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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
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TOME CINQUANTIÈME
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BRUXELLES .n 2 54 A8
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ. | 1
89, rue de Namur, 89
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ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le prix des lomes 1 à VII des ANNALES à été fixé à cinq francs, |
celui des tomes VIIT à XIV à «ie francs; celui des lomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à XLIX à dix-huit francs (sauf
le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).
Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES
est fixé à trois francs. 1
Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante franes.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Tome 1. — Catalogue synonymique des Buprestides décrits de 1758
à 1890, par CH. KERREMANS. — Prix : 10 francs.
TomeIl.— DieMelolonthiden der palaearctischen und orientatischen
Region im Kôniglichen Naturhistorischen Museum zu Brüssel, von
E. BRENSKE. — Prix : 8 francs.
Tome Ill. — À list of Tenebrionidae supplementary to the « Munich »
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome IV. — Revision des Dytiscidae et Gyrinidae d'Afrique, Mada-
gascar el îles voisines, par le D''RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50.
Tome V. — Jchneumonides d'Afrique, par le D' TOSQUINET. —
Prix : 15 francs.
Tome VI: — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. —
A listof the Ægialitidae and Cistelidae supplementary to the « Munich»
Catalogue, by G.-C. CHAMPION, — Prix : fr. 7.50.
Tome VIT. — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. —
Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH, KERREMANS. —
Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie-
ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50.
Tome VIII, — Monographie du genre Rhyssemus, par CLOUET DES
PESRUCHES. — Prix : fr. 7.50.
Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par À. LAMEERE. —
Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BoiLEau.
— Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par
H. BOoILEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par
A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50.
Tome X. — Jchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET
(travail posthume). — Prix : 45 francs.
Tome XI. — Revision des Prionides (Macrotomines/, par AUG.
LAMEERE. — Prix fr. 7,50,
Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante-
naire de la fondation de la Société, — Prix : 10 francs.
Voir la suite à la 3° page de la couverture.
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DÉPOSÉ AUX TERMES DE LA LOI
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont propres
à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement la responsa-
bilité.
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
BELGIQUE
TOME CINQUANTIÈME
BRUXELLES
AT SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
89, rue de Namur, 89
1906
ORGANISAT ION ADNINISTRATIVE ee
POUR L'ANNÉE 1906
Conseil d’administration
MM. EG. FOLOGNE, président et trésorier.
le professeur AUG. LAMEERE, vice-président.
H. SCHOUTEDEN, secrétaire.
J. DESNEUX, bibliothécaire.
le baron G. DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE.
D° J.-Cx. JaAcoss.
D' ERN. ROUSSEAU.
Commission de vérification des comptes.
14
MM. FR.-J. BALL. :
D' AUG. GUILLIAUME. Æ:
P. ROELOFS. À
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a. Ec. FOLOGNE, président. ;
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TÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
I
Assemblée mensuelle du 6 janvier 1906.
PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
L’approbation du procès-verbal de la séance du 2 décembre 1905
est remise à une séance ultérieure, le Bulletin n'ayant pu paraitre
en temps voulu. Le secrétaire dépose un exemplaire du n° XI des
Annales dont la distribution à été malheureusement retardée.
Décisions du Conseil. Ont été nommés :
MM. le professeur Aug. Lameere, vice-président ;
H. Schouteden, secrétaire ;
Eg. Fologne, trésorier;
J. Desneux, bibliothécaire.
— Le Conseil a reçu et accepté les démissions de MM. Linssen et
Thierry-Mieg.
— MM. Arthur Lea, de Hobart, et Félix De Lannoy, 77, rue de
Livourne, Bruxelles, ont été admis comme membres effectifs.
M. Lea s'occupe de Coléoptères et d’Entomologie économique,
M. De Lannoy de Formicides.
Correspondance. M. le D' Aug. Forel et M. Eug. Simon remer-
cient la Société pour leur élection comme membres honoraires.
— La Berliner Entomologischer Verein et la Société Entomolo-
gique de Russie adressent leurs félicitations à l’occasion du cinquan-
tenaire de notre Société. Il en est de même pour la Société
zoologique de Belgique et la Société botanique de Belgique.
La Berliner Entomologischer Verein nous annonce en outre
l'envoi du tome cinquantième de son Zeitschrift, publié sous
forme de volume jubilaire : la Verein célébrera en 1906 le cinquan-
tenaire de sa fondation.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéros.
Communications. M. Hippert montre quelques Lépidoptères
voici : ;
98. Crambus Verellus ZK., Dinant, À cout 190%.
26 > 1905.
(Les numéros sont ceux du catalogue Staudinger et Rebel.)
Ces trois espèces ont été rarement observées en Belgique.
— M. Haverkampf signale quelques captures de Lépidoptères et.
annonce pour la prochaine séance le dépôt de la liste des Mo
tères belges intéressants dont il a enrichi sa collection en 1905.
3
La séance est levée à 9 heures.
Alfred Preudhomme de Borre
par Aug. Lameere.
Cette année 1905 à vu disparaître, quelques jours avant la célé-
bration du cinquantième anniversaire de notre Société, l’un ce ceux
qui ont le plus contribué à sa prospérité.
A.Preudhomme de Borre, né à Jemeppe-sur-Meuse, le 14avril1833,
appartenait à une ancienne famille noble de la province de Liége.
Il prit le grade de candidat en Sciences naturelles à l’Université de
Liége où il eut comme professeurs Charles Morren pour la Bota-
nique et Théodore Lacordaire pour la Zoologie. C’est sous l'influence
de l’illustre auteur du Genera qu’il s’'adonna, avec ses condisciples
Candèze et Chapuis, à l’étude des Insectes, et il se mit à faire une
collection de Coléoptères. En même temps, il publiait la traduction
de divers mémoires intéressants de Botanique dus à des savants
allemands. Il est attaché ensuite au commissariat d'arrondissement
de la province de Liége, puis devient échevin de sa commune
natale; enfin, en 1865, lors de la réorganisation du Musée royal
d'Histoire naturelle de Belgique par M. Ed. Dupont, il est nommé
conservateur à cet établissement.
À cette époque, la section des Articulés avait à sa tête un conser-
vateur, Th. Belval, qui exerçait en même temps la profession de
Pharmacien. Avant de le remplacer, ce qui arriva en 1870,P.de Borre
s’occupa de la classification des Reptiles du Musée, et il rédigea
quelques notices herpétologiques qui furent admises dans le Bulle-
tin de l’Académie royale de Belgique. Il s'agissait de la description
de quelques espèces nouvelles de Crocodiliens, Chéloniens ou
Sauriens.
Chargé par M. Ed. Dupont de mettre de l’ordre dans la section des
Articulés dont la collection ne comprenait alors que 80,000 spéci-
mens, de créer une collection générale et de réunir les matériaux
d’une collection nationale, P. de Borre se vit devant une tâche
immense à accomplir. Il se mit courageusement à l’œuvre, secondé
efficacement par les membres de la Société entomologique de
Belgique dont il était devenu le plus dévoué des secrétaires.
Sous l'inspiration de Candèze et du baron de Selys Longchamps,
P. de Borre inaugura une méthode de travail inusitée jusqu'alors
dans les Musées d'Histoire naturelle : les collections sortirent de
l'établissement pour être confiées à l’examen de spécialistes de tous
les pays chargés de les déterminer. Le Musée s’adjoignit de cette
facon de nombreux collaborateurs, et ceux-ci entrèrent dans la
Société entomologique qui publiait leurs travaux. Ainsi fut cimentée
cette alliance, toujours féconde aujourd’hui, de notre société avec la
section des Articulés du Musée de Bruxelles, au plus grand profit
de l’une et de l’autre.
La section des Articulés s’enrichissait considérablement, soit par
des achats judicieux, soit par des dons importants : des membres de
la Société entomologique léguèrent leurs collections à l’État, con-
vaincus désormais qu'elles seraient à l'abri de la destruction et
qu’elles pourraient être utilisées par les savants. En 1879, P. de
Borre constatait que le nombre des Insectes classés possédés par le
Musée de Bruxelles s'élevait déjà à près d’un million.
L'une des réformes les plus louables introduites par P. de Borre
fut celle de faire étiqueter convenablement chaque spécimen au
point de vue de la localité et de la date de capture : il avait l’habi-
tude de dire que tout insecte dépourvu d'état civil était sans valeur
scientifique, et il fit adopter unanimement par nos chasseurs ce
supplément d'effort. C'était, en effet, la répartition géographique
qui lui tenait le plus au cœur : il concentra presque tous ses
efforts en vue de la réunion de matériaux ou de documents destinés,
dans sa pensée, à faire progresser la science dans cette voie.
P. de Borre a énormément publié; je ne crois pas nécessaire de
faire suivre cette notice de la liste de ses travaux, car cette liste se
trouve presque tout entière dans la Table générale des trente pre-
miers volumes des Annales de la Société entomologique, que j'ai
fait paraître en 1887; la longue série de ses publications ne pré-
sente d’ailleurs aucun caractère d’ensemble. Notre collègue a sur-
tout cherché à se rendre utile, et il a travaillé principalement pour
les autres : aucune idée générale ne le guide; il publie une notice
sur n'importe quel sujet entomologique au fur et à mesure que
l’occasion s’en présente, tout en donnant cependant la préférence
aux Coléoptères. Lorsqu'une collection qu'il avait envoyée à un
spécialiste lui revenait au Musée déterminée, il avait l’habitude
d’en faire le classement et l’inventaire, en profitant pour faire
paraître l’une ou l’autre note qui lui avait été suggérée par l’étude
qu'il venait de faire. C'était tantôt un catalogue des espèces
connues, tantôt des descriptions d'espèces nouvelles, tantôt des
renseignements géographiques ou des cas tératologiques. Mention-
nons, parmi ses publications les plus importantes, la description
des Lamellicornes Laparostictiques et des Criocérides rapportés du
Brésil par Camille Van Volxem, ainsi que les catalogues qu'il fit des
Libellulines, des Trogides et des Chilognathes du globe.
ns tn + délire dt :, 0.
Il présenta un jour à la Société “entomologique deux empreintes
_ d’ailes d’Insectes trouvées dans les schistes houillers des environs de
Mons, et il les décrivit sous les noms de Pachytylopsis Persenairei et
borinensis, les considérant comme appartenant à des Orthoptères.
Le D' Breyer assistait à la séance : il fit remarquer qu'il y avait
une certaine ressemblance entre l’aile du Pachylylopsis borinensis
et celle d’un Lépidoptère. P. de Borre s’empara de cette indication,
et il décrivit de nouveau le fossile, cette fois sous le nom de
Breyeria borinensis, comme étant un Hétérocère voisin des Satur-
nides. Ce Lépidoptère carbonifère fit naturellement grand bruit
dans le monde scientifique, autant peut-être que la fameuse blatte
silurienne de Ch. Brongniart, Palæoblattina Douvillei, que l’on sait
aujourd’hui être un Trilobite : il donna lieu à bien des discussions
dans les revues de tous les pays; le célèbre A.-R. Wallace fut à peu
près seul cependant à admettre les conclusions de P. de Borre.
Actuellement, sans que nous soyons absolument fixés sur la
signification de ce fossile, tout le monde est d'accord pour le consi-
dérer comme un Hétérométabolique et nullement comme un Lépi-
doptère. :
La faune de Belgique devait avant tout faire l’objet des préoccu-
pations de P. de Borre, d’une part, parce qu'il y avait dans le pro-
gramme que lui avait tracé M. Dupont la constitution d’une collection
nationale, d'autre part, parce que P. de Borre affectionnait, d’une
manière trop exclusive peut-être, la recherche de la répartition
géographique des espèces. Il eut de bonne heure la ferme convic-
tion qu'il n’y a pas de faune de Belgique, mais que notre pays, par
suite de la diversité de son sol et de ses flores, présente un certain
nombre de régions très distinctes qui ne sont que les confins de
territoires fauniques plus vastes occupant les pays voisins. Il
admettait entre ce qu'il appelait les provinces entomologiques des
zones neutres à caractère mixte. C’est dans l'introduction qu’il
écrivit pour l’excellent petit manuel de Quaedvlieg intitulé : «Les
Papillons diurnes de Belgique », qu'il à exposé l’ensemble de ses
idées et qu’il a indiqué les différences, assez légères d’ailleurs, qui
distinguent ses divisions de ceiles qu’avaient proposées Houzeau,
de Selys Longchamps ou Crépin.
P.de Borre admettait une province belge comprenantlesdeux Flan-
dres, à l’exception du littoral et des polders, le Brabant, les plaines
de la Hesbaye et le Hainaut jusqu’à la Sambre; cette province, qui
s'étend dans tout le département du Nord et dans une partie de
celui du Pas-de-Calais, appartient au royaume celto-britannique ;
la province batave est constituée de la Campine avec les Pays-Bas
et la Gueldre prussienne, faisant partie du royaume baltique; la
province rhéno-mosane comprend toute la partie de la Belgique
ré A Le 37
10
située au Sud de la Sambre et de la Meuse, à l'exception de la région
la plus méridionale du Luxembourg, etelle se prolonge jusqu’au Rhin,
se rattachant au royaume germanique; enfin, la région la plus méri-
dionale du Luxembourg constitue elle-même l'extrémité septen-
trionale d’une province lorraine que P. de Borre hésite à réunir
soit à son royaume celto-britannique soit à son royaume germa-
nique. Il distingue encore une zone maritime, une zone poldérienne
et une zone subalpine, celle-ci étant formée du plateau des Hautes-
Fagnes où se sont conservées plus ou moins les conditions étholo-
giques de la période glaciaire.
Les résultats auxquels avait abouti P. de Borre par l’étude des
Insectes diffèrent en plus d’un point de ceux auxquels sont arrivés
les botanistes et notamment le savant collègue que nous avons
perdu il n’y a pas longtemps, François Crépin. Crépin rattachait
une grande partie des Flandres à la Campine; la région de Tournai-
Mons faisait partie, pour lui, de la même région que les collines
calcaires des bords de la Sambre et de la Meuse; enfin, il distinguait
nettement cette dernière région de l’Ardenne pour laquelle P. de
Borre n’établissait pas de catégorie spéciale.
On peut s’expliquerles différences qui existent entre les provinces
deP. de Borre et les régions de Crépin par le fait que P. de Borre
avaitétabli son système sur certaines catégories d’Insectes seulement,
et précisément sur des catégories d’Insectes qui se prêtent assez mal
à des études géographiques. Notre ancien Secrétaire et Président était
plutôt nerveux; dans ses excursions, il arpentait beaucoup de kilo-
mètres, et naturellement il ne récoltait guère ainsi que les Insectes
vagabonds, les Carabides notamment; il avait fait de ceux-ci son
étude de prédilection, et c’est principalement sur ces Coléoptères
qu'il s’est basé pour établir ses provinces entomologiques. Or, il est
des régions, comme les Flandres et la zone de Tournai-Mons, dont
les cultures ont absolument transformé la physionomie et qui sont
arrivées à ressembler superficiellement au Brabant. On est tenté
de rattacher leur faune à celle de cette dernière province si l’on
n’envisage que les Insectes qui ne sont pas directement attachés à
certains végétaux ou à des conditions éthologiques très strictes; si
P. de Borre avait étudié davantage la faune des Insectes phytophages
et surtout celle des Animaux d’eau douce que les cultures ne modi-
fient pas, il aurait reconnu que les botanistes sont dans le vrai et
que les divisions fauniques de la Belgique cadrent absolument avec
les divisions de la flore et en dernière analyse avec la géologie.
P. de Borre aimait à venir en aide aux jeunes, à les guider à leurs
débuts, et il leur prodiguait ses conseils avec bienveillance. On lui
doit quelques études destinées aux commençants, celles qu'il fit des
Féronides de Belgique notamment, où, à côté de moyens de déter-
mination commodes, il ajoute des renseignements géographiques
rendant le travail utile pour tous ceux qu’intéresse notre faune. C’est
dans le même ordre d'idées et dans le même but louable qu'il
publia ses Centuries de Coléoptères de nos diverses provinces, mais
dans ce dernier ouvrage, qui marque en quelque sorte la fin de sa
carrière scientifique, il dépassa le but à atteindre, poussant jusqu’à
l’exagération des principes excellents qui auraient dû être appliqués
avec plus de mesure.
P. de Borre avait épousé sa cousine, M" Emilie Coblenz, peu de
temps après son entrée au Musée de Bruxelles; sa femme mourut
en donnant le jour à une fille, après un an de mariage. Cet irrépa-
rable malheur plongea notre confrère dans une mélancolie profonde
que ni l’affection de sa famille ni l’estime des entomologistes ne
parvinrent à dissiper et qui dégénéra progressivement en une
incurable misanthropie. Mal content des règlements qui régissent le
Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique et ne pouvant obtenir
leur modification, il donna, en 1889, sa démission de conservateur ;
bientôt après, il nous quittait sans esprit de retour pour aller se fixer
aux environs de Genève.
C’est là qu’il est mort le 27 février 1905, au Grand-Saconnex,
après avoir marié sa fille à M. le D' Dordu. Pendant près de quinze
ans, il a vécu heureux dans un merveilleux paysage de Suisse où la
nature, qu'il admirait tant dans ses œuvres les plus infimes, revêt
un caractère grandiose. Il continuait à s’occuper d’Insectes, réunis-
sant des collections et les classant; il assistait à des réunions scien-
tifiques, mais il ne publia plus rien.
Bien qu'il eût cessé presque complètement d’avoir des rapports
avec nous, nous ne pouvions pas, nous ne voulions pas oublier
celui qui, pendant tant d'années, s’est entièrement dévoué à notre
Musée d'Histoire naturelle, à notre Société, à l’'Entomologie.
RU 0 CONS TR RSS OU PES RARE SE"
ZWEI NEUE VALGIDEN-ARTEN VON SARAWAK
von J. Moser.
Dasyvalgus nigro-fasciculatus n.sp. — Supra castaneus,
dense fulvo-squamosus, nigro-maculatus et fasciculatus; clypeo
margine antico paulo exciso; prothorace paulo longiore quam
postice latiore, bicristato, cristis nigro-bifasciculatis, postice nigro-
quadrifasciculato; elytris striatis, singulis fasciculis duobus, uno
humerali, altero apicali maculisque duabus nigris ornatis; propy-
gidio postice nigro-bifasciculato; corpore infra nigro, flavo-squa-
moso; tiblis anticis quinquedentatis, dente secundo minuto. —
Long. 6 mill.
Die Oberseite ist braun und dicht mit braungelben Schuppen
bedeckt. Das Halsschild ist etwas länger als breit, am Hinterrande
am breitesten, bis zur Mitte nur schwach dann stark nach dem
Vorderrande zu verjüngt. Die Längsleisten zeigen in der Mitte jede
einen schwarzen Borstenbüschel, während sich vor dem Hinter-
rande vier solche Büschel befinden. Die Flügeldecken haben
jederseits der Naht zwei schwarze Flecke, der grôssere etwas vor,
der kleinere hinter der Mitte gelegen. Schultern und Endbuckel
tragen schwarze Bostenbüschel und sind auch die beiden Faszikel
des Propygidiums schwarz gefärbt. Die schwarze Unterseite ist
nicht sehr dicht gelblich beschuppt. An den Vorderschienen ist der
zweite Zahn von der Basis kaum angedeutet, so dass dieselben vier-
zZähnig erscheinen.
Dasyvalgus Gilleti n. sp. — Testaceus; capite sparsim fulvo-
squamoso, fronte fulvo-fasciculato, clypeo paulo exciso; prothorace
latitudine longiore, antice attenuato, flavo-squamoso, dorso bicris-
tato, cristis ochraceo-bifasciculatis, postice ochraceo-quadrifasci-
culato; elytris striatis, interstitiis uniseriatim setoso-squamosis;
propygidio pygidioque densissime flavo-squamosis, illo postice
ochraceo-bifasciculato; subtus dense fulvo-squamosus ; tibiis anticis
quinque dentatis, dentibus 3 et 5 longioribus. — Long. 5 mill.
Dem Dasyvalqus testaceus Krtz in Grôsse und Färbung* sehr
ähnlich, jedoch leicht durch die Beschuppung des Propygidiums
und Pygidiums zu unterscheiden. Während sich bei testaceus hier
borstenartige nicht sehr dicht stehende Schuppen befinden, sind
bei Gilleti Propygidium und Pygidium äusserst dicht mit anlie-
genden länglichen Schuppen bedeckt, die dachziegelartig
übereinander greifen. Das Halschild ist länger und schmäler als
£ “hinter An Sn iiéhen ein aus bräunlichen Schuppen gebildeter
_ Fleck, ähnlich wie bei testaceus.
Ich widme diese Art Herrn Prof. D'J. Gillet in Nivelles, von dem
ich die beiden hier beschriebenen Arten erhielt.
_ : DES D. Peer ET 2 PR POP EC
RS s
:
14
ESCURSIONE DEL DOTT, ACH. TELLINI NELL’ ERITREA,
HEMIPTERA
ar Hi. Schouteden.
J'ai énuméré l’an dernier dans ces Annales les Pentatomides et
Pyrrhocorides recueillis en Erythrée par M. le D' Tellini. Dans
cette notice je donne la liste des Réduviides et Capsides se trouvant
dans les récoltes de mon aimable collègue. Les Capsides ont été
étudiés par le spécialiste bien connu, M. O.-M. Reuter, que je tiens
à remercier ici pour son obligeance; il a reconnu parmi eux plu-
sieurs espèces nouvelles, dont les diagnoses ont paru dans les
Ofv. Finsk. Vet. Soc. Fôrh., XLVII, n° 10 (1904-1905).
III. — REDUVIIDÆ.
4. Subfam. ACANTHASPINÆ.
1. ACANTHASPIS SP.
Une larve, étiquetée : Glinda XII.
2, Subfam. PIRATINÆ.
2. Pirates (Cleptocoris) Tellinii sp. n.
P. balteato Germ. e Promontorio Bona Spei secundum descrip-
tionem clarissimi Germari affinis.
Niger totus, hemelytris fuscescente-ferrugineis, membrana, clavo
(basi fusca excepta) cellulaque corii clavo adjacente (parte basali
excepta) nigris; tibiis apice aureo-pubescentibus. Haud dense
flavo-aureo et nigro-pilosus. Pronotum levissime ænescente-indu-
tum, nitidum, pone medium sat fortiter constrictum, lobo antico
modice convexo. Scutellum apice haud recurvum. Hemielytra (9)
apicem abdominis subattingentia; membrana opaca, basi et medio
sericea. Tarsi picei. Fossa spongiosa tibiarum anticarum dimidio
longitudinis tibiæ subæquilonga; fossa tibiarum intermediarum
tertia parte tibiæ vix longiore. Corpus subtus fere totum opaculum
minute granulatum. — Long., 12,4 mill.
Un seul individu, étiqueté : Teclezan $S. Negus XII.
3. Subfam. HARPACTORINÆ.
3. VESTULA PAUPERA Stal, var.
Un exemplaire, provenant de Dongollo II.
4. COSMOLESTES ÆTHIOPICUS Stal.
Deux spécimens, étiquetés : F. Ansela XII.
D. RHINOCORIS SEGMENTARIUS Germ.
Un seul individu, capturé à Cheren XI.
5. Sphedanolestes pulcher n. sp.
J'ai reçu cinq exemplaires de cette espèce, recueillis à Saber-
guma [. Je ne la rattache qu'avec doute au genre Sphedanolestes,
l’'insecte présentant des poils raides et courts, hérissés comme les
poils d’une brosse rude.
Flavescens ; .capite superne, rostro (articulo basali pallido, apici-
bus exceptis), antennis, pronoto (exceptis limbis lobi antici, limbo
postico maculaque majuscula utrinque (marginem lateralem attin-
gente vel subattingente) lobi postici, scutello (parte callosa excepta),
maculis marginalibus abdominis, femoribus apice, tibiis superne
plus minus late et basi apiceque, tarsis, annulo fere medio (inter-
dum indistincto) femorum anticorum et intermediorum, annulis
duobus vel uno posticorum — nigris vel piceo-nigris; clavo infus-
cato, coris pellucido flavo-testaceo, membrana leviter famata, venis
areolæ basalis nigris vel fuscis. Caput ante ocellos impressione
distinctissima transversa; parte ocellos ferente elevata; parte
postoculari anteoculari haud multo longiore; pilis rigidis brevibus
præditum. Rostrum articulo primo secundo paullo breviore,
medium oculi superante. Antennæ graciles, mutilatæ; articulo
primo capite et pronoto simul sumtis breviore, secundo brevi.
Pronotum lobo antico utrinque impressionis modice convexo, hac
anterius nulla; lobo postico medio anterius depresso, angulis
lateralibus rotundatis, haud prominulis; pilis brevibus rigidis erectis
præditum. Scutellum carina Y formi, apice obtuse convexo-callosa.
Hemielytra apicem abdominis longiuscule superantia. Femora
omnia distincte nodosa. — Long. sine membrana 7.25-8 mill.,
cum membrana 8-9 mill.
6. LOPODYTES GRASSATOR Stal.
M. Tellini n’a capturé qu’un seul exemplaire de ce Réduviide
rarissime, à Cheren.
7. RHAPHIDOSOMA CIRCUMVAGANS Stal.
Cette espèce, fort rare également, n’est représentée dans les
1
récoltes de M. Tellini que par un unique spécimen provenant de
Cheren X.
Ces deux derniers Réduviides, qui ne sont connus que par de
rares exemplaires, sont vraisemblablement difficiles à découvrir à
cause de leur coloration et leur forme, semblables à celle des
Bacillus par exemple.
IV. MIRIDÆ (Capsidæ).
1. Pantiliodes Tellinii Reuter.
Pallide ochraceus, opaculus; fronte utrinque lineis 7 obliquis
impressis subferrugineis; antennis articulo primo atomis ferru-
gineis adsperso; pronoto limbo tenui basali ante marginem conco-
lorem maculisque duabus parvulis sat late distantibus mox pone
medium disci nigro-fuscis; scutello basi vittulis duabus nigro-
fuscis, apice nigro; membrana pallide infumata, venis ferrugineis,
area majore parallela, angulo interiore apicali angulato-rotundato ;
capite a latere viso altitudini basali vix æque longo, fronte fortiter
declivi, gula brevi; pronoto disco postico ruguloso. Long. Q,
6.5 mill.
P. pallido (Ramb.) similis, sed signatura pronoti capiteque
breviore divergens.Caput basi pronoti circiter 3/7 angustius, vertice
oculo æque lato. Oculi fusci. Rostrum apicem coxarum posticarum
subattingens. Antennæ articulo primo pronoto æque longo, secundo
primo circiter 2 1/3 longiore, tertio secundo circiter 1/6 breviore.
Pronotum latitudine basali paullo magis quam 1/3 brevius.
Un unique exemplaire provenant de N. Dongolo.
2, Pleurochilophorus quadripunctatus Reuter.
PLEUROCHILOPHORUS n. gen.
Corpus oblongum, nitidum, superne subglabrum et sublæve,
pube aurea faciliter divellenda destitutum; capite verticali, basi
pronoti circiter 2/5 angustiore, ab antico viso latitudine cum
oculis breviore, a latere viso altitudine distincte breviore, vertice
immarginato, angusto, medio sulco tenui longitudinali instructo,
fronte supra basin clypei tumido-convexa, clypeo verticali, basi a
fronte impressione profunda discreto, angulo faciali recto, loris
leviter convexis, genis humilibus, gula dimidium capitis occupante,
levissime obliqua; oculis granulatis, in vertice parallelis, dein mar-
gine interiore fortiter sinuatis; rostro apicem coxarum posticarum
paullo superante; antennis mox infra medium oculorum interne
insertis, longis, articulo primo spinulis vel setis rigidis instructo,
reliquis glabris, duobus ultimis secundo æque crassis; pronoto
er,
_ leviter transverso, trapeziformi, strictura apicali basi articuli
_ secundi antennarum mullo tenuiore, callis bene discretis, medio
«+
distantibus, disco inpunctato, lateribus utrinque longitudinaliter
depressis et usque ad callos obtuse marginatis, limbo basali retror-
sum leviter declivi, margine latissime rotundato; scutello parte
basali detecta, apicali leviler convexa, basi medio carunculo con-
vexiore instructa; hemielytris explicatis, solum venis duabus distin-
guendis, membrana areola majore apice rotundata; femoribus
posticis elongatis, reliquis multo longioribus, tarsis articulo primo
margine inferiore eodum secundi parum breviore.
À Megacælo KFieb., cui maxime affinis, fronte tumido-convexa,
clypeo basi a fronte impressione profunda discreto, pronoto superne
lateribus obtuse sed distincte marginatis structuraque scutelli
divergens.
P. quadripunctatus Reut.
Pallide stramineus vel virescenti-stramineus, fronte, clypeo
lorisque in ferrugineum vergentibus; antennis articulo primo
atomis nigricantibus sat parce adsperso, setis rigidis nigris ad
partem adpressis instructo; pronoto utrinque punceto supra angulos
posticos punctisque duobus carunculi scutelli nigris; femoribus
posterioribus inferne apicem versus biseriatim tibiisque quadrise-
riatim sat longe nigro-spinulosis. Long., © 8,40 mill.
Vertex (9) oculo æque latus. Antennæ articulo primo diagonali
laterum capitis æque longo, secundo primo circiter triplo et lati-
tudine basali pronoti circiter 1/3 longiore, tertio secundo circiter
1/5 breviore. Pronotum latitudine basali solum cireiter 1/4 breviore,
basi quam apice duplo latius, disco apicem versus leviter declivi,
apice ad callos depresso. Hemielytra abdomen longe superantia.
M. Tellini n’a capturé qu'un seul spécimen de ce type nouveau,
à Ghlinda Saati, XII.
3. Stenotus longipennis Reuter.
Elongatus, sordide flavens, sat nitidus, superne tenuiter pallido-
pubescens, oculis antennisque fusco-nigris, his maris fere ad
medium orbitæ interioris in sinu oculorum insertis, articulo primo
diagonali laterali capitis saltem æque longo; vertice utrinque ad
oculum stria introrsum curvata, fronte utrinque striolis 6-7, clypeo
lorisque, pronoto callis vittisque quatuor retrorsum divergentibus,
intermediis latius distantibus, scutello punctis duobus basalibus,
epipleuris pronoti vittis duabus, mesosterno, mesopleuris vitta
obliqua, metapleuris, ventre utrinque vitta laterali segmentoque
maris inferne piceis; hemielytris abdomen longe superantibus,
pronoto fere quadruplo longioribus, dilute fuscescentibus, lateribus
commissuraque, hac anguste, flaventibus, cuneo subsanguineo,
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 2 11 1906,
D Pit ue ‘And ES te à RE
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18
limbo exteriore pallide flavente, membrana sat dilute fumata, venis
subsanguineis, brachiali sordide flavente; capite maris ab antico
viso latitudini cum oculis longitudine subæquali, a latere viso fere
æque longo ac alto, clypeo usque a basi fortiter prominente, basi
a fronte bene discreto, gula dimidium capitis occupante; pronoto
fortiter transversim rugoso et punctato; rostro apicem coxarum
posticarum attingente, sed haud superante, flavente, articulo ultimo
nigro-piceo; pedibus flaventibus, tibiis apice tarsisque nigris. —
Long., dj 8-8 1/4 mil.
Species hemielytris longissimis, pronoto fortiter rugoso signa-
turisque capitis et pronoti a reliquis bene distineta. Caput basi
pronoti saltem duplo augustius, basi civpei circiter in tertia
superiore parte altitudinis capitis a latere visi posita, angulo
faciali subrecto. Antennæ articulo secundo primo æque crasso et
hoc fere magis quam triplo margineque basali pronoti circiter
1/4 longiore, duobus uitimis secundo gracilioribus et fere circiter
1/5 brevioribus, quarto tertio parum breviore. Pronotum, strictura
apicali excepta, latitudine basali circiter duplo brevius, apice
quam basi fere triplo angustius, disco apicem versus sat leviter
declivi. Scutellum planum, transversim strigosum. Hemielytra
apicem abdominis usque a basi cunel superantia, obsolete punc-
tulata, cuneo valde elongato.
M. Tellini a capturé deux spécimens (4) de cette nouvelle
espèce, à Asmara Cheren.
4. Lygus Schoutedeni Reuter.
Oblongus, pallide virescens, pronoto pallide-pubescente, subti-
liter punctulato, scutello hemielytrisque dense subargenteo-pubes-
centibus, illo transversim strigoso, his subtiliter punctulatis, corio
apicem versus cuneoque sublævibus; oculis fuscis; capite utrinque
vitta lorarum margineque peristomii, pronoto fascia ante marginem
basalem ultra angulos antrorsum producta, vittula brevi anteriore
superiore aliaque percurrente inferiore epipleurarum prothoracis,
scutello vittulis duabus apicalibus, hemielytris lineolis maculisque
parvis longitudinalibus, cuneo margine interiore apicem versus,
mesosterno, mesopleuris vitta obliqua, ventre vittis duabus laterali-
bus, exteriore postice abbreviata, larsis articulo ultimo apice nigris
vel nigropiceis ; membrana hyalina, areola majore interne et apice
nigrovariegata, minore nigra, vittula arcuata inter apicem areolæ
minoris et apicem cunel, vitta arcuata ab apice areolæ majoris ad
medium marginem exterioris ducta ibique dilatata, nec non
arcubus duobus discoidalibus venæ brachiali parallelis nigris, poste-
riore sat obsoleto; antennis articulo secundo margine basali paullu-
lum longiore, ultimis pallidis; tibiis pallido-spinulosis, punctis
destitutis. — Long. © 5 2/3 mill.
A LE 2
Species signaturis nigro-piceis, articulis ultimis antennarum
_ pallidis, tibiis pallido-spinulosis, distincta. Caput basi pronoti duplo
angustius, ab antico visum latitudini frontis oculique unici æque .
latum, a latere visum altitudine basali circiter 1/3 brevius, vertice Eu
__ tenuissime marginato, sulco medio longitudinali impresso. Antennæ ER
_ articulo primo capite paullo breviore, secundo primo circiter triplo 2 08
__ longiore, tertio secundo circiter 2/5 breviore. Pronotum latitudine ".
_ basali circiter 2/5 brevius, apice quam basi circiter 3/5 angustius, Re
_ strictura annuliformi apicali apici articuli secundi antennarum 15
æque crassa, disco apicem versus sat convexo-declivi, callis par- nt
vulis. Hemielytra abdomen sat longe superantia. Tibiæ ipso apice 202
infuscato, anticæ solum interne tenuiter spinulosa, intermediæ ie
triseriatim spinulosæ. (Pedes postici desunt.)
Ce nouveau Lygus a été capturé à Asmara Cheren.
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EXCURSION DU BARON C. VON ERLANGER EN ABYSSINIE ET AU PAYS DES SOMALIS
HEMIPTERA
par H. Schouteden.
L'an dernier, j'ai publié dans nos Annales la liste des Pentato-
midæ et Pyrrhocoridæ recueillis par le baron von Erlanger au cours
de son expédition dans le Nord-Est de l'Afrique. J’énumère à présent
les Réduviides et les Capsides. Parmi les espèces, au nombre d’une
vingtaine, que j'ai reconnues parmi les Réduviides, il ne se trouve
pas moins de huit espèces nouvelles et d’autres sont fort peu répan-
dues. C’est dire que la récolte faite par l’expédition von Erlanger est
fort intéressante !
L'une des espèces nouvelles, le Ectrichodia splendens, se trouve
également en nombreux exemplaires parmi les Hémiptères
recueillis en Erythrée par M. le D' Andreini qui a bien voulu m'en
confier l’étude; elle sera décrite plus en détail dans la notice consa-
crée aux Réduviides rapportés par M. Andreini et qui paraîtra dans
le Bulletino della Societa Entomologica Italiana, suivant le désir
exprimé par mon aimable correspondant.
Les Capsides (Mirides) ne sont représentées que par deux espèces
dont une seule a été étudiée : c’est une forme nouvelle du genre
Charitocoris Reuter, décrit il y a deux ans de Perse ! J’en donne la
description d’après M. Reuter qui l’a étudiée.
UT. — REDUVIIDÆ.
1. Subfam. STENOPODINA.
1. Oncocephalus ganalensis sp. n.
Un unique exemplaire, en assez bon état de conservation,
recueilli le 16 avril 1901, à Ganale. L'espèce est bien distincte de
tous les Oncocephalus africains décrits jusqu'ici; dans la Monogra-
phie publiée en 1882 par Reuter, elle prend place sous la rubrique
00, c’est-à-dire dans la division #, où l’écusson est recourbé à
l'extrémité, et dont on ne connaissait pas de représentant africain.
Son profil est fort semblable à celui de O. curvispina Reut., origi-
naire de Nouvelle-Calédonie.
Corpus elongatum, pallidum, flavo-testaceum. Caput jugis inter
antennas in denticulos duos sat acutos prominulis, antrorsum parum
Sd: LE hi FUEL 2 Dé. Gr Cr id
_ vergentibus, tuberculis lateralibus postocularibus parvis; macula
superiore ocellos includente vittaque laterali nigris, hac ante
oculos maxima parte fusco-ferruginea; lineis duabus minus dis-
tinctis partis anteocellaris fuscescentibus. Oculi magni, a latere visi
per latera toto capitis transversim extensi, inferne fere contigui.
Rostrum pallidum, articulo tertio toto secundoque parte fere
dimidia apicali fusco-piceis; articulis basalibus duobus subæque
longis, primo parte anteoculari capitis subæque longo. Antennæ
fuscescentes, articulo primo fusco, 2/5 partibus basalibus apiceque
exceptis, pallidis ; articulis omnibus longe pilosis ; articulo secundo
primo fere 2 1/2 longiore. Pronotum paullo longius quam basi
latius, carinis in parte anteriore lobi postici distinctioribus; tuber-
culis lateralibus subacutis et retrorsum leviter vergentibus subochra-
ceis;, angulis lateralibus acutis at parum prominulis; lobo antico
vittis mediis tribus, intermedia latiore, nigris ornato, hac per
lobum posticum distinctissime continuata, sensim expansa et fusco-
ferruginea, lateralibus per lobum posticum vix. distinctis; margi-
nibus lateralibus ante angulos laterales pallidos infuscatis. Pectus
fusco et pallido-variegatum; prostethio pallido, vitta marginali
laterali fusco-nigra ornato. Scutellum nigrum, vitta angusta
percurrente pallida ornatum (usque ad apicem continuata); parte
apicali distinctissime sursum curvata. Hemelvtra abdominis longi-
tudine, hoc paullo angustiora, basi pallidiora; vitia clavi vitta corii
obscuriore, fere nigra; vitta areæ exterioris membranæ plus quam
dimidiam partem longitudinis occupante et apicem areæ subattin-
gente ; area hac basi ipsa macula minuta præterea ornata. Connexivi
segmenta, apice extus leviter infuscata. Venter utrinque vittis
irregularibus infuscatis ornatus et extus seriebus duabus macularum
parvarum, exteriore maculis formata fere in medio segmentorum
positis, interiore maculis basalibus; disco pallido, distinctissime
carinato; segmento genitali apice distincte emarginato. Pedibus
pallidis, posticis levissime testaceis; femoribus anticis maxima
parte, mediis parte apicali fusco-variegatis, ïllis subtus pone
medium annulo pallido; femoribus posticis apicem versus infus-
catis ; tibiis apice annuloque unico fuscis aut fuscescentibus, annulo
tibiarum anticarum distinctissimo fere medio posticarum, obsoleto
ad basin posito; femoribus anticis pronoto partique tertio capitis
fere æquilongis, incrassatis, subtus serie spinularum 12 majorum
armatis; tibiis posticis pilis apicalibus paullo longioribus. — Long.
18 mill.
Le premier article des antennes est dans cette espèce pubescent,
ce qui la sépare nettement des formes voisines dont le rapproche la
coloration des pattes, la grandeur des tubercules antérieurs du
pronotum, les épines prosternales, etc.
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2. Subfam. SALYAVATINA.
2. PETALOCHIRUS UMBROSUS H.-Sch.
Quelques spécimens provenant de Daroli 6-IIT, Koridjalu 23-III,
Kata 31-III et 1-IV, Ganale 11-IV.
3. P. VARIEGATUS Pal.
Un exemplaire recueilli à Kismaju,
3. subfam. ACANTHASPIDINA.
4. Reduvius funebris sp. n.
La collection ne renferme qu’un seul exemplaire de ce Reduvius
nouveau, privé d'antennes, des pattes antérieures et des tibias
intermédiaires ; il est étiqueté : Damaso 14-V. Par la coloration des
fémurs il se rapproche de À. Signoreti Reut., par la structure du
pronotum de À. nigrofuscus Stal.
Totus niger aut piceo-niger, membrana {(ota fusca ; femoribus
parte basali annuloque anteapicali flavo-ochraceis, tibiis paullo
dilutius coloratis. Pronotum 1obo postico disco vix depresso, carinis
nullis, lobo antico cum annulo collari distincte longiore, dense
ruguloso, angulis lateralibus acutis et distincte prominentibus.
Scutellum apice distinctissime recurvum, strigosum, Caput, ster-
num scutellumque pilis longis raris, corium pilis brevioribus.
Gula inter oculos articulo rostri secundo infra medium æque lata.
— Long,, 18,5 miil. (©).
L'espèce est proche de À. nigrofuscus Stäl, originaire de l’Afrique
du Sud, qui m'est inconnu; l’absence d’anneau ochré à la base des
tibias l’en séparera à première vue.
o. Acanthaspis Erlangeri sp. n.
Cette espèce a été découverte le 9 mai, à Sarigo. J’en ai reçu
quatre exemplaires. Elle est bien caractérisée par la coloration des
pattes et de la membrane qui est noire avec l’apex blanchâtre, la
partie blanchâtre fort tranchée et s’avançant en forme d’angle vers
l’intérieur. A. Erlangeri me paraît surtout se rapprocher de
A. obscura Stäl, décrite de la Cafferie, mais la coloration des pattes
et des antennes est différente.
Nigra aut obscure piceo-nigra, remote pallido-pilosa ; ventre
apice dilutius colorato aut testaceo ; connexivi segmentis parte fere
dimidia apicali pallida, flavo-testacea ; pedibus totis cum coxis
trochanteribusque testaceo - flavescentibus, testaceo - pilosis ; corio
macula subbasali (basi ipsa nigra) maculaque majore pone medium
posila testaceo-flavescentibus; membrana macula apicali, intus angu-
lata, sordide albida ornata ; antennis articulo primo testaceo basi
saltem infuscato aut piceo ; articulo secundo basi (2/5) fusco aut
piceo-nigro, dein fuscescente vel saltem pallidiore, parte hac basi et
ante apicem pallido annulata.
Rostrum articulo primo secundo paullo longiore, apice fusco-
testaceum. Antennæ breve pilosæ, articulo primo capitis apicem
longe superante, capiti subæque longo. Pronotum lobo antico
convexiore, sculpturato, lobo postico angulis lateralibus subretror-
sum acute vel subacute prominulis, distincte ruguloso. Scutellum
apice spina longa, retrorsum et sursum oblique extensa, armatum.
Hemelytra abdominis apicem haud vel vix superantia. Fossa spon-
giosa tibiarum anticarum fere 2/5 occupans.
PS". Long., 18.5-21.5 mill.
Var. apicalis n.
A typo differt colore tantum : ventre toto nigro, exceptis maculis
connexivi; pedibus pallidioribus, femoribus tibiisque apice infus-
calis; maculis corii membranæque flavo-stramineis. Lobo antico
pronoti paullo minus convexo,
6. À. annulata sp. n.
Je n’ai sous les yeux qu’un spécimen («j) de cet Acanthaspis
nouveau. Il provient de Umfudu, 25-VI. L'espèce me parait se
rapprocher surtout de À. iracunda Stal, dont elle est toutefois bien
distincte.
Nigra (piceo-nigra), segmentis connexivi macula subquadrata
apicali, corio maculis parvis duabus contiguis pone medium sitis,
interiore majore, femoribus annulo ante apicem, tibiis annulo prope
basin, pallide flavescentibus; tarsis pallidis, apice exceplo; tibiis
apice subtus dense pallide pilosis; membrana fusco-nigra, pallido-
irrorata.
Rostrum articulis duabus basalibus subæque longis. Antennæ
articulo primo capitis apicem superante, capite distincte breviore ;
longius pilosæ. Pronotum Iobo antico minus sculpturato; lobo
postico punctato, haud rugoso, linea impressa longitudinali media,
basin haud attingente, prædito, angulis lateralibus obtusis et rotun-
datis, haud prominulis. Seutellum spina longa, sed apice obtusa
(nec acuta), armatum, retrorsum et leviter sursum producta. Heme-
lytra apicem abdominis subattingentia. Femora antica incrassata ;
fossa spongiosa tibiarum anticarum fere terltiam partem occupans.
Long., 11.5 mill.
7. PLATYMERIS BIGUTTATA Fabr.
Plusieurs spécimens capturés à Sowidu, 9-VI, Fanole, 26-VI; à
Mansundu, le 3-VII, a été trouvée la larve.
141
8. HERMILLUS GONFUSUS Dist.
Quelques individus, provenant de Daroli, 12-IIT; Sarigo, 9-V;
Dblo Lodja, 10 et11-V; Wante, 19-V; Bardera, 2-VI; Salakle, 8-VI;
la larve le 5-VI, à Awei.
4. Sulfam. PIRATINA.
9. ECTMETOCORIS STEINH Reut.?
Cette espèce, représentée par quatre exemplaires, a été décou-
verte à Daroli, 8-IIT; Arahio, 14-IIT et à Kata, 28-IIT. Je l’identifie à
l'E. Steinii de Reuter, mais avec doute, la disposition des taches
blanches des élytres paraissant différer de celle qu'a décrite mon
collègue. Voici la description de mon spécimen :
Niger, apice ventris piceo-nigro, tibiis posticis apice piceis;
superne parce, subtus paullo densius pilosus, pilis nigris vel flavo-
aureis; hemelytris fusco-nigris, clavo, corio intus, venis membra-
næque areis sericea opacis, nigris, Corio intra venam externam
pallidiore, clavo toto concolore, corio,macula magna elongata clavo
contigua extus curvata, macula elongata cuneiformi submarginali
areæ interioris maculam illam corii basi fere contigua, maculaque
basali membranæ oblique transversa albidis : maculis his duabus
basi distantibus (illa interdum obsoleta), apice vena nigro-fusca
tantum separatis ; membrana apice haud decolore, apicem abdominis
fere attingente. Fossa spongiosa tibiarum anticarum circiter 2/3
occupans, intermediarum 1/2. Long., © 19 mill.
10. PIRATES (CLEPTOCORIS) STREPITANS Rambur.
Un spécimen provenant de Kismaju (?), 15-VII. Cette espèce, que
l’on ne connaissait d’abord que d’Espagne et d’Algérie, a déjà été
signalée du Scioa par Lethierry.
{1. PIRATES (LESTOMERUS) PLANUS Walker ?
Ce n’est pas sans quelque hésitation que je rapporte un Pirates
recueilli le 9-VT, à Lowidu, à l’espèce décrite par Walker et dont la
description est assez succinte. J’espère avoir l’occasion de le com-
parer, à Londres, avec le type, originaire de Gambie. Dans mon
spécimen, l'extrémité des fémurs et tibias et la base de ces derniers
sont rembrunies.
5, sulfam. ECTRICHODIINA.
12. Ectrichodia splendenrs sp. n.
J'ai reçu plusieurs exemplaires de cette magnifique espèce que
m'a également envoyée M. le D' Andreini, [ls proviennent des loca-
Ur T ee Me,
sinéfile. Mia té à
4
_ lités
_ Gotola, 16-IIT. Les spécimens recueillis par M. Andreini ont été
que voici : Akaki, 10 et 11-XI; Batani, 27-XI; Galana, 15-II:
capturés à Saganeiti, IV; Adi-Agri, VI et VII, et Adi Caié, VIII; la
larve à Adi Ugri, VIT.
Species colore eximia et facile distingunda.
Forma brachyptera Q.
Læte vel obscure cœrulea, æneo-cœrulea aut nigro-æneo-cœæ-
rulea, nitidissima; macula superiore capitis, pronoto, pedibus,
macula disci segmenti ventralis ultimi (rarissime obsoleta), genita-
libus ad partem, maculis marginalibus (una utrinque) segmenti
ultimi (rarius segmentorum duorum apicalium), corallinis vel
flavo-corallinis aut obscurioribus; rostro sæpius infuscato ; pronoto
impressione transversa impressioneque longitudinali lobi antici
nigris.
Forma macroptera .
Læte vel obscure cœrulea, æneo-cœrulea aut nigro-æneo-cœrulea
(saltem ad partem : prosterno...); parte superiore anteocellari
capitis, pronoto, rostro, pedibus, macula apicali segmenti ventralis
ultimi, hujus limbo, genitalibus, connexivo (basi sæpe excepta),
limboque coriaceo corii, corallinis aut flavo-corallinis; impressione
transversa, impressioneque longitudinali lobi antici pronoti (in
lobo postico interdum continuata), incisuris connexivi, hujus basi
tota vel ad partem, hemelvtrisque (limbo externo excepto), nigris.
Comme je l’ai dit, je décrirai ailleurs plus en détail cette espèce.
Je crois utile de signaler déjà ici l'existence au Congo d’une espèce
de coloration assez semblable, capturée dans le Katanga et au Tan-
ganvika, par M. Hecq (musée du Congo et ma collection) et dont
voici une description sommaire :
Ectrichodia Hecqui sp. n.
Forma brachyptera Q.
Nitida, cœrulea; sternis nigro-æneis aut-cœruleis; capite toto,
pronoto, scutello, acetabulis pedibusque et rostro rufo-testaceis aut
flavo-testaceis; pronoto impressionibus concoloribus, limbo abdo-
minis concolore; genitalibus ad partem testaceis. — Long., 12-15 mill.
L'espèce n’est pas fort éloignée du A. elongata De J., mais la
coloration de l’abdomen est déjà différente. (Je crois utile de pro-
fiter de cette occasion pour mentionner que notre ancien collègue,
M. De Jonck, m'a jadis généreusement abandonné les types des
Ectrichodiides décrits par lui, qui figurent donc à présent dans ma
collection; ceci dit afin d'éviter plus tard des recherches pénibles à
mes confrères en hémiptérologie).
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13. E. hirsuta sp. n.
M. von Erlanger n’a recueilli qu’un seul exemplaire de cette
nouvelle espèce : il provient de Akaki, 12-XI. Bien qu'il ne me
paraisse pas adulte, je le décris ici, l'espèce étant bien distincte par
sa pubescence notamment. En aucun cas, il ne peut s'agir du
Ph. splendens, dont la larve m'est connue également.
Elongatus, angustus, nitidus, cæruleus, ventre obscuriore, pectore
fere nigro; capite, rostro basi et apice imo, articulo primo anten-
narum (apice excepto nigro), pedibusque, flavo-rufescentibus ;
capite subtus medio, rostro parte media, infuscatis; antennis arti-
culis basalibus nigris, articulo primo excepto, secundo basi pallido,
ultimis fuscis; totus pilis conspersus longis, fuscis aut nigris,
distinctissimis (præsertim pronoti, capitis et pedum); collo capitis
nigro. Femora subtus inermia, antica et media modice incrassata,
postica simplicia. Antennæ sex-articulatæ, articulo primo capite
breviore; articulo secundo primo fere duplo longiore; tertio primo
paullo longiore et quarto circiter duplo longiore. Rostrum articulo
secundo primo parum at distincte longiore, tumido. Caput con-
vexum, ocellis minutis, in parte elevata haud positis. Pronotum
parum constrictum, posterius linea longitudinal media nigra.
Mesosternum carinis bene distinctis. Venter segmentis disco basi
tantum punctatis (seriatim). — Long., 10.6 mill.
NT: — Subfam. HARPACTORINA:
14. RHiNocorIs (HARPISCUS) ZONOGASTER Carl.
Deux exemplaires de cette belle espèce qui jusqu'ici n’était
connue que par les types de Carlini. Ils proviennent de Umfudu,
25-VI, et Fanole, 26-VI.
15. RH. (DIPHYMUS) VENUSTUS Stal.
Quatre spécimens recueillis à Wasambera 17-I1, Umfudu 15-VI
et Fanole 26-VI. J'ai également reçu l’espèce en abondance de
l'Usambara.
16. RH. (DIPHYMUS) ALBOPUNCTATUS Stal.
Deux individus capturés à Fanole le 26-VT et Umfudu le 20-VI.
17. RH. (CHIRILLUS) VIOLENTUS Germar.
Deux exemplaire de ce joli et peu commun Réduvide se trouvent
dans la collection; ils sont étiquetés Maki 26-XI et Karidjalu 23-IIT.
18. COSMOLESTES PICTUS Klug.
Un spécimen provenant d’Awei, 5-VI.
19. Mastigonomus Erlangeri sp. n.
Le genre Mastigonomus, décrit en 189% dans nos Annales par
Bergroth ne renferme que deux espèces : M. umbonatus Bergr., du
Gabon, et M. Bolivari Var., du Kamerun. Il est intéressant de le
retrouver également dans le Nord-Est de l'Afrique! L'espèce
décrite ici est bien distincte des deux précédentes. J’en ai vu un bon
nombre d'exemplaires, souvent abîmés malheureusement, qui
proviennent des localités que voici : Dlo Lodja 10-V, Djeroko 13-V,
Djido 14-V, Daba 16-V, Haro Bussar 21-V, Abrona 23-V, Korkoru
26-V, Malka Gele Gedid 2-VI, Mansur 3-VI, Salakle 8-VI, Dogge
10-VI, Solole 12-VI, Umfudu 22-VI, Fanole 26-VI.
En voici la description :
Caput, pronotum lobo antico, femora cum coxis et trochanteri-
bus, tibiæ apice imo, tarsi fere toti, pectus-exceptis parte postica
prostethii et mesostethii acetabulisque-macula lateralis majuscula
basali utrinque segmentorum ventris, rostrum apice articuli primi
basique secundi, antennæ basi imo et apice articuli primi, basi et
apice secundi, imo basi tertii, annuloque angustissimo connectivali
tertii quartique, — nigra vel fere nigra. Lobus posticus (rugosus)
pronoti, corium — parte basali excepta —, acetabula, tibiæ, articuli
secundus et tertius rostri, fasciæque latæ segmentorum ventris
apicalis, fusco-ferruginea aut picea. Articulus primus rostri,
antennæ, pars basalis segmentorum ventris, flavo-testacea, flava
interdum, leviter ferrugineo-induta. segmentis basi sæpe pallidiori-
bus. Hemelytra corio fascia lata clavali(basim totam corii occupante
etextus marginaliter producta), clavoque ipso sæpe, flavescentibus,
albidis aut leviter ferrugineis et subtestaceis; clavo plerumque
maxima parte infuscato; membrana plus minus infumata. —
Long. J® 22.5-29 mill.
20. PHONOCTONUS PRINCIPALIS Gerst?
Un exemplaire capturé à Songoro Mfula, 2-VIT.
La description donnée par Gersticker est insuffisante pour per-
mettre une identification certaine. Peut-être s’agit-il de Ph. grandis?
21. Hediocoris imitans sp. n.
Je rapporte, provisoirement tout au moins, celte espèce au genre
Hediocoris dont aucun représentant ne m'est connu en nature. L'in-
secte ressemble curieusement à un Phonoctonus, de mème qu'aux
Dysdercus superstitiosus recueillis en même temps que lui. J'en
possède quatre spécimens, provenant de Anole 6-VI, Umfudu 21-VI
et Fanole 26-VI.
Caput, rostrum (apice infuscatum), lobus anticus pronoti, aceta
bula, coxæ et trochanteres, femora (saltem basi apiceque), fascia
as
28
apicalis segmentorum ventris (extus obsoleta), connexivum parte
apicali saltem, rufo-testacea vel sordide sanguinea. Lobus posticus
pronoti, limbus posticus segmentorum pectoris, segmenta ventris
parte basali, pars coriacea hemelytrorum, flavo-testacea aut fla-
vescentia, sæpe rufescente induta. Antennæ, pro-, meso- et
metastethium (exceptis acetabulis limboque postico), scutellum,
membrana, fascia subapicalis corii, interdum apex ventris, tibiæ
tarsique, annuli duo vel unus vel parte media femorum mediorum et
posticorum, nigra. Fascia angusta basalis segmentorum ventris
albo-mucorea. — Sat dense breviter pilosus; pronotum tuberculis
destituto, angulis lateralibus haud prominulis, rotundatis, lobo
antico medio longitrorsum impresso, lobo postico margine postico
toto anguste reflexo et calloso. Antennæ corpori subæque longæ,
articulo primo capite et pronoto simul sumtis sublongiore. — Long.
18.5-19.5 mill.
29. CORANUS ÆGYPTIUS Fabr.
Un seul exemplaire, recueilli à Salakle, 7-VI.
IV. — MIRIDÆ.
1. Chariteccoris sanguineonotatus Reuter.
&
Pallide albido-stramineus, superne subtiliter flavicanti-pubescens,
oculis nigris, rostro apice nigro; pronoti limbo basali, clavo ante
medium corioque fascia vel macula magna apicali nec non femori-
bus posticis apicem versus sanguineo-conspurcatis, tiblis tenuiter
nigro-spinulosis, tarsis totis nigris; vertice oculo paullo angus-
tiore (-f) vel paullo latiore (9); segmento maris genitali mutico, basi
leviter sanguineo-consperso. — Long. j 43/4, © 5 2/3 mill.
Species notis plurimis characteristicis cum genere Charitocoris
Reut.(Caps. persic.,in Ann. Mus. Zool.de l’Ac. Sciences St. Pétersb.,
T. IX (1904), p. 10) congruit, differt solum antennis ad marginem
oculorum interiorem paullo altius positis stricturaque apicali pro-
noti paullo tenuiore. Corpus oblongum, pallide pubescens, superne
sublæve. Caput fortiter nutans, basi pronoti circiter 2/5 angustius,
ab antico visum fortiter (4j) vel sat leviter (©) transversum, a latere
visum altitudini fere æque longum, vertice immarginato, sulco des-
tituto, clypeo prominente, verticali, basi a fronte sat discreto, ipsa
basi in medio altitudinis capitis posita, loris haud buccatis, genis
humilibus (©) vel humillimis (4), gula brevi, subhorizontali. Ocul
pronoto contigui, granulati, orbita interiore præcipue maris fortiter
sinuati. Rostrum apicem coxarum intermediarum attingens vel
paullulum superans. Antennæ longius supra apicem (©) vel mox
infra medium oculorum interne insertæ, articulo primo capite ab
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antico viso breviore, secundo lineari, margine basali pronoti
paullulum longiore, duobus ultimis secundo gracilioribus et simul
sumtis hoc paullo brevioribus, tertio secundo fere 2/5 breviore.
Pronotum latitudine basali circiter 1/4 brevius, apice quam basi
duplo angustius, lateribus subrectis, disco lævi, apicem versus
modice convexo-declivi, strictura apicali crassitie articuli anten-
narum secundi distincte graciliore. Hemielytra explicata, abdomen
('®) modice superantia, cuneo elongato-triangulari, membrana
areola majore apice fere acutangulata. Femora elongata, apicem
abdominis haud superantia.Tibiæ spinulis tenuibus crassitie maxima
tibiæ brevioribus. Tarsi articulis æque crassis, articulo primo mar-
gine inferiore eodem margine secundi fere duplo longiore, tertio
primo paullo breviore.
De cette intéressante espèce, j'ai reçu de M. von Erlanger trois
exemplaires, 1 4 et 2 ©, provenant du pays des Somalis, sans indi-
cation précise de localité ni de date de capture
M. Reuter en a publié le diagnose dans les Ofversigt Finsk.Vet Soc.
Fôrh., XL VII (1904-1905), n° 10.
PA POSER V9 PE OS TT UT QUES "4
30
À SUPPLEMENTARY LIST
TO KIRKALDYS CATALOGUE OF THE APHIDÆ
DESCRIBED AS NEW FROM 1885
by EE. Schouteden.
My friend M. G.-W. Kirkaldy has just published a « Catalogue of
the genera of Aphidæ, with a list of species described as new from
1835 », which appeared in the Canadian Entomologist vol. XXX VII,
n° 12 and XXX VIII, n° 1. This work is intended to complete the list
of Aphidæ given in 1885 by J. Lichtenstein, — adding the species
described from this date (1885-1905) and enumerating all the genera
in their proper signification after a careful determination of the
genotypes. It will be, no doubt, of great assistance to any student
of Aphides. Still, unfortunately enough, it is yet incomplete, and
therefore, in order to prevent that one could be induced to describe,
as new, forms already known to science, I have thought it better
to publish at once a complement to Kirkaldy’s Catalogue (1).
À number of the species here listed appear already in this
Catalogue, but the quotations are inexact or incomplete : it is the
case with the Lachnus of Mordwilko (for synonymy see Cholod-
kovsky) and the four Aphides described from Java by Zehntner :
I succeeded in obtaining the original paper of Zehntner as appeared
in the Archief voor de Java-Suiker-Industrie and are thus able to
give for each species the exact pagination, hitherto unknown to
entomologists.
The important publications of Mordwilko, Del Guercio and
Pergande (on Phylloxeridæ) seem to have remained quite unknown
to Kirkaldy (as also to the editor of the Zoological Record) and the
new species and genera they contain are all omitted with a few
exceptions. I possess all these works — some of which are extremely
difficult to procure, — s0 I can complete the list in this case also.
À. — GENFERA (or subgenera),
1. AMPHOROPHORA Buckt. — MEGOURA Buckt., nec Rhopalo-
siphum.
2. GREENIDEA Schouteden, Spol. Zeylan., Il, p.181 (1905), t. arto-
carpt Westw.
(1) A complete list of the family with full references and synonymy will be
given in the « Catalogue Général des Hémiptères » the continuation of which
I intend to take up with M. Severin.
à
3. CEROSIPHA Del Guercio, Nuov. Rel. Staz. Fir., II, p.116 (1900),
&. passeriniana Del G.
4. SroMAPHIS Buckt. — Sromacis Mordwilko, variis locis
(lapsus ?).
». ArisrApHis Kirkaldy = PrEerocoMMA Buckt.
6. TUBERCULATUS Mordivilko, Rab. Lab. Zool. Kab. Varch. Univ.
(K Faunè i Anat. sem. Aphidæ), p. 51 (1894), t. quercus Kalt.
7. SUBCALLIPTERUS Mordwilko, !. c., p. 53, t. alni Fabr. — PTERO-
CALLIS Pass.
8. EUCALLIPTERUS m. — PTEROCALLIS Mordw., Il. c., p. 52.
9. MyzocALLIS Pass. — KALLISTAPHIS Kirkaldy = CALLIPTEROIDES
Mordwilko.
10. CERATOVACUNA Zehntner — OREGMA Buckt., nec Cerataphis.
11. CERATOPEMPHIGUS Schouteden, I. c., p. 187 (1905), t. Zehnt-
neri Schout.
12. HamapryaAPxis Kirkaldy — ByrsocryYPrTA Haliday.
43. PENTAPHIS Horvath — ForDA Heyden.
14. RHYZOICUS Pass. is probably not identical with Rhyzobius
Burm.
15. SGHOUTEDENIA Rübsaamen, Marcellia, IV, p. 19 (1905),
t. ralumensis Rübs.
16. POLYOCELLARIA Imhof is not a valid genus.
17. XERAMPELUS Del Guercio, 1. c., p. 80 (1900) — PHYLLOXERA.
8. — SPECIES (1885-1906).
MACROSIPHUM Pass.
1. ATROoPÆ Mordwilko, 1. c., p. 271 (1894) (Siphonophora).
2. BEGONIÆ Schouteden, Ann. Soc. Ent. Belg., XLV, p. 117
(1901).
3. CAIANENSE Del Guercio, 1. c., p. 163 (1900) (Siphonophora).
4. CITRINUM Schouteden, 1. c., p. 117 (1901).
5. Cowen: Hunter, Iowa Agric. Coll., Bull. 60, p. 114 (1901)
[— ARTEMISIÆ Cowen nec Koch] (Nectarophora).
6. FRAGARIELLA Theobald. (Siphonophora); Vide Aphis.
7. OBLONGUM Mordwilko, Horae Soc. Ent. Ross., XXXIII, p. 343
(1901 (Siphonophora).
GREENIDEA Schout.
4. ARTOCARPI Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond., 1890, p. 649
(Siphonophora).
RHOPALOSIPHUM Koch.
4. ABSINTHI Lichtenstein, Ann. Soc. Ent, Fr. (6) V, Bull’,
p. CXLI (1885).
2. AGcŒNÆ Schouteden, Erg. Hamb. Magalh. Sammelr. (1), Sieb.
Lief., 7, p. 1 (1904).
MYZUS Pass.
1. ELEAGNI Del Guercio, nec eloreagni.
2, FRAGAEFOLII Cockerell, Can. Entom., XXXIIT, p. 101 (1901).
3. MICHAELSENI Schouteden, I. c., p. 2 (1904).
4. NEOMEXICANUS Cockerell, 1. c., p. 227 (1901).
5. RANUNCULI Del Guercio, 1. c., p. 148 (1900).
6. ruBRUM Macchiati, Riv. Sc. Ind. Fir., 1881, p. ? (cit. in Del
Guercio, 1. c., p. 151).
, 7. VERONICÆ Del Guercio, 1. c., p. 149 (1900).
APHIS Linn.
ADUSTA Zehntner, Archief Java Suiker-[nd.,V,10, p. 552 (1897).
AMYGDALINUS Schouteden, Broteria, IV, p. 163 (1905).
ARMORACLÆ Cowen, Hem. o£Color., p. 117 (1895).
4. ERIOBOTRYÆ Schouteden, Broteria, IV, p. 164 (1905).
5. ? FRAGARIELLA Theobald, Rep. Econ. Entom., 1905, p. 36
(1905) (Siphonophora).
6. Kocxr Schouteden, Ann. Soc. Ent. Belg., XLVII, p. 185 (1903)
[= Ppyri Koch|.
7. POLANISLÆ Oestlund, Bull. Geol. Surv. Minn., IV, p. 42 (1886).
8. RADICICOLA /radicola)] Mordwilko, Horæ Soc. Ent. Ross., XXX,
p. 39 (1896).
9. sAccHARI Zehntner, Archief Java Suiker-Ind., V, 10, p. 551
(1897).
10. siNENSIs Del Guercio, 1. e., p. 137 (1900).
11. sorcui Theobald, First. Rep. Wellc. Lab., p. 43 (1904).
12. SPIRÆELLA Schouteden, Ann. Soc. Ent. Belg.. XLVII, p. 194
(1903). — sprrææx Schouteden nec Oestlund, — SCHOUTEDENI
Kirkaldy.
13. suBeris Tavares — TUBERCULATUS QUERCUS Kalt.
14. TAMaARIcIS Lichtenstein, Ann. Soc. Ent. Fr., (6) V, Bull.,
p. CLXXIX (1835).
15. TETRAPTERALIS Cockerell, Bull. Ac. Sc. Calif., I, 4 (nec 140).
uo ho =
(1) This is au autonom publication, issued by the Museum of Hamburg.
TOXOPTERA Pass.
1. cLemaripis Del Guercio, Nuov. Rel., If, p. 144 (1900).
HYADAPHIS Kirk.
1. xaNTHI Oestlund, 1. c., p. 36 (1886) /Siphocoryne).
PTEROCOMMA Buckt.
1. LONGiRosTRIS Mordwilko, Horæ, XXXIII, p. #14 (1901) /Clado-
bius).
2. STEINHEILI Mordwilko, 1. c., p. 350 (1901) /Cladobius].
BRACHYCOLUS Buckt.
1. KOROTNEWI Mordwilko, Horæ, XXXIII, p. 351 (1901).
CRYPTOSIPHUM Buckt.
1. NERu Stef. — Myzus NERII Boyer.
CHAITOPHORUS Koch.
=
. ALBUS Mordwilko, Horæ, XXXIII, p. 410 (1901).
. NassoNowI Mordwilko, Rab., p. 40 (1894).
3. sp. Bogdanow, Tli vetr. V. Petrovsk.-Razum. (1), p. 10 (1894).
[Se]
CEROSIPHA Del G.
1. PASSERINIANA Del Guercio, Nuov. Rel., Il, p. 117 (1900).
SIPHA Pass.
1. AVENZ Del Guercio, 1. c., p. 115 (1900).
2. BERLESEL Del Guercio, Bull. Soc. Ent. Ital., 1 Maggio 1904;
Redia, Il, p. 135 (1904).
3. BIGNONLÆ Macchiati (nec Lachnus).
4. ELEGANS Del Guercio, Redia, Il, p. 137 (1904).
5. 1TALICA Del Guercio, 1. c., p. 142 (1904).
(1) Doubtless a separate from some periodical?
STOMAPHIS Buckt.
1. Boprerzxvi Mordwilko, Horæ, XXXIII, p. 412 (1901) /Stoma-
chis).
LACHNUS Ill.
. BoGpANowWI Mordwilko, Rab., p. 97 (1894).
. FLAVUS Mordwilko, I. c., p. 103 (1894).
3. FORMICOPHILUS Buckton, Science Gossip, VIT, p. 257 (1901).
4. GREENI Schouteden, Spol. Zeyl., IL, p. 184 (1905).
5. JUNIPERINUS Mordwilko, 1. c., p. 104(1894).
6. PicuTræ Mordwilko, |. c., p. 104 (1894).
7. PINEUS Mordwilko, 1. c., p. 102 (1894).
8
9
D —
. PINIHABITANS Mordwilko, 1. c., p. 98 (1894).
. SUBTERRANEUS Del Guercio, Nuov. Rel., II, p. 108 (1900).
SCHIZONEURA Hart.
1. AMPELORHIZA Del Guercio, Nuov. Rel., Il, p. 103 (1900).
2, GROSSULARLÆ Taschenberg (nec glossulariæ).
TETRANEURA Hart.
4. LUCIFUGA Zehntner, Archief Java Suiker-Ind., V, 10, p. 555
(1897).
BYRSOCRYPTA Hal.
4. PyrIFORMIS Lichtenstein, Monogr. Puc. Peupl., p. 29 (1886)
(nec spiriformis Lichtenstein, l. c., p.25) /Pemphigus/.
9. SAGCHARATA Del Guercio — TETRANEURA ULMI.
3. vARSOVIENSIS Mordwilko, Rab., p. 183 (1894) (Pemphigus).
OREGMA Buckt.
1. BAmMBUuSÆ Buckton.
2. LANIGERA Zehntner, Archief Java Suiker-Ind., V, 10, p. 553
(1897) (Ceratovacuna). F
CERATOPEMPHIGUS Schout.
1. ZEHNTNERI Schouteden, Spol. Zeylan, II, p. 187 (1905).
|: ÉAESSRRS CERATAPHIS Licht. É-
3% 1. seruLæ Mordwilko, Horæ, XXXI, p. 973 (1901). :
2 D + 45
# FORDA Heyd. e
1. PAwLOWE# Mordwilko, Horæ, XXXIII, p. 83 (1901) (Pentaphis).
SCHOUTEDENIA Rübs. Ë
1. RALUMENSIS Rübsaamen, Marc., IV, p. 19 (1905). es
ADELGES Vail.
1. cEMBRÆ Cholodkovsky, Zool. Anz., XI, p. 47 (1888) (— srBr- F
RICUS).
| 2. FUNITECTUS Dreyfus, 61. Vers. Deutscher Naturf., Küln, è
i 19 sept. 1888 (1). 3
3. LARICETI Altum, Forstzool., 2 Aufl., III, 2, p. 358 (1889) F
(— STROBILOBIUS ?). Ë
4. NoRDMANNIANÆ Eckstein, Zool. Anz., XIII, p. 90 (1890) 4
(=: FUNITECTUS ?). 3
- D. ORIENTALIS Dreyfus, I. c. (1). | i
6. PECTINATÆ Cholodkovsky, 1. c., p. 47 (1888) — coccINEUS). ge
7. POPULI Del Guercio, Nuov. Relaz. Staz. Agr. Fir., II, p. 81 4
. 1
;
pe
nn, OA de don hs :
1 +
; (1900).
| 8. PRÆCOX Cholodkovsky, Horæ Soc. Ent. Ross., XXXI, p. 29
| (1897).
9. raAx1 Buckton is not an Adelges but a Coccid (!) according to s
Cholodkowsky. | ES
10. rarpus Dreyfus, I. c. (1). 2
PHYLLOXERA Boyer.
(1904).
. DEVASTATRIX Pergande, I. c., p. 248 (1904).
. FOVEOLA Pergande, 1. c. p. 200 (1904).
. GEORGIANA Pergande, 1. c., p. 249 (1904).
. INTERMEDIA Pergande, 1. c., p. 199 (1904).
. NOTABILIS Pergande, 1, c., p. 235 (1904).
. NYssÆ Pergande, I. c., p. 269 (1904).
=
1. DEPLANATA Pergande, Proc. Davenp. Ac. Sc., IX, p. 205 1
"
>,
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à
_
3
1 O À & CO KO
(1) T'have not seen the paper of Dreyfus, s0 I cannot give exact references. The
species are redescribed in Cholodkovksry's papers in the Horæ.
16.
. PERFORANS Pergande, I. c., p. 193 (1904). à
. PERNICIOSA Pergande, 1. c., p. 251 (1904). ï
. PICTA Pergande, 1. c., p. 197 (1904). #1
. PILOSULA Pergande, 1. c., p. 203 (1904).
. POPULARIA Pergande, I. c., p. 266 (1904).
. PURPUREA Pergande, I. c., p. 233 (1704).
. QUERCETI Pergande, I. c., p. 263 (1904).
. RIMOSALIS Pergande, I. c., p. 217 (1904).
SALICIS Lichtenstein, Ann. Soc. Ent. Fr.(6) IV, Bull., p. CXXI
(1884).
AT:
18.
195
20.
SALICOLA Pergande, 1. c., p. 267 (1904).
SPINULOIDA Pergande, I. c., p. 247 (1304).
SYMMETRICA Pergande, 1. c., p. 232 (1904).
VASCULOSA Pergande, 1. c., p. 233 (1904).
N. B. — Itis quite possible thai I omitted some species (so in the
Phylloxeridæ), but [ think they will be very rare, if so.
Le mo 0 dns Se
bd Nés edf di 0 ve té Ne nl a
37
UN NOUVEL ENNEMI DU CACGAOYER EN AFRIQUE
par A. Schouteden.
Les Aphides des régions exotiques sont encore à peu près totale-
ment inconnus, et cependant le peu qu’on en connait montre qu'il
serait fort désirable qu’on les récoltât en vue d’une étude systéma-
tique. À côté de formes déjà connues d'Europe ou des États-Unis
on trouve, en effet, des espèces, des genres mêmes, absolument
distincts des types déjà décrits : citons les genres Oregma, Cerato-
pemphiques, Greeniella, Schoutedenia (je possède un des trois types
de cet Aphide extraordinaire, originaire de l’archipel Bismarck !)
Les Pucerons éthiopiens n’ont encore été l’objet que de recher-
ches peu considérables : Theobald a récemment décrit un Aphis
sorghi, du Soudan, Zimmermann a signalé un Aphis theae au
Dar-es-Salam, d’où proviennent également deux Aphis que m'a
soumis M. le professeur Busse qui les a recueillis sur le Sorghum,
dévasté par eux : ce sont A. adusta et A. sacchari décrits par
Zehntner d’après les spécimens ravageant les plantations de
canne-à-sucre à Java (d’où M. Busse me les a également rapportés).
Enfin, Signoret a jadis décrit de Madagascar un Schizoneura?
rotundiventris (omis dans le Catalogue de Lichtenstein!) qui, à en
juger d’après la figure qu’en donne Signoret, se rapporte en réalité
au genre Toxoptera.
D'un voyage dans l’Afrique occidentale, à Togo et au Kamerun,
M. le Professeur Busse à rapporté trois autres" espèces d’Aphides
qu'il a bien voulu me confier. L'une vit sur le cotonnier, Gossypium
hirsutum, et se rapporte sans doute à l’Aphis gossyprii des auteurs
américains. Une deuxième espèce se trouve sur les feuilles du
Sorghum : elle me paraît inédite. Le troisième Aphide, que
M. Busse a recueilli sur les rameaux jeunes du cacaoyer, Theobroma
cacao, est également nouveau. Chose curieuse, peu après que j'eus
reçu cette dernière espèce de M. Busse, elle me fut également sou-
mise par M. F. Heim, Professeur à l’Ecole d'agriculture coloniale de
Paris, à qui elle avait été envoyée du Congo français! L'aire de
distribution du Toxoptera theobromæ, comme j'appellerai cet inté-
ressant Puceron, comprend donc, d’après ces données, le Kamerun
et le Congo français. Il est probable qu’il se trouve également au
Congo belge d’où aucun Aphide ne m'est encore connu!
Voici la description de cette espèce nouvelle. Je décrirai plus tard
l’Aphis sorghella recueilli par M. Busse.
Toxoptera theobromæ n. spec.
VIVIPARE APTÈRE.
Corps ovoide, modérément élargi en arrière, segmentation plus
ou moins effacée sur le dos de l’abdomen, de coloration vert assez
foncé, la partie antérieure du corps rembrunie, les cornicules, la
queue, les Afterläppchen et la partie distale des antennes, noirs;
extrémité des fémurs et des tibias, et tarses noirs ou rembrunis.
Cou, premiers et derniers segments abdominaux, présentant un
tubercule net. Yeux d’un brun noir, à appendice net, convexes,
arrondis. Rostre s'étendant jusqu'aux hanches postérieurs, noir au
bout. Antennes plus courtes que le corps de 1/4-1/5; les proportions
des articles sont par exemple : 3. — 16, 4. — 14,5. — 16, (6) —
6,9, (1) = 295 ous 2015 D (1) 6 ne
3. = 20, 4. — 20, 5. — 20, (6.) = 6, (7) = 36, etc.; le cinquième
article présente une fossette antéapicale, le (sixième) un groupe
terminal; les articles (6.) et (7) sont nettement imbriqués, surtout
(7.). Les pattes sont de longueur moyenne, à poils fins, peu denses;
l’extrémité des tibias et les tarses présentent des imbrications. Les
cornicules ne sont pas longs (13-14); ils vont en se rétrécissant peu
fortement de la base jusque près de l’apex, puis sont subcylindri-
ques; imbriqués. Queue conique, à peu près aussi longue que les
cornicules, pubescente, comme le dernier segment, rugueuse.
® VIVIPARE AILÉE.
D'un vert assez foncé également, l’abdomen un peu plus clair; les
lobes du thorax, les cornicules et la queue (au moins au bout), ainsi
que sur le dos de l’abdomen de chaque côté une série de cinq taches
ou stries, l'extrémité des antennes, des fémurs et tibias et les tarses
et les Afterläppchen, noirs ou fort rembrunis; la tête légèrement
rembrunie. Rostre atteignant les hanches postérieures. Queue
n'égalant que la moitié environ des cornicules, subeylindrique et
rugueuse. Cornicules plus longs (19) que chez l’aptère, se rétrécis-
sant assez graduellement, mais peu fortement. Dernier segment
et queue pubescents. Appendice de l’œil net.
Ailes antérieures à nervures brunâtres, stigma sombre; deuxième
nervure oblique et cubitus peu divergents entre eux, largement
séparés à la base; la bifurcation unique du cubitus se trouve vers
le milieu (ou peu après) de sa longueur, les deux branches en sont
peu inégales, externe un peu plus longue; nervure radiale modé-
rément courbée.
Ailes postérieures à dent fort rapprochée de l’apex; les deux
nervures obliques fort éloignées entre elles à la base, presque
parallèles, l’externe assez rapprochée de l'extrémité de l'aile.
A à La LP
“ a 7, 4 Tan 1
LR 7 # 2.
0 Les spécimens reçus de M. Busse ont été recueillis au Kamerun :
24 Moliwe, X, «auf junge Cacao-Blättern »; — Bibundi, X, Çauf jungen
_ Cacao-Trieben »; — Mabeta, « auf Cacao-Blättern »; — et Victoria,
_ Qauf Cacao-Junglaub ».
Les exemplaires envoyés par M. Heim proviennent du Congo
D "français c
id Comme pour les maladies du Sorghum, dont il a publié une belle 5
étude dans le recueil du Gesundheitsamt de Berlin, M. Busse se 12
A propose de publier ses observations sur les maladies du cacaoyer et A
4 du cotonnier : il nous y donnera quelques détails sur cet Aphide #
nouveau. Malheureusement, comme c’est souvent le cas, le cycle É
biologique reste inconnu et ne pourra évidemment être découvert
que sur place, soit en Afrique, soit aux Indes. Il en est de même
pour les autres Aphides ravageant les plantations dans ces régions.
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E BELGIQUE
ENTOMOLOGIQUE
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Assemblée mensuelle du 3 février 1906.
PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
Les procès-verbaux des séances du 4 novembre 1905, du 2 décem-
bre 1905 et du 6 janvier 1906 sont approuvés.
— M. Jacobs propose de placer dans la salle des séances le portrait
de notre regretté collègue M. Preudhomme de Borre, en témoignage
de reconnaissance pour les nombreux et importants services qu'il
rendit à notre Société durant de longues années. Cette proposition
est adoptée à l’unanimité.
Décisions du Conseil. Le Conseil a admis deux nouveaux membres
effectifs :
M. Ch. Chargois, lieutenant du génie, répétiteur à l’École mili-
taire, rue de l’Orme, 11, à Bruxelles;
M. H. George, lieutenant d'infanterie, détaché à l’Institut cartogra-
phique, chaussée de Boendael, 289, à Ixelles.
Ces Messieurs ont été présentés par MM. Fologne et Thirot.
Correspondance. M. le Ministre de l'Intérieur annonce l'allocation
d’un subside extraordinaire de 500 francs destiné à être affecté à la
publication du Mémoire jubilaire que la Société publiera cette année,
à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa fondation, et qui
sera consacré uniquement à la faune belge.
— M. F. de Lannoy remercie la Société pour son admission
comme membre effectif.
— L'American Philosophical Society invite la Société entomolo-
gique à se faire représenter aux fêtes commémoratives de la nais-
sance de Benjamin Franklin (1706) qui auront lieu à Philadelphie
du 17 au 20 avril 1906.
Bibliothèque. La maison Frankestein et Wagner, de Leipzig,
envoie pour notre Bibliothèque, un exemplaire de l’Entomologisches
Jahrbuch qu’elle publie annuellement. Comme les précédents, ce
volume renferme diverses notices intéressantes et donne d’utiles
renseignements sur différents sujets.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 27 11 1906. 3
= +. » #
Rd AE D na At ad EC
; Le RER D PR nt …. :
42
— L'assemblée décide l'échange de publications avec la Société
Lépidoptérologique de Genève.
Travaux pour le Mémoire jubilaire. Le secrétaire dépose un travail
de M. le professeur Gilson sur les Pseudocuma (Crustacés) vivant
sur les côtes belges. L’impression en est décidée.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro. Un travail de M. Dognin sur des
Lépidoptères de l'Amérique du Sud paraîtra dans le fascicule
suivant.
Communications. M. Hippert signale la capture de quelques
Lépidoptères.
— M. Haverkampf déposera à la prochaine séance la notice qu’il
nous a promise sur ses captures lépidoptérologiques.
— M. de Lannoy lit les notes insérées dans ce numéro relatives à
quelques observations biologiques faites sur Lasius niger. À ce sujet
M. Jacobs signale une notice récente de Giard qui a constaté chez
la larve des Psila (Diptères) la présence d’une glande dont la
sécrétion est recherchée par les Fourmis.
RECTIFICATION. — M. Schouteden signale une erreur qui s’est
glissée dans la notice &« Un nouvel ennemi du Cacaoyer en Afrique »,
qu'il a publiée dans le n° I de ce tome de nos Annales : Un lapsus
calami lui à fait dire que Zimmermann a signalé au Dar-es-Salam un
Aphis theæ, alors qu'il s’agit de l’Aphis cofjeæ Nietn.
— Dans le travail € À supplementary List... », il faut ajouter à la
liste des genres : RHIZOMARIA Hartig = HOLZNERIA Lichtenstein
(qui n’est pas un #omem nudum comme le dit à tort Jacobi).
18. RHIZOMARIA Hartig, Verhandl. Hils-Colling-Forstvereins, 1856,
p. 53 (1857) = HozzxERIA Lichtenstein, Ann. Soc. Ent. Fr., (5) V,
Bull. p. LXX VI (1875).
De plus Rhopalosiphum acænae Schout,. est décrit p. 4 et non p. 1,
Myzus Michaelseni p. 3 et non p. 2.
La séance est levée à 9 heures.
NOTES SUR LES MŒURS DU ZASIUS NIGER
par F, de Lannoy.
I. — Récolte des graines de violette.
La récolte des graines de violette avait déjà été observée par
Forel. En effet, si nous ouvrons son ouvrage sur les fourmis de la
Suisse, nous voyons qu'il cite ce fait tout en disant qu'il n’a pu
découvrir le but que poursuivaient les fourmis en faisant cette
récolte.
Possédant de nombreuses fourmilières de Lasius niger dans mon
jardin, j’eus souvent l’occasion d'observer cette récolte dont parle
Forel. Je voyais les fourmis entrer et sortir de leur nid, tenant
entre leurs mandibules des graines de violette; mais je n’arrivais
naturellement pas à savoir ce qu’elles en faisaient.
Or, il se fait que ces graines sont assez dures et extrême-
ment lisses. Aussi les fourmis seraient-elles totalement incapa-
bles de les transporter, si ces graines ne possédaient une
caroncule très développée, légèrement cannelée, translucide et
assez molle.
Cette caroncule est gonflée d’une sève qui m'a paru légèrement
sucrée. Afin de découvrir ce que les fourmis faisaient de ces graines,
j'en introduisis une certaine quantité dans une fourmilière artifi-
cielle peuplée de Lasius niger préalablement laissés à jeun pendant
quelques jours.
Après les avoir examinées et palpées avec leurs antennes, les
fourmis se mirent aussitôt à en mordiller et en lécher la caroncule
avec assez d’avidité. Lorsque la caroncule était complètement
ratatinée par suite de la dessication, les fourmis transportaient
ces graines de violette et les mettaient dans un coin de la
fourmilière avec les débris et les déchets. Ces graines n'étaient
nullement détruites, car mises en terre elle germêrent parfaitement
bien.
Il semble donc résulter de cette observation que le Lasius niger
se nourrit parfois du suc contenu dans la caroncule de la graine de
violette.
A l’état libre lorsque les fourmis ont retiré de ces graines tout ce
qui peut les nourrir, elles en débarrassent leurs galeries et les
portent au dehors, de sorte qu’elles sout ainsi les auteurs, probable-
ment inconscients, de la dissémination de la violette.
II. — Ponte chez les ouvrières du Lasius niger.
Lubbock et Forel avaient dèjà remarqué que lorsqu'une four-
milière était privée de femelle depuis longtemps, les ouvrières
pondaient quelques œufs qui ne donnaient d’ailleurs naissance
qu’à des mâles.
J’eus la bonne fortune d'observer un fait analogue qui se passa
dans une de mes fourmilières captives de Lasius niger. J'avais
formé cette fourmilière en pillant un nid qui se trouvait dans mon
jardin. Malheureusement, malgré toutes mes recherches, je n’avais
pu découvrir de femelle. J’avais donc un nid composé d’environ
un millier d’ouvrières ne possédant ni une larve ni même un seul
œuf,
Un mois se passa sans que rien de particulier s’y manifesta,
Lorsqu'un beau matin, à ma grande stupéfaction, en examinant ma
fourmilière, jy découvris, dans une des cases, un petit tas d'œufs
entourés d’un groupe d’ouvrières qui paraissaient fort affairées et
je dirai même fort Joyeuses. Cette ponte était bien le fait des
ouvrières, et comme elle se renouvela plusieurs fois, J’eus l’occasion
de l’observer dans tous ses détails. Voici comment cela se passait :
des ouvrières, l'abdomen gonflé de nourriture, se réunissaient,
grimpaient les unes sur les autres, se serraient afin d'augmenter et
de concentrer la chaleur et formaient ainsi en quelque sorte un petit
monticule.
Ces ouvrières restaient ainsi pendant deux on trois jours complè-
tement immobiles, comme engourdies, puis, à un moment donné,
elles se dispersaient et au milieu de l'emplacement qu’elles avaient
occupé on remarquait un petit tas d'œufs.
Ces œufs, cela est hors de doute, avaient été pondus par ces four-
mis qui s'étaient mises les unes sur les autres.
Ce fait se renouvela plusieurs fois sous mes yeux et toujours la
ponte fut précédée de cette agglomération d’ouvrières serrées les
unes contre les autres.
En moins d’un mois la ponte fut si abondante que bientôt, autant
qu'il me fut possible de le calculer, le nid renferma environ un
millier de larves qui ne tardèrent pas à grandir et à se développer
parfaitement bien.
Mais, chose curieuse, lorsqu’au bout de huit mois, les larves se
tissèrent des cocons, de ceux-ci ne sortirent que des mâles et pas
une seule femelle ni ouvrière.
Ce qui me paraît curieux dans cette observation, ce n’est pas la
ponte des ouvrières qui a déjà été observée bien souvent, mais c’est
le fait que des ouvrières se réunissent, se concentrent, se couvent
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_ pour ainsi dire l’une l’autre et cela à un moment de l’année où il
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faisait très chaud, puisque cela se passait en été.
Ce qui est curieux également, c’est l’abondance de la ponte rela-
tivement au nombre d’ouvrières. J’ajouterai que la santé de ces
fourmis n’en fut nullement altérée, puisque la plupart d’entre elles
vivaient encore, lorsqu'un an plus tard je les remis dans mon
jardin.
III. — Formation des nids chez le Lasius niger,
On sait que chez le Lasius Niger, il faut environ neuf à dix mois
pour que l’œuf se transforme en fourmi.
Or, il paraît difficile qu’une femelle de cette espèce puisse creuser
un nid, nourrir ses larves, les défendre pendant un temps aussi
long et arriver à passer l’hiver dans des conditions plus ou moins
bonnes.
En hiver, en effet, le sol gèle en général jusqu’à une profondeur
de 10 à 30 centimètres. Or, la femelle est incapable d’assumer à elle
seule le travail considérable de creuser un nid à une telle profon-
deur; elle risquerait donc, si elle restait seule, de mourir de froid,
elle et ses larves.
Voulant étudier cette question, je pris une femelle de Lasius niger
nouvellement fécondée, que je plaçai dans une fourmilière en
plâtre.
Deux ou trois jours après, j’eus la satisfaction de voir qu’elle avait
pondu un petit tas d'œufs.
Bientôt de ces œufs sortirent de petites larves auxquelles la
femelle consacra tous ses soins. Ces larves grandirent assez rapide-
ment et à ma grande surprise, quatre semaines après leur éclosion,
la femelle se mit à les couvrir de débris de plâtre afin de leur per-
mettre de tisser leurs cocons.
Quelques jours après, la femelle ouvrait un cocon avec précaution
et en tirait une petite ouvrière qu'elle ne tardait pas à dépouiller de
la fine pellicule satinée qui l’enveloppait encore.
Bref, en peu de temps, elle fut entourée d’une dizaine d’ouvrières
qui ne tardèrent pas à la remplacer dans tous ses travaux.
Cette expérience que je renouvelai réussit chaque fois et toujours,
au bout de un ou deux mois, la femelle était entourée de quelques
ouvrières. La seule chose qui me frappa, c'était que ces ouvrières
qui naissaient si rapidement étaient plus petites que les autres.
Ce fait, me semble-t-il, éclaircit un peu la question de la forma-
tion de nouveaux nids chez le Lasius niger. En eflet, chez cette
espèce de fourmis, le vol nuptial a lieu généralement vers la fin
(
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ce qu'on vient de voir, que vers dE HI He au un tard, Ë
femelle est déjà entourée de quelques ouvrières.
Par conséquent, elle ne doit plus pourvoir à sa subsistance, elle ne
risque plus de se voir attaquée par quelque insecte carnassier. Les
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ouvrières creusent le nid, l’approfondissent de manière à passer
l'hiver à l’abri des froids excessifs. De plus, en étendant de-ci de-là
leurs galeries, elles rencontrent quelques tardifs pucerons de racine
qui leur permettront de vivre sans devoir aller chercher au dehors
une nourriture bien aléatoire.
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NEUE BEITRAÂGE ZUR KENNTNIS VON COLPURA
BERGR. UND VERWANDTER RHYNCHOTEN
(mit 13 Figuren im Text)
von Gustav BBreddin (Berlin).
Die folgenden Ausführungen bilden einen Nachtrag zu einer
Synopsis der mir bekannt gewordenen Gattungen und Arten der
Rhynchotengruppe Agathyrnaria /Colpuraria), die im November-
heft und im Dezemberheft der Revue d’Entomologie de Caen 1900
(p. 194-217) von mir verôffentlicht wurde. Sie sind die Ergebnisse
der Untersuchung einiger weiterer Materialien, die neuerdings mir
vorgelegt wurden. Diese Materialien entstammen teils der Reise-
ausbeute des Herrn Prof. D' Fôrster auf Sumatra und Java, teils
den Vorräten des Berliner Museums, teils endlich meiner eigenen
Sammlung. Als vortreffliches Unterscheidungsmerkmal der zahl-
reichen äusserst ähnlichen und selbst ein geübtes Auge leicht
täuschenden Arten der verbreiteten Gattung Colpura Bergr.
bewährte sich auch hier wieder die Bildung des oberen Randes der
« Genitalplatte » (d. h. des Sternits vom 9. Abdominalsegment) beim
Männchen. Die folgenden Abbildungen, die — mit Ausnahme der
beiden ersten — mit Hülfe eines Abbeschen Zeichenapparates herge-
stellt wurden,sprechen am besten für die vortreffliche Brauchbarkeit
dieses bequemen Kennzeichens. Daneben zeigten sich auch — bei
C. humilis — die Charaktere des weiblichen Anogenitalapparates
zur Artunterscheidung sehr wohl geeignet.
BRACHYLYBAS Stal.
Brachylybas laticeps n. spec. — ©. Kôrper (im Vergleich zu
B. marmoratus Bredd. aus Halmahera) breit und kräftig gebaut.
Kopf auf der Oberseite einfarbig, tiefschwarz; der hinter den Fühler-
gruben liegende Kopfteil (ohne die Augen) fransversal, ziemlich
stark konvex. Pronotum deutlich und merklich stärker quer-und
längsgewôlbt und viel breiter als bei der Molukken-Art, nur etwa
3/5 so lang als zwischen den Schultern breit. Das lingsgewôlhte
Pron. proprium hinten durch einen sehr deutlichen Querein-
druck begrenzt, der Seitenrand vor der Mitte stark stumpfwinkelig-
gebuchtet, vor der Ausbuchtung stark gerundet, inter derselben
zunächst gerade, dann zur Schulterecke ziemlich stark abgerundet.
Der auch auf der Oberseite leicht wulstig erhabene Randkiel endet
am Halsring als kleines Spitzknôtchen. Pronotum proprium
rostgelblich, der Processus leicht pechbräunlich, mit eingestreuten
wenig helleren Stellen, jedoch ohne jede helle Querbindenzeichnung
und ohne helle Mittellinie, die pechbraune Punktierung des
Lu nÉ Au
ra
Processus grôsser und stärker verfliessend als die des Pronotum
proprium, letzteres mit schwarzer, nach hinten verschmälerter
Längsbinde in der Mitte. Schildchen und Flügeldecken verwaschen
pechbräunlich, Diskalflecken und die Spitze des ersteren und
kleine zerstreute Fleckchen des letzteren etwas heller. Membran
schmutzig bräunlich, die Adern weisslich gelb, hier und da dunkel
gefleckt. Flügel gelblich-hyalin, der Zellhaken sehr deutlich von der
Vena connectens (etwas näher dem Fusspunkt der Vena decurrens
als dem der V. apicalis) entspringend (1). Connexiv pechschwarz,
mit rostgelben Fleckchen auf den Incisuren. Hinterleibsrücken
dottergelb, Tergit 6-9 tiefschwarz, 5-3 mit nach vorn zu stark
verschmälerter schwarzer Mittelbinde. Unterseite schmutzig rost-
bräunlich, schwärzlich punktiert, hie und da heller. Unterseite des
Kopfes, sowie die Mitte der Brust und: des Bauches mehr oder
weniger pechschwarz. Schnabel den Vorderrand des 4. Abdomi-
nalsternits nicht erreichend. Beine gelblich; zahlreiche zusammen-
fliessende Sprenkel und das Enddrittel der Schenkel, einige grosse
Sprenkelfleckchen der Schienen (die nahe der Basis z. T. ringfôr-
mig zusammenfliessen), sowie das Schienenende und die Endhälfte
des 1. Tarsengliedes pechschwarz. Fühlerglied 1 etwas länger als
der Kopf, von verloschener, verfliessender Punktierung schmutzig
pechbräunlich erscheinend; Fühlerglied 2 und 3 leicht gebräunt,
gegen die Spitze hin pechbraun; Glied 4 das kürzeste, verwaschen
pechbraun, mit gelbweisser Basis und gelblicher Spitze. — Linge
(ohne Deckflügel) 11 mill. Schulterbr. 4 mill.
Neu Guinea (leg. Lauterbach, Berlin. Museum).
Durch die Entdeckung dieser papuasischen Art wird die Lücke in
der bisher bekannten Verbreitung des Genus (1 Art Fidji Inseln
— 1 Art. Molukken) geschlossen. Die neue Art erinnert im Bau des
Kopfes noch stark an Acanthotyla Stal.
SCIOPHYRUS Stal.
Sciophyrus suleicrus Bredd. — Fühlerglied 3 so lang wie
Glied 1, mit weisslicher Basis. Fühlerglied 4 etwas kürzer als das
3. Glied, pechbraun, in der Endhälfte mit breitem, schmutzig
rostgelblichem Ring. Hinterleibsrücken schwarz-violett.
Neu Guinea (leg. Lauterbach, 27. VI. 76 im Buschwald).
COLPURA Bergr.
Die im folgenden beschriebenen festländisch-indischen Arten,
CG. noctua Dist., C. erebus Dist., C. terebrans m., gehôren zum
(1) Bei B. marmoratus entspringt er genau am Fusspunkt der Vena decurrens!
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Subgenus Microcolpura Bredd. (Revue d’Entom., 1900, S. 203) und
cn, h .!
schliessen sich im Bau des Pronotums und des Kopfes am nächsten
an C. armillata Bredd. an; der Kopf ist ziemlich lang, merklich
länger als bei den Arten aus der Verwandtschaft von GC. imbellis
Bredd. Das Halsschild ist bei allen nur wenig convex, mit deutlichem
Quereindruck hinter dem Pronotum proprium und hat eine deut-
liche, kielfôrmig erhabene Randung, die nach vorn zu z. T. fast
plattenartig verbreitert ist.
Colpura noctua Dist. (— C. subsinuata m. in litt.) — 4. Augen
hinten durch einen kräftigen, von oben gesehen rechtwinklig
vorragenden Randhôcker gestützt, Processus pronoti querüber
nicht oder nur schwach gewülbt, der Seitenrand deutlich, wenn
auch nur seicht, gebuchtet (cf. Fig.1). Der Randkiel des Halsschildes
deutlich, vorn fast plattenfürmig verbreitet und als rechter, an
seiner äussersten Ecke leicht conisch zugespitzter
Winkel vorgezogen. Hinterrand (besonders an
den vüllig undeutlichen Hinterecken) niederge-
drückt, vor der Basis des Schildchens gestutzt
oder nur ganz unmerklich gebuchtet. Basalwinkel
des Schildchens mit einem Punkteindruck. Deck-
flügel das Hinterleibsende fast erreichend; Mem-
bran mit unregelmässiger, etwas netzartiger Ade-
rung. Hinterleib ziemlich breit oval, die Deckflügel
jederseits breit überragend; die Hinterecken des Co/pura noctua Dist.
5. und 6. Segments kaum merklich vorragend, Ro RASE
die Hinterecken des 7. Segments stumpfwinklig,
leicht abgerundet und wenig deutlich. Die Drüsenflecke des 5. und
6. Abdominalsternits von gleicher Grôsse, kreisrund, den Hinter-
rand ihres Segmentes fast berührend (der Abstand vom Hinterrand
beträgt kaum halb so viel als der Durchmesser der Hinterschienen !);
Drüsenflecke des 7. Segments etwas kleiner, breit oval, schief
gestellt. Schnabel die Basis des 5. Abdominalsternits überragend,
der Bauchgrund zu seiner Aufnahme gefurcht. Schenkel unbe-
wehrt. 1. Fühlerglied so lang wie der Kopf und auch so lang wie
das 3. Glied; 2. Fühlerglied 1 1/2 mal so lang wie das 3. Glied.
Verwaschen pechschwarz. Die (nicht erhabene) Schildspitze und
ein Fleckchen auf dem Corium nahe der Mitte der Membranscheide
gelb. Die Spitze des Schnabels, der schmale Saum der Hüftpfannen,
die Trochanteren (nicht die « Hüften »!), die äusserste Schenkel-
basis, die Tarsen (wenigstens der Grund und das Ende) sowie quer-
bindenfôrmige Fleckchen auf dem Hinterrand der Connexivplatten
und auf dem Bauchrande der schmale Hintersaum der hinteren
Abdominalsternite rostgelb; die Hinterschienen verwaschen
pechbraun. Ringähnliche Zeichnungen der Hinterschenkel, ein
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subbasaler Ring der Hinterschienen sowie einige Fleckchen des
Bauches etwas verloschen rostgelblich. Der Hinterleibsrücken
tiefschiwoarz. (Das letzte Fühlerglied fehlt den beschriebenen Stück.)
d. Genitalplatte (Fig. 2) nach oben gerundet-vorgezogen; der
Endrand in der Mitte mit kleinem,winkeligem (fast
rechtwinkligem) Einschnitt. — Läünge 12 1/2 mill.
Cachar (Indien, coll. Distant).
Vorstehender Beschreibung lag ein Exemplar zu
Grunde, das mir Herr Distant als Type der Art —
im Austausch gegen einigen Typen von mir be-
gründeter Arten — zusandte. Da das Tier nach
Fig. 2 der Distantschen « Beschreibung » ganz unmôëglich
Colpura noctua Dist. Wiederzuerkennen ist (1), so habe ich das Stück
+ Genitalplatte. ausführlich neu beschrieben.
Colpura erebus Dist. — ©. Vordere Seitenränder des Pronotum
fast gerade, vorn in einen etwa rechten Winkel mit gelblicher
Spitze endigend. Fühler lang; erstes Glied deutlich länger als der
Kopf und dem 3. Gliede etwa gleichlang, 2. Glied 1 1/2 mal so lang
wie das 1. Glied. Aderung der Membran ziemlich regelmässig.
Schnabel den Hinterrand des 4. Abdominalsternits fast erreichend.
Rücken des Hinterleibs trübe weinrot. (Beschreibung nach einer
Distantschen Type.) — Länge 141/3 mill.
Mungphu (coll. Distant). e
Colpura terebrans n. spec. — «. Kopf vor den Augen ziem-
lich schlank vorgezogen, die Seitenränder zwischen den Augen
und den spitzwinklig vorragenden Fühlerhôckern fast so lang
als der Längsdurchmesser des Auges, von oben gesehen stark
stumpfwinklig-gebuchtet. Pronotum nur sehr wenig gewôlbt; der
Quereindruck im vorderen Halsschilddrittel deutlich, an den sonst
geraden Pronotumseiten durch eine fast unmerkliche Einbuchtung
bezeichnet. Von oben gesehen verschmälert sich das Pronotum
nach vorn zu stark, da die auch von oben erkennbare Randkielung
nach vorn zu sich nicht plattenartig verbreitert, dagegen zeigen die
Halsecken einen sehr auffälligen, schlankspitzigen, nach aussen
und vorn vorgezogenen Zahn, der einen spitzen Winkel von
45-50 bildet und in seinem freien Teil etwa 2/3 der Länge des
oberen Augen-Querdurchmessers hat. Membranaderung nicht netz-
artig. Fühler mässig lang, das schlanke dritte Glied merklich länger
(1) Der Schnabel ist #icht « reaching the centre of the third abdominal
segment », das Pronotum #icht « with the anterior angles distinctly spired », der
Seitenrand des Halsschildes ist #icht « straight, not sinuate » und der Hinterrand
ebensowenig « moderately sinuate at base of scutellum »!
als das erste (1). Beine ziemlich schlank, unbewehrt. Schnabel
den Hinterrand des 5. Abdominalsternits fast erreichend. Die
violett-schwarzen Drüsenvorhôfe der Hinterleibssegmente 5-7 wie
bei C. noctua.
Sehr dunkel schwarzbraun, Membran einfarbig rauchschwarz.
Rostgelb sind die apicalen 5/6 des 4. Fühlergliedes, die Endhälfte
des Pronotumzahnes, die Basis der subcostalen Coriumader, ein
verloschenes Fleckchen unweit der Mitte des apicalen Coriumrandes
sowie schmale Querbindchen auf dem Connexiv und dem Bauch-
rande. Die ebene Schildspitze weisslich. Schnabel, Tarsen sowie
Mittel- und Hinterschienen etwas verwaschen pechbraun ; Schnabel
gegen die Spitze hin und die Tarsen in der Mitte
rostgelblich; Trochanteren, wenigstens die mittle-
ren und hinteren, weisslich. Hinterleibsrücken
trübe weinrot, in der Mitte bräunlich.
d. Genitalplatte (Fig. 3) nach oben verlängert,
mit gerundetem Endrand. Dieser mit breitem,
tiefem Ausschnitt in Form eines (nahezu halb-
kreisformigen) Kreissegments, der an seiner Aus-
mündung etwa die Hälfte der gesammten Breite Fig. 3.
des Endrandes einnimmtund seitlich von geschärft- Cotpura terebrans
spitzwinkligen (annähernd rechtwinkligen) Ecken d. Rae
begrenzt wird. — Länge 11 1/4 mill.
Assam (Hartert leg., Berliner Museum).
Colpura (Microcolpura) pacalis n. spec. — 49. Sehr
ähnlich der C. imbellis Bredd. und im Bau des Pronotums voll-
kommen mit ihr übereinstimmend, doch von geringerer Grôsse
und mit abweichend geformter männlicher Genitalplatte.
Die Schenkel auch hier auf ihrer ganzen Unterseite mit kleinen
Dornenspitzchen bewehrt, der Schnabel die Mitte des 4 Abdomi-
nalsternits etwas überragend. Fühlerglied 3 nicht oder kaum
länger als das 1. Glied. Kôrperfärbung wie bei C. imbellis, das
Corium ohne helles Fleckchen, die Membran mit sehr grossem,
ockergelblichem Scheibenfleck. Die Schildspitze nicht (oder doch
nur ganz undeutlich) gelbbraun. Die Endschwielen an der Offnung
der Thorakaldrüsen hier rostgelblich. Der Hinterleibsrücken
schwarz.
d. Endrand der Genitalplatte (Fig. 4) ähnlich wie bei C. #mbellis
gebildet, die beiden Zähne schlanker, stark nach vorn zurückge-
krümmt, der Endrand zwischen diesen Zähnen (genau von hinten
(1) Der linke Fühler des beschriebenen Exemplars giebt ein Beispiel der bei
den Rhynchoten nicht seltenen « Armgliedrigkeit » (Oligomerie). Von den drei
Gliedern ist das erste normal, das zweite ist auf 5/4 der normalen Grôsse
Des das dritte Glied ist sehr lang, schlankkeulig, die basalen 2/5 sind
schwarz.
gesehen) gerade abgestutzt (1) (etwas von unten gesehen sehr flach
und ganz undeutlich stumpfwinklig erscheinend). Endrand auswärts
von den Zähnen sehr deutlich und sfark gebuchtet. Die Scheibe der
COR
Fig. 4. Fig. 5. Fig. 6.
Colpura pacalis n, spec. Colpura imbellis Bredd. Colpura hebeticollis Bredd.
QG Genitalplatte. d: Genitalplatte. ef. Genitalplatte.
Genitalplatte nahe der Mitte des Endrandes mit sehr flachem,
ausgedehntem Eindruck. — Länge 8 1/2 («j) — 9(©) mill.
Telang, Borneo, leg. F. Grabowsky 9-15 Jan. 1882. (Mus. Berlin).
Colpura (Microcolpura) speculigera n. spec. — J. Der
C. imbellis, hebeticollis und besonders auch der C. inermicollis sehr
ähnlich, im Bau des Pronotums mit diesen Arten übereinstimmend.
Das gelbe Fleckchen der Schildspitze ganz verloschen, das Corium-
fleckchen fehlend (nur bei durchfallendem Licht als verwaschener
Wisch erkennbar). Membran rauchschwarz, mit grossem, eifür-
migem, schiefem, ockergelbem Scheibenfleck. Hinterleibsrücken
tiefschwarz. Connexiv und Bauchrand mit ganz verloschenen und
kaum wahrnehmbaren trübe rostgelblichen Fleckchen am Hinterrand
der Segmente (sie werden, nur wenn man sie
benetzt, eben sichtbar). Beine pechschwarz,
die Trochanteren dunkel pechbraun, die
Tarsen wenigstens in der Mitte rostgelblich ;
die Schenkel auf der Unterseite nicht bewehrt.
Die vordere Schwiele der Thorakaldrüsenôff-
nung am äussersten Rande gelblich.
cd. Genitalplatte (Fig. 7) nach oben zun-
ra bel genformig-rundlich verlängert, in der Mitte
n. spec. des Endrandes mit kleinem, ee
cd. Genitalplatte. Ausschnitt. Der Ausschnitt von der Form
eines gleichschenkligen Dreiecks, seitlich jederseits von einer etwa
rechtwinkligen Ecke begrenzt (2). — Länge 9 3/4 mill.
Sumatra (leg. Prof. Fôürster).
(1) Bei C. imbellis (Fig. 5) in der Mitte mit einer sehr geschärft rechtwinkligen,
sehr deutlichen PRIE e bewehrt; bei der ähnlichen C. hebeticollis Bredd. ist
der Rand der Genitalplatte vüllig abweichend gebildet, wie Fig. G zeigt.
(2) Bei C. inermicollis ist die Ausbuchtang viel flacher und sehr stark trans-
versal (Revue d'Entom., 1900, $S. 217, Fig. 6).
RC
BC don :': er
UT On
j jui
_ Colpura (Microcolpura) humilis n.spec. — ©.Pechschwarz,
die Augen ein wenig grôsser und stärker hervortretend als bei den
anderen mir bekannten Arten der Untergattung; der die Augen
hinten stützende Tuberkel stark transversal, zweimal so breit als
lang mit leicht spitzwinkliger Aussenecke. Pronotum ziemlich stark
gewülbt, die Seitenränder (ausser einer ganz seichten, kaum
merklichen Einbuchtung vor der Mitte) geradlinig; der Randkiel
vorn nicht verbreitert, am Halsring flach gerundet-verschwindend.
Schildchen mit rostrotem Knôtchen vor der Spitze. Deckflügel das
Hinterleibsende vollkommen erreichend, mit rostgelblichem, etwas
verloschenem Fleckchen im Corium nahe der Mitte des Apikal-
randes. Membran einfarbig schwärzlich. Hinterleibsrücken schwarz ;
Connexiv, Bauchrand und auch die submembranôdsen Hinterränder
des 5. und 6. Abdominalsternits, sowie die Randung der Plica
einfarbig-schwärzlich. Fühler mässig lang; 1. Glied sehr wenig
kürzer als der Kopf und etwa so lang als das 3. Glied, Glied 2 etwa
11/2 mal so lang wie Glied 3, letzteres um 1/3 bis 1/4 länger als
das 4. Glied, das bis auf das Basalsechstel rostgelb ist. Schnabel
rostgelb, den Hinterrand des 4. Abdominalsternits fast erreichend.
Schenkel unten mit einigen kaum erkennbaren 4
borstentragenden Hôckerchen besetzt; Beine pech- PE
schwarz, die Schienen gegen Ende pechbräunlich,
Tarsen, Trochanteren, die Basis der Mittelschenkel
und das scharf abgesetzte Basaldrittel der Hinter-
schenkel lebhaft rostgelblich. Schwielen an der
Thorakaldrüsenôffnung schwarz. P&----
©. Plica (Fig. 8, PL.) geschürft-rechtwinklig, den
Hinterrand des 7. Abdominalsternils erreichend
Fig. 8.
Colpura humilis
(oder beinahe erreichend!); die 8. Parasternite n. spec.
xs : FRERE RC . Anogenitalapparat
kaum so breit wie an der Aussenseite lang. — RS AS SRE A 1 EE
Länge 12 mill. gesehen (PI = Plica,
HUE “ x — deren Ende, P.8
Sumatra (leg. Fôrster). = 8. Parasternit).
In die nächste Verwandtschaft der C. imbellis gehôrig, jedoch
erheblich grôsser und im Bau des 7. Abdominalsternits beim 9?
von den mir bekannten Arten des Subgenus abweichend (1).
Colpura (Eucolpura) dolens n. spec. — j. Im Bau des
Kopfes und des Prothorax, sowie auch im ganzen Habitus der
(1) Die beiden von Herrn Distant (Ann. Mag. Nat. Hist., 1901, S. 17) aufge-
stellten Arten C. modesta und C. labecula scheinen zu Microcolpura zu gehüren.
Zweifellos aber sind unter diesen Namen verschiedene der zahlreichen, äusserst
ähulichen Arten vermengt. Ohne eine gewissenhafte Beschreibung oder Abbil-
dung der Genitalplatten sind die unzulänglichen Beschreibungen nicht zu
enträtseln.
se srl RTE >
94
C. severa m. (1) nahestehend, subbrachypter, daher in der Schul-
tergesgend schmal, der Kôrper hinter den Schultern schmal, nahezu
gleichbreit. Schmutzig pechbräunlich, unten pechschwarz. Der
Zahnvorsprung der Wange von oben deutlich, leicht spitzwinklig.
Pronotum von vorn nach hinten zu ohne Wôlbung leicht ansteigend,
mit leichtem Quereindruck vor der Mitte. Die Schulterecken leicht
vorragend, abgestumpft-stumpfwinklig, der Seitenrand hinter
der Mitte leicht gebuchtet, davor kaum merklich gerundet. Rand-
kiel deutlich, auch auf der Oberseite erkennbar abgesetzt, an der
Halsecke flach-gerundet-verschwindend. Der hintere Seitenrand an
den Schultern nicht gekerbt. Das schwärzliche Pronotum proprium
mit einigen unbehaarten Linienzeichnungen (wie bei C. severa).
Die Schildspitze und das typische Coriumfleckchen verloschen
celblich und nur wenig deutlich. Flügeldecken die Mitte des 7.
Abdominaltergits kaum überragend; die schmutzig ockergelbe
Membran mit schwärzlichen Adern; Innenwinkel und Basis
pechschwärzlich. Hinterleibsrücken pechbraun, Querbindchen des
Connexivs, Querlinien des Bauchrandes, der Hintersaum der Abdo-
minalsternite 5 und 6 (am breitesten in der Mitte) trübe rostgelblich;
das Hinterende des 7. Sternits in der Mitte und die Basis der .
Genitalplatte rosthbräunlich. Die sammetschwarzen Drüsenflecke der
Hinterleibsringe 5-7 sind klein, ihr Längsdurchmesser ist geringer
als ihr Abstand vom Hinterrand. Fühler, Schnabel und Beine ver-
waschen pechbraun, Hüften und Trochanteren
1 schmutzig gelblich, die Schenkel gegen Ende
hin mit einigen undeutlichen Spitzkôrnchen.
Schnabel den Hinterrand der 3. Hinterleibs-
segments kaum überragend. 1. Fühlerglied weit
länger als der Kopf und etwas länger als das
Pronotum, etwa 3/4 so lang als des 2. Fühlerglied
(Endeglieder der Fühler fehlen dem Exemplar).
Fig. 9. d. Genitalplatte (Fig. 9) mit einem sehr
Colpura dolens e à = 1 :
n. spec. breiten Ausschnitt am Endrand, der die Form
d': Genitalplatte. eines Kreissegments hat und beiderseits von
spitzwinkligen (nahezu rechtwinkligen), Ecken begrenzt wird, —
Länge 13 1/2 mill.
Sumatra (ob zuverlässig? — m. Samml.).
Von C. severa ausser durch die Kôrperform auch durch die Mem-
branfärbung leicht zu unterscheiden; sie nähert sich dadurch der
C. speculatrix Bredd. (2) und C. scrutatrixæ Bredd.
(1) C. severa m. — C. mæsta Walk. Bredd. olim (1900); die Identität dieser
Art mit der von Walker beschriebenen erscheint mir jetzt zweifelhaft.
(2) Ob C speculatrix, wie von mir 1900 (Kükenthal, Ergebnisse etc., Hemipte-
ren, S. 153) vermutet wurde, wirklich identisch ist mit der C. lugubris Walk, ist
nur durch eine sorgfältige Vergleichung des Anogenitalapparates beider
Arten festzustellen.
STENOCOLPURA m.
Der postoculare Teil des langgestreckten Kopfes gegen die Augen
hin allmählich und nur unbedeutend gerundet-erweitert (die Augen
daherricht wie sonst durch einen dicken, eckigen Tuberkel gestützt!)
Die Parasternite des 8. Abdominalsegments (cf. Fig. 11, P. 8) beim
Weibchen stark transversal (1). Plica spitzwinklig, bis zum spalten-
artig eingekerbten Hinterrand des 7. Sternits durchlaufend (cf. Re-
vue d’Ent., 1900, S. 217, Fig. 10).
Wegen dieser Unterschiede neige ich jetzt dazu mein früheres
Subgenus Stenocolpura als eigene Gattung aufzufassen.
Stenocolpura nugax n. spec. — (j. Subbrachypter ; dunkel
pechbraun, Kopf und Unterseite pechschwarz. Kopf so lang wie das
Pronotum. Halsschild (wie häufig bei subbrachypteren Arten) in
der Schultergegend verhältnismässig schmal, trapezoidal, von vorn
bis zu den Schultern fast ohne jede Wôlbung flach ansteigend, nahe
dem Hinterrand plôtzlich nach hinten abfallend, sodass ein flacher
Querwulst zwischen den Schultern entsteht. Seitenrand in der Mitte
flach ausgebuchtet, davor leicht gerundet ; der wohl entwickelte,
Jedoch auf der Oberseite nicht sichtbar abgesetzte Randkiel endigt
vorn in einem ganz undeutlichen, stumpfwinkligen, abgerundeten
Eckchen. Schildchen mit winzigem, weisslichem Knôtchen nahe
der Spitze. Deckflügel nur bis zum Ende des 6. Abdominaltergits
reichend, das typische Coriumfleckchen sehr deutlich, gelb; Mem-
bran rauchschwarz. Hinterleib schmal, die Segmentecken nicht frei
vorragend, der Seitenrand des 7. Segments ohne jede erkennbare
Einbuchtung in den gerundeten Endrand umbiegend. Hinter-
leibsrücken schwarzbraun. Breite, nach innen erheblich verbrei-
terte Querbinden des Connexivs und am Bauchrande die Hinterecken
der Segmente 4-6 ockergelb. Schnabel die Bauch- =
Re A et ENS
mitte überragend (die Spitze beim beschriebenen
Exemplar verletzt). Die sammetschwarzen Drü-
senvorhôfe des 5. und 6. Hinterleibssegments
einander gleichgross, der letzte merklich kleiner. |
Beine ziemlich schlank, unbewehrt, schwärzlich,
die Schienen besonders gegen Ende hin heller,
Mittel-und Hinterschienen nahe dem Ende mit GET
der ganz schwachen Andeutung eines helleren stenocotpura nugaæ
Püinges ; Trochanteren, TE arsen und Schnabel d. Re AT
mehr oder weniger schmutzig rostgelb. Fühler-
glied 1 etwas kürzer als der Kopf und fast so lang wie das 2.
Glied (die übrigen Fühlerglieder fehlen).
d. Endrand der Genitalplatte (Fig. 10) ganzrandig, gleichmässig
(1) Bei Müicrocolpura (s. Fig. 8, P. 8), Eucolpura, Trichocolpura, Typhlocolpura
u. s. w. sind sie so lang wie breit oder länger als breit. (Die « Längen » - Aus-
dehnung versteht sich von margo auterior zum margo posterior |).
gerundet(ohne Einbuchtung jederseits!), aufder Scheibe am Endrand
ein rundlicher, flacher Eindruck, der da, wo er an den Endrand
der Platte stôsst, etwas deutlicher und daselbst von leicht kniff-
artig-erhabenen Rändern eingefasst ist. — Länge 11 1/4 mill.
Java (Tjibodas, m. Samml.).
Wahrscheinlich hierher gehôrt ein (nicht
vôllig ausgefärbtes) Weibchen des Unga-
rischen National Museums : à
9. Endrand des 7. Abdominalsternits
(Fig. 11) in der Mitte schmal spaltähnlich
eingeschnitten, Plica bis zum Grund des
. Spaltes durchlaufend, spitzwinklig (fast recht-
winklig). Der Schnabel erreicht nicht ganz
Fig. 11. die Mitte des 6. Hinterleibsternits. KFübhler-
Set AUTEe olied 4 (wie gewühnlich) und die äusserste
©. Anogenituapparat Basis des 3. Gliedes gelb.
(P. 8 = 8. Parasternit). Java (leg. Xanthus).
TYPHLOCOLPURA Bredd.
Zwei unter sich nahe verwandte kleine Arten stelle ich einst-
weilen zu obiger Gattung, der sie sicherlich nahe verwandt sind,
obwohl sie in der Färbung und besonders in der groben Punk-
tierung des Oberseite sich auffïllig von ihr unterscheiden Bei der
einen der beiden neuen Arten sind winzige Ocellen (in dem
Furcheneindruck der Stirn versteckt) sichthar, bei der typischen
celebensischen Art habe ich solche auch mikroskopisch nicht
auffinden kônnen.
Typhlocolpura inops n. spec. — ©. Pechschwarz, Prono-
tum und Flügelrudimente wenig heller. Der hinter den Fühler-
gruben belegene Kopfteil von oben gesehen deutlich länger als
zwischen den Augen breit und so lang wie das 1. Fühlerglied;
Glied 2 reichlich ? 1/2 mal so lang als das 1. Fühlerglied (die
übrigen Glieder fehlen an den beschriebenen Stücken). Pronotum
vollkommen flachgedrückt-horizontal, fast ganz eben, trapezoidal,
die Seitenränder in der Mitte flach gekerbt-gebuchtet, vor und
hinter der Einbuchtung sehr leicht gerundet, der (auf der Oberseite
nicht erkennbar abgesetzte) Seitenrandkiel vorn am Halsring als
etwa rechtwinklige, an der Spitze kaum merklich abgestumpfte
Ecke frei vorragend; der niedergedrückte Hinterrand vor der Basis
des Schildchens flach ausgebuchtet. Die äusserste Schildspitze mit
einer winzigen, weisslichen Längsschwiele. Deckflügelrudimente
den Hinterrand des 3. Abdominaltergits nicht ganz erreichend;
rpréoiré" ts Las
mit mässig schief gerichteter Membranscheide und kurzer,
gestutzter oder nur sehr flach gerundeter, bandférmiger (nicht
halbkreisformiger!) schmutzig ockerbrauner Membran. Die Punk-
tierung des lederigen Teiles der Deckflügel grob, mit kräftigen,
hervortretenden Adern. Hinterleibsrücken ziemlich kräftig punk-
tiert, die Hinterecken des Connexivs am 6. Segment nicht deutlich
vorragend. Der sammetschwarze Drüsenfleck des 7. Abdominal-
sternits nicht merklich kleiner als der des 5. Sternits, kreisrund ;
Querdurchmesser des letzteren erheblich kleiner als der Abstand
zwischen dem Drüsenvorhof und dem Bauchrand, der Abstand
dieses Drüsenfleckes vom Hinterrand seines Segments etwas
weniger als der Durchmesser der Hinterschienen. Bauch — der
Schnabellänge entsprechend — mit flacher Medianfurche. Je ein
rundliches, verwaschenes Fleckchen von rostrôtlicher Färbung
auf dem Connexivteil des 5. und 6. Segmentes nahe den Hinterrand,
Bucculæ wie bei T. decoratula; Schnabel pech-
bräunlich, den Hinterrand des 4. Abdominal- | MN ES
sternits fast erreichend. Beine ziemlich kurz, * 7 à
pechbräunlich, die Schenkel pechschwarz, [
unten mit ganz undeutlichen Knôtchen bewehrt;
Trochanteren und Tarsen (wenigstens in der
Mitte) rostgelblich. \
d. Freier Endrand der Genitalplatte (Fig. 12) e- me
breit trapezformig nach oben ausgezogen, in Tophlocoture PE
zWei flachgerundeten Lappen endigend, die n. spec.
: 5 : . Genitalplatte.
durch eine etwa ebensobreite, flachbogige Aus- el
buchtung getrennt sind. Der ganze Endrand fadenformig gerandet,
dieser Randkiel nur in der Mitte schmal (durch einen seichten
Grubeneindruck) unterbrochen.
©. Plica des 7. Abdominalsegments nur das Basaldrittel des
Sternits einnehmend. — Länge 7 2/3 (ÿ') — 10 (Q) mill.
Java (Tjibodas, m. Samml.).
Typhlocolpura egena n. spec. — (dj. Ahnlich der T. inops,
doch mit merklich längeren Deckflügeln, die mit ihrem kurzen,
flachgerundeten Membranrudiment die Mitte des 4. Abdominal-
tergits überragen. Das Halsschild vor dem gerade gestutzten (nicht
gebuchteten) Hinterrand deutlich längsgewôlbt. Seiten in oder
kurz vor der Mitte sehr flach gebuchtet, vor und hinter der Ein-
buchtung leicht bogig; die frei vorspringende Ecke am Halsring
stark abgerundet und daher wenig deutlich. Der hinter den Fühler-
gruben belegene Kopfteil nur wenig linger als breit. Fühlerglied 3.
etwas länger als Glied 1. (das Endglied fehlt). Schnabel den Hinter-
rand des 5. Abdominalsternits fast erreichend.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 27 11 1906. 4
DEP À SE CT A CU RCE EE Le Echer dE es
58
Pechschwarz, der hintere Teil des Pronotums, Schildchen, Deck-
flügel und auch (undeutlicher) das Connexiv pechbräunlich. Der
Augenrand der Stirn gelb (wie bei T. decoratula!). Der Endrand der
Hüften, die Trochanteren, die äusserste Basis der Schenkel, sowie
das Basalglied des Schnabels rostgelb; die Rotula zwischen dem 2.
und 3, Fühlerglied weisslich. Das Evaporativfeld der Thorakal-
drüsen, die submedianen Drüsenfeldchen der Abdominalsternite 3.
und 4., sowie die seitlichen Drüsenflecke der Sternite 5-7 sammet-
schwarz; die letzteren Flecke verhältnismässig gross, ihr Quer-
durchmesser etwa so lang wie ihr Abstand vom Bauchrand. Der
Fig. 13.
Typhlocolpura egena
n. spec.
ce Genitalplatte.
Abstand zwischen dem Flecken des 5. Sternits
und dem Hinterrand dieses Segments kaum
halb so breit wie der Durchmesser der Hinter-
schienen.
. Der Endrand der Genitalplatte (Fig. 13)
in der Mitte mit zwei zusammenhängenden
kleinen etwas schiefbogigen Ausbuchtungen,
die durch eine stumpfwinklige, geschärfte
Ecke von einander getrennt und seitlich
durch einen spitzwinkligen, schräg nach
innen und oben vorgezogenen Zahn begrenzt
sind. — Länge 7 3/4 mill. |
Ost-Java (Tengger-Gebirge, leg. Fruhstorfer, Berliner Museum).
more 59
CATALOGUE DES CUROULIONIDES DE BELGIQUE
par Albert Sovie.
Ce catalogue des Curculionides de Belgique, auxquels j'ai joint le
petit groupe des Anthribides, est composé de :
1° Les espèces indiquées dans les Annales comme ayant été
capturées en Belgique : j'ai indiqué le volume et la page des Annales
où se trouve la citation.
2% Les insectes de ces deux groupes décrits par Lameere dans
son Manuel de la Faune de Belgique, tome IT : un astérisque devant
le nom spécifique distingue ces insectes. (*).
3° Les espèces indiquées en outre par Everts, Coleoptera Neer-
landica, tome II, comme prises soit dans notrepays, soit près de nos
frontières : le nom de Everts suit chacune de ces citations.
4 Les espèces que le catalogue Von Heyden renseigne comme se
trouvant soit dans toute l’Europe (E.), soit en France et en Alle-
magne (Ga. G.), soit encore dans l’Europe moyenne (E. md.).
J’ai joint à cela l’indication de quelques localités relevées dans la
collection du Musée et dans la mienne.
Le point d'interrogation (?) placé devant le nom spécifique indique
que l’insecte n’est pas encore signalé dans nos provinces. L’ordre
adopté est celui du Catalogue de Von Heyden, Reitter, Weise; édition
de 1891.
Puisse ce relevé stimuler un peu l’ardeur de nos coléoptéristes.
De nombreuses captures de lépidoptères sont mensuellement indi-
quées dans nos Annales, tandis qu’il est fort rare d’y trouver des
citations de coléoptères de notre pays. Je prie donc mes collègues
s’occupant de notre faune de bien vouloir renseigner dans nos
Annales les insectes rares ou nouveaux pour nos contrées qu'ils
pourraient capturer ou de me communiquer leurs Curculionides
et Anthribides.
Bruxelles, décembre 1905.
CG
LR)
»*
D)
*
x
# 2 >
—2
CURCULIONIDAE.
OTIORRHYNCHUS GERMAR.
SCABRIPENNIS Gyllh. Annales, 2, p. 204.
ARMADILLO Rossi. Annales, 2, p. 204.
RHAETICUS Stierl. Lessines (Coll. Musée; déterminé par Stierlin
comme rhæticus variété).
SUBSTRIATUS Gylih. Annales, 15, p. 219..
NIGER Fabr. (E. md.).
TENEBRICOSUS Herbst. Annales, 2, p. 203. — Tilff, Esneux, Dinant,
Barvaux.
FUSCIPES Oliv. Annales, 2, p. 203. — Hastière.
VAR. ERYTHROPUS Boh. Annales, 2. p. 203. — Rochefort.
? VAR. FAGI Gyllh.
LAEVIGATUS Fabr. (E. md.).
MORIO Fabr.
— UNICOLOR Herbst. Annales, 2, p. 204.
ATROAPTERUS Deg. Annales, 2, p. 204. — Blankenberghe, Ostende,
Nieuport.
RAUCUS Fabr. Annales, 2, p. 205. — Forest, Ixelles.
CONSPERSUS Germ. Annales, 2, p. 204.
RUGOSOSTRIATUS Goëze.
— SCABROSUS Marsh. Annales, 2, p. 204.
LIGNEUS Oliv. Annales, 2, p. 205. — Liége, La Hulpe.
UNCINATUS Germ. Annales, 2, p. 205.
SCABER Linné.
— SEPTENTRIONIS Herbst. Annales, 2, p. 205.
PORCATUS Herbst. Annales, 2, p. 205. — Lessines, Grœænendael,
Noposus Fabr. (Mt. E.).
SINGULARIS Linné. — Hastière, Engis, La Hulpe, Schaerbeek,
Bruxelles, Lophem.
— PICIPES Fabr. Annales, 2, p. 205.
VAR. MARQUARDTI Fald. Annales, 44, p. 379. — Malaise.
FRAXINI Germ. Annales, 2, p. 205.
GEMMATUS Scop. Annales, 2, p. 204.
SULCATUS Fabr. Annales, 2, p. 205; 38. C. R. p. 138.
TRISTIS SC0p.
— NIGRITA Fabr. Annales, 2, p. 204.
LEPIDOPTERUS Fabr. (Mt. E. md.).
RUGIFRONS Gyllh. Annales, 2, p. 205.
? VAR. DILLWYNI Steph.
ge ip jet à tue à Le,
“re 1 NUE Le ré \ INT ND TT ALTER À
: a A A Wu‘ <? x] PE
SV
PAL
Le LIGUSTICI Linné. Annales, 2, p. 205. — Dieghem, Droogenbosch,
- Ixelles. 30
ORBICULARIS Herbst. (E. md.)
VELUTINUS Germ. Annales, 6, p. 183.
OVATUS Linné. Annales, 2, p. 205. — Woluwe, Saint-Nicolas,
Roumont, Boitsfort, Vielsalm, Melsbroeck.
+
5)
LA
CAENOPSIS BACH. , ê
* FISSIROSTRIS Walt. Annales, 14, C. R., p. 58. — Fort de ‘3
la Houssière, ;
WALTONI Boh. Annales, 15, C. R., p. 56. ‘1h
À,
PERITELUS GERMAR. “À
HIRTICORNIS Herbst. Annales, 6, p. 185. 1
? SENEX Boh. (Nord de la France : Everts). 4
SPHAEROIDES Germ. — Lophem. 13
— GRISEUS Oliv. Annales, 2, p. 203.
Le
? LEUCOGRAMMUS Germ. (E. md.). me
;
*
MYLACUS SCHÔNHERR.
ROTUNDATUS Fabr. Annales, 2, p. 202. 4
PHYLLOBIUS SCHÔNHERR.
GLAUCUS Scop. — Schaerbeek, Forest, Duffel, Hastière, Auder-
ghem, Quareux, Namur, Lophem, Anderlues.
* — CALCARATUS Fabr. Annales, 2, p. 200.
— ATROVIRENS Gyllh. Annales, 2, p. 201.
URTICAE Degeer. — La Cambre, Liége, Bruxelles, Anderlues,
Hastière.
— ALNETI Fabr. Annales, 2, p. 201.
* pIRi Linné. Annales, 2, p. 201. — Dieghem, Hastière, Anderlues,
Lophem, Groenendael, Hoboken, Brasschaet, Calmpthout, n
ARTEMISIAE Desbr. Annales, 16, C. R., p.145. — Tournai. :
ARGENTATUS Linné. Annales, 2, p. 201. — Commun partout.
? VAR. VIRIDANS Boh.
? VAR. TERETICOLLIS Gyllh.
“ MACULICORNIS Germ. Annales, 2. p. 201. — Vielsalm, Lophem.
nn ? PSITTACINUS Germ, (Su. Ga.).
LA
+
sr,
TN
CU TE MA ne 2 TE DRM ROME ES TE RS
) ;
“à
BETULAE Fabr. Annales, 16, C. R., p. 145. — Hastière, Boitsfort,
La Hulpe.
? VAR. TRIVIALIS Boh.
OBLONGUS Linné. Annales, 2, p. 201. — Groenendael, Hastière,
Forest, Uccle, Selzaete, Saint-Hubert, Nassogne, Anderlues.
VIRIDICOLLIS Fabr (E. md.).
POMONAE Oliv. Annales, 2, p. 201. — Godinne, Forest, Liége,
Engihoul, Dieghem, Hastière, Rochefort, Bruxelles, Boits-
fort, La Hulpe, Lophem, Brasschaet.
? VAR. CINEREIPENNIS Gyllh.
VIRIDIAERIS Laich. — Laeken, Liége.
— UNIFORMIS Marsh. Annales, 2, p. 201.
CINERASCENS Fabr.
— Mus Fabr. Annales, 2, p. 201.
SINUATUS Fabr. Annales, 2, p. 201; 16, C. R., p. 146.
POLYDRUSUS GERMAR.
IMPAR (Gozis.
— MOLLIS Germ. Annales, 2, p. 190.
ATOMARIUS Oliv. Annales, 44, p. 379. — Brasschaet.
MARGINATUS Steph. Annales, 2, p. 190. — Tilff.
MOLLIS Stroem. — Hastière.
— MICANS Fabr. Annales, 2, p. 190.
SERICEUS Schall. Annales, 44, p. 379. — Boitsfort, Aywaille,
Hastière, Calmpthout, Auderghem, La Hulpe, Anderlues,
Brasschaet.
FLAVIPES Deg. Annales, 2, p. 189.
IMPRESSIFRONS Gyllh. Annales, 2, p. 189. — Lophem.
VAR. FLAVOVIRENS Gyllh. Annales, 23, C. R., p. 192.
CHRYSOMELA Oliv. Annales, 2, p. 189.
? VAR. PULCHELLUS Steph.
CONFLUENS Steph. Annales, 2, p. 190. — Mont-Saint-Guibert,
La Hulpe, Brasschaet, Carlsbourg.
CERVINUS Linné. Annales, 2, p. 189. — Mons, Ougrée, Vielsalm,
La Hulpe, Lophem, Brasschaet, Namur.
VAR. MACULOSUS Herbst. Annales, 2, p. 189.
PILOSUS Gredl. (E. md. Ga.)
TERETICOLLIS Deg. — La Cambre. Boitsfort, Groenendael, Ensival,
Liége, Dinant, Lophem, Hastière, Waulsort, Ridderborn.
— UNDATUS Fabr. Annales, 2, p. 189.
RUFICORNIS Bonsd. (Provinces rhénanes et nord de la France :
Everts.)
PICUS Fabr.(E. md.)
LA
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SCYTHROPUS SCHÔNHERRe
MUSTELA Herbst. Annales, 2, p. 188.
SCIAPHILUS STEPHENS.
ASPERATUS Bonsd. — Liége, Bruxelles, Hastière.
— MURICATUS Fabr. Annales, 2, p. 185.
PARVULUS Fabr. (Nord de la France : Everts.)
BRACHYSOMUS STEPHENS.
ECHINATUS Bonsd.
— HIRSUTULUS Fabr. Annales, 2, p. 202.
HiISPIDUS Redtb. Annales, 2, p. 185.
HIRTUS Boh. Annales, 2, p. 185,
FOUCARTIA Duvar.
SQUAMULATA Herbst. Annales, 2, p. 185.
BARYPITHES DuvaLr,
CHEVROLATI Boh. — Woluwe, Chokier, Thourout,
— RUFICOLLIS Boh. Annales, 2, p. 202.
PELLUCIDUS Boh. Annales, 2, p. 203; 16, C. R., p. 145. —
_ La Cambre, Ixelles, Houx.
ARANEIFORMIS Schrank. — Hastière, Diepenbeeck, Seraing.
— BRUNNIPES Oliv. Annales, 2, p. 202; 16, C. R., p. 145.
MOLLICOMUS Ahr. Annales, 2, p. 203; 42, p. 204.
TENER Boh. (provinces Rhénanes : Everst,
SULCIFRONS Boh. (Br. Ga.)
OMIAS SCHÔNHERR.
CONCINNUS Boh. (Ga. G.).
SPARSUS Gyllh. (Allemagne occidentale et nord de la France :
Everts.)
PRASINUS Oliv. — Hastière.
— PLANIFRONS Gyllh. Annales, 2, p. 189.
PTERYGOMATICUS Boh. Annales, 23, C. R., p. 192; 44, p. 379. —
Groenendael, Grammont, Hastière,
CORUSGUS Germ. Annales, 2, p. 189.
i Te CALE 0
En PT
*+
STOPHOSOMUS STEPHENS.
CORYLI Fabr. Annales, 2, p. 184. — Commun partout.
ERINACEUS Chvrl. Annales, 16, C. R., p. 145. — Beeringhen,
Viélsalm, La Cambre, La Roche, Malines.
*
CAPITATUS Degeer. — Cälmpthout, Woluwe, Uccle, Beeringhen,
Mont-Saint-Guibert, Lophem, Groenendael.
— OBESUS Marsh. Annales, 2, p. 184.
— DESBROCHERSI Tourn. Annales, 35, C. R., p. 341.
RUFIPES Steph. Annales, 44. p. 379.
CURVIPES Thoms. Annales, 43, p. 38.
* FABER Herbst. Annales, 2, p. 184 — Fraiture.
+
*
LA
+.
*
*
LATERALIS Payk. — Lanaeken, Collioure, Calmpthout, Selzaete,
Turnhout.
— LIMBATUS Fabr. Annales, 2, p. 185.
RETUSUS Marsh. Annales, 2, p. 184; 35, C. R., p. 341. — Beerin-
ghen, Ougrée, Lophem, Vliermael.
EUSOMUS GERMAR.
OVULUM Germ. Annales, 2, p. 186. — Herenthals.
BRACHYDERES SCHÔNHERR.
INCANUS Linné. Annales, 2, p. 185. — Ixelles.
— LEPIDOPTERUS Gyllh. Annales, 2, p. 185.
SITONA GERMAR.
GRESSORIUS Fabr. Annales, 2, p. 186.
GRISEUS Fabr. Annales, 2, p. 186. — Herenthals, Malines, Mont-
Saint-Guibert, Bruxelles, Brasschaet.
REGENSTEINENSIS Herbst. Annales, 2, p. 187. — Mont-Saint-Gui-
* bert, Rouge-Cloitre, Calmpthout, Laroche, Coo, Hastière,
Lophenr, Boitsfort, Brasschaet, Bruxelles.
CAMBRICUS Steph. Annales, 2, p. _ — Aude Hockai,
Bruxelles.
WATERHOUSEI Walt.
— SETOSUS Redtb. Annales, 2, p. 187.
CRINITUS Herbst. Annales, 2, p. 187. — Rhisnes, Mont-Saint-Gui-
bert, Waterloo, Forest, Rouge-Cloitre, Dave, Ghlin.
Lies ME ne tpiii deteste AS 7 RNESES LD
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*
*
*
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2
TIBIALIS Herbst. Annales, 2, p.187. — Vliermael, Calmpthout, La
Hulpe, Rouge - Cloitre, Malines, Vielsalm, Laroche, Tilff,
Herenthals, Lophem, Boitsfort, Bruxelles.
VAR. AMBIGUUS Gyllh. Annales, 2, p.187. — Auderghem.
VAR. BREVICOLLIS Sahlb. Annales, 2, p. 187.
HISPIDULUS Fabr. Annales, 2, p. 188. — Grammont, Schaerbeek,
Waterloo, Diepenbeeck, Lessines, Jette, Ixelles, Woluwe,
Bruxelles, La Hulpe, Lophem.
VAR. TIBIELLUS Gyllh. Annales, 2, p. 188.
PUNCTICOLLIS Steph. Annales, 23, C. R., p. 192; 44, p. 380. —
Anderlecht, Bruxelles.
FLAVESCENS Marsh. Annales, 2, p. 188; 42, p. 204. — Watermael,
Linthout, Ixelles, Ciney, Marbehan. Calmpthout, Forest,
Diepenbeeck, Tilff, Lophem, Bruxelles, Melshbroeck.
LANGUIDUS Gyllh. (Ga. G.).
CALLOSUS Gyllh. (Ga. G.).
LINEELLUS Bonsd. Annales, 3, p. 187.
HUMERALIS Steph. Annales, 6, p. 183. — La Cambre, Auderghem,
Herenthals, Ixelles, Woluwe. Liége, Boitsfort, Bruxelles,
Dinant. Hastière.
VAR. DISCOIDEUS Gyllh. Annales, 2, p. 188. — Woluwe.
INOPS Schh. (E. md.).
CYLINDRICOLLIS Fahrs. (Maestricht : Everts.)
GEMELLATUS Gyllh. Annales, 23. C. R., p. 192. — Forest,
Melsbroeck, Schaerbeeck, Laeken, Uccle, Grammont.
LINEATUS Linné. Annales, 2, p. 188. — Blankenberghe, Woluwe,
Bruxelles, Malines, Liége, Ruysbroeck, Dinant, Lophem,
Hoboken, Hastière, Namur, Anderlues,
SUTURALIS Steph. — Theux.
VAR. ELEGANS. Gyllh. Annales, 2, p. 188.
ONONIDIS Sharp. — Dave, Groenendael, Wavre.
SULCIFRONS Thunb. Annales, 2, p. 187. — Calmpthout, Vliermael,
La Houssière, Tournai, Jemeppe, Leeuw-St-Pierre, Ander-
lues, Lophem, Anderlecht, Bruxelles, Hastière.
? VAR. CAMPESTRIS Oliv.
ANCHORA Gyllh. Annales, 42, p. 204.
TRACHYPHLOEUS GERMAR.
LATICOLLIS Boh. (Aix-la-Chapelle : Everts.)
ALTERNANS Gyllh. Annales, 42, p. 204.
SPINIMANUS Germ. Annales, 2, p. 202.
DIGITALIS Gyllh. Annales, 2, p. 202.
* SCABRICULUS L. Annales, 2, p. 202.
66
BIFOVEOLATUS Beck. Annales, 44, p 380. — Bruxelles.
# — SCABER auct.
? VAR. TESSELLATUS Marsh,.
* ARISTATUS Gyllh. Annales, 44, p. 380.
SPINOSUS (r0eze.
# — SQUAMULATUS Oliv. Annales, 2, p. 202.
MYRMECOPHILUS Seidl. — Environs de Liége. (J. Gérard).
CATHORMIOCERUS SCHÔNHERR.
? socrus Boh. (Br. Ga.)
PSALIDIUM ILLIGER.
? MAXILLOSUM Fabr. (Elberfeld : Everts.)
CNEORRHINUS SCHÔNHERR.
* PLAGIATUS Schall. Annales, 43, p. 38. — Bruxelles, Rouge-
Cloître, Ostende, Calmpthout, Liége, Heyst.
— GEMINATUS Fabr. Annales, 2, p. 183.
VAR. PARAPLEURUS Marsh. — Ostende, Nieuport.
— ALBICANS Boh. Annales, 2, p. 184.
* EXARATUS Marsh. Annales, 2, p. 184. — Watermael, Laeken,
Woluwe, Saint-Job, Beersel, Groenendael, Anderlues.
LIOPHLOEUS GERMAR.
PULVERULENTUS Gyllh. Annales, 23, C. R., p. 192.
* TESSELLATUS Müller. — Liége, Roumont, Namur.
— NUBILUS Fabr. Annales, 2, p. 198.
VAR. OVIPENNIS Fairm. Annales, 49, p. 204.
VAR. AQUISGRANENSIS Forst. Annales, 14, C. R., p. 58. —
Ixelles, Carlsbourg.
(HeRgsri Gyllh.)
VAR. LENTUS Germ. Annales, 6, p. 183.
VAR. SCHMIDTI Boh. Annales, 2, p.198.
BARYNOTUS GERMAR.
* OBSCURUS Fabr. Annales, 2, p. 193. — Carlsbourg, Hockai,
Jemeppe, Haeren, Charleroi, Liége, Nieuport, Tilfr.
*
*
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: |
MOERENS Fabr. Annales, 2, p. 198. 1
ALTERNANS Boh. Annales, 3, p. 91. L
— SQUALIDUS Gyllh. Annales, 6, p. 183. “4
THYLACITES GERMAR.
PILOSUS Fabr. Annales, 2, p. 183.
CHLOROPHANUS GERMAR.
VIRIDIS Linné. Annales, 2, p. 190. — Haeren, Woluwe, Water-
mael, Tilff, Trivières Ixelles, Anderlues.
GIBBOSUS Payk. (Ga. G.).
SALICICOLA Germ. (Ga. G.).
GRAMINICOLA Schh. (Ga. G.).
TANYMECUS SCHÔNHERR.
PALLIATUS Fabr. Annales, 2, p. 186; 44, p. 380. -- Laeken,
Hollogne, Comblain, Saint-Job, Anderlues, Boitsfort.
CLEONUS SCHÔNHERR.
CRINIPES Führs. (Nord de la France ; Everts).
NIGROSUTURATUS Goëze.
— OBLIQUUS Fabr. Annales, 2, p. 191.
EXCORIATUS Gyllh. Ann., 2, p. 192.
NEBULOSUS Linné. Annales, 2, p. 191; 43, p. 38. — Calmpthout.
— GUTTULATUS Gyllh., Annales, 13, C. R., p. 36.
GLAUCUS Fabr. — Genck, Herenthals.
* VAR. TURBATUS Führs. Annales, 2, p. 191. — Calmpthout.
FASCIATUS Müller. |
—= ALBIDUS Fabr. Annales, 2, p. 192.
EMARGINATUS Fabr. (France; Hollande : Everts).
ALTERNANS Herbst. Annales, 2, p.192. — Leffe.
COENOBITA Oliv. (Prov. rhénane : Everts).
CINEREUS Schrank. (Prov. rhénane : Everts).
? GRAMMICGUS Panz. (Prov. rhénane : Everts).
*
*
PIGER Scop. Annales, 43, p. 38. — Ixelles, Hollogne, Boitsfort,
Laeken, Dieghem.
— SULCIROSTRIS Linné. Annales, 2, p. 192.
TRISULCATUS Herbst. Annales, 2, p. 192. — Ensival.
TIGRINUS Panz. — Dave.
— MARMORATUS Fabr. Annales, 2, p. 191.
PEDESTRIS Poda. *
— OPHTHALMICUS Rossi. Annales, 2; -p. 191.
cn AP NOT PIN
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LIXUS FABRICIUS
PARAPLECTICUS Linné. Annales, 2, p. 207.
IRIDIS Oliv.
— TURBATUS Gyllh. Annales, 2, p. 207.
CYLINDRUS Fabr. (Ga. G.)
SANGUINEUS Rossi. (E. md.)
ASCANII Linné. Annales, 2, p. 207.
SPARTII Oliv. (Nord de la France : Everts.)
MYAGRI Oliv. (E. md.)
PUNCTIVENTRIS Boh. (E. md. Ga. G.)
CYLINDRICUS Herbst.
— BARDANAE Fabr. Annales, 2, p. 207.
VILIS Rossi.
— BICOLOR Oliv. Annales, 6, p. 183.
ELONGATUS (Goëze.
— FILIFORMIS Fabr. Annales, 2, p. 207.
CRIBRICOLLIS Boh. (Nord de la France : Everts.)
LARINUS GERMAR.
FLAVESCENS (Germ.
— TERES Herbst. Annales, 2, p. 208.
STURNUS Schall. Annales, 2, p. 208.
: PLANUS Fabr. Annales, 2, p. 208.
— CARLINAE Oliv. Annales, 2, p. 208.
JACEAE Fabr. Annales, 2, p. 208.
RHINOCYLLUS GERMAR.
CONICUS Frühl.
— LATIROSTRIS Fabr. Annales, 2, p. 208.
VAR. OLIVIERI Gyllh. Annales. 2, p. 208.
TROPIPHORUS SCHÔNHERR.
CARINATUS Müller. Annales, 2, p. 194.
— MERCURIALIS Fabr. Annales, 2, p. 194.
TOMENTOSUS Marsh. — Hastière.
OBTUSUS Bonsd. — Bruxelles.
; A? F2
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Rite :
MINYOPS SCHÔNHERR.
_ CARINATUS Linné. Annales, 2, p. 194. t £
4 GRONOPS SCHÔNHERR. à
* LUNATUS Fabr, Annales, 2, p. 200. a
4
ALOPHUS SCHÔNHERR. 714
* TRIGUTTATUS Fabr. Annales, 2, p. 192. — Tilff, Fraiture, ;
Bruxelles, Theux. D
OBSOLETUS Reitter. Annales 42, p. 204.
RHYTIDODERES ScHôNRERR. Ne.
? PLICATUS Oliv. (Calais : Everts.)
LEPYRUS GERrMaR.
* PALUSTRIS SCop. — Tilff, Liége, Comblain.
É_ — COLON Linné. Annales, 2, p. 194.
* GAPUGINUS Schall.
— BINOTATUS Fabr. Annales, 2, p. 194.
HYLOBIUS SCHÔNHERR.
PICEUS Degeer.
— PINETI Fabr. Annales, 2, p. 195. ee.
“ ABIETIS Linné. Annales, 2, p. 195. — Commun partout. #3
PINASTRI Gyllh. Annales, 44, p. 380.
* FATUUS Rossi. Annales, 2, p. 195. — Braine-le-Comte, Hastière.
LIPARUS OLIVIER. É Ë 4
DIRUS Herbst, — Tilf. | A
— GLABRATUS Fabr. Annales, 2, p. 196. 4
* GERMANUS Linné. Annales, 2, p. 196. — Tilff, Hastière. (Indiqué £
dans : Annales, 44, p. 380, comme glabrirostris en suite
d’une erreur de détermination). 6
* CORONATUS Goeze, Annales, 2, p 196.
en dd à, id dif dd ts té ré dr
AD MT Ur Bu nait. Moderne sr ne te
D de - Ur, " À US fa
70
PLINTHUS GERMAR.
PORCATUS Paz. Annales, 2, p. 197.
* CALIGINOSUS Fabr. Annales, 2, p. 197; 43, p. 38.
LIOSOMA STEPHENS.
* DEFLEXUM Panz. — Groenendael, Saint-Josse,
— OVATULUM Clairv. Annales, 2, p. 196.
? OBLONGULUM Boh. (Nord de la France : Everts.)
CRIBRUM Gylih. Annales, 2, p. 196.
TRACHODES GERMAR.
HISPIDUS Linné. Annales, 2, p. 225.
ANCHONIDIUM BEDEL.
UNGUICULARE Aubé, Annales, 2, p. 224.
HYPERA GERMAR.
? INTERMEDIA Boh. (France et Allemagne : Everts.)
? TESSELLATA Herbst. (Province rhénarre : Eversts.)
? oxALIDIS Herbst (Aix-la-Chapelle : Everts.)
? VAR. OVALIS Boh. (Ga. G.)
PALUMBARIA Germ. Annales, 2, p. 197.
CRINITA Boh. Annales, 2, p. 197.
* PUNCTATA Fabr. Annales, 2, p. 197. — Commun.
* FASCICULATA Herbst. Annales, 2, p. 197.
? ALTERNANS Steph. (E. md.)
ARUNDINIS Payk. (Belgique : Everts.)
ADSPERSA Fabr. dE
* — POLLUX Fabr. Annales, 2, p. 198.
* RUMICIS Linné. Annales, 2, p. 198. — Calmpthout, Hoeylaert,
Soignies, Rhodes-Saint-Genèse.
* MELES Fabr. Annales, 2, p. 199. — Ruyshroeck.
— BOREALIS Germ. Annales, 2, p. 199.
? PASTINACAE Rossi (Hollande et Province rhénane : Everts.)
? VAR. TIGRINA Boh. (Br. Ga.)
? VAR. SEJUGATA Boh. (Ga. G.)
ARATOR Linné.
* = POLYGONI Linné. Annales, 2, p. 199.
ELONGATA Payk. Annales, 2, p. 197.
* PEDESTRIS Payk. Annales, 42, p. 204. — Groenendael.
— SUSPICIOSA Herbst. Annales, 2, p. 198.
* MURINA Fabr. Annales, 2, p. 198.
* VARIABILIS Herbst. Annales, 2, p. 199. — Melsbroeck, Groenen-
dael, Hockai, Bruxelles, Rhodes-Saint-Genèse, Waterloo,
Auderghem, Calmpthout.
VAR. POSTICA Gyllh. Annales, 2, p. 199.
* PLANTIGINIS Deg. Annales, 2, p.198. — Namur, Hastière.
* TRILINEATA Marsh. Annales, 35, C. R., p. 341. — Lillo.
* NIGRIROSTRIS Fabr. Annales, 2, p.199. — Très commun.
?
CONSTANS Boh. Annales, 2, p. 199.
VICIAE Gyllh. Annales, 2, p. 198.
LIMOBIUS SCHÔNHERR.
MIXTUS Boh. (Br. Ga.). — (Hollande : Everts).
* BOREALIS Payk. — Schaerbeek,
*
L:
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*
== DISSIMILIS Herbst, Annales, 2, p. 200.
PISSODES GERMAR.
PICEAE Îllig. Annales, 93, C. R., p. 192.
PINI Linné. Annales, 2, p. 209.
NOTATUS Fabr. Annales, 2, p. 209. — Groenendael, Bruxelles,
Campine,
VALIDIROSTRIS Gyllh. (Allemagne et Hollande : Everts)
GYLLENHALI Gyllh. (Aix-la-ChapeHe : Everts).
HARCYNIAE Herbst. Annales, 2, p. 209.
PINIPHILUS Herbst. Annales, 2, p. 209.
PROCAS STEPHENS.
ARMILLATUS Fabr. (Br. Ga. G.).
GRYPIDIUS STEPHENS.
EQUISETI Fabr. Annales, 2, p. 213; 43, p. 38. — Etterbeek,
Bruxelles, Auderghem, Dieghem.
? VAR. ATRIROSTRIS Fabr.
BRUNNEIROSTRIS Fabr. Annales, 2, p. 213. — Lessines.
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PACHYTYCHIUS JEKEL.
HAEMATOCEPHALUS Gyllh. Annales, 2, p. 219.
SPARSUTUS Oliv. Annales, 2, p. 219.
HORDEL Brullé. Annales, 23, C R., p. 192.
SQUAMOSUS Gyllh. Annales, 2, p. 219.
ERIRRHINUS SCHÔNHERR.
FESTUCAE Herbst. Annales, 2, p. 212.
NEREIS Payk. Annales, 2, p. 212.
SCIRRHOSUS Gyllh. Annales, 2, p. 212.
NOTARIS STEPHENS.
BIMACULATUS Fabr. Annales, 2, p. 212.
* sciRPi Fabr. Annales, 2, p. 212. — Anderlecht
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ACRIDULUS Linné. Annales, 2, p. 212. — Lessines, Carlsbourg,
Lophem.
VAR. MONTANUS. Tourn. Annales, 42, p. 204.
AETHIOPS Fabr. Annales, 2, p. 213.
DORYTOMUS STEPHENS.
LONGIMANUS Forst. — Bruxelles, Dieghem, Ruysbroeck.
— VORAX Fabr. Annales 2, p. 211.
VAR. MACROPUS Redtb. Annales, 2, p. 211.
SCHONHERRI Faust. Annales, 42, p. 204.
TREMULAE Payk. Annales, 2, p. 211. — Lophem.
— TENUIROSTRIS Boh. Annales, 2, p. 211.
— VARIEGATUS Gyllh. Annales, 2, p 211.
TORTRIX Linné. Annales, 2, p. 211. — Bruxelles.
— PECTORALIS Panz. Annales, 2, p. 211.
NEBULOSUS Gyllh. Annales, 2, p. 211.
MINUTUS Gyllh. Annales, 6, p. 183.
VALIDIROSTRIS Gyllh. Annales, 2, p. 211.
HIRTIPENNIS Bedel.
VAR. TAENIATUS Faust. — Rouge-Cloître.
FLAVIPES Panz, Annales, 2, p. 211.
NORDENSKIÔLDI Faust. (Ga. G.)
* FILIROSTRIS Gyllh. Annales, 2, p.211. — Trivières.
x
DEJEANI Faust. Annales, 42, p. 204. — Waulsort, Lophem.
— COSTIROSTRIS Gyllh. Annales, 16, C. R., p. 146.
= TAENIATUS fabr. Annales, 2, p. 211. — Brasschaet. 14
— MACULATUS Marsh. Annales, 16, C. R. p. 146.
* — BITUBERCULATUS Zett. Annales, 16, C. R., p. 146.
AFFINIS Payk. Annales, 2, p.211.
? OGGALESGENS Gyllh. (E. md.) 4
MELANOPHTHALMUS Payk. Annales, 2, p. 211; 44, p. 380.
* — PUNCTATOR Herbst.
MAJALIS Payk. Annales, 2, p. 211. — Jemeppe.
SALICIS Walt, — Lophem.
SALICINUS Gyllh. Annales, 2, p. 211. — Lophem.
RUFULUS Bedel. -— Jemeppe, Lophem, Bruxelles.
* — PECTORALIS Gyllh.
* DORSALIS Linné. Annales, 2, p. 211. — Hockay, Thourout, Hoey-
laert.
SMICRONYX SCHÔNHERR.
JUNGERMANNIAE Reich.
# — VARIEGATUS Gyllh. Annales, 2, p. 219.
? coEcus Reich (E. md.)
BRACHONYX SCHÔNHERR.
PINETI Payk. — Vielsalm.
* — INDIGENA Herbst. Annales, 2, p. 213.
ANOPLUS SCHÔNHERR.
* PLANTARIS [Nuez. Annales, 2, p. 222. — Roumont, Ougrée,
Boitsfort, Laroche, Liége.
ROBORIS Suffr. Annales. 2, p. 222.
TANYSPHYRUS GERMAR.
* LEMNAE Payk. Annales, 2, p. 195. — Grammont.
DICRANTHUS MOTSCHULSKY.
? ELEGANS Fabr. (Ga. G.). — (Hollande : Everts).
BAGOUS SCHÔNHERR.
PETRO Herbst. — Lophem.
CYLINDRUS Payk. Annales, 2, p. 238.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 27 11 1906. 5
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BINODULUS Herbst. Annales, 2, 238. RS.
NODULOSUS Gyllh. (Ga. G.). — (Hollande : Everts).
FRIT Herbst. Annales, 2, p. 238.
— SUBCARINATUS Gyllh. Annales, 2, p. 238.
CLAUDICANS Boh. — Bruxelles. |
DIGLYPTUS Boh. Annales, 2, p. 238.
LUTULOSUS Gyllh. Annales, 2, 238.
* TEMPESTIVUS Herbst. Annales, 2, p. 238.
*
*
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*
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LIMOSUS Gyllh. Annales, 2, p. 238.
— LATICOLLIS Gyllh. Annales. 2, p. 238.
LUTOSUS Gyllh. Annales, 2, p. 258.
GLABRIROSTRIS Herbst,.
— LUTULENTUS Gyllh. Annales, 2, p. 238.
? VAR. NIGRITARSIS Thoms (Hollande : Everts).
ARGILLACEUS Gyllh. (Angleterre, Allemagne, Nord de la France :
Everts).
HYDRONOMUS SCHÔNHERR.
ALISMATIS Marsh. Annales, 2, p. 213 — Liége, Groenendael.
— TIBIALIS Boh. Annales, 2, p. 238.
PSEUDOSTYPHLUS TouRrNIER.
PILUMNUS Gyllh. Annales, 6, p. 183.
ORTHOCHAETES GERMAR.
SETIGER Beck. Annales. 2. p. 224. — Grammont.
PENICILLUS Gyllh. (Ga. G.).
DRYOPHTHORUS SCHÔNHERR.
CORTICALIS Payk.
— LYMEXYLON Fabr. Annales, 2, p. 246.
PENTARTHRUM WOLLASTON.
HUTTONI Woll. (Br. Ga.).
COSSONUS CLAIRVILLE.
LINEARIS Fabr.
— PARALLELIPIPEDUS Herbst.
= FERRUGINEUS Clairv. Annales, 2, p. 245.
| PLAN ATUS Her — as Memeppe. Eee Laeken, Fannour,
va
# — LINEARIS Boh Annales, 2, p. 244.
% GYLINDRICUS Sahlb, Annales, 2, p. 245. — Liége.
MESITES SCHÔNHERR.
TARDYI Curtis. (Br. G.).
CODIOSOMA BEDEL.
_ * spADIX Herbst.
| — piLosus Bach. Annales, 2, p. 245.
CAULOTRUPIS WOLLASTON.
EC]
AENEOPICEUS Boh. (Br. Ga.)
EREMOTES WOoLLASTON.
PLANIROSTRIS Panz. (Belgique : Everts.)
SUBMURICATUS Schh. (E.)
ATER Linné.
— CHLOROPUS Fabr. Annales, 2, p. 245.
. * PUNCTATULUS Boh.
__ ? REFLEXUS Boh. (E. md)
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*
BRACHYTEMNUS WOLLASTON.
PORCATUS Germ. (Belgique : Everts.)
RHYNCOLUS STEPHENS.
*+
CULINARIS Germ. Annales, 2, p 245 — Bruxelles.
TRUNCORUM Germ. Annales, 2, p. 245. — Jemeppe.
LIGNARIUS Marsh.
— CYLINDRIROSTRIS Oliv. Annales, 2, p. 245.
? CYLINDRICUS Boh. (E. md.)
_? TURBATUS Schh. (E.)
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_* LApATHI Linné. Annales, 2, p. 227. — Tilff, Angleur, Schaerbeek,
Saint-Josse, Hastière.
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ACALLES SCHÔNHERR.
CAMELUS labr., Annales, 2, p. 227.
AUBEI Boh. (Ga. G.).
ROBORIS Curl.
* — ABsTERSUS Boh. Annales, 3, p. 91.
LEMUR Germ (E md.)
ECHINATUS Germ.
— TURBATUS Boh. Annales, 2, p. 227.
— MISELLUS Boh, Annales, 6, p. 185.
PTINOIDES Marsh. Annales, 2, p. 227.
HYPOCRITA Boh. Annales, 2, p. 227.
MYORRHINUS SCHÔNHEER.
ALBOLINEATUS F'abr. Annales, 2, p. 225.
MONONYCHUS GERMAR.
PUNCTUMALBUM Herbst.
— PSEUDACORI Fabr. Annales, 2, p. 227.
SALVIAE Germ. Annales, 44, p. 380. -— La Hulpe.
COELIODES SCHÔNHERR.
DRYADOS Gmel. — Lophem.
—: QUERCUS Fabr. Annales, 2, p. 298.
ILICIS Bedel. Annales, 44, p. 380.
TRIFASCIATUS Bach, Annales, 44, p. 380.
RUBER Marsh. Annales, 2, p. 228. — Hockai, Lophem
ERYTHROLEUCUS Gmel. — Lophem.
— SUBRUFUS Herbst. Annales, 2, p. 298.
RUBICUNDUS Herbst. Annales, 2, p. 228. — Hockai, Carlsbourg,
Lophem
CARDUI Herbst.
— GUTTULA Fabr, Annales, 2, p. 228.
FULIGINOSUS Marsh. Annales, 2, p. 228. — Bruxelles.
— PRUNI Boh. Annales, 2, p. 235.
EPILOBII Payk. Annales, 2, p. 228.
QUADRIMACULATUS Linné. — Aerschot, Tilff, Vliermael, Boitsfort,
Lophem, La Hulpe, Audergem, Bruxelles, Rouge-Cloître,
Court Saint-Etienne, Schaerbeek, Hoboken, Anvers, Bras-
schaet.
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— URTICAE Scop.
— DIDYMUS Fabr. Annales, 2, p. 229.
LAMII Fabr. Annales, 2, p. 229. — Hollogne.
AFFINIS Payk.
— GERANII Payk. Annales, 2, p. 229.
EXIGUUS Oliv. Annales, 2, p. 229. — Vliermael, Schaerbeek.
SCLEROPTERUS SCHÔNHERR,
GLOBULUS Herbst. Annales, 2, p. 229, — Kinkempois.
RHINONCUS STEPHENS.
CASTOR f'abr, Annales, 2, p. 236. — Woluwe, Aerschot, Lophem,
La Hulpe, Bruxelles, Mont-Saint-Guibert, Calmpthout.
VAR. LEUCOSTIGMA Marsh.
— GRANULIPENNIS Gyllh. Annales, 2, p. 236.
BRUCHOIDES Herbst. Annales, 2, p. 237. — Malaise, Lophem, Bras-
schaet.
INCONSPECTUS Herbst. Annales, 2, p. 236. — Mons, Saint-Hubert,
Mont-Saint-Guibert.
PERICARPIUS L. Annales, 2, p. 937. — Ermeton, Carlsbourg,
Vielsalm, Tilff, Anderlecht, Lophem, Auderghem, Boitsfort,
Bruxelles.
PERPENDICULARIS Reich. — Brasschaet.
— GUTTALIS Grav. Annales, 6, p. 184.
— SUBFASCIATUS Gyllh. Annales, 2, p. 237.
ALBICINCTUS Gyllh. (E.).
PHYTOBIUS SCHÔNHERR.
VELARIS Gyllh. (Ga. G }.
CANALICULATUS Führs. Annales, 2, p. 221.
WALTONI Boh. Annales, 44, p. 380. — Anderlecht.
— NOTULA Gyllh. Annales, 2, p. 221.
COMARI Herbst. Annales, 2, p. 221; 35, C. R., p. 342.
QUADRITUBERCULATUS Fabr, Annales, 2, p. 221. — Anderlecht,
Lophem, Ixelles.
MURICATUS Bris. (Ga. G.).
GRANATUS Gyllh. Annales, 44, p. 380.
QUADRINODOSUS Gyllh. Annales, 2, p. 221.
QUADRICORNIS Gyllh. Annales, 2, p. 291.
LEUCOGASTER Marsh, Annales, 2, p. 221.
VELATUS Beck. Annales, 2, p. 221.
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AMALUS SCHÔNHERR.
HAEMORRHOUS Herbst,
— SCORTILLUM Herbst. Annales, 2, p. 217.
CEUTHORRHYCHIDIUS DuvaL.
HORRIDUS Panz. Annales, 6, p. 184.
TROGLODYTES Fabr. Annales, 2, p. 236. — Vliermael, Tilff, Lillo,
Aerschot, Ruysbroeck, Bruxelles, Brasschaet, Ridderborn.
RUFULUS Dufour. — Hoboken.
TERMINATUS Herbst. (E.). — (Hollande : Everts).
APICALIS Gyllh. Annales, 2, p. 232; 44, p. 380.
NIGRINUS Marsh.
— DEPRESSICOLLIS Gyllh. Annales, 2, p. 230.
MELANARIUS Steph.
— CONVEXICOLLIS Gyllh. Annales, 2, 231.
QUERCICOLA Payk.
— GRYPUS Herbst. Annales, 2, p. 235.
HEPATICUS Gyllh. Annales, 2, p. 231.
FLORALIS Payk. Annales, 2, p. 230. -— Soignies, Groenendael,
Lophem, Etterbeek.
PYRRHORHYNCHUS Marsh. Annales, 2, p. 232.
— ACHILLEAE Gyllh. Annales, 2, p. 232.
PULVINATUS Gyllh. Annales, 2, p. 232.
POSTHUMUS Germ.
— PUMILIO Gyllh. Annales, 2, p. 232.
CEUTHORRHYNCOHUS GERMAR.
TOPIARIUS Germ. (Ga. G.).
VIDUATUS Gyllh. Annales, 2, p. 232.
SIGNATUS Gyllh. (E. md.).
PUBICOLLIS Gyllh. (Ga. G.).
SAHLBERGI Boh. Annales, 2, p. 234.
SYMPHITI Bedel.
— RAPHANI Fabr. Annales, 2, p. 233.
ABBREVIATULUS Fabr. Annales, 3, p. 91.
BORRAGINIS Fabr. Annales, 2, p. 9233.
ALBOSIGNATUS Gyllh. Annales, 2, p. 233.
GEOGRAPHICUS (Goëze.
— EC Fabr. Annales, 2, p. 232.
ASPERIFOLIARUM Gyllh. Annales, 2 p. 233.
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PALLIDICORNIS Bris. (Ga. G.)
CRUCIFER Oliv. Annales, 2, p. 233.
ORNATUS Gyllh. (E. md.)
LITURA Fabr. Annales, 2, p. 233.
TRIMACULATUS Fabr. Annales, 2, p. 233.
VARIEGATUS Oliv. Annales, 44%, p. 380. — Carlsbourg.
MOLITOR ‘7yllh. (Bretagne, Maestricht : Everts.)
TRIANGULUM Boh. (Ga. G.)
CHRYSANTHEMI Germ. Annales, 2, p. 234.
VAR. FIGURATUS. Gyllh. (E.).
RUGULOSUS Herbst. Annales, 2, p. 234.
ARCUATUS Herbst. Annales, 15, C. R., p. 56; 43, p. 88.
MELANOSTICUS Marsh. Annales, 2, p. 234; 42, p, 204.
— LyCopPi Gyllh. Annales, 2, p, 234.
VAR. PERTURBATUS Gyllh. Annales, 2, p. 234.
EUPHORBIAE Bris, Annales, 44; p. 380, — La Hulpe.
QUADRIDENS Panz. Annales, 2, p. 234.
RESEDAE Marsh. Annales, 2, p. 234. — Engihoul.
MACULAALBA Herbst. Annales, 2, p. 230.
MARGINATUS Payk. Annales, 2, p. 235; 49, p. 204.
PUNCTIGER Gyllh. Annales, 2, p. 235; 35 C. R., p. 342. — Hastière.
Anderlues, Ostende,
MÔLLERI Thoms. Annales, 44, p. 380. — La Hulpe.
ROTUNDATIS Bris. (Ga. G.)
PILOSELLUS Gyllh. Annnales, 2, p. 235.
MIXTUS Rey. (Ga. G. Br.)
DENTICULATUS Oliv. (E. md.)
VERRUCATUS Gyllh. (Br. Ga.)
RUSTIGUS Gyllh. (Nord de la France et Allemagne : Everts.)
POLLINARIUS Porst. Annales, 2, p. 235. — Boitsfort.
ANGULOSUS Boh. Annales, 44, p. 380. — Hockai.
OBSOLETUS Gyllh. (Province rhénane : Everts.)
FAECULENTUS Gyllh. (Nord-de la France : Everts.)
PICITARSIS Gyllh. (Ga. G.)
TIBIALIS Boh. (Ga. G.)
PLEUROSTIGMA Marsh, — Dave.
= SULCICOLLIS Gyllh. Annales, 2, p. 235.
GRISEUS Bris. (Ga. G.)
ALLIARIAE Bris. Annales, 42, p. 204.
RAPAE Gyllh. (E. md.)
ROBERTI Gyllh. Annales, 2, p. 235.
NAPI Gyllh. Annales, 2, p. 235.
COARCTATUS Gyllh. (E.).
* SULCICOLLIS Payk. :
— CYANIPENNIS Germ. Annales, 2, p. 236.
MOGUNTIAGUS Schultze. (Boitsfort : Everts.)
HIRTULUS Germ. Annales, 2, p 236.
CHALYBEUS Germ. Annales, 2, p. 236.
AENEICOLLIS (rerm. (Ga. G.)
NASTURTII Germ. Annales, 2 p.237.
— OLIVACEUS Gyllh. Annales, 2, p. 237.
? SGAPULARIS Gyllh. (E. md.)
*. ERYSIMI l'abr. Annales, 2, p. 231. — Groenendael, Anderlecht,
Saint-Josse.
CONTRACTUS Marsh. Annales, 2, p 231. — Ostende.
SUTURELLUS (ryllh. (E md.)
BARBAREAE Suf]r Annales, 44, p. 380.
CHLOROPHANUS Rouget. Annales, 44, p. 380.
ALBOVITTATUS Germ.,(E. md.)
SUTURALIS Fabr. Annales, 2, p. 230. — Forest.
CONSPUTUS (Germ.
— ALBOSCUTELLATUS Gyllh Annales, 2, p. 230.
ARATOR Gyllh. (Ga G.)
SYRITES Germ. Annales, 2, p. 231.
ASSIMILIS Payk. Annales, 2, p. 231. — Woluwe, Lophem.
ATOMUS Boh. — Aeïschot.
— SETOSUS Boh Annales, 9, p. 231.
COCHLEARIAE Gyllh. Annales, 2, p. 231. — Vliermael, Soignies,
Lophem.
SCHONHERRI Pris. — Hastière.
PARVULUS Bris. (Nord de la France; Nassau : Everts.)
CONSTRICTUS Marsh. Annales, 2, p. 232.
? NANUS Gyllh. (E. md.)
* ERICAE Gyllh Annales, 2, p. 232.
FERRUGATUS Perris, Annales, 15, C. R., p. 56.
POOPHAGUS SCHÔNHERR
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SISYMBRII Fabr. Annales, 2, p. 237.
TAPINOTUS SCHôNHERR.
SELLATUS f'abr. Annales, 2, p. 238.
OROBITIS MANNERHEIM
* CYANEUS Linné. Annales, 2, p. 229. — Crèvecœur.
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CORYSSOMERUS SCHÔNHERR.
CAPUCINUS Beck. Annales, 2. p 216. 7"
BARIS GERMAR.
MORIO Boh, Annales, 14, C. R., p. 62.
ARTEMISIAE Herbst. Annales, 2, p. 226. en.
LATICOLLIS Marsh. — Ougrée, Schaerbeek, Bruxelles, Ixelles, ne
Jemeppe, Flémalle. #
— PICINA Germ. Annales, 2, p. 226. NE ”
TIMIDA Rossi. e
— NITENS Fabr. Annales, 2, p. 225. ji
QUADRATICOLLIS Boh. Annales, 19, C. R., p. 76. 4
* CUPRIROSTRIS /'abr. Annales, 2, p. 226.
LEPIDIT Germ. Annales, 2, p. 226.
PICICORNIS Marsh.
— ABROTANI Germ. F
— PUNCTATA Gyllh. Annales, 2, p. 226. ES
COERULESCENS Scop. Annales, 16, C. R., p. 146. e:
VAR. CHLORIS F'abr. Annales, 2, p, 226. |
FALLAX Bris. (Ga. G.).
CHLORIZANS Germ. Annales, 2, p. 226. — Jemeppe, Flémalle.
ANALIS Oliv. (Br. Ga. G.). F
LIMMOBARIS BEDEL.
T-ALBUM L. Annales, 2, p. 226.
SPHENOPHORUS SCHÔNHERR.
ABBREVIATUS Fabr. Annales, 2, p. 244.
STRIATOPUNCTATUS Goëze. — Laeken.
CALANDRA CLAIRVILLE.
GRANARIA L, Annales, 2, p. 244. — Commun partout.
ORIZAE L. Annales, 2, p. 244. — Dans le riz.
BALANINUS GERMAR.
ELEPHAS (ryllh. Annales, 3, p. 91.
VENOSUS Grav. Annales, 44, p. 380. — Jemeppe, Anvers, Liége,
Carlsbourg, Bruxelles,
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* PELLITUS Boh. Annales, 93, C. R., p. 192. — Boitsfort.
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NUCUM Linné. Annales, 2, p. 215. — Jemeppe.
TURBATUS Gyllh. Annales, 2, p. 216.
— GLANDIUM Marsh. Annales, 2, p. 215.
VILLOSUS Fabr. Annales, 2, p. 216.
BETULAE Steph.
— CERASORUM Herbst. Annales, 2, p. 216.
RUBIDUS Gyllh. Annales, 2, p. 216. - Hastière.
BALANOBIUS JEKEL.
cRUx Fabr. Annales, 2, p. 216. — Mons, Jupille, Liége.
OCHREATUS Führs. — La Hulpe.
SALICIVORUS Payk. Annales, 42, p. 204. — Mons, Vliermael,
Calmpthout, Lophem, La Hulpe.
— BRASSICAE Fabr. Annales, 2, p. 216.
PYRRHOCERAS Marsh. Annales, 2, p. 216. — Tervueren, Lessines,
Vliermael, Calmpthout, Lophem.
ANTHONOMUS GERMAR.
VARIANS Payk. Annales, 2, p 214.
RUBI Herbst. Annales, 2, p. 215. — Hastière, Comblain, Angleur,
Braine-le-Comte.
SORBI Germ. Annales, 2, p. 215.
PUBESCENS Payk. (E. md.).
CHEVROLATI Desbr. (Ga. Br.)
ciNcrus Kollar. (E. md.).
INVERSUS Bedel.
— CINCTUS Thoms. Annales, 6, p. 183.
PEDICULARIUS L. Annales, 2, p. 214 — Lophem.
— ULMI Deg. Annales, 2, p. 214.
RUFUS Gyllh (E. md.).
? VAR. PRUNI Desbr. (Ga. G.).
SPILOTUS Redtb. Annales, 2, p.214.
POMORUM L. Annales, 2, p. 214.
HUMERALIS Panz. Annales, 44, p 380.
UNDULATUS Gyllh. (Ga. G.)
RECTIROSTRIS L.
— DRUPARUM L. Annales, 2, p. 215.
BRADYBATUS GERMAR.
ELONGATULUS Boh. (Ga. G.)
SUBFASCIATUS Gerst, Annales, 16, C R., p. 146.
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ACALYPTUS SCHÔNHERR.
CARPINI Herbst. Annales, ANT ARE
VAR. SERICEUS Gyllh. Annales, 2, p. 219.
ALPINUS Villa.
— RUFIPENNIS Gyllh. Annales, 2, p. 219.
ELLESCHUS STEPHENS.
SCANIGUS Payk. Aunales, 2, p. 217.
BIPUNCTATUS L. Annales, 2, p. 218.
INFIRMUS Herbst. Annales, 2, p. 213.
LIGNYODES SCHÔNHEER.
ENUCLEATOR Panz. Annales, 2, p. 217.
TYCHIUS GERMAR. .
QUINQUEPUNCTATUS L. Annales, 2, p. 218; 43, p. 38. — Lophem,
Ridderborn, Diepenbeeck.
POLYLINEATUS Germ. (E. md.)
LINEATULUS Steph. Annales, 44, p. 380.
SCHNEIDERI Herbst. Annales, 2, p. 218; 35, G. R. p. 341.
— 'LINEATULUS Boh. Annales, 2, p. 219.
FLAVICOLLIS Steph. Annales, 33, C. R., p. 184.
— SQUAMULATUS Gyllh. Annales, 2, p. 218.
VENUSTUS 'abr. Annales, 2, p. 218. — Jemeppe, Lophem,
Calmpthout, Hérenthals.
VAR. GENISTAE Boh. Annales, 16, C R., p. 146.
STRIATULUS (ryllh. (Ga. G.)
AUREOLUS Xiesw. (Ga. G.)
HAEMATOPUS Gyllh. Annales, 44, p. 380.
FEMORALIS Bris. (Ga. G.)
JUNCEUS Reich. Annales, 2, p. 218.
MELILOTI Steph. Aunales, 2, p. 218.
TIBIALIS Boh. Annales, 44, p. 380.
PUSILLUS Germ. — Carlsbourg.
— PYGMAEUS Bris. Annales, 19, C. R. p 79.
PUMILUS. Bris. (Ga. G.)
TOMENTOSUS Herbst. Annales, 2, p. 218.
PICIROSTRIS Fabr. Annales, 2, p. 219. — Hastière, Lophem,
Anderlues, Bruxelles, Brasschaet,.
= PosTICUS Gyllh. Annales, 6, p. 183.
CUPRIFER Panz. (Ga. G.)
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SIBINIA GERMAR.
? sopALIS Germ. (E. md.)
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* PRIMITA Herbst. Annales, 2, p. 220; 35, C. R., p. 342. — Jemeppe.
VAR. PHALERATA Stev. Annales, 2, p. 220.
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TIBIELLA Gyllh. Annales, 2, p. 220.
SILENES Perris. Annales, 44, p. 380.
PELLUCENS SCOp.
— CANA Herbst. Annales, 2, p. 220.
VISCARIAE L. Annales, 2, p. 220.
* POTENTILLAE Germ. Annales, 15, C. R., p.56 — Putte, Turnhout,
Calmpthout, Jette, Woluwe, Lillo, Bruxelles.
ORCHESTES ILLIGER.
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QUERCUS L. Annales, 2, p. 222. — Lophem.
* RUFUS Schrk. Annales, 2, p. 222. — Schaerbeeck
* ALNI L. Annales, 2, p. 2922.
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VAR. SALTATOR Foucr.
— MELANOCEPHALUS Oliv. Annales, 15, C. R., p. 56
PILOSUS Fabr. — Calmpthout, Lophem.
—= ILICIS Fabr. Annales, 2, p. 293.
SPARSUS Führs (Ga. Br.)
ERYTHROPUS Germ. Annales, 2, p. 224.
JOTA Fabr. Annales, 2, p. 223. — Calmpthout, Vliermael.
FAGI L. Annales, 2, p. 293. — Tervueren, Boitsfort, Groenendael,
La Cambre, Rhode-Saint-Genèse, Lophem.
TESTACEUS Muller. — Calmpthout, Lophem, Vilvorde.
= SCUTELLARIS Fabr. Annales, 2, p. 292.
VAR. CARNIFEX Germ. Annales, 2, p. 222.
VAR. PUBESCENS Sfev, Annales, 2, p. 293.
? VAR. SEMIRUFUS Gyllh. (E. md.)
LONICERAE Herbst.(E md.)
RUSCI Herbst. Annales, 2, p. 293; 35, C. R., p. 342.
AVELLANAE Donov. — Jemeppe.
— SIGNIFER Creutz. Annales, 2. p. 293.
POPULI Fabr. Annales, 2, p.223. — Diepenbeeck, Lombartzyde,
Anderlues.
PRATENSIS Germ. Annales, 2, p. 293.
? CINEREUS lahrs (Ga. G.)
? TOMENTOSUS Oliv. (Ga. G.)
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DECORATUS Germ. Annales, 2, p. 224. 4
RUFITARSIS (rerm. Annales, 2, p. 224. Le
SALICIS L. Annales, 2, p. 224 — Lophem, Schaerbeeck, La 1
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STIGMA Germ. Annales, 2, p. 224. — Lophem.
FOLIORUM Müll. n
— SALICETI Fabr. Annales, 2, p. 224. en
RHAMPHUS CLAIRVILLE.
PULICARIUS Herbst. — Ougrée, Jemeppe, La Gileppe, La Hulpe. 3
— FLAVICORNIS Clairv. Annales, 2, p. 182.
MECINUS GERMAR.
PYRASTER Herbst. Annales, 2, p. 243. — Ostende, Jemeppe,
Forest, Molenbeek, Melsbroeck. 14
— HAEMORRHOIDALIS Herbst. Annales, 3, p. 92. à i
COLLARIS Germ Annales, 2, p. 243. s
JANTHINUS Gerin. Annales, 2, p. 243. — Hastière, Laeken,
Woluwe.
HEYDENI Wenck. (G. Ga.)
CIRCULATUS Marsh. Annales, 2, p. 243. k
GYMNETRON SCHÔNHERR.
PASCUORUM Gyllh. Annales, 2, p. 241,
PLANTAGINIS Eppelsh. (Ga. G.)
ICTERICUM Gyllh. (Provinces rhénanes : Everts.)
VILLOSULUM Gyllh (E. md.)
BECCABUNGAE L. Annales, 2, p. 241.
VAR. VENONICAE Germ. Annales, 2, p. 241.
* LABILE Herbst. Annales, 2, p. 241.
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STIMULOSUM Germ. (E. md.)
ROS TELLUM Herbst, Annales, 2, p. 241.
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MELANARIUM Germ. (E. md.)
ASELLUS Grav. Annales, 2, p. 242.
THAPSICOLA Germ. (Prov.rhénanes : Everts.)
NETUM Germ. — Bouillon.
FULIGINOSUM Rosh. Annales, 42, p. 204.
BIPUSTULATUM Rossi. (Ga. G.)
SPILOTUM (rerm. (Prov. rhénanes : Everts.)
MELAS Boh. Annales, 2, p. 241.
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COLLINUM Gyllh. (E )
LINARIAE Panz. Annales, 2, p. 242. — Hastière, Mons, Woluwe.
TETRUM Fabr. Annales, 2, p. 242. — Comblain.
VAR. ANTIRRHINI Germ. Annales, 2, p. 242.
LANIGERUM Bris. Annales, 42, p. 204,
NocTis Herbst. Annales, 2, p. 242. — Dinant, a
HERBARUM Bris. Lophem.
PILOSUM Gyllh. (E. md.)
MIARUS STEPHENS.
LONGIROSTRIS Gyllh. (E. md.)
GRAMINIS Gyllh. Annales, 2, p. 242. — Tilff.
CAMPANULAE L. Annales, 2, p. 243. — Hastière.
MICROS Germ. (E.)
PLANTARUM Germ. Annales, 2, p. 242.
CIONUS CLAIRVILLE.
SCROPHULARIAE L. Annales, 2, p. 239. — Grammont, Baudour,
Vliermael, Tilff.
TUBERCULOSUS Scop. — Uccle.
— VERBASCI Fabr. Annales, 2, p. 239.
OLIVIERI Rosensch. Annales, 2, p. 239; 33, C. R., p. 184.
THAPSI F'abr. Annales, 2, p, 239. — Hastière, Tilff.
HORTULANUS Foucr. Annales, 2, p. 240; 35, C. R., p. 342. —
Tilff, Quareux, Laroche, Hastière.
OLENS Fabr. Ann, 15, C. R., p. 102. Hastière.
ALAUDA Herbst. — Uccle, Quareux, Hastière.
BLATTARIAE Fabr. Annales, 2, p. 240; 35, C. R., p. 342.
PULCHELLUS Herbst. Annales, 2, p. 240.
SOLANI F'abr., Annales, 2, p. 240; 42, p. 205.
FRAXINI Deg. Annales, 2, p. 240. — Laroche, Lophem.
NANOPHYES SCHÔNHERR.
HEMISPHAERICUS Oliv. (Ga (G.).
? VAR. ULMI Germ. (Hollande : Everts),
GLOBULUS Germ. Annales, 2, p. 241.
GRACILIS Redtb. (Ga. G.).
BREVIS Boh. (Nord de la France ; Everts).
RUBRICUS /iosh. (E. md.).
SAHLBERGI Sahlb. (E.).
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MARMORATUS (roëze. — (Groenendael.
— LYTHRI Fabr. Annales, 2, p. 240.
TAMARICIS Gyllh. Annales, 19, C. R., p. 75.
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MAGDALIS GERMAR.
MEMNONIA Gyllh. (E. md.). — (Venloo : Everts).
LINEARIS Gyllh. (E. md. 7
PHLEGMATICA Herbst. Annales, 2, p. 210.
RUFA Germ. (E. md.).
NITIDA Gyllh. (E.).
VIOLACEA L. Annales, 2, p. 209.
FRONTALIS Gyllh. (E.)-
DUPLICATA Germ. Annales, 6, p. 183. — Bruxelles, Calmpthout,
Roumont.
-HEYDENI Desbr. (Ga. Br. G.).
EXARATA Bris. (Belgique : Everts).
BARBICORNIS Latr. Annales, 2, p. 210. — Anderlues, Bruxelles.
RUFICORNIS L. — Jemeppe.
— PRUNI L. Annales, 2, p. 210.
NITIDIPENNIS Boh (Belgique : Everts).
CARBONARIA L. Annales, 2, p. 210.
ATERRIMA L. Annales, 2, p. 210
ASPHALTINA Boh. Annales, 2, p. 210.
cERASI L. Annales, 2, p. 209. — Liége, Anderlues,
FLAVICORNIS Gyllh. Annales, 2, p. 210.
QUERCICOLA Weise. (Ga. G.).
APION HERBST.
POMONAE fabr. Annales, 2, p. 174. — Vliermael, Jemeppe,
Anderlues, Hastière.
OPETICUM Bach. Annales, 16, C. R., p. 146.
GRACCAE L. Annales, 2, p, 174 — Woluwe, Uccle, Lophem.
CERDO Gerst. Annales, 44, p. 380.
SUBULATUM Kirby. Annales, 2, p. 174. — Jemeppe, St-Nicolas.
OCHROPUS Germ. Annales, 6, p. 183.
RUGICOLLE Germ. Annales, 2, p. 176.
CARDUORUM Kirby. Annales, 2, p. 176. — Flémalle.
BASICORNE Jllig. Annales, 2, p. 175.
SCALPTUM Rey. (Ga. G.).
ARMATUM Gerst. (G. Ga.).
LS ra nà 7 > SN. PAT LS OR LA La au AMONT 1
88
— BARNEVILLEI Wenck.
PENETRANS Germ. Annales, 2, p. 175.
* ONOPORDI Kirby. Annales, 2, p. 175. — Vliermael, Hoboken.
STOLIDUM Germ. Annales, 2, p. 174. — Saint-Hubert.
CONFLUENS Kirby. Annales, 6, p. 183.
BRUNNIPES Boh.
— LAEVIGATUM Kirby. Annales, 6, p. 183.
* VICINUM Kirby. Annales, 2, p. 175.
* ATOMARIUM Kirby. Annales, 2, p. 175.
? CINERACEUM Wenck. (Ga. G.)
* FLAVIMANUM Gyllh. Annales, 2, p. 176.
* HOOKERI Kirby. Annales, 19, C. R , p. 75. — Woluwe, Bruxelles.
— DISPAR Germ. Annales, 15, C. R., p. 56.
ULICIS Forst. (E. md.)
DIFFICILE Herbst. (Ga. G.)
COMPACTUM Desbr. (Hollande : Everts.)
FUSCIROSTRE Fabr. Annales, 2, p. 176; 3, p. 91. — Calmpthout,
Carlsbourg, Malines.
GENISTAE Kirby. (E.)
SEMIVITTATUM Gyllh. Annales, 15, C. R., p. 56.
PALLIPES Kirby. Annales, 2, p. 176.
FLAVOFEMORATUM Herbst. (E. md.)
URTICARIUM Herbst. — Lillo.
— VERNALE Fabr. Annales, 2, p. 177.
RUFESCENS Gyllh. (E. md.)
AENEUM Fabr. Annales, 2, p. 175.
RADIOLUS Marsh. Annales, 2, p. 175.
SAECULAERE (ozis. (E.)
ELEGANTULUM Germ. (E. md.)
FACETUM Gyllh. (E.)
STRIATUM Marsh. Annales, 2, p. 181; 35 C. R, p. 34. —
Turnhout, Lophem.
# IMMUNE Kirby. Annales, 2, p. 181. — Malines.
* PUBESCENS X?rby. Annales. 2, p. 175. — Braine-le-Comte.
? CURTULUM Desbr. (Br. Ga.)
— CURTISI Curt.
* SIMILE Kirby. Annales, 2, p. 179. — Lophem.
* SENICULUM K?rby. Annales. 2, p. 179.
? ELONGATUM Germ. (E. md.)
* RUFIROSTRE fabr. Annales, 2, p. 176.
À VICIAE Payk. Annales, 2, p. 177. — Hastière.
? DIFFORME Germ. (E md.)
DISSIMILE Germ. Annales, 2, p. 177.
LAEVICOLLE Atrby. (Br. Ga.)
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SCHÔNHERRI Boh. (Br. Ga.)
ONONICOLA Bach. — Visé, Bruxelles, Anvers.
— ONONIDIS Gyllh. Annales, 2, p. 178.
* VARIPES Germ. Annales, 2, p. 177.
+
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APRICANS Herbst — Vielsalm, Liége, Laroche, Malines, Ander- 140
lues, Bruxelles, Hastière, Anvers. 4
— FAGI Kirby. Annales, 2, p. 177. D
ASSIMILE Kirby. Annales, 2, p. 178. — Leuze.
TRIFOLI L. Annales, 2, p. 178. — Hastière, Bruxelles, Ander- ES
lues, Lophem, Hoboken. Ur.
VAR RUFICRUS Germ. Annales, 2, p 178. 10
LINDERI Wenck (Ga. G.) ra
DICHROUM Bedel. Annales, 42, p. 205. — Hastière, Grammont, 2
Saint-Nicolas, Vliermael, Tervueren, Flémalle, Braine-le- B=
Comte, Anderlues, Lophem, Bruxelles, Brasschaet. -
— FLAVIPES Payk. Annales, 2, p. 178. E:
NIGRITARSE K?rby. Annales, 2, p. 178. — Calmpthout, Lophem., .
EBENINUM Kirby. Annales, 2, p. 179. Tè
TENUE Kirby Annales, 6, p. 183. — Woluwe. É.
SULCIFRONS Herbst. Annales, 6, p. 183. #08
PUNCTIGERUM Payk. Annales, 2, p. 180. 4
VIRENS Herbst. Annales, 2, p. 180. — Jemeppe, Lessines.
UNICOLOR Kirby. E
— PLATALEA Germ. Annales, 2, p. 179. F
— VALIDIROSTRE Gyllh. Annales, 6, p. 183. à
GYLLENHALI Kirby. Annales, 2, p. 179.
ERVI Kirby. Annales, 2, p 180. — Bruxelles, Hoboken. L
ONONIS Kirby. Annales, 2, p. 179. — Haeren. à
FILIROSTRE Kirby. Annales, 2, p. 180.
MINIMUM Herbst. Annales, 2, p. 182. — Schaerbeek, Diepenbeek, 7
Bruxelles. "1
PiSt Fabr. Annales, 2, p. 181. — Bruxelles, Vielsalm, Liége, 4
Namur, Hastière. -X
AETHIOPS Herbst. Annales, 2, p. 180. 4
GRACILICOLLE Gyllh. (E. md.) U
LAEVIGATUM Payk. 4
— SORBI Fabr. Annales, 2, p. 181.
SCUTELLARE Kirby. (Br. Ga.)
MELILOTI Kirby. — Hastière.
— ANGUSTATUM Gyllh. Annales, 19, . CR., p. 75.
LOTI Kirby. Annales, 2, p. 180. 2
COLUMBINUM Germ. Annales, 2, p.179. |
SPENCEI Kirby. Annales, 2, p. 180, 4
vOoRAX Herbst. Annales, 2, p.181. — Hastière, Lophem, -i
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 27 11 1906. 6 1
PAVIDUM Gerin. Annales, 2, p 181.
REFLEXUM Gyllh. — Dinant.
— LIVESCERUM Gyllh. Annales, 19, C. R., p. 74; 42, p. 205.
WALTONI Steph. (Br. Ga. G.)
MINIATUM Germ. Annales, 2, p. 178 — Tilff, Jemeppe, Angleur,
Carlsbourg.
FRUMENTARIUM L. — Haeren, Bruxelles, Hastière.
— HAEMATODES Kirby. Annales. 2, p. 178.
CRUENTATUM Walt. Annales, 16, C. R., p. 146; 43, p. 38.
RUBENS Steph. Annales, 43, p. 38.
SANGUINEUM Deg. Annales, 2, p. 179.
* MALVAE Fabr. Annales, 2, p. 177.
LIMONI Xirby. (Knocke : Everts.)
CHEVROLATI Gyllh. Annales, 6, p 183.
BREVIROSTRE Herbst. Annales, 2, p.176.
SEDI rerm. Annales, 2, p. 181.
? ACICULARE Gerin. (G. Ga.)
* VIOLACEUM Kärby. Annales, 2, p. 182. — Hastière, Woluwe,
La Cambre.
HYDROLAPATHI Kérby.(E. maritime )
SEMICYANEUM Rey. (E. occident.)
ATERRIMUM L. Annales, 2, p. 182. — Woluwe.
AFFINE Kirby. Annales, 2, p. 182. — Vielsalm, Lessines.
CURTIROSTRE Gerin.—Hastière, Ghlin,Malines, Bruxelles, Lophem.
— HUMILE Germ. Annales, 9, p. 182.
LEMOROI Bris. (Nord de la France : Everts.)
SIMUM Germ. Annales, 2, p. 182.
DISTANS Desbr. (Hollande : Everts.)
RHYNCHITES SCHNEIDER.
BETULAE L. Annales, 2, p. 173. — Vielsalm, Laroche, Quareux,
Lophem.
TRISTIS Fabr. (E. md.)
MANNERHEIMI Hiümim. Annales, 42, p, 205. — Hastière,
— MEGACEPHALUS Germ. Annales, 2, p. 173.
COERULEOCEPHALUS Schall. Annales, 2, p. 171.
OLIVACEUS Gyllh. — Boitsfort.
— OPHTHALMICUS Redtb. Annales, 2, p. 173.
* PUBESCENS Pabr. Annales, 2, p. 172.
* SERICEUS Herbst Annales, 2, p. 172. — Calmpthout.
*_TOMENTOSUS Gyllh. Annales, 44, p. 380. — Lophem, Diepenbeeck,
Liége, Bruxelles, Brasschaet.
NANUS Payk. Annales, 2, p. 172. — Laroche.
. > :
; Le x da En
TA À — LE
© PLANIROSTRIS Pabr Annales, 16, C. R., p. 146. ;
GERMANICUS Herbst. Annales, 2, p. 172. — Angleur, Louvain, 4
Hockai, Lessines, Hoboken.
À — MINUTUS Gyllh.
INTERPUNCTATUS Steph. — Angleur, Liége.
* PAUXILLUS Germ. Annales, 2, p. 172. — Hockai, Liége, Lophem,
Ridderborn.
* AENEOVIRENS Marsh. Annales, 9, p. 171 ; 42, p. 205. — Bruxelles, +
Calmpthout. 4
VAR. FRAGARIAE Gyllh. Annales, 2, p. 171. à
* PURPUREUS L. — Vielsalm.
— AEQUATUS L. Annales, 2, p. 171. wi
* CUPREUS L Annales, 2, p. 171. °41
? PARELLINUS Gyllh. (Ga. G.) *
* COERULEUS Deg. — Vielsalm.
—CONICUS Ill. Annales, 2, p. 171.
RECTIROSTRIS Gyllh. Annales, 2, p. 171.
AURATUS Scop. Annales, 2, p. 170.
* BACCHUS L. Annales, 9, p. 171. — Dinant, Arlon. * 1%
HUNGARICUS Herbst. Annales, 2, p. 170.
RHINOMACER GEOFFROY.
* BETULAE L. — Malines, Hastière.
— BETULETI Fabr. Annales, 2, p. 172.
VAR. NITENS Marsh. Annales, 2, p. 172. 2
* poPpuLi L. Annales, 2, p. 172. — Quareux, Gedinne, Anderlues, ’
Hastière. ne
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CYPHUS THUNBERG. "1
NITENS Scop. — Laroche, Nassogne, Moll. #
* — CURCULIONOIDES L. Annales, 2, p. 170. ie
ATTELABUS LINNÉ. FE:
* coRyLI L. Annales, 2, p. 169. — Hastière, Tilff, Beeringhen, .
Namur, Uccle, Laroche, Beverloo, Turnhout, Moll, Gedinne, 2
Bruxelles, Anderlues. E
VAR. COLLARIS SCop. 2
— AVELLANAE L,. Annales, 2, p. 170. il
? ERYTHROPTERUS Gmel. (Ga, G.).
4 SR a ‘ce -
ia & AT
ee NEMONYX ie
LEPTUROIDES Fabr. Annales, 2, p. 173.
e CIMBERIS Gozrs.
DIODYRRHYNCHUS SCHÔNHERR.
? AUSTRIACUS Oliv. (Ga. G.).
ANTHRIBIDAE.
10 à PLATYRRHINUS CLAIRVILLE.
>. RESINOSUS SCop.
2800 — LATIROSTRIS Fabr. Annales, 2 2/p. 169:
TROPIDERES SCHÔNHERR.
Er * ALBIROSTRIS Herbst. Annales, 2, p. 168.
par DORSALIS Thunb. (E. md.)
MARCHICUS Herbst.
— CINCTUS Payk. Annales 2, p. 169.
NIVEIROSTRIS F'abr. Annales, 2, p. 169.
SEPICOLA Fabr. Annales, 2, p. 168.
VAR. EPHIPPIUM Boh. Annales, 3, p. 90.
PUDENS Gyllh. (Ga. G.)
INORNATUS Bach. (Ga. G.)
UNDULATUS Panz. (Allemagne occid. : Everts. )
"2
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Dong IE ANA
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4 ANTRIBUS FABRICIUS.
(Platystomus Schneider).
Du)
ALBINUS L. Annales, 2, p. 169. — Liége.
BRACHYTARSUS SCHÔNHERR.
(Anthribus Auct).
*
FASCIATUS Forst.
— SCABROSUS Fabr. Annales, 2, p. 168.
* ATTELABOIDES Fabr. Annales, 2, p. 175. — Calmpthout.
Le, os NN Sd RER,
E
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|
Or
gi IEC ATUS Foucr. — Jemeppe.
_ — VARIUS Fabr. Annales, 2, p. 168.
TESSELLATUS Boh. Annales, 4, p. 55.
ARAECERUS SCHÔNHERR.
FASCICULATUS Degeer. (E )
CHORAGUS KiIrBy.
_ SHEPPARDI Xérby. Annales, 4, p. 55.
_ ? piceus Schaum. (E. md.)
URODON SCHÔNHERR,.
* SUTURALIS Fabr. Annales, 2, p. 167. — Dave.
? CONFORMIS Suffr. (Maestricht : Everts )
PYGMAEUS Gyllh. Annales, 4, p. 55.
_ * RurIPES Ov. Annales, 2, p. 167. — Dave.
ÿ:
DE B ELGIQU iii
III À 4
Assemblée mensuelle du 3 mars 1906. . #0
PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT. Mat
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance du 3 février 1906 est approuvé. | 1
Décisions du Conseil. Le Conseil a admis deux nouveaux membres N Re
effectifs : 144
M. le capitaine Havenith, des JU ARE 2, place Quetelet, à: TU
Saint-Josse-ten-Noode, présenté par MM. Fologne et Schouteden, v!
s’occupant d’entomologie générale ; |
M. le D' Dordu-de Borre, villa La Fauvette, Grand-Saconnex, à ®
Genève, présenté par MM. Fologne et Lameere, s’occupant de .1
biologie. "Lx
Correspondance. MM. les lieutenants Chargois et George remer-
cient la Société pour leur admission comme membres effectifs :
et font hommage de leur photographie pour l’album. nn
— M. le D' Dordu-de Borre remercie la Société, au nom dela 1 \
famille de notre regretté collègue M. Preudhomme de Borre, pour 1
l'hommage rendu à la mémoire de celui-ci. Il nous transmet ;
en outre quelques exemplaires d’une notice biographique sur au
M. Preudhomme de Borre, par le D’ E. Sarasin, pour être distribués ‘#
aux membres ayant plus particulièrement connu notre ancien 70
collègue.
— La K. Bühmische Gesellschaft der Wissenschaften nous fait :
part de la mort de M. K. von Kôristka. Le secrétaire est chargé de 10
l'envoi d’une lettre de condoléances.
— L’Academy of Science de Saint-Louis nous annonce qu'elle va "
célébrer le cinquantenaire de sa fondation. Félicitations. <<
Bibliothèque. MM. Forel, Silvestri et Simon font hommage pour
la bibliothèque de tirés-à-part de leur travaux. Remerciments. «3
Travaux pour le Mémoire jubilaire. M. Lameere dépose un
travail intitulé « Notes pour la classification des Diptères » dont Le
l'impression est décidée.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 4 1V 1906, 7 ET
Travaux pour les Annales. L’assemblée décide également l’impres-
sion des travaux insérés dans ce numéro.
— La notice promise par M. Haverkampf n’a pas été déposée et
ne pourra donc paraître dans ce fascicule, comme il avait été.
annoncé.
Communications. Le secrétaire signale, de la part de M. Bivort,
la découverte d’un Chrysomélide non encore signalé en Belgique ;
Chrysomela didymata Scr., capturé à Villers-la-Ville, Le 25 juin 1904.
La détermination a été revue par M. Reitter.
— M. Hippert communique le résultat de ses dernières chasses
qui lui ont donné quelques Lépidoptères peu communs.
Excursion. L’excursion du 15 avril se fera à Overmeire.
Visite au Musée d'Histoire naturelle. M. Severin invite les mem-
bres de la Société à se rendre au Musée pour y visiter les installa-
tions entomologiques dans la nouvelle galerie publique des Inver-
tébrés belges dont l’aménagement est en bonne voie. M. Severin
serait heureux d’avoir l’avis des membres de la Société sur le plan
adopté, afin de pouvoir éventuellement profiter de leurs critiques,
avant l'installation définitive.
Les membres présents décident que cette visite se fera le samedi
7 avril prochain (date de la séance d’avril). Rendez-vous à 2 heures,
au Musée, section d’Entomologie.
La séance est levée à 9 heures.
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? . ., Es. x
REMARQUES SUR QUELQUES PSYCHIDES :
‘30 par F.-J.-M. Heylaerts. ‘M à
1° Dans le « Entomologist’s Record », vol. XIV-XV, n° 12 et 3, Ta
| 1903-1904, M. le D' F.-A. CHAPMAN, F.Z.S. F. E. S., etc., a décrit nm:
et figuré une espèce nouvelle de Psychide, qn’il nomme Pyropsyche | SS FE
moncaunella Chapman. Déjà à première vue j'ai reconnu une espèce pa x
déjà anciennement publiée par le D' BorspuvaL, Genera, etc., p. 80, (RE.
par BRUAND, Monographie des Psychides, p.37, BELLIER DE LA «450
CHAVIGNERIE, Annales de la Société entomologique de France, 1858, Xe 2 ;
p. 139, etc., etc., c’est-à-dire la variété BICOLORELLA Boisd. de Re
l’Oreopsyche angustella HS. Connaissant moi-même parfaitement té : 50
cette variété, et possédant d’ailleurs un spécimen original de BRUAND ‘+
lui-même (collection Millière) avec sa chenille préparée, sa chrysa- A
lide, sa femelle soufflée et les fourreaux des deux sexes, je possède hi
de plus des spécimens qui démontrent clairement la transition du +&
type à la variété en question. . ° OR
Le doute est impossible, et d’ailleurs cette variété est décrite de . LE
la France méridionale, l'Italie, mais surtout de l'Espagne, où le type PLAT
vole par milliers certaines années sur les Pyrénées et les autres Jo
montagnes de ce pays. PORC
Pyropsyche moncaunella Chapm. est donc un synonyme de la sx
var. bicolorella Boisd. de l'O. angustella HS. 2
2 Dans le « Entomologist’s Record », vol. XIV, n° 8, p. 19, M. le
D° Chapman tache de prouver que Psyche atra L. est l’Acanthopsyche
opacella HS. et que j'ai eu tort de croire et de publier que cette
espèce douteuse est l’Oreopsyche plumifera O. Je crois que lui-même
a tort, et voici pourquoi :
a) À. opacella est deux ou trois fois plus grand que l'O. plumi-
fera O., c’est-à-dire la petite var. de cette espèce, qui vole dans
l’Europe septentrionale et un peu partout, donc aussi en Suède.
Linné dit de Ps. atra en la décrivant : & Psyche atra, magnitudine
vix Musca carnaria superat ». À. opacella a une envergure au moins
double.
b) C'est M. le professeur D' Aurivillius, donc pas le premier
venu, qui a fait des investigations minutieuses dans la collection de
Thunberg, à Upsala (Suède), collection gardée et soignée pieuse-
ment, de sorte que rien n’a été changé dans les caisses. Le spécimen
décrit par Linné était de Thunberg et existe encore dans la collec-
tion nommée. Le professeur Aurivillius le reconnait après un
examen minutieux, comme étant plumifera O. Il écrit : (vide sa lettre
L ( FA Ja è
{ AA ON ÿ D pr 3 6 $
ae” | MIA TER
/ ] R d ? l
publiée « Stettiner entomologische Zeitung », Jahrg. 1880, p. 186.)
Ich bin nun überzeugt, dass Linné’s ATRA (Syst. Nat. Ins., XII, p. 823)
eben diese Art ist, zumal da er sagt, dass Thumnberg dieselbe gefangen
hätte. Ma supposition était donc vraie.
c) Pour corroborer ce qu'il soutient, M. le D" Chapman dit
_ textuellement page 19, I. ce. : &« I have never heard of any species
of Oreopsyche having been taken in Scandinavia », et plus baut :
« À. opacella occurs throughout à large part of Sweden. »
Eh bien, je peux certifier que j'ai examiné quantité de Psychides
suédoises et norvégiennes. Jamais je n’ai eu sous les yeux un seul
spécimen de l’A. opacella provenant de ces pays, mais bien une
quantité de l’O. atra [plumifera/, qui y paraît aussi abondante sur
les vastes landes, où croît le Thymus, que dans le reste de l’Europe.
C’est seulement par les listes de captures du D’ Strand que j'ai
appris que l’A. opacella y vole. Et encore, les spécimens sont-ils
bien déterminés?
d) Si j'ai dit que la collection de Thunberg a été soignée et gardée
pieusement et qu'aucun spécimen n’y a été changé, je ne crois pas
(c’est mon idée personnelle), que l’on puisse dire la même chose de
la collection Linnéenne, maintenant à Burlington House. Elle a été
vendue à la Société Linnéenne et elle y esten bonnes mains.
Avec mon ami, M. P.-C.-F. Snellen, alors président de la Société
Entomologique néerlandaise, nous avons eu jadis le plaisir de voir et
d'examiner à Londres la collection Linnéenne. J'avais naturellement
un désir assez vif d'étudier les Psychides qui s'y trouvent, mais elles
sont, comme le dit M. le D° Chapman lui-même : Q in a deplorable
condition », c'est-à-dire indéterminables.
D'ailleurs une collection vendue et transportée par mer peut avoir
souffert des dommages pendant le transport; peut-on être sûr que
rien n'y a été changé ou si les étiquettes ont été déplacées et les
spécimens trop mauvais remplacés par d’autres? En tout cas, il est
très curieux que ce n’est qu’en 1902 qu’ait eu lieu la découverte du
spécimen type de Ps. atra L. tandis que déjà en 1880 le professeur
Aurivillius a publié sa découverte. Je me rappelle parfaitement ce
que les professeurs Westwood et Zeller, MM. les D" Staudinger,
Stainton, etc., on dit de la collection Linnéenne, avant et après la
vente de celle-ci.
Avant de finir, je veux relever encore ceci. M. le D' Chapman
écrit page 20, I. ec. : « Because plumifera O. is not only one of the
blackest Psychids, but also preserves its blackness in the cabinet
better than most ». Rien n’est moins vrai : la Couleur noire se perd
bientôt après la préparation et devient un gris noirâtre déjà après
quelque temps.
12h
“ 3° Les Psychides, dans les «British Lepidoptera » par M.J.-W.
Tutt, F. E. S., vol. II, mai 1900 :
Les quelques Psychides vraies qui se trouvent en Angleterre,
sont décrites dans ce livre, commençant pag. 102 jusqu’à pag. 485.
C’est donc un livre à part.
Mais je regrette de devoir le dire, au lieu de décrire seulement les
Psychidæ veræ, une grande quantité de Tineïdæ y sont comptées.
Donc, c’est la monographie des Psychides de Bruand rediviva,
monographie si justement critiquée déjà par Rambur et par tous
les auteurs qui, après lui, ont écrit sur cette matière. Aussi les
catalogues, même les derniers e. a. celui des D Staudinger et Rebel,
qui est généralement suivi, séparent ces deux familles, qui n’ont
rien de commun entre elles que les fourreaux des chenilles.
Parmi les Psychides, si parfaitement caractérisées par le manque
des palpes, l’absence d’ocelles, etc., etc., il compte les Talæporideæ,
qui possèdent palpes, ocelles, etc., les Solenobiæ, etc., et encore les
Psilothrix, les Melasina, qui ont des femelles ailées !
Il le fait à cause, dit-il, que l’on ne sait pas : Q that the more
» specialised forms of each group of Lepidoptera have arisen from
» more generalised forms along certain lines ».
Voilà pourquoi il jette pêle-mêle toutes ces formes hétérogènes
ensemble pour en faire une seule famille.
Les espèces sont minutieusement décrites, mais en prouvant trop
on ne prouve rien, dit le proverbe. Des raisonnements sans fin et le
désir de critiquer les collègues qui ne sont pas de son avis, font du
livre de M. Tutt un morceau dur à digérer!
& Page 168 du volume XII de l « Entomologist’s Record »,
M. Tutt écrit que j'ai fait un synonyme en donnant le nom de
Rebelia M. à la 2° section du genre Epignopteryx Hb., parce que,
dit-il, Pectinella F. a été décrit par 1 sous le nom de Psychidea
pectinella F.
Toutefois, il oublie que cette dernière espèce est bien une Psychi-
dea Rmbr.(— Bijugis Heyl.); par contre, les espèces de mon genre
Rebelia diffèrent par des caractères essentiels du genre Psychidea,
comme il peut le lire dans ma description monographique, pp. 44 et
48. Donc il n’y a pas une synonymie.
»° Page 168 du volume précité, il dit que ma variété Montana de
E. pulla Esp. n’est que la var. Sieboldii Reutti de la même espèce,
parce qu'il n’a vu que des spécimens de cette dernière dans la collec-
tion ZELLER (maintenantdans le British Museum, South Kensington),
parmi les Psychides prises par le grand lépidoptérologue à Bergün
{Ober Engadin/. Rien n’est plus vrai : ma var. Montana ne s’y trouve
re
prises pendant ses excursions en Suisse et, parmi cette petite
collection j'ai trouvé trois spécimens qui diffèrent beaucoup, non
seulement de la Sieboldii, mais aussi des autres variétés de Pulla
Esp. Pendant une revision de mon cabinet, plusieurs années plus
tard, j'ai décrit la nouvelle variété avec quelques autres.
Je pourrais fixer l’attention de mes collègues sur plusieurs autres
erreurs de M.Tutt par rapport aux Psychides, mais je ne le fais pas.
J'aime mieux fixer l’attention des lépidoptérologistes sur un article
très intéressant et judicieux de M. H. Stichel, le naturaliste bien
connu de Berlin, intitulé : « Zur Nomenclaturfrage », vol. XIX,
p. 189 et suivantes de | « Entomologische Zeitschrift, Central-
Organ des internationalen Entomologischen Vereins », où il est dit
(p. 190), : «und gerade diese Gewaltmassregel in den Tuttschen
Ausführungen macht es leicht sie ad unuwm omnes zu entwerten ».
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pas. M. le professeur Zeller m'a fait cadeau de plusieurs Psychides
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DESCRIPTION
DE
DEUX NOUVELLES ESPÈCES DE PSYCHIDES D’ASIE
| par KF.-J.-M. Heylaerts.
4. Clania Walk (— Eumeta Walk) Vaulogeri Heyl.
* Mas. Luteo- brunneus; capite parvo, antennis 22 articulatis ciliis
brunneis; pseudopalpis luteo-brunneis, Thorace abdomineque
_ omnino brunneo-luteis hirtis sicut pedibus, tarsis tamen nudis.
Alis anterioribus elongatis luteo-fuscis fimbriis brunneis ;
venis 12, venis discocellularibus fortiter nigro-tinctis, 4 + 5 ex
uno puncto, 8 + 9 longe pedunculatis. e
Alis posterioribus latioribus apice lamen producto; venis 8,
4 + 5 ex eodem puncto.
Expansio alarum 30 mm.
Femina larvaque mihi ignotæ sunt,
Habitat Tonkin : Ha-Noi. Legit centurio Vauloger de Beaupré.
Specimina duo in Museo J. de Joannis, unum in collectione mea.
La tête, qui est petite, porte des antennes et des pseudopalpes
brunâtres, tiges des premières plus noirâtres. Le thorax et l’abdo-
men sont couverts de poils d’un brun clair, ainsi que les trochan-
ters, les fémurs et les tibias, les tarses sont nus.
Les ailes antérieures ont l’apex assez aigu et sont, comme les
postérieures, d’un brun un peu luisant vers le bord externe, ainsi
que la frange. Elles ont 12 nervules, dont 4 + 5 du même point et
8 + 9 sur un pédoncule assez long.
Les ailes postérieures, à l’apex également prononcé, sont assez
larges et leur bord externe est oblique. Elles sont d’un brun plus
clair que les antérieures et les écailles, dont elles sont couvertes,
sont plus minces et plus finement sculptées. Elles ont 8 nervules,
dont 4 +5 sur un pédoncule assez court.
Les cellulæ mediæ ont une cellule interposée.
REMARQUE. — En décrivant, dans les Annales de la Société ento-
mologique de Belgique, tome XLVIII, pages 419-420, une autre
espèce nouvelle du Tonkin, je l’y ai nommée Chalia Laminati.
Il faut que ce nom soit changé en Chalia Larminati, vu que
M. l'ingénieur en chef de& ponts et chaussées se nomme M. J. de
Larminat.
2. Clania Walk. (— Eumeta Walk.) Joannisii Heyl.
Mas. Brunneo-fusco mixtus. Capite parvo; oculis prominentibus ;
pseudopalpis fere aurantiacis, antennis brevibus, fere 1/2 longitudi-
nis marginis anterioris, ciliis fuscis; thorace abdomineque omnino
supra brunneo-fuscis, subtus fusco-pilosis; pedibus longe fusco-
pilosis, tarsis tamen nudis.
Alis anterioribus brunneis latis apice fere nullo; margine exte-
riori paulo obliquo, anteriori tamen atque interiori fere rectis ;
venis 12 : 4 5 ab uno puncto, 7 + 8 + 9 ex parte superiori cel-
lulæ discocellularis : hæc macula magna nigra. Cellula media ipsa,
ut parte anteriori cellularum 5, 6 et 7, supra et subtus, fuscis.
Cellula media cellula intrusa perlonga.
Alis posterioribus brunneo fuscis, apice nullo; venis 8 : 4 +5 ab
eodem puncto; cellula media cellula intrusa perlonga,
Alis ambo subtus nigro-punctatis,.
Expansio alarum 21 mm.
Habitat Manila (Ins. Philipp.).
Femina larvaque mihi ignotæ sunt,
Specimen unicum in Museo J. de Joannis.
Clania Joannisii m. est une jolie espèce et différente de toutes
les autres espèces de ce genre. Les cellules discocellulaires
des ailes antérieures sont, avec le commencement des cellules 5,
6 et 7, d’un brun jaunâtre, ainsi que la cellule a, tandis que le
fond de l’aile est d’un brun foncé. D'ailleurs, la cellula media est,
pour ainsi dire, encadrée par la tache noire et la veine médiane,
qui est très noire aussi, ce qui est très caractéristique pour notre
espèce.
Le dessous des ailes antérieures et postérieures est finement .
pointillé de noir.
_ QUELQUES REMARQUES
SUR PLATYPSYLLUS CASTORIS Ris.
par J. Desneux.
On a énormément écrit sur Platypsyllus, soit pour discuter sa
_ position, soit pour le décrire en détail de nombreuses fois, mais,
malgré l’abondance de cette littérature, il subsiste des points
obscurs au sujet du curieux parasite du Castor, et particulièrement
la question de l’existence des mandibules chez l’animal adulte.
Comme l’on sait, Wesrwoop (1) qui, le premier, disséqua Platy-
psyllus, ne put trouver aucune trace de mandibules.
LECONTE, en 1872 (2), crut avoir trouvé des mandibules et les
décrivit comme analogues à celles des Corylophides, à bord interne
dentelé et à stipes biarticulé.
En 1882, G.-H. Horn (3), qui avait sous les yeux les préparations
ayant servi au travail précédent, disséqua un nouvel individu et
exprima l'opinion que la pièce décrite comme mandibule par
Leconte n’était autre chose qu’un des petits tubercules qui existent
en arrière du labre, et auquel une fracture très irrégulière donnait
un aspect crénelé. Les véritables mandibules étaient, selon lui, des
lames transparentes excessivement minces et très difficiles à mettre
en évidence, dont il découvrit le bord immédiatement en arrière
du labre (4).
Toutefois, Horn semble avoir abandonné cette dernière idée dans
la suite car, en 1888, à la fin de sa description de la larve de Platy-
psyllus, ildit: «Itis well known that no mandibles have been detected
in dissections that have been made in the imago, but in the larva
we have very distinct mandibles which are probably lost in the last
moult from the larva to the pupa state. » (Trans. Amer. Ent. Soc.,
15, 1888, p. 24.)
Enfin, RiLey, en 1889 (Insect Life, 1, p. 306). déclara que les
mandibules étaient présentes chez certains individus et manquaient
chez d’autres, leur existence lui semblant dépendre du sexe, le
mâle seul en étant pourvu. « Where found, they correspond to
Leconte’s description », dit-il.
Depuis lors, plus personne n’a, à ma connaissance, repris la
(1) Entom. Monthl. Mag., vol. 6, p. 118, 1869.
(2) Proc. Zool. Soc. Lond. for 1872, pp. 799-804, pl. 68.
(3) Trans. Amer. Ent. Soc., 10, 1882-83, p. 115, pl. 5, fig. 8, 12.
(4) Bowaoure (Ann. Soc. Entom. Fr., 1884, pp. 147-154, pl. 6), figure une
« mandibule d'après le D' Horn » (fig. 6), qui est tout au contraire ce que Horn
s'efforçait de démontrer n'être pas une mandibule !
104
question; Ganglbauer, dans ses « Käfer von Mittel Europa » (vol. 3,
1899), décrit les mandibules des Platypsyllides d’après Horn.
J'ai eu l’occasion d'étudier de façon assez détaillée Platypsyllus, et
j'ai disséqué avec soin les pièces buccales de deux individus con-
servés dans l’alcool : Je ne puis que me rallier à l’opinion exprimée
par Horn en 1882, qu'il a seulement eu le tort d'abandonner dans
la suite. Platypsyllus possède des
mandibules, sous forme de lames
quadrangulaires extrêmement min-
ces et transparentes, entièrement
cachées par le menton et les mä-
choires; leur excessive minceur
Platypsyllus castoris Rits. les rend absolument invisibles à
Face inférieure de la tête après enlèvement du Ÿ LE c » à
RAS PAR ART RRA TS première vue, mais par un éclai-
L. labre. rage convenable, on parvient à
[. mandibule, a
M. mandibule distinguer leur contour. Dans les
deux exemplaires examinés, j'ai pu les mettre en évidence de
façon positive, les soulever et les mettre en mouvement au moyen
d’une aiguille.
Leur forme générale est quadrangulaire, quelque peu différente
de la figure de Horn. ce qui s'explique aisément par le fait d’une
déformation produite par la dessication dans l’exemplaire de
l’auteur américain.
Quant aux deux petits tubercules qui se trouvent derrière le labre,
et que Leconte semble avoir pris pour les mandibules (1), ils sont
absolument fixes, et si l’on voulait malgré tout en faire des mandi-
bules rudimentaires, il faudrait expliquer la nature des lames
mobiles relativement grandes qui existent en même temps! Mais,
en réalité, ces tubercules n’ont aucune importance morphologique.
On sait que la larve de Platypsyllus a été décrite en premier lieu
par Horn, en 1888. figurée peu après par Riley et redécrite comme
inédite par Friedrich, en 1894; et la découverte de cette larve a
définitivement établi la nature coléoptérologique du parasite en
question. Toutefois, on n'avait, jusqu’à présent, jamais trouvé
d’exemplaire adulte de cette larve, les plus grands connus ne
dépassant pas 1,7 à 1,8 mm., alors que l’imago mesure 2,5 à 3 mm.
C’est ce qui amena Riley, en 1890, à décrire une ultimate larva
de Platypsyllus : c'était un organisme bizarre, ayant l’aspect d’un
Mallophage, découvert sur un Castor et que Riley croyait pouvoir
considérer comme un second stade larvaire du coléoptère en
question. (Entom. Americ., 6, 1890, p. 28, fig. «-e.)
(1) La méprise de Leconte est compréhensible, par le fait qu'il n'a pas disséqué
lui-même ses spécimens.
HE
L'auteur américain disait : « The larva as hitherto described and
figured, even in the largest specimens, whether from Dr. Horn’s
material and my own, has always seemed to me inexplicably small
as compared with the imago, and if the form which I now describe,
… is the final larval form of Platypsyllus, then the larvæ hitherto
described had not yetundergone their final molt. » — Cette « ultimate
larva » mesurait 2,4 mm.
Très peu de temps après l'apparition de ce travail, Horn fit
remarquer combien énormes étaient les différences qui séparaient
cette soi-disant € ultimate larva » de la larve précédemment
décrite, et il dit avec raison : € To me it is incomprehensible that
an Q ultimate larva » should present such radical differences from
the larva from which it has developed and from the imago toward
which it is developing. » (Ent. Amer., 6, 1890, pp. 55-56.)
Il faut cependant remarquer que l’on n’a pas encore signalé la
découverte d’un exemplaire adulle de la larve primitivement
décrite, de sorte qu’il pouvait encore subsister des doutes quant
à l’existence d’une € ultimate larva », quoique des considérations
morphologiques semblassent s'opposer formellement à ce que ce
fût celle de Riley Or, je puis affirmer aujourd’hui que la larve
indiscutée de Platypsyllus, décrite primitivement sur de jeunes
specimens, atteint, sans aucun changement appréciable dans sa
morphologie, une taille supérieure à la moyenne de celle de
l’imago :
M. G. Mingaud, conservateur au Musée d'histoire naturelle de
Nimes, qui, à diverses reprises, a recueilli Platypsyllus et sa larve
sur le Castor du Rhône, a eu l’obligeance de me communiquer une
larve capturée par lui, en février 1905, et qui mesure près de
8 millimètres. Je n’ai pu lui trouver aucune différence de structure
d’avec les petites larves décrites par Horn, Riley, Friedrich, Cho-
baut. Sa taille, supérieure à celle de la « ultimate larva », supé-
rieure à la moyenne de l’imago et, en tout cas, égale au maxi-
mum atteint par cette dernière, ne permet plus de douter que
Platypsyllus n’a qu’une seule forme larvaire.
Ce fait, dont je n’ai pu trouver mention dans la bibliographie,
me paraît suffisamment intéressant pour être signalé.
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HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE ou SUD
par Paul Dognin
ŒNOCHROMINÆ
Leptoctenopsis leucographa nov. sp. — 26 mill. — Supé-
rieures falquées à apex assez aigu. Dessus des quatre ailes gris sépia
à reflets lilacés, envahi irrégulièrement d’une teinte mousse diffuse
dans la région subterminale des supérieures, surtout vers le bord
interne et l’apex, puis au milieu du bord abdominal des secondes
ailes; sur ces parties mousses partent deux commencements de
lignes irrégulières, à centre mousse et bordées de chaque côté de
blanc pur, l’une, subterminale, allant du troisième quart du bord
interne des supérieures jusque sur la 2, l’autre, médiane, du bord
abdominal des inférieures au centre de l’aile. Les premières ailes
portent, en outre, un petit point discoidal et une ombre basilaire
mousses, ainsi que l’indication d’une ligne extrabasilaire blanche,
dessinée seulement par quelques écailles. Frange couleur du
fond, à départ plus pâle. Dessous gris sépia lavé d’ochracé, sur-
‘tout dans la moitié supérieure des premières ailes dont la côte
devient même presque jaune en partie. Palpes, tête et antennes
gris-brun; collier gris pâle; thorax, corps et pattes gris sépla.
Ucayali (Hillapani), Pérou; un {.
Cette espèce se placera auprès de Leptoctenopsis murina, Warren.
MECOCERATINZÆ
Almodes benesignata nov.sp.— 37 mill. — Dessus des quatre
ailes d’un crémeux foncé fortement semé de stries brunes qui s’ac-
cumulent, notamment sur la côte des supérieures et dans la partie
médiane (intérieurement à l’extracellulaire) des inférieures; les
quatre ailes avec une forte touffe discoïdale de poils droits, d’un
noir tacheté de blanc et de brun; les supérieures, qui ont, en outre,
une seconde touffe semblable, sous la médiane, au départ, sont
traversées par deux lignes noires : une antémédiane partant de la
côte, traversant la cellule, puis rentrant intérieurement sous la
médiane où elle s'arrête, une extracellulaire quittant la côte au
second tiers, obliquement droite jusqu’à la 6, où elle se coude
et rentre intérieurement pour ressortir extérieurement entre 4 et3,
rentrer fortement sous la 2, puis, après un nouveau petit coude,
atteindre le bord interne au second tiers. Les supérieures sont, en
outre, marquées d’une grosse tache costale, noir brun, assise sur
L fi
7 471 "
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antémédiane et la touffe discoïdale, d’une seconde tache costale,
ÿ n plus petite, avant l’apex, de deux petites taches (subterminale et
we: terminale) entre #4 et 6, et d’une ombre interne, sous la 2, avant
_ l’angle. Les inférieures avec la partie médiane plus sombre, non LR
délimitée par une ligne intérieurement, mais bordée extérieurement 4
par l’extracellulaire qui émet en dehors quatre pointes, trois petites
sous la 3, sur 6 et 7, et une, plus prononcée, entre 3 et 4, puis avec
une tache subterminale de 4 à 7 laquelle se projette sur la 6 jusqu’à "4
la frange. Bords terminaux festonnés, généralement coupés de noir m7.
dans les creux, la frange couleur du fond coupée de touffes noires. * EME
Dessous blanc crémeux un peu testacé, pauvrement semé de 7
quelques stries, avec des points discoïdaux noirs bien marqués et a 0
quelques ombres subterminales. Tête, corps et pattes couleur du +400
fond, l’avant du thorax brun noir, l’abdomen coupé de noir.
Métan, province de Salta, République Argentine; un {.
CYLLOPODINÆ S
Atyriodes figulatum nov. sp. — 36 mill. — Cette espèce est : 08
toute voisine des Atyriodes /Flavinia] Janeira Schs et parapostica 0
mihi, elle a les mêmes taches jaunes sur fond noir, les mêmes » FA
dessins, mais me parait pourtant différente. De Janeira, elle diffère
par la taille, par sa tache subbasilaire ovoide touchant le bord QE
interne sur son premier tiers et englobant la 4 sur presque toute sa 5
longueur, alors que cette même tache, dans Janeira, allongée et non ‘4
ovoïde, ne touche le bord que sur un point, à la base au départ, puis Ê
se tient constamment au-dessus de la 1 pour se-terminer subcarrée ; mn
la tache subapicale est plus rapprochée des bords, vers la côte et _::14488
Fangle interne, dans Janeira; enfin, le bord abdominal, aux infé- {Et ;
rieures de l’espèce brésilienne, reste jaune sur le premier tiers,
alors qu’il est partout finement liséré de noir dans figulatum. Dans L fl
parapostica, d'autre part, la tache subbasilaire longe beaucoup plus
longtemps que dans figulatum le bord interne et se termine sub- «
carrée et non ovale, la tache subapicale est réduite des deux tiers, É
elliptique, s’arrêtant entre 2 et 3, alors que dans figulatum elle est
très arrondie et descend sous la 2, la bordure terminale noire du Mi
dessous des inférieures s’arrête au troisième quart de la côte qui 233
reste jaune, alors que dans figulatum, la bande terminale atteint 1
presque le milieu et continue en un fin liséré noir jusqu'à la base
(dans Janeira la côte reste également jaune sur sa première moitié), !
Toutes ces différences ont été relevées sur trois JŸ. 108
Antennes, tête et thorax noirs; coxæ et cou jaunes; abdomen ‘1728
noir en dessus, le dessous blanc, et avec un fin liseré latéral jaune. ‘%
Huancabamba, Nord du Pérou; un (j. 14
ANNALES DE LA S0C, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 4 IV 1906. 8
108
Cyllopoda compensata nov. sp. — 30 mill. — Supérieures
jaune orangé entièrement bordées de noir; cette bordure s’étend, à
la côte, jusqu’à la sous-costale, sauf au milieu, vers la fin de la cellule,
où elle remonte jusqu’à la costale, le long du bord interne, elle suit
la 1, reste à peu près de la même largeur jusqu’au delà de 2 et 3
pour alors s’élargir de plus en plus et devenir très large dans la
région apicale. Quelques écailles noires sortent de la bordure sous
la 2, comme pour indiquer un commencement de ligne. Les infé-
rieures, également jaune orangé, possèdent une bordure abdomi-
nale qui commence par un simple liséré à la base pour s’élargir
graduellement et se fondre dans une large bordure terminale,
suivie d’une bordure costale plus large encore; cette bordure costale
envahit toute la cellule et projette sur 2 et 3 deux rayons qui vont
rejoindre la bordure terminale; tous ces dessins sont noirs, ainsi
que les franges. Dessous semblable, mais les supérieures avec les
écailles noires se développant sur la 2, remontant en une fine
ligne sur cette nervure et sur la médiane jusqu’à la bande costale
noire; les inférieures entièrement envahies par le noir, sauf deux
toutes petites éclaircies subterminales entre 1, 2 et 3, et une plus
large tache qui remonte jusqu'à la cellule entre 3 et 6. Antennes,
tête, corps et pattes noirs, le ventre et les cuisses sablés de blanc.
Hillapani, Pérou; un bien frais.
Cette espèce me semble devoir être variable; mais je ne sais à
quelle autre la rapporter.
Cyllopoda breviplaga nov.sp.—31mill. — Supérieures noire
marquées de deux taches d’un beau jaune vif, la première subbasi-
laire allongée entre la 1, qu’elle touche, et la médiane, atteignant à
peine le milieu; la seconde, ovoïde, large, traversant l'aile juste en
dessous de la côte, jusque sur la 2, et englobant l'extrémité de la
cellule et la région au delà pour s'arrêter assez loin du bord
terminal et de l’angle interne. Inférieures jaune vif, avec une large
bordure terminale noire, les bords costal et abdominal jaunes.
Dessous semblable. Frange noire, avec une petite éclaircie blan-
châtre à l’apex des supérieures; antennes, vertex et thorax noirs;
abdomen avec le dessus noir, une bande latérale jaune et le dessous
blanc; dessous des palpes et des yeux blanc; front gris noir, le
centre blanchâtre; première paire de pattes marquée en avant de
jaune, les autres gris noir, toutes à dessous blanc.
Tarapota, Pérou; un (.
Cette espèce est évidemment très voisine de Cyllopoda /Flavinia/
Quicha Schs (Proceedings of the Zoological Society of London,
April 5, 1892, p. 286); mais elle m’en semble différer par ses
antennes à pectinations plus longues, l’absence totale de toute
1
K
\
#
«
4
Ve.
pee
ie TU
AN EN ,
bande noire sous-costale en dessous des secondes ailes, la tache
ovoide des supérieures plus arrondie, le front en partie noir, alors
que Quicha l’a blanc pur, etc.
STERRHINÆ c À
Pseudasellodes lacunata nov. sp. — 24 mill. — Dessus des | “4
ailes d’un blanc rosé semé d’atomes olivâtres et lavé d’ochracé sur ne.
les bords; les supérieures, avec une tache basilaire jaune entre la 1 r
et la médiane et une grande tache vitrée d’un blanc crémeux, à
finement lisérée d’olivâtre, comprenant la seconde moitié de la TE
cellule et englobant tout le milieu de l’aile, de la sous-costale et de 74
la 8 à la 1; les bords de cette tache sont arrondis, rentrent une |
première fois peu avant la discocellulaire, puis une seconde fois
L4 e La La : È
beaucoup plus profondément jusque sur la 5. Elle est bordée exté- E
rieurement d’une ombre noirâtre et immédiatement suivie d’une Re.
è : var à à ot
ligne subterminale également noirâtre et à grandes ondulations; 0
le bord terminal, légèrement denté à l’extrémité de quelques ner- :
vures, est finement liséré de noirâtre, la frange crémeuse. Infé-
rieures avec deux petites taches basilaires jaunes et une série de A
taches vitrées, blanc crémeux, comme suit : une grande tache dis- ‘
coïdale, très irrégulière, qui en projette deux autres sur le bord US
abdominal à son départ et est accompagnée de deux petites taches CA
arrondies intérieures, sur 3 et 4, et de quatre extérieures, entre 5
et 8; ces taches sont immédiatement suivies de la ligne subtermi-
nale et le bord terminal, bien denté sur 4, 6 et 7, est finement |
liseré de noirâtre, la frange blanche. Dessous plus pâle, rappelant 4
les dessins du dessus. Tête crémeuse, thorax et corps teinte du à
fond des ailes. :
Metan, province de Salta, République Argentine; une ©.
Cette espèce ressemble superficiellement beaucoup à Asellodes "24
fenestraria Gn.
Anisodes maroniensis nov. sp. — 22 à 24 mill, — Antennes
du j bipectinées sur les deux premiers tiers, le dernier tiers
simple; antennes de la © simples, à fines pubescences. Supé-
rieures avec l’apex plutôt obtus, inférieures arrondies, les quatre
ailes avec le bord terminal finement festonné. Dessus jaune ochracé,
avec de nombreuses et assez irrégulières fines stries d’un rouge
carmin, et deux lignes communes grisätres, sinueuses, fondues
dans le fond et peu distinctes, une médiane à l’extrémité de la
cellule et la seconde extracellulaire, les supérieures avec une
troisième ligne semblable (l’extrabasilaire). Les quatre ailes traver-
sées encore par une série de points nervuraux rouge carmin,
110
à centre noir, placés immédiatement après l’extracellulaire et
comme la complétant, puis, par une série subterminale de plus
gros points noirs, dilués dans le fond et dont quelques-uns man-
quent. Bord terminal marqué d’un petit point intranervural noir,
la frange jaune ochracé coupée à sa base par une petite touffe de
poils rouge carmin à l’extrémité de chaque nervure. Ainsi que
l’extracellulaire, l’extrabasilaire des supérieures est accompagnée
de quelques points nervuraux noirs. Chaque aile avec un point
discoïdal bien indiqué, blanc cerclé de noir ou de rouge carmin.
Dessous des quatre ailes paille rosé uni, sans dessins autres que
quelques rappels superficiels de certains du dessus. Thorax jaune
ochracé avec quelques stries, dessus de l’abdomen jaune ochracé
avec un point rouge carmin sur chaque anneau et de fines stries
latérales; dessous du corps paille.
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française ; deux paires.
Anisodes inquinata, nov. sp. — 22 mill. Dessus des ailes
jaune paille pâle avec de larges dessins et de fines stries d’un gris
violet. Ces dessins se composent de taches extrabasilaires, terminales
et subterminales plus petites, et d’une très large tache centrale, très
irrégulière, rejoignant aussi bien aux supérieures qu'aux infé-
rieures les taches terminales entre 2 et 3, 4 et 6, et recouvrant les
points discoïdaux ; ceux-ci sont noirs à centre blanc et plus grands
aux premières ailes; bord terminal finement festonné, ponctué de
gris violet à l’extrémité des nervures et dans les creux, la frange
paille pâle, coupée de quelques poils gris violet. Dessous paille pâle
teinté de rosé pâle par les dessins du dessus qui se diluent dans
le fond.
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française ; un (j.
Lipomelia semisignata nov. sp. — 20 à 22 mill. — Dessus
des quatre ailes, thorax et abdomen d’un testacé clair tirant sur la
teinte noisette; les supérieures traversées par une bande centrale,
étranglée au départ du bord interne, triplant de largeur sur la 3 où
elle reste sans bordure, puis s’amincissant graduellement jusqu’à la
côte, à bords irréguliers d’un lilas vineux, le centre lilas sur quel-
ques points, mais le plus souvent d’un vert jaune sale; le bord
terminal marqué de tout petits points intranervuraux noirs, en
partie indistincts dans deux exemplaires; les inférieures avec un
commencement de ligne extracellulaire. Dessous crémeux luisant,
sans dessins, mais la côte des supérieures et les bords terminaux
légèrement teintés d’ochracé rougeûtre, ainsi que le dessus des pre-
mières pattes.
Ciudad Bolivar, Venezuela; trois J.
Cette petite espèce se placera auprès de Lipomelia (Acidalia)
adela mihi.
Deptalia rubescens nov. sp. — 17 mill. — Dessus des quatre
ailes d’un rosé très pâle ayec une série commune subterminale de
points nervuraux noirs etquelques points nervuraux extrabasilaires;
le bord terminal finement liséré de rosé vineux coupé sur les franges
de jaunâtre. Les supérieures avec la discocellulaire un peu teintée,
les franges un peu plus jaunâtres que le fond. Dessous rosé pâle uni,
sans liséré ni ligne de points. Thorax et pattes rosés.
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française; un (4.
Tricentra debilis nov. sp. — 18 mill. — Les quatre ailes d’un
vineux lilacé se fonçant sur les bords extérieurs, avec les centres
cellulaires teintés de rouge, une fine ligne commune, vineuse,
antémédiale, arrondie et irrégulière, et les bords terminaux lisérés
d’un beau jaune; aux supérieures cette bordure jaune est plus large
à l’apex et coupée par le vineux du fond sur la 3; de même les
franges également d’un beau jaune sont coupées aux supérieures
par du vineux sur la 3. Dessous semblable, mais de teinte plus pâle,
plus uniforme et sans ligne. Antennes, tête et dessus du corps
couleur du fond des ailes, dessous jaunâtre.
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française; un (4.
Cette espèce ressemble à Tricentra ignefumosa Warren, qui est
beaucoup plus grande et dont la bordure jaune est continue sur les
premières ailes.
HYDRIOMENINÆ.
Hydriomena violascens nov. sp. — 40 mill. — Dessus des
supérieures gris rosé violacé, coupé par une série de lignes trans-
versales marron se suivant à des espaces assez réguliers; la pre-
mière ligne, de beaucoup la plus large, extrabasilaire, dentée en
dehors sur la souscostale et la médiane, le bord intérieur arrondi,
suivie de quatre lignes fortement chevronnées, les pointes en
dehors, amorcées sur la côte par des taches grossissant à mesure
qu’elles remontent vers l’apex, la seconde de ces lignes coupant
entre 4 et 6 une tache triangulaire indépendante, la quatrième (la
plus grosse au départ de la côte) interrompue et formée de chevrons
séparés. L’aile indique, en outre, deux points costaux à la base dont
l’un amorce un embryon de ligne subbasilaire, une dernière tache
costale presqu'à l’apex, enfin une ligne terminale irrégulière,
Frange grise avec quelques poils bruns. Dessus des inférieures gris
brunâtre luisant avec l'indication par transparence seulement d’une
ligne extracellulaire arrondie et la frange mêlée de poils plus clairs
entre les nervures. Dessous gris brunâtre luisant, la côte des supé-
rieures coupée de six grosses taches rosé violacé et d’une petite
112
éclaircie apicale blanchâtre, les quatre ailes traversées par une ligne
extracellulaire non dessinée, mais transparente en clair sur le
fond. Thorax gris violacé, corps et pattes gris brunâtre.
Loja, Équateur ; un (j..
Hydriomena obfuscescens nov. sp. — 36 mill. — Dessus
des supérieures brun, les lignes et taches brun noir, en partie
fondues dans le fond et s’en distinguant difficilement, les nervures
et une partie des contours des dessins teintées de rougeàtre. Ceux-
ci se composent d’une bande basilaire, d’une seconde plus large
extrabasilaire, anguleuse en dehors sur la médiane, lisérée de blanc
dans la cellule, immédiatement suivie d’une grosse tache costale
lisérée de blanc le long de la souscostale et donnant naissance à une
fine ligne transversale chevronnée, suivie, comme dans l’espèce
précédente, de trois autres lignes chevronnées, la seconde coupant
également, mais entre 4 et la souscostale, une grosse tache indé-
pendante lisérée intérieurement de blanc, la quatrième, amorcée
sur la côte par une très grosse tache arrondie, continue et en partie
lisérée de blanc. L’aile possède encore une dernière tache costale
sous l’apex et une ligne terminale coupée sur le bord de traits rou-
geâtres intranervuraux. Frange gris brun. Dessus des inférieures
gris brun sans ligne visible. Dessous des quatre ailes gris brun
luisant, la côte des supérieures coupée sur une dizaine de points
par quelques écailles rougeûtres, les quatre ailes avec une ligne
extracellulaire arrondie qu'il faut deviner, les franges à peine sensi-
blement coupées de clair sur quelques points. Thorax brun; corps
et pattes gris brun.
Loja, Équateur; un 4.
J'ai gardé pendant de longues années cette espèce et la précédente
comme Hydriomena (Ypsipetes) Simulator, Dgn. var. et malgré la
grande différence des dessins, ne suis pas encore certain qu’elles
soient distinctes; mais je dois avouer qu’en ce cas ce serait une
espèce à variations extraordinaires.
ASTHENINÆ
Cambogia abbreviata nov. sp. — 16 mill. — Dessus des
ailes jaune paille, semé de fines écailles qui brillent sous un
certain jour, les dessins lilacé pâle. Les supérieures avec un point
discocellulaire net et bien marqué et trois lignes, l’extrabasilaire et
la médiane fines et diluées dans le fond, la subterminale droite
et large; les inférieures avec deux lignes, l’antémédiale recouvrant
le point discocellulaire et la subterminale large et arrondie; dessous
des premières ailes paille brillant lavé de rosé dans toute la moitié
supérieure avec le point et la subterminale ; dessous des inférieures
plus päle avec l’indication du point et de la subterminale. Franges
concolores. Tête, thorax et dessus du corps jaune paille, le front
coupé entre les deux antennes par une bande blanc pur; dessous
du corps plus pâle.
Ucayali, Pérou; un (j..
EUCESTIINÆ
Graphipidus flavifilata nov. sp. — 35 mill. — Dessus des
supérieures d’un blanc laiteux légèrement verdâtre, les nervures
coupées par une foule de points noirs qui peuvent se ramener aux
lignes suivantes : extrabasilaire, antémédiale, cellulaire, extracellu-
laire doubles, subterminale et terminale simples ; les points géminés
figurant les extrabasilaires, antémédiale et extracellulaire sont
séparés entre eux par du jaune; la cellulaire, géminée seulement
sur le pli cellulaire, offre la particularité de continuer jusqu’au bord
interne par des taches noires simples, intranervurales et non plus
nervurales; toutes ces lignes aboutissent sur la côte à de grosses
taches noires simples qui forment leur point de départ et sont
accompagnées de plus petites taches souscostales; la frange couleur
du fond. Dessus des inférieures et dessous des quatre ailes gris
noirâtre demi transparent, les nervures un peu plus foncées,
quelques dessins du dessus reparaissant par transparence aux supé-
rieures. Trompe jaune; cou jaune; dessous du premier article des
palpes et collier avec quelques poils jaunes. Front noir; vertex
blanc; ptérigodes noires et blanches.
Colombie; une 9.
Cette jolie espèce fait le passage entre fulvicostaria H. Sch. et
abraæaria Warr.
HETERUSIINÆ
Heterusia subtessellata nov. sp. — 27 mill. — Dessus des
quatre ailes d’un noir profond; les supérieures avec une large tache
orange, assise sur la discocellulaire, irrégulière, descendant sur
la 2, émettant une petite pointe dans la cellule sur la souscostale et
remontant sous la 6 en dehors de la discocellulaire, avec un point
souscostal à la base, suivi de deux points costaux jaunâtres, et la
frange noire, coupée de jaunâtre entre les nervures, de l’apex
à la 2. Les inférieures finement ponctuées d'orange sur la 1, la 2, le
pli cellulaire et la 5; cette dernière tache, plus grande, se prolonge
sur 9, s’élargit entre 4 et 6 et émet un petit rayon qui remonte
11 RO
À presque jusqu'à la côte; frange coupée de noir et de jaunâtre sur la
côte, largement jaunâtre vers l’apex puis noire, coupée seulement
de quelques poils jaunâtres à l’extrémité des nervures. Dessous des
premières ailes comme le dessus, mais le bord terminal coupé de &
traits intranervuraux jaunâtres qui s’allongent à mesure qu'ils |
approchent de l’apex, la côte coupée en arrière de ceux-ci par un
long trait jaunâtre qui descend en dessous de la 6 et deux petites
taches souscostales entre ce trait et l’espace discocellulaire orange.
Dessous des inférieures noir avec toutes les nervures, le pli cellulaire
teintés de jaunâtre et plusieurs lignes transversales irrégulières, de
même teinte; les nervures, toutefois, noircissent avant d'atteindre
le bord terminal, qui est coupé par de longs traits intranervuraux ;
la frange comme ci-dessus. Coxæ, cou et base des palpes jaunâtres ;
collier ponctué de jaunâtre; tête, thorax et corps noirs, chaque
anneau bordé latéralement et en dessous de poils jaunâtres; pattes
noires coupées de jaunâtre.
A Ucayali (Hillapani), Pérou; un .
à Jolie espèce très distincte dont le dessous rappelle celui d’Hete-
Lo | rusia magnifica Warren.
fs Mimomanes nov. gen. — Supérieures avec la côte à peu près
1 droite, l’apex obtus, le bord terminal arrondi; inférieures bien
si arrondies. Palpes énormes de longueur, droits, poilus, le dernier
article en pointe; antennes du J filiformes, à pubescences insen-
| sibles; dernière paire de pattes avec quatre éperons. Supérieures
‘4 avec la cellule moitié aussi longue que l’aile; 2 du troisième quart,
ï 3 et 4 ne se touchant pas de l’extrémité inférieure de la cellule qui se
coude, la discocellulaire rentrant intérieurement, 5 de la seconde
4, moitié de celle-ci, 6 du sommet de la cellule, 10 anastomosant av
ne 7, 8, 9 pour former l’aréole. Inférieures avec 2 du second tiers,
3 d'avant l’angle, 4 de l’angle de la cellule qui se coude, la discocel-
lulaire rentrant intérieurement, 5 du milieu de celle-ci, 6 et 7 cour-
+ tement tigés de l’angle supérieur de la cellule, costale et souscostale
1 ny anastomosant, la 8 quittant la souscostale au second tiers.
À Type : Mimomanes egregia Den.
Mimomanes egregia nov. sp. — 27 mill. — Dessus des ailes
d’un noir brun profond; les supérieures avec une très large tache
médiane rouge, oblongue arrondie, un peu moins large à la côte,
qu'elle n’atteint pas tout-à-fait, descendant sous la 2, les bords assez
bien délimités et avec un petit trait rouge subbasal entre la médiane
+ et la souscostale. Dessous pareil, le trait subbasal rouge des supé-
rieures développé, les inférieures, les bords costal et terminal des
premières ailes fortement sablés d’atôûmes blancs grisant les ailes
sur lesquelles les nervures restent bien détachées en noir brun.
"Sail À 4 À : x y ‘ 4
Franges, antennes, palpes, tête, thorax et dessus du corps noirs;
FL 4 L L
ja: JC è
ptérygodes finement bordés de poils rouges à la base intérieure-
ment, abdomen avec quelques poils latéraux rouges; la tête et
le dessous du corps grisant.
Yungas de la Paz, Bolivie (1,000 mètres); un 4.
Cette espèce ressemble à Nelo Drucei mihi, mais la tache médiane
rouge des supérieures en est de deux à trois fois plus grande (cette
tache n’atteint que la 3 dans l’espèce de Loja). Drucei est également
à placer dans ce nouveau genre.
Mimomanes theclata nov. sp. — 33 mill. — Dessus des
quatre ailes d’un noir brun profond, un peu bronzé sous un certain
jour; les supérieures avec une large bande rouge en quart de cercle,
subapicale, allant de la 2 au-dessus de la 7 et avec un trait sous-
costal rouge à la base. Dessous pareil, mais complètement sablé de
fines écailles rougeâtres, notamment aux inférieures et dans la
région terminale des premières ailes, les nervures restant noires.
Frange noir brun. Antennes, palpes, tête, corps et pattes noir brun,
un petit point blanc en avant du thorax et à chaque épaule, au départ
des supérieures.
Tocache, province de Huallaga, Pérou, (altitude 500 mètres);
un (+
MELANCHROIINÆ
Sangala lucida nov. sp. — 37 mill. — Dessus des supérieures
noir bleuté, irisé de bleu métallique sous un certain jour, avec une
tache rouge médiane, assez large, occupant la seconde moitié de la
cellule, débordant un peu la sous-costale, mais sans atteindre la
côte, un peu aussi la cellule entre 4 et 6, descendant sous la 2,
légèrement creusée sous la médiane à la 3, le bord extérieur, par
contre, anguleux en dehors sur la 4; la frange concolore; dessus
des inférieures et frange noir brun. Dessous des quatre ailes brun
cuivreux avec les nervures des inférieures brun bleuté; supérieures
avec un long trait rouge juste sous la côte remontant à la hauteur
de la tache médiane, celle-ci plus petite qu’en dessus et ne débor-
dant pas la cellule entre 4 et 6, mais seulement entre 2 et 4;
secondes ailes avec un gros point costal, rouge à la base; franges
concolores. Trompe jaune; tête noir irisé de bleu; thorax noir;
abdomen noir en dessus, brun en dessous, avec un double filet laté-
ral rouge sur les premiers anneaux.
Yungas de la Paz, Bolivie (1.000 mètres); un
Cette espèce a le port de subcyanea Den. et n’en diffère que par la
tache médiane des supérieures plus petite, et surtout par l’irisation
116
métallique des premières ailes. Cette irisation s’étend sur toute la
surface de l’aile, y compris la tache rouge, alors que dans subcyanea
le noir du fond prend seulement une teinte bleutée sans irisation.
Le type de lucida n’indique que très vaguement les taches blanches
subterminales du dessous des inférieures de subcyanea, mais celles-
ci doivent être variables et se retrouveront sans doute dans d’autres
exemplaires.
NEPHODIINÆ
Fulgurodes virginalis nov. sp. — 37 mill. — Cette espèce
fait suite aux Fulqurodes aculearia, sartinaria et inversaria de
Guénée et n’en est peut-être qu’une variété locale; mais elle
semble, même dans ce cas, assez différente pour mériter un nom,
Toute blanche, les supérieures en ont les mêmes lignes à la base,
les deux lignes dentées subterminales parallèles au bord, enfin, la
grande tache discocellulaire dentée, complètement encerclée par
une ligne également dentée; les nervures, ainsi que tous ces des-
sins, brun noir. Les inférieures, blanches, ont la première ligne
subterminale (intérieure) bien indiquée, la seconde réduite à des
points; mais pas la moindre trace d’anneau discoïdal ou marque
discocellulaire quelconque, comme l’espèce brésilienne. Les quatre
ailes ont un fin liséré terminal brun noir et la frange blanche.
Dessous des supérieures avec les dessins du dessus en partie effacés ;
dessous des inférieures avec les nervures mieux indiquées qu’en
dessus et notamment la discocellulaire, mais celle-ci toujours sans
tache aucune. Antennes brun noir; corps blanc avec les ptérygodes
bordées de brun noir; pattes brun noir et blanches.
Ucayali (Hillapani), Pérou; un .
De la même localité, je possède un second pareil, mais dont les
dessins tournent au brun fuligineux comme dans sartinaria.
Perigramma albivena nov. sp. — 40 mill. — Cette espèce,
qui a le port de Perigramma marginata mihi fait le passage entre
marginata et celerenaria WIKk. Les quatre ailes sont blanches et les
‘nervures, presque blanches ou à peine teintées par place, ressortent
visiblement sur le fond. Supérieures avec une bordure costale et
terminale gris noirâtre, très fine sur la côte, beaucoup plus large au
bord terminal, surtout vers l’apex et une très pâle hande transver-
sale, à peine infléchie, allant de la côte au delà du milieu, à l’angle
interne ; cette bande rappelle celle de celerenaria, mais elle est à
peine indiquée et presque sans attache avec la côte et la bordure
terminale : de plus, dans albivena, le bord interne des supérieures
reste blanc pur, alors qu’il est largement bordé de noirâtre dans
. ve
l'espèce de Walker. Inférieures avec une bordure terminale gris
_ noirâtre assez large et uniforme. Frange gris noirâtre. Dessous
18%! HI EN CARS
comme le dessus, mais la bordure terminale des ailes un peu plus
foncée, la ligne transversale des supérieures encore plus faiblement
marquée. Palpes gris noirâtre à dessous jaunâtre; tête et antennes
gris noirâtre; thorax et corps blancs; pattes gris noirâtre, les des-
sous et les cuisses blancs.
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française; trois j d.
Nipteria saturata nov. sp. — 35 mill. — Dessus et dessous
des quatre ailes d’un gris cendré uniforme; les dessins brun noir,
fortement indiqués en dessous, ne font que réapparaître sur le
dessus et se composent : aux supérieures, d’un petit point discoïdal
et d’une large bordure terminale, comme traversée, sous certain
jour, par des ombres nervurales plus sombres; aux inférieures,
d’un très gros point discoïdal et d’une série de fortes ombres termi-
nales, larges, assises sur les nervures et finissant en pointes sur
leur extrémité. Dessous des secondes ailes et partie apicale des
supérieures en dessous assombris par de fines granulations brunes,
la médiane et la sous-costale du dessous des inférieures lavées de
brun noir. Franges. antennes, palpes, thorax et abdomen couleur
du fond des ailes ; trompe, front et vertex jaunes avec quelques poils
gris sur le front et surtout au vertex; base des ailes à l’épaule
marquée de jaune; gorge jaune; pattes grises marquées de jaune à
la jointure des cuisses.
Metan, province de Salta, République Argentine; un .
ASCOTINÆ
Stenalcidia cervinifusa nov. sp. — 40 mill. — Dessus des
supérieures gris, la base et tout le milieu de l'aile, jusqu’au bord
interne, teintés de lilacé pâle, la côte gris noirâtre coupée en trois
endroits par des stries crèmeuses; sur le fond se détachent en trans-
parence, et d’ailleurs assez indistinctes, deux bandes transversales
concolores, une extrabasilaire arrondie plus étroite, une extracellu-
laire très large, également arrondie, enfin, une fine subterminale
blanchâtre dentée ; le point discoïdal plus sombre, à peine marqué.
Dessus des inférieures gris, le premier quart costal blanchâtre, les
trois autres quarts de l’aile teintés de lilacé, pâleavecles deux bandes
concolores comme aux supérieures, mais mieux indiquées, l’extra-
basilaire plus fine et droite, l’extracellulaire large etarrondie, celle-ci
finement lisérée de noirâtre intérieurement au départ de la côte, le
point discoïdal plus sensible. Franges grises. Dessous blanchâtre:; les
supérieures avec un faible point discoïdal, la côte coupée de gri-
sâtre et une large ombre apicale grisâtre laissant toutefois l'extrême
pointe apicale blanchâtre. Tête et thorax lilacé pâle ; corps et pattes
crêmeux gris.
Ucayali (Hillapani), Pérou; nn 4.
Espèce très distincte de toutes celles que je connais.
Nesalcis rufivenata nov. sp. — 48 mill. — Fond des quatre
ailes d’un blanc crêmeux, plus jaunâtre à la base des supérieures et
dans le tiers terminal des quatre ailes, semé de stries brun verdâtre
plus fines dans les parties jaunâtres, la plupart des nervures cou-
vertes d’écailles jaune orangé et avec les dessins suivants : une ligne
extrabasilaire de points bruns, légèrement infléchie extérieurement,
aux premières ailes, entourant la partie basilaire jaunâtre; une
médiane zigzaguée brune, commune, bordant aux supérieures
l'extrémité de la cellule, un moment interrompue au centre, puis
formant sur le bord interne avec la troisième ligne une petite tache
à centre orangé, traversant la cellule aux secondes ailes; une extra-
cellulaire commune, brune, mieux arrondie que la précédente et
fortement chevronnée sur les nervures, immédiatement suivie d’une
ligne semblable, également commune et chevronnée, mais jaune
orangé; une subterminale commune, blanche, arrondie, formée de
festons réguliers intranervuraux, immédiatement suivie d’une série
de traits jaune orangé à cheval sur les nervures, enfin, une série
terminale de traits intranervuraux bruns. Les quatre ailes sont
marquées d’un point discoïdal brun, celui des supérieures fondu
dans la ligne médiane, celui des inférieures bien distinct entre la
médiane et l’extracellulaire. Le bord terminal des quatre ailes fine-
ment et régulièrement festonné, les franges couleur du fond.
Dessous des ailes d’un crêmeux jaunâtre marqué seulement de
stries et de quelques dessins du dessus qui réapparaissent vague-
ment. Antennes doublement pectinées et abdomen jaunâtres, thorax
jaune orangé.
Chiriqui, Panama; une ©.
Cymatophora regularis mihi dont la © a les antennes pectinées
comme le (, appartient également au genre Nesalcis et se rangera
auprès de l’espèce ci-dessus.
SELIDOSEMINÆ
Dyscia serena nov. sp. — 28 mill. — Dessus des ailes
crêmeux fortement teinté de roux et de brun par des stries qui
s'accumulent, notamment sur les inférieures et sur le premier
et troisième tiers des supérieures, la partie médiane plus blanche
de ces dernières délimitée intérieurement par une ligne extrabasi-
À ; Li #
_laire
(SUR ;
ment noire, partant de la côte droite et parallèle au bord, mais se
coudant assez fortement en dehors entre 2 et 4; un point disco-
cellulaire noir aux premières ailes, blanc entouré de noir aux
inférieures. Dessous blanchätre luisant, chaque aile avec un point
discocellulaire noir. Tête et dessus du corps concolores.
- © 29 mill. — Comme le (j', mais les stries, plus denses, envahis-
sant a peu près uniformément les quatre ailes et les lignes des
supérieures à peine indiquées; le dessous sablé de brun.
Buenos-Ayres; une paire.
SEMIOTHISIN Æ
Tephrinopsis subumbrata nov. sp. — (j 22, © 29 et
23 mill. — Dessous des ailes d’un cendré jaunâtre un peu luisant,
les supérieures avec la côte finement coupée de stries brunes, et
trois amorces de lignes également brunes; la première, extrabasi-
laire, plus petite, les deux autres, médiane et extracellulaire, plus
fortes ; dans l’un des exemplaires, la ligne extracellulaire est complè-
tement formée, elle continue l’amorce en se dirigeant obliquement
vers le bord terminal jusqu’en dessous de la 6, rentre intérieu-
rement jusqu’à la 4, puis se dirige assez droite sur le bord interne ;
une légère ombre costale entre la troisième ligne et l’apex. Dessous
des supérieures cendré jaunâtre, la côte blanchâtre avec les stries et
les amorces de lignes comme en dessus; dessous des inférieures
blanchâtre semé d’atômes bruns et coupé par deux lignes brunes
parallèles, dessinées en V dont la pointe est extérieure; la première
antémédiane simple, mais épaisse; la seconde subterminale double ;
l’espace terminal plus sombre et liséré de brun sur le bord (un seul
exemplaire indique nettement ces lignes; dans les deux autres, elles
sont diluées ou effacées). Franges concolores ou légèrement plus
pâles.
Buenos-Ayres, une © ; Tucuman, une paire.
Semiothisa niptra nov. sp. — 27 mill. — Dessus des ailes
d'un grisätre légèrement ochracé, les supérieures traversées par
trois fines lignes coudées au départ de la côte, extrabasilaire,
médiane et extracellulaire; la première arrondie, assez droite, les
deux autres tremblées; l’extracellulaire, suivie d’une ombre bien
dessinée à la côte, est marquée sur la 4 d’un très gros point oval
brun noir; le bord terminal, échancré de l’apex à la 4, est en partie
liséré de brun. Les inférieures également traversées par trois fines
lignes, une antémédiale précédant immédiatement un tout petit
point discoïdal brun, une extracellulaire (ces deux lignes tremblées
noire arrondie et extérieurement par une subterminale égale-
. ; j
et accompagnées de points nervuraux) et une subterminale bien
ronde, vue du dessous par transparence; l’espace terminal plus
coloré; le bord terminal, fortement denté sur 4, est en partie liséré
de brun. Franges plus pâles, brunes sur l’échancrure des premières
ailes. Dessous des ailes blanchätre semé ‘de stries brunes, les
nervures, les côtes et les bords terminaux teintés d’ochracé, avec les
lignes comme en dessus, brunes, l’extracellulaire suivie aux supé-
rieures d’une ombre rousse de la côte à la 2; les premières ailes
avec la discocellulaire brune et l’échancrure lisérée de brun; les
bords terminaux ponctués de brun entre les nervures.
Loja, Equateur; un «j.
Cette espèce est voisine de mayana Schs, mais plus grande, de
teinte plus sombre, l’échancrure des supérieures plus profonde, le
point sur 4 plus gros, entier et non géminé, l’antémédiale des
inférieures suivant le point-discoïdal de plus près, le bord terminal
des secondes ailes, plus longuement denté sur 4, est plus droit,
tandis que dans mayana il est un peu festonné.
EPIPASCHIINÆ
Œdomia nov. gen. — Supérieures : côte sinuée, formant au
troisième quart une forte bosse ou épaule garnie de gros poils
écailleux, denses et retournés sur l'aile; apex obtus; bord terminal
légèrement arrondi; nervure sous-costale garnie d’une frange de
poils écailleux courts et renversés intérieurement, finissant en
touffe sous l’épaule costale. Inférieures amples, triangulaires,
arrondies aux deux angles. Antennes ciliées, la touffe de base
énormément développée et formant un gros plumet; palpes très
longs, épais, relevés et dépassant la tête d’une bonne moitié de
leur longueur. Nervulation apparemment semblable à celle de
Jocara, mais il n’est pas possible de suivre la direction des 10 et 11 ;
7 et 8 anastomosant aux inférieures.
Ce genre fera suite à Jocara WIK.
Type : Œdomia hispida nov. sp.
Œdomia hispida nov. sp. — 26 mill. — Dessus des supé-
rieures testacé rougeâtre, semé d’atômes noirs qui s'accumulent
sous la frange écailleuse sous-costale et la brosse de l’épaule qu’elle
continue, en une sorte d'ombre traversant l’aile parallèlement au
bord terminal et jusqu’au bord interne, cette ombre bordée extérieu-
rement d’une ligne pâle; bord terminal coupé de noir entre les
nervures; frange concolore avec quelques poils noirs sur l’extré-
mité des nervures. Dessus des inférieures grisâtre luisant, les bords
noirâtres, plus largement vers l’apex; la frange pis pâle vers
dns on at. var: LE De Lie
ni +
LA,
on MERS Li ER Ch
Lee '
2
VU à
l'angle anaïet coupée de noirâtre dans la région apicale. Dessous FA
4 | :
gris rosé luisant avec quelques parties noirâtres, la côte des supé- 1h
rieures ochracée jusqu’à l'épaule. Thorax et dessus du corps testacé ‘11
‘rougeàtre ; le plumet, le dessous du corps et les pattes testacés. Le
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française ; un (j. "à
PYRAUSTINÆ 0
Desmia vicina nov. sp. — 30 mill. — Noir à reflets lilacés
sous un certain jour, avec les trois taches blanches à reflets nacrés M2:
suivantes : deux aux supérieures, une antémédiale allant de la sous- À
costale à la 1, à cheval sur la médiane juste avant la naissance de JE
la 2, et une extracellulaire allant de la 3 à la 8, ces deux taches en PS -
forme de bandes allongées à peu près#perpendiculaires à la côte ; une de
aux inférieures, centrale, dépassant la 1 vers le bord abdominal, à 172
cheval sur l’extrémité de la cellule, s’arrêtant à la 6, plutôt allongée Er
et avec un petit angle rentrant sur la 2; frange noire avec l'extrémité |
blanche aux inférieures et à l’angle interne des supérieures. Dessous de :
pareil. Palpes noirs, la base blanche en dessous; tête, thorax et 154
dessus du corps noirs ; cou et dessous du corps blancs; pattes noires A à
coupées de blanc, les coxæ blancs. st
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française ; une ©, 2, 23
Cette espèce se placera tout auprès de funebralis Gn. et bigemi-
nalis Den. x
Lygropia subcuprea nov. sp. — 20 mill. — Dessus et dessous
des quatre ailes, palpes, tête, thorax et dessus du corps d’un beau TS
jaune cuivreux; la côte des supérieures largement, des inférieures
finement gris d'acier; franges gris d’acier, sauf aux anglesinternes et
abdominaux où elles reprennent la couleur du fond; palpes jaunes à
troisième article gris; front et anus garnis de quelques poils gris; 4
dessous du corps et pattes gris d’acier, les coxæ jaunes. Ÿ
Metan, province de Salta, République Argentine ; un (j'. %
Assemblée mensuelle du ‘7 avril 1906.
PRÉSIDENCE DE M. AUG. LAMEERE, VICE-PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
MM. Fologne et Rousseau se font excuser de ne pouvoir assister
à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 3 mars 1906 est approuvé.
M. Lameere annonce le décès de M. L. Fairmaire, membre
honoraire de la Société, et retrace en quelques mots la carrière
scientifique de notre regretté collègue. L'assemblée décide lenvoi
d’une lettre de condoléances à la famille de M. Fairmaire, ainsi
qu’à la Société entomologique de France dont il était président
honoraire.
Correspondance. M. le capitaine Havenith remercie la Société
pour son admission comme membre effectif.
— M. W. Horn, secrétaire de la Deutsche Entomologische
Gesellschaft, nous transmet les félicitations de cette société et les
siennes à l’occasion du cinquantenaire de la Société entomologique
de Belgique. Rémerciments.
— L'adresse de M. le capitaine Colmant est dorénavant : 125, bou-
levard du Nord, Bruxelles,
Bibliothèque. L'assemblée décide l’échange des Annales avec le
Philippine Journal of Science de Manille.
— MM. Forel, Gadeau de Kerville, Gilson, Lameere et Olivier
font hommage de travaux pour la bibliothèque.
Travaux pour les Mémoires. M. Lameere annonce que le Conseil
a décidé de publier séparément le Catalogue des Microlépidoptères
de Belgique présenté par M. de Crombrugghe pour le Mémoire
jubilaire et d’en constituer, vu son importance, les tomes XIII et
XIV de nos Mémoires, ce qui en permettra, d'autre part, une
impression plus rapide.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 25 IV 1906. 9
124
OR FE PA PONS ART A AR
; er | pur À
Communications. M. Hippert montre quelques variétés de Lépi-
doptères capturées par lui en Belgique.
_— M. Roelofs nous envoie la note suivante, relative aux Curcu-
lionides figurant dans sa collection, comme complément au récent
catalogue de M. Bovie.
Liste de Curculionidæ et Anthribidæ capturés en Belgique
par Paul J. ROELOFS.
À — CURCULIONIDÆ.
Otiorrhynchus singularis L.
» ligustici L.
Cænopsis fissirostris Walt.
» Waltoni Boh.
Peritelus hirticornis Herbst.
» sphæroides Germ.
Sciaphilus asperatus Bonsd.
Brachysomus echinatus Bons I.
Barypithes pellucidus Boh.
» araneiformis Schrk.
Strophosomus curvipes Thoms.
» faber Herbst.
Sitona cambricus Steph.
» crinitus Herbst.
> puncticollis Steph.
» humeralis Steph.
» gemellatus GyIl.
> suturalis Steph.
Trachyphlœus scabriusculus L.
» aristatus Gyll.
Liophlœus tessellatus Müll.
Barynotes obscurus Fabr.
Chlorophanus viridis L.
Tanymecus palliatus Fabr.
Cleonus piger Scop.
Lixus paraplecticus L.
Rhinocyllus conicus Frôhl.
Tropiphorus carinatus Müll.
Alophus triguttatus Fabr.
Lepyrus palustris Scop.
Hylobius fatuus Rossi.
Liosoma deflexum Panz.
» oblongulum Boh.(Fn.n.sp.).
Hypera adspersa Fabr.
» yumicis L.
» trilineata Marsh.
Grypidius equiseti Fabr.
» brunneirostris Fabr.
Erirrhinus nereis Payk.
Arlon, Putte, Calmpthout, Hoboken,
Wavre-Sainte-Catherine.
Anvers.
Wyneghem.
Deurne, Wyneghem, Schooten.
Arlon.
Arlon.
Arlon.
Arlon.
Eeckeren.
Mortsel, Deurne, Hoboken.
Putte, Calmpthout.
Arlon.
Calmpthout.
Arlon.
Deurne, Westmalle.
Eeckeren, Arlon.
Deurne.
Hoboken, Arlon.
Schooten, Arlon.
Arlon.
Hoboken, Arlon, Tête-de-Flandre.
Hoboken.
Toute la province d'Anvers.
Eeckeren, Hoboken, Lillo.
Tête-de-Flandre, Arlon.
Hemixem, Austruweel.
Arlon.
Deurne.
Hoboken, Schooten.
Calmpthout, Schilde,
malle.
Hemixem.
Arlon.
Boitsfort.
Hoboken.
Eeckeren, Hoboken, Deurne, Schilde.
Hoboken, Arlon.
Schooten, Wavre-Sainte-Catherine.
Deurne, Wavre-Sainte-Catherine.
Wilryck.
Putte, West-
Notaris acridulus L.
Dorytomus longimanus Forst.
tremulæ Payk.
tortrix L.
validirostris Gy]1.
filirostris Gyll.
Dejeani Faust.
» melanophthalmus Payk.
Brachonyx pineti Payk.
TV PME VON.
Anoplus plantaris Naez.
» roboris Suffr.
Tanysphyrus lemne Payck.
Bagous limosus Gy11.
» glabrirostris Herbst.
Rhyncolus culinarius Germ.
Cryptorrhynchus lapathi L.
Caœliodes dryados Gmel.
» trifasciatus Bach.
» yuber Marsh.
» erythroleucus Gmel.
» yubicundus Herbst.
Scleropterus globulus Herbst.
Rhinoncus inconspectus Herbst.
» pericarpius L.
» perpendicularis Reich.
Phytobius quadrituberculatus Fabr.
» guadrinodosus Gy11.
» quadricornis Gy1Il.
» leucogaster Marsh.
Amalus hæmorrhous Herbst.
Ceuthorrhynchidius apicalis Gy1l.
» floralis Payk.
» pyrrhorhynchus Marsh.
» pulvinatus Gyil.
» posthumus Germ.
Ceuthorrhynchus symphiti Bed.
asperifoliarum Gy1l.
litura Fabr.
rugulosus Herbst.
melanostictus Marsh.
quadridens Panz.
punctiger Gy1l.
WAV OVr VI Me
Wilryck, Hoboken, Schooten, Deurne. LCR
Saint-Nicolas, Deurne, Contich, Ho- : UP
boken. 4 D
Schooten, Westmalle, Schilde. | 4
Hoboken. x
Schooten. À
Deurne. +."
Westmalle, Calmpthout. . 08
Schilde, Putte. De
Calmpthout, Schilde, Postel, West- L'URR
malle. % 1%
Saint-Antoine, Calmpthout, Schooten, L
Westmalle. 2
Schooten, Wavre-Sainte-Catherine. 1748
Wavre-Sainte-Catherine, Schilde, Ho- Pa
boken. ‘5
Wilryck. ; ‘+ Wr10
Schilde. LR:
Anvers. 4
Wavre-Ste-Catherine, Schilde, Putte (ed
Niel, Calmpthout F2
Westmalle, Schooten, Calmpthout. ms:
Westmalle, St-Antoine, Calmpthout, #
Eeckeren. 1 S
Boitsfort, Eckeren, Calmpthout, etc.
Saint-Antoine, Deurne, Calmpthout, }
Schooten. "ER
Calmpthout, Schilde, Putte. J
Eeckeren, Schooten.
Hoboken. RT
Calmpthout, Deurne, Schilde. #3
Hoboken.
Brasschaet, Deurne, Hoboken, Eec- |
keren, Calmpthout.
Schooten, Deurne.
Schilde, Hoboken.
Hoboken, Tête-de-Flandre.
Deurne, Calmpthout.
Anvers.
Calmpthout, Hoboken, Westmalle,
Wavre-Sainte-Catherine.
Austruweel.
Cappellen.
Calmpthout, Schooten, Deurne.
Deurne, Hoboken, Wavre-Sainte-
Catherine.
Hoboken, Wavre-Sainte-Catherine,
Eeckeren, Austruweel. z ”
Deurne, Hoboken.
Tamise. |
Austruweel, Hoboken, Schooten.
Dolhain, Calmpthout, Westmalle. "Un
Ceuthorrhynchus pollinarius Forst.
» pleurostigma Marsh.
» rapæ Gylil. (F. n.sp.)
» erysimi Fabr.
» contractus Marsh.
» assimilis Payk.
atomus Boh.
cochlearie Gyll.
» ericæ Gy1l.
Tapinotus sellatus Fabr.
Limnobaris T-album L.
Balaninus venosus Grav.
» nucum L.
» turbatus Gy1l.
» villosus Fabr.
» betulæ Steph.
» yubidus Gy1l.
‘Balanobius crux Fabr.
Anthonomus varians Payk.
>» yubi Herbst.
>» anversus Bed.
> pedicularius L.
> rectirostris L.
Acalyptus carpini Herbst.
Elleschus bipunctatus L.
Tychius quinquepunctatus L.
» lineatulus Steph.
» meliloti Steph.
» tomentosus Herbst.
> picirostris Fabr.
Sibinia primita Herbst.
Orchestes | — Rhynchemus]| rufus Schrk.
» alni L.
» pilosus Fabr.
erythropus Germ.
iota Fabr.
fagi L.
testaceus Müll.
yusci Herbst.
avellanæ Don.
salicis L.
VV YU VU Y%
>» shigma Germ.
Cappellen. .
Arlon. .
Cappellen.
Hoboken, Deurne, Eeckeren, Born-
hem, Hove.
Eeckeren, Hoboken, Calmpthout, Ar-
lon, Boitsfort.
Brasschaet, Saint-Antoine, Hoboken.
Calmpthout.
Tamise, Arlon, Deurne, Boitsfort,
. Hoboken. |
Schooten, Brasschaet, Schilde, Calmpt-
hout.
Schooten.
Bornhem, Calmpthout.
Moll, Calmpthout, Schooten.
Arlon, Brasschaet, Schooten.
Schooten, Santvliet, Calmpthout.
Schooten, Calmpthout.
Anvers, Wavre-Ste-Catherine, Bras-
schaet, Putte.
Westmalle.
Deurne, Hoboken,
Catherine.
Schilde.
Putte, Westmalle, Calmpthout, Schoo-
ten.
Dolhain.
Dolhain, Brasschaet.
Heide.
Calmpthout.
Calmpthout, Schooten, Westmalle.
Arlon, Wavre-Sainte-Catherine, Cap-
rycke.
Schilde.
Wavre-Sainte-Catherine.
Arlon.
Arlon, Hoboken, Contich.
Postel
Niel, Hoboken, Wavre-Sainte-Cathe-
rine, Louvain.
Schooten.
Postel, Westmalle, Eeckeren, Moll.
Calmpthout, Schooten.
Schilde, Deurne, Westmalle.
Deurne, Schilde, Bornhem, Arlon.
Schilde.
Schooten..
Schooten.
Hockai, Wavre-Ste-Catherine, Calmpt
hout.
Schooten, Hockai, Deurne, Louvain,
Wavre-Sainte-Catherine.
Wavre-Sainte-
ne op Eu buis Müt.
An
Rhamphus pulicarius Herbst.
Poe pyraster Herbst.
» _janthinus Germ.
Gymnetron veronice Germ.
» labile Herbst.
» rostellum Herbst.
» noctis Herbst.
Miarus graminis Gy1l.
» campanule L.
Cionus tuberculosus Scop.
» hortulanus Foucr.
» pulchellus Herbst.
» fraxini Deg.
Nanophyes marmoratus Goeze.
Magdalis cerasi L.
> flavicornis Gyll.
Apion craccæ L.
» cerdo Gerst.
» onopordi Kirby.
» fuscirostre Fabr.
» urticarium Herbst.(F. n.sp,).
striatum Marsh.
immune Kirby.
» pubescens Kirby.
» simile Kirby.
» seniculum Kirby.
» viciæ Payk.
» varipes Germ.
tenue Kirby.
virens Herbst.
ervi Kirby.
» minimum Herbst.
» pisi Fabr.
.Wavre-Sainte-Catherine,
Boitsfort, Schilde, Caimpthout.
Brasschaet, Wavre-Sainte-Catherine,
Schilde, Westmalle.
Hoboken,Deurne, Tamise,Calmpthout,
Schilde.
Calmpthout.
Deurne.
Schooten.
Westmalle, Schilde.
Hockai.
Deurne, Schooten, Wavre-Sainte-Ca-
therine.
Schooten, Wavre-Sainte-Catherine.
Wavre-Ste-Catherine, Schooten, Mort-
sel.
Schooten.
Schooten.
Schooten, Calmpthout, Tamise, Born-
hem, Schilde, Wavre-Ste-Catherine.
Schooten,Schilde, Deurne, Westmalle,
Linth, Calmpthout.
Schooten, Schilde, Deurne, Westmalle,
Arlon.
Hoboken, Wavre-Sainte-Catherine,
Calmpthout, Postel, Deurne, Schoo-
ten.
Wavre-Sainte-Catherine, Schooten.
Tête-de-Flandre, Villers-la-Ville, Ho-
boken.
Calmpthout, Schooten, Schilde, West-
malle, Moll.
Deurne, Hoboken.
Westmalle.
Eeckeren, Westmalle, Arlon, Wavre-
Sainte-Catherine.
Calmpthout, Schooten, Austruweel,
Wavre-Sainte-Catherine.
Putte, Calmpthout, Schooten, West-
malle.
Austruweel, Calmpthout, Westmalle,
Hoboken, Schilde.
Schooten,
Deurne, Calmpthout.
Wavre-Sainte-Catherine, Calmpthout,
Schilde.
Villers-la-Ville.
Deurne, Eeckeren, Tête-de-Flandre,
Hoboken, Schooten, Boitsfort.
Hoboken, Wavre-Sainte-Catherine.
Contich, Schilde, Westmalle, Calmpt-
hout.
Villers-la-Ville, Arlon.
128:
Apion æthiops Herbst. Eeckeren, Schooten, Wavre-Sainte-
Catherine, Caprycke, Hoboken,
Bornhem.
» Loti Kirby. Eschen, Calmpthout, Arlon, Wavre-
Sainte-Catherine, Schilde.
» Spencei Kirby. Hockai, Calmpthout, Wavre-Sainte-
Catherine, Schilde, Contich.
» vorax Herbst. Eeckeren, Calmpthout.
» violaceus Kirby. Austruweel, Calmpthout, Deurne,
Hockai, Hove, Hoboken.
» aterrimum L. Saint-Antoine, Calmpthout, Deurne,
Westmalle, Wavre-Ste-Catherine.
» affine Kirby. Calmpthout, Deurne.
Rhynchites betule L. Calmpthout, Bornhem, Schooten,
Moll.
» pubescens Fabr. Deurne, Calmpthout, Schilde, Schoo-
ten.
» sericeus Herbst. Calmpthout, Westmalle, Schilde.
» tomentosus Gy]1l. Westmalle, Schilde, Hockai, Wavre-
Sainte-Catherine. j
» nanus Payk. Putte, Calmpthout, Schilde, Deurne.
» germanus Herbst. Calmpthout, Westmalle, Bornhem,
Wavre-Sainte-Catherine.
> interpunctatus Steph. Calmpthout.
» pauxillus Germ. Calmpthout, Schilde, Brasschaet, Ar-
lon.
» æneovirens Marsh. Calmpthout, Linth,Schooten, Deurne.
» purpureus L. Brasschaet, Schooten, Arlon.
Rhinomacer betulæ L. Hemixem, Schilde, Calmpthout, West-
malle, Brasschaet.
» populi L. Moll, Westmalle, Schooten, Schilde,
Putte, Arlon.
Cyphus nitens Scop. Schooten, Calmpthout, Saint-Antoine,
Eeckeren, Schilde.
Attelabus coryli L. Schooten, Calmpthout, Schilde.
Cimberis attelaboïdes Fabr. Schooten, Calmpthout.
Diodyrrhynehus austriaeus Oliv. Schooten.
(F. n. sp.).
B. — ANTHRIBIDÆ.
Brachytarsus fasciatus Forst. Tête-de-Flandre, Calmpthout, Schoo-
ten, Deurne, Hoboken.
» variegatus Foucr. Deurne, Schilde, Calmpthout, Schoo-
ten.
Afin de ne pas allonger inutilement cette liste, je n’y mentionne
pas de captures faisant double emploi avec les citations du récent
catalogue de M. À. Bovie (Annales, fascicule II de ce tome).
Synonymie suivant le catalogue v. Heyden, Reitter et Weise, 1891.
— Il est rendu compte de la visite au Musée d'Histoire naturelle
certain re de membres. ont visité “he Héiqelies MGlatons
: ‘réservées aux Invertébrés belges dans la nouvelle aile du Musée. Ils 32
_ ont ainsi pu se rendre compte du haut intérêt que présentera cette De
4 _ partie des € Galeries Nationales », dont l’heureuse disposition ne le | à
cède en rien à celle de la galerie des Vertébrés de Belgique, si Aa,
à _ justement admirée. Et les membres présents n’ont pu que se Ne
déclarer enchantés du résultat atteint par M. Severin dans lexposi- TPS
tion qu’il a faite des Insectes dans leur milieu naturel, montrant la ‘4e
chenille sur la plante dont elle se nourrit, le Scolyte dans la galerie NA
qu'il creuse dans le bois, le Cynips dans la galle qu'il habite. X PA.
L'ensemble si intéressant qu'il a ainsi réalisé et qui comprend plus FEES
de 1100 caisses, ne peut que contribuer à rendre plus attrayante 1800
aux yeux du public l'étude de l'Entomologie sous tous ses aspects. : : 2180
Ajoutons que, dans la galerie des Invertébrés belges, on trouve à SE
profusion une chose qui manque souvent dans les grands Musées 2
d'Histoire naturelle (au British Museum par exemple) : la lumière, 4 a
et que l’ameublement est des mieux compris. à
Excursion. L’excursion du 13 mai se fera à la Petite-Espinette. 5
La séance est levée à 9 heures. D:
#0
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EU RRO EEr
5
\4
4
NOTE SUR PRENOLEPIS VIVIDULA Nyl
ET: SUR LA
CLASSIFICATION DES ESPÈCES DU GENRE PRENOLEPIS
par €. Emery (Bologne).
La Fourmi qui fait l’objet de cette note a été décrite par Nylander
en 1846, d’après des exemplaires capturés dans les serres chaudes
du jardin botanique de Helsingfors. La description, fort bonne pour
l’époque où elle a été écrite, est aujourd'hui insuffisante. Plusieurs
auteurs ont cru reconnaître l’espèce de Nylander dans des Prenolepis
de diverses provenances. À l’occasion de sa collaboration au grand
ouvrage de Grandidier sur Madagascar, M. le Professeur Aug. Forel
a étudié avec le plus grand soin les espèces à lui connues du genre ;
on lui doit d’avoir le premier tiré parti des caractères de structure
de l’armure copulatrice mâle dans le genre Prenolepis. M. Forel a dû
chercher à son tour la P. vividula Ny1. et il a cru la reconnaitre
dans une forme de l’Orient méditerranéen, dont les appendices
mâles semblaient correspondre à la formule diagnostique de.
Nylander.
J'ai, pendant longtemps, accepté sans réserve l’interprétation de
Forel. Des doutes ne me sont venus que tout dernièrement, à la
suite d’une correspondance avec M. Mayr, touchant l’espèce décrite
par ce dernier sous le nom de P. Jaegerskjoeldi, laquelle est iden-
tique à la P. vividula Forel. Le seul moyen de supprimer ces
doutes était de recourir aux types originaux et d’en faire une étude
comparative approfondie. Grâce à l’obligeance de M. le Professeur
J. Sahlberg et de M. Poppius, du Musée zoologique de Helsingfors,
j'ai pu obtenir en communication les types fort précieux, le 7 étant
actuellement unique dans la collection du musée; je leur en
exprime ici mes plus vifs remeciments.
L'examen de ces types a prouvé que M. Forel a fait erreur dans
son identification de l’espèce de Nylander, la vraie P. wividula
étant fort différente de P. Jaegerskjoeldi Mayr. +2
P. vividula est bien plus petite que Jaegerskjoeldh ; la taille de l’ou-
vrière (fig. 1)ne dépasse pas 2 millimètres; le corselet est moins haut,
le profil de l’épinotum plus déprimé; les poils dressés sont plus
longs, plus obtus sur le corps; ceux des pattes sont plus faibles et
moins nombreux; le scape n’a que quelques poils courts et obliques ;
le gastre est fort luisant, extrêmement finement ridé en travers,
avec une pubescence tout à fait clairsemée et ne voilant nullement
l’éclat du tégument.
L'3
d PES, LT Pi +. he LS ERA Fin a: Sr"
n
, + }'44 Prarns in À L k à ) , "4
PP La femelle est densément pubescente, comme dans la plupart des
2 _ espèces; elle est reconnaissable entre ses congénères à sa petite
Fig. 1. — P. vividula.
ÿ. Tête, funicule de l'antenne, profil du corselet, patte moyenne et postérieure ;
sur le gastre, les soies ne sont dessinées qu’en partie; quelques poils de la
pubescence ont été indiqués. 40 : 1.
taille, à sa couleur claire et au profil de son épinotum (fig. 2)qui forme
une courbe déprimée, dans laquelle on ne trouve pas de limite dis-
; tincte entre la face basale et la face déclive.
— Long. 4 mill.; aile ant. 3.8 mill.
g Chez le mâle (fig. 3), la tête est relative-
a ment allongée; l’épinotum allongé et bas;
la pubescence du gastre comme chez l’ou-
vrière. — Long. 2 mill.; aile ant. 1.9 mill.
Dans l’armure copulatrice (fig. 4), le stipes
(valvule externe), vu de côté, a la forme
Fig. 2. — P. vividula. d’un triangle allongé; vu du dos ou de der-
?.P PE etdu rière, il paraît courbé en dedans; son extré-
an 4 mité n’est nullement échancrée et il ne
porte aucun appendice. N'ayant naturellement pas pu disséquer
Fig. 3. — P. vividula.
d: Tête, profil de l'épinotum et du gastre ; les soies ne sont indiquées qu'en partie. 40 : 1.
l’exemplaire, je ne puis décrire que très imparfaitement les autres
parties de l’armure. La volsella et la lacinia (ensemble la valvule
moyenne) paraissent de forme simple, la première plus longue que "4
la dernière. La sagitta (valvule interne) est grêle et se prolonge en
un bout aminci.
Une plus longue description de la forme du corps me paraît
Fig. 4 — P. vividula.
et Armure copulatrice vue de derrière, vue obliquement, et stipes vu de côté. 60 : 1
inutile; mes figures 1 à 3 dessinées toutes au même grossissement
(40 : 1 environ) serviront à faire connaitre plus exactement les
proportions des parties représentées, chez les exemplaires typiques.
Après cette étude, j’ai cherché dans ma collection quelque forme
exotique ou importée qui pût être rapportée à l’espèce de Nylander.
Une % des serres chaudes de Munich, que je dois à M. Forel, me
paraît identique au type. Par contre, les $ des Iles Tonga, du Musée
Godeffroy, rapportées autrefois par Mayr à P. vividula et d’autres
formes indiennes et océaniennes, offrent chacune des caractères
particuliers qui les éloignent de ce type.
Parmi les fourmis exotiques que je connais, celle qui se rapproche
le plus de vividula est P. Melanderi Wheeler provenant du Texas.
La ÿ ne diffère presque de vividula que par sa couleur plus foncée ;
les appendices sexuels (fig. 5) du ' offrent
une ressemblance frappante avec ceux du type
que j'ai décrit plus haut. Dans leur ensemble,
ces appendices sont plus courts : le stipes est
beaucoup moins courbé, mais la volsella et la
lacinia ont une structure très analogue et la
Fig. 5. — P. melander. sagitta offre à un degré beaucoup plus fort que
d. Armure copulatrie chez vividula le bout apical aminci que j'ai
vueobliquement. @: 1 Sonalé. M. Wheeler a publié des dessins des
pièces détachées de l’armure copulatrice de son espèce. Je donne
ici un dessin d’ensemble de l’armure vue de biais, pour faciliter la
comparaison avec la figure correspondante de vwividula. Les
différences paraissent plus fortes sur l’ensemble qu’elles le seraient,
selon mon appréciation, sur les pièces isolées; celà dépend surtout
de la position différente des parties dans les exemplaires figurés.
à
PEER
+
à ‘ ns en + Hi ù
«1 . , “
"1 sAri 4 ; 2 } SE; L'ERS
« Shui 'RS à
En effet, dans l’exemplaire de vividula, toute l’armure fait saillie
et les deux sagittæ sont écartées l’une de l’autre. Dans celui de
Melanderi au contraire, la protrusion est incomplète et les deux
sagittæ sont accolées l’une à l’autre sur toute leur longueur.
Si l’on fait abstraction de ces différences purement accidentelles,
la ressemblance des structures est telle que vividula et Melanderi
devraient, à mon avis, être réunies comme sous-espèces en une
même unité spécifique.
La patrie originaire de P. vividula doit donc être cherchée en
Amérique et, vraisemblablement, au Mexique, d’où elle a été
importée en Europe avec des plantes vivantes. L'espèce a dû passer
plus tard d’une serre à l’autre ; les Prenolepis autres que longicornis
qui ont été signalées à plusieurs reprises dans les serres se rappor-
tent très probablement à P. vividula.
En examinant l'extrémité abdominale des lPrenolepis mâles, je me
suis aperçu que les cerci, bien développés et très apparents chez
P. ümparis Say, font absolument défaut chez toutes les autres
espèces dont le çj m'est connu.
Or l’ouvrière de P, imparis diffère de la plupart de ses congénères
par la structure de son corselet, qui est fortement étranglé et
subcylindrique dans la région du mésonotum, et par ce que ses
scapes et tibias n’ont pas de soies dressées, mais à leur place une
longue pubescence détachée, oblique.
Ces caractères du mâle et de l’ouvrière me paraissent suffisants
pour établir un bon sous-genre ; comme P.imparis Say (nitens Mayr)
doit être considéré comme l’espèce typique du genre Prenolepis, et
par conséquent du sous-genre homonyme, je prenérai P. vividula
pour type d’un nouveau sous-genre, pour lequel je propose le nom
de NYLANDERIA. .
Le sous-genre PRENOLEPIS Ss. str. devra comprendre, outre
P. imparis, encore P. melanogaster Emery et Jerdoni Emervy.
Toutes les autres espèces dont les ouvrières ont le corselet non
étranglé dans la région du mésonotum et les scapes et tibias
dépourvus de pubescence détachée, mais couverts seulement d’une
pubescence très courte et entièrement adhérente, accompagnée ou
non de soies raides, constituent le sous-genre NYLANDERIA.
Restent deux formes remarquables, P. Emmæ For. et P. procera
Emery, dont les affinités ont besoin d’être discutées. P. Emmæ me
parait se rattacher aux Nylanderia par la pubescence adhérente de
ses membres, mêlée de longues soies, plus longues et plus fines, il
est vrai, que chez les autres espèces. Son corselet, élancé et aminci
au milieu, n’est toutefois pas étranglé en forme de sablier, comme
chez les Prenolepis typiques.
Quant à P. procera, la taille extraordinairement variable de
l’ouvrière et son système pileux tout particulier, formé de soies
raides dressées, sans pubescence, séparent cette espèce de toutes
les autres. Je propose d’en faire un troisième sous-genre, que
j'appellerai EUPRENOLEPIS.
Je partage donc le genre Prenolepis en trois sous-genres, savoir :
Prenolepis s. str. — ÿŸ. Corselet fortement resserré et subcylin-
drique dans la région du mésothorax, renflé devant et derrière la
partie resserrée; scapes et tibias sans soies dressées, revêtus d’une
longue pubescence obliquement relevée.
©. Pubescence des membres comme chez la ÿ.
cd. Pubescence des membres comme chez la $; segment anal
muni de cerci bien développés.
Espèce type : P. imparis Say.
Nylanderia n. subg. — %. Corselet pas remarquablement resserré
dans sa partie mésothoracique, ni renflé devant et derrière ; scapes
et tibias couverts d’une pubescence courte et adhérente ou à peine
sensiblement relevée, portant en outre, chez la plupart des espèces,
de fortes soies dressées, simples ou épaisses et obtuses.
?. Pubescence des membres comme chez la ÿ.
d. Pubescence des membres comme chez la ÿ; segment anal
dépourvu de.cerci.
Espèce type : P. vividula Nyl.
Euprenolepis n. subg. — %. Corselet comme chez Nylanderia ;
scape et pattes hérissés de longues soies raides, pointues, sans
pubescence adhérente.
Ç et inconnus.
Espèce type : P. procera Emervy.
Re
APHIS SORGHELLA ScHour.
UN NOUVEL ENNEMI DE LA DOURA EN AFRIQUE
par H. Schouteden.
Dans une précédente notice, insérée dans ces Annales (fase. I de ce
tome), j'ai décrit un nouvel Aphide vivant aux dépens du Cacaoyer
dans l’Afrique occidentale. J'y indiquais en même temps un autre
puceron que m'avait envoyé M. le professeur W. Busse et qui
s’attaquait au Sorghum : Aphis sorghella sp. n. C’est cette dernière
espèce que je décris à présent. Je n’ai pu le faire dans ma notice
relative au Toxoptera theobromæ, ne possédant pas encore la descrip-
tion détaillée d’un autre Aphide vivant sur le Sorghum et qu'a décrit,
il y a quelque temps, F. V.Theobald : Aphis sorghi. M:Theobald ayant
eu l’obligeance de m'envoyer le Report du laboratoire soudanais (1),
dans lequel il a publié son travail, j'ai pu m’assurer que les deux
espèces sont bien distinctes. En ce qui concerne les figures qui
accompagnent la description du A. sorghi, je remarquerai en
passant que certaines tout au moins de celles qui composent la
planche C, me paraissent inexactes. Ainsi, la fig. 4 représente fort
mal la tête d’une femelle ailée d’Aphis : la saillie médiane indiquée
par le dessinateur n’est évidemment autre chose que l’ocelle anté-
rieur’ et le contour des yeux est sûrement faux, l’appendice posté-
rieur n'étant pas indiqué (2). De même la figure 11 représente une
antenne qui n’est pas encore parfaite. Dans la description de la ©
vivipare, Theobald dit d’ailleurs : « Antennæ with four or five
segments », alors qu'il est certain que l’antenne de la femelle adulte
est typiquement composée de six articles; mais il n’est pas rare de
rencontrer des spécimens où la séparation des articles 5, 4 et3 (ces
deux derniers surtout) n’est pas encore effectuée, chez lesquels l’état
larvaire persiste encore. J’ai cru bon d'attirer l’attention sur ce
point, car le fait même d’avoir seulement quatre articles aux
antennes serait assez extraordinaire et ne permettrait même pas de
laisser l’espèce dans le genre Aphis!
Voici la description de l’A. sorghella :
Le corps est pyriforme, peu élargi en arrière, de coloration
jaunâtre, jaune verdâtre, les cornicules rembrunis. Le front est
(1) First Report of the Wellcome Research Laboratories at the Gordon
Memorial College, Karthoum. Publié à Khartoum, 1904.
(2) Il me paraît que la forme de l'œil peut donner d'utiles renseignements
parfois pour la détermination des Aphides, la forme de l'appendice variant dans
divers genres et espèces. Je reviendrai sur ce point plus tard.
j
A
légèrement bombé. Les yeux sont noirs, à appendice peu séparé.
Les antennes n'’atteignent pas les cornicules ; l’extrémité du
cinquième article et le sixième en entier sont rembrunis; les
proportions des articles sont par exemple : 3, — 16, 4. — 13,
5. — 13, (6.) — 7, (7.) = 24; les articles 3 et 4 sont souvent peu
nettement séparés, ce qui fait paraitre l’antenne formée de cinq
articles seulement, avec un troisième article plus long; les arti-
cles 3 à (7.) sont imbriqués, (6.) et (7.) plus nettement que les’
précédents; 5. présente une fossette antéapicale, (6.) en présente un
groupe à la base de (7.). La segmentation de l’abdomen est assez
effacée; les segments antérieurs et le segment postcorniculaire
présentent latéralement un tubercule mousse net. Les cornicules
sont subcylindriques, un peu étranglés près de l’apex qui est légè-
rement évasé; ils ne sont qu'indistinctement imbriqués. La queue
est subcylindrique (chez l’adulte), arrondie au bout, rugueuse et
poilue brièvement, aussi longue que les cornicules. Les poils sont
rares et courts, peu abondants même sur les tibias; extrémité des
_tibias et tarses rembrunis. Le rostre atteint les hanches intermé-
diaires ; 1l est rembruni au bout.
La nymphe ressemble à la femelle aptère. Les étuis sont rem-
brunis, la queue est conique.
La femelle ailée n’était pas représentée dans la récolte faite par
M. Busse.
Les spécimens d’Aphis sorghella que j'ai reçus de M. Busse ont
été recueillis par lui à Togo, dans l’Afrique occidentale, sur les
feuilles du Sorghum, en novembre,
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NTATOMIDES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS
DE LA FAUNE INDO-AUSTRALIENNE
par BE. Schouteden.
Je décris dans cette notice un certain nombre de Pentatomides
d'Australie, Nouvelle-Guinée, etc., que renferme ma collection et
qui me paraissent inédits. J’y ai joint la diagnose de deux genres
nouveaux fondés sur des espèces australiennes décrites récemment
par mon collègue américain, M. Van Duzee, et qui ne peuvent être
laissées dans les genres où il les a classées.
1. Cantao pulcher sp. n.
Dans le Genera Insectorum, j'ai, en traitant les Scutellerinæ, émis
l’opinion que, peut-être, le Cantao africanus, décrit d'Afrique par
Horvàth, n’était, en réalité, pas originaire d'Afrique, et j'y référais
avec doute un Cantao que j'avais reçu du Queensland. Tout en
penchant encore à croire que le spécimen de la collection Duda
décrit par Horvàth, et malheureusement perdu actuellement, pro-
venait, en réalité, comme ses congénères, des régions indo-austra-
liennes, je crois devoir séparer du GC. africanus le spécimen «,
originaire du Queensland, que je possède, et qui, bien que voisin du
C. africanus, en est cependant distinct.
L’insecte est de forme allongée, peu large, assez convexe en
dessous. La tête est brillante (peu fortement), en dessus d’un noir
violacé, verdâtre par places, avec de chaque côté, sur le milieu des
juga, une bande courbée en dedans partant de l’œil et touchant,
près de l’extrémité antérieure, le bord interne des juga, d’un flave
orangé; — en dessous elle est d’un vert bleuté brillant; — les
antennes sont d’un noir un peu violacé, le second article est nette-
ment plus court que le troisième. — Le pronotum et l’écusson
sont de coloration flave orangée, mate, le pronotum peu nettement
ponctué, l’écusson plus distinctement. Le pronotum est orné, sur le
disque en arrière, de deux taches oblongues noires et offre, en
avant de ces taches, mais plus près des bords latéraux, deux petites
macules arrondies, noires également; les angles latéraux sont
mutiques. L’écusson est orné de huit taches noires : deux occupent
les dépressions basales et sont suivies chacune d’une tache arrondie,
située sur la même ligne longitudinale que la tache basale, dont elle
est rapprochée; sur la ligne médiane, à la base, entre ces quatre
taches, se trouve une tache plus grande obovoïde; vers le milieu,
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138
qu’elles dépassent un peu en avant, il y a deux taches oblongues,
obliques, et en arrière une tache médiane se rétrécissant en avant;
l’écusson est tronqué-arrondi au bout. — En dessous, le corps est
brillant; le ventre d’un rouge ochré, les segments 1-5 présentant
une tache marginale (ces taches confluentes en dehors) d’un violacé
foncé, vert brillant en dehors, englobant les spiracula; ceux du
sixième segment sont entourés d’une petite tache ronde de même
couleur ; sur le disque postérieur, il y a une bande médiane, d’un
vert assez foncé brillant, s'étendant sur les segments 6 et 5 et se
bifurquant sur 4, où elle s’efface. Le segment génital double du est
également d’un vert doré brillant, le bord libre du segment basal
pâle ; le segment apical est tronqué à l’apex, légèrement et très
obtusément angulé en dedans, les angles externes nets. La poitrine
est d’un violacé foncé, verdâtre ça et là; l’extrême bord latéral du
protithium et son limbe postérieur, plus largement en dehors,
flave orangé. — Long. 20,5 mill.
Hab. : Queensland.
2. Calliphara nitidissima sp. n.
Je ne possède qu'une seule © de cette magnifique espèce, que je
n'ai pu identifier à aucun des Calliphara décrits. Cet exemplaire
provient de la Nouvelle-Guinée allemande. — C. nitidissima appar-
tient au sous-genre Calliphara s. str.
Corpus viride, metallicum, nitidissimum, aureo-indutum. Caput
lineis duabus marginalibus tyli violaceis. Pronotum anterius inter
cicatrices macula parum distincta, posterius inter angulos laterales
utrinque macula majore vix distincta, limboque ad partem postice,
nigro-violaceis, linea media obsolete violacea. Scutellum utrinque
maculis tribus distinctissimis, anticis a basi paullo remotis, macu-
laque anteapicali, nigris, violaceo-indutis. Pars libera corii cyaneo-
induta. Pectus viridi-aureum, nitidissimum, hic illic cyaneo-aut
violaceo-indutum, area orificiali opaca nigra cinerea. Venter
maxima parte niger, bronzeo-aureo leviter indutus, segmentis extus
(extra spiracula) limboque apicali nitidissime viridi-aureis. Pedes
viridi-aurei aut -cyanei-violacei, tarsis nigro-violaceis, femoribus
basi nigra, acetabulis, coxis, trochanteribusque testaceis. Antennæ
nigræ; articulo primo basi testaceo, secundo multo longiore. —
Long. © 19 mill.
3. Testrica distincta sp. n.
Par sa coloration et son aspect général, cette nouvelle espèce
rappelle T. Stali Schout., mais elle en diffère par divers caractères.
L’écusson, notamment dans sa partie apicale, se rétrécit graduelle-
ment, formant un angle plus petit que 90°, et n’atteint pas l’extré-
De.
NEEESR
mité de l’abdomen; par suite de sa forme angulée distalement
et non pas large comme de coutume, il laisse à découvert le limbe
externe assez large de la membrane. Le sinus des bords antéro-
latéraux du pronotum est fort accentué, et dans la moitié antérieure
ces bords sont subparallèles entre eux, légèrement courbés en
dehors, se continuant en avant en une saillie de eouleur pâle; dans
leur partie postérieure, les bords sont fortement obliques. —
Long. 5,5 mill.
Ces caractères permettront de reconnaitre le T. distincta que je
décrirai plus en détail, plus tard, en même temps que les autres
Testrica. Je dirai déjà ici que le T. emarginata Voll., méconnu
jusqu'ici dans le genre Bolbocoris, a les angles latéraux du prono-
tum non saillants et fort peu échancrés et les bords antéro-latéraux
peu sinués,
4. Pœcilometis uniformis sp. n.
P. strigato, cujus specimen e New South Wales possideo, affinis.
Superne totus dense et regulariter nigro-punctulatus, callo in
angulis basalibus scutelli, hujus apice punctoque basali medio levi-
gatis fulvescentibus, margine externo imo laterali pronoti coriique
levigato, pallido; corio disco paullo pone medium macula nigra
impunctata distinetissima ornato, intus ad apicem seutelli infuscato;
antennis quadriarticulatis fulvis, articulo quarto parte apicali, primo
toto fuscescentibus; — pronoto angulis lateralibus paullo minus
obtusis; antennis articulo secundo primo plus duplo longiore,
tuberculis antenniferis extrorsum etantrorsum subacute prominulis.
Pronoti marginibus lateralibus parum sinuatis. —9.Long.18 mill.
Hab. : New South Wales (coll. mea).
». Anchises proximus sp. n.
A. sulcicorni St.-secundum specimen © a cl. Stälo examinatum-
affine. Differt præsertim punctura (capitis) pronoti scutellique,
punctis majoribus, magis impressis et rarioribus; angulis segmen-
torum abdominis magis prominulis at obtusioribus; laminis geni-
talibus fœminæ obtusioribus (apud A. sulcicornem sunt laminæ
externæ obtusæ at magis acuminatæ, margine externo leviter
sinuato, nec sensim rôotundato); ruga scutelli distinctiore; pronoto
convexiore; sulco orificiali breviore, minus acuminato nec apice
surgente; antennarum articulo tertio haud compresso. Punctis
sæpe ænescentibus ; femoribus apice pallidis (nec nigris); tibiis basi
et apice obsolete, marginibusque superioribus ante et pone medium
fuscis ; antennis fusco-ferrugineis, articulis tertio, quarto quintoque
basi excepta nigris, primo et secundo intus pallidis; spiraculis
ventris pallidi nigris; pronoto ad marginem anticum maculis
quatuor impressis (duabus ad angulos) nigris (vel leviter ænescen-
tibus) ornato. — ©. Long. 14-14,5 mill.
Hab. : Neu-Pommern.
6. Allportia n. gen.
Van Duzee a récemment décrit d'Australie un Pentatomide inté-
ressant qu'il a nommé Platycoris scutellatus. Possédant un spécimen
«j de cette espèce, reçu de Tasmanie, je puis dire qu'il ne s’agit
aucunement d’un Platycoris, car déjà les zones striées caractéris-
tiques manquent sur l’abdomen. En réalité, le Platycoris scutellatus
de Van Duzee doit se ranger parmi les Halyaria et non les Platyco-
raria et appartient à un genre nouveau que j’appellerai ALLPORTIA
et dont voici la diagnose :
Caput latiusculum, marginibus basi obtusis ; jugis tylo (a supero
viso) vix longioribus, apice distantibus, truncatis; — oculis modice
prominulis; ocellis pone lineam fictam interocularem positis.
Antennæ quadriarticulatæ, crassiusculæ, articulo primo crasso,
longo, apicem capitis saltem dimidio superante. Rostrum coxas
posticas subattingens,articulo secundo ultimis unitis subæquilongo.
Pronotum angulis lateralibus haud acute prominulis. Scutellum
apice acuminatum. Hemelytra connexivum haud tegentia; mem-
brana fusca, venis pallidis. Suleus orificialis brevis. Mesosternum
distincte sulcatum. Tarsi triarticulati. —
— Le Platycoris ? rufescens décrit par Van Duzee das le même
travail n'appartient également pas au genre Platycoris. Ne connais-
sant pas cette espèce en nature, je me contente de signaler le fait.
7. Zangis sulcata Montr.
Dans les Annales des Sciences physiques et naturelles de Lyon
(2) VII, p. 98, Montrouzier a décrit en 1855 un Pentutoma sulcatum
classé par Stal parmi les € incertæ species » du genre Zangis dans
l'Enumeratio. Dans ce même travail, Stäl indique un autre Z. sulcata,
correspondant au Rhaphigaster suleatum mentionné plus tard par
Montrouzier (Ann. Soc. Ent. Fr., 1861), de Lifu, et Stal fait remar-
quer que l'espèce ainsi nommée dans le second travail de
Montrouzier, et qu'il a reçue de Signoret, n’est pas identique, à ce
qu'il lui semble, à la première, qu'il ne connaît pas. Lethierry et
Severin, dans le catalogue des Hémiptères, ont donné à l’espèce
vue par Stal, le nom de Z. Montrouzieri.
Je possède du Queensland un Zangis qui me paraît pouvoir être
identifié avec l’espèce décrite par Montrouzier. Comme la descrip-
tion du Z. sulcata n’est guère accessible (j’en dois moi-même une
copie à M. Saint-Lager, archiviste de la Société Linnéenne de Lyon,
que Je remercie ici cordialement pour sôn obligeance), je redécrirai
l'espèce d’après mon unique exemplaire («ÿ).
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Corpus superne viride; capite lateraliter subflavescente; margine
_ imo saturius viridi; pronoto limbo laterali latiusculo subaurantiaco-
flavescente, margine imo intense viridi; limbo corii externo parte
basali flavescente; connexivo pallido, angulis apicalibus segmen-
torum nigris; membrana hyalina. Caput transversim rugosum.
Pronotum et scutellum inæqualiter sat dense et minute punctata
(hoc fortius) et leviter rugosa. Corium regulariter dense fortius
punctatum. Subtus pallidior, disco flavescente, angulis apicalibus
segmentorum ventris, linea superiore apiceque rostri nigris;
ungulis apice nigris. Antennæ mutilatæ; articulo primo capitis
apicem subæquante, secundo ,tertio distincte breviore. Rostrum
articulo secundo sequentibus simul sumtis paullo breviore. Mesos-
ternum carina sat elevata lineari, ubique subæque lata, anterius
inter coxas anticas haud prominula; (metasterno acu percusso).
Orificia in sulcum longissimum sensim angustiorem continuata. Ven-
ter basi tuberculo conico distinctissimo armatus.— (. Long.16 mm.
Montrouzier dit toutefois que sur l’abdomen il y a une tache
brune près des pattes postérieures, ce qui n’est pas le cas pour mon
spécimen. Il dit aussi le pronotum et l’écusson rugueux, caractère
peu accentué dans mon exemplaire. Il se pourrait donc — les
patries de nos spécimens étant égalenrent différentes — qu'il s'agisse
d’une autre espèce. Je proposerais alors le nom de Z. Stali. Le type
de Montrouzier est perdu, très probablement, et il faudrait voir de
nouveaux individus provenant, comme lui, de Woodlark, pour
trancher la question.
8. Zangis ignota sp. n.
Parmi quelques Pentatomides provenant de Stephansort, en
Nouvelle-Guinée allemande, j'ai reçu un individu ®? d’un nouveau
Zangis assez voisin, semble-t-il, du Z. dorsalis, originaire de Ceylan.
En voici la description :
Viridis, subtus pallidior. Caput strigosum; marginibus latera-
libus, margine interno jugarum anterius, lineolaque partis infe-
rioris anteoculari, nigris. Antennæ mutilatæ, articulo secundo
tertio distinctissime breviore, hoc parte apicali toto nigra. Rostrum
per segmentum ventris quartum extensum, articulis tertio et
secundo fere æquilongis, quarto breviore, hoc plus quam dimidio
apicali nigro. Pronotum anterius parce fortiter nigro-punctatum,
limbo lato anteriore levigato, postermjus (pone lineam interhume-
ralem) densius fortiter nigro-punctatum; præter puncta majora
nigra subtiliter vix punctatum. Scutellum apice toto nigro medio
tamen decolore; subtiliter concoloriter vix punctulatum, at fusco-
nigro fortius punctatum (minus fortiter quam pronotum). Pars
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coriacea hemelytrorum sat regulariter fusco-punctatum; membrana
basi intus et extus fusca. Connexivum angulis apicalibus segmen-
torum nigris. Carina mesosterni sat elevata, retrorsum (ud videtur)
leviter incrassata; (metasternum acu percussum); sulcus orifi-
cialis longissimus. Pedes concolores, apice tibiarum tarsorumque
leviter infuscato. Venter basi conico-tuberculatus, disco levigatus,
lateraliter rugulosus ; margine apicali segmenti sexti extus utrinque
nigro; valvulis ® basalibus disco, externis parte exteriore, nigris.
— Long. 16,5 mill.
Hab. : Deutsch Neu-Guinea : Stephansort.
9. Eusarcoris distinctus sp. n.
On ne connaissait, jusqu'à présent, que deux espèces austra-
liennes du genre Eusarcoris. Parmi les Pentatomides du Queensland
que je possède, j'ai rencontré une forme nouvelle, distincte des
deux précédentes.
Superne fuscescens aut fuscus, dense nigro aut fusco-punctatus.
Caput superne fere totum piceo-nigrum, basi medio pallidius, linea
longitudinali tyli maculaque parva utrinque ante oculum flavescente
et sublevigata; marginibus lateralibus reflexis anterius pallidis; —
antennis basi flavescentibus vix puscescentibus, apice infuscatis.
Pronotum parte ante angulos laterales sita pallidius colorata,
flavescente, fusco et nigro-punctata; marginibus antero-lateralibus
callosis, flavidis, basi vix infumatis; areis cicatricalibus nigro-
bronzeis; angulis lateralibus haud prominentibus. Scutellum
latum, triangulare, apice late rotundatum, corio haud longius,
basi utrinque callo elongato transverso flavido, leviter obliquo,
extus angulum basalem fere attingente, ornatum; frenis circiter
tertiam partem occupantibus. Elytra abdominis apicem fere attin-
gentia; parte libera corii scutello distinctissime angustiore ; margine
costali corii basi calloso et flavido; membrana fusca, bronzea. —
Rostrum basin ventris attingens, apice fusco-nigrum. — Subtus
flavescens ; pectore fusco- et nigro-punctato, vitta laterali interrupta
fusco-bronzea; prostethio intus, mesostethio anterius infuscatis,
metastethio extus decoloriter punctato. Venter limbo lato decolo-
riter punctato, spiraculis rufescentibus; disco macula maxima
triangulari, vittaque laterali utrinque minus distincta, posterius
evanescente, piceo-nigro-bronzeis; limbo connexivali incisuris
anguste nigris. Pedes flavescentes, fusco- et nigro minute macu-
lati, femoribus subtus ante apicem macula majore notatis. ©. —
Long. 6 mill., latit. pronoti 4,5 mill.
10. Sepontia australis sp. n.
On ne connaît pas encore de Sepontia autralien. Je crois donc
: SAMU >
_ intéressant de signaler une espèce nouvelle que je possède en
un unique exemplaire (collé malheureusement) recueilli à Dusingo
(Queensland) et qui me parait devoir être rangée dans ce genre, bien
que a Ce soit moins développé que de coutume et rétréci
nettement à la base (S. misella St., d'Afrique, montre déjà une
indication dans ce sens).
L’insecte est de petite taille (3,75 mill. environ), de coloration
foncière pâle, flavescente, assez densément couvert de petits points
noirs ou bruns. La tête est rembrunie de chaque côté à la base, de
même que sur les bords du tylus; le bord extrême latéral est noir.
Le pronotum est teinté de brun ferrugineux entre les angles laté-
raux, de chaque côté derrière ceux-ci, et en arrière du bord
antérieur; les cicatrices sont d’un noir poix; immédiatement en
avant des angles latéraux, une bande ondulée transversale plus
pâle, blanchâtre, à ponctuation plus rare, en partie calleuse ; les
bords antérieur et antéro-latéraux pâles, ceux-ci réfléchis et calleux,
rembrunis à la base; angles latéraux non saillants. L’écusson
n’atteint pas tout à fait l’extrémité de l’abdomen; il est large, pas
plus étroit près de l’apex (qui est largement arrondi) qu’à la base;
sur une petite longueur, à la base, les côtés convergent légèrement,
puis ils divergent un peu; les côtés latéraux et une bande longitudi-
nale interrompue sont rembrunis, et de chaque côté, près de la
partie rembrunie latérale, l’écusson est plus pâle ; près des angles de
la base, une tache calleuse blanchâtre. Les élytres sont à peine plus
longues que l’écusson qui est plus long que la corie; celle-ci est
rembrunie légèrement en dedans, vers l’apex, et son bord costal est
calleux et blanchâtre, à la base. Le connexivum est pâle, marqué de
noir aux incisures. La poitrine est latéralement presque en entier
d’un brun noir, à l’exception du limbe latéral du prostethium et du
limbe postérieur du metastethium, qui sont pâles, ponctués de brun
(le limbe du prostethium en arrière seulement). Ventre rembruni
(le milieu n’est pas visible, l’insecte étant collé) surtout latéralement,
avec un large limbe externe de coloration pâle, ponctué de brun;
cette bande pâle inclut les stigmates bruns et est limitée en dedans,
sur chaque segment, par un espace lisse, en dehors, le bord des seg-
ments est brun foncé vers l’angle apical; sur la partie interne(disque)
rembrunie, on distingue de chaque côté une série de petites taches
lisses blanchâtres, une sur chaque segment, à peu près aussi éloignée
du bord interne dulimbe pâle que celui-ci l’est du bord externe.
Pattes päles, finement semées de brun ; les fémurs en dessous dista-
lement avec un espace plus pâle, limité en avant et en arrière par
une macule brune plus ou moins nette. Antennes pra plus
pâles à la base. — ©. Long., 3,75 mill.
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11. Rœbournea n. gen. | Nate + ÈS
Dans le travail cité plus haut de mon collègue M. Van Duzee, se
trouve décrit un Phyllocephala tumidifrons dont l’auteur dit lui-
en même qu'il croit qu’il faudra le ranger dans un nouveau genre.
DA Possédant une série d'exemplaires 4 © de cette espèce intéressante
4448 et possédant aussi les rarissimes Phyllocephala africains, je puis
‘a ni. confirmer l’opinion de Van Duzee, et je propose pour le nouveau
a. genre, destiné à recevoir le Ph. tumidifrons, le nom de Rœbournea,
d’après la localité où il a été découvert. (Van Duze écrit
« Rolburne », mais c’est une erreur, il faut lire Rœbourne.)
Voici la description du genre Rœbournea :
Eh. Generi Phyllocephalæ affine genus. Differt capite basi multo
“à convexiore, tumido ;jugisconcavis, ante tylum totis late distantibus,
Ro” margine interno subparallelis ; — ocellis lineæ interoculari fictæ
5 ; subcontiguis; bucculis magis elevatis, anterius subangulatis; —
ss. — sulco orificiali brevi, transverso, acuminato, elevato; — mem-
4 brana venis apice simplicibus, basi areola destituta ; — tibiis anticis
* subrectis; — pronoto inter angulos laterales rugis duabus trans-
hs versis instructo lævibus, anteriore extus abbreviata; scutello rugis
marginalibus rugisque duabus mediis retrorsum divergentibus.
Assemblée mensuelle du 5 mai 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
M. de Crombrugghe se fait excuser de ne pouvoir assister à la
séance.
Le procès-verbal de la séance du 7 avril 1906 est approuvé.
Correspondance. M. Fowler nous annonce que son adresse est
dorénavant : Earley Vicarage, Reading (Angleterre).
— La Smithsonian Institution de Washington nous fait part du
décès de son secrétaire, M. Samuel Pierpont Langley. Le secrétaire
est chargé de l’envoi d’une lettre de condoléances.
— L'Académie des Sciences de Belgique et la Société des Sciences,
des Arts et des Lettres du Hainaut nous envoient le programme de
leurs concours annuels. Il ne s’y trouve qu’une seule question
intéressant l’Entomologie (dans son acception large). Elle est posée
par l’Académie et rédigée comme suit :
Etudier, au point de vue morphologique et physiologique, l'évolution
des organes excréteurs chez des Invertébrés à néphridies. — Prix :
800 francs.
Les mémoires envoyés en réponse aux questions posées par
l'Académie « devront être inédits et écrits lisiblement. Ils pourront
être rédigés en français, en flamand ou en latin; il devront être
adressés, franc de port, à M. le Secrétaire perpétuel, au Palais des
Académies, avant Le 1° août 1907 ».
Bibliothèque. MM. Desneux et Lambillion font hommage de
travaux pour la bibliothèque.
— M. Kerremans offre à la Société le tome I‘ de la Monographie
des Buprestides dont il a entrepris la publication. On trouve dans
ce premier volume — qui compte près de 500 pages de texte et est
accompagné de dix planches représentant les principaux types —
la revision des Julodines et d’une partie des Polycestines. Dans une
longue introduction, l’auteur donne les généralités relatives à la
famille dont il va traiter : historique, caractères généraux, phylo-
génie, classification, distribution géographique, etc.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 30 V 1906. 10
F}
+
146
M. Lameere se fait l'interprète des membres présents pour
remercier chaleureusement M. Kerremans de son don généreux. Il
félicite notre collègue d’avoir eu le courage d’entreprendre un
travail aussi important et de n’avoir point reculé devant cette tâche
aride qu'est la monographie complète d’un groupe aussi étendu que
l’est celui des Buprestides. M. Lameere insiste aussi sur l’utilité
qu'ont de tels travaux systématiques embrassant l’ensemble d’une
famille, surtout lorsque ces monographies sont l’œuvre de spécia-
listes aussi distingués que l’est M. Kerremans.
M. Severin est également d'avis qu’on ne saurait assez encourager
la publication de telles revisions. Il propose à l’assemblée de charger
le secrétaire de signaler au Gouvernement l’importance et la réelle
valeur de la Monographie des Buprestides de M. Kerremans et de
l’inviter à donner, par une large souscription, son appui à l’œuvre
si utile entreprise par notre collègue. Cette proposition est adoptée à
l’unanimité.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. M. Hippert signale la capture des Microlépido-
ptères suivants, dont la détermination a été revue par M. de Crom-
brugghe :
1163. Pionea forficælis L. — Une variété plus claire que le type,
_capturée à Houyet, le 30 mai 1905.
787. Myelois Ceratoniæ L. — Pris à Bruxelles, le 7 octobre 1903.
2453. CGerostoma sequella CI. — Capturé à Orval, le 5 juillet
1905. Cette espèce est nouvelle pour la faune belge.
1458. Acalla squamana F. — Capturé à Pesche, le 9 août 1905, sur
un tronc d’arbre.
— M. Haverkampf nous à fait parvenir aussi la liste suivante de
captures de Lépidoptères faites par M. Hippert :
1. Papilio Podalirius L., 1 ©, le 5 juin 1905, à Rance, et 1
le 14 juin 1905, à Couvin.
4. Papilio Machaon L., 1 4, var. à taches d’un bleu très clair, le
21 juin 1894, à Rochefort.
4. Id. ab. Aurantiaca Selys, le 16 août, Saint-Denis.
81. Leptidia Sinapis L., 4 dont les ailes portent plus de gris
que de blanc, le 15 juin 1905, Couvin.
113. Colias Edusa K.,1 © var., environs de Bruxelles.
169. Araschnia Levana ab. Prorsa L., le 10 août, à Dinant.
482. Zephyrus Betulæ L., 1 J' avec tache divisée en deux, le
1 septembre 1890, Ave.
Chrysophaænus Dorilis 4. — L'exemplaire a beaucoup de
jaune sur les ailes; le 9 août 1905.
638. Lycæna Cyllarus Rott., 1 ©, le 14 juin 1905, Couvin.
686. Carcharodus Alceæ Esp., 1 4, le 6 juin 1905, Froid-Chapelle.
709. Hesperia Malvæ ab. Taras Bergstr., le 12 juin 1902, Couvin.
730. Dilina Tiliæ L., 1 ©, le 30 mai 1905, Houyet,
735. Protoparce CASE L., 1 j'le 95 juillet 1905, Lamorteau.
806. Drymonia Trimacula Ho. 19,le 23 mai 1905, Stavelot.
838. Odontosia Carmelita Esp., 2, les 25/27 mai 1905, Hertogen-
wald.
993. Arctornis L — Nigrum lee. 1 d, le 24 juillet 1905, Ethe.
1547. Dianthæcia nana, Rott., 1 ÿ, le 7 juillet 1905, Florenville.
_ 1560. Bombycia Viminalis K., 2 j, les 1/2 août 1905, Hautes-
Fagnes.
1560. Id. var. Minor, | 4, 2 août 1905, Hautes-Fagnes.
1709. Hadena Scolopacina Esp., ! d, juillet, Schiplaeken.
1825. Dryobota Protea Bkh., 4 octobre 1905, Genck. f
2114. Plastenis Retusa L., le 8 juillet 1904, à Hever.
2127. Orthosia Pistacina F., 3, 24 octobre 1905, à Antée.
2490. Emmelia Trabealis, le 27 juin 1905, Torgny.
2667. Catocala Fraxini L., 1 4, le 19 septembre 1905, Rochefort,
19, le 25 septembre 1905, Hertogenwald.
2937. Acidalia Macilentaria H. S., le 27 juin 1905, Forgny.
3097. Id. Decorata Bkh., 1 &, le 15 juin 1905, Couvin.
3704. Bapta Temerata L., 1 d\, le 11 mai 1905, Spa.
3789. Seniothisa Signaria, 1j, le 5 juillet 1905, Orval.
4248. Callimorpha Quadripunctaria L., le 5 août 1905, La Gileppe.
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— M. Haverkampf dépose la liste des Lépidoptères belges inté-
ressants dont il a enrichi sa collection en 1905. Cette note est insérée
plus loin.
Excursion. L’'excursion du 11 juin se fera à Silly près Ath.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
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UNDESCRIBED CICADIDÆ
by W.-L. Distant.
Since I completed my synonymic catalogue of the genera and
species belonging to this Family, several new species and genera
have reached my hands. Some of these are here described.
Coloured figures of all the species at present known to inhabit the
Transvaal will be given in my next part of € Insecta Transvaa-
liensia » now in the press, and I hope subsequenty to figure all the
described genera of Cicadidæ in another work.
f
Subfamily CIGADINÆ.
Division CICADARIA.
Cryptotympana suluensis sp. n. — (j. Head, pronotum and
mesonotum brownish-ochraceous; head with the lateral areas of
front and a transverse fascia to vertex which does not quite reach
eyes but encloses the ocelli, black; pronotum with two central linear
fasciædiverging anteriorly, and the centre of the anterior and inner
posterior margins black; mesonotum with four anterior obconical
spots of which the two outermost are small and a spot on each side
of the cruciform elevation, black: abdomen above piceous, the
tympanal coverings and lateral areas brownish-ochraceous; body
beneath and legs dark ochraceous; posterior two thirds of central
sulcation to face, the anterior tibiæ and bases of intermediate
tibiæ, black; tegmina and wings hyaline, the venation stramineous;
tegmina with the costal membrane and basal cell ochraceous, the
postcostal area piceous, the transverse veins at bases of second and
third apical areas infuscated ; extreme bases of both tegmina and
wings ochraceous, the first somewhat basally streaked with piceous;
opercula just passing basal abdominal segment, a little overlapping
internally for about basal third, thence oblique to apices which
are very broadly subangulate, lateral margins nearly straight.
©. Tegmina and wings somewhat broadly basally suffured with
ochraceous, body above more piceous, the markings to head and
thorax more obscure, the posterior margin of pronotum DE
nently ochraceous.
Long. excel. tegm. j-£ 38 mill. Exp. tegm, 115 mill.
Hab. : Sulu Archipelago (Paris Mus.), Celebes (Stockh. Mus.).
This species is allied to C. intermedia Sign. and C. sinensis Dist.
From the first it differs by the less oblique and more apically
rounded opercula, the stramineous, not piceous basal suffusion to
tegmina and wings and the infuscated transverse veins to the
3
nn and third apical areas of the tegmina; it is allied to
. GC. sinensis by the basal coloration of the tegmina and wings, but
the opercula are more elongate, the face broader and less convex
and also differs by the colour of the legs and infuscation of the
transverse veins to apical tegminal areas.
Division DUNDUBIARIA.
Haphsa Meeki sp. n.
anterior and posterior ochraceous spots, vertex pale castaneous
with piceous macular markings; pronotum brownish ochraceous,
with a central pale longitudinal ochraceous fascia which is margined
on each side with black, the fissures and sublateral margins also
black: mesonotum ochraceous with four large piceous obconical
spots, the two central ones connected with the cruciform elevation
by two piceous elongate spots, the two outermost percurrent;
abdomen very dark castaneous, the posterior segmental margins
rather longly grevishly pilose; face, sternum, and legs ochraceous;
face with a broad central black fascia which bifurcates near base
enclosing an ochraceous spot; a spot on each side of clypeus, apex
of rostrum, apices of coxæ and trochanters, apices of tibiæ, and
anterior and intermediate tarsi, black ; opercula and base of abdo-
men castaneous, bases and apices of opercula black; tegmina and
wings hyaline, tegmina with the basal venation ochraceous spotted
with black, remaining venation piceous, costal membrane ochra-
ceous, transverse veins at bases of second, third, fifth, and eight
apical areas infuscated and marginal fuscous spots at apices of
longitudinal veins of fifth to eighth apical areas; wings with the
venation piceous, that of lower half of basal area mostly ochraceous ;
the whole body is more or less greyishly pilose; front of head a
little broader and less produced than in other described species of
the genus; opercula in male long and broad, reaching apical abdo-
minal segment; rostrum sligntiy passing the posterior coxæ; face
very finely centrally sulcate, the transverse striations also fine but
well pronounced.
Long. excel. tegm. 4 26 mill. Exp. tegm. 97 mill.
Hab. : Brit. New Guinea, Owgarra (A. S. Meek. — Brit. Mus.).
-Subfamily GÆANINÆ.
Division CICADATRARIA.
Gudaba apicata sp. n. — . Body and legs ochraceous ; head
with a somewhat broken transverse fascia between the eyes centrally
connected with the posterior margin by two short lines, black:
— J. Front of head black with large
pronotum with two central linear fasciæ, the furrows, and a subla-
teral marginal line black; mesonotum with two anterior central
black margined spots, and a sublateral fascia on each side, black;
anterior margin of anal segment above dull cretaceous, disk of anal
segment beneath dull piceous; tegmina and wings hyaline, tegmina
with a fuscous spot atapex, the costal membrane and postcostal area
ochraceous, venation to both tegmina and wings fuscous; eyes
prominent, moderately exserted; posterior segmental margins
distinctiy prominently ridged; anal appendage furcately developed
into a short slender internally channelled process on each side;
_abdomen beneath tuberculate on each side of second and third
abdominal segments, the tubercles of the latter very small; opercula
small not reaching base of abdomen; anterior femora with two
strong spines.
Long. excel. tegm. 12 mill. Exp. tegm. 32 mill.
Hab. : Cochin-China; Lakhon (Harmand, Paris Mus.).
Division FIDICINARIA,
Proarna inconspicua sp. n. — çj. Body and legs pale
virescent; eves fuscous; ocelli red; tegmina and wings somewhat
wrinkled and talc-like, the venation prominent and pale virescent ;
tegmina with the costal membrane ochraceous; head with the
front centrally depressed, the face very broadly centrally longitu-
dinally sulcate, the transverse ridges well developed, vertex
centrally sulcate at area of ocelli; pronotum with a central
longitudinal fasciate impression, the fissures sharply developed ;
mesonotum with four very obscure obconical spots which are only
denoted by their slightly darker margins; rostrum just passing the
intermediate coxæ, its apex fuscous; anterior femora armed
beneath with two spines; opercula small, not reaching base of
abdomen ; tarsi pale testaceous; tegmina elongate, narrow, about
three times as long as greatest breadth.
Long. excel. tegm. 12 mill. Exp. tegm. 33 mill.
Hab. : Argentine ; Gob. Misiones (S. Venturi, Brit.-Mus.).
Apparently most closely allied to P. prægracilis Berg, from
Bolivia.
Division ZAMMARARIA.
Odopœæa Venturii sp. n. — ®. Body above black; head with a
transverse ochraceous fascia crossing in front of eyes and along
anterior margin of vertex, pronotum with the anterior, posterior,
and sublateral margins, and a central longitudinal fascia,
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ochraceous, the anterior and posterior margins with a central
black spot, the latter also inwardly, outwardly and laterally
margined with black, the disk is also suffused with brownish
ochraceous on each side of central fascia and marked with a curved
black spot; mesonotum with two central anterior obconical spots
only denoted by their pale margins and ochraceous apices, a
longitudinal spot in front of each anterior angle of the cruciform
elevation and à central spot to disk of same and two longitu-
dinal fasciæ on lateral margins, ochraceous; body beneath black ;
margins of face, base of rostrum, longitudinal streaks and apices to
femora, subbasal annulation to intermediate tibiæ, posterior tibiæ
excluding bases and apices, intermediate and posterior coxæ and
trochanters (excluding central spots) and a sublateral fascia to
prosternum, ochraceous; tegmina and wings hyaline, the first
with the costal membrane, postcostal area and the venation
ochraceous, the last becoming piceous on apical area, costal vein
black, a spot on the venation to the second, third and fourth ulnar
areas, the last at its apex, transverse veins at bases of apical areas
and spots near apices of longitudinal veins to apical areas, fuscous ;
wings with the venation ochraceous becoming piceous near apex,
margins of anal area piceous; lateral margins of pronotum pro-
duced, not prominently angulate but angularly rounded; rostrum
slightly passing the intermediate coxæ; face not profoundly
centrally sulcate, the transverse lateral ridges prominent.
Long. excl. tegm. © 25 mill. Exp. tegm. 75 mill.
Hab. : Argentine; Prov. Salta (S. Venturi, Brit. Mus.).
Division MOGANNIARIA.
Mogannia binotata sp. n. — 9©. Head above pale greenish-
ochraceous, margins of front, anterior margins of vertex and broad
basal margin black; pronotum pale greenish-ochraceous, its
anterior and posterior margins emerald-green ; mesonotum black
wih two large discal green spots which do not reach the anterior
margin and are notched anteriorly; abdomen above brownish-
ochraceous, centrally black at base, posterior margin of fifth
segment greyishly pilose; body beneath and legs testaceous-red ;
tip op face, upper surfaces of anterior femora, coxal spots, and
broad lateral margins and apical area of abdomen black; tegmina
and wings hyaline; tegmina slightly bronzy green at base, the
coslal membrane sanguineous, the venation beyond basal area
tuscous; wings with the venation fuscous, paler near base, base
of anal area fuscous; front conically but not acutely produced ;
rostrum reaching the intermediate coxæ ; posterior tibiæ with three
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with two slender prominent spines
slender spines; anterior femora
beneath on apical area.
nn. Long. exel. tegm. © 16 mill. Exp. tegm. 49 mill,
4 Hab. : Borneo; Kina Balu (Coll. Disl.).
Won: Allied to M. viridis Sign.
f Subfamilly TIBICININÆ.
Division TETTIGADERARIA.
Tettigades varivenosa sp. n. — . Body above black ; head
with the margins of vertex — both lateral and adjoining front, a
+R small spot behind front, and an oblique transverse fascia behind
each eye, ochraceous; pronotum with the margins and a series of
about six small irregular discal spots, ochraceous; mesonotum with
À Ne two discal antler-like fasciæ proceeding from the angles of the cruci- v
( 18 form elevation and a small spot on each lateral margin, ochraceous ;
714 margins of the metanotum, tympanal cavities, posterior segmental
17 margins, and the whole of the apical segment and anal appendage
HE ” ochraceous; body beneath and legs ochraceous; face, a fascia
between face and eyes, clypeus, sternal spots, longitudinal streaks
ja, to femora, anterior tibiæ, bases of intermediate and posterior tibiæ,
i the tarsi, and a large basal spot to abdomen, black or piceous;
tegmina and wrings finely wrinkled and pale shining talc-like,
tegmina with the venation ochraceous, a fasciate line in costal
membrane, an inner marginal line to clavus and the venation of the
apical areas (the last more or less) black; wings with the venation
ochraceous, lower vein of third ulnar area, and the venation
(more or less) of apical third, black.
©. Resembling çj. But with the upper surface of the anal appen-
4 dage (excluding its apex) black.
Tegmina broad, only a little more than twice as long as broad,
broader than wings; rostrum reaching the intermediate coxæ ;
lateral margins of pronotum subangularly rounded.
Long. exel. tegm. and © 21 mill. Exp. tegm. 62 to 65 mill.
Hab. : Argentine ; Gob. Rio Negro (S. Venturi, Brit. Mus.).
MENDOZANA œn. nov.
©. Head including eyes much wider than base of mesonotum,
te very broad and narrow, the front not projecting its margins and
re those of vertex continuous, front about as long as vertex imme- }
diately behind it where the ocelli are placed; face moderately
sobose, strongly longitudinaly sulcate, the lateral transverse stria-
D
tions lent, not NA pronotum shorter than mesonotum,
its lateral margins dilated but not angulate, nearly straight and
posteriorly a little rounded; mesonotum moderately convex, cru-
ciform elevation longer than broad; rostrum passing the inter-
mediate coxæ; tegmina slightly narrower than wings at base, about
two and a half times as long as greatest breadth, basal cell twice
as long as broad, postcostal area moderately wide and distinct,
apical areas eight; wings a little lobately produced near anal area,
apical areas six.
Type : M. platypleura Dist.
This genus is allied to Chonosia Dist. fromwhich it principally
differs by the non-produced, broad, narrow, and continuately mar-
gined head.
Ne
RE Ra
Mendozana platypleura sp. nov. — 9. Head black, a trans-
verse basal spot on each side of ocelli, and the basal half of sulca-
tion to face, ochraceous; pronotum black, its anterior margin
(very narrowly), its posterior margin (more broadly and irregu-
larly), and a spot at anterior angles of lateral margins, ochraceous,
two large transverse castaneous discal spots, divided by a longitu-
dinal central black fascia which is broadly widened posteriorly ;
mesonotum black, with two central obsolete obconical spots, an
ochraceous spot in front of each anterior angle of the cruciform
elevation the disk of which is also ochraceous; abdomen above
black, the posterior segmental margins ochraceous; body beneath
and legs ochraceous : a large spot at inner margin of each eye,
apex of rostrum, some sternal spots, and a spot on each side of
apical abdominal segment, black; tegmina and wings moderately
wrinkled and talc-like, tegmina with about basal half of venation
ochraceous, remainder piceous, costal membrane (excluding
margin), basal cell, a spot beneath it, large basal spot in clavus,
and streaks at base, piceous, the anal area grevishly opaque
terminating beyond middle with an angulate fuscous margin.
Long. excel. tegm. © 20 mill. Exp. tegm., 63 mill.
Hab. : Argentine ; Prov. Catamaros (S. Venturi, Brit. Mus.).
Division CARINETARIA.
Carineta cearana sp. n. — ©. Head, pronotum, and mesono-
tum pale umber-brown :; head with the ocelli margined with black ;
pronotum with à broad central longitudinal black fascia which
is broadest anteriorly but not reaching anterior margin and is
biangulate on each side, the centre of the lateral margins narrowly
black, and à blach spot near each posterior angle; mesonotum with
four obconical spots only denoted by their black margins which are
outwardly faint or broken, the two central spots smallest, a black
spot in front of cruciform elevation ; abdomen piceous-brown, more
palely pilose, and with an oblique subbasal patch of green pile on
each side; head beneath (excluding face), clypeus and sternum thickly
greyishly pilose; face ochraceous with à broad central black fascia
and a black spot near base of each antenna; legs ochraceous, longi-
tudinal streaks to femora, apices of tibiæ and the tarsi piceous;
tegmina and wings hyaline, the venation fuscous more or less
ochraceous at basal areas, a somewhat large piceous spot on
tegmina near apex of clavus and a similar spot on wings at apex of
abdominal area, costal membrane to tegmina brownish-ochraceous ;
rostrum reaching the posterior coxæ; femora incrassate with three
spines on inner margin, the innermost longest.
Long. exck. teg. © 20 mill. Exp. tegm. 62 mill.
Hab. : Brazil, Ceara (Coll. Dist.).
Allied to C. basalis Walk.
Division TAPHURARIA.
Burbunga Hillieri sp. n.—. Head pale castaneous, greyishly
pilose, lateral margins of vertex and a basal medial spot ochraceous;
pronotum pale ochraceous, unicolorous;, mesonotum pale ochra-
ceous; with four obconical castaneous spots, the central spots
smallest, grevishly pilose especially between the spots and on
margins, cruciform elevation ochraceous; abdomen above pale
castaneous-brown with the posterior segmental margins dull ochra-
ceous; body beneath pale castaneous-brown; sternum, opercula,
and tibiæ excluding bases and apices pale dull ochraceous; tegmina
and wings pale shining talc-like, the first with the costal membrane,
postcostal area, and basal venation ochraceous, remaining venation
fuscous, the transverse veins at bases of second and third apical
areas prominently infuscate; wings with the venation of the lower
basal area ochraceous, remaining venation fuscous; head with the
front prominent, in breadth considerably narrower than lateral
margins of vertex; rostrum reaching the posterior coxæ its apex
piceous; sternum thickly shortly grevishly pilose; tegmina about
three times as long as broad.
Long. excel. tegm. 17 mill. Exp. tegm. 54 mill.
Hab. : South Australia, Killalpanima (H. T. Hillier, Brit. Mus.).
CAPTURES
DE
LÉPIDOPTÈRES FAITES EN BELGIQUE EN 1905.
par Fritz Haverkampf.
4. Papilio Machaon L., var. Bimaculata, 1 4, 1 ©, le 93 juil-
let 1905, à Ethe.
— Papilio Machaon L, var. Aurantiaca Selys, 2 ©, en août, à
Anderlues.
7. Pieris Daplidice L., 1 S'et 29, le 16 août, à Torgny.
— Id. L.,2d'et29, en août, à Anderlues.
86. Colias Palæno L., et ® en abondance, le 13 juin, à Hockai.
204. Argynnis Selene L., 1 4. le 20 juin, à Hockai. Cet exemplaire
offre en-dessous des ailes supérieures également quelques
taches nacrées; toutes les taches des ailes inférieures sont
très prononcées. i
231. Argynnis Niobe L., 5 J'et2 ©, le 12 juillet, La Panne.
— Id. L., var. Eris Meig., 2 j'et 1 ©, La Panne. C’est
la première fois que j'ai pris ce beau papillon diurne; il
volait tout près des maisons.
232. Argynnis Adippe L. var. Cleodoæa O., Set © en abondance, en
août dans les vallées d’Ethe, Rabaiïs et Bugenol.
237. Argynnis Paphia L., J et Q. Volait par milliers dans les
environs de Virton. Il semble que la belle variété Valesina
n'existe pas dans le sud de notre pays; j'y ai vu seulement
quelques © un peu plus foncées que le type.
296. Erebia Aethiops Esp., 1 4 le 15 août, à Han-sur-Hesse.
343. Satyrus Briseis L., 1 et 1 ©, le 22 août, à Torgny. Un
papillon très difficile à capturer; il se tient en plein soleil
sur les pierres.
33. Satyrus Arethusa Esp., 1 , le 22 août, à Torgny. C’est
une espèce nouvelle pour la Belgique. Je n’en ai vu qu’un
seul exemplaire; il se trouve dans la collection de M. l'avocat
L. Bray, à Virton.
900. Chrysophanus Virgaureæ L., d et © en abondance, les
22/24 juillet 1906, à Virton.
506. Chrysophanus Thersamon Esp, 1 © capturée à Hastières
en 1904 par M. Bovie. C’est encore une espèce nouvelle pour
le pays. Il est fort étonnant qu’on ne l’ait pas trouvée plus
tôt. Elle ressemble beaucoup à la © de Dorilis, et c’est ainsi
que je l’avais classée d’abord par erreur.
910.
913.
914.
940.
D44.
CRrysophanus Hippothoë L., J'etQ en abondance, le 11 te
‘ à Virton, et le 28 juin, à Hockaïi. Ces exemplaires de Hockaï
montrent beaucoup de mélanisme; les ocelles en-dessous
‘des quatre ailes sont presque toujours fusionnés. Aucun
exemplaire de Virton ne montre cette aberration, qu’on
appelle chez les Lycænides ab. Striata; elle est sans doute
propre à l’endroit très humide où je l’ai capturée.
Chrysophanus Dorilis Hufn.,29.Deux magnifiques aberrations,
Albinos ; la couleur des ailes supérieures est d’un jaune tout
pâle, qui devient même blanc à certaines places.
Chrysophanus Amphidamas Esp., 1 «, le 22 juin, à Hockaï; la
vraie époque de son vol est fin mai.
Lycœæna Argiades Pall., 1 'et 1 ®, le 21 juillet, à Ethe.
Lycæna Argyrognomon Bersstr., 2 j'et 29, le 12 juillet,
à La Panne. C’est encore une nouvelle espèce pour la
Belgique. Il est également très étonnant que cette Lycæna
n'ait pas été signalée encore. Elle ressemble beaucoup à
Lyc. Argus, surtout la ©, mais celle de Lyc. Argus n’a jamais
de bleu.
. Lycœna Icarus Rott. var. Celina Aust., 2 4. Cette variété a des
points noirs au bord anal des ailes inférieures.
. Lycœæna Coridon Poda, et ©. Ce papillon volait en masse en
Juillet et août, dans les environs de Virton, surtout à Torgny;
il varie beaucoup. Je possède les variétés et aberrations
suivantes :
ab. Calydonnis, 4, d’un bleu d'azur.
ab. punctata Tutt, , d’un bleu verdâtre très luisant.
ab. semisyngrapha, 3 ©, les ailes inférieures montrent plus ou
moins de bleu.
ab. albicincta Tutt, ©, a le point médian des 4 ailes entouré
d’un cercle blanc très prononcé et quelquefois un peu de
bleu sur différentes parties des ailes.
ab. marginata Tutt a la bande marginale des ailes très large et
noire,
ab. suavis Sch. Les taches des ailes inférieures en-dessous sont
entourées d’une ligne rouge, c’est-à-dire seulement dans les
cellules IIT et IV. Ces lignes rouges sont encore bordées de
noir.
ab. inœæqualis Tutt. ®, avec taches bleues qui sont partagées
irrégulièrement sur re quatre ailes.
ab. aurantiaca Tutt. ©. Toutes les ailes ont des taches rouges
au bord ne on dirait que les taches d’en-dessous
ont percé.
PA ED typhis Tutt. Y et 9, les 2 ocelles du bord basal en-dessous
des ailes supérieures sont fusionnés; c’est ce qu'on observe
aussi chez Lyc. Icarus ab. striata.
L’aberration striata Tutt. de Corydon doit avoir d’autres ocelles
encore fusionnés plus ou moins, même sur un côté seule-
ment, l’autre restant régulier. On sait que ces aberrations à
ocelles fusionnés sont fort rares et qu’on trouve plus
souvent-des aberrations de Corydon Poda, où les taches
ont disparu plus ou moins : ceci se montre surtout en-des-
sous des ailes inférieures. Je possède 2 Ç' et 1 © de l’aberra-
tion obsoleta Tutt, où les taches ont disparu complètement;
il en manque également aux ailes supérieures. Lorsque
celles-ci ont également disparu, on a l’aberration Cinnus
Hb., qui est très rare : elle a été différentes fois trouvée en
Allemagne ; en Belgique, on ne l’a pas encore signalée,
mais je suis néanmoins persuadé qu'elle y existe.
Je citerai encore l’ab. et var. © Syngrapha Kef., chez laquelle
la © a la couleur du (, : j'en ai capturé 3 exemplaires, à
Han-sur-Lesse et Torgny.
A cette série d’aberrations de Coridon Poda, je dois en ajouter
encore une nouvelle, dont je ne trouve aucune description.
C’est un ({ de la couleur normale. On sait que le (j n’a pas
de taches sur les ailes, mais que la © a toujours le point
médian, souvent très prononcé. Or, je possède un j de
coloration normale, mais qui présente cette tache égale-
ment, et si la couleur typique de Goridon n’y était pas, on
pourrait croire qu’il s’agit d’une autre espèce. J’appelle cette
nouvelle aberration, qui a été trouvée le 21 août à Torgny,
ab. torgniensis Haverk.
637. Lyc. Semiargus Rott. est très abondant dans différentes
vallées des environs de Virton; j'en ai trouvé des exem-
plaires chez lesquels les taches qui se trouvent en-dessous
des 4 ailes sont remplacées par des bandes.
638. Lyc. Cyllarus Rott., 2 J'et©, le 18 août, à Torgny.
646. Lyc. Arion L., 2 J'et 9, le 18 août, à Torgny. Cette Lycœæna
est toujours rare.
686. Charcharodus Alceæ Esp., j' et ©, Han-sur-Lesse et Torgny.
703. Hesperia Alveus Hb., 4 Jet 2 9, le 15 août, à Han-sur-Lesse.
837. Ochrostigma Melagona BKkh., 14 et 1 9, le 2 juillet, dans la
forêt de Soignes.
923. Arctornis L-Nigrum Mueller,1 9, le 7 juillet, Forêt de Soignes.
1073. Demas Coryli L. aberration 4, cet exemplaire a été capturé
LOT dé.
Re: Lu
Ram. +
en juin, à Elberfeld (Allemagne), à la lumière électrique, et
158
1093.
FSS
2)
TS
mn ji
ee
C 2
Q
1809.
2284.
3151.
3319.
3797.
montre un mélanisme complet. Je ne connais pas d’aber-
ration pareille dénommée, et l’appellerai ab. Melanotica
Havrkmpf.
Acronycta Menyanthidis View. ab. Suffusa Tutt., 2 ©, le
29 mai, à Hockai.
. Agrotis Interjecta Hb., 1 4, capturé par M. Bovie, à Anderlues.
. Mamestra Glauca Hb.,était fort répandue à la fin mai dans les
Hautes-Fagnes; on la trouve surtout en pleines Fagnes, là
où le feu a détruit une partie des sapins. Cette belle noc-
tuelle s’y trouve par centaines.
. Dionthæcia Capsincola Hb. Chenilles trouvées dans les cap-
sules de différentes espèces de Lychnis, dans les dunes de
la Panne, le 11 juillet; en octobre, j'en ai obtenu encore
quelques éclosions. Les chenilles restent jusqu’à leur chry-
salidation dans les capsules de la plante, qu’elles remplis-
sent complètement; le trou d’entrée se trouve à côté de la
tige.
Brachionycha Sphinx Hufn.,15 4 et pas une seule ©; celle-ci
est donc beaucoup plus rare. En octobre, forêt de Soignes.
Anarta Cordigera Thnbg, (4, le 21 mai, Hautes-Fagnes.
Les deux exemplaires que M. Franz Derenne, de Namur,
a capturés pour la première fois, en ma présence, à la Pen-
tecôte, de 1904, ne sont pas, comme on l’a indiqué, la forme
typique, mais bien la variété plus noire, Æthiops ; le type
est donc nouveau pour le pays.
. Catocala Nupta L. ab., 1 , le 15 août, à Han-s/Lesse, magni-
fique aberration, à très larges taches claires sur les ailes
supérieures; toute la surface est du reste devenue plus
claire. e
Ortholitha Plumbaria T. var. Luridaria Gn., 1 4 et1 9, le
12 juin, Hautes-Fagnes.
Larentia Truncata Hufn. var. Suspectata Môschl., 14,3 juillet,
à Bodeghem.
Hybernia Leucophæaria Schiff. ab. Fuscata Havkmpf.,
2 , le 24 février, drève de Lorraine; c’est une nouvelle
aberration de cette petite géométride; elle est semblable à
lab. Merularia Weym., mais elle est brune au lieu de
noire, M. Uffeln, de Hamm, en Westphalie, a décrit une
aberration de Leucophæaria qu’il a appelée medioobscu-
raria. D’après sa description, parue dans le n° 4, Jahr-
oang XIX, de l’Entomologische Zeitschrift de Guben,
j'ai constaté que je possède de Belgique cette aberra-
RON Satan: et ER
“ ŒE ar ie
MES MEN
Hdi cure 459
tion, nouvelle pour notre pays, mais très rare ici aussi.
Je me rappelle aussi avoir manqué un exemplaire qui
élait encore beaucoup plus prononcé que celui que j'ai en
collection. On pourrait nommer beaucoup d’aberrations de
celte géométride, mais cela mènerait trop loin; l’aberration
medioobscurariæ à cependant bien mérité son nom : elle
ne ressemble à aucune autre. Les © aptères des aberra-
tions merularia Weym. et Fuscata Havkmpf. sont égale-
ment entièrement noires. Comme Ayb. Leucophæaria,
Hyb. Defolaria CI. varie énormément. Le type est jaunâtre
avec bandes plus foncées; l’aberration Obscurata Stgr.
est brun clair, spécialement le fond, les bandes gardent le
couleur du type, ou bien elles disparaissent dans la couleur
du fond etle papillon devient tout brun uni. Je possède
quelques exemplaires de cette forme foncée où les bandes
sont devenues plus foncées, même absolument noires. Je
n'ai trouvé cette aberration que dans les environs de
Bruxelles et je suis sûr que ce n’est pas celle qui a servi au
D’ Staudinger pour sa description. Je crois donc utile de la
nommer et la désignerai sous le nom d’aberration pro-
gressiva Havrkmpf.
Je dois encore citer quelques observations que j'ai faites
sur Hyb. Leucophæaria Schiff. et Hyb. Defoliaria C1. Les
auteurs indiquent que cette dernière espèce se montre en
octobre, mais la vraie époque d'apparition est en novembre
à Bruxelles; Jyb. Leucophæaria Schiff. se montre souvent
déjà à la mi-janvier, mais elle paraît en masse vers la fin
février jusqu’au 15 mars. Depuis différentes années déjà,
je trouve également Hyb. Defoliaria C1. durant tout l'hiver :
je possède dans ma collection des exemplaires et ©
capturés en janvier, février, fraichement éclos, et même
une 9 fraîche du 8 mars. Ceci est naturellement à attribuer
aux hivers doux dont nous avons été gratifiés. Je serais
curieux de savoir si mes collègues ont pu constater le
même fait. Les autres espèces du genre Hybernia sont
absolument fixes; quant à la © de Hyb. Marginaria Bkh.,
on la trouve quelquefois encore à la mi-avril.
3814. Biston Hispidaria F., 4 4, le 2 mars, forêt de Soignes; il n’y
est pas commun.
3874. Boarmia Cinctaria Schifr., 1 d', le 10 juin, à Boitsfort.
3906. Boarmia Consonaria, 1 9, le 15 juin, dans l’Hertogenwald.
3996. Fidonia Limbaria, 1 d', le 23 juin, à Hockaï: les exemplaires
de Fagnes sont plus foncés que d’habitude.
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4 ( AAFEUE
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nai Gihiaria F.,d'et@, v
à Han-sur-Lesse et Torgny.
43923. Zygæna purpuralis Brünn. (pilosellæ Esp. jh Jet CE en a
dance, le 2 juillet, 2 DOTE RUE
4337.» Achilleæ Esp., de même. 09 RS MEN D
4388. » CarniolicaScop.,{f et ®, idem, le 20 juillet, à hot
4407. Ino Globulariæ Hb., d, le 2 juillet, à Torgny. | |
416. » Geryon Hb., 29, le 20 juillet, à Torgny. L'ARNe :
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Assemblée mensuelle du 2 juin 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 8 heures.
” Le procès-verbal de la séance du 5 mai 1906 est approuvé.
Le secrétaire dépose deux exemplaires du tome XIII des
Mémoires qui vient de paraître. Le tome XII (Mémoire jubilaire)
paraîtra prochainement.
Décisions du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effectif
M. Armand d'Orchymont, demeurant Longue rue d’Argile, 399, à
Anvers, présenté par MM. Fologne et Schouteden. M. d’Orchymont
s'occupe d’Entomologie générale.
— Le prix du tome XIIT des Mémoires a été fixé à fr. 7.50.
Correspondance. Le secrétaire fait part du décès de M. C.-R. von
der Osten-Sacken, membre honoraire de la Société.
M. Lameere donne quelques détails biographiques sur notre
regretté collègue, qu'il visita jadis à Heidelberg, alors qu’il étudiait
les Diptères de l’Amérique centrale pour la BroLoGrA. D'origine
russe, von der Osten-Sacken habita longtemps les Etats-Unis, où il
s’appliqua à la chasse des Diptères de cette région, alors à peu près
inconnus. Il soumettait ses récoltes à feu H. Loew, qui y reconnut
de très nombreuses nouveautés. La riche collection ainsi formée
était destinée à rester en Amérique et von der Osten-Sacken en fit
don à l'Université de Harvard, à Cambridge (U.S. A.). Après un cer-
tain temps, il se mit lui-même à l’étude des Diptères sur lesquels il
publia divers travaux estimés. Dans ces derniers temps, il publia
son autobiographie, dans laquelle il donne maints détails sur Loew et
les autres entomologistes avec lesquels il fut en relation. À son retour
d'Amérique, von der Osten-Sacken se fixa à Heidelberg et c’est là
qu'il mourut, le 20 mai dernier, à l’âge de 78 ans.
Le secrétaire est chargé de l’envoi d’une lettre de condoléances
à la famille de notre regretté collègue.
Bibliothèque. M. Janet fait hommage à la Société de ses derniers
travaux. — Remerciments.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 26 VI 1906. 11
sal. 1
162
Travaux pour le Mémoire jubilaire. M. Willem envoie une note
sur un nouveau Collembole marin. L’impression en est décidée. —
Le dernier délai pour la présentation des travaux pour le Mémoire
jubilaire expirant aujourd’hui, le volume pourra être envoyé aux
membres dans le courant du mois.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
La notice de M. Kerremans donne lieu à un échange de vues entre
MM. Kerremans, Lameere, Rousseau et Schouteden, relativement à
la détermination des types génériques.
Communications. M. Hippert signale quelques captures de Lépi-
doptères faites par lui dans ces derniers temps. Il fait de plus
remarquer que le Satyrus briseis L. n’est nullement un papillon
« très difficile à capturer », comme l’a dit M. Haverkampf dans sa
note insérée dans le n° V de ces Annales.
__ M. Lameere annonce que dans la collection de notre collègue
M. Verheggen, acquise, après sa mort, par l’Université de Bruxelles,
il a trouvé un exemplaire du Melitæa didyma, capturé à Huy.
Ce Lépidoptère est nouveau pour la Faune belge.
Excursion mensuelle. M. Rousseau invite la Société à visiter la
station de Biologie lacustre qu'il vient d'installer sur les bords du
lac d'Overmeire. Cette excursion se fera le 8 juillet. Départ de
Bruxelles-Nord à 8.9 pour Zele; de là par tram vicinal jusqu’à
Overmeire (arrêt du Klappel-Donck).
La séance est levée à 9 1/2 heures.
Excursion à la Baraque-Michel et dans les Hautes-Fagnes. —
M. Frédéricq, professeur à l’Université de Liége, qui s’est consacré
à l’étude de la faune de la région subalpine, si intéressante, de notre
pays, a bien voulu accepter de diriger une excursion des membres
de la Société dans les Hautes-Fagnes. Cette excursion se fera le
dimanche 1° juillet. Réunion à Hockai (près Spa), à 7 1/2 heures
du matin, à l’arrivée du train quittant Spa à 7 h. 6.
Eu égard à la distance et à la difficulté des communications, il ne
serait pas possible aux excursionnistes venant de Bruxelles d’être
rendus en temps utile à Hockai en quittant Bruxelles le matin
même. Il sera donc nécessaire pour eux de se rendre le samedi soir
soit à Liége, soit à Spa ou à Francorchamps. Une combinaison fort
convenable est la suivante : Quitter Bruxelles pour Francorchamps
le samedi 30 juin au train de 7.31 (vers Aix-la-Chapelle), changer
de train à Pepinster. Passer la journée à Francorchamps, localité
fort intéressante, et dans les environs. Loger à Francorchamps
même ou à Spa, et de là, gagner le lendemain matin Hockai, pour
y attendre M. Frédéricq et les excursionnistes venant de Liége par
le train quittant cette ville à 5 h. 14. Retour à Liége et Bruxelles
par le train quittant Hockai à 15 h. 1; arrivée à Liége à 17 h. 30,
à Bruxelles à 19 h. 4.
Pour renseignements complémentaires, s'adresser avant le 30 juin
au secrétaire de la Société, M. H. Schouteden, 12, chaussée d’Ixelles,
Bruxelles.
RECTIFICATION. — Dans la description de l’Henicocephalus tuber-
culatus Bergroth, parue dans le n° XII des Annales de l’an passé,
page 377, il est dit : « Præcedenti affinis.. ». Ces mots se rapportent,
non à l’A. laticollis qui précède dans le texte, mais bien à l’/. cor-
nifrons décrit plus loin, page 385. Dans l’esprit de M. Bergroth, la
description de celui-ci devait précéder celle de l'A. tuberculatus.
L’H. cornifrons provenant de Kinchassa, sa description a, par un
regrettable malentendu, été intercalée parmi celles des autres
Hémiptères, décrits plus loin, provenant de cette même localité, et
c’est ce qui a amené la confusion que nous venons de signaler. Il
suffira de remplacer le mot « præcedenti » par A. cornifronti ».
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DREI NEUE ANTHIA-ARTEN
von Hbr E>. @bst, Berlin.
Anthia csikii nov. spec.
©. Atra, gracilis, attenuata, similis parallelæ Obst et binotatæ
Perroud, prothorace simili atque in binotatæ Perr., margine autem
antico et sulco mediano impunctatis, elytris costatis et albo-macula-
tis similiter atque in parallela m., costis autem tantum in parte
basali fortiter elevatis, interstitiis 6. et 7. fere inter medium et basim
elytrorum albo-pilosis, costa 6. inter maculas albas integra nec
interrupta, apice albo-limbato.
Long. 31 mill.; lat. 8 1/2 mill.
Kubub, D.-S.-W.-Afrika.
Das schlanke Exemplar erinnert in der Form des Prothorax,
durch die Lage des weissen Haarfleckes der Elytren, , welcher
ungefähr gleichweit von der Basis und der Mitte derselben entfernt
iiegt, sowie durch die helle Behaarung des Randes am Apex am
meisten an parallela m. Bei parallela zeigt der Seitenrand
etwa in der Mitte eine deutliche, winkelige Hervorragung, sodass
hierdurch eine PLÔTZLICHE Verschmälerung des Pronotums nach
hinten eintritt. Bei der neuen Art verschmälert sich das Pronotum
nach hinten ebenfalls stark, jedoch nicht plôtzlich, sondern allmäh-
lich.
Die Rippen sind bedeutend flacher, wie bei parallela und nur
ein ganz kurzes Stück an der Basis besonders stark erhaben.
Bei parallela sind die Rippen nicht so flach und in ihrem
Verlaufe von der Basis bis zum Apex gleichmässig stark erhaben.
Ferner ist bei der neuen Art der helle Haarfleck im 6. und 7. :
Zwischenraum durch die 7. Rippe gespalten, eigentlich sind also
ZWEI solcher hellen KFlecken vorhanden, bei parallela ist nur
EIN Fleck zu bemerken, welcher jedoch im 5. und 6. Zwischenraum
und auf der 6. Rippe liegt. Dieser Fleck wird aber von der letzteren
nicht in zwei Teile gespalten, sondern die Rippe selbst ist an dieser
Stelle unterbrochen. Diesen letzten Unterschied, dass die 6. Rippe
an dieser Stelle nicht unterbrochen ist, wie bei parallela môchte
ich hiermit als besonders wichtig hervorheben.
Der Rand der Elytren ist am Apex bis etwa zur Mitte derselben'
weiss behaart, und zwar ist ungefähr die hintere Hälfte dieses
Haarsaumes bedeutend breiter als die vordere, da sich an dieser
Stelle der marginale Haarsaum mit einem anderen kurzen,
apicalen, supra-marginalen vereinigt.
_ Diese Art widme ich Herrn Ernest Csiki, Kustos-Adjuncten am
Kônigl. Ungar. National-Museum.
Anthia pilosa nov. subspec.
?. Cognata massicalatæ Guér., elytrorum costis alternis basi
altioribus, margine toto et interstitiis 1.-3. in parte basali, 4. fere
usque ad medium elytrorum longitudinis læte pilosis.
Long. 38 mill.; lat. 14 mill.
Kigonsera, Nordufer vom Nyassa-See.
Ein ©, welches Herr Kreisschulinspektor Ertl dem hiesigen
Museum freundlichst überliess, gehôrt in die massilicata-Gruppe.
Die 1.,3., 5. und 7. Rippe (unter Berücksichtigung der Sutural-
rippe) sind im basalen Teile der Elytren besonders stark-kielfôr-
mig-erhaben, während die 2., 4., 6. und 8. Rippe an dieser Stelle
sehr abgeflacht sind und dort eine gelbliche Behaarung aufweisen,
welche, je näher der Zwischenraum nach dem Seitenrande zu liegt,
eine desto grôssere Ausdehung hat, sodass der 4. Zwischenraum —
neben dem Seitenrande — etwa bis zur Mitte der Länge der
Elytren behaart ist; auch ist seine Behaarung am dichtesten.
Dieser Zwischenraum entspricht — wenn man die Naht-Rippe mit-
zählt — der 8. Rippe, welche im apicalen Teile der Flügeldecken
auch deutlich hervortritt. Bei verwandten Arten, wie massilicata
Guér. und stygne Kolbe ist diese Stelle ebenfalls durch reichliche,
helle Behaarung ausgezeichnet. Der Rand ist in seiner ganzen
Länge mit hellen Härchen besetzt.
Anthia oberthüri nov. sp.
Nigra, valde cognata pulcherrimæ Bates, prothoracis autem
lateribus antice minus dilatatis, elytris 8-costatis costa marginali
basim elytrorum non attingente, elytris singulis maculis tribus
ornalis, prima rotunda (nec reniformi!), paulo ante medium inter
costas 4.-6. sita, costa quinta subter maculam nulla, macula
secunda, obliqua et elongata, paulo ante apicem inter costas 3.-8.
sitis, tertia minima, marginali et apicali, prothoracis medio et
elytrorum sutura in parte basali vitta exstructis longitudinali,
angusta, nivea, usque ad 1/3 elytrorum longitudinem pertinente,
postice acuminalta et flavescente.
Long. 31 mill.
Ubemba in Brit.-0.-Afrika, Ubena-Langenburg in D.-0.-Afrika
und Konde-Unyika, nordôstlich vom Nyassa-See.
Bei der Zusammenstellung meiner «€ Synopsis der Coleopteren-
LC CES
MELC E. «
ge
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(res EE
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be re es
166
Gattung Anthia Weber » ({)lagen mir einige Exemplare von Konde-
Ungika (Fülleborn) vor, auf welche die Beschreïbung von pulcher-
rima Bates bis auf einige unwesentliche Punkte zu passen schien,
sodass ich dieselben damals für die genannte Art hielt.
Herr R. Oberthür war gelegentlich eines Besuches hierselbst so
freundlich, mich darauf aufmerksam zu machen, dass das in seinem
Besitze befindliche, von Bates stammende typische Stück von
pulcherrima etwas anders aussähe, als die hiesigen Exemplare.
Herr Oberthür übersandte mir später in liebenswürdigster Weise die
Type zur Ansicht, wofür ich ihm auch an dieser Stelle meinen
besten Dank aussprechen môchte! Ein Vergleich beider Arten
ergiebt, dass die fraglichen Exemplare nicht mit pulcherrima Bates
identisch sind, sondern eine neue Art repräsentieren.
Hauptsächlich unterscheidet sich die neue Art von pulcherrima
dadurch, dass das Pronotum nach vorn nicht so stark verbreitert
ist. Ferner ist der vor der Mitte der Elytren befindliche, helle
Haarfleck rund und nicht, wie bei pulcherrima Bates von nieren-
formiger Gestalt; in seiner Grôsse ist er variabel, bei den vorhan-
denen Stücken aber niemals grôsser als der mittlere Haarfleck.
Besonders charakteristisch für die neue Art ist nun die Lage
dieses hellen Haarfleckes, nämlich zwischen der 4. und 6. Rippe.
Die 5. Rippe ist an dieser Stelle unterbrochen. Bei pulcherrima Bates
liegt dagegen der Fleck zwischen der 3. und 6. Rippe und die 4.
und 5. Rippe sind unterbrochen.
Bei dieser Gelegenheit sei darauf hingewiesen, dass auch pul-
cherrima auf jeder Flügeldecke am äussersten Rande des Apex
einen winzigen, schneeweissen Haarfleck hat; derselbe hebt sich
nicht recht deutlich von dem gelblichen marginalen Haarsaum ab,
welcher die Elvtren einfasst, sodass Bates vielleicht aus diesem
Grunde seiner nicht Erwähnung gethan hat.
Der Zwischenraum zwischen der Naht und der 1. Rippe ist bei
Oberthüri, wie die Zwischenräume der anderen Rippen schwarz
behaart, Ausserdem ist er jedoch noch in seinem basalen Teile mit
einer schmalen Längsbinde versehen, welche aus schneeweissen
Haaren gebildet wird. Diese helle Binde füllt etwa nur die halbe
Breite des Zwischenraumes aus, wird allmählich nach hinten
schmaler und endet schliesslich in eine Spitze von gelblichen
Haaren aus. Diese Längsbinde reicht etwa bis zur Mitte der Länge
der Elytren oder etwas darüber hinaus. Bei pulcherrima Bates ist
der Zwischenraum zwischen der Naht und der ersten Rippe in
seiner ganzen Breite dicht mit gelblichen Haaren besetzt.
Uber die Anzahl der Rippen auf den Elytren ist folgendes zu
(1) Arch. f. Naturgesch., Jahrg. 1091, Beiheft, Festschrift f. E. von Martens.
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- À dE Mafii & REY NT di N-
î 1. "à dr dE ii PTE ge Se À Li à D : Le " , 16 + DA 74! 4:
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v ‘ken. Bei Oberthüni ST sind LE manchen ideren 8 Rippen
de rhanden, von welchen die dem Rande zunächst gelegene nur auf
!, 200
_ der hinteren Hälfte der Elytren ausgebildet ist, bei manchen dage- TER
gen nur 7 Rippen vorhanden, dann ist die marginale Rippe nur .
schwach angedeutet. Bei pulcherrima weisen die Elytren — nach “
Bates’ Angabe — nur 7 Rippen auf. Bei der mir vorliegenden "
4 Bates’ schen Type von pulcherrima ist nun die 8. Rippe ebenfalls, +108
à besonders auf der linken Seite, und zwar von der Mitte der Flügel- 1
decken bis zum Apex, deutlich ausgeprägt, auf der rechten Seite QE
Û _ dagegen nur in nächster Näühe des Apex angedeutet. N Lo
; Herrn R. Oberthür, welcher mir durch seine freundliche Bereit- Ru
| willigkeit einen Vergleich der fraglichen Exemplare ermôglichte, AS
widme ich diese neue Art. bi
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FUPTET AE
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£ AE EME TER
BUPRESTIDEN VON DEUTSCH SÜDWEST-AFRIKA
Aus der Ausbeute von Herrn Gouverneur R. VON BENNIGSEN .
von Ebr PP. Obst, Berlin. Ÿ
STERNOCERA ORISSA Bug. var. BERTOLONIT F. Thoms.
Fundort : Sinclair.
STERNOCERA ORISSA Bug. var. LITURATA White.
Fundort : Heusis.
STERNOCERA WAHLBERGI Boh.
Fundort : Windhoek.
JULODIS RUFOLIMBATA Fairm.
JULODIS HUMERALIS Gory.
Von Oranje, Sinclair und Kubub.
JULODIS FLAVOSIGNATA Boh.
Von Gammans, Kubub und Heusis. \
Es liegen Exemplare verschiedener Grôsse und Farbennuancen
vor.
Julodis bennigseni nov. spec.
Obscure æneo-micans, capite opaco, sat rugoso, in medio
canaliculato, prothorace nitido, grosse punctato, sulcis in disco
tribus longitudinalibus, parallelis, sulcis duobus marginalibus,
minimis, fere obliquis, elytris valde rugosis, rugis ad humeros
transversis, trisulcatis, sulcis omnibus in fundo subtiliter punctatis
et albido-pilosis, sublus valde nitida, pedibus brunneis, tarsis
obscuris.
Long. 17-18 mill.; lat. 7,5 mill.
Windhoek.
Oberseite erzfarben mit bläulichem Schimmer. Der Kopf ist
runzelig. Das Pronotum ist vorn stark abschüssig. Von den
» Furchen des letzteren verläuft die längste in der Mediane; sie ist
an der Basis am tiefsten und verschmälert sich allmählich nach
vorn. Parallel zu dieser langen medianen Furche — etwa in der Mitte
zwischen derselben und dem Seitenrande — verläuft jederseits eine
kürzere Furche, ungefähr von der Basis bis zur Mitte des
Pronotums. Ungefähr von der Mitte des Seitenrandes aus geht auf
Jeder Seite nach dem Vorderrande zu eine andere sehr kurze Furche,
welche fast quer gestellt ist. Die Verlängerung dieser und der
anderen kurzen Furche würden sich etwa in der Nähe des Vorder-
fu ANOUT TU
LCA
1
randes schneiden. Der Prosternalfortsatz ist von grossen, groben
Punkten bedeckt, welche bisweilen in einander fliessen.
Die Elytren sind unregelmässig grob gerunzelt, in der Schulter-
gegend sind die Runzeln quer angeordnet Auf beiden Flügel-
decken zusammen befinden sich 5 Furchen, von welchen eine von
der Naht gebildet wird; die Nahtränder sind an der Basis kaum zu
erkennen, sie werden aber nach dem Apex zu allmählich immer
stärker erhaben. Neben der Nahtfurche befindet sich jederseits
nach aussen eine Furche, welche sich mit der ersteren in der Nähe
des Apex vereinigt. Die marginale Furche jederseits beginnt etwas
vor der Mitte der Elytren in geringer Entfernung vom Seitenrande
und verbindet sich am Apex selbst mit der suturalen.
Die Unterseite ist grob punktiert und namentlich in der Mitte der
ersten Abdominalsegmente stark glänzend. Die Seiten der Abdomi-
nalsegmente sind fein und dicht punktiert und behaart. Die grôsste
Breite liegt kurz hinter der Mitte der Elytren. Die Beine sind
rôtlich-braun mit grünlichem KErzschimmer, die Tarsen dunkel
gefärbt und reichlich mit Borsten bedeckt.
Diese Art habe ich Herrn Gouverneur R. von Bennigsen gewidmet.
Julodis bicolor nov. spec. *
Capite et prothorace viridi-æneis, sat grosse punctatis et sparsim
pubescentibus, thorace valde transverso atque antice declivi,
angulis anticis nullis, basi valde bisinuato, fovea basali, antescutel-
lari, sat profunda, interstitiis nonnullis inter punctos interdum
irregulariter elevatis. elvtris punctatis, sal pubescentibus, castaneis,
macula viridi-ænea, longitudinali, suturali, antice angustissima, a
medio fere dilatata usque ad apicem pertinente, inter punctos
subseriatim dispositos subtilissime punctatis, ad humeros trans-
versim rugulosis, margine viridi-æneo, subtus viridi-ænea, larsis
luridis.
Long. 11-45 mill.; lat. 4-6 mill.
D. S.-W.-Afrika.
Die neue Art gehôrt in die Untergattung Neojulodis Kerr. und
scheint nahe mit semiimpressa Fairm. verwandt zu sein.
Der Kopf ist zwischen den Augen in der Mediane seicht
eingedrückt und dicht und ziemlich grob punktiert.
Der Prothorax, welcher ebenfalls dicht und ziemlich grob
punktiert ist, ist viel breiter als lang, vorn sehr jäh abschüssig und
im basalen Teile am breitesten. Die Zwischenräume zwischen den
Punkten sind bisweilen deutlich erhaben und die Erhabenheiten
ungerelmässig mit einander verbunden. In der Mitte nahe vor dem
Schildchen befindet sich eine Grube. Der Hinterrand des Prono-
tums ist jederseits stark geschweift, die Mitte ist stark hervorge-
7
170
zogen und dringt etwas in einen Ausschnitt der Flügeldecken
hinein.
Die Elvtren sind kastanienbraun gefärbt, fein behaart und fein
punktiert; zwischen den Punkten, welche undeutlich in Reihen
angeordnet sind, ist noch eine ausserordentlich feine Punktierung
zu bemerken. Die Gegend der Schultern ist unregelmässig quer
gerunzell. Die Nahtgegend vom Apex bis etwa zur Mitte is breit
grünlich oder bläulich erzfärbig, von der Mitte ab ist diese
Färbung nur auf dem Nahtrande vorhanden. Dieselbe Färbung
zeigt der Rand der Elytren; dieser erzfrbige Randstreifen
verschmilzt — früher oder später — im apicalen Teile mit der
linglichen suturalen Makel derselben Farbe. Die Unterseite ist
behaart, dicht punktiert und ebenfalls einschliesslich der Schenkel
und Schienen erzfürbig, die Tarsen sind von schmutzig gelber
Farbe.
Fundort : S.-W.-Afrika; Omaruru (Volkmann).
14 Exemplar, welches Herrn Gouverneur von Bennigsen gehôrt,
dürfte durch den Transport gelitten haben. Die Färbung des Randes
und des suturalen Längsfleckes der Elytren ist bei diesem Stück
mehr bläulich, auch die Unterseite zeigt an einzelnen Stellen einen
bläulichen Schimmer.
Julodis vitticollis nov. sp.
Grandis, nigro-ænea, nitida. Caput ubique rugis plerisque
longitudinaliter dispositis. Prothorace antice valde angustato atque
declivi, lateribus reticulato-rugosis, in disco grosse punctato,
vittis quinque (longitudinalibus) albido-pilosis impressis, elytris
subcostatis atque foveis in 5 seriebus dispositis exstructis, fascicu-
latis, sublus valde pilosum, metasterno valde rugoso, abdomine
subtus irregulariter rugoso-punctato, singulorum abdominis seg-
mentorum lateribus dense albido-pilosis, omnibus segmentis prope
marginem lateralem fasciculo ochraceo, pedibus opacis, subtiliter
punctatis.
Long. 32-38 mill.; lat. 13-16,5 mill.
Oranje, Sinclair.
Von grosser Gestalt, glänzend, schwärzlich, mit einem ganz
schwachen dunkel-grünlichen Metallschimmer. Stirn und Scheitel
überall gleichmässig unregelmässig runzelig. Die Runzeln verlaufen
meist in der Längsrichtung des Kopfes und fliessen häulig zu-
sammen.
Der Prothorax ist nach vorn sehr verengt und seine Vorderwinkel
sind stark abschüssig. Das Pronotum trägt 5 Haarreihen, von denen
die eine genau in der Mediane verläuft, die beiden anderen sind
jederseits parallel zu der letzteren angeordnet.
171
Die Zwischenräume dieser Haarreihen sind breit, etwas erhaben
und sehr grob punktiert. Die Seiten des Pronotums haben eine
grob-runzelige Struktur nach Arteines Netzwerkes.
Die Elytren sind hinter der Mitte am breitesten ; sie sind undeutlich
gerippt und besitzen je 3 Reihen von Grübchen, welche stark weis-
slich behaart sind. Bei den meisten Exemplaren sind die marginalen
Haarbüschel der Elvtren orangegelb gefärbt, nur bei 2 Exemplaren
haben diese Büschel die gleiche Färbung, wie die übrigen.
Die Unterseite, besonders die Seiten der einzelnen Abdominal-
segmente. sind reichlich mit langen, hellen Haaren versehen;
ausserdem befindet sich auf jeden Abdominalsegmente näher dem
Rande, als der Mitte,ein Haarbüschel von ockergelber Färbung.
Das Metasternum ist grob gerunzelt, die Abdominalsegmente sind
unregelmässig runzelig-punktiert.
Die Behaarung des Pronotums und der Elvytren ist bei einigen
der vorhandenen Exemplare nur sehr spärlich, sodass man die-
selben bei oberflächlicher Betrachtung für eine andere Art halten
kônnte. Bei näherer Untersuchung derselben ergiebt es sich jedoch,
dass es sich hier um Exemplare mit abgeriebener Behaarung
handeln dürfte, da dieselben im übrigen alle für die neue Art
charakteristischen Merkmale aufweisen. Bei 2 Stücken sind die
marginalen Haarbüschel der Elytren nicht orange-rôtlich, sondern
haben dieselbe Farbe, wie die übrigen.
Es scheint mir nicht môglich zu sein, diese neue Art in die
Kerremans’sche Übersichtstabelle (Mon. Bupr., Bruxelles, 1905,
p. 196, nach den dort zu Grunde gelegten Gesichtspunkten einzu-
ordnen ; auch ist es schwer, zu sagen, mit welcher der bereits be-
kannten Arlen die vorliègenden Exemplare am nächsten verwandt
sind, da dieselben mit mehreren Arten Ahnlichkeit haben, welche
in der Kerremans’schen Tabelle nicht unmittelbar neben einander
stehen. Daher môchte ich nur kurz die hauptsächlich in Betracht
kommenden Unterschiede der neuen Art erwähnen, durch welche
die letztere leicht von den bereits beschriebenen zu unterscheiden
ist.
Unterschiede von sulcicollis L. Gory : Auf der Stirn befindet
sich keine glatte Stelle, sondern dieselbe ist überall gleichmässig
gerunzelt, ferner fehlen der Stirn die beiden Haarbüschel. Die
Seiten des Prothorax sind nicht glatt, sondern runzelig-netzfôrmig.
Das Pronotum ist glänzend; die Zwischenräume zwischen den
einzelnen Haarstreifen sind nicht mit vereinzelten, feineren,
sondern mit zahlreichen, groben Punkten versehen. Die Unterseite
ist grob runzelig, bei sulcicollis Gory fein und unregelmässig
punktiert.
Unterschiede von albomaculatt Voet : Die Kôrperfarbe ist
NPA m0 PAR ET Le 4
# LEE \d
:
172
überall gleichmässig schwärzlich. Das Pronotum trägt 5, das von
albomaculata Voet dagegen nur 3 helle Haarstreifen.
Unterschied von ornatipennis Gory : Die Seitenränder des
Pronotums sind nicht glatt, die Beine sind matt und fein punktiert,
und an den Seiten der einzelnen Abdominalsegmente befindet sich
ausser der langen, hellen Behaarung je ein gelbliches Haarbüschel.
Es hat den Auschein, als ob die neue Art am nächsten mit
ornatipennis Gory verwandt ist.
Polycesta damarana Kerr. nov. var. maculata.
Von den 4 Rippen der Elytren verläuft die erste Rippe (neben
der Naht) ganz gerade; die zweite Rippe hat ungefähr dieselbe
Länge, wie die dritte; die dritte ist die kürzeste von allen 4 Rippen
und nähert sich mit ihrem apicalen Teile der zweiten Rippe, mit
welcher sie sich jedoch (besonders deutlich bei Betrachtung durch
eine Lupe!) nicht verbindet.
Zwischen der 3. und 4. Rippe befindet sich in der Nähe der
Schulter jederseits ein kleiner linglicher, schmaler, gelber Fleck,
ferner ein zweiter noch kleinerer rundlicher, gelber Fleck auf
der 4. Rippe, etwa in der Mitte derselben, welcher noch ein wenig
in den genannten Zwischenraum hineinragt.
In allen übrigen Punkten passt die von Kerremans (Monographie
des Buprestides, 1906, p. 475) gegebene Beschreibung sehr gut auf
das vorliegende Exemplar. Da von den Flecken dort nichts
erwähntist, dürfte das Herrn v. Bennigsen gehôrige Exemplar eine
Varietät der Kerremans’schen Art. sein.
Es fand sich unter den Supplementen des Kônigl. Zoologischen
Museums ein Exemplar, welches bei Omaruru (S.-W.-Afrika) von
Volkmann gesammelt wurde, und welches mit dem vorliegenden
Exemplare vôllig übereinstimmt, jedoch ist dasselbe bedeutend
kleiner (20 mill.), als jenes und besitzt noch einen 3. kleinen gelben
Flecken, welcher sich auf der 4. Rippe zwischen Mitte und Apex der
Elytren befindet. Offenbar ist die Anzahl der gelben Makeln sehr
variabel.
Long. 25 mill.
Fundort : Spitzkopje.
Nach Angabe des Herrn Gouverneur von Bennigsen lebt diese
Art unter Borke.
ACMÆODERA WAHLBERGIT Fährs. var.
Das einzige Exemplar aus Gr. Barmen, welches mir vorliegt, ist
offenbar eine Varietät der von Fahraeus beschriebenen Art, und
weicht in der Färbung der Elytren in folgenden Kleinigkeiten von
der letzteren ab.
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Der dunkelblaue Streifen am Rande der Flügeldecken ist etwas
breiter (er befindet sich im 6.-9. Zwischenraume!), auch ist dieser
marginale Streifen nicht mit der aus einzelnen Flecken gebildeten
dunkelen Querbinde verbunden. Es wäre verfrüht, diese Varietät
schon jetzt zu benennen, dies dürfte erst dann von Wert sein, wenn
ausreichendes Material vorliegt.
Die wenigen Exemplare im Besitze des Kônigl. Zoologischen
Museums, welche von Natal und dem Nyassa See stammen, zeigen
jedenfalls, dass die einzelnen dunkelen Flecken im apicalen Teile der
Elytren in der verschiedensten Weise von einander getrennt oder
mit einander verschmolzen sein kônnen.
AGELIA PETELI Gory
Die beiden vorliegenden Exemplare stimmen in den Hauptmerk-
malen mit peteli Gory überein; sie unterscheiden sich von den hier
befindlichen Exemplaren dadurch, dass die schwarze Umrandung
der Elytren an der Schulter zu einem kleinen, aber deutlichen
Flecken verbreitert ist. Erst auf Grund genügenden Materiales
wird es môglich sein, zu entscheiden, ob diese Form — vielleicht
als neue Varietät — einen besonderen Namen verdient.
Fundort Gross-Barmen, D. S.-W.-Afrika.
PSILOPTERA CONFLUENS Har.
Von Windhoek und Gammans.
PSILOPTERA FOVEICOLLIS Gory.
Die Beschreibung von calamitosa Fahrs. (— foveicollis Gory)
passt auf die vorliegenden Exemplare, welche in verschiedenen
Grôssen und Färbungen vorliegen, sehr gut. Zwei Tiere fallen
durch lebhafte grüne Färbung der Elytren auf; auch ihre Unterseite
schimmert grünlich. Diese Stücke dürften ohne Zweifel ebenfalls
mit calamilosa Fährs. identisch sein.
Fundort : Windhoek.
ŒDISTERNA SUBRUGOSA Boh.
Die in der Originalbeschreibung erwähnten 2 Rippen der Elytren
sind undeutlich zu sehen; auch scheint es, als ob nicht zwei,sondern
drei solcher Rippen vorhanden sind. Bei einem Exemplare waren
die Rippen besonders undeutlich zu erkennen.
Von Windhoek und Gr.-Barmen.
CHALCOGENIA SULCIPENNIS (Gory.
PHLOCTEIS EXASPERATA SWartz.
AGRILUS SEXGUTTATUS Thunb.
174
NOTE SUR LA
RESTITUTION À UNE DES ESPÈCES DE LINNÉ
DU NOM GÉNERIQUE DE BUPRESTIS
par Ch. Kerremans.
Dans son grand genre Buprestis, Linné mentionnait trente
espèces qui toutes, par la suite, devinrent des types de genres
nouveaux établis successivement par Fabricius, Eschscholtz, Ste-
phens, Solier, Castelnau et Gory et Lacordaire. La famille des
BUPRESTIDES n'aurait ainsi plus possédé de genre Buprestis si
Lacordaire (GENERA, t. 4 [1857], p. 40-41) ne l’avait maintenu pour
les Ancylocheira d’Eschscholtz et les Eurythyrea de Solier. Il
disait à ce sujet (cf., p. 40, note) :
« Dejean, et à son exemple, M. L. Redtenbacher (FAUN. AUSTR.; DIE
KAEFER) ne l’ont pas admis, mesure contre laquelle on ne saurait trop
protester, car elle ne tend à rien moins qu’à faire successivement dispa-
raître tous les noms des anciens auteurs. Mais à quelles espèces le nom
de Buprestis doit-il être conservé? Si l’on prend pour type celle que
Linné ou Fabricius ont placée en tête du genre, ce sera, pour le premier,
l'Euchroma gigantea, pour le second, une Chrysochroa (C. unidentata).
Eschscholtz, Solier et MM. de Castelnau et Gory, qui ont conservé le
genre Buprestis, en ont fait un magasin d'espèces disparates, dans
lequel il est par conséquent permis de choisir. On ne saurait mieux faire,
je crois, que de le restreindre à celles que Solier a placées en tête,
c’est-à-dire aux Ancylocheira d'Eschscholtz. Les Eurythyrea de Ser-
ville, que je leur réunis, étaient également des Buprestis pour Solier.
C’est, du reste, ainsi que l’entendent la plupart des auteurs les plus
récents. »
Lacordaire protestait donc, avec raison, contre la suppression du
genre Buprestis. Mais il aurait dû maintenir ce nom pour l’espèce,
décrite par Linné, n’entrant dans aucun des genres admis par
l’éminent entomologiste dans son GENERA et, au lieu de créer le
genre Oedisterna, il aurait pu lui laisser le nom de Buprestis,
puisqu’une espèce linnéenne (cuprea) en fait partie. Ce maintien
aurait tranché la question d’une manière définitive, et, bien qu’un
deuxième genre (Actenodes) ait été décrit par Lacordaire pour
une autre espèce de Linné (nobilis), il ne pouvait entrer en discus-
sion, puisque l’espèce était distraite des Chrysobothris, coupe
générique admise sans conteste par tous les entomologistes.
Marseul, dans sa MONOGRAPHIE DES BUPRESTIDES D'EUROPE, DU
NORD DE L'AFRIQUE ET DE L'ASIE (L’AREILLE, t. 2 [1865], p. 19),
é 175
reprend la question et croit pouvoir la résoudre de la façon
suivante :
« Dans ce démembrement complet du genre linnéen, le nom primitif
a fini, dans plusieurs ouvrages, par disparaître de la nomenclature. Un
pareil procédé est à mes yeux un étrange abus, Comment, dans la famille
des Buprestides, ne plus retrouver le genre Bupreste! N'est-ce pas
d’ailleurs amener la disparition de tous les noms anciens, si connus ?
Dejean et son école marchaient à grands pas dans cette voie funeste,
contre laquelle on réagit, en ce moment, de tous côtés.
« Mais quel est le groupe qui doit conserver le nom de Buprestis?
Les avis sont partagés. M. Lacordaire le donne aux Ancylochira et aux
Eurythyrea réunis; M. de Kiesenwetter, a un bloc de sous-genres assez
disparates (Capnodis, Perotis, Latipalpis, Dicerca et Argante.)
« Pour moi, la question ne me paraît pas si difficile à résoudre, et il
ne me semble pas que la solution, dans un sens ou dans l’autre, soit
d’une haute importance. Il suffit que la chose cesse d’être en litige et de
jeter la confusion dans cette partie de la nomenclature. Si l’on ne
réserve pas ce nom à l’espèce placée en tête du genre dans le SYsTEMA
NATURÆ, Bupr. gigantea, digne, par sa taille et par ses couleurs, d’en
être le représentant (ce que je ne crois pas admissible, parce que la faune
européenne n'aurait plus de représentants et que pas une des espèces
décrites par Linné dans sa FAUNE DE Suëpe n’y resterait), il s’agit de se
prononcer entre les genres Chalcophora et Ancylochira, l’un patronné
par Eschscholtz, et l’autre par Solier et M. de Kiesenwetter. Le Chalco-
phora mariana, \'une des grandes et belles espèces de la liste, ne devait-
elle pas paraître un type plus digne que le Ancylochira rustica au
prince de l’Entomologie! Et Eschscholtz, qui a traité ce genre de main
de maître, n’a-t-il pas eu raison de lui réserver ce nom? Parce que ce
savant y aurait laissé quelques espèces moins en harmonie avec le
genre, son successeur devait-il, sans motif plausible, enlever à un des
genres les plus curieux un nom qui en peint si ingénieusement le
remarquable caractère sexuel (Ancylochira) pour décorer les Buprestes
d’Eschscholtz, et sans doute de Linné, d’un nom banal et à sens mal
défini (Chalcophora). Nonobstant donc tout avis contraire, je conser-
verai au Chalcophora de Solier le nom de Buprestis. »
Les raisons de Marseul sont spécieuses et ne reposent sur aucune
base sérieuse. Ce n’est pas parce qu’un insecte est grand et qu'il a
de belles couleurs qu’il mérite de devenir le type d’une famille; ce
n’est pas non plus parce qu'il est européen qu’il possède le droit de
rester ce type.
Il eût été plus logique de laisser tomber en synonymie le nom
sénérique le dernier en date attribué à une espèce linnéenne. Le
genre Actenodes, décrit en 1857 par Lacordaire pour le Buprestis
nobilis, devenait donc de droit le vrai Buprestis de Linné et, par
conséquent, le type des Bupresripes. Mais Marseul n’étudiait que la
faune paléarctique et, du reste, le genre Actenodes était lui-même
A
?
3
4
176
s distrait des Chrysobothris, généralement admis. Lacordaire pouvait
donc laisser 'aux Ancylocheira le nom primitif, et cette manière de
voir a été partagée par Gemminger et Harold, ainsi que par
#4 M. Edw. Saunders, dans leurs catalogues. J’ai suivi leur exemple,
jugeant, comme ceux-ci, qu'il était inutile de modifier un fait acquis.
Mais aujourd’hui, la question se présente sous une forme diffé-
rente et peut être résolue de façon à amener l’accord.
M. Abeille de Perrin (Bo. REAL Soc. Esp. DE Hisr. NAT. [1904],
p. 214), fait remarquer que € le Bupr. octoguttata Linné, dont le 4
» est décrit partout comme ayant les tibias antérieurs munis d’un
» crochet, fait exception à la règle : le caractère qui a donné son
» nom au genre fait ici défaut : on ne voit à sa place qu’une simple
» encoche ».
Si le Bupr. octogquttata Linné ne présente pas le caractère attribué
aux Ancylocheira, il ne peut rester parmi ceux-ci et ce ne peut
donc être qu’un Buprestis, puisqu'il doit être distrait des précé-
d dents. Le nom d’Ancylocheira, donné à ceux-ci, peut donc être
maintenu pour tous les Buprestes ayant les tibias antérieurs du 4
terminés par un crochet, et le nom de Buprestis restera acquis à
l'espèce ou aux espèces présentant tous les autres caractères des
Ancylocheira, ce qui est le cas du Buprestis octoguttata Linné.
J'aurai l’occasion, au cours de ma Monographie, d'examiner de
plus près les Buprestides paléarctiques, que j'avais négligés jusqu'ici
pour l’étude exclusive des exotiques, mais j'ai, dès à présent, pu
constater combien les espèces décrites de la faune européenne repo-
sent sur des caractères peu constants et combien l’on a abusé de la
création de variétés qui n’ont eu d’autre objet que de venir compli-
quer les choses et encombrer la nomenclature sans aucune utilité.
Au temps de Linné, alors que des territoires immenses n'avaient
pas encore révélé la richesse de leur faune, on pouvait croire à la
fixité de l’espèce. Nous connaissons mieux aujourd’hui linfinie vari-
ation des organismes, et nous commençons à croire qu'il n’y a ni
genres, ni espèces, ni variétés. Il n’existe que des Étres dont le grou-
À pement nécessite des subdivisions qui permettent de les unir en
faisceaux suivant des affinités basées sur un ensemble de caractères
communs, faisceaux qui peuvent se subdiviser à leur tour pour
rapprocher les formes les plus apparentées, et les noms de famille,
tribu, genre et espèce, indiquent clairement la gradation descendante
du groupement. Mais on pourrait s'arrêter là et réserver la recherche
des variations pour l’étude spéciale d’une espèce, soit au point de
vue de son extension géographique, soit au point de vue écono-
mique.
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LAN 52) Lx
_ Il sers Ldbie désirable de voir "anrayer la création de BETA et
d'entrer dans la voie de la simplification, qui s'impose. |
Je relève, à la fin de la description d’un « Buprestide présumé
au » (le titre seul est déjà réussi), la phrase suivante : € Cette 4%
espèce ressemble étonnamment à telle autre, dont elle n’est proba-
blement qu’une variété ou même une race locale; je ne la décris ee :
qu'avec doute, le manque de matériaux m’empêchant d’élucider la 4%
question, sur laquelle j’aurai l’occasion de revenir plus tard ». 2 APR
Il eût, dès lors, été plus simple de ne pas lui imposer un nouveau "#4
nom et de réserver sa description... pour plus tard! } JF
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HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD
par Paul Dognin.
SYNTOMIDÆ
Homæocera trizona n.sp. — 40 mill. — Palpes noirs avec
un petit point latéral blanc à la base; tête et thorax noirs, les pté-
rygodes irisés d’un point bleu métallique; pattes noires, les coxæ
de la première paire blancs; abdomen noir, encerclé sur les pre-
miers anneaux par trois fines bandes jaune paille. Aïles vitreuses,
vues en transparence laiteuses et à reflets bleuâtres, finement lisé-
rées de noir, ce liséré s’épaississant aux inférieures entre l’angle et
la 4, la 1 et la 2; les nervures noires, la discocellulaire épaissie; les
franges noires.
Mérida, Venezuela; un (j.
Pheia flavicincta n. sp. — 25 à 27 mill. — Palpes jaunes,
l’extrémité noire; front noir semé de quelques poils jaunes; tête
et antennes noires; collier avec le dessus noir, bordé de jaune, les
côtés jaunes; ptérygodes noirs, parfois avec quelques poils jaunes
en bordure; mésothorax noir; métathorax noir coupé d’une bande
transversale jaune ; dessus de l’abdomen noir laissant plus ou moins
voir au sommet de chaque anneau une petite tache dorsale blanche,
les premiers anneaux avec une bande latérale jaune qui rejoint la
valve ventrale, également jaune, les anneaux suivants marqués de
chaque côté d’une tache latérale jaune; le ventre noir, chaque seg-
ment finement cerclé de blanc jaunâtre; l’anus noir en dessus, le
dessous jaune (dans la Q, le ventre devient entièrement jaune).
Première et deuxième paires de pattes plus ou moins noires et
jaunes, troisième paire entièrement jaune. Supérieures marquées
d’un petit point basilaire blanc au départ de la côte, la base et un
fin liséré terminal noirs, ce dernier plus large à l’apex, légèrement
renflé au tornus, les nervures noires, sauf la costale qui est jaune, la
discocellulaire à peine plus épaisse, parfois un petit trait subbasi-
laire jaune au-dessus du bord interne liséré de noir; la frange noire
mêlée parfois de quelques poils jaunes. Inférieures avec le bord
abdominal et, en dessous, la première partie de la côte, jaunes, un
fin liséré terminal noir rentrant à peine au tornus, la frange
noire.
Tucuman ; une série de '{j', une ©.
Mesothen aurantiaca n. sp. 32 mill. — Palpes noirs;
antennes noires, l’extrémité blanchissant; front blanc fendu de
noir; vertex et tête noirs ponctués de blanc en arrière de chaque
antenne ; collier orange; ptérygodes orange, le sommet garni d’une
touffe de poils noirs; thorax orange marqué de deux gros points
noir bleuté; dessus de l’abdomen orange sur les six premiers
anneaux et marqué, du second au sixième, de cinq gros points dor-
saux noir bleuté, les troisième, quatrième, cinquième et sixième
anneaux possédant en outre de chaque côté un point latéral plus
petit; le dessous de l’abdomen d’un orangé légèrement plus pâle ;
les trois derniers anneaux entièrement noir à reflets vert métal-
lique ; poitrine et pattes du même orangé plus pâle, ces dernières en
partie lisérées de noir. Supérieures avec la base orangée, un point
noir au départ de la côte, la côte et la sous-costale noires séparées
par un mince filet orangé qui remonte au delà du troisième quart,
mais sans atteindre l’apex, une bande terminale et interne noire
beaucoup plus large dans la région apicale, renflée au tornus, les
nervures ressortant en noir, la discoïdale plus épaisse, la frange
noire. Inférieures avec la base orangée et une bordure noire un peu
élargie sur le bord abdominal et à l’apex, la frange noire. Dessous
pareils.
Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; trois 99.
Ichoria semiopaca n. sp. — 28 mill. — Palpes et pattes
noirs ; tête et thorax noir irisé de vert métallique, les épaules mar-
quées d’un point rouge à la base de l’aile ; abdomen noir, le premier
segment avec deux points rouges dorsaux, tous les segments mar-
qués de taches latérales vert métallique, le dessous noir, également
irisé de vert latéralement. Les ailes noires; les supérieures avec des
éclaircies blanches dans la ceilule et en dessous, entre la 1 et la
médiane, puis, au delà de la cellule, entre 3 et 7,les deux éclaircies
entre 3 et 5 plus allongées et atteignant presque le bord; les infé-
rieures vitreuses dans la première moitié avec la côte et une large
bordure terminale noire, élargie à l’apex. Franges noires. Le des-
sous semblable.
Paranapanema, province de Saint-Paul, Brésil; une ©.
Saurita diaphana n. sp. — 26 mill. — Palpes, antennes, tête,
pattes, dessus et dessous du corps noirs, l’abdomen avec la valve
ventrale. Ailes allongées, diaphanes, noirâtres, plus spécialement
couvertes de fines écailles à la base des supérieures et le long de la
côte, ainsi que sur le bord abdominal des inférieures; les nervures
ressortant en noir, la frange courte et concolore. Vues sous un cer-
tain angle, les ailes prennent un reflet irisé multicolore. Dessous
semblable.
Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; un «.
:
Bi. &s ?,
180
Saurita lasiphlebia n. sp. — 23 mill. — Palpes, ‘antennes,
tôte, pattes et corps noirs; les quatre ailes transparentes, les ner-
vures velues, noires, largement couvertes d’écailles, quelques
touffes de celles-ci saupoudrant la base, le bord interne des supé-
rieures et surtout le bord terminal des inférieures de l’angle anal à
la 2; les ailes s’irisant sous un certain angle de teintes multicolores.
Franges noires. Dessous pareil.
Saint-Laurent, Maroni, Guyane française; une ©.
Macrocneme cœrulescens n. sp. — 37 mill. — ©. Antennes
bipectinées à pectinations courtes; tibias de derrière frangés de
longs poils noirs, les tarses manquent. Palpes noirs, le dessous
blanc au départ; front noir avec deux points blancs en avant des
antennes; vertex noir; collier noir mêlé de quelques poils bleu
métallique et ponctué de blanc; thorax noir mêlé de quelques poils
et écailles bleu métallique; corps noir à reflets vert métallique, le
premier segment avec deux points latéraux blancs; le ventre avec
une ligne centrale de points blancs; pattes noires avec quelques
écailles bleu métallique, ponctuées de blanc aux jointures,
la première paire avec les cuisses lisérées intérieurement de
blanc. Les quatre ailes noires; les supérieures avec un point
costal basilaire blanc et les espaces intraveinaux de la première
moitié teintées d’un beau vert bleu métallique brillant, les nervures
restant noires (sous un certain angle l’aile reste entièrement noire);
les inférieures avec le centre teinté de bleu métallique. Franges
noires. Dessous pareil, mais les irisations bleu métallique s’étendant
aux inférieures sur la région costale et un peu le long du bord
abdominal.
Mérida, Venezuela; une ©.
Chrysocale quadruplex n. sp. — 46 et 47 mill, — Sir Geo.
F. Hampson tient ce papillon pour une variété de ferens Schs., ce
qui est parfaitement possible, mais une telle variation mériterait un
nom à mon avis et, d'autre part, Je pencherai plutôt pour croire à
une forme stable et séparée. En effet, aucun des exemplaires de
ferens qui m'ont passé par les mains ne portait la moindre indica-
tion de taches, même embryonnaires et, dans quadruplex. les infé-
rieures ont le bord terminal plus droit, l’apex plus arrondi, les ailes
sont de teinte plus sombre, la taille est plus petite.
Tête, corps et pattes d’un vert mousse sombre à reflets métal-
liques; base des palpes, front, collier et base des ailes marqués de
points blancs; l'abdomen avec des séries dorsale, latérales et ven-
trale de points blancs, le dessus de chaque segment bordé par une
bande jaunâtre sans écailles; chaque aile possédant sous la médiane
une tache vitrée triangulaire.
Colombie; une paire. é
ee
181
LITHOSIANÆ
Agkonia ovifera n. sp. — 30 mill. — Ochracé pâle; tête, tho-
rax et intérieur de la première paire de pattes légèrement teintés
de brunâtre, tibia de la troisième paire avec une petite touffe de
poils noirs; les supérieures avec la côte brunâtre au départ et, en
dessus, une bande partant du coude, traversant l'aile jusqu’au
milieu du bord interne, puis repartant vers l’apex (en forme de V),
légèrement brunâtre et d’ailleurs très imprécise. Le avec la tache
d’androconia en forme d’œuf et située sur la médiane des premières
ailes, le sommet atteignant le départ de la 2.
La Oroya (Rio-Inambari), Carabaya, Pérou Sud-Est; deux 4.
ARCTIANÆ
Robinsonia praphœæa n. sp. — 33 mill. — Palpes et front
noirs; antennes brunes; vertex jaune; collier et thorax blancs;
pattes blanches, lisérées de noir en dessus; corps blanc avec un
liséré latéral noir. Les quatre ailes blanches, semi-transparentes, à
reflets nacrés, les nervures mattes, la frange concolore. La côte des
supérieures finement lisérée de noir jusqu'à l'extrémité,
La Oroya (Rio-Inambari), Carabaya, Pérou Sud-Est; un 4.
Idalus flavibrunnea n. sp. — 536 mill. — Palpes et front
jusqu’à la hauteur des antennes noir à reflets bleutés; antennes
noires; pattes avec les cuisses noir bleuté, les extrémités grison-
nantes; tête au-dessus des antennes, thorax, départ latéral de
Pabdomen et milieu du ventre, jaunes; milieu du dos, d’abord
finement au départ puis entièrement, sur la seconde moitié, d’un
noir bleuté; le ventre jaune finement entouré de noir de tous côtés;
l'anus noir saupoudré de quelques poils blanchâtres. Dessus des
premières ailes avec la côte jusqu’un peu au delà du milieu, la
cellule et la partie basilaire interne, jaunes; le reste de l’aile d’un
brunâtre pâle, à reflets mordorés vu sous un certain jour. Le jaune
basilaire dépasse un peu la cellule entre 4 et 5 et au-dessus de 5 et
suit, de la médiane à l’angle interne, la direction de la 2, mais sans
atteindre nulle part cette nervure non plus que l'angle même; les
médiane et sous-costale restent brunätres. Dessus des secondes ailes
jaune ; les franges fines et brunätres. Dessous semblable.
La Oroya (Rio-Inambari), Carabaya, Pérou Sud-Est; un
Neonerita hæmasticta n. sp. — 36 mill. — Palpes rouge
cramoisi mêlé de jaune en dessous, de brun en dessus; antennes
brun jaunâtre, la tige rougissante en dessous; front brun avec
quelques poils cramoisis; vertex et thorax bruns, bordés de poils
cramoisis; dessus de l’abdomen brun avec un point dorsal paille au
départ, souvent recouvert entièrement de longs poils cramoisis, et
une fine bordure latérale de poils également rouges; poitrine et
première paire de pattes cramoisies, celle-ci mêlée de jaune paille;
le reste des pattes jaune paille tacheté de rouge, le ventre jaune
paille. Dessus des supérieures d’un beau jaune paille tacheté de
points rouges avec le tiers basilaire et une tache costale, subapicale,
d’un brun rougeàtre profond; la tache basilaire ne dépassant pas le
premier quart de la côte, mais remontant le bord interne jusqu’à
l'angle, se festonnant à l’intérieur légèrement sur chaque nervure,
avec une bordure intérieure rouge, le départ du bord interne
couvert de poils rosés; la tache subapicale entièrement cerclée de
rouge. Frange jaune paille. Dessus des inférieures et frange d’un
paille plus pâle, avec quelques poils rosés à la base et le long du
bord abdominal et la frange concolore. Dessous des quatre ailes
comme le dessus, mais les premières ailes avec les points rouges du
fond plus pâle, la tache basilaire cramoisie (le départ de la côte seul
restant brun), la tache subapicale non bordée de rouge à la côte; les
inférieures avec la discocellulaire parfois teintée de rouge.
Limbani et Agualani, Carabaya, Pérou Sud-Est; plusieurs exem-
plaires ; tous 4j.
Automolis brunneireta n. sp. 30 et 40 mill. — Palpes
jaunâtre clair, le dessus rosé; pattes, front, tête et thorax jaunâtre
clair, légèrement teinté d’ochracé brunâtre par place; dessus de
l'abdomen rosacé, le dessous jaunâtre. Dessus des supérieures
ochracé, avec un point subbasilaire blanc au-dessus de la 1 et
traversé par de nombreuses lignes dentées (les pointes en dehors)
brunes, parfois accompagnées d’écailles ferrugineuses. Ces lignes
s’épaississent et se coagulent sur divers points, notamment à la
base, à l’extrémité de la cellule (laissant un point clair sur la disco-
cellulaire) et formant une bande Subterminale qui émet, sur chaque
nervure, un rayon se prolongeant jusqu’à l'extrémité de la frange ;
celle-ci,couleur du fond, se trouve ainsi entrecoupée. Bord terminal
des supérieures finement brun, la côte entièrement envahie de brun.
Dessus des inférieures et frange jaune ochracé, légèrement rosé le
long des bords abdominaux et terminaux. Dessous des quatre ailes
Jaunâtre, les supérieures avec le rappel des dessins du dessus sur la
moilié extérieure seulement.
Carabaya, Pérou Sud-Est; trois Y(Ÿ.
Automolis rubrireta n.sp. — 36 mill. — Palpes jaunâtres, à.
dessus brunâtre ; pattes, dessous du corps, tête, thorax et dessus de
l’abdomen jaunâtres, ces deux derniers d’un ton plus chaud. Dessus
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118
des supérieures jaune avec un point subbasilaire blanc au-dessus de
la 1 et traversé par une série de lignes rosées, dentées (les pointes
en dehors); la base au-dessus de la 1, la côte et une large bande
médiane transversale droite (immédiatement après la cellule),
brunes. Intérieurement à cette bande transversale, le bord interne
est coupé par deux petits commencements de lignes brunes et
le bord terminal possède deux taches brunes à cheval sur 3 et 5,
la dernière plus grande; la côte bordée de brun. Frange concolore
coupée de brun à l’extrémité de chaque nervure. Dessus des infé-
rieures d’un jaune plus pâle avec une fine bordure terminale et une
très large bordure abdominale rosées. Dessous des quatre ailes
jaunâtre, avec le rappel aux supérieures de la bordure costale, de la
bande transversale qui s’arrondit légèrement, de la tache terminale
sur 5, enfin des coupures brunes de la frange.
Carabaya, Pérou Sud-Est; un (!.
Cette espèce se place tout auprès de l’espèce précédente.
Halisidota agramma n. sp. — 38 mill. — Palpes, antennes,
pattes, tête, thorax et dessous du corps blond roussâtre ; abdomen
gris blond, sans taches, couvert de poils plus päles à la base.
Supérieures également blond roussâtre saupoudrées de quelques
atômes noirs; inférieuressemi-hyalines, blanches. Dessous des quatre
ailes d’un blanc jaunâtre qui se fonce aux premières ailes et sur la
côte des inférieures. Les franges couleur du fond.
Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; un .
Genus Microdota nov. — Trompe fine et à peine perceptible;
palpes semi-ascendants, dépassant bien la tète; antennes du
bipectinées à pectinations modérées; tibias de la troisième paire
de pattes garnis d’une paire d’éperons. Supérieures avec la 3 d’un
peu avant l’angle cellulaire; 4 et 5 de l’angle; 6 de l'angle supé-
rieur; 7, 8, 9 tigées; 10, 11 de la cellule. Inférieures avec la 3 de
peu avant l’angle cellulaire; 5 d’au-dessus de l’angle; 6, 7 très
courtement tigées ; 8 du milieu de la cellule.
Type : Microdota lenistriata n. sp.
Microdota lenistriata n. sp. — 20 et 24 mill. — Palpes,
antennes, tête, corps et pattes d’un gris légèrement ochracé; les
ailes diaphanes, faiblement recouvertes de poils noirätres ou
ochracés; laissant voir la surface qui, sous un certain angle, s’irise
de tonalités pâles multicolores ; ces poils, plus accumulés à la côte
et sur les nervures des supérieures, dessinent celles-ci de noirâtre
et de jaunâtre entrecoupés et forment une petite touffe noire sur la
discocellulaire. Les franges concolores et les dessous pareils.
Paraguay et Tucuman : deux 4j’.
.
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184
PYRALIDÆ
Argyractis leucistis n. sp. — 5 mill. — Ailes blanches,
les dessins blond roux brunâtre; les supérieures avec une large
bordure costale cessant avant l’apex; deux bandes transversales,
une antémédiane et une médiane; trois lignes fines, obliques,
parallèles, un peu tremblées, partant du troisième quart de la côte
et se fondant dans un lavis jaunàâtre qui occupe le coin interne de
l'aile; une bande subterminale droite, partant de la côte peu avant
l’'apex pour se perdre également dans le lavis, enfin une bande
terminale jaunâtre, lisérée intérieurement et sur le bord terminal
de brun, se perdant dans le lavis, comme les autres lignes. Frange
brunâtre. Inférieures avec deux bandes transversales un peu
obliques faisant suite aux deux premières lignes des supérieures et
une bordure terminale sur laquelle reposent trois yeux d’un vert
doré métallique brillant pupillés de noir; la frange pâle. Tête et
thorax blancs.
Loja, Equateur; un dj.
Nacoleia lentistrialis n. sp. — 16 mill. — Aïles couleur
os à reflets jaunâtres brillants, les dessins bruns. Ceux-ci se com-
posent aux supérieures : de deux lignes transversales peu ondulées,
la basilaire et l’extrabasilaire; de deux taches, l’orbiculaire pupillée
d’ochracé et la réniforme à centre également ochracé; de deux
ombres diffuses, l’une extérieurement à la cellule, la seconde de la
7 à l’angle interne; d’une troisième ligne qui, partant de la côte au
troisième quart, descend obliquement sur la 6, se coude, va à la 7,
remonte à l’angle inférieur de la cellule, entre les deux ombres,
redescend sur la 1 parallèlement à l’ombre, puis rentre intérieure-
ment sur le bord interne; enfin d’un fin liséré terminal sur lequel
sont assis des petits points intranervuraux. Aux inférieures : d’une
médiane semant une ombre sur la discocellulaire, d’une extracellu-
laire suivie d’une ombre diffuse, enfin d’un liséré terminal avec les
points comme aux premières ailes. Franges päles mêlées de poils
ochracés et bruns. Palpes, tête et dessus du corps teinte du fond
des ailes, le dessous pâle.
Paraguay; un (j.
Stenia annulalis n. sp. — 19 et 22 mill. — Ailes d’un blanc
pur brillant, les dessins ochracé brunâtre ; supérieures avec la côte
légèrement jaunâtre et marquée de points bruns, basilaire et extra-
basilaire, puis, dans la seconde moitié, de deux taches annulaires
brunes à centre blanc formant deux demi-anneaux l’ouverture en
dehors, le premier surplombant la tache discoïdale, le second
185
donnant naissance à une ligne’subterminale fortement coudée vers
l’intérieur de 4 à 2; un commencement de ligne médiane se voit
au bord interne et la région terminale, finement lisérée d’ochracé,
est ombrée vers l’apex, la côte y restant blanche. Inférieures avec
une tache discoïdale, une ligne extracellulaire ondulée, un trait
subterminal sur 3 et un fin liséré. Frange blanche, teintée d’ochracé
à l’apex des premières ailes. Tête et corps blancs; pattes blanches
avec quelques taches brunes.
Santo-Domingo, Carabaya, Pérou Sud-Est; deux 99.
Sylepta crocealis n. sp. — 93 et 24 mill. — Ailes d’un jaune
un peu verdàtre vif, les dessins brun noirâtre. Supérieures avec la
base et la cellule parfois entièrement envahies de noirâtre, laissant
pourtant toujours la côte lisérée de jaune et celle-ci émettant deux
points jaunes dans la cellule, l’un au départ, le second postmédial ;
ces points se développent plus ou moins; la région discocellulaire,
toujours noirâtre, émettant de l’angle cellulaire inférieur une ligne
sur la 2, laquelle rejoint une large bordure terminale noirâtre, plus
large à l’apex et à l’angle interne et précédée intérieurement d’une
fine ligne qui encadre une série de points jaunes subterminaux
adossés à la bordure. Inférieures du même jaune et avec une
bordure terminale analogue précédée de la ligne et des points,
n'ayant en dehors de cela qu’une ligne médiane transversale droite,
brisée entre la 2 et la discocellulaire. Suivant les spécimens, la bande
terminale noiràätre est plus ou moins envahissante et les points
subterminaux jaunes sont très réduits ou plus développés. Dessous
pareil, mais le noiràtre moins vif. Franges noirâtres coupées de
jaune par place. Palpes, tête, corps et pattes plus ou moins coupés
de jaune et de noirâtre suivant les individus.
Vallée de la Zamora et environs de Loja; Equateur; plusieurs 4.
Lygropia leialis n. sp. — 27 mill. — Ailes à centre semi-
hyalin irisé sous un certain angle, d’un ochracé blond pâle, la côte
et le bord terminal plus chargés d’atômes; les supérieures traver-
sées par deux lignes fines dentées (l’extrabasilaire plus écartée au
bord interne qu’à la côte et la subterminale arrondie extérieurement)
et avec un petit point à l'emplacement de l’orbiculaire, une large
tache assise sur la discoïdale, une large bordure terminale et une
série de petits points terminaux entre les nervures. Ces dessins,
ainsi que ceux des ailes inférieures sont estompés en grisâtre el
comme fondus dans le fond. Inférieures avec une fine subtermi-
nale et une large bordure terminale. Franges pâles. Dessous sem-
blable. Palpes, antennes, tête et dessus du corps ochracé blond
pâle, dessous du corps et pattes plus pâles.
San-Salvador, Amérique Centrale; une 9.
186
Pyrausta erythropis n.sp. — 20 à 22 mill. — Dessus des
supérieures blond roussâtre, la discocellulaire lavée d’écailles rou-
geâtres qu'’accompagne souvent un petit point noirâtre; les indivi-
dus bien marqués possèdent en outre une petite tache rougeàtre au
milieu de la cellule, une ligne subterminale d’atômes rougeâtres
appuyées sur les nervures, partant de la 2 à mi-chemin, entre la cel-
lule et le bord, pour aboutir à l’apex, cette ligne grossissant à mesure
qu’elle remonte et s’accompagnant parfois de traits noirs sur 6 et 7,
le bord terminal pointé de noir à l’extrémité de chaque nervure; la
frange plus épaisse au départ et couleur du fond blanchit vers l’ex-
trémité. Inférieures blanchâtre luisant, avec une bordure subter-
minale rousse plus ou moins développée, un fin liséré terminal
accompagnant les points nervuraux noirs, la frange pâle. Dans les
deux 9, les couleurs sont plus vives, les dessins plus fortement
accusés et les atômes rougeâtres envahissent presque toute la sur-
face des supérieures. Dessous des ailes avec le rappel des points
terminaux, les supérieures grisätres, les inférieures blanchâtres, la
côte et l’apex lavés de grisätre. Palpes, tête et thorax blond rous-
sâtre, corps et pattes plus pâles.
Environs de Loya, Equateur; une série de 4, deux 99.
Noctuelia astrigalis n.sp. — 27 mill. — Palpes gris noir avec
quelques poils blancs à la base; tête gris noir, lisérée au collier de
quelques poils blancs; pattes gris noir en partieirisées de vert métal-
lique ; thorax et corps gris noir. Supérieures d’un beau jaune uni
sur les trois premiers cinquièmes de l’aile, la partie jaune coupant
l’aile transversalement de la côte au delà du milieu au bord terminal
un peu au-dessus de l’angle et rentrant sur le bord interne, laissant
ainsi l’angle finement noir; partie extérieure de l'aile et frange
noires; un fin liséré costal et interne borde le jaune, qui n’est coupé
que par un pelit commencement de ligne noire au départ de la
sous-costale. Inférieures noires, la côte bordée de jaune sur la pre-
mière moitié. Franges noires Dessous pareils, mais la côte des infé-
rieures plus largement et plus longuement bordée de jaune.
Pérou; une 9.
Se placera auprès de Noctuelia polystrigalis Hmpsn.
FOURMIS
D'ASIE MINEURE ET DE LA DOBRUDSCHA
récoltées par M. le D' Oscar VOGT et M" Cécile VOGT, D' méd.
décrites par A. Forel.
Camponotus Vogti n. sp. % min. — L. 4,9 mill. Mandibules
armées de cinq dents, subopaques très finement chagrinées, avec
des points épars. Epistome biéchancré, à peine avancé au milieu en
lobe large et très court, entier au milieu de son bord antérieur,
mais biimprimé derrière ce bord, entre le milieu et l’échancrure
latérale, à peine subcaréné derrière. Aire frontale rhombiforme.
Arèêtes frontales longues, faiblement divergentes. Tête en trapèze,
fortement rétrécie devant, à bord postérieur très distinct et à peine
convexe. Yeux grands, assez convexes, situés vers le tiers posté-
rieur. Les scapes dépassent l’occiput de plus d’un quart et de moins
d’un tiers de leur longueur, Pronotum au moins aussi large que
la tète. Dos du thorax subdéprimé et subbordé, convexe d’avant en
arrière, à sutures très distinctes, mais sans échancrure. Pronotum
plus large que long. Mésonotum plus large devant que long; vu de
dessus, il forme une échancrure latérale avec le métanotum. Face
basale du métanotum rectangulaire, une fois et deux tiers plus
longue que large. Face déclive subverticale, presque aussi longue
que la face basale, avec laquelle elle forme un angle droit (mais en
courbe arrondie), subbordée de chaque côté etdistinctement concave
vers Le bas. Ecaille assez épaisse, tranchante et convexe au sommet,
plane derrière, convexe devant.
Devant de la tête finement réticulé et plutôt mat ou subopaque.
Le reste du corps finement chagriné et assez luisant. Des points
épars fins et dispersés, surtout visibles sur l’abdomen.
Quelques rares poils jaunâtres sur l’abdomen, lécaille, le méta-
notum, les joues et le front, plus abondants autour de la bouche et
du cloaque. Scapes et tibias sans poils dressés. Pubescence adja-
cente jaunâtre, extrêmement courte, fine et dispersée, un peu plus
abondante sur les pattes et l'abdomen. Les tibias ont trois ou quatre
petits piquants à leur bord interne ; ils sont cylindriques.
D'un rouge ou roux un peu jaunûtre ; front et vertex vaguement
bruns. Abdomen noir, avec le bord des segments étroitement jaune.
Palpes bruns.
Cette espèce tient un peu le milieu entre le Gestroi et le robustus.
Taurus, récolté par le D' Oscar Vogt et M"° Cécile Vogt.
CAMPONOTUS MACULATUS F, r. SAMIUS Forel, v. bosphoricus
n. var. ÿ minor et media. — L. 8 à 12 mill. La tête des petites ÿ est
MUR Cr Sat
188
moins rétrécie derrière que chez le Samius typique. Le thorax est
plus rouge et l'abdomen a moins de rouge devant chez la $ media.
Derrière les yeux, la tête est par contre plus aplatie (vue de côté,
plus atténuée), et les côtés sont plus rectilignes et plus comprimés.
Les mandibules ont de six à sept dents. Les pattes et les antennes
sont aussi relativement plus longues que chez le type de la race.
Sultant Dagh et Brussa, M. et M"° O0. Vogt.
Je rapporte à cette variété des Ÿ qui m'ont été données dans le
temps par M. Emervy et qui proviennent de l’île de Prinkipo, sur
la côte de Bithynie (Bosphore).
Le C. Samius mérite presque de constituer une espèce distincte
du maculatus.
CAMPONOTUS MACULATUS r. Cæciliæ n. subsp. ÿ. — L. 6, 5 à
12 mill. Mandibules armées de sept dents.
5 major. Mandibules fortement ponctuées, lisses entre les points,
sauf vers la base, qui est chagrinée, courbées seulement près de
l'extrémité du bord externe. Epistome avec une carène aiguëé et
un lobe rectangulaire. Aire frontale triangulaire. Arêtes frontales
fortement sinueuses. Tête en trapèze, à côtés fort convexes,
excavée derrière. Les scapes dépassent le bord occipital d’un tiers
de leur longueur, d’un sixième chez le Samius. Thorax plus court
que chez le Samius: écaille plus convexe au sommet. Tibias bien
plus prismatiques, à piquants plus obliques et moins nombreux
que chez le Samius.
Sculpture et éclat comme chez le Samius, mais les points espacés
sont bien moins accentués.
Pilosité dressée encore plus abondante que chez le Samius, et
surtout plus érigée sur les tibias et les scapes, d’un roux jaunûtre.
En outre, une pubescence d’un roux jaunâtre, assez longue, assez
abondante sur l’abdomen, où elle commence à former un léger
duvet.
D’un rouge sanguin foncé; tête, scapes et abdomen d’un noir
brunâtre ; mandibules roussâtres.
$ minor. Mandibules finement chagrinées, avec sept dents. Lobe
de l’épistome à peine plus trapéziforme que chez la grande ë&. Tête
aussi large à la hauteur des yeux que devant, puis rétrécie en courbe
arrondie derrière les yeux, sans former de bord postérieur distinct
(chez le Samnius elle est comprimée et d’abord à peine rétrécie et à
côtés subparallèles chez la v. bosphoricus, puis formant en arrière
un bord postérieur). La tête est moins allongée que chez le Samius
et n'est pas comprimée latéralement. Les yeux sont convexes.
Le thorax est plus court, plus large devant et bien plus convexe
d'avant en arrière que chez le Samius. L’écaille est plane derrière
"
189
et sur le bas de sa face antérieure; puis elle a du sommet au plan
antérieur une surface oblique, faiblement convexe, descendant
d’arrière en avant; elle est assez épaisse. Le reste comme la grande
ÿ, mais la pubescence est moins forte sur l’abdomen.
Taurus (M. et M" Vogt).
Cette sous-espèce fait un peu le passage du Samius au Maculatus.
Elle se distingue-surtout du Samius par sa stature moins grêle et par
la tête des petites $ qui n’est pas comprimée.
CAMPONOTUS MACULATUS F,. r. ÆTHiIops Latr. — Ismid. Asie
mineure; Dobrudscha.
CAMPONOTUS MACULATUS F.; r. ÆTHIOPS, V. MARGINATUS Latr.
— Sultan Dagh, Asie mineure.
CAMPONOTUS MACULATUS Fr. THORACICUS F. v. XERXES Forel ©
— Ismid, Asie mineure.
CAMPONOTUS LATERALIS OLIV. V. ATRICOLOR Nyl. — Dobrudscha.
MYRMECOCYSTUS CURSOR Fonsc. — Sultan Dagh.
MYRMECOCYSTUS BICOLOR F. V. ORIENTALIS Forel. — Ismid, Sultan
Dagh, Brussa (Asie mineure).
MYRMECOCYSTUS ALBICANS Roger r. LIVIDUS André. — Taurus.
ForMicA FUSCA L. i. sp. — Brussa, Asie mineure.
FORMICA FUSCO-RUFIBARBIS Forel. -— Sultan Dagh.
FORMICA PRATENSIS De Geer. — Brussa.
ForMICA (PROFORMICA) NASUTA Nyl. — Ismid. Asie mineure.
LASIUS NIGER L. r. ALIENUS Fôrm. — Ismid, Sultan Dagh (Asie
mineure). Dobrudscha.
PLAGIOLEPIS PYGMÆA Latr., — Ismid.
TAPINOMA ERRATICUM Latr. (var. à échancrure plus évasée).
— Ismid. |
TETRAMORIUM CÆSPITUM L. — Sultan Dagh, Brussa (Asie
mineure). Dobrudscha.
CREMASTOGASTER AUBERTI Emery. — Ismid.
CREMASTOGASTER SORDIDULA Nyl. — Sultan Dagh.
PHEIDOLE PALLIDULA Nyl. — Ismid, Sultan Dagh.
HOLCOMYRMEX DENTIGER Roger — Taurus.
STENAMMA (MESSOR) BARBARUM L. V. BARBARO-STRUCTOR Forel
— Ismid, Sultan Dagh.
SNL À (HESSÔR) BARBARUM L.r. . CAPITATUM
André Taurus.
STENAMMA (MESSOR) BARBARUM L. r. CAPITATUM Latr. V. MERIDIO-
NALIS André. — Sultan Dagh; Ismid.
STENAMMA (MESSOR) BARBARUM L. r. CAPITATUM Latr. v. RUGOSA
André. — Ismid (1). |
STENAMMA (MESsOR) STRUCTOR Latr. — Brussa (Asie mineure),
Dobrudscha.
STENAMMA (APHÆNOGASTER) TESTACEO-PILOSA Lucas. — Sultan
Dagh, Brussa.
SOLENOPSIS FUGAX Latr. — Sultan Dagh.
(1) STENAMMA (Messor) BARBARUM L. v. Semoni n. var. $.— L.4 à 11 mill. Tête
des Ÿ maxima longue de 3 mill. et large de 3,7.Stature du barbarum i. sp. Mais la
tête est entièrement et densément striée, comme chez le striaticeps, et le méta-
notum a deux dents obtuses. Thorax et nœuds entièrement mats et striés-
rugueux, comme chez le striaticeps. Entièrement d’un noir foncé, y compris la
tête des Ÿ maxima. Rappelle la r. ae dont elle n’a cependant pas la
pilosité blanche et raide.
Laverdure, Algérie, récolté par moi-même.
4
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ne SV SOLE ee
oo = ml et ce
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Pas,
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VII
Assemblée mensuelle du ‘7 juillet 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 20 heures.
Le procès-verbal de la séance du 2 juin 1906 est approuvé.
Le président dépose deux exemplaires du tome XII des Mémoires
(Mémoire jubilaire) qui vient d'être envoyé aux membres de la
Société.
Décisions du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effectif
M. le D" P. Obst, Assistant am K. Zoolog. Museum, Berlin, N. 4.
Invaliden-Strasse, 43, présenté par MM. Fologne et Schouteden.
M. Obst s’occupe de Coléoptères.
— Le prix äu tome XII des Mémoires a été fixé à 10 francs.
Correspondance. En réponse à la lettre de condoléances qui lui a
été envoyée à l’occasion du décès de son frère, Ch.-R. von der
Osten-Sacken, membre honoraire de la Société, M. le baron
Frédéric von der Osten-Sacken nous adresse ses sincères remer-
ciments.
—_ La Societas Entomologica Bohemiæ (Ceskä Spolecnést Ento-
mologikä) nous fait parvenir ses félicitations à l’occasion du cin-
quantenaire de la fondation de notre Société. Remerciments.
— L'University of California nous annonce qu'une partie de sa
bibliothèque a été détruite lors du tremblement de terre qui a
ravagé Sans-Francisco et de l’incendie qui l’a suivi. Le tome XLVIT
de la collection de nos Annales a été ainsi perdu. L’assemblée
décide de faire don à l’University de ce volume.
— M. Bondroit nous communique son changement d’adresse : il
habite dorénavant 95, rue Potagère, Saint-Josse-ten-Noode.
— L'adresse de M. Engels est : 83, rue de l’Arbre-Bénit, Ixelles.
Bibliothèque. M. le professeur Poulton fait hommage à la Société
du tome V des Hope Reports. Remerciments.
Album. MM. Andrewes, Bargagli, Belon, Dognin, d’Orchymont,
d'Udekem d’Akoz, Fleutiaux, Giron, W. Horn, Jacoby, Lambertie,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 27 VII 1906. 13
MAR TE ae LOC A"
AN TRE er) à
192
Léveillé, Mayr, Ragusa, Silvestri, Trotter et Ulmer font hommage
de leur photographie pour l'album. M. Andries a bien voulu nous
céder la photographie de feu son père, membre fondateur de la
Société, et M. Fologne nous a offert celles de MM. d’Udekem et de
Fré, membres fondateurs également.
Le secrétaire prie les membres qui n'ont pas encore envoyé leur
photographie (petit format) à la Société de bien vouloir la lui faire
parvenir.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. M. Severin dépose la liste suivante de Coléo-
ptères rares ou nouveaux pour notre faune, que lui ont commu-
niquée MM. De Gouve et F. Guilleaume :
Dryophilus pusillus Gyll. — Houffalize, juin 1906.
Apate capucina L. — Bois d’Angres, 3 juin 1905 et Houffalize, juin
1906.
Thelephorus [Cantharis] violaceus Payk. — Ghlin, juin 1905; Tervue-
ren, juin 1906, et en très grand nombre à Houffalize, juin 1906.
Ê. sudeticus Letz. — Houffalize, juin 1906.
T. discoïdeus Abhr. (FN. N. sp.). — Rance, 18 juin 1906.
T. fulvicollis K. var. flavilabris. — En très grand nombre à Rance,
18 juin 1905.
T. albomarginatus Maerk. — Cette espèce, dont une seule capture
était connue de Belgique, se trouve en très grand nombre
à Houffalize sur les pins et les épiceas, juin 1906.
T. thoracicus OI. — Overmeire, 4 juillet 1906, en nombre.
Rhagonycha translucida Kryn. — Bois d’Angres, 2 juin 1905.
Silis ruficollis Fab. — Overmeire, 4 juillet 1906; répandu près du
lac.
Dictyopterus flavescens Redt. — Bois d’Angres, 27 mai 1905.
Charopus pallipes OI. — Rance et Thuin, 18 juin 1905; répandu
aux environs de Mons.
Dasytes niger L. — En très grand nombre à Rance, juin 1905.
Dasytes fusculus Illiger. (FN. N. sP.). — Rance. 18 juin 1905;
Gendron, 31 mai 1903; Houffalize, juin 1906.
Haplocnemus pini Redt. — Havré et Tervueren, juin 1905.
Dolichosoma lineare Rossi. (FN. N. sp.). — Ghlin, 5 juin 1905;
répandu dans les environs de Mons, sur les graminées basses,
dans les clairières (1).
(1) L'insecte capturé par les Naturalistes dinantais ainsi qu'un autre exem-
plaire daté de Braine-le-Comte, indiqués comme Dolichosoma lineare dans la
collection belge du Musée de Bruxelles, appartiennent au genre Dasytes.
193
Helodes marginatus F. — Rixensart, 23 mai 1904.
Corymbites quercus Gyll. — Houffalize, juin 1906; très répandu.
Pheletes æœneoniger de G. — Houffalize, juin 1906; très répandu.
Stenostola ferrea Schrank. — Houffalize, juin 1906.
Donacia sparganii Ahr. — Rosières, juillet et août 1905.
Donacia obscura GyIl. — Tervueren, 23 mai 1906.
Donacia vulgaris Zschach. — Tervueren, 22 juin 1903; Saint-Denis-
Casteau, 25 juin 1906.
Cryptocephalus marginatus F. — Ghlin, 25 juin 1906.
Cryptocephalus sexpustulatus Rossi (FN. N. sp.). — Over-
meire, 4 juillet 1906; espèce indiquée du midi de la France
seulement.
Lhrysomela hemisphærica Germ. — Houffalize, juin 1906.
Polydrosus mollis Stroem. — Houffalize, juin 1906.
Polydrosus marginatus Steph.— Houffalize, juin 1906; très répandu.
Tetropium luridum L. — L'espèce typique et les deux variétés
aulicum et fulcratum, en nombre à Houffalize, dans les chan-
tiers, juin 1906. à
Cœæropsis Waltoni Bach. — Tervueren, 23 juin 1898.
Peritelus hirticornis Herbst. — Très répandu à Houffalize, juin 1906.
Otiorrhynchus septentrionalis Ill. (FN. N. sp.). — Houffalize,
juin 1906; répandu.
Danacea pallipes Panz. — En très grand nombre à Houffalize, juin
1906.
Orchesia picea Herbst. — Boitsfort, 13 avril 1905.
Pyrochroa rubens K. — Bois d’Angres, 5 juin 1905.
Cetonia cuprea Fabr. — Houffalize, juin 1906.
— M. Severin signale ensuite les intéressantes captures que voici
dues à M. Mayné :
Leptura rufipes (FN. N. sp.). — En nombre, Rochetort, 9 juin
1906; cette jolie espèce n’était pas même indiquée comme
probable en Belgique dans le catalogue des Longicornes de
Belgique publié par M. Lameere.
Leptura revistita L. — Tervueren, 4 juin 1906.
Platydema dytiscoides Rossi. — Un couple à Auderghem, 29 avril
1906.
— Enfin il mentionne la capture, par lui-même, à Overmeire,
des deux espèces suivantes :
Donacia crassipes F. — En très grande quantité, 21 juin 1906.
Anoncodes ustulata F. — Répandu également dans cette localité,
21 juin 1906.
194
— M. Hippert signale quelques captures intéressantes de Lépi-
doptères.
— M. Haverkampf montre divers Lépidoptères intéressants qu’il
a récemment capturés, notamment Melitæa phœbe Knoch, espèce
nouvelle pour notre faune, qu'il a découverte à Virton. Il montre
encore quelques belles séries de Melitæa de diverses espèces
capturées en nombre à Virton et dans les environs, ainsi que de
beaux exemplaires de Pararge.
— M. Rousseau a rencontré à Watermael le Bolbocera mobili-
cornis, Lamellicorne rare en Belgique. Il mentionne la capture à
Overmeire par M. Guilleaume d’une Tenthrédine peu commune :
Labia pectinata.
— M.Schouteden donne lecture d’une lettre de notre nouveau col-
lègue, M. d'Orchymont, d'Anvers, dans laquelle celui-ci relate quel-
ques observations qu'il a faites sur un Ammophila sabulosa (Sphe-
gide) qu’il a rencontré à Calmpthout, dans la bruyère, trainant une
chenille. Il a suivi ses manœuvres pendant assez longtemps, et en
éloignant la chenille immobilisée de l'endroit où l’abandonnait
l’'Hyménoptère lorsqu'il l’inquiétait 1l a assisté à ses recherches
actives et presque toujours couronnées de succès tant que la
distance n’était pas trop grande. Les observations de M. d’Orchy-
mont ne sont pas choses neuves mais elles sont néanmoins intéres-
santes et il est à espérer que notre collègue continuera à s’adonner
à ces études biologiques si négligées, avouons-le, et dont l'intérêt
n’est cependant pas à démontrer!
Excursion des 30 juin et 1* juillet dans les Hautes-Fagnes.
M. Schouteden donne quelques détails sur cette excursion, annoncée
dans le n° VI de ces Annales et qui a réuni plusieurs de nos
collègues. MM. Chargois, Desneux et lui-même sont partis dès le
samedi matin, malgré le mauvais temps, pour Francorchamps.
Ils en ont d’ailleurs été récompensés, car à leur arrivée là-bas
la pluie avait complètement cessé et ils ont eu une après-midi
ensoleillée qui leur a permis de faire d’assez nombreuses cap-
tures. L'une des plus intéressantes est celle d’Argynnis arsilache,
Lépidoptère subalpin qu’on ne connaissait en Belgique que du
plateau de la Baraque-Michel; le professeur Frédéricq en a cepen-
dant signalé un exemplaire capturé à Stavelot. Nous l’avons
rencontré en assez grand nombre à Francorchamps sur Arnica
montana (plante subalpine également).
Le samedi soir sont arrivés MM. Fr. et H. Haverkampf et
M. Roelofs, et le lendemain M. de Dobbeleer est venu nous rejoindre
à Hockay, en même temps que M. Frédéricq. La journée s’est
passée à explorer les Fagnes, en vue surtout d’une orientation
_ générale. Le célèbre Lépidoptère subalpin Colias palæno était
4 ‘ \ ! PAUSE
encore fort abondant, surtout dans les environs de la Baraque-
Michel. Argynnis arsilache ne fut pas rencontré ici, non plus qu’A.
aphirape; Erebia medusa volait encore. Les magnifiques Syrphides
Sericomyia borealis n'étaient pas rares sur les Arnica, en compagnie
d’autres espèces non déterminées encore. N'oublions pas de citer
parmi les Diptères une minuscule espèce remarquable par... le
talent qu’elle a de causer d’insupportables démangeaisons, et qui en
certains endroits n’était que trop abondante | |
Excursion mensuelle. L’excursion du 12 août se fera dans la zone
jurassique du Luxembourg, à Virton et dans les environs. Il sera
nécessaire de se trouver dès le samedi soir à Virton même ou à
Ethe, Arlon, Marbehan, etc., l’excursion ne pouvant se faire en un
jour, voyage compris. Pour renseignements complémentaires,
s'adresser au secrétaire, M. H. Schouteden, 12, chaussée d’Ixelles,
Bruxelles, avant le 11 août.
La séance est levée à 21 1/2 heures.
196
RHYNCHOTA ÆTHIOPICA
descripsit E. Bergroth.
274
Fam. PENTATOMIDÆ.
Tessaratoma spinipes n. sp.
Ovalis, luride ochracea, dorso abdominis concolore, corio remote
subreticulatim fusco-marmorato, antennis fuscis, articulo primo
apice excepto corpori concolore, fascia postica curvata mesosterni
prope acetabula et fascia metasterni orificia cingente extusque
prolongata fuliginose fuscis. Caput longitudine dimidio latius, ver-
miculato-rugosum, vix punctatum, lateribus ante oculos distincte
sinuatum, apice late rotundatum, bucculis antice rotundatis, rostro
medium mesosterni haud attingente, apicem versus infuscato,
antennis brevibus, angulos laterales pronoti subattingentibus,
articulo primo apicem capitis paullum superante, secundo tertio
tertia parte longiore, quarto secundo distinctissime longiore. Pro-
notum usque ad margines laterales minute modice dense, pone
medium remotius, subfusco-punctulatum, parte apicali (ante cica-
trices) multo fortius punctatum, marginibus lateralibus anticis
leviter rotundatis, apicem versus subrectis. Scutellum remote
subfusco-punctatum, basi fere impunctatum, parte pone frena sita
remotissime punctata, latiuscula, leviter excavata, frenis distinete
ultra medium scutelli extensis. Corium sat dense subconcoloriter
punctulotum, margine apicali late rotundato; clavus minus dense
fusco-punctulatus; membrana hyalina, levissime in testaceum
vergens. Alæ violascentes. Pectus remote subfusco-punctatum,
carina mesosterni medium coxarum anticarum superante, eleva-
tione sternali transversim leviter convexa, remotissime minute
punctulata, coxas anticas attingente, basi recta, antice paullo magis
elevata, apice e latere visa æqualiter fortiter rotundata. Abdomen
subtus dense minutissime punctulatum, extra spiracula minute
remote aciculato - punctulatum, elevatione media remotissime
minute punctulata, angulis apicalibus segmentorum nonnihil pro-
minulis, rectis, angulis segmenti sexti acutis. Pedes breves, femo-
ribus omnibus subtus prope apicem spinis duabus validis, una
utrinque, oblique apicem versus directis armatis, tibiis femoribus
multo brevioribus, rectis. — Long. 4 19,5 mill. — © 20,5 mill.
197
Mas. : segmentum genitale longitudine distincte latius, apice
profunde subrectangulariter emarginatum.
Femina : lobi genitales laterales (stigmatiferi) margine externo
subrecti; lobi apicales intus e basi per duas trientes longitudinis
contigui, deinde fortiter divaricati, inter se angulum rectum
formantes.
Africa orientalis (insula Pemba).
Parva in hoc genere. T,. Afzelii Stäl similis, sed minor et femo-
ribus spinigeris, segmentis genitalibus omnino aliter constructis
variisque aliis notis distinctissima.
Sepina copjungens n. sp.
Oblongo ovalis, fusca, capite subtus et ante medium superne,
rostro, articulis tribus primis antennarum, marglne apicali pronoti,
marginibus lateralibus prothoracis, mesosterni coriique, epipleuris,
villa lata media ventris limboque abdominis ac pedibus testaceis,
his pallide fusco-conspersis, annulo lato apicali articuli quarti
antennarum, apice seutelli ac macula postmediana corii secundum
venam medianam antrorsum lineariler continuata albidis, seg-
mentis connexivi supra et subtus ad marginem basalem et apicalem
anguste et diffuse infuscatis. Caput longitudine paullulo latius,
supra dense punctulatum, basi et area utrinque intraoculari
impunctatum, lateribus reflexis, ante oculos fortius sinuatis, deinde
usque ultra medium jugorum parallelis, ibi obtuse angulatis, jugis
ante hunc angulum oblique truncatis, tylo vix longioribus, apice
nonnihil approximatis sed distantibus, ocellis inter se quam ab
oculis minus quam triplo longius distantibus, bucculis antice
subrectangulatis, rostro apicem segmenti tertii ventris attingente,
articulo primo medium prosterni subattingente, secundo duobus
ultimis unitis breviore, his subæque longis, antennis capiti, pronoto
scutelloque unitis æque longis, parce breviter setulosis, articulo
primo apicem capitis vix superante, secundo latitudini capitis
saltem æque longo, tertio primo paullo longiore, quarto secundo
paullo breviore, quinto secundo duplo breviore, apice dilutiore.
Pronotum longitudine media paullo plus quam duplo latius, inter
angulos laterales quam apice duplo et dimidio latius, sat dense
punctulatum, marginibus lateralibus subrectis, anguste laminato-
reflexis, angulis apicalibus obtusis, non prominulis, angulis
lateralibus ob margines laterales ibidem subito abruptos leviter
angulato -sinuatis. Scutellum planiusculum, latitudine paullo
brevius, transversim leviter rugulosum et disperse punctatum.
Pectus sparsim punctulatum, propleuris pone medium fortius
punctatis, vitta externa semilunata metapleurarum lævi, meso-
198
sterno profunde sulcato, area evaporaliva medium metapleuræ haud
altingente, sed etiam aream majusculam triangularem mesopleuræ
occupante, angulis posticis metastethii productis, acutis. Corium
sat dense punctulatum, margine apicali late leviter sinuato; mem-
brana saturate fusca, prope angulum basalem interiorem cellulis
duabus oblongis instructa, cellula exteriore interiore multo breviore
et plus quam duplo angustiore. Alæ violaceæ. Abdomen subtus
usque ad apicem segmenti quarti late leviter sulcatum, subtiliter
irregulariter striolatum, solum intra spiracula ante medium seg-
mentorum per aream haud magnam punctis raris præditum,
connexivo supra et subtus lævi, segmentis omnibus ventralibus
intra spiracula impressione transversa media sat profunda instruc-
tis, angulis apicalibus nonnihil prominulis, subacutis, segmento
sexto ventrali feminæ medio quinto tertia parte longiore, retrorsum
producto, valvulas genitales basales fere totas obtegente, segmento
genitali dorsali primo feminæ margine apicali late levissime
rotundato, augulis apicalibus triangulariter productis, segmento
genitali dorsali secundo primo multo angustiore, angulis apicalibus
subacute lobato-productis. — Long. © 11,5 mill.
Ins. Comoro (Moheli Miremari).
Species inter genera Sepina Sign. et Pisena Horv., quæ in
unum conjungenda sunt, exacte intermedia. S. urolabidoidi Sign.
proxima, sed differt capite aliter et fere ut in longirostri Horv.
constructo (etsi juga apice haud contigua sunt), ocellis multo minus
distantibus, rostro longiore, antennis aliter coloratis, pronoto et
scutello linea media pallida destitutis, illo lateribus acutius reflexo,
mesosterno profundius sulcato, membrana obscuriore, ventre
sulcato, segmento sexto ventrali feminæ retrorsum longius pro-
ducto, valvulis genitalibus basalibus maxima parte occultis. Etiam
P. Horvathi Schout. et aberrans Schout. quodammodo transitiones
inter illa genera formant.
Fam. PYRRHOCORIDÆ.
Callibaphus gigas n. sp.
Totus impunctatus, sanguineus, antennis (basi excepta), macula
media rotundata corii, membrana, vitta brevi basali exteriore
femorum anticorum, dimidio basali femorum mediorum, parte
basali plus quam dimidia femorum posticorum, tibiis et tarsis
omnibus (exceptis illarum et macula apicali supera) nigris, spira-
culis albidis, angustissime nigromarginatis. Rostrum medium
segmenti quinti ventralis superans. Lobus anticus pronoti, scutel-
199
lum, caput subtus, pectus segmentaque genitalia pilis longiusculis
crispulis adpressis ochraceis modice dense vestita. Antennæ et
pronotum ut in C. longirostri constructa femoraque antica eodem
modo armata. — Long. © 31 mill.
Ins. Comoro (Anjonan).
C. longirostri Drury Guineam habitanti valde affinis videtur, sed
longe aliter coloratus. An ejus varielas geographica? Genus
Callibaphus Stäal, cujus species adhuc unica etiam in Africa
occidentali rarissima est, in Africa orientali hauddum inventum est.
Segmenta genitalia feminina sat complicata formæ comorensis illis
speciei guineensis comparare nunc nequeo.
Maxima, ni fallor, inter Pyrrhocoridas est hæc forma, excepta
Macroceræa grandi Gray, cujus mas abdomen abnormaliter
prolongatum habet.
Adherris nov. gen.
Corpus e medio abdominis antrorsum et retrorsum angustatum.
Caput fere usque ad oculos immersum, subtriangulare, apice
pronoti latius sed basi ejus nonnihil angustius, superne arcuato-
declive, tylo ante juga prominente, gula transversim fortiter et
longitudinaliter leviter convexa, bucculis brevibus, leviter rotun-
datis, totis ante tubercula antennifera sitis, oculis sessilibus, magnis,
globosis, fortiter prominulis, antrorsum divergentibus, rostro basin
ventris attingente, articulo primo apicem prosterni attingente,
secundo primo æquilongo, tertio secundo quarta parte breviore,
quarto tertio tertia parte breviore, antennis ab apice capitis quam
ab oculis paullo longius insertis, articulo primo plus quam dimidio
suo apicem capitis superante, tertio adjacentibus breviore. Prono-
tum trapezoideum, transversum, horizontale, apicem versus leviter
angustatum, apice parum sinuatum, collari destitutum, lateribus
anguste marginatum, basi ante scutellum latissime et levissime
sinuatum, disco haud impressum. Scutellum planum, latittudine
paullo longius. Metasternum impressione longitudinali media fusi-
formi instructum, angulis posticis subacutis, orificiis distinctis, elon-
gatis, levissime curvatis, anguste calloso-marginatis. Hemelytra
abbreviata, incompleta, apicem segmenti antepenultimi abdominis
subattingentia, corio et clavo subconnatis, commissura hujus scu-
tello nonnihil longiore,'illo margine costali leviter rotundato, angulo
apicali exteriore late rotundato, margine apicali suboblique truncato;
membrana nulla. Abdomen hemelytris haud latius, segmentis
dorsalibus quarto et quinto basi sinuatis, sinu medio profundiore
et lobulo segmenti præcedentis repleto, segmento ultimo dorsali
200
maris apice levissime rotundato, connexivo angusto, reflexo,
suturis ventralibus tertia et quarta lateribus antrorsum fortiter
curvatis, segmento ultimo ventrali maris apice truncato; genitalia
mascula apicem abdominis normaliter haud vel vix superantia
(interdum autem, forsan post copulam, plus minusve producta),
segmentis tribus composita, segmento primo normaliter sub seg-
mento ultimo ventrali occulto, segmentis duobus ultimis perpen-
diculariter reflexis, se-
cundo tertio longiore,
apice medio ad apicem
impresso. Pedes antici
contigui, femoribus in-
crassatis, nonnihil com-
pressis, subtus quam su-
pra longitudinaliter
multo magis convexis,
basi late oblique trunca-
Fig. 1. ts, subtus cristis duabus
parallelis, sulcum inter se includentibus, per totam longitudinem
serie spinularum minutarum armatis instructis, crista anteriore
prope basin in tuberculum spiniforme elevata, femoribus subtus
præterea paullo extra cristam anteriorem serie pilarum paucarum
longissimarum præditis, tibiis (saltem in mare) fortiter curvatis,
apice dilatatis, subtus serie setularum oblique apicem versus direc-
tarum, e granulis minutissimis nascentium præditis (vide fig., in
qua pes dexter anticus paullo oblique ab antico visus delineatus
est); pedes posteriores leviter distantes, articulo primo tarsorum
posticorum articulis apicalibus unitis duplo longiore.
Generi Dermatinus Stäl affinis, at structura pedum anticorum
mox distincta.
Aderrhis pulla n. sp.
Pyriformis. opacula, nigra, pube subtilissima brevissima adpressa
albida sat dense et in ventre densius vestita, notula transversa occi-
pitali, apice scutelli, articulis tribus ultimis rostri pedibusque rufo-
vel flavo-testaceis, apice femorum fusco-nigro, tibiis et tarsis
nonnihil infuscatis, pronoto pone medium et hemelytris sat dense
punctatis, punctis plus minusve distincte cinereo-cinctis. Caput
longitudine paullo latius et altitudine perpaullo longius, antennis
apicem scutelli nonnihil superantibus, articulo primo interdum
testaceo-tincto, secundo primo dimidio longiore, tertio primo fere
æque longo, quarto secundo subæquali. Pronotum subæque
201
longum ac apice latum, basi quam apice plus quam dimidio latius,
marginibus lateralibus subrectis, ad angulos apicales rotundatis.
Pilæ seriatæ femorum anticorum altitudine femorum longiores.
Segmentum sextum ventrale maris medio segmentis duobus præce-
dentibus unilis parum brevius. (Femella ignota.) — Long.
5-5, mill.
Africa orientalis (ins. Pemba).
Inter Pyrrhocoridas minimas cognitas, Halticaria quædam
brachyptera inter Miridas subsimulans.
Fam. REDUVIIDÆ.
Margasus princeps n. sp.
Gærulescenti-niger, articulo primo antennarum, corio pedibusque
saturate purpureis, articulis tribus ultimis antennarum ferrugineo-
testaceis, membrana nonnihil infuscata, leviter ænescente et
violascente, alis infuscatis, abdomine nitidissimo, supra cæruleo,
subtus æneo, hic et illic cupreo-resplendente, spiraculis albis, parte
anteoculari capitis basique partis postocularis superioris, vittis
duabus gularibus postice confluentibus, lineis compluribus subreti-
culatis lobi antici pronoti, impressione pronoti transversa margi-
nibusque lateralibus posticis, dimidio apicali scutelli, pectore toto,
coxis, clavo ac corio, excepta parte hujus apicali prolongata, dense
adpresse albo - ochraceo - pubescentibus. (Caput pronoto æque
longum, articulo primo antennarum capite et pronoto unitis paullo
longiore, secundo primo plus quam duplo breviore, tertio nonnihil
variabili, secundo circiter duplo breviore. Pronotum ab apice ultra
medium parce erecte decoloriter pilosum, angulis apicalibus
oblique truncatis, tuberculis duobus lobi antici humilibus, obtusis,
lobo postico dense rugoso-punctato, tuberculis duobus mediocribus,
apice lævibus, angulis lateralibus breviter triangulariter dentato-
eminentibus. Scutellum in dimidio basali area magna transversa
subimpressa præditum, in dimidio apicali elevatione transversa
curvata ad apicem humilius continuata instructum, dimidio scutelli
apicali præter pubescentiam adpressam longe erecte albido-piloso.
Abdomen lateribus nonnihil rotundato-ampliatum, spiraculis (©)
segmentorum quarti et quinti a margine laterali quam ab apicali
paullo longius distantibus, ventre parce sed sat longe albido-piloso.
Pedes erecte albido-pilosi. — Long. © 25 mill.
Africa orientalis (ins. Pemba).
M. opulenta Dist. subaffinis videtur, sculptura pronoti insignis.
sh 0 Ce: Dr di ©
Petalochirus vittiventris n. sp.
Elongalo-ovatus, supra fuscus, subtus niger, fascia capilis plus
minusve distincta ocellos includente, clypeo interdum inferius, lobo
antico pronoti medio, vittis tribus et plerumque spinis lobi ejus
postiei, maculis nonnullis scutelli, maculis numerosis irregularibus
hemelytrorum, macula transversa media segmentorum dorsalium
abdominis, fascia lata subbasali segmentorum connexivi supra et
subtus, dimidio apicali spinarum abdominis, limbo acetabulorum,
maculis nonnullis lateralibus pectoris, spiraculis ac vitta media
ventris e basi segmenti secundi ad basin segmenti sexti tracta
sæpe medio interrupte fuscolineata ochraceis, macula obliqua
apicem mesocorii occupante fuliginosa, antennis fusconigris,
arliculo primo medio late et annulo anteapicali articuli secundi
ochraceis, coxis fusconigris, apice cum trochanteribus ochraceis,
femoribus fuscis, annulo lato subbasali et annulo pone medium
ochraceis, tibiis anticis fuscis, fascia media ochracea notatis, tibiis
posterioribus ochraceis, basi, annulo ante medium apiceque fuscis,
farsis ochraceis, articulo ultimo fusco. Caput inerme, ochraceo-
sericeum, tylo inter antennas acute carinato-elevato, articulo primo
antennarum capite nonnihil longiore, secundo primo paullo minus
quam duplo longiore, tertio et quarto brevibus, longitudine varia-
bilibus. Pronotum linea longitudinali media profunde impressa
percurrente præditum, ochraceo-sericeum, lobo antico inermi,
utrinque vittis tribus glabris prædito, vitta intima antice plerumque
furcata, extima brevissima vel rotundata, angulis apicalibus oblique
truncatis, parte truncata extus prominula, angulis lateralibus lobi
postici spina valida extus, sursum retrorsumque directa armatis.
Scutellum in medio laterum spina brevi nigra et apice spina
longa leviter recurva armatum, postscutello apice etiam in spinam
oblique ascendentem produeto. Hemelytra abdomine paullo
breviora, membrana cellulis tribus basalibus completis instructa.
Abdomen ad angulos apicales ssgmentorum, ultimo excepto, spina
semierecta armatum, ventre inter spiracula et marginem lateralem
carina instructo, hac carina in segmento quinto ad spiraculum
currente et ibidem subito abrupta. Femora antica basin versus
nonnihil curvata. — Long. 4 13 mill. — © 14,5-15,5 mill.
Mas : tibiæ anticæ subtus levissime lineariter dilatatæ, superne e
basi per duas trientes tibiæ sensim modice rotundato-dilatatæ, parte
dilatata trientis apicalis subparallela; segmenfum genitale primum
subtriangulare, lobuliforme, apice obtusum, medium segmenti
genitalis secundi globoso-convexi haud attingens; styli genitales
depressi.
Wie mov. ns
rica ne (ins. Pemba).
UE, iR: rubiginosum P. B., cui pictura ventris subsimilis est, et
, Murrayi Sign. quasi intermedius; differt ab illo magnitudine
_ minore et scutello lateribus spina armato, ab hoc lobo antico
A pronoti inermi.
204
HÉTÉROCÈRES NOUVEAUX pe L'AMÉRIQUE pu SUD
par Paul Dognin.
GEOMETRIDÆ
Lissochlora sanguinipunctata n. sp. — 24 mill. — Ailes
d'un vert tendre, les points discocellulaires rouge brique et une
ligne transversale commune, blanche, extracellulaire, à peine
sinueuse et assez parallèle aux bords terminaux; inférieures possé-
dant une seconde ligne, extrabasilaire, arrondie; supérieures avec
la côte finement blanche; les franges blanches et point de liséré aux
bords terminaux qui restent verts. Dessous vert blanchäâtre ne lais-
sant voir les dessins du dessus qu’en transparence, la côte des supé-
rieures légèrement rosée. Palpes vert rosé; front blanc à la base,
puis rosé; vertex (entre les antennes) blanc; collier et ptérygodes
vert tendre avec quelques poils blancs en bordure; thorax vert;
dessus de l’abdomen vert à la base, puis blanchissant, l’anus blanc,
le premier anneau garni d’une épaisse touffe de poils blancs fine-
ment lisérée de rosé en avant.
Tucuman; une 9.
Ptychopoda muscilineata n. sp. — 14 mill. — Les quatre
ailes blanches, les supérieures très légèrement teintées de paille
pâle, la côte largement rosé pâle et semée de quelques atomes
noirs; les ailes traversées par quatre lignes communes, brun
mousse, à peu près également écartées l’une de l’autre, plus large-
ment marquées au départ de la côte des supérieures, savoir : une
extrabasilaire arrondie extérieurement; une médiane bien ondulée;
une subterminale chevronnée sur 2, 3, 4 et 6 des supérieures, ren-
trant intérieurement entre 4 et 6 aux inférieures; une terminale; la
frange blanche, jaunâtre à l’apex des premières ailes. Dessous blanc,
la côte et la région costale des premières ailes sablées de noir dans
les deux premiers tiers, sans dessins, sauf quelques rappels par
transparence des lignes du dessus. Front noir; vertex et thorax
blanc jaunàtre ; dessus de l’abdomen blanc.
Tucuman; un {.
Cette espèce est dessinée comme Macouma Schs, mais elle est
plus petite, les lignes sont différentes et les bords terminaux restent
purs.
Epirrhoe auritacta n. sp. — 27 mill. — Dessus des supé-
rieures gris d’ardoise à reflets jaune-vert pâle, traversé par une série
de fines lignes noires, basilaires et extrabasilaires (ces dernières
s’agglomérant dans la cellule et sur la sous-médiane) ondulées,
205
puis extracellulaires, ondulées et dentées extérieurement; c’est
entre ces lignes, dans la région discocellulaire, que se trouve la zone
où le reflet jaune pâle est le plus constant; au delà des lignes noires,
c’est-à-dire dans le dernier tiers, l'aile est traversée par des lignes
coupées indistinctes, quelques noires qui ne laissent des traces que
sur les nervures et quelques blanches fines et discontinues; on
remarque une accumulation subapicale d’écailles noires, enfin,
l'extrémité des nervures teintée de jaune vert est à cheval sur un
petit chevron terminal noir; franges grises. Dessus des inférieures
grisätre pâle traversé par de fines lignes plus sombres avec une
ombre subterminale et la frange concolore. Dessous des quatre ailes
grisâtre, les supérieures plus sombres avec les deux premiers tiers
sans dessins, un petit point discocellulaire et quelques commence-
ments de lignes au delà; les inférieures avec le point suivi d’une
série de fines lignes continues, la dernière des extracellulaires plus
marquée aux quatre ailes; les franges concolores.
Angasmarca, Pérou; deux j.
Xanthorhoe? suffocata n. sp. — 27 mill. — Supérieures
avec le premier quart roux traversé par une première ligne arron-
die, peu distincte; la région terminale également rousse, ombrée de
gris foncé sur les nervures et le long du bord terminal, sauf à l’apex;
la région médiane formant une large bande transversale, à peine
arrondie et bordée de noir avec un filet blanc intérieurement, den-
tée, bien coudée entre 3 et 4 et également bordée de noir et lisérée
de blanc extérieurement; cette bande en contient une plus petite,
gris foncé, dans sa partie interne, également à bord droit intérieu-
rement et bord bien denté extérieurement, faisant saillie plus large
en dehors de la discocellulaire qui est marquée d’un trait noir et
qu’elle englobe; la frange grise. Inférieures grisâtres avec une
bande médiane arrondie et une ombre terminale sur lesquelles se
retrouvent de fines lignes blanches indistinctes; la frange concolore.
Dessous grisâtre teinté de rougeûtre dans les régions subapicales,
les supérieures avec un point discocellulaire bien marqué, suivi
immédiatement de trois lignes parallèles, les inférieures avec ces
mêmes lignes, mais la première passant sur le point, également
bien marqué. Supérieures possédant en outre des petits points sub-
terminaux clairs entre les nervures, celui entre 3 et 4 très gros.
Tête et thorax roux, corps et pattes gris, les larses annelés de
clair.
Tucuman; une 9.
Anapalta ruficorpus n. sp. — 29 mill. — Dessus des supé-
rieures gris brun à reflets verdâtres, notamment au bord terminal et
à la côte, traversé par de nombreuses lignes noirâtres, ondulées et
206
parallèles, formant une bande extrabasilaire, une bande antémé-
diane formée de trois lignes et bien coudée sur la naissance de 2
et une bande extracellulaire formée de quatre lignes et coudée entre
3 et 4 extérieurement, rentrant sur 2, où elle touche presque la
seconde ligne; entre ces deux lignes le fond, terre d'ombre, contient
dans son milieu supérieur la trace d’un petit point discocellulaire ;
la dernière partie de l’aile a une bordure verdâtre, une ligne subter-
minale pâle discontinue et un fin liséré terminal noir. Frange gris
brun. Inférieures blanches avec les traces de plusieurs départs de
lignes grisâtres le long du bord abdominal, une subterminale et
une terminale très légèrement indiquées et un fin liséré; la frange
blanche. Dessous des supérieures blanchâtre, avec un petit point
discocellulaire suivi de quatre commencements de lignes à la côte,
le plus extérieur coudé entre 3 et 4 et descendant jusqu’au pli sous-
médian, cette ligne suivie d’une bande couleur du fond puis d’une
ombre apicale noire très large n’atteignant pas la 4 et descendant en
une fine ligne sur l’angle interne, l’apex pointé de clair. Desssous
des inférieures blanchâtre, avec le point suivi de trois fines lignes
arrondies, en partie interrompues. Frange blanchâtre, noire à la
tache apicale des premières ailes. Ptérygodes brun verdâtre; tête,
thorax et dessus de l’abdomen rougeûtres.
Tucuman; un (.
Hammaptera subvinosa n. sp. — 27 mill. — Supérieures
avec les trois premiers cinquièmes brun noir lisérés extérieurement
de blanc, bien dentés entre 3 et 4 et contenant une bande extrabasi-
laire transversale et une petite bande costale descendant sur la dis-
cocellulaire à peine plus claires et comme fondues dans le fond, mais
à reflets vineux; région terminale plus claire, également à reflets
vineux, traversée par de fines lignes ondulées noires, parallèles et
suivant immédiatement le liséré blanc, puis par une ligne subtermi-
nale blanche parallèle au bord, régulièrement dentée et marquée de
noir intérieurement; chaque nervure à cheval sur un trait terminal
noir qu’elle coupe; frange couleur du fond. Dessus des inférieures
blanc argenté, la frange blanche coupée de noir de chaque côté des
nervures 2,3 et 4. Dessous des supérieures rappelant le dessus, mais
en tons pâles éteints laissant voir un point discocellulaire, la bande
subterminale claire ; dessous des inférieures avec quelques atomes
teintés sur l'emplacement des lignes et un point bien marqué.
Tucuman; un (J.
Cette espèce rappelle en plus sombre notre picata Hb. euro-
péenne.
Eriopygidia euphemia n. sp. — 29 mill. — Supérieures avec
le premier quart gris roussâtre, le quart terminal gris violacé et
207
toute la partie centrale blanche traversée par de fines lignes grises,
les premières ondulées et peu infléchies, les secondes, extérieures
à la cellule, chevronnées et fortement coudées extérieurement, ainsi
d’ailleurs que la zone blanche, entre 3 et 4; la bande suivant immé-
diatement la cellule et formant le milieu de la zone blanche légère-
ment estompée de gris et passant sur le point discocellulaire; la
côte coupée par divers commencements de lignes noires; bord ter-
minal orné à l’extrémité des nervures de chevrons noirs peu dis-
tincts émettant une touffe de poils roussâtres dans la frange, qui est
blanche. Dessus des inférieures blanc avec une très légère ombre
subterminale à l’angle et quelques poils grisâtres à l’extrémité des
nervures; frange blanche. Dessous des premières ailes grisâtre
pâle avec une bande extracellulaire pâle coudée entre 3 et 4 et le
rappel indistinct du point discocellulaire; dessous des inférieures
grisâtre plus claire avec une bande centrale arrondie pâle, bordée
intérieurement d’une ombre très légère continue et extérieurement
d’une série de petites ombres nervurales. Palpes et extrémités des
pattes coupés de brun et de blanchâtre ; thorax gris roussâtre ; des-
sus des segments abdominaux bruns lisérés de blanc.
Loja, Equateur; un (;.
Psaliodes bistrigata n. sp. — 18 mill. — Dessus des supé-
rieures brun rougeâtre semé d’écailles noires et traversé par deux
bandes blanches bordées de chaque côté de noir; la première, anté-
médiane, n’atteignant pas la côte; la seconde, quittant le bord
interne au troisième quart, légèrement oblique extérieurement et
infléchie entre 3 et 5; nervures en partie noires dans la région ter-
minale et finissant sur un tout petit point blanc parfois peu visible;
frange noire à extrémité blanche. Inférieures blanches avec une
ombre terminale brun rougeâtre pâle, les nervures pointillées de
blanc à leur extrémité, un fin liséré noirâtre et la franche blanche
coupée de poils teintés. Dessous des supérieures comme le dessus,
des inférieures sablé avec une large bande extracellulaire droite
plus claire.
Pereira, Cauca, Colombie; un (+.
Rhopalodes viridularia n. sp. — 30 et 31 mill. — Dessus des
supérieures blanc verdâtre traversé par une foule de lignes vert
mousse, fines, fragmentées, ondulées, parallèles, qu’il est impos-
sible de suivre en détail. Ces lignes s’accumulent un peu sur l’em-
placement des lignes ordinaires et forment ainsi comme des bandes
transversales, d’ailleurs très peu nettes, extrabasilaire, antémé-
diane, extracellulaire et subterminale. Cette dernière laisse en pas-
sant une accumulation d'écailles entre 4 et 6 formant une petite
tache; le bord terminal est liséré de vert mousse entre les nervures
208
et celles-ci émettent un point vert dans la frange, qui est blanc ver-
dâtre comme le fond. Dessus des inférieures et dessous des quatre
ailes blanc très légèrement teinté de verdâtre par les dessins qui
sont : aux inférieures, un tout petit point cellulaire suivi de plu-
sieurs lignes parallèles, diffuses, et d’un liséré terminal; aux supé-
rieures, le rappel d’une partie des lignes du dessus vues comme en
transparence; tous ces dessins d’ailleurs à peine indiqués et
comme fondus dans le fond. Pattes blanches coupées de vert
mousse ; tête et thorax vert mousse semé de poils blancs; dessus de
l'abdomen blanc verdâtre.
Punta Arenas, Chili; un Jet deux 99.
Rhopalodes fragmentata n.sp.—24et95 mill. — Tête, collier,
thorax et dessus des supérieures vert pâle, ces dernières traversées
par une série de lignes noires fragmentées, coupées de lignes et
taches blanches. Deux points noirs à la base de l’aile, puis vient une
ligne extrabasilaire noire ininterrompue, suivie d’un trait central
noir, les lignes noires fragmentées du milieu formant une large
bande médiane bien coudée extérieurement sur 4 et 7, à centre vert
coupé de blanc et contenant le point cellulaire noir; cette bande est
bordée de chaque côté d’une fine ligne blanche, enfin, une fine sub-
terminale blanche est accompagnée des deux côtés de fragments
noirs ; la côte est presque entièrement coupée de noir et de blanc;
bord terminal vert, sauf sous l’apex; nervure 1, bord interne et
frange blancs entrecoupés de noir; collier et thorax coupés de blanc
et de noir. Dessus des inférieures blanc crémeux avec un trait dis-
cocellulaire noirâtre et l’indication de trois lignes diffuses, extracel-
lulaire, subterminale et terminale, plus nettement dessinées en
dessous qu’en dessus; la frange concolore coupée de quelques poils
noirâtres. Le dessous des premières ailes blanchâtre avec les dessins
du dessus, non plus nets et fragmentés mais continus et dilués, le
bord terminal entièrement envahi par une ombre noire sur laquelle
se détache une ligne subterminale de points nervuraux blancs.
Franges blanches coupées de noir. Pattes coupées de noir et de
blanc; abdomen blanchätre, les premiers anneaux avec un point
dorsal noir.
Punta Arenas, Chili; deux 4j.
Rhopalodes®? radiata n.sp. — 21 à 28 mill. — Jolie petite
espèce, bien distincte de toutes celles que je connais, à ailes supé-
rieures larges, l’apex assez acuminé, les inférieures petites, d’un
blanc pur brillant avec leur frange concolore. Les premières ailes
d’un blanc. légèrement grisâtre, brillant, les dessins formés par un
lavis d’écailles grises et noires coupant l’aile par trois lignes longi-
tudinales droites; la première également large dans toute sa lon-
V2
ll
209
gueur, costale et descendant jusqu’au pli cellulaire; la seconde,
médiane, mince, juste sous la cellule; la troisième, également
mince, accompagnant le bord interne; le bord terminal finement
liséré d’écailles noires. Frange des supérieures mêlée de quelques
poils noirs dans la première moitié, puis blanche. Palpes à dessous
blanc; tête, thorax et dessus du corps garnis d’écailles grises et
noires, le ventre plus pâle.
Angasmarca, Pérou; une série et ©.
Cette espèce a tout à fait l’aspect d’Aspilates? Niveipennaria Mssn
(pl. 9, fig. 17), mais en plus petit, avec des inférieures plus petites
et plus allongées et la ligne médiane en plus aux premières ailes.
Tephroclystia furvipennis n. sp. — 16 mill. — Dessus des
supérieures fauve, la côte largement noirâtre; un point discocellu-
laire noir bien marqué; nervures en partie teintées de noirâtre;
une ligne subterminale noirâtre accompagnée de blanc bien paral-
lèle au bord; un liséré terminal noir coupé par les nervures; la
frange gris blanchâtre. Inférieures et franges blanc grisätre, sans
dessins apparents, les bords abdominaux et terminaux sablés
d’atomes noirs. Dessous grisätre sans autres dessins que des points
discocellulaires peu nets.
Tucuman; un (j.
Cette espèce se placera auprès de T. rivaria Schs.
s
Tephroclystia semilugens n. sp. — 20 et 21 mill. —— Dessus
des ailes gris noirâtre, plus sombre le long de la côte des supé-
rieures et des bords terminaux aux quatre ailes, les centres plus ou
moins largement striés de blanc et de roux; supérieures avec trois
lignes extrabasilaires blanches et noires parallèles plus ou moins
bien marquées, un trait discocellulaire noir, une série extracellu-
laire de traits nervuraux noirs suivie d’une ligne subterminale noire
bordée de blanc très régulièrement festonnée sur les nervures qui
se teintent de roux dans la région terminale. Inférieures avec le
centre blanc, un petit point discocellulaire, une fine extracellulaire
arrondie et la région terminale rembrunie, les nervures marquées
d’un point subterminal à l'emplacement de la ligne. Franges couleur
du fond. Dessous blanc, grisant aux supérieures, chaque aile avec
un point, une extracellulaire et une subterminale arrondies, la côte
des supérieures coupée de traits blancs et noirâtres alternés dans la
seconde moitié.
Tucuman ; deux paires.
Cette espèce est voisine de T. frequens Schs.
Iridopsis piperata n. sp. — 29 mill. — Dessus des ailes blanc,
mais entièrement saupoudré d’écailles rousses, brunes et noires, à
PROPRES 00 MAN SORT EN DUO L'EN ATSR
AS
210 1
ce point que les dessins ne se distinguent qu'à grand’peine.
Supérieures traversées par deux lignes rousses, une extrabasilaire
légèrement arrondie et une extracellulaire quittant le bord interne
peu après le milieu, remontant obliquement sous l’angle inférieur
cellulaire, puis, après avoir suivi la 4 un moment, se dirigeant sur
la côte qu’elle n’atteint pas; la discocellulaire accumulant les atomes
avec un point central plus marqué; une fine ligne subterminale
blanche, sinuée; enfin, une tache subapicale blanche à cheval sur 6
et qui semble être la caractéristique de cette espèce. Inférieures
avec un commencement de ligne centrale noire géminée au bord
abdominal; une seconde ligne, extracellulaire, dentée extérieu-
rement sur le pli cellulaire, rousse, bordée de noir en haut,de blanc
extérieurement; la ligne subterminale blanche comme aux supé-
rieures; les quatre ailes avec les nervures teintées de roux dans la
région terminale, les bords dentelés et les franges blanches semées
de poils roux et noirs. Dessous des ailes blanc, assez sobrement sablé
d’atomes, les supérieures avec un petit trait discocellulaire, les
quatre ailes marquées en partie d’un point terminal noir dans le
creux des dentelures, comme d’ailleurs en dessus.
Angasmarca, Pérou; une ©.
Stenalcidia curvifera n. sp. — 24 à 26 mill. — Dessus des
quatre ailes d’un gris cendré semé de fines écailles, les dessins brun
jaunâtre. Supérieures avec la côte coupée par des points noirâtres
assez régulièrement espacés ; les quatre ailes traversées par deux
séries, de points nervuraux noirs garnis d’écailles jaunes, la pre-
mière passant sur les discocellulaires qui sont marquées d’un assez
gros point; la seconde, extracellulaire (dans l’un des exemplaires
on distingue une véritable ligne extracellulaire géminée); le bord
terminal légèrement festonné, marqué d’un point entre chaque
nervure. Mais ce qui caractérisera cette espèce, ce sont : aux supé-
rieures, un commencement de ligne subterminale géminée à centre
blanc qui, du troisième quart du bord interne, traverse en zigzag le
pli sousmédian formant une sorte d’S du bord à la 2; puis, aux
quatre ailes, une série subterminale de points intranervuraux
blancs assis sur l’accumulation d’atomes des bordures. Franges,
tête et corps concolores. Dessous blanchâtre, chaque aile avec un
point discocellulaire.
Angasmarca, Pérou; plusieurs j, deux 99.
Stenalcidia illineata n. sp. — 29 et 30 mill. — Dessus des
quatre ailes d’un gris carné semé de fines écailles brunes qui s’ac-
cumulent sur les bords terminaux, à l'emplacement de l’extraba-
silaire aux supérieures et des lignes médiane et extracellulaire aux
inférieures ; les premières ailes avec la côte fortement striée de noir,
l
L
211
une tache discocellulaire ovale oblongue bien typique et deux points
noirs géminés sur le milieu de la sousmédiane faisant partie d’une
série de points nervuraux commune aux quatre ailes et formant
assez bien une double série médiane. Inférieures avec une ombre
discocellulaire; les quatre ailes avec le bord terminal dentelé, un
point intranervural noir dans le creux de chaque dentelure et la
frange concolore. Dessous grisâtre avec les points terminaux
comme en dessus, les taches discocellulaires et l’apex des supé-
rieures pâle. Tête, corps et franges couleur du fond.
Tucuman ; deux jf.
Cymatophora? fumigrisea n. sp. — 32 à 40 mill. —
Dessus des quatre ailes grisâtre, les dessins d’ailleurs confus et
fort souvent fondus dans le fond, noirâtre pâle. Ils se composent
aux supérieures de trois lignes transversales partant de la côte à
distances égales (extrabasilaire, médiane couvrant la discocellulaire
et extracellulaire) fondues dans le fond, au centre de l’aile, et ne se
retrouvant au bord interne que par des lignes indistinctes; ces trois
départs de lignes, d'ordinaire bien marquées, sont suivis d’une
ombre subterminale assez large, notamment à la côte, laquelle est
bordée extérieurement par une ligne dentée, pâle; l’apex est éclairé
d’atomes pâles. Les inférieures traversées par plusieurs lignes assez
indistinctes avec l'ombre subterminale bordée comme aux pre-
mières ailes; les franges grisâtres. Dessous des quatre ailes blanc
grisâtre avec une bande subterminale noirâtre commune, généra-
lement continue, et un point discoïdal à chaque aile, celui des
supérieures plus gros. Tête et corps couleur du fond. Cette descrip-
tion est faite sur les exemplaires les mieux marqués; dans certains
autres le lavis gris du fond des ailes devient presque uni, absorbant
à peu près tous les dessins.
Angasmarca, Pérou; une série j'et ©.
Cette espèce est fort voisine de Cimatophora? Chanchani Dogn.
que j'ai reçu, également en nombre, d’Arequipa et qui est tou-
jours marqué en dessus de points discoïdaux bien visibles et n’a
pas, en dessous, l’ombre subterminale large et continue de
fumigrisea.
Marragodes comminuta n. sp. — 16 et 17 mill. — Fond des
ailes d’un blanc jaunâtre entièrement recouvert de stries brun noir,
au milieu desquelles on distingue le point discocellulaire, plus gros
aux supérieures, et deux lignes à chaque aile, l’extrabasilaire arron-
die et la subterminale deux fois coudée, largement dessinée aux
premières ailes, l’antémédiane assez droite et l’extracellulaire
arrondie aux inférieures. Tête, dessus du corps et franges conco-
lores, dessous pareil, peut-être un peu moins chargé d’atomes.
Tucuman; cinq dd.
Ce HAE TEE Ge NET EE SNS ES
CERTA LACTPL pe
219
Tephrinopsis memor n. sp. -— 23 à 27 mill. — Dessus des
ailes gris cendré semé de fines écailles noires, les supérieures avec
les dessins brun noir suivants : une ligne extrabasilaire à peine
infléchie extérieurement et immédiatement suivie d’une seconde
ligne plus épaisse, infléchie intérieurement au-dessus de T et se
coudant légèrement avant la côte, où elle s’écarte plus de la pre-
mière qu'au bord interne (dans certains spécimens, ces deux lignes
ne sont représentées que par des points au bord interne et parfois
à la côte); une troisième ligne, subterminale, noire, part du bord
interne au dernier cinquième, se courbe intérieurement jusque non
loin de l’angle inférieur cellulaire, se recourbe extérieurement
jusque sur la 6, où elle est coupée de ferrugineux, puis rentre
vivement à l’intérieur sur la côte, formant ainsi un angle vif; cette
ligne est suivie d’une ombre terminale qui couvre tout le reste de
l'aile, mais cette ombre est coupée par une lueur cendrée qui
continue l’angle vif de la 6 à l’apex, en sorte que la ligne subter-
minale semble comme interrompue et aboutissant à l’apex. Les
dessins dans cette espèce paraissent fort variables; dans l’un des
spécimens, tout l’espace médian est roux, ainsi que la subterminale;
dans un autre, celle-ci manque comme les deux premières lignes,
ou plutôt, n’est indiquée que par un fin trait roux. Aux inférieures,
les stries du fond indiquent deux lignes transversales et une ombre
terminale. Franges couleur du fond. Dessous avec les côtes s’éclai-
rant de jaunâtre ; les supérieures rappelant en dilués les dessins du
dessus; les inférieures bien saupoudrées d’atomes.
Angasmarca, Pérou; plusieurs {ÿ, une ©.
Mychonia divaricata n. sp. — 24 mill. — Espèce bien voi-
sine de M. corticaria H.-Sch., mais elle m'en paraît différente, les
supérieures ont l’apex moins profondément échancré et les
nervures 3 et 4 plus divergentes et arrondies que dans l'espèce
d'Herrich-Schæffer. Dessus des supérieures fauve brunâtre, avec
un point discocellulaire, une ligne antémédiane droite et une
subterminale rougeâtres ; ces deux lignes ponctuent les nervures de
petits points souvent accompagnés de blanc, et leur direction est
semblable dans les deux espèces. Dessus des inférieures. de même
tonalité que les premières ailes, mais plus pâle, le point discocel-
lulaire à peine indiqué et avec une série subterminale arrondie de
petits points nervuraux. Franges couleur du fond. Dessous plus
pâle que le dessus, avec les séries subterminales de points nervu-
raux comme en dessus. Tête et corps couleur du fond des ailes.
Angasmarca, Pérou; un (j.
Mychonia rubida n. sp. — 26 mill. — Dessus des supérieures
brun rougeâtre uni, finement strié de noir, notamment à la côte et
A5
au bord terminal, avec un point cellulaire hyalin et une série extra-
cellulaire peu distincte de tout petits points nervuraux bruns
ponctués de blanc ; frange brun rougeûtre. Dessus des secondes ailes
également brun, mais surtout sous un certain angle, à reflets gris
violacé, avec un petit point discocellulaire et une série extracellu-
laire de petits points nervuraux; la frange brun rougeâtre. Dessous
comme le dessus, mais les inférieures de tonalité plus grise, moins
rougeâtre; les stries plus distinctes aux inférieures; la frange res-
tant rougeâtre aux quatre ailes. Tête et thorax brun rougeûtre,
dessus du corps brun grisàtre.
La Oroya, Carabaya, Pérou; un 4 bien frais.
Meticulodes rufaria n. sp. — 28, © 33 mill. — Dessus des
ailes d’un fauve roussâtre, les supérieures avec deux points disco-
cellulaires noirs et deux lignes transversales brun noir, savoir : une
antémédiane formant demi-cercle de la côte à la nervure médiane, à
travers la cellule, puis repartant de la médiane plus près de la base
et se dirigeant obliquement sur le bord interne, où elle se rapproche
beaucoup de la seconde ligne; celle-ci quitte le bord vers le troi-
sième quart, forme une petite saillie extérieure arrondie entre
1 et 2 et remonte presque droite à la côte, assez parallèlement au
bord terminal ; cette seconde ligne est bordée extérieurement de
gris. Une série de petits points terminaux noirs entre les nervures.
Inférieures d’un ton plus pâle que les premières ailes, avec une fine
subterminale, mieux marquée au départ du bord abdominal et la
série des petits points terminaux comme aux premières ailes; les
franges couleur du fond. Dessous fauve, les inférieures plus semées
d’atomes, avec les lignes et les points du dessus atténués; les infé-
rieures marquées en plus d’un petit trait discocellulaire noir et les
points terminaux des quatre ailes bien marqués et ponctués de
blanc. Tête et corps concolores.
Angasmarca et Trujillo, Pérou; une paire.
Cette espèce ressemble assez à Azelina vulpecula Dogn., mais les
antennes du +, pectinées dans celles-ci, sont simples dans rufaria.
Pero atridisca n. sp. — 35 mill. — Dessus des supérieures
gris brunâtre, l’apex gris-blanc avec une série terminale de petits
points intranervuraux noirs ponctués de blanc et une ligne trans-
versale brun noir largement ombrée au départ du bord interne
qu’elle quitte au troisième quart pour former un coude extérieur
arrondi entre 4 et 2, s’infléchir intérieurement, puis reformer un
nouveau coude arrondi extérieur, entre 4 et 6, et de là joindre la côte
obliquement. Dessus des inférieures blanchâtre avec une fine sub-
terminale arrondie et la série de points terminaux comme aux pre-
comme en dessus, les inférieures marquées en one d’un très gros
point noir, discocellulaire, arrondi, qui me paraît tout à fait typique,
Sans lui, je n’aurais pas nommé l’unique exemplaire que je pos-
sède d’Angasmarca, Pérou, à cause de son état défraichi, et la des-
cription doit sans ue de ce fait, se trouver incomplète sur certains 14)
détails.
PE TOR A PAUSE Es PNA NS
Nr < 2 LIN “ REC
RCA fr 2 QE
4 a
215
UNE NOUVELLE ESPÈCE DU GENRE APHYLUM
par BE. Schouteden. l
Notre estimé collègue M. Bergroth a publié, il y a quelques mois
seulement (Z00L0G. ANZEIG., XXIX, N° 20, 8 Jan. 1906), la description
d’un curieux Pentatomide australien qu’il a nommé Aphylum syn- |
theticum et pour lequel il s’est vu forcé d'établir une sous-famille
nouvelle, Aphylinæ. L’insecte réunit des caractères de diverses
sous-familles, mais ne peut se rattacher à aucune d'elles. Il est PR
curieux en ce sens que le mesonotum et le metanotum sont visibles
latéralement sur le dos, et que le mesostethium n'’atteint pas les côtés
de la poitrine, tandis que le pro- et le metastethium viennent en
contact l’un avec l’autre.
Depuis quelque temps déjà, je possédais en collection un spécimen
qui doit se rapporter à ce nouveau genre, mais qui appartient à
une autre espéce que les exemplaires qu'a reçus Bergroth.
Comptant en publier sous peu une figure coloriée, je donnerai ici
simplement les caractères différentiels séparant les deux Aphylum.
Ses spécimens étant en mauvais état de conservation, Bergroth
n’a pu donner la structure des tarses ni celle des antennes avec
certitude. Ces parties étant bien conservées dans l’Aphylum que je ;
possède, je complèterai la description générique en disant que les
tarses sont formés de trois articles robustes, surtout le premier
article, qui est plus court que le troisième, mais plus long que le |
second. Les antennes sont formées de cinq articles, le premier est
un peu plus long que le second, celui-ci est plus long que le troi-
sième ; le quatrième est plus long que le premier et à peu près égal
au cinquième.
Je serais, pour ma part, plutôt porté à placer les Aphylinæ dans
le voisinage des Scutellerinæ que des autres sous-familles.
Chez Aphylum syntheticum la tête offre de chaque côté en avant
de l’æœil une petite encoche qui existe également chez À. Bergrothi,
mais chez celui-ci l’encoche est moins aigue que ne le figure
Bergroth pour son espèce (je reproduirai d’ailleurs les figures
données par mon collègue à côté de celles représentant mon
Aphylum), et l'angle externe des juga est ainsi obtus et non à peu
près droit; la tête parait également un peu plus transversale.
# Vu de face, le corps est moins bombé chez A. Bergrothi et le
contour de la partie supérieure aux angles latéraux du pronotum
est presque un segment de cercle, tandis que chez A. syntheticum
elle est plus élevée, conique.
He —
34
f
44
D
Chez A. syntheticum (vu de profil) l’appe
atteint en arrière à peu près le niveau apical de la pièce mésono-
tale ; chez A. Bergrothi il en reste nettement éloigné et cette pièce
est également plus largement à découvert et est sinuée nettement
en dessous. La pièce métanotale a, dans les deux types, une forme
toute différente : chez A. syntheticum elle est allongée perpendi-
culairement et dessine un angle un peu aigu, mais presque droit;
chez A. Bergrothi elle est plutôt transversale (sa partie supérieure
est rétrécie) et le bord inférieur présente une saillie angulaire nette,
le faisant paraître bisinué. D’après la figure donnée par Bergroth,
la pièce métasternale ne s'étend pas jusqu’au niveau du deuxième
segment abdominal, tandis que chez A. Bergrothi elle atteint ce
segment, la ligne postérieure du premier segment aboutissant sur
la pièce même.
Tous ces caractères ressortent nettement sur les figures de
contours que je publierai et qui permettront aisément de les
interpréter.
De l’'Aphylum Bergrothi, je n'ai vu qu’un seul exemplaire,
une ®, longue de 6 mill. environ, large de 4.75 mill. Je ne puis,
malheureusement en indiquer la patrie de façon précise, l’ayant
reçu avec la simple mention « Australie ».
VE 2:28
A PES : v Ne 3 à r
ndice du pronotum
LH
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
: VIII
Assemblée mensuelle du 4 août 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 20 heures.
Le procès-verbal de la séance du 7 juillet est approuvé. Deux
fautes d'impression sont à y corriger, p. 194 : il faut lire Bolboceras
et non Bolbocera, l’'Abia et non Labi«.
Le président annonce que M. le D' P. Obst s’est fait inscrire
comme membre à vie de la Société.
Correspondance. M. le Gouverneur du Brabant nous annonce que
le Conseil provincial a renouvelé à la Société le subside qu'il lui
avait accordé l’an passé.
— La Commission exécutive du VIII Congrès international
d'Agriculture, qui se tiendra à Vienne du 21 au 25 mai 1907, nous
fait parvenir le programme des travaux de ce Congrès.
Dans la 4° section, seront traitées les questions relatives à l’apicul-
ture et la sériciculture. La 7° section s’occupera de la protection des
plantes, de leurs maladies, des animaux insectivores. Les travaux
de la 8° section auront trait à l’économie forestière, la sylviculture,
les insectes nuisibles.
La cotisation est fixée à 20 couronnes. Les demandes de rensei-
gnements et adhésions doivent être adressées : An das Executiv-
komitee des VIII. Internationalen landwirtschaftlichen Kongresses,
Wien I, Schauflergasse, 6, Autriche.
Bibliothèque. M. Forel fait hommage à la Société de ses derniers
travaux. Remerciments.
Album. MM. Bovie, de Crombrugghe, Philippson, Teirlinck et
Wickham envoient leur photographie pour l’album. M. Bovie nous
a de plus remis celle de M. Alph. Bovie, un de nos anciens membres,
Madame Capronnier-Lamarche a bien voulu nous offrir le portrait
de notre regretté collègue, M. Lamarche, son père, dont la belle
collection de Lépidoptères se trouve actuellement au Musée de
Bruxelles. Enfin, Madame Veuve Packard a enrichi notre album de
la photographie de l’éminent entomologiste américain, M. Alpheus
Packard, mort il y a peu de temps.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 30 Vitt 1906. 14
PT AT ee A LP NET NE PE
cr
218
Le secrétaire prie les membres qui n’ont pas encore envoyé
leur photographie (petit format) à la Société, de bien vouloir la lui
faire parvenir.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. M. Hippert signale quelques captures intéres-
: santes de Lépidoptères. Il mentionne également qu'il a capturé
Argynnis arsilache à Saint-Hubert.
— M. Schouteden fait remarquer que dans la deuxième édition de
l’intéressant travail de M. le Prof. Frédéricq : La Faune et la Flore
glaciaires du Plateau de la Baraque-Michel, qui vient de paraitre,
Argynnis arsilache est également indiqué comme ayant été ren-
contré par M. Frédéricq dans la forêt de Saint-Hubert et au plateau
de la Baraque de Fraiture. Il croit utile d'attirer sur ce travail
l’attention de nos lépidoptéristes principalement qui y trouveront
diverses indications de captures intéressantes.
— M. Giron montre la première livraison d’ün ouvrage nouveau
dont la publication vient d’être commencée : Die Grossschmetter-
linge und Raupen Mitteleuropæs, mit besonderer Berücksichtiqung
der biologischen Verhältnisse, von K. Lampert. Il fait remarquer la
beauté des planches accompagnant ce premier fascicule. La modi-
cité du prix de l’ouvrage est cependant extraordinaire : chaque
livraison (avec planches) ne coûte que 75 pf, L'ouvrage sera com-
plet en 30 livraisons.
— À ce propos, M. Severin signale la publication prochaine d’un
vaste ouvrage qui traitera les Lépidoptères du monde entier et qui
est dû à la plume du D' Seitz, une autorité bien connue, qui a
parcouru les contrées les plus diverses, afin d’y rechercher lui-
même les matériaux qui lui étaient nécessaires.
— M. Schouteden montre également un spécimen des planches
d’un nouveau manuel des Macrolépidoptères d'Angleterre qu'il a
récemment pu voir à Londres. Ce manuel, destiné à servir de guide
de poche au cours des excursions, ne renferme pas moins de
127 planches (450 figures), coloriées en général, représentant toutes
les espèces anglaises et leur évolution, et dans le texte se trouvent
en outre de nombreuses figures explicatives. Le prix de cet utile
petit livre, intitulé : The Butterfhies of the British Isles, by Richard
South, n’est que de 6 sh.! (fr. 7.50).
— M. Severin rappelle les consultations de la Société par deux
avocats, l’an dernier, relativement aux degâts causés par le Mono-
morium Pharaonis dans divers immeubles. Il a récemment été prié
de tenter la destruction des Fourmis dans ces immeubles et a pu
ainsi se rendre compte de l’extension considérable qu'ont peu-à-peu
prise les colonies du Monomorium. M. Severin donne divers détails
sur ses constatations et espère pouvoir bientôt arriver à la destruc-
tion de ces hôtes désagréables.
— M. Schouteden dit qu’un heureux hasard vient de lui faire
retrouver une bonne partie des types d’'Hémiptères du P. Mon-
trouzier que l’on croyait perdus. Cette découverte est d’autant plus
importante que bon nombre des espèces décrites par Montrouzier
(Nouvelle-Calédonie, Balade, Art, Kanala, etc.) sont restées « incer-
tæ sedis ». M. Schoutedlen se propose de publier plus tard ses obser-
vations sur ces espèces. Tous les spécimens figurent actuellement
dans sa collection qui en a été généreusement enrichie par leur
détenteur.
Excursion mensuelle du 15 juillet. M. Schouteden donne un
compte rendu sommaire de cette excursion à laquelle ont assisté
divers membres : MM. Ball, d'Orchymont, Engels, F. et H. Haver-
kampf, Rœlofs, Rousseau, Schouteden, Severin, ainsi que
MM. Arndt et Sluijs. M. Rousseau a fait aux excursionnistes les
honneurs de la station de Biologie lacustre qu'il a établie sur les
bords du grand lac d’Overmeire et dont l'installation est des mieux
comprises. L'on ne saurait trop recommander à ceux de nos col-
lègues s’occupant d’Arthropodes aquatiques de visiter le laboratoire
d’Overmeire, qui leur offre toutes facilités pour la récolte, l’étude,
l'élevage de ceux-ci. Une bibliothèque en voie de formation per-
mettra la détermination des organismes recueillis.
Les excursionnistes ont ensuite exploré toute l’étendue du lac,
ainsi que ses environs, et ils ont pu ainsi juger de la diversité et de
la richesse entomologique de cette région peu connue encore. Le
Cryptocephalus sexpustulatus signalé à ia dernière séance a été
retrouvé en plusieurs exemplaires. Le Donacia crassipes était com-
mun sur les nénuphars. En tamisant des détritus sur un îlot,
M. Rœlofs, a découvert diverses espèces intéressantes,etnotamment
un Staphylinide nouveau pour notre faune, Oxytelus rufipes.
M. Haverkampf a capturé quelques belles aberrations de Lépi-
doptères. Parmi les Hémiptères il ne s’est rien trouvé de bien rare;
les Psyllopsis fraxini et Ps. fraxinicola étaient abondants sur les
frênes : cette dernière espèce avait été signalée pour la première
fois en Belgique à Francorchamps par M. Schouteden, mais elle n’y
doit pas être rare.
Vers la fin de la journée, les excursionnistes ont tenté de décou-
vrir un endroit qui fût infesté par les « Wetteraarkens » petits
Ÿ OP D AE ae rene FACE
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- . ; ' FFT
220
insectes qui, d’après les Journaux, étaient devenus une véri-
table plaie pour la région, s’attaquant aux hommes par milliers
et provoquant, par leurs piqûres, des troubles parfois fort graves.
Mais ce fut en vain et le temps pressant, il fallut regagner Overmeire
sans avoir pu faire connaissance avec le Wetteraarken et sans avoir
pu établir son identité. Cet insuccès était tout simplement dû à ce
que l'heure n'était pas assez avancée, à ce qu'a constaté depuis
M. Severin, qui à pu alors expérimenter sur lui-même la nocivité
de l’insecte (un diptère)... et en rapporter pour l’étude de nombreux
spécimens. Il est à espérer qu'il pourra bientôt nous donner
quelques renseignements sur ces énigmatiques insectes.
Excursion. L’excursion du 9 septembre se fera à Rixensart.
La séance est levée à 21 1/2 heures.
CE
|
221
NOTES SUR LES DIPTÈRES DE BELGIQUE
par le Dr Guilliaume
1. — Diptères nouveaux ou rares pour la Belgique.
Fam. TRYPETIDÆ.
. TEPHRITIS BARDANÆ Schrank.
Cette espèce est à ajouter au catalogue des Tripetinæ de Bel-
gique que j'ai publié en 1904 dans ces Annales (Vol. 48,
p. 426). Elle n’est pas signalée dans le Catalogue des
Diptères de Hollande de van der Wulp.
De nombreux exemplaires, pris sur Arctium lappa à Groe-
nendael, le 15-VII-1906, et à Tailfer, le 17-VII-1906.
. TEPHRITIS ELUTA Meig.
J’ai capturé cette espèce, nouvelle pour notre faune, à Bauche,
en juillet 1906, sur Centaurea jacea.
. Trypeta distans Lôw.
Dans ses & Diptères de la Belgique, 4 suite » (Mém. Soc.
Ent. Belg., XII, p. 21), parus cette année, M. Jacobs a
omis dans le relevé des Trypetinæ (1. c., p. 61) le Trypeta
distans, que j'avais signalé l’an passé dans mon catalogue
des Trypetinæ de notre pays. Comme je l’ai dit, j’ai capturé
cette espèce à Steinbach.
. TEPHRITIS HYoscyAMI Linné.
Ce Tephritis est également nouveau pour notre faune. J’en
ai capturé un exemplaire © à Bauche-sur-Bocq, le 8-VII-
1905, sur Carduus nutans.
. Rhacochlæna toxoneura Lüw.
Un exemplaire © pris à Boitsfort en juin 1905 sur ?Cirsium
oleraceum. Dans la collection Wesmael, au Musée de
Bruxelles, il en existe un spécimen pris en 1835.
J'ai remarqué sur les yeux de cette jolie Trypetidæ une bande
transversale d’un rouge pourpre : ce caractère n’est pas
indiqué dans les descriptions de l’insecte et disparaît du
reste au bout de quelques jours.
. Urophora quadrifasciata Mg.
Sur Centaurea jacea, à Bauche, Auderghem, Watermael,
en juillet.
10.
1H
12.
43.
14.
15.
16.
a ET
18.
Urophora stylata Fabr.
Sur Cirsium lanceolatum, Bauche, VII-1906 : une vingtaine
d'exemplaires.
. Urophora solstitialis Linné.
Watermael, VII-1901, sur diverses Centaurées.
. Carphotrichus quttularis Mg.
Groenendael, un exemplaire sur Hieracium murorum;
Auderghem, de même.
ACIURA ROTUNDIVENTRIS Fall.
Cette espèce est nouvelle pour la Belgique; je l’ai capturée à
Watermael, le 21 août 1906.
Fam. ORTALIDÆ.
HERINA OSCILLANS Mg.
Espèce nouvelle pour la Belgique.
Bauche, VII-1906, sur Cirsium arvense, une dizaine d’exem-
plaires.
Herina nigrina Mg.
Bauche, VII-1906, également sur Cirsium arvense.
Fam. SYRPHIDÆ.
ORTHONEURA NOBILIS Fall.
Espèce nouvelle pour la Belgique.
Un exemplaire pris à Bauche, en VII-1906; un autre à Groe-
nendael, VII-1905.
ORTHONEURA BREVICORNIS Lôw.
Espèce nouvelle pour la faune belge.
Un exemplaire, Watermael, VI-1905.
Mallota fuciformis Fabr.
Bauche, VITT-1905, un exemplaire. C’est une espèce rare.
Arctophila bombiformis Fall.
Un exemplaire, Auby, VII-1906.
Arctophila mussitans Fabr.
Un exemplaire, Bauche, VIII-1905.
Fam. CYRTIDÆ.
Ogcodes gibbosus Linn.
J'ai capturé cette espèce peu commune aux Bois-des-Capu-
cins, à Tervueren, VI-1905.
Fam. CONOPIDÆ,.
19. PHYSOCEPHALA NIGRA Degeer.
Un exemplaire, Calmpthout, VI-1904. L'espèce est nouvelle
pour la Belgique, de même que la suivante.
20. MYOPA VARIEGATA Mg.
J’en ai pris un spécimen à Auderghem, en VII-1904.
Fam. STRATYOMYIDÆ.
21. NEMOTELUS NIGRINUS Fall.
Espèce nouvelle pour la faune, capturée à Watermael, en
juillet.
22. N. ULIGINOSUS Linn.
Espèce non encore signalée de notre pays. Je l’ai découverte
à Bredene, en août.
23. OXYCERA ANALIS Mg.
‘J'ai capturé cette espèce, non encore signalée de notre pays,
à Mons et à Watermael, en VII-1906.
24. OXYCERA LONGICORNIS Dale.
Un exemplaire pris à Mons, en V-1905,
Je dois la détermination de cette espèce, nouvelle pour notre
faune, à M. le D’ J. C. H. de Meijere, d'Amsterdam, qui à
bien voulu examiner mon exemplaire, et je saisis cette
occasion pour remercier mon savant collègue HQUE son
aimable obligeance.
Oxycera longicornis n’est pas indiqué comme capturé en Hol-
lande, dans le catalogue van der Wulp.
IT. — Variations de l’aile chez SPILOGRAPHA ZOË 9.
(Planche TI).
Avant eu l’occasion de capturer près de deux cents exemplaires
de la femelle de Spilographa Zoë, j'ai pu constater de nombreuses
variations dans la disposition et l’étendue des taches ornant les
ailes de cette Trypetidæ. Chez le 4, par contre, les taches sont
toujours identiques et, sur une centaine d'exemplaires capturés, je
n'ai pas trouvé un seul cas de variation.
Lôw indique comme type de l’aile de la Spilographa Zoë ®, dans le
ZEITSCHRIFT de Germar, celle qui se trouve reproduite sous le n° 1 de
la planche accompagnant cette notice : il y a à la base de l’aile deux
224
taches, deux autres vers le milieu, une cinquième à l’extrémité. C’est
certainement la forme la plus fréquente : 70 p. c. de mes exem-
plaires la présentent.
Par contre, les 30 p. c. restants s’écartent de ce type et pré-
sentent des variations considérables dans l’ornementation de l'aile.
Les taches, qui chez la forme typique sont bien nettes et séparées
l’une de l’autre, se fusionnent en bandes transversales, la bande
médiane pouvant même se fondre, à son tour, avec la tache apicale,
— ou bien les taches médianes et la tache basale interne s’effacent
peu à peu ou disparaissent, l’aile de la © se rapprochant ainsi de
celle du (J. Cette dernière variété a d’ailleurs été signalée par
Lôw. Parfois aussi, la tache basale externe tend à se diviser, comme
le montre la figure 4.
J'ai cru intéressant de faire reproduire les principales variations
que j'ai remarquées parmi mes exemplaires. J'en ai choisi sept,
portant sur la planche les numéros 2 à 8. L’aile 9 est celle du ,
l'aile 1 est l’aile typique de la © selon Lôw. Les figures que je donne
permettront d'apprécier l’étendue de la variabilité de l’aile chez
cette ©.
Tous ces Spilographa avaient été capturés au même endroit :
Boitsfort, forêt de Soignes, sur Cirsium oleraceum, du 10 au 20 avril
1905.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. L. ; PLANCHE I.
F, Dricot et Cie E. C. Menger del.
CRE ne
RE MERT
295
FOURNIS NÉOTROPIQUES NOUVELLES OÙ PEU CONNUES
par A. Korel.
I. — Genres Pseudomyrma, Cryptocerus et Azteca.
Pseudomyrma depressa n. sp. — %. — Long. 4,3 mill. —
Mandibules assez luisantes, très finement et faiblement chagrinées,
avec quelques points allongés. Epistome légèrement sublobé au
milieu. Tête à côtés convexes, à peine plus longue que large au
milieu, distinctement subdéprimée en dessus, à peine plus rétrécie
devant que derrière, à bord postérieur droit. Les yeux longs et
grands occupent bien plus du tiers des côtés et sont situés au
milieu. Articles médians des funicules aussi longs qu'épais. Scapes
atteignant un peu plus que la moitié de la distance de leur
naissance au bord occipital. Thorax large, arrondi sur les côtés,
fortement et largement échancré au milieu et assez fortement
déprimé en dessus. La dépression est surtout forte sur le proméso-
notum qui est par là subbordé, de même que le métanotum, dont la
face déclive est de longueur double de la basale qui est très courte et
peu distincte d’elle. Les stigmates métanotaux proéminent à la
limites des deux faces, au bord supérieur. Vu de dessus, le premier
nœud est triangulaire, élargi en arrière, déprimé et faiblement
échancré au sommet, subbordé, avec un pétiole antérieur distinct,
plus court que le nœud. Second nœud assez déprimé aussi, bien
plus large que long, à bord postérieur convexe. Premier segment
de l’abdomen subdéprimé. Cuisses renflées.
Lisse et luisante, avec quelques points piligères très épars.
Pilosité dressée jaunâtre, fine, pointue, plutôt courte, assez abon-
dante sur le corps, les pattes et les scapes. Pubescence adjacente à
peu près nulle.
D'un brun noirâtre. Antennes, mandibules, tibias, tarses et
devant de la téte d’un brun roussâtre. Cuisses brunes.
J'ai récolté un seul exemplaire de cette singulière espèce à
Ouriheca, près de Rio-Frio, au pied de la Sierra Nevada di Santa
Marta, en Colombie, en compagnie du Dolichoderus debilis Em.
(mimétisme?). En tout cas, la forme du corps semble dévoiler une
vie subcorticale ou dans tout autre nid aplati.
Pseudomyrma Oki n. sp. — %. — Long. 3,5 mill. — Aspect
général d’une très petite Belti-fulvescens. Mandibules soyeuses, très
finement chagrinées. Epistome tronqué ou subtronqué, sans lobe ni
échancrure. Tête un peu plus longue que large, à côtés convexes,
échancrée derrière. Yeux allongés, grands, un peu en avant,
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, I. L, 30 VItt 1906. 15
226
occupant en somme presque la moitié du côté. Le scape n’atteint
pas la moitié de la distance de son origine au bord occipital. Articles
médians des funicules plus épais que longs. Dos du pronotum
subaplati, à peu près carré, mais convexe et bordé devant et aux
angles antérieurs, et concave derrière, un peu plus large que long.
Angles antérieurs obtus, mais marqués (bien moins que chez
l’elegans). Echancrure faible, étroite et peu profonde. Face basale du
métanotum subaplatie, mais à peine subbordée, rétrécie d’avant en
arrière, plus longue que la face déclive. Premier nœud sans pétiole,
beaucoup plus long que large, élargi en arrière et bordé en haut, de
chaque côté, subvertical derrière, lentement abaissé en courbe
d’arrière en avant. Second nœud plus large que long.
Sculpture densément ponctuée et presque opaque (abdomen
subopaque) de la Belti-fulvescens ; mème pilosité, même pubescence,
même couleur d’un brun roussâtre ferrugineux avec l’abdomen
brun, mais toute différente par ses yeux, la forme du pronotum,
du premier nœud, etc.
Pied de la Sierra Nevada di Santa Marta, Colombie (moi-même).
Pseudomyrma Kurokii n. sp. — &. — Long. 4,6 mill. —
Voisine de Championi Forel, mais bien distincte. Epistome bi-
échancré, mais à peine sublobé à son bord antérieur. Mandibules
ridées près du bord terminal, soyeuses et finement chagrinées der-
rière. Tête plus longue que large, mais beaucoup plus courte que
chez la Championi, à côtés assez convexes, aussi large devant qu’à
son bord, postérieur qui est largement concave. Les yeux sont plus
de deux fois plus longs que larges et occupent une bonne moitié du
côté de la tête ; ils sont situés en avant du milieu. Les scapes n’attei-
gnent pas tout à fait le milieu de la longueur de la tête. Articles
médians des funicules à peu près aussi longs qu'épais. Pronotum à
peine subbordé. Mésonotum beaucoup plus large que long. Le seg-
ment intermédiaire est fort distinct et constitue une échancrure en
gouttière transversale, au fond de laquelle proémine le stigmate, de
chaque côté (chez la Championi, pas d’échancrure; le dos du thorax
est continu). La face déclive du métanotum est courte et passe à la
face basale par une courbe bien plus graduelle que chez la Cham-
pioni. Pédicule comme chez la Championi, mais le premier nœud
est plus distinctement subbordé, presque bordé de chaque côté du
dos, au moins deux fois plus long qu’épais. Cuisses distinctement
renflées, surtout les antérieures (à peine chez Champion).
Luisante, faiblement ponctuée. Front un peu moins luisant et
plus fortement ponctué. Thorax, surtout le pronotum et les côtés,
subopaque, plus fortement ponctué, en partie réticulé-ponctué. Pas
de poils dressés, sauf aux deux extrémilés du corps. Pubescence
297
éparse et fine, plus abondante et grisâtre, mais très fine et très
courte sur l’abdomen.
D'un brun un peu roussâtre. Abdomen, second nœud, hanches
postérieures et médianes et toutes les cuisses d’un brun foncé.
Milieu des tibias brun. Mandibules et devant de la tête d’un jaune
brunâtre.
Sierra Nevada de Santa Marta (Colombie), récoltée par moi-
même.
PSEUDOMYRMA ACANTHOBIA Emervy, r. lævivertex n. subsp. —
®ÿ. — Long. 4 mill. — Plus grande et surtout bien plus robuste que
l’acanthobia typique. Tête plus courte et plus large, à côtés plus
convexes, d’un quart plus longue que large (de plus d’un tiers chez
l’acanthobia typique). L’épistome a devant, au milieu, un lobe rec-
tangulaire distinctement bidenté. Dos du premier nœud plus obtu-
sément subbordé que chez le type de l’acanthobia. Le vertex et
l’occiput sont lisses, tandis qu'ils sont distinctement ponctués chez
l’acanthobia. Le dos du premier nœud est-un peu plus obtusément
subbordé que chez le type. Couleur d’un jaune plus foncé, un peu
roussâtre, mais avec les mêmes taches brunes sur l’abdomen. Du
reste, identique à l’acanthobia typique, dont elle diffère surtout par
la forme de la tête et l’épistome. Les yeux sont presque comme
chez la Kuroki.
Naranjo, près de Santa Marta (Colombie), au milieu de la forêt
(récoltée par moi-même, isolément).
Cette forme diffère de la nigrocincta par son éclat et ses grands
yeux, de la flavidula par son échancrure thoracique, sa couleur,
ses nœuds, etc.
Pseudomyrma Duckei n. sp. — $ — Long. 3,5 à 4 mill. —
Mandibules médiocrement luisantes, très finement chagrinées, avec
quelques points allongés, armées de deux dents devant et de denti-
cules indistincts derrière. Epistome subcaréné, à peine sublobé,
mais tronqué verticalement au milieu, devant. Tête rectangulaire,
un peu plus longue que large, à peine convexe au bord postérieur,
à côtés faiblement convexes. Yeux allongés, convexes, occupant en
tout un peu plus de la moitié des côtés de la tête; ils sont situés à
peine en avant du milieu des côtés. Trois ocelles distincts. Thorax
distinctement biconvexe et échancré juste au milieu de son profil,
mais bien plus court que chez la biconvexa, avec le dos du prono-
tum bordé et celui du mésonotum et du métanotum subbordés.
Néanmoins, le pronotum et le mésonotum forment une convexité
longitudinale et le métanotum une deuxième. Les stigmates sont
au large fond de l’échancrure et ÿ proéminent largement de chaque
228
côté. Pronotum plus long que large, à côtés parallèles; mésonotum
en disque rond; face basale du métanotum plus longue que large et
que la face déclive. Les deux nœuds arrondis en dessus, le premier
sans pétiole distinct, mais près de deux fois plus long que large, le
deuxième un peu moins long que sa largeur postérieure, cuisses
renflées.
Luisante, ponctuée. Une pilosité jaunâtre, fine, pointue, inégale,
assez courte, plus ou moins abondamment dispersée sur le corps,
les pattes (tibias compris) et les scapes; sur les membres, elle est
fort dispersée. Pubescence jaunâtre, assez dispersée, sauf sur
l'abdomen, où elle forme un léger duvet grisâtre.
D'un jaune brunâtre terne, avec des bandes nuageuses sur lab-
domen, le dos du métanotum et les cuisses brunâtres.
Un peu parente de la biconvexa Forel, mais bien moins allongée
et bien distincte par son thorax bordé, à dos à peine convexe dans
le sens transversal.
Barcellos, Rio Negro, Amazonas, Brésil (D Ducke).
PSEUDOMYRMA LÆVIGATA Smith. — Naranjo, près Santa Marta,
Sierra Nevada, Colombie (moi-même).
PseupoMyYrMA CAROLI Forel. — Amazonas (Gôüldi).
PSEUDOMYRMA ELONGATA Mayr. — Ceara, Brésil (M. Diaz da
Rocha); Trinidad, Antilles (moi-même).
PSEUDOMYRMA ELONGATA Mayr v. tandem n. var.—%.-—Longueur
et couleur de la forme typique, mais la tête est plus courte. Si l’on
tire une ligne de l’extrémité antérieure d’un œil à celle de l’autre, la
partie située derrière cette ligne est aussi large que longue (plus
longue que large chez l’elongata). Le premier nœud est plus court
et surtout plus atténué vers le sommet. Du reste comme le type.
El Hiquito, près San Mateo, Côte pacifique de Costa-Rica, dans
les troncs et fruits de Bixa opellana (P. Biolley).
Pseudomyrma Alfari n. sp. — %. — Long. 4,1 à 4,8 mill. —
Epistome peu échancré au milieu, légèrement sublobé. Sillon
frontal assez indistinct, non bordé d’arêtes (sauf devant, les arêtes
frontales). Tête plus rétrécie devant que chez la spaicola, plus
étroite devant que derrière, à côtés moins convexes, moins échan-
crée derrière. Promésonotum subaplati dès le premier tiers du
pronotum, distinctement subbordé. Échancrure thoracique courte,
mais abrupte et assez profonde, comme emportée en canal trans-
versal. Face basale du métanotum subaplatie, aussi haute que le
U
229
promésonotum, beaucoup plus longue que la face déclive. Premier
nœud avec un pétiole bien plus court et moins distinct que chez la
spinicola, un peu subbordé en haut. Du reste, aspect de la spiricola,
mais plus luisante et un peu moins poilue; d’un brun jaunâtre un
peu plus clair, avec le devant de l'abdomen nettement brun.
Tivives, embouchure du Jesus-Maria, côte pacifique de Costa-Rica,
récoltée par M. Alfaro, reçue par M. P. Biolley.
Appartient au groupe flavidula, avec le faux aspect d’une petite
spinicola.
PSEUDOMYRMA SPINICOLA Emery. — %. — Même localité que la
précédente et Surubrès, près San Mateo.
PSEUDOMYRMA ELEGANS Sm.— Colombie et Trinidad (moi-même),
Venezuela (Bugnion). Cette espèce, très commune en Colombie,
mine ses nids dans la terre. C’est la seule Pseudomyrma que j'aie
vu nicher en terre.
PSEUDOMYRMA EXCAVATA Mayr, V. FLAVIVENTRIS Emery. — $. —
Narancho, Tierra. Caliente (Sierra Nevada), San Antonio, à
1,300 mètres (Sierra Nevada), Colombie (moi-même).
PSEUDOMYRMA BICONVEXA Forel. — Santa Marta, Colombie (moi-
même).
PSEUDOMYRMA BICONVEXA Forel, v. longiceps n. var. — &ÿ. —
Un peu plus grande que la forme typique. La tête surtout est
sensiblement plus longue, bien plus de 1 1/2 fois plus longue que
large, à côtés subparallèles. Du reste, identique à la forme typique.
Santa Marta, Colombie, récoltée par moi-même.
PSEUDOMYRMA NIGROPILOSA Emery, r. laticeps n. subsp. — &. —
Long. 7 mill. — Tête aussi large que longue, à côtés très convexes.
Echancrure thoracique très faible, étroite et peu profonde (forte
chez la nigropilosa typique). Premier nœud du pédicule bien moins
élevé et bien moins distinct de son pétiole antérieur que chez la
nigropilosa typique, mais ledit pétiole beaucoup plus court que chez
la gracilis, à laquelle elle ressemble par la forme de la tête. Pubes-
cence plus grossière que chez le type de l’espèce, un peu comme
chez la gracilis. Du reste, identique à la nigropilosa, avec ses poils
noirs, la couleur et la forme générale. Une tache longitudinale
brune sur le métanotum.
Trinidad, Antilles, récoltée par moi-même.
On pourrait aussi bien rattacher cette race à la gracilis ou en faire
une espèce à part. Ce sont surtout ses nœuds beaucoup plus courts
et sa pilosité noire qui me la font rattacher à la r#igropilosa.
+
A ALIAS Pie VERT TA PEER
?!
l
230
PSEUDOMYRMA SERICEA Mayr.— Bom Lugar sur le Rio Purus,dans
les tiges creuses du Bombax Mungaba (MM. Huber et André
Gôldi).
PSEUDOMYRMA SERICEA Mayr, var. ita n.var.—%.—Long.environ
4 à 5 mill. — Diffère surtout par son premier nœud qui est peu
convexe à sa face antéro-supérieure, fuyant en arrière, un peu
atténué au sommet qui forme un bord postérieur supérieur obtus,
mais distinct. Le deuxième nœud est plus petit que chez le type, à
peu près comme chez la v. cordiæ For.
San Mateo, côte pacifique de Costa-Rica, tronc et feuilles de Bixa
orellana (P. Biolley).
PSEUDOMYRMA SERICEA Mayr, v. Vinneni n. var. — $.— Taille de
la v. cordiæ Forel, mais les veux, bien plus grands et plus longs, ne
sont éloignés de l’angle occipital que du tiers, et de l’angle anté-
rieur de la tête que du 1/6 de leur longueur. La face déclive du
métanotum est à peine plus courte queÿla face basale, et cette der-
nière est moins convexe. Elle ressemble à la var. longior, mais elle
est beaucoup plus petite et a le premier nœud bien plus court et
moins subbordé. Long. 3,5 à 4,5 mill.
Barcellos, Rio Negro, Amazonas, Brésil (D' Ducke).
PSEUDOMYRMA TENUIS F. — %. — Long. 5 mill. —# Entièrement
d’un jaune d’ocre. Côtés de la tête très convexes. Face basale du
métanotum très concave en long. Premier nœud du pédicule nette-
ment pétiolé et bien plus long que sa hauteur postérieure. Prono-
tum à peine d’un tiers plus large que la longueur de ses côtés.
Barcellos, Rio Negro, Amazonas, Brésil (D' Ducke).
Un exemplaire de l'Etat de Maranhao est plus foncé et passe un
peu à la variété suivante.
PSEUDOMYRMA TENUIS var. Pittieri, n. var. — ÿ.— Long. 6 mill.
— D'un jaune un peu roussâtre; abdomen, pédicule, cuisses, dos
du métanotum brunätres. Côtés de la tête peu convexes. Face
basale du métanotum à peine concave, plus élargiedevant. Premier
nœud du pédicule très brièvement et peu distinctement pétiolé,
aussi haut derrière que long. Pronotum de plus d’un tiers plus
large que la longueur de ses côtés.
J'ai recu cette variété autrefois de Paso Hondo à Costa-Rica
(Tierra caliente), et je l’avais déterminée Ps. tenus K. Mais il est
évident que c’est la forme brésilienne entièrement Jaune, à méta-
notum subcanaliculé, qui correspond le mieux à la description de
Fabricius.
L Les
2341
PseupoMYRMA CAROL Forel, v. SaApir Forel. — Ile Mexiana, delta
de l’'Amazone (D' G. Hagmann).
PSEUDOMYRMA TRIPLARIDIS Forel. — Tabatinga, Brésil, Ama-
zonas, reçue par MM. Gôldi et Huber. Vivant dans les cavités
médullaires de la Triplaris surinamensis. Donc, la symbiose entre
l’espèce de Triplaris et l’espèce de Pseudomyrma se confirme. (Voir
Forel in Zool. Jahrbücher, 1904, p. 685).
PSEUDOMYRMA PALLIDA Smith. — Surubrès, près San Mateo, côte
pacifique, Costa-Rica (M. P. Biolley).
PSEUDOMYRMA DENDROICA Forel, v. EMARGINATA Forel. — Rio
Acra, Amazonas (A. Güldi).
PSEUDOMYRMA LATINODA Mayr, r. TACHYGALIÆ Forel. — Rio
Purus (affluent de l’Amazone), cours supérieur. Dans les cavités des
pétioles de Tachygalia (MM. À. Gôldi et Huber).
PSEUDOMYRMA SCHUPPI Forel. — San Bernardino, Paraguay
« dans les galeries de coléoptères d’un Citrus aurantium » (D' Karl
Fiebrig).
PSEUDOMYRMA DOLICHOPSIS Forel. — Costa-Rica (Tonduz).
PSEUDOMYRMA GEBELLI Forel. — ©®.— Santa Marta et chemin de
San Antonio, Sierra Nevada, Colombie (récoltée par moi-même).
PSEUDOMYRMA PALLENS Mayr. — San Antonio, Sierra Nevada,
Colombie (récoltée par moi-même).
PSEUDOMYRMA PALLIDA Smith. — Surubrès, près San Mateo,
côte pacifique de Costa Rica, dans des tiges creuses (P. Biolley).
CRYPTOCERUS SETULIFER Em., r. orbis n. subsp. —%. — Long.
3,6 mill. — Plus petit que l’espèce typique. Tête (arêtes frontales
incluses) faiblement mais nettement rétrécie devant. Les arêtes
frontales ne sont pas très larges; elles sont crénelées, avec un poil
court et clavé dans chaque créneau. Le bord du pronotum a une
forte dent ou courte épine à son angle antérieur, une dent mousse
plus en avant, près du col, et une autre assez indistincte en arrière.
Le bord du mésonotum ne forme qu’un feston. Suture promésono-
tale assez indistincte. Promésonotum médiocrement convexe.
Suture méso-métanotale profonde, faisant une légère incisure. Le
bord du métanotum a trois dents, dont la médiane assez grande et
triangulaire, et les deux autres petites. Premier nœud un peu plus
large que long, avec une forte et large dent obtuse, un peu
recourbée en arrière de chaque côté. Le deuxième nœud, plus étroit
Sc à RAP STATS CPU d PRE 9 PIN 27 De dés
Che:
que le premier, un peu plus large que long, a, de chaque côté, un
long prolongement en bec d’aigle, dirigé d’abord en avant, puis
courbé en arrière et obtus au bout. Abdomen ovale, plus long que
large, fortement échancré devant en demi-lune, bordé devant,
mais sans rebord translucide.
Densément et très finement réticulé-ponctué et mat, partout,
même sur les membres. En outre, la tête, le thorax, le pédicule et le
devant de l’abdomen, en dessus, sont irrégulièrement et assez fine-
ment ridés-réticulés dans le sens longitudinal. Tout le corps et les
membres parsemés de soies épaisses, clavées, dressées, extrême-
ment courtes, médiocrement abondantes, et de poils squamiformes
adjacents, allongés et cannelés au milieu, d’un blanc jaunâtre.
Noir; mandibules brunes: arêtes frontales, devant des tibias,
tarses et articulations roussâtres; une tache allongée et marginale
d’un jaune roussàtre à chaque angle antérieur de l’abdomen.
2%. — Long. 3,8 mill. — Comme chez la © de l’espèce typique, le
devant de la tête forme un disque entier qui n’est interrompu
devant que par une fente longitudinale dont les bords sont
appliqués l’un contre l’autre. Ce disque forme une assiette ovale,
presque ronde, seulement légèrement plus longue que large et plus
large devant que derrière, assez plate, mais néanmoins distincte-
ment concave, surtout derrière, à bord plus/obtus que chez le
pallens. Le pronotum a une arête transversale obtuse et des angles
antérieurs dentiformes. Le mésonotum n’a au bord qu’un feston, et
le métanotum deux petites dents trés obsolètes derrière. Pédicule
comme chez l’ouvrière, mais les dents du premier nœud plus
courtes, quoique fort distinctes. Abdomen plus allongé, à côtés plus
parallèles.
Sculpture de l’ouvrière, sauf le disque qui est parsemé de très
grosses fosseltes inégales, profondes, irrégulières, séparées les unes
des autres par de gros bourrelets ou intervalles sinueux. Il y à
environ une soixantaine de fossettes sur le disque.
Pilosité et pubescence comme chez l’ouvrière.
Noir; disque brunâtre; devant des tibias et articulations rous-
sâtres. Tache du devant de l'abdomen plus courte, plus large et d’un
jaune plus blanchâtre que chez l’ouvrière.
EI Hiquito, près San Mateo, côte pacifique de Costa-Rica
(250 mètres), sur des feuilles vertes (M. P. Biolley).
Je ne connais pas le setulifer typique, mais à en juger d’après la
figure et la description, il est plus grand et a le thorax et le pédicule
un peu différemment conformés. M. Emery ne parle pas de la
sculpture ridée-réticulée, mais de points piligères. J'ai donné une
description détaillée pour bien fixer cette forme d’un genre assez
difficile.
di. F PE RO TNT 01 el air:
%
à %
233
à
Cryptocerus Duckei n. sp. — #. — Long. 3,7 à 4,2 mill. — 4
Tète plus large que longue. Angles occipitaux tronqués, mais sans
dents. A la place des ocelles postérieurs, deux tubercules reliés par 4
une arête plus ou moins obtuse. Arètes frontales |
très larges, translucides, roussâtres. Si on les À
enlève, la tète est triangulaire. Thorax large. Une
arête transversale derrière le pronotum, dont le
rebord, en forme d’aile, est subbidenté (bidenté chez
le plus petit individu). Le mesonotum a, devant,
une sinuosité latérale, puis une incision du bord,
et, derrière celle-ci, une dent latérale pointue. Le
métanotum est plus large derrière que devant; il à
devant une dent ou petite épine latérale pointue et
derrière une épine plate plus large, recourbée en
avant comme dans l’architecture chinoise; entre les
deux, une concavité. La face déclive est creusée et
passe à la face basale par une courbe brusque. Le
premier nœud à une dent latérale recourbée en
arrière, et le deuxième nœud une dent obtuse aux Fig. 1.
angles antérieurs. L’abdomen est presque aussi HER Can
large que long, plus large devant que derrière,
avec un court rebord translucide roussâtre aux angles antérieurs.
Mat; abdomen légèrement soyeux. Très finement réticulé, plutôt \
ridé sur l’abdomen; pattes et scapes mats aussi. Tout le corps etles
pattes parsemés de fossettes allongées, piligères, fort effacées sur
l'abdomen. Chaque fossette porte un poil adjacent, brillant, à peine
un peu squamiforme sur la tête et le thorax, simplement obtus sur
l’abdomen, d’un jaunâtre pâle, argenté.
D'un noir un peu brunätre. Abdomen, pattes, antennes et man-
dibules d’un brun marron. Extrémité du dernier article du funicule,
arêtes et épines du thorax, arêtes frontales et rebord du devant de
l’abdomen roussâtres.
Barcellas, Rio Negro, Amazonas, Brésil (D° Ducke).
Cryptocerus silvæ n. sp. — ÿ. — Long. 5,2 à 6,7 mill. —
Extrêmement voisin de mullispinus Emery et de complanatus
Guérin, mais bien distinct par sa tête extrèmement rétrécie devant,
et par son abdomen ridé en dessous.
Sans les arêtes frontales, la tête forme à peu près un triangle
équilatéral, mais, à la hauteur des yeux, son bord s’élargit en con-
vexité élégante, pour se rétrécir ensuite avant de former l’angle
occipital, qui est relevé, triangulaire, aigu et subdentiforme. D'un
angle à l’autre, le bord occipital est largement échancré, avec une
légère convexité au milieu, ce qui le rend un peu sinueux. Les
234
arêtes frontales ne sont pas extrêmement larges; elles convergent
en avant, si bien que le bord antérieur de la tête, arêtes frontales
comprises, est à peine aussi large que la moitié du bord occipital.
Arètes frontales d’un brun roussâtre, translucides, nullement créne-
lées. Scapes élargis et déprimés à l'extrémité. Tête et surtout
thorax plus convexes que chez le multispinus (tête moins convexe
que chez le complanatus). Thorax du reste comme chez le multi-
spinus, mais les angles antérieurs du pronotum obtus, nullement
dentiformes, et son large bord, plus large et plus droit derrière,
d’un brun roussâtre translucide; épine du bord du mésonotum plus
courte; les deux dents antérieures du bord du métanotum peu dis-
tinctes, triangulaires, mousses et lamelliformes. Epines métanotales
et nœuds exactement comme chez le multispinus. L’abdomen,
arrondi, n’a devant qu’un rebord très étroit; le reste comme chez
le multispinus, ainsi que les pattes.
Mat, très densément et finement réticulé-ponctué, pattes com-
prises. En plus la tête, le thorax et le pédicule sont abondamment
parsemés de fossettes sétigères très distinctes, bien séparées les
unes des autres, portant chacune un poil adjacent squamiforme
très court, cannelé au milieu. La face déclive du métanotum est
grossièrement ridée en long, de même que les côtés du dessous de
l’abdomen, dont le milieu a des fossettes sétigères distinctes. En
dessus, l’abdomen a des réticulations distinctes, superposées à la
ponctuation réticulaire fondamentale, et se transformant devant,
sur les côtés, en rides obliques, divergeant en arrière. Pas de pilo-
sité dressée, sauf quelques poils jaunâtres aux deux extrémités du
corps. Sur tout le corps et les pattes, de petites soies squamiformes
adjacentes au fond des fossettes et des réticulations.
Entièrement noir, sauf les arêtes frontales et le bord du pronotum
(v. plus haut). Mandibules et antennes d’un noir un peu brun.
Colombie, récolté par moi-même et par M. Santschi, sur les
arbres de la forêt et de la broussaille de la côte du golfe du
Mexique, à Santa Marta, Sabanilla, Cienaga, Calabasso et Ouriheka.
CRYPTOCERUS MULTISPINUS Emery. Ouriheka, Colombie, récolté
par moi-même.
CRYPTOCERUS MINUTUS F. — $. — El Hiquito, près San Mateo,
côte pacifique de Costa-Rica. Tronc et feuilles de Bixa opellana
(Biolley). — Colombie, route de Dibulla à San Antonio sur la Sierra
Nevada di Santa Marta (récolté par moi-même).
CRYPTOCERUS PUSILLUS Klug. — Diverses variétés, partout en
Colombie, à Costa-Rica, à Para, au Brésil, du nord au sud. Extrême-
ment commun sur les arbres. San Bernardino, Paraguay (Fiebrig).
235
CRYPTOCERUS CLYPEATUS Fabr. — $, %, 9, ÿ. — Dans les cavités
d’un tronc d'arbre creusées par des coléoptères. San Bernardino,
Paraguay, récoltée par M. Fiebrig, le 1% novembre.
% (non encore décrit). — Long. 9 à 10 mill. — Tout à fait sem-
blable à l’ouvrière, dont il ne diffère, à part sa plus grande taille,
que par la crête transversale continue du pronotum et par deux
fortes dents pointues, verticales, élevées, triangulaires, lamelli-
formes, situées transversalement sur le haut du vertex et reliées
entre elles par une arête.
La ® (12 mill.) a les nervures des ailes bordées de brun et une
bande brune allant de la tache marginale au bout de l’aile qu’elle
borde. Elles sont du reste jaunâtres. L’abdomen a quatre taches
blanchâtres oculées, ovales, bordées de brun.
Le (8 mill.) est noir, sculpté de grosses fossettes sur la tête, le
thorax et le pédicule, avec les pattes, les antennes et le pédicule
jaunes. Une crête longitudinale en dedans de chaque œil, sur le
vertex et l’occiput.
CRYPTOCERUS ATRATUS L., in copulä, sur des feuilles, en décembre.
San Bernardino, Paraguay (M. Fiebrig).
CRYPTOCERUS DEPRESSUS Klug. — 9. — Long. 8,5 à 9,2 mill. —
Ailes brunes. Pronotum et métanotum, le premier avec une, le
second avec deux dents de chaque côté. Premier nœud élargi
devant, avec une petite dent de chaque côté. Second nœud avec une
forte dent ou un appendice recourbé de côté. Abdomen très allongé,
sans tache, mais les poils squamiformes argentés, accumulés sur
son extrémité antérieure, y simulent une bande grisâtre.
d.— Long.5,5 mill. — Noir et mat; tête et thorax grossièrement
rugueux. Tête bien plus large que longue. Très poilu. Bord posté-
rieur des segments abdominaux, tibias, genoux et tarses jaunes.
Nœuds du pédicule obtusément anguleux de côté.
$, Z, ®, d. — San Bernardino, Paraguay (M. Fiebrig). Dans
trois canaux pratiqués par les fourmis dans une branche sèche, et
ailleurs, dans une tige sèche et creuse (20 décembre).
CRYPTOCERUS PILOSUS Emery, r. Fiebrigi n. st. — %. — Long.
3,4 à 3,6 mill. — Plus petit que le type de l’espèce. Tête plus
allongée. Le promésonotum est bien moins élargi devant, seule-
ment un peu plus large que long et un peu plus large devant que
derrière, avec une dent plus distincte entre le cou et l’épine anté-
rieure. Nœuds du pédicule plus étroits, plus distincts de leur épine
latérale, seulement un peu plus larges que longs sans cette dernière
qui est fortement recourbée en bec d'oiseau de proie, au deuxième
nœud. Abdomen plus profondément échancré devant que chez le
PR PE Er PE UOTE EE
1
"a
236
type de l’espèce, si bien que ses deux angles antérieurs proéminent
devant en lobes avancés, sans toutefois former de rebord trans-
lucide.
Plutôt luisant, avec de grosses fossettes irrégulières, rarement
confluentes, piligères, çà et là effacées, situées sur un fond finement
réticulé ou réticulé-ponctué. Abdomen mat, finement réticulé-
ponctué, avec quelques rides et fossettes très effacées devant. Chez
le type de l’espèce, la sculpture (sauf l’abdomen) est irrégulière-
ment rugueuse et plus forte, par confluence des fossettes.
Pilosité dressée bien plus courte et moins abondante, aussi plus
fine que chez le pilosus typique. La pubescence, argentée et un peu
squamiforme, est aussi plus faible et située dans les fossettes.
Entièrement noir, sauf les arêtes frontales, la base des funicules
et les articulations des pattes qui sont jaunâtres.
%.— Long. 5,5 mill. — Mêmes différences que pour l’ouvrière.
Arêtes frontales moins fortement crénelées que chez le type de
l'espèce. L’arête transversale du pronotum est bien plus largement
interrompue au milieu. Abdomen sans tache, plus allongé, à côtés
moins convexes, conformé devant comme chez l’ouvrière. Pédicule
plus semblable à celui de la forme typique que chez l’ouvrière. La
tête et le thorax sont plus mats que chez l’ouvrière, subopaques,
avec les fossettes plus fortes, plus denses et régulièrement espacées.
Abdomen, mandibules, base des funicules, devant de la tête,
tibias et tarses d’un brun légèrement roussâtre; arêtes frontales
d’un brun un peu jaunâtre. Le reste noir.
San Bernardino, Paraguay, dans des fentes de bois sec (M. K.
Fiebrig).
AZTECA CHARTIFEX Forel, r. LATICEPS For. — Mesqueiro-Bei,
Para (Gôldi).— Gette race diffère encore de la chartifex typique par
son écaille élevée, un peu acuminée et distinctement concave
derrière, ainsi que par ses yeux situés en avant du milieu. Elle est
noire avec le devant de la tête roussàtre, les pattes et les antennes
brunes.
AZTECA CHARTIFEX For., r. decipiens n. subsp. — Barcellos,
Rio Negro, Amazonas, Brésil (Ducke); île Mexiana (D' Hagmann).
— Je crois devoir faire de cette forme une race ou sous-espèce.
Sa couleur claire, jaunâtre, est constante. Les scapes sont plus
longs; la tête est plus triangulaire, plus élargie derrière. Le
pédicule est plus allongé; l’écaille est bien plus inclinée en avant et
moins élevée (moins relevée et acuminée). — Long. 2 à 3 mill.
Chez l'A. chartifex et ses races, le premier segment de l’abdomen
n’est pas ou est à peine déprimé; il est subvertical devant.
237
AZTECA CHARTIFEX For., r. DECIPIENS For., v. lanians n. var. —
Cette variété diffère de la decipiens par son polymorphisme plus
accentué. — Long. 2 à 3.2 mill. — Mais les ÿ maxima, sont rares;
la plupart des $ ont de 2 à 2,4 mill. Par contre, la tête des $ maxima
est bien plus large et plus grande, relativement au corps, que chez
la decipiens typique et même que chez la r. laticeps. La tête est for-
tement échancrée derrière. Les ÿ minima ont la tête plus longue que
large, plus longue aussi que chez la laticeps. Un peu plus foncée
que la decipiens typique. Le scape atteint l’angle occipital chez
l’ouvrière maxima et le dépasse passablement chez la minima.
Ecaille fort inclinée, assez tranchante en haut, mais non acuminée.
Face basale du ménatotum plane; stigmates un peu proéminents.
Les $ minima sont plus foncées que les grandes et ont le funicule
plus foncé que le scape. Pubescence médiocre. Poils dressés très
épars sur le corps, et nuls ou peu s’en faut sur les tibias et les scapes.
; Es
Jardin du Musée Gôldi, à Para (Brésil).
Cette variété fait sur les branches un nid en carton d’où pendent
des appendices barbus, en carton aussi, sous forme de stalactites.
Le nid lui-même, que m'a envoyé M. le professeur Güldi, est allongé
et a environ 4 décimètres de long.
AZTECA AURITA Emery ©. = Azteca lacrymosa Forel ÿ. = A. tri-
gona Emery ÿ (nec 9).
En décrivant l’A. lacrymosa dans mes Fourmis de l’Amérique
centrale, j'ai supposé qu’elle pourrait n'être que l’ouvrière de l’au-
rita. Des envois subséquents m'ont prouvé que c’est le cas.
L’ouvrière que M. Emery a attribuée avec doute à son À. trigoma,
est celle de l’aurita.
AZTECA TRIGONA Emery © (néc $) — A. Festai Em. — L’Azteca
Festai Emery n’est que l’ouvrière dont la frigona est la ©. J’ai des
ÿ récoltées par moi-même en Colombie et d’autres de Panama. Elles
concordent en tout point avec le type de la © du golfe de Darien,
décrit par Emery. À cette espèce se rattachent les races mediops
Forel et subdentata Forel, puis les formes suivantes qui m'ont été
transmises par mon ami et collègue le professeur Emil Güôldi, à
Para. l
Un caractère important de l’A. trigona et de ses races, c’est que
l'abdomen est grand, nullement déprimé devant, où son premier
segment à un pan presque vertical, comme chez les Formica et les
Lasius, au lieu d’être déprimé à l’extrême, comme chez les À. insta-
bilis, etc., ou plus ou moins déprimé, comme chez d’autres espèces.
Chez la chartifeæ il est un peu moins élevé que chez la {rigona, mais
analogue.
| 238
AZTECA TRIGONA Em., r. Mathildæ n. subsp. — ÿ. — Long. 2,5
à 4,3 mill. — Taille plus forte, plus élancée et jambes plus longues
que chez les autres races $ major. Les mandibules ont de 7 à 8 dents,
dont les apicales sont moins longues que chez la trigona typique.
Les mandibules sont, au contraire, plus grandes, luisantes, finement
chagrinées et ponctuées, rousses, avec un nuage brun au milieu.
Arêtes frontales bien plus divergentes que chez la trigona ï. sp. et la
race mediops. Les yeux sont situés légèrement en avant du milieu
des côtés de la tête, noirs, un peu plus petits et un peu plus con-
vexes que chez la trigona typique; les scapes sont à peine plus
longs, et les articles du funicule un peu plus grêles (les avant-der-
niers au moins aussi longs qu’épais). La tête a la même forme cor-
diforme, mais elle est un peu plus longue (quoique plus large que
longue). La forme du thorax est absolument comme chez la trigona
typique; l’écaille est un peu plus acuminée, comme chez la r. sub-
dentata For.
Luisante et ponctuée, comme la frigona typique. Pilosité éparse
un peu plus abondante; quelques poils dressés et fins aux tibias et
un ou deux aux scapes. La pubescence adjacente est par contre plus
courte et bien plus éparse.
Entièrement d’un roux terne; abdomen plutôt d’un brun jaunâtre.
La $ minor, relativement peu abondante dans le nid, a la tête bien
plus petite, plutôt trapéziforme, à côtés peu convexes, bien moins
échancrée derrière, avec les yeux situés plus en avant et les mandi-
bules entièrement rousses; du reste, comme la grande ouvrière.
Le peu d’abondance des petites $ semble être un trait commun à
toutes les races de l’A. trigona, tandis que c’est le contraire chez
celles des races de l’A. chartifex, qui ont des Ÿ à grosse tête (deci-
piens et laticeps).
L’Azteca Mathildæ a l’air, à première vue, très différente de la
trigona, mais un examen attentif montre son intime parenté avec
elle, ce qui m’a engagé à n’en faire qu’une race.
Elle construit un grand nid tubuleux en carton, sans stalactites,
le long des maîtresses branches des grands arbres. J’en ai publié
une photographie in situ, due à l’obligeance de M. André Gôldi
(Biologisches Centralblatt, Bd XX V, n° 6, 15 mars 1905, p. 173). Ce
nid a environ 60 centimètres de long et 18 à 20 de large. La même
fourmilière a souvent plusieurs nids. L’écorce du nid a des festons
un peu lacrymiformes. En somme, quoique plus étroit et plus
allongé, il ressemble beaucoup à celui de l’A. aurita.
Bom Lugar, sur le Rio Purus, affluent de l’Amazone, récoltée par
M. André Gôldi.
AZTECA TRIGONA, r. MATHILDÆ V. Spuria n. var. — ÿ. — Long.
2 à 4 mill. — Diffère de la race typique surtout par son polymor-
phisme plus grand, par sa taille plus petite et par le nombre relati-
vement bien plus grand des petites $. La tète des $ maxima est
relativement plus grosse, surtout plus large et plus courte (plus
semblable à celle de la trigona typique). La pilosité dressée est un
peu plus abondante sur le corps et la pubescence un peu plus forte.
Les yeux sont situés un peu plus en avant. La couleur.est d’un
brun jaunâtre terne avec le dessus de la tète plus ou moins bru-
nâtre. Du reste, comme la Mathildæ typique.
Jardin du Musée Gôldi, à Para. Bâtit sur les branches des arbres
des nids de la même forme que ceux de la Mathildæ typique, sans
stalactites. M. E. Gôldi m'en a envoyé un qui est long de 40 centi-
mètres, haut de 12 à 13 et épais de 9 à 10.
Cette variété est très embarrassante. Elle ressemble beaucoup à
la var. Lanians de la race decipiens de l’A. chartifex, à laquelle on
aurait presque aussi bien pu la rattacher comme variété qu'à la
trigona.
AZTECA TRAILI Emery. — Ile Mexiana (D' Hagmann).
AZTECA TRaAILI Emery, r. Tococx Forel, v. elatior n. var. —
5. — Long. 2,1 à 3,5 mill. — Dimorphisme plus grand que chez les
types de la race et de l’espèce. La tête des $ major plus large,
surtout derrière, et à côtés plus convexes. Ecaille moins élevée et
moins acuminée que chez la Tococæ typique, plus semblable à celle
du type de la Traili. Corps d’un brun noirâtre, plus foncé que chez
les types de la race et de l’espèce. Du reste, comme la race Tococæ,
mais plus grande. |
d.— Tête aussi large que longue (un peu plus longue chez le
type de la Tococæ). Du reste, identique au type de la race. — Long.
3,3 à 3,9 mill.
Bom Lugar, sur le Rio Purus, affluent de l’Amazone, récolté par
M. le D' Huber dans les vésicules du pétiole des feuilles de Tococa.
AZTECA ALFARI Em. v. ÆQUILATA Forel. — Rio Purus (affluent de
l’Amazone), dans des Cecropia (MM. A. Gôldi et D° Huber).
AZTECA ALFARI Em., v. æqualis n. var. — %. — Long. 2,1 à
3,1 mill. — Beaucoup moins dimorphe et plus petite que la
v. æquilata For., voisine de la v. ovaticeps, mais les côtés de la tête
sont moins convexes et les scapes sont plus courts; leur extrémité
est éloignée de l’angle occipital de près de un quart de leur longueur
chez la grande %. La tête est bien moins échancrée derrière que
chez l’ovaticeps. Le métanotum est encore plus cubique que chez
l’ovaticeps ; la face basale est subplane, et les stigmates proéminent
en tubercules vers son extrémité. Ecaille arrondie, épaisse. Couleur
jaune roussâtre, d’une nuance plus foncée que chez l’ovaticeps.
Mate ou faiblement subopaque, comme l’ovaticeps.
240
Obidos, près de Para, Brésil (Gôldi), dans un Cecropia. Ile
Mexiana, delta de l’Amazone (D' Hagmann).
AZTECA ALFARI Em., r. Cecropiæ n. subsp. — Long. 2,5 à
3 mill. — Couleur d’un brun variant du brun noirâtre au brun
roussâtre uniforme, avec les mandibules et la base des scapes rous-
sâtre. En outre, la tête est plus trapéziforme, plus élargie derrière
que chez toutes les autres races, un peu plus longue que large,
mais pas beaucoup. Enfin, les articles 3 à 10 des funicules sont un
peu plus épais que chez l’Alfari typique, assez distinctement plus
épais que longs. À part cela, je ne trouve pas de caractère suffisant
pour en faire une espèce.
Manaos, Brésil (A. Gôldi et D' Huber), dans un Cecropia.
AZTECA ALFARI Emery, r. tuberosa n. subsp. — ÿ. — Long.
2,5 à 3,9 mill. — Forme de la tête de la var. æquilata, mais la tête
est un peu plus longue et n’est que faiblement échancrée derrière.
Les yeux sont plus grands que chez les variétés de l’espèce typique.
Les scapes atteignent presque l'angle occipital. L’échancrure
mésométanotale est forte ; la face basale du métanotum est convexe,
élargie derrière, et porte à son extrémité deux larges tubercules
obtus formés par les stigmates. L’écaille est cunéiforme, presque
tranchante au bord, et non pas obtuse et arrondie comme chez
l’Alfari typique et ses variétés (encore plus tranchante que chez la
race lucida). Les avant-derniers articles des funicules sont aussi
longs qu'épais (plus épais chez l’Alfari typique et ses variétés).
Sculpture et pilosité de l’Alfari typique. D'un jaune brunûtre.
Dessus de la tête en grande partie, mandibules, tarses et tibias
bruns. Parfois la couleur brune s’étend sur une partie du thorax et
même de l’abdomen, ainsi qu'aux cuisses.
©. — Long. 9 mill. — D'un brun noirâtre; devant de la tête et
antennes roussâtres. Très semblable à celle de la var. æquilata,
mais plus grande, avec la tête plus large et moins longue. Ecaille
élevée et acuminée. Les ailes manquent.
Céara, Brésil (M. Diaz da Rocha).
Azteca paraensis Forel. — Je crois devoir élever au rang
d’espèce la forme que j'ai appelée velox race paraensis (Revue suisse
de Zool., 1904). En effet, sa taille est beaucoup plus courte et plus
robuste que celle de l’A. velox; le promésonotum forme une forte
convexité, tandis que la face basale du métanotum est un peu
concave, plus large que longue (convexe, bien plus longue que
large chez la veloæ). L’écaille est toute autre; les antennes sont plus
courtes et plus robustes (les scapes ne dépassent qu’un peu l’angle
occipital); la pubescence est bien plus longue et plus forte. Les
scapes ont des poils dressés plus obliques, plus courts et moins
nombreux.
AZTECA PARAENSIS, r. gnava n. subsp. — %. — Long. 2,8 à
4,2 mill. — Outre sa taille plus grande, cette race se distingue par
sa lête plus large, à côtés bien plus convexes et à angles occipitaux
larges, arrondis (la tête de la paraensis a une forme qui rappelle de
loin celle de l’aurita, l’échancrure étant plus large et les angles
_occipitaux moins obtus que chez la velox et que chez la race
gnava). La taille est robuste comme chez la paraensis typique,
l’écaille parfois un peu moins, parfois aussi épaisse et obtuse, et le
métanotum aussi large, mais la face basale est convexe et sans trace
de dents. La pilosité et la pubescence sont, comme chez la
paraensis, parfois plus faibles. D’un noir à peine brunâtre. Mandi-
bules, base des scapes et les joues des grandes Ÿ roussâtres. Les
scapes ne dépassent pas ou dépassent à peine les angles occipitaux.
Le polymorphisme est plus considérable que chez la paraensis et
la tête plus grande relativement au corps. Les pattes sont aussi
relativement plus longues. C’est peut-être une autre espèce, et si je
la lui rattache provisoirement comme sous-espèce, c’est pour
marquer le groupe et ne pas trop multiplier les espèces.
Cette forme se rapproche de la constructor Emery. Mais elle est
moins robuste. La tête est moins déprimée, beaucoup plus rétrécie
devant, et n’a pas le devant de l’épistome relevé. L’écaille est plus
élevée et moins obtuse; les pattes et les scapes sont plus longs; la
pilosité est aussi plus fine, plus courte et moins abondante, et la
couleur plus foncée.
Costa-Rica, dans un nid de termites abandonné, récoltée par
M. P. Biolley ; Surubrés, touffe d’orchidée, dans un nid de termites;
San Mateo, racines de goyavier (le même).
AZTECA VELOX Forel, r. NIGRIVENTRIS Forel. — Esparta, Costa-
Rica, vivant dans les pseudobulbes d’Epidendrum bicornutum Hook
en symbiose constante, récoltée par M. P. Biolley. — Ceara, M. Diaz
da Rocha. — Bom Lugar, sur le Rio Purus supérieur (Amazonas),
dans les vésicules de la Cordia nodosa (MM. A. Gôldi et Huber).
J'ai récolté moi-même cette forme en Colombie (San Antonio)
dans des troncs d’arbres creux ou à demi-morts, dans lesquels elle
faisait son nid. Donc, la symbiose n’est pas constante partout du
côté de la fourmi.
AZTECA DUROLE Forel. — L’ouvrière atteint de 2,5 à 4,6 mill. —
La grande % ressemble beaucoup à une À. constructor sans poils,
mais avec l’écaille à sommet tranchant, aminci et courbé en arrière
de la depilis. La téte est plus large et moins rétrécie devant que chez
la depilis qui est sa plus proche parente. Le thorax est plus large,
et le mésonotum plus proéminent.
Brune ou d’un brun noirâtre, avec le devant de la tête (parfois
242
aussi les côtés), la base du scape (parfois le scape entier) et le
premier article du funicule roussâtres. Mandibules d’un brun rouge.
Segments abdominaux bordés de jaunâtre.
d. — Long. 3,5 mill. — Mandibules triangulaires, sans dents.
Ailes enfumées de brunâtre. D’un jaune brunâtre sale ; tête brune,
un peu plus large que longue, à côtés fort convexes et à bord pos-
térieur droit.
Cette espèce a été retrouvée à Porto Alegre, sur le Rio Purus
supérieur (affluent de l’Amazone), par M. A. Gôldi et le D' Huber,
dans les tiges creuses de la Duroia hirsuta. Elle a donc la même
symbiose que la depilis, dont elle diffère encore par sa taille bien
plus grande, par sa couleur, et même par sa forme plus massive.
Azteca barbifex n. sp. — ÿ. — Long. 2,4 à 3,8 mill. — Extré-
mement semblable à l’A. depilis Em. typique, dont elle diffère
comme suit. La tête est plus courte, aussi large que longue, et a
son maximum de largeur aux angles occipitaux; l’échancrure pos-
térieure est moins profonde et plus large. Le devant de la tête est
plus étroit et les côtés de l’épistome ne font nullement saillie.
Côtés de la tête médiocrement convexes, ce qui la distingue du
groupe trigona, dont elle est aussi très voisine, en particulier des
formes Mathildæ et spuria. Les articles les plus courts du funicule
au moins aussi longs qu'épais. Yeux un peu en avant du milieu des
côtés de la tête. Promésonotum plus convexe que chez la depils,
à peu près comme chez la Mathildæ et l’Alfari, mais le mésonotum
a derrière, au milieu, un pan obliquement tronqué, bordé latérale-
ment, et formant, en haut, vers la portion antérieure et principale,
un bourrelet ou plutôt une marche d'escalier, à l’aide d’un bord.
Face basale du métanotum faiblement convexe, plutôt plus large
que longue, élargie derrière, plus longue que la déclive; les stig-
mates sont aux angles, mais ne font pas saillie. Ecaille assez haute,
mais bien plus obtuse que chez la depilis, à peine subacuminée, à
bord supérieur distinct, mais obtus, très faiblement concave à sa
face postérieure. Le premier segment de l’abdomen est assez
déprimé, incliné d’arrière en avant, comme chez les A. énstabilis,
etc., ce qui distingue encore cette espèce des groupes cartonniers
trigona et chartifex.
Plus luisante, moins densément ponctuée et moins pubescente
que la depilis, mais moins luisante que la Mathildæ et plus pubes-
cente qu'elle. Une pilosité dressée, jaunâtre, éparse sur tout le
corps (nulle chez la depilis). Parfois un ou deux poils sur les tibias
qui n’ont, du reste, comme les scapes, qu'une pubescence adja-
cente.
D'un jaune un peu roussâtre ou brunâtre ; abdomen (sauf le bord
des segments) et moitié périphérique des funicules brunâtres.
RP ETAT ANT MORT Tee D UT 4 "3 F'PSATER
3 (TE pe
243
Chez l’ouvrière minima, la surface tronquée derrière le mésono-
tum est un peu distincte et seulement subbordée. La tête est légè-
rement plus longue que large et la couleur est plus terne, du reste
identique. Le nombre des petites $ est inférieur à celui des grandes.
.— Long. 7,2 mill. — La tête, à côtés convexes, rétrécie devant,
a là même forme que chez la grande ÿ et n’est pas plus allongée que
chez elles. Les yeux sont plus près du bord antérieur que la lon-
gueur de leur diamètre. Thorax de forme très ordinaire, un peu
plus étroit que la tête. Ailes enfumées d’un jaune un peu brunâtre ;
tache marginale et nervures d’un brun jaunâtre. Corps brunâtre,
avec les pattes, les antennes et le bord des segments jaunâtres. Du
reste comme la grande ÿ.
Rio Purus, affluent de l’Amazone, récoltée par M. André Güldi.
Cette espèce forme sur les maîtreses branches des arbres de la forêt
des nids en carton, de grande taille, desquels pendent comme une
immense barbe des stalactites en carton ressemblant un peu à une
forte touffe de lichens barbus. Jen ai publié une photographie,
in situ, due à l’obligeance de M. Gôldi, dans le Biologisches Central-
blatt, Bd. XX V, n° 6, 15 mars 1905, p. 174.
Azteca Duckei n. sp. — %. — Long. 1,9 à 2,8 mill. — Tête
plus longue que large, plus longue même que chez l’A. velox,
ayant à peu près (en petit) la forme de celle de la depilis ce qui la
distingue bien des À. Jelskii et minor.
Les yeux sont à peine ou pas en avant du milieu des côtés. Les
avant-derniers articles des funicules aussi larges que longs. Les
scapes dépassent un peu l'angle occipital chez la petite & et
l’atteignent à peine chez la grande. Tête assez fortement échancrée
derrière. Promésonotum faiblement convexes; échancrure thora-
cique peu profonde, évaséé. Face basale du métanotum faiblement
convexe, subhorizontale, à côtés subparallèles,
divergeant légèrement en arrière. Face déclive {
beaucoup plus courte. Ecaille curieuse, basse, mais
convexe devant, concave derrière, avec un sommet ù
aminci et tranchant comme une lame de couteau et Fig. 2. — Azteca
dirigé en arrière. Sur sa moitié postérieure, le pédi- Duckei
(Pédicule)
cule a en dessousun lobesemicireulaire, dirigé en bas,
Abdomen déprimé, surtout devant. Eclat et pubescence à peu
près comme chez l’A. depilis Em. Pilosité dressée à peu près nulle,
nulle sur les tibias et les scapes.
D'un brun sale, plutôt clair; mandibules et parfois le devant de la
tête roussâtres.
®. — Long. 10,3 mill. — Tête allongée, peu élargie, mais assez
échancrée derrière, large de 1,8 et longue 2,3 mill.
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244
Les scapes atteignent le quart postérieur de la tête. Celle-ci à
peine plus large que le thorax. Tout l’insecte allongé. Écaille
beaucoup plus haute que chez l’ouvrière, avec la portion supé-
rieure laminée subverticale. Le pédicule, du reste, comme chez
l’'ouvrière. Abdomen déprimé en dessus. Les ailes manquent. Peu
luisante; tête subopaque. Pilosité dressée éparse, mais assez longue
et très distincte sur tout le corps, nulle sur les tibias et les scapes.
Pubescence moins abondante que chez l’ouvrière. Entièrement d’un
jaune testacé, avec les mandibules et une grande tache longitudi-
nale elliptique allant de l’occiput aux arêtes frontales, brunes.
Barcellos, Rio Negro, Amazonas, Brésil (D' Ducke), dans une
Cordia nodosa.
C’est avec doute que je décris cette espèce. Elle est suffisamment
différente de l’A. Ulei KForel v. Cordiæ For. par la forme de
l’écaille, etc. Mais je ne suis pas certain qu'elle soit spécifiquement
différente de l’A. depilis Em. La petite taille de l’ouvrière pourrait
venir de ce que les $ maxima n’ont pas été récoltées, ou de ce qu’il
s’agit d’une fourmilière commençante. La grande différence de
taille entre les $ et la © milite en faveur de cette dernière opinion.
Néanmoins, la tête bien plus allongée et plus étroite de la Q et le
lobe du dessous du pédicule, à peine ébauché chez la depilis, m’'en-
gagent à lui donner provisoirement un nom spécifique.
Azteca Huberi n. sp. — %. — Long. 1,8 à 2,8 mill. — Mandi-
bules lisses, luisantes, avec peu de points épars, assez pointues, à
bord externe peu courbé et à bord terminal assez oblique.
5 major. — Tête longue de 0,85 mill. et large de 0,65 ou 0,7 mill.,
ressemblant à celle de l’angusticeps Em., mais distinctement moins
longue et plus large. L’œil est situé légèrement en arrière du tiers
antérieur de la tête, et le scape dépasse légèrement le tiers posté-
rieur. La tête n’est rétrécie qu’en avant des yeux, sur son cinquième
antérieur ; au reste, ses côtés sont subparallèles, très peu convexes.
Elle est échancrée derrière, au milieu, plus que chez l’angusticeps,
et a les angles fort arrondis. Les funicules sont distinctement
déprimés. Vus du côté large, les articles 3 à 10 du funicule sont plus
épais que larges, les avant-derniers presque d’un tiers. La forme du
thorax est comme celle de l’angusticeps, fort bien dessinée par
Emery, celle du pédicule, dont l’écaille est basse, très inclinée et
assez obtuse, comme la figure que donne Emery pour l’angus-
ticeps ©. Abdomen peu déprimé. Cuisses un peu déprimées et
élargies.
Luisante, extrêmement finement ponctuée. Pubescence adjacente
abondante, formant un duvet grisàtre sur le corps et les membres.
Pilosité dressée éparse, répandue sur tout le corps et les scapes.
Les tibias n’ont que 2 ou 3 poils dressés.
t-
L
D'un jaune brunâtre; tête, antennes et la plus grande partie
(milieu)des segments abdominaux brunâtres. Mandibules roussâtres.
ÿ minor. — Tête en proportion aussi longue que chez la grande ÿ.
Funicules plus épais; ses articles médians presque deux fois plus
larges que longs (vus du côté large). Promésonotum moins
convexe et échancrure thoracique faible. Couleurs plus mêlées;
scapes jaunâtres. Du reste, comme la grande ÿ.
Teffé, près de Para, dans les rameaux de Platymiscium (D' Huber).
Voisine aussi de la longiceps (v. juruensis), mais la couleur est autre
et chez la longiceps la tête est élargie derrière, surtout chez la
petite ÿ.
Azteca Goeldii n. sp. — %. — Long. 2 à 3,7 mill. — Plus grande
que la longiceps v. juruensis et surtout plus dimorphe. La grande Ÿ
a la tête proportionnellement bien plus grande, longue de 4,4 mill.
et large de 1,1 mill., plus élargie et plus concave derrière; les
scapes atteignent son quart postérieur. Thorax, pédicule et abdomen
comme chez l’angusticeps-juruensis; abdomen un peu plus déprimé
devant; les cuisses plutôt encore plus larges et comprimées.
Articles 3 à 10 des funicules distinctement plus épais que longs.
Luisante, ponctuée, un peu plus pubescente que la longiceps-
juruensis (cette dernière a une fine pubescence qui n’est pas dense
comme je l’ai dit, induit en erreur par un enduit artificiel de la
plante où étaient les fourmis). Pilosité dressée éparse sur le corps,
el encore plus éparse sur les tibias et les scapes.
D'un brun uniforme, avec les tarses et le bord postérieur des
segments abdominaux jaunâtres. Abdomen d’un brun noir.
L’ouvrière minor a la tête seulement un peu plus large que
longue et peu échancrée derrière, bien moins élargie que celle de
l'A. bicolor; le scape n'’atteint pas l’angle occipital, et les avant-
derniers articles du funicule sont plus épais que chez la grande ÿ et
beaucoup plus que chez l’A. bicolor. Du reste, comme la grande ÿ,
mais noire, avec les tarses jaunâtres, les mandibules demi brunes,
demi roussâtres, les pattes, les antennes et le bord antérieur de la
tête d’un brun assez foncé.
Porto-Alegre, Purus supérieur, affluent de l’'Amazone, récolté par
le D' Huber dans les branches creuses d’un arbre (Laurinée?),
sentant fortement l'ail.
Cette espèce est bien distincte de la bicolor. Elle est beaucoup
plus petite que la Belti, à laquelle elle ressemble aussi. Sa plus
proche parente est la longiceps, dont elle me parait néamoins
suffisamment distincte.
246
II. — Fourmis d’autres genres
récoltées par M. FIEBRIG, à San Bernardino (Paraguay).
ECITON PRÆDATOR Sm. — ÿ. — Long. 20 mill. — Mandibules
plutôt larges, plus larges que chez Hartigi, Esenbéæki et mème que
chez le cœcum, de largeur égale de la base à l’extrémité qui se
termine rapidement en pointe obtuse. Elles sont médiocrement
longues, avec trois arêtes ou bords longitudinaux, dirigées droit
en avant sur leurs deux premiers tiers, et courbées en dedans sur
le troisième tiers. La tête ressemble à celle de l'E. cœcum, maïs les
arêtes frontales sont bien plus écartées l’une de l’autre et aplaties.
Yeux moins convexes. Les scapes sont plus longs, longs comme les
cinq premiers articles du funicule et dépassant le bord occipital.
Le thorax est bien plus court et bien plus large, à peine plus long
que haut et un peu plus long que large, presque deux fois plus
large que la tête. Mésonotum peu bossu en avant. La face basale du
métanotum est convexe et arrondie et non pas bordée à angle droit
et anguleuse, comme chez l’Esenbecki. Le pédicule est quatre fois
plus large que long, avec un pan subvertical devant et la surface
dorsale plane, ce qui le rattache au groupe Hartigi et Esenbeckhi.
Organes génitaux rentrés. Pattes longues, comme chez Esenbecki,
cœcum, elc.; cuisses un peu déprimées. Les ailes manquent.
Tête et thorax luisants, régulièrement parsemés de gros points
ou fossettes piligères, très finement chagrinés dans l’intervalle.
Pédicule et abdomen luisants, avec une ponctuation très fine. De
longs et grossiers poils roussâtres aux mandibules, aux pattes,
devant et derrière la tête, sur le thorax, le pédicule, le dessous et
l'extrémité de l’abdomen. Une pubescence adjacente d’un roux
jaunâtre sur le dos de l’abdomen, du pédicule et du métanotum,
ainsi que sur les scapes, qui n’ont que quelques poils dressés.
D'un brun légèrement roussâtre; pattes et antennes d’un roux
brunâtre. Tête brune.
Trouvé dans une colonne migratrice d’Eciton prœdator Sm., avec
les ouvrières qui portaient des nymphes, le 21 octobre, à San Ber-
nardino, Paraguay, par M. Fiebrig, par un temps d'orage menaçant.
Comme dans la colonne d’E. prœædator que j'ai observée en Colom-
bie, le chemin était en partie souterrain (voûté). Mais il s'agissait
ici non d’une colonne ordinaire de chasse, comme dans mon cas,
mais d’une colonne d’émigration (déménagement). C’est exactement
dans les mêmes circonstances que W. Müller découvrit le de
l'E. Burchelli avec les ë.
Ce qui m'étonne au plus haut degré, c’est que le 4 d’une espèce
aussi commune et aussi répandue dans toute l'Amérique tropicale
247
que l'E. prœdator soit demeuré inconnu jusqu'ici. Mais il est si
caractéristique et si distinct de ses voisins Esenbecki, Hartigi et
cœæcum qu’on ne peut guère en douter.
Camponotus Fiebrigi n. sp. — % maj. — Long. 7 mill. —
Mandibules courtes, robustes, luisantes, lisses, armées de 6 à
7 dents. Épistome légèrement mais distinctement subtronqué sur sa
forte moitié antérieure, à lobe rectangulaire court, à portion
médiane subrectangulaire, carénée, aussi étroite devant que der-
rière; ses ailes latérales n’atteignent pas le côté de la tête. Aire
frontale rhombiforme. Arêtes frontales divergentes et sinueuses,
assez rapprochées devant. Tête subrectangulaire, faiblement mais
distinctement élargie derrière, un peu plus longue que large,
rétrécie seulement tout près du bord antérieur, à côtés peu con-
vexes et subparallèles et à bord postérieur concave. Scapes longue-
ment subclavés vers l’extrémité, dépassant le bord occipital d’un
bon quart de leur longueur. Thorax assez également convexe.
Écaille verticale, d'épaisseur médiocre, convexe devant, plane
derrière. Tibias cylindriques, n’ayant de piquants que tout en bas.
Yeux situés un peu en arrière du milieu.
Devant de la tête subopaque ou presque mat, densément réticulé-
ponctué, avec de grosses fossettes espacées sur l’épistome et les
joues, fossettes qui sont très allongées sur ces dernières. Thorax et
occiput subopaques, un peu luisants, densément chagrinés.
Abdomen assez luisant, finement chagriné en travers. Pilosité
dressée roussâtre, courte et abondante sur le devant de la tête,
éparse et plus longue sur le reste du corps, nulle sur les tibias et les
scapes. Pubescence très fine et très espacée, surtout distincte sur les
membres.
Entièrement brun. Devant de la tête et funicules roussâtres;
pattes d’un jaune brunâtre.
$ minor. — Long. 5 mill. — Mandibules avec 6 dents. Épistome
en trapèze, à carène indistincte, non subtronqué. Tête rétrécie
derrière les yeux, mais avec les côtés convexes, et sans former de
cou. Devant les yeux, côtés subparallèles. Les scapes dépassent
l’occiput de la moitié de leur longueur. Le bord articulaire de la
tête constitue son bord postérieur. La tête est d’un bon tiers plus
longue que large.
Ecaille plus épaisse que chez la grande &, à bord supérieur obtus.
Tête partout plus ou moins luisante, chagrinée, sans grosses
fossettes.
Tout le reste comme chez la grande ÿ.
Cette espèce appartient au groupe orthocephalus, fugax, alboamnu-
latus, etc. Elle se rapproche beaucoup de l’alboannulatus Mayr,
248
mais la tête est moins rectangulaire, distinctement élargie derrière,
les yeux sont situés moins en arrière; bref, tout l’insecte à moins
le type colobopsis; la tête est aussi plus rétrécie devant.
Dans des fissures de bois sec, à San Bernardino, Paraguay, récol-
tée par M. Fiebrig.
TYPHLOMYRMEX CLAVICORNIS Emery, var. divergens n. var. —
©. — Stries de la tête divergeant en arrière. Épistome tronqué
devant. Les mandibules ont une immense dent apicale qui se croise
en épée avec celle de l’autre côté. Thorax entièrement opaque, den-
sément réticulé-ponctué, et, en outre, avec de gros points espacés
très abondants.
d. — Long. 3 à 3,1 mill. — Mandibules longues, avec une
seule longue dent pointue à l’extrémité, presque droites. Le scape
dépasse l’ocelle antérieur. Funicule filiforme; premier article
plus court que le deuxième. Tête bien plus large devant que
derrière, où elle est arrondie.Thorax peu convexe en dessous, avec
le devant du mésonotum et la face déclive du métanotum subverti-
caux. Deux sillons convergents au mésonotum.
La tête est plutôt plus large que le thorax, et les yeux n’occupent
pas la moitié des côtés. Pédicule sans la dent triangulaire de dessous
qu'a la ®, à nœud plus épais.
Ailes subhyalines. Tête rugueuse, subopaque. Le reste luisant,
avec des points. Pubescence un peu laineuse, comme chez la Q.
Tête d’un noir brun; corps d’un brun noir. Pattes, antennes et
mandibules d’un jaune sale.
In copula, sur des feuilles. San Bernardino, Paraguay, 2 février
(M. Fiebrig). |
La description de M. Emery (©) ne permet pas de reconnaître si
les caractères des mandibules de son type sont comme je l’ai indiqué
chez la ©, ni si l’épistome est entièrement tronqué. Si ce n’est pas
le cas, le divergens devra être considéré comme espèce différente.
En tout cas, il diffère par son thorax opaque et par les stries diver-
gentes de la tête.
M. Fiebrig a encore récolté à San Bernardino, Paraguay, les
espèces suivantes :
PHEIDOLE RADOSZKOWSKkII Mayr.
PHEIDOLE LIGNICOLA Mayr, ÿ, ®, %.
SOLENOPSIS GEMINATA F., ©.
ATTA (AGROMYRMEX) SUBTERRANEA Forel.
CYLINDROMYRMEX BRASILIENSIS Mayr.
NEOPONERA PALLIPES Sm. var.
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1
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
IX
Assemblée mensuelle du 1” septembre 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 20 heures.
Le procès-verbal de la séance du 4 août est approuvé.
Le président dépose deux exemplaires du tome XIV des Mémoires
qui vient de paraître.
Décisions du Conseil. M. P. Scherdlin, 11, Weissenburgerstrasse,
Strassburg i. Els. (Allemagne), présenté par MM. Fologne et Schou-
teden, a été admis comme membre de la Société. M. Scherdlin
s'occupe spécialement de la faune des Coléoptères d’Alsace.
— Le prix du tome XIV des Mémoires a été fixé à fr. 7.50.
Correspondance. Notre nouveau collègue, M. Scherdlin, se met à
la disposition des membres de la Société qui désireraient des ren-
seignements sur la faune entomologique alsacienne.
— M. Bergroth nous prie de rectifier deux fautes d'impression se
trouvant dans son travail € Rhynchota Æthiopica V » paru dans le
n° V des Annales de cette année :
1) Page 198, 3° ligne à partir du bas de la page, le mot basi a été
omis entre 2llarum et et;
2) Page 199, il faut lire pour le nouveau genre créé par M. Ber-
groth non Adherris mais Aderrhis, comme il est dit à la page
suivante.
— L'University of California nous remercie pour l'envoi du
tome XLVII des Annales, offert à sa bibliothèque.
Bibliothèque. M. Rousseau offre à la Société les deux premiers
fascicules de la revue qu'il vient de fonder : ANNALES DE BIOLOGIE
LACUSTRE, Cette revue est consacrée uniquement à la publication
de travaux relatifs à la Biologie lacustre dans son sens le plus large,
étudiant les organismes d’eau douce et d’eau saumâtre, tant animaux
que végétaux, à tous les points de vue, recherchant leurs conditions
d'existence, leur distribution, etc. Elle publiera en outre des comptes
rendus de tous les travaux parus dans d’autres recueils et traitant
des mêmes questions. C’est dire que les Annales du D' Rousseau
viennent combler une lacune qu'ont pu constater tous ceux qui se
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 4 x 1906. 16
L'osé PORANEPR IN PR EU Ta PP ALU LS ANT VE PURE AO
+ 400: CN AE F : AL.
252
sont adonnés à l’étude de la Biologie lacustre et pour lesquels un
organe centralisant toutes les recherches de ce genre est le bien-
venu. Ces Annales sont en même temps l’organe de la Station
biologique d’Overmeire, que les membres de notre Société ont
récemment visitée, comme nous l’avons dit dans le précédent
numéro de nos Annales. Il est à espérer que, comme l'espoir en est
émis par le D" Rousseau, les autorités dirigeantes voudront bien
encourager cette entreprise intéressante et utile
Le président, M. Fologne, se fait l’interprète des membres présents
pour remercier M. Rousseau pour le don qu'il veut bien faire à la
Société.
Album. MM. Crahay, Mourlon, Polchet et Ch. Royer, anciens
membres de la Société, envoient leur photographie pour l’album.
M. l’avocat J. Mélise a bien voulu nous céder celle de notre ancien
collègue, M. L. Mélise, son père, décédé en 1903.
Le secrétaire prie les membre qui n’ont pas encore envoyé leur
photographie (petit format) à la Société, de bien vouloir la lui faire
parvenir.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. M. Jacobs dit que c’est tout involontairement
qu’à été omis dans ses « Diptères de la Belgique » le Trypeta distans
qu'avait signalé en 1904 M. Guilliaume. Comme celui-ci l’a dit dans
ses « Notes sur les Diptères de Belgique » parues dans le précédent
- numéro de ces Annales, l’espèce appartient en effet à notre faune.
— À propos du travail de M. Bergroth inséré dans le présent
numéro et qu'il présente de la part de son collègue, M. Schouteden
dit que le Ghilianella congoënsis Schout. n'appartient en effet pas au
genre Ghilianella, comme il l’indiquera ailleurs.
En ce qui concerne la note de M. Bergroth relative au genre
Dalpada ïl partage également l’avis de son éminent collègue.
Il croit utile de signaler dès à présent, M. Bergroth mentionnant
cette espèce, que le Dalpada liturifera Walker, dont il a récemment
vu le type au British Museum, n’est pas un Dalpada, mais est
identique à Zaplutus madagascariensis Fallou, qui doit donc prendre
le nom de Z. liturifer Walk.
— M. Hippert mentionne quelques captures intéressantes de
Lépidoptères. Il indique notamment la capture, à Houyet, en mars,
de Vanessa levana var. prorsa.
— M. Schouteden dit que, d’après les recherches de M. Severin
(qui n’assiste pas à la séance),le Wetteraarken dont il a été question
k à la dernière séance, est un Chironomide appartenant au genre
Ceratopogon et que M. Kieffer a reconnu être le C. pulicarius.
M. Rousseau donne quelques détails sur ces petits Diptères et
leur biologie.
Excursion mensuelle du 12 août. — Le mauvais temps a retenu
chez eux la plupart des membres qui se proposaient de se rendre à
Virton, et seuls MM. Bondroit et Roelofs se sont trouvés au rendez-
vous. M. Bondroit donne quelques détails sur l’excursion qu’ils ont
faite ensemble dans les environs de Virton, gratifiés d’une belle
journée ensoleillée !
M. Bondroit a découvert deux Staphylinides non encore indiqués
de notre pays : Bledius femoralis Gyll. et Platystethus
capito Heer, qu’il a capturés à Lamorteau. M. Roelofs a signalé à
M. Schouteden la capture des Coléoptères rares suivants : Urodon
rufipes Oliv., U. suturalis Fabr. et Mniophila museorum Koch.
Excursion. L’excursion du 14 octobre se fera à Overmeire. Départ
à Bruxelles-Nord au train de 8.9 heures pour Zele (changer à
Termonde), où l’on prend le tram vicinal pour Overmeire (Klapel-
Donck).
La séance est levée à 21 1/2 heures.
Pr —
954
NEUE HEMIPTERA AUS MADAGASKAR
von Dr E. Bergroth
in Hibbing, Minn., U. $S. A.
ET’
Fam. PENTATOMIDÆ.
I. — Subfam. SCUTELLERINEÆ.
Geocrypha nov. gen.
Corpus supra depressum, subtus nonnihil convexum. Caput
usque ad oculos rotundatos immersum, triangulare, pronoto lon-
gius, supra declive (45°), marginibus lateralibus dentatis, haud
sinuatis, ocellis minutissimis, ante medium oculorum positis, a
linea media capitis quam ab oculis longius distantibus, jugis tylo
multo longioribus et ante hune contiguis, tuberculis antenniferis
minutissimis, bucculis sat elevatis, linearibus, basin capitis attingen-
tibus, rostro coxas medias paullum superante, articulo primo basin
capitis subattingente, secundo apicalibus duobus unitis subæqui-
longo, quarto tertio paullo breviore, antennis ab apice capitis quam
ab oculis plus duplo longius insertis, quinque-articulatis, articulis
tribus primis et quinto subæque longis, quarto ceteris breviore,
articulo secundo apicem capitis haud attingente. Pronotum ne mi-
nime quidem declive, apice capite latius, margine apicali et basali
subrectis, angulis apicalibus in lobulum apice tridenticulatum oblique
productis, angulis lateralibus haud prominulis,marginibus lateralibus
anticis et posticis rectis, 1llis denticulatis. Scutellum basin segmenti
ultimi dorsalis paullulum et angulum apicalem corii triente sua
apicali superans, basi capite angustius et ibidem elevatione trian-
oulari præditum, per quartam partem basalem parallelum, deinde
levissime dilatatum, apice late rotundatum, frenis nullis. Pectus
medio profunde sulcatum, margine antico propleurarum truncato,
angulo earum apicali interno obtuso, metapleuris postice subrectis,
angulis posticis rectis, orificiis parvis, rotundis, ad marginem
anticum metastethii valde approximatis, à coxis ac margine externo
æque longe distantibus, in sulcum non continuatis. Corium vena
(1) J, Wien. ent. Zeit. 1906, p. 17.
SE.
unica media recta elevata instructum, margine costali a basi ultra
medium recto, deinde usque ad marginem scutelli fortiter incur-
vato, margine apicali et membrana tota sub scutello occultis.
Abdomen scutello multo latius, lateribus leviter, apicem versus
fortius rotundatum, angulis apicalibus segmentorum vix promi-
nulis. Pedes mediocres, antici subcontigui, posteriores leviter dis-
tantes, tibiis femoribus parum brevioribus, supra planiusculis et
minute granulatis.
Da die Bucculæ vorne einander etwas genähert sind, stelle ich
diese sehr ausgezeichnete Gattung zu den Scutellerinen, aber das
Flügelgeader, das hier entscheidend ware, konnte ich an dem
einzigen Exemplar nicht untersuchen. Die einzige Scutellerinen-
Gattung, mit welcher Geocrypha Verwandtschaft zeigt, ist Macro-
carenus. STÂL gründete diese Gattung auf die Beschreibung des
ihm unbekannten australischen Eurygaster acuminatus Dall. ScHou-
TEDEN hat diese Art untersucht, gibt (GEN. SCUTELL., p. 73) eine
Abbildung derselben, in welcher auch das Flügelgeader sichtbar
ist, und stellt das Genus zu den Scutellerinen. In der Figur ist
aber kein Hamus in der Basalzelle gezeichnet. Wenn der Hamus
wirklich fehlt, so gehôrt die Gattung (und wohl auch Geocrypha)
zu den Graphosomatinen, etwa in die Nähe der paläarktischen
Gattungen Leprosoma Bär. und Astirocoris Jak. Durch die Form des
Schildchens sowie durch Habitus, Skulptur und Grôsse erinnert sie
an die Aradiden-Gattung Calisius Stal.
Geocrypha scabra n. sp.
Subovata, punctulata, opaca, fusco-terrea, femorum basi et annulo
anteapicali pallide flavidis, capite, pronoto scutelloque tuberculis
minutis conspersis, margine hujus libero pone angulum apicalem
coriorum ac corio mox extra venam etiam serie tuberculorum
instructis, margine externo metastethii et abdominis serie minus
densa granulorum prædito. Caput latitudine distincte longius, an-
tennis gracilibus, apicem versus paullo crassioribus. Pronotum
longitudine duplo et dimidio latius. Abdomen thorace paullo latius.
— Long. © 3,5 mill.
S. W. Madagaskar (Andranohinaly).
Sie ist viel kleiner als alle bisher beschriebene Scutellerinen.
Wem sie, wie ich vermuthe, auf nachtem Boden lebt, so kann sie
nur durch ihre Bewegungen entdeckt werden, denn sogar unter der
Loupe ist sie einem Erdklümpchen überaus ähnlich.
256
II. — Subfam. PENTATOMINEÆ.
Dalpada silvatica n. sp.
Anguste ovalis, supra smaragdinea, dense concoloriter punctata,
subtus nigra, capite et pectore dense smaragdineo-punctatis, parte
anteoculari capitis superne testacea, parce fusco-punctata, punctis
smaragdineis intermixtis, vitta posteriore supera capitis, maculis
ejus duabus basalibus prope oculos, margine apicali pronoti (pone
oculos interrupto), marginibus ejus lateralibus anticis et linea lon-
gitudinali media, maculis tribus basalibus scutelli, una magna
oblonga ad angulos, una media parva, apiceque ejus late, macula
majuscula oblonga pone medium corii, maculis compluribus irregu-
laribus majoribus et minoribus pronoti, scutelli ac corii, connexivo
(basi et apice segmentorum nigris exceptis), margine laterali
prosterni, maculis nonnullis irregularibus pectoris, epipleuris
(macula oblonga basali excepta), macula laterali angusta elongata
intus rotundata segmentorum ventris fere totam horum longitudi-
nem occupante ac limbo apicali segmenti ventralis ultimi genita-
lisque maris stramineis, impunctatis, articulis tribus primis anten-
narum (excepto apice infuscato articuli tertii), rostro, carina
mesosterni, acetabulis pedibusque testaceis, his incarnato-consper-
sis sublineatisve, articulo ultimo tarsorum fusconigro. Caput pro-
noto medio paullulo longius, parte anteoculari fere æque lata ac
longa, lateribus nonnihil ante oculos levissime sinuatis, deinde per
trientem mediam subparallelis, jugis apice extus late et valde
oblique (45°) subtruncatis, antice haud conniventibus, tylo jugis
paullo longiore, ocellis ab oculis quam a linea media capitis paullo
longius distantibus, articulo primo antennarum apicem capitis
paullum superante, spatio inter oculum et basin antennarum paullo
longiore, tertio secundo nonnihil longiore (art. ultimi desunt), buc-
culis antice acute angulatis, rostro medium segmenti quarti ventris
superante. Pronotum longitudine media duplo et tertia parte latius,
fere in medio transversim impressum, margine apicali arcuato-
sinuato, pone spatium interoculare lævigato et paullo elevato, mar-
ginibus lateralibus anticis et posticis subrectis, ïllis ante medium
obtuse crenatis, angulis lateralibus vix prominulis, anguste nigro-
carinatis, obtusis sed ne minime quidem rotundatis. Scutellum
parte apicali angustum, frenis per duas trientes extensis. Proste-
thium postice subrectum. Orificia longe auriculata. Hemelytra
apicem abdominis subattingentia(j), corio extus per totam longitu-
dinem leviter rotundato, medium segmenti quinti connexivi super-
ante, margine apicali recto, epipleuris pone maculam basalem
257
minute fusco-punctulatis, membrana pallide incana, hic et illic
fusco-tincta, venis fuscis. Abdomen lateribus leviter rotundatum,
subtus parce subadpresse albo-pilosulum, transversim strigulosum,
lateribus obsolete punctulatum, suturis omnibus latera versus
rectis, angulis apicalibus segmentorum prominulis, fuscis, seg-
mento sexto maris medio quinto duplo longiore, limbo pallido
apicali minute fusco-punctulato, segmento genitali maris apice
arcuato-sinuato. Pedes longi, femoribus posticis apicem abdominis
superantibus. — Long. 4 15,5 mill.
Ost-Madagaskar (Sakana, in Urwaldlichtungen).
Mit D. wittata Sign. verwandt, aber ganz anders gefärbt mit viel
längerem Rüssel.
Dalpada punctulata n. sp.
Late ovata, pallide testacea, supra, capite subtus pectoreque
dense nigro-punctulata, ventre parce, extra spiracula densius,
medio remotissime et minutissime nigro-punctulato, punctis
corporis hic et illic subvirescentibus, antennis nigris, articulis
duobus primis testaceo-lineatis, tertio et quarto basi anguste
testaceis, quinto basi sanguineo-annulato. Caput pronoto medio
æquilongum, parte anteoculari æque longa ac lata, antrorsum
sensim leviter angustata, vix sinuata, nonnihil ante apicem subito
fortius angulato-angustata, sinum obtuse angulatum utrinque for-
mante, jugis apice rotundatis, nonnihil approximatis sed distantibus,
tylo jugis paullo breviore, ocellis paullo pone lineam inter marginem
posticum oculorum fictam positis, inter se quam ab oculis paullo
longius distantibus, bucculis antice acute angulato-elevatis, rostro
basin segmenti secundi ventris attingente, apice piceo, antennis
gracilibus, basin ventris superantibus, articulo primo apicem
buccularum attingente, spatio inter oculum et basin antennæ
breviore, articulis quattuor ultimis longitudine sensim crescen-
tibus. Pronotum longitudine media saltem duplo et dimidio latius,
fere in medio transversim impressum, mox ante impressionem
callis duabus parvis late distantibus præditum, margine apicali nec
elevato nec lævigato, pone oculos oblique subtruncato, pone spatium
interoculare sinuato, fundo sinus subrecto, marginibus lateralibus
anticis medio sinuatis, ante sinum irregulariter dentatis, angulis
lateralibus levissime eminulis, subrectis. Scutellum pone frena
per duas trientes extensa modice angustum. Prosternum postice
subrectum, vitta acetabula antice et lateribus cingente et vitta brevi
laterali postica virescenti-nigris notatum. Orificia in sulcum
L'hée 7
x
258
longum curvatum apice obtusum et libere prominulum continuata.
Hemelytra apicem abdominis superantia (Q), corio extus per
partem breviusculam basalem recto, deinde fortius rotundato-
ampliato, apicem segmenti quinti connexivi attingente, margine
apicali rotundato, membrana subincana, venis fuscis. Abdomen
lateribus fortiter rotundatum, segmentis connexivi prope basin et
apicem fascia nigrina notatis, angulis apicalibus segmentorum
levissime prominulis, ventre usque ad apicem segmenti quarti
late levissime sulcato, spiraculis fuscis, suturis duabus primis
latera versus antrorsum fortiter curvatis. Pedes breves, pallide
testacei, parce sanguineo-variegati, femoribus apicem versus nigro-
conspersis et vittulatis, posticis medium segmenti quinti ventralis
attingentibus, tibiis superne prope basin et apicem maculis duabus
nigris, altera pone alteram posita, notatis, articulo primo tarsorum
apice et articulo ultimo toto nigris. — Long. © (sine membrana)
43 mill.
Ost-Madagaskar (Imerina).
D. Cambouei Fallou ziemlich nahe stehend, aber das Kopf und die
Juga sind kürzer, die Bucculæ vorne spitzwinklig, die Unterseite
und die Beine ganz anders gefarbt.
ANM. : Dalpada Am. S$S. ist in ihrer jetzigen Begrenzung eine
Sammelgattung, die ziemlich heterogene Elemente enthält, und ein
künftiger Monograph wird dieselbe wahrscheinlich in mehrere
Gattungen theilen. Auch die sieben bis jetst aus Madagaskar
bekannten Arten bilden keine einheitliche Gruppe. So zeigen z. B.
die beiden oben beschriebenen Arten unter sich keine nähere
Verwandtschaft, wie aus einer Vergleichung der Beschreibungen
erhellt. D. vittata Sign. und silvatica Bergr. sind ohne Zweifel nahe
verwandt, eine zweite Gruppe wird von ecapitata Dist., Cambouei
Fallou, punctulata Bergr. und wahrscheinlich sublava Dist.
sebildet, eine dritte Gruppe scheint lturifera Walk. zu bilden.
Es ist aber nicht môglich diese Gruppen generisch zu trennen ohne
einem eingehenden Studium der zahlreichen asiatischen Arten.
Wir müssen deshalb SCHOUTEDEN’S Bearbeitung der Halyinen in
Wytsmans « Genera » abwarten.
Halys simplinervis n. sp.
Ovata, albo - ochracea, irregulariter acervatim nigro-punctata
punctis fusco-ferrugineis intermixtis, interdum superne, præsertim
capite et parte apicali pronoti, plus minusve incarnata, capite
subtus et pectore lateribus magna parte nigricantibus, segmentis
ÿ | ue Lin . re W 959
abdominis supra et subtus macula magna laterali media impunctata
præditis. Caput pronoto medio 3/5 longius et latitudine sua saltem k
tertia parte longius, parte anteoculari latitudine fere dimidio lon- Pa.
giore, lateribus triundulata, sat longe ante apicem obtuse angulata F
et deinde apicem versus fortiter sinuato-angustata, jugis ac tylo 5
æque longis vel illis hoc paullo longioribus, apice distantibus, pt
anguste rotundatis, bucculis antice acute dentato-elevatis, rostro
medium segmenti quinti ventris attingente, apice piceo, articulo
primo basin capitis haud attingente, secundo primo saltem duplo
longiore, tertio secundo fere tertia parte longiore, quarto primo
paullo longiore, antennis longius ab apice capitis quam ab oculis
insertis, glabris, fuscis, gracilibus, apicem versus paullo crassio-
ribus, parte plus quam dimidia apicali articuli quarti et quinto toto
puberulis, articulo primo albo-ochraceo, fusco-vittato, spatio inter
oculum et apicem tuberculi antenniferi breviore, apicem buccu-
larum non attingente, articulo secundo primo plus quam dimidio
vel duplo longiore, basin versus albo-ochraceo, tertio variabili,
secundo æquilongo vel breviore, raro longiore, quarto tertio fere
æque longo, quinto quarto plerumque paullo breviore, articula-
tione inter articulum secundum et tertium atque annulo lato basali
articuli quarti et quinti albo-ochraceis. Pronotum medio transver-
sim impressum, mox ante impressionem callis parvis quattuor nt
instructum, angulis apicalibus rotundatis, marginibus lateralibus Fe
anticis rectis, parte minus quam dimidia anteriore obtuse serratis,
angulis lateralibus obtusis, parum eminulis. Scutellum apice anguste
rotundatum. Prostethium margine postico utrinque subrectum. Ori-
ficia articulo primo antennarum longiora. Hemelytra abdomini
subæque longa,corio marginem apicalem segmenti quinti connexivi
subattingente, pone medium plerumque areola oblonga impunctata
prædito, margine apicali fortiter rotundato, membrana subcinerea,
venis subsimplicibus, fuscis, pone medium cinereo-interruptis. ÿ
Alæ iridescentes. Abdomen subtus usque ad apicem segmenti quinti
profunde sulcatum, punctura nigra intra latera ventris interdum
vittam formante, spiraculis fuscis, angulis apicalibus segmentorum
leviter obluse prominulis, angulis apicalibus segmenti sexti subro-
tundatis, segmento sexto ventrali medio quinto plus quam dimidio
longiore («ÿ) aut subæquilongo (©), segmento genitali maris subtus
medio incisura profunda transversa instructo, fundo incisuræ
reflexo, apice dentibus duobus obtusis distantibus prædito, limbo
apicali loborum genitalium basalium feminæ late nigro, prope
latera ochracea-interrupto. Pedes albo-ochracei, macula basali
externa coxarum, annulis duobus plus minusve incompletis dimidii :
apicalis femorum, annulis duobus subtus interruptis ac macula
basali et apicali supera (illa guttulam subcallosam mediam albidam
es
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260
includente) tibiarum apiceque tarsorum nigris. — Long. 4 13.5-
14.5 mill., © 18-19 mill.
N. W. Madagaskar (Kinkui); S. W. Madagaskar (Tulear und
Andranohinaly).
Die Flügeldeckenmembran ist bei den typischen Halys-Arten
zwar nicht reticulirt, aber die Adern senden kurze Zweigen in
die Zellen hinein oder auch sind kurze freie Adern in den Zellen
vorhanden.Obwohl dies bei F1. simplinervis nicht der Fall ist, scheint
es mir unmôglich diese Art von Halys generisch zu trennen.
Bei einem Männchen ist das Genitalsegment um seine Achse
gedreht, so dass die Unterseite nach oben sieht, wodurch das Seg-
ment einen abweichenden Eindruck macht. Dies kommt nicht
selten bei den Pentatomiden (nach der Begattung ?) vor und kann,
wenn nur ein einzelnes Stück vorliegt, leicht zur Aufstellung neuer
Arten leiten.
Unter zahlreichen Stücken findet sich ein Männchen, das durch
folgende Merkmale von den anderen abweicht : die Juga berühren
sich ober der Spitze des Tylus, die Pronotum-Seiten sind ein wenig
sinuirt sowie starker und in grüsserer Ausdehnung (bis über die
Mitte) gezähnt, die Hinterleib-Seiten sind fein crenulirt und der
Bauch ist fast bis zur Spitze des sechsten Segmentes gefurcht. Das
Genitalsegment dieses Stückes ist leider beschadigt. Ich kann darin
nur ein abnormes Exemplar des simplinervis sehen, aber wenn
mehrere übereinstimmende Stücke gefunden werden, so handelt
es sich um eine besondere Art, denn eine Varietat der simplinervis
ist es sicher nicht.
Nesagaeus nov. gen.
Corpus subovatum, depressum. Caput pronoto medio subæqui-
longum, parte anteoculari subæque lata ac longa, antrorsum leviter
angustata, lateribus anguste reflexa, nonnihil ante oculos angulato-
eminula, nonnihil ante apicem iterum angulata et deinde fortius
sinuato-angustata, tylo subbreviore jugis, his apice distantibus,
anguste rotundatis, oculis fortiter prominulis, ocellis paullo pone
lineam inter marginem posticum oculorum fictam positis, inter se
et äb oculis subæque longe distantibus, bucculis antice acute den-
tato-elevatis, rostro coxas posticas superante, articulo primo postice
bucculas æquante, secundo primo dimidio longiore, tertio secundo
æquilongo, quarto tertio duplo breviore, tuberculis antenniferis e
supero visis ad partem distinguendis, extus spina oblique extror-
sum directa, apice rotundata et leviter incurva armatis, antennis in
medio inter oculos et apicem capitis insertis, articulo primo apicem
261
capitis attingente. Pronotum apice capiti æ&que latum, medio trans-
versim impressum, marginibus lateralibus anticis anguste reflexis,
ab apice paullo ultra medium obtuse irregulariter serrulatis, angulis
basalibus rotundatis. Scutellum ad angulos basales foveolatum, sat
longe pone medium sinuatum. Propleuræ postice subrectæ. Me-
sosternum medio anguste carinatum, carina postice paullo incras-
sata et breviter furcata. Metapleuræ elevatæ, orificiis ad coxas valde
approximatis, rimuliformibus, in aream evaporativam magnam
opacam sed fere lævem fortiter dilatatis. Corium extus subæqualiter
rotundatum; membrana venis circiter quinque subsimplicibus
instructa. Abdomen subtus usque ad apicem segmenti quinti obso-
lete sulcatum, sulco in segmento quinto paullo distinctiore, angulis
apicalibus segmentorum acute prominentibus, angulis apicalibus
segmenti sexti (saltem in mare) in spinam hamuliformem incurva-
tam productis, margine apicali segmenti quarti et quinti ventris
(saltem in mare) utrinque prope medium acute dentato-reflexo,
segmento sexto quoque apice breviter bidentato. Femora subtus
apicem versus acute granulata vel breviter spinulosa; tibiæ supra
sulcatæ ; tarsi triarticulati.
Durch die schlitzformigen, den Hüften sehr genäherten Stink-
drüsenôffnungen, die in eine Furche oder einen Kiel nicht
fortgesetzt sind, steht diese Gattung Agaeus Dall. nahe, unter-
scheidet sich aber durch die ganz anders und zwar sehr
ungewôhnlich gebideten Fühlerhocker, durch die grosse Verduns-
tungsarea der Metapleuren und die eigenthümliche Bewaffnung des
Hinterleibes. Ausserdem sind die Fühler von den Augen langer
entfernt, ihr Basalglied erreicht die Spitze des Kopfes, der Rüssel
ist kürzer und der Bauch fast unmerklich gefurcht. — Die Meta-
pleuren sind kissenartig erhaben und auf dieselben ist die grosse,
weissliche, matte aber fast skulpturlose area evaporativa als eine
besondere Platte gleichsam aufgeklebt.
Die Gattung Agaeus wurde von STÂL, sicher nur wegen der
Bildung der Orificien, zu den Pentatominæ veræ neben Afrania
Stal gestellt. Mit vollem Recht führen aber DALLAS und DISTANT
das Genus unter den Halyinæ auf, denn es hat nicht nur den
Habitus, sondern auch alle Merkmale dieser Gruppe. Auch das
männliche Genitalsegment ist nach demselben Plane wie bei Halys
gebaut und die Färbung der Fübhler und Beine ist ganz analog.
Nesagaeus hamulatus n. sp.
Testaceus, supra nonnihil incarnatus (vix semper) et acervatim
fusco-punctatus, ventre fusco-testaceo, macula oblonga superiore
262
mox intra oculos, vittis duabus ocellos tangentibus mox ante
medium capitis furcatis, ramum interiorem secundum marginem
tyli, ramum exteriorem secundum marginem externum jugorum
emittentibus, vittula apicali interna jugorum, vittis utrinque
tribus inferioribus capitis, articulo primo antennarum, vittis
nonoullis irregularibus utrinque subreticulatim conjunctis lobi
antici pronoti, limbo laterali et vittis duabus obliquis utrinque lobi
postici pronoti, foveis angularibus et maculis duabus basalibus
magnis irregularibus scutelli hujusque macula laterali parva
oblonga utrinque ad apicem frenorum, fascia basali et apicali
segmentorum connexivi, fascia subapicali, vittis duabus lateralibus
angulisque posticis prosterni, maculis duabus mediis et vittis
tribus lateralibus mesosterni, lateribus metasternt, macula oblonga
basali epipleurarum, vitta sinuosa sublaterali ventris spiracula
includente, annulo lato irregulari subapicali femorum, annulis
duobus tibiarum harumque macula supera basali et apicali (illa
callum parvum pallidum includente) viridi-nigris, plus minusve
ænescentibus, area evaporativa albida, membrana cinerea, venis
fuscis, articulo secundo et tertio antennarum (basi angusta hujus
excepta), fuscis, apice rostri et tarsorum piceo. Caput cum oculis
fere æque latum ac longum, rostro apicem segmenti secundi ventris
subattingente, articulo secundo antennarum primo plus quam
dimidio longiore, tertio secundo paullo longiore (art. ultimi
desunt). Pronotum longitudine media
JE REU plus quam duplo latius, apice æque
/ latum ac medio longum, in impres-
Fig. 1. sione transversa callis quattuor in-
structum, exterioribus majoribus et longius antrorsum extensis,
angulis lateralibus subrectis, vix prominulis. Scutellum pone
frena sat angustum. Pectus lateribus sat fortiter punctatum.
Hemelytra apicem abdominis attingentia, corio marginem apicalem
seogmenti quinti connexivi subattingente, margine apicali leviter
rotundato. Abdomen subtus impunctatum, alutaceum, medio
apicem versus erecte pilosulum, segmento quinto ventris in mare
sexto medio paullo breviore, sexto medio quam lateribus longiore,
retrorsum nonnihil rotundato-producto, segmento genitali maris
subtus apice incisura profunda tranversa subrectangulari instructo,
fundo incisuræ nonnihil reflexo, apice bidentato. — Long.
14 mill.
S. O. Madagaskar (Tianarantsoa).
Die Textfigur zeigt den Hintertheil des sechsten Abdominal-
sesgmentes von oben.
Nesobius nov. gen.
Corpus depressum. Caput pronoto medio multo longius, subco-
nicum, antrorsum angustatum, parte anteoculari latitudine sua
multo longiore, lateribus irregulariter denticulata, paullo ante
oculos et sat longe ante apicem dente majore armata, inter dentem
præapicalem et apicem sinuato-angustata, jugis tylo longioribus et
ante hunc intus contiguis, apice separatim rotundatis, ocellis pone
lineam inter marginem posticum oculorum fictam positis, inter se
quam ab oculis nonnihil longius distantibus, bucculis antice acute
dentato-productis, rostro medium abdominis longe superante,
articulo primo postice bucculas subæquante, secundo primo fere
duplo et dimidio longiore, tertio secundo circiter quarta parte
longiore, quarto secundo duplo breviore, tuberculis antenniferis e
supero visis ad partem distinguendis, extus spinula minutissima
armatis, antennis ab apice capitis quam ab oculis longius insertis,
quinque-articulatis, articulo primo spatio inter oculum et apicem
tuberculi antenniferi breviore, apicem buccularum non attingente,
articulo secundo parte circiter quarta apicem capitis superante.
Pronotum apice capiti subæque latum, medio transversim impres-
sum, marginibus lateralibus anticis totis dentatis, angulis basalibus
rotundatis. Scutellum medium abdominis longius superans, pone
medium sinuatum, parte apicali angusta, apice rotundata, frenis
distinctissime ultra medium extensis. Propleuræ postice medio late
levissime sinuatæ. Mesosternum medio carinatum. Orificia in
sulcum angustum curvatum modice longum continuata. Corium
scutello longius; membrana dense reticulata. Abdomen lateribus
crenulatum, angulis apicalibus segmentorum levissime obtuse
eminulis, angulis apicalibus segmenti sexti rotundatis, ventre fere
usque ad apicem segmenti sexti profunde sulcato. Pedes brevius-
culi, femoribus subtus parce brevissime spinulosis, tibiis supra
sulcatis, tarsis triarticulatis.
Durch die Bewaffnung der Kopfseiten und die reticulirte Membran
steht diese Gattung Orthoschizops Spin. nahe, aber durch den viel
lingeren Rüssel, die lingeren Frena, den schmäleren Apicaltheil
des Schildchens sowie die lange und tiefe Ventralfurche erinnert
sie mehr an ÆHalys Fabr.
Nesobius albescens n. sp.
Ovatus, opacus, supra albidus, hic et illic fuliginoso-tinctus, sat
dense nigro-punclaltus, punelis omuibus squamulam adpressam
albam gerentibus, corio minus dense punctato, parte postfrenali
LR. ve
264
scutelli lateribus remote punctata, segmentis connexivi medio parce
decoloriter punctatis, propé basin et apicem fascia nigra signatis,
linea longitudinali media capitis, margine apicali pronoti, lobo
hujus postico scutelloque tuberculis parvis albidis conspersis,
subtus pallide ochraceus, nigro-punctatus, punctis capitis et pectoris
squamulam albam gerentibus, vittis utrinque duabus capitis, vittis
duabus mediis mesosterni, vittis duabus pro- et mesopleurarum,
lateribus metapleurarum, vitta plus minusve distincta sublaterali
ventris maculaque magna loborum genitalium basalium feminæ
marginem eorum internum attingente nigris, macula oblonga
laterali intus rotundata segmentorum ventris parce decoloriter
punctata, spiraculis fuscis, pedibus pallide ochraceis, macula basali
externa coxarum, annulis duobus plus minusve incompletis dimidii
apicalis femorum, annulis duobus tibiarum et harum macula supera
basali et apicali (illa callo parvo basali et medio pallidis notata)
articuloque ultimo tarsorum nigris. Caput latitudine cum oculis
plus quam dimidio longius, tylo elevato antice declivi, rostro
apicem segmenti quinti ventris attingente vel superante, articulis
duobus primis antennarum pallide ochraceis, extus et intus fusco-
lineatis, secundo apice pallido, articulis tribus ultimis fuscis, basi
tertii et annulo latiusculo basali quarti et quinti pallide ochraceis,
articulo secundo primo plus quam dimidio longiore, tertio secundo
paullo breviore vel subæquilongo, quarto tertio paullo longiore,
quinto quarto subbreviore. Pronotum medio subæque longum ac
apice latum, mox ante impressionem transversam callis parvis
quattuor instructum, marginibus lateralibus anticis mox pone
medium sinuatis, ante sinum fortiter, pone hunc brevius dentatis,
angulis lateralibus levissime eminulis. Scutellum basi longitudina-
liter late trimpressum, impressione media postice in carinam
latam obtusam pone medium evanescentem continuata. Hemelytra
apicem abdominis attingentia, corio margine apicali rotundato,
membrana cinerea, venis fuscis. Alæ iridescentes. Segmentum
sextum ventris medio quinto dimidio longius («ÿ') aut huic subæqui-
longum (9). Segmentum genitale maris subtus medio ante apicem
transversim impressum, apice incisura lata transversa subrectan-
gulata instructum, fundo incisuræ late rotundato-producto. Femora
postica apicem abdominis non attingentia. — Long. 12 mill.,
© 15.3 mill.
S. W. Madagaskar (Tulear).
Bei dem einzigen männlichen Typexemplar ist das Genitalseg-
ment um seine Achse gedreht, so dass die Oberseite nach unten
sieht. Ich hebe dies ausdrücklich hervor, da das Segment in
umgekerhrter (richtiger) Stellung gedacht werden muss um mit der
obigen Beschreibung zu stimmen.
265
Zaplutus brevispinis n. sp.
Ovatus, albo-testaceus, supra, capite etiam subtus pleurisque sat
dense fortiter fusconigro-punctatus, corio fulvo-testaceo, remotius
sed magis acervatim punctato, ventre obscure livido-testaceo, dense
minutius, medium versus remotius fusconigro-punctulato, punctis
latera versus smaragdineis, angulis segmentorum et spiraculis
nigris, macula laterali oblonga segmentorum impunctata, capite
hic et illic, lobo antico pronoti lateribus et medio postice, spinis
lateralibus lobi hujus postici, area magna triangulari basali scutelli
parteque ejus media anguste et parte apicali maxima parte, ecto-
corio magna parte, macula ad acetabula omnia parteque exteriore
metastethii smaragdineis, apice tyli et jugorum, spinis lateralibus
capitis, dente apicali buccularum, margine laterali cum dentibus
lobi antici pronoti, summo apice spinæ angulorum lateralium pro-
noti ac margine partis postfrenalis scutelli albis, segmentis con-
nexivi basi et apice nigro-fasciatis, medio parce decoloriter punc-
tatis, antennis fusco-nigris, articulo primo viridi-nigro, basi albo-
testaceo, secundo basi et apice ac tertio quartoque basi anguste
albo-testaceis, quinto annulo lato basali pallide flavo ornato, rostro
et pedibus pallide flavo-testaceis, annulo lato subapicali femorum
viridi-nigro, annulis duobus, macula supera basali apiceque tibia-
rum atque articulo ultimo tarsorum nigris. Caput levissime exser-
tum, pronoto medio tertia parte longius, parte anteoculari latitu-
dine sua paullo longiore, nonnihil ante oculos spina brevi laterali
oblique extus et paullo sursum directa armata, inter oculos et hanc
spinam parallela, deinde leviter angustata et nonnihil ante apicem
spina altera brevi porrecta leviter reflexa armata, subinde apicem
versus fortius angustala, jugis tylo paullo longioribus, distantibus,
apice breviter divaricatis et levissime reflexis, summo apice
anguste rotundatis, ocellis inter se quam ab oculis paullo longius
remotis, rostro apicem segmenti quinti ventris fere attingente,
tuberculis antenniferis e supero distinguendis, extus inermibus,
articulo primo antennarum spatio inter oculum et apicem tuberculi
antenniferi subæque longo, secundo primo paullo longiore et tertio
nonnihil breviore, articulis tribus ultimis subæque longis. Prono-
tum longitudine media duplo et duabus tertiis partibus latius, in
impressione transversa callis duabus oblongis late distantibus præ-
ditum, marginibus lateralibus anticis ante medium rotundatis, post
medium arcuato-sinuatis, angulis lateralibus lobi postici in spinam
rectam depressam horizontalem extus productis, hac spina latitu-
dine sua vix duplo longiore. Scutellum area magna basali triangu-
lari elevala et ad angulos basales foveola oblonga nigra instructum,
266
area elevata vitta longitudinali callosa irregulari impunetata dimi-
diata et postice in rugam apicem versus evanescentem continuala.
Hemelytra apicem abdominis attingentia, corio margine apicali
subrecto, membrana dilute ochracea, area triangulari angulum
basalem interiorem occupante, arcu medio venisque fuscis. Abdo-
men subtus medio puberulum, angulis apicalibus segmentorum
nonnihil prominulis, subrectis. Femora postica apicem segmenti
quinti ventris attingentia. — Long. © 15,5 mill.
Ost-Madagaskar (Insel Sainte-Marie).
Von der typischen Art, Z. madagascariensis Fallou, durch meh-
rere spezifische Merkmale abweichend, aber mit allen wesentlichen
generischen Kennzeichen der Gattung Zaplutus Bergr.
Fam. REDUVIIDÆ.
I. — Subfam. ZELINÆ (HARPACTORINÆ auct).
Ulpius grandituber n. sp.
Niger, breviter erecte pilosus, capite cum rostro et antennis
Fig. 2.
pedibusque (exceptis coxis, trochanteribus basique femorum)
fulvis, dimidio posteriore lobi postici pronoti cum tuberis abdomi-
neque (exceptis ventris segmento primo toto,
medio quinti et sexti genitalique maris) san-
guineis, parte apicali prolongala corii fusco-
testacea. Caput pronoto distincte brevius,
articulo primo rostri secundo paullo breviore,
articulo primo antennarum basin pronoti
allingente, secundo primo triplo breviore,
tertio secundo æquilongo. Pronotum læve,
lobo postico tuberis duobus maximis, vesicæ
instar inflatis, e lateribus compressis, retrorsum nutantibus,
apice rotundatis instructo, angulis lateralibus reflexis, levissime
Fig. 3.
prominulis, anguste rotundatis. Hemelytra apicem abdominis
superantia. Abdomen lateribus valde reflexum, segmentis quattuor
ultimis lateribus lobato-dilatatis, lobo segmenti tertii et sexti me-
diocri, illo apice rotundato, hoc apice et postice subtruncato, lobo
segmenti quarti et quinti permagno, illo apice subæqualiter rotun-
dato, hoc apice postice sinuato, lobis omnibus fortiter umbonatis,
suturis ventralibus latera versus obliteratis, stylis genitalibus maris
gracilibus, subrectis. Femora sat fortiter nodosa, nodis densius
pilosis. — Long. (sine membrana) 15 mill.
S. W. Madagaskar (Andranohinaly).
Bei der typischen Art der Gattung, U. nodosipes Sign., ist das
zWeite Rüsselglied viel länger als das erste, bei der vorliegenden
Art nur wenig läinger. Vermutlich finden sich Übergänge in dieser
Hinsicht unter den von DisrANT beschriebenen Arten; wenigstens
scheint UÜ. obscurus Dist. nach der Figur ein längeres Basalglied des
Rüssels zu haben als nodosipes.
Die Figuren zeigen das Thier im Profil und den Hinterlobus des
Pronotum von vorne.
Rhaphidosoma trituberculata n. sp.
Fusco-nigra, parce subtilissime adpresse albido-puberula. Caput
pro- et mesonoto unitis paullo longius, parce minutissime
granulatum, apice spina valde deflexa armatum, oculis paullo ante
medium sitis, parte postoculari superne linea longitudinali media
albida notata, articulo primo rostri basin antennarum haud
attingente, articulo primo antennarum capiti et pronoto unitis
subæque longo, secundo primo duplo breviore. Pronotum ‘et
mesonotum granulis minutis in series longitudinales positis prædita,
illud leviter convexum, prope angulos apicales spinula brevi
oblique producta armatum, hoc illo paullo longius; metanotum
mesonoto duplo brevius. Prosternum postice medio fissum.
Abdomen (çj) thorax et capite unitis 2/3 longius, dorso transversim
convexum, ad marginem apicalem segmenti tertii, quarti quintique
tuberculo magno conico instructum, segmento ultimo ultra segmen-
tum genitale sat longe producto, apice anguste rotundato, e latere
viso paullo reflexo, segmento quinto ventrali sexto dimidio longiore.
Femora antica articulo primo antennarum paullo longiora; femora
media apicem capitis et femora postica segmenti quinti abdominis
subattingentia. — Long. j 24 mill.
S. W. Madagaskar (Andranohinaly).
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 4 x 1906. 17
268
Nüher als mit den afrikanischen Arten ist diese Art durch die
Bildung des Hinterleibes mit Rh. tuberculata Dist. aus Beludchistan
verwandt, aber die asiatische Art hat zwei neben einander stehende
Knoten am Hinterrande der vier letzten Segmente.
ANM. : Ich theile vollkommen KoNow’s Ansicht, dass die auf —
soma, — stoma-etc. endeuden Gattungsnamen als substantivirte
Adjectiva und somit als Feminina zu betrachten sind, denn in dieser
Weise gebildete Substantiva sind der griechischen Sprache fremd.
II. — Subfam. SAICINÆ.
Polytoxus luridus n. sp.
Subglaber, luride testaceus, tarsis fuscis. Caput pone oculos
paullo latius quam ante hos, articulo primo antennarum apicem
postscutelli attingente (ceteri articuli desunt). Pronotum angulis
apicalibus rotundato-tuberculatum, disco elevato lobi antici sub-
plano, solum basi impresso, apice rotundato, medio longitudinaliter
anguste sed distincte carinato, lobo postico lateribus paullo ante
medium spina longa oblique sursum et paullo antrorsum directa
armato. Scutellum medio spina perlonga suberecta armatum, apice
truncatum, sublaminato-reflexum, postscutello etiam spina suberecta
triplo breviore munito. Pedes parcissime pilosi, femoribus anticis
parte saltem tertia apicali pilis rigidis destitutis, posticis apicem
abdominis paullum superantibus. — Long. © 12,5 mill.
Ost-Madagaskar (Tenerivo).
Durch den flachen aber in der Mitte gekielten Vorderlobus des
Pronotum, das mit einem ziemlich langen fast gerade aufgerich-
teten Dorn bewaffnete Postscutellum und ganz andere Färbung von
der afrikanischen P. Wahlbergi Stal verschieden.
III. — Subfam. PLOEARIINÆ.
Orthunga arborea n. sp.
Fusco-testacea, antennis fuscis, articulo primo nonnihil ante
apicem annulo testaceo notato, inter annulum et apicem nigro,
articulo secundo et tertio apice anguste albidis, pedibus anticis
testaceis, femoribus summo apice et tibiis basi apiceque fuscis,
pedibus posterioribus fuscis, femoribus in dimidio apicali annulo
FRS
269
testaceo ab apice longe remoto præditis. Caput e latere visum
elongato-ovale, e supero visum ab oculis ad basin antennarum
leviter angustatum, lateribus rectum, parte postoculari e supero
visa medio leviter constricta, parti anteoculari altitudine æquali,
antennis maris glabris, articulo primo medium abdominis vix
attingente, secundo primo nonnihil breviore, tertio capiti subæqui-
longo, quarto tertio longiore. Abdomen capite et thorace unitis
paullo longius. Pedum anticorum coxæ capite dimidio longiores,
trochantera spina gracillima setiformi armata, femora thorace
nonnihil breviora, tibiæ medium femorum haud attingentes, tarsi
tibiis paullo longiores, Spinam subbasalem validiorem apice seti-
feram femorum paullum superantes. Femora media thorace et
abdomine unitis nonnihil breviora, postica corpore nonnihil lon-
giora. — Long. j'13 mill.
Mas alatus et femina ignota.
Mas apterus : Pronotum retrorsum angustatum, postice supra
mesonotum non productum, capite paullo plus quam dimidio
longius ac meso- et metanoto unitis distincte longius. Mesonotum
retrorsum dilatatum, metanoto dimidio longius. Segmentum
abdominis dorsale sextum apice rotundatum. Segmentum genitale
primum apice rectum, secundum primo plus quam triplo longius,
nonnihil convexum sed vix recurvum, apice leviter bisinuatum,
medio spina recurva pallide flavida armatum, stylis genitalibus
curvalis.
Comoro-Inseln (Dzialandze auf Anjonan, 800 Met., 1 Imago und
2 Larven auf Baumen).
Âhnelt den apteren Männchen der Gattung Nesita Bergr., ist
aber eine typische Orthunga : das Kopf hat auf der Unterseite
einige borstentragende Kôrner, die vorderen Hüftpfannen sind
in einen Dorn ausgezogen und die Seiten des männlichen Hinter-
leibes sind bei nicht eingetrockneten Stücken deutlich erweitert
und gerundet. Sie ist grôsser als O0. Wahlbergi Stal, das Kopf ist
etwas anders gebildet, die Fühler des Männchens sind kahl, Fühler
und Beine ganz anders gefärbt. In meiner Arbeit « Zur Kenntnis
der Ploeariinen » (Verh. Zool. bot. Ges., Wien 1906) habe ich die
Vermuthung ausgesprochen, dass die Gattung Orthunga Dohrn, von
welcher bisher nur ein geflügeltes Männchen bekannt war, in
derselben Weise polymorph ware wie die Gattung Nesita. Diese
Vermuthung bestätigt sich wenigstens zum Theil durch die
Entdeckung dieser neuen Art. Wenn das noch unbekannte weib-
liche Geschlecht von Orthunga nach Analogie des Genus ANesita
gebildet ist, so ist es dem Männchen sehr unähnlich.
NA
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E
è
41
..
270
Ischnonyctes inermiceps n. sp.
Ochreo-testaceus, vitta laterali capitis fusca, abdomine superne
lineis tribus longitudinalibus rubris ornato, lateralibus angustis-
simis, media latiore, ventre dense fusco-variegalo, antennis'apicem
versus fuscescentibus, articulo primo ante apicem anguste albi-
dum annulo nigro prædito, pedum anticorum femoribus fusco-
maculatis, tibiis basi et apice tarsisque basi excepta fuscis, pedum
posteriorum femoribus fusco-ferrugineis, annulis circiter quinque
(ultimo apicali) albo-testaceis præditis, tibiis in dimidio basali
annulis duobus fusco-ferrugineis notatis, tarsis cum apice tibiarum
fuscis. Caput inter antennas inerme, tylo apice spinula valde deflexa,
capiti contigua, ne apice quidem ab hoc abstante armato, parte
postoculari e supero visa medio distincte constricta, articulo primo
rostri secundo paullo longiore, articulo primo antennarum thora-
cem paullum superante, secundo primo nonnihil breviore, tertio
diametro oculi nonnihil longiore. Pronotum mesonoto fere tertia
parte longius, linea longitudinali media sublævi præditum. Mesono-
tum metanoto plus quam dimidio longius. Abdomen. capite et
thorace unitis vix dimidio longius. Pedum anticorum coxæ pronoto
nonnihil longiores; femora coxis dimidio fere longiora, parte
inermi parte spinosa distincte breviore; tibiæ trientem apicalem
femorum paullum superantes; tarsus dimidia tibia paullo longior,
spinam primam femoris fere altingens. Femora postica apicem
abdominis paullulum superantia. — Long. 15,5 mill.
Mas : lamina dorsalis ultima abdominis linguiformis, apicem
versus recurva, ad apicem genitalium producta; segmentum geni-
tale primum supra partem mediam segmenti genitalis secundi
productum, apice profunde rectangulariter sinuato, fundo sinus
anguste rotundato; segmentum genitale secundum recurvum, apice
in spinam triangularem acutissimam productum; styli genitales
lati, depressi, apicem versus nonnihil angustati et curvati.
Ost-Madagaskar (am Alaotra-See).
Mit dem japanischen I. marcidus Uh]. näher verwandt als mit dem
afrikanischen /. Alluaudi Bergr. und von beiden durch kürzeren
Hinterleib und das sehr kurze dritte Fühlerglied geschieden. Die
männlichen Genitalien sind ganz anders gebildet als bei Alluaudh.
ANM.: Die in ANN. Soc. ENT. BELG. 1905, p. 385, beschriebene
Ploeariine Ghilianella congoënsis Schout. ist geflügelt und von
Ghilianella sicher generisch verschieden.
271
LARVES DE MICROLÉPIDOPTÈRES
vivant en août, sur les trembles de la forêt de Soignes
par le baron de Crombrugghe de Picquendaele.
En août, le tremble donne asile à un bon nombre d’espèces de
Microlépidoptères.
Les larves de Nephopteryx hostilis Stph. (Fn. n. sp.) ne
sont pas une rarelé dans la forêt de Soignes. J'en ai capturé 19, dont
18 sur le tremble et 1 sur le saule marceau. Cette espèce n’a pas
encore été signalée en Belgique. Je ne l’ai découverte qu'après la
publication de mon catalogue raisonné de nos Microlépidoptères
(MÉM. Soc. ENT. BELG., vol. XIII-XIV, 1906). J'ai trouvé des
colonies composées de 3 à 4 de ces chenilles. Elles vivent dans une
galerie soyeuse et rongent une ou plusieurs feuilles qu’elles
rattachent à celle sur laquelle elles ont fixé leur résidence. Il est
prudent d'examiner scrupuleusement les feuilles agglomérées sans
se laisser rebuter par la découverte beaucoup plus fréquente des
chenilles de Cymatophora Or F. et de Chimabache fagella F., car
les jeunes chenilles vivent fort cachées. La teinte des chenilles de
cette Nephopteryx varie considérablement.
On trouve également, mais assez rarement, entre deux feuilles, la
chenille de Steganoptycha ericetana HS. Je l’ai trouvée trois fois
cette année.
Généralement celle de sa congénère S. simplana F. est plus rare
encore. Exceptionnellement, cette chenille est cette année d’une
abondance excessive. Cette chenille commence par vivre dans la
tige des pousses des tout jeunes trembles; plus tard, elle lie les
pousses et se nourrit des feuilles qu’elle tord. Adulte, elle plie la
feuille en double ou la lie contre la tige. Elle se chrysalide en août
ou en septembre, dans un coin de la feuille, après avoir rongé la
feuille autour de cet abri. D’après Glitz, la chenille hiverne. Ce fait
est affirmé par plusieurs auteurs qui ont probablement copié Glitz
en ce qui concerne la facon de vivre de cette chenille peu connue.
S'il n’y a pas eu confusion, le fait me parait devoir être exceptionnel
et l'observation aura porté sur des individus d'apparition tardive.
J’ai constaté pareilles apparitions pour les chenilles de la Sftega-
noptycha cruciana L. En règle génerale, cruciana se chrysalide fin
mai ou commencement de juin; mais j'ai rencontré des chenilles
isolées au commencement de l'hiver. Ces chenilles ont hiverné,
mais c’est là une fort rare exception.
Sur la foi des ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BEL-
GIQUE, J'ai donné comme époque d'apparition du papillon de Sim-
a vpn p
272
plana : mai et août. L'apparition d’août que je n’ai trouvé signalée
dans aucun auteur, est probablement accidentelle. Il ne faudrait pas
se hâter de conclure à une double génération. C’est ainsi que des
chenilles de Semasia aemulana Schläg. recueillies en octobre m'ont
donné leurs papillons les unes en mai et les autres en août.
Steganoptycha simplana F. ne s'attaque qu'aux jeunes trembles.
Cette année, par suite de son nombre excessif, elle a été nuisible.
Je n’ai trouvé d’autre description de la chenille que la brève
description de Disqué, dans Iris, XVII, p. 232, et je crois utile de
la décrire à nouveau ici.
La chenille adulte a une longueur de 10 à 14 millimètres. Sa cou-
leur varie du jaune pâle au jaune verdâtre. La tête et l’écusson sont
noirs. De chaque côté de l’écusson, on voit deux petites taches
noires. Les organes buccaux sont rougeâtres. Les verruqueux noirs
ne sont visibles qu’à la loupe. Le clapet est d’un blanc brunâtre. Les
pattes écailleuses sont noires; les pattes membraneuses de la cou-
leur du fond. La chrysalide, roussâtre, est enveloppée d’un tissu
blanc.
J'ai trouvé aussi en août, sur les jeunes trembles, la chenille de
Gracillaria stigmatella F. en grand nombre. Les éclosions ont com-
mencé le 3 septembre.
Ixelles, 4 septembre 1906.
273
BESCHREIBUNG NEUER CETONIDEN-ARTEN
von J. Moser.
Lomaptera abdominalis n. sp. — +. — Viridi-ænea, supra
cupreo-micans, nitida, antennis piceis. Capite grosse, clypei lobis
crebrius, punctato ; thorace lateribus fortiter punctatis et transver-
sim-striolatis, disco sparsim punctato, lobo lævi; elytris postice
attenuatis, transversim aciculatis; pygidio conico. Subtus lateribus
striolatis, medio fere lævi, abdomine sulcato, abdominis seg-
mentis 2-4 plaga mediana grosse punctata et fulvo-pilosa; tibiis
anticis bidentatis. — Long. 22 mill.
Hab. : Deutsch Neu-Guinea, Sattelberg.
Diese kleine Art, von der mir 3 (f vorliegen, zeichnet sich
dadurch aus, dass die Bauchsegmente 2-4 in der Mitte einen aus
groben Punkten bestehenden Fleck aufweisen, welcher mit einer
langen gelbbraunen Behaarung versehen ist. Die Färbung ist
metallisch grün, mehr oder weniger kupferig schimmernd. Die
Fühler sind pechbraun. Das Halsschild ist mit Ausnahme des glat-
ten Lappens in der Mitte zerstreut punktiert; die Punkte werden
nach den Seitenrändern zu dichter und grôüber und neben dem
glatten Seitenrande stehen senkrecht zu diesem Nadelrisse. Die
Flügeldecken sind am Grunde bedeutend breiter als das Halsschild
und verjüngen sich stark nach: hinten. Die ganze Oberfläche ist
fast bis zur Basis quernadelrissig. Das Pygidium ist spitz konisch,
unten mit deutlichen, oben mit sehr schwachen Nadelrissen
versehen. Die Unterseite ist mit Ausnahme der nadelrissigen
Seiten glatt, glänzend, der Bauch mit breitem Längseindruck, in
welchem sich, wie angegeben, behaarte Punktflecke befinden. Die
Vorderschienen sind dicht über dem Endzahn noch mit einem
zweiten Zahn versehen.
Ischiopsopha Helleri n. sp. — /. emarginatæ Rits. affinis,
sed tibiis tarsisque viridibus. Viridis, olivaceo-micans, nitida. Çapite
sparsim, clypeo densius punctato, apice nigro; thorace disco lævi,
lateribus sparsim grosse punctatis, lobo apice triangulariter exciso;
elytris ante medium fere lævibus, in dimidia parte posteriore
aciculato - punctatis, marginibus pone medium calloque apicali
transversim striolalis, apice lævi, sutura dentata; pygidio aciculato.
Subtus, abdominis segmento quinto excepto, fere lævis; tibiis
posticis nigro-villosis. Mas abdomine longitudinaliter sulcato,
segmento quinto fere lævi, pygidio subtus medio leviter impresso,
274
tibiis anticis bidentaus. Femina abdominis segmento quinto
aciculato-punctato et nigro -setoso, pygidio subtus impressione
magna mediana, tibiis anticis tridentatis. — Long. 23-25 mill.
Hab. : Deutsch Neu-Guinea, Sattelberg.
Mit Z. emarginata Rits. verwandt, durch die vollständig grünen
Schienen und Tarsen von dieser Art leicht zu unterscheiden. Die
Färbung ist grün, mehr oder weniger olivenfarben schimmernd,
die Clypeusspitzen sind schwärzlich. Der Kopf ist auf dem Scheitel
zerstreut, auf den Clypeuslappen dichter punktiert. Die Fühler sind
mit Ausnahme des ersten grünen Gliedes schwarz, die Spitze des
Fächers ist braun. Das Halsschild zeigt dem Seitenrand entlang
einige grobe Punkte, sonst ist es ganz glatt. Die Flügeldecken sind
in der vorderen Hälfte gleichfalls glatt, in der hinteren Hälfte
zerstreut nadelrissig punktiert, die Seitenränder sind hinter der
Mitte ebenso wie die Endbuckel quernadelrissig, die Spitze der
Flügeldecken ist glatt, die Naht in eine Spitze ausgezogen. Das
Pygidium ist halbkreisformig, hinten beim 4 wenig beim @ stark
abgestutzt und namentlich beim © wegen der tiefen Aushôühlung
der Unterseite scharfkantig. Die Unterseite des Kôrpers ist fast
glatt, beim % das fünfte Bauchsegment mit nadelrissigen Punkten
besetzt, die schwarze Borstenhaare tragen. Vorderschienen beim
d' 2-, beim © 3- zähnig, Vorderhüften und Hinterschienen schwarz
bewimpert.
Ich widme diese Art dem durch seine ausgezeichneten Arbeiten
über Lomapteren bekannten Herrn Prof. D' K. M. Heller in
Dresden.
Digenethele subcostata n. sp. — Picea, subnitida, thoracis
lateribus flavo-marginatis, pectoris et abdominis lateribus pygi-
dioque subtus flavo - maculatis. Capite grosse punctato, clypeo
antice paulo sinuato; thorace fortiter punctato, versus margines
laterales aciculato; scutello striolato, medio lævi; elytris obsolete
bicostatis, striolatis, striis arcuatis haud transversis (ut in D. spilo-
phora Gestro); pygidio conico, subtus medio concavo, transversim-
aciculato, fulvo-piloso. Subtus medio sparsim aciculato-punctato,
lateribus segmentoque ultimo transversim-aciculatis; tibiis anticis
tridentatis (© ?). — Long. 25 mill. \
Hab. : Deutsch Neu-Guinea, Sattelberg.
Der Digenethele spilophora Gestro, mit welcher Raffrayi Lansbg.
identisch zu sein scheint, in der Färbung täuschend ähnlich, jedoch
durch die Struktur der Flügeldecken und durch die Andeutung
zwWeier Rippen auf denselben sehr verschieden. Die Struktur von
275
Kopf, Halsschild und Schildchen ist dieselbe wie bei spilophora,
aber bedeutend stärker. Die Flügeldecken zeigen zwei schwache
Rippen, von denen die eine neben dem Aussenrande Endbuckel und
Schultern verbindet, die andere vom Endbuckel parallel der Naht
verläuft und in der vorderen Hälfte verschwindet. Die Nadelrisse
laufen nun nicht wie bei spilophora quer über die Flügeldecken,
sondern umgreifen bogenfôrmig die innere Rippe, so dass sie
zwischen dieser und der Naht letzterer parallel laufen, Endbuckel
und äussere Rippe sind glatt, der Raum zwischen letzterer und dem
Aussenrande quergestrichelt. Das Pygidium ist flach konisch,
unterseit in der Mitte konkav, wodurch der Hinterrand scharf-
kantig wird. Die Unterseite ist in der Mitte nadelrissig punktiert, im
hinteren Teile dichter, die Seiten sind quernadelrissig. Die gelben
Flecke an den Seiten des Abdomens, sowie das letzte Bauchseg-
ment vor dem Hinterrande sind gelbbraun bewimpert. Form des
Brustfortsatzes wie bei spilophora.
Pseudochalcothea inermis n. sp. — . — Chalc. neglectæ
similis, viridi-aurea, nitidissima, antennis, tibiis tarsisque rufo-
cupreis. Capite punctato, clypeo subquadrato, antice profunde
emarginato, angulis rotundatis; thorace latitudine longiore, antror-
sum attenuato lateribus paulo flexuosis et marginatis, disco subti-
lissime et sparsim punctato, lateribus aciculatis; scutello lævi, basi
strigillato ; elytris lateribus et apice strigulosis, disco Iævi; pygidio
dense transversim-striolato. Corpore infra fere lævi, abdomine
medio impresso, processu mesosternali brevi, apice rotundato,
tibiis anticis unidentatis, tibiis posticis intus haud armatis. — Long.
26 mill.
Hab. ; Sumatra, Singalang.
Der Chalcothea neglecta Rits., mit welcher das einzige vorlie-
gende männliche Exemplar zusammen gefunden wurde, in Gestalt
und Färbung täuschend ähnlich, jedoch von dieser Art durch die
Form des Brustfortsatzes und durch die Gestalt und seitliche Ran-
dung des Halsschildes verschieden. Letztere Eigenschaft verweist
die Artin die Gattung Pseudochalcothea. Die Hinterschienen des
zeigen aber bei der neuen Art keine Spur des den übrigen Arten
dieser Gattung eigentümlichen Innensporns.
Pseudochalcothea sumatrana n. sp. — Dilute olivacea,
nitida, antennis nigris, tarsis loboque tibiarum posticarum maris
viridicyaneis. Capite grosse, haud dense punctato, clypeo subqua-
drato, apice profunde rotundato-emarginato; thorace latitudine
paulo longiore, antrorsum attenuato, lateribus marginatis, ante
VTT ES
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Le
mr
Un
Li ée vr coc CCE D àù 27, CAE AS
gr
276
medium parum angulatis, subtilissime et sparsim punctato, in
mare lateribus aciculatis; scutello lævi; elytris disco lævi, lateribus
et apice punctatis et strigillatis; pygidio dense transversim-strio -
lato. Subtus medio lævi, lateribus disperse punctatis; processu
mesosternali brevi, antice rotundato. Mas tibiis anticis unidentatis,
posticis intus longe ante medium lobo lato, post medium dilatato,
armaltis (ut in Pseud. planiuscula Bates); abdomine leviter im-
presso, pygidio apice sulcato. Femina tibiis anticis tridentatis, pos-
ticis inermibus, pygidio apice haud sulcato. — Long. 24-27 mill.
Hab. : Sumatra, Singalang.
Von dieser Art liegen mir 4 4 und 5 99 vor. Die grosse Über-
einstimmung, welche der innere Anhang der Hinterschienen des
cf in der Form mit dem von Pseud. plaruscula Bates von Borneo
zeigt, lässt die Môglichkeit zu, dass wir es hier mit einer in der
Färbung freilich sehr abweichenden Lokalform der letzteren Art
zu tun haben. Es wird sich dies erst mit Sicherheit feststellen
lassen, wenn ein grüsseres Material von f vorliegt. Das vorlie-
gende ist kürzer und breiter als die J{ von planiuscula, wogegen
die ?9 dieselbe Gestalt haben, wenn auch das Halsschild etwas
kürzer erscheint. Die Färbung von sumatrana ist hell olivengrün,
die Fühler sind mit Ausnahme des ersten grünen Gliedes schwarz,
Tarsen und Schienenanhang des ' blaugrün (bei planiuscula
kupferrot).
Clerota parvula n. sp. — Nigra, nitida. Capite grosse punc-
tato; thorace disco sparsim versus margines laterales densius et
fortiter punctato, lateribus strigillatis; scutello lævi; elytris irregu-
lariter striato-punctatis, lateribus post medium aciculatis, juxta
callum ante-apicalem haud marginatis; pygidio transversim
striolato. Subtus medio lævi pectoris lateribus sparsim grosse
punctatis, abdominis lateribus aciculatis, singulis segmentis abdomi-
nalibus subconvexis. Tibiis anticis tridentatis. — Long. 20 mill.
Hab. : Sumatra, Singalang.
Von schwarzen Exemplaren der Clerota Budda G. P. sofort durch
die ausserordentliche Kleinkeit unterschieden. Da nur ein Exemplar
vorliegt, so ist es nicht ausgeschlossen dass diese Art auch anders
sefärbt vorkommt. Es finden sich ferner folgende Unterschiede
von Cl. Budda : Das Halsschild ist bei Budda auf der Scheibe fast
ganz glatt, bei parvula dagegen auf der ganzen Fläche mit zer-
streuten Punkten besetzt, die nach dem Rande zu dichter stehen.
Neben dem Seitenrande ist das Halsschild dicht mit schräg
sestellten Querstrichen besetzt, welche bei Budda nur zerstreut
277
stehen und zuweilen auch ganz fehlen. Die Struktur der Flügel-
decken ist bei parvula ähnlich. Während jedoch bei Budda der
Rand der Flügeldecken bis zu den Hinterecken abgezetzt ist,
verschwindet bei parvula die Randung neben den Endbuckeln. Die
einzelnen Bauchsegmente sind zum Unterschiede von Budda leicht
gewôlbt.
Tæniodera madurensis n. sp. — ©. — Nitida; capite nigro
fulvo-bilineato, fronte fulvo-pilosa, clypeo rubro, subquadrata, apice
emarginato, haud dense fortiter punctato; antennis rufis; thorace
hexagonali, postice impresso,ante scutellum lobato, grosse punctato,
versus margines laterales aciculato-rugoso, margine postico lævi,
nigro, vittis quatuor fulvis, fulvo-piloso; scutello triangulari, nigro ;
elytris rubris, vitta posthumerali suturalique nigris, macula parva
suturali paulo post medium fulva, aciculato-punctatis, costa dorsali
antice furcata lævi; pygidio transversim-aciculato, nigro, fulvo-
piloso, vitta mediana ochracea. Subtus nigra, medio lævi, lateribus
segmentoque ultimo aciculatis et fulvo-pilosis; pedibus rufis, tibiis
anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente armatis. —
Long. 18 mill.
+ Hab.: Indien, Madura.
Das sechseckige Halsschild würde diese Art in die Gattung
Carolina verweisen, doch ist der Hinterrand desselben vor dem
Schildchen stärker gelappt, als es sonst bei den Arten dieser
Gattung der Fall ist. Ich habe die Art daher vorläufig zur Gattung
Tœriodera gestellt. Die Oberseite ist seidenartig glänzend. Der
Kopf ist schwarz, jederseits mit gelber Tomentlinie, mit wenig
dicht gestellten, groben Punkten besetzt, in der Mitte mit flachem
glatten Kiel, die Stirn gelb behaart. Der Clypeus ist mit Ausnahme
des hinteren Teiles rothbraun, der Vorderrand flach ausgeschnitten,
die Vorderecken abgerundet. Das Halsschild ist sechseckig, vor der
Mitte am breitesten, nach vorn stark verjüngt, die Seitenränder
hinter der Mitte fast parallel, die Hinterecken stumpfwinklig, abge-
rundet, der Hinterrand vor dem Schildchen ziemlich stark lappen-
artig vorgezogen. Die hintere Hälfte des Halsschildes ist in der
Mitte flach eingedrückt, die kielartigen Ränder dieser Vertiefung
sind grob punktiert und ebenso wie der glatte Hinterrand stark
glänzend. Im Übrigen ist das Halsschild fast matt, schwarz,
jederseits der Mitte und neben der hinteren Hälfte des Seitenrrandes
mit gelben Längsbinden. Der Raum zwischen den mittleren und
seitlichen Binden, sowie der hintere Teil der Vertiefung sind
nadelrissig, das Übrige grob punktiert. Das Schildchen ist schwarz,
an den Seite mit Nadelrissen versehen. Die Flügeldecken sind
278
rotbraun und zeigen zwei schwarze Läingshinden, die eine von der
Schulter bis hinter die Müitte reichend, die andere längs der Naht,
in der Mitte etwas verbreitert. An der Naht befindet sich kurz
hinter der Mitte jederseits ein Kkleiner gelben Längsfleck und
bemerkt man ausserdem in den Vertiefungen der Punkte und
Nadelrisse noch Spuren gelber Tomentierung. Vom Endbuckel
zieht sich nach vorn eine stark erhabene glatte Rippe, welche sich
vor der Schulter gabelt. Zwischen dieser Rippe und der Naht ist
die Struktur in der hinteren Hälfte der Flügeldecken längs-,
zwischen Rippen und Seitenrand quernadelrissig. In der Nähe
der Basis sind die Flügeldecken fast glatt, jedoch neben dem
Schildchen und innerhalb der Gabelung der Rippen grob nadel-
rissig. Das querrissige Pygidium ist schwarz, in der Mitte mit
gelber Längsbinde und gelbbraun behaart. Die Unterseite ist
schwarz, glänzend, die Beine rotbraun. Die Mitte ist glatt, die
Seitenränder und das letzte Bauchsegment sind quernadelrissig
und gelbbraun beborstet. Der kleine, knopffôrmige Brustfortsatz
zeigt an seiner Basis eine mit langen gelbbraunen Wimperhaaren
besetzte Quernaht. Die Vorderschienen sind dreizahnig, Mittel- und
Hinterschienen zeigen an der Aussenseite einen Zahn.
Protætia Gregori n.sp. — ©. — Subnitida, supra viridis,
cupreo-micans, subtus cuprea. Capite grosse punctato, clypeo
subquadrato, margine antico emarginato; antennis piceis; thorace
fortiter, versus margines laterales densius, punctato, linea media
antice abbreviata lævi; scutello triangulari, apice rotundato, lævi;
elytris bicostatis, grosse punctatis, albo-maculatis ut in C. aurata ;
pygidio transversim-aciculato, fulvo-setoso, albo-maculato. Subtus
medio sparsim, pectoris lateribus grosse et dense arcuatim-punc-
tatis, abdominis segmentis albo-maculatis. Pedibus cupreis, tibiis
anticis tridentatis. — Long. 22 mill.
Hab. : Luzon (Mc. Gregor).
Die Art hat etwas Ahnlickeit mit C. aurata. Die ganze Oberfläche
ist ziemlich gleichmässig kräftig punktiert, das Schildchen und
eine vorn bis zur Mitte reichende Mittellinie sind glatt, wodurch
letztere etwas erhaben erscheint. Die Färbung der Oberseite ist
grün mit Kupferschimmer. Die Bildung des Clypeus ebenso wie bei
aurata. Das Halsschild ist etwas vor der Mitte am breitesten,
verjüngt sich von dort stark nach vorn, während nach hinten die
Seitenränder fast parallel und etwas ausgeschweift sind. Die Hinter-
ecken sind abgerundet, der Hinterrand vor dem Schildchen gerade
abgeschnitten. Letzteres ist lang dreieckig mit abgerundeter Spitze.
Die Flügeldecken zeigen zwei Rippen, neben der starken Punktur
noch eine sehr schwache runzlige und einige weisse Flecke, fast
genau so wie bei C. aurata. Die Unterseite ist zerstreut nadelrissig
punktiert, die Mitte fast glatt, die Seiten der Brust zeigen eine
ausserst grobe bogenfôrmige, nadelrissige Struktur, desgleichen
auch die Beine. Die einzelnen Bauchsegmente tragen vier weisse
Flecke und zwar je einen beiderseits der Mitte und einen seitlich
am Hinterrande. Der Brustfortsatz ist schmal, gewôlbt, nicht wie
bei aurata nach unten geneigt, sondern mit der Spitze etwas
aufwärts gebogen. Die Vorderschienen sind bei dem vorliegenden
? dreizähnig, Mittel- und Hinterschienen zeigen an der Aussenseite
eine Leiste, von denen die der ersteren zweizähnig ist.
ANM. : In den ANN. Soc. ENT. BELGIQUE, XLIX, p. 213 wurde von
mir eine Protætia nigra beschrieben. Es ist dort versehentlich
Portaetia gedruckt.
Pachnoda roseiventris n. sp. — Supra prasina, opaca,
tomentosa, fronte, thoracis marginibus lateralibus et plaga discoi-
dali, scutelli maculis duabus, elytrorum limbo externo (macula
humerali, postmediana apicalique exceptis) et fascia postmediana,
sutura interrupta, flavis; pygidio rubro, albo-sexmaculato. Subtus
roseo-flavescens, nitida, pectoris et abdominis lateribus, segmen-
torumque margine antico rufo-pilosis. — Long. 27 mill.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika.
Mit Pachnoda usambaricg nahe verwandt, etwas flacher und
breiter, nicht wie diese Art oberseits schwarzgrün oder dunkel-
braun, sondern lebhaft grün gefärbt, ähanlich P. Stehlim. Die
Stirn zeigt einen scharf begrenzten gelben Querfleck mit nach
hinten stumpfer Spitze und zieht sich von ihm eine breite gelbe
Längsbinde über die Mitte des Clypeus, dessen Ränder breit gelb
gesäumt sind, so dass die grüne Grundfarbe fast verschwindet,.
Eine ähnliche Zeichnung findet sich auch häufig bei usarnbarica.
Das Halsschild ist mit Ausnahme des Hinterrandes breit gelb
gesäumt und zeigt auf dem Discus vor der Mitte einen gelben
rhombischen Fleck. Das Schildchen trägt jederseits der Basis
einen gelben Makel. Die Flügeldecken sind gelb gerandet, doch ist
der gelbe Rand bei dem vorliegende Exemplare schmaler als bei
usambarica. Er schliesst drei grüne Flecke ein, nämlich je einen
an der Schulter, hinter der Mitte und am Hinterrande neben der
Naht. In der Hôhe des mittleren Fleckes zieht eine gelbe Binde
quer über die Flügeldecken, von der grünen Naht unterbrochen.
Das Pygidium ist rotbraun und trägt sechs weisse Flecke, welche
ebenso wie bei den verwandten Arten gestellt sind. Die Unterseite
280
ist gelb, die Mitte der Brust und der Bauch, sowie die Beine spielen
ins Rosenrote und Violette, ähnlich wie bei Stehlini, bei welcher
Art jedoch die Bauchsegmente mit weissen Tomentflecken versehen
sind. Die Seiten der Brust und des Abdomens, sowie die vorderen
Ränder der einzelnen Bauchsegmente sind gelb behaart ähnlich
wie bei usambarica. Der Brustfortsatz ist vorn stärker abgerundet
als bei dieser Art. Das «ist mit einer Ventralfurche versehen. Bei
der starken Variationsfähigkheit der verwandten Arten wird jeden-
falls auch diese Art in der Zeichnung abändern.
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ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
2 7
X
Assemblée mensuelle du 6 octobre 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 20 heures.
Le procès-verbal de la séance du 1°* septembre est approuvé.
MM. de Lannoy, Rousseau et Severin font excuser leur absence.
Correspondance. Dans le courant de ce mois se tiendra à Mar-
seille un Congrès de la documentation photographique, ayant pour
objet « l’étude de tout ce qui a trait à l’obtention, à la conservation
et à l’utilisation du document photographique ». Secrétariat : 51,
rue-de Clichy, à Paris.
— M. P. Scherdlin remercie pour son admission comme membre
effectif.
— MM. E. Seeldrayers et J.-L. Weyers remercient la Société
pour l’envoi du Mémoire jubilaire, qui leur a été offert en
témoignage de reconnaissance pour les nombreux services qu'ils
ont rendus à la Société Entomologique durant de longues années,
Bibliothèque. MM. Everts, Forel, von Heyden et Schouteden font
hommage de travaux pour la bibliothèque. Remerciments,
Atbum, MM. Everts, Montandon et Scherdlin, ainsi que MM. Alph.
Dubois, Lecatte et Pierson, anciens membres de la Société, envoient
leur photographie pour l’album.
Le Secrétaire prie les membres qui n’ont pas encore offert leur
photographie (petit format) à la Société, de bien vouloir la lui
faire parvenir.
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l'impression du
travail inséré dans ce numéro. Un mémoire de M, Arthur-M, Lea,
sur le genre Leptops, paraîtra dans le prochain fascicule.
Communications. M. Schouteden a pu récemment voir à La Haye
notre éminent membre honoraire, Jhr. E.-J.-G. Everts, qui l’a prié
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. L, 31 x 1906. 18
ATEN 20 DATES OS AT LAS ES ES RCE dd A DE pyrts Gain ET f
TA ne y CURE Apr 7h adé Ki PT NE RCE EU dr ue PUS:
Ÿ Aurite, WRCY d Cr MDN he ta AL à) ce NT
282
de saluer de sa part ses collègues de la Société Entomologique.
M. Everts lui à remis pour notre bibliothèque un exemplaire du
nouveau Catalogue des Coléoptères des Pays-Bas, que vient de
publier la Nederlandsche Entomologische Vereeniging.
Ce catalogue, intitulé : & LIST DER IN NEDERLAND EN HET AAN-
GRENZEND GEBIED VOORKOMENDH COLEOPTERA » (1906), cite toutes
les espèces trouvées jusqu'ici dans les Pays-Bas, tels qu'ils sont
définis dans l’ouvrage bien connu de M. Everts : & COLEOPTERA
NEERLANDICA »; toutes les espèces belges y sont donc énumérées;
les espèces trouvées déjà en Hollande sont indiquées par un numéro.
On peut se procurer cette utile &« Lusr » chez le secrétaire de la
Nederlandsche Entomologische Vereeniging, M. L.-D. van der
Hoop, Scheepstimmermanlaan, 7, Rotterdam. |
M. Everts a également remis à M. Schouteden une liste de
Coléoptères cités de Belgique et qu’il serait heureux de posséder, la
détermination de certains d’entre eux lui paraissant d’ailleurs
douteuse. M. Schouteden attire l’attention sur une des espèces
indiquées dans cette liste : l’Helophorus asperatus Rey, qui a été
trouvé, à Sluijskill (en Hollande donc!). Il émet le vœu que le
détenteur du spécimen mentionné veuille bien l’offrir à M. Everts,
cet Helophorus étant une des cinq ou six espèces capturées en
Hollande même que notre collègue ne possède pas dans sa remar-
quable collection des Coléoptères de Hollande. La conservation
de cette collection-type est assurée, M. Everts la destinant au
nouveau Musée de Leiden.
— M. Lameere signale la capture de deux Arachnides dont la
capture n'avait encore été mentionnée qu'une seule fois en Bel-
gique : Pholcus phalangioides Fuessl., 2 4, pris à Tervueren, le
15 septembre 1906, et Scytodes thoracica Latr., assez commun chez
lui, à Bruxelles. Ces espèces ne sont probablement pas rares, mais
passent inaperçues.
— M. Fologne dit qu’il trouve également chez lui le Pholcus
phalangioides.
— M. Hippert mentionne quelques Lépidoptères intéressants
qu'il a capturés. Il ajoute que c’est par erreur que le Vanessa
levana var. prorsa a été indiqué dans le précédent numéro des
Annales, comme pris par lui à Houyet, en « mars » : c’est en
« masse » qu'il avait capturé cette espèce !
— M. Fologne dit qu'il n’y aurait rien eu d'étonnant à ce que
ce Vanessa eût été récolté en mars, cette espèce hivernant.
— M. de Crombrugghe cite quelques-unes de ses dernières
ai pr Te Ÿ
À te s de Merolépiiopiétes, fl se Sréboss ‘de nous “donner
fin de l’année une note sur ses chasses.
— Dans la liste de Coléoptères nouveaux ou rares pour notre
| faune capturés par M. Guilliaume, présentée par M. Severin et
insérée dans le numéro VII des Annales, p. 192, le COCHER
secpustulatus Rossi est indiqué comme n'étant connu jusqu'ici que
du Midi de la France.
M. Guilliaume a prié M. Schouteden de rectifier cette assertion
erronée : dans ses COLEOPTERA NEERLANDICA, Everts dit, en effet,
que ce Cryptocephalus est connu en Allemagne des provinces
rhénanes et du Hanovre.
La séance est levée à 21 1/2 heures.
\
À
1
284
ÉTUDE
SUR LES
ARAIGNÉES DE LA SECTION DES CRIBELLATES
par E. Simon.
4. — Familia ULOBORIDÆ.
Dinopis seriata sp. nov. — ©. Long. 15-18 mill. — Cephalo-
thorax fulvus, utrinque leviter infuscatus, pilis plumosis brevibus
pallide luteis, antice sensim albidioribus, vestitus, oculis magnis
pilis crassis sat brevibus rubro-castaneis cinctis. Abdomen longum,
cylindraceum, superne prope medium tuberibus minutissimis binis,
in dimidio apicali tuberibus similibus biseriatis 3-3 munitum,
luteum, subtiliter fusco-striolatum et minutissime nigro-atomarium,
superne vitta lata obscuriore antice evanescente, subtus haud
vittatum sed postice confuse fusco-maculatum. Chelæ convexæ,
fulvæ, nitidæ. Sternum pallide flavescens, impunctatum, albo-
pubescens. Pedes fulvi, patellis ad apicem infuscatis, reliquis arti-
culis minute et parce fusco-atomariis, breviter luteo-pilosi et
aculeis minutissimis albis, ad radicem nigris, conspersi, femoribus
1 paris intus, in dimidio basali, convexis et sat longe fulvo-crinitis.
Pedes-maxillares fulvi fusco-catomarii. — Brasilia : Serra Commu-
naty (E. Gounelle).
D. biaculeata sp. nov. — ©. Long. 15-20 mill. — A Dinopi
seriata cui affinis est differt cephalothorace fusco, antice, pone
oculos, linea abbreviata dilutiore et albido-pilosa notato, abdomine
obscuriore fere nigro, sed albo-piloso, prope medium tuberibus
parvis et subacutis binis tantum munito, sterno olivaceo utrinque
nigricanti-variegato. — (j. Abdomen dilutius, anguste cylindra-
ceum, muticum. Pedes-maxillares fulvi, tarso bulboque nigris,
femore sat longo, ad basin attenuato et curvato, patella convexa,
tibia patella vix breviore, tarso subrotundo, bulbo convexo, lamina
spirali, apice truncata, munito. — Brasilia : Tijuca, Therezopolis
(prov. Rio); Caraça, Matushinos (prov. Minas); Mato-Grosso.
D. fastigata sp. nov. — ©. Long.12-15 mill. — Cephalothorax
fuscus, pilis plumosis brevibus albidis crebre vestitus, oculis magnis
pilis erectis brevibus fuscis cingulatis. Abdomen longum, cylindra-
ceum, superne, prope medium, tuberculis obtusissimis binis
munitum, pallide luteum, supra parcissime nigro-punctatum, in
lateribus maculis nigris paucis valde laciniosis, subtus vitta integra
nigricanti, notatum. Chelæ fulvæ et nitidæ. Pedes lutei, breviter
albido-luteo-pubescentes et aculeis brevibus nigris apice albis
conspersi, femoribus intus nigro-punctatis et plagiatis (interdum
subvittatis), tibiis metatarsisque superne parcissime punctatis, apice
minute nigro-annulatis, patellis 1, II et IV leviter infuscatis,
patella III nigra, femoribus 1! paris intus, in dimidio basali, leviter
convexis et longe fulvo-pilosis. Pedes-maxillares lutei. Sternum
fuscum vel nigricans, albido-pilosum. — Brasilia : Serra Commu-
naty (E. Gounelle).
À D. granatensi Keyserling, cui affinis est, differt cephalotho-
race mutico (in D. granatensi tuberibus parvis et obtusis binis
munito) et patellis 3° paris nigris.
D. pardalis sp. nov. — ©. Long. 25 mill. — Cephalothorax
nigricans, sæpe antice obscure fulvo-variegatus, pilis plumosis
brevibus albis rubrisque mixtis vestitus, oculis magnis pilis crassis
brevibus rubro-castaneis cinctis. Abdomen longum, cylindraceum,
‘superne tuberculis obtusis biseriatis 3-3 vel 4-4, medianis sat
_ validis, reliquis parvis sæpe obsoletis, munitum, supra nigricans
pilis plumosis albis fulvisque vestitum, subtus dilutius, fulvum plus
minus fusco-variegatum. Chelæ fulvæ, nitidæ, antice valde nigro-
maculatæ. Sternum fuscum, in medio dilutius et subvittatum.
Partes oris nigræ, testaceo-marginatæ. Pedes fulvi, creberrime nigro-
punctati et maculati, sed femoribus anticis annulo submedio dilu-
tiore, minus punctato, notatis, patellis nigris, metatarsis anticis
nigris, paulo ante medium annulo fulvo notatis, femoribus 1f paris
intus, in parte basali, leviter convexis et longe fulvo-crinitis. Pedes-
maxillares fulvi, valde nigro-variati. — Brasilia : Bahia.
Uloborus (Philoponus) furunculus sp. nov. — ©. Long.
4 mill. — Cephalothorax in medio valde impressus, nigricans,
testaceo-marginatus, sordide luteo-pubescens, macula media parva
aurantiaco-pilosa notatus, ad marginem frontalem pilis albis crassis
paucis ornatus. Oculi postici in lineam valde recurvam, medii a sese
quam à lateralibus circiter 1/4 remotiores. Area oculorum
mediorum multo longior quam latior et antice quam postice multo
angustior, medii antici prominuli. Abdomen antice altissimum et
tuberibus grossis binis munitum, postice sensim attenuatum et
declive, nigricans, superne fulvo-cinereo-pubescens et parce albido-
squamulatum, in lateribus zonis obliquis albidis fulvisque seg-
mentatum, subtus fere omnino albido-squamulatum. Sternum
nigricans, squamulatum. Pedes lutei, confuse et late fulvo-rufulo-
annulati, tibiis anticis subtus, in parte apicali, nigro-cristaltis.
Vulva tuberibus testaceis binis subgeminatis munila. — India :
Poona et Konkan.
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286
U. hilaris sp. nov. — ©. Long. 4 mill. — Cephalothorax
nigricans, Cinereo-luteo-pubescens, vitta marginali lineaque media,
antice abbreviata, paulo dilutioribus et albo-pilosis, notatus. Oculi
postici in lineam leviter recurvam, medii a sese quam a lateralibus
circiter 1/4 remotiores. Area oculorum mediorum evidenter longior
quam latior et antice quam postice angustior. Abdomen sat longe
oblongum, antice convexum et subrotundum, haud tuberculatum,
nigricans et albo-pubescens, superne interdum, prope medium,
maculis albidis transversis binis subgeminatis, sæpius vitta media
longitudinali integra, postice sensim attenuata et maculis sex, per
paria ordinatis, ornatum, subtus utrinque linea albida tenui et
incurva marginatum. Sternum nigrum fuscumve. Pedes 1 paris
reliquis multo longiores, fusci vel nigri, metatarsis tarsisque fulvis,
tibiis ad basin minute testaceo-annulatis, reliqui pedes pallide fusci,
luteo-annulati. Fovea genitalis magna, semicircularis, postice
margine testaceo alto et laminiformi, recte discreta. — India :
Madura, Montes Kodeikanal (Palny Hills).
2. — Familia PSECHRIDÆ,.
Genus PSECHRUS.
Conspectus specierum («ÿ).
1. Coxa 1? paris aculeata. Tibia pedum-maxillarium multo longior
quam latior, extus ad apicem prominula vel apophysi parva et
pilosa munita, tarsus angustus, tibia cum patella non multo
longior, bulbum parum superans. :. . UT 2
Coxa 1 paris mutica. Tibia pedum - Se nu vel non
multo longior quam latior, extus, usque ad basin, valde
convexa: prominula {et DIlOSA) pe NME TER 3
9, Coxa 1 paris ad apicem aculeis binis armata. Tibia pedum-
maxillarium apophysi apicali parva nigro-penicillata, extus
arnata Vel ENT EE ES RE EN A TE PEEORN OSEO
Coxa di paris aculeis parvis numerosis et inordinatis subtus
armata. Tibia pedum-maxillarium extus ad apicem leviter et
obtuse prominula et pilosa. . . P. HIMALAYANUS E. Sim.
3. Tarsus tibia cum patella multo longior, longissime et angustis-
sime productus, bulbum multo superans. Bulbus parvus
simplex, subrotundus, apice apophysibus binis setiformibus et
parallelis munitus. Pedes longissimi. P. ARGENTATUS Dolesch.
Tarsus tibia cum patella non multo longior, bulbum non multo
superans. Bulbus maguus, extus, in parte apicali, dente valido
et obtusissimo munitus. . . . . . P. ALTIcEPS Pocock.
1
1
\ ‘ ;
LR. ru
Psechrus himalayanus sp. nov. — (. Long. 20-95 mill. —
A P. torvo, cui affinis est, differt oculis quatuor anticis in lineam
minus procurvam, clypeo paulo angustiore, coxis 1: paris aculeis
nigris parvis, iniquis et inordinatis, sat numerosis, aream longitu-
dinalem occupantibus, subtus instructis, tibia pedum-maxillarium,
multo longiore quam latiore, apophysi carente, sed extus, ad
apicem obtuse prominula et crebre pilosa. — India sept. : Dehra-
Dun.
Nota. — J'ai trouvé à Singapore un Psechrus © qu’il m’est impos-
sible de distinguer du P. torvus, Cambr.; j'en ai conclu à l'identité
des P. singaporensis Thorell et torvus Cambr.: ce dernier était au
reste inconnu à Thorell; j'ai reçu la même espèce de Java.
Fecenia maforensis sp. nov. — ©. Long. 18 mill. — Cepha-
lothorax fusco-rufescens, albo-sericeo-pubescens. Abdomen cylin-
draceum, fulvum, supra antice lineolis tenuibus convergentibus,
aream longe lanceolatam postice in lineam unicam productam,
designantibus, dein punctis parvis biseriatis 3-3 et, supra mamillas,
maculis parvis transversis seriatis fuscis notatum, in lateribus
confuse zonatum, subtus maculis fuscis binis magnis, antica
subquadrata, postica subtriquetra (antice attenuata) notatum. Pedes
fulvi, haud vel vix distincte annulati.
À F. ochracea Dol., cui valde affinis et subsimilis est, differt
pedibus anticis brevioribus, metatarsis tibiis evidenter brevioribus
et minus aculeatis, area genitali trapeziformi, postice quam antice
angustiore et non multo latiore quam longiore, plagula media
rufula convexa ovata, paulo longiore quam latiore, utrinque
carinula obliqua et plagula minore, notata (in F. ochracea area
trapeziformi multo latiore quam longiore et postice plagulam
fulvam transversam, latiorem quam longiorem, includente).
Nova-Guinea : Ins. Mafor (A. Raffray).
Fig, 1
A. — Fecenia maforensis E. Simon, épigyne.
B.— F!. ochracea Doleschall, id.
Themacrys nov. gen. — À Fecenia differt oculis anticis inter
se æquis vel mediis lateralibus paulo minoribus (in Fecenia majo-
ribus), area oculorum mediorum saltem haud latiore quam longiore
et antice quam postice angustiore (in Feeenia parallela et plus
minus latiore quam longiore).
288
.irrorata sp. nov.— ®. Long. 10-15 mill. — Cephalothorax
fuscus, in regione clypei dilutior et testaceus, parte cephalica confuse
nigricanti-marginata, thoracica lineis radiantibus obscurioribus vix
expressis, notata. Abdomen breviter ovatum, nigrinum, flavido-
pubescens, testaceo -striolatum, supra antice vitta, in medio
ampliata et subangulosa, subtus lineis binis exilibus et rectis,
albido-testaceis et albo-pilosis, decoratum. Chelæ nigro-castaneæ,
læves. Partes oris sternumque fusco-olivacea. Pedes fulvo-rufes-
centes, haud vel vix distincte annulati, antici, præsertim metatarsis
tarsisque, obscuriores et castanei. Area genitalis convexa et crinita,
postice, in declivitate, nigro-biimpressa.
d. Long. 8-10 mill — Pedes longiores. Chelæ angustiores,
transversim subtiliter striatæ. Pedes-maxillares fulvi; femore recto
supra biaculeato, aculeo apicali altero robustiore et curvato; patella
leviter ovata; tibia patella paulo longiore et graciliore sed apice
paulum incrassata, supra truncata et apophysibus binis brevibus :
interiore nigra obtusissima, antice visa cariniformi et leviter
bilobata, exteriore graciliore, leviter curvata et penicillata; tarso
breviter ovato, convexo sed acuminato; bulbo complicato ad basin
convexo. — Natal (D' C. Martin).
T. stolida sp. nov. — ç. Long. 8 mill. —- À præcedenti, cui
affinis est, imprimis differt oculis anticis inter se appropinquatis et
subcontiguis, abdomine albido-luteo-piloso (haud flavido). —
Zululand (D' C. Martin).
3. — Familia ZOROPSIDÆ.
Genus ACANTHOCTENUS.
Les espèces de ce genre sont plus nombreuses qu’on ne l’a cru
tout d’abord, mais elles sont fort difficiles à distinguer les unes des
autres à cause de l’uniformité de leur livrée et de certains de leurs
caractères, tel que l’armature des chélicères et des pattes; dans
toutes les espèces les chélicères offrent à la marge inférieure trois
fortes dents presque égales, les deux premières resserrées, la
dernière un peu plus isolée, à la marge supérieure une forte dent
angulaire, précédée et suivie d’une très petite dent, la seconde
manquant parfois individuellement; sous ce rapport, l’A. Marschi
Cambr. ne diffère pas de ses congénères.
Les tibias antérieurs sont armés en dessous de deux séries de
longues épines couchées, variant de 7 à 9 paires et de chaque côté,
de 2, 3 ou 4 épines latérales, beaucoup plus petites; chez les mâles,
289
tous les tibias ont de plus 2 ou 3 épines dorsales unisériées; chez les
femelles, les tibias des deux paires postérieures ont seuls des épines
dorsales, parfois cependant ceux de la deuxième paire en ont deux
très petites, qui peuvent exister ou manquer dans une même
espèce, notamment chez À. Gaujoni E. Sim.
Les Acanthoctenus peuvent être répartis en deux groupes, d’après
la structure de leur cribellum, qui est indivis chez les uns, divisé
chez les autres en deux aires par une fine ligne chitinisée.
Les organes sexuels fournissent les meilleurs caractères spéci-
fiques.
I. — Cribellum divisé en deux plaques.
A. — Fossette de l'épigyne très grande, entièrement divisée par
une fine carène, limitée en arrière par un rebord noir étroit.
Acanthoctenus obauratus sp. nov. — ©. Long. 12 mill. —
Cephalothorax fuscus, reticulatus, vitta media latissima postice
attenuata vittaque submarginali, lata et dentata, fulvis et flavido-
pilosis, notatus. Abdomen superne fuscum nigrumve, læte cervino-
rubro-pubescens et punctis parvis albo-pilosis seriatis ornatum,
subtus fulvum. Pedes fulvi, femoribus tibiisque confuse fusco-
maculatis et subannulatis, metatarsis, præsertim anticis, valde
infuscatis sed annulo medio fulvo notatis, tibiis 1? paris aculeis
inferioribus 6-7, intus aculeis lateralibus parvis 4, extus, in dimidio
apicali, aculeis similibus 2 vel 3, tibiis 2 paris aculeis inferioribus
9-0 sed utrinque aculeis lateralibus parvis quatuor armatis, aculeis
dorsalibus carentibus. Plaga genitalis magna, vix longior quam
latior, carinula tenui omnino divisa, utrinque foveola ovata
impressa (fig. G.). — Brasilia : Caraça, prov. Minas (E. Gounelle).
AA. — Fossette de l’épigyne non ou incomplètement divisée,
suivie d'un large rebord noir pourvu d'une petite pièce médiane
longitudinale.
B. — Fossette antérieure de l’épigyne petite et longitudinale, non
ou à peine plus large que la pièce médiane du rebord postérieur.
A. dumicola sp. nov. — ©. Long. 12 mill. — Ab A. spinigero
Keyserl., cui valde affinis et subsimilis est, differt oculis mediis
anticis majoribus, clypeo leviter convexo oculis mediis anticis haud
vel vix latiore (in À. spinigero plano et evidenter latiore), tibiis 1!
paris aculeis inferioribus 7-6 (in À. spinigero 8-9) armatis, vulvæ
fovea anteriore angustiore, plagula media postica (rufula et rugosa)
haud latiore, abdomine albo fulvoque pubescente sed fasciculis
pilorum longiorum carente. — Tibiæ 2! paris aculeis dorsalibus
rt rene iialhest) à réges : | +
LE 9 ? s Nés dh Lie 54 AU FL TA
290 | nn et A
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20
7 PROFTEET
fl
parvis binis, altero subbasilari altero submedio, munitæ. — Vene-
zuela : La Guaira!
A. spinigerus Keyserling (in Verh.z.b.G.Wien, XXVI,1876, p.693),
qui appartient à ce groupe, a été décrit de Cordova au Mexique et
indiqué depuis du Guatemala (Fr. Cambr.); nous l’avons reçu de
Cartagena, en Colombie.
BB. — Fossette antérieure beaucoup plus large que la pièce
médiane du rebord postérieur, tronquée en arrière, un peu atténuée
en avant où elle est obtuse ou tronquée.
A. spinipes Keyserling (loc. cit., 1876, p. 89) a un habitat très
étendu : il a été décrit de Bogota en Colombie, indiqué par
Fr. Cambridge du Guatemala et du Costa-Rica, et nous l’avons reçu
de Teffé sur l’Amazone, mais nous l’avons indiqué à tort du Vene-
zuela et de l’Ecuador,où il est remplacé par deux espèces voisines,
que nous décrivons ci-après.
La fossette antérieure de l’A. spinipes est atténuée et obtuse en
avant, brusquement rétrécie en arrière où elle semble se prolonger
en forme de canal au milieu du rebord postérieur; celle des
A. Gaujoni et plebejus est largement tronquée en avant et suivie
d’une petite pièce médiane dure bien définie ; le mâle d’A. spinipes
diffère de celui de l’A. Gaujoni par la forme de son apophyse tibiale ;
la description que nous en avons donnée autrefois (in ANN. Soc.
ENT. FR., 1892, p. 430) s’applique à l’A. Gaujoni.
Il arrive parfois, dans les espèces de ce groupe, sans doute après
la fécondation, que la fossette de l’épigyne est remplie d’une
matière noirâtre très adhérente, qui peut simuler un tubercule.
A. Gaujoni sp. nov. — À. spinipes E. Simon (non Keyserling)
in ANN. Soc. ENT. FR., 1892, p. 450 (ad part. j.) — ©. Long.
18-20 mill. — Ab À. spinipedi, cui subsimilis est, differt imprimis |
plaga genitali fovea anteriore antice minus attenuata et truncata, À
postice haud producta sed carinula parva, valde abbreviata et Ë
albocrinita, emarginata, plagula media postica angustiore, lævi, 1
nigra, profunde sulcata (fig. B). Tibiæ 1° paris aculeis inferioribus |
9-9 et utrinque lateralibus 4, tibiæ 9! paris aculeis inferioribus 9-8
(vel 7) et utrinque lateralibus 3 vel 4 armatæ, sed dorsalibus
carentes. Metatarsi quatuor antici aculeis inferioribus 5-5, rarius
4-5 vel 4-4, et utrinque laterali unico vel lateralibus binis, muniti.
d. — Long.12-15 mill. — Pedes multo longiores, tibiis cunctis
aculeis dorsalibus munitis. Pedum-maxillarium tibia patella i
evidenter longior, paulo angustior et curvata, apophysi nigra
apicali simplici, attenuata atque obtusa (in À. spinipedi apice oblique
truncata cum angulo superiore leviter puducto atque acuto)
instructa. — Ecuador merid. : Loja, Zamora (Gaujon).
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. À: Fra fn 7 ÿ ; air AA À en ETES
PEL 4
A.p lebejus : . nov. — À. spinipes E. SON loc. cit. P. 130
(ad Re. non À. spinipes Keyserling). — ©. Long. 15-18 mill. —
Ab À. Gaujoni, cui subsimilis est, differt magnitudine paulo
__ minore, oculis mediis anticis minoribus, vulvæ fovea anteriore "4
‘1 simili sed carinula tenui et humili, postice pilosa, omnino divisa, i
_ plagula media postica sat angusta et ovata, haud sulcata sed rugosa ‘
14 et pilosa (fig. A). Tibiæ quatuor anticæ aculeis dorsalibus 29
__ plerumque carentes, interdum tibiæ paris aculeis dorsalibus
Le: parvis binis munitæ (mas ignotus). — Venezuela : Caracas! San-
#3 Esteban! Orinoco : Caroni. — Trinidad. — Amazonas : Tarapoto.
IL. — Cribellum non divisé, plus transverse (1).
. L
PA A. — Épigyne en grande fossette peu profonde, entièrement R
. divisée par une fine carène, un peu élargie en triangle en arrière ; "4
chacune deS moitiés de la fossette renfermant une côte obtuse, roulée 4
en spirale. (
À. Marshi Fr. Cambridge (in ANN. MAG. Nar. Hisr., ser. 6, XIX, 10
| 1897, p. 203), type de cette section, a été décrit de l’Amazone “1
1: (Santarem, Obidos); nous l’avons reçu du Para et de Manaos, de
__ Surinam (Guiane hollandaise), de Bahia etde la République Argen- TA
DD tine. 3
à AA. — Épigyne noire et lisse, ovale ou rhomboïdale, offrant, de +
Fe: chaque côté, une fossette petite et au imilieu une large carène fusi- 12
4 forme. ;
D. A. Ridleyi Fr. Cambr. (loc. cit., p. 103), décrit de Pernam-
) buco, qui m'est inconnu en nature, rentre dans ce groupe; il paraît
surtout différer de l’A. andicola par les fossettes de son épigyne
3 limitées chacune par un rebord courbé en demi-cercle, émanant de tr
la carène médiane. 4
4 A. andicola sp. nov. — ©. Long. 20-22 mill. — Cephalothorax ‘170
É fuscus, vitta lata, in medio sensim constricta, in parte thoracica
; _ leviter dentata, dilutiore et flavido-pilosa, notatus. Abdomen Ur
x superne fuscum, cervino albidoque pubescens et fasciculis pilorum
j alborum longiorum, seriâtim ordinatis, munitum, subtus pallide
fulvum. Pedes fulvo-rufescentes, versus extremitates sensim obscu-
| riores et castanei, haud vel vix distincte annulati. Area oculorum
‘4 mediorum subquadrata, antice quam postice vix angustior, medii
antici posticis non multo minores. Clypeus planus, oculis mediis
.
\ NE
ris
(1) Chez certains individus de l'A. Marshi (surtout chez les jeunes), on dis-
tingue parfois les traces d'une tres fine division. :
anticis non multo latior. Tibiæ 1i paris aculeis inferioribus longis
6-7 vel 7-7 munitæ, sed aculeis dorsalibus carentes. Tibiæ 2! paris
aculeis inferioribus 6-5 aculeisque dorsalibus parvis binis munitæ.
Plaga genitalis duriuscula, nigra et nitida, vix latior quam longior,
obtuse rhomboidalis, septo medio valido fusiformi, plaga postica
parva et utrinque fovea angulosa subtriquetra, tuberculum parvum
includente, munita (fig. D).
d. Long. 18 mill. — Pedes multo longiores, tibiis cunctis aculeis
dorsalibus trinis armatis. Pedum-maxillarium femur sat longum et
rectum, patella valida, longior quam latior, subtus convexa, extus
ad angulum producta et conica, tibia patella paulo breviore, multo
angustiore, curvata, apophysi carens sed extus ad angulum paulum
prominula et obtusissima (fig. E). — Bolivia : San-Mateo, Esperitu-
Santo (Garlepp).
Nota.— Acanthoctenus impar Dahl (inS. B. GESELLS.NATURF.FR.,
1901, p. 187), décrit du Paraguay, m'est inconnu; il appartient au
second groupe, son cribellum étant indivis, et est peut-être syno-
nyme de l’A. Marshi Ch.
Fig. 2.
A. — Acanthoctenus plebejus E. Sim., épigyne.
B. — À. Gaujoni E. Sim. id.
C. — À. obauratus E. Sim., id.
D. — À. andicola E. Sim., id.
E. — Id. patella et tibia de la patte-mâchoire du mâle par la face externe.
Genus UDUBA.
Conspectus specierum (©).
1. Tibiæ Æ paris aculeis dorsalibus binis munitæ, Oculi medii
postiei spatio oculo latiore a sese distantes.
U. INHONESTA E. Simon.
Tibiæ Æ paris aculeis dorsalibus carentes. Oculi medii postici
spatio oculo angustiore a sese distantes . . . . . . 2
2. Tibiæ 3 paris aculeis dorsalibus binis munitæ. Cephalothorax
vittatus. Plaga genitalis haud foveolata, plagula acute triquetra
antice munita. . . . . . U. MADAGASCARIENSIS Vinson.
|
Tibiæ 3: paris aculeo dorsali parvo submedio munitæ. Cephalo-
thorax fuscus concolor. Plaga genitalis fovea subrotunda, cari-
nula alta tenui divisa, impressa . . . U. FUNEREA E. Sim.
Sp. invisa U. Dahli E. Simon (Marussenca madagascariensis Dahl,
nom. præ0CCUp.).
Uduba madagascariensis (Vinson). — Olios madagascariensis
Vinson, Aran. Réun. etc. 1864, p. 100. — ©. Long. 20-95 mill. —
Cephalothorax fusco-castaneus, fulvo-cervino-pubescens, vitta media
lata, marginem posticum haud attingente, postice attenuata, antice
evanescente, vittaque marginali lata et dentata dilutioribus et
albidius pilosis, ornatus. Oculi antici in lineam procurvam, inter
se subæquales, medii à lateralibus quam inter se saltem 1/3 remo-
tiores. Oculi postici, superne visi, in lineam leviter procurvam,
medii inter se appropinquati sed spatio oculo non multo minore
separati, a lateralibus spatio oculo plus quadruplo latiore distantes.
Oculi quatuor medii aream vix longiorem quam latiorem et antice
quam postice paulo angustiorem, occupantes, antici posticis paulo
majores. Abdomen superne fulvo-olivaceum, cervino-pubescens,
maculis iniquis punctisque fuscis conspersum, subtus dilutius vix
punctatum, regione epigasteris paulum infuscata. Chelæ validæ et
convexæ, fusco-castaneæ fere nigræ, crebre et longe fulvo-hirsutæ,
margine inferiore sulci dentibus trinis subæquis, margine supe-
riore, ad angulum, dentibus binis validis, æquis et contiguis
denteque ultimo multo minore, armatis. Partes oris fusco-
castaneæ fere nigræ. Sternum læve, pallide fusco-rufescens. Pedes
robusti, fusco-castanei, coxis femoribusque dilutioribus, tibia 3° paris
aculeis dorsalibus binis armata, tibia 4 paris aculeis dorsalibus
carente. Plaga genitalis nigra et nitida paulo longior quam latior,
haud foveolata, plagula longiore quam latiore acute triquetra, antice
munita. — Madagascar : Imerina.
Jusqu'ici nous ne connaissions que le mâle de cette espèce.
U. funerea sp. nov. — ©. Long. 22 mill. — Cephalothorax
fusco-castaneus, fulvo-cervino-pubescens. Oculi antici in lineam
leviter procurvam, inter se subæquales, medii a lateralibus quam
inter se saltem duplo remotiores. Oculi postici (superne visi), in
lineam subrectam, medii inter se appropinquati, spatio oculo plus
duplo minore separati, a lateralibus spatio oculo plus triplo latiore
distantes. Oculi quatuor medii aream paulo longiorem quam
latiorem et antice quam postice vix angustiorem occupantes, inter
se subæquales. Clypeus oculis lateralibus anticis multo latior.
Abdomen (valde detritum) fascum, cervino-pubescens, subtus paulo
dilutius. Partes oris fusco-castaneæ, fere nigræ. Sternum pallide
fusco-rufescens, læve. Chelæ validæ et convexæ, nigræ, fulvo-
294
hirsutæ, margine inferiore sulci dentibus trinis subcontiguis, ultimo
paulo majore, margine superiore dentibus trinis, medio (angulari)
reliquis multo majore, armatis. Pedes robusti, fusco-castanei, coxis
femoribusque dilutioribus, tibia 3 paris aculeo dorsali parvo
submedio munita, tibia Æ# paris aculeis dorsalibus carente. Plaga
genitalis fovea profunda subrotunda, nigro-marginata, carinula
lævi, alta et nitida sat angusta, omnino divisa. — Madagascar :
Suberbieville.
U. inhonesta sp. nov. — ©. Long. 20 mill. — Cephalothorax
fusco-castaneus, fulvo-cervino-pubescens. Oculi antici in lineam
leviter procurvam, inter se subæquales, fere æque et sat anguste
separati. Oculi postici in lineam vix procurvam, medii spatio oculo
paulo latiore a sese separati, a lateralibus spatio oculo fere triplo
majore distantes. Oculi quatuor medii inter se subæquales, aream
vix longiorem quam latiorem et antice quam postice evidenter an-
gustiorem, occupantes. Clypeus oculis lateralibus anticis vix latior.
Abdomen fuscum cervino-pubescens, superne maculis parvis
iniquis punctisque testaceis et flavido-pilosis conspersum, subtus
vilta media lata flavida, postice attenuata et lineam fuscam inclu-
dente, ornatum. Partes oris fusco-castaneæ. Sternum læve, læte
fulvo-rufescens. Chelæ validæ et convexæ, fusco-castaneæ fere
nigræ, longe et crebre fulvo-hirsutæ, dentibus ut in U. madagas-
cariensi ordinatis. Pedes robusti, fusco-castanei, coxis femoribusque
dilutioribus, tibiis quatuor posticis aculeis dorsalibus binis instruc-
tis. Plaga genitalis nigra, latior quam longior, leviter trapeziformis,
alta, antice in declivitate plana, postice depressa subfoveolata et
obtuse costata. — Nossi-Bé. ;
4. — Familia DICTYNIDÆ.
Amaurobius promontorii sp. nov. — ©. Long. 10-12 mill. —
Cephalothorax fusco-castaneus, parte thoracica paulo dilutiore.
Oculi antici in lineam sat procurvam, medii lateralibus vix minores,
a sese appropinquati, a lateralibus spatio oculo saltem duplo latiore
distantes. Oculi postici in lineam procurvam, medii a lateralibus
quam inter se paulo remotiores sed a sese spatio oculo plus duplo
latiore separati. Oculi quatuor medii aream circiter æque longam ac
postice latam et postice quam antice multo latiorem occupantes,
antici posticis paulo majores. Clypeus oculis lateralibus anticis triplo
latior. Abdomen ovatum,atro-testaceum, crebre testaceo-atomarium
et cinereo-pilosum, supra antice maculis parvis biseriatis, postice
arcubus tenuibus, subtus utrinque linea longitudinali obscure
testaceis et luteo-pilosis ornatum. Chelæ læves, nigro-piceæ, parce
setosæ. Partes oris castaneæ. Sternum pedesque fulvo - rufula,
pedes, præsertim antici, versus extremitates obscuriores et castanei,
tibiis anticis subtus aculeis basilaribus binis (interdum carentibus)
medianis apicalibusque, utrinque aculeis lateralibus parvis binis,
metalarsis anticis subtus aculeis 2-2 aculeoque apicali et utrinque
lateralibus trinis instructis. Plaga genitalis paulo longior quam
latior, antice fovea magna, tenuiter marginata, in fundo rufula, sat
variabili, ovata, vel antice attenuata vel leviter rhomboidali, et
postice margine nigro et truncato munita (mas ignotus). — Africa
austr. : prom. Bonæ Spæil
Ab A. feroc differt oculorum linea antica magis procurva,
clypeo oculis lateralibus anticis triplo latiore et structura genitali.
À. gausapatus sp. nov. — ©. Long. 9 mill. — Cephalothorax
fusco-castaneus, pilis crassis et obtusis niveis crebre vestitus, parte
cephalica valde convexa. Oculi antici in lineam leviter procurvam,
inter se subæquales (vel medii vix majores), medii a lateralibus
quam inter se saltem duplo remotiores. Oculi postici in lineam
valde procurvam. Oculi quatuor medii aream longiorem quam
latiorem et antice quam postice angustiorem occupantes, antici
posticis plus 1/3 majores. Clypeus oculis anticis plus duplo latior.
Abdomen oblongum, cinereo-testaceum, crebre albo-pubescens,
in dimidio basali vitta longitudinali fusiformi nigra, in dimidio
apicali vitta foliiformi utrinque lobata, cinerea et tenuiter nigro-
marginata, ornatum. Chelæ validæ et convexæ, nigro-nitidæ. Partes
oris castaneæ. Sternum nigrum, læve, albo-pilosum. Pedes fulvi,
femoribus annulo apicali lato et (saltem posticis) macula media
inferiore nigris notatis, patellis apice nigricantibus, tibiis annulo
medio annuloque apicali latiore nigris notatis, aculeis ordinariis
armati. Fovea genitali magna et profunda, paulo latior quam
longior, margine rufulo et lævi recto, postice discreta. — Australia :
Victoria.
Espèce remarquable par ses veux postérieurs en ligne fortement
procurvée et le groupe de ses yeux médians plus long que large;
rappelant un peu l’A. chatamensis E. Sim., dont il diffère cepen-
dant par son épaisse pubescence blanche et ses yeux médians
antérieurs plus gros que les postérieurs.
A. præcalvus sp. nov. — 4. Long. 14 mill. — Cephalothorax
niger, lævis, crebre et longe albo-pubescens sed regione frontali et
clypei cinereo-nigro-pilosa, parte cephalica lata et convexa. Oculi
antici in lineam subrectam, medii paulo majores, inter se appro-
pinquati, a lateralibus spatio oculo evidenter majore distantes.
Ocali postici minores, in lineam procurvam, medii a lateralibus
æ
quam inter se remotiores sed spatio oculo triplo latiore a sese
distantes. Oculi medii aream vix longiorem quam latiorem et postice
quam antice latiorem occupantes, medii antici posticis duplo
majores. Clypeus oculis anticis non multo latior. Abdomen supra
nigrum et fulvo-variatum, subtus dilutius, crebre olivaceo-
pubescens, supra maculis parvis subtus lineolis tenuissimis albo-
pilosis ornatum. Sternum nigrum, nitidum, valde nigro-hirsutum.
Chelæ validæ, nigro-nitidæ, leviter æneo-tinctæ. Partes oris
nigricantes, testaceo-marginatæ. Pedes longi, tenuiter et longe
setosi, metatarsis tarsisque gracilibus, læte fulvo-rufuli, femoribus,
præsertim anticis, valde infuscatis et fere nigris. Pedes-maxillares
fulvo-rufuli, tibia tarsoque castaneis; tibia patella circiter æqui-
longa, haud latiore, subtus carinata, extus in dimidio apicali dente
parvo et acuto, apophysique apicali sat brevi apice valde obtusa
depressa laminiformi et leviter marginata munita; tarso parvo, tibia
vix latiore, longe attenuato et bulbum superante; bulbo longe
ovato, simplici, apice uncato, stria sinuosa diviso.
©. Long. 14-18 mill. — Oculi laterales a mediis distantiores. Pedes
breviores, tibiis posticis fusco-annulatis. Fovea genitalis profunda,
paulo latior quam longior, margine postico rufulo, fovea vix
angustiore, striis binis tripartito. — Tasmania : Lauceston.
A. robusto L. Koch, sat affinis, pictura abdominis structuraque
vulvæ differt.
Badumna varia sp. nov. — ©. Long. 5 mill. — Cephalothorax
fusco-castaneus, lævis, parce albo-pilosus, fronte lata. Oculi postici
in lineam procurvam, mediocres, medii a lateralibus quam inter se
vix remotiores, spatio oculo haud duplo latiore a sese distantes.
Oculi antici in lineam vix procurvam, inter se subæquales, anguste
et fere æque separati. Oculi medii aream circiter æque longam ac
postice latam et antice angustiorem occupantes, antici posticis vix
minores. Abdomen supra in dimidio basali fulvo-testaceum utrinque
nigricanti-punctatum et vitta media nigra, postice sensim ampliata
et trifida notatum, in parte altera nigricans et arcubus angulosis
testaceis seriatis notatum, subtus fuseum, vittis quatuor (medianis
subobsoletis) testageis signatum. Chelæ, partes oris sternumque
fusco-castanea, lævia. Chelarum margo inferior dentibus acutis
binis, 2° paulo longiore, armatus. Pedes robusti, fulvi, femoribus
annulo apicali maculaque inferiore submedia, tibiis metatarsisque
annulo submedio annuloque apicali nigris, ornatis. Fovea genitalis
transversa, procurva. — Australia : Victoria interior.
C’est d’après cette espèce, jusqu'ici inédite, que nous avons donné
les caractères du genre Badumna, in Hisr. NAT. AR., I, p. 238.
Age assassinés) br
CPE. cinctipes sp. nov. — ©. Long. #5 mill. — Cephalothorax
fusco-castaneus, lævis, parce albido-pilosus, fronte lata. Oculi
postici parvi, in lineam procurvam, medii a sese quam à lateralibus
evidenter remotiores, spatio interoculari oculo plus triplo latiore.
Oculi antici in lineam sat procurvam, medii minores a sese appro-
pinquati, a lateralibus sat distantes. Area oculorum mediorum
paulo latior postice quam longior et multo latior postice quam
antice. Abdomen superne atrum, subtilissime testaceo-atomarium
atque, in dimidio apicali, arcubus testaceis tenuibus seriatis vix
expressis notatum, subtus dilutius. Chelæ, partes oris sternumque
fusco-rufula lævia. Pedes robusti, fulvi, femoribus 1° paris fere
usque ad basin reliquis in dimidio apicali nigris, tibiis metatar-
sisque annulo submedio annuloque apicali nigris ornatis. Fovea
genitalis magna, paulo latior quam longior, septo testaceo humili
et lato divisa. — Australia : Victoria interior.
Genus APHYCTOSCHÆMA.
À.— Oculi medii anticilateralibus majores vel saltem haud minores.
Aphyctoschæma guttipes sp. nov. — ©. Long. 6 mill. —
Cephalothorax lævis, albido-luteo-pilosus, fusco-castaneus, parte
cephalica dilutiore sed pone oculos fusco-lineata. Oculi antici in
lineam vix procurvam, medii lateralibus paulo majores, a laterali-
bus quam inter se non multo remotiores. Oculi postici minores, in
lineam valde procurvam, medii a lateralibus quam inter se remo-
tiores sed spatio oculo saltem triplo latiore a sese distantes. Area
oculorum mediorum paulo longior quam latior et antice quam
postice angustior, oculi medii antici posticis majores. Clypeus
oculis anticis non latior. Abdomen oblongum, fulvum, supra nigro-
punctatum, antice vitta longitudinali leviter lanceolata, saepe
divisa, prope medium vittis binis abbreviatis valde laciniosis, nigris,
notatum. Chelæ fusco-rufulæ, læves, crinitæ, validæ, longe et atte-
nuatæ, marginibus sulci longe obliquis, inferiore dentibus parvis
binis a sese remotis munito, ungue longo. Partes oris castaneæ,
apice dilutiores. Sternum fulvum, læve. Pedes sat longi, versus
extremitates graciles, fulvi, femoribus tibiis metatarsisque fusco-
maculatis et subannulatis, aculeis numerosis, tibiis aculeis infe-
rioribus, lateralibus aculeoque parvo dorsali armatis. Area genitalis
fovea mediocri ovato-transversa et postice margine longo fulvo-
nitido, plagulam parvam mediam includente, notata. — Tasmania :
Lauceston.
Ab À. hygrophila E. Sim. præsertim differt magnitudine duplo
majore, abdomine picturato, pedibus maculatis et subannulatis.
ETAT
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A. sedula sp. nov. — ©. Long. 4 mill. — Cephalothorax lævis,
fusco-castaneus fere mniger, sed in medio leviter dilutior, parte
cephalica convexa. Oculi antici in lineam leviter procurvam, inter
se subæquales, anguste et fere æque separati. Oculi postici in
lineam leviter procurvam, inter se fere æque et late distantes.
Oculi quatuor medii inter se subæquales, aream vix latiorem quam
longiorem et antice quam postice multo angustiorem occupantes.
Clypeus oculis anticis haud latior. Abdomen oblongum, antice
obscure testaceum et vitta media nigra utrinque biangulosa notatum,
postice sensim nigrum et arcubus seriatis testaceis ornatum, subtus
fuscum et vittis binis dilutioribus notatum, omnino fulvo albidoque
pilosum. Chelæ, partes oris sternumque fusco-rufula, chelarum
margo inferior dentibus binis æquis armato. Pedes sat longi, versus
extremitates graciles, fulvi, femoribus annulo apicali et subtus
maculis magnis binis, patellis annulo apicali, tibiis metatarsisque
annulo submedio annuloque apicali nigricantibus ornatis, aculeis
ordinariis armati. Area genitalis fovea transversa impressa. —
Australia : Victoria.
À præcedenti differt magnitudine minore, oculorum linea postica
minus procurva, oculis mediis anticis lateralibus non majoribus, etc.
B. — Oculi medii antici lateralibus anticis et mediis posticis mi-
nores. Area oculoruim mediorum paulo latior postice quam longior
vel saltem haud longior quam latior. Oculorum linea antica plus
minus procurva. Pedes breves et robusti.
A. misella sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax brevis,
parte cephalica convexa, lævis, pallide fusco-rufescens, tenuiter
nigro-marginatus, parte thoracica paulo obscuriore et subtiliter
reticulata. Oculi antici in lineam leviter procurvam, medii latera-
libus minores, a sese subcontigui, a lateralibus spatio oculo paulo
angustiore distantes. Oculi postici mediocres, in lineam leviter
-procurvam, medii à lateralibus quam inter se vix remotiores. Area
oculorum mediorum cireiter æque longa ac lata et postice quam
antice latior, oculi medii antici posticis paulo minores. Clypeus
oculis anticis paulo angustior. Abdomen supra fulvum, utrinque
fusco-reticulatum et punetatum, antice maculis binis subgeminatis,
prope medium utrinque macula majore valde laciniosa nigris,
notatum, subtus obscure fulvum, regione epigasteris paulo obscu-
riore. Chelæ, partes oris sternumque fulvo-rufula, chelæ validæ,
læves, margine inferiore sulei longe obliquo, dentibus parvis binis
a sese appropinquatis sed ab ungue remotissimis, armato. Sternum
opacum. Pedes sat breves, aculeati, fulvi, confuse et vix distincte
olivaceo-plagiati. Pedes-maxillares fulvi. Plaga genitalis sat magna,
convexa, semicircularis, fusco-rufula, stria valde procurva impressa
299
atque ad marginem posticum, in medio, minute excisa. — N. Cale-
donia. ”
A. pullata sp. nov. — ©. — Long. 3 mill. — Cephalothorax
brevis, parte cephalica convexa, lævis, fusco-olivaceus, parte cepha-
lica macula nigricanti V magnum designante postice discreta, tho-
racica lineolis radiantibus lineaque marginali tenui nigris notata.
Oculi antici in lineam leviter procurvam, inter se fere æque et
anguste separati, medii nigri minores. Oculi postici mediocres, in
lineam leviter procurvam, inter se fere æquidistantes. Oculi medii
aream paulo latiorem postice quam longiorem et postice quam
antice multo latiorem occupantes, antici posticis multo minores.
Clypeus oculis anticis angustior. Abdomen supra nigrinum, subti-
liter testaceo-atomarium atque in dimidio apicali arcubus tenuibus
seriatis testaceis vix expressis notatum, subtus dilutius. Chelæ
validæ, nitidæ, rufulæ, margine inferiore sulci dentibus parvis
binis a sese remotissimis, altero prope radicem unguis sito altero
submedio. Partes oris fuscæ, testaceo-marginatæ (pars labialis haud
longior quam latior). Sternum fusco-olivaceum opacum. Pedes
breves aculeati, fulvi, femoribus late olivaceo-plagiatis, tibiis meta-
tarsisque annulis binis fusco-olivaceis ornatis. Pedes-maxillares
fulvi. Plaga genitalis fusca, nitida, semicircularis, utrinque stria
parva impressa. — N. Caledonia.
CG. — Oculi medii antici lateralibus anticis et mediis posticis mi-
nores. Area oculorum mediorum paulo longior quam latior. Oculo-
rum linea antica plane rectæ. Pedes longi et graciles.
A. nexibilis sp. nov. — ©. Long. 4 mill. — Cephalothorax sat
longus, pallide fusco-rufescens, parte cephalica utrinque nigro-
striata, thoracica vitta marginali lata, maculaque media dentata,
sæpe divisa, nigris notata. Oculi antici in lineam plane rectam,
medii nigri lateralibus saltem 1/3 minores, a sese contigui, a
lateralibus anguste separati. Oculi postici magni, in lineam leviter
procurvam, medii a lateralibus quam inter se paulo remotiores,
spatio oculo haud vel vix majore à sese distantes. Oculi medii aream
paulo longiorem quam latiorem et antice quam postice angustiorem
occupantes, antici posticis multo minores. Clypeus oculis laterali-
bus anticis haud latior. Abdomen nigrinum, supra testaceo-
punctatum, in dimidio basali maculis quatuor subrotundis, in
dimidio apicali maculis minoribus longis et obliquis biseriatis
fulvis ornatum, subtus fulvo-variegatum. Chelæ rufulæ, læves,
crinitæ, longæ et valde attenuatæ, margine inferiore sulci dentibus
parvis binis a sese appropinquatis sed ad radicem unguis remo-
tissimis, margine superiore dentibus validioribus quinque, inter se
æquis et subcontiguis, armatis. Parties oris sternumque nigrina et
opaca. Pedes longi, aculeati, metatarsis tarsisque gracilibus, fulvi,
femoribus annulis latis trinis, patellis annulo basali, tibiis annulo
subbasilari annuloque apicali nigris fuscisve ornatis, metatarsis
confuse annulatis. Pedes-maxillares longi, fusci, femore patellaque
fulvo-variegatis, tibia patella longiore, tarso tibia cum patella
longiore. Plaga genitalis magna, convexa, nigra et nitida, semicir-
cularis, striis binis, plagulam parvam mediam designantibus,
impressa. — N. Caledonia : Noumea.
Nota. — Les espèces dont les yeux médians antérieurs sont plus
petits que les latéraux ressemblent beaucoup à des Auximus; les
deux genres Aphyctoschæma et Auximus ne diffèrent absolument
que par l’armature de la marge inférieure de leurs chélicères :
dans le premier, cette marge n'offre que deux petites dents géné-
ralement très largement séparées l’une de l’autre ; dans le second,
elle est armée (comme dans le genre Myropsis) d’une série nom-
breuse de petites dents subcontigués.
Il faudra peut-être rapporter au genre Aphyctoschæma l'Amau-
robius pilosus Hogg et l’Amaurobius socialis Rainbow.
Auximus rhombifer sp. nov. — ©. Long. 6-7 mill. — Cepha-
lothorax fulvo-rufescens interdum castaneus, ad marginem late
dilutior, parte cephalica lineis fuscis obliquis V formantibus postice
discreta, thoracica lineolis radiantibus vix expressis notata. Oculi
postici in lineam procurvam, inter se æqui et fere æquidistantes,
spatiis interocularibus oculo haud duplo latioribus. Oculi antici
inter se appropinquati et validissime iniqui, medii lateralibus fere
decuplo minores, in lineam subrectam (apicibus lineam leviter
procurvam designantes). Area mediorum antice quam postice
multo angustior. Clypeus oculis lateralibus anticis angustior.
Abdomen oblongum, luteo-testaceum, supra minute et parce nigro-
punctatum, antice vitta longitudinali leviter rhomboidali, postice,
supra mamillas, arcubus seriatis parvis nigris notatum, mamillis
anguste nigro-cinctis. Chelæ validæ, fusco-rufulæ, læves, margi-
nibus sulci ut in À. plagiato instructis. Sternum, partes oris
pedesque lutea, parte labiali infuscata, femoribus subtus macula
transversa submedia nigricanti, tibiis metatarsisque annulo subba-
silari annuloque apicali fuscis, in tibiis anticis plerumque obsoletis,
notatis. Plaga genitalis latior quam longior, rugosa et pilosa, fulva
utrinque nigra, postice margine nigro-nitido utrinque leviter
arcuato, in medio minute ampliato et anguloso limitata. — Ecuador
merid. : Loja, Zamora (Gaujon).
Ab A. plagiato E. Sim., cui affinis est, differt imprimis oculis
posticis majoribus et inter se minus distantibus, cephalothorace
dilutiore et structura genitali.
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A. fulvipes sp. nov. — ©. Long. 5 mill. — A præcedenti differt
cephalothorace castaneo, parte thoracica obscuriore et fere nigra,
oculis posticis a sese distantioribus, abdomine luteo, superne parcis-
sime nigro-punctato et antice vitta nigra rhomboidali notato, in
lateribus crebrius nigro - variegato et striolato, pedibus fulvis,
femoribus immaculatis, tibiis metatarsisque quatuor posticis
confuse olivaceo-annulatis, plaga genitalis latiore quam longiore,
antice utrinque area rotunda rufula et nigro-limbata, postice area
media triquetra, leviter depressa et rufula, carinula nigra margi-
nata, utrinque foveola angulari testacea margine tenuissimo et
arcuato discreta, notata. — Ecuador merid. : Zamora (Gaujon).
A. quitensis sp. nov. — ©. Long. 6 mill. — À. rhombifero
affinis, cephalothorace simili sed oculis posticis paulo minoribus et
inter se distantioribus, oculis anticis apicibus in lineam rectam.
Abdomen oblongum, albido-luteum, antice macula media rhomboi-
dali late angulosa, dein punctis paucis biseriatis nigris notatum,
postice utrinque nigro-striatum et variegatum atque in medio
lineolis transversis parvis seriatis munitum, mamillæ tenuiter
nigro-cinctæ. Chelæ fusco-rufulæ. Partes oris, sternum pedesque
fulva, parte labiali basi infuscata, femoribus macula inferiore sub-
media, tibiis metatarsisque annulo subbasali annuloque apicali
nigricantibus ornatis. Plaga genitalis semicircularis, nigra et pilosa,
fovea magna rufula ovato-longitudinali, antice acuta, impressa. —
Ecuador : Quito (Cousin).
A. harpagulus sp. nov. — ©. Long. 6-7 mill. — Cephalothorax
fusco-rufescens tenuissime nigro-marginatus, parte thoracica lineo-
lis radiantibus vix expressis notata, cinereo-luteo-pilosus. Oculi
postici in lineam parum procurvam, inter se æqui et æquidistantes,
spatiis interocularibus oculis non multo majoribus. Oculi antici in
lineam plane rectam (apicibus in lineam recurvam) inter se validis-
sime inæquales, medii lateralibus fere decuplo minores. Area ocu-
lorum mediorum paulo longior quam postice latior. Clypeus oculis
lateralibus anticis saltem haud angustior. Abdomen oblongum,
nigrinum, cinereo-luteo-pilosum, crebre testaceo-atomarium, in
dimidio basali maculis testaceis ovatis et laciniosis, in dimidio
apicali maculis minoribus, longis et obliquis biseriatis, confuse
notatum, subtus dilutius, sed vitta media lata fusco-reticulata notatum.
Chelæ validæ fusco-rufulæ, læves, margine inferiore sulci longe
obliquo, dentibus subcontiguis quatuor, duobus apicalibus parvis
alteris binis angularibus majoribus. Partes oris sternumque fusca,
sternum in medio, præsertim antice, dilutius. Pedes obscure fulvi,
versus extremitates castanei, femoribus subtus, præsertim posticis,
confuse maculatis, tibiis haud vel vix distincte annulatis. Area
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genitalis fusca, pilosa, utrinque ad rimam, plagula ovata nigro-
nitida, notata. Cribellum integrum.
d. Long. 5-6 mill. — Chelæ debiliores et longiores, haud den-
tatæ, antice subtiliter transversim striatæ. Pedes, præsertim antici,
multo longiores. Pedes-maxillares fulvi, apice infuscati, tibia patella
vix breviore, apophysi submedia nigra, oblique divaricata, crassa
sed apice minute et abrupte acuta, apophysi apicali superiore
valida nigra et dentiformi apophysique apicali inferiore minore
subpellucenti, insigniter armata; tarso longe ovato, longe attenuato
et bulbum superante. — Ecuador merid. : Amalusa (Gaujon).
Espèce très anormale par ses yeux postérieurs en ligne peu
courbée, son cribellum indivis et surtout par ses chelicères dont la
marge inférieure n'offre que quatre dents subcontigues et inégales.
A. procerulus sp. nov. — ©. Long. 8 mill. — Cephalothorax
fusco-castaneus fere niger. Oculi postici in lineam procurvam,
inter se æqui et fere æquidistantes. Oculi antici in lineam leviter
procurvam, inter se valde iniqui, medii lateralibus plus quintuplo
minores. Area mediorum antice quam postice multo angustior.
Clypeus oculis lateralibus anticis circiter æquilatus. Abdomen
oblongum, fulvo-testaceum, crebre albido-atomarium, superne
parce nigro-punctatum atque antice vitta nigra rhomboidali
notatum. Chelæ ut in À. plagiato, et partes oris nigro-castaneæ.
Sternum pedesque fulvo-rufula immaculata. Area genitalis multo
latior quam longior.
d. Long. 7 mill. — Cephalothorax paulo dilutior. Oculi antici
apicibus in lineam subrectam. Pedes, præsertim antici, longiores.
Chelæ debiliores, fusco-rufulæ, haud dentatæ sed extus granulis
minutissimis conspersæ. Pedes-maxillares fulvi, apice fusco-rufuli ;
patella vix longiore quam latiore, parallela; tibia patella fere
æquilonga, apice ampliata et valde complicata, ad marginem
exteriorem apophysibus trinis, superiore crassa obtusissima subtus
excavata, media tenui recta et acutissima, inferiore longiore obliqua,
depressa, apice valde uncata, subtus ad angulum interiorem,
apophysi altera longa et curvata, insigniter instructa; tarso longe
ovato, extus ad basin emarginato et dente angulari nigro et acuto
retro directo, armato; bulbo nigro complicato. — Ecuador merid. :
Loja (Gaujon).
Nota. — Les deux genres Auximus et Myropsis sont très voisins
et ne différent essentiellement que par leur première ligne oculaire,
très fortement procurvée chez les Myropsis, droite ou presque droite
chez les Auximus; ils sont de plus reliés par quelques formes de
transition (Auæimus procerulus, Myropsis pauperculus E. Sim.).
Derxema nov. gen. — A Devade, cui præsertim affinis est,
differt oculis posticis in lineam procurvam, oculis mediis anticis
reliquis oculis non majoribus, area oculorum mediorum antice
quam postice angustiore, clypeo oculis anticis latiore, parte labiali
haud longiore quam ad basin latiore, apice attenuata et obtuse
truncata, pedibus cunctis aculeatis et cribello bipartito.
D. arguta sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax lævis,
pallide fulvo-testaceus, parte thoracica linea marginali nigra tenui
et vittis binis umbrosis, vix expressis, postice convergentibus,
notata, oculis posticis singulariter nigro-cinctis, oculis mediis
anticis in maculam nigram sitis. Oculi antici in lineam subrectam,
inter se appropinquati et subæquales, medii a sese quam a latéra-
libus paulo remotiores. Oculi postici in lineam procurvam, inter se
fere æque et sat late separati. Oculi quatuor medii aream antice
quam postice angustiorem et saltem haud latiorem quam longiorem
occupantes. Abdomen magnum, ovatum, albido-testaceum, antice
vitta longitudinali acuminata fusca, utrinque maculis obliquis,
postice arcubus seriatis cinereis, vix expressis, notatum, subtus
versus mamillas sensim infuscatum. Chelæ fulvo-rufulæ, læves,
validæ et longæ. Sternum, partes oris pedesque pallide luteo-
testacea, parte labiali ad basin infuscata, femoribus subtus confuse
olivaceo-plagiatis. Plaga genitalis nigro-nitida, convexa, latior quam
longior, utrinque foveola subrotunda et marginata, impressa. —
Australia orient. : Cook-Town.
Nota. — Les deux espèces décrites par Keyserling (in L. Koch,
AR. AUSTR., II, p. 250), sous les noms de Lathys alba et maculata
diffèrent des autres Dictynides australiens par leur seconde ligne
oculaire récurvée, caractère qui ne se retrouve que dans les genres
américains Calleva et Callevopsis qui s’en éloignent sous d’autres
rapports. Ces espèces, qui nous sont inconnues en nature, devront
former un genre spécial que nous proposons d’appeler Calle-
vophthalmus.
Dictyna colona sp. nov. — ©. Long. 2 mill. — Cephalothorax
obscure fuscus, confuse nigro-marginatus, parte cephalica dilu-
tiore, rufescenti et crasse albo-pilosa. Oculi postici in lineam valde
recurvam, inter se fere æquidistantes. Oculi antici in lineam vix
procurvam. Area quatuor mediorum subparallela et paulo latior
quam longior. Abdomen ovatum, supra albido-opacum, vitta media
nigra integra, in dimidio basali sat angusta et antice acuminata, in
dimidio apicali multo latiore et foliiformi notatum, in lateribus et
subtus nigricans sed crebre albo-pilosum, subtus vittis binis dilutio-
ribus confusis notatum. Chelæ fuscæ. Sternum fere nigrum, in
304
medio paulo dilutius, crasse albo-pilosum. Pedes pallide lutei. —
N. Caledonia : Noumea.
D. bispinosa sp. nov. — . Long. 2 mill. — Cephalothorax
nisro-rufescens, omnino coriaceus, in medio paulo dilutior et crasse
albo-pilosus. Oculi postici in lineam valde procurvam, medii inter
se quam à lateralibus remotiores. Abdomen (valde detritum)
cinereo-lividum, crasse albo-pubescens, in lateribus et postice
subtus valde infuscatum. Sternum fere nigrum, coriaceo-opacum.
Chelæ fuscæ, longæ, parallelæ, intus vix emarginatæ. Pedes
pallide lutei. Pedes-maxillares lutei; patella longiore quam latiore;
tibia patella saltem 1/3 breviore, extus, prope medium, aculeis
nigris binis subgeminatis, brevibus et leviter curvatis, armata;
tarso maximo, articulis reliquis cunctis simul sumptis vix breviore,
late ovato; bulbo disciformi, olivaceo, stylo nigro circumdato. —
Birmania : Katha (C'° de Dalmas).
À D. conducenti Cambr. (palmarum E. Sim.), cui affinis est,
differt tibia pedum-maxillarium maris biaculeata.
D. kandiana sp. nov. — ©. Long. 2 mill. — Cephalothorax
fere lævis, fusco-rufescens, in medio dilutior, pilis albis crassis et
longis crebre vestitus. Oculi postici inter se late et fere æque dis-
tantes, in lineam leviter recurvam. Oculi antici in lineam leviter
procurvam, inter se subæquales et fere æquidistantes. Abdomen
magnum, cinereo-lividum, albo-pubescens, supra, in dimidio basali,
vitta longitudinali sat angusta nigra, albo-variegata et pilosa, in
dimidio apicali maculis nigris transversis et arcuatis, vittam latio-
rem sed postice attenuatam designantibus, notatum, subtus in medio
cinereo-olivaceo-pubescens. Chelæ fuscæ, subtiliter coriaceæ, parce
fulvo-crinitæ. Sternum nigrum, læve, vel subtiliter coriaceum,
crebre et crasse albo-pilosum. Pedes et pedes-maxillares omnino
flavidi, (mas ignotus.) — Ins. Taprobane : Kandy!
D. Kosiorowiczi E. Sim. (ex Europa merid.) sat affinis.
D. velifera sp. nov. — ©. Long. 3 mill. — Cephalothorax fulvo-
rufescens, parte thoracica infuscata sed linea marginali dentata
(vel serie macularum)albo-opaca cincta, parte cephalica albo-opaca.
Oculi fere ut in D. turbida sed medii postici lateralibus paulo
majores et area quatuor mediorum paulo latior postice quam
longior. Abdomen ovatum, albido-testaceum, albo-luteo-pubescens,
supra, in dimidio apicali, vitta obscuriore, sæpe confusa, notatum.
Cribellum mamillæque (præsertim inferiores) valde infuscata.
Chelæ fulvo-rufulæ, subtilissime coriaceæ. Sternum fulvo-rufulum,
læve, crebre albo-pilosum. Pedes omnino flavescentes. Area geni-
talis convexa, in medio leviter depressa, haud foveolata.
LR LAS E LE v IPF EitiA
305
d.— À femina differt pedibus chelisque longioribus, abdomine
minore, flavido, supra, pone medium, macula transversa nigricanti
notato. Pedes-maxillares valde singulares; patella elevata, supra
apophysi maxima antice directa, attenuata, acuta et leviter curvata,
intus ad basin anguloso-ampliata, armata; tarso acuminato et
bulbum superante, supra ad basin apophysi verticali longa, parum
attenuata et obtuse truncata, intus prope apicem processu subpel-
lucens leviter laciniosum emittente, insigniter instructa. — Sikkim.
À D. turbida E.Sim., cui affinis est, differt magnitudine minore (1)
et præsertim structura singulari patellæ tarsique pedum-maxilla-
rium maris.
D. estebanensis sp. nov. — ç. Long. 2,5 mill. — Cephalo-
thorax fusco-castaneus fere niger, parte cephalica dilutiore rufes-
centi et crasse albo-pilosa, thoracica fere glabra et subtiliter
coriacea. Oculi postici in lineam subrectam, spatiis oculis evidenter
majoribus a sese distantes. Oculi antici inter se appropinquati et
subæquales, in lineam leviter procurvam. Area mediorum antice
quam postice paulo angustior. Clypeus area oculorum vix angustior.
Abdomen crebre albido-pubescens, fulvum, in parte basali linea
nigra postice valde transversim ampliata et cruciata, in parte altera
lineis binis fere parallelis et sinuosis lineolisque transversis fere
inordinatis nigricantibus, ornatum, subtus late obscurius. Sternum
sublæve, crasse albo-pilosum, fusco-castaneum, ad marginem
nigrum. Chelæ fuscæ valde coriaceæ, intus emarginatæ, extus ad
basin dente parvo obtuso et leviter curvato, armatæ. Pedes sat
breves, fulvi, femoribus tibiis metatarsisque apice olivaceo-annu-
latis. Pedes-maxillares fulvi; patella vix longiore quam latiore, extus
ad apicem obtuse producta et conica; tibia patella breviore,
apophysi parva nigra et acuta extus ad apicem, fere supra, armata;
tarso magno, longe attenuato; bulbo maximo, postice in spinam
longam arcuatam atque acutam, longe producto. — Venezuela :
San-Esteban !
Nota. — Nous avons déjà indiqué du Venezuela (in ANN. Soc.
ENT. FR., 1892, p. 432) les D. colombiana L. Becker, albicoma,
novempunctata et cruciata E. Simon.
5. — Familia ERESIDÆ.
Stegodyphus corallipes sp. nov. — . Long. 6-7 mill. —
Cephalothorax niger, parce rugosus, longe nigro-cinereo-crinitus,
(1) La taille de D. turbida a été indiquée par erreur de 3 mill. (in Ann. Soc.
ent. Fr., 1905, p. 165), elle varie de 4 à 6 mil.
parte cephalica linea media parva abbreviata et utrinque, prope
oculum posticum, macula parva, thoracica linea marginali tenui,
niveo-pilosis, ornatus, clypeo parce albo-piloso. Oculi medii aream
latiorem quam longiorem occupanties, postici anticis saltem triplo
majores. Abdomen nigerrimum, Superne vitta longitudinali postice
acuminata et medium parum superante, vittaque marginali, postice
ampliata, antice late interrupta, niveo-pilosis, ornaîum, subtus
maculis binis albis a sese late remotis notatum. Chelæ nigræ,
rugosæ, ad basin parce albo-pilosæ. Partes oris nigricantes,
laminæ intus testaceo-marginatæ. Sternum nigrum, cinereo-nigro-
pilosum, ad marginem anticum pilis albidis paucis munitum atque
in parte apicali macula alba magna notatum. Pedes Li paris reliquis
longiores, femore tibiaque crassis et compressis, tibia, præsertim
subtus, longe et crebre nigro-crinita, nigerrimi, patella castanea
superne albo-pilosa, metatarso gracili recto tibia saltem haud
breviore, tarsoque læte rubris, metatarso ad basin minute albo-
piloso, reliqui pedes læte rubri, parce albo-pilosi, patellis tibiisque
linea tenui alba superne notatis. Pedes-maxillares fusci, nigro-
criniti, patella dilutiore albo-pilosa, tarso angusto longissimo,
bulbum superante. — Madagascar (austr.) : Amborombé.
S. simplicifrons sp. nov. — 9. Long. 19 AMIENS
A S. gregario Cambr., cui affinis est, differt regione frontali sensim
(baud abrupte)declivi, cephalothorace usque ad marginem frontalem
fere uniformiter albido-cinereo-pubescenti (in S. gregario regione
frontali area magna triquetra fulvo-rufulo-pilosa notata), oculis
mediis inter se magis iniquis, posticis anticis saltem triplo majoribus
et ab anticis angustissime separatis, pedibus obscure fulvo-rufulis,
breviter albo cinereoque pilosis, femoribus, præsertim anticis,
infuscatis, tibiis metatarsisque posticis haud annulatis. — Mada-
gascar : Nossi-Bé, Diego-Suarez.
S. luctuosus sp. nov. — j. Long. 8-10 mill. — Cephalothorax
niger, minute granulosus, atro-cinereo-pilosus, parte thoracica
linea nivea cincta, clypeo ad marginem pilis albis sat longis fim-
briato. Area oculorum mediorum latior quam longior, oculi medii
postici anticis plus duplo majores, ab anticis anguste separati.
Abdomen nigerrimum, nigro-velutinum, superne linea media
angusta abbreviata et postice, supra mamillas, macula magna ovato-
transversa, subtus utrinque macula magna subquadra, niveo-
pilosis structe decoratum. Sternum nigrum, in medio late albo-
pilosum. Chelæ nigræ, depressæ, granulosæ, ad basin crasse albo-
pilosæ. Pedes di paris reliquis longiores et multo crassiores, sed
metatarso tarsoque gracilibus, intense nigri, patella supra ad basin
albo-pilosa, tibia leviter ovaia subtus crebre et longe nigro-crinita,
307
metatarso tibia longiore, tarsoque rufulis, reliqui pedes nigri-
cantes, metatarsis tarsisque fulvo-rufulis, subtus coxis ad apicem
femoribusque ad basin parce albo-pilosis, patellis tibiisque supra
linea tenui integra albo-pilosa ornatis. Pedes-maxillares nigri-
cantes, nigro-hirsuti, sed patella supra albo-pilosa, tarso angusto
et acuminato, bulbo apophysi apicali lobo longiore, valida, sub-
recta, apicem tarsi fere attingente, munito. — Africa australis :
Zoutpansberg, Mashonaland.
A S. bicolori Cambr., verisimiliter sat affinis sed pictura cepha-
lothoracis et abdominis certe differt.
Seothyra perelegans sp. nov. — («j. Long. 7-8 mill. —
Cephalothorax fulvo-rufescens, postice infuscatus, parte cephalica
minute granulosa, crebre rubro-coccineo-pilosa, parte thoracica
coriacea, parce albo-pilosa. Oculi quatuor medii parvi, inter se
sub#quales (antici posticis vix majores). Abdomen nigrum,
superne maculis albo-pilosis trinis, basali transversa, media parva
punctiformi, apicali magna, transversa et angulosa, usque ad
mamillas in lineam producta, ornatum, subtus regione epigasteris
antice albo postice sulfureo pilosa. Sternum nigrum et nitidum,
parce albo-pilosum. Chelæ et partes oris fusco-rufulæ, chelæ
angustæ, longæ, antice granulosæ, pilis rubris albisque mixtis
vestitæ, intus ad angulum dente valido et conico instructæ. Pedes
nigri, metatarsis tarsisque cunctis, patellis tibiisque posticis fulvo-
rufulis, parce albo-pilosis et subannulatis, tibiis 4° paris subtus
leviter convexis et longe ovatis, haud insigniter pilosis. Pedes
maxillares nigri, femore ad apicem minute albo-piloso, tarso sat
angusto et acuminato, bulbo ovato, apophysi sat longa, oblique
truncata, emarginata et inæqualiter bifida munito. — Orange :
Bothaville (D' H. Brauns).
À S. Schreineri Purcell differt imprimis parte cephalica omnino
coccineo-pilosa, abdomine nigro superne trimaculato (haud vittato)
sterno nigro, pedibus anticis haud insigniter inflatis, etc.
S. semicoccinea sp. nov. — 4. Long. 7 mill. — Cephalo-
thorax niger, minute granulosus, parte cephalica area media magna
subquadrata sed postice dentata, thoracica macula postica semi-
lunari albo-pilosis, decoratis. Oculi quatuor medii parvi, antici
posticis paulo majores. Abdomen supra læte aurantiaco-pubescens,
postice nigro-marginatum et sæpe, in dimidio apicali, punctis
nigris binis notatum, subtus nigrum, regione epigasteris parce
albo-pilosa, regione ventrali, antice, secundum rimam, linea trans-
versa albo-pilosa, marginata. Chelæ sat longæ, intus emarginatæ,
atque ad angulum dentatæ, granulosæ, nigræ, intus dilutiores et
rufulæ, prope basin albido-pilosæ. Sternum nigrum, albo-pilosum.
308
Pedes nigri ad partem albo-pilosi, coxis trochanteribus metatarsis
tarsisque dilutioribus et rufulis, tibiis 4? paris reliquis paulo robus-
tioribus, nec convexis nec insigniter pilosis. Pedes-maxillares fusco-
castanei, femore nigro, nigro-crinito, tarso late ovato, apice sat
abrupte angustiore et producto, bulbo ovato, apophysi fulva, longa,
apicem tarsi attingente, apice valde ampliata et trifida : ramulo
superiore crasso, obtuso, apice inæqualiter fisso, medio spiniformi
atque acuto, inferiore lato et truncato. — Africa australis :
Willomore (D' H. Brauns).
Species abdomine aurantiaco eximie distincta.
6. — Familia FILISTATIDÆ.
Filistata Hasselti sp. nov. — © (subadulta). Long. 10 mill. —
Cephalothorax fuscus, versus marginem nigricanti-reticulatus,
fovea thoracica profunda acute triquetra impressus. Oculh laterales
antici magni, rotundi vel leviter triquetri, a sese spatio oculo
evidenter latiore separati, oculi medii postici longi et recti, late-
rales postici ovati, a lateralibus anticis contigui. Abdomen pallide
fusco-testaceum, luteo-sericeo-pubescens. Siernum pedesque om-
nino fulvo-testacea. Pedes aculeis paucis parvis muniti, tibia
3: paris aculeo parvo albo dorsali basali, utrinque aculeis latera-
libus binis similibus, subtus aculeis longioribus trinis uniseriatis,
armata. — Malaisia (Java, Sumatra vel Celebes) (van Hasselt.)
À F. insidiatrice et nigra, cui affinis est, imprimis differt oculis
lateralibus anticis subrotundis non ovaltis.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XI
Assemblée mensuelle du 3 novembre 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 20 heures.
Le procès-verbal de la séance du 26 octobre est approuvé.
Le Président rappelle que les présentations de candidatures au
Conseil d'administration ainsi que les propositions de modification
des statuts doivent se faire à la séance mensuelle du 1° décembre
prochain. Il en est de même pour la présentation de candidats à la
présidence; le président sortant, M. Fologne, n’est pas rééligible.
Correspondance. La Smithsonian Institution, de Washington,
nous annonce que dans le désastre de San-Francisco les collections
et la bibliothèque de la California Academy of Sciences ont été
anéanties. L’Institution nous prie de bien vouloir aider l’Académie
de Californie à reconstituer sa bibliothèque en lui offrant une col-
lection de nos publications destinée à remplacer celle qui a été
malheureusement détruite. — L'assemblée décide qu'il sera donné
une suite favorable à cette demande.
— M. H.-E. Andrews nous annonce que son adresse est doréna-
vant : 8, North Grove, Highgate, London N.
— Il vient de se constituer, à Kiew (Russie), une association
d’entomologistes ayant pour but de faciliter les échanges entre ento-
mologistes. Pour tous renseignements, s’adresser à « Das Entomo-
logisches Tausch-Büreau », Bureau « Naturaliste », Proresnaja, 5,
Kiew (Russie). Au cours de cette année ne seront acceptés pour les
échanges que les Coléoptères, Lépidoptères, quelques familles de
Diptères (Stratiomyidæ, Bombyliidæ, Conopidæ, Syrphidæ et Œstri-
dæ) et les Apidæ parmi les Hyménoptères.
Album. MM. Dordu, de Dobbeleer, de Lannoy et Lambillion,
ainsi que M. J. Remy, ancien membre de la Société, envoient leur
photographie pour l’album.
Le Secrétaire prie les membres qui n’ont pas encore offert leur
photographie (petit format) à la Société, de bien vouloir la lui
faire parvenir.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 30 xt 1906. 19
SOS OBS AR UP NM PNA OT NT A PIE TE NT EU
, | # NAT TEr ; VEN PET
* L ch 164 “ “
310
Travaux pour les Annales. L'assemblée décide l’impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. M. Hippert signale la capture de quelques
Lépidoptères intéressants.
— M. de Crombrugghe dit qu’il a découvert dans ces derniers
temps six espèces de Nepticula nouvelles pour notre faune. Ces
Microlépidoptères nouveaux seront indiqués dans la note qu’il nous
a promise pour la fin de l’année.
— M. Schouteden ayant eu l’occasion d'examiner un petit lot
d’Hémiptères recueillis jadis aux environs de Bruxelles par
M. Jacobs et que celui-ci a bien voulu lui offrir, y a reconnu quel-
ques espèces dont la capture est intéressante à noter. Ce sont
notamment :
Thyreocoris scarabeoides L., que Lethierry ne mentionne que de
Bruxelles, Calmpthout et Pont-de-Bonne.
Carpocoris fuscispinus Boh. et purpureipennis Deg.
Elasmucha ferrugata Fabr., peu commun également.
Dasycoris denticulatus Scop.
Eulygœus equestris L. — La capture de cette espèce aux environs
de Bruxelles est assez inattendue : on ne la connaissait que des pro-
vinces de Namur, Liége et Luxembourg.
Arocatus Rœseli Schill. — Un spécimen capturé à Boitsfort le
24-virr-1887. L’éspèce n’était connue de Belgique que par un spéci-
men de la collection Wesmael pris à Charleroi.
Acanthia C-album. — N'’était indiqué que de Blankenberg.
Gerris rufoscutellata Latr. — Peu commun.
— MM. Bondroit et Chargois ont tous deux capturé le Ledra
aurita, le premier dans la forêt de Soignes, le deuxième à Notre-
Dame-au-Bois. M. d'Orchymont écrit à M. Schouteden avoir capturé
l’Acanthosoma hæmorrhoidale L. à la Drève de Lorraine.
_— [a séance est levée à 21 heures.
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L'
311
DONACIA CLAVAREAUI SPEC. NOVA
par G. Jacobson.
Forma corporis coloreque superficiei supernæ D. bactrianam
Weise turcestanicam et D. Kœnigi m. caucasiam admonet, in
systemate generis autem solum prope D. intermediam m. collo-
canda (1); nam ab omnibus speciebus, quæ femora dentata habent,
pronoto hirto tibiisque rufis unicoloribus facillime distinguenda ;
inter ceteras species pedibus antennisque rufovariegatis ornatas
femoribus omnibus fortiter incrassatis posticisque dente sat valido
atque acuto armatis agnoscitur. — {. Sat elongata, nitidula, subtus
ut in D. thalassina Germ. dense flavaureo-pubescens [solum in
prothoracis epipleuris pubescentia densa minus expansa, partem
inferiorem occupante|, æneo-cuprea, antennarum articulis omnibus
(apicalibus majore parte) basi, palpis omnino, mandibularum apice,
labri margine apicali, trochanteribus, femorum triente basali ipsoque
apice, tibiis omnibus tarsisque fere omnibus [superne nonnihil
infuscatis] rufis. Caput oculis sat magnis valdeque prominentibus;
temporibus dense scopariis; canaliculo'mediano profundo latoque ;
tuberculis frontalibus indistinctis. Antennæ dimidiam corporis longi-
tudinem attingentes, tenues, articulo 2° tertio in 1/4 breviore, art.
4 quinto vix perspicue breviore. Pronotum sericeum, latitudine
æquilongum, postrorsum distincte subrectilineatim angustatum,
medio nonnihil constrictum, callis lateralibus vix discretis, angulis
anticisnonnihilincrassatis, sed extrorsum parum eminentibus; cana-
liculo mediano haud profundo, solum medio distincto, antice pos-
ticeque omnino evanescente ; disco nec profonde, nec fortiter punc-
tato, punctis omnibus piliferis, medio majoribus sparsisque, antice
posticeque minutis confertisque; pilissenwerectis,pallidis; interspatiis
puncturum dense inæqualiterque rugulosis; rugulis irregularibus;
proëpipleuris densissime irregulariter rugulosis ac punctulatis,
subopacis, sparsim pilosulis. Scutellum dense ruguloso punctulatum
atque tenuiter breviterque pubescens. Elytra quadrante basali
subparallela, dein ad apicem gradatim rotundato-angustata, apice
rectissime truncata, angulo exteriore parum rotundato; impressio-
nibus, punctura et sculptura interspatiorum eadem ut in bactriana,
solum interstitio primo postice rugulis transversis minus copiosis,
minus expressis minusque regularibus. Pygidium distincte arcuato-
(1) Cf. Opusculum meum in Ann. Mus. Zool. St.-Pétersb., V, 1899, pp. 4 et 7.
Quam speciem novam prope D. cineream Herbst, tomentosam Ahr., Kraatzi Weise
et microcephalam J. Daniel non pono, quod hæ species pilositatem superficiei
supernæ talemcunque habent, ac pilositatem superficiei infernæ,
emarginatum. Metasternum medio late excavatum («ÿ). Abdomen
segmento primo medio longitudinaliter late impresso, segmento ‘4
ultimo apice recte truncato et triangulariter impresso (). Pedes
fortes, femoribus omnibus incrassatis, posticis dente sat valido
acutoque armatis deinque nonnihil crenulatis; elytrorum apicem
non attingentibus; tibiis posticis flexuosis, trientis primi apice vix |
inflato, absque crenulis.
Long. 8 mill.; lat. 2,6 mill.
Habitat Provinciæ Transbaicalicæ urbem Kjachta in Sibiria orien-
tali (coll. Clavareau). |
313
NOTES ON THE GENUS LEPTOPS
WITH DESCRIPTIONS OF NEW SPECIES.
By Arthur-M. Lea.
The genus Leptops is one of the most characteristic of Australian
weevils, and contains probably a greater number of species than
any other. Some of the species are extremely common, and a few
are destructive to cultivated plants, but the majority are to be
obtained upon various species of Acacia. AIl are variable sexually,
and many are variable individually.
The scrobe is very variable, being sometimes narrow and sharply
defined, and at other times wide and obtuse; it may be straight,
arcuate, or twice curved, and directed towards, above, or below the
eyes. In fact Leptops is a group of species in which the ordinary
features relied on as generic (and even sometimes regarded as of
subfamily importance) vary to an astonishing extent.
All the species have a small tubercle (usually cleft at its apex)
behind the front coxæ, evidently to act as a kind of pivot; and all
the members of the tfribulus-group have two more or less conical
tubercles on the front part of the prosternum.
The second joint of the antenn&æ is nearly always longer than the
first, so I have not always considered it necessary to compare
them. The scutellum is nearly always small and of small value for
purposes of identification; and I have seldom described the sculp-
ture of the abdomen, as it is nearly always concealed by the
clothing.
In all cases I have described the clothing as I found it, but in
this genus (and in fact in the whole subfamily) the scales are parti-
cularly liable to become abraded, and with age and immersion in
liquids they become discoloured. When greasy the scales frequently
look almost black and are always very indistinct.
The localities given are all of specimens actually examined by
me; for the new species I have given the name of the collector or
museum from whom I obtained specimens, or in whose possession
they now are.
There are two species of Leptops in the Australian museum from
Lord Howe Island; one is described (Eftheridgei) and the other is
represented by a single specimen of very peculiar form, and cer-
tainly undescribed. I have seen a number of other species from
various parts of Australia, but have not described them, as they
were usually represented by damaged or single specimens.
Of the allied genera, Catastygnus in distinguished by its much
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Vis et Fa
914
POSTS A CUIR TEE PI MEL
HE NEA Ur RAT
more rounded eye, Zymaus has tarsi soldered together at the base,
Amisallus has subquadrate elytra and no scutellum, and Stenoco-
rynus has a much shorter scrobe. Baryopadus T cannot regard as
distinct from Leptops, it is commented upon under corrugatus.
Following is a table of the species known to me :
A. Elytra non tuberculate.
a. Scales of fifth intertice absent in middle . . . . .
aa. Scales of fifth interstice regular.
b. Fourth interstice irregular .
bb. Fourth interstice regular.
c: Elytral sedæ very long 00 ARRETE
cc. Elytral sedæ much shorter.
d. Eyes not much deeper than wide
dd. Eyes much deeper than wide.
e. Scales decidedly green
ee. Scales not green.
f. Some interstices costate .
ff. No interstices costate.
g. Scrobes deep .
gg. Scrobes shallow.
AA. Elytra tuberculate.
B. Scutellum absent.
h. Head without swellings between eyes
hh. Head with swellings belween eyes.
i. Elytra very distinctly tuberculate .
üi. Elytra indistinctly tuberculate .
BB. Scutellum present.
C. With Castayrsarcus-like subhumeral tubercles or
spines.
j. Suture tuberculate.
h. Scape passing the eye
kk. Scape not passing the eye.
1. Each elytron with more than 20 tubercles or
spines ;
1. Each elytron A ru
m. Rostrum carinated in middle .
mm. Rostrum grooved in middle .
ji. Suture non-tuberculate.
n. Sublateral sulci deep and strongly curved.
o. Elytra without distinct dorsal tubercles,
except posteriorly JA è
00. Elytra with distinct dorsal Per
p. Dorsal tubercles on third fifth and seventh
interstices ‘
pp. Dorsal tubercles on HE Bon
nn. Sublateral sulci feeble.
g. Shouders tuberculate .
qq. Shoulders spinose.
7. Elytra strongly convex along middle
rr. Elytra rather feebly convex along middle.
CC. Without Catasarcus-like tubercles or spines.
interruptus n. Sp.
nigropunctatus n.sp.
hirsutus n. sp.
buellaris Pase.
glaucus Pasc.
squalidus Boh.
vermicosus Pasc.
regularis n. sp.
tetraphysodes Pasc.
bhiymatodis n. sp.
crassirostris n. Sp.
niveus n. Sp.
muricatus Pasc.
ferus Pasc.
horridus Lea.
T-squameus n. Sp.
brachystylus Lea.
rostralis n. sp.
spinosus Fhs.
spiniger Fhs.
humeralis Germ.
315
D. Breast armed.
s. Intermediate carinæ gradualy merged in head.
t. Suture non-tuberculate.
u. Elytral punctures all clearly defined. . . Frenchi n. sp.
uu. Elytral punctures frequently confluent . ywdis n. sp.
tt. Suture tuberculate.
v. Sublateral sulci closed posteriorly. . . . tribulus Fab.
uv. Sublateral sulci open posteriorly.
w. Third and fifth interstices carinated . . amplipennis n. sp.
ww. No interstices carinated.
4. Sutural tubercles feeble. . . . . . gravis Blackb.
xx. Sutural tubercles large and acute. . elongatus n. sp.
ss. Intermediate carinæ more or less suddenly
terminated.
y. Suture tuberculate.
ÉADCADOISEOUGA A N eee e as pet “ral 0t0rdHiaius BlacKD:
24. Scape rather thin.
a. No interstices carinated
Parvicornis n. sp.
aa. Third interstice at least carinated DAC PE
contrarius Blackb.
yy. Suture non-tuberculate.
b. Prothorax somewhat flattened on dise . . echidna W.-S.Macl.
bb. Prothorax not so flattened.
c. Pectoral armature feeble . . . . . . cacozelus n. sp.
cc. Pectoral armature strong.
d. Termination of intermediate carinæ
Very aDERDES ne mt AMRONES COloSus Pasc:
dd. Termination of these muchless abrupt hercules n. sp.
DD. Breast unarmed.
E. Head tuberculate,
e. Suture non-tuberculate . . . . . . . . frontalis Blackb.
ee. Suture luberculate.
f. Prothorax with two strong tubercles in
RO ME RE UN SR Bailey BlaCED:
ff. Prothorax at most with feeble tubercles
front. |
g. Sublateral sulci closed posteriorly ... . concaviceps n. sp.
gg. Sublateral sulci open posteriorly.
h. Elytra with numerous granules . . . ebeninus Pasc.
°. hh. Elytra at most with granules on suture.
i. Cephalic tubercles widely separated. polyacanthus Pasc.
ii. Cephalic tubercles snbapproximate . musimon Pasce.
EE. Head non-tuberculate.
F. Elytra fasciculate. : . . . . . . . . fasciculaius n.sp.
FF. Elytra non-fasciculate.
G. Suture tuberculate.
j. Suture not thickened posteriorly . . . HorniBlackb.
jj. Suture thickened posteriorly.
k. Elytra conjointly arcuate at base . . robustus Oliv.
kk. Elytra separately rounded at base . cinerascens n. sp.
GG. Suture non-tuberculate.
"3
316
H. Elytra with large acute tubercles.
1. Each elytron with seven tubercles.
ll. Each elytron with five tubercles .
HH. Elytra with obtuse tubercles, or if acute
then small.
L. Rostrum nor carinated along middle.
m. Prothorax with a shining median node .
mm. Prothorax without such a node .
IT. Rostrum carinated along middle.
J. Elytra with numerous shining granules .
JJ. Elytra without numerous shining gra-
nules.
K. Elytra with numerous acute tubercles.
L. Elytra near base as wide as elsewhere.
n. Elytra (including shoulders) with
six tubercles.
an. Elytra with more than six he
o. Shoulders strongly tuberculate .
00. Shoulders feebly tuberculate
LL. Elytra not as wide near base else-
where.
M. Elytra with four tubercles.
p. Intermediate carinæ trifurcate .
pp. Intermediate carinæ normal
MM. Elytra with more than four
tubercles.
N. Prothorax with a shining me-
dian node.
g. Elytra not strongly rounded
middle in female !
gg. Elytra strongly rounded in
middle in female.
r. With a large tubercle on
fifth interstice .
rr. Fifth interstice with small
tubercles only.
NN. Prothorax without a shining
node.
O. Scrobes directed below eyes .
O0.Scrobes directed towards eyes.
. fraterculus n. sp.
P. Derm reddish . . .
PP. Derm black.
Q. Median impression of pro-
thorax distinct .
QQ. Median impression not
well defined.
gladiator n. sp.
laticollis n. sp.
cicatricosus Pasc.
setosus Lea.
granulatus Lea.
elegans Lea.
argillaceus Pase.
corrugatus Pasc.
globicollis n. sp.
squamosus n. Sp.
nodicolhs n. sp.
maleficus Lea.
tuberculatus W.-S. Macl.
orthodoxus n. sp.
superciliaris Pasc.
hypocrita Pasc.
multinodosus n. sp.
de Las Mi
RL né
TT PE OT TS
NOTES ON ABOVE TABLE.
L. squalidus sometimes has the third and fifth interstices of elytra
subtuberculate posteriorly, but is best placed amongst those species
having the elytra non-tuberculate.
L. spiniger sometimes has feeble sutural tubercles.
In L. ferus the median carina of the head is sometimes obscured
by scales.
In many species the suture in tuberculate only at, or near, the
summit of the posterior declivity, where there are two more or less
conjoined tubercles.
In all the species of Catasarcus there is a spine or tubercle on
each side just above the middle of the flanks of the metasternum;
a very similar tubercle or spine is present in a number of species
of Leptops. In L. Baileyi, ebeninus and polyacanthus, there is a very
feeble rounded tubercle in this position, but it is so feeble that
these species have not been included with those in which it is very
distinct.
In L. tribulus the pectoral armature may be regarded as at its
lowest, being little more than slightly pointed and very feeble
tubercles. In L. brachistylus there are slight traces of armature, but
I have placed the species amongst those having the breast unarmed.
318
Leptops hypocritus Pasc.
There are two specimens before me which with some slight
doubt I refer to this species; the are certainly allied to glaucus
(stated by Pascoe be near hypocritus). Their elytral sculpture is
somewhat as in robustus, except that the suture is not suddenly
thickened posteriorly. In the female the prothorax is transverse
(as in the type) but in the male it is slightly wide; but in neither
the specimens is the prothorax obsoletely carinulate at the base;
this, however, I do not regard as of importance, as in the allied
robustus the prothorax is sometimes without a basal carina,
although a feeble one is usually present. The male differs from the
female in being smaller, with longer antennæ and considerably
narrower elytra, as well as in the comparative width of the
prothorax.
Hab. : S. Australia : Flinders Range.
Leptops musimon Pasc.
There are eight specimens before me (two of which are from
Rockhampton, the locality of the type) which I believe belong to
this species. They are certainly allied to polyacanthus and ebeninus
and have the club no stouter than the funicle (a most unusual
feature in Leptops) and in all particulars they agree with the
description except in the number of tubercles on the elytra; but of
the eight before me not two agree in this respect. In the type the
sutural row of tubercles was smaller than the others and obsolete
towards the base, the two intermediate row each consisted of six
tubercles and the outer row of three.
In three of my specimens the sutural row of tubercles is traceable
to the base, but in the others there are a few small tubercles about
the summit of the posterior declivity only; the tubercles in all the
other rows vary in number from four to seven, and they are usually
not alike on both sides. The female is considerably larger and
wider than the male, with more obtuse tubercles and shorter legs;
it is also considerably wider than the females of Baileyi and
polyacanthus. The size varies from 5 1/2 to 7 lines.
Hab. : Queensland : Rockhampton, Peak Downs, Salibury Plains,
Port Denison.
Leptops corrugatus Pasc.
This species, an unusually short, robust insect wich certainly
looks somewhat aberrant for Leptops, was described as the type of
319
a new genus Baryopadus; but I am convinced that it. belongs te
Leptops. Pascoe briefly defined the genus, stating that its most
peculiar feature was the tarsi, but these are exactly as in superci-
liaris and other species of Leptops. Its antennæ, rostrum and tarsi,
one almost exactly as in superciliaris, and the sculpture of the
elytra of the same character, and certainly the two belong to but
one genus; first as certainly superciliaris und squamosus are conge-
neric, and the latter is quite a normal Leptops. Corrugatus varies
from 3 1/4 to 4 1/2 lines.
Hab. : Queensland : Endeavour River, Cairns, Somerset;
N. S. Wales : Yass, Tamworth.
Leptops ferus Pasc.
This species varies in size from 6 to 10 lines, and the females as
a rule are considerably wider than the males. The legs are nearly
alwaye strongly mottled, even when the scales elsewhere have
been discoloured. The scape in some specimens seems thinner
than in others, but this may be parly due to clothing. The elytra
have a subhumeral Catasarcus-like tubercle on each side, but it
is sometimes rather small; the dorsal tubercles are somewhat
variable in number, and the conjoined tubercles at the summit of
the posterior declivity are very conspicuous.
Hab. : Queensland : Wide Bay, Cape Upstart, Cairns, Endeavour
River, Mackay, Peak Downs, Townsville, MountDryander, Kuranda.
Leptops tetraphysodes Pasc.
I have examined what are practically co-types of this species in
the Macleay Museum, and have others which agree well with the
description, but after abrasion I cannot see that they possess a
scutellum, even of the smallest size. Pascoe says & À peculiar
species owing to... the apparent absence of a scutellum ; this part,
“however, is clearly present in individuals when the scales surroun-
ding it have been removed ». It is a very distinct species and com-
mon in southern Queensland and on the northern coastal rivers
of New South Wales (1). I have seen a specimen said to come from
S. Australia, but believe this to be erroneous.
A specimen from the Illawarra district in M. Ferguson’s collection
is much smaller and the space hetween the eyes is more convex
than is usual. The antemedian tubercles of the elytra are also almost
absent.
(1) There I have taken it on a species of lily.
320
Leptops polyacanthus Pasc.
There are two specimens before me which I refer to this species.
They differ from Baileyi, to which they are very close, in having
no large tubercles at apex of prothorax, and the interocular
tubercles (1) separated a greater distance, and almost overhanging
the eyes. The elytral tubercles, however, are much the same in size
and position. À third specimen before me is probably a variety, it
differs in having the inter-ocular tubercles almost obsolete, and those
on the elytra rounded instead of conical.
Hab. : Queensland : Dawson River (2).
? Var. reductus Pasc.
There is a specimen in the Brussels Museum, marked as having
been seen by Pascoe, and noted as « Leptops reductus Pasc. Queens-
land ». If, as seems probable, it is correctly named, I can only
regard it as a variety of polyacanthus. This specimen does not agree
with the description in all particulars, however, as it has four
tubercles on the third interstice and five on the fifth, instead of
three on each; but these tubercles are certainly variable as on
another specimen belonging to that museum there are five on
each, whilst on a specimen of my own there are four on each.
Leptops Duboulayi Pasc.
In this species the intermediate carinæ of the rostrum end
abruptly; the pectoral armature is more pronounced than in
tribulus, but much less than in colossus. Some specimens from
Champion Bay (the original locality) are clothed with pale brow-
nish scales, but others from Central Australia are clothed with
greyish scales, largely varied with white, the white scales on one
specimen forming two distinct lines from apex of prothorax to apex
of elytra. Pascoe makes no mention of a carina on the prothorax;
on four females before me one is present, but on the only male
there is none.
Hab. : W. Australia : Champion Bay; S. Australia : Tarcoola,
Warburton Range.
Leptops colossus Pasc.
M. Pascoe had doubts as to the correct mating of the sexes of
this species, but Duboulay (from whom he received the types) had
(1) On one specimen these tubercles are much less distinct than on the other.
(2) À specimen in the Australian Museum is labelled « Interior S. A. ».
324
quite correctly paired thein. The children of Geraldton (Champion
Bay) call the females « sandy cows » and are in the habit of harnes-
sing them to match bones to use them for racing.
Leptops ebeninus Pasc.
A specimen from Gayndah appears to belong to this species, but
is rather more densely clothed than the type appears to have been;
probably, however, the type was partially abraded. A second speci-
men from Gayndah has the elytral tubercles not conical but
rounded.
Hab. : Queensland : Dawson River, Rockhampton, Gayndah.
Leptops cicatricosus Pasc.
A somewhat variable species, in some respects close to nodicollis
and maleficus, but differs in the shape of the elytra and in the
rostrum and scrobes.
The scales vary on individuals fron almost white to dark
ochreous; at the base of the head they occasionally have a silvery
or golden gloss. On one specimen the scales at sides of prothorax
are much darker than those on the disc, similar scales clothe the
sides of suture of elytra and tubercles posteriorly, giving the upper
surface a striped appearance. In some small densely clothed speci-
mens the clothing of the antennæ causes the joints to appear wider
than in other specimens.
The rostrum is rather deeply sulcate, but immediately between
the insertion of antennæ a trace of the median carina is to be seen.
The prothoracic node varies in size and shape, and is occasionally
just traceable ; the longitudinal depression in which it is placed is
frequently almost obsolete. À few small tubercles are occasionally
to be seen on the fifth interstice, but they are seldom as large as
those on the third and seventh, the largest tubercle on the seventh
is partly on the sixth as well. The size varies from 5 1/2 to 9 lines.
Hab. : Queensland : Cooktown, Kuranda, Cairns, Rockampton,
Port Denison, Wide Bay, Cape York, Coen District, Pine Mountain,
Endeavour River.
Leptops muricatus Pasc.
Freh specimens of this species are more or less densely clothed
(except on the raised parts) with whitish scales, often having a
golden or silvery gloss. The size varies from 7 to 14 lines.
Hab. : N. W. Australia : Carnarvon ; Queensland : Darling Downs.
322
Leptops superciliaris Pasc.
The description of this species is rather unsatisfactory as all
that Pascoe says of the elytral tubercles is as follows : Cin singulo
elytro tuberculis quinque, quorum duobus validioribus bransversin
positis… Resembles L. quadrituberculatus in outline, but the elytra
are less dilated posteriorly and more tuberculate ».
There is a small and fairly common insect in New South Wales
and Queensland which somewhatdoubtfully I refer to this species (1).
It varies in length from 3 1/2 to 4 1/2 lines (the type was 4) and is
very densely clothed (the type was described as € parce umbrino
squamulosus » but may have been partly abraded).
The rostrum is stout and its sculpture is somewbhat as in corru-
gatus. On the elytra the third interstice is very decidedly raised on
the basal half, then more feebly so to the apex of the posterior
declivity, where there is the largest tubercle of all; the fourth
interstice is not raised but has an obscure tubercle at about its
middle; the fifth is raised to near the middle, then suddenly
depressed and then with an obtuse tubercle; the sixth has the
second largest tubercle of all, slightly to the rear of that on the
third; on the posterior declivity equidistant between these two
large ones there is another. In addition to the five noted, there is
often another on the seventh interstice, and another on the poste-
rior declivity; the shoulders are also subtuberculated.
The whole surface is thickly beset with stiff setæ, which are
especially noticeable on the rostrum (where they are reddish
brown), and on the tubercles (where they are mostly whitish), but
they are very subject to abrasion. The eyes are usually margined
with white scales, and the hase of the head thickly covered with
glistening ones often of an almost golden colour, but these are
especially liable to be come discoloured. On one specimen four
obscure whitish lines of scales are to be traced on the prothorax,
and there are several obscure pathes on the elytra, especially
posteriorly.
Hab. : N.S. Wales : Windsor, Dalmorton, Glen Innes; Queens-
land : Brisbane, Rockhampton, Mackay, Mount Dryander, Dawson
River (1).
VARIETY A.
Four specimens (from Gayndah, Rockhampton and Darling
Downs — the latter with a label € bores into white cedar ») may
(1) Since this was written I have examined a specimen of this species belon-
ging to the Belgian Museum and marked as having been named supercihiaris by
Pascoe himself.
323
represent a variety. They have the four tubercles at summit of
posterior declivity much larger and more acute than in any of the
above noted specimens, but the other tubercles and the costæ are
much less prominent, and the punctures on abrasion are seen to
be smaller. The shape of the elvtra, however a rather unusual one
for Leptops, is the same.
VARIETY B.
Four specimens from Forest Reefs may represent another variety,
they are about five lines in length, the large elytral tubercles almost
as distinct as in the variety À, but the smalles ones and the costæ
more pronounced than in the typical form. The prothoracie impres-
sion and the elytral punctures are also unusually large.
Leptops puellaris Pasc.
Described as from Bathurst in Queensland. There is a Bathurst in
New South Wales but not in Queensland (1). The eyes are strongly
at variance with the other species of Leptops and puellaris Will pro-
bably be removed from that genus.
Leptops acerbus Pasc.
There are two species before me either of which may be acerbus.
One of them (without locality) was identified by me as acerbus from
the description; the other, from W. Australia, was subsequently
obtained on loan from M. George Masters ; there are also two spe-
cimens of the latter species in the Australian Museum from Cham-
pion Bay. Both species have the breast feebly armed, a character
not mentioned by Pascoe.
In the specimen without locality (which unfortunately is very
badly abraded) the eyes are more ovate and with much finer facets
than in the other, the intermediate carinæ do not end abruptly
(as they do in the other) and the elytra are truly spinose, the inner
row having eight, middle row four, aud outer row six spines. This
specimen measures eight lines. The ones with W. Australian labels
vary from six to nine lines and the elytral tubercles are much less
acute (especially in the female, the sex described by Pascoe) whilst
in the second row in the three specimens before me there are never
more than two, and usually but one, there is also a small tubercle
at the junction of the third and seventh interstices which is absent
in the other species.
(1) Lhave, however, a specimen from Tambourine in Queensland.
324
There are other differences between the two species; in the
punctures, in the median carina and in the tibiæ. Only that
M' Masters informed me that be received the name acerbus from
M" Pascoe himself, I should have regarded his specimens as being
wrongly named of representing an undescribed species. It woned
therefore be desirable if the type (now in the British Museum)
could be examined and commented upon, especially as to the
intermediate carinæ of the rostrum of the apical tubereles of elytra.
Leptops biordinatus Blackb. Var. raucus Blackb.
I have three specimens (two from the South Australian Museum,
the other from M. Blackburn) of this species; itis a rough looking
insect and decidedly variable. I also have a specimen, on loan from
the South Australian Museum, and apparently a co-type of raucus,
and cannot regard it as other than a variety of biordinatus. The
differences from biordinatus mentioned by Blackburn are noticeable
in the specimen before me, but a much greater divergence between
specimens exists in the common fribulus, both as regards the
comparative widths of elytra and liability of first row of tubercles
to become carinated towards base, and in fact most of the species
of the genus are more or less variable, apart from the frequently
great sexual variation.
There are also two other specimens before me which I ere to
biordinatus, and which are even more divergent from the typical
form than is raucus. Of these one from Kalgoorlie (belonging to
M. Froggatt) is apparently a female, and is only eight lines long; it
has the fifth interstice distinctly costate to where it joins in with
the seventh, and at about its middle has two indistinct subtubercular
elevations; the seventh interstice has seven tubercles on one side
and eight on the other. Theldines surrounding the elytral punctures
are almost regular, although somewhat obscured by clothing. Its
greatest width is at about the basal third of the elytra. The
prothoracic carina is distinctly thickened in the middle and the
pectoral armature is rather more obtuse than in the normal form.
The other specimen is an enormous male from Norseman, it
measures 16 lines long (1). Its rostrum below the scrobe is supplied
with five or six subparallel irregular costæ directed downwards,
the groove near the apex of the side of the rostrum is scarcely
traceable, and the median carina of the upper surface has a feeble
carina on each side of it near its apex. The prothorax is densely
(1) An appropriate female would probably therefore be the largest Leptops in
Australia.
OP]
covered with granules, and short irregular ridges, much less
intricate in character than on any of the other specimens before
me, and the median carina is fine and almost perfectiy regular from
near the base to near the apex. The tubercles on the third and fifth
interstices of the elytra are larger than in the normal, and are
nowbhere joined together, except the two basal ones; the fifth
interstice to the naked eye appears to be feebly carinated, but this is
caused by the junctions of the ridges bounding the punctures
becoming irregularly conjoined. The elytra are at their widest
almost in the exact middle.
Leptops Baileyi Blackb.
À variable species but readily distinguished by the distinct
tubercles of prothorax and rostrum. The size varies' from 6 to
10 lines. With age the clothing is apt to become greasy. The apex
of the elytra is distinctly notched. In the female the granules
between the tubercles are more numerous and distinct than in the
male, but the tubercles are much less conical.
Hub. : Queensland : Cairns, Bowen, Toowoomba, Brisbane;
N.S. Wales : Inverell.
Leptops frontalis Blackb.
Specimens of this species in the Macleay Museum are labelled
N. Territory, N. S. W., and Ropes Creek. The type was from
N. Territory. The specimen labelled N. S. W. has most of its scales
darker than in the others; but the ocular lobes, shoulders, a spot
on each side of the scutellum and a streak on each side near the
apex are clothed with much paler scales.
Leptops gravis Blackb. (Canaliculatus Lea).
This species is widely distributed in Central Australia and in
western New South Wales, 1 have compared a co-type of gravwis
with the types of canaliculatus and am convinced that the latter
name is à SYNONYÿM.
Leptops elegans Lea.
The pink tint on the white scales of this species is lost with age.
The row of tubercles on the seventh interstice is a very short one.
Hab. : Queensland : Port Denison, Cairns, Chillagoe, Cooktown,
Endeavour River, Night Island, Peak Downs, Cleveland Bay.
4 LANCIA Pan fe 0
326
A female from Kuranda in M. Hackers’ collection has the elytra
more rounded than usual, and with only two rows of tubercles,
except that the outer row is represented by a single acute spine
on the shoulder, the other tubercles are also more acute than usual
of rather less numerous.
Leptops nodicollis Lea.
In perfectly fresh specimens of this species the median carina of
the rostrum is usually quite concealed by the clothing, so that the
middle appears to be grooved (1). The size varies from 9 to 20 mill.
The scales (apart from the setæ, which are also variable in colour)
also vary from almost white to dark ochreous, and frequently the
apical half of the elytra is darker than elsewhere. On several
specimens there is a broad band of obscure white at sides of elytra.
Hab. : Queensland : Kuranda, Cooktown, Cairns.
Leptops horridus Lea.
On several specimens of this species the scales have a golden or
silvery gloss, except on the dark-abdominal patch.
Hab. : Queensland : Cairns, Cloncurry.
Leptops brachystylus Lea.
On several specimens the subsutural row consists of five dorsal
tubercles instead of four. On one there is a line of brilliant green
scales at the base of the head and somewhat similar scales along the
suture; on both prothorax et elytra of this specimen the scales
have a soft golden lustre.
Hab. : Queensland : Kuranda; N. W. Australia : King’s Sound.
Leptops tribulus Fab.
This is the most common and variable species of the genus;
ranging in length from 14 to 30 mill. The male is usually much
smaller and narrower than the female, and with more prominent
tubercles; its scutellum is also longer.
The tips of the ocular lobes are nearly always diluted with red.
The clothing is usually of a muddy grey and appears to be easily
abraded; frequently it is paler on the scutellum than elsewhere.
(1) This is also the case in maleficus.
327
Several Queensland specimens have the scutellum and side pieces
oi the mesosternum cobered with a pinkish mealy exudation
(traces of this pink meal are also on other parts of their bodies)
and the clothing of the legs of a very pale grey, almost white.
The intermediate costæ are not suddenly terminated, but merge
gradually into the head. The sublateral sulci are narrow and closed
posteriorly. The scrobe runs to the eye and then narrows and runs
alongside it till it vanishes at the middle of the upper surface of
that organ, but its upper portion is sometimes choked with scales,
It is exactly alike in the typical form and in all the varieties. The
third interstice of the elytra is usually costate from the base to near
the middle, but this costa is often broken up into tubercles,
especially in the male; in one small female before me it is costate
for one third of the length of the elytra on one side, and tuber-
culate from the base on the other. The suture near the summit of
the posterior declivity is supplied with two conjoined tubercles,
in some specimens these are conjoined almost throughout, but
usually only at the base. The apex of the elytra is distinctly notched.
The prothoracie impression also varies in extent, is often more
distinct towards the apex than towards the base, but is often
narrow and distinctly impressed throughout its length.
Hab. : Queensland, N. S. Wales, Victoria, S. Australia, Tas-
mania (1).
Var. interioris Blackb.
This is a variety having the tubercles rather less pronounced
than usual. In comparing it with tribulus, Blackburn stated that it
differed from that species « by its much less robust of less convex
form, the long slender antennæ, the smallness of the tubercles in
the seventh elytral insterstice, the almost complete disappearance
of the tubercles on the front of the prosternum (which are not at
all pointed forward), its rostrum not at all concave, even at the
apex, eic. »
I have from South Australia five specimens of this variety, of these
one was given to we with the name by M. Blackburn, and a second
was received from M. Griffith and marked as having been named
by M. Blackburn; they also agree with the description. The
antennæ of a typical specimen from Sydney measuring one inch
in length, are 5 3/4 lines long; exactly the same as a South Austra-
lian specimen of the variety measuring one inch, nor can I see that
the latters are at all thinner (2). In the male the tubercles of the
(1) It is the only species known to me from-Tasmania.
2) In some specimens of the variety, however, they are certainly thinner
. and longer than in others.
398
seventh interstice are certainly smaller in the variety than in the
typical form, but in the females of both they are often much alike.
Some specimens of the variety are stouter than any I have seen of
the Lypical form. The tubercles of the prosternum are much the
same in both forms and are slightiy variable in both and the tipofthe
rostrum in also slightly variable and in the same way in both forms.
>. "08
Var. obsoletus, n. var.
Two specimens before me appear to represent another variety in
which the extreme form of degradation of elytral tubercles of costæ
occurs. One is from Western Australia but the other is without a
locality label.
Their third fifth and seventh elytral costæ are just perceptibly
raised, the two conjoined sutural tubercles are small but fairly
distinct, the third interstice has a very small tubercle close to the
conjoined ones and none elsewhere, except one marking its junction
with the seventh, the latter has a few small tubercles, the fifth
interstice has only one small tubercle and which is situated just
beyond its middle; all these tubercles though small are fairly acute.
The elytral punctures are almost regular. The prothoracic impres-
sion is clearly defined and almost parallel-sided from base to apex,
and on one of the specimens contains a very feeble median carina.
The rugosities of the prothorax are less pronounced than in the
normal form.
The scales are dense and of a pale fawn colour, and in addition
there are short stout semidecumbent setæ on the upper surface,
but on the lower surface (except parts of the sterna) and legs
the setæ are longer and much thinner. — Length 20-21 mill.
Var. carinatus n. var.
Two specimens (sexes) from N. W. Australia probably represent
another extreme.
The third interstice is carinated, smooth, shining and quite
regular to near the middle, where there is a semi-detached tubercle,
then there are three at equal lengths from each other (the third
just before the sutural ones, these being rather acute) and towards
the apex an acute tubercle or spine marking the junction of the
third of seventh interstices, the fifth interstice has about eight
small tubercles, and the seventh from seven to eleven (1), these
becoming more acute posteriorly. The tubercles, although not
(1) On both specimens they vary in number on each side.
329
quite as large as in the typical form of tribulus, are more acute.
The prothoracie rugosities are larger than in the normal, and
often appear (especially in the male) as large granules or small
tubercles ; the median channel is distinct and elarged in front.
The elytral setæ are thinner (han in the normal and very much
thinner than in the variety obsoletus. — Length « 20, @ 29 mill.
Leptops quadridens Fab.
This was placed as à doubtful variety of L, tribulus by Olivier and
Fahræus; the original description, however, would seem to
indicate a very different species, but it is so short (1) as to be quite
worthless.
Leptops clavus Fab.
IF this is really a Leptops I have seen no species which would fit
the very brief original description.
Leptops quadrituberculatus Boh.
Two species have been sent to me under this name for exami-
nation, but neither agrees with the description.
Setosus was doubtfully named quadrituberculatus in M° H. J.
Carter’s collection, but differs from the description in having a
distinct scutellum and the four large tubercles of elytra not placed
transversely. Of these Bohemann says Q àx singulo elytro pone
medium tubercula bina, magna valida, transversim posita ». Male-
ficus (named in M° C. French’s collection as quadrituberculatus)
also has a distinct scutellum, its four large tubercles are placed
transversely it is true, but the third and fifth interstices are not
subcostate, and Bohemann makes no mention of the node so
conspicuous on the prothorax of maleficus and nodicollis (another
species having four large tubercles transversely placed). There are
several other species having four large tubercles placed transver-
sely on the elytra.
If the scutellum is really absent in quadrituberculatus (and
Bohemann says @ scutello nullo » and again «€ scutellum nullum »)
I am confident that I have not seen the species.
Leptops squalidus Boh. (Hopei Fhs.)
This species is very destructive in orchards and vineyards in
N.S. Wales and Victoria. The clothing is dense and variable and is
(1) « Cinereus, thorace scabro, elytris spinosis ; spinis quatuor posticis longio-
ribus. »
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 30 x1 1906. 20
+
TT -N ‘0
DT COPIER TE ON,
* ETAIENT
330
subject to considerable alteration with age and spirits, etc. Some
females are very much stouter than others which in length are
exactly the same. The size ranges from 10 to 20 mill.
Leptops spinosus Fhs.
(dumosus Fhs., hystricosus Fhs., dorsatus Pasc.).
I have previously (1) commented on this abundant Western
Australian species, especially as to its variation in length, clothing,
rostrum and prothorax, and the sexual differences, and have already
refered to dorsatus as one of its synonyms. In carefully checking
the descriptions again I have become convinced that dumosus and
hystricosus are also synonyms.
The insect belongs to a group of small species characterised by a
comparatively smooth rostrum, the elytra with three series of
tubercles (2) or spines, and a small subhumeral spine on each side.
The differences that exist between a form densely covered with
grey scales and with the elytra rather feebly and sparsely tuber-
culate, and one (often much larger) sparsely clothed and with large
and often acute tubercles or spines, would seem too great to be
bridged by the forms of one species, but I have numerous inter-
mediate forms, and a form is fairly common in which the fifth
interstice is entirely without tubercles.
Leptops robustus Oliv. (angustior Germ.)
The form described by Germar was the male.
Hab. : W. Australia : King George’s Sound; $S. Australia.
Leptops humeralis Germ.
A male given to me by M. Blackburn under this name does not
agree very well with Germar’s description, as it is smaller (5 3/4 as
against 7 1/4 German lines) than the type, and the elytra are
without costæ; but as each shoulder has a very distinct spine
(recurved in my specimen) and my specimen in other respects
agrees with the description, it is probable that the type was a
female and the male was unknown to Germar. I cannot find any
(1) Trans Roy Soc. S. Austr. 1903, p. 106.
(2) These are on the third fifth and seventh interstices, but are referred to by
Fahræus as being on the second fourth and sixth, as (in common with many
others) he did not count the suture.
comment on the species by Blackburn but probably both sexes
were known to him.
Leptops argillaceus Pasc. — Hub. : Queensland : Gayndals,
Peak Downs, Dawson River.
Leptops glaucus Pasc. — Hub. :N.S. Wales : Argyle.
Leptops contrarius Blackb. — Fab. : S. Australia : Idracowra,
Farcoola.
Leptops Horni Blackb. — ab. : N. Territory : Fomkinson
Range.
Leptops setosus Lea. — lab. : Queensland : Wide et Moreton
Bays, Mackay, Brisbane, Rockhampton, Pine Mountain; N.S.
Wales : Clarence River.
Leptops maleficus Lea. — /Jab. : Queensland : Cloncurry, Wide
Bay.
Leptops spiniger Fhs. — JJub. : W. Australia : Esperance Bay.
Leptops tuberculatus W.-S. Macl. — Hab. : Queensland : Port
Denison, N.S$S. Wales : Clarence et Richmond Rivers.
Leptops echidna W.-S. Macl.
Var. planicollis Blackb.
Black margins of ocular lobes reddish. Moderately covered with |
dingy greyish scales.
Rostrum stout, with a strong carina along middle; intermediate
carinæ sparsely punctured, thickened and suddenly termined close
to eyes. Sublateral sulci (1) rather deep, widened behind and
narrowly open in middle of base. Scrobes large, but not sharply
defined posteriorly, narrow and deep in front. Antennæ fairly stout,
none of the joints of the funicle transverse. Prothorax moderately
transverse, irregularly vermiculate-tuberculate, discal third flatte-
ned (but in front concave) with a widely elliptic outline; sides
strongly rounded and somewhat flattened, the interspaces somewhat
depressed; a strong conical tubercle on each side almost directly in
front of coxæ. Elytra at base very little wider than prothorax at ist
widest, dilating to about the middle; with double series of coarse
and more or less irregular punctures; third seventh interstices
(1) I have used this expression for the sulcei impressed on the intermediate
carinæ, each of wich in consequence is longitudinally divided on its basal half
or two-thirds. These sulci vary greatly in the different species.
with rows of more or less conical tubercles, on the third becoming
subcarinate at base. Two apical segmenta of abdomen with a depres-
sion on each side. Front tibiæ very feebly curved.— Length 25 mill.
Hab. : Probably N. Australia.
I previously(1)stated that the type (and above described) specimen
was a female. Examination of fresh material, however, has now
convinced me that it is a male. Other differences between it and
tribulus, to those already pointed out by me in 1903, are the
suddenly terminated rostral carinæ, and the strong pectoral arma-
ture. In tribulus the intermediate carinæ gradually merge into the
head and the pectoral armature is decidedly feeble In tribulus also
the scrobes are much narrower. The fifth-seventh joints of the
funicle at first appear to be slightly transverse, but this is really due
to their clothing. Seen from the side the outline from the front of
prothorax to about the middle of elytra is almost perfectly flat. On
each elytron the largest tubercle of all is on the third interstice at
summit of the posterior declivity. At first sight it appears to be on
the sutural interstice but is really not so; on one elytra there are
six tubercles on the third interstice and five on the other, on the
seventh there are ten (including an obtuse basal one) on each side,
of which the smallest is subapical, the fifth has the remains of two
or three small tubercles on each side.
Since the above was written, I have examined five other specimens
from Western Australia, evidentiy belonging to this species. Of
these three males belongs: to the Brussels Museum, another male
belongs to the Macleay Museum, and the fifth (a female) was given to
me by Mr C. French.
The Macleay Museum male was sent to Mr Griffith for comparison
with the type of planicollis. M. Blackburn to whom it was shown said
it Qis probably planicolhs, the only difference seems te be that the
tubercles of elytra of your specimen are very much sharper and
more curved at tip than in the type, but are in the same relative
position ».
All four males differ slightly from each other and from the type,
and all four have the third interstice carinate on its basal half
instead of subcarinate as in the type; the third interstice in all four
specimens has three tubercles except that on the left elytron of one
specimen it has five; the seventh interstice usually has nine tuber-
cles, but these vary in number from eight to ten, they also vary
considerably in acuteness.
The female differs from the males in being larger (34 mill.) and
wider, third interstice carinate to beyond the middle, fifth carinate
(1) In Trans. Roy. Soc. S. Austr., 1903, p. 106.
3933
to middle, and seventh subcarinate te about the middle; the
tubercles also on the third and seventh are fewer in number,
reduced-in size and more obtuse.
Leptops.parvicornis n. sp.
Black. Densely and almost uniformuly clothed with scales; and
with semi-decumbent, stout, pallid setæ, rather sparsely distributed.
Rostrum very stout, with a strong carina along middle; interme-
diate carinæ strongly elevated, near base still more elevated, and
then suddenly terminated. Sublateral sulei continuous almost to
above insertion of antennæ, widely open behind. Scrobes large and
wide but rather shallow. Antennæ thin, but not very long, none of
the joints of funicle transverse. Prothorax moderately transverse,
with numerous small glossy tubercles, but in places vermiculate-
tuberculate, shadowly and widely impressed along middle and with or
without a median irregular carina, sides strongly rounded in front;
pectoral armature fairly strong but somewhat obtuse. Elytra
ovate, considerably wider than prothorax, with double series of
fairly large, irregular punctures; third, fifth, and seventh interstices
tuberculate, two almost conjoined tubercles on suture at summit of
posteriorly declevity. Front tibiæ moderately curved, with numerous
small but partially concealed teeth. — Length 13-22 mill.
Hab. : S. Australia : Flinders Range (Macleay Museum).
The scales are so dense that almost the entire surface is covered
by them, even the tubercles and ridges in fresh specimens; in such
specimens also the scales are apparentlv almost white, but wich age
or immersion in fluids they become much darker. The elvytral
tubercles are never very large, although usually more or less
conical and acute, they are sometimes tipped with red and in the
five specimens before me show no tendency to become carinated.
On the third interstice there are from eight to twelve, on the fifth
from four to six, and on the seventh from six to ten; they are
seldom alike on both sides.
The female is usually larger than the male, with wider elytra and
smaller tubercles.
The prothorax is somewhat as in L. echidna, but the discal space is
less marked, the sides are less strongly rounded and more of the
small tubercles are isolated. Itis apparently allied to L. sulcicollis, but
Blackburn says of the prothorax of that species € profunde longilu-
dinaliter sulcato » and again € its wide deep and entire prothoracic
channel ». À character which should certainlv distinguish it from
this or the following species.
A Ltd) à 2
334
Leptops cacozelus n. sp.
Black. Densely and almost uniformly covered with scales, rather
thickly interspersed with stout semi-decumbent setæ.
Rostrum rather stout, strongly carinated along middle, interme-
diate carinæ thickened and abruptly terminated at base. Sublateral
sulci commencing considerably behind insertion of antennæ,
widely open behind. Scrobes large shallow and ill defined. Antennæ
rather thin, not very long; none of the joints of funicle transverse.
Prothorax feebly transverse, with fairly large tubercles, having
but little tendency to become vermiculate; disc scarcely depressed
along middle, sides moderately rounded in front; pectoral arma-
ture obtuse. Elytra ovate, with double series of fairly large and
more or less irregular punctures, third fifth of seventh interstices
tuberculate. Front tibiæ rather lightly curved; with a few almost
concealed teeth. — Length 11-16 mill.
Hab. :S. Australia : Warburton Range (Henry Hacker).
In general appearance close to the preceding, but readily
distinguished by the absence of sutural tubercles; the elytral
tubercles are somewhat smaller and less conical, and those on
the third interstice of the female have a feeble tendency to become
carinated ; on the third there are seven or eight, on the fifth four
or five, and on the seventh eight to ten, but those on the fifth and
towards the base of the seventh are sometimes very feeble. The
sublateral sulci are much shorter and the intermediate carinæ are
not so abruptly terminated. The scales are much as in that species
except that they are rather less closely applied to the derm, and in
consequence are more easily abraded, the setæ are also rather
more numerous. One of the specimens before me‘is very greasy,
and the grease causes the clothing to appear almost black.
Leptops hercules n. sp.
Black. Rather densely clothed with greyish brown scales, and
with numerous semi-erect stiff setæ; abdomen almost glabrous,
except on sides.
Rostrum very stout; strongly carinated along middle; interme-
diate carinæ thickened at base. Sublateral sulci rather short,
closed posteriorly. Scrobes rather large, wide and shallow.
Antennæ rather thin and short, first joint of funicle slightly longer
than second, sixth feebly transverse. Prothorax feebly transverse,
sides rather strongly impressed in front but very feebly behind,
and with a small and irregular carina; pectoral armature strong
and acutely conical. Scutellum distinctly elevated. Elytra elongate-
ovate, at base not much wider than base of prothorax; with double
series of irregular punctures; third, fifth and seventh interstices
with more or less conical tubercles. Each segment of abdomen
with a setose impression on each side. Front tibiæ feebly curved,
edentate. — Length 34-38 mill.
Hab. : W. Australia (C. French).
The elytral scales are usually somewhat elongated. On the sides,
especially of the lower surface, they frequently have a rosy or
greenish gloss, with occasional opalescent gleams. The interme-
diate carinæ are not so abruptly terminated as in the preceding
species, but they do not gradually merge into the head as in most
species. The ridges closing the sublateral sulci might be regarded
as partially open. To the naked eye the prothorax appears to be
slightly longer than wide. The elytral punctures must be considered
small when the size of the insect itself is considered, they are
also rather shallow and more or less concealed by the clothing;
the third interstice is rather acutely carinated from the base to
begond the middle, then there are four or five tubercles of which
the largest is the second last, the last is fairly close to but distinctly
not on the suture; the fifth interstice is carinated on its basal
third, with three or four obtuse tubercles beyond; the seventh
interstice has from eight to eleven tubercles, of which, however,
the basal ones are rather small. On one specimen the second
interstice has a few feeble tubercles, on the other these are feeble
tubercles on the ninth and eleventh.
The larger of the two specimens before me is the largest
Australian weevil I have seen; although in actual length it is
slightly exceeded by exceptionally large specimens of Trigonotarsus
rugosus, Iphtiomorhinus Australasiæ, and Eurhamphus fascicularis ;
but if the rostrum be excluded it is longer than even these.
Leptops elongatus n. sp.
Black. Moderately densely clothed (especially in the depressed
parts) with greyish scales of two sorts, small and subelongate ones
and larger rounded ones, but these in places becoming longer and
thinner. |
Head with rather strong longitudinal impression between eyes,
the impression with a small central pit. Rostrum rather thin,
strongly carinated along middle, intermediate carin&æ at base
regularly merging into head. Sublateral sulci long narrow and open
336
behind. Scrobes rather deep and narrow, feebly curved in middle.
Antennæ comparatively long and thin; all the joints of the funicle
considerably longer than wide. Prothorax about as wide as long,
sides moderately rounded in front, obtusely vermiculate-tuber-
culate; with a narrow distinct almost parallel-sided median
impression; pectoral armature feeble. Elytra elongate-ovate, with
double series of large, irregular punctures; third fifth and seventh
interstices tuberculate, suture with acute almost conjoined tubercles
at summit of posterior declivity. Front tibiæ moderately curved and
with numerous small teeth. — Length 22 mill.
Hab. : Australia.
À long thin species. The specimen described is a male, on the
third interstice of its elytra there are six tubercles on one side and
seven on the other, all distinct; towards the base they are rounded,
but posteriorly they become conical and acute; the fifth interstice
has five feeble tubercles on one side and six on the other;
the seventh has seven on one side and ten on the other, all
(except those close to the base) distinct and acute; the sutural
tubercles are fully as large as any of the others. À specimen,
evidently a female of this species (in M. Griffith’s collection and also
without exact locality) differs in being larger, the elytra conside-
rably wider and the tubercles smaller, less numerous and with a
tendency to disappear; the legs are shorter and the front tibiæ
much less curved.
Differs from the description of L. sculptus in the third interstice
not being cariniform to about the middle; in L. sculptus the scrobes
are described as € quite straight » and that species is said to have
the prothorax widely canaliculate.
Leptops amplipennis n. Sp.
Black. Densely and uniformly covered with rounded greyish or
pale brown scales, interspersed with semidecumbent setæ.
Rostrum moderately stout, strongly carinated along middle;
intermediate carinæ regularly merging into head at base. Sublateral
sulci rather short, open behind. Scrobes very feebly curved, tou-
ching eyes at about their lower third, well-defined but not very
deep or narrow. Antennæ not very long or thin, none of the joints
of funicle transverse. Prothorax very small, almost as long as
wide, sides rather strongly rounded in front, vermiculate-tuber-
culate, discal impression shallow and indistinct: pectoral armature
very feeble. Scutellum distinctlv elevated. Elvtra large, rather
widely ovate, with double series of large and almost regular punc-
e
PMR DE AE UE D Gr US EE AT
17 : FX 1
337
tures, apex distinctly notched; seventh interstice tuberculate, third
and fifth carinate and tuberculate, two small conical tubercles on
‘suture near summit of posterior declivity. Front tibiæ moderately
curved, with numerous small teeth. — Length 18 mill.
Hab. : N. W. Australia (C. French).
Not very close to any other species before me, althongh evi-
dently of the fribulus-group. The specimen described is almost
certainly a female, and its prothorax in proportion to the elytra is
much smaller than in any other known species. At the base the
elytra are very little wider than the prothorax, but beyond the
middle they are more than twice as wide, the third and fifth inter-
stices are carinated (the carinæ being feebly undulated) to beyond
the middle, and then each has a few very small tubercles, the
seventh has thirteen small but acute tubercles on one side and
fourteen on the other.
Leptops Frenchi n. sp.
Black. Rostrum very stout; very strongly carinated along middle;
intermediate carinæ strong, regularlv merging into head. Sublateral
sulci narrow, open behind. Scrobes large rather deep and irregular ;
ery deep in front. Antennæ short and stout; third to seventh joints
of funicle transverse. Prothorax rather strongly transverse, sides
strongly rounded; coarsely vermiculate-tuberculate; distinctly
carinated along middle; tubercles of prosternum large and acutely
conical. Elytra elongate-ovate or subcordate, with double series of
large, sharply defined punctures; apex obtusely notched; third
fifth and seventh interstices with obtuse tubercles. Abdomen
coarsely sculptured throughout. — Length 35 mill.
Hab. : W. Australia : Coolgardie (CG. French).
The specimen before me (probably a female) appears to be very
greatly abraded, as setæ are almost entirely absent from the appen-
dages, as well as from the body itself, and except in the depressed
places scales are also absent. In these, however, especially on the
under surface, the scales are very densely packed, and are probably
of a snowy whiteness in fresh specimens. There are indications also
that when fresh the specimen was covered with a pinkish meal.The
teeth of the front tibiæ are so minute that in a fresh specimen they
would probably be concealed.
The elytral sculpture is unlike that of any other species known
to me, although evidentiy something like that of L. areolatus, but
from the description of that species it differs in its tubercles and
scrobes. Each puncture is clearly defined and is bounded on all sides
338
by walls of almost even width, they vary, however, considerably in
size and shape; the interstices are not readily traceable as in most
species, the third has four or five obtuse tubercles most equi-
distant from each other, the fifth is scarcely tuberculate, unless
two or three slightly thickened spaces can be regarded as tubercles,
and the seventh has three or four obtuse tubercles.
Leptops rudis n. sp.
P. Black. Densely covered with greyish or pale brown scales,
rather thickly interspersed with stout semidecumbent setæ.
Rostrum and antennæ much as in the preceding species except
that the median carina is thinner, and the scrobes are narrower
and clearly defined. Prothorax feebly transverse; rather strongly
vermiculate-tuberculate; with an irregular median carina; pectoral
armature conical and subacute. Elytra subovate, apex obtusely
notched; with double series of coarse irregular punctures, and
with a few tubercles. Abdomen with scatlered punctures, each seg-
ment with an impression on each side, and the apical one with a
narrow median impression as well. Front tibiæ moderately curved
and edentate. — Lenght 32 mill.
Hab. : W. Australia.
The elytra at the base are widely and feebly emarginate (in the
preceding species each is separately rounded at the base) their
punctures are as large (if not larger) as in that species, but their
walls are frequently broken down and many are conjoined, so that
they appear very different. The third interstice has two or three
very obtuse tubercles, the fifth has remains of two or three, the
seventh has two distinct and subconical tubercles towards the
apex, one marking its Junction with the fifth interstice, the other
its Junction with the third. The third joint of the hind tarsus is
actually narrower than the second, a most unusual feature.
The specimen described was found to contain numerous eggs
(3 X 2 mill.).
Apparently allied to L. areolatus, but the elytral punctures and
tubercles are very different.
Leptops niveus n. sp.
Black, legs piceous. Densely and uniformly clothed with almost
snowy-white soft rounded scales, interspersed with stout semi-
decumbent setæ; club with blackish scales.
Rostrum not very stout, rounded above, carinated only between
|
e]
339
insertion of antennæ. Scrobes rather shallow, feebly curved, tou-
ching eyes at about their lower third. Antennæ thin and moderately
long. Prothorax strongly transverse, sides strongly rounded ; with
obtuse and usually isolated tubercles, median impression shallow
and irregular. Elytra briefly ovate, feebly conjointily arcuate at
base, with double rows of fairly large but partially concealed punc-
tures; suture, third, fifth and seventh interstices tuberculate, each
side with a small Calasarcus-like tubercle behind the shoulder.
Front tibiæe very indistinctly dentate. — Length 8-13 mill.
Hab. : S. Australia : Fowler’s Bay (CG. French).
The tubercles on the suture are small and distinct, except at the
base, on the third interstice there are from eight to ten, obtuse at
the base and becoming conical and acute (but never very large)
posteriorly, on the fifth there are from six to eight, also becoming
more acute posteriorlv, on the seventh there are four or five, but
of these the larger ones are close to the base; the other interstices
are somewhat undulating so that in places they might fairly be
regarded as obtusely tuberculate. The female differs from the male
in being larger, wider, with more obtuse tubercles and shorter legs.
With the subhumeral spine of L. spinosus, but the suture tuber-
culate. From the specimen | have named as L. humeralis it differs in
the rostrum not being grooved along middle, and in the tubercles.
Leptops concaviceps n. sp.
Black. Clothing as in the preceding species.
Head excavated between eyes. Rostrum short and stout, strongly
carinated along middle; intermediate carinæ raised and thickened
at base. Sublateral sulci short, closed behind. Scrobes shallow and
indistinct behind, narrow and deep in front. Antennæ thin, scape
rather short, second joint of funicle much longer than first.
Prothorax rather widely transverse, sides strongly and almost
evenly rounded, with numerous small rounded tubercles having
very little tendency to become vermiculate, median impression
feeble (except in front) and obtusely carinated. Elytra widely
ovate, conjointly arched at base; punctures more or less concealed,
but evidently not large; with numerous tubercles. Front tibiæ
edentate. — Length 1% mill.
Hab. : Queensland : Rockhampton (type in Macleay Museum).
The thickened portions of the intermediate carinæ could
scarcely be called tubercles, they are distant from each other and
do not merge into the head as in most species, although not so
340
abruptly terminated as in L. colossus ; they also completely close the
hind ends of the sublateral sulci. The suture and all the interstices
to the seventh have small tubercles or granules of varying size,
and all more or less rounded, but on the third there are four or
five, on the fifth three, and on the seventh three or four, larger
than their fellows.
Evidently belonging to the group about L. polyacanthus, from that
species it differs in having considerably tinner antennæ, prothorax
more transverse, with more numerous tubercles, head widely
excavated between the eyes, etc. The sculpture of the rostrum is
very different to that of L. Baileyi, but it has two frontal tubercles on
the prothorax, although these are much less pronounced, and the
base of the elytra is different. In width it is about equal to a female
of L. musimon, but the rostrum of that species is very differentlv
sculptured.
Leptops cinerascens n. sp.
Black.
Head with a distinct interocular impression. Rostrum fairly stout,
strongly carinated along middle; intermediate carinæ very obtuse.
Sublateral sulci deep, narrow and closed posteriorly. Scrobes
directed towards lower third of eyes, but terminated some distance
before them, deep and rather narrow, but rapidly terminated.
Antennæ moderately long and thin, none of the joints of funicle
transverse. Prothorax slightly transverse, sides moderately rounded
in front; very obtusely vermiculate tuberculate. Elytra ovate-cor-
date, with irregular double series of punctures ; all the interstices,
except the outer ones, with granules or small tubercles. Front tibiæ
rather stronglvy curved and apparently edentate. Length 12-19 mil].
Hab. : N. S. Wales (J. Kershaw Sen’), Bong Bong, Armidale,
Hunter River (Macleay Museum); Queensland : Darling Downs
(C. French).
Although there are eleven specimens of this species before me
I am not able to satisfy myself as to the clothing. In most the scales
are fairly densely distributed and of a greyish-white colour, and
denser on the elytral margins than elsewhere, but they are often
broun. The elytra are apparently without setæ, unless some stout
scales, which vary from brown to black and are quite decumbent,
can be regarded as setæ. The under surface is irregularly clothed
with stout scales or setæ, small rounded scales, and long dark setæ.
To the naked eye the specimens appear to be of a dingy black,
feebly or not at all sprinkled with grey. The under surface of the
head at its base is rather densely punctate and with longitudinal
341
and transverse strigosities. The median channel of the prothorax is
variable but seldom sharply defined, the median carina is also
variable and appears sonetimes as a shinning and almost rounded
median node. In places on the elytra the tubercles areso very obtuse
that they might fairly be regarded as absent and they aren ever very
large, but they are larger on the third, fifth, and seventh interstices
than on they others. and they very slighty enlarge to near the pos-
terior declivity, where those on the suture are more distinct than
towards the base, on the base of the suture and on the second they
are sometimes very sparse, or altogether absent; they are also
sometimes very sparse on the fourth and sixth, especially in the
males. The suture posteriorly is somewhat as in L. robustus, but the
two species have little else in common, and the present species is a
very isolated one. The female is larger and wider than the male,
with smaller but more numerous granules or tubercles and shorter
legs.
A specimen from Forest Reefs has the prothorax more strongly
rounded on the sides, the second fourth and sixth interstices
entirely without granules, and the punctures more regular and
larger.
Leptops orthodoxus n. sp.
Black. Densely and almost uniformly clothed with soft pale
scales, thickly interspersed with stout stramineous almost decum-
bent setæ; club with blackish scales.
Rostrum acutely carinated along middle, intermediate carinæ
obtuse. Sublateral sulci narrow and closed posteriorly. Scrobes
feebly curved, almost touching middle of eyes, fairly deep and
narrow. Antennæ fairly stout and not very long, none of the joints
of funicle transverse. Prothorax feebly transverse, sides strongly
rounded in front; obtusely vermiculate-tuberculate; median im-
pression rather deep in front, with a shining median node or
abbreviated carina. Elytra ovate, with double series of fairly large
and regular but more or less concealed punctures; third, fifth and
seventh interstices tuberculate. Front tibiæ strongly curved and
edentate. — Length 12-17 mill. |
Hab. : Queensland : Wide Bay (Macleay Museum), Salisbury Plains
(Aug. Simson).
The scales (which might be regarded as of a very pale yellowish-
brown colour) on two of the four specimens before me have a faint
satiny lustre, they are usually slightly paler than the setæ. The
rostrum is much as in the preceding species except that the
scrobes are longer, but the clothing is so dense that the sculpture is
.
342
partially concealed. The third interstice is obtusely tuberculate
from the base, but the series terminates with a very distinct one
near the summit of the posterior declivity, the fifth is subcari-
nated (or quite simple) from the base to beyond the middle, where
a small series of tubercles commence, they then turn round to
beyond the large one on third, the seventh is obtusely tuberculate
from the base to near the middle. The tubercles on the fifth from
some directions appear to be continuous. The female is larger than
the male, the elytra considerably wider, more rounded and convex,
and with smaller tubercles. |
An ordinary looking species which differs from L. cicatricosus and
the description of L. furfuraeeus in having the rostrum carinated
along the middle instead of grooved. From L. fuberculatus itdiffers in
having the prothorax more transverse, the large tubercle of the
third interstice much smaller, and the antennæ considerably shorter.
Leptops fraterculus n. sp.
Dull reddish-brown. Clothing as is the preceding species except
that the setæ are not quite so numerous.
iostrum feebly carinated along middle; intermediate carinæ
very feeble. Sublateral sulci very short, closed behind. Scrobes
rather strongly curved, very shallow posteriorly, extending almost
to lower third of eyes. Prothorax very feebly transverse, sides
feebly rounded in front; very obtusely tuberculate; scarcely
impressed along the middle and without a median carina or node.
Elytra subcordate, with double rows of almost regular punctures;
with very feeble tubercles. Front tibæ rather feebly curved and
feebly dentate. — Lenght 10-11 mill.
Hab. : Queensland : Rockhampton (Macleay Museum).
The clothing is so dense that the derm is entirely hidden by it,
but where I have scraped it away is is seen to be of the colour as
described. Before abrasion the rostrum appears to be almost cylin-
drical, entirely without carinæ, and with very feeble sublateral
sulci. On abrasion these are seen to be much more feeble than in the
preceding species; the antennæ are rather longer and stouter. The
elytra are evidently of the same type but the punctures are compa-
ratively larger and the tubercles (except for a few feeble ones
beyond the middle on the third and fifth interstices and a few at
the base of the seventh) might almost be regarded as absent. I
believe the sexes are before me, as one specimen is larger and with
wider and more convex elytra than in the other, but the tubercles
are much the same in both.
Leptops multinodosus n. sp.
Black. Densely covered with soft grevish scales, thickly inters-
persed with stouter semidecumbent scales, in places turning to
setæ.
Rostum fairly stout, feebly carinated along middle, intermediate
carinæ obtuse. Sublateral sulci short deep and closed posteriorly.
Scrobes sinuous, narrow and fairly deep posteriorly, directed
upwards and almost touching middle of eyes. Antennæ rather
short, scape stout; none of the joints of funicle transverse. Pro-
thorax in female feehly, in male very feeble transverse, sides mode-
rately strongly roundel; with fairly large tubercles, becoming in
places vermiculate, median impression very feeble and irregular,
non carinate. Elytra subovate, distinctly notched at apex; with
double series of large partially concealed punctures; with nume-
rous small nodes or tubercles. Front tibiæ rather long, feebly
curved and very feebly dentate. — Length 11-17 mill.
Hab. : N. S. Wales : Nowra, Tilba Tilba (Macleay Museum),
Ourimbah (Taylor Bros), Gosford (H,-J. Carter).
There are eight specimens before me; in two of these the scales
are of a dingy white, but in the others (probably owing to age or
the killing medium used) they are more or less brownish; the
larger scales, however, are not affected to the same extent as the
smaller and denser ones. Owing to the large size of the punctures
and to their being partly transversely confluent, the second fourth
and sixth interstices appear to be supplied with series of nodes,
which onthe third fifth and seventh are enlarged to small tubercles ;
these become larger (but never very large or conical) on the third
and fifth beyond the middle, and on the seventh near the base. The
female is larger and wider than the male, the elytra more regularly
convexe and the tubercles and nodes smaller and more regular.
Specimens from which the scales have been partly abraded or
discoloured at a glance look much like L. cineracens, but the absence
of tubercles from the suture is at once distinctive. The very short
scape distinguised it from L. fuberculatus, nodicollis and maleficus.
Leptops squamosus n. sp.
Black. Very densely covered with scales and which are rather
thickly interspersed with setæ.
Head deeply and narrowly impressed between eyes. Rostrum very
wide, strongly carinated along middle, intermediate carinæ irre-
344
gular. Sublateral sulci deep, curved and widely open posteriorly.
Scrobes deep, oblique, touching eyes at their lower edge. Antennæ
fairly short and stout, none of the joints of funicle transverse.
Prothorax moderately transverse, sides moderately rounded with
coarse irregular punctures. Scutellum minute and depressed.
Elytra separately irregularly rounded at base, enlarged to beyond
the middle, where four tubercles mark the summit of the posterior
declivity, this being almost vertical; with large partly concealed
punctures in single series. Front tibiæ stout, rather strongly
curved and with numerous fairly distinct teeth. — Length 9-12 mill.
Hab. : N. S. Wales : Ash Island, Illawara, Clarence River
(Macleay Museum), Wollongong, Forest Reefs (A. M. Lea), Albion
Park (R. Helms); Queensland : Rockhampton (Macleay Museum),
Brisbane (Aug. Simson).
The scales are unusually dense; in colour they vary on indivi-
duals from an almost uniform dingy brown to a pale greyish-brown,
and they are occasionally feebly variegated, especially on the elytra.
On the sides and under surface they sometimes have a feebly rosy
gloss. The setæ are usually, but not always, darker than the scales
amongst which they are placed, and they often appear as fascicles
on the tubercles. On abrasion the intermediate carinæ, instead of
each being divided into two by the sublateral sulci, are seen to be
divided into three, of which the inner fork touches the median
carina almost at its base, so that between the scrobes there appear to
be seven carinæ and six grooves. Before abrasion the prothorax
appears to be obsoletely vermiculate-tuberculate, and without a
median impression. The elytral punctures are not at all geminate in
arrangement, and on abrasion are seen to be large, round and
mostly isolated, the four tubercles are so placed that the median
ones are slightly beyond the outer ones; they are all fairly large
but obtuse, the inner ones being on the third interstices, but also
partly on the second and fourth, the outer ones similarly being on
the sixth-eighth interstices.
In general appearance fairly close to L. superciliaris, but each
elytron with two distinct tubercles only, and much wider beyond
the middle than across the shoulders; the third interstice and the
shoulders are also much less prominent.
Leptops rostralis n. sp.
Black. Densely covered with pale muddy brown scales, modera-
tely interspersed with stout semidecumbent and rather darker
setæ.
Rostrum very stout and irregularly sculptured. Antennæ short
and stout; first joint of funicle slightly longer than second, third to
seventh very distinctly tranverse. Prothorax (by measurement) as
long as wide, but apparently longer than wide, sides very feebly
rounded in front; with numerous rounded tubercles of varying
size, median impression very feeble except in front. Scutellum very
small but distinctly raised. Elytra narrow and deep, base sinuous ;
with irregular double series of large partially concealed punctures,
with large and small tubercles. Front tibiæ apparently edentate. —
Length 12-15 mill.
Hab. : Queensland : Cairns, Wide Bay (Macleay Museum), More-
ton Bay (Australian Museum), Mount Dryander (Aug. Simson),
Mackay (C. French); N. S. Wales : Tweed and Richmond Rivers
(W. W. Froggatt).
In places on some specimens the scales have a faint rosy gloss.
The eyes are unusually narrow, even for Leptops. The sublateral
sulci bifurcate posteriorly, one branch of each extending almost
straight downwards, the other extending almost to the interocular
fovea (the fovea being concealed by the clothing). In front of each
eye there is a distinct isolated impression. The scrobes are slightly
curved, deep, and suddenlÿ terminate on the lower surface of the
rostrum some distance from the eyes. The rostrum is not carinated
along the middle, except that starting from the interocular fovea
there is a spur which soon bifurcates, each arm then extending for-
ward in a zig-Zag fashion almost to between insertion of antennæ. It
is necessary however to abrade the rostrum to see of most of its sculp-
ture, butthe bifurcated sulci are quite distinct before abrasion. Some
of the elytral tubercles are large but all are obtuse; before abrasion
their positions can be clearly seen, but after abrasion (or in old
and dirty specimens) it is rather difficult to place them all; they are
disposed on the interstices as follows : one each on thè second
fourth and sixth not far from the base, a small one at the base of
the third, a large one near its middle, one (the largest of all) at the
summit of the posterior declivity (this being almost vertical) and
two small ones between i and apex, on the fifth there are three
large ones beyond the middle, on the seventh there is a feeble one
at base and another one before the middle. There is also a small
Catasarcus-like tubercle on the side behind the shoulder. In the
male the body at its deepest part is almost as deep as the length of
the elytra and distinctly deeper than their depth ; in the female the
depth, although great, is less pronounced.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 30 x1 1906. 21
ad
346
Leptops T-squameus n. sp.
Black. Densely covered with pale, variegated in places with
sooty scales, rather thickly interspersed with stout decumbent
setæ.
Rostrum stout, feebly or not at all carinated along middle. Subla-
teral sulci deep, strongly curved, almost meeting at base of rostrum.
Scrobes deep in front, shallow behind, posteriorly directed below
eyes. Prothorax feebly transverse, sides rather feebly rounded in
front; with large obtuse tubercles; near apex deeply impressed on
each side, but not across middle, beyond middle with a deep,
sinuous impression continuous across middle, median longitudinal
impression irregular but fairly deep in front. Scutellum small and
narrow. Elytra each strongly rounded at base, almost parallel-sided
to beyond the middle; with coarse, irregular, partially concealed
punctures; each with three strong subconical tubercles beyond the
middle and a fairly acute, Catasarcus-like tubercle on the side
behind the shoulder. Front tibiæ strongly curved and edentate. —
Length 16-21 mill.
Hab. : Queensland : Cairns (Macleay Museum and Henry
Hacker).
The majority of the scales are of a pale stramineous-brown, but
the prothorax, elytra, undersurface and club are largely variegated
with sooty-brown scales. In the majority of specimens the pale
scales form a distinct T on the elytra, as they cover a large
portion of the base, widely cover the suture and are dilated at the
summit of the posterior declivity; they also cover the margins of
the elytra, but these are invisible from above. On some specimens,
however, the elytra are irregularly mottled. The femora are usually
feebly ringed. Of four specimens before me two have the rostrum
feebly carinated along middle, whilst in the other two itis grooved
along middle. The sublateral sulci are very peculiar, although in
their almost becoming conjoined near the interocular fovea, they
resemble those of the preceding species.
The elytra owing to the coarseness of their punctures and to
these being partially confluent, appear to be supplied with nume-
rous small obtuse tubercles, somewhat as in L. multinodosus, but
excluding those near the shoulder there are only three distinct
ones on each; one on the third interstice (and the largest of all)
overhanging the posterior declivity and two close together on the
fifth, one before and one behind that on third.
347
Leptops gladiator n. sp.
Black, shining. Scutellum, suture, sides, and a median abdo-
minal stripe with snowy-white scales; legs with white scales
thickly interspersed with setæ.
Rostrum rather long, narrowly grooved along middle, interme-
diate carinæ obtuse. Sublateral sulci moderately deep, open
behind. Scrobes shallow and of obscure direction behind. Antennæ
thin ; none of the joints of funicule transverse. Prothorax about as
long as wide, sides lightly rounded, in places irregularly sculp-
tured but without distinct tubercles; longitudinal impression con-
tinuous and very distinct; towards base with a strong somewhat
sinuous impression extending across middle. Scutellum narrow.
Elytra with sides subparallel to near apex; with series of large
punctures, much interrupted (except on sides) by tubercles, of
which there are seven on each elytron. Front tibiæ strongly curved
and edentate. — Length 15-20 mill.
Hab. : N. S. Wales : Manning River (Macleay and Australian
Museums), Bellenger River (W. W. Froggatt).
This species, although far from being the largest, is perhaps the
finest of the genus. There are a few snowyscales along the middle of
the prothorax and sparsely scattered about on the elytra, but the
upper surface is practically glabrous except for the markings as
described. The white lateral stripe is deeper on the prothorax than
on the elytra, but not quite so compact. The prothorax viewed
from in front appears to be supplied with a strongly impressed
cross. The tubercles are very large and acutely conical (on the
largest of the three specimens before me they are reddish at their
tips) and each extends across several interstices. On each elytron
there are two at the base, two obliquely placed about the middle,
two almost equidistant between these and the basal ones and also
obliquely placed, and a very large one (fully twice as large as any
of the others, these being subequal in size) at summit of posterior
declivity.
Leptops laticollis n. sp.
Black.
Rostrum rather long, strongly carinated along middle. Sub-
lateral sulci rather narrow and deep. Scrobes somewhat sinuous,
shallow posteriorly and directed towards middle of eyes. Antennæ
thin, first joint of funicle distinctly longer than second, none ofthe
others transverse. Prothorax strongly transverse, sides very
348 e
strongly rounded; with numerous small tubercles of varving size
and shape but mostly rounded; median impression rather deep at
base and apex, but interrupted in middle. Elytra conjointly arched
at base, slightly rounded to about the middle; with dense large and
deep punctures; and each with five conical tubercles. Front tibiæ
long, feebly curved and with a few indistinct teeth. — Length
14 mill.
Hab. : N. E. Australia (type in Macleay Museum).
The prothorax is unlike that of any other species before me,
being almost divided into two large lobes, at its widest part it is
considerably wider than the base of the elytra. The elytral tubercles
are all acutely conical, but vary considerably in size; on each they
are placed as follows : a small one on shoulder, two on the third
interstice, one of these being not much larger than the humeral
one and near the middle, the other being the largest of all and
overhanging the posterior declivity, and two on the fifth interstice,
one before and one behind the median tubercle, and which they
slightly exceed in size. The largest tubercle is on the second
— fourth interstices and is fully as long as the scape.
The unique specimen before me is fairly densely clothed with
dingy scales on the legs and under surface, but the upper surface
is almost glabrous. I have described it, however, as even if badly
abraded the wide and very peculiar prothorax and few and conspi-
cuous elytral tubercles render it one of the most distinct species of
the genus.
Leptops fasciculatus n. sp.
Black. Densely clothed with scales and setæ, the latter forming
feeble fascicles on the elytra.
Rostrum rather long, acutely carinated along middle. Sublateral
sulci rather narrow, open posteriorly. Scrobes feebly sinuous,
rather shallow posteriorly, directed towards lower third of eyes.
Antennæ rather thin, none of the joints of funicle transverse.
Prothorax moderately transverse, sides rounded in front; with
numerous small partially concealed tubercles; median impression
feeble. Elytra subcordate, sides rather strongly rounded to about
the middle; with large partially concealed punctures, each of which
bears a distinct seta; some of the interstices obtusely tuberculate.
Front tibiæ strongly curved and with very minute teeth. — Length
7-47 mill.
Hab. : Queensland : Cairns (Macleay Museum), Kuranda (H. Hacker
and H. H. D. Griffith).
On most of the specimens before me the majority of the scales on
the upper surface are of an almost sooty-brown, but on the elytra
they are largely variegated with pale brown scales, which fre-
quently have à golden lustre, these scales being usually confined
to the disc. On the undersurface and legs they are usually of a pale
grey colour, but in places sometimes with distinct golden gloss.
On the largest specimens the sooty scales of the upper surface are
replaced with pale greyish ones. On the elytra the majority of the
setæ are condensed into numerous feeble fascicles, except occa-
sionally on very small specimens. À specimeu in M. Griffith’s
collection bas the scales most beautifully variegated with pale
glossy purple. The eyes are rather less narrow than usual. The
clothing is so dense that the sculpture is partially concealed, the
elytral interstices from the third to the seventh usually (but some-
times from the second to the eighth, or from the third to the sixth)
are supplied with obtuse tubercles, which being more densely
setose than the rest of the surface, cause the elytra to appear
fasciculate.
In size probably the most variable species of the genus, and
certainly a very isolated one; some specimens at a glance being
almost suggestive of Cherrus. |
Leptops globicollis n. sp.
Black. Densely clothed with dingy brown scales, thickly inters-
persed with semidecumbent setæ; setæ of appendages unusually
long.
Rostrum stout,strongly carinatedalong middle. Sublateralsulcinar-
row, open posteriorly. Scrobes deep in front, rather shallow behind,
almost S-shaped, hind end directed upwards close to eyes. Antennæ
stout, rst joint of funicle longer than second, third to seventh
feebly transverse. Prothorax moderately transverse, strongly con-
vex, sides strongly rounded ; vermiculate-tuberculate, but sculpture
partially concealed; median impression feeble. Elytra wide and
strongly convex, wider near shoulders than elsewhere; with
double series of large, partially concealed puntures; with rather
small tubercles. Front tibiæ stout, rather feebly curved, edentate.
Length 12-14 mill.
Hab. : N.S. Wales : Galston (A. M. Lea); Queensland : Darling
Downs (Macleay Museum).
A short wide species not very obviously related to any other
named species before me. In the male the third fifth and seventh
350
interstices are supplied with moderately distinct tubercles poste-
riorly (the largest being on the fifth on the posterior declivity),
but towards the base they become very feeble; in the female they
are still more feeble, and the third and fifth to beyond the middle
are obtusely elevated only. On the suture there are a few granules,
but they are so small and well concealed that I have not consi-
dered it advisable to include the species in the table amongst
those having the suture tuberculate.
Two specimens from $S. Australia in the Macleay Museum pro-
bably belong to this species, but as they are in bad condition I
refrain from other comment upon them.
Leptops interruptus n. sp.
Black. Densely clothed with soft white scales rather slightly
darker on alternate insterstices of elytra; with long, thin setæ
moderately densely distributed.
Rostrum moderately stout, with a narrow and rather feeble carina
along middle. Sublateral sulci shallow and irregular. Scrobes
almost straight, directed towards lower third of eyes. Antennæ
thin, first joint of funicle slightly longer than second, none of the
others transverse. Prothorax moderately transverse, regularly
convex, sides gently rounded in front; feebly tuberculate; median
impression feeble. Elytra subovate; with rather large partially
concealed punctures; interstices regularly rounded, the third fifth
and seventh wider than the others. Front tibiæ rather feebly
curved, edentate. — Length 8-9 mill.
Hab. : Western Interior of S. Australia (Macleay Museum).
The female is larger than the male, with wider elytra (and which
are more dilated to about the middle) and shorter legs. The
clothing is so dense that it is difficult to make out the sculpture, but
the prothorax appears to be densely punctate allover and supplied
with numerous small and irregular granules. The scales on the
third, fifth, seventh and ninth interstices are distinctly whiter than
on the others, so that the elytra appear to be feebly striped; for a
short space almost exactly in the middle of the fifth (1) the white
scales are absent or almost so, but the set are not also interrupted ;
these seminude spaces are exactly the same on both sides of the
three specimens before me.
(1) The fifth terminates considerably before the apex.
351
Leptops regularis n. sp.
Black. Densely clothed with whitish scales; thickly intersper-
sed, especially on the elytra, with semierect and rather thin yello-
wish setæ ; club, except at base, with sooty pubescence.
Rostrum and antennæ much as in the preceding species. Protho-
rax more regularly rounded and with rather coarser sculpture.
Elytra longer and deeper, with longer and shallower punctures and
almost perfectly regular interstices. Front tibiæ feebly curved,
edentate. — Length 11-18 mill.
[Hub. : N.S. Males : Mossgiel (Australian Museum and A.S.
Alliff), Coolabah (N. B. Gurney), Darling River (Macleay Museum);
S. Australia (Macleay Museum).
In general appearance not unlike several species of Catastygnus,
but the long narrow eyes at once distingnish it from that genus.
The setæ are paler and longer towards apex of elytra than elsewhere
on the upper surface, and on the sides towards the base they are
stouter and shorter.
Leptops nigropunctatus n. sp.
Black. Densely clothed with white scales; thickly interspersed
with stout whitish setæ.
Rostrum stout, obtusely carinated along middle. Sublateral sulei
short and shallow. Scrobes obscurely defined hindward, Antennæ
rather thin, first joint of funicle slightly longer than second, none
of the others distinctly transverse. Prothorax strongly transverse,
sides rather strongly rounded, coanely punctate, median impression
feeble. Klytra widely ovate, at base no wider than prothorax, but
twice as wide across middle, with series of large, open punctures ;
third fifth and seventh interstices usually wider than punctures,
the others narrower. Front tibiæ feebly curved, edentate. — Length
8-13 mill.
Hab. : N. S. Wales : Richmond River, Wellington (Macleay
Museum), Castlereagh River (Australian Museum), Narromine
(H. Hacker), Carrathoo!l (N. W. Froggatt), Coolabah (N. B. Gurney),
Condobolin (H. J. Carter).
With elytral punctures apparently as in L. punctiger, but differs
from the description of that species in its setæ not being black,
rostrum without three raised lines in front and scape passing the
eye. The punctures are very conspicuous, black, highly polished
352
and not at all or but very slightly concealed by the clothing, and do
not bear setæ. The fourth interstice beyond the middle divides into
three parts, these becoming united again towards the apex. On
numerous specimens the deciduous mandibular appendages are
present, and these vary considerably in size and shape, apparently
owing to abrasion.
VARIETY À.
There are numerous specimens before me, from Moree, which
appear to represent a variety of this species; they differ in having
the elytral punctures much less conspicuous, although here and
there one of them is rather larger and more shining than its
fellows, the clothing is denser, antennæ stouter, median carina of
rostrum more acute and elytra considerably narrower. I should
probably have regarded them as belonging to a distinct species,
but that the fourth interstice divides into three exactly as in the
typical form.
Leptops hirsutus n. sp.
Black. Densely clothed with soft white scales; thickly
interspersed with long thin semierect setæ.
Rostrum moderately long, narrowly carinated along middle.
Sublateral sulci narrow and irregular. Scrobes rather shallow,
directed towards lower third of eyes. Prothorax feebly transverse
in male, moderalely in female, sides rather strongly rounded;
densely punctate and very obtusely tuberculate; median impression
feeble. Elytra subcordate; with double rows of large partially
concealed punctures; third, fifth and seventh interstices slightly
raised. Front tibiæ rather feebly curved, with numerous small
teeth. — Length 12-14 mill.
Hab. : S. Australia : Farina (from a « Buck » bush H. H. D.
Griffith).
The elytral setæ are much longer, thinner and more numerous
than usual, being in fact almost like hair, they are either white or
yellowish brown, the latter colour prevailing on the disc, the
former on the sides. On the under surface and legs the setæ are
much denser than usual. On the club the clothing is not at all
sooty. The female is considerably larger and wider than the male,
with more convex elytra and shorter legs.
M. Griffith obtained a pair èn copula; of these the male has been
returned to him and I have retained the female.
353
Leptops phymatodis n. sp.
Piceous-black, antennæ paler. Densely clothed with pale muddy-
brown scales, rather thickly interspersed with stout decumbent
selæ.
Head with a large semidouble swelling between eyes. Eyes more
coarsely granulated than usual. Rostrum moderately long, strongly
carinated along middle. Sublateral sulci long shallow and indis-
tinct. Scrobes deep, suddenly terminated on lower surface of
rostrum some distance in front of eyes. Antennæ thin, none of the
joints of funicle transverse. Prothorax rather strongly transverse,
sides rounded in front; irregularly tuberculate; median impres-
sion deep in front, a strong transverse postmedian impression.
Scutellum absent. Elytra briefly ovate, base almost truncate and no
wider than base of prothorax; with series of large partially con-
cealed punctures, regular only on sides; and with rather large
tubercles. Front tibiæ long, almost straight, edentate. — Length
7-8 mill.
Hab. : Queensland : Cairns (Macleay Museum), Mulgrave River
(H. Hacker).
A small deep species without any very obvious ally except the
following species. There are nine specimens before me and on four
of these (all apparently females) there are distinct conjoined tuber-
cular swellings on the suture near the summit of the posterior
declivity; on the other five (all apparently males) these swellings
are quite absent. All the elytral tubercles are rounded, and of
moderately large size; on the third interstice there are four (the
third being the largest on each elytron), on the fifth two (rather
smaller than these on the third) and on the seventh one. The
sculpture of the prothorax is more or less concealed by the
clothing, but on abrasion it is seen to be covered with small obtuse
tubercles, and to have a large swelling (itself with tubercles as on
the rest of the surface) on each side of the apex; between these
swellings the median impression is of considerable depth. On
abrasion the scutellum is clearly seen to be absent.
Leptops crassirostris n. sp.
Colour and clothing much as in the preceding species, except
that the setæ are not quite so stout.
Head as in the preceding species.
Rostrum shorter, stouter, and more curved; the scrobes directed
ANNALES DE LA 80C,. ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 30 XI 1906. 22
304
towards lower edge of eyes. Antennæ stouter, joints of funicle shor-
ten, although none transverse. Prothorax rather strongly trans-
verse, sides strongly rounded in front, sculpture more or less con-
cealed. Scutellum absent. Elytra briefly ovate, base no wider than
base of prothorax, with series of large partially concealed punc-
tures ; feebly tuberculate. — Length 6-7 mill.
Hab. : Queensland : Port Denison (Macleay Museum), Mount
Dryander (Aug. Simson).
The prothorax is sculptured as in the preceding species but much
more obtusely, the two apical swelling being hardly traceable;
where I have abraded the clothing similar but flatter tubercles are
to be seen. The elytral tubercles are situated much the same, but
are so small and indistinct that some of them might fairly be
regarded as absent. The rostrum and scrobes are so different, howe-
ver, that it is impossible to regard the two forms as belonging to
but one species. The front tibiæ are also considerably shorter and
stouter.
ÉTUDES SUR LES CURCULIONIDES EXOTIQUES
ET DESCRIPTIONS D'ESPÈCES INÉDITES F8
4 par J. IDesbrochers des Loges. à
# PREMIER MÉMOIRE. — CHOLIDES. 10
| 1 Depuis plus de vingt ans, je m'’efforçais de réunir une série aussi T4
; complète que possible de Curculionides appartenant à la tribu des tn
L : . . . É . Ls g, "E:
; Cholides, qui me semblait devoir nécessiter une revision complète, | Ë
\ d'autant plus que les collections renfermaient de nombreuses de.
espèces inédites de ces insectes. | "UE
d Sur les entrefaites, un grand nombre de descriptions étaient Te
| publiées de divers côtés. "10
. Je dus, dès lors, ajourner, toutau moins, mon projet et me borner
à décrire, moi-même, les nouveautés que contenait encore ma
collection (1). Mais il me fallait tout d’abord, pour ne pas m’exposer
à décrire des espèces déjà publiées, comparer moi-même ou faire
comparer mes espèces présumées nouvelles. S
M. Sjôstedt, conservateur du Musée de Stockholm, il y a 44
quelques années déjà, voulut bien mettre libéralement à ma dispo-
sition plusieurs types de la collection de Schænherr et de celle de
Chevrolat.
Plus récemment, M. Champion, de Londres, se chargea, avec
une rare complaisance, de comparer une cinquantaine d’espèces de
ma collection avec les types de Pascoe, au British Museum, et avec
ceux des nombreuses espèces décrites par lui.
Dans l'intervalle, M. le D' Heller, conservateur du Musée entomo_
logique de Dresde, s'était aussi chargé de comparer les espèces de &
Cholides de ma collection, restées douteuses, avec celles de Faust et
celles récemment décrites par lui, m’autorisant, en outre, à en
publier quelques-unes, désignées dans sa collection sous un nom
inédit.
J’ai donc pris toutes les précautions possibles pour éviter des
doubles emplois avant de publier les espèces suivantes, qui m'ont
paru définitivement nouvelles.
La tribu dont il s’agit a été à peine ébauchée par Lacordaire. Le
tableau des genres du savant auteur du GENERA des Curculionides
est imparfait, peu exact même, dans certaines parties, parce qu'il
est de toute évidence que l’auteur, n’ayant eu, entre les mains, à
(1) Chevrolat nous faisait savoir, naguère, que sa collection contenait 30 espèces
de ce groupe ; la mienne en possède actuellement 100.
ic.
RU AN ERA TERRA EE
l ri AU À dr ;:
356
cette époque, que des matériaux tout à fait insuffisants, à dû attacher
trop d'importance à certains caractères qui ne sont pas constants,
tels que la proportion relative des premiers articles des antennes,
l’armature des hanches ou du mésosternum, qui n’ont pas une valeur
générique (ainsi que l’a déjà observé M. W. Roelofs), le prolonge-
ment des cuisses postérieures, la denticulation du sommet des
élytres, etc.
Son genre Archarias est établi sur des caractères impossibles à
saisir. Il est certain que le genre Cholus est assez peu homogène si
on ne considère que le faciès, mais ce faciès n’est qu’une indication
et l’on échoue quand on veut obtenir des caractères d’une certaine
valeur pour séparer, génériquement, les formes diverses que ren-
ferment les nombreuses espèces comprises dans ce genre.
En ce qui concerne, notamment, le genre Homalonotus, Lacor-
daire émet l’opinion (1. c., p. 40) qu'il doit être démembré; je
partage cette manière de voir, tout en faisant mes réserves sur le
mode de l’appliquer.
Les Homalonotus validus et humeralis nécessitent la création de
genres distincts, car ils s’éloignent des autres espêces par plusieurs
caractères importants; mais la forme anguleuse du prothorax et la
dépression des élytres ne me paraissent.suffisantes que pour établir,
au plus, des sections à part, dans ce genre.
Ainsi, H. platynotus quiales côtés du prothorax arrondis, ales deux
premiers articles du funicule des antennes subégaux (comme cela
a lieu chez H. depressus dont le prothorax est anguleux latéralement)
contrairement à l'affirmation de Lacordaire.
Le A. platynotus estdéprimé, maisil se rapproche de Æ.coriaceus(1)
qui est convexe, par la forme du prothorax arrondie latéralement.
En conséquence, je proposerai, pour ces espèces, la classification
suivante qui me paraît la plus naturelle :
SPHENUS n. g., validus Ol.., perplexæus n. sp.
HOMALONOTUS depressus L., conspergatus Färh., deplanatus Shlb.,
porosus Gyll., platynotus Grm., colossus Perty. coriaceus GyIL.,
squamosus Bh. (2), hystrix OI., morio Champ.
ANOTISCUS n. g., kumeralis GYIL., inermicrus n. sp. densatus n. sp.,
umbilieatus n. sp.
Le Cholus basalis Boh. devrait former, sinon un genre distinct de
Amphioramphus, au moins un sous-genre, Atroniscus mihi; il diffère
(1) Le H. colossus est tellement voisin de cette espèce, que, à part sa grande taille,
il me semble difficile de trouver un caractère de quelque valeur pour l'en
distinguer.
(2) Cette espèce figure à tort, au Catalogue Gemminger et de Harold, dans le
genre Archarias.
+
du genre Amphioramphus par d’assez nombreux caractères : An-
tennes à funicule grêle; prothorax régulièrement convexe (au lieu
d'être largement sillonné au milieu et marqué d’une impression de
chaque côté); élytres non fortementdilatées, arrondies etsaillantes en
dehors aux épaules, à surface uniformément tuberculée, sans ordre,
sans stries apparentes (tandis que Amphioramphus a des stries
grossièrement treillagées); tibias postérieurs étroits sublinéaires,
d?, au lieu d’être, j', coudés à la base et anguleux vers leur milieu
interne ; mésosternum, chez ce dernier sexe, muni d’une saillie peu
prononcée, arrondie, au lieu de l'élévation longitudinale, anguleuse
aux extrémités, qu’on remarque chez Amphioramphus.
Je ne suis pas d’avis qu’il faille créer, ainsi que l'indique Lacor-
daire (1. c., p. 39), un genre nouveau pour le Cholus laticolhs O1.,
« ayant le prothorax muni de lobes oculaires saillants et le méso-
sternum non armé d’une corne dirigée en avant », parce qu'il ne
paraît pas possible d’en éloigner le À. qulo (Jek.) qui possède le
premier de ces caractères avec un tubercule conique sur le méso-
sternum et, en outre, les hanches antérieures armées d’une corne,
et que d’autres espèces, absolument semblables d’ailleurs, mais dé-
pourvues de ces caractères, ne peuvent, non plus, en être séparées.
DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES.
1. Cholus dispersus. — ©.— Lg: 15 mill.; Lt. 6 mill. —
Ch. rana proximus, elytris magis triangularibus. Niger, opacus,
pallide-cinctus. Frons granata. Prothorax, a latere, posterius,
ampliatus, supra tuberculis umbilicatis, nitidis, conspersus. Scutellum
planum, subcordiforme. Elytra, basi, subtruncata, thorace basilatiora,
a latere crenata, in dorso, parcius, inordinatim, granigera. Pedes
parce pallido-setulosi.
Brésil.
Intermédiaire entre Ch. bufonius Pasc.et Ch. rana F.; plus voisin
du premier par la saillie des tubercules, mais beaucoup plus gros chez
notre espèce, sans espace libre au milieu du prothorax, faisant
paraître les côtés de celui-ci et des élytres comme crénelés, avec
une saillie dentiforme sous l'épaule et aussi gros sur ces dernières
que sur le prothorax; mais chez le Ch. bufonius les élytres ne dépas-
sent pas le niveau du prothorax, à la base.
Le Ch. rana est bien plus faiblement granulé, sans apparence de
crénelures latérales, et, chez notre espèce, on ne remarque des
traces de stries obsolètes, sur les élytres, que vers la base, et sans
trainées de tubercules formant une côte plus saillante latéralement.
Mere d
NOMRE SENS
398
2. Cholus coxalis. — çj. — Lg. 15 mill.; Lt. 7 m. — Late
elliplicus, parum convexus, niger, vitlis intra-lateralibus prothoracis
et elytrorum, prosterno medio, pleurisque, pallide flavescentibus.
Rostrum basi breviter sulcatuin. Prothorax tuberculis subdepressis,
confusis, conspersus. Elytra humeris rotundatis, extus productis,
serie, densissime, granulata. Coxæ anticæ cornifercæ.
Brésil.
Forme et coloration du Ch. circumdatus Chp.; prothorax moins
court, élytres plus élargies aux épaules. Front presque lisse, au lieu
d’être assez fortement ponctué; granulations des élvytres plus fortes
sur toute leur moitié interne, bien moins régulières et moins
serrées; hanches antérieures armées d’une corne recourbée à pointe
peu aiguë, épisternes densément d’un flave squameux, tranchant
‘sur la couleur sombre des parties voisines, au lieu d’être d’une
même nuance uniforme.
3. Cholus similans Heller i. |. — Anguste ellipticus, niger,
nilidus, lœævis, capiîte, prothorace elytrisque flavo-aureo, a latere
vittatis, margine externo elytrorum et pagine inferiore dense
cretaceris. Rostrum corpus medium superans. Elytra simpheiter
striato-punctata.
Colombie.
Forme ettaille de Ch.ellipsifer Kirsch; bien distinct par son aspect
lisse, sans ponctuation distincte, par le rostre plus long, à double
sillon basal prolongé, par les bandes d’un jaune orangé commençant
entre les yeux et se prolongeant jusqu’au sommet des élvtres, avec
la marge externe crétacée, comme le dessous, et par les points des
stries des élytres non réunis transversalement par des rides.
4. Cholus interrupte-arcuatus. — Lg. 11 mill.; Lt. 3.5 mill.
— Ellipticus, sat angustus, ater, nitidiusculus, prothorace et elytro-
rum lateribus intra niveo-vittatis, vilta elytrorum postice abbreviata,
intus arcuata. Caput carinatum, fere lœve. Prothorax modice
elongatus, basi obsolete bisulcatus. Elytra rugose striato-punctata.
Sublus crelaceus, punctis denudatis, obsoletis, nigris.
Bolivie.
« Assez voisin de Ch. simulans, par sa tête et son prothorax lisses.
Distinct de cette espèce et de Ch. cinctus par les fascies de couleur
blanchâtre; celle des élytres raccourcie vers le dernier quart de la
longueur. Le prothorax, sans trace de sillon, présente quelques ves-
tiges obsolètes de granulosités, et les élvtres, légèrement ridées en
travers, ne sont pas granulées comme cela a lieu chez le Ch. cinctus,
obtuses postérieurement au lieu d’être atténuées triangulairement.
F0 M TORANE AT en QE En te
PS TRETPANEA Ÿ À ” chK
A . ue ñ
399
5. Cholus fimbriatus. — 4. — Le. 9.5 mill.; Lt. 4 mil. —
Præcedenti paulo angustior, elytris, a latere, non distincte arcuatis,
postice subacuminatis, villa laterali flavescente, integra. Frons fortius
punctata, non carinata, angustior. Prothorax punctatus et rugosus.
Elytra non serie punctata, granulis minutissimis longitudinaliter
sseriatis. Pedes obscure rubri.
Amazones.
6. Cholus niveicinctus Jek. i. 1. — ©. — Lg. 10 mill.;
Lt. 3.5 mill. — Oblongus, parallelus. Prothorax et elytra, a latere,
late cretaceo-vittatis. Prothoraæ obsolete tuberculatus, « latere,
posterius, non ampliatus. Elytra depressa, tenuiter punctato-striata,
in fundo pulverulenta.
Cayenne.
Distinct du précédent par ses élytres parallèles, par les bandes
latérales larges, celle des élytres raccourcie postérieurement; par
le dessus finement poudré de blanchâtre, au lieu d’être glabre;
par le prothorax plus distinctement tuberculé et par les élytres
simplement ponctuées-striées, terminées presque en demi-cercle.
7. Cholus bipartitus. — Lg. 11 mill.; Lt. 4 mill. — Oblongus,
subdepressus, subglaber, brunneus, capite, prothorace elytrisque
villa nivea intra-laterali, ornatis, villa subapicali intus arcuata.
Prothorax apice constrictus, dorso confuse tuberculatus. Elytra
humeris subangulatis, ad suturam et a latere longitudinaliter
impressa, inæqualiter, obsolete, tuberculata, rugis immixtis, apice
late denudata.
Amazones (D' Staudinger).
Ressemble à Ch. lemniscatus, par les impressions latérales des
élytres remplies par des bandes squameuses, par la dépression
commune à celles-ci, par la tache noire dénudée de leur sommet;
prothorax fortement tuberculé au lieu d’être finement granulé,
le dessus uniformément garni, au fond, d’une pulvérulence grisâtre
et à granulation différente; bande flavescente du pourtour des
élytres laissant à découvert le sommet sur toute sa largeur.
8. Cholus subcinctus. — Lg. 12 mill.; LE. 5 mill. — Oblongus,
anguste subellipticus, subdepressus, thorace elytrisque contrarie
conicis; niger, obscure squamosus, albido cinclus, vitta laterali
elytrorum postice abbreviata. Caput punctatum. Rostrum basi obtuse
unicarinatum, posterius lœve. Prothorax utrinque, ante medium,
impressus, obsolete, confuse, granulatus, subvermiculatus. Scutellum
angustum, costatum. Elytra, ad humeros,extus,indistincte prominula,
CÉACT ER AA PR EN LUS TNT PE LS
'
À »
u
DRE LS NS NAS A ee ot Tu de Lou
360
postice valde, attenuata, apice anguste obtusa, obsolete granuloso-
rugata, ante apicem callosa.
l
Cayenne.
Son système de coloration le fait rassembler à Ch. circumductus
Champ., mais il est plus étroit, et, chez notre espèce, le prothorax |
est exactement conique, sans dilatation en dehors des angles posté-
rieurs; ses côtés sont tout à fait unis, au lieu de paraître denticulés
vus de dessus, etc. Assez voisin du suivant dont il a la forme
générale, mais ce dermier est très distinct par son rostre pluri-
sillonné.
9. Cholus Jekeli. — Lg. 12 mill; Lt. 6 mill. — Oblongo-
subellipticus, niger, opacus, subdepressus, lateribus minus dense,
angustius, albido-cinctis, supra obsolete tuberculatus, tuberculis
transversim confluentibus. Rostrum tenuius, angustum, 4-sulcatum,
ultra medium fortiter punctatum. Prothorax obsolete rugose tuber-
culatus. Scutellum subrotundatum. Elytra, infrascutellum, impressa,
apice callosa, indistincte striata, rugoso-plicata, apice obtusa.
Amazones.
10. Cholus lituraticollis. — Lg. 12 mill.; Lt. 5.5 mill. —
Brevîter subellipticus, crassus, obscure pulverulentus, prothorace
utrinque litura intra-marginali angusta, albida, obliqua, notato.
Rostrum basi uni-carinatum. Prothorax, supra, creberrime, in
elytris, uniseriatim, granulatus, granulis nitidis. Scutellum parvum,
subcordiforme. Elytra basi truncata, thorace basi paulo latiora,
postice callosa, serie, creberrime, granulata.
Brésil.
Bien distinct des autres espèces ayant une coloration analogue
par sa forme convexe, relativement courte, épaisse, par la bande
blanchâtre du prothorax étroite et bien limitée et par la granulosité
égale et très serrée du dessus.
11. Cholus depressiusculus.— Lge.9.5-11 mill. ; Lt. 5-5.2 mill.
— Subellipticus, depressus, minus dense griseo-flavescente pulvinatus,
supra crebre, uniformiter granulis nitidis mainutis, in elytris sub-
seriatim conspersus. Rostrum valde arcuatum, ultra medium
bisulcatum. Prothorax a latere obsolete albo-lituratus. Scutellum
angustèus. Elytra basi thorace œæquilata, postice callosa, apice
angustiora. Pedes graciles.
Cayenne; Amazones (D' Staudinger).
Voisin de Ch. Jekeli; bandes du prothorax non prolongées sur les
élytres, qui sont obsolètement ondulées de grisätre. Rostre uni-
K 361
caréné. Elytres de même largeur que le prothorax à la base, tandis
qu'elles sont distinctement plus larges chez le Ch. Jekeli.
12. Cholus gulo (Jekel). — Lg. 1345 mill.; Lt. 5-8 mill. —
Subrhomboidalis, depressus, opacus, brunneus, antennis pedibusque
obscure rubris. Rostrum longius, valde arcuatum, basi carinatum,
carina antice angustata. Antennæ graciles, funiculi articulis
2-7 moniliformibus, clava oblongo-subovata, crassiore. Prothorax
conicus, basi profundius, apice, obsolete, transversim, impressus, in
dorso vage, obsoletissime, rugosus. Scutellum majus, subrotundatum.
Elytra, infra humeros, thorace latiora, basi subtruncata, a latere,
longitudinaliter impressa, postice callosa, apice obtusa, punctato-
striata, interstitiès transversim rugosis. Pedes elongati, femoribus vix
clavatis, acute spinosis. Mesosternum tuberculo conico instructum ;
coxæ anticæ cornigeræ. Tarsi latiores:
Cayenne.
À quelque ressemblance de forme avec le Ch. laticollis, mais ce
dernier est du double plus grand, avec les côtés du prothorax
légèrement arqués, sans bandes latérales blanchâtres obsolètes;
La protubérance du mésosternum est conique au lieu d’être élargie
en spatule et horizontale.
13. Cholus tigrinellus. — Lg. 12 mill.; Lt. 5.5 mill. —
C. lecideosus Pasc. statura et colore affinis, differt, unice, elytris
longioribus, infra humeros amplioribus, transversim rugatis, tubercu-
lis confluentibus, prothorace inϾqualiter, confuse, rugoso-tuberculato,
pedibus longioribus, femoribus validius dentatis, tibiis gracilioribus,
anticis, intus, basi, distincte sinuatis, genubus nigris.
Colombie.
14. Cholus /Archarias) rubiginosus. — Lg. 18 mill.; Lt.
8.5 mill. — Subrhomboidalis, subdepressus, latior, supra rubiginosus,
infra niger, opacus, griseo-flavescente, minus dense, a latere densius
pulvinatus. Rostrum validum, basi rugoso-punctatum et medio
carinatum. Prothorax minute rugosus, basi, a latere, subampliatus.
Scutellum nigrum, lœve. Elytra, infra humeros, thorace paulo latiora,
dein sinuata et attenuata, subconfuse granulata, postice fere indis-
tincte callosa, lineis paulo elevatioribus præœdita. Femora valide
spinosa, genubus nigris. Tarsi valde dilatati.
Colombie.
.
Taille et forme de Ch. discolor Pasc. Distinct par son aspect mat,
par ses élytres concolores latéralement, par les tubercules du pro-
thorax et des élytres non entremêlés de rides; par ceux des élytres,
362
disposés en séries géminées très rapprochées et alternativement un
peu saillantes.
15. Cholus 23-maculatus Heller i. 1. — Lg. 18 mill.; Lt.
8 mill. — Late ellipticus, niger. Rostrum basi bisulcatum, medio
carinatum, postice striolatum. Prothorax convexus, a latere, late,
rotundato-ampliatus, linea media et utrinque maculis duabus
flavescentibus ornatus, medio granulatus, et a latere transversim,
minute, rugulosus. Elytra, admedium, transversim ; rugosa, posterius,
seriatim granigera, maculis flavescentibus, bifariam digestis, ornata.
Femora parum clavata, grosse punctata, antica valde elongata
modice clavata. Venter late excavatus 9.
Nouvelle-Grenade.
Voisin deCh.jocosus Heller ; vestiture analogue, avec les antennes,
le rostre, les pattes et le sommet du ventre d’un brun rougeûtre;
sur le prothorax, de chaque côté du dos, deux taches pâles oblique-
ment situées, au lieu d’une bande; sur les élytres, deux rangées
longitudinales au lieu d’une seule de taches analogues, et une autre
externe interrompue de taches plus petites ; suture concolore.
16. Cholus trilineatus. — Lg. 18 mill.; Lt. 9 mill. — Forma
latior præcedentis, postice magis attenuatus, niger, antenmis, rostro
pedibusque rubro-piceis, flavescente squamoso-trilineatus. Prothoraæx,
a latere, rotundato-ampliatus, apice constrictus. Elytra strois trans-
versim plicatis, interstitiis externis costatis.
Venézuela.
Se rapproche du précédent par sa forme et sa coloration, mais
autrement tacheté de pâle : le prothorax étant paré de trois litures
étroites, l’une médiane, prolongée sur la suture des élvtres, les deux
autres latérales, également continuées sur les élytres en formant un
arc rentrant. Ponctuation des stries affectant la forme de rides sur
le dos et de points carrés sur les côtés dont les interstries sont
costiformes.
17. Cholus biinterruptus. — Lg. 9 mill.; Lt. 3.8 mill. —
Elongatus, castaneus, antennis pedibusque dilutioribus, prothoracis
lateribus, et in elytris fasciis transversis, partim interruptis, aureo-
subargenteis, ornatus. Rostrum minus gracile, valde arcuatum, medio
carinatum, et carinulis lateralibus obsoletis prœditum. Antennæ
minus graciles. Prothorax transversus, apice constrictus. Scutellum
subrotundatum, denudatum. Elytra parallela, ante apicem callosa,
apice singulatim acuminata, obsolete punctatostriata. Femora breviter
dentata, antica valde clavata. Tibiæ latiores, anticæ incurvæ. Venter
late impressus.
Antilles.
363
Sa forme le rapproche de Ch. aureus Champ.; mais il s’en éloigne
par l’épaisseur des antennes, du rostre et des pattes, surtout des
cuisses antérieures; par les élytres ornées d’une tache scutellaire
subtriangulaire, de deux bandes transverses : (la 2° interrompue), et
d’une autre apicale, remontant sur la suture, d’un flave doré, au
lieu d’être uniformément recouvert d’une squamosité argentée.
18. Gholus /Lobaspis?)/ Championi. — Lg. 8 mill.; Lt. 4.5 mill.
— Breviter rhomboidalis, crassus, minus convexus, niger, prothorace,
medio, flavo-transversim fasciato, elytris post medium fascia obliqua,
cum lateribus et vitta ad suturam maculam-denudatam includente,
similiter coloratis. Frons impressa. Rostrum modice elongatum, apice
dilatatum, basi punctatum, non carinatum, antennæ crassiusculæ,
funiculi articulo 1° tribus sequentibus subæquali, ® breviter obconico,
cœteris subquadratis, clava magna oblonga. Prothorax valde
convexæus, lateribus postice subparallelis, apice constrictus, inedio
obsolete carinatus, ocellato-punctatus. Elytra latitudine paulo lon-
giora, basi transversim valde impressa, apice crenulata, concinne
striato-punctata. Pedes breviores, femoribus obtuse dentatis, tibiis
anticis incurvis.
Bolivie.
Bien distinct par sa forme courte, épaisse, mais aplanie en dessus
et par sa coloration particulière.
Je le dédie à M. Champion qui nous à fait connaître une foule
d’espèces intéressantes de ce groupe, dans son beau travail sur les
Curculionides de l'Amérique centrale.
19. Cholus /Lobaspis?) frater. — Lg. 5.5 mill.; Lt. 3 mill.
— Forma antennarum et rostri præcedentis, niger, prothorace
basi et apice transversim flavo-fasciato, elytris basi macula
triangulari, margine externo, maculisque aliis in disco contrarie
digestis, ornatis. Prothorax brevissimus ; basi profunde bissinuatus,
apice valde constrictus, linea lœvi longitudinali instructus, dense
subocellato-punctatus. Elytra, thorace non latiora, basi separatim
prominentia et utrinque impressa, postice paulo attenuata, apice non
denticulata, leviter serie-punctata, interstitiis sublϾvibus. Femora
breviter, obtuse, dentata; tibiæ anticæ arcuatæ.
Brésil.
Exactement semblable au précédent pour la forme générale et la
couleur des bandes, de moitié plus petit. Tête, rostre et prothorax
bien moins fortement ponctués; pas de fossette sur le front. Pro- :
thorax, brusquement, fortement étranglé, presque en forme de cou
au bord antérieur; la bande basale semble formée de deux bandes
arquées suivant, de chaque côté, l’échancrure de ce segment; les
364
élytres sont plus faiblement ponctuées et leurs taches ou bandes
interrompues sont assez confuses, au moins chez cet exemplaire,
enclosant des espaces de la couleur du fond.
20. Cholus /Lobaspis] æmulus (Jekel). — Lg.5 mill. ; Lt. 3 mill.
— Subovatus, cuneiformis, sat convexus, crassus, brunneus, antennis
pedibusque dilutioribus. Rostrum opacum, subserie, %', basi parce
punctatum, posterius lœve, ®. Prothorax ad angulos niveo-squa-
mosus.Elytra maculis 6-7 niveio ormata.Caput magnum, oculis distan-
tibus, fortiter, crebrius, punctato-rugosum. Prothorax antice paulo
attenuatus, basi profunde bissinuatus crebre sat fortiter punctatus.
Seutellum punctatum. Elytra basi, separatim, subelevata, supra,
utrinque,impressa, obsolete striato-punctata et rugulosa. Tibiæ omnes
leviter arcuatæ, anticæ intus bissinuatæ et medio dentatæ. Venter
segmentibus 3-5 basi denudatis.
Amazones (D' Staudinger).
Ressemble au Ch. Beskei, mais forme bien plus large et plus courte;
li en diffère par la tête beaucoup plus grosse, par le prothorax autre-
ment taché, la squamosité du prosternum remontant obliquement
sur le prothorax en laissant libre, au milieu du bord antérieur, un
espace dénudé; par les angles postérieurs tachés, par les taches
postérieures non réunies arcuèment, par la ponctuation du dos bien
plus forte ; par les tibias antérieurs munis d’une saillie dentiforme
vers leur milieu interne; par les segments 3-6 du ventre dénudés à
leur base.
91. Cholus interrupte-fasciatus.— Lg.16 mill.; Lt.6.5 mill.
_— Oblongus, niger, antennis pedibusque obscure rubris, parum
nitidus, infra prothoracis lateribus late, elytris transversim subqua-
drifasciatis, fasciis 24 et 3% interruptis, cum apice cretaceo-squamosis.
Rostrum unicarinatum, Caput punctatum. Prothorax minus trans-
versus, lateribus parallelis, apice constrictus, longitudinaliter
carinatus, angulis posticis subacutis, subtiliter punctulatus. Elytra
basi truncata, humeris obtuse subrectangulis, postice leviter attenuata,
obsolete striato-punctata, interstitiis sublœvibus. Femora antica
valde clavata; tibiæ anticæ incurvæ.
Colombie.
Ressemble un peu à Ch. Guerini, mais beaucoup plus épais, plus
convexe et à nombreuses bandes interrompues sur les élytres. Ch.
flavofasciatus est, en outre, brillant et la dernière fascie des élytres
n’est représentée que par un gros point noir.
22, Cholus subcostatus Heller i. 1. — Lg. 10.5 mill.; Lt.
45 mill. — Oblongus, angustior, niger, infra dense, in protho-
race 3, in elytris 4-ochraceo-vittatus. Caput minus. Rostrum, bas,
CA TE
obsolete carinatum. Prothorax subtransversus, antice paulo angustior
et apice supra, ulrinque, impressus, transversim rugatus. Scutellum
minutum. Elytra thorace paulo latiora, basi, utrinque, late impressa,
postice, paulatim, subattenuata, ante apicem callosa, serie-punctata,
interstiliis costatis. Pedes breviores, posticis incurvis.
Colombie, reçu de M. Bovie.
La forme, la coloration et les côtes des élytres en font une espèce
bien distincte.
23. Cholus tenue-fasciatus Heller i. 1. — Lg. 11.5 mill.;
Lt. 4.2 mill. — Oblongo-elongatus, angustior, convexus, niger, capite
rostro pedibusque rufis, genubus infuscatis. Rostrum lœve, carina
postice dilatata præditum. Antennæ graciles, clava magna, oblonga.
Prothorax apice subcontractus, lateribus subrectis, tuberculis sub-
depressis, transversim rugosis, conspersus, margine antico, litura
que media, transversa, sinuata, flavescente-squamosis, prϾditus.
Seutellum oblongum. Elytra subcylindrica, basi separatim rotun-
dato-prominentia, ad apicem paulatim attenuata, serie punctata,
transversim rugosa, subtrifasciata, fasciis maculis confluentibus for-
matis. Pedes valde elongati, graciles, femoribus vix clavatis.
Nouvelle-Grenade.
Cette espèce a quelques rapports avec Ie Ch. impluviatus Heller.
Bien distincte par son rostre lisse, muni d’une carène élargie à la
base, terminée en pointe postérieurement; par la sculpture du
dessus et par les bandes minces, sinueuses, la première surtout
irrégulière, semblant formée de petites taches réunies, avec quel-
ques autres plus petites dans les intervalles.
24. Notophus (1) subincostatus. — Lg.13 mill.; Lt. 4.8 mill.
— N. carinatus Guér. statura et colore subsimilis, differt rostro lœvi
non carinulato, parce, minute, punctato; prothorace tuberculis majo-
(1) Notophus n. g. — Elongatus, sat angustus, elytris sensim attenuatis, apice
non caudatis. Rostrum validiusculum. Prothorax a latere, posterius, rotundato-am-
fliatus. Elytra longitudinaliter simpliciter costata vel cristata, infra callum pos-
ticum profunde impressa. Tibie antice arcuate.
La forme de cette nouvelle coupe générique indiquée par Lacordaire la rap-
proche du genre Callinotus, mais ici les élytres sont simplement acuminées
ensemble au lieu d’être munies, chacune, d'un prolongement et très déhiscentes
à la suture, dépassant notablement l'abdomen. Elles sont marquées d’une dépres-
sion profonde contre le calus postérieur et munies sur le dos, latéralement,
d'une carène plus ou moins saillante, denticulée ou garnie de granules,
Certains Cholus, Ch. niveicinctus par exemple, allongés, à côtés parallèles et de
coloration analogue, ont un peu le faciès du N. subincostatus, mais avec un pro-
thorax presque conique, et des élytres sans trace de carène et largement arron-
dies au sommet, au lieu d'être acuminées,
366
ribus, contiguis, densius conspersus, elylris concinne striato-punc-
tatis, a latere leviter carinatis, sed non cultratis. Venter vix pubescens.
Cayenne.
95. Peridiræus punctatus Heller i. 1. — Lg. 12-12.5 mill.;
Lt. 6-6.5 mill. — Subellipticus, laliusculus, in prothorace obsolete
trilineatim, in elytris, postice, densius, subochraceo-squamosus.
Rostrum subbicarinatum. Oculi magni, subprominuli. Prothorax
subochraceo-trilineatus, interdum linea media antice abbreviata,
granis majoribus, nilidis, adspersus. Scutellum minutum. Elytra
apice callosa, perforato-punctato-striata, stris post medium eva-
nescentibus, interstiliis minute serie granulatis, paulo elevatis.
La coloration de cette espèce et les séries de très gros points sur
les élytres la font aisément reconnaitre. Ce dernier caractère la
rapproche de P. tetricus, mais celui-ci a les cuisses antérieures plus
longuement pédonculées, les tubercules sont uniformément disposés
au lieu d’être groupés sur les côtés, et leurs saillies font paraitre
ces côtés subcrénelés, ne ménageant pas, latéralement, l’espace
occupé par la bande squameuse.
26. Peridiræus insolitus. — Lg. 13 mill.; Lt. 6 mill. —
Oblongo-elongatus, postice subattenuatus, niger, prothorace linea
longitudinali media, elytrisque apice et lateribus inferis albido-
flavescente squamosis. Frons leviter impressa ac sulcata. Rostrum
basi uni-carinatum, postice læve. Prothorax subconicus, longitudine
non distincte latior, sublævis. Sceutellum oblongum. Elytra infra
humeros thorace paulo latiora, striis, in dorso, serie-granigeris,
a latere, quadratim punctatis, interstiis paulo elevatis. Venter medio
fere denudatus.
Brésil (M. Bovie).
Voisin de P. lateralis, s’en éloigne par le prothorax dépourvu de
oranulosités et orné d’une bande longitudinale squameuse, et par
les élytres sériées-granulées sur le dos. Peut-être l’insecte, à l’état
très frais, est-il plus ou moins densément garni de squamosité sur
les élytres, ce que semblerait indiquer quelques traces de squa-
mules ei et là.
27. Pseudocholus (1) biplagiatus. — Lg. 8.59 mill.;
Lt. 4.5-5 mill. — Late subrhomboidalis, crassus, convexus, atro-
(1) Pseudocholus n. g. — Antennæ funiculi articulo 20 intermediis multo lon-
giore, clava basi rotundata. Prothorax valde convexus, basi anguste marginatus.
Scutellum brevissime subquadratum. Tibie a latere plurisulcatulæ. Venter segmentis
basi, utrinque, infra angulatatim porrectis.
La forme très épaisse, très convexe, celle du rostre et surtout celle des seg-
ments ventraux caractérisent nettement ce genre.
SA ND RRQ
nitidus, prosterno, elytrorum fascia infra-humerali arcuata, altera
transversali, post medium extus interrupla, et abdominis segmentibus
primis medio lacleo-squamosis. Frons foveolata. Rostrum sat
validum, minus elongalum, longiludinaliter subserie-punctatum.
Prothorax, a latere, posterius, ampliatus, antice valde attenuatus, basi
anguste marginalus, crebre punctatus. Elytra latitudine vix longiora,
angulis humeralibus oblusis, exlus prominentibus, lœvia, striis
angustis, punctulatis, interstitiis latis, planis,
Costa-Rica, San-Carlos (M. Hermann Rolle).
La forme courte et très convexe de cette espèce, sa coloration, etc.,
ne permeltent de la confondre avec aucun autre Cholide et je ne suis
pas certain qu’il appartienne à cette tribu.
28. Ectomastes (1) oxyrhynchoides. — Lg. 11 mill.;
Lt. 3.5 mill. — Subfusiformis. Frons subdepressa, sat grosse punctata.
Rostrum basi fortius punctalum, apice fere læve. Prothorax latitu-
dine non latior, flavo-bivittatus, rude granulatus, basi vix bissinuatus.
Elytra basi oblique separatim subtruncata et supra non distincte
impressa, vitta lateral integra viltam thoracis continuente, ornata,
rude clathrata, granis, intermiltis.
Le prothorax est presque carré, à peine rétréci au sommet, sans
étranglement, à angles postérieurs presque droits, ses côtés et ceux
des élytres sur une même ligne, sans angle rentrant à leur ren-
contre; ces dernières non impressionnées transversalement sur la
base et non séparément saillantes.
29. Odontocholus (2) flaviventris Chevri. (i. 1.?) — Lg. 14-
15 mill.; Lt. 6-6.5-3.5 mill. — Ælongato subfusiformis, niger,
opacus, infra lateribus dense ochraceo-squamosus, supra, in elytris,
serie-granulatus interstiliis maculis aliquot cinereo-flavescentibus
præditis. Frons foveolata. Rostrum in ' unicarinatum, in © lœve,
modice arcuatum. Antennæ graciles, funiculi articulo ® 1 sesqui-
(1) Ectomastes n. g. — Rostrum supra non distincte carinatum nec sulcatum.
Antennæ funiculi articulo 19 valde elongato, 2 oblongo, ceteris latioribus, clava
oblonga. Prothorax amplus, subquadratus, elytris paulo latior. Scutellum minutum.
Elytra basi leviler emarginata, humeris subrectangulis, exacte triangularis, apice
acuminata. Pedes valde elongati, femoribus vix clavatis, posticis elytra valde superan-
tibus, unguiculis connais.
(2) Odontocholus n. g. — Rostrum filiforme, cylindricum, vix curvatum. An-
tonne post medium rostri insertæ, valie graciles, funiculi articulo 1° 2. segmentibus
simul sumptis subæquale, ultimis submoniliformibus. Prothorax subconicus, angulis
posticis acutis. Scutellum latius, subogivale. Elytra elongata, thorace vix latiora,
postice a basi ad apicem attenruata, apice ad suturam sinuata ac dentata. Femora
valide dentata, vix clavata, antica cœteris valde longiora, tibiæ antice apice fortiter
incurvæ. Venter segmentis 2. primis impressis.
368
breviore, clava oblonga. Prothorax basi impressus. Elytra basi sub-
truncata, bransversim rugosa. Pedes elongati, femoribus in Ç modice
clavatis, in ® sublinearébus.
30. Sclerosomus atomarius.— Lg.12-1% mill. ; Lt. 5-5.5 mill.
— S. granuloso Fhr. affinis, differt capite lœvi, funiculo antenna-
rum gracili, postice non gradalim crassiore, rostro basi minus
fortiler punctato; prothorace granis subumbilicatis medio confluen-
libus, obtusioribus, munitus, lateribus indistincte crenulatis, elytris
obsolete, basi distinctius striatis, anterius tuberculis obsoletis confluen-
tibus munitis et parcissime albido-punctatis. Infra dense ochraceo-
squanosus.
Brésil.
Très distinct de $S. granulosus par le fanicule des antennes très
grêle, à articles restant étroits d’un bout à l’autre, au lieu de pré-
senter une tige graduellement épaissie jusqu’à la massue; par les
tubercules du dessus oblitérés et confus, ceux du prothorax ombi-
liqués, ceux des élytres très obsolètes dans leur deuxième moitié où
ils sont remplacés, sur les côtés, par de gros points squameux au
fond, sur une surface presque unie. Le dessous est densément
squameux, au lieu d’être dénudé en grande partie.
31. Sclerosomus obliteratus. — Lge.5-5.5 mill; Lt. 5-5.5 mill.
— S. granuloso subsimilis, antennis gracilioribus, evidenter ciliatis;
rostro basi carinato, minutius punctato, prothorace in medio non
tuberculato, elytris non latiore, tuberculis in medio fere nullis;
elytris humeris rectangulatis, acutis, postice subacuminatis, striis
indicatis et interstitiis subserie obtusius usque ad apicem tuberculatis,
a latere, basi, convexis.
Brésil.
Les tubercules du prothorax sont ici presque aussi saillants et
aussi espacés que chez le S. granulosus, mais ménageant un espace
lisse au milieu, sur la moitié antérieure; ceux des élytres sont
infiniment moins gros, de forme très irrégulière, oblitérés après le
milieu ; ces organes sont atténués en arrière. Distinct des $S. atoma-
rius par les tubercules simples du prothorax, par les élytres à
surface non unie postérieurement.
32. Sphenus (1) perplexus. — ©. — Lg. 29 mill.; Lt. 10 mill.
— Oblongus, depressus, opacus, prothorace nitidiore. Rostrum minus
(1) Sphenus n. g. — Rostrum postice compressum. Prothorax exacte quadratus,
angulis anticis subrectangulatis validus (rarius hebetatis ac submissis), antice
blerumque valde strictus. Elytra basi simul angulatim emarginata, apice separatim
acuminata. Prosternum antice depressum, lateribus subangulatis ; femora antica,
subbidentata ; elytra basi ad humeros, prosternum et pectus, femora et tibiæ infra
dense sericeo-tomentost.
369
elongatum, basi, cum capite, fortiter punctatum. Antennæ scapo
apice subito crassiore. Prothorax longitudine non longior, subqua-
dratus, sed a latere modice arcuatus, basi sulcatus, in dorso simpli-
ciler punctatus, lateribus tuberculis depressis, subconfluentibus
munitis. Sceutellum breviter subogivale. Elytra angustiora, apicem
versus subattenuata, basi separatim oblique truncata, striato-granu-
lata, inlerstitiès tuberculis subdepressis, majoribus, inordinatis,
exlernis magis prominentibus instructis, 4° magis dilatato, non
elevato. Venter segmentibus 2-primis variolosis, segmentibus obsolete
granulatis.
Cayenne.
Se rapproche de S.validus par la pubescence du dessous des cuisses
et des tibias et doit rentrer dans la même coupe générique. Il diffère
de cette espèce par le ‘prothorax légèrement convexe, à peine
étranglé au sommet et d’une autre forme, étant légèrement mais
distinctement arqué latéralement d’un bout à l’autre, avec les angles
antérieurs abaissés et moussés et les postérieurs un peu obtus, au
lieu d’être très droits. Les élytres sont brièvement acuminées au
sommet et à peine déprimées sur le dos, assez convexes en arrière
et latéralement, et dépourvues delasaillie longitudinale postérieure,
qui n’est indiquée que par un léger élargissement du 4° interstrie,
sans élévation.
33. Anotiscus (1) densatus. — Lg. 19 mill.; Lt. 8.5 mill. —
Forma, statura et color À.humeralis Gy1I. ; differt prothorace elytrisque
densiore, æqualiter, granulatis, granulis minoribus, stris elytrorum
indistinctis; prothorace anguste longitudinaliter sulcato ; femoribus
distincte dentatis ; ventre basi late impresso, .
Brésil.
Très voisin de À. humeralis dont il se distingue facilement par la
granulation très serrée et égale du dessus, les grains étant beaucoup
plus petits etde même grosseur sur les élytres que sur le prothorax ;
par le sillon de ce segment étroit, non élargi à la base, prolongé
jusqu’au sommet, etc.
34. Anotiscus inermis. — ®. — A. humerali subsimailis,
differt rostro fere lœvi, tuberculis prothoracis valde minoribus,
magis densatis, sulco basali nullo. Scutellum convexzum. Elytra basr
(1) Anotiseus n. g. — Scapus oculos non attingens. Funiculus articulo 10 2
paulo longiore; lobi oculari valde distincti. Elytra basi simul angulatim emarginata
pedes valde elongati, angustiores, tibiis omnibus posticis fortius arcualtis, anticis
intus non dentatis.
370 à
subangulatim emarginata, lateribus infra humeres non distincte
crenulatis, crebre, etiam in sutura, serie granulata, ante apicem
crista elevata breviore instructa. Femora inermia. Tibiæ subrecteæ.
Cayenne.
Distinctde À. densatus et de À. humeralis par l’absence de sillon au
prothorax, du dernier par les granules des élytres non sensiblement
moins grosses que celles du prothorax; de tous deux, par la crête
saillante des élytres et par les cuisses inermes.
3». Anotiscus umbilicatus. — Le. 16 mill.; Lt. 7 mill. —
Oblongus, subdepressus, ater, nitidus. Frons foveolata. Rostrum tenue,
subrectum, punctatum Ÿ, fere lœve ®. Prothorax antice valde constric-
tus, basi, medio, profunde impressus, et anguste marginatus, supra
tuberculis minoribus, umbilicatis, conspersus. Scutellum angustum,
nitidum. Elytra elongato-subquadrata, humeris rotundatis, subserie,
densissime, granulata, interstitiis angustis, exterioribus, interdum,
elevatis, apice subrotundata. Femora, post medium, minute spinosa.
Abdomen nitidum, parce punctatum. Tarsi antiei, à, longe villosr.
La Guadeloupe. De la collection Tarnier, dont j'ai acquis, autre-
fois, les Curculionides. Deux exemplaires 49.
Bien reconnaissable à son aspect glabre, luisant, et à sa couleur
d’un noir brillant, ainsi qu’à la sculpture du prothorax et des
élytres et à la petite dent de ses cuisses.
36. Neodesmosomus (1) Helleri. — Lg. 1423 mill.;
Lt. 5.2-7.5 mill. — Elongatus, angustior subeylindricus, supra paulo
depressus, niger, prothorace 3-lineatim, elytris nebulose flavescen-
tibus. Frons impressa, foveolata. Rostrum, basi, late flavo-squamosum,
aciculato-punctatum, striolis aliquot intermittis. Prothorax sat elon-
gatus, antice leviter constrictus, a latere granulatus. Elytra basi
tuberculo rotundato instructa, vage, loco, inordinatim, granulosa,
obsolete striata. Tibiæ anticæ incurvæ. Tarsi, in $ preœæsertim, latiores.
Sainte-Catherine, Brésil (D' Staudinger).
(1) Neodesmosomus n. g. Heller (1. 1.). — Caput subconicum. Frons prominens.
Oculi subglobosi, prominentes. Rostrum, rectum, cylindricum, infere situm. Antenne
submediæ, scapo oculos attingentes, funiculi articulis 19 2-sequentibus simul sumptis
subæquali, clava ovata. Prothorax subconicus, basi bissinuatus, angulis posticis
acutis. Scutellum parvum, subtriangulare. Elytra subcylindrica, ante apicem callosa,
apice subtruncata. Pedes elongati, femoribus posticis, abdomen valde superantibus.
Ce genre nouveau est très caractérisé par le front fortement saillant au-dessus
du niveau du rostre, qui est droit, cylindrique, par la saillie des yeux, par
l'allongement des cuisses antérieures et postérieures. Il se rapproche du genre
Acrotomorphus Chvrl.
371
37. DIONYCHUS PARALLELOGRAMMUS. — Les interstries des
élytres sont de largeur assez variable chez cette espèce. Chez la
forme typique, ils sont de largeur uniforme et également élevés
d’un bout à l’autre.
Chez un exemplaire de ma collection, provenant de Sainte-
Catherine (Brésil), les élytres ne présentent, chacune, que trois côtes
assez larges, avec des vestiges étroits entre celles-ci, disparaissant
en arrière, ce qui donne à l’insecte un faciès tout particulier;
var. alternans m. (1).
38. Brachycnemis vittatus. — B. 4signato Boh., forma
statura et colore simillimus, differt rostro basi magis incurvo, pro-
thorace albido trivittato, elytris ad medium, uni-vittatis, depressis,
inϾqualiter, inordinatim, tuberculatis, ad humeros thorace paulo
latioribus, a latere inæqualibus, interstitiis externis nullo modo
elevatis. Venter punctis nigris denudatis obsitus.
Colombie. -
Très voisin du B. 4-signatus, mais déprimé sur les élytres, au lieu
d’être subconvexe. Ce dernier n’a pas de bande squameuse médiane
blanchâtre sur le prothorax et les élytres sont ornées, à la base,
d’une large tache, avec une bande transversale très irrégulière,
légèrement arquée et naissant avant le milieu du bord externe pour
rejoindre la suture vers les 2/3 de sa longueur; diffère, en outre,
par la présence d’une impression intra-humérale. Le dos des élytres
est, ici, à peu près uni, sans traces de stries, seulement avec
quelques saillies irrégulières et les intervalles externes ne sont pas
saillants comme cela a lieu chez le 4-signatus (2).
39. Dysmachus Boviei. — Lg. 21 mill.; Lt. 8.5 mill. —
Oblongus, niger, brunneo-silaceo albidoque variegatus, antennis piceis,
prothorace 3-vittatim, elytris subtrifasciatim (fascia media valde
(1) Le genre Astyage Pasc. n'est caractérisé que par la forme conique du
prothorax et par l'allongement des cuisses postérieures, caractère peu constant
chez les Cholides et auquel je n’attache pas l'importance que lui a donnée Lacor-
daire. Il doit, tout au plus, à mon avis, former un sous-genre.
Le Amerhinus Fahræi ne se distingue de À. pavo que par la bande postérieure
des élytres enclosant une tache de la couleur du fond. On trouve des passages.
Le Solenopus silaceus Faust ïi. 1., est une simple variation de S. #xca, chez
laquelle la squamosité des élytres ordinairement de nuance plus foncée, au lieu
d'être uniforme, laisse apparaître, par place, des espaces dénudés, simulant des
bandes irrégulières. «
Le À. Olivieri Boh. est-il distinct de À. sarcinatus Germ.??
(2) Ma collection renferme un exemplaire de 4-signatus, chez lequel la bande
transversale est remplacée par des mouchetures non réunies, assez confuses et
s'étendant antérieurement.
LA RAA. br VA LA: Ji KE7 LA à 6 1)
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CM
372
obliquu, cœleris fere obsoletis), pallide flavescente-squamosis, Rostrum
longius, cylindricum, subarcuatum: Antennæ graciles, funiculi arti-
culis 2-primis valde elongatis, cϾteris non transversis, clava oblongo-
ovala. Prothorax subcylindricus, latitudine valde longior, medio et
in lateribus aspere tuberculatus. Scutellum oblongum. Elytra humeris
subreclangulis, profunde strialo-punctata et granata, ante apicem
callosa.
Colombie (M. Bovie).
Bien reconnaissable à sa coloration et à la disposition des facies
pâles des élytres; la médiane plus nette, plus étroite, obliquant du
milieu de la suture pour aboutir vers le tiers du bord latéral, les
deux autres vagement limitées et dirigées en sens inverse, l’une
vers le premier, l’autre vers le dernier tiers des élytres.
Je dédie cette belle espèce à M. Bovie, auteur du récent Catalogue
des Anthribides et qui prépare actuellement un supplément à celui
des Curculiouides de Gemminger et de Harold, devenu très incom-
plet et presque hors d’usage, par suite des innombrables espèces
décrites depuis sa publication.
XII
Assemblée mensuelle du 1° décembre 1906.
PRÉSIDENCE DE M. EG. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 20 heures.
Le procès-verbal de la séance du 3 novembre est approuvé.
Décisions du Conseil. Le Conseil a admis comme membre effectif
M. Oscar John, 59, rue Ligofskaia, à Saint-Pétersbourg (Russie).
M. John s’occupe de Lépidoptères.
M. Fologne annonce que M. John s’est fait inscrire comme
membre à vie de la Société.
— Le Conseil a recu et accepté la démission de M. Hintz, de
Berlin.
Présentation de candidatures pour l’assemblée générale. La can-
didature de M. de Crombrugghe comme président de la Société est
présentée.
— Le mandat de MM. de Crombrugghe, Desneux et Jacobs comme
membres du Conseil expirant cette année, et M. de Crombrugghe,
proposé pour la présidence, n'étant seul pas rééligible, les candi-
datures de MM. Desneux, Fologne et Jacobs sont adoptées.
— L'Assemblée générale aura à élire deux membres honoraires
en remplacement de MM. Fairmaire et Osten-Sacken, décédés. Les
noms des trois candidats réglementairement présentés par le Con-
seil pour chaque place vacante sont communiqués à l’assemblée.
Correspondance. Der Verein für schlesische Insektenkunde zu
Breslau nous fait part du décès, à l’âge de 86 ans, de son président
d'honneur, M. le D° M. F. Wocke, un lépidoptériste bien connu.
L'assemblée décide l’envoi d’une lettre de condoléances à nos collè-
gues de Breslau.
— Changements d'adresse : M. Fr. Ball, rue Belliard, 160; M. R.
Braem, rue du Monastère, 28; le commandant Colmant, rue des
Croisades, 6, Bruxelles.
Bibliothèque. MM. Bolivar et Imhoff offrent à la Société leurs
dernières publications. — Remerciments.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 31 XII 1906. 23
374
— L'hyménoptérologiste bien connu, M. W.-A. Schulz, vient de
publier, par les soins de la Junfermannsche Buchhandlung de Pad-
derborn (Allemagne), un intéressant volume intitulé : « Spolia
Hymenopterologica » que l'éditeur nous envoie gracieusement pour
notre bibliothèque. M. Schulz consacre le premier chapitre de ce
volume à la faune hyménoptérologique de la Crête : il y a rassemblé
toutes les données que l’on possède sur cette faune, et à côté de la
partie purement systématique il nous donne d’intéressantes consi-
dérations de géographie animale, recherchant avec soin l’origine
des divers Hyménoptères qui actuellement habitent l’île. De même,
dans un autre chapitre, il traite les Hyménoptères de Fernando-Po,
dont les affinités sont moins compliquées, toutes les espèces con-
nues, sauf peut-être une, se rattachant aux formes du continent
voisin. La partie la plus importante des « Spolia », intitulée :
€ Strandgut », n’est rien moins qu’une revision critique, OoCCu-
pant près de 200 pages, du Catalogus Hymenopterorum, de Dalla
Torre. Il y a certes lieu de féliciter M. Schulz d’avoir entre-
pris ce travail ingrat, qui l’a naturellement amené à proposer de
multiples corrections au Catalogus, rectilications synonymiques,
systématiques, grammaticales, géographiques, , etc.; fatalement
aussi, il à été amené à proposer des noms nouveaux pour d’assez
nombreuses espèces dont le nom est préoccupé. C’est dire l’impor-
tance du travail de M. Schulz, qui est indispensable à qui s’oc-
cupe de l’étude des Hyménoptères, d'autant qu’un certain nombre
d’espèces et genres nouveaux y sont décrits.Le prix du volume est
M. 8.50.
Une remarque en passant : M. Schulz, parlant de l’illustre auteur
suédois € Degeer » fait remarquer qu'on écrit à tort dans les abbré-
viations € Deg. » ou &« de G. », le vrai nom de cet ancien entomo-
logiste étant « Geer » et le « de » n’ayant été ajouté à ce nom que
dans l’édition française de ses œuvres. Et comme autre exemple de
fausse abbréviation, il cite le cas de notre compatriote van der
Linden, qu’il faut, selon lui, citer « Lind. » et non pas « Vanderl. »
M. Schulz peut avoir raison dans ce cas spécial, mais notre & van »
néerlandais n'implique pas nécessairement un titre de noblesse. Et
lorsque l’auteur dit : €. dessen Name [van der Linden] von fran-
zôsischen Belgiern und deren Nachahmern meistens in « Vander-
linden » verkauderwelscht wird... », il va peut-être trop loin:
même les « vlämische Belgiern », dont je suis, ne diront pas tou-
jours « van der Linden », car s’il y a en Belgique diverses familles
dont le nom s’orthographie ainsi, il y en a aussi dont le nom s’écrit
« Vanderlinden » (ou même, par contraction, « Verlinden! »), et
dont personne ne songerait à rechercher le nom dans « Lind. » (qui
est aussi l’abbréviation employée pour désigner notre compatriote,
Le 4e À ss |
A Fr
t
375
le savant botaniste feu Linden). De même, il ne viendra à l’idée de
personne d'écrire « Esn. » à la suite des espèces de Termites décrites
par notre collègue Desneux : car il y a à distinguer les Desneux et
les d’Esneux, dont le nom a cependant la même origine, vraisem-
blablement; -— de même encore, on pourrait avoir en Belgique ou
en Hollande deux «de Geer » ou « De Geer » : car il y a près de
Longchamps une rivière qui porte le nom de « Geer », etil yaun
mot néerlandais « geer » (signifiant « gousset »)... — On voit qu'il
y a matière à confusion! [H. SCHOUTEDEN|.
Album. M. Scherdlin a bien voulu nous offrir la photographie de
feu F. Reiber, de Strassburg, qui manquait dans notre album. —
Remerciments.
Travaux pour les Annales. L'assemblée vote l’impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. M. Lambillion montre trois remarquables aber-
rations de Lépidoptères capturées en Belgique: Anthrocera [— Zy-
gæna) trifolii ab. lutescens CkII, dont les ailes inférieures sontcolorées
en jaune orangé et non en rouge; Argynnis pales ab. Boxhoi
Lamb., chez laquelle Ia coloration noire s’est considérablement
étendue à la face supérieure des ailes; Hyloicus /— Sphinx] pinastri
ab. unicolor Tutt, aberration fort curieuse dont les ailes sont à peu
près complètement noires, avec une étroite bordure blanche fort
nette.
— M. Fologne montre une autre aberration intéressante de
Hyloicus pinastri qu’il possède en collection depuis plus de 40 ans
sous le nom de fuliginosa : tout l’insecte est comme enfumé et le
limbe pâle des ailes même est devenu indistinct.
— M. Lambillion donne quelques renseignements sur les variétés
du Colias palæno et le type suédois de cette espèce.
Il mentionne également que selon l’auteur anglais Tutt le Sphin-
gide : Acherontia atropos ne se reproduit pas dans nos régions : tous
les individus étudiés se sont montrés stériles. L'espèce nous vien-
drait en réalité des régions méridionales.
— M. Severin, à la demande de M. Fologne, donne divers détails
sur le « Catalogue des Collections Zoologiques du baron Edm.
de Selys-Longchamps », dont la publication va comméncer. Il fait
ressortir l'importance scientifique de ce travail, véritable monu-
ment élevé à la mémoire de notre regretté président d'honneur,
l'illustre E. de Selys. L'assemblée est unanime à approuver l’éloge
qu'il fait de la générosité avec laquelle la famille de Selys a mis le
Comité de rédaction à même d’entreprendre la publication de cet
ouvrage capital.
L'assemblée décide qu’il y a lieu pour la Société d’attirer l’atten-
tion toute spéciale du gouvernement sur le € Catalogue », d’autant
plus que la majeure partie des collections de notre ancien collègue
fait actuellement partie des collections nationales. Il est à espérer
que le gouvernement tiendra à doter de cet ouvrage de valeur
les principales bibliothèques scientifiques du pays.
— Dans une lettre à M. Schouteden, notre collègue M. Scherdlin,
de Strassburg, lui donne quelques renseignements relatifs à la
distribution géographique du Cryptocephalus sexpustulatus Rossi,
dont la capture a été signalée en Belgique cette année. Il peut être
intéressant de reproduire ici ces indications. Voici ce que dit
M. Scherdlin :
& Cryptocephalus sexpustulatus Rossi, cité dans les ANNALES du
31 octobre (p. 283), se rencontre également en Alsace, souvent en
grand nombre. Je l’ai capturé, à plusieurs reprises, dans les Vosges
sur Spartium scoparium. Cette espèce semble préférer la région
montagneuse (200-500 m.) à la plaine. Je l’ai également rencontrée
aux environs de Strasbourg même sur le genre Hypericum. Cette
espèce n'est pas citée dans le & Catalogus Coleopterorum Vallis
Rhenanæ Alsatico-badensis » de Kampmann (1860). Par contre,
Wencker et Silbermann la citent comme « commune » dans leur
« Catalogue des Coléoptères de l’Alsace et des Vosges » de l’année
1866. L'espèce existe de même dans le grand-duché de Bade. Elle
manque en Thuringie et en Saxe; elle est très commune en
Autriche-Hongrie. En somme, c’est une espèce méditerranéenne
qui semble s'être acclimalée dans nos contrées depuis une vingtaine
d'années. »
— La séance est levée à 22 heures.
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; ge ” pe 4 4 = b à . S ei np RS ”
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« me ra PRISE P4 AE { ; ' El - 871 A
BUPRESTIDES DU MUSÉE DE SANTIAGO (CHILI)
4 par Ph. Germain et Ch. HKerremans. F
M. Ph. Germain a bien voulu me communiquer la collection de EE
Buprestides du Musée de Santiago, comprenant la majeure partie +
_ des espèces qui sont actuellement connues du Chili, Elles appar- À
_ tiennent à une faune toute spéciale, excessivement intéressante et 5
ë qui, tout en se rapprochant de celle du Brésil et de la République a
Argentine, présente, dans son ensemble, une homogénéité parfaite - 4
| et un certain parallélisme, déjà signalé, avec la faune Australienne, +
; Durant plus d’un demi-siècle, M. Germain a recueilli lui-même . #4
la presque totalité des espèces qu’il m'a envoyées à l’examen et qu'il 104
avait, pour la plupart, exactement déterminées ou décrites autrefois RS
en collaboration avec feu Fairmaire. ‘+
Il a complété son envoi par une série de notes, prises au cours de "4
ses excursions, et qui joignent à leur mérite scientifique une saveur à
toute spéciale par la simplicité avec laquelle elles relatent, comme e
s’il s'agissait de la saison dernière, des incidents de chasse ou des E-
remarques biologiques remontant à l’année 1850! J'ai tenu à se
les reproduire dans leur entier, parce qu’elles nous procurent des 4
circonstances, des dates et des lieux de captures que l’on trouve
rarement l’occasion de signaler au cours d’études traitant d’une ‘4
faune exotique. je
En présentant cet opuscule, dans lequel je n’ai fait qu’entériner les a
déterminations de M. Germain, je salue en lui, avec respect, un "æ
vétéran de notre science, le contemporain d’une époque où l’Ento-
mologie à pris son essor définitif, sous l’impulsion d’une pléiade de EE:
chercheurs, dont il faisait déjà partie, et dont Lacordaire devait #
bientôt condenser et résumer les travaux, cs
CH. KERREMANS. 714
1. Polycesta costata Solièr, Gay, Hist. Nat. Chil., t. IV (1854), 2
p. 491, pl. 12, f. 4 — cARNIFEx Germain, Ann. Univ. Chil., 1855, #4
p. 390 — ruBRopICrA Fairm., Rev. et Mag. Zool. 1856, p. 484 Re
— PAULSENI Germain, Act. Soc. Scient. du Chili, t. II (1892), p. 243.
Les différences qui se remarquentchezchacune des formes costata, ‘;S
carnifezæ et Paulseni résultent de l'habitat. La première, d’après “à
M. P. Germain, habite exclusivement les vallées boisées au nord du +
32° degré de latitude; la deuxième se confine entre le 32° et le
3° degré, tandis que la troisième ne se trouve qu'au sud du 35° degré. Es
Le costata est un carmfex sans taches rouges sur les élytres. “+
Ces taches se développent et s’accentuent chez le Paulseni, qui est |
plus robuste, avec les côtés antérieurs du pronotum plus obli- 13
quement atténués en ligne droite. Ces trois formes, dont les
PE SOS PET PR PAS PC PR UT CRE TO
; LÉ RL Ne
378
caractères sont très voisins, constituent trois races, mais avec des
passages qui ne permettent pas de les séparer en espèces distinctes.
2, Acmæodera asperata Reed, Ann. Univ. Chil., t. 38 (1871),
p. 425 — morosA Kerrem., Wytsm. Gen. Ins., fasc. 12, Buprestides
(1902), p. 29 — FUSCOGUTTATA et PALLIDOGUTTATA P. Germain mss.
Chili boréal.
3. Acmæodera vittipennis Reed, Ann. Univ. Ghil., t. 38 (1871),
p. 426 — SUTURALIS P. Germain mss.
Chili central.
4. Acmæodera biimpressa Philippi, Sfett, Ent. Zeit. (1860),
p. 246 — PAULSENI P. Germain mss.
(1) Un jour de décembre, sur les côteaux arides du Chili central, le sol
était couvert des fleurs jaunes d’une Chæthantera naine (Synanthérée),
sur lesquelles voletaient de petits insectes, dans lesquels je fus tout sur-
pris de trouver un Buprestide du G. Acmæodera. J'en recueillis de
nombreux individus, Mais lorsqu’après lui avoir donné dans ma collec-
fion le nom de Paulseni, en l'honneur d’un entomologiste chilien de mes
amis qui m'accompagnait ce jour-là, je voulus écarter les élytres, afin
de m'expliquer un sinus que j'avais remarqué en arrière de l’angle
huméral, je fus très surpris de ne pas pouvoir les séparer. Et, devant
l’inutilité de mes efforts pour y parvenir, je dus me convaincre qu'elles
étaient soudées, Et alors, je m’expliquai que les élytres, se soulevant
ensemble, leur sinus post-huméral était là pour donner passage aux
ailes. Je vous envoie tout ce que nous avons de ce genre, afin que vous
puissiez examiner cette question et voir ce qui en est; car je ne me rap-
pelle pas qu’il ait été parlé quelque part de cette disposition-là,
Les élytres de l’Acm. biimpressa Phil. sont en effet soudées. Il
doit en être de même chez beaucoup d’autres espèces ayant l’échan-
crure humérale très prononcée, comme cela se présente surtout
parmi les Acmæodera de l'Afrique; à la soudure élytrale doit
correspondre une faculté permettant aux ailes de se développer pour
fonctionner. Il est probable que beaucoup d’Acmæodera volent à la
façon des Cétoines, sans ouvrir les élytres, mais nous ne saurions
élucider la question en Belgique, où nous n’avons, en fait de Bupres-
tides, qu'une infime quantité d’Anthaxia et d’Agrilus, deux Trachys
etun Aphanisticus.
5. Tyndaris planata Cast. et Gory, Monogr., t. 1 (1835), Ptosima,
p.5, pl. 1, €. 4 — Ptosima Gayi Chevrol., Silb. Rev. Ent., t. 5 (1838),
p. 93.
Chili central,
Sur les fleurs de plusieurs arbustes de la famille des Rhamnées.
(1) Le texte en caractère spécial reproduit les notes biologiques de M. P. Ger-
main.
6. Tyndaris marginella Fairmaire, Ann. Fr., 1858, p. 737.
Chili central,
Sur les fleurs de plusieurs arbustes de la famille des Rhamnées.
7. Tyndaris Fairmairei Kerrem., Mém, Soc. Ent. Belqg., 1 (1897),
p.39 — STRIATA P. Germain ss.
Chili central.
Sur les fleurs de plusieurs arbustes de la famille des Rhamnées,
8. Epistomentis pictus Gory, Monogr. Bupr. Suppl, t. IV, (184),
p. 64, pl. 12, f. 64 = virrarus Philippi, Stett. Ent. Zeit., 1864,
p. 284.
Commun dans le Chili austral, sur les troncs abattus de deux ou trois
espèces de hêtres; mais la var. vif{atus Phil., dans toute sa pureté, est
l'hôte exclusif de quelques vallées des forêts subandines de Chillan.
C’est le cas de noter ici la quantité de variations géographiques qui est
propre à de nombreuses espèces d'insectes du Chili, fait dû sans doute
à la grande étendue de ce pays dans le sens de sa latitude, qui, jointe à
son extrême inégalité orographique et topographique, multiplie à l’ex-
trême ses conditions climatériques. Ce qui expliquerait aussi l’incon-
stance des apparitions de quelques-unes de ces espèces, de même que la
fréquence d’en voir qui occupent exclusivement des iocalités excessive-
ment restreintes. D'où il résulte que cinquante-six ans de chasses dans
ce pays m'ont permis de constater que, presque toujours, une excursion
bien conduite est récompensée par la découverte de quelque espèce
nouvelle pour le collecteur. Quoi qu’il en soit, et sans pouvoir dire qui
est le type et qui est la variété, je vous envoie assez d’intermédiaires
pour que vous restiez convaincu que tous appartiennent à une même
espèce.
9. Hypoprasis harpago Fairmaire et Germain, revue et Mag. Zool.,
1864, p. 260 — maGniriCA Philippi, Ann. Univ. Chil., t. I (1865),
p. 651.
1,500 à 1,800 mètres, Andes du Chili austral, sur le feuillage du Fagus
pumilio, hêtre nain propre à ces hautes régions. Tous les exemplaires
frais ont les taches cuivreuses des élytres couvertes d’une pubescence
plus ou moins longue. jaune, laineuse et fragile, qui se détache très
facilement,
10. Ectinogonia Buqueti Spinola. Ann. Fr., 1837, p. 112 — Du-
FouRI Cast. et Gory, Monogr., t. I (1837), Buprestis, p. 107. pl. 27,
f. 147 — CUPREIVENTRIS P. Germain mss. — ÆNEIVENTRIS P. Ger-
main ms.
Les formes cupreiventris etæneiventris de M. Germain n'offrent pas
de différences suffisamment tranchées pour les séparer du Buqueti,
quoi qu’elles présentent avec celui-ci quelques variations. Le
cupreiventris a la deuxième côte discale plus nette et mieux accen-
….
is
;
à “cd
PIONEER ANT 7
tuée; l’æneiventris est plus petit et d’une coloration plus claire,
mais la structure élytrale est la même que chez le Buqueti, dont le’
bord extérieur des élytres est toujours crénelé sur toute son étendue,
depuis l’épaule jusqu’au sommet.
Trés variable de taille et très commun sur le Cotiguaya odoratifera,
petit arbuste de la famille des Euphorbiacées.
11. Ectinogonia chalybæiventris P. Germain mss., Nov. sp.
— Long. 19-22 mill.; large 7-8 mill. — Assez robuste, acuminé
en arrière, noir en dessus, le pronotum bleuâtre, les élytres avec
les côtes et les reliefs obscurs, la ponctuation et les dépressions
parfois bronzées; dessous bleu d’acier brillant. Tête à reliefs épais
et inégaux; épistome allongé, étroitement échancré en arc au
milieu. Pronotum plus large que long, à peine plus étroit en avant
qu’en arrière; la marge antérieure bisinuée avec le lobe médian
avancé et arrondi; les côtés presque droits, subparallèles, avec
l’angle antérieur arrondi et le postérieur aigu, saillant en dehors,
abaissé sur les élytres et dépassant légèrement ceux-ci en largeur;
la marge latérale grossièrement déchiquetée; le disque avec une
dépression médiane allongée, relativement étroite, entre deux
espaces lisses et élevées, à ponctuation épaisse, rare et très inégale-
ment espacée; une dépression de chaque côté des espaces lisses,
très irrégulière, garnie latéralement de reliefs épais et déchiquetés;
toutes les dépressions à fond finement ponctué. Elytres un peu plus
étroits que le pronotum à la base, acuminés et bidentés de part et
d'autre au sommet, la marge latérale déchiquetée à hauteur des
épipleures, mais lisse ensuite jusqu’au sommet; la surface couverte
de points et de côtes de la manière suivante : la suture, élevée et
lisse, est surmontée d’une fine costule linéaire; un espace intercostal
finement pointillé, limité de chaque côté par une série de points
plus forts et vaguement surélevé en côte dans sa partie médiane;
une première côte discale, parallèle à la suture depuis le tiers
antérieur jusqu’au sommet et s’écartant obliquement de celle-ci en
s’élargissant à la base, qu’elle contourne vers l’écusson; un second
espace intercostal, semblable au premier et dont la partie médiane
est plus saillante en côte vers le tiers postérieur jusqu’au sommet;
il limite extérieurement la deuxième côte discale, qui naît en
deçà du calus huméral et rejoint la première vers le sommet; du
calus huméral nail une troisième côte séparée de la deuxième par
deux séries de points plus grossiers que ceux qui limitent les côtes
internes et séparées l’une de l’autre par un espace lisse, mat, non
déprimé comme les autres espaces intercostaux, et interrompu en
arrière par la jonction de la troisième côte avec la deuxième; une
quatrième côte prend naissance entre le calus huméral et le bord
Sie A dE > ‘
extérieur et longe celui-ci en suivant son allure sinueuse jusque
vers le sommet, entre le bord externe et la quatrième côte et entre
celle-ci et la troisième, deux séries de points entre un espace
déprimé et finement granuleux, comme on le remarque entre la
suture et la première côte discale; le bord extérieur forme une
cinquième côte qui n’est pas encore la bordure extrême; celle-ci est
formée par une fine carène invisible en dessus et unilatéralement
ponctuée. Dessous très grossièrement et très irrégulièrement ponc-
tué; marge antérieure du prosternum largement échancrée en arc
au milieu entre deux saillies anguleuses.
Le pronotum relativement plus grand avec la dépression discale
moins arrondie et les latérales plus accentuées; la structure élytrale
et la coloration constante du dessous distinguent nettement cette
espèce du Buqueti Cast. et Gory.
Chili boréal.
12. Fctinogonia Decaisnei Sohier, Gay, Hist. de Chile, t. IV
(1851), p. 500, pl. 4, f. 9 — AUREIVENTRIS P. Germain mss.
Chili boréal.
13. Ectinogonia costata Fairmaire, Ann. Fr., 1867, p. 622.
Andes du Chili central; 1,500 mètres, limite de la végétation arbo-
rescente,
14. Ectinogonia speciosa Germain, Ann. Univ. Chil., 1855,
p. 392 — METALLICA Fairm., Revue et Mag. Zool., 1856, p. 485.
Andes du Chili central; 2,000 mètres; à la fin de l'hiver (août-sep-
tembre), on rencontre fréquemment de nombreux exemplaires de cet
insecte, qui, pendant les derniers jours de l’automne, se sont réfugiés
sous des débris de roche, afin d’y passer la mauvaise saison, Mais quant
aux couleurs, toutes les variétés, bronzé, bleu, violet, vert, doré, etc., y
sont mélangées, sans qu’il soit jamais question de variations géogra-
phiques.
15. Ancylocheira aurulenta Linné, Syst. Nat., Edit. XII (1767),
p. 6614 — STIGMODERA CHRYSOCHLORA Philippi, Stett. Ent. Zeit.,
1864, p. 314.
Prise à bord d’un navire en rade de Valparaiso.
Le rétablissement de la synonymie de cette espèce, joint à
l'endroit de sa capture, indique suffisamment qu'elle n’a jamais
apparu que tout accidentellement sur la côte du Chili. Elle est
originaire des Etats-Unis.
16. Pygicera scripta Cast. et Gory, Monogr. Bupr., t. I (1835),
Buprestis, p.139, pl. 34, f. 190 — EPISTOMENTIS GAUDICHAUDI Solier,
Gay, Hist. Chil., L. 4 (1850), p. 479.
Espèce rare, qui fréquente les troncs du Maytenus chiliensis, arbre
de la famille des Celastracées.
47. Pterobothris corrosus Fairm. et Germain, Ann. Fr., 1858,
D. 114 pl SN
Dans les derniers jours d'octobre 1853, j'arrivai pour la première fois
dans le fond du ravin où, à 1800 mètres d’altitude et à 150 lieues de
Santiago, se trouvent les termes de Chillan. Là, en battant les rameaux
récemment feuillés d’un « Nirre » (Fagus pumilio), je reçus dans mon
parapluie un exemplaire de ce Buprestide, Je revins sept ans plus tard,
et, sur le même buisson, j'en pris un autre. Depuis lors, je suis revenu
plusieurs fois dans cette région, et dans un rayon de trois à quatre
lieues, j'ai pris encore quelques individus de ce rare insecte; mais
jamais que là.
18. Tylauchenia guttulata Fairm. et Germain, Ann. Fr., 1858,
p. 738.
Sur l’Accacia cavenia. Rare.
19. Trigorogenium angulosum Solier, Gay, Hist, Chil., t. 4
(1851), p. 496 — rRuGINOSUM Fairm., Ann. Fr., 1867, p. 624 —
RUGIFER Redt., Reise Novara, Col., t. 2 (1867), p. 88 — REICHEI
Germ. mss,
Espèce dont les exemplaires, assez abondants sur les arbustes à fleurs
petites mais nombreuses du Chili central — Rhamnées, Anacardiacées,
Solanées, etc. — varient notamment de taille et de nuance,
Rercuer Germain #ss. — Le professeur de botanique C. Reiche trouva
cet insecte dans une rue de Santiago à côté d’un dépôt de bois de chauf-
fage provenant des premières pentes andines situées à quatre ou cinq
lieues de la ville et qui consistait surtout en branches et souches de
« Tralhuen » (Trevoa quinquenervis), petit arbuste de la famille des
Rhamnées. D'où j'ai conclu que c'était la plante où avaient lieu les méta-
morphoses de cet insecte.
Comme le remarque M. Germain, cette espèce varie extrême-
ment, tant au point de vue de la taille qu’à celui de la coloration,
L’exemplaire unique, nommé REICHEI, de la collection du Musée
de Santiago, n’est, suivant moi, qu'une variété plus grande et
noir verdàtre de l’angulosum. C'est le plus grand exemplaire qu'il
m'ait été donné de voir jusqu'ici de cet Authaxiite, qui présente
tous les caractères de faciès et de sculpture de l’espèce à laquelle
je le rapporte.
90. Anthaxia concinna Mannerh., Bull. Soc. Nat. Mose., 1837,
sfchutah 204
p. 88 — opTATA Gory, Monogr. Suppl., t. 4 (181), p. 296, pl. 50,
f. 291 == ARAUCANA P. Germain mss.
Espèce commune dans tout le Chili sur les Ombellifères, Varie beau-
coup pour la taille et la coloration; mais les individus bleus sont
toujours plus grands que les autres.
La forme nommée ARAUGANA P. Germ. mss., que l’auteur dit se
trouver sur le Fagus Dombeyi, dans l’Araucanie septentrionale, ne
diffère pas sensiblement du concinna Mann.
21. Anthaxia cupriceps Fairmaire et Germain, Awn. Fr., 1858,
pe dd 2
Espèce abondante dans le Chili méridional sur le Cyprès (Zibocedrus
andinus).
22. Anthaxia verecunda Erichs., Nov. Act. Leop. Acad., Suppl.,
1834, p. 299.
Espèce de presque tout le Chili, pas rare sur les fleurs ou les feuillages
des arbustes.
23. Curis subæquale Fairm., Rev. et Mag. Zool., 1864, p. 262.
Attribuée par erreur au genre Trigonogenium et différent de
l’angulosum Sol. C’est un Curis, par l'allongement de l’épistome et
le faciès.
Chili central.
24. Curis chloris Germain, Ann. Univ. Chil., 1855, p. 391 —
OYARCEI Germ. mss.
Le 28 novembre 1853, j'arrivais, à 9 heures du matin, à un point très
pittoresque des premiers contreforts des Andes, situé à cinq ou six
lieues à l'Est de Santiago, par une altitude de 1,000 mètres environ et
connu sous le nom de « Cascada del Ramon ». Les « Huingan » (Duvana
dependens) — petit arbuste épineux de la famille des Anacardiacées —
étaient en pleine floraison. Sur l’un de ces buissons de 2 mètres de
bauteur, j'aperçus un vol d'insectes verts que je n'avais jamais vus,
mais que je pris aussitôt pour des Anthazæia. Tout joyeux de ma trou-
vaille, je tâchai d’en capturer le plus possible ; mais ils étaient sauvages
et je n’en pus prendre que onze, En un clin d'œil, le reste avait disparu.
Je passai aussitôt en revue les autres buissons fieuris, mais j'y perdis
ma peine ; car, au bout d’une heure, le vent, qui en général se lève très
fort à ce moment de la journée, mit un terme à mes poursuites, sans que
j'eusse revu une seule Anthaxia verte! Ce matin même, j'avais trouvé
pour la première fois le S#igmodera costipennis (mihi) et, mû par le
désir de prendre encore quelques exemplaires de ces trouvailles, je
revins deux jours après. Je repris encore quelques cos/ipennis, mais
je ne revis pas une seule cA/oris. Le lendemain mes chasse durent
384 PR Te PE A
prendre une autre direction, Cinquante-trois ans se sont écoulès depuis
lors; et, quoique je sois revenu plusieurs fois dans cet endroit et à cette
époque, poussé par l'espoir de prendre encore ce Coléoptère enchanté,
je ne l’ai jamais plus revu. Des amis, chasseurs zélés, auxquels j'ai
donné toutes les instructions nécessaires, n’ont pas été plus heureux.
Cet insecte n’a jamais été repris par personne. Seul, un jour, un de ces
derniers en trouva un exemplaire à quelques lieues de là, mort et
mutilé, sous un buisson de « Huingan ». Nous n’avons plus que celui
qui est dans cet envoi. Mais Fairmaire, qui à cette époque m'avait élu
pour collaborateur — ce dont je fus très fier — et qui alors m’écrivait,
en a reçu plusieurs; il lui en reste peut-être.
J'ai trouvé, en effet, dans la collection Fairmaire, 3 exemplaires
de cette espèce. Ils sont aujourd’hui au British Museum.
Le Curis OYARCEI Ferm. mss., un peu plus robuste que le
chloris J, présente la même coloration et les mêmes détails de
sculpture. L’exemplaire © est unique et je pense qu’on peut
l’assinuler à ce dernier, bien que la ponctuation du pronotum soit
plus dense au milieu du disque et que la coloration générale soit
plus bleue.
Pris au vol par Oyarce, propriétaire de l'habitation où j'avais été reçu
en décembre 1899, à 1,000 mètres d’altitude, dans le ravin boisé qui con-
duit aux termes de Chillan, mais douze lieues avant d’y arriver.
95. Curis aurora Philippi, Stett. Ent. Zeit., 1860, p. 246.
Cette espèce, qui paraît être très rare, provient du Chili austral. Mais
il convient de noter ici que les vastes forêts de cette région sont peu-
plées d’arbres gigantesques qui, à un moment donné, se couvrent de
fleurs, et que ces fleurs se peuplent d'insectes. Sur l’un d’eux, le
« Muermo » (Æucryphia rotundifolia), elles sont blanches et très nom-
breuses, à faire croire que les cimes sont couvertes de neige et doivent
sans doute attirer une foule de ces derniers. Mais qui peut aller les
chercher sur ces extrémités mouvantes et inaccessibles où ils ont établi
leur domicile? Seul, un coup de vent énergique peut en précipiter
quelques-uns; mais comme ses arbres sont très serrés, ils trouvent tant
de points où s’accrocher en route, que très peu arrivent jusqu’à terre.
Ceci explique la rareté apparente de certaines espèces.
Le Curis aurora Phil. est un° superbe Buprestide de 16 milli-
mètres, ayant la tête et le pronotum vert brillant, avec le disque de
ce dernier bleu et les élytres rouge feu entièrement entourés d’une
bordure verte tournant au bleu à l’apex.
26. Curis bella Guérin, Voy. Duperr., t. 2 (1830), p. 66, pl. 2,
(AT
Un des insectes les plus communs du Chili; fort abondant sur les
Ombellifères.
sd ait- nn fée + Sid
Dante di
27. Chrysobothris bothrideres Fairm. et Germain, Rev. de Zool.,
| 864, p. 985.
Chili central. Sur les fleurs de plusieurs arbustes de la famille des
Rhamnées.
28. Pithiscus Souverbi P. Germain, Ann. Univ. Chil., 1855,
p. 392.
_ Chili central et méridional, à 1500 mètres d’altitude ; se trouve exclu-
sivement sur le Diostes juncea, petit arbuste de la famille des Verbé-
nacées.
29. Pithiscus trifasciatus P. Germain mss. NOv. sp. —
Long. 18 mill.; larg. 7 mill. — Allongé, parallèle, peu convexe
en dessus, arrondi en avant et en arrière; tête et pronotum noirs,
les élytres testacés avec la suture et la marge antérieure bordées de
noir et trois bandes transversales, ainsi que l’apex, noirs, la bande
antérieure émettant un large rameau en avant, rejoignant la
bordure noire de la base et recouvrant le calus huméral. Dessous
bleu foncé brillant; antennes et tarses noirs.
Faciès et dessin élytral reproduisant celui du P. chiliensis Guér.,
mais plus grand et d’aspect plus robuste, la ponctuation du
pronotum beaucoup plus grossière, plus inégale et rugueuse, la
suture plus élevée, la région scutellaire déprimée, la base relevée
en bourrelet entre la suture et une côte médiane assez bien
marquée, le calus huméral surmonté d’une étroite côte saillante
qui se prolonge, parallèle à la marge latérale. mais à une certaine
distance de celle-ci; la marge latérale formant une large côte non
dentelée sur les bords; l’apex bidenté et obliquement échancré
entre deux dents, l’une suturale, très petite, l’autre médiane, plus
longue et plus aiguë, celle-ci accostée de deux ou trois dents
émoussées, à peine sensibles. Il a aussi les élytres moins arrondis
au sommet que le chiliensis, chez lequel les deux dents terminales
sont à peine accusées et plus rapprochées.
Forêts subandines de l’Araucanie,
30. Pithiscus chiliensis Guérin, Voy. Duperr., t. 2 (1830), p.66 —
VIRIDIVENTRIS Solier Gay, Hist. Chil., t. 4 (1851), p. 492, pl. 12, f. 5.
Forêts subandines de l’Araucanie septentrionale,
31. Pithiscus sagittarius Fairmaire, Rev. Zoo!., 1856, p. 484 —
HASTARIUS Fairmaire et Germain, Ann. Fr., 1858, p. 72, pl. 15, f. 21.
Forêts subandines de Chillan et de l’Araucanie septentrionale, sur
une Synanthérée du genre Baccharis.
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32. Pithiscus costipennis P. Germain, Ann. Univ. Chil., 1855,
p. 392 — SPLENDIDICOLLIS Fairm., Rev. et. Mag. Zool., 1856, p. 484.
Sur les fleurs de la Duvana dependens, buisson épineux de la famille
des Anacardiarcées. Collines andines du Chili central, en compagnie
de Curis chloris, À été pris aussi dans le haut du bassin du Nubte, c’est-
à-dire à cent soixante lieues plus au sud, en secouant les branches d’un
Libocedrus andinus.
33. Pithiscus chalybæofasciatus P. Germain mss., Nov.
sp. — Long. 19 mill.; larg. 6 mill. — Allongé, peu convexe,
atténué en avant et en arrière, les côtés subparallèles ; tête et prono-
tum verts à reflets cuivreux pourpré, surtout sur les côtés du
second ; élytres à dessin élytral rappelant celui du costipennis, mais
la base sans bordure noire sauf sur les côtés, les parties obscures
d’un bleu d’acier, la région suturale plus largement obscure, la
bande longitudinale plus allongée, plus large en arrière et atteignant
à peine la bordure, la première bande transversale plus étroite et
plus régulière, la tache apicale jaune plus allongée et plus arquée
intérieurement, l’échancrure terminale des élytres moins oblique,
les deux dents apicales à peu près semblables, situées à la même
hauteur. Dessous cuivreux pourpré très brillant à reflets verts sur
les segments abdominaux.
Outre la coloration et les différences dans le dessin élytral, cette
espèce se distingue du costipennis par le pronotum relativement
plus grand, sans sillon médian, à dépressions latérales plus larges
et plus allongées, par l’écusson plus arrondi en arrière et par
l’échancrure terminale des élytres non oblique.
Vallées subandines de Chillan.
34. Pithiscus angulatus P. Germain mss., NOV. sp. —
Long. 22 mill.; larg. 7,5 mill. — Allongé, assez robuste, les côtés
parallèles, arrondi en avant et subacuminé en arrière; tête et pro-
notum bleu verdätre obscur, la première finement chagrinée, le
second avec un sillon médian qui s’élargit en fossette le long de la
base et une dépression dans chacun des angles postérieurs; élytres
testacés, à dessin élytral noir brillant, rappelant celui de costipennis,
mais moins accentué, la base étroitement bordée de noir, la ligne
longitudinale qui part du calus huméral allongée et sinueuse,
rejoignant obliquement le bord à hauteur de la marge inférieure
des hanches postérieures; la suture noire, une bande flexueuse et
étroite atteignant le bord à hauteur du deuxième segment abdo-
minal, la bande préapicale moins sinueuse, l’apex noir ; dessous vert
clair et brillant avec une légère teinte cuivreuse tout le long du
milieu.
Plus robuste que le costipennis, le pronotum plus large, plus
obliquement arqué sur les côtés, ses dépressions plus accentuées,
la ponctuation plus éspacée; écusson plus petit; côtes élytrales
moins accentuées quoique sensibles, extrémité des élytres obli-
quement et largement tronquée de part et d'autre en ligne droite,
sans dents terminales distinctes ou avec ces dents obtuses et
obsolètes. Dessous d’un vert plus clair, moins bleuâtre et à reflet
cuivreux ou doré.
Vallées subandines du Chili central.
35. Pithiscus laticollis Philippi, Stett. Ent. Zeit., 1864, p. 313
— NIGROFASCIATUS P. Germain mss.
Araucanie.
Il n’existe, entre le laticollis et le nigrofasciatus, qu’un seul détail
qui pourrait les séparer alors que tous les autres caractères concor-
dent. Chez le premier, le sommet est bidenté à l’apex avec quelques
petites dents remontant un peu vers l’avant, tandis que le second a
ce sommet inerme, avec une dent obtuse à l’extrémité de la suture
et des traces de dents sur les côtés. Ce n’est guère suffisant pour
séparer deux insectes aussi voisins.
36. Pithiscus Azaræ Philippi Stett. Ent. Zeil., 1860, p. 246
— MONOZONA Fairm., Ann. Fr., 1867, p. 115, pl. 6, f. 2.
Araucanie.
37. Pithiscus erratus Fairm., Ann. Fr., 1867, p. 627 — cur-
LIENSIS || Fairm. et Germ., L. c., 1858, p.733, pl. 15, f. 13 — vicINus
P. Germain mss.
Vallées subandines du Chili méridional; parfois très abondant sur les
fleurs du Drymis chilensis (Magnoliacéc).
Le P. viciNus P. Germ mss., de l’Araucanie, ne présente d’autre
différence avec l’erratus qu'une atténuation dans le dessin élytral
dont la bande longitudinale latéro-antérieure a disparu, les bandes
transversales post-médianes étant très diminuées en épaisseur et
en largeur.
38. Pithiscus cyanicollis Fairm., Rev. Zool., 1864, p. 285.
Araucanie.
39. Dactylozodes cupricollis Cast. et Gory, Monogr. Bupr., t. 2
(1839), Zemina, p. 2, pl. I, fol. 1 — MonNTAGNEI Solier, Gay, Hist.
Chil., t. 4 (1851), p. 488.
Collines du Chili central, sur le Prouslia pubescens, arbuste de la
famille des Synanthérées.
40. Dactylozodes picta Cast. et Gory, Monogr. Bupr., t. 2 (1839),
Zemina, p. 3, pl. 1, f. 3 — RUBRONOTATA Solier, Gay, Hist. Chil.,
t. 4 (1851), p. 486 — CRIBELLATA Fairm., Ann. Fr., 1864, p. 263.
Chili central et montagneux de 500 à 1000 mètres d’altitude, sur plu-
sieurs espèces d'A desmias épineuses (Papilionacée).
41. Dactylozodes Huusseli Solier, Gay, Hist. Chil., t. 4 (1851),
p. 489.
Chili subméridional, sur le « Pichy », arbuste de la famille des Nico-
tianées.
42. Dactylozodes Rouleti Solier, Gay, Hist. Chil., t. 4 (1851),
p. 487.
Chili boréal et central, sur diverses Cichoriacées. Les taches des
élytres varient fréquemment.
43. Dactylozodes semivittata Fairm. et Germain, Ann. Fr., 1858,
p.727, pl. 45, f 5 = 'DEyroLLEI CFairm:; 1: 0, 4867%°p1619
— VITTATA Farm lc. 1bid;
Forêts subandines de Chillan; sur une Synanthérée frutescente du
genre Baccharis. Je considère comme une variété certains individus
dont la demi-bande paraît s'être allongée.
Je ne pense pas qu’il faille séparer le Deyrollei du semivittata ; ils
présentent tous deux la même contexture élytrale, avec la côte
naissant du calus huméral arquée vers la suture et plus sinueuse
que chez toutes les autres espèces chiliennes de ce genre. La colora-
tion est très variable sur le pronotum. Tous deux proviennent de la
même région et vivent sur la même plante.
DeyroLLer Fairm. Chili central, au bord des rivières, sur les Synan-
théracées du genre Baccharis.
44. Dactylozodes confusa Fairm., et P. Germain, Ann. Fr., 1858,
p. 273 — CONJUNCTA || Gory, Monogr. Bupr. suppl., t. 4 (184),
pl. 33, f. 189bis.
Très commune au printemps avec la CARINATA P. Germ.; les dessins
des élytres varient légèrement, mais assez fréquemment.
45. Dactylozodes carinata P. Germain, Ann. Univ. Chili., 1854,
p. 328.
Dans les collines arides du Chili central; sur les fleurs de la Flourentia
thurifera, famille des Synanthérées.
Espèce bien caractérisée par le pronotum présentant une fine
carène médiane lisse.
46. Dactylozodes jucundissima Gory, Monogr. Bupr. suppl., t. 4
us dir add fit ns écadiaaliéii
(1841), p. 198, pl. 33, f. 190 — criBricozuisS Fairm., et P. Germ.,
Ann. Fr., 1858, p. 722, pl. 15, f. 8 — ATTENUATA P. Germain mss.
Chili central; sur une Cichoriacée.
Le D. ATTENUATA P. Germain mss. me paraît être très voisin du
JUCUNDISSIMA, dont il reproduit tous les caractères. Il pourrait
constituer une race septentrionale de l’espèce à laquelle je crois
pouvoir l’assimiler.
Collines subandines de la région boréale, sur une Cichoriacée.
47. Dactylozodes minor Solier, Gay, Hist. Chil., t. 4 (1851),
p. 484.
Coilines arides du Chili central, sur le Tenerium bicolor buisson bas
de la famille des Labiées.
48. Dactylozodes stenoloma Philippi, Stett. Ent. Zeit, 1864,
p-. 315.
Espèce de Mendoza (République Argentine). Elle n’appartient pas
à la faune du Chili'et n’est citée que pour mémoire. Remarquable
par l’étroitesse et la netteté de la bande discale jaune des élytres
dont la bordure jaune est également très étroite.
49. Dactylozodes cylindrica P. Germain mss; nov. sp. —
Long. 10 mill.; larg. 3 mill. — Subcylindrique, atténué en avant et
en arrière, les côtés subparallèles; tête et pronotum bronzés,
couverts d’une longue pubescence grise frisée et enchevêtrée, peu
dense, le second sans aucune trace de taches jaunes sur les côtés,
le disque nettement sillonné, le sillon prolongé en arrière suivant
une très grande fossette préscutellaire, les côtés avec une grande
fossette arrondie dans l’angle inférieur; élytres bronzé obscur avec
une bande costiforme discale jaune, nette, bien marquée et entière,
et une bordure jaune s’étendant tout le long des deux costules
marginales. Dessous bronzé, plus ou moins pourpré, avec le milieu
du prosternum étroitement et nettement teinté de jaune.
La forme et la disposition des fossettes du pronotum, ainsi que la
sculpture élytrale, distinguent cette espèce des précédentes; entre
la suture et la côte jaune, deux séries longitudinales et parallèles
de points subarrondis, séparées par un espace finement et irrégu-
lièrement pointillé, une côte naissant du calus huméral, très
sinueuse et interrompue en arrière, est séparée en avant par une
double série de points qui se dédouble en arrière entre une côte
naissant du sommet pour s’interrompre avant le milieu, deux fines
costules constituent la marge latérale; elles sont séparées l’une de
l’autre par une seule rangée de points, et de la côte prémarginale
par deux séries de points plus épais; les espaces compris entre les
côtes précitées et la bande jaune finement pointillés et rugueux
entre les séries géminées de gros points.
Collines arides du Chili central, sur une Synanthérée du genre
Haplopappus.
50. Dactylozodes poecilogaster Reed, Ann. Univ. Chil., lt. 38
(1873), p. 417.
Chili boréal.
Espèce remarquable par l’accentuation de la dentelure terminale
des élytres. Noir en dessus avec un très léger reflet irisé sur le
pronotum. Tous le dessous du pronotum et le prosternum jaunes
ainsi que le milieu du premier segment abdominal et une partie du
deuxième segment. Ponctuation élytrale épaisse et très grossière,
les bandes jaunes, surtout les discales, très larges et dépassant la
côte médiane; faciès robuste; plus grand que semivittata.
91. Dactylozodes cuyana Philippi.
J'ignore si Philippi a décrit cette espèce. Elle est, en tout cas,
assez intéressante pour en refaire une description détaillée.
Allongé, cylindrique, arrondi en avant et en arrière, les côtés
parallèles, entièrement noirs, le dessous plus brillant et bleuâtre,
les élytres entièrement entourés d’une large bordure rouge
rejoignant, en avant et en arrière, une bande discale jaune. Tête
assez grossièrement ponctuée, les points épais et également espacés ;
front déprimé. Pronotum convexe, plus large que long, un peu
plus étroit en avant qu’en arrière, la marge antérieure bisinuée
avec le lobe médian avancé et anguleux; les côtés presque droits,
obliques, faiblement arrondis en avant et un peu sinués en arrière
avec l’angle postérieur aigu, un peu saillant en dehors et abaissé sur
la base des élytres; la base bisinuée; le disque convexe, vaguement
sillonné en avant, déprimé tout le long de la base à une certaine
distance de celle-ci; l’angle postérieur déprimé; la surface couverte
d’une ponctuation dense, assez également espacée et assez épaisse,
les points non confluents sur les côtés. Ecusson grand, plus large
que long, semi-circulaire et déprimé dans son milieu. Elytres avec
deux côtes fines entre la large côte discale jaune et la marge exté-
rieure qui forme une large côte double; l’extrème plus fine que
l’interne; les espaces intercostaux bisérialement ponctués entre
une vague costule médiane pointillée et rugueuse; l’espace compris
entre la côte discale jaune et la suture avec deux stries parallèles,
inégalement ponctuées et les interstries unisérialement ponctuées,
ainsi que la suture; le sommet inégalement dentelé. Dessous
concolore, couvert d’une longue pubescence gris jaunâtre.
Un unique spécimen de la province de Mendoza (République
Argentine).
dE, RE. Lin
PHILANDIA NOV. GEN.
Front très légèrement concave au milieu; épistome faiblement
bilobé avec une échancrure médiane arquée ; joues inermes ; cavités
antennaires médiocres, distantes, situées à une certaine distance du
bord inférieur des yeux et vers la région interne de ce bord.
Antennes longues et grèles, plus longues que la tête et le pronotum
réunis, dentées à partir du 4° article; le premier allongé, grêle,
obconique, graduellement épaissi jusqu’à son sommet, aussi long
que les deux suivants réunis; le deuxième obconique, plus court
que le premier et une fois aussi long que le troisième; celui-ci très
court, obconique; les suivants allongés, triangulaires, aplanis,
l'angle intérieur très aigu, à peu près égaux entre eux; le dernier
ovalaire, tous, du 4 au dernier, munis d’une fossette porifère, termi-
nale. Yeux petits, elliptiques, parallèles, peu saillants et situés à une
certaine distance de la marge antérieure du pronotum. Pronotum
convexe, inégal, bossué sur le disque, avec une large et profonde
dépression de chaque côté; les côtés fortement abaissés et très
dilatés en dessous suivant un large lobe arrondi limité par une fine
carène lisse très arquée naissant de la marge antérieure, touchant
presque les hanches antérieures et se dirigeant ensuite vers la base
de façon que les angles antérieurs sont largement arrondis et les
postérieurs très obtus. Ecusson petit, déprimé, en triangle curvi-
ligne, tronqué droit à la base. Elytres quatre fois aussi longs que le
pronotum, séparément arrondis, subacuminés et inermes au
sommet.
Marge antérieure du prosternum presque droite, sans carène, ni
sillon, ni rebord, légèrement infléchie vers la région inférieure de
la tête. Prosternum plan, tronqué à son sommet. Mésosternum
presque invisible. Métasternum faiblement échancré en avant et
juxtaposé au sommet du prosternum. Hanches antérieures conti-
guës aux médianes; hanches postérieures courtes, la marge anté-
rieure sinueuse, la postérieure droite, les côtés externes un peu
plus dilatés que les internes. Pattes assez longues et grèles; fémurs
peu renflés, fusiformes; tibias longs, grèles, subcylindriques et
simples; tarses allongés, grêles; le 1° article des postérieurs pres-
que aussi long que les trois suivants réunis, le 2*° triangulaire,
lamellé en dessous, de moitié aussi long que le premier; le 3% et
le 4% courts, bilobés et lamellés en dessous, le 5°° grêle, aplani, en
trapèze allongé, ses crochets simples. Corps allongé subcylindrique,
légèrement convexe en dessus, subplan en dessous, les côtés
parallèles, à peine plus larges vers le quart postérieur.
Les crochets des tarses simples me font ranger cet Agrilile parmi
ceux d’une petite section, composée jusqu'ici des seuls genres
Discoderes s. s. et Coræbastus et présentant ce caractère, anormal
pour la tribu des Agrilines.
52. Philandia araucana P. Germain mss., NOV. SP. —
Long. 14 mill.; larg. 3,6 mill. — Allongé, subparallèle, très
légèrement élargi au tiers postérieur, convexe en dessus; tête et
pronotum noirs avec un léger reflet verdâtre, à peine sensible;
élytres bronzé violacé terne; dessous noirätre, légèrement irisé;
fémurs testacé clair à reilets métalliques; tibias un peu plus foncés,
tournant au bleu vers leur sommet; tarses obscurs.
Tête chagrinée, couverte d’une ponctuation dense et régulière;
front déprimé. Pronotum presque aussi long que large, à peine
plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure subsinueuse
avec un faible lobe médian anguleux; les angles antérieurs
arrondis; les côtés (vus en dessus) régulièrement arqués, au
milieu, un peu sinués en arrière avec l'angle postérieur petit,
aigu, légèrement saillant en dehors et abaissé sur les élytres; ces
côtés (vus de proïil) très abaissés et embrassant toute la moitié
latérale du prosternum et limités par une carène formant en avant
le prolongement de la marge antérieure; le disque convexe,
surmonté de deux fossettes superposées, paraissant étranglé de
chaque côté par une très large et très profonde dépression
envahissant tout l’angle postérieur et atteignant, en avant, le tiers
antérieur; la surface couverte d’une ponctuation semblable à celle
de la tête. Ecusson petit, en triangle curviligne, tronqué à la base.
Elytres allongés, quatre fois aussi longs que le pronotum; la base
tronquée, un peu oblique, les côtés (vus en dessus) droits et
subparallèles, légèrement divergents en arrière; la marge latérale
sinueuse à hauteur des hanches postérieures; la surface couverte
de points profonds, nets, carrés, très régulièrement disposés en
séries longitudinales et dont les intervalles sont rugueux, pointillés,
plans sur la moitié intérieure et légèrement costiformes sur l’exté-
rieure. Dessous plus brillant que le dessus, la ponctuation du
sternum plus épaisse que celle de l’abdomen; celui-ci finement
pointillé;, extrémité du dernier segment abdominal en ogive et
simple ®. Pattes pointiliées, velues, à pubescence blanche et rare.
Forêts andines de l'Araucanie.
53. Agrilus valvidianus Philippi, Stett. Ent. Zeit., 1860, p. 246.
— Cet Agrilus, du Chili austral, est remarquable par le développe-
ment des antennes, dont les articles, dentés à partir du 4°, sont très
dilatés et transversaux. Il présente tous les caractères des vrais
Agrilus dont il a tout le faciès, et le développement des antennes,
tout en étant très accentué, ne peut suffire à le séparer de ses
congénères. Tout l’insecte est d’un noir mat sur les élytres avec le
pronotum et la tête d’un rouge feu éclatant, ainsi que le métanotum
en entier; le restant du dessous est d’un noir bleuâtre légèrement
irisé. Tête ponctuée, largement impressionnée en triangle en
avant; pronotum avec quatre grandes dépressions le long de la base
et envahissant les deux tiers postérieurs de la surface; élytres mats,
unis, sans côtes distinctes, avec des séries géminées de points.
54. Agrilus thoracicus Cast. et Gory, Monogr., t. 2 (1839), p. 58,
pl. 43, f. 16.
Chili central, sur les fleurs d’un Zaplopappus (Synanthérée),
55. Agrilus sulcipennis Solier, Gay, Hist. Chil.,t. 4 (1851), p. 506,
pl. 19, f. 12.
Chili central.
56. Agrilus Germaini Nov. SP. — BICOLOR || P. Germain mss.
— Long. 10 mill. ; larg. 2.8 mill. — Oblong allongé, assez convexe
en dessus, légèrement élargi au tiers postérieur, tête et pronotum
bleu violacé clair et brillant à reflets verts; élytres bleus au tiers
antérieur, rouge feu éclatant sur le restant de leur surface, la
nuance bleue séparée de la rouge par un étroit liseré doré tournant
au vert en avant. Dessous bleu violacé très brillant.
Tête lisse et brillante, finement et régulièrement pointillée ; front
présentant une fossette profonde, grande, allongée et bien limitée ;
antennes robustes, plus longues que la tête et le pronotum réunis,
celles du J plus accentuées, les articles dentés très élargis et très
transversaux. Pronotum convexe, un peu plus long que large et
plus étroit en avant qu’en arrière; la marge antérieure tronquée et
faiblement rebordée; les côtés faiblement arqués en avant et droits
en arrière, la marge latérale avec une fine carène lisse, nette,
entière et étroite; l’angle postérieur droit, un peu abaissé sur les
élytres; le disque sillonné longitudinalement; la surface lisse et
brillante, couverte d’une fine ponctuation semblable à celle de la
tête; la base bisinuée. Écusson petit, triangulaire. Élytres con-
vexes, faiblement lobés à la base, largement et séparément arrondis
au sommet, inermes; la surface couverte de stries régulières, pro-
fondes et ponctuées, les interstries saillants et lisses. Dessous
couvert d’une ponctuation un peu plus épaisse et plus dense que
celle de la tête et du pronotum; tarses allongés, presque aussi longs
que les tibias.
Cette espèce est très remarquable par l'extraordinaire dilatation
des articles dentés des antennes qui rappellent, mais à un degré
moins accentué, le Xenorhipis Brendeli Lec., de l'Amérique du
Nord. Le faciès général ressemble à celui du genre Rhæboscelis
ANNALES DE LA SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, L, 31 XII 1906. 24
Chevr., et malgré cela, je ne pense pas pouvoir la séparer des
Agrilus, dont elle présente tous les caractères. Le mâle, outre le
développement des antennes, est un peu plus petit, plus vert sur
les parties qui sont bleues chez la femelle, et avec la ponctuation
générale plus épaisse.
Le nom de BIcoLoR mss., que lui avait donné M. P. Germain, ne
peut être maintenu, ayant été donné déjà à d’autres espèces du
même genre. de proposerai donc le nom de GERMAINI.
Chili austral.
57. Mastogenius parallelus Solier, Gay. Hist. Chil., 1850, p. 508.
Chili central, sur les branches feuillées des végétaux.
58. Mastogenius sulcicollis Philippi, Stett. Ent. Zeit. (1864),
p. 315.
Chili central, sur les branches feuillées des végétaux.
59. Mastogenius lævifrons P. Germain mss., NOV. SP. —
Long. 4 mill.; larg. 4 mill. — Allongé, subcylindrique, parallèle,
arrondi en arrière, bronzé obscur, presque noir et brillant.
Tête peu convexe couverte d’une très fine ponctuation, régu- .
lièrement espacée entre de fines ridules concentriques. Pronotum
plus long que large, aussi large en avant qu'en arrière, sa plus
grande largeur un peu avant le milieu; la marge antérieure tron-
quée; les côtés régulièrement et faiblement arqués, limités par une
fine carène tranchante et linéaire; la base tronquée; le disque plan,
sans fossette ni sillon; la surface couverte d’une ponctuation assez
dense, semblable à celle de la tête, mais sans ridules concentriques.
Ecusson plus long que large, très petit, triangulaire. Elytres un peu
plus larges que le pronotum à la base, arrondis à l’épaule, droits et
parallèles sur les côtés, largement et conjointement arrondis du
tiers postérieur au sommet; la marge latérale finement carénée; la
base rebordée et ensuite obliquement déprimée; la surface couverte
d’une ponctuation semblable à celle du pronotum, mais moins
épaisse et beaucoup plus dense. Dessous d’un bronzé plus clair et
plus brillant que le dessus, à ponctuation très fine, s’épaississant en
avant sur le sternum.
Entièrement différent des Mastogenius qui précèdent, par la forme
plus allongée et plus cylindrique, par le pronotum plus allongé,
plus arqué sur les côtés et plus étroit que les élytres à la base.
Chili boréal,
L
.
INT PODEN DT PTE dé E ki bé + ot
BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN
von J. Moser.
Trichotarsus Dohrni Westw. — ©. — Viridis, supra sat
dense aciculato-punctata et fulvo-pilosa; clypeo latitudine paulo
longiore, antice attenualo, margine antico elevato et emarginato;
tibiis anticis tridentatis, tarsis anticis tibiis haud longioribus, haud
intus pilosis. — Long. 21 mill.
. Das Q von Trichotarsus Dohrni Westw. hat durch die Skulptur
und Behaarung der Oberseite ein vom sehr abweichendes
Aussehen und ist meines Wissens bisher noch nicht beschrieben.
Der Kopf ist grob punktiert, der schwärzliche Clypeus etwas
länger als breit, in der hinteren Hälfte mit parallelen Seitenrändern,
vorn stark verjüngt, der Vorderrand aufgebogen und schwach
ausgerandet. Halsschild, Schildchen und Flügeldecken sind
ziemlich dicht mit nadelrissigen Punkten bedeckt, welche lange,
braungelbe Haare tragen. Das Halsschild lässt in der hinteren
Hälfte eine glatte Mittellinie erkennen, die Flügeldecken zeigen wie
beim ( jederseits zwei deutliche Rippen. Das Pygidium ist dicht
quernadelrissig. Die Unterseite ist in der Mitte fast glatt, an den
Seiten nadelrissig und hier greis behaart. Die Beine sind von
normaler Länge, die schwarzen Tarsen der Vorderbeine nicht gelb
behaart. Die Vorderschienen tragen an der Aussenseite drei Zähne,
von denen die beiden vorderen, scharfen, dicht neben einander
stehen, der dritte, stumpfe, dagegen sich in der Mitte der Schiene
befindet. Mittel- und Hinterschienen haben an der Aussenseite eine
zahnartige Querleiste.
Ischiopsopha cuprea n. sp. — Cuprea, nitida, tarsis
viridibus. Capite subtiliter, clypeo densius punctato, bilobato, lobis
apice nigrescentibus; thorace disco subtilissime, versus margines
laterales densius et fortiter punctato, lateribus aciculatis, lobo apice
triangulariter exciso; elytris ante medium lævibus, in posteriore
parte sparsim subtiliter aciculato-punctatis, lateribus post medium
calloque apicali transversim-strigillatis, apice lævi; pygidio
aciculato. Subtus, abdominis segmento quinto excepto, medio fere
lævi, segmento quinto grosse punctato et nigro-seloso, segmento
tertio latéribus densissime aciculatis; tibiis anticis tridentatis (Q),
femoribus tibiisque posticis nigro-pilosis. — Long. 28 mill.
Hab. : Deutsch Neu-Guinea, Sattelberg.
Diese Art scheint der mir unbekannten 1. Laglaizei Lansb.
ähnlich zu sein, unterscheidet sich jedoch von ihr durch die.
2 mil a1t.- 28 dd
396
Struktur des Halsschildes und durch die Behaarung der Schenkel.
Die Artist mit Ausnahme der grünen Tarsen vollständig kupferrot,
stark glänzend, die Schienen schimmern grünlich. Der Kopfist auf
dem Scheitel zerstreut, nach vorn zu dichter punktiert, die
Clypeusspitzen sind schwärzlich. Das Halsschild ist auf dem Discus
sehr fein und zerstreut punktiert, wogegen sich neben den
Seitenrändern grobe, nadelrissige Punkte befinden, während
die Thoraxseiten selbst, namentlich in der vorderen Hälfte,
quergestrichelt sind. Von I. Laglaizei heisst es dagegen in der
Beschreibung : « Thorax lateribus vage subtiliter punctatus. » Der
hintere Lappen des Halsschildes ist lief dreieckig ausgeschnitten.
Die Flügeldecken sind in der vorderen Hälfte vollständig glatt und
zeisen im hinteren Teile zerstreute, quernadelrissige Punkte,
namentlich neben der hier erhabenen Naht. Der Seitenrand ist in
der hinteren Hälfte quernadelrissig, ebenso der Raum zwischen
Endbuckel und Naht, während die Spitze der Flügeldecken glatt ist.
Das Pygidium ist nadelrissig. Die Unterseite ist in der Mitte fast
ganz glatt und nur das fünfte Bauchsegment ist mit nadelrissigen,
oroben Punkten besetzt, von denen jeder ein schwarzes Borsten-
haar trägt. Das dritte Bauchsegment zeigt an den Seiten eine enge,
nadelrissige Schraffierung, welche auch auf dem zweiten und
vierten Bauchsegment angedeutet ist. Die Vorderschienen sind bei
dem vorliegenden © dreizähnig, die Schenkel sind schwach, die
Hinterschienen dicht schwarz behaart, während bei I. Laglaizei die
Behaarung als gelb angegeben ist.
Ischiopsopha Bennigseni n. sp. — Nigra, nitida, elytris
fascia transversa viridi, purpureo-marginata, sutura interrupta et
marginem lateralem non attingente. Capite grosse, vertice sparsim,
clypeo densius punctato; prothorace disco subtiliter punctulato,
lateribus transversim-aciculatis; elytris ante medium fere lævibus,
in posteriore parte disco sparsim punctatis, juxta suturam et
maroinem lateralem strigillatis; pygidio transversim-aciculato.
Subtus medio fere lævi, lateribus strigillatis; tibiis anticis triden-
tatis, posticis nigro-ciliatis. — Long. 30 mill.
Hab. : Neu-Pommern.
Mit Z. Jamesi Walerh. verwandt, abgesehen von der Färbung
durch die Struktur des Halsschildes verschieden. Schwarz, die
Flügeldecken vor der Mitte mit einer hellgrünen, schmal rot
gesäumten Querbinde, welche durch die schmale schwarze Naht
unterbrochen wird und die Seitenränder nicht erreicht. Das
Halsschild ist im Gegensatz zu 1. Jamesi neben dem Seitenrande
quernadelrissig. Die Klügeldecken sind wie bei Z. Jamesi in der
vorderen Hülfte glatt, die Querrisse neben der Naht, welche bei
Jarnesi meist fehlen, reichen bis zur Mitte der Flügeldecken, sind
grüber, dichter und länger. Der Discus ist bei Jamesi in der
hinteren Hälfte fast ganz glatt, bei Bennigseni mit zerstreuten
Pankten besetzt. Pygidium und Unterseite ähnlich wie bei Jamesi.
Die Bauchsegmente zeigen seitlich die enge, schräggestellte, nadel-
rissige Schraffierung, welche sich auch bei Jamesi und den übrigen
verwandten Arten findet.
Diese und die folgende Art wurden bereits vor lingerer Zeit von
Herrn Mever-Darcis in Wohlen mit den von mir beibehaltenen
Namen versehen, aber nicht beschrieben. Obgleich ich diese Arten
seit mehreren Jahren besitze, beschreibe ich dieselben erst jetzt, da
ich bisher vergeblich auf ihre Beschreibung von seiten des
Herrn Meyer-Darcis gewartet habe.
Lomaptera Wahnesi n. sp. — Nitida, nigra; elytris, sutura
plagaque humerali exceptis, testaceis; pygidio, pectoris abdomi-
nisque lateribus et femoribus rufis. Capite vertice sparsim, clypeo
sat dense punctato; antennis piceis; prothorace disco subtiliter
versus margines laterales densius punctato; elytris, basi excepto,
transversim-aciculatis; pygidio strigillato. Subtus medio fere lævi,
lateribus aciculatis. j Tibiis anticis unidentatis, akdomine canali-
culato, pygidio subconico. © Tibiis anticis bidentatis, abdomine
haud canaliculato, pygidio conico, subtus utrinque impresso, —
Long. 35 mill.
Hab. : Deutsch Neu-Guinea, Sattelberg.
Kürzer und breiter als L. Annæ Hell. Kopf und Halsschild
schwarz, letzteres zuweilen schmal rotbraun gesäumt. Die
Flügeldecken mit Ausnahme der schwarzen Naht und eines
schwarzen Schulterfleckes gelbbraun, Pygidium, Seiten der Brust
und des Abdomens, zuweilen auch das ganze Abdomen, Schenkel
und meist auch die untere Seite der Hinterschienen rotbraun. Das
Abdomen ist in der Mitte bis auf eine Querreihe nadelrissiger
Punkte auf den vier ersten Bauchsegmenten glatt, das fünfte
Bauchsegment is namentlich beim © dichter mit nadelrissigen,
gelbbraune Borsten tragenden Punckten besetzt. Beim Ç' ist das
fünfte Bauchsegment am Hinterrande breit und flach, beim 9
schmäler und etwas tiefer ausgeschnitten. Das Pygidium des (j'ist
flach konisch, das des © durch seitliches Zusammendrücken etwas
schmäler, auf der Unterseite jederseits eingedrückt, so dass die
Mitte wulstig erscheint. Die Vorderschienen haben beim Ç nur
einen Endzahn, beim © dagegen noch einen zweiten kleinen Zahn,
dicht oberhalb des Endzahnes.
- PAPIPA
398 nr: s .
Lomaptera abdominalis Moser. — ©. — Von der auf p. 273
dieser ANNALES beschriebenen Art erhielt ich inzwischen auchdas Q.
Bei diesem ist das Pygidium in der oberen Hälfte seitlich zusam-
mengedrückt, so dass es sehr spitz und in der Mitte gekielterscheint.
Die obere Seite des Pygidiumsist ganz glatt, die untere quernadelrissig
und in der Mitte mit einer schwachen Längsfurche versehen.
Das Abdomen trägt nicht die dem eigentümlichen, behaarten
Punktflecke, sondern die vier ersten Bauchsegmente zeigen in der
Mitte eine Querreihe von nadelrissigen, Borstenhaare tragenden
Punkten, mit welchen das fünfte Bauchsegment fast ganz bedeckt
ist. Das sechste Bauchsegment ist glatt, sein Hinterrand in der
Mitte ziemlich tief bogenformig ausgeschnitten. Die Vorderschienen
sind dreizähnig.
Taeniodera adspersa n. sp. — Capite brunneo, flavo-
bifasciato, medio carinato, clypeo grosse punctato, margine antico
exciso; antennis piceis; thorace nigro, opaco, flavo-quadrifasciato,
fasciis mediis postice conjunctis; scutello flavo-tomentoso, rubro-
marginato; elytris brunneis, opacis, utrinque costa discoidali nigro,
sutura, linea transversa marginali post medium et maculis parvis
compluribus flavis; pygidio transversim-aciculato, nigro, fascia
mediana flava. Subtus medio nigro, nitido, sparsim punctato,
lateribus flavo-tomentosis; pedibus piceis, tarsis rufis, tibiis anticis
tridentatis. — Long. 16 mill.
Hab. : Borneo, Kinibalu.
Die Art scheint der mir unbekannten T7. conspersa Schoch, in
Habitus und Färbung sehr nahe zu stehen. Die Oberseite ist mit
Ausnahme des Kopfes matt und mit zerstreuten gelbbraunen
Borstenhaaren besetzt. Der Kopf ist entweder ganz braun oder
schwarz mit rothraunem Clypeus, in der Mitte mit Längskiel, jeder-
seits mit gelber Längsbinde, grob punktiert, der Vorderrand des
Clypeus schwach ausgeschnitten. Das Halsschild ist etwas länger
als breit, hinter der Mitte mit parallelen Seitenrändern, vor der
Mitte nach vorn verjüngt, die Hinterecken stark abgerundet, der
Hinterrand lappenartig zurückgezogen, wie bei den verwandten
Arten. Es ist schwarz mit vier gelblichen Längsbinden, von denen
die beiden inneren sich hinten vereinigen. Die Binden sind
quernadelrissig punktiert und zeigen die schwarzen Zwischen-
räume keine gelbe Schüppchen wie bei conspersa. Das Schildchen
ist mit Ausnahme der dunkelbraunen Seitenränder gelblichweiss
tomentiert. Die Schulterblätter sini gleichfalls gelblich, mit
braunem Querfleck. Die Flügeldecken sind dunkelrotbraun, nach
hinten stark verjüngt, jede mit einer schwarzen Discoidalrippe.
Die Naht ist graugelb gesäumt, neben dem Seitenrande befindet
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1 hinter der Mitte eine ebenso gefärbte kurze Querlinie und
ausserdem sind zahlreiche gelbliche Sprenkel zwischen Discoi-
dalrippe und Aussenrand vorhanden, welche von Bogenpunkten
umfasst werden. Das quernadelrissige Pygidium ist schwarz mit
einer gelblichen Längsbinde in der Mitte, während dasselbe bei
conspersa gelb mit braunrotem Mittelfleck ist. Die Unterseite ist in
der Mitte schwarz oder pechbraun, zerstreut, grob punktiert, die
Seiten der Brust und der Bauchsegmente sind graugelb tomentiert,
doch zeigen die letzteren an ihrem Aussenrande schwarze
Dreiecksflecke. Die Beine sind schwarz oder dunkelbraun, die
Tarsen gelbbraun. Die Vorderschienen sind dreizähnig, bei
conspersa dagegen zweizähnig, Schienen und Schenkel sind gelb
behaart. Das Abdomen des (ist mit flacher Längsfurche versehen.
Taeniodera vitticollis n. sp. — Nigra, subtus nitida, supra
opaca; capite vittis 2 latis, thorace vittis 4, scapulis postice
scutelloque flavo-tomentosis; elytris fascia suturali, ante et post
medium dilatata, maculaque parva transversa post medium flavis;
pygidio macula magna flavo-tomentosa; pectoris abdominisque
lateribus flavo-maculatis. — Long. 19 mill.
Hab. : Sumatra, Medan.
Der Kopf ist schwarz. glänzend, in der Mitte gekielt, jederseits
der Mitte mit breiter, gelb tomentierter Längsbinde. Der Clypeus
ist grob punktiert, etwas länger als breit, die Seitenränder gebogen,
der Vorderrand ziemlich tief ausgeschnitten, die Vorderecken
abgerundet. Die Fühler sind schwarz. Das Halsschild ist in der
Mitte schwach gekielt und zeigt vier gelbe Längsbinden, von denen
die beiden mittleren nach dem Hinterrande zu zusammenlaufen.
Vor der Mitte befindet sich eine undeutliche Verbindung zwischen
den seitlichen und den mittleren Binden. Das Schildchen ist mit
Ausnahme des schmalen Seitenrandes ganz gelb tomentiert.
Die Flügeldecken sind verhältnismässig schmal, haben eine die
Schulter mit dem Endbuckel verbindende Längsrippe und zeigen
zwischen dieser und der Naht Längsrisse. Die Naht ist gelb tomen-
tiert und ist diese Nahtbinde vor und hinter der Mitte etwas
verbreitert. Zwischen dem Aussenrande und der Längsrippe
befindet sich hinter der Mitte ein kleiner gelber Querfleck und ist
ein ebensolcher hinter der Schulter angedeutet. Das Pygidium ist
grôsstenteils von einem gelben, rechteckigen Tomentfleck bedeckt,
welcher nur den schmalen Hinterrand und die Vorderecken
schwarz lässt. Die Unterseite ist zerstreut, grob, nach den Seiten
hin dichter punktiert. Vorder- und Hinterrand der Mittelbrust,
sowie die Hinterränder des Bauchsegmente sind seitlich gelb
400
tomentiert. Das vorliegende ' zeigt eine flache Ventralfurche. Die
Vorderschienen sind scharf dreizähnig und auch die Mittelschienen
zeigen in der Mitte des Aussenrandes einen starken Zahn, während
die Hinterschienen ungezähnt sind.
Glycyphana magnifica n.sp.— Nigra, supra opaca, capite
vertice opaco, ochraceo-biplagiato, clypeo nitido, subquadrato,
margine antico emarginato; thorace postice rubro-marginato,
marginibus lateralibus et fasciis duabus discoidalibus, postice
abbreviatis, fulvis; antennis nigris; scapulis fulvis; elytris fulvo-
lineatis et plaga mediana juxta marginem lateralem apicalique
ochraceis; pygidio aciculato, flavo-setoso. Subtus nitida, pectoris
abdominisque lateribus ochraceo-maculatis; tibiis anticis triden-
tatis, mediis et posticis extus unidentatis; femoribus tibiisque flavo-
ciliatis. — Long. 16 mill.
Hab. : Salomo-Inseln, Bongainville.
Eine durch die zahlreichen gelben Zeichnungen ausgezeichnete
Art aus der Verwandtschaft der Gl. papua Wall. Die Oberseite ist
mit Ausnahme des Kopfes sammetschwarz. Der Kopf zeigt auf dem
Scheitel zwei gelbe Flecke. Das Halsschild hat den Hinterrand
schmal rot gesäumt und ist diese rote Randung vor dem einfarbig
schwarzen Schildchen unterbrochen. Die Seitenränder sind gelb
und verbreitert sich diese gelbe Randbinde nach hinten, biegt nach
dem Hinterrande zu um und läuft mit diesem ein Stück parallel. In
der vorderen Hälfte befindet sich jederseits der Mitte eine gelbe
Längsbinde, die sich in den Vorderecken mit der Randbinde verei-
nigt. Die Schulterblätter sind fast ganz ockergelb. Die Flügeldecken
zeigen einen kleinen rotgelben Fleck in der Mitte neben dem Sei-
tenrande und einen gleichgefärbten grôsseren Querfleck an der
Spitze. Von ersterem zieht eine schmale Randbinde zur Schulter.
Ausserdem befinden sich auf jeder Flügeldecke noch fünf schmale
gelbe Längslinien und zwar, von aussen beginnend, die erste vom
Vorderrande bis in die Hôhe des Mittelfleckes, die zweite und
dritte, dicht nebeneinander, bogenformig vom Vorderrande bis
zum Endbuckel, die vierte und fünfte gemeinschaftlich etwas vor
der Mitte beginnend, die eine parallel der dritten, die andere
parallel der Naht. Das Pygidium ist einfarbig schwarz. Die Unter-
seite ist glänzend, die Seiten der Brust und der Bauchsegmente
tragen ockergelbe Tomentflecke. Die Mitte ist fast glatt, die Seiten
der Brust sind quernadelrissig, die des Abdomens mit hufeisenfôr-
migen Punkten besetzt, welche gelbliche Borsten tragen. Der
Brustfortsatz ist Kkurz, nach vorn stark verbreitert, mit flach abge-
rundetem Vorderrande.
Glycyphana rubripes n. sp. — Nigra, supra opaca; capite
nitido, sat dense punctato, vertice ochraceo-biplagiato, clypeo emar--
ginalo; antennis brunneis; thorace disco ochraceo-bipunctato;
scapulis postice, elytris plaga marginali margineque laterali ante
medium ochraceis; pygidio nigro. Subtus nigra, nitida, pedibus
rubris; üibiis anticis tridentatis, mediis et posticis extus uno dente
armatis. — Long. 16 mill.
Hab. : Salomo-Inseln.
Diese Art hat in der Struktur sehr grosse Ahnlichkeit mit der
vorigen, ist jedoch etwas schlanker und anders gefärbt. Die Ober-
seite, mit Ausnahme des Kopfes, ist matt, schwarz. Der Kopf ist
ziemlich dicht punktiert, glänzend, etwas bräunlich schimmernd,
auf dem Scheitel mit zwei ockergelben Flecken. Das Halsschild
zeigt auf dem Discus zerstreute an den Seiten dichter stehende
nadelrissige Punkte. Jederseits der Mitte befindet sich ein kleiner
gelber Fleck. Die Schulterblätter sind am Hinterrande schmal gelb
gesäumt, das Schildchen ist ganz schwarz. Die Flügeldecken zeigen
jede fünf eingerissene Längslinien auf dem Discus. Neben dem Sei-
tenrande befindet sich in der Mitte ein grosser ockergelher Fleck,
von dem eine schmale, ebenso gefärbte Linie bis zur Schulter
zieht. Undeutliche gelbe Linien finden sich ausserdem noch neben
dem Schildchen und hinten neben der Naht. Das Pygidium ist ganz
schwarz, quernadelrissig, kurz gelblich beborstet. Die Unterseite
ist einfarbig schwarz, glänzend, die Mitte fast glatt, die Seiten der
Brust quernadelrissig, die des Abdomens hufeisenfürmig punktiert.
Die Punkte und Nadelrisse tragen gelbe Bôrstchen. Die Beine sind
rothraun, der Brustfortsatz wie bei der vorigen Art.
Leucocelis viridiventris n. sp. — Viridis, ænescens, supra
albo-maculata. Capite dense, vertice grosse, punctato, clypeo
latitudine longiore, antice emarginato : prothorace sparsim punctato,
albo-10-maculato ; scutello lævi; elytris subcostatis, maculis com-
pluribus albis ornatis; pygidio sat dense ocellato-punctato, ante
apicem transversim - aciculato, albo -6- maculato. Subtus medio
sparsim punctato, lateribus aciculatis et griseo-pilosis, pectoris
medio sulcato, sulco linea media elevata. — Long. 14 mill.
VAR. A : elytris cyaneis.
VAR. B : prothoracis marginibus lateralibus, pygidio abdomi-
nisque segmento ultimo rufis, elytris viridibus aut cyaneis.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika, Manow.
Eine der grôsseren Arten, in der Färbung sebr variirend. Der
Kopf ist dicht, auf dem Scheitel ziemlich grob, punktiert, in der
Mitte schwach gewülbt, der Clypeus etwas länger als breit, nach
402 ee UT OU
vorn nur wenig verschmälert, der Vorderrand schwach ausge-
buchtet. Die Fühler sind braunrot. Das Halsschild ist auf dem
Discus sehr fein und zerstreut, nach dem Seiten- und Vorderrande
zu etwas grôüber und dichter punktiert. Es trägt zehn kleine, weisse
Flecke und zwar vier im Bogen vor dem Hinterrande, vier hinter
dem Vorderrande und einen jederseits hinter der Mitte nahe dem
Seitenrande. Das Schildchen ist £anz glatt. Die Flügeldecken zeigen
drei schwache Rippen. Die Zwischenräume zwischen den Rippen
enthalten je zwei Punktreihen, die zwischen Naht und erster Rippe
in der hinteren Hälfte als doppelte Nadelrisse erscheinen. Zwischen
der dritten Rippe und den Seitenrändern befinden sich vier
Punktreihen. Die Oberseite ist mit Zahlreichen weissen Fleckchen
bedeckt, welche in der Hauptsache folgendermassen stehen :
Zwei zwischen Naht und erster Rippe, der eine in der Mitte, der
andere zwischen diesem und der Spitze; drei zwischen der ersten
und zweiten Rippe, und zwar einer in Hôhe der Schildchenspitze,
einer vor und einer hinter der Mitte; drei zwischen der zweiten und
dritten Rippe, nämlich einer an der Schulter, die anderen beider-
seits der Mitte; sieben neben dem Seitenrande und einer an der
Spitze. Von diesen Flecken kônnen einige fehlen, zuweilen sind
aber auch noch andere kleinere vorhanden. Das Pygidium ist vor
der Spitze quernadelrissig, im übrigen ziemlich dicht mit Augen-
punkten bedeckt. Es trägt sechs weisse Tomentflecke, vier hinter
dem Vorderrande, zwei vor dem Hinterrande. Zwischen den beiden
letzteren befindet sich zuweilen noch ein kleinerer. Die Unterseite
ist in der Mitte schwach punktiert, an den Seiten nadelrissig und
ziemlich lang graugelb behaart. Auch Schenkel, Schienen und
Hintertarsen zeigen eine dichte gelbliche Behaarung. Die Brust ist
in der Mitte flach gefurcht und hat die Furche in der Mitte eine
schmale kielartige Längsrippe. Vor der Spitze des Brustfortsatzes
befindet sich eine stark behaarte Quernaht. Die Vorderschienen sind
scharf zweizähnig.
Dasyvalgus tigrinus n. sp. — Niger, fulvo-maculatus.
Capite fortiter punctato, inter oculos fulvo-trifasciculato, clypeo
margine antico paulo exciso ; antennis piceis; prothorace latitudine
paulo longiore, antrorsum attenuato, fulvo-squamoso, longitudi-
naliter bicristato, cristis nigro-bifasciculatis, postice quadrifasci-
culato; scutello nigro; elvtris, propygidio pygidioque nigris,
fulvo-maculatis; propygidio postice fasciculis duobus nigris ornato,
pygidio apice fulvo-bifasciculato. Subtus grosse punctatus, fulvo
squamosus; tibiis anticis quinquedentatis, dentibus tribus anticis
longioribus. — Long. 6 mill.
Hab. : Sumatra.
| : LR
NT W. fegen Mangel eines Sternalhôckers stelle ich diese At zur
D Gattung Dasyvalqus, obgleich die Bezahnung der Vorderschienen
und die kleinen Borstenbüschel an der Spitze des Pygidiums an die
._ Gattung Hybovalqus erinnern. Die Oberseite ist schwarz und gelb
gescheckt. Das Halsschild ist grüsstenteils gelb beschuppt, doch
finden sich dazwischen auch schwarze Schuppen und sind die
Borstenbüschel mit Ausnahme der beiden äusseren am Hinterrande
schwarz gefärbt. Bei den letzteren ist die vordere Hälfte schwarz,
die hintere gelb. Die schwarzen Flügeldecken zeigen neben unre-
gelmässigen gelben Schuppen drei grôssere gelbe Flecke an der
UN Naht (einen neben dem Schildchen, einen in der Mitte und einen
- an der Spitze) und zwei am Aussenrande (vor und hinter der
Mitte). Die Borstenbüschel an den Schultern sind schwarz, die an
den Hinterecken schwarz und gelb. Propygidium und Pygidium
sind gleichfalls gelb gefleckt. Die Borstenbüschel des Pygidiums
sind lang und schwarz, die an der Spitze des Pygidtums kurz ung
gelb. Die Unterseite ist dicht mit groben Punkten besetzt, welche
längliche gelbe Schuppen tragen.
NITTATIS
; a
Hybovalgus yunnanus n. sp. — Niger, elytris brunneis.
Capite grosse punctato, inter oculos ochraceo-bifasciculato, clypeo
apice parum emarginato; antennis piceis; prothorace latitudine
paulo longiore, lateraliter subrecto, antice attenuato, ochraceo-
squamoso, bicristato, cristis medio bifasciculatis, ante marginem
basalem quadrifasciculato, fasciculis ochraceis; scutello dense
ochraceo-squamoso; elytris brunneis, lateribus ante medium nigris,
dorso striatis, interstitiis aciculatis, basi apiceque flavo-et ochraceo-
squamosis, maculisque duabus nigris, altera propescutellari, altera
postmediana; propygidio pygidioque dense ochraceo-squamosis,
postice ochraceo-bifasciculatis. Subtus dense flavo-squamosus,
tarsis piceis; tibiis anticis quinquedentatis, dentibus tribus ante-
rioribus longioribus. — Long. 8-9 mill.
Hab. : Ynnnan.
Bei dieser Art findet sich ein Sternalhôcker schwach angedeutet.
Durch die Zeichnung der Flügeldecken erinnert die Art sehr an
Hybovalgus bioculatus Kolbe. Aufallend sind die sehr langen,
gelben Schuppen des Halsschildes, so dass die Borstenbüschel nur
wenig hervortreten. Ausser den erwähnten Büscheln bemerkt man
noch jederseits zwischen den Leistenbüscheln und dem Aussenrande
einen kleinen, gleichfalls gelben Büschel. Die Flügeldecken sind
grôsstenteils braun, nur der Seitenrand ist in der vorderen Hälfte
schwarz. Die nicht mit Schuppen bedeckten Stellen sind schwach
glänzend. Jede Flügeldecke zeigt zwei schwarze Flecke auf dem
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Discus, einen hinter dem Schildchen und einen hinter der Mitte.
Vorder-und Hinterrand sind mit helleren und dunkleren gelben
Schuppen bekleidet und befinden sich hinter dem vorderen und
vor dem hinteren schwarzen Fleck verkürzte Querbinden von
gelblichen Schuppen. Die Schultern tragen kleine schwarze, die
Spitzen der Flügeldecken kleine gelbe Borstenbüschel. Propygi-
dium und Pygidium sind dicht mit ockergelben Schuppen bedeckt
und Zzeigt ersteres am Hinterrande zwei starke, letzteres an der
Spitze zwei schwache gelbe Borstenbüschel. Die Unterseite ist dicht E
gelblich beschuppt. |
ORIENTAL HETEROPTERA
by WW.-L. Distant.
I. — Family PENTATOMIDÆ.
Subfamily PALŒINÆ.
SERBANA gen. nov.
Body strongly depressed, moderately concavely reclined on each
side, above more or less tuberculate; head clearly exserted from
the pronotum, large, with four prominent lobes, two anterior broad,
well separated, their apices obliquely truncate, the lateral lobes
curved, subacutely angulate, their apices parallel with the anterior
margins of the pronotum, eyes prominent, subconical, a little
directed backward; rostrum long, slender, extending beyond
middle of abdomen, third joint longest; antennæ three jointed,
inserted on each side of rostral canal at above one third from apex
of head, first joint only very slightly longer than second, third
shortest; pronotum shorter than head, anterior margin a little
concave, anterior angles broadly rounded, lateral margins trun-
cate, coarsely dentate, posterior angles detached from posterior
margin which is truncate, disk tuberculous; scutellum scarcely
more than half the length of abdomen ; hemelytra extending beyond
middle of abdomen, corium broad, hroadly, truncately lobate on
each side near base, membrane short and indistinctly separated
from corium ; abdominal segments lobately truncately produced on
each side, their apices strong dentate; sternum centrally sulcate ;
abdomen beneath flattened, strongly centrally sulcate; tarsi three
jointed, first joint shortest ; legs unarmed.
Type : S. borneensis Dist.
This is an eastern representative of the Phlæinæ, and principally
differs from the typical neotropical genus Phlæa by the position of
the insertion of the antennæ.
Serbana borneensis sp. n. — Dark fuscous-brown above,
black beneath; head above tuberculously granulose, the eyes black;
pronotum tuberculously granulose, with three discal tubercles,
the central one erect, the two lateral ones transverse, depressed,
the posterior angles posteriorly recurved ; scutellum strongly tuber-
culously granulate excepting on basal disk which is moderately
foveate ; corium tuberculously granulose; beneath the lobate pro-
longations to head,sternum, and corium are thickly finely granulose
and their apices strongly dentate; abdomen beneath rugulosely
punctate, the laterally produced segments finely punctate, their
apices coarsely dentate.
Long. 16 mill. Exp. pronot. 9 mill.
Hab. : Borneo; Muching, Santubong.
Subfamily PENTATOMINÆ.
Eusarcocoris modestus sp. n.—Above very pale ochraceous,
thickly darkly punctate; antennæ robust, pale ochraceous, second
and third joints shortest and subequal in length; sternum pale
ochraceous, thickly darkly punctate ; abdomen beneath castaneous,
with two lateral series of ochraceous spots, the lateral margins
broadly ochraceous with a series of small black segmental spots on
extreme lateral margin; legs pale ochraceous, posterior femora
with two subapical castaneous spots; head thickly coarsely
punctate; pronotum with the anterior and lateral margins
levigate, the punctures less dense on anterior disk, and with a
castaneous transverse shading behind each anterior angle; scutel-
lum much more finely punctate on apical area where there is a
somewhat indistinct castaneous central longitudinal fascia, the
apical margin levigate; connexivum ochraceous, spotted with
black; membrane hyaline and considerably passing abdominal
apex; pronotal angles not prominent.
Long. 3 mill.
Hab. : Ceylon ; Eppawela (E. E. Green).
À small species allied to Æ. capitatus Dist., from which it differs
by the shorter, less narrowed anteriorly and more subquadrate
head.
Placosternum bos sp. n. — Above ochraceous, punctured
and mottled with black; antennæ ochraceous, apices of fourth and
fifth joints black, second and third joints black, their bases ochra-
ceous, third and fourth joints longest and subequal in length, head
with scattered coarse black punctures, its surface and anterior
area and lateral angles of pronotum palely testaceous; pronotum
rugulose, coarsely blackly punctate, some of the punctures con-
fluent on basal half and there forming four irregular spots, a longi-
tudinale ridge on central disk, lateral angles broadly produced,
their apices truncate, toothed anteriorly and posteriorly, the
anterior tooth preceded by a sulcus, lateral margins coarsely
serrate; scutellum very coarsely punctate at base, more finely
punctate beyond base where it is very distinctly depressed, the disk
testaceous; corium thickly blacky punctate, excepting a nearly
impunctate lateral space a little beyond base, and some confluent
punctate spots on its apical area; membrane bronzy-brown, its veins
more or less suffused with black; connexivum blackly punctate,
the apical segmental angles black; body beneath and legs
ochraceous, blackly punctate, disks of meso- and metasterna, and a
longitudinal central abdominal fascia, black; coxæ and bases of
femora impunctate, lateral margins of abdomen with more or less
well defined ochraceous spots; rostrum reaching the intermediate
coxæ.
Long. 20 mill. Exp. pronot. angl. 16 mill.
Hab. : Ceylon; Maskeliya (E. E. Green).
Allied to P. urus Stal, but larger, more elongate, scutellum more
strongly basally depressed, head with the apices of the lateral lobes
much more rounded and upwardly recurved, the produced pronota]
angles with their apices spinously produced both anteriorly and
posteriorly.
Menida cingalensis sp. n. — Head, pronotum and scutellum
castaneous, finely thickly punctate ; head thickly blackly punctate,
with the anteocular area ochraceous, the margins of the lobes and
. central punctures on lateral lobes castaneous, inner margins of
eyes and five longitudinal fasciæ on postocular area ochraceously
levigate; pronotum with anterior and lateral margins narrowly
ochraceously levigate, with two transverse dark fasciæ each con-
taining two small ochraceous spots on anterior area; apical margin
of scutellum creamy white; corium pale ochraceous, darkly
puncCtate, apical marginal area castaneous; membrane hyaline
with fuscous suffusions at base ; body beneath and legs ochraceous,
lateral areas of sternum and abdomen castaneous or black, sixth
and anal abdominal segments castaneous or black; antennæ
ochraceous, third joint a little longer than second, fourth and fifth
joints longest and subequal in length; ventral spine reaching pos-
rior coxæ; rostrum reaching posterior coxæ.
Long. 6 mill.
Hab. : Ceylon; Peradeniya (E. E. Green).
Menida Wellawayæ sp. n. — Ochraceous, thickly blackly
punctate; head thickly blackly punctate with five longitudinal
levigate fasciæ on anteocular area, two on postocular area inside
ocelli, and one at inner margin of eyes which are castaneous with
their margins ochraceous; pronotum with the anterior and lateral
margins narrowly ochraceously levigate, the black punctures in
many places confluent, and with two shining black transverse spots
punctately margined on anterior area; scutellum ochraceous with
castaneous markings, with a large black spot on basal area, and
with two contiguous black spots on apical area, the apical margin
+
ARE
408
ochraceously levigate; corium darkly punctate, a spot on disk and
the apical area black ; membrane greyish, its basal area black ; body
beneath and legs ochraceous, sternum and abdomen with a broad
submarginal black fascia; anal segment black, with three ochraceous
spots; rostrum reachingz the intermediate coxæ; antennæ with the
third joint slightly longer than the second, fourth and fifth longest
and subequal in length; ventral spine long, reaching the interme-
diate coxæ.
Long. 6 mill.
Hab. : Ceylon; Wellawaya (E. E. Green).
Subfamily TESSARATOMINÆ.
AURUNGABADA gen. nov.
Head longer than pronotum, longer than broad, deeply transver-
sely incised between eyes, the lateral lobes broad and subangularly
ampliate, about as long as the central lobe which is prominent, the
anteocular much longer than the postocular area, ocelli situate on
the posterior margin, and much nearer eyes than to each other;
antennæ inserted at the extremity of a broad groove in front of
eyes, basal joint moderately thickened, not reaching apex of head,
third joint longest, fourth a little shorter than fifth which has an
apical hair-like appendage, fourth and fifth joints distinctly sulcate ;
rostrum of three joints, just passing posterior coxæ; pronotum
short, its posterior margin straightiy truncate, its anterior margin
grooved for the reception of the head, the lateral areas somewhat
broadly produced; scutellum slightly less than half the length of
abdomen; corium long, membrane very short; posterior and
intermediate tibiæ considerably curved and bent, anterior tibiæ a
little dilated at apices, all the tibiæ strongly longitudinally sulcate;
femora moderately thickened, the intermediate and posterior
slightily curved; tarsi three jointed; metasternal process short,
grooved, not extending beyond the intermediate coxæ.
The exposed spiracles of the basal segment of the abdomen
locates this singular genus in the Tessaratominæ ; it cannot well be
located in the Eusthenaria, and must form the type of a new
division.
Aurungabada singularis. — Above pale testaceous, the
corium pale ochraceous; lateral margins and central lobe to head,
and lateral margins of pronotum more or less carmine red; mem-
brane somewhat purplish; body beneath and legs dull ochraceous,
femora and abdomen beneath more or less sprinkled with small
carmine red spots; antennæ ochraceous, third and fifth joints shaded
with carmine red, second and fifth joints subequal in length ; anteocu-
lar portion of head very coarsely punctate and rugulose, postocular
area more finely punctate; pronotum transversely rugulose, foveate
at anterior margin; scutellum transversely rugose; corium thickly,
finely punctate; membrane with scaley laminate processes ; anal
appendage, in ç;, three-lobed, the lateral lobes curved.
Long. 13 mill. Exp. pronot. Angl. 7 mill.
Hab. : Bombay (R. M. Dixon).
Subfamilly ACANTHOSOMATINÆ.
Proctophantasta forficuloides sp. n. — Head, pronotum,
and scutellum black ; head with a longitudinal fascia on each side
of lateral lobe, uniting posteriorly and narrowly reaching base,
a narrow line traversing central lobe, inner margins of eyes,
and a small spot on each side of ocelli, stramineous; pronotum
with the lateral margins, centrally developed into a lateral spot,
a central spot commencing on anterior area and continued to disk,
on each side of which anteriorly are two small spots, stramineous;
scutellum with a large spot on each lateral area before middle,
and à large subapical transverse spot which is indented anteriorly
and angularly produced posteriorly, stramineous; corium very
pale stramineous, darkly punctate with piceous macular apical
markings; membrane hyaline; head beneath, sternum and legs
stramineous; anterior femora excluding base, apical halves of
intermediate and posterior femora, metasternum and abdomen
beneath carmine-red; posterior margins of metasternum, lateral
margins and apical segment, to abdomen stramineous; abdominal
spines and sternal spots black, tibiæ piceous ; basal joint of antennæ
slightly passing apex of head, second joint about as long as fourth,
a little longer than third ; head more or less transversely wrinkled,
punctate at base and before inner margins of eyes; pronotum
strongly coarsely punctate except on anterior area and on the
stramineous markings; scutellum rugulose, the stramineous
markings levigate; abdominal apical spines as long as posterior
femora; rostrum reaching the posterior coxæ.
Long. excl. spines 6 1/2 mill. Exp. pronot. angl. 4 mill.
Hab. : Ceylon; N. C. Prov. (E. E. Green.).
IT. — Family COREIDÆ.
Subfamily CORIZINÆ.
Corizus zebraicus sp. n. — Head, pronotum, and scutellum
pale testaceous; pronotum with six longitudinal castaneous fasciæ ;
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scutellum with the lateral and apical margins ochraceous; corium
very pale stramineous, the apical area piceous enclosing two
small pale cellular spaces; membrane pale hyaline; connexivum
ochraceous spotted with piceous; body beneath and legs ochraceous ;
rostrum, two large central spots to mesosternum, eight small
discal abdominal spots arranged in double series, and apices of
posterior femora and tibiæ, castaneous; head rugose; antennæ
ochraceous, the apical joint and apex of second joint fuscous;
pronotum granulose, with a central longitudinal carinate line, the
lateral margins pilose; scutellum granulose, its apex strongly
foveate; membrane considerably passing abdominal apex; rostrum
not quite reaching the intermediate coxæ; legs pilose, anterior and
intermediate femora with scattered brown punctures; tarsi
excluding basal joint castaneous.
Long. 6 1/2 mill.
Hab. : Borneo ; Kuching.
III. — Family LYGÆIDX.
Subfamily LYGÆINÆ.
Arocatus continctus sp. n. — Head red, above with a broad
central black fascia narrowing to apex; eyes, antennæ, and rostrum
black; pronotum red, the anterior lobe and two broad sublateral
fasciæ to posterior lobe black; scutellum black with a narrow
central longitudinal red fascia; corium dull piceous-black, finely
pilose, the extreme base red; membrane black, outer and apical
margins hyaline; sternum testaceous with a large black spot on the
lateral areas of each segment; abdomen beneath piceous, finely
pilose, the lateral and apical margins narrowly testaceous; legs
piceous, pilose, coxæ and trochanters ochraceous; fourth joint of
antennæ slightly shorter than the second; first joint of rostrum
about reaching base of head; pronotum with the posterior lobe
sparsely but coarsely punctate.
Long. 7 to 7 1/2 mill.
Hab. : Ceylon; Eppawela (E. E. Green).
Subfamily HETEROGASTRINÆ,
Dinomachus rhacinus sp. n. — Ochraceous, thickly finely
darkly punctate; pronotum with the extreme lateral margins
piceous, a broken macular black basal fascia, and with a central
pale line to posterior lobe; scutellum piceous, with a central pale
line on apical area; corium with two small spots on disk, a
transverse spot before apex, and the apical angle black; membrane
bronzy; connexivum spotted with piceous; body beneath piceous,
disk of abomen and legs ochraceous; tibiæ, tarsi, and apice of
femora annulated with castaneous; rostrum reaching the inter-
mediate coxæ, basal joint scarcely passing base of head ; antennæ
pale castaneous, base and subapical annulation to first joint,
subbasal annulation and apex to second joint, and apex of third
joint ochraceous, second joint longest; head broad, central lobe a
little prominent at apex, thickly finely pilose, obscurely thickly
punctate; pronotum with the anterior lobe moderately globose, its
lateral margins convex, distinctly narrower than posterior lobe;
scutellum as long as broad, largely irregularly excavate at each
lateral angle, and obliquely depressed on each side at apical area,
thickly finely punctate; corium more sparsely and finely punctate,
the punctures arranged longitudinally. |
Long. 8 1/2 mill.
Hab. : Ceylon; Wellawaya (E. E. Green).
This and the following species D. nilidiusculus are distinct from
other species of the genus as yet described, by the narrower
anterior lobe of the pronotum.
Dinomachus nitidiuseulus sp. n. — Ochraceous, thickly
finely punctate; head distinctly finely pilose; pronotum with a
basal marginal series of small castaneous spots; scutellum with the
basal area piceous, traversed by a longitudinal pale line; corium
with two small spots on disk, and some irregular transverse spots
on apical area, black; membrane ochraceous ; head beneath and
sternum piceous; coxæ, trochanters, legs, and abdomen beneath
ochraceous, lateral margins of sternum linearly black; tibiæ, tarsi,
and apices of femora annulated with castaneous ; anterior femora
strongly spotted with castaneous; abdomen spotted with piceous on
each lateral area; antennæ castaneous, basal joint ochraceous
speckled with castaneous, subasal annulation and apex to second
Joint and apex of third joint ochraceous, second joint longest;
rostrum slightly passing the intermediate coxæ, basal joint scarcely
passing base of head; pronotum with the anterior lobe moderately
globose, distinctly narrower than the posterior lobe which is
somewhat coarsely punctate; scutellum irregularly excavate on
each side both at base and apical area.
Long. 7 mill.
Hab. : Ceylon; Peradeniya (E. E. Green).
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412
Subfamily APHANINÆ.
Division CLERADARIA.
DYAKANA gen. nov.
Head shorter than pronotum, not longitudinally furrowed, eves
inserted about middle of head, ocelli placed almost immediately
behind eyes and at lateral margins of head, behind eyes globose;
first joint of antennæ passing apex of head, second joint more than
twice the length of first, third and first subequal; rostrum
reaching the intermediate coxæ; pronotum longer than head,
broader than long, narrowing anteriorly, the lateral margins ridged
and sinuate; corium much longer than the membrane; femora
moderately thickened but unarmed.
Allied to Henricodohrnia Bredd.
Type : D. dissimilis Walk. (Lygœus).
Hab. : Borneo.
I had previously placed this species in the genus Pactye Staäl
(Ann. Mag. Nat. Hist. [ 7 | VIIL. p. 476 [1901) but having recently
received a specimen of P. ciconia of Stal, which in colour markings
greatly resembles Walker’s species, 1 find a new genus is
required for its reception. Dyakana is intermediate between Clerada
and Pactye; from both it differs by the shorter head which is less
attenuated and not stalked as in Pactye but which it otherwise
resembles; the pronotum is much like that of Clerada,
MAHISA gen. nov.
Head about as long as expanse of eves, anteriorly subacute,
obscurely transversely depressed between anterior margins of
eyes, moderately globose between and behind eyes where there is a
narrow central longitudinal striation, narrowed at base into a very
short neck, eyes sifuate at about centre of head, and ocelli placed
just behind them at sides of head; antennæ with the first joint
moderately thickened and distinctly passing apex of head, about
half as long as second, and a little shorter than third; rostrum
reaching the intermediate coxæ, first joint reaching eyes, second
almost reaching base of head, third very long; pronotum much
shorter than broad at base, the lateral margins concavely sinuate,
anterior margin broadly moderately elevated, depressed on disk ;
scutellum short, with an oblique ridge starting from each basal
angle and uniting with a central longitudinal ridge on apical area;
membrane well developped, as long as clavus ; femora moderately
thickened, anterior femora spined beneath.
Type M. ceromatica Dist,
Mahisa ceromatica sp. n. — Piceous black; posterior area
of pronotum, margins, and apex of clavus, lateral margins of
corium, rostrum, basal margin of prosternum, lateral margins of
meso and metasterna, coxæ, and abdomen beneath, pale testaceous ;
membrane piceous - brown with the basal margins broadly
ochraceous; femora piceous, their bases, and the tibiæ and tarsi
ochraceous, antennæ with the first and third joints piceous, second
brown with its apex piceous, fourth stramineous with its apical
half brown; pronotum, exceptlv the anterior area, and the scutel-
lum, sparsely finely punctate, clavus and corium more densely
punctate, but the last with the lateral margins almost impunctate.
Var. Corium dull ochraceous, with a large subtriangular piceous
patch on apical area.
Long. 6 to 8 mill.
Hab. : Ceylon; Wellawaya (E. E. Green).
Division RHYPAROCHROMARIA.
AGUNGA gen. nov.
Head short, much broader than long, as broad as anterior margin
of pronotum, narrowed anteriorly where the central lobe slightly
projects, eyes recurved, projecting beyond the anterior margins of
the pronotum; antennæ inserted at some distance from eyes, robust,
first joint slightly passing apex of head, second clavate towards
apex, third more strongly so, fourth clavate, pyriform; rostrum
just passing the anterior coxæ, first joint extending a little beyond
base of head; pronotum subquadrate, anterior lobe longer than
posterior, divided by a deep transverse incision, the lateral margins
a little concavely sinuate, anterior margin truncate, posterior
margin a little rounded; scutellum subtriangular, the basal area
moderately gibbous; lateral margins of the corium parallel; anterior
femora thickened, anterior tibiæ with a short spine at apex.
Allied to Appolonius Dist.
Agunga crassa sp. n. — Head, pronotum, and scutellum
black, pronotum with a lateral stramineous spot at each extremity
of the transverse incision; corium very pale ochraceous, darkly
punctate, two elongate black spots on each lateral margin at and
beyond middle, and with a large greyish white spot at each anterior
angle; membrane fuliginous with the veins black; body beneath
A4
black, legs ochraceous, anterior femora excluding apices,
castaneous; antennæ with the basal joint stramineous, second
stramineous with its apical half castaneous, third and fourth
piceous, second, third, and fourth subequal in length; head,
pronotum and scutellum thickly and finely punctate.
Long. 3 mill.
Hab. : Ceylon, Peradeniya (E. E. Green).
Tropistethus simulans sp. n. — Head, pronotum, scutellum,
and body beneath, black; posterior angles of pronotum, corium,
apex of scutellum, and legs pale ochraceous; a large subtriangular
spot on apical area of corium, black; basal two-thirds of anterior
femora and extreme bases of intermediate and posterior femora
castaneous; antennæ finely pilose with the basal joint castaneous,
second and third joints piceous, fourth joint pale ochraceous,
first and fourth joints subequal in length and slightly longer than
second and third joints which are also subequal; clavus and corium
somewhat thickly and coarsely punctate, and palely pilose;
membrane hyaline with prismatic reflections; rostrum reaching
the intermediate coxæ; intermediate and posterior tibiæ longly
hirsute.
Long. 21/2 mill.
Hab. : Ceylon; Peradeniya (E. E. Green).
In colour markings closely resembling 7. antennatus Scott from
Japan, but is a less elongate species, with the second joint of
antennæ not longer but subequal to third, etc.
Division APHANARIA.
KANIGARA gen. nov.
Head short, triangular, about half the length of pronotum,
including eyes as broad as anterior margin of pronotum, with a
slight rugosity at inner margin of each eye, ocelli at base and very
close to eyes; antennæ with the basal joint hirsute and longly
passing apex of head, second joint a little longer than third;
rostrum passing the anterior coxæ, first Joint not reaching base of
head; pronotum broad, subquadrate, depressed anteriorly, basal
margin concavely rounded, lateral margins subampliate; scutellum
about as long as head and pronotum together, a little depressed
or foveate on disk, subtriangular; corium with the lateral margins
subparallel ; femora moderately thickened, tibiæ strongly, femora
more sparsely hirsute, tarsi with the basal joint very long.
Allied to Aphanus.
_ Kanigara flavomarginata sp. n. — Head and pronotum
dark castaneous, the latter with the lateral margins broadly
ochraceous; scutellum black; corium silvery-grev, its posterior
lateral margins pale stramineous, their apical angles piceous,
clavus ochraceous; membrane grey, subhyaline, their lateral
margins pale hyaline; sternum black; abdomen beneath dark
testaceous, legs and rostrum ochraceous; antennæ ochraceous,
basal joint hirsute, second joint slightly longer than third; head
with a few scattered punctures ; pronotum and scutellum thickly
finely obscurely punctate; corium excluding lateral margins
sparsely rather coarsely punctate, clavus thickly longitudinally
punctate ; tibiæ longly, femora sparsely hirsute.
Long. 31/2 to 4 mill.
Hab. : Ceylon; Peradeniya (E. E. Green).
Aphanus Hewitti sp. n. — Head piceous, lateral margins and
apex of central lobe greyish ochraceous; pronotum ochraceous,
the anterior area castaneous, the posterior area punctured with
castaneous, the punctures forming spots on basal margin, and
with a central pale line, the lateral margins except at posterior
angles, much paler; scutellum ochraceous with about basal half
and à central line, black; corium ochraceous, castaneously
punctate, the punctures arranged in longitudinal series, the lateral
and apical margins impunctate, {wo piceous elongate spots on
each lateral area, which combined form a transverse series of four
spots, another similar spot at apical angle; membrane pale
fuliginous with paler mottlings; body beneath very dark castaneous-
brown; rostrum, margins of prosternum, and legs ochraceous ;
antennæ ochraceous, apices of third and fourth joints fuscous, third
Joint much shorter than second, a little shorter than fourth ; head
subacutely narrowed anteriorly; lateral margins of the pronotum
laminate, a little upwardly recurved; membrane slightly passing
- the abdominal apex.
Long. 6 mill.
Hab. : Borneo; Kuching.
Allied to À. lineosus Dist.
Aphanus raja sp. n. — Head, pronotum, and scutellum black ;
posterior lateral angles and narrow anterior and lateral margins of
the pronotum piceous brown; corium pale castaneous, a discal
longitudinal spot and a submarginal punctate fascia black; two
small spots on clavus, a similar spot before and after the black
discal spot, and a spot before apex breaking the submarginal black
fascia, pale ochraceous; membrane fuliginous with the veins
darker ; body beneath black; legs and rostrum piceous, tarsi dark
AN EP TR
RSS PT SrES
H6
ochraceous; antennæ piceous, apex of third joint stramineous,
second joint a little longer than third or fourth which are subequal;
head thickly coarsely punctate, the base and anterior discal area
impunclate; anterior area of pronotum somewhat gibbous and
levigate, posterior area somewhat coarsely punctate; scutellum
sparsely coarsely punctate; corium coarsely punctate, in some
parts thickly punctate, the claval punctures in longitudinal series ;
membrane passing the abdominal apex; rostrum reaching the
posterior coxæ; intermediate and posterior tibiæ longly spinulose.
Long. 7 mill.
Hab. : Borneo; Kuching.
LAXAMANA gen. nov.
Head about as long as anterior lobe of pronotum, subtriangular,
central lobe distinctly produced, ocelli prominent, a little nearer
to eyes than to each other, and placed near base of head; antennæ
long, first joint about as long as pronotum, a little shorter than
remaining joints which are subequal in length; rostrum reaching
the intermediate coxæ, first joint reaching base of head ; pronotum
with the anterior and posterior lobes equal in length, the first
glabrous, the latter coarsely granulose, the first with its lateral
margins rounded and laminate, the latter with the lateral margins
concavely sinuate, widened posteriorly, the lateral angles obtusely
acute; scutellum subtriangular, foveate at base, and with a
transverse arcuate and à posterior longitudinal carination; heme-
lytra considerably shorter than abdomen, corium a little widened
apically ; legs long, femora moderately thickened, anterior femora
strongly spined beneath, posterior tibiæ a little longer than
abdomen; basal joint of tarsi very long, that of posterior tarsi
about as long as basal joint of antennæ.
Allied to Narbo Stäl.
Laxamana typicalis sp. n. — Black; corium with lateral
margin from base to beyond middle, and a large subapical triangular
spot, ochraceous; membrane with four or five pale ochraceous
spots; trochanters and bases of femora testaceous; rostrum
testaceous, the basal and apical joints black; antennæ piceous,
grevishly pilose, apical joint with a basal stramineous annulation ;
abdomen beneath dull opaque piceous; head opaque, ocelli
prominent, shining, anterior lobe of pronotum shining black,
posterior lobe a little more piceous, the first smooth, moderately
convex, With a lateral marginal series of coarse punctures, the
latter coarsely granulose, the lateral angles obtusely acutely
prominent; corium irregularly coarsely punctate; membrane not
reaching the abdominal apex; anterior femora armed beneath with
a series of somewhat long spines.
Long. 11 mill.
Hab. : Borneo; Kuching.
IV. — Family ARADIDÆ.
Subfamily ARADINÆ.
Eumenotes insularis sp. n. — Pale fuscous, tinted with
olivaceous; membrane pale piceous; elongately subovate; heap
broader than long, with eyes about reaching the anterior angles of
the pronotum; antennæ incrassate, somewhat erectly setulose,
first joint about reaching apex of head, second longer than third,
which is subequal to fourth; pronotum transversely impressed
before middle, where the lateral margins are straight and almost
at right angles to the angularly rounded lateral margins of the
posterior lobe, the whole surface coarsely punctate, and the
anterior lobe whith three tubercles on each lateral area; scutellum
coarsely punctate, its apex angulate; corium coarsely punctate,
apically obtusely angulate; rostrum reaching the intermediate
coxæ ; disk of abdomen beneath with an oblong black central spot;
metasternum piceous. Sternum deeply sulcate. u
Long. 8 mill.
Hab. : Malay Archipelago; Isld. Sangir (Doherty).
Differs from Æ. obscura Westw. the only other at present
described species of the genus by its much narrower form, narrow
and more anteriorly oblique lateral lobes to head, the spine in front
ofeyes more curved; pronotum with the anterior lobe much more
distinctly separated from the posterior lobe and its lateral margins
straighter ; apex of scutellum more elongately triangular ; apex of co-
rium more angulate ; prominent black spot Lo abdomen beneath, etc.
The position of this genus has been variably estimated. It was
first described and figured by Westwood (1847) who placed it in
the Pentatomidæ close to Megymenum, where it was also located
by Stäl in his ENUMERAT. HEMIPT. Pt. I (1870). In 1873 Walker
redescribed the typical species as Aradus truncatus, thus first
placing it in its correct family. Bergroth in 1889 rendered much
confusion by again redescribing the genus under the name of
Odonia, strangely stating € ad Brachyrrhynchinorum subfamiliam
pertinet hoc genus valde insigne », having evidently overlooked
the sulcated sternum which combined with the lengthened rostrum
afford the characters relied on by Stäl in the constitution of his
subfam. Aradinæ. It must therefore remain in the Aradinæ, or cause
the promotion of a new subfamily for its reception, but Bergroth’s
decision is without support.
L pt Lars FER
, - me: rade REZ D OGES
RE EE D Pt 24
DAMES.
418
UNE OBSERVATION SUR LE MACROGLOSSE
par Victor Wiilem.
Le travail publié récemment sur le Macroglosse par le professeur
F. PLATEAU, dans les MÉMOIRES de notre Société entomologique (1),
a donné une nouvelle importance aux quelques observations faites
sur des Sphingides attirés, affirment divers naturalistes, par des
fleurs peintes sur des murailles. Ces cas, au nombre de huit (quatre
pour le Macroglosse), ont été relevés et discutés par PLATEAU (2)
qui, comme on le sait, dénie aux corolles voyantes des fleurs le rôle
attractif que leur attribuent les théories classiques et se refuse en
particulier à souscrire à l'interprétation des auteurs qui trouvent
dans les observations en question la preuve de semblable attraction
vis-à-vis du Macroglosse.
J’ai eu dernièrement l’occasion de noter les allures d’un Macro-
glosse voletant dans une chambre aux murailles tapissées d’un
papier à grandes fleurs; le professeur PLATEAU, qui regrette que
semblable occasion ne lui ait pas été donnée, attribue à cette obser-
vation faite par un naturaliste au courant du débat et prévenu, une
importance spéciale : c’est à sa demande que je la publie.
Le cas s’est présenté le 26 septembre dernier, à une heure de
l'après-midi, par temps très clair et température tiède, à Wimereux,
dans une salle orientée vers la mer. Le papier de tenture portait, sur
un fond chamois clair, des représentations quelque peu stylisées
figurant, au milieu de touffes de feuillage vert pâle, de grands
groupes de corolles de couleur brique agrémentées de calices et
d’étamines de la même teinte que les feuilles.
Lorsque le Macroglosse, entré brusquement par la fenêtre large
ouverte, a fixé mon attention, il voletait, à un mètre de moi, le long
des arêtes d’un piano de couleur brune (noyer poli), dont il a fait,
allant et venant, le tour de la face antérieure.
Après un certain temps de ce manège, le papillon s’est précipité
vers le support, en noyer ciré foncé, d’un baromètre anéroïde et d’un
thermomètre pendu au-dessus du piano; il l’a exploré pendant une
vingtaine de secondes, s’arrètant aux saillies sculptées et revenant
à quatre ou cinq reprises vers la boule du thermomètre, sphère
rouge d’un centimètre de diamètre Se détachant sur le rectangle
blanc de la graduation.
Puis il s’est dirigé vers un calendrier-réclame vivement colorié
(1) F. Prarteau. Le Macroglosse; observations et expériences. Mémoires de la
Société entomologique de Belgique, t. XII, 1906.
(2) Mémoire cité, pp. 160-166.
419
en rouge, jaune, vert sombre et violet foncé, appendu à un autre
mur, et l’a rapidement « pointé » en deux endroits; il ne m'a pas
paru que l’animal accordât une attention spéciale à deux grands
Iris violets figurant sur le dit carton. |
De là, le papillon s’est brusquement et directement lancé vers un
crampon en fer implanté dans la muraille, un mètre au-dessus du
calendrier, l’a presque touché, puis est sorti par la croisée
ouverte. |
L'observation a, de la sorte, duré un temps relativement long,
que j'estime à plus d’une minute, pendant lequel je n’ai pas perdu
de vue le Macroglosse. Mon impression a été que le Sphingide fut
successivement attiré par les divers objets qui se détachaient vigou-
reusement sur le fond très clair de la salle : le piano d’abord, de
surface considérable, puis le baromètre, le calendrier, le crampon,
qui apparaissaient ensuite dans son champ visuel; il n’a pas exploré
une chromolithographie encadrée, moins voyante, ni une porte en
sapin verni, qui se trouvaient dans le même coin de la salle; les
fleurs du papier ont été négligées. Cette observation, comme on le
voit, est à rapprocher de la description que donne PLATEAU
(pp. 165-166) des allures d’un Bombus hortorum explorant une
chambre.
Je me contente de placer le cas présent à la suite du petit nombre
de ceux que comporte déjà la littérature de cette question; je ne
songe pas à tirer des conclusions de cette observation isolée, car
j'ignore quel était l’état physiologique du Macroglosse considéré.
Il s'agissait peut-être, à cette époque de l’année, d’un individu à la
recherche d’un refuge d’hivernage; je ne me reconnais donc pas le
droit d'affirmer que, si le même Sphingide eût été pressé par le
besoin de butiner, il n’eût pas été attiré par les fleurs du papier
plutôt que par les objets énumérés, et dont l’un, au moins, avait des
dimensions plus petites que ces fleurs.
La question à élucider par semblables expériences est plus com-
plexe, d’ailleurs, que ne paraissent le considérer la plupart des
naturalistes qui en discutent. Plusieurs éléments sont à examiner,
notamment : les Insectes, comme le Macroglosse, perçoivent-ils au
vol tout au moins, la présence d’objets de la grandeur rnoyenne
d’une corolle florale? Rien que l'allure de mon Macroglosse, reve-
nant à diverses reprises à la boule du thermomètre et piquant droit
sur un crampon situé à un mètre de distance, suffit à l’affirmer. —
Les photo-réceptions correspondantes contribuent donc avec les
autres réceptions — mais dans quelle mesure? — à diriger le vol
"des Insectes. — Ceux-ci distinguent-ils les détails de semblables
objets, ou, pour employer un langage plus objectif, les allures que
nous observons sont-elles des icono-réactions? C’est peu probable,
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à en juger par l’ensemble des expériences que nous possédons sur
cette question; et précisément, les observations notées où le
Macroglosse se dirigerait vers des représentations (généralement
approximatives) comme vers des fleurs réelles, plaideraient dans le
même sens, — Ces corolles florales attirent-elles les Sphingides?
C’est un autre point encore, et l’on peut à priori s’attendre à voir
varier les réactions phototropiques de l’Insecte selon son état phy-
siologique : la prudence est donc nécessaire dans l’interprétation,
surtout des cas négatifs comme celui que j’ai rapporté ci-dessus.
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“2 ÿ ENTO : A ns RE
MOLOGIQUE DE nt
XIII
Assemblée générale du 26 décembre 1906.
PRÉSIDENCE DE M. E. FOLOGNE, PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 15 heures.
Présents : MM. de Crombrugghe, Desneux, de Dobbeleer, Dufrane,
Fologne, Kerremans, Lambillion, Lameere, Ledrou, d’Orchymont,
Rousseau, Schouteden, Severin, Thirot.
M. Dormael, de Namur, assiste à la séance.
MM. Ball, Dubois, Hippert et Roelofs se sont fait excuser de ne
pouvoir assister à la séance.
Le président, M. Fologne, prend la parole et s'exprime comme
suit :
MESSIEURS,
Suivant un usage qui date de la fondation de la Société, ses
présidents ont fait, tous les ans, à l’assemblée générale, une disser-
tation sur une question entomologique ou sur un ordre d'insectes
qu'ils avaient spécialement étudié. Ayant depuis longtemps été
empêché de m'occuper activement d'observations et de recherches
entomologiques, je ne puis, cette fois encore, que vous faire un
rapport purement administratif, rappelant ce que nous avons fait
et vous exposant la situation de la Société.
Messieurs, je suis bien peiné d’avoir, comme il y à un an, à
commencer par rappeler la perte de deux de nos membres hono-
raires : M. L. Fairmaire et M. von der Osten Sacken, auteurs
d'importants travaux entomologiques. Lors du décès de ces deux
savants collègues, la Société a rendu un juste hommage à leur
mémoire et a exprimé ses plus vifs regrets à leur famille. Le sou-
venir de MM. Fairmaire et Osten Sacken restera toujours présent
chez nous par les œuvres nombreuses qu'ils publièrent.
Votre Conseil a admis 10 nouveaux membres effectifs, et il a
accepté 3 démissions ce qui porte le nombre de nos membres à 155,
y compris [0 membres honoraires, 12 à vie, 1 correspondant et
À associé. Quand nous aurons élu tantôt deux nouveaux membres
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 23 1 1907. 26
fe)" rs
422
honoraires, la Société comptera 157 membres. Il y a dix ans, nous
étions 1465. Espérons que bientôt nous dépasserons ce chiffre.
Les Sociétés scientifiques étrangères ont continué à nous envoyer
des adresses de félicitations à l’occasion de notre cinquantenaire, et
le nombre des sociétés avec lesquelles nous échangeons nos
publications augmente tous les ans.
La publication de nos Annales s’est faite régulièrement. Leur
premier fascicule a commencé par une notice retraçant la vie de
celui à qui notre Société doit une si grande part de sa prospérité : le
regretté Preudhomme de Borre, décédé l’an dernier à Genève, peu
avant la célébration de notre cinquantenaire.
Je me dispense d’énumérer tous les travaux inscrits cette année
dans les Annales : ils vous sont connus.
En plus de celles-ci, nous avons fait paraître les tomes XII à XIV
des Mémoires. Le tome XII, publié à l’occasion du cinquantenaire,
et qui ne renferme que des travaux dus à des membres belges de la
Société, constitue une publication supplémentaire à celles que nous
faisons annuellement et nous a également valu de la part du
Gouvernement un subside extraordinaire.
Les tomes XIII et XIV des Mémoires, parus aussi pendant cette
année, contiennent le Catalogue revisé et complété des Microlépi-
doptères de Belgique, par M. de Crombrugghe de Picquendaele.
Depuis longtemps de nombreuses additions avaient été faites au
Catalogue publié jadis des espèces belges de ce groupe de lépidop-
tères. Des découvertes de chenilles et des observations diverses
avaient été faites. Mais ces renseignements étaient épars dans nos
Anpales et dans diverses publications étrangères, et rendaient
indispensable la publication d’un nouveau Catalogue, établi suivant
la nomenclature de celui de Rebel. M. de Crombrugghe a comblé
cette lacune, et son travail, contenant beaucoup de renseignements
inédits, sera d'une grande utilité à tous ceux qui s'occupent de
l’étude des Microlépidoptères.
Il nous reste, pour être en règle, à faire paraître le Mémoire XV,
correspondant à l’année 1906.
L'Etat continue à nous accorder les subsides habituels et à payer
le loyer de notre local.
Le Gouvernement de la province du Brabant nous a accordé un
subside annuel de 300 francs, dont nous solliciterons l’augmenta-
tion.
Notre bibliothèque s'est encore enrichie d’un grand nombre de
livres dont l’inscription à l’inventaire, les prêts et la reliure ont été
soigneusement dirigés par notre bibliothécaire, M. Desneux.
Parmi les nombreux dons qui nous ont été faits, je me plais à
signaler le tome premier de la Monographie des Buprestides, de
_ notre collègue C. Kerremans, offert par l’auteur. Lors de ce don, la
Société a signalé la réelle valeur scientifique de cette monographie
à l'Etat, qui a accordé son appui à l’auteur en souscrivant à piusreUsS
exemplaires de son œuvre.
Pendant que je suis à vous parler de livres, je crois pouvoir
appeler votre attention sur la prochaine publication du Catalogue sys-
tématique et descriptif des collections zoologiques de notre regretté
président d'honneur, le baron Ed. de Selys Longchamps. Cette
luxueuse publication, faite par les soins de ses fils, avec le concours
d’un comité de spécialistes, comprendra, en plus de ce qui concerne
l’entomologie, les catalogues de ses riches collections d'oiseaux, de
mammifères, de reptiles, d’amphibies, etc. Toute une série de travaux
originaux, Confiés à des spécialistes éminents et prenant au besoin
l’importance de véritables monographies, donneront à l’ouvrage une
valeur scientifique des plus grandes.
Je suis heureux de pouvoir relever parmi les noms des membres
du Comité de rédaction, ceux de sept de nos collègues de la Société
Entomologique : MM. M. Burr, J. Desneux, F. Fôrster, F. Ris,
Maurice de Selys Longchamps, G. Severin et G. Ulmer.
Leurs travaux contribueront à éterniser la mémoire d’Edmond
de Selys Longchamps et à augmenter encore le renom scientifique
de notre Société.
— Quand de grandes distinctions sont décernées à un membre
d’une Société, l’honneur qui lui est fait rejaillit en partie sur
l'association entière. Cette appréciation, que je crois être partagée,
me crée un devoir agréable à remplir : celui de rappeler la récente
élévation de notre collègue, M. Lameere, au Rectorat de l’Université
libre de Bruxelles, ainsi que la décision par laquelle la classe des
Sciences de l’Académie royale de Belgique vient de lui décerner le
prix « Selys-Longchamps » pour sa Faune de Belgique. Je crois être
l'interprète de toute la Société en adressant à M. Lameere les plus
cordiales félicitations. /Applaudissements./
— Nous venons également d'apprendre que notre collègue,
M. Willem, professeur à l’Université de Gand, a été récemment élu
membre de la classe des Sciences de l’Académie de Belgique.
Je serai certes votre interprète à tous en félicitant chaleureusement
M. Willem de cette distinction flatteuse. /Applaudissements.)
— Je constate que nos publications sont de plus en plus
recherchées à l'étranger : la progression du chiffre de leur vente et
l'augmentation de nos échanges prouvent la réalité de notre
prospérité scientifique.
424
Les excursions faites par la Société n’ont pas été nombreuses et
peu de nous y ont pris part. J’attribue ce peu d’empressement à ce
que la plupart de nous ont pu observer que les récoltes d’insectes
faites en sociélé sont bien moins abondantes que celles que l’on fait
sans être distrait par des compagnons s’occupant d’autres groupes
souvent que celui que l’on recherche soi-même.
Je ne citerai que l’excursion faite à la Baraque-Michel, et celle à
la Station de biologie lacustre, établie par notre collègue M. Rous-
seau, sur les bords du grand lac d’'Overmeire.
Ayant, l’an dernier, émis le vœu de voir remettre en ordre et
compléter, autant que possible, l’album de nos photographies,
notre actif secrétaire, M. Schouteden, m'a donné une réelle satis-
faction en écrivant à un grand nombre de nos membres et aux
familles de ceux qui ont passé par la Société, pour tàcher de combler
les lacunes existant dans notre collection. Le résultat a dépassé
notre attente, car les envois de photographies ont été si nombreux,
qu'il a fallu se procurer un nouvel album. Je signale avec plaisir
cet heureux résultat.
La Société garde les meilleurs rapports avec l’administralion du
Musée royal d'Histoire naturelle, qui conserve soigneusement les
collections que nous lui avons confiées.
Il me reste à vous parler de la situation de nos finances.
Comme tous les ans, quelques membres n’ont pas encore acquitté
leurs cotisations, mais la somme restant due est bien moins élevée
qu’elle ne l'était à la fin des exercices précédents, et nous n’avons
dû procéder à aucune radiation pour défaut de paiement
J'aurai tantôt, comme trésorier, à faire un rapport détaillé sur la
situation financière.
En attendant, je me borne à vous dire que notre avoir est nota-
blement supérieur à celui prévu par le budget de cette année.
Je puis donc déclarer que l'ensemble de la situation scientifique
et administrative ne laisse rien à désirer.
Mais en terminant, je crois cependant pouvoir émettre le vœu
que de petits désaccords, dont les causes sont étrangères à la
Société, ne viennent jamais troubler les rapports amicaux entre ses
membres et, par suite, nuire à sa prospérité. Veillons à ce que
l'intérêt général de la Société prime toutes les autres considérations.
MESSIEURS
2
Mon titre de membre fondateur et celui de membre du Conseil
depuis 46 ans, vous ont parus suffisants pour m’honorer d’une
présidence, que je n’ai acceplée qu'après beaucoup d’hésitation,
sachant que l’ancienneté ne peut remplacer les capacités scienti-
ARE 5 |, à
(UT oc) "RE
e} À, Dal
15 2 A
ut ab) Date
13 ME :
5 nes que possèdent la plupart de nous. Ayant accepté, j'ai fait
mon possible pour maintenir la Société dans la bonne voie qu’elle
parcourt depuis si longtemps, et j'ai veillé à la conservation de son
avoir en continuant à remplir les fonctions de trésorier. L’appui de
mes collègues du Conseil m'a seul permis d'accomplir cette double
tâche. Je leur en témoigne toute ma reconnaissance et je termine,
mes chers Collègues, en vous assurant que je conserverai toujours
le meilleur souvenir de ma présidence pendant l’année mémorable
de notre cinquantième anniversaire et l’année qui vient de
s’écouler. /Applaudissements.]
— M. Severin demande la parole et se fait l'interprète de tous ses
collègues en remerciant M Fologne du dévouement avec lequel il
s’est consacré à la prospérité de la Société durant ces deux années,
au double titre de président et de trésorier, et en le félicitant de
l’habilité de sa gestion. /Applaudissements unanimes.]
— M. Schouteden, au nom de M. Ball, empêché d'assister à la
séance, donne lecture du rapport de la Commission de vérification
des comptes. Ce rapport est approuvé.
— M. Fologne fait l'exposé de la situation financière de la Société.
Les comptes de 1906 sont approuvés.
L'assemblée adopte également le projet du budget pour 1907.
Le montant de la cotisation annuelle est maintenu à 16 francs; le
prix du tome L des Annales est fixé à 18 francs; le prix du
Mémoire XII a été fixé à 12 francs, celui des Mémoires XIII et XIV
à fr. 7.50, avec la réduction habituelle pour les libraires.
— M. Lameere se fait l’interprète de la Société tout entière en
félicitant M. Fologne de son habile gestion des finances de la
Société. /Applaudissements.) |
— M. Ledrou donne lecture du rapport de la Commission de
surveillance des collections, qui est approuvé. Copie de ce rapport
sera transmise à M. le Directeur du Musée d'Histoire naturelle.
— MM. C. Emery, de Bologne, et O.-M. Reuter, d’'Helsingfors,
sont nommés membres honoraires en remplacement de M. L. Fair-
maire et Ch. von der Osten-Sacken, décédés.
— M. de Crombrugghe de Picquendaele est élu président de la
Société pour la période 1907-1908.
M. de Crombrugghe remercie l’assemblée de l'honneur qu'elle lui
fait en l’appelant au poste de président. Il assure la Société de son
entier dévouement et tächera de marcher sur les traces de ses
prédécesseurs, ayant toujours en vue la prospérité de la Société.
[Applaudissements.]
— MM. Desneux, Tobee 7: Ta00bs son “A
Conseil d'administration pour un terme de deux ans.
— MM. Ball, Guilliaume et Roelofs sont réélus membres de E
Commission de vérification des comptes.
— MM. Bivort et Ledrou sont réélus membres de la Commission
de surveillance des collections.
— L'assemblée décide d'explorer spécialement en 1907 Overmeire
et ses environs.
— La séance est levée à 16 1 [2 heures.
LISTE 4
ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE
du 26 décembre 1905 au 26 décembre 1906
SERVANT D’ACCUSÉ DE RÉCEPTION.
I. — Publications reçues à titre d'échange.
ALLEMAGNE.
1. Entomologischer Verein in Berlin.
Berliner Entomologische Zeitschrift, L; LI, 1.
- 2. Deutsche Entomologische Gesellschaft.
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1906, 1-2.
W. Horx. Prof. Kraatz’s 50-Jährige Jubilaeum.
3. Entomologischer Verein « Irls » zu Dresden.
Deutsche Entomologische Zeitschrift « Iris », 1906, 2-3.
4. Entomologischer Verein zu Stettin.
Entomologische Zeitung, LX VI, 2; LX VII, 1.
5. Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin.
Sitzungsberichte, 1905, 10; 1906, 1-8.
6. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau.
Zeitschrift für Entomologie (neue Folge), XXXI.
7. Zeitschrift für Wissenschaftliche Insektenbiologie, I, 12; II, 1-12.
8. Zoologischer Anzeiger herausgegeben von prof. E. Korschelt,
XXIX, 21-26; XXX, 1-26; XXXI, 1-4.
9. Insekten-Bürse, XXII, 52; XXIII, 1-52.
10.
41:
12.
15.
14.
15.
16.
1E7R
18.
Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig.
Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische
Classe, 1905, 5, 6; 1906, 1-5.
Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München.
Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe,
1905, 3; 1906, 1-2.
Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen.
Zeitschrift für Naturwissenschaften, LXX VIII, 1-2.
Verein für Naturkunde zu Cassel.
Abhandlungen und Bericht, XLX.
Oberhessische Geselischaft für Natur- und Heilkunde.
Berichte (2), I.
Naturwissenschaîtlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in
Greifswald.
Mittheilungen, XXX VII, 1905.
Naturhistorichser Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha-
lens.
Verhandlungen, LXII, 2; LXIIL, 1.
Sitzungsberichte, 1906, 1.
Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg.
Schriften, XL VI.
Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle.
Zeitschrift für die gesaranmten Naturwissenschaften,
LXX VIII, 3:
. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin.
Sitzungsherichte, 1905, 39-53; 1906, 1-38.
. Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg.
Verhandlungen, dritte Folge, XIIT.
. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft.
Berichte, 1906.
. Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn.
Sitzungsberichte, 1905, 2.
. Nassauischer Verein für Naturkunde.
Jahrbücher, 59.
. Museum für Natur-und Heïlkunde zu Magdeburg.
Abhandlungen und Berichte, I, 2, 3.
. Naturforschende Gesellschaft zu Danzig.
Schriften, (2) XI, 4.
RENE TRE EN
29.
930.
118
33.
. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.
. Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B.
. Naturwissenschaftlicher Verein in Elberteld.
1
"M
. Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst. 3
+
. Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg.
. Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz.
. Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg.
. Naturhistorische Gesellschaft in Colmar.
. Naturwissenschaftliche Gesellschaft « Iris » zu Dresden. nue
Sitzungsberichte, 1905, 2 ; 1906, 1.
Verhandlungen, (2), VIII, 2. T1
Berichte, XVI. D.
Naturhistorisches Museum in Hamburg. Fe
Mittheilungen, XXII.
Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur- 18
forscher. 4
Nova Acta, 82-84. . 4
Leopoldina, 40-41.
Katalog des Bibliothek, IT, 1 (1905).
Verein für Naturwissenschaîft zu Braunschweig.
Jahresbericht, XIV,
Jahresbericht, XI. | à
Beilage zum 11. Heft (1906). 4
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Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.
Abhandlungen, X VIII, 2.
N'ont rien envoyé :
. Naturhistoricher Verein in Augsburg.
. Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode.
. Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.
. Offenbacher Verein für Naturkunde.
Medicinisch-naturwissenschaftiiche Gesellschaft zu Jena.
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. Verein für vaterländische Naturkunde in Wiüirttemberg.
. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe.
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12.
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. Verein für Naturkunde zu Zwickau.
. Société d'Histoire naturelle de Metz.
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. Naturwissenschaïtlicher Verein zu Regensburg.
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AUTRICHE-HONGRIE.
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Naturwissenschaftlicher Verein des Trencsener Comitates.
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N'’ont rien envoyé :
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. Künigliche Ungarische Naturwissenschaïtliche Gesellschaft zu Buda-
pest.
10.
LL.
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Societa Adriatica di Scienze Naturali in Trieste.
Verein zur Verbreitung Naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien.
Accademia di Scienze, Lettere ed Arti degli Agiati in Rovereto.
Societas historico-naturalis Croatiæ.
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Smithsonian Institution. — U. S. National Museum.
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Report of the U. S. National Museum, 1904,
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University of Illinois. — Agricultural Experiment Station.
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2. Academia Polytecnica do Porto.
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5. Feuille des Jeunes Naturalistes, 424-435.
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Bulletin (2), V, 3; VI, 1-2.
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Société Linnéenne de Lyon.
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1 3. Société d'Histoire naturelle de Toulouse.
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Bulletin, XXXIX, 2-4.
Société d'Etudes scientifiques d'Angers.
Bulletin, (2) XXXIV.
Société Linnéenne du Nord de la France.
Bulletin, X VII, 357-368.
Société d'Histoire naturelle de Macon.
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Société Linnéenne de Normandie.
Bulletin, (5) VIII.
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. Académie d’Hippone.
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Bullettino, XXX VII, 1-4.
2, Rivista Coleotterologica Italiana, VI, 1-12.
. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.
Atti, XLIV, 3-4; XL, 1-2.
. Reale Accademia dei Lincei.
Rendiconti, XIV, 2° sem., 11-12; XV, 1° sem., 1-12; 2° sem.,
1-11.
Rendiconti dell’ adunanza solenne del 3 giugno 1906.
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440
5. Reale Accademia delle Scienze di Torino.
Atti, XL, 6-15; XLI, 4-12.
Memorie, (2) LV.
Observazioni meterologiche fatte nell’ anno 1905 dal Dott.
V. Fontana.
Indice dei volumi XXXI-XL (Atti).
6. Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania.
Atti, (4) X VIII.
Bollettino, 87-91.
7. Reale Instituto Lombardo di Science et Lettere.
Rendiconti, XXX VIII, 4-20 ; XXXIX, 1-16.
8. Società Zoologica Italiana.
Bollettino, (2) VI, 4 à 8; VII, 1 à 6.
9. Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.
Processi-verbali, XIV, 9-10; XV, 1-5.
Memorie, XXI.
10. Ateneo di Brescia.
Commentari per 1905.
11. Redia, Giornale di Entomologia, IT, 2; LIT, 1.
12. I Naturalista Siciliano, X VIII, 5 à 12; XIX, 1-5.
13. Marcellia, Rivista di Cecidologia. IV, 6; V, 1-5.
14. Reale Accademia di Scienze di Palermo.
Bullettino, 1899-1902.
15. Accademia delle Scienze fisiche di Napoli.
Rendiconto, (3) XI, 4-12; XIT, 1-4.
Atti, (2) XII.
16. Museo Zoologica della R. Università di Napoli. (2) 1, 21-35; IT, 1-16.
17. Reale Instituto d’Incoraggiamento alle Science naturale, economische
e technologische di Napoli.
Atti, (6) LVI.
18. Reale Instituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti.
Memorie, XX VII, 3 à 5.
N'ont rien envoyé :
4. Museo di Storia naturale di Genova.
2. Società dei Naturalisti in Modena.
3. R. Accademia di Scienze di Modena.
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JAPON.
. Tokyo Zoological Society.
Annotationes Zoologicae Japonenses, V, 5; VI, 1.
PAYS BAS er INDES NÉERLANDAISES.
. Nederlandsche Entomologische Vereeniging.
Tidschrift voor Entomologie, XLVIIE, 4; XLIX, 1-3.
Entomologische Berichten, IT, 25-30.
. Nederlandsche Dierkundige Vereeniging.
Tijdschrift, (2) IX, 1-4; X, 1-2.
. Koninkliike Akademie van Wetenschappen.
Verhandelingen, XII, 3, 4.
Jaarboek, 1905.
Verslag, XIV, 1-2,
Société Hollandaise des Sciences, à Harlem.
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(2) XI, 1-3.
. Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indie.
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. Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétershourg.
Annuaire du Musée Zoologique, 1905, X, 1-2; Beilage zu XI.
Bulletin, V° série, XVII, n° 5; XVIII-XXI.
Mémoires, XVI, n° 11.
442
. Société Impériale des Naturalistes de Moscou.
Bulletin, 1905, 1-3.
. Société des Naturalistes de la Nouvelle-Russie.
Zapiski Novorossiiskavo Obschestva Estestvoispitatelei,
XX VIIT, XXIX.
. Société des Naturalistes de Kiew.
Mémoires, XIX, XX, 1.
. Societas Scientiarum Fennica.
Acta, XXV,1; XX VIII-XXXI.
Observations météorologiques en Finlande, 1895-1896.
Ofversigt, XLIV, XLV.
Bidrag till Kännedon af Finlands Natur och Folk, 61, 62,
. Societas pro Fauna et Flora Fennica.
Meddelanden, XX VIII; XXIX.
Acta, XXI-XXIII (1901-1902); XX V (1903-1904).
. Naturforscher Verein in Riga.
Korrespondenzblatt, XL VII, 1905.
. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Jurjeff (vormals Dorpat).
Sitzungsberichte, XIII, 3; XIV, 1-2; XV, 1-2.
Schriften, XITI-X VIT.
Arkiv für die Naturkunde, XII, 3; XIII, 1.
Verzeichniss der Editionen, General Namenregister, 1869-
1905.
. Société Ouralienne d'amateurs des Sciences naturelles.
Bulletin, XX V.
N'a rien envoyé :
. Societas Entomologica Rossica.
SUISSE.
. Schweizerische Entomologische Gesellschait.
Mittheilungen, XI, 3, 4.
. Société Entomologique internationale à Zurich.
Societas Entomologica, XX, 19 à 24; XXI, 1-19.
. Société Vaudoise des Sciences naturelles.
Bulletin, XLI, 154; XLII, 155-156.
. Naturforschende Gesellschaft in Zurich.
Jahresbericht, L, 1 à 4; LI, 1.
. St-Gallische naturwissenschaftliche Gesellschaft.
Jahrbuch, 1904.
. Naturforschende Gesellschaft in Basel.
Verhandlungen, X VIIT, 2.
. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève
Mémoires, XXX V, 2.
. Société des Sciences naturelles de Neuchâtel.
Bulletin, XXXI, 1902-1903.
. Naturforschende Gesellschaft Graubündens.
Jahresbericht, XL VIT.
. Société Lépidoptérologique de Genève.
Bulletin, I, 1905.
N'ont rien envoyé :
. Aargauische naturforschende Gesellschaft.
2. Société Helvétique des Sciences naturelles.
3. Naturforschende Gesellschaft in Bern.
AMÉRIQUE CENTRALE Er MÉRIDIONALE.
. Sociedad scientiflcà « Antonio Alzate ».
Memorias, XXI, 5-12; XXII, 1-6; XXIIT, 1-4.
. Museo Nacional de Montevideo.
Anales, Seccion historico-filosofica, IT, 1.
Flora Urugaya, Serie IT, 2.
. Sociedad Cientifica Argentina.
Andes AG EXI +a 0: LXI, 1.
. Museo Nacional de Buenos-Aires.
Anales, (3) V.
. Sociedad Scientifica de S. Paulo.
Revista, II, 3, 4.
Museu Goeldi do Para.
Bolitim, IV, 4.
Verzeichniss der wissenschaftliche Pubicationen.
. Academia nacional de Ciencias en Cordoba.
Bolettim, XVII, 4; X VIII, 1-2.
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2.
3.
4.
D.
6.
N'ont rien envoyé :
Sociedad Mexicana de Historia natural.
Société scientifique du Chili.
Museo Nacional de Rio-de-Janeiro.
Museo de Costa-Rica.
Museo de San Salvador.
Museu Paulisto (Sao Paulo).
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Sklaverei, Symbiose und Schmarotzertum bei Ameisen. —
Schaffhausen, 1905.
Subpalæarktische Ameisen. — Schaffhausen, 1903.
Die Ameisen Neu-Seelands. — Schaffhausen, 1902.
Die psychischen Eigenschaften der Ameisen und einiger
anderen Insekten. — Leipzig, 1901.
Descriptions of some Ants from the Rocky Mountains of
Canada collected by Whymper. — London, 1902.
Die Sitten und Nester einiger Ameisen der Sahara bei Tugurt
und Biskra. — Schaffhausen, 1904.
Einige neue Ameisen aus Südbrasilien, Java, Natal und Mos-
samedes. — Schaffhausen, 1904.
La parabiose chez les Fourmis. — Lausanne.
Quelques observations sur les Guêpes, etc. — Lausanne.
Observations nouvelles sur la biologie de quelques Fourmis.
— Lausanne. QE
Une nouvelle Fourmi. — Paris, 1906.
Les Formicides de la Province d'Oran. — Lausanne, 1904.
Miscellanea myrmécologiques. I. — Genève, 1904.
Les Fourmis des Iles Andamans et Nicobares. — Genève,
1903.
Fourmis nouvelles d'Australie. — Genève, 1902.
Faune myrmécologique des noyers dans le canton de Vaud.
— Lausanne, 1903.
Recherches biologiques récentes de Miss Fielde sur les
Fourmis. — Lausanne, 1903.
Die Eigenthümlichkeiten des Geruchssinnes bei den Insekten.
— Jena, 1902.
Formiciden des Naturhist. Museums zu Hamburg. — Ham-
bourg, 1901.
Sensations des Insectes, 3, 4° et 5° parties. — Côme, 1901.
Nouvelles espèces de Ponerinæ. — Genève, 1901.
Formiciden aus der Bismarck Archipel. — Berlin, 1901.
Formiciden der Hamburg. Magelhaen. Sammelreise. —
Hamburg, 1904.
Les Formicides de l’Empire des Indes et de Ceylan, 10 parties.
— Bombay, 1892-1903.
Ameisen aus Java. — Hamburg, 1905.
HR À NE RER Rs “ai Pet 0 0 2 mr Vo:
EL ( D° nn — Note sur 1 Érier du Musée de Sainl-
_ Pétersbourg. — Saint-Pétershbourg, 1904.
Einige biologische Beobachtungen des Herrn Güôldi an
brasilianischen Ameisen. — Leipzig, 1905.
_— Von Prinzessin Therese von Bayern in Südamerika gesam-
É melte Insekten : Formicidæ. — München, 1905.
_ — Notices myrmécologiques. — Schaffhausen.
— Heterogvna (Formicidæ) in « Fauna Hawaïiensis ». —
London.
— Ebauche sur les mœurs des Fourmis de l’Amérique du Nord.
— Côme, 1900.
— Formicides de l’Antille Saint-Vincent. — London, 1893.
— Fourmis du Japon, etc. — Schaffhausen.
— À Fauna das Formigas do Brasil. — Para, 1895.
— Ameisen aus Nossibé, etc., gesammelt von D' Voeltzkow. —
| Frankfurt, 1897.
e — Mœæursdes Fourmis parasites des genres Wheeleria et Bothrio-
myrmex. — Genève, 1906.
— Les Fourmis de l'Himalaya. — Lausanne, 1906.
Ri
un
_ — Fourmis néotropiques nouvelles ou peuconnues.— Bruxelles,
4 1906. |
GADEAU DE KERVILLE (L.). — Note sur la présence dans la Seine
RE inférieure d’un Paradoxurus hermaphrodytus. — Rouen,
4 1905.
N: — Compte rendu d’excursion faite à F ontaine- -le-Bourg, etc. —
E- Rouen, 1905.
N —. Les Œufs anomaux du Musée d'Histoire Naturelle d’'Elbeuf. —
] Elbeuf, 1905.
— Liste des arbres remarquables réservés par l’Aministration,
etc. — Rouen, 1905.
— Les Insectes odonates de la Normandie, 1"° liste. — Rouen,
1905.
— Note sur un Centrisque bécasse. — Rouen, 1905.
— Allocution prononcée aux obsèques de Gast. Lennier. —
4 Rouen, 1906
k — Allocution prononcée aux obsèques de Th.-Aug. Lancelevée.
à . — Rouen, 1905.
É — Allocution prononcée aux obsèques de P.-A.-Héron. —
k Rouen, 1904.
Ë — Note sur un tout jeune chien monstreux. — Rouen, 1905.
— Note sur le plumage d’un Fou de Bassan. — Rouen 19083.
-— Note sur les fonctions de la pince des Forficulides. —
; — Anomalie du bec d’un corbeau freux adulte. — Rouen 1904.
Paris, 1905.
.
ARR 7 A 1 LL 14. |" Le Dam nf
448
GADEAU DE KERVILLE (H.). — Note sur la présence dans les cavernes
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— Ueber das wahre Vaterland einiger Tenebrionidæ. — Wien,
1905.
— Ueber zwei anomale Flügeldeckenzeichnungen bei Coleop-
tera. — Berlin, 1906.
— Die Varietäten der Crioceris asparagi L. und macilenta
W. — Wien, 1906.
— Richtigstellung der Namen Heliopathes und Heliophilus bei
den Tenebrionidæ. — Wien, 1906.
— Bemerkungen zur Monographie des Coleopteren - Tribus
Hyperini von K. Petri. — Wien, 1906
— Ueber Amphimallus lusitanicus Gyll. und cantabricus
Heyd. — Wien, 1906.
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—- Aphis sorghella Schout., un nouvel ennemi de la Doura en
Afrique. — Bruxelles, 1906.
— Pentatomides nouveaux ou peu connus de la faune indo-
australienne. — Bruxelles, 1906.
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— Die Metamorphose von Bathycœælia thalassina H. Sch., eine
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Portici. — Portici, 1906.
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M
NX
Ni]
| SOCIËTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le baron MicHez-Enmonp
de SELYS-LONGCHAMES
premier président, membre fondateur de la Socièté.
LISTE DES MEMBRES
au 26 décembre 1906
Membres honoraires,
MM.
AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire
naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés
savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid.
EMERY (Ch.), professeur de zoologie à l'Université de Bologne
(Italie).
EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., leeraar aan de hoogere
burgerschool, Stationsweg, 79, ’s Gravenhage. (La Haye).
FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France.
FOREL (D: Aug.), ancien professeur à l'Université de Zurich, à Chigny
près Morges, Vaud (Suisse).
KRAATZ (G.), Dr Philos., président d'honneur de la Deutsche Ento-
mologische Gesellschaft, membre honoraire de diverses Sociétés
entomologiques, Linkstrasse, 28, W., Berlin.
MAYR (Prof. D' Gustav), membre de diverses Sociétés savantes, III,
Hauptstrasse, 75, Wien.
POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer-
sity (Angleterre).
REUTER (0.-M.), professeur à l'Université d'Helsingfors, Henriksga-
tan, 9, Abo (Finlande).
SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris.
STANDEFUSS (M.), D' Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et
directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de
Zurich, Klosbachstrasse, 46, Zurich-Hottingen (Suisse).
TT Pas 4 RE PE OT EEE EE MD NT VERT TR Et TE ET ds |
452
Niembres effectifs.
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie.
MM.
ABEILLE DE PERRIN (Elzéar), membre de la Société entomologique
de France, boulevard Chave, 200, à Marseille. — Insectes paléarc-
tiques, sauf Lépidoptères.
ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres. —Coléoptères.
ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes.
Bazz (Francis-J.), rue Belliard, 169, Bruxelles. — Lépidoptères
paléarctiques.
Becker (Léon), artiste peintre, avenue Louise, 37, à Ixelles lez-Bruxelles,
— Arachnides.
BerGé (Albert), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de la Poste,
122, à Schaerbeek. — Eutomologie générale, Coléoptères (Scara-
béides et Cétonides).
BerGroTH (D' Ewald), docteur en médecine, à Tammerfors (Finlande).
— Entomologie générale, Coléoptères.
Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo-
ptères de Belgique.
BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly-
tides et l'omicides du globe, Entomologie forestière.
BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles, — Lépidoptères.
Boiceau (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes
(Seine). — Lucanides.
BonproiT (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles, — Staphylinides,
BourGgois (Juies), à Saïnte-Marie-aux-Mines (Markirch, Ailsace). —
Coléoptères malacodermes exotiques, spécialement Lycides.
Bovie (Albert), rue Neuve, 904, à Bruxelles, — Curculionides.
Bragm (Armand), chaussée de Vieurgat, 268, à Ixelles. — Coléoptères.
BrAEM (René), rue du Monastère, 28 à Bruxelles, — (Cétonides).
BRreppiN (Gustav), Oberlehrer, Ochserleben (Allemagne). — Hémiptères.
Burr (Malcolm), Royal Societies Club, St-James Str., London S. W, —
Orthoptères.
Canpëze (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale-
ment Bombycides.
Casey (Thomas-L.), capitaine du génie, K. Street, 1419, N. W., à
Washington, D. C. (Etats-Unis). — Coléoptères (Clavicornes).
CHAMPION (G..-C.), membre de la Société entomologique de Londres,
Heatherside, Horsell, à Woking (Angleterre). — Coléoptères de
l'Amérique centrale, Ténébrionides.
CuarGgoïs (Ch.), professeur à l'Université de Bruxelles, rue de l'Orme, 11,
Bruxelles. — Entomologie générale.
| CHoBAuT (D' A), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. —
Mordellides et Rhipiphorides.
CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles., — Chrysomé-
lides.
CoLmManT (F.), commandant, rue des Croisades, 6, à Bruxelles, —
Iusectes du Congo.
CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à
Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères.
DerENNE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. — Lépidoptères du
pays.
DESBROCHERS DES LoGEs (J.), membre de la Société entomologique de
France, rue de Boisdenier, 23, à Tours (Indre-et-Loire), — Coléo-
ptères européens, Curculionides européens et exotiques.
Desneux (Jules), rue du Midi, 15, à Bruxelles, — Termitides et Paus-
sides.
DisranT (W.-L.), Steine House, Selhurst Road, South Norwood (Angle-
terre). — Hémiptères.
DoBBeLeer (F. de), château de Frasnes-lez-Gosselies, — Chrysomé-
lides.
Docnix (Paul), Villa Molitor, 11, à Paris (X VI*), — Lépidoptères.
DorDu-DE BoRREe (D' K.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près
Genève (Suisse). — Biologie.
Dugors (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. — Insectes du
pays.
Du Cane Gopmax (F.), membre de la Société entomologique de Londres,
Chandos street, 10, à Londres W.— Lépidoptères,
DuFRANE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido-
ptères.
Dupoxr (E.), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle, membre de
l’Académie royale de Belgique et de diverses Sociétés savantes,
au Musée d'Histoire naturelle, à Bruxelles, — Entomologie générale,
ExGecs (Ch.), 83, rue de l’Arbre-Bénit, Ixelles lez-Bruxelles. — Coléo-
ptères.
Fezscxe (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. — Entomologie générale.
FLeurraux (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et
française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne.
— Coléoptères.
Forster (D' Fr.), à Mannheim, E. 8, 10 (Hafenstrasse, 26). —
Odonates.
Fokker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo-
gische Vereeniging, à Zierikzee, (Hollande). — Hémiptères.
*FoLoGne (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo-
gique de Belgique, rue de Hongrie, 72, à Saint-Gilles (Bruxelles).
— Lépidoptères d'Europe.
FOWLER (le révérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre).
— Coléoptères (Languriides).
Fromonr (D' Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à
Saint-Gilles lez-Bruxelles.— Coléoptères, mœurs et métamorphoses.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, L, 23 1 1907. 28
454
GADEAU pe KERVILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et
entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento-
mologie générale.
GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes-
seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à
Mendoza (République Argentine). — Coléoptères.
GazAGNAIRE (Joseph), ancien secrétaire général de la Société ento-
mologique de France, rue Félix Faure, 29, à Cannes (Alpes-
Maritimes). — Anatomie entomologique, Myriopodes, Diptères et
Hyménoptères.
GE0RGE (H.), lieutenant, chaussée de Boendael,289, Ixelles lez-Bruxelles.
— Entomologie générale.
GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de
Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides).
Gizer (Joseph), docteur en sciences, professeur à l'Ecole normale de
l'Etat, à Nivelles. — Lamellicornes Coprophages.
Gizson (Gustave), professeur de zoologie à l'Université de Louvain, rue
de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale, Crustacés.
GiroN (Alfred), président de la Cour de cassation, rue Goffart, 16,
Ixelles lez-Bruxelles. — Lépidoptères.
GorHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de
Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia-
lement Coccinellides.
GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre
de la Société entomologique de France, 17, rue Ernest Renan, à
Issy-les-Moulineaux (Seine) (France). — Clavicornes.
GUILLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, avenue de l’Hippo-
drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères.
HamaL (Joseph), place Delcour, 14, à Liége. — Longicornes.
HAVENITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode lez-Bru-
xelles. — Entomologie générale.
HAverKAMPF (Fritz), rue d'Artois, 32, à Bruxelles. — Lépidoptères.
HAvEerRLaAND (Eugène), architecte, à Virton. — Coléoptères et Lépido-
ptères du pays.
Hgypen (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa,
membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken-
heim, près de Francfort-s/M. — Insectes d'Europe de tous les
ordres, surtout les Coléoptères.
HeyLaerTs (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder-
landsche Eutomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda
(Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psvchides).
Ilipperr (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles, —
Lépidoptères de Belgique.
Horn (W.), président de la Deutsche Entomologische Gesellschaft,
Schlüterstrasse, 69, IT, à Berlin, W. — Cicindélides.
HYe pe CroM (Albert), Coupure, 117, à Gand. — Lépidoptères et Coléo-
ptères.
C A
“ANT
re
AR
JAR LONOWSKY (Joseph), recent de la Station entomologique de
CS l'Etat, V. Nador Utcza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie
appliquée.
_ JacoBs (D° J.-Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à
+ Bruxelles. — Hyménoptères, Diptères.
_ Jaco8y (Martin), Hillfield Mansions, Hillfield Road, W. Hampstead, à
#3 | Londres. — Chrysomélides. “4
_ JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido- x
ptères,
KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides,.
Kirkazpy (G.-W.), à Honolulu (I. Hawaï). — Hémiptères. 71e
KNocne (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques. 71
Kocux (D' Carl-Ludwig), docteur en médecine, Aussere Cramer Klett- k
strasse, 3, à Nuremberg (Bavière). — Arachnides.
KOKOUJEVW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie), — Coléoptères.
KoBe (H.), Kustos am K. Zoolog. Museum, Invalidenstrasse, 43,
à Berlin N. — Entomologie générale.
KREMER (Léon), pharmacien, à Couillet. — Insectes du pays, spéciale-
1% ment Diptères.
LaMBERTIE (M.), cours du Chapeau Rouge, 42bis, à Bordeaux (France).—
E..: Hémiptères de France.
LaMBIzLion (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento-
mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi-
doptères d'Europe.
LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d'ana-
tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie
à royale de Belgique, avenue du Haut-Pont, 1, à Saint-Gilles lez-
Bruxelles, — Entomologie générale, Cérambycides.
Lannoy (F. DE), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides.
Lea (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie), — +0
Coléoptères.
Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères.
Lesne (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris,
avenue Jeanne, 1, à Asnières (Seine). — Entomologie générale,
Bostrychides.
MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société
entomologique de France, rue de la Gaïeté, 17, au Perreux (Seine).
— Lépidoptères.
MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à
Madrid. — Entomologie générale.
Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse
nor
"|
AL Co:
,
CPR TA
et de France, à Wohlen (Suisse) — Coléoptères (Carabides et
Buprestides). 1
: Morrarts (baron Ferdinand de), château de Strée lez-Huy, — Coléo
ptères.
MorrarTs (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine
(province de Luxembourg). — Lépidoptères.
PU UE ET NE PE TRUE MONET
456
MonTANDON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères.
Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W. — Cétonides.
NEERVOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société
royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à
Amsterdam. — Coléoptères du globe.
NoxFRiep (A.-P.), à Rakovnik (Bohême). — Coléoptères.
OBEerTuUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). — Lépidoptères.
OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-
et-Vilaine), — Coléoptères.
OBST, (D' P.), Assistant am K. Zoolog. Museum, Invalidenstrasse, 43,
Berlin N. (Allemagne). — Coléoptères.
Ouvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue
de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères.
OrcHYMONT (L, p’), Longue rue d’Argile, 399, à Anvers. — Entomologie
générale.
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek-
Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères.
PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique
du Sud). — Coléoptères.
Paixppsox (Maurice), docteur en sciences, rue Guimard, 12, à Bruxelles.
— Entomologie générale.
Prc (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides.
PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur Loire
(Loiret, France). — Coléoptères.
PiNxsoNNAT (Léon), boulevard Militaire, 108, à Bruxelles. — Coléoptères.
PLATEAU (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoolo-
giques, professeur de zoologie à l'Université de Gand, membre de
l'Académie royale de Belgique, chaussée de Courtrai, 148, à Gand.
— Entomologie générale.
Porter (C.-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle de Valparaiso
(Chili), Casilla 118. — Entomologie générale (Crustacés, Longi-
cornes, Hémiptères).
Posxix (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de
l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée.
ProosT (Alphonse), directeur général au Ministère de l’Agriculture,
professeur à l’Université de Louvain, rue du Luxembourg, 36,
à Bruxelles. — Entomologie générale.
PurTzeys (Jules), à Genval. — Coléoptères de Belgique (Larves).
RaGusA (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc.,
Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
REGIMBART (D' Maurice), docteur en médecine, rue Meilet, 11, à Evreux
(Eure). — Hydrocanthares.
RerTTer (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer
Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc.,
à Paskau (Moravie). — Coléoptères.
Ris (D' Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse, — Odonates.
RogLors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides.
n ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter
‘3 Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre), — Coltoptères et
Lépidoptères.
_ RoussEAU (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de
Biologie lacustre, 50, avenue de la Couronne, Ixelles lez-Bruxelles,
— Carabides ; Insectes aquatiques.
“SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur
et de l'Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. —
Faune entomologique de Belgique.
SGHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els. (Allemagne).
— Coléoptères d'Alsace.
SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, membre de la Nederlandsche
Entomologische Vereeniging, ete., chaussée d'Ixelles, 12, à Ixelles
lez-Bruxelles., — Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique).
SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie), —
Coléoptères (Rhynchophores).
ScRIBE(G.), Goupure, 40, à Gand.— Lépidoptères et Coléoptères du globe.
SELYS-LONGCHAMPS (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.—
Lépidoptères.
SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de
Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
SHARP (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, à Cambridge
(Angleterre). — Coléoptères.
SIBILLE (Julien), boulevard de l'Observatoire, 93, à Liége, — Lépidop-
tères de Belgique.
SILVESTRI (Filippo), à Bevagna (Umbria, Italie). — Myriopodes.
SIMson (Auguste), à Launceston (Tasmanie), — Coléoptères.
STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés.
S WALE (D' Harold), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre).
Taéry (André), viticulteur, rue Hoche, 29, à Mustapha-Alger (Algérie).
— Coléoptères d'Europe, Longicornes.
TarrotT (Edouard), chef de bureau à l'Administration communale de
Schaerbeek, rue Vandenbroeck, 23, à Ixelles lez-Bruxelles. — Lépi-
doptères et Coléoptères.
THroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles, — Lépidoptères.
TROTTER, (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la
R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).—Cecidiologie.
D'UnekeM p’Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand. — Entomologie
générale.
ULMER (Georg), Rutschbahn 29, Hamburg 13. — Trichoptères.
VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou-
ronne, Ixelles lez-Bruxelles, — Entomologie générale.
VAN DEN KERCKHOVEN (Alexis), artiste peintre, château de Wuynis, à
Rymenam par Boortmeerbeek. — Lépidoptères.
vAN KERCKHOVE (E.), ingénieur agricole, rue de l'Ecole, 39, à Mont-
Saint-Amand., — Entomologie générale.
458
VAN ZUYLEN (baron R.), St-Clare House, St-Catherine, à Ventnor (Ile
de Weight). — Entomologie générale.
VisART DE BocaARME (comte), quai Vert, 2, Bruges. — Entomologie géné-
rale.
VRIÈRE (baron Raoul de), premier secrétaire de légation, château du
Baes-Veld, à Zedelghem (Flandre occidentale). — Ténébrionides.
WAsMANN S. J. (R. P. E.), à Bellevue-Luxembourg (Grand-Duché de
Luxembourg). — Biologie et systématique des Formicides et Termi-
tides et de leurs hôtes.
WEise (J.), Niederschônhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne).
— Chrysomélides, Curculionides d'Europe.
WickxAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis), —
Entomologie générale.
WizLem (Victor), chef des t'avaux pratiques de zoologie à l'Université
de Gand, membre de l’Académie royale de Belgique, rue Wil-
lems, 8, à Gand. — Entomologie générale, Collembholes.
Membre correspondant.
M.
Scupper (Samuel), bibliothécaire-adjoint à Harvard College, à Cam-
bridge, Massachusetts (Etats-Unis).
Membre associé.
M.
Coyon (A.), professeur à l’Athénée royal, à Dinant. — Entomologie
générale.
Membres décédés.
MM.
FAIRMAIRE (L.), à Paris, membre honoraire.
OSTEN-SAGKEN (baron Ch. R. von Der), membre honoraire.
IN D OT 18 EME ONE
k "on
—BREDDIN (G.). — Neue Beiträge zur Kenntniss von Colpura Bergr.
und verwandter Rhynchoten.
_—
Organisation nnitrative pour 1906 .
Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du Gjanvier 1906.
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>
au 26 décembre 1906.
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du 3 février 1906.
du 3 mars 1906.
du 7 avril 1906
du 5 mai 1906 .
du 2 juin 1906. .
du 7 juillet 1906 .
du 4 août 1906.
du 1° septembre 1906 .
du 6 octobre 1906
du 3 novembre 1906.
du 1°" décembre 1906
Assemblée générale du 26 décembre 1906 .
Liste des accroissements de la GS du 26 décpee 1905
Liste des membres de la Société au 1 26 décertee 1906 .
Table des matières .
BerGroTH(E).—Rectifcation relativeàl'Æenicophalus tuberculatus.
— Rhynchota Æthiopica. V à
— Neue RTE aus Madagaskar.
— Errata :
BivorT (A.). — Capture de Chr onal mal sn
Bonproir (J.). — Exeursion de la Société à Virton. Staphylinides
nouveaux pour la faune.
Bovie (A.). — Catalogue des drctibnnes de labs :
DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (G.). —- Paire de Mictole pie
ptères vivant en août sur les trembles de la forêt de Soignes .
DesBrocHers Des LoGes (J.). — Etudes sur les Curculionides exo-
tiques et descriptions d'espèces inédites. I.
Desneux (J.).— Quelques remarques sur Plat om ilus castoris Rits:
DisranT (W.-L.). — Undescribed Cicadidæ .
— Oriental Heteroptera.
Docxin (P.). — Hétérocères nouveaux dE l'Amérique du Sud
— Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud.
— Hétérocères nouveaux de l'Amérique du Sud,
Emery (C.). — Note sur Prenolepis vividula Nyl. et sur la classift-
cation des espèces du genre Prenolepis . . . . . .
FPE PONT AO PAR CEE D AT RER nr 4
dE À
460
FoLoGxe (Eg.). — Capture du Pholcus phalangioides . k
Forez (A.). — Fourmis d'Asie-Mineure et de la Dobrudscha, récoI-
tées par M. Oscar Vogt et M"° Cécile Vogt, D' med. .
— Fourmis néotropiques nouvelles ou peu connues des genres
Pseudomyrma, Cryptocerus et Azteca. Espèces du Paraguay
récoltées par M. Fiebrig.
GERMAIN (Ph). et KERREMANS (CH.). — Ru du Musée de
Santiago (Chili). Dr
DE GOUVES et GUILLEAUME (F.). — Coléoptères rares ou nouveaux
pour la faune ; è
GUILLIAUME (F.). — Rectification Fslatie au _ be le sex-
puctulatus .
GUILLEAUME (Aug.). — Neies sur Pie Dirisee de Éd LIL ë
HAVERKAMPF (Fr.). — Captures de an faites en Belgique
en 1905 ©
— Capture de Mettien Dites en Bone
HipperT. — Captures de Lépidoptères intéressants ou nouveaux
pour la faune. . . 1e 10,140, 162, 218242
JaAcoBs (J.-C) — Obeeraton dé Gard sur Psila .
— Le Trypeta distans EC CE LE
JAcoBsoN (G.). — Donacia Clavareaui Sp. nova. MATE Aa Su
KERREMANS (Ch.). — Note sur la restitution à une des espèces de
Linné du nom générique de Buprestis.
KERREMANS (Ch.). et GERMAIN (Ph.). — Buprestides du Musée 1
Santiago (Chili). : ;
LAMEERE (A.). — Notice sur Alfred Panne de Bone À
— Le Melitwa didyma en Belgique .
— Captures d’Arachnides à
DE LANNOY (F.). — Notes sur les mœurs du Lasius rs ;
LEA (A.-M.). — Notes on the genus Leptops with Poe dt
new species . RQ CRUE
Mayné. — Captures de Coléopter es rares OU nouveaux er la ÉAne
Moser (J.). — Zwei neue Valgiden-Arten von Sarawak.
— Beschreibuag neuer Cetoniden-Arten .
— Beitrag zur Kenntniss der Cetoniden
Ogsr (P.). — Drei neue Anthia-Arten.
— Buprestiden von Deutsch Südwest- Las aus ee Re
von Hernn Gouverneur R. von BA ;
D'ORCHYMONT (L.). — Observations sur Ammophila arenaria
RogLors (P.-J.). — Liste de Curculionidæ et Anthribidæ capturés
en Belgique. ‘
— Capture de l’ De r Din :
RoussEAU (E.). — Captures intéressantes
SCHOUTEDEN (H.). — Escursione del Dott, Ach, Tellini nel’ nitro
Hemiptera. ITI-IV.
— Excursion du baron C. von ar oen en ne et au He
des Somalis, Hemiptera. III-IV .
Ag AE
LS AR * 2 3 J de 0, St Pere ? 14 An “ à
PJ DAEES LE et
'EDE) FU ) —A RARES HE to Kirkaldy’ 8 Gale
fthe Aphidæ described as new from 1885 . . . . ER
Un nouvel ennemi du Cacaoyer en Afrique : Poxopiére
| theobromæ FRAC ,
_ — Rectifications et eprata ee TUE Rs
DU. Aphis ne . Schout., un nouvel ennemi de É Dot en
PATRIQUE: *.:(; Le
| Pentatomides nouveaux ou ea connus de % HE indo-
australienne
Excursion de la oeteie AE les Tone Fagnes.
Une nouvelle espèce du genre Aphylum .
Excursion de la Société à Overmeire FR ab
Remarques sur deux Hétéroptères éthiopiens . . . .
Présentation de la « Lijst der in Nederland “orRomede
Coleoptera » de M. Everts.
__ — Hémiptères rares en Belgique.
_ Severin (G.) — Captures de Coléoptères,.
— A propos du Monomorium Pharaonis .
— Le Wetteraarken .
_ SImox (E.). — Étude sur les Rieneos de la bol des Cribellates.
WILLEM (V.). — Une observation sur le Macroglosse
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La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 4% samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social,
rue de Namur, 89, à Bruxelles.
Elle publie:
4° Les ANNALES (mensuellement);
2% Les MÉMOIRES (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit
à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 16 fr.
Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est
nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit
franco toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commen-
cement dé l’année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales,
au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 72, à Bruæelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de
Namur, 89), le samedi de 4 à 5 heures.
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue de Namur, 89, à Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction
des publications doit être adressé au secrétaire : M. H. Schouteden,
12, chaussée d'Ixelles, à Bruxelles.
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Bruxelles. — [mprimerie économique, A. BREUER, rue de Trèves, 38.
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