MONDE M NL PT PEN en
sr
de
HTIGUE
nue ne
# RON TEE
RUN ER
NET ti
LH HAN PME
AE ELU
AH AOL
RE CA NP DOMINER MAMMA
k Mt EE ERRREEU EUES qe th Ki
4
>
4 Hotsst
+
ù De JRitnn
OUI
tee
Sr
+
HA}
2 r A x Es = 7
RTE: s
{
(3
HN SURS
ii
$
ù
ts
SL NET
cn HR dit
a
nv
NUE
NEC
He
NA
> = SS £
5.
DRE TEEES,
2
SE
A ae
ODA NRANAUN EE
} RHONE
nn
ee AAA
? LH Nr \
COOPER EE €
nn
a
RE
ie
so
! : FUTUR
A
su EME
M ea) } A UTOMANITRE
g4 } RH AENAN Hraral
} MSA HA
My NH AL
MA
CUE /}
(Na Le
Ÿ Hu ?
; 4
KA
At
Haiaiit HAT DO met
DO) ab CRE in,
MUMUENT
Det 1
CA
We p'8t
HOEEX
Et
1} in
Lu
(ee
( 44
He it
un
! l
ft tt
EH A
jt RUE
û x US “ ee
RL
Pa ARRET. RRA PARA ART ATRS > AL A PR “Aa D
AA; LP ha A à; Y LE |
Wa à Vel Ù À Guam : Fo SAT RAAZ AN au: FR «4
: , « Ls*2 el ” DT À 27», ER FA pe La 8 A
| [RAR 4 "A HAT LL PANNE
‘é HARAS CONNA Tri,
sen
Agpee BP 2 a
ne
è QT et big" PRISE RACE RONA \
ut " salt Lane. Aa
denonentt 71 CT.) | : das)
» à
VIE ANT
sen
Ph pé dus À ALP AA
Pare ARE e
+” FY Le) FA an F- % \
$ jEURS AIR SANTA AA, APPRÉCIE \ À 1»
rÉ a%E A " Reoc PCT PR Mu, ne. nn | D
A > a A ln. ie AS Lane
: Ansu”
NATH san DUC PE
| ba)
f | Ln LE
DLLD TO de TT NULRR ER:
D € re mc, à : | ] ê
QUE 5 PR 42 APPELLE ef É à |
+ ÿr À : SAR
Le ; sms A4! à | | bed =
/ on ar e° ;
fa ali A TAaA"e
ALLCO an
ë ASE AGa AACE ha À
er a ARS me 79)
ME pe A jAAAA AN? A 4 À A
GUEEl - - 54
mel =
En
ROPRAADARRS TASSE DEP ER La Aa ap a a
FF VALLE es A : AAnaAN AURA
AU QU PP A
« Ê ; AA NIET
XL bis EE ERET Sn=SE 4 aan NS $ :
k L'ALEVAC 2e aa" Aa :
le Shane © AAA SN AAGUEt LUE
LPO | à n4 RAT LÉ | PP Le 1] || Meme LT
NON ses POUPEE RENE / at
4” * AB: % a. |
Van DAS LUE APAEREE 11H41) ch Les F 0 « Ag.
sa Sc Ee | Eee
Let Var" Ut eh, ? cn? A Ponte Je ve À
),.sAAÀ des .12 op A
ne) ÉLUS Ar M" a L
æ, PL M | Sn. d le uasaus AE he 4048
QUE | »
=: AT | © , L
, Ph2e rer, PTS é pt 71? CE | LEA
Ni RME Al Re TE | A TQUAUERE
af | || TI a | SLA) * | LEAT
: EE ‘ PT Ua (| La
CPP PPS pr FT Li. losens
? AVE ie LA LA , à 4 te, pay QU à ° à he LS Se af à ‘
Ÿ APS re %a p" b Là PAL L si 4 VTT PELLE
ati ACT \BR Y Lens Y 2 À x ° LIT en
LAON Te Ale pin Das CRTAMINPCOE
AEFLE LR ÿ' als DH Li vla #4
St (Li if NARAIDAAg, nl CHIFFRE.
1022224) Pts bee PL. ' ere
a = f a Ke en ne Te à FD
2 DT 1. +
a. fl (M [ nil DUMP PU Een, LE ll,
Tri ui ARENA IUT Û S L
ï L e"A Use 8 ail Ana, Fe
Por CPP FA 1.6 0À:
il veu 1e nl || 11
+: DE 47 «, £ LES
à ere? + Thvus.
! || PELLE ou ONE L j 2
LIEN 4 au dl Re 1 à [ | FE] La Lie L
Le LI PF #7:
" ‘ à » ES Encres tLi HAT (4 p : LA e 2
sd Ar A | A} rl
done ss) ne" BASer ET AARE D + “7 x: au 4 à VA | | {
ee
ET su AA A 2, - stâbatsnsee tt")
CR
TL ee net TT era ti fiuaue
eu {HA € À FTriit | h il. MU re 1 PT AT
TL | ‘My LL sé : nel [È ANTRRRR) “
lets c NL
4 Jamal Î fppaante D - LUE A FE É
ré “+ » 17 - CR en. ë MELLE 0 ® mere
Lil SLT PET Pet
A 4 mr a LE \ PSS à à n 1 2 En A
‘has ls ". ua 1] Na aaña EUR (2 ptet | 1” rh UT
ait AL f "M4 Le Re ". LL TN ,r:
LPPEU Le lé , L De g É, É un L Ÿ | { 1 ñ è < dl MAR
a IE CUT ERA R A NULLE \aù + (113 sa
QU en RS NASA AA TA En
ÿ RE Î ee" 2 L ss ‘PA LÉ e . ...”
rs. | -? . d:" AA ERET A | TI dy" uv : M ‘sn
4 épais: d en LL L RTE te ET | RE Ai | pa
F' LU pes: he he | eee SEE env
Aou” pas LCA OT fai one 1h
1448 en 2 FRS ve RUN a a |
22 TON è \-@i Ÿ
PTELLLLET CEE LEE |
hui + MoPee « | PULL US pee 4 4 FT |
2 a LÀ nef ; L LUS
DT non DEPÉEELIRE Mas jIARAR
\: PULCUUEE | RES PERELRRE A: ML sul A
\L , AA “| VE Ve e,$ ons * Ù 2414 PP
à 100: * AN L v à Au” 4x
matt : a 4 WA Aa tire A y June
pt VIT LA Y: AT à ê », fe és n° Nr REA RAREUR: a aa
. LOU UT PRE EN 4 Lt4 MACRO, 4a (ah v "| TES g
RL FPE
4, 4
dir
NC x fe :
\ (: Vi
NE NABLE A “a? RE er EE PEL >
RAR ES 6 :
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
LÉ | 20, RUE DU MUSÉE, 20 ?.
| 1895 j
dé ERREUR AT PEU NET The Per SSL
2 ia PR re pm
Note sur les Notiophilus. : … .
des ouvrages Suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus;;éle.) 5": Rte CORRE
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . :. . ?
Supplément à la Révision générale des Clive
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis.
à Antigua par M. Purves "US
Note sur le genre Perileptus Schaum
Amara indivisa: "5 Lee Ur eee
Carabiques nouveaux roue dans les Asiurics
par M. Ehlers . : ER FE .
Trechorum oculatorum No eos 29 Harûe
Descriptions de deux espèces nouvelles du sure
Carabus . sde
Monographie des Éalaihidés.
Essai sur les Antarctia
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS 7e 0 RSR OMS
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l’Inde . .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinides. . RNA ES AU
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carabidum genus noyvum. . . .
. . . .
kes’Broscides . :: + .
Fr.
©
y
9
en
D À #
La Sociélé peut encore disposer de nr exemplaires
25.
50
j SE f |
nn ANNALES
| SOCIÊTÉ ENTONOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
XI
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
. le 1® samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
_ Musée, 20, à Bruxelles.
- Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MÉMoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception /ranco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 20@ francs, est nommé
- Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
_ toutes-les publications de la Société.
_ Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
| La BïrBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société ue du
___… Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
“envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administralion de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
ie 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
31 Janvier 1895
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus ele} rs es Sr ESS
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspeetus 4, . . .
Révision générale des Clivinides . . . :
Supplément à la Révision générale des Clivinidles.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua par M:Purves, 242700
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AMALA ENANASA ET 0000 JE Gr RD SE RS ES
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par MS ERIers sn ES ES SRE RER
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carahus fees ie RUE RENE RER SE
Monographie des Calathides. . . . . . .
Essai sur’les-Antaretit Sem OR es RER
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
connûs 02502100 SION OR A nTEEURE
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinidess "25142204 USSR RS ASUS
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Motesur.les Notiophilus : nee ee EUR
HesBroscides HAN". LS
nn
ÿ
5% v =» % RO
ND =
25
50
ANNALES
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
VHLDEUBELGITOUEMS titi
DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI.
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont
propres à leurs auteurs. La WSociélé n’en assume aucunement
la responsabilité.
Gand, imprim. C. Annoot-Braeckman, Ad. Hoste, suce.
ANNALES
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
—<—
TOME TRENTE-NEUVIÈME
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIETE
20, RUE DU MUSÉE, 20
1895
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
POUR L'ANNÉE 1895.
Conseil d'administration.
MM. GiRoN, président.
TOSQUINET, vice-président.
LAMEERE, secrélaire général.
FOoLOGNE, (résorier.
KERREMANS, secrélaire suppléant.
SEVERIN, bibliothécaire.
ROBBE.
*
M. CousEaux, bibliothécaire-adjoint.
Commission de vérification des comptes.
MM. L. Coucke.
SEELDRAYERS.
Van NEROM.
Commission de surveillance des collections,
MM. GiroN, président.
LEDROU.
VAN NEROM.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Assemblée mensuelle du 4 janvier 1895.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 1° décembre 1894 est approuvé.
Décisions du Conseil. Ont été nommés : M. Tosquinet, vice-
président; M. Lameere, secrétaire-général;, M. Fologne, trésorier;
M. Kerremans, secrétaire-suppléant; M. Severin, bibliothécaire.
M. Coubeaux continuera à remplir les fonctions de bib/iothécaire-
adjoint.
Le Conseil a admis en qualité de membres effectifs : MM. Antoine
Massange, étudiant à Liege, s’occupant de Lépidoptères, présenté par
MM. Hamal et Severin ; Henri Nicaise, professeur à l'École Normale
de Nivelles, s’occupant d’Insectes indigènes ; F. Pillault, receveur
d'enregistrement à Cayenne, s’occupant des Insectes de la Guyane;
ces derniers présentés par MM. Giron et Severin.
Correspondance. Mademoiselle J. Denis et M. G. C. Champion
remercient pour leur admission comme membres effectifs. Ce dernier
envoie son portrait-carte pour l’album de la Societé.
M. le Dr Bertkau annonce à la Société que son état de santé le
force à renoncer à la publication du Zericht über die Leistungen
auf dem Gebiete der Entomologie. L'Assemblée apprend cette
nouvelle avec beaucoup de regrets.
Rapports. M. Severin donne lecture du rapport de M. Candèze
et du sien, sur le travail présenté par M. Régimbart : Pevision des
Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Madagascar et îles voisines,
en contribution à la faune entomologique du Congo. L'Assemblée
laisse au Conseil le soin des mesures à prendre pour permettre à
la Societe de publier cet important mémoire.
Apres avoir pris communication des rapports de MM. Fairmaire
et L. Coucke, l’Assemblée décide de ne pas publier les descriptions
6
isolées d’Anthicides présentées par M. Pic. Cette note sera déposée
aux archives conformément aux Statuts.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à ce numéro.
Communications. M. Forel écrit :
Sous le titre de Xrètisches Verzeichniss der myrmecophilen und
termitophilen Arthropoden (Berlin, Dames 1894; 231 pages, in-&),
M. Wasmann vient de publier un catalogue raisonné des insectes
myrmécophiles qui offre un haut intérêt, tant pour la systématique
que pour la biologie de ce groupe si intéressant. Armé d’une critique
serrée, d’une connaissance très approfondie de tout ce qui a été écrit
sur le sujet, et d'études personnelles classiques sur ces insectes et
leur genre de vie, M. Wasmann nous donne une classification
multiple et complète, allant au fond des choses. Partout où il a pu
élucider la question, il indique le nom de la fourmi ou des fourmis
chez lesquelles vit chaque myrmécophile. Ces derniers sont subdi-
visés en hôtes accidentels, parasites, hôtes soufferts et hôtes vrais.
Ces derniers représentent les cas de symbiose réciproque (services
mutuels de l’hôte et de la fourmi).
Voici la subdivision de l'ouvrage :
1. Index bibliographique alphabétique tres complet.
2. Catalogue des espèces : A. Znsectes a) Coléoptères, à) Hymé-
noptères, c) Lépidoptères, d) Diptères, e) Orthoptères, f) Névrop-
tères, g) Hémiptères, 4) Thysanures. B. Arachnides a) Aranéides,
b) Acariens. C. Crustacés Isopodes.
N. B. Chaque classe ou ordre est divisé en hôtes myrméco-
philes et hôtes termitophiles.
3. Description de genres nouveaux ainsi que d'espèces et variétés
nouvelles.
Cet ouvrage de haute importance se recommande à toute personne
qui s'intéresse au chapitre biologique et systématique si intéressant
des hôtes des fourmis et des termites.
— M. G. Champion nous adresse la note suivante :
The following species of Monommidæ are omitted by M. E.
Fleutiaux in his supplement to the Cataloqus Coleopterorum of
Gemminger et v. Harold (Ann. Soc. Ent. Belg.. 1894, pp. 690,
691).
Monomma Cast.
ABSTRUSUM C. O. Waterh., Ann. and Mag. Nat. Hist. (5),
II, p. 380 (1879). Madagascar.
AUSTRALE Thoms., Typi Cetonid., p. 40 (1878). Australia.
Dori& Gestro, Ann. Mus. Genov., III, p. 51 (1872). Sarawak.
GLYPHYSTERNUM Mars., Ann. Soc. Ent. Fr. (5), VI,
p. 380 (1876). Japan.
GNAMYUM Thoms., Typi Cetonid., p. 40. Lake N’Gami.
PILOSUM C. O. Waterh., Ann. and Mag. Nat, Hist. (5),
III, p. 379. Philippines.
QUADRIMACULATUM C. O. Waterh., loc. cit., p. 379. Philippines.
RarFRavI Thoms., Typi Cetonid., p. 40. Java.
RESINORUM Hope, Mag. Zool., 1842, t. 87, p. 1. Cerne I.
RUBIGINOSUM Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., 1893, p. 535.
Comoro Is.
SENEGALENSE Fairm., op. cit., 1894, p. 319. Senegal.
SERIEPUNCOTATUM Fairm., op. cit., 1893, p. 535. Comoro Is.
SUDANICUM Gredl., Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XXVII,
ASIN: /7F) NS Khartum.
var. Jeydeni Gredl., loc. cit., p. 517. Khartum.
TRIPLACINUM Gerst., Archiv f. Naturg., XXX VII, p. 65
(1871). Zanzibar.
Hyporrhagus Thoms.
FERRUGINEUS Champ., Biol. Centr.-Am., Col., IV, 1,
Doll, 12231 251(1893). Panama.
GILENSIS Horn, Trans. Am. Ent. Soc., IV, p. 149(1873). Arizona.
LÆVIUSCULUS Thoms., Typi Cetonid., p. 41 (1878). Brazil.
NITIDUS Champ., op. cit., p. 570. Nicaragua.
OPACULUS Lec., New Sp. Col. p. 112 (1866); Horn,
Proc. Calif. Acad. Sc. (2), IV, p. 353. Lower California.
oPACUS Thoms., Typi Cetonid., p. 41. Brazil.
SUTURALIS Champ., op. cit., p. 571, t. 23, f. 22. Panama.
Nora. The citation to Zyporrhaqus opuntiæ Champ., should
read as follows :
A. opuntiæ Horn, Trans. Am. Ent. Soc., IV, p. 149; Arizona.
Champ., Biol. Centr.-Am., Col. IV, 1, p. 473, t. 21,
22: Sonora.
Hyporrhaqus æneus Thoms. belongs to Aspathines.
— M. Hippert annonce la capture de l’Apatura Ilia var.
Clytia, à Bouillon, en juillet.
— MM. Severin et Lameere font l’analyse d’un certain nombre
de publications intéressantes parues récemment.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
DESCRIPTIONS DE QUELQUES
COLÉOPTÈRES DE MADAGASCAR
par M. L. Fairmaire.
Tetragonoderus sulcipennis Fairm., Soc. Belg., C.-R., jan-
vier 1889. — Long. 5 mill. — Ovato-oblongus, parum convexus,
totus fulvo-testaceus, nitidus; capite convexiusculo, subtilissime
punctulato, ad oculos tenuissime plicato, inter antennas foveolis
2 signato, labro medio puncto impresso; antennis medium corporis
haud attingentibus, articulis 6 ultimis opacis; prothorace parvo,
valde transverso, elytris dimidio angustiore, lateribus reflexis,
postice angulatis et late sinuatis, angulis baseos obtusis, dorso
subtiliter alutaceo, medio striatulo, basi transversim depresso;
scutello triangulari, sat acuto; elytris sat amplis, apice sinuato-
truncatis, dorso profunde striatis, striis laevibus sed paulo obscu-
ratis, apice haud obsolescentibus, sed basi paulo profundioribus,
intervallis convexiusculis ; unguibus valde pectinatis. — Nossi-Bé
(ma collection).
Remarquable par sa forme un peu étroite, sa coloration uniforme
et ses élytres fortement striées.
Masoreus castanescens Fairm., Soc. Belg., C.-R., janvier
1889.— Long. 6 1/2 mill. — Parum oblongus, planiusculus, piceo-
castaneus sat nitidus, elytris sericantibus, subopacis, maculis
nitidiusculis sparsutis, corpore subtus cum elytrorum margine
reflexo, pedibus, antennis oreque pallide rufo-testaceis; capite
planiuseulo, lævi; antennis sat gracilibus, basin prothoracis vix
attingentibus; prothorace valde transverso, longitudine duplo
latiore, medio elytris haud augustiore, antice et basi fere aequaliter
angustato, lateribus rotundato, margine postico utrinque sinuato,
medio breviter subproducto, angulis posticis valde obtusis, dorso
medio obsolete striatulo et basi utrinque levissime striatulo;
elytris ovatis, basi ad scutellum impressis, ad humeros rotundatis,
apice fere oblique rotundatis, dorso subtiliter striatis, striis laevibus,
basi et suturam versus vix profundioribus, intervallis planis,
laevibus, margine externo postice rufescente. — Nossi-Bé.
Ressemble au #/. sericans Schm.-Goeb., de forme également
assez large et à élytres soyeuses, mais plus grand, en diffère par le
corselet large, rappelant celui du genre Æphnidius, et avec les
intervalles des stries très plans.
9
Thyreopterus Oberthuri Fairm., Soc. Belg., C.-R., juin
1889. — Long. 13 mill. — Breviter ovatus, planiusculus, late-
ribus late deplanatus, umbrino-rufulus, lateribus dilutioribus,
elytris parte apicali lata palïidiore, a parte antica linea dentata
albescente separata, subopacus, capite prothoraceque paulo nitidulis ;
capite inter oculos subtiliter strigosulo, antennis gracilibus, basin
prothoracis haud superantibus, ab articulo 4e leviter compressis
et fuscatis;, prothorace elytris dimidio angustiore, longitudine
duplo latiore, lateribus sat rotundato, sed medio obtuse angulato,
explanato, angulis anticis lobato-rotundatis, margine postico late
sinuato, angulis obtuse rotundatis, dorso inaequali, subtiliter stri-
gosulo, basi utrinque fortiter impresso; elytris latis, lateribus
rotundatis et explanatis, basi utrinque sinuatis, apice obliquatis et
leviter sinuatis, ante suturam utrinque spina acuta armatis, dorso
subtiliter striatis, intervallis asperulis, parte marginali asperula,
haud striata; subtus cum pedibus dilutus et nitidior. — Tamatave
et forêts d'Alahakaro (E. Perrot, coll. Oberthur et la mienne).
Forme des 7. ocularis et sublaevis, mais avec le corselet bien
plus large, arrondi aux angles et les élytres bien plus largement
marginées; la coloration est très différente, elle est presque café
au lait avec la petite moitié postérieure des élytres plus claire et
séparée de l’antérieure par une ligne dentée presque blanchître,
tandis que l'extrémité de la partie antérieure est plus foncée. C’est
un insecte bien remarquable.
Eucamptognathus fulgidocinctus Fairm., ÂVaturaliste,
1887, 71, fig. 2. — Long. 35 millim. — Oblongus, robustus, parum
convexus, supra niger, nitidissimus, capite, prothoracis elytro-
rumque lateribus sat late fulgido-cupreis, subtus cum pedibus,
ore antennisque niger, prothorace transversim subquadrato, basi
medio late sinuata, utrinque valde bisulcata, leviter arcuata, angulis
posticis obtuse rectis ; elytris postice leviter attenuatis, apice obtuse
angulatis, fortiter striatis, striis lævibus, intervallis planiuseulis,
7° basi et apice carinato, 2° 3° que apice brevissime costulatis,
margine externo atro, opaco. — Madagascar.
Très voisin de l’Æ. Laferlei, mais bien plus grand, plus large;
le corselet est plus large que long avec les angles postérieurs un
peu obtus; les élytres sont plus larges avec le 7° intervalle caréné
à la base et à l'extrémité.
Le même nom ayant été donné précédemment à une espèce du même
genre par M. Neervoort van de Poll (Not. Leyd. Mus., 1886, 229),
je change ce nom en igneocinctus. Les deux espèces me par-
raissent différentes, mais très voisines. La description indique
28 mill. de longueur et ne parle pas de la bordure noire des
élytres dont les 3° et 5° intervalles sont relevés à l’extrémité,
10
Eucamptognathus Alluaudi. — Long 23 à 26 mill. —
Oblongus, sat robustus, parum convexus, nigro-subviolacens, mo-
dice nitidus, elytris cuprino-purpureis, modice nitidis, subtus cum
pedibus nitidior, antennis palpisque nigro-fuscis, illis articulis
5-11 fusculis, opacis, prothoracis basin superantibus ; prothorace
transverso, elytris paulo angustiore, antice paulo magis quam
postice angustato, lateribus antice sat rotundatis, basin versus
indistincte sinuatis, dorso lævi, stria longitudinali media tenui,
basi paulo profundiore, sulcis basalibus profundis rectis, basi haud
latioribus, margine postico fere recto, angulis posticis sat obtusis ;
scutello sat lato, brevissimo, elytris oblongo-ovatis, parum profunde
striatis, striis lævibus, apice extremo profundioribus, intervallis
fere planis, 2° basi latiore, margirali apice angusto, carinato,
infuscato; subtus lævis, segmentis ventralibus 4 primis apice
punctis 2 impressis, ultimo margine apicali quadripunctato et
utrinque levissime sinuato. — Diégo-Suarez, au sommet de la
montagne d'Ambre, trouvé et communique par M. Alluaud.
Ressemble à l’Z. spectabilis Cast., mais chez ce dernier le cor-
selet a les côtés visiblement sinués avant les angles postérieurs
qui sont droits, bien marqués, les fossettes basilaires sont très
élargies vers la base, les élytres sont plus courtes, plus angulées
aux épaules, impressionnées à la base, plus fortement striées, avec
les intervalles un peu convexes ; la coloration est plus brillante.
Eucamptognathus tenuestriatus. — Long. 19 mill —
Forme et coloration du précédent, mais notablement plus petit, plus
brillant, un peu plus étroit; le corselet est moins large, les stries
des élytres sont bien moins marquées, mais aussi enfoncées tout à
fait à l'extrémité avec l’intervalle externe caréné, mais à peine
obscurci. — Trouvé également à Diégo-Suarez par M. Alluaud ;
même localité.
Ce petit individu est un «X, mais l’espèce précédente est fondée
sur plusieurs individus dont un .
Rhyzodes Grouvellei. — Long. 7 à 8 mill. —- Elongatus,
niger, indumento fuliginoso dense vestitus, costis et tuberculis
denudatis nitidis; capite utrinque postice tuberculo polito fere
reniformi, plaga mediana sat angusta, polita, oculis albidis, anten-
nis sat validis, articulis transversis, articulis 1° crasso excepto et
apicali globoso ; prothorace disco costis 4 politis, parallelis, inter-
mediis fere basin attingentibus; elytris oblongis, minus parallelis,
basi haud plicatis, ad humeros prominulis, costis politis parum
elevatis, paulo latioribus, sat interruptis, 3° magis elevata, basi
præsertim, plica obliqua posticali valde elevata, interstitiis minus
profunde sed latius foveolatis, unde costis sat crenatis; pedibus sat
validis. — Madagascar (coll. Grouvelle et la mienne).
11
Cette espèce se distingue facilement à sa teinte fuligineuse,
mate, sur laquelle se détachent les côtes et tubercules lisses et
brillants ; les côtes du corselet sont parallèles, les intermédiaires à
peine moins longues que les dorsales, les côtes des élytres sont
moins saillantes, assez interrompues par les fossettes des inter-
stices qui les rendent un peu crénelées; le 3° intervalle est plus
saillant que les autres, au moins à la base.
A cette occasion je dois rectifier une erreur synonymique que j’ai
commise sur la foi de Chevrolat(v. Annal. Soc. Fr., 1873, 387 et389).
Le éubericeps Fairm. n’est nullement le même que le canalicu-
latus Cast.; la taille est bien différente, le corps plus filiforme, les
tubercules postérieurs de la tête sont plus gros, les côtes intermé-
diaires du corselet sont plus prolongées en arrière et se réunissent
à la marginale peu avant la base, les côtes des élytres sont égale-
ment saillantes au lieu d’être alternativement plus relevées vers
l'extrémité, et leurs épaules sont fortement saillantes en avant,
presque en dent pointue. Enfin cette espèce n'appartient nullement
au genre Clinidium, ses yeux ne sont pas cachés.
L’autre espèce décrite de Madagascar, Z. parumcostatus Fairm.,
ne peut rester dans le genre Zhyzodes et doit être le type d’une autre
coupe générique que j’appellerai RHYZODIASTES. Elle se distin-
gue, au premier abord, par ses élytres n’ayant chacune que 3 côtes,
la suture profondément enfoncée à l’écusson ; les yeux sont recou-
verts en partie par une lame qui ne laisse voir que la portion
supérieure, les carènes latérales ne sont pas renflées derrière les
yeux, les antennes sont plus épaisses, diminuant légèrement de
grosseur vers l'extrémité, les articles transversaux; l’écusson est
profondément enfoui, étroit, allongé; les pattes sont plus robustes,
plus épaisses.
Outrel’espèce de Madagascar cenouveau genre en comprendraitune
autre trouvée à Singapore par notre collègue et ami, M. Raffray.
R. spissicornis. — Long. 5 1/2 mill. — X. parumcostlato
simillimus, linearis, piceo-fuscus, valde nitidus; capite postice
attenuato, utrinque costa polita crassa, intus leviter areuata, basi
haud dilatata, antice tuberculo minuto frontali, antennis crassis,
articulis valde transversis, 1° crassiore, ultimo breviter acuminato;
prothorace oblongo, antice magis angustato, quadricostato, costis
validis, 2 intermediis basi et antice approximatis, fere conjunctis;
elytris parallelis, ad humeros rotundatis, dorso utrinque costis
3 acute elevatis, 1° basi et postice abbreviata, 2* ante apicem abbre-
viata, externa cum altera apice arcuatim conjuncta, intervallis
indistincte parce punctatis, sutura haud elevata. — Singapore (ma
collection).
12
Cet insecte est remarquable par les carènes tranchantes des
élytres et surtout par les antennes très épaisses, à articles forte-
ment transversaux.
Potamophilus oxypterus Fairm., Soc. Belq., C.-R. ,juin1889.
— Long. 6 mill. — Elongatus, fuscus, nitidulus, subtiliter cinereo-
pubescens, subtus densissime griseo-sericans; capite fere lævi,
oculis valde convexis; prothorace trapeziformi, antice angustato,
margine postico utrinque late, ad scutellum leviter sinuato,
angulis posticis retroversis, acutis, basi utrinque breviter striato,
medio punctis 2 grossis impresso; scutello acute triangulari;
elytris elongatis, subtiliter punctato-striatis, intervallis planis
alutaceis, apice acuminato-productis et intus sinuatis; pedibus sat
magnis, anterioribus magis elongatis, femoribus, paulo compressis,
subtus densissime griseo-sericantibus, tibiis tarsisque plus minusve
rufescentibus. — Madagascar.
Ressemble à l’africanus Boh., de Natal, mais bien distinct par
les élytres dont l'extrémité est prolongée en pointe et presque
longitudinalement sinuée en dedans; les angles du corselet sont
moins aigus, la partie antérieure ne présente pas un sillon formant
un angle obtus, et les pattes antérieures sont plus longues que les
intermédiaires.
Scarabæus Radama. — Long. 20 mill. — Breviter ovatus,
fuscus, supra leviter ænescens, subopacus, subtus cum pedibus
niger, nitidus; capite subtiliter densissime granulato, clypeo
sexdentato, dentibus parum acutis, fronte haud carinata; protho-
race elytris parum latiore, lateribus rotundato et crenulato, dorso
dense ruguloso-punctato, disco medio plagulis minutis aut lineis
2 angustis politis, margine postico (medio excepto) paulo crenulato,
angulis obtusis; elytris sat brevibus, lateribus sat fortiter
marginatis et leviter rotundatis, dorso subtilissime ac densissime
strigosulo-rugosulo, utrinque striis 6 parum impressis, sutura
leviter elevata, paulo nitidiore; pygidio sat subtiliter parce
punctato, subtus lævis, metapleuris subtiliter asperulis, abdomine
lateribus subtiliter parce asperato ; tibiis anticis dentibus 4 validis
acutis armatis, tibiis omnibus apice calcare longo acuto munitis,
pedibus nigro-ciliatis, femoribus 4 posticis intus aspero-punc=
tatis. — Madagascar S. O. (coll. Oberthur et la mienne).
Cet insecte est figure dans l’atlas de M. Grandidier sous le nom
que je lui conserve. C’est la seule espèce du genre indiquée
jusqu’à présent de Madagascar. Son faciès est un peu celui de
quelques Gymnopleurus. Elle est remarquable par sa fine sculpture
serrée, formée, sur les élytres, de très petites strioles serrées qu'on
prendrait presque pour des soies couchées.
13
GENRE ONITICELLUS.
Les espèces madécasses de ce genre sont devenues assez nom-
breuses ; en voici l’énumération :
À. Insectes de grande taille, à coloration unicolore, métallique.
1. O. giganteus Har., Col. Heft., 1869, 68.
2. O. Marsyas OI. — Ces deux espèces ont une grande ressem-
blance; la première est plus grande, d’un vert plus brillant, la tête
a 3 carènes transversales, le front présente en arrière une lame
très courte, élevée, un peu échancrée au sommet. La seconde, plus
petite, a les élytres sombres, la tête présente aussi 3 carènes et la
lame frontale n’est pas échancrée, et le corselet a, sur les côtés en
avant, des points assez gros, écartés, un peu râpeux.
3. O. subretusus n. sp.
4. O. semimetallicus Fairm., Naturaliste, 1888, 11, fig. 2.
B. Insectes de taille moyenne, élytres rouges, à taches noires.
5. O. quadripunctatus OI.
6. O. Clouei Har., Col. Heft., 1869, 68. — Plus petit que
lé précédent, d’un vert bronzé brillant, élytres rougeâtres avec
le cal huméral, l’extrémite des élytres et une petite tache antéapicale
noirs.
C. Insectes de taille moyenne, élytres jaunes à fascies noires
dentelées.
7. O. undatus OI.
8. O. jissicollis n. sp.
9. O. sumptuosus Har., Col. Heft. 1873, 104,
10. O. splendidicollis, Fairm., Ann. Soc. Ent. Fr., 1893,
Bull., 291.
Cette belle espèce ressemble beaucoup à la précédente, mais la
coloration de la tête et du corselet est sombre chez cette derniere,
au lieu d’être d’un cuivreux éclatant, et la tête présente 2 carènes
transversales, au lieu de 3, avec une courte corne verticale tandis
que chez le splendidicollis cette corne est en forme de lame, plus
large à l’extréemité, comme chez les Z'r2gonophorus.
D. Insectes de petite taille de coloration noirâtre ou d’un brun
foncé, rarement à bordure jaune.
11. O. amplicollis Har. — Je donne une nouvelle description de
cet insecte, celle de Harold n’étant pas SARL
120; gibbicollis n. Sp.
On peut espérer que ce nombre augmentera encore.
Tous ces Oniticellus madécasses ont un faciès assez différent de
14
celui de leurs congénères et Reiche avait proposé pour eux le nom
générique de Æadama ; mais la difficulté est de préciser des carac-
tères suffisants.
3. Oniticellus subretusus. — Long. 14 mill. — Breviter
ovatus, crassus, virescens, nitidus, elytris paulo obscurioribus ;
capite antice infuscato, clypeo dense asperato, margine antico
late rotundato, carina transversa leviter arcuata signato, fronte
subtiliter asperula, ad oculos utrinque tuberculo minuto et medio
tuberculo conico brevissime signato; prothorace sat brevi, trans-
verso, lateribus fere angulatim rotundato, basin versus angus-
tato et leviter sinuato, dorso modice convexo, lævi, lateribus
antice subtiliter rugosulo-punctulato et leviter reflexo, antice
declivi, fere retuso, medio incrassato et utrinque fortiter impresso,
basi medio breviter sulcatulo et utrinque punctis aliquot majoribus
setigeris sparsuto; scutello minuto; elytris sat brevibus basi late
emarginatis, subtiliter punctulato-substriatis, intervallis fere
planis, alternatim paulo latioribus, subtiliter dense strigosulis et
punctis sparsutis, sutura paulo elevata, vix nitidiore; pygidio
nitido, medio linea leviter elevata, utrinque punctis setigeris
sparsuto, basi linea dense punctata; subtus Iævis, rufo-villosus,;
tibiis anticis valde tridentatis G'; Q capitis elypeo transversim
bicarinato, fronte inter oculos carinula transversa et summo
tuberculo truncato signata, prothorace antice medio vix incrassato
et utrinque vix impresso ; elytrorum interstriis alternatim leviter
convexis. — Madagascar (ma collection). |
Ressemble à la description du semimetallicus, mais ce dernier
est d’une coloration différente et le corselet est ponctué assez
densément.
4. Oniticellus semimetallicus Fairm., Vaturaliste, 1888,
11, fig. 2. — Long. 13 mill. — Breviter ovatus, crassus, capite
prothoraceque viridi-æneis, hoc late cupreo-micante, elytris purpu-
rascenti-brunneis, parum nitidis, sutura anguste cupreo-nitida,
subtus cum pedibus æneo-viridis; capite antice obscuro, obtuse
truncato, dense plicato-punctato, fronte transversim carinata,
vertice inæquali, summo obtuse tuberculato ; prothorace lateribus
sat fortiter rotundatis, basi leviter sinuatis, dorso sat dense punc-
tato, linea media obsoleta, basi et antice impressa; elytris sat
subtiliter striatis, intervallis oblique strigosulis; pygidio convexo,
medio subcarinato, basi punctis setigeris transversim signato. —
Madagascar.
8. Oniticellus fissicollis. — Long. 9 à 12 mill. — Ovatus,
crassus, obscure cœrulescenti-æneus, nitidus, pubescens, elytris
fasciis 2 transversis flavidis, valde dentatis; «' capite fere polito,
15
magis virescente, nitidiore, clypeo antice crasse reflexo, paulo
rugosulo, a fronte carina transversa separato, fronte supra oculos
utrinque tuberculata, vertice laminato, lamina apice utrinque acute
dilatato-angulata, medio in corau compressum apice leviter incur-
vum producta; prothorace convexo, antice polito, nitidiore, vires-
cente, declivi et utrinque impresso, lateribus antice dilatatis,
rotundatis, basi leviter sinuatis, angulis posticis obtusis, dorso
parum dense punctato, medio parcius et fortiter sulcato, utrin-
que oblique impressiusculo, basi medio læviore obtuse angulato et
virescente; scutello minuto, virescente; elytris sat brevibus, dorso
planiusculis, ad scutellum impressis, leviter striatis, striis apice pro-
fundioribus, intervallis planis, subtiliter asperatis; pygidio viridi
nitido, subtiliter parum dense asperulo; subtus lævis, pectore late-
ribus subtiliter asperulo, tibiis anticis extus quadridentatis, denti-
bus 3 apicalibus majoribus et acutis ; Q capite inermi, fronte tantum
carinata, clypeo dense transversim strigosulo-rugoso, prothorace
fortius punctato, antice minus declivi, lateribus postice magis
sinuatis ; tibiis anticis obtusius dentatis. — Diégo-Suarez; trouvé
par M. Alluaud.
La coloration des élytres rappelle celle de l'O. wndatus, OI. et
de l'O. spathulifer Fairm., mais la sculpture du corselet, la forme
de la corne céphalique, les élytres légèrement impressionnées font
reconnaître facilement cet insecte.
11. Oniticellus amplicollis Har., Witth. Miünch. Ver., 1880,
155. — Long. 5 à 7 mill. — Ovatus, crassus, fusco-cœrulescens,
sericeo-nitidulus, elytris magis nigricantibus, vittula fulvo-rufes-
cente (sæpius deficiente) ad marginem externum angustissima, basi
et apice paulo latiore cireumdatis; G' capite polito, clypeo antice
arcuato, paulo reflexo, intus laxe rugoso, fronte utrinque carinula
longitudinali et medio dente compresso triangulari munita, vertice
summo carinula transversa tenui, medio interrupta, signato; pro-
thorace sat amplo, elytris fere latiore, sat fortiter convexo, lateribus
rotundato, dorso lævi, antice sat abrupte declivi et medio impresso,
margine postico medio obtuse angulato, angulis posticis rotundatis ;
scutello minuto, acuto, impresso; elytris prothorace vix brevioribus,
fere a basi attenuatis, apice truncatulis, dorso subtiliter punctulato-
lineatis, lineis basi et apice paulo impressis, intervallis planis,
Iævibus, sutura valde elevata, basi depressa; pygidio magno, laxe
punctato, setulis fulvidis sparsuto, parte apicali valde declivi, fere
incurvo, parte basali medio carinulato, utrinque obsolete trans-
versim impresso ; tibiis anticis dentibus 3 validis armatis ; © clypeo
densius ac latius rugoso, fronte transversim bicarinata, prothorace
antice haud retuso, pygidio minore, convexo, basi haud carinulato.
— Diégo-Suarez; trouvé par M. Alluaud.
16
Un petit individu G' présente, au lieu de la dent frontale, une
petite saillie tronquée et le corselet comme celui de la Q ; mais le
pygidium est conformé comme celui du «%.
Cet Oniticellus ressemble un peu au précédent, mais il est plus
étroit, sa coloration est différente, le corselet est bien moins convexe
et assez brusquement déclive en avant.
Le liséré roux des élytres est, à la base et à l’extrémité, plutôt
formé par de petites taches plus ou moins contiguës que par une
bande régulière; il disparaît le plus souvent, et c’est ainsi qu'il a été
décrit par Harold.
12. Oniticellus gibbicollis. — Long. 7 mill. — Ovatus,
capite prothoraceque nitide viridi-æneis, elytris rufo-testaceis,
nitidis, basi, apice et sutura fusco-æneis, subtus cum pedibus
nitide æneo-cœrulescens ; capite lævi, clypeo transversim carinato;,
fronte carina transversa breviore, arcuata, crassiore et magis
prominente, vertice medio tuberculo conico signato; prothorace
valde convexo, medio elytris latiore, lateribus rotundato, angulis
posticis ante basim levissime sinuatis, angulis posticis valde obtusis,
basi medio angulatim producta, dorso polito, lateribus medio
foveolato, scutello minutissimo; elytris sat brevibus, ad scutellum
sat fortiter impressis, subtiliter lineato punctatis, his lineis basi
et apice breviter striatis; pygidio viridi, polito; subtus lævis,
tibiis anticis acute quadridentatis, dente supero minuto. — Diégo-
Suarez.
L’unique individu trouvé par M. Alluaud paraît bien un G;
il est remarquable par la forte convexité du corselet qui est tout
à fait lisse; la suture est fortement relevée dans la moitié posté-
rieure,.
Hybosorus baliensis Brancs., Faun. Nossi-Bé, 225, pl. XII,
fig. 14 &, 0. — Long. 9 mill. — Ovatus, convexus, piceo-fuscus
nitidus, subtus cum pedibus castaneo-rufus; capite indistincte
punctulato, clypeo antice truncato antennarum clava ferruginea ;
prothorace lævi, antice angustato, angulis posticis parum obtusis ;
scutello piceo, punctato; elytris ovatis, medio ampliatis, sat dense
puactatis, lineis geminatis fere obsoletis, suturale evidentiore et
apice profundiore; subtus cum pedibus villosus, tibiis anticis
acute bidentatis, G' unguiculis basi denticulo instructis, apicem
versus lobatim ampliatis, articulo ultimo tarsorum anticorum
elongato incrassatoque, — Madagascar (Q ma collection); Nossi-
Bé (G' Brancsik).
Cette espèce est bien distincte par l’absence de stries sur les:
élytres qui présentent une ponctuation assez fine, sans traces de
lignes élevées ou de lignes ponctuées régulières, ayant seulement,
17
sur chacune, 3 lignes géminées de points peu distinctes; en outre
le chaperon est tronque.
Hybosorus tenuepunctatus. — Long. 7 mill. — Ovatus,
postice ampliatus, convexus, piceus, vix nitidulus, subopacus,
subtus cum pedibus castaneo-rufus, nitidior; capite dense sat subti-
liter rugosulo-strigoso, vertice lævi, clypeo truncato; prothorace
transverso, elytris latiore, antice a basi angustato, lateribus fere
rectis, dorso indistincte punctulato, basi ante angulos levissime
sinuata, his parum obtusis, angulis anticis sat productis ; scutello
Iævi, nitido, rufescente; elytris subtiliter sat dense punctulatis,
lineis geminatis vix distinctis, sutura paulo elevata, stria suturali
impressa, apice profundiore; tibiis anticis valde bidentatis. —
Madagascar, S. O. (coll. Oberthur).
Distinct des congénères par la ponctuation extrêmement fine des
élytres, les lignes géminées indistinctes, la tête finement, mais net-
tement rugueuse, et la teinte presque mate du dessus du corps; les
élytres sont aussi plus courtes. Le /æviceps Fairm., de Mayotte,
présente aussi des é'ytres finement ponctuées, mais elles sont moins
courtes, les lignes géeminées sont distinctes et la tête est lisse.
Hybosorus Illigeri, var. : nossibianus. — On trouve
abondamment à Nossi-Bé des individus plus petits, à ponctuation
des élytres un peu plus fine, mais qui me paraissent ne pas différer
de l'espèce européenne.
CYRTOLOPHUS n. g.
Ce nouveau genre est très voisin des Adoretus et n’en diffère
essentiellement que par les antennes à massue grande et arquée,
formée de 3 feuillets, plus de 2 fois aussi longue que le funicule
chez les G\, à peine de moitié plus longue chez les ©. En outre le
chaperon est bien allongé chez les G' avec le bord antérieur pres-
que tronqué, les yeux sont plus gros, plus dégagés, le canthus des
joues ne les entamant qu’à peine, le labre est semblable, mais
les palpes maxillaires ont l’avant-dernier article plus court.
Les épipleures des élytres sont aussi tres courtes. Le proster-
num, très étroit entre les hanches, offre ensuite une pointe
verticale courte, les métapleures sont assez larges, parallèles ;
les hanches postérieures sont un peu écartées et la saillie
intercoxale est faible, mais marquée. Les pattes sont égale-
ment robustes, les tibias antérieurs fortement bidentés avec un
vestige peu distinct d'une 3° dent; les crochets des tarses sont
aussi très inégaux.
C. grandicornis. — Long. 12 à 13 mill. — Oblongo-ovatus,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXIX, 2
18
modice convexus, piceo-castanescens, nitidus, capite protho-
raceque vix obscurioribus, parce fulvo-villosus, subtus cum femo-
ribus picescenti-fulvus, magis villosus; c‘ capite sat magno,
valde rugato, clypeo producto, subquadrato, angulis rotundato,
lateribus reflexis, antennis magnis, clava arcuata; prothorace
valde transverso, longitudine plus duplo latiore, antice breviter
angustato, lateribus antice ‘rotundatis, dorso rugoso-punctato,
disco paulo inæquali, vitta longitudinali polita, leviter elevata,
medio sulcatuta, basi subtiliter marginata, utrinque late leviter
sinuata, angulis posticis et anticis valde obtusis; scutello sat lato,
rugoso, apice rotundato ; elytris medio vix ampliatis, apice fortiter
rotundatis, dorso fortiter rugosis, fere asperatis, sutura et utrinque
costulis 3 laxe punctatis, paulo elevatis, leviter rugulosis; pygidio
brevi, lato, fusco, parce asperato, piloso; subtus punctulatus vil-
losulus, tibiis crassis cum tarsis denticulatis ; © vix minor, antennis
brevioribus, capite latiore, antice haud producto, apice fere trun-
cato et marginato, cum prothorace dense punctato, haud rugato,
hoc paulo angustiore, unguibus minus inæqualibus. — Fénérive
(Perrot), coll. Oberthur.
Le faciès du de cet insecte rappelle assez le Corynophyllus
Fortnumi d'Australie; il est remarquable par le développement
des antennes, tandis que la Q a la tête d’un véritable Adoretus.
Burmeister a décrit un A doretus indutus, de Madagascar, dont la
massue antennaire est très grande; peut-être a-t-il eu sous les
yeux la Q de notre espèce, mais sa description est par trop
sommaire.
Parachilia testaceipes. — Long. 21 mill. — Ovata, postice
attenuata, modice convexa, nitida, fusca, elytris castaneis, fusco-
marginatis, subtus nitidior, tibiis tarsisque (unguibus exceptis)
rufo-testaceis, pygidio rufo, fusco circumdato, capite sat dense
punctulato, summo fere lævi, antice utrinque longitudinaliter
impressiusculo et obsolete bipunctato, clypeo fortiter emarginato;
prothorace parum transverso, elytris augustiore, antice a basi
ad medium levissime, a medio antice sat fortiter angustato, late-
ribus sat crasse marginato, dorso subtiliter parum dense punctu-
lato, margine postico leviter trisinuato, angulis posticis obtuse
rotundatis ; scutello parum acuto, vix punctulato; elytris ab hu-
meris attenuatis, basi extus leviter sinuatis, apice fere truncatis,
sat subtiliter lineato-punctatis, sutura elevata, infuscata et utrin-
que subsulcata ; pygidio parce asperulo, utrinque obsolete biim-
pressiusculo ; subtus cum pedibus nitidior, pectore dense punctato,
cum femoribus anticis rufo-villoso, metasterno antice rotundato-
lobato, medio lævi, abdomine parce punctato, lateribus pilis
griseo-rufulis dense penicillatis; pedibus validis, tibiis anticis
19
dentibus 2° acutiusculis et 3 obsoletissimis munitis, tibiis intus
longe fulvo-pilosis, extus unidentatis, tarsis articulo lo minore.
— Antsianaka (Perrot), coll. Oberthur.
Cet insecte est remarquable par les touffes de poils qui bordent
les côtés de l’abdomen, par sa forme robuste et par la coloration
des pattes. Les calus postérieurs des élytres sont assez convexes,
mais non prolongés en avant.
Pogonotarsus flavovirgulatus. — Fairm., Vaturaliste,
1888, 32. — Long. 13 mill. — Ovatus, capite prothoraceque
æneis, nitidis, dense punctatis et dense rufo-pilosis, elytris atris,
nitidis, vitta marginali rufo-flava a scutello incipiente, ante medium
intus paulo dilatata, ante apicem iterum dilatata et abbreviata
rufo-flava ; capite antice emarginato, lobis obtusis; prothorace
elytris valde angustiore, antice angustato; scutello paulo obtuse
acuminato, punctato, apice lævi; elytris apice truncato rotundatis,
utrinque tricostatis, costa externa parum elevata, interstitiis
concavis, dense sat subtiliter punctatis, vitta marginali Iævi;
subtus fusco-cyanescens, nitidus pectore fulvo-villoso, metasterno
sat late obtuse producto, tarsis gracilibus, posticis haud ciliatis.
— Madagascar.
SCOTINESTHES n. g.
Ce nouveau genre est fondée sur deux insectes dont l’un rappelle
les Scotinus d'Amérique et l'autre les Péerolasia du Sénégal. Il
appartient au groupe des vrais Asidides à raison des hanches inter-
médiaires un peu ouvertes en dehors et de l’absence de sillons
pour les antennes, ce qui l’éloigne des Aachla avec lesquels il a
un peu de ressemblance. Les antennes composées de 10 articles le
rangent près des Scotinus ; elles sont encore plus courtes, n’attei-
gnant pas le milieu du corselet et terminées par un petit bouton,
qui, en apparence, est forme d’un seul article, mais sur lequel on
distingue le 11° qui est soudé; le corselet est tranchant sur les
côtés. Les pièces de la poitrine sont comme celles des Scotinus,
mais le mésosternum est encore plus court, la saillie intercoxale
est beaucoup plus large, tronquée; les pattes sont moins cylin-
driques, la pointe qui termine en dehors les tibias antérieurs est
bien moins aiguë, le menton est plus développé en avant avec le
bord antérieur échancré au milieu, le dernier article des palpes est
moins tronqué. L’écusson est plus grand, non enfoui.
S. acuticosta. — Long., 15 mill. —Ovatus, postice ampliatus.
supra sat depressus, fuscus, indumento piceo-rubigineo vestitus,
capite rugosulo, utrinque impresso, labro rufo-piceo, nitido,
20
punctato ; antennis piceis, pilosulis, fere cylindricis, articulo
lo crassiore, 2° longiore, ultimo crassiore fere globoso ; prothorace
transverso, elytris paulo angustiore, antice late emarginato,
lateribus marginatis, sat reflexis, leviter rotundatis, dorso pla-
niuseulo, inæquali, medio longitudinaliter impresso et utrinque
granulato-elevato, margine postico medio late producto, ad scutel-
lum breviter emarginato, utrinque fortiter sinuato, angulis
rectis; scutello triangulari ; elytris ovatis, postice ampliatis,
dors planatis, postice sat fortiter declivibus, margine externo
carinato, paulo reflexo, ante apicem fortiter emarginato, ely-
trorum apice angustato, obtuso, dorso paulo inæquali, vage
tuberculoso, paulo post medium transversim-oblique plicato,
plica extus antice obsolete prolongata, basi utrinque tuberculo
oblongo signato, epipleuris magnis, rugulosis, laxe punctatis;
subtus convexus, subtiliter asperatus, prosterno grosse punctato,
pedibus asperulis, setosulis, tarsis subtus nudis. — Madagascar
(coll. Alluaud).
Cet insecte ressemble beaucoup à un petit Scotinus quadri-
collis, mais il est déprimé, les élytres ont un pli obliquement
transversal bien marqué, et la carène marginale est plus tran-
chante et fortement échancrée avant l’extrémite.
S. costulatus. — Long. 11 mill. — Ovatus, postice leviter
ampliatus, sat convexus,dorso parum depressus, fuscus, indumento
pubescente cinereo dense vestitus; capite laxe asperulo, labro fusco,
nitidissimo, antennis brevibus, setosulis; prothorace transverso,
lateribus sat fortiter rotundato, dorso convexo, parum dense
granulato, lateribus rarius ac tenuius, medio longitudinaliter
sat late canaliculato, canaliculo antice latiore ac profundiore,
postice minus impresso, basi denudato, margine postico medio
leviter sinuato, utrinque obliquato, haud sensim sinuato, angulis
posticis obtusissimis,anticis obtusis, margine laterali haudexpenso,
subtiliter granuloso-crenulato et setuloso; scutello late triangu-
lari; elytris dorso parum convexis, postice declivibus et obtusis,
costa marginali obtusa, ante apicem haud sensim sinuata sutura
et utrinque costulis parum elevatis, his sat subtiliter granulatis,
1® post medium abbreviata, 2* postice obliquata et obsolescente,
82 vix indicata, epipleuris seriatim laxe punctatis; subtus aspe-
rulo-punctatus, punctis setigeris, pedibus asperis, tibiis anticis
apice paulo magis acutis, tarsis subtus minus denudatis. —
Antananarivo (coll. Alluaud).
Cette espèce présente un faciès assez différent de celui qui
précède ; elle ressemble à la P{erolasia squalida du Sénégal. Mais
l’ensemble des caractères est celui du genre Scotinesthes et l'on
trouvera peut-être d’autres espèces formant la transition.
21
Il est plus que probable qu’il faut ranger dans ce nouveau
genre l’insecte dont la description suit :
Scotinus antavarus Ancey, Vauiural. Sicil., 1883, 118. —
Long. 19 mill. —: Elongatus, ater, indumento sordide brunneo
obscuro tectus. Caput dilatatum, in prothoracem progrediens,
punctulatum et vage setiferum, oculis partim prothorace tectis. Hic
basi elytris minus latus, eodem loco sinuatus, subplanus, margini-
bus carinatis et leviter, haud abrupte erectis, cum truncatura
antica semilunari, lateribus flexuosus, late depressus et mediam
partem versus latior; setifer, punctis sat distantibus undique
impressus, angulis posticis subacutis, fere rectis. Elytræ lateribus
acute unicarinitæ, fere parallelæ ; humeris rotundatis, sat prominen-
tibus, supra planiuscula, aut saltem minime convexa, leviter ad
partem posteriorem declives, apice lateribus abrupte flexuosæ
acuminatæ, suturam versus rotundatæ, punctis vagis, parum dis-
tinctis, crista basali utrinque paulatim evanescente et parum erecta
et tuberculis 3 approximatis post medium utriusque monitæ. Pars
infera haud dense punctulata. Pedes graciles. (C. F. Ancey). —
Partie N. E. de Madagscar.
Cet insecte est probablement très voisin de la première espèce,
mais la description ci-dessus ne permet pas de les identifier. C’est
à lui que Kolbe fait allusion dans son exposé de la Zoogéographie
de Madagascar comme relation avec la faune néotropicale ; mais ce
n’est en réalité qu’une approximation.
MELANOCRATUS n. g.
Corpus oblongum, subparallelum, modice convexum. Clypeus
profunde emarginatus. Oculi angusti. Labrum apice sinuatum.
Palpi maxillares articulo ultimo triangulari, truncato. Antennæ
breves, prothoracis medium haud attingentes, apicem versus haud
crassiores, articulo 3° longiore, penultimis articulis subtransversis,
ultimo fere globato. Prothorax amplus, medio elytris haud angu-
stior, lateribus sat fortiter marginatus, angulis posticis sat acutis,
Elytra ad humeros angulata, striata, epipleuris latis, vix ante
apicem abbreviatis. Prosternum arcuatum, bistriatum, mesoster-
num valde declive et antice sat excavatum, processus intercoxalis
productus, latus, apice truncatulo-rotundatus. Pedes validi, tibiis
anticis arcuatis, apice dilatatis, ante apicem extus dente valido
armatis.
Ce genre me paraît voisin des Slizopus, mais, sans parler de la
taille, les yeux sont très étroits, les antennes plus longues, non
épaissies vers l’extrémité, les tibias antérieurs sont arqués, ee
à l’extrémité.
22
M. validipes. — Long. 11 mill. — Oblongo-elongatus, totus
niger, sat nitidus ; capite subtilissime densissime punctulato, clypeo
antice angustato et utrinque leviter impresso, sutura clypeali
impressa, labro apice leviter sinuato, oculis angustissimis ; protho-
race transversim subquadrato, antice vix quam basi angustiore,
lateribus antice leviter rotundatis, basi vix sinuatis, dorso lævi,
basi levissime trisinuata, angulis posticis sat productis, scutello
brevissimo, obtuso, transverse sulcato; elytris ad humeros
angulatis et magis marginatis, apice obtusis, dorso parum profunde
striatis, striis subtiliter punctalatis, intervallis planiusculis, sub-
tilissime cicatricosis, apice evidentius; prosterno subtilissime
strigosulo, metasterno obsolete coriaceo, abdomine sat fortiter
strigoso, segmento le medio carinato, lateribus marginato,
segmentis 2 ultimis lævigatis, femoribus posticis subtus obsolete
crenulatis et apice levissime angulatis, tarsis validis, subtus
concavis, angulis productis. — Madagascar S. O., Nubhafally
(coll. Oberthur).
SUAREZIUS n. g.
Corpus breviter ovatum, elytris gibbosis, caput mediocre,
clypeo fere truncato, a fronte sutura profunda arcuata separato,
oculis transversis, grosse granulatis, integris. Antennæ sat breves,
graciles, articulis 4 ultimis paulo latioribus, 3° duobus sequenti-
bus conjuctis æquali. Prothorax elytris haud argustior, longitu-
dine duplo latior, antice late emarginatus. Scutellum minutissi-
mum. Elytra brevia, corpus valde involventia, valde foveolata.
Prosternum sat latum, postice productum, apice obtusum,
mesosternum breve, antice declive et impressum, metasternum
breve, latum, scutiforme. Pedes mediocres, coxis posterioribus
intermediis fere contiguis, tarsis posterioribus articulis Le et
ultimo æqualiter elongatsi.
Ce genre est voisin du genre Asidobothris chez lequel les hanches
postérieures sont également presque contiguës aux intermédiaires ;
mais ce dernier a les pattes beaucoup plus grandes, les fémurs
postérieurs dépassant notablement l’extrémité des élytres, le cor-
selet a les bords assez fortement relevés, et le 4° article des tarses
antérieurs est prolongé en une pointe aiguë qui atteint le milieu du
dernier article.
S. gibbosulus. — Long. 7 mill. -- Breviter ovatus, gibboso-
convexus, nigro-fuscus, nitidulus ; capite subtiliter punctato, sutura
clypeali sat profunda, medio recta, utrinque obliquata ; prothorace
valde transverso, elytris haud angustiore, lateribus leviter rotun-
23
dato, vix marginato, dorso parum convexo, lateribus vix planiore,
laxe punctulato, antice vix angustiore, margine postico utrinque
late levissime sinuato, marginato; scutello triangulari; elytris
brevissimis, gibbosis, postice angustatis et valde declivibus, dorso
seriatim grosse punctatis, lateribus foveolatis, intervallis modice
convexis, ad latera costatis ; subtus fere lævis, abdomine subtiliter
strigosulo, pedibus nitidioribus, punctulatis. — Diégo-Suarez, trouvé
par M. Alluaud.
La sculpture des élytres est analogue à celle de l’Asidobothrus
clathrata, mais les séries de fossettes sont moins nombreuses,
les fossettes bien moins grandes, les épaules ne sont pas angulées,
et le corselet n’est pas élargi en avant avec les bords aplatis et
tranchants.
PILOXYS n. g.
Corpus breviter ovatum, valde convexum. Prothorax antice
supra caput conico-productus, lateribus immarginatus. Antennæ
graciles, apicem versus leviter crassiores, corporis medium fere
attingentes, articulis 3 et 4 elongatis, 3° longiore, sex ultimis
brevioribus et paulo crassioribus. Elytra breviter ovata, foveo-
seriata, extus rotundata, epipleuris confusis. Pedes sat graciles,
tarsis posterioribus longioribus, articulis 1° et 4° elongatis, tarsis
anterioribus brevioribus et crassioribus.
Ce genre se range dans le groupe des Misolampides; les élytres
embrassent fortement le corps et l’écusson est indistinet. Il se
distingue au premier coup d'œil par la conformation du corselet,
très convexe, et se prolongeant audessus de la tête en une saillie
conique.
P. foveatus. — Long.5 mill.— Ovatus, convexus,ater, opacus,
capite sat lato, planato, dense punctato, fere rugosulo, oculis
convexis, sat grosse granulatis, vix emarginatis; prothorace
elytris medio dimidio angustiore, valde convexo, lateribus rotun-
dato, densissime rugosulo-punctatis, basi marginato, antice crasse et
obtuse producto, lateribus cum pleuris confusis ; elytris breviter
ovatis, basi cum humeris rotundatis, valde convexis, apice obtusis,
sutura paulo elevata, apice fortius, utrinque foveis profundis
octoseriatis, intervallis convexiusculis; femoribus punctatis, tarsis
piceo-rufis, basi magis piceis. — Diégo-Suarez, un seul individu
trouvé par M. Alluaud.
Cet insecte est fort remarquable; il a un peu le faciès d’un
Sphærotus, mais le corselet, rétréci à la base, est remarquable par
sa saillie antérieure.
Dolichoderus ruguliceps. — Long. 12 mill. — Convexus,
elongatus, æneus, capite prothoraceque fere opaculis, elytris
24
nitidis ; capite dense strigosulo-punctulato, vertice lævi, sutura
clypeali profunda, palpis ferrugineis, articulo ultimo fusco,
antennis rufo-piceis, articulis 4 ultimis fusco-nigris, opacis, latis ;
prothorace ablongo, lateribus levissime arcuatis, basi et antice
æqualiter leviter angustato, dorso subtilissime vix perspicue
punctulato, basi marginata, angulis obtusis ; elytris oblongis,
ante medium paulo ampliatis, dein attenuatis, apice brevissime
productis, apice extremo crassiore et obtuso, dorso basi usque ad
scutellum fortiter plicatis, humeris productis, disco subtiliter
lineato-punctulatis, punctis distantibus, subtus fusco-æneus, sat
nitidus, prosterno inter coxas elevato, pedibus purpurinis, nitidis,
tibiis omnibus leviter arcuatis. — Madagascar (coll. Alluaud et
la mienne).
Paraît bien voisin du 2. gibbipennis F. Bates, mais ce dernier
est un peu plus grand, sa tête est finement, pas densément ponctuée,
tandis qu'ici elle est densément et finement rugueuse, la base du
corselet est un peu sinuée, ici elle est droite et épaissie, le rebord
latéral est bien marqué à la base, ici indistinct, les élytres sont
ovales, gibbeuses, ici oblongues, faiblement gibbeuses, les pattes
sont d’un brun de poix, ici purpurines. Les antennes et les
palpes sont plus ou moins foncés dans notre nouvelle espèce; les
extrémites des élytres sont faiblement divariquées, épaissies et
obtusément arrondies, les yeux sont saillants.
Dolichoderus opaculus. — Long. 11 1/2 mill. — Forme et
taille du précédent, mais d’un noir médiocrement brillant, la tête et
le corselet presque mats, pattes, palpes et antennes d’un brun
rougeâtre, ces dernières ayant parfois la massue plus foncée. La
tête est densément ponctuée, le bord antérieur du chaperon est
épaissi, les saillies anteunaires très saillantes et brillantes, les yeux
saillants; le corselet paraît un peu moins étroit, les angles sont
plus arrondis; les élytres ont la même forme, mais le pli de la base
ne dépasse pas l’épaule qui est plus pointue, mais pas plus saillante,
leur surface est lisse, sans ponctuation distincte, leurs extrémités
sont obtusément acuminées, ni divergentes, ni épaissies, les tibias
sont à peine arqués, les postérieurs droits ; le prosternum, entre les
hanches, est également caréné, mais fortement sillonné de chaque
côté. — Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Dolichoderus ambiguus. — Long. 11 mill. — Minus elon-
gatus, sat convexus, totus niger, parum nitidus; capite vix perspicue
punctulato, utrinque sulco profundo ab oculo ad clypeum, puncto
grosso terminato, clypeo antice nitidiore, sutura indistincta, mar-
gine haud incrassato, antennarum clava cinereo-pubescente, modice
lata, articulo 8° sequenti longiore ; prothorace ovato, antice magis
25
quam basi angustato, lateribus levissime arcuatis, dorso subtilissime
punctulato, ante basin transversim impresso, ad basin paulo profun-
dius sulcato; elytris oblongis, postice attenuatis, basi haud plicatis,
humeris productis, dorso substriato-punctatis, striis vix impressis,
sed punctis sat profundis, a medio postice obsolescentibus, stria
saturali basi profundiore, apice obtusis; subtus vix nitidior,
prosterno inter coxas sat lato et fortiter bisulcato, antice trans-
versim striato, mesosterno et metapleuris fortiter punctatis, pedibus
nitidissimis, tibiis levissime arcuatis, pedibus anterioribus subtus
linea fulvo-tomentosa ornatis. — Diégo-Suarez, 2 individus trouvés
par M. Alluaud.
Cette espèce est bien plus courte que ses congenères, notamment
que l’acuminatus dont elle se rapproche par le corselet ayant une
impression transversale avant la base; mais elle en diffère par
les élytres bien plus courtes, obtuses à l’extrémité, sans pli basilaire,
à lignes de points très marqués, formant presque des stries, par la
tête ayant de chaque côté un sillon assez profond allant de l’œil au
chaperon et par le corselet fortement marginé de chaque côté.
Nycteropus bicolor. — Long. 13 à 15 mill. — Sat elongatus,
postice attenuatus, capite prothoraceque cupreis, elytris cyaneis,
nitidus, subtus orichalceus, nitidus, pedibus cæruleis, nitidis,
antennis tarsisque nigrofuscis ; capite dense sat fortiter punctato,
clypeo utrinque impresso; prothorace ovato, antice fere a basi atte-
nuato, dorso dense subtiliter punctato, basi levissime transversim
sulcatulo, angulis anticis parum indicatis, posticis fere obtusis,
margine postico fere recto; scutello transverso, truncato, elytris
fere a basi attenuatis, ab humero, obtuse angulatis, apice obtusis,
dorso subtiliter lineato-punctatis, punctis apice et lateribus evanes-
centibus, linea suturali paulo profundiore, sutura apice paulo
elevata ; prosterno antice fortiter transversim striato G', subtiliter
striolato et lateribus punctato ©, inter coxas lato, planiusculo,
punctato, mesosterno fortiter punctato, metasterno et abdomine
Iævibus. — Diégo-Suarez, trouvé par M. Alluaud.
Cette jolie espèce se rapproche des . Coquerelii et suturalis,
mais la taille et la coloration sont tres différentes; en outre le cor-
selet est impressionné à la base, moins atténué en avant avec les
côtés un peu rentrants à la base, et les élytres sont plus courtes.
Genre TETRAPHYLLUS.
Comme M. F. Bates l’a fait remarquer fort justement (Trans.
Ent. Soc. Lond., 1879, 277), la liste des espèces du genre
inscrites dans le Catalogue de Munich est une réunion d’éléments
disparates. Je donne ci-après la liste des véritables Ze/raphyllus,
26
qui sont tous propres à Madagascar; les autres doivent être
élimines.
Ainsi les 7’. byrrhoides Th., femoralis Imh., testaceipes Th.
sont des Paramarygmus. Le T. Latreillei Cast. est un Artactes,
le 7. Reaumurii Cast. est un Æemicyclus, ainsi que probable-
ment le swmpluosus Hope. Quant au 7°. {horacicus Coq. il rentre
dans le genre Caumariodes ; le T. Buquelii est un Porphyryba,
le 7°, consobrinus est un Chremolamus, les T. purpuratus et sma-
ragdinus doivent rentrer dans d’autres genres que je ne puis pré-
ciser, ne possédant pas ces insectes.
Il reste donc les espèces suivantes avec quelques nouvelles
intercalées :
A. Élytres à bandes alternes de couleurs différentes :
T. mirificus Coq. ; T. alternicolor n. sp. ; T. acidiferus Coq. ;
T'. balteatus Coq. ; T°. laminatus n. sp.
B. Élytres unicolores :
T. formosus Cast. Br.; 7°. pyropterus Fairm, Pet. Nouv. Ent.
1877, 137. — F. Bates [. c., 294 ; T, Fairmairei F. Bates,
l. c., 295; T. Deyrollei Coq.; T. cyanipennis. æ.:sp. ;
T!. acerbus Coq.; T'.cuprinus Coq. ; 7. splendidus Cast. Br.;
T', tuberculipennis F. Bates, [. c., 295.
Tetraphyllus alternicolor. — Long. 6 1/2 mill. — Ovatus,
sat convexus, fuscus, subopacus, elytris nitidioribus, vittis fusco-
cærulescentibus et cupreis alternatis, subtus cum pedibus nitidior ;
capite prothoraceque subtilissime punctulatis, hoc antice modice
angustato; elytris ovatis, basi truncatis, sat fortiter striatis, striis
lævibus, intervallis convexiusculis, lævibus, vittis cupreis paulo
viridi-micantibus, vitta suturali fusco-ænescente; subtus cum
pedibus lævis. — Diégo-Suarez, un seul individu trouvé par
M. Alluaud.
Cet insecte ressemble beaucoup, pour la coloration, au 7. miri-
ficus Coq., mais il est bien plus petit, ovalaire, moins convexe, le
corselet est moins rétréci en avant; les élytres sont d’un brillant un
peu soyeux.
Tetraphyllus cyanipennis. — Long. 12 mill. — Sat brevi-
ter ovatus, gibboso-convexus, fuscus, fere subopacus, elytris
cœruleis, nitidis, epipleuris fuscis, subopacis, subtus subopacus,
medio et apice cum pedibus nitidus; capite impunctato, sutura
clypeali sat impressa, sulco frontali sat brevi, prothorace brevi,
longitudine triplo latiore, lateribus antice rotundato, anguste
marginato, dorso subtiliter punctulato, margine postico recto,
elytris brevibus, medio ampliatis, lateribus rotundatis, dorso
profunde striatis, striis lævibus, intervallis convexis, lævibus,
27
stria suturali punctis 2 indicata; subtus lævis, epipleuris vage
impressis, prosterno apice recte truncato, sat acuminato, basi
foveolato. — Madagascar (ma collection).
Voisin du formosus, mais plus petit, d’une coloration différente,
plus rétréci en avant, plus gibbeux, la strie suturale à peine indi-
quée par deux points, le prosternum sans sillons latéraux marqués,
plus pointu à l’extrémité mais moins saillant.
Le 7. Fairmairei F. Bates paraît bien voisin de cette espèce,
mais les élytres de notre insecte ne sont pas plus arrondies que
chez le formosus ni dilatées postérieurement; la convexité du dos
n’est pas plus fortement déclive, les stries ne sont pas plus pro-
fondes, les intervalles ne sont pas ponctués, le prosternum n’est
pas bisillonné. Il n’est pas parlé de la couleur dans la description
qui suit :
Smaller and more oblong-ovate than formosus ; the sides of
the elytra more gradually rounded from the basal angle, more
dilated posteriorly; the convexity on the back extending nearer
to the apex; the elytra are consequently more abruptly declivous
behind; the striæ much more deeply impressed, the fourth and
fifth uniting much nearer the apex; the intervals more convex
and finely but distinctly punctured; underside more nitid; pro-
sternal process more sharply tapered behind, the sides comple-
tely sulcated near the margin, an oblong depression between the
coxæ. — Long. 5 5/4 lin.
The elytra more swollen behind will also serve to distinguish
this species from acerbus Coq.
Tetraphyllus laminatus. — Long. 10 mill. — Très voisin
de l’acidiferus Coq., mais un peu plus grand, plus élargi au
milieu, moins convexe, le corselet est plus court, les élytres
sont colorées d’une manière analogue mais elles sont d’un vert
métallique, à stries très fines avec les intervalles tout à fait
planiuscules, le milieu seulement occupé par une bande cuivreuse,
tandis que chez l’acidiferus, les stries sont profondes, les inter-
valles convexes et alternativement cuivreux et vert métallique.
— Madagascar (coll. Alluaud).
HYBOCAULUS n. g.
Ce nouveau genre est voisin des Porphyryba, mais la forme
est plus courte, les élytres n’ont pas les épaules angulées, mais
très arrondies, les stries sont remplacées par de fines lignes de
points, le cortelet est trapézoïdal avec les angles antérieurs bien
marqués, les épipleures sont bien plus larges, surtout à la base,
les yeux sont plus gros, plus écartés, le prosternum est plus
28
large, plan, fortement sillonné de chaque côté, les pattes sont
plus grêles.
Hybocaulus laticornis. — Long. 12 mill. — Breviter
ovatus, gibboso-convexus, supra cœruleus, nitidus, capite protho-
raceque purpureo leviter tinctis, subtus cum pedibus, ore anten-
nisque niger, his apice opacis; capite subtilissime punctulato,
clypeo magis punctato, sutura clypeali profunda, utrinque angu-
latim arcuata, antennis basi gracilibus, clava late compressa ;
prothorace brevi, longitudine duplo latiore, elytris valde angus-
tiore, antice a basi angustato, lateribus rectis, dorso subtilissime
punctulato, lateribus evidentius ; scutello obtuse ogivali, punctu-
lato; elytris breviter ovatis, ad humeros sat rotundatis, et
impressis, ante apicem angustatis, apice sat obtusis, dorso sat
subtiliter lineato-punctatis, intervallis Iævibus; subtus cum
epipleuris fere opacus, pectore subtiliter punctato, abdomine
subtiliter strigosulo, pedibus sat elongatis, gracilibus. — Féné-
rive (Perrot), coll. Oberthur et la mienne.
Porphyryba grandis Fairm., Soc. Belq.,C.-R., janvier 1889.
— Long. 19 mill. — Oblonga, valde convexa, lateribus paulo com-
pressa, postice leviter ampliato, capite cœrulescente, nitidulo,
prothorace piceo, vage cœrulescente, minus nitido, elytris piceo-
ænescentibus, parum nitidis, lateribus et apice leviter cœrules-
centibus, dorso vage cœruleo-micantibus; capite parum dense
punctulato, fronte planata, subimpressa, clypeo ænescente, sutura
clypeali sat profunda ; prothorace lato, transverso, antice leviter
angustato, dorso dense parum fortiter punctato, margine postico
utrinque sat fortiter sinuato, angulis paulo acutis, elytrorum basin
amplectantibus, angulis anticis obtuse productis; scutello obtuse
ogivali, nitido, punctis 2 vel 3 impresso ; elytris magnis, basi cum
humeris rotundatis, postice gradatim leviter ampliatis, medio
elevatis, sat fortiter striatis, striis sat subtiliter dense punctatis,
haud crenulatis, intervallis convexis, lævibus, epipleuris cupreo-
purpureis valde nitidis, punctatis; subtus valde nitidus, pectore
cœrulescente, medio aurichalceo, lateribus punctato, prosterno
apice angusto, acuminato, recto, abdomine orichalceo, apicem
versus cœrulescente, subtiliter sat dense punctulato, pedibus fusco-
piceis, nitidis, lævibus, femoribus rufo-piceis, genubus exceptis.
—— Tamatave (Perrot), coll. Oberthur.
Ressemble à l’Amarsenes viridistratis, mais plus grand, plus
massif, moins brillant, bien distinct par le corselet aussi large que
les élytres, couvert d'une ponctuation fine et serrée; le dessous du
corps très brillant fait contraste avec le dessus. Bien voisin de
l'oblongocamelus Fairm., mais ce dernier a les élytres d’un bronzé
29
cuivreux brillant avec les stries largement bleuâtres et le corselet
présente de légères impressions sur les côtés.
Amarsenes interstitialis. — Long. 16 mill. — Ressemble
au viridistriatus Fairm., même coloration, même forme, mais un
peu plus court; le corselet est bien plus court, plus convexe, non
déprimé le long des bords latéraux, plus nettement ponctué, non
marginé au bord postérieur, les élytres sont plus courtes, les stries
sont finement, mais densément ponctuées, un peu-cuivreuses, tandis
que les intervalles sont d’un cuivreux bronzé obscur, les épi-
pleures sont d’un beau vert métallique, un peu cuivreuses à la
base; le dessous du corps est purpurin, brillant, moins sur les
côtes du prosternum qui sont ponctuëés comme ceux du métas-
ternum, et les pattes sont d’un beau bleu. — Tamatave (Perrot).
Amarsenes modestus. — Long. 16 mill. — Forme des
précédents, un peu plus convexe, d’un brun purpurin très peu
brillant sur la tête et le corselet, un peu plus sur les élytres, plus
foncé, presque noirâtre et plus brillant en dessous, avec les pattes;
la tête est semblable ainsi que le corselet qui est, de même, très
finement ponctué et marginé à la base ; les élytres sont plus courtes,
à stries lisses, plus nettes, avec les intervalles un peu moins
convexes ; le dessous du corps est très finement ponctué, les côtés
de la poitrine ont de gros points peu serrés. — Madagascar (ma
collection).
Callimaria Fairm., Vaturaliste, 1888, 12. — Ce nouveau
genre est voisin des Pseudocamaria : il en diffère par le corselet
plus petit, à côtés presque parallèles, faiblement arqués, plus
fortement marginés ainsi que le bord postérieur, les antennes
n'atteignant pas la base du corselet, les yeux plus coniques et
plus saillants en dehors, les élytres non marginées à la base,
presque parallèles, rétrécies seulement avant l’extrémité qui est
obtuse.
C. impressipennis Fairm., 1. c., fig. 4. — Long. 15 mill. —
Oblongo-ovata, valde convexa, tota orichalcea, nitidissima, polita,
micans, subtus cærulescenti-fusca, minus nitida, pedibus nitidis ;
‘capite fere lævi, sutura clypeali sat impressa, palpis maxillaribus
articulo ultimo paulo oblique truncato, autennis brevibus, graci-
libus, articulis 5° ultimis paulo crassioribus, ultimo majore et
‘“crassiore, 3° sequenti longiore; prothorace valde transverso,
longitudine duplo latiore, elytris valde angustiore, antice leviter
angustato, Jateribus vix arcuatis, dorso lævi, antice late vix
emarginato, angulis acutiusculis, posticis rectis; scutello ogivali,
lævi; elytris sat amplis, valde convexis, ad humeros rotundato-
«ampliatis, dorso subtiliter substriatulo-punctatis, intervallis
30
planis, lævibus, impressionibus sat latis, extus signatis, apice
obtuse acuminato; subtus Iævis, abdomine subtiliter striolato.
Diégo-Suarez — (collection Alluaud et la mienne).
Strongylium semipurpureum.— Long. 19 mill. — Elonga-
tum, convexum, capite cœrulescente prothoraceque æneo modice
nitidis, elytris purpureis, nitidis, margine laterali anguste cœruleo,
subtus nitidum, cœruleum, pleuris ænescentibus, pedibus cyaneis;
capite dense punctato, vertice linea media breviore, oculis magnis,
antice approximatis, clypeo subtiliter punctulato, antennis fuscis,
opacis, articulis primis cœrulescentibus, nitidis, basi gracilibus,
articulis 5-11 gradatim latioribus, 3° quarto æquali; prothorace
transverso, elytris angustiore, antice leviter angustiore, dorso for-
titer sat irregulariter, parum dense punctato, basi marginata,
cœrulescente, angulis valde exsertis ; elytris elongatis, ad humeros
sat rotundatis, dein fere paralielis, apice obtuse acuminatis, dorso
crenulato-striatis, striis parum profundis, basi et apice magis
impressis, dense crenulatis, intervallis fere planis, basi et apice
convexis, fere lævibus, subtilissime punctulatis apice subtiliter
coreaceis ; subtus subtiliter, coriaceo-punctulatum, lateribus punc-
tatis, abdomine lateribus et apice fortius punctato, segmento ultimo
arcuatim impresso, pedibus sat magnis. — Diégo-Suarez, un seul
individu trouvé par M. Alluaud.
Ressemble au cyaneostriatum, mais les élytres ne sont pas pro-
fondement sillonnées, les intervalles sont presque plans, le corselet
est moins densément ponctué avec les angles postérieurs tres
brillants.
Lagria hydropica. — Long. 15 mill. — Ovalis, ampla,
testaceo-rufa, modice nitida, subtiliter puberula, subtus cum
pedibus nitidior, paulo testacea, pedibus fuscis, femorum basi
excepta, antennis fuscis, articulo le excepto ; capite brevissime
ovato, antice attenuato, densissime sat subtiliter punctato, clypeo
transversim sulcato, antennis sat brevibus, elytrorum basi paulo
superantibus, sat gracilibus, articulis 7-10 paulo latioribus et
magis triangularibus, ultimo paulo graciliore, acuminato, duobus
præcedentibus conjunctis fere æquali, 3 quarto haud longiore ;
prothorace elytris plus duplo angustiore, longitudine latiore,
antice paulo angustato, lateribus parum arcuatis, dorso dense
punctato, fere rugosulo, basi medio parum fortiter impressa,
marginata; scutello apice obtuso, impressiuseulo ; elytris amplis-
simis, medio paulo dilatatis, basi leviter sinuatis, unde humeris
antice leviter productis, sed rotundatim angulatis, dorso densis-
sime sat subtiliter punctatis, subtiliter rugosulis, epipleuris, basi
præsertim, latis, dense punctatis, costa externa insuper distincta ;
31
subtus subtiliter punctulata, lateribus subtiliter rugosulis, pedibus
sat gracilibus. — Fianarantsoa (Perrot), collection Oberthur et la
mienne.
Ressemble assez à ZL. ampla pour la forme générale et la taille ;
mais en outre de la coloration, les élytres sont un peu élargies au
milieu, non en arrière, leur sculpture est plus fine, la carène
externe des épipleures est visible en-dessus, le corselet est moins
court, sensiblement rétréci en avant avec les angles antérieurs
moins marques et une impression au milieu de la base.
Lagria ampla Fairm., Vaturaliste, 1887, 71, fig. 4 —
Long. 15 mill. — Ovata, convexa, postice ampliata, castanea,
brunnea, modice nitida, pube grisea brevi tenui sat dense vestita,
capite prothoraceque subtiliter dense ruguloso-punctatis, illo
punctis majoribus sparsuto, inter antennas profunde suleato,
epistomate valde marginato, antennis brevibus, corporis tertiam
partem vix attingentibus, apicem versus leviter crassioribus, arti-
culo ultimo oblongo; prothorace parvo, brevi, lateribus medio
fere angulato; elytris magnis, ad humeros rotundatis, postice
ampliatis, dense ac uniformiter punctatis, intervallis transver-
sim paulo plicatulis, épipleuris planis, similiter punctatis ; subtus
testaceo-castanea, subtiliter densissime punctulata. — Madagas-
car (ma collection).
Se rapproche de la Z. gigas, mais le corselet est bien plus
court et les élytres sont proportionnellement plus amples.
Lagria tumidipennis. — Long. 15 mill. — Oblongo-ovata,
postice ampliata et valde convexa, fusco-violascens, parum nitida,
dense tenuiter griseo-pubescens; capite convexo, dense punctato,
spatio anguste lævigato inter antennas arcuatim impresso, antennis
fuscis, basin prothoracis paulo superantibus, apicem versus leviter
crassatis, articulo ultimo 2 præcedentibus conjunctis fere æquali,
apice oblique acuminato; prothorace brevi, capite parum latiore,
lateribus medio obtuse angulatis, dorso dense ruguloso punctato,
utrinque obsolete transversim impresso, basi medio linea brevissima
Iævi longitudinaliter signato; scutello triangulari, medio sulcatulo;
elytris basi prothoracis basi duplo latioribus, usque post medium
ampliatis, apice obtusis, dense punctatis, intervallis rugosulis ;
subtus magis picea. — Madagascar (/Zuwmblot), collection Oberthur.
Cette espèce dont il n’a été trouvé qu’un seul exemplaire est une
des plus grandes du genre; elle est remarquable par ses élytres
renflées et élargies en arrière, plus renflées que chez la gigas et à
sculpture plus fine.
Lagria vittulata. — Long. 4 à 5 mill. — Oblongo-ovata,
convexiuscula, fusca, parum nitida, villosula, elytris testaceo-
32
fulvis, utrinque vittis 2 sat latis, discoidali et submarginali fuscis,
prothorace basi et antice testaceo anguste marginato, capite dense
punctato, fere rugosulo, oculis convexis, distantibus, antennis
fuscis, articulis 3 primis testaceis, crassiusculis, apicem versus
crassioribus, medium corporis haud attingentibus, articulo ultimo
2 præcedentibus conjunctis æquali; prothorace elytris dimidio
angustiore, brevi, transversim subquadrato, lateribus ante basin
leviter sinuato, dense punctato, basi marginato; scutello brevi,
obtuso, punctulato; elytris basi truncatis, ad humeros augulatim
rotundatis, postice leviter ampliatis, densissime punctulatis, sub-
tiliter rugosulis; subtus fusca, punctata, pedibus fuscis, tibiis
tarsisque dilutioribus. — Nossi-Bé {ma collection); Betsiléo (coll.
Oberthur).
C’est l’une des plus petites espèces, bien remarquable par la
coloration des élytres, leur fine sculpture, la brièveté du corselet
et la forme des antennes. Elle ressemble extrêmement à la Z. qua-
driviltata Fairm., de Mozambique : la coloration et le dessin sont
les mêmes, mais cette dernière est beaucoup plus grande, la sculp-
ture est bien plus grosse et plus rugueuse, le corselet a une tache
brune de chaque côté, les articles des antennes, à partir du 4,
sont bien plus larges, fortement triangulaires et grossissent nota-
blement vers l’extrémité.
Praogena longipennis Fairm., Soc. Belqg., C.-R., jan-
vier 1889. — Long. 14 mill. — Elongata, modice convexa, ænes-
centi-fusca, vernicata, subtus magis nigro-fusea, tibiis tarsisque
pallide testaceis, antennis ferrugineis,articulo 1° ænescenti-fusco,
nitido, capite lævi, antice et post oculos transversim impresso,
oculis approximatis; prothorace brevi, transverso, elytris valde
angustiore, lateribus antice cum angulis rotundatis, basi sat for-
titer marginata, utrinque leviter late sinuata, angulis acute rectis,
dorso polito, medio obsolete sulcatulo; elytris basi utrinque
subrotundatis, ad humeros obtuse angulatis, postice tantum angus-
tatis, apice obtuse acuminatis, dorso fortiter punctato-striatis,
striis fere crenulatis, apice obliteratis, intervallis lævibus, vix
convexiusculis, apice planatis, sutura tota satelevata ; subtuslævis,
abdomine subtiliter strigosulo et lateribus impresso, prosterno
apice truncato, mesosterno declivi, paulo impresso, femoribus
clavatis. — Madagascar (Dr Pipitz).
Par la forme allongée et l’extrémite un peu acuminée des élytres,
cette espèce se rapproche beaucoup de la P. acutipennis Fairm.
du même pays; mais elle est bien plus grande, le corselet est bien
plus large, plus court, les élytres ne sont pas terminées en pointe
aiguë, les stries sont plus profondes et les fémurs plus claviformes;
malheureusement les antennes sont brisées.
33
STENOGENA n. g.
Ce nouveau genre a beaucoup de ressemblance avec les Veso-
gena, notamment avec V. tenuicollis d'Abyssinie. Il en diffère
d’abord par les élytres plus étroites, acuminées, la tête rétrécie en
col assez court avec les yeux plus grands, contigus en avant, les
antennes bien plus grêles, ne dépassant pas le milieu du corps, le
dernier article des palpes maxillaires fortement triangulaire; les
fémurs sont assez épais, les tarses tres grêles, filiformes, le
le article des postérieurs est aussi long que les autres réunis, les
pénultièmes aussi étroits que les autres forment en dessous une
étroite lamelle qui est bien plus large aux antérieurs.
S. madecassa. — Long. 9 mill. — Elongata, gracilis, convexa,
apice angustata, nigra, nitida, prothorace capiteque parum niti-
dulis; capite punctato, antice cum labro piceo, antennis obscure
ferrugineis, basi infuscatis; prothorace parum transverso, elytris
angustiore, antice paulo angustato, lateribus leviter rotundatis,
dorso modice convexo, disco planiusculo, et sat dense subtiliter
asperato, lateribus parce asperatis, angulis anticis valde obtusis,
postice rectis, scutello obtuso, lævi; elytris elongatis, basi trun-
catis, ad humeros rotundato-angulatis, apicem versus angustatis,
dorso fortiter crenato-striatis, striis apice haud obsolescentibus,
intervallis convexis, lævibus, sed alternis punctis valde distantibus
impressis, spatio suturali toto et sequenti basi magis punctatis ;
pedibus sat elongatis, gracilibus, femoribus crassioribus. — Diégo-
Suarez, un seul individu trouvé par M. Alluaud.
Nemostira gracilior. — Long. 9 mill. — Elongata, fulvo-
flavescens, nitida; capite antice prolongato et attenuato, elypeo
transversim fortiter impresso, oculis valde approximatis; pro-
thorace oblongo, subcylindrico, antice vix angustiore, basi mar-
ginato, dorso lævi ; scutello apice truncatulo; elytris elongatis,
postice haud sensim ampliatis, apice obtuse acuminatis, dorso
fortiter crenulato-striatis, intervallis convexis, lævibus, alterna-
tim punctis raris impressis ; subtus lævis, pedibus elongatis. —
Diégo-Suarez, un individu trouvé par M. Alluaud.
Ressemble beaucoup à la VW. Servillei, mais bien plus petite,
plus étroite, avec le chaperon plus fortement impressionné, le
corselet plus étroit, plus long, presque cylindrique, et les élytres
moins acuminées, plus parallèles, à intervalles ne présentant que
des points très écartés, moins nombreux.
Nemostira janthinipennis. = Long. 11 mill. — Sat elon-
gata, convexa, fusca, sat nitida, elytris cæruleis, nitidis, antennis
ferrugineis, articulo 1° obscuriore, palpis pedibusque piceis, abdo-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 3
34
mine rufo-piceo ; clypeoimpresso, oculis satapproximatis, antennis
corporis medium superantibus, articulo ultimo elongato, duobus
præcedentibus conjunctis longiore ; prothorace ovato, antice
angustato, lateribus antice sat rotundatis, postice leviter sinuatis,
dorso lævi, basi marginato, angulis posticis exsertis ; scutello
oblongo-triangulari; elytris sat elongatis,apice acuminato-obtusis,
dorso crenulato-striatis, striis primis profundioribus, intervallis
convexis, punctis distantibus alternatim impressis ; subtus lævis,
pedibus gracilibus. — Diégo-Suarez, un individu trouvé par
M. Alluaud.
Ressemble un peu à la #etallica Fairm., de Madagascar, mais
plus petite avec le corselet plus étroit, les élytres moins grandes,
différemment colorées, fortement striées et le corps non villeux.
On trouve au Gabon une autre espèce, assez voisine de la
précédente au moins pour la forme et la coloration.
Nemostira cribricollis. — Long. 15 mill. — Elongata, con-
vexa, fusca, vage cærulescens, elytris nitidis, dorso cyaneis,
basi et lateribus virescentibus, antennis (articulo le excepto),
tibiis tarsisque ferrugineis ; capite minus antice prolongato, ocu-
lis magis distantibus, fronte latiore, punctata, clypeo sat fortiter
impresso ; prothorace ovato, lateribus antice leviter rotundatis,
postice leviter sinuatis, dorso fortiter sat dense punctato, paulo
inæquali, basi fortiter marginato, angulis vix exsertis; scutello
brevi, obtuso, impresso; elytris magnis, ad humeros rotundatim
angulatis, apice obtusis, fortiter crenato striatis, intervallis con-
vexis, lævibus, 3 postice bi- aut tripunctata ; subtus cum pedibus
fusca, nitida, femoribus anticis crassis, subclavatis, ceteris sat
crassis, tibiis tarsisque rufescentibus. -—- Gabon (ma collection).
Cantharis cæruleata. — Long. 28 mill. — Oblongo-elon-
gata, convexa, postice ampliata, capite prothoraceque rufis,
uitidis, elytris cæruleis, minus nitidis, subtus cum pedibus obseu-
rius cærulea, nitidior, metasterno medio late rufo, fronte, clypeo,
ore antennisque fusco-cærulesentibus, his opacis; capite subti-
liter laxe punctulato. vertice medio sulcatulo, antennis parum
gracilibus, apicem versus gracilioribus, articulis penultimis
brevioribus; prothorace elytris valde angustiore, longitudine
latiore, postice vix, antice valde angustato, lateribus antice
rotundato, dorso laxe subtiliter punctulato, medio parum fortiter
sulcatulo, antice transversim depresso, basi medio late sat pro-
funde impresso, disco utrinque medio foveolato; scutello con-
vexiusculo, subtiliter strigosulo, äpice rotundato ; elytris amplis,
postice gradatim ampliatis, apice rotundatis, ad humeros sat
rotundatis, dorso densissime subtiliter granuloso-punctulatis,
35
sutura paulo elevata, utrinque lineolis tenuibus paulo elevatis,
duabus externis basi coeuntibus ; subtus subtiliter coriacea. —
Madagascar, S. O. (coll. Oberthur et la mienne).
Cette belle Cantharide et la suivante sont jusqu’à présent les
seules espèces du genre signalées à Madagascar. Elle se rapproche
de certaines espèces africaines à élytres bleues et à mésosternum
taché de rouge; elle en diffère par la coloration de la tête et du
corselet, les antennes un peu plus courtes, et les élytres s’élar-
gissant vers l’extrémité ; elles sont d’un bleu légèrement soyeux
et un peu terne.
Cantharis pyrrhodera. — Long. 13 à 14 mill. — Elongata,
convexa, cærulea, nitida, glabra, prothorace rufo, capite nigro,
antennis fusco-nigris, subtus cum pedibus fusco-cœrulescens, his
magis nigricantibus; capite convexo, parum dense punctulato,
fronte arsuatim impressa, clypeo transversim fortiter impresso,
labro medio foveolato, antennis sat gracilibus, medio corporis fere
attingentibus, articulo 3° quarto paulo longiore; prothorace bre-
viter ovato, antice a medio angustato, dorso postice convexo,
antice late deplanato, basi subtiliter punctulato et medio foveolato;
scutello rufo, dense punctato, linea media lævi, apice truncato ;
elytris elongatis, parallelis, dense subtiliter punctato-rugosulis,
sutura et utrinque lineolis 2 parum elevatis, externa medio abbre-
viata; subtus subtiliter densissime punctulata, abdomine sat
subtiliter coriaceo, pedibus densissime ruguloso-punctatis. —
Madagascar (ma collection).
Ressemble à la C. fulvicollis Fähr., de Cafrerie ; mais la couleur
des élytres est différente : elles sont un peu plus rugueuses, non
pubescentes ; l’écusson est très différent, le corselet moins étroit,
la tête moins grosse avec le front plus impressionné.
Apoderus (7'rachelophorus) filicollis. — Long. 11 mill. —
Nigro-fuscus, nitidus, pedibus elytrisque stramineo-flavis, his sutura
et vitta marginali basi abbreviata, apice cum suturali conjuncta
nigro-fuscis; capite tenuissimo, ad caput paulo dilatato, oculis
prominentibus, rostro brevi, basi utrinque sulcato, apice rufo-piceo
et paulo latiore, antennis gracilibus, rufo-piceis, clava picea, apice
acuta; prothorace conico, basi elytris duplo angustiore, antice valde
angustato, apice constricto, dorso lævi, medio leviter impresso, basi
crasse marginata, angulis paulo exsertis; elytris ovatis, convexis,
basi truncatis, ad humeros angulatis, apice valde declivibus et
rotundatis, dorso striato-punctatis, striis parum profundis sed
fortiter punctatis, stria suturali profunda, utrinque costis 2
convexis, 1‘ medio modice, 3° basi valde incrassatis, intervallo
3e basi angustato, humeris valde elevatis; pygidio abdomineque
36
flavis, prosterno cum coxis et pedibus flavo, his sat elongatis,
gracilibus, anterioribus longioribus, tibiis leviter arcuatis. —
Diégo-Suarez, trouvé par M. Alluaud, un seul individu.
Ce joli insecte exagère l’allongement et la ténuité du col des
autres espèces madécasses ; sa coloration est aussi fort différente
ainsi que la sculpture des élytres.
Aphiocephalus castanescens Fairm., Vaturaliste, 1888,
12, fig. 5. — Long. 1S mill., cum fos{ro 22 mill. — Oblongus,
supra rubro-castaneus, modice nitidus, elytris subopacis, rostro,
capite, antennis, protoracis margine antico et corpore subtus
eum pedibus nigris; capite punctulato, inter oculos foveolato,
rostro rugoso-asperulo, basi subtilius, et medio subsulcato, leviter
arcuato; prothorace elytris angustiore, antice angustato, subti-
liter parum dense punctato; scutello nigro, transversim sulcato;
elytris sat fortiter dorso striatis, striis lævibus, extus lineis
4 punctatis, vix striatulis, 8° cum 3%, 4* cum 5* apice junctis,
6* 7*que postice abbreviatis, intervallis planiusculis, alternis
punctis valde distantibus impressis; pygidio lato, apice subtiliter
scabroso, impressiusculo et interdum nigricante; subtus cum pedi-
bus nitidior, pectore indistincte punctulato, abdomine parum
dense punctato, pedibus anticis longioribus, cum tibiis leviter ar-
cuatis et intus longe ac dense ciliatis, tarsis omnibus articulo
penultimo latissimo. — Madagascar (coll. Oberthur et la mienne).
Bien différent des autres espèces par sa coloration, la sculp-
ture des élytres, le rostre plus grêle, à peine élargi à l’extrémité
et les pattes moins robustes.
Cyphagogus sculptilis. — Fairm., Soc. Belg., C.-R., juin
1889. — Long. 12 mil. (rost. excl.). — Sat elongatus, valde com-
pressus, niger, nitidus; capite basi polito, fronte et rostro opacis,
sat dense fortiter punctatis, hoc sat oblongo, lateribus obsolete
sinuato, apice vix ampliato et levissime sinuato; antennis sat
validis, articulis 2-8 brevibus, densatis, tribus ultimis magnis,
latis, ultimo 10° duplo longiore, acuminato ; prothorace elongato,
basi dilatato et elytris latiore, antice longe attenuato, disco
profunde sulcato, pleuris late compresso-impressis ; elytris medio
leviter ampliatis, postice angustatis, dorso profunde utrinque
trisulcatis, lateribus fortiter substriato-punctatis, dorso plaga
magna communi, ante medium incipiente, ad apicem prolongata et
attenuata, basi cavata, fortiter ac dense transversim plicata, extus
stria 2* limitata; pedibus validis, compressis, intermediis mino-
ribus, femoribus anterioribus latis, tibiis ante apicem intus
angulatis, pedibus 2 posticis magnis, femoribus inflato-clavatis,
apice subtus dente obtuso armatis, tibiis latis compressis, intus
37
paulo concavis, basi intus abrupte strangulatis, et supra sat acute
angulatis, apice acute trispinosis, tarsis sat elongatis. — Fénérine
(Z. Perrot), coll. Oberthur.
La sculpture de cet insecte est bien singulière, les élytres étant
sillonnées fortement avec une plaque allongée, commune, forte-
ment plissée en travers. Le corselet est sillonné comme chez
l'espèce précédente ; la ponctuation du front et du rostre est assez
curieuse.
Cyphagogus appendiculatus Fairm., Soc. Belqg., C.-k.,
juin 1889. — Long. 8 mill. — Elongatus, compressus, niger,
valde nitidus ; rostro sat brevi, antice vix ampliato, polito, antennis
sat gracilibus, articulis primis brevibus, densatis, 3 ultimis elon-
gatis, pubescentibus, sat latis, præcedentibus conjunctis fere lon-
gioribus ; prothorace elongato, antice longe attenuato, dorso fortiter
canaliculato, antice punctis 2 grossis impresso, pleuris fortiter
impresso, postice elytris latiore ; elytris elongatis, sat fortiter
striatis, intervallis planis, 1° ad striam anguste elevato, basi latius
et fortius convexo, 2° basi tantum elevato, lateribus densius
striatis; pedibus 4 anticis compressis, anterioribus longioribus,
femoribus latis, intus ante apicem sinuatis, tibiis brevibus, latis,
intus pilosis, apice unco valido armatis, pedibus intermediis
gracilioribus et simplicibus, femoribus 2 posticis apice crassatis et
truncatis, tibiis inflatis, supra basi cavatis, dein appendice elongato,
gracili, leviter arcuato, basi dilatato, apice paulo penicillato, tarsis
posterioribus elongatis, articulo l° ceteris conjunctis æquali. —
Fénérive (Z'. Perrot), coll. Oberthur.
Cet insecte est extrêmement curieux par la forme des tibias
postérieurs qui émettent un long appendice dont l'extrémité atteint
le milieu du dernier article des tarses. Le rostre est plus court que
dans les autres espèces, le corselet présente aussi, comme chez
les espèces suivantes, un profond sillon medium.
Cyphagogus costipennis, Fairm., Soc. Belg., C.-R.,
juin 1889. — Long. 10 mill. — Præcedenti affinis, sed minor,
rostro hand punctato, apice latiore, fronte medio breviter striatulo,
capite postice transversim sultato, constricto, antennis crassiori-
bus, articulis brevioribus, 3 ultimis paulo crassioribus, prothorace
antice minus attenuato et apice transversim sulcato, dorso latius
sulcato, pleuris vix impressis; elytris opacis, sed costis nitidis,
spatio lato conmuni planato, utrinque costis pluribus, primis et
prima præsertim magis elevatis, intervallis concavis, apice sat
abrupte angustato et minute ac obtuse bidentato; femoribus 2 pos-
ticis apice intus angulato-inflatis et rufo-pubescentibus, tibiis apicem
versus latioribus, supra paulo concavis et rufo-pubescentibus,
38
apice acute bidentatis, tarsis sat crassis. — Fénérine (C. Perrot),
coll. Oberthur.
L'unique exemplaire de cette espèce me semble une ©, mais il
me paraît difficile de la rapporter à l'espèce précédente dont elle
diffère, outre la taille, par le rostre bien plus court et non ponctué,
les antennes plus épaisses, à articles plus transversaux, les 3 der-
niers à peine plus gros, ne formant qu'à peine la moitié des autres
réunis, la tête brusquement rétrécie à la base avec un fort sillon
transversal, enfin les élytres n’ayant qu’une large bande suturale
déprimée; les pattes postérieures sont aussi différentes, les tarses
plus épais.
Ancylonotus hieroglyphicus. — Long. 25 à 28 mill. —
Oblongus, crassus, nigro-fuscus, indumento pubescente dilute
albido-griseo dense vestitus, costis, spinis et lituris numerosis
denudatis nigris, antennarum articulis apice nigris, 2° toto nigro,
subtus lateribus et apice parce nigro maculatus, femoribus nigro-
biannulatis, tibiis annulo medio et apice, tarsis articulis 2 ultimis
apice nigris; Capite summo nigro bistrigato, antennis corpore
paulo longioribus ; prothorace inæquali, utrinque sat acute angu-
lato, dorso punctulis nigris laxe sparsuto, antice et basi medio
punctis 2 nigris, disco dentibus duobus acutis sat approximatis
armato; scutello utrinque nigro marginato ; elytris ad humeros
productis et dente obtuso, dein tuberculis aliquot signatis, postice
leviter attenuatis, apice oblique truncatis et obtuse unidentatis,
dorso basi laxe punctatis et prope suturam utrinque dentibus
2 validis erectis utrinque costa laterali ab humero incipiente,
ante medium abbreviata, et costa interna magis elevata, brevi,
compressa, postice spiniformi, undique signaturis nigris angustis
valde flexuosis et angulatis, apice rarioribus ; segmento ventrali
ultimo sat magno, stria media longitudinali tenui. — Diégo-Suarez,
communiqué par M. Alluaud: trouve sur un tronc d’Adansonia.
Ressemble beaucoup au {ribulus, mais le corps est moins com-
primé, et la teinte est d’un gris crêmeux faiblement cendré; les
dents du corselet sont moins épineuses, ainsi que celle de l’écusson
qui est bordé de noir; les élytres ne présentent pas cette large
teinte enfumée qui couvre la base, presque étranglée au milieu
et se dilatant ensuite latéralement ; elles ne sont ponctuées qu’à
la base, les dessins noirs sont tout différents, formant au milieu
des zigzags très accentuées, formant er» arrière une sorte de
réseau incomplet ; la côte discoidale et les dents de la base sont
bien moins aiguës.
C’est une découverte intéressante et un des points assez rares
qui rattachent la faune Madécasse à la faune Africaine, et notam-
ment à la partie occidentale de cette faune.
>
39
Hoplionota permira. — Long. 5 mill. — Ovato-quadrata,
modice convexa, fusca, capite, prothorace et elytrorum parte
dimidia apicali cum margine externo indumento lutoso-ferrugineo
pallido vestitis, elÿtrorum parte basali vix nitidula, viridi; capite
minuto, antice paulo producto, apice dilutiore, truncato; antennis
sat elongatis, gracilibus, apice longe subelevatis, ferrugineis ;
prothorace brevissimo eiytris haud angustiore, lateribus rotun-
dato-ampliatis, dorso medio leviter convexo, utrinque late depresso
et punctis ocellatis parce impresso, margine laterali levissime
undulato et breviter subhyalino; elytris subquadratis, apice late
rotundatis, parte basali convexa, punctis ocellatis sat seriatis,
dorso post medium callo compresso, apice truncato, basi tubercu-
lato, postice carinulis clathratis, margine laterali post humeros
dilatato, piceo, impresso, extus tuberculato, tuberculorum inter-
vallis minute hyalinis, postice vix ampliato, sed similiter
tuberculato et hyalino, apice late rotundato, sutura postice elevata,
carinulis, callis et tuberculis piceis ; pedibus ferrugineis. — Diégo-
Suarez, 2 individus trouvés par M. Alluand.
Ce curieux insecte est remarquable par la coloration verte de la
base des élytres qui tranche sur le pourtour et la partie posté-
rieure d’un fauve pâle avec des saillies et des carènes d’un brun
de poix; la forme du corselet est aussi assez curieuse.
Cælenomenodera campestris Fairm., Vaturaliste, 1887,
72, fig. 8. — Long. 7 1/2 mill. — Oblonga, postice leviter
ampliata, dorso planiuscula, rufescenti-fulva, nitida, elytris late
viridibus, antennis obscure testaceis, articulis 2 ultimis fuscis;
prothorace elytris fere dimidio angustiore, antice hand sensim
angustiore, et breviter truncato-producto, supra profunde bifo-
veato, postice utrinque fortiter impresso, elytris grosse punc-
tato substriatis, intervallis basi planiusculis, apice et extus
angustioribus et subcostatus; subtus cum pedibus rufescens,
tarsis paulo obscurioribus. — Madagascar.
La coloration des élytres qui sont d'un vert tendre rend cette
espèce bien facile à reconnaître.
Cœlenomenodera sculptilis. — Long. 10 mill. — Oblonga,
postice gradatim ac leviter ampliata, supra flavo-rufescens, nitida,
subtus cum antennis et pedibus nigra, nitidior, femoribus tibiis-
que anterioribus flavo-rufescentibus; capite obtecto, oculis
magnis, antennis brevibus, apicem versus vix crassioribus, arti-
culo ultimo longiore oblongo; prothorace elytris angustiore,
latitudine longiore, caput superante, antice attenuato et apice
obtuse acuminato, dorso inæquali, grosse punctato, antice utrin-
que profunde foveato, margine postico utrinque sinuato, angulis
40
sat acutis; scutello nigro, apice valde obtuso; elytris oblongis,
postice gradatim ampliatis, apice conjunctim rotundatis, dorso
foveolis numerosis subseriatim sed irregulariter impressis, inter-
vallis lævibus, elevatis, et intervallis magis convexis irregulariter
reticulatis ; subtus fere Iævis, abdomine apice punctato, segmento
ultimo medio paulo elevato et utrinque impresso, pedibus bre-
vibus, validis, tarsis latis — Madagascar, communiqué par
M. Donckier.
Cet insecte est remarquable par la forme allongée du corselet
qui est obtusément acuminé en avant et par la sculpture des
élytres.
Sybriacus viridimicans Fairm., Vaturaliste, 1887,72, fig.9.
— Long. 10 mill. — Ovatus, valde convexus, totus metallico-
viridis, valde convexus, totus metallico-viridis, valde nitidus;
capite dense punctato, inter oculos medio foveolato, clypeo antice
emarginato, antennis fuscis, articulis primis viridibus, articulo
3° secundo æquali et quarto breviore; prothorace antice angustato,
sat dense punctulato; scutello subquadrato, lævi, apice obtuse
angulato; elytris parum dense punctatis, post humeros trans-
versim impressis, femoribus anterioribus subtus denticulis 2
acuatis carinatis, tibiis extus ante apicem sinuatis, apice intus
dilatatis.
Plus petit que le suivant, d’une coloration différente, avec les
élytres sans côtes latérales et les fémurs intermédiaires inermes.
S. magnificus Bates, Z'rans. Ent. Soc. Lond., 1877, 28
(Nodostoma).— Long. 12 1/2 mill. — Oblongo-ovatus, convexus,
cæruleo-metallicus, viridi-tinctus, supra cupreo-aureum; an-
tennis nigris, basi cæruleis ; thorace suberecte punctato; elytris
regulariter punctato-striatis, striis sulcatis, interspatiis sub
lente minute punctatis, convexis, ad latera costatis, limbo inflexo
viridi-metallico.
La 3° espèce, S. Lefebvrei Har., ressemble beaucoup à la préce-
dente ; mais outre la coloration des pattes, dont les fémurs sont
d’un roux testacé chez le magnificus, le corps est plus petit, les
élytres présentent chacune deux lignes lévèrement saillantes, les
fémurs sont un peu moins larges et leur dent est plus saillante.
41
NOUVELLES FOURMIS DE DIVERSES PROVENANCES,
SURTOUT D'AUSTRALIE,
par Auguste Forel.
& MEXIQUE.
FOURMI RÉCOLTÉE PAR SON ALTESSE ROYALE LA PRINCESSE
THÉRÈSE DE BAVIÈRE.
Odontomachus haematodes, r. Theresiæ n, st. — ©. L.
16 mill. Un peu plus élancé que les autres races. Couleur
foncée de l’Atematodes i. sp. Bord interne des mandibules distincte-
ment et obliquement denticulé. Denticules assez pointus. Sculpture
de la tête et du thorax plus grossière, plus luisante et moins serrée
que chez l’hzematodes i. sp. Pronotum transversalement (au milieu
concentriquement) strié. Nœud du pédicule plus allongé, plus étroit
et bien plus également conique que chez l’hwematodes, terminé en
haut par une épine bien plus forte, à base plus large, sans limite
distincte du nœud lui-même. Dos de l’abdomen transversalement
strié, sauf à l'extrémité des segments postérieurs; les stries sont
luisantes, assez grossières et peu serrées (mates, serrées et longi-
tudinales chez la race sériativentris Emery). Pubescence très
éparse, courte; sur la face interne des tibias elle est soulevée.
Pronotum plus long que large. Tête plus large devant que derrière.
Pattes et antennes plus longues et plus grêles que chez toutes les
autres races, au moins aussi longues que chez l'O. afinis.
Récolté à Colorado, près de Véracruz (Mexique\ par Son Altesse
Royale la Princesse Thérèse de Bavière à laquelle je me fais un
plaisir de le dédier. Cette race géante mérite peut-être de former
une espèce.
b) NOUVELLE-ZÉLANDE.
FOURMIS RÉCOLTÉES PAR LE CAPT. BROUN.
Huberia Brounii nov. sp. — ©. L. 3, 1 mill. Mandibules
striées avec quelques points épars, armées de deux dents
assez fortes devant et de 3 à 4 petites dents en partie indis-
tinctes derrière. Tête ovale-rectangulaire, plus longue que
large; yeux situés un peu en avant du milieu des côtés. Épis-
tome entier devant, convexe, sans gouttière médiane. Aire
frontale grande, arrondie derrière, avec quelques stries. Scapes
42
atteignant le bord postérieur de l’occiput. Massue épaisse, de 3 ar-
ticles, aussi longue que les Garticles précédents du funicule réunis.
Les antennes ont onze articles ; les articles 2 à 4 du funicule sont
au moins aussi épais que longs. Thorax médiocrement échancre ;
l’échancrure est assez étroite et la convexité du mésonotum
faible, à peine plus élevée que le métanotum (comme chez les
Myrmica). Face basale du métanotum faiblement convexe, presque
horizontale, un peu plus longue que la face déclive, terminée par
deux petites épines pointues, rapprochées, un peu divergentes,
dirigées en haut et en arrière, à peine aussi longues que l’inter-
valle de leurs bases. Face déclive bordée de deux petites arêtes
continuant les épines. Premier article du pédicule longuement
pétiolé, muni de vant, en dessous, d’une petite dent pointue, sur-
monté derrière d’un nœud conique arrondi. Second nœud aussi
large derrière que long. Tibias et métatarses courts. Les cuisses
postérieures sont d’au moins 1/3 plus longues que les tibias et fort
atténuées à leur tiers basal.
Abdomen et face déclive du métanotum lisses et luisants, sauf
quelques stries grossières très courtes à la base même de l'abdomen.
Second nœud du pédicule finement et densément réticulé-ponctué
et presque mat. Premier article du pédicule et scapes finement et
densément réticulés. Milieu de la tête assez grossièrement ridé ou
ridé-strié en long ; les rides divergent en arrière. Dos du thorax
grossièrement et assez lâchement ridé en travers; côtés de la tête
et du thorax irrégulièrement et grossièrement réticulés ou réticulés-
ridés. Le fond des rides et des réticulations est partout irrégulière-
ment rugueux, ce qui rend la tête et le thorax subopaques. Pattes
luisantes, éparsément ponctuées.
Pilosité dressée formée de soies raides et obtuses, jaunâtres,
éparses sur tout le corps, nulles sur les tibias et les scapes qui
n’ont qu’une pubescence subadjacente ; corps presque sans pubes-
cence.
D'un brun rougeûtre; pédicule plus roussâtre, abdomen plus
brunâtre. Pattes d’un jaune brunâtre, mandibules d’un jaune
roussatre.
Rotorua (Nouvelle-Zélande), découverte par le Capt. Broun et
reçue par M. H. Suter. Une seule ©.
Cette intéressante forme vient ajouter une seconde espèce
au genre /Zuberia que j'avais fondé il y a peu d’années sur la
seule 77. striata Smith (J'etramorium striatum Sm.). Bien
distincte de l’Æ. striata par sa sculpture, sa taille, sa forme
et sa pilosité, elle vient cependant confirmer les caractères
génériques.
43
Ponera antipodum nov. sp. — ©. L. 3, 4 mill. Mandibules
armées de six dents assez indistinctes. Tête distinctement plus
large derrière que devant. Le sillon frontal assez faible derrière
(devant l'ocelle antérieur). Œil plus distant du bord antérieur de
la tête que la moitié de sa largeur (moins distant que le tiers de sa
largeur chez la P. punctatissima Q). Écaille un peu plus mince que
chez la 2. punclatissima; chacun des deux premiers segments de
l’abdomen est presque aussi long ou aussi long que large. Noire;
pattes, antennes et mandibules d’un roux jaunâtre ; massue des
antennes et milieu des scapes bruns. Du reste identique à la
P. punctatissima Q, dont elle est difficile à distinguer.
Voisine aussi de la 2. trigona Mayr. — Rotorua (Nouvelle-
Zélande), récoltée par le capitaine Broun.
c) AUSTRALIE, QUEENSLAND.
FOURMIS RÉCOLTÉES PAR M. GILBERT TURNER.
Camponotus Lowneinov.sp.—C.nirinus Lowne(nec Smith,
nec Norton). — © major L. 7,5 à 8 mill. Tête (sans les mandibules)
longue de 2,0, large de 1,8 mill., presque carrée, un peu plus large
derrière que devant, fortement échancrée derrière.
Mandibules courtes, obtuses, ponctuées, armées de 5 dents.
Épistome sans lobe et presque sans carène, échancré au milieu et
de chaque côté. Une impression transversale et courbée latérale-
ment sur les joues. Devant de la tête faiblement subtronqué
jusqu'aux articulations des antennes, comme chez le Colobopsis
truncata ©.
* Thorax très court, très rapidement rétréci derrière, à dos peu
convexe; suture méso-métanotale effacée. Face basale du métano-
tum très courte, étroite et fort convexe. Face déclive très haute,
fort abrupte, subverticale. Écaille ovale, tranchante, subacuminée.
Abdomen ovale.
Luisant, faiblement chagriné; côtés du thorax subopaques, plus
fortement ridés ou ridés-réticulés.
De grosses fossettes éparses, piligères, sur le front, le vertex et le
dos du thorax. Une ponctuation espacée régulière sur les joues. Le
reste du corps presque sans ponctuation.
Pilosité jaunâtre, éparse, nulle sur les tibias et les tarses qui
n’ont qu'une pubescence un peu soulevée. Pubescence très éparse et
courte ailleurs.
Noir. Pattes et bord des segments abdominaux d’un jaune assez
clair, un peu testacé. Antennes et tarses d’un jaune rougeätre. Bord
des mandibules rougeûtre fonce.
1
& minor. L. 4,7 à 5 mill. Tête en trapèze, plus large derrière
que devant. Yeux situés très en arrière. Epistome convexe, sans
échancrure médiane. Suture méso-métanotale obsolète. Le méta-
notum entier tombe en formant une convexité assez forte; face
basale aussi longue que la face déclive. Écaille plus épaisse, non
acuminée. Pilosité notablement plus abondante et plus longue que
chez la © major; sur les tibias et les scapes, la pubescence passe à
une pilosité oblique. Fossettes et points beaucoup plus épars et plus
faibles que chez la © major. Couleur un peu plus claire que chez
la © major; mandibules et bord antérieur de la tête d’un jaune
brunatre.
Mackay, Queensland, récolté par M. Gilbert Turner.
Cette espèce me paraît à n’en pas douter être identique au
C. nitidus de Lowne.
Comme la #ormica nilida de Smith est une Colobopsis (sous-
genre de Camponotus), le nom postérieur de Camponotus nitidus
Norton pour l'espèce mexicaine connue sous ce nom doit tomber et
être remplacé par celui de montivaqus Forel, appliqué à une race
du Guatémala. Pour le type de Norton je propose le nom de race
reclithoraz n. st.
Polyrhachis Hookeri Lowne,
r. obscura n. st. — ©. L. 5,2 à 6 mill. Plus grande et surtout
plus robuste que la forme typique. Dents du pronotum plus fortes.
Épines du métanotum courtes (longues comme la moitié de l'inter-
valle de leurs bases), extrêmement larges (aussi larges vers leur
base que la moitié de leur longueur), un peu aplaties, mais assez
pointues à l'extrémité. Épines de l’écaille courtes, un peu plus
courtes que l’intervalle de leurs bases (beaucoup plus longues chez
la Æookeri). Pilosité brune encore plus épaisse, plus sétiforme,
plus longue et plus obtuse que chez la forme typique et un peu
plus abondante.
Une pubescence d’un rouge doré foncé, très courte et diluée,
donne un léger reflet rougeatre au thorax et à la tête. Pubescence
de l’abdomen comme chez la Æ/ookeri i. sp. Tête et thorax noirs,
sans reflet métallique (d’un vert bleuâtre métallique splendide
chez la forme typique). Bords du thorax et épines luisants; le
reste mat où subopaque. Sculpture, forme, pilosité et couleur du
reste identiques à la P. Æookeri typique dont elle se rapproche
plus que la race suivante.
Mackay, Queensland, récoltée par M. Gilbert Turner.
r. Lownei n. st. — ©. L. 4,8 à 5,3 millim., comme la
P. Hookeri, i. sp., dont elle diffère par les caractères suivants:
Tête un peu plus allongée. Angles antérieurs du pronotum
45
prolongés en une dent aiguë ou épine très courte, plus longue
que large. Suture méso-métanotale entièrement obsolète. Épines
du métanotum plus longues, plus fortes, beaucoup moins diver-
gentes, distinctement courbées en dedans, au moins aussi longues
que la face basale du métanotum et le mésonotum réunis. Sculp-
ture de la tête et du thorax moins vermiculée, plus réticulée-
ponctuée, bien plus mate. Abdomen densément et fortement ride-
réticulé, avec un éclat soyeux dû à la sculpture (assez superficiel-
lement réticulé, sans éclat soyeux chez Æook%eri i. sp.). Sur
l'abdomen, la ?. Æookeri i. sp. a une bande longitudinale
médiane brune, atténuée devant et derrière, et formée par une
forte pubescence brune; cette bande est deux fois plus large que
l’espace qui la sépare du bord de l'abdomen; ce dernier est couvert
d’une forte pubescence grisätre, un peu dorée sur les bords de la
bande médiane brune. Chez la P. Lownei, la bande pubescente
médiane, brune est beaucoup plus étroite, à peine la moitié aussi
large que l’espace qui la sépare du bord de l’abdomen; ce dernier
est entièrement dépourvu de pubescence et d’un beau vert bleuâtre
métallique foncé (noirâtre chez la P. Æookeri i. sp.). La tête et le
thorax sont au contraire noirs et assez mats chez la P. Lormwnei,
tandis qu’ils sont d’un vert doré bleuatre métallique et assez
luisants chez la P. Æookeri.
Du reste comme la Æ/ookeri ï. sp. — Mackay, Queensland
(M. Gilbert Turner).
Polyrhachis Turneri nov. sp. GPL 54:58 oil
Groupe ornala, Daemeli, etc. Med an les densément striées,
mates, avec 5 dents. Épistome caréné, sans dents, avec un lobe
en Arêtes frontales sinueuses, rapprochées, plus de
deux fois plus longues que distantes l’une de l’autre. Tête en
trapèze, élargie derrière. Yeux proéminents. Les scapes dépassent
l’occiput de plus de la moitié de leur longueur.
Thorax armé de 4 épines et d'un bord aigu tout le long de ses
côtés. Les épines pronotales sont longues, aiguës, très divergentes,
horizontales, un peu convexes en dessus. Pronotum convexe,
rectangulaire, plus large que long. Suture pro-mésonotale profon-
dément imprimée, formant une échancrure du dos du thorax et une
profonde échancrure de son bord. Le mésonotum forme un plan
faiblement incliné d’arrière en avant et la face basale du métanotum,
qui est beaucoup plus large que longue, un plan incliné d'avant en
arriere. Entre les deux, la suture méso-métanotale forme l’arête
d'un toit très plat.
Le thorax a donc deux convexités, une devant, l’autre derrière
l’échancrure pro-mésonotale. Épines métanotales très longues et
46
très fortes, horizontales, divergentes, un peu courbées en dedans,
plus longues que l'intervalle de leurs bases. Le bord du thorax forme
une concavité entre le mésonotum et le métanotum. ÉEcaille en
parallélipipède fortement incliné en avant, avec une face supérieure
plane, à bord aigu devant et derrière. Elle a de chaque côté de sa
face supérieure une épine plus grêle et un peu moins longue que
celle du métanotum, dirigée horizontalement et un peu en haut,
entourant un peu la base de l'abdomen. Abdomen globuleux, plutôt
plus large que long. Pattes longues, larges, un peu comprimées.
Tête mate, densément réticulée-ponctuée en dessus. Devant du
pronotum finement et densément ridé transversalement entre les
épines. Le reste du dos du thorax est assez fortement, densément
et très régulièrement strié longitudinalement et presque mat; ses
côtés sont finement ridés en divers sens. Écaille réticulée-ridée.
Abdomen luisant, finement et faiblement chagriné. Pattes sub-
opaques, réticulées.
Pilosité dressée nulle. Un duvet argente-doré serré sur la face
supérieure de l'écaille. Une pubescence abondante, dorée-argentée,
sur la tête, où elle ne recouvre pas absolumentla sculpture. Sur
les pattes, les antennes et les côtés du thorax, une pubescence
grise très courte, pruineuse, ne cachant pas la sculpture ; le reste
du corps presque sans pubescence.
Entièrement noire, sauf l’abdomen qui est d’un bleu métallique
fonce et luisant.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Polyrhachis Penelope nov. sp. — ©. L. 6 à 7 mill. Groupe
Ammon, sens restreint. Mandibules chagrinées, subopaques, avec
5 dents. Épistome fortement caréné, déprimé et subconcave de
chaque côté de la carène, avec un lobe trapéziforme allongé,
terminé devant par deux dents obtuses, dirigées en dehors. Arêtes
frontales médiocrement écartées, assez divergentes. Tête ovale-
trapéziforme, plus large derrière que devant. Yeux très convexes.
Scapes dépassant l’occiput de plus de la moitié de leur longueur.
Dos du thorax fortement bordé devant et latéralement, égale-
ment et assez fortement convexe d’avant en arrière, sans échan-
crure dorsale. Pronotum rectangulaire, de 1/3 plus large que long.
Angles antérieurs très arrondis. Bord du thorax très profondément
échancre à la suture pro-mésonotale, qui est très forte. Suture
méso-métanotale à peu près obsolète. Épines métanotales à peine
divergentes, presque horizontales, un peu courbées en bas,
longues comme les 3/5 du large intervalle de leurs bases. Mésono-
tum et face basale du métanotum réunis beaucoup plus longs que
larges. Le métanotum est seulement un peu plus étroit que le
47
pronotum; vue de côté, l'écaille est subconique, presque tranchante
et un peu concave au sommet, convexe devant et derrière,
surmontée à ses angles supérieurs de deux épines horizontales,
courtes, fortement courbées en arrière, embrassant l’abdomen.
Abdomen ovale, allonge, grand. Pattes assez longues. Face interne
des tibias avec une rangée de petits piquants.
Finement réticulée-ridée ou réticulée-ponctuée et mate ou subo-
paque. Abdomen et pattes plus faiblement réticulés et subopaques
ou luisants.
Pilosité dressée, jaunâtre, courte, éparse sur tout le corps, nulle
sur les tibias et les scapes. Tout le corps, les pattes et les antennes
couverts d’une pubescence grisâtre, fine, un peu soyeuse, formant un
duvet fin, surtout abondant sur l’abdomen où il est un peu doré et
sur le dos du thorax, mais ne cachant nulle part absolument la sculp-
ture. La pubescence est plus fine, plus délicate que chez le ?. dives.
Entièrement noire.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Polyrhachis Heinlethii nov. sp. © — L. 3,6 à 4,5 mill.
Groupe Guerini. Mandibules armées de 5 dents, assez luisantes,
ponctuées vers l'extrémité, striées à la base. Épistome caréné, avec
un fort lobe trapéziforme, dont le bord antérieur, presque concave,
n’a pas de dents distinctes. Tête élargie et convexe derrière, un peu
plus longue que large, à côtés peu convexes, arêtes frontales à
peine plus longues que distantes l’une de l’autre, fort peu diver-
gentes, à peine sinueuses. Les scapes dépassent l’occiput d'un
tiers de leur longueur. Yeux gros, convexes. Dos du thorax à bord
aigu, convexe d’avant en arrière et de droite à gauche. Suture pro-
mésonotale distincte ; suture méso-métanotale oblitérée. Thorax peu
rétréci en arriere. Dents du pronotum étroites, aiguës, un peu plus
longues que larges. Bord du thorax incisé derrière le pronotum et
pourvu de chaque côté de deux dents au mésonotum et d’une dent au
métanotum. Le mésonotum et la face basale du métanotum réunis
sont un peu plus larges que longs. Les épines du métanotum sont
plutôt courtes, horizontales, larges, fortement courbées en dedans
après avoir très fortement divergé; elles forment à peu près un
quart de cercle.
Écaille presque tranchante et élargie au sommet, avec deux
longues épines presque horizontales, entourant la base de l'abdomen
à ses angles supérieurs; elles sont fortement courbées en dedans
près de leur base, presque droites sur leur seconde moitié. En
outre une épine droite, verticale, impaire, plus courte, au milieu
de son bord supérieur. Cette écaille est d’un type intermédiaire
entre celles des 2. Guerini et thrinax.
Abdomen sphérique. Cuisses un peu renflées vers leur base.
48
Sculpture grossièrement ridée-vermiculée en long, en partie
réticulée sur le thorax et sur la tête, finement réticulée-ponctuée
ou plutôt densément ponctuée sur l’abdomen qui est luisant. Tête
et thorax presque mats. Pattes et scapes irrégulièrement réticulés.
Tout le corps, les pattes et les scapes abondamment pourvus
d'une pilosité hérissée, fine, longue, jaunâtre et pointue et d’une
pubescence d'un gris jaunâtre, médiocrement dense, laissant fort
bien voir la sculpture. Sur l’abdomen, la pubescence est un peu
dorée et assez dense, surtout au milieu, où elle cache en partie la
sculpture.
Entièrement noire; tibias, extrémité du dernier article des funi-
cules, des dents, des mandibules et crochets des tarses brunâtres.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
d) CEYLAN
FOURMI RÉCOLTÉE PAR M. NIETNER.
Cerapachys fossulatus n. sp. — ©. L. 6,8-7 mill. Mandibules
lisses, luisantes, avec des points épars et le bord terminal tran-
chant. Antennes de 11 articles; le dernier plus long que les
3 précédents réunis. Carènes des joues parallèles aux arêtes fron-
tales ; ces dernières fort rapprochées, mais non contiguës. Tête
un peu plus longue que large, à côtés convexes et à bord posté-
rieur presque droit. Yeux gros, convexes, situés vers le milieu
des côtés. Épistome triangulaire, plan. Thorax convexe, arrondi
en tout sens, sans aucune suture, à peine deux fois plus long que
large; face déclive du métanotum tronquée, bordée d’une arête
en demi-cercle. Pédicule cubique arrondi, plus long que large, un
peu plus large derrière que devant, avec un appendice dentiforme,
triangulaire dessous, en avant. Premier segment de l'abdomen
aussi rétréci que le second nœud d’un pédicule, beaucoup plus
étroit que le second et à peine plus large que le pédicule, cubique
arrondi, presque aussi large que long, aussi étroit derrière que
devant. Le reste de l'abdomen plus ou moins ovale-pyriforme.
Pattes moyennes.
Épistome et fossettes antennaires plus ou moins finement
coriaces. Abdomen, sauf le premier segment, lisse et luisant avec
une ponctuation piligère très espacée, assez fine, très distincte.
Scapes rugueux. Pattes en partie finement chagrinées, éparsément
ponctuées. Tête, thorax, pédicule et premier segment de l'abdomen
luisants, couverts de grosses fossettes rondes, rapprochées, peu
profondes, comme coupées à l’emporte-pièce, ca et là un peu
réticulaires, plus espacées et plus superficielles sur le thorax,
ayant souvent au fond quelques inégalités. Intervalle et fond des
fossettes du reste assez lisse.
49
Tout le corps, les pattes et les antennes couverts d’une pilosité
jaunâtre de longueur médiocre, pointue, assez fine, assez abon-
dante. Pubescence presque nulle.
D’un rouge un peu brunâtre ou jaunâtre. Abdomen, sauf le
premier segment, noiràtre, avec le bord des segments jaunâtre.
Pattes et antennes d’un brun foncé. Tarses, front et vertex d’un
brun rougeûtre.
Ceylan (Nietner), Musée de Berlin.
e) FOURMIS DE L’ILE DE LA RÉUNION
RÉCOLTÉES PAR M. LE Dr JACOB DE CORDEMOY PAR L'ENTREMISE
LS
OBLIGEANTE DE M. LE Dr CHRIST A BALE.
1. Prenolepis bourbonica Forel®.— Variete plus claire, d’un brun
roussâtre (espèce de l’Inde, avec race de la Réunion). Seulement la
forme de l’Inde (r. bengalensis For.) ayant été décrite ultérieure-
ment à celle de la Réunion, c’est cette dernière qui porte le nom de
l'espèce.
2. Prenolepis longicornis Latr. O. — Cosmopolite.
3. PBrachymyrmex patagonicus Mayr., var. Cordemoyi n. var.
— Un peu plus poilu que le type dont je ne puis du restele distinguer.
Il est fort curienx de trouver un Brachymyrmez, genre exclusive-
ment néotropique, à la Réunion. Il est donc très probable qu'il
s’agit d’une importation récente par les vaisseaux.
4. Plagiolepis Alluaudi Emery. — Identique à celle des Sey-
chelles.
5. Plagiolepis longipes Jerdon O5. — Espèce de l'Inde, importée
de Cochinchine depuis quelques années seulement ; d’après M. Vinson
de S' Denys, cette espèce a infesté l’île entière et détruit la faune
locale.
6. Zechnomyrmez albipes Sm. — Forme de l'Inde et de Mada-
gascar.
7. Tapinoma melanocephalum Fab. — Cosmopolite.
8. Leptogenys maxillosa Sm., var. Vinsonella Dufour. — Cette
variété qui m’a été envoyée d’abord par M. Vinson fait plus ou
moins passage de la æmaxillosa Sm. d'Afrique à la falcigera Rog. de
l’Inde et de Madagascar.
9. Monomorium floricola Jerdon — Cosmopolite.
10. Pheidole megacephala K., r. picata Forel (forme malgache).
Somme toute, sur dix espèces, trois espèces cosmopolites, cinq
formes importées de l'Inde ou de Madagascar (dont l’une constitue
une race qui paraît propre à la Réunion, mais diffère bien peu de la
forme de l’Inde), une espèce importée d'Amérique et une seule
espèce paraissant propre à la Faune de la Réunion et des Seychelles.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXIX. 4
50
MisSION SCIENTIFIQUE DF M. CH. ALLUAUD DANS LE TRRRITOIRE DE
DiIÉGo-SUAREZ
(Avril-Août 1893).
LES ÉLATÉRIDES DE MADAGASCAR,
par Æ. Candéze.
Bien que très rapprochée de l'immense continent africain dont
elle semble n’être qu'une dépendance, l’île de Madagascar possède
une flore et une faune spéciales, dont les analogues doivent être
cherchés plutôt en Asie, dont elle est cependant fort éloignée, que
dans les productions végétales et animales du continent voisin.
Les êtres doués de puissants moyens de translation échappent,
on le comprend, dans une certaine mesure, à cette sorte d’ano-
malie.
Il en est ainsi, de certains insectes légers auxquels le vent,
soufllant de l’Ouest, peut, en un court espace de temps, faire
franchir le Canal de Mozambique qui, dans son point le plus
étroit, n’a pas plus d’une centaine de lieues de largeur.
Mais pour les Coléoptères entre-autres, les seuls insectes dont
j'aie à m'occuper ici, la particularité en question est remarquable
et frappante.
Les Élatérides, une de leur famille les mieux représentées dans
cette partie du monde, y comptent pour un dixième des espèces
connues ce qui, comparée aux autres régions du globe, ne laisse
pas d’être une proportion exceptionnelle.
Un genre notamment, celui des Zacon, qui est universellement
répandu, y compte un grand nombre d'espèces. C’est à Madagascar
que l’on rencontre les plus grandes et les plus belles formes. On
peut croire que de ce pays d’origine, le genre s'est répandu en
Asie où il est largement représente, en Australie où ses espèces
sont nombreuses, en Afrique en troisième lieu seulement, et enfin
dans l'Amérique du Nord, qui en possède quelques spécimens
visiblement appauvris.
Le premier Z'later malgache signalé est l’Z.nobilis, aujourd’hui
le Ctenicera nobilis, bel insecte qu'Illiger a fait connaître il y a un
siècle, et qui provenait vraisemblablement de quelque point de la
côte orientale, où il paraît commun.
Vers 1830, un français, Goudot, fixé à Tananarive, envoyait à
H. Dupont, marchand naturaliste à Paris, un nombre considérable
de Coléopteres de l’Imérina. C’est de cette époque que date la
connaissance des Coléoptères du centre de l’île. Les collections
européennes en furent alors amplement fournies.
51
En 1832, Klug publia, dans les Mémoires de l’Académie de Berlin,
un travail étendu sur les Coléoptères de Madagascar, dans lequel
il fit connaître 225 espèces, parmi lesquelles on relève une dizaine
d'Élatérides.
Durant les années suivantes, Germar, Erichson, Gory et Castel-
nau en décrivirent encore autant dans divers recueils, mais la
source en était tarie, de sorte que les collections formées posté-
rieurement aux envois de Goudotine montraient plus que peu de
Coléoptères malgaches.
Le comte Mniszech avait fait, en 1846, l'acquisition des collec-
tions de Dupont. Lorsque quelques années après, j’entrepris la
Monographie des Élatérides, j'obtins la communication de ces
insectes (') devenus rares à cette époque, et je pus ajouter aux
espèces connues, 33 nouvelles, ce qui portait à une cinquantaine
le nombre total des Élatérides exclusivement propres à Mada-
gascar.
Ce ne fut que plus tard que les Coléoptères malgaches, je parle
surtout de ceux des parties centrales, firent une nouvelle irruption
chez nous, grâce à quelques voyageurs et collecteurs spéciaux,
parmi lesquels je citerai,entre autres, le Dr Coquerel, MM. A.Gran-
didier, Raffray, Sikora et en dernier lieu, M. Alluaud. J’ai vu tout
récemment les Élatérides recueillis en 1893, par M. Alluaud à
l'extrême pointe septentrionale de la grande île, et ce sont ses
récoltes qui m’ont engagé à rédiger la présente notice.
M. Alluaud, chargé d’une mission scientifique à Madagascar, a
recueilli ses insectes aux environs de la baie de Diégo-Suarez et
sur la montagne d’Ambre qui en est voisine ; chose à noter, les
Élatérides qu’il y a trouvés sont encore inédits, et l’un d’entre eux
a même nécessité la formation d’un genre nouveau.
La montagne d’Ambre notamment, d’une altitude de 1200 mètres,
lui a paru, m'écrit-il, posséder une faune spéciale, et c’est dans
cette localité qu’il a opéré ses meilleures chasses. Notre collègue,
M. Kerremans, en a fait connaître les Buprestides par un mémoire
publié dans nos bulletins (1894, p. 338 et suivantes}. Cet intéres-
sant travail fait également ressortir la nouveauté des formes
observées à Diégo-Suarez.
Je fais ici connaître 38 espèces nouvelles, ce qui porte leur
nombre à 164. Beaucoup des anciennes n’ont pas l’indication de
leur habitat précis, lequel a été mentionné lorsque la chose était
possible. Il n'y est question que des espèces de la grande Terre.
Quant à celles des archipels voisins je me borne à en donner, à la
fin, une simple énumération.
(") Qui font actuellement partie de ma collection.
52
AGRYPNITES.
AGRYPNUS.
A. fuscipes Fab., System. Eleutlh., Il, 224, 17.
Cette espèce indienne, commune notamment dans la presqu'île
hindoue et à Ceylan, se rencontre aussi à Madagascar et à la
Réunion.
ADELOCERA.
A. tenebrioides Cand., Monogr. des ÆElater., I, 61. —
Tananarive.
A. foveata. — lusco-brunnea, opaca pilosula; fronte antice
impressa; prothorace subquadrato, antice tumido, postice medio
profunde foveato, undique grosse el confertissime cribrato,
anqulis posticis brevibus, parum distincte carinatis ; elytris haud
striatis, dense punctatis. — Long. 16 mill., lat. 4 1/2 mm.
Caractérisé par son corselet gibbeux en avant, profondément
impressionné au milieu en arrière.
Il est revêtu peu densément de poils d’un fauve doréetlesélytres
portent, en arrière, quelques petits poils squamiformes courts, de la
couleur des téguments. Sur le disque du prothorax on remarque
deux points clairs formés par l’agglomération des poils dorés.
Je n’en possède qu’un spécimen de Tamatave.
A. aterrima Cand., Z{at. nouv., IV, p. 4. — Tananarive.
La taille varie beaucoup.
A. madida Cand., Zlat. nouv., IV, p. 4. — Tananarive.
A. inflata Cand., Wonogr.,I, p.62.— Tananarive ; Tamatave;
Nossi-Be.
A. dorsalis Cand., Monogr., I, p. 62, pl. 1, fig. 4. — Tana-
narive.
Cette belle espèce paraît plus rare que la précédente, à laquelle
elle ressemble par la taille.
A. pectoralis Fairm., Settin. Zeit., 1884, p. 276.
DiLOBITARSUS.
Ce genre établi primitivement par Latreille sur l’ZTater bidensF.
de l'Amérique équinoxiale, est resté longtemps composé d’espèces
exclusivement américaines.
Plus tard le continent africain en a fourni plusieurs, remar-
quables par l’étroitesse de leur corps.
Tout récemment, M. Alluaud a découvert à Madagascar les
espèces suivantes :
D. Alluaudi. — Zongus,cylindricus, aler opacus, lineis anqus-
53
tissimis albo-pilosis, notatus; fronte rufa, flavo-bicornuta ;
prothorace antice paulo ampliato, latiludine plus quam duplo
longiore ; elytris thorace sesqui longioribus, parallelis ; ano ferru-
gineo. —- Long. 12 mill., lat. 2 mill.
Diégo-Suarez ; Montagne d'Ambre.
D’un noir profond et mat, la tête et l’extrémité de l’abdomen
rougeatres, la première portant deux petites cornes d’un rouge
orangé. Prothorax et élytres ornés de fines lignes de poils blancs,
cinq sur le premier dont deux raccourcies, quatre sur les secondes,
n’atteignant pas le sommet qui est marqué d’une tache de poils
blancs, transversale.
J'en ai vu plusieurs exemplaires découverts et communiqués
par M. Alluaud, à qui je me fais un plaisir de le dédier.
D. vicinus. — Zonqus, cylindricus, ater opacus, lineis anqus-
lissimis albo-pilosis notatus; fronte ferrugineo-bicornuta; antennis
nigris, articulis duobus primis apiceque ferrugineis ; prothorace
antice ampliato, latitudine duplo et sesqui longiore; elytris tho-
race sesqui longioribus, parallelis ; abdominis articulo ultimo fer-
rugineo, pedibus nigris. — Long. 12 mill., lat. vix 2 mill.
Diégo-Suarez; Montagne d’Ambre.
Ainsi qu’on peut le voir par la diagnose ci-dessus, cette espèce
ressemble extrêmement à la précédente : même taille, même
aspect; elle en diffère pourtant en quelques points. Son corps est
plus grêle ; les antennes sont ferrugineuses au bout; le prothorax
est plus rétréci en arrière; enfin et surtout les élytres n’ont que
deux lignes blanches et ces lignes se prolongent jusqu’à la pointe
qui n’est pas barrée par une fascie de poils blancs, comme on le
remarque chez l’AUluaudi.
D. signifer. — Ælongatus, ater opacus, brevissime atro-pilo-
sus, signaturis albis variegatus ; fronte bituberculata, rufescente,
antennis articulis duobus primis rufis; prothorace longo, antice
ampliato, postice trisulcato; elytris thoracis basi latioribus,
cylindricis, apice flavis, aureo-pilosis ; pedibus nigris. —Long. 10
mill., lat. 1 3/4 mill.
Diégo-Suarez ; Montagne d’Ambre.
Ce Dilobitarsus ressemble beaucoup à une espèce, D. Raffrayi,
dont l’habitat paraît fort étendu, car il a été trouvé d’abord à
Zanzibar, par M. Raffray, et en dernier lieu dans le Togoland, en
Guinée. Il est toutefois notablement plus grand, les mouchetures
blanches du prothorax et les lignes contournées de même couleur
qui ornent les élytres sont plus nettement marquées, la tache
jaune du bout des élytres est couverte de poils dorés tandis que
ceux-ci sont blancs chez le Xafrayi; enfin les pattes sont noires.
Un exemplaire.
54
LACON.
Ce genre se rencontre partout, mais en aucun point du globe
il n’est aussi riche en espèces qu'à Madagascar. Celles-ci y
atteignent, en outre, leur plus grande taille et leur maximum
d'élégance. Les premières énumérées ci-dessous se font remar-
quer par leur prothorax tubereuleux et biéchancré latéralement
ainsi que par leur coloration marbrée.
L. turbidus Germ., Zeitschr., Il, p. 263, pl. I, fig. 17.
L. antiquus Cand., Aonogr. I, p. 100.
L. nodifer Klug., Zns. Madag., p. 62, pl. III, fig. 2.
L. eximius Cand., MWonogr., I, p. 102.
L. ornatellus Cand., Zlat. nouv , IV, p. 6.
L. gibberosus Cand., 2014.
L. nodicollis Cand., Monogr., I, p. 101.
L. sinuatus Cand., Honogr., I, p. 102, pl. 1, fig. 16.
L. crenatus Klug, 7ns. Mad., p. 66.
L. grisescens Cand., Æevis., p. 52.
L. pictus Cand., Ælat. nouv., II, p. 7.
L. decoratus Cand., bid., III, p. 6.
L. palliatus Cand., #id., V, p. 7. — Andrangoloaca.
L. argentatus Cand., #id., V, p. 7. — Tananarive.
L. procellosus. — Prunneus, dense pubescens; prothorace
disco acute biluberculato, lateribus bisinuato, et acute angulato;
elytris prothorace latioribus, basi bituberculatis et paulo obscurio-
ribus, disco convexis, indistincle punctato-striatis ; subtus argenteo-
squamulosus, sulcis tarsalibus nullis. — Long. 9-10 mill.,
lat. 3 mill.
Imérina.
Espèce à caractères bien tranchés, de la section du éwrbidus
dont il a en petit les formes. Sa couleur uniformément brune en
dessus et argentée en dessous le rend facilement reconnaissable
(Sikora).
L. porosus Klug, Zns. Madag., p. 5.
L. Goudoti Cand., Wonogr., I, p. 106, pl. IL, fig. 1.
L. leprosus Cand., Monogr., I, p. 107, pl. IL, fig. 3.
L vestitus Klug, Zns. Madag., p. 64; Cand., loc. cût., I,
p. 107, pl. IL. fig. 11. Var. Z. twmidicollis Cand.
L. irroratus Klug, Zns. Madag., p. 65, var. L. confusus
Cand.
L. Pipitzi Cand., Z/at. nouv., IV, p. 7.
L. maculosus Cand., Æevis., p. 53.
L. hamatus Cand., Zlater. nouv., V, p. 8.
55
L. Jansoni Fairm., Ann. Soc. entom. Fr., 1871, p. 40.
Retrouve par M. Alluaud dans la région basse entourant la
baie de Diégo-Suarez.
L. planatus. — Prunneus, rufescens, tenuiter fulvo-pilo-
sulus ; prothorace longitudini latitudine æquali, parum convexo,
haud tuberculato, crebre punctato, lateribus arcuatis, angulis
posticis divaricatis ; elytris dilutioribus, punctato-striatis, medio
conjunciim deplanatis; subltus obscurior, sulcis tarsalibus desti-
tutus. — Long. 11 mill., lat. 3 1/2 mill.
Imerina.
Facies du 7'ilotarsus depressus, mais à tarses simples. Il a aussi
l’aspect d'une espèce sibérienne, le Z. argillaceus, à thorax
dépourvu de sillon toutefois (Sikora).
L. castaneipennis. — ZLatus, castaneus, breviter albido-
pilosulus; prothorace parum convezxo, longiludine latiore, crebre
sat fortiler punctato, anqulis posticis longis, divaricatis, juxta
marginem externum longe subtiliter carinatis ; elytris dilutioribus,
ultra medium parallelis, requlariter punctato-striatis, interstitiis
plants, punctulalis; subtus sulcis larsalibus destilutus. — Long.
15 mill., lat. 6 mill.
Tananarive.
Sa couleur uniforme et celle de la pubescence, qui n’est nulle-
ment marbrée comme chez la plupart de ses congénères, feront
aisément reconnaître cette espèce.
L. latus Cand., Monogr., I, p. 136.
L. soricinus Cand., Yonogr., I, p. 133, pl. IL, fig. 11.
La description et la figure s’appliquent au mâle seul. La femelle
est plus grande, plus large, plus massive, ses élytres sont plus
sillonnées. Les deux sexes existent dans la collection de
M. Alluaud.
Fairmairei Cand., ÆZlat. nouv., IV, p. 6.
.subocellatus Cand., Z lat. nouv., III, p. 6. — Nossi-Bé.
. tripartitus Cand., Revis., p. 54.
. albopictus Cand., Aonogr., I, p. 104.
quadripicturatus Schwartz, Berlin. Ent. Zeitsch., 1891.
. mysticus Cand., onogr., I, p. 104.
HERDRHE
biforatus. — Pusco-brunneus, opacus, pilis brunneis
cinereisque marmoratim indutus; prothorace latitudini longitu-
dine æquali, convexo, lateribus crenulato, crebre punctato, basi
bifoveato; elytris thoracis latitudine, ultra medium parallelis,
serialim, antice grosse punciatis. — Long. 8 mill., lat. 24/2 mill.
06
Sereconnaît facilement aux deux petites fossettes qui se trouvent
sur le disque du prothorax, près de La base. Des poils blancs
recouvrent l’écusson, et les taches claires sont plus grandes dans
la partie postérieure des élytres qu’en avant.
L. sticticus. — uscus, opacus, maculis pilosis aureoci-
nereis sticlicus ; prothorace latitudine longiore, postice sensim
antice fortius angustalo, tumido, fortiter punctato, lateribus
crenulalo; scutello fulvo-vestito; elytris dupliciter punctatis,
antice granulatis ; subtus niger. — Long. 8 mill., lat. 21/2 mill.
Jolie espèce d’un brun opaque semée d’une multitude de petites
taches d’un doré cendré; le dessous du corps plus luisant, noir,
la pubescence cendrée courte et plus rare.
L. conspurcatus. — ysco-brunneus, minus opacus, pilis
pallidioribus submarmoralus ; prothorace latitudini longitudine
æquali, convexo, punctato, basi angustato, marqine laterali haud
crenalo, anquhs posticis divaricatis, apice anguste truncatis ;
elytris thorace paulo latioribus, plagis rufescentibus maculatis,
serialim punctis grossis transversisque notalis; sublus niger,
sulcis tarsalibus nullis. — Long. 6-7 mill., lat. 2-2 1/5 mill.
Plusieurs exemplaires recueillis par M. Alluaud sur la Mon-
tagne d’Ambre, non loin de la baie de Diégo-Suarez.
Cette espèce varie de taille.
L. arctior. — Angustus, brunneus, parallelus, opacus, squa-
mulis brunneis cinereisque plagiatim marmoratus; prothorace
latitudine paulo longiore, punctato, lateribus crenulato; scutello
albicanti; elytris seriatim punctatis; subtus sulcis tarsalibus
destitutus. — Long. 7 mill., lat. 1 2/5 mill.
Un seul exemplaire pris par M. Alluaud aux mêmes lieux que
le précédent.
Il n’a comme caractère propre qu’une étroitesse de corps et un
parallélisme qui n’existentgénéralement pas dans les autres espèces.
alboscutatus Cand., Zlat. nouv., V, p. 8.
. fictus Cand., Zlat. nouo., II, p. 7.
. pictiventris Cand., Wonogr., I, p. 127.
. interpunctatus Klug, ns. Madag., p. 66, 70.
. Badeni Cand., Z'{at. nouv., II, p. %.
. latiusculus Cand., Z'lat. nouv., IL. p. 7.
_laxatus — Vuscus, latus, parce pilosus ; prothorace lon-
gitudini latiore, convexo, punctato, lateribus haud crenulato;
elytris ultra medium paulo dilutatis,seriatim punctis inæqualibus
notatis, pilis longiusculis erectis ; subtus sulcis tarsalibus anticis.
— Long. 7-8 mill., lat. 2 2/5-3 mill.
Cinq spécimens trouvés par M. Alluaud sur la Montagne des
EEE EE
57
Francais, à une altitude de 600 à 800 mètres. Ses élytres portent
des poils longs et redressés, ce qui le distingue de la généralité
des Zacon et le fait un peu ressembler au suivant, indiqué avec
doute comme originaire de Madagascar.
L. scaber Cand., Monogr., I, p. 153.
L. minor Cand., Monogr., I, p. 126.
L. minimus. — Previs, niger, subnilidus, parce cinereo
breviter squamulosus; prothorace lransverso, antice a medio
Jortiter angustato, profunde punctato, lateribus haud crenulato ;
elytris squamulis seriatim dispositis; pedibus testaceis. — Long.
2 3/4 mill., lat. 1 mill.
Diégo-Suarez.
Un seul individu pris par M. Alluaud. Sa tournure de Crypto-
kypnus le fera facilement reconnaître ; c’est le plus petit Zucon de
Madagascar.
TILOTARSUS.
T. cinctipes Germ., Zeëtschr., Il, p. 248, pl. IL, fig. 21.
T. major Cand., Monogr., 1, p. 172.
T. armatus Cand., Z'lat. nouv., IV, p. 8.
T. mucoreus Cand., Monogr., 1, p. 173. — Tamatave.
. albisparsus Cand., #Wonogr., 1, p.174. — Imérina et Diégo-
Suarez, où M. Alluaud en a pris un assez grand nombre d’exemplai-
res sur la Montagne d’Ambre, à une altitude d’un millier de mètres.
H
T. rugatus Cand., Monogr., I, p. 174.
T suboculatusCand., Zlat. nouv., IT, p.13.—Tananarive.
T. depressus Cand., #14., p. 14.
T. spinifer Cand., Ælat. nouv., IV, p. 8.
T. rusticus Caud., Zlat. nouv., V, p. 13. — Nossi-Be.
T. bexagonus Cand., Zlat. nouv., V, p. 13. — Tananarive.
T. insulsus. — Zatiusculus, fusco-brunneus, squamulis
Jf'ulois irroratus, fronte concava; prothorace latitudini longitudine
æquali, basi apiceque angustalo, dorso convexo fortiter et confer-
tissime punctato; elytris prothoracis latitudine, punctato-striatis,
maculis pilosis parvis, albidis, postice præsertim vage irroratis.
— Long. 12-15 mill., lat. 4-5 mill.
Très peu différent du précédent. Il est plus rougeâtre et ses
elytres sont mouchetées de blanchatre, surtout en arriere.
. Spissicollis Cand., Z/al. nouv., V, p. 12. — Tananarive.
- squalescens Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1871, p. 39.
. cuspidatus Klug, Zns. Madag., p. 66. -— Tananarive.
. Gazagnairei Cand., Z'lal. nouv., IV, p. 8.
. hastatus Cand., #Wonogr., I, p. 177.
. aculeatus Cand,., 2024., pl. IL, fig. 22.
ee Le Me BC A
58
ALAITES.
CTENICERA.
C. nobilis Illig., in Wiedm. Arch., I, 2, 116.
C. insignis Klug, Zns. Madag., p. 66.
Ces deux espèces remarquables se rencontrent en divers points
de l’île, aussi bien sur le plateau central que dans les régions plus
chaudes de la côte. Elles varient de couleur, le rouge étant parfois
remplacé par du jaune. En outre les taches noires n’ont pas une
disposition constante. Chez le nobilis, la bande suturale fait parfois
défaut. Chez l’insignis, surtout chez les jaunes, il y a plus de noir
dans la fossette scutellaire et de petites taches de même couleur se
voient au Calus humeral et entre ce dernier et l’écusson.
LYCOREUS.
Les plus beaux Elatérides de Madagascar composent ce genre.
Ils y représentent les A/aus qui, chose à noter, n’y ont pas
encore ête rencontrés, bien que leurs espèces soient nombreuses en
Afrique et aux Indes.
Quant aux Zycoreus vrais, ils sont exclusivement propres à l’île
malgache, les prétendus Zycoreus figuratus Har., et ZL. bicarinatus
Qued., espèces congolaises, ne sont autres que des A/aus.
L madagascariensis Gory, Ann. Fr., I, 1832, p. 385.
L. dux Cand., #onogr., I, p. 208.
L. regalis Cand., 2id., p. 209, pl. IV, fig. 3.
L. Goudoti Cast., Xev. de Siülberm., IV, p. 9. — Imérina,
Tamatave, Nossi-Bé, Diégo-Suarez.
L. triocellatus Cast., #42d., p. 8.
L. cyclops Cand., Revision, p. 116; Z. Æbenaui Heyd. —
Nossi-Bé.
L. corpulentus Cand., Ælat. nouv., IV, p. 11.
Des récoltes de M. Grandidier.
TÉTRALOBITES.
TETRALOBUS.
Très répandu dans toute l'Afrique intertropicale, où certaines
espèces sont communes, ce genre n’est pas commun à Madagascar.
Les deux espèces suivantes, trouvées primitivement par M Gran-
didier, sont encore très rares dans les collections.
T. Grandidieri Cand., Zlat. nouv., IV, p. 17. — Imerina.
T. insularis Cand., i0id., p. 18.
59
DICRÉPIDIITES.
CORESUS.
C. macrocerus Cast., Pev. de Silberm., 1836.
PSEPHUS.
P. bucculatus Cand., Monogr., II, p. 25.
Espèce de Cafrerie. Aurait été trouvée aussi à Madagascar
suivant À. Deyrolle. Cet habitat est sujet à caution.
MONOCRÉPIDIITES.
DorRYGoNUS.
Differe des vrais Monocrepidius par les sutures prosternales
concaves et creusées.
. stygius Cand., #onogr., II, p. 183.
. xanthobrachus Cand., #02d., p. 184. — Imeérina.
. famelicus Cand., ibid., p. 184, pl. IV, fig. 2. — Imérina.
. semiustus Cand., 20id. p. 185.
. amaurus Cand., bid. p. 186.
. brunneus Cand., Z at. nouv., V, p. 25. — Andrangoloaca.
. Coquereli Cand., Wonogr., II, p. 186. — Ste-Marie.
. pumilus Cand., Zlat. nouv., V, p. 186. — Tananarive.
OEBECIDIOS ONE 0
PHEDOMENUS.
Genre qui représente à Madagascar les vrais Monocrepidius. I
s’en distingue par le dernier article des tarses tres réduit et les
hanches postérieures plus étroites.
P. venustus Cand., Zlat. nouv., IV, p. 24.
Du voyage de M. Grandidier.
P. Sikorai Cand., Zlat. nouv., V, p. 25. — Tananarive.
P. flavangulus. — Prunneo-niger, subopacus, breviter et
parce griseo-pubescens ; fronte basi carinulata; prothorace latitu-
dine longiore, antice sensim angqustato, dense et æqualiter punctato,
angulis posticis flavis, cum carina tenui, sat longa, juxta margi-
nem extensa; scutello nigro, convexo, declivi; elytris punctato-
strialis, interstilirs convexis, flavo-maculatis. — Long. 7-9 mill.,
lat. 2-2 1/5 mill.
Trouvé en nombre par M. Alluaud sur la Montagne d’Ambre, à
ne altitude d’un millier de mètres. Il a des rapports avec le pré-
60
cédent, mais il est moins grand, moins allongé du côte du corselet,
les élytres ne sont pas épineuses au bout, enfin les taches jaunes
sont autrement disposées.
P. decoratus Cand., Zlat. nouv., IV, p. 24.
P. bellus Cand., 2414.
Du voyage de M. Grandidier, de même que le précédent.
P. scitus. — ysco-brunneus, nitidus, brevissime pubescens;
antennis dilutioribus; fronte convexæa, punclata; prothorace lati-
tudine paulo longiore, rectangulari, convexo-tumido, æqualiter sat
dense punctatlo, villa media angulisque posticis flavis; elytris
punctalo-striatis, apice integris, maculis tribus, prima humeralr,
altera ultra medium, laciniatis, apicalique rotundata, flavis ;
subtus rufo-brunneus,pedibus favis. — Long. 41/amill., lat. 1 mill.
Deux spécimens trouvés par M. Alluaud aux mêmes endroits que
le P. favanqulus. Sa coloration rappelle celle du bellus, avec des
différences notables dans la disposition et la forme des taches.
ÆoLUS.
Æ. madagascariensis Cand., Z/at. nouv., V., p. 27. —
Imérina.
Il forme le passage des PAedomenus aux Æolus. On pourrait
peut-être le réunir au premiers, essentiellement malgaches.
HETERODERES.
H. complanatus Klug, 7ns. Madag., p. 67. — Tamatave.
H. rufulus Cand., Monogr., II, p. 365. — Nossi-Beé.
H senex. — Depressus, griseo-castaneus, opacus, pubescens,
subsericeus; prothorace latitudine haud longiore, disco inæquali,
dupliciter punctato, punctis minoribus tlenuissimis, majoribus
densis, anqulis posticis validis, retrorsum productis, breviter
carinatis; elytris thorace angustioribus, punctato-striatis; pedibus
flavis. — Long. 6 1/2 mill., lat. 2 mill.
Deux individus capturés par M. Alluaud dans la région littorale
de Diégo-Suarez. Il a la couleur du complanatus. On l’en distin-
guera à son corselet plus grand relativement aux élytres, moins
atténué en avant, plus inégal à la surface.
H. inscriptus Erichs., Fn. Angola in Wiegm. Arch., 1843,
n. 225 (Æolus).
On ne l’avait pas encore signalé à Madagascar. M. Alluaud en a
trouvé une demi douzaine d'exemplaires de la variète 4 (Wonogr.
des Elat., II, p. 347) dans les régions basses autour de la baie de
Diégo-Suarez.
61
ÉLATÉRITES.
DRASTERIUS.
D. mimus. — usco-niger, parum nitidus, fuloo-pubescens ;
fronte nigra; prothorace latiusculo, fortiler punctatlo, convexo,
lestaceo-maculato; elytris profunde punclalo-siriatis, brevibus,
testaceo-maculatis ; pedibus pallidis. — Long. 3-3 1/4 mill., lat.
] mill.
Imérina.
Aspect du bimaculatus, bien que plus petit et plus étroit;
coloration rougeatre sous forme de maculatures déchiquetées. Il
varie suivant la prédominance de cette couleur sur le fond.
ELASTRUS.
E. cardioderus Cand., Monogr., Il, p. 435, pl. VII, fig. 8.
Cette belle espèce a été recueillie en nombre par M. Alluaud
dans les régions montagneuses de Diego-Suarez.
E. anchastinus Cand., 20id., p. 434. — Imérina.
E. tepidus Cand., i02d., p. 435.
E. ampedioides Fairm., Ann. Fr., 1871, p. 38. — Forêt de
Loukoubé, Nossi-Be.
E. submurinus Fairm., id. — Se Marie de Madagascar.
E. rubricatus (Fairm.). — errugineus, rufo-pubescens ;
antennis nigris; prothorace latitudine longiore, a basi attenuato,
confertim punctato, angulis posticis parvis, breviler bicarinatis ;
elytris punctato-striatrs, interstilirs fere planis, crebre punctatis ;
subtus paulo obscurior; pedibus concoloribus. — Long. 15 mill.,
lat. 4 5/4 mill.
Tamatave.
Cette espèce que j'ai vue dans la collection Fairmaire sous le
nom ci-dessus, est très reconnaissable à sa pubescence rouge.
ELATER.
E. holosericeus Cand., Zlat.nouv.,V ,p.34.— Andrangoloaca.
E. monachus. — Parellelus, nigro-brunneus, parum nitidus,
brevissime brunneo-pubescens; antennis rufo-brunneis; fronte
leviler convexa, punctata; jrothorace latitudini longitudine
æquah, Crebre punclato, angulis posticis retrorsum productis,
obsolele carinatis, apice tenuibus ; elytris brunneis, thoracis
latitudine,usque ad quartam partem posticam parallelis, subcylin-
62
dricis, punctato-striatis, interstitiis leviter convexis, crebre punc-
tatis; pedibus rufo-brunneis. — Long. 16 mill., lat. 4 mill.
Imérina.
Il se distingue par sa taille, sa forme subcylindrique et paral-
lèle, sa couleur brun noir en avant, plus rougeàtre aux élytres et
son aspect presque mat.
Je n’en ai vu qu’un spécimen (Sikora).
E. ofella. — Crassus, niger, nigro-pubescens ; fronte convexa,
fortiter punctata; antennis nigris, opacis; prothorace latitudine
longiore, tumido, parum nitido, medio sulcato, confertissime
fortiter punctato, angulis posticis breviter carinats, apice carina
secunda brevissima parum distincta; elytris nilidioribus, punc-
tato-striatis, interstiliis convexis. Long. 14 mill., lat. 4 mill.
Tananarive.
Espèce entièrement noire, caractérisée par le corselet forte-
ment bombé et sillonné au milieu dans toute sa longueur.
E. ambraensis. — Püiceo-niger, nitidus, pube nigra, lonqius-
cula obductus; antennis rufescentibus; fronle convexa, parce
punctlala; prothorace longitudine vix laliore, trapezoideo, disco
æquali, haud sulcato, requlariter punctalo; angulis posticis extus
breviter carinalis; elytris punctato-strialis, interstitiis plans,
subrugosis; pedibus rufo-brunneis. — Long. 10 mill., lat. 3 mill.
Un spécimen capturé par M. Alluaud sur la montagne d’Ambre,
à l'altitude d’un millier de mètres.
Taille et aspect, bien que plus noir, de notre #. Wegerlei. I
ressemble aussi au suivant, dont on le distinguera facilement par
l’absence complète de sillon sur le prothorax.
E. insularis Cand., Zlat. nouv., V, p. 34. — Andrangoloaca.
E. murinus.-— lusco-brunneus, parum nilidus, pube brunnes-
cente vestilus ; fronte punctis umbilicatis conferlissime obducta ;
antennis longis, rufo-brunneis, hirsutis; prothorace longitudine
paulo latiore, trapezoideo, crebre punctato, medio obsolete sulcato,
angulis posticis carinatis ; elytris fortiter puncialo-strialis, inter-
stitiis convezis, rugose punctatis; abdomine apice gradatim rufes-
cente, pedibus rufo-brunneis. — Long. 7 mill., lat. 2 mill.
Trois spécimens recueillis par M. Alluaud dans les regions basses
de la baie de Diégo-Suarez. Même taille et forme que l’insulars.
Le front marqué de points denses et ombiliqués constitue son carac-
tère distinctif principal.
E. senilis. — ÂViyer, dense et longe cinereo-pubescens, haud
nitidus; antennis longiusculis, brunneis; prothorace latitudine
longiore, a basi angustato, confertim fortiter punctato, angulis
63
posticis sal longis; elytris postice sensim angqustatis, punctato-
strialis, interslitiès convexis, punclatis; pedibus nigris, larsis
brunneis. — Long. 7 mill., lat. fere 2 mill.
Tananarive.
Il est plus atténué aux extrémités que la généralité des espèces
du genre Zlater, ce qui avec ses longues antennes, lui donne un
aspect de Megapenthes.
MEGAPENTHES.
M extraneus. — Prunneus, subnitidus, obscure pubescens ;
fronte valde convexa; prothorace latitudini longitudine æquali,
subquadratlo, apice tantum angustalo, crebre punclalo, medio
leviter late sulcato, anqulis posticis vix carinatis ; elytris protho-
racis latitudine, parallelis, punclato-striatis, interstiltiis convexis ;
pedibus testaceis. — Long. 5-7 mill., lat. 1 1/2-2 1/4 mill.
Var. a. Elytris plus minusve dilutis.
Tananarive.
Il est peu atténué aux extrémités, ce qui lui donne une forme
assez Cylindrico-parallele. Les angles postérieurs du prothorax
qui ne sont nullement divergents, sont courts et très faiblement
unicarenés le long du bord externe. Les sutures prosternales sont
un peu ouvertes en avant au point que j'ai hésite entre les genres
Elater et Megapenthes, où cette espèce forme comme un trait
d'union.
M. distractus. — Z'longatus, castaneus, haud nitidus, pubes-
cens ; fronte medio impressa; antennis brevibus; prothorace latitu-
dine longiore. dorso punctato,inæqualicum pubescentia dissimiliter
directa, angulis posticis apice divaricatis, extus tenuiler carinatis ;
elytris ultra medium parallelis, striatis, interstitiis convexis et
punctatis,; subtus nigrescens. — Long. 12 mill., lat. 2 3/4 mill.
Tananarive.
Allongé, d’un chatain assez mat, modifié en grisâtre par la
pubescence, cette dernière disposée en divers sens sur le protho-
rax ; celui-ci marque d’impressions vagues; le dessous noirâtre ; tel
est l’ensemble de particularités qui, à défaut de plus accentuées,
caractérisent suffisamment cette espèce.
M. umbilicatus — Z/ongatus, parallelus, brunneus, griseo-
pubescens ; fronte quadrata, impressa, confertim punctata; protho-
race latitudine paulo longiore, a medio antice angustato, parum
convexo, dense punctato, punctis minulis sed distincte umbilicatis,
quadriimpresso, angulis posticis unicarinatis; elytris thoracis
latiludine,profunde punctato-striatis,interstiliès convexis, rugose
punctatlis, apice integris; sublus niger, pedibus fuscis. — Long.
12 mill., lat. 3 mill.
l
l
/
xemplaire trouvé par M. Alluaud sur la Montagne d’Ambre
altitude considérable.
M. Coquereli Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1871, p. 41.
M. apicipennis (Fairm.). — Brunneo-niger opacus, breviter
pilosulus; antennis longiusculis, rufescentibus ; fronte convexa ;
prothorace longo, subcylindrico, crebre punctato, angulis posticis
acute carinatis; elytris punctato-striatis, flavis, basi dilute pla-
gialis, sutura apiceque nigris, truncatis. — Long. 7 mill., lat.
1 1/2 mill.
M. biplagiatus Cand., Zlat. nouv., Il, p. 37.
M. flavescens Cand., 20id.
MELANOXANTHUS.
M. melanocephalus Fabr., Sp. Zns., I, 272.
Espèce cosmopolite dans toutes les régions chaudes. Elie a été
rencontrée à Madagascar.
M. nigriventris Cand., Ælat. nour., IV, p. 36. — Imérina.
M. imitator Cand., Zlat. nouv., V, p. 38. — Tananarive.
M. binus Cand., Z'lat. nouv., IV, p. 36.
POMACHILIITES.
ANCHASTUS.
A. sylvanus Cand., Ælat. nouv., IV, p. 32.
A. brevicollis. — Xu/f0-ferrugineus, rufo-pubescens ; fronte
conveza, punctis umbilicalis adspersa; prothorace brevi,transverso,
trapeziformi, inequaliter punclato, angulis poslicis viz apice
unicarinatis; elytris amplis, convexis, punctalo-strialis, inler-
stitiis planis, punctatis; sublus concolor. — Long. 10 mill., lat.
32/5 mill.
Un spécimen pris par M. Alluaud à la baie de Diégo-Suarez. Il
a du rapport avec le précédent ; le prothorax et surtout ses angles
à peine carénés au bout l’en distingent aisément.
A. morio Cand., Zlat. nouv., IV, p. 32.
CRYPTOHYPNITES.
CRYPTOHYPNUS.
C. binodulus Germ., Abhandl. Berl. Acad., 1832, p. 68.
C. hova Cand., Z'lat. nouv., IV, p. 38.
C. albitactus. — Æneo-niger, tenuissime pubescens; antennis
nigris; fronte pubescentiore; prothorace latitudine longiore, apice
angustato, gibbo, antice punctis majoribus, postice ante scutellum
transversim plicalo ; elytris striatis, maculis pilosis albis duabus
65
ullra medium notatis ; pedibus dilute rufis. — Long. 2 1/4 mill.,
lat. 3/4 mill.
Deux spécimens provenant des récoltes de M. Alluaud sur la
Montagne d’Ambre.
Petite espèce bien reconnaissable aux taches blanches qui
ornent les élytres.
CARDIOPHORITES.
CARDIOPHORUS.
C. undans. — Z'longatus, depressus, fuscus, pube flavo-aurea
dense obductus ; antennis longiusculis ; prothorace latitudine lon-
giore, disco inæquali ; elytris thorace latioribus, apice acuminatis,
dorso inæqualibus, punctato-strialis ; unguiculis simplicibus. —
Long. 14 mill., lat. 4 5/4 mill.
Tananarive.
De taille grande pour le genre. La forme est allongée, acuminée
en arrière, déprimée et se distingue en outre par des inégalités de
surface aussi bien sur le prothorax que sur les élytres.
C. anax Cand., Monogr., IIT, p. 179.
C. junceus Erichs., MWonogr., in Zeüschr. f. d. Entom., I,
p. 305.
. fuscatus Erichs., 2014., p. 304.
. fusco-vittatus Fairm., Ann. Fr., 1871, p. 42,
. ligneus Cand., later. nouv., II, p. 82.
. guttifer Cand., bid. IV, p. 41.
. cruciatus Cand., 20id.
. scriptus. Cand., ibid.
. temperatus.— Piceo-niger,parum nitidus,sat dense fulvo-
pubescens ; prothorace longitudine paulo latiore, subtiliter dense
subæqualilerque punctatlo, angulis anticis rufescentibus; elytris
punctalo-striatlis, interstilus convexis, rugulosis, basi et sæpe
lateribus rufescentibus; pedibus flavis. — Long. 7 mill., lat. 2 mill.
Tananarive.
En examinant la pubescence des élytres sous la loupe, on voit
qu’elle est composée de poils de longueurs différentes. De même les
points du corselet ne sont pas absolument d’égale finesse, sans que
l'on puisse dire cependant que la ponctuation soit #égale, expres-
sion qui comporte une inégalité plus apparents.
Il se rapproche du fuscalus Er.; toutefois les pattes sont ici
entièrement jaunes, et la pubescence est fauve et non cendrée.
O. apicalis. — Viger, nilidus, tenuiter pubescens ; prothorace
latitudini longitudine æquali, basi apiceque anqustato, lateribus
AQQQQQ«a
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX: 5
66
arcuato, dorso convexo, æquali, lenuissime punctulatlo; elytris
fortiler punctato-striatis, aurantiacis, apice extremo nigro-macu-
latis; unquiculis simplicibus. — Long. 5 mill., lat. 1 1/4 mill.
Tananarive.
La couleur orangée des élytres et le point noir qui termine ces
dernières le feront facilement reconnaître.
Il a les tarses un peu plus épais qu'il n’est d'habitude chez les
Cardiophorus, sans, toutefois, que le 4° article soit plus dilaté
que les autres, ce qui ne permet pas de le ranger dans les Cur-
diotarsus.
C. decretus.—/Viger, paruwm nilidus, griseo-pubescens ; anten-
nis rufo-testaceis; prothorace lalitudini longitudine æquali,
convexo, tenuissime, confertissime æqualiterque punctulato, sulcis
basalibus brevibus ;elytris haud elongalis.fortiler punctato-striatis,
vage rufo quadrimaculatis. — Long. 6 mill., lat. fere 2 mill.
Un spécimen pris par M. Alluaud aux abords de la baie de Diégo-
Suarez.
Les taches rougâtres des elytres ne sont pas nettement marquées
mais se fondent sur les bords avec la couleur noire du fond. Les
pattes sont jaunes et les crochets des tarses simples.
CARDIOTARSUS.
C. acuminatus Guer., Voy. Lefebr., p. 264. — Diégo-Suarez.
C. vitellinus Klug, Zns. Madag., 1832, p. 67.
C. brunneicollis Erichs., Germ. Zeüilschr., Il, p. 334.
C. punctatus Cand., Zlat. nouv., IV, p. 45.
C. grisescens Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1871, p. 40. —
Passandava et Diégo-Suarez.
C. plebejus.— Viger, plus minusve brunnescens, nitidus, tenui-
ter griseo-pubescens, antennis rufo-lestaceis ; prothorace lalitudini
longitudine æquali, basi apiceque æqualiter angustato, dense pune-
tulato, sulcis basalibus brevissimis; scutello rufescente; elytris
basi angustatis, oblonge ellipticis, depressis, fortiter punctato-
striatis; pedibus flavis, interdum brunneo-maculatis. — Long.
6-7 mill., lat. 1 1/2 mill.-1 3/4 mill.
Imérina et baie de Diégo-Suarez.
J'en ai vu un très grand nombre d’exemplaires. Le quatrième
article des tarses est peu dilaté, en sorte qu’on pourrait le prendre
pour un Curdiophorus si l’on n’y regardait attentivement.
Il ressemble au précédent. Toutefois il est plus petit et plus
brillant.
67
MELANOTITES.
MELANOTUS.
M. madagascariensis Cand., Zlat. Nouv., IV, p. 46.
PYROPHORITES.
PYROPRACTUS.
P. sycophanta Fairm., Ann. Fr., 1884, p. 228.
On devrait peut-être placer ce genre dans les Campylites, à la
suite du genre Vomopleus.
CRÉPIDOMÉNITES.
MELANTHO.
M. Klugi Cast., Silberm. Rev., IV, p. 10. — Imérina, Tama-
tave, etc.
Il varie beaacoup de taille. C'est la femelle qui a été d’abord
décrite sous le nom ci-dessus. Le J/elantho C'andezii Fairm. en est
le mâle. Les 4. costicollis Cast. et Raffrayi Fairm., des spécimens
réduits.
M. niger. — ÂViger, nitidus, squamulis albis, brevissimis,
parcius sparsutus; prothorace latitudine longiore, subrectanqu-
lari, costa media nuda, nitida, angustiore, lateribus opacis ;
elytris punctatostriatis. — Long. 18-30 mill., lat. 5-10 mill.
Imérina.
Aussi variable dans la taille que le Ælwgi, noir et moins pubes-
cent. La côte du milieu du prothorax est toujours plus étroite et
plus lisse. Ses pattes sont parfois de couleur obscure.
Je n’en connais que des femelles.
M. trisulcatus Cand., Z7Zat., nouv. V, p. 50.
Antsianaca,; lac d’Alaotra.
ALLOTRIITES.
MOROSTOMA.
M. palpale Cand.; Cistula Entom., II, 1879, p. 485, pl. 10,
fig. 1. — Imérina.
M. testaceipenne Cand., ÆZlat., nouv. V, p. 53. — Andran-
goloaca.
LUDIITES.
CALDEONIUS n. g.
Frons convexa, apice haud marginata ; os inferum; palpt
mazillares articulo tertio oblongo.
68
Antennae simplices.
Prothoraz brevis.
Prosterni sulurae vix perspicuae, breves, concavae.
Fossula mesothoracica trianqgularis, minima.
Laminae coxales posticae extus obliteratae.
Pedes longiusculi, tarsorum articuli 3 et 4, præcipue anticorum,
trianqulares ; unguiculi dentati.
L'ensemble des caractères ci-dessus montre que ce genre est
bien distinct de tous ceux que l’on connaît actuellement.
La forme du front l’amène parmi les Ludiites, à côté de quelques
petits genres amérieains, tels que les genres A gelasinus, Monelas-
mus, où le f'acies habituel des Ludiites est fort altéré.
Je ne connais que l’espèce suivante :
C. suturalis. — AViger, nilidus, flavo-pubescens ; antennis pal-
pisque leslaceis; prothorace longitudine latiore, antice fortiter
attenuato, punctatlo, anqulis posticis brevibus, relevatis, haud cari-
natis; elytris latis, parallels, strialo punclatis, testaceis, sutura
late nigricante; metathorace pedibusque testaceis. — Long. 6 mill.,
lat. 1 5/4 mill.
Tananarive.
Aspect d’un petit Zemiops. Les ongles bidentés chacun, comme
chez les Dicronychus, constituent son caractère principal.
CAMPYLITES.
NoMOPLEUS.
N. argentatus Cand., Jonogr., IV, p. 499 (sub nom. P/e0-
nomus) .
N. insularis Cand., ÆZlat. nouv., V, p. 69. — Andrangoloaca.
HEMIOPINUS.
H. Hildebrandti Fairm., Sell. Zeit., 1883, p. 365.
H. metallicus Cand., Z'lat. nouv., IV, p. 57. — Imeérina.
PLASTOCÉRITES.
DIPLOPHŒNICUS n. g.
Caputliberum ; frons antice concava, haud transversim carinata,
antlice infexa; mandibulae éxserlae, curvae; palporum max.
articulo wltimo oblongo.
Antennae undecim articulatae, articulis a quarto longe curvatim
flabellatis.
Prosternum breve, absque lobatum, basi gibbo, mucro inflexo.
69
Coxae mediae fere contiquae.
Laminae coxales posticae anqustae, extus sensim atlenuatae.
Tarsi et unqulr simplices.
Genre voisin des Plastlocerus.
D. Alluaudi (&). — MWiger, nitidus, glaber; antennis longe
Jfabellatis, incurvis, palmalis; prothorace trapeziformi, convexo,
antice fortiter, postice obsolete punctato, angulis posticis brevibus,
haud carinatis ; elytris thorace latioribus, sulcatis, apice præserlim
sulcis grosse punctalis ; subtus antice niger, poslice sensim obscure
testaceus, pedibus nigris, femoribus geniculis exceplis flavis. —
Long. 14 mill., lat. 3 mill.
Un seul spécimen mâle, trouvé par M. Alluaud dans les régions
élevées de la Montagne d’Ambre. Cet Élatéride remarquable par la
forme élégante de ses antennes a de certains rapports de formes
générales avec le Plastocerus angulosus, seul représentant de la
tribu dans l’ancien continent; c’est ce qui m’a engagé à placer le
genre actuel dans le même groupe.
ADDITION.
ÉLATÉRIDES DES ÎLES COMORES, SEYCHELLES ET MASCAREIGNES.
Agrypnus insularis Frm. (4. sondaicus Cand.), espèce
indienne. Seychelles.
Lacon porcinus Cand. Reunion.
L. hydropicus Frm. Reunion.
L. flavipes Cand. Réunion.
L. Desjardinsi Cand. Maurice.
Alaus mahenus Frm. Seychelles.
Megapenthes bistrigatus Cand., in litt. Réunion.
Cardiophorus liberatus Cand., in litt. Mayotte.
C. lutosus Cand. in litt. Mayotte.
Cardiotarsus luridipes Frm. Mayotte.
Psellis promiscua Frichs. Réunion.
Aphanobius acutipennis Germ. Maurice.
A. vanus Germ. Maurice.
A. lucius Cand. Maurice.
A. bistrigatus Cand. Maurice.
LE EUR
Des st D où À
Qu : SOA
1# se Ra FU |
di A AU UR ANS Re
ns Roue Tate FAMANENE sy
1 RENAN HAL UE ANS Se À EX
Ro ci Fa an RAC Te Rae ste) rayer
CLOS Le x Hit aa ANUS CENR
*
400 He
De 1e 173 “ Lao nn #8 hrs WT HU
g 5h id a (TER RETEE 4} de SAR ARTE ab MEDAD OL 1
0 5 est 0 loge Re a en Fo
_ SNS À PAU A mn Aie a Sp FANS HERO we
FRS + ; ms x "x ELA UE APCE se
4 ‘, ù
Ca M e: y i re 4
L VAE RU AAUTE Ce Po LE RÉPEVESAEPE CRE far als
LOS AT RS TE Fe ie
OR PACE FR
ROM de RE RE se ap ae ee
pe a CNE CES se
; “AH heN a # \
4 se HAT TETE
: 4 EE CUITINRSE À
OI ETOSE" | ra
EIRE RES
00 CONTES vs ‘ | ut
0 D 0 0 cat TA ehiwairiae
De. 10 ul SC ais né GUN Mt G.
| 70 ra one |
4 | HAD LME | % ET at
: LOTS 2 ss
EDITEUR
4 | 11 Ve NIQUE
ÿ. RP Tine li
HR ES
ba: |
RARE
RE AS DO @
BCE 316 ne
400 AG ESTE
* * Y2104 k Ka À
« & SP “ ES \ À +04
+ “Fa NS x il PR |
L#4 d L
LAN
q
{
ANNALES
PL DE LA
OCIETE ENTONOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
EX
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
| = Musée, 20, à Bruxelles.
4 Elle publie :
[| le Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MÉMoires (irrégulièrement).
LE La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à AG francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@@ francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Lis co!isations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
Trésorier, M. &. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société el la rédaction des
… publications doit être adressé à M. Aug. Lameerc, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
| 3RUXELLES
AB SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
28 Février 1895
x Le
se
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
7
Purzeys. — Monographie des Clivina ct des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasumachus, ele.) ra er Tes
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum eonspeclus . . . .
Révision générale des Clivimides =. . .:". .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua: par M PHEvEs ee SRE SES
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AMAR IRULVISA SEE PS RE ANR ER ARS
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
Dar MS EMIeTS Re re Le RU ee RARE
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Garabus:2 is ee MR SRE RE
Monographie des Calathides . + .
Essaisur. les -AntarCia Ses Re Re
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS 7.2 #0 NS TA ANNEE RE
Réuision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de linde .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
CHVRIMES. "ES AR TRE
Additions à la monographie des Trechus .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Natesur les-Nouophilus
LcsrBroscides ; LE. CR
O1 QI
»
9
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
IT
Assemblée mensuelle du 2 février 1895.
PRÉSIDENCE DE M. ToSQUINET, VICE-PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 5 janvier est approuvé.
Décisions du Conseil. Ont été admis en qualité de membres
effectifs : MM. Paul Thierry-Mieg, à Paris, s’occupant de Lépi-
doptères et spécialement de Géométrides, présenté par MM. La-
meere et Tosquinet; L. Clouet des Pesruches, à Medjeh-Amar
(Algérie), s’occupant de Coléoptères africains, présenté par
MM. Théry et Severin; Ch. Emery, professeur de Zoologie à
l’Université de Bologne, s’occupant de Formicides ; G. Stierlin,
à Schaffhausen, spécialisant l’étude des Ofiorrhynchus, présenté
avec le membre précédent par MM. Giron et Severin; Englebert,
à Bruxelles, s’occupant de Lépidoptères et de Coléoptères, présenté
par MM. de Ryckman et Severin.
Le Conseil a recu la démission de MM. Polchet et Poncelet.
— Le Secrétaire dépose sur le bureau de l’Assemblée, pour la
bibliothèque, deux exemplaires du tome XXXVIII des Annales
qui vient de paraître.
Correspondance. M. Gadeau de Kerville adresse à la Société un
ouvrage intitulé : Xecherches sur les faunes marine et maritime
de la Normandie. — Remercîments.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à ce numéro, et, vu l'encombrement, remet la
publication d’autres travaux à plus tard.
Communications. M. Hippert signale la capture de Thecla
Pruni à Rance, en juillet.
— M. Clavareau fait passer sous les yeux de l’Assemblée un
exemplaire de Grammoptera ustulata, qu’il a capturé à Boitsfort.
— M. L. Coucke communique à l’Assemblée le résultat de ses
recherches sur la classification des Diptères Némocères, se réser-
vant de publier plus tard un travail général sur le groupementde
ces Insectes.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXIXe 6
72
— M. Lameere présente à l’Assemblée le magnifique ouvrage de
M. Charles Brongniart : Recherches pour servir à l’histoire des
Insectes fossiles des temps primaires précédées d’une élude sur la
nervation des ailes des Insectes (avec un Atlas de 37 planches
in folio). L'auteur en fait don à la Société pour sa bibliothèque, et
l’Assemblée lui en exprime sa vive gratitude.
M. Lameere fait un long exposé critique des résultats consignés
dans ce travail qui a demandé quinze années de recherches; il
explique en détail les belles planches qui l’accompagnent, planches
qui ont été exécutées sous la direction de notre collègue avec toute
l'exactitude désirable, et même avec un grand luxe, grâce à
la libéralité de la Société de l'Industrie minérale de St-Etienne.
L'Atlas constitue donc un ensemble de documents précieux sur
lequel pourra s’exercer la sagacité des entomologistes.
M. Lameere fait des réserves quant à un certain nombre
d’interprétations de M. Brongniart, et il fait ressortir les points
essentiels qui lui paraissent se dégager d’une connaissance main-
tenant beaucoup plus complète des Insectes carbonifères :
1° Il n’y a pas encore d’Insectes à métamorphoses complètes.
2° L'ordre des Palaeodictyoptères de M. Scudder est à rejeter,
comme l'ont fait MM. Brauer et Brongniart.
3° Les Orthoptères semblent déjà anciens, car ils peuvent déjà
être répartis dans les catégories qu’ils présentent actuellement,
tout en présentant évidemment encore des caractères primitifs.
4 Les Pseudonévroptères, que M. Brongniart préfère appeler
Pseudo-orthoptères, et que M. Lameere considère comme devant
être radicalement séparés des Névroptères vrais à métamorphoses
complètes, dont ils ne peuvent pas être les ancêtres, sont relative-
ment jeunes et encore en plein épanouissement : les Plécoptères, les
Agnathes et les Odonates sont déjà ébauchés, mais plusieurs
groupes amphibiotiques aujourd’hui totalement éteints, sont riche-
ment représentés.
5° Les Hémiptères (Homoptères seulement) existent déjà, mais
sont encore peu développés.
6° Il y a, d’après M. Lameere, des arguments nouveaux pour
réfuter l’opinion que les ailes des Insectes seraient des branchies
trachéennes transformées.
7° La nervation des ailes des Ephémères ne peut pas être consi-
dérée comme la nervation primordiale.
M. Lameere reviendra ultérieurement sur ces différentes consi-
dérations.
— L'Assemblée décide de faire une excursion à Crainhem, le
10 mars. Départ de St-Josse-ten-Noode (Place) à 9h.38 m. du matin.
La séance est levée à 10 1/2 heures.
73
NOTE SUR LES OTIORRHYNCHUS
DE LA COLLECTION DU COMTE DEJEAN,
AVEC LA CONCORDANCE SYNONYMIQUE
=
par D: Stierlin à Schaffhausen.
Le Musée royal d'Histoire Naturelle de Belgique, qui est devenu
l’heureux possesseur des collections de Curculionides du célebre
Comte de Dejean, m'a chargé du soin de revoir la nomenclature
des Otiorrhkynchus. J'en profite pour fixer la synonymie des
espèces de cette collection en la rapprochant de celles publiées
à ce jour.
NOMS SOUS LESQUELS ONT ÉTÉ DÉCRITRS
LES ESPÈCES.
DÉTERMINATION ANCIENNE.
O. epidaurenris Dej.
— dalmatinus Gyll. O. lauri Stierlin.
— intrusus Meg. . a+
haematopus Ziegl. pulverulentus Germ.
pubescens Ziegl. + «| — periscelis Gyll.
ventricosus Dej, + . . A :
inflatus GylL . + : geniculatus Germ.
ice Dabl AT | — consentaneus Stierl.
mastix OI. . . re — pruinosus Germ. et id. var. turgidus Germ.
latipennis Dej. . e : AE | — sabulosus Gyll.
multipunctatus Fabr. A 2 :
RAA GIE : scabripennis Gyll.
carynthiacus ziée ne :
Lefeburei Dej. À meridionalis Seph.
coracinus Dej. .
multipunctatus F.
friulicus Ziegl.. . .
cisalpinus Dej..
apenninus Dej.. . . .
biturigensis Dej.
subsulcatus Dej.
flabellipes Meg.
meridionalis. var. Peyrissaci Stierl.
rhaeticus Stierl.
bisulcatus F.
vehemens Boh.
griseopunctatus Boh.
id. var. clavipes Boh.
fuscipes OI.
plumipes Germ.
affinis Dej. assimilis Gemminger.
insubricus Villa lanuginosus Boh.
rufipes Dej. . misellus Stierl.
rufipes Dej.. Frescati Boh.
alpestris Dahl. foraminosus Bob.
exilis Dej. : styphloides Stierl.
costulatus Ziegl. porcatus Herbst.
ER A ete
elongatus Dej. . malefidus Schôünh.
Marquardti Fald. picipes F
impressiventris Fairm,
RICIPES FOSSES, pupillatus Gy1l.
subdentatus Bach.
teretirostris Stierl.
duinensis Germ.
illyricus Stierl,
centrimaculatus Ziegl.
PEAR PARA
signatipennis Gyll. . .
aeneus Ziegl. Dahl. È |
74
NOMS SOUS LESQUELS ONT ÉTÉ DÉCRITES
DÉTERMINATION ANCIENNE. à
LES ESPÈCES.
Kratteri Boh.
gemellatus Pareyss
corvus Schh.
melanarius Dej. .
O. aurulentus Dej. . . . .| O. Kollari Gyll.
— cribripennis Dej. . . . — asphaltinus Schônh.
asperatus Dej. . . — funicularis Schh.
giraffa L. et Ped M — giraffa var. politus Stierl.
armatus Dej. . . . — cornutus Stierl.
scalptus Gyll. .
granulatus Dej. . |
rugipennis Dahl. .
pulvereus Dej.. . . |
l
|
|
lugens Germ.
sulcatus F.
linearis Stierl.
populeti Boh.
auricapillus Dahl.
sulcirostris Dej.
Dablii Dej. .
bisulcatus Ziegl.
hottentota Dej. . .
lavandus Germ. :
striatopunctatus Dej.
murinus Dej.
aethiops Dej.
comptus Dej.
squamulatus Dej
hortensis Gysselen
costatopunctatus Dej..
calcaratus Dej. . .
patruelis Dej. .
morosus Dej.
maxillosus Dej.
Godeti Besser .
tergastinus Ulr. .
thracicus Dej. . . .
smyrnensis Dupont. . anatolicus Boh.
conspurcatus Pareyss . subnudus Stierl.
spinimanus Dej. . . — Zebra F.
DIAGNOSES DE QUELQUES ESPÈCES NOUVELLES.
O. albo-coronatus Stierl. — Oblongus, niger, nitidus, glaber,
rostro sulcato; antennarum articulo primo 2 longiore; thorace
longitudine dimidio latiore, lateribus modice rotundato, antice
posticeque setulis minutis albis coronato, rude punctato,interstitits
punctorum obsolete punctulatis; elytris fortiter punclato-strialis,
interstitiès vage subtiliter punctalis, femoribus muticis. — Long.
4 mm.
France méridionale (coll. Dejean); Aude (Mabille).
O. (Tournieria) frigidus Stierl. — Oblongo-ovatlus, niger,
subtiliter pubescens; rostro brevi, subcarinato el obsolete bisulcato ;
antennis brevibus, funiculi articulis 2 primis aeque longis,exlernis
globosis; thorace longitudine paulo latiore, lateribus rotundato,
ante basin leviter constricto, subliliter punctulato; elytris amplis,
thorace duplo lalioribus, sublililer punctato-strialis, interstilirs
planis, obsolele granulatis; femoribus muticis. — Long. 8-9 mm.
Hispania merid. (coll. Dejean, par Rambur).
nulibus Bob.
id. var. partitialis Boh.
aterrimus Schmid.
squamosus Mill.
lepidopterus L.
auricomus Germ.
Reichei Stierl.
prolongatus Stierl.
scabrosoides Stierl.
umbilicatus Stierl. var.
bhumilis Germ.
crispus Schünh.
expansus Rttr.
albidus Stierl. v. elegans Stierl.
BIT IS EURE NI S EEE BISR Is IEIsle le
EL Pet 2 EE PT AE
75
O. piceus Stierlin. — Oblongo-ovatus, niger, nitidus, gluber,
rostro capite dimidio longiore, obsolete carinato et bisulcato,
apice dilatalo; antennis sat gracilibus, funiculi articulo secundo
primo dimidio fere longiore; thorace latitudine vix breviore,
confertim evidenter granulato, elytris ovalibus, seriatim foveo-
latis, interstitiis obsolete punctulatis ; femoribus denticulo arma-
lis. — Long. 8 mm. Banat.
O. obsidiano progimus, differt thorace longiore evidenter
granulato.
O. albidus var. elegans Stierlin. — Âajor, squamulis
brunneis el testaceis voariegatus, foveolis elytrorum obsoletius
ocellatis. Long. 10 mm. — Constantinople.
NOUVELLE CONTRIBUTION
NÉ LLDE DESVLADHRIDIENS
par le R. P. fr. Marie-Joseph Belon, des FF. Prêéch.
Le modeste mémoire, que j’offre aujourd’hui à la bienveillante
attention des entomologistes, continue la série de mes travaux sur
un groupe d'insectes trop généralement négligé. Dans l'état actuel
de nos connaissances, il serait prématuré de songer à entreprendre
une monographie des ZLathridiidae du globe, mais il est à propos,
—- ce me semble, — de préparer les matériaux qui devront être
mis en œuvre, et de publier par manière de prodrome les
renseignements qui sont de nature à exciter l'intérêt des
collectionneurs, à provoquer les recherches, à solliciter les
communications. Voilà pourquoi je consignerai ici, avec la
description de quelques formes qui me paraissent inédites, les
résultats obtenus par l’étude de certains types déjà connus, soit
pour relever leurs caractères distinctifs, soit pour assigner la place
qui leur revient dans la classification telle que je la comprends,
soit enfin pour établir la synonymie. J’y ajouterai également des
notes concernant la dispersion géographique de plusieurs espèces.
1. Displotera Simoni Reitter.
[Bestimmungs-tabellen der europ. Coleopt. — Lathrididae, 2e édit. 1887 p. 10.]
Le type de cette nouvelle coupe générique m’a été fort aimable-
ment communiqué par mon savant collègue, M. Edmond Reitter.
C'est un insecte de l’ouest africain [Adda, Côte de l'Orjs nul
présente l’aspect d’une Colovocera de forme ramassée, et appartient
manifestement à la première section de la tribu des Aerophysini.
76
Deux caractères principaux le distinguent nettement de mon genre
Neoplotera : ses antennes de 8 articles sont insérées sous un
rebord latéral de la tête; ses yeux, petits et composés seulement
de quelques facettes pigmentées, sont limités en dehors par une
fine arête, et sont par conséquent plutôt supérieurs que latéraux.
— Il ne saurait être confondu avec les trois autres genres dont
les antennes sont aussi insérées latéralement et composées du
même nombre d'articles; car, si la forme générale du corps le
rapproche davantage des Colovocera et Reülleria, la petitesse de
son écusson et la structure de ses yeux qui ne sont pas de simples
saillies ocelliformes sans pigmentum suffisent à l'en séparer, tandis
que la situation supérieure des yeux, le corselet retréci en devant,
la plaque prosternale large et dilatée au sommet, ne permettent
pas de l’adjoindre aux Jerophysia.
J'ai cherché à rendre saisissables ses rapports et ses dissem-
blances avec les genres voisins dans le tableau suivant, qui donne
un aperçu du système adopté pour le groupement des Werophysini
du globe, tels qu’ils sont connus jusqu’à ce jour :
I. — Antennae 8-articulatae, ultimo articulo obconico vel securi-
formi clavam efformante,
1]. Antennae fronti insertae. Oculi magni, grosse granulati,
pigmento nigro. NEoPLOTERA Bel.
1]. Antennae sub margine laterali capitis insertae.
2. Oculi ocelliformes, nec granulati, nec nigro-picti{'). Scutel-
lum majus, rotundatim triangulare.
3. Mesosternum haud carinatum. Pronotum a basi ad apicem
angustatum. CoLovocera Motsch.
3". Mesosternum duabus carinulis divergentibus instructum. Pro-
notum basi et apice aequaliter angustatum. REITTERIA Led.
2". Oculi distincti, grosse granulati, nigropicti.
4. Pronotum a basi ad apicem angustatum. Scutellum minus,
triangulare. Oculi superni, margine laterali capitis extus
subtiliter limitati. DisPLOTERA Reitt.
4". Pronotum basi quam apice angustius. Scutellum minimum, trans-
versum, vix distinctum. Oculi laterales. MERoPHYSsrA Luc.
IT. — Antennae 9-11-articulatae, duobus vel tribus ultimis arti-
culis clavam efformantibus; velclava globosa| Anommatus],
si appareat uni-articulata.
(*) La Col. oculata Bel., de Birmanie, [Ann. del Museo Civico, Genova, ser. 2,
vol. X, p. 878] fait exception par ses yeux composés de cinq ou six facettes
pigmentées. Peut-être appartient-elle au genre Désplotera, dans lequel cependant
je n’ai pas cru devoir la ranger.
77
5. Elytra punctulata, haud striata, vel ad summum stria tenui
juxtasuturam signata. Oculidistincti. Scutellum transversum.
6. Clava antennarum uni- aut biarticulata. Frons inter oculos
linea semicireulari signata. Pronotum ante basin sceulptu-
ratum. Elytra totum abdomen tegentia.
BLuMENUS Bel. et Horoparamecus Curt. (!)
6’. Clava antennarum triarticulata. Fronsinter oculos linea semicir-
culari haud signata. Pronotum ante basin planum, haud
sculpturatum. Elytra pygidium haud tegentia.
HYPLATHRINUS Reitt,
D’. Elytra seriatim punctata. Oculi nulli. Scutellum haud perspi-
cuum.
7. Antennarum articulus 3 elongatus, sequentibus transversis ;
clava uniarticulata. Processus intercoxalis primi ventralis
segmenti latior, apice truncatus vel subrotundatus.
ANOMMATUS Wesm.
7’. Antennarum articulus 3 brevis, singulis sequentibus æqualis;
clava biarticulata. Processus intercoxalis primi ventralis
segmenti tenuis, apice acuminatus. ABRoMUS Reitt.
L'espèce décrite par M. Reitter [loc. cit.] sous le nom de
Displotera Simoni mesure environ un millimètre et demi; comme
les Colovocera, elle est d’un roux-testacé, largement ovale,
convexe, presque lisse et sans pubescence. La tête est grosse; le
labre tres court, transverse; le corselet transverse, rétréci en
devant, a les angles postérieurs obtus et le bord antérieur largement
échancré pour l'insertion de la tête; l'écusson est petit, triangu-
laire. J'ai remarqué en outre que les articles 1 et 3 des tarses sont
allongés, subégaux, le 2° article est plus court que chacun d’eux,
sans être transverse; les tibias sont subfusiformes, presque com-
primés.
2. Merophysia Baudueri Reitter.
[Mattheil, Münch. Vereins, 1871, p. 6.]
Outre les localités d'Algérie déjà signalées dans ma monographie
[I, p. 46], je mentionnerai : Oued-Djeddi, et Aïn-Rich. Deux
exemplaires ont été capturés à Rio-Salado [environs d'Oran] par
M. Pic, dont ies chasses généreusement communiquées aux spé-
cialistes apportent un utile contingent à la connaissance de la
(:) Je ne connais pas en nature les Tocalium Motsch.; mais, d'après les caractères
indiqués par l’auteur, il me semble qu’il n'y a pas lieu de les considérer comme
un genre distinct, et je les rapporte aux Æoloparamecus, au même titre que les
Calyptobium et les Tomyrium. 11 faudra peut-être y réunir aussi mon genre
Blumenus, Aont la massue n'offre qu'un seul article tronqué au sommet.
78
faune algérienne. — La A. Baudueri n’habite pas seulement le
nord de l’Afrique, car je lis dans mes notes que sa présence a été
constatée dans le midi de l'Espagne : Sierra Espuña (Murcie). Mais,
par mégarde, j'ai omis d'ajouter à qui revient l'honneur d’une
découverte intéressante pour la géographie entomologique.
OBSERVATION. — J'ai vu dans la collection des Lathridiens du
Musée civique de Gênes, que M. le docteur Gestro m'a communi-
quée avec une obligeance dont je suis très reconnaissant, un exem-
plaire recueilli en Sicile qui porte le nom, inédit si je ne me
trompe, de Merophysia Raqusae Kiesenw. Il est extrêmement
voisin de la variété sicula, à laquelle je crois devoir l’attribuer ;
cependant sa pubescence est plus visible, et le septième article
des antennes m’a paru moins transverse. D’après des caractères si
minimes constatés sur un seul individu, il est impossible de se
prononcer. J'appelle néanmoins là-dessus l'attention des entomolo-
gistes siciliens, dont les recherches pourraient amener la capture
d'échantillons identiques. L’examen d’une série nombreuse per-
mettrait sans doute de mieux saisir les différences et de formuler
à bon escient l'appréciation de leur valeur.
3. Holoparamecus{') Argodi Croissandeau.
[Le Coléoptériste, 1891, p. 153.]
L'identité de cet insecte de Grèce avec la variété claire du niger
[occullus Led., Lomei Woll.] ne saurait être mise en doute, et je
m'étonne qu’un naturaliste exercé à l'étude des Microcoléoptères
ait pu s’y tromper. Une très légère différence de taille ou de ponc-
tuation, — M. Croissandeau a d’ailleurs pris soin de le faire
remarquer lui-même, — ne constitue pas un caractère spécifique.
Dans le cas présent, il s'agissait d’un insecte, dont la taille nor-
male est d’un millimètre environ, et dont les téguments sont
« parsemés de points assez fins qu’on ne distingue qu’à un fort
grossissement. » [Ann. Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 67.] En outre
son aire de diffusion est assez étendue; par suite, il est sujet à une
certaine variabilité de ponctuation. Cependant notre honoré
collègue à pensé qu’il n’y avait pas concordance parfaite entre son
type et ma description; il allègue notamment la conformation des
antennes et des tarses, dont je n’aurais parlé que très superficielle-
ment. Ce reproche serait fondé, si je m'étais borné à rédiger une
diagnose où les caractères importants sont seuls énumérés : je n’y
(‘) On a imprimé par erreur Æoloparomecus : mais cette faute typographique se
reproduisant à la page suivante pour l'Æol. Beauchenei du même auteur, ainsi
qu'aux explications de la planche I, p. 155, il m’a semblé nécessaire de la relever,
afin qu’elle ne puisse usurper la place du nom véritable.
79
ai rien dit des tarses, conformés à peu de chose près comme chez
les autres espèces du genre, et à propos des antennes je n’ai signalé
que les particularités du sous-genre Calyptobium. Mais dans la
description détaillée que j'ai donnée immédiatement après, j’ai con-
sacré plus de huit lignes aux antennes, et près de deux lignes aux
tarses, afin de signaler aussi exactement que possible la forme et
les proportions relatives de chacun des articles. Je les ai relues en
les comparant au type que M. Croissandeau m'a communiqué avec
une obligeance parfaite, dont je tiens à le remercier. Est-ce illusion
de ma part ? Je n’y trouve rien qui soit en désaccord avec l'insecte
tel que je le vois sous la lentille d'un Stanhope. Par contre, le dessin
[fig. 30] me semble peu correct : il représente des antennes quasi
moniliformes, tandis que les articles du funicule sont obconiques ;
le neuvième article n’est pas assez élargi; enfin on croirait que le
dernier article de la massue est à peu près régulièrement arrondi-
ovale au sommet, tandis qu’en réalité il est plutôt terminé par une
légère troncature oblique, peu distincte lorsque l’antenne ne se
présente pas à l'objectif du microscope dans une position conve-
nable.
4. Holoparamecus microps n. Sp.
Affinis Z. caularum, differt praesertim oculis minoribus ac
pronoto punctato ante basin longitudinaliter trisulcato. — Elon-
gatus, vix convexus, nitidulus,testaceus. Antennæ ll -articulatae,
funiculi articulis 3° parum elongato ad 8» transversum decrescen-
tibus, 9 subgloboso paululum latiore, clavae articulis duobus
fere aequalibus, aut ultimo parum longiore. Oculi parvi, vix
prominentes, ab antennisetamargine thoracis anteriore distantes.
Pronotum cordatum, longitudine latius, dorso parum profunde
sed evidentius (sub lente) atque sat dense punctato, ante basin
tribus sulcis longitudinalibus (ad marginem lateralem utrinque
profundioribus, et tertio medio) inter se tenui sulco transversali
postice conjunctis signatum. Elytra oblongo-subovata, punctata,
stria suturali tenuiter impressa. — Long. circiter 1 mill.
Les deux exemplaires, d’après lesquels j'ai rédigé la diagnose
précédente, ont été recueillis jadis par Olcese à Tanger (Maroc);
ils faisaient partie de la riche collection de M. Tournier, de
Genève, et sont devenus la propriété de M. Pic, qui s'est
empressé de les soumettre à mon examen. Je ne saurais trop
remercier notre zélé collègue de Digoin de ses communications
aussi intéressantes que désintéressées, et je tiens à rendre ici un
hommage public à la générosité avec laquelle il m’a plus d’une
fois abandonné même des uniques de ses chasses.
Par les antennes de onze articles ainsi que par la strie suturale
80
des élytres, les types de ma description appartiennent manifeste-
ment au sous-genre Calyptobium, et viennent se ranger auprès du
caularum Aubé, auxquels ils ressemblent beaucoup. Maisl’exiguité
des yeux, composés d’un petit nombre de facettes, et à peine sail-
lants au bord latéral de la tête dont ils n’occupent guère quele tiers
de la longueur, oblige à les séparer de tous les autres Calyplobium
qui me sont connus, c’est-à-dire des six espèces suivantes : n2ge7
et caularum Aubé, contractus Woll., tenuis et lyratus Reïtt.,
dispar Bel. Le nom de #icrops a été choisi précisément pour rap-
peler cette particularité. — Quant aux 77. pacificus Le C. de
Californie, attenuatus et clavipes Motsch. des Indes orientales, et
bipartitus Woll. des îles du Cap Vert, j'ignore la forme de leurs
yeux dont les diagnoses ne parlent pas; mais (sauf chez Île
bipartitus) la sculpture anté-basilaire du pronotum paraît, autant
du moins que je puis en juger d’après un signalement trop suc-
cinct, différer assez notablement de celle que j’ai tàäché de carac-
tériser exactement dans la diagnose ci-dessus. Aussi je n'hésite
pas à considérer l'insecte marocain comme distinct des espèces de
Le Conte et de Motschulsky. Je suis loin toutefois d’avoir la même
conviction relativement au bipartilus, au sujet duquel Wollaston
fait les observations suivantes : « Species 77. caularum Europaeo
antennis Il-articulatis congruens, at sensim minor est atque
angustior, prothorace etiam subtilius punctulato (punctulis nisi
oculo fortissime armato ægre observandis), postice magis angu-
stato (costis abbreviatis basalibus distinctioribus et cum margine
basali angulum omnino arguteque rectum, nec obtusiusculum,
efficientibus), parte centrali postica elevata {paulo angustiore et
in medio linea bisecta (nec integra) quasi in tubercula dua divisa,
necnon elytrorum linea suturali ad basin ipsissimam haud in
lineam biundulatam basalem coëunte. » [Wollaston, Coleopt.
Hesperidum, 1867, p. 73]. Malgré quelques légères différences
relatives à la ponctuation, aux saillies tuberculiformes de la base
thoracique et à la strie juxtasuturale des élytres, les explications
détaillées que l’auteur ajoute en anglais à son texte latin me
donnent lieu de croire à la possibilité d’une identification du
bipartilus avec les microps de la collection Pic. Cependant,
comme je n'ai pu comparer ces insectes aux types de Wollaston,
ni même à des échantillons originaires de l’archipel où le bipar-
litus a été capturé, et que d’ailleurs la description primitive ne
mentionne pas le caractère auquel j’attache beaucoup d’impor-
tance, il m'a semblé préférable de ne pas leur attribuer un nom
peut-être usurpé. J’évite ainsi le risque d’amener la confusion et
d’embrouiller la synonymie. Une désignation distincte et une
diagnose nouvelle attireront davantage l’attention, et si nos
DANS
81
doctes collègues d'Angleterre, pour qui les types de Wollaston
sont d’un accès plus facile, constatent la concordance de mes
données avec les exemplaires authentiques du Dipartitus, nos
connaissances auront progressé, et mon appellation devenue
inutile passera simplement au rang des synonymes certains.
5. Holoparamecus Kunzei Aubé.
[Ann. Soc. ent. Fr., 1843, p. 245.]
Parmi les Zathridiidae que M. Pic m’a envoyés en communica-
tion, j'ai rencontré un échantillon de la collection de M. Tournier,
où il était séparé comme espèce nouvelle sous le nom (inédit, je
crois), de gracilis. Il faut sans aucun doute le rapporter à l’Æo/.
Kunzei, dont il possède tous les caractères essentiels. La ponctua-
tion est plus marquée que d’ordinaire; c’est un exemple de plus
à l’appui de l’opinion que j’exprimais en 1891 dans les Annales du
Musée Civ. de Gênes, à propos de la réunion spécifique du Zruquñ
Baudi.
L’insecte provient de Bordeaux. J’ignore les conditions de sa
capture, mais je suis tenté de croire qu'il a été importé par les
navires de commerce, comme aussi dans les ports de Rouen, de
Rotterdam, et de Copenhague. Cependant il paraît naturalisé dans
le midi de la France, en Piémont, en Corse, et probablement dans
une partie de l'Europe méridionale. Quoi qu’il en soit, le cosmo-
politisme de cette espèce est un fait de plus en plus avéré. Je la
connaissais déjà de St. Domingue et du Brésil; je possède mainte-
nant un individu recueilli dans l’île de la Martinique; je l'ai
trouvé aussi parmi les détritus de denrées coloniales, qui venaient
de Saïgon [Cochinchine]. On l’a signalé de Nouvelle Calédonie,
et j'ai dit ailleurs qu’on l’avait rencontré au Japon, dans l'Inde,
à Tenasserim, à Bourbon, à Madagascar, à Madère et au Sénégal.
6. Abromus Brucki Reitter.
[Séeit. ent. Zeit., 1876, p. 51.]
Les conditions dans lesquelles vit cet insecte minuscule, sous
des pierres profondément enfoncées dans le sol humide, expliquent
la rareté de sa capture. On n’espérait guère le rencontrer en
dehors des Pyrénées orientales, où il a été primitivement décou-
vert. Cependant son habitat pourrait être beaucoup plus étendu
qu'on ne le soupconnait. Un exemplaire, recueilli par M. Tournier
à Martigny dans le Valais, appartient aujourd’hui à la collection
de M. Pic, qui me l’a envoyé en communication. Si extraordinaire
qu’elle paraisse au premier abord, je mentionne cette provenance,
que j'ai d’ailleurs tout lieu de croire exacte, afin de provoquer
des recherches nouvelles qui amèneraient la découverte de l'espèce
8e
dans quelques autres localités de la région des Alpes et des
Pyrénées.
7. Metophthalmus Ragusæ Reitter.
[Stett. ent. Zeit., 1875, p. 315.]
Cette espèce, primitivement décrite de Sicile, se trouve égale-
ment en Corse et en France. Mon ami, M. Elzéar Abeille de
Perrin, en à pris lui-même deux exemplaires : l’un à Vizzavona
[Corse], l’autre à Hyères [Var]. Notre regretté maître lyonnais,
M. Claudius Rey, l’avait capturée à St Raphaël [Var] sous des
algues marines. Il est donc posible qu'on la rencontre dans nos
départements du littoral méditerranéen. Elle est bien reconnais-
sable à la sculpture de ses élytres, dont la suture n’est point
relevée en côte, et les intervalles alternes, surtout les deux
latéraux, sont peu distinctement costiformes.
8. Metophthalmus Revelierei Belon.
(Ann. Soc. Linn. Lyon, 1881, p. 107.]
L'exemplaire unique, trouvé par feu Revelière à Caporalino
[Corse], dont j'avais dressé le signalement dans l'espoir que des
recherches ultérieures viendraient confirmer sa valeur spécifique,
a cessé d’étre le seul connu. M. Abeille de Perrin a de nouveau
capturé dans notre île francaise cette forme bien distincte de
l'obesus et du Ragusae par les caractères que ma note mentionnait,
et surtout par ses antennes de neuf articles seulement qui rangent
l’espèce dans le sous-genre Ponvouloiria. Un excellent entomo-
logiste de Gênes, M. Dodero, l'a découverte à son tour en
Sardaigne, et a bien voulu me communiquer ses chasses soigneu-
sement étiquetées et enrichir ma collection, ce qui m’a permis de
constater que le 7. Revelierei a été recueilli par lui, d’abord
à Cagliari le 24 novembre 1885, puis en avril et mai 1891 à Uras,
à Decimo et au Mt Ferru. — Grâce à la générosité de M. Pie, je
possède aussi deux exemplaires de provenance algérienne : l’un
capturé par lui à Batna, l’autre par feu Leprieur à l'Edough.
L'espèce a donc un habitat assez étendu, et il est probable qu’elle
est confondue avec quelqu'une de ses congénères dans plus d’une
collection.
9. Metophthalmus [Lithostygnus] sinuosus Belon.
[Comptes-rendus de la Soc. Ent. Belg. p. coxxiv; juillet 1884. — Rev. fr.
d’Ent., Caen, 1884, p. 249.]
La forme si remarquable que j’ai fait connaître sous le nom de
Ï]. sinuosus à été redécrite deux ans plus tard par M. le capitaine
83
Broun, dans un supplément à son Manual of the New-Zealand
Coleoptera [part. III et IV, p. 950 n. 1713.] Notre savant
collègue, n’ayant probablement pas recu l’envoi de ma révision des
Lathridiidae de la Nouvelle Zélande, considérait l’espèce comme
inédite, et il en faisait le type d’un genre nouveau, auquel il
imposait le nom de Zithostygnus. D'apres la loi de priorité, la
nomenclature spécifique doit s'établir ainsi: costatus Broun
(1886) — sinuosus Belon (1884). Les trois exemplaires qui ont
servi de types à ma description provenaient d’Auckland, sans
indication plus précise de localité. M. le capitaine Broun nous
apprend qu’il a recueilli les siens, au nombre de trois également,
près de Howick, et qu'il possède un quatrième échantillon trouvé
dans l’île Mokohinau. Je n'avais pu fournir aucun renseignement
sur les conditions biologiques ; nous savons aujourd'hui, grâce au
supplément du Aanual, que l’insecte a été rencontré sur le sol,
parmi des végétaux en décomposition.
Quant au genre Zithostygnus, je ne m'explique pas bien pour
quel motif l’auteur l’a rangé parmi les Colydiidae, aaxquels il
n'appartient certainement pas. D’après l’ensemble des organes, et
spécialement par ses tarses trimères, comme aussi par son affinité
évidente avec les Zangelandia et les Melophthalmus, c’est un
véritable Lathridien, conformément à la definition que M. le
Capitaine Broun a donné lui-même de cette famille dans son
Manual [p. 231].
Voici les caractères assignés par l’auteur à son genre Zitho-
stygnus ; je les traduis en latin pour la commodité des entomologistes
auxquels la langue anglaise n’est pas familière et qui n’ont pas à
leur disposition l'ouvrage original : «Corpus elongatum, transversim
convexum. Caput porrectum, oblongum, lateribus ad recipiendas
antennas excavatis ; oculi par vi, sed distincti ; labrum prominulum ;
mentum truncatum. Antennae juxta angulos epistomatis anticos
insertae, breves, ll-articulatae, duobus articulis basalibus robustis,
3-9 subaequalibus, clava bi-articulata. Thorax cordatus. Coxae
mediocriter prominulae ac distantes. Meso- et metasterna fere
æqualia, haud abbreviata, impressa. Abdomen 5 segmentis
subaequalibus compositum, suturis latis atque profundis. Epipleura
lata, horizontalia, versus apicem angustata. Pedes mediocres ;
tibiae ad apicem sulcatae; tarsi triarticulati, subtus pubescentes,
duobus articulis basalibus aequalibus, tertio conjunctim brevioribus ;
unguiculi parvi ». Sans vouloir méconnaître la valeur de certaines
différences plastiques énumérées dans cette diagnose, je crois qu’il
est plus conforme à l’état actuel de la science de rattacher ce type
aux Melophthalmus à titre de sous-genre, jusqu'à ce que des
découvertes ultérieures aient démontré la nécessité d’une séparation
84
plus radicale. Le fait constaté dans la tribu des Merophysini, chez
les ÆZoloparamecus qui forment un seul genre malgré le nombre
variable des articles antennaires suivant les espèces et suivant les
sexes, donne lieu de juger qu’il en est de même dans la tribu des
Latlhridiini chez les Metophthalmus, où l’on peut distinguer trois
groupes secondaires, Ponvouloiria, Metlophthalmus proprement
dits, et Zithostygnus, d'après leurs antennes composées respec-
tivement de 9, de 10 ou de 11 articles, mais construites sur un
plan uniforme.
10. Metophthalmus (?) parviceps Le Conte.
(Proc. Ac. Phil., 1855, p. 304, n. 7.]
Le docteur Le Conte a décrit sous ce nom spécifique un insecte de
Californie qu'il a rangé dans son tableau synoptique des Zatkridius
à côté du filiformis Gyll. Ce dernier fait maintenant partie
du genre Cartodere; le parviceps a été catalogué par Gemminger
et Harold parmi les Metophthalmus, sans doute d’après l’attribu-
tion faite par Motschulsky dans sa monographie [Bull. Mosc.,
1866, III, p. 233]. Les termes de la diagnose semblent indiquer en
effet que l’espèce américaine possède la plupart des caractères
essentiels et le faciès du genre de Wollaston('). Il importe néan-
moins de remarquer que le parviceps appartient à la division ** du
tableau : T'Aorax haud carinatus. L'expression serait peu exacte
si les fossettes mentionnées dans la diagnose sont limitées en
dehors par les deux côtes incomplètes qui existent normalement
sur le corselet des Metophthalmus. D'autre part, le D' Le Conte
ne parle pas de la structure des antennes : on peut donc supposer
jusqu’à preuve du contraire que ces organes ont la même confor-
mation chez toutes les espèces qu'il décrit, c’est-à-dire qu’ils sont
composés de 11 articles, dont les trois derniers constituent une
massue plus ou moins tranchée. Si tel est réellement le cas du
L, parviceps, son affinité avec les Aetophlhalmus n’est plus aussi
étroite, mais il a un nouveau point de contact avec les Cartodere.
(*) En revendiquant pour Wollaston la paternité du genre Welophthalmus, les
auteurs du Catalogue de Munich se sont strictement conformés à la loi de priorité
bien entendue. Motschulsky, il est vrai, avait dès 1851 mentionné dans le Bulletin
de Moscou [p. 660] sous l'appellation d’ailleurs incorrecte de Wefhaphtalmus
un genre « des plus singuliers par l'emplacement des yeux sur le front », et il le
plaçait « à côté des Latridiites » ; il en avait vu, écrivait-il, « une espèce un peu
noirâtre » dans la collection de M. Wollaston. Le signalement est trop succinct et
manque des conditions exigées pour être admis à prendre date. Ce fut seulement
quinze ans plus tard [Zoc. cit. 1866, p. 230], que l’auteur russe publia une descrip-
tion détaillée du genre avec les diagnoses de deux espèces, /acteolus de Crimée et
americanus de Alabama, rapportées de ses voyages. Mais, dans l'intervalle [1854],
Wollaston avait édité ses Znsecla maderensia, où le genre Metophthalmus se trouve
soigneusement caractérisé [p. 192] et accompagné d’une belle figure [pl. IV, fig. 4]
et de la description d’une espèce, asperatus de Madère [p. 193, n. 155].
85
Il deviendra peut-être nécessaire de le retirer de l’un et de l’autre
genre et d'établir, pour lui et pour les deux espèces chiliennes,
bicolor et hispidus, dont je donne ci-après la description, une
coupe générique distincte, caractérisée inter alia par la combi-
naison du type antennaire des Carlodere avec le type thoracique
des Hetophthalmus. Ne connaissant pas en nature l’insecte califor-
nien, je ne suis pas à même de résoudre la question, que je soulève
ici dans l'espoir qu’elle attirera l'attention des entomologistes
américains et nous obtiendra les renseignements désirables.
11. Metophthalmus{(?) bicolor n. sp.
Ovalis, glaber, capite, thorace, antennis, ventre pedibusque
dilute rufo-ferrugineis, elytris (praeter humeros rufos) nigro-
fuscis. Caput antice fere truncatum (labro parum prominulo),
rugulosum, tuberculis frontalibus antice duntaxat ac parum
distinctis. Oculi parvi, superne prominuli. Antennae mediocres,
1l1-articulatae, clava evidenter triarticulata; funiculi articulis
inaequalibus, parum elongatis vel subtransversis, 9% et 10° eviden-
ter latioribus transversis, 11e longiore, duos praecedentes simul
sumptos aequante, apice oblique truncato. Pronotum transversum,
capite latius, antice rotundatim attenuatum, marginibus latera-
libus valde explanatis, reflexis, angulis posticis fere obtusis ; ante
basin transversim profunde sulcatum ; in medio anteriore disci
foveolatum, carinis longitudinalibus nonnisi ad marginem foveae
distinctis. Elytra ovata, thorace paullo latiora, 8-seriatim punc-
tata, interstitiis valde angustis, alternis cum sutura costiformibus,
versus apicem minus elevatis; humeris obtusis, supra paulisper
depressis ac reflexis. — Long. 1,2 mm.
Habitat regionem Chilensem.
Par sa double coloration, cette jolie petite espèce rappelle les
Lathridius dimidiatus, Cartodere ruficollis, Melanophthalma
Juscipennis et plusieurs autres similaires. Elle a été capturée au
Chili, sans désignation plus précise de localité. L’unique échan-
tillon m’a été gracieusement communiqué par M. Rene Oberthur.
Bien qu'il soit en état parfait de conservation, il ne porte aucune
trace de l'enduit crétacé habituel à ses congénères; je n’y ai pas
découvert le moindre vestige de cils ou de poils. Il est de même
taille que le niveicollis d'Europe, mais il paraît moins allonge, et
ses élytres ne sont pas deux fois aussi longues que larges aux
épaules. La sculpture du corselet et des élytres ainsi que sa dou-
ble coloration le rendent aisément reconnaissable. Sans qu’il soit
besoin de faire ressortir d’autres différences de détail, l’aberrance
des antennes, composées de onze articles dont les trois derniers
68
forment la massue, suffit à le discerner de tous les Wetophthalmus
(y compris le sous-genre Zifhostyqnus), dont la massue anten-
naire ne compte que deux articles. Toutefois le faciès, la confor-
mation de la tête et du corselet, la position des yeux permettent de
le rattacher provisoirement au genre de Wollaston, en attendant
que la nécessite d’une nouvelle coupe générique, comme je l’ai
dit à propos du parviceps, soit établie sur des matériaux plus
abondants.
Une courte comparaison avec les deux espèces affines démon-
trera la légitimité de sa séparation spécifique. — La surface du
corps est complètement glabre chez le Zicolor ; de ce chef, aucune
confusion n'est possible avec la forme chilienne à laquelle j’impose
le nom de kispidus, afin de rappeler son caractère distinctif. —
D’après la diagnose de Le Conte, le parviceps est ferrugineux en
entier, et ses étuis à épaules denticulées sont ornés seulement de
6 séries de points varioleux ; le #2color au contraire offre manifes-
tement 8 stries élytrales, une près de la suture, deux sur le
disque et une quatrième humérale raccourcie avant d’atteindre
l'épaule, qui est creusée et légèrement relevée avec l’angle à peu
près droit. Ici encore la dépression discale du corselet est peu pro-
fonde, ruguleuse, avec les bords à peine sensiblement costiformes.
12. Metophthalmus(?) hispidus n. sp.
Ovalis, pilis apice recurvis seriatim hirtus, capite, thorace, anten-
nis pedibusque dilute rufo-ferrugineis, elytris nigro-fuscis. Caput
antice fere truncatum [labro parum prominulo|, vix rugulosum,
inaequale, ad latera ante oculos sat profunde excavatum, tuberculis
frontalibus perparum prominulis, antice duntaxat pone antennarum
insertionem distinctis. Oculi mediocres, pronoto contigui, superne
prominuli. Antennae tenues, 1l-articulatae, clava parum abrupta
evidenter triarticulata; funiculi articulis vix elongatis vel subtrans-
versis, de et 10° paulo latioribus transversis vel subquadratis,
11° duos praecedentes simul sumptos aequante, apice haud truncato.
Pronotum transversum, capite latius, lateribus rotundatis antice
pauloattenuatum, marginibus lateralibus explanatis reflexis, angulis
posticis fere obtusis; ante basin transversim profunde sulcatum
[ad latera profundius], in medio anteriore disci subfoveolatum,
carinis longitudinalibus obtusis nonnisi ad marginem foveae
distinctis. Elytra ovata, paulo latiora, 8-seriatim grosse punctata,
interstitiis valde angustis crenatis, aequaliter subconvexis, angulo
humerali in denticulum elevato. — Long 1,3 mm.
Habitat regionem Chilensem.
Avec un désintéressement dont l’amabilité redouble le prix, notre
savant collègue M. A. Grouvelle a bien voulu se dessaisir en ma
87
faveur de cet échantillon unique, trouvé par lui dans des tabacs
provenant du Chili. L'insecte est extrêmement curieux par les
séries de poils recourbés au bout qui se dressent sur les étuis. Ce
caractere suffit à le distinguer de tous les Aelophthalmus, et
particulièrement de son congenère le bicolor, avec lequel il offre
d’ailleurs la plus étroite ressemblance de coloration et de structure.
N'ayant plus sous les yeux le type du bicolor, qui se trouve dans la
collection de M. René Oberthur, je n’ai pu relever les autres
différences aussi minutieusement que je l’aurais souhaité. — J'ai
dit tout à l'heure comment la conformation de ses antennes le
séparait de tous les etophthalmus vrais et le rapprochait du genre
Cartodere. Les huit séries de gros points sur les élytres permettent
aussi au premier coup d’œil de le discerner du parviceps.
13. Stephostethus liratus Le Conte.
[Nes species of North-American Coleoptera, 1863, p. 72, n. 270.]
Le D' Le Conte a décrit d’abord sous le nom de Zathridius lira-
tus ce remarquable insecte de l'Amérique du Nord [New-York et
Canada]. Voici la diagnose spécifique, telle qu’il l’a donnée dans
l'ouvrage cité : « Fusco-testaceus, nitidus, capite valde punctato,
vertice canaliculato; thorace latitudine longiore, medio sensim
valde angustato, lateribus fortiter marginatis, disco punctato, bica-
rinato, poue medium late profunde impresso; elytris ovatis, thorace
duplo latioribus, convexis, ante medium impressis, striis profunde
fortiter punctatis, versus apicem minus profundis. » — A la suite de
cette description substantielle, mais trop succincte et qu’on pourrait
assez bien appliquer à quelqu’une de nos espèces européennes,
l’auteur compare son Ziratus au costicollis de Californie, et fait
remarquer qu’il a le prothorax plus étroit et plus fortement étranglé
au milieu latéral.
Quinze ans plus tard, il en a fait le type d'un genre nouveau
qu’il nomme Sephostethus [Proc. Amer. Phil. Soc. 1878, p. 600],
dans le but de rappeler la singulière structure du prosternum, qui
s'étend seulement à courte distance derrière les hanches et se
trouve enclos par les épimères coalescentes sur la ligne médiane,
comme cela a lieu chez les Æhynchophora. À ce caractère qui
mérite surtout d’attirer l’attention, l’auteur ajoute que les hanches
antérieures sont coniques, saillantes et contiguës, que les antennes
sont minces et plus longues que la tête et le thorax réunis, et que
le corselet offre des côtes discales, comme chez les Zat}ridius pro-
prement dits.
Ayant pu à mon tour étudier quelques exemplaires, envoyés de
l'Ontario par M. Alva Kilman, je noterai ici certains détails ina-
perçus ou passés sous silence par le D' Le Conte. Les antennes
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXVIII, 7
88
ont leurs articles 3-8 allongés, subégaux, le 3° cependant est
un peu plus allongé que le 4e ou les suivants; la massue est
triarticulée. Les tempes sont assez courtes, c’est-à-dire qu’elles
n'offrent pas, comme dans le sous-genre Coninomus, la longueur
du diametre oculaire. Le sous-menton est excavé, limité latérale-
ment par deux carènes [uné de chaque côté]. Les élytres sont légè-
rement déprimées transversalement après la base; la suture et le
troisième interstrie sont un peu costiformes; le 7e interstrie
est fortement relevé en carène tranchante sur l'épaule, après
laquelle il forme une côte peu saillante; la ponctuation sériale, très
grosse antérieurement, s’atténue vers l'extrémité; la strie qui longe
la suture est plus enfoncée, surtout à la voussure des étuis; il
n'existe que deux séries de points entre la côte humérale et la marge
latérale. Les hanches antérieures paraissent contiguës, mais je ne
leur trouve pas la forme conique et saillante, indiquée par l’auteur
américain; elles sont à peu de chose près comme celles de nos
Lathridius d'Europe. Le mésosternum est orné d’un fin sillon lon-
gitudinal. Le métasternum présente en arrière des hanches média-
nes des fossettes post-coxales peu marquées, à bords plissés obso-
lètement. Au bord interne du repli épipleural des élytres, qui est
horizontal et visible seulement en dessous, je remarque chez plu-
sieurs de mes exemplaires une bordure de cils hérissés en dedans
vers le ventre; c'est peut-être un caractère sexuel, ainsi qu’un
sillon sinueux, transversal, bien marqué sur les arceaux 2-4 du
ventre chez quelques individus. Enfin, le premier article des tarses
est plus court que le second.
Le faciès est à peu près celui du Zathridius Pandellei d'Europe;
mais, sans parler des caractères distinctifs plus importants que j'ai
signalés dans ma description complémentaire, je dirai seulement
qu'il possède une coloration un peu plus sombre, une taille un
peu moindre [mes exemplaires mesurent environ 1,7 mm.], un
corselet plus étroit au milieu, et plusieurs autres légères difté-
rences de détail, qu’une comparaison attentive permet de relever
au premier coup d’œil.
14. Lathridius lardarius De Geer.
[Mém. Ins., N, p. 45, 7; pl. 2, fig. 25-31.]
Cette espèce, l’une des plus anciennement connues du genre,
puisqu'elle fut décrite en 1752 par De Geer qui la rangeait parmi
ses l'enebrio, est trop remarquable par le prolongement caudal de
ses élytres au delà de l'abdomen pour qu’il soit nécessaire d’attirer
sur elle l'attention des collectionneurs. Elle a été recherchée avec
soin, et on a constaté que son aire d'extension embrasse la majeure
partie de l’Europe. Elle paraît néanmoins habiter de préférence les
LS
89
régions moyennes et septentrionales : je l'ai vue d'Angleterre, de
France [Calais et Paris], de Metz-en-Lorraine, de Belgique [pro-
vince d'Anvers], des Pays-Bas, de Prusse, de Bohême, de Russie
[St-Pétersbourg et Riazan}, de Suède [Stockholm] et de Finlande;
on l’a trouvée même, quoique rarement, en Laponie. Je suis moins
fixe sur la limite qu’elle peut atteindre vers le midi. Voici les pro-
venances que j'ai eu occasion de noter jusqu’à présent pour arriver
à la connaissance de cette zone inférieure : en France, elle a été
capturée dans le département des Pyrénées-orientales ; en Italie,
aux environs de Turin; en Carinthie, en Hongrie et, si je ne me
trompe, en Transylvanie. D’apres ces données, elle ne semblerait
pas dépasser les 43° à 45° degrés de latitude.
Parmi des Zardarius récoltés en nombre par M. de Jakowlew,
de Jaroslaw [Russie], j’ai rencontré plusieurs exemplaires de taille
moins avantageuse [1,8-2 mm.], dont le corselet exactement con-
struit comme celui du Zardarius avait sans doute occasionné le
mélange et la confusion des deux formes ; l'extrémité des élytres,
ovales et assez atténuées en arrière, est bien subacuminée-arron-
die, suivant l'expression adoptée par quelques auteurs; enfin l’or-
gane sexuel faisant saillie au dehors contribue à l'illusion d’un
prolongement analogue à celui des lardarius. En les examinant de
plus près, je me suis bientôt convaincu que les étuis, malgré leur
amincissement apical, ne sont pas réellement prolongés au delà de
l'abdomen. Serait-ce là un simple arrêt de développement, produit
par une nourriture insuffisante de la larve? Ou bien faut-il plutôt
y voir l'indice d’un type très semblable au /ardarius par la couleur,
la forme, la sculpture et la ponctuation de la tête, du corselet et
des élytres, mais distinct par une taille moindre et par l’absence
de queue élytrale? — Si le Zathr. subbrevis Motsch. n’était pas
originaire de Sibérie orientale, je croirais l’avoir sous les yeux,
tellement la description de l’auteur russe s'adapte bien à l’insecte
en question. D’autre part, M. Reitter a récemment décrit [ Wien.
ent. Zeit., 1894, p. 300, n. 4] sous le nom de Z. Saklbergi une
espèce découverte en Laponie par M. John Sahlberg, qui la rap-
portait aussi au subbrevis Motsch. La plupart des détails plasti-
ques mentionnés dans cette description conviendraient assez bien
aux échantillons de la collection Jakowlew ; toutefois les deux
différences sur lesquelles notre collègue de Paskau insiste parti-
culièrement comme caractéristiques, savoir la couleur noire de la
massue antennaire et l’interstrie sutural plan tandis que le second
intervalle [et non pas le troisième] est un peu costiforme à la base,
ne me paraissent pas concorder avec ce que j'ai vu de Jaroslaw.
Des matériaux plus abondants, recueillis par les entomologistes
russes permettront sans doute d’élucider le problème que je viens
de poser.
90
15. Lathridius Bergrothi Reitter.
[Bestimmungs-Tabellen. Zathridiidae, 2° éd., 1880, p. 13.]
Découverte d’abord en Finlande par le docte et zele entomolo-
giste auquel M. Reitter l’a dédiée, l’espèce n'est pas seulement
originaire des régions boréales. Je la possède de Saint-Pétersbourg,
et j'en ai vu un exemplaire recueilli à Jaroslaw par M. de Jakow-
lew; mais, chose plus surprenante, on peut espérer de la rencon-
trer aussi dans plusieurs pays de l’Europe moyenne et tempérée,
car notre collègue, M. Fauvel, m’écrit qu'il en a capturé un échan-
tillon, au mois de septembre 1892, dans des fagots à Fresney-le-
Puceux [Calvados]. La connaissance de ce fait encouragera sans
doute nos habiles chasseurs d'insectes à rechercher soigneusement
une forme si bien caractérisée. Les détails plastiques mentionnés
dans la description primitive la font discerner sans peine parmi les
sinualicollis Fald., alternans Mann., belonianus Reitt. et rugicol-
lis Oliv., près desquels on doit la ranger, puisqu'elle a comme eux
des élytres à interstries alternes relevés en carènes assez nettes
presque jusqu’au bout. Un caractère tout à fait singulier à été en
outre signalé par M. Reitter dans un tableau très instructif, qui
comprend tous les Zathridius proprement dits de la faune paléarcti-
que [ Wien. ent. Zeit., 1889, p. 65-67]. Chez le Bergrothi, la portion
latérale des étuis qui est renfermée entre la côte humérale et le
bord externe, au lieu d’avoir seulement dans toute sa longueur les
deux séries de points qui existent chez tous les congénères actuel-
lement connus, présente les deux séries normales, de la base au
milieu, et, à partir de là, quatre séries de points jusqu’à l'extrémité.
16. Lathridius dimidiatus Belon.
[Reo. fr. d'Ent., Caen, 1885, p. 247.]
Plusieurs exemplaires, recuillis jadis au Chili par M. Germain,
m'ont été communiqués naguère par M. René Oberthur, dont les
riches collections renferment de précieux éléments d'étude. Leur
examen m'a permis de constater une variabilité beaucoup plus
considérable que je ne l’avais supposé. Sans parler de la coloration
des élytres qui offrent parfois la mâme teinte claire que le protho-
rax, ou bien n’ont que la suture rembrunie, j'ai reconnu que la
sculpture des étuis et la conformation du corselet sont sujettes à
présenter des différences très notables. Des insectes, dont le tho-
rax est absolument semblable à celui de mes types, ont les inter-
valles aiternes des élytres à peine costiformes à la base, avec la
dépression anté-apicale plus accentuée. D’autres au contraire, avec
la même é'évation des carènes élytrales, présentent un corselet plus
étroit et proportionnellement allongé comme celui que j'ai décrit
91
sous le nom de Z. fortuitus [ibid. p. 247]. D’autres enfin, de taille
plus petite comme le fortuilus, où les côtes des étuis sont nette-
ment relevées, possèdent le pronotum plus large du dimidiatus.
Un tel entrecroisement de caractères, chez des individus prove-
nant des mêmes localités, me paraît indiquer l'identité plutôt que
la distinction spécifique de ces divers échantillons. Je crois par
conséquent nécessaire de supprimer mon Z. fortuilus, qui n’a plus
de titres suffisants à être séparé du dimidialus, puisque ses diver-
gences extrêmes ne sont que des variations accidentelles, se repro-
duisant avec tous les passages dans une série quelque peu nom-
breuse du type.
17. Enicmus cordatus n. sp.
Ovalis, subconvexus, brunneo-testaceus, antice opacus, antennis,
pedibus elytrisque nitidis dilutioribus. Caput rugoso-punctatum,
temporibus fere nullis. Antennae dimidium thoracis paulo superan-
tes, clava triarticuiata. Pronotum transversum, cordatum, lateri-
bus rotundatis, explanato-reflexis, crenulatis, angulis anticis et
posticis obtusis; disco medio longitudinaliter vix depresso; basi
transversim profunde, praesertim versus angulos, impressa. Elytra
ovalia, thorace latiora, pone basin haud oblique impressa, striato-
punctata, punctis in dimidio basali fortioribus transversis, postice
evanescentibus; interstitiis fere planis, subæqualibus. Metaster-
num et primum segmentum ventrale impunctata. Linea postcoxa-
lis nulla. — Long. vix 2 mm.
Par son prosternum caréniforme, cet insecte capturé par
M. Wickham à Portland dans l’état d’Orégon appartient au groupe
des Ænicmus in sp. Les antennes peu robustes, médiocrement
allongées, à massue pas tres brusque mais un peu lâche, le premier
arceau du ventre offrant des rides longitudinales très fines mais
imponctuë comme le métasternum, le corselet cordiforme, et l’ab-
sence presque totale de tempes le rangent auprès du éeslaceus
d'Europe, dont il est d’ailleurs très voisin par la taille et le facies
général. Il s’en distingue néanmoins à coup sûr par le manque d’im-
pression post-basilaire aux élytres et de lignes longitudinales gra-
vées en arrière des hanches postérieures sur le premier segment de
l’abdomen. — La tête et le prothorax, fortement et rugueusement
ponctués, offrent un aspect mat et une couleur plus sombre que les
étuis, qui sont testacés et presque luisants. La ponctuation des
élytres est un peu plus forte que chez le leslaceus ; elle est composée
de points transverses, qui empiètent sur les intervalles; la série
suturale est nettement sulciforme ; le rebord marginal parait plus
largement en gouttière. Eufin, on n’apercoit pas de fossettes pro-
prement dites sur le milieu longitudinal du pronotum, qui presente
92
seulement une dépression assez légère; quant au sillon transversal
antébasilaire, il se montre plus profondément et plus largement
excavé dans le voisinage des angles postérieurs.
Dans les Proceedings Amer. Phil. Soc. [1878, p. 600-6011, le
D' Le Conte a décrit cinq espèces nouvelles de Zathridius, qu’il dit
expressément se rapporter au groupe des ÆZnicmus : l’une d'elles,
tenuicornis, est originaire de Californie et présente quelques traits
de ressemblance avec la forme que je viens de caractériser; mais il
ne saurait être question d’établir une comparaison entre deux types
qui n’ont pour ainsi dire qu’une affinité de provenance, de taille et
de coloration. Il me suffit de noter que mon cordalus ne s’accorde
avec aucune des diagnoses rédigées par l’auteur américain, puisque
toutes mentionnent que les côtés du corselet ne sont pas réfléchis et
que les étuis très finement pointillés sont plus ou moins obliquement
déprimés sur le disque après la base; chez l’insecte orégonien au
contraire, les marges thoraciques sont manifestement explanées et
relevées en gouttière, la ponctuation eélytrale est plutôt forte et
bien marquée, et il n’existe pas d'impression transverse sur la
portion discale antérieure des étuis. À elles seules, et sans parler
des autres qu’il serait trop long de détailler ici, ces différences
prouvent que mon insecte est réellement inédit.
18. Enicmus ferrugineus n. sp.
Elongatus, subdepressus, glaber, subopacus, totus dilute ferrugi-
neus. Caput thorace paulo angustius, subtilius confertim punetatum,
in medio longitudinaliter sulcatum; antennis brevibus, celava
abrupta. Pronotum subcordatum, longitudine paulo latius, latera-
liter rotundatum, pone medium angustatum (angulis posticis rectis),
in disco antico foveolatum, ante basin transversim impressum (hac
impressione ad angulum posticum sensim profundiore, atque in
medio foveolam rotundam efformante). Coleoptera elongata, thorace
latiora, pone basin oblique transversim impressa, grossius striato-
punctata, interstitiis ad basin subconvexiusculis. Metasternum
totum regulariter sat confertim punctatum; primum ventris seg-
mentum parum profunde vix subtilius punctatum, striisque post-
coxalibus destitutum. — Long. 1,8 mm.
L’insecte, d’après lequel j’ai rédigé la description actuelle, ma
été libéralement abandonné par notre collègue, M. Maurice Dollé
de Laon; son étiquette porte simplement : Amérique boréale, sans
désignation plus précise de localité.
Par sa forme générale, par la brièveté de ses antennes, et par la
brusque dilatation unilatérale de la massue antennaire, mon type
est tellement voisin de l’Æ. brevicornis Mann. qu’on est tenté au
premier abord de le regarder comme un individu immature, ou
93
plutôt comme une variété de coloration. Si néanmoins on l’examine
plus minutieusement, on reconnaît qu’il se distingue, non seulement
par sa couleur de rouille claire [n'ayant vu qu’un échantillon,
j'ignore si la teinte est constante], mais surtout par la ponctuation
différente de la page inférieure du corps et par la sculpture des
étuis. lei, en effet, le métasternum est régulièrement couvert par-
tout d’une ponctuation assez serrée, médiocre et peu profonde ; la
ponctuation du premier segment ventral est très superficielle, à
peine plus fine que celle du métasternum; les points des élytres
sont plus larges que longs, empiétant par conséquent sur les inter-
stries qui paraissent un peu plus étroits. Chez le brevicornis, au
contraire, le métasternum est ponctué plus fortement et plus den-
sément sur les côtés qu’au milieu ; le premier arceau du ventre est
plus finement ponctué que le métasternum; et les points sérialement
disposés sur les étuis sont fins, allongés plutôt que transversaux,
n’envahissant pas les intervalles qui conservent leur largeur nor-
male. Je remarque aussi une légère différence dans la sculpture du
pronotum : au lieu d’avoir une impression antébasilaire à peu près
uniforme, le ferrugineus offre dans le milieu de sa dépression
transversale une fovéole arrondie assez distincte.
19. Enicmus alutaceus Reitter.
[Deutsche ent. Zeitsch., 1885, p. 305.]
Malgré son évidente affinité avec le éransversus Oliv., la forme
sibérienne ne saurait être considérée comme une race locale de
l'espèce commune et assez variable, répandue — à ma connais-
sance — dans tous les pays de l’Europe, dans le nord de l’Afrique,
au Caucase et jusqu’en Chine. Avec sa perspicacité habituelle, notre
savant collègue de Paskau a découvert les caractères différentiels
qui obligent à revendiquer pour son alutaceus une place plus élevée
dans la classification. Tous ces caractères appartiennent à la page
supérieure du corps. J’ai voulu examiner à mon tour si la page
inférieure n'offrirait pas, elle aussi, quelques notes distinctives qui
viendraient à l’appui de la séparation spécifique. Nonobstant la
pauvreté trop évidente de mes matériaux d'étude, j’ai constaté que
le métasternum et le premier segment abdominal de l’alutaceus
sont autrement sculptés que chez le éransversus. Tandis que celui-
ci offre une ligne un peu oblique gravée en arrière des hanches
postérieures sur le premier arceau du ventre, qui est imponctué
comme le métasternum, l’alutaceus est dépourvu de cette ligne
postcoxale et possede en revanche une ponctuation assez serrée sur
le métasternum et le premier segment abdominal. Je profite de
cette donnée pour établir le rangement systématique de l'alutaceus
94
dans le tableau ci-après, par lequel je me propose de faciliter la
détermination des Z'nicmus proprement dits.
J’aurais voulu étendre ma nouvelle rédaction à toutes les espèces
du globe, mais je ne connais pas en nature les cinq Z'nicmus des
Etats-Unis publiés en 1878 par le D' Le Conte, qui ne mentionne
dans ses diagnoses aucun des caractères importants fournis par le
dessous du corps. Il convient aussi de laisser de côté le brasiliensis
Mann. de l’Amérique méridionale, et mes foveatus et Sharpi de
Nouvelle-Zélande, dont les types ne sont pas actuellement sous mes
yeux. Voilà pourquoi je me bornerai aux £'nicmus de la faune
paléarctique, auxquels j’ajouterai seulement les deux formes amér:i-
caines, cordatus et ferrugineus, décrites par moi tout à l’heure.
I. — Metasternum ac primum ventris segmentum punctata.
]. Antennae capite simul cum thorace breviores ; clavae abruptae
articulis aeque latis, penultimo transverso. Corpus elongatum,
subdepressum.
2. Totus dilute ferrugineus. Elytra punctis fortioribus transversis
seriatim insculpta; interstitiis ad basin subconvexiusculis.
Metasternum regulariter sat confertim, primum ventris seg-
mentum vix subtilius, punctata. FERRUGINEUS n. Sp.
2’. Ater, antennis pedibusque rufo-ferrugineis. Elytra punctis sub-
tiibus elongatis seriatim insculpta; interstitiis planis.
Metasternum ad latera densius et fortius, in medio [sicut
etiam primum ventris segmentum] subtilius et sparsim
punctatum. BREVICORNIS Mann.
1’. Antennae paulo longiores, thoracis basin fere attingentes ; clavae
minus abruptae et gradatim dilatatae articulo primo elongato
obconico, penultimo haud transverso. Corpus ovale-oblongum,
subconvexum.
3. Oculi pronoto fere contigui. Elytra pone basin plus minusve
oblique transversim impressa. Metasternum punetatum ad
latera fortius.
4. Primum ventris segmentum linea longitudinali pone coxas orna-
tum. Thorax et elytra nigra. Statura minor [1,5-1,8 mm.|.
RUGOSUS Herbst.
4. Primum ventris segmentum linea longitudinali pone coxas
destitutum. Corpus nigrum, eum elytris piceis; inter-
dum totum ferrugineum. Statura major [2-2,2 mm.|.
FUNGICOLA Thoms.
3’. Oculi à pronoto distantes, temporibus parallelis distinctis. Ely-
tra pone basin transversim haud impressa. Primum ventris
segmentum, linea longitudinali pone coxas destitutum, et
metasternum sat confertim punctata, ALUTACEUS Reïtt,
95
II. — Metasternum ac primum ventris segmentum impunctata;
hoc saepe subtilibus rugis longitudinaliter signato.
5. Oculi a pronoto distantes, temporibus parallelis sat elongatis.
Thorax subquadratus aut transversus, lateribus interdum
rotundatis, sed nunquam cordatus. Elytra pone basin trans-
versim haud impressa.
6. Primus clavae articulus elongatus, obconicus, praecedentibus
basi haud latior. Primum ventris segmentum linea longitudi-
nali pone coxas ornatum. TRANSVERSUS Olv.
6’. Primus clavae articulus praecedentibus statim ab ipsa basi
latior. Primum ventris segmentum linea longitudinali pone
coxas destitutum. puBIus Manr.
5’. Oculi pronoto fere contigui, temporibus fere nullis aut postice
convergentibus. Thorax cordatus.
7. Elytra ovalia, longiora, convexiuscula.
8. Elytra pone basin transversim impressa. Primum ventris
segmentum linea longitudinali pone coxas ornatum.
TESTACEUS Steph.
8’. Elytra pone basin transversim haud impressa. Primum ventris
segmentum linea longitudinali pone coxas destitutum.
CORDATUS n. Sp.
7!. Elytra breviora, late ovalia, versus medium latiora, valde con-
vexa, pone basin haud impressa. Primum ventris segmentum
linea longitudinali pone coxas destitutum. MANNERHEIMI Kol.
20, Enicmus crenatus Le Conte.
[Proc. Ac. Phil., 1855, p. 304, n. 4.]
Décrite sur des exemplaires de Californie, cette espèce paraît
être commune également dans le territoire limitrophe qui comprend
les deux états de Nevada et d'Utah; car j'en ai recu une douzaine
d'individus provenant de diverses localités de cette région. La
diagnose latine, publiée par le D' Le Conte, est très suffisante pour
la rendre aisément reconnaissable. J'y ajouterai seulement quel-
ques observations complémentaires, qui préciseront davantage la
place occupée par cet insecte dans notre système actuel de classifi-
cation.
L'auteur américain rangeait avec raison l'Z. crenatus à côté de
son Zathridius reflexus, que M. Fauvel a signalé [Xev. fr. d’Ent.,
Caen, 1891, p. 156] comme synonyme du cosmopolite xinutus L.
— Le crenatus possède en effet les traits essentiels du genre Z'nic-
mus : yeux assez gros, proéminents; antennes insérées à peu de
distance au devant d'eux; corselet dépourvu de carènes longitudi-
pales; écusson transverse, bien distinct; étuis non soudés, offrant
96
ensemble 16 séries de points, Par sa lame prosternale non caré-
niforme, simplement abaissée entre les hanches antérieures, il
appartient manifestement au sous-genre Conithassa Thoms. Ses
élytres glabres, en ovale allongé, à ponctuation sériale très forte
crénelant ses interstries, ses fossettes post-coxales à bords
plissés, indiquent sa place dans la section du minutus. Mais il est
facile à distinguer de celui-ci par sa taille moins avantageuse,
de 1,5 à 1,8 millimètres, [les plus grands exemplaires que j'ai
vus n’atteignent guère que la mesure moyenne des #inutus],
par sa coloration normale d’un brun-noir plus tranché sur les
élytres, même quand le prothorax garde une teinte rousse, par la
forme du corselet, dont les angles antérieurs ne sont pas dilates
en lobes, par le rebord marginal des étuis sensiblement moins
marqué, etc.
21. Cartodere bicostata Reitter.
[Verhandl. zool.-bot. Ges., Wien., 1871, p. 183.]
Un nouvel habitat de cette charmante espèce mérite d’être
signalé. Grâce à M. Maurice Dollé, de Laon, auquel je suis heu-
reux de témoigner ici ma reconnaissance, je possède aujourd’hui
dans ma collection un échantillon provenant du Cap de Bonne-Es-
pérance. Toutefois, l'absence de données sur la localité précise et
les conditions de la capture ne me permet pas d’affirmer si l'insecte
est aborigène ou acclimaté. Jusqu’à plus ample informé, on peut
croire que sa véritable patrie est l'Amérique moyenne et que sa
présence sur les autres points du globe où il à été rencontré est
accidentelle et résulte du transport de certains objets de commerce,
dans lesquels la vie évolutive de l’insecte aurait suivi son cours.
22. Cartodere pilifera Reitter.
[Séeét. ent. Zeit., 1875, p. 344.]
Parmi les Cartlodere de l’ancienne collection Chevrolat, se trou-
vaitun exemplaire en assez mauvais état que je rapportai tout
d'abord à cette jolie espèce, dont il me paraissait avoir les carac-
tères plastiques; cependant il n'existait sur ses étuis aucune trace
de la villosité hérissée qui distingue la pilifera de plusieurs de ses
congénères. L’étiquette indiquait que l'insecte provenait d'Italie et
qu’il y avait été recueilli par Gené. Après avoir inutilement cherché
des différences de quelque valeur, je m'arrêtai à une supposition,
justifiée du reste par la vétusté de mon échantillon et mieux encore
par l’avarie de ses téguments. Je crus qu'il avait perdu sa pubes-
cence par le frottement, et je le plaçai dans mes cartons avec mes
pilifera typiques. Depuis lors, j'ai eu l’occasion d’examiner les
97
Lathridiidae du Musée civique de Gênes ; quelle ne fut pas ma sur-
prise en y découvrant cinq exemplaires de cette espèce, sur
lesquels il me fut impossible de discerner la moindre trace de villo-
site! L’étiquette atteste qu’ils ont été recueillis par M. le docteur
Gestro à Gênes [villa di Negro] le 2 novembre 1869 et le 10 avril
1870; malgré l'ancienneté de leur capture, ils semblent être dans
un parfait état de conservation. La forme de leur tête un peu plus
allongée et presque parallele, le pronotum dépourvu de l'impression
transversale antébasilaire, le premier segment ventral simple dans
les deux sexes, ne permettent pas de les attribuer à l’e/egans Aubé,
chez laquelle la tête est trapezoïdale, plus large en arrière, le cor-
selet d’aspect légèrement différent est nettement déprimé au devant
de la base, et le est marqué d’un sillon longitudinal assez large
et profond sur le milieu du premier arceau de l’abdomen.
Une constatation identique a été faite dans les premiers mois de
l’année dernière par mon ami M. Abeille de Perrin, qui s'empressa
de m'en aviser. Une série assez nombreuse d’exemplaires, que
venait de lui envoyer notre collègue M. le docteur Chobaut d’Avi-
gnon, présentait la plus complète concordance avec la description
et les types authentiques de la pilifera, sauf la fine villosité des
étuis qu’il était impossible de discerner. Cette fois, il ne fallait pas
songer à chercher l’explication du fait dans l’état fruste ou la
vétusté des échantillons : leur éclosion récente s'était effectuée dans
une malle qui contenait quelques bûches de cèdre, rapportées de
Téniet [Algérie] par M. le docteur Chobaut pour suivre le dévelop-
pement de certaines larves. Si commode que puisse être le carac-
tère tiré de la pubescence pour séparer les espèces, il devient
nécessaire d’y renoncer, ou du moins de ne pas trop s’y appuÿer,
dans le cas présent; car il semble inadmissible que la forme glabre
— appelons-la depilis — soit essentiellement différente de la forme
hérissée de poils soi-disant volatiles, ou pilifera proprement dite.
La dispersion géographique de cette espèce commence à être
mieux connue : la faune circa-méditerranéenne [midi de la France,
Italie, Sicile, Grèce, Corfou, et Algérie] n’est pas la seule à posse-
der un insecte que sa taille minuscule dérobait aux recherches des
entomologistes ; on a signalé sa présence dans le Turkestan, et jus-
qu’au Japon. Il est vraisemblable que plusieurs autres régions
insuffisamment explorées fourniront leur contingent à la liste de
ses habitats.
23. Cartodere argus Reitter.
[ Wien. ent. Zeit., 1884, p. 35.]
Malgré son extrême ressemblance avec la ©. filiformis Gyll.,
l'espèce qui a été séparée par M. Reitter sous le nom d'arqus est
98
facile à discerner de sa congénère par la conformation de ses yeux
notablement plus gros, subcontigus au pronotum et formant saillie
à la partie postérieure de la tête qui se trouve ainsi élargie en
arrière et d'apparence plus trapézoïdale que celle de #liformis.
C'est là un caractère d'importance majeure dans la famille des
Lathridiidae. Faute de lavoir remarqué autant qu’il convient,
tantôt on a confondu des formes voisines, tantôt au contraire on
n’a pas groupé ensemble des espèces dont l'affinité était dévoilée par
l’identité de la structure oculaire et des relations consécutives dans
la disposition des parties et des organes de la tête.
L’aire de dispersion de la C. arqus est encore très imparfaite-
ment connue : j'ai signalé ailleurs qu’elle habite la France, la
Suisse, la Bohême, la Hongrie et l'Algérie (province d'Oran);
j'ajouterai que je l’ai vue du Piémont, dans les cartons du Musée
civique de Gênes. S'il fallait en juger par les nombreuses collections
qui ont passé sous mes yeux, elle ne paraît commune nulle part;
mais la rareté de l'insecte tient plutôt -- j'en suis convaincu — à
l'insuffisance des recherches qu’à tout autre cause.
24. Cartodere laevithorax n. sp.
Ovata, convexa, rufo-testacea, glabra. Caput subquadratum,
pronoto angustius, fere laeve ; oculi sat grossi, prominuli, tempori-
bus nullis. Antennarum clava tri-articulata, parum dilatata,
articulis 9° et 10° subquadratis aut transversis, 11° ovali, singulis
praecedentibus evidenter longiore. Prothorax fortiter transversus,
vix cordatus, coleopteris aequilatus, apice pone oculos emarginato,
lateribus arcuatim dilatatis, subcrenatis, latius marginato-expla-
uatis ac reflexis ; ante basin fortiter transversim impressus, angulis
posticis fere rectis. Elytra ovata, grosse 7-striatopunctata, inter-
stitiis valde angustis, subaequalibus, undulatis, costa humerali
parum distineta; humeris rotundatis. Metasternum in medio breve,
ibique mesosterno vix longius. Primum ventris segmentum inter
coxas posticas depressum. — Long. vix 1 mm.
Habitat regionem Chilensem.
L'échantillon, malheureusement unique, d’après lequel j'ai rédigé
la description, fait partie de la collection de M. René Oberthur.
L’étiquette n'indique pas de localité précise; mais il provient du
Chili, dont la faune est si riche en types d’un intérêt singulier.
Par son pronotum fortement tranverse et de même largeur que
les étuis, aussi bien que par ses élytres ornées de sept séries de points
avec les intervalles non costiformes, il appartient à la dernière sec-
tion du genre Cartodere. D'aspect plus ramassé et plus convexe que
toutes les espèces connues, ce caractère aberrant le sépare de prime
99
abord de l’Arqus Reitt. et de mon iniermedia, auprès desquelles il
faudrait le ranger, à cause de ses yeux proéminents, rapprochés du
bord antérieur du corselet, sans tempes distinctes. Il se différencie
en outre de toutes les deux par son corselet presque lisse, avec les
côtés plus largement explanés et réfléchis, non moins que par la
ponctuation grossière des élytres, dont les interstries sont crénelés
et forment pour ainsi dire les rebords très étroits et onduleux des
points-fossettes.
25, Corticaria normanna Ch. Brisout de Barneville.
[Rev. fr. d'Ent., Caen, 1892, p. 68.]
L’excellente description, rédigée par notre regretté collègue, si
habile connaisseur des Microcoléoptères, met parfaitement en
relief les traits principaux à l’aide desquels on peut sans peine
reconnaître une espèce des plus intéressantes, confinée jusqu'à ce
jour en Normandie [départements du Calvados et de la Seine-infe-
rieure]. L'insecte a été capturé en juillet et en décembre dans des
fagots ou dans de vieux bois de la forêt de Cinglais; quelques échan-
tillons ont été trouvés aussi à Honfleur et au Hâvre, et il est pro-
bable qu’on le découvrira dans plusieurs autres localités de la région.
Par sa pubescence longue et hérissée, et par l'absence de fos-
sette sur le dernier arceau de l'abdomen, la normanna appartient
à la première division et à la section BB de mon tableau des Corti-
caria de la faune française [II[, p. 18-21]. Quoique son corselet à
denticulations latérales un peu écartées rappelle assez bien celui
de la sylvicola et des formes africaines comprises dans mon
second groupe, on ne saurait néanmoins y ranger l'espèce
normande; car son métasternum est à peu près aussi long que le
premier segment du ventre, le corps est relativement assez allonge,
moins convexe, et les étuis sont environ trois fois plus longs que
le prothorax, caractères qui constituent mon 3° groupe, dans lequel
je comprends les 2//aesa, monticola et fulva. Le corselet non cor-
diforme, mais également arrondi au mitieu des côtes, l’eéloigne
suffisamment de la fulva, pour qu'il ne soit pas besoin de la com-
parer pius en détail avec elle. Son affinité est plus grande avec les
illaesa et monticola, avant lesquelles il me semble qu’elle doive
être placée. Voici en effet les différences qui la distinguent de ces
deux types : l'aspect général du corps est moins parallèle ; le corse-
let, moins ample relativement aux élytres, présente une ponctua-
tion serrée et assez forte, avec une fossette médiane anté-basilaire
sensible quoique faiblement marquée ; les étuis sont manifestement
ovoïdes vers l’arrière; les antennes sont aussi moins grêles et la
massue est abrupte et plus fortement dilatée ; les yeux médiocres et
100
peu convexes sont suivis de tempes plus prononcées, bien distinctes
surtout quand on regarde l’insecte en dessous.
Pour compléter la description ainsi que la comparaison avec ses
congénères, j'ajouterai que les élytres (au lieu d’être subdéprimées
avec les points des stries ocellés assez forts et ceux des intervalles
notablement plus faibles, comme on le constate chez la monticola),
sont plutôt subconvexes comme celles de l’illaesa, et offrent les
points des intervalles à peine plus faibles que ceux des stries. En
outre, tandis que les antennes de l’illaesa ont tous les articles du
funicule, y compris le huitième, évidemment plus longs que larges,
avec les deux premiers articles de la massue en ovale allongé subé-
gaux, celles de la normanna présentent les articles 3-7 oblongs, le
5° en ovale court, et le second article de la massue légèrement
transversal. Enfin j'ai remarqué que chez la normanna la ponc-
tuation du métasternum est à peine moins forte et serrée que celle
du corselet, et que la ponctuation du premier segment abdominal
est assez marquée, mais un peu moins serrée.
25. Corticaria corsica H. Brisout de Barneville.
[Ann. Soc. ent. Fr., 1878, bulletin p. 96.]
Au moment où je travaillais à la rédaction de ma monographie,
je n’avais sous les yeux qu’un très petit nombre d'exemplaires de
cette espèce, et il ne m'était pas possible de contrôler les caractères
sexuels secondaires : je dus me borner à mentionner les indications
fournies par le premier descripteur. Depuis lors j'ai pu examiner
sept ou huit échantillons capturés à Sarrabus et à Tacquisara [Sar-
daigne] par M. le docteur Gestro aux mois de mai et de juin 1873.
Voici le résultat de mes investigations sur ce point particulier.
Comme d'ordinaire, le G' a le premier article des tarses antérieurs
un peu dilaté, tandis que ce même article est simple chez la ©. Il
existe une autre différence sexuelle dans la conformation du cin-
quième segment de l’abdomen. Chez le G\, le 5e arceau ventral est
plan, pas plus long que le précédent, et tronque droit au bout; chez
la ©, le même arceau est un peu plus long que le 4°, subarrondi à
l'extrémité, plan ou offrant à peine un vestige de fovéole apicale
transverse.
27. Melanophthalma pustulosa Belon.
[Rev. fr. d'Ent., Caen, 1884, p. 263, n. 26.]
Lorsque j’ai décrit cette espèce de Nouvelle-Zélande, si facile
à reconnaître par les saillies pustuliformes qui ornent ses étuis,
je n’avais pas remarqué la singulière structure de ses tarses. Mon
101
attention avait pourtant été mise en éveil par la constatation de
plusieurs caractères insolites parmi ses congénères; mais j’estimai
que ces particularités d’ordre secondaire suffisaient à la séparer
spécifiquement, sans légitimer l’établissement d’un genre nouveau.
Aussi je me contentai de la ranger dans mon groupe des Bicava,
avec lequel je lui trouvais certaines ressemblances. Un examen
plus approfondi m’a démontré depuis que cette place ne lui con-
venait guère et qu’elle ne pouvait lui être conservée qu’à titre
provisoire, jusqu'à ce que les circonstances eussent fourni des
matériaux plus abondants, ou des renseignements précis et de
meilleur aloi. Aujourd’hui, quoique l’échantillon de ma collection
soit demeuré unique, mon indécision a cessé par suite de la
publication de documents nouveaux. Dans son supplément au
Manual of New-Zealand Coleoptera |part. II et IV, p. 835],
M. le capitaine Broun a crée le genre ÆRethusus d'après deux
espèces [pictulus et lachrymosus]|, dont les étuis présentent, dit-
il dans la description de l’une d’elles, « des élévations allongées
et arrondies d’un caractère irrégulier, sans côtes distinctes. » Ce
signe empirique m’a rappelé de suite la 47. pustulosa. Toutefois,
l’auteur ne l’ayant pas enregistré dans la formule du genre, je ne
me crus pas le droit de conclure que mon type était aussi un
Rethusus. La lecture de la diagnose générique eut bientôt dissipé
mes scrupules. L’un des éléments essentiels assignés par l’auteur
à la nouvelle coupe est tellement remarquable qu’il est impossible
de s’y méprendre : l’article basilaire des tarses est allongé,
autant que l'apical; le second, qui égale à peine la moitié de la
longueur du premier, est inséré sur celui-ci à un tiers environ à
partir de la base, de sorte que le métatarse se prolonge au delà
de l’extrémite du deuxième article; les crochets sont fortement
appendiculés. Pareille conformation tarsale n’avait point encore
été signalée dans la famille actuelle : c’est une exception singu-
lière à la règle genérale des Zathridiidae. Une étude minutieuse
de mon pustulosus m'a permis de constater qu’il possède, outre
ce caractère d'importance majeure, l’ensemble des autres details
constitutifs du genre Æethusus, savoir : une tête aussi large que
la base du prothorax ; des antennes de 1] articles, insérées aux
angles antérieurs du front, assez grêles, pubescentes, allongées,
avec une massue lâche et peu dilatée de trois articles; un prono-
tum assez étroit, dilaté-arrondi dans sa partie antérieure et
jusqu’après le milieu, puis latéralement étranglé avant la base;
un écusson large, transverse; des élytres pustuleuses, hérissées
d’une double pubescence, l’une pâle et plus courte, l’autre noire,
plus espacée et tres longue.
Relativement à la place que le genre Rethusus doit occuper dans
102
la classification, les données fournies par le Manual de M. le capi-
taine Broun auraient besoin d’être complétées et mieux précisées.
L'auteur se borne à dire que « les Zathridius et les Corticaria en
sont les plus proches alliés ». Nonobstant cette déclaration insuff-
sante et beaucoup trop vague puisque ces deux genres sont aujour-
d'hui les types de deux tribus, je ne crois pas m’écarter de la
vérité, si j'affirme que les Æelhusus appartiennent à la tribu des
Corticarini plutôt qu’à celle des Zathridini. Malgré l’étranglement
antébasilaire du corselet qui rappelle peut-être davantage la forme
thoracique de ceux-ci, des indices plus sûrs guident la pensée vers
ceux-là. Le faciès général est plutôt celui des Jelanophthalma; la
tête est conformée à peu près de la même facon, tandis qu’elle ne
présente ni les inégalités du front ni la dépression de l’épistome qui
caractérisent la tribu des Lathridiens ; les hanches antérieures sont
contiguës (je puis l'affirmer de visu de mon espèce, et l’analogie des
formes me donne le droit de penser que les deux autres n’offrent pas
sous ce rapport une différence que le descripteur n’a pas men-
tionnée); enfin, le double système de pubescence élytrale n’est
pas une anomalie dans le groupe des Corticariens, je l'y ai
rencontré assez souvent; mais je n'ai pas Connaissance d’un pareil
fait parmi les Lathridiens : une assez longue villosité, molle et très
fine, hérisse les étuis de plusieurs Cartodere; quelques Zathridius
de leur côté offrent des séries de cils redressés plus ou moins
courts, toujours d'un type unique; rien qui ressemble aux longues
soies noires entremêlées aux séries ordinaires de petits poils pâles,
comme c’est le cas des ethusus.
Si l’on adopte cette manière de voir, le tableau suivant permettra
de discerner au premier coup d'œil le nouveau genre des trois
autres qui composent actuellement la tribu des Corticarini :
1. Antennae 1 ]-articulatae.
2. Tarsorum articulus secundus ad apicem primi insertus. Ungui-
culi simplices.
3. Abdomen fœminae segmentis quinque compositum. Coleoptera
elongatiora, subparallela aut longius ovalia.
CorTicARIA Marsb.
3’. Abdomen utriusque sexus segmentis sex compositum. Coleop-
tera breviora, ovata. MELANOPHTHALMA Mots.
2’. Tarsorum articulus secundus ante medium primi supra insertus.
Unguiculi appendiculati. RETHUSUS Broun.
l’. Antennae 10-articulatae. MIGNEAUXxIA J. Duv.
Les deux espèces publiées par M. le capitaine Broun me parais-
sent, d'après les descriptions, se distinguer surtout par des diffé-
rences de coloration. L'auteur n’a connu que trois exemplaires de
103
la première [picéulus] et un seul de la seconde [/ackrymosus]. T1 se
pourrait donc que le dessin fut sujet à varier dans une mesure plus
ou moins considérable. Faute d'avoir sous les yeux quelques repré-
sentants de ces deux formes, je suis obligé de m'en tenir aux indica-
tions de la diagnose, et j’essaierai de les séparer par là de mon
pustulosus ; mais je soupçonne qu'il existe dans les caractères plas-
tiques des trois espèces quelques détails de structure qui condui-
raient à une détermination plus certaine. Quoi qu'il en soit, je
propose le tableau ci-après :
Antennae uniformiter dilutiores testaceae. Coleoptera fusco-ferru-
ginea, tuberculis nigris aut infuscatis, fascia anteapicali
nigra. PUSTULOSUS Belon.
Antennae brunneae aut bicolores. Coleoptera nigra, aut brunneo-
nigra.
Coleoptera testaceo-maculata inter femora postica. Pedes partim
testacei, femorum et tibiarum apicibus saltem infuscatis.
PICTULUS Broun.
Coleoptera haud maculata. Pedes uniformiter testacei.
LACHRYMOSUS Broun.
28. Melanophthalma signata Belon.
[Rev. fr. d'Ent., Caen, 1887, p. 289.]
J’ai décrit cette gentille espèce de l’île de Cuba d’après deux
échantillons qui avaient appartenu à feu Chevrolat et qui font
aujourd’hui partie de ma collection. Deux nouveaux exemplaires
de même provenance m'ont été gracieusement donnés par notre
collègue de Laon, M. Maurice Dollé. Ils sont tout à fait conformes
à ma description, non seulement pour les caractères plastiques et
essentiels, mais en ce qui concerne la coloration générale et même
le dessin des élytres que je n'aurais nullement été surpris de trou-
ver variable : la fascie postmédiane n’atteint pas la suture; ce
détail, minime pourtant, qui peut contribuer à faire reconnaître
l'insecte à première vue, conserve donc une valeur relative, tant
que l'examen de nouveaux spécimens n’aura pas démontré son
inconstance. Aussi je persiste à croire que ma signala n’est pas
une simple variété de la picta Le C., parceque la diversité du dessin
élytral est corroborée par une forme générale moins allongée, plus
ovale chez la signala, et par quelques autres différences fort
légères, il est vrai, mais saisissables par la comparaison des
diagnoses.
on:
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX.
104
29. Melanophthalma picta Le Conte.
[Proceed. Acad. nat. Sc. Phil. 1855, p. 303, n. 27.]
Trente-cinq exemplaires, recueillis à Clarkslake [Michigan},
m'ont été communiqués par M. le capitaine de Beauchëne. Ils me
semblent se rapporter à la forme que le docteur Le Conte a décrite
sous le nom de picta, et que Motschulsky a placée dans son pré-
tendu genre Cortilena.
Par ses antennes à massue sub-biarticulée, par ses tempes dis-
tinctes qui éloignent les yeux du corselet, par les deux lignes post-
coxales obliquement gravées sur le premier arceau du ventre, et
par le processus abdominal entre les hanches légèrement arrondi
en devant, l'espèce appartient au même groupe que la 47. fusci-
pennis Mann., d'Europe. Sans parler des caractères plus minutieux
qui la séparent de cette dernière, son système de coloration suffit à
la discerner au premier coup d'œil. Ici en effet les élytres sont de
couleur foncière claire comme celle du prothorax, ornées seulement
de quelques taches on bandes plus ou moins rembrunies. La plu-
part des échantillons qui ont passé sous mes yeux portent à la base
des étuis sur la région seutellaire une tache obscure en carré trans-
versal ; il existe également une tache apicale, ordinairement sensible,
quoique sujette à s’effacer; la fascie post-médiane paraît plus con-
stante et plus prononcée, elle atteint la suture où elle se dilate
légèrement, en même temps qu’elle s’y prolonge un peu vers
l'arrière.
Une diagnose plus détaillée que celle du docteur Le Conte
contribuera à la faire mieux reconnaître. Voici la formule
descriptive que j’ai cru devoir rédiger dans ce but :
Elongata, ovalis, rufo-ferruginea, nitidula, fere glabra, aut
pube depressa brevissima ac subtilissima vix distincta, perparum
convexa ; antennarum clava, regione scutellari, fascia transversa
satis lata ac super suturam aliquantulum latiore fere ad medium
elytrorum incipiente, atque interdum ‘parte eorumdem apicali,
plus minusve infuscatis. Caput;cum oculis prominulis thorace
paulo angustius, sparsim obsolete punctulatum, temporibus dis-
tinctis; antennarum articulus nonus subtransversus, praecedente
parum latior ; decimus vero et undecimus abrupte dilatati, clavam
efformantes. Pronotum transversum, oculo fortiter armato spar-
sim punctulatum, lateribus versus medium obtusissime vix angu-
latis, ibique leviter latioribus; angulis anticis rotundatis, posticis
vero fere rectis. Elytra thorace latiora, &-seriatim punctata;
punctis distantibus, parum profundis, versus apicem evanescenti-
105
bus; interstitiis laevibus, ac subtilissime alutaceis('). Metasternum
ad basin longitudinaliter subdepressum. Primum abdominis seg-
mentum duabus striis postcoxalibus longitudinaliter fere usque ad
marginem productis signatum. Long. 1,3-1,5 mm.
Si j'en juge d’après un exemplaire de ma collection, la Cortilena
nigripennis Mots. [Bull. Mosc. 1867, I, p. 96] n’est probablement
qu'une variété de la picta. Hormis la coloration noirâtre des
étuis, qui résulterait du développement par excès des fascies
ordinaires, les différences signalées par l’auteur russe sont peu
appréciables et trop légères pour autoriser une séparation
spécifique.
30. Melanophthalma corpulenta Motschulsky.
[Essai d'un Catal. des Ins. de Ceylan, 1861, p. 35.]
L’insecte paraît être fort commun à Ceylan. Ayant eu l’occa-
sion de voir une quinzaine d'exemplaires absolument conformes à
la description de Motschulsky, je n’hésite pas à les regarder
comme identiques à la gibbosa Herbst. C’est un nom de plus à
ajouter à la liste synonymique de cette espèce cosmopolite.
LÉPIDOPTÈRES DE LOJA ET ENVIRONS
par Paul Dognin.
Thecla Faga n. sp. — 21 millimètres. Supérieures avec le bord
terminal droit, coupé presqu’à angle droit au bord interne, infe-
rieures avec une petite queue peu avant l'angle terminal. Dessus
des quatre ailes d'un brun irisé de rougeâtre violacé, les infe-
rieures avec deux petits points terminaux noirs, l’un au-dessus de
la petite queue, l’autre à côté. Franges noirâtres à extrémite
blanche.
Dessous des supérieures fauve avec deux doubles rangées (sub-
terminale et terminale) de taches gris blond bordées de chaque
côté de blanc, soit quatre lignes bianches dont les subterminales
moins droites. Frange blanche et grise.
Dessous des secondes ailes gris blond avec diverses lignes blan-
ches, une ligne subterminale blanche plus large rejoignant le bord
(') Cette apparence alutacée des interstries n’est perceptible qu'à un très fort
grossissement. |
106
terminal un peu avant l’augle abdominal. Deux points terminaux
comme en dessus et un troisième à l’angle abdoininal, noirs semés
de blanc métallique.
Antennes brunes, annelées de blanc; palpes très longs, garnis de
longs poils, à dernier article pointu. Corps concolore.
Un exemplaire, Loja.
Thecla Joya n. sp. — 21 à 23 millimètres. Forme de Zhecla
Angelia Hew. (pl. 63 fig. 439, 440). Dessus des premières ailes
gris brun avec le centre plus ou moins blond ; dessus des inférieures
gris brun avec trois taches blondes à l'angle abdominal des
inférieures (les deux intérieures subterminales, celle de l’angle,
terminale). Franges d’un gris cendré, parfois semées de blanc et
d'ordinaire noires à l’angle abdominal.
Dessous gris brun ; les supérieures avec la côte finement ferrugi-
neuse et, au second tiers, une ligne à peine courbée ne touchant
pas la côte, s'arrêtant à la 3, ferrugineuse en dedans, blanche en
dehors, enfin la trace d’une subterminale blanchâtre; les inférieures
ayant au second tiers la ligne ferrugineuse et blanche (comme aux
supérieures), formant deux crochets et coudée vers le bord abdo-
minal, une subterminale blanchâtre, double et sinueuse, deux yeux,
l’un subterminal entre la 3 et la 4, noir, cerclé intérieurement de
ferragineux, le second sur l'angle abdominal, noir, bordé à l'in-
térieur de blane et de ferrugineux ; entre les deux, une tache noire
semée d’écailles blanches. Franges concolores.
Antennes noires, annelées de blanc et à extrémité ferrugineuse;
palpes droits, longs, à dernier article eflilé ; pattes brunes, coupées
de blanc.
Loja et environs; six exemplaires.
Thecla Amatista n. sp. — 21 millimètres. Dessus des supé-
rieures avec la côte et le bord terminal largement noirs (celle-ci
semée de quelques poils ferrugineux à la base) le reste de l’aile granu-
leux et d'un beau bleu violet profond. Dessus des inférieures avec
la côte, le bord terminal et le bord abdominal, largement noirs, le
centre de l'aile, poilu dans la partie basilaire, granuleux dans la
seconde partie, bleu violet profond comme aux premières ailes.
Franges noires, semées de quelques poils blancs et, à l’angle abdo-
minal, de quelques poils ferrugineux.
Dessous des supérieures d'un noirâtre un peu mordoré, semé
d’écailles ferrugineuses au centre et tout le long du bord terminal,
traversé au second tiers par une ligne noire, saccadée, cessant sans
atteindre le bord interne et avec la trace de deux autres lignes,
l’une au centre, l’autre subterminale. Dessous des inférieures d'un
noir violacé, semé d’écailles ferrugineuses et traversé par une
107
bande noire qui, de la côte, se dirige droit vers l’angle abdominal,
sans tout à fait l’atteindre. Franges ferrugineuses, semées de quel-
ques poils blancs. Antennes noires en dessus, avec le dessous ferru-
gineux coupe de blanc.
Dessus du corps noir, dessous noir et ferrugineux.
Loja et El Monje; deux exemplaires.
Œdemasia Mocosa n. sp. — 52 millimètres. Dessus des supé-
rieures d’un testacé sombre, les nervures ressortant, en brun, l’aile
traversée de la base du bord interne à l’apex par une ombre brune,
droite, possédant enfin une série terminale de petits cônes bruns
internervuraux (le cône final de l’angle interne est remplacé par un
point). Bord terminal légèrement festonné avec la frange concolore.
Dessus des inférieures d'un testacé pâle, la partie apicale noirâtre
et la frange jaunâtre.
Dessous des supérieures gris brun, jaunâtre à la côte et le long
du bord terminal, avec la cellule garnie de poils et la trace des
cônes du dessus, la frange jaunâtre mêlée de brun. Dessous des infé-
rieures jaunâtre, la partie apicale gris brun et la frange jaunâtre.
Antennes très largement pectinées (presque plumeuses) avec le
dernier quart très finement pubescent. Palpes larges, droits, à
dernier article bien développé, dépassant d’un tiers la tête. Front
garni d'un fort toupet double de poils, thorax également très poilu,
de la couleur testacée du fond ainsi que le corps qui dépasse d’un
tiers l’extrémité des ailes. Pattes jaunâtres avec les tibias bruns.
El Monje près Loja ; un exemplaire bien frais, 1893.
Theretra Rothschildi n. sp. — 78 millimètres. Dessus des
supérieures vert avec une ombre basilaire vert olive, un petit
point cellulaire noir suivi extérieurement d’une ombre vert olive,
une ligne oblique également vert foncé traversant l'aile du milieu
du bord interne à la côte immédiatement avant l’apex, le bord
interne finement rosé dans la moitié intérieure et jusqu’à la ligne,
enfin possédant cinq petits points submarginaux noirs placés sur
les nervures. Frange concolcre.
Dessus des inférieures avee la moitié basilaire d’un noir légère-
ment rosé, pâlissant extérieurement et laissant toute une fine bor-
dure marginale verte le long du bord terminal. Frange vert pale.
Dessous des premières ailes d'un beau ferrugineux strié de noir
et sinué extérieurement, avec la base noirâtre et le bord terminal
vert dans la première moitié, d'un ferrugineux sombre dans la
moitié interne.
Dessous des secondes ailes également ferrugineux avec la côte
et une petite bordure terminale verte. Franges vert pale finement
coupées de noir à l’extrémité des nervures.
108
Antennes d’un vert jaunâtre; front et dessus du corps verts,
ptérygodes vert olive, finement bordées de blanchâtre extérieure-
nent au départ de la tête; dessous du corps blanc avec les côtés
ferrugineux. Palpes poilus, verdâtres; pattes blanches au départ
puis verdâtres.
Loja ; un G, 1893.
Se place auprès de T'heretra Staudingeri Roth. dont il se sépare
par la taille et diverses différences de teinte et de dessin, ainsi
qu’a bien voulu me le détailler M. le d' K. Jordan du Zoological
Museum, Tring, après comparaison d’une figure de cette espèce
avec le type de Siaudingerti.
Azelina Trena n. sp. — 50 à 55 millimetres. Forme d’As{ero-
dia Druce (Biol. Cent. Am., pl. 47, fig. 8 et 9) mais les dentelures
des ailes plus accentuées. Fond des supérieures d’un fauve ferrugi-
neux verdâtre semé d’écailles sombres à la base. Une très large
bande centrale d’un brun noir profond, possédant un petit point
cellulaire roux et arrondi, traverse l’aile; intérieurement cette
bande est plusieurs fois coudée, extérieurement elle est finement
bordée de jaune, projette un coude en dehors au départ du bord
interne, puis se dirige avec de petites dentelures mais tout droit
sur la côte. Une extracellulaire claire zigzaguée; apex largement
bordé de brun noir; quelques points subterminaux blancs dans la
partie apicale brune, noirs par ailleurs.
Dessus des inférieures brun noir, traversé par une extracellu-
laire finement éclairée, droite jusque vers le bord abdominal où
elle se borde extérieurement d’une éclaircie fauve ; une serie de
petits points subterminaux entre les nervures, tantôt eclairés de
fauve. Franges concolores.
Dessous des quatre ailes brun mat, avec le point cellulaire rond
et jaunâtre; les supérieures ornées d’une large tache subapicale
ferrugineuse, suivie de quelques points subterminaux pâles, le
bord interne et la seconde moitié du bord terminal d’un jaune
pâle; les inférieures avec l’éclaircie anale et les points subtermi-
naux comme en dessus.
Antennes finement pubescentes; palpes massifs, à dernier article
court et eflilé; corps brun noir; pattes jaunatres.
3 d'et 1 ©; Loja, 1887 et 1889; Ambato, 1891.
Cette espèce se place auprès d’Asterodia Druce et Tabitha
Mssn. J’ai reçu de Loja plusieurs exemplaires bien typiques de
cette dernière espèce.
Boarmia Cimarrona n. sp. — 36 millimètres. Dessus des
quatre ailes gris ardoise, traversé par une tres large bande mar-
ron. Cette bande, commune aux deux ailes, est encore plus large
109
aux inférieures où elle devient presque centrale; elle a ses bords
dentelés et est précédée à l’intérieur d’une ligne marron (soudée à
la bande dans plusieurs exemplaires). Extérieurement elle s’in-
curve deux fois aux supérieures, une fois aux inférieures. Les
supérieures ont, en outre, la base et une subterminale marron,
ainsi qu’un petit point cellulaire noir ; enfin, les quatre ailes sont
plus ou moins bordées de marron. Franges gris ardoisé et marron.
Dessous des quatre ailes gris, semé de vineux pâle, avec l’indi-
cation d'une tache cellulaire et d’une large bande commune,
l’apex des supérieures plus pâle (dans deux exemplaires moins
frais, le dessous est uniformément gris). Franges concolores.
Antennes à cils longs à la base puis diminuant, et l’extrémité
simplement pubescente; palpes courts, ne dépassant guères la
tête. Front marron, espace entre les antennes jaune; collier et
ptérygodes couverts de longs poils marrons.
Loja et El Monje ; sept &.
Boarmia Garlopa n. sp. — 33 millimètres. Dessus des quatre
ailes d’un blanc laiteux saupoudré d’écailles marron, les supé-
rieures avec une fine extrabasilaire brune et les quatre ailes
possédant une large bande subterminale rousse bordée intérieure-
ment par une ligne flexueuse marron, la partie rousse de cette
bande n’atteignant la côte à aucune des ailes. Celles-ci possèdent,
en outre, un point cellulaire noyé dans le fond ainsi que quelques
points terminaux bruns entre les nervures. Franges concolores,
Dessous des premières ailes gris noirâtre saupoudré d’atomes
blancs; dessous des secondes ailes blanc sale saupoudré d’atomes
noirâtres. Franges blanchâtres semées de quelques poils noirâtres.
Antennes pectinées, la côte annelée de marron et de jaunâtre;
palpes courts, bruns, avec l'extrémité jaunâtre.
Tête et dessus du corps de la teinte du fond des ailes.
Loja; un G, 1891.
Cette espèce à une certaine analogie de dessin avec l’ÆZemero-
phila Latifasciaria de Packard (Monograph of the Geometrid
Moths of the United States, pl. 11, fig. 28).
Boarmia Cebra n. sp. — 34 millimètres. Dessus des ailes d'un
crémeux fauve, les dessins bruns et bien nets. Les supérieures
possèdent une extrabasilaire géminée, doublement plus écartée au
bord interne qu’à la côte; immédiatement après, part du bord interne
une ligne double, bien colorée, qui traverse tout l’aile avec deux
petits condes extérieurs et atteint la côte peu avant l’apex.
Extérieurement à cette ligne, l'aile prend une teinte fauve plus
accentuée et est traversée par une subterminale blanche, sinueuse,
ombrée de brun, se terminant à l’apex en un trait droit. Un point
110:
cellulaire peu marqué et une série de petits points terminaux bruns
entre les nervures.
Inférieures avec un commencement d’extrabasilaire géminée
au bord abdominal, le point cellulaire, une extracellulaire géminée
droite, enfin la subterminale blanche, arrondie, légèrement sinueuse
et ombrée de brun; quelques petits points terminaux comme aux
supérieures. Franges concolores.
Dessous des supérieuses grisâtre avec le point cellulaire, une
ombre subterminale plus foncée partant du dernier tiers de la côte
mais cessant au milieu de l'aile, enfin l’apex crémeux.
Dessous des inférieures crémeux uni. Franges concolores.
Antennes bien pectinées, à extrémité pubescente; palpes courts,
obtus; corps concolore avec le collier brun.
Loja ; un G', 1891.
Cette espèce rappelle de loin notre Calamodes Occitanaria
européenne.
Boarmia Jurgina n. sp. — 32 à 35 millimètres. Dessus des
quatre ailes blanc semé d’écailles brunes et rousses, traversé par
les lignes usuelles, généralement mal dessinées; les exemplaires les
plus frais portent, assez distinctes, une extrabasilaire géminée, une
centrale également géminée et qui, aux premières ailes, passent sur
un gros point cellulaire brun, puis viennent une extra cellulaire et
des ombres terminales traverséee par une fine subterminale blanche,
zigzaguée. L’apex des supérieures est envahi de roux et de brun
avec l'extrémité blanchâtre, les inférieures possèdent un assez gros
point cellulaire tantôt tout noir, tantôt creux; parfois la centrale
géminée s’enfume de noir au départ du bord interne des supé-
rieures, enfin les quatre ailes sont liserées de noir avec des points
terminaux entre les nervures. Franges concolores.
Dessous des ailes d'un blanc crémeux, avec l’apex des supé-
rieures crémeux cerclé de brun, un gros point cellulaire aux supé-
rieures, parfois également aux inférieures et quelques points
terminaux noirs aux premières ailes.
Antennes assez fortement pectinées avec l’extrémité pubescente ;
palpes courts, obtus.
Loja et environs; 11 G' dont un pris le 20 juin 1886 au sémi-
naire même de Loja.
Cette espèce rappelle en petit et se place tout à côté de la Vacil-
laria de Walker.
Boarmia Celosa n. sp. — 29 millimètres. Ailes blanches semées
d'écailles rousses ; les supérieures avec l’extrabasilaire noire, plus
écartée à la côte qu’au bord interne, le point cellulaire, une extra-
cellulaire noire, saccadée, plus rapprochée de la base au bord
111
interne et immédiatement suivie d’une ligne de taches rousses,
enfin plusieurs taches rousses et brunes terminales, plus impor-
tantes vers l’apex où elles sont traversées par une fine ligne
subterminale blanche et dentée.
Inférieures avec une extrabasilaire droite, rigide, le point cellu-
laire et les autres lignes et taches comme aux supérieures. Franges
concolores.
Dessous roussâtre uni avec le point cellulaire et une ombre
terminale brune, plus large aux supérieures et disparaissant aux
inférieures vers le milieu de l’aile. Points terminaux noirs entre les
nervures dessus et dessous.
Antennes pectinées avec le dernier tiers filiforme; palpes
courts, obtus; abdomen couleur du fond.
Loja; 2 G', 1889.
Cette espèce se place à côte de Defectaria Gn.
Boarmia Celosoides n. sp. — Taille et port de Celosa, avec
laquelle cette espèce se confond à première vue. Klle en diffère
par une teinte plus grise, ses dessins plus nets, moins diffus,
l’extrabasilaire des inférieures légèrement incurvée et non rigide;
les supérieures ayant une médiane bien distincte formant un angle
immédiatement au dessus du point cellulaire, les inférieures ayant
l’extracellulaire plus arrondie et plus rapprochée du point cellu-
laire, enfin par le dessous des premières ailes entièrement enfumé.
Dans cette espèce les antennes sont entièrement pectinées.
Lojas 1e 1887
Boarmia Pagana n. sp. — 29432 millimètres.Dessus des ailes
crémeux avec toutes les nervures café au lait. Les dessins, bien
nets, sont formes par des lignes de points noirs et des bandes café
au lait; ces dernières au nombre de trois : une médiane, une extra-
cellulaire et une subterminale. Les lignes de points, au nombre
de quatre sont : une extrabasilaire (absente aux inférieures), une
extracellulaire et une subterminale, {ces deux dernières précédant
les bandes café au lait) enfin une terminale ; les points placés entre
les nervures. Un point cellulaire. En outre les supérieures pos-
sedent une double ligne de points rangés sur la 4 et la sous-
médiane. Franges concolores.
Dessous d’un crémeux sale, uni, avec le point cellulaire, une
large ombre terminale grise aux supérieures et l’indication de
plusieurs lignes subterminales grises aux inférieures.
Antennes longuement pectinées, presque plumeuses, avec le
dernier cinquième pubescent; palpes assez forts, dépassant à peine
la tête.
Environs de Loja; 3 G', 1886 et 1889.
1e
Cette espèce se place tout à côté des Boarmia Contraria WIk.
et Cribrataria Gn.
Boarmia Lacra n.sp. — 25 à29 millimètres. Supérieures assez
allongées à bord terminal droit; inférieures plus arrondies, à bord
terminal festonné. Dessus des ailes blanc, sobrement saupoudré
d’écailles rousses.
Les dessins communs aux deux ailes, noirs, sont: une fine
extrabasilaire plus écartée à la côte qu’elle atteint en faisant un
crochet; une médiane, généralement mal écrite sauf au départ de
la côte et du bord; une extracellulaire géminée; des ombres et
des points subterminaux, enfin une série de points terminaux
bien marqués entre chaque nervure. Un point cellulaire.
Il va sans dire que cette description s'applique aux individus
frais et bien dessinés, dans les autres ces dessins s’oblitèrent plus
ou moins. Franges blanches.
Dessous des supérieures enfumé avec le point cellulaire et une
bande terminale plus foncés, l’extrémité apicale et la frange
blanches.
Dessous des inférieures blanc, la côte et l’apex légèrement
enfumés, le point cellulaire noir et la frange blanche.
Antennes bien pectinées, à extrémité pubescente; palpes droits
dépassant à peine la tête ; front blanc, cerclé de noir en avant des
antennes et au cou, collerette blanche cerclée de noir, ptérygodes
blanches; abdomen blanc, coupé quatre fois de noir.
Environs de Loja; 10 &G', 1891 à 1893.
Cette petite espèce se place assez bien auprès d’Unipennaria Gn.
Boarmia Muda n. sp. - 27 à 29 millimètres. Dessus des ailes
blanc crémeux avec les lignes plutôt estompées que dessinées, en
grisaille. Ces lignes, que sont communes aux quatre ailes, sont
comme fondues dans le fond; on remarque une extrabasilaire, une
médiane, puis, après le point cellulaire, trois ou quatre lignes
parallèles, séparées aux inférieures et traversées par une tine
subterminale sinueuse et blanche ; côte des supérieures marquée de
trois taches. Franges concolores.
Dessous crémeux avec une large bande terminale brune aux
premières ailes. Cette bande est plus large à l’apex et va en dimi-
nuant, elle reparaît encore légèrement à l’apex des inferieures.
Chaque aile possede un petit point cellulaire efface.
Antennes assez fortement pectinées avec l’extrémite pubescente;
palpes droits, dépassant un peu la tête.
Environs de Loja; 4 &', 1886 à 1891.
Boarmia Enana n. sp. — 18 millimètres. Fond des ailes cré-
meux, semé d’atomes bruns, les supérieures avec une extrabasilaire
113
geminée, brune, arrondie, une centrale passant sur le point cellu-
laire, une extracellulaire double, arrondie extérieurement au centre
et suivie de taches terminales et subterminales brunes. Ces ailes
sont bordées de lunules intranervurales.
Les inférieures sont semblables mais sans l’extrabasilaire. Fran-
ges concolores.
Dessous grisaille avec les points cellulaires bien indiqués, une
extrabasilaire aux inférieures et toute la partie extérieure des
quatre ailes enfumee.
Les antennes manquent ; palpes droits, dépassant peu la tête.
Loja ; 1 ©, 1889.
Cette petite espèce prend place à côté de Boarmia Muda mihi.
Boarmia Costilla n. sp. — 25 millimètres. Port d’Ælongaria
Snellen. Dessus des ailes d’un gris testace clair; les dessins sont
fondus dans le fond, mais l’on devine une extrabasilaire, une extra-
cellulaire géminée et une subterminale blanche et dentée.
La côte des supérieures est marquée de points noirs bien indi-
qués et les quatre ailes possèdent une série de petits points termi-
Daux noirs.
Dessous des quatres ailes entièrement enfumé, de teinte plus
sombre aux supérieures. Franges claires.
Antennes pectinées, l'extrémité pubescente; palpes droits, dépas-
sant un peu la tête, à dernier article très effile.
Loja ; 2 G', 1889 et 1890.
Se place tout à côté de Boarmia Nephalia Druce (Biol. Centr.
Am., pl. 48, fig. 10).
Boarmia Delgada n. sp. — 30 millimètres. Port d’Zlongaria
Snellen. Dessus des quatre ailes d’un gris testacé clair. Les dessins
noirs, formés de points ou de lignes assez mal délimitées, sont :
une extrabasilaire, coudée aux supérieures; un petit point cellu-
laire; immédiatement après, une double ligne légèrement sinuée,
au milieu de laquelle se pose une ombre brune aux supérieures;
une subterminale blanche, chevronnée, ombrée de noir, notamment
aux premières ailes où elle est en outre bordée d'une série exté-
rieure de points noirs; enfin une rangée terminale de points inter-
nervuraux. Franges concolores.
Dessous des supérieures noirâtre avec la côte jaunâtre et tigree :
dessous des inférieures noirâtre à la côte, plus pâle d'autre part.
Aux quatre ailes un petit point celiulaire. Franges claires.
Antennes pectinées, avec le dernier sixième pubescent; palpes
droits, bruns, dépassant peu la tête, avec le dernier article effilé et
testacé. Corps concolore.
Loja ; 3 G', 1891 et 1892.
Du groupe d’Ælongaria Snell., Dimidiaria Gn., etc.
114
Boarmia Gofa n. sp. — 26 millimètres. Port de la précédente.
Les quatre ailes d’un joli brun mordoré; les supérieures avec un
petit point cellulaire, une série extracellulaire de points bordes
extérieurement de chevrons bruns dans la première moitié de l’aile
et suivie d’une éclaircie fauve, droite, dans la moitié interne, une
rangée subterminale de points noirs éclairés de chevrons blancs,
enfin une série de points terminaux noirs entre les nervures et un
fin liseré terminal.
Les inférieures avec le point cellulaire, un commencement de
médiane, une subterminale bien nette, fauve, légèrement incurvée,
précédée de quelques points et ombrée de chaque côté, enfin quel-
ques très petits points terminaux. Franges concolores.
Dessous des ailes d’un gris uni, plus sombre aux supérieures et
avec l'indication du point cellulaire.
Antennes bien pectinées, l’extrême pointe seule pubescente;
palpes droits, bruns, dépassant un peu la tête.
Boja: 16, 1692:
Cette espèce me semble bien distincte de toutes celles que je
connais de ce groupe et se reconnaîtra de suite par l’éclaircie
caractéristique des supérieures.
Tephrosia Trisurca n.sp.—43 millimetres. Dessus des quatre
ailes d'un fauve verdâtre semé d’atomes noirs, traversé au centre
par trois lignes noires, communes, à peu près parallèles, plus
rapprochées aux bords interne et abdominal qu’à la côte, le point
cellulaire à cheval sur la ligne du milieu. Les ailes sont ombrées
de noir partiellement au bord terminal, possèdent une ligne
subterminale pâle et mal dessinée, enfin sont finement lisérées de
noir. Franges concolores.
Dessous des quatre ailes d’un fauve plus envahi de noir avec
une large bordure terminale noire et l’apex des supérieures jaune
pale. Les quatre points cellulaires beaucoup plus apparents qu’en
dessus mais au contraire les lignes moins nettes et se perdant en
partie dans le fond. Franges concolores, jaune pâle à l’apex des
secondes ailes.
Antennes très finement pubescentes; palpes assez grêles, à
dernier article tres court; tête, corps et pattes de la couleur du
fond.
Loja; une ©, 1889.
Tephrosia Gaviota n. sp. — 37 et 40 millimètres. Dessus des
supérieures d’un vert mousse pâle marbré de noir, avec une
double ligne centrale blanche, formant un V, la pointe sur le bord
interne et le sommet des deux branches n’atteignant pas la côte.
La branche extérieure est bordée d’une ligne flexueuse noirâtre ;
115
on distingue peu après une subterminale chevronnée, blanche,
bordant une série de taches noires. Franges concolores.
Dessus des inférieures grisâtre avec une large bordure termi-
nale d’un noir pâle et la frange grise.
Dessous des quatre ailes d’un fauve pâle strié de gris, avec un
point cellulaire et une large bande terminale noir pâle. Cette
dernière contient des éclaircies fauves à l’apex de chaque aile et
au centre du bord terminal des supérieures. Franges fauve pâle,
coupées en partie de noiratre.
Antennes pectinées à extrémité simplement pubescente ; palpes
courts, droits ; tête, corps et pattes de la teinte du fond des ailes.
Loja; 3 G', 1885 et 1889.
Tephrosia Corza n.sp. — 43 millimètres. Dessus des supé-
rieures fauve strié de roux avec le point cellulaire noir, une très
large bande terminale rousse et une tache apicale jaunatre,
arrondie ; la frange, bien découpée, rousse et jaunatre.
Dessus des inférieures strié de gris avec une large bande
terminale noir pale contenant une série de petits points subtermi-
naux noirs, la frange, plus profondément découpée encore qu'aux
supérieures, jaunatre.
Dessous des quatre ailes avec une large bordure commune d’un
noir pâle, le centre gris strié de noirâtre, un point cellulaire
commun et une tache apicale jaune pâle aux supérieures. Franges
jaunatres, en partie grise aux premières ailes.
Antennes très finement pubescentes; palpes courts, obtus;
tête, thorax, corps et pattes gris roux; dessous de l’anus garni
d’un paquet de poils jaunâtres.
Loja; une ©, 1891.
Tephrosia Vaga n. sp. — 28, Q 35 millimètres. Supérieures
bien coudées au milieu du bord terminal, inférieures arrondies. Les
quatre ailes blanches semées d’écailles rousses, Les premières ailes
traversées par une extrabasilaire fondue dans le fond, par une cen-
trale coudee aussitôt après le point cellulaire et suivie d’une fine
extracellulaire, dentée et bien dessinée, par une subterminale,
chevronnée et estompée de blanc à l'intérieur, possédant enfin une
série de points noirs terminaux entre les nervures.
Inférieures sans extrabasilaire, la centrale géminée sur le point
cellulaire à peine visible, les autres lignes et points terminaux
comme aux supérieures. Franges concolores.
Dessous des ailes blanchätre, semé de nombreuses écailles, rous-
ses à la côte des premières ailes, finement liseré le long du bord
terminal et avec le point cellulaire rond et bien marqué. Les quatre
ailes ont l’apex blanc, entouré d’une ombre brune beaucoup plus
116
large aux supérieures, interrompue à ces ailes, mais continuant
affaiblie jusqu’au bord abdominal aux inférieures. Franges blanches.
Antennes filiformes; palpes grêles, très courts; corps con-
colore.
Loja; 1 ‘et 2 Q, 1890.
Tephrosia Ecuadorata n. sp. — «3 26 à 28, © 32 à 35 milli-
mètres. Port de Tephrosia Californiaria Pack (pl. 11, fig. 15).
Supérieures d’un gris cendré (roussâtre dans certains spécimens),
les inférieures traversées par quatre lignes, savoir : une extra-
basilaire arrondie extérieurement; une centrale, coudée au départ
de la côte, passant sur le point cellulaire qui est noir et se termi-
nant en ombre arrondie intérieurement au bord interne; une extra-
cellulaire et une subterminale. Ces lignes sont plus ou moins dis-
tinctes, certains spécimens les ont à peine dessinées, dans d’autres
elles ne sont représentées que par une série de points nervuraux.
Enfin l’aile est bordée d’une série de points terminaux noirs entre :
les nervures.
Inférieures avec le point cellulaire et une ligne arrondie (extra-
cellulaire) composée de points noirs nervuraux. Une série de points
terminaux comme aux supérieures. Toutes les franges concolores.
Dessous grisätre uni, plus pâle aux inférieures, avec le point
cellulaire, quelquefois une série extracellulaire de points nervu-
raux, les points terminaux comme en dessus, enfin une ombre api-
cale noire et la pointe de l’apex blanc. Antennes filiformes; palpes
courts et droits.
Un grand nombre d'exemplaires, tant G' que © et parmi ceux-ci
l'un pris à Catamayo en mai 1886, et plusieurs marqués de Loja,
octobre de la même année.
Tephrosia Limosa n. sp. — 34 à 38 millimètres ; dessus des
quatre ailes d’un gris testacé sombre légèrement plus päle dans la
partie interne des secondes ailes. Les dessins, composés de fines
lignes brun noir, généralement assez nettes, sont : aux supérieures,
une extrabasilaire coudée à la côte; une centrale en avant du point
cellulaire, presque droite; une extracellulaire très légèrement
arrondie au milieu; une subterminale moins bien écrite et souvent
réduite à des points, enfin quelques points terminaux entre Îles
nervures. Aux inférieures l’extrabasilaire, droite; un petit point
cellulaire, souvent peu distinct ; l’extracellulaire à peine infléchie,
enfin les traces d’une subterminale souvent fondue dans le fond.
Dessous gris testacé uni avec la trace très effacée des deux prin-
cipales lignes et le point cellulaire.
Antennes pectinées presque jusqu’à l'extrémité; palpes obtus,
117
couverts de poils et à dernier article tres court; tête, corps et
pattes gris testacé, ces dernières tachetées de jaunâtre.
Loja et environs; 19 exemplaires, tous G.
Caripeta Arana n. sp. — G' 28, Q 29 millimètres. Dessus des
supérieures vert sombre marbre de noir, traversé par quatre
lignes d’un blanc pur argenté, savoir : une basilaire et une extra-
basilaire, arrondie extérieurement au départ du bord interne, puis
droite de la médiane à la côte, contournant ainsi le point cellulaire
qui est rond, noir et bien indiqué; enfin une subterminale moins
bien écrite que les trois premières lignes et se dirigeant en une
courbe intérieure de l'angle interne à l’apex où elle se divise en
deux petites branches. Quelques chevrons terminaux noirâtres
entre les nervures. Franges verdâtres et blanches.
Dessus des inférieures d’un blanc pur brillant avec une ombre
terminale grise, interrompue dans le milieu. Franches blauches et
grises.
Dessous des supérieures gris verdatre luisant avec les dessins
du dessus reparaissant mais effacés; dessous des inférieures
comme le dessus, mais d’un blanc moins pur et avec un petit point
cellulaire noirâtre.
Antennes du G' bien pectinées; palpes droits et courts; tête et
thorax de même teinte que le dessus des premières ailes. La ©
beaucoup plus grande est semblable au G' mais ses antennes sont
finement pubescentes et les ailes inférieures ont en dessous la
trace d’une ligne centrale.
Un &, El Monje, 1893; une ©, San Francisco près Loja,
août 1886.
Asthena quadrilatera n. sp. — 214 millimètres. Supérieures
à apex assez aigu, inférieures coudées au milieu du bord terminal.
Les quatre ailes d’un gris verdâtre possédant chacune un petit
point cellulaire, une série de lignes ténues, parallèles, presque
fondues dans le fond, un fin lisére terminal garni de points termi-
naux entre les nervures, enfin, aux supérieures, trois taches carac-
téristiques bien marquées formant comme les trois côtes d'un
quadrilatère dont le bord terminal serait le quatrième côté,
savoir : un trait sur la côte atteignant l’apex, une tache ablongue
terminale sur la 1, enfin un trait interieur, extracellulaire,
rejoignant les deux premières taches mais sans les toucher. Tous
ces dessins sont de teinte marron. Côte des supérieures également
marron au départ.
Dessous des ailes gris rose avec le point cellulaire et diverses
lignes parallèles, quelques unes mieux marquées et festonnées.
Franges jaunàtres.
Antennes plumeuses avec le dernier cinquième pubescent;
118
palpes courts, effilés; tête et collier marron; corps concolore.
Loja; un G', 1891.
Nephodia Clara n.sp.— G 35 à 40 Q 44 millimètres. Maassen
a décrit de Colombie, sous le nom de Æulqurodes? Diaphanata
(Stuebel, Reise in Sud-Amerika, pl. 8, fig. 28), une espèce fort
voisine de celle-ci. Clara en diffère au premier coup d’œil par la
ligne transversale des inférieures qui, dans Diaphanata est assez
droite et passe tout auprès de la cellule, dans Cara, au contraire,
est très arrondie et s'éloigne deux fois plus de la cellule. Clara
possede en outre à ces mêmes ailes une ligne terminale alors que
Diaphanata n’en a que le commencement. Enfin dans CZara les trois
lignes de la seconde moitié des supérieures sont plus tourmentées,
moins nettes, la première et la troisième se foncent par des points
et des traits en passant sur les nervures.
Antennes pectinées presque jusqu'aux extrémités dans le G,
pubescentes dans la Q.
Loja; 2 G'et 1 Q absolument pareils.
Dans son beau travail de la Biologia Centrali-Americana,
M. Druce a rapporté à la Diaphanata de Maassen, une espèce sen-
siblement plus petite (30 à 32 millimètres) dont j’ai reçu également
deux exemplaires G' de Loja et qui concorde ässez bien comme lignes
avec l’espèce de Maassen.
Scordylia Hippomenatoides n.sp.— Taille et port d’//ppo-
menata Snell. (pl. 6, fig. 3). Dessus des ailes d’un fauve rouge
foncé dans l’exemplaire le plus frais ; les supérieures avec la côte,
le bord interne et une large bordure terminale bien arrondie,
noirs ; la côte est coupée par trois traits jaunes, le troisième, plus
long, juste devant la bordure terminale (dans Æippomenata le fond
de la côte reste jaune et la partie apicale noire, plus étendue à la
côte, n’est pas traversée par un trait jaune). Dessus des inférieures
également fauve rouge avec une bordure terminale noire plus
étroite qu'aux supérieures et tout autour d’égale épaisseur.
Dessous des supérieures d’un fauve rougeàtre, la côte comme
en dessus et la bande terminale coupée par une ombre blanchâtre
à l’apex. Dessous des secondes ailes blanchàâtre, traversé par une
médiane coudée, brun noir (qui manque dans Æippomenata) l'apex
blanchâtre (et non brun comme dans l'espèce de Snellen), quelques
stries subterminales brun noir et une ombre terminale de même
nuance au milieu du bord. Franges noires avec quelques coupures
jaunes.
Antennes filiformes; palpes droits, dépassant la tête; dessus du
corps noir, dessous blanchâtre; pattes brun noir, coupé de blanc.
2 G; Zamora, 1886; EI Monje, 1893.
ANNALES
DE LA
ECO CTI
TOME TRENTE-NEUVIÈME
LITE
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
_ le 1°* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement). .
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre ner payant une somme de 2006 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
. toutes les publications de la Société.
à Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
. Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
_ envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et lu rédaclion des
_ publications doit être adressé à M. Aug: Lameerc, chaussée de Char-
leroi, 119, à FC
æ;
_ BRUXELLES
a. AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
2 | 20, RUE DU MUSÉE, 20
; 30 mars 1895
La Socièlé peul encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus, té) 072 CAT Re
Post-scriptuim ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum eonspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
a ’Antigua-par M PHrtes en Re
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AAA UE VISA Een de Une ReNenRe
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par. M. Ehlers ter Er ee Re
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus rt RU T RARE R PERS
Monographie des Galathides. . . . . . .
Essai sur'les Antaretia M RE TTe eers
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUE 2 TEE a MS CRE
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Chivinides:" OS RENE RE RS
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Notesur:les Notiophius 5 cn Te
Les Broscides . . .
. . . . L . 0
4
QI Q1
LH ÿY
2
Le à nr bit té dr SE AE É
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
III
Assemblée mensuelle du 2 mars 1895.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 2 février est approuvé.
Décision du Conseil. Le. Président annonce que le Conseil
a décidé de publier la Ziste des Térébrionides décrits postérieure-
ment au Cataloque de Munich de M. Champion sous la forme d’un
volume de Mémoires.
Pour qu’il en soit ainsi, ce travail doit être examiné par deux
commissaires. L'Assemblée charge de ce soin MM. Lameere et
Severin.
Correspondance. M. Nicaise remercie pour son admission comme
membre effectif.
M. Chobaut adresse son portrait-carte pour l’album de la Société.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l’impression aux
Annales des mémoires annexés à ce numéro.
Lectures, communications. M. Severin présente de la part de
M. Brenske la note rectificative suivante :
Lorsque j’ai fait la revision des Mélolonthides du Musée royal
d'Histoire naturelle de Belgique, j'ai omis, à mon grand regret, de
consulter un travail de M. Preudhomme de Borre sur les espèces
du genre Æctinohoplia. Les exemplaires du Musée ne portant
dans la collection d'autre étiquette qu’un numéro d'inventaire, je
n'ai pu me rendre compte par moi-même que trois d’entre eux
constituaient des types de M. de Borre. Il faudrait donc rectifier
comme suit la synonymie :
No 8858, Æctinohoplia luteostriata Brenske, Mém. Soc. ent.
Belg., II, p. 34 — Z'. suturalis de Borre, Ann. Soc. ent. Belg.,
1886, p. 85.
N° 8859, Æ. A-tuberculata Brenske, 1. c. — Æ,. 4-tuberculata
de Borre, 1. c., p. 89.
Je ne suis pas d'accord avec M. de Borre quant à son #. varie-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Ts XXXIX, 9
120
gala qui est d’après moi Z'. tariolosa Waterh. (1875), espèce non
citée dans la revision des Z'ctinohoplia.
— M. Severin dépose pour la Bibliothèque de la Société un
exemplaire du tome II du Catalogue général des Hémiptères par
L. Lethierry et G. Severin.
— M. Lameere rappelle à l'Assemblée que le 9 avril prochain,
la Société aura atteint la quarantième année de son existence.
Les membres présents décident de célébrer cet anniversaire par une
visite aux collections du Musée, une séance publique et un banquet.
En conséquence le Conseil est chargé de prendre les mesures néces-
sitées par les circonstances.
— L'Assemblée décide qu’il y aura une excursion le 14 avril à
Groenendael. Départ de Bruxelles (Luxembourg), à 8 h. 37 m.
du matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
NEUE COUCINELLIDEN,
SOWIE BEMERKUNGEN ZU BEKANNTEN ARTEN
von Weise.
Das Material zu der vorliegenden Arbeit erhielt ich durch Herrn
Severin aus den noch unbestimmten Vorräthen des Brüsseler
Museums, sowie von den Herren Dr. Drake in Cordoba, Argen-
tinien (südamerikanische Arten), Professor Dr. Hauser in Erlangen
(Arten vom Himalaya), Oberpfarrer Scriba in Darmstadt (nord-
amerikanische Arten) und Bang-Haas in Dresden-Blasewitz.
1. AMERIKANISCHE ARTEN.
]. Epilachna Bang-Haasi. Vigra, subaeneo-micans, albido-
pubescens, sat nilida, antennis testaceis, artliculo primo clavaque
nigris, elytris subcordatis, creberrime punctatis, punclis majoribus
intermixtis, pube erecta instructis, quittis 4 (2,2) albido-pellu-
cidis. — Long. 6,5-8 mm. — Chaco Boliviae.
Es sind 3 ähnlich gezeichnete Arten beschrieben : Z. patricia
Muls., Sec. 717, von S. Cruz de la Sierra{') in Bolivia, Z. archi-
donae Crotch, Rev. 56, von Bolivia und persimilis Crotch, IL. c.,
von Peru. Alle drei besitzen eiformige, hinten abgerundete Flügel-
(:) Mulsant giebt, Sécur. 718, an « l’ile de Santa-Cruz, dans le Grand Océan
équinoxial, voyage de M. d'Orbigny ». Dies muss ein Irrthum sein, denn der
genannte Reisende sammelte längere Zeit bei S. Cruz in Bolivien,
121
decken (« Élytr. ovalaires, en ogive à l’extrémité. Oblong, not
narrowed behind »), so dass sich also die vorliegende Art sofort
durch die hinten stark verschmälerten und etwas zugespitzten
Decken unterscheiden würde. Gegen eine Vereinigung mit archi-
donae spricht auch die Bemerkung von Crotch, 1. c., «thisis a
variation of a species of which I have not seen the type », weil
Æ. Bang-Haasi eine constant gezeichnete Art ist, deren helle
Flecke von keiner anderen Zeichnung abgeleitet werden kônnen.
Das Thier ist schwarz. oben zuweilen mit bläulichem Anfluge,
glänzend, ziemlich dicht und fein weisslich behaart, die Härchen
auf den Flügeldecken aufstehend. Fühler mit Ausnahme des ersten
Gliedes und der Keule gelbbraun. Halsschild klein, quer, mit hoch
aufgebogenem Seitenrande. Flügeldecken fast herzformig; sie
treten an der Basis in starkem Bogen heraus und erweitern sich
gleichmässig bis ungefähr 1/5 der Länge, wo sie doppelt so breit
als das Halsschild sind, dahinter verengen sie sich sanft und fast
gradlinig, im letzten Fünftel stärker. Der Rücken ist hoch gewülbt,
sehr dicht und ziemlich fein punktirt, die stärkeren Punkte sehr
wenig grôsser als die übrigen. Die weissen Tropfen jeder Decke sind
durchscheinend, im Leben wahrscheinlich hellgrün, und treten
nach dem Tode wenig aus der schwarzen Grundfarbe hervor. Sie
sind rund, die beiden vorderen bilden mit denen der andern Decke
eine gerade Querreihe an der breitesten Stelle der Flügeldecken,
Makel 1 liegt dicht hinter der Schulterbeule, 2 nahe der Naht. Die
beiden anderen Tropfen bilden eine Querreihe am Beginn der
stärkeren Verengung der Decken zur Spitze, der aüssere, neben
dem aufgebogenen Seitenrande, reicht etwas weiter nach vorn als
der innere, welcher sich der Naht mehr nähert als der entspre-
chende Tropfen der Basalreihe.
Diese Art erlaube ich mir Herrn Bang-Haas in Dresden-Blase-
witz zu widmen, der durch Herbeischaffung immer neuen Mate-
riales der Entomologie so wesentliche Dienste leistet.
2. Epilachna lorata. Obscure viridi-aenea, interdum auri=
chalcea, subtilissime cinereo pubescens, antennis testaceis, articulo
primo clavaque nigris, elytris subcordatis, creberrime punctatis,
punctis paullo majoribus intermixtis, macula antica fasciaque
postica obliquis rubris ornatis. — Long. 8-9,5 mm. — Chaco-
Boliviae.
Die Art gehôrt in die Nachbarschaft von wridinitens Crotch
p. 09, oder convergens Crotch p. 57. Sie ist dunkel metallisch
grün oder schwärzlich bronzefarben, auf den Flügeldecken sehr
kurz nnd fein grau behaart, glänzend ; an den gelbbraunen Fühlern
_is das erste Glied und die Keule schwarz. Flügeldecken von der
Basis aus stark, aber in schwachem Bogen erweitert, ungefähr
122
in 1/6 der Länge am breitesten, hier. mehr als doppelt so breit
wie das Halsschild, dahinter sanft, im letzten Viertel stärker ver-
engt, hoch gewülbt, sehr dicht punktirt, die stärkeren Punkte
wenig grôsser als die übrigen. Jede Decke mit 2 rothen, schwach
abstechenden Makeln. Die erste ist quer, lang oval und liegt in
1/5 der Länge, schräg von der Schulterbeule zur Mitte der Naht
gerichtet, bleibt aber von beiden ziemlich weit entfernt. Die zweite
hat die Form einer schmalen und gleichbreiten schrägen Querbinde
am Anfang des letzten Drittels, läuft von der hinteren Verengung
der Flügeldecken allmählich nach vorn gerichtet zur Naht und
bleibt von dieser und dem Aussenrande wenig weit entfernt. Die
Hinterbinden beider Flügeldecken würden also an der Naht unter
einem Winkel zusammentreffen und nicht « a nairlystraight common
fascia » bilden, wie bei der hellgrün gefärbten viridinitens Crotch.
3. Epilachna pilifera. Oblongo-ovalis, postice acuminala,
convexa, subtiliter albido-pubescens, sublus nigra, supra nigro-
aenea, cyaneo-vel viridi-aenea, elytris cordatis, pilis longioribus
erectis, crebre subruguloso punclulalis, punclis majoribus inter-
mixtis, fascia lalissima commun laetle rubra. — Long. 6-7,5 mm.
— Chaco Boliviae.
E'pilachna Humboldti Crotch, Revis, 59.
Mit Z'p. discoidea Er. und Zumboldti Muls. sehr nahe verwandt,
von beiden aber ohne Weiteres durch die fast regelmässig herz-
f‘rmigen, hinten zugespitzten Flügeldecken zu unterscheiden.
Länglich eiformig, schwarz, unten bläulich oder grünlich ange-
haucht, oben metallisch grün oder blau, eine gemeinschaftliche
Querbinde der Flügeldecken, welche die beiden mittleren Viertel
der Länge einnimmt, lebhaft roth; Fühler hell gelbbraun, das
erste Glied und die Keule schwarz. Flügeldecken in 1/4 der Länge
am breitesten, dahinter in fast gleichmässiger Rundung verengt,
dicht und fein, etwas runzelig punktirt, mit zahlreichen grôüsseren
Punkten, dicht und sehr fein anliegend, ausserdem mässig dicht
abstehend behaart. Die gemeinschaftliche rothe Querbinde ist an
der Naht am breitesten und verengt sich nach den Seiten, ihr
Vorderrand bildet einen mehr oder weniger grossen Bogen, ihr
Hinterrand besteht bald aus einem, bald aus zwei einzelnen Bogen.
Die Type von Z'y. discoidea Er. auf dem Berliner Museum ist
ein verkrüppeltes Exemplar ; der rothe Scheibenfleck beginnt dicht
hinter dem Schildchen, ist aber auf der rechten Decke nur halb so
gross wie auf der linken. Die Grundfarbe der Oberseite ist schwarz,
mit geringem blauen Schimmer, nicht « greenish-blue » nach
Crotch. Z. Humboldti beschrieb Mulsant von Haut-Perou, Crotch
hielt dafür die vorliegende Art aus Bolivien, und so ist die falsche
Vaterlandsangabe auch in den Catalog von Harold übergegangen.
123
4. Epilachna sellata. Swbovalis, conveza, subtiliter griseo-
pubescens, sublus nigra, supra viridi- vel cæruleo-aenea, elytris
compressis, humeris rotundato-angulatis, productis, dorso creber-
rème sublilissimeque punctatis, fascia latissima communi margine
antico rotundata vel cordata, margine postico recla vel commu-
niter emarginata straminea aut rubra. — Long. 8-9 mm. —
Chaco Boliviae.
Etwas kleiner, aber von ähnlichem Umrisse wie Z'. dives Er.,
die Schultern treten noch mehr heraus und die Flügeldecken sind
dahinter stärker zusammen gedrückt. Brust, Bauch, Beine und
Fühler sind schwarz, das zweite bis fünfte Glied der letzteren
mehr oder weniger gelbbraun, die Epipleuren der Flügeldecken
gewôhnlich von derselben Farbe wie die Oberseite. Diese ist metal-
lisch grün, grünblau, oder blau, selten schwarz, mit metallisch
violettem Schimmer, eine breite gemeinschaftliche Querbinde auf
den Flügeldecken strohgelb bis lebhaft und gesättigt roth. Diese
Binde lässt das erste und letzte Viertel der Decken frei; ihr
Hinterrand ist gradlinig, der Vorderrand bildet einer Bogen, die
grüsste Breite liegt am Ende, wo sie bis an die Seitenrandlinie
reicht. Oft ist der Vorderrand, sehr selten auch der Hinterrand
an der Naht dreieckig ausgeschnitten. Die Flügeldecken sind
dicht hinter den stark heraustretenden Schultern stärker, sodann
nur wenig verengt und fast parallel, erst im letzten Drittel
verschmälern sie sich stark in einen gemeinschaftlichen sehr
stumpfen Winkel.
5. Epilachna boliviana. Ovalis, convexa, cœruleo-viridi-
aenea, sublus fere nigra, elytris creberrime ruguloso-punctatis,
pilis longioribus erectis, disco rubris. — Long. 8-9 mm. — Chaco
Boliviae.
Der vorhergehenden sehr ähnlich, die Kôrperform jedoch fast
regelmässig breit eiformig, ohne merklich heraustretende Schul-
tern, die Flügeldecken etwas stärker punktirt, nicht zusammen-
gedrückt, ausser der ziemlich anliegenden Behaarang noch mit
längeren aufstehenden Härchen bekleidet und der rothe Scheiben-
fleck stets grôsser. Letzterer ist fast kreisrund, der hintere Bogen
etwas schwächer als der vordere. Er lässt vorn etwa ein Sechstel
jeder Decke, hinten nur wenig mehr frei und ist vorn ôüfter schlecht
begrenzt.
6. Von Chaco in Bolivia sandte Herr Bang- Haas noch folgende
Arten ein : Z'pilachna velata Er., dives Er., V-pallidum Blanch.,
eine Varietät von paenulala Germ. bei welcher die Makeln der
ersten Querreihe tief schwarz, die übrigen Makeln verloschen
hellbraun gefärbt sind; endlich Z. Bowrcieri Muls., Sec. 725.
124
Letztere Art ist nicht von der Insel Santa-Cruz sondern von
S. Cruz de la Sierra in Bolivia beschrieben. Die vorliegenden
Exemplare sind oben einfarbig metallisch grünlich schwarz, ein
einziges hat hinter der Schulterbeule einen undeutlichen kleinen
rôthlichen Fleck.
7. E'pilachna mexicana Guéer. Die drei hinteren Makeln jeder
Flügeldecke fliessen zusammen : entweder Makel 4 + 5, oder
5 + 6, oder 4 + 5 + 6. Im letzteren Falle entsteht ein grosser
Fleck, welcher fast die hintere Hälfte jeder Decke ohne Naht- und
Seitenrand einnimmt, vorn oder an der Seite oft noch ausgerandet
ist oder eine schwarze punktfôrmige Makel einschliesst : Var.
dealbata.
Ausserdem muss auf die Var. fulvilarsis hingewiesen werden,
welche einen Uebergang zu Æ'. defecta zu bilden scheint. Bei ihr
sind die Schienen rôthlich pechbraun, Knie und Spitze heller, die
Tarsen hell bräunlich gelb.
8. E'pilachna defecta Muls. Die Zeichnung der Art varirt
noch mehr als bei der vorigen : «) die hellen Makeln fliessen
zusammen, bald 4 + 5, bald 3 + 4, endlich 3 + 4 + 5. Diesel-
ben bilden zuletzt eine grosse Makel, die am Aussenrande einen
dunklen Ausschnitt, die Trennungsstelle von Makel 3 und 5,
besitzt, welcher nur selten vüllig fehlt : Var. apicalis. b) Die drei
hinteren Makeln jeder Flügeldecke fehlen : Var. defectriz.
c) Alle Makeln fehlen. Oberseite einfarbig schwarz, in seltenen
Fällen die Flügeldecken nur pechschwarz. Guatemala. Var.
defectissima.
9. Epilachna patula Muls. Der Autor sagt nichts über die
Punktirung der Flügeldecken ; Crotch nenns sie, Rev. 62, gleich-
mässig fein. Es sind aber stets grüssere Punkte eingemischt, die
zuweilen sehr stark werden.
Exemplare mit einfarbig schwarzen Flügeldecken und schwarzem
Halsschilde, welches einen mehr oder weniger breiten gelbbraunen
Seitensaum besitzt, bilden die Var. nigripennis.
10. Epilachna nigripes. Previler ovalis, convexa, cinereo
pubescens, nigra, nitidula, antennis et palpis (apice excepto), labro
limboque laterali prothoracis e: c'ytroruwm testaceo-flavis, genubus
unguiculisque ferrugineis, prothorace elytrisque crebre subtiliter
punctatis, his sat crebre fortius punctatis. — Long. 8-10 mm.
— Ecuador (E. Deville), Mus. Bruxelles.
Von der nahe verwandten Zp. velutina Oliv. durch die schwarzen
Beine und den scharf begrenzten gelben Seitensaum abweichend.
Dieser Saum beginnt auf dem Halsschilde über dem Innenrande der
Augen und zieht sich bis zu den Hinterecken hin; er ist in den
125
Vorderecken am breitesten, nach hinten allmählich schwach
verengt. Der Saum der Flügeldecken beginnt neben den Hinterecken
des Halsschildes und zieht sich in ziemlich gleicher Breite (etwas
breiter als der abgesetzte Seitenrand der Flügeldecken) bis kurz
vor die Spitze, wo er sich schnell verschmälert. Die Flügeldecken
sind mitziemlich grossen aber flachen Punkten mässig dicht besetzt,
etwas runzelig, die zwischenräume dicht und sehr fein punktirt,
etwas feiner als das Halsschild.
11. Æippodamia convergens Guér. (1846). Die Varietät ohne
schwarze Punkte auf den Flügeldecken, die Naht hinter dem
Schildchen schwarz gesäumt oder nicht, ist die Var. praticola
Muls., Spec. 23 (1851), und mit ihr ist ambiqua Lec.: Proc. Phil.
1852, 131, identisch. Ihr Halsschild hat einen ziemlich gleich-
breiten weissen Saum um den Vorder- und Seitenrand. Ist dieser
in der Mitte am Seitenrande unterbrochen oder das Stück von der
Mitte bis zu den Hinterecken geschwunden, so hat man die Varietät
punctulata Lec. vor sich. Crotch erwähnt Mulsants Varietät nicht,
hält aber ambiqua und punclulata als Arten aufrecht.
12. Adalia angulifera Muls. ist sicher nur eine Varietät von
deficiens Muls., die an den beiden kleinen strichfôrmigen weissen
Fleckchen auf der Thoraxscheibe zu erkennen ist. Zur Varietät 4/bo-
f'asciata Muls.; Sèc. 64, rechne ich alle Formen mitgeschwundener
Mittelbinde der Flügeldecken. Letztere sind roth, jede mit einer
weissen Basalmakel neben dem Schildchen, die hinten von einem
dunklen Schatten, später einer Querbinde bis zur Schulterbeule
allmählich ausgedehnt, begrenzt wird. Die Spitze der Flügeldecken
ist roth, wie die Scheibe oder hat einen weissen Saum, welcher
vorn durch 2 schwarze, später in eine schwarze Querbinde vereinte
Punkte begrenzt wird. Eine sehr auffällige Abänderung erwähnt
Mulsant nicht, die Var. vil{ata. Bei derselben läuft eine schwarze
Längsbinde vom Schulterhôcker parallel der Naht bis hinter die
Mitte, wo sie sich mit der Mittelquerbinde vereint oder erlischt,
wenn letztere fehlt.
13. Coccinella picta Randall bildet eine Form mit einfarbig
bräunlich gelbenoder strohgelben Flügeldecken: Var. impiclipennis.
14. Coccinella emarginala Muls. Eine seltene Form aus
Mexico (Reitter) hat das Halsschild fast einfarbig tief schwarz:
Var. mexicana. Der weisse Randsaum ist nur noch in den Vor-
derecken angedeutet und von den beiden Längsstrichen auf der
Scheibe ist je ein unscheinbares Pünktchen übrig geblieben.
15. Coccinella V-nigrum Muls. 64, besitzt bei normaler Fär-
bung auf jeder Flügeldecke 8 schwarze punktformige Makeln :
4, 3, 1, die ersten vier bald hinter der Basis, die zweite Querreihe
in der Mitte, der letzte Punkt in 3/4 der Länge am Aussenrande,
126
Halsschild in der Regel mit 7 ähnlichen schwarzen Makeln,
3 an der Basis, 4 davor in einer Querreihe ; die 5 mittleren Punkte
oft vergrôssert und die 3 mittleren Y-formig zusammengeflossen.
Guanaxuato (Deugès), Mus. Bruxelles.
Aus Mexico erhielt ich von Reitter ein Stück, welches auf den
Flügeldecken nur Spureneinzelner Punkte (2, 4 und 8) besitzt (Var.
chapalensis), so dass die Art wahrscheinlich auch mit einfarbig
gelblichweissen Flügeldecken vorkommen wird.
16. Coccinella multiquttata Randall, Journ. Nat. Hist. Boston,
1838, p. 51, bringt Crotch, Revis. 38, zu Psyllobora 20-maculata
Say, während sie der Haroldsche Catalog p. 3744 als Var. von
Anisosticta strigata Thunb. citirt. Beides ist falsch. Nach Exem-
plaren aus Illinois, die mir Herr Scriba in Darmstadt überliess,
gehôürt das Thier zu Amisosticta 19-punctata L. und ist identisch
mit meiner Varietät irreqularis. Letztere muss also den älteren
Namen von Randall annehmen.
17. Exochomus bistillatus. Previter ovalis, niger, elytris
coerulescentibus, lateribus prothoracis, puncto in elytro sinqulo,
prosterno, epipleuris interne femoribusque flavis. — Long.
4,5-5 mm. — Columbia.
Mas : capile flavo, mandibulis palporumque articulo ullimo
piceis.
Den grôssten Exemplaren unseres Zx. 4-pustulatus in Kôrper-
form und Grôsse ähnlich, schwarz, die Flügeldecken deutlich
blau; Seiten des Halsschildes, Vorderbrust, Seitenstücke der
Mittelbrust, Epipleuren mit Ausnahme des Aussenrandes und die
Schenkel gelb, ebenso ein kleiner Tropfen in 5/4 der Länge jeder
Decke, der Naht etwas näher als dem Seitenrande. Beim & ist
auch ein sehr feiner Saum am Vorderrande des Halsschildes und
der Kopf gelb, die Mandibeln braun, Eudglied der Maxillartaster
pechschwarz.
Die Oberseite ist äusserst fein gewirkt, fettig glänzend, das
Halsschild sehr fein, die Flügeldecken etwas stärker punktirt, mit
grôberen Punkten über dem Seitenrande. Die gelbe Färbung an den
Seiden des Halsschildes ist innen scharf begrenzt, sie reicht vorn
bis zum Winkel über den Augeu, ist bis zur Mitte ziemlich gleich-
breit und verengt sich dann allmählich bis zum Hinterrande neben
den Ecken. An den Mittel- und Hinterschenkeln ist oft die Spitze
mehr over weniger weit schwarz.
18. Exochomus personatus. Sybhemisphaericus, strami-
neus, elytris punctis 2 (1,1 collocatis) limboque tenui suturali et
laterali nigris. — Long. 4 mm. — Bolivia.
Ziemlich halbkugelig, strohgelb, ein sehr feiner Saum am
127
Seitenrande der Flügeldecken, ein ähnlicher, in 1/5 der Länge sanft
erweiterter Saum an der Naht und 2 mässig grosse Punkte auf
jeder Decke schwarz. Der erste derselben steht in 1/3 der Länge
neben der Naht, der zweite in 2/5, eine Spur weiter von der Naht
entfernt, auch nicht rund wie der erste sondern quer, fast doppelt
so breit als lang. Die Mandibeln sind braun, die Spitze des letzten
Maxillartastergliedes schwärzlich, zuweilen noch die Kante am
Seitenrande des Halsschildes hinter der Mitte schwarz. Flügel-
decken dicht und fein punktirt.
‘ 19. Hynda 15-maculata. Previler ovalis, convexa, nigra,
nitida, capile, maculis 3 prothoracis maculisque 12 coleopterorum
(2, 3, 1 collocatis) flavo-albidis, pedibus testaceis, femoribus
posticis interdum piceis. — Long. 3,5-4 mm. — Columbia (Bang-
Haas).
Mas : maculis prothoracis antice connexis.
Hier ist die Gattung Æynda Muls. wieder aufgenommen,
nachdem sie Crotch, Rev. 213, als einfaches Synonym von //ype-
raspis erklärte. Einestheils die stark erweiterten und am Rande
dicht gezähnelten Vorderschienen, anderntheils das letzte dicke
Tarsenglied, die langen und starken Basalzähne der Klauen und
die abweichende Kôrperform rechtfertigen zur Genüge die Tren-
nung. Der Umriss ist dadurch verschieden, dass er kein gleich-
mässiges Oval bildet, weil das Halsschild seine grüsste Breite vor
den Hinterecken erreicht und an diesen wieder etwas verengt,
vorn dagegen sehr wenig verschmälert ist.
Mulsant hat auf ein untergeordnetes Merkmal, die wenig ver-
schiedene Länge des Schildchens, zu grosses Gewicht gelegt, die
Bildung der Vorderschienen an /ynda Buqueti übersehen und
dadurch die Verwandtschaft mit designata, ambiqua und 10-ver-
rucata verkannt. Zwischen die beiden letztgenannten Arten gehôrt
die vorliegende.
Sie ist kurz eiformig, glänzend schwarz, die beiden Endglieder
der Maxillartaster, die Fühler und Beïne hell gelbbraun, letztere
einfarbig, oder die Hinterschenkel, seltener alle Schenkel mehr
over weniger Wweit pechschwarz. Kopf gelblich weiss, beim © oft
ein Saum über dem Munde, auf dem Scheitel und neben jedem Auge
schwärzlich. Halsschild mit 3 weisslichen Makeln, die mittlere
schmal, beim Q vorn gerundet, hinten zugespitzt, beim « gleich- .
breit, vor dem Schildchen gerundet-abgestutzt und vorn gewühnlich
in einen hellen Randsaum übergehend, welcher die Seitenmakeln
verbindet. Letztere sind beim Q quer viereckig, liegen in den
Vorderecken und reichen wenig über die Mitte nach hinten, beim
G' sind sie viel grôsser und lassen oft nur einen schmalen, nach
128
innen verengten Quersaum vor den Hinterecken frei. Schildchen
etwas länger als breit, schwarz. Flügeldecken fein, etwas weit-
läufiger und stärker als das Halsschild punktirt, jede mit 6 weissen
Makeln : 1 und 2 an der Basis, 1 lang, rechteckig in den Vorder-
ecken, 2 neben dem Schildchen, lang eiformig, hinten verschmä-
lert, 3 bis 5 sind läuglich, die beiden äusseren liegen hinter der
Mitte, die innere beginnt weit vor der Mitte, 3 ist annähernd halb-
kreisfôrmig, 4 fast rechteckig, 5 schief dreieckig. Makel 6 liegt am
fein schwarz gesäiumten Spitzenrande und ist quer, rechteckig, mit
abgerundeten Ecken.
20. Cleothera cordifera. Previler ovalis, nigra, nitida,
antennis pedibusque lestaceis, ventre apice rufescente, prothorace
limbo laterali (Q) et apicali (G) flavo, elytris favis, macula magna
communi ante medium, cordiformi, postice in limbum suturalem
ante apicem abbreviatum continuata maculisque duabus magnis.
discoidalibus nigris. — Long. 3 mm. — Paraguay (Drake).
Mas : Capite flavo.
Femina: Capiteflavo, macula magna subquadrata clypealinigra.
Diese Art ist von loricala und cognata Muls., sowie propria
Kirsch etc. sofort durch den gemeinschaftlichen schwarzen Fleck
der Flügeldecken zu unterscheiden. Derselbe ist vorn tief winkelig
ausgeschnitten, herzfôrmig, der Vorderrand läuft mit dem Basal-
rande der Flügeldecken parallel ; von der Mitte ab ist er auf einen
ziemlich breiten Nahtsaum verengt, welcher vor der Spitze gerun-
det-abgestutzt endet. Die vordere Scheibenmakel ist viereckig, mit
gerundeten Ecken, nach hinten verbreitert, die hintere Makel ist
grôsser, fast rund, nur der etwas schiefe Vorderrand ziemlich
geradlinig. Von der gelben Grundfarbe der Flügeldecken bleiben
auf jeder 3 mässig breite Linien übrig, eine neben dem dunklen
Vorder- und Seitenrande, eine Längslinie, die in der Mitte des
Vorderrandes beginnt, vor der Mitte nach innen biegt und dann der
Naht parallel läuft, endlich eine wenig schräge Querlinie, welche
die Längslinie und die Aussenrandlinie in der Mitte der Flügel-
decken verbindet.
21. Hyperaspis eleqans Muls., Spec. 658, (undulata Say), ist
über die Westhälfte der Vereinigten Staaten von Nordamerika
verbreitet, 2-2,7 mm. lang, und hat auf jeder Flügeldecke eine
gelbe, rundliche Makel etwas vor der Mitte, näher der Naht als
den Seiten, sowie eine gelbe Längsbinde am Seitenrande, welche
in 1/5 und 2/3 der Länge verengt ist. Bei der Grundform, die ich
nirgends erwähnt finde und daher als Var. quttifera bezeichne, ist
die Längsbinde in die normalen 3 kleinen Makeln aufgelôst : eine
dreieckige, an der Schulter, die andre halbkreisformig, grôssten-
theils hinter der Mitte, die dritte querdreieckig, vor der Spitze.
129
Die ähnliche 77. venustula Muls. 671, hat ein fast ganz rôtlich
gelbes Halsschild.
22. Die Zeichnung von Prachyacantha lepida Muls., welche
Chapuis, Genera, T. 134, f. 5, gegeben hat, darf nich unter dieser
Art citirt werden, denn sie ist entweder falsch, oder gehôrt zu
einer anderen Art. Eine ähnliche Zeichnung des Halsschildes, sowie
eine rhombische Humeral- und Suturalmakel, sowie die fast in zwei
Makeln aufgelôste Hintermakel der Flügeldecken kommen bei
lepida nicht vor.
23. Poria picipes. Zemisphaerica, griseo pubescens, supra
metallica, cyanea, subtus brunneo-rufa, prosterno, mesosterno
pedibusque nigro-piceis, labro antennisque rufis, his arliculis
3 ultimis infuscatis, prothorace dense subtilissimeque punctulato,
obsolete testaceo marginato, elytris vage punctatis, punclis majo-
ribus vage impressis. — Long. 6,2 mm. —$S. Paulo, Amazon.
Der P. sanquinitarsis Muls. sehr nahe verwandt, durch die
schwache Punktirung des Oberseite, dunkie Beine und helle
Hinterbrust verschieden; die Güte der Art ist jedoch hierdurch
nicht sicher verbürgt, weil es bei der Seltenheit der Poria Arten
bis jetzt nicht môglich war, ein Bild von ihrer Variationsfähigkeit
in Bezug auf Farbe und Skulptur zu gewinnen.
Ziemlich halbkugelig, oben metallisch kornbumenblau, bald
mehr violett, bald grünlich, glänzend, dicht grau behaart, Vorder-
und Mittelbrust nebst den Beinen nicht besonders tief schwarz,
Hinterbrust und Bauch gesättigt bräunlich roth, schwächer als
die Oberseite behaart, Oberlippe und Fühler roth, die 3 Endglieder
der letzteren dunkelbraun, ein verloschener Saum am Seiten- und
Vorderrande des Halsschildes rôthlich. Derselbe nimmt an den
Seiten die aufgebogene Kante vor der Mitte ein, ist an den Vorder-
ecken bis zum Innenrande der Augen verbreitert, in der Mitte des
Vorderrandes sehr fein und undeutlich. Das Halsschild ist sehr
dicht und fein punktulirt, die Flügeldecken sind mässig dicht, fein
und wenig tief punktirt mit grôsseren, unregelmässig gestellten,
flachen Punkten, die auf einer Kreisfläche in der Mitte des
Rückens fehlen, nach dem Rande hin allmählich an Stärke zuneh-
men. Der Ausschnitt der Schienen zur Einlagerung der Tarsen,
ist bogenformig. |
Die vorliegenden Exemplare sind © und haben auf dem 6.
Bauchringe eine Millelfurche.
24. In der Gattung Poria ist das ' stets kleiner als das ©, oft
mit heller gefärbtem Kopfe, und der 6. Bauchring besitzt einen
sehr breiten und tiefen Ausschnitt in der Mitte des Hinterrandes,
130
in dem eine grosse Oeffnung für den Durchgang des Geschlechts-
organes und ein 7. Segment sichtbar wird.
Beim G' von cyanea ist auch noch der Hinterrand des 5. Seg-
mentes in der Mitte scharf halbkreisformig ausgerandet, das 6.
Segment ist vor dem Ausschnitte hôckerartig aufgetrieben, ausser-
dem sind die Seiten des Halsschildes bis in die Hinterecken fein
weisslich gesäumt. Bei coxalis Muls. G hat der Hinterrand des 5.
Bauchringes eine sehr weite und flache stumpfwinkelige Ausran-
dung, das 6. Segment einen ziemlich bis zur Basis reichenden,
beinahe viereckigen Ausschnitt.
25. Poria collaris. Previter ovalis, convexiuscula, supra
coeruleo-aenea, griseo pubescens, prothorace crebre subtilissimeque
punctulato, lateribus latius rufo-testacers, elytris punctatis, punctis
Mmajoribus numerosis impressis, peclore nigro, ventre rubro,
pedibus piceis, genubus tarsisque rufescentibus. — Long. 5 mm.
— Columbia (Bang-Haas).
Die Art istan der Zeichnung des Halsschildes kenntlich, welches
lebhaft rothgelb, nur im mittleren Drittel metallisch blaugrün
gefärbt ist. Diese dunkle Farbe nimmt eine scharf begrenzte Längs-
binde ein, welche vor der Mitte kaum breiter als die Stirn, hinter
derselben sehr sanft verbreitert ist. Beim Ç; hat der 5. und 6.
Bauchring am Hinterrande einen weiten und tiefen dreieckigen
Ausschnitt.
26. Eupalea boliviana. Ovalis, apice subacuminata, con-
vexa, griseo pubescens, sublus nigra, ore, antennis ventreque
flavo-testaceis, hoc segmento primo leviter infuscato, capite viridi-
aeneo, prothorace flavo, vitta media pone medium dilatata coeruleo-
aenea, elytris crebre punclalis, metallico violaceris, macula magna
apicalri antice et in laleribus truncata flava. — Long. 4 mm.
— Bolivia.
Kleiner, jedoch sehr ähnlich der Zup. formosa Muls., die
Oberlippe, die Taster und der Bauch rôthlich gelb, die gelbe Makel
der Flügeldecken beginnt dicht hinter der Mitte, ist an den Seiten
und vorn gradlinig begrenzt, so dass die Aussenecke rechtwinkelig
wird,und lässt an der Naht nur vorn einen sehr kurzen dreieckigen
Raum für die Grundfarbe frei, während dahinter blos die Naht-
kante dunkel ist. Die Punkte auf dieser gelben Makel, welche neben
der Naht und vor dem Hinterrande stehen, sind dunkel gefärbt.
27. Exoplectra Drakei. Subhemisphaerica, sublus ferru-
ginea, cinnamomeo pubescens, supra nigra, dense subtilissimeque
griseo pubescens et punctata, spatio circulari in elytro sinqulo
nudo minus dense et paullo fortius punctato, capite albido-sericeo
pubescente, angulis anticis prothoracis rufescentibus. — Long.
4 mm. — Paraguay (Drake).
131
Unterseits rostroth, hellbraun behaart, oben rein schwarz, der
Kopf dicht weissiich, seidenglänzend behaart, die Härchen jederseits
nach innen zur Mittellinie gerichtet und auf dieser ein wenig aufge-
richtet, Halsschild und Flügeldecken sehr dicht und fein punktirt
und zart grau behaart, jede Flügeldecke mit einer kahlen Kreis-
fiche, die vor der Mitte, dicht neben der Naht liegt und weitläu-
figer und stärker als die übrigen Theiïle punktirt ist. Fühler und ein
schmaler Saum am Vorderrande des Halsschildes jederseits hinter
dem Auge rôthlich.
28. Exoplectra funebris. Subhemisphaerica, nigra, supra
leviter obscure aeneo micans, sat crebre subtilissime punclata et
griseo pubescens, elytris spatio communi rotundo pone scutellum
fere laevi et subnudo, tibiis et tarsis posticis, ano, antennis limbo-
que angusto in angulis anlicis prothoracis piceo-rufis. — Long.
3,8 mm., lat. 3,5 mm. — Paraguay (Drake).
Wenig länger als .breit gewülbt, schwarz, oben mit einem
schwachen dunkel bronzegrünen Schimmer, welcher aus der sehr
dichten und zarten Behaarung wenig hervortritt. Ein schmaler,
verloschener Saum in den Vorderecken des Halsschildes, Fühler,
Aussenrand der Hinterschienen, Hintertarsen und der After mehr
oder weniger rôthlich pech-braun. Halsschild und Flügeldecken
sind äusserst fein und mässig dicht punctirt, letztere mit einer fast
kahien und glatten gemeinschaftlichen runden Stelle in der Umge-
bung des hüchsten Punktes, ein Stück hinter dem Schildchen.
29. Exoplectra angustifrons. //emisphaerica, carminea,
subtus pube flavescente, supra pube albida obtecta, antennis, palpis
pedibusque testaceis, fronte inter oculos fortius angustata, protho-
race margine antico albido-translucido, elytris crebre sublilissi-
meque punctatis. — Long. 3 mm. — Itaituba, Amazon.
Halb so gross als coccinea F. und durch den Stirnbau sehr
abweichend. Bei coccinea ist die Stirn viel breiter als der Durch-
messer eines Auges, mit ziemlich parallelen Seïiten, bei der
vorliegenden Art convergiren die Seiten nach oben sehr stark, so
dass die Stirn vor dem Scheitel bedeutend schmaler als der
Augendurchmesser ist.
30. Chnoodes nigra. Subhemisphaerica, nigra, nitida, sub-
tilissime griseo pubescens, capite, angulis anticis prothoracis,
pedibus ventréque lestaceo-flavis, elytris sat crebre subtilissime
punclatis. — Long. 3 mm. — Paraguay (Drake).
Der gelbe Saum in den Vorderecken des Halsschildes ist ziem-
lich breit, beginnt etwas vor den Hinterecken und endet neben dem
Innenrande der Augen. Auf der Unterseite ist er als grosse ovale
Makel sichtbar. Das erste Bauchsegment ist in der Mitte etwas
angedunkelt.
132
31. Coccidula lepida Lec., nach einem Exemplare aus Vermont
beschrieben, Crotch unbekannt, ist am Südufer der Canadischen
Seen verbreitet. Ich besitze ein abweichend gezeichnetes Stück
aus Ohio und erhielt kürzlich zwei normal gefärbte aus Illinois
durch Herrn Scriba.
Die Art ist unserer scutellata Hbst. ähnlich, aber lebhafter
gefarbt, feiner behaart, glänzender, der Kopf, mit Ausnahme der
Oberlippe und des Mundes tief schwarz. Die Zeichnung der Flügel-
decken ist fast wie bei scutellala, aber der grosse gemeinschaft-
liche schwarze Fleck am Schildchen verbindet sich an der Basis
um die Schulter herum durch einen nicht besonders breiten Seiten-
saum, der unterseits auch die Epipleuren einnimmt, mit der Makel
am Seitenrande.
Bei der Varietät swturalis verbindet sich die Schildchenmakel
durch einen breiten Nahtsaum mit der gemeinschaftlichen Makel
hinter der Mitte, auch die Seitenmakel ist bis an dieselbe nach
innen ausgedehnt und es bleibt auf jeder Decke ein länglicher
Scheibenfleck vor der Mitte und die Spitze roth.
2. ASIATISCHE ARTEN.
32. E'pitachna 28-punctata Fabr. Eine beachtenswerthe Form
von Ceylon steckt in mehreren Exemplaren im Brüsseler Museum.
Dieselbe ist gross, breit gebaut und hoch gewülbt, oberseits sehr
dicht, aber äusserst fein behaart, hellbraun; auf dem Halsschilde
sind in der Regel 5 verloschene dunkle Flecke (3, 2), auf jeder
Flügeldecke 11 schwarze Punkte, von denen 5 sehr klein, die
übrigen 6 gross und makelfôrmig sind. Die 6 grossen Flecke stellen
die Normalmakeln der meisten asiatischen Epilachnen vor und
haben eine Lage, ähnlich wie bei unserer chrysomelina, genau
wie bei ocellata, gradaria, dodecastigma, territa etc. Diese Form
muss zu Z. sparsa Hbst. gezählt werden und zeigt uns, dass
Æ. 28-punclata aus einer Grundform abgeleitet werden muss, die
unserer chrysomelina sehr äbhnlich war.
33. Semiadalia Heydeni Ws., Deutsch. Ent, Z., 1892, 109, ist
nach einem Exemplare beschrieben, an welchem keine Geschlechts
Auszeichnung zu sehen war. Durch Herrn Bang-Haas erhielt ich
unlängst ein Pärchen von Margelan und es stellt sich nun heraus,
dass das Thier eine ächte Zippodamia ist, weil das dritte Fühler-
glied beim « schlank, cylindrisch und nicht dreieckig ist. Die Art
gehürt neben éredecimpunctata, ähnelt in Kôrperform, Farbe und
Zeichnung der Semiadalia notata Laich. und besitzt ein kurzes
Halsschild wie Zippod. 7-maculata Deg.
34. Ballia eucharis Muls., Opuse., IIL., 39 (1859), India : Simla
133
(Hauser), ist der Callineda 16-notata F. sehr ähulich, hell bräun-
lich gelb, jede Flügeldecke mit 1 bis 5 schwarzen Punkten 1, 3, 1,
von denen der erste stets auf der Schulterbeule steht. Von Varietäten
sind beschrieben : a) testacea Muls., 1. c. 41, Ober- und Unterseite
einfarbig strohgelb; b) montivaga Muls., 1. c. 39, wie vorige, die
Mitte des Halsschildes der Länge nach, sowie die Unterseite
schwarz, nur die spitze der Schienen und die Tarsen rothbraun ;
c) Mayeti Muls., Mon. 189 (1866), Halsschilb im mittleren Drittel
der Länge nach schwarz, die 3 mittleren Punkte auf den Flügel-
decken (2 bis 4) zu einer Querbinde vereint.
Crotch führt die Art, Rev. 127, mit Unrecht als Wayeti auf.
30. Æalyzia straminea. Hope. Grôsser, aber von ähnlichem
Kôürperbau wie unsere sedecimgquttata L., oben citronengelb, auf
dem Halsschilde eine Makel jederseits der Mittellinie, auf den
Flügeldecken ein Nahtsaum und je 4 Makeln verloschen rôthlich
braun.
Die Form und Ausdehnung dieser Zeichnung ist variabel. Bei
einem Exemplare von Simla (Hauser), welches dem von Mulsant
beschriebenen Typ Hopes gleicht, sind die Makeln des Halsschil-
des klein, halbkreisformig und liegen hinter der Mitte, die Naht-
binde ist fast gleich breit, die Makeln der Flügeldecken sind
rundlich, bei einer anderen, auch im Umrisse längeren Form von
Sikkim (Hauser), sind die Makeln auf dem Halsschilde gross, fast
bis an den Vorderrand ausgedehnt, und jede nimmt ziemlich 1/4 von
der Breite des Haisschild ein, die Nahtbinde ist an der Basis, vor
und hinter der Mitte bogig erweitert, und die 4 Makeln jeder
Decke sind der Länge nach ausgedehnt, 1 und 3 schräg, die hintere
Ecke nach innen gerichtet, 2 und 4 den Seiten parallel.
36. Coccinella Pillieti Muls., Opusc. III. 16., von Crotch, Rev.
112, der ein typisches Exemplar gesehen hatte, ohne Grund zu
l4-pustulata L. Crotch gezogen, sodann p. 158 als Propylea
Kehamae Crotch neu beschrieben, ist eine vorzügliche Art, die an
dem schlanken Kôrperbau (Grôsse und Umriss wie bei Anisosticta
19-punctata L.) und der Zeichnung der Oberseite sofort sicher zu
erkennen ist. Bräunlich weiss, eine Querbinde auf dem Scheitel,
eine Längsbinde des Halsschildes und 3 gemeinschaftliche Quer-
binden auf den Flügeldecken schwarz. Die Binde dés Halsschildes
beginnt dicht hinter dem hellen Vorderrande, ist bis zur Mitte
ungefähr 1/3 so breit als das Halsschild und erweitert sich dahinter
allmählich. Die beiden vorderen Binden der Flügeldecken bestehen
aus je zwei nach vorn offenen Bogen, die dritte aus einem Bogen.
Diese Querbinden scheinen aus 9 schwarzen Makeln entstanden zu
sein, 3 gemeinschaftliche auf der Naht und drei auf jeder Decke.
134
Wenn sich die 2. und 3. Querbinde mit einauder vereinigen,
entstehen auf jeder Decke 6 helle Makeln : 1, 2, 2, 1. Die Unter-
seite ist gr’sstentheils schwarz, Beine rôthlich gelbbraun. Himalaya
(Hauser).
37. Cyphocaria Duvauceli Muls. Var. ruficollis. Halsschild
einfarbig roth. Java, Museum Brüssel.
38. Callineda principalis. Previter ovalis, convexiuscula,
Jerruginea, prothorace utrinque limbo latissimo flavo-albido,
interne vilta nigra terminatlo, elytris crebre inaequaliter punc-
latis, macula communi subreniformi pone medium maculisque
6 in elytro sinqulo (2, 2, 1, 1) miniatis, antennis articulo ultimo
subquadrato. — Long. 6-6, 5 mm. — Insulis Key (Bang-Haas).
Diese hübsche Art steckte in einigen Exemplaren zwischen
einer ganzen Reihe der Callineda:decussata Crotch von den Key-
Inseln, sie ist auch dieser Art in jeder Hinsicht ähnlich, abgesehen
von der verschiedenen Zahl, Form und Lage der rothen Makeln auf
den Flügeldecken, aber sie gehôrt eigentlich nicht in die Gattung
Callineda, die durch ein sehr kurzes und breites, schief abge-
setztes Endglied der Kühler ausgezeichnet ist, welches bei prin-
cipalis eine ziemlich quadratische Form hat. Ich will jedoch die
unglaublichen Schwierigkeiten in der Uebersicht der eigentlichen
Coccinellen durch Gründung einer neuen Gattung nicht vermehren.
Auf dem Halsschilde ist das mittlere Drittel der Länge ocker-
farbig oder rostroth und mit einer gebogenen schwarzen Längsbinde
jederseits besetzt, welche das äussere weissgelbe Drittel scharf
begrenzt. Die Flügeldecken sind dicht mit feinen und darunter
gemischten grôberen Punkten besetzt und haben ausser einer
gemeinschaftlichen Makel je G hell kirschrothe Makeln, welche
oft in mennigeroth, ähnlich der Farbe guten Siegellackes, verblei-
chen. Makel 1 und 2 liegen dicht hinter der Basis neben einander
an der Schulterbeule, 1 aussen von dieser, klein, dreieckig, 2
innen, grôsser, rund. Makel 3 und 4 reichen hinten bis zur Mitte
der Flügeldecken, 3 ist so gross als 1 und 2 zusammen, rund, am
Seitenrande, 4 ist sehr lang birnfôrmig. Sie beginnt schmal am
Schildchen, zieht sich, allmählich nach aussen verbreitert, neben
der Naht hin und ist am Ende abgerundet. Makel 5 liegt genau
hinter 3 und ist ihr in Form und Grôsse ähnlich, 6 ist wenig
kleiner als 2, fast halbkreisformig, in der Spitze. Die gemeinschaft-
liche Makel liegt mit 5 in einer geraden Querreihe, ist breiter als
lang, vorn leicht ausgerandet, hinten abgerundet oder winkelig
ausgezogen.
Zuweilen dehnt sich die vordere, schmale Hälfte der birnformi-
gen Makel 4 bis an die Naht aus und es entsteht dann eine lange
135
gemeinschaftliche Makel, die sich hinten in zwei breite, divergi-
rende Zipfel theilt. In diesem Falle ist auch Makel 1 mit 3 durch
einen Saum am Seitenrande verbunden.
39. Micraspis pentas Muls., Crotch, Rev. 174, gehôrt nicht in
diese Gattung (A/esia Muls.), sondern zu Cælophora, wobhin sie
Mulsant ganz richtig stellte, und ist mit C. #necolor nahe ver-
wandt. Die kleine, rothgelbe Art hat an der Basis des Halsschildes
5 schwarze Punkte, einer, halbkreisformig vor dem schwarzen
Schildchen, zwei jederseits davon, rund, der innere am Basalrande,
der äussere vor demselben. Bei dem Stücke im Mus. Bruxelles
sind die Punkte von eimem hellgelben Ringe umgeben.
40. Chilocorus Hauseri. Æemisphaericus, niger, nitidus,
capite fascia angusta frontali rubra, prothorace coeruleo-nigro,
subtilissime minus dense, in lateribus crebrius punctato, his
pubescentibus, elytris sat crebre subliliter punctatis, rubris, limbo
laterali metallico nigro-coeruleo, epipleuris interne ventreque
testaceo-rufis. — Long. 5 mm. — Sikkim (Hauser).
Mit CA. rufitarsis Motsch. nahe verwandt, aber durch die
theilweise metallische Färbung der Oberseite vor ihm und den
ähnlichen Arten unterschieden. Halbkugelig, Brust, Beine, äussere
Hälfte der Epipleuren und Kopf schwarz, letzterer mit einer rothen
Querbinde zwischen den Augen. Halsschild schwarz, mit metallisch
blauem Schimmer, stark glänzend, wenig dicht und sebr fein, an
den Seiten stärker und dichter punktirt und fein behaart, der Seiten-
rand gradlinig. Schildchen schwarz. Flügeldecken lebhaft roth,
dichter und kräftiger als das Halsschild punktirt, mit einem
gleichbreiten, scharf begrenzten, dunkel kornblumenblauen Sei-
tensaume, welcher etwa 1/5 der Breite der Flügeldecken in der
Mitte einnimmt. Bauch und innere Hälfte der Epipleuren vor der
Mitte rôthlich gelbbraun.
41. PHAENOCHILUS nov. gen. Corpus hemisphaericum. Cly-
peus lateribus in lamellam productus. Labrum sat angustum,
subtriangulare. Mandibulae parum curvatae, subrectae. Palpi
articulo ullimo longissimo, conico. Tarsi recepti, tibiae externe
denticulo obluso instructae.
Diese Gattung steht CAilocorus ne nahe, die Kôrperform,
Farbe, Punktirung, Bildung des Halsschildes, der Brust und des
Bauches ist ziemlich Ha dbe. aber der Mund ist'schmal, die Ober-
lippe fast dreieckig, die Mandibeln sind kaum gebogen, mit einem
beinahe geraden Aussenrande und das Endglied aller Taster ist
nicht beilférmig, sondern cylindrisch, nach vorn leicht verengt,
konisch, fast dreimal so lang als an der Basis breit. Die Schienen
sind zur Einlagerung der Tarsen ausgeschnitten, am Anfange
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 10
136
dieses Ausschnittes entsteht ein sehr stampfer Zahn, welcher
weniger als bei den meisten Chilocoren in die Augen fällt.
Ich habe eine Art bereits früher als Chilocorus ruficollis von
Celebes, Deutsch. ent. Z., 1885, 230, beschrieben.
42. Phaenochilus punctifrons. //emisphaericus, subcom-
pressus, ferrugineus, nilidus, supra sat crebre subtilissime
punctatus, fronte crebre forlius punctata. — Long. 4 mm. —
Insula Banguey (Bang-Haas).
Kôürper seitlich etwas zusammengedrückt, sehr hoch gewülbt,
oben lebhaft rostroth, glänzend, unter etwas heller, mehr rôthlich
gelbbraun. Halsschild und Flügeldecken mässig dicht und sehr
fein, die Stirn dichter und stärker, etwas runzelig punktirt,
Brust und Mitte des Bauches fast glatt, die Seiten der Bauchringe
und das letzte Segment deutlich punktirt. Die Schenkellinie läuft
in flachem Bogen zum Hinterrande des 1. Segmentes und an
diesem bis zur Seite. |
43. Ortalia pusilla. Previler ovalis, sat convexa, pube grisea
sat dense vestita, flavo-albida, prothorace antrorsum sensim
angustato, crebre subtilissimeque punctulato, elytris crebre punc-
tatis, loculo communi suturali pone scutellum fere impunctato,
subpolito, rufescente vel nigro, metasterno (pleuris exceptis)
segmentisque primis ventralibus medio plus minusve nigris. —
Long. 2,8-3 mm. — Perak, Malacca.
Var. a) moesta : Elytris nigris, limbo marginali sub humero
apiceque lestaceo-flavis, metasterno nigro, ventre seymento primo
infuscato. — Long. 1,8-2,2 mm. — Perak, Malacca, Banguey
p. Borneo (Bang-Haas).
Var. à) ut in «, sed #ajor, elytris limbo apicali latiore. —
Long. 2,8 mm. — Bohol, Luzon (Mus. Bruxelles).
Kleiner als die bis jetz bekannten Arten, ausgezeichnet durch die
dunklere Stelle an der Naht der Flügeldecken und die schwarze
Hinterbrust.
Die Farbe ist ein gelbliches oder bräunliches Weiss, Fühler und
Beine mehr rôthlich gelbbraun, Hinterbrust mit Ausnahme der
Seitenstücke und des grüssten Theiles von dem Raume, welchen
die Schenkellinie umschliesst, schwarz, ebenso auch die Mitte der
ersten 2-4 Bauchringe. Die Oberseite ist weisslich grau behaart,
wenig glänzend, das Halsschild sehr dicht und äusserst fein, die
Flügeldecken viel stärker punktirt, aber auf einem leicht erhôhten
Raume an der Naht hinter dem Schildchen fast glatt, glänzend,
bräunlich, rostroth bis schwarz gefärbt. Beï hellen Exemplaren ist
diese dunklere Stelle aussen schlecht begrenzt, bei dunklen hat sie
die Form einer gemeinschaftlichen schwarzen, runden Makel, die
bräunlich umgrenzt ist.
137
Es wäre müglich, dass Gorham diese Art als CZanis ? uninotata,
Ann. Belg., 1894, 205, beschrieben hat, aber die Ausdrücke :
« ferruginea, elytra puncto communi subquadrato nigro » und die
Grôsse 1,5 mm. passen nicht.
Mit dieser Art vereinige ich nicht ohne Bedenken zwei Formen,
bei denen die Flügeldecken zum grôssten Theile schwarz sind. Von
der ersten, var. #oesta, liegen mir 1 Ex. von Perak und 23 von
Banguey bei Borneo vor, die bedeutend kleiner als pusi/la sind und
unter sich in Grüsse und Färbung wenig variiren. Auf den Flügel-
decken ist ein Saum an der Spitze, der vordere Theil der Epipleuren
und häufig noch ein Saum in der Schulterecke bräunlich oder
rôthlich gelb.
Die zweite Form, von der im Brüsseler Museum 2 Exemplare
mit der Vaterlandsangabe Bohol und Luzon stecken, ist so gross
wie die kleinsten Siücke von pusilla, der gelbe Spitzensaum der
Flügeldecken ist viel breiter als bei #0es/a, er nimmt ziemlich das
letzte Viertel derselben ein.
Die Unterseite der Var. & und à ist nun bedeuted heller gefärbt
als bei pusilla, indem die Bauchsegmente in der Mitte bei keinem
Exemplare schwarz sind; nur der erste Ringist an den Seiten,
oder gänzlich angedunkelt. Aus diesem Grunde, und weil mir auch
Ubergänge in der Färbung der Flügeldecken nicht bekannt sind,
stellen sich diese Formen vielleicht später als gute Arten heraus.
A4. Aspidimerus orbiculus Gyll., var. nigripennis : Macula
rufa elytrorum deficiente. — Banguey.
Unter zahlreichen Stücken von Banguey (Bang-Haas) fanden
sich nur wenige normal gefärbte, mit rother Scheibenmakel, die
übrigen hatten einfarbig schwarze Klügeldecken. Einen speci-
fischen Unterschied zwischen beiden Formen kann ich nicht
finden.
Die Geschlechtsunterschiede der Art sind auch in der Farbe
ausgeprägt. Beim 4 ist der Kopf entweder einfarbig gelb,
oder der Mund, zuweilen selbst die untere Hälfte des Kopfes
schwarz, das Halsschild hat eine grosse helle Makel in den
Vorderecken, die sich auf einen verwaschenen Saum verschmä-
lern kann, manchmal ist der ganze Vorderrand fein gelb
gesäumt. Beim Q ist die Stirn mehr oder weniger breit gelb, oder
doch ein Fleck neben der Fühlerwurzel, oft aber auch der Kopf
einfarbig schwarz. Das Halsschild wie beim &G oder vüllig
schwarz. Fe
0
45. Scymnus albopilis Motsch., Étud., 1858, 119, glaube ich
in einer Art wieder zu erkennen, welche Herr Bang-Haas von
Banguey bei Borneo und Perak auf Malacca einsandte. Das Thier
138
ist 1,8 mm. lang, rôthlich gelbbraun, die Hinterbrust und die vor-
dere Hälfte der Flügeldecken (oft die vorderen 2/3-3/:) schwarz. Die
Grenze der hellen Färbung bildet eine gerade Linie. Im vorderen
Drittel an der Naht befinden sich auf jeder Decke 2 schräge
Reihen stärkerer, von hinten eingestochener Punkte, der Raum
zwischen diesen und der Naht ist fast glatt. Die Schenkellinie
ist vollständig, ein Halbkreis, welcher ziemlich bis zum Hinter-
rande des 1. Segmentes reicht, der eingeschlossene Raum ist
glatt, nur am Vorderrande punktirt. Die Art gehôrt also zu
Pullus Muls. Das Metasternum ist flach gedrückt, ein lang
dreieckiger, vorn verengter Raum in der Mitte glatt, der übrige
Theil dicht, stark und tief in Schrägreihen punktirt die nach
aussen feiner werden.
46. Rhizobius brevicornis. Oblongo-ovalis, couvexiusculus,
Jerrugineus, crebre punclalus et pilosus, antennis brevibus,
prothorace antrorsum anqustato, lateribus sat rotundatis, angulis
anticis obtusiusculis, elytris litura picea suturali et laterali, apice
dilutioribus. — Long. 2 mm. — Borneo.
Die kleinste Art, halb so gross als unser 24. litura, aber
kräftiger als dieser punktirt und viel dichter und länger abstehend
weisslich grau behaart.
Rostroth, das Halsschild in der Mitte und hinten dunkler als
an den Seiten und am Vorderrande, auf den Flügeldecken ein
breiter, verwaschener Streifen an der Naht und ein ähnlicher
Längswisch in der Mitte am Seitenrande schwärzlich; das hin-
tere Viertel der Decken hell rostroth. Kopf ziemlich gross und
breit, Fühler kaum die Mitte der Halsschildseiten erreichend, Glied
1 sehr dick, 2 kurz, halb so dick als 1, 3 bis 8 sehr dünn. Glied
8 so lang als 4 bis 8 zusammen, diese auch bei starker Vergrüsse-
rung nicht deutlich von einander zu unterscheiden, die Endglieder
bilden eine kurze, allmählich erweiterte Keule. Schenkellinie
grôsser wie bei den europäischen Arten.
47. Sticholotis indica Kirsch, Mitth. Mus. Dresden, 1875, 57,
von Malacca, Perak (Bang-Haas) und von Java, Pengalengan und
Sukabumi (Fruhstorfer), ist auf den Flügeldecken ziegelroth,
glänzend, eine ganze Querbinde über die Mitte, ein Saum an der
Naht und am Seitenrande mehr oder weniger breit schwarz.
Bei hellen Stücken ist die Querbinde in der Mitte unterbrochen,
sie erreicht auf beiden Decken die Naht nicht; der Kopf und das
Halsschild nehmen allmählich eine gesättigt rostrothe Farbe an,
Ersterer ist zuletzt einfarbig rostroth, letzteres nur noch aun
Hinterrande schwarz gesäumt.
Kirsch beschrieb die Art als Zotis und erschwerte dadurch ihr
139
Wiedererkennen, dass er die Flügeldecken schwarz naunte, mit
2 grossen rothen Flecken.
48. Sticholotis quadrimaculata. Zemisphaerica, nigra,
nitida, crebre subtiliter punctata, elytris maculis 2 (1, 1) rubris,
capite, epipleuris interne abdominis lateribus brunneo-ruñs, pedi-
bus testaceis. — Long. 2 mm. — India orientalis (Bang-Haas).
Unterseite pechschwarz, Bauchränder und innere Hälfte der
Epipleuren rôthlich, Beine rôthlich gelbbraun, Taster und Fühler
gelb, Kopf rothbraun, Halsschild und Flügeldecken tief schwarz,
glänzend, der Vorderrand des ersteren roth durchscheinend. Auf
jeder Decke 2 grosse lebhaft rothe Makeln, die erste vor der Mitte,
quer, der Vorderrand grade, der Basis der Flügeldecken parallel,
auf dem Schulterhôcker endigend, von der Naht eben so weit als
von der Basis entfernt, der Hinterrand bogenfôrmig; die zweite
Makel ist kleiner, rund, dicht hinter der Mitte, und der Naht etwas
näher als die Vordermakel. Die Flügeldecken sind mässig dicht
punktirt, an der Naht feiner als aussen, mit einer starken Punkt-
reihe ein Stück über dem Seitenrande, an der Stelle, an welcher
unten die Epipleuren beginnen.
49. Sticholotis quadrisignata. Zemisphaerica, subtus rufo-
picea, ore, antennis pedibusque testaceo-flavis, supra picea, capile
rufo-brunneo, elytris sat fortiter punctatis, maculis binis (1,1),
prima magna, basali, rufis, margine laterali rufo-translucido. —
Long. 1,6 mm. — Cochinchina : Hué.
Kleiner als die vorige, auf den Flügeldecken bedeutend stärker
punktirt, über dem Seitenrande daher keine Punktreïhe bemerkbar,
die vordere rothe Makel beginnt unmittelbar an der Basis und dicht
neben der Naht, so dass sie mit der auf der andern Flügeldecke
fast eine gemeinschaftliche Querbinde von einer Schulter zur andern
zu bilden scheint.
Die Flügeldecken der meisten Sticholotis-Arten sind durchaus
verworren punktirt, aber auf ihrer Unterseite bemerkt man 8
regelmässige tiefe Punktreihen, welche durch breite Zwischen-
streifen geschieden sind.
Ueber die Lebensweise der Stick. indica machte Herr Fruhstorfer
die Mittheilung, dass er dies Thier auf Java stets am ausfliessenden
Safte und unter Baumrinden in Gesellschaft von Erotyliden und
Endomychiden angetroffen habe.
3. AFRICANISCHE ARTEN.
50. Epilachna deltoides. Subcordata, valde convexa, obscure
Jerruginea, prothorace elytrisque piceis, densissime breviterque
cinereo-pubescentibus, pectore femoribusque infuscatis, elytris
140
creberrime pgunclulatis, punctis majoribus latera versus profun-
dioribus impressis, sinqulo maculis T (1, 1, 2, 2, 1,) ferrugineis,
obsolete nigro-cinctis, unguiculis bifidis. — Long. 6 mm. — Congo
(Mus. Bruxelles).
Die Oberseite ist äusserst fein und dicht grau behaart, so dass
die Farbe des Grundesfund die Zeichnung der Flügeldecken wenig
hervorsticht. Letztere besteht aus 7 bräunlichrothen, runden
Makeln, welche mehr oder weniger deutlich von einem dunklen
Ringe begrenzt werden. Makel 1 ist fast rechteckig, und liegt an
der Basis auf dem vorderen und äusseren Theile der Schulterbeule,
die übrigen Makeln sind rund, 2 liegt nach innen von 1, ein Stück
von der Basis entfernt, 3 und 4 bilden eine Querreihe vor der Mitte,
3 befindet sich genau hinter 1 in der Nähe des Seitenrandes, 4, ein
wenig weiter vorgerückt, unmittelbar an der Naht, dicht hinter
2, Makel 4, 2 und 1 liegen in einer graden Linie, die schräg
von der Naht bis zur Schulterecke läuft und mit derjenigen der
andern Flügeldecke, sowie dem Basalrande ein Dreieck bildet, auf
welchem die Flügeldecken abgeflacht sind und stark abfallen.
Makel 5 und 6 bilden eine Querreihe hinter der Mitte, 7 befindet
sich vor der Spitze.
Von 14-signata Muls. unterscheidet sich diese Art sofort durch
die Stellung der 4 vorderen Makeln, von denen die zweite nicht
an der Basis der Flügeldecken neben dem Schildchen, und 4 nicht
nach aussen von 2, sondern viel weiter nach innen liegt und die
Naht berührt. Ausserdem ist der Kôrper hinter der Mitte fast
gradlinig in eine gemeinschaftliche Spitze verengt.
51. Alesia amenula Gerst., Zanzibar (Raffray, Mus. Bruxelles).
Von den übrigen Arten durch die auffällig vorgezogenen Schulter-
ecken der Flügeldecken abweichend und in der Kôrperform daher
dem Chilocorus nigritus und Wahlbergi ähnlich. Das vorliegende
Exemplar hat auf dem schwarzen Halsschilde 2 Punkte auf der
Scheibe, eine grosse, eckige Quermakel in den Vorderecken und
einen Vorderrandsaum hell gelbbraun. Letzterer ist in der Mitte
in eine Spitze erweitert.
52. Ortalia 4-maculata. Obtuse ovata, flavo-testacea, subti-
lissime pubescens, elytris crelr2 punctulatis, maculis duabus
transversis (1,1) punctoque obsolelo nigris. — Long. 5 mm.
— Madagascar (collect. Chapuis, Mus. Bruxelles).
Beiderseits etwas abgestutzt und an den Seiten wenig gerundet,
hell bräunlich gelb, auf den Flügeldecken mehr rôthlich. Diese
sind sehr dicht und äusserst fein punktirt, jede mit 2 grossen,
schwarzen Quermakeln und einem strichfôrmigen schwarzen ver-
loschenen Punkte neben dem Schildchen. Die erste Makel liegt
141
hinter der Basis und bleibt von dieser mit der inneren Vorderecke
eben so weit entfernt als von der Naht. Die äussere Vorderecke
reicht seitwärts wenig über den Schulterhôcker hinaus und ist
vom Basalrande weiter entfernt als die Innenecke. Die zweite
Makel liegt hinter der Mitte an der Verengung der Flügeldecken
zur Spitze; sie ist etwas breiter als Makel 1. Beide haben nicht
ganz regelmässige, schwach gezackte Ränder, namentlich tritt
aus der ersten Makel hinten, aus der zweïiten vorn eine Spitze
deutlich heraus, welche bei Zunahme der dunklen Färbung die
Wahrscheinlichkeit einer Verbindung beider Makeln der Länge
nach andeutet.
53. Scymnus africanus. Ovalis, convexiusculus, subliliter
griseo-pubescens, niger, sat nilidus, ore, antennis, pedibus abdo-
minisque apice testaceis, prothorace transverso, punctulato,
margine antico obsolele testaceo, elytris subtililer punctatis, rufo-
testaceis basi limboque suturali et laterali nigris, his apice dilata-
tis, abbreviatis. — Long. 1,8-2 mm. — Banana-Boma (Tschoffen,
Mus. Bruxelles).
Mas : capite testaceo.
Grôsse, Kôürperform und Farbe ungefähr wie bei Pullus suturalis
Thunb., durch die gleiche Bildung der Schenkellinien nur mit
Sc. Levaillanti Muls. näher verwandt.
Die Flügeldecken sind rôthlich gelbbraun, eine breiter Saum an
der Basis, der in eine gemeinschaftliche breite Binde an der
Naht und einen Seitensaum verlängert ist, schwarz. Letzterer ist
unter der Schulter ziemlich schmal, dahinter bogenfôrmig ver-
breitert, in 5/4 der Länge abgekürzt. Eben so lang ist die Naht-
binde, die hinter der Mitte gleichfalls erweitert ist. Vorderbrust
mit zwel vorn convergirenden Kielen, Schenkellinie ziemlich
flach, bis 4/5 des Segmentes reichend, aussen erloschen.
Eine ähnliche Farbung hat Sc. constrictus Muls. von Madagascar,
aber die Seiten des Halsschildes sind bei ihm hell gesäumt und
Naht- und Seitenbinde der Flügeldecken stärker erweitert. Letztere
endigt vorn an der Schulter.
54. Scymnus pruinosus. Ovulis, conveæus, niger, dense
sublilissimeque argenteo-pubescens, supra creberrime punctulatus,
ore, antennis pedibusque flavis, prothorace margine antico obsolete
Lestaceo, prosterno bicarinato. — Long. 1,5 mm. — Banana-Boma
(Tschoffen, Mus. Bruxelles).
Die Kiellinien des Prosternum laufen dicht neben einander und
vereinigen sich vorn, die Schenkellinie bildet einen sehr flachen
Bogen, der bis :/5s der Länge, dann dem Hinterrande ziemlich
parallel läuft und aussen abgekürzt ist. Das Thier ist schwarz,
142
oben äusserst dicht und fein punktirt und behaart, die Härchen
sehr kurz, so dass die Oberseite wie mit einem feinen, weisslichen
Reife bedeckt erscheint, die Unterseite ist äusserst dicht punktirt.
Mund, Fühler und Beine sind gelb, ein erloschener feiner Saum am
Vorderrande des Halsschildes bräunlich gelb.
55. Platynaspis vittigera. Previler ovalis, subtiliter cinereo-
pubescens,subtilissime punctala, nigra, nitida, prothorace angulis
anticis pedibusque testaceis, elytro singulo vitta lata, parallela,
postice minime abbreviala, lutea. — Long. 2,5 mm. — Banana
(Tschoffen, Mus. Bruxelles).
Eine kleine, glänzende, an der gelben Längsbinde jeder Flügel-
decke leicht zu erkennende Art.
Breit eiformig, glänzend schwarz, äusserst dicht, kurz und sehr
fein grau behaart, eine Makel in den Vorderecken des Halsschildes,
die bis zum Innenrande der Augen, an den Seiten bis hinter die
Mitte reicht, und schlecht begrenzt ist, sowie die Beïne rôthlich
gelbbraun, eine breite Längsbinde auf jeder Flügeldecke heller,
bräunlich gelb. Diese Binde ist gleichbreit, nimmt etwas mehr als
1/3 der Breite jeder Decke ein, läuft der Naht parallel und liegt
dieser viel näher als dem Seitenrande. An ihrer Basis ist der Rand
schmal und undeutlich, an ihrer Spitze der Hinterrand breiter
schwarzgesäumt. Man kônnte die Zeichnung der Flügeldecken auch
so angeben : Beide besitzen 5 Längsbinden, eine breite, schwarze
jederseits am Seitenrande, eine ähnlich breite gelbe, jederseits
nach innen, sowie eine gemeinschaftliche, etwas schmälere Naht-
binde, die vorn und hinten unmerklich verengt und durch einen
Saum mit der Aussenbinde verbunden ist.
Das Männchen wird wohl einen gelben Kopf haben.
Es liegt mir ein schlecht erhaitenes Exemplar vor, dessen rechte
Flügeldecke losgelôst und die Unterseite verklebt ist, so dass die
Färbung derselben nicht festzustellen ist.
4. AUSTRALISCHE ARTEN.
56. ADOXELLUS nov. gen. Corpus ovalum, convezum, apterum,
supra dense pilosum. Caput parvum, minus porreclum, oculi parvi,
granulali. Antennae 1l-articulutae, longae. Prothorax trans-
versus, laleribus late marginalis. Elytra punclata basi prothoracis
latitudine aequantia, lateribus rotundata, apice subacuminata,
callo humerali nullo.
Diese Gattung umfasst mehrere Arten aus Neu-Seeland und
Australien, denen man auf den ersten Blick ansieht, dass sie ein
eigenes Genus bilden müssen. Broun hat zwei davon, #avohrtus
und picinus, Manual New-Zealand Col., 1880, p. 646 und 649,
143
beschrieben, aber, weil er die Arbeiten Mulsant’s nicht kannte
und sich seine Arten von irgend jemand als Scymnus bestimmen
liess, wirklich als Scymnus-Arten, ohne sich dabei an die eigene
Gattungsdiagnose zu kehren, die allerdings aus Chapuis Gen. XII
entlehnt ist. In derselben heisst es p. 646 « Antennae slender and
short, not attaining the middle of the pronotum » und doch
besitzen die obengenannten Arten lange Fühler, welche die Basis
der Mittelbrust erreichen. Jede Scymnus-Beschreibung ohne
Berücksichtigung der Gestalt der Schenkellinie ist werthlos, denn
man kann die Art dann einzig nach typischen Exemplaren wieder
erkennen. So müssen Broun’s Scymnen in Zukunft erst nach
Typen an ihren wirklichen Ort gestelt werden. Ich habe von
Broun gesandte Stücke des favohirtus im Mus. Bruxelles gesehen
und besitze ein eben solches von picinus aus Dohrn’s Sammlung.
Adoxellus gehôrt zu den Æhizobiinen, dem Habitus nach
(ähnlich einigen AVisotra-Arten) in die Nähe von Æhizobius. Die
Thiere sind an dem ungefiügelten Kôrper, mit schulterlosen,
ziemlich lang und dicht aufstehend behaarten Flügeldecken zu
erkennen. Die Schenkellinie ist vollständig und bildet einen sehr
flachen Bogen, welcher die Mitte des Segmentes kaum erreicht.
57. Adoxellus concinnus. Xu/0-lestaceus, supra sat longe et
dense testaceo-pilosus, sat nitidus, capite prothoraceque dense subti-
liter elytrisque fortius punctatis, his apice evidenter acuminatis.
— Long. 3,5 mm. — Adelaide (coll. Chapuis, Mus. Bruxelles).
Dem Ad. flavohirtus sehr ähnlich, aber etwas grôsser, nament-
lich breiter, hinten stärker zugespitzt, auf der Oberseite durch-
gängig feiner punktirt. Die Randlinie des Halsschildes ist schwach,
nur in der Mitte bemerkbar, wie bei der verwandten Art, während
sie bei dem dunklen picinus viel stärker ausgeprägt und bis zum
Seitenrande deutlich ist.
58. Eine zweite ungeflügelte Gattung der XÆhrzobiinen bildet das
von Kirsch (Deutsch. ent. Z., 1877, 173) als Lhizobius Aucklandiae
beschriebene Thier, welches « unter ausgelegten Kadavern im
Urwalde am Port Ross » gesammelt wurde. Dasselbe erinnert im
Umrisse des Kôrpers etwa an Zitarqus bifasciatus und ist der
Typ der Gattung Séenococcus.
Die vorstehenden beiden Gattungen sind in folgender Art zu
trennen :
1. Kôrper geflügelt. Hierher die übrigen ÆAizobiinen.
l’. Kôrper ungeflügelt. Schenkellinie ein vollständiger Bogen.
Vorderrand des Halsschildes nicht oder sehr sanft ausge-
randet, Vorderecken vôüllig verrundet. a
2. Kôrper gerundet, gewülbt, oben ziemlich lang aufstehend
behaart, theilweise dunkel, blau oder metallisch gefärbt.
144
Kopf klein, Augen ziemlich grob gekôrnt, nach oben conver-
girend. Flügeldecken hinten in eine gemeinschaftliche kurze
und stumpfe Spitze ausgezogen. Schenkellinie kurz, schwach
gebogen. Adoxellus Ws.
2’. Kôrper schlank, fast parallel, wenig gewôülbt, oben gleichmässig
äusserst dicht, fein punktirt, sehr fein, reifartig behaart.
Kopf ziemlich gross, Augen fein gekôrnt, ihre Innenränder
fast parallel, nach oben unmerklich divergirend. Flügel-
decken hinten gemeinschaftlich abgerundet. Schenkellinie
ziemlichgross, über die Mitte des Segmentes hinaus reichend.
Stenococcus Ws.
59. In den Ann. nat. Hist., 1875, p. 222, beschrieb Pascoe einen
Cranophorus venustus von Neu-Seeland, welcher Repräsentant
einer neuen Gattung ist, die den Namen Cassiculus führen mag.
Sie unterscheidet sich von Cranophorus durch die lange, aufge-
richtete Behaarung der Oberseite, das Prosternum, welches nach
der Mitte zu einer Längsleiste aufsteigt und die in der Mitte
gezähnten Klauen. Die Fühler sind 11-gliederig, Glied 1-3 stark,
1 lang, keulenformig, 3 etwas, 2 bedeutend kürzer als 1, die
folgenden 5 Glieder sind dünn, gleichbreit, die 3 Endglieder bilden
eine abgesetzte Keule, jedes Glied derselben ist an der Basis viel
schmaler als an der Spitze.
60. Rodatus depressus. Ovalis, fere depressus, testaceo-
yufus, cinereo-pilosus, prothorace transverso, subtiliter punctato,
angulis anticis rotundatis, elytris piceis, nitidis, limbo apicali
epipleurisque rufis, dorso minus crebre punctatis, punctis plurimis
majoribus impressis. — Long. 4,5 mm. — Melbourne (coll. Cha-
puis, Mus. Bruxelles).
Mas : Segmento 5 ventrali foveis binis rotundis, longe separatis
profunde impresso, in medio ante marginem poslicum truncatum
transversim deplanalo, segmento 6 parvo, transversim lineare,
plano.
In der Kôrperform dem Xod. carnifez Muls. am ähnlichsten,
aber viel flacher, oben glänzender, feiner punktirt und schon
durch das einfarbig rothe Halsschild leicht zu unterscheiden.
Das fünfte Segment des G' hat jederseits eine grosse, tiefe, runde
Grube und vor dem abgestutzten, oder kaum merklich geschweif-
ten, niedergedrückten Hinterrande einen schmalen, ebenen Querst-
reifen. Beide Gruben sind durch einen etwas gewülbten Raum
getrennt, der wenig grôsser ist als der Querdurchmesser einer
Grube. Das 6. Segment ist sehr kurz, eben, sein Hinterrand läuft
dem des 5. Segmentes parallel.
61. Diomus Mauls. ist bisher als Abtheilung der Gattung
Scymnus angesehen worden, ich môüchte sie aber als selbständiges
145
Genus auffassen. Bei allen Diomus-Arten sind die beiden ersten
Bauchringe so vollkommen verwachsen, dass die Naht zwischen
ihnen im mittleren Theite fehlt, oder nur durch eine feine, glatte
Linie angedeutet ist. Die Schenkellinie bildet einen Viertelkreis,
sie legt sich im äusseren Thelite auf die Trennungslinie der beiden
ersten Segmente wodurch der erste Ring aussen einen leisten-
f‘rmigen Rand erhält.
Die Gattung scheint die ältesten Scymniden zu umfassen und
namentlich in Australien reich vertreten zu sein.
62. Diomus rusticus. Ovalis, convexiusculus, cinereo-pubes-
cens, niger, nitidus, ore, antennis, angulis anticis prothoracis,
macula magna postice emarginata in elytro singulo tarsisque
testaceo-flavis, prothorace elytrisque subtilissime punctulatis,
prosterno bicarinato, carinis antrorsum leniter convergentibus.
— Long. 2,5-3 mm. — Adelaide (coll. Chapuis, Mus. Bruxelles).
Mas : capite limboque laterali prothoracis flavis, trochanteri-
bus tibiisque testacers.
Oval, nur mässig gewôlbt, oben nicht besonders dicht und auf
den Flügeldecken ziemlich lang grau behaart, glänzend schwarz,
äusserst fein verloschen punctirt, Oberlippe, Mundtheile und
Fühler, ein Saum in den Vorderecken des Halsschildes (von den
Augen bis etwa zur Mitte des Seitenrandes reichend), eine grosse
Makel auf den Flügeldecken und die Tarsen bräunlich gelb, die
Schienenspitze rôthlich. Die Makel jeder Decke ist gross, quer
viereckig, beginnt unmittelbar hinter der Schulterbeule und endet
hinter der Mitte ; innen reicht sie bis dicht an die Naht, aussen
bleibt sie vom Seitenrande etwas weiter entfernt, der Vorderrand
bildet einen sanften Bogen, der Hinterrand ist winkelig, oder aus-
.gerandet, der innere Theil endet etwas weiter hinten als der äussere.
Beim G' ist der Kopf, sowie ein breiter Seitensaum des Hals-
schildes braünlich gelb, die Trochanteren und Schienen rôthlich
gelbbraun.
63. Diomus scapularis Ws., Stett., ent. Z., 1885, 237. 8 Exem-
plare aus Tasmanien im Museum Bruxelles sind dunkler gefärbt als
das von mir beschriebene Stück ; die Scheibe des Halsschildes und die
Fiügeldecken bald bis zur Mitte, bald bis an die Spitze schwarzbraun.
64. Diomus hamatus. Ovalis, sal convexus, sublilissime
cinereo-pubescens, niger, nitidus, ore, antennis, angulis anticis
prothoracis pedibusque testaceo-rufis, femoribus plus minusve
infuscatis, prothorace elytrisque obsolete punctulatis, his maculis
binis lateritiis in singulo ornalis : prima hamata basali juxta
scutellum, fere lilteram J formante, secunda pone medium obliqua,
transversa; prosterno sat lato. — Long. 2 mm. — Neu Süd-Wales
(coll. Chapuis, Mus. Bruxelles). ”
146
Die Art ist sogleich an der ziegelrothen Zeichnung der Flügel-
decken zu erkennen. Dieselbe besteht aus einer hakenfôrmigen
Makel im ersten Drittel der Länge neben dem Schildchen und der
Naht, auf der linken Flügeldecke ungefähr dem Buchstaben J
ähnlich, und aus einer schiefen Quermakel hinter der Mitte. Diese
reicht nahe an die Naht und den Aussenrand und liegt innen weiter
nach hinten als aussen; ïhr Vorderrand ist bogenfôrmig, der
Hinterrand fast gradlinig. Das Prosternum bildet ein schmales
Rechteck, dessen Längsseiten durch eine vertiefte Randlinie leis-
tenartig emporgehoben werden.
65. Diomus ferrugineus. Ovalis, sat convexus, subtiliter
cinereo- (in elytris nubiloso-) pubescens, ferrugineus, nitidulus,
ore, antennis pedibusque testaceis, sutura nigra, prothorace subti-
lissime elylrisque paullo fortius punctulatis, prosterno sat lato.
— Long. 2 mm., Sidney (coll. Chapuis, Mus. Bruxelles).
Dem europäischen Seymnus globosus ähnlich, aber schlanker
gebaut und weniger gewôülbt, rostroth, fein grau behaart, auf den
Flügeldecken wolkig, Mund, Beine und der Bauch nach der Spitze
hin heller, gelbbraun, die Nahtkante der Flügeldecken schwarz.
Das Halsschild ist äusserst fein, die Flugeldecken sind etwas
stärker punktirt. Bau der Vorderbrust wie beim vorigen.
66. Diomus major. Previler-ovalis, sat conveæus, cinereo-
pubescens, niger, antennis, palpis tibiis anticis tarsisque flavis,
angulis anticis prothoracis tibisque posterioribus apice lestaceis,
elytris apice ferrugineis; prothorace crebre punctulato, elytris
minus crebre et profunde punctatis, interstitiis punctulatis. —
Long. 3,5 mm. — Rockhampton, Queensland (coll. Chapuis, Mus.
Bruxelles).
Etwas grôsser, aber von ähnlichem Kôrperbau als Sc. ferrugatus
Moll. Breit-oval, schwarz, die Mundtheile, Fühler, Vorder-
schienen und alle Tarsen bräunlich gelb, die Oberlippe in der
Mitte pechbraun. Ein kleiner Fleck in den Vorderecken des
Halsschildes, sowie die Spitze der 4 Hinterschienen rôthlich gelb-
braun, die Flügeldecken an der Spitze breit rostroth gesäumt.
Dieser Saum nimmt etwa 1/7 der Länge der Flügeldecken ein und
ist vorn scharf begrenzt, leicht gebogen. Die Behaarung der
Oberseite ist dicht und ziemlich lang, aufgerichtet. Das Halsschild
ist dicht und séhr fein punktirt, die Flügeldecken sind doppelt
punktirt, nämlich mit ziemlich grossen aber wenig tiefen Punkten
mässig dicht besetzt und in den Zwischenräumen fein punktulirt.
Das vorliegende Exemplar ist ein ©, das wird einen hellen
Kopf, eine grüssere Makel in den Vorderecken des Halsschilds
und wahrscheiïnlich auch hellere Beine besitzen.
147
ÜUBER DIE MIT NOVIUS Murs.
VERWANDTEN GATTUNGEN,
von Weise.
Das Genus Vomius errichtete Mulsant 1846, Sécurip, 213, und
änderte diesen bereits bei den Carabiden vergebenen Namen
später in Vovius um. Man vermag vielleicht nicht mehr genau
das Jahr der Umtaufe fest zu stellen, denn die Errata p. 3 und 4
sind nachträglich eingeschoben, da sie den ersten Exemplaren der
Sécur. fehlen und in den später ausgegebenen keine Paginirung
besitzen (die beiden überschüssigen Seiten befinden sich zwischen
p. 272 und 273). Immerhin ist sicher, dass es vor dem Jahre 1851
geschehen sein muss, weil sich Mulsant in den Species 942 Anm.
darauf beruft, und es wäre daher, falls durch neue Entdeckungen
die generischen Unterschiede hinfällig würden, Æodolia als
Untergattung von Vovius zu betrachten, nicht umgekehrt. Zu
letzterer gehôrt vielleicht nur eine Art, die in Europa, Kleinasien
und Nordafrika lebt; Mulsant kennt eine zweite sanguinolentus :
aus Australien, deren Stellung weiterer Prüfung überlassen
bleibt. Die übrigen Vovius-Arten haben mit der Gattung nichts
zu thun.
Crotch hat in dieser Gruppe nicht gearbeitet und durch seine
Aufzählung, Revis. 280-253, eine heïllose Verwirrung angerichtet.
Die Gattung Vedalia Muls. enthält z. B. nur eine Art, Sieboldi
Muls. aus Mexico, die wohl kaum ein Scymnide, vielleicht mit
E'zoplectra in eine Abtheïilung zu stellen sein dürfte, da Mulsant
die Augen «bordés par des joues transversalement dirigées »
nennt. Crotch bringt dazu (nach Ansicht von Typen!) 4 Rodalia-
Arten aus der alten Welt während er Vedalia cardinalis Muls.
ohne weitere Begründung als Vovius ansieht, alle 3 Gattungen
_ ausserdem als « Exoplectrae » betrachtet. Sie gehôren zu den
Seymnini, welche man an den fein facettirten und behaarten
Augen erkennt, die bald ganz, bald ausgerandet und mit einer
Reibefläche versehen sind; Z'xoplectra, Chnoodes, Dapolia, Penti-
lia, etc., sind Chilocorini, mit scharf ausgeprägter Wangenleiste
in den Augen.
Die weitere Eïntheilung der Scymmnini (resp. der ganzen
Familie) behalte ich mir für eine andere Arbeit vor, die ich im
nächsten Jahre zu beendigen hoffe, und deute hier nur einige
Gruppen nach der Fühlerbildung an :
148
1. Fühler kurz, 11-gliederig. Scymni.
2. » lang, 10-gliederig. Ortaliae.
3. » kurz, 8-gliederig. Vovii.
Die Vovii sind durch ein vorn fast senkrecht abfallendes Pros-
ternum ausgezeichnet und bestehen aus 3 Gattungen :
1. Schienen einfach. Prosternum schmal, niedriger als die Hüften,
der Länge nach sehr schwach rinnenfôrmig vertieft, vorn
eben oder leicht beulenartig aufgetrieben und fast kahl.
Novius Muls.
l'’ Schienen mit einem scharfen Ausschnitte zur Aufnahme der
Tarsen. Prosternum tief ausgehôhlt, die Seiten bilden feine
Leisten, welche nach vorn ansteigen und sich dort in eine
gerade oder bogenformige Querleiste vereinigen, welche
hôher als die Hüften und dicht und lang behaart ist. de
2. Schenkellinie sehr flach, dicht hinter der Basis des 1. Segmentes
und dieser fast parallel hinziehend, letztes Glied der Maxil-.
lartaster beiïlfôrmig, symmetrisch, vorletztes, ein Kegel-
abschnitt. RopoLrA Muls.
2’. Schenkellinie ein Bogen, der bis hinter die Mitte des 1. Seg-
mentes reicht. Endglied der Maxillartaster unsymmetrisch,
beilférmig, vorletztes ein Halbring. EuropoLia Ws.
NOVIUS
Muls., Spec. 942; Ws., D. 1887, 181.
1. cruentatus Muls., Seécur. 214; Ws. T. 62. E. md.
var. decempunctatus Kr., B. Z. Mai 1862, 272. F0
cruentatus Perris, À. Fr. 1862, 228. As. min.; Afr. bor.
algiricus AIl., Descr. Col. nouv. 1870.
algiricus Crotch, Revis. 283.
?2. sanquinolentus Muls., Spec. 943. Austral.
RODOLIA
Muls., Spec. 902; Ws., A. B. 1892.
* KLAUEN GEZAHNT.
1. rufopilosa Muls., Spec. 908. Hong Kong.
2. pumila Ws., À. B. 1892. Hong Kong.
3. concolor Lewis, Ann. Mag. N. H. (5) IV. 466. Japon.
4. timbata Motsch., B. M. 1866, I, 178. Japon.
D. FOUSUIWS., UT: 1885163. Turkestan.
149
** KLAUEN GESPALTEN,
6. rubea Muls., Spec. 9083. Java.
7. fumida Muls., Spec. 904. Ind. or.
var. arethusa Muls., Opusc. III, 126. Ind. or.
var. éesticolor Muls., I. c. 127. Ind. or.
roseipennis Muls., Spec. 904. Ind. or.
8. breviuscula Ws., À. B. 1892. Ind. or.
9. insularis Ws., Deutsch. Z. 1895, 55. Madagasc.
10. rufcollis Muls., Spec. 903. .._ Bengal.
11. chermesina Muls., 1. c. 905. Madagasc.
12. Romlandi Crotch, Revis. 281. Macassar.
13. Westermanni Crotch, 282. Celebes.
14. Guerini Crotch, 1. c. Pondichery.
15. parvula Kirsch, Revis. Mitth. Zool. Mus. Dresden,
1875, 57. Malacca.
Rodolia concolor Lewis erinnert an oberseits hellbraun gefärbte
Exemplare der fumida, hat aber Kopf, Brust und Beine schwarz,
auf den Flügeldecken eine doppelte Punktirung, die Prosterna'kante
ist oben schmal, die Seitenleisten sind fast grade und divergiren
nach hinten etwas. X. limbatus Motsch. zeichnet sich durch die
Färbung der Oberseite aus; dieselbe ist tief schwarz, die Seiten
des Halsschildes, sowie jede einzelne Flügeldecke ringsum roth
gesäumt. À. Fausti Ws., den ich nach einem Stücke für eine
Varietät des limbatus hielt, ist eine gute Art die durch den Bau
des Halsschildes sich von allen anderen unterscheidet. Dasselbe ist
vorn s0 breit als hinten, die Seiten von den Hinterecken bis in die
Nähe der Vorderecken sehr sanft und fast gradlinig erweitert, dann
in einem kurzen, starken Bogen verengt. Das Thier ist kürzer und
etwas flacher als /imbatus, oben dunkel bräunlich roth, unten
heller, rôthlich gelbbraun, Hinterbrust und Bauch zuweiïlen in der
Mitte angedunkelt, Flügeldecken gleichmässig dicht und fein
punkürt.
Diese 3 Arten habe ich früher schon von Vovius gesondert
(T. II. 63), ihr Name Wacronovius ist als synonym zu Æodolia zu
ziehen.
Rod. parvula Kirsch ist eine kleine Art, die sich aus der
Beschreibung allein wohl kaum wird sicher erkennen lassen.
EURODOLIA n. gen.
Laminae abdominales magnae, integrae. Palpi maxillares,
crassi, articulo 2 spatulato, 3 vntus abbreviato semiannulum
formante, articulo ultimo irregulariter securiformi.
150
Die Schenkellinie bildet einen regelmässigen Bogen, der etwas
über die Mitte des ersten Segmentes hinausreicht. Die Maxillar-
taster sind dick, Glied 2 spatelf‘rmig, aus dünner Basis allmählich
stark erweitert, mit abgerundetem Vorderrande, Glied 3 bildet einen
Halbring, welcher aussen breit, nach innen schnell verengt ist; das
Endglied ist lang dreieckig, die muldenformig vertiefte Spitzen-
fläche ist unregelmässig begrenzt : vorn von einer gewülbten
Fläche, die sich an der Innenecke stark senkt, hinten von
einer graden Kante, die für sich allein eine rechtwinkelige
Innenecke bildet. Der Bau der übrigen Kürpertheile stimmt mit
ÆRodolia überein.
In diese Gattung gehôürt wahrscheïnlich noch Vedalia cardi-
nalis, vielleicht auch Vovius sanqguinolentus Muls., die ich bis
jetzt nicht kenne.
Eurodolia Severini. Previler ovalis, convexa, subtiliter
cinereo-pubescens, rufa, sal nitida, capite, antennarum basi,
pectore pedibusque nigris, prothorace subtilissime punctulato,
postice nigro, elytris dense punctulatis, sutura, vilta (in humero
extrorsum dilatata) maculaque laterali ante apicem nigris vage
determinatis. — Long. 3,5 mm. — Tasmania, Mus. Bruxelles.
Lebhaft, doch dunkel karminroth, dicht und fein weisslich
grau behaart, Kopf, Oberlippe, Taster, die zwei ersten Fühler-
glieder, Brust und Beine schwarz. Von derselben Farbe sind :
ein Saum an der Basis des Halsschildes (welcher ungefähr die
hintere Hälfte einnimmt und in der Mitte in eine fast rechteckige
Quermakel erweitert ist), das Schildchen, ein sebr feiner Naht-
saum, sowie eine Längsbinde und eine Seitenmakel in 5/4 der
Länge jeder Flügeldecke. Diese Zeichnung ist nicht scharf her-
vorstechend, verloschen begrenzt. Die Längsbinde ist mässig
breit, beginnt in der Mitte der Basis, erweitert sich an der
Schulter in eine schräge, viereckige Makel bis in die Nähe des
Aussenrandes, und läuft dann fast gradlinig, der Naht allmählich
sehr schwach genähert, bis hinter die Mitte, wo sie neben der
Hintermakel erlischt. Diese ist wischartig, quer, aussen breiter
als innen, dem Hinterrande parallel.
Von Vedalia cardinalis Muls. durch die schwarze Fühlerbasis,
den gleichbreiten sehr feinen Nahtsaum, die dunkle Längsbinde
und helle Spitze der Flügeldecken verschieden. Freilich sind
Mulsant’s Angaben vielleicht nicht verlässlich, denn er erwähnt,
dass die Fühler seinem Exemplare fehlen und doch beschreibt er
dieselben als blass roth.
151
INSECTES DU BENGALE,
36° mémoire.
COCCINELLIDAE,
von WWVeise.
Herr Severin übersandte mir die Coccinelliden zur Durchsicht,
welche im vorigen Jahre wieder für das Museum in Brüssel von
P. Cardon bei Barway und von P. Braet bei Kurseong gesammelt
worden sind. Es waren folgende Arten :
Von BARwWAY :
Epilachna ocellata Redtb. und deren
Chilomenes G-maculata K. und die
Var. retexta Muls.
Varietäten rufofasciata und
— ?28-punctata K., die Var. 28-macu-
lata Motsch. und Var. sparsa
Hbst.
— gradaria Muls. und Var. infuscata
Ws.
— minima Gorh.
Halyzia japonica Thunb. Var. Feliciae
Mis und Var. dionea Muls.
Synia melanaria Muls. Var. Rougeti
Muils.
Coelophora unicolor F. nebst den Varie-
inornata WSs,
Chilocorus circumdatus Gyl1.
Rodolia fumida Mis.
— breviuscula Ws.
Clanis soror Ws.
Oréalia Maeklin Mls.
Seymnus nubilus Mis.
— dorsualis Ws.
— J'errugatus Müll. var. japonicus
Ws.
— subseriatus Ws.
täten cinciipennis WSs., caligi-
nosa Mls., Dumortieri Mls.
Dupasquieri MIs , signata W3.,
Petrequini und Romani Mis.
— pauperculus WSs.
Sumnius Renardi Ws.
— Cardoni Ws.
Vox KURSEONG :
Epilachna marginicollis Hope.
— Mmystica Mis.
— Dumerili var. 11-spilota Mis.
— Manderstjernae Mis.
Adalia tetraspilota Hope und Var.
Severini Ws.
Coccinellu ‘Î-punclata L., die Var.
Brucki Mis und confusa Wie-
dem.
— 9-punctata Hbst. var. éricincta KW,
Halyzia (Calvia) thoracica Ws.
Oenopia Kirbyi Ms.
Oenopia Sauzeti Mis.
— Pracuas Ws.
Coelophora 6-areata Mis.
Callicaria superba Mis.
Palaconeda miniata Hope.
Synonycha grandis Thunb.
Caria 12-spilota Hope.
Chilocorus nigritus K.
— Braeti Ws.
Scymnus dorsuatis WSs.
— pauperculus Ws.
1. Z'pilachna ocellata Redtb. hat auf jeder Flügeldecke
6 schwarze von einem hellen Ringe umgebene Makeln, die bei gut
erhaltenen Exemplaren dicht mit schwarzem Toment bekleidet
sind. Sie liegen ähnlich wie bei ckrysomelina, nur bleiben die ersten
beiden gleichweit von der Basis, und Makel 4 weiter von: der
Naht entfernt. Zp. oculea Mis., Spec. 79], ist dieselbe Art. Das
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXVII, ; 11
152
Halsschild ist bald einfarbig roth, bald schwarz gefleckt : eine
grôssere Längsmakel in der Mitte und 1 bis 2 punktfôrmige Makeln
jederseits. Diese dunkle Zeichnung kann grau behaart sein wie die
übrige helle Fläche des Halsschildes und ist dann schlecht zu
sehen, oder sie ist schwarz behaart und tritt scharf hervor.
Zuweilen ist die Mittellinie des Halsschildes hell gefärbt und
seitlich liegen 2 schwarze, grau behaarte Makeln, welche sich
vereinigen und bis in die Nähe des Randes ausdehnen.
Der Kôrperumriss kann sehr breit und gerundet, andrerseits
wieder schmal, nach hinten allmählich stark verschmälert sein.
Unter zahlreichen Stücken von Barway befanden sich nur einige,
die zur Var. retexta Mis. gehüren. Bei dieser behält der Grund der
Flügeldecken die Anfangsfärbung, ein rôthliches Gelbbraun, bei,
und der helle Ring um die Makeln fehlt gänzlich, oder ist durch
einen goldig metallischen Ring ersetzt.
2, Epilachna gradaria MIs. Kommt bei Barway sehr häufig
vor und bildet dort eine Varietät (infuscata), die der ocellata
Redtb. täuschend ähulich wird : Die Flügeldecken sind pechbraun
bis schwarz, jede mit 6 punktfôrmigen Makeln, von einem breiten
rostrothen Ringe umgeben.
Bei dieser Art liegt die Makel 2 ein ganzes Stück hinter dem
Schildchen, viel weiter von der Basis entfernt als Makel 1 auf der
Schulter; dadurch rücken die inneren 6 Makeln beider Flügel-
decken näher aneinander wie bei ocellata und sind genau kreis-
férmig gestellt. Verdunkelt sich nun der Grund der Flügeldecken,
woran die nächste Umgebung der Makeln nicht theilnimmt, so
hängen anfangs noch die Ringe um die inneren Makeln zusammen,
und es bildet sich in dem von ihnen umschlossenen Kreise nur eine
schwarze Makel jederseits an der Naht.
3. Halyzia (Calvia) thoracica. Ooalis, convexa, sordide
straminea, vertice, maculis {quadrangularibus prothoracis sutura-
que elytrorum nigris, pectore, ventre pedibusque plus minusve
infuscatis. — Long. 4,5-5,5 mm. — Kurseong. Himalaya.
Gleichmässig schmutzig strohgelb, oder die Scheibe der Flügel-
decken etwas gebräunt und dunkler als die Ränder ; Fühler, Taster
und Beine rôthlich gelbbraun, untere Kante der Schenkel nebst
den Schienen mit Ausnahme der Basis zuweilen schwärzlich.
Scheitel, Schildchen, Nahtkante der Flügeldecken und 4 Makeln
auf dem Halsschilde schwarz. Letzstere sind viereckig, 2 liegen in
der Mitte, von einander ungefähr eben so weit getrennt als vom
Vorderrande, dem Hinterrande etwas mehr genähert; sie sind
länger als breit. Jederseits von ihnen befindet sich eine Makel an
der Basis in den Hinterecken; ihr Innen- und Vorderrand ist
153
ausgerandet, letzterer auf dem Seitenrande des Halsschildes in
. eine Spitze verlängert, die fast bis zur Mitte nach vorn reicht.
Diese Eckmakeln sind auch auf den Seiten der gelben Vorderbrust,
gewôühnlich in grüsserer Ausdehnung als oben, vorhanden. Hals-
schild und Flügeldecken sind dicht und sehr fein punktirt, undeut-
lich gewirkt, ziemlich glänzend. Prosteraum mit 2 vorn abgekürzten
parallelen Kiellinien, Mesosternum, Hinterbrust und Bauch ange-
dunkelt oder schwarz.
Von dieser Art, die neben obversepunctata Mauls. gehôrt, fing
P. Braet nur 1 Exemplar, ein anderes, vom Himalaya, erhielt ich
durch H. Prof. Hauser.
4. Verania Cardoni Ws. Diese Art glaubt Herr Gorham, Ann.
Belg. 1894, 202, aufs Neue beschreiben zu müssen, und er besorgt
dies gleich gründlich, nämlich einmal auf p. 202 und nochmals
auf p. 209. Bei der zweiten Beschreibung, die von der ersten etwas
abweïicht, giebt Gorham, seinen Grund an : das Thier soll zu
Coelophora gehôren, weil es « is manifestly allied to Coel. Perroteti
Mis. that it should be placed next to that species. » Das wäre ein
grober Fehler. Der Kôrperbau, die Einfügung der Fühler, die
Gestalt des Kopfes und der Vorderecken des Halsschildes, nament-
lich das kleine Schildchen (ähnlich wie bei Micraspis) verweisen
das Thier zur Gattung Verania und entfernen es von Coelophora.
Sonach muss sich Gorham zu der verfehlten Stellung der Art durch
die Farbe und Zeichnung haben verleiten lassen ('), die leider auch
Schuld daran ist, dass wir bis heute so schlechte Artunterschiede
bei den Coccinelliden antreffen, wie in keiner anderen Familie.
Wären die Thiere schmucklos, so hätten schon die älteren Autoren
wirkliche Kennzeichen suchen müssen.
5. Chilomenes G6-maculata F. var. inornata. Ælytlris strami-
neis, roseis vel rubris, sulura nigra.
Diese Form ist ganz wie Cydonia vicina var. nilotica Mis.
gefärbt, aber grôsser und ohne Gruben an den Seiten der Vorder-
brust.
6. Coelophora unicolor F. var. signata Ws., Ann. Belg., 1892,
21.Aufdiese Varietät bezieht Gorham, Ann. Belg. 1894, 209, Coelo=
(*) Derselbe Grund veranlasste wahrscheinlich Crotch, die Gattung Césseis
einzuziehen, unter der Behauptung, die Angaben Mulsants « are erroneous »
(Revis. 175). Ein schlecht gehaltenes Stück meiner Ssammlung, von Australien
(Kläger), passt vorzüglich zur Beschreibung der Cisseis furcifera Mls., es hat
einfache Klauen wie sie bei keiner Verania vorkommen, und eine auffällig kurze
Fühlerkeule, die für einen nur 10-gliederigen Fühler spricht. Auch wenn sich
derselbe als 11-gliederig herausstellen sollte, bleibt Cisseis doch eine gute Gattung.
Da der Name Cüsseis 1839 von Laporte, Mon. II, 1, bei den Buprestiden bereits
eingeführt wurde ändere ich die Coccinelliden Gattung (Muls. Spec., 129) in
CISSELLA um.
154
phora octosignata Muls. Die Identität beider Thiere lässt sich nur
mit Hilfe javanischen Materiales feststellen, da Mulsants Typ aus
Java stammt. Von dort ist bisher ein zweites Exemplar nicht
gekommen, auch Coel. unicolor F. nicht nachgewiesen, so dass eine
Vereinigung mit der indischen Art reine Willkür wäre.
7. Adalia tetraspilota Hope var. Severini. Coleopteris maculis
puncliformibus 16 nigris : 2, 3, 2, 1/2, 1/2 collocatis, nonnullis
inlerdum confluentibus.
Das beste Merkmal, an welchem diese indische Art zu erkennen
ist, besteht in der eigenthümlichen Färbung des Halsschildes.
Dasselbe ist tief schwarz, lackartig glänzend, an den Seiten weiss
gesäumt. Der Saum ist dicht hinter der Mitte ausgerandet-verengt
und bleibt dahinter bis zu den Ecken von gleicher Breite, stets
schmaler als vorn; oft besitzt auch der Vorderrand einen feinen
weissen Saum, namentlich beim . Die Flügeldecken sind etwas
länger wie die unserer bigunctata, ziegelroth, stark glänzend ; sie
bedecken sich allmählich mit schwarzen Punkten oder Makeln.
Vüllig einfarbig habe ich sie noch nicht gesehen, dagegen mit je
einem Punkte in der Mitte der Scheibe (var. bispilota); es folgt
ein zweiter Punkt, wenig mehr nach vorn gerückt als der erste,
neben der Naht (fe/raspilota Hope, Æopii Muls., Spec. 57), endlich
ein dritter, entweder in grader Querreihe mit dem ersten am
Seitenrande, oder auf der Schulter. Die weitere Zunahme ist mir
unbekannt. Zuletzt besitzen beide Flügeldecken 16 Punkte, die
ähnlich wie bei Pevelierei Muls. angeordnet sind, nämlich 2 hinter
der Basis, 3 in der Mitte, der innere von diesen weiter vorn als
die äusseren, 2 in 3/4 der Länge und 2 gemeinschaftliche Punkte
an der Naht, anfänglich aus je zwei Strichen bestehend, der eine
am Schildchen, der andere vor der Spitze.
Mehrere dieser Punkte sind makelformig vergrüssert, besonders
der zuerst auftretende Punkt, oder alle drei in der Mittelreihe
liegenden ; bisweilen verbinden sich auch einige Makeln z. B.3 +4,
die beiden äusseren der Mittelreihe. Alle diese Formen. mit mehr
als 2? Punkten auf jeder Decke fasse ich unter dem Namen Var.
S'eperini zusammen.
8. Chilocorus Braeti. Pere cordatus, convezus, niger, nili-
dissimus, prothorace elystrisque metallico-splendentibus, macula
parva frontali rufescente, ventre testaceo, prothorace sat crebre
subtilissime punctato, lalera versus subtiliter pubescente, elytris
disco subtiliter, lateribus fortius punctatis, callo humeralimagno.
— Long 5,5 mm. — Kurseong.
Der starke metallische Glanz der Oberseite macht diese Art
dem Ch. midas Klug ähnlich; sie unterscheidet sich aber von
155
allen einfarbigen Arten durch den Kôrperbau welcher annähernd
herzformig, vorn breit, hinter der Mitte stark versmälert und fast
zugespitzt ist.
Schwarz, eine kleine, verloschene Makel auf dem Scheitel
rôthlich, der Bauch gelbbräunlich, Halsschild und Flügeldecken
metallisch glänzend, wie lackirt. Das Halsschild ist an der Basis
gerundet, vor dem Schildchen abgestutzt, die Seiten ziemlich
gradlinig, die Scheibe mässig dicht, sehr fein und verloschen
punktirt. Die Punkte werden an den Seiten etwas stärker und
jedes von ihnen ist hier mit einem kurzen,‘feinen Härchen besetzt.
Flügeldecken mit hoher Schulterbeule, vor welcher sich ein
weiter, grubenformiger Eindruck nach innen und bis an die Basis
hinzieht ; ein rinnenformiger Eindruck setzt die fein punktirte
Scheibe von dem Streifen über dem Seitenrande sehr deutlich ab.
Dieser Streifen ist viel stärker als die Scheibe punktirt, vorn breit,
hinter der Mitte verengt. Das einzige Stück ist ganz aufgeklebt,
so dass sich über die Farbe der Fühler, Schienen und Tarsen
nichts angeben lässt.
Diese ausgezeichnete Art widme ich dem P. Braet, der bei
Kurseong mit Eifer und grossem Erfolge sammelt.
9. Clanis soror W3s. stellt Gorham, Ann. Belg. 1884, 204, zu
pubescens F. Ich gebe gern die grosse Aehnlickkeït beider Arten
zu, die ich schon durch den Namen andeuten wollte, finde auch,
dass die Stärke der Punktirung an einer grôsseren Anzahl (14
Stück von P. Cardon bei Barway gesammelt) abändert, aber ich
kann wirkliche Uebergänge bis jetzt nicht auflinden. Bei soror
verengt sich das Halsschild nach vorn stärker und gleichmässi-
ger, so dass es schmaler als bei pwbescens erscheint und der
Winkel jederseits mit den Schultern der Flügeldecken stumpfer
und grôsser ist. Es ist ausserdem vorn weniger tief ausgerandet,
oben gleichmässiger querüber gewôlbt, und der Eindruck über
jedem Auge sowie jederseits vor den Hinterecken ist sehr schwach,
der Raum zwischen diesen Eindrücken und dem Seitenrande
daher kaum wulstartig erhôht. Die Punktirung der Flügeldecken
ist weitläufiger, denn bei pubescens steht immer ein Punkt neben
dem andern, bei soror durch einen Raum getrennt, der bei stark
punktirten Stücken so breit als ein Punkt, bei feiner punktirten
breiter ist. Diese Zwischenräume sind bald ziemlich glatt (viel-
leicht &), bald äusserst dicht und fein punktulirt, oft runzelig.
10. Scymnus (Stethorus) pauperculus. Previter ovalis,
pubescens, niger, subnitidus, antennis, palpis pedibusque testacers,
lemoribus leviler infuscalis, elytris creberrime minus profunde
156
varioloso punctatrs, laminis abdominalibus parvis, fortiter arcua-
dis, integris. — Long. 1,2 mm. — Konbir, Barway, Kurseong.
Dem SC. punctillum Ws. (minimus Payk.) täuschend ähnlich
und nahe verwandt, die Flügeldecken etwas stärker, sehr dicht
narbig punktirt, die Schenkellinie bildet fast einen Halbkreis und
ist bis zum letzten Drittel des 1. Segmentes verlängert.
Motschulsky beschrieb von Ceylon zwei Arten, welche der vor-
liegenden sehr ähnlich sein müssen, jedoch stellt er die eine, gra-
cilis, Motsch., Bull. Mosc. 1866, 426, ausdrücklich zur Gattung
Scymnus, mit unvollständiger Schenkellinie, die andre, rotundulus
L c., ist ein Pullus, den man auf pauperculus deuten kônnte, wenn
nicht die Beschreibung : « elytris antice arcuatis, postice subatte-
nuatis » dagegen spräche.
11. Scymnus seriatus. Previler ellipticus, obscure ferru-
gineus, cinereo-pubescens, prothorace antrorsun sensim anqus-
lalo marqine antico, antennis, palpis, pedibusque testaceis, elytris
sat crebre subtiliter punctatis, seriebus nonnullis e punctis majo-
ribus formantibus ante medium impressis, sulura margineque
laterali plus minusve infuscatis. — Long. 1,8-2 mm. - Barway.
Kleiner, namentlich gerundeter als der nahe stehende Sc. nwbi-
lus Mis. und von diesem, abgesehen von den stärkeren gereihten
Punkten der Flügeldecken, durch die Wôlbung des Kôürpers
verschieden. Die hüchste Stelle liegt angefähr in der Mitte der
Flügeldecken, von hier aus fallen dieselben in einer Flucht mit
dem Halsschilde bis zum Vorderrande desselben allmählich ab,
wodurch die vordere Hälfte des Kôürpers oben abgeflacht erscheint.
Das Thier ist schmutzig rostroth, Mundtheile und Fühler, ein
verwaschener schmaler Saum am Vorderrande des Halsschildes
und die Beine gelbbraun. Halsschild nach der Spitze gleichmässig,
ziemlich stark verengt, an der Basis vor dem Schildchen abgestutzt
und jederseits davon ausgeschweift, die Scheibe sebr fein panktirt.
Flügeldecken etwas kräftiger als das Halsschild punctirt, mit Reihen
stärkerer Punkte, von denen namentlich zwei schräge Reihen neben
der Naht in der vorderen Hälfte deutlich vortreten. Nach aussen
von diesen liegen einige schwächere Reïhen. Die Schenkellinie ist
wie bei »ubilus, die Kielchen des Prosternum convergiren nach
vorn weniger.
Anfänglich wollte ich dies Thier auf Sc. picescens Gorh.,
Ann. Belg. 1894, 207, beziehen, aber Farbe, Behaarung und
Punktirung stimmt nicht mit der Beschreibung, die ohne ein
typisches Exemplar wohl kaum zu deuten sein wird. Gorham
beklagt sich 1. c. über Mulsant, weil dieser das Vaterland seines
Sc. Guimeti fraglich angegeben habe, aber viel schlimmer ist es,
157
wenn Gorham Scymnus-Arten beschreibt, ohne die Form der
Schenkellinie zu beachten! Wie soll man dieselben vwieder
erkennen? Wo unterbringen? Ich bin überzeugt, der Sc. ephip-
piatus Gorh. ist ein Pullus, und mit 2. dorsualis Ws. identisch,
aber dies kann nur der Autor sicher aussprechen, wenn er die
unbeachtete Schenkellinie seiner Exemplare ansieht.
Hierbei will ich noch bemerken, dass Orcus? ferrugineus Gorh.
nach der Beschreibung sicher zur Gattung ÆSficholotis Crotch
gehôrt, also mit Orcus und den CAilocorini nichts zu thun hat.
Ich besitze die Art von Banguey und Borneo.
Vielleicht ist Scymnus? flavoquitatus Gorh. 1. c. 208 eine
Pharus-Art.
12. Sumnius Renardi Ws. Gorham zieht diese Art., 1. c. 210,
zu Aulis vestita Muls. Ich finde dafür keinen Grund. Denn 1, hat
Renardi Klauen, die nicht an der Basis, wie vestita, sondern in
der Mitte einen Zahn haben; 2, die Flügeldecken sind nicht roth,
« mais paraissant d’un rouge fauve par l'effet du duvet, ornées
chacune d’une bordure péripherique noire », wie Mulsant, 934,
angiebt, sondern schwarz, mit rother Zeichnung. Da diese vor der
Mitte sets einen Saum am Seilenrande bildet, kann von einer
« bordure périphérique noire » keine Rede sein und vestita Muls.
unbedingt nicht mit Xenardi vereint werden, ganz abgesehen
davon, dass die Ausdehnung der schwarzen Zeichnungen bei
Mulsants Exemplare nicht auf Æenardi Bezug hat.
LISTE DES TRIXAGIDAE, MONOMMIDAE,
EUCNEMIDAËE sr ELATERIDAE
IMPORTÉS DANS LES TABACS DES MANUFACTURES ET
RECUEILLIS PAR M. ANT. GROUVELLE,
par Ed. Fleutiaux.
M. Ant. Grouvelle, Directeur de la Manufacture des tabacs du
Quai d'Orsay à Paris, a eu la patience de cribler les poussières des
balles de tabac que l’administration recoit de diverses provenances.
Il yarecueilliun grand nombre de Coléoptères ; on trouvera ci-après
la nomenclature des Trixagidae, Monommidae, Eucnemidae et
Elateridae, qu'il a bien voulu m’abandonner.
Au pays de production, les feuilles de tabac sont liées par
paquets et suspendues pour sécher avant l’emballage. Les insectes
qui se portent sur ces feuilles y sont retenus par le suc visqueux
155
qu’elles sécrètent; les grosses espèces peuvent bien se dégager,
mais les petites y restent prisonnières.
Quelques confusions s'étant produites dans les provenances, je
ne puis donner la ou les localités citées à chaque espèce comme
absolument certaines.
TRIXAGIDAE.
Aulonothroscus fraternus D' Horn, Biol. Centr. Am., Col., III,
1, 1890, p. 209. Mexique.
A. brasiliensis n. sp. Long. 3 mill. — Noir de poix assez
brillant, revêtu d’une pubescence grise. Tête très visiblement
bicarénée, couverte de gros points écartés; carènes saillantes,
rapprochées en avant, interrompues en arrière. Yeux entiers.
Antennes ferrugineuses, extrémité testacée. Pronotum deux fois
aussi large que long, régulièrement et largement arrondi en avant,
peu convexe, biimpressionné en avant de l’écusson, couvert de gros
points espacés ; intervalles paraissant finement pointillés à à un fort
grossissement; angles postérieurs longuement carénés. Écusson
oblong, plan, très finement pointillé comme le fond du pronotum.
Élytres sans stries, couverts de gros points, le plus souvent dis-
posés sans ordre, cependant on remarque deux rangées régulières
près de la suture et par ci par là quelques éléments de rangées; les
intervalles portent aussi une très fine ponctuation. Dessous noir,
ponctué; sillons du prosternum entiers. Pattes ferrugineuses. —
Brésil.
Cette espèce est voisine de À. fraternus, plus grande, pronotum
biimpressionné au milieu de la base, élytres sans stries appa-
rentes.
A. Grouvellei n. sp. Long. 2 1/2 mill. — Noir de poix assez
brillant, pubescence jaunâtre.Tête bicarénée, fortement ponctuée ;
carènes peu saillantes, parallèles. Yeux entiers. Pronotum deux
fois aussi large que long ; côtés régulièrement arrondis en avant;
surface peu convexe, couverte de gros points espacés comme chez
A. brasiliensis, biimpressionnée en avant de l’écusson ; angles
postérieurs longuement carénés. Élytres présentant quelques
rangées de gros points, quelquefois peu nombreux et semés au
hasard. Pattes et antennes ferrugineuses. — Brésil.
Espèce très voisinede À. brasiliensis, sa taille, la disposition des
carènes frontales et la ponctuation des élytres tout à fait rare,
permettent de l’en distinguer facilement.
A.. confusus n. sp. Long. 2 mill. — Brun rougeatre assez bril-
lant, pubescence grise. Tête bicarénée, fortement ponctuée ;
carènes peusaillantes, écartées, parallèles. Pronotum deux fois aussi
159
large que long, peu convexe, côtés arrondis en avant, surface
criblée de gros points espacés entre lesquels on remarque une très
fine ponctuation, marquée de deux légères impressions en avant
de l’écusson ; angles postérieurs longuement carénés. Élytres
vaguement striés ; intervalles couverts de la même ponctua-
tion double que le pronotum, quelquefois très clairsemée. Des-
sous fortement ponctué. Pattes et antennes ferrugineuses. —
Bresil.
Espèce très voisine de À. (Grouvellei, plus petite, carènes
frontales plus rapprochées des yeux, élytres substriés.
A. sumatrensis n.sp. Long. 2 mill. — Brun noirâtre, pubes-
cence grise. Tête très convexe, légèrement bicarénée, criblée de
gros points. Pronotum peu convexe, moins de deux fois aussi large
que long, ponctué comme la tête; côtés rétrécis en avant mais non
arrondis; angles postérieurs carénés. Élytres substriés ; intervalles
fortement ponctués. Dessous ponctué. Pattes et antennes ferrugi-
neuses. — Sumatra.
Très facile à distinguer de À. confusus par la tête convexe, le
pronotum plus long et non arrondi sur les côtés.
A. mexicanus n. sp. Long. 2 mill, — Brun rougeâtre, pubes-
cence jaune. Tête légèrement bicarénée, ponctuée, carènes peu
saillantes. Pronotum presque deux fois aussi large que long, peu
convexe, brusquement élargi près de la base, puis rétréci en avant,
criblé d6 gros points, vaguement biimpressionné au milieu de la
base ; angles postérieurs carénés. Élytres striés ; intervalles couverts
de quelques gros points. Pattes et antennes d’un ferrugineux clair.
— Mexique.
Espèce également voisine de À. confusus; côtés du pronotum
moins arrondis, carène des angles postérieurs plus courte; élytres
plus longs, à stries bien apparentes.
A. striatus n. sp. Long. 2 1/4 mill. — Brun foncé, pubescence
jaunâtre. Tête très légerement bicarénée, grossièrement ponctuée.
Pronotum deux fois aussi large que long, presque plan; côtés
arrondis en avant; surface couverte de gros points espacés, inter-
valles pointillés; angles postérieurs finement carénés. Élytres
assez convexes, fortement stries; intervalles marqués d’une rangée
de gros points. Pattes et antennes d'un ferrugineux obscur. —
Sumatra.
Differe de À. mexicanus par les côtés du pronotum arrondis, les
angles postérieurs carénés finement et près du bord, les stries des
élytres bien nettes et la rangée des points dans les intervalles
régulière.
160
A. incertus n. sp. Long 2 1/4 mill. — D’un brun obscur,
rougeatre vers l'extrémité des élytres, pubescence jaunâtre. Tête
bicarénée, très fortement ponctuée. Pronotum une fois et demie
plus large que long, légèrement convexe, déprimé à la base,
couvert d’une ponctuation double, les gros points espacés ; côtés
arrondis en avant, angles postérieurs carénés ; prosternum large.
Élytres striés ; intervalles marqués de gros points. Pattes et anten-
nes rrusitenses. — Sumatra.
Se place très près de À. striatus, forme plus étroite, plus allon-
gée, ponctuation du pronotum moins forte, carène des angles
postérieurs plus nette et plus éloignée du bord, prosternum plus
large.
A. minutissimus n. sp. Long. 1 1/a mill. — Brun rougeûtre,
pubescence cendrée. Tête fortement ponctuée, sans carènes. Prono-
tum environ deux fois aussi large que long, peu convexe, forte-
ment ponctué, légèrement biimpressionné au milieu de la base;
côtés arrondis en avant; angles postérieurs carénés. Élytres striés ;
intervalles portant deux rangées de gros points devenant confus
vers l’extrémité. Pattes et antennes d’un ferrugineux clair. —
Sumatra.
Forme de À. sumatrensis, taille plus petite, absence de carènes
frontales, écusson relativement plus grand.
A. rufus n. sp. Long. 1 1/2 mill. — Subparallele, rouge,
pubescence cendrée. Tête fortement ponctuée, dépourvue de carènes
frontales. Antennes à massue jaune, longue et épaisse. Pronotum
moins de deux fois aussi large que long, couvert d’une grosse
ponctuation éparse, biimpressionné au milieu de la base; côtés
régulièrement arrondis en avant ; angles postérieurs grossierement
carénés. Élytres subparallèles aux épaules, striés; intervalles
couverts de gros points assez espacés. — Sumatra.
Differe de À. minutissimus par la forme subparallele à épaules
nullement saillantes, la carène des angles postérieurs du pronotum
rudimentaire et les intervalles des stries des élytres à ponctuation
moins serrée.
Drapetes bipustulatus Bonv. Brésil.
D. brunneus Bonv. Brésil.
D. plagiatus Boh. Brésil.
D. niger Bonv. Mexique.
D. Jansoni Bonv. Sumatra.
La taille varie de 2 9/5 à 4 mill.
D. minimus n sp. Long. 2 1/4 à 2 1/2 mill. — Ovale, convexe,
noir brillant, pubescence jaune, fine, très rare. Tête ponctuée,
légèrement déprimée entre les yeux. Pronotum à peu pres aussi
161
long que large, côtés rétrécis en avant, resserré pres du bord
antérieur, légerement déprimé au milieu de la base, couvert d’une
ponctuation éparse plus serrée vers les angles ; angles antérieurs et
milieu du bord, au-dessus de la tête, ferrugineux, carène des angles
postérieurs s'étendant sur presque toute la longueur du bord latéral.
Écusson subarrondi. Élytres finement et éparsément pointillés.
Sillons antennaires dirigés vers le milieu; stries du prosternum
effacées en avant, mentonnière ponctuée, bord antérieur ferrugineux ;
propleures très fortement ponctués; métasternum et abdomen
légèrement ponctués. Pattes et base des antennes d'un ferrugineux
clair. — Bresil.
Diffère du D. Jansoni par la taille plus petite. Le pronotum
moins élargi en arrière et par conséquent plus étroit que les élytres
à la base, la ponctuation bien plus légère, la carène des angles
postérieurs beaucoup plus longue. L’écusson subarrondi, plan.
(Chez Jansont, il est plus large que long et sillonné au milieu de haut
en bas).
D. angustus n. sp. Long. 3 à 31/4 mill. — Parallèle, peu
convexe, d’un brun noirâtre brillant. Tête convexe, ponctuée.
Antennes noires, dépassant les angles postérieurs du thorax,
tres longuement dentées. Pronotum plus long que large, resserré
près des angles antérieurs, bordé de ferrugineux en avant ; angles
postérieurs légèrement divergents, brièvement carénés ; surface
déprimée à la base, éparsément ponctuée, lisse au milieu. Écusson
subcordiforme, plan. Élytres longs, couverts d’une ponctuation
éparse. Sillons antennaires très obliques, dirigés vers le milieu;
prosternum sans stries, ponctué en avant et en arrière, menton-
nière large, bord antérieur ferrugineux, saillie prosternale aiguë et
rebordée; propleures fortement ponctuës, ferrugineux au sommet;
métasternum et abdomen ponctués. Pattes ferrugineuses, tarses
plus clairs. — Brésil.
Remarquable par sa forme étroite et allongée, peu convexe, les
antennes longues et longuement dentées, l'absence de stries pros-
ternales, la largeur de la mentonnière reportant en dehors les
sillons antennaires.
Cette espèce pourrait former un genre des mieux caractérisés.
MONOMMIDAE.
Hyporhaqus venezuelensis Thoms. Brésil.
EUCNEMIDAE.
Tharops Picteti Bonv. Mexique.
162
Le seul exemplaire que je possede répond absolument à la
description de Bonvouloir, sa taille est cependant plus petite,
3 mill. 1/2.
Le type unique du Püicteti mesure 6 mill. et vient du Brésil.
Comme je l’ai dit, en tête de ce mémoire, il est très possible que
l’indication de « Mexique » soit erronée.
Dellometopus constrictus Bonv. Brésil.
Varie beaucoup pour la taille, de 2 mm. 1/2 à 4 mm.
D. foveolatus Guér. Mexique, Brésil, Saint-Domingue.
La présence des fossettes sur le thorax n’est pas constante, elle
existe cependant indifféremment dans les deux sexes. Cette espèce
se distingue surtout dela précédente, par une ponctuation plus
forte. La saillie prosternale est également carénée dans toute sa
longueur. La ligne élevée de la base du corselet n’est pas fixe. J’ai
remarqué, chez un seul individu, une ligne élevée sur le front
comme dans D. similis.
D. amaenicornis Say (ereptus Bonv.) Mexique.
D. similis Bony. Bresil.
Un seul individu sans ligne frontale.
Dromaeolus cinerascens Bonv. Mexique.
Un exemplaire de 3 mill. 3/4 nommé par le Dr Horn et un
autre de Sumatra? absolument conforme.
J’ai en outre trois exemplaires, également de Sumatra, que
j'ai longtemps hésité à réunir à cette espèce. Ils n’en diffèrent que
par la ponctuation du pronotum moins forte et par le sillon préscu-
tellaire nul. Chez l’un d’eux, la saillie prosternale est longuement
sillonnée, au lieu d’être seulement impressionnée.
D. nicotianæ n. sp. Long. 2 2/3 à 4 mill. — Elliptique, peu
convexe, d’un noir de poix, revêtu d’une fine pubescence jaune.
Épistome fortement ponctué, tête un peu moins; carène interocu-
laire entière. Antennes dépassant l’angle postérieur du thorax
de toute la longueur du dernier article (un seul individu sur treize,
le plus grand, fait exception, ses antennes atteignant l'extrémité de
l’angle postérieur du thorax) ; premier article aussi long que les
trois suivants, second subégal au quatrième, troisième aussi long
que les deuxième et quatrième réunis, cinquième un peu plus long
que le quatrième, les autres progressivement allongés et épaissis
jusqu'au dixième, dernier beaucoup plus long que le précédent,
plus mince et acuminé vers le bout. Pronotum atténué de la base
au sommet, moins densément ponctué que la tête; angles posté-
163
rieurs dirigés en arrière et embrassant les élytres; base déprimée
transversalement au milieu ; bord postérieur sinueux, élevé de
chaque côté du milieu à droite et à gauche de l’écusson. Élytres
atténués en arrière dès la base, irrégulièrement ponctués, une
seule strie suturale plus ou moins apparente seulement dans les
deux tiers postérieurs. Dessous d’un brun clair ; deux premiers
articles des antennes et pattes ferrugineux. Saillie prosternale
déprimée ; sutures prosternales droites. — Sumatra.
Appartient au groupe fastidiosus, cinerascens, par les sutures
prosternales fermées, la carène interoculaire entière, l’épistome et
le vertex non carénés, le sillon marginal du propectus non élargi,
les antennes à 3° article plus long que le 4°, le thorax sans ligne
enfoncée distincte au milieu de la base, graduellement rétréci en
avant, nullement sinué sur les côtés et enfin, la pubescence des
elytres ne formant pas de dessin.
D. carinifrons n. sp. Long. 4 mill. — Allongé, peu convexe,
d’un noir peu brillant, couvert d’une pubescence jaune assez longue.
Épistome caréniforme et caréné à la base, rugueux; carène inter-
oculaire entière; front caréné au milieu du bord antérieur; tête
ponctuée. Antennes dépassant des deux derniers articles l’angle
postérieur du thorax, deuxieme article subégal au quatrième,
troisième plus long que le quatrième, dernier plus long que le pré-
cédent et acuminé à l’extrémité. Pronotum ponctué, plus forte-
ment en arrière, plus long que large, légèrement sillonné et
marqué d’une ligne lisse au milieu de la base ; côtés droits, rétrecis
en rond seulement en avant; bord postérieur sinueux. Sutures
prosternales légèrement courbes; saillie fortement creusée. Élytres
atténués en arrière, ponctués, mais très vaguement striés. Anten-
nes et cuisses d’un brun ferrugineux; tibias, tarses, 2° article
des antennes et extrémité du premier et du dernier plus clairs. —
Brésil.
Ressemble à D. semigriseus par sa vestiture.
Du groupe de 2. litigiosus par la carène interoculaire entière,
l’épistome caréniforme et caréné à la base, la longueur respective
des articles des antennes, les sutures prosternales fermées et la
pubescence ne formant pas de dessin.
D. Grouvellei n. sp. Long. 4 mill. +/5. - Allongé, convexe, d’un
noir de poix, pubescence jaune, plus dense sur le pronotum. Épistome
rugueux; Carène interoculaire interrompue au milieu; front sans
carène longitudinale; tête ponctuée. Antennes dépassant la base
du thorax des deux derniers articles, premier aussi long que les
trois suivants, 2e plus court que le 4e, 3° presque aussi long que les
deux suivants réunis, dernier beaucoup plus grand que le précédent,
164
aminci vers le bout. Pronotum attenue de la base jusqu’au sommet,
ponctué plus fortement en arrière, déprimé à la base; bord poste-
rieur sinueux. Élytres atténués en arrière, inégalement et irrégu-
lièrement ponctués. Pattes ferrugineuses ; antennes plus foncées. —
Sumatra.
Facies d'un 2. nicotianae allonge.
Groupe de Funchi, modestus; sutures prosternales ouvertes,
carène interoculaire interrompue au milieu, 2° article des antennes
plus long que le 4°.
Phaenobolus bicolor D' Horn, Biol. Centr. Am., Col., III, 1, 1890,
p.284 ;\pl: 410; #13: Mexique.
Fornax tabaci n.sp. Long.4 mill. 1/2. — Allongé, peu convexe,
d’un brun clair, surtout sur les élytres, couvert d’une pubescence
jaune. Épistome rugueux; carène interoculaire interrompue ;
tête moins fortement rugueuse que l’épistome. Antennes plus
claires à la base, moniliformes, dépassant à peine l’angle postérieur
du thorax, 2e, 4e et 5° articles égaux, 3° aussi long que les deux
suivants réunis, 4° et 5° réunis, plus longs que le 6e. Pronotum
graduellement rétréci, mais non comprimé en avant, couvert d’une
ponctuation nette assez serrée sur les bords, presque effacée au
milieu ; sillon du propectus parallèle ; sutures prosternales obliques,
saillie déprimée. Élytres d'un brun ferrugineux clair, légèrement
substriés, intervalles finement et éparsément pointillés. Dessous
brun, pattes plus claires. — Sumatra.
Voisin de #. fulvus Mots. par la longueur respective des premiers
articles des antennes, le sillon marginal du propectus atteignant
l'extrémité de l'angle postérieur. En diffère par le sillon du
propectus nullement élargi, la saillie prosternale déprimée et non
carénée, le pronotum à ponctuation très nette, moins serrée et
nullement rugueuse.
F. angustus n. sp. Long. 3 mill. —- Allongé, subparallèle, con-
vexe, d’un noir de poix peu brillant, couvert d’une pubescence grise
assez longue. Epistome fortement rugueux, étroit à la base; carène
interoculaire interrompue au milieu; tête rugueuse. Antennes
moniliformes, ne dépassant pas l’angle postérieur du thorax, brunes,
2° article ferrugineux, un peu plus court que le 4, 4 et 5° plus
longs, ensemble, que le 6°. Pronotum très convexe, surtout en
avant, tres grossièrement rugueux, plus long que large, subpa-
rallèle, seulement rétréci en rond un peu avant le sommet, relevé
en crête et caréné à la base sur la moitié de sa longueur; sillon
marginal du propectus atteignant l’extrémité de l’angle postérieur ;
prosternum large, sutures obliques, saillie déprimée. Élytres sub-
striés, intervalles finement rugueux. — Sumatra.
165
Voisin de #. Dohrni par la longueur respective des premiers
articles des antennes, le 4e article subégal au suivant, le pronotum
non comprimé sur les côtés en avant et les élytres substriés. Il s'en
distingue toutefois aisément par la grossière ponctuation du prono-
tum et sa forte convexite en avant.
Entomophthalmus americanus Bony. Bresil.
Microrhagus amazonicus Bony. Bresil.
J'avais d’abord rapporté mes deux insectes au Æ/. alienus
Bonv. à cause de leur aspect plus brillant et moins fortement
ponctué; mais, je m’incline devant l’autorité du D' Horn à qui
j'en ai communiqué un exemplaire qu’il a nommé amazonicus.
Microrhaqus arduus Bony. Brésil.
M. parvulus n. sp. Long. 2 mill. 1/5. — Allongé, atténué en
arrière, d’un brun de poix assez brillant, plus clair sur les élytres,
couvert d’une pubescence blanchâtre plus apparente à la base du
pronotum et sur les côtés des élytres. Tête fortement, mais nette-
ment ponctuée; épistome grossièrement ponctué. Antennes dentées
à partir du 3: article, dépassant la moitié du corps, d’un brun fer-
rugineux, 3 article plus long que le 4°, les suivants progressive-
ment allongés. Pronotum aussi long que large; côtés presque droits,
légèrement courbés en dedans; bord antérieur arrondi; base sinuée;
surface à ponctuation forte, plus serrée et rugueuse sur les côtés,
déprimée à la base et marquée d’une carène préscutellaire. Élytres
atténués en arrière, assez fortement rugueux, une strie suturale
plus marquée en arrière et une seconde à peine visible postérieu-
rement. Pattes jaunes. — Brésil.
Facies de 7. {riangularis Say, mais pronotum pas plus large
que long.
Appartient au groupe amazonicus, alienus, arduus, peregrinus.
Antennes à 2° article notablement plus court que le 4e. Carène sup-
plémentaire antérieure du pronotum courte, n’atteignant pas la
moitié; carène supplémentaire postéro-inférieure n’atteignant pas
le bord antérieur. Pronotum nullement atténué en avant, avec une
carène préscutellaire. Carène externe du sillon du propectus entière.
Épisternum métathoracique triangulaire. Hanches postérieures
rétrécies en dehors. Pas de fossettes sur les segments abdominaux.
Pubescence ne formant pas de taches en dessus.
ES SD ut Brésil.
Deux exemplaires que j'hésite à rapporter au 47. neglectus Bonv.
à cause du pronotum plus long que large.
M. repandus D' Horn, Biol. Centr. Am., Col., III, 1, 1890,
p. 248. Mexique,
166
MW. sepositus? D' Horn, I. c. Sumatra.
La patrie de l’unique exemplaire probablement erronée.
M. marcidus D' Horn, 1. c., p. 250. Mexique.
M. Horni n. sp. Long. 3 mill. —Oblong, allongé, convexe, sub-
parallèle, atténué seulement à l'extrémité; d’un noir de poix peu
brillant. Épistome fortement rugueux, aussi large à la base que la
distance des yeux. Tête également tres rugueuse. Antennes courtes,
flabellées à partir du 3° article, très longuement dès le 4°, le dernier
simple, très allonge. Pronotum aussi long que large; côtés droits,
angles antérieurs arrondis, postérieurs légèrement divergents;
surface tres fortement et rugueusement ponctuée, brusquement
déprimée près de la base. Élytres marqués d’une fossette aux épaules,
finement striés, intervalles ponctués. Dessous très grossièrement
ponctué, segments abdominaux couverts, sur les côtés, d’une
pubescence jaunâtre; dernier segment pointu. Pattes d’un brun
ferrugineux, tarses jaunes. — Mexique.
Du groupe humeralis, thoracicus, interpositus, remarquable par sa
forte ponctuation. Prosternum large, sutures obliques, saillie creusée
à la base; sillon juxta-sutural presque nul, remplacé par une plaque
lisse, brillante, élargie en avant; carène externe abrégée. Carène
supplémentaire antérieure du pronotum courte, n’atteignant pas la
moitié; carène supplémentaire postéro-inférieure n’atteignant pas le
bord antérieur. Épisternes métathoraciques en triangle très allongé.
Hanches postérieures parallèles, ou même élargies en dehors.
M. velutinus n. sp. Long. 3 mill. 1/5. — Oblong, allongé, sub-
parallèle, assez convexe ; d’un noir de poix mat, couvert d’une
fine pubescence jaune régulièrement répartie sur toute la surface.
Épistome rugueux, aussi large à la base que la distance des yeux.
Antennes ferrugineuses, courtes, dentées à partir du 5° article,
dernier oblong. Pronotum plus long que large, très légèrement
sinué sur les côtés, fortement ponctué, brusquement déprimé près
de la base. Élytres striés, intervalles ponctués. Pattes ferrugi-
neuses. — Sumatra.
Près de M. interpositus, par la carène supplémentaire antérieure
du pronotum courte, n’atteignant pas la moitié; la postéro-infe-
rieure atteignant presque le bord antérieur ; le sillon du propectus
parallèle à l’axe, à peine élargi en arrière, carène externe en sillon
entière; saillie prosternale pointue, creusée à la base ; épisternums
métathoraciques triangulaires larges au bord inférieur; hanches
postérieures parallèles.
167
Diffère de A. Horni par sa forme plus robuste, nullement atté-
nuée en arrière; moins grossièrement ponctué; thorax plus long ;
sillon juxta-sutural du propectus assez profond et plus large; élytres
sans dépression humérale ; épisternums métathoraciques larges en
arrière.
Adelothyreus flavosignatus Bony. Brésil.
Un seul exemplaire, collection Sallé.
A. comes D' Horn, Biol. Centr. Am., Col., III, 1, 1890,
p. 254. Mexique.
A. vicinus n. sp. Long. 3 mill. 1/2. — Ressemble beaucoup à
A. comes dont il se distingue par les différences suivantes : prono-
tum nullement sillonné au milieu, marqué de deux courtes carènes
rapprochées et parallèles au milieu de la base; carène externe du
sillon du propectus prolongée en arrière; dessous moins fortement
ponctué; pattes d’un rouge ferrugineux plus clair. — Brésil.
ELATERIDÆ.
Optaleus limbatus Cand. Brésil.
Lacon tabaci n. sp. Long. 4 mill. 1/4. — Ovale, large,
déprimé, d’un brun peu brillant, couvert d’une grosse pubescence
jaune courte et raide. Tête criblée de gros points. Pronotum plus
large que long ; côtés parallèles jusqu'au tiers antérieur, rétrécis en
rond au delà; angles postérieurs droits, diaphanes; surface criblée
de gros points comme la tête ; partie antérieure assez convexe,
partie postérieure brusquement déclive. Écusson plan, subtrian-
gulaire. Élytres de la largeur du pronotum à la base, un peu élar-
gis puis rétrécis en rond en arrière, couverts de gros points sans
ordre sur la partie antérieure et formant des stries postérieurement.
Dessous fortement ponctué, ferrugineux. Pattes et antennes un
peu plus claires. Sillons tarsaux pour les deux premières paires. —
Sumatra
Espèce très voisine de L. mebulosus, mais d’une forme plus
courte, pubescence plus grossière, ponctuation des élytres sans
ordre sur la partie antérieure.
/£ eristhus minusculus Cand. Sumatra.
Elytres courts.
M. scobinula Cand. Mexique.
Élytres assez longs.
M. nigritulus Cand., Él. nouv., fasc. V, 1893, p. 10.
Sumatra.
Cette espèce est très voisine de A7. Perraudieri, mais elle est moins
convexe, surtoutsurle pronotum, et bien moins fortement ponctuée.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 12
168
Monocrepidius differens n. sp. Long. 7 mm. 1/2. — Allongé,
peu convexe, noir peu brillant orne de taches jaunes, couvert d’une
pubescence jaune. Tête ferrugineuse en avant, finement et densé-
ment ponctuée; carène arrondie. Antennes jaunes. Prothorax
ponctué comme la tête, un peu plus long que large; côtés sinués,
rétrécis en avant, angles postérieurs carénés tout près du bord
extérieur; bordé latéralement de jaune en dessus et en dessous, la
bande large en arrière. Écusson jaune, subcordiforme, assez
allongé. Élytres de la largeur du prothorax, tronqués à l'extrémité,
arrondis et graduellement rétrécis, fortement ponctués-striés,
intervalles rélevés ; ornés de trois taches jaunes sur le bord latéral,
la première tres allongée à l’épaule, la deuxième à la moitié, réunie
à la première, la troisième isolée, avant l’extrémité. Dessous jaune
un peu obscur. Pattes plus claires. — Brésil.
Cette espèce est voisine de 7. decimus par la troncature des
élytres, mais elle rappelle un peu par son dessin Âf. vespertinus
et A. numerosus, cependant la bande marginale des élytres est
bien nettement composée de trois tronçons et ne remonte pas
le long de la base. Elle a aussi une certaine ressemblance avec
Æolus circumscriptus, si souvent confondu avec M. vesper-
tinus.
M. lividus Degeer. Haïti.
M. posticus? Esch. Brésil.
M. bellus Say (pictus Cand.). Brésil, Mexique, Haïti.
Il me paraît impossible de séparer ces deux espèces. L’une,
M. bellus de l'Amérique du Nord, a une taille presque toujours plus
grande que l’autre, AZ. pictus des régions intertropicales ; chez les
deux formes, le dessin est très variable.
Æolus pulchellus Cand. Mexique.
Æ. melliculus Cand. Brésil, Mexique, Haïti.
Æ. exclamationis? Cand. Brésil.
Un individu immature.
ZÆ:. Grouvellei n. sp. Long. 5 mill. — Allongé, peu convexe,
jaune varié de noir, côtés couverts d’une pubescence jaune peu
serrée. Tête large, finement pointillée, légèrement impressionnée
au milieu. Antennes à trois premiers articles jaunes, les suivants
obscurs. Pronotum pointillé comme la tête, brun, angles postérieurs
jaunes. Écusson jaune, ovale, convexe. Élytres fortement striés-
ponctués, ornés d’une grande tache noire commune à la base, d’une
bande transversale de même couleur un peu au dessous du milieu,
prolongée en arrière sur la suture, et d’une étroite bordure égale-
ment noire s'étendant presque jusqu’à l'extrémité. Dessous et pattes
jaunes. — Brésil.
169
Se place près de Æ. exclamationis, en diffère par les 2° et
3° articles des antennes égaux, par la ponctuation de la tête et du
pronotum plus nette et moins serrée et par la tache basilaire des
élytres grande.
A. melinostictus Cand. Brésil.
Heteroderes drasteroides Kleut., Ann. Fr., 1894. Sumatra.
Drasterius variabilis n. sp. Long. 3 3/4 à 4 1/2 mill. — Sub-
parallèle ou elliptique, peu convexe, noir varié de rouge, couvert
d’une légère pubescence jaune. Tête ponctuée, bord antérieur
arrondi. Antennes rouges. Pronotum plus long que large, arrondi
sur les côtés, rétréci en avant, largement bordé de rouge latérale-
ment et quelquefois à la base, couvert d’une ponctuation régulière
assez fine, peu serrée ; angles postérieurs prolongés en arrière, non
divergents, carénés. Écusson oblong, rougeâtre. Élytres plus étroits
que le pronotum à la base, curvilinéairement rétrécis en arrière,
finement striés-ponctués, ornés d’une tache rouge à l’épaule, d’une
bande transversale irrégulière au dessous de la moitié et d’une
tache en même couleur avant l’extrémité. Dessous ponctué, d’un brun
rougeâtre. Pattes jaunes.
La variété sériatus se distingue par la ponctuation du pronotum
plus forte, l’absence de tache humérale et les stries des élytres plus
profondes et fortement ponctuées. — Sumatra.
Ressemble à D. collaris pour la taille et la coloration. Pronotum
plus long, moins fortement ponctué, carène et angles postérieurs un
peu plus longs.
D. sulcatulus Cand. Sumatra.
Melanoxanthus unipunctatus Cand., Ann. Gen., 1894, p. 491.
Sumatra.
Cette espèce varie de 2 1/2 mill. à 4 1/2.
M. elongatus n. sp. Long. 5 mill. — Allongé, convexe, d’un
brun rougeâtre, extrémité des élytres noire, fine pubescence grise
sur les côtés. Tête convexe, arrondie en avant, rebord saillant,
surface régulièrement ponctuée. Antennes épaisses, n’atteignant pas
la base du pronotum, trois premiers articles rougeâtres, les autres
noirs. Pronotum beaucoup plus long que large, rétréci en avant,
côtés presque rectilignes, base fortement abaïissée et sillonnée au
milieu, surface régulièrement ponctuée, angles postérieurs très
saillants, dirigés en arrière, fortement carénés. Élytres plus
étroits à la base que le pronotum, régulièrement rétrécis en arrière,
brusquement arrondis et comme tronqués à l'extrémité, for-
tement ponctués-striés, intervalles légèrement rugueux. Dessous
du corps etpattes noirs ; prosternum, propleures et tarses rouges. —
Sumatra.
170
Se place dans le voisinage du précédent, plus allongé, plus
convexe, pronotum à côtes linéaires, ponctuation plus grosse et plus
serrée; entièrement d'un brun rougeñtre, sauf l'extrémité des
élytres qui est noire.
Anchastus hilaris Cand. — Brésil.
A. crux-nigra (Chevr.) n. sp. Long. 25/4 à 3 1/4 mill. —Jaune
varié de noir, brillant, pubescence jaune. Tête convexe, arrondie
en avant, finement ponctuée. Pronotum aussi long que large,
ponctué comme la tête, orné au milieu d’une tache noire de gran-
deur variable envahissant quelquefois toute la surface, sauf les
angles postérieurs ; côtes curvilinéairement rétrécis en avant dès
la base, angles postérieurs longuement carénés. Élytres finement
ponctués-striés, ornés d’une bande suturale noire élargie à la base,
d'une bande transversale assez large un peu au dessous de la moitié
et d’une tache apicale de même couleur. Dessous, pattes et antennes
jaunes. — Brésil.
Très facile à séparer du précédent, élytres plus courts, bandes
suturales et transversales entières, tache apicale plus petite.
La collection Chevrolat contient quelques exemplaires récoltés
par Sablberg.
A. Grouvellei n. sp. Long. 3 1/4 à 4 mill. — D'un jaune ferru-
gineux brillant orné d’un dessin noir, pubescence jaune clair. Tête
convexe, finement ponctuée, rebord antérieur saillant. Pronotum
aussi long que large, disque noir, côtés rétrécis en rond à partir de
la base, ponctuation fine, peu serrée, angles postérieurs longuement
carénés. Élytres ornés d’une bande suturale noire, élargie à la base,
s’arrêtant avant l'extrémité et d’une bande transversale au dessous
de la moitié, ponctués-striés, intervalles finement rugueux. Dessous
d’un brun rougeâtre. Pattes et antennes ferrugineuses. — Brésil,
Haïti. |
Espèce voisine de 4. crux-nigra, s’en distingue aisément par la
bande suturale abrégée, par la bande transversale placée plus bas
et par l’absence de tache apicale.
A. longipennis n. sp. Long 41/4 mill. — Noir brillant, pubes-
cence jaune. Tête ponctuée, rebord saillant. Pronotum aussi large
que long, ferrugineux sur les bords, ponctué, plus finement sur
le disque, côtés sinueux, angles postérieurs divergents, carénés.
Écusson oblong, arrondi en arrière, légèrement creusé au milieu.
Élytres ponctués-striés, tronqués à l'extrémité, ornés d’une bordure
rouge irrégulière, quelquefois très large, envahissant une grande
partie de la surface, interrompue au delà de la moitié ; intervalles
plans. Dessous d’un brun rougeûtre. Pattes et antennes ferrugi-
neuses. Brésil.
li,
Par son dessin, cette espèce se rapproche du groupe Ailaris,
crux-nigra, Grouvellei, mais la carène des angles postérieurs du
pronotum est bien plus courte, comme chez 4. phedrus, elle est
cependant éloignée du bord latéral. La forme du pronotum est
moins carrée que dans cette dernière espèce, les côtés sont sinueux
et les angles postérieurs divergents.
A. seminalis Cand., Mém. Liége 1893, Élat. nouv., 5° fase.,
p- 41. Brésil.
A. pygmaeus Cand., 1. c., p. 42. Brésil.
A. difficilis n. sp. Long. 5 mill. — D’un brun rougeâtre peu
brillant, pubescence jaune. Tête couverte de points ombiliqués
serrés. Pronotum grand, aussi long que large à la base, rétréci en
avant, couvert, comme la tête, de points ombiliqués serrés plus
larges, peu profonds; angles postérieurs saillants, dirigés en arrière,
carénés. Écusson triangulaire, rugueusement ponctué. Élytres
atténués en arrière, fortement striés-ponctués, intervalles rugueux.
Pattes jaunes. — Brésil.
Voisin d'A. #nitinctus Cand., corselet plus long, plus convexe,
entièrement couvert de points ombiliqués, élytres atténués en
arrière, plus fortement striés-ponctués.
Pomachilius laetus n. sp. Long. 5 1/2 mill. — Noir brillant,
thorax ferrugineux, élytres ornés d’un dessin jaune. Tête fortement
ponctuée, impressionnée entre les yeux. Pronotum à ponctuation
fine et écartée, plus long que large, côtés subparallèles, sinués,
angles postérieurs divergents, carénés. Élytres fortement ponctués-
striés, tronqués à l'extrémité, ornés de deux taches formant un X
se croisant sur la suture, et d’une bande transversale avant l’extré-
mité. Dessous ferrugineux. Pattes et antennes plus claires.— Brésil.
Cette jolie espèce appartient au groupe Listrio, trifasciatus.
Cryptohypnus ovalis ? Cand. Sumatra.
Depuis mon mémoire sur les Élatérides recueillis à Ceylan par
M. E. Simon, je me suis procuré un certain nombre de C. ovalis
de Sumatra, nommés par le Dr Candèze. Tous les exemplaires sont
plus petits que C. misellus : ils ne dépassent pas 1 1/2 mill., tandis
que l’espèce de Boheman mesure 2 mill.
Je n'ai pas d’exemplaire du Japon, mais je rapporte ceux de
M. Grouvelle au C. ovalis forme de Sumatra, citée plus haut, que
je considère comme différente du C. misellus de Java (fype) et de
Ceylan (ovalis teste Cand.) (voir Candèze, Ann. Belg., 1892, p. 491
et Ann. Gen., 1894, p. 493).
C. mexicanus n. sp. Long. 21/4 mill. — Subparallèle, peu
convexe, brun foncé, disque du pronotum clair, pubescence grise
172
très fine. Tête grande, ponctuée. Antennes épaissies vers le bout.
Pronotum à côtésarrondis, ponctué comme la tête ; angles postérieurs
peu saillants, brièvement carénés. Écusson oblong, élevé. Élytres
finement pointillés, épaules saillantes. Dessous et épipleures des
élytres plus clairs que le dessus. Prosternum, pattes et antennes
jaunes. — Mexique.
Cette espèce appartient au groupe pectoralis, obliquatulus. Elle
est remarquable par la disque du pronotum jaunâtre. Ponctuation
du pronotum moins visible que dans C. pectoralis.
Arraphes opacus Cand. Sumatra.
Triplonychus acuminatus Cand. Brésil.
Horistonotus badius Cand. Brésil.
1H. asthenicus Cand. Bresil.
1. humeralis Cand. Bresil.
H. brasilianus n. sp. Long. 3 à 31/2 mm. — D’un brun
brillant presque noir, avec les angles antérieurs du pronotum,
une tache à l’épaule et une avant l’extrémité des élytres plus ou
moins ferrugineux. Tête criblée de gros points espacés, peu enfon-
cés. Pronotum aussi long que large, arqué sur les côtes, peu
convexe, sillonné au milieu en arrière, même ponctuation que sur
la tête; angles postérieurs non divergents, tronqués. Écusson plan.
Élytres très fortement et nettement ponctués-striés, intervalles
plans. Pattes et antennes jaunes. — Brésil.
Près de Æ. melanorhaz Cand., moins brillant, plutôt brun que
noir, pronotum moins rétréci en avant, ponctuation générale
beaucoup plus forte.
Glyphonyz nigritus Cand. Mexique.
G. Dugesi Cand., Mém. Liége, 1893, Élat. nouv. 5° fase.,
p. 66. Mexique.
G. subopacus Cand. Sumatra.
Mes exemplaires n’ont que 4 à 4 mm. 1/2.
G. ruficaudis Cand. Sumatra.
173
DEUXIÈME NOTE SUR QUELQUES COLÉOPTÈRES
DES ENVIRONS DE LANG-SONG,
par M. EL. Fairmaire.
Cette seconde note concerne encore les Coléoptères recueillis à
Lang-Song par M. le Capitaine Florentin. Je n’y ai ajoute que trois
ou quatre espèces recueillies aussi au Tonkin par M. de Beauchène
qui a déjà fourni un contingent important à la faune coléoptérique
de l’Indo-Chine.
Cladognathus crenulidens. - Long. G' cum mandib. 25-
42 mill., © 30 mill. — Oblongo-elongatus, fuscus, sat nitidus ;
capite magno, transversim quadrato, antice vix paulo latiore, sub-
tiliter densissime granulato, lateribus rugosius, margine antico
late bisinuato, medio obtusissime angulato, mandibulis capite fere
duplo longioribus, fere rectis, apice tantum paulo arcuatis, paulo
reclinatis, intus multidenticulatis, basi dente valido, apicem versus
dentibus 3 majoribus sat distantibus armatis, angulis anteocula-
ribus obtuse rotundatis; antennis gracilibus, elongatis, clava
4-articulata, articulo le acuto ; prothorace transverso, capite vix
latiore, elytris fere latiore, subtiliter densissime granulato, late-
ribus fere rectis, basi brevissime paulo sinuatis, basi subtiliter
marginata, ante angulos obliquata, his paulo productis, sed obtusis ;
elytris ad humeros fere dentatis, dorso subtiliter alutaceis, leviter
marginatis, stria suturali vix impressa ; tibiis anticis multispinosis,
ceteris medio tantum unispinosis. —
Un petit individu a la tête et le corselet plus rugueux sur les
côtés, les mandibules sont à peine denticulées et les fortes dents
de l’extrémite ont disparu. La © est plus large, les bords latéraux
sont plus marginés, les mandibules extrêmement courtes, le cor-
selet est plus angulé en arrière, les tibias antérieurs sont courts,
élargis vers l’extrémité, les autres sont inermes.
Cette espèce intéressante, car les Lucanides sont rares au Tonkin,
présente la forme du gracilis Saund., de la Chine, mais plus
grande, plus large, avec les mandibules plus robustes, plus plates,
multidentées, avec 3 fortes dents avant l’extrémité qui est moins
arquée et bien moins aiguë et les tibias postérieurs mnnis d’une
épine médiane; la Q a la tête moins rugueuse avec une petite
fossette au vertex.
Cetonia Guillotii Fairm. — Le (3 que je ne connaissais pas,
diffère de la © par le corps plus étroit, les élytres notablement
rétrécies depuis la base et le pygidium un peu échancré à l'extrémité,
174
l'abdomen légèrement impressionné au milieu, le métasternum
formant en avant une saillie assez étroite, plus prononcée et les
tibias antérieurs fortement tridentés. Cette forme du G!, rétrécie en
arrière, lui donne un faciès tout particulier. — Lang-song (coll.
du Museum).
Coræbus quadraticollis. — Long. 10-12 mill. — Modice elon-
gatus, sat convexus, nitidus, capite prothoraceque orichalceis,
elytris cœruleis, basi vage viridulo tinctis, subtus cum pedibus
ænescens, griseo-puberulus ; capite sat grosse punctato, inter oculos
sat profunde cavato aut potius late sulcato, fronte transversim
plicatula, antice bituberosa, clypeo late sinuato, antennis fusco-
æneis; prothorace transverso, elytris haud angustiore, antice paulo
angustato, lateribus antice modice rotundatis, dorso sat dense
asperulo-punctato, lateribus late impresso, margine postico medio
late truncato-lobato et utrinque profunde emarginato; scutello
brevi, transverso, polito, fere tridentato ; elytris modice elongatis,
post medium leviter ampliatis, apice oblique truncatis, breviter et
acute spinosulis, angulo externo fere rotundato, interno obliquo,
dorso sat fortiter dense asperulo-punctatis, basi ad humeros fortiter
impressis, his sat elevatis, sutura anguste elevata; subtus cum
pedibus dense asperulo-punctatus, prosterno rugosulo, medio leviter
late impresso, margine antico vix sinuato.
Le facies rappelle les espèces du groupe de C. bifasciatus Olivier,
mais sans bandes sinueuses grisâtres sur les élytres.
Coræbus ignifrons. — Long. 12 mill. — Modice elongatus,
parum convexus, postice leviter attenuatus, supra fusculo-cϾrulans,
modice nitidus, capite nitidissime cupreo, prothorace lateribus paulo
cupreo-violascente, elytrorum margine externo angustissimo et
apice cupreis, subtus cum pedibus æneus, nitidus, subtiliter albido-
pubesceas ; capite inter oculos late ac profunde cavato, lateribus
excavationis medio angulatim productis, clypeo crispato, antice
sinuato, antennis fusco-æneis ; prothoracebrevi, transverso, elytris
haud angustiore, antice fortiter angustato, lateribus rotundatis,
dorso dense granulato-rugoso, lateribus plicato et impresso, medio
postice breviter sulcatulo, basi medio truncato-lobato et utrinque
valde sinuato ; scutello brevi, transverso, medio apice acuto, disco
fortiter foveato ; elytris elongatis, post medium leviter sinuatis,
apice late truncatis, angulo suturali obtuso, externo acutissimo, fere
hamato, dorso dense punctato-granulatis, sutura elevata, disco
costula parum elevata, basi medio sat fortiter impressa ; subtus
dense punctulato-granulosus, prosterno sat rugosulo, antice fere
recto, vix latesinuato, fere triangulari, metasterno antice et postice
furcatulo, abdomine leviter compressiuseulo, pedibus sat gracilibus.
Remarquable par son front fortement concave, d’un cuivreux
175
métallique, par ses élytres tronquées à l'extrémité avec l’angle
externe en pointe aiguë un peu recourbée en dessous.
Elle fait partie du groupe de C’. retrolalus H. Deyr. et des espèces
affines, à élytres subparallèles, presque aussi larges en arrière qu’à
la base, tronqués à l’extrémité, et largement évidés le long de la
suture.
Trachelobrachys elegans. — Long.4mill. — Ovatus, crassus,
convexus, elytris dorso planiusculis, piceo-fuscus, setulis minutis-
simis griseo-albidis dense vestitus, prothorace plaga magna discoi-
dali, elytris utrinque macula subbasali rotunda, plaga paulo post
medium, marginem nec suturam attingente, postice extus anguste
prolongata, subhamata, denudatis; antennis brunneis, basi rufes-
centibus, ab articulo 4° valde et acute serratis; prothorace valde
convexo, elytris haud angustiore, antice angustato, margine basali
medio fortiter arcuato, utrinque biemarginato; scutello brevi, lato,
truncato ; elytris ovato-subquadratis, ad humeros angulatis, dorso
depressiusculis, apice sat fortiter declivibus et obtusis, basi trans-
versim impressiusculis; pygidio medio sulculo denudato signato;
subtus magis piceo-rufescens, similiter vestitus. — Tonkin (de
Beauchêne).
Cet insecte a presque le faciès d’une ÆZedobia imperialis.
Une espèce du Kiangsi lui ressemble beaucoup :
T. pictipennis. — Long. 4 mill. — Même forme et même genre
de coloration, mais la vestiture est plus cendrée-roussâtre, le
corselet moins rétréci en avant, la base n’a qu’une échancrure de
chaque côté avec une impression au devant, la teinte foncée envahit
presque tout le disque, les élytres ont de chaque côté, à la base,
3 taches dénudées, noirâtres, séparées par des nervures un peu
saillantes, à vestiture cendrée-roussâtre, après ie milieu les élytres
sont noirâtres sauf les nervures et une bande étroite le long de la
suture, allant jusqu’à l’extrémité avec quelques petites taches
roussätres avant la déclivité; les antennes, d’un roussâtre foncé,
sont encore plus fortement dentées, subpectinées, plus courtes, les
pattes d’un brun foncé. — Kiangsi, trouvé par M. l’abbé Pôtel,
Lazariste, et communiqué par M. l’abbé David.
Cyrtognathus Florentinii. — Long. 43 mill. — Satconvexus,
piceus, modice nitidus, prothorace piceo-rufo; capite summo
rufescente, dense rugosulo-punctato, tuberculis antennariis intus
impressis, antennis nitidioribus, 3/4 elytrorum vix attingentibus,
sat validis, articulis 6-11 dense punctatis, opacis, articulis 5 primis
intus asperulis, articulis apice sat fortiter angulatis; prothorace
sat brevi, utrinque acute bispinoso, angulis posticis fere rectis,
subtilissime punctulato, disco medio leviter biimpresso, basi sat
marginata, ad scutellum sinuata ; elytris ad humeros paulo angu-
176
latis, dorso sat fortiter dense punctatis, intervallis alutaceis, sutura
et utrinque costulis 3 paulo elevatis, duabus internis apice fere
coeuntibus, angulo suturali brevissime acuto ; prosterno antice laxe
asperulo, metasterno dense fulvo-pillosulo, abdomine rufo-castaneo,
nitido, fere lævi, femoribus tibiisque 4 anticis subtus subtiliter
denticulatis, tibiis anterioribus rectis, femoribus posticis casta-
neis; .
Paraît voisin du C. falco Th., du nord de l’Inde, mais la tête
n’a que 2 carènes entre les yeux, le corselet est à peine ponctué, et
les élytres n'ont que 3 côtes peu saillantes, l’angle sutural ne
présente qu’une épine extrêmement petite. La coloration aussi est
différente. Differe du granulosus par la forme plus étroite, la colo-
ration foncée, le corselet plus convexe, à peine ponctué, les angles
postérieurs non épineux, les élytres moins convexes, plus fortement
ponctuées et les antennes un peu plus courtes, les calus antennaires
moins grands, moins saillants, moins fortement échancrés.
Cyrtonops tonkineus — Long. 15 mill. — Oblongus, postice
vix attenuatus, fusco-niger, nitidus, femoribus medio rufo annulatis;
capite rugosulo-punctato, medio sat profunde sulcato, antennis sat
gracilibus, 2/3 corporis paulo superantibus, palpis maxillaribus
concoloribus, intus haud pilosulis, prothorace transverso, elytris
angustiore, fortiter punctato, antice transversim impresso, postice
trituberoso, lateribus medio dente triangulari valido armatis;
seutello obtuse ogivali, medio impressiusculo; elytris ad humeros
angulatim rotundatis, fortiter seriato-punctatis, punctis postice
obsolescentibus, suturam versus sat inordinatis, intervallis planis,
nullo modo costulatis, dense subtiliter punctatis, spatio longitudinali
discoidali angusto punctis grossis destituto; subtus subtiliter,
abdomine fortius ac densius punctatus, pedibus satfortiter punctatis.
Ressemble au punctipennis White, de Sumatra, mais plus petit,
noir avec les fémurs annelés de roux, les palpes nus, le corselet
tubéreux en arrière et au milieu, et les élytres bien moins forte-
ment ponctuées, sans traces de côtes longitudinales.
C’est une acquisition très intéressante pour la faune du Tonkin.
Le genre Cyrtonops, si remarquable pour la longueur de ses palpes,
ne compte encore qu’une espèce propre à Sumatra. White l'indique
de lPInde.
Pachydissus Langsonius. — Long 27 mill. — Oblongus, sat
convexus, subænescenti-fuseus, brunneo et lutoso-cinereo nitide
sericans et mutans ; fronte bisuleata, medio carinula nigra nitida
signata, oeulis supra sat approximatis, antennis 5 corpore longiori-
bus, articulis intermediis inermibus 1° crasso, irregulariter rugoso-
plicato; prothorace transverso, lateribus rotundato, basi constricto,
dorso grosse ac irregulariter plicato, spatio medio fere lævi et sulcis
177
2 oblique areuatis antice approximatis limitato ; elytris minus latis,
postice attenuatis, apice utrinque sinuatis, angulo suturali spinoso,
dorso obsoletissime longitudinaliter, impresso ; prosterno antice
fortiter transversim plicato, abdomine parcius pubescente, medio
denudato.
Ressemble extrêmement au 2. ternatensis Fairm., un peu plus
petit et plus étroit, mais distinct surtout par l'extrémité des élytres
qui est tronquée avec l’angle sutural épineux etl’interne obtusément
angulé ; la partie supérieure des yeux est plus étroite, les 5°, 6° et
7e articles des antennes ne sont pas épineux à l’extrémité ; les
pattes sont un peu moins longues et les fémurs un peu plus épais.
Stenura rufo-maculata. — Long. 19 mill. — Sat elongata,
postice leviter attenuata, nigra, nitida, pilis fulvo-sericeis capite,
prothorace scutelloque longe vestita, elytris breviter pilosulis,
utrinque maculis 5 rufoflavis signatis, 1* fere basali, irregulariter
ovata, 2° subhumerali, oblonga, sat minuta, 3° transverso-obliqua
ante medium, 4* transversa post medium, 5* subtriangulari ante
apicem, his maculis suturam hand attingentibus; capite antice
transversim leviter impresso, inter antennas sulcato vertice medio
subtiliter carinulato, antennis crassiusculis, medium corporis haud
superantibus, apicem versus haud attenuatis, artieulo 3 quarto vix
longiore ; prothorace conico-truncato, elytris angustiore, antice à
basi angustato, marginibus antico et basali elevatis, antice et basi
transversim impresso, angulis posticis valde exsertis, margine
postico utrinque sat fortiter sinuato; scutello triangulari, apice
obtuso; elytris ad humeros rotundatis, a basi leviter attenuatis,
apice oblique truncatis, vix sinuatis, angulo externo producto,
dorso subtiliter dense coriaceis, basi leviter ac breviter costulatis ;
subtus cum pedibus nigra, fulvo-villosa, subtiliter coriaceo-punctu-
lata, pedibus medioribus.
Forme de la qguadrifasciata, mais plus allongée, les élytres
ayant des taches et non des bandes transversales; paraît voisine
de la $. ochraceofasciata Motch., du Japon, mais plus grande, avec
les antennes entièrement noires, les élytres à taches, non à fascies,
les pattes entierement noires et le corselet à peine rugueux, sans
sillon longitudinal.
La S. Fortunei Pasc., du Nord de la Chine, est une espèce bien
différente: Long. 7 lignes. — Atra, subnitida, capile, prothorace,
elytris basi, antennis et corpore subtus, luteis; pedibus discoloribus.
Et Pascoe raillait agréablement : les descriptions pour prendre
date!
Leptura (Strangalia) aurosericans. — Long. 16 mill. —
Sat elongata, postice leviter attenuata, nigra, pube aureo-sulphurea
178
dense vestita, capitis occipite nigro, denudato, antennis sat validis,
corporis medium superantibus, fuscis, basi piceis, apicem versus
crassioribus, articulis 5 ultimis rufescentibus; prothorace elytris
angustiore, antice angustato, et transversim sulcatulo, postice cum
angulis rotundato ; elytris ad humeros obliquatis, post-medium
angustatis, apice emarginatis et -utrinque breviter bispinosis,
utrinque maculis 4 nigris, marginem nec suturam attingentibus,
apicali communi, sutura et basi anguste nigris; subtus dense sul-
phureo-aureo-sericans, coxis 4 antici basi nigris, pedibus rufis,
modice elongatis, segmentis ventralibus ultimis piceis.
Ressemble un peu à l’aurulenta, mais bien distincte par son cor-
selet beaucoup plus étroit, à peine rétréci en avant, non anguleux sur
les côtés, par ses élytres plus étroites, à taches noires n’atteignant
pas la suture, nettement limitées, et par sa pubescence dorée très
serrée ; le corps est plus court et les pattes sont assez robustes.
Leptura (Sérangalia) lateripicta. — Long. 13 mm. — Elon-
gata, angustissima, postice angustior, flavo-testacea, vix nitidula aut
opacula, antennis articulis 3 primis piceis, ceteris apice infuscatis,
elytris lateribus anguste fuscis, pedibus posticis plus minusve
infuscatis ; capite cum oculis prothorace valde latiore, his valde
convexis, fronte planata, prothorace elytris angustiore, elongato,
antice attenuato, angulis posticis extus exsertis, acutiusculis;
seutello oblongo-triangulari; elytris ad humeros sat angulatis, mox
ante medium angustioribus, fere linearibus, apice paulo oblique
sinuato-truncatis, angulo externo magis exserto; pedibus gracili-
bus, posticis elongatis, femoribus elytrorum apicem haud attingen-
tibus; « prothorace longiore, utrinque vitta fusca sat lata signato,
elytris dense evidenter punctatis, vitta marginali fusca ante basin
abbreviata et intus paulo dilatata, abdomine nitidiore, segmentis 2
et 3 basi, ultimo toto nigro-fuscis, hoc longiore, apice fortiter
emarginato, bidentato, femoribus tibiisque posticis apice nigris;
Q prothorace breviore, immaculato, antennis fuscis, elytris subtilius
punctatis, vitta marginali antice interrupta, macula antica majore
et distincta, femoribus posticis basi tantuum rufis, tibiis posticis
infuscatis, segmento ventrali ultimo integro, subtruncato.
Forme de la S'. attenuata, mais encore plus étroite, d’une colo-
ration différente, le G est remarquable par la forme du dernier
segment ventral qui rappelle celui de la Zeptura hybrida.
DEBILIA n.g.
Caput ovatum, oculi sat convexi, intus profunde emarginati, à
prothorace distantes, antennae graciles, corpore longiores G\, apice
levissime crassiores, corpore haud longiores. Articulo 1° clavato,
119
basi tenui, articulis 3 et À subtus ciliatis, 3 sequenti parum
breviore. Prothorax breviter ovatus, elytris valde angustior, antice
attenuatus, dorso inæqualis. Scutellam minutum, subquadratum.
Elytra elongata, planata, apice rotundata. Prosternum angustissi-
mum, mesosternum latum, coxæ 4 anticæ globosæ, posticæ paulo
distantes. Abdomen segmento 1° elongato. Pedes graciles, 4 antici
sat breves, postici elongati, femoribus omnibus clavatis, basi graci-
libus, tibiis posterioribus leviter arcuatis, tarsis brevibus, articulo
1° elongato.
Ce nouveau genre me paraît très voisin des Herioneda; il en
diffère par la tête moins large, les yeux médiocres, les antennes
longues et grêles, les élytres non subulées, recouvrant l’abdomen,
tous les fémurs claviformes et les tibias non denticulés.
D. rufoflavida. — Long. 8 à 11 mill. — Elongata; rufo-flava,
modice nitida, antennis pedibusque nigris, femorum basi excepta,
abdomine rarius infuscato ; capite plus minusve infuscato, sat dense
punctulato, inter antennas breviter sulcato, antice transversim
impresso; prothorace antice angustato, basi et antice fortiter
transversim impresso, lateribus medio leviter angulato, dorso tuber-
culis 3 lævioribus ornato, interstitiis sat dense punctulatis ; elytris
elongatis, planatis, lateribus sat fortiter declivibus, dorso sat dense
subseriatim punctatis, subtiliter pubescentibus, apice extremo paulo
lævioribus, humeris breviter elevatis.
Neanthes scutellaris — Long. 19 mill. — Oblongus, postice
leviter attenuatus, piceo-fuscus, indumento pubescente cinereo
variegatus ; capite unicolore, medio sulcato, antennis elytris multo
longioribus, cinereis, articulo 1° fere toto, ceteris apice obscu-
rioribus, 3° quarto parum longiore; prothorace transverso, elytris
valde angustiore, lateribus dente valido et acuto armatis, dorso
antice et basi transversim vix impresso, medico et lateribus cine-
rascente, stria disci media denudata antice et basi abbreviata;
scutello obscure cinereo; elytris apice oblique truncatulis, ad
humeros rotundatim angulatis, prope scutellum utrinque elevatis,
fuscis et tuberculis nitidis fuscis dense, humeris granis minoribus
laxe obsitis, sutura et utrinque costulis 2 levissime elevatis,
dorso medio plaga lacerata fusca, ad marginem oblique extensa,
postice maculis et lituris fuscis, sat minutis, parum regularibus
parce sparsutis, subtus cum pedibus obscure cinereus, segmentis
ventralibus apice anguste nHonbe tibiis apice tarsisque paulo
obscurioribus.
Ressemble assez au Æ. socius Gahan, du Tchang-Yang, mais
d’une coloration plus sombre, non soyeuse, le corselet est moins
étroit, moins convexe au milieu où se trouve une courte strie
dénudée, les élytres sont remarquables par leur renflement de
180
chaque côté de l’écusson, couvert de tubercules serrés, lisses, les
épaules moins granulées et par leur extrémité tronquée oblique-
ment.
Zotale alternata. — Long. 12 mill. — Oblongo-elongata, sat
convexa, apice attenuata, fusca, indumento cinereo fere uniformi
vestita, prothorace vittis 4 obscuratis, elytris basi leviter fuscatis;
capite grosse parum dense punctato, inter antennas paulo concavo,
tuberculis antennariis parum distantibus, sat productis, antennis
(fractis) rufescentibus, articulo 1° crasso, sat brevi, basi vix angus-
tato, 3° quarto æquali ; prothorace quadrato, latitudine fere lon-
giore, elytrisangustiore, lateribus parallelis, inermibus, dorso grosse
laxe punctato, basi marginato ; elytris ad humeros angulatis, fere
parallelis, apicem versus attenuatis, apice oblique obtusis, dorso
punctato lineatis, intervallis alternatim convexiusculis et dilutio-
ribus, intervallo 2° basi latiore et irregulariter sat fortiter punctato,
sutura paulo elevata, linea suturali striata, intervallis 3 et 5 apice
conjunctis ; prosterno inter coxas sat angusto, mesosterno sat elon-
gato, truncato, segmentis ventralibus 4 primis æqualibus, pedibus
modice elongatis, tibiis intermediis extuse marginatis, tarsis satlatis.
Cet insecte me paraît bien se rapporter au G. Zotale, bien que
les tubercules antennifères ne soient pas extrêmement saillants ;
il se distingue de Z. wnicolor Pasc par les intervalles des élytres
alternativement relevés.
Erythrus laticornis. — Long. 18 mill. — Elongatus, postice
haud ampliatus, supra rubro-sanguineus, opacus, capite summo
obscuro, subtus cum pedibus antennisque niger, modice nitidus,
prothorace disco nigro bimaculato ; capite inter antennas fortiter
impresso et sulcatulo, clypeo dense subtiliter punctato-rugosulo,
antice truncato et arcuatim impressiusculo, antennis medium
corporis parum superantibus, articulis 5-11 latis, compressis,
opacis, angulo apicali acute spinosulo, ultimo acutissimo, 5 primis
nitidulis, lo rugosulo-punctato, supra obsolete carinulato ; protho-
race elytris paulo angustiore, longitudine latiore, antice angustato,
lateribus postice vix rotundatis, basi brevissime sinuatis, disco
medio postice oblonge paulo elevato ; scutello brevi, obtuso, nigro;
elytris elongatis, apice conjunctim rotundatis, lateribus et apice
præsertim sat crasse marginatis, dorso sat dense parum fortiter
punctulatis, costa discoidali parum elevata, postice obsoleta,
sutura postice elevata; subtus cum pedibus dense punctatus. —
Son-Tai.
Ressemble extrêmement à l’Z. Fortunei, de la Chine, même
coloration, mais forme plus large, antennes bien plus courtes et
larges avec les articles épineux à l’angle apical, corselet plus
181
court, à saillie médiane moius marquée et plus courte, et élytres
nullement tronquées à l'extrémité.
Plutonesthes tonkinensis. — Long. 10 mill. — Klongatus,
fere linearis, postice paulo ampliatus, niger, nitidus, elytris cocci-
neis, capite prothoraceque subtiliter coccineo-pubescentibus ; capite
producto, dense punctato, vertice transversim sulcato, antennis
medium corporis paulo superantibus, ab articulo quinto compressis
et latioribus, articulis primis paulo pilosulis, 2° brevissimo,
3° sequenti vix breviore ; prothorace oblongo, elytris angustiore,
antice attenuato, apice transversim biplicato, ante apicem trans-
versim impresso et lateribus leviter sinuato, dorso leviter inæquali,
basi obsolete biimpresso et utrinque leviter tuberoso ; elytris elon-
gatis, medio levissime angustatis, postice paulo ampliatis, apice
rotundatis, dorso subtiliter villosulis, apicem versus longius ac
densius, apice ipso fimbriato, subtiliter rugosulis, humeris lævibus ;
subtus nitidior parce villosulus, pectore valde punctato, abdomine
fere lævi, pedibus gracilibus, subtiliter villosulis, femoribus omni-
bus valde gracilibus, apice sat fortiter clavatis.
Cette espèce diffère du type générique par latête un peu sillonnée
entre les antennes, celles-ci modérément élargies, le corselet ayant
deux plis au bord antérieur, les élytres sans côte distincte et sans
teinte noire à l’extrémité.
Clytus (Demonax) Langsonius. — Long. 9 à 10 mill. — Elon-
gatus, subparallelus, piceus, opacus, pube tenui griseo-cinerascente
dense variegatus ; capite griseo, antice planato, mediosulecatulo, palpis
rufescentibus, antennis gracilibus, corpore parum brevioribus, fulvo-
piceis, pubescentibus, articulis primis subtus ciliatis, 4° 3que apice
spinula longatenui armatis ; prothorace ovato, antice et basi æqualiter
angustato, dorso subtiliter dense asperato, pube sulphureo-cinerea
vestito, medio utrinque macula nigra signato, basi transversim
impressa; scutello sulphureo-griseo; elytris parallelis, ad humeros
alde rotundatis, postice attenuatis, apice fere recte-truncatis, angulo
externo paulo producto, dorso griseo-cinereis, macula basali uniformi
denudata, antice aperta, interdum rufo-picea, vitta ante medium
oblique transversa, ad suturam antice producta, ad marginem
dilatata, denudata, et vitta lata transversa post medium etiam
denudata, subtus cum pedibus dense cinereo-pubescens, pectore
albido cincto, segmentis ventralibus apice et lateribus albidis.
Paraît bien voisin du (Clytus Bomwringii Pasce., de Hong-Kong,
mais ce dernier est d’un cendré olivâtre, le corselet n’a pas de
taches et les antennes auraient le 1° et le 4° article épineux. Dans
notre espèce, le 3° article est inerme chez un individu.
Clytus (Caloclytus) castaneorufus. — Long. 12 mill. —
Elongatus, supra castaneo-rufescens, vix nitidulus, prothorace
182
medio vittula et utrinque macula nigris notato, basi utrinque macula
transversa albo pubescente signato, scutello, elytris vittis 2 tran-
versis, angustis, l* arcuata, 2* mediana, ad suturam paulo adscen-
denteet vittaanteapicemlatiore, posticenebulosaalbo-pubescentibus,
parte apicali a vitta secunda fusca, subtns fuscus, pubescens pro-
sterno et mesosterno albido-pubescentibus, metapleuris, metasterno
basi et apice, et segmentis ventralibus 2 primisalbido-pubescentibus,
antennis pedibusque rufo-piceis; capite antice planato, pilis albidis
dense vestito, vertice subtiliter medio sulcatulo,antennisgracilibus,
elytrorum apicem parum superantibus, articulo 1° crasso, 3° elongato;
prothorace elytris angustiore, elongato, lateribus vix arcuatis, ante
basin leviter sinuatis, dorso dense subtiliter punctato-rugosulo ;
elytris basi truncatis, ad humeros angulatis, apice truncatulis, dorso
subtilissime punctulatis, basi et apice levissime rugosulo-punctatis ;
pedibus elongatis, gracilibus, femoribus posticis elytrasuperantibus.
Ressemble beaucoup, au premier abord, au C. Favieri Fairm , de
Tanger ; mais bien plus allongé, surtout pour le corselet, l’écusson
d’un blanc de neige ainsi que 3 bandes transversales sur chaque
élytre ; la tête est plane entre les yeux, sans aucune carène, les
côtés du corselet sont nettement sinués à la base, les élytres sont
plus nettement tronquées à l'extrémité avec l’angle externe presque
arrondi et la première bande des élytres n'est nullement oblique.
Clytus (Chlorophorus) Tonkineus. — Long. 13 mill. —
Valde elongatus, fuscus, pube sulphureo-flavida vestitus, maculis
denudatis variegatus; capite medio sulcatulo, palpis ferrugineis,
antennis medium elytrorum vix superantibus, fuscis, basi rufo-
piceis et subtus ciliatis; prothorace breviter ovato, medio ampliato,
lateribus valde rotundatis, basi breviter sinuatis, dorso macula
antica denudata, medio et lateribus ramosa ; elytris ad humeros
rotundatim angulatis, postice levissime attenuatis, apice oblique
sinuato-truncatis, angulo externo paulo prominulo, dorso linea
fusca submarginali ab humero ad ultra medium prolongata, linea
altera ab humero incipiente, arcuata et ante medium cum prima
conjuncta, vitta mediana transversa etiam cum prima extus
conjuncta et per suturam adscendente, ante apicem macula ovata
sat magna denudatis, fuscis ; subtus magis cinerascens, abdomine
parum villosulo, segmento ultimo apice medio minute emarginato,
pedibus rufo-ferrugineis, tibiis apice, tarsis et femoribus posticis
infuscatis.
La coloration de cet insecte rappelle assez celle de l’annularis
Fab., qui se trouve dans toute la région indo-chinoise, en passant
par la Birmanie ; mais le corps est plus étroit, le corselet moins
globuleux, plus rétréci à la base, la ligne ou bande externe des
élytres est droite, les élytres sont bien plus longues.
183
Clytus (Chlorophorus) ovicollis — Long. 12 à 15 mill. —
Elongatus, subcylindricus rufus, dense pubescens, elytris (basi
excepta rufa) flavidis, utrinque vittis 3 fuscis, paulo denudatis,
l°ante medium, lunata, suturam haud attingente, 2* mediana,
ad marginem dilatata, ad suturam antice prolongata, 3° post
medium transversa, subtus maculis pallido-sulphureo sericeis
variegatus, prosterno basi utrinque vittula angusta supra adscen-
dente et dilatata ; capite subtiliter coriaceo, clypeo sat late leviter
impresso, antennis gracilibus, corpore parum brevioribus, subtus
basi breviter ciliatis, articulis 3° et 5° æqualibus, 4° breviore ;
prothrace oblongo-ovato, basi leviter constricto, margine basali
lævi, transversim impresso, paulo elevato, præsertim ad angulos,
dorso dense subtiliter asperulo; scutello sat lato, subtriangulari,
valde obtuso ; elytris elongatis, post medium leviter attenuatis,
apice parum oblique truncatis, angulo suturali sat obtuso, externo
acuminato ; subtus paulo nitidior, pedibus elongatis, tarsis pos-
terioribus articulo 1° ceteris conjunctis fere longiore.
Ressemble assez au C. annularis Fab., commun dans tout l'ex-
trême Orient et au Tonkin, en diffère par le corselet plus ovalaire,
plus allongé, par les élytres à bande antérieure remontant sur la
suture, la médiane dilatée en dehors, la postérieure étroite, trans-
versale, et par les pattes plus longues ; le corselet n’a pas la
tache dorsale et sa coloration est d’un roux ferrugineux ainsi que,
parfois, la base des élytres ; les antennes sont plus longues.
Clytus tristiculus. — Long 9 mill. — Elongatus, subcylindri-
cus, niger, vix nitidulus, scutello et elytris fasciis tribus, 1° ante
medium, subbasali, valde obliqua, 2° post medium recte transversa,
3°apicalialbo-pubescentibus, subtus nitidior, albido-pubescens, meta-
sterno medio denudato, segmentis ventralibus primis late albido-
fasiatis ; capite dense subtiliter rugatulo, inter oculos fere striolato,
clypeo haud impresso, antennis gracilibus, elytrorum medium attin-
gentibus, apicem versus leviter crassioribus et paulo fuliginosis;
prothorace ovato, basi leviter constricto, dense subtiliter asperulo ;
scutello triangulari; elytris parallelis, prothorace vix latioribus,
apice recte truncatulis, angulo suturali obtuso, externo vix et
brevissime producto, dorso subtilissime dense punctulatis; subtus vix
distincte punctulatus, pedibus gracilibus, sat longe abido villosulis,
femoribus paulo clavatis.
La description de l'Anthoboscus nigerrimus Chevr. conviendrait
assez bien à cet insecte; mais il n’aurait que 51/5 mill., il serait
hérisse de longs poils pâles, les antennes seraient presque aussi
longues que le corps, le corselet globuleux, granuleux, l'écusson
simplement bordé de blanc, les élytres tronquées obliquement 2 avec
des bandes disposées différemment.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX: 13
184
Cleomenes nigricollis. — Long. 9 à 10 mill. — Elongatus,
angustus, fuscus, opacus, capite et prothoracis marginibus indu-
mento albido vestitis, elytris testaceis, sutura et ad latera maculis
brunneis, intus productiset dilutis, subtus indumento albido-griseo
dense vestitus, abdomine lateribus maculis fusculis sat magnis
signato, ore, antennis, pedibusque dilute testaceis, femorum clava
rufopicea, antennarum articulis 2 ultimis fuscatis; capite inter
oculos planiusculo, his magnis, convexis, palpis brevissimis,
articulo ultimo triangulari, paulo oblique truncato; antennis
filiformibus, apicem versus vix sensim crassioribus, elytris haud
longioribus ©, longioribus &\, artieulo 3° quarto longiore; protho-
race fere cylindrico, latitudine sesquilongiore, elytris angustiore,
dense fortiter punctato; scutello subquadrato, basi angustiore;
elytris elongatis, subparallelis, apice fortiter emarginatis et acute
bispinosis, dorso fortiter subseriatim punctatis et carinula tenui
apice obsoleta signatis, sutura elevata; prosterno inter coxas
angustato, segmento le ventrali secundo longiore, pedibus gra-
cilibus, posticis longioribus, femoribus apice sat abrupte cla-
vatis.
Cetinsecte ne diffère des autres Cleomenes que par les antennes à
peine distinctement épaissies vers l’extrémité et plus longues ou
aussilongues quele corps. Les fémurs sont notablement plus courts
que les élytres, GQ, ainsi que le dit Pascoe, contrairement à
Lacordaire.
Sclethrus stenocylindrus. — Long. 17 mill. — Valde elonga-
tus,subcylindricus, fuscus, subopacus,antennis rufo-piceis, articulo
lo fusco, prothorace utrinque medio macula et basi maculis 3
cœruleo squamosis, scutello, elytris guttula discoidali ante medium,
striga mediana angusta, ad suturam arcuata, et vitta ante apicem
cœruleo squamosis, prosterno medio, pectore lateribus et abdo-
minis segmentis primis apice cœruleo-squamosis, pedibus rufo-
piceis; Capite rugosulo, inter antennas sat concavo, antice nitido,
inter oculos longitudinaliter carinato, summo leviter cyanescente,
clypeo impresso, palpis piceis ; antennis 2/5 corporis attingentibus,
articulo 3° elongato; prothorace ovato, elytris angustiore,
convexo, lateribus rotundato, basi constricto et marginato, dorso
subtiliter dense asperulo, angulis posticis retroversis; elytris
elongatis basi truncatis, ad humeros angulatis, medio levissime
angustatis, apice vix oblique truncatis, dorso sat subtiliter dense
rugosulo-granulatis; subtus Iævis, minus opacus, abdomine nitido,
subtiliter dense rugosulo, segmento ultimo late impresso, pedibus
gracilibus, elongatis, posticis longioribus.
Ressemble extrêmement au #'. amænus Gory, des Philippines et
de Pérak, mais un peu plus grand, avec les antennes et les pattes
185
rougeatres, le corselet bien plus court, ovoïde, arrondi sur les
côtés, moins fortement et plus densément rugueux, les élytres
mates, finement et densément rugueuses, leur extrémité plus
oblique, à angle externe un peu moins saillant, la bande médiane
bien nette, plus étroite, remontant davantage sur la suture, la
bande antéapicale plus éloignée de l’extrémite ; enfin les antennes
sont ferrugineuses et les pattes plus obscures.
Apriona basicornis. — Long. 56 mill. — Oblonga, convexa,
fusco-picea, indumento pubescente cinereo-umbrino vestita,
elytris maculis minutis numerosis griseis variegatis ; capite medio
toto sat tenuiter sulcato, antennis validis, corpore brevioribus,
articulo 1° crasso, cum 2° et 3° et 4i basi dense umbrino vestitis,
ceteris articulis fusculis, articulo 3° quarto multo longiore ; pro-
thorace transverso, elytris multo angustiore, dorso medio grosse
tuberculoso, tuberculis disci oblongis et sulco tenui separatis,
lateribus subtiliter rugatulis et dente sat valido acutissimo armatis ;
scutello Iævi, obtuso, apice obsolete sulcatulo ; elytris ad humeros
productis, postice levissime attenuatis, apice truncatis et utrinque
acute bispinosis, dorso basi dense aspero-cranulatis, dein parce
punctatis, punctis parum impressis sat subtilibus ; subtus pube
ferruginea vestita, pectore et abdomine lateribus maculis magnis
albidis ornatis, pedibus sat validis. — Tonkin (de Beauchène).
Voisine des À. plicicollis et Germari, mais très différente par
son corps plus court, plus épais, ses antennes robustes, courtes,
non annelées, à articles basilaires couverts. d’une vestiture rubigi-
neuse, son corselet grossement tuberculé sur le disque, ses élytres
finement marbrées et le dessous du corps à grandes taches blanches.
Apomecyna niveosparsa. — Long. 11 mill. — Sat elongata,
convexa, fusca, indumento breviter villoso rubigineo dense vestita,
sparsim plus minusve obscura ant dilutiore, elytris guttis rotunda-
tis niveis ornatis, triseriatis, serie | ante medium arcuata, cum
gutta interiore, 2° post medium sat irregulari, 3° ante apicem,
transversa, guttulis 3 vel 4 composita ; capite parce punctato,
medio sat fortiter sulcato, antennis elytrorum medium attingenti-
bus, unicoloribus; protharace subquadrato, elytris paulo angustiore,
grosse punctato-rugoso, immaculato ; elytris ad humeros sat angu-
latis, apice recte truncatis, grosse substriato-punctatis, punctis
apicem versus minoribus, lateribus lineato-punctatis, punctis mino-
ribus, sutura postice paulo elevata ; subtus cum pedibus unicolor,
his vage fusculo annulatis.
Voisine de l'hëstrio, mais n’a pas de taches sur le corselet, celles
des élytres sont disposées différemment et leur extrémité n’est pas
tronquée obliquement, Ces caractères la rapprocheraient d’une
186
espèce de l’Assam, À. pertigera Th., mais celle-ci a une tache
blanche à la base du corselet et la disposition des taches des
élytres paraît différente, autant qu’on peut en juger par la descrip-
tion : six agglomérations disposées sur 3 rangs.
Albana fasciolata. — Long. 6 mill. — Oblonga, sat convexa,
fusca, pube tenui griseo-cinerascente variegata, elytris post
medium fasciola grisea arcuata tenui signatis; capite sat lato,
fronte longitudinaliter substriata, antennis corpore vix brevioribus,
articulo l° subcylindrico, sat crasso, 3° 4° que denudatis, illo
longiore, ceteris decrescentibus, prothorace valde transverso,
elytris angustiore, antice et basi fere æqualiter angustato, lateri-
bus leviter rotundatis, dorso sat dense punctulato, dorso paulo
inæquali, scutello subquadrato, punctato; elytris oblongo-ovatis,
postice levissime ampliatis, apice separatim rotundatis, dorso
fortiter sat dense punctatis, sutura et utrinque costulis 2 paulo
elevatis, 1° basi breviter sat elevata, denudata, medio utrinque
fasciola oblique arcuata griseo-cinerascente, ante apicem fasciolis
2 vage ferrugineis, signatura fusca marginatis, subtus cum pedibus
dense griseo-cinereo pubescens. — Tonkin (de Beauchêne).
Cet insecte me paraît bien appartenir au genre A/bana ; il diffère
de l’espèce de nos pays par les élytres plus courtes, ayant la suture
relevée ainsi que 2 petites côtes longitudinales, la 1° relevée à sa
base, prolongée presque jusqu’à l’extrémité, la 2° visible seulement
à la base, la ponctuation est beaucoup plus forte, moins serrée;
leur coloration est différente et présente en arrière une bande pale,
obliquement arquée en dehors et allant rejoindre la teinte grise du
bord ; leur extrémité est faiblement tronquée, ou brusquement
arrondie.
Saperda pseudoscalaris. — Long. 15 mill. — Sat elongata,
dense velutino-pubescens, griseo-flavescens, capite vitta media
et utrinque maculis 2 minutis, prothorace macula discoidali ovata,
postice constricta, scutello (apice excepto) et elytris maculis 4
externis nigris, his intus profunde emarginatis, 1° humerali
oblonga, ultima extus angustata et prolongata ; antennis corpore
vix longioribus, fuscis, articulis 9-10 griseo-pubescentibus ; pro-
thorace transverso, elytris angustiore, antice et basi fere æqua-
liter angustato, dorso laxe punctulato, lateribus leviter rotundatis,
basi transversim depressa ; scutello truncata ; elytris ad humeros
valde angulatis, postice levissime attenuatis, apice paulo oblique
truncatis, haud sinuatis, dorso laxe punctulatis, basi grosse punc-
tatis, extus bicostatis; subtus cum pedibus dense albido-griseo-
sericans, tarsis sat latis.
Cette Saperde ressemble extrêmement à la S. scalaris dans sa
variété d’un jaunâtre un peu verdâtre, mais les dessins noirs sont
187
assez différents ; la tête, faiblement creusée au milieu, a 5 bandes
noires longitudinales, les externes très courtes, les antennes ne sont
pas annelées, le corselet est moins court, moins carré, plus large,
rétréci en avant avec les côtés plus sinués à la base et la tache
discoïdale rétrécie en avant, étranglée en arrière, l’écussonest noir,
les élytres sont tachées à peu près de même, mais avec une rangée
de taches noires en moins, à peine ponctuées, carénées le long
du bord externe et tronquées un peu obliquement à l’extrémité.
Astathes janthinipennis. — Long. 11 à 14 mill.— Oblon-
gus, crassus, rufus, rufo-villosus, modice nitidus, elytris violaceis,
valde nitidis nudis, antennis articulis 6 ultimis, mandibularum apice
tibiisque (basi excepta) fuscis ; capite sat fortiter parum dense
punctato, inter oculos sat fortiter sulcato, antennis validiusculis
subtus ciliatis, corpore brevioribus, articulo 1° supra infuscato,
2° brevissimo; prothorace valdetransverso, elytris angustiore, antice
vix angustato lateribus, medio vix ampliato, dorso medio gibbosulo,
antice et basi transversim impresso; elytris sat latis, ad humeros
rotundatim angulatis, apice conjunctim late rotundatis, dorso basi
sublineatim punctatis, punctis sat grossis utrinque lineis 2 leviter
elevatis, postice obliteratis, et medio extus lateribus vage viridi-
æneo tinctis;, subtus breviter pilosulus, pedibus brevibus.
Bien voisine d’epéscopalis et de violaceipennis, de Chine, mais
très distincte par la coloration des antennes dont les 5 premiers
articles sont roux, le 1% seul ayant une tache brune en dessus ; la
base des tibias est également rousse.
Linda melanoptera. — Long. 19 mill. — Elongata, nigrofusca,
subopaca, capite piceo, pubescente, medio rufescente, prothorace
scutelloque dilute rufis, corpore subtus flavo, vix nitidulo, subti-
liter pubescente, pedibus 4 posticis nigro-fuscis, basi excepta,
anticis fuscis, femoribus flavis, genubus exceptis, antennis corpore
brevioribus, nigris, basi subtus ciliatis, articulo 3° leviter clavato,
1° æquali, 4° leviter arcuato et sequentibus basi pallidis, capite
antice rufo, labro mandibulisque fuscis, palpis flavis ; capite medio
sulcatulo, parum dense punctato, antennis validiuseulis, corpore
brevioribus; prothorace transverso, longitudine duplo latiore,
elytris angustiore, lateribus medio subangulatim dilatato, dorso
antice transversim impresso, medio subtransversim bigibbosulo et
ad latera impressiuseulo ; scutello sat quadratim rotundato; elytris
elongatis, subparallelis, postice paulo ampliatis, apice obtuse
rotundatis et angustissime fulvo marginatis, dorso sat dense grosse
punctatis, apice obsolete punctulatis, sutura et utrinque lineolis
2 vix elevatis; subtus subtiliter dense pubescens segmento ventrali
ultimo medio lineola lævi et impressione apicali transversa signato,
pedibus brevibus.
188
Cet insecte ressemble beaucoup à l’Oberea seminigra Fairm. du
Tchikiang, qui doit rentrer dans le genre Linda, lequel diffère des
Oberea par son corselet dilaté sur les côtés, plus ou moins gibbeux
sur le disque, et par le front un peu concave entre les antennes.
Quant à la terminaison des élytres, elle est fort variable. Le type
du genre est l’Amphionycha femorata Chevr., de Shang-Haï,
Notre espèce nouvelle ne s’en distingue que par la tête rembrunie
de chaque côté, les antennes annelées de blanc à la base à partir
du 3° article, les élytres obtuses à l’extrémité avec une étroite
bordure pâle et les fémurs roux dans la moitié basilaire, sauf la
l° paire où les genoux seuls sont noirs; enfin les crochets des
tarses ont à la base une large dent obtuse et non deux. La Z. semi-
nigra est bien plus petite, la tête est plus fortement sillonnée, les
antennes ne sont annelées de blanc qu’à partir du 4° article, les
saillies discoïdales n'existent pas, et sont remplacées par deux
autres placées plus en arrière et sur les côtés; enfin les élytres
s’élargissent aussi un peu en arrière avant l'extrémité qui est
légèrement échancrée un peu obliquement.
Il y a une 4° espèce de Zinda, L. fulva de l’Inde, mais j'ignore
où elle a été décrite; elle a bien la forme de la #elanoptera, mais
est d’un jaune roux en dessus avec 2 taches noires sur la tête,
autant sur le corselet, le dessous du corps, les pattes et les
antennes d’un brun de poix, les élytres sont assez finement, mais
densément ponctuées, presque ruguleuses, ayant chacune 2 fines
lignes élevées, la suture est saillante, l’extrémité est faiblement
tronquée obliquement à la suture.
Oberea clypealis. — Long. 13 mill. — Sat elongata, postice
leviter attenuata, flava, vix nitidula, capite, antennis, elytrorum
vitta marginali ante humerum abbreviata, ad apicem dilatata, et
ano nigro-fuscis; capite prothorace haud angustiore, sat dense,
sat fortiter punctato, clypeo Iævi, vitta apicali cum palpis flavo,
antennis corpore longioribus, ab articulo 4 magis fuliginosis ;
prothorace quadrato, elytris angustiore, medio vix ampliato, parum
dense punctato, antice et basi leviter transversim impresso ;
scutello subquadrato, elytris ab humeris leviter attenuatis, dorso
planatis, punctis grossis seriatim impressis, his punctis ante
apicem obliteratis, spatio suturali lævi, apice truncato; subtus
dilutior, lævis, subtiliter pubescens, pedibus brevibus, validis,
tarsis leviter infuscatis, tibiis posterioribus paulo fuscatis.
Ressemble extrêmement à VMupserha ambiqua Lam., desmêmes
régions; la coloration serait identique si la tête de notre espèce
n’était pas noire ; elle est en outre assez fortement ponctuée, et sur
le front on voit une ligne transversale finement saillante ; la bande
marginale des élytres est mieux marquée gt le dernier segment
189
ventral est plus ou moins noir, profondément excavé chez le &.
Oberea atroanalis. — Long. 18 mill. — Elongata, flavida,
capite antennisque nigro-fuscis, elytris testaceo-ardesiacis, mar-
gine externo et apice fuscis, tibiis anterioribus supra extus fusco
lineatis, ceteris, basi excepta, cum tarsis infuscatis; capite brevi,
prothorace latiore, sat fortiter punctato, inter antennas breviter
sulcatulo, labro lævi, basi flavo-vittato, antennis corpore brevio-
ribus, articulo 3° quarto multo longiore; prothorace brevi, trans-
versim subquadrato, lateribus medio leviter ampliatis, basi et
antice transversim impresso, dorso parce punctato, medio paulo
elevato et lævigato; scutello, brevi, truncato, elytris elongatis,
basi truncatis, ad humeros sat angulatis, medio obsolete sinuatis,
apice paulo oblique sinuato-truncato, angulo suturali paulo pro-
ducto, externo subobtuso, dorso planatis, punctis grossis subqua-
dratis seriatim impressis, punctis apice tantum obsoletis, parte
basali ad scutellum flavido vage vittulato ; subtus lævis, subtiliter
pubescens.
Voisine de la nigriceps White, de la Chine, mais les élytres
sont plusardoisées, plus fortement et plus régulièrement ponctuées,
le corselet est plus large, plus court, plus renflé sur les côtés,
plus relevé au milieu, le 3 article des antennes est bien plus long
que le 4:, les pattes sont un peu différemment colorées et le labre
n’a pas une bande fauve à la base.
Oberea fusciventris. — Long. 17 mill. — Elongata, rufa,
dense subtiliter pubescens, elytris post basin leviter gradatim
fuscatis, antennis nigris, metasterno sat fortiter punctato, utrinque
macula fusca signato, abdomine toto cærulescenti-fusco, pedibus
rufo-testaceis, tibiis apice tarsisque paulo infuscatis ; capite brevi,
prothorace vix latiore, post oculos paulo inflato, parum dense
punctato, inter antennas obsolete sulcato, labro fusco, basi rufes-
cente, mandibulis fuscis, palpis dilute testaceis; prothorace trans-
versim subquadrato, elytrisangustiore, lateribus medio haud sensim
ampliato, dorso punctis grossis parum profunde sat dense impresso,
basi et antice transversim impresso; scutello subquadrato, apice
sinuato; elytris elongatis basi sat latis et sat angulatis, dein fere
parallelis, ante apicem tantum angustatis, apice vix oblique
truncatis, angulis brevissime acutiusculis, dorso planatis, punctis
grossis subquadratis-seriatim impressis, punctis apice inordinatis,
intervallis externis levissime elevatis ; metasterno grosse punctato
et utrinque macula fusca signato, abdomine subtiliter, basi sat
fortiter punctato.
Voisine de l'atroanalis, mais plus allongée, la tête et l’abdomen
ont des colorations très différentes, le corselet est bien moins court,
non renflé latéralement, l'impressionantérieure est tres peu marquée,
190
les élytres sont plus parallèles et leur ponctuation apicale est irré-
gulière, mais non obsolète. |
Oberea brevicollis. — Long. 15 mill. — Elongata, tota flavo-
rufa, elytris vage fuscatis, margine externo et apice anguste magis
fuscatis, antennis et mandibularum apice nigris ; capite protho-
raceque subtiliter dense velutinis, fronte medio obsoletissime
impressa, clypeo recte truncato; prothorace elytris angustiore,
sat brevi, lateribus vix ampliato, antice transversim leviter, basi
obsolete impresso, disco transversim leviter elevato ; scutello
truncato, apice paulo elevato et sulcatulo; elytris elongatis, ante
apicem leviter ampliatis, apice oblique sinuato-truncatis, angulis
acutiusculis, dorso deplanatis, fortiter seriato-punctatis, punctis
apicem versus obsolescentibus; subtus subtiliter pubescens, seg-
mento ultimo medio subtiliter striato, apice infuscato, subtrun-
cato, utrinque angulato, tibiis tarsisque vix obscurioribus, pedibus
posticis gracilioribus et longioribus, tibiis levissime bisinuatis.
Ressemble à l'O. nigriceps de Chine, en diffère, outre la colo-
ration de la tête, par cette dernière non ponctuée, le corselet plus
court, un peu relevé transversalement au milieu, les pattes plus
grêles, les postérieures plus longues avec les tibias légèrement
bisinués, et le dernier segment ventral finement sillonné au milieu
avec l’extrémite seule brunâtre.
Ressemble aussi beaucoup à l’O. 4olozanthaFairm., du Tonkin,
mais cette dernière a le corselet plus bombé au milieu, impres-
sionné à la base et de chaque côté, les points des élytres sont bien
plus gros, plus carrés, et les pattes postérieures sont plus courtes
avec les tibias droits.
Oberea longulipennis.— Long. 14àa17mill.--Valdeelongata,
linearis, rufa, elytris vix obscurioribus, margine externo anguste
et apice paulo fuscatis, antennis fuscis, subtus dense subtiliter
pubescens, pedibus brevibus, gracilibus ; capite punctulato, inter
antennas sulcatulo, clypeo nitido, antennis sat gracilibus, corpore
paulo brevioribus, subtus subtiliter ciliatis, articulo 3% quarto
æquali; prothorace quadrato, elytris parum angustiore, lateribus
fere parallelis, antice transversim vix impresso, dorso æquali,
parum dense punctulato ; seutello quadrato ; elytris valde elongatis,
subparallelis, ante apicem vix angustulis, apice oblique sinuato-
truncatis, angulo externo sat prominente, suturali minus, dorso
planiuseulis, seriatim punctatis, punctis apice obliteratis ; subtus
dense subtiliter pubescens, pedibus brevibus, sat gracilibus.
Ressemble aux espèces précédentes par sa coloration et sa
sculpture, mais bien distincte par la longueur des élytres et le
corselet carré, à peine impressionné en avant et à la base.
int eta nid.
Do ANNALES
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
IV
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°’ samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
. 2° Les MÉMoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 20% francs, est nommé
Membre à vie : il n'a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
_ Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
_ La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
_ Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administralion de la Société el la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
30 avril 1895 ea
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages Suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
(æ] D
Prémices entomologiques (Monographie du genre
PaSimacUs, CIE.) 0 ART RS EURE
Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum curopæorum econspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les earac ères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus . . |
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
AAA a par M PAINes CEE SN er
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AMTAT A HAULV ISA ER NUE ANSE RER SRte
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics
par ME MErS RER ER NES MERS
Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
CD DUS SR ER RER SE CENTER
Monographie des Calathides. .
Essat-sur: JS Atrtanohaneen0r, En ES
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS CO RE ARE a ES
Révision des Broscides de l'Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de Pinde .
Note sur les genres Morio et Perigona . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
GliViIRdEs SEE ECS
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carab'dum genus novum. . . .
Note sur:les Notophilus sens. is
Les: Broscides:, 2 PPS" Ré Rte
QI ©1
»
2
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
IV
Assemblée mensuelle du 6 avril 1895.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 2 mars est approuvé.
M. Lameere fait part à l’Assemblée de la perte regrettable que la
Société vient de faire en la personne du D' Eugène Dugès de Morelia.
Décisions du Conseil. Le Président annonce que le Conseil a
décidé de célébrer au mois de septembre le quarantième anniversaire
de la fondation de la Société.
MM. Lameere et Severin ayant fait un rapport favorable quant
à la valeur scientifique de la liste des Ténébrionides de M. Champion,
l'impression de ce travail, qui formera le tome III des Mémoires, a
été commencée. |
Correspondance. MM. Stierlin, Emery, Clouet des Pesruches,
Thierry-Mieg et Massange remercient pour leur admission en
qualité de membre effectif ; les deux derniers adressent leur portrait-
carte pour l’album de la Société.
M. Belon fait savoir que la Werophysia Baudueri Reïtter a ete
capturée dans la Sierra Espüna par feu Ehlers de Cartagène.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression aux
Annales des Mémoires annexés à ce numéro.
Elle choisit Sfockel comme localité pour l’excursion du 12 mai.
Départ de Bruxelles (Luxembourg) à 8 h. 14 m. du matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXIX, 14
192
BUPRESATIDES. T'ND,O MPRL'ATÉSS
par Ch. Kerremans.
DEUXIÈME PARTIE(!).
1. Iridotaenia ocularis nov. sp. — Subparallèle, allonge,
vert foncé en dessus, vert brillant en dessous ; l’épistome rouge feu
très brillant, les yeux bordés de vert clair; pronotum vert bleuâtre
sombre avec de part et d'autre une tache allongée cuivreuse, l’extré-
mité des élytres d’un vert plus clair que la partie antérieure. Tête
inégalement ponctuée, front excavé, l’excavation sillonnée dans
toute sa longueur ; yeux très saillants ; antennes bleu-foncé. Prono-
tum presque carré, à peine plus étroit en avant qu’en arrière,
couvert d’une ponctuation très espacée sur le disque et très res-
serrée et grossière sur les côtés, sillonné longitudinalement au
milieu, le sillon égal dans toute sa longueur et atteignant les extré-
mités; la marge antérieure à peine arquée, les côtés faiblement
sinués ; la base bisinuée. Élytres de la iargeur du pronotum à la
base, obliquement tronqués à l’épaule, presque droits sur les côtés
jusqu’au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet et dentelés
sur les côtés à partir du quart supérieur; ils sont couverts d’une
ponctuation très irrégulière, anastomosée cà et là de façon à former
sur tout le disque et vers l'épaule des petites rides irrégulières et
présentent, à la partie supérieure, le long de la suture qui est
saillante, un sillon peu profond partant du sommet pour finir
au tiers supérieur; le long de la marge extérieure se remarque
une côte parallèle à celle-ci et limitant avec elle ur sillon mar-
ginal. Dessous et pattes très finement granuleux. — Long., 18;
larg., 5 mm.
Iles Andaman ; ma collection.
Cette espèce est voisine des Zrid. purpureipennis Waterh.,
des mêmes îles et dont je possède un spécimen de Bornéo, et mira-
bilis Gory, dont je possède des exemplaires de Sumatra, Bornéo et
des îles Andaman. Elle est beaucoup moins robuste et plus élancée
que ces deux espèces, ses yeux sont relativement plus gros et plus
saillants et le sillon sutural à l’extrémité des élytres est mieux
accentué.
(*) Voy. Annales Soc. Ent. Belge, t. XXX VIII (1894), pp. 469-480.
193
2. Irid. javana nov. sp. — Subconvexe, allongé, atténué en
avant et acuminé en arrière, d’un vert obscur en dessus, les côtes
du pronotum ornés d’une bande longitudinale d’un cuivreux brillant
et les élytres ayant, de part et d'autre, une ligne très mince, d'un
cuivreux pourpré brillant, allant de la base au sommet; dessous et
pattes d'un vert doré clair et brillant. Tête bleu-foncé, finement
ponctuée; front largement excavé, l’excavation sillonnée longitudi-
nalement, le sillon n’atteignant ni l'épistome ni le vertex. Pronotum
trapézoidal, le côté supérieur aussi large que la hauteur et de la
largeur de la tête, la marge antérieure très faiblement bisinuée avec
le lobe médian à peine accusé; les côtés obliques et faiblement
sinueux, l’angle inférieur petit, saillant en dehors et aigu ; la base
à peine bisinuée ; il est entièrement couvert d’une très fine ponctua-
tion, régulièrement espacée, les bandes latérales cuivreuses sont
très finement granuleuses et n’atteignent ni la marge latérale ni le
bord antérieur et sont un peu déprimées à la base de facon à former
une vague dépression irrégulière; au milieu du disque, un sillon
longitudinal très mince court de la base au sommet, plus prononce
en arrière qu’en avant, où il est très vague. Élytres subconvexes,
de la largeur du pronotum à la base, obliquement tronqués à l’épaule,
à peine sinueux à hauteur des hanches postérieures, faiblement
élargis vers le tiers supérieur, ensuite atténues en ligne droite
jusqu’au sommet qui est tres acumine et forme un très petit vide
anguleux à la suture; ils sont finement pointillés sur toute leur
surface qui est à peine rugueuse et présentent une côte lisse à peine
sensible, située entre le bord extérieur et la fine bande cuivreuse et
parallèle à celle-ci ; une seconde côte, parallèle au bord qui est lisse,
forme avec celui-ci une sorte de sillon marginal ; un autre sillon,
allant du sommet au tiers supérieur, sert de fond à la bande
cuivreuse ; le sommet est armé, sur les côtés, de sept à huit dents
espacées dont l’apicale est tres accentuée. Dessous et pattes très
finement granuleux; prosternum faiblement mais régulièrement
ponctué, la ponctuation très espacée; extrémité du dernier segment
abdominal échancrée en angle obtus, G. — Long., 29; larg.,
8,5 mm.
Java; ma collection.
Elle fait partie du groupe des Zrid. chrysostoma et chrysifrons
H. Deyr., dont elle se distingue nettement en raison des caractères
précités, la bande cuivreuse des eélytres est excessivement mince,
quoique nette et très distincte.
3. Irid. palawana nov. sp. — Oblong, allongé, acuminé à
l’extrémite, noir brillant en dessus, le pronotum orné de part et
d'autre sur les côtés d’une bande longitudinale et au milieu d’un très
194
fin sillon d’un cuivreux tres brillant ; les élytres ayant de part et
d'autre une bande médiane et longitudinale ainsi que la marge
latérale et la suture d’un cuivreux tres brillant; dessous cuivreux
verdâtre. Tête finement et régulièrement ponctuée ; front largement
excavé, l’excavation limitée en arrière par une petite fossette.
Pronotum en trapèze, la marge antérieure bisinuée avec le lobe
médian avance et arrondi; les côtés obliques et sinueux avec l’angle
inférieur petit, saillant en dehors et aigu; la base à peine bisinuée ;
il est couvert d’une ponctuation fine, régulièrement espacée et
présente de part et d’autre, sur les côtés, un large sillon longitudi-
nal finement granuleux dans son fond et d’un cuivreux doré et,
au milieu, un sillon linéaire de même nuance. Élytres très faible-
ment chagrinés et couverts d’une ponctuation irrégulière un peu
plus dense sur les côtes que sur le disque, un peu plus larges que le
pronotum à la base, obliquement tronqués à l’épaule, légèrement
sinueux à hauteur des hanches postérieures, faiblement élargis an
tiers supérieur, obliquement atténués ensuite suivant un arc régulier
jusqu’au sommet, où ils présentent de part et d’autre trois petites
dents apicales tres serrées et six à sept dents latérales espacées ; les
bandes cuivreuses forment le prolongement des sillons thoraciques
et sont à peine concaves et très finement granuleuses dans leur fond.
Dessous très finement granuleux, sauf la région médiane du ster-
num, qui est lisse et couverte d’une ponctuation tres fine et tres
espacée. — Long., 22-25; larg., 7-8 mm.
Palawan (Staudinger) ; ma collection.
4. Chrysodema fuscitarsis nov.sp. —Oblong-ovale, convexe,
robuste, allongé, bronze obscur en dessus avec les côtes élytrales et
les reliefs thoraciques d’un noir violace; bronzé violace en dessous;
antennes et tarses d'un brun clair. Tête profondément excavée,
sillonnée du vertex au milieu du front. Pronotum en trapèze, le
côté antérieur aussi large que !a hauteur; la marge antérieure
bisinuée ; les côtés obliques et faiblement arqués, la marge latérale
bordée d’une ligne lisse, sinueuse, allant de la base au tiers supe-
rieur; la base à peine bisinue:; il est rugueux et couvert d’une
grosse ponctuation espacée ; la carène médiane peu élevée, les
fossettes latérales absentes et remplacées par une dépression irré-
gulière, à peine accusée, formée par deux très vagues sillons.
Élytres convexes, un peu plus larges que le pronotum à la base,
arrondis à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur,
ensuite dentelés sur les côtés et attenués suivant un arc peu pro-
noncé jusqu’au sommet; ils sont parcourus de part et d'autre par
quatre côtes lisses, non comprises la suture et la marge latérale, la
présuturale droite et rejoignant la seconde vers le sommet; la
deuxième sinueuse, incurvée à la base pour y former une très petite
195
côte entre elle et la précédente; la troisième courte, partant du calus
huméral pour aboutir au tiers supérieur, la quatrième partant du
sinus épipleural et parallele à la marge latérale; les intervalles de
ces côtes sont quelque peu ridés le long de celles-ci qui paraissent
déchiquetées sur les bords, surtout vers la région antérieure; ils
sont aussi couverts d’une ponctuation excessivement fine et très
dense. Dessous très finement et très densément ponctué; la marge
des segments abdominaux lisse, les côtés de ceux-ci vaguement
impressionnés de part et d'autre; prosternum largement et profon-
dément sillonné. — Long., 25-33; larg., 8-12 mm.
Mindanao; Palawan (Staudinger); ma collection.
Cette espèce paraît avoir quelque ressemblance avec le
Chr. aeneoviolacea H. Deyr., des Iles Key, mais la couleur des
tarses, anormale pour le genre, ainsi que d’autres caracteres l’en
écartent notablement. Elle est couverte, pendant la vie, sur tout le
corps, d’une abondante efflorescence d’un beau jaune soufre passant
au chrôme foncé vers l’extrémité.
5. Chr. andamana nov. sp. — Oblong-ovale, allongé, d’un
vert bleuâtre obscur en dessus avec les parties non saillantes du
pronotum et les intervalles des côtes élytrales d’un vert clair;
dessous vert métallique; pattes d’un vert bleuâtre. Tête granuleuse
et excavée entre les yeux, ponctuée sur le vertex. Pronotum en
trapèze, le côté antérieur un peu plus large que la hauteur; la
marge antérieure faiblement bisinuée avec le lobe médian anguleu-
sement avancé; les côtés obliques et à peine arqués; la marge
latérale lisse et sinueuse ; la base à peine bisinuée ; il est couvert de
reliefs grossièrement ponctués dont les intervalles sont très
finement pointillés; la carène médiane bien accentuée et lisse; les
fossettes latérales absentes et remplacées par des dépressions
irrégulières et peu accusées. Élytres convexes, de la largeur du
pronotum à la base, obliquement tronqués à l'épaule, presque droits
sur les côtés jusqu’au tiers antérieur, atténués ensuite presqu’en
ligne droite et dentelés sur les bords jusqu’au sommet; ils sont
parcourus de part et d'autre par quatre côtes, non comprises la
suture et la marge latérale, la première entière et droite; la
deuxième partant du calus huméral et séparée de la précédente par
une petite côte basilaire peu accentuée et rejoignant la quatrième
vers l'extrémité; la troisième naïissant sous le calus huméral pour
finir vers le quart supérieur; la cinquième parallèle à la marge
latérale; les intervalles des côtes sont remplis d'espaces en relief,
grossièrement ponctues, alternant avec des espaces verts finement
granuleux. Dessous granuleux ; les segments abdominaux offrant une
granulation spéciale, cà et là vermiculée ; le prosternum est sillonné
196
longitudinalement; pattes ponctuées. — Long., 28; larg., 9 mm.
Iles Andaman; ma collection.
Ressemble à Chr. aurofoveata Guér., mais avec les côtés du
pronotum moins arques et sans fossettes, les élytres moins convexes
et plus parallèles sur les côtés antérieurs et le facies moins robuste.
6. Chr. Fairmairei nov. sp. — Naviculaire, allongé, atténué
en avant et acuminé en arrière, convexe, d’un beau vert dore clair
et brillant avec la tête et le pronotum ainsi que l’extrémité des
élytres et les tibias légèrement cuivreux ; les deux premiers articles
des antennes verts, les suivants brunâtres. Tête granuleuse et
ponctuée, excavée entre les yeux et sillonnée dans toute sa longueur.
Pronotum peu convexe, la marge antérieure faiblement bisinuée, les
côtés obliquement arqués; la marge latérale presque droite et lisse
jusqu’au quart supérieur ; la base faiblement bisinuée ; il est inégal
et couvert de reliefs vermiculés entremêlés de gros points inégaux
et irrégulièrement espacés ; la carène médiane est bien accusée et les
fossettes latérales sont vagues, peu profondes, petites, irrégulières
et situées à une certaine distance du bord et de la base. Élytres
convexes, de la largeur du pronotum à la base, obliquement tronques
à l’épaule, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite
suivant un arc régulier et dentelés sur les côtés jusqu'au sommet ;
ils présentent, de part et d’autre, non comprises la suture et la
marge latérale, quatre côtes lisses et bien accusées, la première
droite, rejoignant la deuxième vers le sommet et séparée de celle-ci,
à la base, par une petite côte basilaire; la deuxième sinueuse,
partant du calus huméral pour aboutir au sommet; la troisième
atteignant à peine le quart supérieur et la quatrième parallèle
à la marge latérale; les intervalles de ces côtes sont couverts
d'une ponctuation excessivement fine et très dense qui leur
donne une apparence granuleuse avec çà et là, vers la base,
quelques rides transversales formées par des ramifications partant
des côtes, qui sont comme déchiquetées sur leurs bords. Dessous
finement et irrégulièrement ponctué; les segments abdominaux
granuleux et déprimés de partet d'autre sur les côtés; le prosternum
plan, à peine évidé longitudinalemant, grossièrement et irrégulière-
ment ponctué avec les bords lisses; pattes ponctuées. — Long., 28;
larg., 9 mm.
Iles Philippines; ma collection (par L. Fairmaire).
Cette espèce rappelle, mais très vaguement, le jacies de Chr.
Wallacei H. Deyr., mais moins convexe et moins robuste, plus
parallèle et d’une coloration très différente. Elle se trouvait sans
nom dans la collection de M. L. Fairmaire et je ne puis mieux faire
que de la lui dédier.
197
7. Chr. sumatrensis nov. sp. — Oblong-ovale, allongé,
convexe, d’un vert clair en dessus avec la tête, le pronotum et les
côtes élytrales cuivreuses; dessous vert-bleuâtre brillant. Tête
profondément excavée entre les yeux, le vertex finement, l'excava-
tion frontale grossièrement et inégalement ponctués, sillonnée de
la base au milieu du front, le sillon élargi en avant et terminé par
une fossette. Pronotum en trapèze, la marge antérieure bisinuée,
les côtés obliquement mais faiblement arqués, la marge latérale
subsinueuse et lisse de la base au quart supérieur; la base à peine
bisinuée ; il est couvert d’une ponctuation inégale, plus grossière sur
les côtés que sur le disque; la carène médiane est peu saillante et
fusiforme et les fossettes latérales sont peu profondes quoique
régulières et bien marquées et situées à égale distance du bord et de
la base. Élytres convexes, de la largeur du pronotum à la base,
arrondis à l'épaule, légèrement élargis au tiers supérieur, ensuite
atténués suivant un arc régulier et dentelés sur les bords jusqu’au
sommet; ils présentent des côtes dont l'allure générale affecte celle
de l’espèce précédente, mais beaucoup moins saillantes et moins
accusées, surtout vers la base et les intervalles de ces côtes sont
beaucoup moins régulièrement ponctués. Dessous brillant, finement
ponctué, la ponctuation irrégulière et très espacée; prosternum
plan, finement ponctué au milieu. — Long., 28; larg., 8 mm.
Sumatra (Staudinger); ma collection.
8. Chr. granulosa nov. sp. —- Naviculaire, allongé, peu
convexe, atténué en avant, acuminé en arrière, d’un vert doré très
brillant avec l’extrémité des elytres à reflets cuivreux. Tête granu-
leuse et ponctuée, profondément excavée entre les yeux, l'excava-
tion sillonnée dans son fond ; antennes brun foncé, sauf les deux
premiers articles, qui sont cuivreux. Pronotum peu convexe, la
marge antérieure à peine sinueuse; les côtés obliques en avant,
arrondis au milieu, droits en arrière avec l’angle inférieur petit et
légèrement saillant en dehors; carène latérale lisse, sinueuse,
atteignant presque le sommet, invisible en dessus à cause de la
saillie que forment les bords de la fossette qui la surplombent; la
base fortement bisinuée; il est couvert de reliefs vermiculés lisses,
irréguliers, peu saillants, entre lesquels se remarque une ponctua-
tion irrégulièrement espacée; la carène médiane est peu saillante
quoique visible et déchiquetée sur ses bords; les fossettes latérales
sont grandes, subarrondies, peu profondes, plus claires et plus bril-
lantes que le restant du pronotum. Élytres de la largeur du prono-
tum à la base, obliquement tronqués à l'épaule, presque droits sur
les côtés jusqu’au tiers supérieur, ensuite attéenués suivant un
arc peu prononcéet dentelés jusqu’au sommet ; ils sont très granu-
198
leux, les granulations formées par des espaces costiformes peu
accusés et anastomosés par places en rides transversales ; la côte
prémarginale seule nette et bien accusée dans sa moitié postérieure,
les intervalles des côtes et celles-ci elles-mêmes très irrégulièere-
ment ponctués. Dessous très finement granuleux; surtout dans les
dépressions latérales des segments abdominaux, qui sont légèrement
cuivreuses; prosternum sillonné longitudinalement, inégalement
ponctué ; pattes finement ponctuées. — Long., 22-25; larg.,
7-8 mm.
Iles Philippines ; ma collection.
Cette espèce est voisine, mais très distincte des Chr. philippi-
nensis Cast. et Gory, jucunda Cast. et Gory et Dalmanni Mann.,
des mêmes îles.
9. Chr. fulgida nov. sp. — Oblong-allongé, peu convexe,
atténué en avant, acuminé en arrière, d’un vert dore en dessus avec
un reflet rouge-feu couvrant la tête, le pronotum et les élytres de
facon à ne laisser apercevoir la nuance foncière que sous un jour
tres oblique; dessous vert sombre à reflets violacés, notamment à
la base et sur les côtés des segments abdominaux ; pattes d’un vert
foncé brillant, femurs à reflets pourprés. Tête irrégulièrement
ponctuée, profondément excavée entre les yeux, sillonnée dans
toute sa longueur. Pronotum peu convexe, atténué en avant,
élargi en arrière, la marge antérieure bisinuée, les côtés oblique-
ment arqués; la marge latérale lisse et sinueuse, atteignant presque
le sommet et invisible en dessus à cause du rebord formé par les
côtés de la fossette thoracique et qui la surplombe; la base
faiblement bisinuée; il présente des espaces lisses, irréguliers,
séparés par des points grossiers et très irrégulièrement espacés ; la
carène médiane est peu saillante et les fossettes latérales sont assez
grandes, régulières et profondes seulement le long du bord
extérieur qui est surélevé en cirène. Élytres de la largeur du
pronotum à la base, obliquement tronqués à l'épaule, tres légère-
ment sinueux à hauteur des hanches postérieures, atténués à
partir du tiers supérieur suivant un arc peu prononce et dentelés
sur les bords jusqu’au sommet, ils présentent des espaces costi-
formes dont l'allure seule est indiquée sauf dans la région supérieure
où l’on distingue quatre côtes, non comprises la suture et la marge
latérale; entre celles-ci, se remarquent d’autres côtes, moins
accentuées ; le tout vague, anastomosé par places et formant sur la
partie antérieure un réseau de rides transversales irrégulières, et
dont les intervalles sont irrégulièrement ponctuës. Dessous inéga-
lement ponctué; dépressions latérales des segments abdominaux
finement granuleuses; bords de ces derniers lisses; prosternum
199
profondément sillonné, le sillon très granuleux ; pattes finement
ponctuées. — Long., 29; larg., 9 mm.
Halmaheira (Staudinger); ma collection.
10. Chr. cuprea nov. sp. — Oblong, allongé, convexe, atténué
en avant, acuminé en arrière, les parties saillantes du dessus noi-
res, les dépressions et la ponctuation d’un cuivreux très brillant,
verdâtres sous la lumière oblique ; dessous vert doré obscur à reflets
cuivreux, pattes plus obscures que le dessous, tibias cuivreux. Tête
irrégulièrement ponctuée, profondément excavée entre les yeux, sil-
lonnée dans toute sa longueur. Pronotum peu convexe, atténué en
avant, élargi en arrière, la marge antérieure échancrée, à peine
sinueuse ; les côtés obliquement arqués; la marge latérale lisse,
sinueuse, atteignant presque le sommet etinvisible en dessus à cause
du bord de la fossette qui la surplombe ; il est finement granuleux,
irrégulièrement ponctué entre des espaces lisses très étendus; la
carène médiane est bien marquée et fusiforme; les fossettes latéra-
les sont tres brillantes, grandes, profondes, bien marquées avec une
élévation arrondie dans leur fond. Elytres de la largeur du prono-
tum à la base, obliquement tronqués à l’épaule, droits sur les côtés
jusqu’au tiers antérieur, ensuite attenués suivant un arc régulier et
dentelés sur les bords jusqu’au sommet ; ils présentent quatre côtes
lisses bien marquées, non comprises la suture et la marge latérale,
mais tres déchiquetées sur les bords d’où elles lancent des ramifica-
tions intercostales entre lesquelles se remarque une granulation
excessivement fine et très brillante, les côtés ayant la même allure
que chez le Chr. sumatrensis, qui précède ; sur Le disque, se remar-
que de part et d'autre un espace finement granuleux quise répète
vers le tiers supérieur où il affecte l’allure d’une bande transversale
très indécise et interrompue par les côtes. Dessous grossièrement
et tres irrégulièrement ponctué, sauf sur les dépressions latérales
des segments abdominaux qui sont finement granuleuses ; proster-
num longitudinalement déprimé et grossièrement ponctué avec les
bords lisses; pattes finement ponctuées. — Long., 27; larg.,
10 mm.
Archipel Sulu (Staudinger); ma collection.
11. Cyphogastra cyanipes nov. sp. — Noir tres légèrement
bleuatre, fossettes latérales du pronotum à fond bronzé doré obscur,
les élytres verts nuancés de rouge doré sur le disque et noir bleuâtre
au sommet, pattes bleu-foncé, tibias postérieurs verdâtres. Tête
lisse, à peine ponctuée; front profondément sillonné, le sillon
terminé en avant par une fossette limitée par une carène sinueuse
et transverse; les yeux bordés intérieurement d'un sillon net et
bien marqué. Pronotum uni sur le disque qui est sillonné longitu-
200
dinalement au milieu, grossièrement et irrégulièrement ponctué
sur les côtés ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian
avance et très faiblement échancre au milieu ; les angles antérieurs
tronqués ; les côtés à peine obliques ; l'angle postérieur subaigu
et très légèrement saillant en dehors ; la base à peine bisinuée ; la
fossette latérale est grande, nette, bien marquée, tres finement
granuleuse dans son fond et consiste en un large sillon affectant la
forme d’un angle droit et surmonté d’une fossette irrégulière.
Élytres très finement granuleux dans leur fond, couverts de points
serrés, plus épais en avant qu’en arrière avec, vers la base, quel-
ques rides, élevées et transversales ; ils sont de la largeur du
pronotum à la base, très légèrement élargis au tiers supérieur,
brusquement atténués ensuite jusqu’au sommet qui présente un
petit vide anguleux sutural et de part et d'autre six à sept dents
terminales et trois dents latérales. Dessous à peine ponctué ; pro-
sternum profondément sillonné; plaque abdominale courte, élargie,
peu saillante ; les deux derniers segments abdominaux avec deux
vagues sillons villeux. — Long., 30 ; larg., 9 mm.
Nouvelle Guinée(') (Staudinger); ma collection.
Voisin des Cyph. Albertisi Gestro et semipurpureaCast. et Gory,
mais moins brillant que le premier, avec les fossettes du pronotum
autrement construites ; moins écourté et plus robuste que le second,
qui présente des sillons au sommet des élytres le long de la suture
et dont les fossettes latérales du pronotum sont bien moins accusées.
Le mode de coloration est également différent chez chacune de ces
espèces.
12. Cyph. cupriventris nov. sp. — Tête d’un bronze cuivreux,
pronotum bronzé obscur, élytres vert-bronzé, les côtés postérieurs
d’un rouge feu passant au noir violacé sur les bords et au sommet;
dessous cuivreux très brillant, la marge antérieure du pronotum
verte. Tête finement ponctuée et sillonnée dans toute sa longueur,
le sillon s’accentuant insensiblement du vertex à l’épistome au-dessus
duquel il forme une fossette profonde; les yeux bordés intérieure-
ment d’un sillon plus accusé en avant qu’en arrière. Pronotum à
peine ponctué sur le disque, qui est longitudinalement sillonné au
milieu, très inégalement ponctué sur les côtés; la marge antérieure
bisinuée avec le lobe médian très large; les angles antérieurs
tronqués ; les côtés faiblement sinueux et bordés antérieurement
d’une carène élevée formant les bords de la partie supérieure de la
(‘) Bien que la Nouvelle Guinée appartienne à la région Australasienne, je décris
ici quelques espèces de ces îles, le genre Cyphogastra étant plus répandu dans la
région [ndo-Malaise, dont il est une des caractéristiques les mieux tranchées pour
la partie insulaire de cette région.
201
fossette latérale ; la base bisinuée ; fossette latérale incurvée en
forme de virgule et surmontée d’un vague sillon oblique. Élytres
d'apparence lisse, avec quelques points épars à la base et une très
fine ponctuation générale, à peine plus larges que le pronotum à
la base, légèrement élargis au tiers supérieur, atténués ensuite
jusqu’au sommet qui présente, de part et d'autre, trois dents termi-
nales et trois latérales. Dessous très finement granuleux par places,
d'apparence lisse et très brillant; sillon prosternal large, granu-
leux dans son fond; plaque abdominale peu saillante; segments
abdominaux frangés, de part et d’autre, d’une villosité blanchâtre
qui forme aussi deux bandes médianes se prolongeant sur les trois
derniers segments. — Long., 27; larg., 7 mm.
Batchian, Halmaheira (Staudinger); ma collection.
Espèce voisine de Cyph. ignicauda H. Deyÿr., mais d’une colo-
ration plus terne eri dessus, d’un facies différent et avec les élytres
beaucoup moins fortement ponctués et moins acuminés au sommet ;
le dessous est très voisin de celui du Cyph. suturalis Fabr., mais
ce dernier est beaucoup plus rugueux en dessus et d'apparence plus
robuste.
13. Cyph. aeneicollis nov. sp. — Tête verdâtre, pronotum
bronzé verdâtre à reflets cuivreux; élytres bronzé-obscur, très
légèrement verdâtres à reflets pourprés, leurs côtés supérieurs
clairs, brillants et rougeatres, l’extrémité et la suture sombres ;
dessous vert doré très brillant. Tête granuleuse en avant, ponctuée
en arrière, sillonnée dans toute sa longueur, le sillon net, profond,
mieux marqué en avant qu’en arrière, les yeux bordés intérieure-
ment d’un sillon. Pronotum un peu plus largeen avant qu’en arriere,
sillonné longitudinalement sur le disque, le sillon verdâtre dans son
fond; le disque à peine, les côtés grossièrement et inégalement
ponctués ; la marge antérieure à peine sinueuse, les angles antérieurs
tronqués, l’angle formé par la troncature et le côté saillant en
dehors, les côtés faiblement sinueux ; l’angle postérieur légèrement
saillant en dehors et aigu; fossette latérale profonde, affectant la
forme d’une virgule. Élytres à peine ponctués sauf sur larégion anté-
rieure qui présente des points grossiers et inégaux ; ils sont un peu
plus larges que le pronotum ala base, légèrement élargis sur les côtés
vers la moitié postérieure, ensuite atténués en ligne droite jusqu’au
sommet qui est armé de part et d'autre de trois dents apicales et de
sept à huitscents latérales. Dessous finement granuleux ; épisternum
prothoracique grossièrement ponctué, sillon prosternal large, profond
et granuleux dans son fond; plaque abdominale peu saillante; seg-
ments abdominaux offrant de part et d'autre une vague fossette margi-
uale et un sillon transversal au milieu. — Long., 31,5; larg., ëmm.
Amboine (Staudinger) ; ma collection.
202
Cette espèce est voisine de la précédente, mais le dessous est
très différent; l'angle inférieur de la troncature antérieure du
pronotum est plus saillant et la suture est noirâtre. La © a les
elytres beaucoup plus foncés que ceux du G°, d’un vert sombre et
bleuâtre et surtout moins acuminés au sommet.
14. Cyph. moluccana nov. sp. — Tête et pronotum vert
doré, élytres d’un vert bleu, la marge latérale supérieure d’un
rouge feu éclatant, l’apex sombre ; dessous vert doré à reflets bleus,
surtout sur les fémurs. Tête finement et irrégulièrement ponctuée
sur le milieu du vertex, la ponctuation épaisse et dense en arrière
des yeux; front largement impressionné, l’impression triangu-
laire est profondément sillonnée. Pronotum à peine ponctué sur le
disque, le sillon médian net, linéaire et bien marqué; la marge
antérieure bisinuée; les angles antérieurs tronqués; les côtés
droits, les angles postérieurs à peine saillants; la base bisinuée;
fossette latérale grande, arquée et profonde. Élytres à ponctuation
grossière et épaisse sur le disque, diminuant graduellement de la
base au sommet, un peu plus larges que le pronotum à la base,
légèrement élargis sur les côtés au tiers supérieur, ensuite atténués
en ligne droite jusqu’au sommet qui est armé de trois petites dents
apicales rapprochées et de trois dents latérales espacées. Dessous
finement granuleux par places, notamment sur les dépressions
abdominales; le sillon prosternal profond, sa région médiane ponc-
tuée ; plaque abdominale peu ponctuée. — Long., 24; larg., 7 mm.
Moluques ; ma collection.
La coloration des élytres de cette espèce rappelle celle du Cyp4.
gloriosa Gestro, mais elle est beaucoup moins robuste et d’un tout
autre facies.
15. Cyph. obscura nov. sp. — D’un vert sombre en dessus
avec la suture et l’apex d’un noir bleuàtre, la marge latérale du
pronotum et le dessous d’un vert métallique plus clair que le
dessous; fémurs bleuâtres ; antennes noires. Tête finement ponc-
tuée; impression frontale triangulaire, granuleuse dans son fond
et sillonnée longitudinalement. Pronotum finement ponctué sur
le disque, grossièrement sur les côtés, le sillon médian n’atteignant
pas le bord antérieur qui estbisinué ; les angles antérieurs tronqués,
les côtés droits, la base bisinuée ; fossettes latérales grandes, leur
fond vaguement sillonné en forme de point d'interrogation.
Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, tronqués
à l'épaule, presque droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur,
ensuite brusquement atténués jusqu’au sommet qui présente un
petit vide anguleux sutural et cinq ou six épines terminales; ils
sont couverts de séries longitudinales irrégulières de points très
fins et, sur la partie antérieure, de quelques rides transversales.
203
Dessous brillant, irrégulierement ponctue ;sillon prosternal net et
bien marque; plaque abdominale large, peu saillante et finement
ponctuée ainsi que les fémurs. : Long., 26-28; larg., 7,5-8 mm.
Amboine (Staudinger) ; ma collection.
Voisin de Cyph. nigripennis H. Deyr., pour le facies, mais
avec les fossettes du pronotum autrement creusées, la ponctuation
des élytres mieux accusée et le système de coloration du dessous
entièrement différent.
16. Cyph. apicalis nov. sp. — Tête d’un cuivreux obscur,
pronotum vert clair, le fond des dépressions latérales et celui du
sillon médian dorés, élytres vert obscur à ponctuation d’un vert
clair, la suture violacée, l’apex noir bleuâtre ; sur les côtés,à hau-
teur de l’épipleure, une petite tache finement granuleuse et dorée;
dessous vert doré clair et brillant, fémurs à reflets bleus. Tête
finement ponctuée, la dépression frontale granuleuse et sillonnée
longitudinalement. Pronotum un peu moins large en avant qu’en
arrière, la marge antérieure fortement bisinuée, les angles anté-
rieurs tronqués, les côtés obliques, la base bisinuée ; il est couvert
d’une ponctuation fine et espacée sur le disque dont le sillon
médian est large et bien prononce ; ponctuation latérale grossière
et inégale, fossettes des côtés grandes. larges, leurs bords coupés
en équerre et surmontées d’une petite fossette située le long de la
marge antérieure des deux côtés du sillon médian. Élytres de la
largeur du pronotum à la base, à ponctuation fine etrégulièrement
disposée en séries longitudinales, les points un peu plus gros en
avant qu’en arrière; ils sont de Ja largeur du pronotum à la base,
tronqués à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au delà de la moitié,
ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet qui est
finement dentele et présente un très petit vide anguleux apical.
Dessous brillant, finement ponctué; sillon prosternal large et
profond, à fond villeux ; plaque abdominale large ; pattes finement
ponctuées. — Long., 30; larg., 9,5 mm.
Nouvelle-Guinée; ma collection.
Cette espèce est voisine de la précédente, mais plus robuste,
les fossettes du pronotum plus grandes, plus larges, mieux limi-
tées et finement granuleuses dans leur fond; les côtés antérieurs
du pronotum moins saillants ; la coloration générale plus claire.
. 17. Cyph. violaceiventris nov. sp. — Tête d’un vert obscur,
pronotum vert doré brillant; élytres d’un beau vert clair avec la
marge latéraleetl’apex bleuâtres ; dessous pourpré violacé obscur.
Tête finement ponctuée; fossette frontale triangulaire, étroite,
sillonnée dans le fond. Pronotum un peu plus étroit en avant
qu'en arrière, la marge antérieure bisinuée avec ses angles tron-
204
qués ; les côtés un peu obliques, la base bisinuée; il est couvert
d’une ponctuation fine, très espacee et les fossettes latérales sont
grandes, bien marquées, nettement dessinées en équerre et sur-
montées d’une fossette marginale située des deux côtés du sillon
médian. Élytres à ponctuation disposée en séries longitudinales et
régulières, assez forte en avant, diminuant graduellement de la
base au sommet; ils sont de la largeur du pronotum à la base,
à peine tronqués à l'épaule, légèrement élargis au tiers supérieur,
ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est obli-
quement tronqué et à peine dentelé avec un très petit vide
anguleux apical. Dessous à peine ponctuée sur la région médiane;
sillon prosternal profond et large ; plaque abdominalegrande, élar-
gie; segments abdominaux grossièrement, pattes finement ponc-
tués. — Long., 27; larg., 8 mm.
Cette espèce rappelle, pour le facies, le Cyph. Gellwinkiana
Gestro, mais elle en est tres différente en raison des caractères
précités.
18. Cyph. punctatissima nov. sp. -— Robuste, élargi au tiers
supérieur, très acuminé au sommet; tête verdâtre, sombre;
pronotum vert sur le disque, noirâtre sur les côtés; élytres d’un
vert bleuâtre peu brillant, la suture postérieure et l’apex som-
bres; dessous noirâtre à reflets d’un cuivreux obscur. Tête
inégalement ponctuée ; la fossette frontale inégale, grossièrement
ponctuée et surmontée d’une fossette plus petite que celle-ci, à
laquelle elle est unie par un court sillon. Pronotum à peine plus
étroit en avant qu’en arrière, le disque finement et très inégale-
ment ponctué avec le sillon médian net, profond et bien marqué;
les côtés grossièrement ponctués ; les fossettes latérales grandes,
arquées et surmontées de deux autres fossettes plus petites, l’une
dans l’angle antérieur, l’autre de chaque côté du sillon médian;
la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian faiblement
échancré, l'angle antérieur tronqué, les côtés presquedroits, la base
bisinuée. Élytres grossièrement mais régulièrement ponctués, la
ponctuation un peu plus épaisse en avant qu’en arrière; de la
largeur du pronotum à la base, tronqués à l’épaule, élargis sur les
côtés au tiers supérieur, ensuite brusquement atténués jusqu’au
sommet qui est très acuminé et à peine dentelé. Dessous inégale-
ment ponctué; sillon prosternal plus large en avant qu’en arrière ;
pattes à peine ponctuées. — Long., 32-36; larg., 9-11 mm. <
Nouvelle Guinée (Staudinger) ; ma collection.
La ponctuation des élytres, quoique très épaisse, n’atteint pas
ici celle de Cyph. Woodlarkiana Montr., avec laquelle cette
espèce a quelque analogie, mais elle est plus robuste, plus élargie
au tiers supérieur et surtout plus acuminée au sommet.
205
19. Cyph. Santae Crucis nov. sp. — Tête et pronotum d’un
vert sombre légèrement bronzé, le fond des fossettes prothora-
ciques et du sillon médian doré; élytres d’un vert métallique
brillant à reflets dorés le long de la marge latérale et de la
suture, la ponctuation dorée, le sommet des élytres rouge feu,
l’apex violacé; dessous vert doré très brillant. Tête finement
ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur, l’excavation frontale
peu prononcée. Pronotum aussi large en avant qu’en arrière, les
angles antérieurs tronqués, la marge supérieure bisinuée avec le
lobe médian échancré, les côtés presque droits, la base bisinuée ;
il est à peine ponctué sur le disque, dont le sillon médian est net
et bien accentué ; les côtés sont inégalement et grossièrement
ponctues ; la fossette latérale est très grande, finement granuleuse
dans son fond, taillée en équerre et surmontée d’une petite
fossette située près du bord antérieur et des côtés du sillon
médian. Élytres de la largeur du pronotum à la base, à
ponctuation diminuant graduellement d’intensité de la base au
sommet, mais disposée en séries longitudinales et régulières; les
côtés légèrement élargis au tiers supérieur, ensuite atténués en
ligne droite jusqu’au sommet qui présente deux dents apicales et
trois ou quatre dents latérales très espacées ; le long de la suture
se remarque une très vague bande d’une nuance plus claire que le
restant de l’élytre dont la marge latérale est lisse, saillante et
relevée en gouttière à cause d’un vague sillon marginal. Dessous
brillant, inégalement ponctué; sillon prosternal large et profond ;
plaque abdominale large, à peine ponctuée; fémurs presque
lisses. — Long., 29; larg., 9 mm.
Santa-Cruz de Luçon : Philippines (Heyne); ma collection.
Elle est surtout remarquable par le bord extérieur des élytres
qui est plus saillant que chez toutes les autres espèces du genre
et nettement visible en dessus sur toute sa longueur; l’espèce est
écourtée, relativement peu acuminée au sommet.
20. Cyph. aereiventris nov. sp. — Tête et pronotum d’un
cuivreux obscur, élytres verts à reflets cuivreux, la partie supe-
rieure rougeâtre avec l’extrémité sombre; dessous d’un bronzé
clair très brillant. Tête finement ponctuée en arrière des yeux;
front à peine déprimé avec un profond sillon longitudinal à fond
doré; les yeux bordés intérieurement d’un sillon à fond doré.
Pronotum à peine ponctué sur le disque, le sillon médian net et bien
marqué, la base bisinuée, les côtés presque droits, faiblement
sinueux avec les angles antérieurs arrondis; la base bisinuée;
fossettes latérales grandes, en équerre, très finement granuleuses
dans leur fond. Élytres grossièrement et inégalement ponctués
sur le disque avec cà et là sur les côtés quelques rides trans-
206
versales, la ponctuation disposée en séries longitudinales et
s’amincissant graduellement de la base au sommet; de la largeur du
pronotum à la base, droits sur les côtés jusqu'au tiers supérieur,
ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui est dentelé
et présente un petit vide anguleux sutural. Dessous très irrégu-
lièrement ponctué, la ponctuation fine et très espacée au milieu;
sillon prosternal profond ; plaque abdominale large, presque lisse;
femurs à peine ponctués. — Long., 27; larg., 8 mm.
Bornéo (Staudinger) ; ma collection.
21. Cyph. fossifrons nov. sp. — Tête et pronotum d'un
vert sombre et brillant, élytres vert métallique clair à reflets
cuivreux, l'extrémité sombre; dessous vert sombre. Tête finement
ponctuée en arrière des yeux; front impressionné en triangle et
sillonné dans toute sa longueur, le sillon limité en avant par une
carène bisinuée en avant de laquelle se remarquent deux fossettes.
Pronotum un peu plus étroit en avant qu’en arrière, lisse sur le
disque, ponctué sur les côtés, le sillon médian peu accuse, les fos-
settes latérales grandes, profondes, irrégulières, arquées ; la marge
antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé et échancre, les
angles antérieurs tronqués et subarrondis, les côtés obliques, la base
bisinuée. Élytres de la largeur du pronotum à la base, tronqués à
l'épaule, droits sur les côtés jusqu’au tiers postérieur, ensuite
atténués en ligne droite jusqu’au sommet qui présente un très petit
vide anguleux sutural et deux ou trois dents apicales ainsi que
trois dents latérales; ils présentent une ponctuation assez forte,
diminuant graduellement de la base au sommet et dont les inter-
valles forment, à la base, quelques rides transversales anastomosées.
Dessous inégalement ponctué, avec cà et là des espaces tres fine-
ment granuleux ; sillon prosternal large et profond ; plaque abdo-
minale courte, large et saillante; fémurs à peine ponctués. —
Long., 28; larg., 8,5 mm.
Nouvelle Guinée; ma collection.
Voisine de la précédente ; s’en écarte, outre la coloration, par
l'allure du sillon frontal et de la carène qui le limite en avant
ainsi que par les côtés antérieurs du pronotum non arrondis, mais
tronques.
22. Cyph. sulcicollis nov. sp. — Naviculaire, allongé, tres
acuminé au sommet, d’un beau vert doré en dessus avec les dépres-
sions thoraciques cuivreuses dans leur fond et remplies d’une pous-
sière jaune ; dessous cuivreux obscur ou vert sombre. Tête irrégu-
lièrement ponctuée; le sillon médian formé par deux fossettes
réunies par une raie. Pronotum plus étroit en avant qu’en arrière,
la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian faiblement
207
échancré ; les côtés obliques avec l’angle antérieur arrondi; le sillon
médian net et linéaire, les fossettes latérales formant un sillon obli-
que, irrégulier, allant de la base à l'extrémité. Élytres de la
largeur du pronotum à la base, tronqués à l’épaule, tres faiblement
sinueux à hauteur des hanches postérieures, brusquement atténués
ensuite presqu'au sommet qui est bleuâtre, tronqué, dentelé et.
relevé; ils sont couverts de séries longitudinales de points dimi-
nuant graduellement d'épaisseur de la base au sommet et présen-
tent, de part et d’autre, à la base et à l'épaule, une tache cuivreuse,
brillante et finement granuleuse, Dessous irrégulièrement ponctué ;
sillon prosternal limité antérieurement par une raie arquée; pattes
ponctuées. — Long., 34-28; larg., 11-8 mm.
_ Nouvelle Guinée; coll. Seeldrayers et Kerremans.
Cette espèce, très brillante, se distingue de toutes les autres du
genre par l'allure des fossettes latérales du pronotum qui sont
plutôt un sillon oblique dont le bord intérieur est droit tandis que
l'extérieur est lobé dans son milieu. Par son pronotum atténué en
avant, il se rapproche de C. Wallacer H. Deyr.
23. Cyph. cupricollis nov. sp. — Tête d’un vert sombre,
le fond de l’excavation frontale doré et brillant; pronotum cuivreux ;
élytres verts à reflets cuivreux, la suture verdâtre, l'extrémité
noire ; dessous vert doré très brillant, cuivreux par places. Tête
à peine ponctuée, sauf en arrière des yeux, sillonnée dans toute
sa longueur ; excavation frontale subtriangulaire, limitée en avant
par une carène sinueuse. Pronotum à peine ponctué sur le disque,
aussi large en avant qu'en arrière, les angles antérieurs tronqués,
la marge supérieure bisinuée avec le lobe médian grand,avancé
et à peine échancré ; les côtés droits; la base bisinuée ; le sillon
médian profond, n’atteignant pas le sommet; les fossettes latérales
très grandes et très larges, en équerre et finement granuleuses
dans leur fond. Élytres de la largeur du pronotum à la base, arrondis
à l’épaule, droits sur les côtés antérieurs, à peine élargis au tiers
supérieur, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet
qui est irrégulièrement dentelé et présente un très petit vide angu-
leux sutural ; la ponctuation ressemble à celle de l’espèce précé-
dente, mais moins accentuée. Dessous brillant, inégalement ponctué;
la ponctuation fine et rare au milieu; sillon prosternal large et
profond ; plaque abdominale courte, oblongue, élargie; fémurs à
peine ponctués. — Long., 28 ; larg., 9 mm.
Bornéo (Staudinger); ma collection.
Un peu plus trapue, moins allongée et moins acuminée au
sommet que l'espèce qui précède, elle s’en distingue aussi par
les côtés du pronotum droits et non obliques, ce dernier’ étant
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 15
208
aussi large en avant qu'en arriere et la carène frontale est située
plus bas. La coloration est enfin très différente, surtout en dessous.
24. Cyph. dissimilis nov. sp. — Tête d’un cuivreux rougeà-
tre, peu brillante; pronotum vert à reflets cuivreux ; élytres verts,
peu brillants, le tiers postérieur cuivreux dans la région suturale,
l’extrémite d’un noir bleuâtre ; dessous vert doré très brillant à
reflets cuivreux. Tête inégalement ponctuée, dépression frontale
très profonde, limitée en avant par une carène transversale et
droite et sur les côtés par une très faible carène courbe; le sillon
frontal net, profond, étroit et droit, prolongé en un sillon lineaire
sur le vertex. Pronotum presque aussi large en avant qu’en arrière ;
la marge antérieure bisinuée avec les angles tronqués, les côtes
presque droits, la base bisinuée ; sillon médian large mais peu pro-
fond ; ponctuation discale irrégulièrement espacée et très inégale ;
ponctuation latérale grossière, inégale et dont les intervalles for-
ment des espaces irrégulièrement anastomosés; fossettes latérales
grandes, inégales, leurs bords extérieurs abruptes, les intérieurs
déclives. Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, tron-
qués à l'épaule, droits sur les côtés jusque vers le milieu, ensuite
atténués suivant un arc peu prononcé jusqu’au sommet dont la den-
telure latérale est plus prononcée et plus espacée que l’apicale:; ils
sont couverts d’une ponctuation assez épaisse vers la base, mais
diminuant graduellement au point de devenir excessivement fine au
sommet et disposée en séries longitudinales très régulières. Dessous
très brillant, inégalement ponctué, la ponctuation rare au milieu,
plus dense sur les côtés où elle alterne avec quelques espaces fine-
ment granuleux; sillon prosternal large et peu profond; plaque
abdominale courte, oblongue, élargie ; fémurs finement ponctués.
— Long., 30; larg., 9,5 mm.
Sulo (Staudinger) ; ma collection.
Plus robuste que la précédente, la ponctuation élytrale beaucoup
moins forte; les fossettes prothoraciques différentes et le sillon
frontal affectant une toute autre allure.
25. Cyph. nitida nov. sp. — Tête et pronotum d’un vert doré
brillant; élytres verts à reflets cuivreux, extrémité noirâtre;
dessous vert brillant. Tête finement ponctuée, la ponctuation dense
en arrière des yeux; excavation frontale subtriangulaire; sillon
large, se terminant en avant par une fossette arrondie limitée par
une carène transversale et sinueuse. Pronotum à peine plus large
en avant qu’en arrière, la marge antérieure sinueuse avec ses angles
tronqués, les côtés droits, la base sinueuse ; la ponctuation, presque
nulle sur le disque, se réduit à quelques gros points irréguliers sur
les côtés; sillon médian large et peu profond; fossettes latérales
209
grandes, profondes, en équerre et finement granuleuses dans leur
fond. Élytres de la largeur du pronotum à la base, tronqués à
l'épaule, droits sur les côtés jusqu’au tiers supérieur où ils
sont faiblement élargis, atténués ensuite jusqu’au sommet qui
est très finement dentelé avec un très petit vide anguleux
sutural; ils sont couverts d’une ponctuation dense, diminuant
graduellement en épaisseur de la base au sommet et regulierement
disposée en séries longitudinales. Dessous moins brillant que le
dessus, à peine ponctué sur la région médiane, inégalement ponctué
sur les côtés ; sillon prosternal large et peu profond, plaque abdo-
minale lisse, à peine ponctuée ; segments abdominaux sillonnés au
milieu et impressionnés sur les côtés; fémurs finement ponctués.
Long., 26; larg., 8 mm.
Nouvelle-Guinée ; ma collection.
Espèce voisine des deux précédentes, mais moins robuste et
beaucoup plus brillante.
26. Poecilonota elongata nov. sp. — Oblong-ovale, allongé,
atténué au sommet, d’un vert doré tres brillant en dessous, dessus
vert émeraude brillant, le pronotum orné sur le disque de trois
taches irrégulières, allongées, d’un noir violacé et dont la médiane
est moins large que les deux autres ; les élytres avec la suture et
de part et d'autre six taches de la même nuance que celles du pro-
notum; antennes et tarses d’un vert sombre mais brillant. Tête
grossièrement et inégalement ponctuée avec une petite plaque
lisse médiane ; vertex très finement sillonné. Pronotum en trapèze,
un peu plus large que haut, densément et grossièrement ponctué, la
ponctuation plus épaisse sur les côtés que sur le disque et plus
espacée sur les taches noires; la marge antérieure faiblement
bisinuée, les côtés faiblement arqués, la base fortement bisinuée
avec les angles postérieurs abaissés et aigus et le lobe médian
avancé et surmonté d’un sillon transversal. Écusson très petit,
cordiforme, sillonné longitudinalement. Élytres subconvexes, un
peu plus larges que le pronotum à la base à cause de la saillie du
calus huméral, les côtés à peine sinueux jusqu’au tiers supérieur,
ensuite dentelés sur les bords et atténués suivant un arc régulier
jusqu’au sommet qui est séparément arrondi ; ils présentent des
stries longitudinales, mieux accusées sur la moitié suturale que
sur les côtés et entre lesquelles se remarquent des points irréguliers
plus grossiers et plus rapprochés sur les côtés que sur le disque.
Dessous grossièrement ponctué sauf sur l’abdomen où la ponctuation
est plus fine et moins dense; extrémité du dernier segment abdominal
largement échancrée en arc, G'. — Long., 11,5; larg., 4 mm.
Chine : Kouy-Tchéou (Abbé Largeteau) ; coll. R. Oberthür.
Cette espèce est voisine des P. Beauchenei et subangulosa
210
Fairm., dont elle s'éloigne par la forme plus allongée et plus
atténuée au sommet, par les élytres dont la plus grande largeur
réside à l’épaule tandis que ehez les espèces précitées elle réside au
tiers postérieur et enfin par la forme et la disposition des taches
noires.
27. Poec. subcoerulea nov. sp. — Cette espèce est très
voisine de la précédente; la coloration générale est plus foncée, à
reflets azurés; les pattes sont bleues; les taches du pronotum sont
au nombre de deux seulement, la médiane étant absente et celles
des élytres sont plus petites et plus irrégulières, bien que disposées
à peu près dans le même ordre; le front présente une dépression
au lieu d’une plaque lisse, le vertex est plus nettement sillonné et
plissé longitudinalement; le pronotum est relativement beaucoup
moins fn ses côtés sont plus fortement arqués, surtout en avant;
l'écusson est trapézoïdal ; les élytres présentent les mêmes stries et
la même ponctuation, mais la suture n’est noire que dans son
quart antérieur et enfin l'extrémité des élytres est tronquée au
lieu d’être séparément arrondie. — Long., 10,5; larg., 3 mm.
Pedong (A. Desgodins); coll. R. Oberthür.
28. Poec. cupreosplendens nov. sp. — Naviculaire, atténué
à l'extrémité, d'un vert brillant à reflets cuivreux éclatants; des-
sous vert métallique avec les côtés cuivreux; pronotum orné de
deux taches discales allongées, élytres avec la région suturale et
quatre taches irrégulières d'un noir violacé. Tête granuleuse et
ponctuée, front déprimé, antennes d’un vert sombre. Pronotum en
trapèze, un peu plus large que haut, granuleux et ponctué, la ponc-
tuation plus dense et plus épaisse sur les côtés que sur le disque;
la marge antérieure faiblement échancrée; les côtés obliques et à
peine arqués ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé
et arrondi. Écusson subcordiforme, noir. Élytres un peu plus larges
que le pronotum à la base, le alu huméral peu saillant, les côtés
antérieurs faiblement sinueux, légèrement élargis au tiers supérieur,
ensuite dentelés et atténués en are jusqu’au sommet qui est tronqué
ettridenté; ils sont finement granuleux et présentent des séries
longitudinales de stries fines entre lesquelles se remarquent des
points irréguliers, plus grossiers et plus denses sur les côtés que
sur le disque. Dessous finement granuleux, ponctué; extrémité du
dernier segment abdominal tridenté, Q. — Long. 13-14; larg.,
4-4,5 mm.
Chine (R. P. X. Mouton); coll. R. Oberthür.
29. Poec. tonkinea nov. sp. — Oblong, allongé, dessous vert
brillant très légèrement bleuâtre ; tête et pronotum vert doré à très
légers reflets cuivreux, élytres vertes sur le disque, cuivreux sur
211
les côtés, avec quatres taches irrégulières, d’un noir bleuâtre, sur
chacun d’eux. Tête convexe, finement chagrinée, vaguement
sillonnée entre les yeux; antennes bleues. Pronotum finement
chagriné, la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian avancé
et subanguleux, les côtés formant un angle obtus dont le sommet
se trouve vers leur milieu; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian très avancé; il présente, de part et d'autre sur le disque,
à égale distance du milieu et de la marge latérale, une vague dépres-
sion arrondie. Écusson très petit, cordiforme, finement granuleux.
Élytres de la largeur du pronotum à la base, arrondis à l'épaule,
sinueux sur les côtés à hauteur des hanches postérieures, légère-
ment élargis au tiers supérieur, ensuite atténués en ligne droite et
dentelés jusqu'au sommet qui est tronqué ; ils sont couverts de séries
longitudinales de stries ponctuées dont les intervalles sont très fine-
ment chagrinés et présentent de part et d’autre quatre taches bleues,
la première située au milieu du disque, à hauteur des hanches poste-
rieures ; les deux suivantes, l’une à côte de l’autre, àhauteur du tiers
postérieur ; la suturale plus grande que la marginale et la quatrième
a égale distance du sommet et des précédentes. Dessous finement
granuleux et ponctué; extrémité du dernier segment abdominal
largement échancré en arc, G'. — Long., 8; larg., 2,7 mm.
Tonkin; ma collection.
30. Philanthaxia cupricauda nov. sp. — Écourté, atténué
au sommet, d’un bleu verdatre brillant avec la moitié supérieure des
élytres d’un cuivreux violace obscur, la région suturale, les côtés et
la base du pronotum d’un vert brillant; pattes vertes. Tête fine-
ment reticulée, la réticulation formant un réseau de petites mailles
irrégulières; front largement impressionné. Pronotum transversal,
garni de petites rides irrégulières et parallèles beaucoup plus
prononcées le long du bord antérieur et sur les côtés que sur le
disque; la base tronquée. Écusson finement granuleux, figurant
un triangle dont les deux angles de la base seraient tronqués.
Élytres de la largeur du pronotum à la base, légèrement sinueux à
hauteur des hanches postérieures, à peine élargis au tiers supérieur,
ensuite brusquement atténués en arc jusqu’au sommet où ils sont
séparément arrondis; ils sont finement striés, les interstries cou-
verts de petites rides transversales qui les rendent finement
rugueuses, les côtés dentelés du tiers supérieur au sommet. Des-
sous rugueux, finement réticulé; pattes ponctuées. — Long., 8;
larg., 3 mm.
Philippines (Ch. Semper); coll. R. Oberthür.
31. Phil. clara nov. sp. — Oblong-ovale, atténué à l’extré-
mité, d’un vert clair et brillant. Tête plane, finement granuleuse,
212
à ponctuation régulière formant un réseau reticulé excessivement
serré. Pronotum transversal, à peine plus étroit en avant qu’en
arrière, couvert d’une ponctuation semblable à celle de la tête ; la
marge antérieure à peine bisinuée; les côtés peu obliques en avant,
droits en arrière; la base tronquée, l'angle postérieur droit.
Écusson triangulaire, déprimé le long de sa base. Élytres de la
largeur du pronotum à la base, droits sur les côtés jusqu’au tiers
supérieur, ensuite obliquement atténués jusqu’au sommet qui est
séparément arrondi; ils présentent, le long de la base un large
sillon transversal et sont finement striés et couverts de petites
rides transversales; les côtés sont dentelés du tiers postérieur
au sommet. Dessous finement granuleux, d’un noir bronzé,
couvert d’une efflorescence blanchâtre ; pattes ponctuées. —
Long., 6; larg., 2 mm.
Cochinchine ; ma collection.
82. Belionota nicobarica nov. sp. — Oblong, allongé, tête
d’un rouge feu éclatant, pronotum noir violacé, les côtés et la
marge antérieure d’un rouge feu; élytres d’un noir verdâtre
brillant, les côtes bleuâtres ; dessous noir bleuâtre, brillant, avec
la marge antérieure du prosternum rougeâtre, une tache rouge
au milieu de la marge antérieure des hanches postérieures et la
base de chacun des segments abdominaux bordée de rouge feu
éclatant, la bordure rouge interrompue au milieu par le sillon
abdominal. Tête finement et irrégulièrement ponctuée; le sillon
frontal faible et bifurqué en avant et très accusé en arrière.
Pronotum à ponctuation rare et espacée sur le disque, un peu plus
resserrée sur les côtés ; la marge antérieure à peine sinueuse, les
côtés arrondis en avant, droits à partir du milieu, l’angle inferieur
aigu et abaissé; fossette latérale grande, oblongue, transversale,
à peine oblique. Écusson grand, à ponctuation excessivement fine,
d’ apparence lisse et très accuminé en arrière. Élytres arrondis à
l'épaule, à peine sinueux à hauteur des hanches postérieures,
ensuite atténués suivant une courbe régulière jusqu’au sommet
qui présente un petit vide anguleux et une dent suturale; leur
ponctuation est fine et très régulière et les côtes, tout en ayant
la même allure que dans les autres espèces du genre, sont très peu
saillantes quoique larges, et sensibles seulement par l’absence
de ponctuation qui permet de les distinguer de la surface de
l'élytre. Dessous brillant, irrégulièrement ponctué; épisternum
prosternal longitudinalement ridé, les rides ondulées; proster-
num large, légèrement bombé au milieu, fortement trilobé au
sommet; sillon abdominal peu profond, presque aussi large en
avantqu’en arrière; extrémité du dernier segment abdominal
armée de quatre épines séparées l’une de l’autre par trois échan-
crures arrondies, G. — Long., 24; larg., 8 mm.
213
Iles Nicobares; ma collection.
Espèce voisine de 2. fallaciosa H. Deyr., mais beaucoup plus
large, moins acuminée au sommet, les côtes élytrales plus larges
quoique moins saillantes, la nuance rouge feu des bords du pro-
notum s'étendant sur les côtés antérieurs et le long de la marge
supérieure du pronotum, celle des segments abdominaux plus
allongée; le sillon abdominal plus faible et subparallèle dans
toute sa longueur. ‘
33. Chrysobothris costata nov. sp. — Oblong-ovale; tête
verte, pronotum d’un bronzé verdâtre; élytres bronzé verdâtre,
plus clairs et plus verts à la base qu’au sommet où ils tournent au
bronzé cuivreux obscur et ornés de part et d’autre de trois
fossettes à fond finement granuleux et vert; dessous vert brillant
au milieu, cuivreux obscur sur les côtés et au milieu; pattes vertes
avec les genoux cuivreux. Tête granuleuse et ponctuée, garnie
d’un poil grisâtre; front à peine caréné en arrière. Pronotum très
transversal, finement et régulièrement ponctué, la ponctuation
un peu plus resserrée et plus épaisse sur les côtés que sur le disque;
la marge antérieure à peine sinueuse, avec ses angles obliquement
tronques ; les côtés sinueux, la base fortement bisinuée avec le lobe
médian avancé et arrondi. Écusson très petit, lisse, triangulaire et
verdâtre. Élytres arrondis à l’épaule, droits sur les côtés jusqu’au
tiers supérieur, ensuite obliquement atténués en ligne droite et
dentelés jusqu'au sommet, ils présentent une ponctuation à peu
près semblable à celle du pronotum et de part et d’autre, sur la
moitié postérieure, quatre côtes dont les deux suturales sont
beaucoup plus accusées que la troisième, qui est à peine sensible,
tandis que la quatrième longe la marge latérale. Dessous granu-
leux et ponctué; prosternum plan, villeux et trifide au sommet;
dernier segment abdominal caréné au milieu et anguleusement
échancré au sommet, G'. — Long., 15; larg., 6 mm.
Iles Mariannes ; ma collection.
34. Acmæodera nigrita nov. sp. — Ovale, allongé, con-
vexe, entièrement noir brillant avec la tête et le pronotum
légèrement bronzés. Tête plane, couverte de points ocellés régu-
liers et très denses, d'où émerge un poil court, d’un blanc grisâtre.
Pronotum convexe, finement et régulièrement pointillé, la ponc-
tuation laissant émerger un poil d’un blanc grisâtre; la marge
antérieure bisinuée, les côtés arrondis, la base tronquée avec une
fossette médiane peu profonde. Élytres couverts de séries longitu-
dinales et régulières de stries ponctuées, les interstries finement
pointillés et laissant émerger des points un poil blanchâtre, plus
resserré et plus dense sur la moitié postérieure que sur l’anté-
rieure; ils sont de la largeur du pronotum à la base, obliquement
214
tronqués et saillants à l’épaule à cause ‘du calus ‘huméral,
faiblement sinueux sur les côtés et atténués suivant un arc
régulier à partir du tiers supérieur jusqu'au sommet ; leurs côtés
supérieurs denteles du milieu à l’extrémité. Dessous un peu plus
villeux que le dessus, la tranche externe des femurs postérieurs
ciliée de fauve, — Long., 7-8,5 ; larg., 2,5-3 mm.
Yunnan (R. P. Delavay); coll. R. Oberthür.
Espèce voisine pour le facies seulement, de l’Ac. cuprifera
Gory, de la Perse.
35. Coraebus delicatus nov. sp. - Oblong, allongé, convexe,
entièrement noir avec la tête et le pronotum légèrement bronzés
et couverts d’une très courte vestiture d'un roux doré, les élytres
garnis, dans leur moitié antérieure, d’une courte vestiture d’un
roux dore entremêlée de vagues lignes onduleuses blanchâtres et
dans leur moitié postérieure de deux bandes blanches mélangées
de roux doré, la première, située au tiers supérieur, très
flexueuse, la deuxième préapicale et transversale; l’apex roux
doré. Tête granuleuse, sillonnée dans toute sa longueur, bituber-
culée entre les yeux; épistome étroit, faiblement échancré au
milieu. Pronotum très convexe, granuleux, la marge antérieure
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi ; les côtés aplanis,
arrondis en avant, l’angle postérieur obtus avec une carène
sinueuse ; la marge latérale crénelée ; la base fortement bisinuée
avec le lobe médian avancé et arrondi. Écusson triangulaire,
finement granuleux. Élytres convexes, de la largeur du pronotum
à la base où ils sont transversalement déprimes de part et d’autre ;
légèrement sinueux à hauteur des hanches postérieures, légère-
ment élargis au tiers supérieur, ensuite atténues jusqu’au sommet
qui est tronque, la troncature sinueuse et armée de petites dents
aiguës ; ils présentent une rugosite imitant des petites écailles et
sont légèrement évidés dans leur moitié posterieure le long de
la suture. Dessous finement granuleux et ponctué, entièrement
garni d’une très courte vestiture grise, peu dense. — Long.,
7; larg., 2,3 mm.
Chine : Ho-Chan (R. P. X. Mouton); coll. R. Oberthür.
36. Cor. chinensis nov. sp. — Subparallèle, allongé, légère-
ment attéenué aux extrémités, d’un bleu fonce brillant, la suture
verdâtre, le pronotum garni de trois bandes longitudinales, les
élytres de trois bandes transversales, la première très vague,
médiane, la deuxième flexueuse, au tiers supérieur et la troisième
sinueuse, préapicale, d’un blanc argenté. Tête inégalement et gros-
sièrement ponctuée, sillonnée dans toute sa longueur ; front bitu-
berculé, séparé de l’épistome par une carène sinueuse. Pronotum
215
convexe, déprimé latéralement, couvert de petites rides anastomo-
sées imitant des écailles ; la marge antérieure bisinuée avec le lobe
médian largement arqué; les côtés arrondis avec l’angle postérieur
à peine obtus, la marge crénelée et la dépression latérale logeant
une courte carène arquée ; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian avancé et largement arrondi. Écusson transversal, finement
granuleux, oblong, acuminé au sommet. Élytres de la largeur du
pronotum à la base où ils présentent de part et d’autre une profonde
dépression transversale, presque droite sur les côtés jusqu'au tiers
supérieur, ensuite atténués suivant un arc peu prononcé jusqu'au
sommet qui est tronqué, la troncature limitée, indépendamment
_ d’une courte épine suturale, de part et d'autre par une forte épine;
ils présentent une granulation spéciale imitant des petites écailles,
sont largement évidés le long de la suture qui est élevée et terminée
par une petite dent beaucoup moins accentuée que les quatre dents
terminales et sont en outre dentelés tout le long de la marge late-
rale. Dessous granuleux; pattes ponctuées. — Long., 9; larg.,
2,7 mm.
Chine : Leou-Fang, Ho-Chan (R. P. X. Mouton); coll. R.
Oberthür.
37. Cor. sulcicollis nov. sp. — Subparallèle, un peu élargi
au tiers supérieur, atténué aux extrémités, d'un bronzé clair et
brillant en dessus, sauf la moitié postérieure des élytres qui est d’un
noir bleuâtre et garnie de trois bandes onduleuses d’un bronzé doré
très finement granuleuses dans leur fond et garnies d’une courte
vestiture bronzée; dessous bronzé verdatre. Tête grossièrement
ponctuée, sillonnée sur le front. Pronotum en trapèze, peu convexe,
sillonné longitudinalement de part et d'autre vis à vis de la dépres-
sion basilaire des élytres; la marge antérieure presque droite; Les
côtes obliques; les angles postérieurs presque droits; la base
bisinuée avec le lobe médian avance et arrondi; il est couvert
d’une ponctuation inégale et irréguliere, beaucoup plus dense et
plus fine sur les côtés que sur le disque. Écusson cordiforme,
finement granuleux. Élytres de la largeur du pronotum à la base,
où ils sont déprimes de part et d’autre; les dépressions formant le
prolongement des sillons thoraciques ; très légèrement sinueux sur
les côtés à hauteur des hanches postérieures, élargis au tiers
supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet qui est obliquement
tronqué, de part et d’autre, entre deux épines terminales dont
l’extérieure est beaucoup plus longue et plus forte que l’intérieure;
ils sont couverts, sur la moitié antérieure, d'une grosse ponctuation
irrégulière et de petites rides transversales et, sur la moitié posté-
rieure, d'une rugosité imitant des petites écailles; ils sont en outre
évidés le long de la suture, qui est élevée et terminée par deux
216
dents plus petites que la dent interne qui limite la troncature
apicale et présentent de part et d’autre une côte lisse n’atteignant
pas les extrémités et limitant extérieurement le sillon sutural, dans
lequel se remarque parfois une très faible côte dorsale, à peine
accusée. Dessous granuleux, simulant des petites écailles; pattes
ponctuées. — Long., 7,5-11 ; larg., 2-3,3 mm.
Pedong (A. Desgodins); Sikkim: environs de Kurseong (R. P. Bre-
teaudeau); coll. R. Oberthür.
Cette espèce rappelle le C. bifasciatus Olivier d'Europe; elle
semble faire le passage de cette espèce au ©. costatus Thoms., de
Chine. Un exemplaire de Kurseong est d’un beau bleu foncé, mais
ne diffère pas autrement du type.
88. Cor. amabilis nov. sp. — Subparallèle, allongé, atténué
aux extrémités, d’un beau bleu brillant, la tête et le pronotum plus
clairs que les élytres, tres légèrement verdâtres; la région posté-
rieure des élytres ornée de deux bandes sinueuses blanches. Tête
grossièrement ponctuée; front sillonné. Pronotum convexe, aplani
sur les côtés, irrégulièrement ponctué; la marge antérieure bisi-
nuée avec le lobe médian avancé et arrondi, les côtés arqués et
crénelés sur les bords, l'angle postérieur obtus; la base bisinuée
avec le lobe médian large et arrondi. Écusson oblong, trans-
versal, acuminé au sommet. Élytres de la largeur du pronotum
à la base où ils sont largement impressionnes de part et d’autre ;
sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement élargis au
tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet qui est échancré
en arc, les échancrures limitées de part et d'autre par une forte
épine; ils sont évidés le long de la suture qui est élevée et présente
une ponctuation plus épaisse et plus dense sur la moitié antérieure
que sur la postérieure. Dessous granuleux et ponctué. — Long.,
8,9, larg., 3 mm.
Chine : Ta-tsien-Lou; coll. R. Oberthür.
Voisin de C. cæruleus Kerr., de Birmanie, mais distinct de
celui-ci par l’armature terminale des élytres et par le facies plus
robuste.
39. Cor. aeneicollis nov. sp. — Oblong, allongé, tête et
pronotum d’un bronzé verdâtre très brillant; élytres bleus ou
bronzés, parcourus en arrière par deux bandes blanches ; dessous
bronzé plus ou moins obscur. Tête ponctuée et sillonnée dans toute
sa longueur; front à peine bituberculée. Pronotum très convexe,
aplani sur les côtés ; la marge antérieure fortement bisinuée avec
le lobe médian anguleusement avancé; les côtés arqués et crénelés
avec l’angle postérieur obtus ; la base bisinuée avec le lobe médian
large, avancé et arrondi. Écusson oblong, transversal, acuminé au
217
sommet. Élytres de la largeur du pronotum à la base où ils sont
profondément impressionnés de part et d'autre, sinueux à hauteur
des hanches postérieures, élargis au tiers supérieur, ensuite atté-
nués jusqu'au sommet qui est tronqué, la troncature limitée, indé-
pendamment d'une courte dent suturale, de part et d’autre par
deux dents aiguës; ils présentent une rugosité imitant des petites
écailles et sont évidés le long de la suture, qui est élevée. Dessous
granuleux et ponctué. — Long., 8-9; larg., 2,5-3 mm.
Thibet, Chine : Se-Pin-Lou-Chan, Ho-Chan (R. P. X. Mouton);
coll. R. Oberthür.
Comparée à l’espèce précédente, celle-ci a le pronotum plus con-
vexe et plus grossièrement ponctué ; l’armature terminale des élytres
moins accusée ; l’extrémité de ceux-ci simplement tronquée et non
arquée et les épines qui limitent la troncature sont beaucoup moins
fortes. La forme générale est un peu moins parallèle, plus élargie
au tiers supérieur. L’espèce dont elle se rapproche le plus, pour le
faces est le C. quadriundulatus Motsch., du Japon.
40. Melibaeus aeneopictus nov. sp. — Oblong, allongé, con-
vexe, d'un noir tres légerement bleuâtre avec les côtés du pronotum
et des bandes élytrales ornés d’une courte vestiture d’un bronzé
doré. Tête granuleuse et ponctuée; l’épistome fortement bisinué,
largement échancré en arc au milieu, séparé du front par une
carène transversale lisse, ce dernier sillonné longitudinalement et
bituberculé entre les yeux. Pronotum très convexe sur le disque,
aplani sur les côtés; la marge antérieure bisinuée avec le lobe
médian avancé et subaigu ; les côtés arrondis en avant avec les
angles postérieurs obtus et la marge latérale crénelée ; la base bisinuée
avec le lobe médian large, avancé et arrondi; il est couvert de
petites rides irrégulières et de part et d’autre, sur les côtés, d’une
courte vestiture d’un bronzé doré. Écusson cordiforme, transversal,
finement granuleux. Élytres convexes, de la largeur du pronotum
à la base où ils sont déprimés transversalement de part et d’autre,
légèrement sinueux à hauteur des hanches postérieures, légère-
ment élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet
qui est conjointement arrondi et finement dentelé; ils présentent
une rugosité spéciale imitant des petites écailles et offrent en
outre des espaces couverts d’une vestiture d’un bronzé doré cou-
vrant la majeure partie de la base, une bande sinueuse médiane
étroite, une large bande vers le quart supérieur et une étroite bande
préapicale. Dessous très granuleux, à reflets bronzés; marge anté-
rieure de prosternum lobée de part et d'autre sur les côtés ; pattes
ponctuées et granuleuses. — Long., 10,5; larg., 3,6 mm.
Sikkim : Kurseong (R. P. Breteaudeau) ; coll. R. Oberthür.
41. Mel. yunnanus nov, sp. — Oblong, allougé, convexe,
218
atténué aux extrémités, d’un bronzé brillant. Tête rugueuse,
densément ponctuée, à peine sillonnée sur le front. Pronotum
rugueux, très convexe, couvert d'une ponctuation très serrée entre
laquelle se remarquent des rides transversales sinueuses; la marge
antérieure à peine échancrée, avec le lobe médian faiblement arrondi;
les côtés arqués et impressionnés de part et d'autre en avant et en
arrière; la marge latérale sinueuse; la base fortement bisinuée
avec le lobe médian avancé et trongné. Écusson triangulaire.
Élytres un peu plus larges que le pronotum à la base, arrondis sur
les côtés à l'épaule, sinueux à hauteur des hanches postérieures,
élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au sommet qui est
séparément arrondi ; ils sont très granuleux ; la granulation consis-
tant en une ponctuation épaisse entre laquelle se remarquent des
petites rides transversales irrégulières. Dessous granuleux et ponc-
tué. — Long., 6; larg.,;1,5 mm.
Yunnan (P. Delavay); coll. R. Oberthür.
Rappelle, pour le facies, le A. fulgidicollis Luc., d'Algérie;
mais plus convexe, plus rugueux.
42. Cisseis nigromaculata nov. sp. — Oblong, écourté,
convexe, parallèle sur les côtés, atténué en avant et en arrière,
d’un beau vert émeraude très brillant, les élytres ornés, sur leur
moitié antérieure, de deux petites taches noires et arrondies et,
sur la moitié postérieure, d’une large tache de même nuance,
commune aux deux élytres et affectant en avant la forme d’un
triangle dont la base est prolongée de part et d’autre en une bande
tranversale et rattachée par son milieu à une tache préapicale
subarrondie. Tête finement granuleuse, garnie de petites rides
irrégulières et transversales; front impressionné; vertex faible-
ment sillonné. Pronotum convexe, finement ponctué et couvert de
petites rides irrégulières et transversales, la marge antérieure
faiblement bisinuée avec le lobe médian large, avancé et peu
visiblement arque; les côtés obliques et faiblement sinueux,
profondément impressionnés de part et d'autre et offrant en outre
une carène perpendiculaire à la base ; celle-ci très fortement
bisinuée avec le lobe médian avance et tronqué. Écusson trans-
versal, subcordiforme et granuleux. Élytres convexes, de la
largeur du pronotum à la base où ils sont saillants à l’épaule à cause
du calus huméral, les côtés à peine sinueux jusqu’au tiers
supérieur, ensuite atténués suivant un arc régulier jusqu’au sommet
où ils sont conjointement arrondis et très finement denteles; ils
présentent une granulation assez forte simulant des petites écailles
placées en séries transversales et sinueuses. Dessous granuleux ;
pattes ponctuées. — Long., 6,5; larg., 3 mm.
Malacca; coll. R. Oberthür.
219
43. Agrilus bifoveolatus nov. sp. — Allongé, subparallèle,
atténué à l'extrémité; noir mat en dessus avec les fossettes
latérales du pronotum, deux petites taches sur la région
postérieure de chaque élytre et la partie dorsale des côtés des
segments abdominaux garnis d’une courte vestiture fauve ; dessous
noir verdâtre, garni d’une courte vestiture d’un bronzé doré, plus
dense sur les côtés qu’au milieu du corps ; pattes verdâtres. Tête
forte, convexe en arrière, où elle présente des petites rides
longitudinales et irrégulières ; front sillonné longitudinalement et
latéralement entre les yeux. Pronotum un peu plus large en avant
qu’en arrière, le disque garni de deux fossettes placées l’une sur
l'autre au dessus de l’écusson ; la marge antérieure bisinuée avec
le lobe médian avancé et arrondi; les côtés aplanis et profon-
dément impressionnés de part et d’autre, presque droits en avant,
sinueux en arriere ; la base fortement bisinuée avec le lobe
médian faiblement échancré. Carène antérieure très sinueuse et
subparallèle à l’inférieure dont elle se rapproche insensiblement
à la base; carène postérieure nulle. Écusson triangulaire, plus :
large que haut. Élytres convexes, faiblement mais largement
evides le long de la suture, un peu plus larges que le pronotum à
la base où ils sont évidés tranversalement de part et d’autre; les
côtés arrondis à l’épaule, faiblement sinueux à hauteur des hanches
postérieures, élargis au tiers supérieur, ensuite atténués jusqu’au
sommet qui est finement dentelé et échancré en dessous de facon
à former un vide anguleux ; ils sont rugueux, comme le pronotum,
les rugositeés simulant des petites écailles à peine perceptibles.
Dessous finement granuleux ; pattes ponctuées. — Long., 11;
larg., 2,5 mm.
Pedong (A. Desgodins) ; coll. R. Oberthür.
44. Agr. spectabilis nov. sp. — Allongé, subparallèle, atténué
à l’extrémité, noir en dessus avec trois bandes longitudinales sur
le pronotum et une bande discale sur chaque élytre d'un vert doré
brillant; dessous vert brillant. Tête verte, forte, granuleuse et
ponctuée; front plan; vertex convexe, noir le long de la marge
thoracique et au milieu entreles yeux; antennes noires. Pronotum
un peu plus large en avant qu’en arrière, finement granuleux et
couvert de petites rides onduleuses et parallèles; la marge anté-
rieure bisinuée avec le lobe médian avancé et saillant; les côtés
droits en avant et sinueux en arrière avec l'angle inférieur saillant
et aigu ; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et
échancré; carène antérieure très sinueuse et subparallèle à l’infé-
rieure dont elle se rapproche insensiblement pour la rejoindre à la
base ; carène postérieure nulle. Écusson transversalement caréné.
Élytres de la largeur du pronotum à la base, entièrement couverts
220
d’une très-fine granulation imitant des écailles ; les côtés faible-
ment sinueux à hauteur des hanches postérieures, élargis au tiers
supérieur et obliquement atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet qui est séparément arrondi, finement dentelé et légèrement
élargi en spatule. Dessous granuleux ; pattes ponctuées. — Long.,
6,5-9 ; larg., 1,3-2 mm.
Pedong (A. Desgodins); Sikkim : Kurseong (R. P. Breteau-
deau) ; coll. R. Oberthür.
45. Agr. morio nov. sp. — Fusiforme, atténué au sommet,
entièrement noir, très légèrement bleuâtre, les élytres ornés de
part et d'autre de quatre mouchetures blanches situées : la première
dans l'impression de la base, la deuxième au milieu et, comme la
troisième, plus près de la suture que de la marge latérale ; la troi-
sième vers le tiers supérieur et la quatrième à l'extrémité; la
région dorsale du premier et du deuxième segment abdominal
visible en dessus et maculée également de blanc ; le prosternum,
le métasternum, les hanches postérieures et les côtés des segments
abdominaux garnis d’une très courte vestiture grisâtre. Tête fine-
ment granuleuse; front vaguement impressionné au dessus de
l’épistome; vertex saillant et sillonné. Pronotum transversal, un
peu plus large en avant qu’en arrière, garni d’un réseau de très
fines rayures onduleuses et subparallèles; la marge antérieure
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés droits en
avant et faiblement sinueux en arrière avec l’angle inférieur obtus;
le disque offrant un sillon transversal large mais très vague et
coupé par un sillon longitudinal et médian ; la base fortement bisi-
nuée avec le lobe médian avancé et tronqué; carène antérieure
très sinueuse et se rapprochant insensiblement de l’inférieure qui
est moins accusée que la première et la rejoint vers le quart
postérieur ; carène postérieure sinueuse, très arquée en arrière
et rejoignant l’antérieure vers le tiers supérieur. Écusson en trian-
gle élargi; la base droite, les côtés incurvés. Élytres un peu plus
larges que le pronotum à la base où ils sont profondément et
transversalement impressionnés de part et d’autre, arrondis à
l'épaule, faiblement sinueux à hauteur des hanches postérieures,
atténués ensuite en ligne droite jusqu'au sommet qui est obliquement
tronqué intérieurement de part et d'autre, la troncature sinueuse
et limitée extérieurement par une forte épine; ils sont très fine-
ment granuleux et couverts d’une ponctuation excessivement fine
et régulière. Dessous granuleux; pattes finement ponctuées. —
Long., 11; larg., 3 mm.
Environs de Kurseong (R. P. Breteaudeau); coll. R. Oberthür.
46. Agr. ambiguus nov. sp. — Allongé, subparallèle en
221
avant, atténue à l'extrémité, entièrement noir avec une ligne blanche
au milieu du pronotum, tres vague et interrompue par places; les
élytres ornés de part et d'autre de dix à douze taches villeuses
blanches, paraissant former, surtout sur la moitié postérieure, des
vestiges de bandes onduleuses; dessous garni d’une très courte
vestiture grise, tres dense sur le sternum et les côtés des segments
abdominaux. Tête granuleuse, ponctuée et garnie de rides trans-
versales onduleuses; front vaguement impressionné; vertex sil-
lonné. Pronotum aussi large en avant qu'en arrière, couvert de
petites rides transversales et irrégulières; la marge antérieure
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés presque
droits; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et
échancré ; le disque sillonné longitudinalement au milieu, le sillon
interrompu de façon à former deux fossettes superposées; carène
antérieure sinueuse, subparallèle à l’inférieure et se rapprochant
insensiblement de celle-ci pour la rejoindre à la base; carène pos-
térieure arquée, rejoignant l’antérieure vers le milieu des côtés.
Écusson caréné transversalement. Élytres un peu plus larges que
le pronotum à la base où ils sont transversalement évidés de part
et d'autre, les côtés légèrement sinueux à hauteur des hanches
postérieures, faiblement élargis au tiers supérieur, ensuite atté-
nués en ligne droite jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et
finement dentele; ils sont couverts d’une très fine granulation
imitant des petites écailles régulières et sont très légèrement
évidés le long de la partie postérieure de la suture, qui est saillante
de l’extrémité au tiers supérieur. Dessous tres finement granuleux;
pattes ponctuées. — Long., 8,5; larg., 2 mm.
Sikkim : Kurseong (R. P. Breteaudeau); coll. R. Oberthür.
47. Agr. varius nov. sp. — Subparallèle, allongé, convexe,
d’un bronzé verdâtre en dessus avec la tête violacée en avant et
d’un cuivreux obscur en arrière; dessous bronzé neirâtre.. Tête
saillante, finement granuleuse et ponctuée, sillonnée dans toute sa
longueur ; les yeux bordés intérieurement d’un sillon; antennes
bronzées. Pronotum un peu plus large en avant qu’en arrière, fine-
ment granuleux et couvert de petites rides tranversales sinueuses
et parallèles; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian
avancé et subanguleux ; les côtés droits en avant et sinueux en
arrière; la base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et
échancré; ils présentent trois dépressions dont la médiane est plus
accusée vers la base qu’au sommet ; carène antérieure très sinueuse,
formant en avant un arc dont la corde est l’inférieure qui la rejoint
au milieu des côtés; carène postérieure très arquée en arrière et
_Sinueuse en avant où elle rejoint l’antérieure vers le quart
supérieur. Écusson caréné transversalement. Elytres couverts de
222
granulations imitant des petites écailles, de la largeur du pronotum
à la base, sinueux à hauteur des hanches postérieures, élargis au
tiers supérieur et ensuite atténués en ligne droite jusqu’au sommet
qui est arrondi sur les côtés, sinueux ensuite et armé de petites
dents dont la suturale est plus grande que les autres. Dessous
finement granuleux; pattes ponctuées. — Long., 5,5; larg.,
1,5 mm.
Chine : Ho-Chan (R. P. X. Mouton); coll. R. Oberthür.
48. Agr. adelphinus nov. sp. — Subparallèle, allongé, dessus
entièrement noir, legerement bleuâtre, surtout le front et les côtés
du pronotum; dessous d’un bleu verdàtre obscur et brillant. Tête
granuleuse; front plan, vertex convexe, finement caréné à la base.
Pronotum un peu plus large en avant qu’en arrière, couvert de
petites rides transversales et sinueuses; la marge antérieure
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés faiblement
arqués en avant et à peine sinueux en arrière ; la base fortement
bisinuée avec le lobe médian avancé et très échancre; il est longi-
tudinalement déprimé au milieu et de part et d’autre sur les côtés;
carène antérieure presque droite et constituant la corde d’un arc
formé par l’inférieure qui la rejoint insensiblement à la base des
côtés; carène postérieure presque droite, à peine arquée et ne
rejoignant pas l’antérieure. Écusson transversalement caréné.
Élytres très finement rugueux, la rugosité simulant de très petites
écailles, un peu plus larges que le pronotum à la base où ils sont
transversalement impressionnés de part et d'autre, sinueux sur les
côtés à hauteur des hanches postérieures, élargis au tiers supérieur,
ensuite obliquement atténues en ligne droite jusqu'au sommet qui
est séparément arrondi et très finement dentelé. Dessous finement
granuleux; pattes ponctuées. — Long., 7; larg., 1,5 mm.
Chine : Ho-Chan (R. P. X. Mouton); coll. R. Oberthür.
49. Agr. tonkineus nov. sp. Oblong, convexe, entièrement
noir ; la tête rouge feu sombre, les fémurs postérieurs verdâtres,
les élytres ayant de très vagues lignes onduleuses formées par une
très courte villosité grisâtre. Tête inégalement ponctuée, sillonnée
dans toute sa longueur, garnie de rides longitudinales et sinueuses,
le milieu du front coupé par une vague bande transversale formée
par une vestiture blanchâtre. Pronotum peu convexe, aussi large
en avant qu’en arrière, ponctué et couvert de petites rides trans-
versales sinueuses ; la marge antérieure sinueuse avec le lobe
médian large et arrondi; les côtés faiblement arqués ; la base
sinueuse avec le lobe médian avancé et échancré; carène antérieure
sinueuse; carène inférieure arquée, rejoignant l’antérieure vers
le tiers inférieur des côtés ; carène postérieure très arquée, ne
223
rejoignant pas l’antérieure ; il est légèrement déprimé de part
et d'autre sur les côtés ; le disque avec deux vagues fossettes
médianes superposées. Écusson caréné transversalement. Élytres
couverts de très fines rugosités imitant de petites écailles, large-
ment mais peu profondément évidés de part et d’autre à la base ;
le calus huméral saillant et oblique, les côtés sinueux à hauteur
des hanches postérieures, légèrement élargis au tiers supérieur,
atténués ensuite en ligne droite jusqu’au sommet qui est dentelé
et séparément arrondi ; la suture élevée dans sa moitié postérieure.
Dessous très finement granuleux et couvert d’une courte vestiture
grise, espacée. — Long., 8; larg., 1,7 mm.
Hanoï ; ma collection.
50. Agr. nigritus nov. sp. — Cunéiforme, peu convexe, tres
acuminé au sommet; tête verdàtre, pronotum bronzé obscur et
brillant, élytres noirs, garnis d’une courte villosite d’un gris
blanchâtre, laissant une large bande postmédiane dénudée;
dessous noir, pattes d’un bronzé obscur. Tête tres finement
granuleuse; front plan, vertex peu profondément mais largement
sillonné. Pronotum un peu plus large en avant qu’en arrière,
couvert de petites rides transversales sinueuses; la marge anté-
rieure sinueuse avec le lobe médian avancé et arrondi; les côtés
arqués en avant et sinueux en arrière; la base fortement bisinuée
avec le lobe médian avancé et échancré; carène antérieure
subsinueuse; carène inférieure presque droite, se rapprochant
insensiblement de la première pour la rejoindre vers le quart
postérieur des côtés ; carène postérieure grande, saillante, arquée,
rejoignant l'antérieure vers le milieu des côtés. Écusson caréné
transversalement. Élytres couverts d’une très fine granulation
imitant de petites écailles, un peu plus larges que le pronotum
à la base où ils sont largement mais peu profondément impres-
sionnés de part et d’autre, droits sur les côtés jusqu’au tiers supé-
rieur où ils laissent apercevoir une partie de la région dorsale du
premier segment abdominal; atténués ensuite en ligne droite
jusqu’au sommet qui est séparément arrondi et à peine dentelé;
suture élevée du sommet au quart postérieur. Dessous ponctué,
un peu plus brillant que le dessus. — Long., 4,5; larg., 1 mm.
Banguey (Staudinger) ; ma collection.
51. Agr. humilis nov. sp. — Écourté, convexe, entièrement
noir, le front d’un vert brillant, les côtés du pronotum bronzé
obscur, les élytres garnis, sur la région dorsale, d’une courte
vestiture blanche espacée et irrégulière. Tête granuleuse et
ponctuée; vertex sillonné. Pronotum un peu plus étroit en avant
qu’en arrière, garni de petites rides transversales irrégulières ;
ANNALES DE LA S0C.ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX» 16
224
la marge antérieure fortement bisinuée avec le lobe médian avancé
et tronqué; carène antérieure sinueuse ; carène inférieure presque
droite, éloignée de la première en avant, rapprochée d’elle en
arrière et la rejoignant vers le quart supérieur des côtés ; carène
postérieure arquée et saillante, n’atteignant pas l’antérieure.
Écusson caréné transversalement.'Élytres à peine plus larges que
le pronotum à la base où ils présentent de part et d'autre une
dépression transversale ; couverts de petites rugosités imitant des
écailles; les côtés sinueux à hauteur des hanches postérieures,
légèrement élargis au tiers supérieur; ensuite atténués en ligne
droite jusqu’au sommet qui est conjointement arrondi et très
faiblement dentelé avec un très petit vide anguleux apical. Dessous
finement ponctué et granuleux. —- Long., 3,5; larg., l mm.
Ile Bodjo ; ma collection.
52. Agr. muscarius nov. sp. — Allongé, atténué à l’extré-
mité; tête et antennes bleu foncé, pronotum vert clair, élytres
violacés avec la base, une bande postmédiane et l’extrémité vertes,
les parties de cette nuance couvertes d’une courte vestiture blanche
espacée et effacée par places ; dessous noir, garni d’une très courte
vestiture blanchâtre, très espacée et émergeant de la ponctuation.
Tête granuleuse ; front plan, vertex finement sillonné. Pronotum
subconvexe, un peu plus étroit en avant qu’en arrière, couvert
d’une ponctuation très serrée dont les intervalles forment un fin
réseau de petites mailles ; la marge antérieure sinueuse avec le
lobe médian avancé et arrondi, les côtés faiblement arqués, la
base fortement bisinuée avec le lobe médian avancé et échancré ;
carène antérieure sinueuse ; carène inférieure droite et se rappro-
chant insensiblement de l’antérieure pour la rejoindre vers le
quart inférieur; carène postérieure à peine arquée et ne rejoignant
pas la précédente. Élytres un peu plus larges que le pronotum à
la base, couverts de rugosités imitant de petites écailles irrégu-
lières; sinueux à hauteur des hanches postérieures, légèrement
élargis au tiers supérieur, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet qui est dentelé et tronqué; suture élevée du sommet au
quart antérieur. Dessous finement granuleux; pattes ponctuées.
— Long., 3,5;-larg., 1 mm.
Tonkin; ma collection.
NOTE SUR LES BRUCHIDES
RECUEILLIS DANS L’INDE ANGLAISE,
PAR M. ANDREWES, DE LONDRES,
par E. Allard.
M. Andrewes m’a communiqué des Bruchides recueillis dans
le sud de la province de Bombay, par lui dans les districts de
Belgaum et de Dharwar, et par ses amis du service forestier,
M. T. R. D. Bell dans le district de Kanara(!), M. G. Q. Corbett
en Birmanie, à Tharrawaddy et à Prome, et M. C. Somers-Smith
à Chamba. Malheureusement ces insectes ont été pris au filet fau-
cheur, en battant les jeunes taillis et les arbustes, ce qui n’a pas
permis de reconnaître leur habitat exact sur les plantes.
Voici ce que j'ai cru reconnaître parmi ces insectes :
Genre Caryoborus Sch.
l. Caryoborus gonagra Fab.; Schœn., Gen. et Sp. Curculion.,
Tom p9061n ble:
On l’a pris de février à septembre à Belgaum, à Drome et
à Tharrawaddy. Il est couvert d’une pubescence d’un brun noirâtre.
Long. 6 mill. ; larg. 3 millim.
2. Caryoborus languwidus Schœn., Gen. et Sp. Curcul., Tom. V,
p. 129, ne 219.
Long. 3 1/2 à 4 mill. ; larg. 2 mill. — Plus petit et d’une teinte
plus rousse que le gonagru, avec les antennes et les pattes rousses.
Pris communément en février et avril à Belgaum et à Kanara.
Genre Bruchus Linn.
Thorax transversus, subtrapeziformis, angulis anticis rotun-
datis.
3. Bruchus afinis Frôl. Natur., 28, 1799, p. 25.
Jlavimanus Boh., Schœn., Gen. Cur. I, p. 59.
(1) Kanara est situé dans le sud de la province de Bombay. Il ne faut pas le
confondre avec la localité du même nom située dans la province de Madras.
226
Cette espèce se retrouve dans le monde entier. Elle est commune
à Kanara où elle vit dans un gros pois rougeâtre. On l’a trouvée
également à Belgaum et à Chamba.
Thoraz oblongus, subconicus, antice in nonnullis plus minusve
coarctalus.
I. — Femora dentata.
4. Bruchus chinensis Linn. Syst. Nat. ed. X, p. 386.
scutellaris Fab., Ent. syst. I, 2, p. 372; Schœn., Gen. Cur. I,
p. 33.
Cette espèce est facile à reconnaître par son corselet conique, £asé
callis duobus connatis scutelloque albis, et par ses élytres tachées
de noir à la base, au milieu et à l’extrémité. Elle est commune à
Belgaum en toutes saisons.
5. Bruchus Jekeliü, Allib., Rev. zool., 1847, p. 15.
Cette espèce paraît commune à Kanara. Elle est plus allongée
que la chinensis, d’une couleur plus ferrugineuse avec les pattes et
les antennes ferrugineuses.
6. Bruchus Theobromatis Fab., Syst. El. II, p. 397, n° 11.
Espèce commune en toutes saisons à Belgaum. Elle se reconnaît
à ses antennes et pattes testacées et à sa couleur d’un gris clair avec
des bandes noires écourtées sur les élytres.
7. Bruchus nigripennis nov. sp. :
Tête rouge, yeux noirs, antennes noires à base testacée. Dessous
du corps noir sauf les deux derniers segments de l’abdomen et le
pygidium qui sont roux et couverts d’une pubescence blanche. Les
quatre pattes antérieures sont d’un roux testacé, les deux posté-
rieures noires. Le corselet est subconique, noir avec quelques touf-
fes de poils bruns antérieurement, et postérieurement au-dessus de
l’écusson avec deux callosités blanches comme dans le Pruchus
chinensis. L'écusson est blanc et les élytres sont entièrement
noires, peu brillantes, fortement striées de stries crénelées. La
taille est celle du Pruchus chinensis.
Cette espèce a été découverte en un seul exemplaire à Chamba,
dans les Himalayas, par M. C. Somers-Smith, du service forestier.
8. Pruchus indigofere Gylh.; Schœn., Gen. Cur. Vpn ot
Assez commun à Belgaum de février à juin. On l’a également
pris en décembre en fauchant dans un champ de Légumineuses.
9. Bruchus nigrosinuatus Allib. Rev. zool. 1847, p. 16.
Un seul individu pris en juillet à Belgaum.
IT. — Femora mutica.
10. Bruchus rufiventris nov. sp.
Long. 4 mill.; larg. 2 millim. — Cette espèce a la même forme
que le Pruchus biguttatus. Toutefois elle est un peu plus grosse
et le pygidium est plus long. Le corselet est conformé de même
mais plus étroit. La tête, le corselet, les élytres, les antennes,
les pattes et le dessous du corps jusqu’à l’abdomen, sont d'un noir
profond et un peu brillant, mais l'abdomen entier en dessous et en
dessus, c’est à dire y compris le pygidium, sont rouges. Le corselet
a une grosse ponctuation et une fossette allongée au dessus de
l’écusson. Les élytres ont des stries bien marquées et ponctuées-
crénelées, les intervalles des stries sont plans et rugueux, Le
pygidium est long, très rouge, et terminé par une petite tache ronde
noire.
Cette espèce a été prise une seule fois à Belgaum en fauchant
dans l’herbe.
11. Pruchus vectabilis Gylh.; Schœn. Gen. Cur. V, p. 100.
M. Andrewes l’a pris en juillet sur des fleurs de rose à Belgaum.
C’est une espèce qui ressemble beaucoup au Bruchus Mimosæ Sch.
et qui comme lui, varie beaucoup de coloration. Certains individus
sont bruns a pubescence grise. D’autres sont d’un rouge testacé et
presque sans pubescence.
12. Bruchus mendosus Gylh.; Schœn., Gen. Cur. V, p. 72.
Espèce commune à Kanara et à Belgaum, que l’on prend en
fauchant en février et en mars.
13. Bruchus minutissimus Motsch., Étud. Ent. VII, 1858, p. 97.
Prise à Belgaum assez communément.
14. Bruchus decretus Walker, Ann. nat. Hist., ser. III, III,
1859, p. 261.
Je crois que c’est l'espèce de Ceylan que Walker caractérise
ainsi :
Canescens, elytris sublilissime lineatis, pedibus rufis, femori-
bus anticis basi, femoribus intermidiis pedibusque posticis nigris.
— Long. 1/2 lin.
Un seul exemplaire pris à Belgaum.
15. Bruchus pauper Boh.; Schœn., Gen. Cur. V, p. 69.
Cet insecte a été pris une fois à Belgaum. Je ne vois pas de
différence entre lui et le Pruchus pauper d'Europe.
16. Bruchus uberatus Fahrs.; Schœn., Gen. Cur. V, p. 40.
Cet insecte a été pris à Belgaum en mars.
228
Genre Spermophagus Sch.
17. Spermophagus subsignatus Schæœn., Gen. Cur. V, p. 139.
Se trouve de février à juin en fauchant, à Belgaum. Il a été
également trouvé à Prome et à Tharrawaddy, en Birmanie.
18. Spermophaqus sublineatus Boh.; Schœn., Gen. Cur.V, p. 140.
Pris sur les feuilles de rose en juin et juillet à Dharwar et à
Belgaum. Se reconnaît à ses quatres pattes antérieures testacées.
19. Spermophagus sophora Fahrs.; Schœn., Gen. Cur. V, p. 136.
Pris en juillet sur des fleurs de rose à Dharwar.
MATÉRIAUX POUR UNE ÉTUDE
DES DIPTÈRES DE BELGIQUE
par LL. Coucke.
ACROCÉRIDES, THÉRÉVIDES, SCÉNOPINIDES.
OBJET DU TRAVAIL ET OUVRAGES CONSULTÉS.
Pour terminer l’étude des Diptères belges de la subdivision des
Orthorrhapha Brachycera, il nous reste à examiner les Acrocé-
rides, Thérévides, Scénopinides, Empides et Dolichopodes. Le
manque de matériaux récoltés en Belgique nous empêchant de
traiter les deux dernières familles, nous remettrons l’étude de
celles-ci à plus tard.
Nous devons les renseignements que nous avons pu nous pro-
curer à MM. de Selys-Longchamps, Candèze, Tosquinet, Gérard,
Verheggen, Victor.
Nous avons consulté les ouvrages suivants :
MEIGEN. — Systematische Beschreibung der bekannten Euro-
paeischen zweiflügelinge: Insekten.
MaAcQuART. — Insectes Diptères du Nord de la France. — 2e et
Ome parties.
SCHINER. — Fauna austriaca. — Die Fliegen. — Tome I. —
Vienne, 1862.
Van DER WuLp. — Nieuwe Naamlijst van inlandsche Diptera. —
Extrait des « Bouwstoffen voor eene Fauna van Neder-
land ». — Leyde, 1862.
229
M. van der Wulp nous à fait connaître en outre les
Acrocérides, Thérévides et Scénopinides découverts en
Hollande depuis la publication des Bouwstoffen.
JAENNICKE. — Beiträge sur Kenntniss der europäischen Bomby-
liden, Acroceriden, Scenopiniden, Thereviden und Asiliden
(Berliner Entomologische Zeitschrift, 1867).
ACROCÉRIDES.
12
CARACTÈRES PRATIQUES POUR RECONNAITRE SI UN DIPTÈRE PRIS
EN BELGIQUE APPARTIENT A LA FAMILLE DES ACROCÉRIDES.
A. Antennes de 2 articles seulement.
B. Tarses terminés par trois pelottes (pulvilli) d’é-
gales dimensions. À à
FF
/4
C. Tête globuliforme, très petite, beaucoup moins
large et moins élevée que le thorax (fig. I
et Il).
TABLE DES GENRES.
Antennes insérées sur le vertex. . . . . . . . . . . Acrocera Meig.
Antennes insérées contre la bouche . RER EEE RO ro es Eat
TT.
TABLE DES ESPÈCES.
Genre Acrocera Meig.
La seule espèce belge de ce genre est l’Acrocera globulus Panz.,
dont voici la description sommaire :
Thorax noir avec une tache blanchâtre à chaque épaule et, de
chaque côté, entre la base de l’aile et l'écusson, une tache d’un
blanc jaunâtre. Abdomen du G' jaune, marqué à sa base d’une
bande noire qui s’élargit en son milieu et à ses extrémités. Parfois
quelques points noirs à la base des segments intermédiaires. —
Abdomen de la © à fond noir marqué sur son premier segment
découvert de taches jaunes, parfois réunies en bande, et au bord
postérieur des autres segments d’une bande blanchâtre ou jaunâtre
qui s’élargit de plus en plus au fur et à mesure qu’on s’avance vers
l’arrière. Pattes d’un jaune clair avec le dernier article des tarses
noir. Taille de 4 à 5 mill.
Macquart dans ses « Diptères du Nord de la France » en paie
sous le nom de orbiculus Meig.
230
Genre Ogcodes Latr.
1. Ailes entièrement hyalines . . . . 0 DETRI (2)
Ailes brunes, au moins sur la moitié Es Taille de
ANT Ur. en cat NE. LOTO)
2. Cuillerons (tegulae) blanchâtres . . . (3)
Cuillerons (tegulae) blanchâtres bordés de noir. Jambes
d'un jaune blanchâtre avec les hanches, la moitié
basale des cuisses, les côtés extérieurs des tibias
et les articles extrêmes des tarses brunâtres. Taille
de 4 à 6 mill. NELVA . . . Zonatus Erichs.
Macquart dans ses « Diptères du Nord de la France » parle à
tort de cette espèce sous le nom de pallipes Latr.
3. Jambes d’un jaune rougeâtre avec les hanches et les
cuisses rembrunies jusque près de l’extrémité. Tibias
et tarses parfois rembrunis également. Taille de
4'à 5 mille: ARR gibbosus Linn.
Jambes entièrement d'un Se ie Taille de 4 à
Gants 20 2 ME CS CR OX NrbiiDes detre
Macquart dan ses « Diptéres du Nord de la France » en parle
sous le nom de #arginatus Meig.
IV:
RENSEIGNEMENTS LOCAUX.
— Acrocera globulus Panz.
Très-rare. — Trouve une fois à Sart-Tilman, le 19 juillet
1891, par M. Gerard.
Un exemplaire a été trouvé à Empe, en Hollande, en
juin 1856.
Macquart le dit fort rare dans le Nord de la France. Il en
parle sous le nom de Acrocera orbiculus Meig.
— Ogcodes gibbosus Linn.
Munsterbilsen (20-6-90, Gerard); Diepenbeek (Gerard);
Rouge-Cloître (3-7-1834, coll. Wesm.).
A été trouvé à Empe en Hollande. Rare dans le Nord de la
France d’après Macquart.
—- Ogcodes zonatus Erichs.
Inconnu de Belgique.
D’après M. van der Wulp- l’espèce se rencontre en
Hollande seulement dans les provinces de l’Estetle Limbourg.
Macquart dans ses « Diptères du Nord de la France » en
parle sous le nom de pallipes Latr. Il le dit rare.
— Ogcodes pallipes Latr.
Inconnu de Belgique et de Hollande.
Macquart dans ses « Diptères du Nord de la France » en
parle sous le nom de æarginatus Meig. Il le dit rareet n'en
donne aucune localité de capture.
_— Ogcodes varius Latr.
Inconnu de Belgique et de Hollande.
Macquart le dit rare dans le Nord de la France.
Vr
281
LISTE SYNONYMIQUE DES ACROCÉRIDES CONNUS DE BELGIQUE EN
1895, DES PAYS-BAS A LA MÊME DATE, ET DU DÉPARTEMENT DU
NORD VERS 1825.
Espèces prises en
Belgique avec localité de
capture connue.
Espèces prises dans les
Pays-Bas d’après
M. van der Wulp.
Nord de la France
Espèces prises dans le
d’après Macquart,
A
Acrocera globulus Panz..
orbiculus Fabr.
albipes Meig.
tumida Erichs.
Ogcodes gibbosus Linn.
leucomelas Fall., Meig.
cingulatus Erichs.
— zonatus Erichs.
giboosus Latr., Panz.
— pallipes Latr.
marginatus Meig.
gibbosus Meig. ol., Fall.
— varius Latr.
limbatus Meig.
Juliginosus Erichs.
TOTAL
Belgique Pays-Bas
2 espèces. | 3 espèces.
THÉRÉVIDES.
J:
Département
du Nord
5 espèces.
CARACTÈRES PRATIQUES POUR RECONNAITRE SI UN DIPTÈRE PRIS
EN BELGIQUE APPARTIENT A LA FAMILLE DES THÉRÉVIDES.
A. Antennes de 8 articles, rapprochées à la base, le 3e article muni d’un style
très court.
232
B. Tarses terminés par deux pelottes (pulvilli).
C. Yeux contigus chez le s', séparés par un large front chez la ©. Tête en forme
d’ellipsoïde aplati, aussi large que le thorax.
D. Nervulation des fig. I et II.
E. Nervure qui entoure l'aile (nervure costale) entourant celle-ci sur tout son
pourtour en restant de même épaisseur.
I
Fig. I. Fig. II.
a. Cellule radiale, d. Cellule anale.
b. Cellules postérieures. e. Cellules basales.
c. Cellule discoïdale. J. Cellules cubitales,
s. Stigmate.
US
TABLE DES GENRES.
La famille des Thérévides n’est représentée en Belgique que par le genre
Thereva Latr. Ce genre, divisé plus tard en plusieurs sous-genres, est représenté
chez nous par trois sous-genres caractérisés comme suit :
5 1. Face couverte d’une pubescence serrée. ei 5 LOT CEne]
el Face glabrer, | < 12070 3 S-g. Psilocephala Zett.
$ ) 2. 4me cellule postérieure ouverte (fig. II) . . . S-g. Dialineuwra Rond.
È 4e cellule postérieure fermée (fig. I). . . . +. S-g. Thereva s.-str.
Meigen dans sa « Systematische Beschreibung der bekannten Europäischen zwei-
flügeligen Insecten », Tome 2, Halle 1851, parle des Thérévides sous le nom de
Xylotomes. — Macquart dans ses « Diptères du Nord de la France » en parle égale-
ment sous Ce nom.
III.
TABLE DES ESPÈCES.
Genre Thereva Latr.
a) S-g. Psilocephala Lett.
Ce sous-genre ne comprend chez nous que la 7%. ardea Fabr.
La face glabre de cette espèce la fait reconnaître des autres
Thereva belges. Sa taille est de 9 à 12 mill.
b) S-g. Dialineura Rond.
Ce sous-genre est représenté chez nous par la 74. anilis Linn.
La nervulation caractéristique du sous genre Dialineura Rond.
(voir Chap. Il) suffit pour séparer cette espèce de toutes les 7'kereva
belges à face pubescente. Taille de 8 à 10 mill.
233
c) S-g. Thereva s-str.
1. Pubescence d’un blanc d’argent, surtout sur l’abdomen.
Aucune tache convexe noire sur le front de la Q.
Ralerde 8 à 10 mil. tn . . . annulata Fabr.
Pubescence de l'abdomen jaunûtre, re ou noirâtre,
mais jamais d’un blanc d'argent. Quand l'abdomen
est marqué de bandes transversales blanchâtres,
celles-ci sont dues à sa couleur foncière et non à
sa pubescence. 1 ou 2 taches convexes noires sur le
front de la ©. BEN SUTÉt DE pur ; (2)
2. Pubescence de Pablo mon noire ou Hans Eront
de la © portant une seule tache convexe noire élargie
et échancrée. Taille de 11 à 12 mill. . . . plebeja Linn.
Pubescence de l’abdomen jaunâtre ou dorée. . . . (3)
3. Bord antérieur des segments de l’abdomen portant une
large bande noire bien tranchée, qui ne laisse au
bord Se des on qu'une mince bordure
jaune. . . .. . . nobilitata Fabr.
Abdomen d’un jaune share ne portant jamais au bord
antérieur de ses segments qu’une petite tache ou
une mince bordure noire. . . . . . . fulva Meig.
Dans la table ci-dessus nous n’avons pas voulu descendre en
dessous des espèces nettement caractérisées.
Les Thérévides sont très variables et plusieurs espèces décrites
présentent entre elles de nombreuses formes intermédiaires.
Jaennicke dans le « Berliner Entomologische Zeitschrift,
1867, page 78 » considère la 7%. oculata Egg. comme une
variété de la 7°4. nobilitata Fabr.
On rencontre, dit l'auteur, des femelles qui appartiennent à
l’une de ces formes et qui, portant sur le front deux taches noires
séparées, doivent être considérées d’après Schiner comme des
Th. oculata Egg.; ces femelles ont néanmoins le 7" segment de
l’abdomen plus ou moins d’un jaune poudreux, ce qui les range dans
les 74. nobilitata Fabr.
Le fait inverse se produit également.
En ce qui concerne la pubescence de la face et du front, dont
Schiner se sert pour séparer les G, Jaennicke la dit très variable.
Quant à nous, nous n’avons jamais rencontré de 7%. nobililata
présentant une teinte jaune à l’extrémité du 3° article des anten-
nes, caractere dont Schiner se sert pour séparer les 7%. nobilitata
et oculata. M. van der Wulp nous a fait savoir qu’il en était de
même pour les individus par lui observés.
234
Il se trouve donc des formes intermédiaires qui rattachent la
Th. oculata Egg. à la Th. nobilitata Fabr., si bien qu’on est conduit
à n’y voir qu'une seule espèce. Jaennicke est d’avis également que
la 7h. bipunctata Meig. pourrait être une variété de la 7%. nobi-
litata Fabr. Le nombre restreint d'individus qu'il a pu examiner
ne lui permet pas de se prononcer. — Nous montrerons plus loin en
quoi la 7%. bipunctata Meig. se distingue de la 7%. nobilitata
Fabr. typique, et nous la placerons provisoirement parmi les
variétés de cette dernière.
Pour séparer la 7%. subfasciata Schummel de la 74. fulva
Meig., Schiner emploie des caractères très précaires.
La Th. subfasciata & est marquée, dit-il, d’une ligne de poils
noirs au bord postérieur de chaque segment de l’abdomen.
La 7%. fulva G' n’a pas ces lignes.
La Th. subfasciata Q a d’après lui le 7m segment de l’abdomen
d’un jaune poudreux alors que le 74. fulva Q a ce segment d’un
noir brillant.
Chez un € soumis par nous à M. van der Wulp et déterminé
par celui-ci comme 7%. subfasciata Schummel, il nous est impos-
sible de distinguer une ligne de poils noirâtres au bord postérieur
des segments de l’abdomen.
Chez une © appartenant à une de ces deux formes, et prise en
Campine, le 7me segment de l’abdomen est noir brillant, vu de face,
mais vu obliquement il paraît jaunâtre à son extrémité. C'est
exactement ce que Jaennicke fait remarquer pour les 7. nobilitata
Fabr. et oculata Egg.
Nous pensons donc que les 2 espèces n’en forment qu'une et que
la comparaison d'un grand nombre d’invidus montrerait les formes
intermédiaires.
En conséquence nous parlerons de la 7%. subfasciata que
Schummel a décrite postérieurement à la description donnée en
1804 pour la 7%. fulva par Meigen, comme d'une variété de cette
dernière espèce.
Nous ajouterons à ce chapitre une table indiquant les caractères
principaux qui séparent les espèces typiques et les variétés susdites.
Th. nobilitata Fabr. . . Taille de 10 à 12 mill.
G. Front couvert de poils noirs à
partir des antennes.
Q. Front portant derrière les anten-
nes une tache noire brillante
formée de deux taches accolées,
7me segment de l’abdomen d’un
noir brillant.
235
v. oculata Egg. . . . Taille de 10 à 12 mill.
G. Front couvert de poils noirs seu-
lement à sa partie supérieure.
Q. Front portant derrière les anten-
nes deux taches noires brillantes
bien séparées, 7m segment de
l’abdomen d’un jaune poudreux.
v. bipunctata Meig. . . Taille de 7 à 9 mill.
&. Poils noirs du front descendant
très bas en dessous des antennes
et enveloppant de chaque côte
la face presque entièrement
blanchâtre.
Q. Front à 2 taches séparées.
| Th. fulva Meig . . . Taille de 7 à 10 mill.
&. Segments de l'abdomen ne portant
pas devant leur bord postérieur
une ligne de poils noirs.
Q. 7%° segment de l’abdomen d’un noir
brillant.
v. subfasciata Schummel. Taille de 7 à 10 mill.
&. Segments de l’abdomen portant
devant leur bord postérieur une
ligne de poils noirs.
Q. 7m segment de l’abdomen d’un
jaune poudreux.
OBSERVATIONS :
La 7. cincta Meig. dont Macquart parle dans ses « Diptères
du Nord de la France » n’est probablement qu’une forme de la
Th. nobilitata Fabr.
L’espèce dont le même auteur parle sous le nom d’albipennis
Meig. nous semble identique à la 74. bipunctata Meig. L'auteur dit
simplement que ces deux formes sont rares. Il n'en donne aucune
localité de capture.
La Th. flavilabris est une espèce restée dans l’obscurité. Meigen
l'avait décrite sur des individus venant d'Autriche.
Cependant Schiner dans sa « Fauna austriaca » déclare ne plus
en avoir entendu parler et n’en connaître que l’ancienne description
de Meigen. Il nous semble tres probable que cette forme, dont
Jaennicke ne parle pas non plus, est une variéte de la 7%. fulva
Meig. Ce fait se confirme par l’absence dans le travail de Macquart
de la 7%. fulva Meig. et de sa variété subfasciata Schummel,
alors que l’une ou l’autre, si pas les deux formes, se trouvent dans
le Nord de la France.
236
IV:
RENSEIGNEMENTS LOCAUX.
— Thereva ardea Fabr.
Diepenbeek (10-6-93, Gerard).
— Thereva anilis Linn.
Diepenbeek (10-6-93, Gerard); Bilsen (10-5-94, Gerard) ;
Averbode (15 juillet, Candèze).
— Thereva annulata Fabr.
Cette espèce nous est inconnue de Belgique.
Macquart n'en cite aucune localité de capture dans le Nord
de la France. Il se borne à la dire rare dans cette région.
M. van der Wulp en donne dans les « Bouwstoffen » un
assez grand nombre de localités de capture.
— Thereva plebeja Linn.
Carlsbourg (3-7-94, Victor); Vivy (28-5-94).
Cette espèce n’est pas renseignée dans les « Bouwstoffen » :
M. van der Wulp a constaté depuis lors sa présence dans les
Pays-Bas.
— Thereva nobilitata Fabr.
Munsterbilsen (de Moffarts); Carlsbourg (4-7-94, Victor);
Houffalize (13-7-91, Candèze); Manhay (4-7-94).
v. oculata Egg.
Carlsbourg (25-6-94, Victor).
M. van der Wulp nous a fait connaître que cette forme,
qui n’est pas mentionnée dans les « Bouwstoffen », a depuis
leur publication été trouvée dans les RENE
v. bipunctata Meig.
Nous ne connaissons pas cette espèce de Belgique.
M. van der Wulp déclare | dans les « Bouwstoffen » en
avoir trouvé plusieurs exemplaires du sexe Q.
— Thereva fulva Meig.
Diepenbeek (10-6-94, Gerard).
v. subfasciata Schummel.
Munster-Bilsen (de Moffarts).
M. van der Wulp dans les « Bouwstoffen » ne parlait pas
de cette forme, Il nous a fait connaître que depuis la publi-
cation de ce travail, la forme susdite a été trouvée dans les
Pays-Bas.
\7
237
LISTE SYNONYMIQUE DES THÉRÉVIDES CONNUS DE BELGIQUE EN
1894, DES PAYS-BAS A LA MÊME DATE ET DU DÉPARTEMENT DU
NORD VERS 1825.
Thereva ardea Fabr.
rustica Panz.
confinis Fall.
ruficaudis Meig.
anilis Linn
ftavipes Fabr.
sordida Panz.
annulata Fabr.
anilis Kabr.-0o1.
plebeja Linn.
strigata Fabr.
J'asciata Deg.
rustica Fall.
lugens Loew.
nobilitata Fabr.
nobilis Gmel.
hirta Dec.
plebeja Fall.
cincta Meig. ?
v. oculata Egg.
v. bipunctata Meig.
Y. subfasciata Schummel
albipennis Meig.?
Julva Meig.
ToTAL
LA
© SUR CNES
2 = — C]
EE Er LE
De) © 2 Tv
“ a 225
=
LE SA a Ci
‘© A æa TT
EE de 25
A ‘& a ÿe AZ à
© CS — A "%
FA
+ * *
* #% *
* *
* * *
x * *
*k x
*#
x | ? flavilabris
x x Meig.
Belgique Pays-Bas | Département
814 y du Nord
9 espèces. 6 espèces. | 5 espèces.
2 variétés. | 3 variétés. | l espèce dou-
teuse.
2 formes pro-
bablement
synony-
miques,
238
SCÉNOPINIDES.
L:
CARACTÈRES PRATIQUES POUR RECONNAITRE SI UN DIPTÈRE PRIS
EN BELGIQUE APPARTIENT A LA FAMILLE DES SCÉNOPINIDES.
A. Antennes rapprochées à la base et
ayant les 2 premiers articles courts,
le 3ne allongé, sans style ni seta.
B. Tarses terminés par 2 pelottes (pul-
villi).
* C. Nervulation de la fig. I.
D. Taille de 3 à 6 mill.
18
a. Cellule radiale. d. Cellule anale.
db. Cellules postérieures. e. Cellules basales. TABLE DES GENRES.
; le discoi ; : itales. AT
e. Cellule discoidale J. Cellules cubitales Macquart dans ses « Diptères du Nord
de la France » place les Scénopiniens parmi les Athéricères, à côté des
Conopsaires.
Il a été reconnu depuis que les Scénopinides appartiennent à la grande subdivi-
sion des « Orthorrhaphes Brachycères ».
La famille des Scénopinides n’est représentée en Europe que par le genre
Scenopinus Latr.
ITT:
TABLE DES ESPÈCES.
Genre Scenopinus Latr.
Pieds entièrement noirs, avec les tarses seuls jaunâtres.
Tibias postérieurs renflés à leur extrémité. Ailes
noirâtres. Taille de 4 mill.. . . . . . . niger Deg.
Pieds brunâtres ou jaunâtres. Tibias postérieurs non ren-
flés. Ailes légèrement grisâtres. Taille de 3 à
Bill, . 2 4 4 LEA. CNRS TASER
ENV:
RENSEIGNEMENTS LOCAUX.
Scenopinus niger Deg.
Inconnu de Belgique et de Hollande.
Macquart dit qu’il a été trouvé à Lille et à Lestrem.
Scenopinus fenestralis Linn.
Etterbeek (23-6-94); Ixelles (2-7-94, Coucke); Chênée
(2-7-94, Gerard).
Cet insecte se rencontre à l’intérieur des habitations.
239
Ÿ.
LISTE SYNONYMIQUE DES SCÉNOPINIDES CONNUS DE BELGIQUE EN
1895, DES PAYS-BAS À LA MÊME DATE, ET DU DÉPARTEMENT DU
NORD DE LA FRANCE VERS 1838.
Espèces prises en
Belgique avec localité de
capture connue.
Espèces prises dans les
Pays-Bas d'après
M. Vander Wulp.
Espèces prises dans le
Nord de la France
d'après Macquart.
Scenopinus fenestralis Linn. . .
saltitans Scop.
spoliatus Scop.
senilis Fabr.
sulcicollis Meig.
vitripennis Meig.
domesticus Meig.
e rufitarsis Meig.
furcinervis Zett.
— niger Deg. .
tarsatus Panz.
alter Fall.
rugosus Fabr.
fenestralis Fabr.
nigripes Meig.
fasciatus Walk.
Département
Belgique. Pays-Bas. du’ Nord
TOTAE Peu ans Mid espece. 1 espèce. 2 éspèces.
| CR
Ci
Us
vo 7%
4
LÀ ser 9 ME
PONT A bises a
re Gpues 486
a
DRE CS à “a V0 NE
s! Sn rs
FAT ITAUNEE]
in Fa Ent
NOLE TE M rl LEUR
T + “NE A nn ”
0 H& | 2 | | sh Ÿ vi wi g Î té | À,
AE #14 si
, €
mea Er
{et È RTS l = nié
ue Fr +
Jet \
AGE x: + UN
Le se TE ; at
fu
Au à:
D «7 ANNALES
SOCIÉTÉ ENTOMNOLOGIQUE
Se
ee”
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
v
La SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du .
… Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@@ francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
=. Les cotisations doivent étre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Kociété doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameerc, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES |
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
27 mai 1895 DU
4 RE EE COTE TT M D ATEN ANSE 77 9) Ce
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus fer) ANSE ER ee
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum econspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles er Carabiques recueillis
a Antioua par M. PHrvese Pre RE
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
ATATA NUEVISA 0 On RUE EUR
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics
par-MosEnIers. RER EN SRE EE
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Garabus 27 202088 Re ARE RS EE
Monographie des Calathides . . . . . . .
Essai sur les” Atari SRE ee
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
LODQUS ET RUE RE RS RE TR AE
Révision des Broscides de l'Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinides: 225; EME. le: E'REnere
Additions à la monographie des Frechus . . .
sraf
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
) 5
Mote sur les Noliophilus he, Re
Les Broscides . . .
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
v
Assemblée mensuelle du 4 mai 1895.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 6 avril est approuvé.
M. Lameere annonce à l’Assemblée la perte sensible que la
Société vient encore de faire en la personne de M. Edgard Claes,
membre effectif.
M. de Selys-Lonchamps, qui a fait excuser son absence, adresse
la notice nécrologique suivante :
EDGARD CLAES,.
Notre Société vient d'être cruellement éprouvée par là mort de
Monsieur EpGarp CLAES, Avocat, Juge-suppléant au Tribunal de
1"° instance de Hasselt, décédé en cette ville le 27 avril, âgé de
moins de trente neuf ans.
Habitant le beau domaine de Herckenrode (commune de Cu
range) près de Hasselt, où il était né, s'occupant de sylviculture
et amateur de chasse, il s’était épris de cette nature campinaire
si spéciale et de ses productions zoologiques et botaniques.
Edgard Claes eut la chance heureuse de se lier avec notre excel-
lent collègue le Docteur C. Bamps, échevin de la ville de Has-
selt, qui s’occupe depuis longtemps de recherches historiques,
_ archéologiques, zoologiques et botaniques sur la Campine limbour-
geoise, et dont les publications constituent une sorte de mono-
graphie locale aussi importante qu'intéressante. Inspiré par le
Docteur Bamps, Claes prit un goût sérieux pour la Zoologie et
notamment pour l’Entomologie. Il explora avec lui le pays et forma
une collection locale de Lépidoptères, d'Orthoptères et de Névrop-
tères. Son coup d’œil était excellent.
En 1888, lorsque je publiai dans nos Annales le Catalogue rai-
sonné des Ortlhopières et des Névroptères de la Belgique, je men-
tionnai que lui et le Docteur Bamps, par des recherches qui ne
dataient alors que de deux années, avaient recueilli plusieurs
espèces notables qui m’avaient échappé jusque là : on peut le
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXIX- 17
242
constater surtout dans le groupe des Trichoptères (Phryganides)
où j'ai eu à citer des formes que nous n’avons pas rencontrées
ailleurs en Belgique.
En 1892, MM. Bamps et Claes publièrent (Société des Mélo-
philes de Hasselt) un Synopsis des Insectes Odonates de la Pro-
vince de Limbourg, comprenant cinquante quatre espèces, sur les
soixante six observées jusqu'ici en Belgique. Ils indiquent les
localités spéciales où on les rencontre et les mœurs de chacune.
J'ai pu constater l’exactitude de leurs observations dans les excur-
sions que je fis plusieurs fois avec eux et dont je conserve le meil-
leur souvenir.
Il y a peu d’années (en 1892) nous eûmes le malheur de perdre
un autre de nos honorables Collègues, Monsieur Adrien Maurissen,
de Maestricht, qui avait fait des recherches longues et étendues
sur la Faune entomologique, dans la partie du Limbourg consti-
tuant le Duché devenu hollandais.
La disparition de MM. Maurissen et Claes est une perte très
grande pour les études entomologiques des deux parties du Lim-
bourg. Mais leurs recherches resteront un point de départ pour les
jeunes adeptes de notre science chérie qui trouveront encore beau-
coup à glaner en explorant à fond la Campine.
Puissent-ils s'inspirer du souvenir d'Egard Claes, et des succès
dont ses recherches avaient été couronnées.
Décisions du Conseil. M. Victor Deprez, professeur à l’Institut
agricole de Carlsbourg, présenté par MM. Tosquinet et Giron, a
été reçu en qualité de membre effectif.
Correspondance. M. Pillault remercie pour sa nomination comme
membre effectif et annonce son intention de verser la somme de
200 fr. lui conférant le titre de membre à vie.
L'Assemblée décide d’accorder l’échange demandé des Annales
contre le Bulletin du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.
Travaux pour les Annales. L’Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Communication. M. L. Coucke annonce la capture de Pedicia
rivosa Linn. le 21 avril à Boncelles.
Excursion. L'Assemblée décide que, à la demande des entomo-
logistes de Liége, l'excursion du mois de juin se fera le 2 et le 3
(Pentecôte) à la Baraque Michel et au Æochkai. Départ de Bruxel=
les (Nord) le 2 juin à 7 h. 3 m. du matin, de Liège (Guillemins)
à 9h. 11 m. du matin. Réunion générale à Dolhain (vicinal) à
10 h. 19 m. du matin.
La séance est levée à 9 heures.
243
NOUVELLES FOURMIS
DE L'IMERINA ORIENTAL (MORAMANGA ærc.).
par le D: A. Forel.
Camponotus heteroclitus n.sp. Ü. — L. 9,5 à 10-5 mill. —
Très semblable au C. putatus Forel dont il n'est peut-être qu’une
grande race foncée. Il en diffère par les caractères suivants.
Bord externe des mandibules fortement courbé. Les mandibules
ont six dents, comme chez le C’. putlatus. Longueur d’un scape 2,4,
d’un tibia postérieur 2,4 mill. Épistome bien moins convexe. Aire
frontale à peine délimitée. Pronotum plus déprimé, beaucoup plus
large que long (un peu plus large que long chez le putatus), aussi
large que la tête. Mésonotum presque concave, presque deux fois
plus large que long (à peine plus large que long chez le putatus).
Les stigmates situés un peu plus bas que chez le pulatus. Le
métanotum est subbordé latéralement, mais convexe d’avant en
arrière ; sa face basale, beaucoup plus large que longue (bien plus
longue que large chez le putatus) ne s'élève pas sensiblement
d'avant en arrière ; sa face déclive n’est pas tronquée. Ecaille très
large et tres basse, bien plus épaisse à sa base qu'au sommet où
elle est échancrée (au moins aussi épaisse au sommet non échancré
qu’à la base chez le C. putatus). La largeur de l’écaille est égale à sa
hauteur chez le putatus, double chez l’Aeteroclitus. Chez ce dernier
elle est bien plus large et moins épaisse, surtout atténuée au
sommet. Du reste, forme du C. putatus.
Sculpture du ©. putatus. La pilosité dressée du corps est brune,
un peu plus abondante, très longue, très épaisse, mais pointue vers
l'extrémité. Les tibias ont une rangée de poils obliques, fins, à demi
dressés, à leur face interne. Les scapes sont abondamment poilus.
Pubescence comme chez le C. putatus.
D’un brun noirâtre de poix. Mandibules, antennes, pattes, extré-
mite de l’abdomen et bord postérieur des premiers segments
abdominaux d’un rouge un peu brunâtre. Les deux ou trois derniers
articles des funicules d’un brun noiratre.
L'ouvrière paraît être une © major et devoir peu varier dans
ses dimensions.
Ambohimalazaba (M. Sikora).
Camponotus Batesii n. sp. ©. — L. 8,8 à 9,5 mill. —
Rappelle le ©. Æildebrandti. Mandibules étroites, lisses, luisantes,
éparsément ponctuées, armées de six dents noirâtres, droites ou
même un peu concaves à leur bord externe. Tête courte, très
244
convexe, un peu plus longue que large, fortement et très rapide-
ment rétrécie derrière les yeux, sans former de col occipital ; elle
a la forme de celle du ©. Zildebrandti et beaucoup plus large et
plus raccourci. Épistome avancé au milieu en faible lobe arrondi,
sans carène ou subcaréné. Arêtes frontales rapprochées,divergentes.
Thorax étroit et allonge, comme chez l'ÆZi/debrandti, et conformé
de même, mais le pronotum est encore moins convexe. Pédicule
surmonté d’un nœud parallélipipède bien plus long que large, plus
haut derrière que devant. Ce nœud est obliquement incliné d’arrière
en avant. Pattes et antennes grêles, longues et cylindriques.
Tout le corps subopaque, avec un faible éclat soyeux, densément
chagriné en travers ou irrégulièrement, avec l'intervalle des rides
ou réticulations microscopiquement sculpté au fond. Pattes et
scapes assez luisants, plus faiblement chagrinés.
Tout le corps, les pattes et les scapes abondamment hérissé
d'une pilosité fine et pointue, assez longue, d'un blanc jaunâtre,
Une pubescence assez longue, de même couleur, recouvre assez
abondamment tout le corps d’un duvet grisàtre qui laisse encore
voir la sculpture dans ses intervalles.
Couleurs exactement réparties comme chez le C. Æildebrandti,
noir avec les mêmes articulations et les métatarses d’un jaune
blanchâtre. Mais les mandibules, le bord antérieur de la tête et
les articulations des antennes sont d’un rouge jaunâtre.
Moramanga (M. Sikora).
Cette curieuse espèce, très distincte de toutes les autres, se rap-
proche surtout dun © Æildebrandli, dont elle diffère surtout par
le nœud, la tête et la pilosite.
Camponotus Dufouri i. sp. Forel, ©. — L. 17 mill. —
Diffère de la v. imerinensis par les mêmes caractères que l'ou-
vrière, avant tout par sa taille plus grande, sa sculpture plus
forte, et son éclat bien moindre. Tête très allongée, en trapèeze
presque rectangulaire. Ailes subhyalines, avec les nervures et la
tache marginale d’un jaune fort pale. Centre de Madagascar
(M: Sikora).
Camponotus Hagensii Forel, ©. — L, 13 mill. — Thorax
varié de rouge et de brun. Ailes faiblement teintées de brun jau-
nâtre, avec les nervures et la tache marginale d’un brun assez.
pâle.
G. — L. 4 mill. — D'un brun noirâtre ; antennes et pattes bru-
nâtres; funicules et tarses testacés. Ailes comme chez la ©; épis-
tome avec un lobe arrondi.
Le C. ÆHagensi doit être séparé du groupe maculatuss il se
rapproche plutôt du C. 4-maculatus. — Est Imerina (M. Sikora).
245
Plagiolepis exigua Forel. — Très petite espèce d’un jaune
rougeâtre, avec les sutures du thorax fortement imprimées et la
moitié terminale du funieule brunâtre. J’ai reçu cette espèce en
nombre de l'Inde, par M. Wroughton et je l’ai décrite en détail dans
mes fourmis de l’Inde. Moramanga (Sikora).
Plagiolepis madecassa Forel, ©. — L. 2,5 mill. — Ailes
plus courtes que chez la P. pygmaea, hyalines (un peu teintées de
brunâtre chez la P. pygmaea). Mèmes différences d'avec la
-P. pygmaea que chez l’ouvrière.
G. — L. 1,25 mill. — Aïles hyalines, de la longueur du corps
(teintées de brunâtre et bien plus longues que le corps chez la
P. pygmaea). Tête presque aussi longue que large (bien plus large
chez P. pygmaea). Pattes, scapes et premier article du funicule
jaunâtres ; le reste brunâtre.
Ponera punctatissima Roger r. jugata Forel, v. glabrata
n. var. ©. — L. 2,3 mill. — Sans apparence d’yeux. Caractères
de la Q. Luisante. Sillon frontal prolongé devant entre les arêtes
frontales. Tête plus étroite et plus rétrécie devant chez la punc-
tatissima. Dos du thorax également convexe d’avant en arrière,
suture méso- métanotale à peine imprimée, presque obsolète. Face
déclive du métanotum tronquée, mais passant par un angle très
arrondi à la face basale. Écaille épaisse, plutôt plus basse et plus
épaisse que chez la punctatissima typique ; premier segment abdo-
minal relativement plus grand et moins étranglé derrière. Ponctua-
tion espacée et assez faible sur la tête, encore plus faible ailleurs. Pilo-
sité presque nulle. Pubescence courte, assez diluée. Couleur de laQ.
Moramanga (M. Sikora).
Cette © forme au moins une variété de pilosité ; la sculpture est
encore plus faible que chez la Q. La P. jugata devra peut-être
former une espèce à part.
Ponera punctatissima r. indifferens n. st. O. — L. 2,6 à
2,9 mill. — Comme la précédente, mais il y a une apparence
d’œil (une ou deux facettes obsolètes au tiers antérieur des côtés
de la tête). Fossettes antennaires superficielles. La forme du thorax
est la même, mais la face déclive, moins aorupte, du métanotum est
distinctement bordée en haut et de côte, subconcave, lisse et lui-
_ sante. Écaille plus haute et plus mince, trois fois plus haute
qu’épaisse (à peine deux fois plus haute qu’épaisse chez la 2. jugata
.v. glabrata), presque aussi épaisse au sommet qu'à la base. Une
pilosité dressée, très courte, plus abondante, surtout sur l’abdo-
men; pubescence plus longue et plus forte, luisante. Sculpture un
peu Elus forte que chez la précédente; couleur un peu plus foncée ;
antennes d’un brun rougeûtre.
246
@. — L. 3,0 mill. — Semblable à l’ouvrière. Écaille un peu plus
épaisse à la base qu’au sommet. Aïles manquent. Les yeux sont
grands, ovales, situés un peu en arrière du tiers antérieur de la
tête, bien plus grands que chez la P. punctatissima typique. Leur
bord postérieur atteint presque le milieu des côtés de la tête et leur
bord anterieur en dépasse à peine le quart antérieur. La tête est
beaucoup plus étroite que chez la P. jugata, beaucoup plus longue
que large (seulement un peu plus longue que large chez la
P. jugata). La position des yeux, leur taille et la forme de la tête
distinguent principalement cette race de la 2. jugata Q.
Moramanga (M. Sikora).
Ponera indigens n. sp. ©. — L. 2,8 mill. — Étroite et
allongée. Mandibules lisses, luisantes, éparsément ponctuées,
munies de 4 à 6 dents devant et de denticulations à peine visibles
derrière. Yeux comme la P. indifferens Ü. Arêtes frontales
soudées devant en un seul lobe bien plus étroit que chez la puncla-
lissima, arrondi devant, au milieu duquel le sillon frontal ne se
prolonge pas. Dos du thorax pas ou à peine convexe longitudina-
lement; sutures distinctes. La face basale du métanotum passe au
milieu, sans bord, par une courbe peu rapide à la face déclive. Cette
dernière lisse, luisante, subplane, bordée latéralement. Écaille très
épaisse, presque nodiforme, seulement 1 1/2 fois plus haute qu'épaisse.
L’abdomen n'est pas ou est à peine rétréci après le 1° segment.
Tête au moins 1 1/2 fois plus longue que large. Tête mate, densé-
ment réticulée-ponctuée. Le reste assez luisant, fortement ponctué.
Pilosité, pubescence et couleur comme chez la précédente;
antennes d'un rouge brunâtre ou jaunâtre.
Moramanga (M. Sikora).
Malgré ses grandes affinités avec les précédentes, je crois devoir
faire de cette forme une espèce. La position spécifique des formes
précédentes est très difficile. La ?. glabrata (Ÿ) est peut-être autre
chose qu’une variété de la jugata Q; mais je ne crois pas qu’on
doive la séparer spécifiquement de la ?. indifferens. Par contre;
il est possible qu’il faille séparer spécifiquement plus tard / indife-
rens de la 7#gata i. sp. (Q) et cette dernière de la punctatissima.
L'étranglement abdominal est bien plus faible chez la glabrata et
l’indiferens que chez la punclatissima.
Cerapachys Kraepelinii n. sp. O. — L. 4,0 à 4,3 mill. —
Très voisin du C. Mayri, dont il se distingue, à part sa petite
taille, par les caractères suivants.
Tête bien plus allongée, à côtés moins convexes. Face déclive du
métanotum tronquée, subconcave, séparée de la face basale par une
arête transversale terminée de chaque côté par un angle subdenti-
247
forme. Pédicule de même forme, à peine plus large que long, à
bords latéraux obtus et bien plus faibles, terminés derrière par un
angle obtus, faiblement proéminent en arrière ; le feston médian du
bord postérieur proëémine un peu plus que les angles latéraux. La
surface dorsale du pédicule et surtout celle du 1* segment de
Pabdomen sont bien moins convexes, subdéprimées. Pygidium
subtronqué et bordé à son extrémité, mais peu poilu. Ponctuation
espacée bien plus forte et plus abondante, surtout sur la tête et sur
labdomen. Pilosité dressée, roussâtre, plus courte et moins abon-
dante. Mandibules, antennes et pattes d’un rouge à peine brunâtre.
Du reste identique au ©. Hayri.
Moramanga (M. Sikora).
Tetramorium (X?phomyrmex) Latreïllei n. sp. O. — L. 3,8
à 4,3 mill. — Plus grand que le 7. Andreï, r. robustius auquel
il ressemble beaucoup et dont il ne diffère que par les caractères
suivants.
Tête beaucoup plus large derrière que devant; yeux situés au
milieu des côtés de la tête. Thorax festonné comme chez le
robustior, mais les épines du métanotum sont extrêmement longues,
plus longues que chez le 7, Xelleri, aussi longues que la face
basale du métanotum plus la moitié du mésonotum. Elles sont très
rapprochées à leur base, divergentes, à peine courbées en dehors.
Pas d’épines métasternales, seulement deux festons arrondis.
Second nœud du pédicule plus large que long. Abdomen et face
déclive du métanotum lisses et luisants. Tout le reste du corps,
y compris les mandibules, fortement et grossièrement strié-ridé en
long. Les stries sont un peu sinueuses, mais, à part quelques
réticulations au métasternum et sur les côtes de la tête, leurs
intervalles sont luisants, presque lisses, sans élévations transversales
(quelques inégalités au fond seulement). Quelques poils dressés
jaunâtres sur la tête et sur l’abdomen; le reste presque glabre;
scapes et tibias sans poils dressés. Pubescence très courte et fort
espacée, mais bien distincte et régulière sur l’abdomen et les pattes.
Entièrement d’un beau noir d’ébène; extrémité des tarses et de :
la massue des antennes roussâtre ; mandibules d'un rougeâtre foncé.
Imerina oriental (M. Sikora).
. Tetramorium (%phomyrmex) Bessonii Forel, v. orientale
n. var. — L. 3,7 mill. — Nœuds du pédicule plus épais que chez le
type, surtout le premier nœud, dont l'épaisseur est presque double.
Le profil du mésonotum s’élève en courbe rapide au dessus de la
face basale du métanotum. A part la ride médiane et les deux arêtes
frontales prolongées, le devant de la tête n’a pas de rides longitu-
dinales distinctes. Suture pro- mésonatale assez distincte. Face
248
basale du métanotum lisse et luisante; épines un peu plus longues
que la largeur du métanotum. Du reste comme le type.
Tetramorium simillimum Nyl. v. madecassum, 5. — L. 1,9
mill. — Tête aussi large que longue (bien plus longue que large chez
les types de Roger). Les scapes atteignent presque le bord postérieur
de la tête. Épines métanotales un peu plus longues que larges;
plutôt plus longues que les métasternales. Pétiole du premier nœud
du pédicule bien plus grêle que chez le type, aussi long que le nœud
lui-même. Entièrement d’un jaunâtre brunâtre sale, avec une
bande brune indistincte sur l'abdomen. Du reste comme le type.
Imerina (M. Sikora).
Aphoenogaster Beltin.sp.— L. 5mill. — Mandibules striées-
ponctuées, luisantes, armées de 7 à 8 dents, les postérieures peu dis-
tinctes. Aire frontale striée, arrondie derrière. Tête rectangulaire,
à bord postérieur distinct, à côtés peu convexes; yeux situés aux
2/5 antérieurs. Les scapes atteignent le bord postérieur de la tête.
Massue des antennes de 3 articles; articles 3 à 6 du funicule aussi
larges que longs, les autres plus longs. Arêtes frontales parallèles.
Bord antérieur de l'épistome un peu avancé au milieu en lobe
arrondi. Échancrure méso- métanotale assez forte. Face basale du
métanotum très longue, presque aussi longue que la convexité pro-
mésonotale, convexe transversalement, presque droite longitudi-
nalement, deux fois plus longue que la face déclive. Epines assez
courtes, longues comme l'intervalle de leurs bases. Premier article
du pédicule très longuement pétiolé, surmonté d’un nœud conique,
arrondi, biconvexe. Second nœud plus long que large.
Tête, sauf l’épistome, grossièrement ridée-réticulée en long,
plutôt reticulée sur les côtés, subopaque ainsi que le thorax qui
est entièrement, grossièrement et tres irrégulièrement réticulé avec
direction plutôt longitudinale. Second nœud du pédicule finement
rugueux et subopaque. Le reste lisse et luisant. Quelques poils
dressés, courts, obtus et roussâtres épars sur le corps. Scapes et
tibias sans poils dressés. Pubescence éparse. D’un roux plus ou
moins jaunâtre. Abdomen parfois brunâtre au milieu. Hanches,
cuisses et tibias d’un jaune pâle. C’est un Aphaenogaster sens
strict.
Moramanga (M. Sikora).
Pheiïdole lucida n. sp. ©. — L. 2,3 mill. — Plutôt robuste.
Tête presque carrée, à peine plus longue que large; yeux gros. Les
scapes dépassent l’occiput des 2/5 de leur longueur. Le pronotum et
le métanotum forment ensemble une forte convexité sans appa-
rence de bourrelet, de tubercules, ni d’impression transversale.
Forte incisure méso- métanotale. Face basale du meétanotum con-
249
vexe, sans apparence de bords, terminée par deux longues épines
distantes, assez grêles, pointues, subparallèles, dirigées en haut
et en arrière, presque aussi longues que la face déclive. Nœuds
du pédicule longs et bas. Mandibules étroites, avec 4 ou 5 dents.
Quelques stries sur les joues et autour des fossettes antennaires,
Tout le reste très lisse et tres luisant.
Une pilosité dressée assez longue, jaunâtre, assez éparse sur le
corps, plus abondante et oblique sur les pattes et les scapes.
Pubescence presque nulle.
Entièrement d’un jaune d’ambre, un peu rougeâtre; abdomen et
pattes d'un jaune d’ambre plus clair.
Andrangoloaka (M. Sikora).
J’ai longtemps hésite à décrire cette Ü, ne connaissant pas le 2.
Elle est cependant si caractéristique que je m’y hasarde.
Pheidole longispinosa Forel, r. scabrata n. st. 2. — Differe
du type, dont elle a la taille, par les caractères suivants.
Pronotum plus large, avec deux tubercules très distincts. Épines
du métanotum de moitié plus courtes, à peine aussi longues que la
face basale du métanotum. Petiole du premier nœud bien plus court
et plus large. Au lieu d’épines latérales, le 2%° nœud a deux cônes
très larges à leur base et très longs, terminés en pointes allongées
(un peu plus longs que chez la P}. madecassa). Thorax grossière-
ment ridé en travers, subopaque, finement rugueux entre les
rides. De gros points espacés, piligères sur l’occiput et le premier
segment abdominal. Vertex, pédicule et presque tout le premier
segment abdominal densément et finement réticulés, mats ou pres-
que mats.
© . — L. 4,5 mill. — Tête bien plus courte et plus large que chez
la longispinosa i. sp., un peu plus large que longue, avec un bord
postérieur appréciable. Scapes dépassant l’occiput seulement d’ 1/5
de leur longueur (d’ 1/2 chez la Zongispinosa i. sp.). Épines comme
chez le 2. Forme du thorax et du pedicule comme chez la longispi-
nosa i. sp. Thorax irrégulièrement rugueux et mat. Pilosite dressée
bien plus abondante que chez la longispinosa 1. sp. dont elle a du
reste les autres caractères.
Imerina oriental (M. Sikora).
Oligomyrmex Grandidieri Forel, G' (inédit). — Le mâle
des Oigomyrmex est encore inconnu. Voici la caractérisque du
genre.
Antennes de 13 articles. Scape un peu plus court que le 2°° arti-
cle du funicule. Premier article du funicule aussi large que long; les
autres cylindriques, subégaux, de longueur médiocre. Mésonotum
sans sillons convergents. Tête plus large que longue. Valvules
250
génitales extérieures en spatules assez allongées, courbées et conca-
ves en dedans. Métanotum inerme. Ailes comme chez la Q.
O. Grandidieri &. -— L. 5,2 mill. — Tête densément striée,
rugueuse et mate. Une profonde impression transversale derrière
l’épistome qui est très convexe, lisse et luisant. Sculpture, pilosité,
ailes du reste comme chez la ©. Noir; pattes et antennes brunes.
La pilosité est fort courte et brune.
Imerina oriental, récolté avec la Q (M. Sikora) W. 2. Les pattes
et les antennes de la Q sont parfois rouges.
Cataulacus Johannae n. sp. ©. — L. 4,4 à 4,6 mill. — Tête
large de 1,4 mill., abdomen de 1,5. Stature bien plus courte et plus
large que celle des ©. Æbrardi et reqularis. Tête presque aussi
large que longue, un peu concave et tronquée derrière, bordée
d'aspérités derrière et de côté. Une forte aspérité à l’angle latéral
de l’épistome. Mandibules striées-pontuées. Aire frontale distincte.
Thorax bordé, son hord couvert d’aspérités. Le pronotum et le
mésonotum réunis presque circulaires. Sutures bien visibles. Épines
métanotales épaisses, fortes, divergentes, assez longues, un peu
courbées en dehors. Le pédicule a des aspérités ainsi que les
cuisses et le devant de l'abdomen. Premier nœud aussi long que
large. Les yeux regardent en avant (en haut) et sont situés au tiers
postérieur de la tête. Chez les C. Æbrardi et reqularis ils regar-
dent plus de côté; chez le regularis ils sont au milieu des côtes.
Tout le corps, les pattes et les scapes grossièrement, l'abdomen
finement et régulièrement ridé en long. Entre les épines du meéta-
notum, les rides sont transversales ; devant le pronotum elles sont
irrégulières, circulaires-transversales. Le derrière tronqué de
l'occiput est irrégulièrement rugueux. La tête, le pronotum et le
mésonotum ont en outre des réticulations transversales. Le fond
de cette sculpture grossière est en outre presque partout très fine-
ment et densément réticulé-ponctué, ce qui rend l’insecte mat.
De petites soies dressées, épaisses, tronquées, jaunâtres,extrême-
ment courtes, sont éparses partout, aussi sur les paites et les anten-
nes. Pubescence nulle.
Noir, antennes, tibias et tarses d’un rouge sombre, mêlé de brun.
Q.— L. 6,5 mill. — Mésonotum deprimé, avec deux sillons con-
vergents tres distincts. Métanotum avec deux épines horizontales.
Ailes dépassant à peine l’abdomen, subhyalines (un peu jaunâtres)
avec les nervures pâles. Du reste comme l’ouvrière.
Imerina oriental (M. Sikora).
Cardiocondyla nuda Mayr, v. Shuckardoides ©. — Diffère
du type par ses dents métanotales plus courtes, sa sculpture plus
faible, surtout son thorax plus luisant etc. C’est une véritable
251
forme intermédiaire entre la C. nuda Mayr. et la C. Shuchardi
Forel, de sorte que cette dernière forme devra être réduite au
rang de race.
Le soir, dans l'herbe, Antananarivo (M. Sikora).
Monomorium Shuckardi n. sp. ©. — L. 5,4 mill. —
Mandibules striées, armées de 5 dents. Épistome sans dents, avec
deux petites arêtes longitudinales un peu crénelées. Tête aussi large
que longue, en carré arrondi; yeux situés un peu en avant du
milieu des côtés. Massue des antennes de 4 articles. Les articles 2
à 4 du funicule aussi larges que longs. Les scapes atteignent au
moins l’occiput. Thorax plus étroit que la tête. Métanotum allongé;
sa face déclive plus longue que sa face basale, creusée longitudina-
lement en arête, bordée de deux faibles arêtes et terminée par
deux dents larges et courtes. Premier article du pédicule longue-
ment et fortement petiolé devant, et surmonté derrière d’une
écaille transversale, rectangulaire, plus mince et plus étroite en
haut qu’en bas (comme chez beaucoup de Peidole). Second nœud
assez élevé et subconique.
Milieu de l’épistome, mésonotum, scutellum, pédicule et abdo-
men lisses et luisants ainsi que les côtes du vertex. Ces derniers
et le mésonotum ont une ponctuation piligere éparse, assez forte.
Métanotum entièrement et densément ridé transversalement, assez
mat et microscopiquement sculpté entre les rides. Tête irrégulière-
ment striée ridée; les stries assez fines et assez serrées, sont lon-
gitudinales sur le front, arquées dans les fossettes antennaires et
de chaque côté de l’occiput.
Pilosité dressée éparse, courte, fine, jaunâtre, nulle sur les tibias
et les scapes. Pubescence espacée sur les tibias et les scapes,
très éparse ailleurs.
Rougeàâtre. Abdomen d’un noir brunâtre. Dessus de la tête,
dos du thorax, antennes et pattes plus ou moins brunâtres. Man-
dibules, joues et tarses plus ou moins jaunâtres ou d’un jaune
brunâtre.
Moramanga (M. Sikora).
Mystrium Stadelmanni n. sp. O. — L. 6 à 6,5 mill. —
Angles antérieurs de la tête sans dent. Nœud du pédicule deux fois
plus large que long (trois fois chez le #ysticum). Thorax plus
étroit. Abdomen moins étranglé. Poils du corps plus courts et
plus renflés à l’extrémité. Dessus de la tête, du thorax et de
l'abdomen d’un roux brun. Le reste d’un roux ferrugineux.
Est de l’Imerina (Sikora) ;, Musée de Berlin.
252
DESCRIPTIONS OF THE NEW SPECIES OF
PH YTOPHA GO USWCOPBROP PER A
OBTAINED BY M' ANDREVWES IN INDIA,
by Martin Jacoby.
The PAytophaga submitted to me for determination by Mr An-
drewes were obtained by that gentleman in the South of Bombay,
the Madras district, in Burmah (a few) and in Chamba and Dal-
housie in the Himalayas. The collection contains many novelties
and these are generally represented by numbers. Many of the
species have of course been previously described and these I have
not referred to. The present paper deals with the Families as far
as the Z'umolpidæe. The Chrysomelidæ, Halticinæ and Galerucinæ
will be dealt with in a future paper. À few species have been added
which I have lately received from other parts of India.
CRIOCERID Æ.
Lema indica n. sp.
Flavous or testaceous, apical joints of the antennæ fuscous,
thorax subquadrate, depressed, finely punctured, elytra depressed
below the base, strongly punctate-striate, the interstices very
minutely punctured, costate at the apex.
Length 3 1/2-4 lines.
Head impunctate, shining, the lateral grooves very deep, the
vertex strongly constricted behind the eyes, the latter large and
prominent, deeply notched, clypeus rather convex, impunctate,
triangular and broad, extending upwards between the antennæ into
a point, palpi thin, antennæ robust, extending only to the base of
the elytra, entirely flavous or with the outer joints more or les
fuscous, third and fourth joints short, equal; thorax not longer
than broad, acutely but not very deeply constricted at the middle,
the basal sulcus very shallow with a small fovea at the middle, the
dise with several rows of fine punctures at the middle, scutellum
small; elytra with the basal portion slightly swollen, the shoulders
rounded, the punctures large and well separated anteriorly,
gradually smaller and placed in striæ posteriorly, the interstices
very minutely and sparingly punctured, only seen under a strong
lens, slightiy wrinkled at the sides and longitudinally convex at
the apex, posterior femora rather strongly incrassate, not extending
253
beyond the second abdominal segment, the underside very sparingly
pubéscent; claws black.
Hab. Tharrawaddy, Burmabh.
Amongst the unicolorous flavous species fromt he East, I know
none which can be compared to the present insect, which has more
the shape and thorax of a species of Crioceris ; this and the finely
punctured elytral interstices as well as the proportionately large
size will help to distinguish Z. indica. Several specimens are
before me.
Lema palpalis Lac.
Specimens from Rangoon and Canara, I am unable to separate
from the Malayan forms, the incrassate palpi distinguish this
species from any other Eastern one, except Z. crassipalpis Duviv.
which differs in the coloration.
MEGALOPIDÆ.
Temnaspis Oberthuri n. sp.
Fulvous, pubescent, autennæ and tarsi black, the head with two,
thé thorax with four black spots, elÿtra finely punctured, clothed
with fulvous and black pubescence, a spoton the shoulders, another
at the middle, and a third at the apex, black.
Length 4 1/2 lines.
Of parallel shape, fulvous, the head clothed with blackstiffhairs,
the middle with an elongate triangular depression and a large black
tranverse spot, the vertex with another rounded spot, eyes large,
triangularly notched, apex of mandibles black, antenuæ with the
terminal joint transversely shaped, black, the basal joint fulvous
below, the third joint longer than the second ; thorax twice as
broad as long, the sides rounded, the surface with a deep transverse
anterior and posterior sulcus and four black spots placed at the
sides, the anterior ones of which are much larger and of more
transverse shape than those placed near the base, the pubescence
resembling that of the head, scutellum fulvous, its apex truncate,
elytra parallel, not depressed below the base, finelÿy punctured,
clothed with fulvous pubescence, intermixed with black stiff hairs,
éach elytron with three black spots, one of which is placed on the
shoulder, the other at the middle, rather transverse in shape and
not extending to the suture and the third of more triangular
and larger shape, near the apex; underside and legs fulvous, tarsi
black, posterior femora rather strongly incrassate, unarmed.
Hab. Burmah, Momeit (Doherty).
254
I have received a single apparently female specimen from Mons.
Oberthur, the number and position of the elytral spots separates
the species from 7°. nigroplagiata Jac. likewise from Burmah.
CLYTHRIDÆ.
Labidostomis indica n. sp.
Metallic greenish-blue, the head and thorax extremely minutely
punctured, elytra closely punctured and finely transversely rugose,
fulvous, the entire disc occupied by a broad fuscous band.
Length 3 lines.
Head closely and finely punctured, finely rugose between the
eyes, metallic greenish, anterior margin of the clypeus but little
concave, labrum black, antennæ not quite extending to the base
of the thorax, purplish, the lower three joints more or less fulvous,
the third joint one half longer than the second, the fifth and
following joints strongly transversely serrate; thorax more than
twice as broad as long, the anterior margin concave, the sides
rounded, posterior margin prominent and raised at the angles,
median lobe broadly produced, the surface very minutely and
closely punctured near the base and the sides, sparingly punctate
at the disc, the latter shining, metallic greenish, with a narrow
transverse depression near the anterior margin, scutellum blackish,
impunctate, its apex truncate, elytra parallel, very closely and
strongly punctured, the interstices finely transversely rugose or
wrinckled, the entire disc fuscous, leaving only a narrow space
surrounding tbe scutellum, the apex broadly and the lateral
margins narrowly pale fulvous, underside and legs metallic
greenish, sparingly pubescent.
Hab. Dalhousie, Himalayas.
Of this interesting species, the first of the genus described from
India, there is only a single, apparently female specimen before
me and I am therefore unable to say, if the elytral pattern which
looks somewhat immature, is subject to variation.
Clythra Lefevrei n. sp.
Narrowly elongate, fulvous, thorax with fours pots, impunctate,
elytra each with six more or less connected spots(1.2.2.1) entirely
impunctate, underside and legs spotted with black.
var. Thorax without spots.
Length 1 1/2 line.
Head impunctate, fulvous, the vertex in some specimens black,
255
anterior edge of the clypeus semicircularly emarginate, antennæ
notextending to the base of the thorax, the lower four joints fulvous,
the others black, strongly transverse from the fifth joint; thorax
scarcely twice as broad as long, slightly narrowed in front, the
sides nearly straight, the posterior margin sinuate at each side,
the anterior angles obtuse, the surface entirely impunctate, ful-
vous, with four spots, placed transversely, of wich the two at the
middle are small and closely approached, those at the sides much
larger, of somewhat triangular shape and placed close to the margin,
in one specimen there is another transverse spot placed in front of
the scutellum, but this spot is absent in all the other specimens,
scutellum triangular, acutely pointed, fulvous or black; elytra
narrow and parallel, not perceptibly punctured or with some extre-
mely fine punctures at the base only, of the six spots on each, one
small one is placed on the shoulders, two larger and round spots,
transversely before the middle, the outer one close to the margin,
two equally large and transversely shaped spots below the middle,
and the last in shape of a narrow transverse slightly curved
band near the apex ; the underside is closely covered with whitish
silky pubescence, the sides of the breast and of the abdomen, part
of the femora as well as the apex of the tibiæ and the tarsi are
more or less black; the first joint of the tarsi is a little longer
than the second one.
ab. Kanara, S. Bombay.
This small CZythra is allied to C. annamita Lefèv. from Saigon,
but the position of the elytral spots and those of the thorax is
quite different in the present species.
Clythra montana n. sp.
Cylindrical, black, head very finely punctate, thorax flavous
with a central black band, impunctate, elytra finely subgeminate
punctate-striate, fulvous, a large trigonate spot on the shoulders,
a transverse band below the middle, widened at the suture and
the extreme apex, black.
Length 2 lines.
Head extremely finely and sparingly punctured black, shin ing,
obsoletely transversely grooved between the eyes, the clypeus
also with an obsolete depression at each side, labrum flavous,
antennæ extending to the base of the thorax, black, the lower
four joints flavous, the fifth and following joints strongly trans-
verse, thorax of the same shape as that of ©. ÆKanaraensis, the
surface microscopically punctured, flavous, the middle occupied
by a broad longitudinal black band from base to apex, slightly
256
constricted at the latter place; scutellum black, its apex pointed,
elytra finely punctured in irregular double rows, flavous, each
with à subtriangular large patch on the shoulder, not extending
to the suture but nearly to the middle, a transverse laterally
stronglÿ narrowed band below the middle and the extreme apex,
black, below and the legs black, the anterior tibiæ flavous at the
base, rather widened near their apex; fist joint of the posterior
tarsi slightly longer than the following one.
Hab. Dalhousie, Himalayas.
Clythra Kkanaraensis n. sp.
Head, breast and abdomen black, basal joints of the antennæ, the
labrum and legs fulvous, thorax impunctate, fulvous, elytra finely
and closely punctured, fulvous, a spot on the shoulder, two spots at
the middle and a transverse band near the apex, black.
Length 2 1/2 lines.
Head black, finely strigose at the sides and sparingly pubescent,
eyes large, entire, pale, spotted with black, clypeus not separated
from the face, sparingly punctured, labrum fulvous, antennæ not
extending to the base of the thorax, blackish, the lower four joints
fulvous, second and third joints equal, short, the others very
moderately transverse, thorax more than twice as broad as long,
the sides rounded at the base, narrowed in front, the anterior angles
distinct, the median lobe but slightly produced, the surface entirely
impunctate, fulvous, very shining, scutellum picous, its apex
truncate, elytra rather closely but somewhat obsoletely, punctured
in semiregular rows, the punctures rather shallow and often
indistinct, the shoulders not prominent, each elytron with a small
spot on the shoulders, two, placed transversely at the middle, of
which the inner one is much larger than the other, and a narrow
transverse band of curved shape, the convexity of which is upwards;
black, in one specimen the extreme apex is of the same colour;
below black clothed with long yellowish pubescence, legs fulvous,
the first joint of the posterior tarsi one half longer than the follo-
wing one.
Hab. Kanara, S. Bombay.
The black head, unspotted thorax and the position and shape
of the elytral spots separates this species from C. Zefevrei and
C. annamita Lefev.
Diapromorpha sexmaculata Jac. (sub Gynandrophthalma).
This species was described by me from specimens obtained by
Sign. Fea at Bhamo in Burmah and placed in Gynandrophthalma.
257
In the present collection many specimens of entirely différent
markings together with the typical forms has proved to me that
my specimens were varieties and that the apparently normal
form is as follows :
Dark metallic blue, closely pubescent, above fulvous, thorax
with two transverse semicrescent basal spots, elytra with a
transverse band before and another below the middle, black,
tibiæ and tarsi fulvous.
var. 4. Thorax unspotted or very obscurely marked, elytra with
two spots below the base and a narrow transverse band below
the middle, black. (@. sexmaculata Jac.).
var. 6. Thorax and elytra entirely fulvous.
All these forms were obtained at Tharawaddy in Burmah, the
banded one resembles entirely D. Dejeani Lac. except that the
thoracic band of that species is replaced by two broad curved
spots, but both species may be separated by several points of
distinction : in D. Dejeani the head is smooth and shining
excepting between the eyes, in the present insect the clypeus is
finely strigose or punctured and the labrum ïs fulvous, the
thorax instead of having a transverse black basal band has two
curved spots at the sides, the scutellum is small and narrow,
and the elytra are strongly punctured in 2. Dejeami, while here
the scutellum is broad and triangular and the elytra are very
finely punctured. D. quadrimaculata of this paper is again simi-
larly marked but is altogether smaller and narrower and has a
longer thorax; in the Bhamo specimens the legs are entirely
fulvous, in those obtained by M' Andrewes, they are either
bluish-black or with the tibiæ and tarsi fulvous. I think that
the species must find its place in Diapromorpha.
Diapromorpha quadrimaculata n. sp.
Black, pubescent, thorax impunctate, fulvous with two
crescent-shaped black bands, elytra closely and strongly punctured,
fulvous, a transverse spot on the shoulder and a subquadrate
spot below the middle, black.
Length 2-2 1/2 lines.
Of parallel, subeylindrical shape, the head black, very
finely rugose and pubescent between the eyes, clypeus finely
punctured, labrum and palpi black, antennæ black, the lower
three joints more or less fulvous, the fourth and following
joints strongly transversely serrate; thorax more than twice
as broad as long, narrowed in front, subcylindrical, the sides
strongly deflexed, the lateral margin nearly straight, the angles
distinct, the surface with two narrow oblique obsolete depressions
ANNALES DH LA S0C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXKIX, 18
258
in front of the posterior angles, very minutely and somewhat
closely punctured, fulvous, the sides with a semicrescent band
consisting of two subquadrate black spots which just touch
each other at the middle, the lower spot of which is double
the size of the other and is resting on the basal margin, the
upper ore not extending to the anterior margin of the thorax,
scutellum rather broad, black, its apex acute, elytra distinctly
lobed at the sides of the base, strongly and closely punctured
anteriorly, much mores finely so towards the apex, fulvous,
with a transverse black spot placed on the shoulder and a trans-
verse, subquadrate rather broad band below the middle, not
quite extending to either margin, the underside and the femora
black, clothed with fine silky pubescence, the tibiæ and tarsi
fulvous, the claws black, the first joint of the posterior tarsi
as long as the following two joints together, pygidium not
covered by the elytra.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Of this species numerous specimens were obtained which show
no variation except in the shape of the black thoracic bands which
are sometimes nearly entire and of equal width, while in other
specimens they are divided into two spots as described above; the
species is closely allied to D. Dejeani Lac. but that species is of
broader and shorter shape, the thorax has a transverse black band
at the base instead of two semicircular bands as in the present
insect and the posterior elytral black transverse band is placed
nearer the apex.
Tituboea Andrewesi n. sp.
Elongate, parallel, entirely fulvous, head minutely punctured,
thorax impunctate, elytra very sparingly and finely punctured,
shining.
Length 3-4 lines.
Head finely and sparingly punctured, depressed between the
eyes and more closely punctured and longitudinally strigose at the
same place, anterior margin of epistome angularly emarginate, the
apex of the mandibles black, antennæ entirely fulvous, the second
and third joints small, the fourth broader, the following joints
strongly transverse, thorax rather more than twice as broad as
long, slightly narrowed anteriorly, the sides but little, the poste-
rior angles strongly rounded, the median lobe scarcely produced,
the surface impunctate with the exception of some small punctures
placed at the basal lobe, scutellum large, triangular, elytra paral-
lel, subcylindrical, minutely and rather sparingly punctured with
259
a very shallow transverse depression below the base, underside
clothed with rather long fulvous pubescence ; legs somewhat long,
the first joint of the posterior tarsi as long as the following two
joints, that of the anterior ones more elongate.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
The entirely fulvous, shining and finely punctured elytra distin-
guish the present species from its allies.
Tituboea cornuta n. sp.
Fulvous, more or less marked with black below, the base of the
head and two transverse spots on the thorax blackish-blue, elytra
very finely punctured, a sutural lozenge-shaped spot at the base,
an elongate spot on the shoulder, a transverse dentate band below
the middle and a sutural spot at the apex, dark blue.
var. a. The shoulder spot prolonged to the apex and joined to
the posterior band, both very broad.
var. d. Elytra with the spot on the shoulder obscure, all other
markings absent.
Mas. Head with an acute hornlike projection between the eyes.
Length 3-4 lines.
Mas. Head entirely impunctate, fulvous, the base black, the
clypeus not separated from the face with an acutely pointed horn-
like tooth at the middle, labrum fulvous, mandibles robust, broad,
concave above and angularly pointed, antennæ scarcely extending
to the base of the thorax, the lower four joints fulvous, the others
fuscous, the fifth and following joints moderately transversely
widened ; thorax nearly three times as broad as long, the sides
feebly rounded, the angles distinct, the posterior ones more obtuse,
the disc entirely impunctate, fulvous with two transverse, slightly
curved black spots at the sides near the base, scutellum broadly
triangular, impunctate, elytra feebly lobed at the sides, very finely
and rather closely punctured, fulvous, a sutural lozenge-shaped
spot below the scutellum, an elongate spot on the shoulder, a
narrow transverse deeply dentate band below the middle and a
small sutural spot at the apex, dark blue ; underside bluish-black,
finely pubescent, the base of the femora and the abdominal segments
more or less fulvous, anterior legs rather elongate, the first joint
of the tarsi double the length of the second one.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
This curiously structured species in regard to the male would
probably have been placed in another genus by Lacordaire on
account of the horn at the middle of the clypeus, I see however
no reason to separate the species from Zfwboea of which it has
260
the shape and general characters; the female has a simple head
and, as usuel, smaller mandibles and less transversely shaped
thorax; the pattern of the elytra seems subject to great variation
and while in one variety the spots are all more or less confluent,
in another they are nearly absent with the exception of the
shoulder spot and intermediate systems of coloration are equally
present, the legs also vary from fulvous to black ; unspotted speci-
mens will be difficult to distinguish from other allied species, but
the entirely impunctate head and thorax and very finely punctu-
red elytra will help in their recognition.
Aspidolopha quatuordecimpunctata n. sp.
Fulvous, the head black, the thorax impunctate with four black
spots placed transversely,elytra finely punctured in rows, fulvous,
each with five black spots (2.2.1.), underside sometimes spotted
with black.
Length 2 lines.
Head impunctate, black, the space in front of the eyes
pubescent, indistinctly foveolate at the middle, the anterior mar-
gin of the clypeus nearly straight, labrum fulvous, as well as the
mandibles and palpi, antennæ not extending to the base of the
thorax, fuscous, the basal three joints fulvous, the third joint
much longer than the second; thorax three times broader than
long, narrowed in front, the sides moderately rounded as well as
the posterior angles, posterior margin sinuate at each side, the
median lobe scarcely produced, the surface entirely impunctate,
fulvous, with four small black spots placed transversely at the
middle; scutellum black or piceous, broad, its apex truncate,
the base pubescent, rest of its surface smooth; elytra distinctly
lobed at the base of the epipleuræ, punctured in rather closely
approached and distinct rows, fulvous, with a black spot on the
shoulder, another below the base near the scutellum, two placed
transversely below the middle and one at the extreme apex of
each elytran; the underside fulvous or with the breast and some
spots on the abdomen, black, clothed with long grey pubescence,
legs fulvous, the first joint of the posterior tarsi double the length
of the following joint.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Amongst the rather numerous specimens before me, the only
variation seems to be the occasional absence of the apical spot of
the elytra ; the species may be distinguished from others by the four
spots on the thorax and the number and position of those of the
elytra.
261
Aspidolopha interrupto-fasciata n. sp.
Fulvous, the head and the scutellum dark metallic blue, thorax
closely punctured at the sides, elytra closely and deeply punctured,
a spot on the shoulder, another below the middle at the suture,
and the lateral and sutural margins posteriorly, dark blue.
Length 1 1/2 line.
Head finely and closely punctured and strigose, clothed with
very short pubescence, metallie blue, the clypeus more strongly
punctured, its anterior margin nearly straight, labrum fulvous,
antennæ not quite extending to the base of the thorax, the lower
four joints fulvous, the others fuscous ; thorax nearly three times
broader than long, the sides rounded as well as the posterior
angles, median lobe very broad, truncate, slightly produced, the
surface very closely and strongly somewhat confluently punctured at
the sides, the middle remotely punctured or with a smooth central
impunctate space, scutellum dark blue, broad, pointed at the apex,
the base finely pubescent; elytra closely and strongly punctured
anteriorly, the punctures at the posterior portion semiregularly
arranged in rows, the posterior half of the suture connected more or
less with a spot below the middle, the similar portion of the lateral
margin and a spot on the shoulder, dark blue, elytral epipleuræ
produced at the sides below the base; underside finely pubescent,
fulvous as well as the legs, the breast more or less darkened.
ab. Kanara, S. Bombay.
Of the usual short and robust shape but of small size and
different from any of its allies in the markings of the elytra;
these in one specimen have an almost semicrescent blue sutural
band joined to the posterior spot which however in another one
is separated from the spot placed near the suture, neither of the
bands extend quite to the apex of the elytra.
Gynandrophthalma Lacordairei n. sp.
Below black, finely pubescent, above and the legs fulvous,
thorax transverse, nearly impunctate, elytra very finely and
closely punctured, a transverse narrow band near the base and
another below the middle, black.
var. &. The elytral bands separated into four spots, the under-
side fulvous.
var. 0. Elytra entirely fulvous, sometimes with a single lateral
spot.
var. c. Elytra with the posterior portion to a greater or smal-
ler extend, black.
Lenght 2 1/2 lines.
e62
Of rather short and robust shape, the head impunctate, fulvous,
the vertex shining, the clypeus separated at the sides by two
oblong depressions or foveæ, impunctate, its anterior margin
angulate-emarginate, labrum fulvous, apex of mandibles black,
eyes elongate, notched at their lower portion, antennæ fulvous,
pubescent, the second aud third joints very short, the others
transverse, the apical two joints much narrower; thorax three
times broader than long, the sides but slightly rounded, the
postericr angles obtuse, the surface with a transverse more or
less distinct depression near the posterior angles, with a few
microscopically fine punctures at the sides and still fewer at
the middle, fulvous, scutellum broad, impunctate; elytra feebly
lobed below the shoulders at the base, very finely and closely
punctured, the punctures not deeply impressed, nearly indistinet
towards the apex and at the base, below the latter a narrow
transverse black band is placed, not extending to the suture and
consisting of two more or less closely connected black spots,
another somewhat similar band is placed below the middle, not
extending to either margin, legs fulvous, the tibiæ more or less
stained with fuscous, the first joint of the posterior tarsi twice as
long as the following joint.
Hab. Kanara, S. Bombay.
I would have referred this species to Aetkeomorpha sodalis
Lac. who described it from a single female specimen ; Lacordaire’s
species agrees nearly with the unspotted variety of the present
insect, but the author gives the length as 3 lines, and says
that the head is flat and the antennæ are black which does not
agree with the species before me, in all the specimens the head
has the lateral foveæ mentioned above, distinct, but the underside
varies from black to fulvous.
The species resembles in shape and general colour Diapro-
morpha melanopus but in that species the head is black and
the elytral punctuation strong ; in some specimens of G. Lacor-
dairei only a single black spot is visible at the sides below the
base of the elytra and frequently another spot is seen at the
flancs of the thorax below, the femora also are frequently more
or less black as well as the tibiæ; of the unspotted variety
many more specimens were obtained than of the typical form ;
the var. c has the entire posterior half or two-thirds of the
elytra black and looks at first sight like a totally different
species, but there is not a single structural difference to be
seen from the typical form, this variety agrees nearly with
C. terminalis Lefèv. but that species is described with remotely
punctured elytra, the whole description consisting of four
263
lines, a specimen from Ceylon in my collection agrees with the
last described dark variety. @. sexmaculata Jac. from Birmah
is closely allied but is larger and has much more strongly pune-
turedelytra, lastly, @. Fabrei Lefèv. resembles the dark variety
of the present species but is described as having a blue posterior
half of the elytra and black antennæ.
Gynandrophthalma indica n. sp.
Elongate, parallel, fulvous, the apical joints of the antennæ and
the tarsi, black, head and thorax impunctate, elytra distinctly and
semiregularly punctured anteriorly, nearly impunctate below the
middle, the posterior portion paler.
Length 2 lines.
Of narrowly elongate and parallel shape, the head impunctate
with some very fine strigæ between the eyes terminating into a
small fovea, eyes very large and prominent, clypeus smooth, not
separated from the face, apex of mandibles black, antennæ exten-
ding to the base of the elytra, fulvous, the terminal five or six
joints fuscous or black, the third and following joints strongly
transversely widened; thorax three times broader than long, the
sides slightly rounded, narrowed in front, with a narrow margin,
posterior angles rounded, posterior margin straight at the sides,
slightly produced at the middle, the surface entirely impunctate,
scutellum triangular, its apex pointed ; elytra strongly punctured
in closely approached rows anteriorly very finely or nearly
obsoletely so posteriorly, the anterior half fulvous, the other paler,
underside clothed with yellowish pubescence, fulvous as well as
the legs, tarsi black, first joint of the posterior tarsi, slightly longer
than the second one.
Hab. Belgaum, S. Bombay. July.
Closely allied to &. fulveola Jac. from China, but more elongate
and larger and at once to be known by the black tarsi.
CRYPTOCEPHALIDÆ.
Cryptocephalus posticalis n. sp.
Black, closely pubescent below, head fulvous, the centre black,
basal joints of the antennæ fulvous, thorax impunctate with two
large black confluent spots, elytra strongly punctate-striate, the
interstices shining, fulvous, a transverse spot at the base and the
apical portion deep black.
- Length 2-2 1/4 lines.
264
Head strongly but not closely punctured, fulvous with an
anchor-shaped black central patch, or black with a fulvous margin
round the eyes, the latter not very deeply notched, clypeus and
labrum fulvous, antennæ black, the lower five joints fulvous,
terminal joints distinctly widened; thorax subcylindrical, very
strongly convex, the sides rounded, narrowly margined, posterior
angles not at all produced but acute, the surface entirely impunc-
tate, fulvous, the base occupied by a large transverse black band
which does not extend to the margins and is composed of two
large more or less confluent spots which are sometimes well
separated anteriorly but not at the base, scutellum broadly trian-
gular, raised in front, black, shining; elytra not depressed below
the base, very deeply punctate-striate, the interstices longitudi-
nally costate in the male, less so in the female, impunctate,
flavous or fulvous, the base with a transverse spot not extending
to either margin, occupying the second to the eighth striæ, the
apical third portion also entirely black; pygidium and underside
black, thickly clothed with silky white pubescence, legs fulvous,
robust, the posterior femora nearly entirely or partly black, pros-
ternum proiluced in front.
ab. Bengalore, India (my collection).
C!. posticalis seems allied to C. analis Oliv. but is smaller and
may be at once known by the spotted or entirely black head and
the similarly coloured apical portion of the elytra; the three
specimens in my collection scarcely differ from each other;
C. quadratus Suffr. has a distinctly punctured thorax and wrin-
kled elytral interstices.
Cryptocephalus inconstans n. sp.
Black, the basal joints of the antennæ and the legs, fulvous,
head and thorax fulvous, the latter with two black spots, impunc-
tate, elytra strongly punctate-striate, pale fulvous, the basal
margin narrowly, the lateral and apical one, broadly, black.
var. &. Thorax without spots, elytra entirely black.
var. d. Like var. « but the underside, with the exception of the
breast, fulvous.
Length 1-I 1/2 line.
Head flat, flavous, sparingly and finely punctured, the eyes
broadly and angularly emarginate, clypeus impunctate, antennæ
black, the lower four joints more or less flavous, terminal joints
scarcely widened; thorax strongly narrowed in front, the sides
slightly rounded, posterior angles not much produced, the surface
entirely impunctate, fulvous, the anterior and lateral margins very
265
uarrowly flavous, the dise with two black spots, not closely placed,
scutellum flavous, margined with black, elytra with straight rows
of deep punctures, visible to the apex, not depressed below the
base, the interstices smooth and impunctate, flavous, the extreme
basal and sutural margin and a broad lateral stripe from the base
to the apex, black, elytral epipleuræ flavous at the base, underside
black, that of the thorax and the legs, fulvous, prosternum
strongly produced and hollowed out in front.
ab. Belgaum, S. Bombay.
I cannot refer this species to C. circumductus Suffr. which it
nearly resembles in most particulars, especially in the coloration of
the thorax and elytra, as that species is described with entirely
fulvous antennæ and finely wrinkled elytral interstices given the
latter a dull appearance, of this there is no trace in any of the spe-
cimens before me and as moreover Ceylon is the «habitat » of
Suffrian’s insect, the present species is no doubt distinct; ©. para-
silicus in its black varieties also resembles closely the varieties of
C: inconstans but has a finely punctured thorax and elytral inter-
stices, fulvous antennæ and underside, the scutellum and elytral
epipleuræ remain also constantly fulvous (according to Suffrian)
which is not the case here as some of the black specimens have
also these parts of the same colour; black varieties of C. sanqui-
noleatus Suff. also differ in the finely wrinkled and opaque elytral
interstices and in the fulvous epipleuræ, breast etc.
Cryptocephalus rufulus Suffr.
Three specimens from Belgaum, a male and two females agree
very nearly with Suffrian's description of this species, but in the
females, the antennæ are entirely fulvous and their general size is
two lines ; the first joint of the anterior tarsi in the male is much
widened, but the colour of the tarsi is not blackish as Suffrian says
but entirely fulvous in the specimens before me. It may be that
they represent another closely allied species.
Cryptocephalus belgaumensis n. sp.
Pale fulvous, the apical joints of the antennæ and the sides of
the breast, black, thorax finely strigose, black, the anterior and
lateral margins, flavous, elytra strongly punctate-striate, black,
a transverse band at the base, another oblique band near the apex
and a spot at the sides below the shoulders, flavous.
Lenght 1 1/4-1 1/2 line.
Head rather strongly and closely punctured, pale fulvous, eyes
broadly emarginate, clypeus closely punctured, flavous, antennæ
266
two-thirds the length of the body, black, the lower five joints
fulvous, third and fourth joints equal, thorax rather more than
twice as broad as long, the sides nearly straight, narrowed in
front, the posterior angles strongly produced downwards and
pointed, the disc black, the anterior margin very narrowly, the
sides slightly more broadly and a narrow central stripe dividing
the black colour anteriorly, flavous, the sides entirely covered
with very fine longitudinal strigæ which gradually change into fine
punctures at the base, scutellum scarcely longer than broad, black,
its apex truncate, the base with a fovea, elytra not depressed
below the base, deeply punctate-striate, the punctures much finer
towards the apex, the interstices longitudinally costate at the
sides, black, à transverse band at the base (leaving the basal
margin black) not extending to the lateral margins, an elongate
spot below the shoulders and an oblique medially constricted band
near the apex, flavous ; underside and legs fulvous, sides of the
breast piceous or black.
Hab. Belgaum, S. Bombay. July.
This small species greatly resembles in its markings ©. anqulato-
J'aciatus Jac. from Burmah but may be at once distinguished by
the sculpturing of the thorax which is not very frequently found in
other species, the elytra may also be described as flavous with a
transverse band at the middle, widened at the suture, the lateral
and apical margins as well as the extreme base, black, in some
specimens the black lateral stripe includes a flavous spot below the
shoulders, in others this band is absent and only a black spot on
the shoulders remains, so that the flavous basal band is not inter-
rupted at the sides as in the type.
Cryptocephalus bombayensis n. sp.
Black, the basal joints of the antennæ and the legs fulvous, tho-
rax very strongly and closely punctured, the anterior and lateral
margins flavous, scutellum fulvous, elytra very deeply punctate-
striate, flavous, the base, connected with a sutural lozenge-shaped
band, abbreviated at the apex, black.
Length 1 1/2 line.
Head piceous or black, closely and nearly rugosely-punctate, a
small more or less distinct spot above the base of the antennæ and
on the clypeus, flavous, antennæ extending to the middle of theely-
tra, black, the lower five joints flavous, not very elongate, rather
short ; thorax with rounded sides, very strongly and closely punc-
tured, the punctures at the sides more closely placed than at the
middle and with the interstices rugose and convex, those at the
267
middle not raised, the disc black, the anterior margin narrowly and
the sides more broadly flavous ; scutellum triangular, fulvous,
margined with piceous; elytra not depressed below the base,
strongly punctate-striate, the punctures but slightly finer towards
the apex, the interstices minutely granulate, flavous, the base occu-
pied by a broad transverse black band not extending to the sides
and joined to a sutural band which widenes at the middle into
a lozenge-shaped spot but does not extend to the apex; pygidium
strongly punctured, black like the underside, the latter finely clo-
thed with whitisch pubescence, the anterior margin of the breast
flavous, legs fulvous, the posterior femora with a black spot.
Belgaum, S. Bombay.
It will not be very difficult to recognize this small species on
account of the broad sutural band and its peculiar shape. I know of
no other similarly coloured species.
Cryptocephalus Andrewesi n. sp.
Fulvous, spotted with black below, terminal joints of the antennæ
black, above reddish-fulvous, thorax impunctate, with two black
spots, the sides flavous, elytra strongly punctate-striate, the
interstices costate at the sides.
Length 2-2 1/2 lines.
Head deeply punctured, flavous or pale fulvous, clypeus flavous,
impunctate, eyes very broadly emarginate, labrum piceous, antennæ
black, the lower five joints fulvous, third and fourth joints equal ;
thorax twice as broad as long, the sides evenly rounded and
strongly narrowed in front, the surface entirely impunctate, dark
fulvous with two small black spots placed at the middle but distant
from each other, the sides narrowly and rather obscurely flavous,
the posterior margin serrate, edged with black, scutellum pale
fulvous, margined with piceous, impunctate, elytra slightly narro-
wed posteriorly, dark reddish-fulvous, not depressed below the
base, deeply punctate-striate, the punctures very fine near the
suture as the apex, the interstices impunctate, longitudinally cos-
tate at the sides, the shoulders rounded, scarcely prominent,
underside flavous, the sides of the breast and of the abdominal
segments more or less spotted with piceous, finely pubescent,
prosternum longer than broad, longitudinally concave, the base
bilobed, the apex strongly produced and hollowed.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
Evidently allied to C. cércumductus Suff. but much larger, the
sides of the thorax flavous and the elytral interstices smooth, not
268
wrinkled without black margin, C. fatuus Suffr. differs in the pale
straw colour, the absence of the thoracic spots, in the finely
punctured elytral interstices and in the absence of the lateral
costæ. C. fraternus Duv. is again closely allied but is described
with triangularly widened terminal joints of the antennæ, an enti-
rely fulvous thorax and without costate elytral lateral interstices
also with a differently formed prosternum, in one specimen before
me the antennæ are entirely fulvous.
Cryptocephalus Lefevrei n. sp.
Black, the head, basal joints of the antennæ and the anterior
legs, fulvous, thorax impunctate, elytra finely punctate-striate,
the basal portion fulvous, a spot on the shoulder and the posterior
two-thirds, black.
Length 1 1/2-2 lines.
Head fulvous, impunctate at the vertex with a small round fovea
between the eyes, the latter very long, broadly emarginate, the
space between the antennæ with a few fine punctures, labrum
black, margined with fulvous, mandibles black, antennæ black,
the lower four joints and the base of the fifth, fulvous, terminal
joints cylindrical, scarcely widened; thorax twice as broad as long,
the sides nearly straight, narrowed in front, the posterior angles
pointed, the surface entirely impunctate, shining, black, scutellum
as broad as long, rather raised, the apex broadly rounded; elytra
regularly and finely punctate-striate, the interstices smooth and
impunctate, a transverse band, occupying the basal third portion
and widened at the sides, fulvous, the rest of the disc and a small
spot on the shoulder, black, the underside, pygidium, posterior
femora and the apex of the tibiæ as well as all the tarsi, black, the
four anterior legs, fulvous.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
The nearest allied species to the present one seems to be ©. dej-
ciens Suff. but this author described his type unfortunately from a
single specimen without a head, but even the description of the
other parts does not agree with the species before me; in ©. defi-
ciens there is a black shoulder spot but the posterior half of the
elytra are described as black not the two-third of the length, and
the interstices between the punctures are finely rugose which is
not the case in ©. Zefevrei, the colour of the legs and the tarsi
also differ, there are half a dozend specimens contained in the pre-
sent collection whih only differ in size.
I give here the description of another closely allied species.
269
Cryptocephalus dimidiatipennis n. sp.
Black, the clypeus and the basal joints af the antennæ, flavous,
thorax impunctate, elytra strongly punctate-striate the anterior
half flavous, the posterior one black, legs black.
Length 2 lines.
Head finely and irregularly punctured, black, the clypeus
flavous, impunctate, labrum black, antennæ black, the lower
four joints flavous, thorax scarcely twice as broad as long, the
sides moderately rounded and narrowly margined, the surface
impunctate, black, shining; scutellum black, not longer than
broad, its apex pointed; elytra deeply and regularly punctate-
striate, the punctures closely placed and distinct to the apex,
the interstices convex at the sides, impunctate, the basal half,
in shape of a broad, laterally widened band flavous, the posterior
portion black, underside and legs black, the base of the femora
and that of the tibiæ sometimes flavous ; prosternum subquadrate,
scarcely punctured.
ab. Munghpu, India.
This species agrees better with C. deficiens Suff. on account of
the elytral pattern, but the interstices are neither rugose but
convex at the sides and the legs are black, not fulvous, the anterior
margin of the black colour is separated from the flavous portion by
a strongly oblique line, the highest point of which is placed at the
sutural margin.
Two specimens are contained in my collection which I believe
I received from the Calcutta Museum.
CHLAMYDÆ
Chlamys orientalis n. sp.
__ Obscure fulvous, thorax more or less flavous, strongly elevated,
rugosely punctured and tuberculate, elytra deeply punctured, each
with about ten pointed tubercules, those at the apex larger.
Lenght l1/2-2 lines.
Of parallel and subcylindrical shape, the head flavous, deeply
and closely punctured, the eyes deeply notched, antennæ only
extending to the middle of the thorax, entirely flavous, the last six
joints strongly transverse, thorax with the posterior half strongly
gibbose, the anterior portion flavous and lighter than the other
parts of the upper surface, the gibbosity chanelled ad the top
forming two short ridges, the rest of the surface covered with
numerous small and blunt tubercles, all the interstices reticulate ar
270
deeply punctured, the median lobe bilobate to receive the base of
the scutellum, the latter twice as broad as long, elytra darker
brown, slightly constricted at the middle, the suture finely dentate
throughout, the surface sculptured like the thorax with the
following, partly ill defined tubercles,one on the shoulders, another
at the middle of the basal margin, one below the scutellum near
the suture, a narrow oblique raised space at the middle bounded
at each end by a tubercle, two at the sides below the middle and
three large conical tubercles near the apex, pygidium deeply
punctured with some small darkish spots, entire underside punc-
tured in the same way, the femora with a small piceous spot,
prosternum very narrow between, the coxæ greatly widened
anteriorly, claws appendiculate.
ab. Kanara, S. Bombay.
This species does not materially differ from many of its Ame-
rican congeners and might perhaps be equally well placed in Zrema
on account of the dilated six terminal joints of the antennæ, the
thorax and its sculpturing is however quite characteristie of
Chlamys. The species is not unlike C. japonica Jac. from Japan
but is much more deeply sculptured and the thorax is of different
structure. Several specimens obtained by beating in february.
EUMOLPIDÆ.
Leprotes kanaraensis n. sp.
Black, finelÿ pubescent, head and thorax finely rugose, elytra
strongly and closely semipunctate-striate, femora dentate.
Length 3 lines.
Ofsubquadrate shape, the head rugose-punctate, with a central
longitudinal groove, the epistome not separated from the face,
sculptured like the head, but the punctures finer, its anterior
edge nearly straight, antennæ extending to the base of the elytra,
black, the terminal joints thickened, but longer than broad, the
lower three joints fulvous, the second joint elongate, as longas
the third; thorax one half broader than long, the sides moderately
rounded, without distinct lateral margin, the surface finely
rugose punctate throughout, with a more or less distinct central
raised smooth line, sparingly covered with very short hairs,
scutellum broad, subpentagonal, with some punctures, elytra
much broader than the thorax, much more strongly punctured
than the latter, the punetures somewhat arranged in very closely
approached rows, the interstices clothed with short and thin
yellowish pubescence which scarcely affects the gloss of the
271
surface, all the femora armed with a short tooth, claws bifid.
ab. Kanara, S. Bombay.
Allied to Z. Lemwisi Baly from Japan, but smaller and the upper
surface clothed with thin pubescence instead of scales, the second
joint of the anteunæ is proportionately long and answers to the
structural character in that respect of Veculla but both genera do
not seem at present to be well defined and the characters pointed
out by Baly apply to either.
Nodina indica n. sp.
Below black, above greenish-æneous, the antennæ and legs
fulvous, thorax closely and distinctly -punctured, elytra strongly
punctate-striate the interstices finely punctured.
Fem. Elytra with two or three short lateral costæ.
Length 1/2-3/4 line.
Of more elongate and parallel shape than most of the other
species of this genus, the head very finely and sparingly punctu-
red with a narrow sulcus above the eyes, mandibles black, palpi
fulvous, antennæ only extending to the base of the thorax, fulvous,
terminal joints transversely widened ; thorax more than twice as
broad as long, the sides evenly rounded, scarcely narrowed in
front, the surface rather closely and strongly punctured, the
punctures evenly distributed, posterior margin slightly oblique at
thesides with a very short and rounded medial lobe, elytra convex,
rounded at the apex, strongly punctate-striate anteriorly, the
punctures finer posteriorly but distinct to the apex, legs fulvous.
Female more strongly and closely punctured on the head and
thorax, the elytra with three short lateral costæ of which the
outer one is the longest.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
Closely allied to W. fricostata Jac. from Sangir of which I only
knew the female which has similarly costate elytra, but in that
insect the antennæ are longer and the thorax is less closely punc-
tured also of different shape, the present species is much less
rounded and convex than any of the others of this genus.
Nodina æneicollis n. sp.
Broadly rounded, very convex, black below, thorax closely
punctured, obscure cupreous, elytra metallic greenisch, strongly
punctate-striate, the punctures distinct to the apex.
Length 1 line.
Head finely and remotely punctured,obscure cupreous or æneous,
272
the clypeus slightly more closely punctured, labrum and jaws
piceous,antennæ black, the lower four or five joints fulvous, termi-
nal joints, only extending to the base of the thorax, transversely
widened;, thorax more than twice as broad as long, the sides
straight, the posterior margin oblique at the sides, the median lobe
broadly ronnded, the anterior portion strongly deflexed, the surface
æneous or obscure cupreous rather closely and distinctly punctured
the punctures evenly distributed, but a little more closely placed
at the sides than at the dise; scutellum bluish ; elytra as broad as
the thorax, stronglyconvex, deeply punctate-striate, the punctures
distinct to the apex, the outermost row near the lateral margin
only consisting of a few punctures at the base, underside and legs
black.
ab. Belgaum, S. Bombay.
The black underside and legs, the colour of the thorax and the
strongly punctured elytra, distinct to the apex, separates this
species from A. éarsalis Duviv, in some specimens however, the
tarsi are obscure fulvous but the sculpturing of the elytra remains
distinct; both posterior tibiæ are distincly notched at the apex.
Colasposoma Andrewesi n. sp.
Q. Dark violaceous blue, the basal joints of the antennæ,
fulvous, thorax very closely and finely punctured, elytra semi-
regularly punctured near the suture, the entire sides occupied
by strongly raised transverse rugosities and tubercles, legs
piceous or the femora fulvous.
Length 2 1/2 lines.
Head finely but not very closely punctured at the vertex, more
closely at the lower portion, without tubercles or groove, the
clypeus and the space above the insertion of the antennæ more
or less bright metallic green, anterior edge of the clypeus but
slightly concave at the middle, labrum fulvous, antennæ exten-
ding beyond the middle of the elytra, the lower six joints
fulvous, the rest black, the third, fourth and fifth of equal
length ; thorax three times broader than long, the sides evenly
rounded, narrowly margined, the surface convex, very closely,
evenly and finely punctured, the punctures not stronger at the
sides than at the middle, scutellum metallic green, not longer
than broad, with some punctures, elytra with closely approached
rows of punctures near the suture, the shoulders prominent, the
sides very strongly rugose and tuberculate, the tubercles exten-
ding to the apex but gradually decreasing in numbers towards
the latter place; underside finely pubescent, the breast greenish,
273
the abdomen obscure æneous, nearly black, the legs dark piceous,
unarmed, the femora sometimes fulvous.
ab. Burmah, Panugdé, Maulmein.
This species seems closely allied to C. affine Lefèv. (Nouv. Arch.
du Mus. 1894) and the female has, like that species the strong
rugosities extending to the apex of the elytra, but the head is
differently sculptured in the present species and without strigæ and
the punctuation of the thorax is uniform and even, quite different
than in C. affine, there is also no trace of a femoral tooth ; from C.
puleherrimum Baly the elytra strong rugosities principally sepa-
rate the species. The male is unknown to me.
Colasposoma metallicum Clark.
Numerous specimens from South Bombay, mostly of dark bronze
colour but also metallic green and blue I must refer to Clark’s
species, the type of which is contained in the British Museum; the
specimens in the present collection do not differ materially or at all
from this type, but Clark’s description of the species is not only
applicable to many but absolutely wrong, as the colour of the
antennæ, underside and legs is given as black, which is not the
case, metallic æncous or green is the real colour of the undersur-
face and the legs.
Colasposoma æneoviride Clark.
An examination of the type in the British Museum proves this
species not to be a Colasposoma at all but a Colaspoides and
identical with Colaspoides cuprea Baly likewise from Pulo-Penang.
Colasposoma obscurofasciatum n. sp.
Below black, above metallic dark blue, head and thorax strongly
but not very closely punctured, disc of latter more or less cupreous,
elytra rather remotely punctate-striate, with an obscure broad
purplish band, from the shoulder to the apex, breast more or less
metallic.
Length 2 lines.
Head rather finely and remotely punctured, more or less cupreous
at the disc, the sides above the eyes, finely strigose, clypeus
separated from the face by some deeper punctures placed semicir-
cularly, its surface not more closely punctured than the head,
labrum, mandibles and palpi black, antennæ black, the six lower
joints shining, more or less piceous, the basal joint stained with
metallic æneous above, terminal joints slightly thickened; thorax
ANNALES DE LA SOC, ENTOMe DE BELGIQUE, T. XXXIX, 19
274
with rounded sides, rather short, the surface finely, evenly, but
not closely punctured, the disc more or less cupreous, the anterior
and posterior margins generally more or less blue, scutellum with
a few punctures, its apex broadly rounded; elytra with a very
shallow depression below the base, more strongly punctured
within the depression, rather remotely and finely at the rest of
the dise, the punctures placed in rows, the interstices below the
shoulders at the sides very sparingly rugose, the colour metallic
blue or greenish-blue, the sides with a broad more or less (some-
times obscure) purplish band which commences below the shoulder
and extends nearly to the apex where it is much narrowed, legs
blackish or slightly metallic purplish, abdomen black.
ab. Belgaum, S. Bombay.
This species, of which eight specimens are before me, seems to
me to be distinct from any other Eastern form with which I am
acquainted, it is of course closely allied to several, especially to
C. nigriventre and C. pulcherrimum Baly, but the comparatively
remote punctuation of the head and thorax and the system of
coloration prevents its being mistaken for the above insects, the
elytra in the female have as usual the lateral rugosities but they
do not extend much below the shoulder; the purplish band is of
course much more distinctly visible in the green than in the dark
blue specimens.
Colasposoma ornaticolle Jac.
Lefèvre who quotes this species in the Nouvelles Archives du
Muséum (1893?) gives his C. asperatum as one of the varieties of
it, in which I cannot agree with him after comparing a specimen
which Lefèvre has kindly given me; the two species seem quite
distinct in regard to the sculpturing of the thorax, but I believe
that C. multipunctatum Jac. must stand as a synonym of C. aspe-
ratum as I am unable to find any structural differences between
the two insects.
Dermorhytis Andrewesi n. sp.
Narrowly elongate, greenish-æneous, antennæ and legs piceous,
thorax very closely and strongly punctured, elytra rather finely
punctate-striate at the suture the sides irregularly punctured, the
extreme apical margin cupreous.
Length 2 1/2-3 lines.
Head very closely punctured near the eyes, less closely so at the
middle, the clypeus rather strongly rugose its anterior portion
more or less golden cupreous or metallic green, the anterior margin
275
nearly straight, labrum fulvous, mandibles black, palpi long and
slender, fulvous, antennæ filiform, long, piceous, the basal joints
more or less fulvous, the third joint slightly longer than the fourth;
thorax nearly twice as broad as long, of equal width, the lateral
margins very obsoletely undulate, the surface rather convex,
crowded with round and deep punctures especially so at the sides,
the angles produced into a small tooth, scutellum subquadrate,
impunctate, elytra wider at the base than the thorax, the basal
margin raised, often metallic cupreous, bounded by some deep
punctures below, rest of the surface punctate-striate near the
suture, the sides more strongly aud irregularly punctured, the
punctures on the disc arranged in more or less distinct double
rows, the shoulders prominent, purplish, the rest of the upper sur-
face metallic greenish-æneous, the extreme lateral margins (some-
times) and the apex, metallic golden-cupreous ; underside and the
legs piceous with a more or less metallic greenish gloss, sparingly
clothed with short white pubescence, the anterior margin of the
thoracic episternum concave.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Dermorhytis speciosa n. sp.
Metallie greenish or æneous below, bright cupreous above, basal
joints of the antennæ fulvous, apical ones black, thorax deeply and
closely punctured, the sides bidentate, elytra strongly punctate-
striate near the suture, the sides strongly transversely rugose and
tuberculate.
var. Violaceous-blue, legs nearly fulvous.
Length 3 lines.
Head rather closely and strongly punctured, the epistome not
separated from the face, not more closely pnnetured than the other
parts, its lower portion nearly smooth, metallic green, the labrum
and the palpi fulvous, antennæ extending to the middle of the
elytra, the first joint more or less metallic æneous or greenish, the
following three joints fulvous, the rest black, the third slightly
longer than the fourth joint; thorax about one half broader than
long, the sides nearly straight, obsoletely bidentate at the middle
the anterior angles prominent, the surface with a more or less
distinct lateral depression deeply and evenly impressed with round
punctures which are not more closely placed at the sides than at the
dise, metallic cupreous, scutelleum impunctate, elytra with some
double rows of punctures near the suture, finer than those of the
thorax except at the base where they are as strong, the interstices
atthe sides strongly transversely rugose and in some specimens,
276
tuberculate, these rugosities extending nearly to the apex, the
extreme lateral margin in some specimens metallic green, under-
side finely pubescent, more or less metallic, the femora fulvous
with a metallic gloss to a greater or smaller degree.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Allied to 2. cuprea Jac. from Ceylon but the head of different
structure, the antennaæ differently coloured, the thorax with biden-
tate lateral margins and the elytra more closely punctured, the
legs also differently coloured. The present species resembles greatly
that of an Abirus but the anterior margin of the thoracic episternum
is concave instead of convex as in that genus.
Seyeral specimens.
Callisina Balyi n. sp.
Black, the antennæ and the femora partly fulvous, thorax rather
remotely punctured, subangulate at the sides, elytra finely
punctate-striate, with basal transverse depression, a smooth patch
on the shoulder and another before the apex, fulvous.
Length 2 lines.
Head more or less piceous, finely and subremotely punctured at
the sides, the middle with a few fine punctures only, clypeus wed-
geshaped, finely punctured, palpi fulvous, antennæ dark fulvous,
the terminal joints moderately incrassate, second and third joint
equal; thorax nearly twice as broad as long, the sides nearly
straight and obsoletely angulate at the middle, the disc rather finely
and remotely punctured, black, elytra with a distinct transverse
groove below the base, finely punctate-striate, the humeral portion
swollen, smooth, covered by a transverse fulvous undivided patch
of subquadrate shape extending to the third subsutural stria, ano-
ther transverse smooth patch is placed near the apex at the sides,
femora incrassate, more or less fulvous, armed with a distinct
tooth.
ab. Belgaum, Kanara, S. Bombay. June, July.
C. Balyi differs from C. quadripustulata Baly and C!. fasciata
Baly in the structure of the antennæ which in these two species
have a broadly dilated club, the thorax is also more strongly and
closely punctured with a more distinct lateral tooth and the elytral
spots are larger and extend nearly to the suture. C. Mouhoti Baly
has the humeral fulvous spot deeply longitudinally divided into two
halves and C indica Baly has a non angutate thorax, large elytral
posterior fulvous patch and deeply punctured striæ, but all these
species have the same coloration or nearly so. Another closely allied
but distinct species is :
271
Callisina birmanica n. sp.
Black, the basal four joints of the antennæ fulvous, thorax dentate
at the lateral margin, closely and strongly punctured at the sides,
elytra strongly punctate-striate, the base swollen, reddish-
fulvous (this colour divided longitudinally) and another subquadrate
spot near the apex.
Lenght 3 lines.
Head rather strongly and closely punctured at the sides, the eyes
with a sunken orbit, clypeus finely punctured, labrum fulvous,
palpi flavous, autennæ black, the lower four joints fulvous, the
following broadly and subquadrately widened ; thorax twice as
broad as long, rather convex, the sides strongly dentate immediately
below the middle, slightly sinuate in front, the posterior portion
oblique and straight, the disc rather strongly, evenly and closely
punctured; elytra deeply and regularly punctate-striate, black with
two pale fulvous spots, the anterior one placed on the shoulder,
swollen and impunctate, longitudinally divided by a row of punc-
tures into two unequal halves and extending to the second row of
punctures, the posterior spot of transverse subquadrate shape,
placed near the apex and also impunctate, underside and legs
black, femora dentate.
ab. Burmah (my collection).
Nearly allied to C. Mouhoti in regard to the sculpture of the
anterior fulvous elytral spot, but the third spot wanting, the
elytra regularly punctate-striate, the colour of the antennæ diffe-
rent and the thorax strongly dentate.
Nodostoma pubicolle n. sp.
Testaceous, apical joints of the antennæ black, head and thorax
rugosely punctured and finely pubescent, each with a black spot,
elytra strongly punctate-striate, the interstices more or less costate,
the suture anteriorly and a spot below the middle of each elytron,
black.
Var. The thorax and elytra without spots.
Length 1 1/2 line.
. Head closely and strongly punctured, the clypeus not ue
from the face, the vertex with an elongate piceous spot, antennæ
extending to the middle of.the elytra, black, the lower four joints
flavous, the third joint smaller than the fourth; thorax transverse,
the sides strongly obliquely narrowed in front, very obsoletely
angled near the base, with a shallow transverse sulcus near the
anterior margin, the disc strongly and closely rugose-punetate,
278
the interstices sparingly clothed with whitish hairs, the middle
with a small elongate black spot; elytra shining, rather elongate,
strongly punctate-striate with a very shallow depression below
the base, the punctures nearly as strong at the apex than at the
base, the interstices more or less costate anteriorly, the suture
with a black anteriorly divided stripe extending as far as the
middle, another black spot is placed below the middle of each
elytron, anterior femora strongly dilated, tibiæ widened at the
apex, breast sometimes piceous.
IHab. Madura, Madras Presidency.
This species will be at once recognized by the sculpturing and
pubescence of the thorax which is also found in a Japanese species
(W. hirticolle Baly) but that insect is black; in the varieties before
me, there is either only a trace visible of the black markings or
the latter are entirely absent; itis possible that there are other
varieties in which the black predominates more or less.
Nodostoma discicolle n. sp.
Fulvous, thorax with two large discoidal black spots, very closely
punctured like the head, the sides subangulate near the base, elytra
with basal depression, strongly punctate-striate anteriorly, nearly
impunctate posteriorly, the depression with a small piceous spot.
Length 1 1/2 line.
Head strongly and closely punctured, clypeus not separated from
the face, punctured like the head, antennæ slender, fulvous, the
terminal joints slightly stained with piceous, the third joint half
the length of the fourth, vertex of the head sometimes with a small
dark spot, thorax nearly three times broader than long, the sides
rather strongly rounded, very obtusely angulate near the base, the
posterior angles obsolete, the anterior ones slightly thickened, the
surface very closely and finely punctured on the disc, the sides
near the margins more strongly punctured, the middle with a
parrow longitudinal smooth line, the disc almost entirely occupied
by two large black patches which are only divided by the above
smooth narrow space at the middle, but leaving the margins of the
ground colour ; scutellum fulvous, its apex broadly rounded; elytra
with deep and closely placed rows of punctures at the sides, more
finely punctured near the suture, the punctures almost entirely
obliterated beiow the apex, the base with a transverse depression
in which a small black spot is placed, a similar spot is seen at the
sides below the shoulders as well as a short oblique costa; under-
side and legs fulvous, the knees and the sides of the breast someti-
mes marked with piceous.
Hab. Kanara, S. Bombay. April.
279
AW. discicolle is evidently closely allied to W. geniculatum Lefèv.
but that species is described with the head, thorax and scutellum
of « nigro-piceous » colour as well as the underside ; all the speci-
mens before me agree with each other and may be at once kuown
from others by the large thoracic black patches.
Nodostoma kanaraense n. sp.
Blackish, antennæ and legs flavous, head and thorax deeply and
closely punctured, sides of the latter angulate below the middle,
elytra strongly punctate-striate, flavous, the sutural and lateral
margin and a small spot below the base piceous.
Length 1 line.
Head strongly and closelÿ punctured, blackish, generally with
two obscure fulvous spots between the eyes, clypeus not separated
from the face, punctured like the head, its anterior margin fulvous,
antennæ pale fulvous or flavous, extending to the middle of the
elytra, thorax twice as broad as long, the sides angulate below
the middle, obliquely narrowed and straight anteriorly, the surface
deeply and closely punctured, without an anterior sulcus, blackish
æneous, the anterior margin narrowly fulvous ; scutellum piceous ;
elytra pale flavous, with a very shallow depression below the base,
deeply punctate-striate, the punctures piceous, the sutural margin
very narrowly, the lateral one more broadly, and a small spot
within the depression, piceous, underside of the same colour, legs
flavous.
Æab. Kanara, S. Bombay.
This small species is closely allied to V. consimile Baly from
Japan but differs in having the thorax with a distinct æneous gloss
and an anterior fulvous margin, the elytra instead of having the
basal portion swollen and impunctate, are here scarcely raised
and distinctly punctured, the humeral callus alone having no
punctures; the four specimens before me show no differences in
this respect.
Nodostoma nobilitatum n. sp.
_ Black or piceous below, basal joints of the antennæ fulvous, above
metallic green or cupreous, thorax angulate near the base, rather
strongly but sub-remotely panctured, elytra with basal depression,
strongly punctate-striate.
Length 2-3 lines.
Head closely and strongly punctured throughout, labrum fulvous;
antennæ extending to the middle of the elytra, black, the first
four joints fulvous, the basal joint black above ; thorax twice as
280
broad as long, rather convex, the sides strongly angulate below the
middle. before and behind the angle strongly oblique, the surface
transversely grooved near the anterior angles, rather strongly and
evenly but not very closely punctured, scutellum subquadrate, its
apex truncate, elytra with a short but deep transverse depression
below the base, the shoulders prominent, strongly punctate-striate
anteriorly, the punctation finer below the middle, the striæ rather
widely separated except at the sides, below black, the legs with
a slight purplish gloss, the breast sometimes more or less metallic
green.
ab. Kanara, S. Bombay.
Colaspoides semipiceus n. sp.
Fulvous, above piceous, thorax transverse, nearly impunctate,
elytra strongly and nearly regularly punctate-striate, the anterior
femora strongly, the posterior ones more feebly dentate.
Var. above violaceous-blue.
Length 2 1/2 lines.
Head obscure fulvous, with a few very minute punctures near
the eyes, the clypeus not separated from the face, nearly smooth,
the antennæ extending beyond the middle of the elytra, pale ful-
vous, with a short twelfth joint, third and following joints slender,
equal, terminal joints slightly shorter, thorax rather more than
twice as broad as long, strongly narrowed in front, the sides
slightly rounded, the angles acute, but not produced, the surface
smooth, piceous, shining, very sparingly impressed with a few
minute punctures, the dise with a slight metallic greenish gloss
(sometimes absent). elytra strongly punctured in closely approached
rather regular rows which are doubled near the suture but become
single towards the apex where three or four rows are distinct, at the
sides the punctuation is more irregular, underside and legs fulvous,
the anterior ones dilated into a strong tooth, the posterior ones
With a smaller one.
Hab. Kanara, S. Bombay.
Separated from most of its allies by the piceous colour of the
upper surface, the nearly impunctate thorax and the strong femo-
ral tooth ; a single specimen differs from the others in having the
upper side violaceous blue but in no other way.
Pseudocolaspis orientalis n. sp.
Metallic greenish or brownish, the antennæ, labrum and legs
dark fulvous, thorax scarcely broader than long, widened at the
middle, densely and strongly punctured, sparingly pubescent..
281
elytra finely and very closely punctured anteriorly, punctate-
striate posteriorly, the interstices sparingly pubescent; femora
strongly dentate.
. Length 1-1 1/2 line.
Head very closely and rather finely punctured throughout,
the vertex finely strigose, labrum and palpi fulvous, antennæ
extending to the base of the thorax, fulvous, the terminal five
joints strongly transverse, sometimes black, thorax comparatively
long, widened at the middle and rounded at the sides, trans-
versely depressed near the anterior margin, the entire surface
densely and evenly punctured, the interstices near the posterior
angles slightly transversely strigose, sparingly pubescent, scutel-
lum broad, pentagonal, sparingly punctured and pubescent;
elytra much broader than the thorax, more finely punctured, the
shoulders prominent, the punctures irregularly and closely
placed at the anterior portion, arranged in double rows near the
apex, the interstices clothed with short silvery pubescence
arranged in rows, underside also densely and finely punctured
and pubescent, legs fulvous, all the femora armed with a strong
tooth, the anterior femora sometimes stained with æneous.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
Of this species many specimens are contained in this collection
and although they show a great deal of variation in regard to
size and also partly in the shape of the thorax I am not able to
separate them satisfactorily as too many intermediate stages are
before me; in the male insect, the thorax is strongly rounded and
widened at the middle and has a shallow transverse sulcus near
the anterior margin, but in other specimens wbich probably are
the other sex the thorax is of nearly equal width and without a
depression, but these specimens do not differ in any other way;
P. longicollis Baly of which I have compared the type has a
much longer thorax as its name implies.
Corynodes Andrewesi n. sp.
… Violaceous-blue, head and thorax coarsely and subremotely punc-
tured, subocular sulcus shallow, thorax widened at middle, elytra
scarcely depressed below the base, finely punctate-striate, claws
bifid.
Length 3 1/2-4 lines.
Head not swollen at the vertex, coarsely but not very closely
punctured, the clypeus slightly scparated from the face by three
smooth small tubercles slightly rugose, supraocular sulci narrower
and less deep than in the majority of species, antennæ with: a broad
282
six-jointed club, purplish, the lower joints nearly black, shining,
basal joint bluish ; thorax about one half broader than long, subqua-
drate, the sidesrounded and widenedat the middle, the disc sparingly
and deeply punctured, the punctures nearly absent at the base and
at the sides, the angles not prominent, scutellum not longer than
broad, impunctate ; elytra scarcely perceptibly depressed below
the base, finely and evenly punctured in rows, not very closely
approached, underside very sparingly pubescent.
ab. Kanara, S. Bombay.
The distinctive characters of the present species are the sculp-
ture of the head with the shallow ocular sulci and the shape of the
thorax, which approaches that of a Chrysochus, the six jointed
club of the antennæ and the distinctly bifid claws further distin-
guish C. Andremesi.
Paria Lefevrei n. sp.
Fulvous, the terminal joints of the antennæ and the breast
black, thorax finely and sparingly punctured with two black
vittæ, elytra distinctly punctate-striate fulvous, the suture ante-
riorly, the lateral margins, a spot at the base and another below
the middle, black.
Var. a. Below entirely fulvous.
Var. d. Thorax with two smal spots, elytra with basal spots
only.
Var. c. Entirely fulvous without spots.
Var. d. Thorax and elytra black or the former fulvous only.
Length 1-1 1/4 line.
Head entirely impunctate, with a deep sulcus above the eyes,
clypeus broader than long, separated from the face by an obsolete
transverse groove, impunctate, antennæ with the terminal joints
slightly thickened; thorax about one half broader than long,
subcylindrical, the sides very slightly rounded, the disc sparingly
punctured at the middle, the sides nearly impunctate, fulvous
with two narrow longitudinal short stripes from the middle of
the anterior margin not extending to the base, the stripes have a
slight outwards direction and vary in size and length being some-
times reduced to two small spots only; elytra subeylindrical,
scarcely depressed below the base, strongly punctate-striate ante-
riorly, very finely so towards the middle, the apex entirely
impunctate, the sutural and lateral margin, an elongate spot at
the middle of the basal margin extending to one fourth the length
of the elytra and a roundish spot immediately below the middle,
placed in à line with the first, black; underside fulvous, the
283
breast black, femora with a small tooth, four posterior tibiæ
strongly emarginate at the apex, claws bifid, anterior margin of
the thoracic episternum strongly convex.
Hab. Kanara, S. Bombay, also Sumatra.
This species resembles almost entirely P. binotata Jac. from
Mexico, it can scarcely be distinguished from that species, but the
posterior spot of the elytra in the present insect is placed lower
down than in the Mexican form, the general size of the latter is
also larger. M. Modighliani also obtained this species in Sumatra. It
is subject to a great deal of variation, the black colour of the lateral
margin of the elytra is often widened at the middle, the antennæ
are sometimes entirely fulvous, as well as the entire upper surface,
but pale flavous specimens without spots occur as well as those in
which the entire upper surface is black or this colour may be con-
fined to the elytra only, it is one of the most variable insect in
regard to colour imaginable. Very common in May, during evening.
Tricliona bicolor n. sp.
Fulvous, terminal joints of the antennæ black, head and thorax
scarcely perceptibly punctured, elytra widened at the middle, black,
finely punctate-striate, the apex nearly impunctate, abdomen
piceous.
Length 1 1/2 line.
Of medially widened shape, the head broad, nearly impunctate,
fulvous, the clypeus with a few very minute punctures, not separa-
ted from the face, its anterior margin emarginate at the middle,
its sides oblique with a distinctly raised margin, antennæ extending
to the middle of the elyÿtra, black, the lower four joints fulvous,
second and third joints nearly equal, fourth and following joints
elongate, thorax more than twice as broad as long, of equal width,
the sides strongly rounded, the posterior angles obsolete, the ante-
rior margin not produced, the surface microscopically punctured,
reddish-fulvous, scutellum broader than long, fulvous, impunctate,
its apex acute, elytra ovate, widened towards the middle, greenish-
black, rather opaque, finely punctate-striate, the punctures nearly
absent at the apex, the shoulders produced into à narrow short
ridge, underside and legs fulvous, the anterior femora dilated into
a moderately strong tooth, posterior femora less strongly toothed,
abdomen more or less piceous.
Hab. Belgaum, S. Bombay.
The shape of this species is quite different from any of its allies,
being much more ovate in regard to the elytra, this and the nearly
impunctate head and thorax as well as the coloration will at once
distinguish the species. Taken during the rains.
284
Tricliona picea n. sp.
Piceous, basal joints of the antennæ flavous, thorax broad,
sparingly punctured, elytra strongly punctate-striate anteriorly, the
anterior femora with a broad triangular tooth.
Length 1 1/2-2 lines.
Head extremely finely punctured with a more or less distinct
central ridge, clypeus distincily separated from the face, wedge-
shaped, its surface finely rugose, antennæ extending to the middle
of the elytra, the lower five joints flavous, the rest black or
entirely fulvous, third joint slightly shorter than the fourth, thorax
rather broad, of equal width, the sides straight at the base, rounded
and slightly narrowed in front, the disc rather sparingly but
distinctly punctured at the.sides leaving the small middle portion
nearly impunctate, posterior margin straight at the sides, slightly
but broadly produced at the middle, scutellum as broad as long,
elytra very shallowy depressed below the base, deeply punctate-
striate anteriorly, the punctures much finer posteriorly and closely
approached, anterior femora strongly dilated into a triangular
tooth, the other femora less strongly dentate.
Hab. Kanara, S. Bombay.
T. picea differs form 7°. melanura Lefèv. in its entirely piceous
colour and the nearly impunctate head also in the absence of the
æneous gloss of the elytra ; 7°. puncticeps Duviv. is narrower, the
head is rugosely punctured and the thorax of different shape and
sculpture.
Tricliona bifasciata n. sp.
Subquadrate-ovate, below black, above and the legs fulvous,
thorax with two small lateral and a large central black spot,
nearly impunctate, elytra finely punctate-striate, the sutural and
lateral margins and a broad band from the shoulder to below the
middle, black, femora triangularly toothed.
Var. a. Head and thorax fulvous without spots, elytra black,
the apex flavous.
Var. 6. Thorax and elytra black.
Var. c. Entirely fulvous.
Length 1 4/2 line.
Head impunctate, fulvous, eyes notched at their inner margin,
clypeus broader than long, separated from the face by a shallow
transverse groove, antennæ not extending to the middle of the
elytra, pale fulvous, third and fourth joint equal, terminal joints
scarcely thickened, thorax more than twice as broad as long,
285
slightly widened at the middle, the sides nearly straight, the
surface scarcely perceptibly punctured, rather convex, fulvous,
the sides with a small, the middle with a large ovate black spot,
scutellum black; elytra slightly wider than the thorax, very
slightly depressed below the base, regularly and distinetly punctate-
striate anteriorly, the punctures nearly obliterated below the
middle, the sutural and lateral margins narrowly black, the dise
with a broad black band from the base to below the middle,
femora fulvous, the posterior ones strongly dilated into a trian-
gular tooth, the anterior ones dentate to a less degree, the four
posterior tibiæ emarginate at the apex, claws bifd.
Hab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
This is a most variable species in regard to coloration, varying
from flavous to black, with or without black markings, sometimes
the thorax is fulvous with the black spots confluent, in others the
head and thorax is fulvous and the elytra black with a pale flavous
apex, but all these forms show that they represent the same species
by their shape and sculpture being identical, they may therefore be
recognized by the short subquadrate not narrowly elongate shape
and by the transverse exceedingly finely punctured thorax and its
equal width ; the typical banded form is of course easily known.
Nodostoma semiviltatum Baly belongs to Zricliona and is
closely allied, buth much larger.
Tricliona apicata n. sp.
Piceous, antennæ and legs flavous, head finely rugose, thorax
strongly and extremely closely punctured at the sides, elytra deeply
punctate-striate, the apex nearly impunctate, obscure flavous.
Length 1 1/2-2 lines.
Ofnarrow and elongate shape, the head densely and finely rugose
throughout, the lateral margins of the clypeus raised, antennæ
flavous, the apical joints slightly stained with piceous, second and
following joints nearly equal, mandibles robust, thorax with
strongly rounded sides, the anterior margin slightiy produced at
the middle, the sides extremely closely and strongly punctured, the
punctures partly confluent, the disc more remotely punctate, scu-
tellum slightly broader than long, elytra with a shallow depression
below the base, deeply punctate-striate, the punctures nearly
obsolete at the apex, the latter of flavous colour gradually shading
into the nearly black colour of that of the rest of the surface, the
interstices with some few and very minute punctures, legs entirely
flavous, the anterior and posterior femora dilated into a strong
tooth.
ab. Belgaum, S. Bombay.
286
T. apicata, of which many specimens were obtained may be
known at once by the flavous colour of the apex of the elytra, the
rugose head and extremely closely punctured thorax.
Tricliona variabilis n. sp.
Subquadrate-ovate, black, the antennæ flavous, head thorax and
legs fulvous, elytra distinctly punctate-striate, black, an oblique
stripe near the suture and the apex broadly, fulvous.
Var. a. fulvous, a spot at the base and a stripe at the middle of
the elytra, black.
Var. à. Entirely fulvous without markings.
Lenght 1-1 1/4 line.
Head entirely impunctate, the eyes surrounded by a narrow
sulcus, clypeus separated from the face by a semicircular groove,
impunctate, fulvous like the rest of the surface, palpi and antennæ
flavous, the latter rather long and slender, the third and fourth
joints equal, the terminal one stained with piceous ; thorax trans-
verse, more than twice as broad as long, the sides rather strongly
rounded, narrowed in front with a narrow margin, the angles not
produced, but distinct, the anterior margin concave behind the
eyes, the surface fulvous, sparingly and finely punctured on the
dise, the sides finely longitudinally strigose, scutellum as broad as
long, black, elÿtra strongly punctate-striate, convex, scarcely
perceptibly depressed below the base, black, with an oblique short
band near the suture at the middle and the apex broadly triangu-
larly fulvous, this colour also extending upwards a little way at
the suture; breast and abdomen black, legs flavous or fulvous, the
anterior femora dilated into a broad triangular tooth, the other
femora less strongly dentate, claws bifid.
ab. Kanara, Belgaum, S. Bombay.
Smaller and of more subquadrate shape than 7. bifasciata and
differing besides the system of coloration by the differently sculp-
tured thorax ; the species is probably subject to a good deal of
variation, those specimens before me show already three different
variations, in one of the dark fulvous varieties, the thorax is more
closely punctured than in the others and the sides are scarcely
so trigose as in the type; at the other hand, more pale coloured
and somewhat smaller specimens have a more sparingly punctured
thorax, but I believe that all these forms represent but one species.
Numerous specimens. Taken during February till July.
BROMIODES n. gen.
Body subcylindrical, not metallie, closely covered with adpres-
sed scales, antennæ short, the apical joints thickened, thorax sub-
287
cylindrical without distinct lateral margin, femora unarmed, tibiæ
not emarginate, claws bifid, prosternum subquadrate, broader than
long, anterior margin of the thoracic episternum strongly convex.
The small species for which this genus is proposed must find its
place amongst the 4 doxinæ on account of the absence of a thoracic
margin, convex episternum and bifid claws; from Adozus the
genus is distinguished by its narrow subcylindrical shape and the
density of the scales which cover the upper surface obscuring any
punctuation.
Bromiodes indicus n. sp.
Entirely covered with greyish scales, the antennæ and legs dark
fulvous, thorax with a whitish central line, elytra clothed with
brownish scales variegated with whitish spots.
Var. Above entirely greyish white.
Length 1 1/4-1 1/2 line.
Head convex, with a more or less distinct central groove, very
broad, the eyes very widely separated, the anterior margin of the
clypeus nearly straight, labram fulvous, antennæ scarcely exten-
ding beyond the base of the thorax fulvous, the five terminal joints
thickened, slightly longer than broad, thorax about one half
broader than long, subeylindrical, entirely covered with brownish
and greyish scales, the former prevailing more at the disc, the
latter at the sides, scutellam subquadrate, its apex broadly trun-
cate, elytra clothed with scales like the thorax of brownish and
pale greyish colour, forming sometimes spots and patches, in those
with pale spots, two may be seen before and two below the middle
near the suture, the sides and apex of the elytra are also more or
less clothed with wbhitish scales ; the first joint of the posterior
tarsi not longer than the second one. Claws bifid.
Hab. Dalhousie, Chamba (Himalayas).
The majority of the specimens obtained are of a uniform grey
colour, others are more or less spotted with pale fuscous or brow-
nish colour ; if the scales are removed the ground colour is black
and finely punctured.
HEMINODES n. gen. (Z'ndocephalinæ).
Body shaped like that of Corynodes, the eyes without sulci,
the terminal joints of the antennæ broadly compressed and
dilated, the claws appendiculate, the anterior margin of the
thoracic episternum convex.
The species for which this genus is proposed, entirely resem-
288
bles that of a Corynodes but must find its place in the Ændoce-
phalinæ as the head shows no trace of a suleus round the eyes
and the claws are broadly appendiculate.
Endocephalus and Biorus although posessing slightly dilated
terminal joints of the antennæ (not strongly, as Lefèvre says in
his diagnosis) have these latter distinctly longer than broad, the
reverse is however the case in the present genus which entirely
resembles in that respect Corynodes.
Heminodes indicus n. sp.
Metallic dark blue or green, the head finely pubescent, thorax
closely and strongly punctured, elytra with a transverse basal
depression, punctured like the thorax, the punctuation stronger
at the sides, shoulders prominent,
Length 3-5 lines.
Head broad, very closely and rather finely punctured, the vertex
at the sides strigose, the surface clothed with short grey pubescence,
eyes slightly emarginate, clypeus not separated from the face, its
anterior margin deeply concave-emarginate, mandibles robust,
black, palpi rather slender, antennæ scarcely extending to the
middle of the elytra, the first joint more or less metallic, the
following three joints fulvous, slender, the terminal five joints
purplish, forming a broad club, the joints broader than long, dilated
and flattened, pubescent; thorax more than twice as broad as long,
the sides strongly deflexed, narrowly margined, the lateral margins
rounded, the angles distinct, the surface closely and rather strongly
punctured at the sides, more remotely so at the disc, one or two
shallow depressions are visible at the sides, scutellum broader than
long, elytra broader at the base than the thorax, transversely
depressed below the former, slightly more strongly punctured than
the thorax, especially within the depression with slight traces of
longitudinal smooth lines, the shoulders very prominent and with
a short oblique costa running towards the outer margin, elytral
epipleuræ narrow, continued below the middle, under side clothed
With short white pubescence, femora unarmed, tibiæ longitudinally
sulcate, the first joint of the posterior tarse double the length of the
second, claws broadly appendiculate, prosternum narrowed between
the coxæ, strongly punctured, much longer than broad.
Hab. Burmah, Tharawaddy, Taungdé.
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMNOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
VI
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siege social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2 Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de #06 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doitent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, @u
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé et lu rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameero, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
| BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIEÈTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
8 juillet 1895
res |
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Fresce
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins. 4 »
— Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pastmachnseter) HS CARS EEE
— Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam . 5 »
— Trechorum europæorum conspectus _. . . . » 75
— Révision générale des Clivinides . . . . . 8 »
— Supplément à la Révision générale des Clivinides. 1 50
— Note sur les carac'ères employés par Thomson
— dans la classification du genre Carabus . . . » 50
_— Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
— à Antigua par M: Purves”.", 004721; NU EMENnS
— Note sur le genre Perileptus Schaum . . . . » 25
— AMara ARUIVISA Se NU ER
— Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M-"Eliers 7 5 LC SEE ERRRE
_ Trechorum oculatorum Monographia, 2e partie. 41 »
— Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Gara bye Er RSR EE RTS ES
— Monographie des Calathides. . . . . . . 5 »
— Essai-sur ls A nliarétia PR Re re EE NI
— Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CODDUS EPL De EE A EE oi ce den a Dr 27e re
LO ©
[3
— Révision des Broscides de l’Australie . . , .
= Description de quelques Clivinides de l'Inde . . » 50
. Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
en
>
— Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivigides. 255005 Rene ES
— Additions à la monographie des Trechus . . . » 25
—— Broscosoma, Carab'dum genus novum. .. . . » 50
— Note sup-les Notiophilus teens. eee
— Les. Brospiless. 27, Names... PROS PER
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
VI
Assemblée mensuelle du 1°” juin 1896.
PRÉSIDENCE DE M. ToSQUINET, vice-président.
La séance est ouverte à 8 heures.
L'Assemblée n'étant pas en nombre, l'approbation du proces
verbal de la séance du 4 mai est remise à la prochaine réunion.
Le Président fait part à l’Assemblée du décès de M. Arthur
Dupont, membre effectif, et annonce que le Conseil a recu la démis-
sion de M. Dubois.
Correspondance. La Societé des Sciences, des Arts et des Lettres
du Hainaut envoie le programme de ses concours pour 1895. Une
récompense sera accordée aux meilleurs travaux inédits qui lui
seront adressés.
Mémoires. M. Tosquinet dépose le manuscrit d’un travail inti-
tulé : Zchneumonides d'Afrique. MM. Jacobs et Lameere sont
désignés comme rapporteurs.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée décide l'impression
aux Annales des Mémoires annexés à ce numéro, sauf ratification
de cette décision par la prochaine assemblée mensuelle.
Communications. M. Lameere analyse rapidement un ouvrage
intitulé : À Manual for the Study of Insects, by J. H. Comstock
and A. B. Comstock (Ithaca, New York, Comstock publishing
Company), dont les auteurs adressent un exemplaire pour la biblio-
thèque de la Societé.
C’est un traite d'Entomologie systématique d'allures très moder-
nes et rempli de bonnes figures originales qui rendra des services
aussi bien aux étudiants qu'aux commencants. On y trouve des
tableaux dichotomiques permettant d’arriver à la détermination
des familles représentées dans l'Amérique du Nord et la mention
des espèces les plus communes. A noter une classification toute
nouvelle et très heureuse des Lépidoptères basée sur la nervulation
des ailes. Cet ouvrage très remarquable et fort bien concu ne
coûte qu'une vingtaine de francs.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Ts KXXIX: 20
290
— M. Hippert mentionne les captures suivantes :
Anisopteryx Aescularia, dans la forêt de Soignes en mars ;
Taeniocampa Munda, à Verrewinkel, à Laroche (Brabant) et
à Orval en avril-mai;
Hybocampa Millauseri, à St Denis-Westrem en mai.
Excursion. Le 14 juillet à Grand-Bigard. Départ de Bruxelles
(Nord) à 7 h. 8 m. du matin.
La séance est levée à 9 heures.
MISSION SCIENTIFIQUE DE Mr CH. ALLUAUD
DANS LE TERRITOIRE DE DIEGO-SUAREZ (MADAGASCAR)
\ en avril-août 1893.
BR'E NTEHTDES
par le D’ À. Senna,
Parmi les Coléoptères que mon cher collègue M. Ch. Alluaud a
recueillis dans le territoire de Diego-Suarez (Madagascar), les
Brenthides comptent seulement six espèces. Il y a néanmoins deux
nouveautés; l’une est une espèce de Hicrosebus Kolbe, genre pour
la première fois indiqué de Madagascar ; pour l’autre j'ai dû faire
un genre nouveau, //ovasius n., très remarquable sous plusieurs
rapports comme nous verrons.
1. Sebasius Deyrollei Lacord., Gen. d. Coléop. VII, p. 409,
note 2; Atlas pl. 77, fig. 2 a.
Un seul exemplaire. Espèce rare, caractérisée par les antennes
insérées à la face supérieure du rostre dans de grandes scrobes
séparées par une étroite cloison médiane.
2. Microsebus malgasicus n. — Brunneo-rufus, nitidus,
breviter selulosus; capite vix latiore quam longiore, basi truncato
etin medio inciso, supra parum convexo, marginibus flavo-selulosis ;
rostro capite leviter longiore illoque angustiore, curvato, basi supra
sulcato, marginibus sulci elevalis, flavo-selulosis; parte antica
glabra, apice ampliato anticeque subtruncato ; mandibulis minimis ;
antennis prothorace longioribus, lateribus rostri insertis, clavatis,
articulis funiculi submoniliformibus, apicalibus majoribus, com-
pressis, 9% el 70° (desuper visis) cylindricis, (a latere visis)
subquadralis, apicali acuminato, paullo longiore quam praecedente ;
prothorace oblongo, antice angustiore quam basi et laleribus dis-
tincle compresso, supra prope marginem apicalem transversim
impresso, dorso profunde sulcato, marginibus disci setulosis ;
elytris elongatis, latioribus quam prothorace, poslice acuminatis,
291
apice obtuso, dorso punctato-sulcatis, vnterstitiis elevatis, valde
anqustis, flavo-seltulosis, interstitio 2 a sutura elevatiore quam
sequentibus : pedibus gracilibus, femoribus posticis pedunculato:
clavatis, apicem elytrorum non attingentibus ; tibiis simplicibus,
metatarso posteriore articulis 2 el 5° simul sumplis parum
breviore; articulo unguifero gracili; metasterno late impresso,
medio canaliculato, lateribus punctulato; duobus segmentis abdo-
minis basalibus itidem conformatis, segmento apicali foveolato. —
Long. 4 mill.
Un seul exemplaire. Du genre Microsebus Kolbe on a décrit
jusqu’à présent trois espèces : À]. pusio Kolbe, de l’Usambara;
* M. adelphus Kolbe, de Ceylan, et J/. Loriae Senna, de la N. Gui-
née. Notre espèce nouvelle pourra se reconnaître par les fémurs
postérieurs qui n’atteignent pas le bout des élytres et par le protho-
rax qui est distinctement comprimé sur les côtés antérieurement.
3. Ceocephalus picipes Oliv., Entom., V. 84, p. 442, t. 9,
fig. 18, ©.
Quatre exemplaires. Espèce commune et très répandue dans la
région éthiopienne.
4. Piazocnemis compressipes Chevr., Revue Zool. 1839, p. 181.
Deux spécimens. Espèce la plus commune du genre.
5. Zetophloeus pugionatus Chevr., Revue Zool. 1839, p. 178.
Sept spécimens. Espèce commune.
HOVASIUS n. g.
&. Corpus gracile, elongatum, cylindricum, glabrum.
Caput longius quam latius, basi leviler strangulatum, lateribus
tumidiusculis, haud obliqurs, oculis magnis, conspicue promiien-
tibus, subovatis, infra spatio valde anqusto, supra latiore, inter se
separatis, fronte foveolata, collo lumido, latiore quam capite.
Rostrum gracile, rectum, parte basali quadrangulari, antica
breviore et angustiore, apice paullo dilatato.
Antennae pone medium rostri insertae, mediocres, graciles,
articulis funiculi 5°, 4, 5° longiusculis, apici incrassatis, 6°, 7°,
8° gradatim brevioribus ; tribus apicalibus longioribus et crassio-
ribus clavam distinctam formantibus.
Prothoraz ovato-oblonqus, ante marginem apicalem breviter
strangulatus, dorso paullo convezus, tenue canaliculatus.
Elytra elongata, cylindrica, basi latitudine prothoracis, declivi-
tatr apicali breviter coarclata, apici sinqulatim anguste rotun-
data, haud producta, dorso strialo- dense punclata.
Pedes graciles, femoribus pedunculato-clavatis, inermibus;
292
posticis longioribus, lateribus compresssis ; tibiis gracilibus, rectis ;
tarsis elongatis, melatarso duobus articulis sequentibus unitis
subaequali.
Processus prosterni intercozalis anqustus, melasternum con-
vezum, postice tenue canaliculatum; segmenta duo abdominis
basalia subbrevia, haud connata, convexa; seymentum apicale
2° basali leviter longius
L'étranglement superficiel qui sépare la tête du col est identique
à celui de Amerismus Lac., Homales Kolbe, Ozodeocerus Chevr.,
mais la tête de ÆZovasius est plus longue que dans les genres ci-
dessus, et à côtes non obliques.
Le développement des yeux, qui en dessous de la tête sont sépa- :
rés antérieurement par une très étroite cloison, est sans exemple
dans aucune espèce des Vemalocephalinae et Z{hysteninae et rap-
pelle celui des ÆZephebocerinue.
Lerostre a les côtés parallèles et est aussi large à la base qu'avant
les antennes ; l’insertion de celles-ci est au delà de la moitie du
rostre, mais pas aussi antérieurement que chez les Ozodeocerus
Chevr. La massue des antennes est bien plus distincte que celle des
Ozodeocerus Chevr. et Amerismus Lac. Le prothorax est conformé
comme dans ces deux genres, mais il est plus étranglé avant son
bord apical que chez Amerismus Lac.; le sillon est plus visible
que celui de Ozodeocerus Chev. Les élytres sont cylindriques,
dépourvues d’appendices à l’apex, contrairement à celles de trois
genres nommés. Les deux premiers segments de l’abdomen sont
plutôt courts, le 2° est un peu plus court que l’apical.
Je place ce genre en tête des Z{hysteninae près de Homales
Kolbe et de Ozodeocerus Chevr., mais plus exactement il doit être
considéré comme une forme de transition entre les sous-familles
Nematocephalinae et Zthysteninae.
6. H. Alluaudi n. — . Capile, rostri parte postica, protho-
racis margine antico et postico chalybeis, parte antica subviolacea,
apice nigro-brunneo, prothoracis dorso viridi-cupreato, elytris
viridi metallicis, hic et illic violaceo et chalybeo suffusis, sutura .
obscure violacescente, antennis et pedibus castaneis (his levissime
metallicis) apice dilutioribus. Capitis regione frontali angusta,
conspicue foveata, oculis magnis, nigris, 2/3 capitis longitudine
fere occupantibus; rostri parte basali elongata, quadrangulart,
recta, lateribus parallelis, punctulatis, dorso obsoletissime canali-
culata, ad antennarum insertionem rotundato-ampliata et incras-
sata; parle antica praecedente distincte breviore et graciliore, apice
leviter dilatato, supra laevi; antennis quam capite cum rostro
parce longioribus, articulis funiculi gracilibus, tribus apicalibus
293
longioribus et crassioribus, clavam distinctam formantibus, 9°
et 10° ovato-elongatis, apicali ovato-conico; prothorace margine
antico punctulato, dorso canaliculato; elytris elongatis, cylindricis,
apici sinqgulatim anguste rotundatis, darso sat convexis, juxta
suturam anguste profondeque unistriatis, dorso striato-dense
punclatis, punctis transversis, profundis, valde approzimalis ;
corpore infra undique punctato, capiîte impunctato, basi foveolato,
inter oculos anguste carinato, rostro basi medio carinato, pro-
sterno, metasterno et abdomine basi viridi-metallicis, coxis et
tribus segmentis abdominis apicalibus brunneis; pedibus gracih-
bus, femoribus posticis medium abdominis segment apicalis attin-
gentibus. — Long. 10 1/2 mill., lat. max. proth. 1 1/5 mill.
Un seul mâle.
L18T oF THE COLEOPTERA IN THE COLLECTION OF H. E. ANDREWES Es.
FROM INDIA an BURMA,
WITH DESCRIPTIONS OF NEW SPECIES AND NOTES.
Families : Malacodermata — Erotylidæ — Endomychidæ
By H.S. Gorham F. Z. S. etc.
The present paper gives an account of the Coleoptera of the Mala-
codermatous group, and also of the Families Erotylidæ and Endo-
mychidæ of Mr Andrewes Collection from Belgaum in the Bombay
Presidency of India, and is in continuation of my former descrip-
tions and list of the Coccinellidæ (cf. vol. XXXVIITI, p. 200, of the
Annales of this Society), and the same general remarks will there-
fore apply. There are however a certain number of Coleoptera from
Burma of a contemporaneous collection formed by G. Q. Corbett
Esq. included here. The insects of this latter country are better
known perhaps than of some districts of India owing to the large
collections of M. L. Fea and Doherty which have lately been
studied. The species from Madura, Chamba and Dalhousie were
collected by C. Somers-Smith Esq. The most noticeable feature in
this collection is, I think, the occurrence of certain genera as
Danacæa, Ebæus, Dasytes and several Telephorids of a very
Palæarctic appearance. These are generally from Chamba and
Dalhousie, and more material of that kind is to be desired to enable
us to institute a fair comparison between the cool regions of the
Himalayan mountains and Europæan Fauna. I regret that the
number of specimens of some very interesting insects does not
enable me to give a fuller account of them. Thus there are four
examples of species either belonging to Atéalus or an allied genus,
294
representing as many species, very nearly allied to each other.
Then there are from Belgaum several very small species of Zbæus
or closely allied to it, these I have not in general found it possible
to name from the material before me, but they are very inte-
resting, from the distribution point of view.
M: H. E. Andrewes has kindly supplied the notes in quotation,
on the time of year and circumstances of capture of several species
obtained by himself.
I have added descriptions of a few species, from my own collection
or other sources to make the list as complete as possible.
MALACODERMATA.
Subfam. CLERIDES.
1. Tillus notatus Klug, Mon. Abhand. Berl. Acad. 1842, p. 276.
Kanara, Belgaum.
Very generally distributed over the Indo-Malayan region.
2. Cladiscus sanquinicollis Spinola, Mon., I, p. 125.
Kanara (Bell), Belgaum (Andrewes).
3. Opilo mollis Linn., Faun. Suec., 1761, p. 186.
This well known insect has a very wide range, I have specimens
from the Philippine Islands and I belive the Japan insect is not
different. Varieties have been described simply depending on size
and colour, but specimens from Europe in my collection bearing the
name domesticus Sturm are distinct.
Chamba (C. Somers-Smith). One example.
4. Opilo castaneipennis White, Cat. Brit. Mus. Cleridæ, VI, p.56.
BurMa, Tharrawaddy (Corbett).
Also recorded from the Carin Hills (Fea).
5. Opilo hypocaustus Gorham, Ann. Mus. Civ. Genova, 2, XII,
1892, p. 730 *.
INprA, Kanara (Bell), BurMaA, Carin Hills *.
The specimen from Kanara, has the head and thorax pitchy-
black, the latter with a blood-red spot on the front margin, the
legs are white at their bases, the basal half of the swollen part of
the femora pitchy, the apical half deep red, the tibiæ and tarsi
fuscous; the elytra are uniform sordid yellow with a dark dash
under the humerus.
6. Orthrius tarsalis Gorh., Ann. Mus. Civ. Gen., (2) XII,
1892/1p:,22 *:
BurMA, Tharrawaddy, Bhamo *.
7. Orihicus Feæ Gorh., |. c., p. 21 *.
Belgaum, BurMA, Carin Hills *, taken in December under the
be à
295
bark of an old Jambul (Z'ugenia jambolana Lam.). One example
appears to agree with the insect described by me from L. Fea’s
collection.
8. Orthrius madurensis n. sp. — Æwfo-ferrugineus, tenuiter
pubescens, nitidus, fere glaber, elytris haud strialo-punctatis,
capite, pedibus elytrorum marginibus (bidentatis), sutura, macu-
laque suturali pone medium, subquadrata, ngropiceis, elytris fla-
vescentibus, obsolete subsulcatis. — Long. 6 millim.
Hab. Inpra, Madura (C. Somers-Smith).
This is a neat insect, easily distinguished by its very smoothelytra
being of a paler colour than the thorax, whichis almost blood-red,
and the neat pattern on them which with two projections corres-
ponding to the posterior square spot, and a smaller anterior one
on the suture, probably in some instances forms indented fasciæ.
In the type however they are quite interrupted.
9. Orthrius subfasciatus.
Notozus subfasciatus White (Westw. in litt.), Cat, of Cleridæ
in Brit. Mus., Supp., p. 56.
Clerus subfasciatus Westw., P.Z. S. 1852, p. 41, t.25,f.10,.
Opilo subfasciatus Gemm. et Har., Cat. Col., p. 1730.
Belgaum, Kanara; Bombay (coll. Gorh.).
This insect has the elÿtra striate-punctate from the base to
near the apex and has usually four blackish spots, i. e. two on
each elytron, both on the margin, so described by Westwood ;
White calls them bands interrupted at the suture, and from the
few examples I have seen it is variable in size and colour.
One example from each locality. — The one from Belgaum
taken during the rains.
10. Tillicera aurivillosa n. sp. — Cylindrico-elongata, rufo-
Jerruginea, pilosa, melasterno abdomine elytrisque piceis, his
Jasciis duabus latis una submediana altera subapicali testaceis,
pube micante aurea dense vestitis; pedibus testaceis, femoribus
anticis medio piceis. — Long. 12 millim.
ab. IxpraA, Kanara (Bell).
Head and thorax deep dull red, mandibles and antennæ dark
brown, palpi and basal joint of the antennæ red; eyes very finely
facetted and deeply cut out. Thorax evenly but obsoletely rugose-
punctate, distinctly constricted before and round the base, scutel-
lum and surrounding part yellowish. Elytra as wide as the thorax,
evenly cylindrical, coarsely rasplike sculpture at the base, beco-
ming deeply punctate-striate before the middle, and the punctures
continuing to the end of the posterior black fascia. The apical half
296
of the first yellow fascia and the whole of the subapical one are
densely clothed with depressed, bright, golden pubescence, the
apex of the elytra is a little pitchy.
The antennæ are formed entirely as in 7”. cleroides Gorh. and
T. biballeata Gorh. (Ann. Mus. Civ. Gen. XII, 1892, 731) but are
scarcely serrate, their apical joint falciform. I have (loc. cit.)
pointed out that Z/licera chalybæa White (Westw.), is not
congeneric.
Tillicera aurivillosa, is very similar in general appearance to
Xenorthrius mouhoti Gorh. (1. c. p. 734) : Besides the generic
distinctions, which easily prevent any confusion, in the unique
example from Kanara the head and thorax are red and not
pitchy, the pale fasciæ are golden-pubescent, the punctuation
is quite different, and the apices of the elytra are pitchy.
The yellow bands of the elytra are broad and straight or very
nearly so, and not at all interrupted, and the insect is generally
very differently coloured from. 7°. bibalteata.
11. Séigmalium ignavum Westw., P. Z. S. 1855, p. 20*,
188% kel :
India, Kanara, Singapore*.
Borneo, Sarawak; Perak.
A most obscure and unsatisfactory species. For the discrimina-
tion of this and allied species a few examples carefully mounted on
cards, so as to be able to be removed, and with the hair in fine
condition, and if possible the sexes taken together, would be far
more valuable than long series of pinned and {is usually the case)
ill-preserved specimens.
12. Ommadius(\) indicus Laporte (Cast.), Silb. Rev. IV, p. 49;
Spin Mon ip A5 MS Ale
Clerus javanus Dej., Cat. Ed. 3, p. 127*, nec Kuwert.
Kanara (1 ex.), Borneo (Wallace), Java*, Sumatra.
Malacca ; Bengal. $
This species, the type of the genus, is very like some other
species as O. fasciipes Westw. It is best distinguished by the very
long thorax of nearly even width throughout, with a very fine
central keel. Herr Kuwert has in his Revision of the genus Omadius
(Ann. Soc. Ent. Belg., 1894, p. 62), among many errors and over-
sights, made that of adopting the name prolizus Klug, long sub-
sequent to that of Laporte, and is also wrong in attributing the
name 2ndicus to Spinola. H. Kuwert has also described a species
(:) Ommadius, nomen emendatum ad OU, oculus. Laporte scripsit
u Omadius n.
297
under the name ©. javanus which makes worse confusion, and
cannot stand. I refrain from adding to the confusion by suggesting
another name. I have many specimens of Ommadius from Perak,
aud can refer them mostly to known species such as O. fasciipes
West. which is very common there. I hope to have the opportunty
of examining the type of O. javanus Kuwert, at Tring, as well
as of seeing other of his « types ».
13. Tenerus signaticollis Laporte, Silb. Rev. IV, p. 44; Spin.,
Mon Ep.1108,:t. Il f23;
Burma, Rangoon, Tharrawaddy (Corbett), Java.
Laos (Mouhot, coll. Gorh.).
The species of Tenerus, are like some Telephoridæ, very variable
in the colour of the elytra, while certain spots on the head and
thorax may be very constant. The larger of the two specimens now
before me, is from Rangoon, it is fifteen millimetres long, the
elytra have a black dash from the callus, and their apices, and the
tibiæ tarsi and knees are black; there are two very fine costæ. The
example from Tharrawaddy on the other hand is yellow with the
exception of the antennæ, knees tibiæ and tarsi, and the thoracic
spots, and is I think a male.
14. Tenerus binotatus Chevr., Rev. et Mag. de Zool., 1874,
p. 72; Gorh., Ann. Mus. Civ. Gen., (2) XII, 1892, p. 744.
Burma, Tharrawaddy, Cochin China, Laos, Aru Islands, Bouru,
Pachbon, Tenasserim.
Variable and probably not distinct from 7°. signaticollis.
15. Tenerus belgamensis n. sp. — Sunguineo-rufus; anten-
nis, articulis duobus primis prætermissis, elytrisque nigris, his
basi creberrime haud seriatim punctatis, fascia mediana ad sutu-
ram anquste interrupta albida. — Long. 7 millim.
Hab. INprA, Belgaum (Andrewes).
The head and thorax are deep blood-red, spotless; the former
very thickly but finely, the latter thickly and more coarsely punc-
tured confluent and becoming faintly aciculate at the sides behind.
The antennæ are black excepting two joints at their bases.
Scutellum red. Elytra cylindrical and not costate, the sutural
stria evident. The whitish-vellow fascia takes the form of a trans-
verse oval bnt irregular spot reaching the margins, but leaving
the suture itself black. The anterior and middle legs, and the
body beneath are blood-red, the posterior legs and abdomen are
paler yellow. One example — « Taken beating in May ».
16. Tenerus sp. — ?
Kanara (Bell).
Teneri are so variable it is not advisable to multiply names upon
298
single specimens ; this species is allied to such species as 7°, incer-
tus. The insect is red with black antennæ and a square spot on
the thorax, and black elytra with a faint purplish tint.
17. Tenerus melanurus Gorham, Trans. Ent. Soc. 1877,
p. 409%.
INDiA, Kanara (Bell); Ceylon*.
A single specimen agrees with my unique type.
18. Tenerus sp. — ?
Kanara (Bell).
19. Vecrobia ruñcollis Fabr.
Kanara, Belgaum. « May ».
20. Vecrobia rufipes De Geer.
Kanara, Belgaum, Bombay. — « Taken very commonly in the
cases of stuffed birds in the Rooms of the Bombay natural
History Society. »
21. Opetiopalpus obesus White(Westw.in litt.), Cat. Brit. Mus.,
Cleridæ IV, p. 63*; Westw., P.Z.S., 1852, p. 46, t. 27, f. 11.
India*, Kanara (Bell), Belgaum (Andrewes « March and May »).
This insect although claimed by Westwood (loc. cit.) was first,
though very unsufficiently, described by White in 1847. In one
respect Westwood’s description seems inaccurate, if our insect is
really the same species (of which I have no doubt), the punc-
tures of the elytra do not form striæ in any part, not even irre-
gular rows. There are large, deep, stellate punctures very equally
but sparingly distributed over the whole elytron, the surface
between them may be called subcoriaceous ; here and there two or
three punctures are confluent. All the punctures have an elonga-
ted appearance, and become smaller and more obsolete near the
apex.
The species of this genus do not seem ever to be abundant,
they are rather closely allied, and the sculpture is nearly the
same, whether coming from Africa, Europe or Japan. I have descri-
bed a species nearly allied to O. obesus, from Burma viz. O. kare-
nicus (Ann. Mus. Civ. Gen. 1892, p. 745).
Subfam. LYCIDEs.
22. Lycostomus prœustus Fab.
Belgaum, « August ».
23. Lycostomus rufiventris Waterh., Ill. Types of Col. in Mus.
Brit, ip. 12% C9,
Burma, Moulmein*, Shewegyin (Corbett).
299
24. Lycostomus elongatulus Bourg., Ann. Soc. Ent. Fr. 1885,
TN et
BurMA*, Tharrawaddy (Corbett).
25. Lycostomus restitutus Bourg., Ann. Soc. Ent. Fr. 1885.
p. 75.
N. India, Belgaum (May ; flying in early morning).
26. Lycostomus triangularis Hope, in Gray’s Zool. Misc.,
p. 36 (1831).
Kanara.
27. Lycostomus nigripes Fabr.
Pyrochroa nigripes Fabr., Mantissa Ins., p. 163*.
Lycostomus nigripes C. Waterh., Ill. of Typical Col. in Brit.
Mus. Lycidæ, p. 13, t. 3, f. 6.
BurwaA, Schwegyin (Corbett), Siam*, Penang.
The specimens from Schwegyin are somewhat narrower and
have in some cases the scutellum and two marks on the thorax
black. These are doubtfully refered to Z. wigripes by M. Bour-
geois to whom I sent specimens.
28. Lycostomus lateritius n. sp. — Ochraceus, capitis basi,
antennis basi prætermisso, femorum apicibus, tibiis tarsisque
nigris, prothoracis basi indistincte fusco binotato, scutello flavo,
G'. — Long. 13.
Hab. BurMA, Paungdé (Corbett).
In this species the rostrum and crown of the head, the first four
joints of the antennæ, and the whole of the body beneath, (the
breast being scarcelÿ infuscate), and the bases of the femora are
yellow. The thorax is rhomboidal, the front margin (of the G)
much produced in the middle, carinate in front, the middle of the
disk is canaliculate, passing into a small keel near the base, the
sides narrow very much from the base, and are broadly reflexed, the
colour of the whole upper surface is brick-red, with the exception of
a pale fuscous mark near the base of the thorax, almost divided, by
the short keel. The elytra have four distinct costæ, the second
and fourth continued nearly to the apex, the first and third becoming
obsolete sooner, the interstices are finely coriaceous.
A single specimen. Allied to Z. nigripes, but the scutellum is
red, and it is a broader insect.
29. Lycostomus purpureivestis n.sp. — Zlongatus, postice
modice ampliatus, niger nilbidus, prothoracis disco inæquali,
medio longitudinaliter impresso, anqulis posticis acutis, subpro-
ductis, scutello nigro;elytris sanguineo-purpureis, quadri-costatis,
costa quarta basi carinato-elevala, intervallis subcoriaceis. —
Long. 11-12 millim.
300
G. Antennis subserratis dimidium corporis haud attingentibus.
©. Antennis haud serratis, brevioribus.
ab. Inpia, Chamba (C. Somers-Smith).
This species is very distinct from any other known to me, the
elytra being of as deep blood-red as those of Z. triangularis, but
flatter and more coriaceous, while the thorax, and the rest of the
insect are totally deep black. It is unknown to M. Bourgeois also.
There were six examples, one of whithis a female not differingin
size from some males. The third costa is ofter very obsolete, and
shortened.
30. Metriorrhynchus (Cladophorophus) lineatus.
Omalysus lineatus Hope, in Gray’s Zool. Misc., p. 26.
Var. A. Metriorrkynchus lineatus C. Waterh., Ill. of Typ. Col.
in Brit. Mus., p. 54*.
Inpra, Madura, Allahabad*.
M. J. Bourgeois to whom I sent this refers it to the Var. A. of
M. lineatus referred to by Waterhouse.
This form has the scutellum black instead of red, as it is in the
Type of Hope’s species. Our specimens (two) have the thorax and
elytra of a beautiful rich orange-red, the scutellum and the rest of
the body black. Itremindsme of my M.cinnabarinus from Sumatra.
I think it will almost certainly prove to be a distinct species
from 7. lineatus.
31. Xylobanus atricollis n. sp. -— Aer, elytris ochraceis
immaculatis. — Long. 8.5 millim. Æ.
Wholly black with the exception of the elytra, the thoracic
areolets are well marked and the hind angles are acute. The elytra
are dull, ochraceous yellow, each with five rows of scalariform
pits, narrow and parallel. The antennæ are lost except their
basal joints, so that it is not possible to give much account of
this insect, there being only one specimen; it is however so very
distinct from any known Xy/obanus that I think it well to notice
it. I bave sent it to M. J. Bourgeois to whom it is equally un-
known, as to myself.
Hab. INpia, Kanara (Bell).
32. Conderis velutlinus C. Waterh.? Trans. Ent. Soc., 1878,
p. 110*; Bourg., Ann. Soc. Ent Fr., 1885, (6) V, p. 81**.
Sikkim*, Darjeeling**, Sibsaugor (Mus. Calcutta); BURMAH,
Tharrawaddy, Shwegyin.
There is a good deal of difficulty in identifying the species des-
cribed by M' Waterhouse. M. Bourgeois considering it distinct,
while M" Waterhouse identifies it with C. signicoliis Kirsch. The
301
present insect has been known to me by specimens from the Cal-
cutta Museum, and is according to the exponents of that species in
the British Museum à different insect from C. signicollis. The
examples before me are all females. An example of a Conderis in
my own collection from Malacca, differs from this insect in having
the antennæ more deeply serrate, and (I think) by the more lan-
ceolate areolet in the centre of the thorax.
In C. veluiinus this areolet is diamond-shaped but with the
anterior sides only half as long as the posterior.
33. Conderis sp. — ?
InprA, Kanara (Bell).
À single specimen of a Conderis from Kanara is not in sufficiently
good state, for me to say more than that it is of a pale yellow
colour, linear, and about 9 mill. long.
34. Calochromus vesticollis n. sp. — Viger nitidus, pro-
thorace subquadrato medio profunde canaliculato, pube purpureo
vestito, elytris rufis dense pubescentibus, basi summo nigrescen-
tibus, antennis haud serratis, dimidium corporiss abæqualibus,
scutello nigro. — Long. 9-10 millim. G Q.
Hab. Inpia, Chamba (C. Somers-Smith).
This is a species of medium size readily distinguished among
the recorded species of the genus, by its transverse, black thorax
clothed with purplish red scales, or hairs and the antennæ simple
in both sexes; there is in fact little difference observable in the
sexes. It appears to be allied to C. farsalis Waterh. The thorax
is very deeply impressed, with raised incrassate margins, the
lateral plica is distinct in larger examples.
The elytra are blood-red like those of Zycostomus purpureivestis,
to which it bears a superficial resemblance; their extreme bases
are blackish.
35. Calochromus ruber Waterh., Cist. Ent. Il, 1877, p. 190*;
He Typ.1ColrinBrit. Mus,,p..4, t.:1,.f..6.
InprA, Madras (coll. Gorh.), Allahabad*.
Chamba (C. Somers-Smith), Kanara (Bell).
One of the commonest species of Calochromus from India.
Subfam. LAMPYRIDES.
36. Lamprophorus nepalensis Gray, Zool. Misc. 1831, p. 26;
Gorh., Rev. of Lamp., Trans. Ent. Soc. 1880, p. 89; E. Oliv.,
Ann. Mus. Civ. Gen., (2) II, p. 343 (1885).
Kanara, 3 ex.
302
37. Lamprophorus tenebrosus Walker, Ann. Nat. 1858, p. 282,
(Lampyris); Gorh., Trans. Ent. Soc., 1880, p. 88.
Dhawar, « taken during the rains », Madura.
38. Lamprophorus sp. — ?
Chamba.
89. Lamprophorus tardus n.sp. — Ollonqus,subparallelus,
pallide testaceus, nitidus; prothoracis disco elytrisque nigro-
fuscis, his paulo inæqualibus crebre subcoriacee punctatis, illo
carinato margine reflexo, late albido, lateribus ad angulos posti-
cos crebre confluenter punctalis ; pygidio subdiaphano valde exciso.
— Long. 22 millim.
Hab. India bor., Chamba (C. Somers-Smith).
The antennæ in this species have a very short double mucro,
the last four joints before the apical one are strongly transverse,
their inner side being acutely serrate, the antennæ palpi and man-
dibles are pale fuscous nearly testaceous, the tips of the latter being
pitchy. The prothorax is pale bone colour but its disk is dark, it
forms a semicirele but the length is less than the breadth of the
base. The carina is fine but distinct, but lost before the base, and
is double, in the middle being gradually transmuted into a fine
channel. The scutellum is pitchy, slightly edged at its base with
pale. The elytra are not wider than the thorax, the suture is very
narrowly pale and this is more distinctly so at the apical angle.
The whole body beneath, with the legs, is pale but infuscate in
the middle. The lobes of all the dorsal segments are acute, and
become transparent, the two apical segments quite so, and the
apex itself cut out and imbricate, with a dorsal keel. There
are two examples of this insect in this collection, the difference
in the size of the smaller one is mainly due to the fact that the
apical segments of the body do not project so much beyond the
elytra.
I do not think this insect can be referred to M. E. Olivier’s Z.
morator la species from the Carin Mts. in Burma). The body is
not pitchy nor are the legs dark as desinted for that insect, but
it differs from Z. nepalensis in the same way. From Z. Boyer,
I think the shorter second joint of the antennæ will separate it.
40. Diapbanes Olivieri n.sp. — Pallide ochraceus, abdomine
elytrisque nigro-fuscis opacis, anlennis, palpis, libiis larsisque
infuscatis. — Long 14-17 millim.
Hab. INDia, Belgaum, « taken in Nov.-Dec. fiying slowly about
7.0. P. M. and emitting a very brilliant light»; Kanara (Bell).
Theantennæ and palpi are entirely fuscous,the former very short,
303
scarcely longer than would reach the hind margins of the great eyes,
the mouth rather palier than the antennæ. The prothorax, scutellum,
sterna, coxae, femora are pale ochraceus; the knees (faintly touched
above), the tibiæ, tarsi, abdomen (totally) and elytra dull fuscous
black, the fifth and sixth segments with the usual broad translu-
cent patches, the thorax is as wide as long, the base truncate or
slightly concave, the disc finely carinate. The pygidium is rather
deeply bisinuate.
This is a very plain and ordinary looking species of Diaphanes,
but I cannot at present identify it with any described, I have long
had an example given me by À. E. Hudd Esq., but without more
precise locality than « India ». In the present collection are about
a dozen specimens, two from Belgaum, the rest from Kanara.
41. Diaphanes planus n. sp. — ÂVigro-fuscus, prothorace
elytrisque pallide ochraceis. — Long. 17 millim.
Hab. Inpia (Mus. Calcutta, D' J. Anderson).
Belgaum (Andrewes).
The whole of the body and appendages in this species are fus-
cous black with the exception of the thorax and elytra which are
ochraceous, and (of course) the diaphanous areas on the fifth and
sixth segments. In other respects the insect is very closely allied to
D. Olivieri, the form and proportions of the thorax and of the
elytra are the same.
The examples from Belgaum which I refer to it are four, and
in them the elytra are rather more fuscous than in the specimen
from the Calcutta Museum (which I take as the type; but in the
darkest examples of D. Olivieri, the femora and coxæ are still
ochraceous whereas in D. planus they are fuscous.
42. Lampyris marginella Hope, in Gray’s Zool. Misc.
Chamba, Kanara, BurMA, Rangoon.
L. marginella 9?
Belgaum 1 ex.
A single female specimen, of a sordid ochraceous colour, with
short elytra, may be mentioned here as possibly belonging to this
species, the thorax is very long and the yellow colour of the
whole body seem however to point to some other species.
43. Luciola ovalis Hope, in Gray’s Zool. Misc.
L. circumdata Mots.
Belgaum « July », Kanara; BurRMA, Rangoon, Tharrawaddy.
A widely distributed species occurring in North West India,
Burma, Sumatra, etc.
M. Bourgeois has not adopted the name ovalis for this insect, but
there is no doubt of the identification.
304
44. Luciola indica Mots., Gorh. Rev. vf Lamp., Trans. Ent.
Soc. 1880, p. 103.
BurMA, Tharawaddy, Rangoon.
45, Luciola complanatan.sp.— Angusta, elongata,parallela,
lestacea, creberrime punctata, prothoracetransversimsubquadrata,
perobsolele canaliculata, pectore abdomineque, tibiis, larsis, anten-
nis, elylrorumque apicibus indelerminatle fuscis, elytris costa
unica, a colo humerali pone medium provecta haud bene discreta.
— Long. 5,5 millim. G
Hab. Inpra, Kanara (Bell).
This species is allied to the Sumatran Z. cerea Gorh.
It has the elytra, much less strongly punctured and less dis-
tinctly costate, the thorax is rather more transverse than in that
species, there are two rather indistinct tubercles in the middle. The
head, thorax and elytra are very nearly of the same width, the
abdomen is dark fuscous with the exception (in the male) of two
apical segments which are waxy yellow or white, and do not
appear divided or incised, being thus similar to those of Z. cerea.
À small series of this occurred at Kanara, they appear to be all
males.
46. Luciola acerra n. sp. — ÂVigra, creberrime punclata, pro-
thorace transversim subquadrata, lenuissime canaliculata, obsolete
biluberculata, elytris basi indeterminate teslaceis cosla unica,
a callo humerali ante apicem desinente. — Long. 6 millim. G\, Q.
Hab. INbra, Belgaum (Andrewes); Kanara (Bell).
Very nearly allied to Z. complanata, and having the same male
characters, but to be at once distinguished by having the body
and legs all black of a fuscous tint, whith the exception of course
of the luminous segments. There is one female (from Kanara) of
this species. It differs in having the head with the eyes much
less prominent, and only the subapical segment white; two males
from Belgaum agree very closely, the antennæ are haif as long
again as the head and thorax united, slightly pilose. In both
this species and its allies as Z. cerea, L. complanata, etc., the
back of the elytra between the costæ has a flattened appearance
giving a peculiar character to the section.
47. Luciola gorhkami Ritsema, Notes Mus. Leyden, V, p. 4.
Luciola afinis Gorh., Trans. Ent. Soc. 1880, p. 101.
L. vespertina E. Oliv.
Belgaum, Kanara, Madura ; BurMA, Rangoon, Tharrawaddy.
Although M. Ernest Olivier has not been able to adopt the species
of Luciola allied to vespertina F. which I proposed in 1880, the
inspection of a very large number of examples of this insect coming
305
from different localities leads me to think still that there are several
very closely allied species, and that the one now under our notice
is distinct, from a larger and less parallel species (which moreover
has a very large female) and which I regard as Z. vesperlina Fab.
We have in M' Andrewes collection both males and females of
L. gorhami, the latter not differing much from males in size, the
abdomen and indeed the whole body beneath is yellow. In at least
those females of Z. vespertina that I have at present examined the
abdomen has the first three ventral segments fuscous.
48, Luciola tincticollis n. sp. — ÂVigro-picea, nitida, protho-
racis lateribus late, femoribus, elytrisque ferrugineis, his apice
infuscatis, sculello nigrescente. — Long. 8 millim. G\, Q.
Mas, oculis magnis, occipite valde sulcato nitidissimo; protho-
race parvo, angulis anticis rotundalis.
Hab. INprA, Belgaum (Andrewes, July).
This insect is distinguished among its allies of the vespertina
group from India, by the pitchy black disk of the thorax which is
also obsoletely canaliculate. |
The head is deep black, smooth, except near the eyes where it is
slightiy rugose, the thorax is punctulate, small in the male, and
though transverse, not so wide as in Z. gorhami, and with the
front angles rounded off. In the female the thorax is larger and
more convex, the hind angles in both sexes are acute, a little more
produced in the female; the scutellum is pitchy-black.
49. Luciola substriata Gorh., Trans. Ent. Soc. 1880, p. 100.
Belgaum, 2 ex. G'; Burma, Rangoon, 1 ex. &.
Without ignoring the difference in punctuation, I do not see
how it is possible to unite this with Z. gorkami, to which it is
most nearly allied. Moreover in the one female example that I have
seen, there are certain differences which tend to confirm its dis-
tinction. The head is yellow in front, itis broader and more of the
Q L. vespertina form, the abdomen is partly infuscate, while in a
G from Rangoon, the fuscous tint is darker and more suffused.
I fully admit the species (if such they are) are very perplexing, .
and I would not attach much weight to colour either of body or
limbs. At the same time I must observe that the mode of punctu-
ring, e. g. whether dispersed irreqularly, or dramn into strie, is
of the highest importance and has been so treated in all families
of Coleoptera, and as my specific name indicates, it is this,
and not «le plus ou moins d’intensité de la ponctuation », as
M. &. Olivier (Ann. Mus. Civ. Gen. 1885, p. 359) remarks, that I
called attention to. And it does seem singular that M. Olivier
immediately describes as new, Z. cingulata (which is the Ceylon
ANNALES DE LA SOC, ENTOM,. DE BELGIQUE, T. XXXIX, 21
306
form of Z. vesperlina) « elytris pilosis, punctis densis seriatim
dispositis » and says « Cette espèce est voisine de la C'hinensis
dont elle diffère par la ponctuation des élytres » etc.
A male and a female well preserved on card from Ceylon
(G. Lewis) are before me, these have the body and legs, except
the tarsi, yellow, the fourth segment infuscate or pitchy on the
apical half, more intensely so in the male, the fifth and sixth (in
the male) the fifth only in the female, waxy white, the sixth in
the female cut out in the regular way, and are in my opinion
perfectly identical with Z. gorhami. Four examples (male) sent
me by Fea, from Tenasserim, Malewoon, as Z. terminalis Olivier,
appear to me to be also identical with this insect, differing only
in the slightly more infuscate sides of the ventral segments.
It appears then to me that Z. cingulata E. Oliv. — ZL. sub-
striata Gorh.
And that Z. terminalis E. Oliv. — Z. gorhami Rits. — Z.
afinis Gorh. sec Rits.
50. Luciola ochracea n. sp. — Ochracea-flava, opaca, subpa-
rallela, antennis articulis primo excepto, tibiis tarsis, abdominis
segments primo et secundo ad latera, tertio quartoque totis, sexto
ad basim, plus minusve nigris; prothorace transverso antice angus-
stalo perobsolele canaliculato, angulis posticis acutlis; elytris
creberrime punctulatis, lineris tribus parum elevatlrs, apice conco-
lori. — Long. 14-18 millim. Q.
Femina, oculis minoribus, capite prothorace recepto, segmento
ventrali quinto cereo, sexto haud exciso, ullimo parvo, flavo.
ab. CEyLoN, Colombo.
This fine species is readily recognised by its wholly yellow
colour, and dull ochre tint above, the head is yellow, the palpi
and antennæ smoky, the basal joint of the antennæ is partly yel-
low. The prothorax has the front angles so rounded off as to be
scarcely perceptible, the channel of the disk is only impressed in
the middle, on each side of which is a faint tubercle, in front and
behind there is a faint carina.
The elytra are very long in proportion to the thorax, four raised
nervures are visible, the third and fourth however are indistinct,
the intervals are thickly and evenly covered with distinct punc-
tures, the nervures disappear before the apex, and the punctures
there become quite confused.
The wings are fuscous, the femora are only a little infuscate, the
tibiæ and tarsi are wholly smoky-black. The body beneath with
the exception of the abdomen is yellow, of the latter the two first
segments are blackened at the sides, the two following are wholly
307
black, the fifth is waxy yellow, the sixth is yellow more or less
clouded but not excised, the margins of this and of the fifth, as well
as of the apical segment are ciliated with pale hairs. I have only
seen the two female examples in my own collection.
Subfam. DRILIDES.
SELAsIA Laporte (Cast.), Silb. Rev. Ent. IV, p. 19.
Selasia was founded by Laporte, Comte de Castelnau, upon a
species S. rhipiceroides from Senegal. Guérin Méneville has descri-
bed two others (Sp. et Icon. Anim. Art., fasc. 11, n° 6) and has
given an excellent plate of S. rhipiceroides with details f. 1 to 8,
as well as of his two species. One of these S. decipiens Guér. is
from India, and differs (as it is said) in having the apex of the
maxillary palpi pointed instead of truncate. This forms West-
woods genus Æ’uptilia ; an examination of the Indian species, shows
me that this distinction is more imaginary than real, for the palpi
are in fact compressed at the tips so as to be quite flat, and are a
little truncate or obtuse.
Dr Gestro has described a new species from Somali and has given
a list of five species (Ann. Mus. Civ. Genova (2), XII, 1892,
p. 760), to which however must be added #!. fulva Gorham, from
Abyssinia (Ann. Mus. Civ. Gen. XVIII, 1883, p. 596). The females
of these insects are quite unknown.
51. Selasia basalis n. sp. — Vigro-picea, antennarum arti-
culo primo, capite sublus, prothorace, elytrorum basi indeter-
minate, pedibusque fulois, elytris substriatis basi plicatis. —
Long. 7 millim. G.
Hab. InpraA, Belgaum (Andrewes, August).
Head black above, mouth and palpi and gular parts fulvous,
the crown shining, broadly impressed between the eyes and spa-
ringly pubescent; mandibles à little pitchy. Thorax shining, rich
fulvous, a little pubescent, with acute projecting hind-angles, a
few distinct, but very lightly impressed, scattered punctures are
visible. Elytra pitchy-black, their bases narrowly fulvous, and
this colour spreads over the shoulders and runs down the suture
in an ill-defined way, a few obsolete striæ are very well marked
beyond the middle, and the base becomes plicate, the humerus
is more prominent and more shining than in #. decipiens, but the
elytra are less pubescent. The metasternum and abdomen are black
and shining, the legs wholly fulvous.
52. Hydaspes Andrewesi n.sp. — G'. Vigro=fuscus, nitidus,
tenuiter pubescens; capite, prothorace, pectore pedibusque testaceo-
308
rufis ; capitis fronte palporum articulis duobus ultimis, abdomine
tibiis larsisque nigris, pectoris lateribus nigrescentibus.
ab. Inpia, Kanara, Belgaum (May).
About the same size as 77. Fairmarei Bourg. and with the
antennæ of the same length, viz. about half as long as the body
and with long rami from the third to the tenth joints, as in that
species. The head is yellow but clouded with black between the
antennæ, and the palpi (except at their extreme base), and the
bases of the antennæ are black; the pronotum is transversely sub-
quadrate, the hind angles are not so much produced asin 7. Fair-
mairei, and are nearly rectangular; there is an obsolete central
channel, widest near the base; the disk is thickly clothed with
yellow pubescence, and is exceedingly finely punctate. The elytra
are as in Z7. Fairmairei, but are entirely black, (as is the scutel-
lum) there is no trace of costation, but they do occasionally appear
obsoletely sulcate outside the humeral callus, the legs are yellow,
but the tibiæ are clouded and externally at least are fuscous, the
tibiæ are compressed, and the hind pair especially, flattened like the
blade of an oar. The anterior and middle coxæ are long and con-
tiguous. The abdomen is black and the terminal plates are short,
and rounded like a spoon.
53. Hydaspes AndremwesiQ? — Antennarum ramis multo brevio-
ribus, rigidis, gradatim longioribus, capile superne nigro, scutello
Jflavo, elytris bicostatis.
InpiA, Kanara (Bell).
A certain number of examples differ as above and I cannot feel
at all certain that they are females at all. Agreeing in so many
minor details with 7. Andrewesi, but differing so widely in the
structure of the antennæ, they must either be the other sex or be
referred to another genus. The abdomens appear longer, and more
attenuate, but are so distorted (being set on points of card) that no
safe conclusion can be arrived at from these examples.
54. Hydaspes Bourgeoisi n. sp. — @. Vigro-fuscus, parum
nilidus, prothorace rufo distincte canaliculato angulis posticis
aculis, pedibus basi testaceis, tibiis tarsisque nigro-fuscis, anten-
nis dimidio corporis subæqualibus, flabellatis ; flabellis sinqulis
antennarum dimidio æqualibus. — Long. 5-6 mm.
Q. Antennis brevioribus, breviter pectinatis, prothoracis disco
infuscato, elytris costulalis.
Hab. Inpra, Bombay (coll. Gorham).
This species resembles Z. Andremesi, and 7. Fairmairei, but
may be distinguished from both by its smaller size, by the antennæ
black at the base, by the black metasternum as well as abdomen
309
and generally darker legs. The scutellum in the example I sup-
pose to be the female, is yellowish and the elytra costate just as in
H. Andremesi, and the fact that these two insects differ much in
the same way confirms the hypothesis that they are respectively
sexes of one species in each case.
55. Dodecatoma bicolor Westw., loc. cit.
Inpia, Belgaum, Deccan.
Of this insect which is very rare in collections there is a series
captured by M° H.E. Andrewes at Belgaum agreeing in every way
with the very excellent plate in Guérins Iconographie.
The yellow pectinate antennæ of twelve joints, and the short
and attenuated elytra with costæ (shewing affinity with those of
Dioptoma), are very noticeable.
56. Dodecatoma fuscicornis n. sp. — #ulva, capile nigro,
antennis fuscis, articulo basali et interdum apicali rufescentibus,
palpis el mandibulis piceis, elylris nigris, versus apicem atte-
nuatis bicostatis et punctulatis abdomine ad apicem fuscescente.
— Long. 7.5 millim.
ab. Inni4, Belgaum (Andrewes).
Head black, shining, clothed with fine shining hairs, with a flat
impression on the crown, palpi, mandibles and antennæ fuscous,
the latter brownish internally, and sometimes the apical joint is
fulvous except on the outside. The rami are about as long as two
joints taken together.
The thorax is pubescent with erect fulvous hairs, distinctly
punctulate, and with a short obsolete central channel; the elytra
are entirely black, only the extreme tip of the shoulders brownish
rather shining but pubescent, with two costæ on each, the second
running nearly to the apex, coriaceously punctate ; underside and
legs yellow, the tip of the abdomen blackish.
This is very similar in build to 2. bicolor, differing principally
in colour.
Several examples. « Taken from February to May, generally
flying to light in the evening ».
57. Eugeusis palpator Westw., loc. cit., t. 12, fig. 5.
IxpiA, Kanara (Bell), Bengal, Ceylon.
This extraordinary insect bears à rather close general resem-
blance to Selasia decipiens, but the enormously developed apical
joints of the maxillary and labial palpi remove it from anything
else known to me; I obtained a long series among some Indian
insects but with no more precise locality than Bengal. The elytra
vary very considerably in the amount of the yellow; some examples.
310
having only the bases while others have two thirds of their length
of that colour. There is only one example contained in M' Andre-
wes collection.
Nothing is known of the females of these insects.
58. Ochotyra semiusta Pascoe, Journ. of Ent., I, 323.
Inpia, Malabar, Belgaum, Kanara.
Madura « March and April, flying to light at night. » This
very peculiar insect has the eyes enormously developed, and
deeply sulcate above; the groove or sulcation partly divides the eye.
The eyes are so developed beneath that they become contiguous,
and are finely facetted. The antennæ are 12-jointed, without
rami.
Thave no doubt whatever that the proper place for this genus and
for Dioptoma, is in proximity to Dodecatoma, and I think they
are all, with my genus /aplocladon and Diplocladon best placed in
the Drilidæ. While the great developement of the eyes here and in
Plengodes points to some association with the Lampyridæ, I think
that it will prove, that they feed either upon those insects in some
of their stages, or are attracted by their light to Molluscan diet.
I do not think the habits and mode of feeding of our common
Drilus is yet fully known.
59. Dioptoma Adamsi Pascoe, Journ. of Ent., I, 118, t. 5, f. 2.
Inpra, Kanara, Dacca.
The occurrence of this insect at Kanara is of the greatest inte-
rest it having been originally recorded from Dacca at the mouth of
the Brahmaputra River, and therefore almost as far as possible in
the Indian peninsula, from the present record. Nor do I think it has
been received since, in any numbers at least, while Mr T. R. D.
Bell found some fifteen specimens.
It is even more singular in the apparent fission of the eye than
Ochotyra, although the upper and under lobes are not really sepa-
rated, obsolete and fine facets being to be seen in the sulcus. The
under lobes are large, contiguous beneath, and much more coarsely
facetted than the upper, while the upper lobe is again divided into
two portions by an oblique transverse depression. The head and
thorax are coarsely and confluently punctate. The elytra are
brown, with three or four raised nervures, anastomosing near the
apex.
Subfam. TELEPHORIDES.
60. Tylocerus bimaculatus Hope, Royle, Him. Ins., p. 55,
LOS ETDE
Paungdé, Tharrawaddy, a common insect in the Bengal Presi-
dency at Calcutta, Cachar and elsewhere.
311
Ôl. Tylocerus nigripennis n. sp. — Âavo-ferrugineus,
vntennis, palpis, capilis basi, pectore, elytris, pedibusque nigris,
geniculis interdum piceis G. — Long. 9-10 millim.
Hab. Innia, Belgaum, Kanara.
Antennæ of about the length of the elytra, black dull, basal
joint stout and as long as the three following, 2rd and 3rd short,
4% to 10‘ short but gradually increasing in length, terminal joint
equal to the two preceding ones in length, transversely impressed
in the middle. Head black at the base. Thorax transverse, yellow,
the margins elevated, there is the usual oblique carina, running
into the acute tooth-like hind angles; scutellum yellow, elvtra
smoky black, coriaceo-rugulose, one or two costæ indistinctly
marked, abdomen yellow, the fifth and sixth segments are raised
in a roof-like manner which gives their hind margins a more
emarginate appearance than is really due to them, the aperture
thus formed is part!y closed by two lobes which I think pertain
to the pygidium, (this seems the usual structure in the males of
this genus).
62. Tylocerus fumipennis n. sp. — #/avo-ferrugineus, an-
tennis, palpis, pectore, elytris, tarsisque, nigro-fuscis, libiis inter-
medis et posticis apicibus fuscescentibus. — Long. 9-10 millim.
Mas, antennis elytrorum longitudine, articulo basali valido,
ullimis elongatis, seymentis ventralibus quinto et sexto imbricato
elevatis.
Femina, antennis brevioribus, segmento ventrali sexto, ad
apicem truncalo, pygidio anqgulariter producto et elevato.
Hab. Inpra.
I have several specimens of this Zylocerus which it is necessary
to distinguish from 7. nigripennis but I regret that I cannot give
much information about them. one or two are labelled as from S.
America! but I think this to be an error, as I possess others
undoubtedly from India. Dalman has described a Zylocerus from
the Antilles, but it is unknown to me.
Claws simple, apical segment divided in male?
Thorax with the margin simple {an obsolete plica visible on the
thoracic epipleuræ as a line terminating in a fossa).
63. Telephorus dimidiatus.
Cantharis dimidiata Fab, Ent. Syst., supp. p. 68?
Entirely ochraceous yellow, with the exception of the tips of the
mandibles, and of the antennæ which are a little fuscous, and the
apical half of the elytra which are fuscous black with a distinctly
blue reflection. — Long. 10-11 millim.
INpiaA, Belgaum, Kanara, CEYLON.
312
A series of eight examples half from Belgaum and half from
Kanara are I think to be referred to this Fabrician species. Two
other examples from Belgaum not well matured and with the ter-
minal joints of the antennæ longer, are I think males of the same
insect. Motschulsky (Bull. Mosc. 1861, p. 140) includes it in his
Catalogue of the Insects of Ceylon.
« Taken in May and June sometimes flying in the afternoon,
sometimes coming to light in the evening ».
64. Telephorus temporalis n. sp. — Læte aurantiacus, an-
tennis pedibusque fuscescentibus, coxis, femoribusque flavis,
elytris nigris. — Long. 10 millim.
Hab. INniA, Belgaum (June).
Head broad, yellow, shining, the tips of the mandibles pitchy,
palpi yellow, behind the eyes there is a fuscous transverse linear
mark, nearly meeting on the crown. The antennæ have the basal
joint yellow, from the second joint they are gradually more infus-
cate till they are blackish at the end, they are nearly as long as
the body. Thorax rather wider than long, shining, bright rusty-
yellow, margin entire, a little expanded ; scutellum yellow ; elytra
black, finely coriaceous, rather shining, the extreme point of the
raised callus yellow. The legs are yellow, with the tips of the
femora, the tibiæ (excepting their bases on the innersides) and the
tarsi blackish. This Z'elephorus is of the same section as 7. dimi-
diatus and 7, manducatus viz. with long filiform antennæ, very
soft integuments, and very long legs. There is only one example in
the collection.
65. Telephorus sp. —?
BrRMA, Shwegyin, Tharrawaddy.
Four specimens, three males, one female, of a Zelephorus rather
closely allied to Z. saleyeri Gorh. (Notes from Leyd. Mus., V,
1883, p. 251). A species from the Island of Saleyer, but differing
from it in having the head yellow, are not in a condition to make
types. I observe however that the anterior claws are split in all the
tarsi in the male, while they appear to be simple in the female.
66. Telephorus bipuncticollis n. sp. — Vigro-fuscus, nili-
dus, capile prolhoraceque aurantiacis, hoc punctis duobus, illo
macula basali magna triangulari nigris, antennarum articulis
ducbus primis testaceis, pedibus flavis, tarsis fuscis ; elytris nigris,
juzta scutellum interdum flavescentibus, subcoriaceo-rugosis : scu-
tello et pectore pube grisea dense vestitis,abdomine flavo marginato.
— Long. 8-9 millim.
Hab. INpra, Chamba.
313
Shining, head and thorax almost impunctate, the former with
three shallow impressions between the eyes, the middle one often
obsolete; tips of the mandibles pitchy, the large black basal spot
has its apex about level with the eyes. Antennæ of moderate
length, not so long as the body, with two joints at the base entirely,
and the third partly yellow. Thorax squarish, glabrous, scarcely
wider than the head with the eyes, two black spots a little in front
of the middle of the disk. The elytra are deep black shining, but
rugose; with fine, obsolete, but distinct costæ, often yellowish at
the base near the scutellum; the seutellum is black but covered
with grey shining close pubescence, as well as the sterna, and the
elytral epipleuræ. Legs quite yellow, with fuscous tarsi. The
abdomen is fuscous with the lateral and apical margins of the
segments yellow. Six specimens.
67. Telephorus manducatus Gorh., Proc. Zool. Soc., 1889,
p. 100. — Zæte ochraceus, nitidus, antennis palpis tibiarum
apicibus larsisque nigro-fuscis, femoribus eliam externe infusca-
lis, elytris nigro-fuscis, basi plus minusve indelerminate ochracens.
— Long. 7-8 millim.
Hab. Inpia, Belgaum, Poona.
Head and thorax, ochre-red, shining, the latter transverse,
hind angles cut off obliquely ; there is a plica from the disk to the
margin a little at the hind angle ; scutellum and base of the elytra
yellow, but not so bright as the thorax, the yellow colour
proceeds further down the margins and suture, but fades off into
the fuscous shade quite imperceptibly. Elytra only becoming coria-
ceous towards their tips, underside yellow, the epimera someti-
mes greyish. The antennæ are longer in the male, in this sex the
fourth joint is about twice as long as the second, and the whole is
not quite so long as the whole insect. In the female the same joints
are not more than two thirds of their length in the male, and stou-
ter hence appearing more serrate. The extreme base of their first
joint is yellow. I have relescribed this species, as there are now
five specimens before me.
68. Lycocerus decipiens Gorham, P. Z. S., 1889, p. 109.
Hab. InprA, Dibru; Birma, Tharrawaddy.
The genus Lycocerus was proposed by me (/oco citato, p. 108)
for five species of Telephorid beetles from N. E. India, and one
from China (Z. militaris) ; the latter has been identified by Fair-
maire with his 7e/ephorus pluricostatus.
À single specimen.
69. Zchthyurus Westwood.
Two species from Belgaum, are each represented by a single
female example. « Taken in May and June ».
314
70. Malthinus Latreille.
Two examples of a species from Madura.
71. Silis sp. —?
À very singular species with yellow head and thorax and blue
elytra, and in the male, very deeply serrate autennæ, with over-
lapping broad serration ; unfortunately there is only one imperfect
male and two females doubtfully of the same species.
Kanara (Bell).
72. Silis simplex Gorh., Notes from Leyden Mus., IV, 1882,
p. 109. — Testaceus, capite prothoraceque nitidis, impunctatis,
alis fuscis, antennis filiformibus. — Long. 8 millim.
Mas, prothoracis margine laterali medio oblique inciso, dentem
acutum relrorsum projicientem præbente.
Hab. InpiA, Kanara; SUMATRA.
This insect is totally pale ochraceous yellow, with the exception
of course of the eyes, and that the wings are fuscous. The thorax is
of about the width of or a little narrower than the elytra. The
eyes are round and prominent, the elytra are closely and finely
punctured the punctures confluent, and becoming a little rugose at
the apex. The antennæ are quite yellow, about as long as two-
thirds of the whole insect, moderately stout but quite simple.
The seventh segment is divided in the male, the pygidial segment
folding round underneath it, not at all enclosing it, nor doits
sides meet.
Four specimens all males from Kanara.
= Obs. I have redescribed this species from the Indian examples,
on comparison it does not appear to differ in any way from Suma-
tran examples.
73. Silis? notaticollis n. sp. — Obscure ferrugineus, capite,
antennis, palpis, pedibus, pectore, abdominis lateribus, et apice,
Jusco-variegalis, tibiis tarsis elytrisque nigro-fuscis, prothoracis
disco nigro-maculalo, inæquali, medio canaliculato, margine
laterali subexplanato, basali reflexo, ad angulos posticos acuto;
antennis simplicibus, tenuibus, corporis triente æqualibus. —
Long. 11 millim.
Hab. INn14, Kanara (Bell).
Head wide in front, constricted at the base, almost as in Poda-
brus, maxillary palpi long. The thorax has the discal portion orbi-
cular but narrower at the base than in front, the lateral (or false)
margin terminating before the base, the basal margin forms a short
of small acute tooth where it meets the margin of the reflexed por-
tion (the true margin). The femora are yellow above but clouded
315
beneath, the tibiæ and tarsi are nearly black. What appears to me
to be the sixth segment is nearly all black, the seventh is quite
hidden by the folds of the pygidial segment which meet completely
round the ventral surface. I cannot say from the single specimen
before me, if this structure is natural, but it appears so, and has
been referred to before by me in describing oriental Telephoridæ.
The true structure cannot be determined but from living or recently
killed specimens. The claws are simple. The elytra are simply
coriaceous without signs of costæ, but very slightly substriate
towards their bases. À singleexambple.
74. Silis? lineatus n. sp. — Precedenti similis ac statura
subæqualis, angustior, capite superne nigro-fusco, medio flavo-
lineato, antennis longioribus, corpore fere æqualibus, linearibus
fuscis, prothorace sordide flavo canaliculato, M nigro-signato,
basi reflexo, elytris pedibusque obscure nigro-fuscis, his basi
testaceis, illis lineis tribus, nervulis simulantibus flavis ; corpore
subtus scutelloque flavo. — Long. 10 millim.
Hab. Innia, Madura (C. Somers-Smith).
One example.
75. Silis fuscitarsis n. sp. — T'estaceus, elytris nigris, anten-
nis tarsisque fuscis, illis articulis duobus basalibus parvis. —
Long. 8-9 millim.
Mas, prothoracis margine laterali, medio oblique inciso, den-
em acutum retrorsum aspicientem prebente, antennarum articulis
nono et decimo compressis; hoc basi, illo apice conjunctlim extus
exsculplis.
Hab. BurmA, Tharrawaddy, Shwegyin, Rangoon (Corbett).
Head and thorax shining, impunctate, a little golden pubescent,
orange yellow, antennæ fuseous except the two basal joints,
about as long as in S. simplez but the ninth joint and the tenth
are both compressed and widened where they articulate, and are
very closely united but the suture is quite visible, they are a little
distorted, and scooped out; the other joints being quite normal.
The thorax is transverse, with the front and hind margins very
straight, and their margins a little reflexed, the sides widen in the
middle, and are there [in the male) cut out as in #. simplez, but in
a less degree, the legs and body are yellow, the tarsi of the former are
fuscous. The elytra are black, very closely and sub-coriaceously
punctured, a little pubescent, and rather dull. One small example
from Tharrawaddy has the elytra yellowish at the base and the
9-10 joints of the antennæ less affected (though stil thickened)
the sides of the thorax being dentate and incised. Possibly this
represents a different species. Four examples of the typical form,
all males, are before me.
316
ALLOCOTOMA gen. nov.
Ungques appendiculati. Antennarum articulo primo valido pyri-
Jormi, apice oblique truncato ; secundo parvo perbrevi distorto;
lertio trapeziformi ad basim latiori, compresso. Maris segmentum
quintum valde excisum, medio elevatum, sextum calyciforme, per
pPygidialem circumclusum.
Itis well known that among the Telephoridæ, are some genera
with very extraordinary antennæ e. g. Pachymesia Westw., Lobe-
tus Kiesen. (Z. mirabilis Gorh.), Dysmorphocerus Solier, and in the
present genus the second and third joints of the antennæ are very
singular and excentric so that the second is thrown out of line obli-
quely to the first, their articulation not being in the axis of the
joints.
The abdominal segments in the single male example, are curiously
formed, but not very differently to some other genera as Silis, and
owing to the soft condition of these parts, they are not easily des-
cribed in dried examples in which some shrivelling always takes
place. There appears however to be an opening between the fifth
and sixth segments, the cup-like valve which terminates the abdo-
men may be part of the dorsal segments.
76. Allocotoma torticornis n. sp. — #uscus, ore, femoribus,
coxis, pectore, prothoraceque testaceis; hoc transverso, marginibi-
bus modice reflexis, margine integro.
Mas, antennarum articulo secundo perbrevi, excentrico ; tertio
basi latiore, compresso, subtrapeziformi.
Hab. India, Belgaum (Andrewes, September).
Head fuscous except the mouth and underside, rather wide, eyes
very prominent, maxillary palpi rather long with their apical joint
cultriform and yellow, antennæ fuscous, the fourth to apical joints
equal to each other, and as long as the basal joint. Thorax and
scutellum yellow. The elytra are evenly fuscous, a little pubescent
very finely punctured, scarcely coriaceous. Legs fuscous except
at the bases, the tarsi nearly as long as the tibiæ, the fourth joint
bilobed, the claw-joint short and yellow, the claws appendiculate.
Two examples only.
I have removed the genital (seventh) segment from a second
example, it is short, almost globular, excavated at the apex and
fuscous in colour, with two claw-like hooks bending downwards.
towards the dorsal portion which is divided into two short lobes,
and these claws and the interior are yellow.
317
Subfam. MELYRIDES.
77. Apalochrus fasciatus Fab., Ent. Syst., I, p. 218, 20.
Apalochrus lætus Erichs., Entomographien, p. 51, 1840;
Bourgeois, C. R. Soc. Ent. Belg., 1891, p. 4. (Hab. prætermissa).
Apalochrus fasciatus, was first described by Fabricius as Can-
tharis fasciata : « C. thorace marginato, elytris testaceis : fasciis
tribus cyaneis ».
Habitat in India orientali « Dom. de Sehestedt » with a few lines
further of description. Ent. Syst., I, p. 218 [1792].
Then in Syst. EL, I, p. 305 Fabricius describes an insect from
Sumatra as Malachius lætus : « M. elytris avis; fasciis tribus
cyaneis, baseos lunata. Habitat in Sumatra Dom. Daldorff »; to
this he refers this former Cantharis fasciata as a synonym.
We have now from India a species clearly agreeing with the
older Fabrician description, having the thorax with a broad
blackish-blue vitta and the legs (at least the anterior pair of the
male) yellow, specimens of this insect from Belgaum « Taken
during May and June flying during the morning generally in
sunshine » and from Kanara are before me, and this is also clearly
the insect recorded by M. Bourgeois from Kunbir Nowatoli, Tetara,
Kurseong.
But there is another closely allied insect having the thorax
entirely yellow. And this is equally clearly the Apalochrus laetus
of Zrichson's description, the males have the first joint of their front
tarsi produced, their legs are yellow (with the exception of the
posterior femora at their apices, the tibiæ and tarsi), and the middle
trochanters have the singular dilated and produced structure,
described by Erichson. Specimens G' and © of this are before me
from Burma, Tharawaddy and Shewegyin (Corbett).
The question arises are these insects forms of one species and
can either of them be identified with the Fabrician Malachius
lætus from Sumatra. I think not. I think that it will be wiser at
present to regard them as distinct species coming as they do from
very distant localities.
I have moreover a third, and nearly allied species which I now
describe in connection with these.
78. Apalochrus depictus n.sp. — A. fasciati (Cantharis #ab.)
summa similitudine, elytrorum pictura minus late ampliata ;
nigro-cœrulea, thorace elytrisque testaceis, his macula humerali
lunata, fasciisque duabus undulatis cyaneis, illo vitta mediana
nigro-cærulea, antennarum basi, pedibusque anticis el intermediis
318
flavis; abdominis seymentis singulis flavo-marginatis. — Long.
7-8 millim. G, Q.
Mas, tarsorum anticorum articulo primo producto, trochanteri-
bus intermediis conicis, distantibus.
Hab. Inpra, Calcutta (Mus. Desbrochers des Loges, hodie coll.
Gorham).
The head in this species is blue, very closely punctures, with
black hairs, the mandibles are yellow with black tips, the labrum
is yellow, bluish at the base. The antennæ are stout, scarcely ser-
rate, four joints at the base, and the two apical (in the male) are
yellow, the middle and the apical joints are more or less infuscate.
The thorax is orange yellow, and shining, with a median vitta,
extending from the base to the front, blackish blue ; the form is
the same as in À. fasciatus : scutellum blue. The elytra have
the same form and sculpture as À. fascialus, their pattern is simi-
lar, but there is a much greater yellow area the blue markings
bling less extended. The legs have the front and middle tibiæ as
well as the femora with their trochanters yellow, in both sexes,
the coxæ are blackish.
This species is very closely allied to the species here identified
with Cantharis fasciatus Fab. In so widely distributed a genus,
it will be probable that very similar but distinct forms will be
found. I have not yet seen any examples of an allied species from
Sumatra, but I think it will be found to be distinct from the Indian
species.
79. Laius jucundus Bourgeois.
Belgaum, Kanara, Madura; BurRMA, Tharrawaddy.
Obtained in considerable numbers both at Belgaum, and at
Kanara. « À very common species taken from March up to August.
During the early rains it is found in immense numbers crawling on
the damp earth after heavy rains, also on the banks of streams, and
occasionaly beating and sweeping. Once found in December. »
80. Laius amaænus Bourg., Nouv. Arch. Mus. Paris, 3°° sér.,
Ir 18010 %p 167.
81. Prionocerus cœruleipennis Perty, Obs. Col. Ind., p. 33,
(TI, 14
INpi4, BurMA, Maulmein, Tharrawaddy, Schwegyin.
82. Prionocerus bicolor Redtenb., Reis. Novar., II, p. 109,
tUTAS;
Ixpia, Khasia Hills, Dibra, Assam; BurMA, Rangoon, Tharra-
waddy; Malacca, Singapore, Borneo.
Var. scutello flavo : l ex.
BurMA, Tharrawaddy.
319
I have not seen this variety before.
83. Zdgia melanura Koll et Redtenb., Hüg. Kaschm. IV, 2,
pole, 029 Pf.16.
InpiaA, Belgaum, Madure, Bombay (common in April and May),
Kaschmir. Many specimens.
84. Zdgia Cardoni Bourgeois, Comptes Rend. Soc. Ent.
Belg. 1891, p. cxLrr.
InpiA, Bengal, Mandar, Belgaum. Differs from 7. melanura by
the yellow antennæ and legs. 1 ex.
85. /dgqia oculata Redtenb., Reis. Novar., II, p. 110, t. 4, f. 2.
Innia, Belgaum, Kanara, Poona, Dharwai; CHina.
Rather doubtfully refered to Z. oculata Redt. Examples from
Kanara have the knees, tibiæ and tarsi black, or at least fuscous,
and in this respect the example from Poona which M. J. Bourgeois
has kindly examined is particularly dark, while those from Bel-
gaum and one from Dharwar, have the legs nearly yellow. One
example from Belgaum and one from Kanara, have the elytra
fulvous, with only a bluish shade getting darker at the tips, I think
these are immature specimens.
« Taken from March to August, sometimes wandering about
during the day, sometimes on flowers, but generally flying to
light in the evening ».
86. Idgia Belli n. sp. — Læle viridis, micans, antennis palpis
tarsisque nigro=fuscis, parce pubescens, elytris conferlim puncta-
lis, serialim granulosis. — Long. 11-12 millim.
Hab. Inpra, Kanara (Bell).
Wholly brilliant metallic green with the sole exception of the
mouth itself, and the antennæ (and even these have à greenish
tint above), and that the tarsi and tips of the tibiæ are almost black.
In many parts the body is brassy, frequently so beneath. The
antennæ have the apical joint cultriform, and as is usual often
nearly testaceous. The front and sides of the head, and the sides of
the thorax have rather dense long hairs. The elytra have four or
five rows of granulations, but no costæ, and are narrow, scarcely
widened behind. The wings are of course fuscous. Five specimens
were obtained by Mr J. R. D. Bell at Kanara.
87. Idgia viridescens n. sp. — Vigro-fusca nitida, viridi-
tincta, leviter pubescens, prothorace, mesosterno, coxisque anticrs
el intermediis fulvis ; ore antennis, palpis, larsisque fuscis. —
Long. 14 millim.
Hab. Inpua (coll. Gorham).
About the size of D. oculala, and rather broadly widened
320
towards the apex ofthe elytra. The epistome and labrum are well
marked by deep impressions, the maxillæ and their palpi are
testaceous. The thorax is smooth and hardly. punctured, with a
few upright long black hairs, near the margins. The elytra are
clothed with a grey depressed pubescence, and with sparse black
hairs, like those of the thorax. The punctuation is very close and
very obsolete. Two or three ill defined costæ are seen about the
middle of their length. The scutellum is fuscous. The episterna
epimera metasternum and abdomen are quite fuscous with an
evident green reflection, which can also be seen faintly on the
femora. The base of the last abdominal segment is yellow.
Two specimens in my collection.
88. Idgia apicata n. sp. — Angusta, flavo-lestacea, capite
elytrorumque apicibus punclo nigris, ore labro, antennis palpis
testaceis. — Long. 10 millim.
Hab. Malacca, Singapore (Wallace).
The small size, and wholly yellow colour with the exception of
the base of the head and extreme tips of the elytra amply distinguish
this insect from Z. melanura.
89. Periebæus punctatus n. sp. — ÂViger nitidus; elytris
convezis, obovatis, crebre fortiter punctalis ; basi et ultra medium
macula magna, suturam et marginem lateralem vix allingente,
ovata, nigris; antennarum arliculis quatuor prims tibiisque
testaceis. — Long. 2 millim.
Hab. Inpia, Dalhousie, Chamba.
Head wide, eyes prominent, as wide as the thorax, antennæ with
the basal joint pear shaped with the thin end at the base, its inner
apical side a little produced; the second, very small, triangular
and set obliquely ; the third moderate, longer than wide; the fourth
enlarged, triangular; the fifth to the end normal in shape, lon-
ger than wide ; mouth testaceous.
Thorax shining black, orbicular, but wider in front than behind,
and wider than the length, glabrous. Elytra obovate, nearly twice
as wide behind, as at the base. The base is black, the mark round
on the side next the disk; then a yellow fascia twice as wide on the
margin, and nearly as much on the suture, as in the middle. The
apical margin yellow, and just joining the fascia both along the
suture and sides, so as to leave a larger, oval, black patch. The legs
are black, but the tibiæ are yellow at their bases, or for half their
length. In some examples the black posterior spot quite reaches
the margins, and in the Chamba examples the tibiæ are quite
yellow. Five examples of this insect were obtained at Dalhousie and
three in the Chamba district.
321
90. Ebæus ? dorsalis n.sp. — Æwfo-testaceus, pectore abdomi-
neque elelytrorum disco ultra medium communiler nigris, antennis
(basi prætermisso) fuscis. — Long. 1.5 millim.
Hab. Innia, Belgaum. (Taken beating and sweeping during
February — 1 in March, 1 in May).
This little species is obovate, the head and thorax are casta-
neous, or pinkish red. The antennæ are simple yellow as far as the
fourth joint; their third joint is elongate, the fourth longer than
those succeeding it. The elytra have a common dorsal black patch,
extending from the base along the suture for more than half their
length, here in many specimens which do not otherwise differ, it
divaricates and is widened on the disk, forming an anchor-like mar-
king. Punctuation 1s distinctly visible on the elytra. The legs are
wholly yellow. The elytra are very finely clothed with a depressed
yellow pubescence. The scutellum is dark.
A considerable series of both forms of this insect were secured,
in about equal numbers. I think they may be the sexes.
91. Carphurus picipennis n. sp. — /Vigro-piceus, nitidus,
parce longius pubescens, capile antice crebre punctato, antennis
leviter serratis, articulis duobus primis obscure rufis. —- Long.
4 millim.
Mas? antennarum articulis quinto ad decimum acute serratis,
subpectinatis.
Femina ? eisdem leviter serratis.
Hab. INnia, Belgaum (April, early morning).
. Black, shining, clothed with sparse upright hairs, mouth
yellow but the mandibles and maxilllary palpi are pitchy, the latter
acuminate. Head thickly punctured in front, antennæ (of the male)
about half or a little longer than the body; two basal joints red,
the second as long as the third. The thorax is not much longer
than wide, impunctate, exceedingly finely margined. Elytra about
half the length of the wide body, pitchy, rather sparselÿ punctate,
not covering two or three segments at the apex. The apical segment
(of the male) yellow. Legs pitchy black. Two examples, of which
I think one may be the female. In this latter the antennæ are less
acutely serrate, and are shorter. The abdomen has the genital
segment not extruded, and is black, but it is obviously impos-
sible to describe these parts from a single specimen mounted on
a point of card.
92. Carphurus nigrinus n. sp. — Præcedenti simillimus,
minor, niger, antennis fere simplicibus articulis duobus primis
Jravis. Elytris(præsertim feminæ)brevioribus. — Long.3,5 millim.
ANNALES DE LA SOG+ ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXIX. 22
322
Mas? capitis fronte, abdominisque segmentis tribus apicalibus
salurale rufis.
ab. Inpra, Belgaum.
Very like C. picipennis, but smaller, and the antennæ in
neither sex even serrate. In the one example (which is with very
little doubt the male) four joints at the base of the antennæ
are more or less testaceous. The head has a broad impression in
front, and (in the male) is deep orange-red in front, and with .
deep sparse punctures.
With regard to the reference of these insects to the genus Car-
phurus Er., it is to be observed that the distinction between that
genus and Zemphus Er. is not very clear. But the latter is South
American, and some remarks upon the genus and upon ÆZelcogaster
will be found in the Biologia C. Amer., Vol. III, Pt. 2, p. 32]-
323. /elcogaster has the tarsi distinctly five jointed.
I have compared the species now described with the insect there
described as ÆZelcogaster? atratulus, to which they are very simi-
lar, and I find there is generic difference in the tarsi. The insect
described by Dr Sharp from Oahu (Hawaï) {Trans. Roy. Dublin
Soc., 1885, p. 157, t. IV, f. 20], appears from the figure to have
five-jointed tarsi, but this point is not alluded to in the description,
and is very uncertain. The pectination of the antennæ is much
more pronounced in some Australian species, whereas at present
1 have seen no species of Carphurus with the antennæ more than
serrate. These insects require the feet setting out with great care
very cleanly on card, or mounting in balsam for microscopic exami-
nation, before it possible to give an opinion of any value on
the point.
93. Danacæa sp. — ?
InptrA, Dalhousie (C. Somers-Smith).
The speciesof Danacæa hitherto described are all either Europæan
or from the circeum-Meditterranean or Asiatic countries, I fail to see
in what important respect the genus differs from Amauronia
Westw.; and it is itself considered as a mere section of Dasytes
in the Genera Coleopterorum of Lacordaire by Chapuis. However
this may be it is certainly not on imaginary characters drawn
from the apical joints of the palpi, or the length of the labrufh,
(which certainly do not differ appreciably), that the genera can be
established. Of the different sections of Dasytes some differ in
general form, and in the nature of the pubescence ; but it is better
to say so, than pretend to find differences where none but the most
trivial exist. The little species found at Dalhousie is the first of
this section recorded out of the Palæarctic region and so has an
à mire filé
323
interest of its own. It is also very similar to several Europæan
species e. g. to D. atripes Gräells.
94. Dasytes moœstus n. sp. — ÂViger, tenuiter griseo-pilosus,
breviter oblonqus, conveæus; capile subliliter, prothorace obsolele
confuenter, elytris profundius crebre punctatis, antennis brevibus
leviler serratis, palparum mazxillarium articulo ullimo.fortiter
securiformi ; libiis tarsisque picescentibus. — Long. 2.5 millim.
ab. Innia, Belgaum (Andrewes, Noy. and Dec. sweeping grass).
This little insect has very much the size and form of (is micans,
and is also very suggestive of a species of Opeliopalpus. The hatchet
shaped joint of the maxillary palpi, removes it of course from most
of the palæarctic sections of this genus. Amauromia Westw. has
according to the definition, the same joint hatchet shaped, but this
does not apply to the species which have been referred to it
(excepting the type). Our insect is more clearly allied to such
subgenera as Cerallus. I prefer to say no more about it, till I have
seen other species from the East.
95. Dasytes cambiensis n. sp. — Z/ongatus, nigro-subcæru-
leus, nilidus; capîte prothoraceque parcius pilosis, elytris vix
pubescentibus, his crebre ac distincte, illis parce punctatis;
antennis, capitis prothoracisque longitudine, vix serratis, articulis
secundo el tertio rufescentibus, pedibus nigris tibiis larsisque pices-
centibus. — Long. 4.5-6 millim.
Hab. Innia, Chamba (C. Somers-Smith).
Of the elongate, rather depressed, form of D. japonicus Kiesen.
with the head and thorax narrower that the elytra. Very shining
and glabrous between the deep but rather sparse punctures of the
thorax, the disk of the latter with a deep impression in the middle
near the base. Elytra with a short sulcation between the callus
and the scutellar tumid region, very thickly deeply and con-
fluently punctured, there is no sutural stria, the apex has the
margin a little expanded.
Five or six examples from Chamba (C. Somers-Smith).
96. Dasytes (Amauronia ?) discretus n. sp. — Z/ongatus
depressus, nigro-æneus, nigro-pilosus, lenuiler pubescens ; capile
prothoraceque creberrime subtilius, elytris crebre forlius punc-
lalis, antennarum basi libiis Lette flavescentibus. — Long.
2.5-3 millim.
ab. INDia, Chamba (C. Somers-Snith),
Very like a Danacæa in form, the palpi are truncate at the
apex, and not pointed or awl-shaped but somewhat oblong, and
dark. The antennæ have two or three joints at thebase dark rufous,
324
but not clear, the 2"! to the 8" joints are short, and rather trian-
gular but not serrate, the apical joints wider. The head and thorax
are finely pilose with black hairs, the elytra less so, but more
densely clothed with depressed rather fulvous pubescence. The
punctuation of the latter is dense and distinct, confluent in
places, even and uniform but not striate. The tibiæ and tarsi
are yellow. Four examples.
EROTYLIDÆ.
97. Æelota Guerinii Hope, Col. Man., III (1840), p. 188.
Helota ocellata Rits., Notes Leyd. Mus., III (1881), p. 105.
OIif., Cist. Ent., III, 1883, p. 54, t. 3, f. 1.
Belgaum (Andrewes, April).
M. Ritsema, OIlff and R. Oberthur have described species of
this genus so fast in the last twelve years, it is difficult to keep
pace with them, I must admit I do not see anything in the des-
cription of 77. ocellula to preclude the supposition that it may be a
synonym of 77. Guerinii. And judging from the figure in Waterh.,
Aid Ident. Ins., t. 144, f. 2. I think it very probable 77. pusilla
Oberth. stands in the same case.
98. Dacne ? cribricollis n. sp. — Oblongo-ovata, antice posti-
ceque acuminala, nigra, capite prothoraceque crebre fortiter
punclatis, elytris sublilius punctato-striatis, interstilis crebre
minute punclulatis, fasciis duabus latis rujis, una humerum
subcingente, postice denticulata, suturam haud attingente, altera
subapicali inleyra, sed marginem reflexam vix atlingente. —
Long. 5 millim.
Hab. INnraA, Belgaum.
Head rather large, with the eyes coarsely granulated antennæ
very stout, their third joint hardly longer than the fourth, all the
joints to the eighth, bead-shaped ; the club rather elongate, but not
lax, the tenth joint transverse. Thorax, with acute prominent but
much deflexed front angles, neither the front nor the basal margin
cut out, the latter with a middle lobe, hardly with a marginal line,
the lateral margins with a fine double impression; the elytra are
exactly ofthe width of the thorax at the base, but widen a little till
just below the shoulders. The whole insect is strongly convex
viewed laterally. Legs stout. |
Not a true Dacne, but best placed provisionally with it.
99. Thallis? nigra n. sp. — Oblonga, subdepressa, nigra vel
nigro picea, nitida, capite crebre leviter, prothorace parcius sub-
tiliter punctatlis, hoc tenuiler marginato, anqulis anticis acutis,
320
basi biimpresso; elytris punctato-strialis intershitiis lævibus.
Oculi fortiter granulati; antennæ caput et prothoracem haud
superantes, pedibus piceis; abdomine lineis impressis nullis. —
Long. 5 millim.
Hab. INDiA, Kanara (Bell).
At present several insects are arranged under the name 7’hallis
which have not much in common with the Australian species such
as 7. compta, and no doubt some subdivision must soon take place.
The present species which I describe provisionally as a Zhallis has
the short antennæ with the 2% to the 8‘! joints short and nearly
equal, very coarsely granulated eyes, of the genus, but there are no
« coxal lines » on which Mr Crotch lays some stress, and the basal
strigæ are like those of the Endomychidæ, and are not found in
other species known to me.
There are two examples ot 7’Aallis ? nigra, from Kanara, one
of these is nearly entirely black, the legs alone being pitchy; the
other (probably no sot mature) is more or less pitchy above espe-
. cially round the margins of the thorax and elytra, and along the
suture, and is entirely pitchy-brown beneath, and as regards the
legs.
The thorax narrows in front, the sides are very little sinuous,
the base of the elytra is of the same width as that of the thorax.
It clearly differs in many important respects from 7. endica
Crotch, perhaps generically.
100. Thallis? transversus n. sp. — Oblonga, rufo-picea,
nilida, capite crebre, prothorace parcius distincte punctalis, hoc
basi profunde transversim impressa, elytris lenuiler punctalo-
strialis, interstitiis lævibus ; antennis capitis prothoracisque lon-
gitudine, articulis terlio ad octavum elongatis, subæqualibus. —
Long. 5 millim.
Hab. InDiA, Madura.
Near the preceeding, but more depressed, the elytra more
contracted at the base, and the thorax without basal longitudinal
foveæ.
101. Triplatoma lineata n.sp. — Æwfo-picea, nitida ; protho-
race oblongo, fere lævi, punctis nonnullis nigrescentibus obscure
notato, elytris obsolete sulcatis, lineis piceis haud bene discretis hic
illic variegatis, antennis gracilibus clava laxe articulata, fere
nigris, palpis, epistomale, geniculis, larsisque piceis. — Long.
12 millim.
Tab. InpiA, Madura.
Although there is only one example of this Z'riplatoma before
326
me, and that a specimen of small size, and obscurely marked, I have
no doubt it represents an undescribed species. The only species
that are allied to it being 7. picta Perty and 7°. Siva Gorh., from
both the thin antennæ with the joints from the third to the eighth
much slenderer, separate it; and the club especially has the two
first joints elongate, and obconic. The legs are piceous (they are
black in both the species mentioned). The underside is rufo-piceous,
each ventral segment has a blackish dot on each side. The meso- and
metasterna, and the ventral segments are punctured, in the middle
and the latter more thickly though finely, at the apical margins.
102. Amblyopus vittatus Oliv.; Lac., Monogr. Erotyl., p. 198.
INprA, Paungdeé.
A single specimen of this; it may be a distinct species however,
the thorax is rufous and the humeral spot does not enclose a black
spot, and is not united by a vitta to the apical one. I have a
somewhat similar example from Calcutta, but with a black thorax
which also seems longer, and in that respect differs from typical
A. vültatus, I think it better to wait till further examples arrive to
determine whether either of these can be deemed distinct species.
103. Amblyopus hæmorrhous n. sp. — Oblonqus subparal-
lelus, vufo-ferrugineus, crebre subliliter distincte punclatus,
elytris nigris, macula oblonga scapulari apicibusque rujis, pro-
Jfundius striatis, striis crebre subcrenato-punctatis, interstitiis
sublilissime punctulatis. — Long. 5 millim.
Hab. Inpia, Madura.
Entirely ferrugineous with the exception of the elytra, the latter
being black, with an oblong but not well defined spot on the cal-
lus, and the apex red. The red apex is very ill-defined on the inner
side, and there is a very faint indication of that colour joining the
humeral spot, so that it might form a vitta in some instances.
Had this species been an African insect I should have refered it to
my genus Amblyscelis, for the tibia are angularly widened. The
club of the antennæ is very abrupt, with strongly transverse
joints, the eyes are rather coarsely facetted.
104. Amblyopus triplacoides n. sp. — Oblongo-ovalus,rufo-
J'errugineus, crebre subtilissime punctatus, elytris nigris, profun-
dius striato-punctatis, intertiliis minute vix visibiliter punc-
tulatis, femoribus posticis infuscatis, antennis fuscis, abdomine el
metasterno nigris. — Long. 6-7 millim.
Hab. INnia, Belgaum « August ».
Larger and more ovate than 4. Aæmorrhous, the antennæ have
the basal joint red, and the second and third reddish, becoming
pitchy the remainder almost black, the club lax and not so wide as
327
in À. kæmorrhous but yet with joints nine and ten strongly trans-
verse, the apical joint with its apex obliquely truncate and sinuate,
the extreme tip reddish.
The punctuation of the head and thorax is only visible with the
Coddington. That of the elytra similar to, but finer than that of
A. hæmorrkous. Under an ordinary inch and a half focus, the punc-
tures in the striæ can hardly be seen as distinct, and are faintly
crenate ; the internal striæ coalesce before the apex. The mesoster-
num and scutellum are red, the metasternum punctate.
The tibiæ are augularly widened at their apices, the legs are
finely golden-pubescent. Four examples and one with brown elytra
probably not mature.
105. A mblyopus cinctipennis Lac., Monogr. Erotyl., p. 199.
INDIA, Belgaum, Nagpur, Bengal, Bombay, Kanara, Ceylon,
Thibet, etc. Barway (Cardon).
Sometimes the elytra are quite black, und sometime the whole
insect is pale fulvous. — « Found from August to December,
very abundantly » (Andrewes).
106. Z'piscaphula quadrimacula W ïed., Zool. Mag., II, p. 132.
Shwégyin.
Abundant all over tropical Asia.
107. Z'piscaphula elongata Guér., Rev. Zool. 1841, p. 160?
Kanara.
Three examples of this or a nearly allied species. The punctuation
of the thorax is deep and coarse, and the whole insect is rather
short, and with a shorter thorax than in typical Z. eJongata.
Nevertheless Sign. L. Fea has sent from Burma what appear to be
EE. elongata.
108. Episcaphula scabra n. sp. — Oblonga, postice parum
allenuata, nigra, opaca, superne lota crebre subtiliter scabro-punc-
lala, antennis capilis prothoracisque brevioribus, articulo tertio,
(duobus primis subæquali) quam quartus longiori; corpore sublus
toto crebre punclato, nitidiore. — Long. 9 millim.
Hab. Burma, Bhamo, Teinzo (Fea) ; India, Belgaum (Andrewes,
June).
This singular species is apparently allied to an Australian group
of Episcaphulæ of which Z'. opaca Crotch is the type. The whole
uppersurface is evenly and densely punctate so closely as to be
opaque. The eyes are only moderately granulate; the thorax has
acute front angles and its side narrow from the base, and are very
finely margined, the hind angles are also acute, but depressed
closely fitting the elytra. The base is sinuate not margined, with
328
abroad lobe in the middle. The elytra have the very faintest trace
of sulcation, but not the least trace of striation; before the apex
the suture is a little depressed, in some examples there is a faint
sutural stria near the apex. Tibiæ nearly straight very little wide-
ned at their apices.
109. Æncaustes malayana Guérin, Rev. Zool., 1841, p. 157;
Lac., Monogr. Erotyl., p. 36.
BurMA, Rangoon.
110. Aulacochilus quadripustulatus Fab.
INpi4, Kanara.
Occurs also in Ceylon and the Andaman Isles.
111. Aulacochilus indicus n. sp. — Oblongo-ovatus, niger
nilidus, capite prothoraceque crebre subtiliter punctatis, elytris
tenuiter punclato-striatis, fascis tribus rufis, nec marqginem nec
suturam attingentibus, una humerum subcingente, extus denticu-
lata, altera mediana, tertia sabapicali versus apicem tridentata.
— Long. 9 millim.
Hab. Ixpra, Kanara, Harmatti, B. of D. Hills (Godwin-Austen,
Mus. Calc.).
So far as size, form and punctuation go, this species is very
nearly allied to À. javanus, the principal difference being, that
the yellow fasciæ are never united as in À. javanus, and are diffe-
rently toothed. These denticulations tend to join across the first
black fasciæ, and in fact all but unite, in the fourth interstice in
the Harmatti specimen. If they so united they would form elongate
oval black spots different from the pattern of À. javanus. I have
long known this insect from a specimen in bad condition from the
Calcutta Museum. *
ENDOM YCHIDÆ.
112. Amphisternusanceps n. sp. — /Viger, subopacus, griseo-
pubescens, prothorace transverso, anqulis anticis subacutis valde
prominentibus ; elytris vage obsolete punctulatis, humeris alle
carinatis, tuberculisque duobus, uno prope medium juxta sutu-
ram, submucronato, altera interiore, basipropiori, minore ; annulo
basali, macula irrequlari juxta tuberculum minorem fasciaque
valde dentata tenui pone medium obscure sangurineis. — Long.
10 millim.
Mas, tibiis anticis et intermediis denticulo parvulo infra medium
intus armatis.
Hab. INpia, Kanara (Bell).
Black but inclining to be brownish, clothed every where with a
329
very short depressed pubescence. The antennæ are of average
length in this genus, the third joint about half as long again as the
fourth, and not so long as in some species ; the thorax twiceas wide
as long (the length being taken without the produced front angles).
The front angles not very acute, because the margin is sinuate,
the margins at the sides and base rather callous; a transverse
line before the base, and very obsolete basal sulci, there is a deep
impression in the middle in front. The prosternal process is short
and rough, the apical mucros blunt. The elytra have the shoulders
obliquely cut off, the humeral callus rising in an oblique keel above
them. The central tubercules point backward a very little, they
are very blunt, shining at the tips, the smaller ones lie between
them and the outside of the callosities of the humerus. They are
of the ground colour of the elytra. The surface between them and
behind the large tubercules is occupied by broken irregular punc-
tures, often confluent. The apices of the elytra are obliquely sub-
truncate, but the angles are roughly rounded off.
There is unfortunately only a single male example of this Aw-
phisternus in the collection, it is the only species I have seen
that is pubescent; and that, and the red markings remind one of
Engonius lunularis. It was captured by J. R. D. Bell, Esq.
113. Z'ngonius annularis Gerstäcker, Prodr. Wieg. Arch,
p. 221; Monogr. Endom., p. 75, t. 2, f. 3.
Are Belgaum (Andrewes, April).
A single male example from each locality. This species has not,
as far as I aware, been recorded before, except from Ceylon.
114. Zngonius signifer Gorham, Trans. Ent. Soc., 1875, p.311.
This insect is not in M. Andrewes collection, but has been met
with by P. Cardon at Barway, and by L. Fea in Burma. Itis very
nearly allied to Z'. annularis, but is not pubescent, is more dis-
tinctly punctured.
The male has à large tricarinate tubercule on the apical ventral
segment, and the front and middle tibiæ are bent.
115. Z'umorphus quadriquitatus Ilig., Wied. Arch. Zool., I, 2,
Dette le"; Gerst., Mon: End, 110; 47 f 412;
Very abundant and very widely dispersed.
Kanara.
116. Zndalmus Kirbyanus Lat., Gen. Crust. et Ins., IT, p. 72;
On ME Ep. 1066, 1 l, 35Gerst Monog. End:, p. 180:
Taken in l'ebruary on Plantain, Musa.
Belgaum, Paungde.
ANYALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX 23
330
117. Ancylipus melanocephalus Oliv., Ent ,VI, p.1073,t.1,f 3.
A single example.
Kadegaon, Bombay. « November ».
118. Saula nigripes Gerst., Monogr. Endom., p. 224.
Belgaum (Andrewes, 2 ex. taken beating in February) ; Ceylon.
119. S'aula ferruginea Gerst., 1 c., p. 225.
Kanara, Ceylon.
This is possibly identical with the insect described by me from
Borneo as /Zeliobletus servilis (Endom. rec., pp. 41, 42). There are
however reasons for thinking the latter distinct, and I have seen
very few specimens of either. Two examples from Kanara.
120. Slenotarsus indianus Gorh., Trans. Ent. Soc. 1874, p. 446.
NoRTHERN INDia, BurMA, Tharrawaddy.
One example from Burma.
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
VII
. La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulierement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 206 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent êlre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
Trésorier, M. &. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé el la rédaction des
publications doit être adressé à M. Ang. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIiRGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
4 30 juillet 1895 | ÉT)
FR
À
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Fr-2C
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins. 4 ».
— Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus,: efé.}: 0 "SDS RS
= Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam . 3 »
— Trechorum europæorum conspeetus . . . . » 75
— Révision générale des Clivinides . . . seT HOTTES
on
©
(==)
— Supplément à la Révision générale des Clivinides.
. Note sur les caractères employés par Thomson
— dans la classification du genre Carabus . . . » 50
> Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis Le
LR à Antigua par M. Purves:.70 2e
— Note sur le genre Perileptus Schaum . .: . ., » 20
— Amara indivisa_ 2: 11 44 4 00 RO
— Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies |
par M. Ehlers::: cette pe CNRS
QUE Trechorum oculatorum Monographia, 2e partie. 1 »
— Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Cargbus 277,6 seu SE ER
— Monographie des Calathides...:. 2: 17/0109
— Essai sur tes Antarctia ei USSR RES
— Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
connus 68 002 NN NT CT AE
— Révision des Broscides de l’Australie . . . . 2 »
Le Description de quelques Clivinides de l'Inde . . » 50
— Note sur les genres Morio et Perigona . . . . 1 »
— Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinidesss ie RP OMR ESERS SRE
can Additions à la monographie des Trechus . . . » 25
— Broscosoma, Carabidum genus novum. . . . » 50
— Note sur les Notiophilus . . . ,. .
— bes Broscidesr.." fe, RAS
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
VII
Assemblée mensuelle du 6 juillet 1895.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 mai est approuvé.
Le secrétaire déclare que le retard apporté dans la publication du
n° VI des Annales est dû à la perte, par la poste, d’une épreuve
envoyée en Angleterre.
Décisions du Conseil. M. Maurice Noualhier, à Puymand, près
Nieul (Haute-Vienne), présenté par MM. Léveillé et Lameere et
s’occupant d'Hémiptères, a été admis en qualité de membre effectif.
Correspondance. M. C. Emery adresse son portrait-carte pour
l'album de la Societe.
Rapports. MM. Jacobs et Lameere donnent lecture de leurs
rapports sur le mémoire présenté par M.le Dr T'osquinet: Zchneumo-
nides d'Afrique. D'accord avec leurs conclusions, l’Assemblée vote
l'impression immédiate de ce travail qui formera le tome V des
Mémoires de la Société. Le Conseil est chargé de s’adresser au
Gouvernement pour obtenir un subside extraordinaire afin de couvrir
une partie des frais occasionnés par la publication des tomes III,
IV et V des Mémoires dont l'impression sera confiée au besoin à
des imprimeurs différents pour gagner du temps.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Communications. M. Hippert montre divers Lépidoptères inté-
ressants quil a capturés cette année.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXIX» 24
392
— M. Gilson présente une larve de Hanneton disséquée dans
laquelle se voient, fixées à la peau, du côte interne, deux larves de
Muscides.Exterieurement, le ver blanc montre sur l'emplacement de
chacune d'elles une tache noire de la grandeur d’un stigmate : c’est
un orifice par lequel le parasite probablement respire et qu’il bouche
de son extrémité postérieure. M. Gilson a observe ce phénomène
chez un certain nombre de larves de Hanneton provenant de la
même localité des environs de Louvain. Il essaiera d’élever le
parasite de manière à pouvoir s'assurer à quelle espèce de Diptère
il appartient. Les membres présents déclarent ne pas avoir connais-
sance d’un fait de ce genre; les habitudes souterraines des vers
blancs rendent sa constatation très intéressante : on connaît,
comme le rappelle M. Tosquinet, une larve d'Hyménoptere, celle
de Scolia flavipes, qui vit dans le corps de la larve de l’Orgyctes
nasicornis en Italie, mais ce parasite est libre et non fixé à la
peau comme celui qu'a observé M. Gilson.
Excursions. M. Lameere rend compte de l’excursion qui a eu lieu
à la Pentecôte dans la zone subalpine de la Baraque Michel. Il était,
au départ de Bruxelles, accompagné de notre collègue M. Séverin
et de MM. Polchet et Sacré. Les excursionnistes rencontrèrent
M. L. Coucke à Liége, M. Candèze à Dolhain, M. Bidlot près du
lac de la Gileppe et M. de Moffarts dans la fagne. Ils se dirigèrent
en chassant sur la Baraque Michel où ils logerent. Nos autres
confrères liégeois, qui avaient craint bien à tort un temps défavo-
rable, se mettaient en route le lendemain et arrivaient au Hockai
avec M. de Selys-Longchamps. C’est là que les deux troupes se
rencontrèrent pour former un total de dix-sept entomologistes.
L’excursion a été très intéressante; une liste des espèces obser-
vées sera publiée prochainement. Argynnis Aphirape var. Arsi-
lache se voyait en grand nombre sur les fleurs de Bistorte;
M. Gérard a rencontre Polyommatus elle, Corymbites Heeri et
Pyrochroa peclinicornis.
— L'Assemblée décide de faire une excursion le 11 août, à Rixen-
sart. Départ de Bruxelles (Luxembourg) à 8 h. 36 m. du matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
D. PDT ire à VON
=
333
UNE INVASION DE
DASYCHIRA PUDIBUNDA (1892-1895),
par VW, Dbeprez,
Proresseur À L'Insrrrut AGRICOLE DE CARLSBOURG,
Les Annales de la Société Entomologique (mai 1893) renfer-
ment une notice de M. Crahay, sous-inspecteur des Eaux et
Forêts, sur l’Orgyie pudibonde (Dasychira pudibunda Linn.).
L'auteur y fait connaître les caractères de ce Lépidoptère, la durée
de ses métamorphoses, l'importance de ses invasions et l'indication
d’un moyen de destruction préconisé en Allemagne.
Depuis cette époque, l'invasion n’a cessé de s'étendre, et, dans les
environs de Carlsbourg, plus de 500 hectares de cantons de hêtres
furent dépouillés de leurs feuilles et présenterent l’aspect hivernal.
Il est à remarquer que la Pudibonde s'attaque de préférence aux
arbres croissant sur un mauvais terrain, et qu’elle évite la lisière des
forêts, où, semble-t-il, elle ne serait pas suffisamment à l’abri des
vents et des pluies. Cependant, comme la chenille ne se montre
ordinairement qu’à la fin de l'été, elle n’est jamais fort nuisible,
quand même sa réapparition aurait lieu pendant plusieurs années
consécutives. Divers moyens de destruction ont été essayés.
L'administration des Eaux et Forêts a employé une huile spéciale
fabriquéeen Allemagne pour enduireles œufs et ainsi les asphyxier ;
on en à fait également usage pour empêcher l’ascension des chenil-
les en disposant à environ trois metres de hauteur, un anneau de
cette même glu.
Seulement ce moyen n'a pas été d'une grande efficacité et de
plus nous avons pu constater que les chenillettes franchissaient
assez facilement cet obstacle. Peut-être aussi les ouvriers n'ont-ils
pas suivi exactement les instructions données, car Ratzeburg ayant
employé un moyen analogue contre la fileuse du pin l’a reconnu
eflicace.
Un second moyen mis en œuvre fut la destruction du papillon
lors de l’éclosion.
Vers le milieu du mois de mai, on réquisitionna les habitants des
villages environnants pour recueillir les insectes parfaits. Ceux-ci se
t'ouverent en si grande abondance qu’on estima à mille environ le
nombre de papillons que chaque homme pouvait détruire par
heure.
Ajoutons que des troupeaux de porcs conduits pendant l'hiver
dans les forêts envahies y ont fait une ample consommation de
334
cocons. On sait que ces animaux fouillent le sol, la mousse, et
saisissent très avidement toutes espèces de chrysalides.
Néanmoins, que peuvent nos moyens humains contre une quantité
aussi prodigieuse d’ennemis !
Heureusement la Nature, toujours prévoyante, a placé le remède à
côté du mal. Et les recherches des plus éminents naturalistes ont
permis d'établir en loi, que lorsqu’un insecte nuisible se développe
en quantité anormale, ses parasites ne tardent guère à présenter
une multiplication proportionnelle. Ainsi, dans l'espèce qui nous
occupe, nous avons remarqué une progression croissante de ses
ennemis naturels, les Ichneumons. Ceux-ci se chargent d’en réduire
considérablement le nombre et même de rétablir l’équilibre rompu
depuis quelques années.
Dans le but de trouver la proportion des parasites et des papillons
qui écloraient d’un nombre déterminé de cocons, nous avons tenté
plusieurs expériences.
Sur 200 chrysalides recueillies pendant l'hiver 1892-1893, à
différents endroits des forêts dévastées, et que nous avons soigneuse-
ment conservées et isolées de tous autres cocons ou nymphes,
30 seulement étaient ichneumonées. Aussi avons-nous pu constater
une grande invasion de chenilles.
L'année suivante, le même nombre de chrysalides nous donna
53 parasites, et des cantons entiers de hêtres furent encore dépouillés
de leurs feuilles.
Seulement nous avons observé qu’elles avaient déserté les
régions dévastées l’année précédente pour se transporter ailleurs
et même envahir d'autres bois avoisinants.
Enfin, en l'année 1894-1895, sur 150 éclosions, il se trouvait
95 Ichneumonides répartis principalement entre les espèces
Pimpla instigator Fab. et Automalus alboquitatus Grav. qui
apparaissent depuis le mois de mai jusqu'en octobre, c’est-à-dire,
pendant toute l'existence de la Pudibonde et la durée de ses
métamorphoses.
L’'Aulomalus alboquttatus est cependant un peu plus tardif que
le Pimpla instigator.
Les Zchneumon fabricator Fab. et pistorius Grav. étaient égale-
ment représentés par quelques exemplaires ainsi que le Pimpla
stercorator Fab.
La proportion des Ichneumonides et des papillons volant en
liberté dans les mêmes forêts venait corroborer les données fournies
par l’expérimentation.
En eftet, chose très curieuse, nous avons pu constater dans nos
chasses journalières non seulement l'abondance croissante des
COM Re T"e |
3930
parasites de l’Orgyie, mais encore nos observations nous ont conduit
à conclure que certains d’entre eux recherchent la lumière tandis
que d’autres préfèrent l'ombre. C’est ainsi que le Pimpla instigator
et /’Aulomalus alboquitatus semblent particulièrement destinés à
purger de la chenille les clairières de jeunes chênes, tandis que les
Ichneumons fabricator et pistorius ainsi que le Pimpla stercorator
semblent preferer les massifs touffus et le peuplement serré de la
forêt.
Malgré le nombre considérable de chenilles et d’Ichneumonides,
il est cependant bien rare de pouvoir observer le procédé qu’emploie
la mère Ichneumon pour introduire ses œufs dans le corps de sa
victime. Et, comme le fait remarquer Ratzeburg, onest bien récom-
pensé de ses recherches infructueuses lorsqu'on a le bonheur
de venir au moment propice. On voit alors le parasite s'élever
sur ses pattes postérieures, recourber son abdomen sous les derniers
segments de la chenille et se cramponner à son dos au moyen de
ses pattes antérieures, de telle manière que les mouvements ne
puissent nuire au succès de son operation. Si quelquefois dans
ses efforts désespérés, la chenille vient à tomber, l’Automalus ne
l’abandonne pas, mais se laisse choir avec elle.
Pendant nos observations sur la ponte, il nous a été donné de
jouir d’un spectacle curieux et sur lequel nous nous permettons
d'attirer l’attention des entomologistes. Nous vimes fondre sur des
chenilles de petits Ichneumonides à l'air très affaire; ils essayerent
à maintes reprises de s’enfoncer entre les poils et de faire pénétrer
leur tarière aux segments voulus.
L'observation dura plus d'une demi-heure sans que la bestiole
parut lassée ou rebutee. Ce fait nous sembla d’autant plus surpre-
nant, que de tous les cocons recueillis nous n’en trouvàames aucun
attaqué par ces petits Ichneumonides.
Cette proportion de parasites ira-t-elle en augmentant encore les
années suivantes, comme on l’a remarqué dans d’autres contrées,
pour leur permettre de détruire complètement cette funeste
engeance de papillons, ou bien seront-ils livrés eux-mêmes à d’autres
parasites qui, atténuant ainsi leur action destructive, prolonge-
raient l'influence néfaste de la Pudibonde? C’est ce que des recher-
ches ultérieures nous feront connaître.
336
MISSION SCIENTIFIQUE DE M. CH. ALLUAUD
DANS LE TERRITOIRE DE DIEGO-SUAREZ (MADAGASCAR-NORD)
(Avril-août 1893)
FOUR ME CT DES
par C. Emery,
PROFESSEUR DE ZO00LOG1E A L'UNIvERSITÉ DE BoLoGxe,
J’ai exprimé ailleurs mon opinion sur la faune de Madagascar,
dont les affinités me paraissent bien plus africaines qu’indiennes.
Les Fourmis récoltées par M. Alluaud viennent à l’appui de cette
thèse, par la découverte à Diego-Suarez d'une magnifique espèce
du genre Atopomyrmez, genre exclusivement africain, mais qui
n'avait pas encore été observé à Madagascar.
Voici la liste des espèces récoltées à Madagascar et dans les
autres localités visitées.
FOURMIS DE DIEGO-SUAREZ :
Bothroponera Wasmanni Forel.
Ponera Johannae Forel.
Leptogenys Alluaudi n. sp.
— incisa Forel, subsp. suarensis n. subsp.
— coerulescens n. sp.
Sima Grandidieri Forel.
— Sallbergi Forel, var. longula n. var.
— mandibularis n. sp,
Atopomyrmez Alluaudi n. sp.
Cardiocondyla sp.? (une Q).
Pheidole megacephala Fab., var. picala Forel.
— 0’Swaldi Forel.
Crematogaster tricolor Gerst.
— De Geeri Forel.
— Schenchki Forel.
— Sevellei Forel, var. lobata n. var.
— sordidula Nyl., var. madecassa n. var.
Xiphomyrmez Sikorae Forel.
— Severini n. sp.
Cataulacus Ebrardi Forel.
Technomyrmez Mayri Forel.
337
Tapinoma melanocephalum Fab.
Prenolepis Humbloti Forel.
Camponotus maculatus Fab., subsp. Padamae Forel.
— — — — BPoivini Forel.
— — — — Îova Forel.
— Dufouri Forel.
— Cambouei Forel.
— dromedarius Forel, var. pulcher Forel.
— quadrimaculatus Forel.
— — subsp. sellaris n. subsp.
— Christi Forel, var. maculiventris n. var.
— (Grandidieri Forel.
— Radovae Forel.
| Fourmis DE Nossi-Bé.
Sima Sahlbergi Forel.
Pleidole megacephala, var. picata Forel.
Crematogaster sp.? (une © endommagée).
Cataulacus Fbrardi Forel.
Acantholepis capensis Mayr.
Prenolepis longicornis Latr.
Camponotus Kelleri Forel.
— Grandidieri Forel.
FOURMIS DE LA RÉUNION.
Pheidole megacephala, var. picata Forel.
Telramorium quineense Fab.
Brachymyrmex patagonicus, var. Cordemoyi Forel.
FourMis DE MAYOTTE (COMORES).
Leptlothorax latinodis Mayr in litt. ('}.
Pheidole megacephala var.
Plagiolepis madecassa Forel.
Camponotus maculatus, subsp. Radamae Forel.
FOURMIS D’ADEN.
Ponera sennaarensis Mayr.
Monomorium l'uteum Emery.
Acantholepis gracilicornis Forel.
Camponotus maculatus, subsp. adenensis Emery.
FourMiS D'OBOCK.
Monomorium pharaonis L.
(') M. Mayer a eu l’obligeance de rae communiquer la description inédite de cette
espèce qu'il a établie sur des exemplaires de Mozambique.
338
NOTES ET DESCRIPTIONS DE FORMES NOUVELLES.
Leptogenys Alluaudi n. sp. — ©. Noir, avec le bout des
mandibules, les funicules, les trochanters, les éperons et l'extré-
mité des tarses plus ou moins roux. Tête bien plus large que
longue, avec les angles postérieurs fortement arrondis, sa plus
grande largeur tout-à-fait en avant, mate, couverte d’une fine
ponctuation très serrée et semée de points-fossettes, donnant
naissance à des poils jaunes, obliques, assez courts; joues et
parties voisines striées ; arêtes frontales très courtes et peu sail-
lantes, séparées en arrière par une fossette allongée, profonde.
Épistome avancé au milieu en un lobe ogival ; les pointes du bord
inférieur de la bouche peu saillantes. Mandibules linéaires, fort
courbées vers la base, presque droites dans leurs 2/3 apicaux,
terminées par une pointe simple, un peu recourbée : elles sont
finement striées et peu luisantes. Le scape dépasse largement
l’occiput, les articles du funicule sont plus longs qu’épais, le 2e le
plus long de tous, beaucoup plus long que le 1‘r. Thorax plutôt
mat, avec ponctuation fondamentale moins fine que celle de la
tête; le pronotum porte des fossettes piligères plus grosses que
celles de la tête, un peu confluentes en long sur les côtés; le reste
du thorax a des fossettes plus petites, transversalement étirées et
dessinant des rides transverses peu distinctes sur le dos; face
déclive du métanotum un peu luisante, fortement ridee en travers;
suture méso-métanotale profondément enfoncée, le profil du dos
paraissant incisé en cet endroit; mésopleures avec une petite dent
en bas en avant. Pédicule assez luisant sur le dos, mat sur les
côtés; ponctuation à peu près comme sur le pronotum, ce
sescment est à peu près aussi long que large, arrondi en avant,
tronquéderrière, régulièrement bombé en dessus. Abdomenluisant,
semé de points piligères allongés, plus grands sur le ler seg-
ment. Les scapes et les pattes sont finement ponctuës et assez
mats; scapes et tibias finement pubescents, du reste pas de
pubescence sur le corps, mais seulement des poils jaunes courts et
obliques.
Long., sans les mandibules, 11 1/2 mill, mandibules 2,3; lar-
geur de la tête 2,4; scape 2,5 ; tibia postérieur 2,6.
Diego-Suarez, un seul individu. Je dédie à M. Alluaud cette
nouvelle espèce, l’une des plus grandes du genre. Elle diffère de
L. incisa Forel par sa tête plus large que longue et par ses mandi-
bules sans dent à leur bord interne.
Leptogenys incisa Forel, subsp. suarensis n. subsp. —
©. Très voisin de var. #merinensis Forel, qui mériterait à mon avis
339
de former une sous-espèce. Diffère par sa taille encore moindre
(7 1/2 mill., sans les mandibules), le dos du thorax faiblement
impressionné à la suture méso-métanotale et les points-fossettes
piligères de la tête plus larges et plus profonds. La pubescence
paraît être comme chez #merinensis, pour autant que je puis en
juger par l'exemplaire typique fort défraichi que j'ai de cette
dernière forme.
Diego-Suarez, deux ouvrières.
Leptogenys coerulescens n. sp. — ©. Noir avec l'extrémité
des antennes et des mandibules, les éperons et les tarses ferrugi-
neux ; assez luisant, avec un reflet bleu provenant d’une sculpture
microscopique, invisible à la loupe. La sculpture visible consiste en
petits points, portant des poils dressés courts et finsetla pubescence,
celle-ci limitée au devant de la tête, aux scapes et aux pattes, nulle
ailleurs. Tête plus longue que large, à côtés parallèles, un peu
sinués de chaque côté en avant, arrondie derrière; yeux grands,
peu convexes, placés vers le milieu de la longueur. he caréné,
finement strie, mandibules assez étroites à la base, graduellement
élargies vers le bout, avec le bord terminal tranchant, formant avec
le bord interne un angle arrondi, finissant en pointe un peu recour-
bée ; elles sont rayées d’un sillon oblique qui part de la base, croise
le bord externe qui paraît infléchi en cet endroit et se porte le long
de ce bord vers la pointe. Antennes allongées, 2° article du funi-
cule environ deux fois aussi long que le précédent. Dos du thorax
offrant, sur le profil, un angle rentrant à l'endroit de la suture
méso-métanotale; le métanotum bien plus long que le pronotum et
le mésonotum, pris ensemble; face déclive avec quelques rides
transversales ; chez quelques exemplaires, le dos de ce segment est
marqué en arrière d’une impression longitudinale. Écaille à peu
près aussi large que longue, arrondie en avant, tronquée derrière,
avec le bord de la troncature fortement émoussé. Étranglement
entre les deux segments suivants peu marqué. Pattes finement
ponctuées, assez mates.
Long. 10-11 mill.
Diego-Suarez. — L’écaille massive et la sculpture faible à reflet
bleu distinguent cette espece de ses nombreux congénères. Le même
reflet bleu se retrouve chez plusieurs autres espèces, mais elles ont
le pédicule autrement conformeé.
Sima Grandidieri Forel. — Les Ü OS de Diego-Suarez sont
entièrement testacées, avec la tête seule brune. Le pronotum est un
peu plus large en avant que chez un exemplaire typique que je tiens
de M. Forel. Toutefois ces différences ne me paraissent pas justifier
l'établissement d’une nouvelle variete.
340
Sima Sahlbergi Forel. — La description de M. Forel me
semble devoir être modifiée, du moins pour ce qui regarde une © de
l'Imerina que je tiens de l'auteur même. Chez cet exemplaire,
J’épistome offre à son bord supérieur 5 dents aiguës, dont la
médiane est la plus longue; cela me fait supposer que la forme de
cette partie est sujette à varier. 5
Var. longula n. var. — ©, M. Alluaud a rapporté de Diego-
Suarez une variété dont l’épistome est conforme comme chez le
type qui vient d’être décrit. La tête est un peu plus allongée, le
thorax plus étroit, le postscutellum plus court. Les segments du
pédicule sont plus allongés, le 1° nœud plus comprimé, descen-
dant plus rapidement en avant, presque comme chez S'. ysterica
Forel. Les pattes sont presque entièrement dépourvues de poils
dressés.
D’autres exemplaires, provenant de Nossi Be, ressemblent davan-
tage au type et les dents de l’épistome sont bien plus courtes et
plus mousses, se rapportant mieux à la description de M. Forel. Le
pédicule est exactement comme chez le type. Les pattes ont d'assez
nombreux poils obliques plutôt courts. L'un de ces exemplaires est
immature, brun testacé avec le corselet plus foncé.
Sima mandibularis n. sp. — Q. Noire, mandibules et devant
de la tête ferrugineux, antennes, trochanters, genoux, tibias et
tarses testacés. Tout le tégument finement reticulé,
derrière de la tête et abdomen avec le pédicule
luisants, corselet un peu moins, devant de la tête
mat ; de fines rides sur le front et les joues : en outre,
un peu partout, une ponctuation très espacée, pili-
gere, tres fine sur l’abdomen, plus forte et plus
Flers Qc dent abondante sur la tête. Pubescence excessivement
Dee fine et rare, presque nulle sur les pattes ; poils
dressés cbliques et courts, assez nombreux sur les scapes et les
tibias.
Tête allongée à côtés parallèles, environ de moitié plus longue
que large, subtronquée en arrière, à angles postérieurs fortement
arrondis. Yeux un peu en avant du milieu des côtés de la tête.
Arêtes frontales prolongées en arrière, jusqu’au niveau du bord
antérieur des yeux. Bord supérieur de l’épistome prolongé, au
milieu, en une forte pointe, flanquée de chaque côté d’une dent en
forme d'angle, ne faisant presque pas saillie en avant. Les
mandibules sont fortement striées sur la face antérieure qui est
aplatie; leur bord externe forme, immédiatement après la base,
un feston tres prononcé, après lequel il se continue presque en
ligne droite, jusqu’à la pointe. Le bord masticateur est large, à
341
peine ondulé dans sa moitié postérieure, armé de 3 fortes dents
en avant. Les antennes sont épaisses, le scape dépassant fort
peu le bord postérieur des yeux. Les articles 3-6 du funicule un
peu plus épais que longs, les 5 derniers plus gros, formant une
sorte de massue. La face basale du métanotum est à peu près
égale à la face déclive, celle-ci est bordée latéralement d'arêtes
très-obtuses, ler segment du pédicule allongé, un peu déprimé sur
le dos, s’abaissant et se rétrécissant insensiblement en avant;
2e segment plus long que large, à côtés convexes. Long, 7 mill.
Diego-Suarez.
Atopomyrmex Alluaudi n. sp. — ©. Noir, mandibules
ferrugineuses, bord latéral du pronotum et pattes roux, les genoux
et tarses brun de poix. Pu-
bescence presque nulle, de
longs poils dressés, fins, blan-
châtres, peu nombreux sur le
tronc, plus abondants sur les
membres.Tres faiblement lui-
sant; tête et Corselet très
régulièrement striés en long, qi Annee en AUS
les stries disparaissant sur la partie postérieure du métathorax.
Pédicule extrêmement finement réticulé, plus luisant que le reste;
le segment basal de l'abdomen proprement dit avec quelques rides
longitudinales, en avant et sur les côtés; le reste du segment
finement réticulé, plus ou moins mat ou luisant, suivant les exem-
plaires.
Tête à côtés arqués ; les angles postérieurs munis d’une petite
dent aiguë; les arêtes frontales se prolongent en une ride élevée,
rejoignant, chez certains exemplaires, une autre ride oblique qui
se porte vers la dent de l’angle postérieur. Trou occipital très large
et bordé d’une arête vive, Les stries sont longitudinales sur le
front, plus ou moins obliques sur les côtés, arquées autour de
l'insertion des antennes et autour des yeux, Épistome longitudina-
lement ridé, échancré au milieu, Mandibules striées, luisantes, à
6 dents; scape épais, dépassant les yeux. — Corselet à suture
méso-métanotale profonde,pro-mésonotale presque effacée au milieu.
Pronotum à bords latéraux fort élevés, tranchants, terminés en
pointe mousse en avant, en feston en arrière. Mésonotum muni de
chaque côté d’une dent aiguë. Dos du métanotum borde latéralement
d’une arête vive terminée en arrière par une petite épine dressée ;
entre les arêtes, la surface est un peu concave d’un côté à l’autre.
Les stries sont longitudinales sur le pronotum, tantôt longitadi-
nales, tantôt concentriques sur le mésonotum. — Le l°* segment
342
du pédicule porte deux longues épines divergentes, obliques,
faiblement courbées ; le 2° segment a de chaque côté une protu-
bérance anguleuse, un peu recourbée en arrière et porte sur le
dos une longue épine arquée en arrière. Les cuisses et les tibias
sont renflés. Long. 6 5/4-8 mill.
Diego-Suarez. — Cette magnifique espèce est le joyau de la
collection de Fourmis rapportée de Madagascar par M. Alluaud.
C'est avec un vif plaisir que je la lui dédie. — Elle est très distincte
de À. Mocquerysi Er. André, par sa sculpture, la forme de la tête
et du corselet et surtout par l’épine impaire du 2° segment du
pédicule.
Crematogaster sordidula Nyl., var. madecassa n. var. —
©. Diffère du type par sa taille plus petite, sa couleur jaune
testacé uniforme, avec le bord des mandibules roux et par les
épines du métanotum un peu plus longues et moins dressées.
La tête est aussi proportionnellement plus large, la partie située
en avant des yeux plus courte. Long. 1 3/:-2 mill.
Q. Bien plus petite que la Q du type et plus trapue, la tête
proportionnellement bien plus large et plus courte. Couleur
testacée, comme la ©, l'abdomen un peu grisätre, le bord des
mandibules, une tache autour des ocelles et les sutures du corselet
rembrunis. Long. 4 mill.
Diego-Suarez.
Crematogaster Sevellei Forel.{'), var. lobata n. var. —
©. Très voisin de ©. Sevellei, var. dentata par la forme du méta-
notum et du pédicule, ainsi que par le métanotum bordé d'arête,
plat en avant, creusé transversalement derrière. — La forme du
métanotum est caractéristique pour la nouvelle variété : la face
basale est limitée en arrière par un sillon transversal rectiligne,
faible ou interrompu au milieu; la face déclive est creusée et
forme, de chaque côté, un lobe arrondi ou dentiforme. Le
ler segment du pédicule est proportionnellement plus large que
chez Sevellei. La sculpture est aussi différente. Le devant de la
tête et les mandibules sont finement strioleés, mats, le vertex et
l’occiput luisants, avec des points espacés. Pronotum et mésono-
tum finement striolés en long et mats, partie basale du métanotum
régulièrement striée, face déclive lisse et luisante, entre les lobes
latéraux. Les antennes sont encore plus courtes que chez var.
dentata et le scape est loin d'atteindre le bord postérieur de la
tête. Long. 3 1/2-4 mill.
Diego-Suarez.
{) M. Mayr m'écrit qu'il considère C. Sevellei comme espèce distincte
d'inermis, surtout à cause de la forme du mésonotum; j’adopte ici son opinion
qui me paraît fondée.
943
Crematogaster Schencki Forel. — La sculpture des © de
Diego-Suarez est un peu plus faible que chez les exemplaires
typiques.
Xiphomyrmex Sikorai Forel. — Les © de Diego-Suarez
sont un peu plus claires que celles de l’Imerina : quelques exem-
plaires plus grands ont les rides plus grossières et l'impression
du dos du thorax moins marquée.
Xiphomyrmex Severini n. sp. — ©. Noir, mandibules,
flagellums, trochanters, genoux et tarses ferrugineux. Pubes-
cence très fine et peu abondante, rare sur l’abdomen : peu de
poils dressés, longs et fins, sur le tronc. Tête portant des rides
longitudinales élevées, minces, espacées, parallèles sur le front et
le vertex (j'en compte 7-8 d’une arête frontale à l’autre), plus
faibles et irrégulièrement confluentes en réseau sur les joues; le
fond des sillons, entre les rides, est assez mat, grave d’une
ponctuation fine mais inégale, mêlée de fossettes. Arêtes frontales
aussi longues que les scapes. Épistome à fortes rides longi-
tudinales. Mandibules luisantes, finement ponctuées, armées
de 4 grosses dents et d’un denticule plus petit en arrière.
Corselet un peu plus luisant que la tête, marqué, outre la ponc-
tuation fine fondamentale, de grosses fossettes, entremêlées de
quelques rides sur le dos, plus ou moins irrégulièrement confluen-
tes sur les côtés. Angles antérieurs du pronotum arrondis, côtés
du mésonotum distinctement anguleux en avant du milieu; suture
méso-métanotale imprimée; métanotum armé de deux épines
aussi longues que la face déclive, rapprochées à la base, divergen-
tes et un peu courbées, lisses et luisantes. Pédicule et abdomen
lisses et très luisants : ler segment du pédicule longuement
pédonculé en avant, surmonté en arrière d’un nœud subglobuleux,
un peu plus long que large, plus abrupt devant, plus arrondi
derrière; 2° nœud plus grand, également subglobuleux. — Long.
4-4 1/2 mill.
Diego-Suarez. — Se rapproche surtout de 4. Andrei Forel et
de l'espèce que M. Forel vient de décrire sous le nom de
X. Latreillei; il s’en distingue aisément par le pédicule lisse et
luisant, à nœuds plus globuleux. — Je dédie cette espèce à mon
excellent collègue M. G. Severin.
Cataulacus Ebrardi Forel. — Les exemplaires © rapportés
par M. Alluaud de Diego-Suarez et de Nossi-Bé different d’un
type de Morondava que je tiens de l’auteur, par la sculpture plus
forte, plus rugueuse et les épines du métanotum plus épaisses et
plus divergentes. Du reste ils diffèrent notablement entre eux à
cet égard, c’est pourquoi je ne crois pas devoir nommer cette
variété apparemment inconstante.
344
Camponotus quadrimaculatus Forel, subsp. sellaris
n. subsp. — ©. Differe du type de l’espèce, par
la taille un peu plus faible (4-8 mill.) et surtout
par la forme du métanotum dont la face basale
est bien plus fortement creusée en selle
Fig.3.— Camponotus quadri- (voir la figure). Couleur comme chez le type.
ee of aueone, Chez les © moyennes et grandes, le pronotum.
RU oi cp et le mésonotum sont ordinairement plus ou
moins ferrugineux; chez les très grands exemplaires, les taches
de l’abdomen sont parfois petites et presque effacées,
Diego-Suarez.
Camponotus dromedarius Forei, var. pulcher Forel. —
Chez l’unique © minor de Diego-Suarez, la couleur rouge a envahi
presque tout l’abdomen et une partie des pattes.
Camponotus Christi Forel, var. maculiventris n. var. —
©. Intermédiaire entre var. ambustus et subsp. Fœrsteri Forel et
plus voisin de ce dernier, que je suis porté à considérer plutôt
comme une variété que comme une sous-espèce. Chez la Ü major,
la tête est brun de poix en dessus et derrière, fauve en avant, sur
les côtés et en dessous. Le thorax et l’écaille sont presque noirs,
l’abdomen de même, avec une grande tache sur Le Ler segment,
une large bande transverse rétrécie au milieu sur le 2° et deux
taches sur le 3e d’un jaune clair. Antennes et pattes entièrement
testacées. — Chez la petite ©, la tête est presque entièrement
brune en dessus et les taches de l’abdomen sont moins étendues,
celles du 3° segment faisant ordinairement défaut.
Chez la ©, l'abdomen n’a qu'une bande tranverse jaune sur le
devant du 2° segment ; la tête est rouge en avant et en dessous;
du reste comme chez la © major.
Diego-Suarez.
Comme appendice à cette note, je décris un Camponotus nou-
veau de Madagascar, Nossi-Bé, de ma collection. Je le dédie à
mon ami et collègue M. Albert Léveillé qui me l’a envoyé autrefois.
Je n'en ai vu qu’un exemplaire.
Camponotus Leveillei n. sp. — (. Noir, luisant, très
finement ponctué-réticulé, avec quelques points épars, portant une
pubescence très clairsemée. Mandibules, genoux et tarses ferrugi-
neux. Antennes, trochanters et extrémité des hanches testacés. —
Tête en trapèze, plus large derrière que devant, avec les yeux
portés tres en arrière. Arêtes frontales courtes et très divergentes,
Épistome assez déprimé, faiblement élevé en carène très obtuse et
mousse au milieu ; le bord antérieur faiblement arqué. Mandibules
à
345
luisantes, ponctuées, à 5 dents. Corselet large et court, déprimé en
dessus ; tous les segments plus larges que longs, les sutures mar-
quées ; côtés du pronotum arrondis, dos du mésonotum en ovale
transversal, bordé d’une arête émoussee. Le métanotum s’élève,
à sa base, au dessus du niveau du segment précédent, sa face
basale descend fortement en arrière et est bordée latérale-
ment d’une arête, au dessous de laquelle les côtés sont creusés ;
en arrière, cette face se continue, sans limite marquée, avec la face
déclive, laquelle est transversalement convexe et longitudinale-
ment concave. L'écaille, vue de côté, paraît plus épaisse en haut
qu’en bas; sa face antérieure est convexe, sa face postérieure,
plane ; le bord supérieur constitue une surface descendant oblique-
ment en arriere et formant une arête aiguë avec la face antérieure,
une arête obtuse avec la face postérieure; cette surface supérieure
est arquée d’un côte à l’autre et légèrement creusée d’avant en
arrière. Vue de derrière, l’écaille a la forme d’un éventail et sa
face supérieure a l'aspect d’un croissant, terminé de chaque côté par
une pointe obtuse et saillante, au dessous de laquelle l'écaille se
rétrécit rapidement. Long. 4 2/3 mm.
Se rapproche de C. £Zdmondi Er. André, par la forme de la tête
et du corselet, mais le tégument lisse et luisant et la forme de
l’écaille le font aisément reconnaître.
DESCRIPTIONS DE QUELQUES
FOURMIS NOUVELLES D'AUSTRALIE
par € Emery,
Proresseur DE Zooogte À L'Université DE BoLocne.
Myrmecia petiolata n. sp. —— ©. Brun fonce, presque noir,
mandibules, flagellums et tarses jaunes, scapes et tibias antérieurs
brunâtres. Mandibules comme chez 7. pilosula, à bord externe
concave au milieu, armées de 14 dents inégales. Sculpture bien
plus fine que chez pilosula, consistant en une ponctuation tres
serrée, entremêlée de points piligères et de fines rides, longitudi-
nales sur la tête, transversales sur tout le thorax, plus fortes sur
le métanotum; celui-ci descendant en arc en arrière, 1% segment
du pédicule portant en arrière un nœud bas, au moins aussi long
que large et un peu plus long que la partie étroite qui le précède;
le 2° seoment est subconique, arrondi en arrière, à peine plus large
que long. Ces deux segments, ainsi que le reste de l'abdomen sont
finement pointillés, sans aucun vestige de rides. La pubescence, fine
et pruineuse sur la tête, le corselet et le pedicule, devient plus
346
épaisse sur l'abdomen proprement dit, formant pelisse gris de
souris et même un peu dorée sur les derniers segments. Les
antennes et les pattes sont bien plus allongées que chez 47. pilosula
et espèces voisines.
Long. 11 mill.; scape 2,2; fémur postérieur 3,7; tibia poste-
rieur 3.
M: Bellendenker, Queensland. Un seul exemplaire récolté par
M. Giovanni Podenzana. — Bien distinct de 7. pilosula par sa
taille élancée, le pédicule plus grêle, avec le 1er segment plus lon-
guement pétiolé, les pattes et antennes plus longues et la sculpture.
Acanthoponera imbellis n. sp. — ©. Tête, thorax et pédi-
eule brun ferrugineux foncé, mat; abdomen proprement dit roux,
un peu luisant; mandibules, antennes et pattes testacées. Tout le
corps est couvert d’une pubescence un peu hérissée et entremêlée
de poils dressés plus longs. Tête plus longue que large, à côtés
subparallèles ; une fine carène longitudinale médiane sur le front
et le vertex; arêtes frontales prolongées en une très faible carène
jusqu’au niveau des yeux, séparant du front une aire latérale fine-
ment ponctuée et très faiblement pubescente. Le front est couvert
de stries divergentes, formées par la confluence de gros points
piligères; les joues sont grossièrement rugueuses. Épistome
arrondi, caréné, finement strié. Mandibules armées de 5-6 dents
inégales ; elles sont luisantes, semées de gros points. Scape des
antennes ne dépassant pas les yeux. Thorax sculpté de gros points,
confluant irrégulierement sur le mésonotum et le métanotum, en
stries divergentes sur le pronotum; sculpture plus fine et moins
confluente sur les flancs; face déclive du métanotum concave,
luisante, fortement ponctuée, bordée tout autour, armée de deux
petites dents. Écaille à face antérieure convexe, postérieure un peu
concave, faiblement bordée, sans aucune pointe à son bord supé-
rieur; sur le profil, la face antérieureet la face postérieure paraissent
converger un peu vers le haut; le bord supérieur épais; vue de
derrière, l’écaille paraît à peu près ronde. 1% segment de l'abdomen
proprement dit densément ponctué et seme de points plus gros,
piligères; les segments suivants plus finement ponctués. Pattes
ponctuées peu luisantes.
Long. 2 5/: mill.
Kamerunga, Queensland; un exemplaire récolté par M. Poden-
zana. L'existence du genre Acanthoponera en Australie est de grand
intérêt: ce groupe n’était connu que de l'Amérique méridionale et de
la Nouvelle Zélande. La nouvelle espèce est remarquable par son
écaille inerme et ses courtes antennes. Je crois que Acanthoponera,
mérite d'être regardé comme genre, plutôt que comme sous-genre
2 mas
347
d'Æctatomma. Comme j'ai pu m’en convaincre par l'examen d’un
exemplaire typique, le genre Æeteroponera, établi par M. Mayr
sur une espèce du Chili, n’est pas différent d’Acanthoponera, dont il
ne se distingue que par son écaille inerme.
Ectatomma (Rhytidoponera) cornutum n. sp. — ©. Brun
de poix, assez luisant; tête rouge-brun. Corps hérissé de poils
courts et raides. Tête couverte d’un réseau de grosses rides des-
sinant le contour de larges fossettes, longitudinalement striée sur
les côtes; occiput avec une crête transversale tranchante, étroite-
ment interrompue au milieu et prolongée de chaque côté en une
pointe aiguë. dirigée obliquement en dehors. Mandibules striées et
semées de points, armées de petites dents inégales. Corselet couvert
d'un réseau de rides moins grossier que sur la tête; côtés du
pronotum en parties striolés ; dos en courbe continue, sans impres-
sion ; propleures armées d’une pointe en avant. Écaille du pédicule
amincie et rétrécie vers le haut, bombée derrière, avec une impres-
sion profonde et à fond strié au milieu de sa face postérieure,
couverte ailleurs de rides réticulées. Segment basal de l’abdomen
proprement dit finement strié en arcades concentriques; les
suivants striés tranversalement et plus finement encore; une ponc-
tuation de fossettes piligères est superposée à ces stries. Pattes et
scapes finement striés. Long. 11 mill.
Cooktown, Queensland : recu de MM. Staudinger et Bang-
Haas.
Ectatomma (R.) scaberrimum n. sp. — (©. Brun de poix,
presque noir, un peu métallique, avec les mandibules, flagellums et
pattes un peu moins foncés. Poils dressés blanchâtres sur tout le
corps et les membres. Tête et corselet entièrement couverts d’un
réseau de rides saillantes, circonscrivant des fossettes qui tendent à
confluer longitudinalement sur le devant de la tête, transversale-
ment sur le métanotum. Pédicule et les deux segments suivants de
l'abdomen portant un réseau de rides un peu plus serré, dont les
mailles confluent longitudinalement sur le 2° de ces segments qui
paraît ainsi gravé de sillons longitudinaux peu réguliers. Les segments
suivants finement pointillés et luisants. Tête allongée, échancrée
derrière, sans crête transversale à l’occiput. Mandibules finement
striées et munies de très petites dents. Scapes striés. Dos du corse-
let arqué, à sutures faiblement enfoncées ; propleures avec une forte
dent. Pédicule en forme d’écaille large et épaisse, plate devant et
derrière, très luisant et à peine ridé en travers sur sa face posté-
rieure, impressionné au milieu en dessus, avec une épine verticale
dessous en avant. Pattes hérissées de poils plus longs et plus nom-
breux que sur le corps; hanches à ponctuation rugueuse, finement
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXIX. 25
348
striées en travers, mates; tibias longitudinalement ridés et ponc-
tués, luisants.
Long. 8 1/2 mill.
M: Bellendenker, Queensland; un exemplaire récolte par
M. Podenzana. — Par la forme de l’écaille, il se rattache à Æ. me-
lallicum, mais distinct de tous par la sculpture grossièrement
rugueuse des deux premiers segments de l’abdomen proprement dit.
Ectatomma (R.) metallicum F. Sm., var. modestum n.
var. — ©. Diffère du type par sa taille plus faible (4 1/2-5 1/4 mill.),
l'abdomen bien plus finement strié, la tête distinctement rétrécie vers
les angles postérieurs. La couleur est aussi différente : tête et
corselet bleu sombre, abdomen brun, faiblement bronze.
Kamerunga, Queensland : récolté par M. Podenzana.
Ectatomma (R.) spoliatum n. sp. — ©. Très voisin de
Æ. scabrum Mayr dont il a la taille et le faciès. Sculpture de la tête
et du corselet un peu moins grossière ; les deux premiers segments
de l'abdomen proprement dit finement stries en arcades concen-
triques et semés de points piligères. Tête sans bosses distinctes
derrière les yeux; le bord du trou oscipital forme de chaque
côté une petite dent, correspondant à la pointe bien plus forte et
recourbée en dehors que l’on voit chez Z. scabrum. Pronotum avec
une saillie ou bosse très obtuse de chaque côté. Du reste comme
£. scabrum.
M: Bellendenker : M. Podenzana.
Ectatomma (R.) convexum Mayr, var. nodiferum n.
var. — ©. Très voisin du type, dont il a la sculpture; la crête
transverse de la tête un peu plus obtuse. La ponctuation du corselet
plus espacée, surtout chez certains exemplaires. Le nœud du
pédicule n’est pas du tout squamiforme, mais fortement convexe
derrière, avec une impression bien marquée au milieu de sa face
postérieure, obtusément acuminé en haut. Du reste comme le type.
— Cette forme fait un peu passage entre Z’. convezum etspoliatum.
Laidily et Kamerunga, Queensland: récolté par M. Podenzana.
EE. aciculatum K. Sm. me paraît se rapprocher de cette espèce
dont il est peut-être une variété.
Ectatomma (R.) impressum Mayr., var. purpureum
Emery. — Cette forme que j'ai décrite sur des exemplaires de la
Nouvelle Guinée se retrouve au Quensland.
PRIONOGENYS n. gen.
©. Mandibules très allongées, linéaires, garnies à leur bord
. interne de dents inégales, avec un siilon oblique à la base, en
349
dehors. Épistome étroit, son bord antérieur formant une large
courbe et s’avancant en pointe au milieu. Arêtes frontales très
rapprochées en arrière, s’élargissant en avant pour
recouvrir l'insertion des antennes. Antennes de 12
articles, longues et grêles. Yeux grands, assez plats,
placés en avant. Palpes maxillaires et labiaux de 4 arti-
cles. Pattes moyennes et postérieures à deux éperons.
Ongles pectinés.
Genre très voisin de Zeplogenys dont il est surtout
distinct par la forme des mandibules.
Prionogenys Podenzanai n. sp. — ©. Noir, lui-rig. 1. — Priono-
sant, mandibules et pattes brunes, flagellum, articula- re ee
tions, tarses et anus roux; à peine pubescent, hérissé de ** ®%*
poils assez fins et pas très abondants, même sur les scapes et les
tibias. Tête à côtés arrondis, échancrée derrière, sans autre sculp-
ture que des points piligères épars. Mandibules très étroites, lisses
et luisantes, garnies à leur bord interne de 11-13 dents dont 3
beaucoup plus grandes, régulièrement espacées et séparées l’une de
l’autre par 2 dents plus petites; elles sont, en outre, garnies d'une
double frange de poils raides. Le scape des antennes atteint à peine
l’occiput ; le flagellum est grêle, son 2° article le plus long de tous.
Corselet allongé, avec une profonde impression derrière le méso-
notum : celui-ci petit, discoïde. Tout le corselet est lisse et luisant
en dessus, marqué de points piligères bien plus gros que ceux de
la tête. Le métathorax a de fortes rides transversales dans sa
partie déclive, obliques sur le haut des pleures; le haut des pleures
du mésothorax est également rugueux. Abdomen lisse et luisant,
avec de petits points piligères. Pédicule comprimé, élargi en
arrière, ayant à peu près exactement la forme de celui de Zeplogenys
chinensis Mayr. Le segment qui suit est au moins aussi long que
large, assez fortement étranglé en arrière. Pattes grêles, fémurs
luisants, tibias et tarses assez mats, densément pointillés et
pubescents. Long. 11-12 mill.
M' Bellendenker, Queensland : recolté par M. Podenzana à qui
l'espèce est dédiée.
ONYCHOMYRMEX n. gen.
©. Mandibules allongées, étroites à la base, élargies vers le
milieu, armées de dents inégales. Épistome court, à pente rapide,
son bord antérieur arqué, garni de petites dents. Arêtes frontales
saillantes, courtes, rapprochées, élargies en avant. Antennes de
12 articles, yeux petits, à grosses facettes, placés en arrière du
390
milieu des côtés de la tête. Sutures du corselet distinctes; meso-
notum petit, discoïde. Le pédicule forme, en avant, une portion
étroite, fortement ascendante, dont le profil ventral fait une forte
saillie dirigée en avant; ce segment porte un nœud globuleux
qui se rétrécit à peine en arrière pour s’articuler avec le segment
suivant. Un fort étranglement sépare les deux premiers segments
de l’abdomen proprement dit. Pattes très longues; les 4 tibias
postérieurs sans éperons; tarses longs et grêles, leur dernier
article notablement allongé et épaissi, muni de 2 énormes ongles
simples, fortement recourbes, entre lesquels s’avance un pulville
tres développe.
Les affinités de ce genre sont obscures. Ses mandibules et son
pédicule rappellent les Amblyopone et genres voisins, mais les arêtes
frontales rapprochées et
dilatées en avant ressem-
blent à celles des Ponera
et Leptogenys. Les tibias
sans éperons ne se retrou-
vent chez aucun autre
Ponéride. Les tarses, avec
leurs énormes ongles et
leurs pulvilles, n’ont d’ana-
logues à ma connaissance
que chez les Dorylides
(Æniclus, Anomma), mais
Fig. 2. — Onychomyrmez Hedleyi G-
A) profil de l’insecte; B) tête vue de face; C) antenne; D) tarse
postérieur; Æ) ongles et pulville vus de face. — Ces trois la forme de l'insertion
dernières figures sont plus fortement grossies que les deux
premières. des antennes et la struc-
ture du thorax me font penser que ces ressemblances n'indiquent
pas une vraie parenté.
Peut-être l'Anomma erratica F. Sm. de la Nouvelle Guinée
appartient-il à ce genre : il n’est pas improbable que les yeux, assez
difficiles à apercevoir, sans une forte loupe, aient échappé à un
observateur superficiel.
Onychomyrmex Hedleyi n. sp. — ©. Noir de poix, man-
dibules, antennes et pattes brunes; lisse et très laisant, presque
sans autre sculpture que les points piligères épars; joues avec
quelques rides longitudinales; presque sans pubescence couchée;
tout l'insecte hérissé de poils fins, blanchâtres, pas très abondants.
— Tête allongée, à angles arrondis et à côtés faiblement arqués.
Épistome mat, échancré de chaque côté, avancé au milieu en un
large lobe arqué, garni de plus de 20 petites dents égales et
pointues. Mandibules striées, terminées par une longue pointe
courbée ; de la base de cette pointe jusqu’à l'endroit le plus large,
31
3 grandes dents inclinées en arriere, après lesquelles viennent
3-4 dents plus petites et de grandeur décroissante. Antennes peu
épaisses : scape n’atteignant pas l'occiput; flagellum à 1‘ article
presque aussi long que les deux suivants réunis ; ceux-ci sont les
plus petits. un peu plus longs qu’épais, les suivants graduellement
plus longs et plus épais, le dernier presque aussi grand que les
deux précédents pris ensemble. Carselet élancé, à sutures forte-
ment marquées, pronotum bombé; métanotum formant sur le profil
un angle obtus et émoussé. La forme du profil du pédicule sera
mieux expliquée par la figure; vu d’en haut, ce segment paraît
plus large que long, son nœud arrondi par devant et tronqué
derrière. Long. 3 5/4-4 mill.
M: Bellendenker, Queensland : récolté par M. Podenzana. Je
dédie l’espèce à M. C. Hedley, connu par ses belles études sur les
origines de la faune de l'Australie.
LEPTOMYRMEX Mayr.
Outre la petite espèce de la Nouvelle Calédonie, Z. pallens
Emery, je crois devoir
1 2
distinguer 4 espèces aus- :
traliennes de ce genre,
dont les ouvrières diffè-
rent par leur coloration
et surtout par la forme | N7 y
de la tête, comme le
montrent les ficures Ci- Fig. 3. — Tête de différentes espèces de Leptomyrmexz, ©: _
O 1, L. erythrocephalus. 2, L. nigriventris, 3, L. varians. 4, L.
après. wnicolor.
Leptomyrmex erythrocephalus Fab. — ©. Couleur entie-
rement noire, excepté la tête qui est rouge et les antennes et tarses
fauves Les yeux sont placés bien en arrière du milieu de Ia lon-
gueur de la tête dont les côtés sont fortement arqués en arrière
et le bord occipital forme une courbe continue. V. fig. 3, n° 1. —
Long. 10-13 mill.
Peak Downs, Queensland ; provenant du Museum Godeffroy.
Leptomyrmex nigriventris Guér. — ©. La forme typique
de l'espèce est entièrement testacée avec le ventre noir. C’est ainsi
qu’elle est décrite dans le Voyage de la Coquille. La tête (fig. 3, n°2)
est conformée à peu près comme chez Z. erythrocephalus, et même
plus large et comme subtronquée en arrière. Les tibias sont faible-
ment comprimés. — Long. 10-12 mill.
N. S. Wales: diverses provenances.
Var. tibialis n. var. — ©. Diffère du type par ses tibias plus.
fortement comprimés; ceux-ci sont noirs, ainsi que l’extrémité
302
des cuisses. La couleur des parties rouges est aussi plus foncée.
La tête est encore un peu plus large chez les plus grands exem-
plaires. — Long. 9-11 mil].
Récolté dans le nord du Queensland par M. Podenzana.
Leptomyrmex variaus n. sp. — ©. Cette espèce se distingue
par la forme allongée de la tête qui se rétrécit en cône en arrière
(fig. 3, n° 3). Long. 8 1/2-10 mill. — Je distingue trois variétés
de couleur. Toutes proviennent du Queensland.
Type. — Tête et corselet rouges ; pronotum et parfois une tache
du mésonotum noirs; pattes noires, tarses fauves.
Rockhampton : Museum Godeffroy.
Var. rufipes n. var. — Diffère du type par la couleur du
thorax et des pattes entièrement rouge, les cuisses un peu rem-
brunies vers l'extrémité. Rappelle par la couleur Z. nigriventris.
Laidely, Brisbane : M. Podenzana.
Var. ruficeps n. var. — Noir, tête et tarses fauves; res-
semble par la couleur à Z. erylhrocephalus.
M: Bellendenker: M. Podenzana.
ILeptomyrmex unicolor n. sp. — ©. Noir, mandibules,
extrémité des scapes, flagellum et tarses testacé pâle. Tête plus
courte et largement arrondie en arrière (fig. 3, n° 4); les yeux
placés encore plus en arrière que chez les autres espèces. — Long.
9-10 mill.
Cairus, Queensland : récolté par M. Podenzana.
NOTONCUS n.. gen.
©. Taille variable, mais sans dimorphisme remarquable. Mandi-
bules larges, dentelées. Épistome non prolongé entre les arêtes
frontales; fossette clypéale petite, séparée de la fossette anten-
naire; insertion des antennes vers l’extrémite antérieure des
arêtes frontales. Antennes de 12 articles, un peu épaissies vers le
bout, Ocelles distincts. Pronotum avec une paire de saillies aux
épaules. Postscutellum distinct du meésonotum et formant une
bosse fortement saillante. Écaille de moyenne épaisseur. Tête et
corselet striés.
Le gésier est conformé comme chez Plagiolepis et Melophorus.
Q. Tête comme chez l'ouvriere. Les saillies du prothorax beau-
coup moins marquées; le postscutellum pas remarquablement
proëéminent.
J’établis ce nouveau genre, pour la Fourmi dont la Q a été décrite
353
par M. Forel sous le nom de Camponotus ectatommoides et dont
l'ouvrière était jusqu'ici inconnue. Le type ©
unique de ma collection était étiqueté « Nou-
velle Zélande » indication certainement fausse,
mes OÙ provenant du Queensland. — Ce genre
est très voisin de Aelophorus dont il diffère par Fig à — Motonet ete
ommoides + Cor-
12 forme, du/thorax tchez l’onvrière et par la : it «+ éme us
sculpture obliquement.
Notoncus ectatommoides Forel. — ©. Tête large, tronquée
derrière; côtés faiblement arqués, un peu convergents en avant.
Épistome faiblement caréné, formant un lobe court, à angles
arrondis, échancré au milieu. Mandibules lisses, semées de gros
points et munies de 5 dents. Le pronotum porte de chaque côté une
crête subtriangulaire, fort saillante; les sutures sont fortement
marquées ; le postscutellum élevé en bosse; le métanotum arrondi.
L’écaille est convexe sur ses deux faces et amincie en haut.
La tête est finement striée en dessus, à reflet soyeux; les stries
sont longitudinales sur le front, divergentes sur le vertex, concen-
triques autour de l'insertion des antennes; côtés et occiput lisses
et luisants. Le thorax est mat, transversalement ride. L’abdomen
et l’écaille sont luisants, à fine ponctuation piligère et pubigere.
Corps, pattes et antennes avec des poils dressés nombreux ; pubes-
cence rare sur la tête, peu abondante sur les autres parties.
Couleur brun foncé, bouche, dessous de la tête, membres, pédicule
et anus plus ou moins rougeâtres. — Long. 4-6 mill.
Kamerunga, Queensland : récolté par M. Podenzana.
OPISTHOPSIS Emery.
(Myrmecopsis F. Sm.)
Ce genre à été établi sous le nom de yrmecopsis par F. Smith(!)
pour une espèce de la Nouvelle Guinée, 47. respiciens F. Sm. à
lequelle M. Mayr a rapporté plus tard (?) diverses formes d’Austra-
lie autrement colorées. À mon avis, les ÜÙ de diverses couleurs
constituent des espèces, ou du moins des sous-espèces qui peuvent
être distinguées non seulement par leur coloratien, mais encore pas
des différences de la forme du thorax et de la sculpture du tégu-
ment.
J'ai appelé O. ÆZaddoni l'une des formes les plus claires, à tête
(') Descriptions of new species of Hymenoptera from the islands of Sumatra,
Sula, Gilolo, Salvatty and New Guinea, coll. by Mr A.R. Wallace in : Journ.
Proc.Linn. Soc. Zoo!., Vol. VIIT, p. 68, 1864.
(?) Die australischen Formiciden, in : Journ. Museum Godefroy, XIT, p. 76,1876.
304
rouge, provenant des îles Murray dans le détroit de Torres{'). Une
autre forme voisine de celle-ci est O. major Forel encore inédit.
Le type de Smith est l’espèce la plus foncée de toutes : elles m'est
inconnue en nature. — Je décris ci-après les formes nouvelles
suivantes :
Opisthopsis rufithorax n. sp. — Ü. Tête noire, bord de
l'épistome, mandibules, scapes, thorax entier,
À ROME L avec les pattes, écaille, segment basal de l’ab-
domen et dos du segment suivant rouges. Tête
ÿ mate, corselet mat, pronotum un peu moins
densément ponctué, abdomen finement striolé
Fig. 5. — A, Opisthopsis RE TAN ; ’
ee © «prof du CD travers, à reflet soyeux. Le profil du méta-
dos du thorex. 8. 0. notum forme un angle un peu obtus, la partie
pictus : même profil. , >! :
descendante est presque droite. L’écaille est
tranchante, large, à bord supérieur droit. Long 4 1/2-5 mil].
Peak Downs, Queensland : recu du Museum Godeffroy, sous le
nom de Myrmecopsis respiciens.
Opisthopsis pictus n. sp. — ©. Tête noire, avec Le bord de
l'épistome, les mandibules et les scapes roux; corselet noir en
bas, rouge sur le dos; vu de côté, la ligne de démarcation des
deux couleurs part du bord ventral du pronotum et remonte
obliquement vers l’angle du métanotum. Hanches et base des
cuisses noires, le reste des pattes roux. Écaille brun-rougeâtre.
Les 2 premiers segments de l’abdomen proprement dit testaces ; la
partie ventrale du 2° plus ou moins brune; les segments suivants
noirs. Sculpture comme chez l’espèce précédente, abdomen un
peu plus luisant. Métanotum à face déclive plus abrupte, concave
sur le profil, ce qui fait que l’angle qu'elle forme avec la face
basale parait saillant en forme de bosse étroitement arrondie.
Long. 4 1/2-5 1/2 mill.
Kamerunga, Queensland : récolté par M. Podenzana.
Camponotus Carazzii n. sp. — ©. Très voisin de (. came-
linus F. Sm , même couleur noire, avec la base des scapes, les
articulations des trochanters et le bout des tarses roussatres,
même pubescence soyeuse, grisâtre du corselet et de l’abdomen,
même forme de l’écaille et du thorax. La tête est beaucoup moins
pubescente, un peu luisante, surtout chez les grands exemplai-
res, les joues avec très peu de gros points et peu ou pas de poils
dressés. Quant à la forme de la tête, il est difficile d’apprécier les
différences, parce que l’on ne connaît de (. camelinus que la Ÿ
(‘) Formicides de l’Archipel malais, in : Revue Suisse de Zoologie, Tome I,
p: 226, 1893.
309
minima, remarquable par sa tête prolongée en col par derriere.
Les plus petites O de (. Carazzii que j’ai vues ont la tête beaucoup
plus large, avec une faible tendance à former un col; mais je ne
suis pas convaincu que ce soient là les © les plus petites et je crois
que celles-ci doivent avoir un col bien plus prononcé. Chez la ©
major (maxima?), la tête est un peu plus longue que large, à côtés
faiblement convergents en avant et à peine arqués, le bord posté-
rieur fortement échancré, les angles postérieurs saillants et
fortement arrondis. Les arêtes frortales sont presque parallèles
(divergentes chez camelinus) ; l'épistome caréné et lobe, échancré
au milieu, chez la © major ; les mandibules sont ponctuées et
grossièrement striées (seulement ponctuées chez camelinus). Les
poils du corps et des antennes sont à peu près comme chez came-
linus, blanchâtres et assez fins. Les pattes sont garnies sur toute
leur surface de soies raides, courtes, brun foncé, tandis que
chez camelinus, elles ont des poils fins et blanchâtres, beaucoup
plus nombreux. Les pattes sont aussi moins grêles, les cuisses
postérieures ne sont pas recourbées vers le haut près de leur
extrémité (cette courbure est très distincte chez camelinus).
Long. 14-18 mill.; tête de la © major 4,6 X 4; scape 6; femur
post. 6,7; tibia 7,5.
M' Bellendenker, Queensland; je dédie cette espèce à M. le D"
David Carazzi à qui je dois l’acquisition des Fourmis collectées par
M. Podenzana.
Je crois devoir regarder C. camelinus K. Sm. (senilis Mayr)
comme une espèce distincte de ©. cinerascens Fab. (sinqularis K.
Sm.). La O minor de ce dernier est beaucoup plus petite et sa tête
ne forme pas de col distinct en arrière, sa couleur noire à tête
rouge est très constante.
J’ai sous les yeux une © minor de C. camelinus provenant de
Bornéo et une © de Sumatra. Celle-ci mesure 20 mill. de long. Sa
tête est longue, 5 mill. plus longue que large, à côtés subparallèles,
“entièrement mate; pubescence abondante, joues avec des points-
fossettes nombreux, portant des soies blanchâtres, obliques. Arêtes
frontales sigmoïdes, fortement divergentes. Le métanotum forme
un plan incliné assez convexe, bien plus bas que le scutellum et
s’abaissant plus fortement tout-à-fait en arrière. Écaille comme
chez la ©.
Camponotus Podenzanai n. sp. — ©. Testacé clair, la tête
et les tibias plus ou moins roussâtres, mandibules et tarses encore
plus foncés; pubescence jaunâtre, couchée et fine, peu abondante
sur le corselet et l'abdomen, presque nulle sur la tête ; poils dressés
300
fins et courts, nombreux, plus longs et plus abondants sur l’abdo-
men, courts et raides sur les tibias, surtout à la face inférieure.
Tête assez luisante, densément réticulée, avec de fins points pili-
geres; courte, aussi large que longue, chez la Ü major, tronquée
derrière, sa plus grande largeur vers le tiers antérieur ; chez la Ÿ
minor, elle est un peu plus longue que large et arrondie derrière.
Les yeux sont placés très en arrière, séparés du bord postérieur par
un espace égalant au plus leur diamètre. Les arêtes frontales sont
rectilignes et parallèles. L’épistome est caréné et forme un lobe
court, large, à coins arrondis et fortement échancré au milieu chez
la © major. Antennes longues et grêles, Mandibules striées et
grossièrement ponctuées, à 8-9 dents. Corselet conformé comme chez
©. cinerascens et espèces voisines; ponctuation réticulée plus fine
que sur la tête; sa surface plus mate. KEcaille nodiforme, à peine
plus haute qu’épaisse. Abdomen assez luisant,subtransversalement
ridé-réticulé, avec une ponctuation réticulee fine et clairsemée,
portant la pubescence et des points plus forts, donnant naissance
aux poils dressés.
Long. 13-16 mill. Tête de la Ü major 8,6 X 3,6. Scape 5,2;
fémur post. 6; tibia 6.
G. Entièrement testacé; sculpture et pubescence à peu près
comme chez la ©. Tête très allongée; en avant des yeux, ses côtés
sont parallèles, sur une longueur à peu près égale à la distance qui
sépare le bord antérieur des yeux de l’occiput, celui-ci arrondi.
Épistome à bord antérieur arrondi et échancré au milieu. Corselet
allongé. Écaille très épaisse, nodiforme. Ailes jaunâtres, à ner-
vures testacées.
2 OÙ et 3 Ga, ceux-ci fort endommagés, de Kamerunga,
Queensland, récoltés par M. Podenzana. Je crois que les mâles
appartiennent bien à la même espèce que les ouvrières, mais je ne
sais s'ils ont été pris sur la fourmillière.
Cette espèce se rattache au groupe des ©. cinerascens, cameli-
nus, Carazzii, etc., mais elle est bien distincte par sa tête courte
et large, ainsi que par sa couleur claire.
Polyrhachis queenslandica n. sp. — ©. Très voisin de
P. thrinaz Rog. dont il est le représentant australien. Noir de
poix, avec la bouche, le bout des antennes, le bout des tarses et
quelquefois les tibias roussâtres. Pubesence très faible; presque
pas de poils dressés. Tête, corselet et écaille mats, couverts d’une
ponctuation très serrée et parsemée de points plus forts; ceux-ci
sont plus nombreux sur le devant de la tête qui est ainsi raboteux.
Tête à peu près comme chez {hrinaæ. Pronotum à angles antérieurs
marqués, mais ne formant pas de dent distincte; mésonotum
|
|
|
357
faiblement arqué d'avant en arrière, à arêtes latérales nettes,
mais non saillantes, et sans aucune trace d'oreillettes dans leur
moitié postérieure. Épines du métanotum au moins aussi longues
_que les 2/; de la face basale, bien moins dressées que chez {hrinaæ,
formant avec la face basale un angle plus obtus que celui qu’elles
forment avec la face déclive. Écaille un peu moins épaisse que
chez {hrinazæ type, à épine médiane bien plus longue que les
épines latérales, Abdomen finement pointillé, luisant.
Kamerunga, Queensland : M. Podenzana.
Polyrhachis Hermione n. sp. — ©. Cette espece ressemble
beaucoup à P. Daemeli Mayr, dont elle a exactement la forme :
elle en diffère par la sculpture et la pubescence. La tête, tout le
corselet et le dessus de l’écaille sont couverts d’une pubescence
bronzé clair, épaisse, cachant entièrement la surface du tégument.
L’abdomen n’a pas de pubescence et paraît, par conséquent, tout
noir et mat : il est longitudinalement strié et le fond des stries
fortement ridé en travers, ce qui indique que les stries sont le
résultat de la confluence de points très serrés et régulièrement
disposés. Poils dressés plus courts que chez P. Daemeli — Long.
6-6 1/2 mill.
. M' Belledenker, Queensland : M. Podenzana.
Var. cupreata n. var. — Une © de Cairus, Queensland, est
plus grande (7 mill.) avec l'abdomen non strié, mais densément
ponctué et couvert d’une courte pubescence couleur de laiton, assez
mal conservée du reste, chez l’unique exemplaire.
Polyrhachis inconspicua Emery var. subnitens n. var. —
©. Forme presque indentique au type; seulement les dents de
l'écaille plus saillantes, les latérales nettement spiniformes.
Diffère aussi par la sculpture de l'abdomen et de l’écaille qui sont
un peu luisants (tout à fait mats chez le type); l'abdomen est
couvert d’une ponctuation fine et serrée, parsemée de points un
peu plus forts qui donnent naissance à de tout petits poils couchés.
Kamerunga, Queensland : un seul exemplaire.
Le groupe de Polyrhachis Güuerini Rog. et espèces voisines
aurait besoin d’une révision. Je me borne, pour le moment, à
signaler quelques corrections à la synonymie.
P. Modiglianii Emery — P. latifrons Rog.
P. Latreillei Emery (Ann. Museo Civico Genova (2), vol. 4,
p 229, 1887) n’est pas l’espèce décrite par Guérin sous ce nom,
mais une forme nouvelle de ?. Guerini Rog., à corselet plus large,
moins rétréci à la suture méso-métanotale et dont le pronotum et
le mésonotum ont les côtés presque droits, sans échancrure. Je
propose de désigner cette forme sous le nom de subsp. lata. Peut-
308
être mériterait-elle de constituer une espèce distincte. La tête et
le corselet ont une pubescence grise abondante ; l’abdomen est doré.
P. appendiculala Emery, découvert par M. le Prof. Haddon
aux îles Murray, se retrouve au Queensland : une © du M: Bellen-
denker ne diffère du type que par la pubescence moins abondante
sur le corselet et les épines du métanotum un per plus larges.
— M. Forel en décrira une sous-espèce nouvelle également du
Queensland.
SUR
QUELQUES ESPÈCES DE MIOLISPA Pasc.
DU MUSÉE ROYAL DE BELGIQUE,
DU MUSÉE ROTHSCHILD A TRING ET DE MA COLLECTION,
par le D' Angelo Senna,
ASSISTANT AU Musée ROYAL D'HISTOIRE NAT. DE FLORENCE.
MIOLISPA DISCORS n.
Q. Elongata, brunneo-rubra, nitida, elytris ferrugineo-rubris,
sutura brunnea, macula transversa postmediana nigra, ornatis;
capite fere, tam longo quam maxima latitudine, postice angustato,
lateribus obliquis, basi in medio et lateribus pluri-incisa, subtuber-
culata, supra convexo, laevi, rostri parte basali æque longa ac
capite, lateribus subparallelis, supra sulcata, regione inter antennas
parum dilatata et elevata, parte antica longiore quam postica,
gracili, cylindrica, laevi, apice haud ampliato ; antennarum articulo
basali clavato, parum robusto, duobus sequentibus longiore, 2° basi
constricto et curvato, 3° subobconico, breviore quam præcedente,
articulis sequentibus in hoc specimine fractis; prothorace breviore
quam capite et rostro simul sumptis, antice angustato, postice rotuu-
dato-ampliato, basi transverse sulcato et marginato ; supra convexo,
nitido, laevi, elytris elongatis, duplo prothoracis longioribus, basi
emarginatis, humeris subrotundatis et modice callosis, lateribus in
tertio basali leviter dilatatis, ibique prothorace latioribus, deinde
longe attenuatis, apici singulatim marginatis et rotundatis, supra
parum convexis, lateribus rapide declivibus, juxta suturam punctu-
lato 5-striatis, stria 1 impunctata, profunda, sequentibus remote
leviterque punctulatis, interstitiis minime externe curvatis, inter-
stitio suturali sat lato, depresso, sequente angustiore et minus
elevato quam 2°, hoc latiore quam 3°, convexo, postice conspicue
elevato et carinato; interstitiis sequentibus itidem convexis, minus
elevatis ; elytrorum lateribus sublaevibus haud striatis, simpliciter
dos etpististill
309
seriatim punetulatis, punctis obsoletis; pedibus sat gracilibus;
corpore infra laete brunneo-rubro, metasterno et abdominis basi
convexis, laevibus, segmento apicali basi foveolato. — Long.
9 1/2 mill., lat. max. prothor. 1 5/4 mill.
Hab : Penang. Une femelle dans ma collection.
Cette espèce est remarquable par son corps étroit, allongé et par
la conformation des élytres postérieurement; leur déclivité pos-
térieure étant plus longue que d'ordinaire, donne à l'insecte un
faciès particulier. Les côtés des élytres chez #7. discors sont
presque lisses, avec des points superficiels rangés en lignes, mais
sans sillons ou stries : ce caractère est anormal dans le genre
Miolispa et distingue à première vue notre espèce de toute autre
décrite jusqu'ici.
M. javanica Senna,
Notes from the Leyden Museum, vol. XIV, p. 167, 1892.
A cette espèce, décrite sur des spécimens de Java appartenant au
Musée royal de Leyde, je rapporte deux mâles de la collection
Dejean conservés à présent dans le Musée royal de Belgique. L'un
de ces spécimens mesure 14 mill. en longueur et a les elytres de
couleur brunâtre avec une tache transversale après le milieu plus
foncée, le 2° interstice est d'un rouge-ferrugineux, les deux
suivants sont plus foncés. Ce spécimen porte sur l'étiquette écrite
par Dejean même l'indication : Prenthus spathuliferus mihi, h. in
Java, d. Leconte, laquelle est indiquée dans les diverses éditions
du Catalogue des Coléoptères du savant entomologiste français.
L'autre mâle mesure 101/2 mill. en longueur et est d'un brun-
rougeâtre avec la tache des élytres noirâtre : les interstices sont
colories comme dans l’exemplaire plus grand.
Cette espece est indiquée dans quelques collections sous le nom
de Hiolispa spathulifera Pow. in litt.
Miolispa suturalis Pascoe, subsp. striata.
À M. suturalis Pascoe forma typica differt prothorace robustiore,
lateribus magis rotundatis et ampliatis, elytris juxta suturam
auguste striatis, striis remote punctulatis, interstitiis dorsalibus
latioribus. — Long. 9 mill., lat. max. prothor. 2 mill.
La coloration de cette sous-espèce est d’un jaune-ferrugineux,
les côtés des élytres sont plus foncés, la suture est brunâtre, la
tête, le rostre et les antennes sont d’un brun rougeûtre.
Une femelle de Batchian dans les collections du Musée royal de
Belgique (ex Castelnau). Ce spécimen a été déterminé par M. Power
360
sous le nom de 47. flava? Pow. in litt., nom qui du reste indique
ailleurs une simple variation de coloration de la ÆZ. suluralis
Pascoe.
MIOLISPA PYGMAEA n.
M. pygmaea Pow. in litt. (partim).
G. Parva, gracilis, ferruginea vel rubro-brunnea plus minusve
infuscata, nitida, elytrorum regione suturali obscuriore, interstitio.
2° latiore quam sequentibus, flavo-ferrugineo vel colore dilutiore
quam disco; capite paullo longiore quam latiore, antennarum
articulis funiculi brevibus, haud compressis, subobconicis vel
submoniliformibus, 9 et 10° majoribus, aeque latis ac longis,
lateribus plus minusve curvatis, apicali dimidio longiore quam præ-
cedente; prothorace oblongo-ovato, antice constricto, lateribus
rotundato-ampliato, supra sparsim tenueque punctulato, elytris
subbrevibus, punctato-suleatis.
Q. Capite quadrato, rostri parte basali breviore et graciliore,
parte antica longiore, cylindrica, gracili; antennarum articulis
brevioribus, prothorace itidem breviore. — Long. 5-7 mill.
Hab. : Penang, Ceram.
Cinq males et une femelle (Musée de Belgique, Musée de Tring,
ma collection: cotypi).
Cette espèce est tres voisine de 27. suturalis Pascoe; on peut la
reconnaître par son corps très souvent plus petit, plus court, par
la tête plus étroite, par les antennes moins robustes, plus courtes,
à articles médians moins larges et à côtés moins obliques, par le
prothorax visiblement quoique faiblement ponctué, par les élytres
plus courtes. La femelle diffère de celle de 47. suturalis Pascoe par
le rostre, la tête, le prothorax et les élytres plus courts, la tête est
un peu plus large, le prothorax finement ponctué. |
MIOLISPA JORDANI n.
Ferrugineo-fulva, parum nitida, capite, rostro, antennis femori-
busque anticis castaneo-fuscis, prothoracis margine antico nigri-
cante, elytrorum sutura et margine laterali brunnescentibus,
lateribus magis infuscatis quam disco, interstitio 2° a sutura flavi-
cante : capite tam longo quam lato, lateribus curvatis, supra punctu-
lato ; rostriparte basali trisulcata, marginibus sulciinterni carinatis,
haud rectis, sulco mediano latiore in medio, valde augusto inter
antennas; rostri apice ampliato, punctulato; antennis sat robustis,
artieulo 3° obconico, longiore quam sequentibus, his gradatim
brevioribus sed latioribus, lateribus obliquis, 9° basi augustato
361
leviter longiore quam 10°, hoc subrectangulari, apicali brevi, paullo
longiore et minime augustiore quam praecedente; prothorace ovato-
oblongo, supra sparsim punctulato, parum nitido; elytris parum
elongatis, apice rotundato, dorso convexis, punctato-suleatis, inter-
stitio 2° latiore quam sequentibus, convexo. — Long. 8 mill.
Hab. Penang.
Un mâle dans le musée de Tring. Sur l’étiquette est écrit
M. collaris Chevr., nom inédit et très commun dans les collections
mais rapporte à diverses espèces.
La 41. Jordani Senna doit être placé dans le groupe de 41. sutu-
ralis Pascoe, de laquelle elle diffère par la tête et le prothorax ponc-
tués, celui-ci plus allongé et plus rétréci en avant, la portion basilaire
du rostre plus distinctement trisillonnée, avec les bords du sillon
médian plus élevés ; l’article apical des antennes est beaucoup plus
court, les élytres sont arrondies à l’apex, les sillons du disque sont
un peu plus étroits, mais plus larges que dans la sous-espèce
striata Senn., enfin les points sont plus rapprochés.
Avec la M. pygmaea Senna, notre espèce a en commun deux
caractères savoir : la faible ponctuation du prothorax et la brieveté
des élytres, mais s’en distingue par le corps plus robuste, la tête
large et ponctuée, par le sillon du rostre à bords élevés, les élytres
arrondies à l’apex etc. De même on ne peut pas confondre la
M. Jordani Senna avec la Æ/. sycophanta Senna, laquelle à les
antennes moins robustes et à derniers articles différemment con-
formés, la tête plus étroite, le prothorax moins allonge, les sillons
des élytres plus larges, et l’apex des mêmes plus arrondi.
L'espèce est dediée au Dr. K. Jordan, le savant entomologiste du
Musée de Lord W. Rothschild à Tring.
Miolispa sycophanta Senna,
Ann. Museo Civ. Stor. Natur. Genova, ser. 2, vol. XIII, p. 279
(15), 1893.
Un mâle, sans indication de provenance, est dans les collections
du Musée de Belgique sous le nom de HWiolispa egena Pow. ün lité.
Il mesure 8 mill. en longueur et diffère d'un spécimen typique de
ma collection par la tête, le rostre et le prothorax opaques, la
portion antérieure du rostre et le prothorax un peu plus allongé.
_ Miolispa metallica Senna, var. integrivitta n.
Un & du Siam dans le Musée de Belgique (ex coll. Castelnau)
est nommé par M. Power même #. æneicollis Pow. in lüll., nom
qui indique une espèce bien différente dans les collections du Musée
302
de Gênes, quoique les spécimens ainsi déterminés aient été étudiés
par Power. Le G' ci-dessus doit se rapporter sans aucun doute à
M. metallica Senna que j'ai décrit dans les Votes from the Leyden
Museum, vol. XIV, p. 169, 1892, sur des spécimens de Java, mais
j'établis sur lui la var. éntegrivilta, laqueile diffère de la forme
principale par la tête plus courte, presque carrée, par la ligne de
couleur jaunâtre du 2° interstice non interrompue vers le milieu, par
le manque de la tache transversale foncée, enfin par les élytres
d’un ferrugineux brillant excepté le long de la suture, à l’apex
et près du bord latéral.
MIOLISPA SIMULANS n.
&. Capite et prothorace nigris vel nigro-aeneis, interdum levissime
violaceo suffusis, rostro, antennis elytrisque nigris, nitidis, elytris
non raro ad latera brunneo-nigris, interstitio 2° a sutura brunneo-
ferrugineo vel brunneo-rubro, femoribus tibiisque in medio brunneo-
rubris. Capite fere tam lato quam longo, postice leviter angustato,
præcipue in individuis minoribus, basi in medio et lateribus inciso,
supra convexo, plus minusve punctulato, rostro basi capite breviore,
trisulcato, inter antennas ampliato et incrassato, unisulcato, parte
antica longiore, in medio sulcata, marginibus sulci elevatis, breviter
sulcata etiam lateribus, apice modice ampliato, punetulato; anten-
nis sat robustis, articulis funiculi latioribus quam longioribus,
lateribus minime obliquis, 9° et 10° subquadratis, apicali duobus
praecedentibus unitis breviore, elongato-conico ; prothorace tertio
apicali angustato, postice rotundato-ampliato, supra convexo, haud
sulcato, sat fortiter punctato, punctis tertio apicali minoribus vel
nullis; elytris basi fortiter emarginatis, angulis externis callosis,
lateribus usque ad medium parallelis, deinde attenuatis, apice
emarginatis, dorso subdepressis, juxta suturam striatis, stria
1° impunctata, 2* indistincte punctulata, externe punctato-sulcatis,
interstitio le latiore quam caeteris, depresso, 2° convexo, elevato,
latiore quam sequentibus, dorso obsoletissime punctulato, a basi
usque ad declivitatem apicalem brunneo-ferrugineo vel brunneo-
rubro, interstitiis lateralibus angustioribus quam sulcis, carinatis;
pedibus sat robustis, punctulatis; corpore infra nigro-brunneo
leviter aeneo; capite lævi, rostro medio carinato, metasterno
punctato, præcipue lateribus, in medio tenue impresso ; abdomine
basi disco sublævi, lateribus punctatis, segmentis apicalibus itidem
punctatis.
Q. Differt capite breviore, fere impunctato ; rostro basi breviore,
parte antica longiore, cylindrica, gracili, punctulata, apici haud
ampliata; antennarum articulis Jet 10° latioribus quam longioribus,
303
prothorace postice minus ampliato, punctis rarioribus. — Long.
9 1/2-10 mill.
Hab. N. Guinea (coll. Senna).
Cette espèce, dont j'ai quelques spécimens qui m'ont été libérale-
ment donnés par M. Nonfried, appartient au petit groupe de
Miolispa caractérisé par le prothorax sans sillon, mais distincte-
ment ponctué ou même rugueux-ponctué. Jusqu'ici il n’y a que
la //. metallica Senna du dit groupe, espèce bien différente par
plusieurs caractères, surtout par la tête et le prothorax rugueux-
ponctués. La 7. simulans Senna a une singulière ressemblance
avec la 7. novaequincensis Guérin — Æ. puncticollis Boisd.
et avec la Z. Mariæ Senna que je considère à présent comme une
sous-espèce de la première, mais notre nouvelle s’en distingue à
premiere vue par la tête et le prothorax sans sillon.
MIOLISPA NONFRIEDI n.
&. Læte nigro-cyanea, nitida, elytris violaceo-suffisis, rostri
parte antica antennisque nigris, femoribus tibiisque in medio brun-
neo-rubris, corpore infra nigro, lævissime aeneo; capite perpa-
rum longiore quam latiore, lateribus leviter curvatis, basi in medio
fortiter-, lateribus laevius inciso, supra convexo, laevi, fronte
foveolata, rostri parte basali capite breviore et angustiore, lateri-
bus rectis, supra trisulcato, sulco mediano angustiore quam late-
ralibus, marginibus sulcorum carinulatis, regione antennali vix
ampliata et incrassata, parte antica longiore sed angustiore quam
postica, sulcata usque ad medium, e medio ad apicem gradatim
latiore, punctulata, antice emarginata; antennis sat robustis,
subbrevibus, articulo 3° obconico, sequentibus latioribus quam
longioribus, lateribus leviter obliquis, apicalibus majoribus,
9% quadrato, 10° vix breviore, apicali elongato-conico, duobus
praecedentibus simul sumptis breviore; prothorace tertio apicali
angustato, deinde rotundato-ampliato, supra sat convexo, postice
obsolete sparsimque punctulato, in medio profunde sulcato; elytris
basi emarginatis, humeris subangulatis et callosis, lateribus leviter
inflexis, apici truncatis, angulis externis obsoletissime prominu-
lis; supra subdepressis, juxta suturam striatis, stria 1° impunc-
tata, 2* in dimidio basali punctulata, 3 et 4* punctatis;
externe punctato-sulcatis, interstitiis dorsalibus depressis, latis,
2° a sutura latiore quam caeteris, ad declivitatem apicalem rapide
angustato et carinato, 3° a basi usque ad medium lato, deinde
gratatim angustiore, interstitiis lateralibus angustis, convexis,
Carinatis; pedibus robustis, femoribus basi compressis, latis;
capite infra laevi, rostro inter antennas carinato, processu pros-
ANNALES DE LA $0C, ENTOM, DE BELGIQUE» Ts XXXIX, 26
364
terni intercoxali angusto, lateribus marginato; metasterno prope
apicem foveolato, segmentis duobus abdominis basalibus sulcatis,
apicali brevi, punctulato, medio subcanaliculato.
Q. Capite, rostro basi, antennis brevioribus, rostri parte antica
cylindrica, gracili; prothorace antice minus angustato, elytris
apici subtruncatis, angulis externis rotundatis, prosterno, metas-
terno, abdomine basi ut in CG, abdominis segmento apicali in
medio et lateribus obsolete impresso. — Long. G'101/2; © 11 mil.
Hab : N. Guinée (coll. Senna).
De cette jolie espèce je possède un mâle et une femelle qui m'ont
été libéralement cédés par M. Nonfried auquel je la dédie en recon-
naissance. Elle se range dans le groupe de Æiolispa ayant le
prothorax fortement sillonné mais presque sans points ou légèrement
ponctué à la base. Je divise ce groupe selon que la tête est
sillonnée ou non sur le vertex ; notre nouvelle espèce n’ayant pas
ce sillon, s'approche de 47. cordiformis Macleay (') espèce de la
N. Guinée (Fly River) que je ne connais pas en nature; néanmoins
il n’est pas diflicile de la distinguer, parceque la 4. Nonfriedi,
outre la coloration tout à fait différente, n’a pas la tête trisillonnée
entre les yeux et la sculpture des élytres est bien diverse. En effet
M. Macleay, à propos de 4. cordiformis, écrit : elytra.., with
two broad, smooth striae next the suture, with a smooth raised
interstice, the rest very finely and smoothly striate-punctate ». Le
même auteur, en outre, en parlant de Æ7. cordiformis et de
M. ebenina Macl. ajoute : these two species should be placed in
different genera, and I think that strictly neither of them should
be placed in the genus Aiolispa. Pour mon compte, au contraire,
il n’y a pas de doute que la 4. Nonfriedi Senna est une Yiolispa
s. str.
La M. ebenina Macleay, qui a une coloration analogue à celle
de M. Nonfriedi Senna, a été décrite sur un spécimen femelle du
Fly River et a la tête « deeply sulcate on the median line », le
prothorax « with the median line slightly marked », enfin les
élytres « uniformly and profundly striate-punctate », tous carac-
tères qu’on ne rencontre pas dans l’espèce ici décrite.
MIOLISPA POWERI n.
MW, subviolacea Pow. in litt.
&. Castanea, nitida, eapite et prothorace aenescentibus, elytro<
rum interstitio 2° ferrugineo, rostro et pedibus rubro-brunneis,
antennis brunneis; capite aeque longo ac lato, basi minime angus-
(*) Proceedings Linn. Soc. Nen South Wales, 1, p. 194, 1886.
a à
365
tato, in medio fortiter, lateribus leviter inciso, supra convexo,
laevi, fronte foveolata; rostri parte basali breviore, basi subtri-
sulcata, sulco mediano angusto, usque ad medium partis apicali
prolungato, regione inter antennas modice dilatata, parte antica
distincte longiore et graciliore quam basali, antice punctulata,
apice paullo ampliato ; antennis robustis, articulis 4o-8° transversis,
subquadrangularibus, apicalibus majoribus, 9° subquadrato, 10
latiore quam longiore, apicali ovato-elongato, apice obtuse acumi-
nato, prothorace antice angustato, postice rotundato-ampliato,
supra sat convexo, in medio profunde sulcato, utrinque basin ver-
sus punctulato; elytris duplo prothoracis circiter longitudine,
illoque leviter latioribus, basi parum emarginatis, humeris
subangulatis et subcallosis, lateribus in medio subparallelis, latio-
ribus quam basi, postice attenuatis, apici truncatis, externe rotun-
datis; supra juxta suturam striatis, striis 1*et 2* impunctatis,
externe punctato-sulcatis, interstitio 1° depresso, vix latiore quam
2, hoc convexo, ferrugineo, latiore et magis elevato quam
sequentibus, ad declivitatem apicalem valde angustato, carinato,
cæteris angustis, elevatis, convexis, sulcis lateralibus latioribus
quam dorsalibus; corpore infra brunneo-rubro. — Long. 10 1/4
mill.
Hab. Malacca (Musée de Belgique ex coll. Castelnau).
Comme cette espèce n'a aucun reflet violacé, j’échange le
nom établi par M. Power in litt. et je la lui dédie. Elle appartient
au groupe de la précédente et diffère de 17. Nonfriedi Senna, par
la tête un peu plus petite, les antennes plus robustes, le 1er inter-
stice des élytres à peine plus large que le 2e, celui-ci élevé,
convexe, de couleur ferrugineuse, enfin par la coloration générale
du corps bien différente. De 7. cordiformis Macleay {L. c.) elle se
distingue par la tête non tricanaliculée entre les yeux, mais
simplement foveolée, par le rostre plus court que le prothorax, la
portion basilaire de celui-là plus courte que l’antérieure et par
conséquent l'insertion des antennes est en deca du milieu, en outre
les articles des antennes ne sont pas moniliformes, le prothorax est
parsemé de points à la base, les élytres ont la sculpture différente.
Au groupe des espèces ci-dessus, doit se rapporter, selon moi, la
M. pumilla (Montr.) (!) laquelle, décrite comme un Cephalobarus,
a été incluse parmi les Z'rachelizus, suivant l'opinion de Lacordaire,
par les auteurs du Catalogus Coleopterorum et enfin par moi, dans
le genre Miolispa (*). Je ne la connais pas de visu, mais d’après la
description, je trouve que, outre la coloration bien différente, elle
(*) Ann. Soc. Agricol. Lyon, VII, 1, p. 37, 1857.
(?) Bull, Soc. Ent, Ital., XXIV, 1, p. 45, 1892,
366
differe de 77. Pomeri Senna par le 2° interstice de la même couleur
que les autres, et par les élytres fortement ponctuées près de la
suture.
Miolispa nupta Senna,
Notes from the Leyden Museum, XIV, p. 171, 1892.-
Deux mâles, un de Java, l’autre du Siam ; ce dernier spécimen
provient de la collection Castelnau. Ils portent l'indication
MW. obscura Pow. in lit. dans les collections du Musée de
Belgique. Dans le Musée de Tring, il y a une femelle de Bantam
(Java).
Cette espèce est voisine même par son habitus de A7. enganica
Senna (!) mais se reconnait par la tête carrée, à côtés parallèles
et avec les angles basilaires arrondis et un peu saillants, tandis
que chez la 7. enganica Senna les côtés de la tête sont obliques
en arrière et les angles non saillants. La femelle de 77. enganica
Senna a la bande ferrugineuse des élytres comme celle du
mâle, tandis que chez 7. nupta Senna cette bande est inter-
rompue.
Miolispa novaeguineensis Guérin,
Voyage de la « Coquille » p. 109, pl. 6, fig. 13, 1830.
Le seul spécimen du Musée de Belgique est une femelle de
l’ancienne collection Dejean; elle porte en effet sur l'étiquette :
Brenthus puncticollis d'Urville, k. in Nova Guinea, D. & Urville.
La femelle, qui jusqu'ici n’a pas été décrite, differe du mâle par
la tête et les articles médians du rostre plus courts, celle-là sans
points ou faiblement ponctuée, la portion basilaire du rostre tres
courte, l’antérieure grêle, cylindrique, non élargie au bout, presque
lisse ; enfin le prothorax est moins ponctué. La iolispa Mariae
Senna (?) doit être considérée comme une sous-espèce de la présente
de laquelle elle diffère par la tête plus longue et plus ponctuée, le
prothorax plus dilate sur les côtés et plus ponctué.
Dans la Musée de Tring, je trouve deux males de Penang par-
faitement identiques aux spécimens papous et d’autres avec les
indications : Andai (Doherty 1892), Humbold Bay (Doherty 1893),
Nicora, British New Guinea.
(‘) Ann. Museo Civ. Stor. Nat. Genova, ser. 2, vol. XIII, p. 267, 1893.
(*) Notes from the Leyden Museum, XIII, p. 165, 1891.
307
Miolispa trachelizoides Senna,
Notes from the Leyden Museum, XVI, p. 193, 1894.
Un G' de Malacca (Musée de Belgique ex coll. Castelnau), un
autre de Penang (Musée de Tring). Cette espèce est indiquée dans
ces collections sous les noms : Miolispa amplicollis Pow. in litt.,
Trachelizus punctatus Pow. in lit. et Miolispa collaris Chevr.
in litt. (partim). Les deux spécimens ci-dessus correspondent bien
aux cotypes de Sumatra dont l’un est dans ma collection : la colo-
ration du mâle de Malacca est néanmoins d’un brun rougeñtre sur
la tête et le prothorax; le mâle de Penang a les élytres de couleur
brunâtre et par conséquent les taches rougeâtres sont moins
évidentes.
La M. trachelizoides Senna est bien remarquable par la confor-
mation de la tête qui s'approche de celle des Trachelizus de la
région orientale; la portion antérienre du rostre est décidément
plus longue que la basilaire ; l’angle sutural de l’apex des élytres
est tres légerement saillant.
Florence, 20 juin 1895.
© 6 d ————
j
14
k
ae
NE
é 7 ANNALES
SOCIÈTE ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
VIEIL
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MéMoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@® francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
toutes les publications de la Société.
Lrs colisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’encoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruæciles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
. Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société el la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameerc, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
3 septembre 1895
La Socièlé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
PuTzeys. — Monographie des Glivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasrinachus elt)e ete
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides_ . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus . . .
Note sur les Cicindèies et Carabiques recueillis
à: Antigua par Me PUWeS Se A A AURES
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AMATAMQUINISA. ES TRS ASS ee EAN
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturics
par MÉRITE ALERT MR LP En
Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Gorabus ss RUN NE Re RES
Monographie des Calathides .
ÉSSAE sûr des A MARCUS RER
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONNUS EST AR PE LEE
Révision des Broscides de l’Australie
Description de quelques Clivinides de Piude .
Note sur les genres Morio et Perigona .
Deuxième supplément à la Révision générale des
CHVINIUE SE EE TRAME
Additions à la monographie des Frechus
Broscosoma, Carab'dum genus novum. . . .
Notesur cs Notrophiiuses eee Ho
Les Broscides .
&
OI ©!
— Qu ©
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
N'EDE
Assemblée mensuelle du 3 août 1895.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Les procès-verbaux des séances du Ler juin et du 6 juillet sont
approuvés.
Le Président fait part à l’assemblée de la perte que la Société
vient de faire en la personne de M. Raphaël Stroobant, membre
effectif, décédé au Congo. Une lettre de condoléances sera envoyée
à la famille.
Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. Joseph
Van Biervliet, étudiant à Louvain, présenté par MM. Gilson et
Lameere.
Correspondance. M. Noualhier remercie pour sa nomination de
membre effectif.
Travaux pour les Annales. L'assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Communications. M. Hippert annonce la capture d’un exemplaire
de Caradrina Taraxaci à Ixelles le 11 juin et d’un exemplaire de
lab. Bradyporina de V’Acronycta Leporina capturé à Saint-Denis-
Westrem le 10 juin.
Ezcursion. Le 8 septembre à Braine-l’Alleud. Départ de
Bruxelles-Midi à 8 h. 30 m. du matin.
La séance est levée à 9 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, Te XXXIX, 27
REVISION SYNONYMIQUE
DES GENRES
STERASPIS :r CHRYSASPIS,
par Ch. Kerremans.
La présente étude est le résultat de l’examen critique de toutes
les espèces admises dans les genres Chrysaspis et Sleraspis et
dont j’ai eu la bonne fortune de pouvoir examiner la majeure
partie des types.
J’ai à remercier tout d’abord MM. Milne-Edwards et Ch. Bron-
gniart, qui ont bien voulu m'adresser tout ce que le Muséum
d'Histoire Naturelle de Paris possède dans les deux genres
précités; M. Chr. Aurivillius, qui m'a communique les types si
peu connus de Fähreus, appartenant au Musée Entomologique
de Stockholm; M. H. Kolbe, qui m'a envoyé des spécimens
comparés aux types de Klug et de Harold, du Musée I. et R.
d'Histoire Naturelle de Berlin; M. Severin, qui a mis a ma dispo-
sition, outre la collection du Musée Royal d'Histoire Naturelle de
Bruxelles, son talent de dessinateur que j'ai mis largement à
profit et enfin M. René Oberthür qui, suivant son habitude, dès
mon premier appel, m'a expédié tout ce qui pouvait m’intéresser,
et notamment les types de Gory et de M. James Thomson.
Avec ces collections et la mienne, je me suis trouvé devant un
contingent de spécimens suflisamment nombreux, pour m'avoir
permis d’aplanir certains doutes et de trouver des passages
inattendus d’une espèce à l’autre.
Les seuls types que je n’ai pu examiner sont ceux de M. Edw.
Saunders, qui se trouvent au British Museum, à Londres. Mais
j'ai en ma possession des exemplaires bien comparés à ces types
et M. Waterhouse, consulté dans les cas douteux, a mis son
empressement habituel à me répondre.
Solier, le fondateur du genre Sreraspis (Dej.) dans son Æ'ssai
sur les Buprestides|'), lui assignait les caractères suivants :
Palpes maxillaires de trois articles; les deux premiers allongés, obconiques,
le dernier cylindrique, plus court que le pénultième.
Palpes labiaux de deux articles; le premier court, le deuxième long et cylin-
drique.
Menton très court, fortement transversal et entièrement corné.
Labre assez échancré, mais moins profondément que dans le genre précédent.
Mandibules courtes, épaisses, concaves intérieurement, chacune ayant deux
dents latérales, une de chaque côté de la concavité.
(') Ann. Fr., t. 2. (1833), p. 2617, pl. X, f. 2.
371
Yeux ovales, allongés, se rapprochant sur la partie supérieure de la tête, qui
est fortement sillonnée.
Antennes de onze articles : le premier court, renflé; le deuxième très petit,
obconique; le troisième élargi, subtriangulaire; les huit derniers formant une
massue, quelquefois allongée et le plus souvent courte; elle est assez fortement
dentée et les dents paraissent spongieuses.
Corselet trilobé; lobe intermédiaire large et fortement arrondi. Ce corselet est
large et se retrécit insensiblement vers la tête; il a antérieurement un sillon
marginal formant une espèce de collier qui s’efface vers le milieu de la partie
supérieure.
Écusson non apparent.
Élytres se rétrécissant de la base vers l'extrémité, et plus ou moins rugueuses.
Corps déprimé en dessus; cinquième segment de l'abdomen échancré dans l’un
des deux sexes.
Tarses peu dilatés, ayant des pelotes sous les quatre premiers articles, le
quatrième assez grand, guère plus court que le troisième; dernier article assez
élargi, en losange tronqué vers les crochets : il est deux fois plus long, au moins,
que le pénultième.
Lacordaire(') consacra définitivement l’adoption du genre en le
caractérisant ainsi :
Dernier article des palpes cylindrique. — Labre plus ou moins fortement
échancré. — Tête excavée dans toute sa longueur; ses bords latéraux formant
une crête au dessus des cavités antennaires; celles-ci assez largement ouvertes,
trigones; épistome échancré. — Yeux grands, assez convexes, médiocrement
écartés en dessus. — Antennes robustes, à articles l médiocre, renflé, 2 très court,
3-11 fortement dentés, les dents aiguës; le dernier tronqué. — Prothorax peu
convexe, transversal, largement mais faiblement lobé à sa base. — Élytres régu-
lièrement rétrécies à partir de leur base, épineuses à l’angle sutural, parfois
denticulées à leur extrémité. — Hanches postérieures étroites, coupées plus ou
moins obliquement en arrière; tarses assez larges, leur 1er article allongé aux
quatre postérieurs, les trois suivants fortement cordiformes, le 5° ovale et tronqué
en avant. — Mésosternum séparé du métasternum par une suture ; ses branches
latérales larges, non ascendantes, presque toujours terminées en pointe. — Pros-
ternum plan, bisillonné chez la plupart. — Epimères métathoraciques de forme
variable. — Corps allongé, épais, peu convexe en dessus.
Enfin de Marseul(?) vint confirmer l'adoption de Lacordaire en
assignant au genre STERASPIS les caractères qui suivent, utiles à
reproduire en raison des détails qui ont échappé aux auteurs
précédents :
Ovale, allongé, assez convexe, d’un vert doré plus ou moins brillant, garni en
dessous d'un fin duvet. Tête médiocre, enfoncée, inclinée, profondément excavée
dans toute sa longueur avec les bords saillants sur les antennes; épistome pro-
fondément entaillé, obtusément bidenté; yeux gros, saillants, subovalaires, mé-
diocrement distants. Labre transverse, fortement échancré. Menton transverse.
Dernier article des palpes cylindrique. Cavités antennaires trigones, largement
ouvertes tout près du bord interne de l’œil.
Antennes robustes, peu allongées, 1er article renflé, médiocre, 2e petit, arrondi ;
3e en triangle, plus long que le suivant; les autres en triangle transverse, forte-
ment dentés en dedans, porifères en dessus et en dessous. Pronotum peu convexe,
() GexeraA DES CoLÉOPTÈRES, t. IV (1857), p. 15.
(2) Monographie des Buprestides d'Europe, du Nord de l'Afrique et de l'Asie.
— L'Abeille, t. 2 (1865), p. 85.
378
transverse, rétréci en devant et coupé presque droit, un peu dilaté et renfléver3
le milieu des côtés, bisinué avec un lobe médian large, peu saillant au milieu et
les angles aigus: faiblement canaliculé au milieu. Écusson nul.
Élytres 4 fois plus longues et plus larges à la base que le pronotum, un peu
dilatées sous l’épaule, graduellement atténuées jusqu’au bout, quelquefois denti-
culées, épineuses à l'angle sutural, sillonnées de nombreuses stries ponctuées peu
régulières.
Bord pectoral tronqué, droit en devant et rebordé; prosternum plan, parallèle,
assez large, arrondi au bout, longé de 2 gouttières ponctuées peu profondes,
séparées par une côte lisse élargie en devant. Mésosternum formant la coulisse,
séparé du métasternum qui en fait le fond et armé de chaque côté d’une forte
dent. Métapleures rétrécies par derrière; hanches postérieures coupées presque
droit par derrière et subitement dilatées en dedans; pattes peu robustes. Tarses
élargis, 1-4 articles garnis de pelottes, cordiformes, 5° déprimé, ovale, tronqué en
devant, muni de crochets simples ; 1er article des postérieurs plus long que le 2e.
Premier et deuxième segment de l’abdomen soudés; dernier large, arrondi,
sinué étroitement ©, profondément échancré o".
Le genre CHrysaspis (H. Deyr. mss), signalé par M. Edw.
Saunders('), séparait quelques espèces de Sferaspis à facies parti-
culier; je crus pouvoir l’admeitre(*) en lui assignant les carac-
tères suivants :
Dessus lisse et finement ponctué ou à peine chagriné; articles dentés des
antennes en forme de triangle curviligne et tronqués au sommet; prosternum
surmontant Les hanches, plan et lisse, à peine rugueux au milieu ; dessous presque
glabre, à peine villeux, la villosité très courte, très éparse et peu sensible à
l'œil nu.
On pourrait ajouter que le bord pecloral antérieur du proster-
num est simple, c'est à dire qu'il forme un seul bourrelet limité
en dessous par un sillon, tandis que les SreRAsPis ont, le plus
souvent, ce bord limilé par deux bourrelets allernant avec deux
sillons dont l'inférieur esl' parfois interrompu au milieu et que
les espèces de ce dernier genre ont l’extrémilé du dernier segment
abdominal G échancrée suivant un arc plus ou moins tendu tandis
que les CHrysaspis l’ont bilobée avec une faible échancrure
médiane anguleuse.
Le genre étant une division artificielle créée pour faciliter la
classification, j'estime qu'il y a lieu de l’admettre quand, à une
différence dans le facies d’un groupe d’espèces, correspondent
quelques particularités anatomiques, si minimes qu’elles soient, du
moment qu’elles se reproduisent dans toutes les espèces. Très
réfractaire aux subdivisions en sous-familles, sous-tribus etc., je
pense que les divisions en famille, tribu, groupe (dans une certaine
mesure), genre et espèces sont les seules qui devraient être main-
tenues, et que les variétés, dans une même espèce, ne devraient
pas avoir de noms.
(') Catalogus Buprestidarum synonymicus et systematicus (1871), p. 10.
(®) Essai de groupement des Buprestides. — Ann. Soc. Belge, t. XXX VII (1893),
p. 103, note 2,
3173
Avant d'examiner le mode de groupement des espèces des deux
genres STERASPIS et CHRYsASPIS, il importe de faire la critique de
leurs descriptions dans l’ordre chronologique et de fixer définiti-
vement la synonymie de chacune d'elles.
En établissant le genre STerAsPis, Solier lui donnait pour type
le Bupr. scabra Fab., et décrivait deux espèces nouvelles : Boyeri
et semigranosa. Castelnau et Gory(l) n'admirent ce genre que
comme une simple division des Chrysochroa, en y comprenant les
Chrysochroa speciosa Klug., scabra Fab., triangularis Cast. et
Gory, squamosa Klug, semigranosa Sol. et brevicornis Klug.
Lacordaire, à la liste des espèces précitées, ajoutait les ,S€. gui-
neensis Geh. et aeruginosa KI.
Quelle que soit l'importance des ouvrages précités, ils ne peuvent
être considérés comme des travaux d’ensemble sur le genre qui
nous occupe.
En 1879, Harold?) présente un opuscule contenant un tableau
des dix espèces qu'il connaissait et essayait de fixer la synonymie
de certaines espèces récemment décrites.
Peu de temps après, la même.année, M. James Thomson)
entreprenait de son côte une étude du genre et dans laquelle il
rangeait vingt cinq espèces. Si à ces dernières on ajoute celles
qui ont ete décrites depuis l’apparition de ce dernier opuscule, on
arrivera, pour le seul genre Sferaspis, à un total de trente neuf
espèces dont nous allons examiner successivement la validité.
GENRE STERASPIS So.
1. Bupr. scABRA Fab., Syt. Ent., (1774), p. 220. — Oliv.,
Ent., t. 2 (1790), gen. 32, p. 58, pl. 3, f. 25. — Herbst., Col.,
t. 9 (1801), p. 74, pl. 139, f. 4. — Schônh., Syn. Zns., t. 1
(1817), p. 247. — Cast. et Gory., Monogr., t. 1 (1837), Chryso-
chroa, p. 23, pl. 6, f. 24. — C’est l’espèce la plus ancienne et
la mieux connue du genre, dont elle a servi de type à Solier pour
en fixer les caracteres ; il importe donc de la décrire dans tous ses
détails.
Ovale, allonge, mediocrement convexe au dessus et en dessous,
d’un beau vert parfois légerement cuivreux en dessus avec des
reliefs noirs, la marge latérale du pronotum bleuatre, l'impression
longeant cette marge souvent à fond doré ou cuivreux ; dessous
cuivreux brillant, carène médiane du prosternum souvent bleue;
fémurs antérieurs et médians verdâtres, les postérieurs ainsi que
les tibias cuivreux : antennes noires, très légèrement bleuâtres,
(‘) Monogr. des Buprestides, t. 1 (1837), g. Chrysochroa, 5° div., p. 21.
(2) Col. Heft., 14 (1819), p. 91.
(5) Revision du genre Sleraspis. — Rev. et Mag. de Zool. (1879), p. 216,
374
le premier article quelquefois verdatre ; tarses de la nuance des
tibias, cuivreux.
Tête fortement engagée dans le thorax; yeux saillants, ova-
laires, rapprochés en dessus et limités en dedans par une carène
saillante fermant les bords de la dépression frontale qui envahit
toute la région visible du front, sauf une très petite portion du
vertex en arrière des yeux; ce dernier avec un très fin sillon
linéaire et médian. Cavités antennaires surmontées d’une carène
oblique. Épistome échancré au milieu, légèrement relevé et for-
mant deux lobes arrondis. Antennes courtes, le premier article
épais, renflé ; le deuxième très court; les suivants subégaux entre
eux; le troisième en triangle arrondi au sommet, les suivants très
transversaux et très acuminés, porifères sur leurs deux faces à
partir du quatrième article. Le front est rempli d’une abondante
efflorescence jaunàtre retenue par une courte villosité.
Pronotum subtrapézoïdal, peu convexe, légèrement déclive de
part et d'autre sur les côtés, la base supérieure égale à la hauteur,
la marge antérieure presque droite et bordée d’un bourrelet plus
accusé sur les côtés que vers le milieu; les côtés obliques en
avant, arrondis vers le milieu, presque droits ensuite jusque la
base avec les angles postérieurs presque droits ; la marge latérale
rugueuse et déchiquetée ; la base subsinueuse avec le lobe médian
large et subanguleux. Il est couvert d’une ponctuation tres épaisse
et irrégulière dont les intervalles forment des reliefs anastomosés
et présente, de part et d'autre, sur les côtés, une dépression
longitudinale à fond rugueux, tandis que le disque est longitudi-
nalement marqué au milieu d’un vague sillon sensible seulement
en avant et en arrière.
Élytres subconvexes, de la largeur du pronotum à la base,
obliquement tronqués à l’épaule, la troncature subarquée; tres
légèrement sinueux à l’épipleure, obliquement atténués ensuite
suivant une courbe à peine accusée jusqu’au sommet qui est arqué
sur les côtés et acuminé au sommet avec de part et d’autre une
dent apicale limitant un tres petit vide anguleux sutural ; la marge
latérale formant un léger bourrelet lisse le long de la troncature
humérale et qui s’aplatit en s’élargissant le long de l’épipleure
métathoracique où la marge est arquée jusqu'aux hanches poste-
rieures. Ils sont couverts de nervures longitudinales très serreées,
séparées par des stries ponctuées, moins prononcées et plus
irrégulières sur les côtés que sur le disque.
Marge antérieure du prosternum tronquée, limitée par un double
bourrelet lisse alternant avec deux sillons transversaux ; proster-
num un peu plus étroit en avant qu’en arriere, longe de part et
d'autre par un sillon limitant une carène médiane lisse et tronque
sur les côtes en arrière, Dessous couvert d’une ponctuation tres
379
fine et tres dense, à peu pres égale partout et laissant émerger de
la ponctuation un poil fin, d’un jaune sale, retenant une efllo-
rescence jaune. Segments abdominaux très vaguement impres-
sionnés de part et d'autre sur les côtés; ponctuation des fémurs
antérieurs et médians très éparse; celle des postérieurs tres dense.
Extrémité du dernier segment abdominal G échancré en arc
subanguleux avec la plaque anale subtriangulaire, évidée de part
et d'autre et très faiblement carénée au milieu; dernier segment
abdominal Q arrondi au sommet avec une toute petite échancrure
médiane. — Long., 30-40; larg., 12-20 mm.
Les exemplaires que j’ai pu examiner proviennent tous du
Senegal.
Bien que la coloration joue un rôle très secondaire pour la déter-
mination des Seraspis, il y a lieu de remarquer que cette espèce a
le dessous toujours uniformément d’un beau cuivreux très-brillant.
2. Bupr. AURATA Fab., fait partie du genre CArysaspis et sera
discuté dans ce genre.
3. BUPR. ELONGATA Oliv., fait également partie du genre
Chrysaspis.
4. Bupr. scABRA Latr., Voy. Caill., t. 4 (1823), p. 278, f. 9,
est une espèce distincte du 2. scabra Fab. et décrite plus tard par
Klug sous le nom de speciosa ; c’est donc ce dernier nom qui doit
être adopte.
5. Bupr. sQuAMOSA Klug, Symb. Phys., t. 1 (1829), p. 1, f. 10.
— Cast. et Gory, MWonogr., t. 1 (1837), Chrysochroa, p. 24, pl. 6,
f. 26. — Spinola, Ann. Fr. (1838), p. 336, n° 4. — Marseul,
Abeille, t. 2 (1865), p. 88. — Cette espèce est un peu plus
convexe que le S. scabra Fab., dont la description précède sous
le n° 1, moins atténuée en arrière, moins élargie à l’épaule avec
le pronotum un peu plus court, plus grossièrement ponctué,
plus obliquement atténué sur les côtés antérieurs, l’angle
postérieur presque droit; les dépressions latérales sont moins
accusées et le sillon médian un peu plus accentué. La structure
élytrale, tout en affectant la même allure, présente une ponc-
tuation plus éparse et plus régulière; le bourrelet huméral
est moins lisse et moins saillant et le rebord épipleural plus
avancé sur les épipleures métathoraciques et plus arqué ; la dent
terminale est moins forte et l’angle sutural plus petit. La ponctua-
tion du dessous est un peu plus accusée et donne à l’insecte un
aspect finement granuleux. La coloration, toujours d’un vert
brillant en dessous, variée en dessus, du vert doré au vert bleuâtre
et passe même au noir, dans ce dernier cas sans la bordure pourprée
qui se remarque le long de la marge extérieure des élytres du vrai
squamosa. — Long., 30-35; larg., 10-13 mm.
Égypte, Nubie.
376
6. Bupr. speciosA Klug, Symb. Plhys., t. I (1829), pl. 1,
fig. 11. — Cast.et Gory, Wonogr.,t. I (1837), Chrysochroa, p. 22,
pl. 6, fig. 23. — Marseul, Abeille, t. II (1865), p. 87.
Cette belle et grande espèce, tres bien figurée dans l’ouvrage de
Klug et que Latreille a le premier décrite sous le nom de scabra
est d’une taille variable et est surtout reconnaissable au sillon net
et bien accentué que presente le milieu du pronotum, aux dépres-
sions qui en longent la marge latérale et’ dont le fond est gra-
nuleux, à la marge latérale tres rugueuse, à l'angle postérieur
subaigu et légèrement saillant en dehors. Les élytres sont tres
dilates à l'épaule et obliquement atténués ensuite, sur les côtés,
en ligne droite jusqu'au sommet qui est largement arrondi avec
une petite épine suturale; les nervures longitudinales sont très
serrées, en quelque sorte anastomosées, mais laissent néanmoins
distinguer des côtes très vagues, plus sensibles à la base qu’au
sommet. Les segments abdominaux offrent, de part et d'autre, de
larges espaces semi-lunaires très finement granuleux dans leur
fond et souvent très villeux. Le a l’extrémite du dernier seg-
ment abdominal très largement échancrée en arc avec la plaque
anale subtriangulaire; la © a ce segment arrondi, très-faiblement
échancré au milieu, l’échancrure le plus souvent limitée de part
et d'autre par une petite dent. La coloration est variable : elle
passe du vert brillant ({ype) au brun {obscura Ths.), au cuivreux
rougeatre (fulgens Ths.), au vert doré à bordure élytrale pourprée
(fastuosa Gerst.) ou au pourpre doré (intermedia Kerr.) ,en dessus,
mais les bords du pronotum sont le plus souvent bleus; le dessous
est cuivreux brillant en tout ou en partie, dans ce dernier cas
seulement sur les taches latérales de l’abdomen, tandis que le
restant du corps est bleu verdàtre.
Long., 27-50 ; larg., 9-20 mm.
Nubie, Sénégal; Obock.
7. STER. Boyeri Solier, Ann. Fr., t. 2 (1833), p. 269. —
Marseul (Abeille, t. 2 (1865), p. 88) considère cette espèce comme
une variété du sguamosa Klug. Un spécimen étiquetté Boyeri
Sol., de la collection R. Oberthür, est en tous points identique au
5, fasluosa Gerst., que je considère comme une simple variation
du speciosa qui précède. Je ne connais pas le type de Solier,
j'ignore même ce qu’il est devenu, mais la courte description que
cet auteur en donne ne se rapporte que très vaguement au
fastuosa. Solier dit en effet :
Viridis, thorace dense punctato rugoso; elytris punctatis, subreticulatis viridibus,
margine rubro-aureis.
Cette espèce se rapproche beaucoup du B. scabra Fab. : comme lui elle a le
prosternum concave, avec une ligne élevée au milieu, mais le dessous du corps
377
est vert, tandis qu'il est cuivreux doré dans l’autre, Élytres ayant une bordure
assez large, d’un rouge doré brillant.
Il est à remarquer que Solier insiste sur la coloration verte du
dessous, alors que le fastuosa est le plus souvent bleu ou cuivreux,
avec quelques reflets pourpres et qu’il ne parle pas des larges
taches abdomiaales tomenteuses, si caractéristiques, de cette
espèce; il y a donc lieu de s’en tenir à l’appréciation de Marseul,
qui a peut être vu le type il y a trente ans et d'admettre, jusqu’à
preuve du contraire, que le S{er. Boyeri — squamosa Klug.,
avec d'autant plus de raison que Castelnau et Gory (7. c., p. 25)
disent avoir vu le type communiqué par Solier et n’y avoir vu
aucune différence avec l’espèce à laquelle nous le rattachons.
8. STER. SEMIGRANOSA Solier, Ann. Fr.,t.2 (1833), p. 269. —
Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), p. 25, pl. 7, f. 27. — L’une
des espèces bien caractérisées du genre; se distingue notamment
de toutes les précédentes par la forme de l’échancrure du dernier
segment abdominal ©, qui est oblongue, presqu’entièrement fer-
mée sauf à la partie extrême et enclavant une plaque lisse,
également oblongue, mais tronquée à l'extrémité ; le G' a ce dernier
segment échancré en are subanguleux. Elle est relativement
moins grande et moins forte que les autres espèces, d’un beau
vert clair et dore en dessus avec des reliefs noirs formant deux
larges taches sur le pronotum, séparées par un vague sillon médian
dore et très brillant et limitées extérieurement par un sillon
longeant les côtés, finement granuleux et vert brillant; les élytres
présentent chacun quatre côtes longitudinales déchiquetées et
irrégulières entre lesquelles se remarquent des reliefs vermiculés
très irréguliers, alternant avec des points à fond vert; un sillon
peu profond longe la marge extérieure; le dessous est d’un beau
vert à reflets dorés ou cuivreux.
Tête granuleuse; front excavé, vertex sillonné. Pronotum
transversal, subtrapézoïdal, à ponctuation inégale et très espacée
sur le disque; finement granuleux dans les dépressions latérales,
peu convexe, la marge antérieure droite, à peine bisinuée, les
côtés arqués, l’angle postérieur presque droit, la tranche latérale
lisse dans sa partie inférieure et rugueuse en avant, Élytres con-
vexes, de la largeur du pronotum à la base, arrondis et élargis à
l'épaule, atténués ensuite suivant une courbe régulière jusqu'au
sommet qui est finement dentelé sur les côtés et présente une
dent apicale peu saillante. Dessous très finement ponctué sur toute
sa surface, la ponctuation très dense, sauf sur la carène proster-
nale qui est peu élevée et lisse.
Long., 27-30 ; larg., 9-11 mm.
Sénégal, Abyssinie.
378
9. Bupr. BREVICORNIS Klug, £'nt. Reis. (1835), p. 29. — Cast.
et Gory, Monogr., t. I (1837), Chrysochroa, p. 25, pl. 1, f. 28.
— Espèce très variable au point de vue de la taille et de
la coloration; se reconnaît à sa forme allongée et acuminée au
sommet, au pronotum plan sur le disque, légèrement declive sur
les côtes, à ponctuation égale, très dense, entre laquelle se remar-
quent des reliefs lisses et vermiculés, à bordure latérale lisse et
brillante de la base au sommet ; au prosternum plan, à peine caréné
et lisse au milieu, inégalement ponctué sur les côtés. La coloration
du dessous est le plus souvent d’un cuivreux clair et brillant avec
le prosternum et les pattes d’un vert clair ou bleuâtre tandis que
le dessus varie du vert clair au vertcuivreux, etdu bronzé cuivreux
au brun violace; le pronotum est cuivreux ou de la nuance des
élytres, le plus souvent avec deux larges tachescuivreuses séparées
par une très vague ligne médiane lisse. Le rebord épipleural des
élytres est bien accentué et forme, vu en dessus, deux lobes dont
le premier est situé à l’extrémiteé inférieure de la troncature
humérale et le second à hauteur des hanches postérieures. Les
élytres offrent des séries longitudinales et régulières de points
entre lesquelles se remarquent des lignes élevées assez nettes sur
la moitie suturale et formant un réseau anastomosé sur la région
latérale; ils sont irrégulièrement dentes à l’extréemite, avec la
dent suturale un peu plus accusée que les autres au nombre de
quatre ou cinq de part et d’autre. Le dessous est brillant, avec
une ponctuation excessivement fine et très serrée et couvert,
à l’état frais, d’une très fine villosité retenant une poussière
jaune. Le dernier segment abdominal G' est faiblement échancréen
arc au sommet; celui de la © est arrondi, à peine sinué au milieu.
Long., 27-34; larg., 9,5-11 min.
Cette espèce est répandue dans toute l’Afrique intertropicale,
du Senegal à Natal.
10. CHRYSOCHR. TRIANGULARIS Cast. et Gory, Monogr., t. 1
(1837), p. 24, pl. 6, f. 25. — Il n’y a qu’une très légère différence
de taille et de forme entre cette espèce et le 2. scabra Fab. Le
type, que j'ai sous les yeux (coll. R. Oberthür), est un G' de
38 mm. de long., sur 20,5 de large à l’épaule. La ponctuation
des élytres et celle du pronotum sont en tous points semblables à
celles de l’espèce à laquelle je l'assimile; comme chez cette der-
nière, le dessous est d'un beau cuivreux pourpré; seule l’extré-
mité des eélytres est un peu plus acuminée.
379
11. STER. AMPLIPENNIS Fähr., Zns. Caffr., t. 1 (1851), p. 311.
— Robuste, ovalaire, très convexe, très élargi à l'épaule, cuivreux
brillant en dessus avec la tête, les bords latéraux, la marge
antérieure et le milieu du pronotum bleus; métasternum et
abdomen vert bleuâtre; antennes noires. Tête inégalement
ponctuée, front déprime, la dépression silonnée longitudinalement,
le sillon prolonge et linéaire sur le vertex. Pronotum peu convexe,
plus étroit en avant qu’en arrière, fortement chagriné avec des
reliefs lisses, vermiculés et très irréguliers ; la marge antérieure
bisinuée avec le lobe médian avancé et arrondi, les côtes très
obliques en avant et droits en arrière où ils sont
perpendiculaires à la base, la marge latérale
rugueuse ; la base bisinuée avec le lobe médian
subanguleux. Élytres très convexes, plus larges
que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule
avec le lobe épipleural tres avancé et arqué, les
côtés obliquement atténués et faiblement arques
des épipleures au sommet qui est à peine dentelé
avec une tres courte dent apicale; ils présentent
des séries longitudinales de gros points tres irré-
guliers dont les intervalles sont lisses. Le dessous
est couvert d’une abondante villosité d’un gris
jaunâtre retenant une poussière jaune; prosternum
caréné au milieu, profondément sillonné de part et Fig. 1.
d'autre de cette carène, le sillon limité extérieurement par une
bordure élevée et lisse; métasternum, hanches postérieures et
abdomen très finement et très densément ponctués, la ponctuation
leur donnant un aspect finement granuleux. Dernier segment
abdominal G' largement échancré en arc au sommet, © arrondi
avec une petite echancrure anguleuse médiane.
Long., 42; larg., 18 mm.
Le type, qui appartient au Musee de Stockholm, vient de la
Caffrerie: c’est une belle et grande espèce, reconnaissable à son
aspect massif et bombé en dessus, à l’élargisement du corps aux
épaules et à la bordure bleue du pronotum. La coloration est
sujette à varier et, tout en restant toujours brillante, passe du
vert doré au cuivreux bronze en dessous et du vert bleuâtre au
bleu foncé en dessous.
380
12. STER. AMBIGUA Fähr., Zns. Caffr., t. I (1851), p. 312. —
Ovale oblong, peu convexe, d’un beau vert clair en dessus avec
une bordure élytrale pourprée, le pronotum doré, cuivreux de
part et d'autre sur le disque, sa bordure latérale lisse, luisante et
bleue; dessous bleu avec l'abdomen parfois verdâtre.
Tête largement excavée, vertex ponctué. Pronotum peu con-
vexe, plan sur le disque régulièrement déclive sur les côtés ; la
marge antérieure presque droite avec le bourrelet terminal bien
marqué, les côtes régulièrement arqués, la base bisinuée avec
le lobe médian subanguleux; il est couvert d’une ponctuation
irrégulière dont les intervalles forment un réseau
vermiculé à peu près semblable à celui de l’espèce
précédente, mais à un degré beaucoup moins pro-
noncé et lui donnant une apparence plutôt granu-
leuse que chagrinée, avec une vague ligne élevée,
médiane et lisse. Élytres beaucoup moins convexes
que ceux de l’espèce précédente, à peine plus larges
que le pronotum à la base, faiblement élargis à
l'épaule avec les rebords épipleuraux peu visibles
en dessus ; les côtés graduellement atténués suivant
une courbe régulière jusqu'au sommet qui est con-
jointement arrondi et finement dentelé, la dent
apicale à peine plus accentuée que les autres; ils sont couverts
d’une ponctuation disposée en séries régulières, mais peu profonde
et très finement granuleuse dont les intervalles, tres serrés, for-
ment des lignes noires enchevêtrées et réticulées par places.
Dessous à ponctuation excessivement fine et serrée, d'apparence
granuleuse; prosternum plan, presqu’uni, avec une très vague
carène aplatie à peine sensible.
Long., 31-37; larg., 11-14 mm.
Les deux types (Musée de Stockholm), sont deux QQ ayant
l'extrémité de l’abdomen arrondie, sans échancrure médiane, et
venant tous deux de la Caffrerie.
13. STER. ÆRUGINOSA Klug, Mon. Ac. Berl. (1855), p. 645. —
Peters Reise (1862), p. 184. — L’exemplaire que j'ai sous les
yeux, provenant du Musée de Berlin et comparé au type, offre
certaines différences avec le S. ambiqua qui précède et si l’on
n'avait que les deux types sous les yeux, on pourrait être amené
à y voir deux espèces bien caractérisées. L’aeruginosa est un peu
moins trapu et plus acuminé en arrière que l’ambigua; le front
du premier est un peu plus large que celui du second; le pronotum
est en tous points semblable quant à la ponctuation, mais les
côtés du premier sont un peu moins arrondis, plus droits en
arrière avec l’angle inférieur légèrement saillant en dehors,
Fig. 2.
381
tandis qu'il est droit chez le second; les élytres, dont la ponc-
tuation est très peu différente, sont plus larges en arrière chez
l'ambiqua, tandis que l'acruginosa présente une dent apicale très
prononcée qui existe à peine chez l’autre; la coloration des élytres
est, chez le dernier, d’un bronzé cuivreux. Le dessous des deux
types est en tous points identique et sur le vu d’un certain nombre
d'exemplaires, on trouve tous les passages de l’un à l’autre. Il y
a donc lieu de réunir ces deux espèces.
L’exemplaire du Musée de Berlin est long de 40 mm. sur 14 de
large à l’épaule et est étiquetté comme provenant de l’Afrique
orientale, sans désignation de localité.
J’attribue au S. aeruginosa Klug. quelques exemplaires prove-
nant de Mamboia, d’un brun cuivreux clair, avec les côtés du
pronotum beaucoup plus dilatés et plus arrondis en avant que le
type et la forme générale moins acuminée au sommet.
14. STER. GUINEENSIS Gehin, Bull. Soc. Moselle (1855), p. 54,
pl. 2, f. 4. — Il n’y a guère de différence entre cette espèce et le
P. brevicornis Klug ; la description, suffisamment détaillée, qu’en
donne l’auteur se rapporte exactement à certains exemplaires de
l'espèce de Klug, qui est très variable au point de vue de la
coloration et de la ponctuation du pronotum; le fait d’avoir le
premier article des antennes vert. au lieu de l'avoir noir ou
bleuâtre ne me paraît pas un caractère suffisant, chez les Séeraspis,
pour pouvoir fonder une espèce et surtout pour la maintenir.
15. STER. rASTUOSA Gerstaecker, Arch. Nat., t. 37 (1871),
p. 42. — Je réunis cette espèce au Bupr. speciosa Klug. En
prenant séparément un exemplaire bien caractérisé de chacune
de ces deux formes, on pourrait être amené à y voir deux espèces
bien distinctes, si tous les passages n’existaient pas de l’une à
l’autre. Le fastuosa est un peu plus massif, d’une coloration verte
tournant au cuivreux pourpré chez certains exemplaires, avec
une bordure latérale pourpre aux élytres; mais le dessous est
identique au speciosa, la carène prosternale est la même et les
différences sexuelles n'offrent aucune différence. Il n’y a, entre
ces deux types qu’une variation de couleur. Quant à la forme,
elle varie excessivement; toute une série d'exemplaires du Muséum
de Paris, provenant d’Abdou-Grindi (intérieur), et rapportés par
Brazza, ont une forme allongée et étroite, subparallèle et ne
peuvent pourtant être séparés du fastuosa. Il ne reste donc que
la bordure rouge, et contrairement à l’opinion de Harold, je
pense que ce caractère n’est pas suffisant pour la délimitation des
espèces.
Le fastuosa paraît très commun au pays des Somalis et dans
les régions avoisinantes,
382
16. Srer. WeLwiTscHi Saunders, 7rans, Entom. Soc. (1872),
p. 243.
Caput inter oculos excavatum, rugose punclatum. Thoraz rugose punctatus, fusco
cupreus, lateribus antice viridibus, margine anteriore elevata lateribus rotundatis.
Elytra requlariter punctato-striata, utrinque vitla lata cuprea ornata, sutura, basi,
marginibusque viridibus. Subtus cuprea, albido pubescens.
Tête d'un vert terne à reflets brun cuivreux. Thorax cuivreux sur le disque,
vert sur la marge antérieure et sur les côtés antérieurs. Élytres cuivreux; base,
suture et côtés verts; dessous cuivreux.
Tête excavée AE les yeux et rugueusement ponctuée. Thorax ayant la marge
antérieure élevée, les côtés arrondis, légèrement élevés et lisses, la base légère-
ment lobée et subanguleuse ; surface irrégulièrement ponctuée, les points con-
fluents sur les côtés de façon à rendre ceux-ci rugueux; ligne dorsale indiquée
seulement à la base sur un espace triangulaire lisse et vers la marge antérieure.
Élytres régulièrement et densément ponctués en lignes, les interstices, sur les
côtés et au sommet très finement et densément ponctués, la ponctuation égale;
côtés avec deux angles aux épaules, l’inférieur plus proéminent, sinués entre
ceux-ci, graduellement atténués en arc jusqu’au sommet qui est dentelé. Dessous
et pattes ponctués; ponctuation des côtés de l’abdomen faible et couverte d’une
très fine pubescence blanche ; prosternum lisse au milieu, largement ponctué sur
les côtés. — Long. 20 lin.; larg., 7 lin. — Loando.
Cette description se rapporte exactement à deux exemplaires de
la collection R. Oberthür, long de 34 à 38 mm. sur 13 à 14 de
large à l'épaule, provenant de la coll. Quedenfeldt sans désignation
de localité et dont le facies commence à se rapprocher de certains
Chrysaspis. L'extrémité du dernier segment abdominal & est
échancrée en arc peu tendu; celle de la © est arrondie, subsinueuse
au milieu. Le type appartient au British Museum, à Londres.
17. STER. FUSCA Saunders, Cist. Ent., t. 1 (1874), p. 221.
Purpureo fusca, thorax nitidus, punctatus, lateribus foveatis, linea dorsali subim-
pressa punctata. Elytra conferte punctata et striala, marginibus utrinque subcupreo-
vitlatis. Sublus pilosa, viridiaenea.
Brun pourpré. Dessous et pattes vert bronzé; antennes noires. Tête excavée et
sillonnée entre les yeux.
Pronotum lisse mais éparsement ponctué. Côtés arrondis, avec, de part et
d’autre, une impression longitudinale dont le fond est densément et finement
ponctué. Ligne dorsale un peu impressionnée et longitudinalement ponctuée au
milieu. Élytres densément ponctués et striés avec une faible impression couverte
de courts poils gris le long de la marze, l’apex avec une seule dent terminale.
Dessous pubescent avec une ligne lisse au milieu, vers l’extrémité.
Long., 13 lin., larg., 41/2 lin. — Nil blanc.
A placer à la suite de semigranosa Sol.
Cette description n'étant pas suflisante pour fixer les idées, j'ai
eu recours à M. Waterhouse qui, sur examen du type qui se
trouve au British Museum, a bien voulu m'envoyer les renseigne-
ments complémentaires qui suivent :
S. fusca Saund. est une espèce très distincte ayant le facies et la coloration
de certains Zampetis, notamment du Z. a/bicincta Reiche; il ressemble au
S. brevicornis Klug, mais avec le pronotum un peu plus court et ses angles
postérieurs pas du tout saillants. Le disque est lisse, avec une très légère impres-
sion médiane ponctuée; la surface de chacun de ses côtés est très faiblement
ponctuée, les côtés sont rugueux avec une impression irrégulière; la marge
latérale n’est pas lisse comme celle du Zrevicornis, non plus rugueuse comme
389
celle de squamosa, mais ressemble à celle de cette dernière espèce, en partie
lisse seulement. Les élytres sont d’une forme tout à fait différente des autres
espèces que je connais et plutôt lisses à la base, du côté de la suture; le
restant de la surface est finement et densément ponctué, avec deux ou trois
côtes faiblement indiquées sur le disque; les impressions marginales faibles
et d’une rugosité excessivement fine, comme dans plusieurs Zampetis; le pro:
sternum est plan, semblable à celui de S,. brevicornis, mais finement ponctué
sur les côtés avec un espace médian lisse. Tout l’abdomen est pubescent, sauf
quelques petits espaces centraux. Le segment abdominal (Ÿ est échancré en are
subanguleux.
Les détails qui précèdent ne laissent aucun doute sur la validité
de cette espèce. On verra plus loin que ses caractères se rappro-
chent de ceux du Chrysaspis brunneipennis Fairm., qui est une Q
avec l’extrémité du dernier segment abdominal semblable à celle
du semigranosa Solier ; Saunders déclare celle ci voisine de fusca
et lui attribue un certain /acies rappelant celui de l’espèce de
Solier.
18. STER. coLossA Harold, J. B. Berl. Ac. (1878), p. 214. —
Subtriangulaire, allonge, très élargi à l'épaule, atténué au sommet,
d’un beau vert clair quelquefois doré en dessus, avec les reliefs
vermiculés du pronotum et les interstries des élytres noirs; côtés
du pronotum bleus; fon de la dépression frontale cuivreux ;
antennes noires. Dessous bleu foncé, brillant, avec le métaster-
num, les hanches postérieures et la région médiane du premier
segment abdominal d’un cuivreux pourpré éclatant
et lisses; base des segments abdominaux avec des
espaces semilunaires finement granuleux et d’un
cuivreux terne; pattes bleues.
Tête à ponctuation éparse et irrégulière; front
excavé, l’excavation finement granuleuse. Pro-
notum peu convexe, subtrapézoidal; la marge
antérieure subsinueuse et limitée par un bour-
relet interrompu au milieu, les côtés très obliques
en avant, droits en arrière, l'angle inférieur
subaigu, presque droit, la marge latérale très
rugueuse, grossièrement ponctuée; la base bisi-
nuée avec le lobe médian large, faiblement arqué ;
il présente de part et d’autre, sur les côtés, une Ps
dépression longitudinale à fond cuivreux finement granuleux,
plus accentuée dans sa moitié antérieure que dans la supérieure,
où elle disparaît dans la structure générale ; le milieu du disque
présente une vague ligne lisse, parfois absente, et tout le pro-
notum est très rugueux, la rugosité formée par des espaces
élevés, lisses, vermiculés et anastomosés, alternant avec des
places finement granuleuses et brillantes, Élytres de la largeur
/
384
du pronotum à la base, tronqués et élargis à l’épaule avec la tron-
cature subarrondie, atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet qui est arrondi, subsinueux, avec une dent apicale de part
et d’autre; la marge latérale est bordée d’un bourrelet à la tron-
cature humérale, aplatie ensuite en formant, le long des épipleures
métathoraciques un sinus assez prononcé; ils sont couverts d’une
grosse ponctuation inégale, disposée en séries longitudinales assez
régulières et dont les intervalles forment des côtes très serrées
assez régulières, nettes sur le disque et formant un réseau sur les
côtés, vers la région supérieure. |
Dessous lisse, brillant, à peine ponctué au milieu sauf sur les
segments abdominaux; bord pectoral antérieur limité par deux
bourrelets lisses alternant avec deux sillons transversaux;
prosternum large à carène médiane saillante, aplatie en avant,
limitée par deux sillons qui la séparent des bords, ceux-ci eux-
mêmes saillants en carène. Segments abdominaux à ponctuation
éparse, inégale, rare sur les bords inférieurs, les supérieurs
offrant des larges espaces semilunaires finement granuleux. Extré-
mité du dernier segment « très largement échancré en arc suban-
guleux; plaque anale large, en losange élargi aux angles arrondis
en avant et en arrière, légèrement creusée, vaguement carénée
au milieu et très finement granuleuse; dernier segment abdomi-
nal © arrondi, avec une petite échancrure médiane. Pattes finement
et inégalement ponctuées. — Long., 53-55; larg., 20-21 mm.
Afrique orientale.
Belle et très grande espèce, qui se trouve dans les collections du
Muséum de Paris sous le nom de pulchriventris Blanch. mss.,
et qui se rapproche, pour le j'acies du S°. speciosa Klug, mais dont
elle se distingue notamment par la forme plus robuste, plus trian-
gulaire et beaucoup plus élargie à l’épaule, par la ponctuation plus
grossière du dessus, lui donnant une apparence plus rugueuse, par
l'absence du sillon médian du pronotum, remplacé par une très
vague ligne lisse, déchiquetée, irrégulière et formée par l’écarte-
ment des espaces finement granuleux qui séparent les vermicula-
tions lisses ; par le dessous qui, tout en présentant à peu près les
mêmes espaces villeux et semi-lunaires des segments abdominaux,
offrent une large tache médiane d’un cuivreux pourpré éclatant,
envahissant tout le métasternum, les hanches postérieures et le
milieu du premier segment abdominal.
Cette tache pourrait être la caractéristique de l’espèce si elle ne
manquait à deux exemplaires Q9, dont l’un appartient au Muséum
de Paris et est nommé zkescules Blanch. mss., et cité comme pro-
venant de Madagascar et le second, de la collection R. Oberthür,
identique au premier, étiquetté d'Afrique équatoriale, indication
380
tres vague, mais qui me paraît moins douteuse que celle du Muséum,
tous deux plus grands encore que le colossa type, ayant 59 mm.
de long sur 24 de large à l'épaule et d’un cuivreux brillant quoique
obscur. Rien ne me permet de séparer ces deux Seraspis du
colossa Harold, pas plus qu’on n’en peut séparer quatre exemplaires
un peu moins robustes que le type, beaucoup plus obscurs, l’un de
Ja collection KR. Oberthür sans désignation de localité, les trois
autres du Muséum de Paris, que M. Blanchard considère comme
une variété de son pulchriventris et provenant d’Abdou-Gindi
(par Brazza); la ponctuation élytrale plus fine et plus nette donne
à ces Sleraspis une apparence générale plus lisse qui se répète
en dessous, où la nuance foncière est plus sombre, avec la même
tache fulgurante que le type.
19. STER. caAL1DA Harold, Mith. Münch. Ent. Ver., t. 2
(1878), p. 104; Col. Hefte,t. 14 (1879), p. 91.
Supra viridis, elytris purpureo himbatis, thoracis vitta media margineque laterali
cyaneis; sublus coeruleo viridis, abdomine dense et fortiter punctato, longius parum
dense villoso.
Long. 35-38 mm.
Intérieur (Pogge!).
Dessus vert avec la bordure des élytres d'un rouge pourpre, les côtés du
corselet et une ligne longitudinale au milieu de celui-ei d’un bleu d’acier moins
intensif.
Thorax ponctué, ridé, rugueux le leng de la marge latérale, impressions
latérales faibles, les côtés arrondis avant le milieu, légèrement divergents en
arrière ensuite et faiblement échancres.
Dessous d’un vert pur en arrière et sur les côtés; devant d'un vert bleuàtre;
pubescence longue, mais peu dense; abdomen densément et assez grossièrement
ponctué. Carène prosternale assez aiguë; dernier segment abdominal nettement
échancré chez la Q ; découpé en arc peu tendu chez le o*, dont la plaque auale est
plane, sans carène longitudinale.
Voisin de ambiqua Boh., et différant de celui-ci par les points suivants : thorax
plus élargi en arrière : côtés des élytres ne formant pas un angle aigu à l’extrémité
des épipleures; ponctuation du dessous beaucoup plus grossière; plaque anale du
o* sans élévation ou carène longitudinale.
À cette description on pourrait ajouter que l’espèce dont il se
rapproche le plus est le #. squamosa Klug, mais avec les côtés du
pronotum moins anguleux et moins dilatés, plus arrondis au milieu,
la marge latérale lisse de la base au tiers supérieur, cette marge
lisse à peine visible en dessus, où elle paraît rugueuse; la struc-
ture élytrale est à peu près la même, mais le dessous est beaucoup
plus granuleux et moins finement ponctué chez le squamosa.
20. STER. CYANIPES Thoms., 7yp. Bupr.(187$), p.11. —Ilya
une identité parfaite entre le type de M. J. Thomson et celui de
S. amplipennis Fäâhreus; le type de M. J. Thomson provient de
Natal.
21. STER. ZANZIBARICA Thoms., 7yp. Bupr. (1878), p. 11. —
Est un cyanipes un peu plus petit que le type, mais dont le nom
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 28
386
ne peut même pas être maintenu à titre de variété. Il provient
de Zanzibar.
22. Srer. DELEGORGUEI Thoms., 7yp. Bupr. (1878), p. 11. —
Le type de cette espèce, qui provient de Natal, n’offre guère de
différences bien sensibles avec le plus grand des deux ambiqua
Fährs. typiques que j’ai sous les yeux. C’est, pour mieux dire, un
aeruginosa Klug vert à bordure rouge. M. J. Thomson lui a
attribué le nom de Delegorquei (Dupont mss.), alors que dans un
opuscule ultérieur, faisant la critique de celui de Harold, il dit :
Le même savant entomologiste a pensé également que notre S. DELEGORGUEI
est synonyme de S. BREVICORNIS Klug. Évidemment M. de Harold n’a pas connu
le S. Delegorguei Thoms.. qui d’ailleurs ne s'accorde pas avec le S. DELEGORGUEI
Dupont mss. de la collection Mniszech. (Revue et Mag. de Zoologie, 1819, p. 288).
M. J. Thomson a raison d’insister sur les différences qui existent
entre les deux Delegorquei, mais il eût été prudent de sa part de
ne pas citer son espèce, lorsqu'il en fit la première description,
comme l’équivalente de celle qu'avait nommée Dupont. Il a
ainsi propagé une erreur qui s’est répandue dans toutes les
anciennes collections, où l’on voit, sous le nom de Delegorquei
(Dupont mss.) Thoms., un tout autre Sferaspis que le type de
M. J. Thomson, et qui n’est autre chose que son Aypocrita,
comme on le verra plus loin. Il aurait pu laisser à l’hypocrita son
nom acquis par un long usage, de Delegorquei et donner un autre
nom au Delegorquei Thoms.
23. STER. NIGRIPENNIS Thoms., 7'yp. Bupr. (1878), p. 12. —
Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Chrysochroa scabra, var. a,
p. 23, pl. 6, f. 24 a. — Je ne vois dans cette espèce qu’une variété
à élytres d’un noir bleuâtre, du S. squamosa Klug. et non du
scabra Fab., provenant du Sénégal.
24. STER. LUCTUOSA Thoms., 7yp. Bupr. (1878), p. 13. —
Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Chrysochroa scabra, var. b,
p. 23, pl. 6, f. 24 b. — Est également une variété à dessus
entièrement d’un noir bleuâtre et que rien ne différencie autrement
du S. squamosa Klug. Le dessous de ces deux espèces est identique
à celle de Klug et ni la bordure élytrale pourpre ni la nuance du
dessus ne sont des caractères spécifiques suflisants.
25. STER. TAMARISCICOLA Thoms., 7yp. Bupr. (1878), p. 13. —
M. J. Thomson déclare cette espèce extrêmement voisine de
S. squamosa Klug, et en donne des caractères qu'il dit être très
légers, en ajoutant toutefois que l’une provient de Nubie et l’autre
de Syrie. Cet éloignement géographique ne me parait pas de
nature à modifier mon opinion qui ne me fait voir, dans le type
de M. J. Thomson, qu’un sguamosa sans bordure élytrale pourprée,
un peu plus grand et plus bombé que le type de Klug.
397
26. STER. LAFERTEI Thoms., 7yp. Bupr., Append. 1: (1879),
p. 7. — Le type de cette espèce ne présente qu’une très faible
nuance de coloration avec celui de l'aeruginosa Klug. Placés l’un
à côté de l'autre, on remarque que l’un est un peu moins brillant
que l’autre, un peu plus allongé, mais à part ces détails, tout est
identique. C’est simplement une forme de l’ambiqua Fährs., pro-
venant de Zanzibar.
Sous le nom de natalensis La Ferté mss., j'ai trouvé dans la
collection R. Oberthür deux exemplaires, que je rapporte au
Lafertei Thoms., et conséquemment à l’ambiqua Fährs; j'en ai
remarqué un troisième dans les Sleraspis du Musée de Berlin. Il
est plus étroit, en avant et en arrière, que les autres exemplaires,
et semble être un intermédiaire entre l'espèce, à facies si mul-
tiple, réunie sous le nom d’ambiqua et le brevicornis de Klug,
également très variable; la tête est tres petite, les côtés du corps
sont parallèles, enfin, il paraît être pour l’ambiqua ce que le Goryi
qui suit, est pour l’amplipennis Fährs.
Bien que je juge inutile de créer des noms nouveaux pour les
variétés, j'estime qu’il y a lieu de les utiliser quand ils existent,
et c’est pour cette raison que je cite le xatalensis La Ferté. Une
liste des espèces des deux genres S£eraspis et Chrysaspis termi-
nera la présente étude en les classant dans l’ordre systématique
avec les variétés que je pense utile de maintenir.
27. STer. Gory1 Thoms., 7yp. Bupr., App. 1° (1879), p. 7.
Patria : Zanzibar. — Long. 40 mill. ; lat. 16 mill. — Swpra cuprescens; antennae
nigrae; prothorax basi medio lateribusque viridr cyaneo-metallicus; elytra lateribus
vage cuprea, interstitiis discoidalibus cupreis, corpus subtus viridimetallicum; pedes
viridimetallici, tarsi aenei.
Corpus robustum, chbscurum. Caput medio excavatum et pilosum. Prothorax
antice angustior, lateribus regulariter modiceque rotundatus, modice scabrosus,
dextra sinistraque versus latera longitudin. sulcatus et laevis. ÆZlytra granuloso-
reticulata, granulatione valida, interstitiis discoidalibus regularibus, magnis,
punctiformibus, apice bispinosa. Corpus sublus tenuiter punctata. Pedes large
punctati.
La description de M. Thomson, et l’examen du type auraient
pu m’amener à considérer le (oryi comme une espèce suflisam-
ment caractérisée de S. amplipennis Fährs. Le Goryi type est en
effet plus parallèle sur les côtés et moins convexe en dessus que
l'espèce de Fähreus, le dessous est d’un vert clair, doré et bril-
lant, tandis que l’amplipennis est, en dessous, d’un vert bleuâtre
sur l’abdomen et passant au bleu intense sur le sternum ; de plus,
le Goryi a la ponctuation élytrale plus nette, disposée en séries
longitudinales plus régulières ; les côtés du pronotum sont égale-
ment moins dilatés et moins anguleux et si ne n’avais eu que les
deux types, je n'aurais pas hésité à en faire deux espèces. L'espèce
388
de Fähreus provient de Natal, celle de Thomson de Zanzibar,
tandis que les collections du Muséum de Paris possèdent quatre
exemplaires, nommés crassa Blanch. mss., dont l’un, de Natal,
est un æmplipennis un peu moins dilaté et un peu moins convexe
que le type, tandis que les trois autres proviennent de Zanzibar
et passent insensiblement de cette espèce au Goryi Thoms.; le
premier est vert en dessous avec les pattes et le sternum bleus,
les suivants sont entièrement verts en dessous.
28. STER. SUBBREVICORNIS Thoms., 7yp. PBupr., App. 1l*
(1879), p. 7. — Ne peut être séparé du #. brevicornis Klug.,
qui est une espèce très variable, comme toutes celles dont l'habitat
est très étendu. La type de M. J. Thomson provient de Bagamoyo
(Zanzibar) et ne me paraît pas assez distinct de l’espèce de Klug
pour en faire une noavelle; tous les passages existent de l’une à
l’autre, tant au point de vue de la coloration, qui varie du vert
doré clair ou cuivreux et du bronzé au noir. La forme est plus ou
moins convexe, et la ponctuation plus ou moins prononcée suivant
les exemplaires.
29. STER. HYENA Thoms., Æevue el Mag. de Zool. (1879),
p. 295.
Patria : Mozambica. Long. 43 mill. Lat. 16 mill. Supra viridi-metallica nigro
rugosa ; antennæ nigræ; prothorax lateribus, sternum medio, pedesque cyanea ;
elytra lateribus large cupreo marginata; abdomen pallide viride
sine maculis, leviter tomentosum ; tarsi pallide viridi cuprescentes.
Elongata, postice attenuata ; frons medio leviter granulosa, exca-
vata. Prothoraxæ lateribus anticis augustatus, medio punctato-
rugosus , lateribus utrinque sulcatus et tenuiter rugosus. Elytra
longitudinale nigro-costato-granulosa, intervallis laxe viridi-punc-
tatis, antice medio costiculis nullis, lateribus posticis inermia, apice
bidentata. Séernum pilosum, leviter punctatum ; prosterni appendiæ
medio longitudinal. carinata, utrinque lævis. À bdomen tenuissime
punctatum, o* segmento 5° lunato, © medio inciso et minute biden-
dato. Pedes sat grosse punctati.
Obs. Ce type est voisin de S. FASTUOSA Gerst. et m’a été cédé
pour tel par M. Sallé. Cependant il en diffère par les caractères
suivants : o* Prothoraz retréci obliquement sur les bords latéraux
antérieurs; éytres moins fortement granuleuses, p/ivées antérieure-
Fig. 4. ment au milieu de petites cotes longitudinales noires entre les séries
de points; séernum bleu au milieu; abdomen d’un vert pale, légèrement tomen-
teux, sans aucune trace de grandes taches blanches; lunule du 5° segment abdo-
minal beaucoup moins large et plus brusquement prolongée au milieu.
Q inconnue.
Arrêtons nous un instant pour constater d’abord que M. J.
Thomson déclare que la Q lui est inconnue, alors qu’il annonce
quelques lignes plus haut que le milieu de son 5° segment abdomi-
nal est échancré et faiblement bidenté.
Le type de cette espèce est bien un G. J'en ai vu huit exem-
389
plaires, dont trois &c* et cinq QQ, aucune de ces dernieres ne
m'a montré les petites dents apicales à l’abdomen. Cinq exem-
plaires sont dans la coll. R. Oberthür, une dans celle du Muséum
de Paris et un dans ma collection. Tous ont un facies particulier
qui indique que c’est bien une espèce distincte et non le fas{uosa,
comme le supposait Bates (apud Oberthür) ou le calida Harold,
suivant van Lansberge.
En réalité, il ressemble autant au premier qu’au second, et
forme un intermédiaire entre ces deux espèces; mais sans pas-
sages.
Comparativement à #84. fastuosa, celui-ci est beaucoup plus
ovalaire, plus acuminé en avant et en arrière, et plus convexe; le
pronotum est beaucoup plus atténué en avant, avec les dépressions
latérales plus nettes, constituant un sillon dont la marge forme un
bord élevé et très rugueux ; la ponctuation du milieu est espacée.
Celle des élytres est grosse, égale partout sur le disque où elle est
disposée en séries longitudinales très régulières ; l’apex est simple-
ment unidenté de part et d'autre; sur les côtés, la ponctuation
forme, avec ses intervalles, un réseau anastomosé semblable aux
mailles d’un filet, et la bordure rouge passe au violacé le long de
la marge. Le dessous est semblable à l’amplipennis Fährs, avec
les côtés de l'abdomen un peu plus clairs.
30. STER. oBsCURA Thoms., Xevue el Mag. de Zool. (1879),
p. 295. — Je ne vois aucune raison de séparer cette espèce du
speciosa Klug. M. J. Thomson dit lui-même qu’il n’en diffère
que par
la coloration constamment plus foncée; le prothoraæ plus étroit antérieurement,
offrant son maximum de largeur après le milieu de sa longueur où il est moins
bulbeux que chez la S. sPkCI0SA ; les dytres dentées sur les bords latéraux posté-
rieurs; © abdomen à 5° segment simplement découpé au milieu à l'extrémité, où
l’on n’aperçoit aucune trace de dents ; pattes obscures.
La dentelure des bords postérieurs des élytres n’est pas plus
constante chez le speciosa que l'absence de la présence des
petites dents qui limitent l’échancrure du dernier segment
abdominal ; il ne reste donc que la coloration des pattes, ce qui
n’est guère suffisant pour justifier le maintien de l’espèce.
31. STER. FULGENS Thoms., Æevue Mag. Zool. (1879), p. 296,
est un obscura dont le fond de la ponctuation est cuivreux. Il ne
diffère pas sensiblement du speciosa dont il présente tous les
caractères; il provient de l’Abyssinie, tandis que les oôscura
sont cités comme provenant de l’Abyssinie, du Soudan et de
l'Arabie.
390
32. STER. JACKAL Thoms., 2ev. Mag. Zoo. (1879), p. 297.
Patria: Zambezi. Long. 34-40 mill, ; lat. 12-16 1/2 mill. Supra laete viridissima ;
antennae basi viridi-metallicae deinde nigrae; prothorax lateribus cyanescens ;
elytra lateribus vage aureo-cupreo-marginata; subtus nebulositer aureo-viridi-
metallica, sine maculis, huc et passim pilis longis albis ornata; pedes virides ;
tarsi viridi-crisescentes vel aenescentes.
Caput excavatum, leviter rugosum, ochraceo-pulverulentum. Profhorazx lateri-
bus regulariter rotundatus, angulis posticis paulo extus productis, punctato rugo-
sis, lateribus utrinque magis rugosuset mediocriter sulcatus. Z/ytra longitudinal.
leviterque nigro-costato-granulosa, costiculis reticulatis, intervallis prope suturam
excavatis deinde planis, omnibus minutissime punctatis, lateribus posticis iner-
mia, apice biacuta. Corpus subtus pedesque subtile et paulo sparsim punctata :
prosterni appendir lateribus valde pnnetata, ochraceo-pulverulenta. o* abdominis
segmenti 5° lunula medio angularis.
Obs. Cette espèce se rapproche de S. SCABRA Fab., mais s’en distingue par les
caractères que voici : coloration d'un vert clair magnifique, presque doré; protho-
raz régulièrement arrondi sur les bords latéraux, à fossettes latérales bien moins
profondes; élytres moins fortement sculptées, offrant une légère bordure latérale
d’un pourpre clair ; dessous du corps vert, non pourpré, à ponctuation plus serrée;
o* forme générale plus allongée, plus étroite; dans le même sexe, /unule du
5° segment abdominal triangulaire, non arrondie au milieu,
On pourrait ajouter, comme terme de comparaison, qu’elle est
très voisine de {amariscicola, mais avec la marge latérale du
pronotum lisse en dessous et rugueuse en dessus et plus dilatée
que chez ce dernier type. La forme et l'allure, l’absence ou la
présence d’une bordure latérale lisse me paraissent un assez bon
caractère pour la délimitation des espèces dans le genre.
Le S. Jackal me semble être une espèce suffisamment distincte
de toutes celles qui précèdent et je crois qu’il peut être main-
tenu.
33. STER. HYPOCRITA Thoms., Revue Mag. Zool. (1879),
p- 297. — Le Ster. Delegorquer Dupont mss., qui se trouve dans
beaucoup d'anciennes collections, se rapporte exactement à cette
espèce et à sa description. M. J. Thomson la déclare très voisine
de Delegorquei Thoms., mais elle en diffère notablement au point
de vue du facies. J’estime que le S. kypocrila est une variation
du #'. Jackal qui précède au même titre que S. ériangularis C. et
G. de S'. scabra Fab. La forme du pronotum, surtout l’allure des
côtés et la bordure sont identiques; le S'. Aypocrila a les deux
côtés du disque nuancés de rouge doré, mais avec plus ou moins
d'intensité suivant les individus; le #. Jackal a ce pronotum
unicolore et un peu plus rugueux ; ce dernier commence à montrer
aux élytres une vague bande latérale dorée qui s'accentue chez le
précédent; la forme des élytres est à peu près la même, tout
l'insecte étant plutôt oblong qu'ovale ou triangulaire; enfin, chez
ces deux espèces, les dessous sont identiques. L'ypocrita Thoms.
vient de Natal.
391
34. STER. REPTILIS Thoms., Revue Mag. Zool. (1879), p. 298.
— Il n’y a, entre cette espèce et le #. ambigua Färhs. type
qu’une différence dans la coloration du dessous. Facies, marge
latérale et ponctuation du pronotum; forme, granulation et denti-
culation apicale des élytres; allure de la carène prosternale;
caractères sexuels, tout concorde. Le S. ambiqua est bleuâtre en
avant et vert brillant en arrière, d’après le plus petit exemplaire
typique, le second est bleuâtre en avant et glauque en arrière,
tandis que les exemplaires nommés reptilis dans la coll. R. Ober-
thür sont d’un superbe vert doré très brillant et proviennent du
Zambèze. La coloration du dessous, quand elle n'est accompagnée
d'aucun autre caractère, ne me paraît pas suffisante pour pouvoir
y trouver de quoi fonder ou maintenir une espèce.
Il est bien possible que certaines espèces, que je fais passer
aujourd'hui en synonymie, pourront être maintenues plus tard :
il faudrait, pour pouvoir se prononcer, posséder de très grandes
séries de chacune des formes que l’on étudie; mais d’autre part,
ces séries ameneront peut être aussi des intermédiaires venant
confirmer ma manière de voir actuelle.
35. STER. I0DOLOMA Fairmaire, Mission Revoil, Col. (1882),
p. 5l. — Voisin de #. Ayena Thoms., distinct de celui-ci par le
pronotum relativement plus allongé, par ses côtés beaucoup
moins attéenués en avant, par le facies moins robuste et moins
acuminé au sommet, par la ponctuation plus nette, plus régulière
et plus finement granuleuse dans son fond; la coloration est
brillante et tout à fait spéciale, d’un vert clair, jaunâtre, à reflets
dorés avec une large bordure élytrale d’un pourpré violacé sombre;
le dessous est vert glauque sur les côtés et bleu foncé au milieu;
les pattes sont bleues ainsi que les antennes.
Tête à peine pontuée, front excavé, l’excavation dorée et fine-
ment granuleuse. Pronotum transversal, la marge latérale
rugueuse, les côtes et le milieu bleus, le disque chagriné, avec
des espaces lisses et vermiculés alternant avec des dépressions
finement granuleuses, vaguement sillonné longitudiralement au
milieu, le sillon plus net en arriere qu’en avant, la marge anté-
rieure bisinuée avec un lobe médian avance, les côtés obliques en
avant, arrondis au milieu, droits ensuite jusqu’à la base avec
l’angle inférieur petit et tres légerement saillant en dehors; la
base bisinuée avec le lobe médian très faiblement mais très large-
meni arqué. Élytres arrondis à l'épaule, graduellement atténués
ensuite suivant un arc régulier jusqu’au sommet qui est unidenté
de part et d’autre; ils sont couverts d’une ponctuation très régu-
lière, finement granuleuse dans son fond, disposée en séries longi-
tudinales très rapprochées, et dont les intervalles forment des
vagues côtes s’unissant l’un à l’autre alternativement de façon à
392
former un réseau imitant les mailles d’un filet, excepté sur la
partie antérieure du disque où les intervalles de la ponctuation
forment des lignes régulières lisses. Dessous en tous points sem=
blable à celui de S. 4yena Thoms., sauf que cette dernière espèce
a la carène posternale étroite et saillante, tandis que l’odoloma a
cette carène moins nette, le sillon quelquefois remplacé par des
séries de points grossiers et inégaux. Pattes bleues, tarses cui-
vreux. Extrémité du dernier segment abdominal échancrée en
arc subanguleux ; Q arrondie avec une petite mais très nette échan-
crure médiane. — Long. 35-40 ; larg. 13-15,5 mm. — Somalis.
Un exemplaire typique, du Muséum de Paris, est un peu plus
convexe que les trois autres. Il a une très vague tendance à passer
au A. hyena Thoms., mais pas suffisamment caractérisée pour
pouvoir la considérer comme un passage.
36. STER. VILLOSIVENTRIS Fairm., C. À. Soc. Ent. Belq., t. 28
(1884), p. 72. — Ann. Fr., Ge sie, t. 7 (1887), p. 139. — Je ne
pense pas pouvoir séparer le type de cette espèce, qui appartient
au Museum de Paris et qui provient du pays des Somalis, du
S. semigranosa Sol., venant du Sénégal, et dont je possède un
exemplaire identique en tous points à l’espèce de M. Fairmaire,
sauf pour la coloration du dessous qui, chez cette dernière, tourne
au brun violacé cuivreux clair; c’est un € dont l'allure du dernier
segment abdominal est le même que celle d’un autre individu du
même sexe, que j'ai sous les yeux.
37. CHRYSASPIS BRUNNEIPENNIS Fairm., ©. À. Soc. Ent. Belg.,
t. 28 (1884), p. 72. — , Ann. Fr., 6e sie, t. 7 (1887), p. 142. —
Je soupconne vaguement cette espèce d’être la © du er. fusca
Saund., et je ne la maintiens que sur un
détail : M. Waterhouse me dit que celle-ci
ressemble au S. brevicornis Klug., avec
laquelle brunneipennis n’a aucune ressem-
blance, nide près, ni de loin. Tous les autres
détails concordent assez bien avec ceux
donnés par M. Waterhouse. Je décide donc
provisoirement de maintenir l'espèce de
M. Fairmaire, dont je vais donner une
description aussi détaillée que possible.
Ovale oblong, assez large, plus convexe
en dessous qu'au dessus, relativement trapu pour le genre auquel
il appartient; tête noire bleuâtre avec l’épistome, la ligne
médiane de l'impression frontale, le bord des yeux et le vertex
dorés, ce dernier passant au cuivreux; pronotum noir violacé,
brillant avec une impression dorée de part et d’autre sur ses côtés
l’angie antérieur vert brillant et granuleux, et une vague impres-
393
sion médiane à fond cuivreux sur le disque ; élytres brun violacé
obscur, brillants, la marge humérale dorée, tournant au vert sur
les épipleures et un peu au delà du milieu ; le bord extrême, tant
marginal que sutural vert-bleu ; dessous d’un beau vert dore légè-
rement cuivreux ; pattes d’un vert doré, tarses cuivreux. Antennes
d’un bleu d’acier brillant.
Tête vaguement ponctuée, front déprimé, le fond de la dépression
parcouru par une sillon net et bien marqué; épistome séparé du
front par un sillon tranversal; cavités antennaires surmontées
d’une fossette dont les bords sont formés par le prolongement de
la carène qui borde les yeux. Antennes courtes, plus moniliformes
que serriformes, les articles dentés subglobulaires, à peine trian-
gulaires et porifères sur la moitié anguleuse des deux faces.
Pronotum plan sur le disque, les angles antérieurs tres déclives,
les postérieurs aigus et saillants en dehors ; la marge antérieure
subsinueuse, les côtés antérieurs arrondis, les postérieurs sinueux;
la base bisinuée avec le lobe médian large, subanguleux; marge
latérale lisse à la base jusque vers le quart inférieur, rugueuse
ensuite. Le disque est couvert d’une ponctuation irrégulière et
très espacée, avec un très léger sillon médian finement et irregu-
lièrement ponctué; les côtes présentent une ponctuation plus
grossière, plus serrée et plus inégale que le disque et paraissent
rugueux ; la fossette latérale est petite, située au delà du milieu,
et n’atteint pas le bord antérieur lateral; elle est très finement
granuleuse dans son fond.
Élytres de la largeur du pronotum à la base, tronqués à l’épaule,
droits sur les côtés jusque -vers le tiers supérieur, atténués
ensuite jusqu’au sommet qui est arrondi, faiblement dentelé, la
dent apicale plus saillante et plus accusée que les autres;
un tres vague sillon finement granuleux longe la marge, de
l'épaule à l’épipleure et se perd ensuite dans la ponctuation géné-
rale; celle-ci est à fond cuivreux rougeàtre, excessivement fine
en arrière, à peine plus épaisse en avant, très irrégulièrement
disposée en séries longitudinales ltmitant de très faibles côtes lon-
gitudinales au nombre de quatre sur chaque élytre, entre lesquelles
se remarquent de tres faibles reliefs vermiculés et irréguliers.
Dessous brillant, lisse au milieu et sur les bords inférieurs des
segments abdominaux, les parties lisses à peine ponctuées; épis-
ternum prosternal, métasternum, hanches postérieures et côtés
des segments abdominaux à ponctuation excessivement fine, d’ap-
parence granuleuse ; prosternum large, plan, vaguement caréné
au milieu, les sillons bordant la carène remplacés par une série de
points inégaux; bord pectoral antérieur formant un bourrelet
limité par un sillon transversal. Pattes finement ponctuées. Extré-
394
mité du dernier segment abdominal © profondément échancrée,
l’échancrure affectant la forme d’une ellipse ouverte à l'extrémité.
— Long. 35; larg., 12,5 mm. à l’épaule.
Ces caractères ne se rapportent à aucune autre espèce du genre.
La structure des élytres et l’échancrure du dernier segment
abdominal © la rapprochent incontestablement du S°. semigranosa
Sol., mais la forme des antennes suflirait seule pour la placer à
part, dans une nouvelle coupe générique. M. Fairmaire en faisait
un Chrysaspis ; je la laisse dans les Sferaspis à cause de ses
affinités avec l’espèce de Solier, près de laquelle je la place,
jusqu’à ce que d’autres exemplaires viennent confirmer nos
prévisions. Le type unique de cette curieuse espèce appartient au
Muséum de Paris et provient du Pays des Somalis.
38. STER. INTERMEDIA Kerr., C. R. Soc. Ent. Belg., t. 35
(1891), p. 157. — La grande série de Sleraspis appartenant aux
espèces nommées speciosa par Klug. et fastuosa par M. Gerstacker,
ne me permet pas de maintenir l’intermedia, qui forme un passage
entre les deux autres. Il n’y a que la coloration qui diffère, et
bien qu’elle soit à peu près constante en ce qui concerne le reflet
cuivreux et l’apparence granuleuse du dessus, je ne vois pas de
raisons suffisantes pour la maintenir.
39. Srer. CamBieri Kerr., ©. À. Soc. Ent. Belg., t. 3 (1891),
p. 158. — Comparé aux types du #. ambiqua Fährs, et notamment
au plus petit de ceux-ci dont il se rapproche le plus, je lui trouve
les caractères suivants : moins convexe, plus plan en dessus et
en dessous (mais c’est un G' tandis que les deux types de Fähreus
sont deux © Q); forme générale plus oblongue, moins ovalaire et
partant moins acuminée au sommet, dessous d’un bleu terne, très
légèrement verdàtre, passant au bleu foncé en avant. Ce n’est
guère suffisant pour maintenir l'espèce.
40. Ster. modesta nov. sp. — Oblong ovale, élargi, atténue en
avant et en arrière, noir très légerement brunâtre
en dessus avec la tête, la marge latérale du prono-
tum et une ligne médiane sur celui-ci d’un bleu
foncé; dessous bronzé doré sombre, cuivreux sur
les côtés ; région prosternale et pattes antérieures
et médianes bleues.
Tête à peine ponctuée; front excavé, le fond
de l’excavation et le vertex finement sillonnes.
Pronotum plan sur le disque, légèrement déclive
È sur les côtés, la marge antérieure subsinueuse
Fig. 6. avec le lobe médian peu avancé et arqué, les côtés
obliques en avant, arrondis au milieu, légerement sinueux dans
leur moitié postérieure avec l'angle inférieur faiblement abaissé
395
et saillant; la base bisinuée avec le lobe médian anguleux ;
marge latérale très rugueuse ; il est couvert d'une ponctuation
épaisse, assez dense, dont les intervalles forment des espaces ver-
miculés plus rapprochés sur les côtés que sur le disque, où se
remarque un vague espace lisse très faiblement sillonné, le sillon à
peine marque; les côtés sont légèrement impressionnés de part et
d'autre. Élytres de la largeur du pronotum à la base, tronqués à
l'épaule, la troncature arquée, graduellement atténués suivant un
arc régulier jusqu’au sommet qui présente un assez forte dent
apicale et dont le vide anguleux est relativement plus grand que
chez les autres espèces ; ils sont couverts d’une ponctuation inégale,
mais disposée en séries longitudinales tres régulières et de façon à
former de part et d’autre quatre vagues côtés lisses. Dessous très
finement ponctué, la ponctuation plus serrée sur les côtes qu’au
milieu et donnant à l'insecte un aspect très finement granuleux
avec une vague ligne médiane lisse; prosternum caréné, la carène
plane, déchiquetée sur ses bords le long des sillons latéraux qui la
limitent. Pattes finement et irrégulièrement ponctuées. Dernier
segment abdominal © arrondi, vaguement échancré au milieu.
-— Long. 37; larg. 14,5 mm.—Togo : Bismarkburg (L. Conradt) ;
Musée de Berlin. — Kassaï (Tschoffen); ma collection.
J'ai vainement cherché à identifier cette espèce avec les nom-
breux exemplaires de Sferaspis que j'ai pu examiner. Ne sachant
où la placer, je me suis décidé à en faire une coupe nouvelle. J’y
rapporte un exemplaire du Musée de Berlin, également ©, un peu
plus étroit et plus petit, moins dilaté à l’épaule et sans bordure
bleue au pronotum; le dessous est d’un bleu plus intense au milieu
et les côtés d’un cuivreux plus éclatant; je crois que c’est la
même espèce.
Les discussions qui précèdent vont vous permettre d’établir la
synonymie des quarante espèces, décrites à ce jour et de les
cataloguer d’après leur ancienneté de publication, avant d’établir
le mode de classement de la série des espèces définitivement
adoptées, et de résumer la distribution géographique suivant les
indications données sur les insectes que j’ai pu examiner.
JScabra Fabre et Sa Senegal (it).
triangularis Cast. Gory. . Sénégal.
2. squamosa Aug. . . . . Égypte; Nubie; Ugogo.
BOND SOL EN. | . MISCRETUL-
nigripennis Thoms. . . Sénégal.
luctuosa Thoms. . . . Sénégal.
tamariscicola Thoms. . . Syrie.
(*) Le nom de localité ex sfalique est celle qui est attribuée au type par l’auteur.
396
3. speciosa Klug.l 400
scabra Lat.
Jastuosa Gerst. .
obscura T'homs.
J'ulgens Thoms. .
intermedia Kerr. ,
dilatata Blanch. mss.
impressicollis Blanch. mss.
4. semigranosaSol.
villosiventris Fairm.
5. brevicornis Klug.
guineensis Geh. .
subbrevicornis Thoms. .
6. amplipennis Fährs.
cyanipes Thoms.
zanzibarica Thoms.
Goryi Thoms.
crassa Blanch. mss.
7. ambigua Fährs.
aeruginosa Klug.
Delegorguei Thoms.
La Fertei Thoms.
reptilis Thoms. .
Cambieri Kerr. . . .
natalenis La Ferté mss.
8. Welwitschi Saund.
9. fusca Saund.
10. colossa Har.
pulchriventris Blanch.mss.
hercules Blanch.mss.
11. calida Har. .
12. hyena Thoms. .
13. jackal Thoms. .
hypocrila Thoms.
14. iodoloma Fairm.
15. brunneipennis Fairm.
16. modesta Kerr. .
Sénégal; Bahr el Abiad; Mubie;
Obock ; Somalis.
Nubie.
Abyssinie; Guélidi, Somalis; Lac
Moero; Mozambiqne.
Soudan; Abyssinie; Obock.
Arabie; Nubie; Soudan; Abyssinie.
Somalis.
Somalis.
Abyssinie; Somalis.
Sénégal.
Somalis.
Sénégal; Cazamance; Guinée; Cap
Vert; Natal.
Guinée.
Bagamoyo ; Zanguebar.
Mamboia; Natal; Cafrerie;
chuana.
Mandera; Natal.
Bagamomoyo; Zanzibar.
Zanzibar.
Zanzibar; Nalal.
Abyssinie; Mamboia, Mombaz, Ou-
roungourou ; Zanzibar; Tanga-
nyka; Caffrerie; Sénégal.
Mamboia, Mozambique.
Abyssinie, Mamboia; Lounda; Uni-
amwezi; Malange; Natal; An-
gola ; Sénégal.
Zanzibar; Ouroungourou; Mamboia;
Tanganyka.
N'Gami; Zambèze; Natal.
Usagara.
Natal.
Lounda.
Nil Blanc.
Somalis.
Somalis.
Madagascar (?); Afrique or. (!)
Lounda ; Lubilasch; Kassaï.
Mozambique ; Mombaz.
N'Gami; Zambèze; Mozambique.
Caffrerie; Natal; Bechuana.
Somalis.
Somalis.
Togo; Kassaï.
Be-
397
Les quelques indications géographiques précises que l’on
possède du genre Sleraspis ne permettent pas encore de s’étendre
longuement sur la distribution des espèces. On remarquera toute-
fois qu’elles sont plus nombreuses dans la moitié orientale que
dans l’occidentale, tandis que l'inverse paraît exister pour les
Chrysaspis; avant de passer à l'étude de ce dernier genre,
essayons d’assigner le rang systématique des Séeraspis actuellement
connus.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES.
Extrémité du 5° segment abdominal © arrondie avec
ou sans une petite échancrure médiane; d'échancrée
en arc plus ou moins tendu . . 2e MUR DHL T Up 26
Extrémité du 5° segment abdominal © ee en
ellipse ouverte au sommet, enclavant une plaque
oblongue et tronquée à l’extrémité; C' subangu-
leusement échancrée . . . . . uleretioitone Lo,
Une large tache semilunaire, rule ” granu-
leuse de chaque côté de chacun des segments
abdominaux. ;
Pas de taches Hermes e care. ci Drm ares
par une très vague impression finement granuleuse. . . 4.
Pronotum non silonné au milieu; très grand, très élargi
à l'épaule, robuste; le milieu du corps, en dessous,
souvent d’un pourpré éclatant et lisse . . . . colossa Har.
Un sillon net et bien marqué au milieu du pronotum . speciosa Klug.
Marge latérale du pronotum rugueuse, en tout ou en
partie AURAS AURA à EL LE Ge
Marge latérale du Soturn Dene) Hruleiies orme
uxbourreletivisible entdessusn 1h NRA. ne. ‘112:
Marge latérale du pronotum entièrement rugueuse . . . 6.
Marge latérale du PEAU lisse à la base ou en
dessous; 71% ! PAROI TO,
Milieu du pronotum plus ou moins donne longitudi-
AIMENT. CU ue - NET
Milieu du pronotum avec une eve ligne dance re '
bleue et déchiquetée; corps robuste, convexe.
amplipennis Fahrs.
Marge latérale antérieure du pronotum plus ou moins
arrondie; ses côtés peu visiblement impressionnés
CRAVATE AMEN ES 100. LU PEN RIDE:
Marge latérale antérieure + pronoturn (nee Solace
ses côtés profondément impressionnés en avant, le
fond de l'impression granuleux et d’un rouge feu
brillantoueutyreux. 0 EEE 4 Le nt 27000 Thoms.
398
8. Subparallèle, peu élargi à l'épaule, peu acuminé en
arrière .) : ste CRIME AT 1 184 SO
Ovalaire, élargi à En, F5 acuminé en arrière,
noir en dessus tas, à 40e RMI les IR en
9. Dessous très rugueux, vert brillant. . . . . squamosa Klug.
Dessous granuleux, d’un bleu foncé au milieu et en
avant, vert glauque sur les côtés postérieurs;
bordure latérale des élytres rouge violacé. . iodoloma Fairm.
10. Marge latérale du pronotum lisse seulement vers la base. . . 11.
Marge latérale du pronotum rugueuse en dessus et
entièrement lisse en dessous; dessus d’un beau vert
CAPE SET LUE PE, ET ES PC ATEN
11. Dessous entierement cuivreux éclatant; côtés du pro-
notum'anguleux aumilieu 20 MANN ES cubrz E'abe
Dessous doré en arrière, bleu en avant; côtes du pro-
notum arrondis au milieu . . |. . . . . calida Har.
12. Prosternum presque plan; la carène médiane à peine
indiquée; les sillons latéraux remplacés par des
points; dessous cuivreux:> 00m RE
Prosternum à carène plane, peu saillante, mais He
ment indiquée par deux vagues sillons latéraux ;
dessous bleu, vert ou glauque, jamais cuivreux.
ambiqua Fahrs.
13. Angles postérieurs du pronotum presque droits . . . . . 14.
Angles postérieurs du pronotum saillants en dehors et
légèrement abaissés . . . . . . brevicornis Klug.
14. Lobes épipleuraux des élytres dilatés et inbles en
dessus; élytres sans sillon marginal granuleux;
pas de fossettes latérales au pronotum . . Welmitschi Saund.
Lobes épipleuraux des élytres invisibles en dessus ;
élytres avec un sillon marginal granuleux; prono-
tum sillonné de part et d'autre sur les côtés . fusca Saund.
15. Élytres verts, avec des reliefs, des côtes et des granula-
tions noires, bien accusés . . . . . semigranosa Sol.
Élytres brun violacé, granulations et côtes peu accu-
sées : allo lai aeilhee te ce net le NON T Ne Den SIREN
GENRE CHRYSASPIS KERR.
1° Bupr. AURATA Fab., Mant. Ins., (1787), t. 1, p. 178
B. elytris serratis, aureis, thorace aeneo. — Hab. in America Mus. D. Hunter.
— Magna, cuput valde inter oculos sulcatum, aeneum; oculis testaceis. Antennae
serratae aeneae, dentibus niyris. Thorax laevis, obscure aeneus. Elytra serrala, vix
striata, aurea, nitida. Corpus aureum, nitidum.
Olivier, £'ntomologie, (1790), t. 2, gen. 32, p. 33, pl. 9, f. 98 :
Élytres en scie, d'un vert doré, brillant; corselet et abdomen cuivreux. —
B. Elytris serratis, viridi-aurea, thorace viridi aeneo, — 11 ressemble beaucoup au
399
B. enflammé (ignita Linné). Les antennes sont d’un vert foncé brillant, avec les
dentelures très noires. La tête est verte, avec un large sillon à la partie antérieure.
Le corselet est vert moins brillant que les élytres. On ne voit point d’écusson.
Les élytres ont des stries peu régulières formées par des points enfoncés ; leur
extrémité est dentelée. Le dessous du corselet est vert brillant. La poitrine et
l’abdomen sont d’une couleur de cuivre rouge très brillante. Les pattes sont d’un
vert cuivreux.
Il se trouve dans l’Amérique méridionale.
Herbst, Col., t. 9 (1801), p. 197, pl. 151, f. 4 :
Ce Coléoptère paraît ressembler, pour la forme et la couleur, au Bupr. ignita ;
la tête est verte et largement sillonnée en avant ; les antennes sont d’un vert foncé
brillant, mais les dentelures de celles-ci sont d’un noir foncé. Le thorax est d’un
vert un peu moins brillant en dessous qu’en dessus. IL n’a pas d’écusson. Les
élytres sont d’un vert doré brillant avec des reflets rouges ; des points forment des
stries quelque peu irrégulières sur les élytres. En dessous, le thorax est d’un vert
très brillant ; la poitrine et l'abdomen sont d’un rouge cuivreux très brillant ; les
pattes sont d'un vert cuivré. Hab. : Amér. mér.
Castelnau et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Chrysochr., p. 16,
DIN OO:
Allongé, finement ponctué, d’un vert métallique. Corselet bronzé en dessus,
presque lisse au milieu, avec les côtés granuleux; le bord antérieur relevé en
forme de bourrelet. Élytres d’un vert éclatant, avec des reflets d’un beau rouge
doré ; elles offrent des séries longitudinales formées de petits points. Dessous du
corps pubescent, d’un cuivreux doré; pattes ponctuées et cuivreuses....; c’est par
erreur que les auteurs le font venir de l’Amérique du Sud ; il vient de Guinée.
J’ai tenu à reproduire la description des principaux auteurs qui
ont parlé de cette espèce, parce que le type de Fabricius est
introuvable : il n’existe plus dans la collection Bancks, acquise
par le British Museum et il ne reste que des doutes au sujet de
son identification.
Olivier, qui décrit l’espèce en la figurant, n’est pas du tout
d'accord avec ce qu'il figure et ce qu’il nomme : je possède un
Steraspis, venant de sa collection par Chevrolat, étiquetté aurata,
qui n’a aucure ressemblance avec ce qu'il a figuré. Peut-être y
a-t-il eu, comme il arrive souvent dans les collections qui ont
passé par plusieurs mains, une confusion dans l’étiquettage, mais
l'aurata Olivier (£este Chevrolat) ressemble suffisamment à la figure
qu’en donnent Castelnau et Gory pour ne pas laisser de doutes à
cet égard. C’est fort de ces indices que j'en avais conclu que
B. aurata Fab. et B. elongata Oliv. n’étaient qu’une seule et
même espèce (').
D'autre part, si l’on examine la figure que donnent Castelnau
et Gory du Chr. elongata Oliv., on verra qu’il n’y a entre celle-ci
et celle qu’ils donnent de l’awrata Fab. qu'une très légère diffé-
(*) Essai de groupement des Buprestides. — Ann. Soc. Ent. Belge, t. 37 (1893)
p. 103, note 2,
400
rence de taille, et que cette dernière ne ressemble aucunement à
ce que nous montre le dessin d'Olivier.
Herbst, en donnant avec un peu plus de détails la description
de l’aurala, la figure à peu près de même, un peu plus allongée
que le dessin d'Olivier. D’après celui-ci, c’est un CArysaspis
cunéiforme et non allongé comme le sont seuls, dans le genre les
Chr. elongata Oliv. et propinqua Saund.
Parmi les espèces actuellement connues, il en est une, assez
ancienne, nommée chrysipennis Hope mss. dans beaucoup de col-
lections, que M. Edw. Saunders, dans son Catalogue, identifie
avec l’aurala Fab., et que Harold a décrite (') sous le nom d’igni-
pennis. Elle se rapporte à toutes les descriptions antérieures de
l’aurala, mais on peut en dire autant de beaucoup d’autres espèces
de Chrysaspis et de Sleraspis. Au British Museum, l’on a admis la
manière de voir de M. Edw. Saunders, mais avec doute. M. Wa-
terhouse, consulté par moi, estime « qu’il est certain que l’aurata
Fab. n’est pas l’elongata Oliv. ».
L'aurata Fab. pourrait donc être l’ignipennis Harold. Ce n’est
qu’une hypothèse à laquelle vient s’ajouter un indice que nous
trouvons dans la distribution géographique des exemplaires à ma
disposition et provenant de Guinée, Sierra Leone, Cap Palmas et
Monrovia, c’est à dire de la côte et non de l’intérieur. Il est à
présumer qu'au temps de Fabricius, d'Olivier et de Herbst, les
insectes de l’intérieur de l’Afrique devaient être fort rares, tandis
que ceux des côtes étaient plus communs; pour ma part, je me
sens amené à voir une certaine similitude dans les descriptions qui
précèdent et surtout dans celle de Herbst, avec celle du Cr.
viridipensis Saund., dont les caractères se rapprochent plus de
l’aurala que ceux de toutes les autres espèces. Mais ce n’est là
qu’une appréciation personnelle tout à fait insuffisante, et nous
nous trouvons en présence d’un dilemme : laisser tomber l’espèce
de Fabricius et la périmer, attendu que le type a disparu, qu’au-
cune tradition ne permet de la rattacher à un spécimen connu,
que les descriptions sont insuflisantes et que les figures ne con-
cordent pas entre elles, ou bien décider, sur de vagues indices,
que l'aurala — ignipennis Harold, et dans ce cas laisser tomber en
synonymie une bonne espèce, bien connue sous ce dernier nom,
et peut-être très différente de celle à laquelle on veut l’assimiler.
Je crois qu’il n’y a pas lieu d’hésiter et de décider, jusqu’à
preuve du contraire, que l’ignipennis Harold doit être maintenu
et laisser ainsi tomber dans l’oubli le nom donné par Fabricius à
une espèce inconnue.
(:) Col. Heft., t. 16 (1879), p. 92, note.
401
2, BUPR. ELONGATA Oliv., Zn. t. 2 (1790), gen. 32, p. 42,
pl. 9, f. 102. — Herbst, Coë., t. 9 (1801), p. 205, pl. 151, f. 12.
— Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1837), Chrysochroa, p. 10,
pl. 3, f. 8.
Cette espèce est suflisamment connue, et bien nommée dans
toutes les collections ; elle a une très grande ressemblance, quant
au facies, avec celles du genre Chrysochroa, mais la forme du
deuxième article des antennes la place incontestablement parmi
les Chrysaspis.
Sa forme allongée, le parallélisme de ses côtés suffiraient seuls
à la distinguer nettement des autres espèces du genre. Tout au
plus pourrait elle être confondue avec le S, propinqua Saund.,
qui a le facies intermédiaire entre celle-ci et 2gnipennis Har.,
dont elle a la coloration générale, mais moins rouge, surtout sur
les élytres dont les taches tournent au cuivreux très obscur. —
Les deux types d'Olivier proviennent de Guinée. J’en possède
deux exemplaires du Sénégal, des Ashantis et de Cameroon. —
Long. 24-31 ; larg. 6-9 mm.
3. STER. AUROVITTATA Saund., Z'rans. Ent. Soc., 3 sie, t. 5
(1867), p. 432, pl. XXII, f. 1.
S. capite cupreo brunneo; lhorace cupreo-rufo, valde punctato, linea dorsali
viridi; elytris fortissime punctatis, lateribus basi suturaeque viridibus, apice denticu-
lato ; subtus cupreu.
Tête d’un bronzé cuivreux; thorax cuivreux rouge, avec la ligne dorsale un
peu plus claire et les angles antérieurs verts; élytres verts à la base, sur les côtés
et à la suture, le disque avec une large bande pourprée s’étendant jusque l’apex ;
dessous cuivreux doré. Antennes d’un noir bleuâtre, l’article de Ja base vert.
Tête largement et profondément creusée entre les yeux, les côtés de l’excavation
formant une carène qui borde intérieurement ces derniers. Pronotum à peu près
une fois et demie aussi large que haut; la marge antérieure faiblement échancrée,
élevée, spécialement sur les côtés où elle forme un bourrelet, et d’une largeur égale
à la moitié de celle de la base, les côtés fortement infléchis vers le tiers supérieur,
ensuite presque droits, légèrement sinueux au dessus des angles postérieurs qui
sont aigus et très faiblement arrondis; base peu sinueuse; disque très ponctué,
avec une ligne médiane lisse, les points agglomérés sur les côtés et sur les angles
antérieurs de façon à leur donner une apparence rugueuse:; au dessus de la base,
une ligne élevée lisse, très peu accusée longe le bord extrême sur les deux tiers
de la largeur totale. Élytres très élargis à l’épaule, qui est saillante à cause d’un
tubercule situé à l'extrémité de la troncature ; les côtés atténués ensuite suivant un
arc peu prononcé jusqu’au sommet; la marge postérieure denticulée; le disque
rugueusement ponctué, strié; les points plus irréguliers sur les côtés qu’ils rendent
ainsi plus rugueux ; la marge latérale carénée, la carène accentuée au milieu.
Dessous ponctué, couvert d’une pubescence soyeuse; le métasternum offrant de
part et d’autre un tubercule lisse; le dernier segment abdominal découpé en
triangle.
Long., 23; larg., 81/2 lignes.
Hab. — Sierra Leone.
Cette description est suffisamment détaillée pour y reconnaître
l'insecte, la figure qui l'accompagne est également bonne,. mais
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXXIX, 29
402
d’une coloration un peu trop vive; le rouge est moins fort; c’est
plutôt un bronzé pourpré. Je n’ai pas observé, sur les exemplaires
que j'ai pu voir, la ligne qui borde la marge inférieure du pronotum,
sauf sur un exemplaire de la coll. R. Oberthür, où cette ligne est
limitée, de part et d'autre, par une plaque lisse, d’où je conclus
que c’est un caractère accidentel. Le ' a le dernier segment
abdominal bilobé à l’extrémité avec une échancure médiane angu-
leuse ; © subarrondi. — Long. 45-50; larg. 15 mm.
Assinie ; Congo (Mus. de Paris); Sierra Leone(coll. R. Oberthür) ;
Cameroon; Kassaï (coll. Kerremans).
4. CHRYSASP. VIRIDIPENNIS Saund., 7rans. Ent. Soc. (1869),
pa plais
C. capite thoraceque atro-cyaneis, punclatis; hoc marginibus lateralibus viridibus
elytris aureo-viridibus, subrugulosis, apicibus denticulatis ; sublus aureocuprea.
Tête et pronotum d’un noir bleuàtre, la première verte le long de la marge
intérieure des yeux, le second avec Les côtés verts. Élytres vert-cuivreux avec des
reflets dorés sur les côtés. Dessous rouge brillant. Pattes vertes à reflets dorés.
Les trois premiers articles des antennes verts, les autres noirs.
Tête ponctuée, profondément excavée entre les yeux. Base du pronotum une
fois et trois quarts sa hauteur ; la marge antérieure très élevée, émarginée, d'une
largeur à peu près égale à la moitié de celle de la base; les côtés élevés, très
obliques en avant presque vers le milieu, qui est subanguleux, ensuite subparallèles
vers la base; angles postérieurs aigus; base avec un large lobe arqué, surface
ponctuée; disque à peu près lisse sur un espace triangulaire ; la ponctuation des
côtés très rugueuse. Élytres finement et longitudinalement granuleux, les côtés
légèrement anguleux aux épaules, apex avec sept à huit dents de part et d’autre.
Dessous et pattes ponctués.
Long., 21; larg., 8 lignes. — Hab.: Gabon.
On reconnaîtra cette espèce de la précédente à son aspect moins
rugueux, surtout sur les élytres; aux côtés du pronotum moins
dilatés au milieu et moins sinueux en arrière ; à l’angle postérieur
moins saillant, et surtout aux épaules moins obliquement tron-
quées ; le tubercule épipleural, si caractérisé chez l’auroviltata est
remplacé ici par deux bourrelets dont l’inférieur est un peu plus
saillant que le supérieur. — Long. 42-46; larg. 14-17 mm.
Guinée; Gabon (coll, R. Oberthür); Sénégal; Ogowé; Kassaï
(coll. Kerremans).
Je rapporte à cette espèce mon Cr. kassaïensis, comme on le
verra plus loin).
5. CHRYSASP. AURICAUDA Saund., 7rans. Ent. Soc. (1872),
p. 242.
Obscure aenea, capile inter oculos excavalo. Thorace marginibus lateralibus
reflexis, aureo-viridibus; disco punclato, linea dorsali sublaevi, lateribus subrugosis
Elytris rugoso punctatis, striatis, lateribus prope humeris bi-anqulatis, riridibus;
apice late aureo, denticulato. Sublus aureu, punclata; tibiis tarsisque viridibus..
Tête et pronotum d’un bronzé obscur mat, ce dernier avec la marge latérale
antérieure verte. Élytres bronzés à points verts : côtés près des épaules verts, apex
très doré, cette nuance s'étendant sur une certaine distance des côtés et de la
suture. Dessous doré; tibias antérieurs et médians ainsi que tous les tarses verts.
403
Tête excavée entre les yeux, ponctuée, le fond de l’excavation sillonné. Pronotum
avec la marge antérieure étroite et élevée, les angles supérieurs très inclinés, la
marge latérale sinueuse, quelque peu arrondie, la base légèrement bisinuée, la
surface ponctuée, les points plus épars et plus confluents sur les côtés; ligne
dorsale lisse, disque plan, lisse sur un espace triangulaire. Élytres élargis à
l'épaule, largement et irrégulièrement ponctués et striés, les points plus fins vers
le sommet, la marge latérale sinueuse, avec deux angles bien marqués le long des
épaules, ensuite graduellement atténuée jusqu’au sommet, qui est dentelé, Dessous
ponctué, côtés couverts d’une courte villosité dorée, — Long. 18; larg. 6 lignes.
Haë. — Cap Palmas.
La nuance de l’extrémité des élytres et qui a fait donner son
nom à cette espèce, n’est pas toujours aussi prononcée;
elle tend à disparaître chez un exemplaire de la coll.
R. Oberthür. *
Cette espèce se reconnaîtra tout de suite à son appa-
rence plus trapue, à l’aspect granuleux de la ponce-
tuation, et surtout aux deux lobes épipleuraux des
élytres et dont le second est beaucoup plus prononcé
que le premier, mais à un degré moins prononcé que
chez l’armata, comme on le verra plus loin. Les deux
exemplaires que j’en ai vu ont 36 mm. de long. sur 13
de large à l’épaule, c’est à dire qu’ils sont relative- Fig. 7.
ment moins allongés que les autres espèces : l’un provient de la
Côte d'Or, le second du Gabon (coll. R. Oberthür). La colora-
tion du dessous varie du cuivreux-bronzé au vert brillant et doré.
Ce sont deux QQ avec l’extrémité du dernier segment abdominal
arrondie.
6. CHRYSASP. PROPINQUA Saund., ist. Ent. (1874), p. 221.
Capite thoraceque cyaneo-nigris, hoc lateribus viridibus, linea dorsali elevata.
Elytris viridibus, disco utrinque cupreo. Subtus igneo cuprea, prosterno viridi.
Tête et pronotum bleu noir, ce dernier avec les côtés verts. Élytres verts avec le
disque cuivreux. Dessous cuivreux brillant ; prosternum vert.
Tête fortement excavée entre les yeux. Pronotum ponctué, les côtés subrugueux,
la marge antérieure élevée, le disque avec une ligne dorsale lisse.
Élytres ponctués et striés, les côtés densément ponctués, apex den-
ticulé. Dessous pubescent, excepté le prosternum. — Long, 15;
larg. 5 lignes.
Hab. — Afrique centrale occidentale.
Diffère de l’elongatula Crotch, dont il est tres voisin par sa coloration
et sa forme parallèle, par les côtés du pronotum plus rugueux et par
le dessous à pubescence plus serrée,
Cette espèce est intermédiaire entre le Chr. elongata
Oliv. et toutes les autres espèces du genre; elle se
rapproche beaucoup de celle-ci, mais est un peu plus rig.s.
robuste et beaucoup plus convexe, surtout sur les élytres.
L’unique exemplaire que j’en connaisse à été comparé au type.
Il a été rapporté du haut Aruwimi par feu le Lieut. Duvivier
(ma collection). — Long. 32; larg., 9,5 mm.
404
7. CHrYs. CUNEATA Harold, MWitth. Munch. Ent. Ver., t. 2
(1878), p. 104. — Comparativement à l'awroviltata Saund., dont
cette espèce se rapproche beaucoup, elle est plus allongée, plus
amincie à l’extrémité; le pronotum est relativement plus haut et
moins large, les côtés moins dilatés en arrière et moins rétrécis en
avant, avec à peu près la même rugosité et une très vague ligne
élevée lisse au milieu; les élytres ont la troncature humérale moins
accentuée, avec deux faibles calus huméraux arrondis, peu sail-
lants, ce qui change complètement le facies et le différencie
notablement de l’aurovittata; la ponctuation des élytres est un peu
moins rugueuse, les côtes moins accentuées, presque insensibles ;
la dentelure terminale est plus forte, plus avancée sur les côtés.
Le dessous est identique, avec les deux tubercules métathora-
ciques moins saillants.
Le type, provenant de l'Afrique centrale occidentale, appartient
au Musée de Berlin ; un autre exemplaire vient de Malange (Mus.
Berl.); le Muséum de Paris en possède deux exemplaires prove-
nant du Quango; Angola (coll. R. Oberthür); Cameroon, Kassaï,
(ma collection).
8. CHRys. IGNIPENNIS Harold, Co7. Aeft., t. 16 (1879), p. 92
(Note).
Oblong ovale, allongé, élargi à l'épaule, atténué en avant et en
arrière, peu convexe, tête et pronotum d'un noir légèrement
verdätre, élytres vert doré très brillant avec une large tache
latérale allant de l'épaule au tiers ou au quart supérieur, d'un
pourpré brillant, la nuance pourpre se fondant insensiblement
dans celle du fond; sternum ainsi que les pattes antérieures et Les
médianes d’un vert très brillant; métasternum,
abdomen et féemurs postérieurs d’un cuivreux écla-
tant; tibias postérieurs vert doré; tous les tarses
verts; tige des antennes verte, les dents noires.
Tête finement ponctuée, excavée entre les yeux,
le fond de l’excavation sillonné, ce sillon linéaire;
épistome échancré en arc.
Pronotum aplani au milieu, légèrement déclive en
arrière et très incliné en avant; la marge antérieure
presque droite, bordée d’un bourrelet lisse à peine
interrompu au milieu, à peine plus large que la tête;
les côtés très obliques en avant, arrondis au milieu,
Fig, 9. droits ensuite et légèrement sinueux jusqu’à la
base avec l'angle inférieur très faiblement abaissé et légère-
ment saillant en dehors; marge latérale lisse, formant un
bourrelet qui s’infléchit à partir du milieu pour se diriger en des-
405
sous vers les côtés du bord péctoral antérieur ; base bisinuée avec
le lobe médian large, peu avance et anguleux. Il est couvert d’une
ponctuation assez fine et très serrée sur le disque qui s’épaissit sur
les côtés au point de les faire paraître chagrinés.
Élytres de la largeur du pronotum à la base, obliquement
tronqués en ligne droite à l'épaule, sinueux et bosselés à hauteur
des hanches à cause des lobes épipleuraux qui sont visibles en
dessus et dont l’inférieur est un peu plus saillant que le supérieur,
obliquement et faiblement attenués ensuite en ligne droite jusqu’au
quart supérieur, de là atténués suivant un arc régulier jusqu’au
sommet qui présente, de part et d'autre, cinq dents y compris la
suturale, les extrêmes assez fortes et très espacées; les latérales
petites et plus rapprochées ; la marge latérale formant un bourrelet
huméral sinueux et lisse à l’épaule et à hauteur des épipleures,
très sinueuse à hauteur des hanches postérieures, ensuite à peine
saillante, limitée par un très vague sillon qui se perd dans la
structure générale vers le sommet, au quart supérieur. Ils sont
finement et irrégulièrement ponctués avec, de part et d’autre,
quatre très vagues côtes lisses, formées par l'interruption de
la ponctuation, et plus ou moins sensibles suivant les exem-
plaires. (
Dessous à ponctuation excessivement fine, très serrée, surtout
sur les côtés. Bord pectoral antérieur formant un bourrelet lisse;
prosternum large, plan, très finement granuleux, les bords lisses ;
métasternum avec un calus à égale distance des hanches intermé-
diaires et inférieures; bords des segments abdominaux lisses;
extrémité du dernier segment bilobée avec une échancrure
anguleuse médiane ; Q largement arrondie. Pattes finement ponc-
tuées. — Long., 36-43 ; larg., 12-15 mm. à l’epaule.
Sierra-Leone (Mus. de Paris); Guinée (Mus. Stockholm) ;
Cap Palmas (coll. R. Oberthür); Guinée et Monrovia (ma coll.).
J'ai tenu à redécrire l’espèce dans tous ses détails, afin de bien
en établir les caractères, parce qu'elle ne ressemble que très
vaguement aux figures que donnent Olivier et Herbst de l’awrata
Fabr. à laquelle on pourrait l’identifier en ne se basant que sur
des indices plus ou moins probants, mais insuffisants à mon avis
pour pouvoir se prononcer.
406
9. Carys. ARMATA Kerr:, C, À. Soc. Ent. Belq., t. 35 (1891),
p. 309. — La dilatation très prononcée du second
bourrelet épipleural, à hauteur des hanches posté-
rieures, permet de distinguer à première vue cette
à “A espèce de toutes les autres du genre; elle forme une
ET dent saillante et aigue à la marge de l’élytre (fig. 10).
‘M9, Sans ce caractère, on peut l’assimiler, pour le facies, à
un petit exemplaire du Chr. viridipennis Saund, sauf
que le pronotum est lisse et brillant sur le disque. Je
crois inutile d’en reproduire la description qui a paru
dans nos Bulletins.
J'en ai trouvé un exemplaire Q dans la coll. du
Muséum de Paris, provenant du Gabon et nomme
ignea Blanch. Mss. Le type G' provient de l’Ogowé.
10. CHRysASP. KASSAIENSIS Kerr., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 37
(1893), p. 503. — Ne peut être maintenu qu’à titre de variété du
viridipennis Saund. Il est un peu plus grand et plus convexe que
ce dernier, mais la forme des bords du pronotum et celle des sail-
lies épipleurales, qui me paraissent de bons guides pour l’assimi-
lation des espèces, sont les mêmes. La ponctuation élytrale est un
peu plus accusée et la coloration quelque peu différente : le viridi-
pennis a des reflets cuivreux sur un fond d’élytre vert doré, tandis
que le k£assaiensis est vert bleu à reflets doré ; mais le dessous est
identique.
11. CHRys. MARGINATA Kerr., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 37
(1893), p. 503. Voisine du Ster. Welwitschi Saund., dont elle a
le facies, mais avec un aspect plus robuste; le pronotum souvent
nuancé de rouge ou de cuivreux sur les côtés du disque; les
élytres d’un vert plus ou moins doré, parfois d’un vert bleuâtre pale
et mat, avec une ligne oblique rouge assez large allant de l’épaule
à l'extrémité; le sinus épipleural et ses deux lobes bien visibles
en dessus ; les tubercules métathoraciques vagues, à peine accusés;
le dessous cuivreux doré et granuleux, parfois verdâtre, mais
toujours plus brillant que le dessus. L’espèce est très variable et
montre souvent la marge latérale des élytres colorée de rouge
doré ou de cuivreux brillant; elle est nommé swaragdinea
Blanch. mss. dans la collection du Muséum de Paris.
Gabon; Congo (Mus. de Paris); Lulua (Mus. Berlin); Angola,
Loango (coll. R. Oberthür); Angola, Luluabourg (ma coll.).
12. CHrys. viTTiGERA Kerr., Ann. Soc. Ent. Belg., t. 37
(1893), p. 503. — Ce que j'ai décrit sous ce nom forme la limite
extrême de ce qui peut être considéré comme le Chr. aurovittata
Saund., espèce dont les exemplaires de la coll. R. Oberthür for-
ment les intermédiaires. Le spécimen qui m’a servi de type vient de
Fig. 10,
407
Cameroon. Il est plus acuminé en arrière que l’aurovittata, d’une
coloration plus vive, avec les bords médians du pronotum un peu
plus dilatés ; la saillie qui termine la troncature humérale est la
même, et enfin, le dessous, au lieu d’être d'un cuivreux éclatant,
est d’un vert doré brillant tournant au bleu vers la région anté-
rieure. Je n’hésite pas, pour le moment, à le réunir à l’espèce de
Saunders.
13. Chrys. cupreomicans nov.sp.— Ovale, allonge, convexe,
acuminé au sommet, tête et pronotum d’un vert très obscur et mat,
sauf l’épistome, le bord intérieur des yeux et les côtés du prono-
tum, qui sont d’un vert clair, ces derniers lisses et brillants.
Élytres verts, brillants, à reflets d’un cuivreux pourpré éclatant,
plus prononcé sur les côtés que sur le disque; la suture bleuâtre,
dessous et pattes d’un vert doré tournant au vert bleuatre sur la
région antérieure.
Tête finement ponctuée, profondément excavée entre les yeux;
l’excavation sillonnée dans son fond. Pronotum plan sur le disque,
les côtés antérieurs fortement et les postérieurs à peine déclives ;
la marge antérieure émarginée, les côtés très obliques en avant,
dilatés et arrondis au milieu, droits en arrière; la base bisinuée
avec le lobe médian subanguleux ; il est couvert d’une ponctuation
irrégulière, un peu plus épaisse sur les côtés que sur le disque,
entre laquelle se remarquent des reliefs vermiculés très irréguliers.
Élytres de la largeur du pronotum à la base, obliquement tronqués
à l’épaule, la troncature subsinueuse; les côtés sinueux à hauteur
des hanches postérieures à cause de deux lobes épipleuraux peu
accusés, obliquement atténués ensuite en ligne droite jusqu’au
sommet qui est arrondi et assez fortement dentelé, les dents
espacées et remontant à peu. près jusqu’à hauteur de la base du
dernier segment abdominal; ils sont couverts d’une ponctuation
très fine et irrégulière disposée entre des séries longitudinales et
géminées de points dont les intervalles forment de vagues côtes
lisses. Dessous finement et irrégulièrement ponctué ainsi que les
pattes et couvert d’une fine vestiture grisâtre assez longue pour
le genre. Extrémité du dernier segment abdominal © arrondie. —
Long., 48; larg. 18,5 mm.
Congo (ma collection).
Comparativement au véridipennis Saund., avec laquelle elle a
une certaine ressemblance, l’espèce est plus convexe, plus trian-
gulaire; les épaules un peu plus élargies, les côtés antérieurs du
pronotum beaucoup plus obliques et plus inclinés, leur milieu plus
dilaté et plus arrondi. Le dessous est plus rugueux, moins brillant
et surtout plus villeux, et enfin, d’une coloration entièrement
différente. |
a,
408
On peut donc établir comme suit la synonymie des espèces du
genre Chrysaspis.
TR
ar
10.
aurata Fab. .
. elongata Oliv. .
. aurovittata Saund.
vitligera Kerr.
viridipennis Saund.
kassaiensis Kerr.
auricauda Saund. .
propinqua Saund. .
cuneata Har. . .
ignipennis Har.
armata Kerr.
marginata Kerr.
cupreomicans Kerr.
pour mémoire ; nom périméserappor-
tantprobablement à l’une desespè-
ces qui suivent,sans qu’il soit pos-
sible dedécideràlaquelle( Guinée).
Guinée; Sénégal; Ashantis; Came-
roon.
Sierra Leone; Assinie; Congo; Ca-
meroon; Kassaï.
Cameroon.
Gabon; Sénégal; Ogowé.
Kassaï.
Cap Palmas; Gabon; côte d'Or.
Afrique centr. occ.; Aruwimi.
Cameroon ; Quango; Kassaï; Angola.
Guinée; Cap Palmas; Monrovia;
Sierra Leone.
Gabon; Ogomé.
Gabon; Congo; Lulua; Luluabourg ;
Loango; Angola.
Congo.
Toutes les espèces du genre proviennent de la région ocei-
dentale de l’Afrique, de la côte de Guinée à celle d’Angola et
s'étendent à l’intérieur au nord dans l'Ogowé et jusqu’au Haut
Aruwimi et au sud jusque Luluabourg.
TABLEAU SYNOPTIQUE DES ESPÈCES.
1. Sinus épipleural bien marqué, avec un ou deux bour-
relets plus ou moins saillants, visibles en AE:
corps triangulaire . {
Sinus épipleural à peine Se) en dessus To
allongé, ses côtés parallèles : .
. Tubercules métathoraciques nuls ou à ne sensibles :
Tubercules métathoraciques bien accentués et sail-
lants
3. Épipleures élytrales formant Dee lobes égaux al peu
saillants et séparés par un sinus peu prononcé;
élytres rugueux, à bande longitudinale pourprée.
marginala Kerr.
Épipleures élytrales formant deux lobes saillants et
dentiformes dont l'inférieur est beaucoup plus
accentué que l’autre; élytres très brillants, lisses,
finement ponctués .
0
armala Kerr.
409
4. Troncature humérale peu saillante . . . . ATOIODOI MAS.
Tronctature humérale formant, à sa partie ne
un tubercule aigu . . . . . . . . aurovitlala Saund.
EPronotum peu FUEUeUX, HOITAIRE NL. » + 1:20 le AUUMIS/ NC:
Pronotum très rugueux, bronzé cuivreux. . . . cuneata Har.
6. Corps allongé; élytres lisses, finement ponctués ; lobes
épipleuraux peu accentués . . . RUN IRAN EE
Corps écourté; élytres rugueux; lobes D ndue
tres saillants en dehors . . . . . . auricauda Saund.
7. Cunéiforme; élytres verts à reflets cuivreux ou dorés . . . 8.
Subparallèle; élytres verts avec une large tache pour-
prée envahissant tout le disque. . . . éynipennis Harold.
8. Dessous pourpré métallique éclatant . . . véridipennis Saund.
Dessous vert doré; bleuâtre en avant . . . cupreomicans Kerr.
9. Dessus convexe; élytres lisses, finement ponctués.
propinqua Saund.
Dessus aplani; élytres avec des vagues côtes longitu-
Jinales ee LPO PRE TE NN ETongute ON.
CATALOGUE SYSTÉMATIQUE ET SYNONYMIQUE.
STERASPIS Sol.
Li colosn Hart =: 70 . Abyss.
v. Hercules Blanch. mss.. Abyss.
v. pulchriventris Blanch. Abyss.
mss. .
2. speciosa Klug.
SCRbY DUR NN UNS Eng. ATah. 7 Ajr0r:
v. Obscura Thoms.£< 4: 1) Afr. or. sept.
Julgens Thoms.
v. intermedia Kerr. . . Somal.
dilatala Blanch. mss.
V' fastuUOSa Gers CAT 07.
impressicollis Blanck.
mss.
3. amplipennis Fâhrs. . . . Afr.or. mer.
cyanipes Thoms.
zanzibarica Ths.
crassa Blanch. mss.
VAGoryINTPhoms. 7412.
AhyenaThoms 0: .. . Mozam.
9. modesta Kerr. . . . . . Congo.
6. squamosa Klug. . . . . Égyp. Sénég.
Boyeri Sol.
v. tamariscicola Thoms. . -Syr.
v. luctuosa Thoms. . . ÆSénég.
v. nigripennis Thoms, , Oénéy.
410
rio
8.
9.
10.
LT:
iodoloma Fairm.
jackal Thoms. . 1
v. hypocrita Thoms.
scabra Fab.
v. triangularis Cast. on.
calida Har.
ambigua Fährs.
reptilis Thoms.
v. Cambieri Kerr.
v. aeruginosa KI].
Lafertei Ths.
Delegorquei Ths.
v.natalensis La Ferté mss.
2, brevicornis
Klug.
quineensis Geh.
v. subhrevicornis Thoms .
. Welwitschi Saund.
Léfusca SAUNA, 4 07. ru
. semigranosa Sol.
villosiventris Fairm.
. brunneipennis Fairm.
Somal.
Zambèz.
Caffr. Bechuan.
S'énég.
S'énég.
Afr. centr.
Afr. cent. or.
Usagara.
Afr. cent. or. et mér.
Natal.
Sénég. Guin. Natal.
Afr. cent. or.
Lounda.
Ni Blanc.
S'énég. Somal.
Somal.
Curysasris Kerr.
. marginata Kerr.
smaragdina Blanch. mss.
. armata Kerr.
ignea PBlanch. mss.
. aurovittata Saund.
v. vittigera Kerr. .
. cuneata Har.
. auricauda Saund. .
. ignipennis Har.
chrysipennis Hope mss.
. viridipennis Saund.. .
kassaiensis Kerr.
. cupreomicans Kerr.
. propinqua Saund. .
. elongata Oliv.
elongatula Croich mss.
Gab. Congo, Angola.
Gab. Ogoweé.
Afr. cent. «cc.
Cameroon.
Afrique centr. occ.
Gabon.
Guince.
Sénégal, Gabon, Ogomé.
Congo.
Afr. centr. occ.
Guinée, Cameroon.
411
CAS DE MIMÉTISME CHEZ UNE TINÉIDE,
par Félix Plateau.
Beaucoup de Microlépidopteres nous offrent des exemples de
ressemblance protectrice : à l’état parfait et au repos, ils imitent
des excréments d'oiseaux, de petits débris végétaux secs ou affectent
des teintes qui se confondent avec celles des lichens; mais fort
peu, à ce que je sache, vont jusqu’au mimétisme vrai, c'est à dire
copient d’autres animaux.
Le cas que je décris dans cette note est peut être connu;
15
x 4
cependant comme je n’en ai rencontré la mention nulle part, je
me hasarde à le signaler, car je l’ai trouvé tres curieux.
412
Il s’agit d’un petit Lépidoptère du genre /ncurvaria Haworth,
Jncurvaria capitella L. (Tinea capitella de Linné) commun au
printemps sur les groseillers.
Je l’ai attentivement observé en mai 1894 et mai 1895. Son
apparition ne dure que deux ou trois semaines et, au commence-
ment de juin, il a complètement disparu.
Étalé, en collection, l'animal présente les caractères suivants :
tête d’un jaune ocreux, noirâtre au voisinage des yeux; ailes
antérieures (fraîches) d'un noir bleuatre à reflets légèrement
métalliques offrant une tache tranverse près de la base et deux
taches près de l'extrémité d’un blanc jaunâtre ou souvent d’un joli
jaune paille; ailes postérieures grises; envergure maxima
15 millimètres.
Ni cette description, ni la vue des échantillons de musées qui
se ternissent vite et deviennent un peu brunâtres (‘) ne peuvent
faire soupconner l’aspect du Lépidoptere vivant.
Ses habitudes sont absolument diurnes; il vole et se pose à
toute heure du jour, même en plein soleil.
Pendant le vol, le mouvement des ailes est tellement rapide
qu’on n’apercoit qu’un brouillard et qu’il serait impossible de se
douter que l’Insecte est un Lépidoptere.
L’Zncurvaria se pose brusquement, presque toujours bien en
vue. Si, au hasard de sa locomotion il lui arrive de s’appliquer
d’abord à la face inférieure d’une feuille, la Tinéide n’y reste
généralement pas et d’un mouvement vif passe sur la face opposée
en pleine lumière. Là les ailes fermées et étroitement jointes,
comme le montre la figure, elle imite à tromper l’œil d’un
entomologiste et à plus forte raison l’œil d’un animal insectivore,
un de ces nombreux petits Hyménoptères dont l’abdomen est
orné de bandes jaunâtres sur fond noir. La coloration ocreuse de
la tête rappelant le front jaune de beaucoup d'Insectes de ce
groupe complète l'illusion dont un dessin ne peut donner qu’une
idée imparfaite.
L’/Zncurvaria bénéficie évidemment de ce mimetisme, car elle est
fort peu défiante ; les mouvements modérés ne l’effrayent guëre et
j'ai capturé mes échantillons sans filet, directement à l’aide d’un
flacon contenant des rognures de papier humectées d’une goutte
ou deux de chloroforme.
Si l’on produit une oscillation un peu brusque du feuillage, le
Lépidoptère s'envole, mais à une petite distance, un ou deux
mètres, et se pose de nouveau en vue.
(‘) La diagnose de Linné « Px. ALIS FUSCIS : #24Cculis tribus flavescentibus, capite
ferrugineo » entre autres, est un exemple de description faite d’après des exem-
plaires secs, !
413
Certains lecteurs trouveront que mon observation est incom-
plète, puisque je n’indique pas l’espèce d'Hyménoptère imitée par
l’Zncurvaria. Je doute fort que l’animal copie un Hyménoptère
déterminé ; il reproduit l'aspect général d’un Hyménoptère quel-
conque à bandes jaunâtres sur fond noir, comme le font tant de
Diptères Syrrphides sans qu’à côté de chacun de ces Diptères
on puisse placer un Hyménoptère spécial. Il faut se rappeler
que les animaux insectivores ou autres qui ont appris à se méfier
des Insectes à aiguillon ne sont pas des naturalistes comptant
le nombre de bandes colorées ou s’émouvant de la présence
ou de l’absence d’une tache supplémentaire, etc., et qu’ils se
considèrent comme suffisamment avertis lorsque l'être rappelle
ceux qu'ils redoutent,.
Le
Oo ÿ ŸT Ÿ
HE IE PUR à EUX ÉLUS gi
MURS Sont TOME) Cd mn
MUNDO HAL UN 0: NT LUTE LEUR tel
Par YO EE Te me La FER El Lt
PDT EME 16} d DHLTUL CTI EE ce (TETE ShNUIrE An FN
st GE AIT 0 à sh: Mo à ip ARE) #00
CHIEN 12 He (0 FLE QU PROTEIN AL na,
HAN SNE A0 ae Le DORE MALHEUTE 1108 Hyde t tte
ue RE HONTETT LE ANNEE 1. 1 rod Ti
NET LL HP JU Pre Me 10 re ES hr CE
"+ CUT RC PEUT FUME 6xt «EU Fer Un LUS :
LOS LR | ARE he Frébiersh Lun il am on or
ANNALES
DE LA
| SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
PP GTO UT
TOME TRENTE-NEUVIÈME Due:
ID.
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°" samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@@ francs, est nommé
: Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent éêlre adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Toul ce qui concerne l'administration de la Sociélé et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char- | Fe
leroi, 119, à Bruxelles. SE Ses
| BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIETÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
11 octobre 1895
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachuss etes): EP ee RENE RAS
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
A ANTIEUX par Me PUTNES ET 0 DAS PER
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
Aa ta THIN ISA LU A TARN SE TeRS
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par, Mo EME 0e A RUES Pets
TFrechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Capa nn Sete PR EE e ER
Monographie des Calathides .. . . . . . .
Essar;sur ‘les Antaictia: 275250 eos
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONS LITE LEARN ET LR ENS
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinidess RS en rEENE ARS
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Note surles Notophiins res ER
LES: DrOSCites 7: 20 a NE SES
HO %
en
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
IX
Assemblée mensuelle du 7? septembre 1895.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès verbal de l’assemblée mensuelle du 3 août est
approuve.
Le Président fait part à l’Assemblée de la mort inopinée de
notre jeune et zélé collègue Louis Coucke, sous-lieutenant d’artil-
lerie, et M. Lameere s’exprime à peu près en ces termes :
La Société vient de faire une perte bien affligeante et à laquelle
seront très sensibles tous ceux qui s’intéressent au développement
de l’Entomologie dans notre pays. Louis Coucke s’est noyé acci-
dentellement à Herstal, le 19 août dernier; il n’avait que 25 ans.
De bonne heure il s’était passionné avec son frère, notre collègue
M. Édouard Coucke, pour l’Entomologie, et la carrière des armes
qu’il poursuivait d’une manière brillante, n’avait pu l’en détourner.
Il avait bientôt compris qu’au lieu de collectionner simplement
des insectes il pouvait faire œuvre utile en facilitant les
recherches aes commencants, et nous lui devons des tables dicho-
tomiques pour la détermination des Hétéromères de notre faune,
tables qui ont paru dans nos Annales. Plus tard, sur les conseils
de quelques uns d’entre nous, il se décida à aborder l’étude des
Diptères, et ce fut avec un vif plaisir que la Société le vit
s'engager dans une voie beaucoup trop négligée jusqu'ici en
Belgique.
Ses succès devaient être rapides; la Société avait institué un
prix par la plus belle collection d’une famille de Diptères du pays.
Louis Coucke présenta avec son frère une superbe série de pee
des, et Le prix leur fut décerne.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 30
416
A partir de ce moment, Louis Coucke s’attache avec ardeur à
constituer le catalogue des Diptères de la Belgique ; ce fut le signal
d’un véritable réveil. Plusieurs entomologistes, notamment notre
savant collègue M. Candèze, se prirent aussi d’une belle passion
pour ces Insectes et vinrent seconder ses efforts. Fidele à ses idees
premières, Louis Coucke s’efforca de mettre la connaissance des
Diptères de notre faune à la portée des commencants et, guidé par
les conseils éclairés de M. van der Wulp, il fit paraître dans nos
Annales de petits travaux dans lesquels il étudiait successivement
chaque famille en donnant la liste des espèces capturées jusqu’à
ce jour en Belgique et dans les pays voisins. Il allait avoir termine
l’ensemble des Brachycères Orthorhaphes lorsque la mort est
venue le surprendre.
Notre infortuné collègue avait également cherché à perfection-
ner la classification générale des Diptères; se basant sur quelques
principes généraux que je lui avais indiqués, il était arrivé à des
considérations très intéressantes, considérations qu’il nous avait
exposées un jour sous forme de conférence, se réservant de les
faire paraître plus tard, lorsque le temps aurait mûri ses recher-
ches. Il y aura peut-être matière à la publication d’une notice
à ce sujet dans les manuscrits qu’il a laissés.
Louis Coucke était aimé de tous ceux qui le connaissaient, pour
son caractère franc et loyal, son affabilité et son empressement
à rendre service à ses collègues. Sa carrière l’avait oblige à
aller habiter près de Liége où il avait trouvé un important noyau
d’entomologistes jeunes et ardents auxquels il s’était associé avec
joie. Puissent ces derniers, en imitant son exemple et en pour-
suivant son œuvre, contribuer à atténuer les regrets que nous
cause la perte d’une des forces vives de la Société.
— L'Assemblée décide qu’une lettre de condoléances sera adres-
sée au nom de la Société à la famille de notre regretté collègue.
— Les membres présents sont d’accord pour célébrer le 40e anni-
versaire de la fondation de la Société d’une façon tout intime et
décident de se réunir au local les jours qui suivront le Congrès
zoologique de Leyde afin de recevoir les entomologistes étran-
gers qui s’arrêteraient à Bruxelles.
Correspondance. M. Van Biervliet remercie pour son admission
en qualité de membre effectif,
Travaux pour les Annales. L'assemblée vote l'insertion aux
Annales des mémoires annexés à ce numéro.
Communication. M. Hippert annonce qu'il a capturé cette année:
en juin, Callimorpha Dominula, ab. à taches oranges, à Roche-
fort; en juillet, à Orval, Agrotis Obscura, Lasiocampa Pini,
Été
417
Clostera Reclusa et Vanessa Prorsa ab. sans teinte rouge aux
ailes supérieures ; dans le bois de Virton, Vanessa Prorsa; à
Bouillon, Zpione Parallelaria etl’ab. Cleodoæa d’Argynnis Adippe,
aberration qui est assez commune dans cette localité; enfin en
août, à Gand, Cidaria Viltata, et à Genck, Catocala Fraæini.
Excursion. Le 13 octobre à Calmpthout. Départ de Bruxelles
(Nord), à9 h. 18 m. du matin.
La séance est levée à 9 heures.
NOUVELLES FOURMIS D’AUSTRALIE,
RÉCOLTÉES A THE RIDGE, MACKAY, QUEENSLAND
PAR M. GILBERT TURNER
ET DÉCRITES PAR AUG. FOREL (Part. Il).
Camponotus Janeli n. sp. — © major. L. 8,0 mill. Mandibules
assez courtes, épaisses, armées de 6 à 7 dents, ponctuées,
finement chagrinées entre les points. Tête en trapèze tres allongé
et presque rectangulaire, médiocrement échancrée derrière. Yeux
situés au tiers postérieur. Scapes atteignant à peine l’occiput.
Arêtes frontales très longues et extrêmement divergentes, plus
éloignées derrière l’une de l’autre que du bord de la tête. Épistome
aplati, rectangulaire, allongé, avec les angles arrondis, plutôt
plus étroit (sa partie médiane) devant que derrière, biéchancré
à son bord antérieur, sans carène, avec une forte impression
médiane derrière son bord antérieur. Thorax subdéprimé (moins
que chez le groupe a/bopilosus), un peu plus rétréci derrière que
chez l’albopilosus, mais bien moins que chez les formes ordi-
naires, sans échancrure, mais avec les deux sutures larges et
fortement imprimées. Métanotum bas; les faces basale et déclive,
subégales, passent par une courbe ‘arrondie de l’une à l’autre.
Face basale plutôt plus large que longue. Pédicule surmonté d’une
écaille épaisse, basse, large, obtuse et largement échancrée au
sommet.
Assez luisant, finement et faiblement ridé transversalement;
tête subopaque, finement réticulée. Une grossière ponctuation
superposée, irrégulière, espacée, mais assez abondante sur la tête,
très abondante et plus grossière encore devant. Sur l’abdomen, la
ponctuation est assez fine.
Une pilosité dressée assez abondante, d’un jaune pâle, fine, de
longueur médiocre, répandue sur tout le corps, les pattes et les
scapes. Pubescence très diluée.
418
Noir. Scapes, base des tibias, ler article des funicules et
anneaux fémoraux d’un rouge sombre. à
Tarses et funicules bruns. Segments abdominaux bordés de
jaune clair.
© minor. L. 5,6 mill. Tête bien plus courte que chez la Ü major,
à peine plus longue que large, un peu plus large derrière que
devant. Épistome convexe, caréné. Pédicule avec un noeud cubi-
que-cunéiforme. Ponctuation de la tête bien plus fine et plus
espacée que chez la © major. Moitié périférique des mandibules
rougeûtre. Tarses roussâtres, extrémité des scapes brune. Du reste
tout à fait comme la © major.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Colobopsis rufifrons Smith, r. semicarinata n. st. — 7».
L. 6 mill. La troncature du devant de la tête est nette, mais son
bord est obtus, arrondi, nullement tranchant, non crénelé. La
moitie antérieure de l’épistome est distinctement carénée au milieu,
vaguement rugueuse et déprimée, de chaque côté de la carène.
Sa moitié postérieure (située en partie encore sur la portion
tronquée) est convexe, nullement déprimée, fortement ridée-réti-
culée en long. Les rides convergent en avant vers la carène de la
portion antérieure qui leur sert comme de tige. Face déclive du
métanotum 2 1/2 fois plus longue que la face basale (segment
intermédiaire non compris). D'un jaune sale, uniforme, un peu
brunâtre. Abdomen d’un brun jaunâtre. Devant de la tête rous-
sâtre.
À part cela, cet insecte correspond aux descriptions que Smith
et Mayr donnent de la (. rufifrons; mais je ne connais pas cette
espèce qui est peut-être spécifiquement distincte.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Notoncus Gilberti n. sp. — ©. L. 4,8 mill. Très semblable
à l’ectatommoides, dont il diffère par les caractères suivants :
Mandibules plus fortement striées entre les points, subopaques,
armées de 6 dents. Épistome sans carène, plus fortement échancré
au milieu. Trois ocelles distincts. Scapes plus robustes et plus
courts, dépassant à peine l’occiput (le dépassant presque d’un
tiers de leur longueur chez l’ectatommoides). Les épaules ou
tubercules supérieurs du pronotum sont plus longs, plus déprimés,
plus anguleux. Le mésonotum a en arrière de son milieu une
impression transversale large. Métanotum armé et bordé de
deux tubercules prolongés très accentués, formant presque une
arête dentiforme, concave entre deux. Pédicule surmonté d’une
écaille très haute, étroite, tranchante et échancrée au sommet,
ressemblant beaucoup à celle de l’'Odontoponera transversa.
D das.
419
Scapes striés-ponctués, pubescents et assez mats; tout le reste
luisant. Devant de la tête et front finement striés; mésonotum
avec des stries transversales ainsi que les côtés du mésosternum
et du métanotum; pattes finement réticulées. Tout le reste lisse.
Pilosité dressée moins abondante que chez l’ectatommoides, oblique
sur les tibias. Pubescence presque nulle (sauf sur les scapes).
Entièrement brunâtre. Du reste identique à l’ecéatommoides, sauf
les funicules plus épais, dont les trois avant derniers articles sont
aussi épais que longs.
Q. L. 6,5 mill. Les scapes n’atteignent pas le bord occipital.
Les stries de la tête s’étendent plus en arrière que chez la O,
laissant cependant l’occiput et les côtés assez lisses. Mésonotum
subopaque, densément strié en long. Métanotum strié transversa-
lement. Écaille plus épaisse, surtout à sa base, non festonnée,
aussi élevée que chez la Ô. Articles 8 à 10 du funicule aussi épais
que longs, les premiers renflés à l’extrémité. Ailes supérieures
courtes, longues de 5 mill., pubescentes, légerement teintes de
brunâtre; pterostigma grand; nervures foncées; cellule radiale
fermée.
Tête et thorax d’un brun roussâtre ou jaunâtre. Abdomen brun
foncé. Tarses et antennes d’un jaune roussâtre ; pattes brunes ;
segments abdominaux bordés de jaune.
Du reste comme l’ouvrière, y compris les épaules triangulaires
du pronotum.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Genre TURNERIA n. gen.
©. Gésier comme chez le genre Zridomyrmezx, dont ce genre est
le plus proche parent. Orifice du cloaque apical, comme chez le
genre Zechnomyrmez. Yeux très grands, allongés, situés à côté
du front, directement derriere les arêtes frontales. Tête rectan-
gulaire. Épistome court, avec un bord postérieur assez distinct,
à peine prolongé entre les arêtes frontales. Mandibules courtes et
épaisses. Thorax échancre entre le mésonotum et le métanotum.
Ce dernier muni de deux larges appendices dentiformes obtus.
Pédicule surmonté d’une écaille épaisse, faiblement inclinée en
avant. Antennes de 12 articles. Pas d’ocelles.
Turneria bidentata n. sp. —O.L. 2,5 à 2,7 mill. Mandibules
armées de deux dents distinctes devant et de 4 ou 5 denticules
indistincts derrière. Aire frontale petite, peu distincte. Arêtes
frontales écartées, de longueur médiocre, presque parallèles. Les
yeux occupent presque 1/3 de la longueur de la tête, un peu en
arrière de son milieu. Sillon frontal faible. Les scapes dépassent
420
à peine le bord postérieur des yeux. Articles 2 à 10 du funicule à
peine aussi longs que larges.
Thorax allongé; mésonotum deux fois plus long que large, peu
convexe. Echancrure nette, assez étroite. La face basale du méta-
notum est horizontale, obtusément subbordée, un peu plus longue
que large, fortement trapéziforme, presque triangulaire ; sa petite
base, très étroite, est en avant, vers l’échancrure méso-métanotale.
À partir de là, les côtés divergent et se terminent chacun par une
pointe ou dent en pyramide triangulaire obtuse, très large et très
obtuse au sommet. Entre ces deux appendices, le métanotum est
échancré en demi-lune. Cette échancrure forme la face déclive qui
est presque verticale et de moitié plus courte que la face basale,
Écaille épaisse, assez basse, obtuse et arrondie au sommet, assez
étroite, assez fortement inclinée en avant. Abdomen ovale.
Subopaque, très finement réticulée. Abdomen, écaille et face
déclive du métanotum luisants, avec une faible réticulation
incomplète.
Pilosité dressée nulle, sauf quelques poils courts et jaunâtres
aux deux extrémités du corps. Pubescence extrêmement fine,
pruineuse, très courte, tout à fait adjacente, assez espacée, plus
faible sur l’abdomen.
D'un jaune roux; abdomen noirâtre; funicules bruns, sauf le
1° article.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner). Court sur les arbres.
Platythyrea Turneri n. sp. — ©. L. 6,2 mill. Mandibules
soyeuses, densément et finement striées-ridées, éparsément ponc-
tuées. Épistome court, fortement convexe; sa limite postérieure
presque invisible. Pas trace d’aire frontale et presque pas trace
de sillon frontal, Yeux grands, situés en avant du tiers antérieur.
de la tête. Tête assez convexe, en rectangle arrondi, plus longue
que large. Thorax à peine plus étroit derrière que devant; méso-
notum et métanotum courts ; chacun des trois segments plus large
que long. Métanotum absolument inerme ; sa face déclive, oblique-
ment tronquée, entièrement bordée d'une petite arête arrondie
en haut. Nœud du pédicule en parallélipipède droit, arrondi,
transversal, presque deux fois plus large que long, un peu plus
étroit devant que derrière, avec la troncature antérieure un peu
convexe et la postérieure un peu concave et une carène médiane
sur la face supérieure. Abdomen très faiblement rétréci après le
ler segment qui est aussi large que le second.
Tête, scapes et thorax finement et densémentreticulés-ponctués
et mats; pédicule, pattes et ab lomen plus faiblement reticulés et
subopaques. Sur la tête, le thorax et le pédicule se trouvent en
421
outre de grosses fossettes superposées peu distantes les unes des
autres; sur le premier segment abdominal, ces fossettes sont
encore visibles, mais très superficielles.
Pilositée dressée courte, éparse, jaunâtre, nulle sur les tibias
et les scapes. Pubescense adjacente jaunâtre, dispersée, un peu
plus abondante sur l’abdomen, les antennes et les pattes, sans
former de duvet bien distinct, nullement pruineuse.
D’un noir brunâtre; pédicule, derrière du métanotum, hanches,
base des cuisses et des tibias, tarses, une partie des antennes et
des mandibules, extrémité de l’abdomen rougeâtres ou roussâtres.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Ectatomma(Acanthoponera) imbellis Emery, var. hilaren. var.
— © L. 3,6 mill. Plus grande que le type; sculpture un peu
différente :
Abdomen densément ponctué et subopaque. Tout le reste densé-
ment et finement réticulé ponctué et mat. En outre le front est
grossièrement ridé en long, tandis que le reste de la tête, le thorax
et le pédicule sont couverts de grosses fossettes superposées très
rapprochées, en partie réticulaires ou transformées en rides.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Sphinctomyrmez Emeryi For. v. myops n. var. — Sculpture
du type. Forme et pilosité de la r. clarus. Couleur intermédiaire.
Distinct des deux formes par la présence d’yeux très petits, mais
bien distincts, plats, situés au milieu des côtés de la tête et
comptant une trentaine de facettes.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Genre DACRYON n. gen.
©. Entre etramorium et Podomyrma. Antennes de 11 articles;
massue de 3 articles, plus courte que le reste du funicule,
Épistome extrêmement court, subtronqué devant, mal délimité
derrière, au milieu, bordant de côté les fossettes antennaires avec
son bord postérieur, comme chez les T'etramorium. Thorax assez
fortement étranglé au milieu, conformé comme chez les Podo-
myrma, mais sans dents au pronotum. Pédicule et abdomen
comme chez les TZetramorium.
C’est peut-être un sous-genre de Zetramorium.
D. omniparens n. sp. — ©. L. 2,7 mill, Mandibules armées de
5 dents, lisses, luisantes, avec de gros points épars. Tête rectan-
gulaire-arrondie, ressemblant à celle d’un Zetramorium. Yeux
gros, situés au milieu des côtés. Arêtes frontales longues, légère-
ment convexes en dehors (comme chez le Zefr. simillimun), peu
422
divergentes, n’atteignant pas tout-à-fait l’occiput, laissant en
dehors un espace à faible sculpture qui loge entièrement les scapes.
Scapes fortement courbés à leur base où ils ont une petite arête
longitudinale. Suture pro- mésonotale oblitérée. Le pronotum et le
mésonotum réunis forment une forte convexité non bordée, à
peine épaulée devant. Métanotum bas, arrondi, convexe, inerme,
avec une petite arête longitudinale de chaque côté de sa face
déclive. Une assez forte échancrure méso- metanotale, comme chez
les Podomyrma. Premier nœud du pédicule cunéiforme, subpétiolé
devant, avec une petite dent dessous, devant; son sommet obtus
un peu plus rapproché du bord postérieur que de l’antérieur.
Second nœud plus large que long. Cuisses assez renflées au milieu;
tibias épais.
Tête luisante, grossièrement ridée en long, plutôt réticulée sur
les côtés. Thorax grossièrement ridé-réticulé, avec direction lon-
gitudinale. Face déclive du métanotum transversalement ridée.
Nœuds du pédicule grossièrement réticulés, assez mats. Abdomen
luisant, lisse, strié à sa base. Pattes lisses et luisantes: scapes
ponctuës, avec quelques stries.
Pilosité dressée jaunâtre, raide, obtuse, médiocre sur le corps,
éparse sur les scapes, nulle sur les tibias qui n’ont que des poils
adjacents. Pubescence presque nulle.
Tête, second nœud et pattes d’un brun jaunâtre. Thorax,
premier nœud, tarses, antennes, articulations et mandibules
d'un jaune brunâtre. Abdomen noirâtre.
Mackay, Queensland (M. Giltert Turner).
Lioponera longilarsus Mayr, v. australis n. var. — Ü. L.
3,4 mill. Plus petite que le type. Yeux un peu plus convexes et
moins grands. Pédicule en rectangle transversal{chezle type, les
angles sont plus ou moins avancés et le bord antérieur distincte-
ment concave). — Sculpture plus régulièrement ponctuée. Pre-
mier segment de l'abdomen d’un brun noirâtre avec deux grandes
taches roussâtres.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Genre STRUMIGENYS Smith.
Sous-genre Epopostruma n. subgen.
Yeux situés au dessus des fossettes antennaires, sur la face
antérieure supérieure de la tête. Pas de cils aux scapes, ni au
devant de l’épistome. Devant de la tête plus large. Mandibules
écartées à leur base.
Strumigenys (Z'popostruma) quadrispinosa n. sp. — Ü. L.
(avec les mandibules) 3,5 mill. Assez grêle. Mandibules écartées à
423
leur base, droites, longues comme les 2/3 de la tête, laissant
entre elles un large espace, à bords presque parallèles, mais
faiblement rétrécies de la base à l’extrémite. Elles se terminent
par deux longues dents courbées, égales et pointues. Leur bord
interne (terminal) est inerme, sauf quelques dentelures à peine
distinctes. Tout près de leur base elles ont une longue dent ou un
long angle dentiforme dirige en dedans et se croisant presque
avec celui de l’autre côté. Tête relativement large devant. Épis-
tome triangulaire. Aire frontale grande, peu distincte. Les fosset-
tes antennaires sont situées sous les yeux, comme dans le genre
Ceratobasis. Tête du reste cordiforme, profondément échancrée
derrière, Scapes cylindriques, courbés au milieu, dépassant le
quart postérieur de la tête. Les 3 premiers articles du funicule
assez courts, subégaux, le 4 un peu plus long; le 5 est le plus
long. Yeux gros, convexes, situés au milieu des côtés de la tête.
Thorax convexe, étroit, avec une faible impression méso- métano-
tale transversale. Suture pro- mésonotale oblitérée. Pronotum avec
deux courtes épines dirigées en avant et en dehors. Métanotum
avec deux longues épines pointues, à peine divergentes, plus
longues que l'intervalle de leurs bases, un peu sinueuses. Premier
article du pédicule surmontée d’un nœud allongé, bien plus long
que large. Second article subrectangulaire, plus large que long.
Pas trace de membranes. Pattes assez longues. Abdomen plutôt
court.
Tête, thorax et pédicule couverts de grosses fossettes rondes,
dont chacune renferme au milieu un grain élevé. L’intervalle des
fossettes est très finement réticulé-ridé et mat. Abdomen finement
réticulé et subopaque devant, lisse, luisant, avec quelques points
piligères derrière. Pattes et scapes mats, finement réticulés-
ponctués, ainsi que la face déclive du métanotum.
Tout le corps, les pattes et les antennes couverts d’une pilosité
dressée jaunâtre extrêmement courte, fine, comme rasée. Pubes-
cence adjacente très diluée. Pas de longs cils devant la tête.
D'un noir à peine brunàätre. Mandibules, extrémité des tarses et
des épines, articulations des pattes et une partie des antennes
d’un jaune roussâtre.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner.
Cette singulière fourmi, parente de la suivante, a des affinités
avec le genre Acanthognathus Mayr et prouve que la dent
mandibulaire bifurquée interne de ce dernier genre provient de la
transformation dentiforme de l’angle qui sépare le bord interne du
bord terminal des mandibules. En effet, ce que nous appelons
bord interne des mandibules chez les Sérumigenys, Odontomachus,
Myrmoteras etc. est en réalité une transformation du bord ter-
424
minal qui s’allonge par le rétrécissement et l'allongement des
mandibules. Or, chez notre espèce, comme chez la suivante et
chez le genre Æarpeqnathos Jerdon, il est de toute évidence que
l'angle qui séparait autrefois le bord interne du bord terminal
d’une mandibule triangulaire, de forme ordinaire, s’est phylogé-
nétiquement transformé en appendice dentiforme. Cette trans-
formation, distincte chez l'ÆZpopostruma quadrispinosa et les
Harpegnalos, est à peine commencée chez l’£Zpopostruma Turneri
et au contraire devenue méconnaissable par la longueur de
l’appendice cylindrique chez l’Acanthognathus.
Strumigenys (Zpopostruma) Turneri n. sp. — ©. L. 3,0 à
3,5 mill. Robuste, Mandibules en triangle très allongé, long
comme la moitié de la tête. Bord interne fortement concave, court,
terminé par un angle rentrant très fort et saillant. Bord terminal
très long, tranchant, terminé par deux dents, courbées en
dedans, dont celle de l’extrémité est beaucoup plus longue que
l’autre. Mandibules luisantes, finement ponctuées.
Tête aussi large que longue, cordiforme, largement et profon-
dément échancrée derrière. Épistome large, grand, triangulaire;
bord antérieur de la tête large. Aire frontale petite, triangulaire.
Arêtes frontales et fossettes antennaires contournées en dehors
et prolongées sous les yeux, sur les côtés de la tête en fossette
qui loge entièrement les scapes. Scapes élargis et subdéprimés
vers l’extrémité. Antennes du reste comme chez le précédent.
Thorax large, court, entier, convexe, sans sutures distinctes,
mais avec une légère impression en place des deux sutures.
Pronotum à peine subépaulé. Face déclive du métanotum presque
deux fois plus longue que la face basale et bordée du haut en bas
de deux larges ailes membraneuses, transparentes, jaunâtres,
parallèles, dirigées en arrière et remplacant les épines. Ces ailes
sont presque aussi larges que la longueur de la face basale.
Premier article du pédicule pétiolé devant, surmonté derrière
d’un nœud cubique-arrondi, plus élevé devant que derrière, sans
membranes. Second nœud presque deux fois plus large que long.
Ses bords latéraux sont horizontalement prolongés en ailes semi-
transparentes, roussätres, arrondies, horizontales, aussi longues
que larges, un peu moins larges chacune que le nœud lui-même,
ayant comme des ailes d'oiseau au vol le coude arrondi dirigé en
avant et l’extrémité libre derrière. Avec les ailes, le 2° nœud est
4 1/2 fois plus large que long; les ailes sont plus longues (d'avant
en arrière) que le nœud lui-même : abdomen large, tronqué
devant. Pattes médiocres.
Sculpture exactement comme chez l'espèce précédente (quadri-
425
spinosa), mais l'abdomen est lisse et luisant, strié seulement à sa
base; les ailes du 2me nœud sont finement réticulées-ponctuées.
Pilosité dressée absolument nulle. Pubescence adjacente jau-
nâtre extrêmement courte, très diluée et très fine.
Roussâtre, ferrugineuse; abdomen d’un roux jaunâtre. Dessus
de la tête d’un roux brunâtre ; pattes testacées.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Genre LIOMYRMEX Mayr.
Sous-genre NMachomyrma n. subgen.
©. Diffère du genre Ziomyrmezx sens strict par le dimorphisme
considérable, quoique incomplet, de l’ouvrière, par la présence des
yeux et par l’absence complète de dents sous les nœuds du
pédicule. La suture pro- mésonotale est au moins indiquée par
une impression transversale. Les antennes sont de 11 articles,
les crochets des tarses simples. Les mandibules ont deux dents
devant et 2 ou 3 denticulations obtuses et indistinctes der-.
rière.
La © major a la tête très grande, comme un soldat de Pheidole,
le métanotum bispineux, le pronotum épaulé et les nœuds du
pédicule très larges, transversaux.
La © minor ressemble à celle des Oligomyrmez ou des
Aeromyrma. La tête est de grandeur ordinaire, le métanotum
faiblement bidenté, les nœuds du pédicule et le pronotum de forme
ordinaire.
Q. Antennes de 11 articles. Pronotum et nœuds comme la Ü
major.
Liomyrmex (Wachomyrma) dispar n. sp. — © major L. 2,7 à
3,5 mill. Mandibules assez courtes, épaisses, lisses, luisantes,
avec quelques points épars et quelques stries à l’extrémité.
Épistome court, médiocrement convexe. Aire frontale triangu-
laire, indistincte. Un sillon frontal court, mais distinct. Arêtes
frontales courtes, divergentes. Tête très grande, en trapèze ou en
rectangle très allongé (plus large derrière que devant), chez la ©
maxima échancrée au milieu de son bord postérieur, au moins ] 1/2
fois plus longue que large, longue de 4,5 mill.; yeux petits, situés
au cinquième antérieur des côtés. Antennes courtes; scape long
comme à peine 1/5 de la tête; articles 3 à 7 du funicule plus larges
que longs; massue distinctement de 3 articles. Pronotum deux fois
plus large que long, formant de chaque côté une large épaule ou
protubérance arrondie, horizontale, subbordée et distinctement :
surplombante. Une impression transversale entre le pronotum et
426
le mésonotum, ce qui rend le bord du thorax trifestonné. Suture
méso- métanotale profonde. Les deux faces du métanotum subé-
gales (face basale, un peu plus courte), séparées et bordées par
deux larges épines en triangle allongé, à pointe un peu mousse.
Premier article du pédicule brièvement pétiolé, convexe en
dessous, surmonté derrière d’une large écaille transversale, dont
le sommet tres large est presque tranchant et échancré au milieu.
Second nœud plus de 3 fois plus large que long ; ses côtés forment
deux conules obtus; abdomen tronqué devant; cuisses renflées,
surtout les postérieures.
Entièrement lisse et très luisante avec cà et là quelques rares
très petits points épars. Extrémité antérieure de la tête (derrière
le bord antérieur) brièvement striée en long.
Une pilosité dressée pointue, jaunâtre, assez courte, dispersée
sur tout le corps, les pattes et les scapes, d'abondance médiocre.
Pubescence nulle ou peu s’en faut.
D’un jaune un peu brunâtre ou roussâtre ; mandibules brunes;
abdomen et pattes jaune clair.
© minor. L. 1,5 à 2,2 mill. Mandibules entièrement striées.
Sillon frontal nul. Aire frontale plus marquée. Deux faibles arêtes
longitudinales sur l’épistome. Tête rectangulaire, seulement un
peu plus longue que large, à bord postérieur presque droit. Yeux
situés au quart antérieur de la tête. Les scapes sont longs comme
la moitié de la tête. Pronotum assez large, mais sans épaules;
bord du thorax non festonné; suture pro- mésonotale à peine
marquée. Face basale du métanotum en trapèze, terminée par
deux larges dents obtuses dont la base borde en partie le méta-
notum.
Premier nœud du pédicule ressemblant à celui d’une Peidole,
surmonté d'un nœud squamiforme assez étroit et non échancré au
sommet. Second nœud arrondi, à côtés à peine subanguleux.
Abdomen tronqué devant. Cuisses à peine renflées.
Sculpture et pilosité comme chez la © major. Jaunâtre; mandi-
bules brunes; abdomen et pattes d’un jaune pale. La © minima
est entièrement d’un jaune pale.
Q. L. 5,5 à 6 mill. Longue et étroite tête en trapèze, plus
courte que chez la © major et beaucoup plus rétrécie devant. Yeux
très grands et très rapprochés du bord antérieur de la tête, pas de
sillon frontal ; tête à peine échancrée derrière, du reste comme
chez la © major. Le pronotum a deux épaules encore plus proëmi-
nentes que chez la © major. Mésonotum et scutellum déprimés en
dessus, plutôt moins larges que le pronotum. Les épines du méta-
notum sont aussi longues que chez la © major, mais beaucoup
plus larges et plus obtuses, presque lamelliformes. Pédicule comme
427
chez la © major, mais encore beaucoup plus large ; le 2m nœud
est aussi large que le thorax et que l’abdomen, presque 5 fois
plus large que long. Abdomen extrêmement long et distendu
(membrane intersegmentaire prenant plus d’espace que les
lamelles chitineuses), comme chez le Z. (restroi Emery. Lame
dorsale du 1° segment en trapèze très allonge. Cuisses tres
comprimées et très élargies.
Sculpture comme chez la © major, mais en outre la tête a une
ponctuation assez grossière, éparse et irrégulière qui fait totale-
ment défaut à la © major; les stries du devant de la tête sont un
peu plus prolongées et la fine ponctuation éparse du reste du corps
plus accentuée et moins éparse.
Pilosité dressée presque nulle (rapée ?) ainsi que la pubescence.
Luisante; d'un brun clair, un peu jaunâtre ou roussâtre. Pattes,
antennes et extrémité de l’abdomen d’un jaunàtre sale,
Les ailes manquent; il s’agit d’une femelle fécondée, mère de
la fourmilière.'
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
M. Turner a trouve cette espèce faisant une guerre souterraine
vigoureuse aux Termites. Elle paraît être termitophage comme les
Solenopsis sont myrmécophages. Les © major étaient encore
accrochées les unes aux autres par leurs mandibules en posture de
combat dans l’esprit de vin. Elles semblent être fort guerrières.
Podomyrma convergens n. sp. — ©. L. 16 mill. Groupe de
la 2. femorata Sm. Mandibules luisantes, ponctuées, faiblement
striées, à bord externe à peine convexe (presque droit et parallèle
au bord interne), armées de 5 à 6 dents larges et obtuses. Tête
assez rectangulaire, beaucoup plus longue que large. Épistome
déprimé, sans carène. Aire frontale grande, distincte, plus longue
que large. Arètes frontales fortement divergentes. Scapes très
courts, claves, fortement courbés vers leur base, n’atteignant pas
l’œil et dépassant à peine le bord de la tête, lorsqu'ils sont situés
transversalement. Sillon frontal large, profond, distinct, atteignant
l’ocelle antérieur. Métanotum concave longitudinalement, convexe
de chaque côté. Nœuds du pédicule arrondis, plus larges que longs,
l’antérieur brièvement pétiolé, avec un sillon médian derrière.
Abdomen atténué en avant. Pattes courtes, distinctement compri-
mées; cuisses renflées au milieu.
Moitié postérieure de la tête fortement striée, sémiluisante; les
stries divergent fortement en arrière et convergent toutes en
avant vers l’ocelle antérieur. Épistome et front éparsément et
très grossièrement ponctués, avec des rides longitudinales lâches.
Côtés de la tête grossièrement rugueux devant, presque lisses vers
428
les yeux, striés derrière. Aire frontale, thorax, pédicule, abdomen,
pattes et antennes lisses et luisants, avec quelques points épars cà
et là, et quelques stries effacées sur le métanotum et le pronotum.
Une pilosité jaunâtre, fine, longue, pointue, un peu sinueuse
assez abondante sur le corps, éparse sur les pattes et les scapes.
D'un roux jaunâtre; abdomen d’un jaune brunàtre encore plus
clair; tête roussatre ; mandibules d’un brun châtain.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
Podomyrma elongata n. sp. — © L. 5 mill. Grêle. Mandi-
bules striées et ponctuées. Tête rectangulaire, plus longue. que
large. Épistome convexe. Arêtes frontales très longues, presque
parallèles, atteignant le 1/: postérieur de la tête. Yeux situés au
milieu des côtés. Aire frontale lisse, distincte ; pas de sillon frontal.
Scapes entièrement logés à côté des arêtes frontales sur un empla-
cement finement réticulé, sans stries. Thorax étroit, médiocre-
ment échancré, sans dents, ni épines; le pronotum a devant deux
angles à peine dentiformes. Premier article du pédicule allongé,
presque cylindrique, à peu près trois fois plus long que large,
faiblement convexe en dessus, avec une petite dent devant, en
dessous ; second article arrondi, aussi long que large. Abdomen
ovale-allongé. Cuisses renflées ; pattes assez courtes.
Tête luisante, assez superficiellement striée en long; joues
ridées. Pronotum et mésonotum faiblement et assez finement striés
en long, assez luisants. Métanotum et pédicule subopaques, assez
fortement ridés en long et finement réticulés; métanotum plutôt
rugueux. Abdomen, scapes et pattes luisants, le premier lisse, les
derniers en partie finement ridés ou réticulés.
Pilosité dressée jaune pâle, espacée sur tout le corps, les pattes
et les scapes, assez fine et plutôt courte. Pubescence presque
nulle.
Brunâtre. Tarses, tibias, antennes et mandibules roussâtres ou
d’un jaune brunâtre.
Mackay, Queensland (M. Gilbert Turner).
429
UNE NOUVELLE FOURMI MELLIGÈRE,
par Aug. Forel.
Le nombre des espèces de Fourmis dont l’ouvrière remplit parfois
démesurément son jabot de mieliée, au point de transformer son
abdomen en un kyste ou sac de glucose, va toujours en augmentant.
Ce fait est parfois si extraordinaire que la caste des ouvrières dites
« nourrices » ne parvient plus à pouvoir se déplacer et demeure au
fond du nid comme autant d’outres immobiles. Cependant il n’y
a que deux espèces connues, chez lesquelles le phénomène soit
accentué à ce point; ce sont les Myrmecocysius melliger Llave
et Aorti deorum Mac Cook. Chez les autres espèces décrites pour
être dans le même cas : Æelophorus Bagoti Lubbock et Campo-
notus inflatus Lubbock, le gonflement du gésier, quoique énorme,
n’est évidemment pas suffisant pour empêcher complètement la
locomotion. |
J'ai observé moi-même un fait semblable, quoique moins marqué
encore, chez le Camponotus rufoglaucus Jerdon, race micans Nyl,
etla Pormica nasuta Nyl. Chez ces deux espèces, les © major
gonflees sont au fond du nid; elles sont lentes, paresseuses, mais
encore mobiles. M. Gilbert Turner à Pt Mackay (Australie) a fait
la même observation chez le Zeplomyrmex varians Emery, et
m'a envoyé des © à abdomen gonflé de miel qui se tiennent
aussi au fond du nid. Enfin j'ai observé des Prachymyrmex
Heeri Forel avec l'abdomen démesurément gonfle de miel, mais
courant malgré cela sur les plantes, hors du nid, ils s'étaient
simplement gorges de la miellée des Coccides et rentraient ainsi
chez eux. Ce dernier fait rentre dans la règle générale des
Fourmis qui se nourrissent de la miellée des Aphides et des
Coccides, de matières sucrées en général, tandis que les espèces
précédentes semblent former un acheminement graduel à l’état
des Myrmecocystus, c'est à dire à celui de pots à provision,
demeurant toujours au fond du nid, et engorgés par les autres
ouvrières.
M. R. Trimen vient de m'envoyer une nouvelle espece de
Plagiolepis, récoltée à Natal par M. Mutschinson, espèce dont
l'abdomen est à peu près aussi fortement gonfle que celui du
Myrmecocystus melliger et dépasse en proportion celui des autres
genres indiqués. La mobilité de cet insecte doit être à peu près
impossible. Son aspect est celui d’une nourrice de Hyrmecocystus
en miniature.
Il a été trouvé en compagnie de la Pheidole punctulata Mayr,
et les nourrices seules m'ont été envoyées; voici leur description :
430
Plagiolepis Trimenii Forel n. sp. — À (nourrice). L. 6,5
mill. (longueur de la tête et du thorax 2,0 mill.). Mandibules
luisantes, striées et ponctuées, armées de 5 dents. Tête presque
carrée, peu convexe. Trois forts ocelles. Yeux gros, situés aux 2/5
postérieurs de la tête. Épistome entier, convexe, sans carène,
plutôt court. Aire frontale grande, triangulaire. Sillon frontal peu
accentué. Les scapes dépassent à peine l’occiput. Articles 2 à 9 des
funicules moins de deux fois plus longs que larges.
Thorax large, court, distinctement, mais peu profondément
étranglé entre le mésonotum et le métanotum. Pronotum rectan-
gulaire arrondi, un peu moins de deux fois plus large que long.
Mésonotum à peine plus étroit que le pronotum, deux fois plus
large que long, avec un stigmate fortement proéminent de côté, à
son tiers antérieur. Segment intermédiaire très court, linéaire au
milieu. Métanotum aussi large que le pronotum; sa face basale
très courte, presque quatre fois plus large que longue, terminée
de chaque côté, derrière, par un angle mousse (stigmate). Face
déclive moins de deux fois plus large que longue, passant par une
courbe insensible à la face basale. Écaille très fortement inclinée,
épaisse en bas, large, presque tranchante au sommet, distinc-
tement échancrée au milieu de son bord supérieur.
Abdomen gonflé de miel, comme un kyste arrondi, et trans-
parent, gros comme une graine de chanvre, sur laquelle les lames
chitineuses des segments apparaissent comme des îles. Le devant
du premier segment est creusé d’une fossette qui loge l’écaille.
A la loupe on distingue en bas, derrière, l’estomac et le gésier à
calice réfléchi repoussés et aplatis tous deux contre la paroi
abdominale.
Une rangée de cils devant l'épistome; quelques poils épars
autour de la bouche et à l’extrémite de l’abdomen ; deux ou trois
poils à l’extrémité des segments de ce dernier. À part cela, la
pilosité dressée est nulle. Une fine pubescence jaunâtre, entière-
ment adjacente forme un fin duvet sur tout le corps et sur les
pattes, sans cacher la sculpture.
Très finementetirrégulièrementréticulée. Soyeuse ou subopaque
(à cause de la pubescence), sauf la face déclive, luisante, du méta-
notum, dont les réticulations sont plus lâches et transverses.
D’un jaune brunätresale, plus roussâtre sur la tête et le thorax.
Côtés des segments de l’abdomen bruns; pattes et antennes jau-
nâtres.
Natal. Récolté par M. Mutschinson, recu par M. Trimen.
«7 ANNALES
DE LA
SOCIETE ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
X
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1°* samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les MÉMoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@6% francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
toutes les publications de la Société.
Les colhisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de vorr interrompre l’envui des Annales, au
Trésorier, M. &. Fologne, rue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent étre
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administralion de la Sociélé et la rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AIT SIEGE DE LA SOCIETE
20. RUE DU MUSÉE, 20
De 24 octobre 1895 Un
a mn à
DU
La Socièlé peut encore disposer de quelques exemplaires
SL ART Ve ere
PUR LÉ SRE ES
= «
CPAS 7 AS
d 4
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina ct des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus; 6164) er Tdi Ten Mel
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua par M, Purves 4." 1,7,17.
Note sur le genre Perileptus Schaum . . .
Anar LMINISAS SE Sn Des AU
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par Mi Ehlers 2 EE Te
Trechorum oculatorum Monographia, 2 partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Garabus ss RE ere
Monographie des Calathides .
Essai sur les Autarctia
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
COLAUS AT NE SRE NRA t OMR RS PNR
Révision des Broscides de PAustralie . . . .
Description de quelques Clivinides de l'Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinides on
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broscosoma, Carabidum genus noyum. . . .
Noteshr:les Notiophilasé SE -PReS eS Se
les Brôscidés:. 25 Re TRE
4
5)
5
Q0
»
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
ne
X
Assemblée mensuelle du 5 octobre 1895.
PRÉSIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à 8 heures.
L’approbation du procès-verbal de l’assemblée mensuelle du
7 septembre, dont l’impression à été retardée, est remise à la pro-
chaine séance.
Correspondance. M. J. Van Biervliet adresse son portrait-carte
pour l’album de la Société.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l’impression des
mémoires annexés à ce numéro.
Communications. M. Robbe annonce que ses occupations et la
faiblesse croissante de sa vue ne lui permettent plus de donner à
ses collections les soins que leur entretien exige; il se voit donc
contraint de chercher à s’en défaire avant que le temps ne com-
mence son œuvre dévastatrice.
M. Giron regrette la décision prise par M. Robbe, dont l’impor-
tante collection de Lépidoptères devrait rester dans le pays. Cette
collection, ajoutée à celle de feu Capronnier et augmentée par
M. Robbe de toutes les acquisitions qu’il a pu faire, contient de
nombreux types et surtout des séries de formes du Congo du plus
haut intérêt; son importance scientifique et numérique la rend
digne de prendre place dans les plus grands musées. L'Assemblée
à l'unanimité de ses membres, espère que l’État voudra bien en
doter le Musée Royal d'Histoire naturelle.
— M. Severin annonce la capture, à Auderghem, des Asclera
sanguinicollis et Hedobia imperialis (M. Guillaume), et à Uccle,
de Carabus clathratus (M. Bovie).
M. Hippert annonce qu’il a capturé à Walcourt Cidaria frus-
trata, à Hever Æydræcia nictitans et à Bruxelles Zydr. vittata.
La séance est levée à 8 3/1 heures.
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T, XXXIX, 31
432
DESCRIPTIONS D’ARACHNIDES NOUVEAUX
DE LA FAMILLE DES THOMISIDÆ
par E. Simon.
1. Stiphropus dentifrons sp. nov. — © long. 8 mm. —
Cephalothorax niger, nitidus, valde punctato-impressus, antice
haud attenuatus, fronte latissima, clypeo utrinque, ad angulum,
dente subacuto infra directo, instructo. Oculi medii a lateralibus
quam inter se remotiores, aream paulo latiorem quam longiorem
et antice quam postice angustiorem occupantes. Abdomen atro-
testaceum, impressionibus maximis, rotundis et subcontiguis
supra munitum. Pedes nigro-picei, coxis cunctis, metatarsis tar-
sisque posticis dilutioribus et ferrugineis. — Africa occid. : Gabon.
2. Tagulis mystacina sp. nov. — © long. 3 mm. — Cepha-
lothorax niger, valde coriaceo-granulosus, ad marginem posticum
setis validissimis fulvis elevatis uniseriatis et antice, prope oculos
laterales, setis longissimis trinis, depresso-lanceolatis, insigniter
munitus. Area oculorum mediorum antice quam postice latior.
Abdomen atrum, pilis crassis albidis conspersum, macula media
transversa et saepe lineolis sinuosis et interruptis albis decora-
tum, subtus nigricans. Sternum, chelaeque nigra. Pedes quatuor
antici nigro-castanei, tibiis, prope basin, anguste et oblique albo-
annulatis. Pedes postici pallide fusci, femoribus ad basin late
luteis, reliquis articulis luteo-lineatis. — Ins. Taprobane!
3. Zametopias Trimeni sp. nov. — © long. 4,5 mm. —
Cephalothorax piceo-rufescens, subtiliter coriaceus, granulis par-
vis cancellatus et setis validis paucis munitus. Abdomen breve,
longe et parce hirsutum, Supra nigricans, vitta media lata dilu-
tiore confusa et, prope medium, utrinque macula albida ornatum,
subtus obscure testaceum. Chelae, partes oris sternumque picea,
laevia. Pedes luridi, coxis trochanteribus femoribusque li paris
valde infuscatis. — Prom. Bona Spei!
4. Phænopoma (Nesis) plana sp. nov. — Q (pullus) long.
3 mm. — Cephalothorax fulvo-rufescens, laevis et nitidus,
regione oculorum albida. Abdomen albidum, depressum, longius
quam latius, antice obtuse truncatum et emarginatum, postice
obtusum. Chelae, partes oris, sternum pedesque lurida, pedibus
quatuor anticis infuscatis et ferrugineis. Tibiae anticae subtus
aculeis longissimis pronis 5-5 munitae sed aculeis lateralibus
carentes. Metatarsi aculeis similibus inferioribus 5-5 aculeisque
lateralibus minoribus binismuniti. — Africa occid.: Sierra Leone.
433
5. Lycopus trabeatus sp. nov. — © long. 7 mm. —
Cephalothorax laevis, fulvus, regione frontali leviter rufulo-
tincta, tuberculis oculorum cinereo-albidis. Abdomen oblongum,
luteum, punctis rufulis, in medio densioribus et vittam latam
confusam designantibus, supra ornatum. Sternum, partes oris
pedesque fulvo-olivacea. — G° long. 4,5 mm. — Cephalothorax
subtilissime coriaceus, fulvo-olivaceus, tenuissime nigricanti-
marginatus, area oculorum rufo-castanea. Area oculorum medio-
rum non multo longior quam latior. Abdomen angustum, subpa-
rallelum, pallide roseum, parce setosum et inordinate rufulo-
punctatum, sternum, partes oris pedesque fulvo-olivacea, tibiis
anticis ad apicem, metatarsis tarsisque fusco-castaneis, posticis
leviter roseo-tinctis, aculeis fuscis subpellucentibus, longis et
numerosis armatis. Pedes-maxillares sat breves, luridi, apophysi
tibiali apice lamellosa, oblique truncata cum angulis leviter
productis. — India merid. : Madura, Trichinopoly, montes Kodei-
kanel.
6. Dietopsis castaneifrons sp. nov. — G'long. 4,3 mm. —
Cephalothorax subtilissime coriaceus, pallide luridus, regione
oculorum, clypeo chelisque fusco-castaneis. Area oculorum medio-
rum multo longior quam latior. Abdomen angustum, parallelum,
pallide roseo-testaceum, parcissime nigro-setosum et maculis
rufulis parvis biseriatis (3-3 vel 4-4) ornatum. Sternum pedesque
-pallide lurida, tibiis posticis et partes oris leviter rufulo-tinctis.
Pedes longi, aculeis pellucentibus numerosis et longissimis
armati. Pedes-maxillares breves, luridi, femore intus, tibia
tarsoque rufulo-tinctis; patella vix longiore quam latiore, tibia
patella paulo breviore, subquadrata, extus mutica, sed subtus
apophysi magna, antice directa, paululum lanceolata, intus exca-
vata et marginata munita ; tarso breviter ovato; bulbo simpliciter
disciformi. — India merid.: montes Kodeïkanel.
7. Pherecydes livens sp. nov. — © long. 5 mm. — Cepha-
lothorax coriaceus et parce rugosus, nigricans, breviter albo-
pubescens, parte thoracica lineis binis postice convergentibus,
clypeo vitta media, albidis, ornatus. Abdomen supra olivaceum,
valde nigricanti-variatum, subtus albidum sed vitta media lata
nigra ornatum. Sternum nigrum, laeve. Pedes luridi, femoribus
supra nigro-punctatis, patellis, tibiis, metatarsisque apice late
nigro-variatis et subannulatis, tibiis metatarsisque anticis subtus
aculeis biseriatis paucis parvis munitis, sed aculeis lateralibus
carentibus. — Tunisia merid. : Tozzer.
8. Smodicinus coroniger Sp. nov. — © long. 3 mm. —
Cephalothorax nigricans, coriaceus, utrinque, ad marginem,
minute fulvo-trimaculatus, supra tuberculis thoracicis et oculo-
434
rum leviter dilutioribus et ferrugineis. Abdomen breviter
oblongum, nigrum, supra antice linea longitudinali abbreviata et,
prope medium, utrinque linea transversa, subtus utrinque macula
majore albidis, decoratum. Sternum fuscum. Pedes lutei, femo-
ribus anticis fere usque ad basin, posticis ad apicem nigris,
patellis tibiisque anticis nigris (tibiis annulo subbasilari luteo
ornatis) posticis tenuiter nigro-lineatis. — Africa occid. : Sierra
Leone.
9. Lysiteles catulus sp. nov. — © long 3,7 mm. — Cepha-
lothorax laevis, parce et longe setosus, fulvo-rufescens, tuber-
culis oculorum lateralium albidis, parte thoracica nigro-marginata
et supra vittis duabus fuscis, postice convergentibus, ampliatis
et sinuosis, notata. Abdomen breviter ovatum, fulvum, antice
et utrinque albo-punctatum, supra vittis duabus fuscis vel nigris,
saepe interruptis, extus ramula tria obliqua emittentibus orna-
tum, subtus fusco nigrove marginatum. Sternum luridum, fusco-
limbatum. Chelae nigrae. Pedes pallide luridi, antici leviter
obscuriores et femoribus subtus fusco-vittatis. — India merid. :
Trichinopoly, montes Kodeikanel.
10. Amyciæa hesperia sp. nov. — GQ long. 5-6 mm. —
Cephalothorax obscure fulvo-rufescens, postice tenuissime nigro-
marginatus. Abdomen augustum et longum, postice leviter
ampliatum, prope medium leviter constrictum, fulvum, supra
confuse infuscatum et minute albo-punctatum, in parte apicali
transversim fusco-striatum et maculis nigricantibus transversis
binis ornatum. Pedes quatuor antici fulvo-rufescentes, femoribus
extus tibiis subtus fusco-lineatis, tarsis apiceque metatarsorum
albidis. Pedes quatuor postici luridi. — Ab 4. forticipi Cambr.,
cui valde affinis est imprimis differt area oculorum mediorum
evidentius longiore quam latiore et antice quam postice vix
angustiore, pedum-maxillarium maris tibia apophysibus binis :
altera exteriore lata, brevi et antice uncata, altera inferiore longa,
recta et gracili sed obtusa, tarso multo latiore sed processu exte-
riore multo minore, obtuso et setigero ab apophysi tibiali longe
remoto. — Africa occid. : Sierra-Leone.
11. Talaus limbatus sp. nov. — G'(pullus) long. 2,5 mm. —
Cephalothorax fusco-piceus, clypeo in medio paulo dilutiore.
Abdomen subrotundum, supra nigrum, antice vitta lata recurva
alba marginatum, postice macula maxima trapeziformi albida
decoratum, subtus albido-testaceum utrinque fuscum. Chelae
sternumque fusca. Pedes breves, omnino flavi. — Transvaal :
Makapan !
12. Pactactes trimaculatus sp. nov. — G' long. 2,6 mm, —
435
Cephalothorax niger, nitidus. Abdomen breviter ovatum, nigrum,
macula anteriore parva triquetra et prope medium, utrinque,
macula transversa, albo-opacis, decoratum. Sternum rufescens.
Chelae nigrae. Pedes fulvi, femoribus anticis fere usque ad basin,
posticis ad apicem brunneis, metatarsis tarsisque anticis infus-
catis. Pedes-maxillares castanei, patella nodosa, tibia patella vix
breviore, latiore, apophysi exteriore maxima, supra ampliata et
rotunda, extus late depressa, subtus ad angulum dentata, in-
structa. — Africa orient. : Zanguebar.
13. Pactactes obesus sp. nov. — Q long. 5 mm. — Cepha-
lothorax nitidissimus, niger, ad marginem leviter dilutior et
ferrugineus. Abdomen breve, subglobosum, supra albidum, ma-
cula nigra maxima utrinque profunde dentata et foliiformi (fere
ut in Synaemate globoso) ornatum. Sternum chelaeque nigra.
Pedes nigricantes, patellis basique tibiarum ferrugineis, femo-
ribus quatuor posticis ad basin luteis. — Africa occid. : Ogoue.
14. Holopelus Malati sp. nov. — © long. 3,5 mm. —
Cephalothorax tenuiter coriaceo-granulosus, setis albis parvis et
clavatis conspersus, obscure rufescens, regione frontali late
infuscata, supra vittis duabus postice evanescentibus et utrinque
vitta marginali latiore fulvis ornatus. Abdomen subrotundum,
parce et breviter albo-setosum, fulvo-testaceum, leviter fusco-
variatum et propre medium vitta transversa arcuato-sinuosa
nigra ornatum. Sternum, venter pedesque lurida, breviter albido-
pilosa, femoribus, basi excepto, nigricantibus, tibiis meta-
tarsisque subtus valde infuscatis, metatarsis tarsisque circiter
æquilongis. — India merid. : Trichinopoly.
15. H. albibarbis sp. nov. — © long. 3 mm. — Cephalo-
thorax coriaceo-granulosus, pilis crassis pronis, supra albidis, in
clypeo niveis, vestitus, fulvo-rufescens, vitta media, vittisque
lateralibus latis fuscis confusis et supra lineolis binis dilutioribus
postice convergentibus, notatus. Abdomen subrotundum, pallide
testaceum, punctis parvis nigris, postice lineas transversas desig-
nantibus et pilis brevibus aibidis seriatis, ornatum, subtus vitta
lata nigricanti notatum. Sternum nigrum, testaceo-variatum.
Pedes luridi, femoribus, patellis tibiisque valde fusco-variatis. —
Prom. Bona Spei!
16. Thomisops bullatus sp. nov. — © long. 3,5 mm. —
Cephalothorax brevis, subtiliter coriaceus, utrinque, ad angulum
posteriorem, tuberculo parvo truncato munitus, luteus, antice
posticeque late dilutior et supra lineolis flexuosis dilutioribus
notatus. Abdomen latius quam longius, antice late truncatum,
postice rotundum, supra planum, duriusculum, albidum, crebre
436
et minute albo-pustulosum, utrinque et postice profunde plica-
tum, interdum ad marginem roseo-tinctum. Chelae, sternum,
pedesque lutea, femoribus supra ad apicem saepe fusco-notatis.
— G long. 2,3 mm. — Cephalothorax rufescens, postice ad
marginem nigro-reticulatus atque ad apicem tenuiter nigro-
lineatus. Abdomen luteum, minute pustulosum, anguste albo-
limbatum, minute et parce nigro-punctatum. Pedes luridi,
femoribus infuscatis et subvittatis. Pedes-maxillares fere
Th. pusionis sed tarso multo majore — Africa aust. : Bechuana-
land, Transvaal !
17. T. sulcatus sp. nov. — © long. 4 mm. — Cephalothorax
brevis, coriaceus et valde granulosus, antice sulco longitudinali
impressus, niger, regione frontali et clypei dilutiore rufescenti
sed fusco-variegata, supra vittis duabus fulvis, intus rectis extus
valde ramosis, ornatus. Abdomen latius quam longius, antice late
truncatum, supra deplanatum, duriusculum, obscure fulvum et
confuse fusco-plagiatum, minute et sat crebre fulvo fuscoque
pustulosum. Chelae rufescentes, antice fusco-variatae. Sternum
nigrum. Pedes nigri, femoribus cunctis ad basin late luteo-annu-
latis, posticis ad basin atque ad apicem annulatis, metatarsis
tarsisque fusco-rufescentibus. — Transvaal : Pretoria, Makapan!
18. Camaricus nigrotessellatus sp. nov. — © long. 10 mm.
— Cephalothorax nitidus, laete rufo-castaneus, utrinque macula
nigra transversa, oculos laterales et medios includente, notatus.
Abdomen late oblongum, depressiusculum, supra pallide luteum,
maculis nigerrimis maximis sex transversis, anticis reliquis
majoribus et vitta longitudinali lutea sectis, ornatum, subtus rufo-
lividum, nigro-marginatum. Chelae, partes oris sternumque
rufescentia. Pedes pallide luridi, coxis trochanteribusque nigris,
reliquis articulis, tarsis exceptis, nigro-lineatis et apice anguste
nigro-cinctis. — Africa orient : Tonga.
19. Cynathea obliterata sp. nov. — Q long. 7 mm. —
Cephalothorax laevis, fulvo-rufescens, tenuiter nigro-marginatus
et utrinque macula frontali angulari nigra notatus. Abdomen
antice obtuse truncatum, postice ampliatum et rotundum, punctis
coriaceis foveolatis, anticis parvis, posticis longis et sulciformibus
impressum, albidum, supra maculis binis longitudinalibus incur-
vis et utrinque vitta marginali pallide fuscis ornatum. Chelae,
partes oris, sternum, pedesque pallide lurida, femoribus quatuor
anticis nigro-olivaceis, tibiis anticis subtus, metatarsis cunctis
supra nigro-lineatis, tibiis anticis, aculeis binis apicalibus excep-
tis, muticis, metatarsis aculeis sat brevibus 2-2 subtus instructis.
— Africa occid. : Gabon.
437
20. C. bicolor sp. nov. — Q (pullus) long. 4 mm. — Cepha-
lothorax, sternum et partes oris nigerrima. Abdomen nigerrimum,
lineis plurimis albo-opacis, plus minus interruptis, limbatum,
subtus albo-marginatum. Pedes pallide luridi, tibiis, subtus,
patellis utrinque, metatarsis tarsisque supra, nigro-lineatis. —
Senegal (Chevreux).
21. Runcinia plana sp. nov. — Long. 5 mm. — Lutea,
cephalothorace tenuissime nigro-marginato, tuberibus ocularibus
utrinque albis, abdomine granulis rufulis consperso. Cephalo-
thorax longior quam latior, planissimus. Abdomen planum, plus
triplo longius quam latius, antice truncatum, postice obtusum.
Tibiae anticae aculeis biseriatis 4-2 (iniquis 1° et 8° seriei sup.
reliquis majoribus), metatarsis aculeis iniquis 5-5, subtus instruc-
tis. — Paraguay.
22. Runciniopsis bifrons sp. nov. — © long. 6 mm. —
À À. flavida E.S$S., cui valde affinis et subsimilis est, tantum
differt, cephalothorace paulo latiore, minus distincte albo-lineato,
aculeis tibiarum et metatarsorum anticorum brevioribus. — Ins.
Taprobane mont.; Sikkim.
23. Massuria javana sp. nov. — © long. 5 mm. — Cepha-
lothorax fulvo-viridis, subtiliter coriaceus, parce et brevissime
albido-pilosus, postice confuse fusco-bimaculatus, regione oculo-
rum transversim albida. Abdomen fuscum, confuse albido-
marginatum. Pedes pallide fulvo-virides, parcissime fusco-punctati,
tibiis anticis subtus aculeis parvis biseriatis 4-5, basin haud
attingentibus, metatarsis aculeis validioribus sed brevibus 5-6
subtus instructis. — Ins. Java, mont.
24. Platyarachne scopulifera sp. nov. — © long. 4 mm.
— Pallide lurida, cephalothorace subtiliter coriaceo, area ocu-
lari alba, linea exili fusca antice limitata, abdomine albo-opaco,
punctis impressis mediis binis flavidis notato, tibiis quatuor anti-
cis annulo apicali nigerrimo ornatis, metatarsis tarsisque apice
fulvo-annulatis, femoribus tibiisque anticis subtus setis rigidis
crebre vestitis. — Peruvia orient. : Tarapoto (de Mathan).
25. P. histrio sp. nov. — G' long. 2,8 mm. — Cephalothorax
luridus, subtiliter coriaceus, utrinque vittis transversis niger-
rimis quatuor, radiantibus et abbreviatis, ornatus, area ocu-
lorum alba antice posticeque linea exili fusca discreta, angu-
lis clypei nigris. Abdomen albidum. Pedum femora nigra annulo
subbasilari lato et sinuoso annuloque apicali parvo luridis ornata,
patellae nigrae. tibiae metatarsi tarsique rufo-castanei, ad basin
anguste lutei. Pedes-maxillares lutei, femore fusco, tarso rufo-
castaneo, tibia apophysibus binis, superiore obliqua et subacuta,
438
altera minore et truncata, extus armata, tarso lato supra spinu-
loso. — Brasilia : Rio.
26. Heriæus transvaalicus sp. nov. — © long. 4,5 mm. —
Pallide viridis, longe albo-crinitus, cephalothorace supra lineis
binis albidis ornato et saepe regione oculari rufescenti-tincta,
abdomine antice vitta media abbreviata et utrinque lineolis pluri-
mis arcuatis albidis notato. — Ab 77. hirsuto Walck., cui valde
aflinis est, differt cephalothorace vitta media alba carente, area
oculorum mediorum breviore, non multo longiore quam antice
latiore, plagula vulvae fusca, paulo longiore quam latiore, leviter
depressa, antice foveola transversa sulciformi, tenuiter marginata,
limitata. — Transvaal : Makapan !
27. Firmicus multipunctatus sp. nov. — OQ long. 7 mm. —
Cephalothorax multo longior quam latior, valde depressus, planus,
subtiliter coriaceus, fulvo-rufescens, tuberculis ocularibus albidis.
Abdomen longum, subparallelum, depressum, pallide luteum,
antice minute et inordinate nigro-punctatum, dein punctis majo-
ribus elongatis biseriatis (utrinque quatuor) supra ornatum.
Chelae, sternum, pedesque fulvo-rufescentia, pedes quatuor antici
reliquis paulo obscuriores et multo robustiores, femoribus sub-
clavatis, tibiis aculeis robustis 4-5, metatarsis aculeis similibus
5-5 subtus armatis sed aculeis lateralibus carentibus. Pedes
postici omnino mutici. — Arabia merid. : Aden!
28. Firmicus bivittatus sp. nov. — G long. 7 mm. —
Cephalothorax nigerrimus, subtiliter coriaceus. Abdomen anguste
oblongum, supra albo-opacum, vittis duabus nigris parallelis
ornatum, subtus atrum, lineolis albis binis abbreviatis notatum.
Chelae, sternum et partes oris nigerrima. Pedes quatuor antici
nigri, metatarsis tarsisque luteis, pedes quatuor postici lutei,
tibiis metatarsis tarsisque anticis intus longe et tenuiter pilosis.
— Algeria sept. : Edough!
29. Physoplatys nitidus sp. nov. — Q (pullus) long. 4 mm.
— Cephalothorax nitidus, flavo-luridus, linea marginali nigra
exillima atque in medio punctis rufulis paucis et inordinatis
notatus, tuberculis oculorum albidis. Abdomen planum, non
multo longius quam latius, antice obtuse truncatum, postice
sensim ampliatum et rotundum, pallide flavum, punctis nigris
paucis, in series transversas ordinatis, parce ornatum. Sternum,
partes oris pedesque lurida, femoribus anticis rufulo-punctatis,
patellis tibiis metatarsisque quatuor anticis ad apicem rufulo-
cinctis, tibiis aculeis mediocribus 3-3 (interioribus longioribus),
metatarsis aculeis iniquis 5-6 subtus instructis. Pedes postici
mutici, brevissimi, tarsis metatarsis haud brevioribus. — Para-
guay (Germain).
439
30. Tharrhalea bicornis sp. nov.— © long. 5,5 mm.— Cepha-
lothorax luridus, vitta media lata dilutiore et utrinque lineolis
radiantibus flexuosis numerosis fuscis, notatus, fronte utrinque,
ad angulos, tuberculo acuto et erecto munita. Oculi postici in
lineam valde recurvam, medii a lateralibus quam inter se fere
duplo remotiores. Clypeus angustus. Abdomen breve, antice
rotundum, postice valde ampliatum et truncatum, fulvo-cinereum,
maculis parvis albis fusco-limbatis conspersum, postice, in
declivitate, linea fusca transversa accentiformi ornatum. Pedes
luridi, fulvo fuscoque variati, tibiis metatarsisque anticis aculeis
inferioribus longis et numerosis, aculeisque lateralibus minoribus,
utrinque biseriatis, munitis. — Ins. Luzona : Antipolo!
. 81. T. semiargentea sp. nov. — © long. 5 mm. — Cepha-
lothorax sublaevis, fulvo-rufescens, tuberculis ocularibus albidis.
Abdomen longius quam latius, postice ampliatum et rotundum,
fulvum, late albo-argenteo-marginatum, area dorsali fulva,
utrinque infuscata. Chelae, sternum, pedesque pallide fulva.
Pedes quatuor antici longi et graciles, tibiis metatarsisque
aculeis gracilibus inferioribus et lateralibus munitis. — Madag. :
Tamatave (Camboué).
32. Hedana octoperlata sp. nov. — ® long. 5 mill. —
Cephalothorax fulvo-aurantiacus, vitta media lata dilutiore nota-
tus. Oculi quatuor postici inter se subaequales et fere aequidis-
tantes. Abdomen sat longe oblongum, postice attenuatum, luteum,
maculis rotundis leviter convexis rufulis octo, biseriatim ordinatis
supra ornatum. Sternum pedesque lutea, patellis, tibiis metatar-
sisque anticis late rufulo-annulatis. Aculeis ordinariis. — Vene-
zuela : Caracas!
33. Erissus validus sp. nov. — © long. 13 mm. — Cephalo-
thorax fusco-rufescens, macula media magna V formante, utrin-
que, prope oculos, lineis binis obliquis, atque ad marginem
maculis parvis, obscure testaceis, ornatus, pilis fulvo-nitidis
vestitus. Clypeus area oculorum latior. Abdomen subglobosum,
flavescenti-testaceum, macula obscura, sinuosa, magna, postice
valde ampliata supra notatum, subtus, in medio, leviter infusca-
tum. Sternum pedesque fulva, hi fusco-annulati, aculeis ordinariis
instructi. — Brasilia : le Para.
84. Erissus truncatifrons sp. nov. — © long. 7,2 mm. —
Cephalothorax fuscus, vitta lata fulvo-rufescenti in medio leviter
constricta, notatus, in lateribus pilis flavo-nitidis in medio pilis
albo-argenteis parce vestitus. Oculorum linea postica latior et
magis recurva quam in praecedenti, oculi inter se subaequales et
aeque distantes. Clypeus angustior et verticalis. Abdomen paulo
440
latius quam longius, postice late rotundum, pallide flavum, pilis
brevibus albis fulvisque parce vestitum, in parte apicali macula
maxima olivacea vel fusca, antice posticeque attenuata, notatum,
subtus testaceum, postice, prope mamillas, leviter infuscatum.
Sternum, chelae pedesque obscure fulva, flavo-nitido parce pubes-
centia, tibiis anticis ad apicem metatarsisque valde infuscatis fere
nigris, aculeis ordinariis. Vulva foveis binis obliquis carinaque
media fulva, antice acuta, notata. -— Guiana et Brasilia sept.
39. Erissus angulosus sp. nov. — © long. 6,5 mm. —
Cephalothorax antice valde attenuatus, postice sat convexus et
fere abrupte declivis, fusco-ravidus, parce nigro-punctatus et vitta
fulva, in medio leviter constricta. postice, in declivitate, testacea
et fusco-marginata, notatus, pilis robustis brevibus et obtusis,
utrinque fulvis in medio albidis, aculeis nigris parvis parce inter-
mixtis, vestitus. Oculi postici sat magni, fere aequi, inter se aeque
et parum late distantes. Clypeus planus, area oculorum angustior.
Abdomen latius quam longius, antice angustum et obtuse trun-
catum, postice valde dilatatum et subangulosum, cinereo-testa-
ceum, antice oblique fusco-marginatum, pilis albidis obtusis
en pronis, reticulum formantibus, parce vestitum. Sternum
obscure fulvum. Pedes inter se valde inaequales, antici posticis
multo longiores et crassiores, infuscati et parce nigro-punctati,
femoribus aculeis brevibus sed robustis et leviter elevatis
6-7 munitis, tibiis aculeis inferioribus robustis nigris 6-6 et
lateralibus minoribus utrinque 3, metatarsis aculeis inferioribus
similibus 3-3 et lateralibus utrinque 3 valde armatis. Pedes
postici luridi, fusco-annulati, nigro-aculeati et supra setis clavatis
albidis paucis muniti. Vulvæ fovea subrotunda, utrinque rufulo-
marginata et carina angusta secta, notata. — Brasilia : Ama-
zonas (Teffe).
36. Pycnaxis guttata sp. nov. — © (pullus) long. 4 mm. —
Cephalothorax obscure fulvus, linea media, utrinque vitta lata
dentata maculisque marginalibus parvis fuscis ornatus. Abdomen
breve, nigrinum, maculis parvis testaceis subrotundis consper-
sum. Pedes obscure fulvo-olivacei, plus minus fusco-variati et
subannulati, quatuor antici, femoribus exceptis, reliquis obscuri-
oribus. — Manila !
37. Onocolus pentag'ona sp. nov. — Q (pullus) long. 5 mm.
— Cephalothorax, pedes sternumque pallide lutea. Cephalothorax
planus, postice haud elevatus, sublaevis, minutissime et parcis-
sime rugosus. Oculi postici in lineam plane rectam. Abdomen
multo latius quam longius, planum, transversim pentagonum,
antice latissime et recte truncatum, utrinque oblique et brevius
441
truncatum, postice tuberculo medio subacuto munitum, supra
fulvo-cervinum, fusco-reticulatum et impressionibus binis latis
fuscis notatum, albido-marginatum, in lateribus et postice granu-
lis paucis munitum, subtus albido-testaceum. Femora antica sub-
tus, usque ad basin, serie dentium parvorum et inaequalium
serrata. Tibiae subtus, in parte apicali, aculeis robustis fulvis
subpellucentibus 3-3, metatarsi aculeis similibus 3-3 armati.
Tibiae supra vix impressae. — Brasilia : Rio.
38. Onocolus compactilis sp. nov. — Q long. 7,5 mm. —
Cephalothorax luteus, leviter fusco-variatus et postice plerumque
binotatus, postice sat elevatus et abrupte declivis, subtiliter
rugosus. Oculi postici in lineam leviter recurvam. Abdomen
circiter aeque longum ac latum, antice obtuse truncatum, postice
valde dilatatum et elevatum, rotundum vel obtuse angulosum et
tuberculo magno et obtuso munitum, supra coriaceum, obscure
fulvum, postice plus minus late fusco-variatum, subtus pallide
testaceum, crasse et parce albo-pilosum. Sternum, chelae,
pedesque pallide lurida, femoribus anticis ad apicem patellisque
olivaceis. Femora antica subtus, usque ad basin, serie dentium
parvorum et inaequalium serrata, tibiae subtus, prope apicem
aculeis brevibus 2-2 armatae, metatarsi aculeis longioribus 3-3
muniti. Tibiae supra sat profunde impressae. — G' long. 3 mm.
— Mas feminae valde dissimilis. Cephalothorax crassius, rugosus,
fusco-coccineus, versus marginem sensim niger, vitta nigra lata
postice abrupte angustiore notatus. Abdomen crebrius rugosum,
postice minute trituberculatum, atrum, postice sensim dilutius
et rufescens. Sternum et coxae obscure rufa. Pedes antici nigri,
patellis metatarsisque ad basin dilutioribus, femoribus 2i paris
laete rufis, femoribus subtus dentibus parvis binis remotis
tantum armatis. Pedes postici laete rnfi, patellis tibiisque plus
minus infuscatis. Pedes-maxillares atri, ad basin dilutiores;
femore brevi subrecto; patella magna, antice obtusa; tibia patella
duplo breviore, transversa, extus ad apicem apophysi valde bifida
(ramulis duobus rectis acutis et divaricatis, inferiore superiore
longiore); tarso lato, depresso disciformi, extus, prope basin,
secundum apophysem tibialem, profunde impresso. —- Brasilia :
Prov. Amazonas.
39. Synalus terrosus sp. nov. — © long. 12,5 mm. —
Fusco-opacus, pedibus posticis et tarsis cunctis paulo dilutio-
ribus. Tegumenta valde coriacea, pilis brevibus lanceolatis
pronis fulvis conspersa. Femora et tibiae antica vittis impres-
sis glabris supra impressa. Tibiae posticae leviter angulosae.
Femora li paris intus, in parte basali valde convexa et aculeis
442
2 vel 3 munita, subtus aculeis numerosis biseriatis armata.
Tibiae anticae subtus paululum depressae et aculeis longis
et leviter elevatis 5-5, metatarsi aculeis similibus 4-4 (apica-
libus reliquis minoribus) armati. Abdomen longissimum, paral-
lelum, antice posticeque truncatum, cephalothorace plus duplo
longius et plus triplo longius quam latius. Plagula vulvae plana,
nigra, antice fovea parva semilunari impressa. — Tasmania.
40. Gephyrina alba sp. nov. — © (pullus) long. 6 mm. —
Albido-testacea, pilis pronis plumosis niveis crebre vestita,
cephalothorace albo-opaco-marginato, abdomine longo, parallelo,
antice minute emarginato, omnino albo-opaco. — Tibiae metatar-
sique quatuor antici subtus aculeis sat longis biseriatis instructi
et, tantum extus, aculeis multo minoribus muniti. — Venezuela!
41. Gephyra candida sp. nov. — © (pullus) long. 5 mm. —
Albo-testacea, pilis pronis plumosis albo-sericeis dense vestita.
Oculi quatuor antici in lineam parum recurvam, medii laterali-
bus paulo majores et inter se quam ad laterales duplo remotiores.
Oculi laterales postici anticis vix minores, prominuli. Oculi medii
postici lateralibus fere duplo minores et mediis anticis paulo
minores. Tibiæ metatarsique antici subtus aculeis longis gracilibus
et pellucentibus, 2-2, instructi. — Saiïgon!
42. Ebo oblongus sp. nov. — GQ (pulli) long. 4,5 mm. —
Cephalothorax non multo latior quam longior, pallide testaceus,
utrinque fusco-olivaceus, parte cephalica postice macula albo-
opaca, V magnum formante, notata, area oculorum albo-opaca.
Oculi postici aequi, medii inter se quam a lateralibus saltem
1/3 remotiores, medii antici lateralibus fere duplo majores.
Clypeus verticalis, planus, area oculorum angustior. Abdomen
oblongum, postice attenuatum, albido-testaceum, in parte basali
vitta fusco-olivacea acute lanceolata, in parte altera vitta latiore,
antice sensim evanescente, postice attenuata, in medio dilutiore,
notatum. Sternum albo-opacum, albo-pilosum. Pedes-maxillares
pedesque pallide luridi, tenuissime et creberrime fusco-irrorati,
pedes cuncti parce aculeati. — Amer. sept. : Georgia.
43. Hirrius variegatus sp. nov. — © long. 7,5 mm. —
Cephalothorax fulvo-ravidus, niveo-pubescens, regione oculoram,
clypeoque in medio albidis, parte thoracica dilutiore sed vitta
submarginali fusco-reticulata notata. Abdomen pallide cinereum,
transversim sinuoso-fusco-segmentatum, pilis plumosis albis,
utrinque pilis rufulis mixtis, crebre vestitum. Sternum pedesque
lurida, hi fusco-variati et subannulati. — Africa austr. :
Transvaal !
443
44. Suemus atomarius sp. nov: — © (pullus) long. 4 mm.
— Cephalothorax abdomenque supra pilis pronis plumosis pallide
flavidis vestita. Cephalothorax luridus, laevis, ad marginem
crebre nigro-punctatus et minute granulosus. Abdomen fulvo-
testaceum, ad marginem infuscatum et confuse segmentatum.
Sternum pedesque pallide lurida, hi, in lateribus, creberrime
nigro-punctatis. — Africa occid. : Sierra Leone.
DESCRIPTION DE COLÉOPTÈRES DE MADAGASCAR
ET ILES VOISINES
par M. L. Faïirmaire.
Encya inermis. — Long. 27 mill. — Oblonga, postice leviter
ampliata, convexa, picea, nitida, setulis adpressis pallide ferru-
gineis brevibus sat dense vestita ; capite rugosulo-punctato, clypeo
transversim carinato, antice late emarginato, antennarum clava
quadrifoliata; prothorace transverso, antice angustato, dorso for-
titer punctato, paulo rugosulo, margine laterali paulo crenulato;
scutello brevi, fortiter punctato; elytris dense rugosulo-punctatis,
sutura et utrinque costulis 2 parum elevatis, angulo suturali haud
. spinoso; subtus nitidior, pectore fere lævi, dense et sat longe fer-
rugineo-villoso, abdomine dense parum grosse punctato, sat dense
pallido-ferrugineo setuloso, pedibus rugose punctatis. — Comores
(Humblot, coll. Oberthür et la mienne).
Ressemble beaucoup à l’Z. spinipennis, de Madagascar, en
diffère au premier coup d’œil par l’angle sutural inerme; le corps
est plus court, moins fortement rugueux, la vestiture est formée
de petites soies fines et non de courtes squamules, le pygidium et
le dessous du corps ne sont pas blanchätres, mais d’un ferru-
gineux clair.
Parachilia Legrosii. — Long. 22 mill. — Crassa, supra
parum convexa, nigra, nitida; capite medio subtiliter, lateribus
evidentius punctato et longitudinaliter paulo impresso, subtus
longe barbato, clypeo fortiter emarginato; prothorace parum
transverso, elytris angustiore, antice a medio angustato, lateribus
sat crasse marginato, dorso lævi, lateribus subtiliter punctulato
et medio foveola minuta signato, margine postico ad scutellum
et utrinque leviter sinuato, angulis posticis obtuse rotundatis;
scutello acuto, lævi; elytris ab humeris postice attenuatis, apice
444
fere truncatis, angulo externo rotundato, suturali brevissime
producto, dorso obsolete lineato-punctatis, lateribus et apice
fortius punctatis, lateribus interdum transversim strigosulis, callo
subapicali oblongo-elevato; pygidio fere lævi, lateribus punctato
et basi utrinque leviter foveolato; pectore femoribusque grosse
laxe punctatis, pedibus validis, tibiis anticis bidenticulatis, femo-
ribus tibiisque sat longe nigro-ciliatis. — Grande Comore (Hum-
blot, coll. Oberthür et la mienne.
Ressemble assez à la compacta, mais bien plus petite, lisse et
brillante, avec le corselet plus rétréci en avant, le bord postérieur
sinué à l’écusson, les élytres sans lignes élevées, à calus posté-
rieur oblong, saillant.
Himatismus luctuosus. — Long. 12 mill. — Ressemble
entièrement à l’77. vagequitatus Fairm. de l’Inde, en diffère à
peine par la coloration un peu plus foncée, la pubescence plus
rare, les élytres n’ayant que quelques points pubescents très
écartés, ayant, le long de la suture, une faible dépression longi-
tudinale qui rend la suture plus saillante; le corselet est plus
carré, moins rétréci en avant, les côtés sont peu arrondis, les
angles antérieurs sont marqués quoique obtus, la ponctuation est
aussi serrée, mais moins rugueuse, les antennes sont un peu plus
épaisses, les avant-derniers articles un peu transversaux. —
Madagascar (ma collection).
: PSEUDASIDA n. g.
Ce nouveau genre représente, à Madagascar, les ÆMachla
d'Afrique. Il s’en rapproche par le corps épais, assez court, les
antennes courtes, toutes les hanches rapprochées dans le sens de
la longueur, mais les postérieures sont plus écartées, la saillie
intercoxale est plus large, plus tronquée, les tibias antérieurs
sont finement crénelés en dehors, le chaperon est tronqué et les
antennes ne grossissent pas à l’extrémité. La vestiture est celle
de beaucoup d’Asida.
P.obesa. — Long. 12 mill. — Breviter ovata, postice ampliata,
sat fortiter convexa, piceo-fusca, opaca, elytris paulo dilutioribus,
pube rubiginosa sat dense sat irregulariter pubescens, subtus cum
pedibus paulo nitidula, magis picea; capite parvo, ruguloso-punc-
tato, antennis prothoracis medium haud attigentibus, articulo
3° longiore, 9 et 10 fere transversis; prothorace longitudine paulo
plus duplo latiore, lateribus rotundato, antice angustato, mar-
gine postico ante angulos late sinuato, dorso dense ruguloso-punc-
tato, scutello brevissimo ; elytris medio ampliatis, densissime sub-
tiliter granulosis, obsoletissime impressiusculis, epipleuris latis,
445
integris; subtus subtiliter dense asperula, prosterno rugosius et
cœrulescente. — Diégo-Suarez (Coquerel); ma collection.
Phaleria attenuata. — Long. 6 à 7 mill. — Oblongo-ellip-
tica, testaceo-rufula, nitida, prothorace vage fumato-bisignato;
capite subtilissime punctulato, sutura clypeali sat impressa,
utrinque foveolata, antennis brevibus, prothoracis basin haud
attingentibus, articulis 6 ultimis magis transversis et paulo latio-
ribus; prothorace transverso, antice vix attenuato, lateribus ad
angulos anticos arcuatis, dorso lævi aut potius indistincte punctu-
lato, lateribus tenuiter marginato, basi recta, utrinque et medio
brevissime striatulo, striola media fere obsoleta; scutello trian-
gulari; elytris oblongis, medio haud ampliatis, ad humeros
angulatis, dorso striatis, striis lævibus, intervallis vix convexius-
culis, lævigatis ; tibiis anticis gradatim valde dilatatis, apice extus
sat obtusis. — Seychelles (coll. Alluaud et la mienne).
Ressemble extrêmement à la parallela Woll., du Cap Vert,
mais un peu plus petite, les antennes à derniers articles trans-
versaux, le corselet moins arrondi sur les côtés, moins court, les
élytres plus fortement striées et les tibias antérieurs s’élargissant
davantage vers l’extrémité.
Hoplocephala cavifrons. — Long. 5 mill. — Oblongo-ovata,
convexa, testaceo-rufa, modice nitida, elytris maculis fuscis
signatis, utrinque macula basali minuta, ante medium maculis
2 subquadratis, valde approximatis, post medium vitta valde
arcuata, irregulari, dentata, prothorace disco late infuscato, cum
capite rufescente; capite lævi, fronte profunde excavata, lateri-
bus elevatis et fortiter angulatis, antennis paulo obscurioribus,
articulis 6 ultimis crassis ; prothorace brevissimo, antice angus-
tato, dorso indistincte punctulato, margine postico sat fortiter
bisinuato et ad sinum foveolato; elytris ovatis, valde convexis,
ad humeros paulo angulatis, medio ampliatis, fortiter striatis,
striis dense crenatis, intervallis modice convexis, lævibus ; tarsis
crassiusculis. — Nossi-Bè (ma collection).
Ressemble un peu à l’inæguidens, mais différemment colorée;
le G' a peut-être la tête cornue, je n’ai vu qu’une ©.
Camaria transversicollis. — Long. 14 à 16 mill. — Forme
et coloration de la ©. obscurina Fairm., mais beaucoup plus
petite, la tête et le corselet sont proportionnellement plus petits;
la suture ciypéale est bien marquée, les antennes sont grêles, sur-
tout à la base et ne dépassent pas la base du corselet, les avant-
derniers articles sont courts et serrés; les angles antérieurs du
corselet sont moins saillants, mais un peu pointus; les élytres
sont un peu cuivreuses, brillantes, les stries d’un vert métallique,
446
le dessous du corps est assez brillant, presque lisse, les pattes sont
d’un brun de poix. — Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Cette espèce est remarquable par sa petite taille et par la pro-
portion réduite de la tête et du corselet.
HELOPIDESTHES n. g.
Cet insecte a le facies d’un Æ/elops coriaceus, mais le chaperon
est légèrement sinué, le dernier article des palpes maxillaires,
au lieu d’être en large triangle obliquement tronqué, est ovalaire,
presque arrondi à l’extrémité, les yeux sont plus larges, les
antennes ont les 5 derniers articles plus larges, la saillie inter-
coxale est plus tronquée.
H. coriarius. —Long. 14 à 17 mill. —Ovato oblongus, postice
ampliatus, convexus, fusco-ænescens, modice nitidus; capite
prothoraceque densissime subtiliter punctatis, antennis brevibus,
prothoracis basin vix superantibus, apice crassioribus, articulo
3° longiore; prothorace transverso, elytris vix angustiore, late-
ribus tantum marginato, angulis posticis rectis; scutello trian-
gulari, lævi; elytris fere ovatis, post medium ampliatis, punctato-
striatis, intervallis vix convexis, subtiliter dense coriaceis, © laxe
cicatricosis ; subtus fuscus, nitidus, dense subtiliter punctato-
coriaceus — Madagascar (coll. Alluaud).
La © est plus grande, plus foncée que le G\, les élytres sont
plus élargies en arrière et les intervalles ont des cicatrices assez
distantes, le long des stries.
OSTERNUS n. g.
Ce genre ressemble pour le faciès, au genre Camariodes, mais
le corps est plus étroit, les antennes sont terminées par des arti-
cles transversaux formant une petite massue, la suture clypéale
fortement arquée est remplacée par un sillon transversal profond,
plus profond aux extrémités, sans atteindre les bords. Le corselet
est plus large, moins atténué en avant avec les angles anté-
rieurs très obtus, peu saillants. Les élytres sont plus étroites,
presque arrondies aux épaules qui ne sont pas relevées, ni angu-
leuses. Le dessous du corps est semblable, le mésosternum oblique,
peu concave, à bords à peine relevés, nullement angulés en
avant; la saillie intercoxale est la même, mais les épipleures
sont étroites, à peine élargies à la base; les métapleures sont
parallèles.
O. opacicollis. — Long. 9 à 10 mill. — Oblongus, postice
leviter ampliatus, convexus, elytris æneo-virescentibus, disco
447
cupreolo-micantibus, nitidis, prothorace obscuro-cupreo, vix niti-
dulo, basi paulo virescente; capite punctulato, medio impres-
siusculo, clypeo transversim profunde sulcato, antennis sat
brevibus, prothoracis medium vix attingentibus, basi graci-
libus, articulis 3 penultimis transversis, ultimo breviter subglo-
boso; prothorace transverso, elytris angustiore, antice haud
sensim angustato, lateribus levissime arcuatis, dorso subtiliter
dense punctato, basi transversim levissime impresso; scutello
triangulari, polito, elytris oblongis, ad humeros vix angulatis,
paulo elevatis, fortiter striatis, striis basi punctulatis, intervallis
convexis; subtus piceo-fuscus, parum nitidus, epipleuris et meta-
pleuris punctatis, pedibus nitidis, tibiis dense punctatis. —
Diégo-Suarez, trouvé par M. Alluaud.
Camariodes opacicollis. — Long. 9 mill. — Oblongo-ovata,
convexa, fusco-cærulescens, subopaca, elytris nitidis, æneis,
cupreo-micantibus, sutura et humeris leviter purpurinis; capite
fere Iævi, fronte medio puncto impresso, sutura clvpeali profunde
arcuata, antennis sat gracilibus, apicem versus paulo crassioribus,
articulo 3 tribus sequentibus conjunctis æquali; prothorace
elytris angustiore, longitudine duplo latiore, antice et basi fere
æqualiter angustato, lateribus rotundatis, angulis anticis fere
rotundatis, dorso lateribus indistincte punctulato, basi subtiliter
marginato, angulis posticis paulo obtusis; elytris ad humeros sat
angulatis et elevatis, fortiter punctulato-striatis, intervallis con-
vexis, fere lævibus; subtus cum pedibus fere lævis, nitidior. —
Diégo-Suarez, un seul individu (Alluaud).
Ressemble au C. helopioides KI., en diffère par le corselet
arrondi sur les côtés, également rétréci en avant et en arrière,
presque mat ainsi que la tête avec les angles antérieurs plus
arrondis, à ponctuation indistincte, les élytres plus fortement
striées, les intervalles convexes, les épaules formant un petit
bourrelet ; la teinte est plus faible, les élytres sont plus métal-
liques.
Chemolamus nitidipes. — Long. 15 mill. — Ressemble
beaucoup à l’episcopalis Fairm., un peu plus grand, un peu moins
convexe, un peu plus oblong; tête et corselet d’un brun faible-
ment bronzé, presque mat, élytres d’un bronzé obscur, peu
brillant, dessous mat, très brillant au milieu ainsi que les pattes.
La suture clypéale est également effacée, le corselet est plus étroit,
plus arrondi sur les côtés, plus rétréci en avant, avec la base plus
fortement bisinuée, les élytres sont bien moins profondes, avec les
intervalles plans, elles sont plus oblongues. — Madagascar
(Raffray); ma collection.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXIX, 32
448
Chemolamus subviolaceus. — Long. 12 mill. — Bien
voisin aussi de l’episcopalis, mais plus petit, d’une coloration
moins nette, à peine brillante sur les élytres, un peu bleuâtre et
presque mat sur le corselet, la tête un peu brillante avec la
suture clypéale faiblement indiquée, le corselet plus étroit, plus
rétréci en avant avec les côtés moins fortement arrondis, les
élytres plus courtes, plus angulées aux épaules, à stries peu
profondes, à peine ponctuées, avec les intervalles presque plans
et lisses, le dessous également un peu bleuâtre, moins mat sur les
côtes. — Madagascar (ma collection).
Praogena longicornis. — Long. 17 mill. — Oblonga, con-
vexa, nitidula, fusco-purpurascens, elytris obscurioribus, capite
antice, cum labro, viridi-æneo tincto, subtus fusculo-violacea,
nitidior, pedibus nitidioribus viridi-metallicis ; capite minuto,
snbtiliter punctulato, fronte antice utrinque striata, antennis
elongatis, 2/3 corporis superantibus, castaneo-fusculis, opacis,
articulis 3 primis viridi-metallicis, 3° quarto breviore, hoc se-
quenti æquali; prothorace elytris angustiore, longitudine duplo
latiore, antice rotundatim angustato, angulis anticis rotundatis,
dorso fere lævi, undique marginato, basi crassius, sulco basali,
punctato, profundo, utrinque foveola limitato, angulis posticis
subrectis; scutello triangulari, virescente ; elytris parum profunde
striatis, striis fere lævibus, basi punctatis, intervallis parum
convexis, obsolete coriaceis; subtus fere lævis, prosterno apice
angulato, angustato, abrupte :truncato, mesosterno sat profunde
excavato, segmentis abdominalibus apice violaceo marginatis. —
Madagascar (coll. Alluaud).
Voisine de la ?. fusco-ænea Fairm., en diffère, outre la taille
plus grande, par la coloration moins brillante, un peu violacée,
les antennes plus longues, à base métallique, le corselet moins
convexe, moins arrondi sur les côtes, non ponctué, moins court,
les élytres plus larges, à stries moins ponctuées, à intervalles un
peu plus convexes, et le prosternum angulé presque à angle droit.
Nesogena suturata. — Long. 23 à 24 mill. — Forme de la
gigantea Fairm., mais d’une coloration brillante analogue à celle
de la rultilia Fairm. Tête d’un vert bleuâtre, un peu dorée et
cuivreuse au milieu, assez densement ponctuée, légèrement im-
pressionnée entre les yeux: antennes moins longues, plus robustes,
plus foncées que chez la gigantea; corselet un peu plus étroit, ce
qui le rend moins court, surface plus finement ponctuée, bords
latéraux moins arqués, angles antérieurs moins effacées, couleur
cuivreuse avec une étroite bordure d’un bleu plus ou moins ver-
dâtre, le bord postérieur moins épaissi au milieu; écusson légère-
449
ment impressionné; élytres d’un cuivreux plus ou moins purpurin
avec une bande suturale bleue, élargie à la base, s’effaçant un peu
vers l’extrémité, et une étroite bordure bleue marginale; stries
bien marquées, un peu ponctuées à la base, la suturale plus mar-
quée, intervalles un peu convexes, lisses; dessous d’un cuivreux
doré brillant se fondant en bleuâtre à la base des segments abdo-
minaux, au prosternum, au milieu de la poitrine, pattes demi-bleu
violacé, fémurs un peu claviformes, tibias antérieurs un peu
arqués à la base, les 4 postérieurs glabres en dedans, au milieu. —
Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Nesogena obscurovirens. — Long. 14 mill. — Forme de
la viridicuprea Fairm., mais avec les élytres un peu plus étroites,
ce qui fait paraître le corselet plus grand, d’un bronzé vert-bleuatre
foncé, un peu moins brillant, en dessous d’un bleu assez fonce,
assez brillant, avec les épipleures violettes ; les antennes sont d’un
ferrugineux foncé avec la base brillante ; la tête est beaucoup plus
fortement ponctuée, le corselet un peu plus ponctué, les élytres et
le dessous du corps sont semblables, les premières ont aussi un
étroit liseré bleu au bord marginal. La ponctuation de la tête jointe
à la coloration ne permettent guère de croire à une simple varieté.
— Madagascar (coll. Alluaud et la mienne).
Stenogena filicornis. — Long. 7 mill. — Oblonga, convexa,
obscure-rufa, nitida, prothorace opaco, elytris longitudinaliter
prèpe suturam vittula piceo-ænescente tinctis; capite dense
punctulato, antennis gracillimis, dilutioribus, corporis medium
paulo superantibus; prothorace antice angustato, lateribus fere
rectis, dorso densissime strigosulo-punctato, basi leviter biim-
presso; elytris crenato-striatis, striis postice fere lævibus, sed
ad basin crenatissimis, intervallis convexiusculis, lævibus, sutura
elevata, rufa. — Madagascar (Raffray); ma collection.
Ressemble assez à æanthopus, mais plus petite, plus courte, à
coloration differente, avec le corselet rétreci en avant, densément
striolé-ponctué, les côtés presque droits et les élytres à stries
moins fortement et moins longuement ponctuées, les intervalles
plus convexes, paraissant plus larges.
Cistela pachymorpha. — Long. 8 à 9 mill. — Oblongo-
ovata, subelliptica, convexa, obscure rufescens aut rufulo-
cinerascens, sat dense pubescens, elytris fusco striatulis et postice
vage fusco signatis, prothorace basi medio plus minusve infuscato,
antennis pedibusque rufescentibus ; capite subtiliter densissime
punctulato, antice transversim sulcato, antennis corporis medium
longe superantibus, parum gracilibus, articulis 9-10 apicte sat
fortiter angulatis, 2 et 3 conjunctis quarto æqualibus; prothorace
450
basi elytris haud angustiore, valde transverso, à basi antice
fortiter angustato, dorso subtilissime ac densissime punctulato ;
elytris ovatis, medio leviter ampliatis, parum profunde striatis,
striis infuscatis, intervallis vix convexiusculis; subtus picea. —
Diégo-Suarez (Alluaud).
Présente un peu la forme de la C. rufipes de nos pays, mais
plus courte et plus ovalaire, sa coloration est d’un roux plus ou
moins rougeûtre, et chez les individus frais, la pubescence forme
sur les élytres, des bandes un peu grises relevées par le brun
des stries.
Cistela conicicollis. — Long. 7 mill. — Oblongo-elliptica,
sat convexa, rufa, vix nitidula, griseo-pubens, prothorace lineola
media, interdum vix distincta, et lateribus anguste infuscatis,
elytris utrinque vittula basali-marginali, paulo ante medium
abbreviata, lineola discoidali brevi et lineola anteapicali brevi
infuscatis, sutura interdum anguste infuscata; antennis pedibus-
que dilutioribus, illis filiformibus, € corpore vix brevioribus,
Q brevioribus, tenuibus, articulo 3 quarto breviore, cum 2° æquali,
prothorace fere trapezoidali, elytris parum angustiore, antice
angustato, lateribus vix arcuatis, densissime subtiliter .coriaceo,
g' medio obsolete lineolato, basi medio brevissime striatulo,
angulis posticis fere obtusis; elytris oblongo ovatis, ad humeros
vix angulatis, medio leviter ampliatis, parum fortiter crenulato-
striatis, intervallis vix convexiusculis, subtilissime ac densissime
coriaceis. — Diégo-Suarez (Alluaud). x
Forme analogue à celle de la précédente, mais plus petite, plus
étroite, à corselet presque en cône tronqué, moins court, moins
arrondi sur les côtés et à élytres plus longues, plus étroites.
Lagria tenuicollis. — Long. 5 à 6 mill. — Oblongo-elongata,
postice leviter ampliata, tota fulvido-flava, subtiliter pubescens,
nitidula, antennis articulis ultimis nigris; capite sat minuto,
oculis nigris, G' valde approximatis, © paulo distantibus, antennis
filiformibus, apice vix crassioribus, G' medium corporis attingen-
tibus, © paulo brevioribus, G' articulis 6 et 9 dentatis, ultimo
5 præcedentibus conjunctis fere æquali, Q articulis simplicibus,
ultimo 3 præcedentibus conjunctis æquali , prothorace G'angusto,
antice angustato, dense punctato, interdum utrinque impresso,
@ latiore; elytris dense punctatis; pedibus unicoloribus. —
Diégo-Suarez, trouvée par M. Alluaud.
Cette Zagria ressemble singulièrement à l’énsignicornis Fairm.;
les G' de ces 2 espèces ont les antennes conformées de la même
manière ; mais chez cette dernière elles sont plus épaisses, plus
courtes, le 1er article est bien plus gros, le 2° court, Le 6 est plus
451
saillant, le 9e forme presque un crochet, le 11° est plus épais et
pubescent; chez la fenwicollis les articles sont allongés, grêles,
au lieu d’être courts et épais, et le 2e article est plus long que la
moitié du 3e; les élytres sont plus allongées et moins fortement
ponctuées; enfin les pattes sont unicolores, tandis que chez
l’insignicornis elles sont brunâtres sauf la base des fémurs.
Mordella ornata. — Long. 8 1/2 mill. — Elongata, postice
longe attenuata, nigra, parura nitida, supra pilis adpressis cine-
rascenti-flavis dense vestita, capite medio plaga denudata nigra,
prothorace vitta lata et utrinque macula ovata fere denudatis,
nigris, scutello flavo, elytris plaga magna basali cinerascenti-flava,
macula oblonga humerali, sutura et vitta media transversali apice-
que nigris denudatis, ante apicem vitta brevi, transversa, griseo-
pilosa; subtus fusco-aenescens, valde nitida, iridea, pectore et
abdomine dense griseo sericeis, illo medio, hoc ad segmentorum
apicem anguste, ad latera latius denudatis, pedibus anticis flavo-
rufis, tibiis apice tarsisque obscurioribus, pedibus posticis fusco-
metallicis, dense griseo-sericeis, antennis infuscatis, basi rufs,
capite convexo, antennis gracilibus, elongatis; prothorace amplo,
elytris latiore, laterihus rotundato, basi medio rotundatim lobato,
angulis posticis rotundato-productis ; elytris elongatis, apice rotun-
datis, subtiliter punctato-coriaceis, apice fere lævi; stylo anali
elongato, acuto, basi dense griseo-sericeo. — Madagascar (ma
collection).
Cette jolie espèce ressemble extrêmement à une ou deux Hor-
della de la Malaisie qui, je crois, sont inédites ; la forme du cor-
selet, tout en se rapprochant de celle des espèces australiennes,
est assez remarquable.
Mordella quadrioculata. — Long. 6 mill. — Oblongo-elon-
gata, postice angustata, nigra, pube grisea variegata; capite
convexo, lateribus anguste et antice latius griseo, antennis ferru-
gineis ; prothorace brevis, elytris valde latiore, antice angustato,
densissime subtiliter punctulato, griseo, maculis 3 magnis denu-
datis, mediana longiore, antice strangulata, lateribus basi fere
angulatim rotundatis, margine postice sat fortiter bisinuato;
scutello griseo; elytris postice attenuatis, apice rotundatis,
humeris elevatis et rufis, macula basali subquadrata et macula
paulo ante medium griseis, cum puncto centrali denudato, post
medium vitta transversa valde angulosa, ad suturam elongata
grisea; subtus cum pedibus dense grisea, stylo anali modice
producto. — Diégo-Suarez, un seul individu trouvé par M. Alluaud.
Cette Mordelle ressemble un peu à la cinereo-nigra Fairm.,
du Tonkin, mais Le dessin des élytres est différent.
452
Mordella lateplagiata. — Long. 9 mill. — Oblongo-elongata,
postice vix attenuato nigra, pube densa cinereo-olivacea vestita ;
capitemedio vix denudato, antennis piceis; prothorace transverso,
elytris parum latiore, antice vix angustato, margine postico valde
bisinuato, angulis obtusis haud rotundatis, dorso medio maculis
3 transversim dispositis, media quadrata majore, et antice macula
media denudatis, angulis posticis anguste denudatis, scutello oli-
vaceo; elytris apice rotundatis, utrinque basi maculis 2 approxi-
matis, medio vitta lata transversa, intus paulo producta, suturam
haud attingente et plaga apicali denudatis ; subtus cum pedibus
dense cinereo-olivacea, metasterno lateribus et segmentis ven-
tralibus 2 penultimis macula denudatis. — Madagascar (coll.
Alluaud).
Se rapproche un peu de l’ornala pour le dessin, mais les élytres
sont à peine atténuées en arrière.
Mordella tetraspilota. — Long. 4 mill. — Elongata, postice
longe attenuata, nigra, nitidula, pubescens, elytris utrinque
maculis 2 flavis, discoidalibus, 1* ante medium et 2° paulo post
medium intus acute postice productis, subtus cum pedibus nitidior;
capite prothoraceque convexis, subtilissime punctulatis, antennis
gracilibus, basi rufescentibus, illo elytris haud latiore, basi medio
late lobato, utrinque sinuato, angulis posticis sat obtusis, haud
productis ; scutello griseo-sericante ; elytris apicem versus angus-
tatis, apice ipso rotundatis, subtilissime punctulatis; subtus cum
pedibus nitidior, lateribus griseo-sericantibus, stylo anali aculeato.
— Ste Marie de Madagascar (Coquerel).
Mordella homochroa. — Forme et coloration de la préce-
dente, mais la tache rousse de la base des élytres, au lieu d’être
transversale, part de l’épaule et forme une bande oblique qui
n’atteint pas la suture; la tache postérieure est remplacée par une
petite fascie de pilosité grise qui repose sur le fond noir de
l'élytre; l’écusson est noir. — Diégo-Suarez, deux individus
trouvés par M. Alluaud.
Mordella compacta. — Long. 3 1/2 mill. — Ovata, postice
angustata, valde convexa et longitudinaliter arcuata, nigra, nitida,
griseo-villosula, elytris utrinque maculis 2 rufis, 1* obliqua ad
humerum, 2* post medium, paulo transversa, suturam haud attin-
gente, subtus cum pedibus unicolor, vix villosula; capite antice
densius villosulo ; prothorace elytris vix latiore, angulis posticis
rotundatis; scutello apice grisescente; elytris sat brevibus. sub-
gibbosis, postice attenuatis, dense subtiliter strigosulo-punctatis ;
subtus cum pedibus strigosula. — Diégo-Suarez, un individu
trouvé par M. Alluaud,
453
Cette espèce est remarquable par la forme courte, presque
gibbeuse.
Ananca strigicollis. — Long. 10 à 14 mill. — Elongata,
‘convexa, fulva, parum nitidula, pubescens, prothorace vitta media
et elytris (sutura margineque anguste exceptis) plus minusse
infuscatis; capite inter oculos et antice transversim obsolete
impresso, antenniselongatis, G' corpore haud brevioribus, articulo
3 quarto vix sensim longiore; prothorace postice gradatim
angustato, lateribus antice tantum sat fortiter rotundato, dorso
subtilissime coriaceo, medio longitudinaliter paulo sulcatulo, antice
utrinque obsoletissime impresso; elytris elongatis, postice haud
ampliatis, subtilissime coriaceis, sutura sat late et utrinque line-
olis 2 tenuiter elevatis; subtus nitidior, abdomine et metasterni
lateribus infuscata, segmentis apice fulvis. — Madagascar, Nossi-
Bè, La Réunion (Coquerel).
Ressemble en petit à l’4. Zivida Fab. de la Polynésie, en diffère
en outre par la coloration des élytres plus foncée, les lignes
élevées plus distinctes, pas plus claires que le fond, le corselet
ayant au milieu un faible sillon longitudinal teinté de brun; le
dessous est aussi plus foncé.
Ananca striola. — Long. 11 mm. — Elongata, angustior,
convexa, pallide fulva, griseo-pubescens, elytris sutura et
utrinque lineolis 3 cum margine externo pallidis, prothoracis
vittula media infuscata et utrinque lineolis 2 brevibus obscu-
rioribus, capite summo paulo infuscato; antennis dilutioribus,
medium corporis superantibus, articulo % quarto evidenter
longiore; prothorace angustiore, antice vix ampliato, dorso
convexo, basi obsolete impresso ; elÿtris postice levissime amplia-
tis. — Madagascar (ma collection).
Diffère de la précédente par la taille plus faible, la coloration
plus brillante avec des lignes claires sur les élytres, le corselet
plus convexe, plus étroit, peu élargi en avant, marqué d’une
faible impression à sa base et les antennes plus courtes.
Ananca adumbrata. — Long. 11 mill. — Ressemble à séri-
gicollis, mais d’une coloration plus sombre, mate, sans suture et
bord marginal plus clairs; le corselet a aussi une bande médiane
et deux taches latérales brunâtres; mais ce dernier est plus large,
les côtés angulés, la surface à rugosités peu serrées avec un
sillon longitudinal bien marqué, la tête est un peu concave entre
les antennes et enfumée entre les yeux; le dessous du corps et
les pattes sont colorés à peu près de même, ces dernières parais-
sent un peu annelées, — Ste Marie de Madagascar (Coquerel);
un seul individu,
MYRMECOCLYTUS n. g.
Ce nouveau genre ressemble beaucoup au genre Clylellus d’Aus-
tralie pour la forme générale et la sculpture des élytres, mais il en
diffère notablement par les yeux complètement divisés, brièvement
il est vrai, par les antennes plus longues que le corps, tres ciliées,
à 1 article long, atteignant presque la base du corselet, et par
les pattes beaucoup plus courtes, les postérieures n’atteignant pas
l'extrémité des élytres.
M. Raffrayi. — Long. 21/5 mill. — Oblongus, valde con-
vexus, nitidissimus, fusco-piceus, elytris post basin rufescentibus,
utrinque striga transversa et punctulo ad suturam cum scutello
niveis; antennis rufescentibus, articulo le infuscato, basi excepta,
articulis 3, 4 et 6 apice, 7 et 8 irfuscatis, ultimo acuminato;
prothorace brevi, basi valde coarctato et depresso ; elytris basi
depressis, utrinque tuberculis 2 validis obtusis armatis, dein
transversim profunde sulcatis, dorso convexis, apice obtusis, post
medium vix ampliatis; pedibus brevibus, piceo-rufis. — Madagas-
car (Raffray); ma collection.
Ce joli petit Cérambycide ressemble plutôt à un Cléride et un
peu au genre WMyrmecomæa.
Auxa Alluaudii. — Long. 6 à 8 mill. — Elongata, fere
filiformis, valde convexa, picea, parum nitidula, pube subtili
dense vestita, prothorace postice et elytris postice fasciolatim
denudatis ; capite antice subquadrato, antennis basi approximatis,
articulo le crasso, 3° ceteris longiore, haud arcuato; prothorace
elongato, postice leviter attenuato, G basi elytris paulo latiore,
dorso fortiter convexo, cum lateribus inermis, ante basin trans-
versim impresso; scutello sat magno, semi rotundo; elytris
elongatis, medio leviter ampliatis, dein attenuatis, apice acute
productis, haud divaricatis, dorso suturam versus substriato-
punctatis, punctis postice obliteratis, basi sat longe depressis;
pedibus brevibus, tibiis intermediis ante sulcum fere dentatis. —
Diégo-Suarez (Alluaud).
Cet insecte élégant rentre assez bien dans le genre Auwxa; cepen-
dant il en diffère par le 3° article des antennes non arqué, le corps
sans dents ni épines et l’écusson assez grand. Sa coloration est
assez terne, d’un gris cendre avec la partie postérieure du corselet
et des fascies longitudinales sur les élytres dénudées. Les
antennes sont plus rapprochées à la base et les pattes moins
robustes.
455
SUR LES COLÉOPTÈRES DU
GENRE SZBINIA GERMaR.
par Henri Tournier.
NOTES SYNONYMIQUES ET DESCRIPTIONS D’ESPÉCES
NOUVELLES DE L'ANCIEN MONDE.
Sous-genre Dichohychius Bedel, Ann. Soc. Ent. France,
1885, p. 89.
Ce sous-genre se distingue nettement des Sibinia i. spec., par
l’écartement des hanches antérieures qui laissent entre elles un
léger canal longitudinal pour la réception du rostre lorsqu'il est
au repos, caractère nouveau non seulement pour le genre Sibinia
Germ., mais pour toute la tribu des Sibiniini. De ce sous-genre
l’on ne connaît actuellement qu’une espèce :
cupulifer C.Brist (Ceuthorrhynchus), L’Abeille, V, p.443 (1869)
— cretososparsus Fairm., Ann. Fr., 1880, p. 24 — 2mbricata
Desbr. in litt.?
J'ai sous les yeux un type de l'auteur, appartenant à la col-
lection de M. M. Pic; il porte à l’épingle les papiers suivants:
Biskra, mai 1894; Dr A. Chobaut ; #. imbricata Desbr., nov. spec.
Malgré mes recherches, je n’ai pas découvert la description de
cette espèce.
S. viscariae Linn. — nitidirostris Desb., Opusc. 25, 1875. Jai
sous les yeux un type de #°. nitidirostris D. étiqueté de la main de
l’auteur, il appartient à la collection de M. Pic; il est impossible
de trouver chez cet insecte un caractère autorisant à le séparer de
S". viscariae Linn.
S. cana Herbst, var. conspicua Tourn. Cette jolie variété est
représentée dans la collection de M. M. Pic, par deux exemplaires
récoltés par lui à Saïda en 1894. D'une taille un peu inférieure
au type, elle en diffère encore par une forme plus étroite, les
épaules mieux effacées, le thorax moins large relativement à sa
longueur ; chez conspicua il est un peu plus long que large à sa
base, à ce même point il est parallèle sur le 1/3 environ de sa
longueur. La vestiture du dessus du corps est d’un gris cendré
très clair, celle du dessous ainsi qne celle des pattes est presque
blanche. Le rostre du G‘est mat, très grossièrement et fortement
ponctué-chagriné jusqu’à l’extrémite. Celui de la Q est médiocre-
ment brillant, depuis le point d’insertion des antennes jusqu’à la
pointe, la ponctuation est médiocrement serrée, bien accusée, —
Long. 3 1/2 mill.; larg. 1 5/4 mill.
456
S. Pici nov. sp. — Espèce fort remarquable que j'ai recue
il y a déjà bien des années, de Boghari, par M. Raffray. De la
taille de #'. cana H., mais plus étroite, beaucoup moins convexe,
subparallèle, les épaules sont par suite, peu saillantes. Noire;
antennes et tarses testacés, massue des premières brunâtres ;
tout le dessus du corps est revêtu très densément d’écaillettes
allongées, mates, d’une teinte uniforme jaune citron clair un peu
verdâtre ; les angles huméraux et les bords latéraux des élytres
sont à peine plus clairs que le reste de la surface ; tête, base du
rostre et pattes densément écaillés de même couleur ; dessous du
corps écaillé de blanc. La vestiture qui recouvre cette Sibinia est
exactement plaquée aux téguments et serrée au point qu’elle cache
totalement les stries des élytres. Le scutellum est relativement
grand, bien releve.
Rostre noir, pointe d’un rouge ferrugineux clair,aussi long que la
tête et le thorax réunis; vu de profil il est assez fortement et régu-
lièrement atténué depuis la base à l'extrémité ; brillant dèsle point
d'insertion des antennes, médiocrement et peu densément ponctué.
Un exempl. ©. — Long. 3 mill.; larg. 1 2/3 mill.
S. inausa nov. sp. — Parmi les Sibinia de la collection de
M. M. Pic, je trouve un exemplaire ©, récolté à Bône en mai 1856;
cette capture à en juger, par l’écriture et la forme de l'étiquette est
due à feu Leprieur ; l'unique exemplaire porte à l’épingle un papier
où il est inscrit Sibynia amplithorax Desb. minor. Sa forme
générale, sa vestiture, font abandonner toute idée d'un rapproche-
ment avec Amplithoraz Desb. type; reste la varieté décrite par le
même auteur, dans le Frelon, n° 5, p. 70, 1894-1895 sous le nom
de uniformis Desb.: chez cette dernière forme, la couleur de la
vestiture a seule du rapport avec l'espèce présente. Chez inausa
la vestiture est à la page supérieure d’un roux chamois uniforme,
immaculé; les angles huméraux des élytres et le scutellum sont
faiblement plus clairs, sans être blancs. Desbrochers veut que chez
la varieté wniformis, la forme générale soit plus large, plus courte
que chez la forme typique ; ici, c’est précisément le contraire qui’a
lieu ; 2nausa est d'une forme plus allongée qu'amplithoraz, plus
étroite, plus parallèle, et le thorax n’est pas développe comme chez
cette dernière espèce ou chez sa varieté wniformis. Les pattes, La
tête, la base du rostre sont revêtus d’écaillettes piliformes, peu
serrées, d’un jaune chamois; le dessous du corps est densément
revêtu d’écaillettes blanches. Le corps, le rostre et les pattes sont
foncièrement noirs, les tarses et les antennes sont brun de poix, la
massue de ces dernières est noire, l’extrême pointe du rostre est
rouge de rouille; ce dernier est aussi long que le thorax et la tête
réunis, régulièrement mais faiblement courbe; vu de profil, il n’est
457
presque pas atténué et subégal en épaisseur depuis la base à l'extré-
mite; depuis le point d’insertion des antennes, il est brillant, assez
fortement et densément ponctué, surtout sur la face supérieure.
— Long 2 1/2 mill.; larg. 1 1/5 mill.
S.insimulatanov.sp. — De la forme de S. abdominalis Tourn.,
mais un peu moins grande et plus déprimée en dessus. Corps noir ;
rostre et pattes noirs, tarses et antennes d’un rouge ferrugineux
foncé, massue des dernières noire. Le dessus du corps est entière-
ment et très densément recouvert d’écaillettes mates, piliformes,
d’un gris cendré clair un peu verdâtre; l’on observe seulement
à la base du thorax, au dessus de l’écusson, deux taches d’un brun
rougeûtre clair, ces taches s’allongent transversalement vers les
bords latéraux sans cependant les atteindre, antérieurement elles
sont peu nettement limitées et s’avancent seulement jusqu’au 1/4
environ de la longueur du thorax; elles laissent entre elles, au
milieu de ce segment, une ligne étroite revêtue d’écaillettes d’une
teinte analogue à celle des élytres. Les pattes, la tête et la base
du rostre sont parés assez densément de petites écaillettes de
même couleur que celles de la page supérieure. Dessous du corps
écaillé de blanc. Le rostre G' est presque aussi long que la tête
et le thorax réunis, un peu épais, faiblement mais régulièrement
courbé, peu brillant, l’extrémité est assez densément et fortement
ponctuée.
Un exemplaire G. — Long. 3 1/2 mill. Larg. 1 3/4 mill. Bône,
mai 1856, récolté par feu Leprieur (coll. M. M. Pic.).
S. asiatica Desb. G' Frelon n°5, p. 69, ne 20, 1894-95. —
S. primita Herbst. Parmi le grand nombre d’exemplaires de
S. primita H. qui sont réunis dans ma collection, je trouve les
passages entre ces deux formes et si l’on voulait établir des
espèces avec les intermédiaires, on pourrait facilement en créer
encore plusieurs. Chez les exemplaires provenant d'Allemagne,
la tache scutellaire est généralement peu foncée, par suite, peu
nettement limitée, d’un roux très peu plus foncé que la région
qui l'entoure et arrive ainsi jusqu’à la forme figurée par Herbst.
Chez ceux du sud de la France, la tache scutellaire est presque
toujours mieux accusée, d’un brun plus ou moins doré, plus ou
moins foncé; ceux provenant de Corse, ont la tache scutellaire le
plus souvent fortement accusée, d’un brun très foncé; enfin chez
les exemplaires qui proviennent du Nord de l'Afrique et même
du Sud de la Russie, les taches tournent au noir. Le #. asra-
tica Desb. n’est qu’une de ces dernières formes, où la tache
seutellaire a acquis le maximum de son développement; quant
à la dimension et à la forme de cette même tache, elle varie à
l'infini.
458
S. Leprieuri nov. sp. — Cette espèce appartient au groupe
de la éibiella Gy1l.; elle se distingue facilement de cette dernière,
par sa taille de moitié plus grande, le rostre et les pattes noirs
moins les tarses qui sont testaces; les antennes sont noires, le
scape et le 1er article du funicule sont d’un brun rougeâtre. Rostre
aussi long depuis le bord antérieur de l’œil, jusqu’à l’extrémité,
que la tête et le thorax réunis, assez épais; vu de profil, il est
régulièrement courbé et peu fortement atténué depuis la base à
l'extrémité, partie dénudée médiocrement et peu fortement ponc-
tuée. Corps noir, thorax fortement et densément ponctué, mat;
la ponctuation des élytres est invisible, recouverte qu’elle est par
la vestiture. Tout le corps est très densément recouvert en dessus
d’écaillettes allongées d’un blanc grisâtre également mêlées à des
écaillettes chamois clair, ces deux couleurs ne forment pas de
taches distinctes ; sur le thorax, les écaillettes blanches forment
au milieu du disque une ligne longitudinale peu large, mais nette-
ment accusée, puis aux côtés, elles se condensent en une tache
mal définie, abrégée antérieurement; sur les élytres, les écaillettes
blanches se condensent pour former une ligne suturale peu nette-
ment limitée et une petite tache aux angles huméraux. Les pattes
sont pubescentes de gris argenté, le dessous du corps est revêtu
d’écaillettes blanches.
Le thorax a sa plus grande largeur au 1/5 postérieur de sa
longueur; de ce point il est assez brusquement resserré vers
le bord antérieur pour former un col étroit qui enserre bien la
partie postérieure de la tête. Le G' a le dernier segment abdo-
minal marqué d’une fossette ronde, assez profonde et presque
dénudée.
Long. 3 1/4 miil. ; larg. l 3/4 mill. — Espèce récoltée par
M. M. Pic (pour moi l’étiquette de patrie est illisible) : il me semble
que je distingue au bas de l’étiquette, Oranais; mais certaine-
ment cette bête a été récoltée en Algérie, 1894.
OBSERVATION. — Un 2° individu © qui cadre assez bien avec le
type que je viens de décrire a été récolté par Leprieur à Lacalle
en juin 1852 (coll. M. M. Pic); il est etiqueté sublineatus Chev.,
espèce avec laquelle il n’a aucun rapport. Je ne puis pas cepen-
dant le réunir définitivement à l’espèce que je viens de décrire,
sans avoir sous les yeux d’autres exemplaires ; cette © se dis-
tingue du 3 par le rostre plus étroit, plus allongé, ce qui ne con-
stitue qu’un caractère sexuel; par les antennes d’un rouge de
rouille clair, la massue seule étant obscure; par le thorax qui,
au lieu d’avoir sa plus grande largeur au 1/3 postérieur de sa
longueur, l’a au milieu de sa longueur; enfin, la vestiture du dessus
du corps est moins claire, unicolore, un peu verdâtre; la suture
459
et les angles huméraux des élytres sont à peine plus clairs que le
fond ; le thorax a de chaque côte de la ligne claire médiane, une
bande longitudinale d’un roux chamois un peu brillante. (S'. delec-
tala Tourn.).
S'. Stierlini Becker, Desb., Frelon, ne 5, p.67, n° 15. 1894-1895.
— S, femoralis Germ. En 1874, je connaissais déjà la Sibinia
Stierlini Beck. par des types provenant de ce marchand; con-
frontée avec des types de #. femoralis Germ., elle ne m’a offert
aucune différence appréciable.
Dans le groupe de Sibinia femoralis Germ., vient encore une
espèce du Nord de l'Afrique.
S. demugita nov. sp. — Elle ressemble comme taille à
S'. tibiella Gyll. mais s’en distingue à première vue, par la forme
du thorax; chez fibrella, celui-ci a sa plus grande largeur presque
à sa base, de ce point les côtés s’arrondissent régulièrement
jusqu'aux 2/5 antérieurs de sa longueur sans s’élargir, depuis là
il se rétrécit jusque près du bord antérieur où il forme un col peu
accentué, non étranglé. Chez #. demugita, le thorax a sa plus
grande largeur au milieu de sa longueur, de ce point il est
régulièrement arqué et rétréci jusqu’auprès du bord antérieur,
où il forme un col étroit, fortement étranglé; près des angles
postérieurs il est un peu arrondi. Noire; extrémité du rostre,
antennes moins la massue, qui est noire, tibias et tarses d'un
testacé rougeatre.
Thorax fortement, presque grossièrement et densément
ponctué; elytres striées-ponctuées, les stries bien marquées,
interstries densément et assez fortement ponctués, la ponctuation
cependant moins forte que celle du thorax. La vestiture du dessus
du corpsest foncièrement d’un jaune citron pale mate, le thorax a
une ligne longitudinale médiane et les côtés, de cette même
couleur; sur le disque il est orné de chaque côté de la ligne
médiane d’une bande longitudinale d’un brun rougeûtre clair,
composée d’écaillettes un peu brillantes avec un reflet métallique;
sur les élytres, cette même couleur mais mate, se montre en une
tache scutellaire, presque carrée et en quelques petites taches
longitudinales sur les interstries 4, 5, 6, 8, 9. Le dessous du
corps est écaillé de blanc. Les pattes sont parcimonieusement
revêtues d’écaillettes piliformes d’un gris jaunâtre clair.
Tanger, Olcèse; ma collection (G Q). — Long. 2 5/4 mill.;
larg. 1 1/2 mill.
Dans la collection de M. M. Pic existe un exemplaire récolté à
Lacalle en juin 1852, par Leprieur. Chez cet insecte, le thorax est
plus fortement transversal que chez demugita, il est au moins
d’un tiers plus court qu'il est large à sa base, par suite, sa plus
460
grande largeur se trouve placée presque aux 2/3 antérieurs de sa
longueur. Le rostre est noir, les tarses et les antennes sont d’un
rouge de rouille clair, la massue de ces dernières est brune,
presque noire. Le thorax n'offre pas d’écaillettes brillantes, toutes
celles de la page supérieure du corps sont mates, sur les élytres
l’on voit comme chez plusieurs espèces de ce genre, une tache
commune d’un brun rouge en forme d'U dont la base est près de
l'extrémité des elytres et le sommet des branches vers les angles
huméraux (S. demussata Tourn.)
S. neganda nov. sp. — Cette espèce rappelle par le coloris
de sa vestiture, S. villala Germ.. à peu pres de même forme
qu’elle, de même taille, mais avec les écaillettes du dessus du corps
brillantes au lieu d’être mates, avec un reflet métallique. Les
bandes longitudinales blanches sont moins developpées et moins
nettement limitées sur le fond que chez S. vitlata Germ. Corps,
rostre et pattes noirs; antennes brunes, scape un peu rougeâtre,
massue noire. Tout le dessus du corps est revêtu d’écaillettes tres
fines, brillantes, serrées, d’un brun clair un peu doré; sur chaque
interstrie et dans les stries, l’on voit de très petites écaillettes
ovalaires, d’un blanc argent, formant de très fines lignes longitu-
dinales peu régulières ; l’écusson, une ligne suturale aux élytres, les
angles huméraux et le 7*interstrie de celles-ci, sont écailles de blanc,
ce qui forme sur ces dernières, 3 lignes longitudinales entières,
une médiane et deux latérales, comme chez S. viltata Germ.,
mais moins fortes et moins franchement délimitées. Le thorax
est recouvert d'ane pubescence analogue à celle des élytres, il est
paré au milieu d’une ligne longitudinale formée par des ecail-
lettes d’un blanc grisâtre et de chaque côté d’une tache allongée
de même couleur. Rostre mince, assez fortement retréci depuis
la base à l’extrémité, noir, brillant ; antennes brunes, la massue
plus foncée et le scape un peu rougeâtre à sa partie antérieure.
Long. 3 1/5 mill.; larg. 11/2 mill, Un exemplaire Q récolte à
Saida en 1894 par M. M. Pic.
S. excepta Desb., Frelon, n° 5, p. 66, n° 14, 1894-1895 —
S'. attalica Gyll., var. minor. En décrivant #'. excepta, M. Desbro-
chers voudrait que S!. silenes Perris ne soit qu’une variete pâle
de S'. altalica Gyll., à suture blanche effacée et dit qu’il sépare sa
nouvelle espèce de S. silenes Perris, à cause de son rostre entière-
ment noir : il ne paraît pas s’apercevoir que c’est justement l’un
des caractères principaux qui sépare ÆS. silenes Perris de la
S'. altalica Gy1l.; le caractère que l’auteur invoque pour séparer
S. excepta de S. silenes Perris est donc justement celui qui la
rattache à 5. attalica Gyll. Dans le temps j'ai eu sous les yeux
plusieurs types de la co/lection Perris et communiqués par lui, chez
461
lesquels j'ai toujours vu le rostre, les tibias et les tarses testacés,
caractères opposés à ceux de ces mêmes organes chez S. attalica
Gy1l., cette derrière n'ayant que les tarses de rougeatre; #'. Silenes
Perris est évidemment bien distincte de S. attalica Gyll., tandis
que S'. excepla Desb. par son rostre noir et tous les autres caractères
énoncés par l’auteur n’est évidemment qu’une variété de petite
taille de S'. attalica Gyll.
S. finitima nov. sp. — Forme et coloris de la $. {aschken-
tica Faust, s’en distingue par la forme des écaillettes qui
recouvrent la page supérieure du corps; chez {aschhentica Faust,
la vestiture est composée d’écaillettes très piliformes, un peu soule-
vées, mates; chez #nitima la vestiture est composée d’écaillettes
un peu ovalaires, tres denses, exactement appliquées aux
téguments, ce qui fait que l’on a beaucoup de peine à distinguer
les stries des élytres. Chez l’espèce de Faust, le scutellum est très
petit, ponctiforme; chez #nttima, le scutellum est plus grand,
bien relevé. Chez taschhentica Faust, le dessous du corps est
entierement écaillé de blanc, chez l’espèce que je décris, les
segments abdominaux sont recouverts d'écaillettes blanches assez
régulièrement mêlées à des écaillettes chamois ; les taches rou-
geâtres que l’on voit très faibles sur les élytres de Z'aschken-
tica Faust, sont mieux accusées et d’une teinte plus foncée chez
finitima.
Dessus du corps d’un jaune citron clair, thorax roux chamois,
marqué de trois lignes d’un jaune citron clair, l’une médiane et
2 latérales; élytres marquées tres brièvement de roux chamois à la
base de la suture, un peu plus longuement à la racine du 2° inter-
strie, très brièvement à la base des interstries 4 et 6 ; au milieu de
leur longueur l’on voit sur le 4° interstrie une petite tache brève et
enfin un peu plus en arriere une tache semblable sur le 2° inter-
strie. Le corps est noir; l’extrémité du rostre, les antennes moins
la massue, les tibias et les tarses sont d’un testacé clair; la tête, la
base du rostre et les pattes sont assez densément revêtues d’écail-
lettes blanches, mêlées d’écaillettes chamois. Le rostre est aussi
long que la tête et le thorax réunis, régulièrement mais peu for-
tement courbe, un peu atténuë vers l’extrémité, surtout à partir
du point d'insertion des antennes, fortement et densément ponctué.
— Long. 2 1/2-2 5/1 mill.; larg. 1 1/4 mill.
Un exemplaire G. Aïn-Sefra, Algérie; récolté en 1894 par
M. M. Pic.
S. Vaucheri nov. sp. — Cette jolie petite espèce rappelle
par son coloris et la disposition des taches la S. aétalica Gyll.,
mais elle ne peut pas être confondue avec cette espèce; elle en
462
diffère : lo par une taille bien inférieure; 2° par la moitié
antérieure du rostre, les tibias et les tarses qui sont ici rouge de
rouille; 3° par le thorax qui, quoique étant aussi long que large,
est ample, fortement arrondi aux côtés latéraux, et dont la plus
grande largeur est environ au 1/5 antérieur de sa longueur ; près
du bord antérieur, il est fortement rétréci pour former un col bien
prononcé. Noir; rostre et pattes comme il est dit ci-dessus;
antennes testacées, massue noirâtre, le 1° article du funicule est
un peu plus long que les deux suivants réunis. Rostre Q à peine
plus long que le thorax, G' aussi long, brillant sur la partie
dénudée, finement ponctué. Dessus du corps paré d’écaillettes
jaune citron, ou jaune clair légèrement verdâtre; sur le thorax
l’on voit deux larges bandes longitudinales plus étroites anté-
rieurement que postérieurement, d’un brun clair rougeâtre avec
un reflet metallique, elles sont alternées par des bandes de la
couleur foncière, ce qui fait que vu de dessus, le thorax
montre trois bandes longitudinales claires; les bandes latérales
sont parsemées d’écaillettes un peu plus claires que celles du
fond, plus larges et plus arrondies. Le scutellum est assez grand,
bien détaché, pubescent et clair. Les elytres ont à leur base, sur
les interstries 1, 2, 4 et 6 des taches allongées d’un brun clair
rougeâtre avec un reflet métallique, les plus longues de ces taches
(interstrie 2 par exemple),ne dépassant pas la moitié de la longueur
des élytres, postérieurement un peu avant l’extrémité les inter-
stries 2, 3 et 4 sont parés de taches analogues, courtes.
Les exemplaires types de cette espèce proviennent du mont
Parnas, Grèce; j'ai de Tanger 3 exemplaires qui ne peuvent
pas être détachés de 8. Vaucheri, ils ont été capturés par
M. H. Vaucher auquel je dois bon nombre d’insectes intéressants.
— Long. 21/2 mill. ; larg. 1 1/4 mill.
S. Brondeli nov. sp. — Cette espèce appartient au groupe de
S. attalica Gy1l., mais elle en diffère à première vue par la vesti-
ture du dessus du corps, qui est uniformément jaune citron et
assez dense sur les élytres pour cacher les stries ; le thorax offre
deux lignes longitudinales plus étroites antérieurement que posté-
rieurement, d’un brun rougeâtre clair, avec un reflet métallique.
Noire; extrémité du rostre, antennes moins la massue, moitie
antérieure des tibias et tarses testacés. Le rostre G' épais, pas plus
long que le thorax, © plus mince, plus régulièrement courbé, aussi
long que le thorax et la tête réunis, paré depuis la base au point
d'insertion des antennes de 4 fines carènes longitudinales et assez
densément ponctué. Pattes et dessous du corps densément écaillés
de blanc. — Long. 8 mill. Larg. 1 1/a-1 5/4 mill.
&Q. Alger; Brondel. Ma collection.
463
Tout près de cette espèce, vient se placer un exemplaire © cap-
turéa Smyrne, le23 mars 1871. Depuis longtemps j'hésite à décrire
cette forme sur ce seul exemplaire; je ne la signale donc ici pro-
visoirement que comme variété de la précédente (S. olivacea
Tourn.) : elle a la même forme que #. Prondeli, la même pubes-
cence, seulement celle-ci est partout brillante, d’un gris olivâtre
clair; sur les élytres les taches rouges sont peu distinctes, presque
nulles ; les bandes claires du thorax sont moins nettement accusées
que dans la forme typique.
S. gloriosa nov. sp. — Cette jolie petite espèce est voisine
de la #', Reichei Tourn., elle s’en distingue nettement par une
taille un peu plus grande, la forme notablement plus convexe en
dessus, le scutellum le double plus grand, bien relevé; la vestiture
unicolore, etc.; par ces mêmes caractères, elle se sépare nettement
de la S. #odesta Desb. qui a une forme très déprimée en dessus
et le coloris d’un cendré verdätre. Corps brun rouge; rostre,
antennes et pattes rouge de rouille clair. Rostre plus long que la
tête et le thorax réunis, mince, faiblement plus épais à la base qu’à
l’extrémité, brillant, régulièrement et faiblement courbé. Thorax
d’un tiers plus large à la base que long, bord postérieur coupé droit,
non bisinué, sa plus grande largeur est environ au milieu de sa
Jongueur, les angles postérieurs ne sont pas arrondis, les bords
latéraux sont droits, parallèles, depuis le point le plus élargi
jusqu’à la base ; avant le bord antérieur il est un peu resserré pour
former un col relativement large. Les élytres ont les épaules un
peu saillantes, elles sont subparallèles sur la moitié de leur lon-
gueur, puis de ce point doucement et régulièrement arrondies
jusqu’à l’extrémite.
Partie supérieure du corps densément recouverte d'écaillettes
ovalaires, allongées, mates, d'un jaune soufre; elles sont exac-
tement plaquées sur les téguments, et assez serrées pour ne pas
laisser voir les stries des élytres qui ne sont marquées que par
une rangée d'écaillettes étroites, très fines, un peu dressées et de
même couleur que celles du fond; pattes parcimonieusement
pubescentes de jaune soufre ; dessous du corps densément écaillé
de blanc. — Long. 2 mill. ; larg. 1 mill.
Un exemplaire Q de Grèce (Attica).
S'. planiuscula Desb. et S. Æeydeni Tourn. M. Desbrochers,
Frelon, n° 5, p. 72, n° 23 (1894-1895). En décrivant une varieté
de #. planiuscula Desb. fait entrer en synonymie de cette espèce,
S. Æeydeni Tourn. Il faut croire que cet auteur n’a pas eu sous
les yeux un type précis de #. Æeydeni Tourn., sans cela il n'aurait
pas réuni ces deux formes. #. Æeydeni Tourn., tout en ayant à
ANNALES DE LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXXIX, 29
464
premiere vue des rapports évidents avec S'. planiuscula, en diffère
par une forme moins déprimée, quoique plus large, surtout le thorax
qui est plus large que long et arrondi latéralement ; la vestiture du
dessus du corps est composée d’écaillettes plus amples, moins allon-
gees que chez planiuscula, le coloris en est plus foncé, jaune d’ocre ;
les écaillettes soulevées qui forment sur les élytres de fines lignes
longitudinales sont plus longues, mieux dressées et plus étroites
encore que chez S'. planiuscula Desb. Je ne serais pas étonné que la
variété S. rofundicollis (loc. cit.) que M. Desbrochers décrit en
émettant l'avis qu’elle doit peut-être former une espèce propre, soit
mieux à rattacher à S. Æeydeni Tourn. qu’à S. planiuscula Desb.
Car la forme du thorax et la convexité des élytres mentionnées par
l’auteur se rapportent exactement à S. Zeydeni Tourn., dont elle
ne serait qu’une variete à vestiture pâle.
S. minutissima Tourn. et Orchestes tomentosus Schh.
Dans le Pulletin de la Sociélé Imp. des naturalistes de Moscou,
1894, n° 2, p. 281, M. Becker de Sarepta réunit ces deux espèces,
sans indiquer un motif à l’appui. C'est évidemment la plus curieuse
synonymie qu’il m’ait été donné de voir créer; où M. Becker a-t-il
pu chercher cette fantastique réunion. Peut-il croire qu’un ento-
mologiste qui étudie les Curculionides depuis plus de 40 ans en
soit encore à confondre une Sibinia avec un Orchestes..!:] Je ne
puis m'expliquer cette erreur, que par les motifs suivants; M. Bec-
ker connaît peu, pour ne pas dire pas, les Microcoléoptères, surtout
les Curculionides; pour faciliter ses études, lorsqu'il vend des
insectes, il met aux épingles des numéros d’ordre, en demandant à
ses correspondants les noms des espèces qu’il n’a pas pu nommer;
malheureusement il numérote et garde chez lui des exemplaires
qu'il croit être les mêmes que ceux qu’il expédie. ce qui le plus
sonvent est inexact, puisque même dans ceux que l’on recoit de
lui, il n’est pas rare de trouver sur 6 exemplaires d’un même ne,
4 ou 5 espèces différentes ainsi que cela m’est arrive fréquemment
avec des Z'ychius. Ce qui m'étonne plus encore, c'est que quoique
ayant reçu de M. Becker, à différentes époques, de nombreux
envois, je n’ai jamais trouvé chez ceux-ci Orchestes tomentosus
Schh., espèce bien connue et peu rare ici; il faut donc croire que
M. Becker confond encore S. minutissima Tourn. avec Orchestes
tomentosus Schh. que sans doute il ne connaît pas. J’ai reçu dans
le temps de M. Becker un Orchestes voisin par sa taille de
tomentosus Schh., mais bien distinct de cette espèce, par sa forme,
son coloris et sa vestiture, c’est Orchestes astrachanicus Tourn.
‘4 à,
ANNALES
DE LA
SOCIETÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME Ze
>. |
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social, rue du
Musée, 20, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement) ;
2° Les Mémoires (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit à la
réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 46 francs.
Tout membre étranger, payant une somme de 2@6 francs, est nommé
Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et recoit franco
toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commence-
ment de l'année, sous peine de voir interrompre l’envoi des Annales, au
Trésorier, M. E. Fologne, vue de Namur, 12, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue du
Musée, 20), le samedi de 2 à 3 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue du Musée, 20, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Sociélé et lu rédaction des
publications doit être adressé à M. Aug. Lameere, chaussée de Char-
leroi, 119, à Bruxelles.
BRUXELLES
AINSIRGÉ DB LA SOCIÈLE
20, RUE DU MUSÉE, 20
5 décembre 1895
D
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
PurTzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pastinachus ete he Me arr
Post-seriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspeetus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à AtiSUa-par M PUrVES CORRE
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AIS PA ANUIVISA NA ON CT Re A enr nn
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
Dar MER IBrSS SEP ee eee RENE
Trechorum oculatorum Monographia, 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carabus +1 M PE RER
Monographie des Calathides .
Essai sur leS-Antarctia.t. 2,20 tirns
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CODTUS EE: ee ae MS AT RES RER
Révision des Broscides de l’Australie . . . .
Description de quelques Clivinides de l’Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
GHvinides,s 79e UN ER entres
Additions à la monographie des Trechus
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Notesur les Notophiius ie eee ns
lies: Brostides”.... "rss ER CNE
ho %
ES
75
50
ENT
TAN
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
XI
Assemblée mensuelle du ? novembre 1895.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La séance est ouverte à S heures.
L'assemblée n’étant pas en nombre, l’approbation des procès-
verbaux des séances du 7 septembre et du 5 octobre est
différée.
— Le Président rappelle que les propositions à mettre à l’ordre
du jour de la prochaine Assemblée générale doivent parvenir au
Conseil au plus tard à la séance mensuelle du 7 décembre; c’est
aussi à cette date que sera close la liste de présentation des can-
didatures à trois mandats de membre du Conseil d'administration
en remplacement de MM. Kerremans, Lameere et Robbe, sortants
et rééligibles.
— Le Conseil a recu la démission de M. Nicaise, membre effectif.
— M. Severin fait part à l’Assemblée de la mort accidentelle de
notre ancien collègue C. V. Riley, l’illustre entomologiste améri-
cain qui a tant contribué au développement de l’Entomologie
appliquée à l’agriculture.
— M. Ed. Coucke donne lecture de la note ci-jointe.
La séance est levée à 9 heures.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 34
466
LE DÉRMESTES BICOLOR Far.
TROUVÉ A FLEURUS PAR Mr BIVORT.
CHANGEMENT A APPORTER A MA LISTE DES BRACHYMÈRES DE
BELGIQUE ET DES RÉGIONS VOISINES (1)
par Edouard Coucke.
J'ai recu, le mois dernier, de notre collègue M. Bivort, la
collection des Coléoptères Brachymères qu'il a capturés à Fleurus
et ses environs, entr'autres Ligny, Lambusart et Boignée, depuis
plusieurs années jusqu'à maintenant.
J’y ai reconnu les espèces et variétés suivantes :
DERMESTIDAE. BYRRHIDAE.
1. Dermestes bicolor Fabr. 1. Byrrhus pipula L.
2. — lardarius L 2. — — var. oblongus Sturm.
3 Attagenus pellio L 3 — fasciatus F.var.subornatus Reitt.
4. Megatoma undata L.. 4. _ —= var. inornatus Reitt.
5. Anthrenus verbasci L. 5 — pustulatus Forster. |
6. Florilinus muscorum L. 6. — — var. ater Fabr.
7. Helocerus fuscus Latr. 7. Cytilus sericeus Forster.
ÿ — — var. fuscus Steph.
9. Morychus aeneus Fabr.
10. Simplocaria maculosa Er.
Le Dermestes bicolor Fabr. dont je n’avais pas encore vu
d’exemplaire pris en Belgique, n’est pas renseigné dans la « Faune
entomologique belge, Coléoptères (?) » par le Dr Mathieu, et dans
le « Catalogue des Coléoptères de Belgique et des régions voisines »
publié par M. Kerremans en 1880, il est marqué comme n'ayant
pas encore été pris dans notre pays.
La capture de trois exemplaires de cette espèce en deux années
séparées (1881 et 89) mais en un même endroit (l'habitation de
M. Bivort) pourrait intéresser dans leurs chasses les amateurs de
Dermestides ; pour qu’ils soient certains de la détermination d'un
Dermesles qu'ils auraient déterminé comme bicolor Fabr., je
donnerai une description facile à suivre de l’exemplaire que
M. Bivort a bien vouiu me laisser.
« Poils de la tête nombreux et d’un roux-doré. Antennes rou-
getres, plus foncées vers le milieu. Fond du corselet et des élytres
d’un brun foncé presque noirâtre. Partie antérieure du corselet
rougeâtre, les autres parties du pourtour plus foncées, le tout orné
de poils d’un jaune doré, plus nombreux sur les bords qu’au
(") Annales de la Société entomologique de Belgique, 1892, page 69.
(*) Annales de la Société entomologique belge, 1859, page 36.
467
milieu et dirigés vers l'arrière. Ceux du bord postérieur longs et
recouvrant plus ou moins les bords antérieurs des élytres et de
l’écusson. Élytres à épaules d’un brun rougeâtre. Écusson de
même couleur. Bord antérieur des élytres couvert de poils d’un
jaune doré, peu visibles si ce n’est aux épaules où ils sont fort
nombreux. Écusson recouvert de même que les épaules. Stries des
élytres larges et profondes surtout vers la suture et la partie
postérieure de l’élytre. Nombreux points enfoncés sur tout le
corselet et sur les élytres. Arceaux de l’abdomen rougeûtres,
recouverts de poils d’un roux-doré surtout à leur partie poste-
rieure. Pattes d’un brun rougeâtre, ornées de poils d’un doré-
grisâtre ; les postérieures moins foncées que les antérieures. —
Long. : 7 mm.»
Ce Dermestes, du reste, est le seul de notre pays ayant les
stries à la fois si profondes et si larges et visibles à l’œil nu. Les
parties que j’ai dites d’un brun-rougeàtre peuvent devenir toutes
rouges.
Dans le catalogue du Nassau et de Francfort('), il est indiqué
comme se trouvant le plus souvent sur les détritus d'animaux et
dans le voisinage des pigeonniers. Wencker et Silbermann (*°) le
disent très rare dans les Vosges, Westhoff le met parmi les
Coleoptères de la Westphalie(5), mais Everts en publiant en 1887
la liste des Brachymères des Pays-Bas (‘) ne pouvait le mettre que
parmi ceux dont la capture y était possible et À. de Norguet n’en
parle ni dans son catalogue des Coléoptères du Département du
Nord (°) ni dans les suppléments à ce dernier.
La capture de M. Bivort, faisant connaître cet insecte parmi
ceux de notre pays, il y a une correction à faire à ma liste des
Brachymères parue dans nos Annnales de 1892. Que ceux de mes
collègues qui s'intéressent à ces Coléoptères, mettent entre paren-
thèses et à côte du nom icolor du genre Dermestles les mots
« trouvé depuis » car il y était inscrit en italiques pour faire savoir
que le « Dermestes bicolor » m'était inconnu de Belgique.
() Die Käfer von Nassau und Frankfurt zusammengestellt von Lucas von
Heyden. (Extrait des « Jahrbücher des Nassauischen Vereins für Naturkunde »,
Jahrgang XXIX et XXX, 1876-1871).
() Catalogue des Coléoptères de l'Alsace et des Vosges par J. Wencker et
G. Silbermann. Strasbourg, 1886.
(5) Die Käfer Westphalens zusammengestellt von Fr. Westhoff (Bonn 1881).
(*) Nieuwe Naamlijst van Nederlandsche Schildvleugelige Insecten (Znsecta
Coleoptera), opgemaakt door Ed. Everts (3° verz., Deel IV, 4 en laatste stuk).
Extrait des « Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maat:chappi]
der Wetenschappen, 1887. »
(5) Catalogue des Coléoptères du Département du Nord, par A. de Norguet 1663.
Suppl. 1867 et 73,
A | — Ss
ANNALES
DE LA
SOCIETE ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
XEX
Viennent de paraître :
MÉMOIRES DE LA SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Tome III.
À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich » Cata-
loque by G. C. CHAMPION.
Ce volume a été adressé à tous les membres qui ont payé leur
cotisation de 1895.
Tome IV.
Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Madagascar et
êles voisines par le D' REGIMBART.
Ce volume ainsi que le tome V (Zchneumonides d'Afrique par
le Dr TosquiNeT) qui paraîtra incessamment, ne sera adressé
qu'aux membres qui enverront immédiatement leur cotisation de
1896 au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, 12, à
Pruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20, RUE DU MUSÉE, 20
31 décembre 1895 Lu
CE EE SRE EEE AR EPREE
La Société peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Glivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus, ele.) 2 "Te See
Post-scriptum ad Clivinidarum monographiam .
Trechorum europæorum conspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . . . . .
Supplément à la Révision générale des Clivinides.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus. . .
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua par M; Puryés 5 eue
Note sur le genre Perileptus Schaum . . . .
AAA IHUAIVISA CES Re RON ER CE RE
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M Ehlerss anses OU A
Trechorum oculatorum Mao nt 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Garapus Eee a oh à PROS TOURE
Monographie des Calathifies RSR ei Mt à
Essal'sur les Antapote Se Re
Descriptions de CGarabiques nouveaux ou peu
CONNUS 3 EE EE ALES NOM MER
Révision des Broscides de | aan ER REA
Description de quelques Clivinides de l'Inde. .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Chivinides.". MORE RSR AIRE
Additions à la monographie des Trechus . . .
Broseosoma, Carabidum genus novum. . . .
Notesur les Notiophilus. eme. acte
Les :Brüscides nr tar ci SR Re AE
C1
»
»
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XII
Assemblée mensuelle du 7 décembre 1895.
PRESIDENCE DE M. GIRON.
La seance est ouverte à 8 heures.
Les procès-verbaux des Assemblées mensuelles du 7 septembre,
du 5 octobre et du 2 novembre sont approuvés.
— Aucune proposition pour l’Assemblée générale du 26 décem-
bre n’étant parvenue au Conseil, le Président déclare que l’ordre
du jour de cette Assemblée sera libellé conformément aux Statuts.
— Le Secrétaire dépose sur le bureau de l’Assemblée deux
exemplaires du tome III et du tome IV des Mémoires de la Société
qui viennent de paraître. Le tome III sera adressé à tous les mem-
bres qui ont payé leur cotisation pour 1895, le tome IV aux mem-
bres qui auront envoyé spontanément leur cotisation de 1896 au
Trésorier.
Travaux pour les Annales. L'Assemblée vote l'impression des
mémoires annexés à Ce numéro.
Communications. M. Hippert signale quelques captures de Lépi-
doptères intéressantes pour la saison.
. — M. le Dr Jacobs signale la capture, à la fin de novembre, à
Groenendael, d’un exemplaire G'de Zophyrus virens Klug, var. «
ae Thomson.
— Le même membre fait part à l’Assemblée de la publication
par M. Lameere d’un Manuel de la Faune de Selgique, dont le
tome I, renfermant tous les Animaux qui ne sont pas des Insectes,
vient de paraître. Il dit que cet ouvrage rendra d’éminents ser-
vices à tous les naturalistes, spécialement aux débutants, et il
félicite l’auteur d’avoir entrepris cette œuvre.
— M. Lameere dépose sur le bureau de l’Assemblée un exem-
plaire de son livre pour la bibliothèque de la Société et s'exprime
comme suit : Je désire faire à propos du Manuel dont j’ai entrepris
la publication une déclaration qui s’adresse à tous les Zoologistes,
et je la fais à la Société entomologique de Belgique comme étant
ANNALES DE LA S0Ce ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 39
470
la plus importante et la plus ancienne des sociétés qui s’occupent
de Zoologie dans notre pays.
Il ne faut voir dans ce travail qu’un outil destiné à faciliter l’en-
seignement et à favoriser le développement de l'Histoire natu-
relle. J’ai dû passer à travers bien des difficultés : ma tâche était
relativement aisée lorsqu'il s'agissait de groupes dont l’étude a
déja donné lieu à des travaux sur la répartition des espèces dans
notre pays, mais pour les catégories d’Animaux qui n’ont encore
été l’objet d’aucune recherche, je n’ai:pu évidemment, à moi seul,
exécuter un travail qui demande de longues années de chasses par
de nombreux naturalistes. J’ai bien rencontré dans mesexcursions
beaucoup d’espèces de ces groupes oubliés, Rotiferes, Nématodes,
Acariens, Collemboles, etc., mais il est évident qu’un plus grand
nombre encore de formes même communes ont dû m’échapper.
Aussi me suis je servi des listes publiées pour les pays voisins,
Nord de la France, Pays-Bas, Prusse rhénane, Luxembourg et
Lorraine, et j’ai incorporé à ma Faune nombre d’espèces dont la
découverte dans nos limites politiques est probable ou certaine,
mais non encore appuyee sur des documents authentiques.
Je pouvais le faire d'autant plus légitimement que j’ai étendu le
cadre de mon ouvrage à toutes les régions naturelles qui entament
notre territoire, et par conséquent les types des pays voisins que
je viens d'énumérer devaient y figurer. Mais que l’on ne s’y
trompe pas : il ne faut pas se baser sur mes citations pour établir
l'indigénat d’une espèce en Belgique lorsque laibibliographie n’indi-
que aucun travail spécial pour le groupe auquel elle appartient.
Je laisse aux naturalistes le soin de compléter ma tâche et de
la rendre définitive, et je les prie de me signaler toutes les erreurs
que je ne puis manquer d’avoir commises dans un travail d’une
pareille étendue.
— M. Lameere présente,de la part de son auteur le 4°" et
dernier fascicule du tome I de l’Æistoire naturelle des Araignées
de M. Eug. Simon.
L'auteur y termine l’étude des Araignées à filières disposées en
rosace qu’il avait commencée dans le fascicule précédent, et il nous
donne en outre l’histoire des Thomisides. On ne sait ce qu’il faut
le plus admirer dans ce travail considérable, ou de la somme
énorme de documents nouveaux, ou de la savante et perspicace
ordonnance de la classification. s
M. Simon a su délimiter d'une maniere très heureuse les diffé-
rentes familles : en réduisant notamment celle des Théridiides au
genre Zheridion et aux types voisins, en incorporant les Érigoniens
et les Linyphiiens qu’on associait jadis aux 7heridion d’après le
fallacieux caractère de la largeur du bandeau, dans la famille des
471
Épéirides, en constituant une famille des Mimétides, il a répandu
une étonnante lumiere sur les relations complexes de tous ces
êtres. On peut faire des critiques de détail, ne pas admettre par
exemple la restitution aux Zpeira du nom d’Araneus ou le rempla-
cement du terme Zpeiridae par celui d’Argiopidae, ou bien
regretter que l’auteur ait laissé à peu près complètement de côté
le point de vue généalogique, mais cela importe peu : l’œuvre de
M. Simon restera un de ces ouvrages fondamentaux qui servent
de piliers à la Zoologie, et assurément le plus beau livre qui ait
été écrit sur les Araignées.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
HÉMIPTÈRES NOUVEAUX DE LA SECTION DES
HYDROCORISES Larr.
par A. EL. Montandon.
Belostoma Boutareli nov. sp. — (Fig. 1.) Oblongue, un peu
ovalaire, brunätre foncée sur toutes les parties du corps.
Tête très élargie, yeux très transverses, très divergents en
arrière, espace compris entre les yeux presque aussi large en
avant que le plus grand diamètre de l’œil, beaucoup plus large
en arrière; carène longitudinale bien accusée, un petit sillon
oblique de chaque côte de la tête au côté interne de l'œil, ces
sillons très convergents en arrière; quelques longues soies très
fines, blanchâtres, éparses entre les yeux, un peu plus denses et
plus courtes en avant des yeux et sur la partie postérieure de la tête.
Pronotum tres dilaté sur les côtés latéraux qui s'étendent en
une large explanation sub-semicirculaire avec les angles anté-
rieurs largement arrondis, un peu proéminents; devant du pro-
notum largement échancré derrière la tête, l’échancrure légère-
ment sinuée au milieu. Sur la partie médiane antérieure du
pronotum, de chaque côté de la petite sinuosité antérieure, deux
petites carènes faibles, obliques, fortement convergentes en
arrière se poursuivant ensuite, parallèles et presque obsolètes de
chaque côté d’un faible sillon médian longitudinal jusqu’au sillon
transversal du pronotum, ce dernier linéaire, peu accentué mais
bien visible, un peu plus fort et élargi sur les extrémités. Partie
postérieure du pronotum en arrière du sillon transversal, environ
de un tiers de la longueur totale du pronotum, traversée au
milieu par une petite carène longitudinale bien visible, lisse,
mais peu proëéminente. Surface du pronotum presque lisse avec
de très fines rugosités peu visibles, même sur la partie posté-
472
rieure, et quelques longues soies blanchätres très fines, éparses
sur toute la surface, un peu plus denses près des angles antérieurs.
Écusson avec trois carènes longitudinales parallèles et une très
faible dépression sur le tiers postérieur, bien moins accentuée que
chez les autres espèces du genre.
Élytres un peu élargies, à côtés externes légèrement arqués en
dehors formant une assez large marge élytrale explanée.
Fémurs antérieurs très renflés ; tibias postérieurs assez grêles,
à peine aussi larges dans leur plus grande largeur vers l'extrémité
que l’espace interoculaire à la partie antérieure des yeux, avec
une faible dent plate, arrondie à l'extrémité en dessous sur leur
partie interne.
Longueur 59 millimètres, largeur à la base du pronotum 21 1/2
mill. et au milieu des élytres 24 1/2 millimètres.
Cochinchine, ma collection.
Cette espèce, qui rentre dans le genre Amorgius Stäl, se distin-
gue très facilement de ses voisines par la forme de sa tête très
élargie, des yeux très transverses, beaucoup moins globuleux que
chez B. Deyrollei Vuillef., avec laquelle on serait peut-être tenté
dela confondre sur la simple lecture des descriptions de G. Mayr.
Les très larges dilatations explanées des côtés latéraux du pro-
notum et surtout l’échancrure du devant du pronotum derrière la
tête la caractérisent très nettement; toutes les autres espèces du
genre Amorgius Stal, colossicum Stal, Deyrollei Vuillef., aberrans
Mayr, comme aussi toutes les Pelostoma Stal sens strict, ayant le
devant du pronotum subtronqué, à peine légèrement bisinué, à
angles antérieurs non proéminents.
Les croquis qui accompagnent cette description feront encore
mieux comprendre ces différences. Chez l’exemplaire mexicain de
B. colossicum Stäl (fig. 2) appartenant au Musée de Vienne et
déterminé par Mayr, les yeux globuleux très saillants sont à peine
divergents en arrière et quelque peu plus larges que l’espace com-
pris entre eux en avant. Le sillon longitudinal médian de la par-
tie antérieure du pronotum est parcouru dans toute sa longueur
par une très faible carène, plus visible postérieurement. La sur-
face du pronotum est quelque peu granuleuse surtout sur la partie
postérieure, de même que l’écusson. Sur le clavus on distingue
assez nettement des nervures réticulées très irrégulières. Les
tibias postérieurs sont très larges, de même que les tarses qui sont
plus larges que l’espace interoculaire.
Chez le type de 2. aberrans Mayr (fig. 3) des Indes orientales
(K. K. Hof.-Mus. de Vienne) le pronotum beaucoup moins élargi en
arrière paraît plus allongé et la partie postérieure, derrière le sil-
lon transversal, est moins de un tiers de la longueur totale du
473
pronotum. Les yeux très divergents en arrière sont aussi plus
éloignés l’un de l’autre que chez B. colossicum Stäl; l’espace qui
les sépare en avant est au moins aussi grand que la plus grande
largeur des yeux. Les tibias postérieurs étroits sont à peine aussi
large que l’espace interoculaire et mutiques À l’extrémité. Les
côtés latéraux du pronotum sont presque droits, non arqués, si ce
n’est en avant, et la forme générale de l’insecte est très allongée.
Nepa ampliata nov. sp. — (Fig. 4.) Entièrement d’un noir
brunâtre, de forme ovalaire très élargie en arrière; pronotum
étroit, aussi long que large, à côtés latéraux sub-parallèles, abdo-
men très dilateé.
Tête avec une faible crête obtuse, longitudinale, ininterrompue.
Pronotum faiblement granuleux sur sa surface avec deux carè-
nes parallèles très élevées sur le milieu de la partie antérieure,
attéruées en arrière où elles s'arrêtent au sillon enfoncé, trans-
versal; profondément échancré derrière la tête avec une dépres-
sion sur le milieu derrière l’échancrure entre la partie antérieure
des carènes. Partie postérieure du pronotum derrière le sillon
transverse, étroite, avec une faible carène obtuse, médiane, lon-
gitudinale; côté postérieur très largement et peu profondément
arqué en dedans.
Écusson sans carènes bien visibles, relevé sur son milieu qui
est assez fortement granule; l’élévation atténuée en arrière se
termine un peu en carène sur la pointe de l’écusson.
Élytres très dilatées, recouvrant l’abdomen, membrane très
petite, commissure du clavus presque deux fois et demi la lon-
gueur de l’écusson.
Dos de l'abdomen noir, au moins sur l’extrémité ; appendices
courts, moins longs que le corps de l’insecte. Fémurs antérieurs
renflés avec une forte dent aiguë recourbée en avant sur la base
du fémur; tibias antérieurs repliés, dépassant faiblement la dent
près de la base du fémur. Tibias intermédiaires sensiblement plus
courts que leurs fémurs et presque moitié plus courtsque les tibias
postérieurs.
Poitrine légèrement granuleuse sur toute la surface, la granu-
lation un peu plus forte sur les côtés ; mésosternum avec un très
faible sillon longitudinal médian plus visible en arrière; proster-
num legerement bombé au milieu, sans trace de tubercule en
arrière et se terminant en avant en petite pointe mousse.
Longueur 31 mill. sans les appendices; largeur du pronotum
6 5/1 mill.; largeur max. de l’abdomen 12 1/2 mill.
Gabon, ma collection.
La forme étroite et carrée du pronotum et surtout la dilatation
474
abdominale de cette espèce ne permettent de la confondre avec
aucune des autres décrites jusqu’à présent.
Nepa dilatata nov. sp. — (Fig. 5.) D'un brun grisâtre
foncé assez uniforme; oblongue ovalaire, élargie en arrière, -pro-
notum presque carré à côtés latéraux subparallèles, très faible-
ment élargi en arrière ; abdomen dilate.
Tête avec un sillon enfoncé transversal entre les yeux, à la base
du tylus, coupant la crête longitudinale qui est assez forte et éle-
vée, tuberculée sur la partie postérieure derrière le sillon, plus
faible en avant.
Pronotum aussi large que long, densément couvert de petits
tubercules sur toute sa surface et sur les côtés; profondément
échancré derrière la tête avec deux carènes longitudinales sub-
parallèles à peine divergentes en arrière, fortes et élevées, arrê-
tées en arrière par le sillon transversal ininterrompu, faible sur
le milieu, très profond et élargi de chaque côté, situé devant la
partie postérieure du pronotum assez étroite, à peine un peu plus
d’un quart de la longueur totale. Côté postérieur du pronotum
largement mais peu profondément'échancré devant l’écusson.
Les deux carènes longitudinales de l’écusson parallèles, un peu
plus longues que leur écartement, arrêtées en arrière par une
carène transversale sur le milieu de laquelle prend naissance une
carène médiane qui court sur la partie postérieure de l’écusson.
Commissure du clavus double de la longueur de l’écusson.
Fémurs antérieurs assez renflés, couverts de petits tubercules
épars, avec une assez forte dent arrondie au sommet sur la base
du fémur, l’extrémité du tibia replié arrive juste devant la dent.
Tibias postérieurs une fois et demi aussi longs que les intermé-
diaires. Tous les fémurs noirâtres avec un anneau zigzague pâle
au delà du milieu; tibias et tarses un peu plus pâles que les
cuisses avec un faible anneau pâle, irrégulier, non loin de la base.
Dos de l’abdomen fonce, ailes laiteuses, presque opaques.Surface
de la poitrine couverte de petits tubercules plus denses et plus
forts sur les côtes latéraux, plus effacés sur le milieu des méso-
et métasternum. Prosternum tuberculé en avant, presque droit ou
à peine ensellé sur le milieu, non renflé postérieurement; méso-
sternum avec un très faible sillon longitudinal.
Appendices mutilés, en tous cas plus longs que la moitié de la
longueur de l’insecte.
Longueur 35 mill. sans les appendices ; largeur du pronotum
en arrière 9 1/4 mill.; largeur max. de l’abdomen 12 1/2 mill.
Niam-Niam. — Musée Royal de Belgique et ma collection.
Cette espèce se distingue facilement de celles auxquelles on
475
serait tenté de la rapprocher, telles que Â. vicina Sign. par la
forme sub-parallèle de son pronotum qui fait davantage ressortir
la dilatation abdominale ; elle diffère encore de A. vicina Sign.
par l’absence de tubercule sur la partie postérieure du prosternum.
Nepa depressa nov. sp. — Ovalaire, élargie en arrière,
déprimée, avec les carènes du pronotum très peu proéminentes.
D'un gris branâtre foncé ; tête noirâtre, avec une carène longi-
tudinale assez forte, entière, ininterrompue.
Pronotum trapézoïdal, atténué en avant, très légèrement trans-
verse, les côtés latéraux légérement arqués en dedans sont un
peu plus courts que la largeur de la base; côté antérieur profon-
dément échancré derrière la tête. Carènes de la partie antérieure
subparallèles, faibles, obtuses, séparées par une légère dépression
un peu plus accentuée en avant. Partie postérieure de moitié plus
étroite que la partie antérieure sur la ligne médiane, faiblement
tricarénée, les carènes latérales fortement divergentes en arrière,
paraissant en avant faire la continuation des carènes de la partie
antérieure. Côté postérieur du pronotum subtronqué, faiblement
arqué en dedans.
Écusson avec deux faibles carènes longitudinales très écartées,
sommet légèrement boursoufflé.
Élytres sensiblement élargies, recouvrant l’abdomen avec quel-
ques petits tubercules sur les nervures, commissure du clavus
double de la longueur de l’écusson; membrane petite, obtusément
arrondie au sommet.
Fémurs antérieurs faiblement renflés, avec une petite dent
obtuse, tuberculeuse, sur la base ; l’extrémité du tibia recourbé
n'atteignant pas tout à fait la dent de la base du fémur. Tibias
intermédiaires de un tiers plus courts que leurs fémurs; tibias
postérieurs moins du double de la longueur des tibias intermé-
diaires ; tous les tibias avec quelques taches irrégulières plus pâles
près de leur base.
Dos de l’abdomen noirâtre ; appendices courts, à peine un peu
plus de moitié de la longueur du corps.
Prosternum également obtusément élevé sur toute sa longueur,
avec de petits granules tuberculeux, mais'sans tubercule plus
apparent ni en avant, ni en arrière.
Longueur 14-16 millim., sans les appendices ; appendices 7 1/2-
8 mill.; largeur du pronotum en arrière 4-4 1/3 mill.; larg. max.
de l’abdomen 5 1/:-6 millimètres.
Congo. — Chûtes de Samlia, Riv. N° Gamic (Mocquerys), Musée
Royal de Belgique et ma collection.
Cet insecte a un peu l'aspect de l’espèce européenne W. cine-
476
rea L., mais elle est plus étroite et sa forme est intermédiaire
entre cette dernière et V. limosa Stäl. La petite dent de la base
des fémurs la différencie encore de la première, et sa forme aplatie
outre sa dilatation abdominale la sépare franchement de la
seconde.
NEPOIDEA nov. gen.
Forme très allongée, déprimée, tête plus étroite que le devant
du pronotum, pronotum très allongé, profondément échancré en
avant derrière la tête comme chez ies VMepa Lin. Hanches anté-
rieures cylindriques, d’au moins la moitié de la longueur des
fémurs ; tibias antérieurs plus courts que la moitié du fémur.
Appendices manquant, mais la large ouverture de l'extrémité
abdominale où ils prennent naissance les laisse supposer gros et
forts.
Ce genre remarquable fait le passage entre les Vepa L. et les
Ranatra F.; il tient des premières par sa forme déprimée et sa
tête plus étroite que le devant du pronotum et des secondes par
sa forme allongée, son pronotum plus de deux fois plus long que
large au milieu,et surtout par ses hanches antérieures longues qui
ne permettent de le rapporter à aucun des genres créés par Stäl.
Nepoidea Volxemi nov. sp. — (Fig. 6.) D’un grisâtre sale,
uniforme, avec les tibias antérieurs pales, jaunâtres. Tête sans
carènes longitudinales, presque plane, atténuée au devant des yeux
et étranglée un peu avant l’extrémité. Yeux petits, globuleux.
Pronotum assez profondément échancré derrière la tête qui s’en-
fonce jusqu'aux yeux dans l’échancrure; très allongé, plus de deux
fois plus long que large au milieu, à côtes latéraux arqués en
dedans; un peu élargi en arrière avec le côté postérieur large-
ment et assez profondément échancré devant l’écusson. Surface
du pronotum avec trois larges sillons longitudinaux subparallèles
ne se prolongeant pas en arrière sur la partie postérieure du pro-
notum, les deux sillons externes brusquement et fortement diver-
gents en arrière où ils s’atténuent sensiblement au devant des
angles latéraux postérieurs.
Écusson tuméfié, légèrement bombé, finement granuleux, sans
carènes apparentes. Élytres à côtés parallèles, très allongées,
commissure du clavus plus de deux fois la longueur de l’écusson ;
membrane allongée mais ne dépassant presque pas l’angle posté-
rieur de la corie, arrondie brusquement à l'extrémité qui ne
recouvre pas le segment génital.
Hanches antérieures cylindriques, fortes, allongées de plus de
moitié de la longueur du pronotum, dépassant l’extrémite de la
477
tête de plus de moitié de leur longueur, un peu plus longues que
la moitié des fémurs antérieurs; ces derniers quelque peu renflés,
ayant sur leur milieu une dent fendue en deux pour recevoir l’ex-
trémité du tarse antérieur jaunâtre qui se loge avec le tibia replié
contre le fémur sillonne depuis la dent jusqu’à l’extrémite.
Tibias intermédiaires de un tiers plus courts que leurs fémurs
et de moitié plus courts que les tibias postérieurs égaux en lon-
gueur avec leurs fémurs. Tarses uniarticulés, presque de la moitié
de la longueur de leurs tibias respectifs.
Prosternum sans tubercules, légèrement ensellé sur le milieu
de sa longueur; mésosternum légèrement bombé sans sillon lon-
gitudinal médian apparent. Hanches intermédiaires deux fois plus
écartées que les hanches postérieures; hanches antérieures très
écartées, situées tout à fait sous les lobes antérieurs du pronotum.
Longueur 24 1/2 mill. sans les appendices; largeur max. à la
base des élytres 3 4/5 millimètres.
Sta Cruz, Mexique (Van Volxem), un seul exemplaire, collec-
tions du Musée Royal d'Hist. Nat. de Belgique.
1. Belostoma Boutareli Montand. 4. Nepa ampliata Montand.
2 » colossicum Stäl. 5. » dilatata Montand.
3. » aberrans Mayr. 6. Nepoidea Volxemi Montand.
478
DESCRIPTIONS DE DEUX
LATHRIDIENS NOUVEAUX DE BOLIVIE,
par le KR. P. Belosn, ©. P,
Une excursion entomologique, entreprise par M. Germain dans
la province de Cochabamba (Bolivie), m’a valu la connaissance des
nouvelles espèces de Zathridius, dont je suis heureux de présenter
la description à la Société pour ses Annales.
Par leur structure, et principalement par le prolongement
notable de leurs tempes en arrière des yeux, les deux espèces
boliviennes appartiennent au sous-genre Coninomus Th. L'ensem-
ble de leur physionomie, leur système de coloration, aussi bien
que leur provenance géographique, semblent indiquer leur place
auprès des subfasciatus Reïtt. et dromedarius Bel., du Chili. Si
on leur adjoint le bi/asciatus Reitt., d'Australie, avec lequel tou-
tefois leur affinité plastique est un peu moins évidente, on obtien-
dra un groupe distinct à première vue de tous ses congénères. Ses
limites peuvent être tracées d’un seul mot, en l’appelant le groupe
des bigarrés : chez eux en effet, les élytres, au lieu d’être unifor-
mément noires ou testacées, offrent par le mélange des deux
couleurs un dessin plus ou moins net, mais assez facilement saisis-
sable à un regard attentif.
Le tableau suivant, destiné à faciliter la détermination des cinq
espèces du groupe actuel, montrera aussi les différences compara-
tives d’après lesquelles est établie leur séparation. J'y ajouterai la
diagnose des deux formes boliviennes inédites, et quelques remar-
ques sur les trois espèces déjà connues : ma tâche de descripteur
sera ainsi, je l’espère, mieux et plus utilement remplie.
A. Elytra, interstitiis alternis (saltem in disco) valde carinato-
elevatis.
a. Elytra evidentius pone basim et ante apicem transversim
depressa ; disco gibboso, fascia media nigra.
1. dromedarius Bel.
a'. Elytra pone basim vix, ante apicem juxta suturam
depressa ; disco nequaquam gibboso ; in medio fusco-
subfasciata . 1 RM sub a sciatus Relltte
A'. Elytra, interstitiis subaequalibus, alternis in disco minime
costatis vel vix convexioribus.
b. Pronoti costae dorsales obsoletae. Elytra fusco-bifasciata,
ante declivitatem apicalem haud vel vix juxta sutu-
ram longitudinaliter depressa. 3. bifasciatus Reitt,
479
D’. Pronoti costae dorsales distinctae. Elytra ante declivi-
tatem apicalem evidenter juxta suturam longitudina-
liter depressa.
c. Elytra nigro-trifasciata, fasciis angustioribus valde
confractis |. 14, . + .::. 4. érifasciatus n. sp.
c’. Elytra nigro-plagiata, plaga versus suturam ter testa-
ceis maculis interrupta. . . 5. Grouvellei n. sp.
1. Lathridius [Coninomus] dromedarius Belon, Ann. Soc.
ent. Belg. 1883, Comptes-rendus, p. cr. — Cette espèce du Chili,
décrite il y a une douzaine d'années d’après une série d'exemplaires
recueillis à Valdivia et faisant partie de ma collection, paraît être
commune dans son pays d'origine. Suivant les indications qui
accompagnaient l’envoi d'échantillons soigneusement comparés
par M. Germain et que M Ant. Grouvelle a eu l’obligeance de me
communiquer, elle figure au musée de Santiago, où elle était
désignée jusqu'alors par le n° 17i. Elle doit exister aujourd’hui
dans les cartons d’un certain nombre d’entomologistes : notre
éminent collègue de Paskau, M. Edm. Reitter, l’a en effet
répandue sous le nom que je lui ai conservé.
La forme gibbeuse du milieu des élytres, rendue plus saillante
par la forte dépression transversale qui en occupe la base et la
partie post-médiane, et l'élévation caréniforme des intervalles
alternes sur le disque seulement, sont des caractères plastiques
tres suffisants pour la différencier de ses congénères du groupe
des bigarrés. — Sous le rapport du dessin, elle est bien caracté-
risée par la couleur foncière d’une teinte jaune-paille, sur laquelle
tranche vivement la fascie noire, unique et souvent continue,
dont elle est ornée environ au milieu des étuis. Cette fascie est
d'extension variable : tantôt réduite à une ligue un peu oblique,
assez étroite et subondulée, qui remonte légèrement d’arrière en
avant vers la suture, tantôt au contraire notablement élargie dans
la direction de l'épaule, de telle sorte qu’elle renferme à la base un
espace testacé obtriangulaire ; parfois aussi, élargie dans la direc-
tion du sommet qu’elle recouvre plus ou moins incomplètement.
2. Lathridius | Coninomus| subfasciatus Reitter, Verhandi.
der k. k. zool.-bot. Ges. Wien, 1877,p.183.— Le musée de San-
tiago possède également (n° 172) cette forme chilienne plus
anciennement connue et vraisemblablement aussi commune que
la précédente. Plusieurs échantillons typiques m'ont été cédés par
le descripteur et appartiennent aujourd’hui à ma collection.
A raison des intervalles alternes relevés en côtes sur les élytres,
elle constitue avec le dromedarius une section distincte des autres
espèces du groupe. Les caractères empruntés à la sculpture des
480
étuis et mentionnés au tableau ci-dessus permettent de la séparer
aisément de son plus proche voisin : elle est en effet dépourvue de
gibbosité médiane; la dépression transversale antérieure est peu
accentuée, mais la postérieure est assez forte le long de la suture
au devant de la voussure apicale. L'auteur de la diagnose dit du
corselet : « lateribus in medio aut fere ante medium constricto » ;
je ne parviens pas à saisir l’exactitude de son expression, qui doit
tenir à une illusion d'optique causée vraisemblablement par le
racornissement de la membrane blanchàtre qui longe les côtés du
prothorax à l’état frais. A part peut-être un ou deux des exem-
plaires que j'ai eu sous les yeux, je ne trouve guère de différence
sur ce point avec les autres espèces du sous-genre Coninomus :
la situation de l’incision et de l’étranglement est comme d’ordi-
naire post-médiane, et à peine antérieure au tiers basilaire. — Le
dessin élytral qui lui est propre consiste dans une fascie médiane
oblique, faiblement rembrunie et tranchant peu sur la couleur
foncière qui est d’un roux-ferrugineux ; une autre tache obscure,
plus ou moins étendue, se montre d’ordinaire un peu avant le
sommet.
8. Lathridius [Coninomus] bifasciatus Reitter, Mittheil. d.
Münch. ent. Ver. 1877, p. 138. — Découverte par M. Ant. Grou-
velle, parmi des tabacs d'Australie, cette espèce de provenance
géographique si éloignée de celle de ses congénères a été fort bien
décrite par M. Reitter. À en juger d’après les exemplaires typi-
ques de ma collection, elle est d’une taille légèrement moins
avantageuse que les deux précédentes : environ 2/10 de millimètre.
Les côtes discales du pronotum sont obsolètes et laissent entre
elles une fossette ovale, qui lui donnerait un faux air d'Z’nicmus,
si la sculpture générale ne mettait en garde contre cette impres-
sion. Les interstries des élytres sont à peu près uniformément
convexes, et les alternes ne sont pas distinctement plus costi-
formes que les autres. Il n’existe pas de dépression transverse
avant la déclivité du sommet; à peine peut-on constater en cet
endroit un enfoncement de la strie juxtasuturale.
Presque tous les échantillons que j’ai vus sont d’un testacé pâle;
un seul présente une coloration ferrugineuse un peu plus foncée.
Le dessin noir est formé par deux fascies interrompues, ou séries
transversales de taches plus ou moins rapprochées : la première
fascie, située vers le tiers après la base de l’étui, se compose de
deux macules, l’une plus grosse commencant à la 2e ou à la 3e strie
à partir de la suture et s'étendant jusqu’à la 5e strie, l’autre moins
large près du rebord latéral sur la & strie ; la seconde fascie est
post-médiane, légèrement oblique en remontant jusque sur la
481
suture à partir de la 6+ ou 5° strie, et se résout d’ordinaire en
deux ou trois macules sur chaque étui. En outre une tache oblon-
gue occupe la largeur d’un ou deux intervalles à partir du milieu
de la marge latérale et se rattache parfois en dedans à l'extrémité
de la fascie post-médiane qui présente alors un aspect irrégulier.
OBSERVATION. — Une forme analogue du même pays a été
décrite en 1888 sous le nom de Zathridius nigromaculatus
(Blackburn, Trans. Roy. Soc. South Australia, X. 203]. Quoique
la description indique manifestement un Coninomus à élytres
bigarrées, je n’ai pas cru devoir la comprendre dans mon tableau.
Les détails plastiques énumérés par l’auteur concordent de telle
sorte avec ceux du bifasciatus que je l’estime extrêmement
voisine, sinon identique; mais faute d’en avoir vu des échantil-
lons authentiques, je ne veux me prononcer là-dessus qu'avec
réserve et sous bénéfice d'inventaire. — D’après le texte anglais,
le dessin des étuis est ainsi composé : d'abord, une tache allongée
en avant du milieu, entre la 2° et la 5e strie ; puis, 2 ou 3 macules
près de la marge latérale sur la moitié antérieure ; enfin, après le
milieu, une fascie irrégulière qui traverse la suture, se prolonge
sur la partie postérieure, mais ne rejoint pas les marges latérales.
Sauf le prolongement en arrière du rembrunissement sutural, que
je ne distingue pas sur mes échantillons typiques du bifasciatus,
le reste cadre suffisamment pour que je sois incliné à admettre une
simple variété de coloration plutôt qu’une différence d’espèce,
4. Lathridius | Coninomus] trifasciatus n. sp. — Zlongatus,
nitidus, glaber, nigro ac tlestaceo variegatus, femoribus fuscis,
antennis vero lestacers (clava triarticulata viz infuscata), tibis
tarsisque dilutioribus. Caput oblongum, fuscum, rugulosum,
medio sulcatum, temporibus elongatis, haud parallelis sed conver-
gentibus. Pronotum capile paulo lalius, latitudine vix longius,
fusco-nigrum, rugulosum, ad basim et apice sallem medio testaceo-
marginatum, lateribus antice parum rotundato-dilatatis, pone
medium inciso-constriclis, membranaalbida caduca ; in disco bico-
statum et areolatum, costis dorsalibus sat distinctis, fere geminatis,
antice leviter constrictis el arcualim convergentibus. Elytra ova-
lia, prothorace latiora, pone humeros paulo dilatata, ante medium
transversim viz depressa, apice conjunclim fere rotundata. for-
liler punctato-striata, ante declivitatem apicalem (stria juxtasu-
turali evidentius sulciformi) longitudinaliter depressa; intersti-
tiis anqustis, subæqualibus, alternis haud vel vix convexioribus ;
testacea, tribus fasciis nigris plus minusve undulatis aut con-
fractlis ornata : 1° ab humeris usque ad tertiam partem circiler,
24 fere post medium, 3° ante apicem, margine laterali eliam nigra,
inter se conjunctis. — Long. circiter 2 mill, |
482
Habitat : Bolivie, province de Cochabamba. — Deux exemplai-
res seulement, recueillis par M. Germain, ont éte envoyés à
M. Ant. Grouvelle, qui me les a communiqués et m’a généreuse-
ment offert l’un des types pour ma collection.
Les caractères mentionnés au tableau suffisent abondamment à
séparer cette forme de ses congénères. La sculpture des élytres,
dont les intervalles alternes ne sont pas costiformes et ne font pas
saillie plus sensiblement que les autres, la range dans la seconde
section du groupe; les côtes discales du pronotum ne sont pas
obsolètes comme chez le bifascialus mais se montrent sous l’aspect
particulier dont la description ci-dessus donne le signalement; la
nuance du testacé est aussi un peu moins claire, et la triple fascie
noire de ces étuis enlève au premier coup d’œil toute possibilité
de confusion. J’exposerai tout à l’heure, à propos de Z. Grou-
vellei, comment les deux espèces boliviennes se distinguent l’une
de l’autre.
Il est vraisemblable que la coloration du /rifasciatus est sujette
à des variations par excès ou par défaut, telles que la coalescence
ou l'interruption des fascies, par lesquelles le dessin normal serait
plus ou moins modifie. Mais l’insuffisance des matériaux ne me
permet pas de contrôler le fait et d'examiner dans quelle mesure
il se produit. D’ailleurs, quoique cette constatation offre l’avan-
tage de compléter la description minutieuse de l’espèce dans ses
détails les plus infimes, elle n’a point, à mon avis, l'importance
qu’on semble vouloir attacher depuis quelque temps à l’'énumé-
ration de simples accidents de couleur, à leur classement systé-
matique en variétés et sous-variétés, et à leur dénomination
particulière, dont le résultat le plus appréciable est la confusion
et l'encombrement de la nomenclature.
En ce qui concerne le dessin des élytres, je dois me borner
a signaler exactement les traits essentiels de l'individu que j'ai
sous les yeux. Le nom spécifique /rifascialus est choisi précisé-
ment pour les rappeler : il s’agit de trois fascies noires irrégulièe-
rement ondulées ou brisées qui ornent les étuis; leur disposition
est telle que je l'indique dans la diagnose latine. Réunies entre
elles sur les côtés par une bande pareillement noire qui recouvre
les deux intervalles marginaux depuis le dessous de l’épaule jusque
vers le cinquième apical, où le testacé reparaît pour occuper
presque toute la voussure, elles ne se rattachent point les unes
aux autres par la suture, qui demeure testacée au moins par pla-
ces, sinon sur la majeure partie de son parcours. La première
fascie noire occupe à peu près le tiers basilaire, hormis le calus
huméral nettement testacé et une. tache allongée de même couleur
183
mais à limites moins tranchées sur les 3e et 4° interstries à partir
de la suture. La deuxième fascie noire s’étend sur le disque un peu
après le milieu, et, avant de rejoindre la bande noire marginale
elle enclot sur le & intervalle une tache testacée oblongue. La
troisième fascie noire est située à la hauteur de la voussure, sur
laquelle elle présente un aspect presque rhomboïdal. Entre la
fascie basilaire et la fascie post-médiane, la couleur testacée fon-
cière forme une bande transversale, irrégulière mais bien délimi-
tée, sans manifester de tendance à se fondre par degrés avec ses
voisines. Il en est de même après la fascie noire médiane et après
la fascie noire préapicale; de plus, ces deux fascies sont interrom-
pues à la suture, le premier intervalle n’étant nullement
rembruni.
5. Lathridius [Coninomus|] Grouvellei n. sp. — Ælonga-
tus, nitidulus, glaber, testaceus, elytris nigro-variegatis. Caput
oblongum, rugulosum, medio sulcatum, temporibus diametro
oculari paulo minus elongatis, convergentibus ; clava antennarum
triarticulata, haud vel vix infuscata. Pronotum capite paulo
latius, latitudine haud longius, rugoso-punctatum, lateribus
antice rotundato-dilatatis. postice fortiler inciso-constriclis, mem-
brana albida caduca; in disco bicostatum (costs simplicibus, sat
distinctis, subparallelis), inter costas atque ad latera medio et
postice paulo depressum. Elytra elongata ovalia, prothorace
latiora, pone humeros dilatata, ante medium transversim parum
depressa, upice conjunctim fere rotundata, fortiler punctato-
striata, punctis apice obsolescentibus, ante declivitatem apicalem
(stria juælasuturali evidentius sulciformi) longitudinaliter
depressa; interstitiis angustis, convemiusculis, subaequalibus,
alternis nonnisi ad basim vix elevatioribus ; nigro-plagiata, basi
fere tota, apice toto, maculaque elongata 3" intervallum utrinque
versus medium occupante, testaceis. — Long. 2,2 mill.
Habitat : Bolivie, province de Cochabamba. — Les deux échan-
tillons, envoyés par M. Germain, sont conservés l’un dans la
collection de M. Ant. Grouvelle, l’autre dans la mienne. Je suis
heureux de donner à l’élégant insecte le nom de l’entomologiste
distingué qui a mis tant d’obligeance à m’adresser de précieuses
communications.
La forme nouvelle que je viens de décrire a beaucoup d’affinité
avec la précédente, originaire du même pays. Les caractères,
dont j'ai fait la base de mon tableau pour la détermination du
groupe actuel, amènent à les ranger ensemble, et on pourrait
croire au premier abord qu’elles se différencient uniquement par
le dessin des élytres. Il n’en est rien cependant, et il sufit de
484
comparer avec quelque attention les détails de leur structure pour
reconnaître une réelle divergence. Ici en effet la taille est légè-
rement plus avantageuse que chez le {r2fasciatus (au moins 2/10
de millimètre); la tête se prolonge un peu moins en arrière; le
corselet se montre proportionnellement plus élargi en avant, à
côtes discales simples atteignant manifestement la base même où
elles séparent trois dépressions fort distinctes, tandis que le
pronotum plus allongé et à peine dilaté antérieurement du érifas-
ciatus est aréolé vers le milieu du disque en dehors des carinules
dorsales qui sont géminées et disparaissent un peu avant la base
sans couper en trois la dépression transversale; enfin les élytres
de Grouvellei sont en ovale plus allongé, à ponctuation très mar-
quée mais s'affaiblissant sur la déclivité apicale. Relativement à
la coloration, le érifasciatus a tous les fémurs rembrunis, ainsi
que le corselet sauf la base et le sommet; le Grouvellei au con-
traire a les pattes entières et le corselet uniformément testacés ;
seule, la membrane blanchäâtre qui borde le prothorax prend en
se racornissant une teinte qui forme comme un lisére marginal
sombre.
Le dessin élytral du Grouvellei paraît moins compliqué. Il
s'étend en largeur depuis le rebord latéral un peu après la base
jusqu’à la suture, et en longueur jusqu'aux 2/3 seulement du
disque mais jusque vis-à-vis la déclivité apicale sur les deux inter-
valles de la marge externe. La suture est nettement rembrunie
de la base à la voussure. Trois espaces d’inégale extension
demeurent testacés et tranchent sur le fond noir : d’abord le calus
huméral et la base même de l’étui {sauf le 5°intervalle et la
suture); puis, une tache plus allongée, qui occupe au moins le
3e interstrie, et à la hauteur de laquelle on en distingue une autre
marginale moins nette sur les 7° et 8° intervalles ; enfin toute la
partie postérieure, c’est-à-dire au moins le dernier tiers de l’ély-
tre. — Seul, l’examen de matériaux plus nombreux pourra nous
apprendre si c’est là le dessin normal de l’espèce et à quelles
modifications est sujette la répartition des couleurs. Quoiqu'il en
soit, les élytres de Grouvellei et de trifasciatus sont bariolées
d’une facon toute différente, et leur système de coloration fournit,
aussi bien que la sculpture du corps, un moyen sûr de discerner
les deux espèces boliviennes.
485
QUELQUES FOURMIS DU CENTRE DE MADAGASCAR,
par Auguste Forel.
Atopomyrmex Steinheili n. sp. — Ÿ. L. 5,5 à 5,8 mill. —
Mandibules striées, avec des points épars et 6 dents obtuses.
Épistome avec un faible lobe antérieur médian arrondi, échancré
au milieu de son bord. Très semblable à l'A. Alluaudi Em., dont
il diffère encore par les caractères suivants :
La tête est aussi large que longue, à côtés plus convexes, et
bien plus régulièrement striée (plutôt ridée chez l'A. Alluaudi),
mais les stries sont disposées de même. Celles du front sont presque
parallèles. L’angle occipital terminant les arêtes frontales pro-
longées et tournées en dehors est arrondi et ne forme pas la petite
dent de l'AZZwaudi. Aire frontale indistincte. Thorax comme chez
l’Allmaudi; mais le pronotum est seulement bordé, sans appendice
membraneux translucide ; les stries sont plus grossières, moins
nombreuses (8 à 10 sur le mésonotum), concaves en dehors; la
suture pro- mésonotale est obsolète; le bord du mésonotum
presque sans dent. Le métanotum n’a que deux dents extrêmement
courtes et obtuses. Côtés du pronotum subverticalement striés
(d’arrière en haut en avant en bas). Premier nœud du pédicule
surmonté de deux courtes épines obtuses, aussi longues que la
largeur de leur intervalle; dessous, devant, le ler nœud a une
petite dent. Second nœud sans dent, ni épine, un peu plus large
que long, plus étroit devant que derrière, plus superficiellement
strié que le premier. Abdomen strié en long à la base, lisse et
luisant derrière.
Les scapes n’ont qu'une pilosité fine, courte, pâle est oblique;
celle des pattes est aussi plus courte, plus fine et plus pàle que
chez l’Alluaudi.
Noir, pattes, autennes et mandibules d’un brun de poix ; ces
dernières en partie, l'extrémité des tarses et les articulations
d’un brun rougeûtre.
Madagascar central (M. Sikora).
Tetramorium (Yiphomyrmer) marginatum n.sp. —Ü. L.3,3
mill. — Mandibules luisantes avec six dents indistinctes, des points
épars et quelques stries sur les bords. Une petite échancrure au
milieu du bord antérieur de l’épistome ; ce dernier caréné ; carène
prolongée en arrière en ride médiane remplaçant le sillon frontal.
Tête en carré arrondi, à peine plus longue que large, à peine
élargie vers son tiers postérieur. Arêtes frontales prolongées
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXXIX. 36
486
jusqu’au quart postérieur de la tête, laissant en dehors un espace
lisse et luisant ; les scapes atteignent à peu près l’occiput.
Thorax court; sutures absolument obsolètes. Le dos du thorax
est convexe d'avant en arrière, plan de droite à gauche, avec un
bord horizontal aigu, formant deux ou trois festons arrondis. On
dirait le dos du thorax laminé ou raboté (comme chez la Sima
exasciata). Le métanotum a deux épines longues et minces, légère-
ment sinueuses, peu divergentes, bien plus longues que l'intervalle
de leurs bases et même plus longues que la face déclive. Cette
dernière haute, subverticale, un peu plus longue que la face basale,
non bordée. Côtés du thorax verticaux. Métasternum sans dents
ni épines.
Pédicule à peu près identique à celui du 7. Pessonüii, mais le
pétiole da 1° nœud est un peu plus long et le 2me nœud est un peu
plus épais d’avant en arrière.
Le dessus de la tête a des rides longitudinales espacées qui
disparaissent sur l’occiput. Quelques rides longitudinales au bas
des côtés du thorax. Tout le reste du corps lisse. Tout le corps
très luisant. Les scapes et les tibias n’ont que des poils couchés.
Sur le reste du corps quelques poils dressés, pales, très épars et
presque pas de pubescence.
Noir. Pattes et antennes brunes. Mandibules, hanches, articu-
lations, tarses et extrémité de l’abdomen rougeatres.
Madagascar central (M. Sikora).
Tetramorium (Wiphomyrmez)ranarum n. sp. — ©. L. 2,6
mill. — Mandibules avec 6 dents, subopaques, densément striéés,
avec des points épars. Épistome imprimé au milieu, devant, sans
carène. Les arêtes frontales, fortement divergentes, forment en
dehors une loge distincte, finement réticulée, pour les scapes
entiers qui n’atteignent que le cinquième postérieur de la tête.
Tête convexe, en trapèze, élargie et largementéchancrée derrière.
Yeux plats et fort petits, n’ayant que 22 à 25 facettes.
Thorax court, large, convexe, plus robuste que chez le 7.
Schaufussii. Métanotum armé de deux épines robustes, assez
courtes, un peu courbées en haut, identiques à celles du 7. qui-
neense. Deux dents métasternales triangulaires. Premier article
du pédicule avec un pétiole de longueur médiocre et un nœud
cubique-arrondi aussi long que large et fort épais, beaucoup plus
épais que chez le 7”. Schaufussii, plus large que chez le VNassonomit.
Second nœud très large, beaucoup plus large que long. Abdomen
tronque devant.
Abdomen, pattes, scapes et milieu du dos @es deux nœuds du.
pédicule lisses et luisants. Tout le reste grossièrement et profon-
487
dément rugueux (réticulations avec tendance plus ou moins
marquée à former des rides longitudinales. Le front et l’épistome
sont longitudinalement ridés; la face déclive du métanotum est
plus finement rugueuse (ainsi que la loge des scapes). Les parties
rugueuses sont subopaques.
Pilosite diluée, très fine; sur les tibias et les scapes seulement
une pubescence soulevée. Sur le corps presque pas de pubescence.
D'un brun rougeàtre. Mandibules, antennes, pattes et extre-
mite de l’abdomen d’un jaune testacé un peu brunâtre ou roussâtre.
Madagascar central (M. Sikora).
Sima Grandidieri var.variegata n. var. — Ü. Presque aussi
grande et robuste que la var. Æildenbrandti. Tête, sauf le bord
antérieur, abdomen, sauf l’extrémite, et milieu des cuisses d’un
noir brunâtre. Le reste d’un roux jaunâtre ou d’un jaune roussätre.
Madagascar central (M. Sikora).
Sima hysterica r. dimidiata n. st. ©. Plus robuste, mais à
peine plus longue que la forme typique. Mandibules armées de
4 dents distinctes et d'une dent indistincte. Lobe de l’épistome plus
large, arrondi, n’ayant à son bord que 3 ou 4 crénaux indistincts.
Tête un peu plus large derrière les yeux que devant, avec les
cotés plus convexes. Premier nœud &äu pédicule arrondi devant,
non tronqué Le devant de la tête est plus abondamment ponctué
et la ponctuation est plus forte. Pubescence encore un peu plus
abondante.
Tête, pronotum et mésonotum d’un rouge brun, ainsi que le bord
postérieur du second nœud du pédicule et les articulations des
pattes. Métanotum, pédieule et abdomen d’un noir un peu
brunâtre. Pattes, métasternum et massue des antennes brunâtres.
Le reste des antennes d’un jaune testacé un peu roussâtre.
Madagascar central (M. Sikora).
Ponera indigens var. bellicosa. — ©. Légèrement plus
grande. Écaille moins épaisse, deux fois plus haute qu’épaisse.
Face basale du métanotum seulement subbordée latéralement.
Abdomen assez distinctement rétréci après le premier segment.
Tête un peu moins mate.
Q. Mêmes particularités que l’ouvrière. L. 3.4 mill.
&. L. 2,8 mill. D’un brun jaunâtre sale. Abdomen presque sans
étranglement. Plus grêle et plus petit que celui dela punctatissima.
Thorax plus court.
Madagascar central (M. Sikora).
Dans ma description de la P. indigens (Annal. Soc. ent. Belg.
XXXIX, 1895, p. 246), c’est l'O et non la Q que j'ai décrite. Le
signe © provient d’une faute d'impression. ,
488
Pheidole nemoralis Forel var. petax n. var. — 2. Tête
élargie derrière. Taille plus robuste que chez la forme typique.
Premier article du pédicule plus large, sans dents à l’extrémité
antérieure. Second nœud extrêmement large; avec les conuleslaté-
raux qui sont très allongés et spiniformes, il est aussi large que la
surface antérieure tronquée de l’abdomen.
©. Plus petite et plus grêle que la forme typique. Premier article
du pédicule beaucoup plus court.
Madagascar central (M. Sikora).
Camponotus Dufouri Forel.-— (. L. 10 mill. Pour ainsi dire
identique au C. dorycus Sm. r. confusus Em. Cependant le
mésonotum a devant de gros points (fossettes) enfoncés que n’a
pas le dorycus, et l’écaille est plus basse, presque rectiligne au
sommet (fortement échancrée chez le dorycus). La couleur est d’un
brun un peu plus clair.
Madagascar central (M. Sikora).
M. Sikora a encore récolté dans les mêmes régions les Catau-
lacus (Otomyrmezx) Oberthüri Em., et Johannae Forel, le Cera-
pachys Kraepelinii For , le Cremastogaster Paulinae Forel
(1 Q), etc.
SO Mme =
ANNALES. x
À SOCIÈTÉ ENTONOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME TRENTE-NEUVIÈME
XIII
Viennent de paraître :
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Tome III.
A list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich » Cata-
logue by G. C. CHAMPION.
Ce volume a été adressé à tous les membres qui ont payé leur
cotisation de 1895.
Tome IV.
Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Madagascar et
iles voisines par le D' REGIMBART.
Ce volume ainsi que le tome V (Zchneumonides d'Afrique par
le Dr TosquiNET) qui paraîtra incessamment, ne sera adressé
qu'aux membres qui enverront immédiatement leur cotisation de
1896 au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Namur, F2,@
Bruxelles.
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
20: DES MUSÉE, 20
29 février 1896
Le = SRE ES
NATION LS A
“ke > LE pi Fe ; MSP To es
—— DE LA ds ASE
La Sociélé peut encore disposer de quelques exemplaires
des ouvrages suivants :
Purzeys. — Monographie des Clivina et des genres voisins.
Prémices entomologiques (Monographie du genre
Pasimachus” etes) Se, See MR eue
Post-sceriptum ad Clivinidarum monographiam
Trechorum europæorum conspectus . . . .
Révision générale des Clivinides . . ;
Supplément à la Révision générale des Clivinidés.
Note sur les caractères employés par Thomson
dans la classification du genre Carabus . :
Note sur les Cicindèles et Carabiques recueillis
à Antigua-par-M, Purves hs enr
Note sur le genre Perileptus Schaum . .
Amara indivisa . .
. e e 0 e e .
Carabiques nouveaux découverts dans les Asturies
par M. Eblers 5e ee
Trechorum oculatorum Monet 2° partie.
Descriptions de deux espèces nouvelles du genre
Carobus 0e SR RAT
Monographie des brides. ë
Essai sur les Antarctia
Descriptions de Carabiques nouveaux ou peu
CONRUS CE A SERRE DU ÉORS ROS
Révision des Broscides de laura ART ee
Description de quelques Clivinides de l'Inde .
Note sur les genres Morio et Perigona . . . .
Deuxième supplément à la Révision générale des
Clivinides. . . . . RARE VAS ER
Additions à la monographie de Trechus
Broscosoma, Carabidum genus novum. . . .
Noté sur:lesNouophilus: 5:22). 1220
Res Bréscidenf ee rene
LA
2 KO %
| = 178, à ES
LH > %
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XIII
Assemblée générale du 26 décembre 1895.
PRESIDENCE DE M. GIRoN.
Présents : MM. Becker, Capart, Clavareau, Coucke, de Crom-
brugghe, Fologne, Fontaine, Hippert, Jacobs, Kerremans, Ledrou,
Oor, Paternotte, Severin, Van Nerom, es et Lameere, secré-
taire.
MM. Robbe, de Selys-Longchamps et Tosquinet ont fait excuser
leur absence.
La séance est ouverte à 3 heures.
Le procès-verbal de l’Assemblée ee du 26 décembre 1894.
est approuve.
Le Président prend la parole et s'exprime comme suit :
MESSIEURS,
La Société est entrée dans sa quarantième année d'existence ;
permettez-moi de jeter un coup d’œil rétrospectif rapide sur
les quinze ans qui se sont écoulés depuis la célébration du vingt-
cinquième anniversaire de sa fondation, en 1880.
Nous pouvons déclarer hardiment que notre association s’est
maintenue au niveau élevé qu’elle avait atteint parmi les sociétés
similaires. Vous savez tous que c’est par l’énergie et l'initiative
éclairée de M. Weyers, notre ancien secrétaire, que nous sommes
heureux de retrouver aujourd’hui parmi nous après douze années
d’exil à Sumatra, que le petit noyau d’entomologistes qui s’étaient
réunis en 1855 prit rang parmi les véritables sociétés scientifiques ;
depuis lors sa prospérité n’a fait que s’accroître grâce principale-
ment au zèle d'un collègue qui assuma pendant 15 ans la lourde
charge du secrétariat, M Preudhomme de Borre, auquel j’adresse
un salut reconnaissant. Actuellement notre Société occupe une des
premières places parmi les sociétés entomologiques du globe, et
ceux de ses fondateurs qui sont encore parmi nous, MM. Fologne,
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, Te XXXIX. 37
490
Jacobs, Roelofs, Sauveur et de Selys-Longchamps, peuvent être
fiers de leur œuvre. Honneur à eux! honneur aussi à ceux qui ne
sont plus !
Depuis 15 ans nous avons perdu six de nos membres fondateurs,
Colbeau, Demoulin, Fondu, Lafontaine, Mors et Peteau ; dans le
souvenir ému que nous leur apportons, nous devons associer les
noms de Putzeys, de Weinmann et de Capronnier qui chacun dans
une sphère différente appartiennent aussi à l’histoire de la Société.
Nous avons vu disparaître également la plupart de nos anciens
membres honoraires, Burmeister, Dohrn, Hagen, von Haroid,
Le Conte, Millière, Stainton et Westwood, et les années ont
emporté quelques uns de nos collaborateurs les plus zélés et
les plus dévoués, Bellier de la Chavignerie, Chevrolat, Charles
Donckier de Donceel, Fromont, Grenier, Kuwert, Lefevre,
Lethierry, de Marseul et Maurissen.
Cette période a donc été particulièrement douloureuse pour notre
Société : celle-ci était précisément arrivée à un âge où elle devait
perdre fatalement bien des amis de la première heure, et nous
n’aurions pas trop à nous plaindre du sort, si nous n’avions eu
le cruel regret d’être séparés de deux collègues enlevés dans toute
la force de leur jeunesse et sur lesquels nous pouvions fonder les
plus grandes espérances, Valère Liénard et Louis Coucke.
Nos Annales conservent un souvenir ineffaçable de tous ces chers
morts, et leur mémoire servira d'exemple aux entomologistes de
l'avenir.
L'on aurait pu craindre, en présence de ces pertes successives,
que notre activité scientifique s’en fût ressentie, mais il n’en a rien
été : de nouveaux éléments ont remplacé ceux qui ont disparu et
la situation de la Société est toujours florissante.
Le nombre des mémoires qui nous sont soumis tend à augmenter
de jour en jour, et les comptes-rendus de nos séances ont pris une
telle extension que depuis 1892 nous en avons constitué le volume
d’Annaies, réservant les travaux très étendus pour un nouveau
genre de publications, les Aémoires, dont cinq volumes auront
bientôt paru.
L'analyse de nos travaux peut se résumer de la manière suivante:
I. Cataloques. La Société s’est fait une spécialité de la publi-
cation de suppléments au Calaloqus Coleoplerorum de Gemminger
et von Harold; ont successivement paru : les Cérambycides par
M. Lameere, les S'taphylinides par M. Duvivier, les Céfonides par
M. Bergé, les Brenthides et les Anthribides par M. H. Donckier
de Donceel, les Buprestides par M. Kerremans, les Zathridides
par M. Belon, les Cicindélides par M. Demoor, les Languriides et
491
les É'rotylides par M. Fleutiaux, les Z'énébrionides par M. Cham-
pion.
Ajoutons y les catalogues généraux des Glomérides, Julides, etc.,
par M. Preudhomme de Borre, des Zrogides par le même, des
Coléoptères carnassiers aquatiques par M. Van den Branden, des
Gyrinides par M. Severin, des Puprestides par M. Kerremans.
II. Travaux descriptifs de spécialistes. C’est la partie la plus con-
sidérable de nos publications. M. Fairmaire nous a donné de nom-
. breuses descriptions de Coléoptères de tous les pays et de toutes les
familles. Nos autres collègues se renferment dans une spécialité plus
étroite. Arachnides, MM. Becker et Simon; Âyriopodes, M. von
Porath; Forficulides, M. de Bormans; Or/hoptères, M. Bolivar;
Odonates, M. de Selys-Longchamps; ÂVévroptères, M. Mac Lach-
lan; Zémiptères, MM. Bergroth, Distant, Lethierry, Montandon
et Reuter; Cicindélides, MM. W. Horn et Fleutiaux ; Carabides,
H. W. Bates, Zydrocanthares, MM. Regimbart et Severin, Cla-
vicornes, M. Grouvelle; Zathridiides, M. Belon; Coccinellides,
MM. Gorham et Weise; ZLanguriides, M. Fowler, AÆislérides,
M. Lewis; Buprestides, M. Kerremans; Xlatérides, M. Candèze;
Malacodermes, MM. Bourgeois et Olivier; Clérides, M. Kuwert;
Lamellicornes, MM. Albers, Berge, Brenske et von Schoenfeldt;
Longicornes, M. Lameere;, PAytophages, MM. Allard, Duvivier,
Jacoby et Lefèvre; Æhynchophores, MM. Desbrochers des Loges,
Faust, Pascoe, Senna et Tournier; Diptères, M. van der Wulp;
Formicides, MM. Emery et Forel; Æyménoptères, M. Schletterer;
Lépidoptères, MM. Dognin, Heylaerts, Mabille et Robbe.
Les récoltes des missionnaires belges au Bengale ont donné lieu,
sur l'initiative de M. Severin, à de nombreux travaux constituant
déjà un ensemble remarquable sur cette faune intéressante. D'autre
part, M. Duvivier, notre ancien collègue, aujourd’hui éloigné
à jamais par une cruelle maladie des études entomologiques, a le
premier dans notre pays étudié les matériaux apportés du Congo
par nos explorateurs; nos Annales renferment de lui deux grands
travaux sur les Coléoptères de cette région. Les nombreuses collec-
tions qui arrivent maintenant journellement au Musée d'Histoire
naturelle nous permettront sans doute de publier plusieurs mono-
graphies sur les Insectes de l'Afrique tropicale. Déjà M. Régimbart.
nous a donné la revision des Hydrocanthares et M. Tosquinet la
description des Ichneumonides.
IT. Mœurs, métamorphoses, anatomie, physiologie, Entomo-
logie appliquée. Presque rien n’a été publié par nous dans ces
domaines ; nous n’avons à signaler que quelques notes de MM. Bergé,
Crahay, Desprez, Dugès, Fromont, Lameere et Plateau.
IV. Faune belge. M. Preudhomme de Borre nous a donné : le la
492
liste revisée des Coléoptères Carnassiers et Lamellicornes avec
leur répartition par provinces; 2° le catalogue des Glomérides et
des Julides ainsi que celui des Crustacés Zsopodes.
M. de Selys-Longchamps a publié le catalogue raisonné des
Orthoptères et des Vévroptères.
MM. Jacobs et Tosquinet ont fait paraître le catalogue des
Tryphonides.
M. Jacobs a également donné la liste des Z'enthrédines, Céphides
et Siricides des environs de Bruxelles; M. de Bormans la liste des
Chrysidides des mêmes localités.
M. Ch. Donckier de Donceel a publié le catalogue des Zépidop-
tères de la Belgique.
Nous devons à M. Coubeaux la liste générale des Zémiptères.
M. Lameere a fait paraître les Fourmas et les Longicornes.
M. Becker a complété son catalogue des Arachnides par l’ordre
des Chernèles.
Quelques uns de nos jeunes collègues ont commencé la publication
de tables dichotomiques destinées à faciliter l’étude des espèces
indigènes : nous devons les Æétéromères à L. Coucke, les Chryso-
mélides à M. Ch. de Moffarts, les Prachymères à M. Éd. Coucke,
et les Jalacodermes àijM. Don
Feu L. Coucke avait commencé à nous donner de très intéres-
santes notices sur certaines familles de Diptères, et il allait avoir
terminé l’ensemble des Brachycères Orthorhaphes quand la mort
est venue nous l'enlever.
MM. Fokker et Lethierry nous ont fait diverses communications
sur des captures d’ Hémiptères, et M. Hippert, avec un zèle infa-
tigable, nous apporte à chaque séance les résultats souvent très
fructueux de ses chasses en Lépidoptères,
Tel est le tableau rapidement esquissé de ce que la Société a
publié en ces quinze dernières années. Ce relevé appelle certaines
réflexions.
Les descriptions d’espèces nouvelles s'élèvent de toutes parts
comme une marée qui semble être destinée à submerger l’Ento-
mologie. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille renoncer à faire con-
naître les nouveautés qui nous arrivent tous les jours, l’inventaire
complet de la Nature étant désirable, mais il serait hautement
à souhaiter qu'une méthode plus rationnelle fût suivie dans cette
voie. Nous risquons en effet de voir les véritables hommes de
science se détourner des amateurs et les abandonner dans l’effrayant
dédale où ils se sont embarqués, si nous ne mettons bon ordre
à nos études. Que révele en effet l’examen de nos publications,
et nous pouvons en dire autant d’ailleurs de celles de toutes les
493
sociétés entomologiques: dès qu’un spécialiste a sous les yeux
quelques formes nouvelles, il s’empresse en général de les décrire,
souvent sans établir aucune comparaison avec les types voisins.
De semblables travaux sont-ils bien nécessaires? Ne devront-ils
pas être repris plus tard pour être soumis à la critique sévère d’un
monographe? Pourquoi les auteurs ne conservent-ils pas pendant
dix, pendant vingt ans s’il le faut, ces descriptions dans un tiroir
pour nous apporter un jour une étude complète sur toutes les
espèces d’une région ou sur toutes les formes d’un genre, d’une
tribu ou d’une famille? Notre science a bien moins besoin aujour-
d'hui de s’étendre comme elle le fait, au hasard, que de se recueil-
lir: un nombre considérable d'observations se trouvent égarées
dans de multiples publications, et leur coordination présentée de
concert avec des observations nouvelles ferait progresser bien plus
l'Entomologie que l’émiettement au jour le jour de données d’où ne
peut ressortir aucune notion scientifique. On dirait souvent que
les entomologistes cherchent à justifier le reproche que leur font
les profanes, de s’amuser à donner des noms aux cadavres qu’ils
conservent dans leurs collections, et qu’ils oublient que ces collec-
tions et ces noms, loin d’être le but à poursuivre, ne sont qu’un
moyen d’étude.
Il est évident que dans certains cas la description isolée d’une
espèce nouvelle peut présenter de l'intérêt, si cette espèce offre
des particularités spéciales, où si sa découverte vient éclairer une
notion de géographie zoologique, mais en dehors de ces cas excep-
tionnels, il serait hautement à désirer que nous n’accueillions
dorénavant dans nos publications que des travaux qui présentent
ce caractère de coordination auquel je faisais allusion tout à l'heure.
La tendance qu’offrent beaucoup d’entomologistes à faire con-
sister l'Entomologie en la réunion d’une riche collection d’Insectes
exotiques se traduit encore par un symptôme bien autrement
facheux; on semble perdre complètement de vue l’étude des mœurs
et des métamorphoses, et alors que l’on cherche à connaître les
moindres particularités spécifiques d'animaux que nous n’aurons
probablement jamais l’occasion d'observer vivants, on oublie qu’un
grand nombre de types que nous rencontrons tous les jours on#
encore bien des secrets à nous dévoiler. Puissent nos collègues
s'attacher moins à rassembler de coûteuses nécropoles qu’à nous
apporter des faits !
Je m'adresse maintenant à nos compatriotes pour leur faire
remarquer combien est relativement faible la part qu’ils ont prise
à nos publications en ces dernières années. Certes, par notre situa-
tion dans un petit pays, par les facilités exceptionnelles que nous
accordons aux auteurs, notre Société est destinée à devenir, si elle
494
ne l’est déjà, la Société entomologique internationale parexcellence;
nous en sommes fiers, mais nous ne faisons peut-être pas suffisam-
ment de recrues en Belgique. Les préoccupations politiques, la
diminution des loisirs par suite de la lutte pour l'existence toujours
plus âpre, la suppression des sciences naturelles comme matière
obligatoire dans l’enseignement primaire, voire même la bicyclette,
sont évidemment cause que l'Histoire naturelle trouve aujourd’hui
moins d’adeptes qu’autrefois dans notre pays. Faisons donc une
propagande d’autant plus active. On nous a quelquefois reproché
que nos publications étaient trop savantes, trop loin de la portée
d’une foule de personnes qui seraient très désireuses de se joindre
à nous si nous ne les effrayions pas par toutes nos diagnoses latines.
Nous devons évidemment conserver à nos travaux une forme pure-
ment scientifique, mais nous n’avons jamais repoussé les tentatives
des jeunes, et si nos collègues voulaient sérieusement s’adonner
à des études sur les insectes utiles et nuisibles, par exemple, nos
comptes-rendus des séances auraient une apparence moins sèche
et moins rébarbative. Nous faisons appel à tous, et il ne tient qu’à
nos jeunes collègues de rendre nos publications plus attrayantes et
plus utiles pour eux-mêmes.
Nous serions très heureux aussi de voir les communications sur
la faune de notre pays se multiplier: n’oublions pas que c’est là le
but principal poursuivi par les fondateurs de la Société, et je ne sais
si ces quinze dernières années ont été sous ce rapport à la hauteur
des précédentes.
jela tient à ce que nos jeunes collègues hésitent à se frayer des
voies nouvelles; ils se laissent entraîner par l’amour des belles
collections, soit à aborder l’étude des exotiques, soit à refaire ce
qui a déjà été fait cent fois, la chasse aux Coléoptères et aux Lépi-
doptères, par exemple. Cela tient peut-être aussi à ce que nous ne
les encourageons pas assez: rappelez-vous le prix institué par la
Société pour la plus belle collection de Diptères du pays, prix rem-
porté par le regretté Louis Coucke et par son frère; la glace était
rompue : un grand nombre de jeunes entomologistes liégeois ont
senti s’éveiller en eux le feu sacré, et nous comptons sur eux pour
nous dresser le catalogue raisonné des Diptères de la Belgique.
Puissent d’autres vaillants imiter leur exemple: presque tout est
à faire dans bien des groupes, et l'étude des larves est à peine
ébauchée. Il y a là matière à bien des communications intéressantes
que nous accueillerions avec joie dans nos Annales.
Qu'ils songent, les jeunes, à ce que firent nos aînés avec si peu
de ressources : qu'ils se rendent compte des conditions bien autre-
ment favorables dans lesquelles ils peuvent travailler aujourd’hui.
En 1858 la bibliothèque de la Société n’existait qu’à l'état rudi-
495
mentaire : « Prenons patience, vous disait l'honorable M. de Selys-
« Longchamps, les fonds que nous consacrons à publier nos Annales
« nous procureront un jour, par voie d'échanges, plus de livres que
« nous n’en pourrions obtenir par voie d’achats. »
. Cette prédiction s'est réalisée. Aujourd’hui l’échange de nos
publications s’effectue régulièrement avec plus de 200 sociétés ou
‘instituts scientifiques, et nous possédons un fonds de bibliothèque
d'une valeur inestimable, dans laquelle on trouve tous les ouvrages
périodiques, traitant de l'Histoire naturelle, qui depuis 40 ans ont
été publiés dans le monde entier.
Au début de l'histoire de la Société, nos aînés n’avaient encore
à leur disposition qu’une chétive collection publique : celle-ci était
tenue soigneusement cachée et était de peu d’importance. Com-
parez cette situation avec les ressources dont nous disposons
aujourd’hui: notre Musée possède actuellement une collection
d’Insectes sans rivale et d’autant plus précieusequ’elle est facilement
accessible à tous et administrée avec une compréhension exacte de
ce que doit être une collection publique. La bonne harmonie qui
n’a cesse de régner entre la Société et le Musée d'Histoire naturelle
est pour une bonne part dans cette situation. Si nous possédons en
effet en propre la collection Putzeys et la collection de Phytophages
de Belgique que nous a donnée M. Sauveur, nous pouvons dire aussi
que toutes les autres collections sont en grande partie l’œuvre des
membres de notre Société. N'oublions pas non plus que les conser-
vateurs de la collection, MM. Preudhomme de Borre et Severin,
se sont toujours trouvés d’accord avec nous, et c’est certainement
à cet accord qu’est encore due la situation que tous les entomolo-
gistes du monde nous envient. Nous nous trouvons par conséquent
dans des conditions de travail bien autrement favorables que jadis,
et nous serions coupables si nous ne nous montrions pas à la
hauteur de notre tâche.
Continuons, Messieurs, à administrer sagement la Société sous
l'égide des statuts si simples que nous ont légués les fondateurs,
et prenons exemple sur celui d’entre eux qui a le plus contribué
à notre prospérité matérielle, sur M. Fologne, dont nous fêtions
en 1888 le vingt-cinquième anniversaire comme trésorier de la
Société. Il est toujours à son poste, et je lui réitère avec l’expres-
sion de notre reconnaissance, les vœux que nous faisons tous pour
qu’il continue pendant longtemps encore à gérer notre patrimoine.
Continuons aussi, Messieurs, dans notre carrière scientifique,
à prendre exemple sur celui des membres fondateurs autour duquel
nous nous sentons tous groupés par une affection filiale, sur M. le
‘baron de Selys-Longchamps, le père et le symbole vivant de notre
Société. Depuis quinze ans qu’il est notre Président d'honneur, son
496
activité scientifique ne s’est pas ralentie; j’ai eu l'honneur de rendre
hommage en votre nom, dans une circonstance solennelle, à cette
illustration de la Science, et j'exprime l’espoir que nous puissions
tous nous retrouver avec lui au cinquantenaire de la Société.
(Applaudissements.)
— La Commission de surveillance des collections composée de
MM. Giron, Ledrou et Van Nerom a constaté que les collections
entomologiques déposées au Musée d'Histoire naturelle sont dans
un état de conservation parfaite.
Notification de cette déclaration sera faite à M. le Directeur du
Musée royal d'Histoire naturelle.
— M. Van Nerom, au nom de la Commission de vérification des
comptes, déclare que la comptabilité de la Société a été trouvée
parfaitement en règle, et il propose de voter des remerciements à
M. Fologne, trésorier, pour sa bonne gestion. (Applaudissements.)
— M. Fologne expose la situation financière de la Société ; l’exer-
cice 1895 se clôture par un excédent de recettes sur les dépenses.
L'Assemblée donne son approbation aux comptes.
— Le chiffre de la cotisation est maintenu à 16 fr; le prix du
tome XXXIX des Annales est fixe à 18 fr. avec réduction de 2 fr.
pour les libraires ; le prix des tomes IIT et IV des Mémoires est
fixé à fr. 7-50 (6 fr. pour les libraires).
— L'Assemblée vote le budget proposé par le Conseil pour
l’année 1896.
— MM Kerremans, Lameere et Robbe sont réélus membres du
Conseil d'Administration.
— MM. Paternotte, Seeldrayers et Van Nerom sont élus mem-
bres de la Commission de vérification des comptes.
— MM. Ledrou et Van Nerom sont réélus membres de la Com-
mission de surveillance des collections.
— L'Assemblée choisit les bois de Castiau, près de Mons, comme
localité spéciale à explorer en 1896.
— M. Éd. Coucke remercie les membres de la Société qui ont
rendu hommage à la mémoire de son frère, feu L. Coucke.
La séance est levée à 4 heures.
PSM E
DES
ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE
DU 26 DÉCEMBRE 1894 AU 26 DÉCEMBRE 1895
SERVANT D'ACCUSÉ DE RÉCEPTION.
1. — PUBLICATIONS REQUES A TITRE D'ÉCHANGE.
ALLEMAGNE.
1. Entomologischer Verein in Berlin.
Berliner Entomologische Zeitschrift, XXXIX, 4; XL, 1, 2.
2. Deutsche Entomologische Gesellschaft.
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1895, 1, 2.
3. Entomologischer Verein zu Stettin.
Entomologische Zeitung, LV, 1 à 12; LVI, 1 à 6.
4. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau.
Zeitschrift für Entomologie, XIX.
5. Entomologische Nachtrichten, XX, 23-24; XXI, 2-6, 8-9,
11-15, 17-21.
6. Deutsche Entomologische Zeitschrift herausgegeben von
der Gesellschaft « Iris » zu Dresden in Verbindung mit
der Deutschen Entomologische Gesellschaft zu Berlin.
Lepidopterologisches Heft, VII, 1, 2; VIII, 1.
7. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof. J. V. Carus,
XVII, 462-468 ; XVIII, 469-488.
8. Kônigliche Sächsische Gesellschaft der Wissenschaften
zu Leipzig.
Berichte über die Verhandlung, mathematisch-physische
Classe, 1894, 2, 3; 1895, 1,2, 3, 4.
9. Bericht über die wissenschaftlichen Leistungen im Gebiete
der Entomologie (herausgegeben von Ph. Bertkau), 1893.
498
10, Kônigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu
München.
Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe,
1895, 1.
11. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.
Verhandlungen, neue Folge, V, 3.
12. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern
und Rügen.
Mittheilungen, XX VI.
13. Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.
Abhandlungen, XIII, 2; XV, 1.
14. Naturhistorischer Museum in Hamburg.
Mittheilungen, XII.
15. Société d'Histoire naturelle de Colmar.
Bulletin, ne série, II (1891-94).
Histoire de la Bibliothèque et des coll. d'Hist. natur., 1894.
16. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde.
Bericht, XXX.
17. Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena.
Jenaische Zeitschrift für Naturwissenschaft, 1894, XXIX,
LPS
18. Kaiserliche Leopoldinisch - Carolinische Deutsche Aka-
demie der Naturforscher.
Leopoldina, Amtliches Organ, XXX.
Katalog, V, B. II, 2.
19. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlande u.
Westphalens.
Verhandlungen, LI, 1, 2.
20. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Kônigsberg.
Schriften, XXX V.
21. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thü-
ringen in Halle.
Zeitschrift für die gesammten Naturwissenschaften, LX VIII,
1502
22. Kôniglich Preussische Academie der Wissenschaften zu
Berlin.
Sitzungsberichte, 1894, 24-53; 1895, 1-38.
23. Physicalisch-medicinische Societät zu Erlangen.
Sitzungsberichte, XX VI, 1892. |
24. Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.
Jahresbericht, 1893-94.
Festschrift 25° jährige Bestehung.
25. Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig.
Jahresbericht, 1881-82, 1882-83.
26.
21:
28.
29.
30.
ni
LU]
(2)
ot
(ee)
Die
12.
499
Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg.
Jahresbericht, LI.
Naturwissenschaftlicher Verein i1 Hamburg.
Verhandlungen, dritte Folge, II.
Abhandlungen, XIII.
Offenpacher Verein für Naturkunde.
Bericht, 1891-1895, 33, 34, 35, 36.
Naturwissenschaftliche Gesellschaft Isis in Dresden.
Sitzungs-berichte, 1894, 1, 2.
Senckenbergische naturforschende Gesellschaft.
Bericht, 1895.
ANGLETERRE ET COLONIES.
. Entomological Society of London.
Transactions, 1894, 4, 5; 1895, 1, 2, 3.
. The Entomologist’s Monthly Magazine, XXX, 367-369;
XXXI, 370-378.
. The Entomologist, an Illustrated Journal of general Ento-
mology, XX VIII, 380-390.
. Zoological Society of London.
Proceedings, 1894, IV; 1895, I, II.
Transactions, XIII, 10.
. The Zoologist : a monthly Journal of Natural History,
3 ser., XVIII, 216; XIX, 217-227.
. Linnean Society of London.
Journal. Zoology, XXV, 158-160.
Proceedings, 1893; November 1893 ; Juni 1894.
List, 1894-95.
. Belfast Natural History and Philosophical Society.
Proceeding, 1893-94.
. Birmingham Philosophical Society.
Proceedings, IX, 1.
. Natural History Society of Glasgow.
Proceedings, IV, 1.
. Britisch Museum Zoological Department; division of Ento-
mology.
Descriptive catalogue of the Spiders of Burma by T. Thorell.
Le Naturaliste Canadien, XXI, 11,12; XXII, 2-9.
The Canadian Entomologist, edited by Rev. P. Bethune,
VA XX VIT, 1-11.
500
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
Nova Scotian Institute of Science.
Proc. and Transactions, I, 3.
Geological Survey of Canada.
Cartes 379-390, 550-551, 364-372.
Sheet ne 11. S. W. Nova Scotia. — Eastern Township Map.
Quebec.
Raing River Sheet-Ontario.
Entomological Society of Ontario, Canada.
Annual Report, 1894.
Linnean Society of New South Wales.
Proceedings, 24 ser., IX, 1-4.
Australian Museum Sidney.
Records, II, 6.
Royal Society of South Australia.
Proceeding, XVIII; XIX, 1.
Asiatic Society of Bengal.
Journal, LXIII, II, 3, 4; LXIV, 1, 2.
Proceeding, 1894, 9, 10; 1895, 1-5.
Annual address, 1894.
Indian Museum Notes.
Vol. III, 4-5.
AUTRICHE-HONGRIE.
1. Wiener Entomologische Zeitung, XIII, 9, 10 ; XIV, 1-5, 7, 8.
. K. K. Zoologisch-Botanische Gesellschaft in Wien.
Verhandlungen, XLV, 1-8.
. Wissenschaftliche Club in Wien.
Monatsblätter, XVI, 3-12; XVII, 1.
Jahresbericht, XIX.
. Kaiïiserliche Akademie der Wissenschaften.
Mathematisch-Naturwissenschaftliche Classe. Sitzungsbe-
richte, 1893, VIIL, IX, X;, 1894, I-IIT
. Verein für Naturkunde zu Presburg.
Verhandlungen, 1892-93, VIIT.
. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kennt-
nisse in Wien.
Schriften, XXXIV.
7. Wiener Entomologische Monatschrift, XIV, 6.
8. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz.
Mittheilungen, XXXI.
501
9. Naturforschender Verein in Brünn.
Verhandlungen, XXXII.
Bericht der meteorologischen Commission über die Ergeb-
nisse der meteorologischen Beobachtungen, 1892, XII.
10. Kônigliche Bôhmische Gesellschaft der Wissenschaften in
Prag.
Sitzungsberichte, 1894.
Jahresbericht, 1894.
11. Természetrajzi Füzetek, 1894, 3-4; 1895, 1-4.
12. Siebenbürgischer Museumverein in Kolozsvar.
Orvos-Természettudomänyi Ertesito, 1894, II, 3.
BELGIQUE.
1. Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-
Arts de Belgique.
Annuaire, 1895.
Bulletin, LXIV,9-12; LXV, 1-8.
2. Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut.
Mémoires, 5e série, 7.
8. Cercle des Naturalistes Hutois.
Bulletin, 1893, 4; 1894, 4.
4. Société Centrale Forestière.
Bulletin, 1894, 20; 1895, 1-11.
5. Société centrale d'Agriculture de Belgique.
Journal, XL, 3; XLII; 1, 5-2; XLIII, 12-4.
6. Ministère de l'Agriculture, de l'Industrie et des Travaux
publics.
Bulletin, X, 4-7; XI, 1, 2.
1. Société royale Belge de Géographie.
Bulletin, XVIII, 6; XIX, 1-4.
8. Société royale Linnéenne de Bruxelles.
Bulletin, XX, 2-6, 8; XXI, I.
9. Société belge de Microscopie.
Bulletin, XXI, 4-9.
Annales, XVIII, 2; XIX, 1.
10. Société royale de Botanique de Belgique.
Bulletin, XXXIII, 2; XXXIV, 1.
11. Société royale Malacologique de Belgique.
Annales, 1892.
12. Société royale des Sciences de Liége.
Mémoires, série 2, X VIII.
502
DANEMARK, SUÈDE et NORWÈGE.
1. Kongelinge Danske Videnskaber Selskab.
Oversigt over der Forhandlinger og dets Medlemmers Arbej-
der, 1894, 2, 3; 1895, 1.
2. Universitas Lundensis.
Acta (Matematich och Naturvetenskap), XXX.
3. Entomologiska Fôreningen i Stockholm.
Entomologisk Tidschrift, XV, 1-4.
4. Stavanger Museum.
Aarsberetning, 1893.
. Tromsg Museum.
Aarsberetning, 1891, 1892.
Aarshefter, 15, 16.
. Kongelige Norske Videnskaber Selskab.
Skrifter, 1893.
ot
(es)
ÉTATS-UNIS DE L'AMÉRIQUE DU NORD.
1. American Entomological Society.
Bulletin, XXII, 1-3.
Entomological News, IV, 10; V, 9-10; VI, 1-9.
2. Cambridge Entomological Club.
Psyche, a Journal of Entomology, VII, 224-235.
3. Museum of Comparative Zoology of Harvard College, in
Cambridge.
Memoirs, XVI, 15; XVII, 3; XVIII, 15.
Bulletin, XXV, 11,12; XXVII, 1-5; XX VIII, 1-2.
Annual Report, 1893/94.
. Zoological Society of Philadelphia.
Annual Report, XXIIT.
. Essex Institute.
Bulletin, XXVI, 9-18.
6. The American Naturalist, XXVIII, 336; XXIX, 337-339,
341-344, 346-347.
7. American JournalofScience, XLVIII, 288, XLIX, 289-294;
L, 295-299.
. United States Departement of Agriculture.
Insect life, VI, 4, 5; VII, 1-5.
Bulletin, 32.
. California Academy of Natural Sciences.
Proceeding, 21 ser., IV, 1,2.
Memoirs, II, 4.
À
ot
be
ao
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
Le
18.
19.
20.
21 L
22.
23.
503
Boston Society of Natural History.
Memoirs, III, 14.
Proceedings, XX VI.
New-York Academy of Sciences.
Annals, XIII.
Academy of Natural Sciences of Philadelphia.
Proceedings, 1894, 1-3; 1895, 1.
United-States Geological Survey.
Annual Reports, XIV, 1, 2.
Monographs, XXIII, XXIV.
Bulletin, 118-122.
Geological and geographical Survey of the Rocky Moun-
tains region.
Volume IX.
Academy of Science of St-Louis.
Transactions, VI, 9-18; VII, 1-8.
Elisha Mitchell Scientific Society, Chapel Hill, N. C.
Proceedings, XI, 1, 2.
Laboratories of Natural History of the State University
of Iowa city, Iowa.
Bulletin, IIL, 1, 2, 3.
University of the State of N. I. New-York State Museum.
Report, 47.
American Philosophical Society.
Proceedings, 143, 145, 146, 147.
American Academy of Arts and Sciences.
Proceedings, XXIX.
Technical Series, I.
Tufts College Studies, II, III.
Lyceum of Natural History of New-York.
Annals, VIII, 5.
Smithsonian Institution. — U. S. National Museum.
Publications of the bureau of Ethnology, X, XI, XI].
The Maya Year by Cyrus Thomas, 1894.
The Parminkey Indians of Virginia, by Ino Garland Pollard,
1894.
Bibliography of the Wakashan languages by James Constan-
tine Pilling, 1894.
List of the publications of the bureau of Ethnology by F. Welb
Hodge, 1894.
An ancient quarry in Indian territory,by W.H.Holmès, 1894.
Chinook Texts by Franz Boas, 1894. |
The Siouan tribes of the East, by J. Mooney, 1894.
504
24.
25.
26.
21.
28.
29.
30.
31.
2
Smithsonian Report (U. S. Nat. Museum), 1898.
Bulletin, 48.
Miscellaneous Collection, XXXV, 854, 969, 970.
American Association for the Advancement of Science.
Proceedings, LXIIT.
Buffalo Society of Natural Sciences.
Bulletin, V, 4.
Wagner Free Institute of Science of Philadelphia.
Transactions, III, 3.
Natural History Society of Wisconsin.
Occasional papers, II, 2, 3.
University of Illinois. Agricultural experiment station.
Bulletin, XX XVIII, 39, 40.
Connecticut Academy of Arts and Sciences.
Transactions, IX, 2.
Geological and Natural History Survey of Minnnesota.
Occasional papers, I, 1.
Report Zoological, I.
State of Illinois.
18‘ report on the noxious and beneficial insects.
ESPAGNE.
. Sociedad Española de Historia Natural.
Anales, XXIII.
FRANCE ET COLONIES.
. Société Entomologique de France.
Annales, 1894, 4; 1895, 1.
Comptes-rendus, 1894, 18, 19; 1895, 1-16.
. Museum d'Histoire Naturelle de Paris.
Bulletin, 1895, 3-6.
. Société Zoologique de France.
Bulletin, XIX.
. Le Naturaliste, X VI, 185, 187; XVII, 188-209.
. Feuille des Jeunes Naturalistes, XX V, 290, 292-301.
. Société Linnéenne de Bordeaux.
Annales, XLVI.
Mn]
16.
17e
©
fe
505
. Société des amis des Sciences naturelles de Rouen.
Bulletin, XXX, 1.
. Revue scientifique du Bourbonnais, VII, 84; VIII, 86-94.
. Revue Biologique du Nord de la France, VII, 2-9.
. Le Frelon, Journal d’Entomologie rédigé par J. Desbro-
chers des Loges, 1894/95, 3-10.
. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France.
Bulletin, 1893, 1, 4, 5.
. Société d'Histoire naturelle de Toulouse.
Bulletin, XXVII, 4; XX VIII, 1.
. Société de Géographie de France.
Bulletin, 1893, XV, 3-4; XVI, 1-3.
Compte-rendu des séances, 1894, 16-19; 1895, 1-5, 7-12.
. Société Linnéenne du Nord de la France.
Mémoires, XII, 259-270.
. Société Linnéenne de Normandie.
Bulletin, 4° série, VIII.
Société d'Études scientifiques d'Angers.
Bulletin, XXIILI.
Académie de Sciences, Arts et Belles Lettres de Dijon.
Mémoires, 4° série, IV.
ITALIE.
. Società Entomologica Italiana.
Bullettino, XX VI, 3, 4; XX VII, 1, 2.
. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.
AU XXXV,r"1-2.
Memorie, V.
. Regia Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Modenà.
Memorie, ser. 2, X.
. I Naturalista Siciliano, XIV, 1-9.
. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.
Processi verbali, V, IX pars.
. Reale Accademia dei Lincei.
Rendiconti, III, 2° Semestre, 9-12; IV, 1° Semestre, 1-3,
D-12, 2° Semestre, 1-3, 5-8.
. Rendiconti dell adunanza solenne del 9 Guigno 1895.
Società dei Naturalisti in Modena.
Annuario, XX VII, 3; XX VIII, I.
ANNALES DE LA SOC. RNTOMe DE BELGIQUE, T. XXXIXe 38
506
8. Reale Istituto d'Incoraggiamento alle Scienze natural,
economiche e technologiche di Napoli.
Atti, ser. 4, VII.
. Reale Accademia delle Scienze fisische e matematiche,
Napoli.
Atti, ser. 2, VIII; ser. 3, I, 1-7.
Memorie, XX V, 1-8.
10. Società Romana per gli Studi Zoologichi.
Bollettino, III, 5, 6; IV, 1-4.
11. Ateneo di Brescia.
Commentari per 1894.
12. Reale Accademia delle Scienze di Torino.
Atti, XXIX, 11-15; XXX, 1-4.
Memorie, XLIV.
13. Accademia Gioenia di Scienze Naturali in Catania.
Atti, LXXI.
Bullettino, 36-38.
14. Reale Istituto Lombardo di Scienze e Lettere.
Rendiconti, 2° ser., XXIV, XXV.
15. Reale Accademia di Scienze, Lettere ed Arti in Modena.
Del. III. Cent. dela Morte de Torquato Tasso 1895.
Le
JAPON.
1. Imperial-University. College of Agriculture Tokyo
Bulletin, III, 3.
PAYS-BAS ET INDES NÉERLANDAISES.
. Nederlandsche Entomologische Vereeniging.
Tijdschrift voor Entomologie, XXX VII, 1-4.
Verslag van de 26! wintervergadering, Leiden 1893.
Verslag van de 48'e zomervergadering, Arnhem 18983.
Verslag van de 49'e zomervergadering, Venlo 1894.
. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging.
Tijdschrift, 2° serie, IV, 4.
Koninklijke Akademie van Wetenschappen.
Verhandelingen, 2° sectie, deel IV, 1-6.
Verslagen der Afdeeling Natuurkunde, 1894/95.
Jaarboek, 1894.
. Société Hollandaise des Sciences à Harlem.
Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles,
XXVIII, XXIX, 1-4.
Li
Le
SA
FA
507
LUXEMBOURG.
. Fauna, IV. Index.
. Institut Royal-Grand-Ducal.
Publications, XXIII.
RUSSIE.
. Societas entomologica Rossica.
Horae, XX VIII.
. Académie Impériale des Sciences de St-Pétersbourg.
Bulletin, 5° ser.\ I, 1-4; II, 1-5.
Mémoires, XLII, 11.
3. Societas Scientiarum Fennicae.
Acta, XX.
Ofversigt af Finska Vetenskaps Societetens Fôrhandlingar,
XXX VI.
Bidrag till Kännedom af Finlands Natur och Folk, LIV, LV,
LVI.
Observations publiées par l'institut météorologique central
de la Societé, 1889-90, 1893.
. Naturforschender Verein in Riga.
Correspondenzblatt, XXX VII.
. Société Impériale des Naturalistes de Moscou.
Bulletin, 1894, 2-4.
. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie.
Zapiski Noworossiiskago Obsczestiva Estestwoispitatelei,
XVII, "2:
. Dorpates Naturforscher-Gesellschaft.
Archiv für die Naturkunde Liv- Ehst- und Kurlands, serie X,
À d:
Schrifter, VIII.
. Société Ouralienne d’Amateurs des Sciences naturelles.
Bulletin, XIII, 2; XIV, 3.
. Société des Naturalistes de Kiew.
Mémoires, XIII, 1, 2.
SUISSE.
. Schweïizerische Entomologische Gesellschaft.
Mittheilungen, IX, 4-6.
. Société entomologique internationale à Zurich.
Societas entomologica, IX, 17-19, 21-24; X, 1-3, 5-16.
508
3. Société Vaudoise des Sciences naturelles.
Bulletin, XXX, 115-117.
4. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève.
Mémoires, XXXII, 1.
5. Naturforschende Gesellschaft in Zürich.
Vierteljabrschrift, XXXIX, 1, 2,3, 4; XL, 1, 2.
6. Naturforschende Gesellschaft Graubündens.
Jahres-Bericht, XX XVII. :
1. S' Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Bericht über die Thätigkeit, 1892-93.
AMÉRIQUE CENTRALE ET MÉRIDIONALE.
1. Sociedad scientifica « Antonio Alzate ».
Memorias, VII, 11, 12; VIII, 1-4.
. Sociedad Mexicana de Historia natural.
La Naturaleza, II, 5-7.
3. Museo Nacional de Montevideo.
Anales, II, III.
4. Sociedad Cientifica Argentina.
Anales, XXXVII, 1-4; XXXVIII, 1-6, XXXIX, 4-6;
XL, 1-4.
5. Société Scientifique du Chili.
Nota AV eo
6. Academia Nacional de Ciencias en Cordoba.
Boletin, XTIT- 5,4 OCT SE:
[NU
Il. — DONS DES AUTEURS.
1. Apcerz. — Om Digestionssekretionen femte nâgra dermed
Sammanhängande Fenomen hos Insekter och Myriopoder.
— Stockholm, 1890, 1 br., in-8°.
2. AurivILLius (Chr.). — Grünlands Insekt-fauna. I. Lepidoptera
et Hymenoptera. — Stockholm, 1890, 1 br., in-8°.
3. — Die mit Oxyopisthen Thomson, verwandten, afrika-
nischen Gattungen der Calandriden. — Stockholm, 1890,
1 br., in-&.
4. BELoN (Fr. M. J.). — Nouvelle contribution à l’étude des
Lathridiens. — Bruxelles, 1895, 1 br. in-8e.
509
. BERGROTH (D° E.). — Contributions to a knowledge of the
Rhynchota of Australia. — Melbourne, 1895, in-8°.
. BERNHARD (Hay). — Oefversigt af Skandinavious Orthopterer
femte beskrifningar. — Stockholm, 1883, 1 br., in-&.
7. Bozivar (J.). — Voyage de M. E. Simon au Venezuela,
Orthoptères. — Paris, 1890, 1 br., in-8°.
8. .— Orthoptères provenant des voyages de S. A. le prince
de Monaco dans les archipels de Madère et des Açores. —
1892, 1 br., in-8°.
9. — Diagnosis de Ortopteros nuevos. — Madrid, 1 br., in-&°.
10. — Espèces du genre Cyrtaspis Fisch. — 1892, I br. in-&.
11. — Enumeracion de los Grilidos de Filipinas. — Madrid,
1888, 1 br., in-&.
12. BRONGNIART (Ch.). — Recherches pour servir à l’histoire des
insectes fossiles des temps primaires, précédées d'une étude
sur la nervation des ailes des insectes. — S'-Etienne,
1893, 2 vol. br., in-4.
13. CoceRELL (T. D. A.). — Notes on the geographical distri-
bution of Scale Insects. — Washington, 1895, I br., in-8°.
14. Comstock (J. H.). — The Venation of the Wings of Insects.
— Ithaca, 1895, 1 br. in-8e.
15. Doanin (P.). — Lépidoptères de Loja et environs (Équateur).
Description d’espèces nouvelles, IIT. — Paris, 1895,
Horn,
16. FAIRMAIRE (L.).— Deuxieme note sur quelques Coléoptères des
environs de Lang-Song. — Bruxelles, 1895, 1 br., in-8°.
17. — Coléoptères de l’Afrique intertropicale et australe. —
Bruxelles, 1894, 1 br., in-8c.
18. GADEAU DE KERVILLE (H.). — Note sur les Thysanoures
fossiles du genre Machilis et description d’une espèce nou-
velle du succin. — Paris, 1893, I vol., in-&.
19. — Allocution prononcée à la séance du 11 Janvier 1894 de
la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. —
Rouen, 1894, I br., in-8°.
20. — Recherches sur les faunes marine et maritime de la
Normandie. 1° voyage, région de Granville et Iles Chausey
(Manche). — Paris, 1894, 1 br., in-8°.
21. — Allocution prononcée à Elbeuf le 12 novembre 1894 aux
obsèques de Mr P. Noury. — Rouen, 1894, 1 br., in-&.
22. — Note sur les larves marines d’un aptère du groupe des
Muscidees acalyptera. — 1894, 1 br., in-8°.
23. GERMAIN (P.). — Apuntes sobre los Insectos de Chile, los
Carabus Chilenos. — 1895, 1 br., in-&,
510
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
31.
32.
33.
34.
35.
36.
37.
38.
39.
40.
HAN (C. H.). — Coleoptera of Baja California. — 1894, 1 br.,
in-8°.
HOLMGREN. — Nägra ordom kôürtelinnervationer och kürtel-
kapillarer hos lepidopterlarver samt om ett egendomligt
muskelslag hos dessa senares sfinkterbildningaer ett fôrelô-
pande meddelande — Stockholm, 1893, 1 br., in-&.
Horn (G. H.). — Coleoptera of Baja California. Supplement I.
— 1 br., in-8&.
HavaRD (L. O.). — Onthe Bothriothoracine insects in the
United States. — Washington, 1895, 1 br., in-8e.
Janer (C.). — Études sur les Fourmis. Note sur la morpho-
logie du squelette des segments postthoraciques chez les
Myrmicides (Myrmica rubra L. Q). — Beauvais, 1894,
1 br,, in-8°.
— Note sur l’Anatomie du pétiole des Hyrmica rubra L.
— Paris, 1894, 1 br., in-8e.
— Sur les nids de la Vespa Crabro L., ordre d’apparition
des alvéoles. — Paris, 1894, 1 br., in-4°.
— Sur le système glandulaire des Fourmis. — Paris, 1894,
l'br:; in-8°:
— Études sur les Fourmis, les Guêpes et les Abeilles.
10° note (sur Vespa media, silvestris et sazonica). —
Beauvais, 1 br., in-&o.
— Études sur les Fourmis, les Guêpes et les Abeilles.
119 note (sur Vespa germanica et vulgaris). — Limoges,
1895, 1 br., in-&.
LACORDAIRE (TH.). — Genera des Coléoptères. — Paris, 1854,
2 vol. br., in-8°. (Don de M. A. Bergé.)
LAMEERE (AUG.). — Manuel de la Faune de Belgique. Tome I.
Animaux non Insectes. — Bruxelles, 1895, 1 vol., in-&.
LATZEL (Dr). — Description d'une espèce nouvelle de Myrio-
pode Diplopode de Normandie (Glomeris Kervillei Latz.).
— Rouen, 1894, I br., in-8°.
LETHIERRY (L.) et SEVERIN (G.). — Catalogue général des
Hémiptèeres, tome II (Coreidae, Berytidae, Lygaeidae, Pyr-
rhocoridae). — Bruxelles, 1894, I vol. br., in-8°.
Mac-LEeop. — Over de bevruchting der bloemen in het kem-
pisch gedeelte van Vlaanderen. — Gent, 1894, 1 vol.,in-&.
Monnie (Dr O.). — Uebersicht der Cetoniden der Sunda-
Inseln und Molukken.— Berlin, 1872, 1 br., in-8°.(Don de
M. A. Berge.)
— Die Cetoniden der Philippinischen Inseln. — Berlin,
1873, 1 br., in-8°. (Don de M. A. Bergé.)
4].
42.
43.
44.
45.
46.
47.
48.
49.
50.
61.
02.
53.
04.
05.
56.
57.
58.
511
OsTEN-SACKEN (C. R.). — On the Oxen born bees of the
ancients (Bugonia) and their relation to Z'ristalis tenax
atwowinged insect. — Heidelberg, 1894, 1 br. in-8o,
— Bristalis tlenaz in Chinese and Japanese literature. —
Contributions to the Study of the Ziponeuridae Læœw. —
Correction to my paper : three Trochobolae etc. — Berlin,
1894, 1 br., in-8e.
— Additionnal notes in explanation of the Bugonia-Lore of
the Ancients. — Berlin, 1894, 1 br., in-&,
PLATEAU (F.). — Observations et expériences sur les moyens
de protection de l’Abraxas grossulariata L. — Paris,
1894, 1 br., in-&.
PoraT (C. von). — Myriopoder frän Vest- och Syd-Afrika. —
Stockholm, 1893, 1 br., in-&.
SAUNDERS (E.). — Catalogus Buprestidarum Synonymicus et
Systematicus. — London, 1871, 1 vol. in 8°. (Don de
M. A. Bergé.)
SAUSSURE (H. DE) et ZEHNTNER (L.). — Revision de la tribu
des Periophaeriens, Insectes Orthoptères de la famille des
Blattides. — Genève, 1895, br., in-8°.
SAUSSURE (H. DE). — Revision de la tribu des Paneothiens et
de celle des Epilampriens. — Genève, 1895, 1 br., in-8e.
ScHÔTT. — Zur Systematik der Collembola. — 1892, 1 br.,
in-8o.
— Beiträge zur Kenntniss der Insektenfauna von Kamerun.
I, Collembola. — Stockholm, 1893, 1 br. in-&.
— Beiträge zur Kenntniss Kalifornischer Collembola. —
Stockholm, 1891, 1 br., in-8°.
SCUDDER (S.) — The fossil Cockroaches of North America.
— Washington, 1894, 1 br., in-4.
SLINGERLAND (M. V.). — The Cigar case bearer in Western
New-York. — Ithaca N. Y., 1895. 1 br., in-&.
— À Plum Scale in Western New-York. — Ithaca N. Y.,
1894, 1 br., in-8e.
— The Cabbage Root Maggot with notes on the Onion
Maggot and allied insects. — Ithaca N. Y., 1894, 1 br.,
in-&.
SIMON (E.) — Arachnides recueillis par M. G. Potanine en
Chine et en Mongolie. —St-Petersburg, 1895, I br., in-8o.
— Études Arachnologiques, 26° mémoire. — Descriptions
d’espèces et de genres nouveaux de l’ordre des Araneae.
— Paris, 1 br., in-8.
— Histoire naturelle des Araignées. Tome I, fase. 4. —
Paris, 1895, 1 vol. in-&.
512
59. THomson (G.). — Opuscula entomologica, Fasc. XV.
60. THORELL. — Spindler frän Nikobarerna. — 1890, 1 br., in-4°.
61. — On an apparently new Arachnid belonging to the family
Cryptostemmoidea Westw. — Stockholm, 1892, 1 br.,
in-8o.
62. TryBom. — Trollsländer (Odonater) insamlade under Svenska
expeditionen till Jenisei, 1876. — Stockholm, 1889, 1 br.,
I br., in-&o.
63. WALLENGREN. — Skandinaviens Neuroptera. — 1891, 1 br.,
in-4o.
64. Weyers (J. L.). — Oiseaux et Singes des forêts de Sumatra.
— Lille, 1895, 1 br., in-8°.
65. Wickxam (H. F.). — On the early stages of some Carabidae
and Chrysomelidae. — Philadelphie, 1895, 1 br., in-8°.
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
26 DÉCEMBRE 1895.
Président d'honneur.
MM.
SELYS-LONGCHAMPS (le baron Edmond de), membre honoraire
des Sociétés entomologiques de France, de Londres, de Berlin, de
Stettin, d'Allemagne, de Suisse, de Suède et Néerlandaise,
Membres honoraires,
MM.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés savan-
tes, Museo de Historia natural, calle de Alcala, 11, à Madrid.
FABRE (J. H.), à Sérignan (Vaucluse), France.
FAIRMAIRE (Léon), président honoraire de la Société entomologique
de France, membre des Sociétés entomologiques de Stettin et de
Berlin, d'Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoolo-
gique et botanique de Vienne, et royale d’Edimbourg, licencié en
droit, rue du dragon, 21, à Paris.
FAUST (J.), ingénieur à Libau, Russie.
HORN (D° G.), North Fourth street, 847, à Philadelphie (États-Unis).
KRAATZ (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomo-
logique d'Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés
entomologiques, Linkstrasse, 28, W., à Berlin.
MAC LACHLAN (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et
Entomologique de Londres, etc., Westview, Clarendon Road,
Lewisham, SE., à Londres.
MAYR (P:' D' Gustave), membre de diverses Sociétés savantes, III,
Haupstrasse, 75, à Vienne.
OSTEN-SACKEN (baron Ch.-R.), membre du corps diplomatique de
Russie, etc., Dr. Phil. honoris causa, Maison Mai, Wredeplatz,
à Heidelberg.
SAUSSURE (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24,
à Genève.
514
THOMSON (C.-G.), professeur à l'Université, membre honoraire de la
Société entomologique de France, à Lund (Suède).
WULP (F. M. van der), membre honoraire de la Société entomologique
néerlandaise, Trompstraat, 154, à la Haye.
Membres effectifs.
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie.
MM.
Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de
France, rue de la Bibliothèque, à Marseille. — Insectes paléarcti-
ques, sauf Lépidoptères.
ALLARD (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Boulevard Magenta, 124, à Paris. — Coléoptères européens.
ANDREWES (H. E.), Kildare Gardens, 1, Bayswater, W., à Londres. —
Coléoptères.
BaLLI1oN (Jean), membre de la Société zoologique de France, Chaussée
de Courtrai, 367, St-Pierre-Alost, à Gand. — Entomologie générale.
BazassoGLo ( W.), lieutenant-colonel commandant le 2° Parc d’Artillerie,
à Loukov, Gouvernement Sedletz (Russie).
Bau (Alexandre), naturaliste, Hasenheide, 117, S. 59, à Berlin. —
Entomologie générale.
Bamps (Constant), docteur en médecine et échevin, à Hasselt. — Insectes
du Limbourg.
Becker (Léon), artiste-peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles. —
Arachnides.
BELon (frère M. J.), professeur à l’école supérieure de théologie de Lyon,
membre de la Société entomologique de France, etc., rue du Plat,
25, à Lyon. — Coléoptères.
Berg (D: Carlos), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Buenos-
Aires (Rép. Argentine). — Entomologie générale.
BERGÉ (Albert), docteur en sciences, chef des travaux chimiques à l’Uni-
versité de Bruxelles, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Ento-
mologie générale, Coléoptères (Scarabéides et Buprestides).
BerGroTH (Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande). —
Entomologie générale.
Bivorr (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomo-
logie générale, Coléoptères.
Blandford (W. F. H.), Wimpole street, 48, à Londres. — Scolytides et
Tomicides du globe, Entomologie forestière.
Bovis (Albert), rue des Fabriques, 2, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
BRENSKE (H.), Cappellenbergstrasse, 9, à Postdam (Prusse). — Coléop-
tères (Mélolonthides du globe).
BRONGNIART (Ch.), docteur ès-sciences, assistant de Zoologie au Muséum
d'Histoire naturelle, rue Linné, 9, à Paris. - Insectes fossiles.
515:
CanDëze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société
entomologique de France, membre de l’Académie royale de Belgi-
que, etc., à Glain lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères
(Elatérides, Lamellicornes et Longicornes).
CAPART (Jean), étudiant, rue d'Egmont, 5, à Bruxelles. — Entomologie
générale, Papilionides.
Carvazxo-MonTerro (Antonio-Angusto de), docteur en droit et en
sciences naturelles, rua do Alecrim, 70 (Largo do Barao de Quin-
tella), à Lisbonne. — Lépidoptères.
Casey (Thomas L.), capitaine du génie, K. street, 1419, N. W., à
Washington, D. C. (États-Unis). - Coléoptères (Clavicornes).
CATTERSEL (Joseph), docteur en médecine à Heyst-op-den-Berg (province
d'Anvers). — Entomologie générale.
Champion (G. C.), membre de la Société entomologique de Londres,
Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Ténébrionides
du globe et Coléoptères de l'Amérique centrale.
CHESTRET DE HANEFFE (baron Paul de), Château d'Ouhar par Comblain-
au-Pont. — Lépidoptères.
CxoaurT (A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, àfAvignon. — Mor-
dellides et Rhipiphorides du globe.
CHRÉTIEN (Pierre), membre de la Société entomologique de France,
boulevard Haussman, 167, à Paris. — Lépidoptères d'Europe
(principalement chenilles et œufs).
CLAVAREAU (H.), rue Godecharles, 30, à Ixelles. — Coléoptères.
CLougr pes PEsRuCHES (Louis), membre de la Société Entomologique de
France, à Medjez-Amar, par Guelma (province de Constantine),
Algérie. — Coléoptères.
Cozegy (George), Upperkenington Lane, SE., à Londres.
CoziN (J.), instituteur, à Louette-St-Pierre, près Gedinne (province de
Namur). — Coléoptères.
CouBEaux (Eugène), à S' Louis de Langevin, P. O0. Boucher Sask.
N. W. T. (Canada). — Entomologie générale, Hémiptères.
Coucxe (Édouard), commis à la Société générale, chaussée de Tervueren,
28, à Etterbeek. — Coléoptères et Diptères.
CRAHAY (N. L.), sous-inspecteur des eaux et forêts, avenue de l'Hippo-
drôme, 58, à Bruxelles. — Entomologie générale, Insectes utiles
et nuisibles.
Crépin (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire
général de la Société royale de Botanique, membre de l’Académie
royale de Belgique, rue de l'Association, 37, à Bruxelles. —
Entomologie générale.
CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), à Boïtsfort. — Lépi-
doptères.
Denis (Mie J.), rue Lairesse, 18, à Liége. — Coléoptères.
Derrez (Victor), professeur à l’Institut agricole, à Carlsbourg (province
de Luxembourg). — Entomologie appliquée.
DESsBROCHERS DEs Loces (J.), membre de la Société entomologique de
France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre et Loire). — Coléop-
tères européens, Curculionides européens et exotiques.
516
DeyroLLE (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, à Bourg-la-Reine (Seine). — Coléoptères, Lépidoptères
exotiques.
DisranT (W. L.), box 352, à Prétoria, Transvaal (Afrique). — Hémip-
tères.
Doenix (P.), villa de la Réunion, à Auteuil (Paris). — Lépidoptères.
DoLLé (Maurice), photographe, membre de la Société entomologique de
France, rue des Chenizelles, 2, à Laon (Aisne). — Coléoptères,
spécialement Lamellicornes, Lépidoptères.
Dormer (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Maco-
ley Hall, Chesbury Mortimer, à Shropshire (Angleterre). —
Coléoptères.
Du CNE Gopman (F.), membre de la Société entomologique de Londres,
Chandos Street, 10, W., à Londres.
Dupont (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de
l'Académie royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés
savantes, au Musée d'Histoire naturelle à Bruxelles. — Entomolo-
gie générale.
EMERY (Charles), professeur de Zoologie à l’Université de Bologne
(Italie). — Formicides.
ENGEeLs (Ch.), commis de direction, rue de Mazy, 53, à Jambes (pro-
vince de Namur). — Coléoptères. |
Events (écuyer E.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l’École
moyenne, Stationsweg, 79, à la Haye. — Coléoptères.
FRENCH (G.-H.), State Illinois Normal University, à Carbondale (États-
Unis). — Entomologie générale, Lépidoptères.
FLeuTiaux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et
Française d'Entomologie, rue Malus, 1, à Paris. — Coléoptères.
Forker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Société entomologique néer-
landaise, à Zierikzee (Pays-Bas). — Hémiptères.
*FoLoGNe (Égide), architecte, membre honoraire de la Société malacolo-
gique de Belgique, rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères
d'Europe.
FonTAINE (César), membre de la Société royale de Botanique de Belgique,
à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et
Coléoptères.
Forel (Auguste), docteur en médecine, professeur à l’Université, à Zurich
(Suisse). — Hyménoptères (Formicides).
Fowler (Rev. W. W.),the School House, à Lincoln (Angleterre). —
Coléoptères (Languriides).
FroMonT (Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à
Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères, mœurs et métamor-
phoses.
Gadeau de Kerville (Henri), membre des Sociétés zoologique et ento-
mologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Entomologie
générale.
Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d'His-
toire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à Mendoza
(République Argentine). — Coléoptères.
517
GAZAGNAIRE (Joseph), membre de la Société entomologique de France,
boulevard de Port-Royal, 31,à Paris. — Anatomie entomologique,
Myriopodes, Diptères et Hyménoptères.
GÉRARD (Jules), teinturier, rue des Prémontrés, 6, à Liége. — Lépidop-
tères, Coléoptères (Rhynchophores du globe).
Gizer (Maurice), étudiant, chaussée de Haecht, 79, à Bruxelles. — En-
tomologie générale.
Gizson (Gustave), professeur de Zoologie à l’Université, rue du Canal,
à Louvain. — Entomologie générale.
GiroN (Alfred), conseiller à la Cour de Cassation, professeur à l’Univer-
sité de Bruxelles, rue Goffart, 16, à Ixelles. — Lépidoptères.
GoBERT (Émile), docteur en médecine, à Mont-de-Marsan (Landes). —
Diptères, Coléoptères.
GorHAM (H. S.), membre de la Société entomologique de Londres, The
Chestnuts, Shirley Warren, à Southampton (Angleterre).— Coléop-
tères, spécialement Coccinellides.
GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre
de la Société entomologique de France, quai d'Orsay, 63, à Paris.
— Clavicornes.
HAmaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Coléoptères, Chryso-
mélides d'Europe.
Hezzer (D° K.), conservateur au Musée Royal de Zoologie à Dresde.
— Entomologie générale. |
HEYDEN (Lucas von), major en disponibilité, Dr. Phil. honoris causa,
membre de diverses Sociétés savantes, Schlosstrasse, 54, à Bocken-
heim, près de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d'Europe de tous
ordres, surtout Coléoptères.
HeyLaErtTs (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société
entomologique néerlandaise, Haagdijk, B-377, à Breda (Brabant
néerlandais). — Lépidoptères, Coléoptères.
Hrpperr (Edmond), rue Rogier, 287, à Schaerbeek. — Lépidoptères de
Belgique.
Horn (W.), Kommandantenstrasse, 45, I, à Berlin. — Cicindèles du
globe.
Hornvarx (Geyza), docteur en médecine, conservateur-directeur de la
Section Zoologique du Musée national Hongrois, Délibàb-Utéza, 15,
à Budapest (Hongrie). — Coléoptères et Hémiptères.
*JAcops (J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxel-
les. — Hyménoptères, Diptères.
Jacoëy (Martin), Hemstall Road, 7, W. Hampstead, à Londres. —
Chrysomélides du globe.
Kerremans (Charles), capitaine pensionné, rue du Magistrat, 40, à
Ixelles. — Coléoptères (Buprestides).
Kocu (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klettstrasse,
3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides.
Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
Kozre (H.), conservateur au Musée zoologique, Invalidenstrasse, 43,
N., à Berlin. — Entomologie générale.
518
LAMARCHE (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique,
rue Louvrex, 70, à Liége. — Lépidoptères (spécialement les
Papilionides).
LAMRERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de Zoologie et
d’Anatomie animale à l'Université de Bruxelles, etc., chaussée de
Charleroi, 119, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Entomologie
générale.
L'ARBALESTRIER (Aristide), officier supérieur d'administration, rue
Stéphanie, 34, à Anvers. — Lépidoptères.
Leprou (Emile), employé au chemin de fer de l’État, rue des Palais, 148,
à Schaerbeek. — Lépidoptères.
LEÉvEILLE (Albert), archiviste-bibliothécaire de la Société entomolo-
gique de France, rue du Dragon, 10, à Paris. — Coléoptères de la
faune paléarctique, Temnochilides exotiques, Hémiptères.
MaBilLe (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société
entomologique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. —
Lépidoptères.
MassanGE (Antoine), étudiant, rue Forgeur, à Liége. — Lépidoptères.
Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à
Madrid. — Entomologie générale.
Mexer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse
et de France, à Wohlen (Suisse). -- Coléoptères (Carabides et
Buprestides).
MicHeLs (Louis), naturaliste, rue d’Arenberg, 26, à Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
MorrarTs (baron Ferdinand de), place Saint Paul, 10, à Liége. —
Coléoptères.
Monter (Marcel), rue St-Gilles, 172, à Liége. — Coléoptères.
MonTanDoON (A. L.), Strada Viilor, Filarete, à Bucarest. — Hémiptères
du globe.
MourLon (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Univer-
sité de Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle,
membre de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à
Ixelles. — Entomologie générale.
Neervoort van de Poll (Jacques), directeur-adjoint de la Société royale
de Zoologie Natura Arlis Magistra, Heeren Gracht, 476, à
Amsterdam. — Coléoptères du globe.
Nicaise (Henri), professeur à l’école normale, à Nivelles. — Insectes
indigènes.
NonFRiEp (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères.
Nouazuier (Maurice), membre de la Société entomologique de France,
à Puymand près Nieul (Haute-Vienne), France. — Hémiptères.
OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). — Lépidoptères.
Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). — Coléoptères.
OLivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux
Ramillons, près Moulins (Allier). — Coléoptères.
519
Oor (Lucien), rue Neuve, à Bruxelles. — Entomologie générale.
Pasteur (J.-D.), inspecteur du service des postes et télégraphes, à
Batavia (Java). — Lépidoptères, Coléoptères de Java, Lucanides.
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek-
St-Jean. — Coléoptères.
Péringuey (Louis), sous-directeur au Musée de Cape-Town (Afrique). —
Coléoptères.
Pic (Maurice), à Digoin (Saône et Loire). — Anthicides et Ptinides
du globe.
Pillault (François), receveur d’Enregistrement, à Cayenne (Guyane
française). — Insectes de la Guyane.
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologi-
ques, professeur de Zoologie à l'Université de Gand, membre de
l’Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 152, à Gand.
— Entomologie générale.
PLATTEEUW (D' P. A.), médecin militaire de lre classe, Hoflaan, 244, à
Kralingen lez-Rotterdam. — Entomologie générale, Lampyrides.
Posxin (Jules), docteur en sciences, agrégé à l’Institut agricole de l’État,
à Gembloux. — Entomologie appliquée.
PREUDHOMME DE BoRRE (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes,
Villa la Fauvette, Petit Sacconex, à Genève. — Entomologie
générale, géographie entomologique, Coléoptères.
Proosr (Alphonse), inspecteur général de l’Agriculture, professeur à
l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36, à Bruxelles. —
Entomologie appliquée.
RaqusaA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc.,
Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
RÉGIMBART (Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux
(Eure). — Hydrocanthares.
RerTrer (Edmond), membre honoraire de la Société entomologique de
Berlin, à Paskau (Moravie). — Coléoptères.
Remy (Jules), rue des Secours, à St-Josse-ten-Noode. — Coléoptères.
Rogge (Henri), docteur en médecine, rue Royale Ste Marie, 93, à
Schaerbeek. — Lépidoptères.
RoeLors (Paul), rue Van Straelen, 90, à Anvers. — Coléoptères.
* RogLors (W.), artiste-peintre, Laan van Meerdervoort, à la Haye. —
Coléoptères (Curculionides),
Rotschild (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter
Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et
Lépidoptères du globe.
Rousseau (Ernest), étudiant, rue Vautier, 20, à Ixelles. —Hyménoptères
de Belgique.
Rycxman (C. de), étudiant, rue Maes, 68, à Ixelles. — Entomologie
générale.
* SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général du Ministère de l’Intérieur
et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. —
Faune entomologique de Belgique.
SCHMIEDEKNECHT (Dr), à Blankenburg-Schwarzathal ane HaX
Hyménoptères paléarctiques.
520
SCHOENFELDT (H. von), villa Martha, Marienhohe, Eisenach (Allemagne).
— Coléoptères.
Scott (Robert), Miller street, à Richmond (Victoria, Australie). —
Coléoptères (Rhynchophores).
SEDILLOT (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de
France, rue de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères.
SEELDRAYERS (E.), artiste-peintre, rue Potagère, 123, à Bruxelles. —
Coléoptères et Lépidoptères.
# SELYS-LONGCHAMPS (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés
savantes, boulevard de la Sauvenière, 32, à Liége. - Névroptères
(principalement Odonates), et Lépidoptères d'Europe.
SENNA (Angelo), conservateur au Musée de l’Institut des Études supé-
rieures, via Romana, à Florence. — Coléoptères, principalement
Brenthides.
SEVERIN (Guillaume), aide-naturaliste au Musée royal d'Histoire natu-
relle, rue Elise, 70, à Ixelles. — Entomologie générale.
SHARP (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, à Cambridge
(Angleterre). — Coléoptères.
Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Villa Saïd, 16, avenue du Bois de Boulogne, à Paris. — Entomolo-
gie générale, Arachnides.
SIMON (Henri), rue de l’Orangerie, 5, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). - Coléoptères.
SIVILLE (Armand), étudiant, rue des Vingt-Deux, 16, à Liége. — Lépi-
doptères (Catocala et Ophideres).
STIERLIN (Dr G.), à Schaffhausen (Suisse). — Coléoptères.
THÉRY (André), viticulteur, à St-Charles près Philippeville (Algérie).
— Coléoptères d'Europe, Longicornes du globe.
TierrY-M1EG (Paul), membre de la Société entomologique de France,
rue des Fossés-St-Bernard, 46, à Paris. — Lépidoptères, spéciale-
ment Géométrides.
Tairor (Édouard), chef de bureau à l’administration communale de
Schaerbeek, rue Van den Broeck, 23, à Ixelles. — Lépidoptères et
Coléoptères.
Tosquiner (Jules), inspecteur-général du service de santé de l’armée, en
retraite, rue d'Écosse, 4, à Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Hymé-
noptères.
Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa
Tournier, à Peney, près Genève. — Coléoptères.
TscHorren (Maurice), avocat, rue de l’Ouest, 32, à Liége. — Coléop-
tères.
: VAN BENEDEN (Édouard), docteur en sciences naturelles, membre de
l’Académie royale de Belgique, professeur de Zoologie et d'Embryo-
logie à l’Université de Liége, quai des Pêcheurs, à Liége. — Ento-
mologie générale.
Van BiervzigT (Joseph), étudiant, place St Jacques, à Louvain. —
Entomologie générale.
521
Van Nerom (Prosper), docteur en droit, candidat-notaire, rue Saint-
Guidon, 54, à Anderlecht. — Insectes utiles et nuisibles à l’agri-
culture.
Van Tricxr (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles, rue des
Récollets, à Louvain. — Entomologie générale.
VERHEGGEN (Henri), directeur de l'École moyenne de l'État, à Walcourt.
— Insectes de Belgique.
VincenrT (Jean), météorologiste à l'Observatoire royal, boulevard Mili-
taire, 58, à Bruxelles. — Entomologie du pays.
Vuizzor (Paul), menibre de la Société entomologique de France, rue
Cardinet, 80, à Paris. — Lépidoptères.
Waise (J.), Griebenordstrasse, 26, à Berlin. — Chrysomélides du globe,
Curculionides européens.
Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, rue
Joseph IT, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Buprestides).
WicxHam (H.-F.), State University Iowa, à lowa City (États-Unis). —
Entomologie générale.
Membres correspondants.
MM.
GoBanz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire, à
Klagenfurt (Carinthie).
KôPpPen (Fr.-Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à
St-Pétersbourg. |
PackaRD (D' A.-$.), professeur de Zoologie et de Géologie, Bronn Univer-
sity, à Providence, Rhode Island (États-Unis).
PALLANDT (baron Henri de), Oranjestraat, 4, à la Haye.
Perez Arcas (Laureano), professeur de Zoologie à l'Université, membre
de l’Académie royale des Sciences, calle de las Huertas, 14, à
Madrid,
RoGenHorrer (Aloïs), conservateur au Musée impérial d'Histoire natu-
relle de Vienne, secrétaire de la Société Imp. et R. Zoolog.-Botan.,
Jozefstädterstrasse, 19, à Vienne.
Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint au Harvard College, à Cam-
bridge, Massachussets (États-Unis).
Membres associés.
MM.
BERTRAND (Émile), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 105, à Etterbeek. —
Coléoptères de Belgique.
Canpëze (Léon), à Glain, près Liége. — Lépidoptères, spécialement
Bombycides.
Coxon (A.), professeur à l'Athénée royal, à Dinant. — Entomologie
générale.
De Raecx (Léon), avenue d'Auderghem, 215, à Etterbeek. — Coléopte-
res et Lépidoptères.
99
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, Ts XXXIX,
522
DumonrT (Gustave), instituteur communal, quai de l'Ourthe, 11, à Liége.
— Entomologie générale.
MorrartTs (baron Paul de), place St-Paul, 10, à Liége. — Lépidoptères.
Siquer (Jean-Michel), professeur à l'École moyenne, à Huy. — Entomo-
logie générale.
Membres décédés.
MM.
CLAES (Edgard), à Curange (membre effectif).
Coucres (Louis), à Herstal (membre effectif).
Ducs (Eugène), à Morelia (membre à vie).
Dupoxr (Arthur), à Liége (membre effectif).
STROOBANT (Raphaël), à Matadi (membre effectif).
TABLE DES MATIÈRES.
Organisation administrative pour l’année 1895. Verso du titre.
Pages.
Compte-rendu de l’assemblée mensuelle du 4 janvier 1895. 4
» » » » du 2 février 1895. pal
» » » » du 2 mars 1895 119
» » >» » du 6 avril 1895 191
> » » » du 4 mai 1895. 241
» » » » du 1e juin 1895 . 289
> > » » du 6 juillet 1895 . 331
> » » » du 3 août 1895. … . 369
» » » » du 7 septembre 1895. 415
> > » » du 5 octobre 1895 431
» » > > du 2 novembre 1895. 465
> » » > du 7 décembre 1895. 469
» » » générale du 26 décembre 1895. 439
Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre
1894 au 26 décembre 1895 . 497
Liste des membres de la Société au 26 débeinbre 1895 . 513
Table des matières . 023
ALLARD (E.). — Note sur les Bruchides recueillis dans l’Inde
anglaise par M. Andrewes . . AT HN220
BELoN (M. J.).— Nouvelle contribution à l'é ne des re 75, 191
— Description de deux Lathridiens de Bolivie 478
BRENSKE (H.). — Note rectificative sur les espèces du genre F'cti- :
nohoplia. . Ù 119
CanDëze (E.). — Les Élatérides ie Madagascar : 50
CHampion (G. C.). — Additions à la liste de M. Hottes de.
Monommides décrits depuis la publication du Catalogus
Coleopterorum. LAURE 6
CLAVAREAU (H.). — Capture de enter indigène. 71
Coucxe (E.). — Le Dermestes bicolor Fab. trouvé à He par
M. Bivort . ne . 466
CoucKE (L. ). — Matériaux pour. une de des Diptéres “ Bel-
gique. Acrocérides, Thérévides, Scénopinides . 228
— Capture de Diptère indigène . . AE 242
DEPREz(V.). — Une invasion de Dasychira puditunda(ls9e- -1895). 333
105
Docnin (P.) — Lépidoptères de Loja et environs.
024
Emery(C.). — Mission scientifique de M. Ch. Alluaud dans le ter-
ritoire de Diego-Suarez (Madagascar). Formicides .
Description de quelques Fourmis nouvelles d'Australie.
FAIRMAIRE (L.). — ie de quelques M de Mada-
gascar
— Deuxième note sur dueldues Coléoptères des environs s de
Lang-Song . . ;
— Description de Goléoptères de Mad onscer et ee voisines.
Fceurraux (E.). — Liste des Trixagidae, Monommidae, Eucne-
midae et Elateridae importés dans les tabacs des manu-
factures et recueillis par M. Ant. Grouvelle
Forez (A.). — Analyse critique de l'ouvrage de M. Wasmann :
Kritisches Verzeichniss der rPOTES und termito-
philen Arthropoden . : . AE
— Nouvelles Fourmis de dre iris surtout
d'Australie ;
— Nouvelles Fourmis de l re pal Damas etc.)
— Nouvelles Fourmis d'Australie récoltées à The Ridge,
Mackay, Queensland par M. Gilbert Turner are Pt
— Une nouvelle Fourmi melligère . ‘
— Quelques Fourmis du centre de Madega can,
Gizson (G.). — Sur des parasites de la larve du Hanneton .
Giron (A.). — Discours présidentiel à l’Assemblée aies du
26 décembre 1895. ;
GorHAM (H.S.). — List of the Gt glerd of x B. Arates Ed, pe
from India and Burma, with descriptions of new species
and notes. Families : Malacodermata, Erotylidae, Endo-
mychidae UE
HipperT (E.). — Captures de Lépidoptères indigènes
7, 71, 290, 369, 416,
Jacogs (J. C.). — Capture d'Hyménoptère indigène .
JAcoBy (M.). — Descriptions of the new species of Phytophagous
Coleoptera obtained by M' Andrewes in India .
KerREMANS (C.). — Buprestides Indo-Malais. 2e partie.
— Revision synonymique des genres Steraspis et Chrysaspis.
LAMEERE (A.). — Analyse critique de l’ouvrage de M. Brongniart
sur les Insectes fossiles des temps primaires.
— Analyse critique de l'ouvrage: À Manual for ile study
of Insects, par J. H. et A. B. Comstock . ati
— Notice nécrologique sur Louis Coucke.
— Notice sur la publication d’un Manuel de la Faune de
Belgique . :
— Analyse critique de Ike Histoire ain Ile des Menton, par
M. Simon, tome I, fasc. 4. .
MonTanDon (A. L.). — Hémiptères nouveaux de la section ‘des
Hydrocorises
PLATEAU (F.). — Cas de mimétisme chez une Tinéide
Pages.
336
345
8
172
443
157
6
41
243
417
429
485
332
489
293
431
469
289
415
469
470
471
411
DE SELYS-LonGcHAMPS (E.). — Notice De PES sur Edgard
Claes. . .
SENNA (A.). — Mission scientifique. d6 M. Ch. ‘Alluaud dans lo
territoire de Diego-Suarez (Madagascar). Brenthides .
— Sur quelques Foie de M iolispa Pasc. du Musée royal de
Belgique, du Musée Rotschild à Tring et de ma collec-
tion . ; Spor Ve
SEVERIN (G.). — Captures de Coléoptôres indisènes :
SIMON (E.). — Description d’Arachides nouveaux de la ne des
Thomisidae . :
STIERLIN (G.). — Note sur les Otiorrhynchus de la Ce du
Comte Dejean avec la concordance synonymique .
TourNier (H.). — Sur les Coléoptères du genre Sibinia Germar
Weise (G.). — Neue Coccinelliden, sowie ne à AN
bekannten Arten .
— Ueber die mit VNorius Muls. es Gaitungen.
— Insectes du Bengale. Coccinellidae . HE
525
Pages.
241
290
308
431
432
73
455
120
147
151
DIS FENT
Lt tire 1R'é0e 07 NM
Lan CD 9 410 40) D
; rh LS |
LIMIT 4
pu 1e
HOUIA
%
1 1 |
LIU ÿ 2/T TNT
“ e à
| à Purzeys. — Description de Carabides nouveaux de la
| Nouvelle-Grenade . . . . . RE cr
— Relevé des Cicindélides et rèliques recueillis
en Portupalpar G- Van Volxem
— Genre Gynandropus . . . . NE PRE
— Description de deux espèces ondes de Carabi-
DES D en Re Mon Dh De
— On two new species of Geodcphagous Coleoptera
from Sumatra . . Abu RARE
— Monographie des Amara de LEubane et des pays
voisins . . CNRS REC MIO RE
— Note sur les Csrahiques recueillis par M. J. Van
NORSERR 6 ur, Re Dates
Leperen. — Contributions à la faune de E buoleres de
la Transcaucasie. . . . . SAR RE
Preupaomue DE Borne. — Note sur le Byrsax Coletophane)
mibDiterE VeSM 20e. SN Pt
DE Cuaupoin. — Essai monographique sur le groupe des
ONE Een Re ed
— Essai monographique sur les Orthogoniens . .
— Essai sur les Drimostomides et les Cratocérides .
— Monographie des Callidides . . . . . .
— Mémoire sur les Thyréoptérides et les Coptodé-
RE RSR ENTRE eee MR RE PRES
Comptes-rendus des séances de la Société entomologique
de Belgique. Diverses années. . . . . .
Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en publication),
chHqUE MSCICUIC en EN Un
La collection des faseieules parus . . . . . . .
QI > = >
50
50
50
La LU
RSS
«€ FT
;
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Le prix des tomes I à VIT des Annaes a été fixé à cinq francs,
celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à XXXIX à dix-huit francs
(sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).
Le prix de la TAnLE GÉNÉRALE des tomes [ à XXX des AnnaLes
est fixé à trois francs.
Le prix de la Courecrion des tomes [ à XXX des Annares avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Tome 1. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de
1758 à 1890, par Cu. KerREMANs. — Prix : 10 fr.
Tome II. — Wie Melolonthiden der palaearctischen und orienta-
lischen Region im Küniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel,
von E. Brenske. — Prix : 5 fr.
Tome II. — A list of Tenebrionidae supplementary to the
« Munich » Catalogue, by G. C. CHampion. — Prix : fr. 7,50. à
Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique,
Madagascar et iles voisines, par le Dr RécrmBanrT. — Prix : fr. 7,50.
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté- ne
rieurs à l’année de leur réception, jouissent d'une réduction d’un
tiers de la valeur. :
Le
D
[221
F
# 5
} f
}
\
ñ
Ptravethes lion stimule Cafabie nouveaux de la
Nou oHezfsréenate SR S NOMME ee
Mlengdes 2: ndélides &t Cuabiauee recueillis
en Poritor! paf 6, #ansy ofverm PAR LS ANT
“ CANTELE TL à LOC T PPE ; RERO Ur : ë
DOSaintion aude À cpêces vouÿel. sde Carabi-
ques : « DO AT Per Ve
68 ). new spec0s of Geodtenhagou- Coleoptera
FAR is F4 de L Hilibe à et des pays
voisins . : ne FERA à
— Note sur les Chrabiqhies recueillis par M. J. Van
Molxem 1." ". He LES
Leperen. — Contributions à la faune es bi dap, ères de
B'Transcaucasies . + 4 AE
Preupuomme DE Borne. — Note sur le Byrsax oct aus)
SANTE ER. AS PRE CRUE OR
pe CHAunoin. — Essai monographique sur le groupe des
DÉTON HR TR ER RS CA dre
nésraphique Sun. Îgs Ciriiagurens
USS A MAN Le tiriMostoiNeseties rrAloe
%: PTOLTR EEE LOS 94: 2
Lure : ps. 6£.3€
Uomptes-rendus des séances de la Société entomologique
de Belgique. Diverses années. . . . :
Catalogue de la Bibliothèque de la Société (en leon)
chaqheetieules eee sr na
La collection des fascicules parus . . . + . +
e=9 32
5
23
50
50
50
50
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE PANQUE
Le prix des tomes I à VIT des Annazes a été fixé à cinq francs,
celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à XXXIX à dix-huit francs
(sauf le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs). =
Le prix de la Tance Générazx des tomes I à XXX des AnnaLes
est fixé à trois francs. | l
Le prix de la Coucecrion des tomes I à XXX des ANNALES avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs. |
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Tome I. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de
758 à 1890, par Cu. KerREMANS. — Prix : 10 fr. re
Tome Il. — Die Melolonthiden der palaearctischen und orienta- .
lischen Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museum zu BrieL
von E. BRenske. — Prix : 5 fr. QUE
Tome III. — A list of Tenebrionidae supplementary to the
« Munich » Catalogue, by G. C. Camion. — Prix : fr. 7,50
Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, :
Madagascar et iles voisines, par le D' RécrmBarr. — Prix : fr. 7,50.
PE pe
ex
Lis
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes anté-. SE
rieurs à l’année de leur réception, jouissent d'une réduction d’un. a
SEA
tiers de la valeur. F2
Fe
ns
k
4
re Ar |
l 1
HU
Net
'f
RAA ARE |
{ USE UT
Li 2 AA IN
(1)
h 10
Ut
VAE
#
ML Jen
à
; À ‘ * A r | *:
l DU AR te
rai
PAPA NEO TAPER EN EE
D LA ce TR PL: fi SE
Lo Ti bl JE, sex ALT \Nia paf
Ones PTE PNR ENT jm En nas: du à
» N
; LE bn sQE At | Paubaar
» 48 * “+ use sv 52 Lu, IG 4 42 *: 14! fa,
0 A8 LIT à "| i
TT RL oh ui PT PT Tr | 1\;
um” + AT a W« un "1 2e + SARA g
PLEINE nn l », sa48 d
'z Pie AP
Ds
pur À Luisa enaent + eu il 7")
phREt EUR FN à
AMEN own s 2! h, PA REC 1H]
Was pal x KE LITE ny LAINE" en SA Pr ( SEE KL <
Üs mens 2 À à/ La $ Aa y NYy PA 1} Le, D »8 n € "m éi sdbuia, <}4 7
pe DAALL j 1 Ne M YO Na! Il sur Fill
pa, re Lun AAA Da se Lo TUE
HAUT RanRez Nain, a CPE R 1
À F: 25 N AUTOUR Lo
è ù Ti | pitt AA BA: ra A mn R 5 La
| || éd ver Ÿ Ai 04 1 -e128..F2 Rec F4
LL { "7 LT: Fo LEP
EL a
SENTE PARU, La AAACPRIEIAUENIE UNE re netlan. wi, !
LUE LERERR:. ;
re tele
LIANT ol de: et. juil.
LU AUS RARE HR TT le il
| 0 ds LIT Le e e2%eæ8e La d: , 2 BB À ET LR al el LE) 4 , Fr” ui 1} [1 | EP Vus, É
au 2 V4 Ve Un * n [wE / En,
du ton: LE MER LU A" NT ‘4
HF LL AETASA + * Ana A: fl AN En vof ce TT î A!"
Pr à. > BA = & | TRE L
NA ER "+ CON NL ae el" "888 > [5 Le Led ee vs
M eg Le me » _ ten LUI
ep NUE none ent. | LI TTTNT ENT
Al 1 HA! 4 ms HI
Fy T'en if phil J LL Dern T a GE
2e «!
pay Qu! 4 14 a, n! A
on AIN CT 4 NT
INT LITE nr RU QE er AL l' 4 UT
aps NT TPE HI HET 8 Ludo, \Hh
12 Ù ‘ a TL T1 E TT" PEN on, | | ‘Un SL |
egiA Ass se 1484 DE MULTI
A! [EU d! M s Ye
SEL DEL | où Dir '.
Ë PL. à RU y CHER ë, Are CT Sd A
ti FT e .4 En ver | [TS D a LT [
AR ERA SAR Rage AUD
4 » m% » DY AnacAs R Ang ntèA à «| | “4m At À
EE 4 A Æ Pan ve Fr pa
PT PT NP LELLE A8 na
APT RIT svt PEN A Aa à
TL j e AÈS (r 02 EUR 1? .… | à fa! We
QE e nd Li ci Y | 4e 228 | LL ” UE
ù Nde RS ALTO
ff " ee La ne “bia w
Ma d} “y |
es EL 4 A
4° UN à, {
TM
HT AA | e 08, Ÿ,
; é Neseee..… vers | LE Li SAM a in
bu _< ; A AURAI" EU à Ye mes ‘ bb
Î PA °L4bkrret 2 .
A pur nn M pranp 4
V44 a! La M Up" LUS su a !
an AU pren td Y LL
nn D RAA REA MAN! 0h AA sa TETE han «A:
PA) + tb Se Le Van | |
de IRnrA .
A,
sea | Lt 4
LL "HAE [fit { 24 ul
lhanirildanates. CT TE Ty ve EL
ARE: TARA RER ARR ELES N AA" SAR ” AR
Te RARE a Panne À D APE lAARRAGaA AR FRS
æ jRARARAANA L LL M FOCEP ARC LA Du 5 my —
TA «4 An": . s *k ; ae; A A APT n ."
i AA Se | FL # AERRRRE IHLLRULIR ss
an a. ARRETE pan
ete pau tt MA \ aaA« | AREA
“us Ma
CENT AA
NTM tan, aa Rthrrtitl
Fev 5 æ pr
fu se AA 2 La ne eboe DANS 2
NC LI TU Len
(HIT IE ae
à AA HET ù aie >
MOTO Ar 158 AA
= fr ANS NX 40 4 ANA NE
Fà LL es el RL CER- OT PEP PER re AA 2 C1 a
a NRA GS ER RE ÈS is DeQ ee ARENA" ne du |
(TILL LOUE PT PERLE LE Dong t LL TE
CL leph LE Mae | 7"
Aga? LES ARR AAAARLAARRAA MR RRR
dHBES MU"
Lost A” ul
NL
bal
FL "
- LOMME ALL
à L TE PEN É a!
VAR CA TT BLOC IN 2h où
sut si n° n AL: I AUX
aa “ex OL à ë MA | | ns. PT Er?
HE &s TR gs N PP TAAAS
pi: ”"
à alle NAARUARSS PP A.
PTT AN AN Tamer à ASE AA = AA bn
que 2DN= PS PELLE {| Ar ,* A ET
# °°” a" RÉ 4 «hit ga Le A n° AUTRE
EH FEEPTT aû5
44 : LL RP) AA, RATES EI
EL Vue
A ape AR FT pe au At
Nuit
Lis
19 ©. = pa) “e
LA EI Asa 19 AA am AVS NT PE LA
Nas,
PEL EN RC EEE Dia ÉPEREE
| PL aÂ
paul PANTIN Com MR
12H RSR 2; AA CLNPRC DPPAPENPECIRAE
7-2 An | Ê MARRANT AAA RR à 5 à RAR > 2 0 DAS fé PRPPILLLLL
non
5524