les épipleures; il y a cepen-
dant une ligne jaune très-étroite qui longe le rebord latéral depuis
la bande médiane jusqu'à l'angle externe, et un petit espace noir
36 MONOGRAPHIE
entre cette ligne et la bordure apicale. M. Morawitz parle de cette
petite solution de continuité dans sa description.
43. P. amœnus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1850. I. p.
78. Long. 13 mill. Quand j'ai décrit cet insecte, je ne connaissais
pas le marginalis, auquel il ressemble beaucoup. Il en a la tête et
le corselet, et la forme des élytres est presque la même, cependant
elles semblent un peu moins allongées; la bordure latérale est
large et s'étend jusqu’à la 8° côte ; la bordure apicale est très-dila-
tée et forme une tache qui remonte toujours un peu plus vers le
milieu depuis l’angle externe jusqu'à la 3° côte, où elle se rétrécit
brusquement presque jusqu’à l'extrémité ; les épisternes intermé-
diaires sont jaunes. Indes orientales (localité précise inconnue)
Coll. Gory.
44. P. minor Murray, Ann. and Mag. of Nat. Hist. 1857. XIX.
p. 160. Long. 10 1/2 mill. C’est un des plus petits de ce genre, et je
ne connais que les plus petits individus du senegalensis et du mar-
ginalis qui soient de cette taille. Sa coloration générale est d’un
noir brunâtre très-obscur, à l’exception de la tête, des antennes,
des palpes, des pattes, d’une bordure latérale près de l'extrémité
des côtés et le long du bord apical, d’une ligne étroite le long de
la suture externe des épisternes antérieurs, et du milieu du méta-
sternum qui sont fauves. Téte lisse, rugueuse vers la base, et parse-
mée de quelques points entre les yeux et le vertex; sur celui-ci
et la partie postérieure du front une grande tache très-brune,
arrondie antérieurement, dilatée tout le long de la base, et dont
les bords ne sont pas nettement limités. Corselet presque plus étroit
que la tête, au moins aussi long que large, légèrement cordiforme,
peu arrondi sur les côtés, longuement, quoique jeu fortement
sinué en arrière, un peu rétréci dans sa partie sinuée, lisse en
dessus, à l'exception de quelques petits points clairsemés, assez
convexe, sans exCcavations postérieures ; le rebord latéral très-fin.
Étytres assez semblables à celles du parallelus, un peu plus rétré-
cies vers les épaules, tronquées plus carrément, avec l'angle ex-
terne moins arrondi, côtes plus étroites, assez élevées, lisses, mais
pas tranchantes; une petite tache d’un brun rougeâtre sur le
milieu du disque de chaque élytre, l'extrémité des côtes jaunâtre,
celle des côtés et le bord postérieur teints en brun clair; il y a une
tache brune sur le quatrième article des antennes, et les genoux
sont légèrement rembrunis. Un individu du Vieux Calabar, géné-
reusement donné par M. Murray, qui, ayant eu sous les yeux plu-
sieurs individus, nous apprend que la tache médiane des élytres
varie un peu, qu'il y a quelquefois une petite tache humérale, et
plus ou moins de jaune sur le prosternum.
DES BRACHYNIDES. 31
P. fuscicollis Dejean. Long. cire. 15 mill. Facile à reconnaitre
à la tache frontale qui se compose d’une tache qui a la forme de
celle du marginalis ou bimaculatus et qui se joint par un trait fin à
une tache plus petite arrondie placée sur la suture de l’épistome.
Le corselet et les élytres sont à peu près comme ceux du margi-
nalis, tant sous le rapport de la forme que de la sculpture ; le pre-
mier est tantôt tout à fait noir, tantôt il a une petite tache assez
indistincte de chaque côté du disque ; il n’y a de bordure, ni laté-
rale, ni apicale, la tache humérale n’est pas grande et toujours
arrondie, la bande médiane est toujours assez étroite, ordinaire-
ment très-rétrécie sur les côtés, où elle est fortement en zigzag, et,
à l'extrémité, le sommet des côtes est longuement et très-finement
teint en jaune. Le dessous du corps est noir, à l'exception des épi-
sternes postérieurs qui sont plus ou moins testacés et du milieu du
métasternum qui est d’un brun plus ou moins clair, il y a quelque-
fois une tache jaunâtre sur les épisternes antérieurs ; l'extrémité
des cuisses est d’un brun foncé. J'en possède un certain nombre
d'individus venant de Java, de Bornéo; j'en ai acheté deux en
Angleterre soit-disant venant de Ceylan (?).
Var: P. quadripustulatus Chaudoir. Diffère du type par la tache
frontale dont la partie postérieure est quelquefois assez dilatée le
long de la base de la tête, par la teinte plus ferrugineuse des an-
tennes et des pattes, par la petitesse de la tache humérale et par
l’absence de la bande médiane dont il ne reste sur le disque de
chaque élytre qu’un point plus ou moins petit, rond ou anguleux,
et quelquefois non loin du bord, un peu plus en avant, un autre
point jaune beaucoup plus petit. Trois individus javanais.
Var : P. ambiquus Dejean. Ne diffère du type que par la largeur un
peu plus considérable de la bande médiane, le milieu du proster-
num et le métasternum jaunes, avec une petite tache brune sur les
côtés de ce dernier en dehors des hanches intermédiaires. ©; il y a
moins de brun à l’extrémité des cuisses. Il est probable qu’il vient
de Java comme le type.
Var: P. interruptus Dejean. Long. 19 mill. Plus grand que les
individus typiques, dont il diffère 1° par l'interruption de la tache
frontale dont la partie postérieure est plus étroite, et l’antérieure
réduite à un petit point rond; 2° par le corselet qui a de chaque
côté une large tache en virgule, exactement comme dans le Goudoti ;
ces taches se réunissent en arrière sur le disque postérieur, 3° la
partie antérieure des épipleures est jaunâtre, mais le rebord même
est de la couleur du fond des élytres, la tache humérale et l’extré-
mité des côtes sont comme dans le type, mais la bande médiane est
très-étroite, surtout vers le milieu, où elle est réduite à un trait
ondulé; en dehors une ligne longitudinale sur le milieu du pro-
38 MONOGRAPHIE
sternum et les épisternes presque en entiers sont jaunes, ainsi que
le milieu du métasternum avec ses épisternes ; les genoux sont à
peine bruns. Cet individu de la coll. Dejean vient aussi de Java,
mais d’autres individus de Bornéo, qui présentent quelques-uns
des caractères de l’interruptus établissent la transition au type.
Var : Un individu de Sumatra offre une tache frontale normale,
un corselet noir avec une bande longitudinale de chaque côté près
du rebord latéral, laquelle ne touche ni à la base ni à l'extrémité,
et le rebord latéral des élytres, ainsi que les épipleures d’un jaune
clair ; une partie des épisternes antérieurs, et tout le métasternum
avec ses épisternes, ainsi que les genoux de même couleur.
46. P. assimilis Chaudoir. Long. 15 mill. Très-voisin du précé-
dent, avec lequel il a en commun la tache frontale prolongée sur la
suture de l’épistome, il en diffère par la bordure latérale et apicale
des élytres qui est aussi large que dans le parallelus, mais celle-ci
ne remonte pas sur la suture, et quelquefois s’amincit près de
l'angle sutural; le corselet a deux taches sur les côtés comme dans
le marginalis, et la bande médiane des élytres est à peu près comme
dans ce dernier, le dessous du corps est coloré comme dans le fus-
cicollis typique, mais il n’y a qu’une très-petite tache brune sous le
genou; le bord antérieur du corselet est plus rugueux. M. Stevens
m'en à vendu trois individus venant du nord de la Chine.
47. P. subcordatus Chaudoir. Long. 14 mill. Il se rapproche
de l’humeralis par sa coloration plutôt brune que noire sur les
élytres et par l’absence de bande médiane, mais son corselet con-
vexe, sensiblement rétréci vers sa base, et ses élytres un peu plus
étroites antérieurement le distinguent de toutes les espèces qui me
sont connues. Tache frontale grande, couvrant presque tout le
front et le vertex, à l'exception d’une étroite ligne jaune le long
des yeux, largement échancrée à son bord antérieur, tout le de-
vant du front, l’épistome et le labre d’un jaune pâle un peu sale,
mandibules noires depuis leur base. Corselet tout noir, presque
plus étroit à sa partie antérieure que la tête avec les yeux, un peu
plus long que large et notablement rétréci vers sa base, très-légè-
rement arrondi sur les côtés antérieurement, et assez sinué posté-
rieurement, passablement convexe, lisse, non ponctué ; angles pos-
térieurs très-droits, côtés du dessus de la base un peu creux. Ély-
tres à peu près aussi allongées que dans l’humeralis, colorées de
même, avec une bordure latérale plus large ; plus étroites vers la
base, sans que ce rétrécissement soit aussi fort que dans le senega-
lensis et espèces voisines, côtés peu arrondis, extrémité de chaque
élytre légèrement échancrée ; côtes très-fines et assez élevées,
DES BRACHYNIDES. 39
sillons larges et assez creux. Dessous du corps noirâtre, milieu des
parties du sternum, épisternes postérieurs et une très-petite
tache sur le milieu des épisternes antérieurs d’un jaune sale, pattes
de cette même couleur, avec le dessous des genoux taché de brun.
J'ignore la patrie de cet insecte qui m'a été cédé par feu Guérin-
Méneville.
48. P. Dregei (Dejean Cat. p. 13). Long. 20 mill. sine abd. Tête
et corselet d’un testacé rougeâtre (comme dans l’africanus, l'his-
panicus) avec une tache brune sur le milieu du front, fortement .
échancrée et comme bifide antérieurement, rétrécie vers la base
qu’elle n’atteint pas; tout le pourtour du corselet et la ligne mé-
diane noirs ; la bordure de la base et de l’extrémité, surtout vers
le milieu, plus large que celle des côtés et que la bande médiane ;
élytres d’un noir obscur terne, avec les côtes un peu plus luisantes;
une tache humérale, la base des épipleures presque jusque vers le
milieu, le rebord latéral et le sommet des côtes vers l'extrémité
testacés ; en dessous le milieu de chacune des sections du sternum
et les épisternes antérieurs d’un testacé rougeûtre ; antennes et
pattes testacées, genoux noirs en dessous et sur les côtés.
Forme du madagascariensis ; corselet nullement ponctuë en des-
sus ; élytres plus amples, c’est-à-dire plus longues et plus larges,
surtout vers l'extrémité, côtes plus plates et un peu plus larges,
fond des sillons plus finement aciculé, avec une rangée de très-
petits points dans les quatre ou cinq premiers. Cette belle espèce
habite l’intérieur de la colonie du Cap, et a été découverte par
Drège. En lui attachant le nom de ce voyageur naturaliste, je lui
ai conservé celui que Dejean lui avait donné dans sa collection.
49. P. omostigma Chaudoir — humeralis Chaudoir, Bull. des
Nat. de Mosc. 1843. p. 710 — P. madagascariensis var. Fairmaire,
Ann. de la Soc. Ent. de France 1868. p. 759. M. Fairmaire n’admet
pas cette espèce, mais comme j'en possède deux individus identi-
ques, je préfère la maintenir jusqu'à preuve du contraire ; la tache
frontale couvre presque tout le vertex, à l'exception d’une ligne
jaune plus ou moins large près des yeux; le bord antérieur n’est
pas bifide, mais échancré en arc de cercle ; la bande (vitta) médiane
brune du corselet est bien plus large, ce qui rétrécit beaucoup les
taches jaunes latérales ; les élytres sont visiblement plus longues,
mais pas plus larges ; les côtes sont presque pareilles; il n'y a
qu'une tache humérale quelquefois presque effacée, une bordure
latérale étroite et le haut des côtés vers l'extrémité d’un jaune
sale ; la couleur du fond n’est pas noire, mais toujours brune ; le
dessous du corps est coloré à peu près de même ; les palpes et les
»
40 MONOGRAPHIE
antennes sont un peu plus foncés. Madagascar (Goudot). J'ai dû
changer le nom de cette espèce à cause du Brachynus humeralis
Ahrens.
50. P. fumigatus Dejean. Long. 15-16 mill. L’individu décrit
par Dejean a été détérioré par son séjour dans l'alcool et a été atta-
qué par les insectes. Par sa forme il se rapproche beaucoup du ma-
dagascariensis ; ses élytres paraissent être plus longues, et je ne
vois presque aucune différence dans les côtes. La tache frontale,
échancrée en arc-de-cercle antérieurement, n’est pas rétrécie en
arrière, etse prolonge jusqu'à la base ; les taches latérales du cor-
selet sont plus étroites ; les élytres sont entièrement brunes, avec
la première moitié des épipleures et le sommet des côtes à leur ex-
trémité jaunâtres ; mais Je rapporte à cette espèce deux individus
pris par Lorquin à Mindanao (Iles Philippines), qui sont plus frais,
chez lesquels on aperçoit une petite tache humérale, et, sur l'empla-
cement de la bande médiane, une ligne en zigzag rougetre très-
fine, quelquefois interrompue, entre deux ou trois des côtes exté-
rieures ; je dois ajouter que dans ces deux individus les côtes pa-
raissent plus planes que dans le type ; il y a une bordure latérale
jaune très-étroite et les épipleures sont de la même couleur, le des-
sous du corps est à peu près comme dans le madagascariensis, mais
il y à un peu moins de jaune sur le milieu ; les genoux sont tache-
tés de même.
Note. MM. de Harold et Gemminger dans leur catalogue, ont
cru devoir réunir au fumigatus le Brach. Gironieri Eydoux et Sou-
leyet, mais nous avons déjà donné nos raisons pour le considérer
comme une espèce distincte.
ol. P. madagascariensis Dejean. Dans mes huit individus,
il n’y a aucune différence dans la forme de la tache frontale, et
dans le dessin du corselet et des élytres, excepté que la bande
médiane, toujours oblique, est plus ou moins étroite et plus ou
moins dentelée ou en zigzag, la bordure latérale et apicale est
comme dans le parallelus, mais ne remonte guère sur la suture ;
en dessous il n’y à de brun que les bords du prosternum, les épi-
sternes intermédiaires et l'abdomen, qui est plus ou moins rou-
geâtre ou plus clair vers le milieu.
52. P. cincticollis Laferté, Rev. et Mag. de Zool. 1850. p. 236.
Long. 17-18 mill. sin. abd. Ressemble beaucoup au madagascarien-
sis, mais bien plus grand ; la tache frontale plus large antérieure-
ment, échancrée à peu près de même, brusquement rétrécie en
arrière, et plus ou moins prolongée vers la base. Corselet nulle-
‘Ag
DES BRACHYNIDES. 41
ment ponctuë en dessus, tachetè de même; élytres de la même
forme mais plus amples, à côtes pareilles ; fond des sillons à peine
aciculé, presque lisse, mais terne; pas de bordure latérale ; épi-
pleures jaunes antérieurement, avec une tache brune allongée
entre la tache humérale et la bande médiane jaune du dessus qui
n’est pas oblique, de médiocre largeur et fortement en zigzag ; il
n’y a pas de bordure apicale, et le sommet seulement de l'extrémité
des côtes est teint en jaune ; le dessous coloré à peu près de même.
Un bon caractère spécifique consiste dans la longueur des antennes
déjà observée par M. de Laïerté; les pattes sont aussi plus allon-
gées. Je possède les trois individus décrits par l’auteur, et qui ont
été trouvés par M. Boccandé dans les possessions portugaises sur
le Sénégal.
53. P. stenoderus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1850.
I. p. 77. Long. 15-16 mill. sin. abd. — ? B. consularis Schmidt-
Gœbel, Faun. birm. p. 75. Tête et corselet plus étroits que dans le
madagascariensis ; tache frontale comme dans le fumigatus, échan-
crée devant et non rétrécie postérieurement ; côtés du corselet très-
peu arrondis, dessus nullement ponctué, tacheté à peu près de
même ; élytres à peu près de la même forme, d’un soupçon plus
étroites antérieurement, côtes moins saillantes, plus planes, mais
pas plus larges; tache humérale plus carrée, coupée carrément
derrière (dans le type un peu prolongée en virgule sur la base du
7° sillon, ce qui n’est plus le cas dans les autres individus que je
rapporte à cette espèce); le bord latéral noir, ainsi que les épi-
pleures, la bordure apicale plus ou moins large, plus ou moins net-
tement limitée ou dentelée à son bord antérieur, mais ne dépas-
sant dans aucun de mes individus la 8° côte, ce qui fait que le fond
du 8° sillon est noir jusqu’à l'extrémité ; la bande du milieu forme
ordinairement une grande tache d'un jaune citron (comme la
tache humérale), allant de la 2° côte qu’elle couvre, jusqu’au milieu
du sillon qui sépare la 8° côte du rebord latéral, à peu près aussi
haute que large, plus ou moins dentelée sur ses bords, surtout an-
térieurement. Le dessous du corps noir-brun, avec des taches fer-
rugineuses sur les épisternes antérieurs et le milieu du métaster-
num, dont les épisternes sont de la même couleur; les taches du
dessous des genoux assez grandes. Le type avait été pris par le
Capitaine Boys dans la présidence du Bengale ; il y a été retrouvé
par le D' Bacon; j'en ai un individu venant du Deccan, et deux
soi-disant de Java. Si ie consularis se trouvait effectivement
être la même espèce, ce nom, comme plus ancien, devra être pré-
féré au mien.
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX, (
49 MONOGRAPHIE
54. P. javanus Dejean — Aptinus occipitalis Mac Leay, Annul.
jav. ; éd. angl. p. 28. Long. 13 1/2 - 18 1/2 mill. s. abd. Dans les
mâles de cette espèce les pattes et surtout les cuisses sont plus
épaisses et plus longues que dans les précédentes; la tache frontale
a la même forme échancrée antérieurement que celle du stenoderus,
mais elle est ordinairement plus large et se rétrécit un peu vers la
base qu'elle atteint, le corselet a une forme oblongue, fort peu ar-
rondie sur les côtés, et nullement rétrécie vers la base; le dessus
n’est point ponctué ; la bordure noire latérale est large, ce qui ré-
trécit d'autant la tache jaune des côtés du disque ; les élytres ont la
forme presque parallèle de celles du madagascariensis, mais les
côtes sont plus fines et plus aplaties, elles sont noires, sans bordure
latérale ni apicale ; la tache humérale jaune est étroite et se rétré-
cit un peu en arrière, où elle est tronquée ; la bande médiane, qui
ne touche pas au bord latéral et s'étend jusqu’à la deuxième côte,
est ordinairement trés-étroite, très-fortement en zigzag, nulle-
ment oblique, quelquefois presque interrompue; le long du bord
postérieur il n’y a de jaunâtre que le sommet des côtes; en dessous
il n’y a que le milieu et les épisternes du métasternum qui soient
jaunes, le reste est noir, toute l'extrémité des cuisses est brune.
D’après la description de Mac Leay : caput.…...…. macula media ni-
gra campanulata..….… et le reste, on ne saurait douter que son occi-
pitalis ne soit cette même espèce, et la couleur noire du premier ar-
ticle des antennes dans son individu, tient à ce qu’il aura été sali
par la liqueur brune émise par l’insecte.
Dans un individu que je possède, les épipleures sont jaunes à l’ex-
ception d'une bande brune entre la tache humérale et la bande mé-
diane le long du rebord latéral, celle-ci est un peu plus large, at-
teint le bord et y remonte un peu vers l’épaule; depuis la base jus-
qu'à l'angle externe le rebord est jaunâtre; les taches du corselet
sont moins distinctes.
Var : Br. fimbriatus (Dejean Cat. p. 13) diffère par la bordure la-
térale noire du corselet qui est très-étroite, ce qui fait que les ta-
ches jaunes sont plus larges; les élytres ont une bordure latérale
un peu plus large que dans l'individu anormal du javanus que je
viens de décrire, le bord apical est légèrement dilaté près de l’an-
gle externe, mais le reste du bord postérieur est comme dans le
type, la bande médiane touche à la bordure et est encore plus en
zigzag. Les épisternes antérieurs sont tout jaunes. L'individu
de la coll. Dejean vient de la côte du Malabar; j'en ai un autre
trouvé dans le royaume de Siam par M. de Castelnau ; un troisième,
qui diffère seulement en ce que la bordure apicale n'est pas dilatée
à l'angle externe, m'a été donné par le Musée de Leyde comme ve-
nant de Java.
DES BRACHYNIDES. 43
D). P. agnatus Chaudoir. Long. 16 mill. s. abd. Il se rappro-
che beaucoup du javanus var : fimbriatus, mais la tache frontale se
termine derrière en une petite pointe et n’atteint pas la base, elle
a à peu près la forme du marginicollis Motschulsky, mais elle est
plus étroite ; le corselet est un peu plus arrondi sur les côtés; la
bordure latérale noire et étroite et les taches jaunes ovalaires as-
sez larges; les élytres du G' sont plus étroites que dans le même
sexe du javanus, surtout plus parallèles; la bordure latérale et
apicale, ainsi que les épipleures et la tache humérale, sont comme
dans la var : fimbriatus, mais la bande médiane est plus large, très-
droite et fortement biéchancrée et bidentée devant et derrière; le
dessous du corps est comme dans ladite variété, les genoux ne
sont bruns qu'en dessous et sur les côtés. Envoyé par feu Melly
comme venant de Tchusan (Chine).
6 P. marginicollis Motschulsky.Etud. Entom. 1853. p. 44.
Long. 16-17 mill. Il ressemble à l'agnatus, mais il en est bien dis-
tinct par sa tête plus grosse et son corselet plus large; la tache
frontale est transversale, échancrée antérieurement comme dans le
javanus, mais elle ne se prolonge pas vers la base, et son bord pos-
térieur est tronqué avec une petite dent au milieu; la forme du
corselet est plus carrée et les côtés ne sont presque pas arrondis;
la bordure latérale est moins large, mais celle du bord antérieur
l’est un peu plus, et celle de la base s’élargit vers les côtés, ce qui
donne à la tache jaune des côtés du disque une position plus obli-
que; et de plus il y a une légère indentation sur son côté externe.
Les élytres sont moins allongées et plus convexes, le bord postérieur
de chacune est un peu échancré, les côtes, sans être plus larges,
sont bien plus élevées, et les sillons, qui les séparent plus creux, le
haut des côtes est plus lisse ; la tache humérale est plus large, et
s'étend jusqu'au bord latéral, son bord postérieur est arrondi, les
épipleures sont jaunes depuis l'épaule jusqu’à la bande médiane,
avec une bande (vitta) brune qui longe en partie le rebord de l’ély-
tre, le reste est noir ; la bande médiane est assez large et remonte
étroitement le long du rebord vers la tache humérale, mais vis-à-vis
de la bande le rebord est noir, elle est assez fortement dentelée, un
peu prolongée en arrière sur la cinquième côte, et remonte en avant
en forme de petite dent, sur la 2° côte; postérieurement le rebord
latéral devient jaunâtre, le bord postérieur l’est aussi, mais seule-
ment à partir de la 8° côte; il est étroit dans le fond des sillons,
mais le jaune s’avance beaucoup plus sur le haut des côtes, En
dessous il n’y à que les épisternes antérieurs et postérieurs qui
soient jaunes. Toutes les mandibules, les palpes, les antennes, à
l'exception du premier article et du milieu des deux suivants, qui
4% MONOGRAPHIE
sont d'un jaune clair, les genoux et la partie inférieure des tibias,
ainsi que les tarses sont plus ou moins bruns; les cuisses d’un
jaune pâle. Antennes et pattes moins longues que dans le javanus.
Cet insecte a été si superficiellement décrit par Motschulsky, que
j'ai pensé devoir en donner une description détaillée, il habite les
provinces septentrionales de l'empire Chinois.
97. P. picicollis Chaudoir. Long. 15-17 mill. s. abd. Par sa
coloration foncée, il se rapproche le plus du fuscicollis. Tête un peu
plus étroite, presque entièrement noire en dessus, avec l’épistôme
et les coins antérieurs près de la base des antennes jaunes; quel-
quefois les côtés du vertex plus clairs. Corselet oblong, à peine ar-
rondi sur les côtés, pas plus étroit à la base qu'à l'extrémité, lisse
et nullement ponctué en dessus. Elytres comme dans le fuscicollis,
sillonnées de même; tache humérale plus angulaire postérieure-
ment, bande médiane plus transversale, s'étendant jusqu’à la 2°
côte, assez fortement dentelée sur ses deux bords, n’atteignant pas
le rebord latéral, mais projetant sur la moitié externe du dernier
sillon un rameau jaune, qui, en se rapprochant de l'épaule, passe
sur la base des épipleures, dont les deux bords, ainsi que toute la
partie postérieure, sont noirs; ce rameau n’atteint pas tout à fait la
tache humérale, il y a une bordure apicale jaune dentelée sur les
côtes, mais qui ne s'étend qu'entre les 2° et 8° côtes ; le premier et
le huitième sillons sont noirs jusqu’au bout. Le dessous du corps
est noir, avec les épisternes postérieurs jaunes, et le milieu du mé-
tasternum brun clair. Pattes et antennes comme dans le fuscicollis.
Deux individus m'ont été vendus par M. H. Deyrolle comme venant
de Siam, et un troisième, très-détérioré par l'alcool, vient de
Rangoon (Birmanie).
o8. P. Debauvei Guérin, (Brachinus) Icon. du règne animal,
page 19. Long. 28 millim. Je ne possède pas cette gigantesque
espèce, et je n'ai pas eu le loisir de l’examiner moi-même, mais
M. Chevrolat qui possède l’un des deux individus connus, a bien
voulu m'en envoyer la description suivante : Cette espèce dans son
ensemble et pour les deux bandes des élytres ressemble à l’œqui-
noctialis, mais elle est relativement beiucoup plus large, plus
courte, la mandibule gauche est aiguë, toutes deux sont noires au
tiers antérieur, le reste, à part les deux bandes noires sur les ély-
tres, est entièrement d’un jaune pâle; la tête est ridée au-dessus
de chaque œil, avec un sillon transversal antérieur, relevé et ar-
rondi sur chaque bord; le prothorax est court, large, arrondi sur
les côtés antérieurement, attenué et rebordé aux angles postérieurs,
des rides longitudinales se voient près du bord antérieur, il est
coupé droit en arrière, et transversalement déprimé en dessus, sa
DES BRACHYNIDES. 4
surface est presque lisse, néanmoins quelques rides obsolètes appa-
raissent çà et là; la bande basale noire des élytres est plus large,
elle est limitée avant la marge, échancrée anguleusement près de
là en dessous, et forme de chaque côté sur la suture un angle régu-
lier ; la bande noire au delà du milieu est droite, elle s’élargit sur
la suture à partir de la deuxième côte jusqu’au sommet où elle s’at-
ténue; l’écusson et une tache angulaire sur chaque épaule sont jau-
nes, chaque étui a 8 côtes ou carènes étroites, droites, la marginale
seuleest arrondie et pas entière(M.Sallé me mande en outre qu’elles
sont beaucoup plus planes que dans l’æquinoctialis). Cette des-
cription a été faite sur un individu femelle venant de Cayenne. Je
présume qu'il est plutôt de l’intérieur de la Guyane française.
09. P. æquinoctialis Linné — Carabus planus Olivier —
C. complanatus Fabricius ; Dejean (Brachinus). Cayenne, Venezuela.
La forme typique a une très-petite tache humérale, une bordure
latérale de moyenne largeur,une grande tache médiane adhérente
à la bordure, avec une forte saillie sur le milieu du bord antérieur
et le bord postérieur très-sinué, la bordure apicale se dilate en
grande tache dont le bord antérieur est arrondi ou denté.
Var : anceps Coll. Dejean, ne diffère du type que par l’absence de
saillie au milieu du bord antérieur de la tache médiane qui est
simplement arrondi. Colombie.
Var : confusus Coll. Dejean. Tache médiane comme dans le type,
point de tache humérale, tache de l'extrémité plus petite, quelque-
fois presque séparée de la bordure apicale qui dans ce cas est très-
étroite, ainsi que la bordure latérale. Colombie.
Var : obliquus Brullé, Hist. nat. des ins. IV. p. 251. Point de
tache humérale, bande médiane un peu moins large, placée un peu
obliquement, tache apicale un peu plus petite que dans le type.
Bolivie (Guérin), Amazone (Bates).
Var : distinctus Dejean. Spec. V. p. 415. Point de tache humérale,
bordures latérale et apicale très-étroites, point de tache apicale ;
tache médiane comme dans le type. Colombie; un des individus
de Dejean a été pris par Bonpland.
Var : maculatus Chaudoir (Brachynus), Ann. de la Soc. Ent. de
Franc. 1835. p. 440. Semblable au distinctus, mais la tache mé-
diane beaucoup plus petite, placée très-obliquement, n’atteignant
ni le bord ni la 3° côte, et assez étroite. Bahia, Rio-Grande.— Brach.
melanopterus ? Demay, Rev. zool. Cuv. 1838. p. 23. (Trop briève-
ment décrit.)
Var : succinctus Coll. Dejean. Long. 16-18 mill. s. abd. Cette
variété, ordinairement plus grande que le type, fait assez l'effet
d’une espèce distincte, car la tache médiane très-large, forme une
46 MONOGRAPHIE
zone qui traverse sans interruption les deux élytres, avec une
échancrure devant sur la suture, et le bord postérieur très-ondulé;
la tache apicale comme dans le type ; il y a tantôt une tache hu-
mérale, tantôt elle manque tout à fait. Colombie. Il est singulier
qu'on ne rencontre, à ce qu'il parait, dans la Guyane française que
la forme typique.
Note. Un caractère propre à cette espèce, c'est que le mâle n'a
que les deux premiers articles dilatés aux tarses antérieurs, et
revètus en dessous de deux rangées de lamelles, les trois suivants
sont étroits et égaux dans les deux sexes. Il ne se retrouve plus
dans les deux suivantes, où les trois premiers articles sont dilatés
comme dans les autres Pheropsophus. Le mâle semble beaucoup
plus rare que la femelle.
60. P. flexuosus Chaudoir. Long. 14 mill. Cette espèce est bien
distincte, elle diffère de l’œquinoctialis tant par la forme du corse-
let que par le dessin des élytres, le mode de ponctuation de leurs
sillons, la pubescence dont ils sont revêtus, et les trois articles
dilatés aux tarses antérieurs des mâles. Tête un peu plus petite, un
peu ponctuée le long du bord interne des yeux ; corselet également
plus petit, moins élargi antérieurement, bien moins arrondi et un
peu moins sinué sur les côtés; angles postérieurs un peu moins
aigus ; dessus parsemé d’assez gros points peu nombreux. Elytres
un peu plus courtes, proportionnellement plus larges, et plus
arrondies sur les côtés ; côtes et sillons semblables, mais le fond de
ceux-ci, au lieu d’être aciculés et glabres, sont couverts de très-
petites aspérités et d'une pubescence courte et peu serrée ; la tache
humérale, la bordure latérale et la bande médiane sont comme
l’æquinoctialis typique, cette dernière est placée un peu plus en
avant, la bordure apicale est une continuation de la latérale, et
elle est plus ou moins étroite, mais entre elle et la bande médiane,
il y a une grande tache orangée comme le reste du dessin, com-
mune aux deux élytres, un peu échancrée à son bord postérieur,
arrondie extérieurement et presque parallèle à la bordure, dilatée
en avant, avec le bord très-ondulé et portant six dents plus ou
moins avancées et arrondies, imitant à peu près les sinuosités du
bord postérieur de la bande médiane dont elle est séparée, ainsi
que des bordures latérale et apicale, par une bande très-ondulée,
noire, de médiocre largeur. Tout le reste coloré comme dans l'æœ-
quinoctialis. J'en possède sept exemplaires provenant des chasses
de Lebas en Colombie, tous parfaitement semblables entre eux, et
qui portaient dans la coll. Dejean le nom que je leur ai conservé.
61. P. Rivieri Demay (Brachinus), Rev. zool. Cuv. 1838. p. 23.
— Ph. pictus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1843. p.711. Long.
DES BRACHYNIDES. 47
13-17 mill. Très-voisin du fleæuosus, dont il diffère par la dilatation
plus grande des taches des élytres, et par les deux bandes trans-
versales étroites qu’on voit près de la base et du bord antérieur du
corselet. Corselet plus court, plus élargi près de son extrémité,
mais pas plus arrondi sur les côtés; élytres un peu plus amples, à
côtes généralement moins élevées, avec le fond des sillons presque
tout à fait lisse, quoique légèrement pubescent. Toutes les parties
jaunes sont constamment plus pâles ; 11 y a au milieu de la base
des élytres une tache plus ou moins grande, la région scutellaire
est aussi jaune, ainsi qu’une suture très-étroite ; la bande médiane
et la tache postérieure sont plus étendues, et les lignes noires qui
les séparent, plus étroites; cette dernière est ordinairement inter-
rompue sur la suture, et souvent elle se confond avec la bordure
latérale en tout ou en partie. Il habite les Guyanes anglaise et hol-
landaise et les bords de l’Amazone (Bates). Dans la Colombie on
en rencontre une variété, où les lignes brunes transversales du
_ corselet sont plus ou moins effacées ; la tache humérale se joint à la
bande médiane sur la 5° côte, la tache postérieure n'est point
interrompue sur la suture, et se joint par places à la bordure des
côtés et de l'extrémité. Il y en a deux individus dans la Coll.
Dejean, sous le nom de Lemoinei.
Dans le Syst. Eleuth. de Fabricius, on trouve la description de
deux espèces qu'il m’a été impossible de rapporter à aucune de
celles qui me sont connues.
62. Br. annulus I. p. 217. n° 3. Noir, avec le bord antérieur du
corselet jaune (!); bord et un anneau de la même couleur à la base
des élytres ; pattes jaunes. Voisin du bimaculatus Tranquebar.
Mus. Lund. Je ne connais dans le groupe des Brachynides que le
genre Mastax où l’on voit un anneau à la base des élytres, mais
leur taille diffère trop.
63. Br. fulminans I. p. 218. n° 4. Guinée, Mus. Lund. Tête
noire, front et côtés derrière les yeux rouges, (la tache noire du
vertex échincrée ou arrondie?)}; Corselet noir, avec une tache
oblongue rouge de chaque côté; élytres noires, avec une tache
humérale et une bande médiane, très-anguleuse, point de bordure;
corps noir, pattes jaunes, genoux noirs. MM. de Harold et Gem-
minger ont omis ces deux espèces dans leur catalogue.
64. Br. marginipennis Castelnau, Etud. ent. p. 143. Il n'ya
de taches ni sur la tête ni sur le corselet, que l’auteur dit être d’un
brun jaune, ce qui peut tenir à une altération de la couleur prini-
tive ; les élytres n’offrent pas de bande médiane, et n’ont que la
48 MONOGRAPHIE
base, (sans doute une tache humérale) la suture, une bordure laté-
rale et apicale, celle-ci un peu élargie vers les angles externes.
Sénégal (Coll. Buquet, maintenant Thomson). Serait-ce une variété
du parallelus ?
65. Br. angolensis Erichson, Wiegm. Arch. 1843. I. p. 212.
Long. 13-15 mill. Téète et corselet jaune testacé sans taches ; élytres
noires, à côtes assez élevées, teintes en jaune à leur extrémité ;
quelquefois une assez petite tache jaune sur le milieu vers le bord;
antennes et pattes jaunes, sans tache. Angola ; la description très-
insuffisante, puisqu'elle ne dit rien de la forme de l’insecte, ferait
supposer une espèce voisine de mon Planti.
66. Br. arcanus Erichson, ibid. Long. 16 1/2 mill. L'auteur,
en le comparant au précédent, dit qu’il est plus allongé, que les
côtes des élytres sont moins élevées et que la coloration de la tête
et du corselet est plus rouge ; que les élytres sont noires, sans
taches ni bordure ; la poitrine brune, l'abdomen obscur.
Cette description, quelqu’insuffisante qu’elle soit, jointe à ce qu’en
dit M. Gerstaecker dans sa description du Kersteni, ferait supposer
que l’arcanus est une espèce voisine du guineensis.
67. Pherops Kersteni Gerstaecker, Beitr. z. Kaef. v. Zanzib.
p. 15. Long. 18-20 mill. Voisin du guineensis, dont il diffère par sa
taille plus grande, son corselet, cordiforme, rétréci en arrière,
entièrement bordé de noir, surtout devant et derrière ; les côtes
des élytres semblent devoir être plus étroites. Côte de Zanzibar
(Aruscha et Kissuani). Ces trois espèces font partie du Musée de
Berlin.
M. Abeille (de Marseille) a vu l’étè dernier à Beirouth chez
M. Peyron une grande espèce de Pheropsophus dont il avait été
trouvé un individu à Saint-Jean-d’Acre. Elle est de moitié plus
grande que l’hispanicus.
ADDITION A LA DESCRIPTION N°38 (P. australhs.)
Note. — Le Musée de Gênes m’a communiqué tous les exemplaires de
cette espèce, qui se trouvent dans la collection de Castelnau. L'examen
que j'en ai fait me permet de préciser les caractères qui distinguent cet
insecte du Ph. Verticalis.
Il est plus grand (17 mill.), plus allongé ; les yeux sont plus larges, un
peu moins saillants ; la tache noire qui, chez le verticalis, occupe le milieu
du vertex, s'étend jusqu'aux yeux et se prolonge plus ou moins en arrière;
DES BRACHYNIDES. 49
le corselet est entièrement noir, tant en dessus qu’en dessous, il est plus
long, plus arrondi sur les côtés antérieurement, plus rétréci en arrière et
par conséquent plus cordiforme : les angles postérieurs ne forment aucune
saillie. Les élytres, plus allongées, ne sont nullement marginées de rou-
geâtre, l'extrémité la plus inférieure est seule bordée de cette couleur ;
la surface est plus plane; les taches que les élytres portent vers le milieu
sont de moitié plus petites; elles commencent à la 3° côte et ne dépassent
pas le milieu du 8° intervalle.
Le revers des élytres est noir. Les paties, d’une teinte moins claire,
sont plus fortement épineuses : chez le Gfles tibias postérieurs sont arqués
à la base; le caractère est surtout très-marqué chez l’un des individus que
j'ai sous les yeux. Le dernier article des palpes labiaux est un peu plus
allongé et moins sécuriforme,
5 individus.
J. Purzeys.
BRACHYNUS.
Weber. Obs. ent. 1801. p. 22.
Carabus Linné; Fabricius ; et. vet. auct.
Aploa Hope.
Liqula cornea, crassior, apice plus minusve rotundata, plerumque
plurisetosa ; — paraglossæ membranaceæ, apice rotundato-sub-
productæ, supra et apice dense setosæ (cæterum ut in Pherop-
sophis).
Palpi tenues, elongati, parce pilosuli, articulo ultimo plerumque
subovato, apice truncatulo, (in chinensi, scotomede et affin. an-
guste subsecuriformi, suboblique truncato) ; penultimo maxil-
larium ultimo haud multo breviore.
Mentum in fundo simplex, subrecte truncatum, lobis subdivergen-
tibus, epilobis plerumque distinctis (in chinense, scotomede, et
speciebus nonnullis pictis sutura obliterata).
Labrum brevius, recte truncatum, glabrum, læve, angulis parum
rotundatis.
Antennæ elongatæ, satis tenues, articulis basalibus duobus minus
pilosis, sequentibus dense pilosulis, tertio iisdem multo lon-
giore, omnibus distinctis.
Pedes elongati; femora abundantius punctulato-pilosa, punctis irre-
gulariter sparsis ; tibiæ irregulariter dense pubescentes, anticæ
interdum parcius; tarsi plerumque graciliores, elongati, supra
dense pilosuli; antici maris articulis tribus dilatatis, latitu-
dine paulo longioribus, cordatis, apice recte truncatis.
1
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE DÉLGIQUE, T, XIX,
50 MONOGRAPHIE
Caput pone oculos angustatum, collo subattenuato ; thorax semper
plus minusve cordatus, et ante basin constrictus.; elytra ple-
rumque recte, rarius suboblique intus truncata, supra aut obso-
lete aut parum costata.
Epimera intermedia subtrigona, extus sensim latiora.
Episterna postica angusta, valde elongata, anterius vix dilatata,
haud sulcata, epimeris angustis, lateri et apici annatis.
TABLEAU SYNOPTIQUE.
I. Ligula subtus apicem versus plurisetosa, palpi apice
subsecuriformes et suboblique truncati.
Br. chinensis, bigutticeps, piceus ; — scotomedes.
IT. Ziqula apice bisetosa, summo apice subciliato ; palpi
subovati: recte subtruncati.
A. Elytra bifasciata.
Br. nobilis, pictus.
B. Elytra disco singuli subtransverse maculata.
Br. tetragrammus, Lewisi.
C. Elytra sexmaculata.
1. Thorax punctulatus, pubescens.
a. Elytra humeris prominulis.
Br. hexagrammus, vitticollis, dilatatus, sericeus, armiger, parvulus, dif-
fusus, illotus, lætus, costiger, venator.
b. Elytra humeris obsoletioribus.
Br. scitulus, abyssinicus, variegatus.
2. Thorax lævis, glaber.
Br. tetracolon, Servillei, gentilis, connectus, caffer, seæmaculatus.
D. Elytra macula subhumerali.
Br. abbreviatus, axillaris.
E. Elytra maculis humerali et apicali margine conjunctis.
Br. jucundus.
F. Elytra plaga magna discali nigra.
Br. dorsalis.
G. Elytra rufa sutura et fascia aut macula laterali pone
medium nigris.
Br. humeralis, cum var : posticus.
Br.
Br.
Br.
Br.
Br.
Br.
Br.
DES BRACHYNIDES. )1
H. Elytra rufa, maculis scutellari et apicali communibus
et laterali pone medium cyaneis.
. elegantulus.
I. Elytra macula apicali rufa.
apicalis.
K. Elytra maculis sex nigris.
Leprieurt.
L. Elytra unicoloria, sutura interdum rufa.
1. Species asiaticæ.
a. Thorax punctulatus.
«. Elytra virescentia aut cyanescentia.
. macrocerus, incomptus.
8. Elytra nigropicea.
x. Elytra parallela.
. limbicollis, orientalis.
xx. Elytra anterius angustata.
. lusonicus.
y. Elytra cyanea, sutura rufescente.
flaviventris, vigilans, suturellus, puncticollis, scutellatus, modestus,
cinctellus, limbellus.
b. Thorax lævis, glaber.
atripennis.
2. Species africanæ.
a. Elytra nigra aut picea.
obtusus, lonqulus, fuscipennis.
b. Elytra cœrulescentia.
. Subcostatus, oblonqus.
©. Elytra sutura rufa.
”. Suturatus.
3. Species mexicanæ.
mexicanus, cognatus, carinulatus, elongatulus cum var : breviore,
azureipennis, rhytiderus, consanguineus.
lateralis, arboreus.
4. Species americæ meridionalis.
a. Caput thoraxque rufa.
a. Elytra cyanescentia.
52 MONOGRAPHIE
Br. olidus, fuscicornis, pachygaster, geniculatus.
6. Elytra picea.
Br. vicinus, grandis, marginellus, immarginatus, pallipes, intermedius,
æanthopleurus, limbiger, xanthophryus, æger, fulvipennis, nigripes,
genicularis.
b. Corpus totum supra nigrum, vel nigropiceum.
Br. brunneus, melanarthrus, nigricans, Sallei, atramentarius, niger.
«. Elytra rufocincta.
Br. cinctipennis.
8. Elytra vitta obliqua rufa.
Br. bilineatus.
If. Palpi apice ovati subulati.
Br. longipalps.
1. Br. chinensis Chaudoir, Bull. des Natur. de Mose. 1850.
L. p. 81 — Br. confucius Boheman, Eugen. Res. p. 3. Long. 15-18
mill. J’ai longuement décrit cette espèce, et je crois qu’il est super-
flu de le faire une seconde fois; j’ajouterai seulement que dans
cette espèce et les trois suivantes les épilobes du menton ne sont
pas distincts ; le dessous de la languette, vers l’éxtrémité, est
couvert de points pilifères, et les palpes, aussi grèles et aussi
allongés que dans les autres Brachynus, ont le dernier article un
peu élargi vers l'extrémité, qui est coupée obliquement, et aplati,
ce qui lui donne un air légèrement sécuriforme. Elle ne semble pas
être rare aux environs de Hongkong.
2. Br. bigutticeps Chaudoir. Long. 12 mill. Belle espèce voi-
sine du piceus, mais bien plus grande ; la tête n’est pas entièrement
noire, car elle a de chaque côté du front, entre les yeux, une tache
étroite, allongée, d’un jaune brunâtre, l’épistôme et le labre sont
moins jaunes et plus brunâtres ; les élytres et le dessous du corps
sont moins noirs, un peu bruns ; les palpes et le premier article des
antennes d’un brun rougeâtre, le reste des antennes, les attaches
des pattes, les genoux, les jambes ét les tarses bruns, les cuisses
d’un jaune pâle. Tête un peu plus large entre les yeux, qui sont
plus saillants, plus plane, moins ponctuée en arrière. Corselet un
peu plus étroit que la tête avec les yeux, plus long que large, plus
élargi antérieurement, plus rétréci avant la base, dont les angles
sont bien plus saillants et plus aigus; ceux antérieurs plus distants
des côtés de la tête, subaigus, bord antérieur plus échancré, côtés
moins arrondis, mais légèrément arguleux non loin de l’angle
DES BRACHYNIDES. 19
antérieur, longuement et fortement sinués en arrière; le dessus
plan, très-finement ruguleux, terne, plus relevé sur les bords laté-
raux, avec une excavation assez forte de chaque côté de la base.
Élytres proportionnellement plus amples, avec les épaules un peu
plus carrées et l'extrémité moins obtusément arrondie, au moins
aussi convexes, offrant de même des côtes limitées de chaque côté
par une ligne de petits points pilifères, mais ces côtes sont bien
moins relevées, et la huitième est effacée. Les antennes et les
pattes sensiblement plus longues. La patrie de cet insecte m'est
inconnue, mais je présume qu'il est originaire de la presqu'île
transgangétique ou des îles de la Sonde.
3. Br. piceus Chaudoir. Long.9 1/2 mill. Tête noire, épistôme
jaune, angles antérieurs bruns ; tout le reste du corps également
noir, à l'exception des antennes, des palpes et du labre qui sont
ferrugineux, et des pattes qui sont d’un jaune assez pâle, avec les
tarses légèrement rembrunis. Tête lisse, avec quelques points pili-
fères entre le front et le vertex, yeux un peu plus saillants que
dans le crepitans. Corselet comme dans ce dernier, un peu moins
arrondi sur les côtés, avec la base coupée très-carrément et ses
angles un peu plus aigus, lisse sur le disque, très-finement rugueux
mais nullement le long des bords. Élytres conformées de même, ce-
_ pendant un peu plus larges, surtout plus convexes, avec 7 côtes
peu élevées, limitées de chaque côté, (comme dans le bigutticeps)
par une ligne régulière de petits points, séparée de sa voisine par
un espace plan, nullement ponctué, mais finement chagriné,
comme l’est toute la surface ; la huitième côte (latérale) s’oblitère
antérieurement. Antennes un peu plus longues et un peu plus
fortes. Un individu provenant des chasses de feu Lorquin dans les
Philippines.
4. Br. scotomedes Redtenbacher, Reis. der Freg. Novara II.
p. >. Long. 15 mill. Un peu plus petit et surtout plus étroit que le
chinensis. Sa forme est en grand celle du crepitans ; le corselet est
un peu moins arrondi sur les côtés antérieurement, moins rétréci
avant la base, les angles postérieurs sont à peu près de même; le
dessus est moins convexe, plus densément pointillé sur toute sa
surface et plus pubescent ; les élytres sont proportionnellement tout
aussi longues, mais elles sont un peu plus larges; il n’y a pas de
stries visibles, mais les intervalles sont très-légèrement relevés,
arrondis et couverts d’une granulation très-fine et d’une pubes-
cence très-dense d’un jaune grisâtre. Les antennes sont assez
minces et atteignent le milieu des élytres, leurs articles sont beau-
coup plus allongés; les pattes sont également plus gréles et plus
54 MONOGRAPHIE
allongées. Tête, corselet et dessous du corps d’un jaune à peu près
semblable à celui de l’oblongus, élytres et abdomen d’un noir bru-
nâtre, mais auquel la pubescence donne une nuance grise jaunâtre;
antennes et palpes de la couleur du corselet, pattes un peu plus
pâles. Trois individus de Shangaï (Chine orientale).
Note. Une particularité de cette espèce, c’est d’avoir les lobes et
le milieu du menton hérissés d’un certain nombre de poils verti-
caux, assez longs, qui cependant ne forment pas de pubescence ; les
épisternes antérieurs sont finement pointillés.
9. Br. nobilis Dejean. Nubie, Abyssinie, Sénégal.
6. Br. pictus Hope (Aploa), Trans. of the Zoolog. Soc. I. p. 91,
(omis dans le Cat. Harold) — Br. figuratus Chaudoir, Bull. des Nat.
de Mosc. 1852. I. p. 41. Cette jolie espèce, qui ressemble beaucoup
par le dessin des élytres et par sa forme au nobilis, et que je n’avais
pas reconnue dans le genre Aploa Hope, a été trouvée par
MM. Boys et Bacon, dans la présidence du Bengale.
7. Br. tetragrammus Chaudoir. Long. 8 1/2-9 mill. La tête et
le corselet ont à peu près la forme de ceux du seæmaculatus, mais
la forme carrée et raccourcie des élytres rappelle celle du nobilis.
Tête comme dans le seæmaculatus; plus ou moins parsemée sur le
vertex de quelques petits points pilifères. Corselet un peu plus court
plus arrondi sur les côtés, ainsi qu'aux angles antérieurs; tout le
dessus ruguleux, un peu pointillé, finement pubescent. Élytres
trois fois plus larges que le corselet, d’un cinquième plus longues
que larges, coupées aussi carrément à la base et aux épaules que
dans le nobilis, légèrement rétrécies vers la base et formant à leur
bord postérieur un angle rentrant plus profond, sans que l’angle
externe en soit moins arrondi; assez planes, striées, les stries pa-
raissent alvéolées sur l'emplacement de la tache jaune du disque ;
les intervalles un peu convexes et couverts d’une ponctuation et
d’uné pubescence grise fines et assez serrées. L’abdomen entière-
ment pointillé et pubescent. Antennes et pattes de même que dans
le seæmaculatus, tarses plus grêles. Tête et corselet plus rouges que
dans le nobilis, mais nullement rembrunis sur le disque ; élytres et
épipleures noir terne, avec une assez grande tache un peu trans-
versale, arrondie antérieurement et aux deux bouts, mais visible-
ment échancrée postérieurement, juste sur le milieu de chaque, et
une autre arrondie, un peu plus petite, tout près du bord postérieur
vers le milieu, mais qu’elle ne colore pas en jaune ; ces deux taches
d'un jaune pâle, comme les deux parties postérieures du sternum
et les pattes; prosternum rougeâtre comme le dessus, épisternes
DES BRACHYNIDES. 55
intermédiaires et postérieurs ainsi que tout l'abdomen noirs ; man-
dibules brun clair, palpes et antennes rougeûtres, avec les derniers
articles de celles-ci plus foncés. Deux individus trouvés par le
D'. Bacon dans la présidence du Bengale.
8. Br. Lewisi Bates, Geod. of Japan in Trans. of the Ent. Soc.
of Lond. 1873, p. 306, Long. 5" = 11 mill. Evidemment voisin de
mon tetragrammus, quoique je ne le connaisse que par la descrip-
tion ; le corselet doit être plus court, et son bord postérieur est noir,
les élytres sont, à ce qu'il paraît, plus élargies en arrière, les côtes
plus lisses et plus élevées, la tache du disque est placée après le
milieu, elle est transversale et dentelée sur ses bords, et non en
demi-lune, comme dans le tetragrammus, et le bord apical est teint
en jaune. M. Lewis dit l'avoir trouvé à Satsuma (Japon).
Note. Nous arrivons maintenant à une série nombreuse d’espèces
dont le dessin des élytres se compose d’une tache humérale, d’une
tache sur le disque postérieur de chaque, et d’une autre à l’angle
postérieur, d'un jaune de diverses nuances, et offrant diverses
modifications.
9. Br. hexagrammus Chaudoir. Long. 81/2-9 1/2 mill. Tête et
corselet à peu près de la même forme et de la même coloration que
dans le tetragrammus, mais tous deux entièrement couverts d’une
ponctuation assez marquée, très-serrée et d’une fine pubescence
jaunâtre, ce qui les fait paraître ruguleux. Élytres n'ayant plus les
épaules carrées des trois précédents, mais arrondies comme dans
le sexæmaculatus, et conformées à peu près de même, cependant un
peu plus courtes et un peu plus larges, entièrement couvertes d’une
ponctuation fine et dense et d’une pubescence grisâtre, avec des
stries moins imprimées, et des intervalles moins relevés et très-
légèrement convexes, d’un noir terne y compris les épipleures,
sans bordure, avec une tache carrée, oblongue ou ovalaire, placée
à quelque distance derrière l'épaule, non loin du bord, entre la
quatrième et la huitième stries, une seconde ronde, après le milieu
entre la 2°et la 5°, et une troisième, un peu plus petite, dans
l'angle postérieur externe, dont elle ne colore pas les bords ; elles
sont de la même couleur que dans le sexæmaculatus, c’est-à-dire
d’un jaune-testacé clair. Sternum d’un rouge ferrugineux comme
la tête et le corselet, épisternes intermédiaires et postérieurs et
abdomen noirs ; milieu de la base de ce dernier un peu rougeûtre ;
antennes, palpes et pattes rouges, celles-ci d’une nuance un peu
plus jaunàtre. Quatre individus, exactement semblables, égale-
ment pris dans le Bengale par le D' Bacon.
F
»6 MONOGRAPHIE
14
©
10. Br. vitticollis Chaudoir, Long. 8 1/2 mill. Beaucoup plus
petit que le seæmaculatus dont il se rapproche davantage que les
précédents par la forme de son corselet. Tête comme dans cette
espèce, impressions latérales du front plus profondes; front lisse ;
corselet encore un peu plus allongé et plus étroit, quoique la partie
des côtés qui suit les angles antérieurs, soit plus arquée, la partie
sinuée est plus longue, les quatre angles comme dans le sermacu-
latus, mais la surface ruguleuse, pointillée et pubescente, à peu
près comme dans l'hexagrammus. Élytres presque de la forme de
celles du seæmaculatus; un peu plus largement tronquées à l’extré-
mité; les intervalles presque aussi relevés, mais couverts d’une
ponctuation et d’une pubescence un peu moins serrée que dans
l’hexagrammus. Dessous du corps comme chez ce dernier. Tête
ferrugineuse, avec les côtés du vertex noirâtres; corselet noir
avec une bande ferrugineuse assez étroite le long de la ligne
médiane. Elytres noires, avec la moitié postérieure du rebord
latéral et des épipleures ferrugineuse, les taches presque pareilles,
seulement la première un tant soit peu plus éloignée de l'épaule,
la seconde très-légèrement échancrée postérieurement, l’apicale,
plus allongée, touche au bord postérieur et ressemble davantage à
celle du sexmaculatus. Bord externe des épisternes antérieurs,
ceux intermédiaires et postérieurs en entier, côtés et bord posté-
rieur des segments abdominaux, et dessus de ceux-ci noirs, le
reste du dessous, antennes, palpes et pattes ferrugineux, le troi-
sième et quatrième articles des antennes légèrement rembrunis
vers le milieu. Rangoon en Birmanie, S. Stevens.
11. Br. dilatatus Klug, Symb. phys. Dec. II. Tab. XXII.
fig. 5. Long. 8 1/2 mill. Il ressemble à s’y méprendre à l’hexa-
grammus. Tête ponctuée de même, milieu du front plus lisse ; cor-
selet tout aussi court, mais plus étroit et moins arrondi sur les
côtés antérieurement, pas plus large que la tête, bien que Klug
dise le contraire, le dessus ponctué, ruguleux et pubescent de
même, mais un peu moins terne. Élytres de la même forme, encore
plus faiblement striées, intervalles encore plus plans, la ponctua-
üon qui les couvre, plus fine. Coloré à peu prés de même, élytres
avec les épipleures et une étroite bordure latérale, à laquelle
adhère la tache antérieure, qui se rapproche un peu plus de
l'épaule; tache apicale plus petite et adhérente également à la
bordure. Milieu de l'abdomen plus clair, antennes d'un brun rou-
geàtre, les deux premiers articles ferrugineux. Deux individus
venant d'Abyssinie.
l2. Br. sericeus Dejean — Br. cruciger Chaudoir, Bull. des
Natur. de Mosc. 1843. p. 712. Long. 8-10 1/2 mill. Ressemble aux
DES BRACHYNIDES. ot
dilatatus et hexagrammus, dont il diffère par sa coloration moins
rouge et beaucoup plus jaune, par tout le dessous du corps d’un
jaune clair, sans que les côtès soient rembrunis, par la tache anté-
rieure qui couvre entièrement l'épaule, et par la bordure latérale
un peu dilatée en se rapprochant de la tache humérale; les an-
tennes sont entièrement d'un ferrugineux peu foncé. La ponctua-
tion et la pubescence des diverses parties, ainsi que les stries et
les intervalles des élytres sont presque comme dans le dilatatus.
Les individus du cruciger qui viennent du Kordofan, sont un peu
plus étroits que ceux du sericeus qui babitent le Sénégal, et que je
ne connaissais pas en 1843, mais ils ne me semblent pas différer
spécifiquement.
13. Br. armiger Dejean. Long. 8 1/2 mill. Plus étroit que les
sericeus, hexagramimus et dilatatus, ressemblant plutôt pour la
forme aux vitticollis et lætus. Coloration de la tête et du corselet
moins rouge que dans le dilatatus, moins jaune que dans le sericeus.
Tête et corselet plutôt distinctement ponctués que rugueux, milieu
du front lisse ; corselel moins court que dans l’hexagrammus, plus
étroit, moins arrondi antérieurement, très-rétréci et sinué avant
la base, avec les angles postérieurs encore plus aigus ; élytres plus
étroites et sensiblement plus allongées, plus distinctement striées,
avec des intervalles relevés légèrement en côtes tectiformes,
comme dans le seæmaculatus, mais finement chagrinés et parsemés
d’une granulation moins serrée que dans l’hexagrammus, pubes-
cents ; la bordure latérale comme dans le seæmaculatus, les épi-
pleures jaunes; la tache antérieure, plus ou moins entièrement
adhérente à la bordure, n'arrive pas tout à fait à l'épaule, la tache
postérieure du disque est plus petite, moins régulièrement ronde,
l’apicaie souvent très-petite, et se bornant à un élargissement de
la bordure à l'angle externe. Prosternum et milieu des deux autres
parties du sternum testacés, tout le reste noir ; pattes, palpes et
antennes testacés, celles-ci plus rouges extérieurement. Commun
aux environs du Cap de Bonne-Espérance ; Natal.
14. Br. parvulus Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 18#3.
p. 715. Long. 6 mill. Si ce n’était la différence constante de taille,
qui est très-grande, sans qu’on rencontre des individus intermé-
diaires, on serait disposé à le considérer comme une variété de
l'armiger ; cependant au lieu de points sur la tête et le corselet, on
voit plutôt une rugosité fine ; 11 partie postérieure du corselet est
plus étranglée ; les épisternes intermédiaires sont jaunes, et les
articles des antennes sont moins allongés. Six individus venant
également du Cap de Bonne-Espéraince. Boheman le cite aussi
comme habitant le Natal.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XIX. S
58 MONOGRAPHIE
15. Br. diffusus Chaudoir. Long. 6 mill. Taille du précédent,
et plus étroit dans les élytres. Tête et corselet semblables; élytres
plus parallèles, avec le bord postérieur tronqué moins obliquement
en dedans; plus faiblement striées ; les intervalles fort peu relevés,
plus finement granulés ; la tache subhumérale plus longue, celle du
disque bien plus grande et subovalaire ; le dessous du corps presque
entièrement jaune, côtés de l'abdomen rembrunis. Un individu
venant de Caffrerie, un peu immature.
16. Br. illotus Chaudoir. Long. 6 1/2 mill. Extrêèmement voisin
du parvulus, mais coloré en jaune comme le lætus. Tête un peu plus
lisse ; corselet moins allongé que dans le parvulus, moins fortement
rétréci avant sa base, ce qui fait paraître les angles postérieurs un
peu moins aigus; élytres semblables quant à la forme, mais les in-
tervalles sont moins relevés et plus finement granulés; la tache
antérieure plus tronquée postérieurement, la secondeetla troisième
tout à fait comme dans le lætus. Dessous du corps plus clair, rem-
bruni seulement sur les bords de l'abdomen. Deux individus
vendus par M. S. Stevens, comme venant du Decan et rapportés,
je crois, par M. Adams.
17. Br. lætus Dejean. Long. 8-8 1/2 mill. Entièrement d'un
jaune pâle, tant en dessus qu'en dessous, à l’exteption des élytres
qui sont d’un noir grisâtre, et tachetèées comme le sericeus, avec la
différence que la base, tout autour de l’écusson, est bordée de
jaune, que la tache humérale descend jusqu’à la moitié des élytres,
et que son bord postérieur est arrondi et légèrement dentelé, que
la tache du disque est visiblement échancrée derrière, et que
l'apicale est un peu plus grande. Tête comme dans l’armiger; cor-
selet aussi allongé, aussi rétréci avant la base, avec les angles
antérieurs plus arrondis, ceux postérieurs moins aigus, le dessus
un peu plus légèrement ponctué: élytres plus étroites, plus allon-
gées, plus parallèles, quoique un peu plus étroites vers la base;
intervalles relevés comme dans le sexmaculatus, finement et régu-
liérement granulés, et couverts d’une pubescence grise très-visible.
Plusieurs individus venant du Sénégal.
Dans un individu du même pays, la tache humérale est un peu
plus courte, et la bordure jaune près de l’écusson est presque
oblitérée,
18. Br. costiger Chaudoir, Long. 8 mill. Extrêmement voisin
du lætus, mais d'une nuance un peu moins pâle, avec les épisternes
postérieurs, une bordure étroite sur les côtés, le bord postérieur des
segments abdominaux et le pénultiène tout entier bruns; le corselet
DES BRACHYNIDES. 29
est plus court, moins rétréci en arrière, avec les angles antérieurs
aussi Carrés que chez l’armiger; les élytres ont la même forme
allongée, mais le milieu des intervalles est presque relevé en
côte étroite, lisse et plus luisante que le reste, qui est granuleux
comme dans le lætus, mais couvert d’une pubescence un peu moins
dense. Près de l’épaule, il y a une petite tache noirâtre au milieu
de la tache humérale jaune, qui, postérieurement, est plus séparée
de la bordure latérale, la tache postérieure du disque est profon-
dément échancrée sur la quatrième côte (je compte toujours la
côte suturale), 1l n’y a guère de bordure jaune le long de l’écus-
son. Envoyé d’Abyssinie, par M. Raffrav.
19. Br. venator Klug, Peters Reise n. Mossamb. Zool. p. 149.
Tab. X. fig. 1. Long. 4 1/2" = 10 mill. J'ai d’abord cru pouvoir
rapporter mon costiger à cette espèce, que je n'ai pas vue en nature,
mais outre sa taille qui paraît plus grande, son corselet doit être
plus long, plus rétréci postérieurement, plus même que dans
l’'armiger, tandis que c’est tout le contraire dans le costiger; la tache
humérale, plus étroite que dans l'armiger, n’atteint également pas
l'épaule, mais le dessous du corps paraît coloré, comme dans le
costiger. La description de Klug, d’ailleurs très-satisfaisinte, a été
faite sur un seul individu trouvé à Tette (Mozambique).
20. Br. scitulus ? Schmidt-Gœbel; Faun. Birm. p.72. Long.
4-5 1/2 mill. Cette petite espèce, ainsi que la suivante, se distinguent
de celles qui précèdent, par la forme des élytres, dont les épaules
sont plus effacées, et la base plus rétrécie. Tête et corselet à peu
près comme dans le sericeus, milieu du front lisse, le reste finement
ruguleux ; corselet de la largeur de la tête, guère plus long qu'il
n’est large antérieurement, modérément rétréci avant la base;
angles antérieurs adhérents aux côtés de la tête, côtés modérément
arrondis et sinués, angles postérieurs droits à peine saillants; le
dessus peu convexe, très-finement ruguleux et pubescent ; élytres
conformées comme dans les jaculans, pygmœus, et testaceus, assez
faiblement striées ; intervalles fort peu convexes, finement granulés
et assez pubescents ; antennes moins allongées, d’un jaune testacé,
comme le sericeus ; la tranche du rebord latéral du corselet rem-
brunie; les élytres d’un noir grisatre, ainsi que la petite moitié
antérieure des épipleures, le reste de celles-ci, ainsi qu’une étroite
bordure latérale, qui ne commence qu’à l'extrémité postérieure de
la tache antérieure, d’un jaune plus clair que la tête et le corselet ;
cette tache ne s’étend ni jusqu’à l’épaule, ni jusqu’au bord latéral,
excepté à son extrémité, et ne dépasse pas la quatrième strie, elle
est en ovale irrégulier assez allongé, la seconde est arrondie, placée
60 MONOGRAPHIE
plus en arrière, et n’est séparée de la suture que par le premier
intervalle, la troisième est effacée. Le dessous du corps est de la
couleur du corselet, avec les bords de l'abdomen légèrement rem-
brunis ; les antennes sont plus rouges et les pattes un peu plus
claires. Il habite les environs de Tranquebar, et m'a été donné
par M. Dorhn. Si c’est effectivement, comme je le suppose, l'espèce
de Schmidt-Grœbel, il se retrouverait dans le pays des Birmans,
mais l'individu qu'il a décrit est plus grand que le mien, et la tache
postérieure, d’après lui, serait placée dans l'angle sutural, ce qui
n’est pas le cas dans le mien.
21. Br. abyssinicus Chaudoir. Long. 7 1/2 mill. I] a tout à fait
la forme du précédent, seulement le corselet est encore un peu
moins rétréci avant sa base, et les élytres sont d’un soupçon plus
longues; la rugosité du corselet est un peu plus marquée; le
dessus des élytres est strié et granulé à peu près de même, les
intervalles sont presque plans. Tête et corselet aussi rougeàtres
que dans l’armiger, bords de ce dernier nullement rembrunis ;
élytres d’un noir grisàtre plus foncé que dans le précédent, la
base seulement des épipleures de la même couleur; la tache anté-
rieure a la même forme, mais elle s’avance un peu plus en pointe
vers la base qu’elle n’atteint pas, et s'étend postérieurement jusqu'à
la troisième strie ; le commencement de la bordure latérale, der-
rière cette tache, est un peu dilaté, puis elle se rétrécit brusque-
ment, la tache postérieure est placée de même, mais elle se rap-
proche un peu moins de la suture, la tache près de l’angle externe
est tpetite, linéaire et n’adhère à la bordure que par son extrémité
_ postérieure ; à la base autour de l’écusson, il y a de plus une tache
triangulaire, allongée, commune aux deux élytres, assez étroite;
la couleur des taches est d'une nance un peu moins rouge que celle
du corselet, mais plus rougeâtre que le dessous du corps ; les bords
postérieur et latéraux de l'abdomen noirs. Pattes assez rouges,
ainsi que les palpes et les antennes, les 3° et 4° articles de celles-ci
presque entièrement noirs. La longueur des antennes égale celle
des espèces voisines de l’armiger. Il habite l’Abyssinie et m'a été
vendu par M. Schaufuss ; il a été retrouvé par M. Raffray.
22. Br. variegatus Roth (Aptinus), Wiegm. Arch.1851.1I. p.115.
Long. 4" — ultr. 8 1/2 mill. J'avais d’abord cru devoir rapporter
mon abyssinicus à cette espèce, qui, d'après le genre où l’auteur l'a
placé, doit avoir à peu près la même forme d’élytres, mais les motsde
la description : thoracis elongati lateribus.….. fuscis, elytris subcos-
tatis.…..ne lui conviennentpas du tout. Je ne connais pas cette espèce
qui habite aussi l’'Abyssinie. — (Flavescens, pilosus, thor. elong.
DES BRACHYNIDES. 61
lateribus, antennarumque articulis tertio et quarto fuscis, elytris
subcostatis, nigris, flavo-variegatis, abdominis lateribus castaneis.)
23. Br. tetracolon Chaudoir. Long. 16 mill. Beaucoup plus
grand, surtout plus large et moins allongé que le sexæmaculatus, de
la taille du Servillei, mais aussi plus large et autrement coloré.
Tête plus large que dans le sexmaculatus, yeux plus proéminents,
impressions latérales du devant plus enfoncées, le dessus lisse, à
part une légère rugosité sur les côtés du vertex; corselet de la lar-
geur de la tête avec les yeux, pas plus long que large, plus large
et beaucoup plus arrondi sur les côtès que dans le seæmaculatus, plus
fortement et moins longuement sinué postérieurement, avec les
angles plus saillants; le dessus lisse, moins convexe, les côtés de
la base moins creux; élytres bien plus larges que dans cette espèce,
de moins de moitié plus longues que larges, de forme à peu près
carrée, quoique légèrement rétrècies en avant, assez parallèles ;
côtes un peu plus élevées, quoique plus obtuses, les intervalles
entre les côtes extrêmement finement chagrinés, presque lisses, il
n'y a une légère rugosité que sur l'emplacement de la strie. Tarses
proportionnellement un peu plus robustes. Entièrement d’une cou-
leur de brique, excepté les élytres qui sont noires, ainsi que les
épisternes postérieurs et l'abdomen ; épipleures d’un jaune paille,
uneétroite bordure latérale et deux taches sur chaque : la première,
à peine plus grande que la seconde, arrondie, mais se réunissant
par le côté à la bordure, est placée au premier quart et ne dépasse
pas la quatrième côte (y compris la suturale), la seconde, toute
ronde, placée comme dans le seæmaculatus, une bordure apicale un
peu plus large que la latérale, échancrée sur la suture et bidentée;
ces taches et bordures d’un jaune testacé. Deux individus venant
du Deccan m'ont été vendus par M.S. Stevens.
24. Br. Servillei Guérin. Rev. Zool. Cuv. 1839. p. 307. Long.
15-17 mill. De la taille du précédent, mais plus allongé, sans l’être
pourtant autant que le sexmaculatus. Il ressemble tout à fait en
grand au connectus, mais le dessous du corps est entièrement d’un
jaune testacé encore plus clair que la tête et le corselet. Celui-ci est
plus arrondi sur les côtés, dont la sinuosité postérieure est plus
courte et plus forte ; les élytres sont moins rétrécies en avant ; leurs
proportions sont presque semblables, mais leurs côtes sont bien
plus élevées, sans être tranchantes, et plus lisses sur le haut. Il y
a quelquefois, cependant pas toujours, un petit point brun au milieu
de la base et un autre au milieu du bord antérieur ; l’un ou l’autre,
et quelquefois tous les deux, disparaissent; le dessin des élytres
est presque le même, il y a également une petite tache noirâtre un
62 MONOGRAPHIE
peu en virgule à l'épaule, au milieu de la tache humérale, la tache
postérieure du disque est tout à fait ronde, sans échancrure, la
bordure apicale est bidentée comme dans le tetracolon, mais moins
rétrécie près de la suture.
Je possède de cette belle espèce deux individus venant du Sénégal,
et un troisième m'a été donné par le Musée impérial de Vienne,
sous le nom de Kotschyi et vient de Kordofan.
2. Br. gentilis Erichson, Wiegm. Arch. 1843. I. p. 212, n° 4.
Long. 5" — 11 mill. Je ne connais pas cet insecte qui habite l’An-
gola, et qu'Erichson compare au connectus, dont il paraît, d’après
la description trop succincte, différer par ses élytres plus larges,
peut-être un peu plus ponctuées entre les côtes, par la tache pos-
térieure du disque ovale, et la troisième bilobée, probablement
comme le sont celles des Servillei et tetracolon ; les épisternes posté-
rieurs et les bords de l’abdomen sont bruns, et les antennes
deviennent plus foncées vers l'extrémité.
26. Br. connectus Dejean — Br. rufus Roth, Wiegm. Arch.
1851. I. p. 115. Long. 8 1/2-12 mill. Il diffère très-peu par la
forme du sexmaculatus, mais la coloration est différente, le corselet
se rétrécit un peu plus près des angles antérieurs qui sont plus
rapprochés de la tête, et les élytres sont en général un peu plus
allongées ; il est, tant en dessus qu'en dessous, d’un jaune testacé
un peu moins clair que dans le nobilis, et il n’y a qu'une étroite
bordure noirâtre le long des côtés et de l'extrémité de l'abdomen ;
les élytres sont noires, un peu ternes, et le haut des côtes, qui sont
un tant soit peu plus saillantes que dans le seæmaculatus, n’est
guère plus luisant; les épipleures et une bordure latérale assez
étroite, qui s’élargit en forme de tache étroite à l'angle postérieur
externe, puis se rétrécit de nouveau le long du bord apical, une
grande tache humérale un peu élargie postérieurement, adhérente
à la bordure, au milieu de laquelle, sur l'épaule, on aperçoit une
tache noire plus ou moins grande, de forme allongée, quelquefois
oblitérée, sont jaunes ; la tache postérieure du disque est située et
échancrée derrière comme dans le seæmaculatus. Commun au Sé-
négal. Dans un individu des possessions portugaises sur ce fleuve,
trouvé par M. Boccandé, la tache antérieure n'’atteint pas la base,
par suite de la dilatation de la tache brune sur l'épaule, qui se
joint le long de la base au fond noir de l’élytre. J’en ai eu un autre
de Parreyss, venant de Nubie, et semblable au type ; dans un indi-
vidu d’Abyssinie, auquel se rapporte le rufus de Roth, et qui ne
diffère pas autrement, les épisternes postérieurs sont noirs, comme
le bord de l'abdomen.
DES BRACHYNIDES. 63
27. Br. caffer Boheman, Ins. Caffr. J. p.72. Long. 11-12 mill.
Je maintiens cette espèce (dont je ne posède qu’un individu) sur
l'autorité de Boheman, qui me l’a envoyée: le dessin des élytres
estexactement pareil à celui du connectus, mais la coloration géné-
rale est plus rouge, la bordure latérale et apicale de l'abdomen est
plus large, et s'étend (comme dans le rufus) jusques sur les épis-
ternes postérieurs ; le corselet semble être plus court, et plus
élargi dans sa partie antérieure. Il habite la Caffrerie, mais il n’est
peut-être qu'une variété locale du connectus.
28. Br. sexmaculatus Dejean, Spec. I. p. 312. Long. 9-11 mill.
Si l’on compare cette espèce au crepitans, comme type du genre,
on verra que la tête est un peu plus allongée, lisse, à part quelques
petits points pilifères près des yeux qui sont plus grands; le front
est plus plan ; le corselet est un peu plus allongé, moins arrondi
sur les côtés, avec les angles de la base un peu plus aigus; parfai-
tement lisse en dessus, à part quelques petites stries le long du
bord antérieur ; les élytres sont plus larges, ce qui fait qu’elles sont
moins allongées ; les côtés sont un peu plus arrondis postérieure-
ment, et l'extrémité est plus largement tronquée; le dessus est plus
convexe, les intervalles sont relevés en forme de toit et sont assez
élevés, mais le sommet en est un peu arrondi ; ils sont finement
chagrinés, nullement ponctués, et l’on aperçoit une série de très-
petites granules au fond des stries. L’extrémité des palpes est
un peu plus tronquée. Les parties rougeâtres dans le crepitans
sont plus jaunâtres, quelquefois un peu rembrunies sur les
côtés du disque du corselet, les antennes sont entièrement jau-
nâtres et les pattes d'un jaune pale, le bord postérieur du
corselet est aussi rembruni ainsi que l'écusson; les élytres sont
d'un noir un peu brunâtre et peu luisant, avec une étroite
bordure, commençant à l'épaule et les épipleures d’un jaune
plus pâle que le corselet, une tache de même couleur, peu étendue
. derrière l'épaule qu’elle n’atteint point, et qui souvent semble
séparée de la bordure, une seconde tache plus petite, arrondie,
mais légèrement échancrée postérieurement, sur la partie posté-
rieure du disque, et une troisième assez petite, semblant une dila-
tion de la bordure dans l'angle postérieur externe, mais elle paraît
quelquefois se détacher antérieurement ; en dessous le devant du
corps, les deux parties postérieures du sternum et le milieu de
l'abdomen sont d’un jaune testacé, mais les côtés du pédoncule, les
deux épisternes postérieurs avec leurs épimères, les côtés et l'extré-
mité de l'abdomen sont noirs. Quelquefois les taches des élytres
s'étendent un peu plus, la première se rapproche un peu plus de
l'épaule, et se joint presque derrière à un prolongement de la tache
64 MONOGRAPHIE
du disque sur le sixième intervalle. L'habitit de cette espèce
s'étend du nord au midi des Indes orientales,
29. Br. abbreviatus Castelnau, Etud. ent. p. 143. Long. 9-10
mill. I] à tout à fait la forme du sexmaculatus et il est coloré à peu
près de même ; les bords latéraux du corselet sont un peu moins
lisses, les côtes des élytres un peu plus saillantes et les sillons qui
les séparent sont très-finement pointillés ; les épipleures et une
bordure latérale qui s’élargit légèrement vers le milieu, et forme
à l'angle postérieur une petite tache comme dans le seæmaculatus,
sont d’un jaune un peu plus clair que le corselet ; un commence-
ment de bande longitudinale, partant de la base sur la cinquième
côte qu’elle teint en jaune, s'arrête dès le premier quart; les épis-
ternes postérieurs, les bords latéral et postérieur de l'abdomen
d'un brun foncé. Il se trouve à Madagascar, d’où il a été rapporté
par Goudot. C'est le Xlugi du catalogue de Dejean ; MM. de Harold
et Gemminger l'ont placé par erreur dans le genre Pheropsophus.
90. Br. axillaris Chaudoir. Long. 6 1/2-7 mill. Cette espèce ne
diffère absolument pas du parvulus par sa forme et son mode de
ponctuation, mais il n'y a jamais de tache sur la partie postérieure
du disque et la tache antérieure est beaucoup plus petite et plus
indéterminée, il n'y a ordinairement pas de tache à l'angle posté-
rieur, cependant un de mes individus en à une. Quatre individus
venant du Cap des Aiguilles et de Natal. Je me serais peut-être
décidé à n’y voir qu'une variété du parvulus, si je connaissais dans
la série des espèces dont nous venons de nous occuper, depuis
l’hexagrammus jusqu'au seæmaculatus, un seul exemple d’une sem-
blable variation du dessin des élytres. Je n’ai jamais vu d’individu
d'aucune de ces espèces où la tache du disque manquât. Le Musée
du Jardin des Plantes possède plusieurs individus de l'axillaris.
o1. Br. jucundus Dejean. Long. 8-10 1/2 mill. Par la forme et
la ponctuation de la tête et du corselet, il ressemble beaucoup au
sericeus, mais les côtès de ce dernier sont un peu moins arrondis ;
en revanche les élytres ont leurs côtés bien plus arqués et les
épaules sont moins carrées, se rapprochant un peu par là des fran-
quebaricus et abyssinicus; l'extrémité est tronquée plus obliquement
et forme un angle plus rentrant. Les parties jaunes sont colorées
comme dans le sericeus ; les élytres sont également d’un noir grisà-
tre ; elles ont une grande tache humérale, qui va depuis la base
Jusqu’un peu au delà du milieu de leur longueur, s'étend antérieu-
rement presque jusqu’à la troisième strie, et se rétrécit peu à peu
en arrière, son extrémité est légèrement dentelée; une autre
grande tache ronde occupe l'extrémité de chaque élytre, ne tou-
DES BRACHYNIDES. 55
chant ni à la bordure latérale ni à la suture, mais seulement à
l’étroite bordure apicale, qui manque quelquefois; les côtés et le
bout de l'abdomen sont noirâtres, les antennes sont brunes à l’ex-
ception des deux premiers articles, les tarses légèrement rembru-
nis. J’ajouterai encore que les intervalles des stries des élytres sont
arrondis et un peu plus convexes, et que leur granulation est un
peu plus forte. Trois individus venant du Sénégal.
32. Br. dorsalis Dejean — galamensis Gory, Ann. de la Soc.
Ent. de France 1833 p. 200. Long. 6-9 mill. Cette espèce si dis-
tincte a été si bien décrite par Dejean que je crois inutile de rien
ajouter à sa description. Ce Brachyne paraît n’avoir été rencontré
que dans les possessions françaises sur le Sénégal, où il semble
assez commun. Il paraît, d’après la description, que le galamensis
n’est qu’un petit individu de cette espèce (2 3/4" — 6 mill.).
33. Br. humeralis Ahrens, Faun. ins. Eur. I. 1812. T. 9. —
Br. causticus Dejean, Var : posticus Dejean — Goryi (Buquet) Gory,
Ann. de la Soc. Ent. de France 1833. p. 199. — Long. 6-9 1/2 mill.
Cette variété qu’on rencontre au Sénégal et dans le Kordofan, où
l’on n’a, je crois, pas encore trouvé la forme typique, ne diffère de
celle-ci que par le dessin des élytres dont la suture noire est beau-
coup plus étroite, surtout postérieurement et séparée de la tache
noire latérale postérieure par une bande jaune qui fait la continua-
tion de la tache humérale, et va rejoindre la bordure apicale ; dans
le Goryi, qui est plus petit (6 mill.), la suture est encore plus
étroite; mais comme parmi les individus du midi de l’Europe, j'en
possède quelques-uns, où la tache humérale se prolonge aussi jus-
qu’à la bordure apicale, et qui ne diffèrent du posticus que par une
suture noire plus large, il est évident qu’il doit exister toutes les
transitions d’un dessin à l’autre, et qu’on les rencontrera probable-
ment dans les contrées encore inexplorées'situées entre la côte
nord de l’Afrique et le Sénégal.
34. Br. elegantulus Erichson, Dubl. Verz. Seneg. Ins. 1842.
p. 2. — Br. Mioni Guérin (non décrit). Long. 5 2/3 mill. Jolie petite
espèce qui se rapproche un peu du posticus par le dessin des ély-
tres. Tête lisse, à l'exception du vertex; corselet plus étroit que la
tête avec les yeux, finement ruguleux, mais bien plus lisse que
dans l’humeralis, et moins arrondi sur les côtés, un peu plus con-
vexe; élytres tronquèées un peu plus carrément à la base, épaules
plus rectangulaires, quoique très-arrondies au sommet; intervalles
plus plans, beaucoup moins densèment et plus finement pointillés,
stries encore moins marquées ; tout le dessus moins terne et plus
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BÉLGIQUE, T. XIX. 9
56 MONOGRAPHIE
faiblement pubescent. D’un jaune aussi testacé que dans l’humera-
lis ; épisternes postérieurs et côtés des trois segments postérieurs
de l'abdomen noirs; élytres d’un jaune testacé avec une tache
commune à la base, en forme d’un pentagone qui se termine en
angle un peu aigu sur la suture, à la moitié de la longueur des
élytres ; les deux côtés postérieurs un peu échancrés; une assez
grande tache latérale, placée comme dans le posticus, et une autre
commune, appuyée sur le bord postérieur, beaucoup moins haute
que large et arrondie antérieurement ; ces taches d’un bleu ver-
dâtre ; pattes et les quatre premiers articles des antennes d’un jaune
plus clair, les sept derniers ferrugineux. Cinq individus parfaite-
ment semblables entre eux, venant du Sénégal, possessions fran-
çaises.
35. Br. apicalis Erichson, Wiegm. Arch. 1843. I. p. 213.
Long. 7-9 mill. Cet insecte, qui est d’un jaune testacé un peu moins
rouge que dans le Bayardi, se reconnaît de suite à ses élytres d’un
beau bleu avec une assez grande tache ronde d’un jaune citron,
située à l’extrémité, au milieu du bord postérieur ; l'abdomen est
d'un brun bleuâtre, avec tout le milieu rougeâtre; les antennes,
qui sont bien plus épaisses et moins allongées, sont brunes, à partir
du troisième article. Sa forme est moins allongée que celle de
toutes les espèces européennes; la tête et le corselet sont conformés
et ponctuës comme dans le sericeus; les élytres ont à peu près la
même forme, mais elles sont un peu plus courtes; les intervalles
ne sont pas relevès en côtes comme chez le Bayardi, mais arrondis
et assez peu convexes, densément et assez fortement granuleux,
moins densément pubescents que dans le sericeus. Trois individus
rapportés du Benguëla par M. Crémière. Le type d'Erichson vient
d’Angola.
96. Br. Leprieuri Gory, Ann. de la Soc. Ent. de France 1855.
p. 200 — Br. vinulus Erichson Wiegm. Arch. 1843. I. p. 215. n° 6.
Long. 5-6 1/2 mill. (1 3/4"-2 1/2"). Cette petite espèce que je ne
possède pas, au lieu d’avoir, comme les espèces voisines du seæma-
culatus, des élytres noires avec trois taches jaunes sur chaque, a
les élytres jaunes avec trois taches noires, la première oblongue à
l'épaule, la seconde près du milieu et du bord latéral, assez grande
et la troisième petite, arrondie, apicale, la suture est aussi noire,
mais n'atteint pas l'extrémité. Le reste est comme dans l'elegantu-
lus; Sénégal, Angola.
DES BRACHYNIDES,. 67
ESPÈCES D'ASIE.
37. Br. macrocerus Chaudoir — Br. longicornis Motschulsky,
Schrenck’s Reise. 1860. p. 92. n° 38. — Br. stenoderus Bates, Trans.
of the Ent. Soc. of Lond. 1873. p. 305. Long. 7-10. mill. M. Bates a
déjà expliqué pourquoi le nom proposé par Motschulsky ne saurait
être conservé; comme de mon côté, j'avais, il y a longtemps,
donné celui de stenoderus à un Pheropsophus, j'ai dû changer le
nom imposé par M. Bates, et j'ai exprimé par le mot grec l’idée
très-juste qu'à eue Motschulsky en le nommant longicornis, car il
a effectivement des antennes remarquablement longues et grêles.
Il a été d’ailleurs si minutieusement et exactement décrit par
ces deux auteurs qu'une troisième description serait superflue.
Daourie, province de l'Amour, Japon.
38. Br. limbicollis Chaudoir. Long. fere 9 mill. I] à un peu la
forme de l’ejaculans — græcus, mais la tête est un peu plus petite
et les yeux sont plus proëminents, le corselet égale à peine la lar-
geur de la tête avec les yeux, les côtés sont plus arrondis et l'ex-
trémité antérieure plus étroite, le dessus est plus pointillé et plus
pubescent; les élytres ne sont pas plus longues, mais un peu plus
étroites, moins arrondies sur les côtés; les intervalles sont plutôt
arrondis que relevés en côtes, et couverts d’une granulation assez
marquée, très-serrée, et d’une forte pubescence, presque aussi
dense que dans le scotomedes. Antennes de la longueur de celles de
l'ejaculans, un peu plus fines. Tête, corselet, sternum, antennes et
palpes d’un jaune testacè, bien moins rougeâtre que dans l’ejacu-
lans, bords latéraux du corselet noirs, ainsi que les élytres,
auxquelles la pubescence donne une teinte grise; les épisternes
intermédiaires et postérieurs noirs, les côtés et l'extrémité de
l'abdomen légèrement rembrunis; pattes un peu plus pâles. J'en
ai acheté un individu chez M. S. Stevens, comme venant du
Deccan.
39. Br. orientalis Chaudoir. Long. 6 253 mull. Dans cette
espèce les élytres sont d’un noir grisâtre comme dans le limbicollis,
et presque aussi pubescentes, mais les côtés du corselet ne sont
pas noirs ; tout le dessous du corps est d’un jaune testacé, excepté
une étroite bordure noirâtre autour de l'abdomen; la tête et le cor-
selet sont plus rougeâtres. Tête ponctuée, avec le front lisse; yeux
assez gros, Col assez épais, corselet plus court, moins longuement
sinué avant les angles postérieurs, qui sont moins saillants, moins
aigus au sommet, avec les côtés de la base un peu arrondis vers ces
68 MONOGRAPHIE
mêmes angles; couvert d’une ponctuation régulière, fine et assez
serrée, et très-finement chagriné ; élytres comme dans le limbicollis,
d’un soupçon plus étroites et plus carrées, avec les intervalles un
peu plus convexes, et couverts d’une granulation et d’une pubes-
cence semblables; antennes sensiblement plus courtes, pas plus
épaisses. Deux individus, du nord de la Chine,m'ont été vendus par
M. S. Stevens.
40. Br. luzonicus Chaudoir. Long. 6 mill. Voisin du précédent,
mais plus petit; corselet un peu plus étroit, moins arrondi anté-
rieurement, élytres plus courtes, fortement rétrécies vers la base
sans que les épaules soient effacées ; la base tronquée carrément ;
la surface striée et granulée à peu près de même. La coloration est
identique. M. Thorey m'en a envoyé un individu pris par le D"
Semper à Luçon (Iles Philippines).
41. Br. incomptus Bates, Trans. of the Ent. Soc. of Lond. 1873.
p. 306. Long. 2 1/2 -3 1/2" = 51/2 - 7 1/2 mill. Il vient évidem-
ment se placer auprès des précédents, dont il a la granulation et
la pubescence; les yeux sont beaucoup plus proéminents que dans
le crepitans, le corselet est plus en cœur et plus fortement sinué
avant la base, dont les angles sont droits; les élytres sont un peu
élargies en arrière, et striées comme l’orientalis ; il est d’un testacé
rougeâtre, les élytres sont d’un bleu noirâtre, les côtés de l’abdo-
men rembrunis. Rapporté du Japon (Nagasaki) par M. Lewis.
42. Br. flaviventris Chaudoir. Long. 5-6 1/2 mill. Il res-
semble tout à fait à l’explodens, la tête et le corselet ont la même
forme, mais la première est entièrement ponctuée, et le second est
couvert d’une ponctuation plus serrée, les élytres sont un peu plus
larges, couvertes d’une granulation bien plus sefrée et d’une pu-
bescence plus visible; les intervalles arrondis, plus convexes.
D'un jaune assez pâle en dessous et aux pattes, un peu plus rou-
geâtre sur la tête, le corselet et aux antennes, qui n’ont point de
taches; élytres d’un bleu assez foncé et terne, avec le milieu de la
base, de chaque côté de l’écusson, ainsi que ce dernier, d’un jaune
testacé. Quatre individus venant de la côte de Coromandel.
43. Br. vigilans Chaudoir. Long. 7 1/2 mill. Plus grand et sur-
tout plus large que le précédent, dont il diffère par la ponctuation
encore plus abondante de la tête et du corselet, par la forme un peu
élargie antérieurement et plus courte de celui-ci, et par ses élytres
plus larges, bien plus densément granulées et plus pubescentes. La
coloration est la même, la suture même est jaunâtre. Trouvé par
le D° Bacon dans le nord de l’Hindoustan.
DES BRACHYNIDES. 69
44. Br. suturellus Chaudoir. Long. 8 1/2 mill. Un peu plus
grand que le vigilans, auquel il ressemble tant par la forme que
par la coloration; il en diffère par le milieu du front lisse; le corse-
let encore plus court, plus élargi devant, plus arrondi sur les côtés,
et dont les angles postérieurs sont un peu plus arrondis au sommet
et moins saillants; les élytres un peu plus longues, mais tout aussi
larges, plus droites sur les côtés, avec les intervalles plus con-
vexes. Antennes et pattes plus longues et plus robustes ; bords de
l'abdomen rembrunis ; le jaune de la suture des élytres s’élargit
vers la base presque jusqu’à la troisième strie, mais il se rétrécit
de plus en plus vers l'extrémité. Deux individus trouvés par le
capitaine Boys et le D' Bacon dans le nord de l’'Hindoustan.
45. Br. puncticollis Schmidt-Gœbel, Faun. Birm. p. 73. n° 3.
Long. 6 1/2 mill. (3"). IlLest évidemment voisin des précédents, et
comme le suturellus il a le front lisse, mais l’auteur le compare
pour la forme au psophia, qui est bien plus étroit et plus allongé ;
d’après la description le corselet, quoique fortement arrondi sur les
côtés, est un peu pluslong que large, assez fortement rétréci avant
la base, dont les angles sont un peu saillants et aigus. Les élytres
sont allongées, un peu ovalaires (ce qui n’est le cas dans aucun des
deux précédents), les intervalles sont assez relevés, et, comme dans
les espèces indiennes en général, bien plus densément granulées et
pubescentes que dans les espèces d'Europe. Il est d’un testacé rou-
geâtre, avec les bords de l’abdomen noirâtres ; les élytres sont d’un
brun noirâtre avec un léger reflet bleuâtre, la suture est jaune jus-
qu’à la troisième strie, mais elle n’atteint pas l'extrémité. Birma-
nie. Je ne connais pas cet insecte, qui est certainement différent de
ceux que je décris.
46. Br. scutellatus Chaudoir, Long. 3 1/2 mill. Une des plus
petites espèces du genre. Ressemble un peu à l’explodens. Tête un
peu plus courte, front lisse, antennes moins allongées ; corselet un
peu plus court, plus élargi antérieurement, plus rétréci avant sa
base ; élytres bien moins allongées, plus largement tronquées à l’ex-
trémité, et un peu rétrécies vers la base; striées de même, avec la
pubescence un peu plus visible. D'un testacé sale, les deux premiers
articles des antennes, les épisternes postérieurs et l’abdomen bruns,
ce dernier un peu rougeâtre vers le milieu, élytres d’un brun
fauve, avec une tache carrée indéterminée ferrugineuse ; autour
de l’écusson, la région voisine des épaules semble légèrement rou-
geâtre ; base des antennes et pattes d’un jaune pâle. Un individu,
venant du Deccan, m'a été vendu par M. S. Stevens.
47. Br, modestus Schmidt-Gœbel, Faun. Birm. p. 73, n° 4,
10 MONOGRAPHIE
Long. 5 1/4 mill. (2 1/2"). Je ne connais également pas cette espèce
que l’auteur dit se trouver non-seulement en Birmanie, mais même
aux environs de Calcutta, ce qui me semble douteux. En le compa-
rant à son puncticollis, il lui attribue une tête plus courte, plus large
et plus finement ponctuée ; un corselet plus large que la tête, légère-
ment arrondi sur les côtés, peu rétréci sur la base, dont les angles
sont un peu aigus, avec la surface finement et densément ponctuée ;
des élytres plus étroites et plus planes, moins élargies en arrière et
moins ovalaires, des stries presque effacées, des intervalles peu
relevés, à l'exception des deux premiers qui le sont un peu plus,
densément granulés et pubescents; sa coloration est d’un jaune
testacé, avec les bords de l’abdomen rembrunis, comme dans le
puncticollis,et quelquefois deux petites taches foncées sur le vertex ;
les élytres sont ternes, d’un brun noirâtre, avec l’écusson et la
moitié antérieure de la suture testacés. Aucune des espèces précé-
dentes ne peut être rapportée à cette description.
48. Br. cinctellus Chaudoir. Long. 6 3/4 mill. Presque de la
taille du bombarda, mais moins allongé dans chacune de ses parties.
Corselet un peu plus court, mais ne différant d’ailleurs que par sa
ponctuation et sa pubescence plus dense. Élytres moins allongées,
s’élargissant un peu vers l'extrémité, où elles sont plus largement
obtuses, plus pontuées et bien plus pubescentes, avec les intervalles
internes un peu plus arrondis et plus convexes. Tout le devant du
corps d’un jaune testacé presque pareil, bout des mandibules et
abdomen d’un brun noirâtre, le milieu des deux premiers segments
testacès ; une tache brune sur les troisième et quatrième articles
des antennes ; élytres d’un noir grisâtre, ternes, avec une suture
assez étroite, un peu élargie vers la base, et une bordure latérale
de médiocre largeur, ainsi que les épipleures d’un jaune testacé.
Originaire du Deccan et acheté chez M. S. Stevens.
49. Br. limbellus Chaudoir. Long. 4 1/2-5 mill. Extrémement
voisin du précédent, mais beaucoup plus petit, à peine un peu plus
grand que le scutellatus, mais les antennes sont un peu plus longues
et entièrement jaunes; l’abdomen l’est aussi, à l’exception d’une
bordure latérale noire étroite ; les élytres sont plus brunes, et sont
de même bordées de jaune sur la suture et le bord externe ; il n'y
a pas de différence appréciable dans la conformation des diverses
parties, mais l’extrème différence de taille et surtout de coloration
de l'abdomen et l'absence de taches sur les antennes ne permettent
pas, je crois, de les considérer comme une même espèce. Il est
d’ailleurs originaire des mêmes contrées. Deux individus.
Note. Le Br. berytensis Reiche. Ann. de laSoc. Ent. de Franc. 1855.
DES BRACHYNIDES. 71
p. 582, n’est point, comme le veut Schaum (Berl. ent. Zeitschr. 1861.
p. 201), une variété du bombarda; j'en possède deux individus que
j'ai reçus de M. Reiche lui-même, qui diffèrent de tous les bombarda
que je connais, par leur corselet plus étroit, beaucoup plus long, et
dont surtout la partie rétrécie postérieure est bien plus allongée ;
la forme des élytres est aussi différente, car elles sont visiblement
plus étroites antérieurement ; les épaules sont moins carrées, plus
effacées, le dessus est plus plan; les antennes sont bien plus lon-
gues et plus grêles, les pattes sont aussi plus fines et plus longues.
Il se rapproche un peu par la forme de l'angustatus, mais il n’a pas
les angles aigus du corselet et les épaules totalement effacées de ce
dernier.
50. Br. atripennis Chaudoir. Long. 8 1/2-91/2 mill. Cette espèce
se distingue des précédentes, comme les sexæmaculatus et connectus
des espèces voisine du lætus et de l’armiger, par l’absence de ponc-
tuation et de granulation sur le corselet et les élytres. Elle a un
peu la forme du græcus, mais les élytres sont noires, peu luisantes ;
le reste du corps est plus rougeûtre, à l'exception de l’abdomen qui
est largement rembruni sur les côtés et l’extrémité, des épisternes
postérieurs qui le sont légèrement, et des pattes qui sont d’un jaune
plus pâle (flavi). Tête à peu près comme chez le græcus, moins
ponctuée postérieurement. Corselet ne dépassant point la largeur de
la tête avec les yeux, un peu plus large dans la © que dans le Œ,
aussi long que large, modérément rétréci avant la base, avec les
angles de celle-ci peu saillants, peu aigus; la rondeur des côtés est
un peu plus forte, et la partie arrondie est plus longue aux dépens
de la sinuosité postérieure; le dessus est peu convexe, mais descend
assez vers les angles antérieurs; ilest presque tout à fait lisse, sur-
tout sur le disque. Élytres à peu près de la même forme, un peu plus
convexes, avec les intervalles tout aussi relevés, maisles côtes sont
pluslarges, le haut et les versants sont lisses, et iln’y aqu'une légère
granulation vers le milieu des sillons. Dans la © toute la surface
des élytres est chagrinée d’une manière extrêmement fine. Trois
individus rapportés du nord de l'Hindoustan (Simlàh) par le capi-
taine Boys et le D' Bacon.
ESPÈCES D'AFRIQUE.
ol. Br. obtusus Thunberg (Carabus), Nov. ins. sp. p. 74. (1784)
— Br. ruficeps Fabricius, Syst. Eleuth. I. p. 219. n° 10; Dejean,
Spec. Long. 10 1/2-12 mill. Le nom imposé par Thunberg étant de
16 ans plus ancien que celui de Fabricius, j'ai cru devoir l’adopter
79 MONOGRAPHIE
de préférence. Cette espèce, bien connue, se reconnaît facilement à
sa tête jaune, tandis que le reste du dessus du corps est d’un noir
grisâtre. Il habite les environs de la ville du Cap.
92. Br. longulus Chaudoir. Long. 10-11 1/2 mill. Remarquable
par la forte pubescence d’un gris jaunâtre qui couvre les élytres
et qui est encore plus dense que dans l’obtusus, dont il est d’ailleurs
très-différent. La tête et le corselet sont d’un jaune testacè plus
clair que dans le fuscipennis, les élytres d’un brun grisâtre, le
prosternum et le milieu des deux autres parties du sternum jau-
nâtres, le reste du dessous brun; les antennes, les palpes et les
pattes d’un jaune semblable à celui du corselet. Tête allongée et
rétrécie vers la base comme dans le macrocerus = stenoderus Bates,
lisse, à part la ponctuation des côtés du vertex près des yeux ;
ceux-ci assez proëminents ; corselet plus étroit que la tête avec les
yeux, plus long que large, tout à fait semblable quant à la forme à
celui de l’'armiger, mais plus plan et plutôt rugueux que ponctué,
couvert d’une pubescence moins serrée que celle des élytres ; cel-
les-ci presque aussi allongées que celles de l’obtusus, un peu moins
droites sur les côtés, striées et granulées de même, et encore plus
pubescentes. Pattes et antennes tout aussi grêles et aussi longues.
Il vient également du Cap de Bonne-Espérance, et j'en ai eu deux
individus du Musée impérial de Vienne.
93. Br. fuscipennis Dejean. — Aptinus capicola Dejean. Long.
6 mill. Le mauvais état de l’exemplaire que Dejean a décrit sous ce
dernier nom a seul pu causer la méprise de ce savant entomolo-
logiste, qui n’a pas reconnu qu'il ne différait en rien de son fusci-
pennis, dont les antennes ne sont pas plus longues que celles du
crepitans, ni ne s'épaississent vers l’extrémité ; le reste de la des-
cription est exact et suflira à faire reconnaître l’insecte, si l’on
ajoute que les élytres sont plus granulées et plus pubescentes.
Var : Long. 5 mill. diffère par sa taille plus petite, ses élytres
plus rétrécies vers la base, un peu moins allongées, légèrement
bleuâtres, et les troisième et quatrième articles des antennes un
peu rembrunis; c'est peut-être une espèce distincte. Le type et la
variété se trouvent au Cap de Bonne-Espérance et au Natal, Je pos-
sède plusieurs individus de l’un et de l’autre.
4. Br, subcostatus Dejean. Long. 7 1/2-8 mill. Corselet moins
arrondi sur les côtès, plus sinué et plus rétréci avant la base que
dans le crepitans, avec les angles postérieurs très-saillants et trés-
aigus ; il ressemble à celui de l’armiger, mais il est un peu plus
court ; élytres plus courtes, plus larges, plus arrondies sur les côtés
et plus convexes que celles du crepitans, avec des côtes fort sail-
DES BRACHYNIDES. 13
lantes, surtout celles impaires; elles ne sont guères plus pubes-
centes ; les antennes ne sont point tachetées, le dessous du corps
est brun foncé, à l'exception du milieu du métasternum, qui est
testacé ; les élytres sont bleues, mais un peu plus ternes. Plusieurs
individus venant de la colonie du Cap. Je n’en ai point du Natal.
55. Br. oblongus Dejean. Long. 10-12 mill. Cette espèce bien
connue habite l'Égypte, la Nubie, le Sennaar et le Sénégal. Les
individus de ce dernier pays sontordinairement un peu plus grands,
un peu plus clairs et plus bleus que les autres, mais je n’ai pu dé-
couvrir aucune différence spécifique.
56. Br. suturatus Chaudoir. Long. 7 mill. Il se rapproche du
bombarda, mais la tête et le corselet sont plus fortement ponctués,
(le front est aussi lisse) ; ce dernier est plus plan ; sa base est coupée
plus carrément, il est un peu plus court, la ligne médiane forte-
ment imprimée ; les élytres sont un peu plus élargies en arrière, et
leur bord apical est coupé un peu plus obliquement en dedans ; le
dessus est plus pubescent, les intervalles sont plus convexes,
arrondis. La tête et le corselet sont un peu plus jaunes, les élytres
moins bleues, plutôt grisâtres ; la suture jaune se rétrécit moins en
arrière et se rapproche plus de l'extrémité ; le dessous du corps est
testacé, un peu rembruni le long du bord et de l'extrémité de l’ab-
domen. Il faisait partie du premier envoi de M. Raffray, qui l'a
trouvé à Adonah (Abyssinie).
ESPÈCES DU MEXIQUE.
o7. Br. mexicanus Dejean — Br. convexus Chaudoir, Bull. des
Nat. de Mosc. 1837, LI. p. 7. Long. 8-10 mill. Tête pas plus longue
que large, très-finement rugueuse à sa base et dans les impressions
frontales, quelques points pilifères près des yeux, qui sont assez
proëminents, front lisse; corselet de la largeur de la tête avec les
yeux, pas plus long que large, passablement arrondi sur les côtés,
profondément sinuë et très rétréci avant les angles postérieurs qui
sont très saillants et très aigus ; nullement ponctué en dessus, mais
entièrement couvert de petites rides très-fines et entremêlées ; assez
convexe, avec la ligne médiane et l’impression transversale anté-
rieure bien marquées, les côtés de la base assez creux près des
bords latéraux qui sont finement, mais distinctement relevés.
Élytres larges, d’un cinquième ordinairement plus longues que
larges, quoiqu’on rencontre quelquefois des individus où elles sont
moins courtes, de forme un peu carrée, très-peu rétrécies vers la
ANNALES DE LA 80C, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XIX, 10
14 MONOGRAPHIE
base où elles sont assez tronquées, épaules carrées, mais largement
arrondies au sommet; extrémité tronquée un peu obliquement en
dedans ; angle externe très-arrondi, ainsi que la partie postérieure
des côtés ; le dessus passablement convexe, glabre, excepté le long
des côtés et de l'extrémité, où l’on aperçoit une légère pubescence ;
presque lisses, surtout sur le milieu des intervalles, qui sont plutôt
légèrement convexes que relevés en côtes ; les stries mêmes com-
plètement effacées. En dessous, le prosternum lisse et glabre ; le
reste pointillé et pubescent. Antennes peu fortes, n’atteignant pas
la moitié des élytres. Tête, corselet et écusson d’un testacé assez
rougeâtre ; élytres généralement bleues, (dans le convexus ver-
dâtres) ; prosternum, le milieu des deux autres parties du sternum
et du premier segment abdominal et épisternes intermédiaires
rougeâtres ; épisternes postérieurs et abdomen noirs ; palpes et les
deux premiers articles des antennes testacèés, les deux suivants
noirs à base testacée ; les autres roux ; pattes d’un jaune testacé
un peu moins rouge que le corselet; dans un individu les tibias
sont bruns. Commun au Mexique, surtout près d'Orizaba.
Dans un individu venant de Matamoros, (Etat de Puebla), le cor-
selet est plus étroit, moins arrondi antérieurement, et les élytres se
rétrécissent un peu plus vers la base, les intervalles sont un peu
plus convexes.
58. Br. cognatus Chaudoir (Dejean. Cat. p. 14). Long. 5 1/2-7
mill. Cet insecte est court et très-convexe; la tête et le corselet sont
très-faiblement rugueux. Le corselet est un peu plus petit propor-
tionnellement que dans le meæicanus, moins arrondi sur les côtés,
moins fortement sinué derrière, avec les angles postérieurs peu
saillants et moins aigus. Les élytres sont proportionnellement plus
larges, plus arrondies sur les côtés, surtout dans les femelles,
tronquées carrément à l'extrémité, avec l'angle externe largement
arrondi, plus bombées, entièrement glabres, avec les intervalles
plus relevés en côtes, plus lisses au sommet de celles-ci, et les
stries indiquées par des lignes de petits points. Tête et corselet
colorés plus ou moins comme dans le mexicanus, écusson et pédon-
cule des élytres de la même couleur rouge; élytres bleues ou ver-
dâtres ; dessous du corps, pattes et palpes d’un jaune testacé plus
ou moins clair ; les trois et demi premiers articles des antennes de
la même couleur, le reste plus foncé. Six individus de diverses
parties du Mexique.
Note. On trouve aussi au Mexique le Br. carinulatus Motschulsky,
Bull. des Nat. de Mosc. 1859. IL. p. 139, espèce de Californie, dont
J'ai plusieurs individus sous les yeux, et qui ressemble beaucoup
au cognatus par sa forme et la sculpture des élytres, ainsi que par
DES BRACHYNIDES. 75
la coloration du dessous, mais le corselet est bien plus rugueux ;
les angles postérieurs sont beaucoup plus aigus, les élytres, cari-
nulées de même, sont un peu moins convexes, plus ternes et plus
foncées; il y à constamment une tache brune sur le quatrième
article des antennes.
99. Br. elongatulus Chaudoir. Long. 9 1/2-10 mil]. I] a presque
la forme du fumans, et il est coloré à peu près de même, cependant
le corselet et la tête sont plus rougeâtres ; la seconde moitié des
troisième et quatrième articles des antennes est rembrunie, l’ab-
domen, qui est moins rembruni vers les bords latéraux, l’est aussi
à l'extrémité, la tête est un peu plus rétrécie derrière les yeux, le
vertex un peu plus ponctué et plus ruguleux ; le corselet est plus
petit, un peu plus étroit, et outre la ponctuation, la surface en est
finement rugueuse. Les élytres sont tout aussi allongées, mais les
côtés en sont plus parallèles, et les épaules, quoique arrondies au
sommet, sont plus carrées et la base est plus tronquée, l'extrémité
est tronquée étroitement, mais un peu obliquement; le dessus offre
la même pubescence, et les intervalles sont relevés de la même
manière, mais le troisième ne l’est pas du tout plus que les autres,
et l’espace entre les côtes est moins pointillé. Quatre individus de
diverses localités du Mexique. (Terres froides, Mexico, Orizaba,
Guanaxuato.)
Var :? brevior. Long. 7 1/2 mill. La tête et le corselet sont moins
ruguleux que dans le précédent, et ce dernier n’est point ponctué ;
les yeux sont un peu moins saillants; les élytres sont notablement
plus courtes, sans pourtant l'être autant que dans le cognatus ; les
intervalles sont relevês de même, mais ils sont moins pointillés sur
les côtés ; le fond des stries est ponctué et pubescent; la coloration
générale est un peu plus claire, excepté sur l’abdomen qui est d’un
rouge un peu brunâtre, et également bordé de brun. J'en ai reçu
une paire de M. Sallé, venant également du Mexique (Etat d’Oa-
xaca) ; il en possède plusieurs autres dans sa collection.
60. Br. azureipennis Chaudoir. Long. 9 1/2-10 mill. Cette jolie
espèce, qui est voisine de l’elegantulus par sa forme, est facilement
reconnaissable à la belle couleur d’un bleu d'azur de ses élytres, à
ses palpes, ses antennes (à l'exception du premier article qui est
d’un testacé rougeâtre comme la tête, le corselet et les cuisses), ses
jambes et ses tarses noirs ; tout le dessous du corps est noir, à l’ex-
ception de la tête, du prosternum, du mésosternum et des hanches
postérieures ; quelquefois le milieu du métasternum est d’un brun
rougeâtre. Tête et corselet comme dans l’elongatulus, la première
plus petite, ce dernier non ponctué, mais fort ruguleux; élytres
76 MONOGRAPHIE
aussi allongées, mais moins parallèles, un peu plus rétrècies vers
la base, ressemblant plus à celles du fumans, striées et ponctuées
à peu près de même ; un peu moins pubescentes. Trois individus
venant de Matamoros (Etat de Puebla). Août, bord des rivières,
sous les pierres.
61. Br. rhytiderus Chaudoir. Long. 6-8 mill. Il est facile de le
confondre avec le geniculatus dont il a à peu près la taille; mais
outre que les élytres offrent sur toute leur surface des poils comme
ceux qu’on ne trouve que sur leurs bords dans le geniculatus, les
côtés des intervalles sont légèrement granuleux, le corselet est plus
rétréci avant la base, dont les angles sont plus saillants, et toute la
surface en est bien plus rugueuse; la coloration est la même, l’ab-
domen est roux, bordé de brun, et dans aucun de mes deux indi-
vidus il n’y a de tache ni sur les antennes, ni à l'extrémité des
cuisses. Mexique (Boucard). |
62. Br. consanguineus Chaudoir. Long. 9 mill. L'espèce à
laquelle il ressemble le plus est le cephalotes Dejean ; la tête, le cor-
selet sont colorés à peu près de même, mais les antennes sont d’un
brun foncé, à l'exception des deux premiers articles, qui sont tes-
tacés, et des deux suivants qui sont noirs, et l'abdomen est noirâtre,
tant en dessus qu’en dessous, excepté vers le milieu de sa base, qui
est rougeûtre ; les élytres ont la même teinte noir bleuâtre mat; la
tête est plus large et plus plane, plus ridée près des yeux, et fine-
ment ponctuée même sur le front ; les yeux sont plus proéminents ;
le corselet est plus court, l'extrémité antérieure est plus large,
moins rétrécie, les angles sont encore un peu plus aigus ; le dessus
est plus plan, fortement rugueux et pointillé, le rebord latéral
notablement plus relevé; les élytres sont pour le moins aussi larges,
et ont la même forme un peu carrée et un peu élargie en arrière,
le dessus est exactement pareil. La longueur des antennes et des
pattes est la même. Un individu, cédé par M. Boucard, et venant
de Toluca (Mexique). Cette espèce ne saurait être confondue avec
aucune autre.
63. Br. lateralis Dejean. Cette espèce, si commune aux Etats-
Unis, étend son habitat jusqu'au Mexique (Terres chaudes, burds
de la rivière Tuxtla, Etat de Vera-Cruz) et la Colombie.
64. Br. arboreus Chevrolat, Col. du Mexiq. 1834, fisc. 2, n° 42.
Mexique. Quatre individus. Je m'occuperai de cette espèce et de la
précédente, en décrivant les Brachinus de l'Amérique du Sud. (Sous
le bois pourri aux bords des lagunes, près de Cordova).
DES BRACHYNIDES, 71
ESPÈCES DE L’AMÉRIQUE MÉRIDIONALE.
65. Br. olidus Reiche, Rev. Zool. Cuv. 1842. p. 374 — Br. æqui-
noctialis Gory. Ann. de la Soc. entom. de France. 1833. p. 202 —
Br. Lebasi Dejean, Cat. p. 12. J'ai dû donner la préférence au nom
donné par M. Reiche, car le nom d’æquinoctialis avait déjà été
employé depuis longtemps pour une espèce de Pheropsophus.
Long. 9-10 mill. Très-voisin du mexicanus, dont il diffère par ses
antennes entièrement ferrugineuses, son corselet plus long, moins
arrondi et un peu moins sinué sur les côtés, avec les angles posté-
rieurs un peu moins saillants, ses élytres un peu plus allongées, à
intervalles un peu plus relevès, et son abdomen tacheté de rouge
sur les côtès du milieu des premiers segments. J'en possède quatre
individus, dont trois sont les types des auteurs cités. Il habite la
Nouvelle-Grenade.
66. Br. fuscicornis Dejean — brasiliensis Gory, Ann. de la
Soc. ent. de France. 1833. p. 201. Long. 10 1/2-12 mill. Cette espèce,
plus grande et plus allongée que le mexicanus et même que le pré-
cédent, se reconnaît facilement à ses antennes (à l'exception des
deux premiers articles), à ses tibias et à ses tarses noirs. La tête,
le corselet, les palpes et la base des antennes sont beaucoup plus
rouges ; les cuisses le sont un peu moins que ces parties, Le dessous
du corps, à l’exception du prosternum et des hanches postérieures,
ainsi que de tous les trochanters, est brun foncé; les élytres d’un
bleu quelquefois très-foncé ; les antennes sont plus fortes, mais tout
aussi longues ; le corselet est moins court que dans le mexicanus,
très-arrondi sur les côtés, profondément sinué, avec les angles
postérieurs très-saillants et très-aigus ; les élytres sont plus allon-
gées et ont les intervalles aussi relevés que chez l’olidus. On le ren-
contre à Buënos-Ayres, à Corrientes, à Montevideo et dans les
Pampas argentins. D’après Gory,il se retrouverait au Brésil. C’est
le plus commun de tous les Brachynus argentins, d'après le prof.
Strobel et M. Steinheil.
67. Br. pachygaster Perty, Del. anim. p. 6, Taf. I. fig. 15 —
Br. atripes Putzeys, Mém. de la Soc. des Sc. de Liège, II. p. 398.
Long. 9-10 mill. Il est plus petit que le fuscicornis, dont je le crois
spécifiquement distinct. Il n’y a de noir que le troisième et qua-
trième article des antennes et les tibias, le reste des antennes et les
tarses sont d’un ferrugineux plus ou moins obscur; le milieu du
métasternum est rouge; pour le reste il est coloré à peu près de
même, cependant il est moins rouge. Le corselet est moins arrondi
78 MONOGRAPHIE
sur les côtès que dans le fuscicornis, mais les angles postérieurs
sont tout aussi saillants ; les élytres sont comme dans l’olidus, au
moins aussi convexes et striées de même. Je possède un type de
M. Putzeys et plusieurs individus venant du Brésil (Bescke,
Sahlberg fils etc.).
M. Salhberg fils m'a envoyé un individu beaucoup plus petit
(6 3/4 mill.), plus étroit, dont le corselet est plus allongé, avec les
côtés moins arrondis et les angles postérieurs un peu moins sail-
lants, et dont les élytres ne sont pas aussi larges ; mais coloré d’ail-
leurs de même.
68. Br. geniculatus Dejean — Br. ventralis Mannerheim, Bull.
des Nat. de Mosc. 1837. IL p. 40. Long. 5 1/2-9 mill. I1 a quelque
ressemblance avec l’explodens, mais les élytres sont plus larges et
plus convexes. Tête assez étroite, assez convexe entre les yeux qui
sont peu saillants, rugueuse à sa base et dans les sillons des côtés
du front, très-peu ponctuée près des yeux et lisse au milieu; corselet
un peu plus étroit que la tête avec les yeux, un peu plus long que
large, généralement peu arrondi sur les côtés, longuement sinué
et modérément rétréci avant la base dont les angles sont aigus et
modérément saillants, ceux antérieurs un peu arrondis au sommet
etassez adhérents aux côtés de la tête; le dessus peu convexe, fine-
ment rugueux, la ligne médiane assez marquée, presque entière ;
de chaque côté de la base une large excavation assez profonde, les
impressions transversales peu marquées, le rebord latéral finement
relevé ; élytres passablement larges, rétrécies vers la base, où elles
sont cependant tronqués, avec les épaules saillantes ; les côtés assez
arrondis surtout postérieurement, ainsi que l’angle externe, l’ex-
trémité tronquée un peu obliquement en dedans; le dessus assez
convexe, glabre, excepté vers les côtés et l'extrémité où l’on aper-
çoit un peu de pubescence ; les stries assez marquées, distinctement
ponctuées, les intervalles très-finement chagrinés, nullement ponc-
tuës ni granuleux, tectiformes, assez relevés, pas plus lisses sur
le haut que sur les côtés. Dessous du corps pointillé et pubescent,
lisse sur le prosternum, le milieu du métasternum et les hanches
postérieures; antennes médiocres, n’atteignant pas la moitié des
élytres; pattes moyennes. D'un testacé assez rougeûtre, élytres
d’un bleu terne très-obscur ; dessous du corps d’un rouge généra-
lement assez obscur; avec les épisternes postérieurs et quel-
quefois les bords de l'abdomen plus ou moins largement rembrunis.
Antennes d’un roux plus ou moins clair, ordinairement, mais pas
toujours tachées de brun sur les quatre premiers articles, et quel-
quefois seulement sur les troisième et quatrième ; pattes d’un jaune
testacé avec une ombre brune qui disparaît quelquefois vers l’ex-
DES BRACHYNIDES. 79
trémité des cuisses. Cette espèce semble être commune tant au
Mexique qu’en Colombie. On rencontre des individus dont le côté
externe des jambes est un peu rembruni; c’est sur des individus
pareils, et dont l’abdomen est de couleur claire, que Mannerheim
avait établi son ventralis.
69. Br. vicinus Dejean — Br. bicolor Brullé. Voy. d'Orbigny,
Ent. p. 21. — Br. platensis Waterhouse. Mag. of Nat. Hist. IV.
p. 31. Long. 5 1/2-1/2 12 mill. Des trois auteurs qui ont décrit cet
insecte sous trois noms différents, deux le comparent au crepitans,
auquel il ressemble effectivement par sa forme allongée et parallèle,
mais dont il diffère par la coloration qui est bien moins rouge,
plus jaune sur tout le corps, à l'exception des élytres, qui sont
d’un brun grisâtre, et de l’abdomen qui est d’un jaune brunâtre,
plus ou moins foncé, quelquefois presque aussi clair que le sternum,
avec une bordure un peu rembrunie; il n’y a pas de tache sur les
antennes qui ne deviennent rousses qu’à partir du cinquième article.
Tête et corselet plus étroits, la première moins ponctuée, les yeux
un peu plus saillants; le second plus allongé, plus rétréci à son
extrémité antérieure, faiblement arrondi sur les côtés, avec les
angles postérieurs un peu plus saillants, parsemé de petits points
pilifères peu serrés, un peu plus convexe. Élytres ressemblant
encore plus à celles de l’oblongus qu’à celles du crepitans, avec les
intervalles relevés de même en côtes étroites peu saillantes, sépa-
rées par des sillons fort peu profonds et moins densément ponctués
et pubescents. Antennes et pattes grêles, bien plus longues que
dans le crepitans. I] se rencontre communément dans la République
argentine et même dans le Brésil méridional. C’est l'espèce qui
varie le plus pour la taille. On le prend au printemps, d'après le
prof. Strobel.. Le bicolor n’en est qu’un petit individu en assez mau-
vais état.
10. Br. grandis Brullé. Voy. d’Alc. d'Orbigny, Ent. p. 12.
Long. 15-17 mill. Il ressemble, mais en grand, au pallipes ; la colo-
ration de la tête et du corselet est plus foncée et d’un rouge un peu
brunâtre, les élytres sont un peu plus brunes; tout le dessous du
corps, à l'exception de la tête et du prosternum, est d’un brun noi-
râtre, les antennes sont colorées de même, ainsi que les pattes ;
sous les genoux il y a une grande tache brune. Il n’y a pas grande
différence dans la forme de la tète et du corselet, qui sont également
lisses et glabres, les bords latéraux de celui-ci sont plus relevés,
surtout près des angles antérieurs, les élytres sont plus larges, plus
carrées, moins convexes sur le disque, les côtes sont plus saillantes,
plus tectiformes, le fond des strieStoffre une ligne de petits points
80 MONOGRAPHIE
. enfoncés, mais les deux versants des côtes sont très-finement cha-
grinés, nullement ponctués; la pubescence est fort peu sensible.
Les antennes sont sensiblement plus longues et plus robustes, il en
est de même des pattes. Deux individus de Bolivie, provenant de
la même source que ceux décrits par Brullé.
71. Br. marginellus Dejean. Long. 11-14 1/2 mill. Dans cette
espèce qui ressemble au grandis, et qui est colorée à peu près de
même, le corselet est plus court, plus arrondi sur le milieu des côtés,
encore plus brusquement rétréci avant la base dont les angles
sont encore plus saillants; les élytres sont plus étroites et plus
allongées sans l’être autant que dans le vicinus, les côtes sont un
peu plus élevées, le sommet en est plus arrondi, plus lisse et lui-
sant; les intervalles des côtes sont finement granuleux et pubes-
cents vers les côtés et l'extrémité des élytres. Celles-ci sont noires
comme dans le pallipes, l'extrème rebord latéral et les épipleures
fauves : le dessus de la tête, le prosternum, le milieu des deux sec-
tions postérieures du sternum et les épisternes intermédiaires sont
ferrugineux, le reste est d'un noir brunâtre ; les antennes ont ordi-
nairement, mais pas toujours, les troisième et quatrième articles
tachès de noir, les pattes sont entièrement d’un jaune testacé ; les
antennes et les pattes ne sont proportionnellement ni plus allongées
ni plus fortes que dans le pallipes. Le prof. Strobel (Att. dell. Soc.
Ital. di Sc. Natu. XII. 1869. p. 240), nous apprend qu’on le prend
au printemps à Palerme (Rép. Arg.) sous l’écorce des arbres coupés.
72. Br. immarginatus Brullé. Voy. de d'Orb. Ent. p. 20
(1838) — Br. maculipes Waterhouse, Mag. of nat. hist. 1841. IV.
p. 1. Long. 12-14 1/2 mill. De la taille du marginellus auquel il
ressemble beaucoup, et dont il n’est probablement qu’une variété ;
la forme et la coloration sont à peu près les mêmes, mais le rebord
latéral et les épipleures des élytres sont de la couleur de celles-ci,
etil y a plus ou moins de noir aux genoux, qui sont quelquefois
obscurcis même en dessus. Ces deux espèces habitent la république
Argentine et l'Uruguay.
73. Br. pallipes Dejean — Br. platensis var? Waterhouse, L. €.
p. 802. Long. 6 1/2-8 1/2 mill. Cette espèce affecte plutôt la forme
du mexicanus que celle du crejitans, mais le corselet est tout à fait
lisse, et le vertex l’est aussi davantage; le corselet est un peu plus
court, la rondeur des côtés est sujette à varier ; les élytres ont
presque la même forme et la même convexité que dans le mexicanus,
mais elles sont un peu plus étroites, elles sont lisses et glabres,
excepté vers les côtés et l’extrémité où elles sont finement granu-
de di ss dla dima
rates mimintanbee dise
dns fs mnt on in de. ft dun. Été LS SSL tn ét né
DES BRACHYNIDES. 8!
leuses et visiblement pubescentes ; les intervalles des stries sont
relevés à peu près de même. Téte et corselet colorés de même,
antennes d’un jaune testacé, devenant fauves à partir du cinquième
article ; dessous du corps presque noir, à l'exception du prosternum
et du milieu du métasternum, qui sont testacés ; élytres d’un noir
légèrement grisätre, sans bordure ; pattes d’un jaune pâle, quel-
quefois un peu rembruni aux genoux. Commun dans là République
argentine et dans l'Uruguay.
74. Br. intermedius Brullé. Voy. de d'Orb. Ent. p. 20. Long.
8-9 mill. Il est voisin du pa!lipes, mais il en diffère par la forme des
élytres qui vont en s’élargissant sensiblement vers l'extrémité,
dont le disque est moins convexe, et dont les 5 où 6 premières
côtes sont plus fortement relevées ; tous les intervalles des côtes
sont finement granuleux et pubescents, même sur le disque, les
troisième et quatrième articles des antennes sont bruns, ainsi que
près de la moitié extérieure des cuisses, dans certains individus,
mais dans d’autres il n’y a guère que les genoux qui soient rem-
brunis. Environs de Montevideo ; trois individus. L'un d’eux, qui
faisait partie de la collection Gory, était indiqué comme venant
du Chili, mais c'était évidemment une erreur. |
75. Br. xanthopleurus Chaudoir. Long. 9 mill. Trés-voisin
du lateralis, coloré de même, mais différant par son corselet plus
étroit, un peu plus allongé ; ses élytres plus allongées, plus paral-
lèles, plus planes sur le disque où les intervalles sont un peu plus
relevés. La forme des élytres, qui sont également pubescentes, le
rapproche du vicinus. Il habite les environs de Montevideo, et m'a
été envoyé par M. Schmeltz de Hambourg.
76. Br. limbiger Chaudoir. Long. 8 mill. Le Br. lateralis est
le centre d’un groupe d'espèces dont l'habitat s'étend sur le midi
des Etats-Unis, la Californie, le Mexique et l'Amérique tropicale,
(Colombie, Guyane, Région de l’Amazone, Brésil, Pérou), et dont
les unes ont une bordure jaune aux élytres, comme le type du
groupe, les autres, comme l’arboreus, en sont dépourvues. Elles
sont toutes extrêmement voisines les unes des autres, et se distin-
guent entre elles par la saillie plus ou moins sensible des côtes des
élytres, la forme du corselet, la coloration des antennes et du des-
sous du corps, et la distribution de la pubescence sur les élytres.
Bien que faible, elle recouvre dans le vrai lateralis toute leur
superficie, tandis que dans l’arboreus, ainsi que nous l'avons fait
remarquer chez les pallipes, elle ne se voit que vers les côtes et
l'extrémité, laissant le disque glabre ; dans les deux, les côtes des
ANNALES DE LA 500. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX, ii
82 MONOGRAPHIE
élytres ne sont presque pas visibles, et les stries ne sont indiquées
que par une élévation à peine sensible des intervalles, les quatre
premiers articles des antennes sont presque blancs; dans ‘tous mes
arboreus, l'extrème base des troisième et quatrième articles est
noirâtre, ce qui n'est jamais le cas dans le lateralis ; les sept der-
niers sont plus foncés dans l’arboreus; dans le lateralis il n’y a de
brun en dessous que les côtés et l'extrémité de l’abdomen avec les
épisternes postérieurs ; dans l’arboreus il n’y a de rougeâtre que le
milieu des deux parties postérieures du sternum, et quelquefois les
épisternes intermédiaires.
Le limbiger ressemble beaucoup au lateralis et il a comme celui-ci
une bordure latérale jaune ; la pubescence couvre toute l’élytre,
mais les intervalles sont plus convexes, le premier (sutural), le
troisième et le cinquième sont un peu relevés en côte ; la première
moitié du troisième article des antennes est légèrement rembrunie,
le dessous du corps est comme dans le /ateralis, mais l'abdomen est
brun foncé, excepté le milieu de sa base qui est rougeàtre. Il m'a
été envoyé par M. Sahlberg fils comme venant de Cantagallo
(prov. de Rio-Janeiro).
77. Br. xanthophryus Chaudoir. Long. 6-7 1/2 mill. Aucun
des six individus que je possède ne dépasse la taille des plus petits
individus du lateralis ; il est coloré comme celui-ci, à l'exception
des antennes, qui sont rembrunies dès le troisième article, et de
l'abdomen qui ne l’est guëre que sur son bord latéral, mais ses
élytres sont plus rétrécies vers la base, et les intervalles sont plus
relevés que dans le lateralis, sans l’être pourtant autant que dans
le limbiger. M. Bates l'a pris abondamment à Parà, (bouches de
l’Amazone). Le Br. marginiventris Brullé lui ressemble beaucoup,
et n’en diffère peut-être même pas, mais bien que je l’aie vu au
Museum, je n’ai pas pu le comparer avec mes types et j'ai craint de
les réunir, vu la différence d'habitat ; l'espèce de Brullé habite les
bords du Parana.
78. Br. æger Chaudoir. Long. 6-7 mill. Taille et forme du
précédent, coloration des élytres plus claire dans mes cinq indivi-
dus, les quatre premiers articles aussi blancs que dans le lateralis,
jamais d'ombre brune autour des genoux, abdomen jaunâtre, à
peine rembruni sur ses bords latéraux; intervalles des élytres et
bordure comme dans le précédent. Nouvelle-Grenade.
79. Br. fulvipennis Chaudoir. Long. 7 1/2-8 mill. Comme dans
l’arboreus la pubescence s’efface aux abords de la suture, qui est
glabre sur une assez grande largeur, la partie antérieure du rebord
SA
DES BRACHYNIDES. 89
latéral des élytres et des épipleures est brune comme le reste des
élytres, qui sont moins obscures ; le reste est jaunâtre ; la tête et
le corselet sont plus rougeàtres que dans le lateralis, les antennes
et les pattes sont colorées comme dans l’arboreus. L’abdomen est
aussi coloré comme chez ce dernier, seulement il est d’une nuance
plutôt brune que noire. Quatre individus venant du Pérou.
Note. Les entomologistes américains ne veulent considérer mon
Br. leucoloma que comme une variété du lateralis ; sans prétendre
décider cette question d’après le seul individu que je possède, je
dois cependant faire observer que sur une centaine d'individus du
lateralis que j'ai examinés, je n’en ai pas vu un seul qui eut le cor-
selet aussi arrondi sur les côtés, ni aussi sinué et rétréci avant la
base ; les intervalles des élytres sont aussi visiblement plus relevés
qu'ils ne le sont jamais dans le lateralis. La coloration est plus rou-
geatre, et les antennes positivement moins grêles ; ces caractères,
d’après ce que nous avons dit plus haut, nous semblent mériter
d’être pris en considération.
80. Br. nigripes Waterhouse, Mag. of nat. hist. IV, p. 352,
(1843). Long. 6 mill. Il ressemble assez par sa forme au xantho-
phryus, mais il en diffère beaucoup par sa coloration. Tête et cor-
selet tant en dessus qu’en dessous d’un rouge un peu plus jaunâtre
que dans le pachygaster ; élytres d’un brun obscur, ainsi que la plus
grande partie du dessous du corps, les pattes. les troisième et
quatrième articles des antennes, les palpes et les pattes; il y a un
petit anneau brun sur les deux premiers articles des antennes, et
le reste, ainsi que les sept derniers sont roux, de même que le
milieu des deux parties postérieures du sternum, les hanches, les
trochanters, les attaches des cuisses et les geuoux. Cors2let un peu
plus court, un peu moins lisse que dans le lateralis, mais nullement
ponctué, plus plan, un peu plus relevé sur ses bords, avec la ligne
médiane profonde; élytres assez élargies vers l'extrémité, pas beau-
coup plus longues que larges, très-finement chagrinées, légère-
ment pubescentes vers les bords, avec les intervalles visiblement
relevés en forme de côtes peu élevées et pas plus lisses que le reste.
Cinq individus venant de Montevideo, de Maldonaldo et des Pam-
pas argentins (Germain). L'un d’eux est un type de M. Water-
house.
81. Br. genicularis Mannerheim, Bull. des Nat. de Mosc. 1837.
IL. p. 39 — Br. brunnipennis Putzeys, (Prém. Ent.), Mém. de la
Soc. des Sc. de Liège. II p. 397 (1845). Long. 6 3/4-9 mill. Cette
espèce, très-bien décrite par ces deux auteurs, se reconnaît faci-
lement à sa tête et son corselet d’un rouge légèrement brunâtre,
84 MONOGRAPHIE
à ses élytres d’un brun peu foncé, lisses, un peu luisantes, pubes-
centes seulement vers les bords, (comme l'avait déjà très-bien
observé Mannerheim), avec des intervalles très-légèrement con-
vexes, mais non relevés en côtes ; sa forme est à peu près celle
du pallipes, dont il a tout à fait le corselet, mais les élytres sont
un peu plus convexes; les cuisses sont très-rembrunies vers
l'extrémité. Plusieurs individus, dont un type de Mannerheim,
venant de la province de Rio-Janeiro. (Bescke, Sahlberg fils.)
Un individu, le plus petit de tous, se distingue de la forme
typique par son corselet plus étroit, nullement arrondi sur les
côtés, et atteignant le maximum de sa largeur à son extrémité
antérieure, ainsi que par ses élytres plus aplanies sur le disque et
dont les intervalles ne sont point relevés; la coloration est d’ail-
leurs identique ; je ne le considère que comme un individu impar-
faitement développé.
82. Br. brunneus Castelnau, Etud. entom. (1835.) p. 99 —
Br. gilvipes Mannerheim, Bull. des Natur. de Mosc. 1837. IT. p. 41.
Long. 6 1/2-8 mill. Entièrement brun; plus obscur en dessus
qu'en dessous, surtout sur la tête et le corselet qui sont presque
noirs. Tous deux sont lisses comme dans les précédents, et ce
dernier est un peu plus étroit que dans le genicularis, moins large
que la tête, un peu plus long que large, peu arrondi sur les
côtés, rétréci et longuement sinué avant la base, dont les angles
sont un peu saillants et subaigus ; ceux antérieurs ne sont point
arrondis au sommet ; Le dessus très-finement ridé, un peu convexe ;
ligne médiane assez imprimée, n'atteignant pas les extrémités ;
les élytres sensiblement élargies en arrière, comme dans le
nigripes, et pas plus longues, assez convexes, très-subtilement
chagrinées, glabres sur le disque, avec des intervalles arrondis,
plus ou moins, mais peu convexes, et offrant le long des stries
des rangées de points peu nombreux, quelquefois effacés. Base
des mandibules, côtés du labre, palpes et les quatre premiers
articles des antennes d'un jaune sale plus ou moins pâle, pattes
plus elaires, quelquefois blanchâtres. Mes cinq individus, dont
l’un est un type de Mannerheim, viennent de Saint-Thomas, l’une
des petites Antilles ; d’après le comte de Castelnau, elle se retrou-
verait à Cayenne.
83. Br. melanarthrus Chaudoir. Long. 10 mill. I ressemble
par la forme au nigricans, et ses élytres sont tout aussi larges et
aussi courtes, mais il est autrement coloré; le dessus est d’un
brun foncé terne, les quatre premiers articles des antennes sont
bruns, variés de ferrugineux sur les deux premiers, les sept
"FR
DES BRACHYNIDES. 85
autres sont fauves; les pattes d’un jaune clair, avec l'extrémité
des cuisses noire, les hanches et les trochanters bruns. La tête
est un peu plus étroite ; le corselet est plus rétréci à son extrémité,
plus arrondi sur les côtés, et je crois qu’il doit être lisse, et que
les rides dont sa surface est couverte dans mon unique individu,
ne sont qu'accidentelles; les élytres sont semblables, encore un
peu plus convexes, un peu plus chagrinées, ce qui leur ôte le
Juisant qu'ont celles du nigricans ; les intervalles, sans former
des côtes, sont sensiblement plus convexes, et le fond des stries
est parsemé de petits points, généralement disposés en lignes.
M. Sallé m'en a donné un individu pris au Mexique.
S4. Br. nigricans Chaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1850. I.
p. 82. Long. 9-10 1/2 mill. En renvoyant à ma description fort dé-
trillée, je ferai observer que le dessus de cette espèce est encore plus
luisant que chez le genicularis, et complètement glabre, et que
c'est, avec le précédent, l'espèce dont les élytres sont le plus
élargies et le plus convexes; il est entièrement d’un noir bru-
nâtre ; les palpes, la bouche et les antennes (excepté les troisième
et quatrième articles qui sont noirs) sont d’un roux foncé, ainsi
que les pattes qui sont brunes vers l'extrémité des cuisses et
quelquefois le long du côté inférieur des jambes. Province de
kio-Janeiro, Novofriburgo (Bescke), Petropolis (Sahlberg fils).
S5. Br. Sallei Chaudoir. Long. 13 mill. Coloré comme le
melanarthrus, dont il diffère par ses élytres bien plus allongées,
et qui sont de moitié environ plus longues que larges; le corselet
lisse; les intervalles des élytres légèrement convexes et arrondis ;
les côtés, faiblement arrondis, sont presque parallèles ; il y a un
large anneau brun sur le premier article des antennes, et la base
du troisième est aussi de cette couleur, elles atteignent la moitié
de la longueur des élytres. [ y en a un individu dans la collection
de M. Sallé, et un second (sous le nom de spinipes) dans celle de
M. Chevrolat. Tous deux sont originaires du Mexique.
86. Br. atramentarius Mannerheim, Bull. des Natur. de
Mose. 1837. II. p. 40. Long. 6 1/2"— 13 mill.; larg. 2 3/4" —6 mill.
D'après les mesures indiquées et l1 description, ce doit être une
grande espèce de forme allongée, car sa largeur dépasse de peu
celle du nigricans, tandis qu'elle est de près de moitié plus longue.
La tête et le corselet sont lisses et luisants, ce dernier est très-fine-
ment ridé en travers ; la première est ovale, avec un point imprimé
sur le vertex, le second plus étroit que la tête, bien plus long
que large, peu arrondi sur les côtés, très-rétréci avant la base,
86 MONOGRAPHIE
dont les angles sont saillants et aigus, et modérèment convexe;
les élytres sont quatre fois plus longues que le corselet, assez paral-
lèles, un peu convexes, avec des côtes obsolètes, dont les inter-
valles sont légèrement rugueux en travers. Tout le dessus de
l’insecte est noir, le dessous d’un brun noiràtre: la base des
cuisses, les tarses et les sept derniers articles des antennes sont
bruns; les quatre premiers noirs avec le bout rougeûtre, les
pattes noires. Taille et forme du marginellus. Il a été envoyé au
comte Mannerheim par feu Bescke, comme venant de l'intérieur
du Brésil, mais il ne s’est pas trouvé dans les envois que j'ai reçus
de ce collecteur.
87. Br. niger Chaudoir. Long. 9-10 mull.; larg. 4 1/2 mill.
Colorè à peu près comme le précédent, mais bien moins grand,
rappelant la forme du fuscicornis, mais plus étroit. Tête et disque
du corselet lisses, base et bord antérieur de ce dernier un peu
rugueux ; sa forme un peu plus allongée et ordinairement moins
large antérieurement. Élytres un peu plus rétrécies vers la base,
un peu plus largement et quelque peu obliquement tronquées à
l'extrémité, glabres, à l'exception des côtés et de l'extrémité qui
sont légèrement pubescents, avec des intervalles arrondis, assez
convexes, très-subtilement chagrinés, et le fond des stries un peu
ponctué, surtout vers les côtés. Tout le dessus est d’un noir assez
luisant, surtout sur la tête et le corselet, le dessous d’un noir
moins obscur et plus terne; palpes d'un ferrugineux obscur;
antennes rousses avec les quatre premiers articles noirs, pattes
entièrement noires. les cuisses luisantes. Sept individus des
environs de Montevideo.
88. Br. cinctipennis. Chevrolat, Col. du Mex. Cent. 2. (1835)
n° 163. Long. 8-9 mill. Cette espèce, déjà deux fois décrite, se re-
connaît à sa tête et son corselet d’un testacé rouge, ses élytres
bleues, un peu granulées et pubescentes, très-légèrement striées,
avec une suture rougeâtre, un peu plus large antérieurement,
atteignant l'extrémité, et une étroite bordure faisant tout le tour
de l'élytre, testacées, des palpes et des antennes d’un brun foncé,
avec les deux premiers articles ferrugineux, et les deux suivants
noirs à bise rougeûtre; les côtès du métasternum, les épisternes
postérieurs et l’abdomen brun foncé, les pattes rougeâtres avec
l'extrémité des cuisses, des jambes et les tarses noirâtres. Cinq
individus venant du Mexique (Mexico, Sallé).
89. Br. bilineatus Castelnau, Etud. entom. 1834, p. 99. —
Br. insignis Brullé. Voy. de d'Orbign. Ent. p. 20 (1843) — obliquus
DES BRACHYNIDES. S1
Brullé, ibid. pl. IT. fig. 4. Long. 7 1/2-9 mill. On le reconnait de
suite à la bande (vitta) oblique testacée, assez large, allant de
l'épaule à l'angle apical interne ; tête et corselet d’un rouge assez
intense, élytres d’un noir mat grisàtre, entièrement pubescentes,
très-faiblement striées ; antennes rousses ou brunâtres, avec les
deux premiers articles ferrugineux, tachés de brun, et les deux
suivants noirs ; les palpes ferrugineux; les cuisses d’un jaune pâle,
noirâtres vers l'extrémité, quelquefois presqu'entièrement noires
avec la base pâle, les jambes et les tarses noirs; le dessous foncé
avec le mésosternum et le milieu du métasternum testacés. L’in-
secte décrit par M. de Castelnau vient de Cayenne, et c'est aussi la
patrie d’un individu qui, sous ce nom, faisait partie de la collection
Dejean ; dans cet individu, la bande est plus étroite, les élytres
sont un peu plus convexes, et semblent glabres sur le disque, leurs
stries sont plus distinctes; les trois autres, qui constituent le vrai
insignis, viennent de Bolivie et des Pampas. (Guérin et Germain).
90. Br. longipalpis Wiedemann, Germar’s Mag. der Entom.
IV. p. 118, n° 17; Dejean, Spec. Long. 5 1/2-7 mil]. De la Présidence
du Bengale ; Coll. Dejean, Dr. Bacon.
STYPHLOMERUS Chaudoir:.
atupÀoc, serré, m:p0<, article.
Brachinus auctorum.
Crepidogaster Bates.
Ligulu coriacea, (non cornea), pellucida, truncata, plerumque bise-
tosa; paraglossæ membranaceæ, latæ, glabræ, (nec supra,
nec apice pilosæ), recte truncatæ, ligulam haud superantes,
in summo angulo externo lobulum bamiformem parvulum
glabrum projicientes, (ferè ut in Aptino, sed multo minorem,
et glabrum).
Palpi crassiores, dense pilosuli ;, maæillares articulo penultimo bre-
viore, conico, ultimo longiore, subinflato-ovato, apice trunca-
tulo ; labiales articulo ultimo subsecuriformi, oblique truncato,
Mentum pellucidum, sat profunde emarginatum, dente medio tri-
gono, minus acuto ; lobis divergentibus, latiusculis ; epilobis,
sutura distincta, trigonis, apice rotundatis.
Labrum ut in Pheropsophis.
Antennæ crassiusculæ, totæ dense pilosulæ, articulis connexis,
teretibus, tertio sequentibus parum longiore.
88 MONOGRAPHIE
Pedes cum femoribus dense pilosuli ; {ursi articulis basi vix atte-
nuatis; antici maris articulis tribus primis evidenter dila-
tatis, primo longiore, plerumque intus producto et apice obli-
que truncato (in aulico vix obliquato), sequentibus duobus
brevius cordatis, subtus biseriatim limellato-papillosis.
: PR ‘ .
Episterna postica ut in Brachynis.
:; P y
Caput quoad formam ut in his, cum thorace subquadrato-cordato
planatoque, creberrime granulato-punctatum : elytra dense
pubescentia, haud costata.
Ce genre se distingue de tous les Brachynides par ses para-
glosses entièrement glabres, tant en dessus qu'à l'extrémité; les
articles des antennes et des tarses sont plus serrés et plus adhé-
rents les uns aux autres que dans les Brachynes, dont le distingue
aussi la dent de l’échancrure du menton, la dilatation du dernier
article des palpes labiaux, la brièveté et la forte pubescence de tous
les palpes, ainsi que celle plus dense des pattes, et la forme des
articles dilatés aux tarses antérieurs des mâles, ainsi que la forme
et la ponctuation du corselet, qui, comme la tête, est couvert de
très-petits points extrêmement serrés.
La plupart des espèces ont les élytres d’un noir grisätre avec un
dessin jaune :
St. aulicus, quadrimaculatus, equestris, cribricollis, parallelus,
ecilis et ludicrus.
Les autres ont des élytres noires sans tache, ce sont :
St. ruficeps; Batesi, dichrous et fusciceps.
STYPHROMERUS Chaudoir.
T2pp0s, serré, pps. article.
Mentum dente medio prominulo, trigono.
Antennæ crassiusculæ, articulis teretibus aggregatis.
Palpi crassiores, dense pubescentes, labiales artieulo ultimo subse-
curiformi, maxillares penultimo brevi, ultimo inflato-ovato,
longuisculo.
Thorax quadrato-subcordatus, planiusculus, crebre punctulatus.
Elytra haud costata, granulata denseque pubescentia.
1. St. aulicus Dejean /Brachinus). Long 7-7 1/2 mill. D'un jaune
pàle, avec une tache d'un noir grisâtre en forme de croix, qui, sur
la suture, n’atteint pas la base, et se dilate fortement à l'extrémité
le long du bord postérieur, ses branches latérales n’atteignent pas
LP
DES BRACHYNIDES. 59
les bords, et s'arrêtent à la huitième strie, se dilatant à leur extré-
mité seulement en arrière ; il y a de plus une petite tache, de même
couleur, à la base des troisième et quatrième intervalles. Tête
courte, arrondie, assez large, peu rétrécie à sa base, peu convexe,
entièrement ponctuée et pubescente ; corselet aussi large que la tête
avec les yeux, un peu moins long que large, modérément rétréci
dans sa moitié postérieure, un peu arrondi sur la partie antérieure
des côtés, qui sont longuement, mais modérément sinués en arrière
et forment avec la base un angle droit, nullement saillant, dont le
sommet n'est pas arrondi, celle-ci coupée carrément; le dessus
plan, couvert d'une ponctuation serrée et assez forte, et d’une
pubescence bien visible; la ligne médiane bien imprimée, les côtés
un peu aplanis et assez relevés ; de chaque côté de la base une
excavation assez sensible. Élytres environ trois fois plus larges que
le corselet, de fort peu plus longues que larges, très-peu rétrécies
vers la base, avec les épaules assez carrées, mais très-arrondies
au sommet; les côtés assez arrondis, surtout postérieurement,
l'extrémité largement tronquée et coupée carrément; le dessus
peu convexe, entièrement couvert d’une assez forte granulation
très-serrée, et d’une pubescence très-visible; faiblement striées
avec les intervalles à peu près plans. Épisternes lisses, le reste
du dessous plus ou moins ponctué, l'abdomen surtout, qui est
pubescent. Antennes épaisses, n'atteignant pas la moitié des
élytres, avec les deux premiers articles et la première moitié du
troisième d’un jaune pâle, le reste d’un brun clair, ainsi que
l'extrémité des mandibules. Huit individus de diverses parties
du Sénégal.
2. St. quadrimaculatus Dejean. Long. 9-10 1/2 mill. Plus
allongé que l’œulicus, mais moins que l’equestris. Tête et corselet
ponctuëés comme dans l’aulicus, mais tous deux plus allongés; ce
dernier a la partie rétrécie plus longue; le dessus moins plan,
nullement aplani sur les côtés, et le bord latéral finement relevé ;
la ligne médiane moins profonde. Élytres un peu moins courtes,
un peu plus rétrécies vers la base et moins arrondies sur les côtés,
le dessus comme dans l’aulicus. Coloré comme le précédent; sur
les élytres une tache ovale à l'épaule, et une seconde arrondie
près des côtés à quelque distance de l’angle postérieur, toutes
deux adhérentes à la bordure marginale qui ne dépasse pas la
seconde tache et se prolonge sur la base seulement jusqu’au
pédoncule ; taches et bordure d’un jaune pâle; il y a quelquefois,
comme dans l’equestris, une petite tache brune sur le milieu de
chaque côté du disque, et une ombre, également brune, sur les
côtés du milieu de la base de l’abdomen, derrière les hanches
ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XIX, 12
Y0 MONOGRAPHIE
postérieures; les antennes sont d’un brun roussâtre, avec les
articles de la base plus clairs; l'extrémité et le tranchant des
mandibules en dedans bruns. Six individus des mêmes localités.
3. St. equestris Dejean. Long. 9-10 mill. Il ressemble beaucoup
au quadrimaculatus et n’en diffère que par ses élytres plus allon-
gées, un peu plus parallèles; par la bordure latérale qui se pro-
longe jusqu’à l’angle postérieur externe, par la tache humérale
plus allongée, se prolongeant sans se rétrécir près de la base,
s'élargissant davantage vers la suture en arrière, et dentelée à
son bord postérieur; et par la tache postérieure qui s’étend jusqu’à
la deuxième strie, tandis que, dans le quadrimaculatus, elle ne
dépasse guère la quatrième ; le reste est comme dans cette espèce.
Commun au Sénégal, il se retrouve dans le Kordofan.
4. St. cribricollis Chaudoir. Long. 9 1/2 mill. Trois individus
pris par M. Boccandé dans les possessions portugaises sur le
Sénégal sont pareils à l’equestris, et offrent le même dessin, la
même granulation de la tête et du corselet, la même pubescence
et une coloration identique, mais le corselet est positivement plus
court, la partie postérieure rétrécie est moins allongée, la base
est coupée moins carrément, et le dessus est moins convexe; les
élytres sont plus étroites et plus parallèles, la tache humérale est
un peu plus courte, et celle postérieure ne s’avance vers la
suture que jusqu’à la troisième strie ; les stries sont un peu mar-
quées. Par conséquent sa forme le rapproche davantage du paral-
lelus, qui est autrement ponctué sur la tête et le corselet.
). St. parallelus Chaudoir (Brachinus), Bull. des Natur. de
Mosc. 1843. p.715. Long. 9-10 mill. En décrivant cette espèce, je
n'ai pas relevé le caractère qui la caractérise le plus nettement,
c’est la finesse de la ponctuation qui couvre la tête et le corselet,
comparée à celle des espèces précédentes. Tête et corselet plus courts
que dans l’equestris, ce dernier est moins long que large, la partie
postérieure est plus courte et moins étroite; la base est coupée
moins carrément, eten général sa forme est comme celle du cri-
bricollis, mais la ponctuation est très-fine, très-serrée. Élytres assez
allongées, parallèles, offrant la même granulation et la même pu-
bescence; le dessin est presque le même que dans le cribricollis,
seulement la tache postérieure ressemble plutôt à une bande trans-
versale, qui n’atteint pas la suture ; est assez dentelée antérieu-
rement, et dont le bord postérieur n’est pas nettement défini, car
entre la bande et le bord postérieur, on aperçoit de petites lignes
jaunâtres. Cinq individus venant du Kordofan.
Var? Br. undulatus Chaudoir, ib. p. 712, est ponctuée sur la tête
CUT
pt
DES BRACHYNIDES. 91
et le corselet exactement comme le type, mais le corselet est plus
étroit et la tache humérale est plus grande (comme dans l’eques-
tris); les élytres sont encore un peu plus étroites, mais je crois
qu'il vaut mieux ne le considérer que comme une variété locale
du parallelus. Trois individus venant du Sénégal. L'un d’eux
figurait sous le nom de Boccandei dans la collection Dejean.
6. St. exilis Laferté (Brachinus) Rev. et Mag. de Zool. 1850.
Long. 5 1/2 mill. Beaucoup plus petit que les précédents, il est
coloré à peu près de même, et tacheté sur les élytres presque
comme le quadrimaculatus, mais la couleur du fond est plus brune,
moins obscure, la tache humérale est plus étroite et ne dépasse
pas la cinquième strie, et les bords de la bordure et des taches
sont moins nettement définis; les antennes sont roussâtres,
le premier article d’un jaune pâle, les trois suivants plus foncés
que les derniers. Tête et corselet de la même forme que dans le
quadrimaculatus; la première ponctuée de même, le second cou-
vert d’une ponctuation plus profonde. Élytres plus étroites, moins
densément pubescentes, plus granuleuses. Trois individus pris
par M. Boccandé dans les possessions portugaises sur le Sénégal.
7. St. ludicrus Erichson (Brachinus), Wiegm. Arch. 1843. I.
p. 212. Je ne connais pas cet insecte, mais il appartient évidemment
à ce genre d’après la description que je reproduis : Opacus, testa-
ceus, elytris substriatis, nigris, maculis duabus basalibus, apiceque
sinuate flavis. Long. 3". Affinis Br. læto Dej.... dense pubescens.
Antennæ crassiusculæ, articulis tertio et quarto medio fuscescen-
tibus. Thorax subcordatus, elytra..….. maculis tribus magnis flavis,
primis duabus basalibus oblongis, tertia biloba, totum apicem
occupante. Pedes flavi.
8. St. ruficeps Chaudoir. Long. 6 mill. Tête plus fortement
ponctuée que dans l’exilis, un peu plus forte; corselet un peu moins
rétréci dans sa partie postérieure, conformé d’ailleurs de même,
encore plus ponctué et plus rugueux; un peu plus plan ; élytres
un peu plus larges, en rectangle d’un quart plus long que large, à
angles arrondis; le dessus plus plan, sans stries visibles, et
avec des intervalles complètement plans, antennes aussi courtes
que dans l’exilis. Tête, corselet et prosternum d’un testacé assez
rouge, élytres d’un noir grisâtre opaque; reste du sternum et
pattes d’un testacé plus clair, abdomen et antennes d’un brun
roussâtre, les troisième et quatrième articles de celles-ci noirs, les
deux premiers et les palpes rouges. Un individu venant de la
côte de Coromandel.
99 MONOGRAPHIE
9. St. Batesi Chaudoir — Crepidogaster bicolor. Bates, Geod. of.
Jap., in Trans. of the Entom. Soc. of London 1875. p. 307. Ce n’est
pas, comme M. Bates l’a cru, le Brach. bicolor Boheman, mais une
espèce distincte, qui en diffère par sa tête entièrement noire en
dessus, les épisternes intermédiaires et postérieurs noirs, l’ab-
domen d’un brun foncé, excepté l’anus qui est jaunâtre, et les an-
tennes rousses, à l'exception du premier article qui est d’un jaune
clair. Il habite le Japon et ne fait pas partie du genre Crepidogaster.
10. St. dichrous Chaudoir — Brachinus bicolor Boheman. Freg.
Eugen. Res. Ent. Bidr. p. 8. Il ressemble beaucoup au ruficeps,
mais il en diffère par la tête qui est noire, à l'exception de l’épi-
stome et du labre qui sont bruns, par la ponctuation moins serréeet
moins forte de la tête et du corselet, qui est plus étroit, dont la
partie postérieure est plus rétrécie, le rebord latéral plus étroit,
très-fin, et la couleur d’un jaune pâle; les élytres sont propor-
tionnellement un peu plus petites, granulées de même, mais les
stries sont plus visibles, ce qui fait paraître les intervalles moins
plans. Tout le dessous du corps est d’un jaune testacé, l’abdomen
seul est très-faiblement rembruni; les antennes sont rousses, les
deux premiers articles plus clairs, les deux suivants noirâtres ; les
pattes d’un jaune aussi clair que le dessous du corps. De même que
l’insecte décrit par Boheman, mon individu vient de Hongkong.
11. St. fusciceps Schmidt-Goebel. Faun. birm. p. 73. n° 5.
Long. 2 1/4" — 5 mill. Il ne saurait, quoique je ne connaisse
cet insecte que par la description, y avoir de doute qu'il ne
soit très-voisin du dichrous — bicolor Boheman ; mais il semble que
le corselet est plus ponctué, un peu plus allongé, un peu moins
rétréci postérieurement. Cependant, malgré la différence d’habitat,
il ne serait pas impossible que ce ne fût le même insecte. Schmidt-
Goebel l’a décrit comme venant de Birmanie ; il diffère du ruficeps
par la couleur de la tête, et la longueur du corselet.
CREPIDOGASTER.
Boheman. Ins. Caffr. I. p. 68.
Aptinus Dejean.
Crepidostoma Motscaulsky, Etud. entom. 1862. p. 54.
Ligula subcornea, brevis, lata, apice truncata, longius bisetosa et
ciliata; paraglossæ membranaceæ, subangustæ, ligula satis
longiores, subacute rotundatæ et pilosulæ.
; " ANA ie
EE
DES BRACHYNIDES. - 93
Palpi dense pubescentes, crassi, breviores; maxillares articulo
penultimo brevis valde conico, basi valde attenuato ; ultimo
præcedente plus duplo longiore, valde inflato-ovato, apice
obtusiusculo, vel suboblique truncato, interdum subcom-
presso; labiales penultimo subconico, oblique truncato, ultimo
longiore, maximo, valde inflato-securiformi, apice valde
oblique truncato.
Mentum pellucidum, breviusculum, perparum arcuatim emargi-
natum, medio triangulariter obsolete producto; lobis valde
divergentibus, brevissimis, latis.
Labrum brevissimum, subemarginatum, supra granulatum.
Antennæ dimidium corporis æquantes, interdum breviores (in
humerato), totæ dense pubescentes, ut in Sfyphromeris, articulo
tertio sequente vix longiore.
Pedes ut in Styphromeris; tarsi antici maris articulis tum duobus
(in picipenne), tum tribus (in costato et infuscato) dilatatis,
subtus dense papillosis, brevibus.
Episterna postica aut brevissima, transvers\, aut latitudine lon-
giora (in picipenne), trigona.
Caput basi haud attenuatum, thorax cordatus, interdum ovatus ;
elytra que breviora, plerumque anterius attenuata, apice valde
oblique intus truncata, cum capite et thorace dense granulato-
cribrata, pubescentia.
Habitus Aptinorum.
Ce genre est extrêmement distinct tant par sa forme que par ses
caractères, qui diffèrent en tant de points de ceux des Aptinus et
des Brachynus; il se rapproche un peu plus des premiers par sa
forme et par ses épisternes courts, mais ses énormes palpes le font
reconnaître aisément. Quant au caractère que Boheman a cru
trouver dans la conformation de l’abdomen, et qui lui a fait
donner ce nom au genre, il est illusoire, car l'abdomen n’est pas
autrement rebordé que dans les Brachynides en général, ce que
Boheman n'avait sans doute pas remarqué.
1. Cr. bimaculatus Boheman, Ins. Caffr. I. p. 69. ne 71.
Long. 7 mill. Je ne connais pas cette espèce qui se distingue de
toutes celles de ma collection par le dessin des élytres qui sont
noirâtres (nigrofusca), avec la base, dilatée sur la suture, les épi-
pleures et une grande tache arrondie, située près de l'extrémité,
mais plus rapprochée du bord latéral, d’un jaune testacé, comme
presque tout le reste du corps, à l'exception du dessus de l’ab-
domen et de bandes transversales sur les segments inférieurs qui
sont bruns. Tout le dessus est densément et fortement ponctué
et granulé ; la forme du corselet et des élytres semble être comme
94 MONOGRAPHIE
dans le costatus; le disque des élytres est légèrement sillonné.
Caffrerie intérieure.
2. Cr. picipennis Chaudoir. Long. 7 1/2 mill. Ressemble
beaucoup au costatus, dont il diffère par sa taille supérieure, ses
yeux plus plans, son corselet moins arrondi sur le devant des
côtés, un peu moins sinué derrière, avec le sommet des angles
de la base légèrement arrondi, les bords latéraux moins relevés,
surtout postérieurement; ses élytres moins courtes, peu arrondies
sur les côtés, avec des côtes moins élevées que les impaires du
costatus et égales entre elles. D’un jaune testacé plus pâle ; élytres,
avec les épipleures entièrement bruns; dessus de l'abdomen et
anus également bruns. Un individu pris par Drége au Cap de
Bonne-Espérance.
3. Cr. costatus Dejean /Aptinus]. Long. 5-6 mill. Dejean
décrit la tête et le corselet comme très-légèrement rugueux ;
il aurait dû dire que l’une et l’autre sont couverts d’une ponc-
tuation extrêmement serrée, composée de très-petits points assez
profonds, produisant une rugosité assez forte, et qui est propre
aux espèces de ce genre. Tête assez grosse, assez plane, très-peu
rétrécie vers sa base; yeux assez grands, modérément saillants.
Corselet pas plus large que la tête avec les yeux, plus long que
large, tres-rétréci postérieurement, la partie rétrécie allongée et
n'ayant guère à la base que la moitié environ de la lirgeur
antérieure ; bord antérieur échancré en arc de cercle, avec les
angles subaigus, nullement arrondis; la moitié antérieure des
côtés assez arrondie, la moitié postérieure longuement et assez
notablement sinuée ; angles postérieurs droits, nullement saillants,
presque pas arrondis au sommet, le dessus peu convexe, la ligne
médiane très-fine, les côtés de la base creux dans toute la partie
rétrécie, avec les bords latéraux assez relevés le long de l’exca-
vation, et très-finement dans leur partie antérieure. Élytres deux
fois et demie plus larges que le corselet près de leur extrémité,
qui forme un assez fort angle rentrant, très-rétrécies vers la base,
dont les épaules sont fort peu prononcées et arrondies, ainsi que
les côtés ; elles ne sont pas bien plus longues que larges, et laissent
l’abdomen assez à découvert; le dessus est assez plan, la suture
est plane, ainsi que le deuxième intervalle ; les intervalles 3-7 sont
relevés en carènes tranchantes, dont trois sont plus élevées que
les deux intermédiaires, et dont aucune n'’atteint l’extrémité ;
toute la surface, à l'exception du sommet des carènes, couverte
d’une forte granulation et d’une légère pubescence. Tout le des-
sous ponctué et pubescent, l'abdomen plus fortement. Entièrement
DES BRACHYNIDES. 95
d’un jaune pâle, excepté les élytres qui sont d'un brun assez clair,
avec les bords latéraäux et les épipleures jaunâtres ; l’abdomen
est quelquefois un peu roussâtre. Outre le type de la collection
Dejean, j'en possède un qui m'a été envoyé par M. Buquet, comme
venant du Cap des Aiguilles, plus petit et plus clair que le type,
qui a été pris par Goudot au Cap de Bonne-Espérance.
4. Cr. infuscatus Dejean (Aptinus); Boheman, Ins. Caffr. I.
p. 70. N° 72. Long. 4 3/45 3/4 mill. Cette espèce se distingue
facilement du costatus par l'absence de côtes sur les élytres,
qui sont seulement finement striées, avec les intervalles fort
peu convexes ; les antennes sont plus courtes, le corselet, éga-
lement plus long que large, est moins arrondi et moins sinué
sur les côtés du dessus de la base; le dessus, ainsi que la tête,
est ponctué à peu près de même. La coloration est la même,
excepté les élytres qui sont de la couleur du devant du corps,
avec une ombre brune qui couvre toute la partie postérieure du
disque, sans atteindre l’extrémité, ni le bord apical. Le dessus
de l’abdomen, ainsi que ses côtés et l’anus sont bruns, et la cou-
leur brune s’étend quelquefois sur presque tout l'abdomen. Le
type de Dejean vient du Cap de Bonne-Espérance, et Boheman
m'a envoyé un de ceux qu’il a rapportés avec raison à cette
espèce, et qui viennent de l'intérieur de la Caffrerie.
5. Cr. nonstriatus Chaudoir. Long. 4 mill. Plus petit que
les précédents, mais se rapprochant le plus de l’infuscatus, dont
il diffère par son corselet à peine aussi long que large, et dont
notamment la partie rétrécie est moins allongée; quant à la
ponctuation de la tête et du corselet, à la rondeur et à la sinuosité
des côtés de ce dernier, et aux ondulations de sa surface, elles
sont comme dans cette espèce ; les élytres sont plus petites, moins
arrondies sur les côtés, très-densément et profondément ponctuées,
mais sans le plus léger vestige de strie, ni d’élévation des inter-
valles. Il est en dessus d’un jaune brunâtre, beaucoup moins clair
que dans les espèces précédentes; les élytres sont brunâtres, avec
une assez large suture et une grande tache située dans l’angle
postérieur externe jaunâtres, mais ces deux nuances se fondent
insensiblement l’une dans l’autre, cependant il est évident que
par Le dessin des élytres, cette espèce se rapproche du bimaculatus ;
l’abdomen est d’un brun sale, tant en dessus qu'en dessous; cuisses
pâles, antennes, palpes, jambes et tarses roux-clair. Un individu
assez mal conservé m'a été donné par M. Steinheil, venant du
Cap de Bonne-Espérance.
06 MONOGRAPHIE
6. Cr. humeratus Chaudoir. Long. 5 1/2 mill. Sa forme
générale est plus élargie que celle des espèces précédentes; il
diffère de l’infuscatus par sa tête et son corselet d’un rouge bru-
nâtre, plus foncé que dans le nonstriatus; ses élytres et son ab-
domen entièrement noirs; le rebord latèral du corselet et son
rebord inférieur jusqu'à la suture des épisternes, noirâtres, ses
antennes rousses avec les deux premiers articles plus clairs,
sternum et pattes comme dans l'infuscatus. Tête plus large; un
peu plus lisse sur l’épistome et le milieu du devant du front.
Corselet un peu plus fortement ponctué en dessus; angles anté-
rieurs légèrement arrondis au sommet, côtés plus arrondis en
avant, plus sinués en arrière, base un peu arrondie, sommet
des angles postérieurs aussi un peu arrondi; rebord latéral
plus relevé, surtout près des angles de la base. Élytres plus
larges, moins rétrêcies vers la base, qui est plus profondément
échancrée, de sorte que les épaules se projettent en avant, en
formant un angle subaigu, arrondi au sommet; pas plus longues
que larges, plus arrondies sur les côtés; l'extrémité forme de
même un angle rentrant, mais l’angle sutural est arrondi; le
dessus est bien moins densément ponctué ; il n’y a de perceptible
que les cinq premières stries, et encore le sont-elles à peine; les
points ocellés le long du bord latéral et près de l’angle postérieur
externe plus gros; antennes sensiblement plus courtes, articles
intermédiaires en ovale très-court, presque lenticulaires, M. S. Ste-
vens m'en a vendu un individu, comme venant de la côte de
Malabar.
7. Cr. ovicollis Chaudoir. Long. 4 3/4 mill. Il diffère de tous
les précédents par la forme de son corselet, qui est en ovale un
peu plus long que large, et se rétrécissant assez sensiblement
vers la base; l'extrémité antérieure est tronquée, à peine échan-
crée, avec les angles nullement avancés, et arrondis au sommet ;
les côtés sont légèrement arrondis, un peu plus antérieurement,
nullement sinuës postérieurement, avec les angles de la base
arrondis, ainsi que celle-ci; le dessus de la tête et du corselet
est encore plus densément ponctué et chagriné,; il n'y a aucune
excavation sur les côtés de la base de ce dernier, le rebord latéral
est étroit, mais bien relevé, égal sur toute sa longueur. Élytres
formant un ovale régulier, sans épaules saillantes, et avec un fort
angle rentrant à l'extrémité, environ du double plus larges que le
corselet, de moitié plus longues que larges, nullement échancrées
à la base, assez planes, finement et densément granulées, assez
pubescentes ; les stries internes légèrement marquées, mais seule-
ment sur la moitié postérieure de l’élytre, les autres effacées. An-
DES BRACHYNIDES. 97
tennes à peu près comme chez le précédent. Tout le corps d’un
brun un peu plus obscur sur les élytres et l'abdomen que sur la
tête et le corselet ; le devant de la tête, l’épistome, le labre, la
bouche, les palpes et les deux premiers articles des antennes d’un
brun très-clair ; Le reste des antennes roux, avec les troisième et
quatrième articles rembrunis. Pattes jaune pâle, avec un anneau
près de l'extrémité des cuisses, et le côté externe des jambes noirà-
tres; tarses roux. Un individu du pays des Zoulous m'a été vendu
par M. S. Stevens. :
8. Cr. rufescens Motschulsky /Crepidostoma), Etud. ent. 1862,
p. 94. Long 4-9 mill. Espèce qui m'est inconnue, et bien plus
grande que toutes les précédentes dont elle différerait, d’après la
description, par le sixième intervalle des élytres fortement relevé
en carène tranchante: les autres seraient lisses, très-étroits, sé-
parés par de larges stries rugueuses, avec une double rangée de
petits poils. Tête et corselet très-densément ponctués; la première
allongée, insensiblement rétrécie en arrière, le second étroit, cor-
diforme, avec les côtés aplanis. Forme générale comme dans le cos-
tatus. D’un rouge brunâtre opaque, avec la tête, la suture et les
côtés des élytres, les antennes, les palpes et les pattes d’un testacé
rougeàtre. Egalement originaire du Cap de Bonne-Espérance.
(Ecklon ?).
MASTAX.
Fischer, Entom. ross. III. 111 ; Schmidt-Gœbel, Faun. Birm. p. 68.
Brachinus Fabricius, Dejean, Stéven.
Quoique établi depuis longtemps par Fischer de Waldheim, ce
genre n’a été dûment caractérisé que par Schmidt-Gæbel.
Liqula cornea, angusta, truncata, bisetosa ; paraglossæ membrana-
ceæ, amplæ, eamdem multum superantes, intus parallelæ,
extus rotundatæ, ciliatæ.
Palpi mediocres, dense pilosuli; maxillares articulo penultimo
brevi, ultimo ut in labialibus, subinflato-ovato, apice subu-
lato.
Mentum sat profunde emarginatum, dente medio basi lato, apice
acuto; media basi profunde excavata, fovea circum ciliata;
lobis antice acutis.
Labrum breve, antice subemarginatum, angulis subprominulis,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX, 13
98 MONOGRAPHIE
supra convexiusculum, læve, medio antico transversim im-
presso.
Antennæ pilosulæ, articulo tertio modice elongato.
Pedes dense pilosuli ; tarsi antici maris articulis duobus primis dila-
tatis, subtus biseriatim lamellato-papillosis.
Episterna postica angustissima, valde elongata.
Elytra in M. thermarum apice recte, in cæteris oblique intus trun-
cata.
CϾtera ut in Brachynis.
Toutes les espèces n’ont pas, comme l’a cru Schmidt-Gœbel, sur
le milieu du corselet un profond sillon, bordé de deux côtes longi-
tudinales; la présence ou l’absence de ce caractère peut servir à
établir des sections.
TABLEAU SYNOPTIQUE.
Thorax sulco medio profundo, utrinque carinato.
Elytra costis obsoletis.
M. thermarum, pulchellus, elegantulus, striaticeps, mϾstus, ornatus.
Elytra costata.
M. ornatellus, Parreyssi.
Thorax medio lineatus.
M. histrio, pœcilus.
1. M. thermarum Stéven, Mém. de la Soc. des Nat. de Mose. I.
p. 166. T. X. fig. 7; Dejean, Spec. Long. 6 mill. Il est sujet à va-
rier, quant à la coloration, suivant les localités ; ainsi, dans le type,
les antennes et les cuisses sont rouges ; la tête est noire, à l’excep-
tion du col, qui est rouge comme le corselet, le jaune de la base
s'étend presque jusqu'au bord latéral, formant presqu’une bande
transversale, et la partie antérieure des épipleures est de même
couleur. Dans plusieurs individus venant de la Sibérie méridio-
nale, les uns de Semipalatinsk (Kindermann), les autres du Lac
Saïisan (Gebler), les antennes ont des taches noirâtres sur les troi-
sième et quatrième articles, les cuisses sont rembrunies vers l’ex-
trémité ; la suture jaune se dilate fort peu à la base, et le devant
des épipleures est noir comme le reste; enfin dans le ruficeps Mot-
schulsky, des environs d’Astrabad (Karëélin), la tête est entière-
ment rouge, ainsi que les antennes et les cuisses ; la bande basale
jaune occupe tout l’espace compris entre la base et la tache blanche
antérieure, et teint en jaune pâle le devant des épipleures, mais
+
DES BRACHYNIDES. 99
comme il n'y à aucune différence de forme ni de ponctuation, on
ne peut considérer ces variations que comme constituant des va-
riétés locales. Le type se rencontre dans le Caucase et dans les pro-
vinces méridionales de la Russie d'Europe; je n’en ai pas vu
venant de Crimée. Il se trouve également dans la Sibérie orientale
drkoutsk).
2. M. pulchellus Dejean. Long. 3-3 1/2 mill. Dejean, dans sa
description, ne parle point des trois lignes ou côtes à peine élevées,
mais lisses, qui se détachent sur le fond velouté des élytres. Il ha-
bite les Indes orientales, mais j'en ai deux individus venant de
Chine (Hongkong), qui ne différent en rien du type de Dejean.
3. M. elegantulus Schmidt-Gœbel, Faun. Birm., p. 69., T. IT,
fig. 1. Long. 4 mill. Ne connaissant aucune des trois espèces dé-
crites par Schmidt-Gœbel, je renvoie aux descriptions détaillées
etaux excellentes figures que l’auteur en a données ; l’elegantulus
est voisin du pulchellus, mais le dessin des élytres est différent.
Birmanie (Helfer).
4, M. striaticeps Chaudoir. Long. 2 1/2 mill. C’est le plus petit
Brachynide connu jusqu’à présent, car il est encore inférieur pour
la taille au M. Parreyssi. Le dessin des élytres est presque comme
dans le pulchellus, mais la tache postérieure, voisine de l’angle api-
cal interne, manque. Tête plus courte, entièrement couverte en
dessus de fortes stries régulières, dont celle du milieu du front est
la plus profonde; le milieu seul du vertex est lisse. Corselet bien
moins allongé, pas plus long que large, rétréci de même avant la
base, avec les angles postérieurs saillants et assez aigus ; bord an-
. térieur nullement échancre ; angles antérieurs arrondis au sommet,
n’avançant nullement, côtés fort peu arrondis antérieurement, for-
tement sinués postérieurement; le dessus convexe lisse, avec des
rides longitudinales le long du bord antérieur, et une petite excava-
tion, de chaque côté de la base, rugueuse ; ligne médiane très-fine,
mais devenant profonde et s’élargissant postérieurement ; de cha-
que côté de cette ligne, une autre très-fine un peu élevée et légère-
ment arquée, de manière que leurs extrémités sont un peu plus
rapprochées l’une de l’autre que leur milieu; à côté de ces lignes,
en dehors, une couple de fines rides longitudinales; le rebord la-
téral très-fin. Forme des élytres comme dans le pulchellus ; les trois
côtes lisses sur chacune se retrouvent, mais elles sont plus larges,
ce qui fait que les intervalles veloutés qui les séparent sont bien
plus étroits, la première semble par places se réunir à l'intervalle
sutural, formant ainsi de chaque côté de la suture trois à quatre
100 MONOGRAPHIE
taches veloutées. Tête brune, avec la base et Le bord antérieur rou-
geâtres ; antennes noirâtres, avec les 3 premiers articles et la base
du quatrième testacés ; corselet d’un testacé rougeûtre, plus clair;
élytres d’un noir verdätre, avec une assez large suture jaunâtre,
l'anneau huméral et la tache postérieure externe comme dans le
pulchellus. Dessous du corps à peu près semblable. Un individu,
venant du Deccan, m'a été vendu par M. $. Stevens.
5. M. mœstus Schmidt-Gœbel, Faun. Birm. p. 70, T. I fig, 3.
Cette espèce et la suivante, toutes deux plus petites que le pulchellus,
s’en distinguent par leur tête lisse et Le corselet noir ; elles diffèrent
entre elles par les côtès du disque striés dans le mæstus, et lisses
dans l’ornatus, outre quelques différences dans la sculpture et le
dessin des élytres. Birmanie.
6. M. ornatus Schmidt-Gœbel, ibid. p. 70, n° 3. Un peu plus
petit que le précédent, quoique pas autant que le striaticeps, l'an-
neau huméral projette un rameau en arrière vers le milieu, et les
taches postérieures internes se réunissent sur la suture ; la suture,
et à côté d’elle, une côte large qui n’atteint ni la base ni l'extrémité,
sont lisses et luisantes,; la ligne médiane du corselet, profonde
d’un bout à l’autre dans le mæstus,est presque effacée vers le milieu
dans celui-ci. Même patrie.
7. M. ornatellus. Boheman, Ins. Caffr. I, p.74 Long 3 1/2 mill.
Plus grand que le Parreyssi, dont il diffère par le corselet plus al-
longé, lisse sur les côtés du disque, avec le sillon du milieu plus
large, plus profond, et bordé de chaque côté d’une côte élevée as-
sez haute, le long de laquelle on voit extérieurement une ligne im-
primée et une couple de petites rides; par les élytres plus larges,
plus carrées, pas plus longues que larges, avec des intervalles plus
relevés en côtes, plus lisses, séparés par des sillons nullement gra-
nulès, mais très-finement chagrinés; la tête est d’un rouge plus
obscur que le corselet, qui est plus rouge et plus luisant que dans
le Parreyssi; les élytres, qui ne sont pas pubescentes, sont aussi
moins ternes, avec les côtes un peu luisantes; la tache fauve scu-
tellaire est coupée en deux par la suture, les deux taches latérales
sont à peu près pareilles ; le dessous du corps, excepté Le proster-
num, brun; les pattes et les antennes colorées de même, mais
celles-ci deviennent brunes à partir du troisième article, et les pal-
pes sont rembrunis vers le bout. Boheman m'a envoyé un de ses
types, venant des montagnes de l’intérieur de la Caffrerie.
8. M. ParreyssiChaudoir, Bull. des Nat. de Mosc. 1850. I. p. 84.
Je renvoie à la description détaillée que j'ai donnée de cette
espèce, qui vient de la Haute-Egypte (île de Phile). M. Tournier
tar
DES BRACHYNIDES. 101
l’a décrite une seconde fois sous le même nom (Ann. de la Soc. Ent.
de France, 1867. p. 561.), comme venant d'Algérie (Sétif).
9. M. histrio Fabricius, Syst. Eleuth. I. p. 219. n° 9. Long.
4mill. A la première vue, il ressemble un peu au fhermarum, mais il
est plus petit. Sa forme et sa coloration s’en rapprochent beaucoup.
La tête, ponctuée postérieurement, est lisse dans sa partie anté-
rieure ; le corselet offre les mêmes proportions, il est seulement un
peu plus arrondi près des angles antérieurs, et encore plus rétréci
avant sa base : le dessus est convexe, entièrement et assez forte-
ment ponctué, rugueux le long de la base; mais la ligne médiane
est très-fine, un peu plus imprimée postérieurement, et ne forme
point de sillon bordé de côtes élevées, comme c’est plus ou moins le
cas dans tous les précédents. Les élytres sont plus courtes, cepen-
dant un peu plus longues que larges, coupées assez obliquement et
formant un angle assez rentrant à l'extrémité ; le dessus est à peine
pubescent ; il n'y a que de très-petits poils isolés, répandus sur la
surface ; les stries ne sont guères plus distinctes. Tête et corselet
d’un testacé plus rougeâtre et surtout plus luisant ; il n’y a que la
partie antérieure lisse de la première qui soit noire; élytres d’un
noir velouté, avec une assez large suture rouge, légèrement rétré-
cie vers le milieu, et qui n’atteint pas le bord apical; la bande anté-
rieure blanche remonte légèrement vers la base, en se rapprochant
de la suture rouge qu’elle atteint, et elle se prolonge sur les épi-
pleures, celle postérieure est placée de même, et s’étend aussi en
s’amincissant quelquefois jusqu’au rouge de la suture. En dessous,
les deux premières parties du sternum et le milieu de métasternum,
ainsi que les hanches, sont testacés, le reste est brun foncé ; palpes
bruns, avec la base et la pointe du dernier article rougeâtres ; an-
tennes noires avec les deux premiers articles et la base du troisième
testacés ; cuisses noires avec la base blanchâtre, quelquefois jusqu’à
la moitié; jambes blanches avec le bout noirâtre, tarses un peu
roussâtres. Trois individus de la partie méridionale du Deccan.
10. M. pœcilus Schaum, Berl. Entom. Zeitschr. 1863, p. 82.
De la taille de l’histrio, dont il n’est peut-être qu'une variété de
coloration, comme le ruficeps l’est du thermarum. Sa forme est
exactement la même, les élytres ont Le dessus pareil, mais il y a trois
articles testacés à la base des antennes, tout le dessus de la tête est
rouge, la suture rouge n’est pas rétrécie vers le milieu, les épi-
sternes intermédiaires sont testacés, les cuisses d’un jaune clair
avec le genou seulement plus foncé, les palpes entièrement testacés.
J'en ai eu un individu de M.S. Stevens, venant de Hong-Kong; un
second était indiqué comme trouvé à Singapore.
TABLEAU ALPHABÉTIQUE
DES GENRES ET DES ESPÈCES.
N° d'ordre.
4 ©
29
78
APLOA.
picta.
acutangulus
alpinus .
atratus
ballista
capicola .
cordicollis
costatus. .
cyaneus .
cyanipennis
displosor.
Halteri
infuscatus
lugubris .
mutilatus
nigripennis
obliquatus
occipitalis
pyrenæus.
BRACHYNUS.
abbreviatus
abyssinicus
æger
ægypliacus
æquinoctialis .
afinis
africanus.
ambiquus .
angolensis
annulus
apicalis .
arboreus .
arcanus .
armiger . ;
atramentarius,
atripennis
atripes
aulicus
axillaris .
azureipennis .
Beauvoisi.
berytensis
bicolor
bicolor
APTINUS.
Pages.
Brach.
Brach.
Crepid.
Styphr.
54
N°’ d'ordre.
2 bigutticeps
89 bilineatus.
bimaculatus
bombarda
brasiliensis
99 brevior
82 brunneus
81 brunnipennis .
27 caffer ë
58 carinulatus
Catoirei .
causticus .
1 chinensis.
48 cinctellus
88 cinctipennis
cinclus
cognatus .
complanatus
1 Confucius
26 connectus
62 consanguineus
consularis.
CONVETUS .
18 costiger .
cruciger .
15 diffusus .
11 dilatatus.
discicollis.
displosor .
distinctus.
32 dorsalis .
Dregei .
34 elegantulus
59 elongatulus
equestris .
exilis.
Jiguratus.
Jimbriatus
42 flaviventris.
fulminans.
79 fulvipennis
J'umigatus.
Jusciceps .
J'uscicollis.
66 fuscicornis
53 fuscipennis
galamensis
81 genicularis
68 geniculatus
Pher.
Aptin.
Pher.
Pher.
Styphr.
Styphr.
Pher.
Pher.
Pher.
Styphr.
Pher.
TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÈCES.
N°* d'ordre.
25 gentilis
gilvipes
Güironieri.
Goryi
Goudoti .
70 grandis .
9 hexagrammus.
hispanicus
histrio
33 humeralis
Javanus .
16 illotus
72 immarginatus.
41 incomptus
insignis
74 intermedius
interruplus.
31 jucundus.
J'urinei
Klugi
17 lætus
63 lateralis .
Lebasi
36 Leprieuri.
79 leucoloma.
8 Lewisi
49 Jimbellus
38 limbicollis
76 limbiger.
litigiosus .
longicornis
90 longipalpis
52 longulus.
ludicrus .
40 luzonicus
31 macrocerus
maculatus.
maculipes.
madagascariensis
marginalis
narginatus
71 marginellus
narginipennis .
T1 marginiventris.
83 melanarthrus.
melancholicus ,
melanopterus .
91 mexicanus
Mioni
47 modestus
inutilatus
87 niger
84 nigricans.
nigripennis
80 nigripes .
> nobilis
obliquus .
obliquus .
55 oblongus.
51 obtusus .
65. olidus
39 orientalis
67 pachygaster
73 pallipes .
parallelus
Pher.
Mast.
Pher.
Pher.
Pher.
Pher.
Styphr.
Styphr.
N°: d'ordre.
14
3
6
D -I01rR Oo
Pages.
parallelus Pher. 23
parvulus. Ë ro
piceus 53
pictus 54
platensis . 80
posticus . - . 65
pulchellus Mastax. 99
puncticollis ! 11:09
quadrimaculalus Styphr. 89
rhytiderus : Eh (5
Riffaudi . Pher. 23
Rivieri . s : rad-40
rufus s 62
scitulus . 59
scotomedes 53
scutellatus ; 60
Senegalensis Pher. 20
sericeus . : 1200
Servillei . 61
sexmaculatus . k . 63
Sobrinus . Pher. 25
stenoderus. : 67
subcostatus 72
suturatus 73
suturellus. 69
tetracolon. 61
tetragrammus. k . 04
Éhermaruin. Mast, 98
undulatus Styphr. 90
variegatus : AL
venator . 59
ventralis . ; FRETIe
verticalis . Pher. 32
vicinus 79
vigilans . 68
vinulus 66
vitticollis 56
xanthophryus . 82
xanthopleurus 81
CARABUS.
bimaculatus Pher. 34
coïplanatus . à . id. . 45
Jastigialus . : V0 AE |
hilaris . È ; “Hide n25
nigripennis. . : del
obtusus Brach. 91
planus. Pher. 45
CiCINDELA.
æquinoctialis Pher. 45
CREPIDOGASTER.
bicolor Styphr. 92
bimaculatus ; 5.193
costatus . 94
humeratus 96
infuscatus, 95
nonstriatus 95
ovicollis . 96
picipennis. 94
rufescens 97
104
Ne
1
HR 10 © O Où =] Or (0 C0
S
99
TABLEAU ALPHABÉTIQUE DES GENRES ET DES ESPÉCES.
d'ordre.
CREPIDOSTOMA.
rufescens . ; Crepidog. 97
MASTAX.
elegantulus
histrio
mæstus .
ornatellus.
ornatus
Parreyssi.
pœcilus .
pulchellus.
ruficeps
striaticeps.
thermarum
PHEROPSOPHUS.
æquinoctialis .
africanus.
agnatus .
ambiquus .
amænus .
anceps
angolensis.
annulus .
aptinoides.
arcanus .
assamensis
assimilis .
autralis .
basiguttatus
Beauvoisi.
bifasciatus
bifulcatus.
bimaculatus
bipartitus.
biplagiatus
Bohemani.
capensis .
Catoirei .
cincticollis.
cinctus
CONfUSUS .
Debauvei,
discicollis.
Dregei
dux.
emarginatus
fastigiatus.
flavicomus.
flexuosus.
fulminans.
fumigatus.
fuscicollis.
Gironieri.
Goudoti .
— ni
CO 9 te 5 Où 9 © à CO A
N°’ d'ordre.
guineensis.
Halteri
hilaris
hispanicus.
humeralis.
hypozanthus
javanus
jessoënsis :
impressicollis.
insignis
interruptus.
Jurinei
Kersteni .
laticostis.
lineifrons.
lissoderus.
longipennis
madagascariensis
marginalis.
marginatus.
marginicollis ,
marginipennis.
melancholicus.
minor.
nebulosus.
obliquatus.
obliquus .
omostigma.
palmarum.
parallelus
picicollis .
pictus.
Planti. :
quadripustulatus.
Rivieri
senegalensis
siamensis.
sinualus .
stenoderus.
subcordätus
succinctus.
tenuicostis.
lenuicostis.
verticalis.
STYPHROMERUS.
aulicus
Batesi.
cribricollis.
dichrous .
equestris.
exilis.
fusciceps.
ludicrus .
parallelus.
quadrimaculatus.
ruficeps .
PA
SBSLRLEREERS
ANNALES
DE LA
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DE
BELGIQUE
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NOTES ET ADDITIONS
AU MÉMOIRE DE M. REED
SUR LES
CARABIQUES DU CHILI
INSÉRÉ
dans les Proceedings of the Zoological Society of London,
(January 1874, p. 48),
1" PARTIE
par le baron M. de Chaudoir.
— SÉANCE DU 1 NOVEMBRE 1874 —
Cet intéressant mémoire est le résumé des travaux des divers
auteurs qui se sont occupés de la faune du Chili, le seul des Etats
de l'Amérique du Sud que des circonstances favorables ont jus-
qu'à présent permis d'explorer presque en entier. La vaste étendue
des uns, des obstacles provenant, soit de difficultés topographiques
ou ethnographiques, soit des troubles politiques qui les ont conti-
nuellement agités depuis la guerre de l'indépendance, pour les
autres, n’ont pas rendu possible la réunion de matériaux assez
abondants pour la rédaction de faunes locales, et, malgré le nombre
considérable d'espèces de ces pays dont les descriptions sont dis-
persées dans un nombre infini d'ouvrages, on est encore extrême-
ment éloigné du moment où il serait raisonnable d'aborder des
travaux de ce genre. Le Chili même n’a pas encore dit son dernier
mot, et la preuve est que je suis à même, dans les pages qui sui-
vent, de décrire un certain nombre d'espèces restées inédites. Ma
collection se trouvant en partie à Paris et en partie en Russie, je
ne puis livrer en même temps au public le travail complet, et pour
le moment je dois me borner aux Troncatipennes et aux Feronia.
C’est d’ailleurs la partie la plus intéressante, car je n'aurais rien à
ajouter aux Simplicipèdes ; les Broscides, les Antarctia et les Trechus
ä
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX. 14
106 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE D£ M. REED
ont déjà été étudiés et décrits par M. Putzeys, et il n’y aura guère
que les Harpaliens et les Bembidiens qui me fourniront l’occasion
de faire connaître quelques espèces nouvelles. L'observation que
fait M. Reed, sur la pauvreté de la faune de Carabiques du Chili,
est on ne peut plus fondée, quand on pense que de nombreuses
tribus, des plus cosmopolites, n’y ont aucun représentant; il suffi-
rait de citer les Brachynides, les Scaritides, les Clivinides, les
Chlénides, les Oodides, etc. Les genres Pachyteles, Callida, Euproc-
tus et Tetragonoderus ? sont les seules formes subtropicales qui y aient
de rares représentants.
La presque totalité des espèces que je vais décrire provient le
la collection que M. de Bonvouloir et moi avons acquise de M. Ger-
main, qui, pour des raisons à lui connues, ne nous à communiqué
que des renseignements très-insuffisants sur les lieux où il les a
rencontrées, ce qui Ôtera beaucoup de valeur à mon travail, et
nécessitera des recherches ultérieures pour vérifier les localités
qu’elles habitent. Dans l’énumération que M. Reed nous a donnée,
il a omis un petit nombre d'espèces publiées, et la possession de la
plupart des types de Solier m'a mis en état de rectifier quelques
synonymies.
TRONCATIPENNES.
Crossonychus Chaudoir. Ce genre ne saurait rester à côté des
Dromius, et les longues épines qui terminent les jambes lui as-
signent une place auprès des Tetragonoderus, dans le groupe des
Mazoréides. Il en a d’ailleurs le facies. Je crois qu’on n’en connait
jusqu’à présent qu’une espèce, le viridis Dejean (Dromius), et que
les Coptodera ænescens Motschulsky et incerta Solier n’en sont que
des variétés; quant au Crossonychus chloropterus Motschulsky, que
M. Reed dit être commun dans tout le Chili, je pense que ce ne
sont encore que des individus du viridis à tête et corselet presque
noirs, comme j'en ai trouvé dans la collection Germain, mais qui
ne diffèrent pont spécifiquement du type.
Les Dromius æneus Dejean, (auquel M. Reed a cru devoir rap-
porter les Coptodera ænescens et incerta, ce qui ne saurait se faire,
comme je viens de le dire), et chilensis Dejean, ne sont aussi point
des Dromius, mais des Tetragonoderus, et il est probable que ni l’un
ni l’autre ne font partie de la faune chilienne, car, quoique Dejean,
d’après Lacordaire, leur donne pour habitat les environs de San-
tiago au Chili, comme ils n’y ont été retrouvés, ni par Gay, ni
par M. Germain, et que je possède deux individus du chiensis,
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 107
pris par celui-ci dans les Pampas, et un troisième venant des envi-
rons de Cordova (Rép. Argentine), il est presque certain que la
patrie indiquée par Dejean est le résultat d’une erreur. M. Stein-
heil, d’après les notes du professeur Strobel, nous apprend (Atti
dell. Soc. It. di Se. Natur. XII, 1869, p. 241) qu'on les trouve près
de Buenos-Ayres, de Mendoza et dans la province de San-Luis.
Mimodromius Reed, Proc. p. 68. Quoique le nom du genre ait
été proposé par moi, c’est M. Reed qui en a donné les caractères.
La tête se rétrécit peu à peu depuis les yeux jusqu’à la base, les.
élytres sont ou parallèles, ou plus ou moins rétrécies vers la base,
mais les côtés sont toujours droits, les épisternes postérieurs longs
etétroits ; ces trois caractères,omis par M. Reed, les distinguent des
Cyanotarus. Dans toutes les espèces chiliennes, à l'exception du cya-
nipennis, les tarses sont couverts de poils peu serrés en dessus ;
dans cette espèce, ils sont glabres.
M. Philippii Reed. J'en ai reçu de M. Stembheil plus d'une dou-
zaine d'individus.
M. parallelus Chaudoir. Long. 7 1/4-8 mill. Coloré comme le
chilensis, un peu plus grand ; il s’en distingue surtout par ses
élytres plus allongées, plus parallèles, plus carrées à leur base,
moins arrondies et plus tronquées à l'extrémité. J’en ai eu trois
individus pour ma part de la collection Germain.
M. obscuripennis Chaudoir. Long. 71/2 mill. Très-voisin du
précédent par la forme parallèle des élytres, il en diffère par sa
tête et son corselet d’un rouge testacé, ses élytres plus opaques,
d’un noir légèrement ardoisé et verdâtre, le milieu de la poitrine,
les trochanters et la base des cuisses d’un brun clair. Un individu
de la collection Germain.
M. guttula Solier (Culleida). Cette petite espèce est très-voisine
de M. lepidus Brullé (Cymindis) — Cym. picta Dejean. Ce dernier
n'est point une espèce chilienne, car l'individu de la coll. Dejean
vient du Tucuman, et M. Germain ne l’a rencontré que dans les
Pampas argentins, ce qui confirme l’assertion de M. Reed.
M. nigrotestaceus Solier (Dromius) n'appartient qu'imparfai-
tement à ce genre, car sa languette est plus large, plus ovalaire, et
entre les deux longs cils de l'extrémité on en aperçoit encore
deux, mais courts, (comme dans le genre Notoxena, que j'ai établi
dans ma collection sur la Callida pacifica Erichson et plusieurs
autres espèces voisines de l'Australie, qui, vu la conformation de
108 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED
la languette, ne peuvent rester réunies aux Callida). Cependant je
ne veux provisoirement pas l’en séparer. Une seconde espèce qui
lui ressemble beaucoup est le
M. opacicollis Chaudoir. Long. 5 1/2 mill. Beaucoup plus pe-
tit, et différent en outre par la tête et le corselet très-finement cha-
grinés, ce qui les fait paraître opaques ; tous deux sont un peu plus
étroits et la partie postérieure des côtés du dernier est plus forte-
ment sinuée, les élytres sont proportionnellement plus courtes,
plus élargies en arrière ; les stries ne sont guère visibles qu’à leur
base et près de l'extrémité, la majeure partie du disque est presque
lisse. La coloration est en général plus foncée, l'abdomen tout à
fait brun, la tache jaune humérale des élytres plus courte, ne pro-
jette pas vers la suture de petit rameau comme dans le nigrotesta-
ceus ; la tache apicale est toujours plus étroite, plus échancrée sur
la suture, et se borne quelquefois à une bordure très-étroite; les
bords latéraux du corselet sont moins clairs. 3 individus du Chili.
De l’autre côté des Andes, le genre Mimodromius est représenté
par le lepidus, le bicolor et l’aptinoides, tous trois nommés par Brullé,
et par une espèce nouvelle des Pampas, découverte par Germain,
et voisine du lepidus (1). Brullé dit que le Dromius aptinoides
a été pris près de Carangas en Bolivie, sur le plateau des Cordil-
lières. J'en possède trois individus de cette provenance. J'ai acquis
en outre de feu Guërin-Méneville, comme venant de Cobija (Bolivie,
bords du Pacifique) une espèce très-voisine de l’aptinoides, dont un
(1) Mim. phæoxanthus Chaudoir. Long. 5 1/3 mill. Taille des petits individus
du Zepidus. Tête et corselet lisses, la première légèrement rugueuse seulement
près des impressions frontales, yeux moins proéminents; corselet plus petit,
plus étroit, encore plus profondément sinué avant les angles postérieurs qui sont
bien plus saillants en dehors et plus aigus ; é/yfres un peu plus courtes, s’élar-
gissant assez fortement depuis les épaules jusque près de l'extrémité, et plus
étroites à la base que dans le Zepidus, plus planes, lisses, car c’est à peine si, avec
un très-fort grossissement, on aperçoit des lignes de petits points formant des
stries; sur l'emplacement du troisième intervalle, il y a trois points comme dans
le Zepidus. Tête, corselet et dessous du corps bruns; élytres d’un brun foncé
beaucoup plus luisant, avec une bordure jaune étroite qui longe la base et les
côtés, se dilate un peu le long du bord postérieur, et avance en forme de tache
carrée sur les 2e, 3e et 4° intervalles ; de plus, au premier quart, une bande (fascia)
jaune, partant de la bordure latérale, où elle est d’abord très-étroite, puis s’avan-
çant en triangle jusque non loin de l’épaule, et se rétrécissant progressivement
en se rapprochant de la suture, mais ne dépassant pas la deuxième strie; son
bord postérieur est coupé carrément, à part une petite dent sur le quatrième
intervalle; les trois premiers articles des antennes, la base du quatrième, les
palpes et les pattes d’un jaune plus ou moins testacé, le reste des antennes et les
wenoux rembrunis.
FS
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 109
individu se trouvait aussi parmi les insectes de M. Germain, mais
sans désignation de localité (2).
Mimodromius ! nigrofasciatus Solier (Calleida). La forme
fortement bilobée du quatrième article des tarses de cette espèce,
(2) M. gracilis Chaudoir. Long. 6-7 mill. Coloré comme l’apéinoides, mais
plus grêle; tête et corselet plus étroits, la première moins élargie entre les
yeux qui sont moins saillants; le second moins élargi antérieurement, moins
arrondi sur les côtés, avec ceux de la base coupés plus obliquement, le dessus
plus lisse; le rebord latéral encore plus étroit; #ytres à intervalles d’égale
largeur (dans l’aptinoides les intervalles impairs sont plus larges que les autres),
plus lisses, non ponctués. 7wrses plus minces, glabres en dessus; crochets très-
faiblement dentelés, tandis que, dans l’aptinoides, ils sont assez fortement
pectinés.
On rencontre en outre dans la République Argentine deux espèces d’un joli
genre, voisin des Mimodromius, mais qui en diffère par les crochets des tarses
longs et fins et parfaitement simples, ainsi que par la longueur et la ténuité des
antennes et des tarses. Je lui ai donné le nom de Cymindidius.
1. C. cruciger Chaudoir. Long. 8 1/2 mill. Beaucoup plus grand que le WMimo-
dromius lepidus auquel il ressemble, tant par la forme que par le dessin des
élytres. Zéfe un peu plus allongée, yeux un peu moins saillants; corselet pas
plus large que la tête avec les yeux, avec le milieu de la base décrivant une
courbe plus forte, et les côtés de celle-ci plus arrondis près des angles postérieurs ;
élytres plus larges, proportionnellement plus courtes, moins parallèles, plus
rétrécies vers la base, plus arrondies après le milieu des côtés. Antennes et
pattes plus grèles, plus longues, à articles plus étroits et plus allongés. Tête et
corselet d’un rouge de brique ; côtés des deux parties postérieures du sternum et
abdomen noirs ; élytres testacées, offrant de même sur le milieu une bande (fascia)
noire, sinuée, mais plus étroite, dilatée le long de la suture, en outre une petite
tache noire oblongue près de la base des 4° et 5° intervalles, et une autre, bien
plus petite, sur la 7, à quelque distance de l’épaule; le bord postérieur de la
bande médiane moins dentelé, la suture noire, très-étroite, se prolonge jusqu’à
l’écusson, mais n’atteint pas l’extrémité; antennes, palpes, bouche et pattes
colorées de même. Un individu femelle pris par M. Germain dans les Pampas.
2. C. trivittis Chaudoir. Long. 7 mill. Zéfe et corselet comme dans le Mir.
lepidus, mais plus lisses; dytres comme dans le C. cruciger, c’est-à-dire
élargies en arriére, plus larges que dans le A. lepidus, plus ovalaires, encore
plus courtes que dans le cruciger. Sur les élytres une large suture qui semble
composée de deux grandes taches brunes qui se suivent : la première, cordiforme,
n’atteint pas la base dont la sépare un étroit bord jaune, s’étend antérieurement
jusqu’à la 5° strie, puis se rétrécit peu à peu jusqu’au premier tiers où le brun
de la suture ne dépasse pas la 2° strie; la seconde, un peu en fer de lance,
dirigée vers l’extrémité qu’elle n’atteint pas, ne dépasse pas la 3° strie dans sa
partie antérieure ; et se rétrécit peu à peu en arrière; une bande longitudinale
(vitta) brune, commence sur le 7e intervalle à quelque distance de l'épaule, se
dilate un peu avant le milieu sur le 8, puis sur le neuvième, et couvre ces trois
intervalles jusque près du bord postérieur, dont elle n’est séparée que par une
bordure jaune très-étroite, et ne s'étend pas jusqu’à la suture. Un mâle de même
provenance,
110 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED
ne permet pas de laisser cet insecte parmi les Mimodromius, mais,
comme elle à la languette de ceux-ci, et non des Callida, je propose
d’en faire un genre distinct, sous le nom de Callidula.
Cyanotarus (Reed) andinus Germain (Dyscolus). M. Reed place
cet insecte dans une autre section (subfamily) que les Mimodromius ;
cependant il en est très-voisin, car il en présente presque tous les
caractères. [Il en diffère par sa large tête brusquement rétrècie tout
près de sa base, ses élytres ovalaires, les épisternes postérieurs
courts, pas plus longs que larges. Je possède 5 individus de l’andi-
nus qui varient de 7 1/2 à 10 mill. Comme les Annales de l'Université
du Chili, où M. Germain a décrit cet insecte, sont presque inconnues
en Europe, j'en donne une nouvelle description :
Tête assez grande en carré un peu arrondi, brusquement rétrécie,
mais non étranglée à sa base ; peu convexe, couverte de petits points
pilifères serrés, excepté sur le milieu et le devant du front qui sont
presque lisses ; côtés de l’épistome un peu imprimés et très-rugueux,
milieu faiblement ponctué; yeux peu saillants, surtout dans les
femelles, nullement emboîtés postérieurement. Corselet à peine plus
large que la tête, aussi long que large, très-rétréci dans sa moitié
postérieure, de sorte que sa base a à peine la moitié de la largeur de
la partie antérieure un peu après les angles antérieurs ; bord anté-
rieur assez échancré en arc de cercle, angles un peu avancés et
arrondis au sommet, côtés s’arrondissant modérément depuis les
angles jusque vers le milieu, puis décrivant une sinuosité longue,
mais peu arquée et tombant à angles tout à fait droits sur la base,
qui est coupée carrément ; le dessus légèrement relevé longitu-
dinalement vers le milieu, de chaque côté de la ligne médiane
qui est fine, entière, quoique plus faiblement imprimée aux deux
extrémités ; les côtés largement aplanis jusqu'au rebord latéral,
qui est étroit et un peu relevé, ceux de la base largement excavés
jusque vers le milieu; toute la surface couverte de points assez
serrés d'où sortent de petits poils verticaux comme ceux de la
tête, le milieu du disque plutôt rugueux. Élytres pas tout à fait du
double plus larges que le devant du corselet, et moins du double
plus longues que larges, en ovale légèrement rétréci vers les
épaules, déprimées antérieurement en forme de rigole semi-circu-
laire, sans épaules marquées; côtés décrivant antérieurement une
courbe assez forte, assez arrondis surtout vers le milieu ; extrémité
tronquée assez obliquement, à peine sinuée ; bout de l’élytre en
triangle arrondi près de la suture qui se termine par un assez
grand angle rentrant; le dessus fort peu convexe, un peu aplani
vers les côtés et l'extrémité; les stries fines et à peu près lisses,
pas de strie rudimentaire, mais la première est un peu divergente
SUR LES €ARABIQUES DU CHILI. 111
près de la base et commence à quelque distance de celle-ci par un
assez gros point allongé ; les intervalles assez plans et couverts de
petits points pilifères, peu serrés, qui les font paraître rugueux ;
pas de points enfoncés sur le troisième, la rangée sur le neuvième
non interrompue, le rebord latéral assez largement relevé, com-
mençant au pédoncule des élytres et finissant à l'angle postérieur
externe, qui est très-arrondi. Le dessous du corps, sans être tout à
fait lisse, est bien moins rugueux et plus luisant que le dessus.
Antennes assez fines, de la longueur de la moitié du corps, entière-
ment pubescentes ; le premier article un peu moins que les autres.
Palpes pas tout à fait glabres ; le dernier article des maxillaires
étroit, égal au précédent, tronqué obliquement ; celui des labiaux
assez sécuriforme dans les deux sexes. Tarses comme dans les
Mimodromius, pubescents en dessus. D'une belle couleur bleue,
quelquefois un peu verdàtre, en dessus terne ; dessous d’un noir
brunâtre plus luisant, cuisses et jambes presque noires, antennes,
palpes, trochanters et tarses ferrugineux, le premier et le troisième
articles des premières un peu rembruni.
Cyanotarus foveolatus Chaudoir. Long. 9 1/2 m.Coloré à peu
près comme l’andinus, cependant d’une nuance plus claire en dessus,
il en diffère par sa forme plus élargie ; les côtés du corselet sont plus
arrondis antérieurement, et la partie postérieure rétrécie est plus
courte, ce qui fait que le corselet est moins long que large; les ély-
tres sont plus larges, plus arrondies sur les côtés, fortement sinuées
au bord postérieur, avec l'angle externe plus marqué ; les inter-
valles moins ponctués, le troisième porte 5 gros points ou fovéoles
peu profondes sur toute sa longueur près de la 2° strie, et on aper-
çoit un ou deux points pareils vers le milieu du 5° ; le rebord laté-
ral est moins largement relevé; le dessous du corps est plus lisse.
M. Germain en a pris un individu qui fait partie de ma collection.
Dromius sulcatulus Solier. La présence d’un vrai Dromius,
au Chili, ne doit point nous étonner, car j'en possède deux autres
espèces, dont l’une habite le Brésil et l’autre le Vénézuela.
Omostenus maculipennis Solier. M. Reed ne se trompe point
en le réunissant aux Dromius, comme je l'avais déjà fait dans ma
collection. Cette forme, rétrécie en avant, des élytres se retrouve
dans le ruficollis Motschulsky, l’insularis Wollaston et autres. Je
possède un des types de Solier et quelques individus pris par
M. Germain.
Lobius nigroviridis Motschulsky ne saurait être autre chose
qu'un petit individu verdâtre du cyaneus.
122 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED
Lobius erythropus Solier. Comme M. Reed parait connaître
cette espèce, qui est certainement un Lobius, je ne sais pourquoi il
a fait suivre le nom du genre d’un point d'interrogation.
Variopalpis Solier est effectivement —Axinopalpus Leconte.
Ce petit genre est répandu dans les deux Amériques, mais surtout
du côté du Pacifique. Dans l'Amérique du Nord, du côté de l’Atlan-
tique, on ne connaît que le biplagiatus, et dans celle du Sud, on n’en
a trouvé, hors du Chili, qu'une espèce, la Cymindis pusilla Dejean,
prise d’abord dans la Nouvelle-Grenade, puis par M. Bates sur les
bords du Haut-Amazone. Outre les deux espèces nouvelles décrites
par MM. Reed et Germain, V. Crusoei et brevicollis, que je possède
toutes deux, la collection de ce dernier m'en a fourni encore deux
nouvelles.
V. ovipennis Chaudoir. Long. 21/2 mill. Ressemble au brevicol-
lis ; corselet moins large, plus rétréci avant sa base, qui est plus
prolongée au milieu et coupée plus obliquement vers les angles, les
côtés plus sinuës avant les angles postérieurs; élytres bien plus
courtes, plus larges, plus ovalaires, plus lisses, stries à peine visi-
bles, on peut même direeffacées. Tête d’un brun rougeâtre, corselet
plus rouge que chez le brevicollis, élytres d’un noir brillant, légère-
ment brunâtre, poitrine rougeâtre, abdomen d’un brun foncé ; an-
tennes et palpes bruns, plus on moins clairs; pattes comme dans le
brevicollis.
V. brunneus Chaudoir. Long. 2 1/2 mill. Plus petit que le
brevicollis, dont il est aussi voisin, ilen diffère par la tête et le corselet
moins larges, celui-ci a d’ailleurs la même forme, mais il est moins
court; les élytres sont plus courtes, plus larges, plus arrondies,
plus convexes, avec des stries au moins aussi marquées. Le corps
de l’insecte est d’un brun peu foncé, tant en dessus qu’en dessous,
avec tout le tour des élytres roussâtre ; épistome, labre, bouche,
palpes, antennes et pattes d’un jaune testacé clair. Un individu.
Dromius macrocephalus Solier m'est aussi inconnu qu'à
M. Reed, et je n’ai point vu le type de l’Oxoides obscurus, au sujet
duquel la supposition de M. Reed, que ce n’est qu’un petitindividu
du Drom. sulcatulus, est probablement fondée.
FERONIA.
Subgen. Feroniomorpha Solier. Ce groupe, que j'avais réuni à
mes Pachymorphus, et auquel Motschulsky, au lieu de lui conser-
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 113
ver le nom proposé par Solier, avait donné celui de Nortes, est voi-
sin des Omaseus, mais les tarses ne sont point sillonnés près des
bords; le prosternum, quoiqu’en dise Motschulsky, n’est point
rebordé ; Les palpes sont grêles, le dernier article est mince, tron-
qué, les deux derniers des maxillaires égaux entre eux, les man-
dibules longues et assez avancées, la couleur du dessus bronzée
ou métallique.
F. ærea Dejean — Omaseus marginalis Curtis.
F,. subænea Motschulsky. Bull. des Nat. de Mosc. 1864. IT,
p. 240, est une espèce douteuse, mais qu’on ne saurait rapporter à
la lucida, car l’auteur la décrit ainsi : » nigroæneus..…. thorace sub-
transverso,.… elytris profunde striatis, » caractères qui ne convien-
nent point à la lucida. J'ai cru reconnaître l’insecte de Motschulsky
dans deux individus de la collection Germain, qui sont effective-
ment plus petits que l’æreus ordinaire, mais qui ne diffèrent à vrai
dire de l’æreus que par la convexité de l’espace qui sépare de l’an-
gle postérieur le sillon latéral de la base du corselet, et qui, dans
l’'œreus, est aplani et légèrement chagriné tandis qu'ici il est lisse,
mais ces caractères peuvent n'être qu'individuels. Je penche donc
pour ne considérer le subæneus que comme une variété de l’œreus.
F. lucida Curtis — Fischeri Solier. Cette espèce figure
encore dans quelques collections sous le nom inédit de Bogemanni,
cité par Motschulsky. Le nom proposé par Curtis doit nécessaire-
ment prévaloir, étant de dix ans plus ancien. Les individus que je
rapporte à la lucida cadrent bien avec la description; quant à la
Fischeri, je possède un type de Solier avec l'étiquette de sa main;
il est plutôt bronzé que verdâtre et coloré presque comme l’ærea.
F. nebrioides Curtis. Trans. Linn. Soc. XVIII. (1839), p. 19.
(F. suleata Sol.). Le nom de Curtis, étant le plus ancien, devra rester
à cette espèce, qui est généralement plus petite que l’œrea, et colo-
rée de même, mais qu’on reconnaît facilement à sa tête moins large,
à son corselet plus étroit, plus cordiforme, longuement et assez for-
tement sinué sur la moitié postérieure des côtés ; les stries des
élytres sont plus profondes.
Les autres espèces de ce groupe, mais qui n’appartiennent pas à
la faune du Chili, sont: 1.F. striatula Fabricius = corynthia Germar,
Dejean ; — 2. obtusa Brullé (Cordillières de Bolivie); — 3%. mœrens
Brullé — Dejeani Waterhouse (Uruguay); — 4. chaleeu Dejean
(Rép. Argentine); — 5. ebenina Dejean — Lyperus acutangulus Chau-
ANNALES DE LA S0C, ENTON, DE BELGIQUE, T, XIX. s 15
114 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. RÉED
doir (Etats-Unis); — 6. cordicollis Dejean et 7. alata Brullé (Rép.
Argentine.)
F. rufescens Solier ne fait plus partie de ce groupe ; d’après un
type de l’auteur, c’est un insecte voisin du peruvianus, mais beau-
coup plus étroit et plus parallèle, rentrant dans les Trirammatus,
sous-div. Blennidus Motschulsky. Je ferai observer que son B1. fer-
rugineicornis (Bull. des Nat. de Mosc. 1865, II, p. 252) est— Triram-
matus angustatus Chaudoir (eod. oper. 1843, p. 767), nom qui devra
céder le pas à celui proposé par Motschulsky, comme ayant été
employé antérieurement par Dejean pour désigner une espèce de
Feronia.
Lagarus chilensis Dejean (Feronia div. Argutor). Cet insecte
ne saurait rentrer dans le sous-genre où M. Reed a cru devoir le
placer, car il n'offre aucun des deux principaux caractères de ce
groupe, savoir : le milieu du dessus des tarses imprimé, et l'absence
de strie préscutellaire. En revanche, il présente un caractère très-
rare dans le genre Feronia, ce sont deux soies sortant de la partie
médiane de la rigole qui longe le rebord du prosternum entre les
hanches. Il est plus voisin des vrais Argutor, dont il a tout à fait le
facies, mais dont il diffère par le prosternum rebordé et pilifère, et
comme quelques autres espèces voisines présentent le même carac-
tère, on pourrait en former un petit groupe sous le nom d’Arguto-
ridius. Ces autres espèces sont : 2. Fer. ardens Dejean, espèce proba-
blement originaire del'Uruguay,et tellement voisine de la chilensis,
qu’elle paraît n’en différer que par couleur ferrugineuse des an-
tennes et des pattes. Outre le type G'de Dejean, j'en possède une Q
prise à Montevideo, et un G'assez curieux, car l’espace de la base
du corselet qui sépare le sillon de la rigole latérale et des angles,
est ponctué et offre un vestige de carène entre les points et la rigole.
3. F. abacetoides Chaudoir, ainsi nommée parce qu’elle ressem-
ble à s’y méprendre à certains Abacetus (natalensis, nanus), et qui
diffère du chilensis, 1° par ses élytres également luisantes dans les
deux sexes, 2° par son corselet et ses élytres plus convexes, le pre-
mier plus rétréci postérieurement, plus cordiforme et plus arrondi
sur le devant des côtés, les secondes plus courtes, moins parallèles,
plus ovalaires; pattes et antennes ferrugineuses. Le mâle, venant
de Bolivie, m'a été cédé par feu Guërin-Méneville, la femelle m'a
été donnée par M. Dohrn, et vient de Sainte-Catherine (Brésil).
4. F. bonariensis, Dejean. 5. F. oblita Dejean, 3 individus, Buenos-
Ayres. 6. F. uruguaica, Chaudoir. Très-voisine de l’oblita, de la
même taille, mais plus large ; yeux plussaillants dans les deux sexes,
corselet plus transversal, l'impression ou fossette des côtés de la bise
s’efface à une assez grande distance du bord postérieur qu’elle atteint
&
sè æ Sé .
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 115
dans l’oblita ; élytres plus, élargies, plus planes; intervalles moins
convexes, très-luisants dans les deux sexes ; 5 individus des envi-
rons de Montevideo. 7. F. patagonica Waterhouse. Dans ces trois
dernières le corselet n’est pas cordiforme comme dans les quatre
autres, mais il a une forme carrée plus ou moins transversale,
Feronia mediolævis Chaudoir. Long. 6 mill. De la taille des
plus petits individus de la blanda, var : parvula Solier, à laquelle
elle ressemble beaucoup; cependant elle en diffère par plusieurs
caractères très-importants, qui motiveraient presque l’établisse-
ment d’un groupe distinct: l°il y a entre les antennes deux fortes
impressions sinuées sulciformes, qu'on ne voit ni dans la blanda, ni
dans la meticulosa ; 2° les antennes sont plus fortes, leurs articles
plus courts et plus gros ; 3° les articles des farses sont dans le
même cas; 4° les épisternes postérieurs, assez allongés dans ces
deux espèces, sont moins longs que larges dans la mediolævis. —
Tête un peu moins large ; corselet plus étroit, moins arrondi sur les
côtés, qui tombent presque à angle droit sur la base, celle-ci coupée
carrément, et même légèrement échancrée en arc de cercle, et
d’un soupçon plus étroite que l’extrémité antérieure ; élytres pres-
que pareilles, striées exactement de même ; les points du troisième
intervalle bien plus gros. D’un brun obscur ; dessus d’un bronzé
olivâtre, un peu terne, au moins dans la ©, seul sexe que je con-
naisse ; bouche, palpes, antennes et pattes ferrugineuses. Un indi-
-vidu pris par M. Germain, dans le Chili (1).
Feronia arata Solier. Hist. de Chil. IV, p. 233. J'ignore
les motifs qui ont fait exclure cette espèce bien distincte de la
liste donnée par M. Reed. En possédant une paire avec l’étiquette
de la main de Solier, je veux faire mieux connaître cet insecte,
qui présente tous les caractères de la mnediolævis et de la latere-
striata, mais dont les stries ne sont nullement oblitérées sur le
disque des élytres. Long. 7-7 1/2 mill. Plus grande que la medio-
(1) Une seconde espèce, que j’ai nommée laterestriata, mais qui vient des
Pampas argentins, où elle a été trouvée par M. Germain, présente les mêmes
caractères. Elle est plus grande (7 mill.), surtout bien plus large et plus corpu-
lente; le corselet n’a point la forme arrondie de celui de la Z/anda, il est plus
carré, les angles postérieurs sont moins obtus que dans celle-ci, mais pas aussi
droits que ceux de la #ediolevis ; les côtés du dessus de la base, où l’on aperçoit
deux impressions peu enfoncées, dont l’externe est plus courte que l’interne,
sont visiblement rugueux ; les épaules sont un peu plus marquées, plus carrées,
et l’on voit même une fort petite dent à l’extrémité de l’ourlet basal ; le dessus
est d’ailleurs strié et ponctué comme dans la banda. D'un bronzé brillant en
dessus; antennes, palpes et pattes bruns. Un mâle.
116 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED
lævis, d’un noir brunâtre brillant, dans les deux sexes, antennes,
palpes et pattes d'un brun assez foncé. Tête à peu près aussi large
que dans la blanda, mais un peu plus épaisse vers la base, sillons
entre les antennes comme dans la mediolævis, celles-ci au moins
aussi fortes que chez cette dernière. Corselet un peu plus allongé,
encore moins arrondi sur les côtés, ayant l'air plus carré, cepen-
dant légèrement rétréci en arrière, les angles postérieurs légè-
rement arrondis à l’extrême sommet; le dessus très-lisse, modéré-
ment convexe ; l'impression des côtés de la base très-peu marquée,
celle-ci coupée très-carrément. Élytres à peu près de la même
forme que celles de la blanda, un peu plus parallèles, marquées
de stries lisses, profondes même sur le disque, plus enfoncées
cependant vers les côtés et l'extrémité ; les cinq premières s’affai-
blissant ou s’oblitérant près de la base; le rudiment basal placé
entre l’écusson et la première strie, arqué et peu allongé; les
intervalles diminuant de largeur et augmentant en convexité
près des côtés, les trois points du troisième placés de même contre
la troisième strie et bien marqués. Dessous du corps lisse; seg-
ments abdominaux imprimés transversalement sur les côtés, et
ponctuës dans les impressions comme dans la blanda et les deux
espèces précédentes. Pattes plus fortes; tibias antérieurs plus
élargis vers l'extrémité; les postérieurs des G° un peu renflés à
leur côté interne, dans leur moitié inférieure ; ceux des © simples ;
articles des tarses courts et au moins aussi gros que dans la
mediolævis, sans sillons latéraux; prosternum rebordé et épi-
sternes postérieurs courts, comme dans cette espèce.
NoTE. Feronia blanda paraît se retrouver à Montevideo. Elle
varie de taille plus que ne l'indique M. Reed, car j'en possède
un certain nombre d'individus qui n’ont pas plus de 6 1/2 mill.
(à peine 3 lignes), tandis que d’autres atteignent 9 1/2 mill.
(4 1/3 lign.)
Feronia ignobilis Chaudoir.
Mentum lobis divergentibus, dente medio angusto, acute bicuspi.
Palpi subcylindrici, apice truncati.
Antennæ mediocres, thoracis basin haud superantes.
Caput basi haud at'enuatum, impressionibus frontalibus nullis.
Prôstérnum marginatum ; epistérna postica elongata, extus haud
sulcäta.
Abdomen ségmentis haud sulcatis.
Tibiæ posteriores quatuor intus apicem versus subincrassatæ.
Tarsi posteriores extus obsolete sulcati, articulo quinto omnium
utrinque plurisetoso.
ba.
SUR LES CARABIQUES DU CHILI 417
Thorax quadratus, subtransversus.
Elytra ovata, basi subretusa, apice sinuatim subcaudata, conve-
xiuscula, striata, stria rudimentali subscutellari, interstitii
tertii puncto primo ad tertiam striam, cæteris binis ad
secundam sitis, margine G'subdilatato, © normali.
Corpus subtus lævissimum.
Long. 11-13 mill. Entièrement d’un noir brillant, élytres de
la © un peu moins luisantes; palpes, antennes et tarses un peu
brunâtres. Tête un peu plus large que dans la meticulosa, très-lisse,
yeux un peu plus saillants. Corselet environ de moitié plus large
que la tête, moins long que large, subtransversal, carré, pas
plus étroit à sa base qu'à son extrémité; bord antérieur et base
légèrement échancrés en arc de cercle, côtés modérément arrondis
vers le milieu et en avant, presque droits, mais nullement sinués
en arrière; angles antérieurs à peine avancés, arrondis au sommet;
les postérieurs plutôt aigus que droits; le dessus lisse, peu
convexe; la ligne médiane très-fine, effacée aux deux bouts; les
impressions transversales très-légères ; de chaque côté de la base
une impression plus ou moins étroite, peu marquée, droite,
séparée de la rigole latérale par un espace large et plan, où l’on
remarque le long du bord postérieur une très-petite dépression
triangulaire, le rebord latéral et sa rigole très-fins et égaux sur
toute leur longueur. Élytres un peu plus larges que le corselet,
un peu plus de moitié plus longues que larges, en ovale légè-
rement obtus à sa base, et bien plus fortement sinué à son extré-
mité dans le mâle que dans la femelle, chez laquelle les côtés
sont moins arrondis, plus parallèles; épaules bien arrondies,
base des côtés assez arquée ; le dessus plus convexe dans la ©, un
peu déprimé vers les deux tiers postérieurs du disque dans le &', et
offrant en dehors de la dépression une légère convexité (comme
on en voit dans certaines Callida, etc.); les stries assez profondes,
légèrement ponctuées, avec un rüudiment peu allongé et peu profond
à la base entre les deux premières; dans la femelle, le rebord
latéral n'offre rien d’anormal, mais, dans le G, il se dilate en
s’aplanissant depuis le premier quart jusqu’à la sinuosité posté-
rieure, où il se rétrécit de nouveau subitement ; intervalles lisses,
un peu convexes, avec trois petits points sur le troisième, et, sur
le neuvième, une rangée de gros points plus espacés vers le milieu,
et bien plus éloignés du bord dans le mâle que dans la femelle ;
ourlet basal très-droit, ne remontant nullement vers l'épaule et
décrivant une courbe régulière avec le commencement de la rigole
latérale ; l'extrémité, dans le c', ressemble à celle des Oribazus.
Ce singulier insecte semble avoir de l’affinité avec les Fer. oblita
118 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M, REED
et patagonica, mais il est de bien plus grande taille. Un Gf et deux
Q de la collection Germain.
Feronia chalybicolor Chaudoir /Bothriopterus), Ann. de la
Soc. Ent. de France, 1835, p.447. = Pterostichus erraticus Guérin,
— Pt. rufipalpis Curtis — Feronia Bonellii. Waterhouse. Ces trois
noms sont d’une date postérieurs à celui que j'ai proposé. Dans le
Catalogue de Dejean, elle porte celui de sexpunetata Audouin.
Feronia Gayi Chaudoir. Long. 10-11 1/2 mill. Après lui avoir
donné dans sa collection le nom que je lui ai conservé, Solier a cru
devoir la réunir à la précédente comme simple variété; mais elle
constitue une espèce bien distincte. Indépendamment de sa taille,
constamment plus petite, et de la teinte violette du dessus, elle en
diffère par sa tête plus amincie vers sa bise, des yeux plus proémi-
nents et des sillons plus marqués entre les antennes; le corselet
moins longuement sinuë sur la partie postérieure des côtés, et
dont la partie du rebord latéral, qui se rapproche des angles
postérieurs, est plus relevée; les élytres sont moins largement
tronquées à la base, plus ovalaires, plus çourtes, avec la partie
antérieure des côtés plus arquée vers l'épaule, qui est plus
arrondie; les stries extérieures plus fortes; les trois points du
troisième intervalle plus gros, placés de même, les deux premiers
près de la troisième strie, Le troisième sur le milieu de l'intervalle,
près de l'extrémité. Dans les deux sexes les élytres sont moins
ternes, plus luisantes que dans la chalybicolor. M. Germain n’a, à
ce qu'il semble, pas rencontré cette espèce, dont j'ai trouvé cinq
individus dans la collection Solier.
NoTe. Motschulsky a établi (Bull. des Natur. de Mosc. 1865, IT.
p. 262), sur deux espèces chiliennes, son genre Parhypates, que
M. Reed cite dans son énumération, sans dire s’il connaît ces
deux espèces. Je dois avouer que je ne suis parvenu à y rapporter
avec quelque certitude aucune de celles qui me sont connues,
1° parce que je ne connais aucune espèce du Chili qui n’ait qu'un
point imprimé près de l'extrémité des élytres, caractère attribué par
l’auteur aux Parhypates; 2° parce qu’en admettant même que ce
caractère ait été mal observé, les espèces qu’on pourrait y rappor-
ter, sont plus grandes que la mesure indiquée de 4 et 4 1/2 lignes.
Mais, si l’on veut faire la part de l’inexactitude ordinaire des
descriptions de Motschulsky, il serait possible que son P. tenui-
striatus fût de l'espèce que je viens de décrire sous le nom de Gayi.
Feronia sinuatipennis Fairmaire. Col. chil. 1860. I p. 1.
J'ai adopté pour cette espèce le nom proposé par M. Fairmaire,
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 119
quoique M. Reed n’admette pas le mode de publication adopté dans
ce cas par l’entomologiste français. Sa taille varie de 12 à 16 1/2
mill. et sa forme rappelle un peu celle de la Feronia [Cophosus)
filiformis. Tête, grosse, convexe, épaissie vers la base; joues à
peine saillantes; yeux libres en arrière, modérément saillants;
front légèrement et irrégulièrement ridé, sans impressions entre
les antennes; une impression longitudinale sur le milieu de l’épi-
stome. Corselet dépassant de peu la tête en largeur, à peu près
aussi long que large, carré, mais un peu plus étroit vers la base ;
bord antérieur très-légèrement échancré en arc de cercle, angles
obtus, peu arrondis; côtés généralement très-peu arrondis, plus
ou moins fortement sinués postérieurement, avec les angles de la
base droits, quelquefois même un peu aigus et saillants; base
coupée un tant soit peu obliquement vers les angles ; le dessus lisse,
assez convexe dans le sens de sa largeur, avec une ligne médiane
entière, mais extrêmement fine, des impressions transversales peu
marquées, sur chaque côté de la base, un trait profondément
imprimé, plus ou moins droit, ne dépassant pas le tiers postérieur
de la longueur du corselet, et touchant au bord postérieur où il
s’affaiblit, séparé de la rigole latérale par un espace assez large,
peu convexe ; celle-ci, ainsi que le rebord latéral, très-fine et très-
étroite d’un angle à l’autre; de chaque côté des fossettes latérales
de la base, on aperçoit quelques rides transversales, le reste de
la base est lisse. Élytres guère plus larges que le corselet, deux
fois plus longues que larges, tronquées à la base, dont les côtés
descendent un peu vers les épaules qui sont arrondies, plus ou
moins parallèles, s’élargissant très-légèrement vers l'extrémité
qui est plus ou moins fortement sinuée et arrondie sans angle
rentrant sur la suture ; le dessus assez convexe, mais surtout dans
le sens de la largeur, déprimé vers la base, dont l’ourlet est plus
ou moins effacé ; stries assez profondes, lisses, la première diver-
geant près de la base, avec un rudiment très-court près de l’écusson,
et une dixième strie le long du bord latéral, qui est étroitement
relevé ; intervalles presque lisses, plus ou moins convexes; le troi-
sième un peu dilaté près de l'extrémité, et marqué sur sa moitié
postérieure de deux points, le premier, plus ou moins loin du
milieu, contre la troisième strie, le second, assez près de l’extré-
mité, occupant ordinairement toute la largeur de l'intervalle.
Dessous du corps lisse. Tout l’insecte d’un noir plus luisant en
dessous qu’en dessus; palpes et articles extérieurs des antennes
d’un brun assez foncé. Menton à lobes subdivergents, à dent
médiane avancée, de moyenne largeur, tronquée et échancrée ;
palpes peu épais, à dernier article ovalaire, arrondi à l'extrémité,
les deux derniers égaux entre eux ; antennes assez courtes, surtout
190 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED
dans les femelles, à articles courts, mais ne grossissant point vers
l'extrémité ; le premier plus long que le second et que ceux qui
viennent après lui, renflé vers l'extrémité, les trois premiers
glabres, les suivants pubescents, en carré peu allongé, un peu
rétréci vers sa base; mandibules fortes, peu crochues ; labre assez
court, coupé très-carrèment, pattes peu allongées, assez fortes,
jambes antérieures assez élargies vers l'extrémité, tarses pas plus
longs que les jambes, à articles triangulaires peu allongés, dimi-
nuant peu de longueur du premier au quatrième, ceux des quatre
pattes postérieures nullement sillonnés sur les côtés, le cinquième
dépourvu de cils sur les côtés; prosternum glabre, non rebordé,
épisternes postérieurs pas plus longs que larges; abdomen lisse,
avec une légère impression fovéiforme sur les côtés de chaque
segment.
J'en possède plusieurs individus provenant de la collection Ger-
main, et trouvés au Chili.
Feronia profundestriata? Motschulsky (Parhypates), Bull.
des Nat. de Mosc. 1865, IL. p. 263. — Fer. erratica var. « Solier.
Hist. de Chil. IV. p. 230. Comme le nombre normal de points sur
le troisième intervalle des élytres est de deux, situés comme dans
l'espèce précédente sur la moitié postérieure, je ne rapporte
qu'avec doute à l'espèce de Motschulsky, cet insecte dont Solier
avait fait une variété du chalybicolor, mais qui en est bien spéci-
fiquement distincte, comme le prouve le nombre et la position des
points du troisième intervalle, le prosternum non rebordé, la
profondeur des stries, etc. Tête plus petite, moins épaisse vers la
base, yeux plus proéminents; sillons entre les antennes plus pro-
fonds ; antennes plus courtes, surtout dans les femelles. Corselet
plus étroit, plus convexe, sillon latéral de la base plus profond,
plus rapproché des angles postérieurs. Élytres plus étroites, plus
convexes sur le disque, munies d’une dent saillante bien marquée,
à l'extrémité de l’ourlet basal ; stries bien mieux marquées; inter-
valles plus convexes, plus lisses, et luisants dans les deux sexes ;
les deux points normaux du troisième gros, placés comme dans la
sinuatipennis, le premier après le milieu près de la troisième strie,
le second, non loin de l’extrémité, occupe toute la largeur de lin-
tervalle, mais ce nombre normal est sujet à de singulières varia-
tions individuelles, ainsi, dans un exemplaire, il y a jusqu’à quatre
points sur l’élytre gauche, dans un autre le premier manque sur 11
même élytre, tandis que, sur l’élytre droite des deux, on retrouve
le nombre normal. Les tarses ne sont point sillonnés sur les bords.
D'un noir luisant dans les deux sexes, tant en dessus qu’en dessous,
palpes ferrugineux, antennes un peu brunes vers l’extrémité.
FOR
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 191
Quelques exemplaires de la collection Solier; je n’en ai pas trouvé
dans celle de M. Germain. Cette espèce est tout aussi distincte de
la Gayi, tant par sa coloration que par les points des élytres et la
dent humérale.
Feronia melæna Chaudoir. Long. 14 mill. Elle se rapproche
par sa forme de la chalybicolor, mais elle en diffère par sa couleur
d'un noir plus brillant, par s1 tête un peu plus étroite et plus
allongée, par ses élytres plus allongées, plus ovalaires, et dont les
épaules ne sont nullement angulaires, mais très-arrondies, encore
plus que dans la Gayi; les stries sont mieux marquées, quoique
les intervalles soient peu convexes ; il n’y a sur le troisième que
deux points assez petits, le premier placé après le milieu, contre la
deuxième strie, le second, assez loin de l'extrémité, sur le milieu
de la largeur de l'intervalle, qu’il ne traverse point comme dans
la profundestriata. Quant aux caractères, ils sont semblables à ceux
de la chalybicolor. Un seul G' pris par M. Germain. Il ne serait pas
impossible que ce ne fût la F. orobia Fairmaire, Col. Chil. IT. (1861.)
p. 1; mais, ne possédant pas d’individu typique, et la description ne
nous éclairant pas sur les points les plus importants, je me suis
suis vu obligé de proposer un nom nouveau pour cet insecte.
Feronia stenoma Chaudoir. Long. 11 1/2 à 12 1/2 mill. Elle
ressemble un peu aux Æypherpes, mais il y à un point enfoncé sur
le troisième intervalle vers le milieu. Tête à peu près comme dans
la profundestriata, yeux aussi saillants, sillons entre les antennes
tout aussi marqués, toute la surface couverte de rides fines entre-
mêlées ; antennes et palpes comme dans la chalybicolor. Corselet
un peu plus rétréci postérieurement que dans celle-ci, moins sinué
sur la partie postérieure des côtés, qui forment avec la base un
angle à peu près droit, mais moins aigu que dans cette espèce ;
impressions latérales de la base plus profondes et plus larges,
l’espace entre l'impression et la rigole latérale plus convexe. Élytres
de la même longueur, mais sensiblement plus rétrécies vers les
épaules, qui sont cependant angulaires, mais un peu obtuses, et
dépassant moins les angles du corselet, l'extrémité est tout aussi
sinuée, mais près de la suture elle est plus obtuse ; les stries sont
plus marquées sur les côtés, et surtout vers l'extrémité ; les inter-
valles, d’ailleurs assez plans, se relèvent visiblement vers celle-ci ;
le point unique du troisième est appuyé à la troisième strie ; il n’y
a près de l’écusson qu’un rudiment très-court de strie, la neuvième
est aussi double. Pattes plus grêles, tarses plus minces, à articles
moins élargis vers le bout, les trois premiers sillonnés extérieu-
rement aux tarses postérieurs ; les deux premiers seulement aux
intermédiaires, le cinquième nullement cilié sur les côtés; pro-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX. 16
1499 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED
_
sternum légèrement rebordé, épisternes postérieurs courts, seg-
ments abdominaux marqués d’une impression ponctiforme de
chaque côté. D'un noir moins terne en dessus que dans la chaly-
bicolor ; palpes d’un ferrugineux brunâtre. Deux femelles venant du
Chili, et qui se trouvaient dans la collection Reiche.
Feronia Putzeysi Chaudoir. Long. 12 ; larg. 4 1/2 mil].
Mentum lobis amplis divergentibus; dente medio sat porrecto,
apice recte truncato, ante apicem subbiimpresso.
Palpi mediocres, articulo ultimo subincrassato-ovato, apice rotun-
dato.
Labrum transversum, recte truncatum.
Mandibulæ validæ, basi inferiore extus dilatata, supra convexæ,
læves, apice hamatæ, modice acutæ.
Antennæ breves, extus haud incrassatæ, articulis primo crasso,
tertio evidenter conico, crassiusculo, vicinis duobus paulo
longiore, cæteris pubescentibus, breviter ovatis, vix com-
pressis.
Pedes validiusculi; tibiæ anticæ apicem versus latiusculæ, poste-
riores dense ciliatæ et spinulosæ ; farsi breves, supra glabri,
articulis parum elongatis, sensim decrescentibus, basi modice
attenuatis, quinto utrinque ciliato; unguiculis sat brevibus ;
posteriores ad latera haud sulcati.
Caput crassum, majusculum, thorax capite latior, transversim
quadratus, posterius subangustatus ; elytra thorace vix latiora,
parum elongata, basi late truncata, quadrata, marginata,
convexiuscula, vix striata, stria nona simplici, interstitio
tertio tripunctato, puncto primo antice ad striam tertiam,
sequentibus duobus pone medium ad secundam sitis.
Prosternum haud marginatum, episterna postica brevia, trapezi-
formia.
Abdomen simplex, segmentis utrinque subimpressis.
Une Q d’un noir plus luisant en dessus qu'en dessous ; antennes,
palpes et tarses brunâtres. Tête proportionnellement aussi grosse
que dans le Molops striolatus, presque lisse ; sillons frontaux sinuës
et divergeant postérieurement, profonds et assez étroits, joues
légèrement renflées, yeux assez petits, mais un peu saillants.
Corselet plus large que la tête, très-transversal, en rectangle un
peu rétréci vers la base; bord antérieur légèrement échancré en
arc de cercle, avec les angles à peine avancés et assez arrondis au
sommet; côtés très-peu arrondis, nullement sinuëés et formant avec
la base un angle un peu obtus, et dont le sommet est légèrement
_} UNSS
+
SUR LES CARABIQUES DU CHILI. 123
arrondi ; la base légèrement bisinuée, d’ailleurs coupée carrêment;
le dessus lisse, à part quelques légères ondulations, peu convexe,
descendant un peu vers les angles antérieurs; impressions trans-
versales à peine visibles, ligne médiane extrêmement fine, ne les
dépassant pas; de chaque côté de la base, une petite impression
ovalaire, courte, paraissant se prolonger jusqu’au bord postérieur;
bourrelet et rigole latéraux très-étroits, égaux partout, celle-ci se
prolongeant le long de la base jusqu’au pédoncule des élytres.
Celles-ci pas plus larges que le devant du corselet, à peine de
moitié plus longues que larges, tronquées très-carrément à la
base, avec les épaules formant un angle un peu obtus, mais peu
arrondi au sommet, qui n'offre pas de dent; côtés peu arrondis
vers la base et dans leur moitié antérieure ; extrémité faiblement
sinuée et assez obtusément arrondie; le dessus assez convexe, un
peu aplani sur le disque, stries très-fines et même peu visibles, à
l'exception de la première et des deux externes qui sont un peu
plus distinctes, la première s’interrompt un moment près de
l’écusson, de manière à simuler un rudiment préscutellaire ; in-
tervalles très-plans, lisses, le neuvième un peu plus terne que
les autres; la rangée de points ocellés qui garnit son côté interne,
assez espacée, excepté vers les deux extrémités ; le troisième point
du troisième intervalle placé aux trois quarts de la longueur ;
ourlet basal très-peu arqué; rebord latéral étroit sur toute sa
longueur. Dessous du corps lisse.
Je me suis étendu sur l'exposé des caractères et la description de
cette Feronia qui devra probablement constituer un groupe dis-
tinct, et que M. Putzeys m'a envoyée comme venant du Chili. Je
ne connais pas encore le mâle, et ne me hasarde pas encore à lui
assigner une place dans la longue série des Feronia. Je présume
cependant qu'on devra la placer dans le voisinage de ma latere-
striata, dont elle diffère pourtant par plusieurs caractères.
Percus alienus Reed n’est effectivement, comme l’auteur lui-
même Le présume, que la Feronia convexipennis Fairmaire, et n’ap-
partient pas au groupe des Percus, qui ne sort pas de la région
méditerranéenne. J'ai communiqué l'unique individu typique que
je possède, et qui malheureusement est une femelle, à M. Putzeys,
parce qu’il m’a paru, d’après la conformation de la région scutel-
laire, qu'il rentrait dans le groupe des Broscides, si bien connu de
ce savant entomologiste.
J'ajouterai provisoirement un petit nombre d'observations sur
les autres groupes qui feront le sujet de la seconde partie.
M. Reed ne nous dit pas pourquoi il a omis dans son énumération
1
194 NOTES ET ADDITIONS AU MÉMOIRE DE M. REED, ETC.
le Baripus Bonvouloiri, qui est une espèce bien distincte, et venant
bien du Chili. Il est possible que ce ne soit qu'un oubli.
Entogenius fuscus se trouvait aussi dans la collection Germain,
représenté par un seul individu ; l'espèce semble très-rare.
Tropopterus. Dans ma nouvelle monographie du genre Colpodes,
qui sera prochainement livrée à l'impression, j'ai réuni ce genre
aux Colpodes, en plaçant les espèces qui le composent, dans le voisi-
nage immédiat du C. grandicollis, dont M. Reed reconnaît aussi la
grande affinité avec les Tropopterus. J'ai vu au Muséum du Jardin
des Plantes les types de trois des espèces de Solier. Il m'a semblé
que le nitidus ne différait pas du Duponcheli, dont je possède, ainsi
que du Giraudi (non Giraudyi), des individus pris par M. Germain.
Quant au Montagnei, vu sa petite taille, il pourrait constituer une
espèce distincte, si tant est qu'il fasse partie de ce genre, maisje n’ai
pas pu le découvrir parmi les types de Solier, conservés au Muséum.
Paramecus parallelus Chaudoir et niger Castelnau ne sont que de
légères variétés du lœvigatus.
Lecanomerus marginatus Reed — Nemaglossa brevis Solier, dont je
possède des individus authentiques. Dans la seconde partie, j'exa-
minerai les caractères génériques.
Cnemalobus Darwini Waterhouse ne paraît pas être autre que le
Desmaresti Guérin, nom qui, étant plus ancien, devra prévaloir sur
ceux de Darwini et de Curtisi que portent deux variétés de colora-
tion de cette espèce.
Baripus clivinoides Curtis. Il paraît que le Cardiophthalmus Ste-
phensi Waterhouse, Mag. of Nat. Hist. IV (1840), p. 361, est encore
le même insecte.
Le genre Baripuss’enrichit d’une6® espèce originaire de l'Uruguay,
dont je possède deux individus identiques et que j'ai nommée :
B. æquicostis Long. 21 mill., larg. 7 1/2 mill. De la taille des
petits individus du speciosus, dont il diffère par son corselet un peu
plus court, avec les angles postérieurs plus arrondis, par ses élytres
plus étroites, plus parallèles, plus carrées aux épaules ; sur cha-
cune, on voit 7 côtes noires plus étroites que celles du speciosus, et
égales entre elles, la 2° et la 4° se réunissent avant l'extrémité, la
3 et surtout la 5° sont beaucoup plus courtes que les autres ; la
suture noire est plus étroite et n’atteint pas l’écusson. Tête et
corselet d’un bronzé plus obscur, rigole latérale d’un beau bleu
verdâtre ; le reste comme dans le speciosus. Ces insectes m'ont été
vendus par M. Boucard.
Pristonychus chilensis est certainement — complanatus qui est cos-
mopolite, car j'en possède des individus d'Australie et du Cap de
Bonne-Espérance.
dl.
VUS
ÉTUDE
DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
DU GENRE
CNEORHINUS SCHOENH.
DE LA TRIBU DES
BRACHYDÉRIDES, CURCULIONIDES ADÉLOGNATHES CYCLOPHTHALMES
par H. Tournier, de Genève.
(SÉANCE DU 5 DÉCEMBRE 1874.)
Le genre Cneorhinus Schoenh., tel que le comprend Lacor-
daire (1), dans son Genera, renferme des formes assez variées
pour qu'à première vue il semble possible d'y établir des coupes
nettement tranchées, susceptibles de prendre une valeur géné-
rique; cependant, soumises à une étude approfondie, ces différentes
formes se relient si bien entre elles et leur homogénéité devient
si évidente, que les coupes entrevues ne conservent au plus que
la valeur nécessaire pour former des groupes propres à recevoir
les espèces assez nombreuses de ce genre ; c’est ainsi que rentrent
dans l’un d’eux les Cneorhinus prodigqus Fabr. et ludificator Gylh.,
qui paraissent au savant auteur du Genera (2) devoir constituer
un genre dont la place serait en tête du groupe des Cneorhinides,
auprès du genre Ectatops Schoenh.
Lacordaire s’appuie sur la valeur du sillon qui, chez ces espèces,
sépare le rostre du front; sur la structure des segments abdo-
minaux séparés entre eux par une suture rectiligne et profonde,
enfin sur la dimension des écaillettes qui forment leur vestiture ;
le premier de ces caractères se retrouve chez une espèce (C. Heydeni
nov. sp.) qui elle-même n'offre pas les deux autres, mais ceux-ci
existent chez d’autres Cneorhinus, les deux ensemble, ou isolés.
(1) Lacordaire. Genera des Coléoptères, vol. VI, p. 34.
(2) Lacordaire. Loc, cit., p. 35, note 1,
196 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
Un autre caractère, à l’aide duquel j'avais espéré pouvoir établir
une coupe plus précise, est la dilatation que l’on observe à l’angle
externe des tibias antérieurs de quelques espèces, lesquelles ont
en même temps une forme subglobuleuse, des antennes à funicule
composé d'articles courts, un peu serrés, des cuisses postérieures
fortes, etc., (ce sont les C. globulus Herbst, parapleurus Marsh.,
meridionalis Duval), mais ce caractère est venu pour ainsi dire
s’anéantir devant une espèce nouvelle, originaire du Maroc, (C. ma-
roccanus nov. sp.) celle-ci offre à un degré moindre que les espèces
citées, la dilatation de l’angle externe des tibias antérieurs, elle
a le funicule des antennes assez grêle, composé d’articles un peu
allongés, obconiques, des cuisses postérieures rappelant celles des
autres espèces du genre et forme ainsi le passage entre cette coupe
et les Cneorhinus vrais.
Quelques espèces de la Sibérie, (C. argentatus Gebl., quadrili-
neatus Gebl. et trois espèces nouvelles que j'ai sous les yeux) ont
le scape des antennes plus court que ne le comporte la formule du
genre Cneorhinus Schoenh. ; il atteint au plus chez elles le bord
antérieur des yeux, tandis que, chez tous les Cneorhinus, il doit
s'étendre au moins jusqu'au milieu de ceux-ci ; la forme de leur
rostre est aussi un peu différente, elle rappelle celle du même
organe chez les Barynotus, leur facies ne cadre pas non plus avec
celui des Cneorhinus, mais est mieux celui des Catapionus Schoenh.,
genre dans lequel je les fais entrer, quoique le caractère tiré du
rostre pour les Catajrionus, à savoir, son extrémité bidentée, ne se
retrouve pas au même degré chez toutes les espèces; il est
évident que ce caractère ne peut avoir toute l'importance que
Schoenherr lui a attribuée, car, chez les cinq espèces que j'ai sous
les yeux, lesquelles se trouvent intimement liées par tous les
autres caractères, deux, C. basilicus Bohem, type du genre, et
maculatus nov. sp. ont seules l'extrémité du rostre armée des deux
dents caractéristiques; chez C. maculatus nov. sp., elles sont
moins développées déja que chez C. basilicus Bohem., puis, chez le
C. argentatus Gebl., elles existent encore il est vrai, mais à l’état
rudimentaire, enfin, dans les deux autres espèces, je vois l’extré-
mité du rostre construit tout à fait sur le même plan que chez
l’espèce typique, c’est-à-dire, muni au bout, d’une plaque lisse,
échancrée, mais les côtés de l’échancrure sont inermes.
Le nouveau contingent d’espèces apporté au genre Catapionus
Schoenh. ne permet pas de le laisser entre les genres Liophlœus et
Barynotus de Germar, car, par le C. quadrilineatus Gebl., et même
le C. maculatus, il est très-voisin du genre Cneorhinus Schoenh.; si
l'espèce typique et le C. maculatus ont les corbeilles des jambes
postérieures faiblement caverneuses et le rostre un peu arrondi
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 197
aux côtés latéraux, les autres espèces, argentutus, etc., ont les cor-
beilles de ces mêmes jambes aussi caverneuses que beaucoup de
Cneorhinus (1), et les côtés du rostre non ou à peine arrondis,
construits à peu près comme chez la plus grande partie des espèces
de ce genre ; enfin, chez les Catapionus que j'ai sous les yeux, je
retrouve à la base du rostre, devant chaque œil, un rudiment du
sillon transversal qui, chez les Cneorhinus, sépare le front du rostre,
signe pour ainsi dire caractéristique de ce genre, lequel fait entiè-
rement défaut chez les Liophlœus et chez les Barynotus; ce carac-
tère, quoique peu important en apparence, prouve à l'évidence que
la place des Catapionus est bien auprès des Cneorhinus.
Les espèces qui m'occupent, se répartissent dans trois genres qui
peuvent se caractériser ainsi :
I. Scape des antennes atteignant au moins le milieu des yeux.
A. Funicule des antennes composé d'articles toujours
nettement séparés, jamais subcompactes ; front séparé
du rostre par un sillon transversal constant, mais
plus ou moins fort.
1. Cneorhinus Schoenh.
B. Funicule des antennes composé d’articles très-serrés,
subcompactes ; front nullement séparé du rostre par
un sillon transversal.
3. Heydenia n. g.
IL. Scape des antennes atteignant au plus le bord antérieur des
yeux.
2. Catapionus Schoenh.
GENRE CNEORHINUS Schoenh.
Schoenheer Curcul. Disp. méth., p. 96.
Lacordaire Gen. Col. VI, p. 34.
Je ne reviendrai pas sur la formule de ce genre bien connu et
renverrai s’il en est besoin à celle donnée par Lacordaire; je me
contenterai de dire que les différences sexuelles résident princi-
palement dans la taille, la forme générale du corps, au moins
pour un certain nombre d’espèces, et dans la forme du dernier
segment abdominal; j'ai vainement cherché le caractère indiqué
par M. Desbrochers des Loges (2), devant servir selon lui à recon-
(1) Chez les Cneorhinus, les corbeilles des jambes postérieures sont loin d’être
caverneuses au même degré; voyez, par exémple, celles du C. globatus Herbst, et
comparez-les avec celles des C. prodigus Fabr., ludificator Gylh., etc.
(2) Desbrochers des Loges. Mittheil. Schweirer. Ent. Gesells., vol. TITI, 1871, p.349.
198 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
naître le G'des Cneorhinus; à ce sujet, cet entomologiste dit : « Le
O' des Cneorhinus se distingue ordinairement de l'autre sexe par
une forte dilatation de l'extrémité des tibias antérieurs, la largeur
étant double en cet endroit. Ce caractère, je crois, n’a pas été
signalé. » Certes il eût été difficile à un autre entomologiste qu’à
M. Desbrochers de signaler un semblable caractère, car pour celui
qui veut se donner la peine de voir, il n’existe pas.
Les sexes des espèces contenues dans mon premier groupe (Dac-
tylorhinus), à l'exception toutefois du C. meridionalis et peut-être
du C. maroccanus, dont je ne connais qu'un exemplaire, sont peu
dissemblables, le Gest d’une taille un peu moins forte et un peu
moins globuleuse que la ©, son dernier segment abdominal est à
peine plus court et La dilatation de l’angle externe des tibias anté-
rieurs est très-faiblement plus étendue et à peine moins largement
arrondie ; ces caractères sont donc difficiles à bien apprécier ; chez
le C. meridionalis, le G‘ est un peu plus petit, mais surtout beau-
coup plus étroit que la ©, ses élytres sont d’un ovale allongé,
tandis que, chez la ©, elles sont subglobuleuses ; la dilatation de
l'angle externe des tibias antérieurs est chez les deux sexes assez
acuminée à son extrémité, mais elle l’est plus encore chez le ‘que
chez la © ; ici les sexes sont donc faciles à reconnaître. Chez les
espèces du deuxième groupe, Cneorhinus vrais, le g' est, dans
toutes les espèces, d’une taille un peu inférieure et plus étroit que
la ©, il a l'abdomen un peu concave, au moins intérieurement, et
le dernier segment abdominal est faiblement plus court que chez
sa compagne. Enfin dans letroisième groupe (Aftactagenus), les G'de
toutes les espèces sont plus étroits et par suite relativement plus
allongés que les © ; chez quelques-unes, ils sont beaucoup plus
petits; chez toutes, le dernier segment abdominal du 6° est plus
court qu'il n'est large à sa base, largement tronqué et plus ou moins
largement arrondi à son extrémité ; celui des Q est triangulaire,
aussi long qu'il est large à sa base, très-étroitement tronqué et
arrondi à son extrémité.
Les espèces de ce genre peuvent se répartir dans trois groupes
principaux :
I. Angle externe des jambes antérieures saillant.
1. Dactylorhinus T.
IT. Angle externe des jambes antérieures nullement saillant.
A. Tête marquée entre les yeux d’un sillon longitudinal
court, profond, attenant antérieurement au sillon
transversal qui sépare le front du rostre.
2. Cneorhinus vrais.
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 129
B. Tête sans sillon profond, nettement marqué entre les
yeux.
3. Attactagenus T.
Le groupe [, DacryLorninus T., contient quatre espèces; une,
meridionalis Duv., paraît restreinte aux parties méridionales de la
France, à la Sicile et au nord de l'Afrique ; la seconde, globatus H.,
a un habitat beaucoup plus étendu : elle se trouve dans plusieurs
contrées du centre et du sud de l'Europe, au nord de l’Afrique, etc.;
de la troisième, parapleurus M., je n’ai vu que quelques exemplaires
provenant de la France occidentale et de l'Angleterre; enfin la
quatrième, maroccanus nov. sp., est du Maroc.
Voici, pour en faciliter l’étude, un petit tableau des espèces de
ce groupe :
I. Tarses allongés, extrémité de l’angle externe des jambes anté-
rieures subaiguë.
1. meridionalis Duval.
II. Tarses courts, extrémité de l’angle externe des jambes anté-
rieures plus ou moins arrondie.
A. Articles 3-7 du funicule des antennes très-courts, trans-
verses.
152 Élytres parées, outre les écaillettes qui les recouvrent,
de poils un peu dressés, un peu longs.
2. globatus Herbst.
B'. Elytres parées, outre les écaillettes qui les recouvrent,
de poils très-courts, couchés.
3. parapleurus Marsh.
A'. Articles 3-7 du funicule des antennes, ou au moins une
partie d’entre eux, obconiques, nullement transverses.
4. maroccanus nov. sp.
Le groupe IT, CNEORHINUS vrais, renferine six espèces; trois
d’entre elles, barcelonicus, prodigus et ludificator, habitent le sud
de l'Espagne et le nord de l’Afrique; une quatrième, Heydeni,
paraît avoir un habitat très-restreint; les quelques exemplaires,
que j'ai eus sous les yeux, proviennent tous du Portugal ; de la cin-
quième, argentatus Perris, je n’ai vu que l’exemplaire type de la
collection de M. Perris, il a été capturé à l’Escurial en Espagne ;
enfin la sixième, Bellieri, n’a été jusqu'à présent trouvée qu’en
petitnombre dans les Pyrénées ; en voici le tableau :
I. Corps densément recouvert d’écaillettes grises ou jaunâtres,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX,. 17
130 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
ressemblant parfois à un enduit crétacé ; pas de sillon sur le
prothorax.
1. barcelonicus Herbst.
II. Corps densément recouvert d’écaillettes d’un gris argent, mat;
un sillon sur le prothorax.
2. argentatus Perris.
III. Corps parcimonieusement recouvert d’écaillettes arrondies,
de nuances métilliques ou à reflets opalins.
A. Articles 1-2 du funicule antennaire subégaux en longueur.
B. La plus grande largeur du prothorax est, chez le G',un
peu avant, chez la ©, à peu près au milieu de sa lon-
gueur.
3. prodigus Fabr.
B!. La plus grande largeur du prothorax est, chez g ©, à
sa base.
4. Heydeni nov. sp.
A'. Article 2 du funicule antennaire plus court que 1.
B. Articles 3-7 du funicule des antennes, courts, nodi-
formes; 2 d’un tiers plus court que 1.
9. ludificator Gylh.
B'. Articles 3-7 du funicule des antennes très-courts,
transverses ; 2 de moitié aussi long que 1.
6. Bellieri Brisout.
Le groupe IIT, ArracraGenus Tourn., plus riche en espèces que les
précédents, en compte neuf : sept sont propres à différentes contrées
de l'Espagne, ce sont : pyriformis, hypocyaneus, dispar, tarsalis
nov. sp. Diecki nov. sp., cordubensis et carinirostris ; une huitième
habite,avec ce même pays, la France et dit-on l'Angleterre (1) c'est
exaratus; enfin la neuvième, albinus Boh., est particulière à la
Russie. Ces espèces forment un petit groupe naturel qui se divise
ainsi :
I. Articles 4-7 du funicule antennaire obconiques, toujours plus
longs que larges.
A. Prothorax offrant sur son disque un court et faible sillon
longitudinal au devant du scutellum.
B. Prothorax peu ou pas arqué sur les bords latéraux,
subconique © , subparallèle sur une partie de sa lon-
gueur '.
l. pyriformis Boherm.
1) Je n’ai pas vu d'exemplaires de ce pays.
Ï \
PTS di
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 151
B!. Prothorax faiblement, mais régulièrement arqué sur
les bords latéraux, jamais conique ou parallèle sur une
partie de sa longueur.
2. hypocyaneus Bohem.
A'. Prothorax offrant sur son disque une fine carène longitu-
dinale.
B. Page supérieure du corps recouverte d’écaillettes un
peu dressées, comme frisées.
3. dispar Graëlls.
B'. Page supérieure du corps recouverte d’écaillettes,
arrondies, nullement dressées, nullement frisées;
appliquées sur les téguments.
4. exaratus Marsh.
A'. Prothorax n'offrant sur son disque, ni carène, ni sillon
longitudinal, régulièrement arqué aux bords latéraux.
Corps vêtu d’écaillettes subunicolores, d’un gris un peu
argenté. k
». cordubensis Kirsch.
Il. Articles 4-7 du funicule des antennes plus ou moins nodiformes
ou transverses, jamais plus longs que larges.
A. Prothorax marqué sur son disque d’une fine carène ou d’une
fine ligne lisse, longitudinale.
B. Deuxième article du funicule antennaire subégal en
longueur au troisième.
6. albinus Bohem.
B!, Deuxième article du funicule antennaire une fois et
demie aussi long que le troisième.
7. tarsalis nov. sp.
A'. Prothorax sans carène ou ligne lisse longitudinale sur son
disque.
B. Yeux un peu saillants, arrondis, nullement coniques.
8. Diecki nov. sp.
B' Yeux un peu saillants, subconiques, un peu dirigés en
arrière.
9. carinirostris Bohem.
Le total des espèces, que j'ai en nature sous les yeux, est pour les
trois groupes de 19, sur lesquelles quatre sont nouvelles. Il ne
m'a pas été donné de voir les (. amplicollis Buhem., lateralis
132 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
Graëlls, setarius Fairm., spinipes Perez (1), plumbeus Marsh. et
pubescens Allard; je soupçonne que le C. plumbeus Marsh. devra
être rapporté au C. globatus Herbst ou au C. parapleurus; je doute
que le C. pubescens Allard appartienne bien au genre Cneorhinus,
car, si la description de l’auteur est exacte, cette espèce n'’offrirait
pas d’écaillettes sur son corps et formerait par là une étrange excep-
tion dans ce genre; elle ne devra donc y être inscrite qu'avec
beaucoup de doute. Quant aux C. cϾsicollis, hispanicus, rugosicollis
et tumidus Desbrochers (2), je ne les enregistre ici que pour mé-
moire ; il est probable qu’elles sont destinées à enrichir la syno-
nymie, ou peut-être même appartiennent-elles à d’autres genres,
fait certain au moins pour le C. cæsicollis, qui est un Holcorhinus!!!
Lorsqu'un auteur n’a pas su apprécier de telles différences géné-
riques, il est difficile d’attacher une valeur à ses créations (3).
Nore. Depuis que ce mémoire a été remis à la Société Entomolo-
gique de Belgique (voyez 1874, Compte rendu, série II, n° 6),
M. Desbrochers a publié dans un petit mémoire, intitulé : Diagnoses
de Curculionides inédits : les Cneorhinus 5 - carinatus, Reïinosa;
C.vicinus, Andalousie ; C. oæyops, Portugal ; C. sulcifrons, Aranjuez;
C. angustus, Portugal; et C. escorialensis, Escorial ; il y crée aussi
le genre Lacordaireus, pour les C. prodiqus, Bellieri et tingitanus
— prodiqus qui, comme je l’ai démontré, sont les Cneorhinus vrais,
et ne peuvent pas se détacher du genre.
Ce mémoire porte la date du 28 novembre 1874 pour les pages
1-8, 7 janvier 1875 pour les pages 9-12, 10 janvier 1875 pour les
pages 13-20, et enfin 7 avril 1875 pour les pages 21-36; il est facile
de se convaincre que cette dernière date est celle de l'apparition de
ce mémoire, Car évidemment il a été imprimé en une seule fois, le
report des pages le prouve abondamment.
GROUPE I. — DACTYLORHINUS T.
Angle externe des jambes antérieures saillant.
D. meridionalis J. Duv.
Jacquelin-Duval. Gen. Col. Cure. 1854, p. 14. Note.
(1) Perez Arcas in Anales Socied. Espan. Hist. nat. Madrid, 1872, p. 112, pl. II,
fig. 1.
(2) Pour cette dernière espèce, voyez Desbrochers, Soc. Ent. France, 1874,
Bulletin n° 37, p. 224.
(3) Le même entomologiste était seul capable de proposer la réunion des
C. exaratus M. et Carinirostris Bohem., espèces distinctes s’il en fût; il est heu-
reux que cette fois MM. Gemminger et Harold ne se soient pas laissés entrainer à
accepter une remarque aussi erronée; voyez à ce sujet Desbrochers, Mittheil.
Schweizer, Ent, Gesells. Vol. III, 1871, p. 373.
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 133
Cneorhinus siculus Rottenberg. Berliner Ent. Zeits. 1871, p. 228.
Sicile.
Q Leptolepurus (1) Olivieri Desbrochers. Ann. Ent. France, 1872,
p. 425. Algérie.
G' Leptolepurus asiaticus Desbrochers.
g' Long. 6 1/4 mill Larg. 3 1/2 mill. (2
(®) n fi u 4 3/4 n
g' ovalaire, Q globoso-ovale ; G'Q, entièrement d’un testacé
plus ou moins brunâtre ; assez densément recouvert sur tout le
corps de petites écaillettes arrondies, d’un blanc jaunâtre ou grises,
et parsemé de quelques soies fines très-courtes, couchées, blan-
châtres. Tête étroite, peu convexe; rostre faiblement rétréci anté-
rieurement, un peu plus long que la tête, obsolètement ou même
parfois nullement séparé du front par une impression transversale,
assez fortement échancré au bout, marqué sur le milieu d’un sillon
longitudinal abrégé entre les yeux, et parfois terminé sur ce point
par une petite fossette ponctiforme ; yeux assez grands, arrondis,
peu convexes ; antennes médiocres, funicule à articles 1-2 allongés,
obconiques, 2 un peu moins long que 1,3-7 courts, subtransverses,
massue ovale. Prothorax d’un quart environ plus large que long,
rétréci antérieurement, faiblement, mais subrégulièrement arrondi
sur les côtés, avec sa plus grande largeur au milieu environ de sa
longueur, bord antérieur et bord postérieur coupés presque droit,
devant ce dernier se montre une impression transverse plus for-
tement marquée de chaque côté que vers le milieu ; surface con-
vexe, brillante, et, ainsi que la tête, assez fortement, mais peu den-
sément ponctuée. Scutellum petit, triangulaire. Élytres G', deux
fois, © une fois et un tiers aussi longues que larges prises ensem-
ble; chez le G', les épaules sont très-tombantes et les bords laté-
raux sont faiblement, mais régulièrement arrondis ; chez la ©, les
épaules sont beaucoup moins tombantes et, ainsi que les bords laté-
raux, largement arrondies; surface convexe, parée sur chaque ély-
tre de dix-stries ponctuées, nettement accusées, interstries faible-
ment convexes, très-finement coriacés. Tous les segments abdomi-
naux sont séparés par une suture droite, le deuxième est plus étroit
que les deux suivants réunis; angle externe des tibias antérieurs
fortement dilaté en angle subaigu; tarses allongés, crochets sou-
dés à leur base.
(1) Je ne puis admettre le nom générique de Leptolepurus pour ce groupe, parce
que les caractères donnés par l’auteur ne peuvent se rapporter qu'au seul C. #e-
ridionatis Duv.
(2) Les longueurs indiquées dans ce mémoire sont rostre exclu,
134 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET GCIRCUMEUROPÉENNES
Cette intéressante espèce est encore peu répandue dans les col-
lections. France mér., Sicile, Algérie (Philippeville), Syrie. — Coll.
Chevrolat,; de Heyden; Puton; g'Q ma collection.
Observ. J'ai pu observer l'existence de tiges mandibulaires assez
longues chez tous les exemplaires que j'ai eus sous les yeux.
D. globatus Herbst.
Herbst. Füssl. Arch. V. 1783. p. 83, pl. 24, f. 32.
geminatus Fabr. Mant. I p. 46. — Olivier, Ent. V. 83, p. 597,
t. 19, f. 246. — Bohem. Schoënh. Gen. Curc. V. p. 861. — Jacq.-
Duv. Gen. Col. Eur. Curc. 1854, pl. 5, f. 23.
maritimus Marsh. Ent. Brit. p. 307.
plagiatus Schall. Act. Hal. T, p. 284.
scrobiculatus Marsh. Ent. Brit. p. 307.
Long. 4 1/4-6 1/2 mill. Larg. 3-4 1/4 mill.
: Globoso-ovale, noir ou brun de poix, antennes extrémité des ti-
bias, tarses et parfois toutes les pattes d’un testacé clair; tout le
corps est revêtu de petites écaillettes arrondies et parsemé de pe-
tits poils jaunâtres un peu longs, un peu dressés. Les écaillettes de
la-page supérieure sont, chez les exemplaires typiques, d’un brun
plus ou moins jaunâtre, variées de jaune grisàtre et de blanc ou de
gris argenté ; chez certaines variétés, les écaillettes affectent une
teinte uniforme, tantôt elles sont grises, argentées, tantôt d’un gris
plus foncé ou d’un gris jaunâtre; enfin, entre ces extrêmes, l’on peut
observer tous les passages des nuances les plus cluires aux plus
foncées, chez les individus colorés par excès, il existe toujours sur
le disque du prothorax deux taches longitudinales plus claires que
le fond, laissant entre elles une bande foncée ; les écaillettes du
dessous du corps et des pattes sont généralement unicolores, grises
ou jaunâtres ; claires ou un peu foncées, selon que la page supé-
rieure est plus ou moins colorée. Tête peu convexe, rostre plan en
dessus, subégal en longueur à la largeur du front entre les yeux,
séparé de celui-ci par une ligne obsolète, transversale, un peu ar-
quée; antennes assez courtes, scape un peu épais, funicule à article
1 seul plus long que les autres, 2 moitié aussi long que le précé-
dent, subégal à 3, pas plus long que large, cependant obconique, 3-7
transverses, graduellement élargis; massue courtement ovalaire,
un peu acuminée au bout. Prothorax presque deux fois aussi long
que large, élargi latéralement jusqu’au deux cinquièmes antérieurs
de sa longueur, puis rétréci jusqu'à son bord postérieur; surface
faiblement, régulièrement convexe et, ainsi que la tête, finement,
très-densément ponctuée, chagrinée; bord antérieur et bord posté-
‘
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 139
rieur coupés droit. Élytres globuleuses, deux fois aussi larges que
le prothorax, à épaules un peu tombantes, largement arrondies,
marquées chacune, sur leur surface, de dix stries ponctuées, assez
. fines, interstries plans, finement coriacés. Bord postérieur du pre-
mier segment abdominal sinué dans le milieu. Dilatation de l’angle
externe des tibias antérieurs largement arrondie chez la Q ; chez
le g', cette même dilatation est un peu plus longue et un peu moins
largement arrondie.
Cette espèce se trouve assez fréquemment sous les plantes dans
les terrains sablonneux ; d’après une note que m'a communiquée
M. L. de Heyden, elle serait nuisible à la vigne dans certaines con-
trées des bords du Rhin. Suisse, Allemagne, France, Angleterre,
Belgique, Espagne, Maroc. k
Observ. J'avais antérieurement séparé, sous le nom inédit de
C. andalusicus, quelques exemplaires d’une forme qui me parais-
sait différer par l'élargissement des tarses, la pubescence du dessus
du corps plus courte, une taille un peu moins globuleuse, etc.; mais
ces caractères ne m'ayant pas paru suffisants, j'ai préféré réunir
cette forme au type comme simple variété ; celle-ci paraît exclu-
_sivement propre au sud de l'Espagne et au Maroc ; elle est parfois
étiquetée dans les collections sous le nom de C. albicans Schoenh.
D. parapleurus Marsh.
Marsh. Ent. Brit. p. 305 — Steph. Ill. Brit., IV, p. 124.
albicans Bohem. Schoenh. Gen. Curc. I, p. 530.
Long. 6 1/2-7 1/4 mill. Larg. 4-4 1/4 mill.
Cette espèce a de grands rapports avec la précédente; je crois
donc plus nécessaire d'indiquer les différences existant entre elles,
que de donner pour celle-ci une description spéciale. Le coloris
des téguments est semblable chez les deux espèces ; celui de la
vestiture n’est jamais aussi foncé chez parapleurus que chez glo-
batus ; chez le premier, j'ai toujours vu les écaillettes grises, ou
variées de teintes à peine plus foncées que le fond; les taches qui
se montrent sur le prothorax, même chez les exemplaires que l’on
peut considérer comme colorés par excès, ne se voient qu'obsolé-
tement, celles des élytres sont aussi peu visibles et le plus souvent
l'espèce se montre d’un gris argenté clair ; rien dans ceci ne peut
encore servir à séparer nettement ces deux espèces, puisque l'on
retrouve ces différentes teintes chez les variétés du globatus H.
Chez parapleurus, le deuxième article du funicule des antennes est
presque aussi long que les troisième et quatrième réunis, faiblement
plus court que le premier ; le sillon transversal qui sépare le rostre
136 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
du frontest mieux marqué, surtout sur les côtés, où il resserre pour
ainsi dire un peu la base du rostre; le prothorax est, relativement à
sa longueur, un peu moins large que chez globatus, sa plus grande
largeur se trouve presque au milieu de sa longueur ; les élytres
sont moins globuleuses, elles sont deux fois aussi longues que
larges et quatre fois aussi longues que le prothorax, tandis que,
chez globatus, elles ne sont chez la Q qu’une fois et un tiers, chez
le g', une fois et demie aussi longues que larges; les stries des
élytres sont beaucoup plus fines, superficielles, et la pubescence
du dessus du corps est blanche, très-courte, un peu couchée.
L'angle externe des tibias antérieurs est un peu plus fortement
dilaté, mais les tarses surtout sont plus larges que chez globatus ;
crochets des tarses soudés. .
Cette espèce est peu répandue dans les collections ; les quelques
exemplaires que j'ai vus proviennent de la France occidentale et
de l'Angleterre.
Observation. La forme que je décris ici est pour moi celle du
C. albicans Schoenh.; j'ai rapporté cette espèce au parapleurus
Marsh. d’après MM. Gemminger et Harold, sans pouvoir toutefois
vérifier l’exictitude de cette synonymie, n'ayant pas à ma portée
les matériaux nécessaires. J'ai vu souvent dans les collections,
sous le nom de C. albicans Schoenh., les variétés grises du C. glo-
batus H.
D. maroccanus nov. sp.
Long. 6 mill. Larg. 3 3/4 mill.
Taille et forme d’un gros exemplaire du GC. globatus, mais s’en
distingue de suite par la structure des antennes, la forme de son
prothorax, etc. Brun de poix, pattes et antennes d’un testacé rou-
geâtre ; corps entièrement revêtu d'écaillettes arrondies d’un gris
jaunâtre, varié sur le prothorax et les élytres de brun et de gris
argenté, cette dernière couleur forme sur le disque du prothorax
deux bandes latérales, sinuées. Tête un peu convexe, rostre aussi
long qu’elle, à peine rétréci en avant, séparé du front par une ligne
transversale obsolète, marqué sur le milieu d’une impression lon-
gitudinale formant un V renversé dont l’extrémité est placée
exactement entre les yeux; ceux-ci médiocres; funicule moins épais
que chez Les espèces précédentes, à articles 1-2 allongés, égaux
entre eux, 5-7 obconiques, nullement transverses. Prothorax une
fois et deux tiers aussi large que long, élargi latéralement avec sa
plus grande largeur un peu après le milieu de sa longueur;
surface un peu convexe; bords antérieur et postérieur coupés
droits ; au-dessus de ce dernier, se montre une faible impression
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 157
transversale. Scutellum très-petit; triangulaire. Élytres globoso-
ovales, moins régulièrement arrondies que chez globatus H., à
épaules moins tombantes, largement arrondies, puis subparallèles
sur un tiers de leur longueur et communément arrondies à leur
extrémité ; surface marquée de lignes de points, petits, peu serrés,
mais bien accusés, interstries faiblement convexes, ornés chacun
d’une rangée subrégulière de petites soies dressées, brunätres,
dont l'extrémité est un peu tournée en arrière. Segments abdomi-
naux construits à peu près comme chez les espèces précédentes ;
tibias un peu moins épais, angle externe des antérieurs un peu
moins longuement étendu que chez globatus ; crochets des tarses
très-brièvement soudés.
Le seul exemplaire observé me parait être une ©. Tanger ; ma
collection.
GROUPE IL.:— CNEORHINUS VRAIS.
»
Angle externe des jambes antérieures nullement saillant. Tête
marquée entre les yeux d’un sillon longitudinal court, profond,
attenant antérieurement au sillon transversal qui sépare le front
du rostre.
C. barcelonicus Herbst.
Herbst. Käf. VII p. 45, pl. 98, f. 2. — Gylh. Schoenh., Gen.
GUrC. TE, p. 580.
Var. innocuus Fabr. Syst. EL IX, p. 512.
O' Long. 7 1/2-8 1/2 mill. Larg. 3 1/2-4 mill.
© Long. 9 1/2-12 mill. Larg. 4 1/4-5 1/4 mill.
Oblong, noir, entièrement et densément revêtu d’écaillettes
arrondies, d’un gris clair, parfois d'un gris jaunâtre, ou même
d'un gris brunâtre ressemblant à un enduit crétacé; parsemé sur
tout le corps de très-petits poils blanchâtres, qui, sur le prothorax
et les élytres, prennent naissance au fond de la grosse ponctuation
qu'offrent ces téguments. Tête peu convexe, séparée du rostre par
un sillon transversal bien marqué, profond, ornée entre les yeux
d’un sillon longitudinal court, bien accentué, relié à sa partie
antérieure au sillon transversal; rostre une fois et demie aussi
long que la tête, fort, nullement rétréci antérieurement, mar-
qué sur le milieu de deux dépressions longitudinales, laissant
entre elles une espèce de carène peu élevée, ces dépressions sont
abrégées antérieurement vers le milieu de sa longueur; scrobes
rostrales profondes à leur naissance, un peu atténuées postérieu-
rement et dirigées un peu au-dessus du bord inférieur des yeux.
Antennes relativement courtes, fortes, couvertes d’une pubescence
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DR PBELGIQUE, T,. XIX. 4s
138 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
un peu criniforme, funicule à article ] faiblement plus long que
2, celui-ci presque deux fois aussi long que 3, 3-7 plus larges que
longs; massue courtement ovale. Prothorax plus large que long,
subparallèle sur les bords latéraux, rétréci et un peu arrondi
antérieurement, bord antérieur et bord postérieur coupés presque
droit; surface peu convexe, grossièrement, mais éparsément ponc-
tuée et, entre ces gros points épars, très-finement ponctuée et
coriacée ; toutefois cette sculpture est cachée par la vestiture.
Scutellum subtriangulaire très-petit. Élytres pas plus larges à
leur racine que le prothorax à sa base, coupées en biais aux
épaules, puis très-faiblement élargies et arrondies sur les bords
latéraux, surface un peu convexe, marquée de lignes de points
assez profonds, mais peu serrés, interstries convexes. Bord pos-
térieur du premier segment abdominal faiblement bisinué; pattes
fortes, tarses larges. Gun peu moins grand et un peu plus étroit
que la ©.
Cette espèce vit au sud de l'Espagne et au Portugal, mais elle
y est moins répandue qu'au Maroc, où elle ne paraît pas rare.
C. argentatus Perris.
#
Perris, Ann. Soc. Ent. France, 1864, p. 295. — argentifer Marseul,
cat. Col. Europe, 1866, p. 91.
O' Long. 7 mill. Larg. 4 1/5 mill.
Q inconnue.
©‘ oblong, noir, antennes testacées, massue obscure; corps
totalement et très-densément revêtu d’écaillettes unicolores d’un
gris argent; sur les élytres, elles sont un peu plus petites que sur
le prothorax. Tête peu convexe, séparée du rostre par un sillon
profond, bien marqué, un peu arqué; orné entre les yeux d’un
sillon longitudinal court, bien accusé, joint antérieurement au
sillon transversal; rostre deux fois aussi long que large, fort,
parallèle aux bords latéraux, nullement rétréci antérieurement,
marqué en-dessus de trois carènes longitudinales fines et peu
élevées, celle du milieu un peu plus longue que les latérales.
Scrobes rostrales profondes, un peu élargies postérieurement,
dirigées inférieurement au-dessous des yeux, laissant entre elles
et ces derniers un espace à peu près égal au diamètre d’un œil.
Antennes médiocres; funicule paré de quelques poils fins, un peu
criniformes, à article 1 presque deux fois aussi long que 2, celui-ci
un peu plus long que 3, 3-6 subnodiformes, presque aussi larges
que longs, 7 un peu plus long que 6; massue courtement ovalaire.
Prothorax une fois et demie aussi large que long, rétréci de l'ar-
rière à l'avant, un peu arqué aux bords latéraux, ayant presque
À
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 159
sa plus grande largeur tout à fait postérieurement ; bord postérieur
deux fois aussi large que l’antérieur, droit; surface inégale, peu
convexe, marquée au milieu d’un sillon longitudinal profond,
subcomplet; de chaque côté de celui-ci, près des angles posté-
rieurs, se montre une petite dépression longitudinale, sous la
forme d’un sillon rudimentaire. Scutellum très-petit, ponctiforme.
Elytres pas plus larges à leur racine que le prothorax à sa base,
ovales, régulièrement élargies et courbées aux bords latéraux,
surface convexe, marquée de lignes de points profonds, peu serrés,
interstries convexes. Bord postérieur du premier segment abdo-
minal arqué, deuxième aussi long que les deux suivants réunis ;
dernier segment de moitié aussi long qu'il est large à sa base.
Pattes fortes, constituées à peu près comme chez barcelonicus ;
crochets des tarses soudés.
J'ai sous les yeux le seul type de l’auteur ; cet exemplaire est
un O*. Escorial.
Observation. Cette intéressante espèce à un peu le facies du
C. barcelonicus, mais elle est plus petite, plus large, relativement
moins convexe; elle a aussi un peu la forme d’un très-petit exem-
plaire du C. Heydeni, mais elle est autrement vêtue ; c'est la seule
du groupe qui ait un sillon longitudinal sur le prothorax. Le nom
de argentatus ne faisant plus double emploi dans ce genre, je res-
titue à cette espèce le nom qui lui a été imposé par le savant ento-
mologiste de Mont de Marsan.
C. prodigus Fabr.
Fabr. Ent. Syst. Suppl. p. 170. — Oliv. Ent. V, 83, p. 340, pl. I8,
f. 232. — Gylh. Sch. Gen. Curc. I, p. 525. — Lacord. Gen. Col.
VI, 1863, p. 35, Note 1.
hispanus Herbst, Käf. VII p. 41. pl. 97, f. 11.
tingitanus Desbrochers, Ann. Fr. 1874, Bull. n° 37, p. 224 (1).
O' Long. 9-10 mill. Larg. 3 5/6-4 1/4 mill.
nan 01212: à 41/2-51/2 »
Oblong ; noir, parcimonieusement recouvert sur tout le corps de
petites écaillettes d’un gris rosé à reflets métalliques et opalins,
(1) Depuis la remise de ce mémoire à la Société, j'ai eu sous les yeux un exem-
plaire typique de cette espèce; il m’a été communiqué, en janvier 1876, par
M. Koziorowicz, d’Ajaccio, qui le tient de M. Desbrochers; c’est là le vrai pro-
digus. M. Desbrochers, confondant ces espèces, aura pris pour le prodigus F. le
vrai C. Zudificator Gylh.,et, partant de ce point, il aura été conduit tout naturelle-
ment à considérer comme nov. spec. (tingitanus Desb.) les exemplaires africains
qu'il avait sous les yeux.
140 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPRENNES ET GIRCUMEUROPÉENNES
elles forment par condensation sur les élytres quelques petites
taches arrondies plus ou moins disposées en lignes: de plus gran-
des s’observent aussi sur les flancs du méso- et du métasternum ;
outre ces écaillettes, le corps est encore parcimonieusement pourvu
d'une pubescence claire, très-fine, couchée, plus abondante sur les
antennes et sur les pattes. Tête peu convexe, grossièrement cha-
grinée, séparée du rostre par un sillon transversal étroit et pro-
fond, marqué entre les yeux du sillon caractéristique du groupe ;
rostre un peu plus long que la tête, un peu élargi antérieurement,
marqué sur son milieu de deux dépressions allongées, laissant entre
elles une fine carène lisse, brillante ; scrobes rostrales assez étroites,
profondes, un peu atténuées postérieurement, dirigées vers le
bord inférieur des yeux; antennes assez fortes, à articles 1-2 du
funicule égaux en longueur, 3-7 courts, assez serrês ; massue ova-
laire. Prothorax G', un peu plus large que long, faiblement ar-
rondi sur les bords latéraux, un peu rétréci postérieurement, plus
fortement antérieurement, sa plus grande largeur est située un
peu avant le milieu de sa longueur ; © passablement plus large
que long, subparallèle sur les deux tiers postérieurs de ses bords
latéraux, rétréci et arrondi antérieurement; G'©, surface peu con-
vexe, fortement et assez grossièrement ridée, chagrinée ; éléva-
tions entre les rides, brillantes, lisses. Scutellum très-petit. Ely-
tres à peine plus larges à leur racine que la base du prothorax;
faiblement relevées et comme un peu étranglées à ce point, épaules
assez longuement coupées en biais, avec le calus huméral prolongé
et un peu élevé en arête, surtout chez la © ; de ce point, les bords
latéraux sont très-faiblementcourbéset rétrécis jusqu’à l'extrémité ;
surface convexe, parée de lignes de points bien marqués, un peu
allongés, étroits et assez profonds ; entre ces points et sur les inter-
stries se montrent de petites élévations transversales, brillantes,
irrégulières, les élytres sont chez le G un peu plus étroites que
chez la © , et terminées un peu mieux en pointe. Bord postérieur du
premier segment abdominal droit; pattes fortes, tarses larges.
Sud de l'Espagne et Portugal, mais plus répandue au Maroc.
Coll. de Heyden, de Bruck, ma collection.
Observation. Je suis convaincu que lorsque M. Desbrochers (1) a
proposé la réunion des C. prodigus et ludificator, il ne connaissait
pas en nature ces deux espèces.
C. ludificator Gylh.
Gylh. Schoenh. Gen. Cure. If, p. 526. — Lacord. Gen. Col. VI, 1865,
p. 2, note 1.
(1) Desbrochers. Mittheil. Schweizer. Ent. Gesells. Vol. IIT, 1871, p. 372.
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 141
G' Long. 8 1/2-9 1/2 mill. Larg. 3 3/4-4 mill.
Q Long. 8 1/2-10 mill. Larg. 4-5 mill.
Cette espèce étant voisine et généralement confondue avec la
précédente, je me contenterai d’en indiquer les différences carac-
téristiques. Le coloris est à peu près le même, cependant, chez les
exemplaires très-frais du ludificator, les écaillettes sont plus abon-
dantes, les taches qu’elles forment sur les élytres sont plus
grandes, etc.; la taille est généralement un peu inférieure, la
forme est relativement un peu plus courte, la tête est à peu près
conformée de même, mais le rostre est un peu plus étroit, relati-
vement un peu plus allongé; le deuxième article du funicule des
antennes est au plus des deux tiers aussi long que le premier, tandis
que, chez prodigqus, ils sont subégaux; les articles 3-7 sont relati-
vement plus courts et plus épais chez ludificator que chez pro-
digus. Le prothorax est ici d’une forme assez semblable à celui de
l'espèce précédente, mais, au lieu d’être fortement chagriné et ridé,
il est superficiellement chagriné et marqué d’une ponctuation
éparse, ronde, toujours bien visible, même chez les exemplaires
frais, où cette partie des téguments est assez densément recouverte
d'écaillettes. Les lignes ponctuées que l’on observe sur les élytres,
au lieu d’être formées par des points étroits, allongès, comme chez
prodigus, sont constituées par une ponctuation grosse, ronde, qui
ne laisse entre les lignes que des interstries étroits ; les élévations
transversales que l’on voit chez l'espèce précédente, sont ici moins
saillantes, et, sur celle-ci, l'on y voit encore une ponctuation épirse.
Espagne méridionale; Portugal. Sierra Estrella, Sierra de
Gerez, etc. Collection de Bruck, de Heyden, ma collection.
Observation. Si au groupe II, dans la disposition géographique
des espèces, j'ai compris celle-ci avec les C. barcelonicus et pro-
digqus comme se trouvant au nord de l'Afrique, ce n’est que d’après
Lacordaire, qui l'indique d’Algérie ; tous les exemplaires que j'ai
vus, quoique en nombre assez grand, proviennent de l'Espagne mé-
ridionale ou du Portugal. Je reçois fréquemment des envois du
Maroc, mais jamais il. ne s’y est trouvé le vrai C. ludificator; j'en-
visage donc momentanément cette espèce comme propre à l’Es-
pagne.
C. Bellieri Brisout. $
C. Brisout. Ann. France, 1869, p. 597.
Long. 8 1/2-10 mill. Larg. 4-5 mill.
Cette espèce est à la précédente ce que le C. ludificator est au
C. prodigus. C'est-à-dire qu'elle est de même coloris, à peu près de
même taille, mais relativement plus courte, plus large; ln tête, à
&
142 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
part le sillon profond entre les yeux, est presque lisse, marquée
seulement de quelques rides courtes et de quelques points médio-
cres; le rostre est plus court que chez ludificator et relativement
un peu plus large; le funicule des antennes est plus court, plus
épais, le deuxième article est de moitié seulement aussi long que
le précédent, les 3-7 sont fortement transverses. Le prothorax a
à peu près la même forme que chez les espèces précédentes, mais
il est relitivement plus court, presque lisse, c’est-à-dire sans rides
bien appréciables, marqué seulement d'une ponctuation forte,
ronde, éparse; l’on voit sur le milieu de son disque une ligne lisse,
abrégée postérieurement. Les élytres sont d'un ovale plus court
que celles du ludificator, les bords latéraux sont plus arrondis, la
surface est plus convexe; les lignes ponctuées, longitudinales, sont
formées de points moins gros, plus allongés et formant presque des
stries ; les interstries sont plus larges, un peu convexes, et les élé-
vations transversales qui s’y observent sont moins saillantes, ponc-
tuées plus fortement et plus abondamment que chez ludificator.
Pyrénées. Collect. de Heyden, ma collection.
Observation. Cette espèce est bien distincte par sa forme, par sa
ponctuation et les proportions des articles de son funicule.
C. Heydeni nov. sp.
O' Long. 9 mill. Larg. 4 mil].
© Long. 10 mill. Larg. 5 1/4 mill.
De taille assez semblable au C. barcelonicus et d’une vestiture
subanalogue aux espèces précédentes, cependant les écaillettes ne
forment pas de taches arrondies sur les élytres; elle se distingue
de suite de ses voisines par son prothorax, qui à sa plus grande
largeur à la base et qui, de ce point, est curvilinéairement rétréci
jusqu'à son bord antérieur. Tête sculptée comme chez les autres
espèces de ce groupe, assez densément et assez fortement ridée
longitudinalement; rostre marqué de deux impressions longitudi-
nales, séparées entre elles et flanquées de chaque côté par de fines
carènes lisses ; deuxième article du funicule des antennes subégal
au premier, 3-7 courts, subtransverses; massue ovalaire. Pro-
thorax G' aussi long que large, © plus large que long, ayant sa
plus grande largeur tout à fait à sa base, et de ce point curvili-
néairement rétréci jusqu’au sommet; bord postérieur une fois
et demie aussi large que l’antérieur ; surface faiblement convexe,
densément, fortement et rugueusement ponctuée, marquée sur le
milieu du disque d’une carëène lisse, plus ou moins forte, abrégée
antérieurement et postérieurement. Ély tres de même forme à peu
près que chez C. ludificator, marquées chacune de dix lignes de
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 143
points fins, ronds, laissant entre elles des intervalles larges,
finement coriacés et médiocrement ponctués. Bord postérieur du
premier segment abdominal, droit chez la ©, entaillé au milieu
en une espèce de fossette ronde, G*. Les écaillettes qui ornent cette
espèce ont des reflets plus métalliques et sont plus petites que chez
les C. prodigus et ludificator.
Portugal, Lisbonne. Collection de Heyden, m1 collection.
"
GROUPE III. — ATTACTAGENUST.
Angle externe des jambes antérieures nullement saillant. Tête
sans sillon profond et nettement marqué entre les yeux.
A. pyriformis Bohem.
Bohem. Schoenh. Gen. Curc. I, p. 528.
S' Long. 7-9 mill. Larg. 8 1/3-4 1/4 mil.
On.» TI » ”. 45172 u
Oblong, subpyriforme ; noir, densément recouvert sur tout le
corps d’écaillettes un peu relevées, comme frisées, ordinairement
grises, variées de gris foncé ou de gris brunâtre, parfois aussi
plus ou moins dorées et même d’un beau vert; au-dessus des
écaillettes se montrent, surtout sur les interstries des élytres, de
très-petits poils courts, jaunâtres, brillants. Tête un peu convexe,
séparée du rostre par un sillon transversal, fin, peu profond,
arqué ; rostre plan en-dessus, marqué de deux faibles impressions
longitudinales séparées par une carène obsolète ; antennes mé-
diocres, funicule à article 2 faiblement plus court que 1, 3-6, gra-
duellement plus courts, 7 un peu plus long que le précédent;
massue ovalaire, acuminée au bout. Le prothorax est, chez la ©,
un peu plus large que long, avec sa plus grande largeur à sa base,
de ce point, il est à peine courbé et graduellement rétréci jusqu’à
son bord antérieur, qui est de la largeur des deux tiers du bord
postérieur, ce qui fait que cet organe affecte la forme d’un cône
largement tronqué ; chez le Œ', il est d’un tiers plus large que
long, un peu arqué sur les côtés, avec sa plus grande largeur
environ au milieu de sa longueur, de ce point, assez fortement”
rétréci antérieurement, mais très-faiblement postérieurement.
Chez g'et ©, la surface est peu convexe, marquée sur son disque
un peu au devant du scutellum d’un fin sillon longitudinal.
Scutellum petit, subtriangulaire. Élytres pas plus larges à leur
racine que le prothorax à sa base, assez longuement coupées en
biais aux épaules, puis régulièrement courbées jusqu’à leur extré-
Hi
144 ÉTUDE DES ESPECES EUROPÉENNES ET CIRCLHEUROPEÉENNES
mité, sans cependant s'élargir, ce qui fait que leur plus grande
largeur est environ au premier quart de leur longueur, surface
un peu convexe, assez brusquement déclive postérieurement, mar-
quée sur chaque élytre de dix lignes de points peu serrés, mais
profonds, bien marqués, interstries faiblement convexes. Bord
postérieur du premier segment abdominal plus ou moins fortement
bisinué ; chez le G', le dernier segment abdominal est plus court
qu'il n’est large à sa base, largement tronqué et arrondi à son
extrémité ; chez la © , ce même segment est aussi long que large à
sa base, formant un triangle très-brièvement arrondi à son extré-
mité ; pattes médiocres, moins fortes que chez les espèces du
groupe précédent. La © est d’une taille bien supérieure à celle
du ‘et paraît plus rare.
Castille ; Sierra Guadarrama. Collection de Heyden, ma col-
lection.
Observation. Les exemplaires d'un coloris brillant, doré ou vert,
que j'ai sous les yeux, sont des ©, mais, parmi les G' que j'ai dans
mes cartons, l’un d’eux a les côtés des élytres, du prothorax et de
la tête parsemés d’écaillettes d’un vert clair brillant, la partie
interne des cuisses est de cette même couleur; si ce coloris était
un peu plus développé, cet exemplaire répondrait bien au signa-
lement du C. lateralis Graëlls ; il se pourrait donc que celui-ci fût
un Œ' très-coloré du C. pyriformis Bohem.
A. dispar Graëlls.
Graëlls. Memorias Map. Geolog. 1858, p. 116, pl. IV,f 8 Q.
Var. Meleagris Graëlls, L. c. p. 117.
Q Graelsü Brisout. Ann. Fr. 1866, p. 587.
G' Long. 7 1/2-8 1/2 mill. Larg. 3-3 1/2 mill.
O0 Pr LI SMRETR Û mn. 4-6 '
Oblong ; noir, entièrement recouvert de petites écaillettes, qui,
sur la page supérieure, sont un peu relevées, comme un peu
frisées, chez le G', le coloris de cette vestiture est en dessous d’un
gris argenté, et, en dessus, d’un gris parfois un peu jaunâtre ; chez
la ©, le dessous est d'un gris argenté, parfois avec des reflets
… rosés, le dessus est d'un gris plus ou moins jaunâtre, varié de
petites taches irrégulières, claires ou foncées, brunes ou dorées,
la teinte brune envahit parfois tout le dessus des élytres et forme
souvent trois bandes longitudinales sur le disque du prothorax;
celles-ci laissent alors entre elles deux bandes longitudinales plus
claires, de teintes grises ou un peu dorées, les bords latéraux
des élytres sont toujours d’un gris clair argenté ou à reflets dorés;
r”
æ
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 145
enfin un exemplaire que j'ai sous les yeux, est en-dessus d’une
teinte unicolore, jaunâtre, à reflets un peu dorés. Tête faiblement
convexe, séparée du rostre par un sillon arqué, plus ou moins
accentué ; rostre un peu plus long que la tête, marqué dessus de
deux faibles impressions longitudinales, séparées par une carène
plus ou moins saillante. Antennes médiocres, article 2 du funicule
un peu moins long que 1, 3-6 subégaux entre eux, chacun plus
court que 2, 7 un peu plus long que 6; massue ovale, acuminée au
bout. Prothorax un peu plus large que long, faiblement, mais régu-
lièrement élargi et arqué sur les bords latéraux, avec sa plus
grande largeur au milieu environ de sa longueur ; bord antérieur
à peu près aussi large que le postérieur ; surface faiblement con-
vexe, marquée sur le disque d’une fine carène longitudinale. Scu-
tellum petit, subtriangulaire. Elytres ovales, pas plus larges à
leur racine que le prothorax à sa base, nullement coupées en
biais aux épaules, celles-ci bien tombantes, bords latéraux fai-
blement et régulièrement courbés et élargis jusqu'au quart environ
de leur longueur, de ce point curvilinéairement rétrécis jusqu’à
leur extrémité; surface un peu convexe, parée de stries ponctuées
plus ou moins accusées, généralement plus fortes chez la © que
chez le G', souvent un peu voilées par la vestiture, interstries un
peu convexes. ©, premier segment abdominal presque droit à
son bord postérieur, cinquième plus court qu’il n’est large à sa
base, largement tronqué et faiblement arrondi à son extrémité;
©, bord postérieur du premier segment de l’abdomen faiblement
sinué dans le milieu, cinquième aussi long que large à sa base,
triangulaire, très-brièvement tronqué et arrondi à son extrémité.
Pattes des deux sexes médiocres.
Guarda ; route de Celorico à Mangualde, Sierra Estrella; Esco-
rial, Sierra Guadarrama; Sierra Gredos; Cordoue, Andalousie.
Collections de Bruck, de Heyden, Kirsch, ma collection.
A. cordubensis, Kirsch.
©". cordubensis G' Kirsch, Berliner Zeitschr. 1870, p. 170 (cahier
supplémentaire).
O'Q Long. 6-7 mill., larg. 3 mill.
Oblong, de la forme générale d’un très-petit exemplaire du
C. dispar Graells.; noir ou brun de poix, antennes testacées, massue
obscure. Corps très-densément recouvert de petites écaillettes d’un
gris argent, parfois un peu variè de gris rosé ; au-dessus de cette
vestiture, on voit, principalement sur les interstries des élytres,
quelques petits poils brillants, courts, couchés. Tête et rostre con-
ANNALES DE [LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX, 19
1
146 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
formés à peu près comme chez l’espèce précédente, mais la carène
médiane, chez ce dernier,estobsolète ou nulle. Funicule desantennes
à articlesobconiques, 1 d’un tiers plus long que 2, ce dernier faible-
ment plus long que 3, 3-6 faiblement. mais graduellement plus
courts, 7 un peu plus long que 6; massue ovalaire. Prothorax
1 3/4 fois aussi large que long, coupé droit devant et derrière,
subrégulièrement arqué sur les bords latéraux, surface médiocre-
ment, mais régulièrementconvexe, densément ponctuée-chagrinée.
Scutellum ponctiforme, transversal. Elytres à peine plus larges à
leur racine que le prothorax à sa base, assez régulièrement arquées
aux bords latéraux, un peu convexes, striées; stries fines, marquées
dans leur fond de points médiocres, peu serrés ; interstries faible-
mentconvexes. Premier segment abdominal faiblement, mais angu-
leusement arqué à son bord postérieur ; deuxième segment plus
court que les deux suivants réunis. G'cinquième segment abdo-
minal plus court qu'il n’est large à sa base, largement tronqué et
arrondi au bout. © cinquième segment abdominal aussi long que
large à sa base, triangulaire, très-brièvement tronqué et arrondi à
son extrémité.
Escorial, Espagne, Portugal. Collection Kirsch 1 G', ma collec-
tion 1 ©.
Observ. J'ai sous les yeux les deux exemplaires sur lesquels mon
excellent ami M. Kirsch a établi cette espèce ; ces deux exemplaires
que l’auteur croyait être Get ©, sont évidemment deux g' qui
n’appartiennent pas à une même espèce; M. Kirsch, trompé par
une forme similaire et une différence dans la taille, considérait
l'exemplaire le plus petit commele G, et le plus grand et le plus large
comme la ©; mais l'inspection de la forme et des proportions du
dernier segment abdominal m'a promptement démontré l'erreur
commise par ce savant. N'ayant que ces faibles matériaux sous les
yeux, j'hésitais à me prononcer au sujet de cette espèce, que je con-
sidérai un moment comme le vrai G‘ du GC. dispar Graells, lorsque,
dans un envoi qui me parvint du Portugal, je reçus un exemplaire
Q évidemment identique à l’un des deux © qui formaient alors le
C. cordubensis Kirsch ; je soumis donc mes observations et ma
manière de voir à l’auteur de cette espèce, qui reconnut qu'ici je
voyais juste ; c’est donc au seul G' décrit par M. Kirsch comme
C. cordubensis que doit rester ce nom, celui qu'il décrit comme la
Q de cette espèce est un Gfqui peut-être constituera une espèce
nouvelle, mais que cependant j'envisage momentanément et jus-
qu'à inspection de plus nombreux matériaux, comme le vrai G'du
C. dispar Graells.
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 147
A. hypocyaneus Bohem.
Bohem. Schoenh. Gen. Curc. I, p. 529.
Perez Arcas, An. Socied. Espan. Hist. nat. Madrid, 1872,
DA0 DL DENT 9.
sulcicollis Perez Arcas, in litt.
O' Long. 6-6 1/2 mill. Larg. 2 1/2-2 3/4 mill.
DU OM «x ‘918-33/4 ‘«
Oblong ; noir ou d’un brun plus ou moins foncé, entièrement
revêtu de petites écaillettes d’un gris brunâtre à reflets dorés ou
cuivreux, parfois brunes. Tête déprimée entre les yeux, séparée du
rostre par un sillon arqué, rostre une fois et demie aussi long que
la tête, peu large, nullement élargi antérieurement, marqué sur le
milieu d’une fine carène longitudinale plus ou moins visible ;
antennes assez grêles, funicule à article 2 faiblement plus court que
1, 3-6 un peu allongés, subégaux entre eux, mais chacun plus court
que 2, 7 un peu plus long que 6 ; massue d’un ovale un peu allongé.
Prothorax un peu plus large que long, régulièrement élargi et
arrondi sur les bords latéraux, avec sa plus grande largeur au
milieu environ de sa longueur, presque aussi lirge à son bord an-
térieur qu'à son bord postérieur, faiblement convexe, marqué sur
le milieu de son disque d’un sillon longitudinal abrégé antérieure-
ment et postérieurement ; de chaque côté de ce sillon et près des
bords latéraux, l’on voit une petite fossette tournée un peu en biais,
simulant un sillon rudimentaire. Scutellum petit, triangulaire.
Élytres, chez le G* deux fois, chez la Q une fois et demie aussi
longues que larges, pas plus larges à leur racine que le prothorax
à sa bise, régulièrement élargies et arquées sur les bords latéraux
avec leur plus grande largeur environ au milieu de leur longueur ;
surface un peu convexe; ornées chacune de dix lignes de points,
bien marqués, peu serrés, mieux accusés antérieurement que pos-
térieurement, mais quelquefois un peu voilés par la vestiture.
Pattes médiocres ; G‘corps un peu plus allongé, pattes antérieures
un peu plus longues, tarses un peu plus larges que chez la Q.
Coimbra, province de Beira, Portugal. Collect. de Heyden, ma
collection.
A. tarsalis nov. sp.
O' Long. 6 mill. Larg. 3 mill.
Q 61/4» mi Nturr.
G'oblong, © globoso-ovale; d’un brun rougeûtre, avec les an-
tennes et les pattes plus claires. Corps entièrementet densément re-
148 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
couvert de petites écaillettes arrondies, plaquées sur les téguments,
etde quelques petits poils jaunâtres très-courts, couchés ; ces écail-
lettes sont d’un roux brunâtre sur la partie inférieure du corpsetsur
les élytres, sur ces dernières, elles sont variées de quelques petites
taches grises assez claires et d’autres d’un brun foncé, cette dernière
couleur envahit les interstries 2 et 6, la partie postérieure du 4° et
un peu la racine des élytres ; le prothorax est brun, marqué sur le
disque de deux bandes longitudinales sinueuses, d’un gris jaunâtre.
Tête un peu convexe, séparée du rostre par un sillon faible, un peu
arqué, rostre un peu plus long que la tête, médiocrement large,
paré sur son milieu d’une carène obsolète ; antennes médiocres,
funicule à article 2 d’un tiers plus court que 1, une fois et demie
aussi long que 3, 3-6 courts, noueux, 7 un peu plus large que 6;
massue courtement ovalaire. Prothorax d'un tiers plus large que
long, assez fortement élargi et arrondi sur les bords latéraux, forte-
ment rétréci antérieurement, moins postérieurement, sa plus
grande largeur est, chez le G'environ au milieu, chez la © après
le milieu de sa longueur, bord antérieur des deux tiers seulement
aussi large que le postérieur, surface un peu convexe, densément
et assez fortement ponctuée, chagrinée, marquée sur le milieu de
son disque d’une fine carène longitudinale, lisse. Scutellum petit, …
subtriangulaire. Élytres pas plus larges à leur racine que le pro-
thorax à sa base, à épaules très-tombantes chez le G', un peu moins
et largement arrondies chez la ©, dans ce sexe une fois et un tiers
aussi longues que larges, chez le G‘ presque deux fois aussi longues
que larges; convexes, déclives postérieurement, marquées chacune
de dix lignes de points assez forts, peu serrés, voilés parfois par la
vestiture, interstries plans. Abdomen finement coriacé ; 1° segment
abdominal légèrement sinué au milieu de son bord postérieur ; 5e,
chez le G', plus court qu’il n’est large à sa base, largement arrondi
à son extrémité, ce même segment, chezla © ,estaussilong que large
à sa base, subtriangulaire, à peine tronqué et arrondi à son extré-
mité. Pattes assez fortes, mais surtout chez le G', quiles a un peu
plus longues et plus grosses que la 9; les tarses ont aussi chez
celui-ci un développement presque Gghle de ce même organe
chez celle-là.
Andalousie, sans localité plus cac ma collection.
Observ. Par son coloris, cette espèce, surtout la ©, qui a une
forme globuleuse, rappelle un peu les exemplaires foncès du C. glo-
batus H. à
A. Diecki nov. sp.
O' Long. 4 1/2 mill. Larg. 2 1/4 mill.
Q " D " " 3 "
|
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 149
Oblong ; noir ou brun, pattes et antennes d’un testacé plus ou
moins clair; corps densèment recouvert de petites écaillettes ;
celles-ci sont jaunâtres sur la page supérieure et les pattes, mais
d’un blanc grisàtre à la page inférieure ; les élytres sont variées
par des taches vagues, brunâtres, et le prothorax est orné de trois
lignes longitudinales de cette même couleur, celles-ci sont peu
nettement limitées ; au-dessus des écaillettes se montre une pubes-
cence rare et couchée, moins couchée cependant et un peu plus
longue sur les interstries des élytres, où elle est subrégulièrement
disposée en lignes longitudinales. Tête un peu déprimée sur le
front, séparée du rostre par un sillon obsolète, marquée sur le
milieu d’une fine ligne lisse longitudinale, souvent cachée par la
vestiture, rostre à peine plus long que la tête; plan en-dessus.
Antennes médiocres, funicule à articles 1-2 subégaux en longueur,
3-6 courts, noueux, 7 plus large que 6, transversal ; massue ova-
lire, assez forte. Prothorax d’un tiers plus large que long, subré-
gulièrement arrondi sur les bords latéraux, sa plus grande largeur
est un peu après le milieu de sa longueur, voi antérieur presque
aussi long que le bord postérieur, surface peu convexe. Scutellum
très-petit. Élytres courtement ovalaires, à à épaules bien arrondies,
“ayant leur plus grande largeur au quart antérieur environ de leur
longueur, de ce point curvilinéairement rétrécies jusqu’à l’extré-
mité, surface un peu convexe, assez finement striée-ponctuée, mais
la ponctuation est peu ou pas appréciable, par suite de la vestiture
qui la recouvre, interstries un peu convexes. Pattes médiocres ;
segments abdominaux, surtout le cinquième, comme chez l'espèce
précédente.
Algésiras, Andalousie. Communiqué par M. de Heyden, qui en
a doté ma collection d’un exemplaire. D’après ce savant, cette
espèce existerait aussi dans la collection de M. Dieck, à qui je
la dédie.
Observation. Cette espèce se reconnaîtra aisément à l'exiguité de
sa taille, à la structure du funicule des antennes dont les articles
3-6 sont noueux et le septième transversal ; elle est à peu près de
litaille du carinirostris, mais d’une forme plus allongée et autre-
ment vêtue.
#
A. exaratus Marsh.
ne Brit., p. 3083. # Bohem. Schoenh. Gen. Curc. I, p.532.
G' Long. 5 3/4-6 mill. Larg. 2 5/6-3 mill.
Die 08129 * a 41/2-5 »
9‘ ovale, Q globoso-ovale; noir, antennes d’un brun plus ou
moins rougeâtre, ou même d’un testacé clair chez les individus
150 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
immatures ; tout le corps est densément recouvert de petites écail-
lettes arrondies, appliquées sur les téguments, d’un gris argenté,
ou un peu jaunâtre ; au-dessus de celles-ci, l'on observe encore
quelques petits poils courts, couchès, subrégulièrement disposés
en lignes sur les interstries des élytres. Tête faiblement convexe,
nettement séparée du front par un sillon transversal faiblement
arqué, mais bien accusé; rostre marqué de deux faibles impres-
sions longitudinales, séparées par une fine carène un peu brillante ;
veux convexes ; antennes médiocres, funicule à article 1 d’un tiers
plus long que 2, celui-ci plus long que 3, 3-7 subégaux, courts,
mais évidemment obconiques. Prothorax, chez le G', un peu plus
large que long ; chez la ©, deux fois aussi large que long, dans
ce même sexe, ilest droit sur la moitié postérieure de ses bords
latéraux, puis faiblement arrondi et assez fortement rétréci jus-
qu'à son bord antérieur, ce qui fait que sa plus grande largeur
se trouve sur presque toute s1 moitié postérieure ; chez le G',sa plus
grande largeur est versle milieu de sa longueur, les bords latéraux
sontun peu arrondis,assez fortementrétrécis antérieurement, moins
postérieurement ; surface peu convexe, marquée d’une fine carène
médiane. Scutellum petit, subtriangulaire. Elytres pas plus larges
à leur racine que le prothorax à sa base ; épaules très-tombantes,
coupées en biais, les bords latéraux sont de ce point curvilinéai-
rement rétrécis jusqu’à l'extrémité ; chez le G, les élytres sont une
fois et demie, chez la ©, une fois et un tiers aussi longues que
larges ; dans les deux sexes, elles sont assez fortement convexes,
la surface est parée de lignes de points bien accusés ; chez le Œ,
les intersiries sont un peu convexes, ils sont presque plans chez
la © , et, par suite, la ponctuation des stries apparaît chez elle plus
superficielle et les points plus nettement séparés. Premier segment
abdominal légèrement sinuëé à son bord postérieur ; chez le G", le
cinquième segment est plus court qu'il n’est large à sa base, lar-
gement tronqué et un peu arrondi à son extrémité ; chez la ©, ce
même segment est aussi long que large à sa base, triangulaire,
brièvement tronqué et arrondi à son extrémité. Pattes assez fortes ;
chez le G', les tarses sont un peu plus élargis que chez la ©, taille
du même sexe de moitié moins volumineuse environ que celle
de la ©.
Dieppe, collection de Heyden ; Paris, Ch. Brisout de Barneville ;
Libourne, Dupuy de la Grand Rive. Ma collection.
A. albinus Bohem.
Bohem., Schoenh., Gen. Curc. I, p. 531.
uliginosus Hochh. in litt.
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 151
O' Long. 5 1/2 mill. Larg. 2 3/4 mill.
Q « 61/2-7 mill. Larg. 3 3/4-4mill.
À peu près semblable quant à la forme à l’espèce précédente,
mais d’une taille un peu moindre; couverte d’une vestiture ana-
logue, mais variée parfois, surtout chez les ©, de teintes brunes
sur les élytres et ornée sur le prothorax, de trois lignes longitu-
dinales, plus ou moins bien limitées, qui sont de cette même cou-
leur ; la pubescence que l’on observe au-dessus des écaillettes, est
plus courte, moins visible encore chez cette espèce que chez la
précédente, au moins dans les exemplaires que j'ai sous les yeux.
Tête faiblement convexe, séparée du rostre par un sillon transverse,
fin ; rostre faiblement déprimé en dessus, obsolètement caréné dans
son milieu; antennes assez courtes, assez fortes, funicule à ar-
ticle 1 un peu plus long que 2, celui-ci subégal à 3, 3-7 courts ; mas-
sue courtement ovalaire. Prothorax arrondi sur les côtés, ayant sa
plus grande largeur au milieu environ de sa longueur, rétréci un
peu plus fortement en avant qu’en arrière, surface faiblement
convexe, marquée sur le milieu d’une carène longitudinale obsolète.
Scutellum petit, subtriangulaire. Élytres en ovale allongé
courtement ovalaires ©; pas plus larges à leur racine que le pro-
thorax à sa base, à épaules très-tombantes et un peu coupées en
biais chez le Go, moins tombantes et plus arrondies chez la ©;
surface un peu convexe, parée de lignes de points bien marqués,
peu serrés; interstries très-faiblement convexes G', plans Q.
Pattes médiocres.
Cette espèce paraît propre à la Russie. Environs de Kiew. Col-
lections de Heyden, Kirsch, Stierlin, ma collection.
Observation. Cette espèce est généralement répandue sous le nom
de wliginosus Hochh.
A. carinirostris Bohem.
Bohem. Schoenh. Gen. Curc. V, p. 863.
gypsiventer Graëlls. Mem. Map. geol. 1858, p. 80, pl. 4, f. 10 a.
Baulnyi Brisout, Ann. Fr. 1866, p. 389.
Long. 4-5 mill. Larg. 2-3 mill.
Cette espèce a un peu la forme des © du C. exaratus, mais elle
est d’une taille bien inférieure; noir, avec les antennes et les
pattes d’un brun de poix ; chez des exemplaires immatures, ces or-
ganes sont rougeâtres. Tout le corps est densément recouvert de
petites écaïllettes arrondies, exactement plaquées aux téguments
et de poils fins, courts, disposés à peu près comme chez exaratus ;
le coloris des écaillettes est tantôt d’un gris unicolore, tantôt d’un
152 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
gris plus ou moins jaunâtre, un peu varié de brunâtre, surtout sur
les élytres ; le prothorax est paré de trois taches longitudinales de
cette dernière couleur, ou d’un gris foncé. Tête un peu déprimée
entre les yeux, séparée du front par un fin sillon transversal un
peu arqué, marquée sur son milieu d’une ligne lisse obsolète, ordi-
nairement couverte par la vestiture ; rostre un peu plus long que la
tête, marqué de deux impressions longitudinales; yeux assez sail-
lants, un peu coniques et un peu dirigés en arrière ; antennes assez
courtes, funicule à article 2 un peu plus court que 1, d’un tiers
plus long que 3, 3-6 très-courts, noueux,7 subtransverse; massue
en ovale court. Prothorax un peu plus large que long, assez forte-
ment rétréci antérieurement, faiblement postérieurement, avec sa
plus grande largeur au milieu environ de sa longueur, bord anté-
rieur des trois quarts environ aussi large que le bord postérieur.
Scutellum petit, subtriangulaire. Elytres pas plus larges à leur
racine que le prothorax à sa base, d’un ovale très-court, une fois et
un tiers environ aussi longues qu’elles sont larges, convexes, sur-
face assez finement ponctuée-striée, stries atténuées par la vesti-
ture qui les recouvre, interstries très-faiblement convexes. Pre-
mier segment abdominal coupé presque droit à son bord postérieur,
9° construit comme chez les autres espèces de ce groupe. Pattes
fortes, tarses larges.
La Granja, Escorial, Sierra Guadarrama. Collect. de Bruck, de
Heyden, ma collection.
GENRE CATAPIONUS Schoenh.
Schoenh. Gen. Curc. VI. 2, 1842, p. 245.
— Lacordaire Gen. Col. VI, p. 42.
Rostre penché, un peu plus long et sensiblement plus étroit que
la tête, plus ou moins robuste, légèrement arqué, un peu élargi en
avant, plus ou moins arrondi aux angles, plan en dessus et par-
couru par un sillon ou par une ligne lisse remontant plus ou moins
sur le front, séparé de celui-ci par un faible sillon transversal
effacé sur le milieu, muni au bout d’une plaque lisse triangulaire
et assez fortement échancrée, bords de l’échancrure plus ou moins
saillants ou dentiformes, parfois inermes; scrobes plus ou moins
larges, médiocrement profondes et n’atteignant pas les yeux. Ceux-
ci assez gros, subarrondis, plus ou moins saillants. Antennes anté-
rieures, plus où moins longues et assez robustes ; scape graduelle-
ment épaissi au bout, n'empiétant jamais sur Les yeux et atteignant
au plus leur bord antérieur; funicule à articles obconiques ; 1-2 al-
longés, égaux, ou 2 plus long que 1; 3-7 courts, subégaux ; massue
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 153
oblongo-ovale, acuminée, articulée. Prothorax subtransversal,
peu convexe, plus ou moins arrondi dans son milieu sur les côtés,
tronqué en avant, largement et faiblement lobé à sa base. Écusson
tantôt assez grand, triangulaire, tantôt presque nul. Élytres assez
convexes, ovales, obtusèment acuminées au bout, largement échan-
crées et pas, ou peu plus larges que le prothorax en avant. Pattes
plus ou moins longues, peu robustes ; cuisses graduellement en
massue; jambes antérieures un peu arquées, toutes brièvement
mucronées au bout ; corbeilles peu caverneuses; tarses médiocres,
spongieux en dessous, à article 3 notablement plus large que 1-£,
4 long ; erochets petits, soudés ; saillie intercoxale large, tronquée
en avant. Corps oblongo-ovale, écailleux.
La formule du genre Catapionus Schh., telle que la donne Lacor-
daire, n’est pas, comme l’observe justement M. Roelofs (1), exacte
quant à la dimension indiquée pour la longueur du scape des an-
tennes; Lacordaire indique cet organe comme empiétant sur les
yeux, tandis que, chez toutes les espèces de ce genre, il atteint au
plus leur bord antérieur ; si j'insiste particulièrement sur ce point,
c'est que je crois que c’est là le caractère le plus constant de ce
genre et le mieux propre à nettement le séparer du genre Cneorhi-
nus : M. Roelofs a aussi raison en signalant l'omission de Lacordaire
au sujet du sillon transverse, rudimentaire, qui sépare le rostre du
front chez les Catapionus; je dois pourtant dire que si Lacordaire
a omis de le signaler dans son texte, il l’a indiqué dans la figure
qu'il donne du C. basilicus Schh. (2), seule espèce composant alors ce
genre ; récemment M. Roelofs, dans son intéressant travail sur les
Curculionides recueillis au Japon par M. Lewis, en a décrit trois es-
pèces, à savoir : modestus, clathratus et gracilicornis; il constate
aussi avec raison que le Cneorhinus viridimetallicus Motsch. appar-
tient à ce genre, dans lequel il faut encore faire entrer les Cneorhi-
nus quadrilineatus Gebl., argentatus Gebl. et trois espèces nouvelles
que je décris aujourd'hui, qui sont : intermedius, maculatus et viri-
danus, ce qui en porte le nombre total à dix, enfin il faudra sans
doute leur adjoindre encore les Cneorhinus angusticollis ] Motsch.,
cuprescens Motsch., fossulatus Motsch., nodosus Motsch. et rugosi-
collis Desb., ce qui donnera 15 espèces, toutes d’Asie et réparties
comme suit : 7 au Japon, 1 aux rives du fleuve Amur, l au nord de
l’Indoustan, et 6 de Sibérie et Mongolie. Ce sont ces dernières qui
doivent m'occuper, parce que les espèces de ces contrées sont
assez généralement admises à figurer dans les collections de coléo-
ptères européens et circumeuropéens.
_
(1) Roelofs, Ann. Soc. Entom. Belgique, vol. XVI, 1873, p. 155.
(2) Lacordaire, Genera Coleopt. pl. 62, f. 1 a.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XIX, 20
154 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
Voici un petit tableau de celles qui me sont connues en nature :
I. Élytres parées de stries ponctuées, fortes, assez profondes,
interstries convexes.
1. quadrilineatus Gebl.
IT. Élytres parées de stries superficielles, formées de points fins ;
interstries plans.
A. Corps revêtu d’écaillettes de couleur autre que verte.
B. Écaillettes du dessus du corps, grises, ou d’un gris
argenté.
C. Prothorax densément, fortement ponctué, un peu
ridé en dessus.
2. argentatus Gebl.
C'. Prothorax très-éparsement ponctué, nullement
ridé en dessus.
3. intermedius nov. sp.
B'. Écaillettes du dessus du corps d’un gris plus ou moins
doré ou à reflet métallique.
4. maculatus nov. sp.
A'. Corps revêtu d’écaillettes d’un beau vert clair.
9. viridanus nov. sp.
C. quadrilineatus Gebl.
Gebler. Ledeb. Reis. 1830, IL. 3. p. 150. — Bohem. Schoenh: Gen.
Curc. I, p. 526.
O'Long. 6 1/2-8 mill. Larg. 3-4 mill.
Du 19 La ans ONE
Oblongo-ovale ; noir, densément recouvert d’écaillettes d’un gris
Jjaunâtre ou d’un gris brunâtre et parfois orné sur le prothorax de
trois taches longitudinales brunes. Tête faiblement convexe: rostre
une fois et demie aussi long qu’elle, un peu élargi antérieurement,
plan en dessus, marqué sur le milieu d’un sillon longitudinal qui
se prolonge jusqu’au sommet du front et, de chaque côté, d’une
dépression assez courte ; à sa base, de chaque côté, au devant des
yeux, se montre un court sillon transversal un peu en biais, abrégé
avant d'atteindre le sillon longitudinal, bords latéraux non arron-
dis, mais pas anguleux; plaque lisse de l'extrémité petite, inerme.
Antennes à scape court, pas plus long que les deux premiers arti-
cles du funicule réunis, n’atteignant pas le bord antérieur de
l'œil; funicule à articles 1-2 égaux, 3 plus court que 2, mais un peu
sd
.6
Bas
DU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 155
plus long que 4, 4-7 courts, noueux ; massue ovale. Prothorax aussi
long que large, subparallèle sur les deux tiers postérieurs des bords
latéraux, puis un peu arrondi et rétréci antérieurement; surface
peu convexe, parcimonieusement ponctuée, parfois ridée, surtout
chez la © ; disque marqué sur le milieu d’un sillon longitudinal
bien accusé, et, de chaque côté de celui-ci, au milieu environ de sa
longueur, d’une petite dépression en biais. Scutellum petit, sub-
triangulaire. Elytres un peu plus larges à leur racine que le pro-
thorax à sa bise, à épaules peu larges, mais bien accusées, offrant
un calus un peu saillant; bords latéraux faiblement, mais assez ré-
gulièrement élargis et arrondis ; surface un peu convexe, fortement
striée-ponctuée, points des stries gros ; interstries convexes, sur-
tout les 1 (juxtasutural), 3, 5, 7 qui sont plus élevés que les autres :
sur les interstries 4-5, vers la déclivité postérieure, les écaillettes
qui recouvrent les téguments, sont moins serrées et laissent voir
comme une petite place dénudée ; je vois aussi celle-ci chez toutes
les espèces que j'ai sous les yeux, mais plus ou moins développée.
Pattes médiocres, tibias assez grêles, surtout les antérieurs, tous
mucronés à leur extrémité interne.
Sibérie ; sans localité plus précise.
Observ. Cette espèce est plus courte et d’une forme plus lourde
que les suivantes."
C. argentatus Gebl.
Gebl. Ledeb. Reis. I1,°3, p. 150. — Bohem. Schoenh. Gen.
Curc. I, p. 527.
Long. 8-9 mill. Larg, 4 mill.
Noir, antennes brunes ounoirâtres ; corps assez densément recou-
vert de petites écaillettes rondes, d’un gris argenté, à reflet rosé
ou même un peu doré. Tête et rostre construits comme chez l’es-
pèce précédente, plaque de l'extrémité du rostre très-brièvement
bidentée ; antennes à scape très-court, n’atteignant pas le bord an-
térieur de l’œil, funicule conformé comme chez quadrilineatus.
Prothorax faiblement plus large que long, un peu arrondi sur les
côtés, ayant sa plus grande largeur un peu avant le milieu de sa
longueur, surface peu convexe, fortement et assez densément ponc-
tuée ; entre cette ponctuation, l’on en voit une autre beaucoup
plus fine, subrugueuse; disque marqué sur le milieu d’un fin sillon
longitudinal et, de chaque côté de celui-ci, près des bords latéraux,
d'une petite dépression un peu en biais. Scutellum petit, subtrian-
gulaire. Élytres pas plus larges à leur racine que le prothorax à sa
156 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
base, à épaules bien tombantes, subrégulièrement ovales, convexes,
marquées sur leur surface de fines lignes de points ronds, un peu
espacés ; interstries plans. Pattes comme chez l'espèce précédente,
un peu plus allongées et, comme chez elle, finement velues.
Sibérie orientale, Collect. de Heyden ; ma collection.
C. intermedius nov. sp.
Long. 10-11 mill. Larg. 5-5 1/2 mil].
De la forme de l’argentatus, mais un peu plus grand, paré d'une
vestiture semblable. Tête un peu convexe, rostre assez semblable
à celui des espèces précédentes, mais relativement un peu plus
long, plus étroit au milieu et par suite paraissant plus élargi au
bout; les bords latéraux, sans être aussi arrondis que chez l'espèce
typique (basilicus), ou que chez le viridanus, le sont plus que chez
les deux espèces précédentes ; la plaque lisse de l'extrémité du
rostre est courtement bidentée ; le sillon médian de la face supé-
rieure se montre plus élargi antérieurement, où il est subdivisé en
deux branches ; la surface est marquée de quelques points assez
gros, peu serrés. Antennes à scape court, n’atteignant pas tout à
fait le bord antérieur des yeux, faiblement épaissi en massue à son
extrémité; funicule à articles 1-2 subégaux, 3 de moitié environ
aussi long que 2, 4-7 courts, noueux ; massue d’un ovale allongé,
acuminée au bout. Prothorax à peu près aussi long que large, un peu
élargi et arrondi sur les côtés, ayant s1 plus grande largeur un
peu avant le milieu de sa longueur ; surface un peu convexe, mar-
quée d’une ponctuation ronde, assez forte, éparse, sans autre ponc-
tuation entre elle ; disque paré sur le milieu d’un sillon longitu-
dinal large et profond. Scutellum très-petit, subtriangulaire.
Elytres pas plus larges à leur racine que le prothorax à sa base,
d'un ovale allongé, assez régulier; surface convexe; parées de
lignes de points allongés, bien marqués, quoique petits, assez serrés ;
interstries plans, lisses, offrant quelques petits points très-épars;
postérieurement, sur les interstries 4, 3, 6, se montre une place
dénudée, assez grande, triangulaire, brillante. Dessous du corps
très-parcimonieusement parè d'écaillettes ; un peu pubescent, fine-
ment coriacé. Pattes assez longues, tibias grêles, surtout les anté-
rieurs, armés à leur angle interne d’un petit mucron.
Sibérie orient., sans indication plus précise ; ma collection.
C. maculatus nov. sp.
Long. 9-10 mill. Larg. 5 mil.
A peu près de la forme et de la taille de l'argentatus; noir,
|
DU GENRE CNEURHINUS (SCHOENH.) 157
antennes brunâtres ; entièrement revêtu d’écaillettes grises, ayant
un reflet verdâtre, doré. Tête et rostre construits comme chez
urgentatus, c’est-à-dire que le rostre n’est que très-peu rétréci vers
sa base, par suite, peu élargi au bout; les bords latéraux sont
très-faiblement arrondis, sa surface est un peu ponctuée et un peu
rugueuse ; la plaque de l'extrémité est brièvement bidentée. Pro-
thorax un peu plus large que long, bords latéraux subanguleu-
sement élargis au tiers environ de leur longueur, faiblement
arrondis à ce même point, rétrécis en avant et en arrière ; sur-
face peu convexe, assez finement et peu densément ponctuée,
marquée sur le milieu du disque d’un sillon longitudinal profond.
Élytres très- faiblement plus larges à leur racine que le prothorax
à sa base, régulièrement ovalaires, convexes, marquées de stries
fines, superficielles et finement ponctuées, interstries plans ;
ornées postérieurement sur les quatrième, cinquième et sixième
interstries d'une tache triangulaire dénudée. Pattes un peu plus
fortes que chez l'espèce précédente, tibias un peu moins grêles,
armés de même.
Lac Baïkal ; communiqué par mon excellent ami, M. Kirsch, de
Dresde, qui a bien voulu en enrichir ma collection.
C. viridanus nov. sp.
9" Long. 10 mill. Larg. 4 1/2 mill.
Q. » 10-11 mill. Larg. 5-5 1/2 mill.
Cette espèce ressemble beaucoup au C. basilicus, à peu près
même forme générale, même vestiture; mais s’en distingue de
suite par la ponctuation des stries des élytres qui est très-fine,
celles-ci superficielles. Noir, paré sur tout le corps de petites
écaillettes rondes, d’un beau vert clair: antennes, dessous du
corps et pattes finement pubescentes. Tête un peu convexe, mar-
quée entre les yeux d’une petite fossette allongée ; rostre une fois
et demie environ aussi long qu’elle, peu épais, un peu élargi anté-
rieurement, assez densément ponctué, marqué sur sa face, non
d'un sillon comme chez les espèces précédentes, mais d’une ligne
lisse, dénudée et tranchant sur la vestiture verte qui l'entoure ;
un peu déprimé à l'extrémité autour de la plaque terminale,
laquelle est un peu relevée en carène sur ses bords et bidentée
antérieurement ; antennes à scape n’atteignant pas les yeux, funi-
cule à article 2 faiblement plus long que 1,3-7 obconiques, chacun
- plus court que ?; massue ovalaire allongée. Prothorax très-fai-
blement plus large que long ©, pas plus large que long G bords
latéraux un peu arrondis, plus fortement rétrécis antérieurement
que postérieurement, surface peu convexe, assez fortement et den-
158 ÉTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
sément ponctuée, marquée sur le milieu d'une ligne lisse, étroite,
dénudée. Scutellum très-petit, subtriangulaire. Élytres pas plus
larges à leur racine que le prothorax à sa base, à épaules très-
tombantes, en ovale allongé, peu à peu élargies et arrondies sur
les côtés, avec leur plus grande largeur un peu après le milieu,
puis terminées en pointe ; surface régulièrement convexe, marquée
de fines stries superficielles, formées par de très-petits points
ronds, un peu espacés ; interstries plans, obsolètement coriacés.
Pattes assez longues; tibias grêles, mucronés. Chez l’un des
exemplaires que j'ai sous les yeux, et que je considère comme
le G', les tibias antérieurs surtout sont plus grêles et plus longs
que chez l’autre sexe ; la forme générale du corps est aussi plus
étroite.
Lac Baïkal; communiqué et donné à ma collection par M. Kirsch.
HEYDENIA n. £.
Rostre penché, assez robuste, faiblement plus étroit que la
tête, très-faiblement arqué et élargi en avant, subquadrangulaire,
marqué en dessus d’un large sillon longitudinal abrégé devant le
front, scrobes commençant un peu avant le milieu du rostre,
étroites, profondes, nettement limitées sur les côtés, très-faible-
ment courbées, dirigées vers la partie inférieure des yeux, qu’elles
n’atteignent pas tout à fait, extrémité du bord inférieur un peu
fléchie en dessous. Antennes assez courtes, épaisses; scape n’attei-
gnant pas tout à fait le bord postérieur des yeux, droit, grossissant
peu à peu, mais assez fortement jusqu’à son extrémité; funicule
à articles très-serrés, subcompactes, 1 un peu plus gros et un peu
plus long que 2, celui-ci pas plus épais, mais un peu plus long
que 3; 3-7 transverses, très-courts, très-faiblement, mais graduel-
lement plus larges; massue très-brièvement ovale, médiocrement
acuminée au bout. Yeux grands, subarrondis, faiblement convexes.
Prothorax transversal, un peu plus étroit antérieurement que
postérieurement, un peu arrondi sur les côtés, faiblement et lar-
gement échancré à son bord antérieur, droit à son bord posté-
rieur ; surface médiocrement convexe. Scutellum invisible (1). Ély-
tres subglobuleuses, pas plus larges à leur racine que le prothorax
à sa base, à épaules nulles. Pattes assez fortes, cuisses un peu
renflées en massue près du milieu; tibias droits, un peu sinués
intérieurement, un peu épaissis et élargis à leur angle interne ;
corbeilles des postérieures bien caverneuses ; tarses larges, spon-
(1) Chez l’un des deux exemplaires que j'ai sous les yeux, je l’aperçois très-
petit ; chez l’autre, il est invisible, caché qu’il est par la vestiture.
ie
LU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 159
gieux en dessous; articles 1-2 courts, 5 plus long, fendu presque
jusqu’à sa base, 4 long ; crochets petits, soudés. Corps globoso-
ovale, écailleux.
H. crassicornis nov. sp.
Long. 4 mill. Larg. 2 1/4 mill.
Noir; antennes et pattes, moins les crochets des tarses, d’un
testacé rougeâtre; totalement recouvert d’écaillettes arrondies
ressemblant à un enduit crétacé; dessus gris jaunâtre un peu
varié de brunâtre; dessous d’un blanc grisâtre,; au-dessus de
cette vestiture, l’on aperçoit, sur les antennes, les élytres et les
pattes, quelques petits poils très-courts, couchés. Tête, rostre et
prothorax densément et assez grossièrement ponctués, subgra-
nuleux; sur le prothorax, les points sont un peu confluents longi-
tudinalement et forment ainsi quelques rides. Élytres assez fine-
ment striées-ponctuées ; interstries un peu convexes, probablement
un peu chagrinés, mais la vestiture qui les recouvre, est si serrée
qu'il m'est impossible d’apercevoir cette partie des téguments.
Sibérie; Irkoutzk, au bord du lac Baïkal.
Observation. J'ai dédié ce genre à M. L. de Heyden, comme
un faible témoignage de reconnaissance pour les précieux ma-
tériaux qu'il m'a communiqués. Cette espèce figurait dans la collec-
tion de ce savant entomologiste, sous les noms inédits de Thylacites
mongolicus Mannh., Thylacytes rostratus Motsch. et Trachyphlœus
albidulus Schh., que je n’ai pas cru devoir conserver.
Voici les diagnoses des espèces qui me sont restées inconnues
en nature.
Cneorhinus amplicollis Bohem.
Bohem., Schoenh., Gen. Curc. V, p. 867.
Oblongo-ovatus, fusco-hirtus, brunneo-squamosus, fronte ros-
troque canaliculatis; rostro striga transversa, arcuata, ad basin
inculpto. Thorace transverso, supra fere plano, lateribus valde
rotundato-ampliato ; elytris dorso parum convexis, subtiliter
punctato-striatis, disco postico macula parva, oblonga, albida
ornatis, lateribus cinereo-variegatis.
Patria : Lusitania.
160 ÊTUDE DES ESPÈCES EUROPÉENNES ET CIRCUMEUROPÉENNES
C. cæsicollis Desb.
Desbrochers, Mittheil. Schweiz. Ent. Ges. 1871, p. 348.
Cette espèce appartient au genre Holcorhinus ; je me dispense
done d’en donner la diagnosé.
C. hispanicus Desh.
Desbrochers, Mittheil. Schweiz. Ent. Ges. 1871, p. 249.
Ovato-rotundatus, griseo subargenteus, antennis nigris ; capite
transversim subquadrato, medio obsolete carinato, lateribus late
sulcato, basi transversim strigato,; oculi minuti, prominuli ; an-
tennis tenuibus, scapo oculos postice attingente; funiculi arti-
culis 2 primis elongatis, 1° duplo fere longiore, segmentibus
subobconicis, lateribus paululum rotundatis, non transversis,
clava magna, incrassata ; elytris oblongo-subglobosis, subtilissime
setulosis.
Long. 6 1/2-11. Lat. 3-4 1/2 mill. Séville.
C. lateralis Graëlls.
Graëlls. Rev. Zool. 1849, p. 622. — Ann. Fr. 1851, p. 21, pl f,
f. 6, a-b.
Oblongo-ovatus, niger, punctato-subgranulosus, densè squamo-
sus; suprà squamulis griseo-aurulentis, lateribus infràque viridi-
nitentibus; ore, antennis pedibusque setulosis ; elytris striato-
punctatis.
Long., 9 mil. Lat., 4 mill. : Guadarrama.
C. plumbeus Marsh.
Marsham, Ent. Brit. p. 302.
Plumbeus, oculis antennisque rufis, pedibus nigro-piceis, tibiis
tarsisque pallidioribus.
Patria : Anglia.
C. pubescens Allard.
Allard, Abeille V, 1869, p. 470.
Long., 4 mill. ; larg. 1,6 mill.
Ovale-oblong, noir, légèrement brillant et recouvert, principale-
ANNALES
TE ENTOMOLOGIQUE
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Ru le 20 - février 1877.
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bU GENRE CNEORHINUS (SCHOENH.) 161
ment sur les élytres et sur l'abdomen, de poils d’un gris clair,
soyeux, courts et couchés. Le bec est très-court, fortement échan-
crée au sommet, avec une fossette arrondie dans son milieu ; il est
couvert de points assez gros et serrés, ainsi que le reste de la tête.
Les antennes sont ferrugineuses, assez courtes ; le scape ne dépasse
pas les yeux. Le pronotum est un peu plus court que long, trans-
verse, tronqué à la base et au sommet, arrondi sur les côtés, un
peu plus étroit et même un peu étranglé antérieurement; il est as-
sez brillant, couvert de points plus gros que ceux de la tête, très-
serrés, et de quelques poils gris, particulièrement sur les côtés:
Les élytres sont ovales-oblongues, très-convexes, arrondies aux
épaules, terminées en pointe obtuse; elles sont assez fortement
ponctuées-striées, les intervalles très-finement pointillés et très-
légèrement convexes. Le dessous du corps est noir avec une pu-
bescence grise comme le dessus; l’abdomen est finement ponctué ;
les pattes sont ferrugineuses. Cette espèce a surtout pour caractère
particulier de n’être point couverte de squamules, mais de poils, ce
qui la distingue de tous les autres Cneorhinus. Elle a été prise à
Cette par M. Saintpierre, et M. Chevrolat la possède d'Algérie.
Observ. Je suppose que, comme je l'ai dit précédemment, cette espèce
n'appartient pas au genre Cneorhinus, mais serait plutôt un Holcorhinus.
C. rugosicollis Desb.
Desbrochers, Mittheil. Schweiz. Ent. Ges. 1871, p. 352.
Late ovatus, subtus albido-squamosus, subpurpurascens, supra et
in prothoracis lateribus cinereus; capite rostroque vix distincte
punctatis, fronte foveolata aut breviter sulcata, ante oculos striga
transversa imterrupta impressa ; oculis anterius modice prominu-
lis; rostro latitudine multo longiore, versus apicem subarcuatim
dilatato, medio sulcato vel longitudinaliter pluries plicato, apice
biimpresso; antennis validis pubescentibus ; scapo oculos non attin-
gente, funicult articulis 3-4 subquadratis, 5-7 transversim rotun-
datis, clava pyriformi, .prothorace hexagonali, lateribus non dis-
tincte ampliato, medio sulcato, parce punctato et in disco irregula-
riter plicato, apice tenuiter subemarginato; elytris basi parum
emarginatis, convexis, lateribus rotundatis, apiceque acuminatim
constrictis; striis parum profundis, interstitiis latissimis; tibiis
intus spinulosis, apice dilatatis; corbulis parum concavis, longius
pectinatis.
Long. 9-10; lat. 4 1/2-5 mill., Sibérie.
Cette espèce devra probablement se rapporter au C. quadrilinea-
tus Gebl.
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX, 1
162 ETUDE DES ESPECES DL GENRE CNEORHINUS.
C. setarius Fairm.
Fairmaire, Ann. Fr. 1867, p. 408.
Oblongo-ovatus, valde convexus, rufo-brunneus, indumento
cinereo dense tectus, pallido brunneo maculosus, prothorace tri-
vittato, setis cinereis in elytris seriatim dispositis, hispidis, sat
dense obsitus; capite asperato, rostro transversim et longitudi-
naliter sulcato, prothorace vix transverso, sat dense cribrato,
elytris oblongo-ovatis, postice subcompressis, valde punctato-
striatis, interstitiis parum convexis.
Long. 6 mill. Maroc.
C. spinipes Perez Arcas.
Perez Arcas Anal. Socied. Espan. Madrid, 1872, p. 112, pl. I, £. 1.
Ovato-oblongus, supra convexus, infra subplanus, niger squamis
albis et æneis confertim obtectus; oculis prominulis, fronte con-
vexa, rostro longitudinaliter impresso, tricarinato, antennarum
articulis quarto-septimo nodosis, transversis; prothorace antice
posticeque æque constricto, lateribus fortiter dilatato-rotundato,
elytris striato-punctatis, punctis subrotundatis, squamis et inter-
stitiis convexis, tibiis omnibus intus acute spinosis.
Long. 6-7 mill. Lat. 2-2/6 mill.
Sierra de Gredos.
C. tumidus Desb.
Desbrochers, Ann. Fr. 1874, Bulletin, n° 37, p. 224.
Dense griseo-squamosus ; fronte angusta striga subrecta ; rostro
angustiore elongato ; elytris modice ampliatis, basi recte truncatis,
striis tenuiter punctatis, interstitiis vix perspicue albido-setulosis ;
tibiis angustis.
Long ? : Maroc.
Observation. L'auteur donne, dans ce même mémoire, les diagnoses
de cinq Curculionides; pour deux seulement, il donne des dimensions de
longueur, les autres en sont totalement déshérites.
TABLE DES MATIÈRES
GENRE CNKORHINUS Schoenh.
albinus Bohem.
— uliginosus Hochh. .
amplicollis Bohem.
argentatus Perris
— argentifer Marseul
barcelonicus Herbst .
— var. innocuus Fabr.
Bellieri Brisout.
carinirostris Bohem.
— gypsiventer Graëlls
— Baulnyi Brisout
cæsicollis Desb.
cordubensis Kirsch. .
Diecki Tourn. .
dispar Graëlls. . ak
— © Graëllsi Brisout. .
— var. meleagris Graëlls
exaratus Marsh.
globatus Herbst
— geminatus Fabr.
— Mmaritimus Marsh. .
— plagiatus Schall. .
— scrobiculatus Marsh. .
Heydeni Tourn.
hispanicus Desb. .
hypocyaneus Bohem.
— sulcicollis Perez in litt.
Pages.
Li
Qt
©
lateralis Graëlls. .
ludificator Gylh. .
maroccanus Tourn. .
meridionalis Duval
— siculus Rottenberg.
parapleurus Marsh. .
— albicans Bohem.
plumbeus Marsh. .
prodigus Fabr.
— hispanus Herbst.
| — tingitanus Desb.
pubescens Allard .
pyriformis Bohem.
rugosicollis Desb,
setarius Fairm.
spinipes Perez .
tarsalis Tourn.
tumidus Desb. .
Pages.
GENRE CATAPIONUS Schoenh.
argentatus Gebl. .
intermedius Tourn.
| maculatus Tourn.
! quadrilineatus Gebl. .
viridanus Tourn. .
GENRE HEYDENIA Tourn.
crassicornis Tourn.
a
156
154
157
159
A? "+
au, +
NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DES INSECTES
DU GROUPE
DES PHYLLOXÉRIENS,
HOMOPTÈRES FORMANT LA TRANSITION DES APHIDIENS AUX COCCIDIENS,
par J. Lichtenstein, de Montpellier. r”
(SÉANCE DU 9 JUIN 187.)
S'il m'était donné un jour de m'occuper du classement général
des êtres articulés qui forment la classe des insectes et qui sont ca-
ractérisés par six pattes et deux antennes à l’état parfait, je vou-
drais pouvoir fondre ensemble les systèmes de nos illustres devan-
ciers Linné, Fabricius et Latreille.
En adoptant les familles naturelles, si sagacement définies par le
savant français, je conserverais certainement, malgré leurs défauts,
les vieilles dénominations linnéennes, et je rendrais hommage au
professeur de Kiel, à Fabricius, en essayant de plier les familles
naturelles aux caractères tirés des parties de la bouche, en me sou-
venant que le classement des vertébrés repose aussi presque en en-
tier sur les organes buccaux.
C'est ainsi que, tout comme l’homme, qui réunit la dentition la
plus complète, est placé en tête des mammifères, je mettrais au
sommet du triangle idéal que je construirais pour classer les insec-
tes, ces industrieux Hyménoptères, parce que seuls, parmi les in-
sectes, ils sont à la fois broyeurs et suceurs : leurs mâchoires sont
en effet allongées et effilées de façon à former avec les pièces infé-
rieures de la bouche une trompe pour pomper ou lécher les sues,
tandis que leurs fortes mandibules broyent facilement les substan-
ces solides.
Au-dessous d'eux je trouverais : d'un côté, trois ordres d’insec-
tes broyeurs : Coléoptères, Orthoptères, Névroptéres ; de l’autre, trois
ordres suceurs : Lépidoptères, Diptères, Hémiptéres.
GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS. 16
W
Or, parmi ces derniers, ce n'est qu’à l’état parfait que deux d'en-
tre eux sont suceurs, car, comme larves, les chenilles des Lépido-
ptéres ou les vers des mouches sont armés de mâchoires ou de cro-
chets cornés et durs pour broyer leur nourriture.
Un seul ordre est suceur, sous tous ses états, c’est celui des Hé-
miptères, car ici la petite larve, dés sa sortie de l'œuf, est munie
d'un suçoir garni de soies fines et piquantes et ne peut se nourrir
que de sucs animaux et végétaux.
J'ajouterais, comme axiome à moi propre, que ces sucs doivent
être frais et sains et qu’il ne m’a pas été possible de trouver un seul
exemple bien-authentique d’un Hémiptère préférant le végétal et
l'animal malade ou mort aux individus vivants et bien portants.
Laissant de coté maintenant le développement de l’idée très-gé-
nérale sur la classification du monde des insectes, dont j'ai dit
quelques mots, mon but aujourd’hui est de me borner à quelques
observations sur l’ordre des Hémiptères et en particulier sur une
des plus petites familles de cet ordre. é
Linné, en donnant le nom d'Hémiptère où Demi-aile aux Punai-
ses et à leurs congénères, n'avait saisi que le caractère d’une pe-
tite division de cet ordre, celui des punaises vraies, dont l'aile est
effectivement demi-coriace et demi-membraneuse ; mais les Cigales,
les Pucerons, les Cochenilles, que leur bec ou rostre rattachait aux
Punaises, n'avaient plus le caractère fondamental de la demi-aile,
et on s’est vu obligé bientôt de séparer les deux groupes et de créer
les dénominations d’Hémiptères Hétéroptères pour les insectes à ailes
de nature différente et d’Hémiptères Homoptères pour les insectes à
ailes de nature homogène.
Les insectes dont j'ai à parler sont des Æomoptéres.
Si le caractère général du rostre dans tous les états (sauf des
rares exceptions chez l’insecte sexué) fait reconnaître à première
vue un Homoptère, ces insectes n’en présentent pas moins beau-
coup de diversité sous tous les autres rapports et la nature semble
se jouer de toutes les règles ordinaires des métamorphoses déjà si
curieuses chez les autres insectes, en variant à l'infini, non-seule-
ment les formes extérieures, mais même les phases de l'existence de
ces singuliers animaux.
Ce n’est pas chez les géants du groupe, chez les Cigales, chez les
Fulgores, déja pourtant si remarquables comme forme, que le créa-
teur nous a réservé les plus curieuses surprises ; les Homoptères
de ce groupe qui se distinguent par leur bec naissant de la tête,
par leurs courtes antennes et par leurs tarses de trois articles, sui-
vent dans leur passage d'œufs à larve, nymphe et insecte parfait
ailé et sexuë, les lois ordinaires et générales des métamorphoses
des insectes des autres ordres, et des Orthoptéres en particulier.
166 NOTES POUR SERVIR À L' HISTOIRE DES INSECTES
Mais c'est avec les petits insectes mous, à bec naissant à la poi-
trine, à tarses de deux ou d’un article, à ce que nous appelons les
pucerons et les cochenilles que les miracles commencent.
Les pucerons (Aphis) se distinguent extérieurement des coche-
nilles (Coccus) par leur forme générale, plus étroite à la tête qu'à
l'abdomen, par leurs tarses des deux articles, par l’homogénéité
des formes mâles et femelles, par leur mode de reproduction vivi-
pare et parthénogénésique en été, ovipare et précédée d’accouple-
ment en hiver.
Je n'ai pas l'intention de refaire ici l'historique des merveil-
leuses métamorphoses et du polymorphisme des Aphidiens.
Les cochenilles (Coccus) ont les formes les plus variées et tou-
jours très-différentes d’un sexe à l’autre, leurs tarses sont d’un ar-
ticle, elles sont ovipares sans parthénogénésie et les mâles ailés
n'ont que deux ailes. Je viens d'en découvrir un, celui du Coccus
ulmi, qui est aptère.
Or, voici que tout récemment un insecte s’est présenté qui, s’at-
taquant à une des principales richesses de la France, a attiré sur
lui l'attention générale. Les entomologistes ont reconnu assez
promptement qu'ils avaient affaire à un Æomoptère, mais en l’étu-
diant de plus près, on s’est senti assez embarrassé pour le faire
cadrer, soit avec les Aphidiens, soit avec les Coccidiens.
En effet, le nouveau venu offrait l'aspect testudinaire d’un Cocci-
dien, plutôt que la forme en poire de l’Aphidien.
Il avait quatre ailes comme les Aphidiens, mais il les portait à
plat comme les Coccidiens.
Il était ovipare comme ces derniers, mais en même temps il
offrait le phénomène de la parthénogénésie comme les pucerons.
I n'avait, ni les deux articles aux tarses des Aphidiens, ni l’article
unique entier des Coccidiens, mais, comme s'il voulait narguer les
savants, il montrait un article entier par-dessus et à demi-entaillé
en dessous; de sorte qu'on pouvait croire à un ou à deux articles,
selon la position du membre.
Enfin, la forme aiïlée n'était pas sa forme parfaite... mais ici je
m'arrête pour commencer après un trop long préambule l’histoire
du genre : PHYLLOXERA.
Hémiptère-Homoptère, originaire probablement du Nouveau-
Monde et très-certainement inconnu aux anciens auteurs, ce genre
fut créé en 1834 par Boyer de Fonscolombe, d'Aix, qui le caracté-
risa par trois articles aux antennes, et le rangea parmi les Aphi-
diens. Ce genre ne fut pas accepté tel quel par tous les savants, et,
pour ne pas faire étalage d’une connaissance bibliographique com-
plète à cet égard (que je me crois loin de posséder), je ne me livre-
rai pas à un examen critique des travaux des Westwood, des
DU GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS. 167
Audouin, des Walsh, des Asa-Fitch, sur la place que chacun d'eux
avait assigné à ce nouveau venu. J’indiquerai seulement les traits
principaux de son histoire.
Ne présentant tout d'abord, à l'époque où Boyer de Fonscolombe
le découvrit et le nomma, qu'un intérêt purement scientifique, le
genre Phylloxera n’attira pas grande attention. La seule espèce
connue était une de celles qui vivent sur le chêne et on à cru
reconnaitre comme synonymes les :
Vaccuna coccinea Heyden, 1837 ;
Phylloxera coccinea Kaltenb ch, 1843 :
Acanthochermes quercus Kollar, 1848:
Phylloxera coccinea Passerini, 1863.
Je crois qu’il y a plusieurs espèces, ou au moins des variétés
confondues dans ces synonymes, ce que J'examinerai plus tard.
Mais en 1868, quand le professeur Planchon découvrit sur l:s
racines des vignes un insecte appartenant à ce genre et qu'il
nomma Phylloxera vastatrix, les études sur ce groupe d’Homoptères
prirent un tout autre intérêt. Ayant eu l'honneur d'être associé
aux travaux du savant professeur qui, le premier, signala la cause
du mal, j'ai porté toute mon attention, depuis huit ans, sur cette
famille, et aujourd'hui, sans en conntître encore toute l'histoire
à fond, je pense être à même d'offrir à mes collêgues de la
Société Entomologique de Belgique, un petit aperçu aussi complet
que possible de la famille des Phylloxériens.
La nouvelle espèce découverte en France, par M. Planchon
en 1868, était déjà connue en Amérique, où Asa-Fitch l'avait
décrite en 1856, sous le nom de Pemphigus vitifoliw. Benj. Walsh,
de l'Illinois, qui voyait bien que ce n'était pas un Aphidien, la
rangeait parmi les Coccus, et le docteur Henri Schimer, de Phila-
delphie, créait pour elle, en 1867, un genre nouveau sous le nom
de Dactylosphæra.
En Angieterre, Westwood retrouvait dans ses notes qu'il avait
aussi remarqué cet insecte, en 1863, dans les serres A'Hammer-
smith, et il le nommait Peritymbia visitana.
Mais l'auteur qui a le plus fait pour l’histoire du Phylloxera, en
coordonnant toutes les observations antérieures et en y ajoutant
les siennes propres, est certainement l’entomologiste de l'État du
Missouri, M. C.-V. Riley, et ses Rapports annuels de 1869 à 1874
contiennent une excellente monographie de cet insecte; aussi lui
ferai-je de nombreux emprunts.
En France, enfin, les travaux de MM. Signoret et Balbiani m'ont
appris beaucoup de choses que je tàcherai de mettre à profit.
Ayant ainsi cité les principaux auteurs, je demanderai la permis-
sion de ne pas revenir, dans le cours de mon travail, à des cita-
168 NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DES INSECTES
tions spéciales pour chaque fait, et je n'entends engager que ma
responsabilité personnelle.
On divise les Homoptères à corps mou en deux grandes familles,
qui sont celles bien connues des Aphidiens et Coccidiens.
Ces deux familles sont des insectes très-remarquables par leur
mode de reproduction ; elle est parthénogénésique chez les Aphi-
diens, tandis que, chez les Coccidiens, les femelles ont les formes
les plus bizarres de Galles, demi-grain de poivre, sous une écaille en
forme d'huître, de moule, etc., etc. Cependant les formes parfaites
sexuées, mâles, sont assez semblables aux autres insectes, elles
sont ailées et munies des organes sexuels.
Chez les Phylloxériens, la forme ailée n’est encore qu’une forme
transitoire précédant la forme sexuée, qui est aptère et sans rostre,
et ce fait me parait tellement remarquable, que je proposerai de
créer une famille intermédiaire entre les Aphidiens et les Cocci-
diens, que j'appellerai : Æomoptères anthogénésiques.
Ce mot nouveau, qui indique une parthénogenèse perfectionnée,
m'a été suggéré par le curieux rapprochement que l’on peut faire
entre le développement des Phylloxériens et celui d'un végétal.
Je prends pour exemple le Phylloxera de la vigne.
Au printemps, il y a un œuf sous l'écorce des ceps; c'est la
graine.
Cet œuf s'ouvre et il en sort un petit puceron qui doit devenir la
mère fondatrice de la colonie. C’est la tige de la famille. Cette
mère pond de nombreux œufs, ce sont les rameaux. Cette ponte
a lieu parthénogénésiquement.
Ces nombreux œufs, que j'appelle œufs-bourgeons, pour les dis-
tüinguer de l'œuf fécondé, donnent naissance à des myriades de
pucerons qui sont aériens ou souterrains indifféremment : ce sont
les bourgeons des feuilles ou les bourgeons des racines ; la colonie
phylloxérienne peut, sans beaucoup d'efforts d'imagination, être
comparée à une plante de chiendent, par exemple, poussant sous
terre ses racines traçantes ou ses feuilles au-dessus du sol.
Arrive l'été, et alors tout comme une plante qui se met à fleurir,
nous voyons se développer au milieu des colonies du Phylloxera,
des insectes plus gros que les autres, présentant des moignons
d'ailes; ce sont les nymphes, ce sont les bourgeons à fleur et à
fruit. h
Ces nymphes sortent de terre, leur peau se fend et il apparait un
insecte ailé. C’est la fleur.
Cet insecte ailé n’est ni male, ni femelle, mais, au comme une
fleur, il porte dans son sein de petites enveloppes de grandeur dif-
férente, qu'il va déposer sur les feuilles ou l'écorce des végétaux
qui doivent nourrir sa descendance. Dans les grandes enveloppes
À
£
£
DU GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS: 169
il y a un insecte aptère femelle, dans les petites, des insectes
aptères mâles. Ne dirait-on pas une parfaite analogie avec le
pistil et les étamines que renferme la fleur?
Nous avons ici l'exemple unique, je crois, en entomologie,
d’une forme ailée n'étant que transitoire, ne servant que de véhi-
cule à la forme parfaite sexuée, un véritable cocon volant, si
je puis m'exprimer ainsi.
Les petits pucerons aptères qui sortent de ces enveloppes,
manquent tout à fait de rostre, mais ils sont munis des organes
de la génération et s’accouplent dès leur naissance. Peu après,
le mâle meurt, la femelle pond un œuf unique dans les crevasses
de l'écorce ou dans les replis des feuilles. C’est là le seul et
véritable œuf, bien différent de l’œuf-bourgeon, pondu parthéno-
génésiquement, plus différent encore de l'œuf de l'insecte ailé,
qui, pour moi, est une véritable pupe ou chrysalide, car c'est,
je crois, le seul nom qui convienne à l'enveloppe d’où sort un
insecte parfait, s’accouplant de suite.
J’ajouterai encore, ce qui est particulier au Phylloxera vastatrix,
que la production des ailés n’épuise pas la colonie souterraine ;
elle est vivace et, comme les abeilles ou les fourmis, elle con-
tinue à se reproduire parthénogénésiquement au moins pendant
quatre ans et probablement même aussi longtemps que la nour-
riture ne lui fait pas défaut.
Après avoir expliqué ainsi pourquoi j'ai créé un nouveau nom
pour une famille à reproduction si bizarre, je vais aborder les
divisions des :
HOMOPTÈRES ANTHOGÉNÉSIQUES.
Insectes caractérisés par une forme particulière pupifère, destinée
au transport des enveloppes d’où sortent les sexués.
De Dapliore ame. ee nue Apr in Eee
Forme pupifère aptère. . Genre I. ACANTHOCHERMES Kollar.
2. Outre la forme pupifère d'automne, il y a une forme ailée
parthénogénésique au printemps. Cette forme émigre d’une espèce
de chêne à une autre. Les colonies sont annuelles.
Genre II. PHyLLoxERA Boyer.
Point de forme aïlée au printemps, mais seulement des aptères
parthénogénésiques, passant des feuilles aux racines ou vivant
out à fait sur les racines ; colonies persistant plusieurs années.
Genre III. RHizAPHis, Planchon.
ANNALES DE LA 80C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX, 22
170 NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DES INSECTES
ACANTHOCHERMES:
Ce genre, créé par Kollar (Sitz. der Acad. d. Wiss. von Wien,
1848) forme un très-joli passage des Coccidiens aux Phylloxériens.
Ce savant autrichien n’a vu qu’une phase de l’histoire de ces
pucerons; J'ai pu y ajouter quelques faits nouveaux, mais je ne
connais pas le cyclé complet-
Au printemps on trouve sous les feuilles de chêne un petit
puceron fort semblable au Phylloxera du chêne, mais ayant de
plus que lui deux poils assez longs à l'anus (comme les Coccidiens).
Ce puceron s’incruste dans la feuille et sa place se reconnaît
par-dessus la feuille à une bosselure lisse en forme de lentille.
Je n’ai pu voir combien de mues il subit.
Sans bouger de place, il se transforme en nymphe épaisse,
arrondie et garnie tout autour du corps de franges charnues et
étoilées à leur extrémité en forme d’astérie.
Cette nymphe se fend à son tour et donne issue à l’insecte
pupifère qui est grand, pyriforme et chemine très-vite. (Ces formes
sont figurées par Kollar).
Cet insecte se rend dans les crevasses de l’arbre et dépose là
60 à 80 pupes qui, trois ou quatre jours après, donnent issue
à de petits pucerons sexués qui s’accouplent de suite.
Ces sexués sont blanchâtres, en ovale assez régulier, le pénis
du mâle est triangulaire et fortement recourbé, de façon à former
presque un angle droit avec l'abdomen. Le rostre manque, il n’y
a à sa plice qu’une toute petite ouverture ovale entre la première
paire de pattes.
La femelle porte un œuf unique, mais je ne l’ai pas vue le pondre;
elle me parait le garder enkysté dans son sein, et il ne m'a pas
été donné de savoir encore la fin de son histoire.
La seule espèce connue est l'Acanthochermes quercûs
Kollar, observée par cet auteur à Schænbrunn, et retrouvée par
moi à Langoiran (Gironde), chez M. Delbruck, au mois de mai.
PHYLLOXERA.
Ce genre, créé par Boyer de Fonscolombe en 1834, est assez
nombreux en espèces et elles sont loin d’être assez étudiées
pour pouvoir donner des caractères tirés de chacune de leurs
formes ; aussi vais-je essayer de classer, d’après leurs habitudes,
celles que j'ai pu voir comme mères fondatrices en mai, cette
forme étant celle sous laquelle j'en ai vu le plus.
ce 23
DU GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS. 171
1. Aptères fondatrices de la colonie-ne formant pas de galles ou
de replis aux feuilles. à
Aptères fondatrices de la colonie formant un repli par leur
piqûre aux feuilles du Quercus pubescens et pondant sous cet abri.
N° 1. P. coccinea Heyden.
2. Aptères fondatrices pondant à l’aisselle des feuilles ou sous les
feuilles sans ordre régulier.
Aptères fondatrices pondant sous la feuille du Quercus fastigiata,
en cercles réguliers concentriques. [nsecte blanchâtre à taches
rouges = N°2. P. punctata Licht.
3. Aptères fondatrices vivant sur le Chêne-Kermès.
N°3. P. quercus Boyer.
Aptères fondatrices vivant sur le Quercus Ilex.
N° 4. P. florentina Targioni.
On comprendra facilement que ce n’est que provisoirement que
j'inscris un caractère aussi léger que la différence d'habitat pour
ces deux dernières espèces. Mon savant collègue et ami, M. le
professeur Targioni-Tozzetti de Florence, étudie en ce moment-ci
même les différentes phases de la vie du Phylloxera, qu'il a
trouvé sur le Quercus Ilex (je l’ai trouvé aussi dans les Pyrénées
à Vernet-les-Bains, près de Prades), et je dois attendre la fin de
son travail pour y conformer le mien.
Enfin, je ne connais pas encore, malgré mes recherches, la
forme fondatrice d’un Phylloxera qui vit sur l'écorce du Quercus
pubescens et qui est le N°5. P. corticalis Kaltenbach.
Ici je devrais donner les diagnoses des cinq espèces de Phyl-
loxera que je viens d'énumérer. Je ne le puis pas encore, car il
faudrait pour cela suivre chacune d'elles dans les quinze à vingt
changements qu’elle subit, pour ne pas être exposé à décrire
comme nouvel insecte ce qui ne serait que la forme ailée printa-
nière du même animal ou toute autre phase de sa vie. Je me borne
donc à dire ce que je sais sur chacune d'elles, en commençant par
la plus commune ici :
N° 3. Phylloxera quercûs Boyer de Fonscolombe 1834. —
Cet insecte naît au printemps d’un œuf déposé dans les crevasses
de l'écorce du Quercus coccifera (petit arbrisseau appelé Chéne-
kermès ou Garouille dans le Languedoc); après quatre mues, on le
trouve sous forme de grosse mère fondatrice, sous les feuilles ou
le long des tiges des jeunes pousses, y déposant sans ordre des
œufs verdàtres (œufs-bourgeons).
Ces œufs éclosent aux premiers jours de mai, les petits qui en
4172 NOTES POUR SERVIR A L'HISTOIRE DES INSECTES
sortent, qui sont presque lisses, tandis que la mère est très-épi-
neuse, et qui ont un rostre assez court, se fixent sous les feuilles
tendres, et leur piqûre y provoque une tache jaunâtre très-visible
par-dessus; blanchâtres à leur naissance, ils deviennent succes-
sivement à chaque mue (il y en a quatre) jaunes, puis rouges et se
transforment en nymphes au bout de 14 à 15 jours. La nymphe
elle-même, qui est rouge, à fourreaux d’ailes noirs et très-épineux,
se change en insecte ailé le 19 ou 20 mai, et alors toute la colonie
part et émigre sur le Quercus pubescens. Cette première forme
aïlée est parthénogénésique et dépose à son tour des œufs-ourgeons
dans le duvet des feuilles du chêne ; il en sort des insectes aptères
qui croissent bien plus lentement que la première génération et
qui n'arrivent à l’état ailé que dans le mois d'août. Alors ces
insectes ailés, qui, cette fois-ci, ne sont plus porteurs d'œufs, mais
bien pupifères, retournent au chêène-kermès et déposent sur les
feuilles leurs pupes sexuées de dimensions différentes. Les plus
grands donnent issue à des insectes, aptères et sans rostre, pré-
sentant une ouverture vulvaire, les plus petits produisent des
mâles également aptères et sans rostre et à pénis saillant; l’ac-
couplement a lieu, puis la femelle gagne les fentes ou crevasses
de l’écorce, y dépose son œuf unique et meurt à côté de lui.
Ayant ainsi exposé l’histoire du Phylloxera que je connais le
moins mal, je serai plus bref dans l’histoire des autres, qui res-
semble assez à la première, au moins en ce que j'ai pu voir.
N° 1. Phylloxera coccinea Heyden.
Celle-ci commence sa vie sur le Quercus pubescens, et, dès le mois
de mai, on trouve la grosse fondatrice sous un repli du bord de la
feuille du chêne qui la recouvre, elle et ses œufs. Elle est lisse et
non épineuse comme celle du Ph. quercüs. Les petits sont par contre
plus épineux qu’elle et ont un bec aussi long que le corps. Ils crois-
sent lentement et la forme ailée parthénogénésique n'arrive qu’en
juillet et même en août. Elle va alors, je crois, sur le chêne-kermès
et revient après comme pupifère sur le chêne pubescent; mais je
n'ai pu encore établir cette migration aussi évidemment que celle
du Ph. quercüs. Elle m'a frappé par son peu de durée, e1r j'ai cru
voir que les œufs-bourgeons, déposés par les ailés parthénogénési-
ques arrivaient, en huit jours seulement, à me donner nymphe et
ailé pupifère. C’est une expérience à refaire et elle est fort difficile
en liberté, car, avec les quatre espèces qui vivent sur le même
arbre, on ne sait pas toujours à laquelle on a affaire. Donc, sous
toutes réserves, et sans le donner comme certain, je pense qu'après
une courte migration, l’ailé pupifère revient porter ses pupes sur le
chêne pubescent ; elles sont rougeûtres et l’insecte sexué lui-même
DU GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS. 173
est rouge ou rosé. Chez le quercüs, pupes et insectes sexués sont
jaunes.
N° 4. Fhylloxera florentina Targioni-Tozzetti. Cette espèce
me paraît avoir absolument la même biologie que le Ph. quercüs,
sauf le changement d'arbre. Elle naît sur le Quercus ilex, émigre
sur le Quercus sessiliflora et revient, je crois, en automne sur l’ilex.
(Voir les Bulletins de la Soc. Ent. Italienne.)
N° 2. Phylloxera punctata Licht. J'ai trouvé la mère fonda-
trice en mai à Biarritz sur le Quercus fastigiata. Sa couleur blanche,
irrégulièrement tachetée de globules rouges, qui paraissent être
des granulations intérieures, et ses longues antennes la font facile-
ment reconnaître. Elle s’entoure de ses œufs en deux cercles con-
centriques. Je n'ai pas pu l’étudier de près, mais elle doit être
commune dans le Nord, car je l'ai vue à Genthod, chez M. de Saus-
sure, à Bignères-de-Bigorre dans les montagnes ; M. V. Fatio me
l'a envoyée de Genève, et enfin mon savant ami, le D" V. Signoret,
me l’a envoyée de Paris comme étant le type du Ph. coccinea de
Balbiani, Heyden, etc. C’est le plus pâle de tous les Phylloxera
sous toutes ses formes, et ses pupes me semblent être relativement
les plus grandes. L’insecte sexué est blanchâtre.
N°3. Phylloxera corticalis Kaltenbach. Cette espèce a été
signalée pour la première fois par Kaltenbach (Pflanzenfeinde,
f 677, 1872). Je l'ai retrouvée chez moi et je ne la connais pas
signalée dans d’autres localités, probablement faute d’observa-
tions. Elle vit dans les petites fissures de l’écorce du chêne pubes-
cent et je n'ai pu trouver encore la mère fondatrice.
La première génération est d’un blanc verdâtre et paraît très-
tard, fin août (Kaltenbach ne la remarqua qu’en septembre), elle
prend des aïles en septembre. Je n’ai pas pu suivre ses migrations.
De couleur jaune, la forme de ses épines noires, qui sont un peu
branchues comme celles des chenilles du genre Vanessa, fait très-
facilement reconnaître ce Phylloxera.
Je n’oserai rien dire encore des autres espèces de Phylloxera
dont ont parlé les auteurs européens, je ne puis que citer les noms :
Lichtensteinii Balbiani. | Me paraissent être la forme pu-
Balbianii Licht. \ pifère du Ph. quercüs.
escorialensis Graëlls in litt Me paraît Ph. coccinea.
Probablement forme pupifère
\ du Ph. florentina.
CÈDe | Peut-être une forme du corticalis
spinulosa Targioni. pes
\ dont elle a les épines.
| Peut-être un Acanthochermes
\ sousladépouilled’unenymphe,
Signoreti Targioni.
scutifera Signoret.
174 NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DES INSECTES
L {
Quant aux Phylloxera d'Amérique, Riley nous en donnera un
jour l’histoire, je l’espère; ils y sont bien plus nombreux qu’en
France et notre savant collègue du Missouri en a déjà signalé
quinze ou seize à l’Académie des Sciences de Paris.
RHIZAPHIS.
Ce n’est pas sans hésitation que je rends au puceron de la vigne
le nom primitif que lui avait donné le professeur Planchon, car on
est déjà bien habitué à l'appeler Phylloxera, et cependant il y a de
grandes différences entre les pucerons du chêne et celui dont je
m'occupe, et je ne puis pas débaptiser l’insecte type de Boyer de
Fonscolombe, le véritable dessécheur des feuilles (go Enpatvw) (1).
La plus grande différence est certainement dans la biologie.
Tous les insectes dont j'ai parlé jusqu’à présent, forment des colo-
nies annuelles, cessant en hiver et se renouvelant au printemps.
Tous les individus paraissent prendre des ailes, au moins dans la
forme printanière parthénogénésique, tandis que, dans le genre
Rhizaphis, tout cela change.
Les colonies sont vivaces et durent des années, la forme ailée
du printemps n'existe pas, et enfin, à côté des rares insectes ailés
pupifères que la colonie produit chaque année et qui jouent
tout à fait le rôle des essaims d’abeilles ou mieux des fourmis
femelles ailées, allant fonder au loin de nouvelles familles, il y a
une forme neutre, parthénogénésique, aptère, dont le rôle se borne
à pomper le suc des racines et à produire des œufs-bourgeons avec .
une régularité et une durée désespérantes.
Ces dévastateurs s’endorment en hiver, mais, dès les premiers
jours du printemps, ils se réveillent et grossissent; après quatre
mues (de cinq en cinq jours), ils pondent leurs œufs-bourgeons, la
ponte est de deux œufs par jour au printemps et dure quinze à vingt
jours; en été, cette ponte est deux ou trois fois plus active; au
bout de huit jours, l’œuf-bourgeon éclot, le petit puceron se range
à côté de sa mère ou va chercher, bien loin quelquefois, une racine
convenable à ses goûts et vingt jours après se remet à pondre.
J'ai constaté sir générations cette année-ci (en tube), on pourrait
donc calculer facilement à quel chiffre énorme s’élèverait la famille
phylloxérienne et cela explique facilement les cas foudroyants qui
se sont présentés dans tant de vignobles.
(1) Tout en créant scientifiquement le genre Rhiraphtis, je me servirai du mot
« Phylloxera » de la vigne dans mes écrits, tout comme je dis « zanneton » et non pas
« melolontha. »
PU L
AIO AL
“4 À
"s
DU GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS. 175
Mais il y a beaucoup de mortalité dans une foule de circonstances
qu’on ne peut pas trop expliquer; il faut, pour que les œufs éclosent
bien, ni trop, ni trop peu de sécheresse ou d'humidité ; en général,
c’est plutôt la sécheresse que l’excès d'humidité qui nuit à l’éclo-
sion, et, dans mes tubes, fermés avec une petite éponge, je provoque
les éclosions souvent en humectant l'éponge.
Les 20 ou 25 millions de petits Phylloxera que donnerait une
pondeuse, dont la génération arriverait toute à bien, sont encore
augmentés par les renforts qui peuvent lui arriver du dehors, c’est-
à-dire par les familles aériennes dont je vais parler.
En juillet, août, septembre, la colonie essaime, c’est-à-dire que
les nymphes sortent de terre, se transformént en ailés pupifères
qui s’envolent et vont porter leurs pupes dans d’autres vignobles.
Cet essaimage a lieu comme celui des fourmis et il y a grand émoi
dans la colonie quand les nymphes partent. Elles sont généralement
accompagnées des petits pucerons les plus actifs qui sortent de
terre avec elles et errent assez prestement çà et là sur le sol, en-
trant dans toutes les fentes, peut-être à la recherche d’une bonne
racine sur laquelle ils pourront fonder leur colonie souterraine,
c’est-à-dire étendre de proche en proche le cercle de leurs rava-
ges, puisqu'il ne leur est pas permis de le faire au loin, faute d’ailes.
L’insecte ailé recherche les souches les plus belles pour leur con-
fier ses pupes. 11 les met dans le duvet, sous les feuilles ; elles éclo-
sent dans peu de jours et les sexués s’accouplent sur la feuille
même ; après quoi la femelle redescend et va cacher son œuf sous
l'écorce soulevée des sarments. Elle meurt à côté de lui.
Il est très-extraordinaire de voir que, cette année-ci, l’essaimage
a eu lieu dans la Gironde du 5 au 10 juillet, en Bourgogne du 25 au
30 du même mois, et ici, en Languedoc, je n'ai pu trouver le pre-
mier ailé pupifère qu'en septembre. 5
Nous voici donc, après l’essaimage, avec un œuf aérien caché
sous l’écorce du sarment et une colonie d’aptères souterrains qui
pond des masses d’œufs-bourgeons ; toutes les racines en sont jaunes:
Mais les froids vont bientôt faire ternir cette couleur brillante;
les œufs-bourgeons, puis les jeunes qui en proviennent, bruniront,
l'hiver en tuera beaucoup, d’autres paraîtront à la loupe complète-
ment desséchés et l'existence de toute la colonie semble éprouver
un temps d'arrêt. Tout dort, le germe qui est dans la graine ou
dans l’œuf sous l'écorce, comme le petit puceron, dont la mue doit
être retardée de cinq à six mois.
Mais voici le printemps, et, pendant que les insectes souterrains se
réveillent, la graine, c’est-à-dire le véritable œuf, éclot et le petit
puceron quien provient, grimpe au sorment et va chercher la feuille
la plus tendre au milieu de son bourgeon cotonneux.
2»
;
476 NOTES POUR SERVIR À L'HISTOIRE DES INSECTES
Là il pique la surface d’une petite feuille et sous sa piqûre les
tissus se désorganisent, se tuméfient et englobent le puceron dans
une galle hérissée de protubérances épineuses. Dans cette retraite
et après ses quatre mues, le Phylloxera né de l'œuf pond deux à cinq
cents œufs; ces œufs, tout comme ceux des racines, donnent au bout
de huit jours des petits pucerons qui se répandent un peu partout.
Ceux-ci sont aussi bien aptes à vivre sur les feuilles que sur les
racines, et, tandis qu’une portion refait des galles et continue la
génération aérienne, tant que la feuille s’y prête, une autre portion
va chercher les racines et augmenter les colonies dévastatrices
souterraines quand il y en a déjà d’établies dans la même vigne.
On conçoit qu'ici encore quand une colonie d'insectes aériens tombe
sur un vignoble déjà envahi, la mortalité marche le double plus
vite, puisqu'il y a plus de mangeurs à nourrir.
Après avoir ainsi tracé aussi clairement que je l’ai pu, le cycle de
l1 vie du Phylloxera (cycle que j'ai tâché de résumer dans un petit
tableau offert au Congrès de Bordeaux, et qui a eu l'honneur d’être
inséré dans les Mittheilungen de la Société Entomologique Suisse et
dans la Stettiner Zeilung), i1ne me reste guère plus rien à dire sur le
. genre Rhizaphis, si ce n’est que dans sa forme ailée pupifère il offre
uncaractère qui le distingue de tous les autres, c’est celui des cica-
trices terminales du 1% et du 3° article desantennes, qui sont toutes
deux arrondies, tandis que, dans le genre Phylloxera, la cicatrice du
1* article est arrondie aussi, mais celle du 3° est en ovale très-
allongé et occupe près des deux tiers de La longueur de l’article.
En dehors de cela, sa couleur jaune à l’état aptère ne permettrait
de le confondre qu'avec le Ph. punctata et le Ph. corticalis, mais
les taches rouges du premier et les longues épines noires du second
les en distinguent de suite. Les aptères adultes des Ph. quercüs et
coccinea sont rouges ou rosés.
Quand j'aurai pu mieux étudier chacune des espèces dont je
viens de parler, je tàcherai de classer plus scientifiquement ces in-
sectes bizarres dont l'existence prèsente de si merveilleuses parti-
cularitès, et je ne serais même pas étonné de trouver quelques
Aphidiens ou Coccidiens à métamorphose anthogénésique et qui de-
vraientrentrer dans le groupe des Phylloxériens. Les Pucerons du
pistachier, si bien étudiés par Derbès, s’en rapprochent beaucoup ;
les Adelges, les Chermès de Linné, les Pemphigus, dont on ignore
encore l’histoire complète, pourraient bien nous offrir des formes
pupifères méconnues ou inconnues jusqu à présent.
Je suis donc bien loin de me dissimuler l'imperfection d’une
étude où j'ai dû laisser encore tant de lacunes, et où j'ai dû les
remplacer parfois par de hardies hypothèses et des comparaisons
qui ont paru beaucoup trop poétiques à quelques amis.
177 INSECTES DU GROUPE DES PHYLLOXÉRIENS.
Mais l’'Entomologie est encore dans l'enfance pour ce qui touche
aux questions biologiques ; chacun de nous doit apporter sa petite
pierre à l'édifice scientifique commun en disant : à telle époque et
dans telle circonstance j'ai vu ceci ou cela et j'en tire telle ou telle
conclusion.
Puisse, en attendant, le petit travail actuel être agréé par la
Société Entomologique de Belgique, comme une preuve de sympa-
thique considération de la part d’un de ses membres les plus
obscurs et l’un des derniers venus.
J. LICHTENSTEIN.
La Lironde près Montpellier, 15 sept. 1876.
12
oz
ANNALES BE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XIX.
DESCRIETMEOUN
DES
MÉTAMORPUOSES DE MINTURNIA DIMIDIATA LAC,
COLÉOPTÈRE DU GROUPE DES MÉGALOSTOMIDES,
par Eugène Dugès, de Guanajuato.
Docteur en médecine des Facultés de Paris et Mexico,
Membre correspondant de la Société d'Histoire naturelle de Mexico.
(SÉANCE DU 2? SEPTEMBRE 1876.)
Comme nous avons vu dans le dixième volume du Genera des
Coléoptères de MM. Th. Lacordaire et F. Chapuis, page 134, que les
métamorphoses des Mégalostomites sont encore inconnues et que
nous avons eu le bonheur d'observer celle de la Minturnia dimi-
diata Lac. (Monog. des Phytoph. Il, page 520), nous avons cru utile
d'en faire la description aussi complète que nous l'ont permis
nos notes.
Nous pensons inutile de décrire ici l'insecte parfait que nous
avons observé ; nous avons eu l’occasion d’en envoyer des exem-
plaires à MM. Aug. Sallé et A. Boucard ainsi qu’au Musée de Lyon,
où ils ont été clissès par M. Perroud, et tous ces naturalistes s'étant
accordés à reconnaître en eux la Minturnia dimidiata, il ne peut y
avoir de doute à ce sujet.
Quant aux divers états de cet insecte, nous les avons observés
sur une larve unique, il est vrai, mais vivante, sur deux ou trois
nymphes dans le fourreau desquelles il y avait les dépouilles très-
facilement reconnaissables de la larve, et enfin sur des insectes
parfaits trouvêès dans les mêmes étuis avec les restes de la larve et
de la nymphe ; une de ces dernières s’est même transformée sous
nos yeux. D’après ce qui précède, nous pensons que tout le monde
Re.
MÉTAMORPHOSES DE MINTURNIA DIMIDIATA LAC. 179
sera convaincu que ces larves, nymphes et insectes parfaits appar-
tenaient bien à la même espèce. La larve appartient à celles que
Chevrolat appelle tubifères, comme le supposait Lacordaire; en
effet, elle vit et se transforme dans des étuis qui paraissent être fa-
briqués avec ses excréments,quoique à un examen superficiel, on les
jugerait formés avec de la terre.
Les plus grands de ces fourreaux ont 11 millim. de long,
6 mill. de large à l'endroit le plus développé et 4 mill. au point
le plus étroit; ils affectent donc la forme d’un ovoïde dont la
parte la plus grosse est fermée et arrondie, et la plus étroite
coupée carrément et ouverte durant l'état de larve. Mélés avec ces
fourreaux, nous en avons trouvé d’autres plus petits parmi lesquels
même quelques-uns n'atteignaient que la moitié de leurs dimen-
sions ; nous supposons que ces derniers pourraient bien appartenir
à d’autres espèces ou genres, par exemple à l'Æuryscopa scapula-
ris, que l’on treuve à l’état parfait vivant en compagnie avec la
Minturnia dimidiata. Nous avons trouvé un grand nombre de ces
étuis vides, les plus nombreux sont ouverts à leur partie étroite,
comme si l’opercule n'avait pas été formé par la larve, chez les au-
tres, c’est tout le fond qui manque et la partie supérieure est fermée
par l’opercule qui a persisté. Nous verrons que ces derniers sont
probablement les seuls dans lesquels la série des métamorphoses
s'est accomplie tout entière. IL n’y a rien à dire de particulier sur
la surface interne de ces fourreaux qui est parfaitement lisse;
mais, si nous examinons la surface externe, nous verrons qu'ils pa-
raissent formés de deux parties ou moitiés longitudinales bien dis-
tinctes. L'une d'elles est étroite à sa partie supérieure et va s’élar-
gissant beaucoup jusqu’au fond dont elle forme la plus grande
portion, elle est couverte de rugosités ; la seconde est au contraire
plus large en haut qu’en bas et semble formée de bandes horizon-
tales collées les unes aux autres: le bord inférieur de chacune
d'elles dépasse un peu le supérieur de celle qui la suit, de manière
qu'elle forme comme une sorte de bourrelet; elles sont plus ou
moins lisses. En examinant le fond du fourreau, on voit que cette
deuxième partie, beaucoup plus étroite en ce point qu’en haut,
comme nous l’avons déjà dit, pénètre dans la portion élargie de la
première moitié qui l'entoure, de manière que l’on voit dans ce fond
une ligne courbe et profonde. Le plus souvent on ne distingue ces
deux moitiés l’une de l’autre que parce que la première est couverte
de rugosités allongées dans le sens vertical, tandis que chez l’autre,
on ne distingue que des lignes horizontales. Tel est l’aspect ordi-
naire des fourreaux, mais nous avons eu le bonheur d'en rencon-
trer deux et un surtout dont l'aspect donne, nous le croyons du
moins, la clef d’une des habitudes de la larve. Dans ce fourreau, on
180 DESCRIPTION DES MÉTAMORPHOSES
voit très-distinctement les deux parties que nous avons déjà indi-
quées, mais, en l'examinant de côté, on y remarque deux lignes ou
bandes blanchâtres parfaitement nettes. La première, qui est la
plus inférieure, part du fond ou un peu au-dessus, se dirige verti-
calement, mais un peu en arrière, et, arrivée à peu près à la moitié
de la hauteur du fourreau, elle se dirige brusquement à angle droit
dans le sens horizontal pour former un demi-anneau qui se joint du
côté opposé à une ligne verticale semblable à la première. La se-
conde bande circonscrit complètement la première et affecte exac-
tement la même forme. Si maintenant nous regardons le fourreau
de face ou mieux du côté de la moitié rugueuse, nous verrons que,
de ces lignes blanchâtres, les extrémités seules de la première attei-
gnent le fond, tandis que celles de la seconde s'arrêtent un peu au-
dessus et qu’enfin ces extrémités convergent l’une vers l’autre ;
enfin nous apercevrons une autre bande blanchâtre longitudinale
qui parcourt le fourreau du haut en bas. On comprend facilement
les conclusions que l’on peut tirer de cette disposition. Pour nous,
la larve, augmentant de volume, nécessiteun étui plus grand. Pour
l'obtenir elle fend sa maison du haut en bas et, écartant les bords,
forme une ouverture angulaire qu’elle bouche ensuite avec ses ex-
créments et cela probablement plusieurs fois. Les bandes blanchà-
tres ne seraient que les bords des anciens étuis ainsi agrandis, et
nous expliquerions la bande longitudinale en admettant, ce qui
nous paraît probable, que la larve bouche la fente en travaillant
successivement des deux côtés et que cette ligne est Le point de
réunion de ces deux constructions.
La larve a beaucoup d’analogie à première vue avec celle d’un
Lamellicorne ; elle est beaucoup plus grosse dans sa partie posté-
rieure, qui est courbée et ne peut se redresser; il est probable,
comme le pensait Lacordaire, que cette disposition est destinée à
rapprocher l’anus de la bouche, pour faciliter à l'insecte la con-
struction de son fourreau, en mettant à portée de ses mandibules
ses matières excrémentitielles. Il nous a semblé que cette larve
était formée de treize anneaux y compris la tête: mais nous ne
pouvons l’assurer, car, sauf les segments thoraciques et la tête, les
anneaux sont fort peu distincts et il ne nous a pas été possible de
limiter chacun d'eux, d'autant plus que nous n'avons pu découvrir
les stigmates, quoique nous les ayons cherchés avec soin, sauf
pourtant sur les cinquième et sixième segments où il nous a semblé
voir quelque chose de semblable, mais sans pouvoir l’affirmer. Nous
ne voulons pas dire pour cela que ces organes n'existent pas, ce
qui est invraisemblable, mais seulement que nous n'avons pas pu
ou su les découvrir.
La tête est placée à l'extérieur de l’étui dont elle ferme l'ouver-
4
à
L
DE MINTURNIA DIMIDIATA LAC. 181
ture en cas de danger, aussi a-t-elle une forme appropriée à cette
destination. Cette tête complétement circulaire et aplatie peut être
comparée à une lentille biconvexe, sa partie ou face antérieure
nous présente en avant deux fortes mandibules et un petit labre
fortement échancré, elle est un peu bombée au milieu (front); un
peu en arrière, on voit un sillon ou suture angulaire qui sépare le
front du vertex, lequel est parcouru par un sillon longitudino-
médian. Toute cette partie est lisse. Si on enlève l'insecte du four-
reau, on voit que la partie antérieure de la tête est séparée de la
postérieure par une ligne tranchante, et que cette dernière face
est coupée obliquement de dehors en dedans, ce qui, comme nous
l’avons déjà dit, donne à cette tête certaine analogie avec une len-
tille biconvexe. Le bord tranchant est velu et nous présente, un
peu en arrière des mandibules, les antennes formées de deux arti-
cles. Sur les côtés de la tête, on distingue cinq yeux simples, un
derrière la base des antennes, le deuxième un peu plus en arrière,
tous deux situés sur le bord même; sur la partie postérieure de la
tête, on voit les trois autres, le premier placé au-dessous des an-
tennes et assez bas, le second plus en arrière et plus bas, et enfin le
dernier, qui est le plus gros de tous, au-dessous du second de la
première ligne. Enfin, le reste des organes buccaux se compose de
mâchoires à un seul lobe, gros, arrondi au bout, un peu échancré en
dedans et garni de poils épineux, ayant des palpes de quatre
articles, et d’un menton long et étroit portant à son extrémité une
languette en forme de mamelon arrondi et des palpes de trois ar-
ticles. La tête est tout entière cornée, comme les trois anneaux
thoraciques, dont le premier est le plus grand, chacun d’eux porte
une paire de pattes composées d’une hanche, un trochanter, une
cuisse et une jambe terminée par un crochet qui, probablement, re-
présente la tarse. Les autres anneaux sont formés par des sillons et
indescriptibles, sauf pourtant le dernier qui se termine par une
grande dépression à sa partie supérieure, est comme aplati, re-
courbé en haut et porte l'anus à son extrémité, qui est supérieure à
cause de la courbure. Cet anus est formé d’une large languette in-
férieure, d’une sorte de bourrelet supérieur divisé au milieu, et de
deux bandes ou tubercules latéraux qui pénètrent dans l'intervalle
qui sépare les deux autres parties. La peau de l'abdomen est sim-
plement ridée et retient les derniers anneaux abdominaux dans
leur position recourbée. IL est évident, d’après la forme de cette
larve et de son fourreau, qu’elle n’en peut sortir tout entière, sans
un grand effort, mais toute la partie thoracique sort avec la plus
grande facilité, et c’est ainsi qu’en s’aidant de ses pattes, la larve
marche traînant sa maison avec elle. Cette grosseur relative de
l'abdomen est un avantage, en ce sens que la larve peut, en le
182 DESCRIPTION DES MÉTAMORPHOSES
gonflant, fixer fortement sa tête cornée sur l'ouverture de l'étui,
et, en le fermant, mettre ainsi ses parties molles à l'abri des atta-
ques des insectes cirnassiers qui vivent avec elle dans les fourmil-
lières.
Au moment de se transformer en nymphe, la larve ferme l’ouver-
ture du fourreau avec un véritable couvercle ou opercule convexe
et rugueux en dehors et fabriqué avec la même matière qui com-
pose le fourreau. Les nymphes que nous possédons, ont 7 millimè-
tres de longueur sur 2 mill. de largeur; maiselles ont été mesurées
sèches, et il est probable qu’elles étaient plus volumineuses à l’état
frais. Cette nymphe a l’aspect général de celle d’un lamellicorne et
la figure donnera, croyons-nous, mieux l’idée de sa forme qu’une
longue description, car on voit tous les organes du futur insecte à
travers la peau qui est très-fine ; il y a cependant certaines particu-
larités nécessaires à indiquer. Sur les côtés du dernier anneau ab-
dominal et dans la ligne de séparation de sa moitié supérieure et de
l'inférieure, on voit un tubercule membraneux bifide ou plutôt sur-
monté de deux petites pointes aiguës; sur les troisième, quatrième,
cinquième et sixième anneaux dorsaux, il y a également un petit
tubercule avec deux ou une petite pointe; toutes ces petites
pointes sont blanches avec leur extrémité brun foncé (cornée?) A
la base de chacun de ces derniers tubercules, on voit très-nettement
un stigmate, mais qu'il faut chercher avec soin, à cause de sa cou-
leur blanche qui fait qu’il se confond avec son entourage; c'est
probablement ce qui nous a empêché de voir ces organes dans la
larve. Cette nymphe est molle et entièrement blanchâtre, sauf sur
les yeux, où elle est noirâtre.
Au moment de se transformer, la nymphe se retourne dans
son fourreau comme celles des Clytra (Lac. Monog. d. Phyt. IT,
p. 15), de manière qu’au contraire de la larve, c’est la tête qui
regarde le fond, et l'abdomen, la partie supérieure fermée mainte-
nant par l’opercule. Autant la position de la larve était naturelle,
autant l’est peu celle de la nymphe. Dans celle-ci, en effet, c'est
la partie thoracique qui est la plus volumineuse, et il était na-
turel qu’elle fût placée dans la portion la plus spacieuse de l'étui.
On comprend facilement que l’insecte parfait occupe aussi cette
position. Nous n'avons pas vu l’insecte sortir de sa prison, celui
qui est né sous nos yeux est sorti d'une nymphe dont nous avions
ouvert le fourreau en partie; mais nous croyons qu'il brise le four-
reau dans sa partie moyenne; en effet, tous les fourreaux que nous
avons trouvés garnis de leur opercule,manquaient de la moitié in-
férieure environ, les autres qui étaient entiers, étaient privés de
cette fermeture. Pour nous, l'insecte a subi toutes ses transforma-
tions dans les premiers seulement, les autres proviennent de
larves qui sont mortes avant de s’être enfermées.
© SERRES
DÉ MINTURNIA DIMIDIATA LAC. 183
Cet insecte, assez commun dans les environs de Guanajuato, où
nous l’avons observé, se trouve à l’état parfait sur les branches du
Schinus mollis, vulgairement appelé ici Pirül. Il a une singulière
habitude, c’est, quand on veut le saisir, de tourner brusquement
par petites secousses autour de la branche où il est placé, en se
mettant toujours du côté opposé à la main qui veut le saisir, et une
fois pris, il mord quelquefois assez fortement.
Tel est le résumé des notes que nous avions recueillies et qu'il
nous à paru bon de faire connaître; elles ne sont pas aussi complètes
qu'il eût été à désirer, mais nous n'avons pu faire mieux. Il en est
de même des dessins que nous avons dû reproduire nous-mêmes,
parce qu'ici à Guanajuato, au fond du Mexique, il n'y a personne
qui eût pu les faire.
EXPLICATION DES FIGURES.
1. Larve. — 2. Un de ses membres. — 3. Son anus. — 4. Sa tête vue de côté. —
5. Id. par-dessus.— 6 Id. par-dessous.— "7. Mâchoire avec son palpe. — 8. Menton,
languette et ses palpes. —9. Fourreau ordinaire. — 10. Son fond.— ]1 et 12. Autres
fourreaux sur lesquels on voit des bandes, vestiges de brisures faites par la larve
pour l’agrandir.
- 13, 14, 15. Nymphe vue de face, de côté et de dos. — 16. Extrémité inférieure
de cette même nymphe très-grossie pour bien montrer les tubercules.
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COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE.
ANNÉE 1876.
Assemblée mensuelle du S janvier 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 4 décembre 1875 est approuvé.
Le Président informe l'assemblée que le Conseil d’administra-
tion vient de choisir comme Vice-Président M. Weinmann, comme
secrétaire M. Preudhomme de Borre et comme trésorier M. Poe
pour l’année 1876.
Il informe également que le Conseil a reçu la démission de
M. À. M. Ross, de Toronto (Canada). x
Par suite de la maladie de M. Preudhomme de Borre, secré-
taire, la lecture de la correspondance est remise à la séance du
o février.
Le Président, après avoir souhaité la bienvenue à M. Lichten-
stein, lui accorde la parole, et notre savant collègue, dans une
_causerie pleine d’attraits, donne à l’assemblée des détails intéres-
sants sur la vie évolutive des Phylloxera, qu'il a étudiés avec soin,
et dont il réduit le nombre des espèces à quatre, contrairement à
l'opinion de quelques entomologistes qui ont décrit un grand nom-
bre d'espèces, mais qui ont versé dans l’erreur, en prenant pour
des formes spécifiques les phases diverses de la vie évolutive de
ces insectes.
M. Lichtenstein, parlant du mémoire sur les Phylloxera qu'il
a présenté récemment à la Société et qui doit être imprimé dans
les Annales, demande qu'avant de le livrer à l'impression, la So-
ciété veuille bien le lui communiquer pour qu'il puisse y renseigner
les nombreuses observations qui sont faites pour ainsi dire chaque
jour sur ces insectes et le rendre ainsi, jusqu’au moment de l’im-
pression, aussi complet que possible.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XIX, &
L'Assemblée décide qu'il sera fait droit à la demande de
M. Lichtenstein.
M. Lichtenstein donne ensuite quelques renseignements sur
l'élevage des larves de la ZLytta vesicatoria, dont il s'occupe en ce
moment. Il compte publier une notice qu'il se propose d'offrir à la
Société, et fait circuler sous les yeux de ses collègues une de ces
larves, conservée dans l'alcool, et parvenue à un assez grand déve-
loppement. Il montre ensuite à l'assemblée des exemplaires G'et Q
du Vesperus Xatarti qu'il a élevés de larves. Ces insectes, pendant
ces dernières années, ont fait beaucoup de dommages aux vigno-
bles du Roussillon, dans le midi de la France.
M. Lichtenstein distribue généreusement ces exemplaires à ses
collègues.
M. de Selys-Longchamps, prenant la parole, s'exprime comme
suit :
M. Samuel Scudder, en m’annonçant l'envoi d’un mémoire sur
les Lépidoptères fossiles, que je n'ai pas encore reçu, m'écrit de
Cambridge (Massachusetts), en date du 7 décembre dernier :
» Les insectes fossiles attirent une large part de mon attention;
» aussi ai-je lu avec un grand intérêt la notice de M. de Borre sur
» les insectes des environs de Mons. Je ne puis cependant espérer
» d’être d'accord avec lui pour considérer comme un Lépidoptère
» un insecte pourvu de nervules transverses. Pour ma part égale-
» ment, je vois une différence radicale entre la nervation de lAt-
» tacus et celle de la Breyeria, telle qu'elle est donnée sur la plan-
» che VI par M. de Borre; et pour la même raison que j'exclus des
” Papillons la Palæontina de Butler (voyez mon mémoire men-
» tionné plus haut), je dois considérer la nervation de la Breyeria
» comme antilépidoptère. »
La séance est levée à 9 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du » février 187276.
PRÉSIDENCE DE M. WEINMANN, vice-président.
La séance est ouverte à 7 3/4 heures.
Le procès-verbal de la séance du 8 janvier est approuvé.
Le Président fait connaître que le Conseil d'administration vient
d'admettre au nombre des membres effectifs de la Socièté M. E. J. G.
Everts, membre de la Socièté Entomologique Néerlandaise, à La
Haye, présenté par MM. Preudhomme de Borre et Roelofs.
“
III
Le Conseil a reçu les démissions de MM. Rosart, d'Ixelles, et
Terby, de Louvain, membres effectifs.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. de Borre demande la parole et s'exprime comme suit :
Comme il était assez à prévoir, l'interprétation que j'ai donnée
d’une empreinte d’aile rencontrée dans les schistes houillers des en-
virons de Mons, et que J'ai rapprochée des Saturnides sous le nom
de Breyeria borinensis, a soulevé des objections très-nombreuses, que
je me propose d'examiner plus tard, n'étant pas encore en posses-
sion de toutes les pièces qui pourraient me servir dans cette dis-
cussion.
Je me bornerai aujourd'hui à donner acte à mes savants contra-
dicteurs de leurs objections, pour leur en accuser en quelque sorte
réception.
Tout d’abord, je dirai que ma note sur le Breyeria borinensis a
eu l'honneur d’être textuellement réimprimée par M. le professeur
P. Gervais, dans son Journal de Zoologie, T. IV, p. 291, ce qui
doit lui avoir donné une publicité beaucoup plus étendue que celle
qui résultait de son impression dans nos Annales.
Le 12 août dernier, le savant conservateur des collections en-
tomologiques du Museum of Comparative Zoology, M. le D' H. A.
Hagen, m'écrivait pour contester mon interprétation ; se trouvant
à cette époque à la campagne et loin de sa bibliothèque, il émettait
avec quelque réserve la supposition que mon aile pourrait bien être
celle de quelque espèce du genre Dictyoneura de Goldenberg, ou de
quelque nouveau genre voisin des Ephémères. Quant aux Dictyo-
neura, ce n’est qu'après avoir étudié le travail de Goldenberg, et
ses planches sous les yeux, que j'ai écrit ma note, et je reste per-
suadé qu’il faut laisser de côté ce rapprochement.
M. le professeur Oswald Heer m'a écrit à son tour le 21 août.
Le savant entomologiste et paléontologiste de Zurich repousse
aussi toute assimilation du Breyeria aux Lépidoptères. Il voudrait
y voir une aile de Libellule. Ceci me paraît bien plus contestable
et je pense que notre éminent collègue, M. de Selys-Longchamps,
sera peu disposé à adopter cette opinion.
M. le professeur Giard, de la Faculté des Sciences de Lille, a
publié dans le Bulletin scientifique du Département du Nord un article
critique sur ma note, et il combat également comme très-téméraire
mon explication de l'aile du Breyeria borinensis.
Enfin, de même que M. de Selys-Longchamps, j'ai reçu tout
récemment une lettre de M. S. H. Scudder, qui m'annonce aussi
son opposition à ce que le Breyeria soit un Lépidoptère fossile. Je
n'ai pas encore reçu l'ouvrage sur les Lépidoptères fossiles dont il
\ > .
IV
m'annonce l'envoi, et c’est surtout pourquoi Je crois prématuré
d'entrer aujourd’hui dans la discussion de toutes ces objections.
M. de Selys-Longchamps prend à son tour la parole pour dire
qu'il vient de recevoir une lettre de M. de Saporta, où ce savant
paléontologiste, qui ne parait pas avoir eu connaissance du travail
de M. de Borre, dit que, dans son opinion, les Lépidoptères n'ont
pu paraître sur le globe antérieurement aux fleurs phanérogames.
M. de Borre fait remarquer que M. P.Gervais, en reproduisant
la note sur le Breyeria borinensis, a cité en note, d’après M. Künckel,
le fait de l’Ophideres fullonica, Lépidoptère vivant d'Australie,
pourvu d’une trompe en bec solide comme celui des Hémiptères, et
qui attaque les oranges pour en sucer le jus.
M. Weyers demande à son tour la parole :
Sans vouloir prendre parti dans le débat qui s'engage à propos
du Lépidoptère fossile de notre excellent collègue M. de Borre,
j'ai à vous signaler un article que j'ai découvert parmi les Observa-
tions introductives de M. Westwood à l'ouvrage de M. Brodie (A
History of the Fossil Insects in the secondary rocks of England. Londres,
1845); cet article est accompagné d’une figure, et je crois bien faire
de vous en donner la traduction :
» Cette figure est dessinée d’après un échantillon de la collection
du Rev. F. W. Hope de Coalbrook Dale, de grandeur naturelle,
et qui ressemble beaucoup à quelque grande chenille garnie de
rangées de tubercules auxquels seraient attachés des poils raides
ou des épines, comme c’est le cas pour la chenille de notre Satur-
nia Pavonia minor. Malheureusement l'échantillon est incomplet
des deux bouts ; il nous est donc impossible de pouvoir juger des
appendices de la tête et de la queue.
» En examinant cette figure, il semble que la membrane réunis-
sant plusieurs des segments du corps a été distendue, par exemple
entre le 1° et le 2°, le 2° et le 3° et le 4° et 5° du côté droit et entre
le 7° et le 8. Maintenant il me paraît que ce fait ne pourrait pas
se produire à un tel degré chez une larve de Lépidoptère, car il
semblerait donner à entendre que les parties les plus grandes du
corps (c’est-à-dire les vrais segments) sont d’une texture plus ferme
que la membrane qui les unit.
» Les séries d’appendices que l’on voit sur les côtés, qui sont al-
longés, minces et évidemment articulés, peuvent aussi faire soup-
çonner que l’insecte n’était pas une larve de Lépidoptère. Ces der-
niers appendices semblent avoir quelque analogie avec les segments
d’un Squilla, mais c’est seulement une apparence et non pas une
Î |. CP dr
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es " :
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160
V
analogie réelle. La ligne noire qui court le long du dos ressemble
d'autre part beaucoup au grand vaisseau dorsal ou cœur des che-
nilles. »
Comme on le voit, ajoute M. Weyers, M. Westwood n'ose pas
conclure absolument que le fossile en question soit une larve de
Lépidoptère. Cependant il y indique de grandes analogies. De plus,
il faut remarquer que ce débris, trouvé dans le terrain houiller,
serait, à ce qu'il paraît, à rapprocher du groupe des Saturnides, qui
est précisément celui auquel M. de Borre compare son aile des en-
virons de Mons.
M. Roelofs demande la parole, et lit le travail suivant :
DESCRIPTION DE QUATRE NOUVELLES ESPÈCES DE CURCULIONIDES
PRISES PAR M. J. VAN VOLXEM A CEYLAN ET AUX ILES PHILIP-
PINES.
Parmi les Curculionides, que M. J. Van Volxem a capturés, à
Ceylan et à Luçon, dans un rayon de cinquante lieues autour de
Manille, se trouvent quelques espèces nouvelles ; j'en décris qua-
tre qui m'ont paru les espèces les plus remarquables. Ce sont, de
la première localité, un Rhynchophorus et un Cossonide (Pentarthrum):
de la seconde, un Apocyrtus et un Æuops (Synaptops, Jekel). Le
Rhynchophorus est de la taille des R. Schach et serrirostris et se dis-
tingue des autres espèces qui me sont connues, par sa forme
étroite et amincie en arrière. La nouvelle espèce de Pentarthrum
Wollast., est fort remarquable par sa taille qui dépasse de beau-
coup celle des autres espèces connues ; je l’ai communiquée au célé-
bre auteur anglais, créateur du genre et le juge le plus compétent
des Cossonides ; l'espèce lui était inconnue, mais elle lui paraît
rentrer dans son genre Pentarthrum. L'Apocyrtus auquel j'ai con-
servé le nom donné par M. Kraatz à l’espèce, dans la collection de
M. Jekel, paraît inédit; il se distingue surtout par une protu-
bérance en forme de grosse dent, sous l’ouverture buccale.
Rhynchophorus ceylanensis nov. sp. Angustus, postice
attenuatus, supra rufus, subtus femoribusque nigris; rostro biseriatim
tuberculato (S), seu apice carinato (Q).
Var: À. Prothoracis elytrorumque medio nigro.
3 à 3 1/2 centim.
D'une forme plus étroite que les autres espèces du genre, rouge
en dessus, noir en dessous et sur les cuisses, le noir s'étendant
parfois sur le milieu du prothorax et des élytres, ou bordant seule-
VI
ment la bise de ces deux parties ; la tranche intérieure des jambes
et les extrémités du prothorax garnis de poils jaunes ordinaires.
(SG) Rostre presque droit, épaissi à la base, finement ponctué, muni
de deux carènes pourvues d’un rang de tubercules effacés en ar-
rière, un point profond entre les yeux ; tête finement et assez den-
sément ponctuée ; prothorax étroit, environ de moitié plus long
que large, finement rebordè à la bise, son lobe antéscutellaire sail-
lant, triangulaire et un peu relevé au bout; les côtès du prothorax
presque droits sur leur moitié postérieure ; la partie resserrée an-
térieure, commune aux espèces du genre, assez lirge et séparée
par une strie profonde du reste ; le disque un peu convexe, écus-
son très-étroit; élytres échancrées au milieu de la base, arrondies
en dedans des épaules, le rebord de la base un peu relevé au milieu
de l’élytre ; les côtés se rétrécissant en ligne presque droite vers
l'extrémité, les épaules obliques, assez saillantes, arrondies ; le
bout tronqué ; les stries comme dans À. serrirostris F.; dessous lisse ;
pygidium un peu convexe, en triangle obtusément arrondi au bout.
(Q) Rostre légèrement courbé, assez fortement ponctué, fai-
blement élargi et muni d’une ligne médiocre imprimée à sa base,
d'une carène étroite et tranchante vers son extrémité, ses côtés
avec une rainure allant du scrobe à la bouche ; prothorax non con-
vexe, pygidium en triangle allongé, tronqué au bout. — Ceylan.
Les mâles ont le milieu du prothorax et des élytres noirs et
présentent le caractère propre aux mâles du genre ; les longs cils
sur la tranche intérieure des jambes antérieures.
Les femelles sont entièrement rouges en dessus.
Il est probable que cette différence de couleur des deux sexes,
dans les quelques individus que j'ai sous les yeux, n’est pas plus
constante que dans les autres espèces, et que celle-ci varie aussi
beaucoup sous ce rapport.
Pentarthrum Wollastoni, nov. sp. Cylindricum, rufo-nigrum,
parum nitidum ; rostro parallelo cum capite prothoracis longitudine ; pro-
thorace grosse punctato ; elytris punctato-sulcatis ; tarsorum articulo tertio
bilobato. 6 1/2 à 7 mill.
Peu luisant, d’un noir rougeàtre, plus clair sur les antennes, la
partie postérieure de la tête, les tarses et parfois sur les élytres ;
massue antennaire jaunâtre ; rostre et tête, pris ensemble, aussi
longs que le prothorax, le premier plus large qu'épais, presque pa-
rallèle sur les côtés ; la tête circulairement, légèrement, resserrée
sur une ligne en arrière des yeux, presque lisse derrière cette
ligne, fortement ponctuée en avant, avec une impression allongée
entre les yeux, la ponctuation de la tête continuant sur le rostre et
devenant plus fine vers son extrémité ; prothorax environ de deux
VII
tiers plus long que large à sa base, tronqué aux extrémités, très
faiblement arrondi sur les côtés, peu rétréci en avant, resserré et
muni d’une strie transversale avant le bord antérieur, fortement -
ponctué, à l'exception du bord antérieur qui est couvert d’une ponc-
tuation plus fine ; écusson petit, arrondi; élytres du double plus
longues que le prothorax, profondément sillonnées, ponctuées avec
des intervalles très-finement ponctués, subcalleuses vers le bout,
et présentant un petit rebord, vers l’angle apical, leur extrémité
arrondie ; cuisses larges, comprimées ; troisième article des tarses
subbilobè; métisternum couvert de gros points rapprochés; les
deux premiers segments de l'abdomen également avec de gros
points, mais moins serrés, les autressegments vaguement ponctués.
2e article du funicule antennaire aussi long que le premier; les
articles suivants plus courts.— Ceylan; plusieurs exemplaires.
J'ignore si les deux sexes sont représentés dans les individus que
j'ai sous les yeux; je n’observe guère de différence dans la con-
struction de leur rostre et l'insertion des antennes.
Apocyrtus quadriplagiatus, nov. sp. Cyaneo-niger ; protho-
race globoso, cœruleo, lateribus vittato, elytris angustis, maculis transversa-
libus quatuor pallide rufis. 6 mill.
Rappelant la forme de A. Zrichsoniü Chevr. et espèces voisines,
d'un noir bleuâtre luisant; antennes brunes, le bord antérieur du
prothorax et une bande latérale au-dessus des hanches antérieures
garnis d’écailles d’un bleu nacré; élytres avec quatre grandes ta-
ches latérales et transversales, deux postiumérales et deux plus
larges derrière leur milieu et se joignant presque à la suture, d’un
rouge pàle mêlé de bleu verdàtre. Rostre carré, convexe comme
la tête, plus court et séparé de cette dernière par une ligne impri-
mée, parcouru en outre par une fine ligne médiane, remontant
sur le front; l’ouverture buccale armée en dessous d’une protubé-
rance triangulaire, dentiforme, dirigée en arrière ; prothorax du
mâle globuleux, tronqué et rebordé aux extrémités, moins large
dans la © ; élytres élargies, arrondies au milieu, convexes, acu-
Mminées au bout, à peine aussi larges au milieu que le prothorax (©)
ou plus larges que lui (@), couvertes de points peu profonds, indi-
quant vaguement des stries irrégulières ; dessous d’un noir mat;
pattes assez longues.— Luçon.
Plusieurs individus des deux sexes. Deux Q ont au milieu
de chaque élytre, près de la suture, une petite tache de la même
couleur que les autres. Cette belle espèce ne paraît pas décrite ;
elle est remarquable par la dent sous la bouche, qui existe dans les
deux sexes et que je n’ai vue dans aucune autre espèce du genre,
VIII £
Je lui ai conservé le nom donné par M. Kraitz et sous lequel
M. Jekel la possède dans sa collection.
Euops (Synaptops) Jekeli, nov. sp. Viridi-metallicum, rostro
abdomineque luteo-viridibus, antennis, ore, tarsisque brunneis; prothorace
obconico, basi bistriato ; elytris punctato-striatis, striis suturalibus apice
convergentibus. 3 mill.
Vert métallique, d’un vert plus jaunàtre sur le rostre et l’abdo-
men ; antennes, parties de la bouche et tarses bruns ; rostre et tête
lisses ; prothorax obconique, avec deux stries basilaires, dont l’an-
térieure très-profonde et une strie peu marquée bordant l'extré-
mité antérieure; transversalement, mais très-faiblement déprimé
au milieu, avec des stries également transversales en arc de cercle
sur le disque et une ponctuation très-grosse sur les côtés ; écusson
en carré transversal, finement rugueux ; élytres très-faiblement
déprimées derrière l'écusson, profondément ponctuées-striées, les
deux premières stries se dirigeant de la base obliquement vers la
suture, les intervalles des stries transversalement ridés; cuisses
finement dentées, jambes légèrement courbées, un peu échancrées
en dedans à leur base, les antérieures du mâle allongées, denti-
culées sur la tranche intérieure; métasternum profondément,
mais peu densément ponctué ; abdomen plus finement et rugueu-
sement, pygidium avec une ponctuation fine et serrée. — Luçon.
L'espèce rentre dans le genre Synaptops Jekel, dans lequel cet
auteur fuit rentrer d’autres espèces asiatiques des anciens Zuops,
entre autres son S. Nietneri, de Ceylan, qui doit être assez voisin
de l'espèce actuelle ; elle présente tous les caractères génériques
énumérés dans les Znsecta Saundersiana, p. 221 et qu'il était inu-
tile de répèter dans la description ci-dessus. — Je me fais un plai-
sir de dédier cette nouvelle forme à mon savant collègue.
Le Secrétaire lit une longue lettre de M. Pellet, de Perpignan,
relative à des observations sur le Macroglossa stellatarum, qu’il dé-
clare avoir vu trompé par des fleurs peintes sur une tapisserie.
M. Vallette écrit qu’il se propose de continuer cette année des
expériences sur le même sujet.
Il ajoute que le Phyiloxera vient de faire son apparition dans le
département de la Vendée.
M. Everts adresse la communication suivante :
Ayant vu citer dans les Comptes-rendus de la Société Entomolo-
gique de Belgique l’intéressante capture de la ZLeptidea brevipennis
es
En La ,
Ma .
he. +
TER
Pr V4
IX
Muls., je ne puis m'empêcher de vous faire savoir qu’en juillet 1875
la même espèce a été capturée, je ne sais dans quelles conditions,
par M. Gerth van Wille, professeur à l’école moyenne de Middel-
bourg, en Zélande. Il est certain pour moi que c’est une espèce cos-
mopolite.
M. de Borre fait voir à l’assemblée quatre petites boîtes conte-
nant des larves d'insectes reconnues comme attaquant les poteaux
télégraphiques. Ces larves viennent de lui être remises par M.F.
Évrard, ingénieur à l'Administration centrale du Chemin de fer de
l'État. La première est celle d'un Longicorne, probablement l’Ay-
lotrupes bajulus, la seconde, celle d’un Lamellicorne, les deux autres
sont des larves d'Élatérides, accompagnées de leurs nymphes, de
l’une desquelles vient de sortir un exemplaire de l’Ælater crocatus.
M. Weyers pense que la larve de Lamellicorne doit être celle du
Trichius abdominalis, qu’il a autrefois rencontré à Lanaeken dans des
circonstances identiques.
M. de Lafontaine pense que ce serait plutôt celle du Valgus hemi-
pterus.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 4 mars 18276.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de la séance du 5 février est approuvé.
Le Président annonce la réception de deux nouveaux membres
effectifs : MM. Eugène Thiroux, membre de la Société Royale Lin-
néenne, à Bruxelles, présenté par MM. Weyers et Breyer; et Au-
guste Bouillon, professeur de gymnastique à l’Athénée royal de
Bruxelles, présenté par MM. Giron et Weyers.
Le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque de la Société, un exem-
plaire du Tome X VIII des Annales, qui vient de paraître.
11 donne ensuite lecture de la correspondance.
I est donné lecture du travail suivant adressé par l’auteur :
SUR LES CARACTÈRES DISTINCTIFS DES LOCUSTIENS
ET DES GRYLLIENS, PAR C. STAL.
Ne considérant pas encore comme décidée la question des rap-
ports existant entre les Locustiens et les Grylliens, et croyant que
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XIX. b
x
les Gryllacridides et les Sténopelmatides, regardés jusqu'ici comme
Locustiens, doivent peut-être plutôt être transférés aux Grylliens,
je vais donner ici rapidement les raisons sur lesquelles je fonde ma
manière de voir.
Les Locustiens ont les hanches antérieures très-courtes et évi-:
demment transversales. Chez les Grylliens, au contraire, les mé-
mes parties sont beaucoup plus longues que chez les Locustiens et,
vues de devant ou de côté, aussi longues que larges ou plus lon-
gues que larges; le sinus de la partie apicale du côté extérieur,
destiné à faciliter l'articulation des trochanters et leurs mouve-
ments, n'atteint pas en outre à beaucoup près la base, et sou-
vent pas même la moitié basale des hanches, tandis qu’il arrive
presque à la base de ces dernières chez les Locustiens. La forme
allongée des hanches des Grylliens permet à ces derniers de les
ployer l’une contre l’autre, de manière à les mettre en contact
sur une parle plus ou moins grande de leur longueur, ou du
moins, quand le prosternum est plus large, ou qu'il empêche pour
une autre cause le contact de leurs parties apicales, elles peuvent
cependant se pencher l’une vers l’autre. C’est principalement sur
la base de ces propriétés des hanches que les Gryllacridides et
les Sténopelmatides semblent devoir être réunis aux Grylliens;
car, si l’on s'attache à la façon dont ces orthoptères portent
leurs élytres, et au nombre des articulations des tarses, je crois
qu'il est impossible de poser une limite fixe entre les Locustiens
et les Grylliens, et il y aura dans tous les cas matière à ques-
tion de savoir s’il ne serait pas convenable de réunir ces deux
familles d'orthoptères en une seule, ou de les diviser en plusieurs.
Quel type intermédiaire ne constitue pas le genre Schixodactylus,
qui, par ses élytres, concorde avec les Grylli les plus typiques,
mais se rattache aux Locustiens par le nombre des articulations
des tarses, si même il ne le fait pas par leur structure, qui devrait
être toutefois plus importante.
Le genre Schisodactylus appartient sans nul doute aux Grylliens ;
et, si l’on veut conserver aux Gryllacridides et aux Sténopelmatides
leur place parmi les Locustiens, cela ne pourra probablement se
faire que parce qu'ils possèdent des tarses inermes ou nus à leur côté
inférieur, tandis que, chez les Grylliens, les tarses, ou du moins
les tarses postérieurs, sont inférieurement pourvus d’épines, de
brosses ou de poils.
I ne faut attacher que peu de poids, selon moi, à la circonstance
que les Gryllacridides et les Sténopelmatides ont les tarses divisés
en quatre articulations, ni même à celle que les tarses des premiers
sont totalement conformes à ceux des Locustiens. Il faut attacher
tout aussi peu d'importance à la donnée que les Locustiens por-
1 !
€ x ”
.
XI
tent leurs élytres » en toit aigu ou écrasé ». On ne peut guère
s'empêcher de ne pas trouver que la manière dont le genre Gryl-
lacris porte ses élytres, est presque entièrement conforme à celle
des Grylliens, en ce que la majeure partie des élytres est dorsale,
“et que la partie tombante est exclusivement ou presque exclusive-
ment formée par le champ costal. La seule différence, c'est que, chez
Gryllacris, les élytres ont un champ anal plus étroit, et que le champ
discoïdal y est parfaitement développé, comprenant une forte partie
du champ dorsal, qui toutefois n’est pas plane, mais convexe (elytra
convoluta). Or, c’est aussi le cas d’une partie des Locustiens (comme
par exemple Cymatomera) dont la manière de porter les élytres
est identiquement conforme à celle des Gryllacridides.
Mais l’on pourrait encore émettre plusieurs raisons qui me pa-
raissent militer en faveur de la réunion des Gryllacridides et des
Sténopelmatides aux Grylliens. Autant qu’il m'a été possible d’en
juger par les matériaux peu considérables que j'ai eu l’occasion
d'examiner, les deux groupes précités présentent des particulari-
tés qui, si elles ne sont pas communes à la totalité des Grylliens,
appartiennent cependant à la plupart ou aux plus typiques d’entre
eux. Ainsi, je trouve chez les premiers, par exemple, si même par-
fois sensiblement réduites en grandeur et en nombre, ces brosses
que les Grylliens typiques portent aux bords, ou du moins au bord
antérieur et postérieur du pronotum. Chez la plupart des Gryl-
liens, une portion plus ou moins grande des valves inférieures de
l’oviscapte, généralement toutefois seulement l'extrémité de leur
partie apicale, alors souvent déprimée, est enfermée par les valves
supérieures dans la totalité ou la plus grande partie de leur lar-
geur. Aussi, quand l’oviscapte est vu de côté, la partie des valves
inférieures enfermée entre les valves supérieures, ou est invisible,
ou n'apparaît que comme un bord très-étroit. La pointe de
l’oviscapte présente de même chez les Grylliens une conforma-
tion qui n’a pas d’analogue chez les Locustiens. Des exceptions à
ces règles générales se rencontrent, il est vrai, principalement
dans certains types à oviscapte recourbé ou très-court. Les par-
qies sternales des Grylliens offrent, chez différents groupes, des
formes très-diverses, mais provoquant toutefois en commun une
impression particulière que ne provoqueront pas les sternes des
Locustiens, sans que l’on réussisse jamais, peut-être, à dési-
gner par des mots le type commun auquel se peuvent rattacher
leurs diverses formes. Les tibias postérieurs sont, chez les Grylliens,
typiquement inermes à leur côté inférieur, et les Gryllacridides
et certains Sténopelmatides feraient seuls exception à cet égard,
en ce qu'ils portent deux ou seulement quelques épines à leur par-
tie apicale. La plupart des Grylliens ont en outre un habitus tout
XII
spécial, dont ne s'écartent que deux groupes peu riches en espèces,
très-particuliers à d’autres égards encore; mais les Gryllacridides
et les Sténopelmatides me paraissent aussi se rattacher à cet égard
aux Grylliens, même si, principalement en présence de la forme
du pronotum, l’on ne peut s'empêcher de trouver un rapproche-
ment d’habitus à certains Locustiens, comme par exemple : Saga,
Cerberodon et Anostostoma.
Pour ce qui concerne ce dernier genre, il m'est totalement
inconnu in natura, et je n’en ai connaissance que par la des-
cription et la figure de Serville. Mais je ne crois pas me tromper
en prétendant qu'en le réduisant à des limites raisonnables, il
devra prendre place parmi les Locustiens, dans le voisinage de
Cerberodon. Les espèces rapportées à Anostostoma par des auteurs
plus récents, appartiennent sans nul doute aux Sténopelmatides.
Si la nouvelle délimitation que je viens de proposer pour les Lo-
custiens et les Grylliens n’a pas le bonheur d’être approuvée par
mes savants collègues, je ne vois pour ma part aucun autre expé-
dient que de réunir les deux familles en une seule, — ce qui peut-
être serait le plus juste dans tous les cas, — ou deles diviser en
plusieurs familles.
M. de Selys-Longchamps, pour faire suite à une communication
faite dans la séance précédente, lit l'extrait suivant d’une lettre
de M. le comte Gaston de Saporta, l'éminent paléontologiste,
connu surtout par ses recherches sur les flores tertiaires et
jurassiques :
» M. Scudder a publié dernièrement un très-beau mémoire sur les
“ Papillons fossiles, qu’il a bien voulu me dédier. Il établit très-
» justement que les plus anciens Lépidoptères fossiles sont ceux
» du Gypse d’Aix en Provence (Eocène supérieur). Les papillons
» plus anciennement signalés, comme ceux de Solenhofen, sont
» des Névroptères, et, à plus forte raison, dans la période houil-
» lère, il n’y avait pas de vrais Lépidoptères. Les plantes à fleurs
” phanérogames angiospermes ne datent que de la craie; mais il
» faut croire que les fleurs ont apparu d’abord, et que seulement
» après cette apparition et la multiplication des plantes, les Lépi-
doptères ont été longtemps rares et ne se sont multipliés que
» graduellement. »
M. Roelofs prend ensuite la parole :
À propos de ma notice sur les Curculionides pris par M. J. Van
Volxem aux Philippines, il m'apprend qu’il trouvait les Pachyrhyn-
chus et Apocyrtus exclusivement sur le Goyavier commun, arbre qui,
pour M. J. Van Volxem, est une espèce américaine et naturalisée à
XUL
Luçon. Le fait est intéressant, parce qu’il prouve que des in-
sectes propres à la faune d’un pays se nourrissent parfois de végé-
taux introduits.
Les genres de Curculionides en question sont surtout représentés
aux Philippines ; un petit nombre d'espèces se trouvent aux îles de
l’Archipel Indien ; mais ils sont étrangers à l'Amérique.
M. Roelofs ajoute : Dans un travail précédent (T. XVIII, page
cxxXVII), j'ai dit que l’Æpisomus turritus vit sur l’Aralia Marrowicxii.
Ï faut corriger et lire : Aralia Maximowicxii.
M. Capronnier demande la parole, et, tout en exhibant les objets
qui ont servi à ses expériences, il donne lecture du travail suivant :
Vers la fin de 1874, la Société a été saisie d’une question ainsi
posée :
» Dans quelle mesure des collections publiques d'insectes peu-
vent-elles être exposées pour concilier toutes les exigences de leur
destination ? »
Cette question a été longuement débattue, et, dans la séance
du 9 janvier 1875, elle a été pour ainsi dire résolue. Dans cette
même séance, notre honorable collègue, M. Félix Plateau, a écrit
pour donner son avis sur ladite question et principalement afin
d'arriver à pouvoir exposer des collections à la lumière du jour,
tout en les préservant de la décoloration. Dans ce but, il proposait
de substituer des verres jaunes aux vitres incolores qui éclairent
les salles entomologiques. Une discussion s’ensuivit et on témoigna
le désir que des expériences fussent faites, en soumettant des in-
sectes à l'influence de différents verres colorés.
Je me suis chargé de cette expérience, et je viens, Messieurs,
vous en rendre compte.
Chacun sait que, chez les lépidoptéres, ce sont les couleurs vertes
et carminées qui se détruisent le plus rapidement à la lumière du
jour. Je désirais avoir des insectes d’éclosion de l’année; je ne pus
me procurer en quantité suffisante que Æuchelia Jacobææ L. Les
ailes inférieures de cet insecte sont d’un carmin foncé, uniforme de
ton, ce qui est important pour l'expérience.
Je devais donc choisir les verres colorés.
Les principales couleurs du spectre solaire, sont le jaune, le
rouge et le bleu. Je rejetai le rouge donnant une teinte trop foncée
et j'ajoutai les couleurs mixtes, le violet et le vert. J’avais donc
quatre teintes, choisies à la même valeur de ton, d’une nuance mo-
dérée, jaune, violet, vert et bleu, plus un verre incolore. J’ai fait cinq
petites boîtes carrées de 0,08 centim. de côté et d’un centimètre
de profondeur ; toute la surface était recouverte par un des verres
précités.
XIV
Chaque aile était fixée au milieu de la boite et nageaït dans un
bain de lumière très-vive, mais à l’abri des rayons du soleil. Cha-
cune des ailes étaitrecouverteen partie par une bande de papier noir
et la position en a été combinée de manière à laisser exposer successi-
vement chacune des parties pendant un laps de temps de 15, 30 et
90 jours.
Voici le résultat :
Verre incolore. — Après 15 jours d'exposition, la teinte carminée
était déjà visiblement attaquée. Après 30 jours, l’altération était
plus sensible, et après 90 jours, l’œuvre de destruction était fort
avancée, le carmin était passé au jaunâtre.
Bleu. — Cette teinte n’a donné aucune différence avec le verre
incolore. Le carmin a subi les mêmes altérations.
Vert. — Cette teinte a préservé le carmin pendant les quinze pre-
miers jours. L’altération a été indiquée au trentième jour. Après
les 90 jours, l’altération du carmin s’est accentuée.
Violet. — Même influence que précédemment; cependant un peu
moins d’altération.
Jaune. — Pendant les 90 jours, le jaune seul a laissé la couleur
carminée presque intacte. Je dis presque, car on peut cependant ap-
précier, après les 90 jours, une légère altération dans la teinte.
Cette dernière observation prouve qu'il n’y a pas de préservatif
absolu et qu’il faut laisser les collections dans l'obscurité, sous
peine de les voir altérées fatalement après un temps donné.
Néanmoins, il est évident, par ce qui précède, que c’est le jaune
qui est le meilleur préservatif contre l’altération des couleurs chez
les insectes. J’en conclus par conséquent, que la couleur jaunâtre
doit être préférée et combinée dans tout l'aménagement d’une salle
entomologique. Ensuite, que les toiles qui recouvrent les glaces
des montres doivent être plutôt jaunes que vertes, et, ce qui est
important et indispensable, c’est que les stores des fenêtres soient
absolument jaunes.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 1° avril 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
Le séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de la séance du 4 mars est approuvé.
Le Président annonce que la date de l’excursion annuelle a été
FT
LI
XV
fixée au dimanche de la Pentecôte, 4 juin. Il rappelle que cette
excursion se fera aux environs de Namur. Une circulaire fera
connaître ultérieurement les détails de cette excursion.
Il annonce ensuite que le Conseil d'administration vient de rece-
voir la démission de M. H. Coubeaux, de Bruxelles, membre
effectif.
M. de Borre devant s’absenter du pays pendant environ deux
mois, MM. Weyers et Mélise ont été nommés secrétaires-adjoints
et désignés pour le suppléer.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
Il donne ensuite lecture de la note analytique suivante, en-
voyée par l’auteur :
MAURICE GIRARD. LES INSECTES. TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE
D'ENTOMOLOGIE. T. II. l* FASCICULE, ORTHOPTÈRES, NÉVROPTÈRES.
Analyse par M. Félix Plateau.
Le compte-rendu (n° 85) de l'assemblée mensuelle du 5 avril
1873, contient l'analyse du premier volume (Généralités et Coléo-
ptères) de l'important ouvrage que publie M. Girard.
Avant d'aborder l'examen du volume actuel, je ferai remarquer
que l’auteur mérite les encouragements de tous les entomologistes.
Nous ne sommes que trop souvent victimes de l'épuisement préma-
turé de ceux qui entreprennent des ouvrages étendus; le tome Ie"
est bien, l’auteur entre dans une foule de développements, des
années se passent, le tome II paraït enfin; la possession de son
prédécesseur nous oblige à l'acheter ; hélas, il ne lui ressemble que
par le format, le papier et les caractères, tout y est écourté,
faible, qu'on me permette le mot, bâclé.
Ici, au contraire, il y a progrès ; le premier fascicule du tome II
des insectes de M. Girard, contenant les Orthoptères, les Névrop-
tères et le commencement des généralités sur les Hyménoptères a
976 pages et huit planches; les détails intéressants y sont accu-
mulés, on remarque presque partout le même désir d’être complet
et tout fait espérer que ces promesses seront tenues jusqu’à la fin
de l'œuvre.
La classification, quant aux ordres, est celle exposée par
M. Milne Edwards dans ses leçons d’entomologie au Jardin des
Plantes (1), c’est-à-dire qu’elle repose sur la structure de la bouche
des larves et des adultes et la nature des ailes. Caractères exté-
rieurs qui rapprochent certainement les groupes à facies analogues
mais dont l'emploi conduit, me semble-t-il, à une série artificielle.
(1) Voyez le premier volume, p. 227.
XVI
Aux Coléoptères à métamorphoses complètes succèdent ainsi les
Orthoptères à métamorphoses incomplètes, dont, pour le même
motif, sont séparés les Odonates que l’auteur réunit aux Névrop-
tères, etc.
Si, pour classer les mammifères, nous procédions de même en ne
nous basant que sur la formule dentaire et la forme extérieure, en
faisant bon marché de la placentation, de la rumination, etc., on
arriverait à un groupement bizarre où, pour ne citer qu’un seul
fait, les marsupiaux seraient disséminés parmi les carnassiers, les
rongeurs et les insectivores.
Aucune classification n’étant parfaite, je ne donne ceci que
comme remarque personnelle et non comme critique. L'auteur a,
du reste, reconnu lui-même qu'il y avait une distribution plus
philosophique ; mais il est obligé de se plier aux exigences de son
milieu scientifique. » Si nous n’adoptons pas, dit-il, cette classifica-
“tion que nous approuvons, c'est uniquement par cette raison
» qu'elle établit une rupture trop marquée avec les classifications
» usitées en France... n (1).
Mais qui établira donc en France cette rupture avec de vieilles
traditions, si ceux qui enseignent ou qui écrivent des livres desti-
nés à devenir classiques ne veulent porter les premiers coups ?
Les généralités concernant l’ensemble des Orthoptères sont peu
étendues, notre confrère ayant réservé les détails pour les sous
ordres. Ces détails sont aussi nombreux que le comporte un ou-
vrage général : Structure extérieure, anatomie, physiologie,
mœurs, habitat, distribution géographique, utilité, espèces nui-
sibles, parasites, préparation pour les collections, tels pourraient
être les titres des sujets traités avant d'aborder la description des
tribus, des genres et des espèces principales.
Les phénomènes intéressants qui concernent ces derniers sont
aussi toujours longuement exposés; je citerai, entre autres, les
migrations et ravages des Acridiens qui remplissent dix pages.
La même remarque est applicable aux Névroptères; les mœurs
des Termites, par exemple, occupent quatorze pages, les généra-
lités sur la tribu des Libelluliens en prennent vingt-quatre.
Comme il est impossible de résumer un traité général, je crois en
avoir dit assez pour montrer que l'ouvrage en question n’a rien de
commun avec les manuels qui encombrent la librairie moderne et
qu'il sera utilement consulté par ceux qui veulent sérieusement
commencer l'étude d’un groupe.
J’ajouterai qu’il est riche en citations et que les auteurs belges
continuent, ainsi que dans le premier volume, à y occuper une
place digne de leurs travaux.
(1) T. II, page 2.
XVII
M. le D° F. Chapuis adresse le travail suivant :
RELEVÉ DES HISPIDES DES ILES PHILIPPINES AVEC LES DESCRIPTIONS
DE QUELQUES ESPÈCES INÉDITES.
Notre cher collègue, le D' Candèze, vous a présenté dans l’une
de vos dernières séances le catalogue des Elatérides des îles Phi-
lippines, accompagné de la description des espèces nouvelles.
Comme lui et d’après son bon conseil, ayant acquis les Phytopha-
ges recueillis par le D' Carl Semper dans le même groupe d'îles,
j'ai l'honneur de présenter à la Societé le résultat de mes études
sur la tribu des Hispides. Je m'acquitte en même temps d’une
obligation contractée envers le D'Semper. En effet, ce voyageur,
en cédant le produit de ses chasses entomologiques, a exprimé le
désir très-légitime que le catalogue des espèces en fût publié. Au
point de vue des Phytophages, la rédaction de ce catalogue ne
laisse pas que de présenter des difficultés sérieuses; d’abord, parce
que les Phytophages, en général, n’ont été jusqu’à ce jour que très-
imparfaitement étudiés, et en second lieu, parce que le nombre des
espèces nouvelles rapportées par Semper est relativement très-con-
sidérable ; il en résulte qu’un simple catalogue est impossible, il
faut y ajouter, ainsi que le D' Candèze l’a bien compris, la descrip-
tion des espèces nouvelles.
Eu égard aux Hispides en particulier, les espèces qui habitent
les îles Philippines sont remarquables par leur taille et par la
beauté de leurs couleurs. Dans sa belle monographie, le D' Baly a
donné la description de douze formes nouvelles appartenant à cette
Faune ; cinq ont été décrites par d’autres auteurs, soit antérieure-
ment, soit postérieurement à la monographie de l’auteur anglais ;
grâce aux recherches du D'Semper ce nombre sera exactement
doublé.
Genre CALLISPA. Baly.
C. Cumingii, Baly, Catal. Hispid. p. 5. Cette espèce, assez rare,
à été rencontrée dans la partie boréale et occidentale de l’île Luçon.
(2 exemplaires).
C. nigricornis, Baly, Catal. Hispid. p. 8. Signalée de l'ile de
Ceylan, cette espèce a été trouvée dans la partie orientale de
Mindanao. (1 exemp.)
C. duodecim-maculata. N. Sp.
Oblonga, depressa, pallide flava; antennis, scutello, elytrorum ma-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T,. XIX, €
XVIII
culis duodecim, pectoris lateribus pedibusque nigris. Long. 4 mill. De
Bojol. (1 exemp.)
Tête lisse en dessus, très-finement pointillée ; organes buccaux
noirâtres. — Pronotum deux fois aussi large que long, à bords laté-
raux droits, arrondis et rétrécis seulement vers le sommet; bord
antérieur tronqué carrément, le postérieur sinueux de chaque côté ;
surface très-fortement et assez densément ponctuée, sauf au bord
antérieur et sur la ligne médiane longitudinale. — Ecusson carré,
lisse, noir. — Elytres à bords subparallèles, ornées de dix lignes
ponctuées et d’une autre rudimentaire à la base; présentant, en
outre, 12 petites taches noires : 2 sur la suture, situées l’une en
arrière de l'écusson, l’autre à quelque distance de l'angle sutural;
5 sur chaque élytre, la première sur la tubérosité humérale, la
deuxième vis-à-vis de la première tache suturale; la troisième au
milieu de la longueur de l'élytre; la quatrième un peu plus grande
entre le milieu et l'angle sutural; la cinquième un peu en dedans et
en avant de cette dernière. — Dessous jaune, sauf les parties laté-
rales de la poitrine et les pattes d’un noir brunäâtre.
Genre HISPODONTA. Baly.
H. nigricornis, Baly. Catal. Hispid. p. 79. PL VI, fig. 6. De
l'ile Zébu ou Cébu, petit îlot au nord de Mindanao. (1 exemp.)
H. Semperi. N.sp.
Oblongo ovalis, nitida, nigra, elytris rufo ferrugineis. Long. 16 mill.
Des contrées orientales et boré les de Luçon. (2exemp.)
Tête marquée en dessus d’un faible sillon longitudinal et d’une
carène inter-antennaire médiocre; palpes d’un jaune ferrugineux
clair. — Pronotum aussi large que long, bords latéraux subparal-
lèles, rétrécis et arrondis en avant; à surface lisse, marquée de
quelques points épars, plus nombreux vers la base. — Ecusson plus
large que long, arrondi au sommet.— Elytres de moitié plus larges
que le pronotum, présentant leur plus grande largeur au milieu,
très-déprimées, finement et assez densément ponctuées, avec des
indices de 4 à 5 séries plus ou moins régulières vers la suture. —
Parties inférieures et pattes d'un noir très-brillant ; arceaux de
l’abdomen imperceptiblement ponctués.
H. tarsata, N. sp.
Subovalis, depressa, fulva, postice subampliata, antennarum articulis
sex ultimis tarsisque nigris. Long. 13 mill. Parties orientales de Min-
danao. (1 exemp.)
ET
XIX
Tête creusée en dessus d’un sillon longitudinal assez marqué et
portant une petite carène inter-antennaire. — Pronotum un peu
plus large que long, bords l'itéraux subsinueux versla base, arrondis
et rétrécis en avant, angles postérieurs marqués etun peu saillants;
à surface lisse, marquée de quelques gros points, plus nombreux
vers la base et sur les côtés. — Ecusson lisse, arrondi en arrière.
— Elytres larges, déprimées, légèrement dilatées au delà du
milieu, largement rebordées, assez densément ponctuées, les points
disposés vers la suture en 4 ou 5 séries plus où moins régu-
lières. — Parties inférieures d’un jaune fauve, lisses et brillantes,
avec les tarses d’un noir de poix.
Genre OXYCEPHALA. Guérin-Méneville.
O. depressa, Baly. Catal. Hispid. p. 74. PL. VI, fig. 4. Un seul
exemplaire trouvé dans là partie orientale boréale de Luçon.
Genre BOTRYONOPA. Chevrolat.
B. imperialis, Baly, Trans. Ent. Soc. of. Lond. 1869, p. 375.
Cette belle espèce, la plus remarquable probablement de la Faune
des Philippines, appartient à Mindanao. (2 exemp.)
B. cyanoptera, Baly, Trans. Ent. Soc. of Land. 1869, p. 375.
Egalement de Mindanao. (2 exemp).
B. purpurascens, N. sp. En
ÆElongata, subparallela, depressa, sanquinea; antennis, articulo 1° ex-
cepto, nigris; elytris, nitore purpurascente indutis. Long. 18 mill.
Comme les deux précédentes, de Mindanao. (2 exemp.)
_ Tête pointillée, marquée d’une légère dépression au niveau du
bord postérieur des yeux et d’une grande fossette médiane; an-
tennes noires, à premier article ponctué et d’un rouge vif. — Pro-
notum plus large que long, à bords latéraux légèrement rétrécis de
la base vers le sommet, un peu flexueux avec une profonde
échancrure aux angles postérieurs qui sont aigus et saillants ; à
surface mate, inégale, une dépression plus marquée au devant de
l’écusson, des points profonds plus nombreux vers la base et sur les
côtes. — Elytres allongées, déprimées, rétrécies en arrière et
échancrées à l'angle sutural quiest aigu ; à surface un peu déprimée,
ornée de stries de gros points presque carrès.— Parties inférieures
pointillées, d’un jaune ferrugineux.
XX
Genre ANISODERA. Chevrolat.
A. thoracica. N. sp.
Elongata, subcylindrica, nitida; antenmis, pedibus elytrisque nigris,
pectore et abdomine piceis, prothorace et capite rufo-castaneis. Long.
13 mill. De Luçon. (1 exemp.)
Corps allongé, subcylindrique, brillant. Tête et prothorax d’un
rouge marron ; poitrine et abdomen d’un brun noirâtre ; antennes,
pattes et élytres noires. — Tête pointillée sur le vertex, creusée au
milieu du front, relevée sur les bords des yeux en saillies suppor-
tant les antennes; celles-ci robustes, très-légèrement dilatées vers
le bout, les six premiers articles brillants, ponctuës. — Pronotum
un peu plus long que large, légèrement dilaté à partir de la base,
arrondi en avant et rétréci au sommet; à bord antérieur arrondi et
convexe en avant, à surface finement pointillée partout, offrant
diverses dépressions, une médiane et deux de chaque côté; la mé-
diane subbasilaire; la première latérale de forme allongée,
mesurant la moitié de la longueur du pronotum; la seconde de
moitié plus courte et marginale; ces dépressions recouvertes de
très-gros points enfoncés; quelques points semblables sur les
côtés de la ligne médiane lisse. — Ecusson brun foncé, semi-circu-
laire. — Elytres à bords parallèles, arrondies en arrière avec
l'angle sutural terminé par une très-petite spinule; surface fine-
ment pointillée, ornée de grosses stries ponctuées très-régulières
au nombre de dix, avec une strie rudimentaire à la base; les inter-
valles impaires (1.3. 5. 7. 9) un peu plus larges, graduellement
relevés et costiformes vers la partie déclive. — Les flancs du
protiorax marquês de quelques gros points; prosternum creusé
d’une fossette profonde à sa base; cuisses sublinéaires, non renflées.
Cette espèce ressemble beaucoup, pour la forme et la coloration, à
l'Estigmena chinensis ; mais indépendamment d’autres caractères,
elle possède un menton oblong et par là même appartient au genre
Anisodera.
A. parallela. N. Sp.
Elongata, parallela, nitidula, brunnea, antennis infuscatis, pronoto
longiori, convexo, versus basin subconstricto, inæquali, fortiter punctato ;
elytris subtilissime ruguloso-punctatis, profunde punctato-striatis, interstitus
alternantibus, 1. 3. 5. 7. 9 plus minusve latis, versus apicem elevatis ;
apice regulariter rotundatis. Long. 16 mill. Des pes orientales de
Mindanao. (d exemp.)
Très-allongé, parallèle et légèrement déprimé, assez brillant, en
entier d’un brun rougeàtre avec les antennes plus foncées. Tête
XXI
lisse, finement ponctuée ; yeux séparés sur le vertex par un espace
au moins deux fois plus long que la largeur de ces organes;
antennes à peine épaissies vers le sommet, les six premiers articles
lisses en dessus — Pronotum un peu plus long que large, rétréci
vers la base, subdilaté, arrondi en avant, rétréci au sommet avec
lesangles antérieurs un peu saillants ; à surface finement pointillée,
convexe dans sa moitié antérieure, déprimée vers la base avec des
vestiges de cinq dépressions basilaires, une médiane arrondie,
deux latérales juxtaposées, plus longues que larges, l’externe
plus grèle et prolongée sur le bord latéral aussi loin que l’interne;
ces dépressions recouvertes de points larges et profonds; quelques
points semblables sur les côtés de la ligne médiane lisse. — Ecus-
son semi-circulaire.— Elytres à peu près quatre fois aussi longues
que le prothorax, assez convexes, finement pointillées, rugueuses,
à côtés parallèles, régulièrement arrondies en arrière; à surface
ornée de dix stries régulières avec une autre rudimentaire à la
base, formées de points profonds, oblongs ; les intervalles alternes,
1,3,5, 7,9, un peu plus larges et légèrement relevés sur la partie
déclive.— Parties inférieures très-brillantes ; quelques gros points
sur les flancs du. prothorax,; prosternum sillonné longitudinale-
ment, le sillon perdu dans une fossette de la base; cuisses légère-
ment fusiformes.
A. lucidiventris. Guérin-Méneville. Revue Zool. 1840, p. 333.
Cette espèce, largement répandue dans l’Archipel indien et
même sur le Continent voisin, présente des variations qu’il sera
bon de soumettre à une étude attentive ; il est probable que diver-
ses espèces sont confondues sous ce nom. Du reste, le genre entier
demande de nouvelles recherches. Nos exemplaires’ viennent de
Mindanao.
Genre HISPOPRIA. Baly.
H. foveicollis, Baly, Catal. Hispid. p. 96. Des parties boréales
de Luçon. (4 exemp.)
H. crenata, N. sp.
Elongata, depressa, supra sanguinea, subtus piceo-nigra ; antennis
nigris. Long. 14 mill. Mindanao, contrées orientales. (1 exemp.)
Tête pointillée en dessus avec un sillon longitudinal court, ter-
miné au niveau postérieur des yeux dans une fossette profonde.
— Pronotum en trapèze, dilaté de la base vers le sommet, comme
étranglé à son bord antérieur; bords latéraux subparallèles, fai-
XXII
blement arrondis, irrégulièrement crénelés; surface mate, peu
convexe, portant au milieu une ligne longitudinale imponctuée,
saillante en avant, s’affaiblissant peu à peu en arrière ; ornée par-
tout de gros points oblongs, peu serrés, entremélés de points plus
fins. — Ecusson semi-elliptique, d'un brun obscur.— Elytres allon-
gées, légèrement rétrécies en arrière, émarginées à l'angle sutural
qui est aigu et saillint ; à surface peu convexe, ornée de très-gros
points en rangées régulières. — Parties inférieures d'un noir de
poix ; cuisses antérieures d'un rouge obscur, noires en dessus, for-
tement renflées et dentées, les autres noires avec un peu de rouge
en dessous, plus faiblement dentées.
H. punctatissima, N. sp.
Elongata, subdepressa, fulva, antennis elytrorumque apice nigris.
Long. 11 mill. Luçon. (2 ex.)
Tête ponctuée avec un profond sillon longitudinal court, terminé
en arrière dans une fossette; antennes noires, à premier article
claviforme — Pronotum transversal, subquadrangulaire, avec un
étranglement au bord antérieur ; bords latéraux faiblement arron-
dis, finement, irrégulièrement crénelés, une échancrure plus forte
vers la base, angles postérieurs aigus et saillants ; surface ornée
d’une fossette ante-scutellaire et en avant, d’une ligne longitudi-
nale subsaillante, presque lisse; recouverte partout de gros points
assez serrés, entremêlés de points plus petits et assez nombreux. —
Ecusson oblong, arrondi au sommet. — Elytres allongées, noires
sur le quart postérieur, légèrement atténuées, échancrées à l’angle
sutural qui est aigu et saillant; surface ornée de gros points sub-
quadrangulaires en séries régulières, avec les intervalles de
ceux-ci recouverts de points plus petits. — Dessous d’un fauve
jaunâtre, ponctué ; pattes d’un fauve rougeâtre avec les genoux
rembrunis ; cuisses antérieures dentées en dessous.
H. bipunctata, Baly, Catal. Hispid. p. 96.
H. geniculata, Baly, Catal. Hispid. p. 97.
Ces deux dernières espèces, appartenant à la Faune des Philip-
pines, n’ont pas été recueillies par le D° Semper.
Genre PROMECOTHECA. Blanchard.
P. Cumingii, Baly, Catal. Hispid. p. 88. Sud-Ouest de Minda-
nao. (2 ex.)
iii
XXII
P. scorpio, Thomson, Rev. et Mag. Zool. 1856, p. 117. PI. V,
fig. 5. Nord-Est de Mindanao. (1 ex.)
P. cyanipes, Erichson, Beïtr. z. Zool. 270, PI. 39, fig. 10. Est
de Mindanao, Luçon, Arayat.
P. octo-striata, N. sp.
Elongata, parallela, subdepressa, subopaca ; prothorace subtransverso :
elytris regulariter octo striatis, interstitio 3° versus apicem subelevato ; cor-
pore subtus nitido, abdomine brunneo violaceo micante; femoribus brevibus,
inermibus, supra partim violaceis. Long. 9 mill. De Bajol. (1 ex.)
Allongé, parallèle, légèrement déprimé, presque mat. — Prono-
tum un peu plus large que long, lisse, fortement étranglé à la base,
une faible impression transversale vers le milieu. — Ecusson semi-
circulaire. — Elytres parallèles, ornées de 8 stries très-régulières,
la 6° strie dédoublée en avant sur l'épaule, les points très-larges et
profonds. — Parties inférieures brillantes ; abdomen brun à reflets
violets, les arceaux bordés de jaune; cuisses inermes, courtes, les
antérieures un peu épaissies; les genoux de la première paire, les
genoux et la moitié supérieure des cuisses à la paire moyenne,
toute la partie supérieure des cuisses et les tibias à la paire posté-
rieure bruns à reflets violets..
Très-voisin du P. Cumingü pour la forme générale et la sculpture
des élytres; facile à distinguer par son pronotum transversal, son
écusson arrondi, la coloration des parties inférieures.
Genre GONOPHORA, Chevrolat.
G. apicalis, Baly, Catal. Hisp. p. 116. De Luçon, (4 ex.)
Genre DISTOLACA, Baly.
D. apicalis, Baly, Catal. Hispid. p. 118. De Luçon. (1 ex.)
D. bimaculata, N. sp.
Oblongo-subquadrata, depressa, postice ampliata, rufo-ferruginea ;
antennis, articulo 1° excepto, elytrorum que maculis duabus discoidalibus
nigris. Long. 5 1/2 mill. De l'Orient de Mindanao. (2°ex.)
Oblongue, légèrement déprimée, d’un ferrugineux rougeûtre,
antennes. noires avec le premier article brun; une tache irrégu-
lière ou divisée un peu au delà du milieu de la partie discoïdale
de chacune des élytres également noire. — Pronotum un peu trans-
versal, très-rétréci en avant sans étranglement au bord antérieur;
XXIV
à bords latéraux subparallèles, légèrement sinueux en arrière du
milieu avec les angles postérieurs aigus; surface convexe et lisse
en avant, avec une ligne enfoncée plus ou moins marquée sur le
disque ; celui-ci séparè de la base par un enfoncement profond,
rugueux, dirigé obliquement en avant de chaque côté. — Ecusson
incliné, subquadrangulaire. — Elytres plus larges que le prono-
tum, subdilatées en arrière, très-obtuses, à bord postérieur fine-
ment crénelé ; ornées de trois côtes, la première la plus forte, la
troisième faible au milieu, parfois interrompue, séparées l’une de
l’autre par des séries de gros points géminés et reliés par des cari-
nules transversales. — Parties inférieures d’un fauve plus clair.
Genre ONCOCEPHALA. Chevrolat.
O. bicristata, N. sp.
Brevis, cuneiformis, opaca, flavo-ferruginea, supra brunneo fuscoque
variegata ; antennis fuscis ; prothorace inæquali, bituberculato ; elytris sub-
quadratis, dilatatis, inæqualiter costatis, margine serrato. Long. 4 mill.
De Luçon. (2 ex.)
Courte, cunéiforme, mate, d’un jaune ferrugineux, varié en
dessus de brun plus ou moins foncé. — Tête surmontée d’une pro-
tubérance un peu oblongue, sillonnée longitudinalement en dessus
avec un tubercule de chaque côté vers le milieu et un troisième en
avant divisé en deux par le sillon. — Pronotum subquadrangulaire
à bords latéraux sinueux, échancrés et bianguleux au sommet ; à
surface très-inégale, ponctué çà et là, un vague sillon longitudinal
au milieu, et de chaque côté de celui-ci, un peu en deçà du bord
antérieur, un gros tubercule mousse d’un jaune clair. — Ecusson
en carré long, oblique. — Elytres plus de deux fois aussi larges
que le pronotum, cunéiformes, dilatées en arrière ; bords latéraux
dilatés, serrulés, arrondis aux épaules, concaves au milieu, séparés
par un angle très-aigu du bord postérieur ; celui-ci flexueux,
échancré à l'angle sutural, plus finement serrulé; surface des
élytres très-inégale, avec trois côtes irrégulières, la 1° commen-
çant à la base par un tubercule oblong, s'abaissant ensuite pour se
relever fortement sur la région discoïdale, interrompue en deçà du
bord postérieur; la 2° plus faible, visible seulement sur le disque ;
la 3° commençant à l'épaule, peu élevée, se perdant peu à peu vers
l'angle postérieur ; les intervalles de ces côtes occupés par de gros
enfoncements irréguliers, transversaux, séparés par des nodosités
tuberculiformes ou comprimées. Parties inférieures d’un jaune
pâle.
…,
A FE 2e
11 ;
RER
À
#
per
XXV
Genre MONOCHIRUS. Chapuis.
M. callicanthus, Bates, Proceed. Zool. Soc. 1856 p. 394.
Cette espèce, indiquée par M. Bates à l’île Formose, a été retrou-
vée par le D'C. Semper, à Luçon. (3 exemp.) :
Genre HISPA. Linnée.
H. cladophora, Guër.-Méneville. Revue Zool. 1841, p. 7.
De Luçon. Signalée à Java par Guérin-Méneville. (3 exemp.)
H. palliata, N. sp.
Subquadrato-oblonga, depressa, ferruginea ; elytrorum plaga communi
maxima cum spinis nigro-fusca. Long. 4 1/2 mill.
Des contrées occidentales de Mindanao. (1 exemp.)
Large, déprimée, en carré long, entièrement ferrugineuse sauf
le disque des élytres qui est brun marron. — Tête finement cha-
grinée, sillonnée au milieu, antennes grèles à 3° article un peu plus
long que le 1%. — Pronotum d’un tiers plus large que long, pres-
que entièrement recouvert de points larges, superficiels; marqué
en travers de deux sillons peu profonds, circonscrivant une ligne
lisse, subsaillante, divisée par une strie médiane longitudinale,
effacée avant d'atteindre au bord postérieur; orné de chaque côté
de deux épines, l’antérieure bifide, la postérieure trifide, à base
large, la spinule postérieure de moitié moins longue que les autres.
— Elÿtres subquadrangulaires, d’un quart plus longues que larges,
déprimées, lisses brillantes, densément recouvertes de gros points
en séries et portant chacune une douzâäine d’épines principales
entremêlées de quelques autres plus petites; les épines marginales
longues, légèrement arquées en arrière, séparées l’une de l’autre
par des épines plus courtes; toute la partie discoïdale occupée
. par une grande tache d’un brun noir, inégale sur les bords et re-
montant jusqu'à la base de chaque côté de l’écusson; les épines
discoïdales d’un noir brun, les marginales d’un brun clair.
H. vittulla, N. sp.
Oblonga, flavo-ferruginea; antenns graclibus elytrorum vitta et spinis
ejus nigris; prothorace transversim bi-impresso. Long. 3 1/2 mill.
De Luçon et des parties orientiles de Mindanao. (2 exemp.)
Oblongue, subléprimée, en entier d’un jaune ferrugineux avec
les antennes et une linéole des élytres noires. — Tête sillonnée
entre les yeux, lisse en arrière ; antennes grêles, à 3° article plus
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX. d
XXVI
long que le 1*. — Pronotum un peu plus large à la base que long,
rétréci au sommet, surface presque lisse, parfois rugueuse, par-
courue par deux larges sillons transversaux; orné de chaque
côté de deux épines, l’une vers le bord antérieur bifide, l'autre
latérale trifide, les 3 divisions subigales, la postérieure insérée un
peu en dessous des deux autres.— Elytres sub léprimées, à bords
latéraux parallèles, arrondies en arrière, ornées chacune d’une
linéole noire, longitudinale, à contours irréguliers, partant de
l'épaule et terminée à l'angle latéral postérieur, supportant une
douzaine d'épines entièrement noires; bords latéraux ornés d’épines
assez longues, les postérieures plus courtes, toutes d’un jaune
fauve, sauf les deux situées à l’extrémité de la linéole, qui sont
noires.
H. puberula, N. sp.
Oblongo-quadrata, pube erecta parce vestita, ferruginea, antennis spinis-
que discoïdalibus nigro piceis. Long. 5 1/2 mill. Parties orientales de
Mindanao. (2 exemp.) :
Assez grande, large, oblongue, subquadrangulaire, recouverte
partout d’une pubescence rare, molle, hérissée; d’un jaune ferrugi-
neux avec les antennes noires, légèrement brunes à l'extrémité, les
épines discoïdales des élytres d’un brun obscur. — Pronotum plus
large que long, marqué de deux sillons transversaux ponctués, le
postérieur séparé en deux parties par une carinule longitudinale
saillante ; l’espace circonscrit par les sillons un peu relevé, arqué, à
concavité antérieure; bords du pronotum ornés de chaque côté de
deux épines, l'antérieure bifide, la postérieure trifide, la spinule
postérieure presque séparée des deux autres et très-courte; les
grandes épines offrant çà et là quelques faibles ramifications très-
courtes. — Ecusson grand, subconcave, très-arrondi en arrière.
— Elytres en carré long, bords parrallèles, arrondies en arrière, à
surface densèment ponctuée-striée, ornée d’épines assez fortes; les
marginales atteignant leur plus grande largeur au milieu, décrois-
sant en avant et en arrière, les antérieures fauves, les moyennes à
pointe brune, les postérieurs presque tout à fait noires ; épines dis-
coïdales peu nombreuses, 10 ou 11, la plupart noires à base ferru-
gineuse.
H. infuscata, N. sp.
Oblonga, flavo-ferruginea; antennarum articulis primo et ultimis ely-
trorumque Spinis discoïdalibus nigris. Long. 4 1/2 mill. De Bajol.
(2 exemp.)
Tête substriée entre les yeux, antennes à 1° article plus long que
XXVII
le3°, d’un brun fauve, les six derniers de même nuance. — Pronotum
plus large que long, avec deux dépressions transversales, larges,
peu profondes, subrugueuses, l’espace circonscrit relevé, lisse avec
une ligne médiane enfoncée; orné de chaque côté de deux épines,
l’antérieure bifide, la latérale trifide à spinule postérieure très-
courte. — Ecusson grand, subtriangulaire, mat. — Elytres en
carré long, à bords parallèles, arrondies et obtuses en arrière,
densément ponctuées-striées, ornées d’épines discoïdales d’un brun
noir, les marginales d’un fauve pâle, rembrunies au bout, assez
longues sur les côtés, graduellement plus courtes en arrière, des
épines courtes séparant les plus longues. — Parties inférieures d’un
jaune pâle.
Genre PLATYPRIA. Guérin-Mén.
P. longispina, N. sp.
Subquadrata, nitida, glabra, ferruginea, elytrorum plaga magna com-
muni postmediana cum spinis fuscopicea; prothorace utrinque lobato,
sexspinato; elytris utrinque bilobatis, lobo antico 5-spinato, postic.
3-spinato. Long. 5 mill. Du Sud-Ouest de Mindanao. (1 exemp.)
Plus petite que l'Æchidna, glabre, un peu brillante, d’un brun
ferrugineux avec une grande tache plus obscure à la partie posté-
rieure des élytres. — Tête à front sillonné. — Pronotum plus large
que long, finement chagriné, marqué vers la base d’une impression
transversale, plus profonde de chaque côté du milieu et ponctuée ;
de chaque côté, une expansion marginale allongée, rétrécie de la
base au sommet, armée de 6 épines, une antérieure très-petite, la
2° longue, trois terminales etla 6° mesurant la moitié de la 2°. —
Ecusson en triangle obtus. — Elytres très-densément ponctuées-
striées, bilobées de chaque côté, le lobe antérieur orné de 5 épines
égales, le postérieur de 3; une grande tache brune, variée de fauve,
un peu prolongée en avant sur la suture, portant 8 épines noires,
4 de chaque côté; toutes les autres épines discoïdales et margi-
nales fauves, quelques-unes avec la pointe brune.
S. subopaca, N. sp.
Subquadrata, subopaca, supra brunnea, nigro-piceo-variegata, subtus
flavo-ferruginea; prothorace utrinque lobato, 6-spinato; elytris utrinque
bi-lobatis, lobo antico 5-spinato, lobo postico 3-spinato, spinis discoïidalibus
robustis, nigris. Long. 6 1/2 mill. Des parties orientales de Mindanao.
(1 exemp.)
Aussi grande que l’Æchidna, mate et couverte d’une pubescence
rare, couchée ; corps brun en dessus varié de noir, d’un jaune fer-
af
XXVII
rugineux en dessous. — Tête à front sillonné au milieu. — Prono-
tum presque plan, plus large que long, marqué de quatre taches
brunes, mal limitées, disposées par paires, et densément ponctuées;
de chaque côté, une expansion lobulaire arrondie, ornée de six
épines, quatre grandes médianes, deux autres plus petites. — Ely-
tres assez régulièrement ponctuées-striées, ornées de chaque côté
de deux expansions, l’antérieure avec cinq épines égales,la posté-
rieure trois; épines discoidales très-inégales entre elles; toutes
les épines noires sauf quelques petites vers le bord postérieur; le
pourtour des élytres plus clair et légèrement brillant.
M. de Borre lit une lettre de M. Romberg, directeur général de
l'Agriculture et de l'Industrie au Ministère de l'Intérieur, lui signa-
lant des larves d'insectes qui causent en ce moment, à ce qu’on
assure, de grands dommages à la culture du colza, dont elles
attaquent les racines. Il fait voir en même temps deux racines de
colza a'taquées et rendues noueuses par ces larves.
M. Candèze dit que ces larves sont celles de l’une ou de l’autre
espèce du genre Ceutorhynchus de la famille des Curculionides. Le
Catalogue des larves de Coléoptères qu'il a publié en 1853 avec
M. Chapuis, indique quatre larves de Ceutorhynchus (contractus
Marsh., assimilis Payk ; macula-alba Herbst et sulcicollis Gy1L.) qui
ont des mœurs analogues. Il ne pourrait indiquer aucun procédé
pour les détruire.
M. Weyers demande la parole et s'exprime comme suit :
Notre collègue M. de Borre a publié dans nos bulletins de mai et
juin 1875 des notes relatives à des empreintes d'insectes fossiles
provenant des schistes houillers des environs de Mons.
L'interprétation qu'il a donnée d’une de ces empreintes, celle de
la Breyeria borinensis, a provoqué déjà quelques remarques critiques
assez vives de la part de quelques entomologistes et paléontologues
éminents; ces remarques vous ont été communiquées dans la
séance de février dernier.
Il semble donc qu’un débat prochain va s'ouvrir sur ces faits si
intéressants et nos bulletins seront probablement appelés à enre-
gistrer les différentes opinions qui seront manifestées. Il est donc
utile et nécessaire, selon moi,que chacun de nous apporte les maté-
riaux et les renseignements qu'il aura pu recueillir et qui pourront
servir dans la discussion.
C'est dans ce but que je viens aujourd'hui vous communiquer
une note critique sur l'interprétation donnée par M. de Borre d'une
autre empreinte fossile, celle du Pachytylopsis Persenairei.
Cette note a été écrite par notre regretté collègue et ami, feu
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] D
7: ea
a:
XXIX
M. Camille Van Volxem. Je l'ai trouvée dans les manuscrits
délaissés par lui et qui ont été obligeamment mis à ma disposition
par sa famille.
Toute incomplète qu’elle est, car elle n’était que le prélude
d’autres études semblables, je crois de mon devoir de la publier
telle quelle. Elle suffira cependant pour démontrer combien cet
esprit sagace et observateur, même alors qu'il était terrassé par la
maladie, prenait à cœur d’étudier et d’élucider tous les faits nou-
veaux qui surgissaient en entomologie.
Quelques points de cette note pourront peut-être paraître
obscurs, ils sont relatifs à un dessin, accompagné d’une lettre, que
M. de Borre avait adressé à notre regretté collègue, et qui, mal-
heureusement, a été égaré.
Le dessin qui accompagne la note, a été exécuté par M. Camille
Van Volxem pour faciliter son étude ; il devait naturellement trou-
_ ver sa place ici.
Comme tous les partisans du transformisme, Camille Van
Volxem était convaincu que les genres d'insectes, voire même les
ordres, avaient dû subir des modifications profondes depuis la
période houillère et qu’il était au moins prématuré de vouloir rap-
porter les empreintes fossiles de cette formation à des genres
précis actuellement vivants.
C'est du moins l’impression que j'ai conservée des nombreux
entretiens que J'ai eus avec lui sur ce sujet.
$ [. — EXAMEN DU DESSIN DE M. DE BORRE ET DE L'HYPOTHÈSE
ORTHOPTÉRIQUE.
À. — Ÿ a-t-il des Orthoptères dont les grandes nervures sortent
d'un tronc commun ou cellule basilaire ou axillaire, analogue à
celle qui se trouve dans l’exemplaire figuré et dans la plupart des
Homoptères, (Cicadaires et Fulgorides surtout.)? Je n’en connais
. point, pour ma part.
_… Obs. Cette cellule basilaire, dans le dessin de M. de Borre, ne
. me rappelle pas exactement ce que je crois avoir vu sur l’échan-
üllon. — D'abord la nervure se continue (d’après mes souvenirs)
vers la base de l’élytre, de manière à former le côté externe de la
_ cellule basilaire ; ensuite, en comptant ce côté, la cellule (toujours
_. d'après mes souvenirs) aurait seulement trois côtés distincts sur
l'échantillon, le plus interne m’ayant échappé, tandis que dans la
. figure de M. de Borre, en y ajoutant ce côté externe, il y en aurait
quatre de visibles. (Zmportant à vérifier.)
B.— Y a-t-il des nervures transverses ou mêmelongitudinales ac-
XXX
cessoires que M. de Borre aurait omises exprès pour rendre plus clair
le dessin et permettre de mieux déchiffrer les nervures? Les Ortho-
ptères (1) actuels ayant tous un réseau plus ou moins compliqué.
vena mediastina (De Borre.)
vena subcostalis (De Borre.)
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(1) J’emploie le terme orthoptère dans le sens le plus étroit, comprenant seule:
ment les Gryllides, Locustides, Acridides, Blattides, Mant:des et Phasmides. Les.
Dermaptères (Forficulides) n’ont rien de commun avec ces insectes, sauf les parties.
de la bouche et les métamorphoses incomplètes, mais s’en éloignent complète-
ment par leurs élytres et la structure des ailes inférieures, qui ne sont pas plissées
simplement en éventail comme celles des Orthoptères, mais bien, pliées et arti=
culées comme celles des Coléoptères.
Quant aux Archiptères ou Pseudo-névroptères, je m'en occuperai plus tard.
LES
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PSS
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XXXI
{ II. — EXAMEN DE L'HYPOTHÈSE ACRIDIDE.
A. — Lanervure a est-elle seulement le bord de l’expansion
foliacée de la nervure b, qui serait dans ce cas la Costa, ou bien ne
serait-elle pas elle-même la Costa, ce qui entrainerait une significa-
tion toute différente des autres nervures? Il doit être assez aisé de
s'assurer de cela en examinant attentivement l'empreinte : dans le
premier cas, la nervure a ne doit pas être le moins du monde pro-
éminente, n'étant qu'un contour sans épaisseur; dans le second cas
on doit la voir distinctement en relief, comme les autres nervures
de l'empreinte.
Si le second cas était vrai, il ne pourrait plus être question
d'Acridides.
B. — Tous les Acridides actuels ont le champ anal très-déve-
loppé, étroitement triangulaire et prolongé assëêz loin, quelquefois
presque jusqu'aux deux tiers de l'élytre.
Dans le dessin il n’y a rien qui se rapporte à cela.
C. — On ne peut pas supposer que l'empreinte ne se compose que
des champs costal et discoïdal, et qu’elle aurait perdu le champ
anal, car le bord interne de l'empreinte présente une courbe douce,
tandis que la suture entre les champs discoïdal et anal est toujours
une ligne droite, ensuite la nervation de cette partie de l’élytre ne
confirmerait pas cette hypothèse, au contraire elle suffirait pour la
combattre victorieusement, sans compter beaucoup d’autres rai-
sons.
Nous admettons provisoirement l'interprétation de M. de Borre.
I. — La subcostale (de B.) Costa Stàl (b du dessin) se comporte
bien comme celle des Acridides : d’interne, c’est-à-dire placée
dans le champ costal au début, elle devient, plus ou moins près de
l’apex de l’élytre, externe, c’est-à-dire qu'elle forme directement
le bord externe de l’élytre.
C'est la seule nervure de l'empreinte qui présente le caractère d’Acridide,
8 les autres s’éloignent beaucoup de ce type.
II. — La nervure radiale externe, (vena scapularis) dans les Acri-
dides estextrêèmement rapprochée de la veine externo-médiane dont
_elle ne s’écarte que très-faiblement après la moitié antérieure de
l’élytre, à peu près à la hauteur de la bifurcation de l’externo-
médiane. Depuis son origine jusqu'à sa terminaison dans la Costa,
avant l'apex de l’élytre elle est COMPLÈTEMENT SIMPLE, sans aucune
ramification.
La veine c du dessin (vena scapularis, médiastine ou radiale
extérieure, pour M. de Borre)s’écarte au contraire très-fortement de
la veine d externo-médiane (de B.). De plus elle est 3 fois ramifiée
XXXII
etles rameaux de la 5° nervure se bifurquent à leur tour, ce qui
fait que les terminaisons de ces rameaux se trouvent à la fois sur
le bord externe, le bord apical et le bord interne de l’élytre.
III. — Dans les Acridides, la veine externo-médiane, du moins à
la surface supérieure de l’élytre, est la plus forte des 3 veines qui
constituent le faisceau radial. Elle se ramifie seulement vers la moi-
tié de l'élytre et les deux branches de l1 bifurcation se continuent
parallèlement en se serrant de très-près jusqu'au bout de l’élytre.
La branche externe, c’est-à-dire celle qui est la plus rapprochée de
la vena scapularis ne se ramifie plus. La branche externe donne
naissance à 4 ou 5 nerfs tertiaires qui atteignent le bout de l’élytre
et entre lesquels se développe le réseau de nervules accessoires.
Dans la figure, au contraire, la veine d (externo-médiane, de B.)
se bifurque avant le milieu de l’élytre en faisant ce crochet angu-
leux où M. de Borre voit le caractère Acridide très-prononcé.
Malheureusement, ce crochet anguleux chez les Acridides a une
toute autre signification, vu qu’il dépend de la veine ulnaire
extérieure.
IV.— Dans les Acridides la subexterno-médiane est tellement
rapprochée à sa base de la veine externo-médiane, que c’est à peine
si on peut l'en distinguer, c’est même presque impossible à la
base même.
Dans le dessin elle (e) est au contraire fort écartée à la base de
l'externo-médiane. Quant à son parcours il est assez similaire.
V.— Enfin dans les Acridides actuels, les veines ulnaires abou-
tissent l’une, l'interne, dans le bord interne de l’élytre longtemps
après la moitié de sa longueur, généralement tout près de l'apex
du champ anal; l’autre, l’externe, généralement dans la nervure
ulnaire interne.
Dans le dessin, d'après les observations de M. de Borre, les ner-
vules terminales au sommet de l’élytre sont beaucoup trop rap-
prochées l’une de l’autre, tandis, que le contraire a lieu pour les
3 terminaisons ulnaires de M. de Borre. Si j'ai bien compris,
cela entrainerait ces trois terminaisons beaucoup plus près de la
base de l'élytre, et par conséquent, elles aboutiraient dans le bord
interne de l'élytre longtemps avant le milieu, ce qui est le contraire
de ce qui se passe dans les Acridides vivants.
VI. — Comme je lai dit dans le { IT, le champ anal, qui serait
dans l'empreinte fort réduit, s’il existe toutefois, est très-développé
dans les Acridides.
Obs. — J'ai dit au n° III, que la nervure en crochet dépendait de
la 1" nervure ulnaire ou ulnaire externe. Je dois ajouter qu'à cette
endroit elle est reliée par une anastomose à la veine subexterno-
médiane, tantôt avant, tantôt après sa première bifurcation. J'ai
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XXXIII
cependant vu une élytre (la droite) d'un individu d’Acridium
peregrinum, (dont l’élytre gauche était conformée suivant la des-
cription ci-dessus), où cette nervure paraissait plutôt émerger
de la nervure subexterno-médiane, dont elle formerait alors la
première bifurcation, tout en restant reliée à sa base à la veine
ulnaire par une anastomose.
Pourrait-on, en interprétant les nervures autrement que ne le
fait M. de Borre, obtenir une ressemblance plus rapprochée des
Acridides ?
J'avais tenté cet essai tout d'abord, en interprétant la veine d du
dessin se ramifiant en crochet en g comme étant l’ulnaire interne,
et alors la nervure en crochet prenait bien le caractère Acridide.
Je supposais également que la veine f, au lieu d’être une ramifi-
cation de la veine c, se continuait jusqu'à la base de l'aile, ce qui
serait possible, vu la difficulté de bien suivre cette veine à cause de
. son peu de grosseur et surtout de sa proximité de l’externo-médiane
_ dans le vivant, et surtout dans le fossile.
_ Cela nous donnait la subexterno-médiane. La suivante c deve-
. nait l’externo médiane. Enfin j'invoquais encore l'hypothèse d'une
erreur d'observation, c'est-à-dire que tout contre cette dernière
veine, et la suivant parallèlement de très-près, se trouverait une
veine médiane ou radiale externe simple, sans ramification, qui
dans l'empreinte serait plus ou moins confondue avec sa voisine,
et qui aurait échappé à M. de Borre.
En supposant maintenant que la veine e fût la veine ulnaire
interne, comme dans les Acridides, cette dernière est toujours
parallèle à la veine anale, qui sépare à peu près le champ anal du
champ discoïdal, on pouvait. alors considérer ce qui se trouvait
entre cette veine et le bord interne de l’élytre comme un champ
anal où se trouveraient alors les trois terminaisons de M. de Borre
comme provenant des nervures ulnaires.
En supposant toutes ces hypothèses vérifiées, on arriverait à une
beaucoup plus grande analogie avec les Acridides, mais même en
_ faisant abstraction de la conformation du champ anal, qui seule
suffit pour prouver à l'évidence que l'empreinte ne se rapporte pas
à une élytre d’Acridide, le parcours et les rapports des différentes
veines que nous avons analysées présenteraient encore une somme
de différences considérables avec les Acridides actuels, telles
qu'elles dépasseraient énormément les limites de la variation que
montrent ces mêmes nervures dans leur agencement.
CONCLUSIONS,
Je conclus donc de ce qui précède que :
Loin que »la nervation de l'empreinte la rapproche du genre
ANNALES DE LA 50C, ENTOM: DE BÉLGIQUE, T, XIX. €
XXXIV
Pachytylus » et qu'elle doive » être regardée comme n'ayant pu
appartenir qu’à un Acridide : »
l°Il est douteux que l'empreinte soit celle d’une élytre d'Ortho-
ptère ;
2° Il est absolument certain qu’elle n’est pas celle d’un Acridide ;
9° Le nom de Pachytylopsis est malheureusement choisi, vu que
l'empreinte n’a absolument rien de commun avec les Pachytylus.…
Il me reste à examiner si l’on peut la rapporter à une autre
famille d'Orthoptères.
Assemblée mensuelle du 6 mai 18276.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de la séance du 1° avril est approuvé.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. Piré, professeur d'histoire naturelle à l’Athénée royal de
Bruxelles, remercie les membres qui ont promis de coopérer à la
formation d’une collection d'insectes indigènes pour l'instruction
des élèves.
M. le Président recommande de nouveau la formation de cette
petite collection à la sollicitude de la Société ; c’est une excellente
occasion pour chacun de nous de participer à la diffusion de la
science entomologique. Il serait peut-être avantageux de faciliter
aux jeunes gens l'accès à nos séances ; c’est une question qui mérite
examen et dont on pourrait s'occuper ultérieurement.
M. Weinmann craint que les jeunes gens, peu familiarisés avec
la science, qui assisteraient aux réunions de la Société entomolo-
gique, ne soient effarouchés ou découragés de prime abord par les
nombreux termes techniques employés dans nos travaux. À ce
point de vue, une nouvelle mesure dans ce sens pourrait offrir
moins d'avantages que d’inconvénients. Il n’en est pas de même
des chasses à la campagne. M. Weinmann propose d'inviter
M. Piré à assister, avec ses élèves, à notre prochaine excursion
annuelle, — Cette proposition est adoptée.
az.
+ LEE
XXXW
M. de Selys-Longchamps fait la communication suivante :
Je viens de commencer la publication du Synopsis du grand
genre Agrion. Soixante-neuf espèces sont décrites dans les Bulle-
tins de février et de mars de l’Académie royale de Belgique. I y
aura environ deux cents espèces réparties en vingt-cinq sous-genres
à peu près. Les descriptions étant terminées, le travail sera sans
doute publié en entier avant la fin de cette année.
Le genre Agrion est principalement séparé du genre Argia
(publié en août 1865) par les cils des pieds beaucoup plus courts.
La première partie contient les sous-genres dont le 8° segment
de l'abdomen porte en dessous, chez les femelles, une épine précédant
les valves vulvaires du 9° segment.
Je donne un tableau systématique et autant que possible synop-
tique des huit sous-genres ci-dessus mentionnés.
1" section : le 10° segment du mâle un peu redressé.
A. Secteur inférieur du triangle naissant avant la nervule basale
postcostale.
À. Des taches postoculaires claires. Femelles dimorphes.
A. Arculus placé plus loin que la 2° nervule antécubitale.
Ptérostigma semblable aux quatre ailes.
S.-C. 1. Ceratura de Selys.
(Une seule espèce, de l'Amérique tropicale).
B. Arculus normal. Ptérostigma des ailes supérieures du
mâle différant de celui des inférieures.
aa. Ptérostigma du mâle ne touchant pas la côte aux
ailes supérieures.
S.-G. 2. Anomalagrion de Selys.
(Une seule espèce de l'Amérique tropicale).
bb. Ptérostigma du mâle normal.
S.-G. 3. Ischnura, Charp.
(Cosmopolites, dix-huit espèces).
B. Pas de taches postoculaires. Ptérostigma semblable aux
quatre ailes.
S.-G. 4. Amphiagrion, de Selys.
(Quatre espèces de l'Amérique chaude).
B. Secteur inférieur du triangle naissant à la nervule basale post-
costale ou à peine auparavant aux ailes supérieures. Ptérostigma
semblable aux quatre ailes.
si
XXXVI
À. Pas de taches postoculaires.
S.-G. D. Oxyagrion, de Selys.
(Neuf espèces de l'Amérique méridionale).
B. Des taches postoculaires.
S.-(. 6. Acanthagrion, de Selys.
(Neuf espèces de l'Amérique méridionale et du Mexique),
2° section : le 10° segment du mäle non redressé.
A. Secteur inférieur du triangle naissant à la nervule basale post-
costale. Pas de taches postoculaires.
S.-G. 7. Xiphiagrion, de Selys.
B. Secteur inférieur du triangle naissant avant la nervule basale
postcostale. Des taches postoculaires claires.
S.-G. 8. Enallagma, de Selys.
(Hémisphère boréal et quelques espèces de l'Afrique et Asie
australes, en tout vingt-six espèces).
Comme on le voit par cette analyse, les sous-genres que j'ai for-
més sont basés sur les caractères suivants :
Le point de depart du secteur inférieur du triangle ;
La position de l’arculus par rapport à la seconde nervule anté-
cubitale ;
La forme et la position du ptérostigma aux ailes supérieures des
mâles :
La présence ou l'absence de taches postoculaires claires ;
La forme du dixième segment chez les mâles ;
L'existence de femelles de deux colorations différentes (dimor-
phisme ou mieux dichroisme) chez celles des trois premiers sous-
genres.
Je crois que les coupes que j’ai proposées constituent des groupes
assez naturels ; ce qui du reste paraît confirmé par leur localisation
géographique.
Je ne me dissimule pas que cette classification n’est pas parfaite.
Elle laisse surtout à désirer parce que certains sous-genres ne sont
établis que sur des caractères qui n’appartiennent qu’au sexe mâle.
Je n’ai pas pu en découvrir de meilleurs. Il est donc convenu, pour
le moment, qu’il faut en général connaître les deux sexes pour
être assuré de bien déterminer la place d’une espèce d’Agrion.
Linné n’a décrit qu’un seul Agrion : sa Libellula puella; nous en
connaissons maintenant environ deux cents.
Parmi les soixante-neuf espèces pourvues d’une épine vulvaire
et que je viens de publier, trois seulement se trouvent en Belgique :
l'Ischnura elegans, Vander Linden, l’Ischnura pumilio Charp., et
ca LE RENE
! FL
bé,
ESA
XXXVII
l'Enallagma cyathigerum, Charp. Elles paraissent depuis mai jus-
qu’en août. La pumilio est locale ; les deux autres sont répandues
partout.
En Europe existent encore l’Ischn. Graellsii Ramb., d'Espagne
et l'J. Genei Ramb., de Sicile et de Sardaigne, où ces espèces rem-
placent l’Z. elegans, dont elles ne sont peut-être que des modifica-
tions locales.
La séance est levée à 9 heures.
Assemblée mensuelle du 3 juin 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PurTzeys.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 6 mai est approuvé.
Le Président annonce que le Conseil d'administration vient d’ad-
mettre, comme membres effectifs de la Société : M. Charles Royer,
membre de la Société Entomologique de France, à Langres (Haute-
Marne), présenté par MM. Mélise et Weinmann,; et M. Ch. Crick,
docteur en médecine, à Saint-Gilles lez-Bruxelles, présenté par
MM. Desguin et Weinmann.
Le Conseil a reçu la démission de M. Jean Kappus, de Saint-Josse-
ten-Noode.
Le Secrétaire donne lecture du travail suivant envoyé par M. le
docteur Chapuis :
DIAGNOSES DE CRYPTOCÉPHALIDES INÉDITS APPARTENANT
A LA FAUNE DE L'AUSTRALIE,
Par le Dr F. Chapuis.
Genre LOXOPLEURUS. Suffrian.
Genera des Coléoptères, X, p. 183.
1. L. Sturmii. N.sp. Australie.
Oblongus, nitidus, capite nigro-viridi, dense punctulato, dimidia
antica parte ferruginea, parcius punetata; antennis longitudine
Corporis, fuscis, basi fulvis; pronoto flavo-ferrugineo, faseia trans-
XXXVII
Ê
versali magna nigro-viridi, fortiter et dense punctato, basi oblique
utrinque sub-impresso; scutello élytrisque nigro-viridibus, his for-
titer punctatis, punctis versus apicem subseriatis, ante apicem
plaga magna communi flava, punctis seriatis obscuris notata ;
prosterno ferrugineo, pectore et abdominis segmentis tribus primis
nigris ; segmentis duobus ultimis et pygidio pallide flavis ; pedibus
fulvis, tarsis piceis. Long. 2 1/3 mm. G°
2, L. plagicollis. N. sp. Cap Shank.
Oblongus, nitidus, flavescens; capite parce punctato, vertice
nigro, antennis nigris, articulis 2, 3, 4 fuscis; pronoto magno,
convexo, nitido, parcissime punctato, depressione obliqua subobso-
leta, densius punctata, plaga magna nigra a basi ad apicem extensa,
medio dilatata; seutello nigro; elytris læte viridibus, fortiter et
dense punctatis, transverse rugosis, margine laterali et epi-
pleuris flavis, pectore nigro, tibiarum apice et tarsis piceis, Long.
3 1/2 mm. G'.
3. L. verticalis. N. sp. Australie.
Oblongus, subnitidus, flavescens; capite punctulato, vertice ni-
gro-violaceo; antennis gracilibus, dimidiam longitudinem corporis
superantibus, infuscatis; pronoto sat dense et fortiter punctato,
vix oblique impresso, margine postico angustissime nigro ; scutello
semi-elliptico, flavo, basi impresso ; elytris flavis, basi anguste ni-
gris, mediocriter punctatis, punctis fuscis, versus apicem seriatis
et obsoletioribus. Long. 3 mm. ©.
4. L. æneolus. N. sp. Montagne des Pins.
Ovalis, nitidus, flavo-ferrugineus, capite pectore et antennis bre-
vibus flavo-rufescentibus ; capite dense punctato ; prothorace pro-
funde inæqualiter punctato, basi utrinque oblique impresso; scu-
tello lævi, flavo, æneo-marginato; elytris sat dense et fortiter
subseriatim punctatis, punctis versus apicem raris, subobsoletis,
basi plaga magna triangulari scutellari viridi-ænea ornatis ; ahdo-
mine pallide flavo. Long. 4 mm. o'Q.
o. L. postremus. N. sp. Victoria intérieure.
Oblongus, nitidus, ater ; capitis dimidia antica parte, prothorace
elytrorumque plaga apicali flavo-rufis; pronoto parcius punctato,
utrinque fortiter oblique impresso; elytris subseriatim punctatis,
lateraliter transverse rugulosis. Long. 3 mm. 6‘.
6. L. erythrotis. Suffr. mss. Rivière des Cygnes.
Oblongus, niger, subopacus, capite punctulato ; antennarum ar-
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XXXIX
tieulo 1° subtus rufo; pronoto flavo-ferrugineo, dense et fortiter
punctato, utrinque basi profunde oblique impresso, margine api-
cali medio nigro, elytris densius punctulatis, margine laterali an-
tico plagaque magna, nigro-punctata, apicali flavis; pedibus ferru-
gineis, genubus tarsisque piceis, pygidio et abdominis apice pallide
flavis. Long. 2 1/3 mm. Of.
7. L. collaris. N. sp. Nouvelle-Hollande.
Breviter ovalis, nitidus, niger; capite parcius tenuiter punctato ;
antennis corporis longitudine brevioribus, piceis, basi obscure
rufis ; pronoto latiori, a basi ad apicem angustato, parce sat fortiter
punctato, obsoletius oblique impresso ; scutello oblongo, triangu-
lari, apice obtuso, nigro ; elytris fortiter punctatis, medio transverse
rugulosis, obtusis. Long. 3 mm. Q.
8. L. piceitarsis. N. sp. Sydney.
Oblongo-subquadratus, niger, nitidus ; capite punctulato, inter
oculos impresso; antennis dimidia corporis longitudine brevio-
ribus, articulis 5 primis obscure rufis; pronoto flavo-ferrugineo,
latiori, utrinque a media basi ad angulos anticos profunde impresso,
dimidia antica parte densissime punctata, punctis oblongis, longi-
tudinaliter confluentibus, dimidia postica parte parcius punctis
rotundatis obsita, margine antico nigro; scutello nitido, triangu-
lari, obtuso ; elytris nigro-violaceis, latis, obtusis, subseriatim pune-
tatis; pedibus flavo-ferrugineis, tarsis piceis. Long. 2 1/2 mm. ©.
9. L. conjugatus. N. sp. Sidney.
Oblongus, nitidus, niger ; capite flavo-ferrugineo, vertice et cir-
cum oculos nigro, parce punctulato; antennis nigris, basi flaves-
centibus ; pronoto flavo-ferrugineo, utrinque profunde oblique
impresso, sat dense et fortiter punctato ; scutello oblongo, convexo,
apice truncato ; elytris sat dense punctulatis, punctis a medio se-
riatis; prosterno pedibusque flavo-ferrugineis, tarsis piceis. Long.
3 mm.
9. Oculis magnis, convexis, magis in fronte approximatis ; an-
tennis corporis longitudine vix brevioribus.
Q. Antennis brevioribus ; pronoto punctis in medio et lateraliter
oblongis ; elytris versus apicem subampliatis.
10. L. difficilis. N. sp. Sydney.
Oblongus, nitidus, niger ; cipite flavo-ferrugineo, vertice et cir-
cum oculos nigro, parce punctulato; antennis nigris, basi flaves-
centibus : pronoto flavo-ferrugineo, utrinque oblique subimpresso,
parce et subtiliter punctato; scutello subtriangulari, obtuso; ely-
XL
#
tris subtiliter punctulatis, punctis geminatim dispositis, a medio
subseriatis; prosterno pedibusque flavo-ferrugineis, tarsis piceis.
Long. 3 2/3 mm. ©.
Præcedenti proximus, statura majori, pronoto minus dense punc-
tato, depressione obliqua minus profunda et sculptura elytrorum
differt.
11. L. chalceus. N. sp. Australie.
Oblongus, nitidus, subtus niger,supra nigro-æneus ; capite punc-
tulato, labro flavo, antennarum articulis 5 primis ferrugineis, cœ-
teris infuscatis; pronoto convexiori, densius et fortiter punctato,
utrinque à basi ad angulos anticos profunde impresso, linea longi-
tudinali subelevata à basi ad medium lævi; scutello oblongo,
triangulari, apice truncato; elytris subcylindricis, obtusis, dense
et fortiter punctatis, punctis a medio subseriatis, interstitiis exter-
nis subconvexis ; pedibus flavis, femoribus plus minusve infuscatis.
Long. ? 1/4 mm. c'Q.
12. L. corruscus. N. sp. Australie.
Oblongus, postice subampliatus, nitidior, viridi-cupreus; capite
ruguloso punctato, viridi, vertice cuprascente, punctato, antice
obsolete carinato; oculis majuseulis, in fronte approximatis ; an-
tennis gracilibus, longitudine corporis, basi flivis, versus apicem
infuscatis, articulo 1° supra cupreo, 5° præcedentibus et sequen-
tibus longiori; pronoto dense et profondius ruguloso punctato, a
media basi ad angulos anticos impresso, linea longitudinali media
versus basin subelevata, versus apicem subimpressa; seutello
oblongo, nitide purpureo; elytris versus apicem ampliatis, viri-
dibus, plaga a callo humerali versus apicem ampliata cupreo-pur-
purea, ornatis, dense et fortiter punctatis, transverse subrugulosis;
subtus cum femoribus metallico-viridis, tibiis tarsisque flavis.
Long. 3 mm. ©.
13. L. metallicus. N. sp. Melbourne.
Oblongus, nitidus, æneus, capite ruguloso punctato, in vertice
striolato, inter oculos linea longitudinali media lævi, in callo, iti-
dem lævi, desinente ; antennis gracilibus, articulis 5 primis fulvis,
1° supra ænescente, 5° cœteris longiori ; pronoto grosse et irregu-
lariter punctato, utrinque oblique depresso; scutello oblongo, lævi,
truncato, basi puncto, versus apicem foveola impresso; elytris pos-
terius subampliatis, fortiter et dense punctatis, in medio transverse
rugulosis, in declivitate punctis raris, seriatis, interstitiis subcon-
vexis, penultimo a sutura costiformi; subtus viridi-æneus, coxis,
tibiis intus et tarsis fulvescentibus. Long. 3 1/2 mm. Q.
Da
2e XLI
14. L. gibbus. N. sp. Australie.
Oblongo-quadratus, nitidus, niger; capite ruguloso-punctato,
antennarum articulo 1° subtus flavo, supra fusco; pronoto versus
apicem gibboso; densius et fortiter punctato, punctis longitudina-
liter confluentibus, utrinque a media basi ad angulos anticos pro-
funde impresso, obscure viridi-æneo, lateribus late rufis ; scutello
nigro ; elytris parallelis, violaceis, obtusis, dense et fortiter punc-
tato-striatis ; prosterno rufo, medio nigro, pedibus ferrugineis, tar-
sis fuscis. Long. 2 mm. ©.
15. L. gravatus. N. sp. Brisbane.
Oblongus, nitidus, niger; capite punctato, linea longitudinali
inter oculos verticeque sublævibus; antennis nigris, articulis pri-
mis subtus obscure fuscis; pronoto disco antico plus minusve gib-
boso, utrinque a media basi ad angulos anticos profundissime
impresso, lævi, depressione obliqua parce punctata; elytris nigro-
subcyaneis, subtiliter seriatim punctatis; punctis disco simplici-
bus, lateraliter subgeminatis, a medio obsoletis, in declivitate vix
perspicuis ; subtus cum pedibus nigro-violaceus, abdomine flavo.
rufo. Long. 3 1/2 mm.
O. Oculis majusculis, convexis, in fronte approximatis, pronoto
fortiter gibboso.
Q. Corpore majori, elytris posterius ampliatis, fronte lata.
16. L. nigritus. N. sp. Tasmanie.
Oblongus, nitidus, ater; capite ruguloso-punctato, inter oculos
foveola oblonga lævi; antennarum articulis primis subtus vix ru-
fescentibus; pronoto a media basi ad angulos anticos late, parum
profunde impresso, ad latera parce punctato, punctis in declivitate
vix perspicuis ; elytris posterius subampliatis, pone scutellum etin
medio transverse impressis, irregulariter punctatis, punctis a medio
seriatis, interstitiis subconvexis. Long. 4 mm. ©.
17. L. atramentarius. Suffr. mss. Sydney. Victoria.
Oblongus, nitidus, ater; capite ruguloso-punctato, in vertice te-
nuissime striolato; antennis basi obscure rufescentibus : pronoto
plus minusve gibboso, a media basi ad angulos anticos profunde
impresso, regulariter, fortiter et sat dense punctato ; scutello lon-
giusculo truncato ; elytris ante medium obsolete oblique impressis,
mediocriter punctatis, punctis a medio raris, versus apicem obso-
letis ; pedibus nigris, obscure rufescentibus. Long. 2 1/2-3 mm.
O'. Oculis majusculis, convexis, in fronte subapproximatis, pro-
thoracis disco antico convexiori.
®. Major, elytris versus apicem subampliatis.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX, [
XLIT
18. L. subvirens. Suffr. mss. Victoria.
Oblongus, nitidus, nigro-virens ; capite punctato, medio longitu-
dinaliter canaliculato, vertice nitido, parcius punctato ; antennis
longitudine corporis vix brevioribus, articulis 5 primis fulvis,
1° supra obscuro; pronoto disco convexiori, a media basi ad angu-
los anticos valde depresso, profunde et irregulariter punctato ;
scutello magno, convexo, truncato,; elytris parallelis, fortiter et
profunde punctatis, seriebus internis simplicibus, externis irregu-
laribus confusis, punctis versus apicem obsoletioribus ; tarsis ob-
scure fuscis. Long. 3 1/2 mm. ©.
19. L. obtusus. N. sp. Rivière des Cygnes.
Oblongo-quadratus, nitidus, niger; capite irregulariter punc-
tato ; antennis dimidiæ corporis longitudini subæqualibus, articulis
primis rufescentibus; pronoto fortiter et profunde punctato, depres-
sione obliqua subobsoleta, in medio et juxta basin magis impressa ;
scutello elongato, truncato,; elytris oblongo-quadratis, subeylin-
dricis, obtusis, nigro-violaceis, profunde punctatis, seriebus indis-
tinctis, punctis in declivitate raris et seriatis ; subtus cum pedibus
niger, tarsorum articulo penultimo fusco. Long. 3 mm. G°
20. L. læviusculus. N. sp. Australie.
Oblongo- -quadratus, nitidus, niger,; capite nitido, circum oculos
et antice parcius punctato, fronte lævi, medio obsolete impressa ;
antennis dimidiæ corporis longitudini æqualibus, articulis 5 primis
fuscis; pronoto versus apicem gibbulo, utrinque a media basi ad
angulos anticos profunde impresso, parce irregulariter et profunde
punctato; scutello oblongo, triangulari, obtuso ; elytris parallelis,
obscure nigro-cyaneis, pone scutellum et in medio transverse de-
pressis, sat profunde punctatis, punctis a medio seriatis, non gemi-
natis, in declivitate minutis, obsoletis ; tarsis obscure fuscis, Long.
3 1/2 mm. Q.
21. L. genialis. N. sp. Port Denison.
Oblongo-quadratus, nitidus, niger; capite parcissime punctato,
geniis, mandibulis, palpis labroque partim flavo-ferrugineis ; an-
tennis dimidiæ corporis longitudini æqualibus, obscure fuscis, basi
rufescentibus; pronoto obscure brunneo, versus latera rufescente,
parce irregulariter punctato, a media basi ad angulos anticos obso-
lete impresso; scutello lato, triangulari, apice obtuso; elytris qua-
drato-oblongis, obtusis, nigro- cœruleis, profunde irregulariter
punctatis, punctis ultra medium subseriatis ; prosterno pedibusque
anticis obscure rufis. Long. 3 mm. Q.
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22, L. chalybœus. Suffr. mss. Victoria.
Oblongus, -nitidus, violaceo-viridis; capite densius ruguloso-
punctato, inter oculos linea media lævi abbreviata; antennis cor-
pore vix brevioribus, fuscis, articulis basalibus flavescentibus, duo-
bus primis supra viridi-fuscis ; pronoto grosse et profunde punctato,
punctis irregularibus, partim confluentibus, a media basi ad an-
gulos anticos obsolete impresso ; scutello oblongo, apice obtuso ;
elytris versus apicem ampliatis, dense et fortiter punctatis, trans-
verse in medio rugulosis, punctis in tertia longitudinis parte raris,
seriatis, subobsoletis ; subtus cum femoribus cyaneus ; coxis par-
tim, femorum basi, tibiis internis, tarsorum articulis duobus primis
flavescentibus. Long. 4 mm. ©.
23. L. pauxillus. Suffr. mss. Hunter-River. Queensland.
Oblongo-ovalis, nitidus, flavo-brunneus; capite ruguloso-punc-
tato, medio subdepresso ; antennis obscure flavis vel apice fuscis ;
pronoto transverso, non gibboso, obsoletissime oblique impresso,
ruguloso-punctato, tuberculis inæqualibus flavis obsito, linea media
longitudinali lævi, irregulariter interrupta; scutello triangulari,
truncato, rugoso, medio longitudinaliter carinato ; elytris medio-
criter et dense punctatis, costulis quatuor irregularibus interruptis,
plus minusve perspicuis notatis, rugulis transversis apiceque pal-
lide flavescentibus ; prosterno pectoreque medio nigro-fuscis. Long.
3-3 1/2 mm.
©. Minor, antennis corporis longitudini æqualibus.
24. L. crassicostatus. N. sp. Montgne des Pins.
Oblongus, opacus, rufo-ferrugineus; capite tenuiter ruguloso-
punctato ; antennis versus apicem fuscis; pronoto valde gibboso, a
media basi utrinque ad latera subarcuatim impresso; linea media
versus basin sublævi in disco impressa, tenuissime ruguloso-granu-
lato, velutino, rufo-brunneo, margine apicali, linea media longitu-
dinali, lateribusque pallide flavis, margine basali anguste piceo :
scutello triangulari, subtruncato; elytris oblongo-quadratis, ob-
tusis, tenuiter et dense punctatis, quinque-costatis, costa le pone
scutellum arcuata, interrupta, 2* elevata, versus apicem incras-
sata; pectore nigro, abdomine pedibusque pallide flavis. Long.
2 mm. O'.
25. L. Ssemicostatus. Suffr. mss. Queensland.
Oblongus, subnitidus, rufo-ferrugineus, supra purpureo-micans ;
antennis pedibusque ferrugineis ; capite dense ruguloso-punctato ;
pronoto antice subgibboso, a media basi ad angulos anticos sat for-
titer impresso, densissime ruguloso-punctato, margine postico an-
XLIV
guste nigro, cirinula longitudinali elevata, medio interrupta; seu-
tello lævi, basi nigro et foveolato; elytris apice flavescentibus,
tenuiter et dense subseriatim punctatis, longitudinaliter costatis,
costis transversim subtilissime rugulosis, alternantibus, 2, 4, 6et8
longioribus ; margine basali et sutura dimidia antica parte nigris.
Long. 4 mm. ©.
26. L. nigrolineatus. N. sp. Montagne des Pins.
Oblongus. subnitidus, rufo-ferrugineus, capite parce punctulato,
fronte ad marginem oculorum nigra; antennis articulis 4 primis
nigris (cœteri desunt); pronoto densius et fortiter punctato, disco
subgibboso, a media basi ad angulos anticos utrinque modice im-
presso, carinula lævi longitudinali abbreviata, margine postico an-
guste nigro, lateribus late flavis, scutello minuto, oblongo, nigro ;
elytris pallide flavis, subseriatim punctatis, costis quatuor sub-
elevatis, 3 abbreviata; vittulis longitudinalibus nigris, vittula
1 longiori, 2 et 4 in medio interruptis, 3 in declivitate maculæ-
formi ; abdomine flavo, genubus, tibiis apice tarsisque nigris. Long.
ele mm:
SCHIZOSTERNUS. Gen. nov.
Antennæ filiformes, versus apicem subcompressæ.
Oculi profunde sinuati.
Prothoracis margine postico utrinque sinuato, denticulato, me-
dio lobato, tridentato ; angulis posticis acutis.
Scutellum quadratum, declive.
Prosternum antice productum, dilatatum, reflexum, postice
rhomboïdali, apice anguste et profundissime emarginatum.
Ce genre fait partie du groupe des Cryptocéphalites ; c’est une
modification remarquable du genre Loxopleurus. Le prosternum est
fortement concave sur sa longueur par la réflexion du bord anté-
rieur ; au delà des hanches, il est dilaté, puis rétréci, mais le som-
met, au lieu d’être entier, présente une profonde échancrure
étroite et embrassant une saillie médiane et longitudinale du méso-
sternum.
S. albogularis. N. sp. Nouvelle-Hollande.
Oblongus, nitidus, ater; capite dense ruguloso-punctato, linea
media longitudinali subimpressa, iævi; oculis magnis, in fronte
approximatis; antennis corpore brevioribus, articulo 1° oblongo-
quadrato, compresso, 2 brevi, obconico, 3 et 4 gracilibus, 5 versus
XLV
apicem dilatato, cœteris longitudine subæqualibus, compressis ;
pronoto regulariter convexo, parcissime punctato; scutello qua-
drato, Iævi, basi foveolato; elytris subcylindricis, obtusis, punc-
tato-striatis, seriebus novem plus minusve regularibus ; angulo.
suturali rotundato; prosterni mesosternique medio et ablominis
processu antico pallide flavis;, lateribus pronoti, macula marginali
in medio longitudinis elytrorum, abdominis lateribus et apice ru-
fescentibus. Long, 3 mm. ®.
Var. Abdomine toto rufo.
M. Lelièvre montre à l'assemblée un exemplaire vivant du Bom-
byx (Antheræa) Pernyi, Guérin-Méneville, du nord de la Chine;
c’est une femelle qui est en train de pondre sur les parois de la
boîte où elle est renfermée.
M. Lelièvre fait à ce sujet la communication suivante :
Cette belle espèce de Bombyx est depuis longtemps exploitée
dans les contrées dont elle est originaire et y donne une matière
textile qui habille des populations entières, et arrive, par le com-
merce, sur les marchés d'Europe.
La chenille se trouve principalement dans les parties monta-
gneuses.
On doit son introduction en France à l’abbé Perny, qui, en ayant
remis un assez grand nombre d'œufs à feu Guérin-Méneville, tenta
en 1855 leur première éducation.
En Chine, on obtient aisément deux productions de coques par
an, la première en été, juillet, et la seconde à l’arrière-saison, sep-
tembre et octobre.
L'évolution complète de la chenille peut durer de six semaines à
deux mois environ.
Le papillon sort de son cocon peu de jours après la chrysalida-
ton, l’accouplement et la ponte ont lieu immédiatement, et les
œufs éclosent dix ou douze jours après, à la température ordinaire.
La soie du B. Pernyi est brune comme celle nommée bussah.
Cette soie bussah à été introduite en Europe par le commerce an-
glais.
Elle provient des énormes cocons de l’Antheræa Mylissa de Fa-
bricius, dont les produits donnent les fameux foulards de l’Inde.
Le cocon du B. Pernyi est fermé comme celui du Sericaria mori,
et peut par conséquent être dévidé par les mêmes procédés.
Pour obtenir de bons résultats, il est nécessaire de surveiller at-
tentivement l’éclosion des œufs qui a toujours lieu de grand matin.
I faut tenir à la portée des petites chenilles des feuilles de chêne
bien fraîches, car à peine sorties de l'œuf, elles courent avec agi-
lité et se mettent à manger sur le champ. Elles sont d’abord noires
XLVI
et ressemblent à première vue à la chenille de notre vulgaire Sa-
turnia carpini. Aux autres âges, leur couleur est d'un beau vert de
plus en plus intense, et les tubercules de leurs anneaux prennent
des couleurs différentes. Au dernier âge, ces tubercules s’effacent
presque complètement, et il se montre sur les côtés des trois ou
quatre anneaux qui suivent les segments thoraciques portant les
pattes écailleuses, des taches argentées, luisantes et plus ou moins
grandes, assez semblables à celles que l’on peut admirer sur les
quatre ailes de l’insecte parfait. .
Pour activer leur accroissement et les tenir en bonne santé, il
faut avoir soin, lorsque les vers deviennent grands, et à l’époque
qui précède et suit les mues, d'arroser largement les feuilles soir
et matin, à l’aide d’un simple goupillon. En les observant avec
attention, on s’aperçoit que les chenilles, surtout après la troisième
mue, et lorsque la journée a été chaude et orageuse, hument avi-
dement les gouttelettes d’eau qui tombent sur les feuilles.
J'ai d’abord tenté les deux éducations annuelles comme en
Chine ; mais la seconde génération n'ayant point réussi à cause des
premiers froids survenus, fin septembre-octobre, alors que la plu-
part de mes vers entraient dans leur troisième mue, j'ai préféré
placer les coques filées en juillet-août dans un endroit frais, un cel-
lier par exemple, et me contenter d’une seule éclosion du Bombyx
en mai-juin de l’année suivante. J'ai toujours obtenu le premier
papillon du 10 au 15 mai.
Aussitôt né, le mâle recherche la femelle avec ardeur. L’accou-
plement se fait à toute heure, mais surtout le soir; il dure de 22 à
24 heures, et souvent le même mâle, d’une vigueur peu commune,
satisfait trois ou quatre femelles successivement.
Les deux sexes se ressemblent de tout point, sauf que le mâle à
les antennes fortement pectinées. La ponte est de 150 à 230 œufs.
Je ne saurais trop recommander de placer les vers dans un en-
droit chaud et bien aéré, mais surtout à l'abri de toute mauvaise
odeur ambiante. Je me sers avantageusement de biberons que je
remplis d’eau fraiche et bien pure ou encore de sable humide; j'y
fais tremper des rameaux de chêne délivrés au préalable des four-
mis, araignées et autres ennemis des chenilles. On doit choisir de
préférence des branches prises sur le corps d’un arbre déjà fait, et
éviter les rejetons charnus provenant des cépées de l’année; les
feuilles en sont trop aqueuses et peuvent déterminer chez les vers
cette affreuse maladie connue sous le nom de flat. Du reste, elles
ont en outre l'inconvénient de se flétrir très-vite, même avec le
pied baigné dans l’eau.
Le Quercus pedunculata est, de toutes les espèces de chêne, celle
qu'elles paraissent préférer,
Mééai
XLVII
Il faut s'abstenir rigoureusement de toucher aux chenilles qui
rejettent par la bouche, au moindre contact, une liqueur d’un brun
jaunâtre, ce qui les affaiblit. D'ailleurs lorsqu'elles sont grosses, il
serait impossible, sans les blesser, de les détacher de la branche où
elles sont comme cramponnées; on leur arracherait les pattes
membraneuses plutôt que de leur faire lâcher prise.
Un bon système, afin d’obvier à cet inconvénient, consiste à pla-
cer les biberons nourriciers en cercle, en laissant le centre libre,
et quand les vers ont achevé de consommer ces feuilles, ou que ce
qui reste se flétrit, on intercale d’autres biberons au milieu, garnis
de nouvelles branches, qu’on a soin de faire toucher aux premières
et les vers ne tardent point à gagner cette nourriture fraîchement
cueillie.
On peut, en continuant ainsi, faire parcourir aux chenilles tou-
tes les phases de leur existence et leur voir enfin, après avoir subi
leurs quatre mues, faire leurs cocons en repliant une des folioles du
dernier bouquet sur lequel elles ont fini de se développer.
C'est assurément parmi toutes les espèces séricigènes, nouvelle-
ment importées en Europe, la plus facile à élever.
M. Lelièvre fait voir une boîte à insectes d’un nouveau système
inventé par M. Heron Royer, de Paris. Cette boite a, extérieure-
ment, la forme du carton ordinaire, mais elle est à double ferme-
ture ; lorsqu'on a soulevé le premier couvercle, en carton, on en
trouve un second, en vitre, bordé de velours et maintenu par une
charnière en toile.
La séance est levée à 9 heures.
Assemblée mensuelle du 1‘ juillet 1876:
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 3 juin est ap-
prouvé,
Le Président annonce que M. E. Abeille de Perrin, de Marseille,
membre effectif, a été nommé membre à vie, après avoir effectué
le paiement de deux cents francs fixé par les statuts.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
XLVIIT
M. de Selys-Longchamps adresse la communication suivante :
Dans le Bulletin de juin de l’Académie royale de Belgique, j'ai
continué la publication du Synopsis du grand genre Agrion. J’ai
communiqué à notre Société, en mai, le tableau des sous-genres
composant la première partie, ceux dont les femelles sont pourvues
d’une épine vulvaire. La seconde partie, renfermant les sous-genres
qui sont dépourvus de cette pointe ou épine au bout du 8° seg-
ment, comprend douze sous-genres, que Je classe ainsi qu'il suit :
l'° section : secteur inférieur du triangle naissant avant la ner-
vule basale postcostale (ces sous-genres habitent surtout l'hémi-
sphère tempéré boréal).
A. Des taches postoculaires claires circonscrites.
A. Abdomen extrêmement grêle, son dessin presque semblable
dans les deux sexes; coloration vert métallique.
S.-G. 9. Nehalennia, de Selys.
(Six espèces de l'hémisphère boréal et du Brésil.)
B. Abdomen moins grêle, son dessin différent selon le sexe ;
coloration moins métallique (souvent bleue).
S.-G. 10. Agrion, Fab.
(Vingt-six espèces de l'hémisphère boréal, quelques-unes
seulement de l'Afrique et de l'Amérique méridionales).
B. Pas de taches postoculaires circonscrites.
A. Coloration rouge.
S.-G. 11. Pyrrhosoma, Charp.
(Trois espèces : Europe, région méditerranéenne et
Californie).
B. Coloration bronzée sur fond bleu ou jaunâtre.
S.-G. 12. Erythromma, Charp.
(Cinq espèces : Europe et région méditerranéenne, Amérique).
Les sous-genres de la 2° section sont caractérisés dans le tableau,
mais les espèces ne sont pas encore publiées :
2° section : secteur inférieur du triangle naissant à la nervule ba-
sale postcostale ou à peine auparavant.
$ 1°. Sous-genres de l’ancien continent.
A. Des taches postoculaires claires circonscrites. Abdomen grêle
ou médiocre, à dessin différent selon le sexe.
bi,
>
MERS
XLIX
a. Prothorax de la femelle muni au bout de deux tiges
renversées en avant.
S.-G. 13. Pseudagrion, de Selys.
(Afrique et Asie tropicales et Malaisie. Types : Agrion fur-
cigerum, Ramb., decorum, Ramb., pruinosum, Burm.
b. Prothorax de la femelle simple.
S.-G. 14. Xanthagrion, de Selys.
(Australie : Type : Telibasis selandica, de Selys).
B. Pas de taches postoculaires circonscrites. Abdomen médiocre,
à dessin presque semblable dans les deux sexes.
a. Coloration jaune ou rougeâtre. Cils des tibias mé-
diocres.
S.-G. 15. Ceriagrion, de Selys.
(Afrique et Asie tropicales, Malaisie. Types : Agrion coro-
mandelianum, Fab. et glabrum, Burm.).
b. Coloration verte et noire. Cils des tibias longs, très-
divariqués (mâle inconnu).
S.-G. 16. Argiagrion, de Selys.
(Une espèce nouvelle : A. leoninum, de Selys, de Sierra
Leone).
$ 2. Sous-genres du nouveau continent.
A. Des taches postoculaires circonscrites.
a. La nervure médiane aux ailes inférieures du mâle
s’écartant subitement de la costale à partir du ptéro-
stigma ; le 10° segment terminé en fourche redressée.
Abdomen médiocre.
S.-G. 17. Anisagrion, de Selys.
(Type : A. anisopterum, de Selys, de l'Amérique centrale.)
b. La nervure médiane normale, dans les deux sexes ;
le 10° segment du mâle non fourchu. Abdomen excessi-
vement long et grêle. s
S.-G. 18. Telagrion, de Selys.
(Type : A. mecistogastrum, de Selys, de l'Amérique méri-
dionale tropicale).
B. Pas de taches postoculaires circonscrites.
a. Abdomen long ou très-long. Coloration verdätre ou
pote Onglets à dent Re très-forte.
S.-G. 19. Leptagrion, de Selys.
(Types : A. macrurum et dorsale, Burm., de l'Amérique
méridionale tropicale).
ANNALES DE LA S0C, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XIX, g
b. Abdomen médiocre. Coloration rouge. Onglets à dent
inférieure plus petite. |
S.-G. 20. Erythragrion, de Selys.
(Types : À. dominicanum Selys, filiola Pérty, de l'Amérique
tropicale).
Après la publication des espèces appartenant à ces sous-genres,
il restera encore à donner, pour compléter les Agrionines, les
grands genres Amphicnemis Selys, Agriocnemis Selys, et Hemiphlebia
Selys.
Parmi les Agrions de la seconde partie (sans épine vulvaire),
nous possédons en Belgique : la Nehalennia speciosa, localisée dans
la Campine; les Agrion pulchellum Vander L., puella L., hastulatum
Charp., lunulatum Charp., scitulum Ramb., mercuriale Charp., Lin-
den Selys; les Pyrrhosoma minium Harris, tenellum De Villers,
et enfin les Zrythromma najas Hansem. et viridulum Charp.
Le P. tenellum ne se trouve guère qu’en Campine et l'A. lunulatum
aux environs d’Arlon. Les autres espèces sont presque toutes com-
munes sur les étangs.
M. de Borre dit qu'il vient encore d’observer, il y a deux jours,
un certain nombre d'exemplaires du Phosphænus hemipterus Fabr.
dans les massifs d’arbustes de la place du Trône à Bruxelles.
MM. Pierret et de Lafontaine rendent sommairement compte de
l’excursion annuelle de la Société, très-contrariée par le mauvais
temps et à laquelle ils ont seuls pris part. Le premier jour ils ont
visité Salzinne près Namur, et le lendemain, ils se sont rendus à
pied de Namur à Rhisnes.
Parmi les coléoptères rencontrés, aucune espèce n’est à signaler.
M. Pierret a recueilli des hémiptères et en donne la liste sui-
vante :
NOMS D'APRÈS LE CATALOGUE DU D' A. PUTON (1875)
déterminés par M. L. LETHIERRY de Lille.
Ælia acuminata, commune, S.
Neottiglossa inflexa, peu commune, S.
Peribalus vernalis, assez rare, R.
Coreus hirticornis, peu commun, R.
Miris lœvigatus, commun, $. et R.
Calocoris striatellus, commun (en juillet) R.
Pycnopterna striata, assez rare (en juillet et août) R.
TES
Heteyocordylus tibialis, très-commun (en juillet et aout) S.
Globiceps flavonotatus, assez rare, S.
Anthocoris nemoralis, (toute l’année) S.
Salda saltatoria, très-commune, R.
Nabis rugosus, très-commun, $. et R.
S signifie Salzinne ; R signifie Rhisnes.
Les indications placées à la suite des noms se rapportent à la
faune du département du Nord.
M. Capronnier donne lecture de la note suivante :
Dans la séance du 4 mars dernier, j'ai eu l'honneur de vous sou-
mettre, Messieurs, un petit travail sur l'influence de différents
verres colorés employés dans le but de conserver les collections
d'histoire naturelle. Il a été constaté, ainsi que l’avait indiqué
M. Félix Plateau, que le jaune était la couleur la plus efficace’
pour la conservation des insectes.
Après la susdite communication, quelques-uns de mes honorés
collègues m'avaient posé la question de savoir si les couleurs des
verres colorés que j'avais employés, et qui n'avaient opéré que sur
la couleur carminée, conserveraient leurs mêmes propriétés sur
les autres couleurs des insectes. Pour pouvoir répondre à cette
demande, j'ai continué l'expérience en tous points comme dans
celle communiquée le 4 mars. J’ai employé dans le même laps de
temps les verres semblablement colorés (verre incolore, bleu, vert,
violet et jaune).
_ J'ai remplacé, dans chaque boîte, les ailes carminées de lépido-
ptères par le jaune, le vert et le bleu : le jaune représenté par Papilio
Machaon L., et Urapteryx Sambucaria L. ; le vert par Geometra Papi-
lionaria, L. et le bleu par Lycœna Adonis Hb.
Après 90 jours d’exposition dans la boîte au verre incolore, le
Jaune de Machaon est sensiblement devenu plus foncé ; le jaune
de Sambucaria, sans pâlir, est devenu plus brunâtre, le vert de
Papilionaria est complétement détruit et le bleu de Adonis est resté
intact.
Sous l'influence du verre jaune, comme je le supposais du reste,
les différentes couleurs n'ont pas changé de teinte.
Les verres bleu, vert et violet, ont agi respectivement comme
dans l'expérience du 4 mars.
Il est donc bien confirmé que la couleur jaune reste le meilleur
préservatif; ainsi la teinte du jaune du Machaon n’a pas augmenté
de valeur. Cette singularité est caractéristique, car chacun sait
que le jaune de cet insecte devient plus intense avec le temps. J’ai
constaté ce fait également sur les jaunes de toute cette famille chez
7
LII
les exotiques; néanmoins cette augmentation n'est qu'une transi-
tion de la décomposition, car au bout d’un certain nombre d’années
d'exposition à la lumière du jour, le Machaon devient blanc.
Quant au bleu, il est resté indifférent, comme je m'y attendais,
car j'ai eu déjà l’occasion de constater sa solidité, surtout lorsqu'il
est métallique.
M. Capronnier fait ensuite voir les ailes qui ont servi à ces ex-
périences.
La plupart des membres présents prennent part à la discussion
sur cette question.
M. Candèze croit qu’il serait intéressant d'examiner l’effet que
produirait, pour des expériences de ce genre, le passage des rayons
lumineux à travers une solution de sulfate de quinine. Il a été
reconnu en photographie que cette solution, quoique incolore, à
le pouvoir de détruire l'effet des rayons chimiques.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du ÿ août 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 3/4 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1% juillet est
approuvé. |
Le Président annonce le décès de l’un des membres effectifs
de la Socièté, M. Ch. Piochard de la Brülerie, de Saint-Florentin
(France).
Le Conseil d'administration, depuis la dernière séance, a admis.
trois membres effectifs : M. H. Donckier de Donceel, aide prépara-
teur au Musée royal d'Histoire naturelle, à Forest, près Bruxelles,
présenté par MM. Ch. Donckier et Preudhomme de Borre; M. le
docteur Szmolay, à Temesvar (Hongrie), présenté par MM. Preud-
homme de Borre et Dubois, et M. Louis Lecatte, à Saint-Josse-
ten-Noode, prèsenté par MM. Lambrichs et Capronnier.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. Pierret demande la parole pour faire la communication
suivante :
M. Fondu a eu l’obligeance de me donner, il y a quelques jours,
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LIIT
deux exemplaires du Graphosoma lineatum, pris par lui au mois
de juillet sur des ombellifères, aux environs de Dinant.
Ayant remarqué que cette jolie Scutelléride n’était pas men-
tionnée dans le Catalogue du Département du Nord de M. Le-
thierry, je consultai celui-ci sur la valeur de cette capture, et il
me répondit qu'elle était très-intéressante; dans les ouvrages de
MM. Amyot, Serville, Fieber, Mulsant et Rey, l'espèce est notée
comme plus rare à mesure qu’on s’avance davantage vers le Nord,
et les premiers de ces auteurs la disent même peu commune aux
environs de Paris.
M. Mélise fait la communication suivante :
Le 16 juillet dernier, j'ai pris à Watermael : Ophonus punctu-
tulus, Duftschm. (laticollis Dei.).
Ce carabique est très-rare et c'est la seconde fois seulement
qu'on le trouve en Belgique. Notre collègue, M. de Borre,en a
capturé un exemplaire il y a quelques années déjà à Boitsfort.
M. de Borre fait voir à l'assemblée deux exemplaires femelles
du Niptus hololeucus Falderm. Ce coléoptère avait été signalé en
Belgique pour la première fois par M. Weyers (séance du 7 juin
1871). M. Fologne vient de le retrouver en très-grande quan-
tité cet été dans les anciens locaux de l’école militaire, rue de
Namur.
M. de Borre lit ensuite le passage suivant, extrait d’une lettre
qu'il vient de recevoir de notre collègue, M. le docteur Bar,
résidant actuellement à Maroni, dans la Guyane française :
« Après avoir mürement réfléchi aux diverses opinions qui ont
été exprimées à l’occasion de la Breyeria borinensis, je suis arrivé
à une manière de voir qui me reste personnelle, quoique je ne me
permette de la formuler qu'avec une réserve qui est d’autant plus
grande que je n'ai point vu les empreintes et qu’elle n’a pu se fonder
que sur la description, d’ailleurs très-claire, que vous en avez
donnée. Ma conclusion a été qu'il s'agissait de quelque grande
espèce d’hémiptère homoptère, ordre qui, comme vous le savez,
offre, avec une nervulation très variée, un système presque com-
plet de nervulation longitudinale et des exemples fréquents de
nervules transverses secondaires, qui manquent toujours chez les
lépidoptères.
« Quant à l'opinion émise par M. de Saporta, que les lépidoptères
n'ont pu exister sur le globe qu'après l'apparition des fleurs pha-
nérogames, je suis loin de la partager, car le nombre des lépido-
ptères qui ne butinent pas est très-grand. En effet, plus de la moitié
des Érycinides paraissent, pendant leur dernier état, observer le
LIV
jeune le plus absolu. Je possède de ces charmants papillons qui
passent leur existence presque constamment posés sous les feuilles,
à peu près 330 espèces de la Guyane française, ce qui m'a conduit
à les observer soigneusement pendant plus de 25 années. Non-seu-
lement le plus grand nombre ne butinent pas sur les fleurs, mais
encore elles ne recherchent pas davantage les fruits pourris et
autres matières végétales décomposées. Ce qui semblerait indiquer
que, chez certains lépidoptères, la nutrition n’a lieu qu'à l'état de
chenille. Dans ce cas, il ne serait pas étonnant que des recherches
ultérieures dans les terrains houillers amenassent la découverte
de traces bien caractérisées de lépidoptères. »
La séance est levée à 8 1/4 heures.
Assemblée mensuelle du ® septembre 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 aout est ap-
prouvé.
Le Président prend la parole et s'exprime ainsi :
« La Société vient de perdre un de ses membres fondateurs,
« Le Docteur Breyer est mort le 9 août dernier.
« Tous les membres présents à Bruxelles l’ont accompagné à sa
dernière demeure.
« Né à Berlin en 1812, d'un père qui lui-même était médecin, le
jeune Breyer fit ses premières études dans cette ville.
« À sa sortie du gymnase, en 1831, toute son ambition se
bornait à devenir pharmacien et il entra comme apprenti dans une
officine de Potsdam. Mais à cette époque agitée, l’assujettissement
à un travail de liboratoire convenait peu à un jeune homme actif
et qui s’ignorait encore lui-même.
« Il quitta bientôt Potsdam, se rendit d’abord à Strasbourg, puis
à Chaumont, où il s’engagea dans la légion étrangère. Au bout de
deux ans, il se lassa de la guerre contre les Arabes et obtint son
congé en 1833.
« Son père désirait qu'il se vouât à la médecine et il se fit
inscrire comme étudiant dans cette faculté à l'Université de Halle.
Mais il ne tarda pas à s’y faire remarquer parmi la jeunesse turbu-
Émis ia",
-
LV
lente qui peuplait alors les universités allemandes, et, en 1835, il fut
non-seulement exclu de l’université, mais condamné à six années
de détention dans une forteresse comme ayant fait partie d’une
société secrète.
« Après deux années passées dans la forteresse de Magdebourg,
.son père obtint sa grâce. Le jeune Breyer sortit donc de prison,
mais en même temps il favorisa l'évasion de deux amis condamnés
pour crime de haute trahison.
« Il ne lui restait qu’à s'enfuir, il parvint à gagner l'Angleterre
et de là la Belgique. Il reprit ses études à l’Université de Liège,
partageant son temps entre la faculté et des intrigues politiques
qui attirèrent sur lui la surveillance assidue de la police.
« Le hasard m'a fait trouver la preuve que cet esprit éminem-
ment actif et chercheur s'était, à Liége même, livré à des études
très-sérieuses sur l’héliographie, alors que la découverte de
Daguerre était annoncée, mais non encore publiée. Vous lirez avec
intérêt, dans le Bulletin de l’Acadèmie, une communication faite
le 5 octobre 1839, par M. le professeur Morren, et une lettre de
Breyer lui-même, lue à la séance du 9 novembre suivant. (Bull.
Acad. 1839, II, p. 293 et 370.)
« Il paraît que c’est le désir de pouvoir continuer ces recher-
ches, qui détermina Breyer, vers la fin de cette année, à venir
poursuivre ses études médicales à Bruxelles; cependant je n’ai pu
savoir s’il a donné suite à ses premiers travaux sur l’héliographie.
« Au bout de peu de temps, Breyer obtint le diplôme de docteur
en médecine et il aborda résolûment la pratique de l’art de guérir ;
doué d’un rare esprit d'observation, d’une grande conscience, il
ne voyait dans la science acquise que le moyen de pousser plus
loin ses études : aussi était-il devenu l’un des médecins les plus
occupés et les plus considérés de la capitale.
« L'âge et l'expérience qui en est la conséquence, avaient adouci
ce qu'il y avait jadis d’un peu âpre dans ses convictions politiques
et philosophiques. Réclamant pour lui-même la liberté, il respec-
tait celle d'autrui. Sa grande bienveillance, l'extrême bonté de
son cœur, son désintéressement, lui avaient trouvé beaucoup
d'amis; malheureusement, toutes ces amitiès ne furent pas égale-
ment désintéressées et plusieurs devinrent ruineuses pour celui
qui en était l’objet.
« Breyer fut l’un de ceux qui coopérèrent à la fondation de notre
Société ; il ne cessa jamais de prendre une part assidue aux travaux
communs. Ses connaissances, aussi variées qu'étendues, lui per-
mettaient d'intervenir utilement dans les questions qui semblaient
étrangères à la spécialité dans laquelle il s'était circonscrit ; ses
observations, souvent originales dans la forme, étaient toujours
LVI é
frappées au coin du bon sens. Parmi les discussions auxquelles il prit
une part importante, je rappellerai celle sur la parthénogénèse.
« Brever fut président de la Société en 1859 et 1860. Récem-
ment j'ai eu l’occasion de rappeler que c’est lui le premier qui,
dans son discours de sortie, a démontré la nécessité de faire
entrer l’histoire naturelle dans le cadre de l’enseignement moyen.
Grâce à un concours de circonstances heureuses, la voix de notre
président a été entendue et la réforme qu'il réclamaitestaujourd'hui
accomplie.
« Breyer laisse une collection lépidoptérologique très-importante,
non-seulement à raison de sa richesse, mais encore à cause de la
sûreté des déterminations. 11 serait vivement à regretter que cette
collection fût perdue pour la science. Sa place est dans un musée
public. »
L'Assemblée êmet le vœu que le Gouvernement s’empresse d’ac-
quérir, pour le Musée royal, la collection de notre savant et
regretté collègue.
Trois nouveaux membres effectifs viennent d’être admis par le
Conseil d'administration : M. le D' Eugène Dugès, à Guanajuato
(Mexique), présenté par MM. Chapuis et Preudhomme de Borre ;
M. le D" J. Ch. Jacobs, à Bruxelles, et M. Gustave Pescatore, doc-
teur en droit, privat-docent à l’Université de Marburg, en Hesse,
présentés par MM. Preudhomme de Borre et H. Donckier de Don-
ceel.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. lé D' E. Dugès adresse du Mexique, par l'intermédiaire de
M. le D' Chapuis, un mémoire accompagné de figures, ayant pour
titre : Description des métamorphoses de Minturnia dimidiata Lac.,
Coléoptère du groupe des Mégalostomides. MM. Chapuis et de Borre
sont nommés commissaires pour l'examen de ce travail.
Le Secrétaire donne lecture de la lettre suivante, en date du
23 août dernier, qui vient de lui être adressée par M. F. Plateau :
« Mon cher confrère,
« Je viens d'assister à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), à la
cinquième session de l'Association française pour l'avancement des
sciences. La section de zoologie était peu nombreuse ; les commu-
nications scientifiques n’y ont cependant pas manqué. Je m’em-
presse de vous adresser le résumé de celles qui concernent l'Ento-
% L\II
mologie, espérant qu'elles intéresseront d'autant plus la Société
que, par suite de circonstances inévitables, elles ne seront proba-
blement publiées que dans un an.
« M. À. Roujou, professeur à 11 Faculté des sciences de Clermont,
a donné lecture d’un travail tendant à prouver que les différences
qui existent entre l’œil des vertébrés et celui des articulés sont
beaucoup moins considérables qu’on ne le suppose. L'auteur adopte
pleinement les vues modernes : le corps cristallinien des articulés
répondrait au bâtonnet rétinien des vertébrés, ete. Ce mémoire, en
grande partie théorique, est peu susceptible d’analyse.
« M. Félix Plateau, professeur à l’Université de Gand, lit une
notice intitulée : L'instinct des insectes peut-il être mis en défaut par
des fleurs artificielles ? Expériences faites à propos d'une observation de
M. R. Vallette. Mes savants confrères ont encore présente à la mé-
moire l'observation de M. Vallette sur le Macroglossa stellatarum.
(Séance du 3 avril 1875). Jouissant d’un jardin, j'ai voulu m'adres-
ser aux insectes quelconques volant librement et offrir à leur con-
voitise des fleurs artificielles dans des conditions variées. Bien que
je considère mes essais comme encore insufiisants, j'ai eru pouvoir
en déduire les conclusions suivantes :
« 1° La couleur plus ou moins vive des fleurs n’attire que fort
peu d'insectes, parmi lesquels les lépidoptères diurnes, groupe à
instinct faiblement développé.
« 2° Les insectes perçoivent entre les fleurs naturelles et les
fleurs artificielles de même forme et de même couleur des diffé-
rences qui échappent à un observateur non prévenu; différences
assez grandes, non seulement pour ne permettre aucune erreur,
mais encore pour déterminer dans certains cas de la méfiance.
« 5° Si les insectes se dirigent, à distance, presque sans hésitation,
vers les fleurs naturelles qui doivent leur fournir leur nourriture,
ils sont probablement guidés jar un autre sens que la vue seule.
« M. Jousset de Bellesme, professeur à l'Ecole de médecine de
Nantes, a donné communication d’une observation intéressante sur
les métamorphoses de 11 Zibellula depressa : La larve et la nymphe
de cette espèce sont petites, comparativement au volume de l’in-
secte parfait. Peu de temps après l’éclosion, on voit ce dernier
grossir rapidement. L'auteur, comme nous l’aurions fait tous, a
d'abord supposè que cette distension des téguments se faisait par
introduction d'une grande quantité d’air dans le système trachéen.
Mais il n’en est rien; quand on ouvre un individu encore mou,
mais ayant atteint son volume définitif, les trachées sont encore
affaissées et plissées. C’est le tube digestif qui sert ici d'instrument ;
l'animal avale une quantité énorme d'air, distend ainsi le canal
alimentaire et par suite les téguments, jusqu’au moment où ils ont
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX, l
LVTIT
acquis la raideur nécessaire pour permettre le vol. Cette fonction
du tube digestif est assurément nouvelle et curieuse. »
M. de Borre fait voir, accompagné de quelques hyménoptères
qui en sont sortis et qu'il a reconnus
être le Pelopœus histrio Lepelletier et
Serville, un nid en terre argileuse
qui lui a étéenvoyé de Bahia (Brésil),
par notre collègue, M. A. de La-
cerda.
« Dans une des boîtes, » dit M. de
Lacerda, dans la lettre annonçant
cet envoi, «vous trouverez un nid
d'hyménoptères dont les insectes
vont tout autour de la petite boîte
qui le renferme. Ils ont construit ce
nid adossé à une des branches de
mon lustre à gaz; aussitôt que l'in-
secte a fermé les trous, je l'ai enlevé,
et tous les jeunes sont nés chez moi,
c'est-à-dire dans une armoire. Ils
sont sortis un à un, et je crois qu'il en naïîtra encore pendant le
voyage. »
M. de Borre ajoute que cette dernière supposition ne s’est pas
réalisée.
M. de Borre fait ensuite voir, accompagné de trois autres hymé-
noptères, un fragment d’un nid formé de cellules en matière papy-
racée, comme ceux de nos guëpes, envoyé également par M. de
Lacerda.
I montre enfin un nid plus grand, d’une substance analogue,
très-écrasé, qui vient de lui être envoyé par M. A. Cogniaux, con-
servateur aux Herbiers du Jardin botanique de l’État. Ce nid, qui
se trouvait sur une branche de Schinus terebinthifolius, arbre de
la famille des Anacardiacées, a été recueilli en 1843, par le Docteur
Stephan, dans la province de Minas-Geraes, au Brésil. Beaucoup
d'exemplaires d’une petite espèce de Vespide y sont encore écrasés.
Notre collègue, M. Hennuy, avait envoyé à M. de Borre, la
croyant rare, une chrysalide dorée de l'espèce Vanessa Lo, prise à
Bouvignes, près Dinant. La chenille avait dû en être piquée, car il
en est sorti 43 petits Chalcidiens.
À la dernière séance, M. Pierret avait signalé la capture, à
Dinant, par M. Fondu, de deux exemplaires du Graphosoma linea-
LIX
tum. M. de Borre en a retrouvé, dans les collections du Musée,
deux exemplaires, pris aussi à Dinant par M. Hennuy.
M. Van Segvelt demande la parole et fait voir un exemplaire
d'une Donacia qu’il regarde comme étant la D. brevicornis Ahrens,
espèce qui n’a pas encore été indiquée en Belgique, mais dont La-
cordaire cite la capture à Aïx-la-Chapelle par M. Foerster. M. Van
Segvelt a pris cet exemplaire le 27 juin de cette année, à Lanae-
ken, près de Maestricht.
Il fait voir ensuite deux Longicornes nouveaux pour la faune
belge, pris par un jeune entomologiste de Malines, M. Alph. Lamal.
Ce sont : le Criocephalus rusticus L., pris dans un grenier à Malines,
le 17 juin 1876, et une variété brun-clair de l’Zsarthron luridum L.,
prise à Muysen, près de Malines, au mois de juin 1875.
M. Van Segvelt fait enfin voir deux exemplaires Go‘ et © du
Crabro vagus et trois Chrysides. Tous ces Hyménoptères sont éclos
hors d’une petite motte de terre recueillie contre un mur.
M. Dietz annonce qu'il a pris au printemps de cette année, dans
le polder d’Austruweel, près d'Anvers, un exemplaire de la va-
riété à pattes noires sur une cinquantaine d'exemplaires de la Do-
nacia nigra Fabr. Dans sa Monographie des Phytophages, Lacordaire
dit n'avoir vu de cette variété qu’un seul exemplaire, venant de
Dalmatie.
M. H. Donckier demande la parole pour donner lecture du tra-
vail suivant :
NOTE SUR QUELQUES PHYTOPHAGES NOUVEAUX OÙ RARES
POUR LA FAUNE BELGE.
Occupé à classer les Phytophages du Musée royal d'Histoire
Naturelle, déterminés par MM. Allard, Chapuis, Lefèvre, Sauveur
et Tappes, j'ai, d’après le conseil de M. A. Preudhomme de Borre,
noté les espèces qui n'avaient pas encore été signalées en Belgique
et celles indiquées comme rares pour la Faune, ou circonserites
dans certaines localités.
J’ai fait précèder d’un astérisque les espèces nouvelles. Quant à
celles rares ou localisées, j'ai reproduit entre guillemets des
extraits du catalogue des coléoptères indigènes, extraits notant les
habitats déjà connus.
Les collections du Musée enrichissent de 25 le nombre de Phy-
tophages recueillis en Belgique.
Crioceris brunnea F. « peu commun » Hertogenwald, l'ex. pris par
M. Miedel.
LX
Cryptocephalus pini L. « fréquent aux environs de Bruxelles » 3 exem-
plaires pris par M. E. Van Segvelt à Lanaeken.
* C. aureolus Suffr. Dieghem, M. Vincent. — Roumont, M. Purves.
— Vielsalm, M. Breyer. — Samson et Poix, M. de Borre. —
Rochefort, M. Crépin.
Cette espèce assez répandue, doit avoir êté confondue avec le
C. sericeus L. avec lequel le C. aureolus Suffr. offre beaucoup d’ana-
logie.
* C. cœruleus Goeze. Tilleur, M. de Borre.
C. marginatus Fabr. « Environs de Bruxelles et près de Namur. »
Samson, M. de Kempeneer.
Bromius obscurus L. « Peu répandu. » Angleur, M. de Borre.
* Oreina tristis Fab. (1) La Cambre. Printemps 1876. M. Bran-
quaert.
* Timarcha montana Fairm. Hockai, M. Chapuis.
Gonioctena pallida L. « Très-rare » Hockaï, M. Miedel.
Phratora tibialis Suffr. Woluwe-Saint-Lambert, M. Meuris. —
Ramet et Groenendael, M. de Borre. — Mons, où elle est tres-
abondante, M. Bonaert. — Roumont, M. Purves.
* Crepidodera nitidula L. Angleur, M. de Borre.
* Graptodera pusilla Duft. Liège, M. de Borre.
* Longitarsus lateralis Hlig. Comblain-au-Pont, M. de Borre.
. luridus GI]. « Assez rare partout, Bruxelles, Ostende, Laroche. »
Jemeppe et Awans, M. de Borre.
. parvulus GYyIL. « Peu répandu, Blankenberg, Bruxelles. » Je-
meppe, La Cambre, Calmpthout et Grammont, M. de Borre.
. pusillus GYIL «3 exemplaires pris à Bruxelles et à Blanken-
berg » Jemeppe, M. de Borre.
*_L. obliteratus Rosenh. Flémalle-Haute, M. de Borre.
* L. pellucidus Foud. Hollogne-aux-Pierres, M. de Borre.
*_L. ballotæ Marsh. Jemeppe, M. de Borre.
L. ochroleucus Marsh. « Laroche » Jemeppe, M. de Borre.
* _L. viduus Jemeppe, M. de Borre.
L. melanocephalus Gy1. Bruxelles, M. Roelofs.
* _L. femoralis Marsh. Comblain-au-Pont, Flémalle-Haute et Calmpt-
hout, M. de Borre.
* L. lœvis Duft. Harmignies, M. Bonaert. — Jemeppe et Liège,
M. de Borre.
*_ Aphthona atrocærulea Steph. Grammont, M. de Borre.
OURS cos CR
(1) M. Branquaert, jeune entomologiste bruxellois, pense avoir pris cette belle
espèce subalpine, dans le courant du mois de mai, à l’endroit appelé Drève de
Lorraine. Cette trouvaille est, sans contredit, la plus intéressante parmi celles
qui sont signalées dans ce petit travail.
LXI
* A. hilaris Kirby. Angleur, Jemeppe, Engis, Liège, Kincampois,
Chaudfontaine, Embourg, Saintes, Bruxelles, Grammont,
Ostende, Hennuyères, Denderleeuw, Slykens et Saventhem,
M. de Borre.
* Phyllotreta pœciloceras Kunze. Jemeppe, M. de Borre.
* P. punctulata Marsh. Jemeppe, M. de Borre.
* P. nigripes Panz. Jemeppe, Liège, Angleur et Saint-Nicolas, M. de
Borre.
* P. melxna [lig. Jemeppe, M. de Borre.
P. ochripes Curt. Angleur, M. de Borre.
P. vittula Redt. « Namur. » Chaudfontaine, Jemeppe et Bruxelles,
M. de Borre.
P. undulata Kutsch. Liège, Vielsalm, Saint-Nicolas, Jemeppe et
Bruxelles, M. de Borre.
* P. lepidü Hoffm. Hollogne-aux-Pierres, M. de Borre.
Sphæroderma cardui Gvl. « Rare, dunes, provinces de Namur et
de Liège. » Saint-Gilles, M. de Borre.
Psylliodes chrysocephala L. « Commun dans les dunes. » Saint-Gilles,
M. de Borre.
* P. cuprea Hoffm. Grammont, M. de Borre.
* P. attenuata Hoffm. Droixhe et Angleur, M. de Borre.
* P. marcida [lig. Ostende, M. de Borre.
* P. chalcomera Ilig. Harmignies, M. Bonaert.
* P. luteola Müller. Jemeppe et Hollogne-aux-Pierres,M. de Borre.
Luperus cireumfusus Marsh. « Spa, Dinant, Laroche. » Angleur,
Vielsalm et Theux, M. de Borre.
M. H. Donckier annonce ensuite que son père, M. Ch. Donckier,
a trouvé un lépidoptère nouveau pour la faune : Cucullia Lychnitis
Rbr., Dup. II, 36,3. Staudinger, n° 1714. Il en à trouvé en 1875
cinq chenilles, qui ne sont pas encore écloses. A la date du 12 juillet
1876, les chrysalides étaient toujours vivantes.
M. Ch. Donckier signale encore comme étant devenue très-abon-
dante aux environs de Liêge, l’Acidalia Herbariata F. — Pusillaria
Hb. Dup. VIII, 173, 5, — Microsaria Boisd. Staudinger, n° 2148.
M. Putzeys annonce qu’une espèce, très-rare partout, du genre
Calosoma, le C. sericeum, prise déjà une fois près du Camp de
3everloo, a été reprise au commencement d'août par M. Roelofs,
à Putte, province d'Anvers.
M. de Borre croit avoir entendu dire que cette espèce se prend
sur les champs de pommes de terre.
M. Putzeys répond que le fait n’aurait rien d’étonnant, car le
Calosoma sycophanta, que l’on a l'habitude de ne chercher quesur les
chênes, autour des nids de Processionnaires, se trouve en nombre
sur les choux, dans les jardins, aux environs de Hasselt.
LXII
M. Dietz dit qu'on a observé aux environs d'Anvers que le
Calosome sycophante se nourrissait d'araignées faucheuses.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 7 octobre 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbil de l'assemblée mensuelle du 2 septembre est
approuvé.
Le Président annonce l'admission d’un nouveau membre effectif :
M. Alfred Mori, à Bruxelles, présenté par MM. Preudhomme de
Borre et H. Donckier de Donceel.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. Putzeys offre à la Société, de la part de M. Dehousse, profes-
seur à l’Athénée de Liège, un certain nombre de Leptinotarsa decem-
lineata, des œufs et des larves à différents degrés de développement,
rapportés par lui de Montréal (Canada). D'après les renseignements
recueillis sur les lieux par M. Dehousse, la première année (1875)
de l'apparition de ce coléoptère à Montréal, les ravages ont été
insignifiants, mais cette année, ils ont été considérables.
Des remerciements sont votés à M. Dehousse.
Il est donné lecture des rapports de MM. Chapuis et de Borre
sur le travail de M. E. Dugès : Description des métamorphoses de
Minturnia dimidiata Lac. L'assemblée, conformément aux conclu-
sions des rapporteurs, vote l'impression de ce travail dans les
Annales, en l’accompagnant d’une planche de dessins.
M. Putzeys donne lecture du travail suivant, envoyé par
l’auteur :
NOTE SUR UN GENRE NOUVEAU DE LA TRIBU DES TROGIDES
PAR E. CANDÉÈZE.
La tribu des Trogides constitue, parmi les Lamellicornes, un
groupe d'insectes fort naturel. Démembrès des anciens Arénicoles
de Latreille, ils se distinguent nettement par plusieurs carac-
LXITII
tères, dont l’un des plus saillants est le nombre des segments
de l’abdomen réduit à cinq.
Les Trogides se divisent à leur tour en deux sections, suivant
la contractilité ou la non-contractilité du corps. Les types de
ces sections sont : les Trox, d’une part, et les Acanthocerus, de
l’autre.
Les Trox sont répandus sur tout le globe : l’ancien continent
tout entier, les deux Amériques et le continent austral en ont
des représentants, assez également répartis pour qu'il soit difii-
cile d’entrevoir où s’est montrée primitivement cette forme de
Scarabéides.
Dans la même section que les Trox, figurent quelques genres
peu nombreux en espèces, qui s’en distinguent par la structure
de la massue antennaire, dont le premier article emboîte plus
ou moins les autres, disposition que l’on retrouve du reste dans
d’autres genres, tels que les Phanœus, les Odontœus, ete. On ne
connaissait jusqu'ici que des représentants américains et austra-
liens de ces Trogides à premier article de la massue antennaire
concave et emboîtante. Une découverte récente de M. de Lans-
berge, à Java, comble cette lacune.
L'espèce dont ils’agit a, au premier abord, l'aspect d’un Phæo-
chrous, de la tribu des Æybosorides ; mais un examen plus attentif
ne laisse aucun doute sur sa véritable place, qui est à côté du
genre américain Anaïdes. Voici ses caractères :
PHŒOCHROOPS, Cand.
Tête oblongue; mandibules saillantes, arquées en dehors, con-
caves en dessus; labre médiocrement grand, en rectingle trans-
versal; menton oblong; palpes maxillaires et labiaux assez
longs, terminés par un article oblong graduellement épaissi
depuis la bise jusqu'au sommet. — Antennes courtes, de dix
articles, le premier garni de cils, la massue lenticulaire, son
premier article concave, emboîtant les deux suivants. — Yeux à
demi-cachés sous les angles antérieurs du prothorax. — Prothorax
plan, beaucoup plus étroit que les élytres. — Écusson petit,
oblong. — KElytres amples, convexes, dilatées en arrière, recou-
vrant entièrement le pygidium. — Pattes assez longues, les jambes
antérieures denticulées extérieurement et munies, en outre, de
trois dents également espacées et s’en détachant à angle droit ;
tarses assez longs; crochets simples.
L'espèce sur laquelle j’établis ce genre a des rapports évidents
avec l’Anaïdes fossulatus Westw.; mais diverses particularités,
LXIV
portant sur presque tous les organes, ne permettent pas de la
placer à côtë de ce dernier sous la même désignation générique,
abstraction faite de la provenance si différente.
Fhœocroops Lansbergei, Cand.
Brunneus, nitidus, longe Ssparsim fulvo-cihatus ; prothorace crebre
fortiterque punctato; elytris convexis, margine breviter, postice latius
explanatis, lineis tribus elevatis, interstitüis minus dense et parum pro-
funde punctatis. — Long. 12 mil. Lat. 7 mil].
Habitat in Java, prope Buitenzorg.
M. de Lafontaine exprime le regret que M. Candèze n'ait pas
joint à sa note un dessin représentant les caractères du nouveau
genre.
M. de Borre prend la parole et fait la communication suivante :
D.ns le numéro de février dernier du Bulletin scientifique du
Département du Nord se trouve une note très-intéressante de
M. R. Moniez sur un Diptère nouveau de la famille des Muscides,
la ZLucilia bufonivora Moniez, dont les larves, déposées à l'état
d'œufs aux yeux des crapauds, dévorent vivants ces batraciens,
tout comme la terrible Lucilia hominivora, de la Guyane, attaque
l’espèce humaine.
Il y a quelques jours, M. De Pauw, contrôleur des ateliers du
Musée royal d'histoire naturelle, qui à passé plusieurs semaines
à fouiller des cavernes préhistoriques aux environs de Dinant,
m'a rapporté un crapaud qu'il avait pris au village de Maurenne,
après avoir remarqué que ce crapaud, vivant, quoique très-souffrant,
avait la moitié droite de la face, entre la mâchoire supérieure et
l'orbite, dévorée par des larves. Ce crapaud, que je mets sous
vos yeux, avait été placé aussitôt dans l'alcool, ce qui a empêché
de pouvoir suivre le développement du diptère. Les larves, au
nombre d’une douzaine, ont une longueur de plus d’un centimètre,
et il me paraît probable qu’elles doivent être celles de l'espèce
observée et découverte par M. Moniez dans le département du
Nord.
Le numéro d'août et septembre du même Bulletin nous apprend
que le même diptère a êté repris par M. Lelièvre, à Valenciennes,
et, contrairement à l'opinion de cet entomologiste, M. le profes-
seur À. Giard pense que l'espèce en est bien réellement distincte
des autres Lucilia déjà connues.
M. de Selys-Longchamps dit que, bien que ne s'occupant pas
LRN
de diptères, il a recueilli depuis longtemps ceux qui se rencontrent
à Waremme, et il y a distingué au moins quatre formes parmi les
Lucilia, soit espèces, soit variétés, soit différences sexuelles.
M. Mélise dit qu'à l'excursion de la Société à Nieuport, il y a
quelques années, il a observé un très-grand nombre de petites
mouches vert-métallique, hibitant les Dunes, où le Bufo calamita
est si abondant. Il en a conservé plusieurs et se propose de véri-
fier si elles ne sont pas de l'espèce décrite par M. Moniez.
M. Weyers, au nom de M. Mors, donne lecture de la note sui-
vante :
Dans la dernière séance, M. Van Segvelt a mentionné comme
nouveaux pour la faune belge, deux longicornes. Je ne me rappelle
pas s’ils ont déjà été renseignés dans nos catalogues ou dans nos
bulletins, mais je les possède dans ma collection, de provenance
belge, depuis plus de 25 ans.
Le Criocephalus m'a été donné par notre collègue, M. Roelofs,
qui l'avait pris en assez grande abondance dans des sapins cariés
à Genck en 1852 ou 1853. I y aurait lieu d'examiner, sur les difié-
rents exemplaires répandus dans les collections et pris en Belgique,
à quelle espèce ils appartiennent, car, en Allemagne, se trouvent
à peu près également répandus : le Criocephalus rusticus L., et le
Criocephalus epibata, Schiôdte.
J'ai pris deux exemplaires de l’Zsarthron luridum L. dans la gare
du Luxembourg, lors de sa construction, sur des bois approvi-
sionnés pour la voie et provenant de Belgique.
Comme renseignements locaux, je possède dans ma collection
un exemplaire du Aonohammus sutor L., qui a été capturé par mon
beau-frère, M. Eugène Van Berkelaer, en 1845, dans un bois de
sapins, situe contre la route de Tervueren et près d’une clairière
où conduit le ravin de Rouge-Cloitre.
Dans la même séance, M. Donckier a indiqué le Bromius obscu-
rus L. comme peu répandu, tindis que tous les entomologistes
bruxellois savent qu'il se trouve en grande abondance dans la
forêt de Soignes, aux environs de Groenendael, de Waterloo, de
la Hulpe, etc., etc., sur une espèce d'Épilobe dont je ne me rap-
pelle pas le nom spécifique.
La Crioceris brunnea F. n’est pas rare au printemps aux environs
de Groenendael, la Hulpe, etc., sur le Polygonatum multiflorum L.,
et quelquefois aussi sur la Convallaria majalis L.
I y à probablement erreur quant à la découverte de l'Oreina
tmistis F. à Bruxelles. Les Oreina sont des insectes exclusivement
alpestres et leur existence, comme celle d’ailleurs de tous les
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX. L
LXVI
phytophages, est intimement liée à celle des plantes qui ne se
montrent pas dans notre flore belge, surtout celle des terrains ter-
tiaires.
M. de Borre dit que les Oreina, quoique alpestres, ne se rencon-
trent pas aussi exclusivement que M. Mors le pense, dans les
localités alpestres ; ainsi il en a été récemment cité une capture,
accidentelle du reste, dans le département de la Seine-Inférieure.
(Bull. de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, 1876,
p. 13.)
M. Van Segvelt dit que M. Miedel a pris cette année, assez
abondamment, dans une localité de la Campine, le Criocephalus
r'ustiCus.
M. de Selys prend la parole et lit le travail suivant :
NOTE SUR UN VOYAGE SCIENTIFIQUE FAIT EN ALLEMAGNE, EN AUTRICHE
ET EN HONGRIE EN 1876, PAR M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
L’excursion de six semaines que j'ai faite cet été (du 9 août au
20 septembre), avait un double but : assister au Congrès d’Anthro-
pologie et d'Archéologie préhistorique qui se réunissait à Pesth,
du 4 au 11 septembre, et voir les Névroptères Odonates qui exis-
tent dans les principaux Musées se trouvant sur la route que je
m'étais tracée.
Notre Société accueillera, je pense, un court résumé de mes notes.
Les sciences zoologiques étant sœurs, et bon nombre de nos
collègues ne se bornant pas à l'étude exclusive de l’entomologie,
je demande la permission, chemin faisant, de dire quelques mots
relatifs aux collections d'animaux vertébrés, et même de citer
quelques espèces d’une rareté hors ligne, qui m'ont frappé, en
jetant un coup d'œil rapide sur ces groupes.
Je suivrai l'ordre de mon itinéraire. Ma première étape en
quittant la Belgique fut :
S Strasbourg.
Le Musée possède des collections fort importantes, notamment
pour les vertébrés et la paléontologie.
M. le professeur Schimper, bien connu par ses voyages, ses
magnifiques travaux sur les végétaux fossiles, etc., imprime à la
direction de cet établissement une grande activité. Entre autres
raretés, j'ai remarqué un Teleosaurus,un superbe squelette de Cervus
megaceros et la collection la plus complète, je pense, des espèces vi-
vantes des genres Capra et Ovis.
LXVIL
Parmi les oiseaux, ilexiste un Alca impennis, L. en mauvais état,
mais qui pourrait être réparé, je pense, sans altérer sa valeur
scientifique, attendu que les parties essentielles ne sont pas incom-
plètes, et qu’il n y manque qu'une portion de petites plumes, les
unes blanches, les autres noires, qui pourraient être remplacées
par celles d’une espèce voisine.
On sait que le grand Pingouin est considéré comme éteint depuis
environ trente ans, et que le nombre des exemplaires conservés
dans les collections est assez restreint. On en connaît en tout, dans
les collections : 71 ou 72 peaux, 9 squelettes et 65 œufs.
Munich.
J'eus la mauvaise chance de ne pas trouver à Munich M. le pro-
fesseur von Siebold, qui, lors de son passage à Liége, il y a quel-
ques années, voulut bien m’accorder une journée à Longchamps,
pour examiner nos poissons d’eau douce et m'initier à la connais-
sance des hybrides, que l’on rencontre dans les Cyprinidées. A
l’époque de la publication de ma Faune belge (il y a 54 ans), ces
hybrides étaient encore regardés comme des espèces particulières.
La collection de poissons de Munich est d’ailleurs splendide. Je
me permets une remarque à propos des hybrides : il serait utile
que, dans les musées, on indiquât sur les étiquettes, non seulement
le nom sous lequel ils ont été décrits, mais encore celui des deux
espèces dont ils proviennent.
J’ai examiné encore un beau squelette de Cervus megaceros, et deux
Alca impennis passables. Il paraît que le Felis Lynx est définitive-
ment éteint en Bavière.M. le Docteur Max Gemminger, auteur de la
Fauna Boica et très-versé dans l’entomologie, s’est montré d’une
grande obligeance pour moi. M. le Docteur Kriechbaumer qui s’oc-
cupe des Névroptères, a réuni au Musée des collections entomolo-
giques très-importantes. J'ai pu vérifier les types d’Odonates
recueillis par feu le professeur Perty pendant son voyage au
Brésil.
Vienne.
I y avait pour moi un intérêt capital à examiner la collection
d'Odonates illustrée par les mémoires qu’a publiés M. le professeur
Docteur Friedr. Brauer, chargé aujourd’hui de la partie malacolo-
gique du Musée. M. le Docteur Rogenhofer dirige l’Entomologie.
Ces savants se sont montrés pour moi d’une rare obligeance, ce
dont je les remercie en mon nom, mais surtout au nom de la
science, car cela m'a permis, après examen des types, de faire con-
LXVII
corder mes déterminations avec celles du Docteur Brauer et de
constater l'existence de plusieurs espèces d’Agrion nouvelles
pour moi et qui seront décrites dans le Synopsis que je publie en
ce moment. La collection d'Odonates est d’ailleurs une des plus
riches qui existent.
M. Brauer m'a montré chez lui des aquarium fort intéressants,
dans lesquels il est parvenu à conserver et à multiplier diverses
espèces d'Entomostracés des genres Apus et Branchipus. Plusieurs
sont exotiques et nouvelles pour la science.
La collection d'oiseaux dirigée par M. von Pelzeln, ornitholo-
giste bien connu, brille par la présence de types fort rares ou
méme uniques, tels que :
Le Notornis alba (White), dont il n'y à pas d'autre exemplaire
dans les collections ; il vivait à l'ile Norfolk.
La Drepanis pacifica (Gm.), les deux seuls exemplaires connus; de
Tahiti.
Deux Mestor productus, (Gould), de l'ile Norfolk.
Un A{ca impennis.
Ces quatre espèces d'oiseaux sont aujourd'hui éteintes, de même
que le Palapteryx elephantopus et un Dinornis ; ces deux derniers
représentés par des squelettes complets.
La collection de poissons, célèbre par les travaux de feu
M. Heckel, s'augmente chaque jour par les soins de M. Stein-
dachner, l'habile directeur du Musée, qui se voue à l'étude de
l’Ichthyologie.
M. Brunner de Wattenwyl était absent pour un voyage scienti-
fique, mais, grâce à la bonne recommandation qu'il avait laissée
pour moi, et sous la conduite gracieuse de M. le Docteur Hermann
Krauss, qui s'occupe êg Le etavec distinction des Orthoptè res,
et va publier une one des Tettix, j'ai pu voir l'immense
collection rassemblée par M. Brunner; c’est sans doute la plus
riche qui existe ; elle se compose de plus de quatre cents grands
tiroirs dans un état de préparation et de conservation admirable,
sans parler d'un nombre énorme de bocaux et de tubes où les Or-
thoptères dans l’alcool conservent toutes leurs formes et se prêtent
aux investigations anatomiques.
À la Ménagerie de l'Empereur, à Schænbrunn, j'ai remarqué
les Aurochs (Bison europæus) et les Bouquetins (Capra ibex) qui s’y
reproduisent. Ce sont, comme on sait, deux espèces qui sont sur le
point de s'éteindre. Il paraît que l'on fait en ce moment des essais
pour réintroduire le Bouquetin dans certaines parties des Alpes
autrichiennes,.
À Vienne, j'ai encore visité M. Erber, chez qui l'on trouve des
animaux et des squelettes magnifiquement préparés par M'° Ca-
LXIX
roline Hammer, qui fut l'objet d'une distinction flatteuse lors de
la dernière exposition internationale de Vienne. M. Erber, connu
par ses voyages entomologiques, est d’ailleurs un naturaliste
instruit. J’ai eu beaucoup de plaisir à voir chez lui une Sirène lacer-
tine, qu’il conserve vivante depuis longtemps.
Buda-Pest.
Le Musée national s'accroît rapidement et suit les progrès que la
Hongrie accomplit en toutes choses depuis quelques années.
Les collections entomologiques sont importantes. Il y en a de
spéciales et fort complètes pour les espèces du pays, ce qui esttrès-
utile, aussi bien aux naturalistes de la contréequ'aux étrangers, qui
ont de cette façon la possibilité de se rendre compte immédiate-
ment de la faune locale. De telles collections indigènes (concernant
toutes les classes d'animaux) existent également dans la plupart
des Musées que j'ai visités en Allemagne, en Scandinavie et au
British Museum. On ne peut que féliciter M. Edouard Dupont
d’en avoir organisé une pour les Vertébrés au Musée de Bruxelles.
Remarquons d’ailleurs, à l'honneur de notre Société entomolo-
gique, que, dès sa fondation, elle prit l'initiative en Belgique d’un
travail de ce genre en s'efforçant de rassembler une collection
d'insectes indigènes, qui se continue sous son patronage et pourra
sans doute se compléter d’ici à quelques années, lorsque de jeunes
spécialistes se seront suffisamment adonnés à l'étude de certains
ordres, tels que les Diptères et les Hémiptères, dont la Société
n’a pu encore publier de catalogues raisonnés, faute de matériaux
coordonnés.
La collection de Vertébrés indigènes de Buda-Pest est fort belle.
Mentionnons parmi les oiseaux une Procellaria exotique, tuée sur
le Danube, et que M. le professeur Frivaldsky regarde comme
l’hæsitatu de Kuhl. L'oiseau est grisàtre, plus clair en dessous.
J'ai remarqué au Musée de Boulogne-sur-Mer un individu adulte
tué sur la Manche. Ce sont, je crois, les seuls exemplaires de
cette espèce tropicale que l’on ait observés jusqu'ici en Europe.
Il est inexact, au contraire que l’Accentor montanellus, ni l Uragus
sibiricus aient été observés en Hongrie. D’après les renseignements
que l’on m'a donnés, il paraît que le Castor est maintenant éteint
dans cette contrée.
M. Frivaldsky est du reste un excellent entomologiste, qui m'a
guidé dans l’examen des Odonates de son Musée, où j'ai vu plu-
sieurs espèces rares ou même nouvelles.
LXX
Augsbourg.
Le Musée local, rassemblé par une société particulière, renferme
beaucoup de choses intéressantes,notimment pour la paléontologie.
J'y ai vu plusieurs beaux Odonates de la pierre lithographique.
Stuttgart.
M. le professeur Docteur Krauss voulut bien me guider au
milieu des collections qui sont sous sa direction. Celle des reptiles
secondaires entre autres, est d’une richesse incomparable. Parmi
les oiseaux, il y a un bel Alca impennis.
Sur les bassins du parc, j'ai remarqué un cygne hybride, à ce
que je crois, de l’Olor et de l’atratus.
Darmstadt.
Collections remarquables, surtout pour les vertébrés fossiles et
les oiseaux. Il y a plusieurs reptiles secondaires fort rares, un
magnifique squelette de Mastodonte, un Halitherium presque com-
plet,etc. Parmi les oiseaux empaillés, un Casuarius uniappendiculatus
(Blyth), le Nestor notabilis, (Gould) enfin un magnifique À {ca impennis
à rémiges secondaires bien liserées de blanc, comme chez l’un des
exemplaires du British Museum. En pirlant une dernière fois de
cet oiseau, je crois utile de noter que tous les exemplaires que
j'ai vus dans les collections en Europe, sont en plumage de noces,
excepté un individu que j'ai examiné en Irlande, à Dublin, et
qui est en plumage d'hiver, ayant le devant de la gorge blanc. Je
ne crois pas qu'il existe de figure de l’impennis dans cette livrée.
J'ai pu examiner les Odonates, peu nombreux il est vrai, mais
qui contiennent quelques types importants décrits par le Docteur
Brauer.
Excursions entomologiques.
Ce n’est pas par leur réussite qu’a brillé mon voyage. La saison
était trop avancée, le temps me manquait pour m'y livrer et d’ail-
leurs, lors de mon retour, les pluies continuelles m'ont empêché
d'y consacrer quelques jours dans le Tyrol allemand, comme je
me l'étais proposé.
Pendant une des courses archéologiques, je devrais dire plutôt
pendant une des fêtes splendides que l'hospitalité hongroise a
offertes aux membres du Congrès, j'ai pu, le 6 septembre, à Valco,
près de Güdollo, me faire une idée rapide des insectes qu'on y voit
LXXI
|
à cette époque. Il y avait beaucoup d’Orthoptères {Mantis, Phane-
roptera, Acridium), mais fort peu de Lépidoptères. Le plus remar-
quable était la Colias Chrysotheme, que l’on reconnaît parfaitement
au vol, à sa nuance d’un jaune plus foncé que l’Hyale, plus clair
que l’Ædusa et qui est tout aussi difficile à prendre que cette
dernière.
Auparavant, le 18 août, pendant une excursion au lac de Kœ-
nigsée (environs de Salzbourg), deux espèces d’Ærebia volaient
en abondance. On voyait la Vanessa Prorsa sur les troncs d'arbres
coupés, et, au hameau près de la sortie du lac, quelques Odonates,
parmi lesquels 1l n'y à à mentionner que la Cordulia metallica
éloignant courageusement les grandes Æschna, le Cordulegaster biden-
tatus, et le Pyrrhosoma minium. Ce dernier, remarquable à cause de
l’époque tardive de son apparition, expliquée sans doute par la
basse température d’un lac étroit et profondément encaissé, où le
soleil ne peut arriver que pendant peu d'heures de la journée.
Au Congrès d'Archéologie, je fus heureux de revoir, après
38 années, le professeur Bertoloni, le savant entomologiste de
Bologne. À Vienne et à Pest, j’eus la satisfaction de rencon-
trer les deux délégués du gouvernement belge auprès du Con-
grès international de Statistique qui se réunissait aussi à Pest,
MM. Faider, président de notre Académie, et Sauveur, notre col-
lègue, directeur-général de l'instruction publique.
Le temps me manquant, j'ai dû consacrer celui dont je pouvais
disposer à l'examen sérieux des Odonates, afin d’en faire profiter
les travaux que je continue à publier; c'est pourquoi je n’ai pu en
général me rendre un compte détaillé de l’importance relative des
autres collections entomologiques. Qu'il me suffise de dire que
presque partout une grande extension est donnée à cette branche
de la zoologie ; que tout est clissé et déterminé autant que possible ;
que l’on ne voit presque nulle part de traces d'insectes rongeurs,
et que les professeurs et les custos des Musées que j'ai visités sont
d'une obiigeance et d’une grâce parfaite pour faciliter les recher--
ches des travailleurs sérieux.
Le Secrétaire communique l'extrait suivant d’une lettre de
M. J. Lichtenstein :
» Je voudrais bien avoir quelque chose d'intéressant à communi-
quer à notre Société, mais j'ai été presque toute l’année en voyage
et n'ai guère étudié que ies Phylloxériens. Mon collègue, M. Valéry
Mayet, a pu faire pondre la Mylabris melanura et en obtenir les
larves, qui sont de gros triongulins, presque le double de ceux des
Lytta, mais, malgré nos efforts réunis, nous n'avons pas pu les
élever. Jai trouvé dans les nids du Colletes fodiens des coques de
LXXTI
Sitaris, encore peu avancées et qui ne me donneront l'insecte
qu'au printemps ; je suis assez intrigué sur cette espèce, qui ne sera
ni l’humeralis, qui vit sur les Anthophores, ni la Colletis qui vit chez le
Colletes succinctus et qui paraît à présent, en septembre, ni enfin
l'apicalis, qui ne vient qu'au bord de la mer. Enfin nous verrons. »
» J'ai essayé l'élevage en liberté du Bombyx Yama-mai, et, sur
cent chenilles lâchées sur les arbres, j'ai pu trouver à présent
25 cocons vides dans les feuilles des chênes, ce qui prouve qu'au
moins un quart est venu à bien. J'ai pris aussi trois papillons dans
mon jardin, volant comme le Bombyx Pyri, au crépuscule. »
” Pour les Rhipiptères, j'ai pris une trentaine de Polistes, avec des
tubes de Xenos Rossi dans les anneaux de l'abdomen, mais je n'ai
obtenu que deux exemplaires ailés de ces gentils petits animaux,
que je pique à côté des Myodites subdipterus. Ts en ont toute l'allure
et leur première larve est tout à fait un triongulin, dont les trois
ongles sont remplacés par une petite ventouse. »
M. Maurissen écrit qu’il a pris un bel exemplaire de l'Osmoderma
eremita dans une maison de campagne à Hoesselt (Limbourg), le
3 août dernier. Il a capturé dans la même localité quelques exem-
plaires, mais plus bien frais, de la Lycæna Alcon F. I en offre pour
la collection de la Société.
A propos de cette capture, M. de Selys dit qu'il ne croit pas que
Lyc. Damon qu'on a indiquée près d'Anvers, ait été réellement
prise en Belgique.
M. Weinmann pense aussi que cette capture doit être regardée
comme douteuse.
M. Thirot à chargé M. Mélise de vouloir bien signaler à la
Société la capture de deux exemplaires de Zycæna Corydon SQ
dans un champ de trèfles à Auderghem.
Plusieurs membres craignent qu'il n’y ait une erreur de dêter-
mination et pensent que la capture de cette espèce dans la localité
indiquée est peu vraisemblable. M. Thirot est priè de vouloir bien
communiquer ses exemplaires.
M. Weyers signale l'Astynomus ædilis comme ayant été fréquem-
mert capturé cette année. Il en fait voir un bel exemplaire pris par
M. ‘ean Van Volxem, près de Vilvorde.
N. Weyers signale encore les nombreuses fourmis ailées qu'on
a pu voir cette année dans les premiers jours d'octobre à Bruxelles
et «ux environs. L'époque avancée de ce phénomène est remar-
quable.
LXXIII
M. Van Segvelt fait voir une espèce d'Hydrocanthare nouvelle
pour la faune et qu'il a prise le 22 septembre dernier à la Tête de
Flandre, près Anvers, dans un ruisseau d’eau saumâtre rempli
d’Ulva lactuca. C'est le Colymbetes notaticollis Aubé, espèce rare,
suivant Aubé et Erichson, et indiquée seulement d’un petit nombre
de localités du nord de l'Europe.
M. Donckier demande la parole et donne lecture du travail
suivant :
NOTE SUR QUELQUES CURCULIONIDES NOUVEAUX OU RARES
POUR LA FAUNE BELGE.
En continuant le classement des collections du Musée royal
d'Histoire naturelle, j'ai aussi continué à noter les espèces nou-
velles pour la Faune belge et celles qui n’y étaient connues qu’à
quelques localités, alors que les collections du Musée possédaient
ces insectes provenant d’autres localités non encore indiquées
dans le catalogue et ses divers suppléments.
Les Curculionides avaient déjà été classés une première fois en
1874, par notre collègue M. Van Segvelt, qui avait noté quatorze
espèces nouvelles ; mais, depuis cette époque, MM. Desbrochers des
Loges et Tournier ayant encore déterminé quantité d'insectes, un
reclassement était devenu nécessaire. En faisant ce travail, j'ai
encore trouvé douze espèces qui n'avaient pas été prises en Bel-
gique jusqu’à ce jour. Dans la liste qui suit, je les ai fait précéder
d’un astérisque.
Otiorhynchus tenebricosus Herbst. Cet insecte qui était indiqué comme
rare dans le Brabant et les Flandres, a été pris à Barvaux,
Theux, Pépinster, Plainevaux et Kinkempois par M. de Borre.
O. scabrosus Schh. N’était connu que dans la Campine, les Flandres
et les Ardennes, et encore y était-il rare. Le Musée en possède
un pris à Argenteau par M. de Borre.
O. ligneus OI. Suivant le catalogue, cet insecte n'avait été pris qu’à
Mons, Bruxelles et la Campine. M. de Borre en a capturé deux
à Jemeppe.
Erirrhinus nereis Payk. Cet Erirrhinus avait été trouvé dans le
Brabant, le Hainaut et le Limbourg. M. Purves en a pris un à
Roumont (Lux.)
Æ. pillumus Schh. Le catalogue ne l'indique qu'à Bruxelles. M. de
Borre en à pris un à Grammont.
* Dorytomus maculatus Marsh. Deux échantillons ont été pris à
Jemeppe et Ehein par M. de Borre.
ANNALES DE LA S50C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XIX. j
LXXIV
* D, bituberculatus Zetterst. À été capturé à Seraing par M. de Borre
et à Vliermael-Roodt par M. Maurissen.
Mecinus janthinus Germ. Cet insecte, indiqué comme très-rare dans
toute la Belgique, a été pris deux fois à Laeken par M. de
Borre. |
M. pyraster Herbst. Egalement indiqué comme très-rare en Bel-
gique. M. de Borre l’a trouvé à Jemeppe, Forêt (Liége), Molen-
beek-Saint-Jean et Ostende, et M. Vincent l'a découvert à
Bruxelles.
Hydronomus alismatis Marsh. Au dire du catalogue, cet insecte est
rare en Belgique. Il existe dans les environs de Liège, où M.de
Borre l’a capturé.
Brachonyx indigena Herbst. Renseigné comme très-rare et ne se
trouvant presque qu’en Campine. Les collections du Musée en
possèdent un qui a été pris à Vielsalm par M. de Borre.
Apion onopordi Kirby. N'avait jusqu’à présent été trouvé qu'à
Dinant. M. de Borre l’a pris à Flémalle-Haute.
A. pubescens Kirby. N'était indiqué qu'en Campine, où il est rare. Il
existe aussi à Kinkempoix où M. de Borre l’a pris.
* A. fuscirostre Fabr. Louette-Saint-Pierre, où M. Gravet en a cap-
turé un.
A. nigritarse Kirby. Aux localités de Bruxelles, Namur et Maes-
tricht, il faut ajouter Angleur, Ougrée, Flémalle-Haute, Gram-
mont et Ostende, où cet insecte a été pris par M. de Borre.
M. Maurissen l’a également capturé à Vliermael-Roodt.
A. assimile Kirby. Avait été trouvé à Bruxelles et à Louvain.
M. Stéphenne l’a pris à Furfooz, M. Maurissen à Vliermael-
Roodt et à Oirschot (Brabant septentrional), M. Le Comte à
Lessines, M. Purves à Roumont, M. Vincent à Auderghem,
M. de Borre à Grammont, La Hulpe et Jemeppe, M. De Kempe-
neer à Jette et M. Collard à Dinant.
A. tenue Kirby. Le catalogue le renseigne à Bruxelles, Ostende
et Blankenberg. M. de Borre l’a capturé à Slykens.
A. œæthiops Herbst. Aux localités de Bruxelles, Louvain et Mons, il
faut ajouter Maestricht, où M. Maurissen a trouvé cet insecte.
A. virens Herbst. Avait été trouvé à Bruxelles, Louvain et Gand.
M. de Borre l’a pris à Grammont et à Poix, M. Le Comte à Les-
sines et M. Maurissen à Vliermael-Roodt.
A. humile Germ. Le catalogue dit: » Trouvé très-rarement aux
environs de Bruxelles. » M. de Borre en a pris à Poix, à Viel-
salm et à Groenendael, M. De Kempeneer à Molenbeek-Sant-
Jean et M. Maurissen à Vliermael-Roodtet à Oirschot (Brabant
néerlandais) où il est très-abondant.
* A. livescerum Gy1h. Dinant, où M. Hennuy en a pris deux.
LXXV
* A. Hookeri Kirby. M. Vincent en a capturé un à Jette.
A. immune Kirby. Cet Apion était renseigné comme rare dans les
Flandres. M. Gravet l’a découvert à Louette-Saint-Pierre.
* A. angustatum Philippi. A été pris à Roumont par M. Purves.
A. Spencei Kirby. Le catalogue n'assigne aucune localité à cet
insecte en Belgique, mais il le dit rare. M. Gravet en a pris un
à Louette-Saint-Pierre.
Rhynchites Bacchus L. M. Hennuy a pris cet insecte à Dinant. Il était
renseigné comme rare dans le Hainaut. |
R. planirostris Mig. A la localité d’Angleur il faut ajouter Bruxelles
où M. Vincent l’a capturé.
R. minutus Gylh. Se prend rarement dans toutes nos provinces,
dit le catalogue. M. de Borre en a pris à Angleur, Ramet, Den-
derleeuw et Groenendael et M. Miedel à Louvain.
Magdalis duplicata Germ. Avait été pris à Postel, Turnhout et Be-
verloo. M. Purves l’a trouvé à Roumont. |
M. barbicornis Latr. Suivant le catalogue, cet insecte serait rare et
n'aurait été trouvé que dans le Brabant et le Hainaut. Le
Musée en possède trois de Flémalle-Haute, Jemeppe et Ougrée
où ils ont été capturés par M. de Borre.
M. flavicornis Schh. Ce Curculionide était indiqué dans le Brabant
et à Jemeppe. M. Maurissen en a pris à Vliermael-Roodt.
Balaninus venosus Germ. Est renseigné comme rare dans tout le
pays. M. de Borre l’a capturé à Carlsbourg, Liège, Jemeppe,
Bruxelles et Anvers.
* Bradybatus subfasciatus Gérstæk. M. de Eure a trouvé cet insecte
à Flémalle-Haute.
Orchestes fagi L. Est indiqué dans la forêt de Soignes. M. de Borre
l’a découvert à Saint-Gilles, La Cambre, Boitsfort, Groenendael,
Bruxelles, Carlsbourg et Grammont et M. Gravet l’a pris à
Louette-Saint-Pierre.
O. populi Fabr. Ce Curculionide est renseigné comme peu fréquent;
néanmoins M. de Borre en a pris quatorze à Jemeppe, M. Purves
deux à Roumont et M. Le Comte un à Lessines.
* Tychius pygmœus Brisout. M. de Borre en a reçu un de Carlsbourg.
* Sibinia potentille Germ. M. de Borre l’a pris à Jemeppe et à Ma-
lines et M. Maurissen à Oirschot (Brabant septent.)
* Nanophyes tamaricis Gylh. À été découvert à Louette-Saint-Pierre
par M. Gravet.
Gymnetron noctis Herbst. Le catalogue dit que cet insecte est très-
rare en Belgique. M. de Borre l’a pris à Goé et à Vielsalm.
Ceutorhynchus setosus Bohem. Ce Curculionide, indiqué comme très-
rare en Belgique, a été capturé deux fois à Vliermael-Roodt par
M. Maurissen.
« -
LXXVI
C. sulcicollis Payk. Est, paraît-il, rare en Belgique. M. de Borre en
a reçu deux de Carlsbourg et M. Vincent en a pris un à
Bruxelles.
* Cœliodes bimaculatus. Cet insecte a été trouvé à Carlsbourg par
les professeurs et élèves de l’école normale et à Vliermael-
Roodt par M. Maurissen.
* Baridius quadraticollis Bohem. M. De Kempeneer a trouvé cet
insecte à Saint-Josse-ten-Noode.
En outre je signalerai le Scolytus multistriatus Marsh. var. ulmi.
Chap. pris à Cureghem et le Scolytus rugulosus Ratzeb. capturé à
Jemeppe, tous deux par M. de Borre.
La séance est levée à 8 3/4 heures.
Assemblée mensuelle du 4 novembre 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
La séance est ouverte à 7 3/4 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 octobre est
approuvé.
Le Président fiit connaître que le Conseil vient d'admettre
comme membre effectif : M. F. Clemm, libraire, à Gand, présenté
par MM. Puls et Preudhomme de Borre.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. L. Lethierry adresse le travail suivant :
HOMOPTÈRES NOUVEAUX D'EUROPE ET DES CONTRÉES VOISINES.
Conosimus corsicus. Testaceus : pedibus et homelytris, præ-
sertim ad suturam, obscurè fusco-guttatis : Pronoto et vertice in
medio fuscis. Vertex pentagonalis, anticè in medio sat acutè angu-
latus. Pronoto in medio longior : carinà tenue longitudinale inte-
grà verticis, pronoti et scutelli pallidà. Long. 3 millimètres. —
Corse.
C. cœlato, Muls. similis; vertice longiore, anticè acutiore, differt.
Ressemble beaucoup au Conosimus cœlatus, Muls., dont il diffère
surtout par le vertex plus long, plus avancé en avant au delà des
yeux, son angle antérieur plus aigu.
Issus acuminatus. Testaceus : venis longitudinalibus home-
lytrorum, abdomineque suprà, nigris. Angustior : frons tumidula,
27
LXXVII
antè verticem rotundatim prolongata, carinis lateralibus obsoletis ;
pallida, transversè nigro trifasciata. Vertex pentagonalis, latior
-quâm longior, anticè obtusè angulatus, carinà longitudinale me-
dià nullà. Homelytra pallida, lateribus ad medium valdè angulatis,
posticè valdè attenuatis ; venis longitudinalibus septem nigris, pri-
mâ et secundà ad suturam ante medium conjunctis, teriià apicè
furcatà, post medium suturæ terminatà, quartà et quintà anticé
conjunctis, apicem ipsam homelytrorum attingentibus, sextà an-
ticè cum septimà (hac breviore) conjunctà, illà longiore, ad api-
cem terminatà. Long. 4 1/2 millim. — Oran (Algérie).
Testacé, avec le dos de l'abdomen noir, ainsi que les nervures
longitudinales des homélytres. Plus étroit que les autres espèces
européennes du genre. Front convexe, dépassant en avant le ni-
veau du vertex, à carènes latérales presque effacées, pâle, avec
trois bandes transverses noires, une au sommet, une au milieu et
une à la jonction du clypeus. Vertex pentagonal, plus large que
long, avancé en angle obtus en avant, mais débordé par le front,
sans carène longitudinale au milieu, mais orné en cet endroit d’une
ligne longitudinale pâle. Homélytres pâles à nervures noires, en
angle très-marqué sur les côtés vers le milieu de leur longueur,
diminuant brusquement en ligne droite à partir de cet angle, très-
étroites à l’extrémité qui, néanmoins pour chacune, est arrondie :
elles ont chacune sept nervures noires très-marquées ; la première
et la deuxième se rejoignent avant d'atteindre la suture avant son
milieu, la troisième est divisée en deux avant d'atteindre la suture
après son milieu, la quatrième et la cinquième se rejoignent en
avant, mais sont prolongées en arrière jusqu'à l'extrémité des ho-
mélytres ; la sixième se joint aussi avec la septième en avant, celle-
ci plus courte, l’autre atteignant l'extrémité ; une petite nervure
supplémentaire se détache en outre en dehors de la septième, vers
le tiers antérieur des homélytres, mais ne va guère au delà de
l'angle latéral médian. Quelques petites nervures transversales in-
colores, peu marquées, joignent entre elles les nervures longitudi-
nales.
Cette espèce s'éloigne beaucoup des autres par son front convexe
etses homélytres plus fortement rétrécies à l'extrémité : peut-être
devrait-elle former le type d’un nouveau genre?
J’en ai trouvé deux individus seulement à Oran, au sommet du
plateau qui sépare cette ville du village de Misserghin, en avril.
Tettigometra sanguinea. Rubro-sanguinea, clypeo et ab-
domine nigris. Oblonga, duplo longior ac latior. Frons ad clypeum
pallida : vertex pronoto quartà parte brevior, anticè semicircula-
ris. Homelytra rubro-sanguinea, punctata, lateribus non ciliatis,
LXXVIIT
anticè ad scutellum tenuissime viridi-marginata. Tibiis suprà gra-
nulatis et setosis. Long. 4 1/2 millim. — Corse, récoltée par
M. Damry.
Entièrement d’un rouge sanguin en-dessus, avec la base des ho-
inélytres très-finement liserée de vert de chaque côté de l’écusson.
Front avec une bande transverse pâle près du clypeus, qui est noir.
Pattes d’un rouge sanguin, abdomen noirâtre. Assez robuste, à peu
près une fois plus longue que large. Vertex d’un quart plus court
que le pronotum, en demi-cercle en avant, presque aussi court au
milieu que vers les côtés près des yeux. Bordure latérale des homé-
lytres non ciliée. Tibias garnis en-dessus de granules sétifères
assez forts.
Très-voisine de La T. lepida, Fieber ; en paraît distincte par la
forme plus allongée, la couleur d’un rouge uniforme en-dessus, et
l'absence de cils au bord latéral des homélytres.
Tettigometra Damryi. Capite, thorace, scutello pedibusque
aurantiacis : homelytris viridibus. Brevis : frons ad clypeum pal-
lida : vertex pronoto tertià parte longior, anticè obtusè angulatus.
Tibiis suprà granulatis et setosis. Long. 3 1/2 millimètres. —
Corse, récoltée par M. Damry.
Par ses tibias garnis sur leurs deux arêtes supérieures de gra-
nules sétifères, cette espèce appartient, ainsi que la précédente, à
la deuxième division de Fieber: pour la couleur, elle ressemble
beaucoup à la T. lepida, Fieber ; elle s’en distingue à première vue
par la longueur du vertex. La tête est d’un rouge orangé, avec la
partie du front bordant le clypeus, blanche. Pronotum, écusson,
écaillettes et pattes d’un rouge orangé. Homélytres vertes, à ner-
vures très-peu marquées, même postérieurement.
Ptyelus lugubris. Suprà nigro-piceus, homelytris flavo-ma-
culatis ; subtüs flavus, nigro-variegatus. Vertex pronoto angustior,
breviter triangularis, anticè obtusè angulatus, margine anticà levi-
ter reflexà. Frons leviter convexa, transversè lateribus obsoletè
sulcata, flava, in medio nigra, sulcisque inferioribus nigris. Pro-
notum transversè subtiliter rugulosum, sexangulare, margine an-
ticà rotundatà, posticà profundi angulariter emarginatà. Scutellum
quadrangulare, longius quäm latius. Homelytra sub-cultriformia,
apicem versüs angustata, apice ipsà rotundatà, densissime punc-
tulata, nigra, plurimis maculis in disco, duabusque lateralibus
majoribus una oblonga ante medium, altera obliqua post medium,
flavis. Tibiæ posticæ spinis duabus extùs ornatæ. Long. 12 1/2 mil-
limètres, — Bords de la rivière Ussuri (Sibérie orientale). Collec-
tion Jakowlef,
hs. "
LXXIX
D'un noir de poix en-dessus, avec les homélytres tachées de
flave ; le dessous est flave maculé de noir. Vertex plus étroit que
le pronotum, d’un tiers moins long que la largeur de ce dernier
dans son milieu, brièvement triangulaire, en angle obtus en avant,
légèrement rebordé en avant. Front légèrement convexe, avec
une série de strioles transversales sur chaque côté, flave, avec une
grande tache longitudinale médiane noire ; le fond des strioles
inférieures également noir. Pronotum chargé sur toute sa surface
de petites strioles transversales, sexangulaire, arrondi en avant,
profondément échancré en angle en arrière. Écusson quadrangu-
laire, plus long que large. Homélytres ayant leur plus grande
largeur au milieu, rétrécies vers l'extrémité qui est régulièrement
arrondie; elles sont densément pointillées, noires, avec quelques
taches jaunes indéterminées sur le disque, et deux autres plus
grandes et plus nettes sur les bords latéraux, l’une oblongue avant
le milieu, l’autre oblique après le milieu. Poitrine noire en grande
partie : abdomen noirâtre en-dessus, flave en-dessous. Pieds flaves
maculés de noir.
Philænus nebulosus. Oblongus, triplo longior ac litior.
suprà griseus, pube sericeà vestitus, subtùs cum pedibus griseus,
nigro-maculatus. Frons brunnea, testaceo-maculatä, rugulis trans-
versis obtecta. Vertex anticè obtusè angülatus, pronoto brevior et
angustior. Pronotum lateribus angustissimum, in medio vertice
longius, antè scutellum angulariter emarginatum. Scutellum qua-
drangulare, æqualiter longum ac latum, apice acutissimâ. Home-
lytra lateribus regulariter arcuata, apici utrinque rotundata, gri-
sea, lituris plurimis tenuibus hieroglyphicis ornata. Abflomen tes-
taceum, infrà in medio nigrum. Femora antica et intermedia nigra,
apice testacea : tibiæ anticæ et intermediæ nigræ, tarsis pallidis,
fusco notatis. Pedes postici pallidi, femoribus suprà, apiceque ‘spi-
narum, fuscis. Long. 9 1/2 mill. — Krasnowodsk (Turcomanie).
Envoi de M. Jakowlef.
Oblong, trois fois plus long que large, gris en-dessus et couvert
d'une pubescence soyeuse dorée, avec les homélytres garnies de
petites linéoles irrégulières noires, dirigées dans tous les sens.
Veriex en angle obtus en avant, plus étroit et plus court que le
pronotum ; celui-ci très-étroit sur les côtés, plus long que le vertex
au milieu, profondément échancré en angle devant l’écusson.
Ecusson quadrangulaire, aussi long que large, sa pointe très-aiguë.
Homélytres régulièrement arquées sur les côtés, leur extrémité
arrondie. Pieds pâles, les cuisses antérieures et intermédiaires
noires jusqu'au delà du milieu, les tibias des mêmes paires ‘entiè-
rement noirs; les épines des pieds postérieures noires à l’extré-
mité, ainsi qu'une tache sur le milieu des cuisses en-dessus.
LXXX
Bien distinct par sa grande taille et sa largeur plus grande, de
toutes les espèces européennes.
Gargara sibirica. G. genistæ similis; carinà medià pronoti
usque ad verticem prolongatà, marginem ejus non attingente ; in
disco pronoti utrinque versüs humeros duabus cç:rinulis minimis,
processuque pronoti longiore differt. Long. 4 1/2 mill. — Bords de
la rivière Ussuri (Sibérie orientale). Collection Jakowlef.
Entièrement couverte de poils feutrès d'un jaune cuivreux.
Vertex noir; pronotum et son prolongement brunâtres, celui-ci
plus foncé à l'extrémité, excepté à la pointe extrême, qui est
ferrugineuse. Corps et cuisses noirs ; tibias et tarses roussâtres.
Tout le long du pronotum, une carène médiane bien marquée,
depuis la pointe du prolofgement jusque près du vertex. Le
prolongement du pronotum (processus) est prismatique, styloïde,
droit depuis l'arc du pronotum, dépassant visiblement la partie
coriace du clavus. Épaules anguleusement proéminentes ; entre
chacune d’elles, de chaque côté, une petite carène longitudinale
arquée en demi-cercle, dont la concavité est dirigée vers l'inté-
rieur. Homélytres obtuses, hyalines, à nervures d’un jaune rous-
sâtre, granulées et séticulées.
Voisine de la G. genistæ, Fabr., distincte surtout par la carène
médiane du pronotum bien marquée, même sur sa partie antée-
rieure, et par la présence d’une petite carène arquée au-dessus de
chaque épaule.
Gargara paradoxa. Præcedenti similis; pronoto suprà angu-
los laterales cornuto, processuque posticè suprà arcuato-gibboso,
differt.
Processu postico pronoti à basi retrorsüm producto, scutellum
tangente, ad genus Gargara pertinere videtur ; pronoto cornuto
genus Centrotus approximat. Long. 5 mill. — Bords de la rivière
Ussuri (Sibérie orientale). Collection Jakowlef.
Semblable à la Gargara sibirica par la taille et les couleurs, elle
n'en diffère que par le pronotum garni en-dessus de chaque épaule
d’une corne courbée en arrière, de même forme que la corne du
Centrotus chloroticus, Kaïrm., mais un peu moins longue; elle ne
dépasse pas le niveau des flancs du pronotum. Comme chez la
G. sibirica, une carène longitudinale bien marquée couvre le
pronotum et vient aboutir près du vertex; le prolongement du
pronotum, au lieu d'être droit en-dessus, est un peu gibbeux pos-
térieurement. ©, gaîne de la tarière d’un jaune roussâtre à la
base en-dessous, noirâtre sur les bords et à l'extrémité ; tarière
noirâtre, à peine plus longue que la gaîne.
Ar
LXXXI
Quoique, par les cornes du pronotum, cette espèce se rapproche
des Centrotus, la forme du prolongement de ce pronotum, contigu
à l’écusson, doit la faire ranger avec les Gargara ; peut-être pour--
rait-elle faire partie du genre Tricentrus, Stäl, que je ne con-
nais pas.
Pediopsis bipunctata. Ovata, testacea, suprà nitida, glabra.
Capite flavo, fronte apud oculos nigro-bipunettto ; pronoto scutel-
loque pallidis. Pronoto longitudine duplo latiore, anticè obtusè
angulariter producto, posticè arcuatim emarginato, suprà medio
anticè subcarinato, confertim obliqué aciculato-rugoso : scutello
ante apicem transversim angulariter impresso : homelytris casta-
neis. Long. 4 1/2 mill. — Environs de Toulouse. Envoi de M. Mar-
quet.
Affinis P.'tiliæ; fronte bipunctata, pronoto anticè magis pro-
Jongato, staturà minore, etc., differt.
Ovale, entièrement d'un testacé plus ou moins pâle ; brillante et
glabre en-dessus, avec les homélytres d'un châtain-marron, et le
front orné près des yeux d’un point noir de chaque côté. Ressemble
beaucoup à la Pediopsis tiliæ Germ., mais le pronotum est beau-
coup plus prolongé en avant en angle obtus, comme chez les
P. ulmi, Scott, et cerea, Germ.; elle diffère de ces dernières, dont
elle a la taille, par la forme moins étroite et les deux points noirs
du front.
Agallia dorsalis. Testacea : vertice maculis duabus obliquis
parvis, sæpè deficientibus. Pronoto punctulato, nectransversim stri-
goso, testaceo : scutello homelytrisque testaceis. Abdomine suprà
testaceo, in disco longitudinaliter nigro-vittato, infrà testaceo, in
medio nigro : pedibus testaceis. Long. 2 1/2 à 3 mill. — Médeah
(Algérie).
Forma brachyptera : homelytris abdomine triplo brevioribus,
apicè obliquè truncatis : alis rudimentaribus : pronoto vertice vix
duplo longiore et longitudine suà plus quäm triplo latiore.
Variat : pronoto lateribus nigro, homelytris fuscis, venis testa-
ceis ; abdomine in medio et lateribus utrinque nigro vittato. —
Edough, près Bône (Algérie).
Testacée, avec une ligne longitudinale noire sur le dos de
l'abdomen, et quelquefois deux petites taches noires obliques sur
le vertex. Le pronotum est assez rugueusement pointillé, mais
sans strioles transversales distinctes.
Brachyptère : homélytres trois fois plus courtes que l'abdomen,
tronquées obliquement à l'extrémité ; pronotum à peine du double
plus long que le vertex, et plus de trois fois plus large que long.
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE ÉELGIQUE, T, XIX. : k
LXXXII
Une variété que j'ai trouvée au sommet du mont Edough, près
de Bône, en compagnie de M. Puton, a les côtés du pronotum noirs, |
les homélytres brunes avec toutes leurs nervures testacées, et une
binde latérale noire supplémentaire de chaque côte de l'abdomen. À
Cette espèce diffère de l’Agallia brachyptera, Bohem., outre la cou-
leur de l'abdomen, par l'absence de strioles transversales visibles
au pronotum.
Tettigonia semiglauca. Vertex triangularis, pronoti longi-
tudine, flavus, anticè niger. Frons convexiuscula, flava, anticè ad |
suturam verticis nigro bimaculato. Pronotum glauco-griseum.
Scutellum glauco-nigrum, in medio lineà pallidà longitudinale
vittatum. Homelytra glauco-grisea, pallido Hhimbata. Subtus cum
pedibus pallidissima. Long. 7 millim. — Bords de la rivière Ussuri
(Sibérie orientale). Collection Jakowlef.
Dessus d’un gris glauque à reflets bleuâtres, excepté la base du
vertex, une ligne longitudinale médiane de l’écusson et la bordure :
latérale des homélytres, qui sont d’un flave pâle. Dessous du |
corps et pieds pâles. Vertex en triangle obtus en avant, aussi long
que le pronotum. Front assez convexe, jaune, avec deux taches
noires à son sommet.
Penthimia nitida. Nigra, nitida, glabra : capite pronotoque
transversè obsoletè strigosis : homelytris nigris, nitidis, apice de-
coloribus et pellucidis, in disco postico lævigatis, nitidissimis.
Affinis P. atræ, Fabr., nitidior, glabra, rugis transversis pronoti
minus evidentibus ; disco postico homelytrorum polito, nitidissimo, |
differt. Long. 5 millim. — Bords de la rivière Ussuri (Sibérie À
orientale). Collection Jakowlef.
Noire, glabre, luisante. Vertex garni en avant de petites strioles
transversales, presque lisse en arrière. Pronotum et écusson cou-
verts de petites strioles transversales moins prononcées que chez :
la Penthimia atra, Fabr. Homélytres noires, excepté à l'extrémité,
où se trouve une tache vitreuse, transparente, sinuée, remontant
sur la suture jusqu'à l'extrémité du clavus. Au milieu de cette
tache vitreuse, un assez gros point noir touchant presque la su-
ture, de chaque côté, au milieu de l’espace compris entre l’extré-
mité du clavus et celle des homélytres. La tache vitreuse est fine-
ment bordée de noir en dehors. Clavus à bord terminal jaune, tron-
qué. Cories lisses, luisantes, surtout sur le disque, ayant seule-
ment de petites rugositès le long de la suture du clavus et sur la
partie antérieure de leur bord externe. Dessous et pattes noirs,
avec la tranche externe des tibias maculée de jaune.
ge sé
+ gd
LXXXIII
Acocephalus elongatus. Longior, subtiliter punectulatus.:
vertice pronoto distincte longiore, apice paulo reflexo, suprà pone
ocellos et in medio longitudinaliter subcarinato, ocellis ab apice
capitis dimidio magis quam ab oculis positis : fronte convexiusculà,
latitudine basale longiore, marginibus lateralibus leviter rotunda-
tis. Long. millim.
Mas : laminis genitalibus elongatis, latitudine feré triplo longio-
ribus, subverticaliter positis, apicem versus paulo angustatis et
reflexis, apice obtusiusculis : flavus, abdomine paginâque superiore
corporis fusco-nigris, tribus irregularibus transversis homelytro-
rum fasciis albis, primà ante medium, in disco utrinque interruptà,
secundà arcuatà post medium, tertià apicale. — Sarepta (Russie
méridionale).
Cette espèce, dont je n'ai vu que des GO", fessemble aux Gf des
Acocephalus bifasciatus, Linn., et interruptus Scott ; mais le pronotum
est dépourvu de fascie blanche; la forme est plus allongée que
chez les autres espèces. Le dessus du corps est d’un noir brunâtre
avec trois bandes blanches transversales sur les homélytres, la
première avant le milieu, interrompue sur le disque de chaque
côté, divisée par conséquent en trois lobes, un médian sur la suture
et deux latéraux; la deuxième bande, arquée en arrière après le
milieu; la troisième apicale.
Selenocephalus corsicus. Oblongo-elongatus, griseo-testa-
ceus, nigro-sparsus. Vertex semicircularis, antice reflexus, latissi-
mus, pronoto triplo brevior : vertex, pronotum et homelytra un-
dique punetis et lituris minutis nigris irregularibus obtecta : ho-
melytris apice nigris et lateribus posticis evidentiüs nigro-macula-
tis. Pronotum transversè strigosus. Abdomen subtüs nigrum,
punetis plurimis testaceis ornatum : pedibus testaceis, incisuris
spinarum nigris. Long. 7 1/2 millim. — Corse.
Ressemble pour la forme et la structure du vertex aux Selenoce-
phalus obsoletus, Germ., et lusitanicus Signoret, mais taille plus pe-
tite, corps plus étroit, couleur plus obscure ; homélytres plus uni-
formément parsemées de petits traits noirs, sans cellules blanches
immaculées, ayant seulement quelques petites taches hyalines au
delà de la seconde moitié de leur longueur, sur le bord latéral
même ; elles sont presque complètement noires à l'extrémité.
Cicadula opacipennis. Vertex anticè rotundatus, suturà
frontis cum vertice convexà, fronsque, lutei, vertice basi fusco-
bipunctato. Pronoto pallido, obsoletissimè fusco quadrivittato.
Scutellum pallidum, basi mediæ tenuiter fusco bipunctato, in disco
brevissimé et tenuissimè fusco bilineato, Homelytra opaca, venis
dl 17%
LXXXIV
luteis opacis, cellulis albo-lacteis. Abdomen suprà nigrum, segmen-
tis omnibus citrino apice marginatis, subtüs in medio nigrum :
coleostro et vaginà feminæ flavis. Pedes pallidi, incisuris spinarum
et articulationibus tarsorum fuscis. Long. 21/2 millim. — Envi-
rons d’Astrakhan (Russie méridionale). Collection Jakowlef.
Vertex arrondi en avant, ayant en longueur la moitié de celle
du pronotum ; bord du vertex arrondi à sa jonction avec le front ;
celui-ci, ainsi que le vertex, d’un jaune sale; deux petits points
bruns au milieu sur la base même du vertex. Pronotum pâle, avec
quatre bandes longitudinales d’un jaune foncé peu nettement indi-
quées. Écusson pâle, avec deux très-petits points au milieu de la
base, et deux autres petits points linéaires au-dessous, sur le dis-
que, bruns. Homélytres opaques, toutes leurs nervures d’un jaune
gris assez foncé ; ces nervures sont assez nettement indiquées,
surtout à l'extrémité, et les cellules qu’elles forment sont d’un
blanc mat. L’abdomen est noir en-dessus avec tous ses segments
finement marginés postérieurement de jaune. Ventre noir au mi-
lieu, parties génitales de la © flaves. Pieas pâles, avec les points
d'insertion des épines et les articulations des tarses bruns.
Q gaine dépourvue de soies dressées.
Cicadula diminuta. C. sex-notatæ Simillima : verticis punctis
minoribus, scutelloque immaculato, differt. Long. 3 millim.—
Forêt de Nieppe, près Hazebrouck (Nord).
Ressemble beaucoup à la Cicadula sex-notata, Fall, n’en diffère
que par la taille généralement plus petite, les taches du vertex
plus petites et l’écusson immaculé. Le vertex, le pronotum, l’écus-
son etles homélytres sont d’un jaune paille luisant.
Cicadula vittiventris. Vertex anticè rotundatus, sutura fron-
tis cum vertice convexa, frons, clypeus, scutellum, homelytra pe-
desque citrino-virides, immaculati. Abdomen suprà nigrum, citrino
limbatum, segmentis omnibus citrino apice marginatis ; subtüs in
medio nigrum. Segmentis genitalibus, coleostro et vaginà © citri-
nis. Pectore citrino, nigro-maculato. ©, Coleostro subtüs setis
erectis flavis ciliato. Long. 3 mill. — France méridionale, Cassis
(M. Puton), Russie méridionale, Astrakhan (M. Jakowlef).
D'un jaune vert en-dessus. Vertex arrondi en avant, ayant en
longueur la moitié de celle du pronotum. Bord du vertex arrondi à
sa jonction avec le front, celui-ci, ainsi que le vertex et l’écusson,
d'un jaune citron, sans taches. Homélytres semi-transparentes,
avec leurs nervures d’un jaune citron, nettement indiquées. Poi-
trine jaune maculée de noir; pieds pâles. Abdomen noir en-dessus,
bordé de jaune, tous ses segments finement et nettement marginés
WE:
LXXXV
de jaune à leur extrémité; noir au milieu en-dessous, les parties
génitales jaunes.
Q avec la gaine garnie en-dessous d’assez longues soies dressées,
jaunes.
Ressemble à la Cicadula salsolæ, Puton, mais la couleur est plus
verte, uniforme, la taille moindre et l'abdomen maculé d’une ma-
nière différente en-dessus.
Aconura (novum genus).
Vertexz magnus, triangularis, anticè obtusus, posticè arcuatim emargi-
natus, in medio pronoto duplo major : oculis magnis, oblongis, oblique sitis :
sutura verticis et frontis convexa. Clypeus: quadrangularis, elongatus, di-
midiæ parti frontis æqualis. Pronotum breve, angulis rotundatis, anticè
semicirculare. Tarsi postici articulo primo duobus sequentibus simul sumptis
œquales, secundo tertio dimidià parte breviore. Homelytra in macropteris
evidenter appendiculata.
©, vagina cum coleostro abdomine longior, vaginà coieostro suprà duplo
majore.
Vertex très-développé, en triangle obtus en avant, échancré en
arc en arrière, ayant dans son milieu deux fois la longueur du pro-
notum. Yeux grands, oblongs, placés obliquement. Point de jonc-
tion du vertex avec le front convexe. Clypeus quadrangulaire,
allongé, de moitié aussi long que le front. Pronotum court, semi-
circulaire en avant, à angles arrondis. Article basilaire du tarse
postérieur aussi long-que les deux suivants réunis, le deuxième
moitié plus court que le troisième. Homélytres plus courtes que
l'abdomen chez les individus brachyptères, aussi longues que lui
chez les individus macroptères, et garnies alors d’un appendice
bien visible. :
Q gaine et tarière ensemble plus longues que le reste de l’ab-
domen : tarière dépassant le niveau de la gaine de toute la lon-
gueur de celle-ci en-dessus.
Ce genre semblerait faire le passage des Cicadula et Thamnotettix
aux Deltocephalus ; il est remarquable par le développement du
vertex, des yeux et des organes génitaux.
Aconura Jakowlefi. Flavo-grisea, fronte transversè fusco
striolatà. Abdomine suprà anticè nigro, posticè flavo, nigro macu-
lato; subtüs nigro, segmentis posticis genitalibusque flavis : pedibus
flavis, tibiis suprà, incisuris spinarum, ungulis, articulationibusque
tarsorum posticorum fuscis, interdum totis flavis.
Forma macroptera © homelvtris appendiculatis, abdomini usque
ad initium vaginæ, suprà æqualibus,
LXXXVI
Forma brachyptera Q homelytris simplicibus, posticè separatim
rotundatis, penultimum abdominis segmentum non superantibus.
Long. (cum vaginà) 4 1/2à 5 mill. — Astrakhan (Russie méridio-
nale). (M. Jakowlef.)
D'un gris flave en-dessus ; front avec de fines strioles transver-
sales brunes, Abdomen noir en-dessus sur sa partie antérieure,
flave maculé de noir en arrière : noir en-dessous, avec les derniers
segments et les parties génitales flaves. Pieds flaves avec la tranche
supérieure des tibias, les points d’intersection des épines et les
articulations des tarses postérieurs, bruns; souvent ils sont
entièrement flaves.
Forme macroptère ©. Homélytres avec un appendice membra-
neux bien marqué, dont les bords se recouvrent; elles atteignent
en-dessus la naissance de la tarière.
Forme brachyptère ©. Homélytres courtes, sans appendice,
arrondies chacune séparément à l'extrémité, ne dépassant pas le
milieu de l’avant-dernier segment abdominal.
Aconura volgensis. Vertex pallidus, in disco duabus maculis
transversis nigris, suturà verticis et frontis in medio nigro-bipunc-
tatà : fronte pallidà, transversè fusco striolatà. Scutellum et home-
lytra pallida. Abdomen anticè suprà et subtus nigrum, posticè
suprà flavum punctis nigris minimis variegatum, subtus flavum :
pedes pallidi, articulationibus tarsorum fuscis.
@, coleostrum suprà et subtus setis erectis flavis ciliatum (1).
Forma brachyptera ©, homelytris vix dimidium abdominis
superantibus. Long. 4 mill. — Astrakhan (Russie méridionale).
(M. Jakowlef.)
Vertex, écusson et homélytres pâles. Sur le disque du vertex
deux petites taches transverses noires, et deux points noirs au
milieu de l’espace séparant le front du vertex. Front pâle, striolé
transversalement de brun. Pronotum pâle, traversé de quelques
bandes longitudinales blanches peu visibles, et parsemé de quel-
ques points enfoncés suivant les contours du bord antérieur.
Premiers segments abdominaux noirs en-dessus et en-dessous, les
derniers flaves, parsemés de points noirs en-dessus, entièrement
(1) Je viens seulement d’avoir en communication le mâle d’un insecte dont je
n'avais pu décrire que la femelle dans mon manuscrit.
O' brachyptère. Abdomen noir, avec l'avant-dernier segment flave en-dessus
et en-dessous. Dernier segment abdominal en cône obtus, comprimé sur les côtés,
une fois plus long que le précédent, garni en-dessous d’une brosse de cils raides,
flaves. — Long. 3 mill.
Tête, corselet, écusson, homélytres et pattes comme chez la ©.
LXXX VII
flaves en-dessous. Pieds pèles, avec les articulations des tarses
brunes. |
Q gaîne garnie de soies dressées jaunes en-dessus et en-dessous.
Forme brachyptère Q : homélytres dépassant à peine le milieu
de l'abdomen.
Voisine de l’A. Jakowlef ; bien distincte par les taches du vertex,
et les petits points noirs qui garnissent le dos des derniers segments
de l'abdomen.
Athysanus tigripes. Oblongus, griseo-viridis, nitidus. Ver-
tex anticè semicirculariter rotundatus, griseo-viridis, punctis in1-
nutissimis nigris obtectus. Homelytris griseis, punetis minutis
nigris obtectis, appendice membranæ minima. Pedibus pallidis,
femoribus anterioribus et intermediis nigro-irroratis ; tibiis posticis
suprà nigro lineatis, incisurisque spinarum fuscis. Long. 38 1/2 à
4 mill. — Astrakhan (Russie méridionale) (M. Jakowlef).
_ Voisin des Athysanus scutellaris et Pallasi, et formant le passage
entre ces deux espèces : il diffère de toutes deux par sa taille
moindre, sa forme moins allongée, et les taches noires des pattes.
Notus juniperi. Griseo-viridis, abdomine suprà nigricante :
vertice anticè angulariter producto, basi inter oculos longitudine
medià duplo latiore, posticè rotundato-emarginato : oculis longi-
tudine suà latioribus : pronoto posticè rectè truncato, auticè ar-
cuatim valde producto. Homelytris flavo-virentibus, venis macu-
lâque interdum indistinctà utrinque discoidale ante medium, albis :
membranà subcoriaceà. Long. 3 mill. — Batna (Algérie).
Espèce remarquable par la forme de son vertex, très-anguleux
en avant, et celle de son pronotum, fortement prolongé en arc en
avant, qui lui donnent un peu le facies d’une Pediopsis. — J'en ai
pris plusieurs individus en mars, en compagnie de M. Puton, en
battant des genevriers, dans les environs de Batna (Algérie).
Notusignicollis. Orichalceo-flavus, elongatus, abdominis, seg-
mentis suprà flavis, basi nigris, subtüs flavis. Vertice anticè
obtuse angulariter producto, basi inter oculos longitudine medià
duplo latiore, posticè rotundato-emarginato : 6culis altitudine
su valdè latioribus, posticè angustatis. Pronoto posticè obtusè
emarginato, disco basale plagà magnà semicirculare aurantiacâ-
rutilà ornato. Long. 4 mill. — Je n’en ai vu qu’un exemplaire ©,
sans indication de localité, provenant de la collection Fieber.
Ressemble au Notus flavipennis Fabr., mais plus grand et distinct
à première vue par la belle tache semi-circulaire couleur de feu
de la base de son pronotum.
L'EXX NAT
Notus albicans. Flavo-albidus, abdomine supra viitis nigris
transversis ornato : pronoto, seutello homelyirisque albis, nitidis.
Vertice anticè obsolete angulariter parum producto, basi inter
oculos longitudine medià duplo latiore : oculis mediocribus, alti-
tudine suà latioribus, posticè angustatis. Pronoto postice obtusè
emarginato : scutello in medio transversè sulcato. Long. 3 1/4 mil].
— France méridionale, Aigues-Mortes.
Forme et vertex comme chez les Notus molliculus Bohem., facialis
Flor, et Schmidti : distinct par la couleur blanche du pronotum,
de l'écusson et surtout des homélytres.
Eupteryx corsica. Elongata, subtüs nigra : fronte flavo-ma-
culatà, pedibusque flavis, femoribus posticis infuscatis : suprà
nigro et flavo variegata. Vertice lunato, nigro, anticé et lateribus
flavo-limbato. Pronoto flavo, in medio vittà longitudinale inter--
ruptà fuscà ornato. Scutellum nigerrimum. Homelytris fuscis.
duabus fasciis areuatis interruptis flavis ornatis, unà ante, alterà
ad medium ; duabusque maculis flavo-pellucidis ad latera postica :
membranà obscurâ. Abdominis segmentis suprà nigris, tenuissimé
flavo posticè marginatis.
Affinis Æ. auratæ Linné, et carpini Fourer.: colore obscuriore
distincta. Long. 4 mill. — Corse.
Voisine de l’Æupteryx aurata Linné; même taille, même forme,
mais s’en éloigne considérablement pour la couleur.
Eupteryx Putoni. Angusta, suprà flavo-pallida, homelytris
flavo-fusco variegatis, abdominis dorso nigro. Vertex lunatus, in
medio antice vix productus, maculis duabus anticis triingularibus,
duabusque basalibus minutis rotundatis, nigris, ornatus : fronte
anticè nigro-bipunctatà, genisque nigris. Pronoto longitudine suû
duplo latiore et quâm vertice dimidio longiore, lineis quatuor lon-
gitudinalibus obsoletis fuscis ornato : scutello basi duobus punctis
minutissimis nigris ornato, in medio transversè tenuissimè .evi-
denter sulcato. Homelytris sicut in Æ. melissæ Curtis, maculatis :
pedibus pallidis. Long. 2 1/2 à 3 mill. — Prise en nombre en sep-
tembre par M. Puton, à Balaruc (Hérault).
Très-voisine de l'£Zupteryx melissæ Curtis, dont elle diffère par la
couleur plus pâle et le vertex orné de quatre taches au lieu de trois.
M. de Borre annonce que M. Lethierry vient de se charger
d'étudier, pour les publier dans nos Annales, les Hémiptères du
voyage de notre regretté collègue Camille Van Volxem en Por-
tugal, Espagne et Maroc.
|
LXXXIX
M. Miedel annonce la prochaine présentation de sa Monographie
des Opatrides.
M. Bolivar envoie de Madrid la communication suivante :
L’Acridien, qui a fait tant de dégâts cette année en Espagne,
n’est pas du tout le Caloptenus italicus, comme il a été ditet répété à
la Société Entomologique de France, mais le Stauronotus maroccanus
Humb. (cruciatus Charp.). Je peux l’affirmer, car j'ai vu les exem-
plaires ramassés par divers membres des commissions formées par
le gouvernement pour l'étude de ce fléau. Le C. italicus est toujours
très-abondant, comme le Pachytylus cinerascens F. et le Ctypohippus
cœrulescens L., mais ils n’ont pis formé ces années des masses con-
sidérables comme le St. maroccanus.
MM. Weyers et Capronnier prennent successivement la parole
pour rendre compte de la visite qu’ils ont faite l’un après l’autre
des collections délaissées par feu le Docteur Breyer, et dont l’im-
portance dépasse de beaucoup leur attente. C’est ainsi qu'ils ont
remarqué les collections de Noctueiles, de Géométrides surtout et
de Microlépidoptères, parfaitement classées, en nombreux exem-
plaires, dans le meilleur état. Ils ont aussi vu des séries considé-
rables de Lépidoptères de l'Amérique du Nord, de belles collections
de Bombycides exotiques élevés de chenilles, une collection impor-
tante de Carabiques, etc. La collection des Lépidoptères se com-
pose de 365 caisses contenant environ 4412 espèces, représentées
par environ 21850 exemplaires classés.
Ils sont d'avis que la Société ne saurait trop insister pour obte-
nir l'acquisition de cette précieuse collection pour le Musée de
l'Etat.
Le Président dit qu’une lettre a été adressée au Ministre de l’In-
térieur par le Conseil d'administration, qui a bon espoir de voir
réalisé le vœu de la Société.
M. Mélise fait voir, de la part de M. Thirot, les deux exemplaires
de Lycæna Corydon pris à Auderghem et signalés dans la séance
précédente.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
ANNALES DE LA 50C,ENTOM. DE BELGIQUE, T, XIX. l
XC
Assemblée mensuelle du ® décembre 1876. |
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS. |
La séance est ouverte à 7 3/4 heures |
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 4 novembre est
approuvé.
Le président annonce que le Conseil a reçu la démission de
M. Sandoz, membre effectif.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance. |
M.le Docteur Uhapuis adresse le manuscrit d’un travail intitulé :
Espèces inédites de ia tribu des Hispides. MM. Roelofs et de Borre
sont désignés comme rapporteurs pour ce travail.
Le Secrétaire donne lecture de la note suivante :
NOTE SUR LES LYGÉIDES DE LA FAUNE BELGE
par le D' G. de HORYATH.
Occupé à déterminer les Lygéides (Hémiptères-Hétéroptères) du
Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique, j'ai cru assez
intéressant de dresser une petite liste des espèces belges. La plu-
part de ces insectes ont été recueillis par feu Wesmael et C. Van
Volxem, une petite partie par MM. de Borre, O. de Heusch, Le
Comte, Quaedvlieg, etc.
La collection Wesmael date d’une époque où on ne tenait pas
encore beaucoup à la distribution géographique des espèces, et,
par conséquent, on n’y trouve pas d'indications exactes de l’ha-
bitat. Mais, comme cette collection se compose exclusivement
d'espèces belges, je la cite partout où une localité précise est
inconnue.
Lygœus punctatoguttatus Fabr. Liroche, Hastière, Aywaille.
Nysius Thymi Wolff. Molenbeek-Saint-Jean.
Cymus claviculus Fall. Calmpthout, Hérenthals, Heyst, Hoeylaert.
Kleidocerus Resedæ Pz. (didymus Zett.). Bruxelles, Lanaeken.
Geocoris siculus Fab. (1). Oostduynkerke.
(1) M. Lethierry (Cat. des Hém. du Dép. du Nord) indique à tort le G. pallidi-
pennis Costa comme commun dans les dunes de Dunkerque et Calais. Le vrai
pallidipennis Costa (anguluris Fieb.) est une espèce méridionale et ne se trouve pas
dans ces contrées. Je possède un Geororis de la France septentr. qui n’est que le
sirulus Fieb. (pallidipennis Am. et Serv., nec Costa).
"
XCI
Dipionotus fracticollis Schill. (Coll. Wesmael).
Rhyparochromus antennatus Schill. Ridderborn.
— dilatatus H.-Sch. Hérenthals, Groenendael.
— chiragra Fabr. Calmpthout, Saint-Gilles, Laeken, Knocke,
Carlsbourg.
— sabulicola Thoms. (Coll. C. Van Volxem).
— prætextatus H.-Sch. Ostende.
Tropistethus sabuleti Hahn (holosericeus Scholtz). (Coll Wesmael).
Pterotmetus staphylinoides Burm. (Coll Wesmael).
Macrodema micropterum Curt. Calmpthout.
— varium Wolff. Ostende, Knocke.
Plinthisus brevipennis Latr. Boitsfort. Un exemplaire de la forme
macroptère (bidentulus H.-Sch.) dans la coll. Wesmael.
Lasiosomus enervis H.-Sch. Bruxelles, Boitsfort.
Acompus rufipes Wolff. Bruxelles, Lanaeken, Vielsalm, Carlsbourg.
Stygnocoris rusticus Fall. Laeken, Trois-Fontaines.
— pedestris Fall. (sabulosus Schill.). Ostende, Boïitsfort, Theux.
— arenarius Hahn. Bruxelles, Ostende, Calmpthout, Groenendael,
Heyst.
Peritrechus geniculatus Hahn (puncticeps Thoms.). Calmpthout, Groe-
nendael, Laeken.
— luniger Schill. Calmpthout, Laeken, Heyst, Maestricht.
Trapezonotus nebulosus Fall. (Coll. Wesmael et C. Van Volxem).
— agrestis Fall. Ostende, Groenendael, Bloemendael.
— dispar Stâl. Maestricht.
Microtoma carbonaria Rossi. (Coll. Wesmael).
Pachymerus Rolandri L. (Coll. Wesmael.)
— lynceus Fabr. Groenendael, Laeken.
— adspersus Muls. (Coll. Wesmael).
— quadratus Fabr. Hérenthals, Lanaeken, Heyst.
— phæniceus Rossi. Calmpthout, Marche.
— Pini L. Calmpthout, Virton.
— caffer Thunb. (pedestris Pz.). (Coll. Wesmael).
Beosus luscus Fabr. Virton.
Gonianotus marginepunctatus Wolff. Knocke.
Ischnocoris punctulatus Fieb. Calmpthout, Hérenthals.
Scolopostethus pictus Schill. Bruxelles.
— affinis Schill. (podagricus Thoms.). Boitsfort, Lessines, Heyst,
Saventhem.
— adjunctus Dougl. et Scott. (decoratus Thoms.). Calmpthout, Groe-
nendael, Ostende.
— decoratus Hahn (ericetorum Leth.,melanocerus Thoms.). Calmpthout,
Hérenthals, Groenendael, Lessines.
Eremocoris plebejus Fall. Calmpthout, Groenendael, Lanaeken.
XCIL
Eremocoris icaunensis Popul. Lanaeken.
— podagricus Fabr. (erraticus Fabr.). (Coll. Wesmael).
Drymus sylvaticus Fabr. Bruxelles, Groenendael, Laeken, Heyst,
Loen.
— brunneus Sah]b. Lessines.
Taphropeltus contractus H.-Sch. Groenendael, Heyst, Knocke, Hoey-
laert.
Platygaster Abietis L. (Coll. Wesmael).
— ferrugineus L. Laeken.
Heterogaster Urticæ Fabr. Bruxelles, Ostende, Heyst (1).
Le regretté C. Van Volxem a chassé aussi à Rodenhof dans le
Grand-Duché de Luxembourg, d’où il a rapporté les espèces sui-
vantes :
Lygœus saxatilis, Rhypar or peau sabulicola, Tropistethus sabuleti,
Macrodema varium, Plinthisus brevipennis (macropt. et brachypt.),
Stygnocoris pedestris, Peritrechus nubilus Fall. Thoms., geniculatus,
Pachymerus lynceus, Pini, Beosus luscus, Gonianotus marginepunctatus,
Ischnocoris punctulatus.
(1) La note que M. de Horvath nous donne sur les Lygéides de Belgique ne
peut pas être considérée comme un catalogue complet de cette famille. M. de
Horvath n’avait pas eu à sa disposition tous les matériaux que le Musée possède,
mais surtout seulement les genres voisins des Plinthisus, à la monographie des-
quels il travaillait.
De la collection Wenasel les espèces suivantes ne lui ont pas été communi-
quées :
Lygœus equestris L.
— Roeselii Schill. Charleroi.
— punctatoguttatus K.
— saxzatilis F. Arlon.
— punctum F. id.
— familiaris Pr. Amay, province de Liége, en 1846. Cette même espèce se trouve,
sous le nom de Welanospilus venustus Boeber, dans la collection Van Volxem,
comme prise à Dinant et à Aywaille.
Leterogaster wrtice K.
— lineolatus Sch.
Cymus resede Pz.
— Chyimi Schill.
— senecionis Schill.
— claviculus Fall.
— glandicolor H. Liége.
Kleidocerys centralis.
— Caricis.
Pyrrhocoris apterus L. Une espèce très-commune dans notre pays et bien connue
de tout qui s’est tant soit peu occupé d’hémiptères.
Plus une douzaine d'exemplaires indéterminés appartenant à de très-petites
espèces, dont plusieurs étrangères peut-être aux Lygéides tels qu’on les circons-
crit actuellement. A. DE BORRK.
XCIII
M. Candèze met sous les yeux de ses collègues plusieurs magni-
fiques espèces de Cétonides du genre Lomaptera, parmi lesquelles
il en fait remarquer deux très-rares, les L. Jamesi Waterhouse
et Salvatoriü Gestro, des parties orientales de la Nouvelle-Guinée,
où elles ont été découvertes par le Docteur James. Ce hardi voya-
geur, qui, dans une première exploration de cette contrée encore
tout à fait inconnue, y avait recueilli les matériaux de deux col-
lections entomologiques, dont une a été envoyée à Sydney, et
l’autre à la Société Linnéenne de Londres, vient d'y périr dans un
second voyage, massacré par les indigènes.
M. de Harold envoie le travail suivant :
NOTICE
SUR LES APHODIIDES RECUEILLIS PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM
DANS L'AMÉRIQUE DU SUD
Genre APHODIUS lIllig.
1. A. Van Volxemi nov. spec. Barbacena. Trois exemplaires.
Parum convexus, nitidus, elytrorum apice opaco, testaceo-badius.
Caput planum, lœve, muticum, clypeo antice truncato. Thorax ad angulos
posticos oblique truncatus, basi non marginata, lateribus punctis sat raris
adspersus. Scutellum angustato-triangulare. Elytra striata, striis obso-
letissime punctatis, octava antice valde abbreviata; interstitiis usque ante
apicem convexis, sublævibus, postice planis. Metatarsus pedum posticorum
articulis tribus sequentibus simul sumptis longior. — Long. 6 mill.
Mas : Metasterno concavo, pubescente.
Fem : Metasterno plano, lævi, longitudinaliter sulcato.
Très-peu convexe, allongé-oblong, assez brillant, extrémité des
élytres terne. Couleur en dessus d’un jaune rougeûtre sur la tête
et le corselet, le milieu de celui-ci et le bord postérieur de la tête
légèrement rembrunis, les élytres d’un jaune brunâtre ; en des-
sous d’un jaune assez clair. Tête à peine voutée, imponctuée, sans
tubercules, suture frontale distincte, un peu anguleuse dans son
milieu vers le bord postérieur, chaperon étroitement rebordé,
largement tronqué en avant, sans sinuosité au milieu, les angles
arrondis, les joues anguleuses. Corselet plus large que long, sans
rebord basal, tronqué obliquement aux angles postérieurs, la base
légèrement lobée au milieu ; imperceptiblement ponctué, vers les
côtés quelques points plus gros, mais peu nombreux. Écusson en
triangle allongé. Élytres striées, les stries à ponctuation à peine
appréciable, la huitième fortement raccourcie en avant, intervalles
XCIV
indistinctement pointillés, convexes dans les deux tiers de leur lon-
gueur, plans vers l'extrémité. Dessous du corps glabre. Métaster-
num court, sa plaque médiane concave et velue (Œ), lisse et
sillonnée longitudinalement (Q). Tibias grêles; métatarse posté-
rieur plus long que les trois articles suivants pris ensemble.
Cette espèce remarquable rappelle un peu pour la coloration,
ainsi que pour la forme de la tête, l’Atænius socialis, mais ses tibias
antérieurs, tridentés dans les deux sexes, l’en séparent nettement
et les carènes obliques dont les postérieurs sont munis, la rap-
portent évidemment aux Aphodius. Elle viendra se placer à côté
de l'A. anomalus et de l’A. peruanus. Elle s'éloigne cependant de
tous les deux par l’absence de cils sur les côtés du corselet, de
l’anomalus en outre par sa tête lisse et nullement convexe, du
peruanus par l’allongement du métatarse.
Genre ATÆNIUS Harold.
2. A. Derbesis Sol. Buenos-Aires. Un seul exemplaire.
Ovale-oblong, légèrement convexe, d'un brun foncé, le bord
antérieur du chaperon, les pattes et les antennes, souvent aussi
l'extrémité des élytres d’un brun rougeâtre. Tête convexe, partie
postérieure subrugueuse, chaperon obsolètement granulé, large-
ment échancré au milieu. Corselet à ponctuation fine, assez serrée,
égale; base très-distinctement marginée et brièvement ciliée;
côtés également garnis de soies jaunâtres, plus longues dans la
partie antérieure. Elyires assez fortement striées, stries ponc-
tuées, intervalles à ponctuation presque imperceptible, plans
jusque vers l’extrémité où ils deviennent assez subitement con-
vexes. Abdomen lisse. Métatarse des pattes postérieures très-légè-
rement arqué, plus long que les trois articles suivants réunis.
Mésosternum non caréné entre les hanches. Plaque métasternale
sillonnée longitudinalement, le sillon plus profond dans sa partie
antérieure.
Cette espèce, décrite par Solier dans Gay, Hist. Chil. V, p. 72,
comme Aphodius, n'avait pas encore été signalée en dehors du
Chili et sa présence à Buenos-Aires est d'autant plus remarquable
qu'en général les espèces chiliennes restent confinées sur le ver-
sant occidental des Cordillères. L’A. Derbesis est la seule espèce
du genre Atænius qui présente de légères traces des carènes trans-
versales que l’on aperçoit sur les tibias des pattes postérieures
dans les A phodius. 11 faudra donc la placer en tête du genre, comme
avoisinant le plus les vrais Aphodius. La description de Solier
se trouvant dans un recueil d'accès difficile, j'ai cru utile d'en
donner ici une nouvelle.
3. A. stercorator Fabr. Buenos-Aires. Deux exemplaires.
Cette espèce, dont j'ai donné une description détaillée dans
Coleopt. Heft. XIII, p. 70, habite la plus grande partie de l’Amé-
rique.
4. À. picinus Harold. Buenos-Aires, S. Joâo del Rey. Trois
exemplaires.
‘ Très-voisin du stercorator, il en diffère par son corps moins
convexe et par la très-fine ponctuation que l’on remarque sur la
partie médiane et antérieure du corselet, là où les gros points
font défaut. Ceux-ci, quoique plus nombreux sur les côtés, n’y
forment pas une ponctuation dense et rugueuse comme dans le
stercorator. Les intervalles des élytres sont moins convexes. Enfin
le métatarse des pattes postérieures, qui égale dans le stercorator
en longueur le reste du tarse, est sensiblement plus court dans
l'espèce actuelle.
5. À. platensis Blanch. (integer Harold). Buenos-Aires, Mon-
tevideo, S. Joâo del Rey et Barbacena. Treize exemplaires.
N'ayant donné qu’une courte diagnose de mon integer (Coleopt.
Heft. III, p. 86) dont je reconnais maintenant l'identité avec le
platensis, je crois devoir ajouter ici une description plus détaillée,
celle de M. Blanchard me paraissant également insuffisante pour
une espèce de ce genre d’une étude si difficile.
Allongé-oblong, peu convexe, brillant, d’un brun de poix, tirant
sur le rouge, sur le bord du chaperon, sur la marge antérieure
du corselet et sur l'extrémité des élytres. Parfois la surface
entière est d’un rouge brunâtre. Antennes d’un testacé rougeûtre.
Tête transversale, légèrement pointillée vers Le bord postérieur,
antérieurement couverte de légères rides ou rugosités transver-
sales. Corselet plus large que long, parsemé assez irrégulièrement,
mais un peu plus densément sur les côtés, de points assez gros, ces
points moins nombreux dans les mâles; sur le disque, surtout sur sa
partie antérieure, on aperçoit en outre une légère ponctuation
excessivement fine; bords latéraux, et en partie la base, garnis
de petites soies blanchâtres, raides. Élytres de la même largeur
que le corselet, à côtés parallèles, assez profondément striées, les
stries ponctuées, cette ponctuation plus distincte quand on regarde
l'insecte par derrière; les points peu serrés, les intervalles lisses,
faiblement convexes antérieurement, plus étroits et plus convexes
à l'extrémité. Dessous du corps d’un brun foncé, les pattes d'un
brun rougeâtre. Plaque métasternale lisse, avec un fort sillon
longitudinal.
XCVI
Cette espèce a de grands rapports avec le stercorator, mais elle
en diffère par sa taille beaucoup plus petite, par les points beau-
coup plus rares du corselet, qui ne forment jamais une ponctuation
rugueuse sur les côtès, par la ponctuation beaucoup plus faible
des stries et par les intervalles latéraux non ruguleusement poin-
tillés. En général les individus de Buenos-Aires offrent une ponc-
tuation plus rare sur le corselet, et j'avais établi mon integer sur
des exemplaires de Minas Geraës, où celle-ci paraît plus dense.
Mais les nombreux matériaux que j'ai pu examiner depuis, m'ont
offert tous les passages entre ces deux extrêmes de ponctuation.
6. À. opatrinus Harold. S. Joûo del Rey. Un seul exemplaire.
Se rencontre également à Bahia.
7. À. complicatus Harold. Mème localité. Deux exemplaires.
Ceux de ma collection sont indiqués comme venant de Caravellas.
8. À. scutellaris Harold. Même localité. Vingt-quatre exem-
plaires.
Suballongé, glabre, légèrement convexe, assez brillant, noir,
les pattes d’un brun foncé, les antennes roussâtres. Tête très-
densèment ponctuée, la ponctuation plus fine vers le devant, le
chaperon plus ou moins lisse. Corselet à côtès presque droits,
angles antérieurs fortement arrondis ; assez densèément ponctué
sur toute la surface, les points grossissant à mesure qu’ils se rap-
prochent de la base, la ponctuation presque rugueuse sur les côtés ;
base distinctement marginée. Ecusson en ovale allongé, longitu-
dinalement carëné dans son milieu. Élytres profondément striées,
les stries peu densément ponctuées, les points envahissent les
bords internes des intervalles, plus distinctement du côté qui
regarde la suture, les intervalles à peu près plans dans leur por-
tion basale, ensuite plus ou moins convexes, carénés à l'extré-
mité, finement ponctuëés en série de chaque côté : cette ponctua-
tion n’est distincte que sur l1 partie antérieure moins convexe.
Dessous du corps brillant. Mésosternum ciréné longitudinale-
ment. Métasternum et abdomen ponctuës, plaque métasternale avec
un fort sillon longitudinal. Cuisses distinctement ponctuées. Méta-
tarse des pattes postérieures presque aussi long que le reste du
tarse.
La courte diagnose que j'ai donnée primitivement de cet Atæ-
nius (Coleopt. Heft. I, p. 82) avait été faite sur des individus pro-
venant de Caracas et des Antilles. J’en ai reçu d’autres depuis
de Portorico, ainsi que de l'île Saint-Thomas. Après une comparai-
son minutieuse entre ces exemplaires et ceux rapportés par
LE”
"
6, 4
APR
o
XCNLL
M. Van Volxem de S. Joao del Rey, il n'a paru absolument inpos-
sible de séparer spécifiquement les uns des autres. Ces derniers
présentent tout au plus une ponctuation un peu plus forte et en
même temps plus dense sur le corselet : ils ont en commun du
reste avec les individus des Antilles tous les caractères essentiels,
notamment la sculpture particulière de l'écusson, qui permettra
toujours de reconnaitre avec facilité l'espèce actuelle. J’ajouterai
encore qu'elle varie considérablement sous le rapport de la taille
(de 4 à 5 mill.); à mesure que la taille diminue, la tendance des
intervalles à devenir costiformes augmente ;. dans les très-petits
individus, ils paraissent carénès déjà avant le milieu de leur lon-
gueur.
9. À. opatroides Llanch. Montevideo. Un seul exemplaire.
Ï
Espèce ficile à reconnaitre à sa couleur d'un noir terne ainsi
qu'à sa tête entièrement lisse, dont même le chaperon v'offre
aucune trace des petites rides transversales que l'on observe dans
la plupart de ses congénères.
10. À. opacus Harold. Montevideo. Un seul exemplure.
Cette espèce se reconnait facilement à sa couleur d’un noir mat,
ainsi qu'à la ponctuation fine et extrêmement dense de la tête et du
corselet. Les exemplaires de ma collection viennent également de
Montevideo, j'en ai reçu d’autres de Bahia.
11. A. crenator nov. spec. S. Joào del Rey. Deux exemplaires.
Oblongus, convexus, subnitidus, niger, subtus cum pedibus piceus, nitidus.
Caput densissime punctulatum. Thorax densissime et æqualiter, ad latera
rugose punctulatus. Elytra lateribus leviter rotundatis, profunde crenato-
striata, interstitüs latere interno crenatis, convexis. Mesosternum carina-
tum. Long. 5.5 mill.
Oblong, convexe, d'un noir médiocrement brillant, les antennes
d'un rouge jaunâtre, dessous du corps et pattes d'un brun noirâtre.
Tête à ponctuation fine, égale et très-dense, chaperon assez pro-
fondément entaillé au milieu, arrondi de chaque côté. Corselet fine-
ment, mais très-densément ponctué, la ponctuation rugueuse sur
les côtés ; base distinctement marginée ; angles antérieurs large-
ment arrondis. Ecusson plan, lisse, en triangle allongé. Elytres
ovalaires, obtusément arrondies à l'extrémité, fortement striées,
les stries crénelées, les crénelures envahissent les bords des inter-
valles, mais seulement du côté qui regarde la suture, intervalles
convexes, sans ponctuation distincte. Mésosternum caréné longi-
ANNALES DE LA S0C.ENTOW. DE RELGIQHE, T, XIX, LU
XCVIII
tudinalement entre les hanches. Plaque métisternale pointillée,
avec une fossette antérieurement et une autre, plus petite, vers
son extrémité. Métatarse des pattes postérieures beaucoup plus
long que les trois articles suivants pris ensemble.
Cette espèce se rapproche beaucoup de l'A. opacus. Comme dans
celui-ci, son mésosternum est caréné et son métasternum bifovéolé.
Elle en diffère cependant par sa taille beaucoup plus grande, son
corselet très-distinctement marginé à sa base, ses élytres ovalaires
(à côtés droits dans l'opacus) et par les fortes crénelures qui enta-
ment les bords intérieurs des intervalles.
(tenre SAPROSITES Redtenb.
12. S. puncticollis Harold. Botafogo. Deux exemplaires.
Cette petite espèce se distingue de ses congénères par sa tête à
ponctuation à peine visible, seulement le long du bord postérieur
les points deviennent un peu plus distincts. Le corselet est assez
densèment ponctué, les points grossissent à mesure qu'ils se rap-
prochent de la base. Celle-ci est distinctement marginée. Stries des
élytres très-grossièrement ponctuées.
13. S. breviusculus Harold. Entre Rios. Un seul exemplaire.
Dans cette espèce, la ligne marginale du corselet est continuée
autour des angles postérieurs, mais elle s’efface ensuite, de manière
que le milieu de la base reste immarginé. La ponctuation de la tête
est excessivement fine, celle des stries des élytres beaucoup moins
forte que dans le S. puncticolhis. Le dixième ou dernier intervalle
des êlytres est fortement caréné à son extrémité, caractère du
reste commun à la plupart des espèces de ce genre.
14. S. aspericeps nov. spec. Botafogo. Un seul exemplaire.
Deplanatus, subelongatus, parallelus, piceus, nitidus. Caput æqualiter
parum dense granulatum. Thorax subquadratus, basi non marginatus, sat
dense subtiliter punctulatus. Elytra thorace nonnihil angustiora,-crenato-
striata, interstitiis leviter convexis, lwvibus. Abdominis segmenta ultima
tria medio depressa, connexa, punctulata. Long. 4 mill.
Très-déprimé, brillant, suballongé, parallèle, d'un brun foncé.
Tête large, convexe, entièrement, mais peu densément couverte
d'aspérités granuliformes, le chaperon largement échancré au
milieu, arrondi de chaque côté. Corselet presque carré, très-fine-
XCIX
ment pointillé, la ponctuation assezserrée, mais pas plus dense sur
les côtés, ceux-ci droits, la base immarginée dans son milieu. Écus-
son lisse, en triangle allongé. Élytres à côtés parallèles, à peine de
la largeur du corselet, profondément striées, les stries assez forte-
ment ponctuées, intervalles légèrement convexes, lisses. Dessous
du corps avec les pattes d’un brun un peu rougeâtre. Plaque mé-
tasternale lisse, avec un fort sillon longitudinal. Les trois derniers
segments abdominaux déprimés au milieu, cette dépression forme
un ovale allongé, faiblement pointillé, sur lequel les sutures des
segments sont effacées. Métatarse des pattes postérieures un peu
moins long que les trois articles suivants pris ensemble.
Cette curieuse petite espèce rappelle le S. eugastricus, dont l’ab-
domen présente une configuration tout à fait analogue. [espèce
cependant que je viens de nommer est beaucoup plus étroite et sa
tête, qui est entièrement lisse, ne présente pas les aspérités parti-
culières qui font reconnaitre l’aspericeps au premier coup d'œil.
Il est à regretter que nous n’ayons aucune notion sur les habi-
tudes des espèces de ce genre. Le corps fortement aplati de la plu-
part d'entre elles fait supposer qu’elles passent leur vie sous l'écorce
des arbres, plutôt que dans les matières stercorales qui nourrissent
la grande majorité des Coprophages.
M. le D' Chapuis adresse le travail suivant :
DIAGNOSES DES ESPÈCES DU GENRE AULACOPHORA RECUEILLIES
AUX ILES PHILIPPINES PAR LE D' SEMPER.
Aulacophora albicornis Sp. n. — Panaon, Mindoro, Bohol.
Rufo-coccinea, nitida, antennis subalbidis, articulo 1° rufescente,
tibiis tarsisque nigris, elytrorum basi plus minusve late nigra.
Long. 10-11 mill.
A. postica Sp. n. — Mindanao. à
Rufo-ferruginea, nitida, antennis pallidioribus, pectore, abdo-
mine, pedibus quatuor posticis, elytrorum tertia postica parte ni-
gris. Long. 11 mill.
A. rosea Fabr. — Mindoro, Luzon.
Rufo-coccinea, antennis subalbidis, apice fuscis; tibiis tarsis
elytrisque nigris, his apice rufescentibus. Long. 10-11 mill.
A. uniformis Sp. n. — Luzon.
Flavo-ferruginea, subopaca, antennis subalbidis, articulo 1° ru-
fescente, articulo ultimo fusco, tibiis tarsisque nigris. Long. 11 m.
A. tibialis Sp. n. — Luzon, Mindoro.
Rufo-ferruginea, palpis nigricantibus; antennis pallidis apice
fuscescentibus ; tibiis tarsisque nigris. Long. 8 mill.
A. seænotata Sp. n. — Luzon, Mindanao, Ceba.
Flavo-ferruginea, pectore abdomine pedibusque posticis nigris,
tibiis tarsisque anticis infuscatis ; elytris ferrugineis subopacis, in
utroque maculis tribus nigris, duabus prope basin parvis, tertia
transversa pone medium. Long. 9-10 mill.
Var. A. Fascia nigra lata pone medium.
Var. B. Elytrorum tertia postica parte nigra cum apicerufescente.
A. viridipennis Sp. n. — Luzon, Panaon, Ceba, Bohol.
Flavo-ferruginea, subnitida, tibiis tarsisque piceo-nigris, elytris
viridibus. Long. 8-9 mill.
A. pectoralis Sp. n. — Mindoro.
Flavo-ferruginea,antennis subalbidis, articulis duobus primis ni-
gris, palpis, pectore, pedibus elytrisque atris, his apice flavescen-
tibus. Long. 61/2 mill.
A. flavicornis Sp. n. — Mindoro.
Flava, nitida,; pectore, pedibus elytrisque atris, his margine
postico flavescentibus. Long. 6 1/2 mill.
A. limbata Sp. n. — Mindoro.
Flavo-ferruginea, palpis, pedibus elytrisque atris, horum mar-
ginibus laterali suturalique flavis. Long. 7 mill.
A. 4-maculata Sp. n. — Mindanao, N. Luzon, Mindoro.
Flavo-ferruginea, palpis, tibiis et tarsis nigris, elytris subopacis,
in utroque maculis duabus magnis nigris, altera humerali, altera
pone medium. Long. 8-9 mill.
A. flavescens Sp. n. — Gusa.
Flava, subnitida, elytris rufo-ferrugineis. Long. 4 1/2 mull.
A. varians Sp. n. — Bohol.
Flavo-ferruginea, pectore, abdomine, pedibus posticis, tibiis et
tarsis mediis, tarsis anticis nigris; elytrorum maculis 4 magnis,
subrotundis, cetera basali, altera pone medium nigris, Long.
7-8 mill. ;
Var. A. In utroque elytro puncto tantum pone medium nigro.
Luzon.
Var. B. Punetis maculisque elytrorum obsoletis. — Mindanao.
Aulacophora (subgenus Ceratia) marginalis. Sp. n. Bohol.
Rufo-flava; tibiis tarsisque nigris, elytris cœruleis, margine
laterali ab angulo suturali usque ad humerum flavo. Long. 6 mill.
A. (Ceratia) 4-notata Sp. n. Bohol.
Rufo-flava, antennarum articulis duobus primis rufis, 3-7 nigris,
8-11 subalbidis; palpis, tibiis tarsisque nigricantibus; elytrorum
basi maculaque magna pone medium cœruleo-nigris. Long. 7 mill.
À. (Ceratia) vittula Sp. n. — Samar.
Pallide flava, tibiis tarsisque nigricantibus ; elytris nigro-viri-
dibus, vitta flavescente in utroque a media basi ad angulum sutu-
ralem extensa. Long. 6 mill. |
(OI
A. (Geratia) nigripennis Sp. n. — Luzon, Bohol.
Pallide flava, capite prothoraceque supra ferrugineis, elytris
atris. Long. 6-7 mill.
A. (Ceratia) marginata Sp. n. Luzon.
Rufo-flava; pectore, pedibus elytrisque migris; horum margine
laterali ab angulo suturali usque ad humerum flavo. Long. 6-7 mill.
M. de Borre lit le passage suivant d’une lettre qui lui a été
adressée par M. l'abbé V. Huart, professeur au Séminaire de Chi-
coutini (Canada) :
» J'ai vu avec surprise dans le Compte-rendu du 3 avril 1875,
dans une note du D'Hagen, de Cambridge, Mass., que la Doryphora
decemlineata Say, a fait son arrivée à Québec, en 1873. Ayant passé
à Québec les mois de juillet et d'août, je suis en mesure de vous
affirmer que cet insecte ne nous a visités que cette année 1876, et
encore n’ai-je pu constater sa présence dans les environs de la
ville. Vers la fin d’août, j'en recevais quelques échantillons cap-
turés à une trentaine de milles de Québec. Ce n’est qu’en 1875 que
la Doryphora à fait sa première apparition dans notre province de
Québec. »
Le Secrétaire a reçu deux lettres relatives à la capture d’un
exemplaire d’Oreina,aux environs de Bruxelles, par M. Branquart.
La première est de M. L. Bedel, archiviste de la Société Ento-
mologique de France :
»… Je saisis cette occasion pour vous dire que l’Oreina luctuosa
se prend aux environs de Paris, dans Seine-et-Oise, et que je l'ai
trouvée moi-même à Laigle (Normandie). Il est probable que c'est
l'espèce signalée de la Seine-Inférieure.
« D'ailleurs je ne crois pas que l’on puisse séparer, par un
caractère quelconque, les Oreina des Chrysomela menthastri et
autres voisines ; l'absence ou la présence du rebord à la base du
prothorax pourrait seule distinguer les Oreina (menthastri et autres
comprises) des Chrysomela typiques. »
La seconde lettre est de M. Jules Bourgeois, de Rouen :
» Comme vous l’avez justement observé à la séance de votre
Société Entomologique du 7 octobre dernier, le fait de la capture
d'une Oreina dans les environs de Bruxelles n’a rien qui puisse
étonner. Mais il doit y avoir confusion quant à l’espèce. Je suis
presque convaincu, sans l’avoir vu, que l’exemplaire capturé n'est
pas l'O. tristis F., mais bien l'O. luctuosa Duft. Ces deux espèces sont
en effet très-souvent confondues dans les collections et même dans
les catalogues. Elles sont pourtant très-faciles à distinguer et leur
habitat est bien différent. La luctuosa se rencontre principalement
Cl
dans l’ouest de la France ; c'est une espèce de plaine. On la trouve
dans les environs de Rouen, à un endroit de la Forêt-Verte appelé
les Longs-Vallons, où je la prends sur des Centaurées. Je la possède
aussi de Morlaix (Finistère).
« La tristis est propre aux hautes montagnes, principalement aux
Alpes et aux Pyrénées. J'en ai reçu l’an dernier un grand nombre
de Cauterets. On la considère généralement aujourd’hui comme
une variété de la Cacaliæ Schrk. Cette dernière se prend à des alti-
tudes moindres, et très-fréquemment dans les Vosges, sur une Sy-
nanthérée, la Cacalia albifrons L: Au mois d'août de l’année dernière,
dans une excursion au col de la Schlücht, j'en ai capturé un
grand nombre dans ces conditions. Je prenais en même temps des
larves occupées à brouter les larges feurlles de la Cacalia.
» Dans l’Énumération des Coléoptères de la Seine-Inférieure, par
M. Emile Mocquerys, l’Oreina luctuosa est indiquée à tort sous le
le nom de tristis F. »
À la suite de cette lecture, M. de Borre fait passer sous les yeux
de l'assemblée l’exemplaire pris par M. Branquart, ainsi que les
caisses contenant les Oreina de la collection du Musée d'Histoire
naturelle. Il résulte de cette confrontation que l’exemplaire de
M. Branquart se rapporte bien à l'espèce cacaliæ ou tristis des
Alpes ou des Vosges, et n’est nullement la luctuosa observée dans
la France septentrionale et occidentale.
Cependant la plupart des membres présents estiment que, tant
que cette capture restera isolée, il ne faut pas se hâter de considérer
l'O. tristis comme appartenant plus à la faune belge que certaines
espèces exotiques que nous prenons accidentellement de loin
en loin.
M. de Selys-Longchamps annonce qu'il se propose de donner
à la Société un travail sur les Odonates rapportés du Brésil par son
fils et MM. E. Van Beneden et Van Volxem.
M. Mélise fait voir un exemplaire de Zucilia qu'il a recueilli
à Nieuport, dans les lieux où abonde le Bufo calamita. M. de Borre
a confronté l'espèce avec les descriptions données par les ento-
mologistes de Lille de la Z. bufonivora, et pense que c’est bien
cette même espèce.
M. H. Donckier fait voir un exemplaire de Xylocopa violacea pris
cette année près de Liège.
MM. Lamarche et Candèze disent qu'ils ont observé cet hyméno-
ptère plusieurs fois à Liège cet été.
CIIT
M. Caipronnier fait voir une magnifique collection d’iquarelles,
où M. Carl Plôtz, de Greifswald (Poméranie) a représenté tous
les Sphingides qu’il a pu voir. Quelques-uns ont leurs chenilles
figurées. Cette collection comprend 376 planches exécutées avec
une rare perfection. Elle a été communiquée à M. Capronnier par
son auteur, pour des comparaisons avec la collection de notre
collègue.
M. de Borre demande la parole pour annoncer, au nom de l’al-
ministration du Musée royal d'histoire naturelle, que M. le ministre
de l'Intérieur, acquiesçant au vœu présenté par la Société, et que
le Conseil de surveillance et la direction du Musée avaient appuyè
de leurs avis favorables, a autorisé cette dernière à négocier, sous
réserve d'approbation de la Législature, l'acquisition de la collec-
tion de feu le Docteur Breyer. Une convention a été signée avec
M": Veuve Breyer, et les collections sont déjà provisoirement
installées au Musée.
Cette communication est accueillie par l'Assemblée avec une
grande satisfaction.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée générale du 26 décembre 1876.
PRÉSIDENCE DE M. PUTZEYS.
Présents : MM. Candèze, Colbeau, Cornet, Crick, J. De Laton-
taine, Demont, H. Donckier de Donceel, Fologne, Fondu, Jacobs,
‘ Lallemand, Lecatte, Mélise, Pierret, Roelofs, de Selys-Longchamps,
Thyes, Weinmann, Weyers et Preudhomme de Borre, secrétaire.
MM. Lambrichs, Mori et Sauveur ont fait excuser leur absence.
La séance est ouverte à 12 1/4 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée générale du 26 décembre 1875
est adopté.
Le Président prend la parole et s'exprime comme suit :
Aux termes de l’art. 14 de nos Statuts, vous êtes réunis en
assemblée générale pour entendre les rapports sur les travaux
scientifiques accomplis par la société pendant le courant de l’année,
— sur la gestion du conseil d'administration, — sur la situation
financière ; vous avez à statuer sur les comptes et l'inventaire du
dernier exercice. Le budget doit ensuite être arrêté pour l'an-
CIV
née 1877, et, en méme temps, le chiffre de la rétribution annuelle
doit être fixé, de même que le prix des Annales.
Vous aurez ensuite à procéder au remplacement de votre prési-
dent, dont les pouvoirs expirent dans quelques jours.
Trois membres du conseil : MM. Fologne, Mélise et Weinmann
sortent également.
Enfin, vousaurez à nommer les trois membres qui seront chargés,
pour l'exercice prochain, de vérifier les comptes et l'inventaire.
Ces devoirs administratifs étant accomplis, vous serez saisis de
plusieurs propositions qui vous seront soumises par le Conseil.
Le rapport sur les travaux scientifiques sera malheureusement
fort court.
Lorsque je vous aurai signalé la discussion qui s’est reproduite
sur un lépidoptère fossile (Breyeria Borinensis); — les expériences
intéressantes faites par M. Capronnier sur l'influence qu’exerce la
lumière traversant des verres colorés ; — une révision des Hispides
des îles Philippines, par M. Chapuis;—un exposé de la classification
des Agrionides, par M. de Selys; — l'établissement d’un nouveau
genre de Trogides, par M. Candèze ; — la description d'Homoptères
nouveaux, par M. Lethierry; le travailsur les Aphodiides rapportés
du Brésil par Camille Van Volxem, par M. de Harold ; — j'aurai
cité les principaux travaux qui ont occupé nos réunions.
Les retards qu'avait subis la publication des Annales, avait déter-
miné le Conseil à faire choix d’un nouvel imprimeur : ilest à espérer
que celui-ci se mettra en mesure de s'tisfaire régulièrement à ses
obligations.
En 1875, nous étions en relation avec 133 sociétés scientifiques.
Ce nombre est aujourd’hui de 140.
Deux membres effectifs sont décèilés (1) ; 6 ont donné leur démis-
sion. Mais 13 nouveaux membres ont été admis. Le nombre des
membres effectifs est de 160, dont 75 résident en Belgique, 85 à
l'étranger. La proportion que je vous signalais, il y a un an, est
restée la même. Je disais alors :
…. C'est l'accroissement des membres indigènes, cet élément
essentiel, qui doit faire l’objet principal de nos préoccupations.
» Le rétablissement des études zoologiques nous procurera plus
tard de nombreux collègues. ,
« Mais on peut se demander s’il ne conviendrait pas d'aller en
quelque sorte à leur rencontre en permettant aux jeunes gens, âgés
de moins de 25 ans, de fréquenter nos réunions, de faire usage de
nos collections et de notre bibliothèque, tout en ne payant qu’une
annuité très-fuble à raison du Bulletin auquel ils auraient droit. »
(1) MM. le D: Breyer et Piochard de la Brûlerie,
125
CV
La question a été mürement examinée par le Conseil, qui a résolu
de vous soumettre une proposition dont vous connaissez la teneur
et sur laquelle vous délibérerez tantôt.
Après avoir communiqué l'approbation donnée aux comptes arré-
tés de l'exercice 1876 par la Commission de vérification, le tréso-
rier présente ces comptes, portant en recettes : fr. 4,639-77, en
dépenses : fr. 4,380-06, et laissant un reliquat de fr. 259-71 (1).
Il expose ensuite la situation financière de la société et donne lec-
ture du projet de budget pour l'exercice 1877, tel qu'il a été rédigé
_par le Conseil d'administration. Ce projet s'élève en recettes et en
dépenses à la somme de fr. 7,923-82.
L'assemblée, après approbation des comptes, s'occupe desar ticles
du budget.
La cotisation des membres effectifs reste fixée à seize francs pour
l’année 1877, et le prix du volume continue à être fixé à 18 francs,
sauf réduction d'un tiers en faveur des membres à recevoir.
Sur la proposition de M. de Borre, l’assemblée décide que les
libraires pourront obtenir dorénavant le volume au prix de la coti-
sation des membres effectifs.
Sur la proposition du Conseil d’admimistration, la société, déter-
minée par les résultats scientifiques que peut produire l'exploration
de l'Afrique centrale, souscrit à cet effet une somme de cent francs,
tout en regrettant que ses ressources limitées ne lui permettent pas
une souscription plus considérable.
Après Le vote des divers articles du budget qui sont tous adoptés,
sans modifications, l’assemblée passe au vote sur l’ensemble. Il est
adopté par 20 voix et une abstention. (M. Colbeau s’est abstenu,
n'ayant pas été présent au commencement de la discussion.)
On passe ensuite à la discussion des modifications aux Statuts,
proposées par le Conseil d'administration.
La suppression du titre de membre correspondant est admise,
mais sous réserve de tous les droits acquis en faveur des membres
correspondants actuels. M. Colbeau a voté contre cette suppression.
L'assemblée adopte ensuite les propositions du Conseil relatives
au choix des membres honoraires :
“ Le nombre des membres honoraires est fixé à douze. Ils sont
choisis parmi les sommités entomologiques. Il sont nommés au
scrutin secret par l'assemblée générale, sur une liste de présenta-
tions comprenant trois noms pour chaque place vacante. Cette liste
(1) Dans Îe courant de l’année, un membre effectif a fait le versement de deux
cents francs, exigé pour devenir membre à vie. Le trésorier a appliqué ce capital
à l’achat de cinq obligations de l’Emprunt de Schaerbeek. (N° 543, 544, 55979,
57861 et 59367.)
ANNALES BE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XIX, #
CVI
est dressée au scrutin secret, par le Conseil d'administration. »
Dans la discussion, M. Colbeau s'élève contre la prérogative
excessive que cet article accorde, suivant lui, au Conseil d'admi-
nistration, corps dont la compétence, dit-il, est toute administra-
tive et non scientifique.
Plusieurs membres lui répondent que, si le Conseil d’administra-
tion ne prenait pas cette initiative, il serait fort à craindre, ou que
personne ne la prendrait, ou que les choix continueraient à se faire
comme par le passé sur des initiatives individuelles, ce à quoi l’on
a voulu obvier, à cause des inconvénients et abus possibles.
M. Putzeys fait remarquer que les Statuts ont rèservé aux mem-
bres effectifs Le droit de soumettre à l'assemblée générale toute pro-
position appuyée par cinq d'entre eux. Il pense que cette disposi-
tion permettrait aux membres effectifs de prendre, concurremment
avec le Conseil d'administration, l'initiative de présenter des can-
didats aux places vacantes de membres honoraires.
Il a été entendu, avant d'adopter l’article proposé par le Conseil,
que le droit des membres effectifs à faire des présentations, leur
reste réservé, en l’exerçant dans la forme qui vient d’être indiquée.
L'assemblée, après une longue discussion, à laquelle la plupart
des membres prennent part, adopte à la suite de plusieurs votes les
résolutions suivantes :
Il sera établi une classe de membres associés, pour les jeunes gens
de l’âge de 15 à 25 ans. Ils seront choisis exclusivement parmi les
régnicoles. Ils seront nommés par le Conseil d'administration, de
la même manière que les membres effectifs, et les dispositions régle-
mentaires concernant les démissions, exclusions, amendes et radia-
tions leur seront également applicables.
Ils pourront assister aux assemblées mensuelles, mais sans y
avoir voix délibèrative. Ils pourront consulter, sans déplacement,
les collections et bibliothèque de la société. Is pourront prendre
part aux excursions entomologiques.
Is paieront une rétribution annuelle de cinq francs, par antici-
pation, et recevront les Comptes-rendus des séances.
Le Conseil déclare retirer son projet d'amendement à l'article 51
des Statuts. Dans l'assemblée générale du 29 septembre 1867, cet
article a été en effet modifié de la manière suivante, qui donne au
Conseil des pouvoirs suffisants pour veiller à l'intérêt soci 11 : » Le
Conseil d'administration, sur l'avis conforme de la Commission de
vérification des comptes, est autorisé à rayer de la liste des mem-
bres de la Société, le nom de tout membre effectif en retard, pen-
dant deux ans au moins, d'acquitter la rétribution annuelle. »
L'assemblée compte que le Conseil d'administration, le trésorier
et le secrétaire, agissant dans la limite de leurs attributions sta-
CVII
tutaires, sauront prendre avec zèle et discernement toutes les
mesures nécessaires pour amener la rentrée facile des arriérés de
cotisations dus par les membres étrangers et pour arrêter l’acerois-
sement progressif de ces arriérés.
Le Conseil renonce aussi à modifier l’article 14, relatif à l’ordre
des travaux des assemblées générales.
L'ordre du jour appelle l'élection du président de la Société, en
remplacement de M. Putzeys, non-rééligible.
Dix-neuf membres prennent part au vote, et M. Roelofs est élu
par dix-huit suffrages. {/Applaudissements.)
M. Roelofs adresse à l'assemblée quelques paroles de remercie-
ment.
L'assemblée procède ensuite à l'élection de trois membres du
Conseil, et MM. Weinmann, Fologne et Mélise sont réélus.
Elle s'occupe ensuite de la nomination de la Commission de
vérification des comptes. M. Alf. De Lafontaine, membre sortant,
est réélu à l'unanimité des membres présents, et MM. Thyes et
Putzeys, ayant obtenu la majorité des suffrages, sont également
élus membres de cette commission.
MM. Fologne, Lallemand, Pierret, Weinmann et Weyers sont
élus membres de la commission des collections.
LA dernière question à l’ordre du jour est le choix d’une localité
pour l’excursion annuelle de 1877.
MM. Colbeau et De Lafontaine proposent une excursion dans les
environs de Bruxelles. Ce choix leur paraît nécessaire pour em-
pêcher les excursions d’être complètement abandonnées, comme
elles l’ont été les années précédentes, et d’ailleurs les environs
immédiats de la capitale sont très-intéressants pour l’entomo-
logie.
L'assemblée se rallie unanimement à cette proposition.
M. Roelofs propose à l’assemblée de voter, avant de se séparer,
des remerciements à M. Putzeys, président sortant. (Applaudisse-
ments.)
La séance est levée à 2 1/2 heures.
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
26 DÉCEMBRE 186.
Les noms précédés d'un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie,
Membres effectifs,
MM.
Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France,
rue Grignan, 7, à Marseille. — Coléoptères d'Europe.
ALLARD (E.), membre de la Société entomologique de France, rue Paradis-Pois-
sonnière, 2, à Paris. — Coléoptères d'Europe.
Allport (Morlon), membre des Sociétés Zoologique et Linnéenne de Dee à
Hobart-Town (Tasmanie). — Entomologie générale.
ARREOLA-MEDAL (Melesio), docteur en médecine, membre de plusieurs Sociétés
savantes, à Morelia (Mechoacan), Mexique. — Entomologie générale.
BAR (Constant), membre de la Société entomologique de France, à Cayenne. -—
Entomologie générale.
BARRÈRE (Félix), place Marcadieu, 24, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). — Coléo-
ptères.
BAUDUER (Paul), pharmacien, membre de la Société entomologique de France, à
Sos, près Nérac (Lot et Garonne.) — Coléoptères.
BECQUEMONT, membre de la Société entomologique de France, avenue des Ternes,
64, à Paris. — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe.
BELLIER de la CHAVIGNERIE, membre de la Société archéologique d’Eure-et-Loir,
des Sociétés entomologiques de Berlin, de Stettin, de France, d’ltalie, etc.,
rue St-Louis, 33, à Évreux (Eure). — Lépidoptères et Coléopières d'Europe.
BELLYNCK (Rév. P. A.), professeur au Collége de la Paix, à Namur, associé de
l’Académie royale de Belgique, et membre de diverses sociétés savantes. —
Entomologie générale.
BERGER (Emile), étudiant, à Arlon. — Coléoptères.
BERTOLINI (Stefano de) docteur, membre de la Société entomologique ita-
lienne, etc., à Trente (Tyrol). — Coléoptères.
BLACKBURN (Révér. Th.), à Greenhithe, près Dartford, comté de Kent. — Coléo-
ptères d'Europe.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), secrétaire-adjoint de la Société Espagnole d'His-
toire naturelle, Calle de Hita, 4, à Madrid. — Coléoptères et Orthoplères
d'Europe.
COX
BOMMER (J. E.), professeur à l'Université de Bruxelles, conservateur au Jardin bo-
tanique de l'État, membre de diverses sociétés savantes, rue de la Chancel-
lerie, 18, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
BONAERT (Baron Raoul), rue Marie-Thérèse, 85, à Bruxelles. — Coléoptères.
BONvOULOIR (Vtt Henri de), membre des Sociétés entomologiques de France, Lon-
dres, Berlin, Stettin, Vienne, Lyon et Suisse, rue de l'Université, 15, à Paris.
— Coléopières.
BOUILLON (Auguste), maître de gymnastique à l’Athénée Royal, rue Bréderode, 15,
à Bruxelles. — Coléoptères.
BoURDON (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pièrre, 21, à Liége.
— Coléoptères.
BRUNET (Louis), rue Montagne de la Cour, 7, à Bruxelles. — Entomologie géné-
rale, Lépidoptères.
BRUSINA (Spiridion), chef de section au Musée d'histoire naturelle, à Agram
(Croatie). — Entomologie générale.
CANDÈZE (E.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique de
France, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., à Glain, lez-Liége. —
Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longicornes).
CAPRONNIER (J.-B.), artiste-peintre, membre de la Société entomologique de
France. rue Rogier, 251, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépidoptères
de Belgique et exotiques.
CHAPUIS (F.), docteur en médecine, membre de l'Académie royale de Belgi-
que, etc., rue du Gymnase, #4, à Verviers. — Coléoptères.
CHARLIER (Eugène), docteur en médecine, membre de plusieurs Sociétés savantes,
Faubourg St-Gilles, 19, à Liége. — Entomologie générale, Lépidoptères, Co-
léoptères.
CHAUDOIR (Baron Maximilien de), gentilhomme de la chambre deS. M. l’Empe-
reur de toutes les Russies, membre de plusieurs Sociétés savantes nationales
et étrangères, en Volhynie (Russie), ou chez M. Sallé, rue Guy de la Brosse,
13, à Paris. — Coléoptères (Carabiques).
CHEVROLAT (Auguste), membre de la Société entomologique de France, rue Fon-
taine-Saint-Georges, 25, à Paris. — Coléoptères.
CLAVAREAU (Camille), notaire, à Waret-la-Chaussée, province de Namur. — Lépi-
doptères de Belgique.
CLEMM (Frédéric), libraire, rue de l'Université, 24, à Gand. — Entomologie
générale.
*CoLBEAU (Jules), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
de la Société malacologique de Belgique et de plusieurs autres Sociétés
savantes, chaussée de Wavre, 178, à Ixelles, lez-Bruxelles. — Coléoptères
en général, Orthoptères, Hémiptères, Névroptères et Lépidoptères de Belgique.
CORNET (J.F.), employé à l'Administration des Postes, secrétaire de la Société
Belge de Microscopie, chaussée de Wavre, 513, à Ixelles. — Entomologie
générale.
Costa (Achille), directeur du Musée Royal d'Histoire naturelle, membre de diver-
ses Sociélés savantes, à Naples. — Entomologie générale.
CRAVEN (Alfred), membre de diverses sociétés scientifiques belges et anglaises,
Brookfield House, à Felkestone, comté de Kent (Angleterre). — Entomologie
générale, Crustacés.
GRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l'État, secrétaire général de
la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique, rue
de l’Esplanade, 8, à Bruxelles. — Entomologie générale.
CRICK (Ch.), docteur en médecine, chaussée de Charleroi, 72, à Saint-Gilles lez
Bruxelles, — Entomologie générale.
CXI
DE FRANQUEN (Charles), à Huy. — Lépidoptères d'Europe.
DEKEYN (Eugène), négociant, rue aux Choux, 15, à Bruxelles. — Lépidoptères.
DE LAFONTAINE (Alfred), rue Joseph II, 39, à Bruxelles. — Aptères.
‘DE LAFONTAINE (Jules), conservateur des collections de l’Université, à Gand. —
Coléoptères, Lépidopières, Hyménoptères et Diptères.
DELAMAIN (Henri), membre de la Société entomologique de France, à Jarnac (dé-
partement de la Charente). — Lépidoptères d'Europe.
DEMONT (Jules), rue Neuve, 25, à Namur. —- Entomologie générale, Lépidoptères
et Coléoptères.
*DEMOULIN (Gaspard), membre de la commission administrative du Musée de Mons,
membre de la Société entomologique de France, rue de Nimy, 46. à Mons. —
Hyménoptères et Diptères.
DEPUISET, naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue des
Saints-Pères, 17, à Paris. — Entomologie générale, Lépidoptères.
DESBROCHERS DES LOGES (J.) membre de la Société entomologique de France, à
Vitry aux Loges (Loiret). — Coléoptères européens, Curculionides européens
et exotiques.
DESGUIN (Léon), docteur en médecine, rue de l'Eglise, 62, à Anvers. — Coléoptères.
-DEYROLLE (Emile), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
rue de la Monnaie, 25, à Paris. — Entomologie générale.
DEYROLLE (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
Faubourg St-Honoré, 181, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères exotiques.
DEYROLLE (Théophile), peintre naturaliste, rue de la Monnaie, 25, à Paris. — Lépi-
doptères.
DIETZ (François), rue de la Province, 77 (Nord), à Anvers. — Coléoptères.
DONCKIER DE DONCEEL (Ch.), rentier, rue Mandeville, 134, à Liége. — Lépido-
ptères. |
DONCKIER DE DONCEEL (Henri), aide-préparateur au Musée royal d'Histoire natu-
relle, membre de la Société Royale de Botanique et de la Société Belge de
Microscopie, chaussée d'Alsemberg, 65, à Forest lez-Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
Dugors (Alphonse), Docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal
d'histoire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
Durour (Arthur), joaillier, rue de la Madeleine, 7, à Bruxelles. — Lépidoptères.
DuGÈs (Eugène), docteur en médecine, à Guanajuato (Mexique). — Coléoptères.
Durowrt (E.), directeur du Musée royal d'histoire naturelle, membre de l’Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres sociétés savantes, au Musée d'his-
toire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale.
Du PRÉ (Gaston), docteur en médecine, chaussée St-Pierre, 99, à Etterbeek. —
Coléoptères.
DUTREUX (Aug.), ancien receveur général du grand-duché de Luxembourg, officier
de l’ordre de la Couronne de Chêne, membre des Sociétés entomologiques de
France et de Stettin, et de l'Institut-royal grand-ducal de Luxembourg, au
Château de la Celle, par Bougival (Seine et Oise). — Lépidoptères européens
et Lépidoptères exotiques diurnes.
Euicu (Gustave d'}, secrétaire adjoint au Ministère royal Hongrois du commerce,
chevalier de plusieurs ordres et membre de plusieurs sociétés savantes, à
Pest (Hongrie). — Coléoptères.
Events (Ecuyer E. J. G.), docteur en philosophie, professeur à l'Ecole moyenne,
Huigensstraat, 11, à La Haye — Coléoptères.
*FOLOGNE (Egide), architecte, membre de la Société malacologique de Belgique,
rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe.
*FoNDu (Nicolas), contrôleur des contributions directes elaccises, hôtel de la Toison
d'Or, à Leuze (Hainaut). — Lépidoptères.
CxXI
FONTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papi-
gnies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères.
FRÉDÉRICQ (Léon), docteur en sciences naturelles et en médecine, Grand Gewat, à
Gand. — Entomologie générale.
GILNICKI (Henri), naturaliste, rue de la Monnaie, 25, à Paris. — Coléoptères.
GIRARD (Maurice), docteur en sciences naturelles, professeur de sciences physiques
et naturelles au Collége Rollin, membre de la Société Entomologique de
France, du Conseil de la Société Zoologique d’Acclimatation, etc., rue Thé-
nard, 9, à Paris. — Entomologie générale, anatomie, physiologie, insectes nui-
sibles et utiles, sériciculture.
GIRON (Alfred), vice-président du tribunal de première instance de Bruxelles, rue
Goffart, 12, à Ixelles. — Lépidoptères.
GOBERT (Emile), docteur, à Mont-de-Marsan, département des Landes (France).
— Coléoptères.
GONZALO Y GOYA (angel), professeur d'histoire naturelle à l'Institut de Tortosa
(Espagne). — Entomologie générale.
GOUTTIER (H.), notaire, à Braine-l’Alleud (Brabant). — Lépidopières.
Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugi-
rard, 55, à Paris. — Coléoptères de France.
HENNUY (Léon), à Dinant. — Coléoptères.
HEUSCH DE LA ZANGRYE (baron Oscar de), à Strabeek (Houthem-St-Gerlache), par
Fauquemont (Limbourg néerlandais). — Coléopières.
HEYLAERTS (P.4J. M. fils), docteur en médecine, membre de la Société Entomolo-
gique Néerlandaise, Sint-Jan’Straet, A-505, à Bréda (Brabant néerlandais). —
Lépidoptères, Coléoptères.
HORVATH (Geyza de), docteur en médecine, membre de diverses Sociétés savantes,
à Forro (Abauj) Hongrie. — Coléoptères et Hémiptères.
IRIARTE (Francisco), conservateur du Musée national d'histoire naturelle, à Lima
(Pérou). — Entomologie générale.
“JACOB (J. Ch), docteur en‘médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. — Ento-
mologie générale, Coléoptères, Hyménoptères.
JANSON (E.), bibliothécaire de la Société entomologique de Londres, Museum
street, 28, à Londres. — Entomologie générale, Coléopières (spécialement
les Élatérides).
JEKEL (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France ; cabi-
net entomologique, rue Letort, 2, (18° arrond.) à Paris. — Coléoptères euro-
péens et exoliques. (Curculionides).
KATTER (F.), professeur au lycée, membre correspondant de la Soc. des Sciences
naturelles de Wetteravie, membre des Sociétés entom. de Berlin, Stettin,
Silésie et Suisse, à Putbus (Ile de Rugen, Prusse). — Coléoptères, Lépido-
ptères.
KERCHOVE DE DENTERGHEM (Oswald de), membre de la Société royale de Botani-
que de Belgique, quai au Blé, 13, à Gand. — Entomologie générale.
KOCH (Carl-Ludwig,) docteur en médecine, Strasse nach Wohrd, 3, à Nuremberg
(Bavière). — Arachnides.
KOKOUYEW (N.), libraire à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
LACERDA (Antonio de), consul de Belgique à Bahia, Brésil. — Coléoptères.
LALLEMAND (Amédée), candidat notaire, rue Berckmans, 12, à Saint-Gilles lez-Bru-
xelles. — Lépidoptères.
LALLEMANT (Charles), pharmacien, membre de diverses Sociétés savantes, à l'Arba,
près Alger. — Coléopières de France et d'Algérie.
LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Lou-
vrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papilionides).
0.24
CXII
LAMBRICHS (Edmond), artiste peintre, rue Kessels, 66, à Schaerbeck. — Entomolo-
gie générale, Lépidoptères.
LANGE (Charles Jules), secrétaire de chancellerie de la Légation Imp. et R. d’Au-
triche-Hongrie, à Athènes. — Coléoptères.
LANSBERGE (G. van), gouverneur général des Indes Néerlandaises, membre de
diverses Sociétés savantes, à Batavia. — Coléoptères, spécialement Lamelli-
cornes.
LAPORTE (Ernest), ancien officier de marine, rue Laroche, 85, à Bordeaux. —
Coléoptères.
LARRINUA Y AZCONA (Angel de), licencié en droit, Calle San Roque, 5, à Madrid. —
Coléoptères. à |
LE BRUN (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue Grand
Cloître St-Pierre, 28, à Troyes (Dép. de l'Aube). — Coléoptères.
LECATTE (Louis), rue Névraumont, 57, à Saint-Josse-ten-Noode — Lépidoptères.
LE COMTE (Théophile), membre de la Société malacologique de Belgique et de
plusieurs autres sociétés savantes, à Ghislenghien (Hainaut). — Entomologie
générale, Lépidoptères.
LEFÈVRE (Edouard), membre de la Société Entomologique de France, rue
Vercingétorix, 28 (XIVe arrond.), à Paris. — Coléoptères, spécialement CIy-
trides.
LETHIERRY (Lucien), membre de la Société entomologique de France, rue Blan-
che, à St-Maurice, lez-Lille. — Coléoptères et Hémiptères.
LIAGRE (Charles), médecin de bataillon au régiment des Carabiniers, rue d'Eg-
mont, 46, à Malines. — Entomologie générale, Lépidoptères.
LICHTENSTEIN (Jules), membre de la Société Entomologique de France, cour des
Casernes, 29, à Montpellier (Hérault). — Entomologie générale et appliquée,
Hyménoptères.
LiLLEY (Ch. E.), Court House, à Gravesend, comté de Kent (Angleterre). — Co-
léoptères.
LO0Z-CORSWAREM (Prince Guillaume de), au château d’Ahin, près Huy. — Lépi-
doptères.
MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomolo-
gique de France, rue Cochin, 5, à Paris. — Lépidoptères.
Mac LACHLAN (Robert), F.L. S., Limes Grove, North-Lewisham, S. E. London. —
Névroptères.
MAURISSEN (A. H.), membre de la Société entomologique néerlandaise, rue de
Tongres, à Maestricht. — Lépidoptères et Coléoptères d'Europe.
MAZARREDO (Carlos de), ingénieur-forestier, Calle del Arenal, 18, à Madrid. —
Entomologie générale.
MÉLISE (Louis), employé au Gouvernement provincial, rue du Président, 24, à
Ixelles. — Coléoptères.
MiEDEL (Joseph), membre de la Société Entomologique de France, rue Lairesse,
72, à Longdoz-Liége. — Coléoptères.
MiGNEAUX (Jules), peintre naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, rue du Cloître St-Merry, 16, à Paris. — Entomologie générale.
Miot (Henri), substitut du Procureur de la République, à Semur (Côte-d'Or). —
Entomologie appliquée, insectes uliles et nuisibles.
Mniszecx (Comte de), membre de la Société entomologique de France, rue Balzac,
22, à Paris. — Coléoptères.
MoqQuiIN-TANDON (Gaston), docteur en sciences, avenue d'Antin; 49, à Paris. —
Formicides.
Mon (Alfred), rue Belliard, 83, à Bruxellles. — Lépidoptères.
MORREN (Edouard), professeur de botanique à l'Université de Liége, membre de
ANNALES BR LA SOC, ENTOM. D£ BELGIQUE, T, XIX, q
CXIV
l'Académie royale de Belgique et de plusieurs Sociétés savantes, quai de la
Boverie, 1, à Liége. — Entomologie générale.
‘Mors (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France,
rue Solferino, 4, à Paris. — Coléoplères et Lépidoptères.
MourLon (Michel), docteur-agrégé à la faculté des sciences de l'Université de
Bruxelles, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, membre corres-
pondant de l’Académie royale de Belgique, rue de Trèves, 24, à Ixelles. — En-
tomologie générale.
OBERTAüR (Ch.) imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Département d'lle-
et- Vilaine, France.) — Lépidoptères.
OLIVIER (Ernest), membre de la Société Entomologique de France, rue Billonnat,
à Moulins (Allier). — Coléoptères.
PAULINO DE OLIVEIRA (Manoël), membre de la Société Entomologique de France,
etc., professeur à l'Université de Coïmbre (Portugal). — Coléoptères et Lé-
pidoptères.
PELLET (P.), naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue de
l'Aloës, 1bis, à Perpignan (Pyrénées Orientales). — Coléoptères.
PESCATORE (Gustave), docteur en droit, référendaire de justice et privat-docent à
l'Université de Marburg (Allemagne). — Lépidoptères.
*PETEAU (Antoine), rue Royale, 175, à St-Josse-ten-Noode. — Lépidoptères.
PERRET (Émile), Marché-aux-Herbes, 55, à Bruxelles. — Hémiptères.
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologiques, pro-
fesseur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de
Belgique, rue du Casino, 45, à Gand. — Entomologie générale; anatomie et
physiologie; Crustacés ; Myriapodes.
PREUDHOMME DE BORRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, conser-
vateur-secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle, boulevard du Régent, 21,
à Bruxelles. — Entomologie générale; géographie entomologique; Coléo-
ptères, spécialement les Hétéromères et les Hydrocanthares.
PULLS (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Berlin, etc.,
pharmacien, place de la Calandre, 6, à Gand. — Diptères, Hyménoptères.
PURVES (J. C.), membre de plusieurs Sociétés savantes, Panmure Place, 16, à Edim-
bourg. — Entomologie générale,
PUTZEYS (J.), secrétaire général au Ministère de la Justice, membre de plusieurs
Sociétés savantes, chaussée St-Pierre, 70, à Etterbeek. — Coléoptères (Cara-
biques).
QUAEDVLIEG (Louis) fils, propriétaire à Visé (Liége). — Lépidopières européens el
exotiques.
RAGUSA (Enrico), membre de la Société Entomologique Italienne, etc., Albergo
Trinacria, à Palerme. — Coléoptères.
REIBER (Ferdinand), faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg. — Hémiptères.
RILEY (C. V.), entomologiste de l'État de Missouri, Room 42, Mutual Insurance
Building, NW. Corner 6th and Locust Streets, à St- Eee (États-Unis). — En-
tomologie générale et appliquée.
“ROELOFS (W.), arliste-peintre, chaussée de Haecht, 218, à Schaerbeek. — Coléo-
ptères (Gurculionides).
ROYER (Ch.), membre de la Société Entomologique de France, à Langres (Haute-
Marne). — Coléoptères eu Lépidoptères d'Europe.
SAUNDERS (Sir Sidney Smith), membre de la Société Entomologique de Londres,
elc., Gatestone, Central Hill, Upper Norwood (Angleterre). — Entomologie
générale.
"SAUYEUR (Jules), directeur général de l'instruction publique au Ministère de l'In-
térieur, rue de la Loi, 212, à Bruxelles, — Faune entomologique de Belgique.
e
CXV
SGHUSTER (Ad.), Herrngasse, à Cobourg (Saxe-Cobourg). — Lépidoptères.
SÉDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société Entomologique de France, rue
de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères.
"SÉLYS-LONGCHAMPS (Baron Edmond de), sénateur, membre de l'Académie royale de
Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, à Liége, bou-
levard de la Sauvenière, 34. — Névroptères (principalement Odonates) indi-
gènes et Lépidoptères d'Europe.
SHARP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Thornhill (Dumfrieshire,
Écosse). — Coléoptères. -
SIMON (Eugène), docteur en médecine, membre de la Société Entomologique de
France, rue des Feuillantins, 64, à Paris.— Entom. générale, Arachnides.
STAUDINGER (D' Otio), Diana-Bad, à bresde (Saxe). — Lépidoptères d'Europe.
SZMOLAY (G.), à Temesvar (Hongrie). — Coléoptères.
THiROT (Édouard), chef de bureau à l'administration communale de Schaerbeek,
rue de la Station, 151, à Jette-St-Pierre (Brabant). — Lépidoptères et Coléo-
ptères.
THiROUX (Eugène), membre de la Soc. Royale Linnéenne, boulevard de la Senne,
71, à Bruxelles. — Insectes nuisibles ou utiles à la culture.
THYES (Eugène), contrôleur des contributions directes et accises, rue Goffart, 24,
à Ixelles. — Lépidoptères.
THYSEBAERT (Baron Charles de), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à Bruxelles.
— Lépidoptères.
TOSQUINET (Jules), médecin de régiment au 2 de ligne, rue Église-St-Anne, 6, à
Bruges. — Hyménoptères.
TOURNIER (Henri), membre de la Société Entomologique de France, Villa Tour-
nier, à Peney, près Genève. — Coléoptères
VALLETTE (René), avocat, membre de la Société Entomologique de France, rue des
Carmes, 1, à Poitiers (Vienne). — Coléoptères et Lépidoptères.
VAN BEMMEL (Charles), étudiant, rue Saint-Lazare, 25, à St-Josse-ten-Noode.— En-
tomologie générale.
VAN BENEDEN (Édouard), docteur en sciences naturelles, membre de l’Acad. royale
de Belgique, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l'Université de
Liége. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Anné-
lides.
VANDENBROECK (E.), rue Terre-Neuve, 124, à Bruxelles. — Entomologie générale,
Arachnides, Myriapodes, Crustacés. ir
VANDER MEULEN (Edmond), artiste peintre, rue de la Buanderie, 15, à Bruxelles.
— Lépidoptères.
VaN SEGVELT (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique,
rue du Serment, 11, à Malines. — Entomologie générale ; mœurs des insectes.
VERDIANI-BANDOI (Luigi), membre des Sociétés Entomologiques d’ltalie et de France,
Via Ricasoli, 52, à Sienne (Italie). — Coléoptères.
WANKOWICZ (Jean), membre de diverses Sociétés savantes, à Minsk (Lithuanie,
Russie). — Coléoptères.
WARREN (J. Q. A.), membre de diverses Sociétés savantes, à New-York. — Ento-
mologie générale.
WEINMANN (Rodolphe), industriel, chaussée de Mons, 71, à Cureghem-lez-Bru-
xelles. — Lépidoptères d'Europe, Lycénides européens et exotiques.
WEYERS (Joseph-Léopold), membre des Sociétés Entomologiques de France, de
Suisse, de Stettin, de la Société malacologique de Belgique, etc., boulevard
Central, 26, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides).
WILLAIN (D.), instituteur, à Trivières, près Bracquegnies (Hainaut). — Entomologie
générale.
1
CXYI
LUBER-HOFER (Charles), négociant, membre de la Société Entomologique de |
France, à Dornach (Alsace). — Coléoptères, |
Membres honoraires,
L'AIR
BoISDUVAL, docteur en médecine, membre des Sociétés botanique de France, ento-
mologique de France, et centrale d’horticulture de Paris, ete., à Ticheville, |
par Vimoutiers (Orne).
DoHRN (C.-A.), président de la Société Entomologique de Steltin, ete., à Stettin |
(Prusse).
FAIRMAIRE (Léon), membre des Sociétés Entomologiques de France, de Stettin el
de Berlin, d'histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique el |
botanique de Vienne et royale d'Édimbourg, licencié en droit, directeur de
l'Hôpital St-Louis, rue Bichat, 40, à Paris.
HAGEN (Herman-Auguste), Docteur; à l'Université de Cambridge, Etat de Massa- *
chusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord). 4
4
KRAATZ (G.), président de la Société Entomologique de Berlin, docteur en philoso-
phie, etc., Linkstrasse, 28, W, à Berlin.
LE CONTE (John-L.), docteur en médecine, Spruce street, 1625, à Philadelphie
(Pensylvanie, États-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord. F
MILLIÈRE (Picrre), membre de la Société Entomologique de France, Villa des Pha- ;
lènes, à Cannes (Alpes-Maritimes.). — Lépidoptères. L
MULSANT (Étienne), président de la Société Linnéenne de Lyon. — Coléoptères, |
Hémiptères. |
SNELLEN VAN VOLLLENHOVEN (Samucl-Constant), docteur en droit et es-sciences, À
membre de l'Académie royale des sciences, Vanden Bosch-straat, 54, à La 4
Haye. ?
STAINTON (H. T.), membre de la Société Entomologique de Londres, elc., Mounts- é
field Lewisham, SE. London. |
STAL (Carl.), à Stockholm (Suède). — Entomologie générale, Hémiptères, 4
Membres correspondants,
ü
MM. 3
BERTOLONI (Gius.), professeur à l'Université, à Bologne. ?
CHARLIER (Alexandre). lieutenant de la marine marchande. 24 ;
GoBAnz, docteur, professeur à Klagenfurt (Carinthie). ;
HUYVENAAR, docteur en médecine, rue Duquesnoy, 5, à Bruxelles. î
KawaALL, pasteur, à Poussen (Courlande, Russie). — Entomologie générale, Hymé- }
noptères. À
KOCH (Gabriel), docteur, membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes, :
‘Bleichstrasse, 14, à Francfort sur le Mein. ;
KÜPPEN, employé au ministère, à Saint-Pétersbourg, membre de la Société Ento- î
mologique de Russie.
LANCIADE BROLO (duc Frédéric), secrétaire de l'Académie royale Palermitaine, à Û
Palerme. Î
LUCIANI, Ile Maurice. Î
MaRIOT (Jean-Romain-Pierre), docteur en médecine, à Cantagallo (Brésil).
MARSEUL (Abbé S. A. de), membre de diverses Sociétés savantes, boulevard Pe-
reire, 271 (Porte Maillot), Ternes, à Paris.
CE
CXVII
OSTEN-SACKEN (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc., à
Washington (Etats-Unis).
PACKARD (Dr A. S.), Salem, Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord).
PALLANDT (baron Henri de), Oranje Straat, 4, à La Haye.
P£REZ ARCAS (Laureano), professeur de zoologie à l’Université, membre de l'Aca-
démie royale des sciences, Calle de las Huertas, 14, à Madrid.
PHipsON (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles, à Paris.
ROGENHOFER (Aloïs), conservateur au Musée Impérial d'Histoire naturelle de
Vienne, secrétaire de la Soc. Imp. et R. Zoolog. Botan., Josefstädterstrasse, 19,
à Vienne.
SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève.
SCUDDER (Samuel), à Boston, Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord). —
Lépidoptères et Névroptères.
SoLskyY (Simon de), secrétaire de la Société Eutomologique de Russie, à St-Péters-
bourg.
VioLA (Miguel-Navarro), avocat, à Buenos-Ayres.
Membres décédés,
MOI.
‘BREYER (Albert), docteur en médecine, à Bruxelles. (Membre effectif et fondateur.)
PIOCHARD DE LA BRÛLERIE (Charles), à Paris. (Membre effectif.)
Organisation administrative
POUR L'ANNÉE SOCIALE 1876.
Conseil d’administration.
MM. PuTzEys, président.
WEINMANN, vice-président.
PREUDHOMME DE BORRE, secrétaire et bibliothécaire.
FoLOGXE, trésorier.
Foxpu.
MÉLISE.
WEYERS.
Commission de vérification des comptes.
MM. A. DE La FONTAINE.
PETEAU.
SAUVEUR.
Des
Errata.
Pages 12, ligne 25 ; 87, ligne 20; et 93, lignes 13 et 15, au lieu de
Styphlomerus, lisez : Styphromerus.
Page XLV, lignes 32 et 33, au lieu de bussah, lisez : tussah.
) ligne 35, » Mylissa, » Mylitta.
15: Ps
vd
TABLE DES MATIÈRES
Note sur une sécrétion propre aux Coléoptères sir. par
M. FÉLix PLATEAU .
Monographie des Brachynides, par M. e on \. DE CHAuDoIR.
Tableau alphabétique des genres et des espèces .
Notes et additions au mémoire de M. Reed sur les Cardbiques
du Chili, inséré dans les Proceedings of the Zoological
Society of London (Jan. 1874, p. 48). Ir EU par M. le
baron M. DE CHAUDOIR
Troncatipennes .
Feronia. ;
Étude des espèces iceiues ‘et. Cireumeuxopécenes du genre
Cneorhinus Schoenh., de la Tribu des Brachydérides, Cur-
culionides Adélognathes Cyclophthalmes, par M. H.Tour-
NIER.
Table .
Notes pour servir à l” histoire des insectes ‘du groupe des Phyl-
loxériens, Homoptères formant la transition des Aphidiens
aux Coccidiens, par M. J. LACHTENSTEIX .
Genre Acanthochermes
» _Phylloxera
» Rhizaphis. :
Descriptions des métamor phoses de NT MR Lac.
Coléoptère du groupe des Lie ds par M. Euc.
Ducës.
Explication des PR es ; :
Comptes-rendus des séances de la Société
Séance du 8 janvier 1876.
— du 5 février 1876
(Sur une empreinte trouvée en Éiaiorre “he és te
houillers et supposée pouvoir être celle d'une chenille. —
M. Westwood, traduit de l’anglais par M. Weyers.)
(Description de quatre nouvelles espèces de Curculionides prises
par M.J. Van Volxem à Ceylan et aux Iles Philippines, —
M. Roelofs.)
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DK BELGIQUE, T, XIX.
CXXII
Séance du 4 mars 1876 . . . . 2 IX
(Sur les caractères distinctifs des RAT et à des Grollièns. —
M. C. Stâl.)
(De l'influence des verres colorés sur laconservation des insectes.
— M. Capronnier.)
—" du Lave 1810220 CC : ; XIV
(Note analytique sur l’ouvrage ide M. Moes Did Ga
Insectes. Traité élémentaire d'Entomologie, t. Il, Ier fasci-
cule. Orthoptères, Névroptères. — M. F. Plateau.)
(Relevé des Hispides des [les Philippines, avec les descriptions
de quelques espèces inédites. — M. F. Chapuis.)
(Note critique sur le Pachytylopsis Persenairei Pr. de Borre. —
M.C. Van Volxem, travail posthume.)
A Ch CNE RONA PE DNS UE NER VO RERS
(Tableau systématique des huit premiers sous-genres du genre
Agrion. — M. de Selys-Longchamps.)
— du'3 juin 1876. ,,1,. . XXXVII
(Diagnoses de Cr phali en inédits appar He à la faune
de l'Australie. — M. F. Chapuis.)
(Sur le Bombyx | Antherea) Pernyi. — M. Lelièvre.)
— ‘du dyjuillet 1876... :, : AC PT ET 7 KENI
(Tableau systématique des douze +. niers sous-genres du genre
Agrion. — M. de Selys-Longchamps.)
(Liste des Hémiptères recueillis dans l’excursion de la Société
aux environs de Namur. — M. Pierret.)
(Nouvelles expériences sur l'influence des verres colorés sur la
conservation des diverses couleurs chez les Lépidoptères. —
M. Capronnier.)
— du 5août1876. . . . LR M tre Ve LII
(Sur la Breyeria borinensis. — \. Bd ) '
— du 2 septembre 1876. . . . . TRE LIV
(Notice nécrologique sur le Dr Breyer. — \. pulers 8.)
(Sur les travaux entomologiques présentés à la 5° session de
l’Association française pour l'avancement des sciences, à
Clermont-Ferrand.— M. Plateau.)
(Sur un nid de Pelopæus histrio Lep. et Serv.— M. de Lacerda.)
(Note sur quelques Phytophages nouveaux ou rares pour la faune
belge. — M. H. Donckier de Donceel.)
"du octobre 876.4 MORE à À LXII
(Note sur un genre nouveau de la tribu ne TO ide, -- M. CR
dèze.)
(Sur un Crapaud dévoré vivant par des larves de Muscides. —
M. Preudhomme de Borre.)
(Note sur un voyage scientifique fait en Allemagne, en Autriche
et en Hongrie, en 1876. — M. de Selys-Longchamps.)
(Note sur quelques Curculionides nouveaux ou rares pour la
faune belge. — M. H. Donckier de Donceel.)
du 4 novembre 1876. . . . LAS 4 RAM TITINE
(Homoptères nouveaux d'Europe et da COLE voisines, —
M. Lethierry.)
CXXIIT
eoiCe Ut AUOT LS TOR NUE CSS LEE de tan XC
(Note sur les Lygéides de la faune belge. — M. de Horvath.)
(Notice sur les Aphodiides recueillis par M. Camille Van Volxem
dans l'Amérique du Sud. — M. de Harold.)
(Diagnoses des espèces du genre Awlacophora recueillies aux
Iles Philippines par le D' Semper. — M. Chapuis.)
Assemblée générale du 26 décembre 1876. . . . . . . CII
Bite des membreside la Société, Min Shi Ru CIX
Organisation admimstrative en 14876 1, 2,4 2 . :CXVNIN
RO UE SE A cr A AO AE" je, er TSX
HADIRUES MR ÈTES RP RSS TST ee on EE e CENT
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Wétamorphoses dela Minturnia dimidtiata Lacord.
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CATALOGUE
DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ
+
Ce catalogue, dont les fascicules sont publiés successivement dans les
| po et peuvent être acquis séparément, est divisé systémaliquement
comme suit ; il comprend, indépendamment des titres des ouvrages
publiés isolément, ceux de tous les mémoires et notices insérés dans les
D que possède la bibliothèque :-
_ L. Entomologie générale ; Entomologie appliquée; Ouvrages traitant
d’Insectes de plusieurs ordres ou d’Articulés de plusieurs classes.
n IT. Coléoptères.
III. Lépidoptères.
LE IV. Névroptères et Orthoptères.
| | V. Hyménoptères. |
b vr. Diptères. *
| VIL. Hémiptères.
DU VIII. Aptères, Thysanoures, Aphaniptères, Arachnides et Mvriapodes.
_ IX. Crustacés et Cirrhipèdes. |
- X. Vertébrés.
XI. Mollusques et Animaux inférieurs.
_XIL. Histoire naturelle générale ; Zoologie générale ; Botanique ; Géo-
logie ; Mméralogie.
_ XIIL. Ouvrages divers.
XIV. Revues périodiques ; Publications des Sociétés savantes.
_ En vente au prix de cinquante centimes le fascicule : Div. I, fase. 1 ;
me sc:14,9)3 et:4:; Div. JIT, fasc. 1,:9 et 3: Div. IN, fasc. 1;
iv. V, fasc. À ; Div. VI, fase. 1 ; Div. X, fase. 1 ; Div. XII, fase. 1, 2.et 3.
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
PUTZEYS.— Prémices entomologiques, (Monographie du genre
PaAsiMAcHus ; 62 esp. nouv. Cicindel. et Carab.)
(1 pl.). in-8e. fr. 5%
—- Postscriptum ad CLIVINIDARUM monographiam,
(2 pl), in-8.
(Extraits des Mémoires de la Société royale des sciences
de Liége.)
-- TRECHORUM europicorum conspectus, in-8?.
(Extrait de Stettiner entomologische Zeitung.)
— Révision générale des CLIVINIDES, in-8e.
— Supplément à la révision générale des CLIVINIDES,
(£ pl.), in-8&.
(Extraits des Annales de la Société entomologique de
Belgique.)
LEDERER.— Contributions à la faune des Lépidoptères de la
Transcaucasie, (2 pl. color.), in-8°.
(Extrait des Annales de la Société entomologique de
Belgique.) |
DE SÉLYS-LONGCHAMPS. — Sur la Faune de Belgique, in-8e.
(Extr. des Bull. de lAcad!. royale de Belgique.)
PREUDHOMME DE BORRE. — Note sur le Byrsax (Poleto-
phagus) gibbifer Wesm., in-8.
(Extr. des Bull. de Acad. royale de Belgique.)
DE CHAUDOIR. — Essai monographique sur le groupe des Pogo-
nides, in-8°.
— Essai monographique sur les Orthogoniens, in-8°.
—- Essai sur les Drimostomides et les Cratocérides, etc.
— Monographie des Callidides.
Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de
Belgique. Années 1868-69, 1869-70, 1870-71.
Chacune.
Idem. Années 1871-72 et 1873. »
« + 4 ‘
Bruxelles. — Imp. BRoGNIEZ et VaNDE WEGHE, rue du Lavoir, 29.
+
SOCIÉTÉ ENTONOLOGIOUE
BELGIQUE
TOME VINGTIÈME
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BRUXELEES
+eT SIÈGE DE LA SOCIETÉ
; MIT SD ROYAL D’ HISTOIRE NATURELLE
a BRUXELLES & LEIPZIG DRESDE
E. DEYROLLE, FILS C. MUQUARDT L.-W. SCHAUFUSS
à se <
RUE DE LA Fe MERZBACH & FALK, SUCC'S WETTINER HOF |
AVIS.
Le prix des tomes I à VII des Annales a été fixé à cg francs;
celui des tomes VIII à XIV à douze francs; celui des tomes XV
à XX à dix-huit francs.
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté-
rieurs à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un
tiers de la valeur.
Les comptes-rendus mensuels des séances de la Société sevendent
au prix de cinquante centimes chacun.
On peut s’y abonner au prix de cèng francs par an. S’adresser.
soit au trésorier, M. E. Fologne, au Palais du Roi, soit au
secrétaire, M. Preudhomme de Borre, au Musée royal d'histoire
naturelle, à Bruxelles.
La cotisation des membres de la Société est fixée à seize rames.
Ees membres étrangers peuvent se libérer en une fois de toute
cotisation, moyeunant Un Ve:sement de d'2 cents ‘yancs.
Les membres associés, résidant.en Belsique, pay ot cinq francs
par an, et reçoivent seulement les compte-rendus des séances. Ils ne
peuvent être membres associés que depuis l’âge de 15 jusqu'# »-#11
de 25 ans. | ‘:
‘
3
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4
4
ANNALES
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE
DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont
propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement
la responsabilité.
Typ.deM'M. Weissenbruch, 45, rue du Poinçon.
ANNALES
DE LA
DLORIQUE
BELGIQUE
———— 4 ——————
TOME VINGTIEÈME
D > — —
BRUXELLES
AU SIËGE DE LA SOCIÉTÉ
MUSÉE ROYAL D'HISTOIRE NATURELLE
PARIS BRUXELLES & LEIPZIG DRESDE
E. DEYROLLE, FILS C. MUQUARDT L.-W. SCHAUFUSS
RUE DE LA MONNAIE, 23 MERZBACH & FALK, SUCC'S WETTINER HOF
1877
ESPECES INÉDITES
DE LA
TRIBU DES HISPIDES
par le docteur Félicien Chapuis
— SÉANCE DU 2 DÉCEMBRE 1876 —
PREMIÈRE PARTIE.
En voulant mettre en ordre les Hispides de ma collection, il m'a
paru que les espèces de certains genres étaient inédites pour le plus
grand nombre. Dans le but de vérifier la chose, j'avais demandé
à quelques bons amis de Paris, MM. de Bonvouloir, Chevrolat,
Deyrolle, Reiche, de me communiquer leurs cartons, espérant y
découvrir quelques-uns des types décrits jusqu’à ce jour. C’est ce
qui est arrivé; mais à côté de ces espèces connues, j'y ai rencontré
tout autant de nouveautés. Par suite d’un malentendu sans consé-
quence, ces Messieurs ont pensé que je voulais entreprendre une
Monographie des Hispides et comptaient recevoir leurs espèces
débrouillées et dénommées. Ne voulant pas tromper cette attente
bien légitime, je me suis eru obligé de dénommer et de décrire les
types nouveaux, au moins ceux appartenant aux genres que le
D: Baly n’a pas traités dans sa belle monographie. C’est le résultat
de ces recherches que j'ai l'honneur de présenter à la Socièté avec
prière de vouloir bien le recevoir dans ses Annales.
GENRE ODONTOTA Chevrolat.
(Genera des Coléoptères, T. XI, p. 318.)
I. Marginibus elytrorum plus minusve dilatatis, ad angulum
suturalem late emarginatis.
A. Elytris oclo-seriato-punctatis.
1. O. explanata. Sp. n. Nouvelle-Grenade.
Oblonga, postice ampliata, nigra; vertice quadrisulcato; pro-
noto conico, supra dense punctato-rugoso, obscure fusco, utrinque
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX+ 1
6 ESPÈCES INÉDITES
vitta flava, bicallosa, lateribus bisinuatis; elytris fortiter et acute
serratis, profunde punctato-striatis, interstitio 2° à basi ad apicem
extremum costato; obscure flavis, plagis duabus nigris, altera scu-
tellari subrotunda, altera apicali plus quam dimidiam longitudinis
partem occupante. Long. 6 mill.
2. O. Gregorii. Sp. n. Mexique. .:
Oblongo-elliptica, nigra, vertice antico carinato,; pronoto trans-
verso, lateraliter subrotundato, dense punctato, utrinque ad mar-
ginem vitta flava, sublævi; elytris postice ampliatis, tenuissime
serrulatis, striato-punctatis, punctis transversis, interstitiis 2° et 6°
costatis; nigro-fuscis, interstitio 4° basi elevato et breviter flavo;
femoribus partim flavis. Long. 6 1/2 mill.
3. O. morio Fabr.
A’. Elytris decem-seriato-punctatis.
B. Elytrorum interstitiis 2 el 4 æœqualiler costatis.
4. O. Iycoïdes Deyr. Sp. n. Cayenne.
Oblonga, postice valde ampliata, nigra ; capite flavo, utrinque et
ad oculos flavo ; pronoto transverso, lateraliter undulato et medio
angulato, fortiter et dense punctato, utrinque vitta lata, obliqua,
flava ornato ; in medio disei subcanaliculato; elytris amplis, serru-
latis, seriato-punctatis, seriebus versus apicem numero circiter
viginti,; interstitiis 2° et 4e fortiter, 6° et 8° mediocriter costatis ;
fusco-nigris, humeris, lateribus partim fasciaque pone medium
ferrugineis, femoribus basi flavis. Long. 10 mill.
d. O. transversalis. Sp. n. Cayenne.
Oblonga, postice ampliata, flavo nigroque variegata; capite
nigro, vertice velutino antice rufescente; pronoto transverso,
antice angustato, lateribus subrotundatis, subimpunctato, flavo-
ferrugineo, maculis tribus velutinis ornato, duabus singulo lateri
affixis, tertia in disco, antice subrotundata et abbreviata ; elytris
postice ampliatis, acute, minus dense serratis, parum profunde
striato-punctatis, nigris, humeris fasciaque inæquali submediana
flavis ; femoribus basi flavo-annulatis. Long, 9 1/2 mill.
6. O. ampliata. Sp. n. Cayenne.
Oblonga, postice ampliata, nigra; capitis vertice atro-velutino,
antice rufescente ; pronoto transverso, antice angustato, lateribus
rotundatis, parum profunde et parce punctato; nigro-velutino,
utrinque vitta lata obliqua, cum opposita ad marginem anticum
connexa, flava ornato; elytris acute, sat dense et inæqualiter
serratis, serilato-punctatis, opacis, nigris, humeris femorumque
basi flavis. Long. 9 1/2 mill.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. ré
7. O. coarctata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, postice subampliata, nigra; capitis vertice nigro,
antice rufescente; pronoto conico, antice angustato, lateribus
subrotundatis, fortiter et profunde punctato, flavo, vittis tribus
longitudinalibus nigris, duabus lateralibus, tertia discoïdali,
latiori, nitida, medio canaliculata; elytris serrulatis, seriato-
punctatis, interstitiis 2, 4, 8 costatis; flavis cum maculis duabus
nigris, altera subhumerali, altera subapicali, irregulari; femoribus
basi flavis. Long. 7 1/2 mill.
Var : À. Elytrorum sutura nigricante.
8. O. dictyoptera Perty.
9. ©. trilineata Sp. n. Bahia.
Subparallela, nigra, subopaca ; pronoto transverso, sat fortiter
punctato, margine antico vittisque tribus longitudinalibus angustis
flavo-ferrugineis ; elytris regulariter decem-seriato-punctatis,
nigris cum macula humerali oblonga flava; marginibus serrulatis,
serrulis acutis, versus apicem majoribus; femoribus quatuor anticis
flavo-annulatis. Long. 6 mill.
10. O0. subænea Sp. n. Brésil.
Subparallela, obscure nigro-velutina, opaca; capite nigro, fronte
et processu antico verticis rufis, vertice nigro-velutino, pilis non-
nullis aureis sparso; pronoto nigro-velutino, vittis tribus flavo-
rufis ornato, lateralibus latis, discoïdali angustissima; elytris
serrulatis, nigro-subæneis, nitore purpureo indutis cum macula
flavo-ferruginea ab humero ultra medium extensa; femoribus basi
abdominisque margine flavis. Long. 6 mill.
11. O. Volxemi Sp. n. Petropolis.
Subparallela, nigra, subopaca; capite nigro cum fronte et ver-
ticis processu antico rufis; antennis sat validis, compressis ;
pronoto conico, marginibus lateralibus subrectis, flavo-ferrugineo
cum vittis duabus discoïdalibus nigro-velutinis, a basi ad apicem
attenuatis; elytris bicostatis, decem-seriato-punctatis, flavo-ferru-
gineis, cum macula nigra ab apice usque ad basin extensa et atte-
nuata, margine serrato, spinis apicalibus majoribus et inæqualibus;
femorum basi abdominisque margine flavo-ferrugineis. Long.
9 12 mill.
12. O. postica. Sp. n. Brésil?
Subparallela, nigra, subopaca; capite nigro cum fronte et ver-
ticis processu antico rufis; antennis subvalidis, compressis; pronoto
conico, lateribus undulatis, nigro, densissime punctato, vittis
tribus rufescentibus ornato, lateralibus sat latis, parce et grosse
8 ESPÈCES INÉDITES
punctatis, tertia angustiori, postice abbreviata ; elytris bicostatis,
regulariter decem-seriato-punctatis, margine versus apicem for-
titer et irregulariter serrato; flavo-rufis cum macula apicis nigra,
in discum rotundato-extensa; femoribus rufo-annulatis, abdo-
minis margine obscure rufescente, Long. 5 1/2 mill.
B’. Elylrorum interstitio ? costato, 4 non aut vix elevalo.
13. ©. Deyrollei. Sp. n. Mexique.
Oblonga, subampliata, nigra; processu verticis antico rufescente;
pronoto conico, versus apicem angustato, punctato, medio subca-
naliculato, flavo-ferrugineo, marginibus lateralibus, macula baseos
quadrata et disco lineola media nigris ; elytris postice ampliatis,
serratis, regulariter decem-seriato-punctatis, interstitiis 2, 4, 6, 8
suturaque subcostatis, nigris cum macula humerali plus minusve
extensa ferruginea ; femoribus anticis basi et abdominis margine
flavescentibus. Long. 6 1/2 mill.
14. O. omogera Crotch. Mexique.
15. ©. palliata. Sp. n. Mexique.
Subparallela, nigra, opaca; vertice sulcato et antice rufescente;
pronoto conico, lateribus subundulatis, sublævi, in medio fortiter
punctato; rufo-ferrugineo, lateribus lineaque media sat lata nigris;
elytris subovalibus, acute et irregulariter versus apicem serrulatis,
decem-seriato-punctatis, interstitiis 2 et 8 costatis,; nigris cum
macula humerali flavo-rufa ad scutellum et ultra medium extensa;
femoribus anticis et abdominis margine flavescentibus. Long.
7 mill.
IT. Marginibus elytrorum non aut vix dilatatis, ad angulum
suluralem integris.
C. Elytris octo-seriato-punctatis.
16. O. subangulata. N. sp. Colombie.
Parallela, subnitida, rufo-flava; antennis brevibus, subclavatis,
nigris; pronoto versus apicem angustato, lateribus subrectis, parce
et parum profunde punctato, disco convexo, vittis tribus nigris,
duabus lateraliter marginalibus, tertia mediana nitidiori, sulco
utrinque abbreviato impressa; scutello nigro; elytris parallelis,
serrulatis, tricostatis, flavis cum humeris, apice et sutura, parte
postscutellari excepta, nigro-cyaneis ; pectoris lateribus, abdomine
pedibusque nigris, femoribus basi flavis. Long. 7 mill.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 9
17. O. octo-striata. Sp. n. Bahia.
Oblonga, parallela, subnitida, nigra; vertice sulcato; pronoto lon-
gitudine parum latiori, sabconvexo, paululum versusapicem angus-
tato, lateribus subrotundatis, sat dense parum profunde punctato,
fulvo, lateribus medio vittaque mediana in disco sulcata, nigris ;
elytris parallelis, tricostatis, margine laterali subintegro, margine
apicali fortiter et acute serrato; fulvis, sutura antica breviter,
margine laterali apiceque late nigris ; prosterni et pectoris medio,
femoribus apice excepto, fulvis. Long. 8 1/2 mill.
18. O. Sauveuri. N. Sp. Brésil.
Elongata, subopaca, nigra; capitis vertice antico subdepresso,
flavo ; pronoto longitudine paulo latiori, versus apicem angustato,
lateribus subrotundatis, basi apiceque transverse subdepresso,
parce et parum profunde punctato, medio obsolete sulcato, flavo
cum vittüs tribus nigris, duabus lateraliter marginalibus, tertia
media, elytris elongato-parallelis, octo-seriato-punctatis, tricostatis,
margine laterali tenuiter apice distinctius serrulatis, flavo-fer-
rugineis, tertia apicali parte, sutura breviter pone scutellum,
vittulaque utrinque extra humeros nigris; prosterni medio, pec-
tore antico abdominis margine femorumque basi flavo-ferrugineis.
Long. 7 mill.
19. ©. obscura. Sp. n. Brésil.
Parallela, nigra, subopaca ; fronte lævi, flavo; pronoto longitu-
dini fere æquilato, versus apicem vix angustato, lâteribus subun-
dulatis, nigro; dense punctato, utrinque vitta lata flava, in medio
disci nitido et sulcato, sulco utrinque abbreviato; elytris paral-
lelis, tricostatis, margine laterali subintegro, apicali parcè ser-
rato ; nigris, opacis, macula humerali flava ; femoribus flavo-annu-
latis. Long. 5 mill.
20. O. obliterata. Sp. n. Nouvelle Grenade.
Elongata, subparallela, nigra, subopaca; pronoto transverso,
versus apicem paululum angustato, lateribus rotundatis, fortiter
et dense punctato, marginibus lateralibus tenuiter nigricantibus
vittaque media lata, longitudinaliter obsolete in medio sulcata,
nigra ; elytris subparallelis, tricostatis, tenuiter et densissime ser-
rulatis ; flavo-ferrugineis cum maculis duabus nigris, altera sutu-
rali a scutello ad medium extensa ibique transversim dilatata,
altera marginali, sub humero, brevi; prosterni medio abdominis
margine femoribusque basi fulvis. Long. 6 mill.
21. O. Steinheili. Sp. n. Colombie orientale.
Parallela, subnitida, nigra ; pronoto transverso, versus apicem
angustato, sat dense grosse punctato, medio longitudinaliter
10 ; ESPÈCES INÉDITES
sulcato, vittis duabus sat latis flavis ornato ; elytris parallelis, tri-
costatis, tenuiter et dense serrulatis, flavis cum sutura sat late et
tertia longitudinis apicali parte nigris; capite subtus prosterno
femoribusque anticis basi flavis. Long. 4 mill.
22. O. Lebasi. Sp. n. Brésil.
Parallela, subnitida, flavo-ferruginea,; antennis nigris ; pronoto
transverso, versus apicem angustato, lateribus subrotundatis,
profunde sed parcè punctato, medio longitudinaliter canaliculato,
macula discoïdali oblonga, utrinque abbreviata, nigra; elytris
parallelis, tricostatis, tenue serrulatis, flavis maculis nigris ornatis,
duabus communibus, altera ovali, oblonga, scutellum circum-
dante, altera apicali tertiam longitudinis partem occupante, tertia
marginali, subhumerali; pectoris lateribus, abdominis apice pedi-
busque nigris, femoribus pro maxima parte flavis. Long. 41/2 mill.
C'. Elytris decem-seriato-punctatis.
D. ÆElytrorum interstitiis costiformibus, similibus.
23. O. 4-costata. Sp. n. Nova-Fribourg.
Parallela, subnitida, nigra ; pronoto transverso, versus apicem
angustato, lateribus undulatis, dense et fortiter punctato, margine
antico flavescente ; elytris parallelis, tenuiter serrulatis, nigris
cum vitta pallide fulva ab humero ad angulum lateralem posticum
extensa; femoribus quatuor anticis à basi ad medium, posticis totis,
apice excepto, flavis. Long. 4 mill.
D'. Elytrorum interstitirs 4 primis dissimilibus.
E. Elytrorum interstilio 2 costato, 4 non aut vix elevato.
24. O. Haroldi. Sp. n. Buenos-Ayres.
Parallela, nigra, subopaca; pronoto fortiter transverso, ad
apicem angustato, lateribus rotundatis, basi impresso, medio lon-
gitudinaliter canaliculato, profunde sat dense punctato, ferrugineo;
elytris parallelis, nigro-fuscis, serrulatis, spinis apicalibus magnis,
acutis ; interstitiis 2 et 8 costatis; pedibus nigris. Long. 6 mill.
25. O. bicostata. Sp. n. Brésil.
Elongata, parallela, nigra, vix nitida; vertice sulcato; pronoto
transverso, conico, lateribus subrectis, parcius parum profunde
punctato, flavo-ferrugineo, vittistribus atro-velutinisornato, duabus
lateraliter marginalibus, tertia discoïdali cuneïformi, ante apicem
abbreviata; elytris serrulatis, spinis apicalibus longioribus acutis,
interstitiis 2 et 8 inæqualiter costatis ; flavis cum sutura et apice
plus minusve late nigris ; prosterni pectorisque medio et femoribus
basi flavis. Long. 8 mill.
eg : À
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 11
26. O. erythrodera Dejean. Sp. n. Cayenne.
Parallela, subopaca, nigro-subcyanea, capite impunctato, ver-
tice medio sulcato ; pronoto transverso, versus apicem coarctato,
lateribus rotundatis, subimpunctato, inæquali, ferrugineo; elytris
parallelis, serrulatis, spinis apicalibus longioribus ; nigro-subeya-
neis, extrema basi rufescente; femoribus anticis subtus ad basin
rufo-maculatis. Long.6 1/2 mill.
FE’. Elytrorum interstitiis 2 et 4 pari modo costatis.
F. Interstitiorum 4 et 8 spatlio versus apicem punclorum
seriebus quatuor, in medio duabus vel tribus ornato.
G. Pronoto nigro, obscure-rufo 4-maculato.
27. O0. notaticollis. Sp. n. Cayenne.
Parallela, subnitida, nigra; pronoto transverso, antice coarc-
tato, lateribus rotundatis, grosse punctato, versus basin et versus
apicem impunctato, maculis quatuor obscure rufis ornato, duabus
ad marginem anticum, duabus in angulis posticis ; elytris latis,
parallelis, serrulatis, nigris cum macula humerali obliqua fasciaque
pone medium, sutura interrupta, ferrugineis. Long. 8 mill.
G'. Pronoto rufescente immaculato.
28. O. bellula. Sp. n. Mexico.
Angusta, parallela, subnitida, ferruginea ; capite cum antennis
nigro, vertice sulcato ; pronoto transverso, conico, lateribus subro-
tundatis, parce fortiterque punctato; elytris oblongis, in medio
leviter coarctatis, serrulatis, tricostatis, nigro-cyaneis, in utroque
vitta lata à basi ultra medium ferruginea ; abdominis segmento
ultimo nigro; pedibus nigris, femoribus basi fulvis. Long.
6 1/2 mill.
29. O. tricolor. Sp. n. Mexique.
Elongata, parallela, subnitida, ferruginea ; capite cum antennis
nigro, vertice sulcato; pronoto transverso, subconico, lateribus
medio subangulato-rotundatis, grosse sat dense punctato ; elytris
oblongis medio subcoarctatis, acute serrulatis, nigro-cyaneis Cum
macula basali parva, irregulari, fulva ; abdominis segmento ultimo
medio nigricante; femorum dimidia basali parte ferruginea.
Long. 6 mill.
30. ©. axillaris. Olivier.
31. O stigmula. Sp. n. Bahia, Espiritu Santo.
Parallela, subnitida, nigra; vertice impunctato, medio sulcato;
pronoto transverso, apice subcoarctato, lateribus medio subangu-
12 ESPÈCES INÉDITES
lato-rotundatis, dense et profunde punctato; elytris elongatis,
medio subangustatis,acute serrulatis,nigro-subeyaneis cum macula
basali parva, transversa rufescente. Long. 6 mill.
O. notula. Sp. n. Bahia.
Parallela, subnitida, nigra ; vertice impunctato, medio sulcato;
pronoto subtransverso, antice paululum angustato, lateribus subro-
tundatis, medio tenuissime canaliculato, dense et profunde punc-
tato; elytris elongatis, acute subdense serrulatis, nigro-cyaneis,
cum macula basali parva transversa rufescente; prosterno utrinque
macula nigra notato. Long. 5 mill.
GG". Pronoto macula obscura discoïdalr vel basilari notalto.
33. O. atricornis. Say.
34. O0. Tappesi. Sp. n. Colombie.
Parallela, subopaca, nigra ; pronoto subtransverso, conico, late-
ribus undulatis, sat dense parum profunde punctato, macula
basali brunnea, obsoleta notato; elytris parallelis, subtilissime
serrulatis, spinulis apicalibus distinctioribus ; obscure nigris cum
vitta magna ab humero ultra medium extensa, flavo-ferruginea ;
prosterno utrinque macula nigra, pectore macula media flava.
Long. 5 1/2 mill.
30. ©. cordiger. Sp. n. Brésil.
Parallela, subopaca, nigra ; pronoto transverso, versus apicem
vix angustato, lateribus subrectis, sat dense et fortiter punctato,
macula subbasali obscura, obsoleta; elytris parallelis, distincte
et acute serrulatis, ferrugineis cum dimidia postica parte, macula
ovali scutellari et sutura nigris; prosterno utrinque nigro-macu-
lato. Long. 6 mill.
G". Pronoto signaturis nigris distincto.
36. ©. bicolor Olivier.
37. O. acuticornis. Sp. n. Mexico.
Oblonga, parallela, subopaca, nigra; vertice trisulcato ; pronoto
transverso, conico, lateribus medio subrotundatis, parce parum
profunde punctato, rufo-ferrugineo, vittis tribus nigris ornato,
duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, fortius punctata
et medio subsulcata ; elytris oblongis, parallelis, distincte serru-
latis, spinulis apicalibus longioribus ; flavo-ferrugineis cum tertia
apicali parte maculaque pyriformi nigris; prosterni et pectoris
medio abdominis margine, femorumque anticorum basi rufo-fer-
rugineis. Long. 5 mill.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 13
38. O. Badeni. Sp. n. Brésil.
Elongata, parallela, subnitida, nigra; pronoto transverso,
apice constricto, lateribus medio rotundatis, antice sinuatis, dense
et fortiter punctato, obsolete canaliculato, flavo-ferrugineo, late-
ribus tenuiter vittaque media lata nigris; elytris medio suban-
gustatis, serrulatis, spinulis apicalibus longioribus, nigris cum
vitta lata ab humero ultra medium extensa, ferruginea ; prosterni
medio pectoris macula antica ferrugineis. Long. 8. mill.
39. O. asperifrons. Sp. n. Colombie.
Oblonga, subnitida, nigra; fronte subgranulata, vertice profunde
sulcato; pronoto transverso, paululum angustato, lateribus subro-
tundatis ; fortiter sat dense punctato, breviter canaliculato, flavo-
ferrugineo, lateribus tenuissime nigricantibus, vitta lata disci,
antice abbreviata, nigra; elytris subparallelis, acute et versus
apicem longius serrulatis flavo-ferrugineis cum sutura tenui macu-
laque tertiam longitudinis apicalem partem occupante nigris ;
prosterni pectorisque medio ferrugineo. Long. 5 mill.
40. ©. perplexa. Sp. n. Brésil.
Elongata, parallela, subnitida, nigra; vertice punctato, medio
sulcato ; pronoto transverso, subconico, lateribus subrotundatis,
dense et fortiter punctato, brevissime canaliculato, flavo-ferru-
gineo plaga magna, quadrata, basi affixa notata ; elytris subparal-
lelis, acute serrulatis, fulvis cum sutura tenuiter plagaque apicali,
plus quam tertiam longitudinis partem occupante, nigris; subtus
omnino nigra, nitida. Long. 6 mill.
EF’. Interstitiorum 4 et 8 spatio a basi ad apicem A
seriebus quatuor ornato.
H. Femoribus omnino nigris.
41. O. bisignata. Sp. n. Buenos-Ayres.
Oblonga, subopaca, nigra; capitis vertice transverse post oculos
subsulcato ; pronoto transverso, conico, lateribus rectis, parcius
irregulariter punctato, tenuissime canaliculato, utrinque ad mar-
ginem anticum macula triangulari rufescente ornato; elytris
parallelis, distincte et versus apicem longius serrulatis, nigris cum
fasciis duabus flavis, altera basali, altera pone medium, vitta
concolore discoïdali connexis. Long. 6 mill.
42. O. thoracica Fabr.
43. O. sanguinicollis Fabr.
44, O. notata Oliv.
14 ESPÈCES INÉDITES
45. O. basilaris. Sp. n. Cayenne.
Oblonga, subparallela, subopaca, nigra; pronoto transverso,
apicem versus angustato, lateribus medio rotundatis, sat dense
parum profunde punctato, obscure rufulo, lateribus nigricantibus,
macula basilari subquadrata nigra ornato; elytris subparallelis,
tenuissime versus apicem distincte serrulatis, obscure nigris cum
macula brevi obliqua inter basin et humerum flavo-rufescente ;
prosterni mesosternique medio et abdominis margine tenui ferru-
gineis. Long. 6 mill.
46. ©. dentata Fabr.
47. O. tenuis Reiche. Sp. n. Brésil.
Elongata, parallela, subopaca, nigra ; pronoto brevi, transverso,
apice coarctato, lateribus medio rotundatis, sat dense profunde
punctato, medio canaliculato, rufo-ferrugineo, lateribus tenuiter
vittaque media nigris; elytris medio leviter angustatis, distincte
serrulatis, nigris cum vitta lata ab humero ad medium ferruginea ;
prosterni pectorisque medio flavo-ferrugineo. Long. 6 mill.
48. O. marginiventris. Sp. n. Brésil.
Elongata, parallela, subopaca, nigra, pronoto brevi, apice
constricto, lateribus medio rotundatis, dense et profunde punctato,
punctis confluentibus, medio breviter canaliculato, vittis duabus
latis, ad marginem anticum connexis ornato,; elytris elongatis,
medio leviter angustatis, serrulatis, ferrugineis cum tertia apicali
parte margineque laterali nigris ; prosterno medio abdominisque
margine rufescente. Long. 7 mill.
49. ©. verticalis. Sp. n. Mexique ?
Oblonga, parallela, subnitida, nigra; capite nigro-viridi,
vertice lævi, medio profunde sulcato; pronoto transverso, apice
subconstricto, lateribus medio rotundatis, profunde et dense
punctato, medio canaliculato, ferrugineo et vitta discoïdali
angusta, nigra ornato; elytris parallelis, moderate serrulatis,
ferrugineis cum dimidia postica parte et sutura nigro-cya-
neis; prosterno medio rufescente, pedibus nigro-subcyaneis.
Long. 6 1/2 mill.
00. O0. Weyersi. Sp. n. Colombie.
Elongata, parallela, subopaca, nigra ; capitis vertice atro-velu-
tino, anguste sulcato; pronoto transverso, conico, lateribus bisi-
nuatis, medio subangulatis, parce et parum profunde punctato,
flavo-ferrugineo, vittis tribus atro-velutinis ornato, duabus latera-
Hter marginalibus, tertia discoïdali ; elytris medio leviter angus-
tatis, margine laterali minutissime, apicali distinctius serrulato,
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 15
nigris cum vitta lata flavo-ferruginea ab humero ultra medium
extensa, maculaque sub humero nigra notata; prosterni meso-
sternique medio flavo. Long. 6 1/2 mill.
o1. ©. flaveola. Sp. n. Brésil.
Elongata, parallela, subnitida, nigra; capitis vertice impunc-
tato, opaco, sulcato ; pronoto transverso, versus apicem angusta-
to, lateribus medio subrotundatis, parce et parum profunde
punctato, flavo-ferrugineo cum vittis tribus nigris, duabus latera-
liter marginalibus, tertia angusta, antice subabbreviata; elytris
parallelis, tenuiter serrulatis, ferrugineis cum macula nigra vix
tertiam longitudinis partem occupante, prosterni et pectoris medio,
abdominisque margine ferrugineis. Long. 6 mill.
92. O. difficilis. Sp. n. Bahia.
Parallela, subopaca, nigra ; pronoto transverso, antice paululum
angustato, lateribus vix rotundatis, dense et fortiter punctato-
rugoso, ferrugineo cum vittis tribus nigris, duabus lateraliter mar-
ginalibus, tertia discoïdali, angusta, medio subsulcata, elytris
elongatis, margine laterali vix distincte, apicali distinctius serru-
lato, rufo-ferrugineis cum apice pro tertia longitudinis parte vittu-
laque marginali sub humero nigris ; prosterni et pectoris medio,
abdominisque margine ferrugineis. Long. 5 1/2 mill.
Var : À. Elytrorum sutura nigra.
93. O. externa. Sp. n. Brésil.
Oblonga, parallela, subnitida, nigra; pronoto transverso, conico,
lateribus subrectis, parcius sat profunde punctato, ferrugineo
cum vittis tribus nigris, duabus angustis, lateraliter marginalibus,
tertia lata, a basi ad apicem angustata, tenue sulcata; elytris sat
latis, parallelis, serrulatis, spinis apicalibus validissimis, acutis
armatis, ferrugineis cum apice nigro, sutura post scutellum bre-
viter nigra plagaque marginali ab humero ad medium extensa et
intus subdilatata ; abdominis margine et segmenti primi medio fer-
rugineis. Long. 7 1/2 mill.
H'. Femoribus anticis macula flavescente ornalis.
4. 0. flexuosa Guérin-Mén.
90. ©. lugubris. Sp. n. Brésil, Nova-Fribourg.
Oblonga, parallela, subnitida, nigra; verticis processu antico
rufescente ; pronoto conico, lateribus subrectis, densius et profun-
dius punctato, nigro cum marginibus laterali et antico vittisque
tribus angustis flavo-ferrugineis, duabus sublateralibus, tertia
discoïdali ; elytris parallelis, margine laterali subintegro, apicali
16 ESPÈCES INÉDITES
tenuiter serrulato; nigris cum macula humerali oblonga ferruginea;
prosterni medio fulvo. Long. 6 mill.
Var : À. Pronotum vittula discoïdali subobsoleta.
Var : B. Vitta elytrorum interdum ultra medium extensa.
06. ©. plebeïia. Sp. n. Colombie.
Oblonga, parallela, subnitida, nigra ; prothorace subtransverso,
conico, apice constricto, lateribus subsinuatis, medio rotundatis,
sat dense, non profunde punctato, ferrugineo cum macula nigra,
ovali, subbasali, in medio; elytris tenuissime serrulatis, nigris
cum vitta lata ab humero ultra medium extensa ; prosterni pecto-
risque partim medio ferrugineo. Long. 6 mill.
97. O. bilineata. Sp. n. Colombie.
Oblonga, subnitida, nigra; capitis vertice profunde trisulcato ;
pronoto transverso, versus apicem angustato, lateribus subsinuatis,
medio subrotundatis, ferrugineo cum vittis quatuor nigris, duabus
lateraliter marginalibus, duabus subdiscoïdalibus, antice abbre-
viatis ; elytris leniter medio angustatis, distincte serrulatis, flavo-
ferrugineis cum maculis duabus communibus nigris, altera apicali
pro tertia longitudinis parte, altera suturali post scutellum
oblongo-ovali ; prosterni mesosternique medio et abdominis mar-
gine ferrugineis. Long. 5 1/2 mill.
o8. O. Lacordairei. Sp. n. Cayenne.
Parallela, subnitida, nigra ; capitis vertice trisulcato ; pronoto
transverso, conico, apice subconstricto, lateribus subrotundatis,
parce et profundius punctato, ferrugineo lateribus tenuiter vittaque
discoïdali subdilatata, medio sulcata, nigris; elytris paulisper
medio angustatis, spinulis apicalibus nonnullis longioribus, nigris
cum macula humerali oblonga fasciaque pone medium ferrugineis;
prosterni et pectoris medio abdominis medio antico et margine
ferrugineis. Long. 7 mill.
99. O. insignita. Sp. n. Brésil.
Elongata, nitidula, nigra; verticis processu antico carinato;
pronoto transverso, conico, lateribus subrectis, parce sat profunde
punctato, ferrugineo cum vitta discoïdali nigra, sat lata, distinc-
tius punctata et medio canaliculata ; elytris oblongo-subquadratis,
apice truncato-rotundatis, medio subangustatis, parce et acute
serrulatis, spinulis duabus longissimis; rufo-ferrugineis cum
sutura a basi ad medium apiceque nigris; prosterni, pectoris
abdominisque antici medio ferrugineo. Long. 9 mill.
es
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 17
60. O. sternalis. Sp. n. Sainte-Catherine.
Elongata, parallela, subnitida, nigra; pronoto conico, apice
constricto, lateribus subrectis, leviter undulatis, sat dense et pro-
funde punctato, breviter sulcato, ferrugineo, vittis tribus nigris
ornato, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, a basi
ad apicem attenuata et abbreviata ; elytris parallelis, tenue serru-
latis, spinis apicalibus longioribus; ferrugineis, sutura anguste,
striola marginali sub humero plagaque apicis maxima subrotun-
data nigris; prosterni et pectoris medio abdominisque margine
ferrugineis. Long. 7 1/2 mill.
H°”. Femoribus omnibus rufo-flavescente maculatis.
61. O. lineola. Sp. n. Brésil.
Parallela, opaca, nigra; vertice nigro; pronoto transverso,
conico, lateribus subrectis, parcissime parum profunde punctato,
in disco medio plaga nitida, impunctata, longitudinaliter sulcata
prædito ; flavo-ferrugineo cum vittis tribus nigris, duabus latera-
liter marginalibus, angustis, tertia discoïdali, latiori; elytris paral-
lelis, serrulatis, nigris cum macula humerali oblonga striolaque
marginali pone medium posita fulvis; capite subtus, prosterni et
pectoris medio, abdominisque margine fulvis. Long. 9 mill.
62. O. atriceps. Sp. n. Cayenne.
Parallela, opaca, nigra; capite nigro; pronoto transverso,
conico, lateribus leviter undulatis, sat dense profundeque punc-
tato, media tenuissime canaliculato, ferrugineo et vittis tribus
nigris ornato, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali,
latiori, densius punctata, a basi ad apicem attenuata et abbreviata;
elytris serrulatis, parallelis, nigris cum vitta humerali oblonga ;
capite subtus, prosterni et pectoris medio, abdominis medio antico
et margine toto fulvis. Long. vix 9 mill.
63. O. humeralis Fabr. Cayenne.
Parallela, opaca, nigra; vertice rufo-maculato; pronoto sub-
transverso, leviter versus apicem angustato, lateribus vix rotun-
datis, densissime sat profunde punctato, ferrugineo, vittis tribus
nigris ornato, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali
magna, à basi ad apicem attenuata; elytris parallelis, margine
laterali vix perspicue serrulato, margine apicali spinulis longio-
ribus armato; nigris cum vitta humerali fulva ; capite subtus, pro-
sterni et pectoris medio, abdominis medio antico et margine toto
fulvo. Long. 9 mill.
18 ESPÈCES INÉDITES
64. O. velutina. Sp. n. Cayenne.
Parallela, opaca, nigra; capitis vertice antico rufo; pronoto
transverso, conico, apice subconstricto, lateribus medio subrotun-
datis, parcius sat profunde punctato, medio disco plaga nitida,
impunctata sulcata, ferrugineo cum vittis tribus nigris, duabus
lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, magna, a basi ad
apicem attenuata; elytris parallelis, margine laterali subintegro,
margine apicali spinulis nonnullis parvis armato ; nigris cum vittis
duabus fulvis, altera humerali, altera marginali a basi ultra
medium extensa; capite subtus, prosterni et pectoris medio, abdo-
minis medio et margine fulvis. Long. 9 mill.
65. O. apicipennis. Sp. n. Ecuador.
Elongata, subopaca, fulva; capitis nigri vertice antico fulvo et
medio carinato ; antennis nigris ; pronoto transverso, conico, apice
subconstricto, lateribus subrectis, immaculato et fere impunctato,
punctis nonnullis grossis sed vix impressis versus latera notato ;
elytris elongato-ovalibus, acute moderate serrulatis, angulo sutu-
rali postico nigro; pectoris lateribus abdomine et pedibus nigris,
femoribus nigro-fulvoque variegatis. Long. 9 mill.
66. O. normalis. Sp. n. Antilles.
Elongata, subopaca, rufo-fulva ; capitis vertice antico carinato,
postico breviter nigro-sulcato ; pronoto transverso, conico, late-
ribus subrectis, apice subconstricto, parcius et parum profunde
punctato, vittis tribus nigris ornato, duabus lateraliter mar-
ginalibus, tertia discoïdali; elytris elongato-subquadratis, acute
et versus apicem longius serrulatis, sutura antica vittulaque sub
humero prope marginem nigris; corpore subtus nigro-variegato ;
pedibus nigris, femoribus basi fulvis. Long. 10 mill.
67. O.anchora. Sp. n. Colombie.
Elongata, subparallela, rufo-fulva ; capite cum antennis nigro,
vertice profunde sulcato; pronoto transverso, conico, apice sub-
constricto, lateribus leniter rotundatis, sat dense parum profunde
punctato, vittis tribus nigris ornato, duabus lateraliter margina-
libus, tertia discoïdali, medio obsolete sulcata ; elytris elongato-
subquadratis, acute et versus apicem longius serrulatis, maculis
duabus nigris, Communibus ornatis, altera apicali, altera ante
medium anchoræformis ; corpore subtus nigro, nitido, prosterni et
pectoris medio, abdominis medio antico et margine tenui
fulvis; pedibus nigris, femoribus basi fulvo-maculatis. Long.
8 1/2 mill.
Var : A. Vittis nigris prothoracis subobsoletis.
68. O. proxima Guérin-Mén.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 19
69. O. media. Sp. n. Montevideo.
Oblonga, parallela, subnitida, nigra ; vertice trisulcato, pronoto
transverso, conico, lateribus rectis, dense et fortiter punctato,
rufo-fulvo et vittis tribus nigris ornato, duabus angustis lateraliter
marginalibus, tertia discoïdali, latiori et antice subabbreviata ;
elytris subparallelis, acute et versus apicem longius serrulatis ;
rufo-fulvis cum maculis duabus nigris magnis, altera apicali, altera
ante medium extus et antrorsum dilatata; prosterni pectorisque
medio late fulvo, abdominis segmento primo, nigro-quadrimacu-
lato ; femoribus basi rufis. Long. 6 mill.
70. O. Putzeysi. Sp. n. Brésil.
Elongata, subnitida, nigra; pronoto transverso, conico, lateribus
sinuatis, medio rotundatis, sat dense et profunde punctato, medio
tenuissime canaliculato, ferrugineo vittisque tribus nigris ornato,
duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, antica subab-
breviata; elytris medio subangustatis, serrulatis, nigris cum
macula humerali oblonga fasciaque pone medium fulvis; pro-
sterni et pectoris medio, abdominisque margine tenui fulvis. Long.
6 mill.
Var : A. Femoribus quatuor posticis nigris, macula flava
obsoleta.
71. O. ventralis Guérin-Mén.
72. O. angusta. Sp. n. Colombie.
Subparallela, subnitida, nigra; pronoto transverso, conico,
apice subconstricto, lateribus medio leviter rotundatis, antice
posticeque subsinuatis, sat dense et fortiter punctato, rufo-fulvo,
macula in media basi plus minusve anterius producta, nigro-
brunnea ornato; elytris elongato-subquadratis, medio subangus-
tatis, acute sat fortiter et irregulariter serrulatis, rufo-fulvis,
maculis duabus nigris ornatis, altera apicali, altera ante medium
anchoræformi ad marginem utrumque extensa et anterius pro-
ducta; corpore subtus et femoribus nigro-fulvoque variegatis.
Long. 7 mill.
73. O. Guerini. Sp. n. Brésil.
Elongata, subopaca, nigra; pronoto transverso, conico, late-
ribus rectis, parce et parum profunde punctato, ferrugineo cum
vittis tribus nigris, duabus angustis, lateraliter marginalibus, tertia
discoïdali, latiori, magis punctata, in medio subconvexa, nitida,
sulcata ; elytris subparallelis, acute et versus apicem longius ser-
rulatis, fulvis, tertia apicali parte, sutura a scutello ad medium,
macula oblonga marginali, sub humero, et alia inter 2 et 3 costam
20 ESPÈCES INÉDITES
posita, nigris; prosterni et pectoris medio, abdominis medio antico
et margine fulvis. Long. 8 mill.
Var : A. Macula apicali plus minusve antrorsum extensa et cum
aliis confusa.
74. O. elongata. Sp. n. Bahia.
Elongata parallela, subopaca, nigra ; capitis vertice antico rufes-
cente; pronoto transverso, conico, lateribus medio leniter rotun-
datis, parcissime profunde punetato, fulvo, vittis tribus nigris
ornato, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, vix
punctata ; elytris elongato-subquadratis, acute et versus apicem
longius irregulariter serrulatis, fulvis cum apice late, sutura
striolaque extra humerum nigris; corpore subtus fulvo, utrinque
nigro. Long. 9 1/2 mill.
75. O. cephalotes. Sp. n. Bahia.
Elongata, posterius leniter subampliata, subopaca, nigra ; capite
majusculo; pronoto subtransverso, versus apicem subangustato,
apice subconstricto, lateribus subundulatis, parce punctulato,
fulvo, vittis tribus nigris ornato, duabus lateraliter marginalibus,
tertia discoïdali, latiori, in medio subimpunctata, nitida, sulcata ;
elytris subdilatatis, tenuiter et versus apicem longius serrulatis,
fulvis, dimidia fere postica parte, sutura vittulisque oblongis non-
nullis nigris; corpore subtus fulvo, utrinque nigro-variegato, femo-
rum dimidia basali parte fulva. Long. 8 1/2 mill.
76. O. nigrovirens. Sp. n. Amazone.
Elongata, parallela, nigra; pronoto subtransverso, apice sub-
constricto, lateribus medio rotundatis, flavo-rufescente, vitta
discoïdali versus apicem attenuata et abbreviata nigra, lateribus
anguste nigro-marginats, dense et profunde punctato,; elytris
lateraliter vix perspicue, versus apicem longius serrulatis ;
nigro-virentibus, vitta fulva, sat lata à basi externa usque ad
angulum lateralem posticum extensa; prosterni et pectoris medio
abdominisque margine lato fulvis. Long. 6 1/2 mill..
77. O. Deborrei. Sp. n. Bahia.
Parallela, subnitida, nigra; pronoto transverso, subconico,
apice subconstricto, lateribus medio subrotundatis, sat profunde,
mediocriter dense punctato, fulvo, vittis tribus nigris ornato,
duabus lateraliter marginalibus, angustis, tertia discoïdali, antice
abbreviata; elytris elongatis, moderate serrulatis, fulvis, tertia
longitudinis apicali parte nigra, sutura post scutellum brunnea ;
corpore subtus fulvo, utrinque nigro-variegato. Long. 8 mill.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 21
GENUS UROPLATA Chevrolat.
Genera des Coléoptères, T. XI, p. 319.
SUBGENUS Euprionota Chevrolat.
1. U. aterrima Guérin-Mén.
SUBGENUS Pentispa Chapuis.
2. U. cristata. Sp. n. Antilles.
Oblonga, subnitida, nigra; capite nigro-æneo; antennis com-
pressis, supra cristatis; pronoto subtransverso, conico, lateribus
medio subrotundatis, dense et fortiter punctato, nigro-æneo, vitta
utrinque sublaterali flava, torulosa, impunctata ornato,; elytris
posterius ampliatis ; margine sat fortiter dilatato, apice quadratim
emarginato ; acute et versus apicem longius serratis, octo-seriato-
punctatis, subunicostatis, ænco-subpurpureis cum macula magna
flava humerali, a basi ultra medium extensa et sub humero striola
nigra notata ; prosterni medio rufescente. Long. 5 mill.
3. U. emarginata. Sp. n. Medellin, Colombie.
Oblonga, subnitida, nigra, capite nigro-æneo, antennis com-
pressis, supra cristatis, pronoto subtransverso, conico, lateribus
subrectis, fortiter punctato, nigro-æneo, vitta utrinque sublaterali
flava, torulosa, subimpunctata, disco antico subelevato, nitido,
minus dense punctato; elytris posterius subampliatis, margine
dilatato et apice quadratim emarginato , acutè et versus apicem
longius serratis, octo-seriato-punctatis, bicostatis, flavo-ferrugi-
neis, interstitiis alternis nigricantibus ; prosterni medio obscure
rufescente. Long. 6 mill.
4, U. pulchella Suffrian.
5. U. Chevrolati. Sp. n. Guatemala.
Oblonga, subnitida, nigra ; pronoto subtransverso, conico, late-
ribus subrectis, dense et fortiter punctato, vitta utrinque flava,
sublaterali, torulosa, subimpunctata ornato; elytris oblongo-
parallelis, acute et versus apicem longius serrulatis, tricostatis,
nigris cum plaga flava humerali, oblonga, ante medium obsoleta ;
corpore subtus cum pedibus nigro. Long. 5 1/2 mill.
6. U. fastidiosa. Sp. n. Mexico.
Oblonga, subnitida, nigra ; pronoto subtransverso, conico, late-
ribus subrectis, dense et profunde punctato, vitta utrinque flava,
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. 2
22 ESPÈCES INÉDITES
laterali, torulosa, impunctata ornato; elytris oblongis, parallelis,
acutius densiusque et versus apicem longius serrulatis, tricostatis,
nigris, cum plaga flava humerali, fere ad medium extensa ; corpore
subtus cum pedibus nigro. Long. 5 1/2 mill.
7. U. Fairmairei. Sp. n. Costa-Rica.
Oblonga, subnitida, nigra; capite nigro-viridi; pronoto sub-
transverso, conico, lateribus medio subangulato-rotundatis, dense
et fortiter punctato, utrinque vitta sublaterali flava, torulosa,
impunetata ornato ; elytris parallelis, margine laterali acute ser-
rulato, spinis apicalibus latioribus longioribusque ; nigris cum
plaga magna humerali flava, a basi ultra medium et ad costam
primam extensa; corpore subtus cum pedibus nigro. Long.
o mill.
8. U. Rodriguezi. Sp. n. Guatemala.
Oblonga, subnitida, nigra ; pronoto subtransverso, conico, late-
ribus medio subangulato-rotundatis, dense et fortiter punctato,
utrinque vitta sublaterali flava, torulosa, impunctata ornato ;
elytris subparallelis, tricostatis, fortiter dense et versus apicem
longius serrulatis, flavis, dimidia fere postica parte nigro-sub-
cyanea, vittulisque concoloribus duabus ornatis, altera suturali
post scutellum, altera marginali sub humero; corpore subtus cum
pedibus nigro. Long. vix 5 mil.
9. U. subvirens. Sp. n. Guatemala.
Oblonga, subnitida, nigra; pronoto subtransverso, conico,
lateribus subrectis, sat dense et fortiter punctato, nigro-virescenti,
utrinque vitta sublaterali flava, torulosa, impunctata, ornato ;
elytris parallelis, tricostatis, tenuiter sed versus apicem longius
serrulatis, nigro-virescentibus cum plaga magna flava a basi ultra
medium et a sutura ad marginem extensa; corpore subtus cum
pedibus nigro. Long. 5 mil.
10. U. melanura Chevr. Sp. n. Mexique.
Oblonga, subnitida, nigra; capite nigro-virescenti, pronoto sub-
{ransverso, conico, lateribus leniter rotundatis, dense et fortiter
punctato, utrinque vitta lata sublaterali flava, dense punctata
ornato ; elytris subparallelis, tricostatis, tenuiter et versus apicem
paulo distinctius serrulatis, flavis cum dimidia fere apicali parte
et macula suturali pone scutellum nigris ; corpore subtus nigro,
pedibus nigro-subcæruleis. Long. 5 mill.
11. U. Candezei. Sp. n. Guatemala.
Oblonga, subnitida, nigra; pronoto subtransverso, conico, late-
ribus vix rotundatis, dense et fortiter punctato, rufo-ferrugineo
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 23
cum vitta discoïdali nigra, antice abbreviata, parcius punctata,
medio subcanaliculata, lateribus nigro-maculatis ; elytris oblongo-
quadratis, parallelis, acute et versus apicem longius serrulatis,
flavo-ferrugineis cum dimidia fere apicali parte et macula parva
pone scutellum nigris ; corpore subtus cum pedibus nigro. Long.
6 mill.
SUBGENUS Heterispa Chapuis.
12. U. vinula Erichson.
13. U. costipennis Boheman.
14. U. infuscata Dejean. Sp. n. Bahia.
Elongata, opaca, nigra ; capitis vertice antico rufescente, medio
canaliculato; pronoto transverso, versus apicem paulisper angus-
tato, lateribus medio angulato-rotundatis, densius sat fortiter
punctato, flavo-ferrugineo, vittulis tribus nigris ornato, duabus
lateraliter submarginalibus, tertia discoïdali, latiori, antice abbre-
viata ; elytris elongatis, subparallelis, lateraliter vix distincte
versus apicem longius serrulatis, decem-seriato-punctatis, uni-
costatis, obscure fuscis cum vitta lata flava, a basi ad angulum
marginalem posticum extensa; prosterni pectorisque medio et
femorum basi flavo-ferrugineis. Long. 6 1/2 mill.
SUBGENUS Octhispa Chapuis.
Elytris oblongo-quadratis, apicem emarginatis,rectis vel leviler
convexis, profunde sculpturatis, serrulatis, 80-serialo-punctatis,
punclis grossis; humeris crista compressa, vel pyramidali
ornatis, angulo laterali postico producto acuto vel subobtuso.
Colore flavo-ferrugineo, rufo-castaneo variegato ; pedibus
flavis.
15. U. fossulata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, brunnea ; capitis vertice striolato, antennis
brevibus, apice obtuso; pronoto subtransverso, conico, lateribus
leviter rotundatis, parce et profunde punctato, vittis tribus obscure
brunneis notato, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali
medio subsulcata ; elytris oblongo-quadratis, apice late emargi-
natis, flavo-ferrugineis, margine toto et fasciis duabus in utroque,
tenuibus, obliquis, castaneis, altera ante, altera pone medium ;
costa prima basi et humero elevato-cristatis, angulo postico
externo explanato-rotundato ; pedibus flavis. Long. 4 1/2 mill.
16. U. puella Baly.
24 ESPÈCES INÉDITES
17. U elongata. Sp. n. Brésil ?
Elongata, nitida, ferruginea, capitis vertice lævi, sulcato ; pro-
noto longitudini fere æquilato, versus apicem angustato, lateribus
subrectis, dense et profunde punctato-rugoso, vittis tribus brun-
neis ornato, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali,
angusta, distincte canaliculata ; elytris elongato-quadratis, apice
leviter convexis, flavo-ferrugineis, in utroque fasciis tribus rufo-
castaneis, duabus obliquis, altera pone basin, altera in medio,
tertia transversa, subapicali ; humeris acute cristatis, angulis late-
ralibus posticis acutis ; pedibus pallide flavis. Long. 6 mill.
18. U. humerosa. Sp. n. Pérou.
Elongata, nitida, ferruginea ; capitis vertice lævi sulcato ; pro-
noto subtransverso, conico, lateribus leniter rotundatis, dense et
profunde punçetato-rugoso, vittis tribus brunneis ornato, duabus
lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, angusta, a basi ad apicem
sulcata ; elytris oblongo-quadratis, apice leviter convexis, flavo-
ferrugineis, fasciis vittulisque rufo-castaneis ornatis, vittula sub-
marginali a basi ultra medium, fasciis duabus obliquis, altera
ab humero ducta, altera in medio, fascia transversa subapicali,
vittulaque ab angulo postico antrorsum extensa ; pedibus flavis.
Long. 5. mill.
19. U. Robinsoni Baly.
20. U centromaculata. Sp. n. Mexique.
Oblonga, subnitida, ferruginea ; capite vertice profunde sulcato;
pronoto subtransverso, conico, lateribus vix rotundatis, rufo- brun-
neis, densius et fortiter punctato ; elytris oblongo-quadratis, apice
subconvexis, flavo-ferrugineis, marginibus laterali et apicali rufo-
castaneis, puncto fusco in medio disci, inter costam primam et
suturam posito ; pedibus flavis. Long. 5 mill.
21. U. binotata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, ferruginea ; capitis vertice bisulcato, medio
subcarinato; pronoto subtransverso, conico, lateribus leviter
rotundatis, dense et profunde punctato, lateribus late, maculaque
transversa ante basin brunneis; elytris oblongo-quadratis, apice
paulisper convexis, costa tertia a sutura serrulata ; flavo-ferrugi-
neis, marginibus laterali et apicali brunneo-castaneis et in utroque
maculis duabus discoïdalibus nigro-æneis, inter primam et secun-
dam costam, altera ante, altera pone medium; humeris valide
acute cristatis, angulo postico laterali acuto, supra convexo et
carinato, pedibus flavis. Long. 5 mill.
+
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 2D
22. U. pustulata. Sp. n. Bahia.
Oblonga, subnitida, ferruginea ; capitis vertice leviter sulcato;
pronoto subtransverso, conico, grosse et inæqualiter punctato ;
lateribus leniter rotundatis, brunneo-tinctis ; elytris oblongo-qua-
dratis, apice densissime convexis; costa tertia a sutura subcrenu-
lata; flavo-ferrugineis, marginibus laterali et apicali rufo-casta-
neis, maculisque duabus nigris, inter primam et secundam costam,
altera ante, altera pone medium positis ; humeris cristatis, crista
postice nigra; angulo laterali postico retrorsum acuto et nigro;
pedibus flavis. Long. 5 mill.
23. U. miniata Baly.
SUBGENUS Uroplata. Chevrolat.
I. Elytris oclo-seriato-punctatis.
24. U. carinifrons. Sp. n. Colombie.
Elongata, subnitida, nigra; fronte carinata et verticis antica
parte ferruginea ; antennis compressis, cristatis; pronoto trans-
verso, apice angustato, lateribus rotundatis, densissime punctato,
vittula nigra discoïdali, canaliculata ornato; elytris elongatis,
postice subampliatis, cum margine apicali paulisper dilatato et
medio emarginato; tenuiter serrulatis, tricostatis, ferrugineis,
maculis tribus nigris ornatis, vittula marginali subhumero, macula
rotundato-trigona a scutello ad medium, tertia magna apicali;
prosterni et pectoris antici medio femorumque basi ferrugineis.
Long. 7 1/2 mill.
25. U. aberrans. Sp. n. Mexique.
Oblonga, opaca, nigra ; antennis compressis, cristatis; pronoto
transverso, paulisper conico, lateribus subrectis, densissime medio-
criter punctato, ferrugineo vittisque tribus nigris ornato, duabus
lateraliter marginalibus, tertia discoïdali, latiori, antice subangus-
tata et abbreviata, elytris oblongis, versus apicem subampliatis
cum margine dilatato et angulo suturali emarginato ; serrulatis,
bicostatis, nigris cum macula humerali parva rufo-ferruginea ;
prosterni medio, abdominis margine femorumque basi flavo-ferru-
gineis. Long. 6 mill.
26. U. truncata Fabr.
27. U. filiformis. Sp. n. Brésil.
Elongata, subnitida, ferruginea ; vertice medio tenuissime cari-
nato; pronoto subtransverso, apice constricto, lateribus rotundatis,
parce et grosse punctato, disco utrinque vitta obscure brunnea
26 ESPÈCES INÉDITES
ornato; elytris elongato-quadratis, cum margine postico recto,
tricostatis, tenuiter serrulatis, maculis tribus in utroque brunneis,
vix definitis, prima circa scutellum, secunda ante, tertia pone
medium ; angulo laterali postico subdilatato, obtuso, nigro; pedibus
late ferrugineis. Long. 4 mill.
28. U. picta. Sp. n. Brésil.
Oblonga, nitida, fusco-cyanea ; antennis subclavatis, ferrugineis,
apice fuscis ; pronoto fortiter transverso, versus apicem angustato,
lateribus undulatis, medio rotundatis, parcius profunde punetato ;
linea longitudinali media rufescente ; elytris medio subangustatis,
versus apicem subdilatatis, cum margine postico convexo, tenuiter
serrulatis, subunicostatis, flavo-variegatis, maculis tribus parvis
in costa prima, plaga in medio marginis lateralis, alia apicali;
corpore subtus obscure fusco, pedibus læte ferrugineis. Long.
9 1/2 mill.
29. U. plagipennis. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, ferruginea ; pronoto subtransverso, versus
apicem leniter angustato, lateribus leviter rotundatis, dense et
fortiter punctato, subcanaliculato, vittis duabus nigris sublatera-
libus ornato; elytris oblongo-quadratis, parallelis, cum margine
postico convexo, tenue serrulatis, tricostatis, fusco-piceis, margi-
nibus rufo-brunneis, maculisque tribus in utroque flavis, prima
basali rotundata, duabus oblique-subquadratis, pedibus læte fer-
rugineis. Long. 4 1/2 mill.
90. U. bivitticollis. Sp. n. Buenos-Ayres.
Oblonga, subnitida, læte rufo-ferruginea ; pronoto transverso,
versus apicem subangustato, lateribus rotundatis, dense et fortiter
punctato, vitta angusta, antice abbreviata, fusca in utroque disci
latere ornato; elytris oblongo-quadratis, cum margine postico
subconvexo, serrulatis, tricostatis ; angulo postico laterali rotun-
dato, supra nigro-maculato. Long. 5 1/2 mill.
51. U. cruentata Baly.
32. U. pallipes. Sp. n. Brésil, Minas Geraes.
Oblonga, subnitida, castanea; pronoto fortiter transverso,
conico, lateribus subrectis, parcius et profunde punctato, linea
media longitudinali læviuseula, indistincte canaliculata; elytris
oblongo-quadratis, cum margine postico leviter convexo, serru-
latis, tricostatis, profunde punctatis, angulo laterali postico fortiter
ettriangulariter producto, supra concavo, margine partim nigro,
pedibus pallide ferrugineis. Long. 7 1/2 mill.
/ DE LA TRIBU DES HISPIDES. 27
33. U. lucida. Sp. n. Brésil.
Oblonga, nitida, nigro- viridis, pronoto subtransverso, conico,
lateribus rectis, parcius et profunde punctato, tenuissime canali-
culato; elytris oblongo-subquadratis, versus apicem subdilatatis
cum margine postico leviter emarginato, serrulatis, tricostatis,
puncto rufescente in prima costa, pone medium posita ornatis ;
angulo laterali postico producto, obtuso, supra concavo;. pedibus
pallide flavis. Long. 3 1/2 mill.
34. U. castanea. Sp. n. Cayenne.
Elongata, nitida, ferruginea; capitis vertice medio foveolato,
pronoto fortiter transverso, apice constricto, lateribus rotundatis,
parce et profunde punctato, disco partim læviusculo et canalicu-
lato ; elytris elongato-quadratis cum margine postico leviter con-
vexo, versus apicem subdilatatis, distincte serrulatis, flavo fuscoque
variegatis, angulo laterali postico extus producto,rotundato,supra
convexo et nigro. Long. 6 1/2 mill.
°
99. U. carinata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, nitida, ferruginea; capitis vertice sulcato; antennis
nigris ; pronoto transverso, conico, lateribus subrectis, dense et for-
titer punctato, vittis tribus nigris ornato, duabus lateraliter mar-
ginalibus, tertia discoïdali, angusta, antice abbreviata; elytris
oblongo-quadratis, cum margine postico paulisper convexo, leviter
serrulatis, tricostatis, nigro fuscoque variegatis; angulo laterali-
postico triangulariter producto, subacuto, supra convexo et cari-
nato ; prothoracis pectorisque lateribus nigris. Long. 6 mill.
IT. Elytris decem-seriato-punctatis.
A. Angulo laterali-postico rotundato, non producto.
36. U. Emilii. Sp. n. Cayenne.
Elongata, subopaca, nigra; capite ferrugineo; fronte elevato,
sub antennarum basi bituberculata; pronoto transverso, apice
subconstricto, lateribus rotundatis, dense et fortiter punctato, fer-
rugineo, vittis tribus ornato, duabus lateraliter marginalibus,
angustis, tertia discoïdali, latiori, antice attenuata cum plaga
nitida, canaliculata in medio; elytris elongatis, parallelis, apice
rotundatis, tenue et versus apicem longius serrulatis, macula hume-
rali ferruginea ornatis; prosterni et pectoris medio, abdominis
medio antico et margine femorumque basi flavo-ferrugineis. Long.
7 1/2 mill.
37. U. sculptilis. Sp. n. Mexico.
Oblonga, subnitida, nigra; vertice antico rufescente; pronoto
28 " ESPÈCES INÉDITES
transverso, versus apicem subangustato, lateribus subrectis ; dense
et profunde punctato, ferrugineo et vitta lata, medio obsolete
canaliculata, nigra ornato; elytris parallelis cum margine postico
et ad angulum suturalem late emarginato ; vix distincte bicostatis
et serrulatis, purpurascente-nigris cum plaga humerali ferruginea,
a basi ad medium extensa ; abdominis margine femorumque basi
flavo-ferrugineis. Long. 4 1/2 mill.
98. U. bipuncticollis. Sp. n. Mexico.
Oblonga, subnitida, flavo-ferruginea ; antennis nigro-fuscis cum
articulo basali flavo; pronoto transverso, versus apicem abrupte
angustato, lateribus rotundatis, medio fortiter dentatis, dense
punctato-rugoso, maculis rotundatis subdiscoïdalibus duabus
nigris ornato ; elytris oblongo-quadratis cum margine postico con-
vexo, marginibus subdilatatis, dense et fortiter crenulatis ; obscure
tricostatis, maculis parvis, inæqualibus, numerosis, lineatim
dispositis, fusco-nigris ornatis. Long. 5 mill.
99. U. crassicornis. Sp. n. Mexico.
Oblonga, subnitida, flavo-ferruginea ; antennis crassis, obtusis ,
vertice bituberculato ; pronoto transverso, conico, lateribus rotun-
datis, dense fortiter et inæqualiter punctato, vittis quatuor rufo-
brunneis ornato, duabus lateralibus, duabus subdiscoïdalibus ;
elytris oblongo-quadratis, cum margine postico convexo et longius
denticulato, tricostatis, profunde punctatis et maculis rufo-brun-
neis, numerosis, fasciatim dispositis ornatis. Long. 6 mill.
40. U. depressa. Sp. n. Brésil, Minas Geraes.
Oblonga, subnitida, ferruginea ; vertice medio foveolato; pronoto
transverso, apice fortiter constricto, lateribus subrotundatis, dila-
tatis, translucidis, dense et fortiter punctato, medio longitudina-
liter canaliculato et utrinque disci brunneo adumbrato ; elytris
oblongo-quadratis, apice subconvexis cum margine toto subdila-
tato et a basi ad angulum suturalem acute dentato, tricostatis, rufo-
brunneis, margine fasciisque duabus pallide flavis. Long. 7 mill.
41. U. jucunda. Sp. n. Buenos-Ayres.
Oblonga, subnitida, ferruginea; pronoto transverso, versus
apicem angustato, lateribus rotundatis, sat dense profundeque
punctato, vittis tribus nigris ornato, duabus sublateralibus, tertia
discoïdali, antice abbreviata; elytris oblongo-quadratis, cum
margine postico convexo, fortiter et acute denticulatis, subquadri-
costatis, costa tertia medio interrupta et postice cum quarta con-
juncta; maculis plurimis, fasciatim digestis, nigro-cyaneis ; abdo-
mine nigro-cœruleo. Long. 5 mill.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 29
42. U. venusta. Sp. n. Therezopolis.
Oblonga, subnitida, ferruginea; capitis vertice subconvexo,
opaco; pronoto fortiter transverso et versus apicem angustato,
lateribus undulato-rotundatis, dense et profunde punctato, vittis
tribus, utrinque abbreviatis, nigris ornato, duabus lateralibus inter
discum et marginem, tertia discoïdali ; elytris oblongo-quadratis,
cum margine postico convexo, moderate serrulatis, flavis et fusco
cæruleoque variegatis, subquadricostatis, costis duabus externis
apice conjunctis; femoribus anticis intus mucronatis. Long. 7 mill.
A’. Angulo laterali-postico plus minusve produclo.
43. U. crenata Guérin-Mén.
44. U. nigripes. Sp. n. La Plata.
Oblonga, subnitida, nigra; vertice opaco, puncto rufescente;
pronoto transverso, versus apicem fortiter angustato, lateribus
subrectis, dense et profunde punetato, vittis tribus nigris ornato,
duabus inter discum et marginem, obliquis, utrinque abbreviatis,
tertia latiori, angustata et breviter canaliculata; elytris oblongo-
quadratis cum margine postico paulisper convexo, fortiter serru-
latis, subquadricostatis, angulo laterali-postico retrorsum acuto,
supra Concavo,; ferrugineis cum signaturis nigris; macula com-
muni suturali circa scutellum, fascia transversa ante medium,
extrorsum dilatata et plaga magna apicis, maculam transversam
communem ferrugineam includente; prosterni medio abdominisque
margine flavo-ferrugineis, femoribus anticis mucronatis. Long.
7 mill.
45. U. rubiginosa Guérin-Mén.
46. U. rubida. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, rufo-ferruginea; antennis nigris; pronoto
transverso, versus apicem angustato, lateribus vix rotundatis, pro-
funde rugoso-punctato; medio tenuissime canaliculato; elytris
oblongo-quadratis, cum margine postico leviter convexo, dense
et versus apicem longius serrulatis, subquadricostatis; angulo
laterali-postico retrorsum subproducto, supra concavo, nigro.
Long. 5 mill.
47. U. terminata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, rufo-ferruginea; pronoto transverso, Conico,
lateribus paulisper rotundatis, parcius et profunde punctato, bre-
viter canaliculato ; elytris oblongo-quadratis, cum margine postico
subrecto, tenuissime serrulatis, subquadricostatis, costa secunda a
sutura flexuosa, tertia interrupta ; angulo laterali-postico paulisper
30 ESPÈCES INÉDITES
explanato, rotundato, nigro; striga humerali, inter 2 et 3 costam,
brevi fusco-cœrulea; pedibus pallide flavis. Long. 4 1/2 mill.
48. U. ambigua. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, ferruginea; pronoto transverso, conico,
lateribus subrectis, parcius, profunde et irregulariter punctato,
breviter canaliculato; elytris oblongo-quadratis cum margine pos-
tico subconvexo, tenuiter et versus apicem distinctius serrulatis,
fuscis cum plagis quatuor in utroque flavis, una basali, altera
ante medium, tertia marginali et quarta transversa communi pone
medium; angulo laterali-postico extus dilatato, rotundato, supra
concavo, nigro-fusco; pedibus pallide flavis. Long. 4 mill.
49. U. octo-pustulata Baly.
00, U. planiuscula. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, ferruginea; pronoto fortiter transverso,
versus apicem angustato, lateribus angulato-rotundatis, parce et
irregulariter punctato; elytris oblongo-quadratis cum margine
postico leviter convexo, tenuiter et versus apicem distinctius ser-
rulatis, quadricostatis, fusco flavoque variegatis ; angulo laterali-
postico paulisper producto, obtuso, supra plano, nigro-marginato;
pedibus pallide flavis. Long. 4 mill.
o1. U. Grayi Baly.
22. U. decipiens. Sp. n. Brésil?
Oblonga, subnitida, ferruginea ; pronoto transverso, subconico,
lateribus paulisper rotundatis, sat profunde densissimeque pune-
tato, medio breviter canaliculato, vittis tribus nigro-viridibus
notato; duabus inter discum et marginem, tertia discoïdali; elytris
oblongo-quadratis cum margine postico moderate convexo, dis-
tincte serrulatis, quadricostatis, nigro-viridi et ferrugineo varie-
gatis; angulo laterali-postico modice oblique producto, supra
plano, nigro-viridi; prosterni pectorisque lateribus nigro-maculatis.
Long. 6 mil].
93. U. nobilis. Sp. n. Rio Janeiro.
Oblonga, subnitida, flava ; pronoto transverso, versus apicem
angustato, lateribus medio angulato-rotundatis, densissime et
profunde punctato, medio tenue canaliculato, vittis tribus angustis,
antice abbreviatis, nigro-viridibus; elytris oblongo-quadratis cum
margine postico subconvexo; distincte serrulatis, quadricostatis,
signaturis fusco-viridibus ornatis; angulo laterali-postico dilatato,
retrorsum acute bi-dentato, supra concavo et nigro-cœruleo.
Long. 8 mill.
Var : A. Pronoti et elytrorum signaturis rufo-brunneis.
LE SE
DE LA TRIBU DES HISPIDES. SL
54. U. minuscula. Sp. n. Montevideo.
+ Oblonga, subnitida; fusca; antennis pallide flavis, subclavatis ;
pronoto transverso, versus apicem angustato, lateribus fere rectis,
sat dense fortiter et inæqualiter punctato, punctis partim fundo
brunneis ; elytris oblongo-subquadratis, versus apicem sat fortiter
ampliatis cum margine postico leviter convexo, irregulariter sub-
quadricostatis, tenue et versus apicem vix distincte serrulatis,
pallide fuscis, flavo-variegatis, cum plagis duabus distinctioribus,
altera marginali pone medium, altera apicali; angulo laterali-
postico late producto et rotundato, nigro-fusco; pedibus pallide
flavis. Long. vix 3 1/2 mill.
90, U. sinuosa. Sp. n. Cayenne.
Elongata, subnitida, ferruginea, antennis nigris; vertice nigro,
basi rufo-bimaculato, pronoto transverso, versus apicem anguslalo,
lateribus subrotundatis, profunde et densissime punctato, cum vittis
tribus nigris, duabus lateraliter marginalibus, tertia discoïdali,
nitidiori et anguste canaliculata ; elytris elongato-quadratis cum
margine postico subrecto, tenuiter et versus apicem longius serru-
latis, subquadricostatis, ferrugineis cum vitta nigro-cœrulea lata,
marginali, a basi ad apicem extensa et intus tri-sinuosa, sutura
tenuiter et breviter pone sceutellum itidem nigro-cœrulea ;
angulo laterali-postico paulisper dilatato, rotundato. Long.
7 12 mill.
06. U. angulata Fabr.
97. U. fusca. Sp. n. Brésil.
Oblonga, opaca, fusca ; pronoto transverso, apice fortiter con-
stricto, lateribus basi rectis, parallelis, versus apicem angulatis et
sinuatis; parcius sat fortiter punctato, flavo cum lateribus anguste
brunneis, vittisque obscure fuscis duabus, subdiscoïdalibus, tri-
gonis, à basi ad apicem angustatis et abbreviatis; elytris oblongo-
quadratis cum margine postico subconvexo, lateraliter tenue
serrulatis, postice undulato-dentatis, tricostatis cum costis duabus
primis à sutura flexuosis, nigro-fuscis cum basi maculaque disei
irregulari flavis; angulo laterali-postico paulisper producto; pro-
sterni et pectoris medio, abdominis margine femoribusque basi pal-
lide flavis. Long. 4 1/2 mill.
98. U. sublimbata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, ferruginea; antennis nigro-subcϾruleis ;
pronoto transverso, conico, lateribus basi apiceque subsinuatis
medio rotundatis, sat dense punctato, vittis duabus sublatera-
Hbus nigro-cœruleis ornato ; elytris oblongo-quadratis, cum mar-
32 ESPÈCES INÉDITES
gine postico convexo, tenuissime serrulatis, quadricostatis, rufo-
ferrugineis cum margine laterali a basi ultra medium maculisque
quatuor in utroque elytro subobsoletis, nigro-cœruleis ; angulo
laterali postico perparum producto, rotundato, supra concavo,
nigro-cœruleo, pedibus flavis. Long. 4 mill.
99, U. parvula. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, flava ; antennis ferrugineis cum articulis
tribus primis nigris; pronoto brevi, transverso, paulisper versus
apicem angustato, lateribus vix rotundatis, medio parcius, latera-
Liter densius profunde punctato, vitta in utroque latere, brevi,
abbreviata, nigro-viridi notato; elytris oblongo-quadratis cum
margine postico convexo, versus apicem dilatatis, tenuissime
serrulatis, quadricostatis, nigro-viridibus cum margine laterali a
basi usque ad angulum posticum, plaga rotunda circa scutellum,
maculis duabus discoïdalibus, altera ante, altera pone medium
apiceque pallide flavis; angulo laterali-postico subproducto, obtuso,
supra subconcavo. Long. 3 1/2 mill.
Var: Antennis flavo-ferrugineis. Antilles.
60. U. bilineata. Sp. n. Brésil.
Oblonga, subnitida, flavo-ferruginea; pronoto brevi transverso,
versus apicem angustato, lateribus basi rectis, subparallelis, dein
intus obliquis, profunde parce punctato, vitta in utroque disci la-
tere abbreviata, nigro-viridi; elytris oblongo-quadratis cum mar-
gine postico convexo, serrulatis, quadricostatis, nigro-viridibus
cum signaturis flavis,; plagis tribus marginalibus, prima ante,
altera pone medium, tertia apicali; macula discoïdali oblonga;
fasciaque interrupta, arcuata, versus apicem; angulo laterali-
postico producto, subacuto. Long. 4 1/2 mill.
61. U. Walkeri Baly.
62. U. trivittata. Sp. n. Cayenne.
Elongata, subnitida, rufo-ferruginea; antennarum articulis
» primis nigro-fuscis; pronoto transverso, brevi, versus apicem
fortiter et subito angustato, lateribus basi rectis, dein coarctatis,
densissime punctulato, vitta discoïdali oblongo-ovali, nigra, bre-
viter canaliculata ornato ; elytris elongato-quadratis cum margine
postico convexo et denticulato, laterali subintegro ; quadricostatis,
flavo-ferrugineis, sutura pro maxima parte, vitta in utroque latere
submarginali,pone medium sinuosa, fasciaque apicali rufo-cæœru-
leis; angulo laterali-postico valde producto, acuto, supra con-
cavo; pedibus rufulis, femoribus basi flavis et intus mucronatis.
Long. 6 mill.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 33
63. U. Bonvouloiri. Sp. n. Amazone.
Elongata, subnitida, rufo-ferruginea ; antennis nigris; vertice
nigro- -maculato; pronoto transverso, conico, lateribus subrectis,
parcius subtiliusque punctato, vitta media discoïdali nigra, medio
tenue canaliculata, marginibus lateralibus nigro- aeulate ; elytris
elongato-quadratis, cum margine postico convexo, tenuissime
serrulatis, quadricostatis, rufo-ferrugineis cum signaturis fusco-
cœruleis : macula Y-formi pone basin et vitta marginali à basi ad
angulum suturalem extensa, pone medium intus sinuosa ; angulo
laterali-postico extus producto, acutissimo. Long. 6 1/2 mill.
RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES
RECUEILLIS
EN PORTUGAL ET EN ESPAGNE PAR M. C. VAN VOLXEM
EN MAI ET JUIN 1871
par L. LETHIERRY.
— SÉANCE DU 6 JANVIER 1877 —
Dans ses voyages, M. C. Van Volxem avait recueilli une grande
quantité d'insectes de tous les ordres, et notamment beaucoup
d'Hémiptères. Il se proposait d'étudier spécialement les insectes de
cet ordre, et, si sa vie n’eût été brisée si prématurément et si dou-
loureusement pour ses collègues et amis, il nous eût donné des
détails bien intéressants sur les mœurs et la manière de vivre d’une
foule d'espèces au sujet desquelles nous n'avons aucun renseigne-
ment.
Chargé de faire la liste des Hémiptères récoltés par M. Van
Volxem, je ne puis malheureusement, pour tout détail, qu’indiquer
les endroits qu'il a explorés : quant aux dates de ces explorations,
on les trouvera dans le mémoire de M. Putzeys sur les Cicindélides.
et Carabides('), et je crois inutile de les répéter ici :
Oponrorarsus caudatus Klug. Casa-branca.
O. grammicus Linn. Caldas de Monchique.
EURYGASTER Hotlentota Fabr. Tavira.
OponroscELIS fuliginosa Linn. Monchique, Portimao.
ANCYROSOMA albolineatwm Fabr. Cintra.
GRAPHOSOMA lineatum Linn. Bussaco, Lisbonne, Monchique, Caldas
de Monchique, Portimao.
MaAcRosCYTUS brunneus Fabr. Lagos, Sagres.
GEOTOMUS punctulatus Costa. Monchique, Lagos, S. Barth. de
Messine.
(1) Annales de la Société Entomologique de Belgique, 1. XVII, 1874, p. 47.
RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES. 35
G. lævicollis Costa, Monchique, S. Barth. de Messine.
G. elongatus H.-Sch. Monchique, La Foya, Castroverde, Lagos.
BRACHYPELTA alerrima Fœrst. Leiria, KEvora, Monchique, Por-
timao, Gibraltar.
SCI0CORIS #naculatus Fieber. Gibraltar.
CARPOCORIS baccarum Linn. Evora, Caldas de Monchique, Por-
timao, Faro.
CopopHiLA lunula Fabr. Aranjuez.
Dozycoris verbasci de Geer. Tavira.
BRACHYNEMA rigutltatum Fieber. Portimao.
NEzARA prasina Linn., et variété {orquata Fabr. Faro.
P1Ez0DORUS éncarnatus Germ. Villa Real.
RHAPHIGASTER grisea Fabr. Coïmbra, Ajuda.
STRACHIA ornata Linn, Bussaco, Faro.
S. picta H.-Sch. Faro, Aranjuez.
S. decorata H.-Sch. Faro.
S. oleracea Linn.
PxyLLomorpaA Zaciniata Will. Portimao, Villa Real.
CENTROCARENUS spiniger Fabr. Evora, Monchique, La Foya.
ExopLors cornuta H.-Sch. Coïmbra.
E. bos Dohrn. Portimao, Tavira.
PsEupopaLœus Waltli H.-Sch. Portimao.
CoREUS hirticornis Fabr. Cintra.
SYROMASTES #4rginatus Linn. Monchique.
VERLUSIA sulcicornis Fabr. Caldas de Monchique.
GoNocERUS insidialor Fabr. Carregado.
MICRELYTRA /ossularum Rossi, Coimbra, Monchique.
CamprTopus lateralis Germ. S. Barth. de Messine.
STENOCEPHALUS agilis Scopoli. Monchique, Portimao, Lagos,
Faro.
THERAPHA yosciami Linn. Béja.
RHopALuUs abutilon Rossi. Casa-branca, S. Barth. de Messine.
LiorHyssus hyalinus Fabr. Faro, Tavira.
Corizus lepidus Fieb. Portimao.
BErRvTus montivagus Fieb. Portimao, en abondance. La larve
est couverte de poils hispides qui disparaissent en grande partie
chez l’insecte parfait.
BERYTUS cognatus Fieber. Portimao, deux exemplaires.
MEeracanTHUs elegans Curtis. Villa Real.
SPILOSTETHUS Militaris Fabr. Monchique, La Foya, Caldas de Mon-
chique, Portimao, Sagres, Loule, Faro, Leiria, Cintra. Sur
16 exemplaires, un seul, pris à Caldas de Monchique, appartient
à la variété À membrane blanche; au Maroc et en Algérie, c’est
cette variété que l’on rencontre le plus fréquemment.
36 | RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES
MELANOCORYPHUS punclaloguttatus Fabr. Bussaco, en nombre.
Nysius senecionis Schill. Portugal.
N. fuliginosus Fieb. Portimao.
ISCHNODEMUS sabuleti Fall. Coimbra.
GEocoRIS semipunclatus Fieb. Portugal.
G. lineola Ramb. Faro, S. Barth. de Messine, Mertola.
MicroPLAXx 2nlerrupla Fieber, Tavira.
METopoPLAx dilomoides Costa. Casa-branca.
M. fuscinervis Stal. Casa-branca, en abondance. Cette espèce
n'avait encore été signalée qu'en Algérie.
OXYCARENUS lavaleræ Fabr. Séville.
O. hyalinipennis Costa. Séville.
Oxycarenus roseus. N. sp.
Rubro-roseus : rostro, tibiis in medio tarsisque flavo-albis,
ungulis nigris. Hemelytra flavo-rosea, costa membranaque palli-
dioribus.
Caput, thorax, scutellum et prostethium sat densè distinctèque
punctata. Caput thorace paulo brevius. Rostrum pone pedes
posticos extensum. Antennarum articulus primus capitis apicem
æquans. Hemelytra in disco fere lœvia, nitida, clavo distinctè
lineato-punctato. Long. 4 1/2 mill.
D'un rouge rosé, très vif sur l’abdomen et les cuisses, avec le
bec, le milieu des tibias et les tarses d’un blanc sale, les ongles
noirs. Hémélytres d’un rose jaunâtre : leur bord latéral est très
large, décoloré, ainsi que la membrane.
Tête, pronotum, écusson et prosternum densément et fortement
ponctués. La tête est un peu plus courte que le pronotum : le bec
dépasse l'insertion des pieds postérieurs. Le premier article des
antennes atteint le bord antérieur de la tête (leur dernier article
manque dans l'exemplaire que j'ai eu sous les yeux). Hémélytres
presque lisses sur leur disque, luisantes ; deux ou trois rangées
longitudinales obliques de points sur le clavus : une autre rangée
de points plus petits sépare le bord latéral du disque.
Un seul &, Gibraltar.
0. Helferi Fieb. Evora.
Bycanistes costalis. N, sp.
Niger : capite et thorace albo-pilosis ; articulo secundo anten-
narum albo, ad basim et apicem roseo : parte coriaceà hemely-
trorum albà, exceptis base angustè et maculà ad medium laterum
sità, fuscis : membranâ flavo-albà, immaculatà. Tibiis tarsisque
roseo-flavescentibus, tibiis in medio latè albis. Long. 4 1/2 mill.
Noir : tête et thorax hérissés de longs poils blancs. Second article
des antennes blanc, rose à la base et à l'extrémité. Partie coriace
SP PRE
RECUEILLIS EN PORTUGAL ET EN ESPAGNE, 37
des hémélytres blanc jaunâtre à l'extrémité vers l'angle postéro-
interne, avec la base étroitement noirâtre et une petite tache noire
sur le milieu des côtés; membrane d’un blanc jaunâtre, sans taches.
Cuisses noires, rouges à l'extrémité; tibias et tarses d'un flave
rosé, les tibias largement blancs au milieu. Les antennes et les
pattes sont pubescentes; le dessous du corps est noir avec les
organes odorifères blancs et un ou deux segments du milieu de
l'abdomen marginés de blanc en dessous.
Distinct du Bycanistes naso Stàl par la couleur de l’extrémité de
la partie coriace des hémélytres, qui est d’un blanc jaunâtre au lieu
d'être noire, et par la membrane sans taches.
Deux Go, Casa-branca.
Le genre Bycanistes a étè fondé par M. Stâl en 1872, pour une
espèce algérienne ; c’est une forme remarquable dont on ne con-
naissait d'analogue que chez quelques genres exotiques.
Plinthisus Putoni Horvath, variété coarctatus Horvath.
Portimao.
Un seul exemplaire, qui a servi à la description de M. de Hor-
vath (Petites nouvelles entomologiques, ler novembre 1876).
P. brevipennis Latr. Séville.
STYGNUS arenarius Hahn. S. Barth. de Messine.
PERITRECHUS nubilus Fall. Portugal.
TRAPEZONOTUS dispar Stàl, ©. Bussaco.
PacHymErRuS Rolandri Linn. Earo.
3EO0SUS luscus Eabr. S2 Olalla, Mafra, Leiria.
EmgLetuis verbasci Fabr. Portimao, Mafra, S. Barth. de Messine,
GonraANoTUuS Mmarginepunctatus Wolf. Villa Real.
SCOLOPOSTETHUS cognalus Fieb. Portugal.
PyrRHocoRIS aplerus Linn. Pombal, Leiria, Lisbonne, Evora,
Sagres, Faro.
P. Œgyptius Linn. Béja, Sagres, Monchique, Cadix.
HETEROGASTER wr{icæ Fabr. Evora.
PLaTyPLax salviæ Schill. Leiria, Castroverde.
MoxanrTHiaA elongala Kieb. Algésiras.
M. liturata Fieb. S. Barth. de Messine.
M. nassala Puton. Béja, Casa-branca, Portimao.
Hegrus pusillus Fall. Monchique.
Paymara monstrosa Fabr. Monchique.
AceTRopis Gimmerthali S@ Flor. Casa-branca.
LEPTOPTERNA dolabrata Linn. Castroverde.
Lopus albomarginatus Hahn. Casa-branca, Santa-Clara, Caldas de
Monchique, Castroverde, S. Barth. de Messine,
L. sulcatus Fieb. Bussaco, Mafra.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXe 3
38 RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES
Payrocoris Juniperi Frey. Mafra. Un seul exemplaire. Cette
espèce, non encore signalée dans la péninsule Ibérique, se trouve
aussi en Algérie; je l’ai prise à Philippeville.
Phytocoris miridioides. N:sp.
Pubescens, flavus : capite aurantiaco, in medio longitudinaliter
pallido-lineato : pronoto aurantiaco, longitudinaliter pallido trili-
neato : hemelytrorum suturà externà clavi brunneà, membranàâ
infuscatà. Femoribus posticè fusco-roseis, flavo-guttatis. Hemely-
tris in utroque sexu abdomine longioribus. Long. 8 à 10 mill.
Pubescent, d'un flave plus où moins päle. Tête et pronotum
orangés, celui-ci traversé longitudinalement par trois lignes pales,
plus larges en arrière, d'épaisseur inégale, dont la médiane est
continuée tout Le long de la partie supérieure de la tête.
Les cuisses, surtout les postérieures, sur leurs deux tiers posté-
rieurs, sont d’un rose plus ou moins foncé parsemé de gouttelettes
pâles ; souvent les cuisses antérieures et intermédiaires sont pâles,
sans taches bien distinctes. Les hémélytres dans les deux sexes
dépassent notablement l'abdomen; la suture externe du clavus est
brune et la membrane est plus ou moins enfumée.
Cette espèce rappelle tout à fait les couleurs du Miridius qua-
drivirgatus Costa; elle s'en distingue facilement par sa tête
inclinée, plus petite, et non prolongée en avant.
Quatre exemplaires G'Q, Loule, Tavira.
Cazocoris affinis H. Sch. Leiria, La Foya, Faro, Tavira, S. Barth.
de Messine. j
C. bipunclatus Kabr. Coïmbra, Portimao, Sagres, Casa-branca,
Tavira.
C. instabilis Fieb. Coimbra, deux exemplaires c'et Q ; espèce rare,
non encore signalée ailleurs que dans la péninsule Ibérique.
HomopEMuSs roseomaculalus de Geer. Santa-Clara, Casa-branca,
Faro.
H. marginellus Fabr. Bussaco, Santa-Clara, Caldas de Mon-
chique.
Lyaus pralensis Fabr. Grenade.
Orruops Mmontanus Schill. Coimbra.
CypHoDEMA ?nstabile Lucas. Coïmbra, Sagres.
CamproBRocHIs punclulala Fall. Carregado.
Capsus punclum Rambur. Casa-branca, Tavira, S. Parth. de
Messine.
HETEROCORDYLUS {ébialis Hahn. Cintra, Evora.
H. unicolor Hahn. Mafra.
STIPHROSOMA cicadifrons Costa. Monchique.
Hazricus erylhrocephalus H. Sch. Coimbra.
RECUEILLIS EN PORTUGAL ET EN ESPAGNE. 39
ORTHOCEPHALUS sallator Hahn. Casa-branca.
O. tristis Kieb. Casa-branca, deux ©. N’était encore connu que
d'Andalousie ; je l’ai pris aussi à Oran (Algérie).
Prrxanus MϾrkeli H. Sch. Portimao.
MacroLoPus cos{alis Fieb. Portimao.
BRACHYCERŒA hyalinipennis Klg. Lisbonne, Tolède.
GLogicePs flavomaculatus Fabr. Portugal.
PacuyLops cloropterus Kirschb. Casa-branca.
ORTHOTYLUS flavosparsus Sahlb. Santa-Clara, Casa-branca.
Lrrocoris ericetorum Fall. Santa-Clara, Tavira.
PacayxypHus lineellus Muls. et Rey. Santa-Clara, Castroverde. En
nombre.
HopLomacaus T'hunbergi Fall. Cintra.
ConosterHus salinus Sahlb. Santa-Clara.
XENOcoRIsS venustus Fieb. Carregado, Casa-branca.
MERMIMERUS Paykuli Fallen. Casa-branca.
MacRocOLEUS Reiberi Reuter (Petites nouvelles entomologiques,
1876). Mafra, deux exemplaires. La capture en Portugal de cette
espèce, qui habite les Vosges, en France, est intéressante ; la
description de M. Reuter me paraît convenir de tous points à
nos deux insectes portugais.
AMBLYTYLUS longirostris Fieb. Casa-branca, en abondance. Cap-
ture très intéressante ; il ne restait dans la collection Fieber que
des débris de cette espèce espagnole.
IcopemA infuscatum Fieb. Santa-Clara.
APOCREMNUS obscurus Kirschb. Portimao, Lagos, Tavira.
A. obscurellus Fallen. Carregado, Tavira.
PsazLus aurora Muls. et Rey. Leiria. Espèce distincte, confondue
à tort, suivant M. Reuter, avec le P. diminutus Kirschb.
P. varians Meyer. Coimbra.
AUCHENOCREPIS Minulissima Rambur. Santa-Clara.
PLAGIOGNATHUS arbustorum Fabr. Tavira.
P. viridulus Fallen. Tavira.
ANTHOCORIS nemoralis Fabr. Tavira.
TRrIPHLEPS nigra Wolf. Mafra, Portimao, Tavira.
T'. lœvigata Fieb. Tavira.
CARDIASTETHUS rufescens Costa. Tavira.
CIMEx lectularius Linn. Bussaco, Caldas de Monchique.
SALpA arenicola Scholtz. Coimbra, un exemplaire.
SaALDA pallipes Fabr. Portimao, deux exemplaires de la variété
dimidiata Curtis.
Nagis lativentris Bohem. Tavira, un seul exemplaire macroptère.
Cette variété macroptère paraît se rencontrer plus fréquemment
dans le midi de l’Europe que dans le nord.
40 RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES
N.capsiformis Germ. Tavira.
N. rugosus Linn. Portugal.
CoraANUS niger Rambur. Lagos.
SPHEDANOLESTES lividigaster Muls. et Rey. Callas de Mon-
chique.
S. sançquineus Fabr. Monchique.
RayNocoris 2acundus Scop. Cintra, Santa-Clara, La Foya, Caldas
de Monchique, Sagres.
R. erylhropus Linn. Carregado, Santa-Clara, Mertola.
EumERus wlulans Rossi. Lagos, six exemplaires.
PIRATES hybridus Scop. Bussaco, La Foya, Caldas de Mon-
chique. «
PasrRA basiplera Stàl. Lagos, un seul exemplaire; rencontrée pour
la première fois dans la péninsule.
REDUVIUS personalus Linn. Lagos, Tavira.
ONcocEPHALUS squalidus Rossi. Cintra, Lagos.
O. notatus Rambur. Leiria, Cintra, Caldas de Monchique, Tavira.
LIMNOBATES sl{agnorum Linn. Coïmbra, Monchique, La Foya,
Portimao.
HypRoMETRA najas de Geer. Caldas de Monchique, Portimao.
H. lhoracica Schumm. Portugal.
H. gibbifera Schumm. Monchique, Portimao.
H. lacustris Linn. Coïmbra.
VELIA sivulorum Fabr. Carregado, Monchique, Portimao.
V. currens Fabr. Carregado, Monchique, Caldas de Monchique.
HypRoëËssA Schneideri Scholtz. Monchique.
Naucoris cimicoides Linn. Portugal.
N. maculatus Fabr. Coïmbra.
Naucoris angustior. N. sp.
Flavo-luteus, lateribus pronoti et lateribus anticis hemely-
trorum, his laté, pallidioribus. Thorax hemelytris nonnihil
angustior. Caput ad oculos parüm punctatum, verticis sulcis obli-
quis ferè nullis. Hemelytrorum lateribus parüm expansis, abdo-
minis margine non maculato. Long. 9 mill.
Affinis N. maculato Fabr.; formà angustiore, colore pallidà,
nec non capite ad oculos minüs punctato, et vertice sulcis ferè
destituto, differt.
Très voisin de N. maculatus Fabr.; me paraît distinct par ses
hémélytres plus étroites, la ponctuation moindre du bord interne
des yeux, l’absence à peu près complète de sillon de chaque côté
du vertex, et par la couleur plus pâle, en entier d’un jaune
d'argile, avec les bords du corselet et de la partie antérieure des
hémélytres plus pâles; la tranche latérale de l’abdomen est dénuée
RECUEILLIS EN PORTUGAL ET EN ESPAGNE. 41
de taches; la suture de chaque segment est seulement un peu
foncée en dessus.
Quatre exemplaires G'©. Portugal; Tanger (Maroc.).
Borbocoris Volxemi. N. sp.
Suprà flavus, nigro variegatus, subtüs cum rostro et pedibus
omnino flavus. Ovatus, capite cum pronoto semi-circulum formante,
hujus angulis posticis rotundatis, anticis marginem
anticum oculorum attingentibus. Caput rugosum,
punctatum cum oculis latius quäm longius, in medio
longitudinaliter fusco-notatum. Pronotum et scu-
tellum densè, corium minus densè, granulis minutis
obtecta, flava, nigro-variegata. Scutellum triangulare, latius
quäm longius. Membrana punctis minutis squamosis obtecta, nigra,
flavo-adspersa. Margo lateralis abdominis crenulatus, segmentis
lateribus anticè suprà angustè nigro-maculatis.
Mesosterno carinà valdè elevatà, posticè dilatatà et profundè
impressà, instructo,; metasterno et primo segmento abdominis
subtüs carinâ valdè elevatà, cœteris segmentis carinà modicà
obsoletà, instructis. Long. 9 mill.
Fauve, mélangé de noir en dessus, entièrement flave en dessous.
Ovale; la tête, enclavée dans le pronotum, forme avec lui un demi-
cercle assez régulier; les angles antérieurs du pronotum attei-
gnent le niveau du bord antérieur des yeux, les angles postérieurs
sont fortement arrondis. Tête rugueusement punctuée, y compris
les yeux, plus large que longue, longitudinalement maculée de
brun au milieu. Pronotum et écusson densément, cories moins den-
sément, couverts de petits granules; fauves, avec des taches irré-
gulières noires. Ecusson triangulaire, plus large que long. Mem-
brane couverte de petits points squameux, noire, parsemée de
petites taches confluentes pâles. Tranche latérale de l’abdomen
finement crénelée avec le bord antérieur des segments étroitement
maculé de noir.
Mesosternum avec une carène aiguë, très élevée, élargie en
losange en arrière et profondément creusée en ce point; metas-
ternum et premier segment abdominal garnis en dessous d’une
forte carène, les autres segments médiocrement et obsolèétement
carénés.
Quatre exemplaires G° ©, Portugal. C’est sans contredit l'espèce
la plus remarquable que M. C. Van Volxem ait rapportée de son
voyage en Portugal; le genre est nouveau pour la Faune euro-
péenne.
NEpA cinerea Linn. Caldas de la Rainha, Monchique.
AxisoPs producla Fieb. Portugal, en grand nombre.
42 RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES
NOTONECTA glauca Linn. Monchique, Caldas de Monchique,
S. Barth. de Messine. Un bon nombre d'exemplaires, appartenant
pour la plupart à la variété marmorea Fabr.
PLEA minulhissima Fabr. Portugal.
CorisA Panzeri Fieb. Coimbra, en nombre.
C. altomaria Wlig. Portugal, en nombre.
C. Släli Fieb. Portugal, un seul exemplaire.
C. apicalis Fieb. Portugal. Capture très intéressante ; il ne
reste de cette espèce qu’un débris dans la collection Fieber.
C. hieroglyphica Dufour. Portugal, en nombre.
C. transversa [lig. Monchique, Caldas de Monchique, Portimao,
en nombre.
C. limilata Fieb. Monchique, Portimao, en nombre.
C. semistriata Fieb. Portugal.
C. mϾsta Fieb. Monchique, en nombre.
C. Fabricii Fieb., et variété nigrolineala Fieb. Portimao, en
nombre.
CyMaTIA Bonsdorffi Sahlb. Portugal, un seul exemplaire; ren-
contrée pour la première fois dans la péninsule.
SIGARA Schollzi Fieb. Portugal, en nombre.
TETTIGIA or Linn. Tavira.
CicADETTA argentata Oliv. Portugal, un seul Œ.
HELICOPTERA (reneri Spinola. Santa-Clara, un seul exemplaire ;
rencontrée pour la première fois dans la péninsule; espèce restée
inconnue à Fieber.
Cixius discrepans Fieb. Mafra.
C. Heydeni Kirschb. Bussaco, Monchique.
DicryopHARA E'wropæa Linn. Tavira.
HYSTEROPTERUM liliimacula Costa. Loule.
H. bilobum Fieb. Portimao, Sagres, Loule, Tavira.
H. fuscovenosum Fieb. Caldas de Monchique, Castroverde.
H. distinguenduwm Fieb. Monchique, Santa-Clara. Castroverde.
Il n’en reste qu’un exemplaire dans la collection Fieber.
H. angulare Kieb. Portugal.
EurysA lineata Perris. Mafra.
TETTIGOMETRA virescens Panz. Casa-branca, Tavira.
T. picta Fieb. Casa-branca.
T. impressifrons Muls. et Rey. Carregado. Beja, Casa-branca,
Portimao.
T. costulata Fieb. Portugal.
TRIECPHORA sanguinolenta Linn. Cintra, Sagres, Faro.
APHROPHORA corlicea Germ. Mafra.
PHiILŒNUS campestris Eall. Casa-branca.
P. spumarius Linn. Coimbra, Mafra, Casa-branca.
RECUEILLIS EN PORTUGAL ET EN ESPAGNE. 43
GARGARA genisiæ Fabr. Carregado.
MEGOPHTHALMUS scanicus Fall. Monchique.
IpiocERUS atopos Fieb. Coïmbra.
I. socialis Fieb. Santa-Olalla (Espagne).
AGALLIA venosa Fall. Portimao.
Evreux cuspidata Fabr. Portimao.
ACOCEPHALUS 2nterruplus Scott. Alte, Santa-Olalla.
A. polystolus Scott. Mafra.
A. pelas Fieb. Lagos. Un seul &, trouvé on la première fois dans
la péninsule.
SELENOCEPHALUS Corsicus Leth. Faro, S. Domingo. Espèce nou-
velle, qui me paraît différer du Se/. Lusilaniceus, Signoret, dont
J'ai des types provenant de l’auteur. (Voir Annales de la Société
entomologique de Belgique, 1876.)
Dorypium lanceolatum Burm. Villareal. Remarquable espèce,
nouvelle pour la Faune de la péninsule; M. C. Van Volxem n’en
a malheureusement trouvé qu’une larve peu développée.
THAMNOTETTIX paryphanta Fieb. Tavira, une seule ©.
ATHYSANUS s{aclogalus Amyot. Santa-Clara, Tavira.
A. variegatus Kirschb. Coïmbra.
ALLYGUS n0odestus Fieb. Monchique. Un seul exemplaire; nou-
veau pour la Faune de la péninsule.
DELTOCEPHALUS punclum Flor. Mafra ; nouveau pour la Faune de
la péninsule.
D. striatus Einn. Tavira.
CHLORITA flavescens Fabr. Portimao.
C. solani Kollar. Tavira.
RELEVÉ DES HEÉMIPTÈRES
RECUEILLIS
DANS LES ENVIRONS DE TANGER (MAROC) PAR M. CAMILLE VAN VOLXEN
EN JUILLET 1871
par L. LETHIERRY.
— SEANCE DU 6 JANVIER 1877. —
SOLENOSTETHIUM lyncewin Fabr.
CRYPTODONTUS {uberculatus Rossi.
OponTosceLIS dorsalis Fabr.
TRIGONOSOMA falcatum Cyrillo.
ANCYROSOMA albolineatum Fabr.
GRAPHOSOMA lineatum Fabr.
CEPHALOCTEUS histeroides Dufour.
CROCISTETHUS Wallli Fieber. ’
OCHETOSTETHUS nanus H. Sch.
SCIOcORIS Mmacrocephalus Fieber.
DoRYDERES Mmarginatus Fabr.
ÆuiA rostrala Bohem.
CarpPocoris baccarum Linn.
DoLycoris verbasci de Geer.
ACROSTERNUM Millieri Muls. et Rey.
A. Heegeri Fieber.
NEZARA prasina Linn.
PIEZODORUS incarnalus Germ.
STRACHIA picla H. Sch.
S. decorata H. Sch.
SPATHOCERA Dalmanni Schill.
STROBILOTOMA {yphæcornis Fabr.
CERALEPTUS gracilicornis H. Sch.
EoxocnEMIS dentator Fabr.
CorEus hirsutus Fieb.
C. pulicornis Burm.
RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES. 45
VERLUSIA 7ombea Linn. Un seul exemplaire, de tous points pareil
à ceux qu’on trouve en Belgique et dans le nord de la France.
Il est assez curieux que cette espèce soit remplacée par la Ver-
lusia sinuala Fieber, en Espagne, en Corse et en Algérie;
je n’ai pas connaissance que la 7hombea ait été prise dans ces
trois derniers pays.
V. sulcicornis Fabr.
CamprTopus lateralis Germ. ”
Liorxyssus hAyalinus Fabr.
Eycœus equestris Linn., variété à membrane blanche.
SPILOSTETHUS #A14ilaris Fabr., variété à membrane blanche.
CyMmopeMA {abidwm Spinola.
HENESTARIS /aticeps. Curtis.
GEocoris siculus Fieber.
G. ater Fabr.
PRODERUS suberythropus Costa.
MicroToMA leucoderma Fieb.
PACHYMERUS #ristis Fieb.
P. quadratus Fabr.
P. saturnius Rossi.
EMBLETHIS arenarius Einn.
THAUMASTOPUS #narginicollis Lucas.
PYRRHOCORIS aplerus Linn., variété macroptere.
CANTACADER quadricornis Lep.
PHYMATA #n0onstrosa Fabr.
EyGus pratensis Fabr.
LiTrocoRis ericelorum Fall.
TINICEPHALUS 7ubiginosus Fieber.
ANTHOCORIS nemoralis Fabr.
LEPTOPUS echinops Dufour.
PROSTEMMA guttula Fabr.
RHYNOCORIS erythropus Linn.
ONCOCEPHALUS nolatus Rambur.
HYDROMETRA n4ajas de Geer.
H. thoracica Schumm.
Naucoris Mmaculatus Fabr.
N. angustior Leth.
NEPA cinerea Linné.
ANISOPS producla Fieber.
NoTonEcTA glauca Linné, variètée #armorea Fabr.
Corisa alomaria Ilig.
C. apicalis Fieb.
C. hieroglyphica Dufour.
C. transversa Illig.
46 | RELEVÉ DES HÉMIPTÈRES.
. CICADETTA /ibialis Panz. G Q.
Hysteropterum maroccanum. N. Sp.
Flavo-griseum, pedibus fusco-annulatis. Angustatum, lateribus
depressum. Vertex vix latior quam longior latitudinem oculi
non superans,; vertice fusco-quadrimaculato, duabus maeulis
basalibus, duabus anterioribus. Pronotum anticè punctis brunneis
impressis marginatum, carinà medià destitutum. Homelytris
abdomine longioribus, apice obliquè rotundatis, irregulariter
reticulatis.
Affine A. angusticipi Leth.; Staturà majore, formà minüs
angustatà, homelytris longioribus, posticè minüs rotundatis, pro-
notoque carinà destituto, differt. œ. Long. 4 1/4 mill.
Ressemble beaucoup pour la forme et les couleurs à lÆystero-
plerum angusticeps Leth.; la forme relativement étroite de son
vertex le rapproche aussi beaucoup de cette espèce; on le distin-
guera facilement à sa taille plus grande, sa forme moins étroite,
ses homélytres plus longues, plus obliques et moins arrondies à
leur extrémité, et surtout à son pronotum sans carène au milieu.
Un seul G', Tanger.
TETTIGOMETRA costulala Kieber.
ACOCEPHALUS Strialus Fabr.
DELTOCEPHALUS s{rialus Linn.
9
+ en mél
ESPÈCES INÉDITES
DE LA
TRIBU DES HISPIDES
par le docteur Félicien Chapuis
— SÉANCE DU 6 JANVIER 1877 —
DEUXIÈME PARTIE.
GENRE MONOCHIRUS Chy.
Genera des Coléoptères. T. XI, p. 330.
Ï. Elytrorum disco nec tuberculoso nec spinulalo.
1. M. inermis Zubkoff. Darghestan.
Elongatus, opacus, ater; pronoto longitudine paulo latiori,
tenuiter et densissime punctato-ruguloso, juxta marginem anticum
transverse striolato, pilis nonnullis appressis argenteis adsperso,
transverse late et leviter bisulcato; elytris sat profunde punctato-
striatis, interstitiis alternis 1, 3, 5, 7 subelevatis ; versus apicem
irregulariter tuberculatis vel nodosis; marginibus sat dense spinu-
latis, spinulis lateralibus brevibus, apicalibus longioribus. Long.
5 mill.
IL. Elytrorum disco tuberculoso.
2. M. australicus Motschulsky.
3. M. fimbriatus N. sp. Tasmanie.
Elongatus, ater, elytris nigro-cæruleis; fronte carinata; pronoto
longitudini æquilato, versus apicem rotundato-angustato, ante
basin subconstricto, densissime punctulato, breviter canaliculato,
pilis brevibus flavis, appressis sparsuto, disco antico lævi, glabro,
postice transverse sulcato, sulco profundo, basi parallelo, in medio
transverse subimpresso; elytris elongatis, apice rotundatis, mar-
gine toto spinulatis, subregulariter punctato-striatis; humeris
48 ESPÈCES INÉDITES
elevatis, spinulis 4 vel 5 brevioribus seriatim armatis; disco tuber-
culis conicis, versus apicem majoribus obsito; femoribus anticis |
subtus spinulatis. Long. 6 mill.
DL. Zlylrorum disco spinulato. |
4. M multispinosus Germar.
9, M. Germari. Sp. n. Carpentaria.
Oblongus, ater, elytris nigro-cæruleis; fronte subcarinata;
pronoto maxima latitudine paulo breviori, lateribus medio dilatato-
rotundatis, versus basin leviter, versus apicem magis angustato ;
tenuiter rugoso-punctato, pilis flavis appressis obsito, linea media
longitudinali lævi, subcanaliculata, transverse bi-impresso; elytris
oblongis, apice rotundatis, punctato-striatis, margine et disco
spinulatis, spinulis marginalibus paulo longioribus; femoribus
anticis medio spinula sat longa subtus armatis. L. 4 mm.
6. M. coarctatus. Sp. n. Sydney.
Oblongus, ater, subnitidus; fronte subcarinata; pronoto paulisper
longiori quam latiori, basi coarctato, versus apicem angustato,
subtiliter irregulariterque ruguloso-punctato, pilis brevibus albidis
obsito, Linea media longitudinali sublævi, subcanaliculata, disco
transverse bisulcato, suleis subæquê impressis, augulis posticis
acute dentatis; elytris oblonñgis, apice rotundatis, punctato-striatis,
spinulatis, spinulis marginis et disei longitudine æqualibus ; femo-
ribus anticis breviter subtus bi- vel trispinulatis. Long. 4 mm.
7. M. callicanthus. Bates.
GENRE PRIONISPA Chy.
Genera des Coléopt. T. XI, p. 337.
1. P. fulvicollis. Guérin-Mén.
P. nitida Chp. Gen. Coleop. T. XI, p. 358.
2. P. subopaca. Chp.
GENRE PLATYPRIA Guér.-Mén.
Genera des Coléopt. T. XI, p. 336.
I. Anlennis lenuibus, capile el pronolo simul sumplis duplo
longioribus.
À. Elylrorum margine lobis duobus ornalo. (Species ex Asia.)
1. P. echidna Guëér.-Mén.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 49
2. P. hystrix Fabr.
3. P. subopaca Chp.
4, P. longispina Chp.
o. P. dimidiata Sp. n. Malacca.
Breviter oblonga, rufo-ferruginea; antennis nigris, apice
subfuscis; pronoto transverso, opaco, basi sulcato, sulco vix
distincte punctato, lateribus anticis lobatis, lobo G6-spinato, spinis
quatuor majoribus et apice nigris,; angulis posticis dente recurvo
armatis ; elytris subquadratis, profunde irregulariter punctato-
striatis, nigris, tertia basali parte rufo-ferruginea; lobo antico
nigro rufoque variegato, spinulis 4 longis et nigris armato; lobo
postico bispinato; margine inter lobos breviter unispinato; margine
apicali spinulato, spinulis longitudine abrupte decrescentibus ;
disco spinulis 7 vel 8 longioribus ornato. Long. 7 mm.
A’. Elytrorum margine lobo antico ornato. (Species ex Africa.)
6. P. coronata Guér.-Mén.
7. P. Raffrayi. Sp. n. Zanzibar.
3reviter oblonga, subnitida, flava ; antennis flavo-rufescentibus ;
pronoto subtransverso, opaco, ruguloso, transverse leviter bisul-
cato, flavo-ferrugineo cum maculis quatuor obscuris, interdum
obsoletis ; lateribus anticis lobatis, lobo 6-spinato, spinulis 4 majo-
ribus et apice fuscis; scutello brunneo; elytris subquadratis,
irregulariter et profunde punctato-striatis, Havis ; 1obo 4-spinato,
spinula pone lobum longiori, flava, cum apice sammo fusco, spinulis
apicalibus leniter longitudine decrescentibus; spinulis discoïdalibus
validis, sat numerosis; spinulis marginis et disci, una excepta,
rufescentibus et apice plus minusve fuscis. Long. 5 mm.
8. P. centetes. Guér.-Mén.
9. P. luctuosa. Sp. n. Calabar.
Breviter oblonga, subopaca, subtus flavo-ferruginea, supra nigra;
antennis flavo-ferrugineis, articulis duobus primis fuscis, pronoto
transverso, opaco, parce punctulato, transverse bisulcato, sulco
antico subobsoleto, postico profunde, dense punctato; latere
utroque antico lobato, lobo 6-spinato, cum margine antico et
spinulis duabus primis pallide fuscis, lineola media longitudinali
rufescente, sublævi; elytris subquadratis, mediocriter punctato-
striatis, cum margine laterali et apicali tenue pallide fuscis,
spinulis omnibus nigris, lobo 4-spinato; spinulis apicalibus abrupte
longitudine decrescentibus. Long. 4 mm.
50 ESPÈCES INÉDITES
10. P. abdominalis. Sp. n. Madagascar.
Oblonga, atra, subopaca; antennarum articulis ultimis pilis
griseis obsitis ; pronoto transverso, tenuissime undulato-striolato,
‘opaco, margine basali trisinuato, subtoruloso; linea media sublævi;
lateribus anterius lobatis, lobo elongato, 6-spinato, spinulis 4 lon-
gissimis, 2 brevissimis ; elytris subquadratis, profundius punctato-
striatis, spinulis marginis et disci acute longissimis; lobo tri-
spinato ; spinula pone lobum longissima, aliis sequentibus longi-
tudine decrescentibus; corpore subtus nigro, abdomine rufescente.
Long. 6 mm.
IL. Antennis sal validis, capilis el pronoti longitudini æqualibus.:
11. P. erinaceus. Fabr.
GENRE HISPA. Linnée.
Genera des Coléopt. T. XI, p. 333.
SUBGENUS Thoracispa.
1. H. Dregei. Dej. N. Sp. Afric. austr.
Obovata, opaca, nigro-fusca ; pronoto subtransverso, lateribus et
margine antico confusis, disco inæquali, subconcavo, parcius
irregulariter punctato, pilis nonnullis appressis flavis adsperso,
disco medio breviter carinato, angulis posticis acute productis,
utroque latere anterius lobato, lobo basi constricto, rotundato,
paulisper concavo, spinulis gracilibus, longis, circiter viginti,
radiatim ornato, spinulis anticis supra caput subcancellatis ; elytris
subdepressis, regulariter punctato-striatis, margine ab humero ad
apicem, serieque ab humero oblique ad medium ducta spinulis hinc
et inde orientibus; femorum apice, tibiis et tarsis rufo-fuscis.
Long.5 mm.
SUBGENUS Hispella.
L. Antlennarum articulo uno basali spinato.
2. H. sulcicollis. Gy1l.
3. H. incerta. Sp. n. Afric. occid.
Oblonga, opaca, nigra, elytris nigro-cœruleis, nitidulis ; anten-
narum articulis 5 ultimis griseo-sericeis; pronoto transverso, rude,
densissime et æqualiter ruguloso-punctato, basi transverse subsul-
cato; margine antico spinula bifurcata utrinque ornato, margine
utroque laterali trispinato, spinulis duabus primis basi confusis ;
elytris oblongis, punciato-striatis, spinulis marginalibus et discoï-
dalibus subæqualibus numerosis. Long. 3 12 mm.
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 51
IL. Antennarum articulis nonnullis basalibus spinatis.
. H. bellicosa. Guér.-Men.
. H. ceylonica, Mots.
EH. atra. Linn.
7. H. cariosa. Reiche.
© Ot BR
8. H. stygia. Sp. n. Ind. or.
Oblonga, opaca, atra; antennarum articulis sex spinulatis,spinula
prima 4-fida, secunda bifida, aliorum spinula simplici; pronoto
transverso, rude, densissime tenuiter ruguloso-punetato, transverse
bisulcato, margine antico spinula bifurcata utrinque armato; mar-
gine utroque laterali trispinato, spinulis duabus primis basi con-
nexis; elytris oblongis, subnitidis, mediocriter punctato-striatis,
margine laterali ab humero ad apicem sat dense spinulato ; disco
spinulis et tuberculis conicis, acutis obsito; pedibus subrufescen-
tibus, femoribus anticis subtus brevissime spinulatis, tibiis mediis
curvatis. Long. 4 mm.
SUBGENUS Podispa.
9. H. spinulosa. Gy1Il.
10. H. armata. Guër.-Men.
SUBGENUS Hispa.
I. Antico pronoti margine inermn.
A. Pronolo distincte pubescente.
11. H. testacea. Linn.
12. H. algeriana. Guér.-Mén.
13. H. numida. Guër.-Mén.
14. H. occator. Brullé.
15. H. capensis. Thunberg. Cap. bon. Spei.
Oblonga, subnitida, rufo-testacea ; antennarum articulis duobus
primis fuscis; pronoto subtransverso, subtiliter et-parce punctato,
pilis aureis appressis obsito, basi transverse sulcato, antico utroque
latere lobato, lobo parvulo 7-spinulato, spinulis fuscis, anticis
5 magnis, æqualibus; duabus posticis basi connexis ; elytris oblon-
gis, punctato-striatis, pilis flavescentibus mollibus parcius vestitis,
spinulatis, spinulis fuscis, longioribus, numerosis, inæqualibus ;
corpore subtus brunneo, pedibus flavo-ferrugineis. Long. 3 1/2 mm.
\
52 ESPÈCES INÉDITES |
\
16. H. pallescens. Guér-Mén.
|
17. H. subhirta. Sp. n. Madagascar.
Oblonga, opaca, nigro-fusca; capitis antica parte rufescente ;
pronoto longitudine paulo latiori, subtiliter ruguloso-punctato, |
pilis flavo-sericeis parce obsito, medio breviter canaliculato, utro-
que latere anterius lobato, 1obo parvo, 6-spinulato, spinula postica
breviori, antica suberecta, introrsum inclinata ; elytris oblongis,
irregulariter, parum profunée punctato-striatis, pilis mollibus,
suberectis parce vestitis, spinulatis, spinulis marginalibus sublon-
gioribus; discoïdalibus inæqualibus; pedibus rufo-ferrugineis,
femorum basi obscure fusca. Long. 5 mm.
À’. Pronoto glabro vel parcissime piloso.
18. H. armigera. Oliv.
19. H. Fabricii. Guér.-Mén.
20. H. dama. Sp. n. Ind. or.
Lata, oblonga, opaca, nigro-cyanea, abdomine rufo; pronoto
longitudine paulo latiori, transverse bisulcato, rude, indistincte
punctulato, latere utroque antico lobato, lobo 10-spinulato, spinula
prima supera, introrsum obliqua, spinulis tribus posticis brevibus,
basi connexis; elytris oblongo-subquadratis, profunde et dense,
parum regulariter punctato-striatis, spinulatis; spinulis discoïda-
libus robustis, longioribus, inæqualibus ; marginalibus alternatim
longioribus et brevioribus gracilibusque. Long. 6 mm.
21. H. alternata. Sp. n. Java.
Oblonga, subnitida, rufo-brunnea, æneo leviter induta; pronoto
longitudine paulo latiori, irregulariter parum profunde punctato,
transverse bisulcato, linea longitudinali media lævi, subnitida,
irregulari; utroque latere lobato et spinulato, lobo 4-spinulato,
spinula pone lobum breviori ; elytris oblongis, subnitidis, medio-
criter punctato-striatis, spinulatis, spinulis discoïdalibus valde
inæqualibus, marginalibus longioribus, longitudine alternatis ;
pedibus pallide brunneis. Long. 4 mm.
22. H. quadrifida. Gerst.
? Var. Pedibus rufescentibus. India.
23. H. torulosa. Sp. n. Cafrerie.
Oblonga, opaca, atra ; pronoto longitudini fere æquilato, versus
apicem leviter angustato, opaco, disco medio breviter canaliculato,
basi transverse sulcato, margine basali toruloso, torulo utrinque
versus basin ramusculi producto; lateribus 5-spinatis, spinis
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 9
4 anticis e ramusculo brevi, tereti, cruciatim orientibus, spina
postica breviori, simplici ; elytris oblongis, subnitidis, profunde et
irregulariter punctato-striatis, multispinosis; spinulis discoïda-
libus, inæqualibus; spinulis marginalibus longitudine regulariter
alternatis. Long. 5 mm.
24. H. ramulosa. Sp. n. Cafrerie.
Oblonga, parvula, opaca, atra; pronoto longitudini æquilato,
rude, tenuiter ruguloso, disco antico læviusculo, versus basin
leviter et late depresso, in utroque latere ramulo spinulato ornato,
spinula parva, bifurcata a basi ramuli orta, extus spinulis 5 longio-
ribus, tenuibus, subflexuosis, antica intus spinulas tres arcuatas
emittente ; elytris oblongis, punctato-striatis, longius spinulatis,
spinulis marginalibus longitudine valde alternantibus. Long. vix
3 mm.
29. H. Gestroi. Sp. n. Madag.
Oblonga, atra, subopaca; pronoto longitudini æquilato, versus
basin subconstricto et supra subsuleato, subopaco, disco medio
distincte longitudinaliter sulcato et utrinque punctis nonnullis
impresso; utroque latere 5-spinulato, spinulis 4 anticis basi con-
._ juncüs, quinta simplici, postica ; elytris oblongis, subnitidis regu-
lariter punctato-striatis, parcius spinulatis; spinulis marginis,
circiter 8, paulo longioribus; spinulis disci, circiter 11. Long.
4 mm.
26. H. longespinosa. Fairm.
Il. Pronoti margine antico spinulato.
B. Pronoto distincte, interdum parcius puloso.
C. Spinulis pronoti appendiculatis vel setiferis.
. 27. H. spinosa. Weber.
28. H. nigripennis. Mots.
29. H. vanikorensis. Mots.
30. H. pallidipennis. Mots.
31. H. puberula. Chp.
32. H. ramuligera. Sp. n. Malacca.
Oblonga, subnitida, brunnea; antennarum articulis duobus primis
nigro-fuscis ; pronoto transverso, tenuiter et dense undique rugu-
loso-punctato, transverse bisulcato, linea longitudinali media
anguste carinata; margine antico utrinque 2-spinulato, spinulis
basi conjunctis et ante apicem bifurcatis; margine utroque laterali
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. 4
54 ESPÈCES INÉDITES
4-spinato, spinulis tribus basi conjunctis, duabus anticis longio-
ribus, in medio longitudinis et ante apicem bifurcatis vel appendi-
culatis, tertia simplici, multo breviori, quarta libera postica,
præcedente dimidio breviori; spinulis prothoracis rufis cum apice
summo fusco; elytris oblongis, nigris, irregulariter et profunde
punctato-striatis, longius spinulatis ; spinulis marginalibus longi-
tudine valde alternantibus ; pedibus ferrugineis. Long. 4 mm.
33. H. discoïdalis. Sp. n. Celebes.
Oblonga, subnitida, rufo-ferruginea ; pronoto transverso, utrin-
que medio rotundato-dilatato, densius et fortiter punctato, parce
flavo-piloso, transverse leviter bisulcato, plaga transversa, impunc-
tata subelevata, discoïdali; margine antico utrinque spinula bifur-
cata armato; margine utroque laterali subtrispinato, spinula antica
bifurcata, postica breviori, simplici cum antica basi subconnexa ;
elytris oblongis, profunde et irregulariter punctato-striatis, nigro-
cœruleis cum apice rufo-ferrugineo, sat longe spinulatis, spinulis
disci circiter 10, spinulis marginalibus longitudine valde alternan-
tibus ; pedibus flavo-ferrugineis. Long. 4 1/2 mm.
34. H. setifera. Sp. n. Batchian.
Oblonga, subnitida, rufo-ferruginea ; pronoto transverso, late-
ribus producto-rotundatis, densissime parum profunde punctato,
transverse bisulcato, sulcis versus latera arcuatim connexis, disco
medio transverse elevato, impunctato; margine antico utrinque .
spinato, spinula valida, bifurcata ; margine utroque laterali 3-spi-
nato, spinulis duabus anticis basi conjunctis, tertia postica, multo
breviori, libera; spinulis prothoracis appendiculatis et setiferis,
basi excepta, fuscis ; elytris oblongis, cum spinulis nigro-cœruleis,
profunde punctato-striatis, punctis pilo decumbente albido ornatis;
spinulis subarcuatis, marginalibus paulo longioribus, cum tuber-
culis longe setiferis alternantibus. Long. 5 mm.
3. H. insignita. Sp. n. Ceylan.
Oblonga, subnitida, flavo-cinnamomea ; antennis tenuibus, vix
corpore brevioribus, articulis duobus primis et ultimis 5 fuscis;
pronoto longitudine fere duplo latiori, transverse bisulcato,
maculis duabus disei magnis, densius punctatis, nigris; linea media
longitudinali canaliculata ; margine antico utrinque bi-spinulato,
spinula antica ante apicem bifurcata, spinula postica bidenticulata;
margine utroque laterali 3-spinato, spinulis duobus anticis longis,
bidenticulatis, tertia postica brevissima, simplici ; spinulis protho-
racis flavis cum apice et denticulis fuscis ; elytris oblongis, medio-
criter punctato-striatis, parce pilosis, sat longe spinulatis; spinulis
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 55
disei nigro-fuscis; spinulis marginis, 3 vel 4 exceptis, flavis;
pectoris lateribus nigro-vittatis. Long. 3 1/2 mm.
C’. Spinulis pronoti simplicibus.
36. H. trifida. Sp. n. Malacca.
Oblonga, subnitida, atra; pronoto transverso, apice angustato,
tranverse sat fortiter bisulcato, parce piloso, irregulariter pune-
tulato, disco medio sublævi, breviter canaliculato ; margine antico
utrinque bispinulato, spinulis basi connexis; margine utroque
laterali 3-spinato, spinulis basi connexis ; postica longiori; elytris
oblongis, punctato-striatis, pilis mollibus, suberectis, raris vestitis;
sat longe spinulatis, spinulis marginalibus longitudine valde alter-
nantibus. Long. 4 mm.
37. H. vittula. Chp.
38. H. Perroteti. Guër.-Mén.
39. H. Leonardi. Rits.
40. H. echinata. Gyll.
41. H. Ritsemæ. Sp. n. Madagascar.
Oblonga, parvula, subopaca, nigra ; pronoto transverso, parce et
subtiliter punctulato, parce flavo-piloso, transverse bisulcato,
obsolete longitudinaliter canaliculato, disco inter sulcos paulisper
elevato, sublævi, glabro; margine antico utrinque bispinato,
spinulis basi connexis, utroque latere 3-spinato, spinulis duabus
anticis basi connexis, tertia postica longiori; elytris subtiliter
punctato-striatis, punctis piliferis, pilis flavis, appressis ; spinulis
in margine circiter 8, in disco circiter 13. Long. vix 3 mm.
42. H. æneicolor. Fairm.
43. H. pubicollis. Sp. n. Cap. Bon. Spei.
Oblonga, subnitida, flavo-ferruginea; antennarum articulis
. duabus primis fuscis; pronoto transverso, apice angustato, undique
sat dense flavo-sericeo, in medio longitudinaliter a basi ad apicem
sulcato, transverse leviter bisulcato, margine antico utrinque
spinato, spinula prope basin bifurcata ; margine utroque laterali
3-spinato, spinulis duabus anticis æqualibus, basi subconjunctis,
tertia postica, multo breviori, simpliei, ab aliis paulisper remota ;
elytris oblongis, profunde punctato-striatis, spinulatis, spinulis
discoïdalibus, basi crassis, nigro-fuscis; spinulis marginalibus
sublongioribus, flavis cum apice plus minusve infuscato. Long.
4 1/2 mm.
56 ESPÈCES INÉPITES
44, H. mamillata. Sp. n. Cap. Bon. Spei.
Oblonga, subnitida, rufo-brunnea vel fusca; antennis brevio-
ribus, crassiusculis, pronoto transverso, basi apiceque angustato,
parce et subtiliter punctato pilosoque, disco medio utrinque verruca
rotundata, subdepressa, glabra, subimpunctata ornato; margine
antico utrinque bispinato, spinulis basi conjunctis; margine laterali
medio trispinato, spinulis subæqualibus, breviusculis, distinctis,
simplicibus; elytris oblongis profunde punctato-striatis, disco
tuberculatis, margine spinulatis ; tuberculis conicis, acutis, validis,
apice fuscis; spinulis brevibus, versus apicem dentiformibus ;
prosterno, pectore et maculis in utroque abdominis latere nigro-
piceis. Long. 4 1/2 mm.
45. H. tenuicornis. Sp. n. Cafraria.
Oblonga, subnitida, fusca ; antennis tenuibus, longioribus, ferru-
gineis, articulis duobus primis rufo-fuscis; prosterno transverso,
sat dense et fortiter punctato, parce piloso, transverse bisulcato,
sulcis versus latera confusis, disco medio toruloso; margine antico
utrinque spinulato, spinula bifurcata flava, apice fusca ; margine
utroque laterali trispinato, spinulis flavis, apice fuscis, duabus
anticis basi conjunctis, tertia simplici, dimidio breviori; elytris
oblongo-subquadratis, sat profunde punctato-striatis, fuscis,
lineisque longitudinalibus angustis inter spinulas rufescentibus
ornatis, fusco-spinulatis; spinulis marginis lateralis flavo-ferrugi-
neis, basi et apice breviter infuscatis; pedibus flavis. Long. 31/2 mm.
46. H. Clementis. Sp. n.
Oblonga, opaca, sordide flavo-brunnea ; antennis tenuibus, rufo-
brunneis; pronoto transverso, sat dense punctato et piloso, trans-
verse bisulcato, linea longitudinali media carinulata, basi apiceque
abbreviata; margine antico utrinque spinulato, spinula versus
basin bifurcata; margine utroque laterali trispinato, spinulis
anticis duabus basi connexis, tertia simplici, dimidio longiori;
spinulis prothoracis flavis cum apice summo fusco; elytris oblongis,
profunde punctato-striatis, sat dense flavo-pilosis, interstitiis alter-
nis subcarinatis, sordide flavis cum plagis nonnullis et spinulis
disci fuscis; spinulis marginis flavis, exceptis 3 vel 4 fuscis ad
angulum laterali-posticum positis. Long. 4 1/2 mm.
47. H. brevispinosa. Sp. n. Ind. or.
Oblonga, subnitida, atra; pronoto transverso, undique densius
et parum profunde punctato, punctis breviter piliferis, transverse
bisulcato ; margine antico utrinque spinato, spinula bifurcata ;
margine utroque laterali bi-spinato, spinula antica versus basin
bifurcata, spinula postica libera, dimidio breviori, elytris oblongis,
DE LA TRIBU DES HISPIDES. 97
dense et profunde punctato-striatis, punctis capillo brevi, decum-
bente, vix distincto ornatis; disco parce tuberculato-spinato, mar-
gine breviter spinato. Long. 4 1/2 mm.
B'. Pronoto glabro.
D. Spinulis pronoti appendiculatis vel setiferis.
48. H. cladophora. Guér.-Mén.
49. H. bipartita. Guér.-Mén.
D’. Spinulis pronoti simplicibus.
50. H. sulcata. Sp. n.
Oblonga, opaca, atra; pronoto transverso, rude sulco basali
punctato, profundo, utrinque ‘arcuatim antrorsum producto, linea
longitudinali media anterius canaliculata, posterius oblongo-
foveolata ; margine antico utrinque bispinato, spinula antica recta,
postica arcuata, antrorsum recurva; margine utroque laterali tri-
spinato, spinulis basi connexis, duabus posticis sublongioribus,
arcuatis; elytris oblongis, profunde et irregulariter punctato-
striatis, punctis albo-setiferis; disco tuberculato-spinoso; spinulis
marginalibus sat numerosis, ab humero ad angulum saturalem
_subæqualibus. Long. 4 mm.
ol. H. apicata. Fairm.
52. H. infuscata. Chp.
53. H. palliata. Chp.
54. H. laticollis. Sp. n. Afric. occid.
Oblonga, subnitida, rufo-ferruginea; pronoto fortiter transverso,
sat dense parum profunde punctato, subtiliter canaliculato, trans-
verse bisulcato,suleis impressis, versus latera conjunctis ; margine
antico utrinque spinato, spinula bifurcata; margine utroque laterali
5-spinato, spinis 4 basi conjunctis, tribus anticis longioribus,
quarta brevissima, quinta libera, longitudine præcedentis ; elytris
oblongis, profunde et irregulariter punctato-striatis; spinulis fulvis
cum apice fusco, in disco numerosis, aliis longioribus, aliis brevio-
ribus intermixtis; in margine longitudine valde alternantibus.
Long. 4 1/2 mm.
ICONOGRAPHIE ET DESCRIPTION
DE
SIX ESPÈCES DE CHENILLES INÉDITES
DES ENVIRONS DE CANNES (ALPES-MARITIMES)
AVEC LEURS PAPILLONS A PEINE CONNUS
Par P. MILLIÈRE
— SÉANCE DU 3 MARS 1877 —
Mamestra immunda. Evm, Stgr. Cat. 1389. — (Var. halimi,
Mill.).
Cannes et son territoire se recommandent aux naturalistes non
seulement par la richesse de leur végétation, mais aussi par leur
faune entomologique. Le nombre relativement important de lépi-
doptères nouveaux ainsi que d’autres considérés jusqu’à ce jour
comme fort rares, certaines espèces que l’on croyait exclusives
soit à l’ Espagne, soit à la Russie, les uns découverts et les purs
retrouvés ici, en sont la preuve.
La Mamestra immunda, Evm., dont les premiers états ne sont
nullement connus, rapportée de l’Oural méridional par le D' Evers-
mann, vient d'être capturée à Cannes même. Cette grande rareté,
qui est encore une nouveauté pour la plupart des lépidoptéristes,
ne doit avoir qu’une génération. Sa chenille, que je vais faire
connaître, éclot ici au commencement de février, époque où se
transforme en chrysalyde sa congénère, la Chenopodiphaga, dont
elle partage les habitudes. C’est, en effet, le même arbrisseau,
l’Atriplex halimus, dont les rameaux inférieurs traînent à terre
et sont souvent submergès par les flots de la mer, c’est, dis-je, cet
Atripleæ qui nourrit les deux espèces de chenilles à cinq ou six
semaines d'intervalle.
Lors de ses première et seconde mues, la chenille de Mam.
immunda est cylindrique, avec le onzième anneau relevé en bosse.
DE SIX ESPÈCES DE CHENILLES INÉDITES. 59
Elle est entièrement d’un vert blanchâtre avec la tête petite et
concolore. La stigmatale est large, blanche et lavée de rose sur Les
anneaux du milieu. Contrairement à la plupart des chenilles de
Noctuides, celle-là possède, dès le premier âge, ses huit pattes
membraneuses très développées. Parvenue à toute sa grosseur vers
la fin de mars ou les premiers jours d'avril, l’êmmunda est médio-
crement allongée, pleine, avec la tête petite et Le 11° segment sensi-
blement relevé en bosse. Elle est d’un vert très clair tirant un peu
sur le bleuâtre; les lignes vasculaire et sous-dorsale sont fines,
continues et d’un vert foncé. La stigmatale est large, continue,
blanchâtre, lavée de jaune et teintée de rose sur chacun des
anneaux du milieu. La tête est concolore, avec les ocelles large-
ment entourés d’ochreux vif. Les seize pattes sont concolores et
teintées de rose extérieurement. Les stigmates sont fort petits et
doublement cerclés de noir.
Cette chenille varie en argileux obscur présentant les lignes
vasculaire et sous-dorsale brunes. Elle vit à découvert, mais
arrivée à sa troisième mue, elle descend pendant le jour au pied de
l’Atriplex.
La Mam. immunda est délicate et s'élève assez difficilement;
elle s’enterre pour se chrysalider. Le papillon éclot en juin.
L’insecte parfait, qui mesure 45 à 47 mill., est d’un gris argileux
luisant, uniforme; les lignes transversales ordinaires sont fines,
noirâtres, dentées, partant de la costale pour aboutir au bord
interne. La ligne subterminale en zigzag, plus dentée que les précé-
dentes, est moins vivement écrite ; cependant Les taches réniforme,
orbiculaire et claviforme sont à peine visibles; les franges sont
concolores. Les ailes inférieures sont d’un sombre enfumé, mais
claires à la base; elles sont traversées par une ligne obscure,
mal indiquée; la frange est large et de couleur argileuse. Les
antennes sont filiformes et brunes; le thorax et l’abdomen sont
robustes et fournis de poils courts. En dessous, les ailes sont plus
claires qu'en dessus; le milieu des supérieures est occupé par une
large tache obscure, de forme indécise, s’appuyant à la coudée
imparfaitement indiquée elle-même. Aux ailes inférieures cette
même ligne est beaucoup plus visible qu’en dessus et le point
cellulaire est bien marqué.
M. Ch. Oberthur qui possède la Mam. immunda, laquelle fait
partie de la riche collection de lépidoptères, acquise par lui au
D' Boisduval, a bien voulu se défaire en ma faveur de l’un de ses
trois exemplaires provenant du D' Eversmann lui-même. J’ai pu
comparer mon insecte à cette émmunda type. La race de notre
pays diffère par sa teinte claire de l’immunda de Russie. M. Stau-
dinger, devenu possesseur de la grande collection de feu Lederer,
60 ICONOGRAPHIE ET DESCRIPTION
contenant quelques unes de ces rares Mamestra de Russie, j'ai
soumis à ce docteur expérimenté mon #’#munda de Cannes.
M. Staudinger a eu d’abord quelque peine à la reconnaître, tant
mon insecte diffère de ceux d’'Eversmann; cependant notre collègue
m'a affirmé ne voir dans les émmunda de France qu’une variété
claire de celles de l’Oural (!).
Cette race ou variété constante sera ainsi désignée : Mamestra
immunda, Evm. Var. halimi.
Boarmia subflavaria, Mill. Cat. des Lép. des Alpes-Marit.
p. 404.
La chenille éclot en automne, passe l’hiver sous son état de larve
et atteint toute sa grosseur vers le milieu de mars. C’est toutefois ce
que j'ai observé chez moi, à Cannes, en élevant une ponte de cette
intéressante Boarmia. La chenille se comporte-t-elle ainsi à son
habitat ordinaire, dont la hauteur dans nos Alpes-Maritimes est de
1,400 à 1,500 mètres ? La chose est douteuse, car à cette époque de
l’année, plantes et chenilles sont peut-être encore sous la dernière
neige.
Parvenue à son entier développement, la subflavaria est cylin-
drique, atténuée antérieurement, avec dix pattes. La tête est petite,
concolore et aplatie en avant. Le fond est d’un argileux clair, lavé
de verdâtre sur les premiers et les derniers anneaux, les lignes
ordinaires sont, sauf la stigmatale, bien indiquées; la vasculaire et
les deux sous-dorsales se montrent assez larges, continues et
brunes. La ligne stigmatale est à peine visible, bien que large et
claire. On voit sur les anneaux du milieu une tache rectangulaire
blanchâtre qui lie la première paire de trapézoïdaux ; les stigmates
sont blancs. Il existe sur le ventre, du 6° au 9% segment, une large
ligne blanchâtre et continue. Cette chenille doit vivre exclusive-
ment sur les Genista. Elle a beaucoup de rapports avec la > om-
boidaria, dont elle a ce caractère important : les caroncules laté-
rales du 5° anneau. Les autres caroncules, observées d’abord sur
les ®%, 10° et 11° anneaux, semblent disparaître chez la chenille
parvenue à son entière grosseur.
L’insecte parfait est très voisin de la perversaria, Bdv., mais il
est ordinairement plus grand ; son envergure porte 42 à 44 m. La
subflavaria a le fond des quatre ailes d’un blond argileux et non
brunâtre, comme chez la perversaria. Les lignes transversales,
qui rappellent assez celles des espèces congénères rhomboidaria
et perversaria, sont mal écrites et le sable obscur qui recouvre
l’insecte est fin et peu serré. Cette espèce, qui a peut-être deux
() Parmi les derniers sujets qui me sont éclos cette année, plusieurs se sont
montrés de couleur sombre et paraissent assez voisins de l’immunda type.
DE SIX ESPÈCES DE CHENILLES INÉDITES. 61
éclosions, est commune dans la vallée de Thorenc (); mais plutôt
au pic de l’Aigle et à Castellas que dans la vallée même. Elle
ne commence à se montrer qu'à la hauteur de 1,500 mètres
environ.
Grapholitha oxycedrana, Mill. Cat. des Alpes-Marit., p.286.
— De Peyer. Pet. Nouv. Entom., n° 164 (15 janvier 1877).
Deux chenilles de Microlépidoptères qui ont des mœurs iden-
tiques, vivent, aux environs de Cannes, à la même époque, aux
dépens des baies du Juniperus oxycedrus. De plus, ces larves se
ressemblent tellement qu'il faut une très grande attention pour ne
pas les confondre. Cependant elles appartiennent à deux espèces
de genres bien différents. La chenille de l’une, celle qui nous
occupe, produit la Graph. oxycedrana, et celle de l’autre donne
la Gelechia oxycedrella : Icon. IL, p. 177, pl. 118, fig. 1 à 6.
Voici la description de la chenille de la Grapholitha :
Elle est assez courte, un peu aplatie, d’un blanc d’os mat, faible-
ment rosée sur les derniers segments et sans lignes. La tête est
rousse ainsi que la plaque du cou; cette plaque est très étroite. Les
seize pattes sont concolores.
Ce qui distingue cette chenille de la Gelechia oxycedrella, c’est
la présence d’une ligne vasculaire imparfaitement indiquée, et celle
de deux points bruns placés au bord de la plaque. Elle est aussi
moins allongée et moins vive que la Gelechia. L’oxycedrana vit
en hiver et atteint toute sa taille à la fin de février. Elle abandonne
alors la baie du génévrier pour se transformer dans les détritus
tombés à terre (fig. 12).
L’insecte parfait, qui n’a qu’une génération, se montre pendant
un mois, du 15 juin au 15 juillet. Bien que confondu d’abord avec
ma juniperana, il en est, jugé comparativement, fort distinct.
Notre collègue, M. de Peyerimhoff, en a donné une description
exacte ; je ne puis mieux faire que de la rappeler.
»” 9-11 mill. Sup. gris brun noirâtre. Une large bande transverse
gris blanchâtre, oblique et antémédiane à la côte, verticale et
médiane au bord interne, divisée par une ligne à peine plus foncée
et souvent nulle, enfin nette et claire en dedans, fondue également
en dehors, avec une bande transverse mince, l-anguleuse et
noirâtre, faisant partie du fond. Tout le tiers marginal de l’aile
grisâtre (à la loupe) couvert d’écailles régulières blanchâtres sur
fond noirâtre. Écusson mal limité, très grand, 3-4 strié de noir
intense et bordé de deux larges lignes peu régulières violâtre
() Vallée haute et d’une grande étendue, située au centre des Alpes-Maritimes.
où nul entomologiste peut-être n’a pénétré avant moi.
62 ICONOGRAPHIE ET DESCRIPTION
métallique. Stries costales simples, blanchâtres. Liseré marginal
noir, intact sous l’apex. »
Grapholitha opulentana, Mill. Catal. des Lép. des Alpes-
Marit., p. 287.
Pendant la plus grande partie de l’année on peut trouver la
chenille, aux environs de Cannes, sur les collines boisées, et plutôt
aux expositions fraîches que partout ailleurs, sur les Juniperus
oæycedrus malades ou en train de le devenir. Cette petite larve vit
dans les boursoufllures des branches, cachée sous l’écorce, ron-
geant en paix l’aubier et, par là, agrandissant la blessure faite à
l'arbrisseau, d’où s'écoule, sous forme de gouttelettes, la gomme-
résine qui, en s’échappant, épuise la branche et la fait prompte-
ment mourir (!).
La petite chenille a seize pattes; elle est légèrement aplatie, d’un
blanc jaunâtre, avec la tête, et la plaque du cou très étroite, d’un
rouge obscur. Les lignes ordinaires sont brunes, fines et continues.
les pattes écailleuses sont jaunâtres, avec le dernier article brun.
La transformation a toujours lieu sur l’arbrisseau, sous: l'écorce,
au centre d’une petite coque formée de soie et d’excréments dessé-
chés de la chenille.
L'insecte parfait G'tient de ses congénères par la coupe d’ailes
et les dessins, et de la Carpocapsa amplana par la couleur; cepen-
dant on ne saurait le confondre, car en réalité il ne ressemble à
aucun lépidoptère connu.
Envergure : 5 mill. — Les quatre ailes sont larges et bien dévé-
loppées ; les supérieures sont relativement courtes, d'un fauve vif,
avec les lignes très accusées. Celles qui limitent l’espace médian
(celui-ci est large dans toute son étendue) sont d’un brun rougeâtre
et présentent, la première, un angle vif, la seconde, un coude très
arrondi. Cette ligne, dite coudée, se dédouble au milieu de l'aile
pour former une sorte de delta plein, brun rougeâtre, lequel appuie
un de ses côtés au bord interne de l’aile. Cette ligne est accompa-
gnée extérieurement d’un liseré doré qui se prolonge, par en bas,
jusqu’à la frange concolore qu’il borde intérieurement dans ses
deux tiers. Les ailes inférieures sont entièrement d’un brun rou-
geâtre uni. En dessous les quatre ailes sont brunes et luisantes. Les
(:) Je ne crois pas que ce qui forme les boursoufflures de certaines branches
du Juniperus, soit le résultat de la piqûre du petit lépidoptère qui nous occupe.
Je pense plutôt que l’opulentana © ne vient déposer un œuf sur la branche
qu'après que celle-ci a déjà été attaquée par un petit diptère dont, d’ailleurs
on rencontre assez souvent la larve avant qu’ait paru la chenille de l'opulentana.
Je regrette de n'avoir pu encore m'assurer de ce que peut produire cette larve de
diptère.
dix.
DE SIX ESPÈCES DE CHENILLES INÉDITES. 63
antennes, la tête et le thorax sont de la couleur des premières
ailes.
La © d’opulentana, bien que plus petite et beaucoup plus sombre
quele G(quelques femelles sont presque entièrement d’un brun noir),
nous montre, aux antérieures, les diverses lignes transversales qui
caractérisent le mâle. Cependant, sur ce fond obscur des ailes
supérieures, les lignes et taches métalliques qui devraient, eu
égard au fond où elles reposent, avoir plus d’éclat que chez le
en ont moins et sont comme souillées par l’obscurité générale. Ees
ailes inférieures seraient complétement d’un brun noir si ce n’était
la frange d’un gris blanchâtre.
Cette charmante espèce a deux éclosions ; la première se montre
au mois d'avril et la seconde en été.
Fumea nudella, Och. (Var.? Vestalis).
Elle est indiquée dans le grand catalogue de MM. Staudinger et
Wocke, n° 866, comme variété ? Vestalis ; pectinella, Hb. Vôg. et
Schm. 27 (1793) (minor lola albida).
Est-ce une simple aberration? J’inclinerais à voir plutôt en elle
une espèce indépendante. Sur ce point, on ne saura bien à quoi
s’en tenir qu'après avoir étudié la chenille et le fourreau demeurés
inconnus jusqu’à ce jour.
Cette jolie Fwmea n’a point encore été figurée; en attendant
de connaître la ©, sa chenille et son fourreau, on me saura
gré, je pense, de faire représenter aujourd’hui la Vestalis
qui tranche si bien avec toutes les espèces du même genre, par la
couleur blanc mat de ses quatre ailes. Les deux mots * {ota albida »,
en parlant de la Fwmea Vestalis, ne sont pas exactement appli-
qués, puisque cette Psychide a la tête, les antennes et Le corps
d’un noir fuligineux. Les pattes sont grises.
La Fumea, Var.? Vestalis, n’a été observée jusqu’à ce jour qu’en
Russie et en Hongrie.
Fumea subflavella, Mill. Catal. des Lépidoptères des Alpes-
Maritimes, p. 305.
La chenille a quelques rapports avec la roboricolella Brd. et la
comilella Brd. Elle s'éloigne de la première par le fond jaune
clair des trois premiers anneaux, et par les bandes noires de ces
mêmes anneaux. Elle se distingue de la seconde par sa couleur
vineuse, du 4 au 12° segment, et par l’absence de points noirs sur
les. premiers anneaux. La suwbflavella est donc antérieurement
d’un jaune vif, et postérieurement d’un vineux prononcé. Les trois
premiers segments sont cornés, luisants et marqués d’une triple
bande noire qui n’est interrompue que par les incisions. Le 12° an-
neau porte aussi un écusson corné, mais il est fort petit,
64 ICONOGRAPHIE ET DESCRIPTION
Cette chenille hiverne, fixée soit à un mur, soit à un tronc
d'arbre. Dés le mois de mars, elle sort de son engourdissement, se
remêt à manger, et ne parvient à son entier développement qu’à la
fin d'avril, époque où elle se fixe définitivement à un corps solide
pour opérer ses dernières transformations.
Le fourreau est recouvert de petites pailles coupées irrégulière-
ment.
L’éclosion de l’insecte parfait a lieu au commencement de juin
etse poursuit pendant quinze ou vingt jours.
L’insecte parfait G'tient de roboricolella pour la taille et de
comilella pour la couleur, mais il est plus pâle et tire sur le blond.
Les ailes de subflavella sont médiocrement allongées : 12 mill.,
arrondies au bord externe, d’un fuligineux clair, et souvent rous-
sâtre, couleur non due à la vétusté de l’insecte, puisqu'il la
possède dès le jour de son éclosion. La tête est fort petite;
cependant les antennes me semblent plus développées que chez les
autres Fumea, ses voisines. Ces antennes, la tête et Le corps ont la
couleur blonde des quatre ailes.
La © ne paraît se distinguer en rien des roboricolella et comi-
tella. Pourtant si la chenille et le G' de subflavella différent des
espèces congénères précitées, il est à supposer que la © s’en
éloigne par certains caractères réels, mais difficiles à saisir.
Ainsi que plusieurs autres Psychides du même groupe, la
subflavella ©, quelques heures après son éclosion, sort de son
fourreau et s’y cramponne inférieurement. L'acte copulatif a
bientôt lieu, après quoi cet insecte pond dans son fourreau, se
laisse ensuite tomber et meurt immédiatement.
Cette nouvelle Fwmea vole dans mon voisinage à Cannes. Cepen-
dant les fourreaux m'ont paru fort abondants à San-Remo, où, à la
fin d'avril, on les voit appendus aux vieilles murailles. J’ai encore
observé l'espèce à Bordighéra, Menton et Monaco.
Epichnopteryx Mentonella, Mill. (Species nova.)
Envergure : 9 mill. — Elle ressemble à sa voisine Pulla, mais
elle est sensiblement plus grande que cette dernière; elle en
diffère par les ailes supérieures moins aiguës à l’apex, par l’épais-
seur des antennes et l'intensité de la couleur fuligineuse.
L’'Epich. Mentonella est entièrement d’un noir profond en dessus
et en dessous, avec les ailes grandes, bien développées et faible-
ment aiguës à l'extrémité des supérieures. Elle a été capturée
pendant les premiers jours d’avril 1875, aux environs de Menton
(Alpes-Maritimes) par notre nouveau collègue de la Société Ento-
mologique de France, M. Adrien Finot, qui a bien voulu me l’offrir.
Il est regrettable qu’on ne connaisse ni la © ni le fourreau de
DE SIX ESPÈCES DE CHENILLES INÉDITES. 65
cette Psychide, qui n’est peut-être qu’une variété de très grande
taille de l’'Epich. Pulla.
Eupithecia Mnemosynata, Mill. Catal. des Lépidoptères
des Alpes-Maritimes, p. 409.
L’année dernière (1876), vers la mi-octobre, une Mnemosynata Q
fut prise à mon réflecteur; elle pondit une quinzaine d'œufs fécondés,
lesquels sont éclos huit jours après. La jeune chenille est restée jus-
qu’au 12 novembre d’un blanc mat, avec la tête d’un noir de jais.
Parvenue à sa taille à la fin de décembre, elle est alors allongée,
tout à fait cylindrique, de couleur argileuse, luisante et laisse
voir sur chaque segment du milieu, en dessus et en dessous, un
dessin brun en forme de croix nettement indiqué. Les flancs sont
marqués, du quatrième au neuvième anneau, d’un gros point
blanchâtre. La tête est petite, globuleuse, d’un verdâtre indécis et
jaspée de brun; les dix pattes sont concolores.
Cette chenille rappelle un peu, pour la forme, celle de la Pro-
vinciata, de Peyer. et Mill. (Icon., pl. 150, fig. 5), et celle de la
Phæniceata, Rb. (Ic., p. 110, fig. 6). Ce qui distingue la Mnemo-
synala de ces deux chenilles est, indépendamment de sa grande
taille, son aspect luisant, sa couleur moins obscure que Provin-
cratla et jamais verte comme chez Phæniceata, nulle carène laté-
rale, mais surtout absence de la ligne blanche ventrale, laquelle
existe toujours vive et continue chez les deux espèces voisines.
Dans la nature Mnemosynata doit vivre, aux environs de Cannes,
sur les Juniperus ou les Cupressus (:) ; ce qui me le fait penser, est
l’éclosion d’un sujet de cette belle Eupithécie, obtenu, l’automne
dernier, par de jeunes entomologistes qui ont élevé la chenille
après l’avoir rencontrée accidentellement sur l’un de ces deux
arbrisseaux. Au reste, c’est avec la fleur du Juniperus oxycedrus
que j'ai nourri mes chenilles de Mnemosynaita, qui réussirent
toutes à se transformer.
L’insecte parfait G' a une envergure de 22 mill. Le fond des quatre
ailes est d’un gris carnè. Les lignes ordinaires transversales sont
des mieux écrites, surtout la première de l’espace médian, qui est
d’un noir profond et continu, et qui présente un coude très aigu à
la pointe duquel la tache cellulaire grosse et noire se trouve comme
(1) A la fin de mars de cette année (4877) j'ai pu m’assurer que la chenille de
Mnemosynata vit sur les cyprès de mon voisinage, à Cannes, car à cette époque je
faisais tomber de ces conifères plusieurs chenilles d’Æupithecia qui étaient identi-
ques à celles que j'ai obtenues ab ovo en octobre 1876, lesquelles ont été peintes
et décrites. Aujourd'hui, 44 août, pas une des chrysalides, qui sont toutes en par-
fait état, n’est éclose. Selon toute probabilité, mes Anemosynata ne paraîtront
qu’en septembre.
66 SIX ESPÈCES DE CHENILLES INÉDITES.
enserrée. La ligne dite coudée se montre large, un peu plus claire
que le fond, et présente également un coude aigu, cette ligne est
liserée de noir de chaque côté. L'espace médian est, à la hauteur
du point cellulaire, occupé par un dessin rectangulaire bidenté
extérieurement et très noir. Les ailes inférieures présentent trois
lignes qui sont indiquées à partir du bord interne jusqu’à la hauteur
du point cellulaire; celui-ci est petit et noir. La tête et le vertex
sont concolores ; l'abdomen est gris et cerclé de noir sur le troi-
sième segment. Les ailes sont grises en dessous. La tache cellulaire
est ici grande, noire et très visible aux quatre ailes.
La © ressemble au G..
Cette nouvelle Eupithécie vole dans le jardin des Phalènes, à
Cannes, vers la fin de septembre et le commencement d'octobre.
Cannes, 26 février 1877.
Re
EXPLICATION DES FIGURES.
N° 17. Chenille de la Mamestra immunda, Evn.
18. — _ — jeune.
19. Insecte parfait.
N° 14. Chenille de la Boarmia subflavaria, Mill.
15. Insecte parfait G'
16. — — Q.
N° 12. Chenille de la Grapholitha oxycedrana, Mill, abandon-
nant, pour se transformer, un fruit du Juniperus oxyce-
drus, qui l’a nourrie.
13. Insecte parfait.
N° 9. Chenille de la Grapholitha opulentana, Mill.
10. — — rongeant l’aubier d’une branche
de Juniperus oxycedrus.
11. Insecte parfait Q.
N° 4. Fumea nudella, Och. (Var.? Vestalis).
N° 5. Chenille de la Fwmea subflavella, Mill., traînant son
fourreau.
6. Insecte parfait ©.
7. — — © en train de pondre.
° 8 Epichnopteryx Mentonella, Mill.
1. Chenille de l’Ewpithecia Mnemosynata, Mill.
2 — — vue de dos.
3. Insecte parfait ©.
Branche de Juniperus oxycedrus.
Rameau de Genista scoparia.
— d’Atriplez halimus.
SYNOPSIS
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS
PAR
le docteur F. CHAPUIS
— SÉANCE DU 4 AOUT 1877 —
Le Catalogue de MM. Gemminger et Harold énumère 132 espèces
du genre Paropsis; ce nombre déjà considérable sera doublé et
au delà par les recherches que nous venons de terminer et dont
nous avons l’honneur de présenter le résultat à la Société entomo-
logique belge (1).
Toutes les formes que nous avons eues sous les yeux, au nombre
de 226, ont été rangées en quatre groupes caractérisés par la
sculpture des élytres.
Ces groupes primaires se prêtent à leur tour à des divisions ulté-
rieures, mais, vu les limites d’un synopsis, nous les passerons sous
silence.
PREMIER GROUPE.
Les élytres présentent une ponctuation confuse et les intervalles
qui séparent les points les uns des autres, sont tantôt unis, tantôt
relevés en granulations plus ou moins saillantes, plus ou moins
serrées. Les bords latéraux du pronotum sont entiers, ou bien ils
offrent dans leur milieu une échancrure plus ou moins profonde.
Dans ce groupe se rencontrent les espèces les plus grandes et
presque toutes sont d’un jaune ferrugineux.
1. variolosa. Marsham.
() Cet accroissement est surtout dû à l'étude de la riche collection de
M. le comte de Castelnau, dont j'ai fait l’acquisition.
68 SYNOPSIS
2. tasmanica. Baly.
3. Wilsoni. Baly. (/estacea. Germar).
4. Waterhousei. Baly.
», aCiculata, n. sp. Australie.
Late ovata, convexa, flavescens; pronoto parce inæqualiter
punctato, versus latera fortiter punctato-ruguloso ; angulis anticis
extrorsum acutis; elytris parce et subtiliter fusco-punctatis,
summo disco læviusculo, tenuiter flexuose striatis, interspatiis
tenuissime subradiatim Sstrigillatis. Long. 14-15 millim.
6. nigroscutata, n. sp. Australie.
Late ovata, convexa flavescens; capitis vertice nigro, antennis
nigris, articulis duobus primis flavis; pronoto parce et tenue punc-
tato, versus latera concavo-depresso, profundius punctato, late-
ribus fere rectis, ad apicem abrupte incurvis et mucronatis; scutello
nitido, nigro; elytris moderate fusco-punctatis, interstitiis versus
apicem subelevatis; subtus flavescens, pectoris suturis nigris,
pedibus flavis, femoribus supra nigris, tibiis basi et apice tarsisque
nigro-variegatis. Long. 12 millim.
7. pictipes, n. sp. Australie.
Breviter ovata, convexa, late flava, antennis nigris, basi flavis;
capite tenue punctato-rugoso, pronoto disco subtransversim rugu-
loso, parce punctato, versus latera punctis latis, parum profundis ;
lateribus rotundatis, angulis anticis breviter mucronatis; elytris
parcius sat profunde punctatis, punctis hinc et inde infuscatis ;
subtus flava, femoribus et tibiis apice nigris, tarsis nigro-variegatis.
Long. 11 millim.
8. reticulata. Marsham.
9. dilatata. Erichson.
10. crocata. Boisduval.
11. fulvo-guttata. Baly.
12. rufitarsis, n. sp. Australie.
Breviter ovalis, convexa, flava; antennis versus apicem subin-
crassalis, nigris, articulis primis flavescentibus ; pronoto convexo,
versus latera non depresso, subtiliter et parcius punctato, punctis
ad latera majuseulis; elytris parce et mediocriter punctatis, inter-
spatiis subtilissime punctatis, tibiis apice et tarsis rufis. Long.
7-9 millim.
13. atomaria. Marsh. (Charybdis Stal).
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 69
14. marmorea. Olivier.
15. maculata. Marsh.
16. geographica. Baly.
17. lutea. Marsh.
18. consimilis. Baly.
19. propinqua. Baly.
20. carnosa. Baly.
21. roseola. Baly.
22. obsoleta. Oliv.
23. porosa. Erichs.
24. paphia. Stàl.
2». ornata. Marsh.
26. irrotata. n. sp. King George Sound.
Ovalis, convexa, flavo-testacea; pronoto tenue sat crebre punc-
tulato, versus latera subrotundatim depresso, fortius punctato,
lateribus ante medium subrectis, angulis acutiusculis, flavo-subvi-
ridi, fusco-maculato; elytris subnitidis, postice subdilatatis, sat
dense inæqualiter fusco-punctatis. Long. 9 mm.
27. formosa, n. sp. Sydney.
Breviter ovata, convexa, pallide flava, antennis longioribus,
dimidiam longitudinis partem superantibus, subinfuscatis; capitis
vertice nigro; pronoto latiori, sat dense subtiliter punctato, ad
latera profunde et late impresso, punctato-ruguloso; lateribus a
basi ad medium rectis, dein bisinuatis, angulis mucronatis, scutello
punctis nonnullis impresso; elytris latis, sat dense et profunde
fusco-punctatis, interspatiis subpunctulatis, versus apicem con-
vexioribus, plagis albido-flavis, hinc et inde ornatis costaque
obliqua in disco postico concolore; subtus pallide flava, pectoris
suturis nigricantibus, abdominis segmentis utroque latere nigro-
plagiatis; pedibus flavis, femoribus anticis antice, quatuor posticis
postice nigro-plagiatis. Long. 12 mm.
DEUXIÈME GROUPE.
Dans cette division, la ponctuation n’est ni entièrement confuse,
ni entièrement régulière; habituellement les élytres présentent
trois ou quatre lignes longitudinales à peu près lisses et limitées
sur chaque bord par une série de points alignés; entre ces lignes
les points sont disséminés sans'ordre.
Ces lignes lisses ne sont pas toujours très apparentes et parfois
se réduisent à une seule qu’il faut rechercher attentivement.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. 5
70 SYNOPSIS
Cette disposition spéciale de la ponctuation coïncide avec une
forme générale particulière; toutes les espèces, ou peu s’en faut,
sont globuleuses, très convexes, lisses; le bord latéral des élytres
est tombant et non relevé.
28. Circe. Stâl.
29. picea, Oliv. (atropos Stàl, biplagiatla Boh.).
30. Stâli n. sp. Rockhampton.
Rotundata, convexa, rufo-testacea ; fronte canaliculata; pronoto
parcius punctato, punctis minutis intermixtis; ad latera depresso,
densius et fortius punctato; angulis anticis obtusis; elytris parcius
punctatis, cum lineis quatuor lævibus ; rufo-ferrugineis, plaga ma-
gna et lineola laterali nigris; lineola ab apice ad medium extensa ;
plaga lineolis duabus flavis ornata, altera discoïdali, utrinque
abbreviata, altera subsuturali, in discum plus minusve interrupta.
Long. 11 mm.
31. bipuncticollis, n. sp. Australie.
Rotundata, convexa, obscure rufo-testacea; pronoto undique
parce et subtiliter punctato, punctis versus latera paulisper majo-
ribus ; lateribus vix rotundatis, angulis anticis obtusis, maculis
duabus parvis nigro-fuscis in disco; elytris sat dense et fortiter
fusco-punctatis, lividis, cum sutura anguste et margine externo
late rufo-brunneis; lineis quinque lœvibus pallide flavis ornatis,
prima scutellari abbreviata, 2 et 5 a basi ad apicem extensis et
postice connexis, 3 pone medium abbreviata, 4 pone humerum
orta, præcedente longiori. Long. 11 mm.
32. umbrata, n. sp. Rockhampton.
Rotundata, convexa, ferruginea, brunneo-variegata; pronoto
punctis inæqualibus sat densis; ad latera impresso, punctis majo-
ribus et congestis notato; elytris sat fortiter moderate fusco-
punctatis, interspatiis punctulatis; lineolis lævibus quinque, prima
scutellari brevi, ornatis; colore variabili, fusco ferrugineoque
variegato. Long. 11 mm.
33. Contracta, n. sp. Rockhampton.
Rotundata, antice obtusa, convexa, ferrugineo-brunnea; pronoto
punctis sat grossis et minutis intermixtis, disco medio læviusculo,
ad latera depresso et ruguloso-punctato; elytris sat dense punc-
tatis lineolis quatuor lævibus et lineola brevi suturali subobsoleta
ornatis; obscure brunneis cum marginibus anticis et lateralibus
ferrugineo-tinctis; corpore subtus nigricante, pedibus ferrugineis.
Long. 10 mm.
STE
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 71
34. abdominalis, n. sp. Murrumbidgee River.
Rotundata, convexa, ferruginea; pronoto parce inæqualiter
punctato; ad latera vix distincte impresso, punctis majoribus et
confertis notato; elytris sutura auguste nigra, sat dense fusco-
punctatis, cum lineolis Iævibus quatuor, externis duabus vix
perspicuis ; corpore subtus nigro cum pedibus et abdominis latiori
Eimbo ferrugineis. Long. 10 mm.
39. pedestris, n. sp. Wide Bay.
Subrotundata, convexa, flavescens; pronoto tenue punctato,
versus latera non impresso, densius profundiusque punctato; elytris
moderate punctatis, lineis quatuor lævibus vix distinctis; sutura
et margine basali auguste, puneto humerali, scutelli limbo nigri-
cantibus; corpore subtus cum pedibus subflavo, femorum apice,
tibiarum apice et basi, tarsisque nigris. Long. 8 mm.
36. globata, n. sp. Queensland.
Breviter ovata, convexa, testacea; pronoto inæqualiter et irregu-
lariter sat dense punctato, ad latera subimpresso, punctato rugu-
loso ; elytris moderate fusco-punctatis, lineolis quinque lævibus,
sat distinctis ornatis ; corpore subtus ferrugineo, brunneo-varie-
gato; pedibus testaceis. Long. 9 mm.
97. rubeola, n. sp. Adelaïde.
Subrotundata, valde convexa, rufo-testacea ; pronoto convexo,
tenuissime punctulato, ad latera non impresso, densius profun-
diusque punctato, punctulis minutis multis intermixtis; elytris
densius et fortiter punctatis, interspatiis minute punctulatis lineolis
quatuor sublævibus distinctis; rufo-ferrugineis; corpore subtus
concolore. Long. 8 mm.
38. hemisph@ærica, n. sp. Australie.
Hemisphærica, valde convexa, rufo-ferruginea; pronoto ad latera
subimpresso, undique sat dense et fortiter punctato; scutello punctis
nonnullis ornato; elytris crebrius subfusco-punctatis, lineolis qua-
tuor ægrè perspicuis, undique, interspatiis et lineolis, sat dense
punctulatis ; corpore subtus nigro, abdominis apice et pedibus fer-
rugineis. Long. 7-8 mm.
39. globulosa, n. sp. Australie.
Hemisphærica, convexa, rufo-ferruginea; capitis vertice nigro;
pronoto dense et fortiter punctato, ad latera subimpresso et punctis
majoribus congestis ; scutello punctulato ; elytris valde convexis,
sutura anguste nigra, sat dense et mediocriter punctatis, interspa-
ts punctulatis, lineolis sublævibus, ægrè discernendis; corpore
subtus nigro, abdominis apice et pedibus ferrugineis. Long.
5-6 mm.
72 SYNOPSIS
40. semipunctata, n. sp. Clarence-River.
Breviter ovalis, brunnea; capite fortiter punctato, punctis lon-
gitudinaliter subconfluentibus; pronoto dorso brevi, vel parcissime
subtilissimeque punctulato; ad latera impresso, parce profundius
punctato; elytris versus apicem subdilatatis et convexioribus, ni-
tidis, profunde punctatis, punctis vel foveolis raris, hinc et inde
subseriatis; disco subimpunctato; corpore subtus nigro, undique
rufo-brunneo marginato. Long. 9-10 mm.
41. hastata, n. sp. King George Sound.
Breviter ovata, convexa, subtus cum pedibus nigra, nitida, supra
rufo-brunnea, nigro-variegata; pronoto medio læviuseulo, ad latera
non impresso, punctulato, disco utrinque macula parva rotundata
ornato ; scutello rufo-brunneo; elytris parce et subtiliter punctatis
interspatiis minute punctulatis, lineolis quatuor sublævibus; rufo-
brunneis, cum sutura in medio abrupte dilatata, ante apicem atte-
nuata nigra; macula basali juxta scutellum postice emarginata,
macula humerali, fascia in medio v-formi et macula ante apicem
oblonga nigris. Long. 7 mm.
42. subovalis, n. sp. Carpentaria.
Suboblonga, subconvexa, piceo-brunnea; capite dense punctato;
pronoto tenue et parcius punctulato, ad latera non impresso, dense
et fortiter punctato; elytris oblongis, dense et profundius punctatis,
interstitiis punctulatis, lineolis duabus sublævibus distinctis; cor-
pore subtus nigro, abdominis segmentis utrinque rufo-maculatis,
pedibus rufis, prosterno convexo, basi subsulcato. Long. 10 mm.
43. oblonga, n. sp. Port Curtis.
Oblonga, subconvexa, brunnea ; pronoto disco medio tenuissime
punctato, juxta basim et marginem anticum punctato; ad latera
non impresso, dense et fortiter punctato; elytris oblongis, parcius
et profunde punctatis, punctis juxta suturam substriatis, lineola
sublævi discoïdali unica ; corpore subtus nigro, abdominis seg-
mento ultimo rufescenti, pedibus rufis; prosterno convexo. Long.
12 mm.
44. æraria, n. sp. Rockingham Bay.
Subrotundata, convexa, viridi-ænea; capite punctato-rugoso,
antennis brevibus fuscis, basi flavis; pronoto parcius et subtilissime
punctulato, basi apiceque punctulis nonnullis majusculis, ad latera
punctis majoribus confertis et obsolete impresso; elytris punctatis,
punctis profundis, versus marginem subdensis et partim subseriatis,
in parte discoïdali rarissimis, punctulis nonnullis intermixtis; cor-
pore subtus cum pedibus viridi-æneo ; tarsis rufescentibus. Long.
13 mm. |
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. | 73
45. foraminosa, n. sp. Rockhampton Bay.
Breviter ovalis, convexa, rufescenti-ænea; pronoto parce subti-
lissimeque punctulato, basi et apice punctis majusculis nonnullis
ornato; ad latera subimpresso, parce punctato, viridi-æneo, late-
raliter rufo-limbato; elytris viridi-æneis, rufescenti-marginatis,
punctis raris, profundis, partim serlatim dispositis, partim inordi-
natis, seriebus decem, prima brevi, secunda subsuturali, aliis octo
geminatis; corpore subtus rufescenti, in medio, femoribusque
æneo-indutis. Long. 9 mm.
46. perplexa, n. sp. Adelaïde.
Oblongo-ovalis, convexa, testacea; pronoto parce et subüliter
punctato, ad latera punctis nonnullis fortiter impressis; elytris
punctatis, punctis ad suturam minutis subordinatis, versus latera
et apicem profunde impressis et confusis, interspatiis subtilissime
punctulatis, interstitiis quatuor plus minusve abbreviatis, sub-
lœvibus, 1° latiusculo, punctis subinfuscatis; elytris ante apicem
obscuris et utrinque ante medium maculis 3 vel 4 notatis. Long.
6 mm.
TROISIÈME GROUPE.
Cette division est de beaucoup plus nombreuse. Les élytres pré-
sentent constamment dix séries longitudinales de points, plus ou
moins régulières, plus ou moins apparentes; de ces séries, la pre-
mière, située près de l’écusson, est toujours très courte.
La forme, la taille et la coloration varient beaucoup et peuvent
servir à l’établissement de subdivisions nombreuses.
47. morio. Fabricius.
48. nigerrima. Germar.
49. tenebrosa, n. sp. Port Denison.
Elliptica, moderate convexa, nigra; frontis medio, elytrorum
limbo pedibusque rufo-translucentibus; pronoto tenuiter sat dense
punctulato, versus latera punctis nonnullis majoribus, fossulaque
parva ornato; elytris moderate punctato-striatis, interstitiis punc-
tulatis. Long. 8 mm.
90. stygia, n. sp. Melbourne.
Breviter ovata, convexa, nigra, nitida; frontis medio, pronoti
margine antico, antennarum basi flavo-rufescentibus ; pronoto
densius et tenue punctulato, ad latera fortiter sat dense punctato
foveolaque minuta rotundata impresso; elytris posterius subam-
pliatis, tenuissime punctato-striatis, interstitiis itidem punctulatis.
Long. 9 mm.
74 SYNOPSIS
51. Iris, n. sp. De de l'Éclipse.
Elliptica, dorso subdepresso, nigro, supra nitore MALE viridi
vel violaceo induta; pronoto tenue et parce punctulato, ad latera
punctis majoribus nonnullis ornato, subdepresso; elytris punctato-
striatis, interstitiis densius punctulatis, versus apicem moderate
convexis. Long. 13 mm.
52. fallax. Newman.
3. vittipennis. Boh.
4. alternata. Germ.
oo. lineata. Marsh.
56. beata. Newman.
57. rubrosignata. Boh.
o8. sexpustulata. Marsh.
59. octosignata. Stal.
60. mera, n. sp. Port Denison.
Breviter ovalis, convexa, obscure rufo-picea; capite sat dense
punctato; pronoto parcius subtiliusque punctulato, ad latera toru-
losa et flavescentia impresso et grosse punctato; elytris moderate
punctato-striatis, interstitiis punctulatis versus apicem subcon-
vexis, piceis, rufo-limbatis et maculis tribus in utroque rufo-flavis,
fusco-punctatis ornatis. Long. 11-12 mm.
61. picta, n. sp. Australie.
Ovalis, subconvexa, piceo-nigra; capite punetato, macula qua-
drata rufa; pronoto dense et fortiter punctato, ad latera flavescen-
tia et torulosa impresso et grosse punctato; disco macula magna
transversa, antice emarginata ornato; elytris sat profunde punctato-
striatis, interstitiis subtilissime punctulatis, nigris, maculis tribus
flavis ornatis, prima subbasali, transversa, interdum interrupta ;
duabus pone medium, inæqualibus. Long. 10 mm.
62. complexa, n. sp. Ile de l’Éclipse.
Late ovata, convexa, rufo-picea; capite punctis minutis et majus-
culis, rufescente, vertice nigro, rufo-maculato; pronoto tenuiter et
parce punetato, ad latera torulosa et flavescentia foveolato punc-
üisque majoribus impresso; elytris distincte punctato-striatis, inter-
sütiis punctulatis, lineolis quatuor a basi ad apicem maculisque
tribus flavis vel rufo-flavescentibus ornatis. Long. 11 mm.
63. rufipes. Fabr. ;
64. circumdata. Newm.
6». Cloelia. Stal.
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 79
66. agricola, n. sp. Tasmanie.
Breviter obovata, nigra; capite subtiliter punctato, flavo-ferru-
gineo, dimidia postica parte nigra; pronoto dense et fortiter
ruguloso-punctato, ad latera profunde lateque impresso, rugoso,
marginibus antico et lateralibus anguste flavis; elytris postice sub-
ampliatis, margine laterali sat dilatato, anguste flavo, substriato-
punctatis, seriebus flexuosis, subirregularibus, interstitiis sat dense
punctulatis; corpore subtus cum pedibus nigro-piceo, coxis, genubus
tarsisque flavescentibus. Long. 7-8 mm.
67. flavitarsis, n. sp. Tasmanie.
Elliptica, subdepressa, nigra; pronoto parce et subtiliter punc-
tato, ad latera punctis majoribus subconfertis et foveola parva
rotundata, nigro cum margine laterali pallide flavo; elytris
distincte punctato-striatis, interstitiis punctis majoribus sub-
seriatim et punctis minutis sparsis impressis; margine laterali
flavo-luteo; corpore subtus nigro, abdominis lateribus et tarsis
flavo-luteis. Long. 4 mm.
68. ornaticollis, n. sp. Victoria.
Flava, obovata, convexa, capite punctato, vertice et linea media
longitudinali nigris; pronoto inæqualiter irregulariterque punc-
tato, ad latera profunde foveolato profundiusque punctato, maculis
tribus nigris subrotundatis ornato; elytris pallide flavis, profunde
punctato-striatis; interstitiis omnibus fortiter et parce punctatis,
punctis minutis intermixtis, 2, 4, 6, 8, 10 piceo-nigris. Long.
10 mm.
69. conjugata, n. sp. Adélaïde.
Obtuse ovata, rufo-ferruginea; pronoto parce subtiliterque punc-
tato, macula utrinque fusco-diffusa, ad latera foveola subrotundata,
profunda punctisque nonnullis grossis ornato; elytris dorso sub-
depressis, profunde punctato-striatis, interstitiis omnium subtilis-
sime punctulatis, interstitiis 2, 4, 6,8, striisque 1 et 10 fusco-nigris.
Long. 12 mm.
70. intacta, Newm.
71. subcostata, n. sp. Tasmanie.
Elliptica, depressiuscula, rufo-castanea ; pronoto fortiter dense-
que punctato, subruguloso, ad latera foveola rotundata et tuber-
culo basali obtuso ornato, rufo-castaneo, foveola et tuberculo piceis,
margine laterali late flavo; elytris profunde striato-punctatis,
interstitiis valde convexis, punctulatis, brunneis, stria decima
picea, margine late flavo. Long. 9-10 mm.
76 SYNOPSIS
72. trimaculata, n. sp. Australie.
Ovalis, paulisper convexa, postice subampliata; capite tenue
punctulato, vertice lineaque media longitudinali bifurcata nigris ;
pronoto dense punctulato, nigro-trimaculato, ad latera profunde
foveolato et punctato; elytris mediocriter striato-punctatis, inter-
stitiis subconvexis, punctulatis flavo-ferrugineis; striis punctatis,
nigris; corpore subtus nigro, pedibus ferrugineis. Long. 10-11 mm.
73. gemina, n. sp. Adelaide.
Ovalis, subconvexa, piceo-nigra; capite nigro, punctulato,
macula verticis rufa ; pronoto tenue æqualiter punctato; ad latera
foveolato et punctis nonnullis majoribus impresso, rufo-brunneo,
juxta basin macula magna transversa, piceo-nigra, ante scutellum
rufo-bimaculata; seutello nigro; elytris fortiter punctato-striatis
interstitiis parce punctulatis, brunneis, striis punctatis nigris;
corpore subtus cum pedibus nigro-nitido. Long. 10 mm.
74. nigro-vittata, n.sp. Australie.
Breviter ovalis, convexa, testacea; pronoto parce subtiliter
punctato, ad latera profundius punctato et late impresso; elytris
mediocriter punctato-striatis, interstitiis punctulatis, striis punc-
tatis nigris. Long. 10 mm.
75. basalis, n. sp. Sidney.
Obovata, convexa, testacea; pronoto dense et fortiter, sat regu-
lariter punctato, ad latera subdepresso et ruguloso; scutello
punctis nonnullis impresso; elytris posterius subampliatis sat
profunde striato-punctatis, interstitiis moderate convexis, fortiter
denseque punctatis, striis pone basin, 1 et 10 exceptis, colore livido
tinctis. Long. 10 mm.
76. variabilis, n. sp. Adelaïde.
Ovalis, convexa, flavo-testacea; capite tenue punctulato, fronte
fusco-maculato, suturis epistomatis fuscis; pronoto dense subtilis-
simeque punctulato, ad latera late subdepresso, profundius punc-
tato; scutello nigro-marginato; elytris mediocriter punctato-
striatis, striarum punctis fasciisque duabus macularibus nigris,
altera pone basin, altera pone medium, interdum subobsoletis,
interstitiis tenuiter punctulatis. Long. 11-12 mm.
77. trivittata, n. sp. Gipsland.
Obovata, convexa, rufo-brunnea; pronoto parce et subtilissime
punctulato, ad latera parce punctato, profunde foveolato, rufo-
brunneo, disco nigro-adumbrato; elytris subampliatis, subtiliter
punctato-striatis, interstitiis punctulatis, rufo-brunneis cum
vittulis tribus sat latis, nigris, a basi ad apicem, ornatis; corpore
subtus cum pedibus nigro, tibiarum basi rufescente. Long. 9 mm.
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 77
78. Clotho. Stâl.
79. brunnea. Marsh.
80. nucea. Erichson.
81. irrisa. Newman.
82. liturata. Marsh.
83. erudita. Newman.
84. minor. Marsh.
85. octo-maculata. Marsh.
86. inspersa. Newman.
87. remota. Germ.
88. pluvialis, n. sp. Sydney.
Ovalis, convexa, pallide testacea; capite parce punctato, vertice
obseuro; pronoto subtilissime punctato, ad latera punctis majoribus
nonnullis notato, vix depresso; scutello fusco; elytris subtiliter
punctato-striatis, punctis nigris, aliis majoribus, aliis minutis,
punctis marginalibus etiam nigris ; corpore subtus testaceo, pectore
fusco; abdominis segmentis utrinque fusco-maculatis, pedibus
ferrugineis. Long. 6 mm.
89. stictica. Marsh.
90. nigrostillata, n. sp. Victoria.
Ovalis, convexa, pallide flava; capite parce punctato; pronoto
parce et subtiliter punctulato, ad latera subdepresso et punctis
nonnullis majoribus notato; scutello nigro-limbato; elytris subti-
liter punctato-striatis, undique subtilius et subdense punctulatis,
striarum punctis nonnullis magnis, foveolatis et nigris ; corpore
subtus pallido, pedibus nigris, tibiarum basi excepta. Long. 7 mm.
91. umbrosa, n. sp. Sydney, Nouvelle Galles du Sud.
Ovalis, convexa, flavo-testacea; pronoto parce inæqualiter
punctato, ad latera subdepresso, sat dense et fortiter punctato;
elytris distincte punctato-striatis, interstitiis parce et subtilius
punctatis, striarum punctis fuscis, maculis inæqualibus inter-
mixtis; hinc et inde majoribus et confluentibus; sæpius fascia
obliqua maculari pone medium distincta; corpore subtus cum
pedibus testaceo-flavo. Long. 5 mm.
92. notatipennis, n. sp. Sydney.
Ovata, convexa, pallide testacea; pronoto sat dense subinæqua-
liter punctato, utrinque versus latera foveolato et confertim punc-
tato; elytris distincte punctato-striatis, punctis fuscis, interstitiis
punctulatis, fasciis duabus nigris, macularibus, ornatis, altera
78 SYNOPSIS
semi-circulari ab humero ad humerum, altera pone medium strio-
laque sublaterali versus apicem concolore. Long. vix 5 mm.
93. interstincta. Clark.
94. transverso-maculata. Clark.
95. nigro-conspersa. Clark.
96. anxia, n. sp. King George Sound.
Ovalis, convexa, rufo-testacea; pronoto parcius subtiliter punc-
tulato, ad latera vix depresso et punctis nonnullis majoribus
notato; elvtris posterius subattenuatis, profunde punctato-striatis,
in declivitate ad saturam distincte depressis; interstitiis sparsim
punctulatis, versus apicem subconvexis et maculis nigris irregu-
laribus ornatis. Long. 8 mm.
97. orphanula, .n sp. Tasmanie, Melbourne, Gipsland.
Oblonga, subconvexa, rufo-testacea; capite sublævi; pronoto
parce subtiliterque punctulato, ad latera subfoveolato et punctis
profundis notato; elytris fortiter punctato-striatis, seriebus sub-
flexuosis, interstitiis latitudine inter se inæqualibus, subtiliter
punctulatis, 1 ad suturam, 4,6, 8 vel omnino vel basi et apice rufo-
fuscis. Long. 6 mm.
98. delicatula, n. sp. Tasmanie, Adelaïde.
Ovata, depressiuscula, pallide flava; capite parce fortiter punc-
tato; pronoto sublævi, ad latera foveolato et punctis profundis
confertis impresso; macula discoïdali majuscula maculisque
minutis lateralibus diffuse fuscis, notato; elytris dorso subdepressis,
distincte punctato-striatis, lineola laterali irregulari et fasciolis
macularibus quatuor fuscis ornatis; subtus pectore et abdomine
fusco-nigris, pedibus ferrugineis. Long. vix 3 mm.
9. obovata, n. sp. Sydney, Tasmanie, Gipsland.
Breviter obovata, convexa, supra testacea; capitis vertice infus-
cato; pronoto parce inæqualiter punctato, ad latera late depresso,
densius profundiusque punctato, signaturis fuscis ornato; scutello
fusco-limbato; elytris postice subdilatatis, distincte substriato-
punctatis, punctis subirregulariter ordinatis; interstitiis pau-
lisper convexis, punctulatis; corpore subtus cum pedibus nigro,
femorum et tibiarum basi flavescente. Long. 6-7 mm.
100. vulgaris, n. sp. Clarence River, Victoria, Wide-Bay,
Brisbane.
Breviter obovata, convexa, supra testacea; capite punctato, linea
media longitudinali antice bifurcata fusca ; pronoto parce et subti-
liter irregulariterque punctato, ad latera depresso et fortiter
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 79
parum dense punctato, supra fusco cum signaturis flavo-subauratis;
elytris moderate punctato-striatis, interstitiis parcissime punctu-
latis, margine laterali fortiter fusco-punctato; corpore subtus cum
pedibus nigro, femorum basi flavescente. Long. 6-7 mm.
101. hectica. Boisd. Tasmanie, Victoria.
Breviter ovata, convexa, flavo-testacea; capite punctato; pronoto
satl dense fortiterque punctato, ad latera subfoveolato punctisque
nonnullis profundis impresso; elytris postice subampliatis, distincte
punctato-striatis, interstitiis punctulatis, striarumque 1 et 10
punctis fuscis; sæpius sutura et margine basali plus minusve flavo-
lividis, corpore subtus nigro, abdomine pedibusque ferrugineis,
femorum apice nigro-maculato; interdum (apud @°?) corpore
subtus cum pedibus flavo-ferrugineo. Long. 7-8 mm.
102. citrina, n. sp. Sydney.
Breviter ovata, flavo-citrina; capitis vertice nigro; pronoto
subinæquali, parcius et subtiliter punctato, ad latera distincte late-
que depresso, punctato-rugoso; scutello nigro-limbato ; elytris
subtiliter punctato-striatis, punctis minutis nigris, subregulariter
seriatis, interstitiis parce punctulatis; marginis lateralis punctis
etiam minutis ; corpore subtus nigro, femorum basi pallide flavo.
Long. 8 mm.
103. æqualis, n. sp. Gipsland.
Ovalis, minus convexa, supra testacea ; pronoto subtilissime et
parce punctato, ad latera punctis nonnullis majoribus foveolaque
parva, profunda et rotundata ornato; elytris nitidis, punctato-
striatis, interstitiis parce punctatis; punctis striarum, interstitio-
rum et marginis lateralis æqualibus, minutissimis, nigris; corpore
subtus flavo, pedibus nigris, tibiis obscure flavis. Long. 8 mm.
104. deflorata, n. sp. King George Sound.
Ovalis, convexa, albido-flavescens; capitis vertice nigro; pronoto
parce subtiliterque punctato, ad latera distincte foveolato et punc-
tato rugoso; maculis nonnullis parvis notato; elytris subüliter
punctato-striatis, punctis nigris, interstitiis parce et subtilissime
punctulatis, versus apicem subconvexis; corpore subtus cum
pedibus nigro, tibiis obscure luteis. Long. 9 mm.
105. elliptica, n. sp. King George Sound.
Elliptica, convexa, supra testacea; capite inæqualiter punctato,
flavo-rufescente, vertice obscuro; pronoto sat dense subtiliter
punctulato, ad latera distincte foveolato punctisque nonnullis
majusculis, confluentibus ornato; elytris subtiliter punctato-
striatis, punctis fuscis, oblongiusculis, interstitiis subconvexis,
80 SYNOPSIS
punctulatis, punctis in series duas dispositis, aliis sparsis ; corpore
subtus cum pedibus nigro, tibiis obscure testaceis. Long. 10 mm.
106. maculicollis. Clark.
107. pachyta, n. sp. Sydney.
Breviter ovalis, valde convexa, rufo-testacea; capite tenue et
dense punctato; pronoto parcius, vix distincte punctulato, ad
latera late depresso et punctato; elytris subtiliter punctato-striatis,
interstitiis tenuiter et sat dense punctulatis; corpore subtus cum
pedibus pallide testaceo. Long. 10 mm.
108. flaveola, n. sp. Port Denison.
Breviter ovata, convexa, flavo-citrina ; pronoto parcissime sub-
tiliter punctulato, ad latera subimpresso et punctis majoribus con-
fluentibus notato; elytris distincte punctato-striatis; punctis
impressis, fusco-nigris, remotis ; corpore subtus cum pedibus pal-
lide flavo. Long. 6 mm.
109. albicans, n. sp. Queensland.
Ovata, viridi-alba; capite punctulato, medio longitudinaliter
punctulato; pronoto tenue inæqualiter punctulato, ad latera
impresso et fortius punctato, albido-virescente cum signaturis
lividis et profundius punctatis; elytris punctato-striatis, seriebus
primis subtilioribus, punctis primæ et decimæ nigris; interstitiis
dense punctulatis. Long. 7 mm.
110. interstitialis, n. sp. Australie.
Ovata, testacea; capite tenuiter sat dense punctulato; pronoto
inæquali et inæqualiter sat dense punctato, ad latera oblique
depresso et profundius punctato-rugoso; elytris distincte punctato-
striatis, interstitiis punctatis, punctis in utrisque æqualibus, pro-
fundis et fusco-nigris. Long. 7 mm.
111. proxima, n. sp. Queensland.
Ovata, testacea; capite tenuissime punctulato; pronoto æquali,
dense subtiliterque punctulato, ad latera late et leviter impresso,
punctis majoribus nonnullis notato; elytris distincte punctato-
striatis, punctis discretis, interstitiis densissime punctulatis,
humeris nigro-fuscis. Long. 9 mm.
112. incerta. Chp. {estacea. Marsham.
113. testacea. Olivier.
114. debilis, n. sp. Tasmanie, King George Sound.
Ovata, convexa, nitidula, albido-flavescens; pronoto parcius,
subinæqualiter et tenue punctato, ad latera late non profunde
1 shape
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 81
impresso, fortiter punctato subrugoso ; elytris moderate punctato-
striatis, seriebus primis ad suturam subtilioribus, subregularibus,
punctis nigro-fuscis, ad marginem majoribus. Long. 7 mm.
115. lucidula, n. sp. Sydney, Victoria.
Oblongiuscula, parum convexa, testacea, nitida; capite subtiliter
punctulato, pronoto parce subtiliter punctato, ad latera auguste,
parum profunde impresso, punctis majoribus notato ; elytris mode-
rate punctato-striatis, interstitiis vix distincte punctulatis, 3, 5
et 9 paulo latioribus pallidioribusque. Long. 5 1/2 mm.
116. fastidiosa, n. sp. Sydney, King George Sound,
Rockhampton.
Obovata, flavo-testacea; pronoto subtiliter disperse punctato, ad
latera oblique impresso et profunde subdense punctato; elytris
versus apicem subdilatatis,sat profunde punctato-striatis,interstitiis
vix distincte punctulatis; marginis lateralis punctis grossis et sat
confertis. Long. 6-7 mm.
117. cernua, n. sp. Sydney.
Oblongo-ovalis, convexiuscula, rufo-testacea; capite irregula-
riter punctato, fusco-trimaculato; pronoto distincte et inæqualiter
punctato, punctis fusco-nigris, punctulis minutis intermixtis, ad
latera impresso, vix profundius punctato; quinque-maculato, -
macula minuta ante scutellum, aliis majuseulis rotundatis trans-
versim positis; elytrisoblongis, testaceis, profunde punctato-striatis,
seriebus et interstitiis æqualiter et fusco-punctatis, seriebus valde
irregularibus, subflexuosis; corpore subtus fusco-testaceo; pedibus
ferrugineis, femoribus fusco-maculatis. Long. 13 mm.
118. conferta, n. sp. Adelaïde, Darling River.
Breviter ovalis, testacea; capite irregulariter punctato, fusco
flavoque variegato; pronoto inæqualiter fortiter punctato, ad latera
depresso et varioloso, testaceo subinfuscato, disco lineolis longitu-
dinalibus flavo-aureis ornato; elytris subtiliter puncetato-striatis,
striarum punctis confertis, irregulariter dispositis, interstitiis
punctulatis. Long. 7-8 mm.
119. chlorotica. Olivier.
120. bimaculata. Olivier.
121. decolorata, n. sp. Sydney, Brisbane.
Ovalis, flavescens; pronoto remote punctulato, ad latera subde-
presso, densius profundiusque punectato-subrugoso; elytris distincte
punctato-striatis, seriebus multipunctatis, punctis nigro-fuscis;
interstitiis punctulatis. Long. 7-8 mm.
82 SYNOPSIS
122. variicollis, n. sp. Victoria, Tasmanie.
Obovata, testacea, vel flava; capitis vertice nigro; pronoto fusco-
variegato, inæquali, subremote punetato, ad latera depresso, pro-
fundius punctato-rugoso; elytris postice subdilatatis, fortiter punc-
tato-striatis, punctis nigro-fuscis, congestis, irregulariter ordinatis;
corpore subtus cum pedibus nigro, femorum tibiarumque basi rufo-
testacea. Long. 10 mm.
123. irina, n. sp. Port Denison.
Oblongo-ovalis, parum convexa, atra; fronte obscure rufo-
maculata; pronoto parce et subtiliter punctulato, ad latera punctis
nonnullis majoribus impresso; elytris regulariter punctato-striatis,
punctis profundis, diseretis, versus apicem et latera majoribus,
interstitiis subconvexis, parce subtiliterque punctulatis, nigro-
submetallicis, viridi vel violaceo-nitentibus. Long. 9 mm.
124. nigrita, n. sp. Adelaïde.
Breviter ovata, convexa, atra; pronoto sat dense punctato,
punctis inæqualibus, versus marginem anticum et versus latera
præcipue ad angulos anticos majoribus et subconfluentibus; elytris
moderate punctato-striatis, interstitiis punctulatis. Long. 8 mm.
125. æneipennis, n. sp. Rockhampton.
Ovata,convexiuscula, flavo-testacea; vertice viridi-æneo; pronoto
parce, subtilissime punctato, ad latera punctis nonnullis majoribus ;
elytris æneo-viridibus, nitidis, vix distincte punctato-striatis, inter-
stitiis planis punctatis, punctis in utrisque æqualibus, sparsis,
oblongiusculis. Long. 4 mm.
126. discoïdalis, n. sp. Queensland.
Subrotundata, minima, rufo-testacea ; capite parcius punctulato,
nitido, dimidia postica parte æneo-viridi; pronoto subtiliter et
parce punctato, absque punctis lateralibus, obscure brunneo cum
nitore viridi-æneo; elytris tenue punctato-striatis, interstitiis vix
distincte punctulatis, æneo-viridibus cum macula rotundata rufes-
centi ante medium ; corpore subtus rufo-testaceo, pedibus ferrugi-
neis, femoribus æneo-viridi nitore indutis. Long. 2 mm.
127. partita, n. sp. Australie.
Ovata, convexa, nigra; pronoto sat dense subtiliter punctato,
punctis ad latera majusculis et confertis, testaceo, nigro-trimacu-
lato; maculis interdum obsoletis; elytris moderate punctato-
striatis, nigris, fascia ante medium flava, lata, interrupta, vitta
marginali concolore cum angulo suturali connexa; corpore subtus
cum pedibus fusco-nigro, tibiarum apice et tarsis ferrugineis.
Long. 5 mm.
mue -
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 83
128. tritæœniata. Stàl.
129. festiva, n. sp. Victoria.
Ovalis, convexa, nigra ; pronoto rufescente, subtiliter et parce
punctato, versus latera punctis confertis et majoribus; elytris
moderate punctato-striatis, rufescentibus, plaga suturali basi dila-
tata et ante apicem abbreviata nigra lineolaque concolore in utroque
latere, in medio emarginata, cum opposita et cum plaga suturali
ante apicem conjuncta; corpore subtus nigro, abdominis mar-
gine rufescente, pedibus nigris tibiis extus tarsisque flavescentibus.
Long. 4 mm.
130. pallida. Olivier.
131. rufescens, n. sp. Sydney.
Breviter ovalis, convexa, testacea cum capite et pronoto rufescen-
tibus; pronoto densius punctato, punctis versus latera majoribus et
confertis; elytris posterius subampliatis, distincte punctato-striatis,
interstitiis sat dense punctulatis, humeris punctisque striarum et
marginis livide fuscis. Long. 8 mm.
132. tenella, n. sp. Australie.
Subrotundata, rufo-testacea; capite tenue punctulato; pronoto
parce tenuissime punctato, ad latera punctis nonnullis majoribus ;
elytris tenue punctato-striatis, interstitiis densius et omnium sub-
tilissime punctulatis, ad latera punctis vix majoribus. Long. 7 mm.
133. mitis, n. sp. Australie.
Subrotundata, flavo-alba; vertice rufescente ; pronoto subtiliter
sat dense punctulato, versus latera punctis majusculis, confertis;
elytris moderate punctato-striatis, punctis subfuscis, interstitiis
parce punctulatis; marginis lateralis externa parte fortiter punc-
tata; tarsis subferrugineis. Long. 4 1/2 mm.
134. virens, n. sp. Victoria.
Breviter ovalis, flavo-viridis; pronoto parce subtiliterque punc-
tato, punctis versus latera majoribus, sparsis, non confertis; elytris
mediocriter punctato-striatis, punctis subinfuscatis ; interstitiis
densissime punctulatis; marginis lateralis parte externa fortiter
punctata et serie subregulari ab interna separata. Long. 5 1/2 mm.
135. modesta, n. sp. King George Sound.
Elliptica, subconvexa, flava, marginibus pronoti et elytrorum
angustissime fuscis, pronoto parce et subtiliter punctulato, punctis
versus latera majoribus, confertis, subconfluentibus; elytris mode-
rate punctato-striatis, punctis fuscis, discretis, interstitiis parce,
subuniseriatim punctulatis ; sutura fusco-nigra. Long. 3 mm.
834 SYNOPSIS
136. viridula, n. sp. Sydney.
Oblonga, subconvexa, flavo-viridis; pronoto sublævi, versus
latera punctato, punctis præcipue ad angulos anticos confertis ;
elytris versus apicem subattenuatis, punctato-striatis, punctis
partim infuscatis, interstitiis vix distincte punctulatis; pedibus
viridibus. Long. 2 1/2 mm.
137. subænescens, n. sp. Nouvelle Galles du Sud.
Breviter ovata, convexa, testacea, nitore æneo induta; pronoto
parce subtilissime punctulato, punctis versus latera nonnullis majo-
ribus inæqualibus; elytris distincte punctato-striatis, interstitiis
parcius vage punctulatis. Long. 4 1/2 mm.
138. æmula, n. sp. Australie.
Ovalis, subconvexa, testacea ; fronte punctato, medio Iævi et
infuscato; pronoto punctulato, punetis versus latera majoribus,
subconfertis, non confluentibus; elytris mediocriter punctato-
striatis, punctis pro magna parte fuscis; interstitiis sat dense
punctulatis rugulisque transversis sat dense impressis. Long.
4 mm.
139. substriata, n. sp. Australie.
Ovalis, testacea; capite sat dense punctato, vertice rufo-fusco;
pronoto densius punctulato, versus latera punctis paulo majoribus
et subconfertis, margine antico infuscato; elytris testaceo -viri-
dibus, profunde punctato-striatis, punctis fuscis, interstitiis dense
punctulatis. Long. 5 mm.
140. interrupta, n. sp. Nouvelle Galles du Sud.
Subrotundata, testacea; pronoto parce punctulato, punctis versus
latera majoribus, confertis, linea longitudinali media castanea,
interdum obsoleta; seutello fusco-limbato; elytris punctato-striatis,
testaceis, interstitiis, 2, 4, 6, 8 castaneis, interstitiis, 3, 5, 9 pallide
flavis, sublatioribus. Long. 3 mm.
141. jucunda, n. sp. Swan river, King George Sound.
Breviter ovalis, testacea; capite nigro; pronoto parce subtiliter
punctato, punctis versus latera paulo majoribus, vix confertis; scu-
tello nigro; elytris fortiter punctato-striatis, interstitiis biseriatim
punctatis, testaceis cum signaturis nigris; maculis duabus sutura-
libus, tertia humerali, quarta discoïdali, quinta elongata, arcuata,
laterali, ante apicem ; corpore subtus testaceo cum parapleuris, vitta
utrinque abdominali, femoribusque nigris. Long. 4 1/2 mm.
142. venustula, n. sp. Australie.
Ovata, subconvexa; capite rufo-fusco, punctulato; pronoto punc-
tato et versus latera punctis majoribus, sat confertis, rufo-fusco,
|
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 89
basi ante scutellum flavescente; elytris distincte punctato-striatis,
flavo-testaceis, interstitiis imparibus fusco-brunneis, flavo-notatis;
corpore subtus nigro, pedibus ferrugineis. Long. 3 mm.
143. amabilis, n. sp. Queensland.
Rotundata, flavo-fusca; capite grosse punctato, testaceo; pronoto
flavo, pallide fusco-variegato, subtiliter punctato, punctis versus
latera profundis, subconfertis; elytris punctato-striatis, punctis
fuscis, impressis, interstitiis punctatis, fasciis duabus ornatis, altera
subbasali utrinque interrupta, altera pone medium irregulari.
Long. 3 mm.
_ 144. fuscitarsis, n. sp. Australie.
Ovata, pallide testacea; pronoto parcius subtiliter punctato,
versus latera punctis nonnullis majoribus; elytris distincte punc-
tato-striatis, punctis subfuscis, interstitiis sat fortiter punctatis,
2, 4, 6, 8 vittulis nigro-fuscis a medio ductis et ante apicem abbre-
viatisornatis ; corpore subtus cum pedibus testaceo, tarsis fuscis.
Long. 5 mm.
145. amϾnula, n. sp. Australie.
Breviter ovata, flava; capite rufescente, vertice nigro ; pronoto
subtiliter punctulato, punctis versus latera majoribus et confertis ;
elytris mediocriter punctato-striatis, punctis fuscis, interstitiis sub-
biseriatim punctulatis, flavis et plaga magna discoïdali communi
nigro et rubro-picta ornatis. Long. 3 mm.
146. stillatipennis, n. sp. Australie.
Breviter ovata, valde convexa, testacea; capite macula frontali
fusca ornato; pronoto sat dense subtiliter punctulato, versus latera
punctis indistincte majoribus; elytris flavis, subglobosis, undique
sat dense punctulatis, regulariter punctato-striatis, punctis inæqui-
distantibus, nigris, maculariformibus. Long. 5 1/2 mm.
147. obliterata, Er.
148. subfasciata, n. sp. Adélaïde.
Ovata, testacea; pronoto subtiliter et parce punctato, punctis
versus latera majoribus, subconfertis, testaceo cum angulis anticis
et margine antico late pallide flavis ; elytris flavis, profunde punc-
tato-striatis, punctis confertis, nigro-fuscis, fasciis macularibus
nigris duabus ornatis, altera in medio, altera pone medium. Long.
o mm.
149. fuscula, n. sp. Australie.
Ovata, convexiuscula, obscure testacea; pronoto sat dense et
fortiter punctato, versus latera punctis profundis nonnullis; elytris
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. (
86 SYNOPSIS
profunde punctato-striatis, punctis confertis, fusco-confluentibus,
interstitiis sat dense punctulatis, maculis quinque diffusis fuscis
notatis, una communi, duabus utrinque versus apicem, altera in 4°,
altera in 8° interstitio. Long. 5 mm.
150. defecta, n. sp. Australie.
Ovata, pallide flava; capite punctato, vertice nigro; pronoto
parce et subtiliter punctulato, punctis ad latera majoribus; elytris
profunde punctato-striatis, punctis fuscis et maculis concoloribus
nonnullis oblongiuseulis ornatis. Long. 5 mm.
151. subapicalis, n. sp. Australie.
Ovata, convexa, pallide flava, nitida; capite nitido, punctulato,
nigro, medio flavescente; pronoto tenue et parce punctulato, ad
latera punctis nonnullis majoribus; elytris subtiliter punctato-
striatis, interstitiis tenuissime subuniseriatim punctulatis, macula
rotundata nigra ante apicem in utroque elytro; corpore subtus
flavo, metasterno abdomineque utrinque nigro-vittato. Long.
4 mm.
152. coadnuta, n. sp. Sydney.
Ovata, convexiuscula, nitida, testacea; pronoto subtilissime et
densius punctato, ad latera punctis majoribus sat confertis; elytris
profunde punctato-striatis, seriebus subflexuosis, basi et apice
vario modo conjunctis, punctis fuscis, interstitiis parce punctu-
latis, 1° pone medium, 6° in medio, 8 basi et apice infuscatis, Long.
9 1/2 mm.
153. fraterna, n. sp. Australie.
Ovalis, paulisper convexa, nitida, flavo-testacea ; capite fortiter
punctato, rufescente, vertice nigro; pronoto tenue parce punctulato,
ad latera punctis majoribus confertis; elytris profunde punctato-
striatis; interstitiis subuniseriatim punctatis; striarum et intersti-
tiorum punctis æqualibus; sutura nigra, medio et apice rufo-
vittata, in utroque elytro vittula discoïdali nigra, medio valde
interrupta; corpore subtus flavescente, suturis obscuris. Long.
4 1/2 mm.
154. lepida. Erichson.
155. trifasciata. Boisduval.
156. mediovittata. Clark.
157. suturalis. Germar.
158. scutellata, n. sp. Sydney. Nouvelle Galles du Sud.
Oblongo-ovalis, convexiuscula, pallide testacea; capitis vertice
rufescente; pronoto parcius subtiliusque punctato, ad latera punctis
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 87
majoribus nonnullis; scutello longitudine paulisper latiori, sub-
semicireulari; elytris profunde punctato-seriatis, punctis fuscis et
ante apicem profundioribus et magis infuscatis. Long. 7 mm.
159. Hera. Stâl.
160. turbata, n. sp. Champion Bay.
Subelongata, depressa, flavo-testacea; vertice nigro; pronoto
irregulariter tenue punctato, ad latera punctis paulo majoribus,
confertis; elytris moderate punctato-striatis; punctis confertis,
fuscis, seriebus 8, 9, 10 turbatis, interstitiis punctulatis; sutura
anguste fusco-nigra, macula humerali concolore diffusa, plus
minusve versus apicem abducta. Long. 7 1/2 mm.
161. scaphula, n. sp. Sydney. Nouvelle Galles du Sud.
Oblongo-ovalis, depressa, testacea ; capite punctato, infuscato;
pronoto dense subtiliter punctulato, punctis ad latera majoribus,
confertis, confluentibus, linea longitudinali fusco-nigra; elytris
profunde punctato-striatis, punctis fuscis, sutura fusco-nigra,
interstitiis punctulatis, 3 latiusculo, 4 et 6 apice connexis, leviter
infuscatis; corpore subtus medio plus minusve late infuscato. Long.
7. mm.
162. navicula, n. sp. Australie.
Oblongo -ovalis, subdepressa, flava; capite irregulariter punc-
tato, rufescente ; pronoto parce subtilissime punctato, ad latera
punctis majoribus sat confertis; elytris punctato-striatis, punctis
pone medium impressis, interstitiis vix distincte punctatis, versus
apicem subconvexis; in utroque elytro maculis duabus fuscis,
diffusis, altera subbasali, altera ante apicem. Long. 3 1/2 mm.
163. Hamadryas. Stàl.
164. depressa, n. sp. Queensland.
Ovata, lata, depressa, rufo-brunnea, pronoto parcius subtiliusque
punctato ad latera punctis majoribus, impressis; elytris regulariter
profunde punctato-striatis, punctis fuscis, interstitiis minute pune-
tulatis, macula discoïdali ante medium nigra. Long. 6 mm.
QUATRIÈME GROUPE.
Les dix séries de points qui caractérisent le troisième groupe,
sont dédoublées dans le groupe actuel.
Dans une bonne partie des espèces, on constate aisément la pré-
sence de vingt séries de points, parce que celles-ci sont plus ou
moins régulièrement gémellées. Dans d’autres, chez lesquelles les
séries sont bien distinctes, quoique non gémellées, il est encore
88 SYNOPSIS
facile de les reconnaître et de les compter. Mais chez un grand
nombre, il faut des recherches attentives,; il arrive même que
les séries sont assez rapprochées et assez irrégulières pour faire
paraître la ponctuation confuse. Cependant, avec un peu d’habi-
tude, les cas où le doute serait permis sont, en réalité, peu nom-
breux.
Ce groupe renferme deux types bien marqués; dans l’un, les
séries de points sont plus ou moins régulièrement gémellées, la
taille est petite, la coloration généralement vive, à dessins bien
tranchés, le pronotum ne présente aucune trace de dépression vers
les bords latéraux.
Dans l’autre type, les séries de points ne sont pas gémellées ou
ne le sont que d’une manière indistincte; le pronotum offre de
chaque côté une impression appréciable; presque toujours la colo-
ration est d’un brun rougeâtre ou noirâtre; les élytres sont ornées
de saiïllies variées, de granulations, de papules, de tubercules, de
côtes interrompues ou de rugosités transversales.
165. M-fuscum. Boheman.
166. Lachesis. Stàl.
167. basicollis, n. sp. Sydney, Clarence River.
Breviter ovata, flavo-rufescente; capite punctato, utrinque late
nigro; pronoto sat dense subtiliter punctato, ad latera punctis non-
nullis majoribus, utrinque basi plaga transversa ornato; elytris
subtiliter punctato-striatis, sutura, margine apicali et in utroque
maculis 6 magnis nigris;, femorum apice nigro-maculato. Long.
4 1/2 mm.
168. spectabilis, n. sp. Parao River.
Breviter ovata, convexa, flavo-rufescente, capite nigro, medio
rubro; pronoto densius sat fortiter punctato, ad latera punctis
majoribus, disco utrinque macula parva transversa nigra notato;
scutello rufescente ; elytris moderate punctato-striatis; punctis,
sutura et signaturis nigris : in utroque elytro maculis duabus basa-
libus, una posthumerali, fascia in medio, et maculis duabus ante
apicem ; abdomine medio nigro-fusco. Long. 4 1/2 mm.
169. rubiginosa, n. sp. Adélaïde.
Breviter ovata, flava; capite vertice subrufescente; pronoto sub-
tiliter et dense, ad latera grosse punctato; elytris profunde punc-
tato-striatis, punctis fusco-nigris, maculis duabus basi, duabus ante
medium et plaga magna subapicali rubiginosis; interstitiis versus
apicem convexis, mesosterno utrinque nigro-plagiato. Long.
o mm.
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 89
170. suturella, n. sp. Australie.
Elliptica, testacea; capitis vertice nigro-bimaculato,; pronoto
subtilissime punctato, ad latera punctis majoribus, inæqualibus ;
scutello nigro-limbato ; elytris moderate punctato-striatis, punctis
fuscis; interstitiis punctulatis, puncto humerali et sutura paulo
pone medium abbreviata, nigris; corpore subtus testaceo, utrinque
fusco-maculato. Long. 4 1/2 mm.
171. tetraspilota, n. sp. Adélaïde. Melbourne.
Breviter ovata, nigra; pronoto parcius subtiliterque punctato,
ad latera punctis confertis et majusculis; elytris moderate punc-
tato-striatis, in utroque maculis duabus magnis ferrugineis, altera
basali, altera pone medium; antennis tarsisque ferrugineis. Long.
o mm.
172. picturata, n. sp. Sydney. Clarence River.
Breviter ovata, nigra; pronoto parce et subtiliter punctato, ad
latera punctis majoribus sat densis, rufo-ferrugineo, plaga maxima
in medio et utrinque plaga subrotundata nigris; elytris moderate
punctato-striatis, in medio disei fascia transversa, utrinque abbre-
viata rufo-ferruginea ; antennis, palpis tarsisque fusco-ferrugineis.
Long. 4 1/2 mm.
173. nigropicta. Clark.
174. dimidiata, n. sp. Sydney.
Breviter ovata, convexa, rufo-ferruginea; capite utrinque late
nigro; pronoto parce punctulato, ad latera punctis majoribus et
sat densis, utrinque plaga basali transversa nigra; elytris distincte
punctato-striatis, nigris, basi late maculaque subapicali ferrugineis.
Long. 4 mm.
175. pulchella, n. sp. Australie.
Breviter ovata, nigra; capitis rufi vertice nigro; pronoto parce
sat fortiter punctato, ad latera punctis majoribus nonnullis, rufo-
ferrugineo cum maculis quatuor transversim positis, maculaque in
medio marginis antici nigris; elytris moderate punctato-striatis,
rufo-ferrugineis, vittulis nigris, latis, altera suturali et utrinque
altera discoïdali nigris; corpore subtus nigro,pedibus ferrugineis,
femorum dimidia externa parte nigra. Long. 4 1/2 mm.
176. pallidula, n. sp. Adélaïde.
Breviter ovata, flava; capitis vertice subrufescente; pronoto sub-
tiliter et dense, ad latera grosse punctato; elytris profunde punc-
tato-striatis, punctis fusco-nigris, seriebus subregulariter geminatis,
interstitiis versus apicem convexis. Long. 5 mm.
90 SYNOPSIS
177. livida, n. sp. Adélaïde.
Breviter ovata; capitis vertice fusco-nigro; pronoto parce et dis-
tincte punctato, ad latera punctis nonnullis majoribus et fuscis,
obscure flavescenti, fusco-variegato; scutello flavo; elytris fusco-
lividis, distincte punctato-seriatis, punctis fusco-nigris; subtus
capite, prosterno et mesosterno albido-flavis; metasterno abdomi-
neque flavo-fuscatis, femoribus albido-flavis, tibiis et tarsis infus-
catis. Long. 4 1/2 mm.
178. tigrina, n. sp. Sydney.
Breviter ovata, convexa, testacea; pronoto subtiliter parcissime
punctulato, ad latera punctis raris majoribus, testaceo flavo-varie-
gato; scutello fusco; elytris sat profunde punctato-striatis, testa-
ceis, fusco et nigro-variegatis. Long. d mm.
179. ioptera. Baly.
180. multiseriata, n. sp. Sydney.
Ovata, convexa, testacea; capite dense punctato, rufo-testaceo,
vertice nigro; pronoto sat dense et fortiter punctato, ad latera
subdepresso et punctato-subrugoso, 1 ufo-testaceo cum maculis
quatuor transversim positis nigris; scutello nigro-fusco; elytris sat
profunde punctato-striatis, punctis fuscis, interstitiis punctulatis,
testaceis, undique subirregulariter fusco-maculatis; corpore subtus
nigro-fusco, pedibus ferrugineis. Long. 7-8 mm.
181. obscurella, n. sp. Parao River.
Obovata, convexa, rufo-castanea ; pronoto dense et fortiter punc-
tato, ad latera subimpresso, rugoso-punctato; elytris postice sub-
dilatatis, profunde punctato-striatis, punctis fuscis, interstitiis
punctatis, aliis fortiter et dense, aliis pallidioribus rufo-ferrugineis,
subtilius punctulatis; corpore subtus cum pedibus piceo. Long.
ë mm.
182. arcula, n. sp. Australie.
Ovata, convexa, rufo-castanea, capite dense rugoso-punctato,
antice nigricante; pronoto densius fortiter punctato, ad latera
depresso et rugoso-punctato, rufo-castaneo obscurius limbato;
elytris fortiter et dense punctato-striatis, transversim subrugu-
losis, macula communi sat magna nigra ante medium, interstitiis
punctatis, nonnullis subelevatis. Long. 9 mm.
183. orbicularis, n. sp. Sydney. Nouvelle Galles du Sud.
Subrotundata, rufo-castanea; capite dense punctulato, vertice
nigro-maculato, pronoto fortiter parce punctato, ad latera distincte
depresso et fortiter punctato-rugoso; maculis quatuor nigris trans-
versim positis; elytris profunde punctato-striatis; interstitiis
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 91
quinque angustis rufo-castaneis, fusco subinterruptis; interstitis
quatuor latioribus nigro-fuscis, maculis rufescentibus notats; cor-
pore subtus fusco-piceo, pedibus ferrugineis. Long. 7 mm.
184. sublineata. Boheman.
185. diffusa, n. sp. Australie.
Subrotundata, convexa, rufo-castanea; pronoto parce subtiliter
punctato, ad latera vage impresso, punctis majoribus confertis,
disco utrinque maculis duabus nigris ornato; altera parva rotun-
data, altera longitudinali oblonga; elytris profunde punctato-
striatis, interstitiis vix distincte punctulatis, sutura, humeris
maculisque diffusis piceo-nigris; pedibus ferrugineis. Long. 6 mm.
186. papuligera. Stâl.
187. papulenta. Chp. (papulosa Stâl.)
188. scabra, n. sp. Australie.
Oblonga, utrinque obtusa, subconvexa, obscure rufo-castanea ;
capite rugoso-punctato, vertice nigricante; pronoto profunde vario-
loso-punctato, utrinque oblique bi-impresso, ad latera rugoso-
punctato; elytris profunde punctato-striatis, interspatiis striolatis,
interstitiis subcostatis, tertio elatiore; rufo-castaneis nigro-varie-
gatis, impressione discoïdali sat profunda, subquadrata, nigra;
corpore subtus rufo-piceo. Long. 7 mm.
189. impressa, n. sp. Sydney.
Subrotundata, rufo-castanea; pronoto parce et subtiliter punc-
tato, ad latera profunde impresso, subrugulose punctato: elytris
profunde punctato-striatis, humeris elevato-gibbosis, punctatis,
interstitiis valde irregulariter elevatis, basi longitudinaliter
subcarinatis, in medio transverse elevato-rugosis, versus apicem
tuberculatis; impressione discoïdali parum profunda. Long. 8 mm.
190. rugosa, n. sp. Gipsland, Victoria.
Subrotundata, convexa, flavo-subaurantiaca, vertice nigro-bima-
culato; pronoto inæquali, parcius punctato, ad latera profunde
impresso grosse rugoso-punctato; maculis 3 vel 5 diffusis, nigris;
scutello fusco; elytris profunde et irregulariter punctato-striatis,
punctis fuscis, hinc et inde nigro-variegatis, tuberculis obtusis vel
papulis undique obsitis; depressione discoïdali parva. Long. 8 mm.
191. aspera, n. sp. Sydney. Port Denison.
Oblonga, convexiuscula, rufo-testacea; pronoto parce et fortiter
punctato, ad latera depresso, punctato-rugoso, lateribus paulisper
dilatatis ante apicem subemarginatis, angulis acutis, extrorsum
mucronatis; elytris profunde punctato-striatis, interstitiis dense et
92 SYNOPSIS
fortiter granulato-tuberculatis, alternantibus, aliis magis, aliis
moderate tuberculatis ; rufo-testaceis, basi apice et in medio extus
nigricantibus. Long. 9 mm.
192. rugulosa. Boisduval.
195. ferrugata, n. sp. Tasmanie.
Oblongo-ovalis, rufo-castanea ; capite dense punctato-rugoso,
vertice medio et utrinque nigro-maculato; pronoto subinæquali,
dense fortiter punctato, ad latera rugoso, vix depresso; elytris
profunde parum regulariter punctato-striatis, interstitiis subele-
vatis, 8 elatiore, versus apicem et latera subtuberculatis; corpore
subtus testaceo et fusco-variegato. Long. 9-10 mm.
194. caliginosa, n. sp. Port Denison, Nouvelle Galles du Sud.
Ovata, rufo-castanea et picea ; pronoto parce inæqualiter punc-
tato, ad latera punctis majoribus, late depresso et tuberculo obtuso
notato, rufo-castaneo cum tuberculo et macula utrinque diffusa
nigro-piceis; elytris profunde punctato-striatis, rufo-castaneis,
piceo-indutis, interstitiis convexis, tuberculatis, tuberculis inæqua-
libus, rotundatis vel oblongis, corpore subtus nigro-piceo. Long.
8 mm.
195. piceola, n. sp. Australie.
Ovata, convexa, rufo-castanea, piceo tincta; pronoto æquali, sat
dense et fortiter punctato, ad latera depressiuseulo, rugoso-punc-
tato et subtuberculato; rufo-piceo, versus latera rufescente; elytris
piceo-nigris, rufo-castaneo-limbatis et variegatis, profunde punc-
tato-striatis, interstitiis novem sublatioribus, versus apicem tuber-
culatis; corpore subtus rufo-piceo, pedibus ferrugineis cum femo-
ribus quatuor posticis obscuris. Long. 9 mm.
196. melanospila, n. sp. Gipsland, Sydney.
Ovata, convexa, nigro-picea; capite rugoso-punctato, vertice
medio et fronte antica nigricante; pronoto fortiter sat dense punc-
tato, ad latera depresso, rugoso-punctato, obtuse tuberculato, rufo
piceoque variegato; scutello subrugoso; elytris flavo-ferrugineis,
piceo-maculatis, profunde punctato-striatis, punctis piceis, tuber-
culis concoloribus obtusis vel papulis seriebus novem plus minusve
distinctis dispositis. Long. 9 mm.
197. seriata, Germar.
198. coriaria, n. sp. Melbourne.
Ovata, lata, fusco-picea, capite punctato-rugoso; pronoto dense
et fortiter punctato, subrugoso, ad latera impresso, profundius
punctato-rugoso, tuberculo obtuso notato; linea media longitudinali
lævi, subelevata, utrinque abbreviata ; elytris rufo-fuscis, piceo-
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 93
variegatis, profunde punctato-striatis, interstitiis omnibus subæ-
qualibus, alternis versus apicem tuberculatis vel nodulosis. Long.
10 mm.
199. convexicollis, n. sp. Parao River.
Late ovata, obscure brunnea ; capite dense punctato, linea media
longitudinali sublævi, vertice et fronte antica nigricantibus;
pronoto convexo, dense fortiter et regulariter punctato, linea media
longitudinali obsoleteelevata, versus latera vix perspicue impresso,
fortiter punctato-rugoso; scutello punctato; elytris obscure brun-
neis; tuberculis nonnullis fusco-piceis; profunde punctato-serialis,
punctis paulo minoribus undique sparsis, interstitiis novem subla-
tioribus, leviter convexis, plus minusve regulariter tuberculatis.
Long. 10 1/2 mm.
200. litigiosa, n. sp. Port Denison.
Ovata, convexa, rufo-brunnea; capite irregulariter punctato,
vertice obscuro; pronoto longiori, parcius inæqualiter punctato,
punctis minutis intermixtis, ad latera obsolete depresso, punctis
majoribus confertis, marginibus et disco utrinque piceis ; scutello
lævi; elytris profunde punctato-seriatis, interstitiis novem rufo-
brunneis, versus apicem sat fortiter tuberculatis, 3 et 5 paulo
latioribus. Long. 10 mm.
201. exarata, n. sp. Rockhampton, King George Sound.
Late ovata, convexa, flavo vel rufo-brunnea; capite dense punc-
tato, longitudinaliter rugoso; pronoto parcius grosse punctato,
interspatiis striolatis et punctulatis, ad latera depresso, punctis
majoribus confertis; scutello punctulato; elytris fortiter punctato-
striatis, interspatiis punctulatis; testaceis et maculis in utroque
quatuor nigris, interstitiis novem sublatioribus, paulo pone basin
tuberculatis. Long. 9 mm.
202. catenata, n. sp. Sydney, Melbourne, Nouvelle Galles du
Sud.
Breviter ovata, rufo-brunnea; capite punctulato, macula media
nigra, subtrigona; pronoto parce subtiliter punctato, ad latera
impresso et punctis majoribus confertis, disco utrinque vitta nigra
longitudinali a basi ad apicem extensa; elytris moderate punctato-
striatis, interspatiis subtilissime punctulatis; interstitiis novem
obtuse tuberculatis, vitta laterali maculisque tribus nigris notatis.
Long. 8 mm.
203. infuscata, n. sp. Australie.
Subrotundata, læte ferruginea; pronoto parcius et irregulariter
punctato, interspatiis punctulatis, ad latera punctis latis, parum
profundis, confertis, vix depresso et tuberculo obtuso, lato, macu-
94 SYNOPSIS
lisque duabus nigris ornato ; elytris brunneis, opacis, moderate
punctato-striatis, undique omnium subtilissime punctato-granulatis,
interstitiis alternis minute tuberculatis et vittulis quatuor nigris
plus minusve distinctis. Long. 8 mm.
204. fusco-notata, n. sp. King George Sound.
Oblongo-ovata, convexa, rufo-brunnea; pronoto sat dense subti-
liter punctato ad latera punctis nonnullis majoribus, depresso et
tuberculo obtuso, nigro, ornato; scutello punctulato; elytris
moderate punctato-striatis, sutura et tuberculis vel verrucis longi-
tudinaliter subordinatis nigris. Long. 5 12 mm.
205, serpiginosa, Erichson.
206. explanata, n. sp. Rivière des Cygnes.
Oblongo-ovata, subconvexa, nigro-picea; pronoto sat dense et
fortiter punctato, ad latera late depresso, varioloso-punctato ;
elytris profunde punctato-striatis, postice dilatatis, interspatiis
æque ot dense punctatis; interstitiis nonnullis subelevatis, abbre-
viatis, versus apicem nodulosis, vel tuberculatis; in disco trans-
verse rugulosis, margine laterali valde dilatato, subreflexo. Long,
15 mm.
207. papulosa. Erichson.
208. sublimbata, n. sp. Adelaïde.
Late ovata, convexa, nitida, rufo-brunnea, pronoto parce et
subtiliter punctato, medio longitudinaliter obsolete carinato, ad
latera profunde et late depresso, rugoso-punctato, macula utrinque
magna irregulari nigra; scutello subruguloso, medio subcarinato ;
elytris subtiliter punctato-striatis, interstitiis omnibus tubercu-
latis ; tuberculis valde inæqualibus nonnullis versus apicem subin-
fuscatis; sutura et vitta laterali, inter discum et marginem, nigris;
corpore subtus cum pedibus ferrugineo. Long. 11 mm.
209. punctata. Marsh.
210. tuberculata, n. sp. Nouvelle Galles du Sud, Port Denison,
Adelaide, Sydney.
Late ovata, convexa, subnitida, rufo-brunnea; pronoto parcius
subtiliter punctato, punctis minutis intermixtis, ad latera late et
profunde depresso, punctis majoribus confertis ; scutello subpunc-
tato ; elytris subtiliter punctato-striatis, interspatiis sparsim punc-
tulatis, interstitiis novem fere à basi ad apicem obtuse tuberculatis.
Long. 9 mm.
211. spilota, n. sp. Australie.
Breviter ovata, convexa, nitida, brunnea; capite dense punctu-
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 95
lato, vertice medio nigro; pronoto parce fortiter punctato, ad latera
subdepresso et punctis majoribus confluentibus ; scutello ruguloso,
nigro; elytris moderate punctato-striatis, interspatiis punctatis,
interstitiis novem verrucis nigris, inæqualiter obsitis,; humeris
nigro-maculatis. Long. 8 mm.
212. incurva. Clark.
213. cancellata, n. sp. Brisbane.
Ovata, convexa, rufo-brunnea; pronoto remote, sat fortiter punc-
tato, punctis minutis intermixtis, ad latera depresso et punctis
majoribus subconfertis, plaga media a basi ad apicem nigra; elytris
subopacis, punctato-striatis, punctis parvis etraris, interstitiis novem
(1° ad scutellum obsolete) tuberculis vel papulis obsitis, maculis
tribus, vitta sublaterali, tuberculisque nigris; corpore subtus cum
pedibus ferrugineo. Long. 9 mm.
214. asperula, n. sp. Rockhampton.
Ovata, convexa, subnitida, rufo-brunnea; capite ruguloso, paree
punctato; pronoto fortiter et remote punctato, puncetis minutis
dense intermixtis, ad latera depresso et punctis majoribus confertis,
plaga media lata à basi ad apicem extensa, nigra; elytris subnitidis,
profunde punctato-striatis, interspatiis remote punctulatis, inter-
stitiis novem (1° ad scutellum obsolete), tuberculis remote obsitis
et maculis tribus ornatis; corpore subtus rufo-brunneo. Long.
9 mm.
215. verrucicollis, n. sp. Sydney.
Ovata, convexa, rufo-picea; capite dense punctato, fronte rufes-
cente, pronoto parcissime subtiliter punctato, ad latera subdepresso,
punctis majoribus confluentibus; obscure rufo, linea media ver-
rucisque quatuor transversim ante medium positis, nigris ; scutello
convexo, nigro; elytris fortiter punctato-striatis, punctis subre-
motis, interstitiis irregularibus, inæqualibus, primis basi convexis,
versus apicem, ut aliis, tuberculatis, obscure rufescentibus, nigro-
piceo-variegatis ; corpore subtus cum pedibus piceo-nigro. Long.
7 mm.
216. perparvula. Clark.
217. granaria, n. sp. King George Sound.
Rotundata, convexa, rufo-brunnea; pronoto densius subtiliter
punctato, ad latera obsolete depresso, punctato-rugoso, disco
utrinque plaga magna ante humerum nigra; scutello sat dense
punctato; elytris moderate punctato-striatis, punctis minoribus
intermixtis, rufo-brunneis et sutura anguste, macula humerali
96 SYNOPSIS
tuberculisque minutis sparsis, ordinatis, nigris; corpore subtus
nigro-piceo; abdomine partim et pedibus ferrugineis. Long. 6 mm.
218. nodosa, n. sp. Sydney, Victoria.
Subrotundata, convexa, rufo-brunnea; pronoto dense subtiliter
punctato, punctis minutis numerosis intermixtis, ad latera obsolete
depresso, tuberculo obtuso ornato; scutello subcarinato, punctis
nonnulis sparsuto; elytris subtiliter coriaceis, profunde punctato-
striatis, punctis minutis intermixtis; paulo ante medium subde-
pressis, depressione et tuberculis nonnullis sparsis nigris ; Corpore
subtus ferrugineo. Long. 5 mm.
219. scalaris, n. sp. Victoria, Gipsland.
Subrotundata, rufo-brunnea; pronoto dense et fortiter punctato,
punctis minutis intermixtis, ad latera depressione vix perspicua,
punctis majoribus confertis et confluentibus, disco utrinque nigro-
plagiato; scutello lævi et punctis nonnullis impresso; elytris pro-
funde punctato-striatis, punctis minutis intermixtis, sutura inæqua-
liter nigra, maculis duabus basi et plagis majusculis vel parvis
irregularibus, nigris, notatis; corpore subtus nigro, abdomine et
pedibus subferrugineis. Long. 4 1/2 mm.
220. graphica, n. sp. Sydney.
Late ovata, nigro-picea, rufo-variegata; capite subrugoso, vertice
nigro; pronoto parce sat fortiter punctato, ad latera depresso,
rugoso-punctato, maculis quatuor nigris, duabus discoïdalibus,
duabus lateralibus parvis notato; scutello lævi; elytris profunde
punctato-striatis, punctis minutis intermixtis, rufo-brunneis, lineis
longitudinalibus circiter novem nigro-piceis; interstitiis rufo-
brunneis, præcipue versus apicem cCalloso-tuberculatis ; corpore
subtus nigro-piceo, pedibus rufescentibus. Long. 12 mm.
221. costipennis, n. sp. Sydney.
Ovata, convexa, nigro-picea, rufo-variegata; pronoto parce et
subtiliter punctato, subtilissime alutaceo, ad latera depresso et grosse
punctato, maculis quatuor, subelevatis, transversim positis, ornato;
scutello Iævi, nigro; elytris dorso subdepressis, profunde punctato-
striatis, interstitiis novem interrupte costatis; corpore subtus
piceo-nigro. Long. 8 1/2 mm.
222. corrugata, n. sp. Sydney.
Breviter ovata, nitida, rufo-brunnea; pronoto dense, tenue, subir-
regulariter punctato, ad latera depresso, punctato-rugoso, obtuse
tuberculato; elytris subtiliter punctato-striatis, dorso obsolete
depressis, versus medium distincte transversim rugulosis, inter-
stitiis fere omnibus pone basin et versus apicem granuloso-tuber-
DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS. 97
culatis; corpore subtus flavo-ferrugineo, piceo-variegato. Long.
7 mm.
223. strigosa, n. sp. Parao Riv.
Ovato-rotundata, rufo-brunnea; capite punctulato, medio nigro-
maculato; pronoto subtiliter et densius punctulato, ad latera
obsolete depresso cum punctis majoribus confluentibus, utrinque
macula magna nigra et tuberculo obtuso notato; elytris profunde
punctato-striatis, medio transverse substrigosis ; sutura et lineolis
quatuor longitudinalibus, angustis, nigris; interstitiis novem,
1 obsolete, tuberculatis; corpore subtus flavo-ferrugineo. Long.
7 mm.
224. semiglobosa, n. sp. Adelaïde.
Rotundata, rufo-testacea ; pronoto parce subtiliter punctato, ad
latera depresso, cum punctis majoribus partim confluentibus et
tuberculo obtuso nigro utrinque ornato; scutello punctulato;
elytris moderate punctato-striatis et punctis minutis sat nume-
rosis intermixtis, medio leviter parce strigosis, maculis duabus
nigris pone basin; altera humerali, altera inter primam et scutellum;
versus apicem papulis nonnullis nigro-fuscis ; pectore nigro, abdo-
mine et pedibus ferrugineis. Long. 4 mm.
229. rufo-nigra, n. sp. Australie.
Subrotundata, convexiuscula, rufo-nigra; capite punctato, rufo,
basi apicequeobscuro; pronoto parcius subtiliter punctato, punctulis
minutis intermixtis, ad latera subdepresso, cum punctis majoribus
et tuberculo obtuso; elytris moderate punctato-striatis, interstitiis
nonnullis hinc et inde elevatis, nitidis, versus apicem noduloso-
costatis, obscure rufis, piceo-variegatis. Long. 5 mm.
226. pardalis, n. sp. Australie.
Ovata, pallide flava ; capite punctato, nigro-variegato; pronoto
dense et fortiter punctato, punctis minutis intermixtis, ad latera
grosse punctato, depresso et obtuse tuberculato, disco utrinque
nigro-bimaculato; elytris sat profunde punctato-striatis, inter-
stitiis alternis tuberculis nigris vix elevatis, vel papulis oblongis, a
basi ad apicem subirregulariter ornatis. Long. 5 1/2 mm.
227. tessellata. CIk.
31.
19.
194.
213.
()
TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES ().
abdominalis.
. aciculata.
ægrata Boisd. (17.)
. æmula.
. æneipennis.
. æqualis.
. æraria.
. agricola.
. albicans.
. alternata Germar.
. amabilis.
amboinensis Fabr.
amica Newm.
amæna CIk.
. amænula.
, AnXia.
apicata CIK.
. arcula.
. aspera.
. asperula.
. assimilis.
atomaria Oliv.
. atomaria Marsh.
Atropos Stäl (29).
australasiæ Fabr.
. basalis.
. basicollis.
. beata Newm.
. bimaculata Oliv.
biplagiata Bohem (29).
bipuncticollis.
brunnea Marsh.
caliginosa.
cancellata.
62.
[ELA
69.
18.
33.
499,
198.
222.
294.
10.
114.
191.
150.
104.
98.
164.
185,
Je
174,
captiosa Clark.
. carnosa Baly.
cassidoïdes Boisd.
castanea Marsh.
. Catenata.
. Cernua.
Charybdis Stäl. (13).
. chlorotica Oliv.
. Circe Stäl.
. circumdata Newm.
. Citrina.
. Cloelia Stal.
. Clotho Stàl.
. Coadnutà.
coccinelloïdes Oliv.
complexa.
conferta.
conjugata.
consimilis Baly.
contracta.
convexicollis.
coriaria.
corrugata.
costipennis.
crocata Boisd.
debilis.
decolorata.
defecta.
deflorata.
delicatula.
depressa.
diffusa.
dilatata Erichs.
dimidiata.
Les chiffres indiquent, non la page, mais le numéro d'ordre des espèces. Les
noms en caractères ilaliques sont des synonymes. Les noms accompagnés du
signe 0 indiquent les espèces qui me font défaut et que je désirerais obtenir par
échange.
= SYNOPSIS DES ESPÈCES DU GENRE PAROPSIS
discoïdalis.
elliptica.
erudita Newm.
exàrata.
explanata.
. fallax Newm.
fastidiosa.
ferrugata.
festiva.
flaveola.
. flavitarsis.
. foraminosa.
. formosa.
fraterna.
. fulvoguttata Baly.
fuscitarsis.
fusconotata.
fuscula.
. gemina.
geniculata Boisd.
. geographica Baly.
. globata.
. globulosa.
granaria.
graphica.
Hamadryas Stàl.
. hastata.
hectica Boisd.
. hemisphærica.
Hera Stal.
immaculata Marsh (29).
. impressa.
incarnata Erichs. (8).
incerta.
incurva Clark.
infuscata.
. inspersa Newm.
. intacta Newm.
interlita Newm.
interrupta.
interstitialis.
. interstincta Clark.
ioptera Baly.
irina.
PRITISS
. irrisa Newm.
. irrotata.
141.
166.
0.
154.
0.
DD.
200.
82.
AA
0.
445.
AT:
15.
106.
14.
156.
jucunda.
Lachesis Stal.
læsa Germ.
lepida Erichs.
lignea Erichs.
lineata Marsh.
litigiosa.
liturata Marsh.
livida.
Lownei Baly.
lucidula.
lutea Marsh.
maculata Marsh.
maculicollis Clark.
marmorea Oliv.
mediovittata Clark.
. M-fuscum Boh.
. melanospila.
. mera.
metallica Mots.
miliaris Boisd.
. minor Marsh.
. mitis,
. modesta.
morbillosa Boisd.
. morio Fabr.
. multiseriata.
. navicula.
nervosa Clark.
. nigerrima Germar.
nigripicta Baly.
. nigrita.
nigritula Clark.
. nigroconspersa Clark.
. nigropicta Clark.
nigrosCutata.
nigrostillata.
. nigrovittata.
nobilitata Erichs.
. nodosa.
notata Oliv.
. notatipennis.
. nucea Erichs.
obliterata Erichs.
. oblonga.
. obovala.
. obscurella.
99
100 SYNOPSIS
22. obsoleta Oliv. 21. roseola Baly.
0. octolineata Gory. 31. rubeola.
85. octomaculata Marsh. 169. rubiginosa.
ÿ9. octosignata Stäl. 57. rubrosignata Bob.
484. orbicularis. 131. rufescens.
25. ornata Marsh. 63. rufipes Fabr.
68. ornaticollis. 225. rufo-nigra.
O0. orphana Erichs. 12. rufitarsis.
97, orphanula(!). 190. rugosa.
107. pachyta. 192. rugulosa Boisd.
130. pallida Oliv. O0. sanguineotincta Clark.
176. pallidula. sanguinipennis Germ. (8).
O0. pantherina Fauvel. 188. scabra.
24. Paphia Stal. 219. scalaris.
487. papulenta Chp. 161. scaphula.
186. papuligera Stäl. 158. scutellata.
207. papulosa Erichs. 224. semiglobosa.
papulosa Stäl (187). : 40. semipunctata.
296. pardalis. 197. seriata Germ.
O. Parryi Baly. 205. serpiginosa Erichs.
427. partita. 58. sexpustulata Marsh.
35. pedestris. O. signata Boisd.
216. perparvula Clark. 147. sparsuta.
46. perplexa. 168. spectabilis.
29. picea Oliv. 211. spilota.
495. piceola. O0. splendens Mac-Leay.
61. picta. 30. Stäli.
pictipennis Boh. (84). 89. stictica Marsh.
1. pictipes. 146. stillatipennis.
172. picturata. 293. strigosa.
88. pluvialis. 50. stygia.
polyglypta Germ. (70). 137. subænescens.
23. porosa Erichs. 151. subapicalis.
19. propinqua Baly. 71. subcostata.
111. proxima. 148. subfasciata.
175. pulchella. 208. sublimbata.
209. punctata. 184. sublineata Boh.
O0. punctulata Boisd. 42. subovalis.
O0. purpureoaurea Clark. 139. substriata.
0. purpureoviridis Clark. O0. suspiciosa Baly.
0. 4-maculata Marsh. 157. suturalis Germ.
0. 5-maculata Baly. 170. suturella.
87. remota Germ. O0. sydneyensis Fauvel.
8. reticulata Marsh. 2, tasmanica Baly.
(1) Par suite de la comparaison des types, cette espèce est identique à
P. orphana d’Erichson (Auct.).
132.
291.
49.
143.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX.
DES ESPÈCES DU GENRE
tenella.
tessellata Clark.
tenebrosa.
testacea Oliv.
testacea Marsh. (112).
testacea Germ. (3?).
. tetraspilota.
tigrina.
. transversomaculata Clark.
. trifasciata Boisd.
2. trimaculata.
. tritæniata Stâl.
. trivittata.
. tuberculata.
. turbaia.
. umbra{a.
. umbrosa.
PAROPSIS.
ustulata Oliv.
. variabilis.
. variicollis.
4. variolosa Marsh.
. venustula.
. verrucicollis.
verrucipennis Clark.
verrucosa Marsh.
vicina Boisd.
. virens.
. viridula.
. vittipennis Boh.
. vulgaris.
Wallacei Baly.
. Waterhousei Baly.
. Wilsoni Baly.
10!
ESSAI MONOGRAPHIQUE
DU
GENRE MACROMERUS, DE SCHÔNHERR
Par AUGUSTE CHEVROLAT.
— SÉANCE DU 4 AOÛT 1877 —
Ce genre a été établi par Schünherr. (Curculionidum Dispositio
methodica, 1826, p. 285) sur les trois espèces suivantes: 1° Pæœcilma
crinilarsis, Germar; 2° Rhynchænus lanipes, OI., syn. : R. chi-
maris, Fab., et 3 Macromerus triangularis, Bhn., syn.:
monachus, Sch. Cette dernière doit en être distraite et appartient
à un groupe nombreux de Cryptorhynchides à élytres de forme
conique.
Gyllenhal et Boheman, deux de ses compatriotes, qui ont coopéré
au grand ouvrage publié par Roret, à Paris (Genera el Species
Curculionidum, tomes IV et VII, ont mentionné ou décrit neuf
espèces.
Erichson a publié (Wiegmann's Archiv, 1847, p.133)le Macro-
merus numentius du Pérou. Ces dix espèces font partie de ma
collection.
On trouvera ci-après la description de 13 nouvelles.
La collection de Curculionides de feu Th. Lacordaire, que j'avais
acquise peu de temps avant sa mort, et très-précieuse en raison de
son immense travail sur le Genera des Coléoptères, ne m’a procuré
que deux espèces.
Grâce aux communications qui m'ont été faites par MM. Aug.
Sallé et de Mniszech, deux autres espèces © et © sont venues
s'ajouter aux miennes.
Je désirais, afin de faciliter les recherches, classer ces insectes
par patries; ayant reconnu depuis que plusieurs se retrouvent à
la fois dans divers pays, je n’ai pu suivre à la lettre cette méthode.
ESSAI MONOGRAPHIQUE, ETC. 103
En effet, le M. stigmaticus, du Mexique, est aussi propre au
Brésil, le M. aquilinus, de Cayenne, habite aussi le Brésil.
Quant au M. insignis, que je place provisoirement dans ce genre,
je le possède de la Nouvelle-Grenade; dans la collection de M. de
Mniszech, il est indiqué du Mexique, et deux variétés remarquables
de Venezuela appartiennent à M. Sallé.
Les caractères généraux de ce genre consistent dans la longueur
du rostre qui est glabre, arqué, uni- ou multicaréné à la base, et
dans la longueur des pattes antérieures des mâles; les cuisses et les
jambes sont d’égale longueur, les premières sont toutes armées à
l’intérieur d’un éperon plus ou moins large, long et aigu, et les
secondes sont arquées et quelquefois renflées et cambrées vers le
sommet, leurs tarses offrent des franges à longs poils.
Les genoux des pattes postérieures des mâles dépassent toujours
les élytres; chez les femelles, les genoux les dépassent le plus
souvent ou sont d’égale étendue, comme chez : M. clavipes, bisi-
gnatus, amazonus, aquilinus et stigmalicus, femelles.
Lacordaire a placé ce genre entre Pezichus Waterh. et Mero-
psilus Gemminger (Psilomerus Fahræus).
D'après les lobes prothoraciques qui recouvrent en partie les
yeux, ce genre doit avoir des mœurs nocturnes, ou du moins
crépusculaires.
; ANTILLES.
1. Macromerus lanipes. O1. Oblongo-ovatus, ater, thorace
profunde sat crebre rugoso-punctato; carinula longitudinali abbre-
viata notato, maculis tribus baseos lineaque apicali retrorsum flexa,
niveo-squamosis, ornato; elytris niveo-fasciatis et maculatis; pro-
funde punctato-striatis, interstitiis convexis, granulatis; pedibus
anticis longis, femoribus omnibus dentatis.
Long. Of 15, lat. 7 mill.
— Q10, — 5 mill.
Rhynchænus lanipes, O1. Encycl. méth., V. 506.
Ent. V, 83, p. 169, pl. 11, fig. 130.
Curculio chimaris, Fab. Syst., Ent. p. 424.
Herbst. Kæf, VI, 209, t. 74, f. 9 ©.
Rhynchænus chimaridis, Fab. Syst. EL. 2, 462.
Bhn. in Sch. IV, 1, 184. :
Mac. longimanus, Dej. Cat. 2, p. 294,
Ins. Santa-Lucia et Guadulpia. 4 ex.
2. Macromerus clavipes. Boh. Rhombicus, niger, squamulis
cervinis atrisque variegatus ; thorace profunde remote punctato,
carinato, utrinque vitta pallida notato; elytris profunde punctato-
104 ESSAI MONOGRAPHIQUE
striatis, interstitiis subelevatis, granulatis, macula supra-humerali
fasciaque postica, dilute ochraceo-squamosis, decoratis.
9 Pedibus anticis longissimis.
d' Long. 14, lat. 7.
© Long. 9, lat. 4 1/2. Ins. Cuba. 3 ex.
Macrom. clavipes, Bhn. in Sch. IV, 1, p. 185.
Dej. Cat. 3, p. 319.
Brachiatus KI. Dei. Cat.
3. Macromerus Lherminieri. Boh. Subovatus, niger, squa-
mulis silaceis adspersus; rostro basi carinato, utrinque striolato-
punctato; thorace antice subito angustato, medio carinato, dorso
antico lateribusque remote granuloso : elytris fascia postica trans-
versa Communi, ramulum latum posterius emittente, dense silaceo-
squamosa, ornatis, anterius profunde remote, posterius subtiliter
punctato-striatis, interstitiis granulatis ©.
M. Lherminieri, Bhn in Sch. IV, 1, p. 186.
Ins. Guadulpia.
Long. 12, lat. 6, mill. Typus in Mus. auctoris.
MEXIQUE.
4. Macromerus stigmaticus. Boh. Subrhombicus, læte
cervino-squamosus; rostro arcuato, basi carinato; thorace anterius
subito angustato, lateribus posterius fere recto, remote granulato,
medio carinula valde abbreviata instructo; elytris dorso subim-
pressis, obtuse quadrituberculatis, pone medium plaga transversa,
atra, decoratis, parum profunde punctato-striatis,interstitiis remote
granulatis ; tibiis anticis medio reflexis, apicem versus crassioribus.
O'Q. Mexico. Typus. M. stigmaticus, Bhn in Sch., IV, p. 188.
Long. 11-12, lat. 5-5 1/4 mill. ex Mus. auctoris. Mus. Sallé. 2 ex.
La femelle est un peu élargie et les cuisses postérieures dépassent
seulement d’un mill. et demi le corps.
Cette espèce se retrouve au Brésil.
Long. 7-9, lat. 4 1/2-5 mill.
o. Macromerus succinctus, nov. sp. Ovalis, squamosus,
brunneo-fuscus, nigro-varius, prothorace vittis 2? obliquis (aliquoties
antice junctis), elytrorum macula humerali postice angulata, fas-
ciaque transversali postica, albis.
Rostro dense punctulato, antice subcarinato, antennis (clava fusca)
oculisque (ochraceo-limbatis) nigris; capite vage punctato; protho-
race nigro, vage tuberculato, carina longitudinali integra, postice
depresso, ibique punctato ; scutello rotundato, albo; elytris fusco-
rubidis, nigro-variis, punctato-striatis, striis ultra medium minute
punctatis, hine inde nigro-tuberculatis; pectore squamulis griseis et
DU GENRE MACROMERUS. 105
albidis tecto, punctato, punctis albo-pupillatis, abdomine nigro,
squimulis griseis minutis et brevibus; pedibus nigris, anticis in
mare longissimis, femoribus calcaratis, tibiis punctulatis, rugosis,
apice curvatis et crassis, tarsis anticis dense et longe flavo-lanatis.
Long. C‘ 17, lat. 7 1/4 mill.
— OQ 8, — 41/4 mill.
Mexico ad. Guex missus. Mus. Sallé. 4 ex.
GUYANE FRANÇAISE.
Corps étroit, pattes fort longues.
6. Macromerus innoxius, Herbst. Subrhombicus, niger,
squamulis silaceis adspersus ; rostro tenui, ferrugineo, basi carinato;
thorace rugulis transversis sub-remotis obsito, medio obsolete
carinato, guttulis dense læte silaceo-squamosis decorato; scutello
silaceo-squamoso ; elytris mediocriter punctato-striatis, interstitiis
transversim rugosis et granulatis, parce sulphureo-guttatis; femo-
ribus incrassatis, valide dentatis.
Long. OC‘ 14 1/4, lat. 6 3/4 mill.
— -OQILIR, — 5 L2 mill.
Cayenna. 3 ex. |
Curculio innoxius, Herbst. Kæf. VI, p, 146, tab. 70, f. 1.
A1. innocuus, Bhn in Sch., IV, 1, p. 189. Dej. Cat. 2, p. 194.
Cryptorhynchus adspersus. Dej. Cat. 1, p. 55.
7. Macromerus graillipes, Bhn. Subrhombicus, niger, squa-
mulis atris cervinisque variegatus, antennis dilute ferrugineis ;
rostro tenui, valde arcuato, basi carinato, fusco-ferrugineo; thorace
subconico, remote granulato ; elytris dorso depressis, remote medio-
eriter punctato-striatis, interstitiis sub-convexis, basi remote gra-
nulais; pedibus omnibus elongatis, femoribus calcaratis.
Long. G° 19, lat. 5 mill.
— © 101/2, — 4 mill.
Cayenna. 5 ex.
M. grallipes, Bhn in Sch. IV, 1, p. 187.
8. Macromerus aquilinus, Bhn.Subrhombeus, niger, opacus,
parce griseo-Squamosus; rostro basi striolato-rugoso; thorace antice
subito angustato, lateribus versus basin subrecto, sat crebre punc-
tato, remote granulato, medio carinato ; elytris profunde punctato-
striatis, interstitiis angustis, subconvexis, rugulosis et obsolete
granulatis; femoribus acute spinosis, tibiis anticis longe et dense
nigro-hirsutis Œ.
O' Long. 13, lat. 5 2/3 mill.
Q — 8, — 41/2 mill.
106 ESSAI MONOGRAPHIQUE
Cayenna, Brasilia; a D. A. Deyrolle oblatus.
M. aquilinus, Bhn in Sch. IV, 1, p. 190.
9. Macromerus discicollis. Nov. sp. Validus, squamosus,
griseus, rostro (basi usque versus medium carinato), antennis (clava
elongata fusca) oculisque nigris; capite griseo, antice fusco; protho-
race macula discoïdali rotundata postica holosericeo-fusca, antice
posticeque lateribus tubereulato, antice breviter carinato; scutello
oblongo, albo; elytris usque ad medium fortiter atque rotunde
punctato-striatis, basi griseis, dein late brunneis, in dimidio postico,
minute punctato-striatis cervinis,; pectore griseo, punctis ocellatis
planis, abdomine nigro, squamulis brevibus, elongatis, albis; pedibus
griseis, longis, femoribus omnibus calcaratis; tarsis anticis breviter
fulvo-cirrosis. G'
Long. 14, lat. 6 1/2 mill.
Cayenna, a D. Ecoffet missus.
10. Macromerus similis. Nov. sp. M. discicolli valde affinis,
sed minor, rostro (basi multicarinato) oculisque nigris, cervino
marginatis, antennis ferrugineis, clava elongata fusca; capite
cinereo-fusco-variegato, antice tuberculato, carinula breve signato ;
prothorace pallide fusco, macula discoidali rotundata postica, holo-
sericeo-brunnea, antice et lateribus minute tuberculato, antice bre-
viter carinato; scutello rotundato, albido; elytris usque ultra
medium fortiter rotunde striato-punetatis, brunneis, in disco infra
scutellum cinereis, in parte postica vix distincte punctato-striatis,
ultra medium fascia lata albidula, quarta parte apicali brunnea, fla-
vido terminata; pectore griseo, punctis ocellatis planis signato;
abdomine nigro, squamulis brevibus, griseis et minutis dense tecto,
pedibus griseis, sat validis femoribus,omnibus calcaratis, tibiis pos-
ticis extus serratis. ©
Long. 11, lat. 5 1/2 mill.
Patria, ignota, a D. Géhin donatus.
Cetinsecte a tellement de points de ressemblance avec le M. disci-
collis, que je pencherais à le réunir à cette espèce; la trompe
distinctement multicarénée et la bande bien tranchée des élytres
m'ont décidé à le décrire.
Corps épais, ovalaire.
11. Macromerus Gehini. Nov. sp. Validus, ovalis, squamosus,
griseus, rostro (basi multicarinato) et oculis (rubido marginatis)
nigris, antennis nigris, nitidis, elava elongata fusca ; capite lurido-
fusco, asperato, carinula antica; prothorace in utroque latere
cinereo, punctis scabris densis tecto, macula discoidali rotundata
brunneo-holosericea, antice breviter carinato ; scutello albo; elytris
DU GENRE MACROMERUS. 107
ultra medium fortiter punctato-striatis, punctis fere quadratis,
basi griseis, medio fasciato-brunneis, in dimidio postico, minute
punctato-striatis cervinis, fusco subfasciatis; pectore lurido, punctis
ocellatis planis, abdomine squamulis minutissimis luridis adsperso ;
pedibus validis cervinis, femoribus punctatis, calcaratis. Q
Long. 11, 13, lat. 5-6 mill.
Cayenna, Mus. Lacordaire, 2 ex.
12. Macromerus pupillatus. Nov. sp. Oblongus, validus,
griseo-obscuroque varius, rostro (inter oculos squamoso, carinato
et foveato) oculisque nigris, antennis nigris; capite anguste
sulcato; prothorace basi biarcuato, transversim sulcato, griseo,
punctis nigris inæqualiter impressis, carina longitudinali, antice
abbreviata, postice depressa; scutello rotundato; elytris punctato-
striatis, punctis albo-pupillatis, griseis ; obscuro-nebulosis, fasciam
obsoletam albam ultra medium efficiente, interstitiis alternis et
præsertim versus suturam et in apice elevatis; corpore infra squa-
mulis luridis, punctis pectoralibus planis ocellatis; pedibus validis,
anticis elongatis, femoribus calcaratis, tibiis anticis distortis.
Long. 14 1/2, lat. 5 1/2 mill.
À D. Broussais acceptus.
PARA.
Corps assez élroil, pattes allongées.
135. Macromerus angustatus.Nov.sp. Elongatus, squamosus,
fuscus, griseo-mixtus, rostro nitido, basi carinato-squamoso, ocu-
lisque nigris, antennis ferrugineis, clava fusca; capite parvo, squa-
moso, vage tuberculato; prothorace basi biarcuato, transversim
sulcato, griseo, punctis nigris subrugatis et impressis, carina lon-
gitudinali in basi alba; scutello albo; elytris foveato-striatis, punc-
tis subquadratis, griseo clathratis, ante apicem obsolete et anguste
griseo-unifasciatis, interstitiis carinatis, corpore infra griseo-
squamoso, nigro-punctato,; pedibus sat elongatis, femoribus acute
calcaratis, tarsis anticis in mare minute pilosis, flavidis, latis. SG Q
Long. 7, lat. 4.
A D. Depuiset impetratus.
AMAZONE.
Corps ovalaire; patles antérieures longues, postérieures modé-
rément allongées.
14. Macromerus amazonus. Nov. sp. Ovalis, squamosus,
fusco-obscurus, griseo-mixtus, rostro basi carinato, oculisque nigris,
108 ESSAI MONOGRAPHIQUE
antennis ferrugineis, clava ovali fusca; capite convexo, pallide
fusco, squamulis minutis albis irrorato, parce granuloso ; protho-
race obscuro, grosse punctato, lineola tranversali in medio, lineis
duabus basalibus griseis juncta, carina longitudinali antice abbre-
viata; scutello elongato albo; elytris usque ultra medium fortiter
punctato-striatis, postice minutius punctato-striatis, obscuris, gri-
seo parce variegatis, ante apicem apiceque griseo-unifasciatis, inter-
stitiis tertio et quinto elevatis; corpore infra squamulis umbrinis
et griseis tecto, pedibus validis piceis, squamulis piliformibus griseis
femoribus acute calcaratis, tarsis anticis in mare planis, late-
ribus pallide cirratis.
Long. 12, lat. 6 mill.
Amazona, a D. Stevens emptus.
BRÉSIL.
15. Macromerus crinitarsis. Germ. Pedibus anticis longis-
simis, tibiis serratis, fuscus, coleopteris fascia postica fulva, tarsis
aureo-villosis.
Poecilma crinilarse. Germar, Sp. p. 252, 384.
Cryptlorhynchus — Sturm Cat. 1826, p. 128.
Macromerus — Dej. Cat. 2 ed. p. 294.
Cryplorhynchus macropus. Dej. Cat. led. p. 85.
Macromerus crinitarsus. Bhn. in Sch. IV, 1 p. 184.
Rio Janeiro.
Var. griseus. Elytris nigro-irroratis, fascia postica albida.
Santa Catharina, Brasiliæ.
Long. GC 15, lat. 7 mill.
— OQIll. — 41/2.
16. Macromerus collaris. Nov. sp. Oblongus, squamosus,
obscuro-fuscus, rostro, basi carinato, oculisque (albido cinetis)
nigris; capite convexo, fusco, squamulis aureis variegato, fovea
elongata supra oculos; prothorace sat fortiter punctato, punctis
satirregulariter dispositis, fusco, vittis duabus latis, obliquis cervi-
nis, Carina longitudinali integra, antice cervino-limbata; scutello
rotundato albido; elytris fusco-obseuris, nigro cinereoque varie-
gatis, usque ultra medium fortiter punctato-striatis, punctis fere
quadratis, interstitiis tribus externis in apice elevatis; corpore
infra nigro, ochraceo-maculato; pedibus nigris, anticis longissimis;
femoribus annule ochrâceo notatis, calcaratis; tarsis vix pilo-
sis. Of
Long. 13, lat. 5 1/2 mill.
Brasilia, ex Mus Lacordaire.
DU GENRE MACROMERUS. 109
NOUVELLE GRENADE.
Corps allongé, assez étroit.
17. Macromerus leuconotus. Bhn. Subrhombeus, niger,
squamulis albidis parce adspersus; rostro tenui, valde arcuato, basi
rugoso-punctato, extrorsum obsolete punctulato, thorace anterius
angustato, lateribus recto, confertim rugoso-punctato, argute
carinato; elytris dorso depressis, profunde punctato-striatis, inter-
stitiis angustis, carinatis, granulatis; femoribus anticis acute, poste-
rioribus breviter dentatis.
Macromerus leuconotus, Bhn in Sch. VIT, p. 357.
Nov. Granata, Bogota. Typus auctoris GQ
Long, O‘12, lat. 43/4 mill.
— O11,— 41/2 mil.
18. Macromerus bisignatus. Nov. sp. Validus, ovalis, squa-
mosus, fuscus, griseo-flavoque parce varius; rostro (basi tricari-
nato) oculisque (ochraceo marginatis) nigris; antennis ferrugineis,
clava ovata, triarticulata, fusca; capite convexo, antice ruge punc-
tato; protaorace minute tuberculato, maculis duabus basalibus
rotundatis, glabris, antice vage punctatis, carina longitudinali
integra, in utroque foveato-punctato, maculis tribus basalibus albi-
dis; scutello rotundato albo; elytris punctato-striatis, punctis
albo-notatis, macula lata dorsali postica et altera ante apicem
ochraceis, interstitiis rotunde elevatis; corpore infra nigro, squa-
mulis brevibus leucophæis dense tecto; pedibus nigro-piceis,
rugatis, femoribus minute calcaratis, apice ochraceis, tarsis ru-
tilis. ©
Long. 14, lat. 7 mill.
Nova Granata Bogota. À D. Eebas missus. Typus auctoris.
Chez cette espèce et ce sexe les genoux postérieurs dépassent à
peine l'extrémité des élytres.
19. Macromerus”? insignis. Nov. sp. Elongatus, veloblongus,
squamosus, griseus, nigro-punctatus et tuberculatus ; in prothorace
vittis duabus, in elytris macula infra basin in medio, fasciis ue
duabus nigris; dimidio postico elytrorum albo. Rostro punctulato,
basi multicarinato, antennis (clava ovata, apice fusca) oculisque
(albo-cinctis) nigris ; capite convexo, cinereo-strigoso, vitta longi-
tudinali alba medio sulcata, inter oculos foveola elongata impresso;
prothorace subtriangulari, griseo, lineis duabus nigris, apice atte-
nuatis, signato, tuberculis parvis, passim dispersis nigris, carina
longitudinali nigra, basi alba; scutello oblongo albo; elytris usque
ultra medium rotunde atque sat fortiter punctato-striatis, punctis
110 ESSAI MONOGRAPHIQUE
nigris albo-pupillatis; griseis, in utroque macula basali fasciaque
media, externe abbreviata, nigris; dimidio externo minute seriatim
punctato, albido, ante apicem fasciola transversa nigro-obscura,
medio interrupta, callo rotundato albo; corpore infra nigro, in pec-
tore dense leucophæo-squamoso; pedibus sat elongatis, piceis,
squamulis piliformibus tectis, femoribus breviter calcaratis, tarsis
anticis fulvis, lateribus brevissime setosis.
Long. 13-14, lat. 5 1/2-8 mill.
Nova Granata. Bogota. Typus auctoris. Mexico, Mus. Mniszech.
La collection de M. Aug. Sallé renferme 2 exemplaires Q de
Venezuela de forme plus large, de couleur plus foncée, ayant deux
taches basales plus allongées, noires, et la bande dorsale anguleuse
sur la suture.
C’est avec doute que je classe cette espèce dans ce genre.
Corps subovalaire, atlénué à ses extrémités.
20. Macromerus bifasciatus. Nov. sp. Ovalis, squamosus,
fusco-rubidus, nigro-punctatus, elytrorum fasciis duabus albidis.
Rostro basi tricarinato, antennis (clava ovata fusca) oculisque
(ochraceo-cinctis) nigris; capite convexo, punctato et tuberculato,
nigro, squamulis tenuibus ochraceis tecto; intra oculos foveato;
prothorace basi modice biarcuato, transversim profunde sulcato,
nigro, ochraceo-variegato, punctis profundis impresso, carina lon-
gitudinali ochracea, antice elevata et abbreviata; scutello rotun-
dato; elytris punctato-striatis (punctis nigris, centro albis), nigris,
rubro-clathratis, albo-bifasciatis (fascia basali et secunda ultra
medium) insterstitiis elevatis;, corpore infra nigro, squamulis leu-
cophæis dense tecto, pectore punctis sat majoribus nigris, albo-
pupillatis signato; pedibus anticis longissimis, femoribus omnibus
minute calcaratis, tibiis anticis distortis, apice clavatis, intusque
serratis; tarsis anticis maris cirratis albis, feminæ supra albo-hir-
sutis. G'Q
Long. 13, lat. 5 1/2-5 3/4 mill.
Venezuela. In Mus. D. A Sallé.
21. Macromerus subauratus. Nov. sp. Elongato-oblongus,
squamulis flavo-aureis dense vestitus, nigro-punctatus et tubercu-
latus, rostro basi carinato (lateribus ochraceo, punctato et strio-
lato), oculisque (flavido marginatis) nigris, antennis nigro-ferrugi-
neis, scapo clavato, apice rubro, articulis funiculi pilosis, clavaovata
fusca ; capite convexo, strigoso, punctato, pilis brevibus aureis
tecto; prothorace basi modice biarcuato, medio, transversim sulcato,
subaurato, tuberculis nigris, aliquot antice punctis minutis impres-
sis, in mare antice breviter carinato, sed in femina carinam longi-
DU GENRE MACROMERUS. 111
tudinalem, in dorso maculas 4 nigras efficiente, scutello elongato
cinereo; elytris elongatis, punctato-striatis (punctis nigris, in
fundo albis), infra basin in medio tuberculis duobus, fasciaque inde-
terminata dorsali ultra medium, nigris; corpore infra ochraceo-
squamoso, nigro-punctato, sed in prothorace tuberculato; pedibus
nigris, anticis in mare longissimis, femoribus breviter calcaratis;
tibiis anticis curvatis, intus serratis, atque tarsis planis, rufo-cir-
ratis.
Long. G' 13, lat. 43/4 mill.
— @10, — 33/4 mill.
America mer. ExMus. Mniszech descriptus.
22. Macromerus Bolivianus. Nov. sp. Ovatus, supra dense
squamosus, fuscus; rostro (basi squamoso, tricarinato) oculisque,
(rubro-marginatis) nigris; antennis ferrugineis, clava ovata fusca ;
capite convexo, fortiter punctato; prothorace nigro, lineis nervu-
lisque ferrugineis profunde punctato, carina longitudinali integra ;
scutello rotundato albo; elytris fortiter punctato-striatis, in dimi-
dio antico minute albo-pupillatis, fasciola humerali angusta et
altera indeterminata, ultra medium albido-ochraceis, interstitiis
elevatis, serie granulatis; corpore infra pedibusque piceis, tenue
flavido-squamosis; femoribus minute, sed acute calcaratis, tibiis
anticis medio crassiusculis; tarsis anticis dense et longe flavo-cir-
ratis. C
Long. 11, larg. 5 1/2 mill.
Bolivia. Typus auctoris a D. Cuming impetratus. Mus. auct.
23. Macromerus numenius. Er. Oblongo-ovatus, niger,
cervino-squamulosus, prothorace profunde punctato, medio cari-
nato, utrinque vitta albida, sæpius obsoleta; elytris punctato-
striatis, interstitiis asperato-tuberculatis, macula basali fasciaque
maculari pone medium albidis; femoribus omnibus obtuse dentatis.
Long. 4 1/2-6 mill.
Mas pedibus anticis elongatis, tibiis apice incrassatis. Erichson
in Wiegm. Arch., 1847, pag. 133. Hab. Peru.
G' Mus. auct., a D. Jekel oblatus.
LISE OF AQUATIC COLEOPTERA
COLLECTED BY M. CAMILLE VAN VOLXEM
IN PORTUGAL & MAROCCO
DAVID SHARP M. B.
— SÉANCE DU 1°" SEPTEMBRE 1877 —
DYTISCIDÆ.
1. Pelobius Hermanni Fab. Portugal.
2. Oxynoptilus cuspidatus Kunze. Tanger.
: Hyphydrus ovatus Lin. Portugal.
— variegatus Aubé. Portugal. Tanger.
: Hydroporus hicarinatus Ciairv. Portugal. Tanger.
6. — geminus Fab. Carregado.
re — Goudoti Cast. Portugal, Tanger.
8. — parallelogrammus Ahrens. Portugal.
9. _ confluens Fab. Portugal.
10. _- duodecimpustulatus. L. Tanger.
11. — canaliculatus Lac. Madrid, Coimbra.
12. — Ceresyi Aubé. Portimao.
13. _ carinatus Aubé. Guadarrama.
14. — moœæstus Fairm. Coimbra.
D. — flavipes OI. Portugal, Portimao. Tanger.
16. — varius Aube. Villa real, Portimao, Caldas
de Monchique, Carregado.
LF — lineatus de Geer. Portugal.
18. = vicinus Aubé. Portugal,
19. — formosus Aubé. Portugal.
20. — lepidus 91. Villa real, Portimao. Monchique.
21. _ erythrocephalus Lin. Portugal.
A — piceus Steph. Portugal.
83. — obscurus Sturm. Portugal.
LIST OF AQUATIC COLEOPTERA. 113
24. — lituratus Fab. Carregado. Villa real. *
2). —- pubescens Gyll. Portimao, Foya, Villareal.
26. — decipiens n. sp. Ovalis, crebrius evidenter
pubescens, sal nitidus, niger, elytris fusco-nigris, basi signaturis
testaceis, pedibus rufis, antennis fusco-lestaceis, basi testaceo:
elytris crebrius subliliter, sed evidenter, punctatis; coxis poste-
rioribus crebrius sat fortiler punctatis; abdomine dense sed
subobsolele punctato, fere opaco. Long. 3 1/2 — 33/4 mm.
This species is very closely allied to Hydroporus analis Aubé,
but is more elongate and the colour of the upper surface is less
variegate, the testaceous marks on the elytra being limited to their
base; the 3" joint of the front tarsus is very small, and by this the
species may be distinguished from Dytiscus planus Fab., to some
varieties of which it has much resemblance ; the dense sculpture
of the ventral segments distinguishes it readily from Æyphydrus
pubescens Gyll. I have seen but few individuals and notice no
sexual distinctions.
Found by Camille van Volxem at Monchique, and by myself in
the Guadarrama.
27. Hydroporus Bonnairii Farm. Villa real, 15, 6, 71.
28. Laccophilus interruptus Aubé. Portugal, Monchique.
29. — testaceus Aubé. Villa real, Portimao,
Carregado.
30. Noterus sparsus Aubé. Portugal.
ol. —— crassicornis Aube. Portugal.
32. Hydrocanthus notula Er. langer.
33. Liopterus agilis Fab. Portugal.
34. Agabus brunneus Fab. Villa real, Monchique, Carre-
gado.
J9. — bipustulatus Lin. Cintra, Carregado, Coimbra
Monchique, Tanger.
36. — didymus OI. Villa real, Carregado.
91. — bipunctatus Fab. Villa real.
38. — n. Sp.? As ] have not yet critically studied all the
European species of À gabus, I leave without name for the present,
what I believe to be an undescribed species, found by M. van
Volxem at Monchique. I have found the same species in the Gua-
darrama and at Reynosa.
39. Agabus nitidus Fab. Santa Olalla.
40. Colymbetes collaris Payk. Portugal.
4]. —- fuscus Lin. Portugal, Tanger.
42. — coriaceus Cast. Monchique, Foya.
114 LIST
43. Hydaticus bilineatus de Geer. Portugal.
44, — Leander Rossi. Tanger.
45. Cybister Rœselii Fab. Tanger.
46, Dytiscus pisanus Cast. Madrid, Tanger.
47. — circumflexus. Tanger.
HALIPLIDÆ.
1. Cnemidotus rotundatus Aubé. Portugal.
2. Haliplus lineatocollis Marsh. Carregado, Coimbra, Mon-
chique, Villa real.
GYRINIDÆ.
. Gyrinus urinator Ill. Monchique, Villa real, Cintra.
à — Dejeani Brullé. Villa real, Tanger.
Ut strigosus Aubé. Alte.
TT —
HYDROPHILIDÆ.
. Hydrophilus pistaceus Cast. Coimbra.
Hydrobius convexus Brullé. Tanger.
. Philhydrus melanocephalus OI. var. Rio Tinto.
— maritimus Thoms.
. Helochares lividus Forst. Coimbra.
. Anacæna globulus Payk. Mônchique, Carregado.
7. Hydrobius æneus Germ. var.? (Paracymus Thoms.)
Portimao, Lagos. Under the name of Iydrobius Ͼneus, there
exist in collections two or three distinct species, (vide Redten-
bacher Faun. Aust. 2" ed. p. 104) of which the synonymy will be
very difficult to unravel; the one found by M. van Volxem is
perhaps the I. punctulatus Sturm, which is perhaps erroneously
considered a synonym of /1. æneus.
8. Limnebius papposus Muls. Portugal.
O OÙ HR © D
9. — nitidus Marsh. Carregado.
10. Laccobius nigriceps Th. Carregado, Monchique, Villa
real.
11: — viridiceps Rott. Portugal, Villa real.
12. Berosus spinosus Stev. Portimao.
13. — affinis Brullé. Portugal, Tanger.
14. Helophorus aquaticus Lin. Carregado.
15. — frigidus Graells, Escorial.
OF AQUATIC COLEOPTERA. 15
16. — glacialis Villa, var. Portugal.
145 — griseus Herbst. Carregado, Coimbra.
18. Hydræna gracilis Germ. Monchique.
19. Octhebius corrugatus Rosenh. Portimao. Six individuals
of a remarkable little Oc{hebius found by M. van Volxem at this
locality agree well with Rosenhauer”’s description, except that they
have the elytra of a testaceous colour, while Rosenhauer says in
corrugatus the elytra are dark brassy.
20. Octhebius Volxemii n. sp. Oblonqus, niger, parcius bre-
vilerque albido-pubescens, supra capile thoraceque aureo-æneis,
elytris œneis; capile nitido, sublævi, vertice bifoveolato ; protho-
race transverso, poslerius angustato, sed lateribus membrana
pellucida auctis, nitido, fere impunctalo, medio canaliculalo,
foveis subobsoletis notato ; elytris dense, obsolele, irrequlariterque
punclalis; antennis, palpis, pedibusque testaceis. Long. 2 mm.
This species is allied to O0. æratus Steph., but differs therefrom in
colour, and in the sculpture of the elytra, for these, instead of bea-
ring a few rows of fine obsolete punctures, are covered with
densely placed, indistinct punctures, which are not arranged in
distinct series. In other respects the two species are very similar.
Portimao and Lagos.
21. Cyclonotum hispanicum Küst. Madrid, Villa real,
Coimbra.
BR: — orbiculare Fabr. Portugal.
23. Sphæridium scarabæoides Lin. Caldas.
24. CGercyon obsoletum Gyll. Mafra.
R9. — melanocephalum Lin. Santa Olalla.
AQUATIG COLEOPTERA
COLLECTED BY M. CAMILLE VAN VOLXEM
IN BRAZIL
DAVID SHARP M. B.
— SÉANCE DU 1‘ SEPTEMBRE 1877 —
1. Cybister lævigatus (O1) Aubé. M. C. van Volxem has
found a large number of individuals of this variable species at
Santa Cruz, 10 to 17 oct. 1872; they are a variety in which the
female has only some short, deep, linear marks on the elytra about
the shoulders; the specimens shew a little, but only a little varia-
tion as to the extent of these marks.
2. Cybister n. sp. M. C. van Volxem found at Santa Cruz
five individuals of a Cybister similar in size and form to C. cos-
talis, but the female has the elytra quite smooth. It is possibly a
new species, but as [ am at present engaged in revising the
family, and as the species of Dytiscidæ are very difficult to make
out, it will be better to leave the point undetermined for a little.
3. Acilius circumscriptus (Aubé) var. (Thermoneclus sub-
fasciatus Dej.) Rio de Janeiro, Santa Cruz, 10 to 17-10-72.
4. Acilius succinctus Aubé. Entre Rios, Santa Cruz, 10 to
17-10-72.
5. Acilius margineguttatus Aubé, Santa Cruz 10 to 17-
10-72.
6. Acilius incisus Aubé, var. Three individuals from Santa
Cruz must at present be referred to this species, which according
to Aubé is an excessively variable one. .
7. Colymbetes ïrroratus (Brullé) Aubé. Buenos Ayres.
8. Colymbetes calidus (Fab.) Aubë. Santa Cruz, Rio Janeiro,
Entre Rios.
AQUATIC COLEOPTERA. 117
9. Laccophilus cayennensis Aubé. Entre Rios, Santa Cruz.
M. van Volxem's specimens represent two varieties, one agreeing
with the type in Dejean’s collection mentioned by Aubé, while
the other is almost without marks on the upper surface.
10. Hydrocanthus lævigatus (Brullé) Aubé. Santa Cruz, a
single individual.
11. Hydrocanthus sp. ? A single individual of a Hydrocanthus
found at Entre Rios, differs from any species as yet known to me,
and is perhaps a new species.
12. Coptotomma argentina Reiche. Buenos Ayres, a single
individual.
13. Celina aculeata Aubé. Santa Cruz, 10 to 17. 10. 72, a
single individual.
14. Hyphydrus n. sp. À single specimen from Santa Cruz
agrees with specimens I have received from Rio Janeiro: the spe-
cies will be described in my Revision of the family.
15. Vatellus lentus Dej. Santa Cruz.
GYRINIDÆ.
1. Enhydrus sulcatus Wied. Botafogo, a single indivi-
dual.
2. Gyretes dorsalis Aubé. Santa Cruz.
d. — cinctus Germ. Rio Janeiro, one individual.
4. Gyrinus apicalis n. sp. Ovatus, convexus, haud elongatus,
sat latus, supra œneo-chalybeus, marginibus æneis ; sublus fer-
rugineus, prothoracis, elytrorum lateribus pedibusque testaceis ;
elytris ad latera subtililer strialo-punctalis, interne lævigatis,
angulis externis rotundatis, margine apicali marginatlo. Long.
9 mm. lat. 2 2/3 mm.
Above of a steel colour strongly tinctured with brassy; this
æneous tinge is very conspicuous at the sides of the elytra, so that
there there is no appearance of the steel {colour ; the elytra at the
sides bear rows of fine punctures, of which even the external ones
become obsolete before the apex, and the seventh row from the
outer margin is represented only by a few very fine punctures at
the base, inwards from this the punctures have quite disappeared ;
the outer apical angle is quite rounded, and the raised lateral
margin of the elytra, is continued round the apex to the sutural
angle, which is also rounded, but less broadly so than the outer
angle. The species is allied to Gyrinus gibbus Aubé.
Found by M. C. van Volxem at Santa Cruz, 10-17. 7.72. Some
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. 8
118 AQUATIC COLEOPTERA.
specimens found by M. C. van Volxem at Rio Janeiro probably
belong to the same species as the Santa Cruz individuals, but they
are in such à condition of decay, that they cannot be properly
examined. Specimens from Entre Rios, and Porto Novo do
Cunha, are rather broader, have the upper surface more comple-
tely covered with the brassy tinge, and the punctures on the elytra
are a little finer; but these specimens I cannot consider to be a spe-
cies distinct from the Santa Cruz one. I have two or three other
closely allied species from South America in my own collection.
The species is easily distinguished from G. ovatus Aubè by the
completely rounded outer hind angle of the elytra.
9. Gyrinus ovatus Aubé. Three specimens from Santa Cruz
seem to be small individuals of this species.
6. Gyrinus derasus n. sp. Ovatus, sat conveæus, latus, haud
elongatus, supra versus lalera olivaceo-æneus, versus suturam
nigro-chalybescens, sutura ænea; subtus niger, elytrorum mar-
gine nigro-æneo, pedibus piceis ; elytris margine explanato lato,
angulo externo obluso, minus rotundato, apice haud marginato;
versus lalera seriebus punclorum obsoletis. Long. 6 3/4 mm.
lat. 3 3/4 mm.
This species is closely allied to Gyrinus chalybeus (Perty) Aubé,
but will be easily distinguished by the above diagnosis.
M. C. van Volxem found four individuals of this species at Bar-
bacena.
HYDROPHILIDÆ.
1. Hydrophilus ater Fab. Santa Cruz 10 to 17. 10. 72.
2. Tropisternus collaris (Fab.) Cast. Rio Janeiro, Santa
Cruz : a considerable series shews much variation in the extent
of the metallic mark of the thorax, and less as to the lines of the
elytra. M. van Volxem found a very remarkable form at Buenos
Ayres, in which these marks are very much reduced in extent,
as this form also shews some other differences, it is highly pro-
bable that it is a different species, but the difficulties in determi-
ning the species of Tropisternus are so very great, that it would
be difficult to decide such a point.
3. Tropisternus lateralis Fab. (Æydrophilus.) Buenos
Ayres, Santa Cruz, Rio Janeiro. In the case of this species, and
also in others of the genus, I find extreme difficulty in guessing
whether the different forms existing in collections form numerous
species or only a few highly variable ones. M. van Volxem's spe-
cimens represent two or three varieties.
AQUATIC COLEOPTERA. 119
4. Tropisternus platensis Reiche. Buenos Ayres, Santa
Cruz.
5. Cyclonotum globulosum Muls. Buenos Ayres, a single
specimen.
6. Berosus truncatipennis Cast. Castelnau’s description (Hist.
nat. IT p. 56), applies pretty well to the male of a Berosus found in
abundance by M. van Volxem at Santa Cruz, but there are also
some other closely allied South American species to which it would
be equally applicable; the females in these species have the sutural
angle of the elytra, more acute than it is in the male. M. C. van
Volxem also found in the same locality two other species of Bero-
sus With the elytra not spined ; the species of the genus are nume-
rous in South America, and as descriptions have been made by seve-
ral authors without any common standard of comparison, it will
be very difficult to make out to what: species these descriptions
apply, until authentically named individuals can be procured for
comparison.
AQUATIG COLEOPTERA
COLLECTED BY M. J.-C. PURVES
IN ANTIGOA, DURING THE SUMMER OF 1872
DAVID SHARP M. B.
— SÉANCE DU 1° SEPTEMBRE 1877 —
DYTISCIDÆ.
1. Cybister Lherminieri Cast.
2. Cybister lævigatus OI.
3. Acilius circumscriptus (Latr.) Aubé. The specimens found
by M. Purves belong to two varieties, in one of which the female is
deeply, in the other only very slightly sculptured.
4. Acilius margineguttatus Aubé.
5. Laccophilus americanus Aubé.
6. Suphis cimicoides Aubé.
7. Hyphydrus n. sp. À widely distributed species belonging
like the other New World Æyphydri to a genus distinct from that
of the Old World species. The species found by M. Purves occurs
also in Mexico and will be described in my Revision of the family.
HALIPLIDÆ.
Haliplus robustus n. sp. Rotundalo-ovalis, posterius acuwmi-
nalus, ferrugineus, elytris minus distincte nigro-lineatis, et sub-
maculatis, seriatim punctatis, interstliliis parce punctatis. Long.
3-3 1/2 mm. lat. 1 2/3-2 1/4 mm.
Head rather paler than the thorax, yellow, sparingly punctured,
the eyes not very widely distant. Thorax much narrower than the
elytra, greatly narrowed towards the front, darkish yellow, with
an obscure fuscous spot on the middle of the front margin, and
AQUATIC COLEOPTERA. 121
with the base more or less infuscate, it is rather coarsely punctu-
red, the punctures across the middle being more sparing than at
the base and in front; there is no impressed stria. Elytra with the
shoulders prominent, of a dark testaceous or ferruginous colour
with the series of punctures placed in black, but not conspicuous
lines, and with still more indistinct black spots; the lines of
punctures becoming coarser towards the side, and the insterstices
are only very sparingly punctured; the sides of the epipleuræ
appear finely serrate. The prosternal process has the sides acutely
raised.
The species is very closely allied to Haliplus gravidus Aube,
but is not quite so broad nor so dark in colour, and not quite so
coarsely punctured.
GYRINIDÆ.
1. Dineutes metallicus Aubé. À large series of specimens
shews very little variation, except that between the sexes there is
much difference.
2. Gyretes morio Aubé. A single individual ©.
HYDROPHILIDÆ.
1. Hydrophilus insularis Cast.
2. Tropisternus corvinus Chev. A single individual appears
to differ but little from a Mexican species bearing this name in
collections.
3. Tropisternus lateralis Fab. (Hydrophilus.)
Besides the above, there are also in M. Purves’ collection four
species of Berosus, and a Philhydrus represented by single indivi-
duals, which I am unable to determine.
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COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE.
ANNÉE 1877.
Assemblée mensuelle du 6&G janvier 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOrs.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 décembre 1876
est approuvé.
Il est donné lecture du procès-verbal de l’assemblée générale
du 26 décembre 1876, qui est également provisoirement adopté.
Le Président annonce que le Conseil, dans sa séance du 3 jan-
vier, a continué dans leurs fonctions de vice-président, secrétaire
et trésorier : MM. Weinmann, Preudhomme de Borre et Fologne.
Dans la même séance, quatre nouveaux membres effectifs ont
été admis : M. Jules Bourgeois, membre de la Société Entomolo-
gique de France, à Rouen, présenté par MM. Preudhomme de
Borre et H. Donckier de Donceel ; M. Aug. Simson, à Hobart-
Town (Tasmanie), présenté par MM. Morton Allport et Preud-
homme de Borre ; M. le Dr Nilis, à Ixelles, et M. le Dr Manuel
Francisco d’Oliveira, à Rio de Janeiro, ces deux derniers présentés
par MM. Crick et Preudhomme de Borre.
Le Conseil, en vertu des décisions prises dans la dernière assem-
blée générale, a également admis un membre. associé : M. Jules
- Branquart, étudiant, à Bruxelles, présenté par MM. Donckier de
Donceel et Preudhomme de Borre.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. a
IT
MM. Roelofs et de Borre donnent lecture de leurs rapports sur
un mémoire de M.le Dr Chapuis : Espèces inédites de la Tribu
.des Hispides. L'assemblée vote l'impression de ce travail dans nos
Annales.
M. le Dr Chapuis adresse une deuxième partie de ce travail, qui
est soumise aux mêmes commissaires.
M. Lethierry adresse un mémoire : Relevé des. Hémiptères
recueillis en Portugal et en Espagne par M. Camille Van Volxem
en mai et juin 1871. MM. Pierret et de Borre sont désignés comme
rapporteurs.
M. Tournier adresse le manuscrit d’un Tableau synoptique des
espèces du genre Fœnus. MM. Puls et Tosquinet sont désignés pour
l’examiner.
M. Putzeys fait la communication suivante :
M. Miedel a pris cet été dans la Campine limbourgeoise Brady-
cellus placidus Gyll. Cet insecte, nouveau pour notre faune, était
très abondant.
M. Lichtenstein, à propos d’une communication faite dans une
séance antérieure par M. Bolivar, écrit pour maintenir que c’est
bien le Caloptenus 1talicus qui a exercé de grands ravages dans
certaines provinces d'Espagne cette année. Il joint à l’appui de sa
lettre des exemplaires de l’insecte. Ils sont, ainsi que la lettre,
remis pour examen à M. de Selys-Longchamps.
M. de Marseul adresse le travail suivant :
HISTÉRIDES RECUEILLIS PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM
DANS SES VOYAGES.
le Portugal et Tanger.
HoLoLEPTA Payk.
plana Fuessly, Mars. Fr. 53. 143. Portugal (6 exempl.).
PLATYSOoMA Leach.
depressum F.M. 271. Portugal (6 ex.).
oblongum Payk. M. 275. Bussaco (1 ex.).
angustatum Hoffm. M. 277. Mafra (5 ex.).
HiSTER L.
major L. M. 173. Portugal, Tanger, Casa-blanca, Cap Saint-Vin-
cent (9 ex..).
4-maculatus L. var. noire. M. 704. Portugal, Leiria, Foya (3 ex.).
amplicollis Er. M. 208. Portugal (4 ex.).
III
unicolor L. M. 261. Portugal (6 ex..).
cadaverinus Hoffm. M. 291. Portugal (1 ex.).
terricola Germ. M. 294. Portugal (1 ex.).
fimetarius Herbst M. 528. Portugal (3 ex.).
stercorarius Hoffm. M. 546. Portugal (4 ex.).
sinuatus Iig. M. 558. Faro, Foya, Portimao, Tavira (8 6x.).
bipunctatus Payk. M. 555. Tanger (1 ex.).
sordidus Aubé. M. (61) 117. Foya (4 ex.).
bimaculatus L. var. M. 583. Tavira (2 ex.).
12-striatus Schrank. M. 586. Portugal, Tavira (13 ex.).
corvinus Germ. M. 588. (1 ex.).
EPIERUS Er.
comptus Ulig. M. 699. Portugal (3 ex.).
PAROMALUS Er.
complanatus Ilig. M. 109. Portugal (1 ex..).
parallelipipedus Herbst. M. 116. Bussaco, Mafra (19 ex..).
SAPRINUS Er.
semipunctatus F. M. 377. Portugal, Tavira, Villa Real (69 ex..).
niger Mots. M. 222. Tavira (1 ex.).
nitidulus Payk. M. 402. Portugal, Tavira, Villa Real (48 ex.).
speculifer Latr. M. 411. Villa Real (1 ex.).
æneus F.M. 413. Portugal (3 ex..).
chalcites Nlig. M. 445. Villa Real, Tavira, Portimao (27 ex.)
rufipes Payk. M. 692. Tavira (1 ex..).
conjungens Payk. M. 694. Tavira (1 ex.).
rugifrons Payk. M. 721. Portimao (4 ex.).
dimidiatus Ilig. M. 730. Portimao (49 ex.).
2 Brésil et La Plata.
HoLoLEpTA Payk.
sublucida Mars. 149. Therezopolis (2 ex..).
HISTER L.
lissurus M. 275. Buenos-Ayres (1 ex.).
EPIERUS Er.
lucidutus Er. M. 695. Entrerios, Portonuevo (6 ex..).
bonariensis M. 429. Rio Janeiro, Buenos-Ayres (25 ex..).
connectens Payk. M. 432. Buenos-Ayres (2 ex.).
pavidus Er. M. 482. Buenos-Ayres (3 ex.).
M. F. Cornet, ingénieur et membre correspondant de l’Académie
Royale de Belgique, à Cuesmes, signale à la Société les ravages
très considérables causés cette année aux cultures de pois des
environs de Mons par le Bruchus pisi.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
IV
Assemblée mensuelle du 3 février 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOFS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 6 janvier est
approuvé.
Le Président annonce la perte regrettable que la Société vient de
faire de l’un de ses membres effectifs, le Révérend Père Auguste
Bellynck, de la Compagnie de Jésus, professeur de sciences natu-
relles au Collége Notre-Dame de la Paix, à Namur, où il est décédé
le 14 janvier dernier. M. Bellynck avait publié de fort bons
ouvrages didactiques sur la botanique et la zoologie, ainsi que plu-
sieurs travaux de mérite sur des sujets du domaine de ces deux
sciences.
Depuis la dernière séance, un nouveau membre effectif a été
admis : M. Félix-Léon Despret, à Ath, présenté par MM. Le Comte
et Preudhomme de Borre.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
MM. Roelofs et de Borre donnent lecture de leurs rapports sur
la deuxième partie du mémoire de M. Chapuis : Espèces inédites
de la Tribu des Hispides.
Conformément à leurs conclusions, l’assemblée vote l'impression
de ce travail dans les Annales.
M. Pierret donne lecture du rapport suivant sur un mémoire de
M. Lethierry :
» Je crois que ce travail mérite bien largement l'insertion dans
nos Annales, car non seulement M. Lethierry nous a donné la liste
de 198 espèces portugaises et espagnoles et de 64 prises à Tanger
par notre regretté membre, M. Cam. Van Volxem, mais il a décou-
vert parmi elles 5 nouvelles espèces, et même un genre nouveau
pour la faune européenne. Vous pourrez constater qu’en effet cette
nomenclature enrichit l’ordre des Hémiptères de deux nouvelles
Lygæides : Oxycarenus roseus et Bycanistes costalis, d’une nou-
velle Capside : Phylocoris miridioides, d’un nouveau Naucore, le
Naucoris angustior, genre dont on ne connaissait que deux espèces
européennes (Catalogue Puton, 1875), d’une nouvelle Naucoride,
constituant un genre nouveau pour l’Europe, le Borbocoris
Volxemi, et enfin d’une Fulgoride nouvelle : l’'Hysteropterum
maroccanuwm.
” Le travail que M. Lethierry nous a communiqué en fort peu de
temps contient, en outre, des notes très intéressantes, relatives
j V
à la rareté de certaines espèces et à la nouveauté de quelques
autres pour la faune de la Péninsule Ibérique. Je proposerai
donc, non seulement l'impression, dans nos Annales, du manuscrit
de M. Lethierry, mais des remercîments à son auteur. »
Ces conclusions, appuyées par M. de Borre, second commis-
saire, sont adoptées par l'assemblée, qui ordonne aussi l’impression
du rapport de M. Pierret.
Le Secrétaire donne lecture des rapports de MM. Puls et
Tosquinet, concluant à l'impression, le premier dans les Annales,
le second dans le Bulletin, du travail de M. Tournier : Tableau
synoptique des espèces du genre Fœnus.
M. Puls dit que l’auteur, à la suite des Fœnus Esenbeckhii
Westw. et dorsalis Westw., aurait pu encore mentionner le
F. erythrostomus Dahlb., de Suède (Dahlbom. Exercitationes
hymenopterologicæ. Part. VI, p.78. 1831).
Dans son rapport, M. Tosquinet reproche à l’auteur :
1° D’avoir établi deux espèces (/aticeps et opacus) sur une seule
femelle chacune ;
2° D’abuser des noms propres comme noms d’espèces (Goberti,
Frey?) ; car c’est un véritable abus que de donner à un insecte le
nom de celui à qui le hasard l’a fait trouver ;
3° De se servir, pour diviser les insectes en deux groupes, d’un
caractère (longueur relative de la tarière) qui ne se trouve que dans
un des sexes.
M. de Selys-Longchamps demande la parole pour combattre cette
dernière objection ; car, dit-il, on se verrait souvent dans l’impos-
sibilité de classer certains groupes d'insectes, si on devait exclure
les caractères qui n’appartiennent qu’à l’un des sexes. Il ne peut
dire si tel est le cas pour les espèces dont s’est occupé M. Tournier,
mais certainement il est en entomologie bien des cas où l’on se
trouve à regret forcé de faire comme lui.
Quant au reproche d'employer les noms propres, c’est une
question d'appréciation personnelle, où peut-être M. Tosquinet se
montre trop exclusif.
M. Putzeys prend.à son tour la parole pour abonder dans le sens
de M. de Selys. Il fait remarquer que parmi les Carabiques, les
grands genres de Latreille et Dejean, dont plusieurs sont devenus
des groupes supérieurs et des groupes naturels incontestables,
sont établis sur des caractères propres au sexe mâle seulement.
L'assemblée, après la clôture de cette discussion, décide qu'elle
sera insérée au Compte-rendu, ainsi que le résumé des opinions des
rapporteurs. Elle vote ensuite l'impression, dans le Compte-rendu
de la séance, du travail de M. Tournier.
VI
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES EUROPÉENNES DU GENRE
FœŒxNUS Fabr. (HYMÉNOPTÈRES)
par H. Tournier.
Il y a quelque temps, j'ai entrepris la monographie du genre
Fœnus *abr. ; je présumais pouvoir terminer promptement ce tra-
vail; mais je comptais sans les nombreux matériaux qui me sont
adressés chaque jour et me forcent à retarder la publication de ce
mémoire.
Cependant, ces insectes étant généralement mal nommés, je
crois utile de donner actuellement un tableau synoptique des
espèces qui me sont connues, afin que, s’ii en existe d’autres dans
les collections, elles puissent m'être communiquées.
Les Fœnus sont de taille et de coloris si similaires, que j'em-
ploierai rarement les caractères qui en découlent; ils ne seraient
pas suflisants pour établir la limite des espèces.
Les © de ces insectes sont pourvues d’une tarière non rétractile,
par suite, toujours appréciable dans toute sa longueur; les Œ,
outre qu'ils sont dépourvus de cet organe, différent encore fré-
quemment des ©, surtout chez les espèces du premier groupe, par
la longueur relative des articles des antennes; le 3e, par exemple,
est plus court chez eux que chez l’autre sexe ; souvent aussi la
tache blanche que l’on observe sur le premier article des tarses
postérieurs, chez les © de certaines espèces, n'existe pas chez
les Œ.
Jusqu'à ce jour, huit espèces ont été décrites ; il est à remarquer
qu'aucun catalogue ne les cite totalement, pas même celui de
M. Léop. Kirchner; j'en signale ici neuf nouvelles, et, malgré
ce nombre qui peut paraître élevé, je suis convaincu que lorsqu'on
connaîtra mieux les espèces des contrées méridionales, telles que la
Sicile, l'Espagne, etc., il s’élèvera encore notablement.
Quelques unes des espèces décrites ne peuvent prendre place
dans le tableau que je donne aujourd’hui, parce que les descrip-
tions des auteurs ne sont point suflisantes et dépourvues des
caractères nécessaires à leur mise en ordre; je dois donc attendre
d’avoir les types sous les yeux pour leur assigner une place
certaine.
Ce sont :
Fœnus Esenbeckii Westw. Ann. of. Nat. Hist. VII. p. 557, d’Alle-
magne.
Fœnus dorsalis Westw. 1. c. p. 537 sans indication de patrie;
mais en 1843 le même auteur, Transact. of the Entom.
VII
Soc. of London, III, p. 237, assigne à cette même espèce
l'Espagne.
L'auteur ne donne pour ces deux Fœnus que des descriptions si
tronquées, qu’elles mériteraient d’être mises en oubli; je crois pou-
voir dire cependant, en consultant ces deux descriptions, qu’elles
devront se rattacher à une seule et même espèce et se joindre au
Fœnus rubricans Guérin.
Fœnus caucasicus Guérin. Iconog. Règ. Anim. I. p. 406; qui, par
sa longue tarière, devra prendre place dans la section I. de
mon tableau.
I. Tarière de la Q aussi longue que tout le corps; extrémité des
filets qui lui servent de gaîne, tachée de blanc.
A. G'Q. Tête marquée exactement au devant de son bord posté-
rieur d’une ou plusieurs fossettes bien visibles.
B. c‘Q. Bord postérieur de la tête très fortement relevé en
forme de collerette; une fossette devant le milieu de ce
bord est flanquée de chaque côté, d’une impression ana-
logue.
C. Pattes antérieures et intermédiaires totalement d’un
rouge ferrugineux vif; pattes postérieures noires. Taille
la plus grande du genre.
2. ©. Mont de Marsan. Je dois cette espèce à M. le D' Go-
bert.
Long. 22 mill. (:) Goberti Tourn.
C’. Pattes antérieures et intermédiaires au moins en partie
noires.
D. Prothorax et mésothorax grossièrement ponctués-cha-
grinés; écusson finement coriacé, marqué de quelques
gros points et limité latéralement par une suture cré-
nelée, relativement large et profonde. Pattes noires,
tous les tibias et tarses postérieurs tachés de blanc à
leur racine.
Q. Aoste en Piémont.
Long. 15 mill. pedemontanus Tourn.
B. QG. Bord postérieur de la tête étroitement relevé en
forme de collerette; une fossette devant le milieu de ce
bord est flanquée de chaque côté d’une impression ana-
logue.
(1) Les longueurs indiquées sont prises du vertex à l'extrémité de l’abdomen.
VIII
C. Tarses antérieurs et intermédiaires noirâtres, les posté-
rieurs tachés de blanc; prothorax et milieu du mésotho-
rax grossièrement et très densément ponctués, la ponc-
tuation un peu confluente transversalement, ce qui
produit, sur ces parties, des rudiments de rides; bords
latéraux du mésothorax chagrinés, moins fortement
sculptés que le dos; &% article des antennes presque deux
fois aussi long que le 2e.
1 G', 2 ©. Peney près Genève.
Long. 15 mill. terrestris Tourn.
C. Tous les tarses tachés de blanc ; prothorax, mésothorax
et écusson également et régulièrement couverts de fines
rides transversales ; 3e article des antennes d’un tiers
environ plus long que le 2e.
G' ©. Suisse, France (Bordeaux, Perez), Italie.
Long. 9-15 mill. jaculator Linn.
B'. Q (probablement aussi G). Bord postérieur de la tête
non relevé en collerette, mais seulement rebordé; fossette
du bord postérieur de la tête petite, sans impression ana-
logue à ses côtés. Prothorax et mésothorax grossièrement et
fortement ponctués ; pattes noires, tibias ettarses postérieurs
tachés de blanc à leur racine.
1 ©. Italie.
Long. 16 mill. laticeps Tourn.
A’. Tête sans fossette près de son bord postérieur ; celui-ei plus
ou moins fortement rebordé.
B. Tête mate; prothorax et mésothorax coriacés, sans ponc-
tuation, ni rides appréciables. Pattes noires, brunâtres par
places, mais sans taches blanches.
1 ©. Peney près Genève.
Long. 11 mill. opacus Tourn.
B'. Tête brillante, très obsolètement ridée transversalement ;
prothorax et mésothorax fortement et densément ponctués,
rugueux. Pattes antérieures et intermédiaires brunâtres,
plus claires près des genoux ; pattes postérieures noires,
racine des tibias (Q ©) et 1“ article des tarses © tachés de
blanc.
O Q. Rare en Suisse, paraît plus abondant aux environs
de Bordeaux, d’où je l’ai reçu de M. Pérez.
Long. 11-14 mill. granulithorax Tourn.
IT. Tarière de la © plus courte que le corps ; filets qui enveloppent
la tarière jamais tachés de blanc à leur extrémité.
IX
A. Tarière de la © aussi longue que l’abdomen. © 9, tête
large, à surface lisse, brillante; dos du thorax fortement,
grossièrement et densément ponctué-chagriné; pattes noi-
râtres, quelque peu testacées par places; % article des
antennes aussi long que le 4e.
g' ©. Suisse, France, Italie.
Long. 12-15 mill. pyrenaicus Guérin. Icon. Règ. Anim.
I. 406.
— intermedius Fürst.
— Chevrieri Tourn. in litt.
A’. Tarière de la Q toujours beaucoup plus courte que l’ab-
domen.
B. Tarière de la © un peu plus longue que le ler segment
abdominal.
C. Pattes postérieures, entièrement noires, dos du thorax
assez fortement chagriné.
O' ©. Suisse, Italie.
Long. 11-12 mill. nigripes Tourn.
C'. Pattes noires, tibias et tarses postérieurs tachés de
blanc à leur racine. Prothorax transversalement cha-
griné, ridé.
G Q. Sierre en Valais; découvert par M. Frey-Gessner.
Long. 10 mill. Freyi Tourn.
B’. Tarière de la Q un peu plus courte ou au plus égale à
la longueur du premier segment abdominal.
C. Pattes noires ou brunâtres, jamais d’un testacé
clair; mandibules noires ou brun foncé, jamais rouge
de rouille.
D. Tête et thorax très mats; la première sans sculpture
appréciable, le dernier bien coriacé chez la Q, faible-
ment ridé transversalement chez le Gf. 2e article des
antennes obconique, pas plus long que large.
d ©. Europe.
Long. 10-11 mill. affectator Fabr.
D' Tête et thorax très mats, très finement coriacés.
2e article des antennes obconique, un peu plus long
que large.
O' ©. Suisse, France, Italie.
Long. 7-10 mill. minutus Tourn.
C'. Pattes et mandibules rouge de rouille. © presque
entiérement testacée, G' plus foncé, surtout sur le
thorax et l’abdomen.
S' ©. Suisse, France mérid., Suède.
Long.9-11 mill.rubricansGuérin. Iconog. Règ. Anim.
I. p. 407.
— mandibularis Tourn. in litt.
M. de Selys-Longchamps demande la parole et donne lecture du
travail suivant :
EXAMEN DES ACRIDIENS REÇUS DE M. LICHTENSTEIN
par M. de Selys-Longchamps.
A notre séance du 4 novembre dernier, on a lu une communica-
tion de M. Bolivar, de Madrid, qui affirme que l’Acridien qui, en
1876, a causé tant de dommages en Espagne, n’est pas le Calo-
plenus 1lalicus, comme cela fut dit à la Société Entomologique de
France, mais bien le Sfauronotus maroccanus Thunbg. (cruciatus
Charp.).
A notre dernière réunion, la Société a reçu une lettre de
M. Lichtenstein, de Montpellier, auteur de la note donnée à la
Société de France, dans laquelle il maintient que l'espèce dévasta-
trice de Castille est bien le Caloptenus (Calliptamus Serville)
ilalicus L. et, pour mettre notre Société à même de se prononcer
en connaissance de cause, il a bien voulu nous envoyer une boîte
contenant des échantillons de l’insecte et des tubes sablonneux
renfermant les œufs.
De l'examen que la Société m’a chargé de faire, il est résulté
que ces insectes (deux mâles et neuf femelles) sont tous des Stau-
ronotus maroccanus, comme l’a pensé en effet M. Bolivar.
M. Lichtenstein, très connu pour ses magnifiques recherches
sur les Phylloxera, mais qui ne s'occupe pas spécialement
d'Orthoptères, aura été induit en erreur par la taille et l’aspect
général, ainsi que par la couleur des tibias postérieurs du Sfauro-
notus, qui rappellent la femelle du C. italicus. Il n'aura pas eu sous
les yeux cette phrase de Fischer (Orthoptera europea) : » Statura
ferè Calopteni italici, exceplo pronoto. » S'il avait étalé ses exem-
plaires, qui tous avaient les ailes cachées par les élytres, il aurait
vu aussi qu'elles sont presque incolores ou légèrement verdâtres
(d’un beau rose chez l’italicus), sans parler de la taille qui, chez
le mâle de ce dernier, est très petite.
Je suis persuadé que notre honorable collègue, M. Lichtenstein,
qui est ami avant tout des bonnes observations de biologie et d’en-
tomologie agricole, se consolera aisément de sa méprise de nomen-
XI
clature, en constatant qu’il est d'accord, au fond, avec M. Bolivar
sur l’auteur des ravages qui sont causés par un seul et même
insecte, bien qu'il ait été déterminé sous deux noms différents par
les deux observateurs.
En 1866 (séance du 5 janvier 1867), j'ai lu et publié un rapport
sur une méprise analogue à propos des désastres causés en Algérie
par les sauterelles en 1865 et 1866. M. Lallemant, pharmacien, à
Alger, nous avait adressé une note sur l’invasion des sauterelles
en Algérie, accompagnée d'insectes qui démontraient que l’auteur
avait raison en les déterminant comme Acridium peregrinum, L.
En même temps je me procurais une brochure publiée en 1866
par M. le D Amédée Maurin sur le même sujet (Invasion des
sauterelles), et accompagnée de bonnes figures qui prouvaient
que l'espèce était bien l'A. peregrinum, quoique M. Maurin
la regardàt comme étant très certainement le Pachytylus
migratorius L. — Les observations des deux auteurs étaient
bonnes, mais l’un des deux s'était trompé sur la détermination de
l'espèce.
J’ai fait observer dans la même séance que l'A. peregrinum
devait figurer à titre de visiteur accidentel dans la faune euro-
péenne, puisque les nuées algériennes étaient poussées en Espagne,
aux îles Baléares et que M. Brunner de Wattenwyl me le signalait
comme ayant été trouvé à Corfou, aussi en 1866. Depuis, il a été
observé une fois en assez grand nombre jusque dans les îles Bri-
tanniques, porté évidemment par les mêmes courants du Sud.
Quant au migratorius de Tartarie, souvent fort nuisible pendant
ses migrations dans le sud-ouest de l’Europe et que nous avons
observé accidentellement en Belgique, il paraît ne pas exister en
Algérie.
Je ne puis terminer ces remarques sans signaler à l’attention
des entomologistes le Synopsis de los Orlopteros de Espana
y Portugal publié par M. Ignacio Bolivar, dans les Anales de
la Sociedad espanola de Historia natural (tome V. 1875-1876).
Le travail de notre savant collègue est indispensable à ceux qui
s’occupent des Orthoptères d'Europe, et mérite les plus grands
éloges.
Postscriptum. M. Bolivar ayant lu la mention de la note de
M. Lichtenstein, m'écrit sous la date du 29 janvier, pour me
donner de nouveaux détails sur les Acridiens d’Espagne qui ont été
considérés comme nuisibles et nous en envoie plusieurs échantil-
lons ; je vais résumer quelques unes de ces observations, et les
accompagner de mes propres remarques :
1° Caloptenus italicus, L. (il est semblable à ceux que j'ai pris à
Turin, Biarritz et Kissingen ; le dessin du pronotum et des élytres
XII
présente les mêmes variétés que j'ai rencontrées dans ces loca-
lités).
2 Stauronotus maroccanus Thunberg (cruciatus Ch.). -— Iden-
tique avec les exemplaires envoyés par M. Lichtenstein sous le
nom de C. italicus. C'est à cette espèce que M. Bolivar continue à
attribuer les grands ravages constatés dans la Péninsule.
3 Cuculligera Perezti, Bolivar, est une espèce nouvelle
que je ne connaissais pas. Elle me semble assez voisine de la
C. hystrix Germar. M. Bolivar mentionne qu’elle s’est développée
en grand nombre à Aranjuez et que M. Casildo de Arcarate,
chargé par la Députation provinciale de Madrid d'étudier le
fléau des sauterelles, la cite dans son rapport comme espèce per-
nicieuse.
4 Acridwm peregrinum L., » vient (dit M. Bolivar) de faire son
» apparition dans la région la plus méridionale de l'Espagne. Ce
* ne sont pas quelques individus isolés, mais des nuages entiers
» qui ont envahi en novembre et décembre dernier Gibraltar,
” Cadiz et Huelva. Je les suppose venus du Sénégal et ceux que
» j'envoie à votre Société, je les ai eus vivants chez moi.
La supposition de M. Bolivar est d'autant plus plausible que
ses exemplaires ont les pieds et une partie du corps teintés de
rouge carmin, tandis que, chez ceux d'Algérie reçus de M. Lalle-
mant, ‘cette couleur est remplacée par du jaune citron. — Or,
M. Brunner de Wattenwyl, le grand orthoptériste, m'écrivait
précisément en 1866 que cette couleur rouge appartient aux indi-
vidus du Sénégal, du Sennaar et de l'Inde, tandis que c’est le
le jaune citron qui lui est substitué chez les exemplaires du nord de
l'Afrique.
Il serait curieux de savoir quelle était la coloration des À. pere-
grinum égarés à Corfou et dans les îles Britanniques. J'aurai l’hon-
neur de communiquer à la Société les renseignements que je vais
demander à cet égard.
M. de Borre lit la communication suivante :
M. A. Fauvel, de Caen, a bien voulu se charger de la détermina-
tion des Brachélytres rapportés par notre regretté collègue C. Van
Volxem de ses divers voyages. Il nous donnera prochainement la
liste des captures brésiliennes. En attendant, voici la liste des
espèces rapportées de Portugal, Espagne et Maroc :
Falagria sulcata, Payk. Malaga.
Ocalea castanea, Er. Bussaco.
A leochara bipunctata, OI. S'a Olalla.
— crassa, Baudi, Tavira.
— lanuginosa Grav.Monchique.
XIIT
Myrmedonia canaliculata K. St Olalla, Leiria.
Homalota trinotata Kraatz. Bussaco.
— umbonata Er. Monchique.
— Reyi Kies. Bussaco.
— subcavicola Brisout. Aranjuez.
Phlæopora corticalis Grav. Mafra, Bussaco.
Tachyporus chrysomelinus L. Monchique.
— obtusus L. Portugal.
— nitidulus K. Castro-verde.
Conurus pubescens Payk. Bussaco.
Quedius fulgidus K. ibid.
— molochinus Grav. Portimao, Cintra, Lagos, Leiria.
— trastis Grav. Bussaco, Leiria.
— lateralis Grav. Monchique.
— cinctus Payk. Mafra, Bussaco, Monchique.
— obliteratus Er. Monchique.
— boops Gray. Bussaco.
— scintillans Grav. Monchique.
Creophilus maxillosus L. Villa Real.
Ocypus olens Muller. Tanger, Lagos, Leiria, Evora, Mafra.
— æneocephalus De G. Portimao. Evora, Leiria.
— æthiops Waltl. Cintra.
— ophthalmicus Scopoli. Tanger, Leiria, Foya, Caldas de Mon-
chique.
Philonthus ebeninus Grav. Gibraltar, Villa-Real, S4 Olalla,
Monchique.
— ventralis Grav. Tavira.
— umbratilis Grav. Monchique.
— nigritulus Grav. Tanger, Coimbra, Malaga.
— procerulus Grav. Tavira.
— prolixus Er. Monchique.
— fenestratus Fauv. Portugal.
— æneus Rossi. Leiria.
— varians Payk. Tanger, Malaga.
Xantholinus fulgidus F. Tanger.
— glabratus Grav. Bussaco, Cintra.
— punctulatus Payk. Monchique.
— linearis O1. St Olalla.
Lathrobium multipunctatum Grav. Portimao, Mafra.
Dolicaon hæmorrhous Er. Lagos. |
Stilicus orbiculatus Payk. Portugal.
Pæderus fuscipes Curtis. Coimbra.
Stenus ater Mannerh. Tavira.
— similis Steph. Portugal.”
XIV
— clavicornis Steph. Portugal.
— GuynemeriJ.-Duv. Monchique.
Bledius laurus Germ. Portimao.
Platystethrus cornutus Grav. Malaga, Monchique.
Oxytelus sculptus Gray. Monchique.
— nitidulus Gray. Coimbra.
Trogophlœus memnonius Er. Monchique.
Soit en tout 54 espèces.
Parmi les Coléoptères rapportés par C. Van Volxem de son
voyage en Laponie, il ne s’est trouvé que trois espèces de Braché-
lytres :
Aleochara latipalpis Muls. et Rey.
Philonthus nigriltulus Grav.
Homalium excavatwm Steph.
À l’avant-dernière séance mensuelle, il avait été lu une lettre
de M. Huart, de Chicoutini, province de Québec, contestant une
assertion de M. Hagen, que le Doryphora decemlineata aurait fait
son apparition à Québec dès 1873.
M. Hagen lui répond en invoquant l'autorité de M. Bethune,
président de la Société entomologique d’Ontario, qui dit, dans son
rapport annuel de 1873, page 184 : » In Quebec it (Doryphora
decemlineata) is but beginning to be observed, no doubt it will be
found in myriads next year. »
M. Lichtenstein envoie la communication suivante :
Comme marque de la douceur de l'hiver, je puis citer la capture
à Hyères du Tachytes (Notogonia Costa) pompiliformis Dh], le
30 décembre et le 13 janvier, au Lido, près Venise, j'ai pris la
Xylocopa violacea, qui volait aussi abondante que chez nous ordi-
nairement en avril.
M. Weyers demande la parole et fait les communications sui-
vantes :
Je viens de recevoir, de la part de notre collègue M. Mors, un
exemplaire vivant © du Melolontha vulgaris, que la douceur
exceptionnelle de la température a fait éclore bien avant son époque
normale d'apparition. Cet insecte, que j'exhibe devant vous, pro-
vient des environs de Paris.
J'ai également le plaisir de vous montrer parfaitement en vie,
une magnifique paire d’un longicorne qui a toujours été fort rare
dans les collections européennes, c’est le Sympiezocera Laurasii
Luc. Ces deux insectes ont été capturés aux environs de Paris par
M. Leveillé qui en a fait cadeau à M. Lartigue, ingénieur à la
Compagnie du Nord, que nous avons eu le plaisir de voir à l’une
XV
de nos dernières séances. M. Lartigue a eu l’obligeance de me
les faire parvenir pour les offrir, en son nom, aux collections du
Musée de l'État pour lesquelles ils seront, je pense, une addition
précieuse.
Ce genre intéressant du groupe des Callidites est voisin du
genre Hylotrupes, et n’a été représenté pendant longtemps que
par cette seule espèce. Lacordaire en cite une autre du Japon,
S. japonica.
Ce bel insecte a des habitudes nocturnes, et c’est sans doute à
ces circonstances qu'il faut attribuer sa rareté relative. Sa larve
vit aux dépens des souches de genévrier; il éclot en février.
Il a d’abord été trouvé en Algérie, puis au Vernet (Pyrénées),
puis dans le Cantal, puis à Fontainebleau et enfin aux environs
immédiats de Paris.
Il sera peut-être intéressant de rechercher en Belgique ce bel
insecte, dans les localités où le genévrier se rencontre assez abon-
damment. Je crois que les environs d’Arlon seraient les plus favo-
rables pour ces recherches, dans la région jurassique de notre
pays.
Rappelons à ce propos que c’est à la montagne de Stockem, près
d’Arlon, que M. Camille Van Volxem a trouvé l’Asida grisea,
insecte du midi de l’Europe que nous ne nous attendions guère à y
rencontrer.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 3 mars 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOFrs.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 3 février est
approuvé.
Le Président fait connaître que le Conseil d'administration a
admis au nombre des membres effectifs de la Société M. J. Odier,
de Genève, présenté par MM. Tournier et Preudhomme de
Borre.
Le Conseil a reçu les démissions de MM. Desguin, d'Anvers, et
Szmolay, de Temesvar (Hongrie).
Le Président annonce que le Conseil d’administration a fait
XVI
assurer contre les risques d'incendie la bibliothèque de la
Société.
I rappelle que l’excursion annuelle aura lieu cette année dans
les environs de Bruxelles et fait connaître que le Conseil désire
consulter l'assemblée avant de fixer l’époque de l'exploration.
Quelques membres font remarquer que nous traversons en ce
moment une période de temps pluvieux qui pourrait se prolonger
encore; il serait très hasardeux de faire choix, dès maintenant,
d’une date fixe pour l’excursion. On propose l’ ajournement à une
prochaine séance. — Adopté.
Le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque de la Société, un
exemplaire du T. XIX des Annales, qui vient de paraître.
Il donne lecture de la correspondance.
M. Millière, de Cannes, a chargé notre collègue, M. Preudhomme
de Borre, de présenter le manuscrit d’un mémoire avec planche
coloriée, relatif à diverses espèces de Lépidoptères de France,
rares ou nouvelles.
MM. Fologne et Capronnier sont nommés commissaires pour
l'examen de ce travail.
Le Secrétaire donne lecture de la note suivante, envoyée par
M. le D' de Horvath, à Forro (Hongrie) :
SALDIDES RECUEILLIS EN BELGIQUE PAR M. CAMILLE VAN VOLXEM.
La collection d’'Hémiptères délaissée par feu C. Van Volxem est
assez riche en Saldides indigènes et contient 14 espèces belges. Le
nombre de ces espèces surpasse donc de trois celui des Saldides
observés jusqu’à présent dans le nord de la France.
On est étonné de ne pas voir dans la liste suivante la Sa/da
cincta H-Sch. qui, selon M. Lethierry (Cat. des Hém. du Dép. du
Nord), est cependant très commune dans le département du Nord.
On n’y trouve pas non plus deux autres habitants de ce départe-
ment (Salda pilosa Fall. et C-atbum Fieb.). Mais il y a six espèces
belges (Salda orthochila, conspicua, arenicola, morio et scothica
et Leptopus boopis) qui n’ont pas encore été découvertes dans le
département du Nord.
Salda lateralis Fall. var. pulchella Curt. Ostende, Zelzaete.
— orthochila Fieb. Ostende, Laeken, Hestreux, B.-Michel.
— conspicuaDougl. et Scott. Laeken, Zelzaete. Espèce anglaise,
nouvelle pour la faune continentale.
— sallaloria L. Bruxelles, Ostende, Calmpthout, Groenen-
dael, Knocke, Dieghem, Hastière, Comblain. Il y a aussi
quelques exemplaires provenant de Rodenhof dans le
grand-duché de Luxembourg.
XVII
Saida opacula Zett. Calmpthout.
— arenicola Scholtz. Calmpthout.
— melanoscela Fieb. Laeken.
— pilosella Thoms. Ostende, Knocke, Assenede, Zelzaete.
Aussi de Rodenhof.
— pallipes Fabr. Knocke, Assenede, Zelzaete. Aussi de
Rodenhof.
— liltoralis L. Ostende, Zelzaete, Houffalise, Coo.
— morio Zett. B.-Michel.
— scotica Curt. Vielsalm.
— geminata Costa. Laeken.
Leptopus boopis Fourcr. Comblain-au-Pont.
M. H. Donckier demande la parole et fait la communication sui-
vante :
Parmi les Nitidulides du Musée Royal d'Histoire Naturelle, j'ai
trouvé quelques espèces qui, à ma connaissance, n’ont pas encore
été indiquées en Belgique. Ces insectes ont été recueillis par
MM. de Borre, Dekempeneer, Lecomte, Maurissen, Purves, Roels,
Sturbois, Vandenbroeck et Weyers; ce sont :
Epuræa oblonga Herbst. Kincampoix.
Meligethes australis Küst. Groenendael.
— subrugosus Gyll. Angleur.
— gagatinus Erichs. Samson.
— picipes Sturm. Jemeppe, Grammont, Slykens, Ostende,
Calmpthout, Namèche, Vliermael-Roodt, Héverlé,
Auderghem et Forest.
— planiusculus Heer. Samson et Comblain-au-Pont.
— cœruleovirens Foerst. Roumont.
— solidus Kugel. Comblain-au-Pont.
Cychramus fungicola Heer. Villers-le-Temple et Jemeppe. Cette
espèce aura probablement jusqu’à présent été con-
fondue avec le C. quadripunctatus.
Rhizophagus perforatus KErichs. Groenendael, Grammont et
Lessines.
Le Ips ferrugineus Lin. était indiqué comme très rare en Cam-
pine et en Ardenne seulement. Les collections du Musée en pos-
sèdent un échantillon qui a été recueilli à Louvain.
Je signalerai aussi parmi les Cucujipes, comme nouveau, le
Nausibius dentatus qui a été pris à Anvers par M. A. Raffray.
M. de Selys-Longchamps remet à l’Assemblée une boîte renfer-
mant les échantillons d’Acridiens d’Espagne, envoyés par notre
collègue M. Bolivar, de Madrid.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XX. b
XVIII
Les quatre espèces indiquées par M. de Selys à la précédente
séance sont représentées parmi ces orthoptères.
Il communique ensuite une lettre de M. Lichtenstein, de Mont-
pellier, annonçant le désir d'échanger des hyménoptères de Pro-
vence contre des insectes du même ordre, originaires d’autres
contrées.
La séance est levée à 9 heures.
Assemblée mensuelle du 7 avril 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOrS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de la séance mensuelle du 3 mars est approuvé.
Le Président annonce que, depuis la dernière séance, la Société
a eu à déplorer la perte d’un de ses membres fondateurs, M. le baron
Ch. de Thysebaert, de Bruxelles. M. de Thysebaert avait été l’un des
membresles plus assidus aux séances jusqu’à l’époque où son grand
âge et ses infirmités l’obligèrent, il y a quelques années, à ne plus
quitter sa demeure. Pendant plusieurs années, M. de Thysebaert fit
partie de notre Conseil d'administration, et fut vice-président de la
Société de 1858 jusqu’en 1860. M. de Thysebaert ne publiait pas, il se
contentait modéstement d’être un collectionneur distingué de Lépi-
doptères d'Europe exclusivement. Mais sa collection, entretenue
avec un soin rare, est une des plus complètes qui existent;
M. de Thysebaert ne reculait devant aucune dépense pour se pro-
curer des spécimens de toute espèce nouvelle qui s’ajoutait à la
faune décrile des Lépidoptères d'Europe. Sous le rapport des qua-
lités personnelles, son exquise courtoisie, l’affabilité de ses manières
et une bienveillance qui ne se démentait jamais, ne lui avaient
fait que des amis parmi nous. Sa mort n’a été connue de ses
collègues que trop tard; aussi regrettons-nous vivement cette
circonstance, d’où il est résulté qu'aucun de nous n’a pu assister à
ses funérailles. On ignore encore la décision que prendront ses
neveux et héritiers relativement à sa belle collection qui, espérons-
le, ne se perdra pas pour la science.
Deux membres effectifs ont envoyé leur démission : MM. Théo-
phile Deyrolle et Jules Migneaux, de Paris.
Dans sa séance de ce jour, le Conseil a admis deux membres
associés : MM. B. Geirnaert, à Sleydinge (Flandre orientale),
XIX
présenté par MM. Putzeys et Preudhomme de Borre, et Fr. Carion,
à Saint-Josse-ten-Noode, présenté par MM. Lecatte et Preudhomme
de Borre.
Le Président invite la Société à s'occuper de choisir la date de
l’excursion annuelle. Sur la proposition de M. Weinmann, l’assem-
blée choisit le 20 mai, dimanche de la Pentecôte, et décide que le
point de départ sera la gare du Luxembourg, à l'heure du premier
train du matin.
MM. Fologne et Capronnier, rapporteurs pour l’examen d’un
travail de M. P. Millière sur des espèces rares ou nouvelles de
Lépidoptères, concluent à l'impression de ce mémoire dans nos
Annales, ainsi qu’à l'exécution des figures par le procédé de la
gravure coloriée, ainsi que le demande l’auteur. Is proposent de
voter des remeïcîments à celui-ci pour la part quil veut bien
prendre dans la dépense que cette gravure occasionnera.
Ces conclusions sont adoptées par l’assemblée.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. Weyers demande la parole pour manifester le désir que les
espèces nouvelles d'Hémiptères recueillies en Portugal et au Maroc,
par feu Camille Van Volxem, et qui viennent d’être décrites par
M. Lethierry, soient représentées sur une planche. M. Lethierry
a acquiescé à cette idée. La Société décide que, s’il y a utilité à
donner les figures de ces espèces, une planche lithographiée sera
ajoutée au Mémoire de M. Lethierry, qui sera prié d'examiner {es
dessins avant l’exécution.
Le Secrétaire donne lecture d’une note adressée par M. Abeille
de Perrin, au sujet de la discussion qu'avait soulevée, dans la
séance du 3 février, le rapport de M. le Dr Tosquinet sur un travail
de M. Tournier :
… Je demande seulement l'autorisation de protester contre les
deux autres reproches dont M. de Selys a seulement eflleuré le
second. Il est, en effet, toujours désirable de ne fonder des espèces
nouvelles que sur un certain nombre de sujets réunissant les mêmes
caractères. Il est cependant un premier cas qui me paraît devoir
faire exception à cette règle de prudence : c’est lorsque le sujet
décrit comme type d’une nouvelle espèce est évidemment distinet
de ses congénères, soit par sa structure, soit par ses mœurs : bon
nombre d'espèces hypogées, par exemple, rentrent dans ce cas.
Mais on comprend qu'ici l’appréciation individuelle du descripteur
joue un très grand rôle et ces faits peuvent plutôt donner lieu à
des discussions spéciales qu’à l'émission d’une règle générale. Mais
il est un second cas où, à mon avis, le descripteur a presque le
XX
devoir de se prononcer sur une forme aberrante et doit déclarer
formellement, même lorsque cette forme ne repose que sur un
échantillon unique, s’il la considère ou non comme espèce; c’est
dans le cours d’un travail monographique, et cela pour deux
raisons : d’abord, parce qu’un monographe, par l'étude sérieuse à
laquelle il s’est livré, a acquis une expérience qui lui donne une
grande autorité ; ensuite, parce que, s’il n’a vu qu’un seul sujet
d’une forme caractéristique, ce fait exceptionnel doit d'autant plus
exercer son acuité qu'il a vu les formes voisines représentées par
un nombre souvent considérable de spécimens. Je ne comprendrais
pas un monographe qui, poussant le système de M. Tosquinet à
l'excès, ne décrirait que les formes typiques, sans se préoccuper
des extrêmes. Le caractère d’une bonne monographie est précisé-
ment la fixation exacte de la délimitation spécifique.
Quant au second reproche contenu dans le rapport, l’accusation
d’abuser des noms propres, je ferai remarquer d’abord que ce n’était
pas ici le cas, puisque sur treize noms, deux seulement sont dédiès
à des entomologistes. Peut-on appeler cela un abus ? Mais ce qui me
paraît plus que contestable, c’est la raison que donne M. Tosquinet
de sa manière de voir : c’est, dit-il, wn véritable abus que de donner
à un insecte le nom de celui à qui le hasard l’a fait trouver. \ est
certain que le hasard joue toujours un certain rôle dans la décou-
verte d’une espèce. Mais n’y a-t-il là que du hasard et faut-il
compter pour rien la patience, l’adresse et souvent la sagacité du
chasseur ? Est-ce le hasard qui fait que l’on va explorer quelquefois,
aux dépens de sa santé, les localités éloignées, difficiles ou même
dangereuses? que l’on invente tous les jours des ruses et des
procédés nouveaux? que l’on se livre à des éducations et qu'on
recherche quels peuvent être les parasites inconnus d’une espèce
connue ? L'ensemble de ces qualités, qui ressemblent même parfois
à de l'instinct, constitue le mérite du chasseur et lui donne droit, ce
me semble, à une récompense positive.
Mais il est une autre considération qu’il ne faudrait pas négliger
non plus. Le nom donné par le descripteur à une espèce nouvelle
est d'autant mieux choisi qu’il rappelle un de ses caractères. Or,
les noms des inventeurs contiennent deux indications fort utiles :
lo indication approximative de la patrie de l’espèce: ainsi, dans le
cas actuel, si je vois sur un catalogue les Fœnus Goberti et Freyi,
il est très probable que ces espèces sont originaires des Landes
et de la Suisse française. Les noms de Gallicus et d’Helveticus
seraient loin d’être aussi précis, la France et la Suisse étant fort
étendues et composées de régions fort diverses ; 2o cela permet, si
l’on a plus tard intérêt soit à contrôler les types, soit à avoir des
explications sur le modus vivendi d’une espèce, de recourir à
40", +
XXI
l'inventeur avec autant et plus de chances de succès qu’en s’adres-
sant au descripteur. — Comme conclusion, j'estime que les noms
propres donnés aux insectes non seulement sont toujours mieux
choisis que ces noms incolores tels que rater, distinguendus,
affinis, insperatus, ete., mais qu'ils constituent une juste récom-
pense pour le chasseur habile et renferment un sens utile pour
l’homme qui étudie.
M. Achille Costa adresse le travail suivant :
NOTE SUR QUELQUES FŒNUS DE L'ITALIE MÉRIDIONALE.
En voyant le tableau synoptique des espèces européennes du
genre Fœnus, publié tout récemment dans le Compte-rendu de
notre Société par M. Tournier, j'ai été naturellement induit à
examiner les Fænus de la collection entomologique des provinces
napolitaines. Car je savais conserver des espèces indéterminées et
que j'avais même étiquetées comme nouvelles, sans cependant oser
les publier. Maintenant j'ai, en effet, trouvé décrites par M. Tour-
nier la plupart de mes espèces inédites, et j'ai constaté, pour
quelques-unes, que la patrie est plus étendue qu'on ne le croyait.
Ainsi, on a trouvé dans le midi de l'Italie le F. pedemontanus,
désigné d'Aoste, le granulithorax de Suisse et de Bordeaux, et le
rubricans de Suisse et de la France méridionale. Et quant au
pedemontanus, dont M. Tournier a connu la femelle seulement,
j'ajouterai que, dans le mâle, les tarses postérieurs ne sont pas
tachés de blanc.
Mais ce qui m'a engagé le plus à présenter cette note, c’est
l'envie de faire connaître une espèce non comprise dans le tableau
de M. Tournier, et dont je n’hésite pas à donner la description :
Fœnus vagepunctatus, n. sp.
F. capite sublevi, vix nitidulo, ante marginem posticum ele-
vatum haud foveolato; pronoto et mesonoto subtilissime coria-
ceis, punctlis minutlis impressis sparsis, secundo in parle media
postica punclato-rugoso terebra corpore longiore, selis latera-
libus apice albis; niger, abdomine ferrugineo-cincto ; pedibus
anterioribus tibiis extus basi apiceque albidis ; posticis annulo
in tibiarum basi et in tarsorum articulo primo albo. Femelle.
Longueur du corps 12 mill., de la tarière 14.
Tête presque lisse, très peu brillante, sans fossettes avant le
bord postérieur relevé en collerette. Dos du prothorax et du
mésothorax très finement coriacé, parsemé de petits points
XXII
imprimés : le second un peu rugueux dans la partie postérieure
moyenne. Écusson coriacé, très peu rugueux, limité des deux
côtés par une suture profondément ponctuée-crénelée. Tarière un
peu plus longue que le corps tout entier.
Couleur : Corps noir : la face au dessous des antennes sur les
côtès recouverte d’un duvet argenté. Abdomen avec l'extrémité du
deuxième anneau, et la base et l'extrémité du troisième d’un rouge
ferrugineux. Pattes noires; les quatre antérieures avec un peu de
blanchâtre à la base et à l'extrémité de la face extérieure des
tibias;, les deux postérieures avec un anneau près de la base des
tibias et un autre vers l’extrémité du premier article des tarses
blancs. Filets latéraux de la tarière blancs.
Recueilli aux environs de Naples et sur les hautes montagnes des
Calabres.
D'après le tableau de M. Tournier, ce Fœnus doit prendre place
entre l’opacus et le granulithorazx. I] se distingue du premier par
la coloration des pattes et par la ponctuation du thorax; du
second, par le dos du thorax non granuleux.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du = mai 1877.
PRÉSIDENCE DE M. WEINMANN, VICE-PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 7 3/4 heures.
Le procès-verbal de la séance du 7 avril est approuvé.
Le Président annonce l'admission de deux nouveaux membres
effectifs : MM. Alexandre Maurocordato, à Athènes, présenté par
MM. Lange et Preudhomme de Borre, et Max de Troostembergh,
à Louvain, présenté par MM. Maurissen et Preudhomme de Borre.
Un membre associé a également été admis, M. Fritz Rubl, à
Verviers, présenté par MM. H. Donckier de Donceel et Preudhomme
de Borre. J
M. le Ministre de l'Intérieur invite la Société à la distribution
solennelle des récompenses décernées à l’occasion de l'Exposition
internationale de Philadelphie. L'assemblée charge le secrétaire de
la représenter à cette cérémonie, et de recevoir la médaille obtenue
par la Société.
XXII
M. de Borre annonce, de la part de l’administration du Musée
Royal d'Histoire naturelle, que la famille de feu notre collègue,
M. le baron Ch. de Thysebaert, a fait don à cet établissement de
sa riche collection de Lépidoptères. Elle est actuellement installée
dans une des galeries du Musée. Elle comprenait, avec les doubles,
plus de 15,000 exemplaires. Quelques jours après, notre collègue,
M. Weinmann, a aussi donné au Musée sa belle collection de
Lépidoptères d'Europe, comprenant au delà de 7,000 exemplaires.
Ces accroissements mettent le Musée en possession d’une des plus
belles collections qui existent de Lépidoptères de la faune euro-
péenne. Il est seulement à regretter que, pour de telles richesses,
il ne se trouve pas des locaux plus spacieux et mieux appropriés.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
Dans une lettre adressée à M. de Borre, M. Mac Lachlan donne
quelques détails sur les Phryganides des collections de feu Camille
Van Volxem, qu'il étudie en ce moment :
At »” J'ai déjà trouvé quelque chose d’intéressant. Un Serico-
stoma Œ, de Laeken, est mon S. memorabile, dont j'ai trouvé un
seul exemplaire l’année dernière dans les Alpes, à ‘environ
6,000 pieds d’altitude, et qui se trouve décrit dans la V° partie de
mon ouvrage, p. 229. Les couleurs sont plus pâles, mais la struc-
ture est identique. Il faudra que je visite Laeken.
» Une découverte plus importante est celle du Calamocerus
marsupius Brauer (Reise der Novara), ou une autre espèce du
même genre. J'avais toujours considéré le type de ce genre, éti-
queté Gibraltar, comme introduit par erreur dans la faune
d'Europe. Mais il s’en trouve deux exemplaires dans la collection
Van Volxem, placés côte à côte, l’un porte l'étiquette Coimbra,
l’autre est étiqueté A{e. Je suppose que cette dernière localité est
Alte en Algarve, bien près de Gibraltar. »
M. de Borre ajoute que Camille Van Volxem a effectivement
chassé à Alte, en Algarve; quant à l’exemplaire de Coïmbra, il
peut l'y avoir pris lui-même, ou bien l’avoir reçu de M. Paulino de
Oliveira, avec lequel il a été en rapports.
Le Secrétaire donne lecture de la notice suivante, adressée par
M. Albert Fauvel, de Caen :
XXIV
STAPHYLINIDES DU BRÉSIL ET DE LA PLATA,
RECUEILLIS PAR CAMILLE VAN VOLXEM.
TRIBU PIESTINI.
1. Leptochirus scoriaceus Germ., Ins. Sp. nov., 3, pl. 1,
fig. 1. — Er., Gen., 825. — Fauv., Notic. Ent., I, 1864. 12;
Bull. Soc. Linn. Norm., 1865, IX, 16, pl. 1, fig. 1.
Brésil, Thérézopolis.
2. L. brunneoniger Perty, Del. Anim., 32, pl. 7, fig. 7. —
Fauv. Notic. Ent., 1864, II, 13; Bull. Soc. Linn. Norm., 1865,
1. CE] HA
Brésil, Porto Nuovo da Cunha, en septembre.
3. L. maxillosus Fabr., Syst. El, II, 93. — Er., Gen., 22
— Fauv., Notic. Ent., 1864, II, 14; Bull. Soc. Linn. Norm.
1865, IX, 18, pl. 1, fig. 2. — bicolor* Lucas. Voy. Cast. Amér.
Sud, 51.
Avec le précédent.
4. Eleusis fasciata* Lec., New Spec. Col., 1863, I, 59. —
pallidipennis* Fauv., Nolic. Ent., 1864, IT, 36; Bull. Soc. Linn.
Norm., 1865, IX, 40.
Brésil.
TRIBU OXYTELINI.
9. Osorius ater Perty, Del. Anim., 30, pl. 7, fig. 1. —
Er., Gen., 754. — cornutus Cast., Ann. Ent. Fr., 1832, 395.
Brésil, Rio Janeiro, Barbacena, Thérézopolis.
6. Oxytelus nitens*.
O. laquealo Marsh. magis quam cœteris vicinus, sed omninc
alius; dimidio ferè minor, nitidus, niger, thorace vix nigro-piceo
elytris disco toto latissimè pedibusque fulvo testaceis, mandibulis
rufis; antennis brevioribus, minus crassis; capite in G'transversim
subquadrato, fronte media antice cornu brevi apice truncato pro-
ducto relevata, post cornu impressa, impressione utrinque quasi
vix tuberculatim elevata, postice usque ad verticem subsulcata,
fronte latius utrinque supra oblique impressa, supra antennas rele-
vata, intra oculos minutos vix marginata, vertice medio punctis
3 notato, medio anteriore, punctura disco subtilissima, post oculos
majoribus et vertice utrinque fortiore; thorace fortissime trans-
verso, Capitis latitudine, circa basin sat fortiter angustato, dorso
subtiliter trisulcato, sulco medio tenui, lateribus latius parum
XXV
profunde impressis, sat dense subtiliter, utrinque vix striolatim
punctato; elytris subquadratis, fortius vix densius, lateribus
crebrius vix striolatim, abdomine parcius obsolete punctatis;
abdominis segmento 7° subtus apice latissime profundeque emar-
ginato; © minor et angustior; capite multo minore, utrinque
impresso, vertice unipunctato, thorace angustiore longioreque
maxime distincta. Long., 3 mill.
La Plata (v. Volxem); Montevideo, Pampas (Germain).
Ma collection et celles des Musées de Bruxelles et de Gênes.
TRIBU STENINI.
7. Stenus cupreus Casteln., Étud. Ent., 1, 124. — ariolus Er.,
Gen. 742.
Brésil, Barbacena.
8. S. speculifrons*.
St. calloso satis vicinus, sed dimidio ferè major et latior, inter
omnes propinquos pedibus rufo-piceis abdominisque segmentis
basi non constrictis, sed tantum supra sulcato-crenulatis, vage
subtilissime punctulatis distinguendus; niger, nitidus, palpis
præter apicem fuscum antennisque præter clavam piceam, rufo-
testaceis, capite multô profundius quam in calloso bisulcato,
fortius punctato, callis magis elevatis, lateralibus integris;, thorace
multô breviore, antice fortius angustato, dimidio fortius parcius-
que punctato, disco medio callisque utrinque duobus lævibus sube-
levatis, lateribus medio capite paulô latioribus, fortiter dilatatis;
elytris multo amplioribus, capite dimidio latioribus, fortius par-
ciusque punctatis utrinque circa scutellum torulosis, lævioribus;
abdomine multo crassiore, fortiter conico; G' segmento 5° subtus
posticè supra 6%" producto, latè arcuatim emarginato, incisura
utrinque quasi tuberculo terminata, intus dense albido-ciliata;
7° subtus late profundeque subtriangulariter inciso, incisura circa
basin vix marginato-impressa. — L., 3 mill.
Montevideo (Brendel, V. Volxem) ; Pampas (Germain).
Collection du Musée de Bruxelles et la mienne.
Obs. — Les caractères G' de cet insecte sont bien remarquables.
TRIBU PÆDERINI.
9. Tænodema villosum * Sahlb., Act. Soc. Sc. Fenn., 1847,
II, 795.
Rio Janeiro.
Obs. — L’exemplaire recueilli par M. Van Volxem est identique
XXVI
au type que M. John Sahlberg a bien voulu me communiquer.
L'espèce est d’ailleurs très distincte.
10. Pæderus coarctatus, Er., Gen., 666.
Brésil, Thérézopolis.
11. P. mandibularis, Er., Gen., 659.
Brésil, Santa Cruz, en octobre.
12. P. brasiliensis, Er., Gen., 698.
Brésil, Barbacena, Baependy.
TRIBU STAPHYLININI.
13. Xantholinus chalybeus, Mann., Brach.,35.— Er., Gen.,
309. — saphyreus Perty, Del. Anim., 31, pl. 7, fig. 5.
Brésil, Thérézopolis, Barbacena, San Joao del Rey.
14. X. episcopalis *.
Xanth. aulico Er., ut videtur, satis vicinus, licet omnino dis-
tinctus ; X. glabrato forma subsimilis sed dimidio major et cæteris
totus alius ; parallelus, elongatus, subconvexus, capite thoraceque
violaceis, acumine subtilissime alutaceis, minus nitidis, illo subtus
cupreo; elytris flavo-testaceis; scutello, abdomine supra subtusque
pectoreque viridibus, hoc nitidissimo ; antennis, genubus tarsisque
rufo-testaceis, ïillis articulo 1° piceo-maculato; segmentis 6-7
summo apice rufescentibus ; pedibus nigro-piceis ; antennis arti-
culis 7-10 transversis, 11° oblique emarginato; capite oblongo,
basi parum truncato, sulcis duobus antennariis brevibus, parum
profundis, oculariis potius foveolatis, viridibus, puncto majore
notatis, puncto alio minore ad oculi angulum posticum interiorem,
duobus aliis majusculis basi summa utrinque notatis, subtus medio
profundè sulcato, puncto utrinque ad angulum posticum obtusum ;
thorace capitis latitudine, tertià parte longiore quam latiore, circa
basin sat angustato, puncto magno utrinque propè angulum
anticum notato, sulculo brevissimo subtili media basi impresso,
angulis omnibus rotundatis, posticis magis; scutello subtilis-
sime alutaceo, punctis 3 vel 4 notato: elytris thorace paulo
latioribus, vix longioribus, parum densè subtiliter punctatis,
seriebus 3 punctorum majorum, alia suturali 7, intrahumerali 9,
laterali multipunctatis ; abdomine pareius parum fortiter utrinque
punctato, segmentis 2-5 basi transversim impresso-sulcatis, serie
punctorum prope transversa. — L., 15 mill.
Brésil, Thérézopolis.
Collection du Musée de Bruxelles et la mienne.
XX VII
15. Emus variegatus, Mann., Brach., 20. — Er., Gen., 31.
Brésil.
16. Staphylinus Volxemi :.
St. antliquo satis vicinus, corpore antico magis ænescente,
punctura capitis thoracisque triplo densiore subtilioreque, elytro-
rum alutacearum dimidio densiore et subtiliore, abdominis paulo
densiore; pube omnino alia, insigni, thoracis fulva densiore et
longiore, elytrorum multo subtiliore densioreque circa basin et
latera præsertim subviridi-cinereo nebulosa, scutelli alutacei
densiore nigro-virescente, abdominis sericea, minime pilosa, den-
sissime subtilissima, segmentis utrinque plagiatim, medio basi
maculatim, aureo-argentea; antennis circà apicem crassioribus,
minius piceis; capite breviore latiorèque, transversim quadrato,
lateribus ferè parallelis; thorace paulo breviore; elytris apice
multo minus sinuatis;, abdomine toto obscurè nigro vix viridulo
ferè opaco, segmentorum marginibus summis annuloque angusto
Gi 7ique anteapicali supra subtusque plus minusve obscurè rufis ;
linea pectorali arcuata etiam rufa; femoribus anticis sæpius rufo
maculatis; tarsis anticis subtus flavis, alis fuscis; of segmento
7° apice late parum profundè emarginato. — L., 12-16 mill.
Brésil, Barbacena, $. Joao d'El Rey (VW. Volxem); S? Catharina.
Collection du Musée de Bruxelles et la mienne.
Obs. — Extrêmement distinct à première vue de l’antiquus et de
toutes les espèces du groupe par la couleur et la pubescence de
l'abdomen, l’insecte est sujet à varier pour la coloration de l’avant-
corps qui passe au violacé, au bleuâtre et surtout au verdâtre. Les
lignes rousses de l’abdomen et de la poitrine sont remarquables.
17. St. fuscicornis, Germ., Ins. Spec. nov., 33. — Er., Gen.,
389. — lugubris, Nordm., Symb., 49. — scabrosus Curtis, Trans.,
Linn. Soc., XVIII, 196. — nigrescens, Blanch., Voy. d'Orbigny
Col., 79. — tristis, Blanch., . c. 81.
Buenos-Ayres.
18. Xanthopygus cyanelytrius, Perty, Del. Anim., 30,
pl. 7, fig. 8.
Rio Janeiro.
19. Philonthus figulus, Er., Gen., 464.
Rio Janeiro.
20 Belonuchus rufipennis, Fabr., Syst. Eleut., II, 597. —
formosus, Grav., Mon., 72. — Er., Gen., 426. — pallipes, Melsh.,
Proc. Acad. Phail., II, 35.
Rio Janeiro.
XXVIII
TRIBU ALEOCHARINI.
21. Homalota conformis, Er., Gen., 108.
Rio Janeiro.
82. Aleochara fuscipes, Fabr., Syst. Ent., 266. — Er.,
Gen., 159.
Buenos-Ayres.
23. AI. duplicata, Er., Gen., 167.
Buenos-Ayres.
L'assemblée s’occupe ensuite de l'itinéraire à suivre dans l’excur-
sion de la Société le 20 mai. Il est entendu que le point de départ
sera Watermael, d’où l’on se dirigera sur Rouge-Cloître pour
revenir dîner à Boitsfort.
Ea séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du ® juin 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELoOrs.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de la séance du 3 mai est approuvé.
Le Président fait connaître que le Conseil d'administration a
admis, au nombre des membres effectifs de la Société : M. Gus-
tave Michelet, ingénieur, président de la Société belge de Micro-
scopie, à Bruxelles, présenté par MM. Weyers et Giron.
Le Conseil a reçu la démission de M. le D" L. Fredericq, de
Gand.
Le secrétaire donne lecture de la correspondance.
Le Secrétaire donne lecture du passage suivant d’une lettre de
M. le D' Horvath :
RER » Ma note sur les Saldides belges (Compte-rendu du
3 mars 1877) contient une erreur que je m'empresse de rectifier.
L'insecte cité comme Salda conspicua Dougl. et Scott n’est pas
cette espèce, mais seulement une variété plus obscure de la Salda
sallatoria L. La véritable Sa/da conspicua Dougl. et Scott est
pourtant une habitante de notre continent, je la possède des
Carpathes centrales (Hongrie), où elle a été prise sur les bords d’un
lac alpestre à une hauteur de 1,500 mètres s. m. »
XXIX
En réponse aux observations faites par M. Abeille de Perrin et
reproduites au Compte-rendu de la séance du 7 avril dernier,
M. le D’ Tosquinet nous envoie une note dont il est donné commu-
nication à l’assemblée :
M. Tosquinet estime qu’en n’approuvant point la création de
deux espèces établies sur un seul spécimen chacune, il n’a fait
qu'émettre un principe mis en pratique par presque tous les grands
entomologistes qui nous ont précédé. Il fait remarquer aussi que
nos maîtres en entomologie ont très rarement employé des noms
propres pour désigner les espèces ; Gravenhort, Nees ab Esenbeck,
Wesmael, etc., se sont montrés très circonspects à cet égard.
M. Weinmann rend compte de l’excursion annuelle qui a eu lieu
le 20 mai.
Y ont pris part : MM. Carion, Colbeau, H. Donckier de Donceel,
Lallemand, Lecatte, Maurissen et Weinmann, membres de la
Société, auxquels s'étaient joints MM. Sommerhausen et Wein-
mann, fils.
Réunis le matin à la station de Watermael, ces Messieurs se sont
dirigés d’abord vers Auderghem et, ensuite, vers le centre de
Boïtsfort.
Le temps, qui avait déjà été très défavorable pendant les deux ou
trois jours qui ont précédé le 20 mai, n’a pas été meilleur ce jour-
là; il a plu presque constamment, de sorte que la chasse aux
insectes a été difficile, sinon impossible ; aussi, les résultats sont
insignifiants. La plupart des chasseurs sont retournés chez eux
avant la fin de la journée.
D'accord avec M. Weyers, M. Weinmann propose une nouvelle
excursion qui aurait lieu dans la Campine, aux environs de Calmp-
thout. Des explorations faites précédemment dans ces terrains ont
amené d'excellents résultats.
Cette proposition est accueillie par un grand nombre de membres
et il est entendu que l’excursion aura lieu le 24 juin. Réunion, à
6 heures du matin, station du Nord, à Bruxelles.
M. H. Donckier de Donceel fait la communication suivante :
“ Le D" Mathieu (tome IV des Annales, page 17) indique comme
espèce belge le Criomorphus fulcratus Fabr. L'année dernière,
M. Van Segvelt signala néanmoins comme nouveau pour notre
faune l’Isarthron luridum Lin. Les principaux auteurs, tels que :
Gemminger et de Harold, s'accordent actuellement à réunir ces
deux espèces et une autre encore l’Isarthron aulicum Fabr.,
sous le nom de Tetropium luridum Lin. Les formes f'ulcratum et
aulicum sont considérées comme de simples variétés. »
XXX
M: H. Donckier de Donceel signale, en outre, la présence à
Loen, près Visé, de l’£xocentrus adspersus Muls. Deux exem-
plaires de cet insecte y ont été capturés, en 1873, par notre
collègue M. Quaedvlieg.
M. le Président fait connaître que M. Capronnier tient à la dispo-
sition des membres de la Société des œufs d’Anfheræa Pernyi.
Les chenilles de ce beau lépidoptère sont faciles à élever. On trou-
vera à ce sujet des renseignements très détaillés dans notre
bulletin de 1876, page XLV. |
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 7 juillet 1877.
PRÉSIDENCE DE M. RoELors.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 juin est ap-
prouvé.
Le Président annonce la réception de deux nouveaux membres
effectifs : M. Leslie Alexandre Lee, professeur d'histoire naturelle
au Bowdoin Collége, à Brunswick (Maine, Etats-Unis) et M. Teir-
linck, professeur à l’école normale, à Schaerbeek, présentés par
MM. Preudhomme de Borre et Donckier de Donceel.
Le Conseil a reçu la démission de M. le D' Tosquinet.
Le Secrétaire présente à l'assemblée le diplôme que la Société a
obtenu à l'Exposition internationale de Philadelphie. — Sur la
proposition de M. Weyers, il est décidé que ce diplôme sera encadré
et placé dans la salle des séances.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
M. Weyers annonce que nous recevrons dans quelques jours,
pour les Annales de la Société, un manuscrit de M. le D' Chapuis,
intitulé : Synopsis des espèces du genre Paropsis, prodrome d’un
travail monographique de ce groupe. Il propose de nommer des
rapporteurs, dès à présent, afin que l'impression puisse être
ordonnée, s’il y a lieu, dans une prochaine séance.
Cette proposition est accueillie : MM. Sauveur et H. Donckier de
Donceel sont nommés rapporteurs.
MM. de Selys-Longchamps, Jacobs et Weinmann entretiennent
l’assemblée de l’excursion annoncée au bulletin précédent, et
ENT
XXXI
qu'ils ont faite à Calmphout le 24 juin dernier, en compagnie de
MM. Mac-Lachlan, Dietz, Donckier de Donceel et Weyers.
Le temps, sans être pluvieux, est resté couvert une grande partie
de la journée, de sorte qu’en somme, la chasse n’a pas produit tous
les résultats qu’on pouvait espérer.
M. de Selys-Longchamps communique la liste ci-après des
Névroptères Odonates qu’il a recueillis avec M. Mac-Lachlan :
Libellula quadrimaculata.
— depressa.
— cancellala.
— cœrulescens.
Diplax flaveola.
— striolala.
— sanguine«.
Leucorhinia dubia.
Epilheca metallica.
Gomphus vulgatissimus ? (Wu).
Anax for mosus.
Calopteryx virgo.
— splendens.
Lestes nympha.
— SpOnsa.
Ischnura elegans.
Enallagma cyathigerum.
Agrion pulchellum.
— lunulalum.
— scululum.
Pyrrhosoma tenellum.
Notre savant collègue fait suivre cette communication d’observa-
tions ainsi conçues :
“ Les 21 espèces qui viennent d’être citées forment le tiers envi-
ron de celles qui, pendant toute une saison, peuvent être prises en
Belgique; c’est un nombre respectable qui prouve la richesse de
la localité.
” Presque toutes ont été recueillies sur les bords du très grand
étang nommé S{appens Ven.
» Plusieurs méritent une mention spéciale; ce sont :
Libellula quadrimaculata, dont la belle variété prænubila
Newm. était assez commune.
Leucorhinia dubia V. d. Linden, espèce commune ici et
sur les Hautes Fagnes, est rare et locale dans le centre de
la Belgique.
XXXII
Agrion lunulatum Charp. Assez fréquente, commune éga-
lement dans les hauts marais près d’Arlon, mais dont je
n'ai vu que de rares individus en quelque sorte égarés à
Longchamps-sur-Geer, en Hesbaye. Il est heureux de con-
naître une localité où l’on est certain de la rencontrer.
Cette espèce et la précédente sont en général alpines ou
subalpines.
Agrion scitulum Ramb. Très local. Observé seulement à
Calmpthout et à Longchamps.
Pyrrhosoma tenellum, de Villers. Observé déjà ici et aux
environs de Maeseyck. Je n’en ai jamais vu qu’un seul
exemplaire à Longchamps.
“ Nous avons pris un Anax formosus qui volait en tenant dans
ses pattes une Libellula quadrimaculata dont il avait dévoré la
tête.
“ Par compensation, une autre L. quadrimaculata emportait
une Pieris rapæ, tandis que la seule Diplax flaveola observée
enlevait comme proie un Agrion pulchellum. »
M. Mac-Lachlan à pris les espèces suivantes de Névroptères non
odonates.
PLANIPENNES : Hemerobius inconspicuus.
— micans.
— limbalus.
Chrysopa dorsalis.
— perla.
— aspersa.
TRICHOPTÈRES : Phryganea striata.
— varia.
Limnophilus marmoratus.
- flavicornis.
— fuseus.
_ auricula.
Trinœodis bicolor.
* La capture d’un seul Chrysopa dorsalis (voisin de Perla) con-
stitue une addition importante pour la faune de Belgique. Il n’était
connu dans notre région que par un exemplaire pris à Rodenhof
(grand-duché de Luxembourg) par notre regretté collègue Camille
Van Volxem, qui le donna à M. de Selys. Il en prit un autre à
Kreuznach (Allemagne), qui est déposé maintenant au Musée royal
de Bruxelles. L'espèce semble fort rare.
… L’Hemerobius inconspicuus ne figurait pas non plus dans le
XXXIII
catalogue manuscrit des Névroptères de Belgique que M. de Selys
a préparé pour notre Société. »
M. de Selys-Longchamps donne ensuite la liste de quelques
lépidoptères rhopalocères observés ; ce sont :
Gonopteryæ rhamni.
Pieris brassice.
— napi? (vu).
Thecla rubi.
Lycæna Ægon.
Argynnis Selene. \
Vanessa urtlicæ.
Cœnonympha Davus, var. Phylloxenus.
Epinephele Janira.
Hesperia Sylvanus.
Parmi les coléoptères les moins vulgaires qui ont été recueillis
on peut citer les suivants, dont la liste est communiquée par
M. Jacobs :
Cicindela hybrida, var. vert bronzé.
— var. avec lunule humérale interrompue
ou peu distincte.
— marilima.
— sylvatica.
Agonum versulum.
Pœcilus lepidus.
Lagarus vernalis.
Argutor diligens.
Calathus melanocephalus.
Clivina collaris.
Dytiscus punctulatus.
Elater gilvellus.
Telephorus fulricollis.
Geotrupes vernalis.
Anomala Julii, var, Frischii.
Pœderus ruficollis.
Philonthus varius. var. à élytres noires.
Parnus auriculalus.
Lagria hirla,
Otiorhynchus ligneus.
Rhinomacer altelaboides.
Ceulorhynchus assimalis.
Erirhinus tænialus.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. (4
XXXIV
Spondylis buprestoides.
Criocephalus rusticus.
Cryptocephalus dispar. var. bipunctatus.
— sericeus.
— viltatus.
Coccinella variabilis var. L. de Mulsant.
Mysia oblongoguttata.
M. Jacobs donne ensuite la liste des Hyménoptères :
Anomalon perspicuum Wesm.
Pogonius hyalinatus Q Dahlb.
Pompilus pulcher Fabr.
Ammophila sabulosa L.
Psammophila affinis Thunb.
Trypoxylon figulus Lin.
Odynerus reniformis Lepell.
Bombus muscorum Fab.
Tenthredo blanda Q Panz.
Nomada lateralis G Panz var.?
En fait de Diptères, M. Jacobs n’a pris que :
Dioctria Rheinhard Meig.
Ptychoptera contaminata Q Fabr.
Dasypogon hirtellus Fall.
Syrphus umbellatorum Fab.
Syrphus cinctus Meig.
Chrysogaster violacea Meig.
Quant aux Hémiptères, sa chasse a été plus pauvre encore; il ne
cite que :
Collocoris histrionicus.
Aphrophora abbreviata.
M. H. Donckier de Donceel demande la parole et annonce, au
nom de son père, la capture que ce dernier a faite le 10 juin, sur la
route de Dolhain à la Gileppe, de Erastia Venustula Hubn., lépi-
doptère rare, qui n’a encore été cité en Belgique que deux fois, la
première dans la forêt d’Héverlé près de Louvain, le 13 juillet 1858,
par feu Ch. Defré, et la seconde en 1871, dans les environs de
Bruxelles, par feu le D' Breyer.
M. Roelofs fait la communication suivante :
Notre regretté collègue le D' Breyer m'avait offert il y a quelques
XXXV
années un petit nombre de Curculionides reçus de Port Adelaïde
en Australie.
Dans cet envoi se trouvaient plusieurs exemplaires de l’Otio-
rhynchus sulcatus. Fab., espèce répandue, comme on sait, dans
l’Europe boréale et intermédiaire.
J’ai retrouvé le même insecte dans un envoi de Tasmanie au
Musée de Bruxelles ; il paraît, par conséquent, que l’espèce est intro-
duite dans différentes localités de l’Australie; car on ne saurait
songer dans le cas actuel qu’à l'introduction par l’homme.
On sait que la /arve de l'O. sulcatus est décrite et qu’elle vit,
selon Bouché et Westwood, dans les racines de diverses plantes :
Saæifraga, Sedum, Trollius, ete. ().Je trouve dans le catalogue de
Gemminger et Harold comme synonymie de l’O. sulcatus : O. api-
culatus. Say, in litt. Massachussets.
L'espèce est donc probablement également introduite aux États-
Unis.
À la demande de M. Roelofs, M. H. Donckier de Donceel fait
passer sous les yeux des membres présents deux boîtes d'insectes
appartenant aux collections du Musée de l’État et qui contiennent
des Sagra Boisduvalit Dupont, dans les différentes phases de leur
existence : larves, nymphes et insectes parfaits.
Ces brillants coléoptères, de la tribu des Sagrides, famille des
Phytophages, proviennent des Indes néerlandaises et ont été offerts
au Musée, il y a quelques années déjà, par M. Suyckerbuyck, de
Java.
La femelle pond ses œufs sur l'écorce d’un arbre (Dioscorus sp?)
et les larves, en se développant dans l’intérieur des tissus ligneux,
y provoquent une hypertrophie très marquée qui permet de recon-
naître aisément la présence de l’insecte.
La communication de M. Donckier offre surtout un caractère
intéressant, parce que les boîtes soumises à l’examen de l’assemblée
renferment de grandes parcelles de bois dans lesquelles, au moyen
de découpures très ingénieusement faites, on peut suivre tous les
développements successifs des Sagra.
La larve, ni la nymphe, n’ont pas encore été décrites, mais notre
collègue M. Van Segvelt s’est chargé récemment de faire ces
descriptions.
La séance est levée à 9 heures.
1 Voy. l’Abeille (1872) : Monographie des Otiorhynchides.
XXXVI
Assemblée mensuelle du Z août 1877.
PRÉSIDENCE DE M. RoELors.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 7 juillet est
approuvé.
Le Président annonce l’admission d’un nouveau membre effectif:
M. J.-A. Lintner, conservateur du Musée d'histoire naturelle de
l'État de New-York, à Albany, présenté par MM. Preudhomme de
Borre et H. Donckier de Donceel.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
Il est donné lecture des rapports de MM. Sauveur et H. Donckier
de Donceel sur le travail de M. le D' Chapuis : Synopsis des espèces
du genre Paropsis. L'assemblée, conformément aux conclusions
des rapporteurs, vote l'impression de ce travail dans nos Annales.
M. Chevrolat adresse un mémoire swr le genre Macromerus
Schôünherr, famille des Cryptorhynchides. — MM. Roelofs et
Putzeys sont nommés rapporteurs.
M. de Selys-Longchamps donne lecture d’une note ainsi conçue :
NOTE SUR L'INSECTE FOSSILE DÉCRIT PAR M. P. DE BORRE
SOUS LE NOM DE BREYERIA BORINENSIS
par M. R. Mac Lachlan.
Étant dernièrement à Bruxelles, M. Donckier de Donceel me
montra l'empreinte de l’insecte fossile des schistes houillers de
Mons, décrit par notre honorable secrétaire, M. de Borre, d’abord
comme étant l'aile inférieure d’un Acridien, sous le nom de Pachy-
tylopsis borinensis (Comptes-rendus, vol. XVIII, p. xL») et ensuite
(p. Lx) transféré aux Lépidoptères sous celui de Breyeria bori-
: nensis (avec figures).
Lorsque j'étudiai la description et les figures de ce fossile, j'eus
l’idée que cette espèce rapportée aux Lépidoptères était un Névro-
ptère de la famille des Éphémérides.
Ayant examiné aujourd'hui l'empreinte originale, je suis plus
que jamais de cette opinion. En effet, je n’ai pas trouvé la moindre
indication d’un caractère qui s’y opposât; et, si je ne me trompe,
il existe encore maintenant des insectes de cette famille qui
possèdent presque les mêmes caractères alaires.
Malheureusement, la photographie de la planche V et la figure
de la planche VI n’en donnent qu’une idée incomplète, car, sur le
Le
? XXX VII
type, il existe sur toute l'aile une réticulation transversale abon-
dante, déjà indiquée, d’ailleurs, par M. de Borre dans ses notes,
mais dont il ne me semble pas avoir reconnu la vraie signification,
lorsqu'il a accordé à l’insecte (d’après l'opinion de M. Breyer) une
place parmi les Lépidoptères; car un Lépidoptère avec une telle
réticulation serait, en quelque sorte, contre nature.
Je n’ai presque rien publié sur les Éphémérides, ayant laissé
cette famille difficile à mon collègue et ami M. Eaton, qui en a
donné une excellente monographie. Si l’on compareles figures très-
soigneusement faites, données par M. Eaton pour la réticulation
des genres actuels, avec l'empreinte fossile dont nous parlons,
je suis convaincu que l’on admettra que la Breyeria a des parents
bien rapprochés chez Les Éphémérides vivants.
M. de Selys-Longchamps rend compte, dans les termes suivants,
de l’excursion qu’il a faite dans les Hautes-Fagnes avec M. Mac
Lachlan.
Le 3 juillet de cette année, nous nous sommes mis en route pour
visiter d’abord le barrage de la Gileppe. Cet ouvrage colossal,
parfaitement réussi et fortimposant, est digne d’attirerles touristes,
d'autant plus que le lac qu’il forme en amont (et dont la profondeur
au barrage est d’une cinquantaine de mètres) est splendide, remon-
tant la vallée de la Gileppe à plusieurs kilomètres, tandis que les
petites vallées latérales qui y aboutissent et qui sont également
occupées par des branches du lac, lui donnent une forme découpée
des plus pittoresques. La vallée étant ondulée, on n’aperçoit jamais
en même temps les deux extrémités du lac. La profondeur de l’eau
va en diminuant, finissant par se réduire à celle de la rivière. On
peut, sans aucune exagération, comparer cette masse d’eau bordée
de collines boisées à pic à plusieurs beaux lacs de l'Écosse ou dela
Suède.
Nul doute que d’ici à peu d'années, lorsque les plantes lacustres
auront modifié les bords, il ne devienne une localité sans
rivale chez nous, pour la chasse aux insectes aquatiques, et
qu'il n’attire, au moment du passage, un grand nombre d'oiseaux
d’eau. On le découvre d’ailleurs de fort loin, à partir, par exemple,
du point des Fagnes où la nouvelle route de Jalhay rejoint celle
d'Eupen à Malmédy.
Nous montâmes au point culminant des Fagnes belges, vers la
Baraque Michel, par la route magnifique qui traverse sans inter-
ruption la forêt de Hertogenwald, en passant par Hestreux et la
Maison Drossart, où cessent les bois, et nous logeâmes à l'auberge
de Monte-Rigi, tenue par M. Hoen, maison qui se trouve,comme on
sait, un peu au delà de la frontière.
XXXVIIT
Nous comptions le lendemain explorer la Haute-Fagne; mais
notre chasse fut déplorablement entravée par quatre orages succes-
sifs, malgré lesquels nous descendîimes, l'après-midi, la partie la
plus marécageuse pour gagner la station de Hockai, en longeant la
Hoegne depuis sa source, puis le bois Longloup. De là, le chemin
de fer nous descendit rapidement à Spa, en vingt minutes, de sorte
qu'en y arrivant, on sent un certain bourdonnement dans les
oreilles qui rappelle ce que l’on éprouve en descendant des Alpes.
Enfin, le 5 juillet, après avoir parcouru les bois autour des
fontaines de Spa, malgré une succession d’orages et d’averses
semblables à ceux de la veille, nous reprîimes le train pour
Waremme, vexés d’avoir dû subir ce temps malencontreux dans
une excursion qui, dans de bonnes conditions, nous promettait
une riche récolte de Névroptères.
Nonobstant ces contre-temps, nous apportons un petit contin-
gent d'observations relatives aux Lépidoptères et aux Névroptères.
Sur les Hautes-Fagnes, la Colias paleno semblait à l’époque de
sa grande apparition. Dès que la pluie faisait trève, on la voyait
voler en bon nombre, se posant de préférence sur les fleurs
d'Arnica, à la Baraque, autour de Monte-Rigi et jusqu'au Long-
loup. Mon fils, Raphaël de Selys, qui nous accompagnait, en prit
une varièté femelle fort curieuse, ressemblant presque entièrement
en dessus à la femelle de l’2yale par la bordure marginale noire
renfermant une série de taches jaune pâle, et par le point discoïdal
noir des ailes supérieures très-grand ; mais la coloration du dessous
des inférieures, la nuance vert-jaunâtre pâle du dessus ainsi que le
croissant pâle au centre du point discoïdal, la font reconnaître pour
une paleno. Je cherchai aberration femelle jaune que l’on trouve
parfois dans les Alpes et qui est nommée Werdandi, mais je ne la
trouvai pas.
L’Argynnis arsilache était ici nouvellement éclose et se laissait
prendre à la main, posée sur les fleurs d’Arnica à cause du mauvais
temps.
La Cœnonympha davus volait en nombre dans ses localités de
prédilection, c’est-à-dire les plus marécageuses, entre autres sur
les bords de la Hoegne.
L'Heliothis myrtilli est encore une cliente assidue des fleurs
d'Arnica, ainsi que la porphyren.
La Melilæa arthemis et V'Erebia medusa étaient complètement
fanées.
Nous ne vimes aucune autre espèce de Rhopalocère digne de
remarques. (Pap. machaon. — Leuconea cralægi. — Pieris
brassicæ — napi — rapæ. — Arg. selene. — Melit. athalia. —
C. pamphilus. — Hesp. sylvanus.
XXXIX
En Odonates, je vis : Libell. cancellala. — Leucorh.dubia (très-
commune). — Æ. grandis (une). — Agrion puella. — Pyrrh.
minium.
Pendant les trois jours de notre excursion, M. Mac Lachlan
constata la présence de différents Névroptères non Odonates, dont
plusieurs méritent une mention honorable. Voici la liste :
(G indique le lac de la Gileppe; F les Fagnes; S Spa).
PLANIPENNES.
Chrysopa villata, S
— flava, S
— alba, Gti
MONET 02.2
— aspersa, G.F.S:
— ventralis, G. FE. S.
— perla, G: F:5.
Osmytlus chrysops, S.
Notochrysa fulviceps, G. — Un seul exemplaire.
Panorpa alpina, Gas:
— germanica, G. S.
TRICHOPTÈRES.
Phryganea striala, F.S.
Grammotaulius atomarius, Fab. F.
Limnophilus flavicornis, Fab. F
— lunatus, Germ. F
— submaculatus, Ramb. F
— centralis, Curt. F
— viltatus, Fab. F
— affinis, Curt. F
—_ auricula, Curt. F
— griseus, Linn. Et,
— luridus, Curt. 7:
F
G
S
G
G
S
S
ann
— sparsus, Curt.
Stenophylax luctuosus, Villers.
Sericostoma personalum, Spence.
— turbatum, Mac Lach.
Odontocerum albicorne, Scop.
Leptocerus alerrimus, Degeer,
Mystacides azurea, Degeer,
Polycentropus flavomaculalus,
Philopotamus monlanus, G.:5.
Rhyacophitus seplentrionis, G
— (n. spec.) S.
XL
La capture la plus importante, parmi les Phryganides, est celle
du Zimnophilus submaculatus de Rambur. Lorsque M. Mac
Lachlan publia, en 1875, la description de cette espèce dans son
grand ouvrage (Monographic Revision and Synopsis of the
Trichoptera of the European Fauna), on n’en connaissait que
trois exemplaires, tous mâles, savoir : les deux types de Rambur
(de Montpellier) qui sont dans ma collection et celui de M. E. Pic-
tet, de San Ildefonso. Depuis, je lui en communiquai trois que
javais pris au Longloup, près du Hockai. Dans notre excursion
actuelle, mon fils Raphaël en prit un sur un buisson de la Fagne,
près des sources de la Hoegne et nous eûmes la chance heureuse
d’en rencontrer plusieurs autres des deux sexes, en battant les
broussailles le long de ce ruisseau jusque près du Longloup.
Tels sont les résultats, modestes d’ailleurs, de notre excursion.
Je me suis plu à les détailler, parce que le sommet de nos
Ardennes forme une sorte d’île subalpine d’un caractère spécial,
dont il y a utilité et intérêt à faire une sorte de monographie.
Je suis entré dans cette voie en rendant compte (t. XIV de nos
Annales) de l’excursion que la Société a faite à la Baraque Michel,
du 8 au 11 juillet 1871; puis, de ma course à Hockai, avec
M. L. de Borchgrave, le 9 août suivant (même volume, du 6 juil-
let 1872) ; enfin de mon excursion avec le professeur Steenstrup,
les 2 et 3 septembre de la même année.
Nos Annales renferment d’autres matériaux qui étendent nos
connaissances sur la faune de cette contrée. Ils sont dus principa-
lement aux observations de MM. Ch. Donckier de Donceel, Quaed-
vlieg, le D° Chapuis, Putzeys et Weyers ().
M. Putzeys donne lecture du travail suivant :
DESCRIPTION DE QUELQUES CLIVINIDES DE L'INDE.
M. Dohrn m'a communiqué une série de Clivinides provenant
de Calcutta et de Birmanie.
Les espèces ci-après sont nouvelles.
1. Dyschirius porosus, n. sp.
Long. 128. — EL. 3/4. — Lat. 1/2 m.
Tête et corselet d’un brun bronzé, les parties de la bouche, la
base des antennes, les bords du corselet, les pattes et les élytres
testacés ; ces dernières portent en dessous du milieu une bande
transversale obscure qui, chez les individus bien colorés, s’étend
(*) Voir les Comptes-rendus des assemblées mensuelles des 2 septembre 1871
et» octobre 1872.
XLI
jusqu'au bord externe; au premier quart de l’élytre, on voit une
autre bande plus large qui remonte plus ou moins distinctement
vers les épaules. Le dernier article des palpes est très-dilaté inté-
rieurement et sa pointe est fort aiguë; les mandibules sont assez
longues pour le genre, régulièrement courbes, planes en dessus,
très-aiguës à l'extrémité. Les antennes ne dépassent pas les angles
postérieurs du corselet; leur 1* article est gros, une fois et
demie aussi long que large; le 2°, un peu moins épais que le 1®, est
un peu plus court; le 3° est aussi long que le 1*, mais beaucoup
plus étroit, de même que le 4°; les suivants, presque globuleux,
grossissent successivement. Le labre est échancré. L’épistome est
en demi-cercle ; les petites aïles sont avancées, étroites; l'élévation
antérieure forme un triangle dont la pointe se prolonge jusqu’au delà
de la suture basale de l’épistome. Les yeux sont médiocrement sail-
lants. — Le corselet est transversalement globuleux, très-convexe,
parsemé de points gros et profonds qui ne s'étendent pas jusqu’à la
base. Le rebord marginal est complet jusqu’à la base, mais très-peu
marqué au-dessus du point marginal inférieur; le sillon longitu-
dinal est complétement indistinct. — Les élytres sont ovales, plus
larges aux épaules, qui sont arrondies,-qu'à à l'extrémité, qui n'est
point sinuée. Les stries marquées de gros points sont moins
profondes à l'extrémité, surtout les stries externes ; la première
seule part de la base où elle prend naissance dans un gros point
ombiliqué. — Les tibias antérieurs sont plutôt bisinués que dentés
extérieurement; la digitation terminale est longue et fortement
recourbée à l'extrémité; les tarses sont très-grêles. — En dessous,
le corselet est grossièrement ponctué.
Birma. 4 ind.
Cette espèce peut être placée à la suite des Dyschirius euro-
péens. La ponctuation du corselet la distingue de toutes les espèces
connues.
2. D. Schmidti, n. sp.
Long. 2 3/4. — EI. 1 12. — Eat. 3/4 m.
Très-voisin de D. interpunctatus, constamment plus grand et
d’une couleur moins jaunâtre et plus rouge. Le corselet est un peu
moins convexe, ses angles antérieurs sont droits et légèrement
avancés, tandis qu’ils sont obtus chez l’interpunclatus; la suture
des élytres n’est point enfoncée comme dans cette espèce.
Calcutta. 4 ind.
3. Clivina grammica, n. sp.
Long. 3 1/2. — El. 2. — Lat. 1 1/8 m.
Ferrugineux ; derrière de la tête et extrémité des mandibules
bruns ; palpes et antennes testacés. Labre court, tronqué. Épistome
XLIT
ayant la forme spéciale au 8° groupe, c’est-à-dire son bord anté-
rieur composé de deux lignes obliques qui se réunissent en
arrière; cependant l’angle formé par cette réunion est moins
aigu que, par exemple, dans la C. /obala ; les angles latéraux sont
relevés en pointe obtuse; les petites ailes sont un peu reculées,
écartées et présentent un petit tubercule arrondi. Les antennes
sont courtes, ne dépassant pas les angles postérieurs du corselet,
grossissant notablement du 2° article jusqu'à l'extrémité. Les
yeux sont grands, saillants, faiblement enchâssés en arrière.
La tête porte au sommet une fovéole oblongue et, à sa partie posté-
rieure, quelques points vaguement disposés; les yeux sont longés
par une carène qui s’en écarte vers la base. On ne distingue que
sur les côtés un faible étranglement du col; il n’y a point de bour-
relet comme dans les Cliv. obesicollis, etc. — Le corselet est carré,
non élargi en avant, arrondi aux angles antérieurs; la base est
prolongée ; le bord antérieur n’est point échancré; l'impression
transversale, qui le longe de très-près, est nettement marquée et
entière ; les angles de la base font saillie en forme de petit tuber-
cule ; le point pilifère qui les avoisine, est très-gros; les fossettes
basales sont allongées, ponctuées et se divisent en une ligne de
points bifurquée comme chez la C. Ypsilon. — Les élytres sont
allongées, parallèles, non sinuées à l’extrémité, tronquées à la
base; le huitième intervalle se prolonge beaucoup au delà des
épaules, qui sont arrondies; les stries sont fortement ponctuées;
les intervalles, surtout les premiers , sont relevés; le troisième
porte quatre points pilifères contre la 8° strie. — Le dessous de la
tête est grossièrement ponctué; les côtés du corselet, en dessous,
sont ridès transversalement et parsemés de gros points. La pointe
sternale, non canaliculée, est extrêmement rétrécie entre les
hanches. Les segments abdominaux sontponctués sur les côtés ; Le
dernier l’est entièrement, sauf à l'extrémité. Les cuisses antérieures
sont épaisses, faiblement dentées; les tibias ne sont pas striés en
dessus; leurs digitations sont très-longues. Les tibias intermé-
diaires sont longuement éperonnés.
Calcutta, 9 ind.
4, C. pluridentata, n. sp.
Cette espèce forme le type d’un nouveau groupe qui se place
avant le &; ses caractères sont les suivants :
La dent du menton est carénée au centre; les lobes latéraux sont
tronqués obliquement. Le dernier article des palpes, un peu rétréci
à la base, est fusiforme. — Les mandibules sont courtes, larges et
assez planes. — Les antennes sont plus courtes que dans le
8° groupe; elles grossissent notablement à partir du &* article; les
SÉ
XLIIT
9 et 10° sont carrés. — E’épistome est échancré très-angulaire-
ment, ses angles sont fort avancés, en forme de dents larges,
obtuses, relevées à l'extrémité. Les petites ailes sont situées un
peu en arrière, larges, très-creusées au milieu, de sorte que leurs
angles forment également deux dents relevées ; les grandes ailes
sont peu arrondies en avant, elles portent même à leur angle
externe un prolongement dentiforme. L’élévation antérieure est
nulle. On ne distingue aucun sillon à la base de l’épistome. —
La tête est entièrement lisse; elle ne porte même aucune dépres-
sion au sommet. Les yeux sont très-saillants. La partie postérieure
de la tête n’est point renflée en bourrelet suivi d’un sillon profond
comme dans le 8° groupe.
Le corselet est carré, très-convexe, nullement élargi en avant,
tronqué au bord antérieur; les côtés de la base sont courts et
arqués ; les angles sont saillants, mais ils ne sont distincts que sous
un certain aspect; le point pilifère inférieur en est assez éloigné;
l'impression transversale antérieure est indistincte. — Les élytres
sont allongées, tronquées au milieu de la base; leurs épaules,
arrondies, sont assez relevées; le 8° intervalle ne se prolonge pas au
delà des épaules autant que dans le & groupe. — Les cuisses anté-
rieures ne sont pas renflées ; les tibias sont larges, non sillonnés en
dessus, largement bi-digités au-dessus de la digitation terminale.
__ Les tibias intermédiaires portent un éperon long et tronqué.
Long. 6. — El. 3 34. — Lat. 1 3/4. m.
L'insecte est entièrement d’un ferrugineux clair, sauf les pattes,
qui sont testacées ; l'extrémité des mandibules et les dents de l’épi-
stome sont noires. La tête est convexe, parfaitement lisse, sans
dépression ni sillons, portant seulement le long des yeux une
carène qui ne dépasse pas l'étendue de ceux-ci. Les yeux sont hémi-
sphériques, dépourvus d’un orbite postérieur saillant.— Le corselet
à peine un peu plus large que la tête avec les yeux, carré, à côtés
parallèles, légèrement arrondis avant les angles antérieurs; les
côtés de la base sont courts et très-arqués ; le bord antérieur est
faiblement échancré; le milieu de la base l’est distinctement; le
rebord marginal est finement marqué; le sillon longitudinal est
bien et régulièrement enfoncé dans toute son étendue, mais on ne
distingue aucune trace des impressions transversales. La surface est
convexe ; elle paraît lisse, quoiqu’elle soit couverte d’une granu-
lation extrêmement fine; de chaque côté de la base, on voit à peine
la trace des fossettes basales, qui sont étroites et remontent
jusqu’au milieu. Les élytres ne sont pas plus larges que le corselet,
allongées, cylindriques, non sinuées à l'extrémité, arrondies aux
épaules; les stries sont entières, munies de points assez gros, mais
peu profonds; les intervalles sont un peu relevés, tuberculés à la
XLIV
base; le troisième porte, contre la 3° strie, quatre petits points, dont
le deuxième occupe le milieu de l’élytre.
Calcutta, 3 ind.
9. G. semicarinata, n. sp.
Long. 6. — El. 3 1/4. — Lat. 2 m.
D'un noir brillant, palpes, antennes et pattes d'un testacé un peu
rougeâtre. Mandibules larges, planes, recourbées et aiguës à
l'extrémité; les antennes atteignent la base du corselet; elles
grossissent de la base à l'extrémité; le 2° article est plus long que
les suivants, dont les 3° et 4° sont pyriformes, et les 5—11 presque
globuleux. L’épistome est échancré angulairement; ses angles
sont droits et dépassent le niveau des petites ailes qui sont arron-
dies. L’élévation antérieure est en fer à cheval, bordée en arrière
par un sillon transversal; le sommet de la tête porte une dépres-
sion profonde et allongée, des deux côtés de laquelle se trouvent
deux carènes se dirigeant en divergeant jusqu’au sillon transversal
du col; mais ces carènes sont interrompues au milieu et leur partie
postérieure forme une sorte de tubercule allongé. Les yeux sont très-
saillants, moins cependant que chez la C. obesicollis, et enchâssés
en arrière. La partie postérieure de la tête est renflée le long du
sillon transversal du col; ce sillon est profond et un peu ponctué.
Le corselet est de moitié plus étroit que la tète avec les yeux,
en carré un peu transversal, plus étroit en avant qu'aux angles de
la base qui forment une petite dent bien marquée; les angles sont
trés-petits, un peu saillants et obtus; les côtés sont très-faiblement
arqués ; les côtés de la base, en dessous des angles postérieurs, sont
prolongés obliquement ; la base même est légèrement échancrée;
la surface est convexe; le sillon longitudinal est profond et
complet; l'impression transversale antérieure est très-rapprochée
du bord, qu’elle atteint des deux côtés; la partie déprimée de la
base est couverte de stries transversales. Les élytres sont
oblongues-allongées, presque parallèles jusqu’au milieu, après
lequel elles se rétrécissent jusqu’à l'extrémité, qui est très-faible-
ment sinuée,; les épaules sont très-arrondies ; le 8° intervalle se
prolonge jusqu’au milieu de la base et s’y réunit au 4° intervalle.
Les stries sont profondes et ponctuées, s'étendant de la base à
l'extrémité ; les intervalles sont un peu relevés; le 3° porte quatre
gros points pilifères : le premier dans la première moitié, les trois
autres dans la moitié supérieure. — La pointe sternale est très-
rétrécie et creusée entre les hanches, mais s’élargissant ensuite
Jusqu'à l'extrémité. — Les tibias antérieurs sont larges et non
sillonnés en dessus; ils portent extérieurement deux digitations
indépendamment de la digitation terminale, qui est fort longue) et
à - Ad
XLV
une dent obtuse. Les tibias intermédiaires présentent quelques
dents courtes et obtuses, mais pas d’éperon.
Malgré ses affinités assez nombreuses avec les espèces de mon
10° groupe (Rév. générale des Cliv. p. 132), celle-ci s’en éloigne sous
plusieurs rapports. Une comparaison sommaire avec la C. obesi-
colis fera mieux ressortir ces divergences. Le bord antéritur de
l’épistome, au lieu d’être tronqué, est formé de deux parties
obliques qui se réunissent en arrière en un angle ouvert; les angles
latéraux sont, par conséquent, plus avancés et débordent les petites
ailes qui en sont très-nettement séparées; l'élévation antérieure
porte au milieu une carène en demi-cercle ; le sommet de la tête,
au lieu d'un simple point, porte une dépression profonde et
allongée ; les deux carènes qui longent les yeux sont interrompues
au milieu; il n'en reste que la base; les yeux sont moins gros et
moins saillants. — Chez la C. obesicollis, le corselet est transversal,
court, très-arrondi antérieurement, où les angles sont fortement
déprimés; chez la semicarinata, il est notablement plus étroit,
plus long, ses côtés sont à peine arqués et les angles ne sont point
déprimés, ils sont même un peu avancés ; les côtés de la base sont
moins obliques; la surface est lisse et dépourvue des rugosités
transversales qui caractérisent l’obesicollis. Les élytres sont plus
étroites, plus allongées ; leurs intervalles sont plus relevés; le
deuxième point du 3 intervalle est situé plus bas, c’est-à-dire dans
la moitié postérieure.
Calcutta. 2 ind.
6. C. truncata, n. sp.
Long. 6. — EL. 3 1/2. — Lat. 2 1/2 m.
Couleur de poix brunâtre, tête et corselet presque noirs; palpes,
antennes, pattes intermédiaires et postérieures testacés.
Cet insecte diffère de la plupart de ceux du 10° groupe par son
épistome intimement uni aux ailes qui sont arrondies sur les côtés,
par ses antennes plus grêles à la base et dont le 2° article est un
peu plus long que le 3°. L’élévation antérieure porte au centre une
dépression transversale; les carènes obliques sont très-peu mar-
quées; le vertex est parsemé de petits points. Le corselet est plus
étroit, moins convexe, beaucoup moins arrondi sur les côtés, et les
angles intérieurs, nullement déprimés,sont distinctement saillants.
Le sillon longitudinal est moins profond. Le rebord marginal est
très-fin. Toute la surface est parsemée de très-petits points. Les
élytres sont oblongues-allongées, moins larges à la base que celles
de l’obesicollis, mais avec les épaules moins arrondies; elles sont
beaucoup plus longues que dans cette espèce ; les intervalles sont
plus convexes; la ponctuation des stries est un peu moins distincte;
XLVI
les digitations destibias sont un peu plus grêles ; le dessous du corps
est plus finement ponctué; le dernier segment abdominal porte de
chaque côté deux points pilifères très-écartés.
Amboine. 3 ind. trouvés par le D" Beccari.
PSILUS nov. gen.
Dent du menton aiguë, plus courte que les lobes latéraux qui sont
tronqués obliquement, de sorte qu’ils sont plus élevès et angu-
leux extérieurement. La languette est étroite, très-dépassée par
ses paraglosses qui sont étroites, recourbées intérieurement et
obtuses à leur extrémité. — Les palpes labiaux ont leur dernier
article oblong, atténué dans sa moitié supérieure, tronqué à l’extré-
mité. Les palpes maxillaires sont allongés; leur 3° article est dilaté
intérieurement presque en forme de hache; le 4, qui est plus long
et s’y applique exactement à sa base, se rétrécit graduellement
Jusqu'à l'extrémité, qui est aiguë. — Les mandibules sont longues,
étroites, recourbées et aiguës à l'extrémité. — L'épistome est très-
long, tronqué en avant, uni à ses ailes qui sont sur la même ligne,
longé de chaque côté par un sillon très-profond. — Yeux sail-
lants. — Un bourrelet en arrière des yeux. — Corselet convexe,
presque carré, distinctement denté aux angles de la base. —
Élytres oblongues, dentées en dessous des épaules. — Cuisses
épaisses. Tibias antérieurs longuement digitès. Tibias intermé-
diaires non éperonnés.
7. P. acutipalpis. n. sp.
Long. 3 1/4. — EL. 2. — Lat. l m.
Brun clair, les élytres plus foncées ; palpes et antennes testacés.
Labre arrondi, portant de chaque côté trois points pilifères. Tête
longue, lisse. Les antennes dépassent les angles postérieurs du cor-
selet. Epistome très-allongé, tronqué en avant, mais l’abaissement
de son rebord le fait paraître un peu échancré au centre ; les petites
ailes font corps avec lui; elles sont arrondies et épaissies sur les
côtés ; Les grandes ailes sont très-prolongées en arrière : entre elles
et l'épistome on voit de chaque côté un sillon fort profond; entre
les yeux, deux autres sillons moins larges, réunis à la base de
l’épistome, vont en divergeant jusqu’à à L'é étranglement du col qui
est très-prononcé ; au sommet de la tête, une fossette un peu trian-
gulaire. Les yeux sont très-saillants. — Le corselet est moins long
que large, se rétrécissant un peu en avant à partir des angles de la
base ; le bord antérieur est tronqué, ses angles sont arrondis; ceux
de la base sont saillants ; le rebord marginal, moins élevé au quart
antérieur, se prolonge sur les côtés de la base ; celle-ci est entière-
XLVIT
ment ponctuée ; l'impression transversale antérieure est relevée ;
elle atteint le bord antérieur à ses deux extrémités; le sillon lon-
gitudinal est profond et n’atteint pas Le bord antérieur. La surface
est ridée et marquée de quelques petits points disposés en deux
rangées. — Elytres un peu plus larges que le corselet, très-régu-
lièrement ovales-oblongues; la base est très-arrondie ; son rebord,
élevé, forme une dent obtuse en dessous des épaules à son point de
réunion au bord marginal. Les stries sont entières, profondes et
finement ponctuées,; la 8° se prolonge jusqu’au milieu de la base,
1 n’y à pas de trace d’une strie préscutellaire; chacun des seg-
ments abdominaux est fovéolé au côté externe. — Les tibias anté-
rieurs portent extérieurement deux digitations (dont la terminale
est la plus longue et recourbée) et une grosse dent aiguë.
Calcutta. 2 ind.
Le Secrétaire communique à l'assemblée une lettre adressée à
M. Preudhomme de Borre par M. Huart, de Chicoutini, province
de Québec. Elle est ainsi conçue :
” Je dois vous remercier beaucoup d’avoir eu l’obligeance de
m'envoyer le Compte-rendu de l’assemblée du 3 février de la
Société Entomologique de Belgique, où M. Hagen répond à la partie
de ma lettre insèrée dans le n° 32 des Comptes-rendus.
»” Il me faut maintenant prouver ce que j'afirmäis dans cette
lettre ; je l'aurais fait plus tôt si je n’avais pas été obligé d'entretenir
quelque correspondance à ce sujet.
»“ En écrivant ma lettre de novembre 1876, je m’appuyais sur
certaines allégations du Naturaliste Canadien, vol. VIT, publié
en 1875. Ainsi à la page 173, livraison de juin, l'abbé Provancher
dit, au sujet de l’insecte en question (Doryphorä 10-lineata):
… Aujourd’hui il s’est déjà montré dans le voisinage de Toronto,
» causant partout ses dégâts habituels, etc. » Ces paroles me sem-
blent indiquer que la Doryphora n’était pas encore arrivée dans la
province de Québec, en juin 1875. En outre, à la fin du même
article, l'abbé Provancher proteste contre l’assertion d’un journal
de Québec, disant que l’insecte aurait été rencontré à Sillery, près
Québec; le journal affirmait ce fait dans l’été de 1874.
» Dans la livraison de juillet 1875, page 218, le rédacteur con-
state la première capture de la Doryphora dans notre province.
Racontant une promenade à à Saint-Hyacinthe, province de Québec,
il s'exprime ainsi : » Parmi les coléoptères, la pièce la plus intéres-
» sante pour nous, sinon la plus désirable, fut la Chrysomèle de la
” pomme de terre, Doryphora 10-lineala, Say, qu'on avait prise
, vivante, il n’y avait que quelques jours. On n’en avait qu’un spé-
» cimen, mais il est bien probable que Pindividu n’a pas dû des-
XLVIIT
È
»“ cendre seul des chars qui, sans doute, l’ont apporté. Depuis notre
» retour ici (au Cap-Rouge, près de Québec), on nous à transmis
“ une fiole d'Ottawa avec des feuilles de pommes de terre sur
“ lesquelles se trouvaient trois individus de la même Chrysomèle.
» Ces derniers n'étaient encore qu’à l’état de larves, mais celle de
» Saint-Hyacinthe était une femelle à l’état parfait, et de très-forte
» taille... Voilà donc cette peste rendue chez nous. » À la page
suivante, on lit ces mots : » L’insecle étant encore inconnu ici... n
» Je crois donc n'avoir pas émis une affirmation téméraire, en
vous disant que » ce n’est qu’en 1875 que la Doryphora a fait sa
“ première apparition dans notre province de Québec. »
“ Voici maintenant ce que m'écrivait, le 31 mars dernier,
l'abbé F. X. Burque, du séminaire de Saint-Hyacinthe : » Je vous
“ donne d'autant plus volontiers mon témoignage que je suis le
“ premier en Bas-Canada qui ait constaté la présence de la
“ Doryphore. Vous avez parfaitement raison : l’insecte n’est apparu
» en Québec qu’en 1875. Je l’ai trouvé le 13 juin 1875. »
” Je puis aussi vous communiquer le témoignage de l’abbé Pro-
vancher, rédacteur du Naturaliste Canadien. I] m'écrivait en date
du 11 avril :
“ Il est certain que la Doryphora 10-Zineala n’a pas été ren-
contrée dans la province de Québec avant 1875. En cette
année 1875, M. Burque en a pris une seule à Saint-Hyacinthe.
En 1876,elle est à foison aux Trois-Rivières, à Montréal et autres
endroits, non cependant à Québec. M. Bethune a sans doute êté
induit en erreur par un correspondant du Mercury, publié à
Québec, qui disait, en 1873, l'avoir rencontrée à Sillery. Mais j'ai
pu me convaincre quelques jours plus tard, qu’on avait pris les
larves de la Zema trilineala pour celles de la Doryphora. »
» Je maintiens, en conséquence, tout ce que je vous ai écrit à ce
sujet, en novembre dernier. Je ne puis, sans doute, blâmer
M. Hagen de s'être appuyé sur le rapport du président de la Société
Entomologique d’Ontario ; mais il reconnaîtra qu’il a été induit en
erreur. D'ailleurs, quand il s’agit d'observations dans une province,
les entomologistes qui y résident doivent mériter plus de confiance
que ceux de la province voisine. Lorsqu'il sera question de la con-
statation de certains faits dans l’Etat du Massachussets, le témoi-
gnage de M. Hagen aura pour moi une bien plus grande valeur
que les affirmations contraires d’un entomologiste résidant dans
un autre État. »
5
Oo
=
5
5
5
=
M. H. Donckier de Donceel fait passer sous les yeux de l'assemblée
quelques exemplaires vivants de la Doryphora decemlinealta, à
l’état de larve et d’insecte parfait, dont l'éducation se fait au Musée
XLIX
royal d'histoire naturelle, à la demande de M. Ronnberg, directeur
général de l’agriculture au Ministère de l'Intérieur.
Ces coléoptères ont été pris à Mullheim, près de Cologne, dans
un champ de pommes de terre. Il paraît qu’ils s’y trouvaient déjà
en assez grande abondance pour y exercer des ravages et que plu-
sieurs champs voisins commençaient à être infectés lorsque des
mesures ont été prises pour la destruction de ce dangereux
coléoptére. Les journaux ont mentionné ce fait il y a peu de temps.
La séance est levée à 9 heures.
Assemblées mensuelle du 1 septembre 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOFS.
La séance est ouverte à 7 3/4 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 4 août est
approuvé.
Le Président annonce la perte que la Société vient de faire d’un
de ses membres effectifs, M. Ch. de Francquen, décédé à Huy le
22 août dernier. Une lettre de condoléance a été adressée à sa
famille.
Deux nouveaux membres effectifs ont été admis par le Conseil
d'administration : M. le R. P. Victor Van Tricht, professeur de
sciences naturelles au Collège de la Paix, à Namur, présenté par
MM. Preudhomme de Borre et H. Donckier de Donceel; et
M. Victor-Lopez Seoane, avocat et ancien professeur d'histoire
naturelle, au Ferrol (Espagne), présenté par MM. de Selys-Long-
champs et Preudhomme de Borre.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
Après avoir entendu les rapports de MM. Roelofs et Putzeys,
l'assemblée ordonne l'impression aux Annales du travail de
M. Chevrolat sur le genre Macromerus Schh.
M. D. Sharp adresse les manuscrits suivants :
1° Coléoptères aquatiques recueillis par M. Purves à Antigua,
pendant l'êlé de 1872; |
2 Liste des Coléoptères aquatiques recueillis par M. Camille
Van Volxem en Portugal et Maroc ;
% Coléoptères aquatiques recueillis par M. Camille Van
Volxem au Brésil.
MM. de Borre et Weyers sont nommés rapporteurs pour
l'examen de ces trois petits travaux.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM .DE BELGIQUE, T. XX
M. Capronnier demande la parole et lit la note suivante :
Dans le XVII vol. de nos Annales (1874), j'ai publié une notice
sur les Lépidoptères américains recueillis par feu notre regretté
collègue Camille Van Volxem.
Le tome I“ des Acta de la Academia de ciencias exaclas en la
Universidad de Cordova (1875) contient un travail du D' Berg sur
des lépidoptères patagoniens, et à la page 67, il présente une
espèce nouvelle de Preris qu'ilnomme Achamantis; mais, dans un
supplément audit volume, il a reconnu, en prenant connaissance
de ma notice, que son espèce nouvelle est ma Pieris Van Volxemii.
En présence de cette priorité, il conserve ma dénomination, mais,
en l’adoptant, 1l fait plusieurs restrictions que j’'énumère :
1° Ma description ne serait pas très-exacte ;
2 L'insecte ne serait pas de Buenos-Ayres, mais de la Patagonie ;
3° Je n’aurais pas placé le lépidoptère dans un groupe conve-
nable.
M. le D’ Berg en décrivant le dessous des ailes inférieures du
lépidoptère dont il s'agit, indique, entre autres, une raie étroite de
couleur orange, placée au bord costal, puis la base de la première
cellule ayant une même couleur orangée, etc. Or, comme dans ma
description, je ne cite pas cette couleur orange, le Docteur préfère
attribuer les différences entre nos descriptions à une inattention de
ma part, plutôt que de rechercher s’il ne s'agit pas d’une autre
espèce. Quoi qu’il en soit, je réponds que ma description est exacte.
Comme j'ai joint à ma notice une planche fort bien peinte, repro-
duisant l’insecte, chacun peut se convaincre de la justesse de mon
assertion.
Par ce qui précède, je dois supposer que M. Berg n’a pas vu ma
planche. L’insecte que j'ai décrit est un G, il pourrait se faire que
celui du Docteur fût la © ; nous avons plusieurs exemples dans les
Piérides, où les © sont plus colorées que les G*. Le jaune chez
P. Monuste, Lin. Q est plus foncé que chez le Œ, P. Iaire, God.
offre le même phénomène. C’est un point qu’il y aura lieu d’éclaircir
plus tard.
Quant à la patrie de notre insecte, M. Berg ne l'ayant jamais
reçu que de Patagonie et ne l'ayant jamais vu aux environs de
Buenos-Ayres, conclut que Van Volxem, ayant été en relations
avec le D' Moreno, de Buenos-Ayres, a pu le recevoir de ce dernier,
qui en possède de Patagonie.
Je réponds que Van Volxem ne s’occupait pas de lépidoptères
et ne savait donc pas les distinguer. Tout ce qu’il a recueilli était à
‘mon intention»Chaque insecte était placé respectivement dans des
papillotes sur lesquelles les provenances et les dates étaient indi-
* HE
| 404
k
LI
quées avec le plus grand soin ; celle qui nous occupe portait l’anno-
tation : BPuenos-Ayres, 21 décembre.
Du reste, ma notice a été publiée du vivant de notre jeune natu-
raliste ; en voyant une espèce qui lui était dédiée, son attention a
dû nécessairement être attirée, et s’il y avait eu quelques incidents
de la nature de ceux indiqués, il n'aurait certes pas manqué de
m'en faire part.
Ma Preris Van Volxemii est certainement de Buenos-Ayres.
Ensuite, M. le D' Berg avance que mon lépidoptère, que j'ai
placé à côté de Auwtodice, Hübn., devrait figurer plutôt dans le
groupe de P. Mænacte, Bdv. Les espèces du groupe de Awtodice,
Callidice, etc., ont le bord marginal des ailes supérieures légère-
ment concave, puis ladite bande terminale se compose de légères
taches sagittées et la tache noire discoïdale est caractéristique. Le
groupe indiqué par M. Berg, P. Mænacte, a au contraire les ailes
supérieures plutôt convexes; ils n’ont pas de bandes marginales
tachetées et il y a absence complète de la tache discoïdale. Par
conséquent, je maintiens ma Pieris à la place où je l’ai mise, ayant
par le dessin des ailes supérieures tous les caractères identiques à
Aultodice.
Je ne comprends pas que M. Berg place l’insecte, dans son supplé-
ment, à côté de P. Mænacte, tandis que, dans sa description, p. 67,
il le place à côté de Daptonoura Llaire, God., ce qui était beaucoup
plus rationnel par l’analogie de la forme des ailes supérieures.
M. Berg, continuant à s'occuper de mes espèces de Buenos-
Ayres, ne trouve pas convenable que j'aie donné le nom de He/i-
ceoides à une var. © de Colias Pyrrothea, Hübn. se basant sur
cette argumentation qu'entre le type et la variété soufrée il se
trouve une certaine quantité d'intermédiaires.
Dans ma notice, je me suis arrêté sur Colias Pyrrothea, en faisant
ressortir l’affinité qu’il y a entre l’espèce américaine et notre
Edusa, Lin. M. Boisduval, dans son species, p. 641, dit à propos de
Pyrrothea : » Cette espèce a aussi sa var. Helice...» Par conséquent,
sans tenir compte des intermédiaires, dès que l'espèce © se pré-
sente de couleur soufrée comme notre var. Helice, j'ai proposé
dans ma notice de l'appeler Æeliceoïdes, ce que je maintiens comme
utile.
M. de Borre fait la communication suivante :
Dans notre dernière séance, M. H. Donckier vous a exhibé de ma
part un insecte parfait et une larve de la Doryphora, puisque
le public s’obstine à conserver ce nom impropre à la Zeplinotarsa
10-Zineata. Ces deux exemplaires, reçus vivants de Mullheim-sur-
Rhin, où tous les journaux ont signalé leur apparition, m'avaient
LIT
été confiés par M. Ronnberg, directeur général de l’agriculture au
Ministère de l’Intérieur, dans le but de les élever en vase clos et
d'étudier, le cas échéant, leur développement et leurs métamor-
phoses.
Le lendemain même de notre séance, le 5 août, M. Donckier
constatait que l'insecte avait commencé à pondre. Ses œufs, ovoïdes,
un peu acuminés aux deux bouts, étaient d’une couleur positive-
ment orangée, tandis que toutes les figures où je les ai vus repré-
sentés, leur donnent une teinte jaunâtre.
Du 5 au 11 août, l’insecte pondit tous les jours, et le nombre
d'œufs fut de 120. Le 19 août, après une semaine d'intervalle, il
pondit encore 4 œufs.
J'ignorais d’abord si l’accouplement avait eu lieu et si ces œufs
seraient féconds. Le 15 août, M. Donckier aperçut de jeunes larves
fraîchement écloses qui commençaient à brouter les feuilles de
pomme de terre, dont on fournissait chaque jour les bocaux conte-
nant les insectes en expérience. L’éclosion des larves continua
jusqu’au 18 août. On peut donc admettre qu'à cette saison de
l’année, Les œufs, de la ponte à la sortie de la larve, n’ont besoin
que d’une huitaine de jours.
Le nombre de larves écloses fut loin de répondre à celui des
œufs. I n’y en eut pas plus de 32.
Le 19 août, les premières écloses changèrent de peau pour la
première fois. La seconde mue eut lieu le 26 août, mais une dizaine
de larves périrent au nroment de la subir.
Aujourd’hui, 1° septembre, quinze larves seulement survivent,
dont douze semblent avoir acquis tout leur développement et ont
une couleur beaucoup plus claire que trois autres plus petites et
qui ne sont pas arrivées encore au même point de développement
que leurs aînées.
Quant à la mère qui, depuis le 19, a cessé de pondre, elle est tou-
jours vivante, mais a beaucoup perdu de son activité.
La larve que j'avais reçue de M. Ronnberg le 30 juillet, s'était
enfoncée en terre le 2 août. Elle y est restée vingt jours et est sortie
de terre le 22 à l’état d’insecte parfait. Ce second exemplaire, sil
est aussi une femelle, ce que j'ignore, n’a pu naturellement être
fécondé. Il s’obstine à s’enfoncer dans la terre placée au fond du
bocal où il est captif.
Voilà donc où en est cette petite expérience. Je dois faire remar-
quer qu’elle s’est faite dans des conditions assez défavorables, et où
l’on ne réussirait guère à élever beaucoup de nos espèces phy-
tophages indigènes. Les insectes et les larves ont vêcu au milieu
de quelques feuilles de pomme de terre sur un peu de terre sèche
dans de très-petits bocaux placés dans un local fort obscur et très-
EE
a
LITI
\
mal aéré. Je crois pouvoir en conclure que la Doryphora a une
vitalité trés-robuste et que, si elle s’implante en Europe, comme les
faits récemment constatés permettent de le craindre, elle ne s’y
multipliera que trop facilement et nous donnera autant de mal à la
combattre qu’elle en donne aux Américains.
M. de Borre fait en même temps voir à l’assemblée les insectes et
les larves dont il vient de l’entretenir.
I fait ensuite voir un exemplaire de la Fwlgora lalernaria L.,
envoyé de Rio-Janeiro par notre collègue, M. le D' M.-F. d'Oliveira,
qui en écrit ce qui suit :
" … C’est un insecte très-rare à Campos, où il a fait son appari-
tion il y a trois ans, mais qui abonde dans les provinces du nord
du Brésil. C’est un insecte très-venimeux, dont la piqure produit,
d’après ce qu’on raconte, la mort presque instantanée de l'individu ;
on l’appelle ici Jequilinaraboia, et son apparition dans un endroit
quelconque est une cause de terreur. »
C’est peut-être la première fois, ajoute M. de Borre, que nous
entendons accuser d’être si dangereux cet hémiptère, connu depuis
longtemps à Cayenne et dans la Guyane. C’est évidemment une de
ces accusations calomnieuses que le peuple en tout pays répand si
volontiers contre tous les animaux à physionomie un peu bizarre,
et sans doute notre collègue, qui annonce l'intention de l’étudier
plus complétement, ne tardera pas à être convaincu que cet insecte
est parfaitement inoffensif.
Plusieurs membres prennent la parole pour rappeler les observa-
tions faites au siècle dernier, par M Sibylle Mérian, sur cette
même espèce, et le doute qui subsiste encore quant à la question,
si la grande ampoule qu'elle porte à la tête est, ou non, phospho-
rescente, au moins à certaines époques. Il y a des témoignages pour
et contre parmi les voyageurs et les savants qui en ont parlé. Il
serait bon que M. d'Oliveira élucidàt aussi cette question par des
observations personnelles.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 13 octobre 1877.
PRÉSIDENCE DE M. WEINMANN, VICE-PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1* septembre est
approuvé.
LIV
Le Président annonce Ja réception d’un nouveau membre
effectif : M. le chevalier Edouard de Thibault, présenté par
MM. Capronnier et H. Donckier de Donceel.
Deux membres associés ont également été admis; ce sont :
M. Alfred Lemonnier, étudiant à Mons, présenté par MM. Preud-
homme de Borre et H. Donckier de Donceel, et M. René Stevens,
d’Ixelles, présenté par MM. H. Donckier de Donceel et Preudhomme
de Borre. |
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
Adoptant les conclusions des rapports de MM. Preudhomme de
Borre et Weyers, l'assemblée ordonne l'impression aux Annales
des travaux de M. Sharp sur les coléoptères aquatiques recueillis
par MM. Purves à Antigua et Camille Van Volxem au Portugal,
au Maroc et au Brésil.
Elle décide en outre que les travaux de M. Sharp seront imprimés
dans la langue usitée par l’auteur. (Les diagnoses sont en latin,
mais les remarques et observations en anglais.)
M. de Selys-Longchamps fait les communications suivantes au
nom de M. R. Mac Lachlan :
DESCRIPTION D'UN PSOCIDE NOUVEAU DE LA BELGIQUE.
Cæcilius hirtellus, Mac Lachl. Sp. nov.
Très petit, taille du C. pedicularius. D’un jaune très pâle, le
corps revêtu de poils courts blanchâtres. Yeux noirs. Ocelles
brunâtres. Antennes pâles, très longues, garnies de poils blan-
châtres très longs. Sur chaque côté du thorax est une ligne étroite
noirâtre, un peu interrompue. Pieds revêtus de poils blanchâtres
assez longs, surtout sur les tibias et les tarses, où chaque poil a son
origine dans un tubercule noir microscopique.
Ailes hyalines, les supérieures presque arrondies au bout; les
nervules un peu testacées, très longuement ciliées, ainsi que le bord
de l'aile; ces cils, pour la plupart pâles, provenant de tubercules
microscopiques noirs. Chez les individus les mieux marqués il ya,
sur les bords de l'aile, à la fin de chaque nervure, un petit trait
fuligineux et la base du secteur ainsi quela nervule,quien part pour
rejoindre le cubitus, est également fuligineuse ou même presque
noirâtre. — Mais, chez les autres individus, on ne voit pas d’indica-
tion de ces traits obscurs. Le ptérostigma est très long,à peine dilaté.
La cellule libre du bord postérieur est presque en demi-cercle. La
fourche de la tige supérieure du secteur fortement dirigée en haut.
Aux ailes postérieures on voit des indications des traits fuligineux,
mais moins marqués.
Longueur du corps, 1 1/2 mm. Envergure, à peine 4 mm.
ÿ LV
Je vois onze individus de cette petite espèce dans la collection de
feu M. Camille Van Volxem, déposée aujourd’hui au Musée royal
de Bruxelles. La localité n’est pas indiquée !.
Je crois qu’il n'existe pas de description de cette espèce presque
microscopique, mais elle paraît avoir des rapports avec le Psocus
pedicularius, Burmeister (Handbuch, p. 776— nec pedicularius L.
etauct.). Le professeur Burmeister décritson espèce : Rufofulrus,
unicolor, alis superioribus griseis, stigmatle pallido, venis omni-
bus hirtis. Long. antenn. et alar. 1’". » Le mot rufofulvus ne
s'accorde pas avec le jaune pâle de notre insecte, et c’est seulement
l'indication des nervures longuement ciliées qui donne un peu à
penser. En tout cas, l'espèce de Burmeister est à renommer, le
pedicularius des auteurs étant différent.
L'Artellus ne peut être confondu avec le vrai pedicularius, à
cause de la couleur, les cils des ailes, la forme du ptérostigma, etc.
Sur tous les points, c’est avec le Cæcilius Dalii Me Lachl. qu'elle
a le plus de rapports; mais cette dernière espèce est presque
moitié plus grande, son envergure étant de 6 mm. à 6 1/4 mm.
NOTE SUR LA PERLA SELYSII, Pictet.
En 1841, M. Pictet de la Rive a décrit et figuré dans son ouvrage
sur les Perlides (p.208, pl. X VII, f. 5), sous le nom de Perla Selysi
une espèce remarquable de Perla, recueillie dans les environs de
Liège par notre collègue M. de Selys-Longchamps.
Cette espèce est restée peu connue. Je ne l'avais jamais vue dans
les nombreuses collections de Névroptères d'Europe qui ont passé
sous mes yeux, et M. de Selys m'a dit que le type même n'existe
plus dans sa collection, s'étant sans doute égaré. C'est donc avec
une grande satisfaction que j'en vois trois exemplaires femelles
dans une collection de Névroptères appartenant au Musée de
Bruxelles que M. de Borre m'a priè de déterminer. L'un d'eux
provient de la collection de feu M. Camille Van Volxem et ne porte
pas d'indication de localité; un second, indiqué de Dave (entre
1 Les onze exemplaires examinés par mon ami M. Mac Lachlan appartiennent
sans doute, à l'espèce que le regretté Camille Van Volxem trouva en grand nombre
sur des palmiers dans une serre à Laeken et qu'il pensait nouvelle. Lorsque je
donnai la liste des Psocides de Belgique, je ne la décrivis pas sous le nom que
Van Volxem proposait de lui donner, parce que M. Mac Lachlan supposait alors
que ce pouvait être son Cævcilius Dalii, d'après l'examen d'un exemplaire en
assez mauvais état et un croquis que j'en avais fait. Je me bornai donc, dans la
liste citée, à l'énumérer sous le nom de C. Dalii, mais avec doute.
Quoi qu’il en soit, il est assez probable que c'est une espèce exotique, intro-
duite dans les serres. (Note de M. de Selys-Longchamps.)
LVL
Namur et Dinant), a été pris par M. Donckier de Donceel, le 20 juin
1877; le troisième provient d'Hastière (aussi près de Dinant), au
printemps de 1870, par M. Vanden Broeck.
L'espèce est remarquable par ses couleurs plombacées ternes et
l’espace (area) costal d’un jaune-blanchâtre très distinct. Les soies
caudales portent des poils longs, verticillés, comme chez les espèces
du genre Diclyopleryx, tandis que chez toutes les autres espèces
de Perla d'Europe les soies sont presque dépourvues de poils. La
valvule ovifère est à peu près en cône à bords épaissis, jaunes.
L’exemplaire de Dave présente une déformation des segments du
ventre, sans être pour cela gynandromorphe.
Il est à regretter que le mâle ne soit pas encore connu.
La description et la figure données par M. Pictet sont en général
excellentes.
NOTE SUR L'HIMANTOPTERUS FUSCINERVIS, Wesmael.
Me trouvant récemment à Bruxelles, j'ai examiné minutieuse-
ment et dessiné le type de l’'Jimantoplerus fuscinervis, l'une des
choses les plus précieuses du Musée de cette capitale, attendu qu'il
est jusqu'ici unique, etque l’on a mis en doute que sa place fût parmi
les Lépidoptères, auxquels Wesmael l’a associé. Cet entomologiste
l’a décrit dans les Bulletins de l'Académie de Bruxelles (t. TI,
p. 162) en 1836, mais la figure qu'il en a donnée n’est pas très bonne.
Il ne doute pas que ce soit un Lépidoptère, tout en mentionnant
avec raison que les palpes et même les pieds (les hanches exceptées)
manquent.
Ce type provient de Java.
En 1843, M. Edward Doubleday a décrit et figuré dans le Zoo-
logist (vol. I, p. 197) un Lépidoptère du nord de l'Inde, sous le nom
de Thymara zaida, en ajoutant qu’il est allié à l'Jimantopterus,
dont il reproduit en même temps la figure.
Mais en 1866 Le docteur Hagen, dans son Synopsis Hemerobi-
darum synonymica, transporte l'Jimantopterus parmi les Névro-
ptères planipennes, comme formant un sous-genre des Nemoplera,
en plaçant aussi le Nemoptera filipennis de Westwood dans le
même sous-genre.
Il m'est impossible de comprendre cependant comment il est
arrivé à associer ces deux insectes, car la /ilipennis est une vraie
Nemoptera (peut-être un sous-genre) à réticulation transversale
abondante, et ce caractère ainsi que les palpes concordent avec
ceux des autres espèces de Némoptérides. — Mais je suis convaincu
que l’'Himantoptlerus est un véritable Lépidoptère de la tribu des
Bombyces, très anormal sans doute, mais trouvant ses analogues
LVIT
chez la Thymara zaida et chez une autre espèce de l'Afrique orien-
tale décrite par Walker sous le nom de papilionaria.
M. Butler considère ces deux espèces et l’'Himantopterus comme
appartenant à la famille des Chalcoridées.
En laissant de côté la forme des aïles postérieures, l’insecte a
tout à fait l’aspect d’un Lépidoptère à réticulation un peu anor-
male. Il n'existe pas de réticulation transversale, excepté une seule
veinule discoïdale. Les antennes sont finement denticulées en
dedans, le corps, fort robuste pour la taille de l’insecte, court et
hérissé de poils, est muni d’une brosse anale assez marquée. Il m'a
été permis de placer sous le microscope un fragment du revêtement
des ailes antérieures et j'ai constaté que s'il existe beaucoup
d’écailles sous forme de poils, il y en a aussi un nombre considé-
rable qui sont courtes et larges comme celles des Lépidoptères,
mais plus profondément divisées que d'ordinaire jusqu’à leur tiers
basal en trois ou quatre lanières lancéolées.
Il n’y a donc plus en question que la forme des ailes postérieures
qui sont tout à fait comme celles des Nemoptera ordinaires d'Eu-
rope, et dépourvues de toute dilatation basale.
Chez les Thymara, la partie basale dilatée est déjà petite, tandis
que la queue est très longue. Chez l’Jimantopterus 1] ne reste que
la queue même.
Ma conclusion est qu’il faut retirer ce genre des Névroptères et
le replacer parmi les Lépidoptères, ainsi que l’avait jugé le profes-
seur Wesmael.
Dans l’une des dernières séances de la Société Entomologique de
Londres, j'ai indiqué le résultat auquel m’a conduit l'étude de
l'Himantopterus. Le professeur Westwood, qui était présent, a
déclaré à son tour qu'ayant examiné l’insecte en 1876, il était arrivé
à la même conviction que moi quant à sa classification.
À propos d’une brochure sur la Doryphora récemment publiée
par le Ministère de l’intérieur, M. Candèze présente les observa-
tions suivantes :
Le Ministère de l’intérieur vient de publier un brochure (qu’il a
fait tirer à 20,000 exemplaires, paraît-il) intitulée : Le fléau de la
pomme de lerre. — X;A DORYPHORA DECEMLINEATA. Cette publica-
tion est, comme l'indique un sous-titre, un extrait de l'ouvrage sur
le même sujet de M. Charles Riley, entomologiste de l’État de
Missouri (États- Unis).
On ne peut qu’applaudir au zèle louable qu’apporte le départe-
ment de l’intérieur à prémunir le pays contre l'invasion possible
d’un insecte nuisible à une culture aussi importante que celle de la
pomme de terre. Il y a une incontestable utilité à faire connaître
LVTIT
aux habitants des campagnes tout ce qui concerne les habitudes, la
transformation, les époques d’apparition et surtout les moyens de
destruction des insectes nuisibles, sur lesquels il règne encore,
même dans le public instruit, tant de notions fausses et de pré-
jugés.
Cela dit, qu'on nous permette de faire à cette notice quelques
critiques qui s'adressent plutôt à M. Riley, son véritable auteur,
qu’à notre honorable ministre de l’intérieur, qui n’a fait que prendre
sous son patronage et donner, dans notre pays, une publicité consi-
dérable à l'écrit de l’entomologiste américain.
Nous avons toujours pensé, et nous pensons plus que jamais, que
la crainte de voir la Doryphora devenir un fléau de ce côté-ci de
l'Atlantique est, sinon chimérique, tout au moins fort exagérée. Les
lois qui ont été édictées, les circulaires ministérielles et les afliches
officielles qui ont été répandues partout, aussi bien dans ce pays
que dans les pays voisins, ne tendraient à rien moins qu'à faire
croire au public que l’arrivée de la Doryphora serait pour l'Europe
quelque chose aussi funeste qu'une nouvelle invasion du choléra
ou la recrudescence de la peste bovine.
Or, il est Loin d’en être ainsi.
N’en déplaise à M. Riley, nous ne pouvons nous défendre de l’idée
que ses écrits sont empreints d’une certaine exagération; d'autant
plus que nous savons, d'autre part, que l’émoi causé en Europe par
les cris d'alarme de cet entomologiste ont produit quelque surprise
dans son propre pays.
Hâtons-nous de dire toutefois que nous tenons pour réels la
plupart des faits reprochés à l’insecte en question. Nous ne le regar-
dons pas seulement comme un épouvantail du genre des bâtons
flottants. Certes, non! C’est un insecte nuisible, soit. Mais encore
est-il bon, nous dirons même est-il prudent, de ne pas tomber dans
des exagérations en sens opposé, et tant qu'il ne nous sera pas
démontré par des chiffres irrécusables que ce terrible dévastaleur,
ce redoutable fléau des pommes de terre, n’en a pas fait seulement
hausser le prix sur les marchés de New-York et de Philadelphie,
nous nous tiendrons en garde contre certains récits d'outre-mer qui
le représentent comme menaçant l'existence même de cette pré-
cieuse denrée. |
Il est bien question, il est vrai, d’une augmentation dans le prix
des pommes de terre, à Saint-Louis, pendant l’année 1873; mais
l’auteur de notre brochure l’attribue tout autant à la suppression
de culture qu'aux ravages de la Doryphora, bien des fermiers,
dit-il, n'osant plus planter de pommes de terre (voy. p. 26). Notons
que Saint-Louis est la ville où M. Riley réside et publie ses
articles.
LIX
Certes, M. le ministre de l’intérieur serait bien surpris, et non
sa ns raison, si les publications de son département, en effrayant
nos fermiers plus que de raison, allaient produire l’année prochaine
le même résultat!
Un autre reproche que nous faisons à cette brochure, c’est de
préconiser, pour détruire la Doryphora, un agent dont le manie-
ment est des plus redoutable. Tout le monde connaît les accidents
graves causés par le vert de Paris à ceux qui en respirent les pous-
sières. On s’est élevé avec juste raison contre son emploi dans les
arts industriels. Les médecins en ont vivement déconseillé l’usage
dans l’ornementation des tapisseries et des étoffes. Ce n’est donc
pas sans surprise que nous voyons donner le conseil d’en saupou-
drer largement les champs de pommes de terre, d’en abandonner
le maniement à des centaines de mains inexpérimentées.
C’est le cas de dire que le remède serait pire que le mal. M. Riley
nous assure, à la vérité, que l’arsénite de cuivre se décompose et
ne peut plus nuire une fois qu’il est déposé sur la terre. Mais
auparavant? Il nous dit bien que son emploi judicieux ne présente
aucun inconvénient (p. 47). Nous nous permettons de ne pas être
de son avis. Et puis, peut-on compter sur la prudence judicieuse
d’un garçon de ferme à qui serait abandonné, dans la plupart des
cas, le soin d’arséniquer les champs de pommes de terre !
M. Mélise donne lecture du passage suivant d’une lettre adressée
par M. Scudder à notre secrétaire M. Preudhomme de Borre :
» Il sera intéressant pour vous d'apprendre que je suis de retour
d’un voyage très fructueux aux Montagnes Rocheuses,où, dans deux
localités distantes l’une de l’autre de plus de 300 milles, j'ai trouvé
de riches gisements d'insectes fossiles dans un très bon état de
conservation. Je m’en suis déjà expédié plus de 7,000, dont j'attends
en ce moment l’arrivée; et ceux qui continuent les fouilles pour
moi m'ont promis de dépasser le nombre de 20,000 insectes avant
le mois de janvier. Je ne doute pas qu’ils n’y réussissent. »
Plusieurs membres expriment le désir d'obtenir des renseigne-
ments plus détaillés sur les découvertes annoncées par M. Scudder;
il serait intéressant notamment de savoir à quels genres appar-
tiennent les insectes recueillis, la nature du sol, celle des gise-
ments, l’âge géologique, etc.
M. H. Donckier de Donceel fait connaître que son père a pris
encore cette année une dizaine de chenilles du Cucullia lychnilis,
Rbr. Staudinger, n° 1714. M. Ch. Donckier de Donceel a capturé,
il y a trois ans, un exemplaire de Cœnonympha Davus, var. Phyl-
loxenus, sur l'emplacement actuel du nouveau lac de la Gileppe.
LX
Ce fait démontre une fois de plus la grande similitude qui existe
entre la faune et la flore de la Campine et celles de l’Ardenne.
M. Nilis annonce qu'il a fait récemment un voyage aux îles
Shetland et qu'il nous communiquera la liste des insectes qu’il y a
recueillis.
M. H. Donckier de Donceel fait connaître que M. Stevens a trouvé
à Watermael, le 24 mai dernier, une variété intéressante du Vecr0-
phorus germanicus. L'exemplaire est mis sous les yeux des mem-
bres de la société. Cette variété, caractérisée par quatre taches
rouges sur les élytres, a déjà été signalée par Gyllenhall, Paykull,
Iliger, etc., mais elle est rare partout.
La séance est levée à 9 heures.
Assemblée mensuelle du 3 novembre 1872777.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOFrS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
M. le Président annonce que le conseil a reçu la démission de
M. Cornet.
M. Weyers donne lecture d’une note de M. de Selys-Longchamps,
ainsi CONÇUE :
ENCORE L'ACRIDIUM PEREGRINUM. (L.)
Dans la séance du 3 février de cette année, à propos de l'examen
de quelques Acridides d'Espagne, envoyés par MM. Lichtenstein
et Bolivar, j'ai parlé de l'Acridium peregrinum communiqué par
ce dernier savant, qui mentionne que des nuages entiers se sont
abattus en novembre et en décembre 1876, à Gibraltar, Cadix et
Huelva.
M. Bolivar supposait qu’ils sont venus du Sénégal, opinion que
j'ai trouvée d’autant plus vraisemblable que ces exemplaires appar-
tiennent à la race ou variété rose ou carmin, tandis que celle qui
ravage l’Algérie est teinte de Jaune citron.
J'étais fort curieux de connaître à laquelle des deux races se
rapportent les individus observés, en 1866, aux Iles Ioniennes et, en
1869, dans les Iles Britanniques. Conformément à la promesse que
j'ai faite à la Société, je lui communique les renseignements qu'ont
LXI
bien voulu m'adresser à ce sujet, MM. R. Mac Lachlan et Brunner
de Wattenwyl.
1° ILES IoNIENNES. M. Brunner m'écrit :
» Comme vous l'avez présumé, c’est la variété jaune qui se trouve
à Corfou, la même qui provient de l'Algérie et de l'Égypte. Je ne
sais pas si vous avez remarqué que l’Acridiwm peregrinum porte
une physionomie {rès-américaine et qu'il rentre dans le genre
Schistocerca de Stàl, ayant les appendices anals trés-aplatis et la
lame sous-génitale fendue ou profondément émarginée. Je possède
une douzaine d'espèces bien caractérisées, toutes provenant de
l'Amérique septentrionale ou méridionale. Le peregrinum seul se
trouve dans l’ancien monde, mais je l’ai reçu également (sa variété
rose) du Mexique ainsi que de Buenos-Ayres; cependant, il paraît
que, dans le nouveau monde, elle ne se montre pas à l’état de fléau
destructeur. «
2 ILES BRITANNIQUES. Notre collègue M. Mac Lachlan m'a
répondu, de son côté, que les exemplaires observés en Angleterre
appartiennent à la variété rose, ainsi que je le prévoyais, pensant
que leur apparition était analogue à celle qui s’est produite en
Espagne quelques années plus tard.
Il y a peu de jours, je recevais par la gracieuseté de l’auteur,
M. W. Denison Roebuck, un mémoire extrait du recueil 7e Natu-
ralist, publié cette année sous le titre de : Zocusls in Yorkshire,
dans lequel je trouve ce renseignement important : » C’est en 1869
qu'on observa pour la première fois le peregrinum dans le Comté
de Cornouailles. Il était abondant sur les bords de la mer, depuis
Plymouth jusqu'à Penzance et s’étendit dans les Comtés de Wor-
cester, Warwick, Derby, Staflord et Nottingham, ainsi que près
de Birmingham. Un exemplaire fut même recueilli à Waterford,
au sud-est des côtes de l'Irlande, et plusieurs à Burton-on-Trent. +
(M. Roebuck ignorait que l'espèce avait été déjà signalée en Europe,
à Corfou.)
Des renseignements que j'avais demandés et que MM. Brunner
et Mac Lachlan ont bien voulu me transmettre, je conclus que
l'Acridium peregrinum étant admis à titre de visiteur accidentel
dans la Faune d'Europe, il y est représenté par ses deux races,
SAVOIT :
La variété jaune, originaire du nord de l'Afrique (Egypte,
Algérie). — Observée à Corfou en 1866.
La variété rose, originaire du Sénégal (et se trouvant également
au Sennaar et dans l'Inde). — Observée dans les Iles Britanniques,
surtout en Cornouailles, en 1869, et en 1876 dans le sud-ouest de
l'Espagne.
J'ose émettre une supposition assez hardie que me suggère la
LXII
lettre de M. Brunner de Wattenwyl. Puisque le peregrinum existe
aussi au Mexique et à Buenos-Ayres, et qu’il appartient à un sous-
genre composé de toutes espèces américaines, ne pourrait-on penser
que cette espèce si dévastatrice dans l’ancien monde, où elle accom-
plit d'énormes voyages, est originaire elle-même d'Amérique, d’où
elle peut avoir traversé l'Océan, transportée par des bourrasques ?
Ce ne serait pas le premier insecte qui, peu nuisible dans son aire
d’origine, serait devenu dévastateur dans les contrées où il est
arrivé accidentellement d’abord, témoins la Doryphora et la Phyl-
loxera. Parmi les insectes américains qui ont étè importés dans
l’ancien monde, on peut citer encore plusieurs espèces de Blattes,
transportées avec les plantes et les marchandises, et la Danaïs
Archippus dont l’acclimatation toute spontanée n’eût jamais été
soupçonnée si elle se fût produite avant ces dernières années, où
les renseignements ont pu être recueillis, grâce au développement
qu'ont pris en Australie, en Asie et en Afrique, les études entomo-
logiques.
M. Mélise communique le travail suivant envoyé par M. Stâl, de
Stockholm :
ESPÈCES NOUVELLES DE PHASMIDES, DÉCRITES PAR C. STAL.
Carausius. Stàl.
1. C. Mercurius.—Fuscus, superne griseo- vel albicanti-indutus;
caput, dorsum thoracis et metasternum granulis tuberculisque
parvis inæqualibus, acutiusculis, plurimis nigris, conspersa; dor-
sum abdominis remotius, obtusius et obsoletius granulatum;
venter anterius remote nigro-granulatus; caput anterius tuber-
culis duobus sat magnis, late subtriquetris, antice excavatis, trun-
catis, apice extus acuminatis, armatum ; carina subtilis dorsalis
per mesonotum, metanotum et abdomen extensa; segmentum
medianum et segmenta quinque anteriora dorsalia abdominis apice
ruga transversa abbreviata, in medio elevatiore, instructa; seg-
mentum quintum abdominis pone medium tumidum, lateribus
rugosum, segmentum nonum segmento octavo nonnihil longius,
angulis apicalibus leviter prominulis; segmentum ventrale sextum
apice in lobum acute triangularem productum. Operculum poste-
rius tumidum et carinatum, apice depressum, obtusum ; femora
inermia, postica apicem segmenti secundi abdominis nonnihil supe-
rantia; tibiæ anticæ superne sat compressæ et lobo medio magno
posterius altiore et rotundato, antrorsum sensim humiliore,
instructæ; articulus primus tarsorum anticorum superne com-
presso-elevatus. ©. Long. corp. 123, cap. 4 1/2, thor. 51, pron. 4 1/2,
LXITI
meson. 26, metan. 20 1/2, fem. ant. 27, fem. interm. 19, fem. post.
21 mill.
Onchestus. N. G.
(Cyphocrania p. Westw. et Lopaphus p. Westw.).
À Bactrododema, cum quo genere forma partium plurimarum
et armatura pedum congruit, differt parte capitis ocellos ferente
haud vel flevissime elevata; articulo basali antennarum latiore;
pronoto spinis duabus divergentibus, distantibus, oblique positis,
armato; femoribus anticis superne in Carina interiori dentibus latis,
foliaceis, instructis; femoribus posterioribus subtus in carina media
dentatis; operculo longiore, fortius convexo; segmento dorsali
ultimo abdominis breviore et per majorem partem longitudinis
sensim angustato; nec non cercis brevissimis, compressis. Ad hoc
genus pertinent Lopaphus Gorgus Westw. et Cyphocrania Pasi-
machus Westw.
Vetilia. Stâl.
_ 1. V. Æurymedon. — V. Encelado simillima, distinctissima
autem pronoto tuberculis numerosioribus, quatuor et viginti,
omnibus conicis, armato; femoribus anticis in Carina dorsali per
maximam partem longitudinis acute denticulatis; femoribus poste-
rioribus superne in carinis ambabus ante medium densius et in
carina interiore etiam pone medium licet parcius denticulatis ;
carina inferiore media tibiarum posteriorum etiam prope basin
denticulata; cercis longioribus, apicem versus sensim levissime
ampliatis, apice obtuse rotundatis. Q Long. 183 mill.
Patria : Cape York Australiæ.
Obs. V. Enceladus pronoto tuberculis minus numerosis, qui-
busdam parvis et obtusis; femoribus superne inermibus vel denti-
culis paucissimis armatis; parte basali carinæ inferioris tibiarum
posteriorum inermi; cercis brevioribus, apicem versus fortiter
ampliatis, apice rotundato-truncatis insignis.
2, V. Thoon. — V. Encelado et Eurymedoni simillima, ab illis
autem magnitudine minore; tuberculis pleurorum sternorumque
multo minoribus; pronoto tuberculis quatuor et viginti armato;
elytris alisque brevioribus, illis mesonoto vix longioribus, his vix
ad medium segmenti abdominalis quarti extensis ; femoribus anticis
proportionaliter brevioribus, pronoto mesonotoque unitis longitu-
dine æyqualibus; femoribus posticis quam femoribus anticis vix
brevioribus; segmento dorsali quinto abdominis retrorsum leviter
ampliato; cercis angustioribus, apicem versus vix ampliatis, apice
minus obtuse rotundatis; femoribus anticis in carina dorsali et in
LXIV
margine inferiore exteriore per fere totam longitudinem distinctius
denticulatis; femoribus posterioribus superne ante medium in
carinis ambabus, in carina interiore etiam pone medium licet par-
cius, denticulatis; carina inferiore media tibiarum posteriorum
longe versus basin armata; operculoque breviore, apicem abdo-
minis tantum attingente; quoad formam et longitudinem cercorum,
armaturam pedum, nec non numerum tuberculorum pronoti ad
V. Eurymedonem magis quam ad V. Enceladuwm appropinquat.
Q. Long. 159 mill.
Patria : Rockhampton Australiæ.
Genera ad typum Diuræ referenda hoc modo dispono :
À. G'Q.Mesothorax et metathorax supra subtusque punctati, tuber-
culis granulisve destituti; corpus apterum; etc. (vide Stàl, Rec.
orth. 3. p. 36.) — Arphazx Stl.
AA. g'Q. Mesothorax et metathorax granulati, tuberculati vel
spinosi, haud punctati.
B. G‘Q. Femora et tibiæ simplices ; femora postica apud feminas
rarissime dilatata ; latera segmentorum quarti, quinti et sexti
abdominis haud, vel levissime ampliata; tibiæ intermediæ subtus
in margine exteriore inermes.
C. g'©. Ocelli nulli.
D. G'Q. Femora antica femoribus posticis longiora. — Diwra
Gray, Stal.
DD. Femora antica et postica longitudine subæqualia.
E. ©. Tropidodero affine genus, differt corpore pedi-
busque gracilioribus; mesothorace multo magis elon-
gato; elytris alisque fortiter abbreviatis, illis ovalibus,
pone metanotum levissime extensis, pone medium obtuse
tuberculatis; abdomine gracili, segmentis omnibus lon-
gioribus quam latioribus, anterioribus plus duplo lon-
gioribus quam rationibus; pedibus minus dense spinosis;
femoribus posterioribus simplicibus, haud dilatatis ;tibiis
posterioribus subtus in utroque margine inermibus;
operculo brevi, apicem segmenti octavi abdominis
attingente, obtuse subtectiformi. — Zysicles Stâl, N. G.
EE. G'@. Corpus marium gracile, feminarum crassum;
mesothorax metathorace multo brevior; elytra et alæ
longa; segmenta anteriora abdominis apud mares multo
er,
né. hs
LXV
longiora quam latiora, apud feminas transversa; pedes
dense spinosi ; tibiæ posticæ subtus in margine inte-
riore spinulosæ ; operculum maximum, cymbiforme,
apicem abdominissuperans.— Tropidoderus Gray, Stàl.
CC. o'Q. Ocelli distinctissimi; elytra et alæ longæ, illa longe
ultra basin abdominis extensa.
F. @ Mesothorax sat elongatus, metathorace longior,
postice leviter ampliatus, spinulis vel tuberculis
parvis acutis parce armatus; elytra fere pone medium
latissima, anguste subovalia; segmenta sex anteriora
abdominis minus brevia ; operculum apicem abdo-
minis longe superans; pedes minus breves; tibiæ pos-
teriores subtus in carina media et in margine inte-
riore spinosæ, in margine exteriore inermes; carina
dorsalis interior tibiarum posticarum spinosa, apice
ampliata. — Eurycnema Serv.
FF. G'©. Mesothorax brevis, anterius angustus, pos-
ice fortiter ampliatus, tuberculatus ; elytra ante
medium latissima; segmenta anterioraabdominis femi-
narum brevia; pedes breves; tibiæ posteriores superne
inermes, subtus carina destitutæ et in linea media
inermes, tibiæ intermediæ subtus in margine exteriore
inermes; tiblæ posticæ in utroque margine inferiore
spinulosæ. — Podacanthus Gray, Stàl.
BB: 0. Femora et tibiæ, nec non latera segmentorum quarti,
quint et sexti abdominis dilatata, foliacea. — Æctatosoma
Gray.
Lysicles. Stal.
1. Z. Hippolytus. — Virescens, gracilis, mari Tropidoderi
Childreni quoad habitum sat similis, antennis autem brevioribus,
capite minore et retrorsum angustato, mesothorace longiore et
ceteris divergens; antennarum articulus primus nonnihil longior
quam latior, basi leviter angustatus, articulus secundus fortiter
transversus, brevissimus ; mesothorax, metapleura et metasternum
distinctius et minus remote, metanotum et dorsum abdominis sub-
tilius et remotius granulata, granulis pleurorum serie irregulari
dispositis, granulis reliquis haud multo distinctioribus, minoribus
quam in mare Tropidoderi; elytra pone medium fusco-variegata ;
alæ nonnihil pone elytra extensæ, area anali in vivis forte rosea;
metapleura postice lineola oblique longitudinali nigra notata; seg-
menta tria apicalia dorsalia abdominis longitudine subæqualia ;
femora antica in carinis inermia, non nisi obsoletissime serrulata;
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XX. e
LXVI
femora posteriora in carinis dorsalibus obsoletissime serrulata, :
subtus in marginibus et in carina spinis acutis, apice nigris,
remotis, parviusculis, in carina paucioribus, armata ; femora inter-
media apicem segmenti primi abdominis subattingentia; femora
postica apicem segmenti tertii abdominis haud attingentia; tibiæ
anteriores in Carinis marginibusque omnibusinermes,; tibiæ posticæ
subtus in carina media per maximam partem longitudinis spinosæ,
præterea inermes; operculum apicem segmenti octavi abdominis
vix attingens, apice rotundatum; cerci longi, angusti, compressi,
lineares, apice rotundati. ©. Long. corp. 135, cap. 5, proth. 4 1/2,
mesoth. 23, metath. 17, segm. med. 11, ant. 13, fem. ant. 32, fem.
interm. 26, fem. post. 32, operc. 8 1/2, cerc. 11 1/2 mill.
Patria : Peak Downs Australiæ.
Diagoras. N.G.
Cum Hermarcho in characteribus plurimis conveniens, ab illo
genere autem corpore pedibusque gracilioribus differt; pronoto apud
feminas lateribus subparallelis instructo, haud gibboso; metanoto
plus duplo longiore quam latiore; segmento mediano metanoto
circiter dimidio breviore; margine laterali mesosterni et metasterni
ad coxas inermi; dentibus marginum inferiorum femorum majo-
ribus et subfoliaceis , nec non coxis inermibus. Q.
1. D. Ephialles. — Virescens; caput retrorsum nonnihil angus-
tatum,; thorax supra subtusque inermis; pleura spinis parvius-
culis remotis serie positis armata ; femora antica in carina dorsali
et in margine inferiore exteriore, femora posteriora in marginibus
inferioribus per maximam partem longitudinis dentibus majusculis
armata; femora posteriora superne ante medium denticulis paucis
instructa, subtus in carina media remote spinosa; femora antica
in Carina inferiore ante medium spinis paucis armata; tibiæ an-
ticæ inermes; tibiæ posteriores in marginibus acute denticulatæ,
in Carina inferiore dentibus majusculis præditæ, in parte basali
inermes; operculum longissimum, parte prominula segmentis
quatuor ultimis abdominis unitis nonnihil breviore, apice subam-
pliata; mesonotum pronoto plus quintuplo longius, femoribus pos-
ticis vix brevius; femora postiea segmentis tribus basalibus abdo-
minis unitis nonnibhil longiora; segmenta sex anteriora dorsalia
abdominis leviter dilatata. © Long. 202 mill.
Patria : Insulæ Palau.
Nisyrus. N. G.
Genus insigne, Xerodero et Epicharmo affine. Corpus fortiter
depressum, latiusculum. Caput breve. Dorsum thoracis et pleura
VS
LX VII
spinosa vel tuberculata. Pronotum subquadratum, angulis anticis
acuminatis, prominulis. Mesothorax pronoto circiter duplo lon-
glus, retrorsum sensim levissime ampliatum. Metanotum breve,
segmento mediano brevius. Prosternum breve, latum, transver-
sum, anterius obtuse rotundatum. Segmenta abdominis transversa,
carina subtili media instructa, lateribus fortiter dilatatis, lobatis,
lobis retrorsum productis; segmentum dorsale nonum tricari-
natum, posterius angustatum, apice truncatum vel sinuato-trun-
catum. Lamina supra-analis transversa, triangularis, carinata.
Operculum leviter convexum, apicem abdominis attingens, poste-
rius sensim angustatum. Pedes breves. Coxæ spina armatæ. Femora
et tibiæ tetragonæ, magis minusve depressæ, in marginibus inferio-
ribus dentatæ vel lobato-dentatæ; illa subtus in linea media serie
granulorum vel spinarum prædita. Tibiæ anticæ femoribus bre-
viores. Tarsi longi, tibiis haud multo breviores, articulo primo in
marginibus inferioribus denticulis duobus vel uno armato. Elytra
brevia, ovalia, pone metanotum leviter extensa. Alæ apud feminas
breves, elytris nonnihil longiores. Metapleura lobis lanceolatis,
fimbriatis, basi angustissimis, serie positis, instructa. ©.
1. N. spinulosus. — Ferrugineo-fuscus; caput, thorax et seg-
menta quatuor vel quinque dorsalia anteriora abdominis spinis
breviusculis armata; alarum area analis obscure cœrulea, anterius
fusco-hyalina; femora et tibiæ minus depressæ, subtus levissime
dilatatæ, in marginibus dorsalibus dentibus parvis, in marginibus
inferioribus dentibus majoribus armatæ, subtus in linea media spi-
nulosæ; articulus primus tarsorum vix dilatatus; cerci longius-
culi, compressiusculi, apice angustati, pone medium extus exca-
vati;, carina dorsalis segmentorum septimi et octavi abdominis
posterius cristato-dentata. ©. Long. 83 mill.
Patria : Insulæ Viti.
2. N. amphibius. — Præcedenti maxime affinis, differt capite
inermi; spinis dorsi thoracis et pleurorum minus elevatis, obtu-
sioribus, plurimis tuberculiformibus; lobis lanceolatis marginalibus
metapleurorum majoribus; segmentis quinque anterioribus abdo-
minis spinis destitutis, postice serie tuberculorum parvorum
instructis; Carina media segmentorum penultimorum haud cris-
tata; pedibus magis depressis et magis dilatatis, posterioribus in
carinis dorsalibus dentibus paucioribus et multo minoribus arma-
tis; tibiis posterioribus superne inermibus vel subinermibus; den-
tibus marginisinferiorisexterioris femorum tibiarumque majoribus,
fortius lobiformibus; articulo primo tarsorum distincti dilatato;
cerci mutili in exemplo descripto. ©. Long. 76 mill.
Patria : Insulæ Tonga.
LX VTIT
Obrimus. Stâl.
1. 0. cavernosus. — 0. bufoni maxime affinis et cum hac specie
forma et armatura corporis pedumque nonnihil variabili conve-
niens, distinctissimus autem metasterno utrinque fovea laterali
magna et profundissima instructo. ©. Long. 100-105 mill.
Patria : Insulæ Philippinæ.
2. 0. echinatus. — O0. bufont affinis, distinctissimus autem capite
etiam anterius inter oculos spinis duabus armato; occipite fortiter
tumido et elevato; mesothorace breviore; segmento mediano et
segmentis anterioribus abdominis disco et anterius spinulis plu-
ribus et ad marginem posticum spinis quinque nonnihil majoribus
armatis; segmentis abdominis brevioribus; dentibus femorum pau-
cioribus et plurimis majoribus. ©. Long. 77 mill.
Patria : Insulæ Philippinæ.
Theramenes. Stil.
1. T. dromedarius. — T. olivaceo simillima, pronoto autem in
angulis basalibus tuberculo conico instructo, segmentis basalibus
duobus abdominis longioribus, segmentis secundo et tertio apice
sat profunde sinuatis, nec non pedibus validioribus divergens.
Olivacea; spinis inferioribus femorum apici proximis nigris. Of.
Long. 58 mill.
Patria : Insulæ Philippinæ.
Eubulides. N. G.
Theramenti affine genus; corpore graciliore, magis tereti; pro-
noto et metanoto apud mares posterius obtuse leviterque tumescen-
übus, tuberculo alto destitutis; pleuris loco spinarum serie tuber-
culorum parvorum instructis; pedibus gracilioribus, obtuse tetra-
gonis, angulis teretibus, haud carinatis; tibiis subtus carina media
instructis.
1. E. alutaceus. — Olivaceus; caput et pronotum parce obsole-
teque granulata, illud postice quadrituberculatum; mesothorax et
metathorax distincte densissimeque alutaceis; margo anticus pro-
not quadrituberculatus ; femora omnia subtus in utroque margine
Spinosa, postica quoque superne prope basin tuberculis duobus
parvis marginalibus prædita; mas gracilior, segmentis quinque
anterioribus abdominis haud transversis; femina mare major et
latior, segmentis abdominis fortiter transversis, lamina supra-anali
et operculo fortiter angusteque productis. ‘©. Long. ©‘ 52, Q
73 mill.
Patria : Insulæ Philippinæ.
LXIX
M. H. Donckier de Donceel fait voir un exemplaire du Pwrpu-
ricenus Kœhleri Linn. qu'on lui a dit avoir été trouvé à
Jodoigne.
MM. Weyers et Mélise font remarquer que depuis longtemps déjà
on a signalé la présence de ce beau longicorne à Liège. M. Mélise
en possède plusieurs dans sa collection, qui proviennent du jardin
. botanique de cette ville.
M. Roelofs annonce la capture, à Putte, de deux nouveaux Calo-
soma sericeum Fabr., dont il avait déjà trouvé un exemplaire au
même endroit, l’année dernière. Ce fait est de nature à bien con-
firmer l'habitat de cet insecte en Belgique; il est même probable
qu'il n’est pas absolument rare dans cette partie de la Campine.
Il a été trouvé aussi dans la Campine limbourgeoise.
M. H. Donckier de Donceel fait connaître que l’un des plus bril-
lants coléoptères exotiques, le Chrysochroa ocellata, très-rare
encore dans les collections, il y a quatre ou cinq ans, et qu’on ne
parvenait à se procurer qu’à des prix excessivement élevés, est
devenu plus commun. Il en est arrivé ici des quantités énormes,
que l’on utilise dans le commerce des modes. Ce magnifique
Bupreste, qui jadis se vendait une centaine de francs, vaut aujour-
d’hui trente centimes.
M. Donckier en fait voir quelques-uns à l'assemblée.
La séance est levée à 8 1/2 heures.
Assemblée mensuelle du 1% décembre 1877.
PRÉSIDENCE DE M. ROELOFS.
La séance est ouverte à 7 1/2 heures.
Les procès-verbaux des deux dernières assemblées mensuelles
sont approuvés.
M. le Président annonce l’admission d’un nouveau membre
effectif : M. Ed. Steinheil, Président de la Société Entomologique
de Munich, présenté par MM. Candèze et Weyers.
M. I. Bolivar y Urrutia, de Madrid, membre effectif, a été
nommé membre à vie, après avoir effectué le payement de deux
cents francs fixé par les statuts.
Le Conseil a reçu la démission de M. Eug. De Keyn.
Le Secrétaire donne lecture de la correspondance.
LXX
M. Stevens montre un exemplaire d’une aberration très-remar-
quable de la Vanessa Cardui, qu'il a pris à Uccle, Le 22 septembre
dernier, ainsi qu’un exemplaire de Pieris Daplidice, pris le 20 sep-
tembre, dans la même localité.
M. Lambrichs fait voir une autre aberration de Vanessa Urticæ,
voisine de Zchnusoides, qu’il a prise récemment.
M. de Selys-Longchamps fait connaître que M. Mac-Lachlan lui
a écrit pour le prier d'ajouter à la note sur l’Himantoplerus
(séance du 13 octobre dernier), que c’est M. Wesmael lui-même
qui à dit au D' Hagen que cet insecte était une Nemoplera, en
ajoutant que le type n’existait plus. De sorte que le D' Hagen
n'avait pas examiné l'insecte et avait dû s’en rapporter à l'opinion
nouvelle (mais erronée) du professeur créateur du genre, qu'il vit
à Bruxelles en 1857. C'est après cette entrevue que le D' Hagen
écrivit, dans la Gazette de Stettin (1859, p. 412), cette phrase qui
est conforme à la rectification que nous venons de faire et qui
couvre la responsabilité scientifique de notre savant collègue le
D' Hagen :
» Himantopterus ist seiner jelzische Ansicht nach eine Nemo-
plera. Die type ist nicht vorhanden. »
M. de Selys-Longchamps donne lecture d’une lettre de M. Lich-
tenstein, ainsi COnÇue :
Ea Société Entomologique Belge a été la première à publier les
Notes pour servir à l'histoire du Phylloxera, dans lesquelles j'ai
émis quelques idées nouvelles sur le mode de reproduction et les
migrations d'un groupe particulier d'Homoptères.
Le mot d'Homoptères anthogénésiques, dont je me servais alors
pour la première fois, désignait des insectes caractérisés par une
forme particulière, pupifère, destinée au transport des enveloppes,
d’où sortent les sexués.
Je disais, en terminant ce travail, » les A delges, les Chermis de
Linné, les Pemphigus, dont on ignore encore l’histoire complète,
pourraient bien nous offrir des formes pupi/ères, méconnues ou
inconnues jusqu’à présent. »
Je puis aujourd’hui apporter quelques nouveaux faits à l’appui
de mon opinion.
Les Pemphigqus souterrains, espèces : Boyeri Passerini et cæ-
rulescens id., se trouvent sous forme ailée, en mars, aux racines
des graminées. Cette forme est pupifère. Elle donne naissance à
des insectes sexués, qui s’accouplent, mais dont je n’ai pu avoir les
œufs.
L’Aclerda sublerranea Koch., offre aussi en mars la forme ailée
LXXI
pupifère, produisant des sexués. C’est une Tetraneura par les
nervures. La Vaccuna dryophile Heyden, paraît comme forme
ailée pupifère sous les feuilles du Quercus pubescens. Elle pond
là de petits pucerons de deux dimensions et de couleur différente.
Cette ponte a lieu vers la mi-novembre. Aujourd’hui, ces pucerons
qui sont mâles et femelles, aptères et très-ressemblants au Phyl-
loxera (sauf l'antenne de cinq articles au lieu de trois), s’accouplent
en grand nombre.
Mais celui que j'ai pu le mieux suivre, est le Schizoneura corni
(le puceron du Cornouiller), qui paraît sur cet arbre, deux fois par
an. En juin, il est, comme ailé parlhénogénésique, sur les ombelles
ou fleurs, et pond des petits agames noirs; puis tout disparaît.
Une seconde forme ailée apparaît tout d’un coup en novembre et
couvre le dessous des feuilles du Cornouiller déjà flétries et prêtes
à tomber. Cette fois-ci, ce ne sont plus des insectes agames, mais
de vrais mâles et femelles, que dépose cette nouvelle forme aïlée,
qui est ainsi pupi/fère; les femelles sont blanchâtres, avec une
tache foncée sur le dos; les mâles, plus petits, sont tout rouge-brun.
Après une ou plusieurs mues, l’accouplement a lieu, mais la feuille
tombe dans l'intervalle et le vent l'emporte.
Je soupçonne une migration bien plus curieuse que celle dont j'ai
fait l'histoire pour le Phylloxera du Chêne.
Là, il ne s’agissait que de la migration du puceron, d’une espèce
de chêne à une autre.
Ici, je penserais à une migration du Schizoneura de l'arbre aux
graminées. Voici ce qui me le fait croire:
Peu de temps avant l'apparition de l’insecte ailé, en novembre,
je trouve les racines de graminées couvertes de pucerons, me don-
nant une forme ailée toute pareille à l’insecte du Cornouiller.
Une femelle fécondée sur la feuille du Cornouiller et mise dans
un tube où j'avais planté une petite touffe de gazon, a déposé son
œuf sur une feuille de cette graminée (Æolcus).
Ce n’est pas encore une certitude, mais il y a quelque probabilité
à l'hypothèse que je présente, sous toutes réserves, et qui résou-
drait un problème cherché bien souvent, depuis Réaumur, De Geer
et Bonnet. Les genres Pemphigus, Schizoneura et probablement
aussi Tetraneura, dont les métamorphoses étaient inconnues, sont
des Homoptères anthogénésiques, vivant l'hiver aux racines des
graminées et émigrant en été, ou même en été et en automne
(Schizoneura), sur les arbres où plusieurs espèces forment des
Galles (0rmeau, Peuplier).
M. H. Donckier de Donceel communique le travail suivant,
envoyé par M. Tournier, de Genève.
LXXII
Le Musée Royal d'Histoire naturelle de Bruxelles ayant bien
voulu, par l'entremise de son aimable et savant conservateur,
M. A. de Borre, me proposer de déterminer les Curculionides,
récoltés en Portugal, en Espagne et au Maroc, par le regretté feu
Van Volxem, J'ai accompli ce désir.
C’est le résultat de ce travail que je viens vous soumettre.
Je rappellerai que les localités explorées par Van Volxem
sont énumérées en tête du travail que M. Putzeys ! a donné pour
les Cicindélides et Carabiques, récoltés dans les mêmes contrées
et par le même entomologiste; je n’y reviendrai donc pas ici.
CURCULIONIDES (Coléoptères)
RÉCOLTÉS AU PORTUGAL, EN ESPAGNE ET AU MAROC
par feu €. Van Volxem.
CNEORHINUS prodiqus, Fabr. Mafra, Tanger.
— ludificator, Gylh. Bussaco, Monchique.
— pyriformis, Bohem. Escorial, 2 G', 1 ©.
— dispar, Graëlls. Escorial, 1 ©.
—- larsalis, Tourn. Madrid, 1 ©.
= cariniroslris, Bohem. Coïmbra, 1.
STROPHOSOMUS erinaceus, Chevrol. La Granja.
— elongatus, Mart. Caldas, Monchique.
— poricollis, Fairm. Tanger.
CAULOSTROPHUS aberrans, Fairm. Monchique, 1 Œ, Tanger, 1 Q.
BRACHYDERES /usilanicus, Bohem. Santo-Domingo, G'Q ; Foya,
g'Q; Santa-Clara, SO; Castro Verde, G'; Carre-
gado, © ; Monchique, G'Q.
— suturalis, Graëlls. Albarracin, G'Q.
_— scutellaris, Seidl. Santa-Clara, G'Q.
— sparsulus, Fairm. Sagres, G‘Q; San-Bartholomeo
de Messine, c';, Santa-Clara, G', variéte.
— gracilis, Bohem., — albogultatus, Chevrol. Esco-
rial, GO.
— Gougeleli, Fairm. Tanger, GO.
SITONES gressorius, Fabr. — giganteus, Fairm. Caldas de Mon-
chique; Foya; Villa-Real; Monchique.
— veslitus, Walk. Santa-Clara ; Castro-Verde ; Santo-Do-
mingo.
1 Ann. Sociél. Ent. de Belgique, 1874, t. XVII, p. 47.
LXXTIT
SITONES vartegatus, Fahr. Portimao.
— bituberculatus, Motschoulsky. Casa-branca; Cintra; Beja.
— flavescens, Marsh. Saint-Barth. de Messine.
— cinnamomeus, All. Tanger.
— geniculatus, Fähr. Carregado; Portimao; Villa-Real;
Saint-Barth. de Messine.
— discoideus, Gylh. Tavira.
— crinilus, Oliv. Boolo.
SCIAPHILUS carinula, Oliv.— cristatus Graëlls. Escorial; Bussaco.
Pozyprosus #nollis, Bohem. Monchique; Santa-Clara.
— chrysomela, Oliv.? Exemplaire en trop mauvais état
pour être déterminé sûrement; il lui manque les
antennes. Portimao.
— Van Volxemi, nov. spec. Mafra; Carregado; Leiria;
Sagres; Cintra.
Long. G'© 4 1/2 — 5 mill., larg. G'1 1/2 mill., © 2 mill.
Noir; bouche, antennes, racine des cuisses, tibias et tarses ferru-
gineux. Corps paré en dessus d’écaillettes brillantes, d’un beau
vert clair ;'ces écaillettes sont éparses sur la tête; au thorax, elles
forment de chaque côté une bande longitudinale assez bien limitée;
sur les élytres, elles couvrent densément les interstries 3 et 7 et
forment ainsi sur chacune d’elles deux bandes longitudinales,
très-régulières, d’un beau vert; les interstries 8, 9 et 10, ainsi que
la racine des 2, 4, 5 et 6, offrent encore quelques écaillettes éparses
de même couleur; outre cette vestiture, le dessus et le dessous
du corps, ainsi que les pattes, sont revêtus d’une courte et fine
pubescence grisâtre. Tête assez forte, rostre pas plus long qu’elle,
rétréci antérieurement, offrant dessus, entre le point d'insertion
des antennes, un espace égal à la moitié environ de celui existant
entre les yeux; surface densément et assez finement chagrinée.
Antennes longues et grêles, funicule à articles tout au moins deux
fois aussi longs que larges, 1 et 2 les plus longs, égaux entre eux;
massue allongée, grêle, aussi longue que les 3 articles précédents
réunis. Thorax un peu plus large que long, bords latéraux régu-
lièrement arqués, bord antérieur droit, de même largeur que le
bord postérieur, ce dernier faiblement et largement échancré;
surface peu convexe, densément et finement rugueuse, offrant sur
le disque la trace d’une faible carène longitudinale, lisse. Élytres,
G'3 fois, Q 21/3 fois aussi longues que larges, à épaules bien con-
formées; surface striée, stries assez fortes, ponctuées, les points
forts, surtout antérieurement; interstries un peu relevés, très-fine-
ment coriacés. Pattes assez longues, cuisses fortes, faiblement den-
tées.
LXXIV
Observations. Quelques exemplaires sont plus richement parés
d’écaillettes vertes, celles-ci envahissent les interstries des élytres
qui, chez le type, se montrent noirs, mais alors les interstries 3 et 7
apparaissent très-brillants et se détachent nettement en clair. Cette
espèce est voisine du P. chrysomela ; mais, outre son coloris, on la
reconnaîtra à la structure de ses antennes. Chez P. chrysomela,
l’article 1 du funicule est un peu plus long que 2 et les 3 à 7 sont
à peine ou pas plus longs que larges, surtout 6 et 7.
Pozyprosus 2ntlerstilialis, Perris. Madrid.
— confluens, Steph. Guadarrama.
— setifrons, Duv. Madrid ; Santa-Clara.
— Martinezi, Perez. Madrid.
— variegatus, Desb. Leiria.
THYLACITES {urbatus, Gyÿlh. Madrid.
— punicus, Desb. Tavira; Tanger.
OriorxyNouus éruncatellus, Graëlls. La Granja.
— squamifer, Bohem. Tanger.
PERITELUS parvulus, Seidl. Caldas de Monchique.
BARYPEITES suwlcifrons, Bohem. La Granja.
CATHORMIOCERUS Chevrolali, Seidl. Escorial.
— horrens, Gylh. Escorial.
PxyLLogius {uberculifer, Chevrol. Escorial.
— ligurinus, Gylh. Mafra.
Scyrropus glabratus, Chevrol. Madrid.
BRACHYCERUS Pradieri, Fairm. Escorial.
— (indéterminable). Faro.
— plcatus, Gylh. Variété. Faro; Tanger.
— barbarus, Linn. Variété Zlaleralis Gylh. Portimao.
— barbarus, Linn. Tanger.
RHYTIRHINUS 2nterruptus, Brisout. Escorial.
—- Kirschi, Tourn. Tanger.
— similaris, Tourn. Rio-Tinto.
— variabilis, Brisout. Aranjuez.
ANISORHYNCHUS #narocanus, Desb. Tanger, Q.
—- barbarus, Bohem. Tanger.
— gallicus, Desb. Variété. Cintra.
— monachus, Germ. Faro.
HyperaA fasciculala, Herbst. Portimao.
— punctala, Fabr.Tavira; Tanger.
— nigrirostris, Fabr. Portimao; Mertola.
— hispanica, Cap. Escorial ; Foya.
— meles, Eabr. Portimao.
LXXV
HypErA (indéterminable). Sagres.
ConIATUS repandus, L. Saint-Barth. de Messine.
STEPHANOCLEONUS nebulosus, L. Tanger.
— excoriatus, Gylh. Casa-branca; Tanger.
MEcaspis cènereus, Schrank. Saint-Vincent.
— cunclus, Gylh. Tanger.
— fimbriatus, Chevrol. Tanger ; Tavira; Portimao,; et
3 exempl., sans patrie exacte.
— coenobila, Oliv. Tanger.
PAcaYcERUS Faldermanni, Fabr. Villa-Real.
= albarius, Gylh. Portimao.
LARINUS cynaræ, Fabr. Mazagan.
— scolymi, Oliv. Faro; Tavirà; Villa-Real et 5 exempl. sans
patrie exacte.
— ursus, Fabr. Leiria.
— turbinatus, Gylh. Santa-Olalla.
Lixus angustatus, Fabr. Loulé; Portimao; Carregado; Leiria;
Pombal; Tanger.
— mucronatus, Oliv. Tolède.
— guitiventris, Bohem. Santa-Olalla.
— rufiarsis, Bohem. Evora.
PissoDEs notatus, Fabr. Mafra.
PacayTycius hæmalocephalus, Gylh. Belem.
STYPHLOTYCHIUS scabricollis, Rosenh. Escorial.
BARYTYCHIUS squamosus, Gylh. Escorial.
Erycus acridulus, L. Boolo.
Apion Wenckeri, Brisout. Castro-Verde; Monchique ; Santa-Clara;
Santo-Domingo; Escorial.
— crelacewm, Rosenh. Madrid.
— Puloni, Brisout. Escorial.
— fuscirostre, Fabr. Cintra.
— astragali, Payk. Monchique.
— rufirostre, Fabr. Cintra.
— Truquii, Reiche. Tanger.
— gracilicolle, Gylh. Monchique; Foya; Evora; Castro-Verde.
— limonii, Kirby. Faro.
— sedi, Germ. Villa-Real.
— brevirostre, Herbst. Villa-Nova de Portimao.
— lyumile, Germ. Portimao.
— hydrolapathi, Kirby. Carregado.
— violaceum, Kirby. Aranjuez; Casa-branca.
— aterrimum, Schh. Beja.
LXXVI
Apion rufulum, Wenck. Santa-Clara.
ATTELABUS curculionoïides, Linn. Cintra.
AULETES polilus, Bohem. Evora.
MaAGDALINUS barbicornis, Latr. Leiria.
ANTHONOMUS sptilotus, Redt. Casa-branca ; Beja.
Tycxius venustus, Fabr. var. genistæcola, Chevrol. Escorial.
SIBINIA Heydeni, Tourn. Puerto Santa-Maria; Séville.
— cana, Herbst. Coimbra.
— Silenes, Perris. Casa-branca ; Beja.
— potentillæ, Germ. Saint-Barth. de Messine.
— allalica, Gylh. Tanger.
Cionus Olivieri, Rossch. Grenade.
— blattariæ, Fabr. Monchique.
NANOPHYES hemisphæricus, Oliv. Tanger.
— Chevrieri, Bohem. Lagos; Carregado.
GYMNETRON beccabungæ, Linn. Saint-Barth. de Messine.
— vestitum, Germ. Casa-branca ; Portugal.
Miarus graminis, Gylh. Grenade.
— meridionalis, Bris. Santa-Clara.
RHAMPHUS æneus, Bohem. Mafra.
Moxowycaus salviæ, Germ. Monchique.
CEUTORHYNCHUS echii, Fabr. Castro-Verde; Casa-branca; Leiria
Santa-Clara ; Beja.
— Andreæ, Germ. Casa-branca, Beja.
= peregrinus, Gylh. Tanger.
— leucorhamma, Rosenh. Madrid.
— æneicollis, Germ. Madrid.
— sulcicollis, Gylh. Beja ; Casa-branca.
— fallax, Bohem. Beja; Casa-branca,
— picitarsis, Gylh. Coimbra; Beja.
RamNoxcus Castor, Fabr. Coimbra.
Baris quadraticollis, Bohem. Faro; Portugal; Tanger.
— _ nilens, Fabr. Villa-Real ; Alcobaço ; Saint-Barth. de Messine
— cuprirostris, Fabr. Tanger.
— cœrulescens, Scop. Tanger.
SPHENOPHORUS piceus, L. Tanger.
— abbreviatus, Fabr. Lagos.
mutilatus, Laich. Escorial.
SITOPHILUS 0ry2@æ, Linn. Saint-Barth. de Messine.
RHyncoLus gracilis, Rosenh. Pombal.
La séance est levée à 9 heures.
æ
LXX VIT
Assemblée générale du 26 décembre 1877.
PRÉSIDENCE DE M. RoELors.
Présents : MM. Candèze, Capronnier, H. Donckier de Donceel,
Fologne, Fondu, Jacobs, Lallemand, Mélise, Weinmann, Weyers
et Preudhomme de Borre, secrétaire.
MM. de Selys-Longchamps, Thyes et de Troostembergh ont fait
excuser leur absence.
La séance est ouverte à 12 1/2 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée générale du 26 décembre 1876
est approuvé.
Le Président prend la parole et s'exprime comme suit :
MESSIEURS,
MM. Leconte et Horn viennent de publier un ouvrage, ayant
pour titre : The Rhynchophora of America north of Mexico (les
Rhynchophores de l'Amérique au nord du Mexique) (1). Les deux
savants entomologistes caractérisent dans ce travail plus de cent
nouveaux genres et y décrivent environ quatre cents nouvelles
espèces; c’est le travail le plus complet sur la famille pour l’Amé-
rique septentrionale. Le grand intérêt de l’ouvrage consiste cepen-
dant, non-seulement dans l'application d’une nouvelle classification
qui, dans l'esprit des auteurs, devra permettre, en la développant,
de classer la famille dans un ordre plus naturel, mais aussi dans
l'exposé de leur opinion sur ce qui était regardé jusqu’à présent
comme n’étant qu'une famille ou plusieurs familles de coléoptères
et qu’ils considèrent comme foncièrement séparé des autres familles
de cet ordre d’insectes.
A part le développement de ce nouveau point de vue, l'ouvrage
contient des vues générales d’une grande portée pour l'étude des
insectes en général.
Ce sont ces considérations et la valeur scientifique des auteurs
(t) L'ouvrage a paru en 1876; le travail fait partie des Proceedings of the
American Philosoph. Soc., vol. XV, déc. 1876. M. Leconte avait déjà communiqué
son nouveau système de classification dans une notice lue à l'Académie Nationale
des Sciences, Washington, 21 avril 4874, et publiée dans l'American Naturalist,
July 1874. Le savant entomologiste y parle avec éloge des idées sur la classifi-
cation de M. H. Jekel et des œuvres de M. C.-G. Thomson.
Le premier de ces entomologistes a donné un aperçu et une appréciation favo-
rable avec quelques observations sur la première notice de M. Leconte, dans ses
Coleoptera Jekeliana, etc. Livraison IT. 1875.
LXX VIII
qui m'ont engagé, Messieurs, à essayer de vous donner un court
aperçu de ce travail important.
Comme je viens de le dire, MM. Leconte et Horn considèrent les
Coléoptères-Rhynchophores, c’est-à-dire les Curculionides, Anthri-
bides, Brenthides et Scolytides des autres auteurs, comme devant
former un groupe séparé des autres coléoptères; ils croient, en
outre, y reconnaître un type d'organisation inférieure (1). Voici les
caractères sur lesquels ils basent cette opinion.
La tête des Rhynchophores (je garde la dénomination donnée
par M. Leconte aux insectes dont il est question) présente toujours
en dessous la trace distincte d’une suture médiane correspondant
aux sutures gulaires des autres coléoptères. Dans ces derniers, ces
sutures sont divergentes, soit en avant, soit en arrière, et rarement
(Suphaides et Slaphylinides) rapprochées au milieu de leur par-
cours.
Le prothorax diffère de celui des autres coléoptères en ce que
ses épimères se joignent sur la ligne médiane en dessous, de
manière à former, en arrière, une ligne au bout du prosternum.
Dans les autres coléoptères (à l'exception du genre Cossyphus et
d’un petit nombre de Colydiides), le prosternum finit par un espace
uni, ou se prolonge de manière à participer à l'articulation entre
les segments pro- et métathoraciques (?).
On pourrait borner la définition du groupe à ces deux caractères
fondamentaux ; il y en a cependant de secondaires, communs à
tous ou presque tous les Rhynchophores ; ce sont les suivants :
1° Il ne se trouve, parmi eux, point de formes molles, ressem-
blant à des larves ou imparfaitement coriacées (chitinised), point
avec des élytres courtes, laissant les élytres découvertes, point
dont les articles des antennes sont fort multipliés, comme il s’en
présente fréquemment parmi les coléoptères normaux ;
& Il n'y en a point chez qui les côtés du prothorax sont séparés
du pronotum par une suture et fort peu chez qui la ligne margi-
nale même est indiquée; chez plusieurs, les sutures prosternales
sont distinctes; chez quelques-uns, celles-ci même sont oblitérées ;
3 Aucune espèce ne possède des cavités cotyloïdes antérieures
ouvertes en arrière, quoique parfois la lame cornée formée par les
épimères soit fort étroite et que, dans d’autres cas (Baris, etc.), la
partie postérieure du prosternum soit plus épaisse et couvre la
suture médiane, mais sans venir en contact avec le mésosternum ;
(:) M. Leconte cite, à l'appui de cette opinion, celle de L. Oken, dans les Élé-
ments de Physiophilosophie.
() Voyez, pour les deux paragraphes se rapportant à la tête et au prothorax :
The American Naturalist, Feb, 1875. Vol. IX, 112 et 143.
LXXIX
4 Les segments abdominaux ne sont jamais au nombre de plus
de cinq; le premier et le deuxième sont d'ordinaire plus grands,
souvent même soudés, offrant une suture partiellement oblitérée ;
le cinquième est parfois plus long que le quatrième, parfois de lon-
gueur égale ;
o Lorsqu'il existe une différence appréciable entre les sexes,
elle consiste d'ordinaire dans la plus grande longueur du rostre
chez les femelles, indiquant son usage comme organe accessoire
de génération; l’insecte se servant du rostre pour faire la perfo-
ration dans laquelle l'œuf est déposé ensuite par l'ovipostor, de
consistance molle, et poussé plus avant par le rostre; ‘
6° L'autre différence sexuelle consiste dans l’addition d’un étroit
segment dorsal (ou anal) chez les mâles; ce caractère cependant
n’est pas évident dans plusieurs familles, le représentant morpho-
logique de ce segment anal étant complétement rétréci et couvert
par le pygidium. Dans d’autres familles, le segment en question
est seulement visible en dessous, simulant ainsi un sixième segment
abdominal ;
7 L’occurrence fort rare d’éperons articulés au bout des jambes;
il est en effet rare qu’il y ait plus d’un seul mucro fixe. Chez les
espèces où les tarses sont insérés latéralement près de l’extrémité,
ce mucro est souvent allongé et recourbé; l’angle extérieur de la
jambe se prolonge dans ce cas assez souvent en une dent (!)
recourbée, comme la dent terminale aux tibias antérieurs de quel-
ques Scaritides de la famille des Carabiques ;
8 La tête est très-souvent prolongée en avant des yeux et forme
un rostre, d'ordinaire plus étroit que le front et souvent fort
mince. Une prolongation aplatie de la tête se rencontre dans quel-
ques genres de Cucujides, de Pythides et d'Œdémérides, mais
nulle part ailleurs chez les coléoptéres normaux ;
® Dans la grande majorité des espèces, le labre est absent. Chez
certains Scolytides, il est faiblement développé, mais ne présente
de forme normale que chez les Rhinomacérides et les Anthri-
bides ;
100 Les palpes sont courts, rigides, avec leurs articles diminuant
de taille, excepté chez les Rhinomacérides et les Anthribides,
où ils sont étroits et flexibles comme chez les coléoptères normaux ;
11° Dans les genres où les tibias sont tronqués et émarginés au
bout, formant une surface, nommée corbeille (Lacordaire), cette
surface peut être glabre ou couverte d’écailles. Chez les coléo-
ptères normaux, elle est toujours glabre; chez Hypocephalus seul,
elle est densément couverte de poils;
(1) Digitation.
LXXX
12° Une rainure particulière à la surface intérieure des élytres,
dans laquelle vient s’ajuster le bord montant des épimères méta-
thoraciques et des segments abdominaux, donne une grande fer-
meté à la partie postérieure du corps. Cette rainure fait rarement
défaut et ne se trouve, autant que j'ai pu examiner, que dans cer-
tains Buprestides.
L'ensemble de ces caractères, joint aux caractères fondamen-
taux,mentionnés en premier lieu, indique, d’après M. Leconte, une
profonde différence d’organisation, qui isole le groupe de tous les
autres coléoptères. Il en résulte la nécessité de le classer à l’aide
d’autres caractères que ceux qui sont efficaces pour définir les
séries et les familles des coléoptères normaux.
La grande ressemblance dans l’apparence générale des insectes
de ce type (ressemblance sur laquelle nous reviendrons), jointe
aux efforts qui étaient la conséquence de ne voir dans ce groupe
qu’une famille dans la série des coléoptères, a été cause que les
caractères employés dans l’ouvrage actuel n’ont pas été appréciés
à leur valeur réelle ou sont restés inaperçus.
Sans entrer, Messieurs, dans les détails de la classification, qui
n’intéressent que les entomologistes s’occupant de Curculionides,
je signalerai cependant un fait d’un intérêt plus général.
Les Curculionides proprement dits () présentent deux types de
mandibules; ces organes sont larges, en forme de {enaille (Lacor-
daire) et paraissent alors plutôt propres à broyer qu'à découper
les aliments, ou ils sont moins épais et en forme de pince.
Les mandibules du premier type offrent vers l'extrémité une grosse
saillie, tronquée au bout, ou mieux, comme l’appelle M. Leconte, une
cicatrice. On remarque chez certains individus une tige en forme
de crochet, qui, implantée sur cette cicatrice, peut s’en détacher
sans trop d'effort. Les mandibules du second type, en forme de
pince, n'offrent rien de pareil. Ces particularités n'avaient pas
échappé aux observateurs, mais étaient mal interprétées par eux,
quand Lacordaire (*) présuma que les tiges en question pouvaient
être un restant d'organe propre à un des états antérieurs de l’in-
secte et, comme la larve r’offrait rien de pareil, devaient être cher-
chées sur la nymphe, tandis que l’insecte parfait les perdait ou les
conservait indifféremment.
L'examen de la collection de larves et de nymphes de M. Perris
confirma le savant entomologiste dans sa conjecture, mais il ne
tirait qu'un parti limité, pour sa classification, de la forme des
mandibules.
(t) Otiorhynchidæ et Curculionidæ ; sensu Leconte et Horn.
(?) Lacordaire, Genera, t. VI, p. 5, note 1.
LXXXI
MM. Leconte et Horn s’en servent, au contraire, pour diviser en
deux l'immense groupe des Curculionides qui, avec des segments
abdominaux inégaux dans les deux sexes, possèdent des tarses
larges et pubescents en dessous.
Si je me suis arrêté un peu plus à ce caractère, c’est que nos
auteurs font entrer par lui dans la classification des coléoptères,
un élément qui mérite de fixer l'attention, comme se rattachant
aux premiers états de l’insecte. Ils insistent d’ailleurs sur la néces-
sité de l'étude des larves et il n’y a pas de doute qu’il faudra tenir
compte des états successifs des insectes, dans une mesure plus
large qu'on ne l’a fait jusqu'à présent, pour arriver à des classi-
fications plus naturelles (1).
M. Leconte fait également entrer davantage dans son système
les caractères se rattachant aux mœurs, comme on a pu en faire
la remarque, par l'observation jointe à l'indication de la forme
différente du rostre des femelles, dont la plus grande longueur
s'explique par les nécessités de la ponte.
Le savant entomologiste considère les formes anormales, com-
posées, synthétiques, non différenciées, comme étant les survivants
d’autres âges géologiques, et indique, par cela, des vues plus larges
et d’une portée plus grande à la science entomologique.
Les Rhynchophores sont pour lui un type inférieur aux autres
coléoptères et, par conséquent, plus ancien. Ce type est, en soi, plus
uniforme que celui des autres ordres, représenté comme on sait
par un nombre immense d'espèces, et offre des modifications géné-
riques très-variées.
Considérant, dit-il, la fixité des types d'insectes, comme elle est
démontrée par la ressemblance des formes anciennes avec celles
d'aujourd'hui, l’uniformité de nourriture et de manière de vivre,
en même temps que l’immense quantité de genres de ce groupe,
nous avons le droit de prévoir qu'il y aura proportionnellement un
nombre plus grand de survivants, descendants non changés des
espèces et genres qui étaient introduits d’abord.
Nous aurons, par conséquent, une série plus parfaite de formes
liées entre elles, qu’on n’en saurait trouver dans d’autres ordres
d'insectes, qui, par leur mode de vie, sont plus exposés à la des-
truction ou à la modification par les circonstances extérieures.
L’arrangement adopté dans l'ouvrage montre une forme de
structure dominante typique dans les grands groupes ou tribus,
avec des variations dans le sens de telle modification qui devient
dominante et définitive dans d’autres tribus.
(:) Voy. Huxley Lin. Soc. Dec. 4. 1874, et Von Baer, Æntwickelungs-
Geschichte der Thiere, cité par lui.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. f
LXXXII
Il arrive ainsi qu’en négligeant les caractères essentiels de la
tribu à laquelle doit appartenir l'espèce, la description d’un genre
peut ressembler beaucoup à celle d’un autre genre appartenant à
une partie tout à fait distincte de la série.
En d’autres mots, les genres appartenant à des tribus diffé-
rentes auront entre eux les mêmes caractères, pour ce qui regarde
les caractères subordonnés aux caractères de tribu.
Ce qui vient d’être dit pour les genres s'applique également aux
espèces; la forme, la sculpture, la couleur sont souvent répétées
dans des espèces de tribus différentes, quand leur distribution géo-
graphique éloigne toute idée de dérivation commune. Je n’ai point
de théorie à proposer (ajoute l’auteur), concernant ce système fort
complexe de ressemblances mutuelles; elles ne sauraient être le
résultat de ce qu’on à appelé imitation (#imicry); probablement
elles ne le sont pas davantage de sélection naturelle ou de telle
autre idée suggérée jusqu’à présent. Une connaissance plus pro-
fonde de la nature permettra peut-être à nos successeurs de donner
un jour une explication plus raisonnable de ces ressemblances.
Je suis loin, Messieurs, de croire pouvoir expliquer ces phéno-
mènes, qui m'ont bien souvent frappé dans l’étude des Curculio-
nides, mais je crois pouvoir faire remarquer que des exemples de
ressemblances dans la forme extérieure, accompagnées d’une orga-
nisation intime fort dissemblable, se rencontrent fréquemment dans
toute la série zoologique et paraissent résulter de l’adaptation de
l’organisme à un autre milieu que celui dans lequel vivent les con-
génères, mais où vivent les êtres, auquel il emprunte leur aspect
extérieur. [1 suffira, comme exemple, de citer la similitude de
formes des cétacès et des poissons. Ici, la forme du mammifère est
adaptée à un autre milieu que celui où vivent les autres espèces de
la classe et arrive à ressembler, dans ses traits généraux, à l’appa-
rence des êtres vivant exclusivement dans ce nouvel élément, les
poissons. N’est-il pas probable que les ressemblances parmi les
insectes résultent également d’une adaptation de l’espèce ou du
genre, déterminée par un milieu différent de celui de ses congé-
nères ? Laissant de côté ces questions, le phénomène nous apprend
à nous défier d’une ressemblance superficielle, de ce qu’on pourrait
appeler un facies trompeur. Elle nous ferait courir le danger de
regarder comme voisines, des espèces fort étrangères les unes aux
autres par leurs caractères supérieurs, et comme fort éloignées
entre elles, d’autres espèces en effet voisines.
C’est ainsi, Messieurs, que l’äppréciation plus saine de la valeur
des caractères rendra nos classifications plus naturelles et qu’elles
nous présenteront un tableau plus fidèle de la nature organisée.
LXXXIIT
Maintenant, Messieurs, je vous présenterai le rapport sur la
situation de notre Société, exigé par l’article 14 de nos statuts.
Nous avons reçu 17 nouveaux membres effectifs et le nombre de
nos membres associés s’est élevé à six.
Le nombre des membres effectifs, qui était l’an dernier de 160,
dont 75 résidant en Belgique, est actuellement de 152, dont 74 rési-
dant dans le pays.
Cette diminution est surtout le résultat d’une mesure que nous
avons cru devoir prendre à l'égard des membres qui ont négligé,
depuis quelques années, de s’acquitter envers la Société. Nous avons
dû rayer leurs noms, conformément à nos statuts et sur l'avis con-
forme de la Commission des comptes.
Quatre membres effectifs sont membres à vie.
Le nombre des membres honoraires est, comme dans Île passé,
de 11, celui des membres correspondants de 21.
Les décès «) et les démissions nous ont fait perdre 12 mem-
bres.
Les sociétés savantes, avec lesquelles nous sommes en relation
d'échange, s'élèvent environ à 145.
Pour ce qui concerne nos travaux, nos bulletins paraissent régu-
lièrement et permettent la publication immédiate de communica-
tions intéressantes.
Pour ce qui regarde nos Annales, on peut citer parmi les travaux
qui forment le XX° volume de cette publication : les trois mémoires
de M. Chapuis sur des Phytophages; le travail de M. Lethierry,
sur les Hémiptères du voyage de notre regretté collègue C. Van
Volxem : celui de M. Sharp, sur les Coléoptères aquatiques prove-
nant de la même source ; le travail de M. Millière, sur de nouveaux
Lépidoptères du midi de la France, et la monographie du genre
Macromerus, par M. Chevrolat.
La situation financière de notre Société est excellente, le tréso-
rier vous en soumettra l'exposé.
Nous pouvons espérer, Messieurs, que la considération dont la
Société continue à jouir, aidera à développer le goût pour les
sciences naturelles et fera de plus en plus apprécier l'utilité des
études entomologiques. (Applaudissements.)
Après avoir communiqué l'approbation donnée aux comptes
arrêtés de l’année 1877 par la Commission de vérification, le tréso-
rier présente ces comptes, portant en recettes : fr. 3,118-21, en
dépenses : fr. 2,891-51, et laissant un reliquat de fr. 226-70.
Il donne ensuite lecture d’un exposé de la situation financière de
() MM. Bellynck, de Franquen, Pellet et de Thysebaert.
LXXXIV
la Société et dépose, au nom du Conseil d'administration, le projet
de budget pour l'exercice 1878,
Les comptes de l’exercice 1877 sont approuvés par l’assemblée.
La discussion s'ouvre ensuite sur les articles du budget, en com-
mençant par le chiffre de la cotisation pour 1878.
M. Weinmann propose de le porter à 20 francs. Il fait valoir à
l'appui de sa proposition, non la situation financière de la Société,
qui à continué à être très-satisfaisante, mais la nécessité où il est
d'avis que se trouve la Société de se créer des ressources, et pour
publier plus de planches dans ses volumes, et pour enrichir sa
bibliothèque d'ouvrages généraux propres à permettre aux débu-
tants l'étude et la détermination de leurs chasses, catégorie d’ou-
vrages dans laquelle il faut reconnaître que notre bibliothèque, si
bien fournie en publications de sociétés savantes et en travaux d’un
caractère plus spécial, est extrêmement pauvre. Il fait remarquer
que la Société est menacée dans son avenir par l'absence d’une
jeune génération, destinée à remplacer la génération actuelle quand
elle s'éteindra, et il appelle l'attention sérieuse de ses collègues sur
la nécessité de descendre un peu des régions de la haute science
pour préparer ce recrutement d'entomologistes, de diriger les forces
de la Société dans ce sens, et de majorer les ressources financières
dans ce but.
M. de Borre demande la parole pour combattre toute proposition
d'augmenter encore la cotisation. Si nous venons, dit-il, de devoir
rayer treize membres qui, depuis plusieurs années, avaient cessé
de nous envoyer leur cotisation, si nous avons la perspective de
devoir probablement en exécuter autant l’année prochaine, remar-
quons que tous ces arrérages ont commencé à la suite de l’éléva-
tion de la cotisation de 12 à 16 francs. On n’a pas reçu pour cela
davantage de démissions, nous disaient, l’année suivante, les parti-
sans de cette mesure. Effectivement, mais beaucoup de membres
cessaient de solder régulièrement leurs cotisations, ce qui revenait
absolument au même.
Quant aux craintes de M. Weinmann pour le recrutement des
entomologistes dans le pays, elles sont peut-être exagérées. Il fau-
drait attendre le résultat du développement donné depuis deux
ans seulement à l’étude de l’histoire naturelle dans l’enseignement
moyen et primaire ; il est encore trop tôt pour juger de ce que cela
pourra produire. Au Musée, où actuellement beaucoup d’in-
sectes, autant que l’exiguité du local le permet, sont constamment
exposés, il y a continuellement des élèves des colléges et écoles
étudiant et prenant des notes, sans parler de ceux qui y viennent
en troupes, amenés par leurs professeurs. Il y a loin de là à ce que
nous avions, il y a quelques années, quand il n’y avait ni leçons de
LXXXV
zoologie, ni collections publiques d'insectes. Nous avons déjà pris, de
notre côté, une bonne mesure en créantla catégorie de nosmembres
associés. Il est possible et même probable que nous devrons cher-
cher d’autres mesures pour soutenir et développer le mouvement
intellectuel qui s'est produit, et le guider vers l’entomologie; il y
a là des besoins scientifiques à satisfaire, mais je pense qu'il faut le
faire avec tact, de manière à les concilier avec les autres nêéces-
sités scientifiques de notre Société. Nous ne devons pas déchoir de
notre rang dans la science vis-à-vis de l’étranger, et si nous nous
sacrifions aux jeunes entomologistes et à leurs débuts dans la
science, en portant vers là tous nos efforts et nos publications, nous
tomberons infailliblement de ce rang que nous occupons. Dans les
autres pays, les entomologistes en herbe forment entre eux des
Sociétés d’un ordre inférieur, telles que plusieurs Sociétés d’études
scientifiques en France; ils ont des revues plus spécialement à eux
destinées, comme la Feuille des Jeunes Naturalistes. Venons en
aide à ces jeunes gens, tant que nous le pouvons, par des leçons,
des conférences, des travaux écrits par eux, etc., mais ne leur
sacrifions pas notre Société et le rang qu’elle occupe aujourd’hui.
MM. Candèze, Roelofs, Jacobs et plusieurs autres membres pren-
nent part à la discussion. Ils combattent tous la proposition de
M. Weinmann d'élever la cotisation, mais sont tous d’accord avec
lui pour reconnaître que la Société doit se préoccuper, tout en sau-
vegardant son rang dans la science, des nécessités qu’il a signa-
lées, d'aider les débuts des jeunes entomologistes livrés à eux-
mêmes.
M. Roelofs insiste sur l’idée de donner des conférences, idée qu’il
a déjà émise et essayé de mettre en pratique, il y a quelques années.
Il pense qu’il serait bon d'y revenir.
M. Jacobs pense que la Société pourrait consacrer chaque année
une somme à acquérir ces ouvrages généraux dont M. Weinmann
nous signale l’absence dans notre bibliothèque.
La cotisation reste fixée à seize francs et le prix du volume à
dix-huit francs, de même que l’année précédente.
A propos de la somme à porter pour l'impression de planches,
M. Weinmann fait remarquer que, lorsque la Société fait graver à
l'étranger une planche, elle nous coûte autant que plusieurs plan-
ches exécutées dans le pays. Il demande que la société décide que
toutes les planches des Annales devront désormais être gravées,
lithographiées ou chromolithographiées dans le pays.
M. Capronnier prend la parole pour combattre cette motion. Il
est certes d'avis d'employer le plus possible les artistes indigènes ;
mais il est des cas, et nous en avons eu des exemples pour les
planches de microlépidoptères, où il est certain que nous n’aurions
LXXXVI
pu obtenir d'aucun graveur belge une exécution satisfaisante, alors
que l'étranger nous a donné des œuvres ayant un vrai cachet
artistique.
Plusieurs autres membres prennent part à la discussion et font,
entre autres, observer que si rien n’empêche un artiste belge d’être
aussi capable qu’un étranger d'exécuter finement les planches gra-
vées d’entomologie qui exigent un talent particulier, un tel artiste
ne trouverait pas une rémunération suffisante dans l'exercice de
son art chez nous, et ne tarderait pas à s'établir dans un plus grand
centre, tel que Paris ou Londres. Nous manquons aussi en Belgique
de bons coloristes. Il n’y a que la chromolithographie, la gravure
sur pierre et la gravure sur bois où nous trouvions chez nous les
ressources suffisantes.
Il résulte de cette discussion que l'assemblée ne croit pas pou-
voir adopter la proposition de M. Weinmann. Mais elle décide qu’il
y à lieu de prendre pour règle de confier l’exécution de nos plan-
ches à des artistes belges, et de ne se départir de cette règle que
très-exceptionnellement. De plus, si cela se fait à la demande des
auteurs, celle-ci ne sera admise qu'à condition qu’ils participent
largement dans les frais.
Pour satisfaire, dans la mesure du possible, à la proposition faite
par M. Jacobs, l'assemblée, majorant l'allocation budgétaire pour
reliures de la bibliothèque et brochage de volumes d’Annales, décide
que le Secrétaire, en s’entendant avec le Conseil d'administration,
pourra, quand des occasions se présenteront d'acquérir avantageu-
sement, pour la bibliothèque, des ouvrages pratiquement utiles
pour les études de nos jeunes collègues, y consacrer une partie de
l’allocation.
L'ensemble du budget, montant, tant en recettes qu’en dépenses,
à la somme de fr. 8,420-08, est mis aux voix et adopté.
L'ordre du jour appelle l'élection d’un membre honoraire, en
remplacement de feu C. Wesmael.
Le Président donne connaissance d’une liste de trois candidats
dressée par le Conseil d'administration.
Il est procédé au scrutin, et M. J.-0. Westwood, professeur à
l’Université d'Oxford, ayant obtenu l'unanimité des suffrages, est
proclamé membre honoraire.
Il est ensuite procédé à l'élection de trois membres du Conseil.
M. Fondu déclare qu'ayant cessé d’habiter Bruxelles et ne pou-
vant, par conséquent, assister régulièrement aux séances du Con-
seil, il lui serait impossible d'accepter un nouveau mandat.
Le scrutin ayant eu lieu, MM. Preudhomme de Borre et
Weyers sont réélus, et M. le D' Jacobs est élu en remplacement de
M. Fondu.
LXXXVII
MM. A. De Lafontaine, Putzeys et Thyes sont réëélus membres
de la Commission de vérification des comptes.
MM. Fologne, Lallemand, Pierret, Weinmann et Weyers sont
réélus membres de la Commission des collections.
L'assemblée s’occupe enfin de choisir le lieu de l’excursion de la
Société en 1878. Sur la proposition de M. Candèze, elle adopte à
l’unanimité le bassin de la Gileppe.
La séance est levée à 2 1/2 heures.
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CATALOGUE
DE LA
BIBLIOTHÈQUE
DE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
DIVISION I.
Entomologie générale; Entomologie appliquée ;
Ouvrages traitant d’Insectes de plusieurs ordres,
ou d’Articulés de plusieurs classes.
FASCICULE IT.
N°’
de l’Invent,.
général.
ARMISTEAD (WiLson). — On Galls. (Trans. Ent. Soc. London,
Proc. 1865.) 51
— Observations on Galls. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien,
1867.) 41
Baïz. — Ueber Epidemieen der Insecten durch Pilze. (Stett.
Ent. Zeit., 1867.) 50
Bares (H.-W.). — On the Variation of Species. (Entom. Annual,
1864.) 54
Becker (A.). — Ueber die Wirkungen einiger Pflanzensäfte,
die durch Verwundung in den Kürper der
Insekten gebracht wurden. (Stett. Entom. Zeit.,
1858.) 50
BELLEVOYE. — Sur diverses espèces d'insectes qui habitent les
| coquilles d'Helix. (Ann. Soc. Ent. France, 1870.) 48
— Sur plusieurs Articulés nouveaux appartenant au
Musée de Metz. (Ib. ib.) »
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XX.
2,0 gen
Brois. — Extracts of the Report on the ravages of the borer
(Xylotrechus quadripes Chevr.) in the coffee-
plantations of Mysore and Coorg. (Trans. Ent.
Soc., Proc. Lond. 1868.)
BiziMEK (D.). — Fauna der Grotte Cacahuamilpa in Mexico.
Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1867.)
BoxEmaN (C.-H.) — Spetsbergens Insekt-Fauna. — Stockholm,
1865, 1 broch. in-&.
— Bidrag till Gottlands Insekt-Fauna. — Stockholm,
1867, 1 broch. in-8°.
BoNNaAIRE (baron). — Notice nécrologique sur G. Capiomont.
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
BouLaTorr. — Sur la sériciculture dans le gouvernement
d'Elisabethpol, Transcaucasie. (Hor. Soc. Ent.
Ross., VIII.)
BRACKENRIDGE CLEMENS. — Thoughts on Species. (Ent.
Annual, 1860.)
Brauer (KR.). — Betrachtungen über die Verwandlung der
Insekten im Sinne der Descendenz-Theorie. (Verh.
Zool. Bot. Ges. Wien, 1869.)
BriGGs (T.-H.) — Remarks against the theory of M. Lowne on
the development of the sexual organs in insects.
(Trans. Ent. Soc. Lond. Proc., 1871.)
vom Brücx (E.)et Mixx ( W.).—Reisen durch dassüdliche Frank-
reich und die Pyrenüen, in den Jahren 1857 und
1858. (Stett. Ent. Zeit. 1859.)
Burmeister (H.). — Brief aus Buenos-Aires über Insecten-
regen. (Ib. 1872.)
CHARRIÈRE (A.). — Conservation des grains et destruction des
charançons, alucites et fausses-teignes, au moyen
de l'acide carbonique. (Ann. Sc. Phys.et Nat. etc.
Lyon, sér. IV, I.)
CHauranp. — Note sur les dégâts causés par les larves de Han-
peton. (Ib. ib.)
_ Sur les procédés séricicoles de M. Dufour. (Ib.
Sér. III, vi.)
Chevrolat (Aug.)— Notice sur Charles Laurent. (Ann. Soc.
Ent. France, 1871.)
CLaupon. — Sur l'utilité d'établir des jardins installés en vue
de l'étude des mœurs et des métamorphoses des
insectes. (Ib. 1870.)
CLos (Domix.). — Note sur les galles du Pistacia Terebinthus.
(Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXIV.)
32
41
51
90
676
48
546
: hi
PE ER
Con (F.). — Ein neuer Haferfeind. (Stett. Ent. Zeit. 1869.)
CorneLius (C.). — Vogelnester und Insecten. (Ib. ib.)
— Lichtreizder weissen Farte, besonders in Beziehung
auf Insecten. (Ib. 1860.)
Cox. — Notes on the application of Photography to Entomology.
(Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1863.)
Darwin (Cx.). — Entomologisches aus Charles Darwin’s natur-
wissenschaftlichen Reisen ; deutsch von D'E, Dief-
fenbach. (Stett. Ent. Zeit. 1866,)
Der (Ap.) — Utilita dell’ Entomologia applicata all’Agricoltura.
(Bull. Soc. Ent. Ital., III.)
— Sui danni degli Insetti nelle campagne Senesi durante
l'anno 1871. (Ib. ib.)
Desmaresr (EuG.) — Note biographique sur Frivaldsky. (Ann.
Soc. Ent. France, 1871.)
Deyrolle (Em.).—Sur des essais d'éducations en plein air de
la Saturnia Yama-maï aux environs de Rennes.
(1b. ib.)
Dixcxnorr (L.-A.). — Nekrolog von W.-L.-E. Schmidt. (Stett.
Ent, Zeit. 1843.)
Digrze (C.). — Ueber einige Beispiele von Nachahrnung bei
Insecten. (Ib. 1871.)
Dôügner. — Briefliche Mittheilung über das Putzeys sche che-
mische Problem. (Ib, 1859.)
Don (AnrT.). — Die Darwin’sche Theorie und das Experiment
(Ib. 1865.)
— Physiologische und biologische Notizen. (Ib. 1866.)
— Eugereon Boeckingi und die Genealogie der Arthro-
poden. (Ib. 1867.)
_— Ueber « AS. Packard's jr. M.-D. Guide to the Study
of Insects and a Treatise on those injurious and
beneficial to crops. Sec. edit. Salem. 1870. »
(Ib. 1871.)
Dohrn (C.-A.) Neujahrsnovelle pro 1858, nebst Preisfragen.
(Ib. 1858.)
— Rede zur Stiftungsfeier des entomologischen Vereins,
am 8 November 1857. (Ib.ib.) ,
— Neujahrs-Supplik eines zerknirschten Novellen-
schreibers. (Ib. 1859.)
— Rede zur Stiftungsfeier desentomologischen Vereins
am 7 November 1858. (Ib. ib.)
— Einige Diagnosen von Klug und Erichson. (Ib. ib.)
39
48
00
AT
Dohrn (C.-A.) Nachruf an unser Ehrenmitglied Alexander
von Humboldt. (Ib. ib.)
Rede zur Stiftungsfeier desentomologischen Vereins,
gehalten am 7 November 1859. (Ib. 1860.)
Reminiscere IT. (Ib. ib.)
Neujahrs-Paraglosse. Denkschrift der Kerfe an Pan.
(Ib. 1861.)
Rede am Stiftungsfest des entomologischen Vereins.
Sonntag, den 4 November 1860. (Ib. ib.)
Salve, Lector ! (Ib. 1862.)
Rede, gehalten zur Stiftungsfeier des Vereins am
3 November 1861. (Ib. ib.)
Dankblättchen. (Ib. 1864.)
Neujahrs-Scabiose. Yucca gloriosa Francofurti, eine
Entomologische wahre Raub und Mordgeschichte.
(Ib. 1865.)
Rede zur Stiftungsfeier am 6 November 1864.
(Ib. ib.)
Tandem aliquando. (Ib. ib.)
Ueber « Die Parasiten der Honigbiene und die durch
dieselben bedingten Krankheiten dieses Insects.
Nach eigenen Erfarhungen und dem neuesten
Standpunkt der Wissenschaft von D' Ed. Ass-
muss. » ([b. ib.)
Zur entomologischen Nomenclatur. (Ib. ib.)
Neujahrs-Dialog. (Ib. 1866.)
Rede zur Stiftungsfeier am5 November 1865 (Ib. ib.)
Notiz über Lodewyk de Geer und Karl baron de
Greer. (Ib. ib.)
Antilocale Bedenken. (Ib. ib.)
Ueber entomogripische Aberrationen. (Ib. ib.)
Unpolitische Neujahrs-Maculatur. (Ib. 1867.)
Rede zur Stiftungsfeier am 18 October 1866. (Ib. ib.)
Epistel an einen Dilettanten. (Ib. ib.)
Ceterum quidem censeo. (Ib. ib.)
Gastronomisch-entomologischer Excursus. (Ib. ib.)
Gratias. (Ib. ib.)
Neujahrs-Malz-Extract aus dem Moniteur Entomo-
logique de la Lune. (Ib, 1868.)
Rede zur Stiftungsfeier am 12 October 1867. (Ib. ib.)
Ueber « Landwirthschaftliches Ungeziefer, dessen
Feinde und Vertilgungsmittel. » (Ib. ib.)
Ein Todtenkranz. B.-W. Westerman. (Ib. ib.)
Verlorene Worte. (Ib. ib.)
VON ‘v. y
PANNES
Dohrn (C.-A.) Neujahrs-Strauss. (Ib. 1869.)
DoxRrN
Rede zur Stiftungsfeier des Vereins am 1 november
1868. (Ib. ib.)
Doctor und Apotheker (weniger ein Romisches
Singspiel von Dittersdorf als vielmehr eine tra-
gisch-kritische Jeremiade. (Ib. ib.)
Sendschreiben an D' Hagen. (Ib.)
Curiosum. (Ib. ib.)
Nachträge zum Neujahrs-Strauss. (Ib. ib.)
Zwei Krondiamanten. (Ib. ib.)
Linnæana. (Ib. 1869 et suiv.)
Gedenkblättchen. (Ib. 1870.)
Rede zur Stiftungsfeier des Vereins, gehalten am
7 november 1869. (Ib. ib.)
Vom Meere zu den Felsen. Reminiscere III. (Ib. ils)
Eine Lesefrucht. (Ib. ib.)
Insecten-Regen. (Ib. ib.)
Neujahrs-Proponendum 1871. (ib. 1871.)
Aus Parthenogonien. (Ib. ib.)
Rede zur Stiftungsfeier, gehalten am 6 November
1870. (Ib. ib.)
Erlebnisse. (Ib. ib.)
Welsche Jagdgeschichten. (Ib. ib.)
Sala de’ Putti. Ein Extrablättchen. (Ib. ib.)
Entomische Ornamentik. (Ib. ib.)
Neujahrs-Bebelei. (Ib. 1872.)
Rede zur Stiftungsfeier, gehalten am 5 novem-
ber 1871. (Ib. ib.)
Asperula. Reminiscere IV. (Ib. ib..)
Aus Napoli. (Ib. ib.)
(H.). Aus seinem Reisejournal, mitgetheilt von C.-A.
Dohrn. (Ib. 1865 et 1866.)
Dours (A.). — Notice nécrologique sur le D" Sichel. (Mém.
Soc. Linn. Nord, France, 1869-71.)
Durour (Léox.).— Note sur les Galles du Pistacia Terebinthus.
(Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXIV.)
DunninG.— On swarms of insects observed during the autumn
1869. (Trans. Ent. Soc. London, Proc., 1869.)
DuselGNEUR (E.). — Maladie des vers à soie. Inventaire de 1862.
(Ann. Sc. Phys. Agr. Ind. Lyon, $. IIT, vxr.)
Idem. Inventaire de 1863. (Ib. S. IIT, vrrr.)
Idem. Inventaire de 1864. (Ib. $. III, 1x.)
Idem. Inventaires de 1865 et de 1866. Ib. $. TITI, x.)
50
A CU
EzbiTr. — Proben von in der Provinz Preussen gewonnener
Seide. (Schr. Phys. œkon. Ges. Künigsberg, IL.)
Er8Ber (J.). — Ueber die auf der Seestrandskiefer : Pinus hale-
pensis Mich. lebenden schädlichen Insekten.
(Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1865.)
— Ueber seine Reise nach Corfu. (Ib. 1866.)
Favre. — Sur l'action de quelques plantes aromatiques sur les
vers à soie. (Ann. Sc. phys. Agric. Ind. Lyon.
Sér. IIT, vit.)
FALLON (J.). — Sur l'emploi de l’eau pulvérisée dans l'éduca-
tion des chenilles et des larves. (Ann. Soc. Ent.
France, 1870.)
— Note nécrologique sur M. Warion. (Ib. 1871.)
FErEDAYy.— Note ou varieties. (Trans. Ent. Soc. London, Proc.
1862.)
Fiscuer (L.-H.) — Zur Catalogs-Literatur. (Stett. Ent. Zeit.
1861.)
von Frauenfeld (chevalier G.) — Entomological Travel
in Norway. Ent. Annual, 1865.)
— Beitrag zur Insectengeschichte. Aus der dalma-
tinischen Reise. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien,
1855.)
_ Beobachtungen über Insectenmetamorphosen. (Ib.)
— Ueber exotische Pflanzenauswüchse, erzengt von
Insecten. (Ib. 1859.)
— Weiterer Beitrag zur Fauna Dalmatiens. Dipteren
und Neuropteren. (Ib. 1860.)
— Beitrag zur Insektengeschichte aus dem Jahre 1861.
(Ib. 1862.)
_ Beitrag zur Metamorphosengeschichte aus dem
Jahre 1862. Verschiedene Metamorphosen. (Ib.
1863.)
— Insekteneier in einem australischen Farne. (Ib.
1864.)
— Ueber einige Pflanzenverwüster eingesendet von
S" Durchl. Fürst Colloredo-Mannsfeld. (Ib. ib.)
— Vergrüsserung der Eier bei Nematus fusceus Lep.,
Tenthredo spec. und Lixus turbatus Gyll.
(Ib. ib.)
— Eine Galle auf den Blättern von Tilia grandifolia
Ehr. (Ib. 1865.)
— Ableben der H. Jos. Fischer von Rôsslerstamm.
(Ib. 1866.)
PSY, pus
von Frauenfeld (chevalier G.) Die orientalische Manna
Tihal und ein Auswuchs auf der persischen Bur-
gendsche. (Ib. ib.)
_ Bemerkungen und vorläufige Notizen; als Anre-
gung für weitere Ermittlung. (Ib. ib.)
— Ueber die bisher eingelangten diessjährigen Be-
richte von landwirthschaftlichen Insektenschä-
den. (Ib. ib.)
— Das Insektenleben zur See. (Ib. 1867.)
— Ueber einege heuer häufiger aufgetretene Insekten.
(Ib. ib.)
— Ueber einen Zerstürer der Baumwollkapseln in
Egypten. (Ib. ib.)
— Verschiedene Metamorphosen. (Ib. 1868.)
— Ueber verschiedene in Südtirol, Judicarien und
Kärnten beobachtete Metamorphosen. (Ib. 1869.)
— Ueber einige Pflanzenverwüster des Jahres 1869.
(Ib. ib.)
— Zwei neue Auswüchse, ersteer aus Shanghaï in
China, letzteser aus Erezi an der Donau. (Ib. ib.)
— Ablage der Eier von Heuschrecken und Cicaden.
(Ib. ib.)
FReyer (C.-F.) Erinnerung an Jacob Hübner aus Augsburg.
(Stett. Ent. Zeit. 1861.)
Fucas (WaLpemar). — Zwei Worte über das Tüôdten der
Insekten. (Berl. Ent. Zeit., XV.)
GARNIER (J.). — Les Insectes dans l'antiquité et au moyen-âge.
(Mém. Soc. Linn. Nord France, 1867.)
GæiLiant (V.). — Acclimazione spontanea. (Bull. Soc. Ent.
Ital., I.)
— Un consiglio agli agricoltori. (Ib. IV.)
Girard (M.). — Sur le parasite nommé oudji ou ougi, qui
attaque les vers à soie au Japon. (Ann. Soc. Ent.
France, 1870.)
— Observation relative aux Abeilles, (Ib. 1871.)
— Note de sériciculture : 1° Vers à soie du mürier
(Sericaria mori); 2° Vers à soie du chêne du Japon
(Attacus ya-ma-maï Guér.-M.) ; 30 Vers à soie de
l'ailanthe (Attacus cynthia Drury, vera Guér.
Mén.). (Ib. ib.)
GrrauD (J.). — Mémoire sur les Insectes qui vivent sur le
roseau commun, Phragmites communis Trin.
(Arundo phragmites L.), et plus spécialement sur
ceux de l'ordre des Hyménoptères. (Verh. Zool.
Bot. Ges. Wien, 1863.)
41
978
4l
le
Grraup(J.). Notice sur les déformations galliformes du Tritieum
repens et sur les insectes qui les habitent, et
description de trois espèces nouvelles du genre
Isosoma Walk. (Ib. ib.)
— Sur une maladie de la vigne. (Ann. Soc. Ent.
France, 1871.)
GLUGE, POELMAN et SCHwWANN. — Rapports sur le travail de
M. F, Plateau; Recherches physico-chimiques
sur les Articulés aquatiques. (Bull. Acad. Belg.
SA, xxx.)
Guénée (A.). — L'Échenillage. — 1 broch. in-8e.
— Rapport sur l'excursion entomologique faite dans
les montagnes de l'Ardèche, et en particulier à
Celle-les-Bains, de mai à juillet 1869. (Ann. Soc.
Ent. France, 1870.)
Hagen (H.). — A Comparison of the Fossil Insects of
England and Bavaria. (Ent. Ann. 1862.)
_— Ueber die Sinne der Gliederthiere, vorzüglich der
Insekten. (Schr. Phys. OEk. Ges. Künigsb. L.)
— Ueber die Tüne der Insekten. (Ib. VIII.)
— Ueber Landois Gesetz der Entwickelung der Ge-
schlechter bei den Insekten. (Ib. ib.)
— Bastardzeugung bei Insekten. (Stett. Ent. Zeit.
1858.)
— Zusatz zu dem Berichte über Iusecten-Bastarde.
(Ib. ib.)
— Imbibition als Hülfsmittel bei des Anatomie der
Insekten. (Ib. ib.)
— Die beiden Hoefnagel, die ersten deutschen Entomo-
logen und Inseztenmaler im 16 Jahrhundert.
(Ib. ib.)
— Beitrag zur Bastardfrage. (Ib. ib.)
— Drury’s Sammlung. (Ib. ib.)
— Zur Bastardfrage. (Ib. ib.)
— Georgis Fauna Russlands. (Ib. 1859.)
_ Bastarde. (Ib. ib.)
— Georgis Beschreibung von S'-Petersburg. (Ib. ib.)
— Ueber « Reductions-Tabbelen, enthaltend Verglei-
chungen des Micrometer-Punktes mit der Pariser
Duodezimallinie und dem Millimeter und umge-
kehrt. Zur Benutzung bei micrometrischen Mes-
sungen Messungen berechnet von L. Finger, »
(Ib. ib.)
41
48
ang is
Hagen (H.). Bericht über die in der Provinz Preussen von
1857 bis 1859 schädlich aufgetretenen Insekten.
([b. 1860.)
— Ueber Insektenzüge. (Ib. 1861.)
— Insekten-Zwitter. (Ib. ib.)
— Ueber die Insekten in « Histoire naturelle du Jorat
et de ses environs et celle des trois lacs de Neu-
châtel, Morai et Bienne, etc., par M. le comte
G. de Razoumowsky. » (Ib. ib.)
— Insekten im sizilianischen Bernstein im Oxforder
Museum. (Ib. 1862.)
— S$Schädlicher Einfluss der Zuckerfabriken auf die
Bienenzucht (Ib. 1864.)
— Ueber Léon Dufour. (Ib. 1866.)
— Notiz über die entomologische Sammlungen in dem
Museum der vergleichenden Zoologie in Cam-
bridge. (Ib. 1868.)
— Ueber rationelle Benennung des Geäders in den
Flügeln der Insekten. (Ib. 1870.)
— Necrolog. Benjamin D. Walsh. (Ib. ib.)
— Letter ou Hybrids. (Ent. Weekl. Intell. III.)
VON HAIMHOFFEN (chevalier G.). — Beobachtungen über die
Menge und des Vorkommen der Pflanzengallen
und ihre specielle Vertheilung auf die verschie-
denen Pflanzengattungen und Arten. Ein Bei-
trag zur Kenntniss der Gallen. (Verh. Zool. Bot.
Ges. Wien, 1858.)
vON HaroLD (baron EDG.) — Ueber Nomenclatur. I Stück.
(Harold Coleopt. Hefte, VI.)
HarriG (TH). — Ueber die Anfertigung entomologischer
Lichtbilder. (Stett. Ent. Zeit. 1843.)
Harrocx Hays van Zoureveen (H.). — Observations sur les
coefficients du vol chez les insectes. (Tijdschr. v.
Entom. Sér. I, vi.)
von Heypen (C.-H.-G.). — Ueber die Insekten die an den
Salinen leben. (Stett. Ent. Zeit. 1843.)
— Nekrolog von J.-H. Fr. Hess. (Ib. 1858.)
— Nekrolog von J.-J.-M. Becker. (Ib. 1860.)
von HEYEN (C.). — Kleine Notiz über einige Insekten-Meta-
morphosen. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1865.)
Hinrerücrer. — Entomologische Notizen. (Ib. 1855.)
90
41
37
26
=
AD
Hozpsworta. — Notes on the Practical System followed in the
Province of Shang-tung for the cultivation of
Bombyx Pernyi. (Trans. Ent. Soc. London, Proc.
1871.)
HoLMGREN (A.-E.). — Bidrag till Kännedomen om Beeren
Eilands och Spetsbergens Insekt-Fauna. — Stock-
holm, 1869, 1 vol. in-4°.
HorxE (Cx.). — Observations made in India on various insects
as regards their liability to or freedom from the
attacks of animals, birds, lizards, etc. (Trans.
Ent. Soc. Soc. Lond. Proc. 1869.)
Hurron (TH.). — On the Reversion and Restoration of the
Silkworn. (Ib. Proc. 1864.)
JoAnNNoN. — Note sur un insecte ravageur des cèdres. (Ann.
Soc. Phys. et Nat. Agr. et Ind. Lyon, Sér. IV, 1.)
JouRDAN. — Sur l'éducation des Bombyx Cynthia et Pernyi.
(Ib. S. IT, vi.)
— Sur l'emploi en sériciculture de la feuille du mûrier
sauvage et de la feuille du mûrier greffé. (Ib.
BXILE vor.)
— Communication sur le fléau qui atteint la séricicul-
ture. (Ib. S$. III, xr.)
Kawall (H.). — Entomologische Notizen aus Kurland (ix-
complet). — (Stett. Ent. Zeit. 1858.)
are Entomologische Mittheilungen : (Gastrophysa ra-
phani Fb.; Dytiscus latissimus L.; Fidonia
piniaria L.; Mesochorus thoracicus Grv. ; Liparis
Monacha L.; Tarpa plagiocephala Fb.; Xyela
pusilla Dalm. ; Coreus marginatus L.). (Ib. 1861.)
= Miscellanea entomologica. (Ib. 1867.)
— Entomologische Anmerkungen. (Ib 1870.)
KEFERSTEIN (A.). — Lesefrüchte. (Ib. 1866.)
D KERCADO, JARDIN et TrimouLer. — Rapport sur la magna-
nerie de Mt Gergesès, à Caudéran. (Act. Soc.
Linn. Bordeaux, XXVI.)
VON KIESENWETTER (H.). — Einige Bemerkungen zu dem Auf-
satze : Ueber Nomenclatur ; in Coleopt Hefte VI,
p. 37. (Harold Col. Hefte, IX-X.)
— Règles de la nomenclature entomologique. Traduc-
tion de l'allemand, par E. Mulsant. (Ann. Soc.
Linn. Lyon, N.S. V.)
91
648
676
90
946
37
947
{ Le, |7 ea
Kisy (W.-F.). — On the application of the Law of Priority to
Genera in Entomology. (Trans. Ent. Soc. Lon-
don, Proc. 1868.)
KNAGGS. — Improved Breeding-cage. (Ib. Proc. 1861.)
KozLar (V.). — Ueber bleidurchbohrende Insecten. (Verh.
Zool. Bot. Ges. Wien, 1857.)
Koppen (Fr.-Th.). — Ueber die Heuschrecken in Südruss-
land. Nebst einem Anhange über einige andere
daselbst vorkommende schädliche Insekten. —
St-Petersburg, 1866, L vol. In-8°.
_ Einige Fälle von Massen-Erscheinen verscheidener
Insecten und speziell der Libellen. (Stett. Ent.
Zeit. 1871.)
Kraatz (G.). — Von Siebold's Beobachtungen über Parthe-
nogenesis bei Polistes gallica sowie über Pœdoge-
nesis der Strepsipteren, Kurz mitgetheilt. (Berl.
Ent. Zeit. XIV.)
— Ueber das älteste der Merian’schen Werke. (Ib. ib.)
= Ueber « Die mitteleuropäischen Gallen in Wort und
Bild, von Dr G.-L. Mayr. » (Ib. XV.)
KRAUSE. — Einige Monstrositäten an Schmetterlingen und
Käfern. (Stett. Ent. Zeit. 1871.)
KünokeL (J.). — Exposition des recherches de M. E. Blanchard
sur l'influence que la lumière pourrait avoir sur la
coloration des chrysalides et des insectes parfaits.
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Notice nécrologique sur Raoul Lacour. (Ib. ib.)
KünsTLer (G.-A.). — Ueber Getreideverwüster. (Verh. Zool.
Bot. Ges. Wien, 1864.)
ne Beiträge zur Kenntniss der Land-oder Forst-
wirthschaft schädlichen Insekten. (Ib. ib.)
= Bericht über eingegangene Mittheilungen von Insek-
tenschäden. (Ib. 1866.)
+ Zusammensetzung und Erürterungen über die im
Laufe der Jahre 1866 und 1867 eingegangenen
Berichte über Land und Forstwirthschaftsschäden
durch Insekten. (Ib. 1867.)
ee Die unseren Kurturpflanzen schädlichen Insekten.
Mit besonderer Rücksicht auf die Erscheinungen,
welche bei den Beschädigungen durch Insekten
sich zeigen, und das Stadium der Entwicklung,
in welchem sie vorzugsweise schädlich sind. —
Vienne, 1871, 1 broch. in-8°.
91
991
90
49
613
DIET RES
LABOULBÈNE (AL.). — Coléoptères et Hyménoptères recueillis
à Cannes par MM. Signoret et Laboulbène. (Ann.
Soc. Ent. France, 1870.)
—— Observations sur des noix véreuses et sur les insectes
qui les habitent. (Siphonella nucis Perris et Car-
pocapsa pomonana Hubner.) (Ib. 1871.)
Lay. — On the brown silk exported from Che-foo in Northern-
China. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1866.)
LayaARD (E.-L.) — On the fearful ravages of a species of white
ant at St-Helena. (Ib. ib.)
Lichtenstein. — Remarques sur divers insectes. (Epeira
fasciata, Anthidium contractum et ornatum,
Osmia cyanea.) (Ann. Soc. Ent. France, 1870.)
— Sur le Phylloxère et la maladie des vignobles. (Ib.
ib.) |
— Détails sur les insectes qui attaquent la Vigne.
(Ib. ib.)
Low (Fr.)—Die Bewohner der Schwalbennester. (Verh. Zool.
Bot. Ges. Wien. 1861.)
— Bewohner der Schwalbennester. (Ib. 1867.)
— Fauna hiberna. (Ib. ib.)
LoHpE (G.). — Insectenepidemien welche durch Pilze hervor-
gerufen werden. (Berl. Ent. Zeit. XVI.)
LowxE (B.-T.). — On insects collected in Southern Syria and
Palestine. (Trans. Ent. Soc. London, Proc. 1864.)
Mac-Lachlan (R.). — On two species of Stenophylax and
a Schneumon of the genus Paniscus, found in
an ice-cave in the Swiss Alps. (Ib. Proc. 1865.)
ManLeRr (E.). — Fadenwürmer aus Insecten. (Verh. Zool. Bot.
Ges. Wien, 1855.)
Mayer (G.). — Ueber Gattungsmerkmale der Insecten. (Ib. ib.)
MÉxy (Ch.). — Notice sur une éducation de vers à soie de
l'ailanthe, faite en plein air, à Ochrenfeld près
Cernay. (Ann. Sc. Phys. Agr. Ind. Lyon, $. III,
VIII.)
DE MonTe8eLLo.— Note sur l'éducation en plein air du Bombyx
Yama-Maï sur le Quercus serratus, au Japon.
(Ann. Soc. Ent. France, 1870.)
Müzzer (Azs.). — British Gall-Insects. (Ent. Annual, 1872.)
— On various galls. (Trans. Ent. Soc. London, Proc.
1869.)
— On some insect-galls in the flowers of the tansy.
(Ib. Proc. 1870.)
48
1
49
ol
676
— 13 —
MÿüLLer (AL8.). On galls or Ammophila arundinacea. (Ib. ib.)
— On a gall observed on an undetermined species of
Carex. (Ib. Proc. 1871.)
Mozzer (H.). — Applicazione della teoria darwiniana ai fiori ed
agli insetti visitatori dei fiori; versione dal tedesco
e annotazioni di F. DezpiNo. (Bull. Soc. Ent.
Ital. IL.)
— Entomogripischer Nachtrag. (Stett. Ent. Zeit.
1867.)
Mulsant (E.). — Notice sur A.-C.-M.-E. Foudras. (Ann. Soc.
Linn. Lyon, N.S$. VI.)
— Notice sur J.-N.-B.-G. Levrat. (Ib. ib.).
— Notice sur le D' Jules Sichel. (Ib. N.S. XVII.)
— Instruction relative au hannetonage. (Ann. Sc. Ph.
Agric. Ind. Lyon, Sér. IV, 1.)
NEWMAN. — Varieties versus Hybrids. (Trans. Ent. Soc.
| Lond., Proc. 1862.)
von NoLckex (baron). — Reisebriefe. (Stett. Ent. Zeit. 1871 et
1872.)
Osten-Sacken (baron R.). — List of the Larvæ, presented
to the Entomological Society of Philadelphia.
(Proc. Ent. Soc. Philadelph. VI.)
-— Entomologische Notizen über die in Nord-Amerika
eingewanderte europaïsche Pflanzen. (Stett. Ent.
Zeit. 1861.)
— Ueber die Gallen und andere durch Insecten hervor-
gebrachte Pflanzendeformationen in Nord-Ame-
rica. (Ib. Ib.)
_ Ueber die Gall-Insecten in Nord-America. (Ib.
1862.)
— Ueber einige Fälle von Parasitismus unter Hyme-
noptern und Diptern (Toxophora, Eumenes; Tri-
poxylon, Pelopœus; Somula, Vespa). (Ib. ib.)
— Harmonien in Farbe und Form. (Ib.ib.) ‘
Packard A.-S.). — On certain entomological Speculations.
À Review. (Proc. Ent. Soc. Philad. VI.)
Pascæ (F -P.). — A Note on Generic Names having nearly the
same Sound. (Trans. Ent. Soc. London, Proc.
1865.)
— On the Insects found on the snow-fiels of Monte
Moro. (Ib. ib.)
— On Insects alighting on the snow in high moun-
tains regions. (1b. Proc. 1866.)
o1
10
510
10
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"Au Que
Pracocx (E.). — On a gall found on a willow tree. (Ib. Proc.
1865.)
Perris (Ep.). — Nouvelles excursions dans les grandes Landes.
IIIe lettre adressée à M. Mulsant. (Ann. Soc.
Linn. Lyon, N.S.IV.)
Pergoup (B.-P.) et MonrrouziEr. — Essai sur la Faune ento-
mologique de Kanala. (Nouvelle-Calédonie), et
description de quelques espèces nouvelles ou peu
connues. (Ib. N.S. XI.)
Paiztpp1 (R.-A.) — Beschreibung einiger neue chilenischer
Insecten. (Stett. Ent. Zeit. 1871.)
Plateau (Félix.). — Recherches expérimentales sur la posi-
tion du centre de gravité chez les Insectes. —
Genève, 1872, 1 broch. in-8°.
— Qu'est-ce que l'aile d’un insecte? (Stett. Ent. Zeit.
1871.)
— Recherches physico-chimiques sur les Articulés
aquatiques. II° partie. Résistance à l’asphyxie par
submersion, action du froid, action de la chaleur,
température maxima. — Bruxelles, 1872, 1 broch.
in-8°.
— Même ouvrage. (Bull. Acad. Belg. Sér. IT, xxx1v.)
Pourrau. — Sur divers procédés pour combattre les pucerons.
(Ann. Sc. Phys. Agr. Ind. Lyon,S. III, vrrx.)
Preudhomme de Borre (A.). — Analyse d'un travail de
Sir John Lubbock sur le genre Campodea con-
sidéré comme représentant vivant des formes
primordiales des insectes. (Annales Soc. Ent.
Belg. XV.)
Ragusa (Enr.). — Breve excursione entomologica fatta salle
Madonie e ne’ boschi di Caronia. (Bull. Soc. Ent.
Ital. III.)
RaTake (H.). — Anatomisch-physiologische Untersuchungen
über den Athmungsprozess der Insekten. (Schr.
Phys. Œk. Ges. Künigsberg, I.)
— Studien zur Entwicklungeschichte der Insekten.
(Stett. Ent. Zeit., 1861 et 1862.)
ReicHe (L.). — Notice nécrologique sur Auguste-Simon Paris.
— Paris. 1869, 1 broch. in-8°.
RôLL (ALOïs). — Insectenfangschirm. (Verh. Zool. Bot. Ges.
Wien, 1857.)
ol
047
600
50
39
11
50
997
4]
—ou—=
Roelofs (W.). — Excursion entomologique à trois des Iles
Néerlandaises de la Mer du Nord. (Ann. Soc. Ent.
Belg. XV.)
Rogenhofer (A.). — Neue Insectenfundorte. (Verh. Zool.
Bot. Ges. Wien, 1857.)
— Ueber Corisa hieroglyphica, Plusia gamma und
Cassida nebulosa. (Ib. 1871.)
Ronpant (C.). — Degli Insetti Parassiti e delle loro vittime.
Enumerazione con note. (Bull. Soc. Ent. Ital. III
et IV.)
— Degli Insetti nocivi e dei loro Parassiti. Enumera-
zione con note. (Ib. IV et suiv.).
— Nota Opellarum a Camillo Rondani evulgatarum.
(Stett. Ent. Zeit. 1858.)
RosteR(G..). — Di alcuni mezzi ed apparati destinati a riprodurre
in disegno le immagini microscopiche, applica-
bili in special modo alle minute investigazioni
entomologiche. (Bull. Soc. Entom. Ital. I.)
RuPPERTSBERGER (M.).— Notiz über den Kohlweissling. (Verh.
Zool. Bot. Ges. Wien, 1868.)
— Ueber schädliche Insekten. (Ib. 1869.)
SALVANA CoMas (J.-M.). — Apuntes para la Geografia y
Fauna entomologicas de Mataro. — Madrid, 1870,
1 broch. in-8°.
SANBORN (F.-G.). — Account of the method of communicating
ideas among insects by means of their antennæ.
(Proc. Essex Instit. V.)
Sauveur (J.). — Paroles prononcées aux funérailles de
C. Wesmael. (Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
SCHINER (J.-R.).— Zur Fauna des Neusiedlersees. (Verh. Zool.
Bot. Ges. Wien, 1855.)
— Anmerkungen zu dem im Bande V dieser Verhand-
lungen abgedructen Aufratze Frauenfeld's
Beitrag zur Insecten-Geschichte. (Ib. 1856.)
a Eine Lebensskizze D' Johann Egger's. (Ib. 1867.)
ScæiüprEe (J.-C.). — Specimen Faunæ subterraneæ. Bidrag til
den underjordiske Fauna. — Copenhague, 1849,
1 vol. in-4°.
ScærADER (H.-L.). — Ueber gallenbildende Insekten in Austra-
lien. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1863.)
Scawann (T.), GLuGe (T.) et de Selys-Longchamps
(baron Edm.). — Rapports sur la deuxième
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partie des recherches de M. F. Plateau, concer-
nant les Articulés aquatiques. (Bull. Ac. Belg.
S. II, xxx1v.)
SCLATER (Px.-L.). — On tusks of Elephas indicus corroded by an
unknown insect. (Trans. Ent. Soc. London.
Proc. 1871.)
Scudder (S.-H.). On the Devonian Insects of New-Brunswick.
(Ib. Proc. 1865.)
de Selys-Longchamps (baron E.). Compte rendu de
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11 juillet 1871. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.)
— Excursions entomologiques dans les Hautes-Fagnes.
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SÉNAC. — Réflexions sur une question de principe, à propos de
la priorité des noms. (Ann. Soc. Ent. France, 1870.)
Sharp (D.) et WaLLACE (A.-R.). — On the natural selection.
(Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1866.)
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tragen von C.-A. Dohrn. (Stett. Ent. Zeit.
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supposed new Acarus. (Trans. Amer. Entom.
Soc. I.)
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== A brief Extract from Notes on Grape Wine Borers.
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(Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1870.)
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Reise gjennem Ringerike, Hallingdol og Valders.
— Christiania, 1870, 1 broch. in-8c.
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Arthropoden.— Leipzig, 1871, 1 vol. in-&.
— Ueber die Fadenwürmer der Insekten. Erster
Nachtrag. (Stett. Ent. Zeit. 1843.)
_ Ueber die Fünfter Nachtrag. (Ib. 1858.)
— Id. Parthenogenesis. (Ib. 1862.)
— Sulla Partenogenesi negli Artropodi, trad. del Sign.
A. TARGIONI-Tozzerri. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
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DR.
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Simon (Eug.). — Notice nécrologique sur Ogier de Baulny.
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
SMITH (FR.). — On eight kinds of larvæ from India, described
as « borers » and as causing great damage to the
coffee and others trees. (Trans. Ent. Soc. Lond.
Proc. 1868.)
SPEYER (A.). — Zwitter Bildungen bei Sphinx nerii und einige
Worte über den Hermaphrodismus ‘der Insecten
überhaupt. (Stett. Ent. Zeit. 1869.)
— Nachtrag zu den Bemerkungen über den Herma-
phrodismus der Insecten. (Ib. 1870.)
Stainton (H.-T.). — Do you study Entomology. (Entom.
Annual, 1858.)
— Second supplemental List of British Entomologists.
(Ib. ib.)
_ New Works on Entomology. (Ib. ib. et 1859.)
_ Notes on the Proceedings of the Entomological
Society of Philadelphia. (Trans. Ent. Soc. Lond.,
Proc. 1863.)
— On a paper published by M. B.-D. Walsh : « On
the Insects Coleopterons, Hymenopterous, and
Dipterous, inhabiting the galls of certain species
of Willows. » (Ib. Proc. 1865.)
Stal (G.). — On the entomological collections existing in
| Sweden and containing the type specimens of
Swedish authors. (Ib. Proc. 1869.)
— Necrolog von C.-H.Boheman. (Stett. Ent. Zeit.1869.)
Staudinger (O.). — Einige Worte über den verstorbenen
O. Gruner in Leipzig. (Ib. 1866.)
— Necrolog von C.-G. Kaden. (Ib. 1868.)
STEFANELLI (P.). — Il disastro delle Cavallette nella China.
(Bull. Soc. Ent. Ital. IL.)
— Cenni necrologici : Senator Prof. Ant. Orsini.
(Ib. IIL.)
STEIN (F.).—Aufforderung zum Einsammeln von Schmarotzer-
Insekten der hühern Thierklassen. (Stett. Ent.
Zeit. 1843.) è
SUFFRIAN. — Aphoristische Mittheilungen über die Umge-
bungen von Bad Ems in entomologischer Bezi-
chung. (Ib. ib.)
T'ABOURIN.— Mémoire sur un nouveau système d'éducation des
Vers à soie. (Ann. Sc. Phys. et Nat. Agr. et Ind.
Lyon. Sér. III, x.)
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T,. XX.
48
51
01
oÙ
676
ES" Ten
TARGIONI-TozzETTI (A.). — Rivista entomologica. (Bull. Soc.
Ent. Ital. I et suiv.)
— Entomologia agraria : Lo spettro della Phylloxera
in [talia; la Phylloxera in America; altri nemici
delle piante; insetti sopra altre piante. (Ib. II.)
— Paolo Savi. (Ib. III.)
— Note anatomiche intorno agli insetti. (Ib. ib.)
TarGioNi-TozzerrTr (A.), SENNONER, VIMERCATI (comte G.),
CArRucCCI0 (A.) et PrcctoLt (F.).— Rassegna ento-
mologica. (Ib. ib.)
TarGioni-Tozzerri (A.) et STEFANELLI (P.). — Cenni necrolo-
gici : Giuseppe Stabile; Al. Lefebvre; Ad. Dou-
mere; C.-H. Boheman; C. Aubé; B. Walsh;
À. Grandin de l'Eprevier. (Ib. I.)
TariBauLOT. — Lettre sur le ver à soie de l’ailanthe. Ann. Sc.
Phys. et Nat. Agr. Ind. Lyon, Sér. III, vxr.)
VON TIEDEMANN (L.). — Necrolog von Tiedemann. (Stett. Ent.
Zeit. 1868.)
Trmixs (D.-C.). — Notes of entomological observations made
during the winter months in the Departement
des Alpes Maritimes. (Trans. Ent. Soc. Eond.
Proc. 1864.)
— Note of a month's collecting at Cannes. (Ib. Proc.
1865.)
TrimouLer (H.).—État actuel de la Sériciculture et description
du nid d'un Bombyx exotique. (Act. Soc. Linn.
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Tyrer (R.). — Cheap Substitute for Cork. (Ent. Weeckl.
Intell. III.)
Vallette (R.). — Composition d'un vernis pour la conser- |
vation des coléoptères. (Ann. Soc. Ent. France,
1871.)
Van Beneden (Ed.). —Sur deux procédés pour la conserva-
tion des animaux inférieurs, mous et transpa-
rents. (Ann. Sc. Ent. Belg. XV.)
— Sur la place que les Limules doivent occuper dans
la classification des Arthropodes. (Ib. ib.)
VENUS (C.-E.). — Zur Aufklärung des Putzeys'schen che-
mischen Problems, und über die môglichen
Ursachen der gefährlichen Wirkungen des Haare
der Lipariden-Raupen. (Stett. Ent. Zeit. 1859.)
39
676
50
946
14
48
90
—109 —
VimercarTi (comte G.). — Sulla posizione del Centro di Gra-
vita negli Insetti e sulle Ricerche sperimentali
del sig. Plateau per determinarla. — Florence,
1872, 1 br. in-8°.
VLACOVICH (G.-P.). — Sulla presenza dell acido urico nella
ente del Baco da Seta. (Ann. Soc. Nat. Modena,
ML)
Waies (G.). — Substitute for Cork. (Ent. Weekl. Intell. IIL.)
WAKEFIELD. — On the entomological fauna of New-Zealand.
(Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1869.)
WALLACE (ALEx.). — On Sericiculture. (Entom. Annual, 1869,
1870, 1871.)
— On the silk produced by Bombyx Cynthia fed upon
the Ailanthus. (Trans. Ent. Soc. of London, Proc.
1864.)
On Bombyx Cynthia. (Ib. Proc. 1865.)
— On the progress of sericiculture. (Ib. Proc. 1869.)
_ On the progress and prospects of sericiculture in
England and some of British colonies. (Ib. Proc.
1870.)
WALLACE (ALF.-R.). —On the theory of mimetic resemblances.
(Ib. Proc. 1864.)
WALLENGREN (H.-D.-J.). — Anteckingar, Entomology. —
Stockholm, 1870, 1 broch. in-8°.
WaLsx (B.-D.) — On Phytophagic Varieties and Phytophagic
Species, with remarks on the Unity of Coloration
in Insects. (Proc. Ent. Soc. Philad. V.)
— Professor Dana and his entomological Speculations.
(Ib: VI.)
— On the Insects, Coleopterous, Hymenopterous and
Dipterous, inhabiting the Galls of certain species
of Willow. (Ib. ib.)
WAyxE (W.-H.) et DunniN@. —On the injuries done to straw-
berries and carrots by a small Myriopod and the
larvæ of a Dipterous Insect, Psila rosæ. (Trans.
Ent. Soc. Lond. Proc. 1871.)
Wesmael (C.). — Rapport du 22 mai 1842 sur une excur-
sion aux dunes du littoral. (Ann. Soc. Ent.
Belg. XV.)
— Rapport du 27 octobre 1844 sur une excursion aux
environs de Saint-Hubert. (Ib. ib.)
— Rapport du 20 novembre 1847 sur une excursion
aux environs de Huy. (Ib. ib.)
667
492
646
51
AC eZ
L
WEsTwoop. — On some parasitical insects in the wasp's and
humble bee’s nests. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc.
1861.)
— On a M. $. entomological journal of the late John
Curtis. (Ib. Proc. 1863.)
Weyers (J.-L.).— Compte rendu de l’excursion de la Société
à Hastière, du 18 au 21 mai 1872. (Ann. Soc.
Ent. Belg. XV.)
Wuite (A.). — On some Insects of various orders, collected by
F.-M. Rayner, Esq., Surgeon of H.-M.-$. Herald,
during its voyage of exploration in the South
Seas. (Trans. Ent. Soc. Lond. Proc. 1861.)
Wizson (C.-A.). — Letter on the entomological fauna of the
Australian Continent. (Ib. Proc. 1863.)
— Notes on South-Australian Entomology. (Ib. Proc.
1864.)
Wocxe (M.-F.) et Staudinger (0.). — À Journey to Fin-
mark. (Entom. Ann. 1864.)
— Reise nach Finmarken. (Stett. Ent. Zeit. 1861.)
Zappacx. — Ueber die Entwickelung der Insekten. (Schr.
Phys.-Œk. Ges. Künigsb. VIII.)
ANONYME. — Specie nuove di Artropodi appartenenti alla
Fauna italiana ed illustrati da vari autori :
Coleotteri, Ditteri, Lepidotteri, Aracnidi. (Bull.
Soc. Ent. Ital. II.)
— Bibliografia entomologica italiana. (Ib. ib.)
— Statuto della Societa Entomologica italiana. (Ib. ib.)
— (P. B.). — Allevamenti o malattie dei Bachi da
Seta. (Ib. IV.)
— (A. T. T.).— Allevamento delle Api. (Ib. ib.)
_ List of British Entomologists, arranged alphabeti-
cally and geographically. (Entom. Annual, 1859
et 1860.)
— Aufforderung zu Insectenbeobachtungen, mitge-
theilt vom Vereine für schlesische Insectenkunde,
(Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1855.)
— Nouveau guide de l'amateur d'insectes, comprenant
les généralités sur leur division en ordres, l'indi-
cation des ustensiles et les meilleurs procédés
pour leur faire la chasse, les époques et les condi-
tions les plus favorables à cette chasse, la manière
de préparer et de conserver les collections ; par
91
94
41
LIU TET E
plusieurs membres de la Société entomologique
de France. — Paris, 1859, 1 vol. in-12.
ANONYME. — On ravages committed by insects in the plantations
to Mauritius. (Trans. Ent. Soc. London, Proc.
1864.)
— French honey. (Ib. Proc. 1865.)
_ On Paris Exhibition of Insects. (Ib. ib.)
— Insect wax. (Ib. Proc. 1866.)
— Protection of trees from Insects (Ib. ib.)
— On the injury done to the cotton crop in Louisiana
by the army worm, the larva of Heliothis armi-
gera. (Ib. ib.)
— On the spectrum of the fire-fly. (Ib. Proc. 1870.)
— On a Report made by M' Adams on silk-culture in
Japan. (Ib. ib.)
— On a machine to kill grasshoppers. (Ib. Proc. 1871.)
= Extraits du rapport adressé à la direction du Musée
‘royal d'histoire naturelle de Belgique par le Con-
servateur de la Section des Articulés, le 10 oc-
tobre 1870. (Ann. Soc. Ent. Belg. XIV.)
— Constitution and By-Laws of the American Entomo-
logical Society. (Trans. Amer. Ent. Soc. I.)
— Catalogue of works in the Library of the American
Entomological Society. (Ib. ib.)
— À Memoir of Thomas Bellerby Wilson, M. D., pre-
pared in pursuance of a resolution of the Entomo-
logical Society of Philadelphia, by a Committee.
(Proc. Ent. Soc. Philad. V.)
== Synonymisch-Nomenclatorische Neujahrsgedanken,
dem eutomologischen Publikum zu geneigter
Prüfung vorgelegt von einem Norddeutschen
Entomophilen. (Stett. Ent. Zeit., 1858.)
— Metakritische Frühjahrsæedanken eines baltischen
Setzers zu vorstehender Essentia dulcamara (Ib.
ib.)
— Nekrolog von A.-G. Dahlbom, aus dem Schwe-
dischen übersetzt. (Ib. 1859.)
— Neujahrs-Moralität. Die Jungfrau Entomologia,
Uebergangs-Exemplar zwischen Mensch und
Gôttin, tritt auf und spricht. (Ib. 1860.)
— Necrolog von C.-H.-G. von Heyden. (Ib. 1866.)
— Ueber « First annual report on the noxious, benefi-
cial and other insects of the state of Missouri, by
Ch.-V. Riley ». (Eb. 1871.)
411
23
10
90
PUR T RE
ANONYME. — Nekrolog. Julius Lederer. (Ib. ib.)
Id. Prof. D" F.-A. Nickerl. (Ib. ib.)
Catalog der Bibliothek der schweizerischen entomo-
logischen Gesellschaft, — Schaffhouse, 1872,
1 broch. in-8°.
Rapports présentés à la Société impériale d'Agricul-
ture, d'Histoire naturelle et des Arts utiles de
Lyon, au nom de la Commission des Soies, sur
ses travaux en 1862, 1863, 1864, 1865, 1866,
1867 et 1868. (Ann. Sc. Phys. Agr. Ind. Lyon,
Sér. III, vir à xr et Sér. IV, 1.)
Elm Trees; their Foes and Friends. (Entom. Weekl.
Intel]. III.)
(J.-W.-D.). The Birch- Wood Dinner. (Ib. IV.)
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676
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DIVISION II.
Coléoptères.
FASCICULE V.
N°°
de l’Invent.
général.
AzTuM. — Die Küäfer Borkum's. (Stett. Ent. Zeit. 1865.)
— Die Arten der Gattung Dytiscus in der nächsten
Umgebung von Münster. (Ib. ib.)
ANCEY. — Lettre sur les coléoptères récoltés en Orient par
M. Auzoux. (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
Bay (J.-S.). — Descriptions of some species of Cassididæ new
to science. (Trans. Ent. Soc. London, 1872.)
BATES (Fr.). — Descriptions of new genera and species of Tene-
| brionidæ. (1b. ib.)
Bates (H.-W.).— On the wide difference which exists between
the Coleopterous fauna of Eastern Siberia and of
Western Europe. (Ib. ib.)
— On the Longicorn Coleoptera of Chontales, Nica-
ragua. (Ib. ib.)
— Notes on Genera and Species of Copridæ. (Harold
Coleopt. Heft. IV.)
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX.
50
SA M
Baupr A SELVE (FLAM.). — Coleopterorum messis in
insula Cypro et Asia minore ab Eugenio Truqui
congregatæ recensitio : de Europæis notis qui-
busdam additis. Pars tertia. (Berl. Ent. Zeitschr.
XIV.)
— Idem. Pars quarta. (Ib. XV.)
— Europeæ et cireummediterraneæ Faunæ Dascilli-
dum et Malacodermatum specierum, quæ Comes
Dejean in suo Catalogo ed. 3* consignavit, ex
ejusdem collectione in R. Taurinensi Musæo
asservata, cum auctorum hodierne recepta deno-
mipatione, collatio. (Ib. ib.)
— Osservazioni sulle Specie italiane del genere Limne-
bius Leach. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
Bauduer (P.). — Coléoptères intéressants pour la faune fran-
çaise recueillis aux environs de Sos (Lot-et-
Garonne). (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
BspeL (Louis). Chasses à Villers-sur-Mer(Calvados). (Ib.ib.)
— Remarques sur des Coléoptères intéressants pour
la faune parisienne. (Ib. ib.)
— Révision du genre Aulacochilus Lacordaire, de la
famille des Erotyliens. (Ib. ib.)
Bellier de la Chavignerie (E.). Sur les mœurs du Calo-
soma sericeum Fabr. (Ib. ib.)
BErce. — Quelques Coléoptères rares pris dans la forêt de Fon-
tainebleau. (Ib. ib.)
de Bertolini (St.). — Cenni sui Coleotteri della Valle di
Sole nel Trentino. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
BeTHe. — Bemerkungen über generelle Unterscheidungsmerk-
male einiger Arten des Genus Silis. (Stett. Ent.
Zeit. 1864).
— Zur Diagnose des Xantholinus linearis Oliv. und X.
longiveutris Heer. (Ib. 1865.)
— Orochares (Deliphrum) angustatus Er. (Ib. ib.)
— Ueber die in Deutschland bis jetzt aufsefundenen
Arten des Genus Throseus Latr. (Ib. ib.).
— Platyderus oder Haptoderus nemoralis Graells?
Haptoderus montanellus Graells? (Ib. 1866.)
— Sammelbericht von 1865. (Ib. ib.)
— Zwei neue deutsche Staphylinen (Oxytelus Eppels-
heimii ; Euæsthetus Mariæ. (Ib. 1867.)
— Ein neuer europäischer Throscus. (Ib. 1868.)
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48
39
50
Berne. — Entomologisches vom Ostseestrande. (Ib. ib.)
— Vermischtes. (Xylophilus amabilis Sahlb.; Sticho-
glossa semirufa Er. ; Glaphyrus modestus Kiesw.:
Bryaxis fuscata Motsch.; Ptinus xylopertha
Reiche.) (Ib. ib.)
— Apion Steveni Gyll. Sch. species insignis et pro-
pria. (Ib. 1869.)
— Sammelbericht von 1868 und Vermischtes. (Ib. ib.)
— Throscus exul Bonv. (Ib. 1870.)
—— Zur Throscus-Synonymie. (Ib. ib.)
BeuTin (H.). — Sammelberichte in Hamburg. (Berl. Ent. Zeit.
XVI.)
Bozp (T.-J.). — Note on the Flying of Bembidia. (Entom.
Weckl. Intell. III.)
BrisoutT DE BARNEvILLE (Cx.). — Chasses aux environs de
Cabourg et dans la forêt de Saint-Germain. (Ann.
Soc. Ent. France. 1871.)
— Synonymische Veränderungen. (Harold Col. Heft.
IL.)
BurMEISTER (H.). — Longicornia Argentina. Systematische
Uebersicht der Bockkäfer der La Plata-Staaten.
(Stett. Ent. Zeit. 1865.)
— Bemerkungen über die Gattungen Barypus, Car-
diophthalmus und Odontoscelis. (Ib. 1868.)
— Synonymische Berichtigung : Odontoscelis Water-
housei Nob. (Ib. 1870.)
— Cassidina Argentina. Anmerkungen zu Bohemans
Monographia Cassididarum, die Arten des La
Plata-Gebietes betreffend. (Ib. ib.)
= Buprestidæ Argentini. (Ib. 1872.)
Candèze (E.). — Diagnoses de quelques Rutélides nouvelles.
(Harold Col. Heft. V.)
— Abänderungen vergebenen Namen. (Ib. ib.)
— Insectes recueillis au Japon par M. G. Lewis pen-
dant les années 1869-71. — Liége, 1 broch. in-8°.
de Chaudoir (baron M.). — Observations sur quelques
genres de Carabiques, avec la description d'es-
pèces nouvelles. — Moscou, 1872, 1 broch. in-8°.
— Essai monographique sur les Drimostomides et les
Cratocérides et description d’un genre nouveau de
Morionides. (Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
— Monographie des Callidides. (Ib. ib.)
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90
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DE ES
Chevrolat (A.). — Description d'un Mecomastyx nouveau,
et note sur la Melasia tarsalis. (Ib. ib.)
— Melasia Brasiliana sp. n. (Ib. ib.)
— Description de quatorze nouvelles espèces de Cureu-
lionides d'Europe, d'Algérie, de l'Asie-Mineure et
d'un nouveau genre de cette famille. (Harold Col.
Heft. V.)
— Chasses entomologiques dans le nord-ouest de la
France, et description de deux espèces nouvelles
(Sitones guttulatus et’ Orchestes luteicornis.)
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Sur le genre Piazocnemis. (Ib. ib)
CLauDpon. — Sur les mœurs de l’Agrilus biguttatus et du Pla-
typus cylindrus. (Ib. ib.)
CorneLius (C.). — Einiges über die Notiophilen hiesiger
Gegend (Elberfeld). (Stett. Ent. Zeit. 1862.)
_ Œlige Käfer zu restauriren. (Ib. ib.)
— Adimonia capreæ. (Ib. ib.)
— Ernäbrung und Entwickelung von Haltica oleracea
Fab. (Ib. 1864.)
— Entwickelungs-Geschichte der Galleruca calma-
riensis Linné, G. Lythri Gyll. (Ib. 1867.)
— Zur Naturgeschichte des Lucanus cervus Linné.
(Ib. ib.)
— Weiteres zur Naturgeschichte von Lucanus cervus
Linné. (Ib. 1868.)
Crotch (G.-R.). — Berichtigungen und Zusätze zum Cata-
logus Coleopterorum synonymicus et systema-
ticus. (Harold Col. Hefte, V et VI.)
— Die Gattungen der Coleopteren. Chronologisch
studirt. Uebersetzt von E. von Harozp. (Ib. VI.)
— Remarks on the genus Cis. (Ib. ib.)
Czwazina (G.). — Drei neue deutsche Arten der Staphylinen-
Gattung Oxytelus. (Berl. Ent. Zeitschr. XIV.)
— Sammelberichte in Künigsberg. (Ib. XVI.)
Desbrochers des Loges (J.).— Notes synonymiques sur
diverses espèces se rapportantaux genres Polydro-
sus, Thylacites, Metallites, Tanymecus, Chloropha-
nus et Geonomus. (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Diagnoses d'espèces nouvelles de Coléoptères appar-
tenant aux genres Polydrosus, Thylacites, Tany-
mecus, Scythropus, Metallites et Phænognathus.
(Ib. ib.)
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37
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48
AT.
Desbrochers des Loges (J.). — Remarques et rectifica-
tions synonymiques. (Ib. ib.)
Drecx (G.). — Eine entomologische Wintercampagne in Spa-
nien. (Berl. Ent. Zeit. XIV.)
— Ein entomologischer Ausflug in die Berge Süd-
Corsica’s (Ib. ib.)
Drerricx (K.). — Neue Käferarten für die Fauna der Schweiz.
(Stett. Ent. Zeit. 1862.)
Doegner. — Zwitter und Missbildungen (bei Lucanus cervus
und Pentodon punctatus.) (Ib. 1864.)
Dohrn (C.-A.). — Aphileus lucanoides Candèze. (Ib. 1861.)
— Melolontha (Polyphylla) hololeuca ©, eine Anfrage
an südrussische Entomophilen. (Ib. ib.)
— Ueber « Skandinaviens Coleoptera, synoptisk bear-
betade af C.-G. Thomson. Tom. III. » ([b. ib.)
— Europäische Bürgerbriefe für Käfer. (Ib. ib.)
— Macrocrates bucephalus Burm. (Ib. ib.)
— Paromia dorcoides Westwood. (Ib. ib.)
— Zur Synonymie der Cryptocephaliden (Ib. 1864.)
— Trypanæus oder Tryponæus? (Ib. 1865.)
— Eine Rittergeschichte (Bembidium eques). (Ib. ib.)
— Note zur Lamellicornien-Gattung Orsilochus Bur-
meister. (Ib. ib.)
— Trichogomphus Martabani Guér. (Ib. ib.)
— Ueber den Fang der Hôhlenkäfer. (Ib. 1866.)
— Cassida desertorum Gebl. (Ib. ib.)
— Ueber « Genera des Coléoptères par Th. Lacordaire.
Tome VII. » (Ib. ib.)
— Ueber « Monographie der südamerikanischen Cry-
ptocephalen, von D' Suffrian » . (Ib. ib.)
— Ueber « Monograph of the Family of Nitidulariæ by
Andr. Murray ». (Ib. ib.)
me Ueber « Systematisches Verzeichniss der bisher im
Kanton Zürich aufgefundenen Käfer ». (Ib. ib.)
— Sphenoptera Beckeri Dohrn, n. sp. (Ib. ib.)
— Ueber « Monographie des Platypides par le docteur
F. Chapuis ». (Ib. ib.)
Rutela cœrulea Perty. (Ib. ib.)
— Note zu Homalocerus nigripennis Schünh. (Ib. ib.)
— Sphenoptera Beckeri Dobrn. (Ib. 1867.)
= K. Lindenmann's Notiz. im Bull. de Moscou 1866,
III, p. 314. (Ib. ib.)
L 2 % 2 =
'RR
Dohrn (C.-A.). — Ueber « Die Käferfauna Hildesheims, von
Carl Wilken. (Ib. ib,)
Ueber « Monographie der Gattung Strongylium
© Kirby und der damit zunächst verwandten
Formen, von F.-W. Mäklins.(1b. 1868.)
Ueber « Die Forst- und Baumzucht schädlichen
Borkenkäfer (Tomicides Lac). Kurz revidirt von
J.-A,. Graf Ferrari ». (Ib. ib.)
Ueber « Die Käfer von Hamburg und Umgegend.
Ein Beitrag zur nordalbingischen Insektenfauna
von D' C.-H. Preller ». (Ib. ib.)
Conoproctus quadriplagiatus Lac. (Ib. ib.)
Macrotoma heros Heer. (Ib. ib.).
Exotisches. (Cetonia hæmorrhoidalis, Oxythyrea
amabilis, Cetonia fimbriata, Tephræa anceps,
Cetonia flaviventris, etc. (Ib. ib.)
Corymbites æripennis Kirby. (Ib. 1869.)
Species-Namen aus Schünherr's Werken. (Ib. ib.)
Tryponæus — und kein Ende. (Ib. 1870.)
Käfer-Notizen. (Ib. ib.)
Catalogus Coleopterorum Gemminger-Harold. (Ib.
1871.)
Zur Rüsselkäfergruppe der Amycteriden. (Ib. ib.
et 1872.)
Alcides Chaudoiri Guér. (Ib. 1872.)
Cetonia (Protætia) Bremei Schaum, et C. (Pr.) scepsia
m. (Ib. ib )
Phæœnicus sanguinipennis Lacord. (Ib. ib.)
Ischnocnemis costipennis Thomps. (Ib. ib.)
Scarabæus tricornis L. novissima editio. (Ib. ib.)
Dascillus parallelus m.; Byrrhus tuscanus m.;
Psammæcus Boudieri Lucas. (Ib. ib.)
DouGras (J.-W.).— Ants' nest Beetles. (Entom. W. Intell. IV.)
Beetles at Lee. (Ib. V.)
DRECHSEL (C.). — Beschreibung eines monstrüsen Exemplars
von Attelabus curculionoides. (Stett. Ent. Zeit.
1871).
DupGExon (R.-E.).— Monstrosity in a Bembidium littorale. (Ent.
W. Intellig. III.)
Ercaxorr. — Neue exotische Tomiciden-Arten. (Berl. Ent.
Zeit. XV.)
Ueber X yloterus lineatus Erichs. (Ib. ib.)
14
49
er ES
Eicanorr. — Ueber die Gattung Pityophorus sensu Eichhoff.
(Ib. ib.) |
— Zwei neue deutsche Tomicus-Arten und zwei neue
europäische Crypturgus-Arten. (Ib. ib.)
Emery (C.). — Descrizione di una nuova specie italiana del
genere Cychrus. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
Fanræus (0.-J.). — Coleoptera Caffrariæ, annis 1838-1845 a
J.-A. Wahlberg collecta. Heteromera descripsit.
— Stockholm, 1870, 1 vol. in-&.
— Memorandum betreffend die im Druck neulich
erschienene Abhandlung : Coleoptera Caffrariæ,
Longicornia. (Harold Col. Heft. IX-X.)
Fairmaire (Léon.). — Descriptions de six nouvelles espèces
du genre Ichthyurus (Téléphorides.) (Stett. Ent.
Zeit. 1867.)
— Coleoptera Europæ nova descripta. (Ib. 1869.)
— Notes sur les Coléoptères recueillis par Ch. Coquerel
à Madagascar et sur les côtes d'Afrique. III® partie.
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Diagnoses de quelques Coléoptères nouveaux de la
faune européenne. (Ditomus rubens, Hydroporus
Bonnairii, H. avunculus, H. nigricollis, Brachy-
deres quadripunctatus, B. læsicollis). (Ib. ib.)
— Deux Coléoptères nouveaux pour la faune française
(Feronia (Argutor) planidorsis; Aphodius cer-
vorum.) (Ib. ib.)
— Nuove specie italiane del genere Adelops. (Ann.
Mus. Civ. Stor. Nat. Genova, III.)
Fausr (J.).-- Ueber Alcides Chaudoiri und Karelini. (Hor. Soc.
Ent. Ross. VIII.)
Ueber Cleonus foveicollis Esch. (Ib. ib.)
— Ueber Lixus myagri Ol. (Ib. ib.)
FauveL (A.). — Synonymische Veränderungen. (Harold Col.
Hefte, II.)
FERRARI (COMTE J.-A.). — Nachträge, Berichtigungen und
Aufklärungen über zweifelhaft gebliebene Arten
in « die forst- und baumzuchtschäüdlichen Borken-
käfer (Tomicides Lac.), ete.» (Ib. ib.)
Foupras (A.-C.-M.-E.).— Histoire naturelle des Coléoptères de
France. Altisides. — Paris, 1859-60, 1 vol. in-8°.
— Même ouvrage. (Ann. Soc. Linn. Lyon, Nouv.
Sér. VIet VII.)
644
90
48
O0
von Frauenfeld (chevalier G.). — Anthonomus cinctus
Schh. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1872.)
— Gonioctena pallida L. (Ib. ib.)
— Ceutorhynchus contractus Mrsh. (Ib. ib.)
-- Käferlarven im Stamme von Diospyrus lotus. (Ib. ib.)
— Même ouvrage. (Zool. Miscellen. XVI.)
— Anthonomus cinctus Schh. (Ib. ib.)
— Gonioctena pallida L. (Ib. ib.)
— Ceutorhynchus contractus Mrsh. (Ib. ib.)
GEMMINGER (Max). — Abänderungen vergebener Namen.
(Harold Col. Hefte, V et VI.)
— Berichtigungen und Zusätze zum Catalogus Coleo-
pterorum synonymicus et systematicus. (Ib. VI],
VIT et suiv.)
GEMMINGER (Max) et von Harozp (baron EDG.). — Annonce
de la publication prochaine d'un Catalogue général
de Coléoptères. (Ib. II.)
GErHARDT. — Orchestes Quedenfeldtii n. sp. (Stett. Ent.
Zeit. 1865.)
—— Sammelberichte in Liegnitz. (Berl. Ent. Zeit. XVI.)
GERSTAECKER (A.). — Bemerkungen über einige Paussiden.
(Stett. Ent. Zeit. 1867.)
GesTro (R.). — Note sopra alcuni Coleotteri). (Ann. Mus. Civ.
Genova, IIT.)
GREDLER (V.). — Nachlese zu den Käfern von Tirol. (Harold
Col. Hefte III.)
— Zweite Nachlese zu den Käfern von Tyrol. (Ib. VI.)
GrouveLzLe et BoNNaAIRE. — Chasses à Fontainebleau. (Ann.
Soc. Ent. France, 1871.)
Guise (W.-V.). — Insects on the Flat-Holme. (Ent. W.
Intell. IV.)
HaAG-RuTENBERG (G.). — Beiträge zur Familie der Tenebrio-
viden. Genus Himatismus. (Harold Col. Hefte, VI.)
_ Idem. Nachtrag zur Gattung Himatismus Er.
(Ib. VII.)
— Idem. Revision der Familie der Moluriden (Ib. ib.
et VIII.)
— Monographie der Cryptochiliden. (Berl. Ent. Zeit-
schr. XVI.)
HABELMANN (P.) et Kraatz (G.). — Orthoperus Kluki Wan-
kowitz in Deutschland nachgewiesen. (Ib. XV.).
14
37
49
ll
Haztpay. — Description d'une espèce nouvelle de Curculionite.
(Ann. Soc. Linn. Lyon, N.S. XVIII.)
Hawpe (CL.). — Beschreibungen einiger neuer Käfer. (Berl.
Ent. Zeit. XIV.)
von HaroLp (baron E.). — Beiträge zur Kenntniss einiger copro-
phagen Lamellicornien. VII. (Ib. XV.)
— Die Arten der Gattung Canthidium. (Harold.
Coleopt. Hefte, I.)
—— Zur Synonymie zweier Gymnopleurus- Arten.
(Ib. ib.)
— Diagnosen neuer Coprophagen. (Ib. ib., IT et suiv.).
— Die Arten der Gattung Caccobius. (Ib. IL.)
— Beiträge zur Kenntniss der Gattung Onthophagus.
Erster Theil. (Australier und Afrikaner.) (Ib. ib.)
— Nachtrag zur Bearbeitung der Gattung Canthidium.
(Ib. ib.)
— Ueber « Schaum und von Kiesenwetter, Naturge-
schichte der Insecten Deutschlands I, 2. Erste
Lieferung, 1868. Dytiscidæ und Gyrinidæ. »
(Ib. ib.)
— Ueber « Die forst- und baumzuchtschädlichen Bor-
kenkäfer (Tomicides Lac.) aus der Familie der
Holzverderber (Scolytides Lac.) mit besonderer
Berücksichtigung vorzüglich der europäischen
Formen und der Sammlung des K. K. zool. Cabin.
in Wien, von J.-A. Graf Ferrari. » (Ib. ib.)
— Synonymische Veränderungen. (Ib. ib. et suiv.)
— Die Chæridiiden-Gattungen Uroxys und Trichillum.
(Ib. III.)
— Zur Nomenclatur der Gattung Calathus. (Ib. ib.)
— Ueber das Vorkommen von Pimelia bipunctata Fabr.
im Unterinnthale. (Ib. ib.)
= Ueber « Reise der üsterreichischen Fregatte Novara.
Zoologischer Theil. II. Coleopteren. Bearbeitet von
D: L. Redtenbacher. » (Ib. ib.)
= Berichtigungen und Zuzätze zum Catalogus Coleo-
pterorum synonymicus et systematicus. (Ib. ib.
et suiv.)
— Die Arten der Gattung Chœridium. (Ib. IV.)
— Ueber Coprophage Lamellicornien mit besonderer
Berücksichtigung der Pariser Sammlungen. ([b.V.)
— Tabula synoptica Specierum generis Onthophagus
ex Australia. (Ib. ib.)
047
49
37
ESA
voN HaroLp (baron E.). — Bemerkungen zu den Elateridæ
im Stein’schen Cataloge. (Ib. ib.)
— Ueber « Preudhomme de Borre, Notice sur les
femelles à élytres lisses du Dytiscus marginalis
Linné. » (Ib. ib.)
— Die Arten der Gattung Euparia. (Ib. VI.)
— Odontacantha oder Odacantha. (Ib. ib.)
— Ueber den Gattungsnamen Trachys. (Ib. ib.)
— Aphodius sabulicola Thoms. — punctatosulcatus
Sturm. (Ib. ib.)
— Die Arten der Gattung Ammæcius. (Ib. VII.)
— Verzeichniss der von D' Beccari in Bogos gesam-
melten coprophagen Lamellicornien. (Ib. VIII.)
— Monographie der Gattung Trox. (Ib. IX-X.)
— Synonymische Notiz über eine Copris- Art. (Stett.
Ent. Zeit. 1868.)
VON HEYDEN (L.). — Bemerkungen über die von D' Staudinger
und D' Wocke in Finmarken gefundenen Coleo-
pteren. (Ib. 1866.)
— Antwort auf einige im « Nunquam otiosus » enthal-
tene Bemerkungen. (Harold Col. Hefte, VIIL.)
JAvET. — Sur le Procas Steveni. (Ann. Soc. Ent. France,
1871.)
Eine neue Art der Gattung Pycnopus Germ.
(Stett. Ent. Zeit. 1862.)
— Notice sur le genre Caccobius (C.-G. Thomson). —
Paris, 1872, 1 broch. in-8°.
JosEPH (G.). — Beiträge zur Kenntniss der in den Krainer
Gebirgsgrotten einheimischen Arten der Gattung
Anophthalmus. (Berl. Ent. Zeit. XIV.)
Kaup (J.-J.). — Monographie der Passaliden. (Ib. XV.)
— Prodromus zu einer Monographie der Passaliden.
(Harold Col. Heft. III, IV et V.)
— Beschreibung zweier neuen Lucaniden. (Ib. IV.)
KELLER (Ab.). — Deroplia Genei Arragona in Deutschland.
(Stett. Ent. Z. 1862.)
KeLLNER. — Ueber Psylliodes luteolus Mull. (Berl. Ent.
Z. XVI.)
VON KIESENWETTER (H.). — Beiträge zur Kenntniss der Malaco-
dermen-Fauna von Corsica, Sardinien und Sici-
lien. (Ib. XV.)
— #* Uebersicht der Arten der Gattung Merophysia.
(Ib. XVI.)
Jekel (H.\.
von KIESENWETTER (H.). Revision der Gattung Cerallus. (Ib. ib.).
me) ue
Revision der europäisehen Arten der Gattung Mal-
. thodes. Erstes Stück. (Ib. ib.)
Ueber Patrobus Napoleonis Reiche und Caccobius
histeroides Mén. (Harold Col. Hefte, IV).
Bemerkungen zur Nomenclatur der Elateriden.
(Ib. VI.)
Patrobus excavatus und P. Napoleonis. (Ib. ib.)
Odacautha oder Odontacantha. (Ib. ib.)
vON KIESENWETTER (H.) et Kraatz (G.). — Ueber « Fauna
Baltica. Die Käfer der Ostsee-Provinzen Russ-
lands, von D" G. Seidlitz. » (Berl. Ent. Z. XVI).
Krrsca (TH.). — Anoplus setulosus n. sp. (Ib. XIV.)
Ueber Rhynchites. (Ib. ib.)
Ueber Lina tremulæ Fabr. und longicollis Suffr.
(Ib. ib.)
Beschreibung des Bostrichus (Tomicus) Judeichii
n. Sp. (Ib. ib.)
Neue Käfer-Arten aus Egypten, gesammelt von
D: Schneider. (Ib. ib.)
Otiorhynchus (Tournieria) griseus (Stierl.) Kirsch,
n Spa (lbUXV:)
Eusomus armeniacus Kirsch, n. sp. (Ib. ib.)
Ueber die deutschen Molytes-Arten. (Ib ib.)
Tychius crassirostris Kirsch, n. sp. (Ib. ib.)
Zur Kenntniss der deutschen Hyperiden. (Ib. ib.)
Ueber die Arten der Gattung Coniatus. (Ib. XVI.)
Ueber Omophlus Mulsanti. (Harold Col. Hefte, VI IL.)
Kozrze (W.).— Ueber Troglops corniger Ksw. (Stett. Ent.
Z. 1870.)
Sammelberichte in Hamburg. (Berl. Ent. Z. XVI.)
Kraatz (G.). — Clytus Sternii, eine neue deutsche Bockkäfer-
Art. (Ib. XIV.)
Ueber Feronia cuprea L. und Verwandte. (Ib. ib.)
Ueber Rhizophagus puncticollis Sahlb. und Vagæ
Wancowicz. (Ib. ib.)
Synonymische Bemerkungen. (Ib. ib.)
Ueber Varietäten von Clytus-Arten. Erstes Stück.
(Ib. ib.)
Dorcadion formosum, n. sp. (Ib. ib.)
Zur Abbildung eines deutschen Pärchens von Xylos-
teus Spinolæ Friv. (Ib. ib.)
Coryphium Gredleri, eine neue alpine Omalinen-
Art. (Ib. ib.)
ps
Kraatz (G.).— Ueber « Entomologische Reise nach dem süd-
lichen Spanien, der Sierra Guadarrama und Sierra
Morena, Portugal undden Cantabrischen Gebirgen,
beschrieben von Lucas von Heyden, etc.» (Ib. ib.)
Ueber « Uebersicht der Käferfauna von Mähren und
Schlesien, zusammengestellt von Edm. Reitter. »
(Ib. ib.)
Ueber die europäisch-deutschen Throscus-Arten.
(Ib. XV.)
Uebersicht der deutschen Triplax-Arten. (Ib. ib.)
Ueber einige deutsche Dorcatoma-Arten. (Ib. ib.)
Eine neue deutsche Criocerinen-Art. (Ib. ib.)
Einige für Deutschland neue Wasserkäfer. (Ib. ib.)
Ueber Bagous nigritarsis und B. muticus. (Ib. ib.)
Ueber Gronops seminiger. (Ib. ib.)
Ueber die schlesische Hypera-Arten. (Ib. ib.)
Rhynchites uncinatus Thoms. (Ib. ib.)
Hister succicola Thoms. (Ib. ib.)
Ueber die Zahl und Benennung der deutschen Dor-
cadion-Arten. (Ib. ib.)
Ueber « Uebersicht der Cetoniden der Sunda-Inseln
und Molukken nebst der Beschreibung von
22 neuen Arten. Von Dr Otto Mohnike. » (Ib. ib).
Ueber andalusische Nanophyes-Arten. (Ib. XVI.)
Ueber andalusische Lixus und Larinus. (Ib. ib.)
Ueber die deutschen Lixus und Larinus. (Ib. ib.)
Ueber die Gattung Pseudocolaspis Lap. (Ib. ib.)
Bemerkungen über europäische Clythriden. (Ib. ib.)
Synonymische Bemerkungen. Ueber einige Sahl-
berg’sche Käfer-Arten. (Ib. ib.)
Ueber Criocephalus epibata Schiüdte. (Ib. ib.)
Einige Bemerkungen zu den « Observations sur
quelques Carabiques par M. L. Reiche. » (Harold
Col. Hefte, IV).
Abänderung vergebenen Namen. (Ib. ib.)
Ueber den Gattungsnamen Trachys. (Ib. VI.)
Monographie des Colons d'Europe, traduction par
H.Tournier; travail accompagné d'observations
nouvelles et de figures. — Paris, 1862, 1 broch.
in-80.
Ueber Oreina Peyrolerii Bassi. (Stett. Ent. Z. 1862.)
Synonymische Miscellaneen. (Cryptocephalus cri-
bratus, iuterruptus, bidens und Tappesi.) (Ib.
1871.)
707
KRIECHBAUMER. — Ein neues Callidium : C. cupripenne. (Ib.
1862.)
Kuwerr (A.). — Die Tenthredo-Larven und Megatoma undata.
(Ib. 1871.)
Lacordaire (Th.). — Rapport sur une note de M. de Borre,
concernant le Byrsax (Bolitophagus) gibbifer
Wesmael. (Bull. Ac. Belg. Sér. II, xx1x.)
Le Conte (J.-L.). — Description of a new species of Apho-
dius. (Harold Col. Hefte, IX-X.)
Lener (Haxs). — Beschreibungen neuer Käfer aus Oran. (Berl.
Ent. Z. XVI.)
Lefèvre (Ed.). — Note rectificative sur une espèce de
Coléoptère. (Ann. $. Ent. France, 1871.)
LepriEur. — Sur l'habitat de l’'Hydroporus hamatus et de
l'Orchestes melanarius. (Ib. ib.)
Lethierry (L.). — Supplément au Catalogue des Coléoptères
de la Faune Belge. (Ann. S. Ent. Belg. XV.)
LevraAT (G.). — Description de trois Coléoptères nouveaux
(Argutor siculus ; Telephorus puncticollis; Gib-
bium Boieldieui). (Ann. Soc. Linn. Lyon. Nouv.
S1V.)
— Description d'une nouvelle espèce du genre Pæcilus.
UbANS: V:]
_ Description de deux Coléoptères nouveaux (Purpü-
ricenus Wachanrui; Acmæodera Chevrolati.) (Ib.
11113 ASE
Lichtenstein. — Ravages de la Galeruca calmariensis aux
environs de Montpellier. (Ann. Soc. Ent. France,
1871.)
— Sur la larve du Vesperus Xatarti. (Ib. ib.)
Lucas (H.). — Description et figure des deux sexes d'une
nouvelle espèce de Malacogaster, précédées de
quelques remarques sur cette coupe générique de
l'ordre des Coléoptères et de la Tribu des Malaco-
dermes. (Ib. ib.)
— Note sur la vie évolutive de l'Opatrum sabulosum,
coléoptère hétéromère de la tribu des Ténébrio-
nides. (Ib. ib.)
MAEkLin (F.-W.). — Ueber Acropteron geniculatum Germ.,
nigricorne Mäkl., rufipes Perty und nigripes
Germ. (Stett. Ent. Z. 1862.)
49
48
047
48
a CE
MaEkLiN (F.W.). — Synonymische und systematische Bemer-
kungen. (Ib. 1872.)
de Marseul (S.-A.). — Description de nouvelles espèces de
Coléoptères. (Ann. S. Ent. France, 1871.)
— Remarques synonymiques sur diverses espèces
d'Otiorhynchides. (Ib. ib.)
— Sur le Sympiezocera Laurasi. (Ib. ib.)
—— Abänderung vergebener Namen. (Harold Col. Hefte,
IV et V.)
MarSHALL (T.-A.). — À singular Clytus. (Entom. W. Intell.
III.)
MickLuirz (Fr.). — Beitrag zur Bastardfrage. Briefliche Mit-
theilung. (Stett. Ent. Z. 1861.)
Mixx (W.). — Die Fussbildung von Sphindus dubius Gyll.
(Ib. ib.)
MorsBAcx. — Ein einfaches Mittel, den Metallglanz der Cas-
siden zu erhalten. (Ib. 1865.)
MuLer (AL8.). — À few words on Serropalpus striatus Helle-
nius. (Trans. Ent. Soc. London, 1862.)
— Notes concerning the habits of Anaspis maculata
Fourc. (Ib. ib.)
— Notes on the habits of Ozognathus cornutus Lec.
(Ib. ib.)
Mulsant (Et.). — Histoire naturelle des Coléoptères de
France. Longicornes. Paris, 1862-63, 1 vol. in-8c.
— Idem. Longicornes. Paris, 1839. 1 vol. in-&.
— Idem. Palpicornes. Paris. 1844, in-&.
— Idem. Sulcicolles. Sécuripalpes. Paris, 1846. in-8.
— Idem. Tribu des Longicornes (ixcomplet). (Ann. Soc.
Agr. Ind. Lyon $Sér. III. vx et vuxr.)
— Idem. Tribu des Gibbicolles. (Ib. Sér. IV, 1.)
— Sur les mœurs du Hanneton à l’état de larve. (Ib. ib.)
— Histoire des Coléoptères de France. Tribu des Vési-
cants. (Ann. Soc. Linn. Lyon. N.S$. IV.)
-- Idem. Tribu des Angustipennes. (Ib. N. S$. V.)
— Description d'un Coléoptère nouveau de la tribu des
Vésicants. (Criolis Guerini.) (Ib. ib.)
— Histoire des Coléoptères de France. Tribu des Rosiri-
fères. (Ib. N. S. VI.)
— Observations sur les Lampyrides. (Ib. N.S. VII.)
— Note sur l'Harmonia lyncea (Coccinellide). (Ib. ib.)
48
14
50
SPRL
Mulsant (Et.). — Description d'une espèce nouvelle de
Coléoptère de la tribu des Mollipennes. (Ib. ib.)
— Description de quelques Coccinellides nouvelles.
(Eb2N: 5. XVIII.)
Mulsant (Et.) et Goparr (A.).— Description de deux espèces
nouvelles de Coléoptères de la tribu des Hydro-
canthares. (Ib. N.S. VII.)
—— Description d’une espèce nouvelle de Coléoptère de
la tribu des Hydrocanthares. (Ib. ib.)
—— Description d'une espèce nouvelle de Coléoptère
Angustipenne. (Ib. ib.)
—— Description de quelques Coléoptères nouveaux ou
peu connus. (Ib. N.S. XII.)
—— Description d’une espèce nouvelle du genre Auletes.
UbL NS XV.)
—— Description d'une espèce nouvelle de Coléoptère du
genre Athous, (Ib. ib.)
—— Description de deux nouvelles espèces de Coléo-
ptères (Coptocephala peregrina; Aubeonymus
notatus.) (Ib. ib.)
—— Description de trois Coléoptères nouveaux (Helops
tauricus ; H. minutus; Hedyphanes hirtus). (Ib.
N.S. XVI.)
—— Description de deux espèces nouvelles d’Alphitobius
(coléoptères de la tribu des Latigènes, famille des
Ulomiens. (Ib. ib.)
—— Description d'une espèce nouvelle de Coccinellide.
(Ib. N. S. XVIII.)
—— Description d'une nouvelle espèce de Coléoptères du
genre Somoplatus. (Ib. ib.)
—— Description de deux nouveaux Scymniens (tribu des
Coccinellides). (Ib. ib.)
—— Description d'une espèce nouvelle de Coléoptères du
genre Anthrenus. (Ib. ib.)
—— Description d’une espèce nouvelle de Mélolonthide
. (Amphimallus Logesi.) (Ib. ib.)
—— Description d'une espèce nouvelle de Lamillicornes
(groupe des Coprophages). (Ib. ib.)
Mulsant (Et.) et GuirLeBeau. — Description d'une espèce
nouvelle du genre Orchesia, de la tribu des
Coléoptères Barbipalpes. (Ib. N.S. IV.)
Mulsant (Et.) et Lichtenstein. — Histoire des métamor-
phoses du Vesperus Xatarti, de la tribu des Lon-
gicornes. (Ib. N.S. XVIII).
— 38 —
Mulsant (Et.) et Mayer (VaL.). — Description d'une espèce
nouvelle d’Anisotoma. (Ib. N.S. XVI.)
—— Description et métamorphoses de l'Anomala vitis.
(Ib. Ib.)
Mulsant (Et.) et Pellet (P.). — Description d'une espèce
nouvelle de Buprestide. (Ib. N. S. XVIII.)
Mulsant (Et.) et ReveLière (E.). — Notes pour servir à
l'histoire de quelques Coléoptères. (Premiers états
de l'Iphthimus italicus ; larve du Rhizotrogus fos-
sulatus; Lampra mirifica; Cratomerus cyani-
cornis; Latipalpis pisana; Niphona picticornis ;
Dircea Revelierii.) (Ib. N.S. VI).
—— Description d'une espèce nouvelle du genre Lam-
pyris. (Ib. N. S. VII.)
—— Description d’un Coléoptère nouveau constituant
un nouveau genre dans la tribu des Opatrates.
(Ib. ib.)
—— Description d'une espèce nouvelle de Coléoptère du
genre Dasytes. (Ib. ib.)
Mulsant (Et.) et Rey (CL.). — Description de quelques
Coléoptères de la tribu des Longipèdes. (Ib. N.
S. IV.)
—— Description d’une espèce nouvelle de Coléoptère de
la tribu des Buprestides. (Ib. N.S. VII.)
—— Description d'un genre nouveau de la famille des
Anobides. (Ib. ib.)
—— Description de quelques Coléoptères nouveaux ou
peu connus. (Ib. ib.)
—— Description de quelques Brachélytres nouveaux ou
peu connus. (Ib. ib. et X.)
—— Description d'un genre nouveau de la famille des
Cryptophagides. (Ib. N.S. X.)
—— Essai sur la famiile des Anobides proprement dits.
(Ib. ib.)
—— Longicornes nouveaux ou peu connus. (Ib. ib.)
—— Description de la larve de l’'Hypulus quercinus. (Ib.
ib.)
—— Histoire naturelle des Coléoptères de France. Tribu
des Angusticolles. (Ib. ib.)
—— Idem. Tribu des Diversipalpes. (Ib. ib.)
—— Idem. Tribu des Térédiles. (Ib. N. $S. XI et XII.)
—— Idem, Tribu des Colligères. (Ib. N. S. XIII.)
—— Idem. Tribu des Scuticolles. (Ib. N.S. XV.)
— 39 —
Mulsant (Et.) et Rev (CL.). — Idem. Tribu des Floricoles.
(Ib. ib. et XVI.)
Description d'une espèce nouvelle de Coléoptères.
(Sphenoptera Pelleti.) (Ib. N. S. XIII.)
Description d'une nouvelle espèce de Coléoptère de
la tribu des Carabides. (Ib. N. S. XV.)
Description de trois nouvelles espèces de Byrrhides.
DNS XVI.)
Histoire naturelle des Coléoptères de France. Tribu
des Piluliformes. (Ib. N.S. XVII.)
Description de diverses espèces nouvelles de Coléo-
ptères. (Ib. N.S. XVIII.)
Description de quelques insectes nouveaux ou peu
connus. (Ib. ib.)
Description d’un genre nouveau de l’ordre des Coléo-
ptères, tribu des Brachélytres, famille des Aléocha-
riens. (Ib. ib.)
Description d'une espèce nouvelle constituant un nou-
veau genre dans la famille des Aphodiens. (Ib. ib.)
Description de quelques nouvelles espèces d’Apho-
diens. (Ib. ib.) |
Description d'une espèce nouvelle de Lamellicornes
(groupe des Phyllophages.) (Ib. ib.)
Histoire naturelle des Coléoptères de France, Tribu
des Fossipèdes. (Ann. Sc. Phys. Agr. Ind. Lyon,
SET TL 1v):
Idem. Tribu des Brévicolles. (Ib. ib.)
Idem. Tribu des Vésiculifères. (Ib. S. III, xr.)
Idem. Floricoles. — Paris, 1868. 1 vol. in-8°.
Idem. Gibbicoles. — Paris, 1868, 1 vol. in-8.
Idem. Piluliformes. — Paris. 1869, 1 vol. in-8o,
Idem. Improsternés. Uncifères. Diversicornes. Spi-
nipèdes. — Paris, 1872, 1 vol. in-8°.
Murray (A.). — Description of a new Genus of Nitidulidæ.
(Harold Col. Heft. IV.)
Abänderung vergebener Namen. (Ib. ib.)
DE NaARCILLAC. — Sur l'Hexaphyllus Pontbrianti Mulsant.
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
Osten-Sacken (baron R.). — Necrophorus americanus
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX.
Oliv. (Stett. Ent. Z. 1862.)
Der Pflaumen-Rüsselkäfer (Plum-weevil, Conotra-
chelus Nenuphar Herbst.) (Ib. ib.)
Megaderus bifasciatus Dup. (Ib. ib.)
»
48
50
NE
Packard (A.-S.). — List of the Coleoptera collected in
Labrador. (Ann. Rep. Tr. Peabod. Acad. Sc. IV.)
Parry (F.-J.-S.). Snellen van Vollenhoven (S.-C.) et
Westwood. — Descriptions of new species of
Lucanoid Coleoptera; with remarks on the genus
Cantharolethrus, and supplementary list. (Trans.
Ent. Soc. Lond. 1872.)
Parzippr (R.-A.\. — Ein Käferchen, das als Gewürz dient
(Elmis condimentarius Ph.). (Stett. Ent. Z. 1864.)
— Ueber Rhopalobrachium Bohem. (Ib. 1866.)
— Atractocerus? valdivianus Ph. (Ib. ib.)
— Taurocerastes, ein neuer Geschlecht der Geotrupiden
aus Patagonien. (Ib. ib.)
Pauupprt (R.-A.) et Paicrppr (FR.). — Beschreibung einiger
neuen Chilenischen Käfer. (Ib. 1864.)
Prrazzoz1(0p.). — Cicindele Italiane. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
Pissor. — Sur les ravages de la Galeruca calmariensis (Ann. $.
Ent. France, 1871.)
Plateau (Félix). — Un mot sur la mode d'adhérence des
mâles de Dytiscides aux femelles pendant l'acte de
l’accouplement. (Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
Preudhomme de Borre (A.). Note sur le Byrsax (Boli-
tophagus) gibbifer Wesmael. (Bull. Ac. Belg.
Sér. II, xxIx.)
Putzeys (J.). — Sur une variété du Panagæus crux-major.
(Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
-- Note sur le Calathus piceus Marsh. (Ib. ib.)
— Description de deux espèces nouvelles du genre
Carabus. (Ib. ib.)
— Carabiques nouveaux découverts dans les Montagnes
des Asturies par M. Ehlers : Carabus auriculatus,
Harpalus cardiaderus, Bembidium crassicorne.
(Ib. ib.)
— Description de deux espèces nouvelles de Cara-
biques : Amara africana; Leiocnemis atrovires-
cens. (Ib. ib.)
— Remarques sur les Amaroïdes. (Stett. Ent. Z. 1865.)
— Révision des Clivinides de l'Australie. (Ib. 1866.)
— Additions aux Amara. (Ib. 1867.)
— Les Broscides. (Ib. 1868.)
— Trechorum oculatorum Monographia. (Ib. 1870.)
— Note sur le genre Perileptus Schaum. (Ib. ib.)
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de .
7
Es
Putzeys (J.). — Amara indivisa, neue europäische Art. (Ib.
1871.)
— Additions à la Monographie des Trechus. (Ib. 1872.)
— Cymindis Ehlersi, n. sp. (Ib. ib.)
Ragusa (Enr.). — Descrizione di una nuova specie d’Attalus
della Sicilia. — Florence, 1 br. in-8e.
_ Haplocnemus trinacriensis. — Florence, 1 broch.
in-&°.
— Même ouvrage. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
— Altre due nuove specie di Coleotteri trovate in &icilia.
— Florence, 1871, 1 br. in-8e.
ReiouE (L.). — Observations sur quelques Carabiques. (Harold
Col. Heft. IF.)
— Réponse à MM. de Kiesenwetter et Kraatz. (Patrobus
Napoleonis et Brachinus berytensis.) (Ib. V.)
— Examen de quelques espèces de Cétonides d'Europe
et pays limitrophes et description de quatre
espèces nouvelles. (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Quelques mots sur le Catalogue général des Coléo-
ptères de MM. Gemminger et Harold. (Ib. ib.)
Reirter (E.). — Beschreibung zweier neuer deutscher Psela-
phiden. (Berl. Ent. Z. XIV.)
— Ueber Oomorphus concolor Sturm. (Ib. ib.)
— Erster Nachtrag zur Revision der europäischen Meli-
œethes-Arten. (Ib. XVI.)
— Neue Käferarten von Oran, gesammelt von Hans
Leder. I°s Stück. (Ib. ib.)
— Die südafrikanischen Arten der Nitidulinen-Gattung
Meligethes nach dem Materiale der H. Chevrolat,
D: Fritsch und anderer bearbeitet. (Ib. ib.)
— Zweiter Nachtrag zur Revision der europäischen
Meligethes-Arten. (Ib. ib.)
— Meligethes morulus, n. sp. (Ib. ib.)
Roelofs (W..). — Observations sur la Monographie du genre
Rhinochenus. (Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
RosENHAUER (W.).— Entomologische Mittheilungen. (Rhizo-
trogus marginipes, R. ochraceus, R. ruficornis,
R. cicatricosus, Cymindis macularis, Amara cre-
pata, À. fusca.) (Stett. Ent. Z. 1871.)
VON RoTTENBERG (baron A.). — Beiträge zur Coleopteren-Fauna
von Sicilien. I et Il. (Berl. Ent. Zeit. XIV.)
— Mastigus Heydenii, n. sp. (Ib. ib.)
— Beiträge zur Coleopteren-Fauna von Sicilien III,
(Ib. XV.)
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49
50
49
RTS
von ROTTENBERG (baron A.). Syÿnonymische Bemerkungen. (Ib.
ib.)
_ Cryptocephalus princeps, n. sp. (Ib. ib.)
RUPERTSBERGER (M.). — Beitrige zur Lebensgeschichte der
Käfer. (Pterostichus cupreus L.; Cercus sambuci
Er.; Sarrotrium clavicorne L.; Phytonomus poly-
goni F.; Cleonus sulcirostris L.; Lema puncti-
collis Curt.; Longitarsus luridus Scop. ; Cassida
equestris F.; C. nobilis L.; C. margaritacea
Schall.) (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1872.)
— Zwei neue Carabiden-Larven. (Pterostichus vulgaris
Linné; Anisodactylus binotatus Fabr.) (Ib. ib.)
RYE (E.-C.). — New British Species, Corrections of Nomencla-
ture, etc., noticed since the publication of the
Entomologists Annual, 1872. (Ent. Annual,
1873.)
— In-door and Cellar hunting. (Ent. Weekl. Intell. III.)
— Hammersmith Marshes (Ib. IV.)
— Coleoptera at Brighton. (Ib. V.)
SALLÉ (A.). — Note synonymique sur le genre Zopherus.
(Harold Col. Hefte, VI.)
SAUNDERS (Enw.). — Descriptions of Twenty new species of
Buprestidæ. (Trans. Ent. S. London, 1872.)
Saunders (S.-S.). — Stylopidarum, ordinem Strepsipterorum
Kirbii constituentium, mihi tamen potius Coleo-
pterorum Familiæ, Rhipiphoridis Meloïdisque pro-
pinquæ, Monographia. (Ib. ib.)
Sauveur (J.). — Addenda et errata au catalogue des Coléo-
ptères du pays. (Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
SAUZEY (A.). — Sur l’'Eumolpe ou Gribouri (Ann. Sc. Agr. Ind.
Lyon, Sér. III, vrr.)
SCHAUFUSS (L.-W.). — Nachtrag zur Monographie der Spho-
drinen. (Harold Col. H. I.)
— Ueber einige Rüsselkäfer aus Spanien. (Ib. II.)
—— Die europäische ungeflügelten Arten der Gattung
Sphodrus Dej. (Stett. Ent. Z. 1861.)
— Anthicus vittatus Lucas und Bruchus pallidipes
Schünh. (Ib. ib.)
— Zwei neue Silphiden-Gattungen (Quæstus et Quæs-
ticulus). (Ib. ib.)
_ Ueber Quæstus Dohrnii (olim Qu. Bonvouloiriüi). (Ib.
1862.)
41
37
51
— 13 —
SCHAUFUSS (L.-W.). — Platyderus varians und Haptoderus
cantabricus. (Ib. 1865.)
— Beitrag zur Gruppe der Malacodermata. (Ib. 1867.)
SCHAUM (H.). — Ueber Sphodrus cavicola, (Ib. 1862.)
SCHINER (J.-B.). — Eine Beobachtung aus meinem Aquarium.
(Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1872.)
SCHMIDT-GOEBEL. — Zur Synonymie der Rhinosimi. (Stett.
Ent. Z. 1868.)
SCHNEIDER (G.-W.), — Reise nach Finmarken von Dr Stau-
dinger und D° Wocke Coleoptera. (Ib, 1862.)
SCHREIBER. — Ueber Anthypna abdominalis Fab, und deren
Larve. (Berl. Entom. Z. XIV.)
— Sammelbericht von Karst. (Ib. XV.)
SCHwARZ (E.). — Sammelberichte in Breslau. (Ib. XVI.)
SCRIBA (W.). — Lathrobium punctatissimum, n. sp. (Ib. XIV.)
— Noch drei für Deutschland neue Oxytelus. (Ib. ib.)
— Fünf neue Leptusa-Arten. (Harold Col. Heft. I.)
Scr1BA (W.) et Kraatz (G.). — Für Deutschland neue Homa-
lota-Arten. (Berl. Ent. Z. XV.)
SEIDLITZ. — Revision der europäischen Arten der Gattung Stro-
- phosomus Schh. (Ib. XIV.)
Snellen van Vollenhoven (S.-C.). — Quelques espèces
nouvelles de Curculionites et de Longicornes.
(Tijdsch. v. Ent. Sér. II, vr.)
== Les Batocérides du Musée de Leyde. (Ib. ib.)
— Opmerking omtrent een miskenden sumatraanschen
Kever. (Ib. Sér. II, vir.)
— Beschreibung einer neuen Paussus-Art aus Ost-
Indien, Paussus Ludekingii. (Stett. Ent. Z. 1872.)
Solsky (S.). — Prémices d'une faune entomolog'ique de la
vallée de Zaravschan, dans l'Asie centrale. (Hor.
Soc. Ent. Ross. VIIT.)
— Remarques synonymiques. (Ib. ib.)
— Matériaux pour l’entomologie de la Russie, (Ib. 1b.)
— Coléoptères de la Sibérie Orientale. II° article.
(Ib. ib.)
— Description d'un Charençon nouveau de la Sibérie
orientale. ([b. ib.)
ne Énumération et description des coléoptères de la
famille des Staphylinides recueillis par MM. C.
lelsky et le baron de Nolken. (Ib. ib.)
[4
LME 0
STIERLIN (G.). — Dritter Nachtrag zur Revision der euro-
päischen Otiorhynchus-Arten. (Berlin. Ent. Z.
XVI.)
SUFFRIAN. — Synonymische Miscellaneen. XXII, Chrysomela
nigriceps Fairm.; Chr. melanocephala Duft.;
Chr. commutata m.; Chr. plagiata m. (Stett. Ent.
Z. 1861.)
— Idem. XXV. Donacia javana Wied. (Ib. 1864.)
-— Idem. XXVI. Cryptocephala Beckeri Dohrn und
einige anderen. (Ib. ib.)
— Idem. XXVIT. Chrysomela Ludovicæ Muls. (Ib.
1866.)
— Idem. XXVIII. Die Chrysomela von Linné. (Ib. ib.)
— Idem. XXIX. Cryptocephaliden. (Ib. ib.)
_— Rhæbus Beckeri m., ein neuer europäischen Käfer.
(Ib. 1867.)
— Cryptocephalus astracanicus, n. sp. (Ib. ib.)
— Synonymische Miscellaneen. XXX. Cicindela sex-
gœuttata Fabr.(Ib. ib.)
— Idem. XXXI. Hæmonia nigricornis Kby und
H. Melsheimeri Eac. ([b. 1868.)
Idem. XXXII. Einige Symbola zur Synonymie
der Europäischen Cryptocephaliden. (Ib. ib.)
— Idem. XXXIIT. Donacia sericea L. und D.
comari. (Ib. 1869.)
— Idem. XXXIV. Chrysomela fimbrialis Küst. und
Chr. hungarica Fuss. (Ib. ib.)
— Idem. XXXV. Die Gattung Penthie. (Ib. 1870.)
— Idem. XXXVI. Cryptocephalus cribratus und Cr.
bidens. (Ib. 1871.)
— Idem. XXXVII. Hydaticus zonatus, fascicollis und
verrucifer. (Ib. ib.)
— Idem. XXXVIJI. Calosoma rapax; Carabus nitens,
auronitens und Escheri. (Ib. ib.)
— Idem. XXXIX. Verschiedene Donacia. (Ib. 1872.)
Tarpes (G.). — Cryptocéphalides d'Europe et des pays limi-
trophes. IT° article. (Ann. $. Ent. France, 1871.)
Taomson (C.-G.). — Entomologiska anteckningar under en
resa i Skâne 1866. — Stockholm, 1867, 1 br.
in-8°.
Tournier (H.). — Description des Dascillides du Bassin du
Léman. — Genève, 1868, 1 vol. in-8e.
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90
639
702
aré
Eu AS —
Tournier (H.). — Coléoptères Européens et Circumeuro-
péens. Description d'espèces nouvelles. — Schaff-
house, 1 broch. in-8e.
— De quelques nouveaux Coléoptères d'Europe et
d'Algérie. — Paris, 1865, 1 broch. in-&,
_ Nouveaux Coléoptères d'Europe. — Paris, 1872,
1 broch. in-8°.
_ Catalogue des Longicornes récoltés par M. Th. Dey-
rolle en Imirétie, Mingrélie et Géorgie, et des-
cription des espèces nouvelles. — Paris, 1872.
1 broch. in-8°.
TyrEr (R.). — Entomological Notes from Southport. (Entom.
W. Intell. V.) |
WExNCKE (E.). — Drei neue europäische Hydroporus. (Berl.
Ent. Zeit. XV.)
— Ilybius Badenii noÿ. sp. (Ib. ib.)
— Synonymische Bemerkungen über deutsche Hydro-
porus-Arten. (Ib. ib.)
— Fünf neue europäische Dytisciden. (Ib. XVI.)
Weise (J.). — Die Magdalinus-Monographie von Desbrochers
des Loges besprochen. (Ib. ib.)
— Sammelberichte aus der Mark für 1870 und 1871.
(Ib. ib.)
WEYENBERGH (H.). — Elater Costeri. (Stett. Ent. Z. 1871.)
Wire. — Purpuricenus Haussknechti, eine neue Bockkäfer-
Art. (Berl. Ent. Z. XV.)
ANONYME. — Diagnosi di nuove specie italiane. (Bull. Soc. Ent.
Ital. IV.)
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704
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49
39
DIVISION III.
Lépidoptères.
FASCICULE IV.
Ne:
de l'Invent.
général.
ALLIS (T.-H.). — Hydrilla palustris and Agrotis fennica (Entom.
Weekly Intellig. VI.)
ALMOND (G.-A.). — Agrotis Præcox. (Ib. V.)
ALTUM (B.). — Beobachtungen über Samia Cecropia Cr., S. Pro-
methea Cr. und Telea Polyphemus Cr. (Stett.
Ent. Zeit. 1869.)
ANDREWS (PERCy.). — À new British Species : Acontia Albi-
collis. (Entom. W. Int. VI.)
ANKER(L.). — Ein neues Microlepidopteron aus Ungarn, Butalis
Emichi. (Stett. Ent. Z. 1870.)
ARMSTRONG (TH.). — Captures in Cumberland. (Entom. W.
Intell. VIT).
Barry (J.). — Notodonta dromedarius. (Ib. VI.)
— Captures of Larvæ. (Ib. ib.)
— Acidalia Inornata. (Ib. ib.)
14
40 28
Bauduer (P.) et FaLLou (J.). — Sur les ravages causés par
la chenille de l'Heliothis armigera Hübn. (Ann.
Soc. Ent. France, 1871.)
BELL (W.) et BELL (J.). — Captures near Uppingham. (Ent.
W. Int. VI.)
BERCE et RAGoNoT. — Sur la chenille de la Phibalapteryx
aquata. (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
BrrcHaLz (Epw.). — Captures near Dublin in July (Entom.
W. Intell. VI.)
— Lepidoptera near Dublin in August. (Ib. ib.)
Birks (B.-H.). — The Larva of Xanthia Aurago. (Ib. IV.)
Brrxs (J.). — Cloantha Solidaginis and Acentropus niveus at
York: (Ib: VL)
— Ennomos Fuscantaria. (Ib. ib.)
Boisduval. — Note sur la Tribu des Adélocéphalides. (Ann.
Soc. Ent. Belg. XV,)
Box. — On a remarkable instance of dimorphism presented by
a British specimen of Acronycta leporina. (Trans.
Ent. Soc. London, 1872.)
— On some varieties of British Lepidoptera. (Ib. ib.)
Boyp (Tx.). — Notes of an entomological Tour in Cornwall.
(Ent. W. Intell. IV.)
ane Depressaria Larvæ. ([b. VI.)
BRrADLey (F.). — Caution to hasty and thoughtless Entomolo-
gists. (Ib. V.)
Bree (C.-R.). — Tephrosia Crepuscularia. (Ib. III.)
Bree (HERBERT). — Pupa-digeing. (Ib. ib.)
Breyer (Alb.\. — Programme pratique de quelques expé-
riences biologiques à faire pour certains Lépido-
ptères. (Ann. Soc. Ent. Belge. XV.)
— Quelques mots sur l'échenillage. (Ib. ib.)
Brisrow (J.). — Note on Anarta Myrtilli. (Ent. W. Intel]. VI.)
— Sphinx Convolvuli. (Ib. ib.)
Browx (Tu.). — Larva of Harpalyce Sagittaria. (Ib. III.)
= Peronea Shepherdana. (Ib. VI.)
BRyanT (J.). — Captures in the New Forest, Isle of Wight, Isle
of Portland, etc., in 1858. (Ib. V.)
BucHeNau (FR.). — Schmetterlinge auf dem Meere (Abh. nat.
Ver. Bremen, III.)
— Die springenden Samen aus Mexico. (Ib. ib.)
48
14
ol
14
30
Lido 2
BuckTon (F.). — Captures at Ambleside and other Places near
Keswich (Ent. W. Intell. VI.)
BurMeiSTER (H.). — Ueber die Gattung Euryades Felder's.
(Stett. Ent. Z. 1870.)
Burney (H.). — Tephrosia Laricaria. (Ent. W. Int. III.)
— Gnophos obscuraria. (Ib. ib.)
BurLer (A.-G.). — On certain species of Pericopides in the Col-
lection of M. W. Wilson Saunders : with a List
of the described species pertaining to that Group.
(Trans. Ent. Soc. London, 1872.)
— Notes on certain species of Pericopides, omitted in
a list of species recently read before the Society.
(Ib. ib.)
_Burzer (E.-D.). — Captures near Herne Bay. (Ent. W. Intell.
VL.)
CARTNIEL (B.). — Peripatetic Larvæ. (Ib. III.)
CxAPpMax (T.). — Colias Edusa in Asgyle. (Ib. V.)
— Lepidoptera in Dumbartonshire. (Ib. VI.)
— Two Winters in Pupa. (Ib. ib.)
CuarisroPx (H.-T.). — Bericht über meine persische Reise vom
Jahre 1871. (Stett. Ent. Zeit. 1872.)
CLEMENS (BRACKENR.). — The Tineina of North America, with
Notes by the Editor H.-T. Stainton, — Lon-
dres, 1872, 1 vol. in-&°.
— Entomology in America. (Ent. W. Intell. VI.)
Cooke (H.). — Sophronia emortualis. (Ib. V.)
Cox (H.-R.). — Captures near Abbey Wood. (Ib. VI.)
— Captures near Sydenham. (Ib. ib.)
CRewE (H.-H.). — Ennomos Fuscantaria, (Ib. III.)
— Vanessa Polychloros. (Ib. ib.)
— Gnophos Pullaria. (Ib. ib.)
— Undescribed Geometræ Larvæ. (Ib. ib.)
— Larvæ of Xerampelina. (Ib. V.)
— Erebia Cassiope. (Ib. VI.)
— Larva of Eupithecia assimilata feeding on Wild
Hops. (Ib. VII.)
Crorcx (W.-D.). — Two Days atthe Diggins. (Ib. III.)
— Fen Noctuæ in Somersetshire. (Ib. IV.)
— Weston-super-Mare to Ryde and back again.
(ER M)
— Doings at the Sallows, (Ib. VL.)
50
14
1
— 90 —
Crorcx (W.-D.).— Pinning and Setting Lepidoptera. (Ib. ib.)
— Captures in the Isle of Wight, including a new
British Noctua. (Ib. ib.)
Curo (ANT.). — Ancora della Partenogenesi del Bombyx Mori.
(Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
DE GRaaAr (H.-W.) et SNELLEN (P.-C.-T.). — Microlepidoptera
nieuw voor de Fauna van Nederland. (Tijdschr.
v. Entom. $. II, vr.)
Dece (J.-$.). — Is Pupa-digging worth its Labour? (Ent. W.
Intell. V.)
Dierze (C.). — Beschreibung der Raupe von Eupithecia Irri-
guata Hüb. (Stett. Ent. Z. 1870.)
— Eupithecia Silenata und Trisignaria. (Ib. 1871.)
— Beschreibung der Raupe von Eupithecia Laquearia
H. $., Perfidata Mn., Merinata Gn. (Ib. ib.)
— Verzeichniss der in der Umgegend von Frankfurt
a, M. und Wiesbaden gefundenen Eupithecia-
Arten. (Ib. ib.)
— Beschreibung der Raupe von Eupithecia Cauchyata
Dup., Austerata Freyer. (Ib. ib.)
— Beiträge zur Kenntniss der Arten des Genus Eubpi-
thecia Curtis. (Ib. 1872.)
— Beschreibung eines Hermaphroditen von Aglia tau
L. (Ib. ib.)
Dohrn (C.-A.). — Erebus Marquesi Philippi. (Ib. ib.)
Donckier (Ch.)et Quaedvlieg (L.). — Excursions lépido-
ptérologiques aux Hautes-Fagnes, pendant l'été de
1872. (Ann. Soc. Ent. Belg. XV.)
DouBLepay (H.). — Captures of Moths on Sallows. (Entom.
W. Intell. III.)
Dou&zas (J.-W.). — Carpocapsa splendana. (Ib. ib.)
— Seasonable Notes. (Ib. VI.)
Dubois (Alph.). — Les Lépidoptères de l'Europe, leurs che-
nilles et leurs chysalides.(S'uile, voir fascicule III.)
lre série, livraisons 61 à 86.
DunninG (J.-W.). — On the genus Acentropus. (Trans. Ent.
Soc. London, 1872.)
— Supplementary Note on the genus Acentropus.
(Ib. ib.)
— On an article of M.-H.-N. Moseley, concerning the
sound produced by Acherontia Atropos. (Ib. ib.)
39
26
14
399
NET ES
Durron (JAMES). — Sound produced by the Pupa of Acherontia
Atropos. (Entom. W. Int. V.)
EoLestoN (R.-$.). — Hibernia Rupicapraria. (Ib. III.)
— Peronea Potentillana. (Ib. V.)
_ À new British Depressaria. (Ib. ib.)
— On the Solenobiæ of Lancashire. (Ib. ib. et VI.)
— Diplodoma marginipunctella. (Ib. VI.)
— Lithocolletis Viminiella. (Ib. VII.)
Epmunps (ABr.). — Acherontia Atropos in Worcestershire.
(Ib. V.)
— Captures near Worcester. (Ib. ib.)
— Deilephila livornica. (Ib. VI.)
ErpeLsHEIM. — Beiträge zur Entwickelungsgeschichte der
Kleinschmetterlinge (Grapholitha roseticolana Z. ;
Hypochalira melanella Tr.). (Stett. Ent. Zeit.
1871.)
ERrsCHOFF (N.). — Diagnoses de quelques espèces nouvelles de
Lépidoptères appartenant à la faune de la Russie
asiatique. (Hor. Soc. Ent. Ross. VIII.)
FazLou (J.). — Description de plusieurs lépidoptères anormaux
recueillis dans le Valais, pendant le mois de
juillet 1870. (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Note sur la chenille du Bombyx Franconica.
(Ib. ih.)
— Note au sujet de la chenille de la Chelonia Quenselii.
(Ib. ib.)
— Sur le moyen de hâter l'éclosion des espèces alpines.
(Ib. ib.)
— Deux accouplements suecessifs d’un mâle de l'Arctia
sordida, (Ib. ib.)
_ Sur les métamorphoses du Papilio Machaon. (Ib. ib.)
— Note complémentaire sur trois Lépidoptères anor-
maux (Anthocharis cardamines, Argynnis Selene,
Smerinthus tiliæ). (Ib. ib.)
FaARREN (W.). — List of Tineina taken near Brockenhurst, in
the New Forest, during May and June. (Entom.
W. Intell. VI.)
Ferepay (R.-W.). — Captures in the Isle of Wight. (Ib. VII.)
FLoup (T.). — Acherontia Atropos. (Ib. VI.)
Fologne (E.). — Habits of Diplodoma marginipunctella.
(Ib. ib.)
50
32
48
Ce RUE
ForpHAM (TH.). — Acherontia Atropos. (Ib. VII.)
Forez (Az.). — Note sur la Pyrale ou Teigne de la Vigne.
(Ann. Soc. Linn. Lyon, N. Série, VIi.)
_ Note pour servir à l'histoire de la Lithocolletis cory-
lifoliella How. (Ib. XIII.)
von Frauenfeld (chevalier G.). — Stagmatophora albo-
apicella. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1872.)
— Même ouvrage. (Zool. Miscell. XVI.)
Frey (H.). — Butalis Torquatella bred. (Entom. W. Intel]. IV.)
— Trifurcula pulverosella bred. (Ib. ib.)
— Nepticula Agrimoniæ and æneofasciata. (Ib. V.)
— Ein Beitrag zur Kenntniss der Microlepidopteren.
(Stett. Ent. Z. 1871.)
Fucus (A.). — Gnophos pullata var. nubilata bestimmt und
beschrieben. (Ib. 1872.)
— Ueber die Unterschiede von Pararga Adrasta Hb.
und var. Maja. (Jahrb. Nass. Ver. f. Nat. XXV-
XXVI.)
— Zur Lebensgeschichte und geographischen Verbrei-
tung von Bapta pictaria Curt. (Ib. ib.)
— Zur Naturgeschichte von Macaria signaria Hb.
(Ib. ib.)
— Zur Naturgeschichte von Eupithecia pusillata S. V.
(Ib. ib.)
GALLIERS (T.). — Captures near Liverpool. (Ent. W. Int. VI.)
GASCoGxE (G.). — Eriogaster Lanestris. (Ib. VI.)
Girard (M.).— Note sur une aberration de l’'Argynnis Adippe.
(Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
Gzrz (C.-T.). — Neue Microlepidopteren (Coleophora uligino-
sella; Nepticula potentillæ ; N. diversa; N. Han-
noverella). (Stett. Ent. Z. 1872.)
Goossexs (Tx.). — Des variations chez les chenilles. (Ann. Soc.
Ent. France, 1871.)
— Note sur l'œuf chez les Lépidoptères. (Ib. ib.)
— Sur huit chenilles nouvelles ou peu connues de Lépi-
doptères. (Ib. ib.)
— Sur une Noctua xanthographa envahie par un cryp-
togame. (Ib. ib.)
— Description de chenilles (Eupithecia Pyrenæata,
E. pulchellata, E. dodoneata, E. chlærata, Nemoria
herbaria, Hydrelia numerica, Pyralis farinalis,
Thera firmata). (Ib. ib.)
547
46
— 53 —
GorxAM (H.-$.). — Lepidoptera at Westerham. (Ent. W. Intell.
VII.)
GraHaM (W.-B.). — Acherontia Atropos. (Ib. V.)
GREEN (G.-C.). — Captures near Poole, Dorset. (Ib. VI.)
— Captures at Lulworth. (Ib. ib.)
GR&ENE (J.). — Larva of Coremia numitaria. (Ib. ib.)
GREENFELL (J.-G.). — Spiculæ. (Ib. IV.)
— Captures near Oxford. (Ib. VI.)
GREGSON (C.-$.). — Gnophos pullaria. (Ib. IV.)
— Phibalapteryx angustata. (Ib. ib.)
— Note on Cirrhædia Xerampelina. (Ib. V.)
— Note on Oporabia filigrammaria. (Ib. ib.).
— Notes on Eupitheciæ. (Ib. VI.)
— Observations on Eupitheciæ. ([b. ib.)
Groves (W.). — Acherontia Atropos successfully forced.
(Ib. V.)
GuÉnéE (A.). — Notice sur divers Lépidoptères du Musée de
Genève. — Genève, 1 broch. in-4°.
— La Teigne du Pommier. — 1 br. in-8°.
Guise (W.-V.). — Grapta 6-album. (Ent. W. Intell. IV.)
Hagen (H.). — Schmetterlinge mit Raupenkopf und ähnliche
.. Missbildungen. (Stett. Ent. Zeit. 1872.)
HaGue (TH.). — Agrotis Saucia bred. (Ent. W. Intell. V.)
— Eulepia Cribrum bred. (Ib. VI.)
HarDiNG (G.). — Phibalapteryx fluviata. (Ib. IV.)
— Habits of Gemmaria. (Ib. ib.)
HarpiNG (H.-J.). — Flavicinctaria and Cæsiaria. (Ib. III.)
— Captures at Darenth Wood. (Ib. VI.)
— Entomological Notes and Captures at Deal. (Ib. ib.)
— Entomological Notes and List of Captures. (Ib. 1b.)
= Captures near Deal from the 31 to the 20% of July.
(Ib. ib.)
— Captures at Deal. (Ib. ib.)
Harrison (R.). — Captures near Croydon. (Ib. VII.)
Harwoop (W.-H.). — Captures near Colchester. (Ib. ib.)
Hawkrer (W.-H.). — Pieris Daplidice. (Ib. VI.)
Hxazy (C.). — Carpocapsa Splendana. (Ib. ib.)
von H&INEMANN (H.). — Nachtrag zu den Bemerkungen über
die Arten der Gattung Nepticula. (Berl. Ent.
Zeitschr. XV.)
49
Es, mp
VON HEINEMANN (H.) et SNELLEN (P.-C.-T.). — Eene nieuwe
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(Ib:8: Il: var.)
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HorFrmaAnN (Ernsr). — Naturgeschichte der Cidaria incultaria
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HorrMANN (Orrmar). — Beiträge zur Naturgeschichte der
Coleophoren. (Ib. 1869.)
— Beitriäge zur Kenntniss der Parthenogenesis. (Ib.
ib.)
— Naturgeschichte der Heliozela stanneella F. R.
(Ib. 1871.)
— Naturgeschichte der Gelechia spurcella H. $. (Ib.
ib.)
—— Coleophora (?) clypeiferella n. sp. (Ib. ib.)
— Nachtrag zur Beschreibung von Coleophora clypei-
ferella m. (Ib. ib.)
— Untersuchungen über Sciaphila Wahlbomiana und
verwandte Arten (Ib. 1872.)
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HOFFMANN (OTTMAR.). — Investigations on Sciaphila Wahlbo-
miana L.and the allied Species. Translated from
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Horror (E.). — Rivaria and Alchemillaria. (Ib. III.)
— Leptogramma Boscana bred. (Ib. IV.)
— Parisina and Boscana. (Ib. V.)
— The accentuated List. (Ib. VI.)
— Larva of Tinea Merdella. (Ib. ib.)
House. — Hybrid Individuals occurring in the Genus Smerin-
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terlingssammlung. (Stett. Ent. Z. 1869.)
E Ein paar Bemerkungen zu dem Aufsatz des
H. P. Maassen über die muthmaasliche Anzahl
der Schmetterlinge. (Ib. 1870.)
— Lepidopterologische Plaudereien. (Ib. 1871.)
— Lepidopterologische Notiz (Caradrina Grisea Ev.).
(Ib. 1872.)
Kinp8erG (N.-C.). — Anteckningar om Oestergütlands Dagfjä-
rilar. — Stockholm, 1867, 1 br. in-8°.
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(excepting Tineina) in 1872. (Ent. Ann. 1873.)
Koch (Gabr.). — Die Schmetterlinge der Südwestlichen
Deutschlands, insbesondere der Umgegend von
Frankfurt, Nassau und der Hessischen Staaten,
nebst Angabe der Fundorte und Flugplætze, etc.
— Cassel, 1856, 1 vol. in-8°.
— Die Geographische Verbreitung der europäischen
Schmetterlinge in anderen Welttheilen. 2° édit.
— Leipzig, 1857, 1 vol. in-8°.
Krause. — Ueber einige Schmetterlinge der Umgegend von
Altenburg. (Stett. Ent. Z. 1871.)
Kuwerr (A.). — Einiges über den Noctuinen-Küderfang und die
Flugzeit der in Ostpreussen durch denselben
beobachteten Falter aus dem Sommer 1870. (Ib.
ib.)
—— Ueber die Entwickelung des Schmetterlinges nach
dem Verlassen der Puppe. (Ib. ib.)
— Zur Entwickelung der Schmetterlinge nach dem
Verlassen der Puppe. (Ib. 1872.)
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Maassen (P.). — Verzeichniss der Schmetterlinge, welche bei
Neuenahr und Altenahr gefangen sind. (Stett.
Ent. Zeit. 1868.)
— Muthmaasliche Anzahl der Schmetterlinge resp.
Bemerkungen zu den Betrachtungen des Gerichts-
raths Keferstein. (Ib. 1870.)
— Ueber Noctuen-Fang. (Ib. ib.)
— Ueber Eulenfang. (Ib. 1871.)
MacponaLp (S.-R.). — Notes and Queries on some Insects
collected in Madeira, during January, February
and March 1859. (Ent. W. Int. VI.)
51
54
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SE
MAcHiN (W.). — Orgyia Gonostigma. (Ib. III.)
_— Undescribed Geometræ Larvæ. (Ib. ib.)
— Larva of Antithesia prælongana. ([b. V.)
— Larva of Tephrosia Laricaria. ([b. VL.)
Mac Lachlan (R.). — Cossus ligniperda at sugar. (Ib. IV.)
— Larvæ of Elachista maguificella. (Ib. VI.)
— Stigmonota nitidana. (Ib. ib.)
— On the external sexual apparatus of the males of
the genus Acentropus. (Trans. Ent. Soc. London,
1872.) |
Maxx (Jos.). — Beschreibung sieben neuer Arten Microlepi-
dopteren. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien, 1872.)
MaTsews (G.-F.). — À Day in the Woods last March. (Entom.
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— List of Insects taken at Barnstaple. (Ib. V.)
— Observations on Melitæa Athalia and Tephrosia
Laricaria. (Ib. VI).
— Smerinthus Populi. (Ib. ib.)
_ Nonagria Typhæ. (Ib. ib.)
— Larvæ of Eupithecia. (Ib. ib.)
Maraews (M.-A.). — Captures at Flowers. ([b. ib.)
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Millière (P.). — Description d'un genre nouveau, Apteroua,
et histoire des insectes qui le composent. (Ann.
Soc. Linn. Lyon, N.S.IV.)
— Iconographie et description de chenilles et lépido-
ptères inédits. (Coccyx Juniperana; variétés de
l'Abraxas Grossulariata; Dasydia Obfuscata;
Cleogene Lutearia; Emydia Coscinia; Psodos
Alpinata; Crocallis Tusciaria; Chaonia Hybris;
Psyche Malvinella.) (Ib. N.S. V.)
— Idem. (Gnophos Mucidaria, Gn. Glaucinata; Gn.
Pullata ; Stegania Permutaria ; Chemerina Caligi-
nearia; Camptogramma Riguata; Selidosema
Tæniolaria; Larentia Ablutaria; Papilio Camilla;
variétés de Lycæna Corydon; variété de Zygæna
Fausta; Pachychemia Hippocastanaria; Ptero-
26
14
PMR pee
phorus Olbiadactylus; Scodiona Lentiscaria;
variétés de Cidaria Russata; Phycis Cistella,
Scodiona Emucidaria.) (Ib. N. S. VL.)
Millière (P.). — Idem. (Fidonia Plumistaria; Zygæna Lavan-
dulæ ; Mecyna Polygonalis ; Crocallis Dardoinaria ;
Papilio Galathea ; Mamestra Chenopodiphaga ; va-
riétés de Melitæa Didyma; Sciaphila Limoniana;
Amphipyra Effusa; Plusia Chalcites; Abraxas
Pantaria ; Eubolia Basochesiata; Tephrina Vincu-
laria; Hadena Occlusa; Argyrolepia Mulsantana ;
Pempelia Albiricella ; Nemoria Bruandaria ;
Agrotis Constanti; Thera Cupressata; Xylina
Lapidea; variété de l’Anthocharis Cardamines;
variété de la Zygæna Sarpedon ; Sterrha Sacraria;
id. var. À Sanguinaria; nouvelle variété de la
Boarmia Rhomboïdaria.) (Ib. N. S. VII.)
_— Idem. (Sparta Paradoxaria; Heliothea Discoidaria ;
Psyche Dardoinella; Metoponia Agatha; Eubolia
Peribolaria ; Gelechia Ulicinella; Lycæna Helena;
Tephrina Peltaria, Anarta Bohemani; Oxyptilus
Lætus; Colias Heldreichi ; Polia Cœrulescens. (Ib.
NX)
— Idem (Crambus Scirpellus; Orenaia Helveticalis;
Trachonitis Myricariella; Pachnobia Carnea; Tor-
trix Pronubana; Acrolepia Smilaxella; Gnophos
Grumeraria; Eriopus Latreilli; Angerona Pru-
naria; Hecatera Cappa; Nemeophila? Metelkana ;
Spilosoma Zatima; Scoparia Amissella ; S. Impa-
rella; Dasydia Operaria? Nemoria Aureliaria; Mar-
garodes Unionalis ; Tinea Oleastrella ; Eupithecia
Cocciferata ; Bombyx Ilicis; Acidalia Robiginata;
A. Pecharia ; À. Folognearia; A. Nexata; Noctua
Conflua; Crymodes Sommeri.) (Ib. N. S. XI.)
— Quelques mots sur la Timia Margaritata Hb. (Ib.
ib.)
— Iconographie et description de chenilles et lépido-
ptères inédits. (Bucculatrix Lavaterella ; Xanthodes
Graellsii : Nychiodes Lividaria; Pachnobia Hyper-
borea; Hepialus Lupulinus; Gelechia Psoralella;
variété de la Eycæna Ægon; Myelois Robiniella;
Arge, Clotho; A. Lachesis; Bombyx Vandalicia;
variété de l'Euplocamus Anthracinalis.) (Ib. N.
S. XII.)
RO
Millière (P.). — Idem. (Rhodaria Sanguinalis; Eupithecia
Rosmarinata; Olindia Rosmarinana; Acidalia
Lævigata; A. Rusticata; A. Osseata; À. Interjec-
taria ; Psyche Leschenaulti; P. Fulminella; Fumea
Suriens; Crymodes Exulis; Cleophana Arctata;
Hydrilla Obliterata; Arctia Sordida; Eupithecia
Massiliata ; Acrobasis Porphyrella; Agrotis Aga-
thina; Larentia Tophaceata; L. Multistrigaria;
Pseudophia Illunaris ; Gelechia Acuminatella ; Con-
chylis Andorrana ; Depressaria Propinquella ; Gor-
tyna Xanthenes; Plusia Beckeri ; P. Accentifera ;
P. Daubei.). (Ib. N. S. XIII.)
— Idem. (Anthocharis Bellezina? Ab. A; Swammer-
dammia Egregiella; Omia Theophila ; Eupithecia
Multiflorata; Acidalia Immutata; A. Caricaria;
A. Imitaria; A. Depunctata; Depressaria Feru-
liphila; variété du Lycæna Argus O ; Depressaria
Ferulæ; D. Nodiflorella; Hibernia Ankeraria;
Aspilates Citraria; Noctua Leucogaster; Chio-
nobas Aëllo; Laphygma Exigua; Grammodes
Geometrica; Amphidasys Betularia; Acidalia
Ochrata; A. Obsoletaria; A. Politaria ; A, Moni-
liata; A. Incanaria; Luperina Rubella; Psyche
Valesiella ; Fumea Græcella ; Leucania Punctosa;
L. Putrescens ; Tortrix Croceana ; Liparis Rubea ;
Eurhipia Adulatrix; Psamatodes Catalaunaria ;
Scodiona Hispanaria ; Polia Flavocincta ; P. Rufo-
cincta; Gelechia Antirrhinella. (Ib. N. S. XIV.)
= Idem. (Nemoria Aureliaria; Zelleria Phillyrella ;
Ephyra Pupillaria; Precadia Funerella; Micra
Himmighoffeni; Hypotia Corticalis; Acidalia
Mediaria: Eucrostis Indigenaria; Agdistis Hey-
denii; Crambus Staudingeri; C. Lugdunellus ;
C. Argentarius; Ephestia Gnidiella; Eromene
Bella; Epidola Barcinonella; Iodis Impararia;
Xanthodes Malvæ; Hadena Assimilis.) (Ib. N.
ENDEV)
ee Idem. (Lycæna Hylas; Botys (Pyrausta) Trimacu-
lalis; Acidalia Decorata ; À. Submutata; Nola Thy-
mula ; Botys Cultralis ; Herminia Crinalis; Botys
Asinalis; Eubolia Basochesiata ; nouvelle variété de
l'Arctia Quenselii; variété de l'A. Fasciata; Tapi-
nostola Bondii; Dasypolia Templi; Vanessa Cal-
PO VS
lirhoë ; nouvelle variété de la V. Atalanta; Nyssia
Alpinaria; Cerocala Scapulosa ; Tephrina Buffo-
naria; ÆEupithecia Sextiata; Psyche Tenella;
Fumea Sieboldii ; Cucullia Xeranthemi; Gnophos
Ophthalmicata; Camptogramma Fluviata; nou-
velle variété de l'Abraxas Grossulariata; Gnophos?
Respersaria ; Synopsia Sociaria ; S. Propinquaria ;
Scodiona? Agaritharia; Pseudoterpna Cytisaria;
P. Corsicaria; P. Coronillaria; Bolina Caïlino;
Tephrina Rippertaria; Ophiusa Algira; variété
de l'Euclidia Munita.) (Ib. N. $. XVI.)
Millière (P.). — Ider. (Satyrus Fidia; Leucania Hispanica;
Agrotis Ashworthii; nouvelle variété de la Thaïs
Polyxena; nouvelle variété de la Vanessa Antiopa ;
variétés de l'Hepialus Humuli ; variété du Bombyx
Rubi; variété du Lasiocampa Potatoria ; Stenia Ade-
lalis ; Metasia Olbiena; Stenia Canuisalis ; Nodaria
Hispanalis ; Lobesia Staticeana ; Melanippe Pernix-
taria; M. Bulgariata; Geometra Volgaria-Prasi-
naria ; Nemoria Faustinata; N. Pulmentaria;
N. Viridata; Orgyia Ledereri; Acidalia Isabel-
laria; Ædia Pusiella; Arctia Rivularis; Argyris
Ommatophoraria; Cucullia Formosa; Fidonia
Pennigeraria ; Polia Canescens; Alamis Albidens ;
Orgyia Ramburii; Eubolia Proximaria; Tephrina
Murinaria ; T. Assimilaria ; T. Portitaria ; Acidalia
Ostrinaria; A. Inesata; A. Flaveolaria; A. Bele-
miata; À. Straminata ; A. Rubricata; A. Degene-
raria.) (Ib. N.S. XVII.)
—, Idem. (Saturnia Isabellæ; Typhonia Phryganilu-
gubrella; Psyche Abencerragella; P. Cinerella;
P. Millierella; Acidalia Cervantaria ; Sesia Mons-
peliensis; S. Himmighoffeni; $S. Agdistiformis ;
Botys Diffusalis; Phyllophila Obliterata; Xylo-
campa Lithoryza; Polyphœnis Sericina; Heliothis
Nubigera; Paradoxus Osyridellus; Chauliodus
Staintonellus; Acidalia Circuitaria ; A. Circellata ;
A. Romanaria; Gnophos Variegata; Zygæna Stæ-
chadis; Z. Fausta; Z. Erythrus; Z. Minos; Lycæna
Telicanus; L. Melanops; L.Cyllarus; L. Argiolus.)
(Ib. N.S. XVIII.)
— Description de huit Lépidoptères inédits d'Europe
(Melanippe Gentianata ; Eupithecia Maguata ;
ue
Agrotis Engadinensis; Aporophyla Catalaunen-
sis; Acidalia Vesubiata; Nephopteryx Satureiella ;
Myelois Bituminella; M. Asteriscella — Paris,
1873, 1 broch. in-&.
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— Captures at Sugar. (Ib. VII.)
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1872.)
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bei Lepidopteren. (Verh. Zool. Bot. Ges. Wien,
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genus. (Ib. ib.)
— Literarisches : 1. Fortsetzung der Publication über
exotische Schmetterlinge von D' Herrich-Schäffer;
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Coleophora albidella. (Ib. ib.)
Is it Butalis incongruella? (Ib. ib.)
Coleophoræ mentioned by Reaumur. (Ib. ib.)
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14
Ù = +
SSL, me, v = + >
EAN: IEEE
Stainton (H.-T.).- Sugcestions respecting Tineina for a
traveller in South America. (Ib. ib.)
Elachista Magnificella bred. (Ib. ib.)
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Observations at Ratisbon. (Ib. ib.)
Gelechia pictella. (Ib. ib.)
Bucculatrix maritima. (Ib. ib.)
Leucania putrescens. (Ib. ib.)
A new Tinea. (Ib. ib.)
Tischeria Angusticollella. (Ib. ib.)
À new British Pyralis. (Ib. VII.)
Staudinger (Otto). — British and Europæan Lepidoptera.
(lb: V:)
Bemerkungen über einige zweifelhafte oder ver-
kannte Lepidoptera, besonders nach den Samm-
lungen von Ochsenheimer und Treitschke be-
stimmt. (Stett. Ent. Zeit. 1869.)
Anthreæa Gueinzii, eine neue Saturnide von Port-
Natal. (Ib. 1872.)
Drei neue üsterreichische Lepidopteren. (Verh. Zool.
Bot. Ges. Wien, 1872.)
_ = 7 =
=
90
4l
Mg}: Es
Staudinger (Otto). — Beschreibung neuer Lepidopteren des
europäischen Faunengebiets. (Berl. Ent. Z. XIV.)
= Ueber « Berge’s Schmetterlingsbuch. 4e Auflage.
Gänzlich umgearbeitet und vermehrt von H. v.
Heinemann. » (Ib. XV.)
STEFANELLI (P.). — Nuovo esame comparativo su varie specie
di Lepidotteri d'Italia e piu particolarmente della
Toscana. Nota prima. (Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
STEVENS (S.). — Petasia nubeculosa. (Ent. W. Int. VI.)
STEWART (R.-M.).— A new British Noctua : Leucania putrescens.
(Ib. ib.)
STEWART (W.). — Captures near Perth. (Ib. ib.)
STONE (S.). — Acherontia Atropos. (Ib. IV et VI.)
STURGESS (W.). — Variety of Apatura Iris. (Ib. VI.)
— Captures near Kettering. (Ib. ib.)
SYME (J.-T.). — Successfull removal of the Eggs of the
Ichneumon from the larva of Deilephila Galii.
(Ib. III.)
TAcCHETTI (C.). — Sull’ allevamento dei bachi della quercia
(Saturnia Yama-maï), nell' estate del 1872. (Bull.
Soc. Ent. Ital. IV.)
TALBOT (W.) — Double Broods. (Ent. W. Intell. VI.)
TarGtonI-Tozzerri (Ad.). — Sulla partenogenesi delle Farfalle.
(Bull. Soc. Ent. Ital. IV.)
TAYLOR (A.-D.). — Carpocapsa Splendana. (Ent. W. Intell. VI.)
— Larvæ on Laurus Tinus. (Ib. VII.)
TEARLE (E.). — Fumea Nitidella. (Ib. VI.)
THompson (W.). — Captures near Crewe. (Ib. ib.)
THorBurN (W.-S.). — Something more about Scotch Edusæ.
(Eh; TIT:)
Ti8gs (SAM.). — Captures near Bristol. (Ib. VIL.)
Trmins (D.). — Lepidoptera at Boulogne. (Ib. V.)
— Captures near Oxford. (Ib. VI.)
TiNDALL (G.). — Smerinthus Populi double brooded (Ib. ib.)
TRIMEN (R). — A Day's collecting near Dorking. (Ib. III.)
TROTTER (Cx.-T.-G.). — Rearing Ptilophora Plumigera from the
Egg. (Ib. ib.)
TRYE (R.-E.). — Captures near Cheltenham. (Ib. VI.)
— Captures in Hants. (Ib. ib.)
TuGwELL (W.-H.). — Two Days in Sussex. (Ib. V.)
Turner (W.-C.). — Apatura Iris coming to Sugar. (Ib. IV.)
49
39
14
GT 2
TyrEr (J.). — Capture of a singular variety of Apatura Iris.
(Ib. VI.)
— Sphinx Convolvuli, etc., and Captures with Sugar at
Chatham, (Ib. VII.)
Tyrer (R.). — Nonagria Typhæ. (Ib. VI.)
—- Further particulars of Bryophila perla. (1b. VII.)
Vallette (R.). — Nouvel appareil destiné à la chasse des Lépi-
doptères nocturnes. (Ann. Soc. Ent. France, 1871.)
— Anomalie chez une Aplectra nebulosa. (Ib. ib.)
VauGHAN (P.-H.). — The Larva of Gnophos : is there more than
one British species? (Ent. W. Int. IV.)
—_ Elachista magnificella. (Ib. ib.)
— Bucculatrix maritima (Ib. ib.)
— À new Nepticula. (Ib. V.)
— Habits of Nepticula argyropezella. (Ib. VI.)
— The Ornix of the Beech. (Ib. ib.)
VecrTisiAN (A.). — Notes on Lepidoptera observed in the Isle of
Wight in 1857 and 1858. (Ib. V.)
WALLACE (A.). — Doings in Ireland. (Ib. VI.)
Weinmann (R.). — Analyse du Catalogue de la faune lépi-
doptérologique d’Estonie, Livonie et Courlande,
par M. le baron Nolcken. (Ann. Soc. Ent. Belg.
XV.)
Wir (JENNER). —On the habits of Gonopteryx rhamni. (Trans.
Ent. Soc. London, 1872.)
Westwood (J.-O.) — Description of some new Papilionidæ.
(Ib. ib.)
Weymer (G.). — Ueber Noctuen-Fang. (Stett. Ent. Z. 1870.)
— Ueber « À synonymic catalogue of Diurnal Lepi-
doptera, by W.-F. Kirby». (Ib. 1872.)
WaLL (W.). — Captures near Oundle (Ent. W. Int. VI.)
Ware (F.-B.-W.). — Captures at Kirriesmuir. (Ib. ib.)
— Larva on Juniper. (Ib. ib.)
Wizxinson (S.-J.). — A word or two about Diaries. (Ib. V.)
WizriNsON (T.). — Tortrix Larvæ. (Ib. ib.)
Wizson (A.). — Larva of Eupithecia Helveticaria. (Ib. ib.)
Wizson (J.). — Captures near Durham. (Ib. VI.)
WinGare (J.). — Captures at the Bridge of Allan. (Ib. ib.)
Wocxe (M.-F.). — Observations on the Genus Ornix. (Ib. ib.)
— Lepidopterologisches (Psyche Viadrina; Nepticula
Sericopeza Zeller.) (Stett. Ent. Zeit. 1871.)
50
ee
WuLLSCHLEGEL (J.). — Tortrix penziana Hüb. Mittheilungen
über die ersten Stände. (Ib. ib.)
— Ueber die Artrechte von Saturnia cynthia Daubenton
und cynthia Drury, nebst Bemerkungen über die
aus der Kreuzung derselben hervorgegangenen
Hybriden. (Ib. ib.)
_ Dianthœcia magnolii Bd. (Ib. ib.)
YouxG (James). — Captures near Hull. (Ent. W. Int. VII.)
ZeLLer (P.-C.). — Beiträge zur Kenntniss der nordamerika-
nischen Nachtfalter, besonders der Microlepi-
dopteren. Erste Abtheïlung. (Verh. Zool. Bot. Ges.
Wien, 1372.)
— Ueber Depressaria nervosa und D. ultimella: (Stett.
Ent. Z. 1869.)
— Ueber « Skandinaviens Heterocer-Fjärilar, beskrifne
af H. D. J. Wallengren ». (Ib. ib.)
— Ueber « De Vlinders van Nederland. Macrolepi-
doptera. Systematisch beschreven door P.-C.-T.
Snellen, 1867 ». (Ib. 1870).
— Lepidopterologische Ergebnisse vom Jahre 1869.
(Naturgeschichte des Polyommatus Helle; Butalis
Scheichiella n. sp.; B. setiella n. sp.; Natur-
geschichte des Pterophorus (Platypt.) farfarellus
Z.). (Ib. ib.)
— Lepidopterologische Beobachtungen im Jahre 1870.
(Psyche) Oiïketicus) g'igautea n. sp.; Earias ver-
nana S. V.; Carpocapsa pomonella L.; Grapho-
litha (Sericaris) Tiedemanniana Z.; G. rosetico-
lana Z.; G. (Semasia) conterminana H.-S.;
Cerostoma lucella F.; Gelechia vepretella n. sp. ;
Zwammerdamia spiniella H.; S. Heroldella Tr. ;
S.oxyacanthella Dup.; S. pyrella Vill.; Coleophora
Attalicella n. sp.; C. pratella n. sp.) (Ib. 1871.)
— Anerastia lotella H., eine den Roggen beschädi-
gende Schabe. (Ib. ib.)
. Bemerkungen über einige Graubündner Lepidoptera.
(Ib. 1872.)
— Columbianer Arten der Gattungen Chilo, Crambus
und Scoparia. (Ib. ib.)
ANONYME. — Zusatz zu dem über Parap. Stratiotata aus dem
Treitschke’schen Auszuge Mitgetheilten. (Ib.
1870.)
40
— (69 —
ANONYME. — Ueber « Verzeichniss der Schmetterlinge der Umge-
gend von Halle a S., von A. Stange ». (Ib. ib.)
Ueber « Microlepidopterorum species novæ, auct.
prof. D' M.-$. Nowicki ». (Ib. ib.)
Ueber « Lepidopteren Ootsibiriens, besonders des
Amurlandes, bearbeitet von O. Bremer ». (Ib.
1871.)
Ueber « Die Kleinschmetterlinge der Umgegend
Münchens und eines Theiles der baierischen
Alpen, von Aug. Hartmann ». (Ib. ib.)
Ueber « Entomologie für Gärtner und Garten-
freunde, etc., nebst Angabe der anzuwendenden
Schutzmittel, von D' E.-L. Taschenberg ».
(lb: 1b:)
(Q).— Noctes Ambrosianæ. (Ent. Weekl. Intell. III.)
Notes on Noctuæ. (From Guénée's « Histoire natu-
relle des Noctuélites ».) (Ib. ib.)
(J. F. M.). — À Mithridates amongst the Moths.
(Ib. ib.)
An American Incurvaria. (Ib. ib.)
An American Plutella. (Ib. ib.)
Solenobiæ and parthenogenesis. (Ib. ib.)
(Talpa). — Larva of Camptogramma Gemmaria.
(Ib. IV.)
(Talpa). — Camptogramma Gemmaria bred. (Ib. ib.)
(W. V.).— A Story of a Death’s Head Moth. (Ib. V.)
(E. H.). — The Year of Wonders, 1858. (Ib. ib.)
(Talpa). — List of Captures in the Neighbourhood of
Exeter (or rather in the lower part of the Valley
of the Exe) during 1857 and 1858. (Ib. ib.)
The Winter Moth. (Ib. ib.)
The Humming-Bird Sphinx. (Ib. ib.)
On « The British Tortrices, By S.-J. Wilkinson ».
(Ib. VI.)
(D. T. B.). — Lozopera Francillana. (Ib. ib.)
(Pict and Scot.). — A Raid in the North -West.
(Ib. ib..)
Deilephila Galii. (Ib. VII.)
Anthocelis rufina. (Ib. ib.)
Captures near Llandaff, South Wales. (Ib. ib.)
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D AS
357 ;1
CARS AE tre te PU
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
26 DÉCEMBRE 1877.
+
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie.
Membres effectifs.
MM.
Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France, rue
Grignan, 7, à Marseille. — Coléoptères d'Europe.
Allport (Morton), membre des Sociétés zoologique et linnéenne de Londres, à
Hobart-Town (Tasmanie). — Entomologie générale.
BARRÈRE (Félix), place Marcadieu, 24, à Tarbes (Hautes-Pyrénées). — Coléo-
ptères.
BELLIER de la CHAVIGNERIE, membre de la Société archéologique d'Eure-et-Loir,
des Sociétés entomologiques de Berlin, de Stettin, de France, d'Italie, etc.,
rue St-Louis, 35, à Évreux (Eure). — Lépidoptères et Coléoptères d'Europe.
BERGER (Emile), étudiant, à Arlon. — Coléoptères.
BERTOLINI (Stefano de) docteur, membre de la Société entomologique ita-
lienne, etc., à Trente (Tyrol). — Coléoptères.
BLACKBURN (Révér. Th.), chapelain de l’évêque à Honolulu (Iles Hawaï). — Coléo-
ptères.
Bolivar y Urrutia (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Calle de
Carbon, 2, à Madrid. — Coléoptères et Orthoptères d'Europe.
Bommer (J.-E.), professeur à l'Université de Bruxelles, conservateur au Jardin
botanique de l'État, membre de diverses Sociétés savantes, rue de la Chancel-
lerie, 148, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
BoxAERT (Baron Raoul), rue Marie-Thérèse, 85, à Bruxelles. — Coléoptères.
BonvouLoir (Vte Henri de), membre des Sociétés entomologiques de France, Lon-
dres, Berlin, Stettin, Vienne, Lyon et Suisse, rue de l'Université, 45, à Paris.
— Coléoptères.
BouiLLon (Auguste), maître de gymnastique à l'Athénée Royal, rue Bréderode, 13,
à Bruxelles. — Coléoptères.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. vi
LE Eee
Bourpon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à Liége.
— Coléoptères.
BourGEo!s (Jules), rue Saint-Maur, 2, à Rouen. — Coléoptères d'Europe, Malaco-,
dermes exotiques.
CaANDÈzE (E.), docteur en médecine, membre de la Société entomologique de
France, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., à Glain lez-Liége.
— Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes et Longi-
cornes).
CAPRONNIER (J.-B.), artiste-peintre, membre de la Société entomologique de
France, rue Rogier, 254, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépido-
ptères de Belgique et exotiques.
CHapuis (F.), docteur en médecine, membre de l’Académie royale de Belgi-
que, etc., rue du Palais, 24, à Verviers. — Coléoptères.
CHARLIER (Eugène), docteur en médecine, membre de plusieurs Sociétés savantes,
faubourg Saint-Gilles, 49, à Liége. — Entomologie générale, Lépidoptères,
Coléoptères.
CHAUDOIR (Baron Maximilien de), gentilhomme de la chambre de S. M. l’Empe-
reur de toutes les Russies, membre de plusieurs Sociétés savantes nationales
et étrangères, en Volhynie (Russie), ou chez M. Sallé, rue Guy de la Brosse,
43, à Paris. — Coléoptères (Carabiques).
CHEVROLAT (Auguste), membre de la Société entomologique de France, rue Fon-
taine-Saint-Georges, 25, à Paris. — Coléoptères.
CLAVAREAU (Camille), notaire, à Waret-la-Chaussée, province de Namur. — Lépi-
doptères de Belgique.
CLEMM (Frédéric), libraire, rue de l'Université, 24, à Gand. — Entomologie géné-
rale.
‘CoLBEAU (Jules), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
de la Société malacologique de Belgique et de plusieurs autres Sociétés
savantes, chaussée de Wavre, 178, à Ixelles lez-Bruxelles. — Coléoptères
en général, Orthoptères, Hémiptères, Névroptères et Lépidoptères de Belgique.
CosTa (Achille), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de diverses
Sociétés savantes, à Naples. — Entomologie générale.
CRAVEN (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et anglaises,
Brookfield House, à Folkestone, comté de Kent (Angleterre). — Entomologie
générale, Crustacés.
CRÉPIN (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire général de
la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique,
rue de l’Esplanade, 8, à Bruxelles. — Entomologie générale.
Crick (Ch.), docteur en médecine, rue de Cureghem, 39, à Bruxelles. — Entomo-
logie générale.
DE LAFONTAINE (Alfred), rue Joseph II, 37, à Bruxelles. — Aptères.
"DE LAFONTAINE (Jules), conservateur des collections de l’Université, à Gand. —
Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères.
DELAMAIN (Henri), membre de la Société entomologique de France, à Jarnac (dé-
partement de la Charente). — Lépidoptères d'Europe.
DEmonr (Jules), rue Neuve, 25, à Namur. — Entomologie générale, Lépidoptères
et Coléoptères.
ASC MES
"DEMOULIN (Gaspard), membre de la commission administrative du Musée de Mons,
membre de la Société entomologique de France, rue de Nimy, 46, à Mons.
— Hyménoptères et Diptères.
DEPUISET, naturaliste, membre de la Société entomologique de France, rue des
Saints-Pères, 17, à Paris. — Entomologie générale, Lépidoptères.
DESBROCHERS DES LOGEs (J.), membre de la Société entomologique de France, à
Vitry aux Loges (Loiret). — Coléoptères européens, Curculionides européens
et exotiques.
DESPRET (Félix-Léon), rue du Bouchain, à Ath. — Entomologie générale.
DEYROLLE (Emile), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
rue de la Monnaie, 23, à Paris. — Entomologie générale,
DEYROLLE (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
faubourg Saint-Honoré, 191, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères exotiques.
DIeTz (François), rue de la Province, 77, à Anvers. — Coléoptères.
DonCKIER DE DONCEEL (Ch.), rentier, rue Mandeville, 134, à Liége. — Lépido-
ptères.
DONCKIER DE DONCEEL (Henri), aide-préparateur au Musée royal d'Histoire natu-
relle, membre de la Société royale de Botanique et de la Société belge de
Microscopie, chaussée d’Alsemberg, 63, à Forest lez-Bruxelles. — Entomo-
logie générale.
Dugois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal
d'Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
Durour (Arthur), joaillier, rue Royale, 72, à Bruxelles. — Lépidoptères.
DucÈs (Eugène), docteur en médecine, à Silao (Guanajuato, Mexique). — Coléo-
ptères. ,
Dupont (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de l’Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d'His-
toire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale.
Du PRÉ (Gaston), docteur en médecine, chaussée Saint-Pierre, 99, à Etterbeek. —
Coléoptères.
Euic (Gustave d’), secrétaire-adjoint au Ministère royal Hongrois du commerce,
chevalier de plusieurs ordres et membre de plusieurs Sociétés savantes, à
Pest (Hongrie). — Coléoptères. |
Events (Écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l'École moyenne,
Huigensstraat, 41, à La Haye. — Coléoptères. |
*FOLOGNE (Égide), architecte, membre de la Société malaculogique de Belgique,
rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe. |
*Fonpu (Nicolas), contrôleur des contributions directes et accises, hôtel de la
Toison d’or, à Leuze (Hainaut). — Lépidoptères. |
FONTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique, à Papi-
gnies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères.
FRÉDÉRIC (Victor), rue Royale, 27a, à Bruxelles. — Lépidoptères. se
GiLNicki (Henri), naturaliste, rue de la Monnaie, 23, à Paris. — Coléoptères.
GiraRD (Maurice), docteur en sciences naturelles, professeur de sciences physiques
et vaturelles au Collége Rollin, membre de la Société entomologique de
France, du Conseil de la Société zoologique d'Acclimatation, elc., rue Thé-
nard, 9, à Paris. — Entomologie générale, anatomie, physiologie, insectes
nuisibles et utiles, sériciculture.
TAN LES
Grron (Alfred), vice-président du tribunal de première instance de Bruxelles, rue
Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères.
GoErT (Émile), docteur, à Mont-de-Marsan, département des Landes (France). —
Coléoptères.
GonzaLo y Goya (Angel), professeur d'histoire naturelle, Correria, 27, Vitoria
(Espagne). — Entomologie générale.
GourrTier (H.), notaire, à Braine-l’Alleud (Brabant). — Lépidoptères.
Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugi-
rard, 55, à Paris. — Coléoptères de France.
HennuY (Léon), à Dinant. — Coléoptères.
HEUSCH DE LA ZANGRYE (Baron Oscar de), à Strabeek (Houthem-Saint-Gerlache),
par Fauquemont (Limbourg néerlandais). — Coléoptères.
HEYLAERTS (P.-J.-M. fils), docteur en médecine, membre de la Société entomolo-
gique Néerlandaise, Sint-Jan’Stract, A-503, à Bréda (Brabant néerlandais). —
Lépidoptères, Coléoptères.
HorvaTu (Geyza de), docteur en médecine, membre de diverses Sociétés savantes,
à Forro (Abauj) Hongrie. — Coléoptères ct Hémiptères.
‘Jacogs (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. —
Entomologie générale, Coléoptères, Hyménoptères.
JEKEL (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France;
cabinet entomologique, rue Letort, 2, (18° arrond.) à Paris. — Coléoptères
européens et exotiques (Cureulionides).
KATTER (F.), professeur au lycée, membre correspondant de la Soc. des Sciences
naturelles de Wetteravie, membre des Sociétés entomol. de Berlin, Stettin,
Silésie et Suisse, à Putbus (Ile de Rugen, Prusse). — Coléoptères, Lépido-
ptères.
KERCHOVE DE DENTERGHEM (Oswald de), membre de la Société royale de Botanique
de Belgique, quai au Blé, 13, à Gand. — Entomologie générale.
Kocx (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nach Wohrd, 3, à Nuremberg
(Bavière). — Arachnides.
KokouyEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
LACERDA (Antonio de), consul de Belgique à Bahia, Brésil. — Coléoptères.
LALLEMAND (Amédée), candidat notaire, rue Berckmans, 12, à Saint-Gilles lez-
Bruxelles. — Lépidoptères.
LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue
Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les Papilionides).
LAMBRICHS (Edmond), artiste peintre, rue Kessels, 66, à Schaerbeek. — Entomo-
logie générale, Lépidoptères.
LANGE (Charles-Jules), chevalier de l’ordre de François-Joseph, secrétaire de
chancellerie de la Légation Imp. et Roy. d’Autriche-Hongrie, à Athènes. —
Coléoptères.
LANSBERGE (G. van), gouverneur général des Indes Néerlandaises, membre de
diverses Sociétés savantes, à Batavia. — Coléoptères, spécialement Lamelli-
cornes.
LAPORTE (Ernest), ancien officier de marine, rue Laroche, 83, à Bordeaux. —
Coléoptères.
LARRINUA Y AZCONA (Angel de), licencié en droit, à Vergara (Guipuzcoa, Espagne).
— Coléoptères.
— 17 —
LE BRüN (Marcel), membre de la Société entomologique de France, rue Grand
Cloitre St-Pierre, 28, à Troyes (Dép. de l'Aube). — Coléoptères.
LECATTE (Louis), rue Névraumont, 57, à Saint-Josse-ten-Noode. — Lépidoptères.
LE CouTE (Théophile), membre de la Société malacologique de Belgique et de
plusieurs autres Sociétés savantes, à Ghislenghien (Hainaut). — Entomologie
générale, Lépidoptères. -
LEE (Leslie-Alexander), professeur au Bowdoin College, à Brunswick (Maine,
États-Unis). — Entomologie générale.
LEFÈVRE (Edouard), membre de la Société entomologique de France, rue du
Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides.
LETHIERRY (Lucien), membre de la Société entomologique de France, rue Blan-
che, 16, à Saint-Maurice lez-Lille. — Coléoptères et Hémiptères.
LIAGRE (Charles), médecin de bataillon au régiment des carabiniers, rue d’Eg-
mont, 46, à Malines. — Entomologie générale, Lépidoptères.
LiCHTENSTEIN (Jules), membre de la Société entomologique de France, cour des
Casernes, 29, à Montpellier (Hérault). — Entomologie générale et appliquée,
Hyménoptères.
LiLLEY (Ch.-E.), Court House, à Cesu comté de Kent (Angleterre). — Co-
léoptères.
LINTNER (J. A.), conservateur au Museum d'histoire naturelle de l’État de New-
York, à Albany (États-Unis). — Lépidoptères.
Looz-CoRsSWAREM (Prince Guillaume de), au château d’Ahin, près Huy. — Lépi-
doptères.
MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomolo-
gique de France, rue Cochin, 5, à Paris. — Lépidoptères.
Mac LacHLaN (Robert), F. L. S., Limes Grove, North-Lewisham, S. E. London.
— Névroptères.
MAURISSEN (A.-H.), membre de la Société entomologique néerlandaise, rue de
Tongres, à Maestricht. — Lépidoptères et Coléoptères d'Europe.
MAVROCORDATO (Alexandre), rue de l’Académie, à Athènes. — Coléoptères.
MAZARREDO (Carlos de), ingénieur-forestier, Calle del Arenal, 18, à Madrid. —
Entomologie générale.
MÉLisEe (Louis), employé au Gouvernement provincial, rue de Président, 24, à
Ixelles. — Coléoptères.
MICHELET (Gustave), ingénieur, président de la Société belge de Microscopie, rue
Pascale, 6, à Bruxelles. — Entomologie générale.
MiEpEL (Joseph), membre de la Société entomologique de France, rue des Pré-
bendiers, à Liége. — Coléoptères.
Mior (Henri), substitut du Procureur de la République, à Semur (Côte-d'Or). —
Entomologie appliquée, insectes utiles et nuisibles.
Mniszecx (Comte de), membre de la Société entomologique de France, rue
Balzac, 22, à Paris. — Coléoptères.
MoquiNx-TANDON (Gaston), docteur en sciences, avenue d’Antin, 19, à Paris. —
Formicides.
Mori (Alfred), rue Belliard, 83, à Bruxelles. — Lépidoptères.
Morren (Edouard), professeur de botanique à l’Université de Liége, membre de
l'Académie royale de Belgique et de plusieurs Sociétés savantes, quai de la
Boverie, 4, à Liége. — Entomologie générale.
10
‘Mons (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de France,
rue Solferino, 4, à Paris. — Coléoptères et Lépidoptères.
MourLon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l'Université de
Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre corres-
pondant de l’Académie royale de Belgique, rue de Trèves, 24, à Ixelles. —
Entomologie générale.
Niuis, docteur en médecine, médecin-adjoint à l'Hôpital militaire, à Louvain. —
Entomologie générale.
OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (département d'Ile-
et-Vilaine, France). — Lépidoptères.
ODiER (James), banquier, rue de la Cité, 24, à Genève. — Coléoptères.
OLIvEIRA (Manuel Francisco d’), docteur en médecine, rua do Rosario, 23, à Rio
de Janeiro. — Entomologie générale.
OLivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue Billonnat,
à Moulins (Allier). — Coléoptères.
PAULINO DE OLIVEIRA (Manoël), membre de la Société entomologique de France,
etc., professeur à l'Université de Coïmbre (Portugal). — Coléoptères et Lé-
pidoptères.
PESCATORE (Gustave), docteur en droit, référendaire de justice et privat-docent à
l'Université de Marburg (Allemagne). — Lépidoptères.
‘PETEAU (Antoine), rue Royale, 173, à Saint-Josse-ten-Noode. — Lépidoptères.
PIERRET (Émile), rue du Progrès, 130, à Schaerbeck. — Hémiptères.
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologfques, pro-
fesseur de zoologie à l’Université de Gand, membre de l'Académie royale de
Belgique, rue du Casino, 15, à Gand. — Entomologie générale, anatomie et
physiologie ; Crustacés ; Myriapodes.
PREUDHOMME DE BORRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, conser-
vateur-secrétaire du Musée royal d'histoire naturelle, boulevard du Régent, 21,
à Bruxelles. — Entomologie générale; géographie entomologique; Coléo-
ptères, spécialement les Hétéromères et les Hydrocanthares.
PuLS (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Berlin, etc.,
pharmacien, place de la Calandre, 6, à Gand. — Diptères, Hyménoptères.
PURYES (J.-C.), membre de plusieurs Sociétés savantes, Panmure Place, 16, à
Édimbourg. — Entomologie générale.
PuTzEYs (J.), secrétaire général au Ministère de la Justice, membre de plusieurs
Sociétés savantes, chaussée Saint-Pierre, 70, à Etterbeek.—Coléoptères (Cara-
biques).
QUAEDVLIEG (Louis) fils, propriétaire à Visé (Liége). — Lépidoptères européens et
exotiques.
RAGUSA (Enrico), membre de la Société entomologique Italienne, etc., Albergo
Trinacria, à Palerme. — Coléoptères.
REIBER (Ferdinand), faubourg de Saverne, 8, à Strasbourg. — Hémiptères.
RiLEY (C.-V.), entomologiste de l'État de Missouri, Room 42, Mutual Insurance
Building, NW. Corner 6th and Locust Streets, à St-Louis (États-Unis). —En-
tomologie générale et appliquée.
“RogLors (W.), artisie-peintre, chaussée de Haecht, 218, à Schaerbeek. — Coléo-
ptères (Cureulionides).
A VD
Royer (Ch.), membre de la Société entomologique de France, à Langres (Haute-
Marne). — Coléoptères et Lépidoptères d'Europe.
SAUNDERS (Sir Sidney Smith), membre de la Société entomologique de Lon-
dres, etc., Gatestone, Central Hill, Upper Norwood (Angleterre). — Ento-
mologie générale.
“SAUVEUR (Jules), directeur général de l'instruction publique au Ministère de
l'Intérieur, rue de la Loi, 212, à Bruxelles. — Faune entomologique de
Belgique.
SCHUSTER (Ad.), Herrngasse, à Cobourg (Saxe-Cobourg). — Lépidoptères.
SÉDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue
de l’'Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères.
*SÉLYS-LONGCHAMPS (Baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie-royale
de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, boulevard
de la Sauvenière, 34, à Liége. — Névroptères (principalement Odonates)
indigènes et Lépidoptères d'Europe.
SEOANE (Victor-Lopez), membre des Sociétés enfomologiques de France, Berlin,
et Stettin, zool.-botan. de Vienne, géologique de France, etc., ancien pro-
fesseur d'histoire naturelle, avocat, médecin et naturaliste, au Ferrol (Espa-
gne). — Coléoptères.
SHARP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Thornhill (Dumfrieshire,
Écosse). — Coléoptères.
SIMON (Eugène), docteur en médecine, membre de la Société entomologique de
France, avenue des Gobelins, 7, à Paris. — Entom. générale, Arachnides.
SIMSON (Auguste), à Brighton (Tasmanie). — Coléoptères.
STAUDINGER (Dr Otto), Diana-Bad, à Dresde (Saxe). — Lépidoptères d'Europe.
STEINHEIL (Edouard), président de la Société entomologique de Munich,
Landwehrstrasse, 31-41, à Munich. — Coléoptères.
TEIRLINCK (J.), professeur à l’École normale, rue Dupont, 31, à Schaerbeek. —
Entomologie générale.
TaiBAuLT (chevalier Edouard de), place Dailly, 143, à Schaerbeek. — Lépidoptères
d'Europe.
TaiRoT (Édouard), chef de bureau à l'administration communale de Schaerbeek,
rue de la Station, 151, à Jette-Saint-Pierre (Brabant).— Lépidoptères et Coléo-
ptères.
Tairoux (Eugène), membre de la Soc. royale Linnéenne, boulevard de la Senne,
71, à Bruxelles. — Insectes nuisibles ou utiles à la culture.
Tayes (Eugène), contrôleur des contributions directes et accises, rue Goffart, 24,
à Ixelles. — Lépidoptères.
TouRNiER (Henri), membre de la Société entomologique de France, Villa Tour-
nier, à Peney, près Genève. — Coléoptères.
TROOSTEMBERGH (Max de), place Saint-Jacques, 22, à Louvain. — Coléoptères.
VALLETTE (René), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue des
Carmes, 1, à Poitiers (Vienne). — Coléoptères et Lépidoptères.
Van BEMMEL (Charles), étudiant, rue Saint-Lazare, 25, à Saint-Josse-ten-Noode. —
Entomologie générale.
VAN BENEDEN (Édouard), docteur en sciences naturelles, membre de l’Acad. royale
de Belgique, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l'Université de
Ar AR
Liége. — Entomologie générale, biologie, embryogénie, Crustacés et Anné-
lides.
VANDENBROECK (E.), rue Terre-Neuve, 124, à Bruxelles. — Entomologie générale,
Arachnides, Myriapodes, Crustacés.
VANDER MEULEN (Edmond), artiste peintre, rue de la Buanderie, 13, à Bruxelles.
— Lépidoptères.
VAN SEGVELT (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique,
rue du Serment, 11, à Malines. — Entomologie générale; mœurs des insectes.
Van TRicHT (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles au Collége de la
Paix, à Namur. — Entomologie générale.
VERDIANI-BanDi (Luigi), membre des Sociétés entomologiques d'Italie et de France,
Via Ricasoli, 52, à Sienne (Italie). — Coléoptères.
WEINMANN (Rodolphe), industriel, chaussée de Mons, 294, à Cureghem lez-
Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe, Lycénides européens et exotiques.
WEyErs (Joseph-Léopold), membre des Sociétés entomologiques de France, de
Suisse, de Stettin, de la Société malacologique de Belgique, etc., boulevard
Central, 26, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides).
WiLLAIN (D.), instituteur, à Trivières, près Bracquegnies (Hainaut).— Entomologie
générale.
ZuBER-HorEr (Charles), négociant, membre de la Société entomologique de
France, à Dornach (Alsace). — Coléoptères.
Membres honoraires.
MM.
BorspuvaL, docteur en médecine, membre des Sociétés botanique de France, ento-
mologique de France, et centrale d’horticulture de Paris, ete., à Ticheville,
par Vimoutiers (Orne).
Doxrx (C.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, etc., à Stettin
(Prusse).
FAIRMAIRE (Léon), membre des Sociétés entomologiques de France, de Stettin et
de Berlin, d'histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et
botanique de Vienne et royale d'Édimboursg, licencié en droit, directeur de
l'Hôpital Saint-Louis, rue Bichat, 40, à Paris.
HAGEN (Herman-Auguste), docteur, à l'Université de Cambridge, État de Massa-
._ chusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord).
KRAATZ (G.), président de la Société entomologique de Berlin, docteur en philoso-
phie, etc., Linkstrasse, 28, W, à Berlin.
LE Conte (John-L.), docteur en médecine, Spruce street, 14625, à Philadelphie
(Pensylvanie, États-Unis).
MILLIÈRE (Pierre), membre de la Société entomologique de France, Villa des Pha-
lènes, à Cannes (Alpes-Maritimes).
MuLsanT (Étienne), président de la Société linnéenne de Lyon.
SNELLEN VAN VOLLENHOVEN (Samuel-Constant), docteur en droit et ès sciences,
membre de l’Académie royale des sciences, Laan van Meerdervoort, 48, à
La Haye.
CS
AS MAR
. STAINTON (H.-T.), membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mounts-
field Lewisham, SE. London.
STAL (Carl.), conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Stockholm
(Suède).
WEsTWoop (John-Obadiah), membre de diverses Sociétés savantes, professeur de
zoologie à l'Université, Walton Manor, à Oxford.
Membres correspondants.
MM.
BERTOLONI (Gius), professeur à l'Université, à Bologne.
CHARLIER (Alexandre), lieutenant de la marine marchande.
GoBanz, docteur, professeur à Klagenfurt (Carinthie).
HuyvEenaaR, docteur en médecine, rue Duquesnoy, 5, à Bruxelles.
KAwWALL, pasteur, à Poussen (Courlande, Russie).
Kocx (Gabriel), docteur, membre de plusieurs Académies et Sociétés savantes,
Bleichstrasse, 14, à Francfort sur le Mein.
KôPPEN, employé au ministère, membre de la Société entomologique de Russie,
à Saint-Pétersbourg.
LANCIA DE BROLO (duc Frédéric), secrétaire de l’Académie royale Palermitaine, à
Palerme.
Lucrani, Ile Maurice.
MARIOT (Jean-Romain-Pierre), docteur en médecine, à Cantagallo (Brésil).
MARSEUL (Abbé S.-A. de), membre de diverses Sociétés savantes, boulevard
Pereire, 271 (porte Maillot), Ternes, à Paris.
OSTEN-SACKEN (baron Charles), membre du corps diplomatique de Russie, etc., à
Washington (États-Unis).
PACKARD (Dr A.-S.), Salem, Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord).
PALLANDT (baron Henri de), Oranje straat, 4, à La Have.
PEREZ ARCAS (Laureano), professeur de zoologie à l’Université, membre de l’Aca-
démie royale des sciences, Calle de las Huertas, 14, à Madrid.
Purpson (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles, à Paris.
ROGENHOFER (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire naturelle de
Vienne, secrétaire de la Soc. Imp. et R. Zoolog. Botan., Josefstädterstrasse, 19,
à Vienne.
SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève.
ScuDDER (Samuel), à Boston, Massachusetts (États-Unis de l'Amérique du Nord).
SoLsky (Simon de), secrétaire de la Société entomologique de Russie, à Saint-
Pétersbourg.
VioLA (Miguel-Navarro), avocat, à Buenos-Ayres.
Membres associés,
MM.
BRANQUART (Jules), étudiant, rue du Grand-Hospice, 1a, à Bruxelles. — Coléo-
ptères.
CARION (François), étudiant, rue Névraumont, 55, à Saint-Josse-ten-Noode. —
Entomologie générale.
nee
GEIRNAERT (Bernard), à Sleydinge (Flandre orientale). — Entomologie générale,
Lépidoptères et Névroptères.
LEMONNIER (Alfred), étudiant, rue des Quatre Fils Aymond, à Mons. — Lépido-
ptères.
RüHL (Fritz), rue Rogier, 12, à Verviers. — Entomologie générale, Diptères.
STEVENS (René), artiste-peintre, rue Malibran, 127, à Ixelles. — Coléoptères et
Lépidoptères.
Membres décédés.
MM.
BELLYNCK (Rév. P. Auguste), professeur au collége de la Paix, à Namur. (Membre
effectif.)
DE FRANQUEN (Charles), à Huy. (Membre effectif.)
PELLET (P.), à Perpignan. (Membre effectif.)
“THYSEBAERT (baron Charles de), à Bruxelles. (Membre effectif et fondateur.)
MM.
MM.
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
POUR L'ANNÉE SOCIALE 1877.
Conseil d’administration.
ROELOFS, président.
WEINMANN, vice-président.
PREUDHOMME DE BORRE, secrétaire et bibliothécaire.
FOLOGNE, ({résorier.
Fonpu.
MÉLISE.
WEYERS.
Commission de vérification des comptes.
À. DE LAFONTAINE.
PUTZEYSs.
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UNE
TABLE DES MATIÈRES.
Espèces inédites de la tribu des Hispides, par M. le
D' FÉLICIEN CHAPuIS. (Première partie.) ù
Relevé des Hémiptères recueillis en Portugal eten Fspagne
par M. C. Van Volxem, en mai et juin 1871, par
M. L. Lethierry. ;
Espèces nouvelles :
Ozxycarenus roseus
Bycanistes costalis $
Plinthisus Putoni Horvath, var. ne Do
Phytocoris miridioides
Naucoris angustior
Borbocoris Volxemi . . -
Relevé des Hémiptères recueillis dans les environs de Tan-
ger (Maroc) par M. C. Van Volxem, en ue 1871,
par M. L. on
Esp. nouv. : Æysteropterum maroccanum . .
Espèces inédites de la tribu des Hispides, par M. le
D° FéLiciEN CHapuis. (Deuxième partie.)
Iconographie et description de six espèces de chenilles i iné-
dites des environs de Cannes (Alpes-Maritimes), avec
leurs papillons à peine connus, par M. P. MiLLIÈRE.
Synopsis des espèces du genre Paropsis, par M. le D'FEL.
CHapuis ;
Essai monographique du genre Macromèrus, de Schônherr,
par M. AuG. CHEVROLAT. .
List of Aquatic Coleoptera collected by M. Camille Van
Volxem in Portugal and Marocco, by DAviID SHARP.
Esp. nouv.
Hydroporus decipiens .
Octhebius Volxemii
Pages.
LE) D
Aquatic Coleoptera collected by M. Camille Van Volxem
in Brazil, by DAVID SHARP . Re 4
Esp. nouv. :
Gyrinus apicalis .
G. derasus
Aquatic Coleoptera collected by M. L C. Pur ves in r Anti:
goa, de the summer of 1872, à DAVID SHARP.
Esp. nouv. : Haliplus robuslus .
Comptes rendus des séances de la Société :
Séance du 6 janvier 1877. :
(Histérides recueillis par M. Camille Van Voliem dans ses
voyages. — M. de Marseul.)
— du3 février 1877 se
(Tableau synoptique des espèces de du genre Pus
Fabr. (Hyménoptères). — M. Tournier.)
(Examen des Acridiens reçus de M. Lichtenstein. — M. de Selys-
Longchamps.)
(Liste des Brachélytres rapportés de Portugal, Espagne et Maroc
par C. Van Volxem. — M. Fauvel.)
(Sur le Sympiexocera Laurasii Luc. — M. Weyers.)
— du 3 mars 1877. : :
(Saldides recueillis en Belgique par N. Camille Ya Non. —
M. de Horvath.)
(Nitidulides nouveaux pour la faune belge. — M. H. Donckier de
Donceel.)
— du7 avril 1877 . AE
(Sur les noms propres donnés aux espèces. — M. Abeille de
Perrin.)
(Note sur quelques Fœnus de l'Italie méridionale. — M. Ach.
Costa.)
— du'5 mar 187700.) Us :
(Espèces intéressantes de PHVits rondelle feu C. Van
Volxem. — M. Mac Lachlan.)
(Staphylinides du Brésil et de La Plata, recueillis par Cam. Van
Volxem. — M. Fauvel.)
— du 2 juin 1877
— du7 juillet 1877
(Névroptères recueillis le 24 juin un une excursion à Calmpt-
hout. — MM. de Selys-Longchamps et Mac Lachlan.)
(Lépidoptères recueillis dans la même excursion. — M. de Selys-
Longchamps.)
(Coléoptères, Hyménoptères, Diptères et Hémiptères recueillis
dans la même excursion. — M. Jacobs.)
(Sur l’Otiorhynchus sulcatus Fabr. reçu de Tasmanie. —M. Roe-
lofs.)
(Sur les métamorphoses de la Sagra Boisduvali Dup. —
M. H. Donckier de Donceel.)
IV
XV
XVII
XXII
. XX VIII
XXX
CE
— du 4 août 1877 .
(Note sur l’insecte fossile décrit par CE P. de Borre sous le nom
de Breyeria borinensis. — M. Mac Lachlan.)
(Nouvelle excursion aux Hautes-Fagnes par MM. de Selys-Long-
champs et Mac Lachlan, les 3, 4 et 5 juillet 1877. — M, de
Selys-Longchamps.)
(Description de quelques Clivinides de l’Inde. — M. Putzeys.)
(Lettre sur l’époque d'apparition de la Doryphora 10- lineata
dans la province de Québec. — M. a
— du 1* septembre 1877.
(Réponse à un article de M. le Dr Berg concernant un Pieri 15 Fa
Volxemii et la Colias Pyrrhotea var. Heliceoides. —M. Capron-
nier.)
(Sur une éducation de larves de Leptinotarsa decemlineata. —
M. Preudhomme de Borre.)
— du 13 octobre 1877. E
(Description d'un Psocide nouveau de hr Bas — M. de
Lachlan.)
(Note sur la Perla S'elysii Pictet. — M. Mac Lachlan.
(Note sur l’Æimantopterus fuscinervis Wesmael. — M. Mac
Lachlan.)
(Sur une publication faite par le Ministère de l'Intérieur d'un
travail de M. Riley sur le Doryphora decemlineata. — M. Can-
dèze. )
— du 3 novembre 1877 :
(Encore l’A cridium peregrinum L.—M. 4 Sa oncle )
(Espèces nouvelles de Phasmides. — M. Stäl.)
— du l* décembre 1877 . ;
(Lettre sur les mœurs de divers HORS ape etudes
— M. Lichtenstein.)
(Curculionides récoltés en Portugal, en Espagne et au Maroc
par feu C. Van Volxem. — M. Tournier.)
. XXX VI
XLIX
LIT
LX
LXIX
Assemblée générale du 26 décembre 1877. . . . . .LXXVII
Catalogue de la Bibliothèque de la Société Entomologique
de Belgique (suite).
— Division I. Entomologie générale, etc. Fascicule IT.
tt El Onlévatéres. "4. 42h RIT.
— — JIIl. Lépidoptères . . . . . ue NM
Liste des membres de la Société .
Organisation administrative en 1877. SE
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Annales de la Socëte entomologique de Baguque’. TomeXX. PLI
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Debrey sc
LP Millère et Poujade p°?
1 à 3. Eupithecia Mnemosynata, 1. 9 à 11. Graphohtha Opulentana, #2.
L. Fumea Nudella &4.(Var ? Vestalis, #4) 12 et15. id. Oxycedrana, #2.
Pacte 14. Subflavella, #47. 1 à 16. Boarmia Subflavaria, #1//
| 8. Epichnopteryx Mantonella, #//. 17 à 19. Mamestra Immunda, Evers,| Var. Halimi, #2.) |
Imp.Ch.lhardon ainé Far
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CATALOGUE
DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTE.
Ce catalogue, dont les fascicules sont publiés successivement
dans les Annales, et peuvent être acquis séparément, est divisé
systématiquement comme suit; il comprend, indépendamment des
titres des ouvrages publiés isolément, ceux de tous les mémoires
et notices insérés dans les recueils que possède la bibliothèque :
I. Entomologie générale; Entomologie appliquée; Ouvrages
traitant d’'Insectes de plusieurs ordres ou d’Articulés de plusieurs
classes.
II. Coléoptères.
III. Lépidoptères.
IV. Névroptères et Orthoptères.
V. Hyménoptères.
VI. Diptères.
VII. Hémiptères.
VIII. Aptères, Thysanoures, Aphaniptères, Arachnides et
Myriapodes.
IX. Crustacés et Cirrhipèdes.
X. Vertébrés.
XI. Mollusques et Animaux inférieurs.
XII. Histoire naturelle générale ; Zoologie générale; Botanique;
Géologie; Minéralogie.
XIII. Ouvrages divers.
XIV. Revues périodiques; Publications des Sociétés savantes.
En vente au prix de cinquante centimes le fascicule : Div. I, fasc. 1 et 2; Div. II,
fase. 4,2, 3, 4et 5; Div. IL, fasc. 1, 2, 3, et 4; Div. IV, fasc. 1; Div. V, fasc. 1;
Div. VI, fase. 1: Div. X, fase. 1; Div. XII, fasc. 1, 2 et 3.
Dove AE
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
PUTZEYS. — Prémices entomologiques (Monographie du
genre PASIMACHUS ; 62 esp. nouv. Cicin-
del. et Carab.) (1 pl.), in-8°. Fr.
— Post-scriptum ad CLIVINIDARUM monogra-
phiam (2 pl.), in-8°.
(Extraits des Mémoires de la Société royale des
sciences de Liège.)
— TRECHORUM europæorum conspectus, in-8°.
(Extrait de Stettiner entomologische Zeitung.)
_ Révision générale des CLIVINIDES in-8°.
— Supplément à la révision générale des
CLIVINIDES (1 pl.), in-&.
(Extraits des Annales de la Société entomologique
de Belgique).
LEDERER. — Contributions à la faune des Lépidoptères deiiox
la Transcaucasie (2 pl. color.), in-8.
(Extrait des Annales de la Société entomologique de
Belgique.)
DE SELYS-LONGCHAMPS. — Sur la Faune de Belgique,
[A in-8o. à
(Œxtr. des Bull. de l’ Acad. royale de Belgique.)
PREUDHOMME DE BORRE. — Note sur le Byrsax (Bples
tophagus) gibbifer Wesm., in-8°, ï
Œxtr. des Bull. de l’Acad. royale de B derie
DE CHAUDOIR. — Essai monographique sur le groupe des
Pogonides, in-8°
_ Essai monographique sur les Orthogoniens,
in-8°.
—. Essai sur les Drimostomides et les io
rides, etc.
— Monographie des Callididés,
Comptes-rendus des séances de la Société entomologique de
Belgique. Années 1868-69, 1869-70,
j- 1870-71. Chacune. 5 0!
Idem... Années 1871-72 et 1873.
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