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TOME CINQUANTE-CINQUIÈME
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BRUXELLES |
ANNALES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le prix des tomes I à VII des ANNALES a élé fixé à cèng francs,
- celui des tomes VIII à XIV à dix francs, celui des tomes XV à XX
à quinze francs, celui des tomes XXI à LIT à dix-huit francs (sauf
le tome XXIV, dont le prix est de quatorze francs).
Le prix de la TABLE GÉNÉRALE des tomes I à XXX des ANNALES
est fixé à {rois francs.
Le prix de la COLLECTION des tomes I à XXX des ANNALES avec
la Table générale est fixé à deux cent cinquante francs.
MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Tome I. — Catalogue synorymique des Buprestides décrits de 1758
à 1890, par Cu. KERREMANS. — Prix : 10 francs.
.TomelIl.— Die Melolonthiden der palaearctischen undorientalischen
Region im Kôniglichen Naturlislorischen Museum zu Brüssel, von
E. BRENSKE. — Prix : 3 francs.
TomelIll.— À list of Tenebrionidae Re y tothe « Munich »
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7,50.
Tome IV. — J'evision des Dytiscidue el Gyrinidae d'Afrique, Mada-
gascar el îles voisines, par le D' RÉGIMBART. — Prix : fr. 7.50.
Tome V. — Ichneumonides d'Afrique, par le D' TOSQUINET. —
Prix : 45 francs.
Tome VI. — Buprestides du Brésil, par CH. KERREMANS. —
A listof the Ægialilidae and Cistelidae supplementary to the « Munich »
Catalogue, by G.-C. CHAMPION. — Prix : fr. 7.50.
Tome VII — Buprestides de Sumatra, par CH. KERREMANS. —
Buprestides indo-malais (troisième partie), par CH. KERREMANS. —
Indian Phytophaga, by MARTIN JACOBY. — Melolonthiden beschrie-
ben von E. BRENSKE. — Prix : fr. 7.50.
Tome VIII. — Ronan aphie du genre Ne par CLOUET DES
PESRUCHES, — Prix : fr. 7.50.
Tome IX. — Edmond de Selys-Longchamps, par A. LAMEERE. —
Note sur quelques Lucanides du Musée de Bruxelles, par H. BOoILEAU.
— Note sur quelques Lucanides nouveaux ou peu connus, par
H. BoiLEAU. — Revision des Prionides (Sténodontines), par
A. LAMEERE. — Prix : fr. 7.50.
Tome X. — ZJchneumonides nouveaux, par JULES TOSQUINET
(travail posthume). — Prix : 15 francs.
Tome XI. — Revision des Prionides /Macrotomines,, par AUG.
LAMEERE. — Prix fr. 7.50.
Tome XII. — Mémoire jubilaire publié à l’occasion du cinquante-
naire de la fondation de la Société. — Prix : 10 francs.
(Voir la suite à la 3° page de la couverture.)
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SOCIÈTÉE ENTOMOLOGIQUE
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Les opinions émises dans les Annales de lu Société sont propres
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à leurs auteurs. La Société n’en assume aucunement la responsa-
bilité.
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DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE
BÉPCOIQUE
TOME CINQUANTE-CINQUIÈME
BRUXELLES
AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ
89, rue de Namur, 89
1911
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
POUR L'ANNÉE 1911
Conseil d'administration
MM. V. WILLEM, président.
CH. KERREMANS, vice-président.
H. SCHOUTEDEN, secrétaire.
EG. FOLOGNE, trésorier.
J. DESNEUX, bibliothécaire.
JPUTZEYS:
ERN. ROUSSEAU.
Commission de vérification des comptes
MM. FR. BALL.
AUG. GUILLIAUME.
P.-J. ROELOFS.
Commission de surveillance des collections
MM. V. WILLEM, président.
A. BIvoRrT.
E. LEDROU.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Assemblée mensuelle du 7 janvier 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de la séance mensuelle du 5 décembre 1910
est approuvé.
Décisions du Conseil. — M. WiLLeM annonce que le Conseil s’est
constitué comme suit :
Président : MM. V. WILLEM;
Vice-Président : CH. KERREMANS;
Secrélaire : H. SCHOUTEDEN ;
Trésorier : E. FOLOGNE;
Bibliothécaire : J. DESNEUX ;
Meinbres : E. ROUSSEAU ;
J. PUTZEYS.
-_ Le Conseil a admis en qualité de membre effectif M. PAUL
BouLviN, 9, rue Africaine à Bruxelles, présenté par MM. KERRE-
MANS et SGCHOUTEDEN. M. BaouLviN spécialise l’étude des Lépido-
ptères.
— La démission de M. À. Bovie est acceptée.
Correspondance. — M. PLATEAU, élu Président d'honneur à la
dernière assemblée générale, nous adresse la lettre que voici :
Gand, 29 décembre 1910.
* MESSIEURS ET CHERS CONFRÈRES,
J'ai été très sensible au témoignage de haute estime que vous
m'avez décerné en me nommant Président d'honneur de la Société
Entomologique.
Je considère cette nomination comme le couronnement d’une
longue carrière que je me suis efforcé de consacrer presqu'entiè-
rement à des recherches sur la biologie des Arthropodes.
Au plaisir incontestable qu’elle m'a causé s’est malheureusement
6
mêlé un vif regret, celui de n’avoir pu, durant tant d'années,
assister à vos séances et prendre une part active à vos délibérations.
Je vous remercie d’avoir compris que l'éloignement, heure un peu
tardive de vos réunions et aussi souvent ma mauvaise santé furent
les seules causes de cette abstention.
En terminant, je vous adresse à tous l'expression de mes senti-
ments de vive gratitude et forme des vœux pour la prospérité
croissante de notre chère Société.
F. PLATEAU.
— M. WaAsmMaNN remercie la Société pour son élection en
qualité de membre d'honneur.
Echange nouveau. — l'échange des « Annales » avec le Entomo-
logische Zeitschrift », publié par le D' MAX NASSAUER, est accordé.
Travaux pour les Annales. L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. -— M. BonNproir donne lecture de la note
insérée plus loin.
— M. LAMEERE communique la note suivante qu'il a reçue de
M. BRUYANT, préparateur de zoologie médicale à la Faculté de
médecine de Lille :
« J'ai trouvé en août dernier, dans les Ardennes belges, sur des
Sauterelles, un grand nombre de larves (Leptes) de Trombidiun.
Comme je m'intéresse depuis quelques années à la question des
Rougets, j'ai examiné ces larves et j'ai reconnu qu'elles n’étaien!
autres que les hexapodes de Tr. lrigonuim HERM., espèce plutôt
méridionale.
Cette larve, que j'avais étudiée en 1908 (d’après des échantillons
venant du midi de la France) et considérée d’abord comme une
espèce nouvelle, j'ai pu la rapporter l’année suivante à Tr. tri-
gonum à la suite d'essais d'élevage (Zoologischer Anzeiger, 1909
et 1910.)
Elle parasite, dans le midi de la France, les Acrididés et les
Locustidés : j'ai été surpris de la retrouver en Belgique, à Bouillon-
sur-Semois, août 1910, où je l’ai observée sur Locusta viridissna
D'autre part, une autre espèce, Microtrombidium pusillum HAL-
LER, me parait pouvoir faire partie de la faune belge : la larve de
celte espèce, décrite d’abord par OUDEMANS sous le nom de 77.
inopinatum, me paraît représenter, dans la presque totalité des cas,
la forme désignée sous le nom de Leptus autumnalis LATR. et
rapportée jusqu'ici à Tr. hotosericeuin (Zool. Anz. 1910).
Comme le L. autuinnalis existe en Belgique, je me crois autorisé
à conclure à l’existence de cette espèce dans votre pays. J’ai trouvé
d’ailleurs M. pusilluin à l’état larvaire dans le nord de la France.
Comme je m'intéresse très vivement à la question des Leptes et
à leur identification, je vous serais très reconnaissant si vous con-
naissiez en Belgique un naturaliste capable de me fournir, à la
saison prochaine, des échantillons (vivants ou conservés) de larves
ou d’adultes, de vouloir bien me le faire savoir. »
— M. LAMEERE rappelle que c’est le 1* mai prochain qu’expire
le délai pour le dépôt à l’Académie des Sciences de Belgique des
travaux sur la Faune belge destinés à concourir pour le Prix de
Selys-Longchamps.
— M. SCHOUTEDEN donne les meilleures nouvelles de la santé
de M. FOLOGNE, qui vient de subir avec succès une opération déli-
cate. L’assemblée s'associe tout entière aux paroles de M. WiLLEm
qui se réjouit de revoir bientôt parmi nous M. FOLOGNE, qui a tou-
jours donné aux jeunes un si bel exemple d'assiduité ; elle le charge
d’être, avec M. SCHOUTEDEN, son interprète auprès de notre vénéré
Trésorier pour lui exprimer les vœux de tous pour son prompt
rétablissement.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
CONTRIBUTION A LA FAUNE DE BELGIQUE
NOTES DIVERSES
par J. IBondroit
JAPYX SOLIFUGUS Haz. (Thysanoure).
L'année passée j'ai pu capturer dans différents points de la vallée
de la Meuse une douzaine d'exemplaires de ce grand Thysanoure.
[m'a fallu faire une dizaine d’excursions pour trouver ces quelques
spécimens; linsecte semble donc être assez difficile à découvrir.
Voici ce que j'ai pu noler à son sujet : il semble affectionner les
endroits chauds et modérément humides, on le trouve surtout sous
les grosses pierres profondément engagées dans le sol, toutefois
j'en ai trouvé deux ou trois sous des éclats légers. À Beez, sous une
lourde pierre, je trouvai à la fois trois Japyx de grande taille avoisi-
nant des Tetramornum qui avaient établi à cet endroit un nid assez
vaste mais peu peuplé, toute'ois il semble que c’est le hasard qui
avait rassemblé ces insectes sous le mème gite; à un demi-mètre de
cette pierre je trouvai encore deux Japyx de taille remarquable. Le
terrain à cet endroit était relativement meuble, de nature argi-
leuse, et de plus, sous la plupart des pierres, il avait été remanié
par les fourmis.
À Samson, je trouvai trois Japyx dans un endroit très découvert
et sec, mais sous une pierre si enfoncée dans le sol que par les plus
grandes chaleurs sa face inférieure devait conserver une certaine
humidité. Dans le voisinage il y avait de nombreux nids de fourmis
mais Je cite ce fait par acquit de conscience car les coteaux mosans
sont criblés de fourmilières. Je pris encore à Samson, Beez et Ivoir
quelques Japyx isolés.
L'insecte étant subitement exposé au jour a une allure assez
spéciale, la démarche est assez vive, l’insecte avance, recule, tourne,
cherchant quelque coin pour se tapir, mais les hésitations que lui
cause l’absence d’veux l’empêchent d'échapper à l’entomologiste.
J'ai gardé vivants les exemplaires que je découvris. D'abord je
ne trouvai qu'un exemplaire que je logeai dans un verre à boire
à moilié rempli de terre prise à l'endroit de la capture. Je remar-
quai que cel insecte n’est pas fouisseur, il s'insinue plutôt entre les
particules meubles de la terre, et, pour découvrir les fentes du sol,
il se sert de ses antennes qui tâätonnent continuellement comme
font les aveugles de leur canne pour reconnaitre les marches d'un
escalier : Les antennes sont susceptibles de se contracter, elles
peuvent diminuer ainsi d’un tiers de longueur et plus. Il est très
19
curieux de voir l’insecte à la recherche d’un conduit souterrain,
l'animal avançant lentement à la surface du sol (en captivité seule-
ment, dans la nature le Japyx est toujours caché) l'antenne droite,
par exemple, a découvert une petite anfractuosité, elle la tâte dans
tous les sens, mais l’insecte n'arrête pas sa marche mesurée d’ex-
plorateur consciencieux et l’autre antenne s'étend en tremblotant
au devant du Japyx, il n’y a ainsi pas perte de temps si l’excavation
est reconnue ne pouvant servir d’abri. Lorsqu'on est habitué à
constater chez la plupart des insectes en exploration une sorte de
symétrie alternante dans le mouvement des antennes, l’une s’abais-
sant, l’autre se relève et ainsi de suite, la mobilité indépendante de
celles du Japyx parait extraordinaire.
La disposition très particulière de ses pattes lui permet d'avancer
ou de reculer avec une égale facilité, et, ce qui est plus remarquable,
iorsque l’insecte est sous une pierre, la partie ventrale contre la
terre, il peut avancer en appuyant ses pattes, soit sur la terre ou
soit, si besoin est, sur la pierre. Il a en quelque sorte une marche
dorsale et une marche ventrale. Get insecte jouit donc de plu-
sieurs adaptations très curieuses, d’abord la contractibilité et la
mobilité des antennes, ensuite la marche en arrière, l’insecte s’en-
vageant souvent dans une galerie terminée en cul de sac, si elle
est fort étroite il doit en sortir à reculons, et enfin la conformation
de ses pattes qui lui permettent de s’engager dans des souterrains
parfois très resserrés.
Pendant un certain temps je ne donnais rien à manger à mon
caplif, croyant qu'il se contentait de sucer la terre humide comme
le font les Bledius par exemple, mais un jour, par curiosité, je
déposai dans son cirque une larve d’Aphænogaster subterranea que
j'avais percée d’un coup d’épingle, au bout d’un certain temps la
larve fut découverte et le Japyx, après l’avoir tâtée du bout des
antennes, suça le liquide qui découlait de sa blessure. Dans la suite
je le négligeai et je le découvris mort après deux mois de captivité.
Plus tard (septembre et commencement octobre 1910) je placai
dans le même récipient onze Japyx, la plupart de grande taille. Je
me contentai de veiller à ce que la terre de leur loge fut constam-
ment humide. Je trouvai un jour, à la surface de la terre, des débris
chitineux d’un grand Japyx, ils ne provenaient certainement pas
d'une mue car les cerques étaient pleins. I n°y avait que trois ou
quatre jours que je n'avais plus examiné le bocal, le Japyx auquel
appartenaient ces débris aura donc probablement été dévoré par
ses compagnons de captivité sinon j'aurais encore trouvé son corps
plus ou moins enter.
Un peu après je plaçai dans le bocal une assez grosse larve
(8 mill } de curculionide, deux jours après je trouvai un gros Japyx
10
la tète enfoncée dans le flanc de la larve qui était déjà percée de
deux autres blessures et ratatinée.
Aujourd’hui, après quatre mois de captivité, il ne reste plus que
quatre Japyx vivants, l’un d’eux est amputé de deux pattes. Ils
paraissent se craindre mutuellement et pour cause, semble-t-il.
Lorsqu'ils se rencontrent ils échangent, du plus loin, quelques
attouchements du bout des antennes, parfois pendant quelques
secondes, puis l’un avance brusquement ses pinces ouvertes vers
son camarade qui semble s'attendre à ce mouvement et recule pré-
cipitamment. C'est probablement à la suite d’embrassades de ce
genre que l’un des Japyx survivants est devenu estropié.
BOREUS HYEMALIS L. (Panorpate)
Ce curieux insecte est réputé fort rare en Belgique, il est pourtant
fort commun dans les bois des environs de Bruxelles et probable-
ment dans loute la Belgique. Je ne l’ai observé encore que de fin
novembre à mi-Janvier. Dans la forêt de Soignes on peut l’observer
parfois en grand nombre courant sur les feuilles mortes ou la
mousse. Inquiété il fait quelques bonds rapides el irréguliers.
OROCHARES ANGUSTATA Er. (Coléoptère)
Ce staphylinide est comme le Boreus un des rares insectes que
l’on trouve exclusivement en hiver. C’est probablement la seule
cause qui le rende si rare dans les collections.
Je l’ai découvert par hasard dans la partie rurale de Schaerbeek,
près du val Josaphat, dans un champ de betteraves; cet insecte v
était fort abondant sous les végétaux décomposés. Je l’ai trouvé
aussi dans les terrains avoisinants, mais toujours sous les feuilles
pourries de betterave. Je ne l’ai pas cherché ailleurs, mais il est
probable qu'il existe dans la majeure partie du pays.
TROGOPHLŒUS PUNCTATELLUS Er. (Coléoptère)
Le hasard a fait que les deux premiers exemplaires de ce minu-
seule oxvyteline que je découvris se trouvaient dans un nid de
Telramortun cæspitum L. Dans la suite, j'observai des centaines
de T. punclatellus et je puis certifier que l’insecte n’est pas myrmé-
cophile, on le trouve dans le sol humide, parfois en petites familles.
Je l’ai trouvé exclusivement dans la vallée de la Meuse.
FORMICIDES
Lasius flavus F. subsp. myops FOR. — Samson et Yvoir; cette
forme n’a encore été signalée que dans les contrées plus méridio-
nales.
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4
Lasius alienus FÜRST. — On rattache généralement cette forme au
L. niger L., mais elle en parait très distincte et il me semble qu'elle
doit être considérée comme espèce. En effet, outre un habitat
spécial (en Belgique, le L. niger est répandu dans tout le pays et le
L. alienus ne se rencontre que dans les régions calcareuses), ces
formes offrent chez les 4j des caractères morphologiques très
tranchés, sans transition, et il me parait même que L. alienus est
plus proche du flavus que du niger.
Voici les caractères principaux des 4j de ces trois espèces,
d’après l'examen de nombreux exemplaires (plus de 60 pour chaque
forme).
«lienus
Brun ou brun noir,
peu luisant; pattes,
antennes et mandi-
bules jaunes ou bru-
nes; thorax large-
ment testacé à l’atta-
che des ailes.
Scapes ettibias sans
longs poiis.
Tête peu luisante.
Sillon frontal assez
large, parfois peu pro-
fond, traversé au mi-
lieu d’une impression
transverse plus ou
flavus
Brun noir ou noir,
brillant, antennes et
pattes d'un brun plus
ou moins foncé, man-
dibules noires ou
brun noir; thorax
étroitement clair là
où s'attachent les
ailes.
Scapesettibias sans
longs poils.
Tête luisante.
Sillon frontal large,
parfois peu profond
ou manquant même,
une très forte impres-
sion transverse.
niger
Noir ou brun noir,
très peu luisant, pat-
tes et antennes brun
foncé, mandibules
noires où brun noir;
thorax étroitement
clair là où s’attachent
les ailes.
Scapes et tibias poi-
lus.
Tête presque mate.
Sillon frontal net,
souvent étroit; on re-
marque chez quel-
ques individus une
faible trace d’impres-
sion transverse.
Ailes hyalines.
moins marquée.
Ailes hvyalines. Ailes légèrement
enfumées.
PES mule LB. 94.4 mil: PS4 97milE
Le L. brunneus LATR. semble aussi devoir être considéré comme
espèce, mais je n'ai pas vu suffisamment de 4j pour en être
certain.
Myrmica Schencki EM. — Vallées de la Sambre et de la Meuse,
Hockay et environs.
La M. Schencki, citée de Calmpthout (Ann. Belg., 1909, p. 495),
est une variété de scabrinodis ayant l’arête du scape très prononcée.
Le « de la M. Schencki diffère de celui de scabrinodis par la
sculpture plus forte de la tête et par la pilosité des tibias moins
12
dressée. (D'après trois exemplaires que M. le R. P. WASMANN m'a
obligeamment prêtés).
Myrmica lobicornis NYL. var. Arduenne n.
Ouvrière d’un brun foncé, dessous de la tête, du thorax, du
pédoncule et extrémité de l'abdomen bruns, appendices jaunes.
Antennes comme la var. type. Aire frontale bien marquée, géné-
ralement un peu luisante et simplement chagrinée, parfois avec de
faibies stries. Sculpture de la tète plus faible que celle de Lobicornis
typique, ne formant pas de réticulation, les arêtes longitudinales
élant seules marquées. Thorax avec de grosses stries longitudinales.
Pédoncule à articles courts comme dans la forme typique.
Long. : 3.6-4.8 mill.
© noire, quelques taches au thorax, dessous du pédoncule et
extrémité de l'abdomen bruns, appendices jaunes. Sculpture de la
tète moins régulière que celle de l£. Dessus du thorax longitudina-
lement strié. Long. : 5.5 mill.
Le ' ne semble différer du typique que par la sculpture de la
tète peut-être un peu plus faible. Long. : 4.4 mill.
Iockay, près de Spa. Une petite colonie de trois nids.
Stenanma Westiwoodi WESTW. — Gheluwe près Menin (D'ORCHY-
MONT).
Leptothoraz Nylanderi FôRsr. — Vallée de la Meuse.
Leptothorar interruplus SCHENCGK (dél. FOREL). — Vallée de la
Meuse.
Je possède de nombreux exemplaires © et © de cette forme que
je croyais nouvelle tellement les descriptions qu'on en a faites sont
obscures. D’après ANDRÉ, par exemple (Fourmis de Fr. et d’Alg.),
l? ne se distinguerait de celle de l’umifasciatus que « par sa taille
moindre, la bande médiane de l'abdomen plus pâle, mal limitée, ou
mème indistincte ».
En réalité, cette forme ne ressemble que de très loin à lw-
fasciatus, en voici la diagnose : © de couleur variable, sénéralement
jaune avec le devant de la tête, la massue des antennes et les cotés
du premier segment (après le pédoncule) de l'abdomen rembrunis.
Téète et thorax finement chagrinés, mats, dos du thorax sans sillon.
Epines assez recourbées et très longues. Pédoncule plus finement
chagriné que le thorax. Long. : 2.2-2.8 mill.
? brun foncé ou brun noir, base des segments abdominaux
bruns, appendices clairs, massue des antennes rembrunie. Tête
mate avec des rides longitudinales fines et denses, pas très régu-
43
lières. Mésonotum avec des stries longitudinales fines, denses,
nettes et régulières. Kpines longues. Long. : 3.2-3.9 mill.
Cette espèce niche surtout sous les pierres, plus rarement dans
la mousse; j'en ai trouvé un jour un nid mignon logé dans une
petite coquille d’Helix.
Polyergus rufescens LATR. — Yvoir ?
Une personne ayant des connaissances très suffisantes en ento-
mologie m'a rapporté avoir vu, à Yvoir, pendant l’arrière-saison, un
exemplaire du Polyergus rufescens qui, malheureusement, fut
emporté par un coup de vent violent au moment où elle allait le
saisir. Le fait est très possible, il est même probable que le Polyer-
qus se trouve dans la vallée de la Meuse au moins jusqu'à Maeseyck,
et si les entomologistes étaient moins rares en Belgique, il y a pro-
bablement longtemps que l’on aurait découvert cette fourmi dans
nos contrées.
14
FOURMIS EXOTIQUES
IMPORTÉES AU JARDIN BOTANIQUE DE BRUXELLES
par J. HBondroit
On trouve actuellement dans les serres chaudes du Jardin botani-
que de Bruxelles trois espèces de fourmis exotiques, ce sont la
Ponera ergatandria For. subsp. Bondroiti For., l’Iridomyrmex
humilis MAYR. et le Pheidole Anastasii EM. var. cellarum For. fl
y a deux ou trois ans, je découvris deux exemplaires du Brachymyr-
mex Heeri For. espèce qui semble avoir disparu depuis.
La Ponera ergatandria se trouve dans la tannée de presque toutes
les serres. Dans un petit tuyau d’écorce je découvris deux erga-
tomorphes et sept © ailées, l’un des çj tenta de fuir en emportant
une larve, ce fait est extrêmement intéressant mais il doit être
contrôlé par des observations suivies. Malheureusement au moment
où je fis cette découverte je n’avais sur moi aucun autre récipient
qu'un tube contenant de l’alcool el pour ne pas laisser fuir mes
Ponera je fus forcé de les tuer. La P. ergatandria est originaire des
Antilles.
Tridomyrmex huimilis MAYR. — Cette espèce abonde dans les
serres au désespoir des jardiniers, elle se livre à l’élevage intensif
des pucerons et coccides qu’elle va visiter jusque dans les jardins.
J’en ai observé au dehors des serres par une température de + %
seulement, alors que les fourmis indigènes ne se montraient déjà
plus. ;
Cette fourmi suit toujours les mêmes trajels et on aperçoitsouvent
des «j dans ses processions, je n’ai pas encore observé la 9.
Cette fourmi est originaire de l’Amérique du Sud, elle a déjà
envahi Madère et une partie du Sud des Etats-Unis.
Pheidole Anastasii var. cellarum For.
Cette petite fourmi est abondante dans plusieurs serres, elle
parait d'humeur assez vagabonde et par les temps chauds on la
trouve assez souvent au dehors des serres. Avant placé des grignons
sur leur passage au bout de peu de minutes ils étaient littéralement
recouverts de Pheidole 5 et , tous travaillaient à émietter le pain
mais j'ai remarqué que dans les fourmis qui s’en retournaient
chargées il y avait une proportion de Z plus faible que parmi celles
occupées à déchiqueter, probablement que les petites ouvrières
s’emparaient souvent des miettes que les Z venaient de détacher.
45
EINIGE SUDAMERIKANISCHE TRICHOPTEREN
von deorg Ulmer, Hamburg
(Mit 13 Figuren im Texte)
Der Wunsch, mehrere fremde Sammlungen, die mir zur Bearbei-
tung übergeben Waren, bald zurückzuliefern, veranlasst mich, die
darin aufgefundenen neuen Arten jetzt schon zu beschreiben; von
einer allgemeinen Darstellang der ueotropischen Fauna sehe ich
vorläutig ab, bis weiteres Material, das mir schon zugesagt ist, mit
verwertet werden kann.
Die hier dargestelllen neuen Arten sind zum Teil im Besitze des
Kel. Zoologischen Museums in Berlin, zum Teil von den Herren
FR. VON BOCHWALD in Guayaquil und P. JüRGENSEN in Bompland
(Misiones, Argentina) sesammelt und in dankenswerter Weise mir
für meine Sammlune überlassen worden.
Fam. PHILOPOTAMIDÆ
1. CHIMARRHA IMMACULATA n. sp.
In der Nervatur der Chimarrha brasiliana ULM. ähnlich, aber
durch die Genitalanlänge des 'deutlich getrennt; auch die Färbung
lässt schon auf den ersten Blick scharfe Unterschiede erkennen.
Kopf und Brust graubraun, mit graugelber bis weisslichgelber
Pehaarung ; Hinterleib etwas heller als der Kopf, die letzten zwei
oder drei Segmente wieder etwas dunkler. Fühler kaum so lang
wie der Vorderflügel, an der Basis gelb, apicalwärts allmäbhlich
dunkler werdend, die letzten zwei Drittel dunkelbraun, ungeringelt
und ungekerbt; Taster graubraun, das letzte Glied noch dunkler;
zwWeites Glied der Maxillartaster am Ende mit schwarzer Innen-
bürste, sehr gross, etwa 1 !/, mal länger und auch dicker als das
dritte Glied; dieses mindestens 1 !/, mal so lang wie das vierte;
fanftes Glied etwas kürzer als zweites, elwas länger als drittes
Glied; die beiden ersten Glieder der Labial!aster sind etwa gleich,
linglich, das dritte Glied ist etwas länger. Beine gelb, nur die
Schenkel und die Sporne dunkler; Innensporne linger als Aussen-
sporne; Spornzahl 1, 4, 4; Sporn der Vordertibie kurz; äussere
Kralle des Vorderbeines grüsser als die innere. Vorderflügelmem-
bran bei auffallendem Lichte braun, bei durchfallendem graubraun ;
Adern dunkelbraun ; Behaarung (wohl teilweise abgerieben) hell-
goldiggelb, nur am Costalrande in der apicalen Hälfte zwei oder
16
drei dunklere undeutliche Punkte ; Randwimpern hell. Hinterflügel
elwas heller als der Vorderflügel, mit graubrauner Membran,
irisierend, mit dunkelbraunen Adern, spärlicher hellgelber Be-
haarung und hellgrauen
Randwimpern. Nervatur
(Fig. 1) ähnlich wie bei
Ch. brasiliana ULM. (vgl.
Stett-Zts.,66,1905, p.96,
t. 4, f. 198); im Vorder-
flügel ist also der Sektor
radii ganz gerade, eine
nackte Zelle fehlt, die Dis-
coidaizelle ist halb so
lang wie der Sektor radii,
an der Basis spitz, drei-
eckig ; Gabel 1 und 2 er-
reichen die Anastomose, Gabel 3 ist etwa doppelt so lang wie ihr
Stiel; die Medianzelle ist etwas schmäler, aber kaum länger als die
Discoidalzelle, sie reicht ganz Wenig weiter basal ; die Thyridiumzelle
ist linger noch als die Medianzelle ; im Hinterflügel sind Discoidal -
zelle, Gabel 1 und Gabel 2 wie im Vorderflügel; Gabel 3 ist nur so
lang wie ihr Stiel.
Beim j'hat das kurze VIII. Tergit (Fig. 3, lateral) einen medianen
schlanken nach unten gerichteten bräunlichen Fortsatz, der distal-
wärts sich allmählich spatelformig verbreitert (dorsal, Fig. 2) und
dessen Analrand gerade abgeschnitten ist; darunter liegt die
Rückenschuppe des IX. Segments, deren Hinterrand jederseits in
zwei zahnartige schwarze Vorsprünge verlängert ist (Fig. 2, dorsal;
Fig. 3, lateral) die mittleren beiden Vorsprünge (Fig. 2) sind
klauenartig, etwas nach innen ge-
krümmit, spitz; die beiden äusseren
sind gerade, stumpf, am Ende mit
Bôürstchen besetzt; im Lateralan-
sicht (Fig. 3) wird der innere Vor-
sprung von dem äusseren borsten-
tragenden fast ganz verdeckt; unter
diesem Tergit ragen die langbehaar-
ten, stäbchenartigen Appendices
præanales (Fig. 2, 3) hervor, die
schwach nach innen gebogen sind ;
weiter ventralwärts folgt dann eine
schwarze, an der Unterfläche kahnfürmig vertiefte, dachfürmige
Platte (X. Tergit); dorsal gesehen (Fig. 2) ist diese Platte lang,
schmüler als das Ende des zuerst beschriebenen Fortsatzes (VII.
Fig. 2:
17
Tergit), distalwärts verengt, am Ende gerade abgeschnitten; lateral
gesehen (Fig. 3) verbreitert sich die schwarze Platte distalwärts
bedeutend, ihr Analrand fällt steil ab und dieventrale Analecke ist
in einen fingerformigen schräg abwärts gerichteten Fortsatz aus-
gezogen; links und rechts von der Platte liegt ein im ganzen
rechteckiger Anhang (1) (Fig. 3), dessen
dorsale Analecke in einen schmalen Fortsatz
verlängert ist. Die Genitalfüsse sind klein;
sie sind auf dem stark vorspringenden
IX. Sternit gerade aufgesetzt, an der Aus-
senfläche schwarz, an der Innenfläche nur
am Rande schwarz; lateral (Fig. 3) sind sie
länglich-rechteckig, der obere Rand concav,
des untere convex, der distale schwach
ausgeschnitten ; dorsal (Fig. 2) sind sie in
der Mitte des Aussenrandes am breitesten
und vertieft; aus einer medianwärts liegenden Hôhlung erhebt
sich ein kürzer stibchenartiger Anhang (Fig. 2, 3).
Kôürperlänge : 4!}, mill,; Länge des Vorderflügels : 5 mill. ;
Flügelspannung also etwa 11 mill.
Material : 1 (j, Bolivien. STEINBACH leg., im Berliner Museum.
Fig. 3.
Fam. PSYCHOMYIDÆ
9. ECNOMODES n. g.
Nahe verwandt mit Ecnomus, von dieser Gattung hauptsächlich
durch Unterschiede in der Nervatur getrennt.
Spornzahl 3, 4, 4; Subapicalsporn der Vordertibie vor der Mitte;
Innensporne der Mittel- und Hintertibie bedeutend länger als
Aussensporne. Fühler deutlich dicker als bei Ecnomus, innen
schwach gekerbt, die Glieder kurz. Maxillartaster wie bei genannter
Gattung. Vorderflügel (Fig. 4) lang, schmal, mit elliptischem Apex ;
Discoidalzelle kurz und breit, trapezformig, die ohbere Begrenzung
an der Querader zum Radius gebrochen; Medianzelle sehr klein,
kaum länger und viel schmäler als die Discoidalzelle, weiter apical-
wärts reichend als die letztere; Thyridiumzelle lang, etwas breiter
als die Medianzelle, gegenüber der Basis der Discoidalzelle endigend,
die Medianzelle nicht erreichend; die Subcosta mündet gegenüber
dem Ende der Discoidalzelle in den Radius und sendet noch einen
(1) In der Lateralansicht (Fig. 2) ist der Uebersichtlichkeit halber dieser
Anhang nur an der linken Seite gezeichnet worden und dafür ist an der
rechten Seite der Genitalfuss hergestellt.
ANNALES DE LA 80C, ENTOM, DE BELGIQUE, T. LV, 3 11 1911. 2
18
etwas undeutlicheren kurzen Art zum Costalrand:; Radius der Mitte
der Discoidalzelle gegenüber geschwungen, keine Gabel bildend ;
zWischen Radius und Discoidalzelle eine kurze schiefe Querader;
Sector radii an der Basis etwas gebogen; Gabel 1, 2, 3, 4, 5 vor-
handen, von welchen nur Gabel 2 sitzend ist; Gabel 1 sehr kurz;
Apicalzelle IT sehr breit an der Basis; am Arculus bilden die beiden
langen Analadern einen flachen Bogen ; die zweite Analader mündet
stark gekrümmt, die dritte gerade in die vierte. Hinterflügel
(Fig. 4) kürzer und schmäler als der Vorderflügel; Subcosta und
Radius von einander ge-
trennt, wenn auch sehr
nahe bei einander; Dis-
coidalzelle offen, breit,
Gabel 2, 5 vorhanden,
die erstere gestielt, die
letztere sitzend; die
Media bildet eine lang
gestielte Gabel, da sie
sich vweit apicalwärts
von der Querader teilt;
zZWischen oberem Ast
des Sektor radii (oben Begrenzung der Discoidalzelle) und Radius
eine kurze Querader, eine undeutliche weiter apicalwärts zwischen
Radius und Subcosta. — Genitalanlänge leider nicht sichtbar, da der
Hinterleib beider Stücke verletzt ist.
Fig. 4.
ECNOMODES BUCHWALDI n. sp.
Kôrper oben gelbbraun oder graubraun, unten etwas heller;
Behaarung auf Kopf und Brust gelblichweiss. Fühler gelb; Taster
gelblichbraun; Beine dunkelgelh; Sporne und Tarsen der Hinterbeine
gebräunt. Vorderflügel mit dunkelgraubrauner Membran, die bei
auffallendem Licht dunkel purpurn erscheint, und in dieser mit zahl-
reichen scharf begrenzten hyalinen Punkten, Strichen und Makeln,
die z. T. (besonders an der Basis) zusammenfliessen; die dunklen
Partien der Membran scheinen tiefdunkelbraun behaart gewesen
zu sein (die Behaarung ist fast ginzlich abgerieben), die hyalinen
Partien sind weiss oder gelblichweiss behaart: die Adern treten
gut hervor (vielleicht weniger bei frischen Exemplaren) und sind
überall (auch an den hyalinen Stellen) dunkler als die Membran ;
Randwimpern tiefdunkelbraun, am Arculus gelb. Hinterflügel fast
hyalin, etwas getrübt, schwach irisierend ; Adern deutlich, dunkler
als die Membran, Behaarung und Randwimpern grau.
19
Kôrperlänge : Etwa 3 !/, bis hôchstens 4 mill.; Länge des Vor-
derflügels 4 !/, mill.; Flügelspannung also ca. 10 mill.
Material : 2 Exemplare : (4«f}), Ecuador, 11. 6. 1907; von Bucx-
WALD leg, ; in meiner Sammlung.
Fam. HYDROPSYCHIDÆ
3. SMICRIDEA ATERRIMA n. sp.
Schon durch die eintünig schwarze Färbung van allen andern
Arten unterschieden, in dieser Hinsicht das Gegenstück zu Smicridea
nivea ULM.
Der ganze Kôrper (nebst den Genitalanhängen des ') schwarz,
Kopf und Brust schwach glänzend, Hinterleib matt; Ventralfläche
des letzieren manchmal schwarzbraun; Behaarung auf Kopf und
Brust braunschwarz bis schwarz. Fühler schwärzlichbraun bis
schwarz ; Taster braunschwarz bis schwarz; Beine schwarzbraun,
die Hüften nocn dunkler, die Tibien und Tarsen der Vorder- und
Mittelbeine an der Unterfläche heller; die Tarsen der Mittel- und
Hinterbeine (seitlich gesehen) mit bräunlichen schmalen Artikula-
tionsringen; Spornzahl 1, 4, 4 («ÿ, ©); Mittelbeine des © kaum
erweitert. Flügel schwarz, dicht behaart; wenn die Behaarung
abgerieben ist, glänzt die Membran schwach stahlartig: diese ist
tiefdunkelgraubraun, die Be- /
haarung ganz gleichmässig
schwarz die Adern sind durch
die Behaarung sehr verdeckt,
die Randwimpern sind schwarz.
Vorderflügel (Fig. 5) recht breit ;
die Discoidalzelle ist lang und
wird von der breiteren Median-
zellebasalwärts viel, apicalwärts nur wenig überragt; Endgabel 1
ist sehr kurz gestielt, Gabel 2 ist am Flügelpunkt etwas erweitert,
etwa so lang gestielt wie (abel 3. Im Hin-
terflügel, der etwas breiter ist als der Vor-
derflügel, ist der Radius mit dem ersten
Apicalsektor nicht vereinigt, auch Radius
und Subcosta sind getrennt; Discoidalzelle
geschlossen, länglich, Gabel 2 kurz ge-
stielt, Gabel 3 ungefähr ebenso lang wie
Gabel 2. Gabel 5 etwa doppelt so lang wie
ihr Stiel. Am Hinterleibe sehe ich keinen
fadenfôrmigen Anhang. Die Genitalan-
hänge des « (Fig. 6) zeigen eine grosse breite, stumpf dreieckige
Fig. 6,
20
Rückenschuppe (X. Segment), deren Ende durch éinen schmalen
Einschnitt in zwei schmale Lappen zerlegt und (lateral gesehen)
etwas aufgestülpt ist; die Genitalfüsse sind kräftig; das End-
glied ist !/, so lang wie das Basalglied, ventral betrachtet ziemlich
dick, distalwärts verbreitert; der Penis ist am Ende etwas verdickt
(rundlich), nur schwach eingekerbt. — Smicridea albosignata ULM.
unterscheidet sich ausser durch Grôsse und Färbung besonders
durch die sehr schmale Rückenschuppe des X. Segments.
Kôrperlänge : 5-6 !/, mill.; Länge des Vorderflügels : 7 mill. ;
Flügelspannung also etwa 15-16 mill.
Material : 8 d, 2 99, Argentina, leg P. JüRGENSEN, Bompland,
Misiones, 6. 11. 1909, «am Bächlein im Walde »; resp. Misiones,
13. 11. 1909 Q auf Pflanzen am Bache » ; in meiner Sammlung.
Fam. ODONTOCERIDÆ
4. PSILOPSYCHE KOLBIANA ULzm.
Das beschrieb ich in Not. Leyden Mus. XXIX, 1907, p. 8,
f. 8. 9; weiteres Material gestattet einige Ergänzungen und die
Beschreibung des ©. Spornzahl 4 © 2, 4, 4. Fühler etwa 1 , mal
so lang wie der Vorderflügel. Erstes Glied der Maxillartaster sehr
kurz, das zweite am längsten, das dritte kürzer als das zweite, das
vierte wie das dritte; das fünfte Glied etwas kürzer als das vierte.
Augen bei und © klein. Die Vorderflügel sind bei einigen Exem-
plaren recht dicht, anliegend, hellgelblich behaart, bei anderen
fast kahl; die meisten sind nicht einfarbig, sondern mit mehr oder
weniger zahlreichen, dunkelbraunen bis schwarzhraunen Punkten
besetzt; diese Punkte treten zuerst in den Apicalzellen, dann in der
postcostalen Flügelhälfte auf; bei sehr starker Ausbildung fliessen
sie teilweise zusammen, so dass der Flügel dann sehr deutlich
sgesprenkelt erscheint; die Queradern der Anastomose treten durch
ihre dunkle Färbung manchmal stark hervor. Das X. Tergit des
bildet eine rührenfürmige Schuppe, die am Hinterrande stark aus-
ceschnitten ist, so dass zwei laterale spitze Lappen entstehen; in
Lateralansicht sind diese Lappen breit lanzettfôrmig; an der Ven-
tralseite ist die Ruckenschuppe gespalten; die Genitalfüsse sind
schwächer als die Appendices præanales, stäbchenformig, und
aufgerichtet, dem Rande des letzten Sternits angelegt, so dass sie
wenig sichtbar sind.
Das © unterscheidet sich vom durch die schon vermutete
Gabel 4 im Vorderflügel (Fig. 7); diese Gabel ist so lang oder
länger als ihr Stiel. Das Hinterleibsende des © endigt mit einem
21
erossen, durch die letzten Segmente gebildeter Hohlraume ; die
Appendices præanales sind flach und breit, am Ende zugespitzt,
sonst denen des ähnlich.
Ueber die Nervatur ist noch zu bemerken, dass im Vorderflügel
sich bei und © eine -
schiefe Querader von der
Basis der Apicalzelle TI
zum Radius findet(Fig.7)
und dass im Hinterflügel
(«j, ©) eine kurze Quer-
ader zwichen Subcosta
und Radius (in der Api-
calregion) vorhanden ist
(Fig. 7); die Lage der
Querader zwischen Media und Gabel 5 im Hinterflügel variiert
etwas (val. Fig. 8, 1. c., und Fig. 7). Der Hinterflügel des © ist
schmiäler als beim .
Flügelspannnng : 30-34 mill.
Materiel : 2 (y, 6 99 im Berliner Museum, bez. Chile, Temuco,
SCHEDING leg. 16. resp. 25. 12. 1908 «um Bogenlicht lampe
schwärmend » resp. Çim Zimmer gefangen ».
Fam. LEPTOCERIDÆ
9. LEPTOCELLODES n. g.
Verwandt mit leptocella BKs. und Parasetodes McLacH.; die
eigenartige Nervatur des Hinterflügels trennt sie von beiden.
Spornzahl (4) 0, 2, 2; an der Vordertibie sehe ich keinen Sporn;
Innensporne länger als Aussensporne; Hüften und Schenkel der
Mittel- und Hinterbeine l‘inger bewimpert; Hinterbeine länger als
die Mittelbeine, die Hintertibie lang, gebogen, der Hinterschenkel
kurz ; Mitteltibie kurz, Mittelschenkel lang. Fühler des und 9
eltwa 2 !/, mal so lang wie der Vorderflügel ; Maxillartaster lang,
zottig behaart; das erste Glied kurz, das zweite fast dreimal so lang,
das dritte noch länger, das vierte kurz, nur wenig länger als das
erste Glied ; fünftes Glied biegsam, so lang wie das dritte. Vorder-
flügel (Fig. 8) sehr lang und schmal, mit langer geschlossener
Discoidalzelle, mit Gabel 1 und 5; Apicalzelle I und IV sind gestielt.
Hinterflügel des 4' (Fig. 8) sehr breit an der Basis, faltbar, beim ©
wahrscheinlich schmäler; Discoidalzelle offen; Gabel 1 fehlend,
Gabel 3 und 3 vorhanden ; der kurze untere Ast der Media (M 3 + 4)
mündet mit dem oberen Art des Cubitus (Cu,) gemeinsam in den
29
Flügelrand; Zahl der Apicaladern 7: die Apicaladern vor der Gabel
5 nicht undeutlich; Nervatur in dem Geschlechtern gleich. Behaa-
rung der Vorderflügel dicht, glatt. — Beim çj sind die Appendices
Fig. ç.
præanales bandfôrmig, die Genitalfüsse zweigliedrig; das Endglied
zweiästig. — Eine Art in Bolivia und Columbia.
LEPTOCELLODES FLAVEOLA n. sp.
Kôürper dunkelgelb bis hell gelbbräunlich ; Bebaarung auf Kopf
und Brust weisslich, auf dem Mesonotum schwach gelblich. Erstes
Füblerglied gelb, die folgenden (etwa 20 Glieder) weiss, jedes Glied
mit dunkelbraunem Apex; diese dunklen Ringe werden nach dem
Fühlerende hin immer grôsser, schon un ersten Fühlerviertel ver-
schwindet die weisse Färbung fast ganz, und die dunklere Färbung
nimmt heinahe die ganzen Fübhlerglieder ein; die letzten drei
Viertel des Fühlers sind also ziemlich einfarbig braun (die hellen
schmalen Ringe sehr undeutlich). Taster gelb, die Bebaarung gelb,
bei gewisser Beleuchtung aber dunkel erscheinend. Vorderbeine
gelb, Mittel- und Hinterbeine weisslich gelb, nur deren Tarsen
gelb ; Bewimperung weisslich. Vorderflügel (Fig. 8) mit fast farb-
loser, weisslicher Membran, mit dichter anliegender Bebhaarung
von hellgoldiggelber Farbe und mit einigen tiefdunkel!braunen
Punkten: die Exemplare von Bogota haben fünf solcher Punkte,
das Stück von Bolivia aber etwa 12: die fünf Punkte sind folgender-
massen verteilt : Je einer auf den ersten beiden Queradern der Ana-
stomose, einer im Subradialraum distal von der Basis, einer im
Postcostalraum in der Mitte des Flügelrandes; das aus Bolivia
hat ausserdem noch je einen Punkt in den ersten 6 Apicalzellen
(undeutlich in Zelle 1) und 2 Punkte nahe der Flügelbasis. Die
d$
Adern sind (mit Ausnahme der genannten beiden Queradern in der
Anaslomose) gelb und treten nicht hervor; die Randwimpern sind
goldiggelb. Hinterflügel fast hvalin, etwas weisslich, irisierend,
mit weisslichen, nicht sehr dicht stehenden Haaren und weisslich-
gelben Randwimpern: Adern weisslich. Nervatur beider Flügel
siebe vorher und Fig. 8!. — Beim (Fig. 9) sind die Appendices
præanales weit nach oben gerückt,
bandfôrmig, schmal, am Ende etwas
dünner als in der Mitte, lang behaart,
die Rückenschuppe des X. Segments
ist sehr gross, an der Ventralfläche
ausgehôhlt, die Seitenränder bis über
die Mitte hinaus parallel; die letzten
zwei Drittel der Schuppe sind ver-
schmälert, das Ende stumpf gerundet ;
das Basalglied der Genitalfüsse istetwa
1!/, mal so lang und dicker als das
Endgjlied, innen vertieft; das Endglied
besteht aus zwei -Esten, von denen der äussere viel dicker und
etwas linger ist als der innere; dieser innere Ast ist mehr gräten-
artig ; in Ventralansicht (Fig. Ja) ist er am Ende krallenartig nach
innen gebogen; der äussere Ast ist am Ende abgerundet, lang
behaart wie das Basalglied.
Kôrperlänge : 6-6 ‘, mill.; Länge des Vorderflügels : 10-12 mill.;
Flügelspannung also ca. 21-925 mill. 2
Material : 4 GS: 1 « bez. Bolivien, Vungas, STAUDINGER;
5 Sd bez. Bogota, Linpit leg. N° 737; alle im Berliner Museum.
Fam. SERICOSTOMATIDÆ
6. ATOMYIODES n. g.
Mit Afomyna BKks am nächsten verwandt; unterschieden von
dieser Gattung hauptsächlich durch den Bau der Maxillartaster und
die Nervatur des Hinterflügels («ÿ); auch Æremopsyche BKS scheint
nahe zu stehen, da die Nervatur des Hinterflügels volliständig über-
einstimmt; doch kann diese Gattung, von der bisher auch nur
1 Exemplar bekannt ist, nicht inbetracht kommen, weil die Maxil-
lartaster des lang, aufwärts gebogen (ähnlich wie bei Lasiocephala
CosTA) sein sollen.
Spornzahl 2, 4, 4; Innensporne wenig länger als Aussensporne,:
nur die Apicalsporne der Hintertibie mehr ungleich lang ; die Sub-
apicalsporne der Mittelbeine stehen in der Mitte der Tibie, die. der
Hinterbeine etwa am Ende des dritten Viertels; Beine kräftig,-
24
Hinterbeine länger als Mittelbeine. Fühler (Fig. 10) kürzer als der
Vorderflügel, ziemlich dick ; das Basalglied kurz, nur so lang oder
doch kaum länger als der Kopf, cylindrisch, lang abstehend behaart ;
die folgenden Glieder kurz, anfangs wenig dünner als das Basal-
glied, nach dem Fühlerende hin sich aber allmählich verjüngend,
nur fein und dünn behaart; Fühler nach dem Ende hin an der
Innenseite schwach gesägt. Maxillartaster des 4
(Fig. 10) kurz, eine elliptische Platte bildend,
deren Dorsalrand nahe der Basis in einen drei-
eckigen Zahn ausgezogen ist; die Maxillartaster
sind mit ihren Innenflächen eng aneinander
-gelegt (wie das auch bei Atomyia BKs. der Fall
ist) und nur wenig l‘inger als der Augendurch-
messer, Aussenfläche und Vorderrand lang und
Ziemlich dicht behaart.Labialtaster normal, dünn,
herabhängend. Flügel (Fig. 11) ziemlich breit,
Fig. 10. mit etwas vorgezogenem Apex; Apicalrand des
Vorderflügels schief gerundet; die Subcosta ist an der Basis stark
geschwungen, am Apex gerade ; gegenüber der Basis der Discoidal-
zelle kommt sie dem dort schwach costalwärts gekrümmten Radius,
der im übrigen ganz gerade verläuft, am nächsten; Dicoidalzelle
länglich, Thyridiumzelle viel grôsser als sie; Gabel 1, 2, 5 vor
handen, alle sitzend ; Zahl der Apicaladern 8; die erste Analader ist
durch eine schiefe Querader mit
der Thyridiumzelle verbunden;
Behaarung dicht, normal, nur
am Costalrande (im Costalraume) Se
mehr schüppchenartig ; eine
längliche schmale Furche, die
ebenfalls mit verdickten (ver-
breiterten) Haaren gefüllt ist,
befindet sich im Subradialraum,
sich an die Media eng anlegend
in der Figur durch eine punk-
tierte Linie angedeutet). Hinterflügel (Fig. 11) wenig kürzer und
schmäler als der Vorderflügel, am Apex ebenso geformt wie dieser,
an der Basis schmäler; Discoidalzelle kürzer als im Vorderflügel,
geschlossen ; Gabel 1, 2 vorhanden (1), beide sitzend; Zahl der
Apicaladern 7; Media geteilt, Cubitus ungeteilt; Behaarung normal,
keine Schüppchen, keine Faltentasche. — Genitalanhänge des
s. w. u. und Fig. 12. $ unbekannt.
(1) Eremopsyche BKS und Afomyiodes n. g. sind die einzigen Lepidostomatinæ,
die im Hinterfügel des «Ÿ die Gabel 2 besitzen.
PONT TE AS Wow 2
25
ATOMYIODES BISPINOSA n. sp.
Oberseite von Kopf und Brust dunkelbraun, dicht mit langen
gelben und einigen schwarzen Haaren besetzt; Unterfläche der
Brust bräunlich gelb:; Hinterleib oben dunkelbraun, unten mehr
rotbraun. Basalglied der Fühler dunkelbraun, mit abstehenden
schwarzen Haaren; Rest des Fübhlers gelb, nur fein und spärlich
behaart: Maxillartaster aussen dunkelbraun, mit dunkel, grau-
braunen Haaren; Labialtaster braun, ebenfalls dunkel behaart; die
Beine gelb, die Tibien und Tarsen an der Aussenkante etwas
gebriunt Vorderflügel mit graubrauner Membran, die stark irisiert,
wenn die sonst dichte Behaarung abgerieben ist; Haare goldiggelb,
mit wenigen schwärzlichen untermischt; die dickeren Haare am
Costalrand (siehe (Galttungsbeschreibung) schwarz; auch in der
Fure e an der Media mehr schwarze Haare; Randwimpern goldig-
gelb, mit dunkleren abwechselnd; Adern etwas dunkler als die
Membran ; Hinterflügel im ganzen etwas heller als die Vorderflügel,
die Membran mehr dunkelgrau, Behaarung feiner, dunkler als im
Vorderflügel: einfarbig bräunlich; Randwimpern dunkelbraun ;
Adern wenig dunkler als die Membran. — Beim + ist die Rücken-
schuppe des X. Segments gross, breit, mit vier Fortsäitzen versehen ;
in Lateralansicht Fig. 12) ist sie am
Distalrand abgestutzt, kurz; die beiden
medianen Fortsätze sind lang dornartig,
stark nach oben gebogene Chitingräten
darstellend; die beiden lateralen Kort-
sätze sind Kkurz, stumpf, gerade; die
Genitalfüsse sind kräftig entwickelt; ihre
Gestalt ist nur nach teilweiser Entfern-
ung der langen Behaarung deutlicher
erkennbar ; sie bilden breite, an der In-
nenfläcie schüsselfürmig ausgehôhlte
Platten, deren Dorsalrand vor dem Ende
in einen länglichen Hôcker verlängert ist und deren dorsale
Analecke sich in einen.stäbchenfôürm-
isgen, gerade nach hinten gerichteten,
am Ende schwach verdickten Anhang
fortsetzt. Die Dorsalansicht (Fig. 13)
zeiot dieselben Teile (die Rücken-
schuppe des X. Segments ist aber
nicht ganz deutlich in bezug auf die
Basis der gebogenen Chitingrâten);
Fig. 13. die ventrale, innen schüsselférmig
vertiefte Partie der Genitalfüsse ragt in dieser Ansicht median-
26
wärts von der dorsalen (verlängerten) Partie vor; unter dem
X. Segments zeigt sich der cylindrische Penis (punktiert); in
Ventralansicht sieht man ebenfalls die gebogenen Chitingräten des
X. Segments und auch den langen Fortsatz der Genitalfüsse.
Kôrperlänge : 4 '/, mill.; Länge des Vorderflügels : 6 mill.;
Flügelspannung also ca. 15 mill.
Material : 1 , Costa Rica, San José, STIELER leg., im Berliner
Museum.
27
UNE CICINDELA NOUVELLE DU MONT KENIA
pau Walther Horn (Berlin)
Cicindela Alluaudi n. sp.— Ex affinitate Cic. Mechowi QuEep.,
etc. Clipeo, fronte, vertice, malis, primo antennarum articulo nudis;
pronoti marginibus omnibus parteque longitudinali media breviter
setosis; pro-episternis, parte laterali et meso- et metasterni et
4 primorum sternilorum abdominalium modice dense pilosis;
signatura ut in figura demonstrata.— Long. 13-14 mill. (sine labro).
3 99, ab amico CH. ALLUAUD, illustrissimo illo Africæ explora-
tore, mihi communicatæ : signatæ « Mont Kénia (0.et N. 0.etS.0O.),
zone inférieure, Prairie, 2000 m , XI 1908 ».
Capite pronotoque cuprascentibus; labro flavo sat brevi, antice
obscure marginato, 5-dentalo ; fronte pronotoque subtiliter sculptis ;
hoc postice evidenter magis quam antice constricto, partis inter-
mediæ lateribus fere semper (specimine uno excepto) rectis, semper
postice convergentibus. Elvtris latis, præsertim ad marginem
medium sat applanatis, inter marginem et lineam flavam sordide
subviridi-brunnescentibus opaco-velutinis, inter suturam et lineam
illam flavam atro-opaco-velutinis (et sutura et margine laterali ipso
semiopacis), sculptura perparum visibili, angulo apicali rotundato,
spina suturali nulla. Palpis labialibus brunnescentibus, articulo
ultimo cum palpis totis maxillaribus trochanteribusque nigro-
melallicis. Corporis inferioris partibus medianis abdomineque
viridi-cœruleo el cvaneo-violaceo variegatis; pectoris lateribus,
femoribus, tibiis purpureo cupreis; malis et 4 primis antennarum
articulis æneo variegatis; larsis viridi-cyaneis. Antennis sat brevi-
bus arliculis ultimis paullulum abbreviatis.
Le dessin des élytres est tout-à-fait singulier pour ce groupe
d'espèces africaines et ne se retrouve que chez quelques AN
Cicindelæ de la Nouvelle-Zélande au point de vue de la 1e
signature latérale-dorsale. La tête de notre espèce © rap- | :
pelle presque complètement celle de Cic. lurida F. 9,
seulement la lèvre est un peu plus longue, plus distincte- |
ment 5-dentée et les stries longitudinales du front central |
sont plus fines. Le pronctum offre également une grande
affinité (excepté la pilosité) avec celui de Cic. lurida NS
mais celle-ci a le prothorax plus large, moins rétréci en
arrière et plus arrondi au milieu. La forme du pronotum de Cic.
Alluaudi © ressemble beaucoup à celle de Cic. Mechowi QuEp. (qui
n'est pas, d’ailleurs, à confondre avec elle), mais chez celle-ci la
surface en est beaucoup plus grossièrement rugueuse et les bords
latéraux sont plus abondamment pourvus de poils. Le velouté des
élytres rappelle aussi cette dernière espèce.
NS RE EU er PET NON ES PUS
28
ON SOME CONTROVERSIAL ITEMS CONCERNING
A FEW HEMIPTERA
by E. Bergroth
In my paper on Colobathristidæ in these « Annales » 1910, p. 295
I wrote : «For Colobathristidæ Disranr later (1903) mistook a genus
of the Myodochid subfamilies Malcinæ and Heterogastrinæ respec-
tively ». Mr. DisranT (Ann. Soc. Ent. Belg., 1910, p. 418) cannot
deny the fact, but finds fault with this statement and € to make the
discussion clearer », he points out, #nter alia, that «the objection
was really made by BREDDIN (1907) though now repeated by BER-
GROTH ». The fact is, however, that HORVATH three years before
BreDDIN pointed out that Malcus forms à distinct subfamily and
that Artemidorus belongs to the Heterogastrinæ. It is thus to
Dr. HorvAru rather than to me Mr. DISTANT ought to have addressed
his anti-criticism, for in giving a brief historical review of what
had been written on tbe Colobathristidæ [ had, of course, simply
to repeat HorvÂTH’S statement, the correctness of which I do not
doubt for a moment. Mr. DISTANT says that it would perhaps have
been better for me to mention the fact that the subfamily Malcidæ
proposed by STAL (1865) was subsequently discarded by STÂL
himself in bis En. Hem. IV, p. 170 (1874), where he places Malcus
under «genera et species Lygæidarum incerti loci systematici ».
I could not mention such a «fact » because it would have been a
deliberate misstatement. If SrAL in his Enum. Hem. IV had placed
Malcus in anv of his other subfamilies, 1 had had the right to say
that he had discarded his subfamily Malcidæ. But the type of Malcus
was destroyed or mislaid in 1874 (which is clearly indicated by the
absence of the words ÇMus. Holm. » after the name) and thus
unknown to Sriz himself who consequently could not locate it
definitely in his system of 1874, but naturally placed it among the
genera ncertæ sedis where he never put species known to him.
[know Malcus flavidipes SrAL (scutellatus Disr.) and quite .agree
with HorvATH and BREDDIN in regarding the Malcinæ a well founded
subfamilv. |
As to Artemidorus Mr. DISTANT says he is «still a heretic ». In
1903 DisrAnT placed Colobrathristes BurM. (sensu lato STALI) =
Curupira Disr. in the family Coreidæ, and Artemidorus Disr, in the
Colobatbristinæ of the family Lygæidiæ. The logical consequence of
Mr. DisraANT’s Cheresy » is that he now has to show : 1) that and
why Colobathristes and Arfernidorus, far from belonging to different
families, are really nearly related genera; 2) that and why HORYÂTH
ha. tes
TES
y
29
was wrong in placing Artemidorus in the Heterogastrinæ. Until he
has done so, his opinion of Artemidorus cannot be taken seriously.
AS lo Eumenotes obscura WESrwW. I had already stated in my
paper on this genus (Deutsche ent. Zeitschr., 1907, pp. 498-501)
both that all the three figures published of this insect are faulty and
defective, and in what particular points they are so. In spite of the
discrepancies in the figures [ have no doubt that they all refer to
the same species. [ have seen numerous specimens of it from
Burma and many different islands of the Malayan archipelago, and
may now add that the neuration of the membrane is very variable,
scarcely any two specimens being alike in this respect, although
it is always more or less reticulated. When STrAL wrote his
«<Enumeratio » vol. I, he did not know the insect, but, as Mr. DISTANT
correctly states, I had overlooked that he mentions it in a subsequent
paper, placing it in the Dinidorinæ. He had apparently not noticed
the position of the spiracles of the first abdominal segment, and
I still regard the genus as forming a distinct division of the Tessara-
tominæ. ,
In 1904 DisranT described a new genus Dandinus, placing it in
the subfamily Pentatominæ. I have an undescribed Australian genus
allied to Dandinus and it is quite possible that Dandinus was
correctly placed by DISTANT, although it is a rather ambiguous
form. DisrANT has recently, following SCHOUTEDEN, transferred the
genus to the Graphosomatinæ and says : (When the wings of
many Pentatominæ are examined we may except more inclusions
into the Graphosomatinæ, which is at present, with many genera,
a somewhat difficult problem, if the wing-neuration is to be the
dominant factor. » As the wing-neuration is practically identical in
the Graphosomatinæ and the Pentatominæ, and as it in consequence
never hitherto has entered anybody’s mind to consider the wing-
neuration à factor (still less a dominant one) in distinguishing these
subfamilies, I fail to grasp the fanciful suggestion just cited. If
Mr. DisraANT has detected some character in the wing-neuration,
by which à Graphosomatin can be distinguished from a Pentatomin,
such a fact will forsooth be highly appreciated by all hemipterists
and it is to be regretted that Mr. DISTANT puts his light under a
bushel. By all means, let us know all aboutit, Mr. DISTANT.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Assemblée mensuelle du 4 février 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 janvier 1911
est approuvé.
Correspondance. — M. FOLOGNE remercie la Société des marques
de sympathie qui lui ont été témoignées au cours de sa récente
maladie.
— M.le D'J. DELLA BEFFA nous fait part de sa nouvelle adresse :
Cabinetto di Geologia, Castello del Valentino, Turin.
Album. — M. WASMANN, élu membre honoraire lors de la der-
nière assemblée générale, nous envoie sa photographie pour
l’album social.
Bibliothèque. — M. WASMANN nous à envoyé une série de ses
importants travaux sur les Fourmis, les Termites, leurs hôtes, etc.
(Remerciments].
Travaux pour les Annales. — impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. KERREMANS donne lecture de la note que
voici :
Lors du premier Congrès International d’Entomologie, M. INGVE
SJdSTEDT, du Musée de Stockholm, a donné une relation sommaire
de son exploration scientifique du Kilimanjaro, dans l’Est africain
allemand, effectuée sous sa direction et sous les auspices d’un mécène
suédois.
Les résultats zoologiques de cette exploration viennent de
paraître ; ils donnent matière à trois forts volumes in-#, abon-
damment illustrés, et chacun de plus de 450 pages.
En quelques mois, au cours des années 1905-1906, M. SISTEDT a
su réunir un remarquable ensemble zoologique que les spécialistes,
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 3 III 1911. 3
‘ - cr or ur
32
à son retour, ont été invités à étudier. L'ouvrage constitue un
vaste amas de documents sur une faune autrefois peu connue et au
sujet de laquelle les naturalistes ne possédaient que des notions
imprécises.
L'ensemble des récoltes zoologiques de M. SJSTEDT comprend
417 Mammifères, 1546 Oiseaux, 229 Reptiles et Batraciens, 82 Pois-
sons et, parmi les Invertébrés, 33328 spécimens, répartis en
3192 espèces dont 971 nouvelles.
Il y a là un exemple d'activité rare, mise aussi bien dans les
recherches du savant naturaliste suédois, que dans la publication de
leurs résultats. Il y a lieu d’en féliciter M. SJÜSTEDT.
— M. SCHOUTEDEN dit quelques mots des missions d'étude qui se
trouvent actuellement au Congo.
— M. BonNproirT fait circuler une série de spécimens démontrant
le polymorphisme des ouvriers des Fourmis (ouvriers et soldats).
— M. DESNEUX discute cette question au point de vue des
Termites.
— La séance est levée à 21 h. 1/2.
33
NOTES SUR LE GENRE ARTEMIDORUS Disr.
par le D'&. Horvath.
Le D'E. BERGROTH a fait dans les Ann. Soc. Ent. Belg., 1910;
p. 297, là remarque que M. W.-L. DISTANT a placé à tort dans la
famille des Colobathristides deux genres des Myodochides (i. e. Ly-
géides). Ces deux genres sont Malcus et Artemidorus, dont le pre-
mier est le représentant de la sous-famille des Malcinæ et le second
appartient à la sous-famille des Heterogastrinæ.
M. DisrANT, dans un récent article (Ann. Soc. Ent. Belg., 1910,
p. 418), veut bien admettre que le genre Malcus n’est pas un Colo-
bathristide, mais il fait remarquer avec raison qu'il n’était pas le
premier qui l'avait placé dans les Colobathristides le genre Maleus ;
LETHIERRY et SEVERIN l'y citent dans leur Cat. Hém. IT. p. 175. En
ce qui concerne la position systématique du genre Artemidorus, il
ne pense pas cependant qu'il se soit trompé («As regards Artemido-
rus [ am still heretic »).
Comme c’est moi qui ai détaché premièrement des Colobathris-
tides le genre Artemidorus et qui l’ai rapporté aux Hétérogastriens
(Ann. Mus. Hung., 1904, p. 118), je crois utile d'exposer les motifs
qui m'ont amené à cette manière de voir.
Le caractère principal par lequel la sous-famille des Hétérogas-
triens se distingue des autres Lygéides et aussi des Colobathristides,
réside dans la nervation des ailes inférieures. Celles-ci possèdent, chez
les Hétérogastriens, un hamus implanté sur la nervure transversale
(vena connectens), tandis que dans les autres sous-familles des
Lygéides le hamus des ailes prend naissance de la nervure sous-
costale (vena subtensa) ou manque totalement. Les ailes des Colo-
bathristides sont également dépourvues d’un hamus.
Parmi les autres caractères des Hétérogasiriens, on peut citer
encore que les nervures de la membrane naissent de deux ou trois
cellules basales, et que les stigmates respiratoires de tous les seg-
ments abdominaux sont situés sur le ventre.
Le ventre des femelles a souvent une structure remarquable et
assez caractéristique. Dans la plupart des genres, les 2, 5 ou 4 der-
niers segments ventraux des femelles sont très profondément
échancrés, l'appareil génital occupe par conséquent une grande
partie du ventre et s’avance ordinairement jusqu’au milieu ou
même ayant le milieu de l'abdomen.
Or, tous ces caractères se retrouvent exactement dans le genre
Artemidorus. M. DISTANT peut donc renoncer tout tranquillement à
34
son opinion «hérétique» et nous croire sans le moindre scrupule
lorsque nous disons que son genre appartient bien à la sous-famille
des Heterogastrinæ. Un examen plus attentif lui permettra même de
reconnaître que le genre Arltemaidorus est identique au genre Hygi-
nus de STÂL.
A ce propos, je ferai remarquer que le genre Chauliops SCOTT
rapporté par M. DisranTr (Faun. Brit. Ind., Rhynch., IT, p. 35) aux
Hétérogastriens, n'appartient pas à cette sous-famille, mais cons-
titue probablement une sous-famille à part.
NOTES SUR QUELQUES CARABIQUES
par le Capitaine Dupuis.
Platynus sexpunctatus Lin., var. : Cervini, m. — En sou-
levant des pierres du torrent de la Viège, en septembre 1910,
entre Zermatt et les gorges du Gorner, j'ai découvert à côté de sept
exemplaires typiques de Platynus sexpunctatus LIN., cinq spécimens
d’une jolie variété de cette espèce.
Le dessus de la tête et du corselet, ainsi que la marge élytrale, au
lieu d’être d’un vert métallique assez clair, sont d’un bleu foncé
brillant. Les élytres, au lieu d’être d’un rouge cuivreux métallique
à reflets verts sont d’un beau vert métallique à reflets rougeûtres
ou dorés. Trois exemplaires de la variété ont quatre points enfoncés
sur chaque élytre, les autres six. Tous les exemplaires typiques de
la même localité en ont six. Je ne connaissais en fait de variété de
couleur que la var. montanus HEER, à dessus concolore vert, bleu
ou bronzé foncé.
Apotomus rufus Rossi. — Je possède de cette espèce deux
exemplaires de Sardaigne ayant les antennes noirâtres, l’un à
partir du 2° article, l’autre à partir du 5°. Un exemplaire de Dal-
matie a les antennes progressivement rembrunies à partir du
3° article, les 4 apicaux étant testacé clair.
La soi-disant espèce chaudoiri Worxr, de Madère, se distinguant
par les articles 5, 6 et 7 beaucoup plus foncés est une simple variété
de plus du rufus, qu’on pourrait donc diviser comme suit : rufus
typique : antennes concolores; var. chaudoiri : antennes ayant un
nombre variable d'articles partiellement ou totalement rembrunis.
J'ai reçu de MM. STAUDINGER et BANG-HAAS, sous le nom de
A. castaneus MoTrscH., deux Apotomus à antennes entièrement
rouge-ferrugineux que je ne puis en rien séparer de l’Apotomus
rufus type. L’Apotomus castaneus MorTscHuLsKkY est d’ailleurs une
espèce que l’on doit abandonner comme insuffisamment décrite.
Voici, en effet, tout ce qu’indique cet auteur : Q Il y a encore une
troisième espèce inédite qui se trouve en Algérie; elle est voisine
de l’A. testaceus, mais un peu plus grande et plus allongée aux
élytres, avec les côtés du corselet plus ronds, plus sphériques; je l’ai
nommée À. castaneus. » (Et. ent., 1858, p. 25.)
REITTER, avec raison, n’a tenu aucun compte de cette espèce
dans sa classification des Apotonus paléartiques. (Wien. Ent. Zeit.,
1892, p. 137.)
Dans cette même note, qui semble avoir été écrite à la vapeur,
36
MorscHuLsky appelle l’Apotomus rufithorax PECCHIOLI, Apotomus
ruficollis.- I décrit également une nouvelle espèce de l'Inde, l’Apo-
tonus fuscus, qui pourrait n'être à l’Apotomus æanthotelus, de
BATES que ce qu'est le rufus à la variété chaudoiri, à moins qu'il ne
soit identique au æanthotelus. Je compare en effet BATES et Mor-
SCHULSKY :
(Bares, Ann. genov., 1899, p. 101.) : « Se distinguant des autres
espèces orientales par les 4 articles apicaux des antennes jaune-tes-
tacé et les deux articles basilaires rougeûtres, le reste des anten-
nes, etc.…, fuligineux. Sauf par la couleur des antennes, la
présente espèce correspond en forme et couleur avec la description
du fuscus MOTSCH. »
(MorscHuLsky. Et. entom., 1858) : « Les antennes, etc..., sont
d’un testacé plus ou moins rembrun. »
MorTscHULsKkY oublie de signaler si ce rembrunissement estgénéral
à l’organe ou partiel. Je possède des exemplaires de Pegu, corres-
pondant en tous points à la description de MorscHULsky. Chez
certains, les antennes présentent très nettement les couleurs indi-
quées par BATEs. Chez d’autres, la pabescence soyeuse est plus
dense, la partie rembrunie moins foncée et, sous un certain jour,
les antennes paraissent unicolores, les 2 articles de base seuls, plus
lisses, paraissant plus clairs et rougeâtres. J’estime en conséquence
que le æanthotelus BATES est tout au plus une variété du fuscus
Morsc., ce dernier nom ayant la priorité.
-Apotomus Sumbawanus, n. sp. — Dans les Apotomus
achetés à MM. STAUDINGER et BANG-HAAS, j'ai reçu, avec indication:
d’origine « Sumbawa », quatre exemplaires d’un Apotomus voisin
du fuscus MorscH. (æanthotelus BATES), mais s’en distinguant immé-
diatement par la double pubescence des élytres : 1° des poils appli-
qués, d’un jaune-grisàtre, couchés vers l'arrière; 2° des poils longs
et dressés, inclinés un peu vers l’arrière. Ce caractère, très net sur
deux des exemplaires, a malheureusement disparu en partie sur les
deux autres, auxquels on à trop peu ménagé la gomme arabique
destinée à leur fixation sur carton. Je n’ai trouvé cette double
pubescence sur aucun des exemplaires de Pegu. BATES, d'accord
avec ma constatation, dit d’ailleurs de son À. æanthotelus : @ Is
destitute of the stiff erect pubescence seen in other species. »
Un peu plus grand que les fuscus que je possède (4 mill. au lieu
de 3-3.5). Dessus du corps d’un brun noir, un peu plus brillant que
chez le fuscus, rougeâtre à la base du col et le sommet de la tête,
près du corselet. Mandibules brun rougeâtre. Palpes, 4 articles
apicaux des antennes, tarses testacé pâle, Base des antennes rou-
geâtre, articles de plus en plus foncés, sauf parfois leur sommet,
jusqu'aux quatre derniers. Tibias et fémurs avec les trochanters
testacé rougeûtre, plus clairs que le dessous du corps qui est d’un
brun rouge d'intensité variable, moindre en général sur l’abdomen.
Les palpes maxillaires à dernier article un peu plus court que le
pénultième. (Figuré dans WYTsMAN, gen. Ins.)
NEUER GATTUNGSNAME
IN PALAARKTISCHEN LEPIDOPTERA
von Embrik Strand
(Berlin, K. Zoolog. Museum).
In STAUDINGER-REBELS Lepidopterenkatalog wird im I. Teil
p. 373 eine neue Arctiidengattung Pseudosterrha RBL. aufgestellt,
mit Type und einziger Art : Chesias oranarix Luc.; eine Gattungs-
diagnose wird nicht gegeben. In dem vor kurzem erschienenen
Vol. X von Hampsons «Catalogue of Lepidoptera Phalænæ » figuriert
p. 640-6GA dieselbe Gattung als Noctuide; eine Gattungsdiagnose
wird gegeben und die zugehôrige Art beschrieben und abgebildet.
Der Name Pseudosterrha kann aber dieser Gattung nicht bleiben,
weil er schon früher in afrikanischen Geometren vergeben war
(Pseudosterrha WARREN 1888).
Ich schlage vor die REBEL-HAMPSoONsche Gattung Nereisana
m. zu nennen.
DRITTER BEITRAG ZUR KENNTNIS DER HISPINEN
von J. Weise
Wäbrend in den beiden ersten Beitrigen (Archiv f. Naturg., 1910,
pp. 67-127, t. 3, f. 1-12 und Verhandi. des naturforsch. Vereines
Brünn, 1910, pp. 115-162) eine môglichst natürliche Einteilung
der amerikanischen Hispinen enthalten ist, sollen hier noc' die
Arten aufgearbeitet werden, die mir aus den Kôniglichen Museen
von Berlin und Brüssel vorliegen. Da ich durch die Güte des Herrn
SEVERIN auch die meisten Chalepus Tvpen des Brüsseler Museums
von CHApuis zur Ansicht erhielt, vermag ich einige Berichligungen
einzuflechten, welche die Beschäftigung mit dieser schwierigsten
aller Hispinen Gattungen etwas erleichtern kônnen.
1. Chalepus notula CHaP. bat eine kleine, saumformige
rote Basalmakel auf jeder Flügeldecke, die auf den verdickten Rand
zwischen Schulter und Schildchen beschränkt ist; die zweite und
vierte Rippe sind vor der Mitte einander so stark genähert, dass
dort von den Reihen 5 bis 8 nur zwei fast regelmässige Reihen
Platz finden. Beim äbhnlichen pusillus Ws. ist der Raum zwischen
der 2. und 4. Rippe vor der Mitte ganz gering verengt und enthält
dort drei bis vier nicht ganz regelmässige Punktreihen.
2. Chalepus nigrovirens CHar. Der Name ist irreführend,
denn bei dem Tvp als auch bei meinem frischen und tadellos gehal-
tenen Exemplare von Pachitea in Peru (STAUDINGER) ist die Zeich-
nung der Flügeldecken nicht schwarzgrün, sondern rein schwarz,
matt. Sie besteht aus einem kleinen Längsflecke unter der Schulter
und einer gemeinschaftlichen Nahtbinde, die sich hinter der Mitte
allmählich bis an den Seitenrand ausdehnt, den sie an der hinteren
Aussenecke erreicht; der übrige Teil ist rotgelb, die Basis zwischen
Schulter und Schildchen gelb. Bei dem typischen Exemplare reicht
die Nahtbinde über die zweite Rippe hinweg, bei dem Stücke von
Pachitea nur bis auf die erste Rippe. Der Thorax ist schôn rot
gefärbt, am Vorder- und Hinterrande gelb gesäumt, mit einer
schmalen schwarzen Mittelbinde ; auch verlängert sich die schwarze
Makel añ den Seiten der Vorderbrust nach oben bis auf die Kante
des Thorax.
3. Chalepus selectus : Elongatus, niger, plus minusve æneo
vel cæruleo-micans, prothorace fulvo, maculis quatuor subbasalibus
cϾruleo-nigris ornato, elytris flavescentibus, vittis tribus pone
medium subito abbreviatis apiceque cœruleo-nigris, prosterno,
RP Le Pa TS SSP OA MTS STE
40
macula basali metasterni abdominisque basi fulvis. — Long. 4.5-
9.2 mill. ;
Columbien : Honda am Magdalena (THIEME. Mus. ber.).
Var. a. Prothorace cœruleo-nigro, vittis tribus angustis fulvis.
— Bahia (Mus bruxell.).
Var. b. Femoribus anticis basi rufescentibus vel fulvis.
Die Zeichnung der Oberseite erinnert an die von Xenochalepus
bisignatus CAP. Die Unterseite und Beine, Kopf, vier Längsflecke
in einer Querreihe vor der Basis des rotgelben Thorax, drei Läings-
binden und etwas mehr als das letzte Viertel der gelben Flügel-
decken sind schwarz, metallisch grünlich oder blau angelaufen.
Eine der Längsbinden ist gemeinschaftlich, beginnt am Ende des
celbbraunen oder schwarzen Schildchens, nimmt dann den Raum
zwischen der ersten Rippe beider Flügeldecken ein und endet, plôtz-
lich auf die Nahtkante verengt, hinter der Mitte. Von den beiden
andern liegt je eine am Seitenrande, fängt hinter der Schulterbeule
an, reicht wenig über die 4. Rippe hinaus und endet eine Spur
weiter nach hinten als die Nahtbinde. Der Clypeus ist bedeutend
länger als breit, oben allmächlich sanft verengt, schwarz, dicht
und mässig fein granulirt. Fühler etwas länger als Kopf und Thorax
zusammen, die 6 ersten Glieder cylindrisch, Glied 3 das läingste,
die 5 Englieder verdickt, quer.
Stirn in der Mitte mit eiuer Längsrinne und einer Grube jeder-
seits. Thorax quer, cylindrisch, vor der Mitte unbedeutend verengt,
die Seiten zuweilen vor der Basis und vor der Mitte sanft einge-
schnürt, oben dicht und stark punktirt, an der Mittellinie und
Spitze fast glatt. Flügeldecken in den Schultern breiter als der
Thorax, dahinter ziemlich parallel, am Ende breit gemeinschaft-
lich abgerundet, am Seitenrande undeutlich, hinten sehr fein
gezähnelt, auf der Scheibe mit 10 '/, Punktreihen, von denen die
D. bis 8. vor der Mitte auf 2 oder 3 beschränkt sind. Die Rippen
sind ganz, nur die dritte in der Mitte weit unterbrochen. Vorder-
schienen an der Spitze etwas erweitert. Unterseits istdas Prosternum,
eine Makel an der Seite der Vorderbrust, ein kleiner Flecx in der
Spitze der Hinterbrust und das erste, zuweilen noch das zweite
Bauchsegment rotgelb; Beine einfarbig bläulich schwarz, oder die
Vorderschenkel mit einer rotgelben Basalmakel.
Diese Art bildet mit cércumecinctus Ws. und lugubris CHAP. eine
Gruppe, welche eine abgekürzte Punktreihe am Schildchen besitzt,
die den übrigen Chalepen fehlt.
Bei einem Stücke des Brüsseler Museums (Var. «) haben sich die
4 Basalflecke des Thorax ausgedehnt und bilden bis an den Vorder-
rand reichende Binden, welche 5 feine rotgelbe Längsstreifen
einschliessen.
58
A
4. Chalepus marginiventris CHar. Der Name ist ebenfälls
schlecht gewählt, weil er nach einem Exemplare gegeben wurde,
dessen Hinterleib beim Aufspiessen unter den Epipleuren heraus
getrieben worden ist und nun einen rotgelben Seitensaum zeigt.
Diesen Saum besitzen alle Arten mit schwarzem Bauche, aber er
wird bei normaler Lage der Flügeldecken von den Epipleuren ver-
deckt; so auch in der vorliegenden Art, deren Unterseite nebst den
Beinen und den Epipleuren der Flügeldecken tief schwarz ist, das
Prosternum und ein feiner Saum der Seitenstücke hinter den Hüften,
selten auch davor, rotgelb.
Mit dieser Arst, sind sternalis, difficilis und. /laveolus CHaAP.
äusserst nahe verwandt und dürften sich später bei genügendem
Materiale kaum als Arten halten lassen.
». Chalepus forticornis : Elongatus, subparallelus, fulvus,
subopacus, antennis crassiusculis, capite, macula communi scutel-
lari apiceque elytrorum, lateribus pectoris et abdominis pedibusque
nigris, femoribus anticis macula basali rufa, elytris decem-, medio
nono-seriatim punctatis, apice evidenter denticulato, quadricostatis,
costa tertia medio longe interrupta. — Long. 8 mill.
Brasilien : Jatahy (DONCKIER).
In Kôrperform, Grôüsse und Färbung an sternalis und seine
Verwandten erinnernd, durch den einfarbigen Thorax, die am Ende
stärker gezähnten Flügeldesken, deren Punktreihen 5 bis 8 nahe
der Mitte auf 3 beschränkt sind, und namentlich durch die dicken
Fübhler ausgezeichnet. Diese sind länger als Kopf und Thorax zusam-
men und überall ziemlich von gleicher Stärke, alle Glieder, mit
Ausnahme des längeren Endgliedes, quer, die 6 ersten glänzend,
die folgenden behaart, matt. Das zweite Glied ist fast doppelt so
breit wie lang und eine Spur breiter als die folgenden Glieder. Auf
den Flügeldecken ist nicht ganz das letzte Drittel, sowie eine recht-
eckige gemeinschaftliche Basalmakel schwarz. Letztere endet hinter
dem ersten Viertel und reicht aussen bis auf die erste Rippe.
6. Chalepus amabilis BALzy, Biol. Am., VI. 2. 65, ist auf ein
unausgefärbtes Stück gegründet, bei welchem die Schenkel und der
Bauch noch die ursprüngliche rotgelbe Färbung behalten haben.
Ausgereifte Exemplare sind schwarz, Pro- und Mesosternum, sowie
ein Saum am Vorderrande des Metasternum rotgelb, Thorax und
Flügeldecken hell bräunlichgelb bis rotgelb, ersterer mit einer
feinen schwärzlichen Mittellinie. Die Art kommt von Mexico bis
Columbien vor und ist dem digressus BALY sehr ähnlich. Dieser ist
kleiner, mit stärkerer vierter Rippe auf den Flügeldecken und die
Punktreihen 5 bis 8 sind vor der Mitte auf zwei beschränkt.
42
7. Chalepus sedulus Ws. ist mit Putzeysi CHAP. identisch. Die
unvollstindige Diagnose des letzteren ist zum Teil falsch, denn die
Reste der rotgelben Farbe auf den Flügeldecken bestehen nicht nur
aus einer «länglichen Humeralmakel und einer Querbinde hinter
der Mitte » sondern noch aus einem Längsstreifen, der beide ver-
bindet und zuletzt, wie bei dem sehr dunkel gezeichneten Typ, auf
die rotgelbe vierte Rippe beschränkt ist. Ich hatte mir früher die
folgende Art als Putzeysi beslimmt, da sie besser zur Diagnose
passte :
8. Chalepus mo lestus : Elongatus, niger, antennis crassius-
culis, prothorace minus crebre punctato, ante medium angustato,
lateribus subangulatis, vitta lata submarginali utrinque fulva, elvtris
subparallelis, medio leviter angustatis, at ice rotundatis, evidenter
et subtiliter dentatis, disco 4-costatis, costa lertia medio interrupla,
macula triangulari baseos fasciaque pone medium fulvis, sterno in
medio fulvo. — Long. 7-8 mill.
Peru : Marcapata; Bolivia : Maniri (STAUDINGER).
Ahnlich gefärbt, aber schlanker gebaut als viduus WSs., mit viel
stärkeren, ganz abweichend gebauten Füblern, die Spitze der Flü-
geldecken länger und kräfliger gezähnelt. An den Fühlern sind die
ersten Glieder wenig glänzender als die folgenden, Glied 2 ist
kürzer, etwas schmaler als 1, 3 länger und ziemlich so breit als 1,
4 und 5 unter sich gleich, jedes etwas länger und breiter wie Glied 2,
Gist sehr kurz, fast doppelt so breit als lang, die fünf Endglieder
sind etwas verbreitert, die vier ersten unter sich gleich, Jedes so
lang als Glied 4, das Endglied länger, mit leicht abgeschnürter und
schief abgestutzter Spitze. Thorax quer, nicht dicht, ziemlich gross,
aber flach punktirt, bis zur Mitte leicht erweitert, davor stärker
verengt, die Seiten schwach winkelig; rotgelb, eine breite, vor der
Basis etwas eingeschnürte Längsbinde in der Mitte, und eine
schmale am Seitenrande nebst dem Schildchen schwarz. Flügel-
decken fast parallel, nach der Mitte hin wenig eingezogen, hinten
cemeinschaftlich abgerundet und mit feinen, wenig langen Z'ihnen
von gieicher Grüsse besetzt, auf der Scheibe mit 10 starken Punkt-
reihen und 4 Rippen, von denen die dritte in der Mitte ziemlich.
weit unterbrochen ist. An der Schulter liegt eine lang-dreieckige
rotgelbe Basalmakel, welche innen den Aufang der ersten Rippe
bedeckt, dann an derselben nach hinten läuft, später verengt ist
und am Ende des vorderen Teiles von der dritten Rippe erlischt.
Hinter der Mitte befindet sich eine rotgelbe, nach aussen erweiterte
gemeinschaftliche Querbinde. Unterseits ist die Mitte der Brust
rotgelb, das Metasternum an den Seiten, selten im ganzen hinteren
Teile schwarz.
o
)
9. Chalepus cautus : Elongatus, niger, prothorace creberrime
punctato vittis tribus fulvis signato, duabus lateralibus, tertia dis-
coidali, elytris parallelis apice rotundato minute denticulatis, nigris,
vitta sublaterali lata ante medium fulva, qualricostatis, costa tertia
interrupta, medio sterni plus minusve femorumque anteriorum
fulvis. — 5.5-6.5 mill.
Bolivia : Mapiri (STAUDINGER).
Mit Ch. pullus WS. am nächsten verwandt, grüsser als dieser,
oben heller, unten dunkler gefärbt, der Clypeus nach oben kaum
verengt, das dritte Fühlerglied länger, die Zähnchen an der Spitze
der Flügeldecken grôsser und die Hinterschenkel einfarbig schwarz ;
auch Ch. lugubris CHAP. ist sehr ähnlich, aber sicher am Clypeus
zu unterscheiden, welcher nicht eben, sondern leicht kielfrmig
ist, da er nach der Mittellinie hin ansteigt.
Fühler schwarz, schlank, bis hinter die Schulter reichend, Glied
9 so lang, oder wenig kürzer als die beiden vorhergehenden zusam-
men, die 5 Endglieder etwas verdickt, das letzte wenig länger als
eins der vorhergehenden. Kopf schwarz, ein Stirnfleck an der
Fühlerwurzel rotgelb, Clypeus rechteckig, ziemlich eben, dicht und
fein gekôrnt. Thorax matt, gleichmässig sehr dicht punktirt, rot-
gelb, zwei Längsbinden nahe der Mitte schwarz, wie das Schildchen
und die Flügeldecken. Auf letzteren befindet sich eine breite, rot-
gelbe Längsbinde, von der dritten bis in die zehnte Punktreihe
reichend, vor der Mitte innen schräg verengt, so dass ihre aussen
liegende Spitze bis in oder hinter die Mitte reicht. Jede Flügeldecke
hat 10 Punktreihen und 4 Rippen, von denen die beiden inneren
stirker als die äusseren sind. Die dritte ist weit unterbrochen.
Unterseite schwarz, das Pro- und Mesosternum, ein Saum an der
Spitze der Hinterbrust, der Mittelzipfel des ersten Bauchsegmentes
und eine Makel an der Basis der 4 Vorderschenkel rotgelb.
10. Odontota 4-costata CHar. ist ein kleiner echter Chalepus,
mit fein gekôürneltem Clypeus, der länger als breit und nach oben
etwas verengt ist; habituell und in der Färbung ähnelt die Art
etwa der Microrhopala xerene NEWM. Der Thorax ist schwarz, am
Vorderrande wenig lebhaft, verloschen rôtlich gesäumt; die Flügel-
decken sind auf den schwarzen Teilen punktirt-gestreift, mit leisten-
fürmigen Zwischenstreifen, auf der gelben Längsbinde über dem
schwarzen Seitenraunde dicht gereiht punktirt, mit sehr feinen,
niedrigen und welligen Zwischenstreifen. Von den leistenfürmigen
Zwischenstreifen ist der zweite und vierte etwas stärker als die
übrigen. Mit dieser Art ist Chalepus subhumeralis BALY äusserst
nahe verwandt, nur etwas kürzer gebaut, auf dem Thorax heller,
an den Schenkeln dagegen dunkler-gefärbt, weil letztere nur eine
44
kleine rotgelbe Makel über der Pasis besitzen. Die gelbe Längsbinde
der Flügeldecken hat bei beiden dieselbe Lage, ist aber bei sub-
humeralis an der Basis breiter als dahinter und reicht weiter nach
hinten wie die gleichbreite Binde des 4-costatus.
11. Odontota lineola CHar., der nach der Diagnose : « pro-
thorace in disco medio plaga nitida » ein Chalepotatus zu sein schien
(Verh. Brünn, 1910, p. 155) ist ein echter Chalepus mit 10 Punkt-
reihen auf den Flügeldecken. Er erinnert in der Grüsse, Kürperform,
Farbe und Zeichnung an Xenochal. atriceps, humeralis und veluti-
nus, und besitzt wie diese in der Mitle des Thorax eine kleine,
unscheinbare, glatte und glänzende Stelle. .
12, Xenochalepus incisus : Sat elongatus, postice vix amplia-
tus, niger, supra opacus, vittis duabus sublateralibus prothoracis,
macula humerali, pro- et mesosterno femorumque quatuor ante-
riorum basi fulvis, elytris bicostatis, apice dentatis et emarginaltis.
— Long. 7 mill.
Brasilien : $S. Joao del Rey (Mus. berol.).
Dem X. humeralis K, ähnlich, aber die Fühler und die Spitze der
Flügeldecken ganz verschieden geformt. Schwarz, oben matt, eine
kleine dreieckige Schultermakel, eine schmale Längsbinde jeder-
seits über dem Seitenrande des Thorax, die Mitte der Vorder- und
Mittelbrust, ziemlich die Basalhälfte der Vorderschenkel und ein
Fleck nahe der Basis der Mittelschenkel rotgelb. Fübler fast halb
so lang als der Kôrper, Glied 4 und 2 glatt, quer, die folgenden
mässig zusammengedrückt, Glied 5 und 4 gross, linger und breiter
als die übrigen, nach oben verbreitert, 3 wenigstens so lang wie
die beiden vorhergehenden zusammen, # unbedeutend kürzer,
D balb s0 lang, doch wenig schmaler als 4, die folgenden sind dem
fünften gleich, nur das letzte ist um den flach gedrückten und
schief abgestutzten Endteil länger. Der Thorax ist quer, vor der
Mitte verengt, oben mässig dicht, gross, aber flach punktirt. Die
Flügeldecken erweitern sich hinter der Mitte in geringem Grade und
sind hier sehr fein und kurz gezähnelt, hinten haben sie 3 tiefe
Ausbuchtungen, eine gemeinschaftliche und eine etwas kleinere
jederseits davon, durch einen ziemlich viereckigen, hinten gezähn-
ten Zipfel getrennt. Die kleinere Ausbuchtung wird aussen vom
2 längeren, stirkeren Zähnen begrenzt, die an der hinteren Aussen-
ecke stehen und nach hinten gerichtet sind. Auf der Scheibe
befinden sich die beiden ersten kräftigen und glänzenden Rippen,
sonst ist nur noch der Anfang der dritten Rippe bemerkbar,
während ihre Fortsetzung und die 4. Rippe fehlen.
45
13. Odontota subænea Cap. ist ein Xenochalepus. Der Typ
hat auf den Flügeldecken keinerlei metallische Färbung und stimmt
mit frilineatus, Volæemi und posticus CHAP. specifisch überein, nur
die Zeichnung dieser Tiere ist unbedeutend verschieden. Stirn und
Fühler sind gleich gebaut, letztere mässig zusammengedrückt,
Glied 1 wenig breiter als lang, 2 kürzer, quer, 3 länger als die
beiden vorigen zusammen und nebst den beiden folgenden stärker
abgeflacht, 4 etwa so lang als 1, jedes der 6 folgenden Glieder
kürzer, unter sich ziemlich von derselben Grüsse, nur-Glied 7 etwas
länger und breiter und das Endglied schmaler, nicht ganz so lang
als 3. Am Thorax treten die Vorderecken einiger Stücke stirker
heraus wie bei anderen. Der Ausschnitt an der Nahtecke der Flügel-
decken ist immer derselbe, hôchstens ändert die Zähnelung des
Hinterrandes in der Stärke leicht ab.
14. Xenochalepus ornatus : Sat elongatus, postice subam-
pliatus, niger, femorum basi, pectoris et segmenti primi abdomi-
nali medio, macula apicali frontis, vittis duabus prothoracis, macula
humerali et margine laterali ante medium fasciaque pone medium
elytrorum flavis vel fulvis ; prothorace subconico, crebre punctato,
elytris apice singulatim rotundatis. — Long. 7-8 mill.
Brasilien : Itaituba (STAUDINGER).
Etwas kleiner und hinten nicht ganz so stark erweitert als Xen.
transversalis CHAP., die Flügeldecken an der Spitze einzeln abge-
rundet ; aber ohne einen tiefen gemeinschaftlich viereckigen Quer-
ausschnitt. Kopf und Fühler schwarz, letztere beinahe halb so lang
als der Kôrper, schwach zusammengedrückt, Glied 1 das breiteste,
2 bedeutend schmaler und kürzer, stark quer, 3 länger als 1,
4 etwas länger als 5, 5 bis 10 unter sich ziemlich gleich, jedes
kürzer als 4, das Endglied lang, an der Spitze schmal abgestutzt.
Thorax breiter als lang, nach vorn verengt, konisch, dicht punktirt,
matt, rotgelb oder blassgelb, eine breite, vor der Mitte stark ver-
engte Mittelbinde und eine schmale Seitenbinde nebst dem Schild-
chen schwarz. Flügeldecken in den Schultern breiter als der Thorax,
an den Seiten bis zur Mitte parallel und unbewehrt, dahinter all-
mäbhlich erweitert und von der hinteren, ganz verrundeten Aussen-
ecke ab fein gezähnelt, schwarz, eine Basalmakel, die von der
Schulterbeule bis an die dritte Punktreihe reicht und auf der zweiten
Rippe bis hinter !/, der Länge schmal ausgezogen ist, der abgesetzte
Seitenrand vorn und eine damit zusammenhängende grade Quer-
binde hinter der Mitte rotgelb oder gelb. Diese Binde reicht innen
bis neben die Naht, wenigstens auf die erste Rippe. Die Scheibe
hat 10 '/, Punktreihen; die beiden ersten Rippen sind stark, die
beiden anuderen fein, die dritte ist weit unterbrochen, die vierte
46
ganz. Unterseite gelb oder rotgelb, die Seiten der Brust und die
4 letzten Bauchsegmente schwarz, diese mit einer hellen Seiten-
makel. Beine schwarz, die Vorderschenkel bis zur Mitte, die
folgenden weniger weit gelb oder rotgelb.
15. Xenochalepus pictus : Sat elongatus, niger, pro- et
mesosterno, femoribus anticis basi, prothorace elytrisque fulvis,
opacis, prothorace vitta media lata, antice rotundatim abbreviata
lateribusque nigris, elvtris apice singulatim rotundatis et serrulatis,
cum apice pro tertia longitudinis parte maculisque tribus ante
medium, duabus lateralibus, tertia oblonga communi, nigris. —
Long. 6.5-7 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
An der Zeichnung der Oberseite leicht zu erkennen. Der Thorax
bat eine breite schwarze Mittelbinde, die vorn etwas verschmälert
und nahe dem Vorderrande gerundet-abgekürzt ist, die schwarze
Seitenbinde ist schmal und erreicht weder Vorder- noch Hinterrand.
Auf den Flügeldecken liegen drei grosse schwarze Makeln vor der
Mitte, eine gemeinschaftliche und eine jederseits am Seitenrande.
Erstere nimmt vorn den Raum zwischen der ersten Rippe beider
Decken ein, erweitert sich dann bis neben die-zweite Rippe und
verengt sich hinten in äbnlicher Rundung bis an die Naht; die
Seitenmakel beginnt hinter der Basis und dehnt sich über die vierte,
selbst bis in die Nähe der zweiten Rippe aus. Ausserdem ist unge-
fähr das letzte Drittel schwarz, vorn auf jeder Decke in einem
convexen Bogen bégrenzt. Kopf, Fühler und Unterseite sindschwarz,
eine Makel an der Basis der Vorderschenkel, zuweilen noch ein
kleiner, verloschener Fleck nahe der Basis der folgenden Schenkel,
die Mitte der Vorder- und Mittelbrust und der Zipfel des Metasternum
zwischen den Mittelhüften gelblich rot. Fühler kurz, von der Seite
zusammengedrückt, Glied 1 breit, 5 und 11 die längsten, 4 kürzer
als 3, die beiden folgenden allmählich an Länge abnehmend, die
5 letzten Glieder unbedeutend verdickt und durch deutliche Nähte
setrennt, das Endglied mit einer kurzen, schmalen und stumpfen
Spitze. Flügeldecken in 10 Reihen punktirt, die beiden ersten
\ippen und der kurze Teil der dritten an der Basis sind kräftig, die
vierle ist schwach. Am Rande stehen hinter der Mitte feine und
kurze Zähne, am Hinterrande dazwischen noch 3 bis 4 längere.
16. Xenochalepus festivus : Elongatus, parallelus, obscure
cœruleus, antennis articulis 3 ultimis obscure ochraceo -pubescenti-
bus, prothorace subpulvillato crebre punctato elvtrisque rufis, his
(basi excepta) obscure cœruleo marginatis, apice subsingulatim
rotundatis et serrulatis. — Long. 6-8 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
47
Diese Art erinnert an Chalepus bellulus CHArP., hat jedoch kürzere
und dickere Fübler und einen grob gekôrnten, hohen, viereckigen
Clypeus, der nur selten merklich länger als breit ist. Der Kôrper
ist intensiv, aber sehr dunkel blau, an den Beinen und der Stirn
mit metallisch grüner Beimischung, der Thorax, die Flügeldecken
(ausgenommen ein Naht-, Seiten- und Hinterrandsaum), der Vor-
derrand und die Seiten der Vorderbrust rot. Fühler kräftig, wenig
länger als Kopf und Thorax zusammen, Glied 3 das längste, cylin-
drisch, die übrigen quer, 6 das kürzeste, die 5 Endglieder gelblich
behaart, das Endglied in eine flach gedrückte, schief abgestutzte
Spitze verlängert. Thorax breiter als lang, schwach kissenartig
gewôlbt, in der Mitte am breitesten und nach vorn wenig mehr als
nach hinten gerundet-verengt, dicht und kräftig punktirt. Flügel-
decken in den Schuitern breiter als der Thorax, dahinter parallel,
am Ende scnwach einzeln abgerundet und dicht und fein gezähnelt,
mit 10 /, kräftigen Punktreihen, von denen die 5. bis 8. in der
Mitte auf 2 verringert sind, und 4 Rippen. Die erste von diesen ist
mässig stark, die zweite und namentlich die vierte schwächer, die
dritte nur vorn und hinten leicht angedeutet. Der blaue Saum hat
eine veränderliche Breite. Bei den hellsten Stücken reicht der
Nahtsaum bis auf die erste Rippe, der Seitensaum bis in die
10. Punktreihe ; bei den dunkelsten Exemplaren ist der Nahtsaum
bis in die dritte, der Seitensaum bis in die neunte Punktreihe und
der Hinterrandsaum über das letzte Drittel ausgedehnt.
17. Das Hauptmerkmal von Xenochalepus bisignatus CHar.,
Ann. Belg., 1877, 13 (sub. Odontota) besteht darin, dass die Flügel-
decken mil 10, an der Basis mit 9 Punktreihen besetzt sind, weil
im ersten Zwischenstreifen nahe dem Schildchen wegen der Ver-
breiterung der Nahtkante und der ersten Rippe nur noch eine Reihe
Platz findet. Diese Bildung tritt in keinem anderen mir bekannten
Xenochalepus wieder auf. ;
CHApuis hat eine kleine Form von Buenos-Aires beschrieben,
bei welcher der Thorax jederseits einen roten Fleck hat und die
gelbe Humeralmakel der Flügeldecken durch eine Längsbinde auf
und neben der zweiten Rippe mit der Querbinde hinter der Mitte
vereint ist. Die Normalform, die in Brasilien häufig zu sein scheint,
ist von mir als Xen. geometricus, Verh. Brünn, 1910, p. 140, be-
schrieben worden. Bei ihr hat der Thorax eine rote Längsbinde
jederseits über dem Seitenrande und die gelbe Basalzeichnung der
Flügeldecken ist von der dahinter liegenden Querbinde getrennt.
Mit dieser Artist X. externus CHAP. am nächsten verwandt, bei dem
die beiden ersten Punktreihen der Flügeldecken ganz vorhanden
sind.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 3 111 1911. 4
48
18. In Odontota acuticornis CHaAp., die ich für einen echten
Chalepus ansehe, sind die Punktreihen 5 bis 8 der Flügeldecken in
der Mitte um eine vermindert, in der gleichnamigen Art von BALy,
Biol. VI. 2., p. 77, die zu Xenochalepus gehôürt, nicht. Letztere Art
mag den Namen À. Balyanus führen.
19. Xenochalepus alienus BaLy, von dem sich typische
Stücke aus Panama : DAVID (CHAMPION) im Berliner Museum befin-
den, breitet sich von Nicaragua bis Ecuador und ôstlich bis Guyana
aus und ist nach dem Typ mit ancora CHaP., 1877 identisch. Dieser
bildet mit den vorhergehend genannten 3 Arten eine Gruppe, die
im Fühlerbau einer Uroplata ähnelt (1), weil die 5 Endglieder so
enge verbunden sind, dass die Nähte schwer zu erkennen sind,
namentlich wenn sie nicht noch durch leichte Einschnürungen
angedeutet werden. Das letzte Glied ist sehr scharf zugespitzt.
Die Klügeldecken von ancora sind 10-reihig punktirt, an den
Seiten sparsam und äusserst fein-, hinter der Mitle etwas stärker
gezähnelt und in der äusseren Hälfte des Hinterrandes mit Je
2 längeren, dornformigen, nach rückwärts gerichteten Zähnen
besetzt; ungefähr das letzte Drittel, sowie vor der Mitte eine gemein-
schaftliche ankerfôrmige Zeichnung schwarz. Diese lässt stets den
abgesetzten Seitenrand frei, kann aber auch zuletzt vüllig schwinden.
Von dieser Abänderung, der ab mendax, befinden sich einige
Stücke aus Brasilien und Venezuela : Sf.-Estephe bei Puerto Cabello
(THIEME) im Berliner Museum. Der Thorax hal drei schwarze
Längsbinden, eine feine am Seitenrande und eine etwas lreitere in
der Mitte. Letztere erlischt zuweilen.
20. Xenochalepus confinis : Sat elongatus, subparallelus,
niger, antennis crassiusculis, articulo uliimo acutissimo, prothorace
vittis duabus fulvis, elytris pone medium evidenter denticulatis,
apice trispinosis, macula magna humerali fasciaque communi pone
medium fulvis, pectore in medio, segmento primo abdominis femo-
ribusque anticis basi fulvis. — Long. 7.5-9.5 mill.
Brasilien : Iatahy, Prov. Goyas (DONGKIER) ; Matto Grosso (ROHDE)
und Surinam (HELLER, X. 1907) im Mus. berol.
Var. À. boliviacus : Metasterno segmentoque primo ventrali nigris,
antice fulvo-marginatis.
Bolivia : Songo, Corica (STAUDINGER) ; Prov. Sara, Dep. St.-Cruz
de la Sierra (STEINBACH,; Mus. berol.).
(1) Trotz der Fühlerbildung gehüren diese Tiere zu Chalepus, da ihr Clypeus
gekôürnt ist.
RS en PPT PR RIT PTT ET 07 u
49
Dem X. ancora CHAP. nahe verwandt und ähnlich, der Thorax
hat aber eine breite schwarze Mittelbinde, die Flügeldecken sind
am Seitenrande kräftiger gezähnelt und am Hinterrande mit je drei
lingeren Zähnen bewehrt, von denen der erste schräg nach aussen
gerichtet, der dritte kleiner als die beiden andern ist; endlich
berührt der äussere Schenkel der gemeinschaftlichen ankerfürmi-
gen schwarzen Zeichnung vor der Mitte immer den Aussenrand,
selbst wenn er innen abgekürzt ist. Daher bleibt von der rôtlich
gelben Grundfarbe nur eine Schultermakel nebst einer gemein-
schaftlichen Querbinde hinter der Mitte übrig. Die Makel nimmt an
der Basis den Raum zwischen der ersten Rippe und dem Seiten-
rande ein, verengt sich aussen, hinter der Schulter, schräg nach
innen und endet, mehr oder weniger breit abgerundet in ‘/, Länge.
Bei ancora hängt diese Makel durch den hellen Seitenrand mit der
Querbinde zusammen, verschmälert sich beiderseits nach hinten,
so dass die erste Rippe nur dicht an der Basis hell gefärbt bleibt,
und endet schmal zugespitzt auf der zweiten Rippe. Die Unterseite
ist mit ancora ziemlich übereinstimmend gefärbt, schwarz, die Mitte
der Brust und das erste Bauchsegment, häufig auch ein Seitensaum
dahinter, sowie eine Makel an der Basis der Vorderschenkel rotgelb.
Die westliche Form dieser Art, v. boliviacus, unterscheidet sich
durch die länger ausgezogene rotgelbe Schultermakel, die auf der
zweiten Rippe nahe l/, der Länge zugespitzt endet, und durch die
dunklere Färbung der Unterseite, Hier ist die Hinterbrust und der
erste Bauchring grôsstenteils schwarz, erstere hat einen hellen,
aussen abgekürzten Saum am Vorderrande, der oft auf eine kleine
Makel am Mesosternum beschränkt ist, letzterer ist nur noch auf
dem Mittelzipfel zwischen den Hüften rotgelb. Diese Form hat
CHApuis für Odontota ventralis GUÉR. gehalten (das von ihm be-
stimmte Stück aus dem Brüsseler Museum liegt mir vor) und p. 19
aufgeführt. Das GuÉériN’sche Tier, welches wenig gestreckt sein
und den Thorax, die Schenkel und die beiden ersten Bauchsegmente
einfarbig lebhaft rot haben soll, ist mir unbekannt und dürfte eher
zu Anoplitis oder Baliosus gehôren.
21. Xenochaäalepus insignitus CHaAp.ist dem confinis tiuschend
ähnlich, aber viel schlanker gebaut und am Seitenrande vor den
grossen Dornen des Hinterrandes feiner gezähnelt. Das typische
Stück hat noch nicht die volle Ausfärbung, denn es fehlt ihm die
ankerformige schwarze Zeichnung vor der Mitte der Flügeldecken,
welche wie in confinis bis auf die Epipleuren reicht.
Wabhrscheinlich muss auf solche Stücke die Odontota proxima
GUÉR. bezogen werden; da GURIN aber « la base des cuisses jaune »
nennt, 2#nsignitus jedoch nur eine rotgelbe Basis an den Vorderschen-
keln hat, stelle ich vorläufig noch beide als Arten neben einander.
50
29, Mit Xenochalepus normalis CHar., 1877, ist suspiciosus
Bazvy, Biol., 1886. 77 identisch; er liegt mir von Panama und
Columbien vor, daber ist die Vaterlandsangabe «€ Antilles » sehr zu
bezweifeln. Die helle Form (normalis CrAP., p. 18) hat die Naht
vorn und einen Strich unter der Schulter schwarz, wäbhrend in der
vollständig gezeichneten (elongalus CHAP., p. 20) ausserdem die
ganze Naht und ungefähr des letzte Viertel der Flügeldecken
schwarz ist. Die Grôsse der Art beträgt 8.7-10.5 mill.; jede Flügel-
decke hat hinten 2 lange Dornen.
25. Xenochalepus Lacordairei Cuar., 1877. 16 ist nach dem
Typ eine unbedeutende Abänderung des dentalus K., welche nicht
einfarbig schwarze Beine, sondern auf der Unterseite der Vorder-
schenkel einen roten Längsfleck nahe der Basis besitzt. Der Seilen-
rand der Flügeldecken ist hinter der Schulter zuerstleichterweitert,
sodann vor der Mitte ähnlich verengt, die zehnte Punktreihe geht
unter der Schulter in 2 Reihen über.
24. Xenochalepus octocostatus : Elongatus, niger, parum
cyaneo-vel æneo-micans, subopacus, prothorace sat forliter punc-
tato, utrinque macula rufa obsolete signato, elytris 4-costalis, apice
evidenter serrulatis, macula basali rotundata fasciaque pone medium
ochraceis. — Long. 7 mill.
Brasilien : Goyas (CLAVAREAU).
Den grôüssten Exemplaren von Xen. faustus WSs. sebr ähnlich,
aber tiefer schwarz gefärbt, die Flügeldecken hinten etwas länger
gezähnelt, die dritte Rippe überall von gleicher Hôhe, der vierten
ähnlich und wie diese etwas schwächer als die beiden ersten Rippen.
Ausserdem ist die gelbe Schultermakel kürzer, mehr gerundet, ihr
Hinterrand bildet einen starken Bogen.
25. Xenochalepus Kolbei : Sat elongatus, alter, prothorace
fortiter punctato, ante basin profunde transversim impresso, elytris
pone medium evidenter-, apice longius serratis, fortiter striato-
punctalis, 4-costatis, costa tertia medio longe interrupta; macula
bumerali oblonga fasciaque pone medium rufescente flavis. —
Long. 7 mill.
Brasilien (Mus. ber.).
Tief schwarz, nur die Mitte der Hinterbrust und der Bauch mässig
glänzend. Thorax quer, vor der Mitte stark gerundet-verengt, der
vordere Borstenkegel als kräftiger Zahn seitlich heraustretend, die
Scheibe ziemlich grob punktirt, gewülbt und binter der Mitte mit
einer weiten, tiefen Quergrube. KFlügeldecken in den Schultern
91
bedeutend breiter als der Thorax, sodann ziemlich parallel, hinten
breit gemeinschaftlich abgerundet und lang gezähnelt, mit10 Punkt-
reihen. Die Schultermakel und die Querbinde hinter der Mitte sind
rôtlich gelb, erstere ist länger als in der vorigen Art, aber kürzer
wie in fausti, reicht innen nicht über die erste Rippe hinweg, ver-
schmälert sich beiderseits nach hinten und endet etwa in !/, der
._Länge auf der zweiten Rippe in einer stumpfen Spitze.
Die Art steht dem Xen. notaticollis CHAP. von Cayenne sehr nahe,
ist kleiner als dieser, der Thorax einfarbig schwarz, viel dichter
punktirt, auf den ‘Flügeldecken laufen die Punktreihen 5 bis 8
regelmiässig neben einander fort und sind in der Mitte nicht auf
9 verringert, endlich ist der Seitenrand abweichend gezähnelt : Vor
der Mitte befinden sich zahlreiche sehr kleine Zähnchen, hinter
derselben werden sie allmählich grôsser und weitläufiger, die
3 grüssten stehen am Hinterrande nahe der Aussenecke, die übrigen
des Hinterrandes sind kleiner. X. notaticollis ist ringsum gleich-
mässig sehr kurz gezähnelt, nur am Hinterrande treten 2 stärkere
und längere Zühne dazwischen, einer dicht an der Aussenecke, der
andere weiter nach innen.
26. Xenochalepus bajulus : Sat elongatus, subtus niger,
medio pectoris et abdominis femorumque basi fulvis, supra fulva,
antennis, collo, vittis tribus prothoracis, scutello maculisque dua-
bus magnis (altera apicali, altera ante medium sæpe subancoræformi
lateribus haud attingente) nigris ; antennis crassiusculis, prothorace
crebre punctato, elytris 4-costatis, costa tertia interrupta, pone
medium leviter dilatatis, apice spinulosis. — Long. 9-10 mill.
Paraguay (DRAKE), Brasilien : Jatahy (DoNCKIER)) Bolivia : Prov.
Sara, 700 m. (STEINBACH, Mus. berol.).
Mit Guerini CHAP. (1) sehr nahe verwandt und in der Zeichnung
der Flügeldecken ebenso veränderlich wie dieser, doch immer
daran zu unterscheiden, dass die in beiden Arten vorhandene
schwarze Zeichnung vor der Mitte der Flügeldecken, die aus anfäng-
lichen Längsstrichen zuletzt ankerfôrmig wird, nur bis an den
abgesetzten Seitenrand reicht und diesen nebst den Epipleuren
frei lässt, bei Guerini jedoch den Seitenrand und die Epipleuren
bedeckt. Auch die Fühler beider Arten sind abweichend gebaut :
Glied 3 gross und breit, aussen winkelig erweitert, so dass der
Fühler dort wie geknickt erscheint, Glied 4 kleiner, etwas schmaler
(1) Beim typischen Stücke von Guerini sind von der ankerfürmigen Zeichnung
der Flügeldecken nur eine gemeiuschaftiche Nahtbinde bis zur Mitte und zwei
Längssitriche vorhanden, einer unter der Schulter, der andere dahinter zwischen
der zweiten und vierten (nicht 2. und 3.) Rippe.
92
und bedeutend kürzer als 3 (Guerini), oder Glied 3 gross, um die
Hälfte linger und etwas breiter als Glied 1, nach der Spitze gleich-
mässig erweitert (der Fühler daher nicht geknickt), 4 etwas schma-
ler, aber eine Spur länger, wenigstens nicht kürzer als 3 (bajulus).
Der Thorax von Guerini ist nicht dicht, gross aber flach punktirt,
matt, ein Längsstreifen an der Mittellinie glatt und glänzend; der
von bajulus ist dicht und tief punktirt, matt, ein sehr feiner und
kurzer, wenig in die Augen fallender Mittelstreifen glatt. Endlich
ist der Hinterrand der Flügeldecken feiner und mehr gleichmässig
gezähnelt, während sich Guerini durch zwei grôssere Zühne aus-
zeichnet und dadurch den vorhergehenden Arten ähnlich wird.
27. Chalepus flavipes Crampr., Biol. VI, 2., 1894. 257 gehôrt
zu Baliosus; da der Name mit flavipes GERM. 1824 collidirt, ändere
ich ibn in Champion um.
28. Baliosus conspersus : Elongatus, subparallelus, flavus,
nitidulus, antennis, pectore, coxis, apice femorum et tibiarum tar-
sisque nigris, prothorace antice angustato, lateribus rotundato, ante
basin transversim impresso, nigro-bipunctato, elytris apice rotun-
datis et obsolete crenulalis, nigro-conspersis. — Long. 3.8 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
In Farbe und Zeichnung an Uroplata bipuncticollis CHAP. erin-
nernd, aber kleiner namentlich schlanker gebaut, glänzender, mit
11-gliederigen Fühlern, ohne Seitenzahn des Thorax, die 3. Rippe
der Flügeldecken nur vorn angedeutet und der Raum zwischen der
2. und 4. Rippe unregelmässig punktirt.
Ziemlich gestreckt, gelb, schwarz gefleckt, Stirn und Thorax
blass rôtlich gelb. Fühler schwarz, die ersten 6 Glieder etwas
kürzer als die 5 Endglieder, die eine schwache Keule bilden, deren
einzelne Glieder durch eine Einschnürung und eine verloschene
Naht deutlich abgesetzt sind. Stirn glatt, mit einer feinen Augen-
und Mittelrinne, Scheitel schwärzlich. Thorax quer, in der Mitte
am breitesten, nach vorn mehr als nach hinten verengt, dicht
punktirt, ein kleiner Raum in der Mitte glatt und glänzend, vor
dem Hinterrande ein kräftiger Quereindruck. In der Mitte der
Scheibeliegen in einer Querreihe 2schwarze, punktfôrmige Makeln,
die unter sich doppelt so weit entfernt sind als jede vom Seiten-
rande. Flügeldecken an der Basis schräg heraustretend und in den
Schultern bedeutend breiter als der Thorax, dahinter parallel, am
Ende gemeinschaftlich abgerundet, mit leicht angedeuteter Aus-
senecke, schwach gewülbt. Die 1., 2. und 4. Rippe sind ziemlich
kräftig, glänzend, die 3. nur an der Basis bemerkbar. Die Punkt-
reihen sind regelmässig, aber ihre Punkte aut den schwarzen
93
Stellen grüsser als auf den gelben; die Reiïhen 5 bis 8 sind an der
Schulter und auf einer kurzen Stelle unmittelbar hinter der Mitte
auf 3, im zweiten Viertel und hinten auf 2 beschränkt. Jede Decke
hat 10 oder mehr kleine unregelmässige schwarze Makeln : 3 grüs-
sere am Seitenrande (unter der Schulter, in der Mitte und in der
hinteren Aussenecke), je eine am $Schildchen und innerhalb der
Schulterbeule, 4 dahinter, quer, strichfôrmig, oder in 2 Punkte
(auf der ersten und zweiten Rippe) geteilt, und ein gemeinschaftli-
cher Punkt auf der Naht dicht vor der Mitte. Unten ist die Hinter-
brust nebst den Beinen schwarz, etwa die Basalhälfte der Schenkel
und Schienen gelb.
29. Baliosus pectoralis BALY (sub Uroplata), Ann. Mag.
4864. 339, erhielt ich in einem Exemplare von Ceara in Brasilien
durch STAUDINGER ; dasselbe weicht in verschiedenen Punkten von
der Beschreibung des Autors ab, so dass die folgende Besprechung
zum Erkennen der Art beitragen dürfte :
Blass bräunlich gelb, Hinterbrust schwarz, die Spitze der Schie-
nen und die Tarsen, sowie ein Ring der vier Hinterschenkel
schwärzlich, die ersten 2 oder 3 und die 4 letzten Fühlerglieder
gebräunt, 3 kleine ziemlich verloschene Flecke über dem Sciten-
rande der Flügeldecken (hinter der Schulter, in und hinter der
Mitte) braun. Fühler bis zur Schulter reichend, von den 6 ersten
Gliedern ist 3 das längste, 6 das kürzeste, die 5 Endglieder sind
deutlich getrennt, quer, und bilden eine mässig dicke Keule. Stirn
glatt, mit weiter Mittelfurche. Thorax an den Seiten stark gerundet,
in der Mitte am breitesten, nach vorn wenig mehr als nach hinten
verengt, an den Seiten dichter als in der Mitte der Scheibe punktirt,
vor der Basis jederseits mit einem weiten Eindrucke, in denen 2 kurze
Längsreihen von Punkten stehen. Die Flügeldecken sind in den Schul-
tern, die einen wenig über die Seiten heraustretenden, nicht scharf
zugespitzen Zahn bilden, etwa doppelt so breit als der Thorax,
in der spitzwinkeligen hinteren Aussenecke kaum breiter, da-
zwischen sehr sanft ausgeschweift, am Hinterrande breit abgesetzt,
gerundet-abgestutzt und unregelmässig gezähnelt, auf der Scheïbe
grob punktirt. Die ersten 4 und die beiden letzten Reïhen sind nicht
ganz regelmässig, weil ihre einzelnen Punktpaare weder genau
neben noch hinter einander stehen; die 5 bis 8. sind noch unregel-
mässiger, an der Basis auf 5, am äussersten Ende plôtzlich auf
2 beschränkt. Die erste Rippe ist kräftig, gradlinig, die zweite
schwächer, leicht geschlängelt, die dritte an der Basis und Spitze
vorhanden, die vierte schwach, mehrfach unterbrochen.
Das Tier erinnert durch die Schulterbildung entfernt an eine
Stethispa, aber die kürzeren Fühler, die unregelmässige Skulptur
54
der Flügeldecken und deren nicht zahnfôrmig vorgezogene hintere
Aussenecke heben eine wirkliche Verwandtschaft auf.
350. Baliosus varius : Subcuneiformis, fulvus, nitidulus, pro-
thorace flavo, obscure quadrivittato, elytris elongato-quadralis,
angulo laterali postico in dentem coñcavum, nigrum, apice rotun-
datum productis, brunneo-flavoque variegatis, quadricostatis. —
Long. 5 mill.
Brasilien : Matto Grosso (RonpE; Mus. berol.).
Annähernd Kkeilfôrmig, rôtlichgelb, Thorax und Flügeldecken
blassgelb, ersterer mit 4 schwärzlichen, nicht scharf begrenzten
schmalen Längsbinden, eine am Seitenrande und zwei in der Mitte
der Scheibe, vor dem Schildchen verbunden; die Flügeldecken sind
mit hell rothbraunen Schräghbinden versehen, die mit einander
zZusammenhängen, wodurch die gelbe Grundfarbe auf je 7 Makeln
beschränkt wird : eine kleine zwischen der Schulterbeule und
dem Schildchen, 2 ähnliche dahinter, an der Naht und unter der
Schulter, eine grüssere, viereckige, schräge Quermakel in der Mitte,
von der zweiten Rippe bis an den Seitenrand, 2 kleinere dahinter,
schräg von vorn nach hinten und aussen gerichtet, an der Naht
und dem Seitenrande, die letzte endlich am Hinterrande, gemein-
schaftlich, quer. Die 5 letzten Fühlerglieder sind quer, durch feine
Nühte getrennt, und bilden eine schwache Keule. Thorax quer, in
der Mitte am breitesten, vorn schmaler als hinten, die Seiten in der
Mitte mit 2 kleinen Zähnchen, die Scheibe auf den dunklen Binden
stirker und dichter als auf den hellen Stellen punktirt. Flügel-
decken ziemlich parallel, hinten in einen schräg nach aussen ge-
richteten, an der Spitze ziemlich breit abgerundeten Zahn erweitert,
mit 4 Rippen, von denen die erste nur mässig stark, jede der andern
schwächer ist. Es sind 10 '/, Punktreihen vorhanden. Die ersten
beiden ganzen Reihen sind regelmässig, in den übrigen haben die
Punkte nicht gleiche Abstinde, jedoch werden Reihe 3 bis 6 vor
der Spitze auch regelmässig, während sich dort Reihe 7 und 8 zu
einer verbinden.
51. Uroplata terminata Cnap., À. B., 1877. 29, hat elfglie-
derige Fübhler und ist daher ein Baliosus, dem hospes WS. sehr nahe
verwandt und ähnlich, aber grôsser, auf dem Thorax weitläufiger
und stärker punktirt und am Hinterrande der Flügeldecken länger
und deutlicher fein gezähnelt. Ausserdem verlaufen die mittleren
Punktreihen der Flügeldecken verschieden. Peim terminalus ver-
bindet sich die dritte und vierte Rippe weit vor der Spilze, wodurch
die 7. und 8. Punktreihe abgekürzt, die 5. und 6. nahe dem Abfalle
h #2.
bi
99
zur Spitze durch eingeschobene Punkte in drei Reihen umgewan-
delt wird; während bei hospes die Reihen 5 bis 8 hinter der Mitte
regelmässig neben einander herlaufen.
32. Odontota lycoides Cuap., |. c., 6, gehôrt ebenfalls in die
Gattung Baliosus, in der sie, mit 10 mill. Länge, die bis jetzt be-
kannte grôsste Art bildet. Aus der Diagnose dürfte sie nicht erkannt
werden, weil die falschen Angaben : € postice valde ampliata » und
« capite flavo, utrinque et ad oculos flavo » irre führen. Ich be-
schreibe daher das typische Exemplar.
Kôürper ziemlich schlank, hinter der Mitte mässig erweitert, im
Umrisse etwa an Cephalodonta elevata BALY erinnernd. Kopf rotgelb,
ein Querband der Stirn über der Fühlerwurzel, als Augensaum bis
auf den Scheitel verlingert, schwarz. Clyvpeus glatt, kurz, dreieckig,
fast senkrecht ansteigend. Fühler kaum halb so lang als der Kôürper,
schwarz, 11-gliederig, das dritte und elfte Glied am l'ingsten, letz-
teres mitabgeschrägter und nach aussen gekrümmter Spitze.Thorax
quer, vorn schmal, die Seiten nahe den Vorderecken parallel, dann
fast gradlinig bis hinter die Mitte erweitert, hierauf gradlinig
schwach verengt. So entsteht an der breitesten Stelle ein stumpf-
winkeliger Zalin. Die Oberfläche ist dicht punktirt, schwarz, mit
2 rotgelben Längsbinden, die nach vorn stark convergiren. Flügel-
decken in den stumpfwinkeligen Schultern merklich breiter als der
Thorax, dann bis vor die Mitte ziemlich parallel, später allmählich
erweitert, 1m letzten Fünftel gerundet-verengt und hinten an der
Naht in einem grossen Winkel ausgeschnitten. Die Erweiterung wird
durch die allmihliche Ausdehnung des abgesetzten Seitenrandes
bedingt. Die Flügeldecken sind schwarz, ein lang dreieckiger Schul-
terfleck, dessen Spitze in ‘/; Länge auf der dritten Rippe liegt, und
eine gemeinschaftliche Querbinde dicht hinter der Mitte, beide durch
einen Saum des Seitenrandes verbunden, rotgelb. Von den 4 Rippen
sind die beiden äusseren schwach, die Basis der dritten und die
zWei inneren Rippen stärker; am Schildchen liegt eine mässig
lange Punktreihe, sonst sind in jedem Zwischenstreifen 2 regel-
mässige Reihen von äusserst dicht gestellten feinen, vor der Mitlte
wenig grüsseren Querpunkten vorhanden. Die KReihen sind durch
eine zarte Längsleiste, die Punkte durch ähnliche Querleisten ge-
schieden. An der Nahtecke stehen 2 bis 3 rotgelbe, an der breit
verrundeten Aussenecke 3 bis 4 schwarze, grüssere Zähnchen, die
übrigen am Hinterrande sind äusserst klein. Unterseite schwarz,
Mitte der Brust und erstes Baucl:segment (mit Ausnahme des Hin-
terrandes) ein Fleck an der Seite der folgenden Segmente und die
Basis der Schenkel rotgelb. Die vier vorderen Schienen sind stark
gebogen.
96
33. Auf Uroplata angulata F., 1787 aus Cayenne kann die
gleichnamige Art OciviEr’s, 1808 wobhl nicht bezogen werden, weil
die Flügeldecken ganz abweichend gezeichnet sind; es tritt dafür
wieder angulosa OL., 1792 ein.
34. Uroplata octosignata : Subcuneiformis, depressiuscula
testaceo-rufo, antennis basi infuscatis, vertice nigro, prothorace
parce subseriatim punctato, viltis duabus nigris, elytris apice
subrotundato-truncatis, denticulatis, lateraliter dentatim dilatatis
et nigris, dorso obsolete quadricostatis, piceo-rufis, singulo maculis
4 fulvis. — Long. 6.3 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
Von der sehr ähnlichen octopustulata BALY durch folgende
Punkte abweichend : Die ersten 3 oder 4 Fühlerglieder sind
schwärzlich, das 7. und 8. Glied länger, der Thorax kleiner, an den
Seiten weniger gerundet und hinter der Mitte ziemlich parallel,
davor verengt, oben mit 2 mässig breiten schwarzen Längsbinden,
welche durch eine schmale helle Mittellinie getrennt sind. Letztere
ist nebst einem Streifen am Aussenrande jeder Binde ziemlich glatt,
während die 4 übrigen Längsstreifen (einer am Seitenrande und
2 von den dunklen Binden bedeckte in der Mitte) nicht dicht, aber
kräftig, unregelmässig gereiht-punktirt sind. Die Flügeldecken
endlich sind am Hinterrande stärker gezähnelt und an der Aussen-
erke in einen mässig grossen, stumpf-zugespitzten schwarzen
Zahn erweitert, der oben dachfôrmig gewülbt ist; die Skulptur
stimmt ziemlich überein, nur sind die Punkte unbedeutend grôüsser
und etwas schärfer eingestochen. Jede Decke hat 10 '},; Punkt-
reihen und 4 schwache Rippen, von denen die erste etwas stärker
ist als die übrigen, die dritte fehlt in der vorderen Hälfte. Die
secundären Zwischenstreifen bilden äusserst feine Leisten, welche
im letzten Viertel fast so stark als die Rippen werden; die 5. bis 8,
Punktreihe sind auf dem Abfalle zur Spitze und vor der Mitte auf
2 beschränkt. Die 4 rôtlich gelben Makeln jeder Decke sind wie
bei ostopustulata angeordnet, aber kleiner, Makel 2 liegt zwischen
der ersten und vierten, Makel 3 zwischen der zweiten und vierten
Rippe, auch ist unter der Schulterbeule noch ein fünfter heller
Fleck angedeutet.
35. Uroplata ambigua CHar. ist den grüssten Stücken
meiner ferruginea ähnlich, bei welchen die Grundfarbe der Flügel-
decken pechbraun geworden ist, mit metallisch grünem Anfluge,
aber breiter gebaut, oben durchgängig schwächer punktirt, und
hat eine zahnformige Erweiterung in der hinteren Aussenecke,
57
Noch schwächer ist planiuscula CHAP. punktirt, bei der die hintere
Aussenecke annähernd rechtwinkelig ist. In diese Gruppe gehôürt
noch fulvopustulata BALY aus Mittelamerika.
36. Uroplata æneicollis : Subcuneiformis, subtus testaceo-
flava, pedibus flavis, lateribus pectoris nigris, segmento ultimo
abdominali infuscato, antennis sat brevibus, subelavatis nigris,
fronte prothoraceque nigro-æneis, hoc in medio basi scutelloque
testaceo-flavis, elytris oblongo quadratis, postice rotundatim-dila-
tatis, apice subtrunçatis et subtilissime denticulatis, nigris, leviter
cæruleo- vel æneo-micantibus, suturam versus magis rufescentibus
et obsoletius costulatis, macula laterali elongata, sublunata, albido-
flava. — Long. 4 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
Den unter Nr. 55 genannten kleinen Arten verwandt, ausge-
zeichnet durch schwarze Fühler und metallisch grünlich schwarze
Farbe der Stirn und des Thorax, an dem nur der tiefliegende
Querstreifen vor dem Schildchen rotgelb bleibt; ausserdem an der
weisslich gelben Randmakel der Flügeldecken Kkenntlich. Diese
reicht ungefähr von 1 bis */, Linge, hat einen bogenfürmigen
Innenrand und bedeckt an der breitesten Stelle die 3 äusseren
Punktreihen. Der übrige Teil der Flügeldecken ist aussen schwarz,
mit bläulichem, auf der Schulter grünlichem Anfluge, nach innen
zu geht diese Farbe allmählich in eine rote über, aus der sich oft
eine unbestimmte, aussen abgekürzle hellere Querbinde vor dem
Abfalle zur Spitze leicht abhebt.
Die Fühler reichen bis auf die Schulter, die beiden ersten Glieder
sind ungefähr in der Grüsse gleich, die folgenden 4 kürzer quer,
Glied 7 so lang aber etwas breiter als 2 und vom Endgliede
getrennt. Torax quer, nach vorn fast gradlinig verengt, nur hinter
den Vorderecken und der Mitte sanft eingeschnürt, auf der Scheibe
dicht punktirt, an der feinen und kurzen Mittelrinne glatt. Flügel-
decken in den Schultern breiter als der Thorax, im letzten Viertel
durch die Verbreiterung des abgesetzten Seitenrandes gerundet
erweitert, hinten breit abgestutzt und äusserst fein, verloschen
sezähnelt, die Scheibe mit 10 ‘/, regelmässigen Punktreihen, von
denen die 5. und 6. auf einer kurzen Strecke in der Mitte zu einer
verbunden sind. Von den Rippen ist die erste und zweite fein,
niedrig, verloschen, die dritte fehlt, die vierte ist im mittleren
Teile vorhanden und in der hellen Seitenmakel besonders stark.
817. Von Uroplata fusca CHap., À. B., 1877. 31, liegen mir
ausser dem Typ (der aus Brasilien stammen soll) noch Stücke von
Columbien und Guyana aus dem Brüsseler Museum, sowie U.melan-
58
cholica BALY, Biol. VI. 2. 116, von Matachin in Panama (THIEME,
Mus. berol.) vor, die unzweïifelhaft nur eine Art bilden. CHAPuIs
und BALzy haben die dunkelste Form beschrieben, einer Octotoma
tiuschend äbhnlich, aber durch das gestreckte achte Füblerglied zu
Uroplata gehôrig. Helle Stücke sind oberseits blass bräunlich gelb,
mit einigen schwérzlich grauen Flecken auf den Flügeldecken.
Die Art ist immer an der Form des Thorax und der Vorderschienen
zu erkennen. Der Thorax ist vor der Mitte am breitesten, sodann
bis neben den grossen Borstenkegel in den Vorderecken in einem
concaven Bogen verengt; die Vorderschienen verbreitern sich
von der Basis aus bedeutend und die Miltelschienen sind stark
gebogen.
58. Uroplata chalepoides : Elongata, subparallela, nigra,
ore, pectoris medio, abdominis lateribus, prothorace (vilta media
excepla) vittaque humerali elytrorum, ante medium abbreviala,
fulvis; elytris 4-costatis, apice oblique truncatis et dentliculatis,
angulo externo obtusis. — Long, 5.5 mill.
Guyana (Mus. ber.).
Verschiedenen Chalepus Arten ähnlich, gestreckt, oben wenig
gewôlht, schwarz, der Mund, die Miite der Brust, ein Seitensaum
des Bauches, der Thorax (an dem aber der Seitenrand fein ange
dunkelt und eine nabhe der Spitze leicht eingeschnürte breite
Mittelbinde schwarz bleibt), sowie eine Lingsbinde vor der Mitte
jeder Flügeldecke rotgelb. Diese Binde reicht an der Basis von der
dritten bis achten Punktreihe, verschmälert sich nach hinten und
nimmtam Ende den Raum von der vierten bis sechsten Reihe ein,
Clvpeus quer, schwarz, sparsam punktirt, glänzend, Stirn mit
2 kurzen Längsfurchen in der Mitte. Fühler fast halb so lang als
der Kôürper, ziemlich schlank, Glied 1 an der Spitze unterseits
Zahnfürmig ausgezogen, 3 an Läünge den beiden vorhergehenden
gleich, 7 und 8 wenig stärker als die übrigen, letzteres sehr lang.
Thorax fast doppelt so breit wie lang, vor der Mitte in schwacher
Rundung verengt, dicht punktirt, an der Mittellinie und auf dem
orossten Teile der roten Stellen fast glatt, vor der Basis jederseits
leicht eingedrückt. KFlügeldecken in den winkeligen Schultern
breiter als der Thorax, dann parallel, von der Mitte bis zur hin-
teren Aussenecke ganz unbedeutend erweitert, letztere stumpf-
winkelig, oft mit einem Zähnchen besetzt, sodann in schräger
\üichtung bis zu der am weitesten nach hinten reichenden Nahtecke
abgestutzt und sebr fein gezähnt. Die Scheibe hat 10 !/, Punktreihen
und 4 scharf ausgeprüägte feine und glänzende Rippen, von denen
die 2 ersten bis vor die Spitze gleichmässig verlaufen; die dritte
und vierte sind hinten genähert, die vierte erlischt vorn an der
Schulter.
59
39. Uroplata Severini : Sat elongata, subparallela, nigra,
labro, pecloris medio, abdominis lateribus, prothoracis vittis
duabus maculaque elongala humerali fulvis, elytris 4-costatis,
costa tertia longe in'errupta, apice leviter dilatatis, breviter rotun-
datis et denticulatis, angulo externo dentiformi. — Long. 7 mill.
Cayenne (Mus. bruxell.).
Grôsser und etwas breiter gebaut als die vorige, die Flügeldecken
nach der Mitte stärker eingezogen und an der zahnfürmigen
binteren Aussenecke am breitesten, der Hinterrand in einem
schwachen, gemeinhschaftlichen Bogen abgerundet, sehr fein
sgezäübhnt, die dritte Rippe weit unterbrochen, die Schultermakel
kürzer und schmaler, zwischen der zweiten und dritten Rippe im
ersten Viertel befindlich, der Thorax breiter, an den Seiten gleich-
miässig und schwach gerundet, mit sebr breiter schwarzer Mittel-
binde.
40. Uroplata interrupta : Sat elongata, atra, pectoris medio,
femoribus plus minusve vittisque duabus frontis et prothoracis
rufis, elytris apice parum dilatalis, denticulatis, angulo externo
subrectis, leviter rotundalis, dorso 4-costatis, costis duabus internis
fortis, nitidis, prima pone basin denticulatim elevata, secunda
pone medium interrupta, basi abbreviata, costis duabus externis
tenuibus, medio longe interruptis. — Long. 7 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
Der vorigen in der Kôrperform ähnlich, durch die Skulptur der
Flügeldecken ausgezeichnet. Letztere sind matt schwarz, mit 4 Rip-
pen und 10 aus Querpunkten bestehenden Reihen. Die dritte und
vierte Reihe ist von !/, bis mehr als ?/, Länge auf eine beschränkt.
Die beiden ersten Rippen sind hoch und glänzend, die erste steigt
hinter der Basis zu einem hohen Zahne mit abgerundeter Spitze
auf und verläuft grade; die zweite fehlt im ersten Viertel liegt dann
der ersten näher als normal (weshalb nur die vorher erwähnte eine
Punktreihe dazwischen Platz findet), ist in */; Länge unterbrochen
und biegt dann allmächlich nach aussen, so dass beide Reihen 3 und
4 wieder Raum haben. Die beiden äusseren Rippen sind nur vorn
vorhanden und laufen parallel; daher wird die Schulterbeule nicht
wie bei den übrigen Uroplaten aussen von der dritten, sondern von
der vierten Rippe begrenzt. Die Fühler sind verhältnismässig dick,
Glied 7 und 8 noch dicker wie die vorhergehenden, letzteres an der
Spitze schief gerundet-abgestutzt. Die Stirn hat jederseits einen
roten Längsstreifen, der sich auf dem Thorax als breitere rote Binde,
weit über dem Seitenrande, fortsetzt. Auf den Flügeldecken ist ein
kleiner, unscheinbarer Fleck an der Basis, innen von der dritten
ds Res ONE re el as fa dede Ut
he de ROSES
60
Rippe, rot, ausserdem schimmert der Raum zwischen der dritten
und vierten Rippe nahe der Schulter rôtlich. Die Vorderschenkel
sind grôsstenteils, die folgenden weniger weit, namentlich unter-
seits, rôtlich braun.
41. Uroplata calopteroides : Sat elongata, pone medium
valde ampliata, nigra, pectoris medio, abdominis basi et lateribus
basique femorum fulvis, supra subopaca, fronte antica, vitta sub-
laterali prothoracis, macula parva humerali et fascia pone medium
elytrorum fulvis; elytris tenue costatis, apice emarginatis et obsolete
denticulatis. — Long. 9 mill.
Brasilien : Para, Septemb. 1892 (AL. ScHuLz., Mus, berol.).
Habituell und durch die Zeichnung vielen Lyciden ähnlich. Die
Fübler reichen bis hinter die Schulter und sind schwarz, ziemlich
schlank, Glied 3 so lang als die beiden ersten zusammen, 4 bis 6
nehmen allmählich an Länge ab, 7 ist dem vierten gleich, aber
weniz dicker, 8 bildet einen leicht zusammengedrückten, am Ende
zugespitzten Cylinder ohne Nähte, der so stark wie Glied 7 und 50
lang als die 4 vorhergehenden Glieder zusammen ist. Clypeus quer
viereckig, oben schwach gerundet, schwarz, verloschen runzelig
punktirt. Stirn vorn gelblich rot, dahinter schwarz, matt, kaum
punktirt. Thorax an der Basis fast doppelt so breit wie lang, nach
vorn fast gleichmässig verengt, schwach gewôlbt, undeutlich punk-
ürt, nahe der feinen Mittelrinne glatt, matt schwarz, eine Längsbinde
jederseits über dem Seitenrande gelblich rot. Die Flügeldecken
treten vorn schräg heraus und bilden in den Schultern einen
scharfen stumpfen Winkel, dahinter sind sie bis zur Mitte parallel,
dann erweitert sich ihr abgesetzter Seitenrand in ziemlich starker
Rundung zu einem glatten, ausgebreiteten Streifen, welcher jede
Flügeldecke um die Hälfte verbreitert, am Hinterrande nur wenig
schmaler wird und hier einen gemeinschaftlichen ziemlich tiefen,
aber schmalen viereckigen Ausschnitt hat. Der Rand ist nahe der
breitesten Stelle sparsam, hinten dichter sehr fein und kurz gezäh-
nelt. Die Scheibe hat hinten dieselbe Breite wie vorn, 10 ‘/, regel-
mässige, mässig starke Punktreihen und feine Rippen, von denen
die dritte nur nahe der Schulter vorhanden ist. Die rotgelbe Basal-
makel ist klein, kurz, schmal, hinten verengt, läuft der Schulter-
ecke parallel und steht vorn mit einem feinen Saume unter der
Schulter in Verbindung. Die rotgelbe Querbinde ist mässig breit,
an der Naht schmal unterbrochen; sie beginnt am Anfange der
Erweiterung hinter der Mitte. Die Beine sind sehr schlank, an den
Schenkeln ist ungefähr das Basaldrittel rot gefärbt.
Diese und die folgende Art sind durch Kôrperbau, Skulptur und
61
Zeichnung den Xenochalepus-Arten transversalis, ampliatus, etc.
die CHApPuIs A. B., 1877, pp. 6 und 7 anführt zum Verwechseln
äbnlich.
42. Uroplata andicola : Elongata, pone medium ampliata,
nigra, pectoris medio, femoribus basi extrema, clypeo (sæpe),
vitta sublaterali prothoracis, macula humerali, limbo angusto
laterali fasciaque communi pone medium elytrorum fulvis; elytris
costatis, apice leviter emarginatis et evidenter denticulatis. —
Long. 6.8 mill.
Peru : Marrapata; Bolivia : Songo, Corica (STAUDINGER).
Kleiner, hinter der Mitte weniger erweitert als die vorige, und
von ihr durch folgende Merkmale sicher verschieden. Die Stirn
ist sammetartig schwarz, bôchstens der Rand der Fühlergruben
rot, der Thorax und die Flügeldecken sind stärker punktirt, die
beiden ersten Rippen kräftig, die vierte, sowie die beiden vorhan-
denen Stücke der dritten (an der Basis und hinter der Mitte)
schwach. Der gerundet erweiterte Seitenrand ist am Hinterrande
bedeutend verschmälert, sehr deutlich gezähnelt und hat einen
flachen gemeinschaftlichen Ausschnitt. Der abgesetzte Seitenrand
bis etwa 4/; der Länge, eine Schultermakel an der Basis zwischen
der ersten und dritten Rippe, sowie eine gemeinschaftliche Quer-
binde hinter der Mitte rôtlich gelb. Die Schultermakel ist innen
länger als aussen und reicht auf der ersten Rippe bis !/, der Länge.
Die Vorderschenkel haben ein rechtwinkeliges Zähnchen, die
Mittelschenkel des 4 zwischen Basis und Mitte drei hôckerartige
Zähnchen, ausserdem sind bei ihm alle Schienen am Innenrande
bewimpert. Die Vorderschienen krümmen sich in der Spitzen-
hälfte leicht nach aussen, die Mittelschienen sind stark gebogen.
43. Uroplata holosericea : Elongata, poslice ampliata, atra,
holosericea, clypeo, pectoris medio basique extrema abdominis et
femorum rufescentibus, vitta angusta sublaterali prothoracis,
fasciaque lata apicali elytrorum flavis, elytris unicostatis, postice
striato-punctatis, apice rotundato-subtruncatis, serrulatis. — Long.
6.5 mill.
Ecuador : Santa Inez (HAENSCH. Mus. berol.).
Im Kürperbau den beiden vorigen ähnlich, nur sind die Flügel-
decken nicht wie bei diesen durch einen Ausschnitt im Hinterrande
einzeln abgerundet, sondern gemeinschaftlich gerundet-abgestutzt,
auch ist ihre Erweiterung weniger bauchig. Die auffällige sam-
metschwarze Färbung in Verbindung mit gelber Zeichnung hat die
Art mit vielen anderen Chrysomeliden aus Ecuador gemeinsam.
62
Der Clypeus ist rotgelb und steigt nach oben hôckerartig an,
die Stirn ist sammetschwarz wie der Thorax. Letzterer ist an der
Basis fast doppelt so breit als lang, nach vorn ziemlich gleich-
mässig verengt, mit sehr feiner Mittelrinne auf einer Erhôühung,
die von einem weiten Eindrucke jederseits emporgehoben wird.
Einige verloschene Punkte sind nur auf der schmalen, gelben
Läingsbinde über dem Seitenrande wahrnehmbar. Die Flügeldecken
treten an der Basis schräg heraus und bilden eine winkelige
Schulterbeule, sind dann fast parallel, hinter der Mitte allmäblich
stark erweilert und gehen mit verrundeter Aussenecke in den fein
sezihnten Hinterrand über. An diesem liegt eine gemeinschaftliche
gelbe Querbinde, welche nicht ganz das letzte Viertel einnimmt.
Auf diesem gelben Teile bemerkt man alle 10 Punktreihen, auf
dem übrigen sammetschwarzen Teile nicht. Die erste Rippe und
das Ende der zweiten Rippe ist kräftig, glänzend, der Anfang der
zweiten und das Ende der vierten Rippe sind angedeutet, aber
schlecht zu erkennen. Unterseite schwarz, etwas glünzend, die
Mitte der Brust, das Basaldreieck des ersten Bauchsegmentes und
eine verloschene Makel an der Seite der folgenden Segmente nebst
der äussersten Basis der Schenkel rôtlich. Vorderschenkel mit
einem Zahne, Schienen bewimpert, die an den 4 Vorderbeinen
gebogen.
44. Uroplata lobata : Elongato-subcuneiformis, nigra, capite
(vertice excepto), fascia angusta prothoracis utrinque, macula late-
rali elytrorum ante medium, femorum basi margineque veutrali
fulvis; antennis longis, articulis 3-7 compressis perfoliatis, coleo-
pteris apice profunde trisinuatis. — Long. 6 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
Der Cephalodonta serricornis F. äusserst ähnlich, gestreckt,
keilfürmig, schwarz, oben kaum glänzend, der Kopf, mit Aus-
nahme eines Querstreifens hinter den Augen, eine Längslinie
jederseits über dem Seitenrande des Thorax, eine Makel vor der
Mitte der Flügeldecken, ein Fleck in der Mitte der Vorderbrust und
an der Spitze der Hinterbrust, das erste Drittel der Schenkel und
ein Seitensaum des Bauches rotgelb. Fühler schlank, etwas länger
als der halbe Kôrper, Glied 3 bis 7 stark erweitert und flach
gedrückt, Glied 8 bis in die scharfe Spitze verschmälert. Thorax
um die Hälfte breiter als lang, nach vorn gleichmässig verengt,
auf der Scheïibe wenig gewülbt und sehr dicht, fein punktirt.
Flügeldecken in den Schultern etwas breiter als der Thorax, da-
binter im ersten Fünftel parallel, dann allmäblich erweitert, hinten
mit 3 tiefen Ausschnitten, einem gemeinschaftlichen, quer-vier-
eckigen und einem gerundeten jederseits davon. Der Seitenrand ist
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63
vorn sehr schmal, hinten breit abgesetzt; die Scheibe hat 10 !},
regelmässige Punktreihen und eine nicht besonders starke erste
Rippe, auch die zweite ist an der Basis vorhanden. Die rotgelbe
Makel bildet vorn einen Längsstreifen zwischen der 5. und 8. Punkt-
reihe, erweitert sich hinter der Schulter bis auf den Seitenrand
und an die erste Rippe und hat einen ziemlich gradlinigen, sehr
schrägen Hinterrand, welcher an der ersten Rippe vor der Mitte
beginnt und aussen hinter derselben endet. Die Beine sind schlank.
45. Uroplata amazona : Elongata, subparallela, nigra, supra
opaca, capite vittis duabus sublateralibus prothoracis, vitta hume-
rali elytrorum, pectoris medio femorumque basi flavis; pro-
thorace antrorsum angustato, elytris apice rotundatis et spinulosis,
humeris subdilatatis, angulatis, 4-costatis. — Long. 7.5 mill.
Brasilien : Para (Mus. berol.).
In der Färbung der Uroplata Emilii Cap. ähnlich, der Thorax
aber nach vorn gradlinig verengt, ohne einen glänzenden und
sparsamer punktirten Raum in der Mitte, die Flügeldecken an der
Spitze mit 4-5 längeren, dornformigen Zähnchen besetzt und die
dritte Rippe auf der Schulter winkelig erhôht, so dass sie entfernt
an den Schulterkamm der echten Octhispa-Arten erinnert; ausser-
dem sind die Mittelschienen viel weniger gekrümmt und die Flügel-
decken sehr verschieden punktirt. Es sind auf ihnen 10 /, regel-
mässige, durch 4 parallele Rippen getrennte Punktreihen vor-
handen, während bei Emilii die 2. und 4. Rippe nach vorn
convergiren, die 3. nur vorn und hinten vorhanden ist und die
Punktreihen 5 bis 8 auf einer kurzen Strecke hinter der Schulter
auf 2 Reihen vermindert sind. Farbe und Zeichnung des Kôrpers
stimmt in beiden Arten ziemlich überein, die zwei gelben Längs-
binden über dem S$eitenrande des Thorax sind aber bei Emilii
gebogen, bei amazona gradlinig, vorn fast zusammenstossend,
auch verlängert sich in letzterer Art die Schultermakel auf der
dritten Rippe bis in die Nähe der Mitte und bildet so eine schmale
Längsbinde.
46. Uroplata serrulata : Modice elongata, ferruginea, sub-
opaca, antennis breviusculis, prothorace transverso, ante medium
rotundatim angustato, dorso convexiusculo creberrime punctato,
elytris subparallelis, lateribus evidenter serrulatis, apice oblique
truncatis, supra subdeplanatis, fortiter minus regulariter striato-
punctatis, quadricostulatis. — Long. 4.7 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
In der Grüsse, Kôürperform und Skulptur der fulvopustulata,
ambigua, etc. ähnlich, aber durch die Form der Flügeldecken
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 3 111 1911. 5
RAT TE NN PATENTS
64
leicht davon zu unterscheiden. Letztere sind parallel, hinten ein-
zeln schräg abgestutzt, so dass die äussere Hinterecke einen
stumpfen Winkel mit verrundeter Ecke bildet und die Nahtecke
weit dahinter liegt; ausserdem ist der Seitenrand von der Schulter
bis hinten hin gleichmässig und deutlich gezähnelt. Hierdurch
erinnert die Art an depressa CHAP., bei der die Randzähne jedoch
grôsser sind und dichter stehen.
Mässig gestreckt, rotbraun, matt, die Rippen und Runzeln etwas
glänzend, Fühler und Beine heller, rôtlich gelbbraun. Clypeus
kurz, quer, leicht gerunzelt, mit schwacher Mittelleiste. Fühler bis
an die Hinterecken des Thorax reichend, 8-gliederig, die Glieder 1
und 4 bis 6 kurz, 2 und namentlich 3 länger, 7 noch länger und
dicker als 3, das Endglied doppelt so lang als 7, am Ende stumpf
zugespitzt. Thorax fast doppelt so breit wie lang, die Seiten hinten
ziemlich parallel, vor der Mitte gerundet-convergirend, die Vorder-
ecken werden durch den nach vorn gerichteten Borstenkegel
gebildet. Die Scheibe ist schwach der Quere nach gewëlbt (vorn
stärker als hinten) und äusserst dicht punktirt, in der Mitte mit
einer leicht erhabenen Querrunzel. Flügeldecken breiter als der
Thorax, parallel, grob in 10 '/, regelmässigen Reihen punktirt,
mit 4 welligen, ziemlich feinen Rippen, die durch eine Anzahl
wenig feinerer Querrunzeln verbunden sind. Die dritte Rippe ist
im mittleren Teile niedrig, mehrfach unterbrochen, hinten mit der
vierten vereint. Die Punktreihen 5 bis 8 sind in der Mitte auf 2 be-
schränkt.
47. Uroplata Iheringi : Anguste-oblonga, testaceo-flava, pec-
tore abdomineque nigris, antennis brevibus, clavatis, 8-articulatis,
prothorace transverso crebre punctato, linea media longitudinali
et transversali subelevatis, lævibus, vittis duabus fuscis signato,
elytris subparallelis apice rotundatis, 4-costatis, striolis cœruleo-
fuscis decoratis. — Long. 3—3.5 mill.
Brasilien : Campos de Jordao, Est S. Paulo (LüberwWALDT 1906;
V. IHERING).
Mit orphanula WS$. am nächsten verwandt, bedeutend schlanker
gebaut, die Fühlerkeule kürzer und dicker, die Flügeldecken ab-
weichend gezeichnet, nicht zwischen Schulter und hinterer Aussen-
ecke in leichtem Bogen ausgerandet wie in ophanula, sondern
hinter der Schulter eingeschnürt, sodann wieder eine Spur
erweitert und bis hinten in sanftem Bogen gerundet.
Blass bräunlich gelb, Unterseite mit Ausnahme der Beine
schwarz, der Thorax mit 2 breiten, schlecht begrenzten schwärz-
lichen Längsbinden, die weder Vorder- noch Hinterrand berühren
65
und durch die helle Mittellinie getrennt sind. Flügeldecken auf den
Rippen mit mehreren schwärzlichen, metallisch blau angelaufenen
Längsstrichen besetzt, von denen je. 5 auf den beiden ersten, 2 auf
der dritten und einer auf der vierten Rippe liegen. Diese dunklen
Striche reichen auch ein wenig auf die Zwischenstreifen hinauf,
“Fühler kurz, Glied 8 um die Häülfte länger als 7, während es in
orphanula mehr als doppelt so lang wie das 7. ist. Stirn schmal,
fast glatt. Thorax kurz, um die Hälfte breiter als lang, nahe den
Vorderecken verschmälert, oben dicht punktirt, mit 4 weiten,
verloschenen Vertiéfungen, durch die eine fast glatte Längs- und
Quermittellinie schwach emporgehoben werden. Die Flügeldecken
treten an der Basis fast gradlinig heraus und sind in den Schultern
breiter als der Thorax, etwas hinter der Mitte am breitesten, am
Ende gemeinschaftlich abgerundet, mit stumpfwikeliger, fast
verrundeter Aussenecke. Die Scheibe hat 10 Punktreihen und
4 schwache Rippen; die dritte ist in der Mitte weit unterbrochen
und die Punktreihen 7 und 8 sind vor der Mitte auf eine beschränkt.
Der Rand der Decken ist sparsam, äusserst fein und undeutlich
gezähnelt.
48. Hispa gibba Or., Encycl. VII. 1792, 98, von St-Domingo
ist eine typische Octhispa, aus deren dreieckigem Schulterkamme
die Benennung hergeleitet ist; mit ihr künnte nach der Beschrei-
bung die Uropl. tricolor Surrr. Arch., 1866 ; 259, von Cuba identisch
sein. Da aber OLIVIER und FABRIGIUS die Fühler schwarz nennen,
SUFFRIAN trüb rot, das 2. bis 6. Glied geschwärzt, auch der Fundort
nicht derselbe ist, so halte ich es für besser, beide vorläufig noch
neben einander aufzuführen.
49. Octhispa centromaculata Cap. aus Mexico, ist ver-
schossen gelbbraun, die Fübler stets, seltener auch einzelne andere
Stellen des Kôrpers rütlich gefärbt, der Seiten und Hinterrand der
Flügeldecken nebst einem Punkte dicht vor der Mitte zwischen der
ersten und zweiten Rippen, sowie ein Saum an den Seiten des
Thorax rotbraun bis schwärzlich, verloschen begrenzt und wenig
hervorstechend. Die Grüsse und Form des Schulterkammes scheint
veränderlich zu sein. In der Regel bildet derselbe, von der Seite
gesehen, ein stumpfwinkeliges Dreieck, mit stumpfer Spitze,
welches, nach innen umgelegt, kaum bis an die erste Rippe reichen
würde. Bei einem der vorliegenden Stücke ist der Kamm hüher, so
dass er, nach innen gelegt, bis an die Naht reichen würde,und endet
in eine scharfe Spitze (var. acutangula). Von der Hühe des Schulter-
kammes dürfte auch die seitliche Ausdehnung der hinteren Aussen-
ecke abhängig sein; diese ist bei Stücken mit niedrigem Kamme
66
unbedeutend, in der var. acutangula am stärksten; bei dieser ist
das dritte Fühlerglied so lang als das zweite, bei der hier als tvpisch
angenommenen centromaculata länger als dasselbe.
50. Octhispa gentilis : Subcuneiformis, teslaceo-rufa, nilida,
antennis nigris, 8 articulatis, prothorace crebre punctato, ante basim
profunde transversim impresso, elytris tricoslatis, fulvis, piceo-
variegatis, angulo postico lateraliter producto, triangulari, apice
subrotundato. — Long. 8.3 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
Ganz vom Ansehen einer grossen Octh. carinata CHAP., nur etwas
lebhafter gefärbt und abweichend gezeichnet; durch den Bau der
Fübler und des Thorax sicher verschieden, auch ist die Erweite-
rung der hinteren Aussenecke der Flügeldecken etwas grôsser, mit
breiterer Spitze. In carinata sind wie bei pallipes die Fübler 7-glie-
derig, weil die ursprünglichen 5 Endglieder zu einer gleichmässigen
Keule verschmolzen und die ersten 6 Glieder deutlich getrennt
sind, bei gentilis sind die 7 ersten Glieder frei und die letzten
4 vereint, das dritte Glied bedeutend länger als das zweite. Der
Thorax von carinala ist verhältnismässig klein, konisch, an den
Seiten unbedeutend gerundet, und bat 3 dunkle Längsbinden, der
von gentilis breiter, gewülbter, mit stark gerundeten Seilen, einfar-
big rot. Wenn man die rotgelbe Färbung der Flügeldecken als
Grundfarbe ansielit, so haben beide Arten einen dunklen, pech-
schwarzen, oft bläulich angehauchten Seitensaum, der innen bis an
die dritte Rippe reicht uud hinter der Mitte endet. Mit diesem
Saume sind bei carinata zwei schräg naeh hinten gerichtete Quer-
binden vereint, von denen die erste über die Schulterbeule bis neben
die Naht läuft und hier einen Strich bis-zur Basis sondet; die zweite
liegt dicht vor der Mitte. Dahinter treten noch 2 Querbinden auf,
eine hinter der Mitte, schräg nach vorn und innen gerichtet, die
andre vor der Spitze, gradlinig, gemeinschaftlich. Bei gentilis endet
der dunkle Seitensaum früher, bald hinter der Mitte, indem er sich
plôtzlich in eine viereckige Makel bis in die vierte Punktreihe
erweitert. Auf der inneren Hälfte jeder Decke liegen 3 dunkle
Flecke. Der erste ist bindenformig und zieht sich vom Schildchen
schräg nach hinten und aussen bis an die zweite Rippe; der
folgende ist viereckig, reicht von der Naht bis in die dritte Punkt-
reihe und berührt mit seiner hinteren Aussenecke die innere
Vorderecke der Seitenmakel, wäbrend die innere Iinterecke der
letzteren die dritte Nahtmakel berührt. Diese ist grôsser als die
übrigen und schräg nach hinten und aussen auf den stumpfen Zabn
in der Aussenecke gerichtet, welcher schwarz gesäumt ist. Der
kurze Abfall zur abgestutzten Spite ist rotbraun gefärbt.
67
51. Octhispa obscura : Subcuneiformis, ferruginea, anten-
nis 8 articulatis, basi fronteque parce punctulala infuscatis, pro-
thorace subconico nigro, vittis tribus rufescentibus, elytris margine
denticulatis, tricostatis, piceis, maculis tribus parvis ferrugineis,
angulo postico lateraliter producto, rotundato. — Long. 5.5 mill.
Brasilien (Mus. berol ).
inter castanea CHAP. einzureihen, ähnlich geformt, aber viel
kleiner als die vorige, rostrot, die ersten 4 bis 5 Fübhlerglieder
häufig angedunkelt, Stirn, Hals und Thorax schwarz, letzterer mit
roter Mittellinie und einem ähnlichen Saume an den wenig gerun-
deten Seiten, auf der Scheibe dicht und stark punktirt, die Mittel-
linie fast glatt. Schildchen rostrot. Flügeldecken breiter als der
Thorax, am Seiten- und dem abgestutzten Hinterrande fein
sezähnelt, vorn parallel, hinter der Mitte allmäblich, und an der
Hinterecke in einen dreieckigen Zahn erweitert, dessen Spitze
breit abgerundet ist. Die Scheibe ist rôtlich pechbraun, mit je
3 kleinen rostroten Flecken : der erste rund, auf und neben der 2.
Rippe dicht hinter ‘/, Länge, die beiden andern sind schmale
Querbinden, die von der ersten Rippe schräg nach aussen und
hinten zum Seitenrande laufen und an diesem durch einen feinen
roten Saum verbunden sind. Die erste beginnt innen unmittelbar
hinter der Mitte, die zweite hinter °/, Läinge. Die 3 Rippen sind
kräftig, die Punktreiken regelmässing und stark.
52. Octhispa cribrosa : Subcuneiformis, flavo-testacea, pa-
rum nitida, pedibus dilutioribus, antennis sat crassis, 8-articu-
latis, prothorace brevi profunde punctato, lateribus rotundato,
elytris postice sat dilatatis, macula obsoleta sub humero infuscata
maculaque parva in angulis posticis picea signatis, dorso profunde
8-seriatim punctatis, tricostatis, costis duabus internis crassis, tertia
obsoleta. — Long. 5 5 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
Von den vorigen Arten durch starke Fühler, tiefe Punktirung
der Oberseite und die hintere Aussenecke der Flügeldecken ver-
schieden, welche nicht zahn- oder lappenfôrmig, sondern nur
winkelig erweitert ist. Der Kôrper ist blass gelblich rotbraun,
glänzend, die Beine heller, gelb, ein unscheinbarer Längsfleck
unter der Schulter angedunkelt und eine kleine Makel in der hin-
teren Aussenecke pechschwarz. Die 7 ersten Fübhlerglieder sind
quer, das erste doppelt so breit als lang, die folgenden etwas
schmaler, Glied 3 ist wenig linger als 2, jedes der drei folgenden
kürzer, Glied 7 wenig erweitert und mit der folgenden Keule von
gleicher Breite. Stirn kurz, glatt, mit tiefer Mittelrinne. Thorax in
der Mitte fast doppelt so breit als lang, die gerundeten Seiten con-
vergiren vorn mehr als nach hinten; die Scheibe ist wenig
gewôlbt, stark punktirt, an der Mittellinie glatt. Von den 8 starken
Punktreihen der Flügeldecken sind die 6 inneren ganz regelmässig,
die beiden äusseren nahe der Mitte auf eine beschränkt. Die erste
und zweite Rippe ist stark, die dritte schwach.
53. Octhispa flexuosa : Elongata, ferruginea, pedibus, fronte
elytrisque flavis, his parallelis, apice parum rotundatis, denticu-
latis, angulo postico in dentem concavum, nigrum, apice rotunda-
tum lateraliter productis, dorso subdeplanatis, sutura, maculis
duabus pone basin, fasciis duabus obliquis, medio connexis
fasciaque subapicali fusco-rufis. — Long. 5 mill.
Peru merid. (Mus. berol.).
Gestreckt, Unterseite, Fühler, Thorax und Schildchen rostrot,
Stirn und Flügeldecken bräunlich gelb, Beine gelb, die Decken
schwärzlich rot gezeichnet, der Zahn in der hinteren Aussenecke
schwarz. Die dunkle Zeichnung umfasst die Nahtkante, 2 kleine
Längsflecke dicht hinter der Basis (der eine auf der zweiten Rippe,
der andre am Seitenrande unter der Schulter), zwei von der Naht
schräg nach aussen und hinten gerichtete Querbinden nahe der
Mitte und hinter derselben, sowie eine grade Querbinde unmittel-
bar vor dem Hinterrande. Beide Schrägbinden sind zwischen der
ersten und zweiten Rippe durch eine Erweiterung mit einander
verbunden; die zweite Schrägbinde und die Spitzenbinde stossen
in der hinteren Aussenecke zusammen und bilden ein gemeinsames
Dreieck. Fühler etwas länger als Kopf und Thorax zusammen,
ziemlich kräftig, Glied 3 fast so lang als 1 und 2 zusammen. Stirn
glatt. Thorax quer, vor der Mitte verengt, die Seiten schwach
serundet, mehrfach ausgebuchtet, die Scheibe wenig gewôülbt,
ziemlich dicht punktirt, mit glatter Mittellinie. KFlügeldecken
breiter als der Thorax, parallel, hinten gerundet- abgestutzt und
an der Aussenecke jederseits in einen concaven, an der Spitze
ziemlich breit abgerundeten Zahn seitwärts ausgezogen. Der Hin-
terrand ist wenig stärker als der Seitenrand sehr fein gezähnelt,
die 3 Rippen mässig stark und die beiden letzten Punktreihen in
der Mitte auf eine beschränkt.
04. Octhispa vitticollis : Elongata, dilute fulva, subtus fuso-
rufa, antennis crassiusculis, septem-articulatis, articulis 2-6 nigris,
prothorace subconico, vittis quatuor æneis, elytris subparallelis,
angulo postico in dentem acutum, nigrum oblique productis,
æneo-variegatis, tricostalis, intervallis biseriatim punctatis, tertio
basi et medio triseriato. — Long. 5.5 mill.
Bolivia : Mapiri (STAUDINGER).
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EX ro NC Mere + ne ie dE M «
69
An der Fühlerfärbung und Zeichnung der Oberseite leicht zu
erkennen, im Kôürperbau der Robinsoni BALY und proba WSs. ähn-
lich, nach dem Fühlerbau zu carinata CHAP. zu stellen. Blass
rôtlich gelb, unten dunkel rothraun, die Ränder der Brust und die
orossen Mittelhüften schwärzlich. Fühler ziemlich dick, schwarz,
das Basal- und Endglied rostrot, letzteres ist aus den Glisdern
7 bis 11 zusammengesetzt und bildet eine lange Keule, an der die
Nähte schlecht zu erkennen sind. Der glatte Hals hat 4 schwarze
Flecke, die genau vor den #4 schwarzen, metallisch grün ange-
laufenen Längsbinden des Thorax liegen. Letzterer ist breiter als
lang, ziemlich konisch, dicht punktirt, die Mittellinie und ein
Querstreifen an der Basis, der mit der Scheibe eine gleichmässige
Fläche bis zum Schildchen bildet, glatt. Flügeldecken schräg
heraustretend und in den Schultern breiter als der Thorax, dahinter
zuerst leicht verengt, sodann allmählich und sehr schwach erwei-
tert, an der Aussenecke in einen spitzen, oben convexen Zahn
schräg ausgezogen, der wenig über den schwach gerundeten und
sehr fein bedornten Hinterrand hinaus reicht. Auf der Scheibe
liegen die drei normalen Rippen und 4 Zwischenstreifen, von denen
der erste, zweite und vierte je 2 Punktreihen besitzt; der dritte
ist etwas breiter und hat nur im zweiten und letzten Viertel 2, an
den übrigen Stellen drei Punktreihen. Die schwarze, grôsstenteils
metallisch grünlich oder bläulich schimmernde Zeichnung besteht
aus folgenden Stücken : eine gemeinschaftliche, leicht nach vorn
gebogene Querbinde vor dem Hinterrande und eine damit zusam-
menhängende Schrägbhinde, die auf jeder Decke vom Eckzahne aus
nach innen und vorn bis neben die Naht hinter der Mitte läuft; sie
ist weniger deutlich und besteht aus 3 kurzen Längsflecken in den
Zwischenstreifen. In der Mitte liegt eine Quermakel von der dritten
Punktreihe bis zum Seitenrande; sie verlängert sich im vierten
Zwischenstreifen bis unter die Schulter. Endlich liegt ein Strich an
der zweiten Rippe hinter der Basis und an seinem Ende ein
kürzerer Strich in ungefähr !/, Länge auf der ersten Rippe.
55. Octhispa Severini : Elongata, fulva, antennis 8-articula-
tis, prothorace transverso, antice angustato, lateribus subbidentatis,
dorso (linea media excepta) crebre punctato, vittis 4 nigris, elytris
subparallelis, angulo postico externo parum dilatatis, obtusis, apice
subtruncatis, 8-seriatim punctatis et tricarinatis, æneo-vel cæruleo-
fuscis, vix nitidis, maculis novem apiceque fulvis. — Long. 4-5 mill.
Brasilien : Nova Friburg (Prov. Rio de Janeiro); Mus. bruxell.
In der Zeichnung des Thorax an die vorige Art, in der Kôrper-
form mehr an cruentata erinnernd, nur hinten abgestutzt und die
Aussenecke in einen kleinen, abgerundeten Zipfel erweitert.
‘
70
Rotgelb, 4 nicht scharf hervortretende Längsbinden des Thorax
schwarz, die Flügeldecken schwärzlich, metallisch blau oder grün-
lich überflogen, ein Spitzensaum und 9 Makeln rotgelb. Von diesen
ist eine, die in etwa !/, Läünge zwischen der ersten Rippe beider
Decken liegt, gemeinschaftlich, gerundet; von den übrigen liegen
4 auf jeder Decke : die erste vor der Mitte, zwischen der 2. Rippe
und dem Seitenrande, quer; die zweite, unmittelbar hinter der
Mitte, auf der ersten Rippe, gerundel; die dritte wenig dahinter,
quer, von der zweiten Rippe bis zum Seitenrande reichend; die
vierte endlich vor dem Abfalle zur Spitze, quer, von der 1. bis zur
5. Punktreihe ausgedehnt. Fühler kurz, die 3 ersten Glieder linger
als die 3 folgenden, Glied 3 das längste, 7 eben so lang. doch
bedeutend dicker, das Endglied etwa so lang als die 4 vorhergehen-
den zusammen. Thorax quer, vor der Mitte verengt und nabe dieser
am Seitenrande mit 2 Zähnchen bewebhrt, die Scheibe wenig
gewôlbt, dicht punKktirt,die Punkte nabe der Mittellinie weitläufiger.
Flügeldecken in den stumpfwinkeligen Schultern breiter als der
Thorax, dahinter ziemlich parallel, mit 8 regelmässigen Punkt-
reihen und 3 Rippen, von denen die erste am stärksten, die dritte
am schwächsten ist.
56. Octhispa” modesta : Elongata, subparallela, flava, anten-
nis rufo-testaceis, prothorace crebre punctato, rufo-bivittato, elytris
apice denticulatis, maculis tribus sat obsoletis rufis. — Long. 5 mill.
Columbien : Nova Valencia (Mus. berol.)
Mit coxalgica BALY nahe verwandt, in Kôürperform und dem Ver-
laufe der beiden letzten Punktreihen auf den Flügeldecken (die in
der Mitte auf eine Reihe beschränkt sind) ähnlich, aber kleiner,
heller gefärbt und ganz abweichend gezeichnet. Gelb, die Fühler
hell rôtlich gelbbraun, 2 schmale Längsbinden, welche die Thorax-
scheibe in 3 gleiche Stücke teilen, sowie 3 schlecht begrenzte
Makeln auf jeder Flügeldecke wenig lebhaft blutrot : eine auf der
Schulter, die zweite in der Mitte, die dritte in der Spitze. Sie
reichen innen bis an die erste Rippe. Der Clypeus und die Fübhler
sind wie bei coxalgica gebaut, letztere aber etwas dicker, der Thorax
ist quer, an den Seiten gerundet und nach vorn etwas mehr als
nach hinten verengt, oben dicht punktirt. Flügeldecken breiter wie
der Thorax, ziemlich parallel, hinten mit je 5 kräftigen Zihnchen,
die Punktreihen und die drei Rippen ebenfalls kräftig.
57. Octhispa fugax : Elongata, subparallela flava, antennis
9-articulatis, rufescentibus, prothorace crebre punctato, elytris
limbo apicali vittisque suturali et discali sanguineis, his basi æneo-
nigris. — Long. 5 mill.
Brasilien (Mus. berol.).
71
Der Octh. annulipes CHAMP. nahe stebend, schmaler gebaut, an
der hinteren Aussenecke der Flügeldecken weniger gleichmässig
und viel kürzer abgerundet, durch die Zeichnung der Decken und
die Füblerbildung recht abweichend.
Schlank gebaut, fast parallel, gelb, Stirn und Thorax wenig, die
Fübler mehr rôütlich. Letztere sind kurz, so lang als Kopf und Thorax
zusammen, Glied 2 so lang als 1, 5 kürzer und dünner, 4 bis 6 jedes
kaum s0 lang als 3, aber allmählich eine Spur verbreitert, 7 und
8 länger, stärker, quer, mit dem neunten, an dem Nähte kaum
wahrnehmbar sind, eine Keule bildend. Thorax breiter als lang,
vor der Mitte in leic'ter Ausbuchtung verengt, oben dicht punk-
ürt. Flügeldecken breiler als der Thorax, parallel, hinten fein
gezihnelt, mit 8 regelmässigen Punktreihen und 3 Rippen; gelb,
ein ziemlich schmaler Saum an der Naht und am Hinterrande, sowie
eine Längsbinde auf der zweiten Rippe blass blutrot, nicht scharf
begrenzt. Der Nahtsaum nimmt vorn eine grünlich- oder bläulich-
schwarze Färbung an, ähnlich auch die Längsbinde. Diese bedeckt
in ihrem dunklen Basalteile fast ganz den Raum zwischen der
ersten und dritten Rippe, dahinter ist sie auf die nächste Umge-
bung der zweiten Rippe beschränkt und endet in etwa 4/; Länge.
Hier ist eine Verbindung mit dem Spitzensaume angedeutet.
8. Octhispa parvula : Elongata, dilute rufo testacea, anten-
nis apice infuscatis, prothorace vitta sublaterali olsoleta fusca,
elytris apice rotundato-truncatis, denticulatis, angulo suturali leviter
sinuatis, dorso piceo-rufis, latera versus dilutioribus, singulo ma-
culis sex parvis, flavis, 1, 2, 2, 1 collocatis. — Long. 4 mill.
Caracas (THIEME, Mus. berol.).
Eine der kleinsten Arten, gestreckt, hell rôtlich gelbbraun, die
Beine heller, die Fühler dunkler, an der Spitze schwärzlich, die
Flügeldecken rôtlich pechbraun, nach dem Rande heller, jede mit
6 kleinen gelben Flecken. Von diesen liegen 4 auf der ersten Rippe
(an der Basis, in !/, Linge, dicht hinter der Mitte und vor der Spitze)
und 2 auf der zweiten Rippe, vor und hinter der Mitte, oft bis an
die dritte Rippe ausgedehnt, neben den beiden Mittelmakeln der
ersten Rippe, aber etwas weiter hinter gerückt als diese. Die Fühler
sind kurz, mässig stark, 8-gliederig. Die Stirn hat einige Punkte
neben der feinen Augenrinne ; der Thorax ist quer, an den Seiten
schwach gerundet, nach hinten wenig, nach vorn stärker verengt,
dicht punktirt, jederseits mit einer angedunkelten Längsbinde über
dem Seitenrande. Flügeldecken breiter als der Thorax, ziemlich
parallel, hinten kurz abgerundet, mit einem kleinen Ausschnitte in
der Nahtecke, oben sehr wenig gewülbt, mit 3 Längsrippen, von
72
denen die erste die stärkste, die dritte die schwäachste ist, und
8 Punktreihen. Die beiden letzten Reihen bilden in der Mitte nur
eine.
99. Bei der Besprechung von Penthispa morio F.in den Verh.
Baünn, 1910, p, 157 habe ich eine Farbenabänderung, welche auf
dem Thorax 2 rotgelbe Längsbinden trägt, als ab. Fabricii bezeich-
net. Jetzt finde ich, dass BALY dieselbe bereits Biol. VI. 1886. 191,
als Chalepus bivittaticollis beschrieben und von morio entfernt
neben Anoplitis congener gestellt hat, weil sie eine abgekürzte
Punktreihe besitzt. Diese kurze, aus 2 bis 5 Punkten bestehende
eihe findet sich auch bei der typischen morio, in vielen Stücken
ist sie auf einen Punkt beschränkt, in anderen fehlt sie. Bei dieser
und einigen anderen Arten ist also auf die Zusatzreihe am Schild-
chen kein Wert zu legen.
60. Microrhopala BALY. Ausserordentlich nahe mit Penthispa
verwandt; die Flügeldecken haben stets 8 !/, Punktreihen und er-
scheinen, da sie sich hinten allmählich und gleichmässig zu der
schmalen Spitze verengen, annähernd oval, während sie in den
wenigen Penthispa-Arten, die sich etwa mit einer Microrhopala
verwechseln lasser, an der hinteren Aussenecke einen sehr
schwachen stumpfen Winkel bilden. In der Gattung herrscht eine
grosse Unsicherheïit, weil die meisten Arten nach geringem Mate-
riale ohne Rücksicht auf die veränderliche Skulptur und Zeich-
nung beschrieben worden sind; sie bedürfen daher einer grüund-
lichen Revision. Ganz sicher wurde von HoRN, Trans. Amer. Soc.
Philad. 1883, 291, die vittata F. festgestellt, welche durch ihre
6 ersten z'emlich glatten, kahlen und glänzenden Fübhlerglieder
ausgezeichnet ist; falsch ist nach meinem Materiale dagegen die
Zusammenziehung von vulnerata HOoRN, BALY, Biol. Centr. Amer.
VI, 92, mit rubrolineata MANNH., ebenso die Angabe bei BALY, Ann.
Mag. 1864, 269, in welcher der rote Strich am Ende der ersten
primären Rippe von Micr. xerene NEWM. € punctum », «spot »
genannt und ans Ende des € dritten » Zwischenstreifens verlegt
wird.
Als M. rubrolineata MANNH betrachte ich die grôssere nord-
amerikanische Art mit ausgesprochen blauer Unterseite, während
serene NEWM. kleiner und unterseits ziemlich schwarz gefärbt ist ;
nur die Brust und die Epipleuren der Flügeldecken haben oft
einen mehr oder weniger deutlichen metallisch grünen Schimmer.
In beiden Arten ist der Clypeus und das erste Fühlerglied fast
kahl].
6!. Microrhopala ciliata : Oblongo-ovalis, nigro-ænea, pro-
thorace crebre punctato utrinque fulvo vittato, elytris violaceo-
LÉ
Ê CR UE À IE = ÉTPRP A TT ES ON TE S L'CYOR LR "1
73
nigris, punctato-striatis, costa prima in apice secundaque fulvis,
clypeo articuloque primo antennarum ciliatis. — Long. 4-4.2 mill.
Mexico : Canelas.
Den kleinsten Stücken der Micr. xerene sehr ähnlich, aber etwas
breiter gebaut, der Clypeus und die Unterseite des ersten Fühler-
gliedes dicht mit abstehenden, gelblichen Härchen besetzt, das
siebente Fühlerglied kurz, etwa doppelt so breit als lang, von dem
achten getrennt, dieses kurz, eiformig. Der rotgelbe kurze Strich
am Ende der zweiten Rippe auf den Flügeldecken läuft nicht
seradlinig nach hinten, wie in rubrolineata und Ͼerene, sondern
biegt nach aussen, auch sind die Punkte in den Reiïhen der Flügel-
decken stärker, tiefer, dichter hinter einander gereiht als bei
Ͼerene.
Ich erhielt einige Exemplare von H. BECKER, die in der D. Ent.
Zeit. 1905, 135, als M. rubrolineata angeführt sind, ausserdem
liegen mir noch 3 von FLOHR gesammelte Stücke aus dem Berliner
Museum vor.
62. Hispa pluto NEwm., Entomologist 1840, 77, von den
Trenton Falls, ist bisher als Abänderung von Microrh. erebus NEW.
betrachtet worden, dem widerspricht die Beschreibung voll-
kommen; denn, während erebus 2 unc: lang und 1 unc. breit
angegeben ist, wird pluto 1.95 lang und nur 0.5 unt. breit genannt,
geôrt also nach der Grüsse und der schlanken Kôrperform
zu Uroplata porcata MELSsH. Ich stelle sie aber nur fraglich unter
diese, später beschriebene Art, weil aus NEWMAN’S Beschreibung
« utrumque elytron bicarinatum, marginibus quoque elevalis,
interspatiis seriebus 2 punctorum profundorum impressis » eine
zwWeifellose Identität nicht hervorgeht.
63. Microrhopala arizonica ScHæFrrer, Mus. Brooklyn Inst.,
I, 1906, 255, kann nicht zu dieser Gattung gehüren, da die Flügel-
decken nur 8 Punktreihen besitzen sollen, während in Microrhopala
ausserdem noch eine aus 4 bis 3 Punkten bestehende Reihe am
Schildchen vorhanden sein muss. Nach der Beschreibung halte ich
sie für die schwarzblau statt grün gefärbte Form der Pentlispa sutu-
ralis BALY, einer Art, die bisher übersehen wurde, weil sie BALY,
Biol Centr. Am., \I, 51, leider zu Chalepus gestellt hat. Auch
meine Microrh. suturalis D. Z., 1905, 135, ist mit ibr identisch.
Das Berliner Museum besitzt unter den Exemplaren aus Mexico
* (FLour) auch eine Farbenabänderung (ab. vittula) mit einer bliu-
lich schwarzen Längsbinde auf jeder Flügeldecke. Diese Binde ist
anfangs ein Strich hinter der Schulter in der 5. Punktreihe und
nimmt zuletzt den ganzen Raum zwischen der 4. und 7. Reihe ein,
«
74
auch der Seitenrand ist an der hinteren Aussenecke dunkel
gesäumt.
64. Microrhopala perforata BaLy, Costa-Rica, Panama : am
Hügel beim Mangowalde (THEME, Mus. berol.), ist durch die
Bildung der Fühlerkeule ausgezeichnet, an der die Trennung der
vier letzten Glieder oben durch Einschnürungen, an den Seiten
durch deutliche Nähte, zuweilen so deutlich ausgeprägt ist, dass
man den Fühler als 11-gliederig bezeichnen môchte. Der Thorax
ist rot und hat eine mässig grosse dunkel metallische Spitzen-
makel, welche am Vorderrande breit und erst hinter der Mitte
sgerundet verengt ist. Jede Flügeldecke hat auf metallisch grünlich
oder bläulich-schwarzem Grunde 2 rote Makeln : Die erste ist an-
nähernd quer dreieckig, beginnt unmittelbar hinter der Schulter-
beule und zieht mit gradlinigem oder concav gebogenem Vorder-
rande in schräger Richtung nach hinten und innen bis an die
Nahtkante, selten auf diese hinauf; aussen reicht sie bis neben den
Seitenrand, ihr Hinterrand liegt etwas vor der Mitte und bildet
einen Bogen oder eine grade Querlinie. Die zweite Makel, hinter
der Mitte, ist kleiner und hat die Form einer Querbinde, welche
nur selten den Aussenrand und die Naht erreicht. Der Hinterrand
der Flügeldecken ist sehr fein gezähnelt. Nahe verwandt ist die
folgende Art :
65. Microrhopala columbica : Cœruleo-vel æneo-nigra, elv-
tris apice denticulatis, vitla discoidali apice ahbreviata et pone
medium sæpe interrupla prothoraceque fulvis, hoc macula rotun-
data ænea-vel cœruleo-nigra. — Long. 4.5-5 mill.
Columbien : Honda am Magdalena (THIEME, Mus. berol )
Grôsser als perforata und von dieser hauptsächlich durch fol-
sende Merkmale zu unterscheiden : Die vier letzten Füblerglieder
sind zu einer festen Keule verbunden, an der die Nähte schwer
sichtbar sind, die dunkle Makel des Thorax ist gerundet, am Vor-
derrande schmal, in der Mitlte am breitesten, die Flügeldecken sind
bhinten stirker gezäihnt, jede hat eine rotgelbe Längsbinde, welche
stets die Basis berübrt, zwischen der ersten und dritten Rippe liegt
uod in 3/4 Linge endet. Oft ist sie hinter der Mitte unterbrochen.
Sie nimmt an der Basis nur die zweite Rippe ein, erweilert sich
bald bis an die dritte und sechste Punktreihe, von 1/5 der Länge
ab tritt sie innen auf die erste, aussen auf die dritte schwache Rippe.
75
1. Callispa flavescens : Oblongo-ovalis, convexiuscula, flava,
nilida, clypeo fusco, antennis nigris, elytris postice sæpe albicanti-
bus. — Long. 5.5-6 mill.
Luzon : Montalban Gorge, Rizal. (W. ScHuLTzE ; Mus. manilense).
Blass gelb, rôtlich braun angehaucht, die KFlügeldecken ôfter
hinter der Mitte weisslich, die Mandibeln, die Seitenkante der
Mundôffnung, der kurze Clypeus nebst den Vorderrändern des
Sirnwinkels pechschwarz, die Fühler schwarz. Stirn gleichmässig
schwach gewôlbt, zerstreut und äusserst fein punktirt. Thorax
doppelt so breit als Tang, nach hinten wenig, nach vorn stark
gerundet-verengt, in der Mitte der Scheibe zerstreut, an den leicht
vertieften Seiten dichter und stirker punktirt. Schildchen quer,
glatt. Flügeldecken etwas breiter als der Thorax, regelmässig
gereiht-punktirt. Die Reihen bestehen aus starken Punkten, die auf
dein Abfalle zur Spitze schwächer werden; vorn sind ausser der
abgekürzten noch neun Reihen vorhanden, dahinter 11, denn
zwischen die fünfte und sechste ganze Reihe schieben sich wenig
vor 1/3 Linge noch zwei weitere Reihen ein, ausserdem liegt über
dem Seitenrande eine nicht ganz regelmässige zwôkite Reihe.
Jedenfalls hat CHapuis, À. B., 1876, C. r. 17, diese Art auf
nigricornis BALY von Ceylon bezogen, welche durch schmale
Kôrperform, hell gefärbte Umgebung der Fühler und die hinten
fast gradlinigen Seiten des Thorax specifisch abzuweichen scheint.
2. Botryonopa collaris : Elongata, subdepressa, rufa,
pitida, antennis (articulo primo excepto) nigris, elytris æneo-
cyaneis, apice singulatim rotundatis, angulo suturali dentiformi. —
Long. 15-16 mill.
Palawan : Iwabhig (C. M. WEBER; Mus. manilense).
Mit B. cyanoptera BALY nahe verwandt, in Farbe und Skulptur
sehr äbhnlich, aber schlanker gebaut und durch den glänzenden
Thorax, eine tiefer abgesetzte Séhulterbeule und die Bildung der
Flügeldeckenspitze sicher zu unterscheiden. Der Thorax ist quer-
viereckig, an den Seiten mehr oder weniger gerundet, hinter der
Milte dicht punktirt, vor derselben fast glatt. Die Flügeldecken
sind blau, mit metallisch grünlichem Schimmer, die Basalkante,
zuweilen auch die Nahtkante vor der Mitte rostrot; die Schulter-
beule wird durch eine starke Vertiefung in der fünften Punktreihe
emporgehoben, die schmale Spitze ist einzeln abgerundet und die
Naht in ein sehr kleines Zihnchen verlängert, so dass der deut-
liche bogenformige Ausschnitt der cyanoptera in der vorliegenden
Art nur angedeutet ist.
3. Promecotheca apicalis : Klongata, subcylindrica, testa-
reo-flava, antennis segmentisque 2 ultimis ventralibus nigris,
76
elytris antice flavis, pone medium cœruleo-nigris, dorso sat fortiter
striato-punctatis, costis tribus sat obsoletis, femoribus 4 posteriori-
bus unidentatis. — Long. 7.5 mill.
Philippinen : Ticao Island (R. C. Mc. GREGOR; Mus. manilense).
Die kleinste der Philippinen-Arten, durch Farbe und Skulptur
der Flügeldecken ausgezeichnet, Kürzer gebaut und weniger abge-
flacht als Cumingi, auf den Flügeldecken stürker und weniger
regelmässig punktirt wie diese, mit den normalen drei Längs-
rippen, welche zwar niedrig und schmal, aber doch deutlich zu
erkennen sind. Der Kôrper ist blass rôütlich gelbraun, glänzend, die
vordere Hälfte der Flügeldecken heller, gelb, die hintere Hälfte
bliulich schwarz, die Fühler und die zwei lelzten Bauchsegmente
schwarz, die Spitze der Fühler rôütlich. Thorax cylindrisch, länger
als breit, glatt, mit kräfliger Querfurche vor der Basis und einem
verloschenen Quereindrucke jederseits in der Mitte. Schildchen
viereckig, wenig länger als breit, glatt. Flügeldecken breiter als
der Thorax, mit kräftigen Punktreihen, deren Punkte nicht ganz
so dicht als in Cumingi eingestochen sind. Die 5. und 6. Reiïhe
wird vor der Mitte durch den Eintrilt einer überschüssigen Reihe
cestort. Die Hinterschenkel sind kaum lüinger als die Mittelschen-
kel und wie diese durch einen kleinen, spitzen Zahn bewehrt.
4. Von Promecotheca scorpio Troms., steckt im Brüsseler
Museum ein Stück, welches metallisch dunkelblau gefärbt ist,
ohne erhebliche grüne Beimischung, die Flügeldecken hell rôt-
lich gelbbraun. Es ist nicht ausgeschlossen, dass dies die dunkelste,
vollig ausgefärbte Form von cyanipes ER. ist.
5. Cœlænomencdera nigripes : Elongata, lateritia, antennis
3-arliculatis, apice pedibusque nigris, femoribus anticis plus
minusve rufescentibus; prothorace latitudine longiore, subparal-
lelo, antice in processum rotundato-truncatum, profonde bifovea-
tum producto, disco pone medium utrinque impressum el puncta-
tum, elytris punctato-striatis. — Long. 10-11 mill.
Madagaskar (Sikora).
Ob diese Form, von der sich 3 Exemplare im Brüsseler Museurn
befinden, specifisch von cucullala GUËR. abweicht, lässt sich erst
feststellen, wenn reichliches Material verhanden sein wird. Sie
weicht durch schwarze Beine ab, an denen die Vorderschenkel
unterseits nach der Basis hin allmäblich immer beller rot gefärbt
sind. Sodann ist der Vorsprung des Thorax vorn nicht abgerundet,
sondern abgeflacht und erscheint daher, von oben betrachtet,
abgestutzt. Die Fübhler sind denen von cucullala ähnlich, ibre
71
5 letzten Glieder bilden eine gleichmässige Keule, an der das
siebente rütliche und fein weisslich behaarte Glied durch eine
deutliche Naht von den zu einem Gliede verschmolzenen 4 fol-
genden schwarzen Gliedern getrennt ist. Auf dem Thorax ist ein:
breiter Streifen am Seitenrande und ein schmaler Streifen am
Vorderrande mehr oder weniger dicht punktirt, die übrige Scheibe
glait und glänzend, hinter der Mitte jederseits mit einigen unregel-
mässigen grossen, grob punktirten Vertiefungen versehen. Die
Flügeldecken haben wie in cucullata 10 starke Punktreihen, deren
Zwischenstreifen feine:Leisten bilden.
6. Cryptonychus breviceps : Sat elongatus, parallelus, sub-
depressus, fulvus, subtus flavescens, antennis rufo-brunneis, fronte
nigra, plana, ruguloso-punctata, processu brevi truncato instructa,
prothorace transverso, minus crebre latera versus densius punctato,
apice angustato, elytris punctato-substriatis macula apicali nigra.
Long. 6 mill.
Süd-kamerun : Lolodorf.
Die bis jetzt bekannte kleinste und am wenigsten gestreckte Art,
durch den sehr kurzen Stirnfortsatz, der nach vorn mässig verengt
und an der breiten Spitze gerade abgestutzt ist, sowie die rippen-
losen Flügeldecken ausgezeichnet. Kühler bis an die Schulter
reichend, Glied 2 wenig, 1 bedeutend breiter als die übrigen Glieder.
Das erste Glied ist linger als breit und überragt fast mit der vorde-
ren Hälfte den Stirnfortsatz, dieselbe Länge hat auch das dritte
Glied, während die andern kürzer und unter sich etwa von gleicher
Länge sind. Stirn breit, flach, dicht runzelig punktirt, hinten kantig
zum Halse abfallend. Thorax etwas breiter als lang, nach vorn un-
bedeutend erweitert, mit fast parallelen Seiten, die erst dicht an der
Spitze convergiren ; ziemlich flach, in der Mitte sparsam, nach den
Seiten dichter punktirt, in den Zwischenräumen einzeln punktulirt.
Flügeldecken so breit und kaum dreimal so lang als der Thorax,
hinten schmal gemeinschaftlich abgerundet, der Seitenrand ver-
hältnismässig breit abgesetzt, der Rücken abgeflacht und an den
Seiten wenig abfallend, mit 10 leicht vertiefen Punktreihen, die vor
der Mitte wie in den übrigen Arten auf 8 beschränkt sind.
7. Gonophora bimaculata Cap. ist mit Chapuisi BALY äus-
serst nahe verwandt, aber auf dem gewülbten Teile des Thorax, vor
den beiden tiefen, grob punktirten Schrägeindrücken, vüllig glatt.
Bei dem einzigen mir vorliegenden Stücke des Brüsseler Museums
erscheint die Oberseite einfarbig brüunlich rot, erst bei genauer
Betrachtung kann man die Spur eines schwärzlichen Fleckes auf
der zweiten Rippe hinter der Mitte, den Rest der unsprünglichen
schwarzen Zeichnung, bemerken,
78
8. Agonia 4-punctata Guér. Ein Exemplar des Brüsseler
Museum'’s vom Cap ist sehr dunkel gefärbt, indem die vordere gelbe
Makel auf der ersten Rippe der Flügeldecken kaum' noch angedeu-
tet, der Bauch dunkel und wenig lebhaft rotbraun gefärbt und der
Hinterrand der Segmente schwärzlich gesäumt ist, auch sind die
Vorderschienen fast einfarbig schwarz. Jedenfalls ändert die helle
Zeichnung der Art bedeutend ab, denn das Exemplar meiner Samm-
lung von Addah, welches KRAATZ D. Z., 1895. 192 erwähnt, bat die
Vorderbeine einfarbig rôtlhich gelbbraun, ebenso die übrigen Tarsen
und die Spitze der Mittelschenkel, auch ist ausser den beiden nor-
malen rotgelben Flecken auf der ersten Rippe der Flügeldecken
noch ein drilter dicht hinter der Basis vorhanden.
9. Von Hispa australica Morscu., Reis. Amur. Il. 239, die
ich in meinem Verzeichnisse, D. Z., 1897. 145, noch mit zweifel-
baftem Genus anführte, fand ich ein unbestimmtes Stück in der
ehemaligen Kriegshoffschen Sammlung bei STAUDINGER. Es stammit
von Melbourne nnd bildet die zweite Art der Gattung Phidodonta,
ist 5.9 mill. lang, schwarz, Flügeldecken metallisch grün überflogen,
glänzend. Die Vorderranddornen des Thorax sind dicht an die
Vorderecke gerückt und nach aussen gerichtet, so dass der Seiten-
rand 5 Dornen zu besitzen scheint : 2, 2, 1. Der Aussenrand jeder
Flügeldecke hat ungefähr 35 kurze Dornen, die am Hinterrande
etwas länger werden; auf der Scheibe sind die Dornen durch sehr
flache Hôcker ersetzt.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Assemblée mensuelle du 4 mars 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 4 février 1911
est approuvé.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. RICHARD LAMARCHE-MINETTE, quai de Fragnée, à Liége,
présenté par MM. HAMAL et SEVERIN. M. LAMARCHE spécialise
l'étude des Papilionides et particulièrement des Ornithoptera.
Correspondance. — M. HAMAL nous transmet sa nouvelle adresse :
o1, quai de l’Ourthe, Liége.
Bibliothèque. — L’échange des Annales avec les Memorias de
l’Instituto Oswaldo Cruz ainsi qu'avec la Revue fnsecta, publiée par
la Station Entomologique de Rennes, est accordé.
—— M. V. FERRANT nous à offert pour notre bibliothèque l’ouvrage
dont il vient d'achever la publication : Die Schädlichen Insekten der
Land- und Forstwirtschaft. Dans ce volume, fort bien conçu, M. FER-
RANT donne un aperçu de la biologie et des moyens de destruction
des Insectes nuisibles de nos contrées. Illustré de nombreuses
figures et accompagné de tableaux permettant une détermination
rapide des Insectes étudiés, cet ouvrage est appelé à rendre des
services appréciables aux forestiers et agriculteurs.
Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés
dans ce fascicule est décidée.
Communications. — M. WizzEM donne divers renseignements sur
les Chironomides, à l’occasion du travail de M. GOZTGHEBUER
publié dans ce numéro.
— La séance est levée à 21 heures.
Avis. — Le Capitaine Dupuis (53, rue de l’Abbaye, Bruxelles),
spécialisant l’étude des Carabiques du globe, serait heureux de
recevoir de ses collègues, soit des spécimens de toutes provenances,
soit les tirés-à-part relatifs à ces Coléoptères dont ils pourraient
disposer en sa faveur.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 IV 1911. 6
80
NOTES ON THE SALIVARY-GLANDS
AND SYRINGE OF TWO SP. HEMIPTERA
by J.-{. HKershaw EF. Z.S.
The following notes refer to Pristhesancus papuensis STAL, a
carnivorous Bug from N. Queensland, where it is exceedingly
common ; and Ænectus elongatus Disr., a phytophagous sp. from
the same district, where it is not at all common, and appeared to
feed on but one or two kinds of tree. The salivary-glands, however,
of Sphedanolestes mendicus STAL a carnivorous Bug from $S. China,
are almost identical with those of Pristhesancus papuensis.
In the embryo the salivary syringe appears to arise as a dilatation
aus: au
Han tismsuuurst
roro
or diverticulum atthe junc-
tion of the two salivary
— ducts (c, fig. 1). It seems
to be a part of the salivary
ducts and like them is trans-
versely striated, which is
quite evident in the earlier
stages before the syringe
has become heavily chiti-
nised (a, fig. 1). Powerful
retractor muscles attach 10
tie larger and closed end of thediverticulum, and at a later embryonic
stage this end isinvaginated to form the plunger or piston (b, fig. 1),
whilsttheouterwallorsyringe barrelbecomes verychitinousandhard,
In the adult Bug the
wallofthesyringe-bar-
rel (pb, fig. 2) where
the salivary-ducts en-
ter (jsd) is bulgel out-
wards, forming a sub-
triangular recess in
the interior, over
which lies a less hea-
vily chitinised fold from the
wall just at — and partly
forming — the entrance of
the ducts. This fold acts as
avalve(V),opening inwards
when the retraction of the
plunger(p)causes avacuum
in the syringe-barrel and
the saliva flows in, and closing when the retractor muscles (m)
CN POS ER TE 7. Te PV
+.
RUE
81
are relaxed and the natural elasticity of the plunger brings it back
to its position at rest and forces the saliva out through the syringe-
stem (ps). The fold of the barrel-wall is in such intimate contact as
to appear but one piece, but it is really composed of two
layers, as shown at V, fig. 1. The arrows indicate the direction
of the stream of saliva. The wall of the syringe-barrel is of heavy
chitin : the posterior end invaginated and of thinner and flexible
chitin, forming the plunger; the small, rounded end of the
latter is solid and heavily chitinous, and from it the plunger-rod
(pr), also strongly chitinised, projects posteriorly and gradually thins
out until it becomes a mere tendon in the midst of the retractor
muscles. At its anterior end the syringe-barrel suddenly narrows
into the stem, a hollow chitinous tube strengthened on the lower
side by the thick rib (r). This tube or salivary duct opens at its ante-
rior end on the upperside of the base of the labium (bl) beneath a
little tongue or valve (t) which lies between two thickened strips
formed by the ends of two struts (st) from the tentorium. The
whole apparatus is a beautiful
model of a force-pump on an
infinitesimal scale. When the
plunger is retracted, it falls
into corrugations (fig. 24)
which are very elastic, and
immediately smooth out and
bring the plunger back to its
original position when the
retractor muscles relax. IL is
possible, though difficult, to
give a practical demonstration
of the working of the syringe
under the microscope with a
moderately high power. The syringe, lying on a slip, can be
held by the stem with forceps in the left hand, and the plunger-
rod seized with extremely fine forceps with the right hand and
cautiously worked up and down. The salivary-ducts should be
cut as long as possible and a globule of red stain put on their ends,
whilst enough moisture is left on the slip to prevent the lengths of
duct from drying-up. The stain can be pumped into the syringe-
barrel and forced out of the stem. Some of the smaller Bugs have
a relatively — and in some cases actually — larger syringe than
the larger species.
The smaller lobes of the sausage-shaped salivary-glands (sg,
fig. 3) lie in the prothorax. The posterior parts of the larger lobes
lie over or alongside the anterior part of the stomach. The two
82
ducts of each gland (sd and rd) join on the gland itself and open
into it by an exceedingly short common duct (sjd, fig. 3). The sali-
vary-duct runs from each gland anteriorly along the floor of the
|
L
jl
head-capsule (he) to the
syringe (s) where it joins
its fellow duet on theunder-
side of the syringe itself.
The reservoir duct (rd) also
runs upinto the head, being
caught up by muscles and
tracheae there (d, fig. 3);
making a very sharp bend
over these muscles etc. it
returns out of the head and
runs down to the flattened,
saccular salivary-reservoir
(sr) which lies against the
side of the anterior part of
the stomach. The duct
enters the reservoir dor-
sally. The accessory-tube
(at) of the reservoir arises
from the side thereof and lies laterally and dorsally — and more
or less coiled — over the posterior part of he stomach, Lo which
both it and the reservoir are attached by numerous ramifications
of fine tracheal tubes. The reservoirs are innervated by (wo nerve-
cords (n) which follow the reservoir-ducts
down from the sub-æsophageal ganglion.
All the salivary ducts are nucleated and }e
are marked transversely somewhat like
tracheal tubes (e, fig. 3).
In Ænectus elongatus (1), as shown at
fig. 4, the ducts of the reservoirs are zig-zag
or ladder-like : the whole of this part is
rather chitinous, wiry and elastic, and of
great length when straightened out : the
lumen of the duct is also narrow and the
walls thick. The ducts are caught up by
muscles and tracheae within the head (as in
the former Bug), bend sharply and return
to the reservoirs (sr) which in this instance
are simple tubes. The upper part of each salivary-gland is bilobed.
(1) This was described as a new species by Mr. W. L. Disranr in the « Ann.
and Mag. of Nat. Hist. » for Oct. 1910, where he notes that it was the first of
that genus recorded from Australia.
83
Forty of the small and the same number of large lobes of the sali-
vary glands of Pristhesancus papuensis were put into separate
test-tubes and emulsified with a glass rod, two drops of distilled
water being added. The two emulsions were then tested with blue
litmus, which is each case was immediately and distinetly reddened,
showing that the saliva of this Reduviid is probably acid. Like
results were obtained with glands of the Reduviid Sphedanolestes
mendicus mentioned above. À smaller quantity of the glands of
Enectus elongatus (which was not to be obtained in any numbers)
gave no results with litmus, which may be owing to the weakness
of the emulsion, or the saliva may perhaps be neutral, especially
as quite a small number of glands of the Reduviids was found
sufficient to redden litmus.
LETTERING OF FIGURES.
Fig. 1. a — exterior view of syringe in early embryo.
b — longitudinal section through syringe of later embryo, showing end
invaginated.
— longitudinal section through syringe of early embryo; m = retrac-
tor muscles of plunger ; sd = salivary duct; jsd — junction of the
two ducts.
Fig. 2. Upper fig. : Longitudinal vertical section of syringe of adult Prisihe-
sancus papuensis ; pb — plunger barrel; p — plunger; pr = plunger
rod; m — retractor muscles; sd — salivary ducts; jsd — junction
of the two ducts; V — valve; ps — syringe stem; r = rib. bl — base
of labium; t — valve; st — strut. To the left a transverse section of
syringe stem about the line a — b.
Lower fig. : — Posterior part, longitudinal horizontal section of
syringe, lower part of plunger cut away to show opening of ducts;
anterior part, view looking on exterior. Same lettering as before,
but osd — opening of salivary ducts.
Fig. 2a. Posterior part of same, but showing the plunger retracted and the valve
opened. Upper fig. same, reduced ; view looking on exterior.
Fig. 3. Salivary glands of adult Pristhesancus papuensis ; he — head capsule;
s — syringe; sd — salivary ducts; rd — reservoir ducts; sg — sali-
vary glands; sr — salivary reservoir; at — accessory tubes of reser-
voirs; n — nervecords; sdj. — junction of salivary ducts.
d showing reservoir duct (rd) caught up by muscles (m) and tra-
cheae (tr).
e longitudinal section of salivary duct highly magnified, showing
nuclei and striae.
Fig. 4. Salivary glands of Enectus elongatus. Same lettering as before.
OQ
NorTE. — All the figures are much enlarged.
L' istss
ZWEI NEUF NEARKTISCHE MIRIDEN-GATTUNGEN
von BB. Poppius (Helsingfors)
GERHARDIELLA n. gen.
Der Kôürper mässig gestreckt, glänzend, oben fast anliegend hell
bebaart, auf dem Kopfe und auf dem Halsschilde ausserdem einige
lingere, abstehende, dunkle Haare. Der Kopf ist ziemlich kräftig
geneigt, wie der Halsschild unpunktiert, von vorne gesehen deutlich
breiter als lang, von der Seite gesehen etwas länger als an der Basis
hoch. Die Stirn ist etwas gewülbt, ungerandet und ungefurcht, der
Clypeus ist undeutlich von der Stirn abgesetzt, ziemlich hervor-
tretend, die Lorae schmal, die Wangen klein, die Kehle ziemlich
kurz. Der Gesichtswinkel annähernd rechtwinkelig. Die Augen
sind gross und hervorspringend, fein granuliert, Das Rostrum
erstreckt sich fast bis zur Spitze der Hinterhüften, das erste Glied
Ziemlich kräflig, etwa die Basis der Vorderhüften erreichend. Die
Fübler sind gleich unterhalb der Mitte des Augenvorderrandes einge-
lenkt, halb abstehend, kurz behaart, das erste Glied schwach ver-
dickt, kurz, etwas die Kopfspiltze überragend, das zweite nur wenig
dünner, aber viel länger als das erste, die zwei letzten dünner,
zusammen kürzer als das zweite, das letzte etwa ebenso lang als
das erste. Der Basalrand des Halsschildes fast gerade, nicht voll
doppelt breiter als die Länge der Scheibe, etwas mehr wie doppelt
breiter als der Vorderrand, jederseits innerhalb der Hinterecken
etwas abgeflacht. Die Seiten stumpf, fast gerade, die Scheibe
mässig gewôülbt, kräftig nach vorne geneigt, erloschen und weit-
läufig gerunzelt. Die Calli flach, deutlich begrenzt, die Apical-
strictur nicht vorhanden. Das Schildchen ist flach, etwa ebenso
lang als an der Basis breit, glatt. Die Hemielytren sind etwas
länger als der Hinterkôrper. Der Clavus und das Corium weitläufig
und erloschen gerunzelt, der Cuneus etwas länger als breit, die
Membran zweizellig. Die Hinterflügel ohne Hamus. Der Xvpüus
des Prosternums flach gewülbt, ungerandet. Die Rima orificiorum
des Metastethiums gerade, etwas schief gestellt, flach gerandet.
Die Schenkel unten dunkel gereiht punktiert, die Schienen mit
mässig langen, schwarzen, aus schwarzen Punkten entspringenden
Dôrnchen, das erste Glied der Hinterfüsse viel kürzer als das
zweite, das etwa ebenso lang als das letzte ist, die Klauen mit ziem-
ich kurzen Arolien, die mit den erstgenannten zusammenge-
wachsen sind. — Obgleich diese Gattung aberrant ist, indem ein
Hamusaufden Hinterflügeln fehlt, scheintes mir jedenfalls unzweifel-
nee LE PRE
€
Æ
89
haîft, dass diese Gattung zu den Phylinen zu reehnen ist und unter
denselben eine isolierte Stellung einnimmt. Habituell erinnert
dieselbe etwas an einigen Apocremnus-Arten.
Typus : G. rubida n. sp.
GERHARDIELLA RUBIDA n. sp.
Der Kopf rotbraun, etwas gelb gefleckt, der Halsschild, das
Schildchen, die Hemielytren und die Unterseite rot, auf dem Hals-
schilde vorne und in der Mitte des Schildchens einige unregel-
mässige Flecke, auf dem Corium die Venen und die Sutur, auf dem
Cuneus die Basis und der innere Seitenrand, Flecke an den Seiten
der Brüste und auf der Unterseite des Hinterkôrpers sowie die
Fima orificiorum des Metastethiums gelb, die Spitze des Clavus,
eine breite Querbinde an der Spitze des Coriums, sowie die Mittel-
brust in der Mitte braun, die Membran braunschwarz mit hellen
Venen, die Basis schmal und eine Querbinde hinter der Mitte
gelbbraun Die Fühler schwarzbraun, das erste Glied, die Basis
ausgenommen, und das zweite hinter der Basis breit braunrot, das
Rostrum braunrot mit dunkler Spitze, die Beine gelbrot, die
Schenkel rot gesprenkelt und ausserdem mit einigen dunklen
Punktreihen, die Spitze der Füsse braun.
Die Stirn ist beim j nicht voll, beim © doppelt breiter als der
Durchmesser des Auges. Das erste Fühlerglied ist kaum länger als
die Länge des Auges von der Seite gesehen, das zweite etwas mehr
wie dreimal länger, das dritte etwa um die Hälfte kürzer als das
zweite. — Long. 5 mill , lat. 2.5 mill.
Denver!, Col.,; 15. VIL.1909,3 6, 1 $, W.-J. GerHaARp; Ft.
Collins!, Col., 13. VIT 1900, 2 99 (Mus. Helsingf.). — Die Art ist von
amerikanischen Entomologen unter dem Namen © Polymerus rubir-
dus UuxL. » erhalten worden, eine solche aber ist meines Wissens
nicht beschrieben worden.
PSEUDATOMOSCELIS n. gen.
Der Kôürper gestreckt eifrmig, oben ziemlich glänzend, hell, halb
abstehend behaart. Der Kopf ist stork geneigt, jedoch nich ver-
tical, von vorne gesehen etwa ebenso lang als breit, zur Spitze
vorgezogen, von der Seite gesehen etwas kürzer oder ebenso lang
als an der Basis hoch. Die Stirn ungerandet und ungefurcht, von
der Seite gesehen mässig gewülbt. Der Clypeus ist von der Stirn
wenig scharf abgesetzt, ziemlich hervortretend und von der Seite
gesehen leicht gebogen. Die Lorae sind schmal, die Wangen ziem-
86
lich hoch, die Kehle mässig lang. Der Gesichtswinkel ist etwas
spitz. Das Rostrum überschreitet etwas die Spitze der Hinterhüften,
das erste Glied etwa die Basis der Vorderhüften erreichend. Die
Fübler sind etwas unterbhalb der Mitte des Augenvorderrandes ein-
gelenkt, das erste Glied schwach verdickt, kurz, die Kopfspitze
nich erreichend, vor der Spitze innen mit zwei dunklen Borsten,
das zweite Glied etwas dünner und viel länger als das erste, die
zwei letzten nur wenig dünner als das zweite, das lelzte kurz.
Der Halsschild ist breiter als lang, der Basalrand sebhr breit
gerundet, die stumpfen Seiten nach vorne fast gerade verengt, die
Scheibe ist mässig gewôlbt, nach vorne etwas geneigt. Die Calli
sind ziemlich gross, undeutlich abgesetzt, ganz flach, in der Mitte
Zusammenfliessend. Die Apicalstrictur fehlt. Das Schildchen ist
etwa ebenso lang als breit, flach, wie die Hemielytren fein dunkel
besprenkelt. Die Hemielytren sind länger als der Hinterkôrper, sebhr
fein, erloschen runzelig punktiert, der Cuneus breit, elwas länger
als breit, am Innenrande mit zwei schwarzen Tomenthüscheln.
Die Membran mehr oder weniger dunkel gefleckt. Die Hinterflügel
mit einem Hamus. Der Xyphus des Prosternums etwas gewülbt
Die Rima orificiorum des Metastethiums klein und kurz, gerade.
Die Schenkel mit kleinen, dunklen Pünktchen bestreut, die
Schienen mit kräftigen, schwarzen Dôürnchen, die aus schwarzen
Punkten entspringen. Das erste Glied der Hinterfüsse kürzer als
das zweite. Die Arolien sind mit den Klauen verwachsen.
Diese Gattung ist sehr nahe mit Atomoscelis REUT. verwandt,
unterscheidet sich aber besonders durch den abweichenden Bau
des Kopfes. Der letztgenannte ist nicht vertical, von vorne gesehen
deutlich länger als breit, spitz vorgezogen. Der Clypeus ist un-
deutlich von der Stirn abgeset/t, die Wangen hôher und die Kebhle
viel länger. Der Gesichtswinkel ist spitz und das erste Füblerglied
erreicht nicht die Kopfspitze. — Auch REUTER hat die Ansicht
gehabt, dass die neue Gattung von Atomoscelis verschieden sei.
Typus : Atomoscelis seriatus REUT.
PSEUDATOMOSCELIS TUCKERI n. sp.
Der Vorderkôrper und die Unterseite grüngelb, die Basis des
Halsschildes und das Schildchen grün, die Hemielytren gelb, dicht
braun besprenkelt, die Besprenkelung am Innenrande gleich
hinter der Mitte auf dem Corium zu einem grôüsseren Fleck zusam-
menfliessend, die Membran rauchbraun, dicht weissgrau bespren-
kelt, am Aussenrande vor und hinter der Mitte mit einem
schwarzbraunen Flecke, dazwischen einfarbig weissgrau, das erste
87
Fühlerglied (die anderen mutiliert), das Rostrum und die Beine
gelblich, die Spitze des Rostrums und des letzten Fussgliedes
braunschwarz, die Schenkel fein braun gesprenkelt. Die Augen sind
deutlich granuliert, die Stirn beim & etwas mehr wie doppelt breiter
als der Durchmestser derselben. Der Basalrand des Halsschildes ist
fast gerade abgestutzt, mehr wie doppelt breiter als die Länge
der Scheibe in der Mitte, fast doppelt breiter als der Vorderrand,
die Seiten kaum merkbar ausgeschweift Die Scheiïbe ist ziemlich
flach, nach vorne wenig geneigt. Die Hemielytren viel länger als
der Hinterkôürper. — Long. 5 mill.
Nahe mit Ps. seriatus verwandt, ist aber anders gefärt, grüsser
und gestreckter, die Augen sind etwas kleiner, deutlicher granu-
liert, der Halsschild ist etwas kürzer, am Basalrande fast gerade
abgeschnitten.
Texas : Plano!, im Oktober des Nachts gefangen, E.-S. TUCKER,
1 © (Mus. Helsingf.).
38
ON SOME CONTROVERSIAL
ITEMS CONCERNING À FEW RHYNCHOTA
by MW. L. Distant
Referring to the communication by D’ BERGROTH on this subject
(Ann. Soc. Ent. Belg. ante p. 28) I fear that my censorius friend will
derive as little comfort from bis treatment of 1he genus Malcus as
he did from his dissertations on Eumenotes. T stated that I conside-
red STAL had discarded his proposed subfamily Malcida (1865) by
placing it under Q Genera et species Lygæidarum incerti loci sys-
tematici » (1874). In reply to this BERGROTH makes the amazing
assertion that € the type of Malcus was destroyed or mislaïd in 1874
(which is clearly indicated by the absence of the words «Mus. Holm »
after the name) and thus unknown to SrAL himself who conse-
quently could not locale it definitely in his system of 1874, but natu-
rally placed it among the genera 2ncertæ sedis where he never put
species known to him ». As the type, M. flavidipes was described in
the results of the « Eugenies resa » and therefore belonged to the
Stockholm Museum, the question was easily tested I at once wrote
to D' Syôsrepr the director of the entomological department of that
institution to know the whereabouts of the type? In reply I learn
that € is still there !! This is quite in keeping with BERGROTH’S
assertion that SrAL did not know the genus Eumenotes Qin natura »,
an opinion however which he now withdraws. I notice and accept
the statement of BERGROTH that he did not repeat the criticism of
BREDDIN, but that both he and BREDDIN were simply reproducing
the opinion of D' HorvATH but without the acknowledgment of
their authority. The motive for these repetitions is obscure, but it
can be left at that.
BERGROTH again ignores Lethierry who in the Cat. Hem. (Leth.
and Sev.) 1894, placed Malcus in the Colobathristidæ. This is the
more surprising as Î believe that both BERGROTH and myself saw
the proofs of that volume before it was published. Why therefore did
my censor wait till I had followed the same course ten years after-
wards before again rushing into the controversial arena”? It is to me
an enigma that BerGRoTH of all writers should pose as the censor of
those who do not, or are supposed not to follow SrAL’s divisions.
His own treatment of Eumenotes, though of course quite justifiable,
requires no comment. But after all, classificatory systems are classi-
ficatory proposals, some of course better than others. BERGROTH
seems to regard them as infallible degmas !
MN SE re ‘cs
“4 = rs
89
BERGROTH now brings up the genus Dandinus and objects that I
should have followed SCHOUTEDEN in transferring it to the Grapho-
somatinæ. D' SCHOUTEDEN is quite competent to give his own rea-
sons for that location. I regret that on wing venation at present I
can offer no illumination to D' PErGRoTH. He writes that QI put
my light under a bushel » a course, as is well known, he does not
personally practice; but still he must be patient with a writer who
for nearly twenty years has afforded him an opportunely for cons-
tant animadversions — good, bad and indifferent, though respect to
BEerGRoTH demands that one should not take his critical assertions
too seriously. ‘Time is required for all investigalions. BERGROTH’S
promised monograph of the Henicocephalidæ is now some twenty
years overdue, white his paper on some Rhynchota of Australia
published in 1894 contains the announcement € In a second paper I
shall continue these description and give a list of all species »
This is another publication we are still anxiously awaiting. » By all
means let us know all about it » D' BERGROTH.
90
NOTES SUR TROIS CARABIQUES
par le Capitaine Ebupuis.
1. Omophron Severini n. sp. — J'ai trouvé dans la collec-
tion de Carabiques données au Musée de Pruxelles par le D' Rous-
SEAU un Omophron inédit, provenant des récoltes faites à Kinshassa
(Stanley Pool, Congo belge) par M. WAELBROECK. La provenance
est la même que celle de l’'Omophron africanum ROUSSEAU, décrit
ci-dessous.
Longueur : 5 1/2 mill.; largeur : 41/2 mill.
Le dessus du corps est d’un roussâtre clair, sauf une partie de la
tète, du corselet et un dessin élytral, qui offrent des teintes métal-
liques. Les rebords latéraux du corselet et des élytres sont d’un
blanc jaunâtre. La partie interne, le crochet et les carènes externes
des mandibules sont brun foncé.
Le labre est en rectangle légèrement émarginé en avant, sa hau-
teur étant la moitié de sa largeur.
Le bord antérieur du clypeus est parallèle à celui du labre. Ses
côtés divergent d’abord vers l’arrière, puis convergent à angle droit,
la jonction étant arrondie.
Les yeux sont brunâtres. Le sommet de la tête est d’un vert
métallique brillant, sauf une bande testacée assez large parallèle à
la suture clypéale postérieure. La partie métallique est grossement
et densément ponctuée.
Le corselet est fortement échancré en avant, à angles antérieurs
aigus arrivant à hauteur du milieu de l’œil. Sa partie médiane anté-
rieure est un peu convexe en avant; son bord postérieur est bisinué
de chaque côté, la partie médiane arrondie et avancée en arrière.
Le corselet est à peu près deux fois plus large que long. Il est
ponctué grossement et densément partout, sauf sur le rebord laté-
ral, qui est peu large.
Les élytres présentent 15 stries fortement ponctuées, la ponctua-
tion diminuant d'intensité et sur les côlés et vers l’arrière. Les deux
premières stries atteignent l’extrémité; la 5° et la 4° se rejoignent à
angle aigu vers le 1/4 élytral postérieur, puis se prolongent un peu
en une strie unique; les 5* et 6° se rejoignent beaucoup plus bas,
leur jonction est arrondie; les 5° et 6° se rejoignent à angle aigu, à
un niveau intermédiaire entre celui des 3° et 4° et celui des 5° et 6°
stries. Les autres stries s’affaiblissent vers le bas tout en restant
distinctes, et rejoignent la 2° sous un angle plus ou moins aigu.
OI
Les élytres et le corselet présentent un dessin métallique à reflets
violacés et verts, qu’un dessin fera mieux comprendre
qu’une description. Le dessin du corselet est entouré
partout en avant d’une bande testacée assez large.
Le dessous du corps est d’un testacé roussâtre, les
pattes, les pièces buccales et les rebords latéraux plus
clairs. La gorge est excessivement densément et gros-
sement ponctuée latéralement surtout sous les yeux,
et est lisse au milieu. Les parties thoraciques infé-
rieures centrales sont également ponctuées assez den-
sément, les latérales ont la ponctuation plus espacée.
Le mésosternum est encadré d’une ligne de gros points rapprochés
très régulièrement, surtout en avant. La plaque métasternale à un fin
sillon médian longitudinal, n’atteignant pas le bord antérieur. De ce
sillon s’en détachent deux autres, un de chaque côté, à hauteur des
hanches postérieures, transversaux et courbes, à convexité vers
l'arrière.
Le premier segment abdominal a quelques gros points épars. Les
autres segments abdominaux n’en ont pas.
Un seul exemplaire ©. Cette espèce se rapproche des 0. madagas-
cariensis et suturalis, mais est très différente du O. africanuin trouvé
avec elle. Je la dédie affectueusement à mon savant ami SEVERIN.
2. Omophron africanum (Rousseau), — Dans le Genera
Insectorum de WYTSMAN, le D' ROUSSEAU à figuré une nouvelle
espèce d'Omophron, récoltée le 18 janvier 1900 par M. WAELBROECK
à Kinshassa, près de Léopoldville (Congo belge) (coll. du Mus de
Bruxelles). Il m'a demandé de faire la description de cet insecte,
qu’il a dénommé Omophron africanum et qui lui est parvenu après
Pimpression de sa notice sur les Omnophroninæ africains (Ann. Soc.
Ent. Belg., t. XLIV, 1900, p. 410).
L'espèce fait partie du groupe à corselet non rétréci en arrière,
aussi large à la base que les élytres, et se rapproche par la colora-
tion du vittulatum KAtRM., le dessin élytral étant varié de testacé
clair et de brunâtre, sans taches métalliques.
L’insecte est de petite taille : longueur 4 3/4 mill.; largeur
3 1/2 mill.; plus grande épaisseur 1.9 mill.
La tête est trois fois plus large que longue (en y comprenant les
yeux), et dé moitié moins longue que le corselet.
Le corselet, 2 1/3 de fois plus large que long, a à peu près le
1/3 de la longueur des élytres.
La forme générale du corps est un ovale régulier, peu allongé.
Il m'est malheureusement impossible de donner une description
convenable des pièces buccales, ne pouvant détériorer un spécimen,
DAT NET ET LE TC CRC UANERLIE D RIRE POTTER
92
à cause du petit nombre d'exemplaires recueillis (3). Elles sont d’un
testacé clair, l'extrémité des mandibules étant noirâtre.
J'ai fait du profil et du dessous du corps, à la chambre claire,
deux dessins qui
remplaceront
suffisamment la
description. Le
dessous du corps
est, ou entière-
ment d’un testa-
cé clair, ou avec
les sutures et les parties centrales (sauf les
derniers segments abdominaux) d’un brunâtre
clair. Les hanches postérieures semblent
séparées : en réalité elles se touchent par un
processus enfoncé, séparant le métasternum
du premier segment abdominal.
Tout le rebord élargi du corselet et des
élytres est plus pâle, et présente seul en
dessous des traces de ponctuation, les points
étant d’ailleurs vus par transparence, et, en
fait, imprimés sur le côté dorsal.
La tête est large, trapézoïidale; le bord postérieur est presque
droit; la suture clypéale forme avec le front un angle très pro-
noncé, à sommet dirigé vers l'arrière, obtus et arrondi au sommet.
Les veux sont gros, en ovale court, à bord interne presque droit.
Le clypeusest triangulaire, sa base (en avant) ayant le double de
sa hauteur. Le labre est un peu avancé, faiblement mais nettement
et régulièrement émarginé en avant d’un angle à l’autre, quadrisé-
tigère.
Vue à un fort grossissement, la tête apparaît très finement cha-
grinée-granuleuse.
Le corselet est fortement échancré en avant, à angles latéraux
antérieurs aigus. Il est un peu anguleux en arrière, chacun des
côtés de l’angle élant bisinué et son sommet largement arrondi et
couvrant l’écusson
Le corselet est excessivement finement chagriné, plissé en éven
tail, d'avant en arrière, les impressions étant un peu plus fortes
près du bord postérieur, et il présente quelques traces de malléoles
en avant. Sur sa partie élargie latérale il présente de gros points
noirâtres peu nombreux et irrégulièrement espacés.
Les élytres présentent chacune 15 stries à gros points enfoncés,
ces points plus petits etplus espacés vers l’extrémité. Elles présentent
une sculpture toute particulière : elles sont couvertes d’hexagones
93
presque réguliers, intimement accolés en séries parallèles et alter-
nantes, le centre de chaque hexagone étant occupé
par un des points striaux enfoncés, et les stries
elles mêmes réunissant tous les points d’une même
série longitudinale d’hexagones.
Le long de la partie latérale élargie des élytres,
se trouve une série de gros points.
Le devant de la tête et les rebords aux du corselet et des
élytres sont blanc jaunâtre. Le reste. est testacé-rougeûtre. La
majeure partie des élytres est couverte d’un dessin rembruni mal
délimité, mais qu’on peut décomposer comme suit : une bande
suturale s'étendant sur environ 6 interstries en tout, de la base
jusque près du sommet, qu’elle n’atteint pas; deux larges bandes
transversales, l’une vers le milieu, l’autre avant l’extrémité des
élytres, ces bandes réunies entre elles par une fascie longitudinale
vers le milieu de chaque élytre, une seconde fascie se détachant du
milieu de la bande antérieure et s’élargissant obliquement vers
l'épaule.
Pattes et antennes normales, d’un testacé clair. J’ignore les
caractères sexuels, le seul échantillon ayant les pattes intactes étant
une femelle.
Figures : A. Soulpture élytrale.
B. Profil.
C. Dessous du thorax et de l’abdomen.
ordaireo simillimo, sed
multo minore; prothorace basin majus angustato; puncto seligero
prope scutellum unico.
Longueur 25 mill. ; largeur 9 1/4; épaisseur 5 1/2 mill.
La plus petite espèce du genre; diffère du C. lacorduirei par la
taille (25 mill. au lieu de 32 à 38 mill.), par le corselet plus rétréci
encore en arrière, et par la présence d’un seul pore sétigère près
de l’écusson, au lieu de 2 comme dans le lacordairet.
Habitat : Australie. Loc. ? — Un seul exemplaire %.
Ce n’est pas sans hésitation que j'érige au rang d'espèce cet
insecte. Les espèces de Catadromus sont excessivement difficiles à
séparer; bien que peu nombreuses (7), elles sont si voisines qu’une
autorité en matière de Féroniens, TSCHITSCHÉRINE, dit ce qui suit :
« On ne peut tirer aucun parti, pour le classement des espèces,
de la sculpture du corps, ni de la coloration, qui offrent chez toutes
la plus grande analogie; pour les distinguer, on ne peut avoir
recours qu'aux proportions relatives des différentes parties du
corps, à la forme du corselet, à la taille, et rarement, à la confor-
mation du prosternum. »
94
A mon avis, plusieurs espèces décrites dans ces conditions sont
plutôt des races, et le {’, sinonæ n'est probablement qu’une race
naine du C. Lacordairei.
Dimensions comparées des deux espèces, prises sur des spécimens
de même sexe.
C. simonæ C. lacordairei
Longeur duCorps MC UMR RER mill. 32 mill.
» de la tête (sans mandibules). 53/4 » 6 »
» du corselelie Pa EE TMS) EE) 61/4 »
» dés élyires #5. 1e METRE » 19440
Largeur de la tête (avec les yeux). 5 1/2: » 61/2 »
» du corselet (en avant). . . 51/4» 51/2 )»
» » (la plus grande). 7 » SL /26000
» » (AUX Base RER A AE 6 »
Largeur des élytres (aux épaules). . 63/4 5» d 4/2 000
» » (la plus grande). 9 » 14 14/4005
BpalsseurMmaniMas "ER SENS T2; 7 »
C. Simoncæ. D'un noir brillant au-dessus, sauf la tête au-dessus
des yeux et en arrière de ceux-ci; les parties déprimées latérales
du corselet, la partie déprimée latérale des élytres, le sommet de la
° strie et les pores sétigères près de l’écusson qui sont d’un vert
métallique clair et très brillant.
Dessous du corps noir à reflets métalliques d’un vert plus obscur ;
abdomen noir sans reflets métalliques ; pattes brun noir très foncé
ainsi que les éperons et les épines ; soies courtes du bord antérieur
du thorax, celles bordant l’échancrure des tibias antérieurs et leur
extrémité, et ceiles des articles 5 à 11 des antennes d’un roussâtre
doré.
Les antennes sont relativement plus grèles que dans mes échan-
tillons de C. Lacordairei.
Je dédie cette espèce à ma fille SIMONE, mon infatigable com-
pagne de chasse aux coléoptères.
95
CHIRONOMIDES DE BELGIQUE
par le D° M. Goetghebuer
La modeste livrée des insectes qui composent la famille des
Chironomides ; leur conformation délicate qui rend leur conserva-
tion difficile; l’exiguité de la taille de beaucoup d’entre eux
semblent être les motifs pour lesquels peu d'amateurs s'appliquent
à les collectionner et à les étudier.
Malgré la pénurie des matériaux, je me suis proposé de dresser
la liste des Chironomides de Belgique, en l’établissant, d’une part,
sur l’examen des espèces dont j'ai pu relever l’existence dans les
collections que j'ai eu l’occasion de consulter, et d'autre part sur le
résultat de mes propres recherches qui m'ont permis d'enrichir
la faune de notre pays d’un certain nombre de nouvelles espèces.
Pour la distribution des genres, j'ai suivi la classification adoptée
par M.J. KIEFFER, dans le fascicule XLIT du « Genera Insectorum »
(1906). À côté de chaque nom spécifique j'ai signalé les principaux
ouvrages où se trouvent décrites les formes mentionnées.
Cette liste est forcément incomplète, par suite du petit nombre
de localités explorées, mais pourra, je pense, servir utilement de
jalon aux investigations futures.
Fam. CHIRONOMIDÆ
I. Subfam. CHIRONOMINÆ KIEFFER
Gen. CHIRONOMUS Meic. (ILL. Mag. II. 260)
1. Gh. plumosus Lin. — Lin., Fn. suec., 1758; MEtG., Sys.
besch., JL, 20; ZerT., Dp/Sc., 3481; ScuiN., Fn. aust., Il, 601;
V. D. W., Dp. N, I, 249; — Ch. grandis MEIG.
Blankenberghe : en septembre; — Ixelles (coll. COUGKE).
2. Ch. prasinus MeiG. — Mei., Sys. besch., I, 22; V. D. W.,
Dp. N.,I, 250; — Ch. intermedius STAEG.; — Ch. pilipes MErG.
Bruxelles, Molenbeek, Woluwe-Saint-Pierre, Etterbeek (coll.
COUCXKE).
3. Ch. ferrugineovittatus ZETT. — ZETT., Dp. Sc., 3492;
Scin., Fn. aust., II, 602; V. D». W., Dp. N, I, 251.
Gand : en août; — St-Josse-ten-Noode (coll. CoucrE); St-Hubert
(coll. JACOBS).
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 IV 1911. 7
QUE ITU USE Te NE. RO NN ET
En TS té à Let
96
4. Ch. aprilinus Mer. — MeiG., Sys. besch., VI, 245; ZETT.,
Dp. Sc., 3494; Scuin., Fn. aust., II, 602; V. D.W., Dp: N., LE 251.
Gand : très commun ; — Bruxelles, Etterbeek (coll. COUCKkE).
5. Ch. flaveolus MeiG. — MEiG., Sys. besch., I, 23; ZETT.,
Dp. Sc., 3493 ; ScxiN., Fn. aust., II, 602; V. p.. W. Dp. N., I, 251; —
Ch. flavicornis MEIG.
Gand : en juillet.
6. Gh. barhipes STAEG. — STAEG., KroJ., Tidsk., IT, 561;
ZETT., Dp. Sc., 5486; ScHin., Fn. aust., II, 601 ; V. p. W., Bp. N,,
[, 252; — ? Ch. pallens Mer.
Gand : 1 4 en avril; — Bruxelles, Ixelles, Rouge-Cloître (coll.
CoUCxKE).
7. Gh. annularis Dec. — DEG., Ins., VI; MErG., Sys. besch.,
1,21; ZETT., Dp. Sc; 3485; SCHIN., Fn: aust. IL 602, NS Ne
Dp: N::1,253; Ch. annularius MErG ; Ch. tristis MErG.
Gand, Mont-St-Amand (FI. or.); — Bruxelles (coll. CouckE).
8. Ch. riparius MrrG. — MeiG., Sys. besch., I, 93; Dp. Sc.,
3489; ScHin., Fn. aust., Il, 603; V. »p. W., Dp. N., I, 253; — Ch.
viridipes MACQ. — Ch. annularius MACQ; — Ch. zonulus ZETT.
Gand : commun durant toute la bonne saison; Mont-St- Amand
(FL. or.); — Etterbeek, Bruxelles, Ixelles (coll. COUCKE).
9. Ch. tentans F1B8. — FaB., Sys. antl., 38, 3; MEIG., Sys.
besch., I, 24; Zétr., Dp."Sc., 3482; Scan, En. aust 1 /608
ND: WW: (DpAN: 19290:
Gand : commun; — Bruxelles, Etterbeek, Auderghem (coll.
COUCKE).
10. Ch. dorsalis MEIG. — MEiG., Sys. besch., I, 25; ZETT.,
Dp. Sc., 3529; Scxin., Fn. aust., II, 605; V. D. W., Dp. N., L, 255;
— Ch. venustus ZETT.; — Ch. cingulatus MErG.; — Ch. nigroviridis
MAcaQ.
Gand : commun de mai à juillet. — Watermael, Bruxelles, Evi-
gnies (coll. COUCKE).
11. Ch. chloris ME1IG. — MriG., Sys. besch., I, 28; ZETT., Dp.
SC: 0911; SCHIN., En. aust., IL/604 NPA DR NL 957:
Signalé dans le Man. Fn. Belg. de LAMEERE, T. III.
12. Ch. dispar ME1G. — MEeiG., Sys. besch., VI, 247; ZETT.,
97
Dp. Sc., 3506; Scxin:, Fn. aust., II, 604; V. ». W., Dp. N., L., 257,
— Ch. lucidus ZETT.
Bruxelles, Rouge-Cloître (coll. COUCKE).
13. Ch. albipennis Me1G. — Merc., Sys. besch., VI, 248; ZETT.;
Dose 9920 S0EN., En. aust., IE 608 :;.V. D: W= Dp"N.,.I, 257.
Bruxelles, Laeken (coll. COUCKE).
14. Ch. tendens FABr. — FaBr.,, Ent. Sys., IV, 248; MErc.,
Sys. besch., I, 34, et VI, 244; ZETT., Dp. Sc., 3525; Scxin., Fn.
austacil605:V:0:,. WDp.:N.. 1,207:
Gand : 1 © en juillet ; — Bruxelles (coll. Coucxe).
15. Ch. psittacinus MEIG. — MEi., Sys. besch., VI, 247;
Zxrr, Dp. Sc., 3928; SCHIN., En. aust., Il, 603; V. p. W., Dp. I,
258.
Ath, Bruxelles (coll. COUCKE).
16. Ch. viridis MACQ. — MAcQ., Suit., I, 52; MerG., Sys. besch.,
VBG-ZErr (Dp/Sc., 3591/1SCHIN., Fn-aust., IL: 605;; Ve D: WW
Dp. N., I, 258.
Gand : commun de mai à septembre; Destelbergen (FI. or.); —
Rouge Cloître (coll COUGKE).
17. Ch. pedellus DEG. — DEG., Ins., VI, 378; MerG., Sys. besch.,
128; Zerr., Dp. Sc., 9999; ScHiN., Fn. aust., I1,:606; V. p. W;,
Dp. N.,1, 259; — Ch. cantans Mei1G. — Tip. littoralis Lin.
Gand : assez commun en juin, juillet et septembre; Habay-la-
Neuve; — Bois de la Cambre, Rouge-Cloitre (coll. COUCGKE).
18. Ch. formosus nov. sp. — GOETGHEBUER : Rev. Soc. Ent.
Namur, X, 96.— 6.5-7 mill. Antennes à 1° article jaune, les suivants
un peu brunâtres chez le J'; entièrement jaunes chez la © ; plumet
grisâtre, palpes bruns, face jaune. Thorax d’un noir très luisant;
scutellum et métanotum noirs. Abdomen : segments 1 à 5 de
coloration vert clair, les trois derniers segments d’un brun foncé ;
les deux premiers segments seuls d’un vert clair, les autres brun
noirâtre. Organes génitaux noirs; articles terminaux de la pince
longs, aplatis et élargis. Aïles blanchâtres à nervures d’un brun
jaunâtre. Balanciers blanchâtres. Pattes : hanches noirâtres à extré-
mité blanche; trochanters blancs ; fémurs noirs à base étroitement
blanche ; tous les tibias entièrement noirs. Les articles des tarses
sont blancs, sauf le dernier qui est noirâtre. Tarses antérieurs non
frangés; le métatarse antérieur est d’un quart plus long que le
tibia.
98
Ce chironomus est voisin de pedellus DE GEER, mais diffère par
les détails de coloration et par la forme de la pince génitale
D’après M. J. J. KIEFFER, cette jolie espèce est nouvelle. J’en ai
trouvé trois exemplaires, 2 jet 1 © dans la vallée du Rabais, aux
environs de Virton, le 18 juin 1910.
19. Ch. nigrimanus STAEG. — STAEG., KRôg. Tidsk., 566, 21;
ZerTt., Dp: Sc:,,9934; Vip We DpAN41 261:
Gand, Mont-Saint-Amand : assez commun en mai et septembre.
20. Ch. brevitibialis ZETT. — ZETT., Dp. Sc., 3537; SCHIN.,
Fan. aust.,11,/6065 Nan: W°\Dp: N? 7 261:
Rouge-Cloître, Ixelles (coll. COUCKE).
21. Ch. tricolor V. p. W. — V. p. W., Dp. N., I, 262.
Gand : 5 ' en juillet et août.
22. Gh. blandus V. »p. W. — V. p. W., Dp: N., I, 263.
Virton (vallée du Rabais) : 2 4 en juin.
23. Ch. pusillus Lin. — Lin., Syst. nat., ed. XII, 975; MEic.,
Sys. besch., I, 33; ZETT , Dp. Sc., 3540; ScxiN., Fn. aust., II, 606;
Nb? Wa DpEN 469209;
Gand, 1 j'en juillet; — Ixelles, Rouge-Cloître, Auderghem (coll.
COUCKE).
24. Ch. viridulus Lin. — Lin., Syst. nat., ed. XII, 975; ZETT.,
Dp. Sc , 3539; Scain., Fn. aust., Il, 606; V. p. W., Dp. N., I, 263; —
Ch. vitripennis MEIG.; — Ch. virescens MACQ.; — Ch. viridanus MAcQ.
Signalé dans le Man. Fn. Belg. de LAMEERE, III, 364.
25. Ch. virescens MErG. — MEiG., Sys. besch., I, 31; ZETT.,
Dp. Sc., 3538; ScxiN., Fn. aust., Il, 606; V. p. W., Dp. N., I, 264
Rouge-Cloître, Jupille (coll. CoOuckE).
26. Ch. flexilis Lin. — Lin., Syst. nat., ed. XII. 975; MEic.,
Sys. besch., I, 30; Sex Fn'aust IL, 59950; D:2W;/"Dp: Ne
264; — Ch. gibbus FABR.
Gand ; 2 © en juin.
27. Ch. pullus ZETT. — ZEerT., Dp. Sc., 3615; SCHIN., Fn. aust.,
II, 604.
Virton : 1 J'en juin.
où
28. — Ch. rufipes Lin. — Lin., Fn. suec., 1778; MEIG., Sys.
besch., I, 54; ZETT., Dp. Sc., 5502; ScHIN., Fn. aust., II, 599;
V. D». W., Dp. N., I, 263; — Ch. bifasciatus MEIG., — Ch. pulcher
ZETT.
Henripont (coll. JAcoBs).
29. Ch. albimanus MEIG. — MErG., Sys. besch., I, 40; ZETT.,
Dp. Sc.; 3551 ; ScHiN., Fn. aust., IT, 604; V. p. W., Dp. N., I, 268;
— Ch. annularis MEIG.
Gand : 19 en août, Virton : 1 © en juin.
30. Ch. nubeculosus ME1G. — MeiG., Sys. besch., [, 37; \ZETT.,
Dp. Sc., 3569; Scin., Fn. aust., Il, 598; V. p. W., Dp. N., I, 269.
Gand : 'et ©, en juillet et septembre; assez commun.
31. Ch. lætus MEIG. — ME1G., Sys. besch., I, 38.
Virton (Vallée du Rabais), 1 © en juin.
32. Ch. sparganii KIEFFEr. — WILLEM et KIEFFER, Bull. de
l’'Acad. royale de Belgique, n° 8, 1908.
Gand, Overmeire (jet ©).
Les larves de cette espèce, qui a été découverte par M. le Prof.
WILLEM, vivent dans les feuilles du Sparganium ramosum, dans
leur région incolore basale, à 50-60 centimètres sous le niveau de
l’eau. L’imago a été décrite par M. KIEFFER.
Espèces rencontrées en Hollande, mais non signalées en Bel-
gique :
Ch. viridicollis V. p. W. (VD=W:;Dp:N,,125#);
Ch. biannulatus STAEG. | » 1,200);
Ch. paganus MEIG. LED » I, 262) ;
Ch. monochromus V. D. W.( » Dé 01,202);
Ch. marmoratus V.D. W. € » DAS 206)
Ch. scalænus SCHRANK En) » I, 266);
Ch. trinotatus V. D. W. CRE) no nl 20 2):
Ch. histrio FAB. GE Du 207),
Ch. pictulus MErc. CHE iri0 1, 202);
Ch. fasciatus MEIG. (CE) D'NOI20S):
Ch. nubilus MEIG. (ns | » I, 268) ;
Ch. niveipennis FABR. (EE) » I, 269).
Genus CRICOTOPUS V. p. W. (Tijds. Ent., XVII, 132).
4. Cr. tibialis Meic. — Meic., Sys. besch., I, 41; ZETT., Dp.
SC OA SCHIN.. o-aust., Il; 609%%V--p; W., Dp: N,,.1;271-
Gand : mai à juillet,
100
2. Cr. bicinctus Mer. — ME1G., Svs. besch., I, 41; ZETT., Dp.
SC. ,; 3553; SCHIN. En. aust., IL G0; VD WE Dp'N,, 1272; 0Ch
dizonias MEIG.
Gand : en août.
3. Cr. tricinctus Me1G. — MeiG., Sys. besch., 1, 41 ; ZETT., Dp.
SC., 39995; SCHIN., Fn. aust., II, 610; V. p. W., Dp. N., I, 272; —
Cr. trifasciatus MEIG.
Destelbergen (FI. or.) : en septembre.
4. Cr. annulipes Mec. — MeiG., Sys. besch., I, 41, el VI, 244;
Zurr., Dp. Sc. 3561; .SCHIN, En. ans I 611 D We DpNe
1,279.
Bois de la Cambre, © (coll. JAcoBS).
5. Cr. motitator LIN. — Lin., Fn. suec., 1760; MEiG., Sys.
besch.; I, 45; "Zerr., Dp'Sc/ 15957; SGH. En."aust A1IP#6014
VD::Ws Dh:N:rL 215:
Gand, Mont-Saint-Amand : en septembre et octobre.
6. Cr.sylvestris FABr.— FaBr., Ent. Syst.,I1V,252; Mr1G., Sys.
besch., I, 43; ZEerT., Dp. Sc., 3558; Scin., Fn. aust., Il, 611;
V. D. W., Dp. N., 1, 274; — Ch. vibratorius MEiIG.; — Ch. triannu-
latus MACQ.
Gand : en mai et juin.
_
7. Cr. ornatus MEIG.— MErG., Sys. besch., I, 43; ZETT., Dp. Sc.,
3560 ; V. D. W., Dp. N., I, 274; — Ch. marginatus Macao.
Gand, Mont-Saint-Amand : commun de mai à septembre.
8. Cr. limnanthemi KIEFFER. — WILLEM et KiEFFER : Bull. de
l’'Acad. Royale de Belgique, n° 1, 1910.
Environs de Gand ( et 9).
Espèce découverte par M. le Prof. WILLEM, qui a récolté,
élevé et décrit les larves vivant aux dépens du Limnanthemum
nymphoides. Ces larves creusent des sillons sinueux à la face supé-
rieure des feuilles nageantes du Kaux-Nénuphar. L’imago a été
décrite par M. le Prof. KIEFFER.
Espèces rencontrées en Hollande, mais dont l’existence n’est pas
signalée en Belgique :
Cr. unifasciatus Macao. (V. D. W., Dp. N., I, 273);
Cr. oscillator MEIG. ( » PAS TE):
PR PP TE En Pt 1
QUE Los DEN Dr ge 1e do US 2 EC DE
js 2 <
2 :
N- S
101
Gen. CAMPTOCLADIUS V. »p. W. (Tijdsch. Ent., XVI et X VIT).
1. Campt. byssinus ScHrANCKk. — Scar., Fn. boica, LIT, 2350;
ME1G., Sys. besch., I, 46; ZETT., Dp Sc., 3572; ScHiN., Fn. aust., II,
DIE OWDp;"N 17 9276
Gand : avril à octobre, commun.
2. GC. aterrimus MEerG. — MEic., Sys. besch., I, 47; ZETT., Dp.
S6419919:"SCHIN., En. aust/, II, 6125 V: p. W., Dp. N:,1::276.
Gand : très commun de février à octobre ; — Bruxelles, Etter-
beek, Watermael (coll. COUGKE).
3. G. minimus Meic. — MEic., Sys. besch., I, 47; ZETT., Dp.
Der 010, OCHIN. En-aust ll, 612;-V: D. W., Dp. N., I, 277.
Gand : mai à septembre; — Ixelles, Woluwe-Saint-Pierre (coll.
COUCKE).
Gen. ORTHOCLADIUS V. p. W. (Tijdsch. Ent., XVI et XVIT.
4. O. dilatatus V. D. W. — V. D. W., Dp. N., I, 278.
Gand : 2 en mai et octobre.
2. O. stercorarius DEG. — DEG., Ins., VI, 588; MEIG., Sys.
bésen tr46 rer Dp.Sc.,18071 ;: SCHIN.,: En. aust.::11,/612;
VD: W.DDEN TE 219:
Gand ; — Bruxelles, Ixelles, Etterbeek, Saint-Gilles (coll. COUCKE).
3. O. barbicornis FaABr. — FaBr., Ent. Syst, IV, 245;
Meic., Sys. besch., I, 71; ScxiN., Fn. aust., II, 612; — Ch. obscurus
FABR.
Destelbergen (F1. or.) : 1 ex pupa en avril,
- 4. O. sordidellus ZETT. — ZETT., Dp. Sc., 3521; Scxin., Fn.
aust , II, 609; V. p. W., Dp. N., I, 280.
. Gand : assez commun en juillet et août; — Bruxelles (coll.
COUCKE).
5. O. variabilis STAEG. — STAEG., Dipt. Dan., 571, 44; ZETT.,
Dp. Sc., 3520.
Gand : en septembre et octobre; Bruxelles (coll. COUCKE).
6. O. atomarius ZETT. — ZETT., Dp. Sc., 3522; ScHiN., Fn.
aust., IT, 609.
Bruxelles (coll. COUCKE).
102
7. O. stratiotis KIErFER. — WILLEM et KiEFFER : Bull. de
l’Acad. royale de Belgique. n° 8, 1908.
Gand (j et ©).
Cette espèce, découverte et observée par M. le Prof. WILLEM, vit
à l’état larvaire dans l’épaisseur des feuilles de la région basale du
Statiotes aloides. M. le Prof. KIEFFER à fait la description de l’insecte
parfait, qui appartient au sous-genre Psectrocladius.
Espèces rencontrées en Hollande, mais dont l'existence n’est pas
signalée en Belgique :
O.:dieersus Vip MN RON DA WE" Dp NS E:279);
O. pygmœus MEIG. (Re » I, 279);
O. nanulus V. D. W. (LE » I, 280);
O. nigriventris V. p. W.( >» » I, 281);
O. albinervis V. D. W. ( » » I, 281);
O. thoracicus MEIG. (en » I. 281);
O. ictericus MEïrG (2575 » I, 282);
Gen. TANYTARSUS V. p. W. (Tijdsch. Ent. XVI et XVII)
1. T. punctipes Wien. — Wiep., Zool. Mag., I, 1; MEIG., Sys.
besch:, T, 27; -ZETL.:,, Dp: SC 99715 SCEIN.; En aus
VD: We, Dp: N.,.6283;
Gand : jf communs en mai, puis en août et sept.
2. T. flavipes Merc. — MErG., Sys. besch., I, 50; Scxix., Kn.
aust., II, 997; N. D. W., Dp, N., I, 284; — Ch. albipes ZETT.
Gand :1 J'et6 9 en mai.
3. T. gmundensis EGG. — EGG., Verh. zool. bot., XIII, 1109;
SCHIN., Fu.saust., IL, 597: V, D. W., Dp..N:,1,285.
Gand, Melle (F1. or.) : en avril et août; — Fleurus (coll. JACOBS).
4. T, junci, MEI1G. — MEic., Sys. besch., I, 50; V. p. W., Dp.
N., I, 287, — ? Ch. vernus ZETT.
Gand : en juillet et août.
5. T. tenuis MEi1G. — MEic., Sys. besch., VI, 255 ; ZETT., Dp.
SC., 3081 ; SCHIN., Fn. aust., IE*598; V: D. W: Dp.N:/17 288.
Gand : en août; Virton : en juin.
6. T. pusio MeiG. — Mrrc., Sys. besch., VI, 256; ZETT., Dp. Sc.,
3583; SCHIN., Fn. aust., II, 597; V. p. W., Dp. N., I. 287.
Fleurus (coll. JAcoBs).
103
Espèces rencontrées en Hollande, mais dont l'existence n’est pas
signalée en Belgique :
T. danicus NV. D. W. (V. D. W., Dp. N., IL, 284),
JE SbidensiN- D. W.- ( » » I, 286);
Pésmtontieus VA D: W. » » I, 285);
TP STONATUSEN. DL WE » » 1286);
T. albipes MEIrG. ( » » 17267);
T. flavellus ZETT. { » » 288%
Gen. EURYCNEMUS V. ». W. (Tijdsch. Ent. XVI et X VII).
E. elegans Meic. — Meic., Sys. besch., 1, 48; ZETT., Dp. Sc.,
SOL SCHINS bn /aust. 607: VD: Dp.°N:, 1:289; = CR:
crassipes PANZ ; — Ch. œstivus CURT.; — Ch. hirtipes MACGQ.
Bueken (Br.) (coll. JACOBS).
Gen. METRIOCNEMUS V. p. W. (Tijdsch. Ent. XVI et XVII).
1. M. fuscipes MErc. MEic., Sys. besch., I, 49; ScHIN., Fn.
AUS GOT VV. D AW CDpN, 1291: Ch picipes MEiG:
Gand : très commun de mars à octobre; — Enghien (coll. JACOBsS).
2. M. incomptus ZeTT. — ZETT., Dp. Sc., 3586; ScHIN., Fn.
AUS SU CODE AND AVS Dp-N°, 1.291:
Gand, Destelbergen (FI. or.) en mai et septembre.
3. M. nanus Meic. — Meic., Sys. besch., I, 50; V. p. W., Dp.
Ne 12999;
Gand : en juillet et septembre; — Forêt de Meerdael (coll. JAcoBs).
4. M. pallidicollis STAEG. — STAEG., KRôJ. Tidsk., II, 582 ;
SCHiIN., Fn. aust., II, 607.
Virton : 4 exemplaires.
5. M. albolineatus MEIG. — MEic., Sys. besch., [, 39; ZETT.,
Dp. Sc., 3523; Scuin., Fn. aust., 11, 612; V. p. W., Dp. N., I, 290.
Puers (coll. JACOBS).
Espèces rencontrées en Hollande mais dont l’existence n’est pas
signalée en Belgique :
M. pallidulus MErc. (VD. WEP Dpe N°, 200):
M. ochraceus V. D. W. { » » 292):
PUR" D EU SPR TT NET TEE
FU MES 4
L
Dans cette subfam. viennent se ranger les genres Corynoneura
Winx. qui est représenté en Hollande par deux espèces (C. scutellata
Winx. et puma V. b. W.) et Hydrobænus FRIEs, représenté en
Hollande par ZI. lugubris FRiEs. Aucune de ces espèces n’a encore
été rencontrée en Belgique.
10%
IT. Subfam. TANYPINÆ Kierrer.
Gen. DIAMESA Meic. (Sys. besch., VII, 12)
D. Waltii Mec. — Meic., Sys. besch., VII, 13; V. p. W., Dp.
N.. I, 295.
Laroche (coll. JAcoBs).
Gen. PRODIAMESA KIEFFER (Ann. soc. scient. Br., vol. 30).
P. notata STAEG. — STAEG., KRôgJ., Tidsk., II, 583; ZETT., Dp.
Sc, 9991: VD. W',Dp::N°1L" 90%
Gand : en juin.
Le P. gædii MEiG. qui a été trouvé en Hollande, n’a pas encore
été rencontré en Belgique.
Gen. PROTOCLADIUS SkusE (Proc. Lin. Soc., N.S. Wales, IV, 283).
P. nervosus Meic. — MEic., Sys. besch., I, 64 et VI, 257;
ZLETT., Dp. Sc, 3597; Scan En. 'aust., TL 616, V'D-W pe
or.
Bruxelles, Watermael, Rouge Cloître (coll. CouCKkE).
Gen. PROTANYPUS K1EFFER (Ann. Soc. scient., Brux., vol. 30).
1. Pr. nudipes ZETT. — ZETT., Dp. Sc., 3602; ScHIN., Fn. aust.,
IT, 618.
Bruxelles, Schaerbeek, Woluwe-St-Pierre (coll. COUCKE).
2. Pr. præcox Mec. — MEic., Sys. besch., I, 62; V. D. W.,
Dp. N: E201;
Bruxelles, Schaerbeek (coll. COUCKE).
Gen. TANYPUS Mic. (ILuiGER’s Mag., IT, 61)
1. T. choreus MEerG. — Meic., Sys. besch., I, 62; ZEeTT., Dp. Sc.,
3609; Scxin., Fan. aust., II, 617; V. D. W., Dp. N., I, 300; — T. fas-
ciatus MEIG. ; — T°. syluaticus MEIG.
Gand : assez commun; — Campenhout (coll. JACOBS).
2csfi Ÿ, rap ire one DE er RENE, à
105
2. T. culiciformis Lin. — Lin., Sys. nat., ed. XII, 978; ME1G.,
Sys. besch., I, 63; Zerr., Dp. Sc., 3610; ScniN., Fn. aust., II, 617;
V. p. W., Dp. N., I, 299; — T. fasciatus MEIG.
Gand : en juillet; — Bruxelles (coll. COUCKE).
8. T. signatus ZETr. — ZETT., Dp. Sc., 3608 ; V. p. W., Dp. N.,
I, 300.
Gand : 1 4 en avril; — Bruxelles (coll. CouCKE).
4. T. punctipennis MEIG. — MEiG., Sys. besch., I, 61; ZETT.,
Dp. Sc. 3606; Scxin., Fn. aust., Il, 617; V. D. W., Dp. N., I, 298;
— T, cinctus PAKZ.
Gand : commun dé mai à août.
Gen. ABLABESMYIA JOHANNSEN (Bull. New-Vork, St. Mus. 86).
4. À. monilis LIN. — Lin., Fn. Suec., 1763; MErc., Sys. besch.,
P'O0zerr D. Se, 2018:ScemN., Fun ausi.; 1, 620; V.'p..W.;
Dp. N., 1, 302; — Tip. maculata DEG.
Gand : assez commun de juin à août; — Bruxelles (coll. COUCKE).
2. À. nebulosa Mic. — Meic., Sys. besch., I, 57; ZETT., Dp.
Se 3602 Sean, Fin. aust. 411, 619; V. D. W., Dp.-N:,1, 303; —
T. littoralis MEIG.
Gand : peu commun, avril; — Bruxelles (coll. COUCKkE).
3. A. notata Meic. — Meic., Svs. besch., I, 58; ZETT., Dp. Sc.,
3615.
Bois du Rabais à Virton : 2 4 en juin.
4. À. varia Fapr. — FABr., Mant. ins., [l, 325; MEIG. Sys.
besch., I, 56; ZeTr., Dp. Sc., 3611; ScuiN., Fn., aust., IT, 619;
Men W=Dp:N; 1 303:
Gand, Nukerke (F1. or.) commun pendant toute la bonne saison;
— Bruxelles (coll. COUCKE).
5. A. punctata FaBr. — Fapr., Sys. antl., 43; MEIG., Sys.
besch., I, 58; Zerr., Dp. Sc., 3614; Scui., Fn. aust., II, 620;
V. D. W, Dp. N., I, 304; — T. maculatus MAcQ.
Gand : mai, juin, puis en août; commun.
6. À. carnea FaBr. — FaABr., Syst. antl., 41; MEic., Sys. besch.,
MO Zee. Dp. Sc, 3690: ScHIN., En aust, Il, 620; V. D. W,,
Dp. N., 1, 504; T. albipes FRIES.
Gand : pas rare en mai, juin et juillet; Virton.
106
7. A. Schineri STROBL. — STROBL., Prog. gym. Seittenstetten
55; — Lbinotatus SCHIN., non MEIG.
Gand : 2 , en juin et août.
8 A. ferrugineicollis MEiG. — MEiG. — Svs. besch., I, 64;
ZETT.;:Dp. "Se; 36027; SCHIN. En austs, (622 VD MN Dpt
1, 305:
Gand : très commun de mai à septembre; Virton.
9. À. melanops MEIG. — MEIG., Sys. besch., 1, 65: ZETT., Dp.
SG:,: 3621; 'ScHIN.; En. aust AID 621% ;»: WDp: N:,506:
Virton : en juin.
Espèces trouvées en Hollande, mais dont l’existence n’est pas
signalée en Belgique :
A. ornata MEIG. VSD EME DD AINSI 30)
A. pygmæa V. D. W. ( » » I, 306);
A. melanura MErG. ( » » I, 306).
Gen. ISOPLASTUS Sxuse (Proc. Lin. Soc. N. S. Wales, 1W, 270):
I. griseipennis V. D. W. — V. p. W., Dp. N., I, 305.
Destelbergen (F1. or.), 2 ex pupa en avril.
Gen. ANATOPYNIA JOHANNSEN (Bull. New-York Stat. Mus., 86).
A. plumipes FRIES et À. elegantula V. p. W. ont été trouvées en
Hollande, mais n’ont pas été rencontrées jusqu’à présenten Belgique.
ITI. Subfam. CERATOPOGONINÆ KiEeFFrER.
Gen. CERATOPOGON MEeiG. (ILLIGER’S Mag. Ins., II, 261).
1. C. pallidus Winx. — Winn., Lin. Ent., VI, 15; Scin., En.
aust., Il, 575.
Gand : 3 © en juillet et septembre.
2. C. niger Winx. — Winn., Lin. Ent., VI, 17; SCHIN., Fn. aust.,
11516;:V.°D0., WS'DD:N. 1200:
Destelbergen (F1. or.), 1 j'en septembre ; — Puers (coll. JACOBS).
3. G. bipunctatus Lin. — Lix., Sys. nat., Ed. XII, 978; Mrrc.,
Sys. besch., I, 74; ZETT., Dp. Sc., 3653 ; SciN., Fn. aust., Il, 576;
107
V. D». W., Dp. N., 1, 229; — C. trichopterus MErG. ; — C. costatus
ZETT.;, — C. geniculatus GUÉRIN.
Gand : commun, et © en juillet, août et septembre ; — Calmpt-
hout (coll. JAGOBS)
4. OC. ciliatus Winx. — Winn., Lin. ent., VI, 21; SCHIN., Fn.
aust., Il, 589.
Gand : 5 ©, en août.
5. GC. murinus Winx. — Winn., Lin., ent. VI, 26; SCHIN., Fn.
aust., 1, 518;.V..b-W., Dp'N., 1, 231:
Gand : 3 jet 49 en juillet, août et septembre.
6. GC. frutetorum Winx. — Winn., Lin., ent. VI, 29; SCHIN.,
Fn., aust., II, 580; V. D. W., I, 230.
Gand : 1 © en août; — Willebroeck (coll. JAcoOBS).
7. C. rostratus Win. — Winn., Lin., ent. VI, 31; SCHIN., Fn.
use, I DT) ND AW Dp:N 1284
Gand : 3 et 5 © en juin et septembre; — Hockay (coll.
JACOBS).
8. CG. brunnipes MrrG. — MEi., Sys. besch., I, 71; ZETT.,
Dp. Sc., 3641; WiNn., Lin. ent., VI, 32; Scan, Fn. aust., IL, 579;
VD W-Dp. N°29:
Gand : 1 © en juillet, — Eschenbeek (coll. JAcoBs).
9. GC. pavidus Winx. — Winx., Lin. ent., VI, 35; SCHIN., Fn.
aust LE 580V-D;/W°, Dp.-N:, 1235:
Gand : 4 Z en juin; — Eschenbeek (coll. JAcoBs).
10. C. fuscus Mer. — MErc., Sys. besch., I, 71; ZETT., Dp., Sc.,
3643; WiNN., Lin. ent., VI, 33; ScaiN., Fn. aust., IL, 580; V. D. W.,
Dp. N., I, 235.
Gand : 1 .
41. C. minutus MEIG. — MEic., Sys. besch., VI, 263; ZETT.,
Dp., Sc., 3647; WiNN., Lin. ent., VI, 54; Scain., Fn aust., IL, 579;
NeDW., Dp. N:;:1I,.2535.
Gand, Destelbergen (F1. or.), commun, 1 et nombreuses 99 en
juin, juillet et août.
L'existence de C. brevipennis MACQ., qui a été trouvée en Hol-
lande, n’a pas encore été signalée en Belgique.
RP OR EN PR EU ET
108
Gen. CULICOIDES LATREILLE (Gen. crust. et ins. IV, 251).
1. G. sericatus Winx. — Winn., Lin. ent., VI, 34; Scin.,
Fn° aust., 11, 917
Gand : 1 jen août
2. CG. amœnus Winx. — Winn., Lin. ent., VI, 35; Scan, Fn.
aust., [T, 590.
xand : 3 j'en août et septembre.
3. G. fascipennis STAEG. — SrAEG., KRô:., Tipsk., II, 594:
ZETT., Dp. Sc., 3652; Winn., Lin. ent., VI, 37; SCHIN., Fn. aust.,
LE-580 V2 W- DD IN 1922;
Gand, Virton : J'et © assez communs de mai à août. Cette espèce
produit des piqüres assez vives.
4. G. pictipennis STAEG. — STAEG., KRôg., Tipsk., II, 594;
ZETT., Dp. Sc., 3652; Winn., Lin. ent., VI, 38; SCHIN., Fn. aust.,
SOS NE DEN DD NAS
Gand : assez répandu, 4 et ® de juin à août.
9. GC. arcuatus Winx. — Winn., Lin. ent., VI, 39; Scin.,
Enaust LS 8 VDM DD ENS
Gand : pas rare, jet © en mai et juin.
6. CG. pulicaris LIN. — Lin., Fn. suec., 1892; Merc., Sys.
besch., I, 75; ZETT., Dp., Sc., 5648; Winn., Lin., ent., VI, 40;
SCHIN., Fn. aust., II, 581; V. D. W., Dp. N., I, 232; — C. punctatus
MEIG.
Très commun partout. Gand, Destelbergen, Renaix ; — Laeken
(coll. JACOBS). J'ai rencontré cette espèce par milliers dans la vallée
du Rabais, à Virton, volant au crépuscule. Elle produit des piqûres
très vives, pouvant occasionner, dans certaines circonstances, de
sérieux inconvénients aux ouvriers qui travaillent dans les terrains
humides. Le cas s’est produit, il y a quelques années, chez les
briquetiers des environs de Wetteren. © Femina valde pungens,
Lenaciter hϾrens, Ͼgre pellenda, morsu maculam L. punctum nigrum
relinquens » dit expressivement ZETTERSTEDT.
7. GC. Kiefferi nov. sp. — GOETGHEBUER : Rev. Soc. ent. Namur,
X, 96. — 2 mill. Tête noirâtre. Antennes à 1° article noir, les autres
brunâtres. Mésonotum brun-noir, mat, à pubescence brun-jaunâtre
sur le disque et offrant de chaque côté en avant une tache de duvet
4
109
grisâtre. À la partie postérieure du mésonotum, au devant du
scutellum se voit également une zone de duvet grisätre au milieu de
laquelle se trouvent isolées deux petites taches obscures. Scutellum
et métanotum noirs. Abdomen brun-noir, mat. Fémurs et tibias
d’un brun foncé, à genoux noirs, les articles des tarses d’un blanc-
jaunâtre avec l’extrémité de chacun d’eux étroitement noire. Ailes
blanchâtres, pubescentes. Cubitus séparé de la sous-costale et réuni
à.celle-ci par une nervure transversale. Une tache noire très
apparente au bord antérieur de l’aile, au niveau de la 2° des petites
cellules formée par la sous-costale et le cubitus.
Gand : 1 © trouvée le 27 mai 1910. Dédiée à M. le prof. KIEFFER,
de Bitche (Lorraine), qui a eu l’obligeance d’examiner cet exem-
plaire.
8. C. egens Winx. — Winn., Lin. ent., VI, 43, © ; SCHIN., Fn.
aust., II, 590.
Gand : 1 et nombreuses © en août et septembre.
9. G. scutellatus Meic. — MEiG., Sys. besch., IV, 262; WinN.,
Dinvent, ML 4%4- Sci. En. aust., 11:582; V.p. W., Dp. N., EL
231.
Gand : 1 ©, en juin.
10. G. versicolor Winx. — Winn., Lin. ent., VI, 45; SCHIN.,
Fn. aust., II, 589.
Gand :49 en août; — Ste-Croix (coll. Jacogs). Le est inconnu.
11. C. flaviventris nov. sp. — GOETGHEBUER : Rev. soc. ent.,
Namur, X, 96. — ©. Taille : 1 mill. Tête très aplatie d’avant en
arrière, jaune. Antennes noires, à articles globuleux, les 4 avant-
derniers ovoïdes le dernier article allongé. Pubescense des derniers
articles à reflets blanchâtres. Palpes jaunes. Mesonotum noir luisant,
offrant une tache jaune clair de chaque côté en avant: une tache
allongée jaune de chaque côté de la ligne médiane dans la moitié
postérieure; une autre tache triangulaire jaune, en avant de la
110
racine de l'aile. Côtés du thorax jaunes. Scutellum jaune; metano-
tum noir. Abdomen noir; base du 1% segment, bord postérieur des
segments 2 à 7 étroitement jaunâtres; dernier segment et ventre
jaunes. Pattes jaunes; genoux, extrémité des tibias et des articles
des tarses noirs; fémurs postérieurs noirs avec la base étroitement
Jaunâtre.
Ailes : nervures sous-costale soudée au cubitus dans sa première
portion ; la cellule située entre l’extrémité de la sous-costale et celle
du cubitus très petite et presque oblitérée; fourchette discoïdale
brièvement pédiculée. Pubescence des ailes peu abondante, disposée
principalement le long des nervures et à l'extrémité.
Gand : 1 © en septembre.
Espèces rencontrées en Hollande, mais aont l'existence n’a pas été
constatée jusqu’à présent en Belgique :
C. varius Win. (V. D. W., Dp. N., I, 253).
C. pumilus WinN. (V. D. W., Dp. N., I, 234).
Gen. CERATOLOPHUS KiIEFFER (Bull. Soc. ent. Fr., 69, 1899).
1. Cer. nitidus MaAco. — MacoQ., Dp. N., Fr., 122, 3; MErG.,
Sys. besch., VIL:149; ZerT ; Dp. Sc, 3636: WiINN.,CLin-*ents
VI, 50; Scxin., Fn. aust., Il, 584; V.D. W., LI, 237.
Bouillon; Lahoussière (coll. JACOBS).
=>
2. Cer. flavirostris Winx. — Winn., Lin. ent, VI, 52;
SCHIN.; Fn. aust., Il, 583: Ve p°/W-1%256:
Gand : assez commun, et ©, sur les arbustes, en juin et juillet.
Contrairementaux autresespèces du groupe, C. flavirostristient les
ailes écartées au repos.
3. Cer. leucopeza MeiG. — MriG., Sys. besch., I, 72; ZETT.,
Dp. Sc , 3638; V. D. W., Dp. N., I, 237. — C albitarsis MEIG.; —
C. niveipennis ; — C. copiosus WINN.
Gand : très commun, 4' et © sur les feuilles des arbustes en mai
et juin; rare en août; — Gaesbeek (coll. JACOBS).
4. Cer. candidatus Winx. — Winn., Lin. ent. VI, 57; SCHIN.,
Fn. aust., II, 591.
111
Gand : 1" quinzaine de mai. J’ai rencontré de nombreux individus
d et © accouplés, sur les feuilles de tilleul. WiNNERTZ n’a décrit
cette espèce que d’après un exemplaire unique ©. Le ressemble
à la ©; ses antennes sont noires avec le panache noir; les 5 der-
niers articles présentent une pubescence à reflets blanchâtres. La
pince génitale est anormalement développée, l’article basal est très
épais et atteint environ la longueur des trois derniers segments
abdominaux.
Gen. PALPOMYIA MEGERLE (in MEtG., Syst. besch., I, 65).
1. P. flavipes MEiG. — MeiG., Sys. besch., I, 82; Winn., Lin.
ent., VI, 57; SGHIN., Fn., aust., Il, 585; — C. hortulanus MErc.
Virton (vallée du Rabais), 2 ©. Les deux exemplaires appar-
tiennent à la variété à ailes enfumées à l’extrémité.
2. P. unimaculata MaAcQo. — MacQ., Dp. N., Fr., 122, 4. —
Mn Sysehesch., VIE M9: /ZErr., "DpSe., 3699: V- D. W., Dp:
N.,1, 239; — C. variegatus WINN.
Gand : J'et © ; pas rare en juin et juillet.
3. P. fulva Maco. — Maco., Dp. N., Fr., 195, 13; Merc., Sys.
besch., VII, 20; V. ». W., Dp. N., I, 236; — C. ferrugineus MEIG.
Gand : 3 © en juin. j inconnu.
4. P. serripes Mer. — Meic., Sys. besch., I, 82; WinN., Lin.
ent., VI, 62; Scxin., Fn. aust., IL, 587.
Gand : 40 en mai et juin. J inconnu.
5. P. lineata Meic. — Meic., Sys. besch., I, 80; ZETT., Dp.
SG. 000: NNINN., Hin--ent., VI 63; SCHIN.S Fn. aust IE,:5817,;
ND. AV. tDpr,:N:,21, 240;
Gand : 8 © en mai et juin.
6. P. fasciata Meic. — MEiG., Sys. besch., 1, 79; ZETT., Dp.
Sc, 4866; WiNN., Lin., ent., VI, 66; Scxin., Fn. aust., II, 586;
VD. W., Dp.:N., I, 240.
Signalé dans LAMEERE : Man. Fn. Belg., T. III, 360.
P. spinipes PANZ. a été trouvé en Hollande, mais n’a pas encore
été signalé en Belgique.
Gen. SERROMYIA MEGERLE (in MEiG., Sys. besch. [, 66).
S. femorata FaABr. — FABr., Sys. antl., 45, 35; MEIG., Sys.
beseh 41,583; Zert., Dp. Sc, 9669: WiInn., Lin ent: /VI;68;
112
ScxiN., Fn. aust., IT, 584; V. D. W., Dp. N,, I, 238; C. morio FAB.;
— C. armatus MEIG.; — C. rufitarsis MEIG. ; — C. ater MEIG.; —
C. Fœrsteri MErG. (Ces synonymes se rapportent à des variétés de la
même espèce).
Gand : très commun; et® en mai et juin. Cette espèce est très
carnassière et se rencontre souvent aux prises avec Metriocnemus
fuscipes MEIrG.
Gen. BEZZIA KIEFFER (Bull. Soc. ent. Fr., 69, 1899).
1. B. ornata MEIG. — Mreic., Syst. besch., VI, 262; WinN., Lin.
Ent., VI, 76; Scxix., Fn. aust., II, 589; V. p. W., Dp. N., I, 242.
Gand, Destelbergen (F1. or.). Très commun ( et ©) durant toute
la bonne saison, de maï à octobre.
2. B. flavicornis Sræc. — SrxæcG., Kroj. Tidsk., IT, 599 ; ZETT.,
Dp. Sc., 9607: Vin. W=Dp/IN 221
Gand : 2 ©.
Les auteurs cités ci dessus ne décrivent que le «'; les exemplaires
® que j'ai en collection -présentent tous les caractères de GC. flavi-
COrmas.
3. B. albipes Winx. — WiNN., Lin. ent., VE, 77, d'; SCHIN.,
Fn. aust., II, 538.
Gand : 2 et 1 © en août.
WiNNERTZ n’a décrit cette espèce que d’après un exemplaire
unique (f; la © est en tout semblable au mâle; elle présente aussi
des épines aux fémurs antérieurs, au nombre de trois chez mon
spécimen.
4. B. solstitialis WINN. — Winn., Lin. ent., VI, 78; SCHIN.,
Fn. aust., II, 588; V. ». W., Dp. N., I, 242.
Gand : assez commun durant toute la bonne saison. Je n’ai ren-
contré que des ©.
5. B. nobilis WiINN. — WinN., Lin. ent., VI, 80; SciN., Fn.
aust., Il, 591.
Gand : 1 © en juin.
Espèces trouvées en Hollande, mais dont l’existence n’est pas
signalée en Belgique :
B. rubiginosa Win. (V. ». W., Dp. N., I, 242);
B. venusta MEIG. ( » » I, 245);
B. bicolor Mer. ( » » I, 243).
115
C’est à la subfam. des Ceratopogoninæ qu’'appartient le genre
Macropeza Meic. avec son unique espèce européenne albitarsis
Meic. Cette espèce a été trouvée en Hollande (V. bp. W., Dp. N., |,
309) mais non encore en Belgique.
Fasr., Ent. Syst.
Fasr., Syst. ant].
Dec., Ins..
Izz. Magaz.
Krôü., Tidsk.
Lin., Fn. suec.
Lin., Syst. nat. .
INSERT es
Maca., Dip. N. Fr..
Meic., Sys. besch. .
SCHIN., Fn.aust. .
STAEG., KRôJ. Tidsk
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J. KIeFrER : Genera insectorum, Chironomidæ, fase. 42.
D Te en ss
18 br TR Re
26
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
IV
Assemblée mensuelle du 1° avril 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 4 mars 1911
est approuvé.
— M. WiLLem, rappelant le décès de notre Président d'honneur,
M. PLATEAU, prononce les paroles que voici :
« MESSIEURS,
» La Société Entomologique vient de perdre celui qu’elle avait
nommé, il y a trois mois à peine, son Président d'honneur : FÉLIX
PLATEAU est décédé à Gand le 4 mars dernier.
» Vous connaissez l’œuvre considérable du savant. Orienté par le
milieu familial vers les recherches expérimentales, il s’intéressa
dès les débuts de sa carrière scientifique à la physiologie des Inver-
tébrés, à une époque où les efforts des zoologistes se portaient vers
les recherches d’embryologie et d'anatomie comparée. Les Arthro-
podes, et surtout les Insectes, furent l’objet de ses études assidues
pendant près de quarante-cinq ans.
» Nous lui devons des recherches sur la force musculaire des
Crustacés et des Insectes (1865, 1884), des observations fondamen-
tales sur les phénomènes de la disgestion chez les Insectes broyeurs,
les Myriopodes et les Arachnides (1874-77, 1835-87), d’autres sur la
circulation centrale chez les Décapodes (1880), sur les mouvements
respiratoires chez les Insectes et les Arachnides (1884-85).
» Dès 1885, il publie de multiples mémoires fort suggestifs sur
la vision des Arthropodes. Ses observations sur les facultés visuelles
des Insectes l’amènent à remettre en discussion les opinions admises
concernant les rapports entre les Insectes et les plantes entomo-
philes : de 1896 à 1906 paraissent de lui les relations d'expériences
nombreuses et variées, qui tendent à diminuer l'influence attribuée
généralement aux organes colorés des inflorescences et à mettre
au premier plan le rôle de l’odorat chez les Insectes butineurs. Ces
conclusions, heurtant des idées devenues classiques, ont été beau-
coup discutées; mais les contradicteurs ont toujours été d’accord
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, à V 1911. 8
116
pour rendre hommage au labeur obstiné, à la conscience, à l’infinie
patience qui constituent précisément les qualités caractéristiques
de cet observateur probe et minutieux.
» LaSociété Entomologique a voulu naguère reconnaitreles grands
mérites scientifiques de PLATEAU en lui conférant le titre de prési-
dent d'honneur. Il fut très sensible à ce témoignage honorifique;
je sais, d’ailleurs, qu'il s’intéressait beaucoup à lPactivité de notre
cercle, malgré que des habitudes un peu casanières, qu’il devait à
une santé délicate, le tinssent à l’écart de nos séances vespérales.
» Celui que ses fonctions de président appellent aujourd’hui à for-
muler nos regrets unanimes, partagea pendant plus de vingt ans la
vie universitaire de PLATEAU. Il ne croit pas devoir vanter ici les
mérites pédagogiques du professeur; mais il lui sera permis de
rappeler les qualités morales, l’urbanité bienveillante, la modestie
un peu timide, l’extrême conscience, la droiture tranquille, d’un
homme pour lequel il eut une grande affection, et dont il garde un
souvenir ému.»
L'assemblée charge le Secrétaire d’être son interprète auprès de
la famille de notre regretté Président d'honneur. -
— M. WILLEM annonce à l’assemblée qu'il vient d’être informé
du décès de M. E. DuPoxT, ancien Directeur du Musée Royal d'His-
toire Naturelle de Belgique. Il rappelle les principaux traits de la
carrière scientifique de notre regretté collègue et se fait l’interprète
de tous en rendant un dernier hommage à celui qui permit à la
Section Entomologique du Musée d'Histoire Naturelle de prendre
un essor si remarquable grâce à des méthodes de travail nouvelles,
et dont les rapports avec la Société Entomologique furent toujours
si Cordiaux.
Le Secrétaire est chargé de présenter à la famille de M. DUPONT
les condoléances de notre Société.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. JEAN DE RIEMAECKER, pharmacien, 39, rue du Hareng
Sec, à Gand, présenté par MM. SCHOUTEDEN et WILLEM. M. DE RIE-
MAECKER s'occupe de Coléoptères.
Correspondance. — M. le D' Ep. EVERTS nous communique sa
nouvelle adresse : Emmastraat, 28, La Haye.
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communication. — M. Bonproir fait circuler un spécimen
remarquable de l’Araignée Tegenaria domestica.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
117
NOUVEAUX COLÉOPTÈRES DU MUSÉE DE BRUXELLES
par M. Pic
1. — Cantharis (Telephorus) albolateralis n. sp. —
Elongatus, fere, parallelus, subnitidus, griseo pubescens, niger,
elytris nigro-piceis, lateraliter et apice albo marginatis.
Allongé, presque parallèle, peu brillant, pubescent de gris, noir
avec les élytres d’un noir de poix bordés assez étroitement de blanc
sur les côtés et à l’extrémité. Tête petite, presque opaque; antennes
noires, prothorax un peu plus long que large, sinué latéralement,
sur le milieu du disque postérieurement impressionné et sub-
caréné; élytres un peu plus larges que le prothorax, longs, subpa-
rallèles, faiblement et subruguleusement ponctués; dessous du
corps noir; pattes noires.
Long. près de 7 mill. — Afrique australe : Dunbrody.
Parait voisin de teter Gorx., il en diffère, à première vue, par
la bordure latérale claire des élytres.
9, — Hylophilus kinchassanus n. sp. — Satis elongatus,
postice attenuatus, subnitidus, griseo holosericeo pubescens, rufo-
testaceus, capite, femoribus posticis apice elytrisque, pro majore
parte, nigris.
Assez allongé, rétréci postérieurement, un peu brillant, revêtu
d’une pubescence grise soyeuse, testacé-roussâtre avec la tête, le
sommet des cuisses postérieures et la majeure partie des élytres
noirs, ces derniers organes brièvement maculés de testacé à la base
et sur les épaules. Tête grosse, échancrée en arrière, yeux grands
ne touchant pas le bord postérieur de la tête et assez éloignés entre
eux ; antennes testacées, longues, robustes et subfiliformes ; protho-
rax plus long que large, sinué postérieurement roux-testacé, un
peu rembruni au milieu; élytres distinctement plus larges que le
prothorax, rétrécis postérieurement, marqués d’une faible dépres-
sion antérieure, à ponctuation pas très forte, écartée; dessous du
corps roux-testacé avec l'abdomen un peu rembruni; pattes lon-
gues, les postérieures un peu épaissies, testacées avec les cuisses
postérieures en majeure partie foncées.
Long. 2,5 mill. — Congo : Kinchassa (WAELBROECK).
Très voisin de Rogeri Pic avec les élytres plus brièvement mar-
qués de clair à la base, la tête différente, nettement échancrée pos-
térieurement, etc.
118
3. — Pseudocistela Duvivieri n. sp. — Elongatus, antice
et postice attenuatus, nitidus, griseo pubescens, testaceus, capite,
abdomine antennis, palpis geniculis, tibiis tarsisque nigris, elytris
metallicis, viridescentibus.
Allongé, rétréci aux deux extrémités, brillant, finement pubes-
cent de gris, testacé sur le prothorax, l’écusson, le dessous du
corps moins l’abdomen et la majeure partie des cuisses, noir sur le
reste avec les élytres d’un vert métallique. Tête foncée, longue et
étroite; antennes noires, grêles; prothorax testacé, peu long, très
rétréci en avant, à ponctuation fine et espacée; écusson testacé;
élytres à peine plus larges que le prothorax, longs, rétrécis à
l'extrémité, d’un foncé verdâtre métallique, nettement striés avec
les intervalles ponctués; pattes moyennes, bicolores, noires avec
la majeure partie basale des cuisses testacée; dessous du corps
testacé avec l’abdomen noir. Parfois le prothorax est obscurci sur
le milieu du disque.
Long. 8 mill. — Congo : Moliro (J. DUVIVIER).
Cette espèce, qui peut prendre place près de Leseleuci Pic, se
reconnaitra facilement à sa coloration, celle surtout du prothorax.
Cette dernière espèce se trouve aussi dans ma collection.
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119
BEITRAG ZUR KENNTNIS DER CETONIDEN
von J. Moser
IX
Compsocephalus Kaschowskii OLSONFIEW. — Diese Art
wurde Ende August und Anfang September 1910 in grüsserer
Anzahl von GUNNAR KRISTENSEN bei Jakka in Abessinien gesammelt.
Sie ist sehr veränderlich in der Grüsse und in der Färbung der
Flügeldecken. Die Grüsse des «' variiert von 24 bis 88 mill. Die
Farbe der Flügeldecken ist gewôühnlich gelb, doch finden sich auch
Exemplare mit orangegelben, braunen, grünen und blauen Flügel-
decken. Die Naht ist fast immer schmal hellgrün, sehr selten blau
oder orangegelb.
Smaregdesthes africana Oertzeni KOLBE, var. viridis
KoLge soll nach Csrki (Archiv. Zool., 1909, p. 3) bei Schirati am
Viktoria-Nyansa häufig sein. Die Schirati-Form ist jedoch africana
subsuturalis KRTz.
Gnathocera abessinica n.sp. — Nitida, viridis, albo-signata
et cinereo-pilosa, elytris testaceis. Capite grosse punctato, fronte
pilosa, clypeo albo-bivittato; antennis piceis; prothorace fortiter
. punctato, punctis piliferis, lateribus lineaque mediana albis; scu-
tello fere lævi, vitta mediana alba ; elytris bicostatis, costis lævibus,
interstitiis foveolato-punctatis, cinereo-pilosis, margine laterali
maculisque 6-8 albis ; pygidio transversim-aciculato, albo-bimacu-
lato. Subtus pectoris abdominisque lateribus vittaque femorum
posticorum albo-tomentosis, abdomine maris medio canaliculato et
albo-maculato, tarsis piceis. — Long. 15 mill.
Var. a : elytris viridibus.
Var. b : femorum apice, tibiis tarsisque rufis.
Hab. : Abessinien (KUNHE).
Die Art, welche in de Verwandtschaft der cruda JANS. gehôürt,
ist ausgezeichnet durch die weissen Flecke auf den Flügeldecken.
Sie ist grün, die Flügeldecken sind bei den meisten Exemplaren
strohgelb. Die Oberseite ist abstehend greis behaart. Der Kopf ist
grob punktiert und jederseits vor den Augen mit weisser Längs-
binde versehen. Die Punktierung der Halsschildes ist tief und grob.
Es hat eine schmale weisse Mittellinie und etwas breitere Seiten-
randbinden. Das Schildchen ist fast glatt mit nach hinten sich ver-
schmälernder weisser Längsbinde. Die Flügeldecken zeigen zwei fast
120
glatte Rippen. Im übrigen sind sie grob, fast grubenartig punktiert.
Der Seitenrand sowie 3-4 Längsflecke auf jeder Flügeldecke sind
weiss.Von letzteren steht einer neben der Nahtspitze und einer etwas
davor zwischen Naht und innerer Rippe. Vor diesen wieder stehen
zwei hintereinander zwischen den beiden Rippen. Von letzteren
Flecken fehlt der vordere zuweilen. Es kommt auch vor, dass der
Fleck neben der Nahtspitze mit der Seitenrandbinde zusammen-
fliesst. Das Pygidium ist dicht quernadelrissig und mit zwei grossen
weissen Makeln versehen. Die Unterseite ist an den Seiten breit
weiss tomentiert und befindet sich auch auf den Hinterschenkeln
eine weisse Binde. Während beim © die Mitte des Abdomens grün
und glänzend ist sind beim 4 die Ränder der Ventralfurche grün
und die Mitte ist weiss gefleckt. Die Seiten und die Schenkel sind
lang greis behaart. Der Brustfortsatz ist ziemlich lang, sein Ende
nur leicht aufgebogen. Bei einigen Exemplaren sind die Flügel-
decken nicht strohgelb, sondern grün und liegen auch zwei Exem-
plare vor bei denen die Spitzen der Schenkel und die Schienen
rotbraun gefärbt sind. $
Die Art wurde im September 1910 von G. KRISTENSEN gesammelt,
Die Tiere sitzen zwischen 10 und 1 Uhr im Sonnenschein an hohen
Gräsern. In der übrigen Zeit leben sie am Boden versteckt.
Rhomborrhina (Torynorrhina) fulvopilosa n. sp.— © —
Nitida, capite prothoraceque olivaceis, elytris olivaceo-brunneis,
fulvo-pilosis, scutello corporeque infra nigris. Capite dense et
grosse punctato, clypeo antice dilatato, margine antico reflexo,
angulis anticis rotundatis ; prothorace subtilissime punctato, punc-
tis majoribus versus margines laterales densius positis; scutello
subtilissime punctulato, sparsis punctis gravioribus ; elytris obsolete
bicostatis, sutura lævi excepta, aciculato-punctatis, punctis fulvo-
pilosis; pygidio olivaceo, ruguloso-aciculato, fulvo-piloso. Subtus
medio lævi, impubi, lateribus aciculato-punctatis, fulvo-pilosis;
processu mesosternali antice dilatato, apice rotundato; tibiis anticis
feminæ bidentatis, femoribus tibiisque fulvo-ciliatis.—Long.32 mill.
Hab. : China (Canton).
Durch die Behaarung der Flügeldecken der hyacinthina HoPE
nahestehend, aber anders gefärbt, die Behaarung braun. Kopf und
Halsschild sind olivengrün, ersterer ist dicht und grob punktiert.
Der Clypeus ist wie bei den verwandten Arten nach vorn verbreitert,
der Vorderrand ist aufgebogen, die Vorderecken sind abgerundet.
Das Halsschild trigt neben einer sehr schwachen, dichten Punk-
tierung grôbere Punkte, die nach den Seiten zu dichter stehen und
kräftiger werden. Das Schildchen ist schwarz und neben der feinen
Punktierung mit einzelnen grüberen Punkten versehen. Die Flügel-
«
"4
e L «
191
decken sind olivenbraun, mit Ansnahme der glatten Naht nadelrissig
punktiert. Die Punkte stehen nach dem hinteren Ende zu dichter
und tragen jeder ein aufrechtes braunes Härchen. Das Pygidium ist
dunkel olivengrün, runzelig quernadelrissig, lang abstehend gelb-
braun behaart. Die Unterseite ist schwarz, in der Mitte glatt, an
den Seiten nadelrissig punktiert. Die Seiten der Brust und des
Abdomens sind braun behaart, Schenkel und Schienen braun
bewimpert. Der Brustfortsatz ist am Ende verbreitert, sein Vorder-
rand abgerundet, Die Vorderschienen sind zweizähnig (©).
Das einzige vorliegende Exemplar wurde von Herrn Lehrer MELL
gesammelt. Der genaue Fundort ist Tzha Jin San.
Rhomborrhina insularis. — Diese Art wurde von mir nach
einem einzelnen © beschrieben (Deutsch Entom. Zeitschr., 1910,
p. 295). Sie liegt mir jetzt in beiden Geschlechtern vor und zwar
in blauen und grünen Exemplaren. Der & hat einzüähnige Vorder-
schienen und eine Ventralfurche.
Allorrhina Nickerli n. sp. — Oblonga, nigra, albo-signata,
supra subopaca, subtus nitida. Capite maris remote punctato,
longitudinaliter carinato, carina plerumque inter oculos interrupta,
clypeo latitudine longiore, antice attenuato, marginibus elevatis,
margine antico medio obtuse triangulariter lobato; capite feminæ
grossesparsim punctato, medio carinato,clypeo antice vix attenuata,
marginibus minime elevatis, margine antico haud lobato; protho-
race fortiter punctato, lateribus post medium valde sinuatis, mar-
ginibus omnibus interdum albis; elytris bicostatis, costis fere
lævibus, interstitiis aciculato-punctatis, margine postico, lateribus
in anteriore parte et lineis 2-3 disci ante medium interdum albis ;
pygidio albo-bimaculato, maris sat dense transversim-aciculato,
feminæ sparsim aciculato-punctato. Subtus medio fere lævi, lateri-
bus albo-maculatis, sparsim semi-annulato-punctatis, punctis flavo-
setosis ; tibiis anticis tridentatis. — Long. 16-19 mill.
Hab. : Brasilia (Cuyaba).
Von länglicher Gestalt, schwarz, die Oberseite fast matt, die
Unterseite glänzend. Der Kopf ist beim « zerstreut, neben den
Augen dichter punktiert. Der Stirnkiel reicht bis etwas über die
Mitte des Clypeus hinaus und ist häufig zwischen den Augen
unterbrochen oder verflacht. Der nach vorn verjüngte Clypeus
erscheint infolge der erhabenen Ränder tief ausgehôhlt, sein
Vorderrand bildet einen stumpf dreieckigen Lappen. Beim © zeigt
der grob aber nicht dicht punktierte Kopf gleichfalls in der Mitte
einen Längskiel der fast bis zum Vorderrande des Clypeus reicht.
Letzterer ist nach vorn kaum merklich verjüngt, seine Ränder
122
sind nur sehr schwach aufgebogen. Das Halsschild ist von änhlicher
Gestalt wie bei A. cincta G. P. Hinter der Mitte sind die Seiten-
ränder ziemlich tief ausgebuchtet. Die Oberfläche ist mit groben
bogenfürmigen Punkten ziemlich dicht bedeckt und tragen die
Punkte ein winziges, nur mit der Lupe wahrnehmbares gelbliches
Borstenhaar. Das Halsschild ist entweder ganz schwarz oder die
Seitenränder oder alle Ränder sind weiss. Die Flügeldecken zeigen
zwei fast glatte Rippen, die Zwischenräume tragen nadelrissige,
bogenfürmige Punkte. Auch sie sind zuweilen ganz schwarz, doch
sind gewühnlich die Seitenränder vor der Mitte weiss und am
Hinterrande befindet sich ein weisser Quermakel. Selten sind auf
der vorderen Hälfte der Flügeldecken in den Zwischenräumen
weisse Längslinien vorhanden. Das Pygidium ist beim 4 dicht
quernadelrissig, beim © weitläufig nadelrissig punktiert. Neben
den Seitenrändern befindet sich ein weisser Fleck. Die Unterseite
ist in der Mitte fast glatt, an den Seiten mit zerstrenten bogenfür-
migen, gelblich beborsteten Punkten besetzt. Die Seiten von Brust
und Abdomen sind in beiden Geschlechtern weiss gemakelt, doch
sind die seitlichen Makel auf dem Abdomen des © nur sehr klein.
Die Vorderschienen sind in beiden Geschlechtern kräftig dreizähnig.
Ich widme diese Art Herrn Regierungsrat D' med. O. NICKERL
dem um die Erforschung der Insektenfauna von Bühmen hochver-
dienten Entomologen in Prag.
Protactia spinosa n. sp. — .—- Viridis, supra opaca, subtus
nitida. Capite sparsim punctato, clypeo antrorsum paulo angustato,
margine antico elevato, subemarginato; prothorace lateribus remote
punctatis, disco fere impunctato, ante medium utrinque puncto
albo; scutello lævi; elytris juxta suturam leviter depressis, irregu-
lariter punctato-striatis, in posteriore parte et lateraliter maculis
raris albis ornatis, sutura postice longe spinosa; pygidio aciculato-
punctato, albo-6-maculato, margine postico elevato, medio emar-
‘ginato. Subtus medio fere lævi, pectoris lateribus aciculatis,
albo setosis ; abdominis segmentis albo-4-maculatis, lateraliter
aciculato punctatis, punctis setosis segmento ultimo margine
postico utrinque sinuato; processu mesosternali antice transverso,
apice late rotundato; femoribus tibiisque aciculatis, setosis; tibiis
anticis tridentatis. — Long. 26 mill.
Hab. : Formosa (Tainan).
Eine grüssere Art, grün mit wenigen weissen Flecken, oben
matt, unten glänzend. Der Kopfist zerstrent punktiert, der Clypeus
nach vorn etwas verjüngt, sein Vorderrand aufgebogen, in der
Mitte flach ausgebuchtet. Die Fühler sind pechbraun, der Fächer
schimmert etwas grünlich. Das Halsschild lässt in der Mitte nur
Les
tft RS rc 62
123
eine äusserst feine und sehr zerstrente Punktierung erkennen,
während dieselbe neben den Seitenrandern etwas dichter und
grôber ist. Im vorderen Teile des Discus befindet sich jederseits
der Mitte ein kleiner weisser Punkt. Das Schildchen ist lang
dreieckig, mit abgerundeter Spitze, unpunktiert. Die Flügeldecken
sind im hinteren Teile neben der Naht flach eingedrückt und
punktiert gestreift. Die Punktstreifen werden nach den Seiten zu
unregelmässig und die in dem Eindruck liegenden verschwinden
im vorderen Teile. Die Naht ist in der hinteren Hälfte erhaben und
in eine lange dornartige Spitze ausgezogen. Neben den Seiten-
rändern und am Hinterrande befinden sich einige weisse Sprenkel
und steht ein weisser Querstrich jederseits neben der Naht etwas
hinter der Mitte der Discoidaldepression. Der Vorderrand des
Pygidiums wird vom Hinterrande des Propygidiums etwas dach-
fôrmig überragt und ist der Hinterrand des Pygidiums aufgebogen
und in der Mitte schwach ausgebuchtet. Die Oberfläche des Pygi-
diums ist im vorderen Teile dichter, im hinteren zerstrent nadel-
rissig punktiert und jeder Punkt mit einem winzigen gelblichen
Bôrstchen versehen. Von den 6 weissen Tomentflecken befinden
sich 2 quere am Vorderrande jederseits der Mitte und 4 am Hinter-
rande, die mittleren länglich, die seitlichen quer. Die Unterseite
ist in der Mitte fast glatt. Die Seiten der Brust sind grob nadelrissig,
kurz beborstet. Auf den Abdominalsegmenten befinden sich seit-
wärts einige hufeisenfôrmige, nadelrissige, beborstete Punkte. Die
Abdominalsegmente tragen vier weisse Querflecke, die mittleren
am Vorder- die äusseren am Hinterrande. Auf dem vorletzten
Segment fehlen die beiden äusseren Makel, während das letzte Seg-
ment ungefleckt und séin Hinterrand beiderseits schwach ausge-
buchtet ist, so dass die Mitte des Hinterrandes ein wenig vorgezogen
erscheint. Der flache Brustfortsatz ist im vorderen Teile stark ver-
breitert, sein Vorderrand flach abgerundet. Schenkel und Schienen
sind nadelrissig punktiert, die Punkte mit kleinen Borsten besetzt.
Die Vorderschienen sind dreizähnig, der oberste Zahn ist nur klein.
Vorderhüften, Mittel- und Hinterschienen sind innen gelb behaart.
Protactia nigrobrunnea Mos.— B2i der Beschreibung dieser
Art (Ann. Soc. Belg. 1909, p. 319) ist versehentlich der Fundort
nicht angegeben. Die Art stammt von den Philippinen.
Polystalactica punctulata OL. — (conspergata Csiki).
Heterostetha n. gen. — Gen. « Leucocelis » BURM. affinis, sed
differt : Pronoto margine postico ante scutellum minime emarginato,
inter scutellum et angulos posticos sinuato; processu mesosternali
prolongato, paulo inclinato, apice incurvo.
124
Heterostetha Kristensi n. sp. — Nigra, nilida, prothoracis
lateribus, pygidio abdominisque segmento ultimo rufis, elytris raris
punctis albis ornatis. Capite sparsim punctato, carina mediana
plana longitudinali, antrorsum dilatata, clypeo latitudine paulo
longiore, antice attenuato, maergine antico medio emarginato;
antennis piceis; prothorace disco sparsim subtiliter, lateribus paulo
densius et grossius punctato; scutello triangulari, acuto, lævi;
elytris bicostatis, punctato-striatis, sutura in posteriore parte elevata,
apice paulo spinoso ; pygidio umbilicato-punetato. Subtus lateribus
flavo-pilosis, medio sparsim punctato, pectoris lateribus aciculatis,
abdominis lateribus aciculato-punctatis, abdominis segmentis 1-4
lateraliter albo-maculatis; femoribus tibiisque albo-ciliatis, tibiis
anticis bidentatis. — Long. 15 mill.
Hab. : Abessinien.
Schwarz, glänzend Der Kopfist zerstreut punktiert, in der Mitte
mit flachem, sich nach vorn verbreilerndem Längskiel. Der Cly-
peus ist etwas länger als breit, nach vorn ein wenig verjüngt, sein .
Vorderrand zweilappig. Das Halsschild ist vor dem Schildchen
sehr flach ausgeschnitten. Sein Hinterrand verläuft vom Schild-
chen nach den abgerundeten Hinterecken zu schräg nach vorn
und ist zwischen Schildchen und Hinterecken ausgebuchtet. In
der Mitte ist das Halsschild sebr fein und zerstreut punktiert. Neben
den breit rothraun gesäumten Seitenrändern stehen die Punkte
dichter, sind grüber und quernadelrissig. Das spitze Schildchen ist
glatt Die Flügeldecken zeigen 2-3 sich nach vorn verflachende
Rippen und Reihen von bogenfôrmigen Punkten, von denen sich
in den Zwischenräumen zwischen den Rippen je zwei befinden.
Die Nabt ist in der hinteren Hüälfte erhaben und endet mit kurzer
Spitze. Einige weisse Sprenkel finden sich in der hinteren Hälfte
der Flügeldecken. Das rote Pygidium trägt nabelartige Punkte, die
an der Basis dichter stehen und nach dem Hinterrande zu in kurze
Querrisse übergehen. Die Unterseite zeigt in der Mitte nur zer-
streute und feine Punkte. Die Seiten der Brust sind grob nadelrissig
und weiss lich behaart. Die Seiten des Abdomens tragen hakenfôr-
mige Punkte, die gleichfalls mit weisslichen Haaren bezetzt sind.
In den Ilinterecken der vier ersten Abdominalsegmente befindet
sich ein weisser Tomentfleck, das letzte Abdominalsegment ist
rot gefärbt. Der Mesosternalfortsatz überragt weit die Mittelhüften,
ist schwach nach abwärts geneigt und am Ende aufwärts gebogen,
mit stumpfer Spitze. Schenkel und Schienen sind nadelrissig, kurz
beborstet und gelblichweiss bewimpert. Die Vorderschienen tragen
am Ende zwei kräftige Zühne.
Ein einzelner ' wurde von GUNNAR KRISTENSEN im September
1910 bei Jakka gefangen.
125
Amaurina Ferranti n.sp. — Supra, capite excepto, opaca,
subtus nitida. Capite cupreo, nitido, fortiter punctato; antennis
nigris; prothorace nigro, lateribus rufis, disco albo-10-maculato ;
elytris viridibus, punctis albis ornatis, punctato-striatis, striis gemi-
natis; pygidio, basi nigro excepto, rufo, albo-4-punctato. Subtus
nigra, abdominis segmento ultimo rufo, medio sparsim, lateribus
densius aciculato-punctata, punctis flavo-setosis; femoribus tibiis-
que aciculatis, setosis, tiblis anticis bidentatis. — Long. 12 mill.
Hab. : M. Morrumbala, Zambèze (Ep. Lura 1899).
Die Oberseite ist mit Ausnahme des Kopfes matt. Letzterer ist
kupferig, ziemlich kräftig punktiert. Der Clypeus ist ein wenig
länger als breit, nach vorn kaum verjungt, der Vorderrand
schwach ausgebuchtet. Das Halsschild ist nicht punktiert, sein
Vorderrand ist in der Mitte hôckerartig vorgezogen. Es ist schwarz,
seine Seitenränder sind gelbrot und reichen die Seitenrandbinden
etwas nach dem Hinterrande herum. Auf dem Discus befinden sich
8 weisse Punkte, die in 4 Längs reihen stehen, die mittleren Reihen
zu 3, die äusseren zu 2 Punkten. Das Schildchen ist glatt, schwarz-
grün. Die Flügeldecken tragen auf dem Discus je 3 doppelte
Reihen aus strichfôrmigen Punkten. Sie sind grün und weitläufig
mit weissen Punkten bedeckt, welche in Reihen gruppiert sind, so
dass die weissen Punkte auf dem Discus innerhalb der doppelten
Punktstreifen stehen. Das Pygidium ist mit Ausnahme der schwärz-
lichen Basis gelbrot und trägt jederseits neben den Seitenrändern
zwei kleine weisse Pünktchen. Eine hufeisenformige Punktierung
zeigt sich nur an der Basis deutlich. Die Unterseite ist schwarz,
glänzend, das letzte Abdominalsegment ist rot. Die Mitte ist zer-
streut, die Seiten sind dichter nadelrissig punktiert. Alle Punkte
sowie die nadelrissigen Beine tragen gelbliche Bürstchen. Die Vor-
derschienen sind zweizähnig.
Ich widme diese Art Herrn Kustos VICTOR FERRANT in Luxem-
burg, welcher mir ein Exemplar gütigst überliess.
Pseudinca furcatus n. sp. — Sordide viridis, flavescenti-albo-
signatus, supra opacus, subtus nitidus. Clypeo subquadrato, mar-
gine antico tridentato, dentibus erectis, fronte carina antice fur-
cata, intra hanc carinam et marginem anticum elevatione transversa
obtuse triangulari; prothorace lævi, lateribus punctisque 4 ante
scutellum flavescenti-albis; scutello immaculato; elytris bicostatis
flavescenti-albo-maculatis; pygidio lateribus leviter impressis.
Subtus medio viridi, lævi, lateribus flavescenti-albo-signatis et pilo-
sis; pedibus viridibus, tibiis anticis tridentatis. — Long. 25 mill.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Manow).
126
Schmutzig grün mit gelblich weissen Flecken, oben matt, unten
olänzend. Der Vorderrand des Clypeus ist dreizähnig wie bei den
verwandten ostafrikanischen Arten. Hinter dem Vorderrande be-
findet sich eine stumpf dreieckige breite Querleiste. Die Stirn zeigt
in der Mitte einen erhabenen Längskiel, der sich unmittelbar vor
seinem vorderen Ende gabelt. Jederseits des Kieles befindet sich
ein gelblicher Tomentfleck. Das Halsschild trägt eine breite, durch
kleine grüne Fleckchen unterbrochene, gelblichweisse Seitenrand-
binde und vier ebenso gefärbte Punkte, zwei am Hinterrande neben
dem Schildchenausschmilt und zwei davor, etwas weiter ausein-
anderstehend. Das Schildchen ist einfarbig grün. Die Flügeldecken
zeigen zwei dentliche Rippen, die sich auf dem Endbuckel vereini-
gen. Sie tragen grüssere und Kkleinere weissgelbe Makel. Das
seitwärts etwas eingedrückte Pygidium ist zum grüssten Teile
gelblichweiss tomentiert. Die Unterseite ist in der Mitte glatt, glän-
zend, die Seiten sind gelblich gemakelt und behaart. Der Mesoster-
nalfortsatz ist bei dem vorliegenden Exemplar zerstôrt. Hinter
demselben befinden sich einige lang behaarte Punkte. Die Beine
sind grün, die Vorderschienen dreizahnig.
Die Art scheint der Moseri HAUSER nahe zu stehen, doch ist die
Stirnleiste bei furcatus vorn gegabelt und die Schienen sind grün,
während sie bei Moseri dunkelbraun gefärbt sind.
Pseudinca bituberculatus n. sp. — Olivaceus, albo- et
nigro-signatus, supra opacus, subtus nitidus. Clypeo margine
antico tridentato, dentibus erectis, post marginem anticum Carina
transversa arcuata elevata, fronte antice bituberculata; prothorace
fortiter, medio sparsim laterabus densius punctato, disco utrinque
macula nigra, lateribus flavescenti-albo-sparsis; scutello lævi;
elytris bicostatis, nigro-maculatis et maculis minutis griseis ornatis;
pygidio lateraliter impresso. Subtus pectoris lateribus aciculatis,
flavo-pilosis, abdominis lateribus acicu!ato-punctatis, punctis flavo-
setosis ; processu mesosternali brevi, obtuso, tibiis anticis tridenta-
tis, mediis et posticis extus uno dente armatis. — Long. 27 mill.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Pugu).
Mir liegen zwei Exemplare dieser Art vor, ein ' mit dem siche-
ren Fundort Pugu und ein $ mit dem wohl ungenauen Fundort
Dar-es-Salaam. Beide weichen in der Kopfbildung etwas von
einander ab, doch gehôüren sie zweifelsohne einer Art an. Dieselbe
ist dunkel olivenfarben, oben matt, schwarz gemakelt mit einigen
gelblichweissen Sprenkeln. Der Vorderrand des Clypeus ist drei-
Zähnig. Hinter dem Vorderrande befindet sich bei dem vorliegen-
den { eine breite, hohe, einen nach hinten geüffneten Bogen
bildende Querleiste, dahinter etwas innerhalb der Enden dieser
127
Querleiste jederseits eine kleine Beute. Die Stirn ist zerstreut, grob
punktiert, in der Milte mit schwacher Längsrinne. Bei dem vor-
liegenden © befindet sich hinter dem Vorderrande des Clypeus nur
eine ganz kurze Querleiste wodurch die beiden kleinen Tuberkel
weiter dahinter liegend erscheinen. Ob hier ein Geschlechtsunter-
schied vorliegt oder eines der beiden Exemplare eine zufällig
abweichende Bildung hat, lässt sich erst an der Hand weiteren
Materials feststellen. Das Halsschild ist grob, in der Mitte zerstreut,
an den Seiten dichter punktiert. Auf dem Discus befindet sich
jederseits der Mitte ein tief schwarzer Fleck neben den Seitenrän-
dern zeigen sich einige gelblichweisse Sprenkel. Das Schildchen ist
glatt mit einigen gelblichen Fleckchen. Die Klügeldecken lassen
zwei Rippen erkennen. Kinige schwarze Makel stehen neben den
Seitenrändern und auf dem Discus bilden solche Makel eine stark
unterbrochene von der Schulter nach der Naht ziehende, dieselbe
hinter der Mitte erreichende Binde. Sehr kleine weissliche Spren-
kel finden sich namentlich an den Seiten und in der Schildchenge-
gend. Das Pygidium ist seitwärts schwach eingedrückt, zerstreut
mit halbkreisfürmigen Punkten bedeckt, gelblichweiss gespren-
kelt, in den seitlichen Eindrücken schwarz gefleckt. Die Unterseite
ist glänzend. Die Seiten der Brust sind nadelrissig und lang gelb
behaart. Behaarte Punkte befinden sich auch auf der Mitte der
Brust hinter dem kurzen, stumpf abgerundeten Mesosternalfort-
satz. Das Abdomen ist in der Mitte nur mit sehr zerstrenten und
schwachen, an den Seiten dagegen mit dichter stehenden und
grüberen halbkreisfôrmigen Punkten versehen. Ieder Punkt trägt
ein kleines gelbliches Borstenhaar. Die Seiten der Brust und des
Abdomens zeigen zerstreute weisse Sprenkel. Schenkel und Schie-
nen, welche bei dem vorliegenden nur schwach, beim © stark
glänzend sind, sind grob punktiert, die Punkte beborstet. Die Vor-
derschienen sind in beiden Geschlechtern kräftig dreizähnig.
Lissogenius Ertli n. sp. — Oblongus, niger, subopacus.
Capite rugoso-punctato, fronte transversim carinata, carina medio
interrupta, clypeo antrorsum paulo attenuato, apice obtuse trigono,
medio paulo emarginato; prothorace longitudine latiore, lateribus
valde dilatato-rotundatis, angulis posticis vix prominulis, cicatri-
coso-punctato, disco-area semi-annulata deplanata; elytris, disco
deplanato et reniforme aciculato-punctato, lateribus deflexis et
rugoso-insculptis; pygidio medio carinato, lateraliter impresso,
ocellato-punctato. Subtus aciculato-punctatus, punctis semi-annu-
latis; pedibus aciculato-punctatis, punctis brevissime fulvo-setosis;
tibiis anticis tridentatis. — Long. 12 mill.
Hab. : Angola (Bailundo).
128
In Grôsse und Gestalt dem L. conspersus BuRM. ähnlich, schwarz,
fast matt. Der Kopf ist grob querrunzelig, die Stirn trägt einen in
der Mitte breit unterbrochenen Querkiel. Der Clypeus verjüngt sich
schwach nach vorn und sein Vorderrand bildet ein stumpfwinkliges
Dreieck, dessen Spitze einen kleinen bogenfürmigen Ausschnitt
zeigt. Das Halsschild ist von ähnlicher Gestalt wie bei conspersus,
doch springen die Hinterecken kaum bemerkbar vor, wodurch sie
weiter nach vorn gerückt erscheinen. Die Oberfläche trägt in der
Mitte eine narbenartige Skulptur, die Seiten sind weitläufig ge-
raspelt. Auf dem Discus befindet sich eine halbkreisfürmige vertiefte
Fliche, deren Rand jederseits vor der Hinterecke in einem stumpfen
Hôcker endet. Die Flügeldecken lassen zwei hôückerartige Rippen
erkennen. Sie tragen auf dem Discus lange nierenfôrmige einge-
rissene Makel, während die Seiten sehr grob querrunzelig sind.
Das Pygidium ist mit kreisfôrmigen Punkten bedeckt und beider-
seits eingedrückt, so dass in der Mitte ein Längskiel entsteht. Die
Unterseite zeigt eine bogenformige Punktierung, Schenkel und
Schienen sind nadelrissig punktiert und sehr kurz gelbbraun be-
borstet. Die Vorderschienen sind dreizäbnig, die Vordertarsen sind
etwas schlanker als bei conspersus und ist das Krallenglied nicht
eingeschmirt.
Ich widme diese Art Herrn Kreisschulinspektor ErTL in München,
welcher mir ein Exemplar gütigst abtrat.
Hybovalgus thoracicus n. sp. — ©. — Niger, elytris brun-
neis. Capite aciculato-punctato, inter oculos flavo-bifasciculato,
clypeo apice parum emarginato; antennis piceis; prothorace lati-
tudine longiore, anticeattenuato, margine postico profunde fossulato,
lateribus crenulatis, bicristato, cristis medio bifasciculatis, ante
marginem basalem quadrifasciculato, fasciculis ochraceis; elytris
flavo-squamosis, utrinque juxta suturam macula nigra antemediana,
humero apiceque flavo-fasciculatis; propygidio pygidioque flavo-
et fusco-squamosis, propygidio postice fasciculis duobus fuscis
ornato, pygidio apice spinoso et flavo-fasciculato. Subtus sat dense
aciculato-punctatus, punctis flavo-setosis; tibiis anticis quinque-
dentatis, dentibus omnibus validis. — Long. 7.5 mill.
Hab. : Formosa (Tainan).
DieArtist infolge der Bildung des Halsschildes und des Pygidiums
als Typus einer neuen Gattung zu betrachten, zumal mir noch zwei
Arten mit gleichen Bildungen von Tonkin vorliegen, auf deren
Beschreibung ich wegen der schlechten Conservierung der Exem-
plare verzichte. Da von diesen 3 Arten nur je ein weibliches Exem-
plar vorhanden ist, so nehme ich von der Aufstellung einer neuen
EPA : AL
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Re
PA
4
129
Gattung Abstand, bis auch der «j bekannt sein wird. Wegen der
Bezahnung der Vorderschienen und des Vorhandenseins eines
kleinen Sternalhôckers, habe ich die Art vorläufig der Gattung
Hybovalqus zugeteilt.
Der Kopf zeigt eine netzartige Skulptur und trägt zwischen den
Augen zwei gelbe Bôürstenbüschel. Das Halsschild ist linger als
breit, nach vorn verjüngt, die Seitenränder sind vor den Hinterecken
etwas ausgeschweift, im vorderen Teile kräftig krenuliert. Der
Hinterrand zeigt in der Mitte eine breite, tiefe Grube. Auf dem
Discus befinden sich zweischarfkantige Längsleisten, die in der Mitte
einen gelbbraunen Borstenbüschel tragen. Vier solche, ein wenig
hellere Borstenbüschel befinden sich vor dem Hinterrande. Das
Schildchen ist länglich, mit stumpfer Spitze, gelb beschuppt. Die
Flügeldecken zeigen auf dem Discus Längsnadelrisse. Sie sind
selblich beschuppt und tragen einen grüsseren dunklen Fleck vor
der Mitte jederseits der Naht und einen kleinen hinter der Mitte.
Schultern und Endbuckel sind gelb fasciculiert. Propygidium und
Pygidium sind mit grossen dunckelbraunen und gelben Schuppen
bedeckt. Das Propygidium trägt am Hinterrande zwei pechbraune
Borstenbüschel. Der Hinterrand des Pygidiums ist in der Mitte in
eine kurze stumpfe, gelb behaarte Spitze ausgezogen. Die Unterseite
ist ziemlich dicht mit bogenformigen Punkten bedeckt, die kleine
gelbliche Borsten tragen. Die Beine sind pechbraun, die Schenkel
selb beschuppt. Die Vorderschienen sind breit und mit 5 kräftigen
Zähnen versehen, von denen der mittelste am längsten ist.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
v
Assemblée mensuelle du 6 mai 1911.
Présidence de M. J. DESNEUX, membre du Conseil.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1° avril 1911
est approuvé.
— MM. Wizem, président, et KERREMANS, vice-président, s’ex-
cusent de ne pouvoir assister à la séance.
— M. DE RIEMAECKER nous communique sa nouvelle adresse :
chez Mad. CRoLs, Gasthuisstraat, 52, à Turnhout.
Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux publiés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. BonNproiT donne quelques indications
sur la fondation des colonies chez les Fourmis et fait circuler un
certain nombre de spécimens montrant les divers types de ©.
— MM. LAMEERE et DESNEUX présentent quelques observations
complémentaires. M. DESNEUX cite notamment les études faites en
Californie par HEAD sur les Termopsis.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 2 vi 1911. 9
’ 2 NEO YYPÉE ? à
132
DIAGNOSE DE QUELQUES
NOUVEAUX CERCOPIDES AUSTRALIENS
par le D° W. Lallemand
1. — SURACARTA TRICOLOR FASCIATA ScHMipr
Var. TENUIPUNCTATA n. var: :
Diffère de la sous-espèce typique en ce que les taches sont très
petites ; la 3° est à peine visible dans l’exemplaire que je possède et
ne forment plus une bande comme dans la sous-espèce. Ces taches
sont rangées sur 2 lignes, la 2°, 4°, 5° sur une ligne antérieure, la
1e et 3° sur une postérieure. — Long. 26 mill.
Sumatra (Ma collection.)
Var. QUADRIPUNCTATA n. var. :
Ne présente que quatre taches par la réunion à leur partie anté-
rieure des 2° et 3° taches. Klles sont assez grandes et forment une
bande bien marquée. — Long. 25 mill.
Perak (Ma collection.)
2. — COSMOCARTA ROBERTI n. sp.
Pronotum fort bombé et fortement ponctué sauf à la partie anté-
rieure postcéphalique ; il présente une carène médiane fort marquée ;
écusson ponctué comme le pronotum. Tête brune sauf le vertex
qui est noir et les joues qui passent au noir brunâtre, pronotum,
scutellum et prothorax noirs; ailes supérieures brillantes noires,
modoré à la partie postérieure; à leur partie antérieure se trouvent
cinq taches jaune brun, deux sur le clavus et trois sur le corium :
ces taches forment une bande dirigée en dehors et en arrière,
celle-ci part‘ du bord du scutellum et du pronotum pour aboutir à
la réunion du 1* et du 2° quart du bord externe de l'aile supérieure;
la 1'etache plus au moins trapézoïdale assez longue et dans la direc-
tion du clavus touche le bord interne de l’aile, la 2° tache est assez
petite, la 3° et 4° assez allongées sont l’une près de l’autre, la
5°, ovale, est distante d'environ 1 mill. du bord externe de l'aile.
Ailes inférieures brunâtre. Rostre dépassant un peu la base de la
seconde paire de pattes. Dessous du corps, sauf le prothorax et
pattes, jaune brun. — Long. 22 mill.
Nouvelle Guinée allemande : Mont Kani (Ma collection.)
133
. — COSMOCARTA MARTHA n. sp.
Tête, partie antérieure du pronotum, partie inférieure du corps,
sauf le mésonotum, et trois taches sur chaque aile supérieure,
noires. Pronotum, sauf la partie antérieure, ailes supérieures dans
un peu plus de leur moité antérieure, jaune; la partie noire anté-
rieure du pronotum forme une tache parallélogrammique. Mesono-
tum et base des 2° et 3° paires de pattes brun jaunâtre. Yeux bruns.
Ailes inférieures noires.
Les trois taches des ailes supérieures forment une ligne dirigée en
arrière et en dehors: La 1" tache se trouve sur le clavus à peu près
à la réunion du 1% et 2° tiers et touche presque la suture clavo-
coriale, la 2 sur le corium également vers la réunion du 1* et
2 tiers est la plus grosse et revêt une forme plus au moins
quadrilatère comme la 3° vers le milieu du bord externe, la 1° en
est séparée par une distance d’un millimètre, celle-ci est ovale.
Rostre atteignant la base de la seconde paire de pattes. Ocelles un
peu plus éloignés l’un de l’autre que des yeux. — Long. 16 mill.
Nouvelle Guinée allemande : Mont Kani (Ma collection.)
134
NEUE CREMASTOCHILIDEN VON AFRIKA UND YUNNAN
von J. Moser
Callynomes yunnanus n.sp. — Oblongus, planatus, niger,
opacus, elytris corporeque infra luteo-variegatis. Capite cicatricoso-
punctato, antice parum dilatato, margine antico elevato, subtrun-
cato; prothorace longitudine paulo latiore, lateribus curvatis,
angulis posticis rotundatis, sat dense punctato, punctis annulatis ;
scutello basi lateribusque punctatis; elytris- lateribus dense, disco
minus crebre oblongo-punctatis, punctis minutissime setosis;
pygidio convexo, ocellato-punctato. Subtus minus opacus, ubique
sat dense pun2tatus, punctis setas minutas ferentibus ; tibiis anticis
obsolete bidentatis (j). — Long. 20 mill.
Hab. : Yunnan.
Schwarz, matt, die Unterseite, sowie die Flügeldecken an den
Seiten und im hinteren Teile mit gelben, filzartigen, aus sehr
kleinen anliegenden Härchen gebildeten Flecken. Der Kopf ist
narbenartig punktiert, der Clypeus nach vorn etwas erweitert, sein
Vorderrand aufgebogen, kaum ausgebuchtet. Das Halsschild ist nur
wenig breiter als lang, etwas vor der Mitte am breitesten, nach
vorn und hinten verjüngt, die Hinterecken sind abgerundet, der
Hinterrand ist bogenfôrmig. Die Oberfläche ist mit ringformigen
Punkten bedeckt. Das Schildchen trägt am Grunde und an den
Seiten halbkreisformige Punkte. Die Flügeldecken sind an den
Seiten dicht, auf dem Discus etwas weitläufiger mit länglichen,
klammerfôrmigen, nadelrissigen Punkten bedeckt. Das gewülbte
Pygidium trägt kreisformige Punkte. Die Unterseite ist überall
dicht punktiert und sind die Punkte mit winzigen gelben Bôrstchen
versehen. Die Stigmen des fünften Abdominalsegments treten
kegelformig hervor. Die Beine sind schlank, dicht punktiert, die
Vorderschienen zeigen beim vorliegenden an der Aussenseite
zwei schwache stumpfe Zähne (vielleicht abgenutzt), sowie einen
Zahn am Ende der Unterseite.
Lissogenius kamerunus n. sp. — Oblongus, niger, supra
opacus, subtus nitidus. Capite rugoso, vertice tuberculato, fronte
transversim cCarinata, carina medio interrupta, clypeo antice
attenuato, margine antico medio leviter emarginato; prothorace
longitudine latiore, lateribus rotundato-dilatatis, angulis posticis
rotundatis, spinosis, margine postico rotundato, disco haud dense
punctato, punctis semi-annulatis, lateribus aciculatis; scutello aci-
MS 2,
5 ER
435
culato-punctato; elytris disco punctis magnis aciculatis ellipticis,
lateribus punctis semi-annulatis. tectis; pygidio umbilicato-punc-
tato. Subtus ubique aciculato-punctatus, abdominis segmentis
margine postico albo ; tibiisanticis tridentatis, tarsorum articulis bre-
vibus, anticorum crassis, obconicis, ultimo transversim impresso.
— Long. 18 mill.
Hab. : Kamerun.
Viel grôüsser als die bisher bekannten Arten. Schwarz, die Ober-
seite matt, tomentiert, doch schimmert dieselbe, schräg betrachtet,
infolge der nadelrissigen Punktierung seidenartig. Der Kopf is grob
runzelig, der Scheitel in der Mitte mit stumpfem Hôcker versehen.
Zwischen den Augen befindet sich ein hoher, in der Mitte unter-
brochener Querkiel. Nach dem Ende des Clypeus zu lôst sich die
runzelige Punktierung in weitläufige erhabene Strichelchen auf.
Vor dem Vorderrande befindet sich beiderseits ein kurzer Quer-
wulst, der. Vorderrand selbst ist in der Mitte kurz bogenformig
ausgeschnitten. Das Halsschild ist bedeutend breiter als lang, in der
Mitte am breitesten. Die ganze hintere Hälfte bildet einen Kreis-
bogen und werden die Hinterecken jederseits durch ein vorsprin-
gendes Zähnchen markiert. Der Discus trägt halbkreisformige
nadelrissige Punkte, die Seiten sind quernadelrissig Das Schildchen
ist mit Ausnahme der Mitte mit grossen halbkreisformigen Nadel-
rissen bedeckt. Die Flügeldecken tragen auf dem Discus grosse
elliptische Nadelrisse, wogegen sich auf den Seiten halbkreis-
fôrmige nadelrissige Punkte befinden. Das Pygidium ist gewülbt,
nicht gekielt, mit kreisformigen Punkten bedeckt. Die Unterseite
ist überall nadelrissig punktiert, die Punkte sind an den Seiten der
Brust und auf dem Abdomen halbkreisfôrmig. Der Hinterrand der
einzelnen Abdominalsegmente ist weisslich tomentiert. Die Beine
sind ziemlich dicht grubig punktiert, die Vorderschienen sind drei-
zähnig. Die Tarsenglieder sind an allen Beinen kurz, das Krallen-
glied der Vordertarsen ist ebenso wie bei conspersus eingeschnürt,.
Coenochilus denticrus n. sp. — Elongatus, planatus, niger,
nitidus. Capite convexo, rugoso, vertice transversim carinato,
clypeo utrinque impresso, margine antico emarginato; prothorace
longitudine haud latiore, lateribus post medium incisis, angulis
posticis subrotundatis, basi bifoveolato, disco maris sparsim feminæ
densius et grossius punctato ; scutello lateraliter obsolete punctato ;
elytris subcostatis, aciculato-punctatis ; pygidio transversim acicu-
. lato, maris convexo, feminæ conico-producto. Subtus pectore medio
aciculato-punctato, lateribus dense aciculatis, flavo-pilosis an
setosis, abdomine medio lævi, lateribus transversim aciculatis. et
136
disperse flavo-setosis; tibiis anticis apicem versus dilatatis, biden-
tatis, tibiis posticis maris intus paulo post medium dente acuto
armatis, feminæ integris. — Long. 25-30 mill.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Mahenge, Kilimandjaro).
Eine grosse Art, ausgezeichnet durch die Bezahnung der Hinter.
schienen des 4. Von länglicher Gestalt, flach, die Flügeldecken
hinten schwach erweitert, schwarz, glänzend. Der Kopf ist gewülbt,
runzelig, der Scheitel quergekielt, der Clypeus neben den Seiten-
rändern flach eingedrückt. Das Halsschild ist so breit wie lang,
etwas hinter der Mitte am breitesten, nach hinten schwach, nach
vorn stärker verjüngt. Die Seitenränder sind hinter der Mitte ein-
gekerbt, die Hinterecken sind kurz abgerundet. An der Basis
befinden sich zwei flache nadelrissige Gruben. Die Oberfläche ist
beim ' wenig dicht punktiert, beim ® stehen die Punkte etwas
dichter und sind grüber. Das Schildchen trägt nur an den Seiten
schwache Punkte. Jede Flügeldecke zeigt auf dem Discus zwei
Rippen, die sich auf dem Endbuckel vereinigen. Die Naht und die
.innere Rippe sind fast glatt, die Zwischenräume und die äussere
Rippe sind nadelrissig punktiert. Zwischen der äusseren Rippe und
dem Seitenrande befindet sich eine vorn verkürzte dicht nadelrissige
Längsfurche. Das Pygidium ist mit Ausnahme des Hinterrandes
dicht quernadelrissig, beim © stark konisch vorgezogen. Die Brust
ist in der Mitte nadelrissig punktiert, an den Seiten dicht quer-
nadelrissig. Bei dem vorliegenden © tragen Punkte und Nadelrisse
lange gelbe Haare, beim kurze Bôrstchen, vielleicht die Ueberreste
einstiger Behaarung. Die Beine sind schlank, die Vorderschienen
an der Spitze verdickt und zweizähnig. Die Hinterschienen tragen
beim j'auf der Innenseite etwas unterhalb der Mitte einen kräftigen,
spitzen, senkrechten Zahn, der beim © fehlt.
Cœæœnochilus planipennis n. sp. — ©. — Oblongus, planatus,
niger, nitidus. Capite rugoso, vertice transversim carinato, ante
carinam utrinque foveolato, margine antico sinuato; prothorace sat
crebre punctato, longitudine parum latiore, antice et postice atte-
nuato, lateribus post medium breviter sinuatis, angulis posticis
rotundatis, basi bifoveolato; scutello punctato et lateraliter strigil-
lato; elytris, sutura subtiliter punctata excepta, semi-annulato-
punctatis, lateribus coriaceo-rugosis; pygidio dense aciculato:
Subtus pectoris medio sparsim punctato, lateribus aciculatis, flavo-
pilosis, abdominis medio fere lævi, lateribus aciculatis, segmento
quinto lateraliter fulvo-setoso; tibiis anticis bidentatis. — Long.
25 mill.
Hab. : Kamerun.
137
Eine grôssere flache Art, von der ein © vorliegt, und die dadurch
ausgezeichnet ist, dass der Discus der Flügeldecken keine Rippen
oder Längsfurchen erkennen lässt Nur an den Seiten befindel sich
eine flache Furche. Der Kopf ist gewülbt, grobrunzelig, der Scheitel
mit einem Querkiel versehen. Vor diesem Kiel befindet sich jeder-
seits ein Eindruck. Der Vorderrand des Clypeus ist flach dreieckig
ausgeschnitten. Das Halsschild ist nur wenig breiter als lang, etwas
hinter der Mitte am breitesten. Die Seitenränder zeigen hinter der
breitesten Stelle eine kurze Ausbuchtung. Die Hinterecken sind
abgerundet, die Basis zeigt zwei rundliche Eindrücke, eine Mittel-
furche ist nur ganz schwach angedeutet. Die Oberfläche ist im
hinteren Teile mässig dicht, im vorderen Teile und neben den
Seitenrändern dicht punktiert. Das Schildchen ist in der Mitte
punktiert, an den Seiten weitläufig nadelrissig. Die Flügeldecken
sind auf dem Discus mässig dicht mit halbkreisfrmigen nadel-
rissigen Punkten bedeckt, die Seiten sind lederartig quergerunzelt,
_ die Naht trägt weitläufig stehende, sehr kleine Punkte. Das Pygi-
dium ist mit Ausnahme der Spitze äusserst dicht quernadelrissig.
Die Brust ist in der Mitte weitläufig punktiert, die Seiten sind dicht
nadelrissig und gelb bebaart. Das Abdomen ist in der Mitte fast
glatt, an den Seiten mit dicht stehenden Nadelrissen bedeckt. Die
Stigmen des fünften Abdominalsegments treten schwach kegel-
f‘rmig hervor, vor dem Hinterrand dieses Segments befindet sich
eine in der Mitte breit unterbrochene Reihe abstehender gelber
Borsten. Die Vorderschienen sind nach dem Ende zu etwas verbrei-
tert, wodurch sie nach innen gekrümmt erscheinen. Am Ende
befinden sich zwei kräftige Zähne.
Xenogenius sinuaticollis n. sp. — Oblongus, niger, nitidus.
Capite convexo, rugoso, vertice transversim carinato, clypeo mar-.
gine antico sinuato; prothorace longitudine latiore, antice et
postice attenuato, lateribus post medium breviter sinuatis, angulis
posticis rotundatis, basi utrinque foveolato, disco maris in posteriore
parte sparsim, antice densius punctato, feminæ postice sat crebre
punctato, antice transversim-rugoso; scutello lævi; elytris punctato-
striatis, interstitiis subconvexis, lævibus; pygidio convexo, acicu-
lato-punctato; abdominis lateribus aciculatis, medio maris lævi,
impresso, feminæ sparsim punctato, pectoris lateribus fulvo-pilosis;
tibiis anticis bidentatis. — Long. 16-22 mill.
Hab. : Erythrea (Asmara).
Von den anderen afrikanischen Arten der Gattung Xenogenius
[Conradti KoLBE, glabratus Bon., convexus Krrz, Kolbei QuEpr.) ist
diese neue Art leicht durch die Gestalt des Halsschildes zu unter-
TARN Eee dc É 2ie bel 1
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scheiden. Der Kopf ist gewôülbt, kräftig querrunzelig, zwischen dén
Augen mit einem Querkiel versehen. Die Aushôhlung auf der
Vorderseite des Mentums ist etwas querrunzelig, ihr Vorder- und
Hinterrand ist flach ausgeschnitten. Das Halsschild is breiter als
lang, in der Mitte am breitesten, nach vorn und hinten gleichmässig
verjüngt. Die Seitenränder zeigen unmittelbar hinter der Mitte eine
kurze, ziemlich tiefe Ausbuchtung, während dieselbe bei den ver-
wandten Arten breit und flach ist. Die Hinterecken sind abgerundet
und vor dem Hinterrande befindet sich jederseits ein flacher Quer-
eindruck. Die Orerfläche zeigt -beim 4 im hinteren Teile eine
zerstreute, im vorderen eine dichte Punktierung, beim © dagegen
ist das Halsschild hinten ziemlich dicht punktiert, im vorderen
Teile querrunzelig. Das Schildchen ist glatt. Die Flügeldecken sind
punktiert gestreift, die Zwischenräume schwach gewôlbt und nicht
punktiert. Das gewôülbte Pygidium ist schwach nadelrissig punktiert
oder quernadelrissig. Die Unterseite ist in der Mitte beim glatt,
beim © zerstreut punktiert. Die Seiten von Brust und Abdomen
sind nadelrissig, die der ersteren lang gelb behaart, während die
Seiten des Abdomens nur einzelne kurze Härchen zeigen. Die
Schenkel sind längsnadelrissig, die Schienen längsgefurcht. Die
Vorderschienen sind stumpf zweizähnig, Mittel- und Hinterschienen
etwas unterhalb der Mitte der Aussenseite mit einem kräftigen
Zahn versehen.
138
Xenogenius piliventris n. sp. — ©. — Niger, nitidus. Capite
convexo, rugOso, vertice transversim carinato; prothorace sat
dense, antice rugoso-punctato, longitudine latiore, lateribus curva-
tis, angulis posticis rotundatis, basi bifoveolato; scutello sat dense
punctato ; elytris geminato-striatis, interstitiis subconvexis, disco
sparsim, lateribus densius aciculato-punctatis, punctis minutissime
setosis; pygidio dense aciculato, flavo-piloso. Corpore subtus ubique
aciculato-punctato, pectore dense flavo-hirto, abdomine medio
sparsim, lateribus densius flavo-pilosis; femoribus anticis et inter-
mediis intus dense flavo-pilosis; tibiis anticis bidentatis. — Long.
16 mill.
Hab. : Abessynien (Harrar).
Eine durch die Behaarung der Unterseite ausgezeichnete Art,
von der nur ein © vorliegt. Der Kopf ist gewülbt, kräftig gerunzelt,
der Scheitel gekielt. Die vordere Fläche des Mentums ist querrun-
zelig. Das Halsschild ist etwas breiter als lang, nach vorn und
hinten verjüngt. Die Seiten sind gleichmässig gebogen, die Hinter-
ecken abgerundet. ‘An der Basis befinden sich zwei seichte
Quereindrücke. Die Oberfläche ist hinten ziemlich dicht punktiert,
139
vorn querrunzelig. Das Schildchen zeigt eine ziemlich dichte
Punktierung. Die Flügeldecken tragen äuf dem Discus doppelte
Längsrisse, welche sich nach den Seiten hin teilweise in nadel-
rissige Punkte auflôsen. Die Zwischenräume sind schwach
gewôlbt, zerstreut, an den Seitcn dichter punktiert. Jeder Punkt
trägt ein kleines Borstenhaar. In der binteren Hälfte befindet sich
zwischen Discus und Seitenrand eine flache, dicht nadelrissige
Längsfurche. Das Pygidium ist dicht quernadelrissig, abstehend
gelb behaart. Die ganze Unterseite ist nadelrissig punktiert, die
Brust auch in der Mitte lang gelb behaart. Auf dem Abdomen ist
die Behaarung viel kürzer, in der Mitte weitläufig, nach den Seiten
zu dichter. Vorder- und Mittelschenkel sind innen lang gelb
behaart, während die Hinterschenkel bei dem vorliegenden Exem-
plar nur kurze Härchen zeigen. Die Schienen sind längsgefurcht,
kurz gelb behaart, innen gelb bewimpert.
Xenogenius impressus n. sp. — Niger, nitidus. Capite con-
vexo, transversim rugoso, clypeo utrinque impresso, antice emar-
ginato ; prothorace latitudine breviore, antice et postice attennato,
lateribus curvatis, angulis posticis rotundatis, margine postico
sinuato, basi sat profunde bifoveolato, foveis strigillatis, disco
maris haud dense punctato, feminæ antice subrugoso; scutello
obsolete punctato; elytris post medium transversim impressis,
singulo duabus lineis geminatis duobusque sulcis, interno postice
abbreviato, externo brevi, postmediano, interstitiis paulo convexis,
sparsim subtiliter punctatis, sulcis apiceque juxta suturam strigilla-
tis; pygidio transversim aciculato, parce flavopiloso. Subtus medio
remote punctato, lateribus aciculatis et flavo-pilosis; tibiis anticis
bidentatis. — Long. 15-16 mill.
Hab. : Kamerum (Victoria).
Diese Art ist dadurch merkwürdig, dass die Flügeldecken hinter
der Mitte einen schwachen Quereindruck zeigen. Sie ist schwarz,
glänzend. Der Kopf ist gewôlbt, querrunzelig, der Clypeus ist jeder-
seits flach eingedrückt und in den Eindrücken längsrunzelig. Die
vordere Aushôhlung des Mentums trägt nadelrissige, beborstete
Punkte. Das Halsschild ist breiter als lang, nach vorn und hinten
verjüngt, die Seitenränder sind gleichmässig gebogen, die Hinte-
recken sind breit abgerundet, der Hinterrand ist vor dem Schildchen
flach ansgeschnitten und trägt die. Basis Jederseits am Ende des
Ausschnittes eine grosse, ovale, gestrichelte Grube. Der Discus ist
beim dj mässig dicht punktiert, beim © ist er in der vorderen
Hälfte querrunzelig. An den Seiten und namentlich in den Vorder-
ecken befinden sich einige gelbe Borstenhaare. Das Schilden trägt
nur einige äusserst feine Punkte, Die Flügeldecken zeigen neben
ATIT)
RUN LT AP SE NM M TOM U TR TNTE
140
der Naht je zwei doppelte eingerissene Linien, die hinter der Mitte
schwach nach aussen gebogen sind und Vorder- und Hinterrand
der Flügeldecken nicht erreichen. Es folgt nach aussen eine breite
Längsfurche, welche an der Schulter beginnt und hinter der Mitte
endet. Zwischen dieser und dem Aussenrande befindet sich noch
eine kurze Lingsfurche hinter der Mitte. Die Zwischenräume sind
schwach und zerstreut punktiert, die Furchen längsnadelrissig. Die
Punkte tragen an den dichter punktierten Seiten bei frischen
Exemplaren kleine gelbliche Borsten. Das Pygidium ist quernadel-
rissig, dünn gelb behaart. Die Unterseile ist in der Mitte zerstreut
punkliert, an den Seiten nadelrissig. Die Seïten der Brust sind mit
lingeren, die des Abdomens mit kürzeren und weitläufiger stehen-
den gelben Haaren besetzt. Bei zwei der vorliegenden Exemplare
sind die Schenkel dunkelbraun gefäirbt. Die Vorderschienen tragen
in beiden Geschlechtern zwei spitze Zähne. Der hat eine Ventral-
furche.
Proxenus strigifrons n. sp. — . — Oblongus, niger, niti-
dus. Capite longitudinaliter strigillato, antice paulo dilatato, mar-
gineantico sinuato ; prothorace subquadrato, ante marginem antiéum
elevatum constricto, lateribus post medium incicis, angulis posticis
subrotundatis, basi utrinque foveolato, disco in anteriore parte
transversim aciculato, in posteriore parte longitudinaliter aciculato-
punctato; scutello strigillato-punctato; elvtris striatis, interstitiis
planis, una serie squamarum ornalis ; pygidio transversim aciculato,
fulvo-setoso et -squamoso. Subtus medio obsolete punctato, lateri-
bus aciculatis, disperse squamosis; abdominis spiraculis apicalibus
conicis; tibiis anticis apice valde dilatatis, bidentatis; tarsorum
arliculis compressis, apice nodosis. — Long. 14 mill.
Hab. : Dahomey.
Von länglicher Gestalt, schwarz, schwach glänzend. Der Kopf
ist lingsgefurcht und laufen diese Furchen auf dem Clypeus nach
den Vorderecken zu, so dass die Mitte vor dem Vorderrande von
ihnen frei ist und nur zerstrente schwache Punkte trägt. Der Vor-
derrand ist flach ausgebuchtet. Das Halsschild ist nur wenig breiter
als lang, seine Ränder, namentlich der Vorderrand sind aufge-
worfen, hinter dem Vorderrande befindet sich eine oben schwache,
an den Seiten slärkere Einschnürung. Die Seitenränder sind etwas
hinter der Mitte eingeschnitten, die Hinterecken sind kurz abge-
rundet, an der Basis befindet sich jederseits ein Quereindruck. Die
Oberfläche ist im vorderen Teile mit queren Nadelrissen bedeckt,
welche bogenfôrmig verlaufen, so dass sie in der hinteren Hälfte
unterbrochene Längsnadelrisse bilden. Das Schildchen ist nadel-
rissig punktiert. Die Flügeldecken zeigen nadelrissige Längsstreifen,
141
die Zwischenräume sind flach und befindet sich in jedem Zwischen-
raum eine Längsreihe gelbliche Schuppen tragender: Punkte. Das
Pygidium ist fein quernadelrissig, im vorderen Teile zerstreut mit
Borsten, im hinteren dich mit kräftigen gelben Schuppen besetzt.
Die Unterseite ist in der Mitte nur sebhr fein und sehr zerstreut
punktiert, die Seiten sind nadelrissig und tragen weitläufig stehende
gelbe Borstenschuppen. Die Vorderschienen sind am. Ende stark
verbreitert, Zweizähnig. Die Tarsenglieder sind seitlich stark zusam-
mengedrückt, am Ende knotig.
Die Form des Halsschildes und der Tarsen verweisen diese Art
in die Galitung Proxenus. Auch Cœnochilus squamiger KRTzZ gehôrt
in diese Gattung, da die Art dieselbe Tarsenbildung aufweist, was
KRAATZ in seiner Beschreibung nicht erwähnt. Es muss daher die
später von PERINGNEY unter dem gleichen Namen beschriebene
Art anders benannt werden und schlage ich für diese dem Namen
Peringueyi vor.
Astoxenus vestitus n. sp. — +. — Niger, pedibus exceptis,
ubique dense pilis aureis vestitus. Capite convexo, clvpeo antice
sinuato; prothorace longitudine latiore, lateribus rotundato dila-
tatis; elytris striatis, interstitiis planis, dense aciculato-punctatis ;
pygidio convexo. Subtus confertim aciculato-punctatus, abdomine
maris medio canaliculato, abdominis seemento quinto spiraculis
conicis ; femoribus gracilibus, tibiis validioribus, exteriore parte
compressis et canaliculatis, anticis bidentatis, tarsis compressis.
— Long. 14 mill.
Hab. : Goldküste.
Mit Ausnahme der Beine ist diese Art dicht mit anliegenden
goldgelben Haaren bekleidet. Der Kopf ist gewülbt, der Clypens
vorn schwach ausgeschnitten. Die Behaarung des letzteren ist
feiner und etwas abstehend. Die Vorderseite des Mentums ist ausge-
hôhlt. Diese Aushôühlung ist glatt, an den Seiten mit einigen
Borstenhaaren versehen, ihr Hinterrand ist ansgeschweift. Die
Seiten des Halsschildes sind. bogenfürmig erweitert, die grüsste
Breite liegt in der Mitte. Der Vorderrand ist in der Mitte schwach
vorgezogen, nicht aufseworfen. Das Halsschild ist dicht punktiert,
doch ist die Skulptur ebenso wie auf dem scharf zugespitzten
Schildchen infolge der dichten Haarbekleidung nicht zu erkennen.
Die Flügeldecken sind längsgestreift, die Zwischenriume flach,
dicht punktiert, doch wird auch bei ihnen die Skulptur durch die
Behaarung verdeckt. Das gewülbte Pygidium ist gleichfalls dicht
behaart. Auf Brust und Abdomen ist die Haarbekleidung nicht
ganz s0 dicht wie auf der Oberseite, so dass man die sehr dichte
nadelrissige Skulptur deutlich erkennen kann. Das fünfte Abdo-
142
minalsegment trägt jederseits einen kräftigen Stigmenkegel. Die
Mittel- und Hinterschenkel sind schlank, glatt, die Schienen sind
etwas kräftiger, in der äusseren Hälfte zusammengedrückt und
tief längsgefurcht. Die Vorderschienen sind nach dem Ende zu
etwas verbreitert und zweizähnig. Die Tarsenglieder sind seitlich
zusammengedrückt, am Ende etwas angeschwollen.
Astoxenus dilaticollis n. sp. — ©. — Fuscus, nitidus, fulvo-
pilosus, pedibus nigris. Capite punctato et strigillato, fronte aureo-
squamoso-setosa, clypeo fulvo-piloso; prothorace medio valde
angulalo-dilatato, margine antico carinato, medio leviter producto,
disco aciculato-punctato, punctis piliferis; scutello punctis acicu-
latis sat crebe tecto; elytris striatis, interstitiis planis, aciculato-
punctatis, puuctis fulvo-pilosis; pygidio convexo, umbilicato-punc-
tato,aureo-setoso. Subtus aciculato-punctatus et fulvo setoso-pilosus,
abdomine spiraculis segmenti quarti nodosis, quinti conicis;
femoribus tibiisque exteriore parte compressis et canaliculatis ;
tiblis anticis apicem versus dilatatis, bidentatis; tarsis compressis.
— Long. 14 mill. :
Hab. : Uganda.
Dunkelbraun, nur schwach glänzend, durch das stark verbreiterte
Halsschild ausgezeichnet. Der Kopf trägt eine mässig dichte nadel-
rissige Punktierung und zerstrente Läünysnadelrisse. Die Stirn ist
mit anliegenden golbgelben Borstenschuppen bedeckt, der Clypeus
ist abstehend gelbbraun behaart. Das Mentum ist vorn tief ausge-
hôhlt. Die Aushôblung ist fein lederartig gerunzelt und zeigt
seitlich einige Nadelrisse, ibr Hinterrand ist bogenfôrmig ausge-
schnitten, Das Halsschild ist in der Mitte sehr stark verbreitert,
nach hinten stärker wie nach vorn verjüngt, die Seitenränder
zeigen vor der breitesten Stelle einen kleinen Ausschnitt, vor den
Hinterecken sind sie ausgeschweift. Der Vorderrand ist aufge-
worfen, in der Mitte etwas vorgezogen. Die Oberfläche ist mit
nadelrissigen flachen Punkten bedeckt, welche gelbe anliegende
Härchen.tragen. Das Schildchen ist gleichfalls nadelrissig punktiert
und weitläufig anliegend behaart. Jede Klügeldecke zeigt drei
scharf eingeschnitte Längslinien, welche den Vorder- und Hinter-
rand nicht erreichen. Die Zwischenräume sind nicht gewülbt, die
Pankte sind längsnadelrissig und tragen jeder ein goldgelhes
Härchen. Das Pygidium ist mit nabelartigen Punkten bedeckt, die
Borstenhaare derselben sind gegen die Mitte des stark gewôlbten
Pygidiums gerichtet. Die Unterseite ist etwas heller braun, mässig
dicht nadelrissig punktiert und gelb beborstet. Das vierte Abdo-
minalsegment trägt jederseits einen Kkleinen, das fünfte einen
443
kräftigen Stigmenkegel. Die Beine sind schwarz, Schenkel und
Schienen sind in der äusseren Hälfte zusammengedrückt und längs-
gefurcht. Die Vorderschienen sind nach dem Ende zu verbreitert
und zweizähnig. Die Tarsenglieder sind breiter als lang und flach
gedrückt.
Heterogenius n. 8. — Die Art, auf der ich diese Gattung
errichte, gleicht in der schmalen Gestalt den Arten der Gattung
Plagiochilus, durch die dreizähnigen Vorderschienen (mit Andeu-
tung eines vierten oberen Zahnes) ist sie mit den Arten der
Gattung Genuchus verwandt. Sie ist ausgezeichnet durch die Bil-
dung des Kopfes. Der Vorderrand des Clypeus ist nämlich aufge-
bogen und in der Mitte zahnartig vorgezogen. Die vordere Fläche
des Mentums ist rechteckig, um die Hälfte breiter als lang. Vor den
Vorderhüften befindet sich ein hoher behaarter, hinter den Vorder-
hüften ein kurzer, kräftiger, kegelfôrmiger Zapfen.
Heterogenius albomaculatus n. sp. — Oblongus, angustus,
niger, nitidus, albo-maculatus. Capite plano, rugoso, vertice medio
tuberculato, lateribus ante oculos verticaliter porrectis, clypeo
longitudine latiore, antice reflexo, margine antico medio triangu-
. lariter lobalo ; prothorace longitudine vix latiore, antice et postice
attenuato, lateribus deflexis, ante basin sinuatis, angulis posticis
subrotundatis, angulis anticis productis, rotundatis, disco fortiter
remote punctato, lateribus rugosis, albo-12-maculato; scutello
acuto, parce punctato, macula alba ornato; elytris parallelis, pla-
nalis, irregulariter punctato-strialis, albo-maculatis ; pygidio
subconvexo, haud dense punctato, albo-bimaculato. Subtus medio
sparsim, lateribus paulo densius punctatis, abdominis segmentis
utrinque albo-bimaculatis, spiraculis apicalibus haud prominentibus;
tibiis anticis 4-dentatis, dente primo obsoleto, tibiis mediis extus
bidentatis, posticis uno dente armatis; tarsis gracilibus, 5-articu-
latis. — Long. 10 mill.
Hab. : Deutsch Ost-Afrika (Kigonsera).
Lang und schmal, schwarz, glänzend, weiss gefleckt. Der Kopf
ist querrunzelig, der Scheitel in der Mitte mit einem kleinen Hôcker
versehen. Die Seitenränder sind vor den Augen hôckerartig hoch-
gezogen. Der Clypeus ist breiter als lang, vorn aufgebogen. Der
Vorderrand trägt in der Mitte einen dreieckigen Zahn und auch die
Vorderecken sind schwach stumpfzähnig. Die Vorderfläche des
Mentums ist runzelig punktiert. Das Halsschild ist kaum breiter
wie lang, etwas hinter der Mitte am breitesten. Dadurch dass die
Seiten herabgebogen sind, erscheint es schmäler. Es ist nach vorn
D PARA EE CEA CRE ds SP LE Lg Up
144
und hinten verjüngt, die Seitenränder sind vor den Hinterecken
schwach ausgeschweift, die Hinterecken sind kurz abgerundet, die
abgerundeten Vorderecken sind vorgezogen. Der Discus ist weit-
läufig mit groben Punkten bedeckt, die Seiten sind querrunzelig.
Jederseits der Mitte läuft eine Länusreihe von drei weissen Makeln
und zwischen dieser und dem Aussenrande befinden sich noch drei
weitere kleine Flecke. Das Schildchen ist länglich dreieckig, zuge-
spitzt, in,der Mitte mit weissem Fleck und einigen Nadelrissen. Die:
Flügeldecken sind parallel, die Schultern treten schwach hervor.
Sie tragen unregelmässige Reihen von nadelrissigen Punkten und
fliessen die Punkte der Reihe neben der Naht zu einem doppelten
Längsriss Zzusammen. Von weissen Flecken stehen auf jeder Flügel-
decke neben der Naht ein doppelter vor der Mitte, einer weit hinter
der Mitte, einer am Ende, neben den Seitenrändern einer hinter
der Schulter und einige ein letzten Drittel. Das Pygidium ist mässig
dicht punktiert und trägt am Vorderrande zwei grosse weisse Makel.
Die Unterseite ist in der Mitte vereinzelt, an den Seiten etwas
dichter nadelrissig punktiert Jedes Abdominalsegment tragt vier
weisse Flecke, je einen grôüsseren neben der Mitte und einen klei-
neren in den Hinterecken. Die Vorderschienen zeigen am Aussen-
rande drei Zähne und die Andeutung eines vierten oberhalb
derselben, die Unterseite trägt am Ende einen senkrechten kurzen
Zahn. Die Mittelschienen sind an der Aussenseite mit zwei Zähnen,
die Hinterschienen mit einem Zahn bewehrt. Die Tarsen sind
schlank. |
Ich verdanke das einzige Exemplar dieser Art Herrn Kreisschul-
inspektor ERTL in München.
145
BESCHREIBUNGEN
AREUR ER A NURS CENBIR" : L'E PL D/O'PIT ER'EN
INSBESONDERE STRIPHNOPTERYGIDEN
von Embrik Strand
(Berlin, Kgl. Zoolog. Museum)
Im Folgenden gehe ich Beschreibungen neuer und wenig
bekannter afrikanischer Striphnopterygidæ, sowie je einer Lycæ-
nide, Syntomide und Lasiocampide. Drei von den Typen befinden
sich in der Sammlung des Herrn F. WicHGRAF, hier, die anderen
im Kgl. Zoologischen Museum.
Fam -LYCÆNIDÆ
Cupido koæna STRAND n. sp.
Ein © von D. O. Afrika, Neuwied-Ukerewe (A. CONRADS).
Mit C. mahallakoæna WALLGR. verwandt. — Oberseite hellblau
mit schwarzen Rippen und breiter schwarzer Saum- und Vorder-
randbinde; im Vorderflügel ist erstere 3 mill. breit und zwar
überall gleichbreit, der Innenrand der Binde ist mit dem Saume
parallel, die Vorderrandbinde ist an der Basis schmäler als die
Saumbinde, saumwärts aber schwach erweitert und an der Flügel-
spitze ist ihre Breite etwa 5 mill.; Discozellularfleck tiefschwarz, :
abgerundet, reichlich so breit (2 mill.) wie lang, grôsstenteils in
der dunklen Vorderrandbinde gelegen, nur mit dem Hinterende
in das blaugefärbte Medianfeld hineinragend; Endhälfte der Fransen
sowie eine feine Vorderrandlinie weiss. Hinterflügel mit etwa 3 mill.
breiter Vorderrands- und Saumbinde ; letztere wird aber durch die
darin eingeschlossenen Zeichnungen zum grossen Teil verdrängt :
in den Feldern 1b, 2 und 3 je ein orangegelber, halbmondfôrmig
gekrümimnter Fleck, der in den Feldern 2 und 3 länger als breit ist,
im Felde 2 schliesst dieser Kleck einen tiefschwarzen kreisrunden
Fleck ein, in 1b und 5 ist der orangefarbene Fleck um seine eigne
Lünge von dem Saume entfernt; in den Feldern 4 und 5 in der
Saumbinde je ein weisslicher subtriangulärer Kleck und am Innen-
rande wird die schwärze Saumbinde durch je einen undeutlichen
weisslichen Halbmondstreif begrenzt; Endhälfte der Fransen weiss-
lich und am Innenrande findet sich spärliche weissliche Beschup-
pung. Discozellularfleck als ein kleiner undeutlicher Querstrich
erscheinend. — Die ganze Unterseite aschgrau, an den Hinter-
146
flügeln an der Basis schwach bläulich beschuppt. Vorderflügel mit
schwarzen, rein weiss begrenzten, kleinen Flecken : Discozellular-
fleck quer, ganz schwach saumwärts konvex gekrümmt, um seine
Länge von der postmedialen Flecken-Querbinde entfernt; letztere
ist fast gerade und besteht aus 5 gleichgrossen Flecken in den
Feldern 2 bis 6 und einem kleineren im Felde 1b; zwischen dieser
Reihe und dem Saume finden sich 3 Reihen weisslicher Mondstriche,
von denen die beiden proximalen unter sich ein wenig weiter
entfernt sind und eine undeutlich dunklere Binde einschliessen. —
Hinterflügel im Wurzelfelde mit einer geraden Querreihe von
3 tiefschwarzen, weiss geringten, unter sich etwa gleich weit
entfernten Flecken. von denen der vordere von der Wurzel um
5 mill., von einem vierten ebensolchen, am Vorderrande gelegenen
Fleck um 2 mill. entfernt ist; ein fünfter ebensolcher, aber kleinerer
Fleck, der Wurzel etwas näüher, findet sich am Innenrande. Disco-
zellularfleck schmäler als im Vorderflügel, die übrigen Zeichnungen
etwa wie in letzterem, das Saumfeld hinter der Rippe 4 jedoch mit
einem orangeroten, 6 mill. breiten, vorn 3 mill. langen Fleck, der
im Felde 2 einen kleinen tiefschwarzen, aussen und beiderseits
schmal blau geringten Augenfleck einschliesst, in den benach-
barten Feldern sind nur wenige blaue Schuppen erkennbar. Die
Fransen beider Flügel sind unten weiss mit dunklerer Teilungs-
linie. — Flügelspannung 27-28 mill., Flügellänge 15.5 mill.
Fam. SYNTOMIDÆ
Thyretes misa STRAND n. Sp.
Zwei Exemplare (99) von : Togo, Misahôühe, V-VI. 1895. (E. Bau-
MANN.)
©. Flügel braun mit hyalinen Flecken, die sich ähnlich wie bei
Th. caffjra WALLGR. verhalten, aber der proximale Fleck der Vorder-
flügel ist breiter und dreieckig, der dann folgende Fleck, der bei
caffra erheblich kleiner als die benachbartem ist, hat hier etwa
dieselbe Grôsse wie diese und ist von beiden gleich deutlich
entfernt; vor demselben findet sich nicht, wie bei caffra, ein
weiterer, ganz kleiner Fleck. In der Zelle der Vorderflügel kein
hyaliner Fleck. Flecke im Hinterflügel wie bei caffra, jedoch ist
der: apicale viel kleiner als die folgenden Saumflecke (bei caffra sind
alle drei etwa gleich gross) und die dunkle Partie am Analwinkel
ist kleiner. Untergesicht und Scheitel gelb, Mitte des Gesichts
dunkelbraun, Patagia weiss. Antennen schwarz mit weisslicher
Spitze. Kôrper braun wie die Flügel, Abdomen jederseits mit zwei
147
Längsreihen weisser Flecke und oben mit einer Reihe gelber Flecke.
Thorax an den Seiten mit weisslicher, mit braun gemischter
Behaarung und so scheint auch der Bauch behaart zu sein. Beine
schwarzhbraun, die längere abstehende Behaarung weisslich. —
Flügelspannung 40, Flügellänge 19, Kürperlänge 13 mill.
Fam. LASIOCAMPIDÆ
Beralade (Chilena) pygmula SrrAND n. sp.
Ein © von Pretoria, Südafrika (Coll. WiIcHGRar.)
Gehôrt zu den kleinsten Beralade-Arten. Vorderflügel rôtlich-
braun mit schwarzem punktfôrmigem Discozellularfleck und zwei
das Mittelfeld begrenzenden hellgraulichen Querlinien, die sowohl
Vorder- als Hinterrand erreichen und fast gerade sind (die distale
ist in und vor der Mitte ganz schwach saumwärts konvex gebogen);
die proximale ist am Vorderrande um 5.5, am Hinterrande um
2.8 mill. von der Flügelwurzel entfernt, die beiden Linien sind
am Hinterrande um 2, am Vorderrande um 4 mill. unter sich
entfernt. Hinterflügel dunkler braun, einfarbig. Die Fransen wie
ihre Flügel. Unten sind beide Flügel wie die Vorderflügel oben, die
Vorderflügel mit Andeutung dieser submedianen Querlinie, die
sich auf den Hinterflügeln deutlicher fortsetzt, aber den Innenrand
nicht ganz erreicht; am Vorderrande ist sie um 5 mill. von der
Flügelwurzel entfernt und erscheint vor der Flügelmitte schwach
saumwärts konvex gekrümmt. Kôürper und Extremitäten graubräun-
lich, insbesondere Abdomen scheint rôtlich angeflogen zu sein. —
Flügelspannung 20, Flügellänge 10, Kôrperlänge 10-11 mill.
Pam STETPEANOPTERYGIDZÆ
Janomima mesundulata STRAND n. sp.
Ein © von Ober-Guinea, Genderogebirge, 1500 m. ü. M.
22. Februar.
Mit J. Westwoodi AuRiv. verwandt, aber die Grundfarbe beider
Flügel oben ist die gleiche (bei Westw. sind die Vorderflügel im
Grunde heller) und zwar hell ockerbräunlichgelb; im Vorderflügel
_fehlt oder ist hôchstens nur ganz schwach angedeutet die proximale
Querlinie, die antemediane Querlinie ist ebenfalls ganz undeutlich,
nahe dem Vorderrande vor der medianen Querlinie nur um 3 mill.
entfernt und durch einen Längsast mit dieser verbunden:; letztere
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 2 VI 1911. 10
148
ist stark è-formig gekrümmt, zwei saumwärts und (mitten) einen
wurzelwärts gerichteten Bogen bildend und sie ist doppelt oder
mehr als doppelt so weit von der postmedianen wie von der ante-
medianen Querlinie entfert, und zWar vorn etwas weiter als am
Hinterrande entfernt (bezw. 10.5 und 6 mill.);, kurz hinter dem
Vorderrande, in einer Entfernung von der Wurzel von 6-7 mil.
findet sich ein tiefschwarzer Punktfleck und die ganzen Vorder-
flügel sowie das Saumfeld der Hinterflügel sind spärlich und fein
schwarz punktiert. Der schwarze Basalfleck der Hinterflügel hat
einen Längsdurchmesser von 10.5 mill. und ist in der Mitte um
5 mill. von der antemedianen Querlinie entfernt; diese bildet auf
der Rippe 5 einen stumpfen, mit der Spitze saumwärts gerichteten
Winkel und einen zweiten noch stumpferen, ebenfalls wurzelwärts
offenen Winkel wird im Dorsalfelde gebildet; zwischen diesen
beiden ist die antemediane Querlinie gerade oder ganz schwach
wurzelwärts konvex gebogen. Die postmediane Querlinie ist von
dieser am Vorderrande um 9, bei der Rippe 5 um etwa 10, am
Innenrande um 6 mill. entfernt. In der proximalen Hälfte des
Saumfeldes ist schwache Andeutung zweier dunkleren Querstrichen,
von denen der distale etwa in der Mitte verläuft, während bei
westwoodi das Saumfeld einen sehr deutlichen schwarzen Mittel-
querstrich trägt. Unterseite im Grunde wie oben, aber fast nur im
Saumfelde und zwei ganz spärlich mit feinen dunklen Schuppen
überstreut; mit zwei schwärzlichen Querlinien, von denen die
postmediane wie die der Oberseite verläuft und in beiden Flügeln
gleich deutlich ist und zwar wie an der Oberseite im Hinterflügel;
auch die antemediane verläuft wie oben, ist aber in beidén KFlügeln
schmal und verwischt. — Flügelspannung 93, Flügelliänge 49,
Kôrperlänge 44 mill.
L
Janomima Westwoodi Auriv. cum v. deduplicata STRD.
n. v. und ab. claria SrRp. n. ab.
Mit dieser Art ist noch nicht alles klar. AuRIVILLIUS hat (1901)
den Namen gegeben für die von WEsTrWoOOD in : OATES, Matabele
Land, p. 358, t. G. f. 6 gekennzeichnete Form, die WEsrwoop für
identisch mit dem Bombyx mariana À. Wire (in : Ann. Nat.
Hist. (1) 12. p. 264) hielt. Letzteres ist nun offenbar nicht zu-
treffend und AURIVILLIUS war somit vôllig berechtigt das lier neu
zu benennen. Leider ist die von WEesrWoop gegebene Kennzeich-
nung (ich kenne nur die erste Ausgabe von OarEs’s Buch!) nicht
so gut wie es zu wünschen wäre; die Beschreibung besteht nur aus
4 Zeilen und die Figur stellt nur die Oberseite des Tieres dar,
ausserdem widersprechen sich Beschreibung und Abbildung, indem
AG TNA NE PH GA
EL EUR PE
149
érstere von vier Querbinden an den Vorderflügeln spricht, während
die Figur 5 (oder wenn man die nach der Abbildung zu urteilen
deutlich zweigeteilten Doppelbinden- als je zwei zählt : 7) solche
darstellt. — Von N. Nyassa See; Unyika, 15. XI. 99 (GOoETzE) liegt
ir eine weibliche Janomima vor, die wohl von westwoodi nicht
specifisch verschieden sein wird; sie hat an den Vorderflügeln nur
4 dunkle Querlinien (-binden), indem die distale der von WESTwooD
abgebildeten gänzlich fehlt; die zweite von der Basis an ist nicht
doppelt und ebenso wenig die dritte (mediane), die ausserdem noch
ganz wesentlich dadurch abweicht, dass sie fast gerade ist, nur in
der Mitte schwach saumwärts konkav gekrümmt, während bei der
Hauptform daselbst eine recht scharfe Krüimmung vorhanden zu
sein scheint; alle drei genannten lanien sind aussen nicht oder
hôchst undeutlich gezähnt und zeigen hôchstens eine schwache
Andeutung einer Verdoppelung. Dagegen ist die postmediane (hier
die distale) Binde deutlicher zweigeteilt als nach WEesrwoop’s
Figur, aber nicht oder hôüchst undeutlich innen gezähnt. Im Hinter-
flügel ist der Basalfleck ein wenig kürzer bezw. weiter von der
proximalen Querbinde entfernt und die distale Binde ist dem Saume
etwas näher. — Beide Flügel etwas heller als genannte Figur.
Da diese Abweichungen von der von WESTrwoop abgebildeten
Hauptform, auch wenn man auf die Anzahl der Binden keinen
besonderen Wert legt, eine eigene Varietätshbenennug rechtfertigen,
so schlage ich vor diese Nyassa-See-Form als v. deduplicata m. zu
bezeichnen.
Ein zweites Ex. (©) von N. Nyassa See : Unyika-Albosi IT. XI. 98
(GOETZE) weicht von dem beschriebenen durch geringere Grüsse
(Flügelspannung 75, Flügellänge 40 mill.), hellere Grundfärbung,
das Fehlen der antemedianen Querlinie im Vorderflügel und die
distale Binde desselben ist einfach, während im Saumfelde die
distale Binde der Wesrwoop'schen Figur angedeutet ist; im Hin-
terflügel ist die Saumhälfte ein wenig stärker dunkel beschuppt.
Ich nenne diese Form ab. claria m.
Spiramiopsis comma Hwers.
Am Schluss seiner Monographie der acthiopischen Striphnopte-
rygiden erwähnt AURIVILLIUS als ihm unbekannt die Gattung
Spiramiopsis Hmes.
Ein Exemplar von Spir. comma HMPs. aus STAUDINGER’S Samm-
lung befindet sich jetzt im Berliner Museum; es steckte in STAU-
DINGERS Sammlung unter den Eulen und hatte daher nicht
AURIVILLIUS, der das übrige Striphnopterygidenmaterial STAUDIN-
GERS Zur Bearbeitung gehabt hatte, zur Untersuchung vorgelegen.
150
Es stammt aus Port Natal und weicht von HAMPsoNs Abbildung (in :
Trans. Ent. Soc., 1901, p. 192) dadurch ab, dass die proximale
dunkle Querbinde der Hinterflügel ebenso scharf markiert und von
etwa derselben Breite wie die distale Binde ist; letztere erreicht den
Innenrand. — Flügelspannung etwa 57 mill. (bside Flügelspitzen
beschädigt) !
Phyllalia umbripennis STRAND n. sp.
Ein çj von Transvaal (OSTMANN v. D. LEYE).
Vorderflügel oben einfarbig braunschwarz mit ebensolchen
Fransen, Hinterflügel etwas heller, graulich angeflogen, die Fransen
aber kaum heller als die der Vorderflügel. Alle Flügel unten etwa
wie die Hinterflügel oben, die Vorderflügel, insbesondere die
Rippen, noch ein klein wenig heller. Kopf und Thorax oben wie
die Vorderflügel, die Seiten und Unterseite des Thorax ein wenig
heller als der Rücken. Abdomen wie die Hinterflügel. Kamm der
Antennen schwärzlich, die Zähnen an der Spitze sowie der Schaîft
ein wenig heller. Palpen an der Spitze rothbräunlich. Augen schwärz-
lich mit tiefschwarzen Flecken. — Flügelspannung 57, Flügellänge
29, Kôrperlänge 23 mill. Fühler 11-12 mill. lang.
Phyllalia ziczac SrRAND 0. sp.
Ein d' von : West-Kapland, Hopefñeld (F. BAGHMANN).
Hell graubräunlich mit gelblichem Schimmer; die Vorderflügel
mit einer antemedianen zickzackfôürmig gekrümmten dunklen
Querbinde, die nur 1 !;, mill. breit ist, weder Vorder- noch Hinter-
rand ganz erreicht und drei saumwärts und zwei basalwärts
gerichtete scharfe Zacken bildet; ferner ist eine gleich gefärbte
und nur unbedeutend breitere postmediane, nur in der Vorderhälfte
ganz schwach saumwärts konvex gekrümmte, im übrigen aber
gerade Querbinde vorhanden und das Saumfeld ist in einer Breite
von 3 mill. schwach verdunkelt, allerdings mit helleren Rippen.
Hinterflügel mit Andeutung einer dunkleren Schattenbinde von
derselben Breite wiedie beiden der Vorderflügel und mit ganzschwach
getrübtem Saumfeld. Unterseite aller Flügel im Grunde wie oben,
die vorderen mit keiner anderen Zeichnung als einer der distaler der
Binden der Oberseite entsprechenden dunklen, hôchst undeutlichen
Binde, die hinteren mit einer ebensolchen, ein wenig breiteren
Schattenbinde über die Mitte. Palpen und Kämme der Fühler
dunkler als die übrigen Extremitäten und der Kürper. — Flügel-
spannung 41, Flügelläinge 21, Korperlänge 19 mill.
Phyllalia acuta STRAND n. sp.
Ein von : Prom. bon. sp. (KAYSER), ein wahrscheinlich zuge-
hôriges ® von : West-Kapland, Hopefield, IV. 1885 (K. BACHMANN).
Das 'trägt eine Etikette folgenden Inhalts : CWohl eine Phyllalia,
6 und 7 der Hinterflügel aber nicht gestielt. » Letztere Angabe ist
aber nicht zutreffend ; der Stiel ist unverkennbar vorhanden, aber
allerdings kurz (etwa ‘/, mill. lang). An die Zugehôrigkeit zu
Phyllalia zweifte ich nicht.
Vorderflügel braungrau, oben und unten gleich, der Vorder-
rand, insbesondere in der Basalhälfte, am dunkelsten gefärbt.
Fransen wie die Flügel, aber schwach seidenschimmernd. Hinter-
flügel ebenfalls an beiden Seiten gleich, heller als die Vorderflügel,
graugelblich ; auch die Flügelfläche schwach seidenschimmernd;
unten Andeutung einer dunkleren Saumlinie. — Thoraxrücken ein
wenig dunkler als die Vorderflügel, vorn sowie der Kopf fast
schwärzlich und ebenso die Unterseite. Abdomen ist etwas oelig
geworden, scheint aber etwa wie die Hinterflügel gefärbt zu sein.
Augen schwärzlich. Fühlerkäimme grauschwärzlich, der Schaft
beller. Tibien und Tarsen der Beine II und IIT heller als die basalen
Glieder derselben Paare sowie als alle Glieder des I. Paares. —
Flügelspannung 45, Flügellänge 22, Kôürperlänge 15-16 mill. Fühler-
linge etwa 11 mill. Breite der Vorderflügel 11.5 mill. die der Hinter-
flügel reichlich so gross. — Die Aehnlichkeit mit Ph. patens ist
recht gross, aber die Grôsse geringer, die Spitze beider Flügel mehr
ausgezogen und schärfer, die Beschuppung der Flügel weniger
dicht und anliegend, die Kammzähne der Mitte der Fühler länger
(bezw. fast &und reichlich 2 mill. lang), an beiden Enden erscheint
aber der Kamm stärker zugespitzt, der Stiel der Rippen 6 und 7 der
Hinterflügel kaum halb so lang wie bei patens, die Färbung
beller, etc.
Das wahrscheinlich zugehôrige © ist an beider Flügeln etwa
gleich hell gefärbt und zwar wie die Hinterflügel des 4, Thorax
nur ganz wenig dunkler als die Klügel, das Exemplar ist aber
offenbar alt und geflogen und würde, wenn frisch, wohl etwas
dunkler erscheinen; die Rippen der Vorderflügel heller als ihre
Umgebung. Die Ränder aller Flügel, oben und unten, ganz schwach
bräunlich angeflogen. Von helleren Exemplaren von Ph. patens ©
abweichend durch geringere Grüsse, spitzere Flügel, die Kamm-
zähne der Fühler kürzer (also umgekehrt wie beim 1), feiner,
unter sich deutlicher entfernt, der Stiel der Rippen 6 und 7 der
Hinterflügel 2 mill. lang (bei patens nur halb so lang ; also wiederum
das umgekehrte Verhältnis im Vergleich mit den ); wenn ich
trotzdem oben beschriebene Exemplare als conspezifisch betrachte,
s0 ist die Uebereinstimmung in Flügelschnitt, Färbung und Grôsse
für mich massgebend gewesen.
152
Phyllalia patens Boisp. ab. ochrina STRAND n. ab.
Zwei jf von : TRANSVAAL, Lydenburg (F. Wizms).
Das ganze Tier ockergelblich, auf den Vorderflügeln, inshbesondere
am Vorderrande und in der Basalhälfte ein wenig dunkler als an
den Hinterflügeln, die Flügel schwach seidenschimmernd, die
Fransen matt. Palpen und Kammzähne der Fühler hellbraun.
Augen schwarz. An der Unterseite erscheint der Vorderrand beider
Flügel ein wenig dunkler als die Flügelfläiche. — Flügelspannung
55, Flügelläinge 29, Kôrperlinge 26 mill. Breite der Vorderflügel
ohne Fransen 16, der Hinterflügel 17 mill. Länge der Fühler 12 mill.
der längsten Kammzäbne 2 mill. — Von Ph, patens f. pr., mit
welcher sie anscheinend zusammen vorkommt, unterscheidet diese
Form sich ausser durch die Färbung durch weniger robusten
Kôrperbau, die Kammzähne scheinen durchgehends ein wenig
kürzer zu sein, etc.; Unterschiede, die mit Sicherheit als specifisch
anzusehen sind, scheinen jedoch zu fehlen und auch in der Färbung
kommen Uebergänge vor. |
Anm. — Die Gattungen Phiala und Stibolepis sind nach den von
AURIVILLIUS (1901) gegebenen Unterscheidungsmerkmalen nicht
haltbar ; wie er schon selbst hervorgehoben hat, bildet seine Stibo-
lepis alba ein Zwischending zwischen diesen CGattungen» und es
liegen mir mehr solche Arten vor. Zu demselben Resultat ist auch
Herr Prof. KarscH beim Ordnen des Materials des Berliner
Museums gekommen. Nach Habitus und Klügelschnitt lassen sich
die extremen Formen beider Gattungen unterscheiden, aber in
vielen Fällen reichen diese Merkmale nicht aus. — Als Unter-
gattung kann immerhin Stibolepis bestehen bleihen.
Phiala strigifera STRAND n. sp.
Je ein ÿ von : Ost-Afrika (F. Une, S., M. ScaMmipr, V.) (Type!)
und : ebenda (KARGER).
Ahnelt sehr Steibolepis alba AUR., weicht aber von der (mir
vorliegenden) Type dieser Art durch das Vorhandensein einer aus
grossen schwarzen, nicht überall dicht beisammenliegenden
Schuppen gebildeten schrägen Querbinde, die am Innenrande in
einer Entfernung von der Basis von 15 mill. entspringt und gegen
den Vorderrand unweit der Spitze gerichtet ist ohne diesen ganz
zu erreichen; sie ist etwas unregelmässig, innen schwach gezackt
und bis zu°2 mill. breit, am Vorderende etwas zugespitzt. Die
übrige Flügelfläche, insbesondere im Saumfelde, mit vereinzelten
ebensolchen grossen schwarzen Schuppen.
Die schwarzen Schuppen im Saumfelde des 4 deuten eine zick-
zackfôrmig gebrochene Sublimballinie an, die bei den beiden vorlie-
Dir. :/
SIA Fr
153
genden Exemplaren nicht bis zum Vorderrande erkennbar ist, in
der Mitte und der hinteren Hälfte am stärksten zickzackfôrmig
gebrochen ist und von der Schrägbinde ein wenig weiter als vom
Saume entfernt ist.
Die Rippen 8 + 9 + 10 verhalten sich wie bei Ph. costipuncta 9 ;
Rippe 8 der Hinterflügel anastomosiert nicht mit der Zelle. Also
keine typische Phiala. — Flügelspannung der Type oo, Flügel-
länge 29, Kôrperlänge 21 mill. É
Ein © von Daressalam IT. 1909. (D' REuUSS).
Das © weicht von Phiala difficilis m. ab durch bedeutendere
Grôsse (bezw. 60, 33 und 23 mill.), die Spitze des Abdomen ist
nach unten gekrümmt, der schmutziggelbliche Schimmer der
Flügel ist ein wenig deutlicher und die vereinzelten schwarzen
Schuppen sind zahlreicher vorhanden und zwar sind solche auch
im Apicalfeld der Hinterflügel vorhanden, wo sie eine Querbinde
anzudeuten scheinen; eine sublimbale, häufig und weit unter-
brochene Querbinde lässt sich zur Not auch im Vorderflügel
erkennen, während die der schwarzen Binde des entsprechende
Binde deutlicher als bei diesem, nicht unterbrochen, aber an beiden
Enden verkürzt, so dass auch der Hinterrand nicht erreicht wird,
sowie bei der Rippe 4 undeutlich winkelfrmig gebrochen (der
Winkel saumwärts offen). Der Vorderrande der Vorderflügel, ins-
besondere in der Basalhälfte, ockergelblich. Unterseite der Flügel
deutlicher ockergelblich als beim ({.
Vom ' von. Ph. strigifera weicht das © nur dadurch ab, dass die
Hinterflügel dunkel beschuppt, wenn auch nur andeutungsweise
sind und dass die dunkle Binde der Vorderflügel mitten ganz
schwach gebrochen ist. Cfr. übrigen obiges Bemerkungen !
Von : D. O. Afrika, Kissaki, 8. IT. 1910 (D' Reuss), liegt ein © vor,
das ich unter Zweifel mit strigifera vereinige. Es ist grôsser (Flügel-
spannung 68, Flügellänge 36, Kôrperlänge 25 mill.) und im Hinter-
flûgel und im Saumfelde des Vorderflügels ist von dunkler
Beschuppung nichts vorhanden, während die dunkle Querbinde
der Vorderflügel nur fleckenweise vorhanden ist; leider ist aber
das Exemplar etwas abgerieben, so dass auf diese Unterschiede
nicht viel zu geben ist. Die Flügel, sowohl oben als unten, sind
deutlicher ockerfarbig bestäubt und kleine Unterschiede im Flügel-
geäder sind vorhanden : im Hinterflügel sind die Rippen 3 und #4 an
der Basis unter sich doppelt so weit entfernt wie bei strigifera, die
Discozellulare ist stärker gebrochen, im Vorderflügel ist die Disco-
zellulare an der Rippe 4 noch spitzer gebrochen und weiter saum-
wärts gezogen, Rippe 6 ist an der Basis der Zelle noch näher, von
der Rippe 7 aber erheblich weiter entfernt als bei strigifera. —
Wie konstant diese Merkmale sind, lässt sich nach den zwei vor-
154
handenen Exemplaren nicht feststellen, vorläufig môüge aber diese
Form als v. pagana m. unterschieden werden.
Phiala difficilis STRAND n. sp.
Zwei 09 von Daressalam IT. 1909 (D' REUSS).
Mit Ph. strigifera m. nahe verwandt dem äusseren Aussehen
nach, in der Tat aber insofern erheblich abweichend als die Rippen
9 und 10 getrennt aus 8 entspringen.
< Flügel weiss mit ganz schwachem gelblichem Schimmer, die
Hinterflügel in der Basalhälfte ein klein wenig deutlicher gelblich;
die Fransen des Innenrandes der Hinterflügel schmutzig ockergelb-
lich, die übrigen Fransen weiss wie die Flügel. Vorderflügel mit
einer schmalen, aus grossen, unregelmässig zusammengehäuften
Schuppen gebildeten schwarzen Schrägbinde, die am Innenrande
von der Wurzel um 15 mill. entfernt entspringt, nach vorn sich
aber nur bis zur Rippe 7 entstreckt, wo sie vom Saume um 4.5 mill.
entfernt ist; sie erscheint auf den Rippen etwas verdicht und wird
wohl mitunter gänzlich (bei den vorliegenden Exemplaren nur
teilweise) in Flecken aufgelüst sein; an beiden Enden ein wenig
verschmälert. Ganz vereinzelte dunkle Schuppen finden sich auf
der übrigen Flügelfläche ohne greifbare Zeichnungen zu bilden.
Unterseite beider Flügel, insbesondere in der Basalhälfte, schmutzig
ockergelblich angeflogen und mit ebenso gefärbter Saumlinie.
Thorax mit weisslicher Grundbehaarung, auf dem Rücken ausser-
dem mit langen, abstehenden, lanzettfôrmigen, in der Endhüälfte
schwarzen Haaren dicht besetzt. Abdomen, Thorax unten und an
den Seiten, Untergesicht, Beine und Antennen schmutzig ocker-
gelb. Abdomen unten an den Seiten mit einer Reihe schwarzer
Flecke. — Flügelspannung 47, Flügellänge 28, Kôrperlänge 19 mill.
Mit Ph. flavipennis WALLGR. nahe verwandt, aber die Hinterflügel
des «j sollen bei dieser eine schwarze Submarginalfascia haben
und die Vorderflügel an der Spitze unten schwarz bestäubt sein,
die Fransen «flavis », etc. — Das einzige im Berliner Museum
vorhandene, als flavipennis bestimmte (offenbar von irgend einem
Engländer), aus STAUDINGERS Sammlung stammende Exemplar
weicht von difficilis kaum durch etwas anders als normales
Phiala-ähnliches Verhalten der Apicalrippen der Vorderflügel ab,
ist aber meines Erachtens nicht die echte flavipennis.
Phiala angola STRAND n. sp.
Ein j von : Angola, Quisoll, 23 km. von Malange (KAML).
Von der aus West-Afrika beschriebenen Ph. punctilinea Wrx.,die
nach AURIVILLIUS ein Synonym von costipuncta H. $S. sein soll,
A
155
was nur unter der Voraussetzung, dass die Beschreibung der puncti-
linea unzutreffend ist môüglich sein (1) kann, wäre unsre Art durch
das Fehlen eines schwarzen Striches am Innenrande der Vorder-
flügel und schmälere Flügel zu unterscheiden. — Von costipuncta
dadurch abweichend, dass die schwarzen Fleckenreihen beider
Flügel dem Saume näher sind als es bei costipuncta wenigstens bei
den mir vorliegenden, unter anderen auch von AURIVILLIUS s0
bestimmien Exemplaren von costipuncta der Fall ist, wohl aber
stimmt die Originalabbildung letzterer in diesem Punkt mit unsrem
Exemplar ziemlich gut überein. Von costipuncta übrigens abwei-
chend durch das Fehlen dunkler Bestäubung an den weissen Flügeln
sowie durch ein wenig längere Fühler.
Flügel einfarbig weiss, ganz schwach gelblich schimmernd, mit
ebensolchen Rippen und Fransen, ohne dunkle Bestäubung; beide
Flügel mit einer schrigen Reïhe tiefschwarzer kleiner Punktflecke
und zwar im Vorderflügel je ein Punkt an den Rippen 2-6, die vom
Saume wie folgt entfernt sind : 5.2, 5, 4.3, 4 und 3.5 mill., alles
lings der betr. Rippen gemessen; diese Reihe erscheint somit fast
ganz gerade, wahrend die der Hinterflügel unverkennbar saum-
wäarts konvex gebogen erscheint. Letztere Reihe besteht aus
7 Punkten, an den 14, 1b, 2-6, vom Saüme entfernt wie folgt :
9, 3, 4, 4, 4, 3, 3 mill. Vorderflügel unten ockergelblich angefogen
und Zzwar in der Basalhälfte und der Spitze des Costalfeldes am
deutlichsten, das Dorsalfeld fast wie die Oberseite gefärbt und so
sind auch die Hinterflügel, abgesehen von ockergelblicher Saum-
linie und ebenso gefärbter Apicalhälfte des Vorderrandsfeldes, in
der Basalhälfte des letzteren scheinen einige blass bräunlichgelbe
Schuppen vorhanden zu sein. Thorax oben schmutzig weiss behaart
mit schwärzlichen Haaren eingemischt, vorn allmählich gelblich
werdend, Kopf und Unterseite des Thorax sowie die Extremitäten
ockergelb behaart, die Tibien und Tarsen braun gefleckt bezw.
geringelt. Die Kammzähne der Antennen hellbraun, die Antennen
selbst weisslich. Augen schwarz, undeutlich grau gezeichnet. Abdo-
men oben und unten ockergelb, mit an jeder Seite einer Längsreihe
schwarzer Punktflecke. — Kühler ca. 11 mill. lang. Flügelspan-
nung 44, Flügellänge 21-29, Kôrperlänge 16 mill. Breite der Vorder-
flûgel 11 mill.
(1) Dagegen geht aus der Beschreibung mit ziemlicher Sicherheit hervor, dass
Punctilinea mit venusta identisch ist ; die reinweisse Grundfarbe, breiten Flügel,
der schwarze Strich am Innenrande, ect passt nur auf venusta. Danach musste
aber letztere Art punctilinea heissen.
Die Grundfarbe der punctilinea wird übrigens in der lateinischen Diagnose
als (nigra », in der englischen als «pure white » beschrieben ! !
156
Phiala punctulata PAG.
Zwei 9° und ein j von: N. Nyassa-See, Umuamba-Umalila,
93. X. 1899 (GOETZE).
Mit Ph. costipuncta H. S. verwandt, aber abweichend u. a. durch
die starke dunkle Beschuppung im Basalfelde der Vordertlügel und
das Fehlen einer deutlichen Querbinde im Hinterflügel. Die Zuge-
hôrigkeit zu P. punctulata PAG. ist nicht ganz sicher, weil die Be-
schreibung dieser Art etwas zu kurz gefasst ist und nur nach dem
Männchen. Das vorliegende misst : Flügelspannung 43, Flügel-
länge 22, Kôrperlänge, 7.5 mill.; die schwärzlichen Punkte der
Vorderflügel bilden drei Querbinden, von denen die beiden proxi-
malen allerdings recht unregelmässig sind und nur aus neben
einander gelagerten, nicht sich immer berührenden Flecken und
Punkten bestehen und sich wohl bisweilen über das ganze Wurzel-
bezw. Medianfeld ausbreilen ; eine zwischen denselben verlaufende
unpunktierte Binde ist vielleicht konstanter. Die distale Querbinde
entspringt am Hinterrande nicht in der Mitte desselben wie in
PAGENSTECHERS Beschreibung angegeben, sondern ist daselbst von
der Flügelwurzel um reichlich doppe:t so weit wie vom Analwinkel
entfernt (bezw. 10.5 und 4 mill.). Die schwarzen Schuppen der
Hinterflügel sind nicht bloss am Analwinkel angehäuft, sondern
deuten auch eine Medianquerbinde an, welche die Fôortsetzung von
der distalen Querbinde der Vorderflügel zu bilden scheint. Thorax
oben weïsslich behaart (in der Originalbeschreibung heisst es :
« Brust d'hen schwärzlich mit grauen Haaren » (!). Seiten des Abdo-
men mit schwarzer Fleckenlängsreihe. — Die 99 sind ein wenig
grôsser (Flügelspannung 48-52 mill.), die distale Querbinde tritt
noch schärfer hervor und erscheint schwach wurzelwärts konvex
gebogen ; sie setzt sich nicht in die angedeutete dunkle Querbinde
der Hinterflügel fort, sondern diese ist deutlich weiter saumwärts
gerückt. Beim grôssten Exemplar sind die beiden proximalen
Querbinden ganz unregelmässig, verloschen und vorn durch einen
Schuppenhaufen verbunden. — Bei beiden Geschlechtern kommt
die distale schwarze Querbinde auch an der Unterseite, wenn auch
ganz undeutlich, zum Vorschein. — Sollte die Art nicht punctulataæ
sein, so müge sie den Namen #yassana m. bekommen.
Phiala pretoriana WicaGr., deren Type ich durch die Freund-
lichkeit des Herrn WicHGRAF habe untersuchen kônnen, ist von
den anderen mir vorliegenden Arten ohne Zweifel verschieden; am
meisten erinnert sie unter diesen an Ph. venusta WIx.
157
Phiala costipuncta H. S. v. Wichgrafñfi STRAND n. var.
Aus der Koll. KF. WicHGRAF liegen mir mehrere «einer südafri-
kanischen bei Pretoria gesammelten Phiala-Form vor, die von costi-
puncta,mitder sie durch Uebergäng verbunden zu sein scheint, wohl
nichtspezifisch verschieden sein wird,sich jedoch hinreichend unter-
scheidet um einen besonderen Namen zu verdienen. Grôsse gering
(Flügelspannung 32-36, Flügellänge 17-19 mill.). Vorderrand und
Saumlinie der Vorderflügel und Saumlinieder Hinterflügel ockergelb-
lich, die Flügel sonst schmutzig gelblich weiss, die vorderen recht
deutlich -perlmutterartig schimmernd; der schwarze Querstreifen
der Vorderflügel sehr deutlich, etwas unregelmässig, erreicht den
Vorderrand nicht und ist durch die Rippen in Flecken aufgelôst;
ein zweiter, subparalleler, immer weniger deutlicher und häufig
kaum zu erkennender schwarzer Querstreifen, der bei costipuncta
f. pr. ganz fehlt, verläuft zwischen dem anderen Streifen und dem
Saume, letzterem am nächsten. Im Wurzel-und Medianfelde ver-
einzelte und unregelmässig angeordnete, schwarze Schuppen. Der
distale Querstreifen der Vorderflügel setzt sich, ebenso undeutlich,
auf den Hinterflügeln bis zum Hinterrande fort und ist, im Gegen-
satz zu costipuncta, kaum in Flecken aufgelôst.
Phiala costipuncta H.S. v. crassistriga STRAND n. var.
Im Museum sind 3 Ç9 und 2 4j von : N. Nyassa See, Unyika
30. X. 1899 (GOETZE) (Ç9) und : ebenda, Unyika-Mbosi IT. XI. 99
({), vorhanden, die einer neu zu benennenden Varietät ange-
hôren. Das eine der 4 ist in AURIVILLIUS’"Ss Handschrift als (Phiala
costipuncta H. S. var. » etikettirt und auch ich môüchte die
specifische Angehôrigkeïit an diese Art für sicher halten. Der Form
characteristisch ist die tiefschwarze, breite (bis 2 mill.), gerade.
ununterbrochene Querbinde der Vorderflügel ; das hat die grüsste
Aehnlichkeit mit der von SNELLEN unter dem Namen xanthosoma
WaLL. in : Tijdschr. v. Entom. (2) 7. pl. 4, f. 4-6, abgebildeten
Form, unterscheidet sich aber dadurch, dass diese Querbinde nüher
der Mitte in den Hinterrand ausläuft (die grôsste Entfernung
zwischen dieser Binde und dem Saumisthier5.5, bei SNELLENS Form
4 mill.) und die Fleckenreihe der Hinterflügel ist fast gerade und
ebenfalls weiter vom Saume entfernt (bis 5 mill., bei SNELLENS Form,
Wo die Reihe parallel zum Saume läuft, nur 5 mill.); ferner sind
Abdomen und Antennen ockergelb und die Stirn sogar blass ocker-
gelb behaart. Das weicht noch mehr ab, indem die Binde der
Vorderflügel noch breiter ist und die der Hinterflügel zusammen-
hängend und nur wenig schmäler, aber nicht so tief schwarz wie
die der Vorderflügel. Schwarze Schuppen in der weissen Partie der
Flügel treten nicht oder hôcht vereinzelt auf. Unterseite aller
158
Flügel blass ockergelblich angeflogen, die Saumlinie und der
Vorderrand am deutlichsten ockergelb. — Flügelspannung A (Y)
bis 53 (©) mill.
Von der aus Kapland beschriebenen Form æanthosoma WALLGR.
u. a. durch die beim © zusammenhängenden Querbinde der
Hinterflügel und der ockergelblichen Unterseite zu unterscheiden.
Die aus Nieder-Guinea beschriebene xanthosoma SNELL. nec
WALLGR. bildet ebenfalls eine besondere Lokalform, die den Namen
v. inferiora m. bekommen môüge.
Phiala costipuncta H.S. v. niveociliata STRAND n. v.
Ausser einem südafrikanischem (Pretoria) aus der Sammlung
WIcHGRAF liegt mir je ein 4 von Transvaal (OSTMANN v. D. LEYE)
und : D. S. W. Afrika, Windhuk (TECHOW) von einer Form vor, die
sich durch fast reinweisse Grundfärbung der Oberseite der Flügel,
unten undoben schneeweisse Fransen und efwas abweichendeZeich-
nungen etc. unterscheidet. Die ganze Oberseite der Vorderflügel ist
mitgrossenschwarzen Schuppen spärlich,stellenweise etwasdichter,
bestreut und solche bilden die gewôübnliche Querbinde, die etwas
unregelmässig, in an hinteren Hälfte schwach saumwärts konvex
gebogen und hôchstens um #4 mill. vom Saume entfernt ist. Ausser-
halb dieser Binde folgt eine 1-2 mill. breite, nicht oder kaum
dunkler beschuppte Binde und dann häufen sich in dem übrigen,
limbalen, Teile des Saumfeldes die dunklen Schuppen wieder an
und bilden eine meistens recht undeutliche, sich bisweilen bis
zum Saume erstreckende zweite Querbinde. Hinterflügel äussert
spärlich dunkel bestäubt; bisweilen deuten diese Schuppen eine
Querbinde an. Saumlinie beider Flügel kaum markiert. Unterseite
beider Flügel dunkler als bei f. pr., hell graubräunlich mit ocker-
farbigem Anflug, die Vorderflügel am dunkelsten gefärbt, die
weissen Fransen sich scharf abhehend. Scheitel und Mitte des
Gesicht weiss, letzteres unten und seitlich ockergelblich behaart,
Thorax oben und an den Seiten weiss, unten blass ockergelblich,
Abdomen lebhafter ockergelb behaart. — Flügelspannung 58,
Flügellänge 20 mill. ; das Wicxarar’sche Exemplar ist nur 33 mill.
Die Type ist das Exemplar von Windhuk; dasselbe wurde Decem-
ber 1905 bei Lampenlicht gesammelt und ist schon von GRüNBERG
in seiner Bearbeitung der Lepidoptera in L. ScHuLTzES Ergebnisse
seiner Forschungsreise in Südafrika besprochen worden.
Phiala costipuncta H.S. v. (ab. ?) ochritincta STRAND
n'Var,
Ein ' von Transvaal 1894 (Carisr) (ex coll. SrGr.).
159
Beide Flügel oben gleichfarbig hell ockergelblich ohne Saumlinie
unten gleichtarbig lebhafter ockergelb mit wenigdeutlich markierter
Saumlinie, oben überall spärlich mit schwarzen Schuppen über-
streut, insbesondere im Hinterflügel sind diese unter sich sehr
weit entfernt ; die Querbinde der Vorderflügel besteht aus 8 gleich-
grossen, tiefschwarzen, scharf markierten, eckigen Punktflecken,
Hinterflügel mit 7 kleineren schwarzen Flecken, die eine saum-
wärts konvex gekrümmte Reihe bilden, die um 2-5 mill, vom
Saume entfernt ist. — Flügelspannung 42 mill.
Phiala tanganyikæ STRAND n. sp.
Ein J von Utsinga, zwischen Nyassa und Tanganyika See,
ca. 1600 m.. (coll. WICHGRAF).
Mit P. punctulata PAG. verwandt, aber grôsser (Flügelspannung
1, Flügellänge 25 mill.), die dunkle Querbinde der Vorderflügel
mündet in den Hinterrand ausserhalb der Mitte, etc. Vielleicht noch
näher mit Ph. abyssinica AUR. verwandt, aber die bei dieser vor-
_ kommenden schwarzen Längsstriche im Hinterflügel fehlen, die
Querbinde der Vorderflügel ist gerade, die Flügel sind unten mitten
nicht geschwärzt, etc.
Vorderflügel schmutzig hell grauweisslich, mit grossen braun-
schwarzen Schuppen überstreut, die im Costalfelde fehlen, in der
Zelle aber und dann weiter saumwärts so dicht angehäuft sind, dass
die Grundfarbe fast nicht zum Vorschein kommt, hinter der Zelle
sind sie spärlicher und längs dem Hinterrande fehlen sie fast, Von
der Spitze bis zum Hinterrande des Flügels, daselbst um 15.5 mill.
von der Flügelwurzel entfernt, verläuft eine etwa 2 mill. oder noch
breitere schwärzliche Querbinde, die innen gerade ist und regel-
massig begrenzt wird von einer fast 2 mill. breiten, beiderseits
scharf begrenzten weisslichen Binde; beide scheinen die Flügel-
spitze nicht ganz zu erreichen. Der Innenrand der dunklen Binde
ist vom Saume um 5.5 mill. entfernt. Saumlinie kaum scharf
markiert. Fransen weisslich. Hinterflügel im Grunde mehr gelb-
lich, überall (mit Ausnahme des Wurzelfeldes) spärlich mit schwarz-
braunen Schuppen, die keine Zeichnung zu bilden scheinen. Beide
Flügel unten ockergraulich, die vorderen in der Apikalhälfte
ganz spärlich braun bestäubt. Thorax, Scheitel und Stirn wie die
Grundfarbe der Vorderflügel, Untergesicht, Brust sowie das ganze
Abdomen ockerfarbig, letzteres beiderseits mit schwarzer Flecken-
reihe. Antennen grauweisslich mit hellbräunlichen Kammzähnen,
10.5 mill. lang.
\
160
Phiala (Stibolepis) postmedialis STRAND n. sp. cum v.
sublimbalis Srrp. n. var.
3 99 nebst getrockneten Raupen und 1 Puppe von Bagamayo,
9. II. 1892 (D' STEUDEL).
Mit Ph. /S.] atomaria HoLL. verwandt, weicht aber von der nach
dem gemachten Beschreitung dieser Art durch folgendes (cf.
Proc. U. S. Nat. Mus. 18 (1895) p. 251) ab. : Stirn von der
graulich weissen Färbung der Flügel und des Thorax, das Untér-
gesicht dagegen ockergelb behaart, die Flügel sind mit deutlichen
Bindenzeichnungen versehen, ete. — Von diesen Binden, die
matt schwarz mit schwachem bräunlich-violettlichem Auflug
gefärht sind, ist im Vorderflügel eine postmediane, die am Hinter-
rande von der Flügelwurzel um 16, am Vorderrande um 25 mill.
entfernt ist, die deutlichste; sie ist 1.5 mill. breit, etwas unregel-
mässig, ist zwischen der Rippe 5 und dem Hinterrande fast senk-
recht auf den letzteren gerichtet und ganz schwach wellenfürmig
gekrümmt, von der Rippe 5 an verlaüft sie schräg nach vorn und
aussen, ist gerade und erreicht den Vorderrand um #4 mill. von der
Flügelspitze. Diese Binde setzt sich, aber weniger deutlich, auf
dem Hinterflügel fort, ist am Hinterrande um 14-15 mill. von der
Flügelwurzel, an der Rippe 4 um 6 mill. von dem Saume entfernt
und erscheint zwischen den Rippen 3 bis 6 gerade oder ganz
schwach wurzelwärts konvex gebogen. Die Vorderflügel zeigen
feiner 4 feine wellige Querlinien im Wurzelfelde, von denen die
äussere am Vorder- und Hinterrande um 5 mill. von der Flügel-
wurzel entfernt ist, dann folgt in einer Entfernung von dieser Linie
von 9 mill. am Vorder- und von # mill. am Hinterrande eine
weitere ebensolche Linie und im Saumfelde findet sich eine Reihe
von 6 hôchst undeutlichen Punktwischen, die sich vielleicht bis-
weilen teilweise verbinden. Die Fransen der Vorderflügel mit
Andeutung dunkler Wische. Unterseite beider Flügel schmutzig
ockergelblich weiss, das ockergelbe am Vorderrande und im
Wurzelfelde sowie als eine Saumlinie am stärksten hervortretend.
Die deutlichste Querbinde der Oberseite ist unten angedeutet. Die
unregelmässige dunkle Punktierung der Oberseite beider Flügel
recht spürlich. Abdomen und Brust ockergelb, ersteres mit einer
lateralen schwarzen Punktreihe, die Beine ockergelb und schwarz
cefarbt. Anteunen braun. Flügelspannung 57, Flügellänge 29 mill.
Von : D. O. Afrika, Mohorro, V. 1901. (F. LANGHELD) liegt ein Q
vor, das wohl einer Varietät dieser Art angehôrt und die ich als
v. sublimbalis m. bezeichne, weil sie im Gegensatz zu der f. pr.
mit einer deutlichen zusammenhängenden dunklen Sublimballinie
versehen ist; diese ist auch auf den Hinterflügeln angedeutet.
161
Ferner ist die Hauptquerbinde beider Flügel weniger deutlich als
bei der f. pr. und die Antennen sind im basalen Drittel an der
Oberseite hell graulich gefärbt. Flügelspannung 59 mill.
Die dieser Art zugehôrigen Raupen (von Bagamayo) sind Jjetzt,
im eingetrockneten Zustande, 20-95 mill. lang, der Kopf schwarz,
vorn mit 5 hellgelben Flecken, die Mundteile teilweise bräunlich,
die Grundbehaarung der Oberseite ist heil rosenrot, sonst ist die
ganze Raupe mit aus weissen und insbesondere schwarzer Haaren
gebildeten Pinseln dicht besetzt, von denen zwei schwarze am
Vorderende eine Länge von 13 mill. haben, während zwei schwarze
am hinteren Ende 8 und die übrigen 3 mill. lang sind. Die weisse
Behaaring ist mebr unregelmässig angeordnet und bildet nur
teilweise einen Bestandteil der kürzesten Pinseln. Die nur teilweise
erbaltene Puppe ruht in einem etwa 40 mill. langen Gespinnst,
das aus graulichen und bräunlichen Fasern gebildet und aussen
dicht mit Erdklümpchen, Pflanzenhbestandteilen, etc., besetzt ist;
die Puppe selbst scheint schwarz zu sein und ist mit kurzer feuer-
roter Behaarug besetzt.
Ganz ausgeschlossen ist es nicht, dass S. postmedialis das © zu
der unten beschriebenen S. pseudatomaria m. cf ist.
Phiala (Stibolepis) pseudatomaria STRAND n. sp.
Drei j von Bagamoyo 30. X. 1892 (SrEuUDEL). Eins von diesen
Exemplaren ist Von AURIVILLIUS als : © Wahrscheinlich Stibolepis
atomaria HoLL. » etikettiert worden. Ich kann die Art nicht für
atomaria halten, denn sie weicht von der Originalbeschreibung
letzterer durch Folgendes ab : Stirn nicht rôtlich, sondern dunkel-
braun mit hellerer Mitte; Stirn, Collare, Patagiæ und Thoraxrücken
graulich weiss, die Brust unmittelbar unter dem Kopf schwarzbraun
und schwarz sind auch die Tibien und Tarsen; die Brust ist sonst
wie bei atomaria ockergelb, aber an der Flügelbasis weiss; beide
Flügel zeigen ziemlich deutliche dunkle durchlaufende Querbinden,
während bei atomaria solche nur am Vorderrande der Vorderflügel
angedeutet sein sollen; die Unterseite beider Flügel môchte ich
nicht eben als hell grau bezeichnen; die Flügelspannung ist nur
49 mill., Flügellänge 25, Kôrperlänge 16 mill. — Die deutlichste
der dunklen Querbinden ist postmedial, am Vorderrande des
Vorderflügels um 19, am Hinterrande um 14 mill. von der Wurzel
entfernt und etwa 1 mill. breit sowie schwach wellenfürmig ge-
krümmit, eine zu dieser grôsstenteils parallel verlaufende, um 4 mill.
von derselben entfernte Medianquerlinie ist im Costalfelde winkel-
fürmig wurzelwärts gebrochen und zwischen dieser und der Binde
lassen sich noch zwei weitere Linien zur Not erkennen. Das Wurzel-
feld wird von einer etwas zackigen, an beiden Rändern um 6 mill.
162
von der Wurzel entfernten Querlinie begrenzt und zeigt vorn An-
deutungen weiterer Querlinien. Ferner ist eine zackige Sublimbal-
linie vorhanden. Sämmtliche in der Apicalhälfte der Vorderflügel
sich befindende Querlinien setzen sich auf den Hinterflügeln bei
derselben Deutlichkeit fort.
Ob diese J mit S. postmedialis ?© konspecifisch sind ?
Phiala (Stibolepis) subochracea SrRAND n. sp.
Ein weiteres weibliches Stibolepis-Exemplar von Mohorro, also
zusammen mit der im Vorigen beschriebenen v. sublimbalis vor-
kommend, ähnelt dieser Form, ist aber grüsser (Flügelspannung 66,
Flügellänge 53, Kôrperlänge [bei nach unten gekrümmten Abdo-
minalende; ob natürlich?| 21 mill.), die Hinterflügel sind nicht von
der graulichweissen Grundfärbung der Vorderflügel, sondern blass
ockergelblich und stark seidenschimmernd und unten sind alle
Flügel ockergelhb gefärbt, der Kopf ist ebenfalls ockergelb,.aber mit
weisslichem Scheitel und Halskragen; Thorax ist wie die Vorder-
flügel gefirbt, aber hinten mit einem runden tiefschwarzen Mittel-
fleck; Fübhler graulich mit hellbraunen Kammzähnen. Ferner
weichen die Zeichnungen der Vorderflügel ab, indem die postmediale
Binde schmäler ist, auf den Rippen aber, nach innen zu, verdickt
und sie ist gerade oder erscheint in ihrer ganzen Länge schwach
wellenférmig ; dass sie beim Typenexemplar nach vorn nur bis zur
Rippe 7 reicht ist vielleicht auf nicht ausgezeichnete Erhaltung des
Exemplares zurückzuführen., Die mediale Querlinie ist mitten kaum
erkennbar, tritt aber am Vorder- und Hinterrande als je ein
schwarzer Querfleck auf, von denen der vordere um 12, der hintere
um 1% mill. von der Flügelwurzel'entfernt ist. Auch die vier Quer-
linien im Wurzelfelde treten an beiden Rändern fleckenformig
bervor. Hinterflügel ohne deutliche Querlinien. Vorderflügel unten
mit postmedialer Querbinde wie an der Oberseite, aber noch breiter
und regelmässiger.
Phiala (Stibolepis) bamenda STRAND n. sp.
Ein ® von : Kamerun, Bamenda (ADAMETZ).
?. Die Antennen mit Kammzähnen, die länger als gewühnlich
bei den Weibchen sind. Beide Flügel oben matt weiss mit eben-
solchen Fransen, fast unmerklich dunklerer Saumlinie und die
Vorderflügel mit dunkler spärlicher Beschuppung, die sich stellen-
weise zur Bildung von undeutlichen und unregelmässigen Quer-
linien anhäuft; eine solche verläuft sublimbal, entspringt im Anal-
winkel, erweitert sich auf Rippe 5 und erreicht nicht ganz die
Flügelspitze, eine postmediale Linie, die am Vorderrande um 93,
,TORNFESS
163
am Hinterrande um 15 mill. von der Wurzel entfernt ist und eine
antemediale Querlinie mit den entsprechenden Entfernungen 14 und
10.5 mill. sind angedeutet und im Wurzelfelde lassen sich 3-4 ähn-
liche Querlinien erkennen, von denen die distale gerade ist und am
Vorderrande um 9, am Hinterrande um 6.5 mill. von der Wurzel
entfernt ist. Hinterflügel einfarbig, bisweilen vielleicht ganz spär-
lich dunkel punktirt. Beide Ftügel unten schmutzig grauweiss,
Vorderrand und Saumlinie ockergelblich angeflogen. Thorax mitten
und hinten graulich weiss, vorn ockergrau, der Kôrper sonst
lebhaft ockergelb, jedoch alle Tarsen und die Tibien 1 schwarz, die
Palpen oben schwarz. Seiten des Abdomen mitauskleinen schwarzen
Flecken gebildeter Längsreihe. Antennen hellbraun. — Flügel-
spannung 55, Flügellänge 28, Kôrperlänge ca. 22 mill.
Da das einzig vorliegende Exemplar nicht ganz tadellos erhalten
ist, so dürften die Zeichnungen MERE bei frischen Exemplaren
deutlicher sein.
Phiala (Stibolepis) ochriventris STRAND n. sp.
Ein © aus Kamerur ex coll. STAUDINGER.
Beide Flügel weiss mit schwarzer Saumbinde, die vorderen
ausserdem mit schwarzer Vorderrandbinde, die tiefer schwarz als
die Saumbinde ist. Letztere führt in beiden Flügeln zwei scharf
zickzackfürmige gebrochene weisse Querlinien, von denen die
proximale bei weitem die deutlichste und am schärfsten gebrochene
ist und ihre Zacken berühren in den Hinterflügeln grôüsstenteils, in
den Vorderflügeln abernuram Hinterrande des Flügels den Innenrand
der Saumbinde : im Vorderflügel erreicht sie kaum den Vorderrand
und ist daselbst vorn 2-5 mal so weit vom Innen- wie vom Aussen-
rande der Saumbinde entfernt. Diese hat am Vorderrande der
Vorderflügel eine Breite von 16 mill., verschmälert sich allmählich
nach hinten bis zu 12 mill. Breite an der Rippe #4, nimmt dann
-plôtzlich an Breite ab und setzt sich bei einer Breite von 7-8 mill.
bis zum Hinterrande der Hinterflügel fort. Die Vorderrandbinde ist
etwa 3 mill. breit (saumwärtz ganz wenig an Breite abnehmend)
und wird durch 6 grauweisse Streifen quer durchschnitten, die zu
je 3 angeordnet sind. — Unten tragen die Flügel eine Saumbinde
von derselben Breite wie die der Oberseite, aber noch tiefer schwarz
-und ohne irgendwelche Zeichnungen; auch der Vorderrand der
Hinterflügel ist schwarz, aber die Binde ist schmäler als die der
Vorderflügel. Fransen unten wie oben schwarz und weiss gescheckt,
die der Vorderhälfte der Vorderflügel grôsstenteils schwarz. Kopf
und Prothorax schwarz, letzierer oben mit zwei weissen Längs-
strichen, der Thorax ist sonst oben weisslich, unten ebenso wie
164
das ganze Abdomen ockergelblich; letzteres jederseits mit einer
Längsreihe von 6 schwarzen Flecken. Im Gesicht sind ockergelb-
liche Haare eingemischt. Beine ockergelblich, in der Endhälfte
grôüsstenteils tiefschwarz gefärbt. Fübhler schwarz, an der Basis
unten weiss gefleckt, sonst und bräunlichgelb.
Flügelspannung 73, Flügellänge 40, Kôürperlänge 28 mill.
Hervorzuheben ist, dass diese Art, die sonst eine sichere Stibo-
lepis ist, im weiblichen Geschlecht ein Frenulum zeigt, was nach
der von Aurivillius in seiner Arbeit über die aethiopischen
Striphnopterygidengattungen (in : Bih. K. Sv. Vet.-Akad. 27.
Afd. IV. N°7. 1901) gesebenen Gattungsdiagnose, bei den 99 nie
der Fall sein sollte. Es besteht wie sonst bei den 99 aus mehreren
feinen Borsten.
Parajana Lamani AUrIv
Zwei Jf von : Togo, Bismarckburg, Jan.-Febr. 1891 (R. Bürr-
NER) (Type «j') und Misahôühe 1893 (E. BAUMANN).
Das Exemplar von Bismarkburg stimmt mit der von AURIVILLIUS
segebenen Beschreibung des © bis auf Folgendes : Unterseite der
Flügel kaum bhbeller als die Oberseite, Fübhler hellgraulich mit
braungelben Kammzähnen, die Rippen 2-5 haben hinter der Quer-
linie keine « kurze dunkle Längsstriche », die € vier stark
gewellten Querlinien über die Mitte » an der Unterseite sind hüchst
undeutlich. Spannweite etwa 7% mill. (die Spitze beider Flügel
beschädigt!). — Noch hervorzuheben wäre : die Rippen 1b-6 der
Vorderflügel zeigen je zwei weisse wenig deutliche Punkte : an der
Innenseite der dunklen Querlinie und ausserhalb dieser in Ent-
fernungen von 1-1.8mill.; diese äussere Punktreihe istganz schwach
S-fôrmig gebogen. Die dunkle Querlinie ist an der Rippe 7 um
9.9 mill., an der Rippe 3 um 8 mill. vom Saume entfernt.
Das Exemplar von der Misahôhe steht so intermediär zwischen
Parajana gabunica ‘und Larnani AURIv. (auch gabunica mit
vor !), dass ich geneigt wäre beide für Formen einer Art zu halten.
Da mir aber im Ganzen nur 3 Exembplare, die Z. T. auch nicht
gut erhalten sind, vorliegen, so kann ich darüber nichts bestimmtes
sagen.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VI
Assemblée mensuelle du 3 juin 1911.
Présidence de M. WILLEM, président.
La séance est ouverte à 20 heures. t
— M. DESNEUX remplit les fonctions de secrétaire.
— M. SCHOUTEDEN, secrétaire, s'excuse de ne pouvoir assister à la
séance. |
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 6 mai 1911
est adopté.
Décisions du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membres
effectifs M. le D SANTSCHI, à Kairouan, Tunisie, présenté par
MM. Emery et FOREL ; — et M. PRELr, Biegenstrasse, 311, à Mar-
burg, Allemagne, présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN.
M. SANTsCHI spécialise l’étude des Formieides, M. PRELL celle des
Dynastides.
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l’impression
des travaux insérés dans ce fascicule.
Communications. — M. K. GUILLEAUME signale deux captures de
Coléoptères intéressants pour notre faune :
Conopalpus brevicollis KRAATZ (fn. n. sp), pris à Yvoir, le
30 mai 1911.
Lachnæa longipes F., capturé à Houx, le 1% juin 1911.
— M. V. LALLEMAND nous communique l’erratum suivant à sa
description du Cosmocarta martha, p.133 de ce volume des Annales.
Les lignes 6-7 du second paragraphe doivent se lire : «celle-ci est
située vers le millieu du bord externe et en est séparée par une
distance d’un millimètre ; elle est ovale ».
— [La séance est levée à 21 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 VII 1911. 11
166
NEUEK CHRYSOMELIDEN
von J. Weise
|. Diapromorpha trifasciata F. var. scabrosa n. var. :
Labro nigro, prothoracis parte flava sublævi, parte nigra crebre,
sat fortiter ruguloso-punctata, elytris fortius subrugoso-punctatis.
Angola : Bailundo.
Der auffällig starken, runzeligen Punktirung nach, ist man ver-
sucht, diese Angola l'orm für eine besondere Art zu halten, aber
sie weicht in den fundamentalen Merkmalen, meiner Meinung
nach, nicht specifisch ab. Die UÜnterschiede in der Zeichnung -
bestehen darin, dass die Oberlippe schwarz ist und die beiden
schwarzen Makeln vor der Basalbinde des Thorax stets viel kürzer
und gerundeter wie bei der ostafrikanischen Form sind. E
Dieses Tier erhielt ich durch den Kônigl. Kreisschulinspector
Herrn 4. N. ERTrz in München nebst den folgenden, bei Bailundo in
Angola gesammellen Arten : :
Tinosagra Mülleriana QUEDENr., Clytra Wahlbergi LAG., Crypto-
cephalus emphractus PÉRING. und oblongosignatus WSs., Peploptera
acromialis LAG., Colasposoma perlatum HAROLD, Scelodonta viridi-
maculata JAG., Monolepta intermedia RiTs., Pachyloma Queden-
feldti Ws., Blepharida partita JAC. und guttulata BALY, Aspidomor-
pha delitescens WSs., vicaria HAR., Mouffleti Bou., sternalis Ws. und
madagascarica BoH., Cassida deplanata SPAETH.
2. Macrolopha Ertli n. sp. : Sat elongata et convexa, pilosa,
nigra, capite plus minusve, prothorace, prosterno et femoribus
anticis basi fulvis, elytris subcæruleo-micantibus, prothorace parce
punctulato et pubescente, elytris crebre punctatis. — Long. 11-
12.5 mill. |
Afr. or. germ. : Kigonsera (ERTL).
Stirn dicht punktirt, schwarz, Oberlippe, Kopfschild und eine
damit zusammen hängende Makel darüber rôtlich gelb, ôfter auch
noch eine Makel am oberen Innenrande jedes Auges, die sich über
die Seiten des Halses ausdehnt, ähnlich gefärbt. Fühler schwarz,
die vier ersten Glieder mässig glänzend, lang un@ abstehend be-
haart, die folgenden Glieder verbreitert, dicht, kurz und fein
bebaart, matt, Thorax oben und unten rotgelb, glänzend, sparsam
punktuliert und hell behaart, hinter dem Vorderrande und vor dem
Hinterrande mit einer schmalen Querfurche, an den Seiten stark
gerundet und hinter der Mitte, an der breitesten, etwas verdickten
167
Stelle plôtzlich verengt. Flügeldecken in den Schultern etwas
breiter als der Thorax, hierauf parallel, hinten verengt und. am
Ende gerundet-abgestutzt, mit verrundeter Nahtecke; auf der
Scheibe leicht abgeflacht, dicht punktirt und schwarz behaart;
schwarz, mit einem leichten dunkel blauen Schimmer, mässig
glänzend. Die Punkte sind vor der Mitte stürker als dahinter,
manchmal ist auch eine feine Längsleiste in der Nähe der Naht
vorhanden ; die Haare sind müssig lang, schräg aufgerichtet, mit
einzelnen lingeren, aufstehenden Haaren untermischt. Unterseite
schwarz, die Vorderbrust und die Basis der Vorderschenkel, zuweilen
auch das Mesosternum und die Trochanteren der Mittelbeine rot-
gelb. Mittel- und Hinterschienen gebogen, Hinterschenkel einfach,
mässig (©) oder stark ((ÿ) verdickt.
3. Macrolopha apicata Fairm. (sub Pœcilomorpha). Ein
Exemplar von Madibira in Deutsch Ostafrika (ErrL) beziehe ich auf
diese Art, obwohl es in folgenden Punkten von der Beschreibung
abweicht : Die Taster sind nicht schwarz, sondern bräunlich gelb,
nur das Endglied mit Ausnahme der Spitze angedunkelt, ebenso
sind die Fühler nicht «medio paulo latioribus et serratis », sondern
normal gebaut, die ersten 4 Glieder sind schlank, glänzend, mit
langen schwarzen Haaren besetzt, die folgenden stark erweitert,
dicht, fein und kurz behaart, matt. Auf der Unterseite ist das Pro-
sternum, ein Streifen an der Seite der Vorderbrust nebst den Hüften
aller Beine rôtlich gelb.
Die Artist mit der vorigen nahe verwandt, kleiner, etwas breiter
gebaut und oben stärker abgeflacht, der Thorax kürzer, die Flügel-
decken dicht doppelt behaart, nämlich mit mässig langen, schräg
nach hinten gerichteten und läingeren aufstehenden Haaren besetzt.
Diese Haare haben dieselbe Farbe wie der Grund, auf dem sie
stehen. Bei dem vorliegenden Stücke ist die Oberseite hell rôtlich
gelb, eine grosse Stirnmakel, die vorn jederseits in einen Ast bis
zur Fühlerwurzel ausläuft und hinten auf dem Halse verengt ist,
eine Mittelbinde des Thorax, das Schildchen und nicht ganz die
hintere Hälfte der Flügeldecken (vorn in einem gemeinschaftlichen
convexen Bogen begrenzt) schwarz. Auf jeder Decke befinden sich
zwei feine, leicht gewellte Längsrippen, die von einer unregelmäs-
sigen slärkeren Punktreihe begrenzt sind.
4. Pseudocolaspis candens ANCEY, von Madibira, im Berg-
lande westlich von Uhehe (ErTL), ist durch die äusserst dichte und
ziemlich feine Punktirung und die Färbung der Oberseite ausge-
zeichnet, auf welcher die Scheibe des Thorax und der Flügeldecken
kupferig rot, die Seiten nebst dem Kopfe metallisch grün sind;
168
doch besitzt der Seitenrand der Flügeldecken einen feinen goldig-
kupferigen Saum, welcher mehr nach rot neigt als die Unterseite
und Beine. Die mittleren Fühlerglieder bis zum erweiterten sie-
benten Gliede sind metallisch grün, glänzend, teilweise mit Kupfer-
schimmer, Während die 4 Endglieder, die wenig breiter als das
7. Glied sind, eine matt schwarze Farbe haben.
Diese Art hat nicht, Wie ANGEY angibt, nur einen Zahn an den
Vorderschenkeln, sondern alle Schenkel sind mit einem langen,
dornfürmigen Zahne bewehrt.
». Eubrachis Ertli n. sp. : Oblongo-ovalis, nigra, leviter
cupreo micans, albo-pilosa, vertice creberrime aciculato-punctato,
prothorace latitudine parum longiore, antice angustato, lateribus
subrotundatis, disco subpulvinato dense punctato, elytris basi pro-
thorace parum latioribus, sat dense subtiliter punctatis, subseriatim
albo-pilosis; tibiis, larsis antennarumque basi obscure rufis. —
Long. 5 mill. k
Deutsch Ostafrika : Ubena (ERTL).
Der ÆEubr. fulvohirta GESrTRO am ähnlichsten, kleiner, weiss
behaart, der Thorax grôüsser, slärker gewôlbt, die Flügeldecken
kürzer. Länglich eiformig, schwarz, leicht kupferrot schimmernd,
weiss behaart, die ersten sieben Fühlerglieder nebst Schienen und
Tarsen dunkel brännlich rot. Kopfschild in schwachem Bogen
ausgerandet und wie die Strn in der Mitte weitläufig, an den
Seiten etwas dichter punktirt, der Scheitel äusserst dicht nadel-
rissig-punktirt. Thorax etwas länger als breit, an den Seiten wenig
gerundet, fast parallel, aber nahe der Basis etwas eingezogen und
vorn gerundet verengt, auf der Scheibe kissenartig gewôlbt und
dicht punktirt. Flügeldecken an der Basis wenig breiter als der
Thorax und nicht ganz um die Hälfte länger. an der kleinen Schul-
terbeule etwas heraustretend, dahinter allmählich und schwach
verengt, weitliufiger und feiner wie der Thorax punktirt, die
weissen, schräg aufgerichteten Härchen in nicht ganz regelmässige
Doppelreihen gestellt. An der Basis wird eine niedrige Beule durch
einen weiten Eindruck umgrenzt. Die Schenkel haben einen Zabhn,
der an den Vorderschenkeln grôsser wie an den übrigen ist.
6. Hispostoma bivittatum n. sp. : Subhemisphæricum,
testaceo-flavum, nitidum, postpectore, scutello, sutura vittaque
elvtri singuli nigris, vertice infuscato, antennis articulo primo
compresso, valde dilatato, apice producto, elytris subtiliter puncta-
tis. — Long. 5 mill.
Angola : Bailundo (ERTL).
169
Die zweite Art dieser merkwürdigen Gattung; etwas weniger
gewôlbt und ganz abweichend gefärbt als A. marginatum WSs.,
Ann. Belg., 1907, p. 134. Der Kôrper ist blass rütlich gelb, unten
etwas dunkler als oben, der Scheitel schwärzlich, die Hinterbrust,
das Schildchen, die Nahtkante und eine Längsbinde auf jeder
Flügeldecke schwarz.Die Binde ist nur mässig breit, auf der äusseren
Hülfte der Scheibe, jedoch der Naht etwas nüher als dem Seiten-
rande ; sie läuft von der Basis über den Kkleinen Schulterhôcker
ziemlich gradlinig nach hinten, biegt aber zuletzt auf die Naht zu,
die sie ein Stück über der Spitze fast erreicht. Die Stirn ist vor die
Augen weiler verlängert als bei marginatum, daher auch das
Kopfschild linger und weniger quer. An den Fübhlern ist das erste
Glied so lang als die beiden folgenden-Glieder zusammen, innen in
einen flach gedrückten Streifen erweitert, welcher an der Spitze in
einen winkeligen Lappen ausgezogen ist, der nicht ganz die Länge
des zweiten Gliedes erreicht. Diese Bildung erinnert durchaus an
den Fühlerbau der amerikanischen Hispinengatltung Arescus. Das
zweite bis vierte Fühlerglied sind gestreckt, das zweite etwas länger
als eins der beiden andern; die folgenden Glieder sind erweitert.
Thorax kurz, dreimal so breit wie lang, glatt, nur auf einem drei-
eckigen Raume über den Vorderecken punktirt. Klügeldecken in
einer Flucht mit den Seiten des Thorax gerundet, fein punktirt, in
den Zwischenräumen sehr fein punktulirt, wie der Thorax mit einem
ausgebreiteten,dachfürmigen Seitenrande versehen, welcher durch-
scheinend, stärker als die Scheibe punktirt und aussen leicht
aufsebogen ist.
7. Gallerura paradoxa DALM., Anal. ent., 1895, p. 76, wurde
von HAROLD, Cat., p. 5969, fraglich zu Apophylia gestellt, gehôrt
aber nach der ausführlichen Beschreibung des + zur Gattung
Duvivieria. In der Kôrperfarbe stimmt sie mit D. africana Duviv.
(sub Platyxantha), Ann. Belg., 1892, p. 375, vom Congo überein,
aber nicht in der Farbe der Fühler und Beine, welche an die von
D. apicitarsis Ws., Deutsche Z., 1903, p. 393, erinnert.
8. Podagrica continentalis n. sp. : Pallide fulva, nitida,
antennis articulis 4 primis flavis, cæteris nigris, prothorace subti-
lissime punctato, impressionibus apicalibus minutissimis, plica
basali utrinque obsoletissima, elytris subtiliter subgeminatim punc-
tatis. — Long. vix 4 mill.
Afr. or., Lindi (Mus. berolinense).
Von den rôtlich gelben ostafrikanischen Arten ist die vorliegende
mit pallida und Chapuisi JAC. am nächsten verwandt, hat aber am
Thorax viel mehr erweiterte, schärfere, nach aussen vortretende
À METEO TAE NIUE RC ET UE ALT 42e
LÉ ER . METIER 5 feu Run b
D
170
Vorderecken und verloschene Basalfiltchen ; während Chapuisi
zWar einen älnlich gebauten Thorax besitzt,aber bedeutend kleiner,
auf den Flügeldecken stärker punktirt ist und an den Fübhlern die
ersten fünf Glieder gänzlich, die beiden folgenden zum Teil rôtlich
selb gefärbt sind.
9. Alocypha n. gen. Halticinarum : Acetabula antica aperta.
Corpus oblongum, modice convexum, alatum. Antennæ 11 articu-
latæ. Caput scrobibus antennalibus latis, sulco sat lato parum
profundo separatis, tuberculis frontalibus deficientibus. Prothorax
transversim quadratus et convexus,ante basin impressione utrinque
abbreviata. Elytra haud striato-punctata, antice carina longitudinali
brevi, sat obsoleta, instructa. Tibiæ subteretes, breviter calcaratæ ;
metatarsus tibiarum apice insertus, basi tenuis, apicem versus
dilatatus.
Im Kôrperbau und der Färbung einem Longitarsus am ähnlich-
sten, aber der Metatarsus Kkürzer; von allen Gattungen mit offenen
Gelenkhôübhlen der Vorderbeine durch die Stirnbildung verschieden.
Der Kopf ist verhältnismässig gross, lang; um die Fühlerwurzel
liegt eine weite Vertiefung, welche oben, innen und unten von
einer Leiste begrenzt wird. Ueber der oberen, $chrägen Leiste läuft
die Stirnlinie entlang, zwischen den inneren Leisten liegt eine
flache, nach unten verbreiterte Längsrinne ; es fehlen also der
Nasenkiel und die Stirnhôcker. Scheitel gewôülbt, Fühler etwas
länger als Kopf und Thorax zusammen, Glied 1 ist das längste,
keulenfürmig, 2 lang oval, 3 bis 6 dünner, 3 eltwas länger und
4 kürzer als 2, 5 wenig länger als 5, die fünf Endglieder etwas
dicker als die vorhergehenden, unter sich ziemlich von gleicher
Grôsse, jedes ungefähr so lang als Glied 5.
Thorax quer viereckig, an den $eiten sehr schwach gerundet
und an den stumpfwinkeligen Hinterecken wenig schmaler wie an
den verdickten Vorderecken, in denen die grosse Borstenpore liegt ;
die Scheibe fällt nach den Seiten mässig-, über den Vorderecken
stirker ab, hat vor der Mitte eine verloschene oder deutliche Längs-
rinne und vor der Basis einen beiderseits abgekürzten Querein--
druck. Schildchen klein. Flügeldecken in den Schultern breiter als
der Thorax, bis zur Mitte leicht erweitert, dann allmählich verengt
und hinten gerundet-abgestutzt, auf der Scheibe verworren punk-
tirt. Vor der Mitte wird durch zwei Längsvertiefungen eine schwache
Leiste emporgehoben; der äussere Längseindruck ist der tiefere
und breitere und beginnt innen von der grossen, aber schwach
sgewôlbten Schulterbeule. Die Epipleuren sind ziemlich breit, hinten
schnell verengt und erlüschen an der hinteren Aussenecke. Hinter-
schenkel verdickt, Schienen auf dem Rücken abgerundet, an der
AO D Sn A LAN ENT A
171
Spitze mit einem deutlichen Enddorne besetzt, vor dem die Tarsen
eingefügt sind. Der Metatarsus ist etwa 1/5 so lang als die Hinter-
schienen, an der liasis dünn, nach oben allmäblich verbreitert; die
Klauen haben an der -Basis ein feines Anhängsel.
Alocypha litura n. sp. : Testacea, subtus plus minusve
infuscata. antennis (basi excepta) fuscis, vertice nigro, prothorace
utrinque macula obsolela scutelloque infuscatis, elytris albido-
flavescentibus, creberrime punctulatis, limbo suturali el laterali
a
nigris, macula obliqua pone medium fusca. — Long. 2.5-3.4 mill.
Ostafrika : Lindi.
Fübler schwärzhch, die ersten 2 bis 4 Glieder rôtlich gelbbraun,
ähnlich auch der Kopf unterbalb der Stirnlinien; über letzteren
ist die Stirn schwarz. Thorax mässig glänzend, zerstreut und ver-
loschen punktirt, nahe den. Tinterecken deutlicher und dichter ;
eine verwaschene Makel jederseits hinter der Mitte leicht ange-
dunkelt. Schildchen schwärzlich. Flügeldecken weisslich gelb,
ziemlich matt, ein Naht- und Seitensaum schwarz, beide vorn und
hinten verengt und abgekürzt. Ausserdem bat jede Decke hinter
der Milte, auf der inneren Hälfte eine längliche, schräg nach innen
und hinten laufende braune Makel, die nicht scharf begrenzt ist.
Die Scheibe ist sehr dicht, fein und etwas runzelig punktirt, auf
der Schulter und vor der Spitze werden die Punkte weitliufiger und
_feiner. Unten sind die Seilen der Hinterbrust und die Hinterschenkel
pechschwarz, die Seiten des Bauches und der Rücken der Vorder-
schenkel oft angedunkelt.
10. Paradibolia ruficollis : Ovalis, convexa, subtus testaceo-
flava, antennis apicem versus scutelloque nigris, prothorace rufo-
testacea, elytris viridi-æneis, creberrime subtilissimeque punctulatis
et parum fortiter seriatim punctatis, tibiis posticis calcari lato,
apice truncato et serrulato instructis. — Long. 4 mill.
Siam.
Eiformig, stark gewülbt, glänzend, unten hell rôtlich gelbbraun ;
der Thorax oben stärker rot, die Fühler vom sechsten Gliede ab,
nebst dem Schildchen schwarz, Flügeldecken metallisch grün. Die
Stirn ist dreieckig, zwischen den Augen sehr schmal, nach unten
bis zur Fühlerwurzel verbreitert. Der Thorax ist an der Basis drei-
mal so breit als lang, nach vorn schwach verengt, gleichmässig
quer über gewôlbt, dicht und sehr fein punktirt, in den Zwischen-
räumen noch feiner punktirt und eine Spur gerunzelt. Flügeldecken
vorn so breit als der Thorax, bis zur Mitte gerundet-erweitert,
dann ähnlich verengt, oben gewôlbt, äusserst dicht und zart punk-
172
tirt, mit regelmässigen Reihen von stäirkeren Pünktchen. Die
Epipleuren sind gelbbraun, vorn mässig breit, nach innen geneigt,
von 15 der Länge ab allmäblich verengt und weit vor der Spitze
endigend. Das Prosternum ist breit, hoch, auf dem Rücken abge-
flacht, dicht punktirt und gelblich behaart, vorn zur Aufnahme
des Mundes verlängert, hinten abgestutzt und fast den Fortsatz
des Metasternum berührend, der zwischen die Mittelhüften vorge-
zogen ist. Die vorderen Gelenkhôühlen sind offen, die Hinterschenkel
sehr dick, mit kurzen Schienen; diese haben einen schmal-recht-
eckigen Enddorn, welcher kürzer und breiter als der von Dibolia
und Megistops ist und einen fein gezähnelten Hinterrand besitzt.
Ich erhielt ein Stück aus der Sammlung des verstorbenen Prof.
D’ FISCHER.
Die Heimat der Gattung Paradibolia ist das südôstliche Asien,
während Dibolia über die alte Welt, Megistops in Amerika verbreitet
ist. Alle drei Gattungen zeichnen sich durch den in einer Flucht
gewôlbten, breit- oder l'inglich-eifôrmigen Kôürper und den Enddorn
der Hinterschienen aus. Dieser hat in Dibolia und Megistops die
gleiche Form.Er bildetein von oben zusammengedrücktes Stäbchen,
welches sich am Ende gabelt, bei Paradibolia ist er kürzer und
breiter, nicht gegabelt. Letztere Gattung hat der Autor (Transact.
1875, p. 31) weder von Dibolia scharf geschieden, noch mit Megrs-
Lops verglichen, weshalb ich (Ins. Deutsch. VI. p. 1027) keine klare
Uebersicht der mit Dibolia verwandten Gattungen geben konnte.
Dieselbe ist folgendermassen zu gewinnen :
1 Augen weit getrennt, Prosternum zur Aufnahme
der Mundteile eingerichtet, Enddorn der Hinter-
schienen an der Spitze gegabelt . . . . . Dibolia LATR.
1” Augen unten getrennt, oben zusammenstossend
oder nur durch einen äusserst feinen Streifen
geschieden Se RENE TE NT RS E 2.
2 Mundteile frei, Enddorn der Hinterschienen an
der Spitze RCI JÉTRNS 4 . Megistops Box.
2' Mundteile in das Prosternum Se à En
dorn der Hinterschienen kurz, breit, an der
Spitze abgestutzt und gezähnelt. . . . . Paradibolia BALY.
11. Dactylispa flavipes n. sp. : Subtus picea, palpis pedi-
busque flavis, supra nigra, subopaca, antennis gracilibus, fulvis,
articulis 2 primis fuscis, prothorace transversim biimpresso, sub-
uliter piloso, linea media plagaque parva utrinque nudis, lateribus
trispinoso (2, 1), elytris sat longe spinosis, in lateribus spinis cir-
citer 14 armatis. — Long. 4 mill.
Rhodesia (HEYNE).
473
Mitder kleineren, bell gefärbten feu cornis CHAP.verwandt; unten
pechbraun, der Bauch mehr rütlich, Taster und Beine blass gelb;
oben schwarz, fast matt, die Flügeldecken mit einem schwachen
Fettschimnmer. Fühler schlank, rôtlich gelb, die beiden ersten
Glieder und die Basis des dritten angedunkelt, Glied 1 mässig dick,
gestreckt, 2 kurz, schmaler als 1, die vier folgenden dünn, 5 so lang
als die beiden ersten zusammen, 4 halb so lang, 5 und 6 noch
kürzer; die fünf Endglieder wenig stärker als die vorhergehenden,
7 und 11 ungefäihr so lang als Glied 4, die drei eingeschlossenen
Glieder kürzer. Kopfschild um die Hälfte länger als breit, mit
scharfer Mittelleiste, welche zwischen der Fühlerwurzel hindurch
bis auf die Stirn verlängertist. Thorax auf der Scheibe mässig dicht
punktirt und gelblich weiss behaart, nur die Ränder, eine feine
Längsleiste in der Mitte und ein kleiner Querfleck jederseits glatt
und kabhl. Von den Vorderranddornen steht der hintere fast senk-
recht und ist etwas dicker und länger als der schräg nach vorn
serichtete; von den 3 Seitendornen sind die beiden ersten gleich
lang und haben einen kurzen, gemeinsamen Stiel, der dritte ist
halb so lang, frei. Flügeldecken breiter als der Thorax, in unregel-
mässigen Reihen stark punktirt, mit je 14 langen Dornen, welche
auf die vier primären Zwischenstreifen (4, 3, 6, 1) verteilt sind. Am
Seitenrande stehen ungefähr 14 Dornen, von denen die vorderen
etwa so lang als die Rückendornen, aber schlanker sind ; im letzten
Viertel werden die Dornen allmählich immer kürzer.
12. Hispa nigripennis Morscx., Reis. Amur. II. 959, von
der es zweifelhaft bleibt, ob sie überhaupt zu Dactylispa gehôrt, ist
aus Ostindien beschrieben worden, aber RITSEMA und GESTRO
(Ann. Mus. civ. Genova 1897, 83) haben eine Art von Sumatra
darauf gedeutet, die bis jetzt noch nicht in Ostindien nachge-
wiesen ist. Ich nenne dieselbe daher sumatrana.
13. Cassidispa granulosa n. sp. : Subquadrata, modice
convexa, Subtus fulva, tarsis apiceque antennarum leviter infusca-
tis, supra ochraceo-brunnea, subopaca, disco piceo cincto, protecto
albido-flavo fasciis duabus piceis utrinque notato; elytris disco
creberrime subseriatim punctatis, trilineatim nigro-granulatis,
protecto grosse biseriatim punctatis, punctis hvyalinis. — Long.
7.5 mill. |
Angola : Bailundo.
Diese Art erinnert in der Farbe und Zeichnung ganz an C. mira-
bilis GEST., ist aber grôsser und durch die mehr viereckige Kôr-
perform, namentlich aber durch die Skulptur der Flügeldecken
_sehr verschieden.
.
174
Stirn rostrot, der Scheitel und Hals angedunkelt. Thoraxscheïibe
äusserst dicht mit nicht grossen, flachen Punkten bezetzt, pech-
schwarz, ein feiner Saum am Aussenrande, ein nach hinten
verengter dreieckiger Fleck vor der Mitte und ein unbestimmter
Saum vor dem Schildchen rôtlich gelb. Das Seitendach ist weisslich
gelb und bildet einen grossen eiformigen, am Ende stumpf zuge-
spitzten Lappen, der mit œgrossen, durchscheinenden Punkten
bedeckt und am Rande gleichmässig dicht und fein bedornt ist.
Schildchen hell bräunlich gelb. Flügeldecken etwas breiter als der
Thorax, annähernd quadratisch, vorn in sanflem Bogen ausge-
schnitten so das die Schulterecke spitzwinkelig vorgezogen ist, die
Seiten nach der Mitte hin weit und sanft ausgeschweift, hinten in
schwachem Bogen gemeinschaftlich abgerundet. Die Scheibe ist
ausserst dicht, flach in unregelmïässigen Reihen punktirt, jede mit
5 Reihen von 7 bis 8 kleinen, schwarzen Kürnern, von denen das
dritte Kôrnchen der ersten Reihe das grôsste ist Bei stirkerer Ver-
grôüsserung bemerkt man, dass die Kôrnchen verkümmerte Kegel
sind, die in 5 bis 6 Leisten abfallen. Die Scheibe ist gelblich dun-
kelbraun (die Punkte auf derselben schimmern bei gewissem Lichte
goldig) und geht aussen und hinten in einen pechschwarzen Saum
über. Von diesem laufen zwei breite Aeste auf das weisslichgelbe
Seitendach, einer hinter der Basis, der andere vor dem Hinterrande.
Das Seitendach ist ausgebreitet, am Rande ähnlich bedornt wie der
Thorax, und trägt zwei Reihen sehr grosser, glashell durchscheï-
nender Querpunkte, die durch eine feine, aber deutliche Längsrippe
getrennt werden. Hinten ist das Seitendach verengt, so dass nur
noch eine Punktreihe Platz findet.
Das einzige StückK verdanke ich der Güte des Kônigl. Kreis-
schulinspectors Herrn ERTL in München.
14. Chalepus (Odontata) Horni Suirn, Ent. Am., I. August
1885, p. 94, ist von DONCKIER, Cat. Hisp., Ann. Fr., 1899, p. 592,
unrekchtmässig in Smithi geändert worden, es muss vielmehr
Chalepus Horni BALY, Biol. cent. Am., VI, p. 72, November 1885,
einen anderen Namen erhalten, als welchen ich Hornianus in
Vorschlag bringe.
15. Xiphispa spiniceps n. sp. : Flavo-testacea, parum nitida,
antennis articulis 3 vel 4 ultimis nigricantibus, limbo laterali pro-
thoracis vittisque tribus elytrorum nigris: cornu frontis acuto,
prothorace creberrime punctato, elytris fortiter striato-punctatis,
quadri-carinulatis, apice truncalis. Long. 10 malt.
Niederläindisch Neu Guinea: Bivak Eiland, 15. IX. 1909 (LORENTZ).
ntm din mme dti dat fitness
175
16. Xiphispa Meijerei n. sp. : Valde elongata, rufo-testacea,
ventre obscuriore, supra opaca, antennis, fronte elytrisque nigris,
prothorace crebre punctato, elytris punctato-striatis, obsolete cari-
nulatis, apice truncatis. — Long. 10-11 mill.
Niederländisch Neu Guinea : Bivak Eiland, 1. 1910 (LORENTZ).
Mas : cornu frontis subcochleariformi, rufescente, segmento
ultimo abdominali apice rotundatim emarginato.
Femina : cornu frontis subulato, segmento ultimo abdominali
apice subtruncato.
17. Agonia Weberi n.5sp.: Elongata, convexiuscula, supra rufa
parum nitida, antennis nigris, articulo primo infra rufo, subtus
nigra, sterno femoribusque (apice excepto) flavis, elytris fortius
striato punctatis, tricostatis. — long. 7.5 mil.
Palawan : Iwahig (C. M. WEBER, Mus. Manila).
Der Ag. Wallacei BALY täuschend ähnlich und nur in folgenden
Punkten verschieden : Die Fühler sind überall von gleicher Stürke,
die Glieder 3 bis 7 also nicht dicker als die übrigen, und das Basal-
olied unterseits rot. Auf dem Thorax ist die glatte Leiste, die
zwischen der Mittelrinne und dem Seitenrande jederseits nach hinten
läuft, nicht gradlinig, sondern bogenformig (der Bogen nach aussen
offen); die KFlügeldecken sind viel stärker punktirt und die beiden
inneren Rippen breiter und namentlich hôher. Unten sind die
Brust, mit Ausnahme der Seiten, und die Schenkel bis in die Nähe
der Spitze lebhaft gelb gefärbt, die Vorderschienen etwas dunkler
gelb, am Ende angedunkelt.
ET à 25: RE ONE QT PPT PE NUE AT A NE
176
LISTE DES RHOPALOCER ES
recueillis dans la région de Sassa par le Commandant COLMANT,
par H. Schouteden
(Musée du Congo belge, à Tervueren).
Au cours des années 1895-1894, notre collègue le Commandant
COLMANT eut l’occasion, durant son séjour à Sassa et dans la région
voisine (divisée actuellement entre le district de l’Uellé de notre
colonie et le Congo français), de former des collections importantes
de Lépidoptères et Coléoptères. Certaines parties de ces récoltes
ont été étudiées déjà et les listes qui en ont été publiées mOntronL
tout l’intérêt qu’elles présentent.
Le Musée du Congo belge, à Tervueren, venant d'entrer en
possession des collections du Commandant COLMANT, il m’a paru
intéressant de publier la liste des l'épidoptères diurnes qu'elles
renferment et d'apporter ainsi une contribution à l’étude de la
répartition de ces Insectes dans notre colonie. L'ensemble de la
collection COLMANT provient d’une région assez homogène pour que
l'absence d'indications relatives aux localités précises de capture
n’enlève pas sa valeur à cette énumération faunique.
Parmi les espèces citées il s’en trouve un bon nombre qui offrent
un grand intérêt, n'étant guère répandues ; certaines mêmes ne sont
connues que par les types de la collection étudiée ici. |
Une partie des Rhopalocères a été jadis étudiée par le Prof.
AURIVILLIUS, qui a notamment décrit de cette collection le Cymothoe
Colmanti et le Papilio plagiatus. Vai toutefois revu l’ensemble des
spécimens, à l’exception des Lycænides, qui tous ont été nommés
par l’éminent spécialiste suédois et que j'énumère en donnant ses
déterminations.
Fam. DANAIDIDXÆ.
1. — Limnas chrysippus L. et var. alcippus CR. — Le L. orientis
AUR. est représenté dans les collections du Musée par des
exemplaires provenant de Mayumbe et Kasaï.
2. — Tirumala limniace var. petiverana D. et HEW.
3. — Amauris Vashti BUTL.
4. — A. niavius L.
D. — A. psyttalea PLÜTZ.
- À. tartarea MAB.
A. hyalites BUTL.
]
Ed
177
8. — A. hecate BUTL.
9. — A. hecatoides AuRr. — N'’était connu du Congo que par les
types (de Banzyville, Mboko, Rubi).
Fam. SATYRIDÆ.
4. — Elymnias bammakoo WESTW.
2, — Melanitis leda L.
3. — Gnophodes parmeno D. et HEW.
4. — Gn. chelys FABR.
D. — Mycalesis iccius HEW.
6. — M. sebetus HEW.
7. — M. mesogena KARSCH.
8. — M. miriam FABR.
9. — M. dorothea CRAM.
10. — M. milyas HEW.
11. — M. safitza HEW.
42. — M. martius FABR.
45. — M. vulgaris BUTL.
14. — M. nebulosa var. agraphis KARSCH.
45. — Yphtima asterope KLuG. — Déterm. AURIVILLIUS
16. — Y. doleta KirB.
17. — Y. pupillaris BUTL.
Fam. ACRAFIDÆ,
4. — Acraea quirina FABR.
9. — A. admatha var. leucographa Ris. — Cité dans .les
« Rhopalocera Æthiopica ». |
3. — A. zetes L.
4. — A. egina CRAM.
5. — A. perenna D. et HEW.
6. — A. cepheus L. et var. abdera HEW. et eginopsis AUR.
7. — A. atolmis WESTW.
8. — A. terpsichore L.
9. — A. vinidia HEW.
10. — A. bonasia FABR.
11. — À. viviana STAUD.
12. — A. Rogersi var. Salambo Sy.
13. — A. pharsalus WARD.
14. — A. encedon L. et var. alcippina AUR.
15. — À, orina HEW.
A
. peneleos WARD.
178
47. — A. lycoa Gob.
148. — A. iodutta FABR.
19. — Planema epaea CR.
Fam. NYMPHALIDX.
1. — Lachnoptera iole FABR.
2. — Atella columbina Cr.
3. — A. phalantha DR.
4. — Hypanarthia delius DR.
5, — Precis orithya Var. madagascariensis GUEN.
6. — Pr. clelia Cr.
7. — Pr. oenone var. cebrene TR.
8. —. Pr. Westermanni \WESTW.
9 — Pr. sophiu FABR. et var. enfracta BUTL.
10. — Pr. octavia Cr. et var. amestris DR.
A1. — Pr. pelarga var. galami Boisp.
12. — Pr. leodice CAM.
45. — Pr. milonia var. sinuata PLÜTz.
44, — Pr. terea DR.
15. — Pr. stygia AUR.
16. — Pr. chorimene GUÉR.
17. — Catacroptera cloanthe CRAN.
18. — Salaimis temora FELD.
49. — S. anacardii L.
90.) =—=4$S..cactatF ABR2: |
91. — Hypolimnas misippus L. et var. inaria CR.
99. — JT. salmacis Dr. et var. Monteironis DR.
93. — H. Mechowi DEN.
24. — H. dinarcha HEW. et var. Bartelotti SM.
25. — H. dubius PAL.
96. — 1. anthedon DoUBL.
27. — Apaturopsis cleocharis HEew. — Exemplaire ayant servi
de type pour la création du genre Apaturopsis (Rhop._Æth.,
p. 152).
28. — Kallima rumia D. et HEW.
29, — K. cymodoce CR. i
30. — K. Jacksoni E. SH. — Exemplaire figuré par AURIVILLIUS
dans ses € Rhopalocera Æthiopica ».
31. — K. incerta GRüNB. — Un spécimen de cette belle espèce
décrite en 1908. M. GRüÜNBERG a bien voulu le com-
parer à son type.
32. — Eurytela hiarbas Dr.
33. — E. dryope Cr.
“ A7" VU AAA RM L RE 0 ie NE IE, Set
ice Ve à ik FAN ET À
J ERA, +, ti te pr NES
% ARSUT, *
LES TK
ve #4 ve À
| 179
34. — Neptidopsis ophione CR.
39. — Ergolis enotrea CR.
96. — Mesoxantha ethosea DR.
97. — Byblia gotzius HERBST.
38. — Crenis occidentalium MAB.
39. — Cr. Boisduvali WaALr.
40. — Cr. natalensis -Boisp. et var. Trimeni AUR.
Al. — Cr. amulia Cr. |
42. — Cr. rosa HEW.
43. — Cr. benguelae CHAPM.
44. — Cyrestis camillus FAB. — Le Musée possède un exem-
plaire de cette espèce, provenant du Bas-Congo, qui ne
mesure que 4 centimètres. |
45. — Neptis nemetes HEW.
46. — N. agatha STOLL.
47. — N. Seeldraeyersi AUR.
48. — N. melicerta DR.
49. — Pseudacraea lucretia CR. et var. heliogenes AUR.
90. — Ps. eurytus ab. ® bicolor Au — L’exemplaire-type de
cette aberration.
DA. — Ps. ruhama HEW.
92. — Pseudoneptis coenobita FABR,
93, — Catuna Oberthuri KARSCH.
94. — Cynandra opis DR.
D9. — Aterica galene BROWN.
96. — Hamanumida daedalus FABR.
97. — Euphaedra ruspina HEw.
08. — ÆE. eleus DR. et var. coprates DR. et Lo
59. — E. Preussi STAUD.
60. — Æ. sarita E. SH.
61. — E. Eberti AUR.
62. — EÆ. themis var. ap. janetta BUTL.
63. — Æ. xæypete HEW. et var. coerulescens SM.
64. — E. spatiosa MA8.
65. — Euryphene comus WARD.
66. — E. Wilverthi AUR.
67. — E. sophus var. phreone FEISTH.
68. — EÆ. mandinga FELD.
69. — Æ. absolon FABr. (© «) et var. micans AUR. (Ÿ).
10. — E. abesa HEW. .
71. — E. tentyris HEw. ©.
72. — Cymothoe theobene D. et HEW.
73. — C. egesta var. confusa AUR.
130
100.
101.
102.
103.
104.
105.
106.
107.
108.
109.
QU REA TANT LT
. — C. Cloetensi SEELDR. — Cette magnifique espèce n’était
encore conpue que de Bena Bendi, sur le Sankuru.
C. Beckeri H. SCH.
C. lurida BUTL.
C. cyclades WARD.
CG. Colimanti Aur. — Espèce dédiée par AURIVILLIUS au
Commandant COLMANT. Types.
C. hesiodotus STAUD. — Je dois la détermination de
cette espèce à M. GRÜNBERG qui l’a COaRs au type
de STAUDINGER (au Musée de Berlin).
C. diphyia KARSCH.
(C. herminia DEW.
C. caenis DR.
C. iodutta WESTW.
C. adelina HEW.
C. anilorgis HEW.
C. coccinata HEW.
C. sangaris GoD.
(. angulifascia AUR. — Un et une ® de cette espèce
fort rare, décrite du Congo sur la forme ©.
Euxanthe eurinoie CR.
Charaxes varanes vologeses MAB. — Classification des
Charaxes d’après RoOTSGHILD et JORDAN.
Ch. fulvescens fulvescens AUR.
Ch. candiope candiope Gob.
Ch. numenes HEW.
Ch. tiridates CR.
Ch. ameliae Doum.
Ch. protoclea FEISTH.
Ch. cynthia BuTL.
Ch. lucretius CR.
Ch. brutus angustus DR.
Ch. castor castor Godarti AUR.
Ch. epijasius REICHE.
Ch. zingha STOoLL
Ch. etesipe etesipe Gob.
Ch. Kheili STAUD.
Ch. etheocles etheocles CR. et etheocles viola Gop.
Ch. anticlea DRUR.
Ch. paphianus WARD.
Ch. lichas Doug.
Palla Ussheri Burz.
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PURES RE MIROIR DEAR CEE. AE D EE VE 78
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Se:
Fam. LIBYTHEIDÆ.
4. — Libythea labdaca WESTW.
&
1
RES DEL RE ON EN E ES
- Fam. LYCAENIDÆ
181
Toutes les espèces énumérées ci-dessous ont été déterminées
jadis par le Prof. AURIVILLIUS.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 vit 1911.
Pentila amenaidoides HoLL.
P. tachyroides DEW.
P. muhata DEW.
Pseudacraea variegata SM et K.
Larinopoda lircaea HEW.
L. tera HEW.
Liptena undularis HEW.
Lachnocnema bibulus FABR.
Deudorix eleala HEW.
Myrina silenus FABR.
Uæylides faunus var. albata AUR.
Hypolycaena hatita HEW.
H. antifaunus D. et HEW.
H. lebona HEW.
H. liara H. DRUCE.
H. philippus FABR.
H. sp.
Dapidodigma hymen FABR.
Aphnaeus orcas DR.
Spindasis sp.
Axiocerses harpax FABR.
Lycaenesthes ligures HEW.
L. larydas CR.
L. flavomaculata SM. et K.
Cupido cyara HEW.
. Falkensteini DEW.
. lingeus CR.
. telicanus var. plinius KFABR.
ass DER:
….marza PT.
. Mmalathana Boisp.
. hippocrates FABR.
. punctatus DEW.
(PhEVPRCÈEUERERS
12
132
AA PE A A
— p
Co ©
CE
Fam. PIERIDÆ.
Leptosia medusa ab. immaculata AUR.
Mylothris chloris FABR.
M. spica MüscHL. ,
M. bernice HEW.
Appias sylvia FABR.
A. sabina FELD.
A. epaphia ab. © flavida MA8.
lieris calypso. DR.
P. dentigera BUTL. .
P. theora Lortzingi SUFF.?
P. ianthe DoUuBL.
Teracolus antigone Bois
Eronia argia FABR. J et formes © argia FABR., semi-
flava AUR., et poppea DON.
E. pharis Boisp. ©.
E. thalassina Borsp.
Catopsilia florella FABR.
Terias brenda D. et H.
T. hapale MAB.
T. Desjardinsi regularis BUTL.
Fam. PAPILIONIDÆ,
Classification d’après AURIVILLIUS in SEITZ.
Papilio antimachus Dr.
P. zalmoxis HEW.
P. dardanus BROWN.
P. cynorta FABR. :
P. plagiatus Aur. — Un mâle et une femelle (type de
l'espèce) de ce rare Papilio.
P. zenobia FABR. et ab. nobicea SUFF.
P. mechoiwianus DEW.
P. hesperus WESTW.
P. phorcas congoanus ROTSscH. — Le Musée le possède
aussi de la Bussira (WAELBROECK), du Kasaï (SCHWINDE)
et de Stanleyville (VERMEULEN).
nireus L.
bromius DOUBL.
demodocus ESP.
menestheus Lormieri DisrT.
CRE
P. miens Theorini Aur. DE
P. leonidas FABR. |
à + charcedonèus KARSCH.
MS W
Er
184
ON SOME RECENTLY DESCRIBED HEMIPTE XA,
CHIEFLY FROM INDIA
By E. Bergroth.
Coreidæ. — In his Fauna of British India, Rhynch. Het. V,
p. 11, DisraNT describes a new genus and species under the name
Consivius collinus, placing it in tlie family Lygæidiæ near Arocatus.
In the figure of this insect we meet an old friend — Corizus hyo-
seyani L. of the family Coreidæ, a species common all over the
palearctic region and also recorded from Persia and China. With
this insect the description — as far as it goes — also entirely
agrees If Mr. DisraNT will compare the type with his English spe-
cimens of C. hyoscyami T1 think he will be satisfied as to their iden-
tity, although the colour of the species is somewhat variable. The
characteristic protruding hind angles of the metasternum and the
numerous veins of the membrane are well portrayed by Mr. Dis-
TANT'S artist. Mr. DISTANT does not seem to be aware of the fact that
no Lygæid has more than five veins to the membrane, In the Bio-
logia Centr. Americana DISTANT bas recorded and figured two
species of the common and universally distributed Lygæid genus
Nysius as belonging to the Coreid genus Æhopalus SGHILL. (Corizus
Auctt.). His way of dealing with the genus Corizus FALL. (Therapha
Am. S.).is not much of an improvement. As Corizus is one of the
most typical and most easily recognized in the Hemiptera and
familiar to every tyro in Hemipterology, the failure of a student of
Hemiptera since over thirty years to recognize it can only be explai-
ned in one way. With his habitual, now almost proverbial repu-
gnance to structural characters Mr. DiSraNT has only had an eye
for the bright colour of Corizus, reminding of certain Lygæidæ,
and this was sufficient reason to him to place it there, and as it
naturally did not fit the description of any Lygæid,the (new genus »
was ready !
Myodochidæ (Lygæidæ). — In the Records of the Indian
Museum V, p. 313, DisranrT describes à € new genus and species »
Abgarus typicus from Borneo and gives two figures of it, one taken
from above, the other from the side. It is said to differ from Aetha-
Lotus STAL © by the produced neck behind the ocelli ». From the
profile figure it is clear that this € genus » is founded on an Aetha-
lotus in which the head had by accident been detached from the body
and then glued on to the thorax in such a way that the neck, nor-
mally enclosed in the prothorax, barely touches the upper apica'
margin of it; hence the « produced neck behind the ocelli ». The
«genus » is a mere artefact.
FRS
155
The genus Nerthus Disr. has nothing to do with the Colobathris-
tidæ, where it is placed by its author (Rhynch. Brit. Ind. V, p. 33).
It is closely allied to if not actually identical with Ayginus STAL
(Heterogastrinæ). HoRvATH has recently placed Artemidorus Disr.
as à synonym of yginus, but as Artemidorus has clavate hind
femora, a more constricted body and a somewbhat different facies,
DisTANT may be right in regarding it as distinct.
The genera Esmunus Disr. and Euhemerus Disr. (1. c., p 41-43),
placed in the Heterogastrinæ, are so like Blissinæ, that I suppose
thev will prove to belong to this subfamily even if the membranal
nervures are correctly figured.
In 1901 DisranT described a new genus and species under the
name Heinsius explicatus. 1 have seen specimens from the same
locality from where the typical specimens came, and I can see no
reasons why it should be generically separated from /schnodemus
FieB. Far from being « clavate », as DISTANT says, the antennæ
are on the contrary tapering from the base to the apex.
It must be admitte | that the descriptions of the Myodochidæ in
DisranT’s last Volume of his Indian Rhynchota, though far from
complete, are better than the utterly futile « descriptions » in the
« Biologia », and I think most of them can be recognized. The
genus Nysius is an exception. Of this genus DiSrANT has described
from different parts of the world about 15 new species, nol one of
which can be recognized from the description even as to the group
of the genus where it belongs, and some of them may possibly be
Coreidæ. Yet SrAL and HoRvATH have clearly indicated what cha-
racters should be used in distinguishing species of this genus,
Pyrrhocoridæ. — The genus ARhodoclia Disr., originally
placed in the Miridæ, is now transferred by DISTANT (1. c., p. 92) to
the Pyrrhocorida:. It may really belong there, but as it is founded
on larvæ (a fact not mentioned by DISTANT), it is impossible to
determine its place without a careful examination of the type.
ReurTer (Acta Soc. Sc Fenn. XXX VII 5, p. 165 suggested that it
may belong to the Alydinæ (Coreidæ) and this is perhaps its true
place.
Tingidæ. — DisranT describes (1. c., p. 103) a new genus
Abdastartus and says that it is « difficult to locate the genus preci-
sely » because the two last antennal joints are wanting, and that
Qitis probable that in placing it after Phatnoma no considerable
error will have been committed ». The two last antennal joints are
of no importance in locating the genus and as it has the pronotum
posteriorly prolonged in a long acute process reaching for beyond
à PE NE SU PES MDP PR LERMEAN TE EL %
#1 - ET ER RARE AS RE
NET à « Pat Et Cab L
186
the scutellum, it is absurd to place it in the Division Cantacaderaria
near Phatnoma.
As shown by HORVATH Ayrerus Disr. is identical with Urentius
Disr. DisrANT keeps it still as distinct because it has no pronotal
hood. The hood is, however, absent also in the palearctic Urentius
Chobauti Horv. and is evidently only of specific importance in this
genus.
HorvarTa has shown that Belenus Disr. = Sakuntala Kirk. As,
however, the name Sakuntala is preoccupied (LAMEERE, Coleop-
tera, 1890), the name Belenus Disr. must be maintained.
Elasmognathus nepalensis Disr. (1. e., p. 122) belongs to Diplo-
gomphus Horv., Bull. Soc. Ent. Fr. 1906, p. 296, a genus not even
mentioned in DisrANT’S book, although HorvATH stated that the
Ceylonese Elasmognathus Greeni KIRBY appertains to it.
Aradidæ. — Acantharadus giganteus BANKS, Philipp. Journ.
SC. IV, 580, pl. IT, fig. 8 (1909) is identical with Dysodius quaterna-
rius BERGR., Verh. zool. bot. Ges. Wien XXXVI, 54, pl. IL fig. 3
(1886). It is not allied to Phyllotingis Wark: (Alyattes STAL), as
BANKS says, but very closely so to the neotropical genus Dysodius
Lep. Serv. As the hind lobe of the pronotum is broader than the
fore lobe, not narrower than it as in Dysodius, I now think that
this species can be generically separated from Dysodius and it has
to bear the name Acantharadus quaternarius BERGR.
Gerridæ. — The genus Ures Disr. (Rhynch. Brit. Ind., V, 149)
is founded on a larval stage, of what genus is impossible to say.
Some other new Gerrid genera described in the same book are
possibly also founded-on larvæ, but as DiSrANT carefully avoids to
describe the tarsi and the genital segments, it is impossible to
know with certainty. In several families he has founded new genera
and species on larvæ, taking them for imagines, and on the other
hand he has described apterous imagines as larvæ (Q immature »
specimens) without naming them. It is obvious that he does not
know how to tell a larva from an imago, although in most cases a
glance at the tarsi is sufficient for this purpose. There is no reason
to name larvæ and I quite agree with MICHAEL and otber authors,
that such names cannot take priority if the imago is described later
under an other name.
The genus Ventidius DisrANT (1. €., p. 156) is identical with Me-
trocoris MAYR. The differential characters given by DISrANT, € body
shorter and broader, and with hirsute antennæ », are only specific.
I have an undescribed species from Burma which is fully as short
and broad as Ventidius aquarius Disr., but it cannot be generically
separated from Metrocoris.
187
Reduviidæ. — For Tribelocephala orientalis Disr. (1. c., p. 189)
I propose the name T. comparanda, the name orientalis being
preoccupied by SCHOUTEDEN for an East-african species.
Physorhynchus coprologus Ann. has been correctly transferred to
the Acanthaspidinæ by DiSrANT (1 c., p. 195), but I do not think
it is an Acanthaspis as DISTANT suggests. The type is an apterous
imago, not an « immature » specimen as DISTANT says.
In 1902 Disranr described the new genus Khafra and says of it :
Qanterior tibiæ not provided with a distinct apical spongy furrow ».
As type of the genus is given Platymeris prædo STÂL, of which
DISTANT had SrAL’S type before himself. Of this species STAL cor-
rectly says : « fossa spongiosa tibiarum anteriorum circiter dimi-
dium tibiarum occupans ». In KA. elegans BREDD. and ugandica
SCHOUT., which I know, the spongy furrow is of the same length
as in prædo, and there can be no doubt that this is the case in all
other species of the genus. Far from being absent, as DISTANT says,
the spongy furrow is thus exceptionally long and well developed in
Khafra.
Nabidæ. — For Arbela DisranT (Rh. Br. Ind. V, 219) uses the
name Acanthobrachys FiEB. and says that © REUTER has advocated
the substitution of the later name Arbela STAL, because FIEBER had
neither given nor described a representative species ». REUTER has
said nothing of the kind and has nowhere advocated such a prin-
ciple. On the contrary he states expresslv (Mém. Soc. Ent. Belg. XV,
126) that he discorded the name Acanthobrachys simply because it
is preoccupied (JEKEL, Coleoptera, 1857). =
Miridæ (Capsidæ). — [In this family DISTANT has described
60 new genera from India. REUTER has shown that 45 of these
genera are impossible to locate from the utterly useless descrip-
tions, and in this family DISTANTSS figures are of little avail. Develo-
ping the excellent fundamental principles for the classification of
this family laid down by FIEBER and C. G. THOMSON and adding new
ones REUTER has during many years’ studies established a system
“of the Miridæ in which all characters have been properly conside-
red and which beyond question is the greatest achievement of
modern systematic Hemipterology. Of this system DISTANT seems
to have understood practically nothing and has substituted for it a
preposterous jumble of his own fabrication, impossible to unravel
without examination of his types. To cap the climax he does not
scruple (Rhynch. Brit. Ind. IV, p. 157) to speak of REUTER’S
disastrous results in retarding a knowledge of that family » !
Lasiomiris lineaticollis REUT. is correctly placed as a synonym of
albopilosus LETH. by DISTANT; I have seen LETHIERRY'’S type.
107 PAT ANNUUE CU, A RE RE 1%
M Fr Le Ur f Le ou à Nil
:
155
Seveval years ago ATKINSON placed Felopeltis febriculosa BERGR.
as a doubtful synonym of 1. theivora WaAr., and MANN has recently
expressed the opinion that they should be united There can in fact
be no doubt that febriculosa Was founded on a casual, not definite,
variety of fheivor«.
Poppius has recently described a new Cevylonese genus of this
family under the ‘name Uzeliella. This name being preoccupied by
BAGN ALL for a genus of Thysanoptera, [ propose the name Poppiella
for the Mirid genus.
Anthocoridæ. — The five new genera of this family described
by DisranNT in a former volume (1906) of his € Fauna » have been
placed as synonvms of other genera by PoPppits. DISTANT maintains
then all in his new volume. As to the identity of Amphiareus DIsr.
aod Lippomanus Disr. with Cardiostethus FIEB there can, however,
be no doubt, but if DiISrANTS figure of Arnulphus is correct, he
mav be right in keeping this genus as distinct from Anthocoris, as
it has a much larger cuneus beginning before the tip of the clavus.
As stated by Poppruüs there seem to be no reasons to separate Kesel-
lius Disr. and Ostorodias Disr from Scoloposcelis FieB., although
DisTaNT gives a key to keep them apart. This key looks good on
the paper, but breaks down on closer examination, as Scoloposcelis
contains species with only the fore femora spined, others with the
fore and hind femora spined, and still others with all femora spi-
ned, all species, however, exhibiting the same generic characters.
On Cardiostethus pilosus Popp. DISTANT founds the new genus
Alineida, but does not mention that Popprus himself suggested the
foundation of a new genus for it. The cosmopolite Lyctocoris cam-
pestris FABR. has been recorded from Bombay by PoPPius; it is not
described in DisrANT’s book.
Naucoridæ. — The genus Thurselinus Disr. (Rhynch. Brit,
Ind., IE, 53 and V, 327) is identical with Naucoris GEOFFR.
Cicadidæ. — GopiING and FROGGATT have — € very properly »
according to DISTANT — separated the species of Cicadetta KoOL,-
(Melampsalta KoL.) with five apical areas to the wings as a distinet
senus, Pauropsalta. Yet this character cannot even be regarded as
of specific value, as in some species, for instance the African
C. variegata OL., the number of apical areas is six in some speci-
mens and five in others. Sometimes there are five areas in one
wing and six in the other. The number is variable also in other
allied genera. Specimens of Abroma nubifurcea Warx. with five
(instead of six) apical areas have been described by DISTANT as a
« new genus and species » under the name Panka simulata.
189
Li
Mr. DISTANT seems to greatly resent every criticism of his
works, forgetting that science can make no progress without criti-
cism, and he apparently wants to be undisturbed in filling the
hemipterological literature with systematic enigmas. In one of
Mr. DisraANT'S latest papers there is a passage too characteristic of
his attitude towards criticism to be left unmentioned. Many years
ago G. FALLOU described as new, without consulting the literature,
all such Hemiptera in his collection that he did not find named in
SIGNORET'S Collection. His descriptions are very Short and quite
inadequate, but he sent me his types and [ published the syno-
nymy of his species. I did so without further comment, for FALLOU
did not pretend to be a specialist and he did not try to gloss over
his dilettantism with a veneer of erudition. Yet this short synony-
mic notice of mine is sufficient reason for Mr. DISTANT to depict
FALLOU as my © critical target »! It is true that DiSTANT’S works
have been severely censured by his colleagues in Hemipterology,
but there has been {oo sufficient reason for this criticism and I
cannot but agree with the late BREDDIN when he spoke of Dis-
TANT’S & disastrous activity ». Mr. DISTANT speaks of my «constant
animadversions ». Errare humanum est and anybody can make
occasional mistakes, but when DISTANT describes Myodochidæ as
Coreidæ, Coreidæ as Mvodochidæ, Pyrrhocoridæ as Pentatomidæ,
Acanthiadæ as Reduviidæ and Reduviidæ as Nabidæ, when he
describes parts of the abdomen as belonging to the sternum, larvæ
as imagines and imagines as larvæ, when his descriptions are not
only insufficient but often positively wrong, when he in his papers
shows a constant incapacity {o grasp what characters should be
used in separating genera and species in the group he happens to
be dealing with, and when he constantly tries to defend or deny
unquestionable errors, — then I fail to see why all this should be
passed_ by in silence. SrAL (Ofv. Vet. Ak. Fôrh, 1870, p. 607) said
Of F. WALKER : © this author’s notions of systematic characters are
so hazy that one does not venture to assume that he has correctly
understood even the most distinct forms ». These very words are
applicable also to Mr. DisranT. It is indeed a pity that so great a
part of all known Hemiptera has passed through the hands of
WALkER and DISTANT, and it is at least fortunate that a good deal
of the Central-American Heteroptera was worked out by the
coleopterist Mr. CHAMPION whose masterly treatise on the families
belonging to his part of the Rhynchotal division of the « Biologia »
is an adornment ofthe hemipterological literature.
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VII
Assemblée mensuelle du 1‘ juillet 1911.
Présidence de M. LAMEERE, vice-président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— M. WiLLem, président, fait excuser son absence.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 3 juin 1911
est approuvé.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. A. Housraux, rue Van der Stichelen, 107, Molenbeek-
Bruxelles, présenté par MM. LAMEERE et SCHOUTEDEN.
Correspondance. — Notre collègue, M. SCHERDLIN, nous envoie,
pour être distribués entre nos membres, quelques exemplaires d’une
note publiée par lui : «Beiträge zur Elsässischen Coleopterenfauna».
(Remerciments.]
Travaux pour les Mémoires. — L'impression de deux travaux de
M. WAGNER sur les Apionides africains et américains est décidée.
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communication. — M. LAMEERE fait part à l’assemblée de quel-
ques observations faites par lui récemment sur notre littoral.
—— [La séance est levée à 21 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 4 VIit 1911. 13
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SUR LA PONTE
DE LA CORDYLOBIA ANTHROPOPHA GA (GRÜNBERG)
par les docteurs J. Hodhain et Jos. Bequaert.
(Mission scientifique du Katanga.)
Cordylobia anthropophaga est le Muscide qui en Afrique tropicale
intervient le plus souvent comme agent de la mvyiase humaine et
animale. Sa larve, généralement connue sous la dénomination de
€ Ver du Cayor », a fait déjà l’objet de nombreux travaux. Seul le
mode de reproduction de cet insecte avait jusqu'ici échappé à l’ob-
servation; nous avons eu récemment la bonne fortune de pouvoir
élucider ce point.
L’aire de dispersion du (ordylobia anthropophaga es£ très vaste :
elle s'étend à travers l'Afrique tropicale, du Sénégal au Natal. À ce
propos, il est curieux de constater qu’au Congo belge des cas de
myiase dus à cette espèce n'avaient été signalés que dans le sud-est
de notre colonie (en dessous du 9° parallèle S., D' A. YALE Massey).
Les observations que nous avons faites au cours de notre voyage le
long du Congo, nous ont permis de constater qu’elle est par contre
plus répandue.
Nos premières constatations à ce sujet datent du 3 février de
cette année. Nous trouvant alors au village de Kibimbi, situé dans
une île du Lualaba en amont des Portes d’Enfer (un peu en aval de
Kongolo), notre attention fut attirée par l’aspect misérable des
nombreux chiens qu’y possèdent les indigènes. Un examen attentif
nous révéla chez deux d’entre eux (de jeunes individus d’environ
trois mois) l'existence au milieu de la face externe de la fesse d’une
tumeur molle, fermée, de la grosseur d’une petite noisette. L’une
d'elles était vide; l’autre, plus grosse, présentait à son sommet la
trace d’une cicatrisation récente. Cette dernière tumeur, incisée au
scalpel, laissa échapper un flot de pus séro-purulent entraînant un
corps aplati gris-pâle, qui à la loupe, se montra être une enveloppe
de larve cuticole. L'examen de l’extrémité céphalique et des stig-
mates nous permit de rapporter avec certitude celte peau à la
«larve du Natal » et à celle de Cordylobia anthropophaga GRÜNBERG
que figure GEDOELST (1) et que le même auteur, dans une note ulté-
rieure (2), a identifiées, en même temps que le & Ver du Cayor »,
(1) L. GepogLsr, Contribution à l’étude des larves cuticoles de Muscides afri-
caines. (Archives de Parasitologie, Paris, t. IX, 1905, p. 583, fig. 4,5 etG.
(2) L. GepogLsr. Note sur les larves parasites du genre Cordylobia. (Bull. Soc.
Pathol. exotique, Paris, t. 1, 1910, p. 597.)
193
comme appartenant à une seule et même espèce de Diptère. Les
chiens indigènes que nous avons observés dans ce village avaient
l'habitude de se coucher la nuit dans les cendres encore chaudes des
feux éteints; il est probable que la larve en question, morte avant
son complet développement, a été asphyxiée de la sorte.
Notre attention étant éveillée, il nous a été facile de retrouver
des chiens infectés de-larves cuticoles dans d’autres villages. Elles
élaient particulièrement abondantes au village de Kongolo dans
une île du Lualaba, en face de la station terminus du chemin de
fer des Grands Lacs). Certains chiens renfermaient de très nom-
breuses larves, toujours enfoncées sous la peau des flancs et de la
face externe des épaules et des fesses. Quand les larves sont en
nombre, les tumeurs suppurantes qu’elles déterminent provoquent
l’amaigrissement de l’animal qui dépérit profondément. Aussi, les
indigènes qui connaissent la cause de ce dépérissement extraient-
ils les larves quand elles sont encore jeunes.
La larve est enfoncée très obliquement sous la peau, dans une
tumeur ovoide ayant, lors de son complet développement, un
grand diamètre de près de 2.4 em. et un petit diamètre de 1.5 cm.
Cette tumeur porte à environ 0.5 cm. d’une des extrémités du grand
diamètre, un orifice au niveau duquel l’extrémité postérieure de
la larve présente ses plaques stigmatiques. Grâce à sa faible spinu-
lation, la larve sort assez facilement si l’on exerce une légère
pression latérale particulièrement dans le sens du grand diamètre
_vers l’orifice de la tumeur.
La plupart des larves observées à Kongolo étaient trop jeunes;
une seule nous sembla de dimensions suffisantes pour donner un
insecte parfait. Placée sur la terre molle, elle s’y enfonça le 8 fé-
vrier, se transforma en pupe le 12 et donna une mouche le 28 du
même mois.
Plus vers le sud, sur le Lualaba, à 50 kilomètres environ de
Kongolo, au village de Kiato, nous avons encore rencontré un chien
porteur de nombreuses larves. Celles ci étaient éparpillées sur les
flancs et sur les faces externes et postéro-internes des cuisses et des
jambes. Parmi les larves à divers stades trouvées à Kiato, nous
avons enlevé cinq des plus grosses pour les introduire dans des
poches sous-cutanées pratiquées au scalpel sur le dos d’un mouton.
Ces larves continuèrent à vivre parfaitement sur leur nouvel hôte :
deux d’entre elles, extirpées et placées sur la terre molle le 20 fé-
vrier, se sont transformées en pupes.
Enfin nous avons capturé à diverses reprises des exemplaires
adultes de Cordylobia anthropophaga : Kongolo, les 4, 5 et8 février;
à Bukama, le 9 mars; à Sankishya (à 30 kilomètres environ au sud
de Bukama, dans l’intérieur), le 7 avril.
PEUR, "idee EVON TaLn,
“ = FU
194
Le 4 février nous capturons à Kongolo 2 © de Cordylobia anthro-
pophaga sous le hangar où était installé notre laboratoire, vers
6 heures du soir. Au moment où nous la retirons du filet, l’une
d'elles laisse tomber successivement deux œufs; traitée au cyanure
et épinglée, elle laisse tomber dans la boîte deux autres œufs. Ces
deux mouches venaient voltiger autour des cages qui renfermaient
nos animaux d'expérience (des cobayes et un singe); elles y en-
traient même et couraient au fond des cages entre les pailles de la
litière; l’une d’entre elles vint se poser sur la lanière en cuir d’une
gourde, lanière fortement imprégnée de sueur humaine. Nous en
conclûmes que ces ® venaient pondre leurs œufs dans les cages
mêmes des animaux.
Nous en eûmes d’ailleurs la preuve quelques jours plus tard.
Dans la soirée du 8 février, vers 5 heures, une autre © vient voler
autour des cages; nous l’observons attentivement : elle entre dans
une des cages à cobayes, elle court, s'arrête un instant l’abdomen
contracté et laisse échapper un œuf. Puis elle voltige et va se poser
à un autre endroit pour déposer un deuxième œuf.
Nous pouvons ainsi recueillir un œuf fraichement pondu, à
» h. 50 du soir, sur un plancher de bois sec recouvert d’un peu de
poussière de sable, Nous plaçons cet œuf avec un peu de terre
sablonneuse dans un petit godet en verre que nous couvrons la nuit
par une lamelle. Nous examinons fréquemment l'œuf et avons le
plaisir d’assister à son éclosion le 11 février, à 2 heures de lPaprès-
midi.
Description de l’œuf. — L’œuf lui-même se présente sous l'aspect
d’un petit corps ovalaire allongé d’un blanc laiteux. Celui que nous
avons mesuré avait 1.29 mill. de long et 0 445 mill. de largeur
maxima. Examiné au microscope sous un faible grossissement, il
montre une coque lisse, régulièrement arrondie aux deux extré-
mités, l’une de celles-ci est nettement plus étroite que l’autre.
Immergée dans l’huile de cèdre, la coque laisse voir par transpa-
rence à l’intérieur la jeune larve. Dans un œuf fraîchement pondu,
celle-ci remplit probablement toute la cavité interne de la coque.
Sur la figure 1, faite d’après un œuf conservé dans l’eau physiolo-
gique formolée, on voit cette jeune larve partiellement contractée
et montrant en outre quelques traces de la segmentation.
Fig. 1. — Œuf de Cordylobia anthropophaga grossi environ trente fois.
:
PE"
>
195
La femelle gravide renferme un grand nombre d'œufs ; nous en
avons vu plus de cinquante paraissant bien développés dans les
ovaires d’un seul individu.
Æclosion de l’œuf et pénétration de la jeune larve dans la peau de
son hôte. -- Au moment de l’éclosion, l’un des pôles de l’œuf se fend
irrégulièrement et il:en sort une larve minuscule, mince, très
mobile. L’un de nous l’ayant placée immédiatement sur la peau de
son bras, nous observons ses mouvements à la loupe. Sans se
déplacer, la jeune larve cherche immédiatement à pénétrer dans la
peau intacte; elle attaque celle-ci avec ses crochets buccaux et s’en-
fonce rapidement en rampant dans l’épaisseur de l’épiderme. Eclose
à 2 heures de l’après-midi, elle est déjà à moitié enfoncée à
9 1/2 heures. C’est le stade que représente la figure 2; on y voit que
la pénétration se fait très obliquement, la larve paraissant glisser
sous l’épiderme, ce qui produit un renflement léger de ce dernier.
À 3 h. 90, la larve est à peu près complètement enfoncée, mais elle
ne disparaît de la surface que vers 5 heures du soir.
Cette pénétration, qui ne s'accompagne que d’une très légère
sensation de picotement et de démangeaison, aurait pu passer com-
plètement inaperçue. À l'endroit où se trouve la larve, nous voyons
le lendemain un gonflement à peine perceptible et une légère rou-
geur. On y distingue avec beaucoup de difficulté l’orifice avec l’ex-
trémité postérieure de la larve. À ce moment le bras ne ressent
aucune sensation spéciale. |
Malheureusement, une pression trop brusque fit sortir la larve
de la peau ; replacée sur le tégument, elle ne parvint plus à y péné-
trer et fut perdue.
Comme nous pouvions nous y attendre, un certain nombre de
nos auimaux furent infectés de larves de Cordylobia. Le 13 février
Fig. 2. — Larve fraîchement éclose de Cordylobia anthropophaga, à moitié
enfoncée dans la peau, grossie fortement.
1 LS DR PÉ At x à CRC FR EN COR ORNE RES Der, L L
à Wa FR RCE EN ROOE DEMSMT ET 2
} : : T ;
196
nous trouvons un cobaye © avec une petite larve sur le ventre, au
devant de la vulve, entre les deux mamelles ; cette larve est laissée
en place. Nous l’enlevons le 20 février pour la placer sur la terre
molle où elle s'enfonce Elle nous donna une mouche le 10 mars
à 9 heures du matin. Un deuxième cobaye montre le 15 février une
larve un peu plus grosse dans un doigt de la patte postérieure, près
de l’ongle; nous l’exprimons et l’introduisons dans une poche sous-
cutanée taite au scalpel sur le dos du même animal; la larve conti-
nua. à se développer et sortit adulte de la plaie dans la nuit du 18 au
19 février. Les deux observations ci-dessus permettent d’estimer la
durée de la vie larvaire à environ dix jours; la métamorphose intra-
chrysalidienne exige d'autre part seize à dix-huit jours.
L’une de nos cages à cobayes était habitée en même temps par un
petit singe (Gercopithecus pathas); cet animal montra aussi plus
tard des larves cuticoles au nombre de cinq dans la face postéro-
interne des cuisses; ces larves étaient adultes le 21 février; elles
avaient alors acquis une couleur jaune d’ambre pâle que nous
n’avons observée chez aucune de nos autres larves, ce qui nous
permet de supposer que ces dernières n’avaient pas encore atteint
leur développement complet. Mises sur la terre molle le 21 février,
les larves du singe s’y enfoncèrent aussitôt et nous donnèrent trois
mouches (299 et 1) le 12 mars suivant au matin, soit après dix-
huit jours. La plus grande de ces larves adultes mesurait 15 milli-
mètres de longueur sur 4 millimètres de plus grande largeur.
Un de nos chiens s’est aussi infecté à Kongolo; le jour où nous
lexaminons, il présente sur les flancs un véritable nid de larves
rassemblé sur un espace de 15 centimètres carrés; en outre, une
larve isolée dans la face externe d’une oreille, près du bord infé-
rieur. Ce chien a l'habitude de se coucher sur le flanc en appuyant
la tête contre le sol; la face externe de ses longues oreilles pen-
dantes entre ainsi en contact avec la terre. Les larves étaient très
petites lors de notre départ de Kongola, le 17 février ; le chien par-
venait assez facilement à enlever les larves des tumeurs en mordil-
lant et en léchant les plaies ulcérées. Le 24 février nous ne trouvons
plus que deux larves encore incomplètement développées; en effet,
placées sur la terre molle, elles s’y enfoncèrent, mais sans donner
de mouches.
De l’ensemble des observations ci-dessus, faites chez le chien, le
cobaye et le singe, il ressort nettement que les larves de Cordylobia
anthropophaga sont toujours localisées dans des parties de la peau
qui, d’une façon ou d’une autre sont entrées en contact immédiat
avec le sol; c’est ainsi que nous n’avons jamais rencontré de larves
dans le dos de ces animaux. Nous avons observé d’autre part que
"SUPER
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n
LEE" ET
197
les femelles gravides viennent pondre leurs œufs près des animaux
même. Il n’est pas douteux, dès lors, que le processus d’infection
est très simple : l’œuf est déposé sur le sol dans des endroits fré-
quentés par les hôtes; la jeune larve fraichement éclose est très
mobile; elle rampe à la surface du sol jusqu’à ce qu’elle rencontre
la peau de l'hôte; parfois même la jeune larve n’aura pas à voyager,
lorsque l’hôte se sera couché directement sur les œufs près d’éclore.
Dans la région du Bas-Katanga, où ces observations ont été faites,
l’hôte habituel de Cordylobix anthropophaga nous semble être le
chien (les observations font défaut en ce qui concerne les animaux
sauvages). Malgré le nom spécifique de cette mouche, l’homme
n’en héberge qu’accidentellement sa larve. Nous n’avons pas vu dans
cette région, somme toute tortement infectée, un seul cas chez des
indigènes. Il est évident que des hommes doivent s’y infecter de
temps en temps, puisque les indigènes ont l’habitude de se coucher
sur le sol; mais ces larves sont habituellement enlevées avant d’at-
teindre leur développement complet.
Nous avons eu cependant deux fois l’occasion d’observer l’infec-
tion chez des blancs. Lors de notre passage sur la ligne de chemin
de fer Kindu-Kongolo, entre les kilomètres 183 et 279, M. D. S...
nous montra les tumeurs en voie de cicatrisation de quarante et une
larves : seize étaient placées sur le dos, six sur la face postérieure
des fesses, dix-neuf sur la face postérieure et interne des bras
(20 janvier); les larves avaient été extraites deux jours auparavant.
Le second cas concerne M. À..., qui à Kongolo vint se plaindre de
forte démangeaison à la peau du bras (26 janvier); à l'examen, nous
trouvons sur la face postéro-externe du bras une petite papule dont
le sommet présente une vésicule affaissée laissant suinter un peu de
séropus. En appuyant sur la lésion, il en sort une petite larve. Celle-
ci, inoculée sous la peau d’un mouton, était sortie le lendemain de
la poche sous-cutanée et fut ainsi perdue.
Bukama, avril 1911.
198
BEITRÂGE ZUR KENNTNIS DER DYNASTINEN
von Heinrich Prell, Dresden.
Le
Revision des Genus PODISCHNUS BüRMEISTER.
Typus : Pod. agenor OL.
Synonymie : Podischnus BURMEISTER, Handbuch d. Ent. V. 1847,
p. 237.
Heterogomphus BurM. false (TASCHENBERG).
Verbreitung : Zentrales Amerika von Mexiko bis Südperu.
Der Clypeus ist ziemlich weit vorgezogen, breit flach ausge-
schnitten, die Ecken sind schwach in eine Spitze verläingert und
aufgebogen ; eine feine Saumlinie lässt sich an den Seiten stets er-
kennen, fehlt jedoch manchmal am Vorderrande. DieOberkiefer sind
kräftig, aber nicht sehr breit und überragen meist mit der Spitze
den Vorderrand des Clypeus um ein geringes; ein seichter Ein-
schnitt zerlegt das Ende in einen etwas schlankeren Innen- und
einen breiteren Aussenzahn,:-neben dem manchmal eine leichte
Erweiterung des Seitenrandes einen dritten Zahn andeutet. Der
Helm des Unterkiefers ist rechteckig, stark verlängert und breit;
an der Endkante trägt er eine einfache, kammartige Reihe etwa
gleichgrosser nach innen gekrümmter spitzer Zähne, deren Anzahl
bei den bekannten Arten zwischen 6 und 8 schwankt; die Maxillar-
taster sind lang, das zweite Glied ist gerade, das Endglied dick
spindelfürmig.
BURMEISTER charakterisiert die Unterlippe als « schmal, mässig
erweitert am Kinn, am Zungenteil aber breit ». BATES bemerkt
dazu : Che has overlooked the curious deflection of the true apical
part of the ligula, which is triangular, and bends downward at rigth
angles ». Ich môchte die Unterlippe als basal schmal beschreiben,
während sie sich bis zur Mitte langsam verbreitert, dann etwa
parallele Seiten bekommt und am Ende breit abgestutzt ist. Die
Vorderecken sind seitlich etwas vorgezogen, die Abstutzungsfläche
ist lang behaart. Von einem winkelig heruntergebogenen, dreiecki-
gen « echten » Zungenteil konnte ich nichts finden und môchte
fast annehmen, dass BATES durch den mittleren Busch starrer
Borsten, die vielleicht verklebt waren, sich täuschen liess.
Die Labialtaster sind gross, ihr Endglied ist wie das der Maxillar-
taster spindelfürmig, jedoch etwas schlanker. Der breite Kopf ist
199
auf der Oberseite verstreut behaart und trägt beim Männchen auf
der Stirn ein Horn, das in Grôsse und Gestalt ziemlich variabel ist;
beim Weibchen wird es durch einen mehr oder weniger spitzen
Hôcker vertreten. Der Vorderrücken ist etwa anderthalbmal so breit
wie lang, seine Seiten sind gerundet, die Vorderwinkel vorgezo-
gen; auf der Scheibe, nahe dem Hinterrande trägt er beim Männ-
chem ein Kkräftiges, zweilappiges Horn, das bei schwach entwickelten
Stücken sehr stark reduziert wird und oft nur an der davor
liegenden Grube erkannt werden kann ; beim Weibchen findet sich
statt dessen im vorderen Drittel des Prothorax nur ein leichter
Wulst, der manchmal zwei feine Hôcker trägt. Ein Prosternalzapfen
ist vorhanden, doch ist seine Gestalt bei den verschiedenen Arten
variabel. Das Schildchen ist gross, dreieckig, die Basis wenig länger
als die Seiten. Die langen schmalen Flügeldecken haben stets einen
tief eingeschnittenen Nahtstreif, nahe dem Rande sind sie meist in
verschiedener Ausdehnung reihig punktiert. Die Beine fallen durch
ibren schlanken Bau auf. An den Vorderschienen ist der zweite
Zahn durch einen etwas grüsseren Abstand vom dritten getrennt;
der erste ist kleiner als die beiden folgenden, der vierte ist der
kleinste; leichte Andeutungen accessorischer Zacken finden sich
nicht selten im zweiten und dritten Interstitium. Die Querkanten
und Endränder der Mittel- und Hinterschienen tragen spitze Zacken.
Die Tarsen sind alle mässig lang, ihre Klauen sind gross; das erste
Tarsalglied am zweiten und dritten Beinpaar ist in einen spitzen
Dorn ausgezogen.
BURMEISTER stellte das Genus für OLIVIER’S Scarabœus agenor auf
und brachte auch P. tersander hier unter. Als Synonym von Mixi-
genus leander THoMsoN muss letzterer aber aus dem Genus ausge-
schaltet werden. Dafür ist der als Heterogomphus beschriebene
H. sexdentatus TASCHENBERG aber hierher zu rechnen. In neuerer
Zeit benannte STERNBERG drei Weitere Arten, deren eine mit
TASCHENBERG’S Heterogomphus identisch ist. Seine Beschreibungen
sind sehr genau, es geht aus ihnen aber nicht mit Sicherheit
hervor, ob es sich — bei beckeri und horni Wenigstens — nicht bloss
um Lokalvarietäten handeldt. Bei der Untersuchung der Typen
habe ich mich aber von der Artberechtigung überzeugt und môchte
eine tabellarische Zusammenstellung der bekannten Podischnus
deshalb nicht unterlassen.
Synopsis der bekannten Arten von Podischnus.
A. Unterkiefer mit 8 Zühnen, Halsschildbuckel des 4 unterwärts
behaart.
Ni FETE ‘6 F0 -& LA er Et RE PO NET PP TON ALT ENT
À L alt: t L
FA
a. ç{ mit breiten, halbmondfôrmig erweilertem Prothora-
kalhorn, Forceps schlank ; Stridulationshänder nahezu
parallel ré, RE EC er LeroniRqUus SECTOR
b. çf mit schlankem zweigespaltenen Prothorakalhorne ;
Forceps terminal erweitert; Stridulationshänder nach
vorn konvergierend', As MEL MER or nt STE
B. Unterkiefer mit 7 Zihnen. PO M EE EL ET CFD TAC
C. Unterkiefer mit 6 Zähnen.
a. Prothorakalhorn des 4 unterwärts behaart, Prosternal-
zapfen kurz und breit, Fügeldecken des © grüssten-
teils reihig punktiert . . . sexdentatus TASCHBG.
b. Prothorakalhorn des cf kahl, Prosternalzapfen lang
und schlank, Flügeldecken des © grôsstenteils glatt
oberthivri STBG.
POD. PROPINQUUS spec. nov.
f Länge 50-47 mill.; Breite 15-22 mill.; Länge des Kopfhornes
9-15 mill.
E Länge 55-45 mill. ; Breite 16-21 mill.
Vorkommen : Mittelamerika bis Columbien
A
Typen,? 'und © incoll /auct.
Vorliegendes Material : 33 G«Ÿÿ, 17 99 (coll. auct.).
Der Unterkiefer der Art trägt am Endrande stets 8 distinkte Kamm-
Zihne, die alle schlank, spitz und etwa gleichgross sind. Das Kopf-
horn erhebt sich beim Männchen sehr nahe dem Vorderrande des
Clypeus, steigt ein Stück steil empor, wendet sich dann schräg
zurück und endet in eine léicht umgebogene Spitze. An der Basis
ist es wenig von vorn nach hinten abgeplattet, wird dann rund und
zuletzt seitlich abgeplattet und trägt auf der Rückseite etwa in der
Mitte einen breiten zahnartig vorspringenden £Längskiel. Das
Weibchen hat auf dem dicht quergerunzelten Kopfschilde einen
spitzen Hôücker. Der Prothorax des Männchen ist im allgemeinen
glatt, nur neben dem Seitenrande und bei schwach entwickelten
Stücken auch in der Umgebung des Buckels finden sich einige
Augenpunkte. Nahe dem Hinterrande erhebt sich ein kräftiger
Buckel, der sich oben nach vornüber neigt und halbmondfôrmig
breit zweigelappt ist; die darunter befindliche Hôhlung ist braun
bebaart, der Absturz glatt. Seitlich und in seiner vorderen Hälfte
ist das Pronotum dicht umwallt punktiert; die Grube am Vorder-
rand ist Kkaum angedeutet, der Wulst dahinter oft verloschen,
manchmal aber von zwei deutlichen Hôückerchen gekrônt. Der
Prosternalzapfen ist lang und schwertfürmig, auf der Rückseite
É
ee 4
70
:
LE
DANS
A A NUE ND PA ES ST M EU
ÿ We RE Se ie À W'Atst
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| | | 201
kahl, auf der Spitze mit einigen Borsten besetzt. Das Schildchen
trägt oft innerhalb der Saumlinie einige grobe Punkte. Die Flügel-
decken beider Geschlechter sind glänzend, überall aber fein
punktiert; neben dem Schulterbuckel verlaufen innen einige sehr
rasch verschwindende Augenpunktlinien, aussen einige, die sich
mehr oder weniger deutlich bis zum Apex der Flügeldecken
fortsetzen. Das Pygidium ist beim Männchen überall fein punktiert
und gleichmässig gewôlbt, beim Weibchen ist es in der Mitte quer
eingeschnürt und überall mit zerstreuten Runzeln besät. Auf dem
Propygidium finden sich zwei parallele Bänder mit Stridulations-
kielchen.
P. propinquus scheint die häufigste und am weitesten verbreitete
Podischnus-Art zu sein; der grôsste Teil der Litteraturangaben über
« Podischnus agenor » dürfte auf ihn zu beziehen sein.
POD. HORNI ST8c.
Podischnus horni STERNBERG, Stett. Ent. Zeit , 1907, p. 349.
d Länge 37-38 mill.; Breite 17-18 mill.; Länge des Kopfhornes
9 mill.
Q Länge 56 mill.; Breite 17.5 mill.
Vorkommen : Ost-Ecuador (Canelos).
PTypen : + et °'in coll: auct.
Vorliegendes Material : 2 4, 1 © (coll. auct.).
Die ausserordentlich lange schlanke Gestalt charakterisiert die
Form vor allem gegen überdem nahe verwandten Pod. propinquus,
zu dem sie môüglicherweise als fernstehende Lokalrasse gerechnet
werden darf. Das Kopfhorn ist relativ kurz, schlank, nicht abge-
plattet und trägt auf der Rückseite in der Mitte einen langen, aber
niedrigen Zahn, der bei kleineren Individuen fehlt. Der Prothorax
ist schmal, seine Seiten etwas weniger gerundet, als bei P. propin-
quus. Der Buckel ist weiter nach vorn geschoben und liegt etwa auf
der Mitte der Scheibe. Er ist schlank, steigt annähernd senkrecht
zur Fläche empor und verschmälert sich allmäblich, bildet also
keine überhängende halbmondfôrmige Erweiterung. Seine Spitze
ist mässig tief zweigefurcht, die Unterseite trägt in der Hôühlung
einen Haarbüschel, von dem eine verloschene Punktbahn zum Vor-
derrande läuft. Das Stridulationsorgan wird wie bei P. propinquus
von zwei parallelen Leistenbändern, die nach vorn leicht konver-
gieren, gebildet. Das ©, welches dem von P. propinquus ausseror-
dentlich ähnelt, weicht von ihm ab durch die schlankere Gestalt, die
etwas reichlichere Punktierung der KElythren und die stärkere
Konvergenz der Stridulationsbänder. Für die Ueberlassung dessel-
ben môchte ich auch an dieser Stelle Herrn D' OHAUS, Berlin,
202
aufrichtigen Dank sagen. — Sehr ähnlich ist die Form den beson-
ders schlanken minder entwickelten Exemplaren von P. propinquus,
wie sie am Chiriqui sich finden. Von ihnen sie zu unterscheiden ist
nur sicher môglich durch Vergleich des Forceps, der bei P. horni
durchgehend etwas breiter endet, während die Chiriqui-Stücke in
keiner Weise von P, propinquus abweichen. Letztere als Subspecies
zu benennen halte ich für eine unnôtige Belastung der Nomenkla-
tur, es sei denn, dass sich noch wichtigere Unterschiede finden.
POD. AGENOR (OL.) BURM.
Podischnus agenor OL., BURMEISTER, Handb. d. Ent., 1847, p. 958.
Podischnus agenor OL., BATES, Biol. Centr.-Am., Col. IF, 2, p. 331.
Scarabœus agenor OLIVIER.
Scarabœus barbicornis LATREILLE.
Searabœus paris DEJEAN.
d Länge 45.5 mill.; Breite 30,5 mill ; Länge des Kopfhornes
12.5 mill.
? mir unbekannt.
Vorkommen : Mittelamerika von Mexiko (teste BATES) bis
Columbien.
Typen : Unbekannt; BurmeisTERr’s @ und © in coll. Mus. Hall.
Vorliegendes Material : 1 (coll. Dr. OHAUS).
Der Unterkiefer trägt terminal 7 spitze Zähne von ziemlicher
Linge. Das Kopfhorn des ähnelt dem von /’. sexdentatus; wie
dieses ist es sehr schlank, stark von vorn nach hinten kompri-
miert; der winkelig zurückgebogene Teil der Spitze ist länger, als
bei anderen Arten. Unterhalb desselben befindet sich eine leisten-
arlige Erweiterung, die bei dem einzigen vorliegenden, mittel-
slarken Exemplare recht schwach ausgeprägt ist. Der Prothorax ist
hoch gewôlbt, matt glänzend, und trägt ausser der runzeligen
tandskulptur noch zwei Bäünder nach hinten offener Bogenrunzeln
Jederseits neben dem Absturz. Der Buckel ist dick, etwa wie bei
sexdentatus, bogenfôrmig ausgeschnitten; die Ecken sind bei dem
vorliegenden Stücke kaum seitlich vorgezogen. Von den behaarten
Unterseite aus erstreckt sich ein kurzes Runzelfeld abwärts, das
mit geringen Unterbrechungen als feiner Punktstreif sich bis zum
Vorderrande ausdehnt. Die Flügeldecken weichen in ihrer Skulptur
nicht von denen des P. propinquus ab. Der Prosternalzapfen ist kurz
und dick, terminal leicht gekerbt. Die beiden Reibleisten des Pro-
pygidiums verlaufen parallel zu einander ; die Parameren des Penis
sind gedrungen, aber nicht erweitert Nach BURMEISTER’s Beschrei-
bung muss das mir unbekannt gebliebene © demjenigen von P. pro-
pinquus in seiner Skulptur gleichen.
203
/
Da die sekundären Sexualcharaktére der Männchen starken
Verschiedenheiten unterliegen, glaubt BaATES die folgenden fünf
Hauptstufen in ibrer Ausbildung unterscheiden zu müssen :
1. Das Kopfhorn ist lang und trägt auf der Hinterseite einen kräf-
tigen Zahn.
2. Das Kopfhorn ist kürzer und lässt kaum noch den Zahn
erkennen. -
3. Das Kopfhorn ist halb so lang als der Kopf, einfach zugespitzt.
4. Kopfhorn vie! kürzer als der Kopf; der Thorakalbuckel ist nur
eine leichte Erhebung mit einer haarigen Grube davor.
5. Das Kopfhorn noch kürzer; der Thorakalhôcker hat sich dem
Vorderrande genähert und hat vor sich eine glatte Grube.
Eine weitere Bedeutung ist diesen verschiedenen Entwicklungs-
formen nicht beizumessen.
Ob die Art in der Tat das weite Verbreitungsgebiet hat, wie es
aus den verschiedenen Fundortsangaben hervorzugehen scheint,
môüchte ich in Zweifel ziehen. Es ist sehr wahrscheinlich, dass
BaATEs’ Angabe über das Vorkommen in Mexico und Zentralamerika
auf P. propinquus zu beziehen ist, während mit dem Fundort
«upper Amazonas » wohl P. sexdentatus gemeint ist. Jedenfalls
gehôrt P. agenor zu den selteneren Vertretern des Genus. Mir blieb
die Form lange vôllig unbekent und erst in jüngsler Zeit sandte
mir Herr D' OnaAus zur Untersuchung ein , das genau der BuRr-
MEISTER"schen Diagnose entsprach.
Die Frage, welcher der jetzt bekannten fünf Podischnus-Arten
eigentlich die Priorität in Bezug auf den Namen agenor OL. zu-
kommt, welchen etwa die Bezeichnungen barbicornis LATR. und
paris Des erteilt wurden, scheint mir ziemlich gleichgültig. Bur-
MEISTER’S Charakterisierung ist die erste, die eine der Arten sicher
fest legt, und auf diese Art wurde das Genus gegründet. Ich halte
es daher für zweckmässig, diese Art auch fernerhin als P. agenor
(OL.) Bur». zu bezeichnen, selbst wenn sich bei Inspizierung der
Typen herausstellen sollte, dass OLIVIER eine andere Spezies
vorlag.
POD. SEXDENTATUS Tscaga.
Heterogomphus sexdentatus TASCHENBERG, Zeits. ges. Nat., I, 1870,
p. 186.
Podischnus beckeri STERNBERG, Stett. Entomol. Zeit., 1907, p. 347.
Länge 33-46.5 mill.; Breite 16-21 mill.; Länge des Kopfhornes
9-ca. 15 mill.
O Länge 38-41.5 mill.; Breite 17-19.5 mill.
204
Vorkommen : Nôrdliches und centrales Peru, ôstlich der
Anden, und West-Brasilien. im Stromgebiet des Amazonas (Rio
Cachiyacu, Pachitea, Amazonas); Bogota (teste TASCHENBERG).
Typen : in coll. Univ. Hallensis (sexdentatus).
und 9 in coll. auct. (beckeri).
Vorliegendes Material : 5 «ÿ, 3 99 (coll. auct.).
Die Färbung der Art ist ein sattes Schwarzbraun, das nur bei
kleineren Stücken einem lichteren Braun weicht.
Die Unterkiefer tragen am distalen Rande einen Kamm von
6 langen einwärts gebogenen spitzen Zähnen. Das Kopfhorn ist bei
dem einzigen vorliegenden starken 4 lang, an der Basis stark
von vorn nach hinten zusammengedrückt, bekommt weiter oben
einen dreiseitigen Querschnitt und hat vor der Spitze einen sehr
schwachen Zahn auf der Innenseite; bei dem d'eser Beschreibung
Zu Grunde liegenden Exemplar ist die Spitze des Hornes abge-
brochen, so dass über die Rückwärtskrümmung der Spitze nichts
Bestimmtes ausgesagt werden kann. Bei kleinen ' ist das Kopf-
horn weniger stark nach vorn vorgeschoben, dick, rund und
rückwärts gebogen, ein Zahn auf der Innenseite fehlt. Der Pro-
thorax ist, selbst bei starken Stücken, fast überall runzelig punk-
tiert. Nahe dem Hinterrande erhebt sich ein kurzer breiter Buckel,
dessen Scheitel in zwei wenig divergierende Lappen vorgezogen
ist. Auf der Unterseite ist er ausgehôhlt und dicht gelbbraun
behaart. Von der Vorderseite des Buckels zieht sich bis zum
Vorderrande ein feines, aber stets deutlich erkennbares dicht-
punktiertes Band. Bei schwach entwickelten kann der Hals-
schildbuckel vüllig reduziert sein, so dass von ihm nur 2 kleine
Knôütchen am Hinterrand einer behaarten Grube übrig bleiben; in
diesem Falle ist das zum Vorderrande laufende Punktband wesent-
lich breiter und die Punkte ordnen sich zu queren, oft verflies-
senden Reihen an. Die Flügeldecken des «' sind mattglänzend,
feinpunktiert, und nahe dem Seitenrande verlaufen vorn einige
Reihen grober Augenpunkte, die auf der hinteren Hälfte allmählich
verschwinden. Beim Weibchen ist der Kopf dicht quer gerunzelt
und trägt auf der Stirn einen niedrigen spitzen Hôücker. Der
Prothorax ist in seiner hinteren Hälfte mit feinen, vorn mit groben
Augenpunkten bedeckt. Die Grube hinter dem Vorderrande ist
sebr flach, der dahinter liegende Wulst ist kaum erkennbar
zWelgeteilt Die Flügeldecken sind überall mit dichten Punktreihen
besetzt; von der Naht bis etwa zur Mitte zwischen Naht und Schul-
terbuckel sind die Punkte einfach oder mit flachen Augenpunkten
untermischt. Weiter aussen finden sich fast nur grobe umwallte
Punkte, deren Reihen bis zur Spitze der KFlügeldecken verlaufen
2
205
und nur den Buckel glatt und glänzend hervortreten lassen.
Der Prosternalfortsatz beider Geschlechter ist kurz und breit,
nabezu gleichseitig dreieckig. Das Pygidium hat beim an der
Basis einen fein punktierten Streifen, ist aber dann etwas einge-
zogen und quer gerunzelt, beim Weibchen trägt es überall
verstreute Querrunzeln. Das Stridulationsorgan auf dem Propvgi-
dium besteht aus zweï parallelen Bändern mit feinen Querkielchen.
In der Universitätssammlung zn Halle a/S. hatte ich (elegen-
heit, ein männliches Exemplar von Het. sexdentatus TSCHBG. zu
untersuchen. Dasselbe ist nicht zu unterscheiden von den in
meinen Besitz befindlichen typischen Exemplaren von Pod. beckeri
STBG. Der letztgenannte Name ist also einzuziehen, da sexdentalus
die Priorität hat.
POD. OBERTHÜRI Srgc.
Podischnus oberthüri STERNBERG, Stett Entom. Zeit., 1907, p. 543.
œ Länge 31-40 mill.; Breite 15-18.5 mill.; Linge des Kopfhornes
9.9-9.5 mil.
© Länge 32-37 mill.; Breite 16-19 mill.
Vorkommen : Zentral- und Südperu im Stromgebiet des Ama-
zonas (Pachitea und Madre de Dios).
Typen : j und © in coll. auct.
Vorliegendes Material : 17 G«ÿ, 2 9 (coll. auct).
Die Artist kirschbraun, die schwächeren Tiere licht rotbraun,
Kopfhorn, Vorderrand des Pronotum, ein Streif neben dem Seiten-
rand des Schildchens, der Raum zwischen den Nahtlinien und die
Zacken der Schienen sind Schwarzbraun. Die Unterkiefer enden
mit 6 mässig langen nach innen gekrümmten Zähnchen. Das
Kopfhorn des «j ist relativ kurz und wenig länger, als der Kopf
breit ist; es ist ziemlich rund, steigt gerade auf, und ist an der
Spitze leicht zurückgebogen; auf der Hinterseite trägt es einen
zahnartigen Vorsprung, der bei schwachen Exemplaren fehlt. Auf
dem Prothorax erhebt sich wenig hinter der Mitte ein schmaler
.Buckel, der in ein schräg vorwärts gerichtetes zweigeteiltes Horn
ausläuft. Das ganze Halsschild ist Kahl und bis auf ein schmales
mit Augenpunkten besetztes Band neben dem Seitenrande glatt.
Beim © trägt der Scheitel einen spitzen Hôcker, die ganze Ober-
seite des Kopfes ist dicht und grob runzelig punktiert Das Pro-
notum ist fein punktiert; an den Seiten und in der Umgebung des
fast vôllig verloschenen Grübchens finden sich zahlreich dicht
stehende Augenpunkte; der Wulst dahinter ist kaum erkennbar
längsgefurcht. Das Schildchen ist glatt und gesäumt. Die mattglän-
zenden Flügeldecken tragen bei beiden Geschlechtern nur in der
206
Nähe der Schulterbeule ein paar kurze Reiïhen von Augenpunkten.
Das Pygidium des 4 ist fein, nach dem Rande zu dichter punk-
tiert, das des © fein zerstreut gerunzelt und in der Mitte quer
eingezogen. Die Kiele des Stridulationsorganes sind in zwei nach
vorn divergierenden Bändern auf dem Propygidium angeordnet.
TL:
Revision des Genus CLYSTER Arrow.
Typus : Clyster itys OL. |
Synonymie : Clyster ARROW, Trans. Ent. Soc., 1909, IT, 330.
Stypotrupes BURMEISTER, Handb. d. Ent., 1847, p. 210 (pars).
Dichodontus BuRM , false (NONFRIED).
Verbreitung : Tropisches Ostasien von den Andamanen über:
Hinterindien und Sumatra bis Borneo.
Der Clypeus ist breit vorgezogen, kaum verschmälert, terminal
abgestutzt. Die Oberkiefer sind breit und in der Regel einfach
abgestutzt seltener zweizäühnig. Der Unterkieferhelm trägt 5-6
scharfe Zähne. Die Unterlippe ist breit und flach. Auf der Stirnnaht
des ' erhebt sich ein einfaches Horn, beim © finden sich an
seiner Stelle zwei kleine Tuberkeln. Das Pronotum ist ringsum,
vorn oft undeutlich, gerandet; die Vorderwinkel sind spitz, die
hinteren abgerundet: Die vordere Hälfte des Halsschildes der 4
ist mehr oder weniger ausgehôhlt und von einem Buckel überragt,
beim © finden sich auf dem sonst glatten Pronotum in der Regel
über dem Vorderrande zwei feine Knôtchen Der Prosternalzapfen
ist dick, rund und hoch, am Ende abgestutzt und dort spärlich
bebhaart. Die Flügeldecken sind zerstreut punktiert, ihre Rippen
werden von paarweisen Punktlinien eingefasst Auf dem Propygi-
dium findet sich ein aus kurzen Schrillleisten gebildetes Stridula-
tionsorgan; die letzte Abdominalplatte ist bald ganzrandig und
behaart, bald ausgeschnitten und Kkahl. Die Vorschienen haben
3 kräftige Primärzähne, zu denen noch ein sekundärer zwischen
dem zweiten und dritten, und zwei weitere proximal vom dritten
hinzuzutreten pflegen. Die Vordertarsen sind beim © lang, beim
verkürzt und stark verdickt mit breiter, einwärtsgekrümmter und
gespaltener Innenklaue. Die Querkanten der Hinterschienen sind
gezähnelt, die Endränder haben 4 spitze Zacken. Die hinteren
Tarsen sind schlank, das erste Glied ist in einen langen Dorn
ausgezogen.
en AE EN de EP A QT OR os MONTE 4
TS PO ANA) HPNENCE 4 J: LA ‘ \ :
à \ LARUUA 1
DAp À
207
BURMEISTER brachte den typischen Cl. itys mit zwei anderen sehr
merkwürdigen Dynastiden zusammen in dem Sammelgenus Stypo-
trupes unter. Von den beiden Gattungsgenossen ist der eine,
St. telamon vôllig verschollen, und da er nur nach Trümmern
beschrieben wurde, ist er ganz rätselhaft geblieben. Die andere Art,
St. endymion, ist in zwei 4j bekannt — aber beide Exemplare
sind ohne Heimatsangabe. BURMEISTERS Annahme, dass die Art aus
Ostindien stammen môge, ist nicht allzu wahrscheinlich; der
ganze Habitus weist vielmehr auf amerikanische Herkunft hin —
aber entscheiden lässt sich darüber vorerst nichts. Zfys selbst
weicht im Habitus ganz von den anderen Arten ab, die Verdickung
seiner Vordertarsen gab ihm eine ganz isolierte Stellung. ARROW
lôste ihn deshalb heraus und stellte für ihn das Genus Clyster auf,
welches er mit Heteronychus in Beziehung brachte. Gleichzeitig
beschrieb er eine neue Art als CL. retusus. Diese Spezies weicht
aber in so wesentlichen Gesichtspunkten von itys ab, dass sie auf
die Dauer nicht mit ihm wird vereint bleiben kônnen. Dagegen
finden sich in Südostasien noch zwei Clysterformen, die in naher
Beziehung zu itys stehen und die im Kolgenden beschrieben und
benannt werden.
Da im Habitus alle vier Arten sich recht ähnlich sind, dürfte
eine Wiederholung der älteren Beschreïbungen und eine tabel-
larische Zusammenstellung aller bekannten Formen von Wert sein.
Synopsis der bekannten Arten von Clyster.
A. Parameren des Penis eben, am Ende seitlich erweitert; Prono-
tum des mit gezacktem Buckel; letzte Bauchplatte des ®
kahl (Gruppe D).
a. Oberkiefer einfach, Kopfhorn des dick.
2. Pygidium stark gewülbt, beim © zweibuckelig, Pro-
thorakalbuckel des « mit drei mittleren Zacken
und tiefen Seitengruben; Parameren des Penis
terminal rund erweitert.. . : . . . 2tys OL.
5. Pygidium flach, beim © ungeteilt; Prothorakal-
buckel des 4 mit vier mittleren Zacken und
flachen Seitengruben; Parameren des Penis ter-
minal stark winkelig erweitert scaurus spec. nov.
b. Oberkiefer zweigeteilt; Kopfhorn des abgeflacht,
Parameren des Penis terminal mit Seitenzacke
trachypygus spec. nov.
_B. Parameren des Penis in der Mitte eingeschnürt, terminal nicht
erweitert; Pronotum des ' mit einfachem Buckel; letzte
Bauchplatte beim © dicht behaart (Gruppe Il). refusus ARR.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, LV, 4 VIII 1%11. 14
: NS
2
208
CL. ITYS OL.
Scarabœus itys OLIVIER, Ent. I, 3, 179, 224.
Scarabœus ajax FABRIGIUS, Syst. EL I, 14, 45.
Stypotrupes ajax FABR., BURMEISTER, Handb. d. Ent V, 1847, p.
Dichodontus renkeni NONFRIED, Berl. Ent. Z., 1891, 365
dj Länge 19-29 mill; Breite 9-45 mill.; Länge des Kopfhornes
4.5-5 mill.
_® Länge 20-26 mill.; Breite 10-15.5 mill.
Vorkommen : Borneo (Sarawak, Sadang).
Typen : unbekannt.
Vorliegendes Material : 10 G(ÿ, 24 99 (coll. auct.).
Das Kopfhorn ist bei starken ziemlich lang, gleichmässig
gebogen, sein Seitenkiel geht in die Stirnnabht über; terminal ist
es etwas erweitert und flach abgestutzt. Die Seitenecken der Stirn-
naht. sind bei woblentwickelten Stücken beider Geschlechter als
Zacke aufgebogen. Das Pronotum des © ist am Vorderrande fein
quer gerunzelt und hat darüber zwei kräftige Knôtchen. Beim 4
stürzt die vordere fein gerunzelte Halsschildhälfte steil ab. Der
mittlere Teil des Absturzes ist eben, über ihm findet sich eine
einfache spitze Zacke, danehen stehen zwei weitere Zapfen. Die
Seiten der Absturzfläche sind tief ausgehôhlt; der Aussenrand der
Grube ist scharf und in eine oder zwei Zacken über den Vorder-
winkeln des Pronotum ausgezogen; nach hinten zu umfasst die
Grube die Seitenzacken. des Absturzes. Bei ganz schwachen
finden sich über dem Vorderrande nur zwei Spitzen und seitlich
davon je eine tiefe Grube; die Art ist dann nur am Bau des Penis
sicher zu erkennen. Das Pygidium des © ist stark gewülbt und
trägt in der Mitte eine seichte Längsfurche, welche die Wôlbuneg in
zwei runde Buckel auflüst. Das Pygidium des 4 ist an den Seiten
mit feinen Borstenpunkten besetzt, in der Mitte glatt, glänzend
und stark aufgetrieben. Die schlanken glatten Parameren des
Forceps sind terminal rundlich erweitert, am Ende abgerundet.
BURMEISTERS Heimatsangabe € Malabar » môchte ich in ibrer
Zuverlässigkeit anzweifeln, da mir sonst vorderindische Stücke
nicht bekannt geworden sind.
CL. SCAURUS spec. no.
d Länge 26 mill.; Breite 13 mill.; Linge des Kopfhornes 4 mill.
© Länge 23-26 mill.; Breite 12-14 mill.
Vorkommen : Cochinchina (Saigon).
Typen : und 9© in coll. auct.
Vorliegendes Material : 1 4, 7 9 (coll. auct.).
209
Die neue Art steht dem CL. itys sehr nahe und scheint ihn auf
dem Festlande zu vertreten. Der Clypeus ist länger vorgezogen und
schmäler, als bei anderen Arten. Die Oberkiefer sind einfach. Das
Kopfhorn des + gleicht dem von itys, die Stirnhücker des ©
sind kräftig und spitz, schwache Seitenzacken der Stirnnaht sind
vorhanden. Das Pronotum des © ist am Vorderrande mit einer
schmalen, dicht gerunzelten Querfurche versehen, über der in der
Mitte zwei verloschene Hücker sich finden. Die Prothorakal-
Bewaffnung des entspricht in der Hauptsache der von itys.
Ber ebene Mittelteil des Absturzes ist breiter, die beiden Seiten-
zapfen sind an den oberen Rand gerückt, und der mittlere Zahn ist
ersetzt durch zwei ziemlich weit getrennte kleine Knôtchen. Die
seitlichen Gruben sind sehr flach, kaum nach hinten ausgedehnt
und umgreifen nicht die Seitenzapfen. Der Aussenrand der Grube
ist nicht in Zacken ausgezogen. Die Wôülbung des Pygidiums ist bei
beiden Geschlechtern sehr gering, eine Längsfurche fehlt; die
Skulptur besteht aus feinen gedrängten Punkten, die beim (f in
der Mitte sehr fein werden. Der Forceps ist am Ende scharf spitzig,
die Verbreiterung ist sehr stark, fast winkelig.
CL. TRACHYPYGUS spec. nov.
d Länge 22-26 mill.; Breite 11.5-14 mill.; Länge des Kopfhornes
0.5-2.5 mill.
© Länge 25-25 mill.; Breite 13-14 mill.
Vorkommen : Borneo und Sumatra (Sadang, Sarawak, Deli),
Typen: und © in coll. auct.
Vorliegendes Material : 5 GY, 6 ®£ (coll. auct.).
: Die Oberkiefer sind breit; eine mehr oder weniger tiefe Furche
zerlegt ihren Vorderteil in zwei etwa gleichgrosse Zähne. Der
Clypeus ist breit abgestutzt, sein Vorderrand etwas aufgebogen ;
seine Oberseite ist beim © stark glänzend, mit wenigen groben und
flachen Runzeln besetzt. Die Stirnnaht erhebt sich in der Mitte zu
zwei von vorn nach hinten abgeplatteten Hôückern. Das 4 trägt
auf der Stirn ein niedriges, breites, ziemlich stark gekrümmtes
Horn, das von hinten her ausgehôhlt ist. Der Prothorax ist zu
einem stark nach vorn verschobenen Buckel erhoben; auf ihm
finden sich drei spitze Hôcker, neben denen seitlich eine kleine
Vertiefung liegt. Die Scheibe ist mit minutiôsen Punkten bedeckt,
stark glänzend, der Absturz ist fein und dicht runzelig punktiert.
Beim © ist nur ein äusserst schmaler Streif längs des Vorder-
randes des Pronotum fein gerunzelt; die beiden Knôtchen vorn auf
der Scheibe fehlen oder sind kaum angedeutet. Das Schildchen
ist glatt, die Flügeldecken erinnern durch die Feinheit der
210
Punktur oberflächlich an die von Pseudhomonyx-Arten. Das Pygi-
dium der çj ist stark gewülbt und glatt, an der Basis dicht und
fein gerunzelt. Beim © finden sich auf dem Pygidium zwei, durch
eine Längsfurche getrennte, scharf abgesetzte Querkiele. Oberhalb
derselben ist die Scheibe dicht und fein, oft runzelig punktiert,
unterhalb ist alles dicht quer gerunzelt und matt glänzend; der
Apex ist stark ausgeschnitten. Die letzte Bauchplatte ist glatt und
Glänzend, terminal nicht oder nur andeutungsweise ausgerandet.
Die Parameren des Forceps sind kurz vor der etwas abgestumpften
Spitze miteinem scharfen Seitenzahn versehen.
CL. RETUSUS ARR.
Clyster retusus ARROW, Trans. Ent. Soc., 1909, IT, 330.
dj Länge 22-25 mill.; Breite 11.512 mill.; Länge des Kopfhornes
1-2.5 mill.
© Länge 24-95 mill.; Breite 12.5-15 mill.
(Die von ARROW angegebenen Masse sind : Länge 21-29 mill.;
Breite 11-15 mill.)
Vorkommen : Andamanen, Birma, Penang, Sumatra (Deli).
Typen: 'und © in coll. Mus Brit.
Vorliegendes Material : 2 4, 3 99 (coll. auct }.
Das Kopfhorn des ' ist mässig lang, terminal nicht verdickt,
fast gerade; das © trägt zwei leichte Stirnhôücker, eine seitliche
Erhebung der Stirnnaht fehlt. Der Vorderrücken des ist kurz
vor der Mitte zu einem leichten Buckel erhoben, dessen Vorder-
rand einfach abgerundet ist; von ihm aus verlaufen zwei bald
verlüschende Kiele nach vorn. Die Absturzfläche selbst, das Gebiet
um die Vorderwinkel und zwei seichte Vertiefungen neben dem
Absturze sind fein gerunzelt, alles übrige zeigt nur bei starker
Vergrüsserung zarte Punkte. Das Pronotum des ® hat über dem
schmalen Streifen von Runzelung am Vorderrande einen ver-
loschenen Querwulst mit leichter Längsteilung. Das Schildchen ist
gesäumt., Das Pygidium beider Geschlechter ist überall dicht und
grob punktiert, nach den Seiten zu runzelig. Die letzte Bauchplatte
des © ist am Ende nicht ausgeschnitten, vielmehr gleichmässig
abgerundet; es ist überall dicht runzelig punktiert und kurz, aber
gedrängt, behaart. Der Forceps ist ganz eigenartig gebaut; die
Parameren sind tief eingeschnürt, am Ende nicht erweitert.
Die Art steht in Bezug auf den Bau des Penis, des Prothorax
beim und der letzten Bauchplatte beim © gänzlich isoliert
unter den übrigen Clyster-Arten und wird wahrscheinlich einem
anderen Genus oder wenigstens Subgenus zuzuteilen sein.
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LS
211
INSTRUMENT POUR MESURER EXACTEMENT LES PARTIES DES INSECTES
par €. Emery (Bologne)
4
à
à Depuis longtemps je cherche une disposition qui permette de
3 mesurer exactement et sans trop de peine les parties des petits
n: insectes, par exemple des fourmis. J’avais autrefois imaginé et fait
ë
construire un instrument que j'avais appelé «entomomètre » :
c'était en somme une petite lunette, dont l’objectif produit une
image réelle non grossie, le grossissement étant dû exclusivement
à oculaire. Cette image traverse ne lame de spath d’Islande qui
la redouble. La description de cet instrument se trouve dans le
« Bullettino della Società Entomologica Italiana » de 1890 (Vol. 29,
pp. 85-89). Mais cet instrument offre des difficultés de construction
et coûte par conséquent assez cher. Il a encore l’inconvénient qu'il
est passablement difficile à manier; je l’ai abandonné
J'ai eu depuis lors l’idée, bien simple du reste, de faire construire
ï une échelle de métal finement graduée, fixée à une faible loupe,
e dans le but Ge l’appliquer sur l’insecte ou aussi près que possible
3 de l'insecte. Me trouvant à Genève, lors du Congrès des Anatomistes
en 1905, je soumis mon idée, pour l’exécution, à la Société Genevoise
pour la construction d'instruments de physique et de mécanique ;
je recus bientôt après l’appareil qui est représenté dans la figure
ci après (1) :
Frs 0.
ut
ee à nd |
<
Pre
Uné pièce métallique, commençant par un manche et se termi-
%
nant par un biseau gradué, porte une loupe d'environ 35 millimètres
de longueur focale, dont le foyer tombe sur la graduation., Celle-ci
(1) La facture de la Société Genevoise, etc. a été de 15 francs.
\
CPP ARRETE TR AA ET
212
occupe, sur le biseau, 2 centimètres, divisés en millimètres et en
cinquièmes de millimètre. On regarde en même temps, à travers la
loupe, l'échelle graduée et l’insecte, soit tenu à la main, soit fixé
sur un liège, dans une position convenable pour les parties que l’on
a l'intention de mesurer.
L'inconvénient de cette disposition est que l’on ne peut guère
mesurer les objets qu'avec une approximation d’une fraction de
dixième (1/20 tout au plus) de millimètre. Pour apprécier des diffé-
rences plus subtiles, il faudrait augmenter la finesse de la gradua-
tion et employer une loupe plus forte. Or, il faut une main bien
ferme, pour tenir l'instrument dont je parle en regard des parties
que l’on mesure; je doute fort qu'une échelle plus fine, tenue à la
main, donnât des résultats meilleurs. Il faudrait recourir à un
soutien mécanique, avec les inconvénients inséparables de ce genre
d'appareils. Dans ce cas, je préfère la mesure au microscope avec
l’oculaire micrométrique, et surtout le dessin à la chambre claire,
ou bien la photographie, si on en a le moyen.
Je me sers depuis cinq ans de l'instrument qui vient d’être décrit
et je m'en trouve satisfait. Les mesures des sous espèces et variétés
de Camponotus herculeanus et maculatus que j'ai publiées dans mes
« Beiträge zur Monographie der Formiciden des paläarklischen
Faunengebietes », entre autres, ont été obtenues par ce moyen.
Depuis la fin de l’été 1906, une pénible maladie, dont les suites
n’ont pas cessé de se faire sentir, m'a obligé de ne m'occuper à peu
près plus de myrmécologie descriptive. Mais dans ces derniers
temps j'ai repris un peu ce genre de travail; quoique je sois réduit
à ne me servir que de la main gauche, la mensuration des parties
des fourmis moyennes et petites (pas très petites) m'est aisée.
J'invite les entomologistes exacts à suivre mon exemple.
J'ai trouvé par expérience, que lorsqu'un descripteur entomolo-
gique dit que telle ou telle partie de l’insecte est une fois et demie,
ou deux ou trois fois aussi longue que large, ou aussi large que
longue, il se trompe le plus souvent en exagérant les proportions;
il n'aurait pas fait cela, s’il eût mesuré la longueur et la largeur de
la pièce en question, au lieu de se fier à son jugement.
FRAGMENTS MYRMÉCOLOGIQUES
par €. Emery (Bologne).
I. Revision du genre Pseudolasius.
J'ai établi le genre Pseudolasius en 1887, pour la Formica familia-
ris de FRED. SMITH et pour deux espèces nouvelles, auxquelles sont
venues s'ajouter par la suite plusieurs espèces des Iles indo-
malaises, de l’Asie tropicale et une du Congo.
FRED. SMITH avait décrit son espèce sur une © rapportée par
M. WALLACE de Célèbes. MAYR avait cru la reconnaître dans une
forme de Java (Novara Reise), dont il décrivit la © et le 4; moi-
même je lui ai attribué une © de la même ile; enfin, BINGHAM a
décrit sous le nom de Ps. familiaris une forme de Birmanie, qui est
certainement différente de l’espèce de MAYR.
Pour éclaircir définitivement cette synonymie embrouillée, il fal-
lait examiner le type, ce que M. le prof. E. B. PouLTon a eu l’obli-
geance de faire sur ma requête, au Musée entomologique d'Oxford.
Il résulte de l'examen de M. PouLToN, que le type de Ps. familiaris
F. Su. ne correspond à aucune des formes décrites sous ce nom par
les myrmécologistes subséquents et que, par conséquent, elles
doivent toutes être nommées à nouveau.
. Je publie ici une table analytique pour la détermination des
espèces connues du genre, surtout des © et des ©; elle est fondée
principalement sur les dents des mandibules, qui m'ont paru four-
nir des caractères assez constants et communs à la © et à |’ (1).
Les mandibules des Pseudolasius © et © ont au plus 7 dents, rare-
ment une huitième dent rudimentaire, en arrière de la dernière (Ps.
familiaris F. Sm.); plus souvent un nombre moindre, 6 à 5. Ordi-
nairement, la troisième dent est plus petite, ou même rudimen-
taire, ce qui fait que, chez les Ps. Risi et amblyops For., les
mandlibules semblent n’avoir que quatre dents. Chez Ps. Mayri,
la troisième dent et la cinquième sont constamment plus petites
que les autres. Rarement il y a des rudiments de dents anormaux,
autrement placés et limités à une seule mandibuüle.
(1) M. SEVERIN m'a envoyé, pour l’examiner de nouveau, le type E de mon
Ps. minutus, appartenant au Musée de Bruxelles; M. FoREL, de son côté, m'a
fourni des renseignements précieux sur divers types de sa collection ; je les en
remercie.
214
2.
TABLE POUR LA DÉTERMINATION DES © ET DES OZ
Troisième dent des mandibules pas sensiblement plus petite
que la deuxième .. . . LT RE PME, à 2) Re
Troisième dent des AU plus petite que la deuxième,
quelquefois rudimentaire . . . SPPNIÈRE 3.
© aveugle ou ayant à peine des AUS Hans espèce
d'Afrique: 0 CP WE ts SN
© ayant des yeux bien de clones AR Pan à 6 dents ; espèce
de la Nouvelle-Guinée . . . . . Ps. breviceps EMERY.
$ inconnue; mandibules à 5 dents du moins chez la © ; espèce
de Ceylan. . . ee AT Pet TPS IVG belE OR
Mandibules à 7 (ou 8) EE ATOS T ent CET ARE RES LOS RTENES
Mandibules à 6 dents. . . . CREME. à
Mandibules à 5 dents, la ren Et ide rudimen-
taire is. ARS Ô.
Cinquième dent At aniniles cond ee petite que les
dents adjacentes . . . Sera PSS Mayri EMEA
Cinquième dent des ndihules pas sensiblement plus petite
que:les antres tva 5 RE NS 2
. Longueur de la © 5.5 mill.; 5 inconnue Ps: or EMERY.
Longueur de la © 9 mill. ou plus. . . . PEN AUTRE
C jaune-roussâtre pâle, les ailes hyalines avec ie nervures tes-
tatées; D'inconnue #47) 40 LUC MPS famihdns SM
- © brun-testacé, ailes jaunes avec les nervures brunes; © longue
9:9-0 MIRE ER . . Ps. pheidolinus EMERY.
© seule connue (9? Ar ie el imparfaitement par BINGHAM);
Inde’ RS due . . | . Ps. Binghamnü EMERY.
Ç et seuls connus; ‘iles Mais (Amboine?) . :
Ps. Bedoti ÉMEn,
Antennes longues, scape dépassant le bord postérieur de la tête
de plus que la moitié de sa longueur; long. : 8-9 mill.
Ps. tenuicornis EMERY.
Antennes beaucoup plus courtes ; long. : 5.6 mill. Ps. Risi For.
Tête bien plus longue que large . . . . Ps. amblyops For.
Tête à peu prés carrée). 4! Re A PRNIEÈRE
Yeux atrophiques; troisième des. de mandibhles rudimen-
aire: fe rirx Sy Te MP RCRISCEOR
Yeux RE Nr VOS DES bleue dent des mandibules
bien visible’! 12,0 "1e RER Ps Tea EME
279
TABLE POUR LA DÉFERMINATION DES (f.
4. Mandibules larges, à 4 dents . . . . Ps. breviceps EMERY.
— Mandibules étroites, non à 4 dents : . . . . . . . 2;
D ODEMEULL 2 CE RENE AE) TN ra cESRRenCN CASRq S
A EN CN EMEA EU à CA Er à ESC A AR EE NRC RER AE
3. Tête aliongée derrière; ocelles petits et très proéminents.
: Ps. Mayri EMERY.
— Tête plus courte ; ocelles grands et déprimés. Ps. Bedoti EMERY.
4. Premier article du funicule deux fois plus gros que le suivant ;
yeux très gros; tête rétrécie derrière . . Ps. Isabellæ For.
— Premier article du funicule beaucoup moins gros; tête large
HOLMÉNED NEA HARP ENT A UR AMTRAr AE PS /minutus ÉMERY.
Ps. familiaris F. Su.
9. M. PouLTON m'a envoyé un dessin des mandibules du type
unique, fait à ia chambre claire, que je reproduis. Les mandibules
de cette © sont plus larges que dans les autres
espèces; elles sont armées de 7 dents (8 si l’on
compte une deñt rudimentaire, qui est la dernière);
la troisième plus petite. Par les dents des mandi-
bules elle se rapproche de Ps. pheidolinus et de Ps.
minutus. Elle diffère de pheidolinus, d’après la des-
cription de SMITH, par la couleur qui est beaucoup TAN LS ODA
plus claire et par les ailes qui sont subhyalines, au Ps.famitiaris F.Su.
avec les nervures pâles, tandis que chez pheidolinus typeQ.
elles sont jaunes avec les nervurés brunes.
Ps. Mayri 0. n.
Lasius fumiliaris MAYR. 1865 (nec F. Sm.).
Ps. familiaris EmMERY, 1887, ©, nec ÿ.
©. Corselet et abdomen d’un jaune presque citron, tête et pattes
d’une teinte plus grisätre, ce qui tient aux points pubigères et à la
pubescence couchée, jaune, longue et copieuse, sur la tête et les
pattes, qui sont aussi beaucoup moins luisantes que le corselet et
l’abdomen ; poils dressés sur le corps et les membres. Tête à peu
près carrée, les angles postérieurs arrondis, le bord postérieur
légèrement échancré ; épistome subcaréné très luisant; mandibules
à bord masticateur très oblique, armé de 7 dents, la troisième et la
cinquième beaucoup plus petites que les autres; yeux petits,
comptant environ * facettes dans leur diamètre, placés un peu
avant le milieu de la tête; scape dépassant les angles occipitaux
| 1278108070
916
du cinquième environ de leur longueur; les articles moyens du
funicule environ aussi longs que gros. Pro-mésonotum bombé, large,
ayant sa plus grande largeur au tiers et se rétrécissant jusqu’à la
fin du mésonotum; sur le profil, le corselet est profondément
étranglé derrière le mésonotum, les stigmates du métanotum font
saillie dans l’étranglement; vu exactement de profil, l’épinotum
paraitégalement courbé, mais il est effectivement tronqué, ou même
creusé derrière. L’écaiile est convexe devant, impressionnée à son
bord supérieur.
L. 4 mill. ; tête 1 X 1; scape 1.1; tibia post. 1.5 mill.
J’ignore s’il y a dans cette espèce une grande ©,
comme chez Ps. pheidolinus et chez quelques autres;
la conformation des mandibules, qui est exactement
comme chez la ©, me fait rapporter cette © à Ps.
Mayri.
Je n'ai guère à ajouter à l'excellente description
/ que MAyRr donne de la ©, dans Novara Reise, sinon
Fig. 2. — Mandibuke la figure des mandibules qui est tout à fait caracté-
du Ps. MayriQ, ristique.
Java, Buitenzorg (localité typique), Bornéo, Sarawak, © et ':
Sumatra, Si-Rambe (MODIGLIANT) ©.
Ps.'allax n. n.
Ps. familiaris EMERY, 1887, 5, nec 9" (nec F. S.).
@]
Je décris ici, bien à regret, une © unique en mauvais état de con-
servation, seulement parce qu’elle est un type dans la synonymie
embrouillée de ce genre.
Ressemble beaucoup à la petite © de Ps. Binghami; veux plus
petits et placés plus en avant, à environ un tiers de la longueur de
la tête ; antennes encore un peu plus courtes; mandibules à 5 dents,
dont la troisième beaucoup plus petite; corselet et écaille à peu près
comme chez Binghami.
L. 3 mill ; tête 0.8 X 0.8; scape 0.8 mill. N
Java, ma coll.
Ps. Binghami n. n.
Ps. familiaris FOR., 1894, nec K. Su.
Ps. familiaris BIXNGHAM, 1903, nec F. Su.
BINGHAM, dans Fauna of British India, décrit l’? major et minor
et la © de Ps. familiaris; il dit que les mandibules sont armées de
4 dents, € the innermost broad, bimucronate »; mais sa figure fait
voir 6 dents, la troisième plus petite, ce qui s'accorde avec deux
petites © de Birmanie (Carin, voyage FEA) que j'ai dans ma collec-
tion. Or, comme BINGHAM cite FEA, à propos de cette espèce, je
suis convaincu qu'il a eu en vue la même forme. Quoi qu'il en soit,
je décris cette ©, qui devient le type de mon espèce.
©. Jaune, le dessus de la tête et du pronotum légèrement enfu-
mé ; pubescence de la tête et du corselet presque également longue
et copieuse, ce qui fait que ces parties sont également luisantes;
les poils dressés sont beaucoup plus courts que chez l's. Mawyri.
Tête un peu plus longue que large, à part cela à peu près de la
même forme que chez Mari : mandibules à 6 dents, la troisième
beaucoup plus petite que les autres; yeux comprenant environ 7 ou
8 facettes dans leur diamètre, placés aux 2/5 environ de la longueur
de la tête ; antennes un peu plus courtes que chez Ps. Mayri. Corse-
let beaucoup moins trapu que chez cette espèce; pro-mésonotum
moins large et moins bombhé; sur le profil, le corselet est beaucoup
moins profondément impressionné derrière le mésonotum, les stig-
‘mates du métanotum ne font pas saillie dans l'impression; Pépino-
tum est endommagé dans les deux exemplaires. Ecaille à faces
parallèles, arrondie sur la tranche et impressionnée à son bord
supérieur.
L. 3.5 mill.; tête 0.9 X 0.8; scape 0.9; tibia post. 0.9 mill.
D’après BINGHAM, cette espèce se trouve à Sikkim et dans la Bir-
manie de 1,000 à 2,000 mètres.
Ps. Bedoti n. sp.
©. Jaune, un peu grisätre, copieusement pubescente et poilue. La
tête est large, les yeux moins distants du bord antérieur que leur
diamètre, leur bord postérieur placé un peu en arrière de la moitié
des côtés. Scapes dépassant d'environ 1/5 les angles postérieurs.
Mandibules à 6 dents, la troisième beaucoup plus petite. Ecaille
cunéiforme, vue de profil; tronquée et légèrement impressionnée
au sommet. Gastre très volumineux. Ailes enfumées plus fort que
chez Ps. breviceps. ;
L.:°9 mill.; tête 1.7, X 1.8; scape 1.6; tibia post. 1.8; aile 10 mill.
dj. Jaune-gris pâle, surtout les membres, la tête enfumée. Tête
large, en trapèze court; yeux occupant environ la moitié des côtés;
_ocelles grands, déprimés. Mandibules en pointe, sans aucune dent.
Antennes beaucoup plus courtes que chez les autres espèces; scape
dépassant de peu plus de 1/3 de sa longueur le bord postérieur ;
premier article du funicule pas beaucoup plus épais et à peu près égal
en longueur au second; les suivants un peu plus longs qu’épais.
218
Corselet très large, plus large que la tête. Ailes beaucoup plus pâles
que chez la ©.
L. 5 mill.; tête 0.8 X 1.1; scape 0.8; tibia post. 1.5; aile 6 mill.
Indes Néerlandaises (Amboine”?), voyage BEporT et Picrer. La ®
diffère de Ps. Binghaïni(d’après la description sommaire de BINGHAM)
par les ailes enfumées. Le & diffère de tous les autres par sa tête
large, combinée avec sa taille avantageuse.
LISTE DES ESPÈCES DE PSEUDOLASIUS
ESPÈCES D’ASIE ET DE MALAISIE
4. — Ps. familiaris F. Su.
Formica familiaris F. SM., J. Pr. Linn. Soc. Zool., vol. 4,
suppl., p. 68, 1860, ©.
2. — Mayrin.
Lasius familiaris Mavr, Novara Reise, Formie., p. 55,.
1865, 9. |
Lasius familiaris MAYR, Tijschr. Entom., vol. 10, p. 74,
1867, ©.
Ps. familiaris EMERY, Ann. Mus. Civ. Genova, vol. 24, p. 245
nota, 1887, © nec ÿ.
Ps. familiaris EMERY, ibid., vol. 40, p. 700, 1901, ÿ.
3. — Binghami n.
Ps. farniliaris KFor., J. Bembay N. H. Soc., vol. 8, p. 405,
1894, ÿ. -
Ps. faniliaris BINGHAM, Fauna Br. India, Hym., vol. 2,
p. 338, fig. 101, 1903, 50.
4. — Bedoti n. sp.
5, — fallax n.
Ps. farniliaris EMERY, IL. e. 1887, ÿ nec 9.
6. — breviceps EMERY, Ann. Mus. Civ. Genova, vol. 24, p. 246,
1887, SO Ÿ.
Ps. familiaris For., Mitt. Zool. Mus. Berlin, vol. 2, p. 95, .
1901, Sy. K
7. — pheidolinus EMERY, 1. c., p. 245, 1887, ÿe. 1
8. — mminutus EMERY, Ann. Soc. Ent. Belgique, vol. 40, p. 248, 4
1896, 9. Fe K
9. — tenuicornis EMERY, Ann. Mus. Civ. Genova, vol. 38, p. 573, ï
1897, ©: &
4
Le EN Sat TA
+ ls
0 L
219
10. — Risi For., J. Bombay N. H. Soc., vol. 8, p. 405 nota,
13894, 50.
11. — amblyops For., Mitt. Zool. Mus. Berlin, vol. 2, p. 95,
14510 rc
42. — JIsabellæ For., Bull. Soc. Vaudoise Sc. Nat., vol. 44, p. 4,
1908, ©.
ESPÈCE D'AFRIQUE
45. — Weissi SANTSCHI, Ann. Soc. Ent. France, vol. 78, p. 391,
1909, 99.
IT. Sur le genre Mesoxena F. Su.
En fôndant cette coupe générique, FREDERICK SuirH dit qu’elle
partage les caractères de deux familles bien distinctes : les Poneridæ
et les Cryptoceridæ. Mais il ne faut pas oublier que le susdit auteur
comprenait dans son groupe très hétérogène des Cryptoceridæ aussi
le genre Echinopla.
Dans le Catalogus Hymenopterorum de DALLA TORRE, le genre
Mesoxena figure au nombre des Ponérines : en effet, au premier
abord, la figure de Smirx donne l'impression que le genre en ques-
tion doit se rapprocher du groupe des Ectatomma et genres voisins;
le corselet sans sutures et le pétiole massif parlent dans ce sens.
Mais l’abdomen, où le segment postpétiolaire embrasse tous les
- suivants, les pattes et les antennes grêles et surtout l’aspect de la
tête font exclure absolument cette idée. Mon avis est que Mesoxena
n’est point une Ponérine, mais une Camponotine, et proprement un
genre extrêmement voisin d'Echinopla. Les palpes maxillaires de
6 articles, mentionnés par SuirH et exceptionnellement rares chez
les Ponérines, appuient cette opinion.
III. Le mâle de Dinoponera.
Cette fourmi, qui est le géant de la famille, n’est encore connue
que par la seule ouvrière. Dernièrement M. le Prof. H. VON JHERING
m'a envoyé un mâle inconnu, que je ne saurais attribuer qu’à ce
genre. Voici ses caractères :
Épistome avancé, la partie saillante à côtés parallèles, largement
échancrée à son bord antérieur, longuement prolongée en triangle
Jusqu'entre les antennes et se terminant en angle aigu. Mandibules
très courtes. Palpes maxillaires de 4 articles, palpes labiaux de 3.
Arêtes frontales nulles. Antennes très longues, scape beaucoup plus
Te NN UE PT CA RTE OUT AS PET CD PT RRQ
: MES Up rt 4 È Û
220 .
court que le deuxième article du funicule. Yeux très grands, occu-
pant presque tout le côté de la tête. Corselet étroit; mésonotum peu
bombé, laissant à découvert en partie le pronotum, sans sillons de
Mayer; scutellum proéminent; épinotum en pente dès la base,
Pétiole étroit, surmonté sur toute sa longueur d’un nœud com-
primé. Postpétiole en cloche, séparé du segment suivant par un
étranglement bien distinct. Pygidium spiniforme. Stipes étroit.
Lame subgénitale échancrée au bout. Cerci très longs. Pattes,
surtout les postérieures, extrêmement allongées. Ongles dentés.
Dinoponera grandis GUÉR.
cf. Brun ferrugineux, gastre plus clair, luisant, couvert d’une
pubescence copieuse, demi-dressée et de longs poils ; les poils sont
surtout très longs et abondants sur le devant du: corselet et sur les
antennes. Le nœud du pétiole est environ deux fois aussi long que
large, s’élevant en pente dans sa moitié antérieure, descendant
brusquement derrière; le segment postpétiolaire et les segments
suivants n’ont pas de poils dressés; les tibias et tarses ont çà et là
quelques poils fins et longs. Les ailes sont jaunâtres, avec les
nervures brunes.
L. 19 mill.; antenne 15; patte postérieure au moins 21; aile
antérieure 14.5 mill.
Villa Nova (Etat de Bahia).
J'ignore à quelle forme de l'ÿce se rapporte ; mon collègue FOREL
m'écrit qu'il a dans sa coll. des ©? de Bahia se rapportant à la forme
typique, telle que je l’ai définie (voir mon étude sur cette espèce :
ces Annales, Vol. 45, p. 47; 1901).
IV. Description d’un Eciton mâle du Brésil.
Eciton (Acamatus) Luederwaldti n.sp.
-{. Fauve ferrugineux, tête plus foncée, très luisant, ponctué et
poilu. Tête petite, plus que deux fois aussi large que longue; yeux
occupant tout le bord latéral, ocelles espacés, la distance qui sépare
les ocelles latéraux du médian étant égale à la distance qui les
sépare de l'œil; épistome échancré; le sillon frontal sépare deux
reliefs assez faibles, qui divergent en arrière et vont se terminer
aux ocelles pairs. Mandibules plus courtes que le bord de l’épis-
tome qui sépare leurs bases ; elles sont minces, peu arquées.
Antennes courtes, scape cylindrique. Corselet pas excessivement
bossu par devant, laissant voir par dessus la tête presque tout
entière. Ecusson bombé. Pétiole presque deux fois aussi large que
DATE Les CD ME #0 NS ANSE NE Are EEE A 1e 2
291
long, médiocrement convexe, les bords latéraux à peu près paral-
lèles dans leur moitié antérieure, fortement convergents en arrière,
de sorte que les angles postérieurs sont fortement arrondis et le
pétiole mème est beaucoup plus étroit à son bord postérieur qu’en
avant. Pattes très courtes. Ailes faiblement enfumées à l’extrémité ;
la nervure récurrente s’insère avant le milieu de la deuxième cellule
cubitale. :
L. 17 mill.; aile 18; largeur de la tête 5 ; antenne 5; longueur du
corselet 3.8; largeur du pétiole 2.6 mill.
Ypiranga (Etat de S. Paulo), 2 exemplaires, novembre. — Extré-
mement remarquable par la forme de son pétiole.
V. Description de quelques Camponotus
de l’Amérique méridionale,
C. Hermanni n. sp.
©. Noire, mandibules, antennes (surtout le scape), trochanters et
tarses (quelquefois le bout des tibias) ferrugineux. Tête un peu
mate, finement et densément réticulée; sur le corselet, la réticula-
tion devient plus superficielle, le tégument un peu plus luisant; le
gastre est décidément luisant et la sculpture n’est visible qu'avec
une très forte loupe. Poils dressés blanchâtres, peu abondants sur
le corps, nuls sur les joues; scape et tibias revêtus seulement de
pubescence courte et couchée; quelques courts piquants à l’extré-
mité des tibias postérieurs. Tète de la grande © plus longue que
large, un peu plus large derrière que devant, les bords latéraux
légèrement arqués, le bord postérieur largement échancré, les
angles postérieurs très accusés mais arrondis. Tête de la petite ©
pas plus longue que large, le bord postérieur et les angles posté-
rieurs arrondis. Epistome caréné, la partie médiane non ou à peine
saillante chez les grandes 99, formant feston chez les petites. Mandi-
bules mates, réticulées, armées de 5 dents. Yeux placés un peu en
arrière du milieu, pas beaucoup plus en arrière chez la petite © que
chez la grande. Scape atteignant tout juste le bord occipital chez la
grande ©, le dépassant d’au moins un quart de sa longueur chez
la petite. Corselet court, avec toutes les sutures distinctes, mais
non impressionnées, le pronotum large, déprimé sur le dos, mais
sans arêtes latérales ; l’épinotum médiocrement comprimé, 'en forte
pente depuis sa base, la face basale environ une fois et demie aussi
longue que la face déclive, faisant avec celle-ci un angle très obtus.
Écaille aussi large que l’épinotum, sa face antérieure convexe, la
postérieure plane, tranche arrondie. Pattes courtes.
L. 4.5-5.,5 mill.
222
ro
(on maxima : tête 1.8 X 1.6; corselet 4.6 X 1.1; scape 1.2; tibia
post. 1.5 mill.
®. minima : tête 1 X 1; scape 1.2; tibia post. 4 mill.
Sao Paulo (VON JHERING). Appartient au groupe novogranadensis ;
remarquable par le profil voûté du corselet; à part cela, il res-
semble à C. Germaini EMERY et je crois que la nouvelle espèce a
une réelle affinité avec cette forme.
C. Germaini Emery, subsp. tacuruensis n.
J'ai mentionné dans la liste des fourmis récoltées par M. Src-
VESTRI dans l’Amérique méridionale (Bull. Soc. Ent. Ital., vol. 37,
p. 191, 1905), une forme de C. Germaini provenant de Tacuru Pucu
(Paraguay), qui mérite d’être distinguée, au moins comme sous-
espèce, sinon comme espèce. Les différences portent surtout sur la
forme de la tête et les mesures des membres.
Chez la grande ©, la tête est plus grande, à côtés presque droits
en arrière, parallèles, convergeant fortement seulement dans le
tiers antérieur (chez le type, les côtés de la tête sont arqués). Le
tégument est un peu plus mat.
L. de la grande & 8 mill.; tête 2.5 X 2.3; scape 1.4; tibia post.
1,9 mil.
L. de la petite $ 5.5 mill.; tête 1.5 X 1.1; scape 1.4; tibia post.
1.4 mill.
Chez le C. germaini type, la grande $ mesure : L. 7.5 mill.; tête
2 X 1.9; scape 1.2; tibia post. 1.5 mill.
C. obtritus n sp.
?. Noire, mate, mandibules, base du scape, partie basale du funi-
cule et extrémité des tarses roux; sur la tête et le corselet, la
pubescence couchée jaunâtre est très clairsemée; sur le gastre elle
forme pelisse, cependant sans cacher la sculpture; poils dressés de
la même couleur, fins et obtus au bout, plus ou moins copieux sur
tout le corps; pattes hérissées sur toute leur longueur de soies
brunes, obliques, épaisses, obtuses au bout. Tout le corps est extré-
mement aplati, en quelque sorte comme écrasé. Tête aplatie allant
en se rétrécissant en avant, à partir des yeux; angles postérieurs
arrondis, bord occipital tronqué ou largement et pas profondément
échancré. Chez la grande Ÿ, la tête est peu rétrécie en avant, les veux
ne sont presque pas saillants au-delà des bords latéraux, leur
distance du bord occipital est à peu près égale à leur diamètre lon-
gitudinal. Chez la petite $, la tête est plus allongée et plus rétrécie
en avant, les yeux sont beaucoup plus saillants hors des côtés et leur
Re
293
distance du bord postérieur est moindre que leur diamètre longitu-
dinal. L’épistome est plat, prolongé en un lobe court et tronqué.
Les mandibules sont ponctuées, assez luisantes et armées de
5 dents. Corselet très allongé et excessivement déprimé ; pronotum
et épinotum avec le dos marginé,,ce dernier à face déclive réduite
au minimum (1/5 environ de la face basale) et se continuant avec la
face basale par une courbe; pas d'impression à la suture méso-
épinotale. Ecaille aussi épaisse que haute, à surface supérieure
inclinée en avant, se continuant avec la face antérieure Gastre
densément ponctué et striolé. Pattes très longues, soies comme il a
été dit plus haut, tibias très aplatis.
L, 6.5-8 mill.
Mesures de la plus grande © : tête, longueur 1.9, largeur en
arrière 1.7, en avant 1.2; scape 2.6; corselet 5.2 X 1; tibia post.
3.8 mill.
Mesures de la plus petite % : tête long. 1.3, larg. en arrière 1.5, en
avant 0,9; scape 2.2 ; corselet 2.5 X 0.8; tibia post. 3.4 mill.
Marcapata, Pachitea (Pérou), Mapiri (Bolivie).
Cette fourmi ressemble à C. depressiceps For., par la structure de
la tête, la pelisse du gastre et les tibias aplatis garnis de soies gros-
sières. On ne connaît de cette dernière espèce que la © seulement;
il se pourrait que C. obtritus fut son ©, malgré la différence considé-
rable de taille.
G, callistus n. sp.
9. Corselet et écaille noirs, tête, bord antérieur et dessous du
prothorax, pattes et gastre jaune-rouge; le corselet et l’écaille ponce-
tués en dé à coudre et mats, le reste (sauf le devant de la tête dans la
orande 9) luisant. Poils dressés, fins et longs, blanchâtres, aussi sur
les membres. Tête de la grande © (ou Z) à peu près carrée, les angles
postérieurs à peine arrondis, lisse et très luisante en arrière des
yeux; les côtés en avant des yeux réticulés, les joues mates; le front
et l’épistome finement réticulés, mais luisants. Epistome proémi-
nent à sa base, qui est très courbée sur le profil, descendant abrup-
tement sur le reste de sa longueur, échancré largement à son bord
antérieur; les joues sont fortement arquées en travers; mandibules
courtes, très arquées à leur bord latéral, plates à leur face supé-
rieure, munies de 5 dents. La tête, grâce à cette disposition de
l’épistome, des joues et des mandibules, parait avoir une surface
antérieure presque verticale, quand on la regarde par côté. Arêtes
frontales écartées et fortement sinuées. Le bord antérieur des yeux
est placé à peu près au milieu de la longueur de la têté: Antennes
FU, LE CN PORN TETE PORN PE AL RE ENCORE
' ME, + + - 4 ' y en ete Nr dr
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224
:
courtes, le scape dépasse un peu le bord occipital. Chez les petites 95,
la tête est uniformément luisante, elle est plus large derrière, tra-
pézoïde, les yeux sont plus rapprochés du bord postérieur, les
antennes sont relativement et même absolument plus longues, le
scape dépasse le bord occipital d’une quantité qui peut aller jusqu’à
2/5 de leur longueur. Pro-mésonotum à peu près aussi large que
long en demi-cercle devant, marginé ; impression méso-épinotale
profonde; face basale de l’épinotum plus longue que large, bordée
d’une arête saillante sur les côtés, terminée de chaque côté par une
épine arquée et mousse; les deux épines et la limite de la face
basale et de la face déclive, qui est entre deux, faisant, quand on
regarde le corselet par dessus, comme un croissant, dont les épines
représentent les cornes; bas de la face déclive lisse et luisant.
Ecaille très épaisse, avec une face dorsale bombée, déclive en avant,
plus étroite devant que derrière et dont le bord antérieur (qui
constitue proprement la tranche de l’écaille) est arqué et se pro-
longe de chaque côté par une épine courte, presque horizontale.
Gastre lisse et très luisant.
L. de la grande $, 6.5 mill.; tête 1.4X 1.4; scape 1 mill.
L. de la petite Ÿ, 4.5 mill.; tête 0.8X1 ; scape 1,1 mill.
©. Jaune roux, la région des ocelles, une tache bifurquée sur le
mésonotum, le scutellum, l’épinotum et l’écaille noirs, le gastre
brun fauve, avec une large bande plus foncée sur le bord des
segments; pattes brunes, les hanches et une partie des cuisses
plus clairs. Structure et sculpture de la tête à peu près comme
chez le %. Corselet lisse et luisant, sauf l’épinotum qui est sculpturé
(ainsi que l’écaille) comme chez les neutres. Scutellum plat, au
même niveau que le scutum; face basale de l’épinotum médiocre-
ment convexe, avec un rudiment de dent de chaque côté; face
déclive presque verticale, mais non séparée de la face basale par
une arête. Écaille comme chez l'$.
L. 8 mill. ; tête 1.6, X1.5; scape 1.2 mill.
Mapiri (Bolivie), 14, 4 9,92 ©.
C. longipilis 0. sp.
?. Tête et scapes noirs, mandibules brun-ferrugineux foncé,
dessus du corselet brun, une bande nuageuse transversale de la
mème couleur sur chaque segment du gastre, le reste fauve, les
tibias et tarses postérieurs plus ou moins rembrunis. Tout le corps
est luisant, excepté la tête qui est finement réticulée et peu lui-
sante, surtout dans sa partie antérieure. Pubescence du corps très
courte et éparse; sur les pattes une pubescence demi-dressée,
longue et copieuse; des poils très longs, bruns sur le corps. Tète
beaucoup plus longue que large, rectangulaire, les côtés à peu près
droits, parallèles, le bord postérieur tronqué. L’épistome est
caréné, bombé, descendant vers les mandibules, sa portion
médiane faisant un lobe largement échancré. Mandibules armées
de 7 dents subégales; quan | elles sont fermées, elles forment un
demi-cercle au devant de la tête Les poils de la tête sont très
longs ; ils forment une sorte de houpe sur le vertex et une barbe
dressée perpendiculairement, au-dessous de la tête. Les antennes
sont articulées peu en arrière du milieu de la longueur de la tête;
scape pourvu de quelques poils dressés. Yeux placés juste en
arrière de l’articulation des antennes. Corselet long et bas; épino-
tum arrondi Écaille épaisse, sa face postérieure à peu près plane,
sa face antérieure bombée Ailes médiocrement enfumées.
L. 16.5-17 mill.; tête 5.3 X 2; longueur du corselet 6 ; scape 3;
tibia post. 4 mill.
Pachitea (Pérou); 2 exemplaires.
Var. postangulata n.
©. Diffère du type en ce qu’elle a la tête un peu plus longue et les
angles occipitaux saillants hors du bord postérieur. Le dessous de
la tête n’a pas de barbe, dans mon unique exemplaire.
Tête 3.6 X 2 mill.
Pachitea.
C. sphenocephalus n. sp.
©. Très semblable au précédent ; n’en diffère que par la forme de
la tête et par la sculpture qui est un peu plus grossière; le corselet
est plus distinctement réticulé et un peu moins luisant; la tête est
tout à fait mate. La tête est notablement rétrécie en arrière, à partir
des yeux qui sont un peu saillants, tronquée derrière; on dirait la
tête de la petite © d’un Camponotus de grande taille (p. ex. certaines
sous-espèces du C. maculatus).
L. 16 mill.; tête 5.4 X 1.9; bord post. 1.1 mill.
Pachitea; 1 exemplaire.
Ces PO de Camponotus, ainsi que le C. mirabilis Emery (Rend.
Accad. Bologna, 1902-35) proviennent toutes du Pérou et ont été
récoltées par un collecteur de la maison STAUDINGER und BANG-
Ha14s. Les deux espèces nouvelles que j'ai décrites ici prouvent que
le C. mirabilis, dont elles ont l’habitus, se rattache au groupe
macrocephalus EMERY, etc.
*
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
VIIL
Assemblée mensuelle du 5 août 1911.
Présidence de M. À. LAMEERE, vice-président.
La séance est ouverte à 20 heures.
= M. WILLEM, président, ainsi que MM. DESNEUX et SCHOUTEDEN
s’excusent de ne pouvoir assister à la séance. En l’absence de
M. SCHOUTEDEN, M. DESGUIN remplit les fonctions de secrétaire.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1 juillet 1911
est approuvé.
Travaux pour les Annales. — L'assemblée décide l'impression des
travaux insérés dans ce numéro.
Communications. — M. BONDROIT & à propos de la zoogéographie
de la Belgique » signale des captures de Longicornes intéressants
dans la région subalpine de la Baraque Michel et aux environs de
Virton.
M. LAMEERE est d'avis qu’on ne peut pas tenir compte de captures
isolées pour en tirer des conclusions zoogéographiques.
M. Bonoroir reconnaît la valeur de cette objection, spécialement
pour les Longicornes, dont les larves peuvent avoir été importées
avec des bois étrangers ; ce n’est toutefois pas le cas pour les envi-
rons de Virton, où l’éloignement de toute voie navigable rend cette
hypothèse improbable.
ol
— La séance est levée à 21 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 1x 1911. 15
228
ON SOME RECENT RHYNCHOTAL CRITICISM
by WW. L. Distant.
D' BErGRoTH (ante p. 184) has published under the title « on
some recently described Hemiptera, chiefly from India » what is
really a piece of personal invective, illustrated with the usual pla-
giarism from other writers. I am compelled to reply, not only
because this onslanght has appeared in the Annales of an eminent
entomological society, but also because silence on my part might be
misunderstood.
BERGROTH remarks that 1 (seem to greatly resent every criticism
of my works, forgetting that science can make no progress without
criticism ». | cannot admit the accuracy of this statement, for
though I have always thankfully availed myself of correction, even
in some cases from BERGROTH himself, I should he indeed neglect-
ing the axioms of science if I were to agree with all the pseudo-
criticism which marks the « disastrous activity » of this versatile
controversialist Space will only allow me 10 give a few instances.
In the Rev. d’Ent. (XI, p. 264), BERGROTH stated that may genus
Parabrachytes «est identique au genre Odontorrhopala STAL », I
replied to this (Ann. Mag. Nat. Hist. (6) XI, p. 55) giving parallel
descriptions of the two genera. BERGROTH then informed me that
be was glad I had cleared the matter up, as he had not (up to that
time) seen a specimen of Stäls genus!! In the same publication
(p. 210) he stated that the Rhaphigaster rinaspus DALL., € est sans
doute une Menida.» Whereas DALLAS had placed it rightly, of course
substituting the older name Nezara for Rhaphigaster. This was
probably another hasty conclusion, for had BERGROTH seen or
known the species be would not have committed so glaring an
indiscretion. In these Annales (VIII, p. 297) he stated that some
African species of Tingididæ which I had provisionally placed in
the genus Phatnoma really belonged to the Oriental genus Gory-
centrum, with which however they had nothing to do and for
which figures existed to preclude such a statement. Are these few
instances, from many others, to be taken as an illustration of his
otherwise sound. dictum that « science can make no progress
wishout criticism »°?
BERGROTH is however guite correct in pointing out that under
the name of Consivius collinus 1 have redescribed Corizus hyos-
cyami L. HorRvATH in also pointing out the same error more accu-
rately refers to that species as Therapha hyoscyami. Such an
aberration on my part is naturally to me both a source of regret
and chagrin, but I am slightly comforted by feeling that in this
se
299
culpable error I must possess the sympathy of my vigilant critic.
A similar calamity occurred to BERGROTH himself when be descri-
bed a Pentatomid (which had also previously been correctly
placed, named and figured) as an Aradid, and as with my own
error, under a newly proposed genus in the wrong family.
BERGROTH states that the species I described from Borneo as
Abgarus typicus is a species of Æthalotus from which the head had
been detatched « and then glued on to the thorax ». Of course if
this were so it would almost prove that clairvoyance is another
qualification of the contentious Doctor, for he has not otherwise seen
the unique type in my collection. The head has not been detatched,
nor is there the slightest evidence of « glue ». He describes the
genus as a mere « artefact ». Of course the possibility of structural
accidents is a real one. BERGROTH himself has afforded an illus-
tration. In my € Indian Rhynchota (IT, p. 247) » I described and
figured a species of Homoptera as Putala maculata. In 1907,
BerGrorx (Wien. Ent. Zeit.) gave a description of another suppo-
sed species under the name of P. sima which he stated differed
. from my species in the shape of the apical process to the head.
This was merely a not uncommon distortion in closely packed
spirit specimens!... T have seen BERGROTH'S type. P. maculata and
P. sima are both absolutely identical.
Both BERGROTH and HORVATEH in eriticising my work differ also
from one another. Thus HoRvATH, as I do, uses the old family
name Lygæidæ, whilst BERGRoTH follows KirKkALDY’S ruling in
employing the name Myodochidæ. HoRvATH has recently pronoun-
ced my genus Arlemidorus as a synonym of Hyginus. BERGROTH
takes a different view, probably from the totally different charac-
ters, but as I am concerned, he can only say « DISTANT may he
right in regarding it as distinct », BERGROTH writes € The genera
Esmunus (1) Disr. and Æuhemerus Disr. placed in the Hetero-
gastrinæ, are so like Blissinæ, that I suppose they will prove to
belong to this subfamily even if the membranal nervures are
correctly figured ». These are both correctly figured and described
and locate the genera, according to SrAL’s ruling, in the Heteroga-
strinæ. BERGROTH seems to favour the idea that if genera « are so
like Blissinæ » they must be placed there, in spite of their mem-
branal characters. What than becomes of the value of structural
characters to which my censor asserts I have «a repugnance »?
HorvarH however goes further and states that both Esmun and
Euhemerus are the same and that both — Blissus. Truly critics
disagree with one another!
(1) I take it that BeRGROoTH here means Esmun.
Ps UT LR RC M'A Lie LOUE, IA FINS Les 108 PERMET ET
dm ‘ RO - 2 TT FITR ei Ge Re DANS
À 2:
230
With the Tingididæ, BERGROTH pursues a strange logic. HORVATH
had stated that my genera Ayrerus and Urentius were the same,
though as I pointed out à pronotal hood was present in one and
not in the other. BERGROTH than argues that as the species descri-
bed by HORVATH as Urentius chobauti has no hood, the character
is only a specific one. He does not seem to recognize the plain
fact that HORVATH is using my genus in a manner I quite dispute.
But whatever differences there may be in the merits and views
of our taxonomical work, in which BERGROTH seems to claim the
authority and pursue the method of a taxonomical Athanasius, any
approach to misrepresentation should be avoided. He writes (ante
p. 187) that I did « not scruple to speak of REUTERS disastrous
results in retarding a knowledge » of the Capsidæ. What I did say,
and what I now repeat, is that difference in taxonomical views
Qis à very healthy sign, and the study is frequently more advan-
ced by the different proposition in classification, when they are
proposed on special reasons, than is the case when € a canon is
claimed for an individual arrangement as has been done for the
Capsidæ with disastrous results in retarding a knowledge of that
family ». For not following this arrangement I have been assailed
unguibus et rostro, and this particular advocacy of a system, 1 con-
sider detrimental to the study of a particularly difficult family. In
this position I have made myself clearly understood in my vol. V.
(p. 228), and I have no more failed to admire, and profit by the
life-long work of D' REUTER than I have ever felt compelled to
overestimate the pseudo-criticism and invective of D' BERGROTH.
I have always, as far as possible, figured my species and pro-
posed genera, which allows errors to be at once recognized if
wrong identifications have been made. The describer — like BERG-
ROTH — who seldom figures may be an ardent critic of work thus
illustrated, while his own remains in the protection of obscurity.
In the paper to which I am replying, BERGROTH has successfuly
rid himself of the thin « veneer » of courtesy which usually apper-
tains to his publications, but while I am preserved from his praise
I can well afford to disregard his abuse.
LIBELLEN VON SINTANG, BORNEO
gesammelt von D° L. MARTIN
von D° KF. His, in Rheinau, Schweiz
Herr Hofrat D° MARTIN in Diessen am Ammersee hatte die grosse
Gefalligkeit, mir eine Sammlung von Libellen zu überlassen, die er
im Jahr 1910 von Borneo mitbrachte. Die Beschaffenheit der Gegend
von Sintang ist von dem Sammler anschaulich geschildert (in
« Lepidopterologische Erinnerungen von einer Rundfahrt um den
asiatischen Kontinent » — Deutsche Entom. National Bibliothek 2,
p. 7, etc., Sintang speziell betreffend pag. 50 ff. — 1911). Trotz der
weit in das Innere der Insel vorgeschobenen Lage des Ortes handelt
es sich um sehr tief gelegenes Alluvialland, das vollkommen flach,
stark versumpft und dicht bewaldet ist, bei sehr reichlichen Nieder-
schlagsmengen. Die in der folgenden Liste vertretenen Libellen
repräsentieren also eine Tieflandfauna, Gebirgsformen sind darunter
nicht vertreten. Sie sind exakt datiert und ausgezeichnet erhalten.
Da eine synoptische Darstellung der Odonaten von Borneo bisher
nicht unternommen ist, glaube ich, die nachfolgende Aufzählung
von 43 Arten werde als Beitrag zu einer solchen willkommen sein.
Die Odonatenfauna von Borneo ist zweifellos sehr reich und ich
schätze D° MarrTiN’s Ausbeute auf hôchstens ein Drittel der ge-
sammten Artenzahl der grossen Insel. D' MARTIN war selbst in
Sintang vom 28. X. 1909 bis zum 4. V. 14910 und liess während
dieser Zeit und noch für etwa 2 Monate nachher durch eingeborene
Sammler Insekten eintragen. Selbstverständlich sind unter diesen
Umständen die kleinern und die mehr versteckt lebenden Arten
schwächer vertreten als die robusten Tiere die sich überall offen
zeigen. In der folgenden Darstellung wird die Subfamilie der
Libellulinæ etwas knapper behandelt, als der Rest, weil ich für die
Libellulinæ auf die monographische Bearbeitung verweisen kann
und muss, die jetzt zur Hälfte erschienen ist (Collections SELYS,
Fasc. 9-12, 1909-11) und deren Druck rüstig weiter geht.
CALOPTERYGIDÆ.
1. — Dysphæa lugens SELYys, 3" Addit. Synops. Calopteryg.,
p. 21, sep. (1873) Süd Borneo, coll. SELYS.
8 Jd,1 9%; 28: T., 2,11.27:.99 80. TI :,4 M9 461914
© 24. III.
. Der hyaline Teil der Flügel zwischen dem basalen und apicalen
schwarz stark gelb tingiert; alle Expl. ohne schwarzen Costalstreif
Basale schwarze Zeichnung etwas variabel, im Vfl. im Minimum 2,
im Maximum 9 Zellen distal vom Nodus abschliessend; im Hfl. im
Minimum 12 Zellen proximal vom Pterostigma, im Maximum am
Pterostigma. Die 15 Exemplare bilden für die Zeichnung beider
Flügel eine kontinuierliche Reiïhe zwischen den Maxima und Minima.
Der schwarze Spitzenfleck reicht bei allen Expl. ziemlich gleich-
mässig im Vfl. bis zum distalen Ende des Pterostigma, im Hfl. 2-3
Zellen weiter proximal. Bei grüsster Verdunkelung bleibt somit im
HA. nur eine ganz schmale hyaline Zone zwischen der basalen und
apicalen schwarzen Zeichnung (2 Expl.). — Abd. 41; Hf. 32;
Pt. < 3 bis 43, 34, 5. |
©. (Bisher unbeschrieben.) Unterlippe trübbraun mit schwarzen
Spitzen. Oberlippe hellgelb mit schwarzem Saum und Mittelfleck.
Epistom vorne schwarz, oben schwarz mit vorderm gelben Saum.
Stirn schwarz, matt ; am vordern Rand ein breiter sehr diffuser Streif
und zwischen Antennen und Ocellen unscharf begrenzte Fleckchen
trüb rothbraun. Occiput schwarz. Thorax ziemlich licht olivbraun
mit scharf begrenzten, ziemlich schmalen schwarzen Streifen : an
der Mediannat; etwas näher der Schulter- als der Mediannat ein
oben und unten abgekürzter Streif; schmale Linie an der Schulter-
nat, längs des Flügelsinus mit der medianen verbunden; oben und
unten abgekürzter Streif halbwegs zwischen Schulternat und
Stigma; schmales Streifchen dorsal vom Stigma; sehr schmale,
dorsal etwas erweiterte Linie auf der hintern Seitennat; ein Punkt
nahe der vordern ventralen Ecke des Metepimeron. Unterseite oliv-
braun. Beine schwärzlich, die basale Hälfte der Femora oliv. A bdo-
men schwarz; jederseits eine olivbraune Längsbinde, die breit
beginnt und allmählig reduziert auf dem 7. Sgm. in eine schmale
Linie ausläuft. Ventralseite von Thorax und Abdomen, Beugeseite
der Femora und die Längsadern der Flügelbasis weisslich bereïift.
Auf den Flügeln ist die tiefschwarze Basiszeichnung der durch
lichtes gelbbraun ersetzt, im Vfl. bis zum Nodus, in Hfl. halbwegs
vom Nodus zum Pterostigma; Flügelspitzen ziemlich dunkel braun,
im Vfl. bis zum distalen Ende des Pterostigma, im Hfl. 2 Zellen
weiter proximal. — Abd. 36; HA. 34; Pt. 5. x
Gegen 1 j (von Ain Durian, Malacca) der D. limbata kann ich
HPrdas
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keine Strukturunterscheide auffinden. Dieses Expl. hat, als für /2m-
bata charakteristisch, in beiden Flügeln schwarzen Costalstreif bis
zum Pterostigma, und trotz vôlliger Ausfärbung ist die hyaline
Zone seiner Flügel nicht gelb tingiert; der Thorax ist tiefer
geschwärzt als bei den lugens À.
2. — Micromerus semiopacus SELYSs, 3°% Addit. Synops.
Calopt. Append. p. 64 sep. (1873) 4 Sarawak, Mus. Brit. — FÔRSTER
in LAIDLAW, Fascic. Malay. Zool. 1, p. 198, 1903.
A MED DR VEN TRE VER VER RENE MR RON OUEN) RER UT EE ? 5 —
MESSE TO pe
Le 5 / REET.
AE pe)
Fig. 1. — Micromerus semiopacus cd juv. (Sintang).
.. Micromerus Martinæ KArscH, Entom. Nachr. 17, p. 243 (1891)
d Bindjei, Sumatra ; — FôRSTrER 1. c. (1903).
Micromerus affinis LAIDLAW, Proc. Zool. Soc. London 1902, p. 90,
tab. 6, fig. 7, J° Kwala Aring, Malacca; — FÔRSTER 1. c. (1903)
Kelantan ; — LAIDLAW, ibid. p. 199 (1903).
2 J'juv. 16. 21. IV. — Die SELys’sche Beschreibung stimmt sehr
gut auf unsere Expl., bei denen blos in Folge mangelnder Ausfür-
bung die Verdunkelung der apicalen Hälfte der Vfl. erst angedeutet
ist. Für FôRSTERS Annahme dass semiopacus, Martinæ und affinis
hôchstens als geographische Formen verschieden sind, sprechen
durchaus die drei Beschreibungen. Die starke Aderverdichtung der
postnodalen Flügelhälfte finde ich nirgends erwähnt, doch ist sie
in LAIDLAWS Abbildung wiedergegeben, soweit das von einer
Lithographie erwartet werden mag. Man vergleiche dafür etwa die
Figuren, die WiLLrAMsON für Micromerus lineatus GS gibt (Proc.
U. S. Nat. Mus. 28, p. 171, 1904). Die Zahl der Schaltsektoren
ergibt sich für
VA. M;-M M,-Rs Rs-M; Hf. M;-M M,-Rs Rs-M;
lineatus 4 2 2 3 2 2
semiopacus 5) 2 2 4 2 2
Der Unterschied scheint zunächst nicht gross, gewinnt aber an
234
Bedeutung dadurch, dass die Schaltsektoren bei semiopacus viel .
weiter proximalwärts reichen; dies bedingt in dem distalen Flügel-
drittel ein sehr eigenartiges Netzwerk von vielen gleichen, recht-
eckigen kleinen Zellen.
3. — Neurobasis chinensis LiNNé. 1 ' juv, 15. III.
4. — Vestalis amœæna (HAGEN) SELYs. 1 4, 2 99, alle juv. 2.
IIL., 4. 16. IV.
AGRIONIDÆ.
», — Aciagrion borneense nov. spec. — 1 «j 21. XI. — Von
Aciagrion hisopa verschieden durch die geringere Grôsse (hisopa
d Abd. 24-26, Hfl. 15-16 mill.; borneense Abd. 19, Hfl. 15) und die
schwarzen Zeichnungen der terminalen Segmente. Die Gattung
bedarf übrigens der Revision; Strukturmerkmale sind bisher noch
nirgends abgebildet. Unser isoliertes gehürt nach Gestalt, Flügel-
aderung und Zeichnungstypus so gut wie sicher in die Gattung
Aciagrion.
Unterlippe weisslich; Oberlippe grünlich mit grossem schwar-
zem Fleck der Basis; Epistom dunkel; Stirn vorne grünlich (Fär-
bung in dieser Gezend nicht sehr gut erhalten), oben schwarz;
schmale, Kkeilfürmige grüne Postocularflecken. Occiput median
schwarz, lateral breit hellgrün. Augen oben dunkel, unten hell-
grün. Prothorax schwarz, seitlich ziemlich breit blau; Lobus
Fig. 2. — Aciagrion borneense (Ÿ (Sintang).
posterior in ganz flachem, gleichmässigem Kreisbogen aufgerichtet,
sehr fein hell gesäumt. Thorax vorne schwarz, mit geraden, sehr
schmalen, vollständigen hellen Antehumerallinien; Seiten hellblau;
die dunkle Farbe überschreitet von vorne die Schulternat bis nicht
ganz Zur halben Distanz nach dem Stigma und schliesst in gerader
Linie ab; sehr kleines schwarzes Comma am dorsalen Ende der
2
235
vordern (obliterierten) und der hintern Seitennat; Unterseite
weisslich. Beine weisslich, die Dornen und eine Linie auf der
Streckseite der Femora schwarz; Klauenzähne deutlich. Abdomen
sehr schlank. Sgm. 1 dorsal mit viereckigem von Ende zu Ende
reichendem bronzegrünschwarzem Fleck, seitlich grünblau ; 2 mit
durchlaufender dunkler Dorsalbinde, die nahe dem Ende erst sehr
wenig verbreitert und dann etwas verengt ist, seitlich grünblau;
Fig. 3 a, b, c. — Aciagrion borneense (Ÿ (Sintang).
3-7 Dorsum schwarzgrünbronze, Seiten und Ventralseite gelblich ;
8 himmelblau mit breitem durchlaufendem schwarzem Dorsalstreif ;
9 ganz himmelblau; 10 ebenso mit breitem schwarzem Dorsalfleck.
Appendices schwarz, der medial-ventrale Teil der inferiores
weisslich. Das 10. Sgm. ist dorsal ein wenig verkürzt und ziemlich
flach ausgerandet; App. sup. in der dorsalen und lateralen Ansicht
ungefäbr dreieckig, etwas stumpf: inf. sehr klein, aus einem
dorsalen Hôckerchen medial-ventralwärts in eine schmale Leiste
übergehend; das ganze sehr klein (Fig. 3, a b c).
Flügel ganz hyalin, Pterostigma sehr klein, schwarz (Fig. 2).
6. — Pseudagrion microcephalum Ram. 1 ç'; 10. XI.
7. — Ceriagrion cerinorubellum BRAUER. 5 (, 1 9; 10.
DAT LINE 6 IDE; JE,
AMPHICNEMIS.
Die Sammlung enthält 2 Arten dieser durch ihre überaus
schlanke Gestalt und die glänzenden Metallfarben sehr auffallenden
Gattung, deren ausserdem noch durch eigenartige Strukturen
des Prothorax und der Appendices ausgezeichnet sind. Die beiden
Arten lassen sich wie folgt kurz charakterisieren :
a. . Pterostigma mit spitzem, basalwärts verlängertem anal-
236
proximalem Winkel, grau mit sehr feinem hellem Rand, in
allen Flügeln gleich.Am Lobus post. der Prothorax ein langes
gekrümmtes Hôrnchen. Rs entspringt ein wenig distal vom
Subnodus. Etwas grôsser als die Art sub b und die Flügel ein
wenig breiter (© siehe die Beschreibung unten). A. Wallacei.
b. {. Pterostigma fast quadratisch, grau mit breitem weissem Saum
im Vf., grosser und ganz weisslichgelb im Hfl. Am Lobus
post. des Prothorax kein Horn. Rs genau am Subnodus.
Kleiner und schmalflügliger als die Art sub a. A. Martini.
8. — Amphicnemis Wallacei SELYs.— Synops. Agrion. Lég.
Platycnemis, p. 9, sep. (1863), ' Sarawak; — id. Synops. Agrion.
Lég. Agrion, suite et fin p. 34, sep. (1877).
LAC XIT",, 24 02 X T0 22
4. Entspricht vôllig der Beschreibung von DE SELYS. —
Abd. 354; Hfl. 19. — Die Appendices sind äusserst zart, weisslich
und durchscheinend ;
die Zeichnung (Fig.5)
gibt davon Kkein ein-
wandfreies Bild, dadas
Abdomenende etwas
komprimiert ist. Cha-
rakteristisch er-
in Form eines einfachen spitzen Zahnes, wie ihn auch DE SELYS
beschreibt.
Fig. D. — Amphicnemis Wallacei dj (Sintang). Appendices lateral.
©. Trotz der grossen Farbendifferenz im Thorax halte ich die
(hier zum erstenmal beschriehbenen) © nach ibrer Gestalt und
scheint insbesondere
der dorsale Fortsatz
PT A |
237
Flügeladerung sicher fürdie® von Wallacei.— Unterlippe weisslich-
gelb ; Oberlippe glänzend schwarz mit breitem gelblichem Saum.
Epistom schwarz, vorne schmal gelblich gesäumt; Stirn atlas-
glänzend’ grünblau metallisch, vorne mit schmalem hellgelbem
Saum. Der ganze Thorax mit den Femora und Tibien leuchtend
blutrot, Tarsen gelblich, Dornen dunkel; an den Flügelsinus schmale
grünmetallische Säume. Lobus post. des Prothorax breit, die
lateralen Ecken wie beim etwas spitzwinklig gerade nach hinten
_vorspringend, die Mitte in flachem Bogen gerundet, ohne das Horn
des . Abdomen sehr schlank, dorsal schwärzlich, blaumetallisch
glänzend, ventral trüb gelblichbraun. — Abd. 35; Hf1. 21. ‘
Der Abgang von Rs ist etwas variabel, bei 3 Exempl. wie beim
um etwas weniger als eine halbe Zellbreite distal vom Subnodus ;
beim #4. Exempl. dem Subnodus sehr genähert.
9. — Amphicnemis Martini nov. spec.
Cf TAXI:
d. Unterlippe weisslichgelb; Oberlippe hellgelb, dieBasis bräun-
lich mit 3 schwarzen Punkten. Epistom schwarz; Stirn vorne
weisslich,oben atlasglänzend blaugrün metallisch ; Occiput schwarz.
Prothorax grünmetallisch, die Seiten ziemlich schmal bhellgelb ;
Lobus post. in regelmässigem flachem Kreisbogen ein wenig auf-
gerichtet. Thorax vorne glänzend grünmetallisch; diese Farbe
seitwärts übergreifend dorsal bis zur hintern Seitennat, ventral bis
nahe zum Stigma ; Rest
der Seiten und Unterseite [
weisslichgelb. Beine
weisslichgelb ; Knie
scharf begrenztschwarz;
Dornen hellgelb; keine
Klauëénzähne sichtbar.
Abdomen sehr schlank ;
dorsal dunkelbraun,
blaugrün metallisch
glänzend, seitlich und
ventral weisslichgelb ;
10. Sgm. und App. weiss-
lichgelb. Appendices im Princip sehr ähnlich wie bei Wallacei,
doch etwas kleiner, insbesondere die inf. kürzer und am Ende
nicht erweitert ; der dorsale Fortsatz der App. sup. ist eine ziem-
lich breite, durch einen halbkreïsfürmigen Einschnittg eteilte dünne
Platte. (Für die Zeichnung gilt der gleiche Vorbehalt wei bei A.
Wallacei). — Abd. 32; Hf. 20.
Fig. 6. — Amphicuemis Martini (Ÿ (Sintang).
Appendices lateral,
238
Das «j sieht dem Wallacei J' sehr ähnlich, von dem es sich aber
durch das Fehlen des Horns am Prothoraxrand sofort unterscheidet.
Auch das eigentümliche hellgelbe und etwas vergrôsserte Pteros-
tigma im HA. ist ein auffallendes Kennzeichen (die eine Hfl. spitze
fehlt, die erhaltene sieht aber durchaus nicht so aus, als ob etwa
die fragliche Struktur eine monstrôse Bildung wäre). KRÜGER
beschreibt (Stettin. ent. Zeitg. 59, p. 123, 1898) als A. ecornuta
eine Art von Sumatra, deren ebenfalls unbewehrten Hinterrand
des Prothorax hat: diese Art ist aber sehr beträchtlich grüsser
(Abd. A ; HA. 26) als die unsrige. Herrn Hofrat D' L. MARTIN
dankbar gewidmet.
10. — Pericnemis stictica SELYS. —— Synops. Agrion. Lég.
Platycnemis, p. 8, sep. (1863), Java; — id. Synops. Agrion. Lég. .
Agrion, suite et fin, p.38, sep. (1877); — KRüGER, Stettin. ent. Zeitg.
59, p. 125 (1898), © Sumatra ; — LaAIDLAW, Proc. Zool.Soc. London,
1902, p. 386, ' Malacca.
10 91.1V. — Abd. 55, HA. 40. — Die Art ist sehr ausgezeichnet
durch ihre beträchtliche Grüsse, die Bildung der Flügelspitze mit
breitem, fünfeckigem Pterostigma, dem 2 Zellreihen zwischen
C und R folgen. Bei unserm Expl. ist der hintere Rand des Pro-
thorax, wie von DE SELYS für das « beschrieben, in ein langes,
sehr spitzes, etwas gekrümmes Hôrnchen ausgezogen, wäbhrend
DE SELYS für das © (Java) angibt « [lobe postérieur] formant au
milieu un angle oblique, assez saillant et un peu redressé ». Wie
weit es sich da um blosse individuelle Differenzen oder um mehr
handelt, lässt sich vorläufig nicht entscheiden, da nur sehr wenige
Individuen dieser Art beschrieben sind.
GOMPHINÆ.
11. — Macrogomphus Albardæ SELYs.— 4°% Addit. Synops.
Gomphin., p.8,11 sep. (1878), J© Palembang, Sumatra; — id., Ann.
Mus. civ. Genova 27, p. 469 (1889), Ban-
ka; — KarsCH, Ent. Nachr. 17, :p. 244
(1891), Deli, Sumatra ; — KRÜGER, Stettin.
ent. Zeitg. 59, p. 300 (1898), Soekaranda,
Sumatra.
{ juv. 12. IV. — Das Expl. stimmt
in allen wicht'gen Punkten überein mit
einem adulten sumatranischen çj (Deli,
leg. W. BuRCHARDT, Mus. Hamburg,
nach diesem Expl. Fig. 8). Bei unserm
unvollkommen ausgefärbten Expl. ist die Stirnzeichnung noch
Fe S
Fig.7.—Macrogomphus Albarde
cŸ (Sintang).
239
undeutlich; die antehumeralen Streifen sind trüb grünlichgrau,
die seitlichen Flecken sehr licht citrongelb (bei dem adulten
von Deli’alle Zeichnungen braun-
sé Ë j orange); die Grundfarbe ist auch
bei den adulten Expl. kein volles
Schwarz, sondern ein düsteres
Rotbraun. Die Flügelbasis ist bei
dem Expl. von Borneo etwas mehr
gebräunt als bei dem sumatrani-
schen, diffus auslaufend bis Anq 1
und Cuq 1. — Abd. 47, Hfl. 40,
Pr
12. — Ictinus melænops
SELYS-HAGEN, Monogr. Gomph.
p. 932, 686, tab. 15, fig. 1 (1857),
de Malacca; — SELYSs, Addit.,
Synops. Gomph., p. 22, sep. (1859);
— KarsCH, Ent. Nachr. 17, p. 244
(1891), Deli, Sumatra; — KRüÜGER,
Stettin.ent. Zeitg.59, p. 315 (1898),
Fig. 8. — Macrogomphus Albarde Ÿ Soekaranda, SAUT (als Race
(Deli, Sumatra). sumatranus beschrieben) ; — MAR-
TIN, MISSION PAVIE, p.14,sep.(1904),
Borneo, Malacca, Cambodja, Tonkin; — WiLLIAMSON, Proc. U.S.
Nat. Mus, 53, p. 280 (1907), fig. 7, 8, p. 902, fig. 29, 5, Siam.
1, 22, III. (Ferner liegen vor 5 4,2 9, Kwala Kangsar, Perak,
Mus. Hamburg). Unser Expl. zeigt einige kleine Unterschiede
gegen die Serie von Perak : die gelben
Fleckchen der untern vordern Stirn-
ecken ein wenig grôüsser; Antehumeral-
streifen schmaler; der Punkt am Flügel-
sinus grôüsser und ausserdem noch ein
winziges eben angedeutetes Comma vor
dem ventralen Ende der Schulternat ;
beide lateralen Thoraxbinden schmaler.
Keine Unterschiede in der Abdomen- Fig. 9. — Jctinus melenops Ÿ
zeichnung. Unsere Fig. 9 gestattet eine Pare)
direkte Vergleichung mit der Abbildung von WILLIAMSON nach
Expl. von Siam (1).
(1) Ich môchte ausdrücklich auf die hier cilierte WirrraMsoN’sche Arbeit
. hinweïsen,die weitaus das wichtigste ist, was seit langer Zeit über Gomphinen
publiziert wurde. Der Versuch, eine für beide Geschlechter gültige, auf Ader-
240
ÆSCHNINEÆ.
13. — Jagoria Modiglianii.
Oligoæschna Modiglianii SEeLvs, Ann. Mus. civ. Genova 27,
p. 471 (1889), Fig. (Hauptzüge der Aderung), 1 unvollständiges
d Nias, Mus. Genova; — KirBy, Cat. p. 86 (1890).
Jagoria Modiglianii KrüGEr, Stettin. ent. Zeitg. 59, p. 288, 327
(1898), © Soekaranda, Sumatra; © Brunei, N. Borneo; — KR. MARTIN,
Coll. SELYS, Æschn. p.130, fig. 126 (Flügel), fig. 127 (App. 4) (1909)
Nias, Borneo.
? Jagoria pæciloptera (pars) KarscH, Entom. Nachr. 15, p. 239
(1889), die Type pæœciloptera, 1 © von den Philippinen, Mus. Berol.,
gehôrt wahrscheinlich einer andern Art an; aber das in zweiter
Linie erwähnte ' von Singapore kônnte môglicherweise zu J. Mo-
diglianii gehôren.
Dolæschna elacatura NEEDHAM, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. 93,
p. 143, 1 © Mindai, Borneo; Fig. 5, sehr schône photographische
Abbildung des ganzen Tiers. ”
Jagoria elacatura R. MARTIN, Coll. SELYS, Aeschn. p. 135 (1909).
9 LA, 2. 24. III.
Ausserdem liegt mir noch vor : 1 gleiches «' von Borneo (ded.
R. MarTIN), und sehr wahrscheinlich zugehôrig 2 99 Borneo
(id.) und 1 © Perak (leg. KÜNSTLER, Mus. Hamburg).
Die sind ganz sicher RENÉ MARTINS Jagoria Modigliari, die
nach der Abbildung der Appendices unverkennbar ist; wahr-
scheinlich ist auch ibre Identifizierung mit der ursprünglichen
Type von Nias, sowie mit dem singaporischen der J. pœciloptera;
allerdings gestatten beide Beschreibungen nicht, zu voller Sicher-
merkmale gegründete Gattungstabelle aufzustellen ist zwar noch nicht restlos
durchführbar, aber WizLiaMsON ist dem Ziele sehr nahe gekommen, und seine
Darstellung enthält eine Menge néuer Beobachtungen uud fruchtbarer Anre-
gungen. Eine ausgezeichnete Idee, die ich für meinen eigenen Gebrauch
sofort adoptiert habe, war auch die Darstellung der Thoraxzeichnung nach
einem schematischen Grundriss (1. c., pag. 302). In der Folge kam ich darauf,
das Schema etwas abzuändern, d. h. die (obliterierte) vordere Seitennat nicht
mit darzustellen, sondern die Umrisse müglichst direkt nach einem bestimmten
Objekt zu kopieren; die Figuren (7, 9 bleiben damit allerdings schematisch,
da die einzelnen Proportionen von Gattung zu Gattung sich ändern, immerhin
nicht so sehr dass das gemeinsame Schema nicht anwendbar bliebe; der
Grundriss meiner Thoraxfiguren ist nach Ophiogomphus serpentinus entworfen
und allerdings auch nach diesem leicht schematisiert; dieser Grundriss wurde
in Zinkotypie reproduziert,.sodass die Eintragung des Zeichnungsmusters die
einzige noch erforderliche Arbeit bleibt.
NE AP A
NET ont
ANNE A TA
ES AE EAN
241
heit über diesen Punkt zu gelangen. NEEDHAMS Dolæschna elacatura
ist so gut wie sicher das gleiche ©, das ich hier der Jagoria
. Modigliantii zuteile, welche Zuteilung wiederum sehr grosse Wahr-
scheinlichkeit für sich hat. Die Unterschiede, welche die verschie-
denen Beschreibungen angeben, sind solche der Geschlechter und
wabrscheinlich der Ausfirbung und Erhaltung der Farben.
. Oberlippe orange; Gesicht trüb olivhraun; Stirn vorne aus
dieser Färbung allmählig zur Hôhe in schwarz übergehend; oben
sehr düster olivgrün, nach dem vordern Rande breit schwarz und
durch einen schmalen, etwas diffusen longitudinalen dunkeln
Streif ein T-Fleck angedeutet. Thorax vorne sehr düster sammtig
rotbraun; oben und unten abgekürzte, dorsalwärts stark konver-
gente grüne Antehumeralstreifen; von diesen getrennt nur wenig
schmalere grüne Querstreifen an den Flügelsinus. Thoraxseiten
sehr trüb rothbraun, bei Kkeinem der 5 Expl. eine Zeichnung
erhalten (MARTIN beschreibt eine grüne Binde auf dem Mete-
pimeron). Abdomen schlank ; Sgm. 5 sehr stark verengt, dann fast
cylindrisch (die Spindelform des © nur eben angedeutet); bei allen
unsern Expl. sehr verdüstert, schwärzlich, mit Andeutung von
kleinen hellen Flecken an der Querkanten und caudalen Enden
der Segm. 3-7. Appendices wie die Fig. 127 bei R. MARTIN. Beine
schwarzbraun, die Femora düster rotbraun. Flügel fast gleich-
mässig graugelb getrübt, die Farbe nur nach den Spitzen ganz
allmählig etwas vertieft. Pterostigma rotbraun, Membranula
schwärzlich. 8 Zellen im Analdreieck. Abd. 40 + 5.5, Hfl. 37,
Pt. 2,5 (Sintang) bis 43 + 5.5, 40, 2,5 (Borneo R. MARTIN).
© (adult, Borneo). Oberlippe orange, Gesicht und Stirn trüb
braun ; auf der Stirnkante eine schinale und diffuse Verdunkelung
Thorax trüb rotbraun; vorne die Zeichnung des in sehr trübem
graulichgrün eében sichtbar; seitlich keine Zeichnung erhalten.
Abdomen braun, helle Zeichnungen ähnlich wie bei den 4 ange
deutet; die Spindelform deutlich, aber durch seitliche Kompression
des Objekts etwas gestürt. Beine sehr licht rothraun. App. fehlen
Abd. 40, Hf. 40, Pt. 2.5. (Auf die Färbung dieses Expl. passt.
NEEDHAMS Beschreibung.)
© (juv., Borneo). Am Thorax ist vorne keine Zeichnung sichtbar,
seitlich zwei nicht ganz scharf begrenzte weisslichgelbe Binden,
nach vorne diffus, hinten schärfer begrenzt von einer dunkel-
_braunen Zone ; beide Binden ungefähr gleichbreit, auf dem Mesepi-
meron und Metepimeron. App. fehlen. Abd. 40, Hfl. 40, Pt. 2.5.
O (ad., Malacca). Thorax ziemlich licht etwas trüb braun; vorne
keine Zeichnung wahrnehmbar, seitlich wie beim vorigen Expl.
zwei lebhaft sich abhebende lichtgelbe Binden. Die Spindelform
des Abdomens-sehr ausgeprägt (genau wie in NEEDHAMS Abbil-
242
dung); trüb braun, helle Zeichnungen nur an der Querkante von
Segm.5 und 6 sichtbar. App. 7 mm., ein sehr dünner Stiel von
2,5 mm., Linge verbreitert sich allmählig in ein ovales Blatt von
1.8 mm. maximaler Breite. Da bei dem Expl. diese Appendices
horizontal seitlich abstehen, sieht es noch besonders wunderlich
aus. Abd. 40 + 7, Hf1. 40, Pt. 2.5.
Flügelfärbung aller 3 99 ungefähr gleich (entsprechend NEED-
HAMS Abbildung) : diffus goldgelb, hyalin die Spitzen und in etwas
variablem Umfang, hôchstens bis zum t, der Raum zwischen À und
dem Flügelrand ; bei den 2 Expl. von Borneo die gelbe Färbung im
postnodalen Teil ein wenig dunkler als im antenodalen.
14. — Heliæschna Idæ.
Gynacantha Idæ BRAUER., Zool. bot. Wien 14, p. 908 (1864), ®
Borneo; — id. Novara, pp. 75, 103, tab. 2, fig. 2 (1866); — id.
Sitzgsber. Akad. Wien. 77, p. 11, sep. (1878), j' Malacca (ohne
dunkle Zeichnung des Flügeldiscus).
Heliwschna Idæ KaArscH, Ent. Nachr. 18, p. 251 (1892); — id.,
ibid., 19, p. 195 (1893) (nach Autopsie von BRAUERS Type) ; —
KRüGER, Stettin. ent. Zeitg. 59, p. 323 (1898), © Nord Borneo; —
MARTIN, Coll. SELYS, Aeschn., p.164, Fig. 166 (1909), 49, Borneo.
6 ©: — 18. IT., 10. IIL., 5. 12. 98. IV, 9. V.
Die ausführliche Beschreibung BRAUERS (Novara) stimmt recht
eut auf unsere Expl.; ich bemerke folgende Differenzen : (BRAUER,
Sgm. 3 sehr stark verengt) Verengerung des 3. Sgm. sehr varia-
bel, bei 2 Expl. fast fehlend, wahrscheinlich abhängig vom Zustand
243
‘ der Oyarien; (BRAUER, 6 Dornen der 10. Ventralplatte) alle Exem-
plare nur 4 Dornen, aber ausserdem noch eine inkonstante Anzahl
unregelmässiger kleiner Zähnchen ; (BRAUER, die postnodale
braune Binde der Vfl. ist zwar in der Beschreibung erwähnt, in
der Abbildung aber: nur schwach angedeutet) Binde aller Expl.
sehr gut ausgebildet ; adulte Expl. neigen zu weiterer Verdunke-
lung der Flügel, die unregelmässig fleckig erscheint und bei dem
dunkelsten Expl. fast die Tiefe der Postnodalbinde erreicht. Ap-
pendices nur bei einem Expl. (juv.) erhalten, 9 mm. lang, sehr
zart, aus ganz schmaler Basis lanzettfôrmig zugespitzte, ziemlich
breite Blätter. Abd. 55 + 9, Hfl. 53, Pt. 4.
15. — Tetracanthagyna vittata Mac LACHLAN, Trans. Ent.
Soc. London 1898, p. 440, 442, 9 Nord Borneo; — KRüGER, Stettin.
ent. Zeitg. 591, p. 321 (1898), J'© Nord Borneo; — R. MARTIN, Coll.
SELYS, Aeschn., p. 144, 147, Fig. 143 (1909).
1 d'27. IV.
Unsere Kenntnis der Gattung Tetracanthaÿyna beruht im we-
sentlichen auf einer sehr interessanten Abhandlung von Mac
LACHLAN (1. c. 1898) und der Darstellung von R. MARTIN (L. c. 1909).
Ihre Berechtigung als besondere Gattung neben Gynacantha scheint
mir zweifellos, ihre Verwandtschaft vielleicht noch etwas näher
mit Heliæschna als mit Gynacantha. FôrSTER (Jahrb. Nassau 62,
p. 215, 1909) diskutiert die Stellung der Gattung im System und
votiert für ihre Verwandtschaft mit der archaischen Brachytron-
Gruppe; im wesentlichen begründet er diese Ansicht mit dem
annähernd geraden Verlauf von Rspl. Doch scheint mir diese Be-
gründung nicht stichhaltig. Für die Zugehôrigkeit von Tetracan-
thagyna nicht zur archaischen Gattungsreihe, sondern zur cæno-
genetischen /Gynacantha, Æschna, Anax) sprechen folgende
Gründe : ax) das starke Ausweichen von M, costalwärts etwas pro-
ximal vom Pterostigma; b/ die deutliche Asymmetrie der Gabel
von Rs; c/ die beträchtliche Breite des Feldes zwischen Rs und
Rspl; d/endlich ganz besonders das sehr breite Feld zwischen M,
und dem stark gebogenen Mspl. Die Enden von M, und M, sind
bei den wenigen Expl. und Abbildungen die ich gesehen habe
regulär und parallel, ein einigermassen archaischer Zug gegenüber
Formen mit aufgelôstem Ende von M ,, welche Formen aber eher
. in der Æschna- und Anazx-, als in der Gynacantha- Reihe zu suchen
sind.
Nach Mac LacHLANs Beschreibung der T. vittata haben und Q
ungefähr die gleiche Zeichnung der Flügel. Die Flügelfigur 144 bei
R. MARTIN (die zweifellos ein j darstellt, nicht wie die Legende sagt
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 1x 1911, 16
NOiS Vi VF ER tvL AULRR . ie es APSR € ke Cp Es
244
ein ®) halte ich für der gleichen Art angehôrig ; MARTIN gibt sie als
der 7. plagiata. Die zwei einzigen sonst erwähnten sichern
Exemplare der plagiata, die Q Type, die nicht mehr existieren
soll (WATERHOUSE, Trans. Ent. Soc. London, 1878, p.119, tab. 4.
Gynacantha plagiata, 1 9 Borneo) und 1 © von Kwala Aring, Perak
(LaitDLAW, Proc. Zool. Soc. London, 1902, p. 79) besitzen ausser
dem dunkeln Costalstrahl noch breite postnodale braune Quer-
binden. Die Färbung des Kôrpers, insbesondere die recht eigen-
artige des Thorax und der Beine, ist nach den Beschreibungen
bei plagiata und vittata ungefähr gleich. Mir scheinen folgende
Môglichkeiten annehmbar :
1) plagiata und vittata sind nur eine Art; das ist nur mit den
schwarzen Costalstrahlen gezeichnet (vèftata Mac Lac. 1898,
plagiata MARTIN 1909); das © kommt in zwei Formen vor : a) gleich
dem gezeichnet (vittata MAC LAcHL. 1898), b) mit breiten post-
nodalen Querbinden (plagiata WATERHOUSE 1879, LAIDLAwW 1902);
2) es liegen zwei Arten vor : a) ® mit postnodalen Querbinden,
unbekannt (plagiata), b) 9 nur mit dunkelm Costalstrahl (vittata
de Mac LacuL., plagiata nur GR. MARTIN).
Mir kommt vorläufig die Annahme sub 1 als die wahrschein-
lichere vor, aber doch nicht als so sicher, dass ich daraus die
Konsequenzen für die Nomenklatur ziehen mochte.
T. vittata ist eine Libelle von ganz eigenartiger, diskreter Schôn-
heit, sowohl durch die mächtigen Dimensionen, als durch die
Farbenzusammenstellung eines tiefen russigen schwarzbraun am
Kôrper und dem Costalstrahl der Flügel mit einem zarten, etwas
rôtlichen lichthbraun des Gesichtes, der Thoraxbinden, der Costa
und der Anq. — Abd. 66 + 8, Hfl. 68, Pt. 3; (Mac LAGHLANS Typen
sind noch grôsser : j 7248, 75; ® 70, 80).
GYNACANTHA.
Über asiatische Gynacantha besitzen wie ausser vereinzelten
Beschreibungen diezusammenfassenden Darstellungen von KARSGH,
KrüGERr und R. MARTIN; eine vüllig durchgeführte Bearbeitung des
Materials fehlt aber noch. Die Arten sind mehrfach unter sich sehr
nahe verwandt. Unter denen, die mir zur Zeit vorliegen, hebt sich
eine kleine Gruppe heraus durch die folgenden gemeinsamen
Merkmale : a) relativ kleine Statur, b) Fehlen eines T-Flecks der
Stirn, c) helle, gelbliche bis rothbraune Beine, d) grüne Nuancen
der Thoraxfärbung (bei voller Ausfärbung und guter Erhaltung).
Aus dieser Gruppe liegen die folgenden 3 Arten vor :
A. Basis des Abdomens nur sehr wenig erweitert ; Ührchen klein.
Dunkler Saum am vordern Stirnrand nur eben angedeutet.
: dé
Lê ip à À
245
Relativ sehr kurze und breite Flügel : « 37 : 12 mm. (am
Nodus), © 39 : 13; Flügelbasis sehr licht bis etwas dunkler
gelbbraun, über die ganze Flügelbreite, sehr diffus auslaufend
etwa bis zum Arculus Ganze Kôrperfärbung lichter als B,
gelbliéhbraune und grünliche Nuancen. 4 Append. sup.
ohne basalen Zahn oder Hôcker, 4.8 mm.; inf. etwas weniger
als die Hälfte der sup. . . . . . G. bayadera SErys (1)
B. Basis des Abdomens sehr stark erweitert; Ohrchen sehr gross.
Breiter und kräftiger dunkler Saum am vordern Stirnrand.
Flügel relativ etwas schmaler (Dohrni & 43 : 19, © 47 : 13;
demeter Ç 42 : 12, © 45 : 15). Append.'sup. mit basalmedia-
lem Hôcker oder Zahn, inf. weniger als ein Drittel der sup.
b. Flügelbasis mit dunkelbraunen, etwas diffus begrenzten
Strahlen in sc bis Anq 1, in cu bis Cuq 1. Ap-
pend. sup. 7.2 mm., die Spitze nur wenig lateralwärts
gebogen. (Fig. 11.) . . . .G.Dohrni KRüGER (2).
bb. Flügelbasis hyalin oder nur sehr diffus etwas gelblich.
Append.sup.6 mm.,dieschlanke, sichelformige Spitze
seitwärts gerichtet. (Fig. 12.) . G. demeter nov. spec.
Der Gruppe B stehen sehr nahe subinterrupta RAMB. und hyalina
SELYS; beiden haben aber einen wohl ausgebildeten T-Fleck der
Stirn und ihre « haben keinen basalen Hôcker oder Zahn der
Append. sup.; subinterrupta und hyalina sind unter sich überaus
nahe verwandt, vielleicht geographische Repräsentanten. Eine
der drei von uns eben charakterisierten Arten ist wahrscheinlich
die G. furcata RAMB., und Zwar am wahrscheinlichsten bayadera;
entscheiden lässt sich darüber nicht ohne Vergleichung der Type,
deren Verbleib mir unbekanntist. R. MARTIN beschreibt als furcata
eine Form mit T-Fleck der Stirn (JC von Tonkin), welche Angabe
aber im Widerspruch mit RamBuRrs Beschreibung steht.
16. — Gynacantha demeter nov. spec.
2 SF, 5 99 13. 14. 28. IIL., 15. 19. 27. IV.
(adult). Lippen orange, Oberlippe diffus grünlich gesäumt.
Gesicht und Stirn vorne grün. Stirn oben grünlichbraun, der vor-
dere Rand breit schwärzlich gesäumt, die Färbung nach hinten
etwas diffus auslaufend. Scheitelblase schwärzlich, Occiput hell-
(1) Vorliegend 1Ÿ, 39 Ost Java (1. FRunsroRreR); 1 (Ÿ Süd Celebes, Lompa
Battau 4000’ (id.); 1 cf Darjeeling (1. S. Gurmann). R. Marin Fig. 200 ent-:
spricht sehr gut den Appendices dieser Exempl.
(2 Vorliegend 6 «Ÿ, 5 ® bezeichnet Mandomai, S. O. Borneo (durch die Insek-
tenhandluug « Kosmos » von HERMANN ROLLE in Berlin).
ee A LÉ Es SE EME pre à D ARE es TOTRE EN es
DA RNTE af ENT MVES LE ae NES
Ÿ ANSE,
246
gelb. Augen grün, ventralwärts allmäblig in eine gelbliche Nuance
übergehend. Thorax seitlich und oben grün, ventral gelblich:;
Mediannat und Flügelsinuskanten fein schwarz gesäumt; Metascu-
tellum hellblau.Beine licht rôtlichbraun, die Dornen etwas dunkler.
Abdomen (in der Farbe nicht gut erhalten) : Sgm. 1 grün mit
schwarzer Querkante ; 2 wahrscheinlich ebenfalls grün, mit
Fig. 11. Fig 12. SChWarzer Dorsalzeichnung; Ührchen
sehr gross, an der freien Kante mit
ca. 10 kleinen Zähnchen, oben blau.
Der Rest verfärbt, schwarzbraun ;
Sgm. 4-7 scheinen helle Zeichnungen
an der Querkante, aber nicht am hin-
tern Rand zu haben. Ventralseite trüb
oliv. Appendices s. Fig. 12, die supe-
riores schwarz, der inferior hellgelb
mit dunkler Spitze. Flügel sebhr diffus
gelblichgrau getrübt, an der Basis der
Hfl. in sc und cu eine geringe und
sehrdiffuse gelblichbraune Spur.Mem-
branula sehr klein, schwärzlich. Pte-
rostigma braungelb. Abd. 43 + 6, HA.
42, Pt. 5.
©. Bei allen Expl. ausser einem der
Thorax etwas verdüstert, mehr braun
Fig. 11. — Gynacantha Dohrni j AS grün (Folge von Verfärbung ?),
(Mandomai, S. O. Borneo). sonst wie +. Sehr starke Trübung
Fig. 12. — Gynacantha demeter d der Flügel durch braune Adersäume,
(Sintang). bei 2 Expl. deutliche Verdichtung
dieser Färbung zwischen Nodus und Pterostigma. Bei keinem Expl.
sind die Appendices erhalten. Abd. 47 + ?, Hf1. 46, Pt. 3.5.
17. — Gynacantha basiguttata SELys — Ann. R. Soc.
Espan. Hist. Nat. 11, p. 18 (1882), © Luzon, wahrscheinliches
(ohne Beine) Borneo ; — id. Ann. Soc. ent. Belg. 27, p. 127 (1883),
Luzon; — id. Cptes, Rd. Soc. ent. Belg. 7. VII. 88, Loo-Choo; —
id. Ann. Mus. civ. Genova 30, p. 485 (1891), Birma; — KarscH,
Ent. Nachr. 17, p. 281 (1891); — KRüGER, Stettin. ent. Zeitg. 59.
p. 278, 279 (Fig. App. «), 280, 282, 283 (1893), Sumatra, Java; —
KARScH, Abh. Senckenbg. 25. p. 215 (1900) 49 Celebes; — R.
MARTIN, Mission PAVIE, p. 14, sep. (1904), Tonkin, Cambodja; —
id. Coll. SELYS, Aeschn., p. 102 (excl. Fig. 197) (1909).
1 9,25. XI. — Ausserdem liegen mit vor : 4 , 1 ©, Kwala
Kangsar, Perak (Mus. Hamburg, 1901), 2 4 Perak (ibid. 1887,
KüNSTLER leg.).
AAC OP LAC LR ONS
x ON ET RES 2
CAE SN AA 4
247
SeLys’ Originalbeschreibung passt sehr gut auf unser Material,
ebenso die Beschreibung und Abbildung bei KRüGER. MARTIN’S
Beschreibung betrifft zwar mindestens zum Teil die gleiche Art,
seine Fig. 197 gehôrt ihr aber nicht an, sondern sehr wahrschein-
lich einer G. Dohrni (vergleiche deren Appendices ibid. Fig. 204),
die ja durch eine Flügelbasiszeichnung der basiguttata ähnlich
sieht. G. basiguttata unterscheidet sich von der Gruppe bayadera-
Dohrni-demeter sofort durch den starken T-Fleck der Stirn, die
schwarzen Beine und die Form der Appendices.
d (adult, nach einem in den Farben ausserordentlich schôn
erhaltenen Expl. von Kwala Kangsar). Lippen orange mit diffusen
grünlichen Säumen. Gesicht und Stirn vorne
grün, ein diffuser gelblicher Streif über die Stirn-
Gesichtnat. Stirn oben gelbbraun, vorne sehr
breit schwarz, ein etwas diffuser breiter Longi-
tudinalstreif einen T-Fleck bildend. Scheitelblase
schwarz. Augen grün, am ventral-hintern Rand
allmählig in orange übergehend.Occipitaldreieck
sehr klein, gelblich. Der ganze Thorax licht
grasgrün, schmale schwarze Siume der Median-
nat und der Flügelwurzeln, Metascutellum him-
melblau. Beine ganz schwarz. Abdomen : Segm.
1 grün mit dunkler Linie über die hintere Kante;
2 grün, mit dunkelbraunen, durch die grüne
Kante geteilten Dorsalflecken; Ohrchen grün,
. gross, am freien Rand mit 6-7 kleinen Zähnchen :
3 schwarz, vorne vor der Einschnürung die
Seiten lichtgrün, eine schmale grüne Linie an
der Querkante und ein grünes Doppelfleckchen Fig. 13.— Gynacantha
am hintern Rand; Sgm. 4-7 schwarz mit grüner basiguttata
Linie an der Querkante und grünem Doppel- (v# Kangsar, Perak).
fleckchen am hintern Rand; 8 schwarz mit schmaler gelblicher
Linie an der Querkante; 9-10 schwarzbraun. Unterseite trüb braun-
grün mit verdunkelten Kanten und Segmentenden. Appendices,
Fig. 135, dunkel rotbraun, der inferior nur wenig heller als die
superiores. Flügel sehr licht gelblich; basalé, ziemlich scharf
begrenzte dunkelbraune Streifen in c und sc bis Anq 1, die Costa
nicht vôllig erreichend ; im Hfl. ausserdem noch diffuse bräunliche
Spur in m und cu. Costa trübbraun; Pterostigma gelbraun; Membra-
nula weisslich. - Abd.47+6,5, Hf1. 48, Pt < 3 bis 50 + 6.5, 50, > 3.
? (adult) Kôrperfärbung und Zeichnung wie 4. Bei beiden Expl.
reicht die dunkle Flügelbasiszeichnung etwas weiter distalwärts,
etwa an der 4-5. Anq sehr diffus endend. Appendices abgebrochen.
91 + ?, 50, 5 (Perak); 53 + ?, 51,3 (Sintang).
CORDULINÆ.
18. — Epophthalmia australis HAGEN, Zool. bot. Wien 17,
p. 61 (1867) 1 ç Celebes; (ibid., p. 60, beschrieben die sehr
nabhestehende ÆE. cyanocephala, 1 ( Ceylon) ; — SELYS, Synops.
Cordul., p. 95, 98, sep. (1871) (3 Moluques, 1. LORQUIN, c. SELYS;
Celebes, Mus. Leyden); — id. Mitt. Mus. Dresden 1878, p. 295
(Celebes; die Molukken als Heimat sind hier nicht mehr genannt!);
__ R. MARTIN, Collect. SELYs, Cordul., p. 63 (1906) (Celebes,
Molukken, Borneo).
18) TT, 1 98. XI0,
<. Lippen und Gesicht sehr düster rothraun. Auf dem Epistom
lings der Stirnnat eine sehr schmale, etwas diffuse, trübgelbliche
Binde, die in der Mitte unterbrochen ist; das mediale Ende biegt
beiderseits um eine kleine Grube ventralwärts aus. Stirn dicht
Ce
NA
use
pe
/
LE
‘a x
ee OP EDS LÉ AE FERREE
Fig. 14. — Epophthalmia australisŸ (Kwala Kangsar, Perak).
schwarz behaart, die Hôcker sehr glänzend grünblau metallisch,
diese Farbe seitlich und nach vorn allmäblig in düsteres rothraun
übergehend; keine gelbe Zeichnung. Thorax sehr düster rot-
braun mit intensivem, vorne mehr grünblauem, seitlich mehr vio-
lettem Metallglanz; Unterseité düster rothbraun. Sehr scharf
begrenzte hellgelbe Zeichnungen : schmale (ca. 0‘5 mm.) fast gerade
Antehumeralbinde, die an der Coxa 1 beginnt und 1-5 mm. vom
Flügelsinus entferntendet; quere Binde über die hintere Hälfte des
Flügelsinus; schmale, vollstindige Lateralbinde (ca. 0:8 mm.), die
genau über das Stigma geht und nicht auf die Ventralseite über-
greift; im Zwischenflügelraum 6 kleine Flecken, von denen die
mittlern als Fortsetzung der Lateralbinden erscheinen. Beine
schwarz, der grüssere Teil der Femora sehr düster rotbraun. Die
Tibienleiste reicht an 1 ziemlich genau von der Mitte bis zum
249
distalen Ende; an 2 über die ganze Tibia; ähnlich an 5, wo aber
am proximalen und distalen Ende je ca. { mm. frei bleibt. Abdo-
men schwarz, mit sehr spärlichen hellgelben Zeichnungen : Sgm.
2 ein basaler Ring, der seitlich bis zu den Ohrchen reicht, dorsal
etwas vor der Mitte liegt, ausserdem dorsal ein sehr schmaler
Saum am vordern
Rand; 3 ein schmaler_
Ring vor der Quer-
kante; 4-7ebensolche,
successive schmalere
Ringe (die sehr ver-
düstert, aber wahr-
scheinlich beim le-
benden Tier ebenfalls
hellgelb erscheinen) ;
8-10 und Appendices
sehr dunkel schwarz-
braun. Appendices s.
Fig. 15. Genit. am 2.
Sgm.: L. a. dicht mit :
schwarzen Borsten
besetzt, das Ende etwas dreieckig aufgerichtet; Ham. sehr gross,
fast halbkreisfürmig, über die Mitte der lateralen Fläche eine starke
Leiste, die feine Spitze etwas seitwärts gewandt (in der Seiten-
ansicht vom Lob. verdeckt); Lob. sehr gross, fast rechteckig, nach
hinten gewandt. Flügel mit diffus und unregelmässig fleckigen
Fig. 15 ab. — Epophthalmia australis Ÿ (Sintang).
gelblichen Trübungen; symmetrisch gelbe Wolken im Analwinkel.
Im Hfl.eine sehr geringe dunkelbraune Spur an der Basis von c. Mem-
branula schwarzbraun, an der Basis etwas lichter. Pterostigma fast
17.18. 9.8 6.6. LE 1 4.4
schwarz. Anq —=— E D’ :-Png-—— 10. ) ; Cu uq =; —; ae 1; ; ht 23° Abd. (incl.
Append.) 55; Hfl. 51; Pt. Vi. 3; Hfl. 2.5.
[1 von Kwala FA PE Mus. Hamburg, ist in allen
Stücken übereinstimmend bis auf : Stirn von oben gesehen etwas
schmaler, mehr blauviolett als grünblau; Sgm. 10 in der Dorsal-
ansicht etwas schmaler; keine gelbe Wolke im Analwinkel der Hf.;
in c der Hfl. etwas grüsserer brauner Fleck bis halbwegs Ang 1.
9.18 7.8 9.9 L sl 3.3
— 10 11 uq st 11 He Abd. 55; Hfl. 50;
Ps. 3, 2.5.]
© (sehr adult und verdüstert). Von der gelblichen Zeichnung
des Epistom nur ein laterales Comma. Thorax wie «. Abdo-
men (soweit erkennbar) gleich gezeichnet wie ’. Am Ende der 8.
Bauchplatte durch eine deutliche Furche getrennt eine Valvula
250
vulvæ, die etwa bis zur Mitte des 9. Sgm. reicht und tief in zwei
schmalovale Läppchen gespalten ist. 9. Bauchplatte sehr gross, das
Ende des 10. Sgm. etwas überragend, in ihrer distalen Hülfte etwas
ventralwärts abgeknickt; ungefähr an der Knickungsstelle zwei
kleine Hôückerchen. Flügel diffus und fleckig sebr stark gebräunt
mit dunkelbrauner Basiszeichnung : die Vfl. in c Adersäume bis
Anq 2; die Hfl. Strahl in c und sc bis Anq 3, in cu bis
18 (1/2).19 FRA
TA 140
PA L Le ht 22 Abd. 57; Hf.\53; Pt, 3, 2:5.
Sep Le | 2.9
Die typische Art der Gattung Epophthalmia ist vittata BURN.
von Madras. HAGEN berichtet (1. c., p. 62), dass er diese Type der
Gattung auf ausdrücklichen Wunsch ihres Autors gegeben habe.
Da HAGEN die vittata beschreibt und das aufgelôste ti der VfI. aus-
drücklich erwähnt, so wird die WiLcramsoN’sche Definition von
Epophthalmia (versus Ma-
cromia) zweifellos richtig.
Den von WILLIAMSON (Proc.
U. S. Nat. Mus. 37, p. 710,
fig. 2, 1909) gegebenen
Merkmalen von Epophtha-
lmia ist wahrscheinlich
beizufügen, dass die Larve
in demsehreigentümlichen
Bau des Labium mit Azuma
übereinstimmt; ich erin-
nere mich bestimmt, vor
Jahren im Berliner Museum
eine derartige Larve ge-
sehen zu haben, dieausJava
stammteunddemnachwohl}
PAL? E. vittigera angehôren
Fig. 164 b.- Epophthalmia australis ® (Sintang). dürfte. Die Errichtung der
Gattung Azuma für die sino;
japanische elegans durch NeEDHAM (Proc. U. S. Nat. Mus. 27, p.698,
1904) und WicLiAmsoN (ibid. 37, p. 369, 570, fig. 1, 1909) scheint
ebenfalls berechtigt; ihre Larve ist beschrieben und abgebildet
von CABOT (Mem. Mus. Comp. Zool., 17, 1, p. 9; tab. 1, fig. 1-1d,
1890). Epophthalmia nach der WizcLramsoN’ schen Definition bleibt
beschränkt auf einen indo-malaischen Formenkreis; die amerika- |
nischen Arten von DE SELYS und MARTIN scheiden aus als zu
Macromia sens. str. gehôrend. Die Verwandtschaft der Formen
innerhalb dieses Kreises ist eine sehr nahe; die bestehenden Dar-
Cuq 1, und Adersäume bis Cuq 2. Anq Cuq
-
251
stellungen enthalten Widersprüche, die aufzuklären reichlicheres
Material erforderlich ist.
Der Gattungsname Æpophthalmia wird voraussichtlich nicht
unangefochten bleiben, da BURMEISTER (1839) unter diesem Begriff
auch die Formen umfasst die LEeAcH (1815) seiner Gattung Cor-
dulia zugeteilt hat, d. h. alle ihm bekannten Glieder unserer
heutigen Subfamilie Cordulinæ. Doch scheint es mir nicht notwen-
dig deswegen ÆEpophthalmia als synonym mit Cordulia zu erklären
und fallen zu lassen.
LIBELLULINÆ (1).
19. — Oda Dohrni KrüGERr. 1 ç, 20. III.
20. — Orchithemis pulcherrima BRAUER. 9,6 9, 21. XIL.,
21. 29. III, 10.17. 18. 21. 22. IV. 2 (sind unausgefärbt, 7 gehôren
der dunkeln Form an (Abd. dorsal schwarz, mit weissblau bereiftem
3. segm.). Die © zeigen verschiedene Grade der Verdunkelung
(teilweise wohl durch den Zustand der Konservierung bedingt);
eines ist der dunkeln Form des 4 sehr ähnlich, doch mit Über-
greifen der blauen Bereifung auf das 2. und das basale Drittel des
4. Segm.
21. — Pornothemis serrata KrüGEer. 1 ' 21. XII.
22, — Lyriothemis cleis BRAUER. 1 © 15. IV.
25. — Lathrecista asiatica Fagr. 2 y 29. IIL., 19. IV.
Beide Expl. sehr adult mit stark verdüstertem, etwas blaubereiftem
Thorax. Flügelspitzen etwas verschieden : beim einen Expl. nur
sehr licht braun, besonders in Adersäumen, in Vfl. und Hfl. am
proximalen Ende des Pterostigma ganz diffus endend; beim zweiten
Expl. etwas tiefer braun, im Vfl. der ser diffuse Abschluss 1 Zelle,
im Hf. 2 Zellen proximal vom Pterostigma.
24. — Agrionoptera sexlineata SELYys. 6 4j, 2 99, 13. 17.
21. IIL., 10. 17. 18. 21. IV. Der schwarzbraune Spitzenfleck reicht
bei den çj bis zur Mitte, bei den ® bis zum proximalen Ende des
Pterostigma; er ist bei den © etwas tiefer gefärbt und schärfer
begrenzt.
25. — Cratilla metallica BrAuERr. 19 (Ÿ, 1499 31. X.,3. XII,
ARS SAS AGE 18:19; 27. 28 20 STI PUX, 19.189909" TV.
Eine homogene Serie der wenig variablen Art.
(1) Bei den Libellulinæ gebe ich ausser dem Autornamen der Spezies keine wei-
tern Citate und verweise auf Ris, Collect. Sezys, Libellulinen.
TER
252
26. — Cratilla lineata BrAUER.1 4 26.1II.,1 9 16. V. Eine Form
mit sehr weitgehender Reduktion der gelben Zeichnungen. die
gelben Streifen am Thorax : an der Mittelnaht nur eine Spur; vorne
an der Schulternat nur bis zur halben Hôühe und sehr schmal; der
Streif am Stigma sehr schmal; die beiden metepimeralen Streifen
(nahe der hintern Seitennat und am lateroventralen Rand) sebhr
schmal und unvollstindig. Keine deutliche gelbe Zeichnung des
Abdomens. Schmaler, ca. 5 Zellen breiter graubrauner Saum der
Flügelspitzen. © alle gelben Thoraxstreifen vollständig, aber sehr
schmal. Abdomen mit sehr schmalen gelben Linien von Sgm. 2-6
lings der Dorsalkante; keine gelbe Zeichnung der Seiten. Flügel-
spitzen dunkelbraun mit hellen Zellmitten bis fast zum proximalen
Ende des Pterostigma.
Die \erdunkelung geht noch etwas weiter als bei den Lib.
pag. 154 beschriebenen, sonst sehr ähnlichen Expl. von Perak.
27. — Orthetrum sabina Drury. 21 4, 7 99 30. X., 29. XI.,
5 99. ES 8 TT RON GOLD AR LOI MAG QIAVE
28. — Orthetrum chrysis SELys. 144% 30. X., 11. XI., 8.
LU TA NN) 1469210099 ROD MIS AV SN TIRE 00 8. 29. ri
9. 145. IV. — Die Unterscheidung der © von ee und ne
bleibt problematisch. Zu chrysis habe ich diejenigen © gerechnet,
die sich durch kleinere Statur und relativ etwas geringere Flügel-
länge den entsprechend verhalten. Von den 4 demnach zu chrysis
gestellten © haben 2 (ein ziemlich frisches und ein sehr lange
geflogenes, in den Flügeln tief gebräuntes) übereinstimmend einen
ziemlich grossen, gut begrenzten goldgelben Basisfleck im Hf1., bis
Anq 1, eim wenig über Cuq und im Bogen zum Analwinkel; von
den zwei andern hat das eine einen schmalen goldgelben Saum an
der Membranula, das andere ganz hyaline Basis der Hfl. — © Abd.
27, Hf. 33, Pt. 3.
Die Valvula vulvæ dieser 4 9, verglichen mit der Serie © von
Sintang, die wir festaceum zuteilen, zeigt eine Differenz, die zwar
sehr gering, aber vielleicht doch von Bedeutung ist : bei den chrysis
© ist ein schmaler Saum des Endes der 8. Bauchplatte durch eine
te Furche als Valv. v. abgetrennt und schliesst gerade oder ein
wenig konvex ab; bei {estaceum © fehlt eine solche Furche, der
Abschluss ist flach konvex und von einer Valv. v. kann kaum ge-
sprochen werden.
29. — Orthetrum testaceum Burm. 17 G+ 51. X., 26. I.,
1.4; 8. 9, 16/111:,°6:11:,24416: 19221727: 0N 5 900 07 RTS
4. 22. 28. II, 4. 12. 14. 27. IV. — Die hier zu testaceum ge-
IE
CU " x
#} FA
APE UE ST Co OU N'a 3 ARE OU D A ER or IE Gi LG sin
} ONE HE Rd & AREAS LR CZ \ ‘
PC NAS FAT : \
253
stellten © haben alle vüllig hyaline Basis der Hfl. und distal vom
Pterostigma mit sehr diffusem Beginn ziemlich tief gebräunte
Flügelspitzen. — Abd. 50, HA. 38, Pt. > 3.
30. — Nannopha pygmaea Ramg. 1 , 1 9, 21. XI.
91. — Brachygonia oculata BRAUER. 3 (Ÿ, 1 © 921. III, 17.
20. VI. ire
32. — Tyriobapta torrida Kinsy. 1 4, 3 99 31. LIL, 42. IV.
96. V., 6. VI.
35. — Brachydiplax chalybea BrauEr. 1 5. XII, 1 ©
DIN. = Kleine Form, Abd: 20, Hfl. 24, Pt 2,5; © 17, 24, > 9:
Das © zeigt fast vôllig die Färbung des ç, d. h. das Dorsum von
Thorax und Abdomen Segm. 1-6 dicht hellblau bereift. Die Färbung
der Thoraxseiten ist etwas heller, mehr gelblichbraun als rotbraun.
_Basis der Vfl. fast vüllig hyalin, der HA. ziemlich licht goldgelb, bis
zum t sebr diffus auslaufend.
Seit der Publikation der Gattung Brachydiplax (Lib. pag. 358 ff.)
ist mir eine neue Form dieser Gattung bekannt geworden, die ich
als eine Subspezies der chalybea auffassen muss und die hier
charakterisiert wird in Vergleichung mit der typischen Form.
a. B. chalybea chalybea (Material s. Lib. pag. 363). Thorax
seitlich und unten zimmtbraun, vorne bis zur Schulterhôhe hell-
blau bereift und von da bis zur Schulternat sammtig rotbraun,
ventralwärts aufgehellt. Schmale schwarze, blaubereifte Streifchen
über die dorsale Hälfte der Schulternat, ein wenig vor dem Stigma
bis zu dessen Hôhe, und über die dorsalen zwei Drittel der hintern
Seitennat. Abdomen Seiten von Segm. 1-3 zimmtbraun, ebenso die
Ventralseite von Sgm. 1-4 mit den Genit., und allmählig schmäler
ein Streif über die Mitte von 5-8. Vorderer Rand der Stirn in mäs-
siger Breite trübgelb bis orange.
b. B. chalybea flavovittata nov. subsp. (3 4 Than Moi,
Tonkin, |. FRUHSTORFER, Mus. Stockholm ; 1 4 Indochina ? Mus.
Basel). Thorax vorne schwarz, blaue Bereifung wie a. Das etwas
metallgläinzende schwarz überschreitet seitlich in ganzer Länge die
Schulternat. Seiten mit zwei breiten schwefelgelben Binden, die
vordere bis nahe zum Stigma reichend, die hintere den grôssten
Teil des Metepimeron einnehmend ; dazwischen ein bronzeglänzen-
der schwarzer Streif, vom Stigma bis etwas über die hintere
Seitennat; in diesem schwarzen Streif hinter dem Stigma eine
schmale, ventrale gelbe Linie bis etwa zur halben Hôhe. Ventral-
254
seite des Thorax ganz schwarz, graulich bereift. Abdomen Sgm.
1-2 ventral und seitlich schwefelgelb, dorsalwärts verdüstert; Sgm.
5 mit sehr grossen, #4 mit kleinern basalen gelben Flecken der Ven-
tralseite, der Rest tief schwarz. Genit. schwarz, in den Formen
wie a. Sürn bis zum vordern Rand metallisch grünblau, nur zwei
winzige gelbe Fleckchen in den Ecken. Goldbraune Basiszeichnung
der Flügel wie a, doch etWwa eine Zellbreite weiter distal reichend.
— Abd. 25, Hfl. 29, Pt. 3.5 (ein Expl. 21., 26, > 3).
34. — Neurothemis fluctuans Far. 14 jy, 5 99 31. X,
OL. F8 AXES ALTO DL EXTERNES OO AIT SES a PA IEEE
14. IV., 19. V. — Die Serie ist erwähnt und kurz beschrieben Lib.
p. 969.
939, — Rhodothemis rufa RAme. 1 © 1.11.
36. — Trithemis aurora BRAUER. 1 +, 1 © I. 1910.
37. — Onychothemis abnormis BrAuERr. 1 «4 16. III. Das
Expl. entspricht sehr nahe der typischen, von den Philippinen
beschriebenen Form der geographisch variabeln Art. Thorax
sehr. dunkel rotbraun mit starkem blauem Metallglanz und sebr
lichten, scharf begrenzten hellgelben Zeichnungen : schmale Linie
an der Mittelnat; sehr schmales Fragment einer Linie vor der
Mitte der Schulternat; fast 1 mm. breite, oben und unten ein wenig
abgekürzte Binde etwas vor dem Stigma; gleich breite Binde am
ventralen Rand des Metepimeron. Unterseite trüb rothbraun. Beine
schwarz. Abdomen düster rot; Dorsum von Sgm.1 bis zur Quer-
kante von 3 verdunkelt mit hellen Säumen der Kanten; apicales
Ende von Sgm. 3-8 mit schmalem und etwas diffusem dunkelm
Saum. Ventralseite rot, die Enden der Sgm. 5-8 breit schwärzlich.
Abd. 51, Hf. 39, Pt.5.
958. — Zyxomma petiolatum Raug. 5,70 3.11. 14.18. 20.
29 TX SAOEXIT:, SO STATE" 2,941
39. — Pantala flavescens FaBr. 2 4 5.15. IV.
40. — Rhyothemis phyllis SULZER. 1 4, 9 © 22. XI,,5. XII,
9. 16. 24. IIT., 9. 14. 16. 17. IV. Die Variabilität ist, wie immer
bei dieser Art, innerhalb der gleichen Serie eine nicht ganz un-
beträchtliche. Die Expl. sind typische phyllis mit grossem Basis-
fleck der Hfl., in welchem die mittlere gelbe Binde breit ist. Die
Farbendifferenz der Geschlechter ist nicht gross.
Das einzige ç« hat den schwarzen Spitzenfleck gross, bis 1 Zelle
255
distal vom Pterostigma im Vfl., 1 1/2 Zellen im Hfl.; der Basis-
fleck der HA. reicht bis Mitte t und füllt die Schleife nicht ganz aus.
Abd. 95, Hfl. 32, Pt. > 2.
Die © ordnen sich nach dem Basisfleck der Hfl. in eine Reihe,
Minimum : bis Anq 1, Ende t, Aussenecke der Schleife, 2 Zellen
proximal von der Schleifenspitze. Maximum : etwas über Anq 2,
2 Zellen distal von t, 2-5 Zellen distal von der Aussenecke der
Schleife, 3 Zellen proximal von der Mündung von Cu,. Die gelbe
Binde variiert von 5-4 mm. Breite. Der Spitzenfleck ist meist etwas
kleiner als bei dem -ÿ, nur bei dem einen Expl. mit der grôssten
Basiszeichnung auch ein wenig grôsser. Abd. 20, Hfl. 54, Pt. 2 bis
24, 90: 2!
1. — Rhyothemis triangularis KirBy. 1 5. XII.
4. — Urothemis signata insignata SeLvs. 1 4 3. VI.
Alle beschriebenen asiatischen Urothemis gehôüren meines Erach-
tens als geographische Formen zu einer einzigen Art. Als Artname
ist sanguinea BURM. (als homonym mit Lib. sanguinea O.F.MüLLER)
fallen zu lassen und durch signata RAMB. zu ersetzen.
43 — Æthriamanta gracilis BRAUER. 3 «j 10. 28. XI,
18 in copula 5. XII. Von BRAUER als Brachydiplax beschrieben,
ebenso von DE SELYS (B. melcænops), doch nach der Flügeladerung
und den Genitalstrukturen beider Geschlechter weit eher zu
Ælhriaamanta gehôrend.
|
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" LA NUAR OPA à
EINE NEUE CERACUPES-ART AUS FORMOSA
(mit 1 Textfigur)
von D' K. M. Heller, Dresden
Ceracupes Arrowi sp. n.
C. fronticorni Wesrw. (1) multo major, cornu frontali tibiarum
anticarum longitudine aequali, apice semicirculariler exciso, dorso
granuloso; mandibularum dentibus superioribus ex cornu frontali
distincte exstantibus, fere parallelis, apicem versus paulo dilatatis,
dorso longitudinaliter strigosis, subter
levibus ; prothorace transverso, lateribus
parallelis, pone medium subsinuatis,
angulis anticis rotundato-productis, sinu
thoracali fortiter crebreque punetacto ;
elytris similiter ut in C. fronticorni se-
riato-punctatis, stria secunda, tertia
quartaque apicem versus evanescentibus;
corpore subter, metasierni lateribus
punctatis exceptis, glabriuseulo, tibiis anticis subter omnino crebre
punctatis, intermediis in medio tri-, aut quadri-, posticis unispinosis.
Long. tot. 32, capitis 8, thoracis 7.6, elytror. 17.5, lat. elytror.
9.5 mm.
Patria : Insula Formosa, Kosempo. Legit H. SAUTER X, 1909 (typ.
in Mus. Dresdense).
Von den zwei bisher bekannten Arten der Gattung, fronticornis
WEsrw. und Austeni Sror., wegen des an der Spitze halbkreisfür-
mig ausgeschnittenen Kopfhornes ersterem näher stehend, jedoch
viel grüsser als beide. Kopfhorn kompress, von der Länge der
Vordertibien, sanft noch oben gekrümmt, unterseits sehr grob und
etwas runzelig gekürnt, sein Rücken schmal, abgeflacht, grob
gerunzelt, nur im basalen Fünftel geglättet und ringsum von einer
scharfen Randleiste umgeben. Oberzahn der Mandibel vorn das
Kopfhorn beträchtlich überragend, nach vorn wenig konver-
gierend und nach der Spitze zu etwas verdickt, unterseits glatt,
oberseits der Länge nach strigiliert, der Innenrand vor der Spitze
schwach zahnartig abgesetzt. Halsschild quer, die Seitenränder
parallel (bei fronticornis leicht nach vorn konvergierend), hinter
der Mitte sehr schwach gebuchtet, Vorderecken verrundet-vorge-
Ceracupes Arrowi sp. n.
Kopf von der Seite.
(1) Conf. Kuwerr, Monogr. der Passaliden, Nov. Zoologicæ vol. IL (1896), p. 220
u. IV (1897), p. 274 und ZanG, Deutsche ent. Zeitschr., 1905, p.100.
zogen (bei fronticornis spitzwinkelig-verundet vorgezogen) die Bucht
sehr tief eingedrückt und grob punktiert, Seitenrandfurche und
Narbe ebenfalls punktiert. Flügeldecken sehr ähnlich wie bei fronti-
cornis nur etwasseichter gereiht punktiert und wie bei dieser Art mit
an der Spitze verloschenem 2.-4.Streifen. Unterseite glänzend, glatt,
nur die Hinterbrust im vorderen Teil und entlang der Seiten-
ränder punktiert. Vorderschienen unterseits überall kräftig punk-
tiert, mit sechs Zähnen, die Mittelschienen in der Mitte mit 5-4
Dornen, die Hinterschienen mit einem Dorn in der Mitte.
Die Art ist dem in jüngster Zeit sich so erfolgreich mit Passaliden
beschäftigenden Verfasser der Lamellicornia der Fauna of British
India, Herrn G. J. ARROW in London, gewidmet.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Assemblée mensuelle du 2 septembre 1911.
Présidence de M. CH. KERREMANS, vice-président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— M. WiLLem, président, s'excuse de ne pouvoir assister à la
séance.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 août 1911
est approuvé.
Décision du Conseil. — La démission de M. A. VAN DEN KERCK-
HO VEN est acceptée.
Travaux pour les Mémoires. — L'assemblée décide l'impression
aux Mémoires d’un travail de M. D'ORCHYMONT sur certains Hydro-
phylides, d’une revision des Heterogomphus par M. PRELL et d’une
série de descriptions d'Acridiens d'Afrique par M. BorivaR.
Travaux pour les Annales. — L’impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. LAMEERE montre un exemplaire vivant
du Prionide, Mallodon Downesi, obtenu d'élevage, au Musée du
Congo, par M. SCHOUTEDEN.
— M LAMEERE expose à l’assemblée les conclusions du mémoire
sur les Prionides inséré dans le présent numéro des Annales et fait
circuler un carton renfermant les principaux types de l’évolution
des Derobrachus.
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 6 x 1911.
REVISION DES PRIONIDES
par Aug. Lamecre, professeur à l’Universilé de Bruxelles.
DIX-HUITIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (V).
Genre DEROBRACHUS Serville.
Ann. Soc. ent. Fr., 1632, p. 154.
Lacordaire a constitué un groupe des Dérobrachides pour les
genres Derobrachus Serville, Braderochus Buquet et Pithocles
Thomson. Il a rapproché ces Prionides des Acanthophorus et carac-
térisé le groupe par la présence de nombreux sillons longitudinaux
sur les antennes et par le développement du 6° arceau vegtrat de
l’abdomen très visible chez le mâle.
Le genre Braderochus Buquet a été fondé sur le B. Levoiturieri
Buquet qui doit être placé parmi les Titanines et qui est, comme je
l’ai indiqué antérieurement, voisin de l’Aulacocerus mundus White,
les deux genres Braderochus et Aulacocerus étant même pour moi
synonymes. Au B. Levoiturieri, Lacordaire à malheureusement
associé trois espèces de Derobrachus qui ont les pattes plis ou moins
scabres chez le mâle, alors que le Derobrachus brevicollis Serv.,
type du genre, a les pattes inermes. C’est là un caractère générique
que je considère comme sans valeur, et je laisserai les trois pré-
tendus Braderochus de Lacordaire dans le genre Derobrachus avec
les autres espèces à pattes scabres qui ont été décrites ultérieure-
ment par Bates comme Derobrachus.
Je supprime complètement le genre Pithocles qui, comme tant
d’autres genres de J. Thomson, est lout à fait inutile. Par contre,
j'introduis dans le genre Derobrachus, à titre de sous-genre, le
genre Orthosoma Serville que Lacordaire à égaré dans son groupe
des Orthosomides, près des llatygnathus, Cacodacnus, Toxeutes,
Sthctosomus, Hephialtes, Anacanthus et Eurypoda qui sont des Calli-
pogonines et avec lesquels, comme l'ont déjà reconnu Leconte et
Horn, Orthosoma n’a rien de commun.
Orthosoma représente un degré d'évolution inférieur à celui de
Derobrachus, mais en offre tous les caractères essentiels.
Ainsi constitué, le genre Derobraichus appartient incontestahle-
ment au groupe des Prionini sensu Gahan, et il est particulièrement
voisin des genres l’riotyrannus, l’rionomima, Osphryon et Psalido-
coptus, tout en se ratlachant à la souche générale du groupe.
261
Le corps est allongé comme chez Osphryon, mais l’épistome offre
un bourrelet et la tranche des tibias n’est pas sillonnée dans les
espèces primitives ; il y a trois épines de chaque côté du prothorax,
mais la première est ordinairement dédoublée. Les palpes maxil-
laires et labiaux sont de grandeur inégale; les yeux sont gros et ont
une tendance à se rapprocher beaucoup en dessus et en dessous; il
n’y a pas de dimorphisme sexuel des mandibules, qui sont courbées
à l’extrémité et qui offrent une grande dent interne; les processus
jugulaires sont aigus.
Les antennes ont le 1° article conique, peu On pes le 3° est tou-
jours plus ou moins canaliculé en dessus; le système porifère
commence à son extrémité et il couvre un certain nombre des
articles terminaux qui offrent de fines stries longitudinales, comme
chez les Priotyrannus, Emphiesmenus, Osphryon et Psalidocoptus.
Le prothorax est relativement court et il montre, mais parfois
peu nettement, les cinq intumescences des Osphryon.
Les élytres sont épineuses à la suture, au moins chez le mâle, et
elles ont une tendance à présenter une seconde épine terminale
externe comme chez Osphryon et Psalidocoptus; le rebord épi-
pleural est dilaté à l'épaule, comme dans les genres voisins.
Les épisternums métathoraciques sont faiblement rétrécis au
côté interne; la poitrine est pubescente, presque toujours dans les
deux sexes.
Dans le sous-genre Derobrachus, le 6° arceau ventral de l'abdomen
est très visible chez le mâle; ce caractère manque chez Orthosoma.
Les fémurs sont plus ou moins canaliculés en dessous; les tarses
sont normaux avec le premier article allongé.
Somme toute, le genre ne diffère d’Osphryon que par le bourrelet
de l’épistome.
Toutes les espèces sont de l'Amérique du Nord et de l'Amérique
centrale; il y en a une propre à la Colombie et une autre étend son
habitat jusqu’à l’'Équateur.
Sous-genre Orthosoma Serville.
Ann. Soc. ent. Fr., 1832, p. 155.
Le 5° article des antennes n’est guère plus long que le 1* et il est
bien plus court que les 4° et 5° réunis; les palpes sont plus courts
que chez les Derobrachus; chez le mâle, le 6° arceau ventral de
l’abdomen n’est pas visible extérieurement, le 5° étant à peine
échancré.
Le corps a une forme se ou moins cylindrique, étant peu
déprimé, les bords des élytres étant parallèles et le tronc allongé.
1. Derobrachus brunneus Forster.
Cerambyx brunneus Forst., Nov. Spec. Insect., 1771, p. 37.
Cerambyx unicolor Drury, Ilustr., I, 1773, Ind.; New Edit., I, 1837, p. 83,
1-91, 88":
Cerambyx pennsylvanicus Degeer, Mém., V, 1779, p. 99, t. 15, fig. 13.
Prionus cylindricus Fab., Spec. Ins., 1781, 1, p. 207. — Oliv., Ent., IV, 1795, 66,
pret 906:
Prionus cylindroides Gmel,, Syst. Nat., ed. XIIT, 4, 1789, p. 1818.
Prionus sulcatus Oliv., Ent., IV, 1795, 66, p. 39, t. 8, fig. 27. — Beauv., Ins. Afr.
et Amer., 1805, p. 226, t. 35, fig. 4.
Orthosoma cylindricum Serv., Ann. Soc. ent. Fr., 1832, p. 156.
Orthosoma unicolor Casteln., Hist. nat., 11, 1840, p. 402.
Orthosoma Pennsyluanicum White, Cat. Brit. Mus., Longie., I, 1858, p. 40.
Orthosoma brunneum Gemming. et Harold, Cat. Col., IX, 1872, p. 2774; Gahan,
Trans. Ent. Soc., 1895, p. 83.
D'Haïti (d’après Palisot de Beauvois) et des États-Unis orientaux.
La larve a été décrite par Packard (U. $S. Ent. Comm., Bull., VIT,
p. 161, et U. S: Ent. Comm. Report, IT, p. 260, t. X, fig. Let par
W. Saunders (Report Fruit-Grower’s Assoc. Ontario, 1833, p. 324,
et Report Ent. Soc. Ontar., 1885, p. 54, fig. 21).
La longueur est de 25 à 50 millimètres; la teinte d’un brun
marron-clair.
La tête et le pronotum sont rugueusement ponetués; les élvtres,
assez densément ponctuées, montrent deux côtes longitudinales
très distinctes ; elles n’offrent que l’épine suturale.
Mandibules courtes et robustes; dernier article des palpes large-
ment triangulaire; yeux gros, mais assez largement séparés en
dessus et en dessous.
Antennes atteignant le 9 tiers des élytres chez le mâle, le 1” tiers
chez la femelle; le 1* article, rugueux, et fortement déprimé en
dessus chez le mâle, n’atteint pas le bord postérieur de l’œil; le 3,
un peu plus long que le 1%, offre en dessus chez le mâle une fos-
sette allongée profonde qui est représentée par une simple dépres-
sion chez la femelle; le sommet interne des articles, à partir du 5°,
est anguleux ; un système porifère mat avec de fines stries longitu-
dinales plus ou moins serrées, occupe tous les articles à partir du
sommet du 3 chez le mäle; il est moins développé et ne couvre
entièrement que les cinq derniers articles chez la femelle, dont les
articles basilaires sont luisants et ponctués.
Le prothorax offre de chaque côté trois dents triangulaires aiguës
à peu près égales, la postérieure étant peu éloignée de la base.
Le sternum est pubescent, de même que les pattes; le sillon infé-
rieur des fémurs est peu étendu et bordé de quelques denticules
chez le mâle; le côté externe des tibias est à peine canaliculé; les
lobes du 5° article des tarses sont arrondis. ;
Le 5° arceau ventral de l’abdomen est faiblement échancré à
l'extrémité dans les deux sexes; le dernier arceau dorsal du mâle
est à peine échancré.
Sous-genre Derobrachus Serville.
Ann. Soc. ent. Fr., 1832, p. 154
Le 3° article des antennes est notablement plus long que le 1° et
il est en général presque aussi long que les Æ et 5° réunis; les
palpes maxillaires sont allongés ; chez le mâle, le 6° arceau ventral
de l’abdomen est visible extérieurement et échancré, le 5° étant
largement échancré aussi, de même que le dernier arceau dorsal
qui l’est profondément.
L’extrémité des élvtres du mâle offre une seconde épine à une
certaine distance de la suture, mais ce caractère est très variable
d’un individu à l’autre d’une même espèce, et il peut manquer.
Ces Insectes peuvent être répartis en deux groupes.
Premier groupe. — Il renferme le type du genre Derobrachus
Serv. Les élytres ne sont jamais rugueuses et le dernier article des
palpes maxillaires est largement triangulaire, plus ou moins sécu-
riforme, comme chez Orthosoma.
2. Derobrachus brevicollis Serville.
Derobrachus brevicollis Serv., Ann. Soc. ent. Fr., 1832, p. 155.— Haldem., Trans.
Amer. Phil. Soc., X, 1847, p. 31.— Lec., Journ. Acad. Phil., ser. 2, Il, 1852,
p. 109.
Des États-Uñis méridionaux (Géorgie et Louisiane).
La longueur est de 30 à 40 millimètres; la teinte d’un brun rou-
getre avec les élytres jaunätres; le corps est assez déprimé.-
Cette espèce est remarquable par la brièveté du prothorax qui
offre de chaque côté trois courtes épines, l’antérieure étant faible.
La tête et le pronotum offrent une ponctuation assez grosse et plus
ou moins serrée; les élytres sont chagrinées, avec une ponctuation
éparse plus ou moins visible; elles offrent deux ou trois sillons
longitudinaux larges et faibles.
Mandibules un peu allongées, droites, puis fortement arquées au
bout; dernier article des palpes maxillaires largement triangulaire,
coupé très obliquement au bout; veux assez largement séparés en
dessus et en dessous, surtout chez la femelle.
Antennes atteignant le 2° tiers des élvtres chez le mâle, le 1” tiers
chez la femelle; le 1° article, ponctué et déprimé en dessus chez
9e
le mâle, atteintle bord postérieur de l'œil; le 5°, plus court que
264
les 4 et 5° réunis, offre en dessus un faible sillon à la base chez le
mâle; le sommet interne et externe des articles suivants est angu-
leux; un système porifère mat avec de fines stries longitudinales
serrées occupe tous les articles à partir de la moitié du 5° chez le
mâle; il ne couvre entièrement que les trois derniers chez la
femelle.
Le sternum est pubescent, surtout chez le mâle; le sillon infé-
rieur du fémur est étendu et bordé de faibles denticules ; les pattes
sont simplement ponctuées; les tibias ont le côté externe faible-
ment canaliculé et la tranche convexe; les tarses sont longs et
grêles, avec le dernier article des postérieurs aussi long que le pre-
mier, les lobes du 3° étant grêles, inégaux, très faiblement angu-
leux.
3. Derobrachus geminatus Leconte.
Derobrachus geminatus Lec., Proc. Acad. Phil., VI, 1853, p. 233; Col. of Kansas,
1859, p. 19, t. 2, fig. 12. — Bates, Biol. Centr -Amer., Col., V, 1884, p. 231;
Trans. Ent. Soc., 1892, p. 145.
Braderochus geminatus Lacord., Gen. Col., VIII, 1869, p. 74.
Texas, Nouveau-Mexique, Arizona, Basse-Californie, Nord du
Mexique.
Voisin du D. brevicollis, plus grand (45 à 65 millimètres), la teinte
variant du brun marron au brun de poix, ayant les épines protho-
raciques également faibles, mais la première offrant une épine
accessoire intérieure.
Les antennes sont un peu plus allongées et le 3° article offre un
sillon très net sur les deux tiers de son étendue, le tiers terminal
étant porifère chez le mâle; dans ce sexe, le 3° article est en même
temps râpeux en dessous; chez la femelle, le système porifère
couvre entièrement le 5° article et les suivants.
La ponctuation du pronotum est fine et éparse; les élytres sont
presque lisses; elles ne sont pas épineuses à la suture chez la
femelle.
Les tarses sont comparables à ceux du D. brevicollis; mais les
lobes du 3° article, qui sont grêles et inégaux, sont terminés par une
épine très prononcée. |
Ces caractères très nets se rapportent à deux sous-espèces bien
distinctes.
A. DEROBRACHUS GEMINATUS GEMINATUS Leconte.
Du Sud-Ouest des États-Unis et du Nord du Mexique (Coahuila\.
L'écartement des yeux est à peu près le même que chez D. brevi-
collis, c’est-à dire qu'il est notable, leur lobe supérieur n’atteignant
pas en dessus le bord interne des tubercules antennifères.
La tête est à peine rétrécie en arrière des yeux.
265
Les antennes ont le 3° article chez le mâle plus court que les 4° et
5° réunis; la striation longitudinale des articles est peu saillante et
espacée.
Les tibias sont éparsément ponctués et leur tranche externe n’est
pas sillonnée.
B. DEROBRACHUS GEMINATUS ForRERt Bates.
Derobrachus forreri Bates, Biol. Centr.-Amer , Col., V, 1884, p. 230.
Basse-Californie, Nord du Mexique (Presidio, Chiuabhua, Durango,
Sierra du Navarit).
H.-W. Bates a fait remarquer (Trans ent. Soc., 1892, p. 145) que
des Derobrachus du Nord du Mexique rapportés par lui au D. gemi-
natus étaient en quelque sorte intermédiaires entre cette espèce et
le D. Forreri; ils constituent donc une transition vers ce dernier,
qui est une forme plus évoluée que le D. geminatus geminatus; j'ai
vu de cette sous-espèce de nombreux exemplaires de la Basse-Cali-
fornie (Museum de Paris}:
Diffère du D. geminatus geminatus : 1° par les yeux plus rappro-
chés en dessus et en dessous, leur lobe supérieur atteignant en
dessus le niveau du bord interne des tubercules antennifères, la
tête étant en même temps notablement rétrécie en arrière des yeux;
2° par les antennes plus grèles à la base, le 5° article étant chez
le mâle égal aux 4° et 5° réunis; le 4° article montre parfois la trace
d’un sillon ;
3° par les tibias du mâle densément ponctués et offrant un sillon
sur leur tranche externe ;
4 par les tarses postérieurs à lobes du 3° article moins grêles,
moins inégaux, à épine moins développée.
4. Derobrachus megacles Bates.
Derobrachus meégacles Bates, Biol. Centr.-Amer., Col., V, 1884, p. 230.
Du Nord du Mexique (Sierra de Durango, Territoire de Tepic).
La longueur est de 50 à 60 millimètres, la teinte d’un brun de
poix.
Les yeux sont très rapprochés, leur lobe supérieur dépassant en
dessus le bord interne des tubercules antennifères; ils sont peu
saillants.
Les antennes atteignent chez le mâle la moitié des élytres et le
tiers de celles-ci chez la femelle.
Chez le mâle, le sillon du 5° article s'étend presque jusqu’à l’ex-
trémité et il y a un sillon très net sur le 4°, et parfois l’indication
d’un sillon sur le 5°; chez la femelle, les articles sont entièrement
{
VS ee HN ST
266
poritères à partir du 6°, et les 3° et 4 offrent un sillon très net.
Le prothorax est conformé comme chez D. geminatus.
Les élytres sont relativement très allongées ; elles sont entière-
ment chagrinées; leur suture est fortement épineuse chez la
femelle comme chez le mâle.
La tranche externe des tibias est sillonnée chez le mâle et légère-
ment aussi chez la femelle.
Les lobes du 5° article des tarses sont assez développés, ovalaires,
non épineux.
Derobrachus longicornis Bates.
Dercbrachus lo: gicornis Bates, Trans. Ent. Soc., 1869, p. 166; Biol. Centr.-Amer.,
Col., V, 1879, p. 4, t. I. fig. 9; 1884, p. 228.
Derobrachus smithi Bates, Trans. Ent Soc., 1892, p. 141.
Mexique (Xantipa dans le Guerrero [forme Smithi|), Guatemala,
Nicaragua, Costa-Rica, Panama (volcan de Chiriqui), Équateur
(collection Nonfried). F
Avec cette espèce commence une série de Derobrachus qui ont
les yeux aussi rapprochés que chez D. megacles, mais qui ont les
épines du prothorax plus longues, la première étant en général
simple, grande et forte, les intumescences du pronotum étant en
même temps prononcées; en outre, les élytres sont rugueuses à
l'épaule.
Par leurs autres caractères, ces espèces sont d’une manière géné-
nérale semblables à megacles.
D. longicornis a les antennes un peu plus longues que le corps
chez le mäle et atteignant le milieu des élytres chez la femelle; la
forme générale est restée la même que celle du D. Megacles, c’est à-
dire qu'il n’y a pas cette dilatation latérale des élvtres que montrent :
les espèces suivantes.
Le frontet le pronotum sont pubescents, surtout chez le mâle;
les Veux sont plus écartés chez la femelle que chez le mâle et plus
que dans les femelles des espèces suivantes.
Le % article des antennes est sillonné dans les deux sexes; le
sillon ne s’étend que sur la première moitié chez le mâle; le sys-
tème porifère ne couvre que les quatre derniers articles chez la
femelle.
Les lobes du 3° article des tarses postérieurs sont assez : dévelop
pés, un peu étroits et fortement anguleux chez le mâle; ils sont
notablement plus courts, mais également anguleux chez la femelle.
Normalement le pronotum est rugueux et mat, surtout sur les
côtés, mais la rugosité peut devenir obsolète et l'aspect plus ou
moins luisant.
267
Normalement aussi les élvtres ont un aspect satiné, ne montrant
que des vermiculations extrêmement fines, mais parfois aussi elles
montrent une ponctuation obsolète qui peut prendre l’aspect de
granulations.
La longueur est de 35 à 55 millimètres; le mâle est généralement
brun, la femelle noire.
Le Derobrachus Smithi Bates du Guerrero me paraît être tout au
plus une variété, peut-être locale; le pronotum est lisse et luisant
et les élytres couvertes de vermiculalions granuleuses.
6. Derobrachus sulcicornis Leconte.
Cette espèce a les caractères généraux du D longicornis, mais
elle aconservé la brièveté des antennes du D. Geminatus et les élytres
sont fortement dilatées et aplanies sur les côtés en arrière de
l’épaule.
Le prothorax est très court, et le pronotum est à peine pubescent
sur les côtés chez le mâle.
Le 5° article des antennes est sillonné dans les deux sexes au delà
du milieu.
Les lobes du 5° article des tarses sont à peu près semblables
dans les deux sexes et comparables à ce qu'ils sont chez D, Megacles,
c'est-à-dire moins anguleux que chez D. longicornis.
Il y a trois formes de cet [Insecte, qui ne me semblent être que
des variétés, peut-être locales.
A. Variété sulcicornis Leconte.
Derobrachus sulcicornis Lec., Journ. Acad. Phil., ser. 2, IT, 1852, p. 110, not. —
Bates, Biol. Ceutr.-Amer., Col., V, 1824, p. 229, t. XVL fig 5 (Ÿ), 6 (©).
Braderochus sulcicornis Lacord., Gen. Col , VITE, 1869, p. 74.
Derobrachus Kuwerti Nonfried, Deutsch. Ent. Zeit., 1891, p. 273 (Q).
Mexique méridional (Puente Nacional, Orizaba, Villa Alta); Hon-
duras (coll. Nonfried).
Souvent de grande taille (jq.70 millimètres), ordinairement d’un
brun marron; le pronotum est finement ponctué au milieu, rugueux
seulement sur les côtés; les élytres ne sont pas très fortement sil-
lonnées longitudinalement, etelles sont luisantes, finement chagri-
nées; l’épine prothoracique antérieure . offre, parfois, chez la
femelle surtout, une petite dent accessoire.
B. Variété inæqualis Bates.
Derobrachus inæqualis Bates, Trans. Ent. Soc., 1869, p. 167, not.; Biol. Centr.-
Amer,, Col:,V, -1879,:p. 4; 1884, p. 229.
Mexique méridional (Yucatan, Cordova, M'santla, Cerro Gordo,
Tehuantepec), Guatemala, Nicaragua. Û
De taille médiocre, d'un brun de poix; le pronotum est entière-
ment rugueux; les élytres sont fortement canaliculées longitudina-
lement, et elles sont assez mates, couvertes d’une ponctuation
obsolète plus ou moins distincte, parfois un-peu granuleuse ; l’épine
prothoracique antérieure est parfois double et la médiane peut
manquer.
C. Variété granulatus Bates.
Derobrachus granulutus Bates, Biol. Centr.-Amer., Col, V., 1£84. p. 230.
Mexique méridional (Guachinango).
Ressemble à la var. 27æqualis, mais le pronolum est presque
lisse, l’'épine prothoracique antérieure élant dédoublée dans les
cinq exemplaires que jai vus, et les élytres sont entièrement
couvertes de granulations qui leur donnent un aspect un peu
rugueux.
7. Derobrachus Agyleus Buquet.
Derobrachus Agyleus Buquet, Ann. Soc. ent. Fr., 1852, p. 697, t. 12, fig. ?2 (£).
Braderochus Agyleus Lacord., Gen. Col., VII, 1869, p. 74.
De la Colombie.
D'un brun marron, long de 42 à 65 millimètres, différant du
D. sulcicornis par les antennes dépassant l'extrémité du corps chez
le mâle et atteignant leur tiers postérieur chez la femelle; le pro-
notum est entièrement rugueux, et les élytres sont satinées, très
finement chagrinées, parfois avec une ponctualion obsolète et
quelques granulations à la base.
Second groupe. — Il est formé de cinq espèces, dont l’une
est le type du genre Pithocles Thoms. qui ont les élytres et le pro-
notum rugueux et dont le dernier article des palpes maxillaires est
allongé, fusiforme, parfois un peu triangulaire.
Ce groupe, par ses espèces primitives, semble se rattacher à un
ancêtre voisin du D. longicornis.
8. Derobrachus Dohrni nova species.
Du Guatemala (un mâle de la collection Dohrn, une femelle du
Musée de Bruxelles;
La longueur est de 60 millimètres; la teinte d'un brun marron
avec les élytres d'un brun clair bordées d’obscur; le corps est
allongé, relativement étroit, peu déprimé. à
Forme la transition entre les Derobrachus du premier groupe et
l'espèce suivante, type du genre Pithocles de Thomson ; il ressemble
beaucoup aussi au mâle du D. apterus.
269
Le prothorax offre de chaque côté trois épines assez grêles dont
la première est munie antérieurement d’une épine accessoire.
La tête et le pronotum sont forlement rugueux; le front et le
pronotum sont, surtout chez le mâle, couverts de poils jaunes clair-
semés; la poitrine est fortement villeuse; les élytres sontentière-
ment couvertes d’une rugosité médiocre et elles sont épineuses à
l’angle sutural dans les deux sexes.
Mindibules allongées, courbées brusquement presque à angle
droit vers l’extrémilé, à partir d’un point où la convexité externe
forme une saillie; dernier article des palpes en triangle allongé,
un peu fusiforme; yeux très rapprochés. |
Antennes du mâle (celles de la femelle manquent dans l'unique
spécimen) atteignant presque l’extrémilé du corps, à derniers arti-
cles aussi épais que les précédents, les angles terminaux des articles
très anguleux ; le 5° article est plus long que le 4, mais bien plus
court que les 4 et 5° réunis; il est sillonné en dessus jusqu’au delà
du milieu; le système porifère couvre entièrement les articles à
partir du 5° seulement.
La poitrine est fortement villeuse dans les deux sexes.
Les pattes du mâle sont normales (celles de la femelle manquent
dans l’unique spécimen), c’est-à-dire que les tibias sont sillonncés
extérieurement et sur leur tranche; les tarses sont longs, le dernier
article étant aussi long que les autres réunis; les lobes du 3° sont
assez courts, étroits, fortement épineux à l’extrémilé.
9. Derobrachus procerus Thomson.
Pithocles procerus Thoms., Syst. Ceramb., 1864, p. 292. — Bates, Biol. Centr.-
Amer., Col., V, 1879, p. 4; p. 228, t. XVI, fig. 3 (Ÿ), 4 (Q).
Mexique méridional (Misantla, Juquila, San); Guatemala
(Cristobal, Coban).
La longueur est de 52 à 60 millimètres; la teinte varie du brun
marron avec les élytres claires et bordées d’obscur au brun de poix.
Très semblable au précédent, mais avec les mandibules grêles,
courbées régulièrement et sans saillie au côté externe, et les
antennes très aplaties chez le mâle.
Les antennes de la femelle atteignent à peu près le milieu des
élytres ; le 5° article est plus long que le 4, mais bien plus cout que
les 4° et 5° réunis; les angles terminaux des articles sont très pre-
noncés, ils sont même épineux sur les 3° à 5°: le svstème porifère
ne couvre entièrement que les quatre derniers articles. |
Chez le mâle, les antennes dépassent un peu l’extrémilé du corps;
les articles sont larges et aplalis à partir du 5 qui n’est pis plus
long que le #4; les angles terminaux des articles sont prolongés en
270
pointe aiguë; le système porifère, dont les stries longitudinales sont
fines et serrées, couvre entièrement tous les articles à partir du 5°
qui n’est pas sillonné et dont la base seule est luisante.
Il n’y a aucun motif pour constituer un genre spécial pour cette
espèce dont les caractères antennaires sont déjà ébauchés chez le
Derobrachus Dohrni. Si l’on voulait conserver le genre Pithocles, on
pourrait lui donner une autre acception que celle de Thomson et
en former un sous-genre avec les espèces du second groupe des
Derobrachus.
10. Derobrachus apterus Bates.
Derobrachus apterus Bates, Biol. Centr -Amer , Col., V, 1879, p. 4 (Q); 1884,
p. 231, t. XVI, fig. 7 (dj), 8(Q).
Mexique méridional (Cerro del Gallego, Jalapa?); Guatemala
(Purula, Cerro Zunil); Honduras (coll. Nonfried).
Le mâle est très voisin de celui du D. Dohrni, mais il a les-an-
tennes plus longues, dépassant l’extrémité postérieure du corps,
non épaissies vers l'extrémité; le système porifère couvre entière-
ment les articles à partir de l’extrémilé du 5° et les angles termi-
naux des articles sont moins prononcés; ies Yeux sont encore plus
rapprochés; la rugosité des élvtres est plus forte; les pattes sont
très poilues, les tibias n’ont pas de sillons et les lobes du 3° article
des larses ne sont pas épineux; la longueur est de 42 à 45 milli-
mètres, la Leinte d’un brun jaunätre.
La femelle est aptère, elle à le métasternum raccourci; ses élvtres
sont déhiscentes en arrière et sans dent suturale; la pilosité du pro-
notum et de la poitrine est presque nulle; les rugosités du prono-
tum sont peu serrées, mais celles des élvtres sont très fortes; les
veux sont peu renflés, ils sont largement écarlés en dessous el
assez fortement en dessus; les antennes dépassent un peu le pre-
mier tiers des élvtres; les quatre derniers articles seulement sont
entièrement porifères; les pattes sont presque glabres avec les
tibias pourvus du sillon externe mais privées äu sillon de la
tranche externe; les tarses sont très longs, le dernier article étant
plus long que les autres réunis, les lobes du 5° article étant très
courts et anguleux.
Cette espèce est vraiment extraordinaire : le mâle est un Derobra-
chus Supérieur absolument normal et que rien de bien particulier
ne distingue de ses congénères; la femelle au contraire ressemble,
par convergence évidemment, beaucoup à une femelle de l'salido-
gnathus, dont elle s'éloigne d’ailleurs par l’armature de son pro-
thorax et par ses mandibules. D. apterus nous montre donc d’abord
que le genre Derobrachus est voisin du genre Psadilognathus; il
?
Les ati dde té à
ste rit à
271
nous permet en outre de comprendre l’origine des caractères du
genre Psalidognuthus, problème sur lequel je reviendrai lorsque je
m'occuperai des particularités génériques des Prionines; enfin, la
femelle du 1). apterus est encore intéressante à un autre point de
vue : elle a les yeux très écartés, surlout en dessous; le mâle a au
contraire les yeux presque contigus; il est donc vraisemblable
que cet écartement des yeux de la femelle n’est pas primitif, mais
secondaire, tous les Dernbrachus voisins du D. apterus ayant les
yeux presque contigus dans les deux sexes. Cet écartement secon-
daire des yeux de la femelle est probablement dû aux mêmes causes
que celles qui ont fait de cette femelle un Insecte aptère et aux
causes qui ont conjointement modifié les tarses au point de les
rendre différents de ceux du mâle, plus longs, avec les lobes du
3° article plus courts. Ces causes résident évidemment dans les
mœurs de l’animal, mœurs qui nous sont malheureusement incon-
nues, mais il est probable que la femelle a des mœurs souterraines
et qu’elle pond dans le sol, bien qu'elle n'ait pas l'abdomen élargi à
la base, comme les femelles de Psalidognathus.
Un Longicorne peut donc avoir les yeux distants ou rapprochés,
ou secondairement écartés l’un de l’autre.
11. Derobrachus asperatus Bates.
Derobrachus asheratus Bates, Ent. Month. Mag., XIV, 1878, p 274; Biol. Centr.-
Amer, Col. V, 1879, p. 4, t. I, fig. 4 (@), 5 (EN.
Costa Rica (Volcan d’[razu).
La longueur est de 58 à 50 millimètres, la teinte variant du brun
marron au brun de poix; le corps est relativement étroit, peu
déprimé.
Le prothorax offre de chaque côté trois dents triangulaires allon-
gées sensiblement égales, la première pouvant être munie anté-
rieurement d’une petite dent accessoire; l’intermédiaire est parfois
presque atrophiée.
La tête, le pronotum et les élytres sont fortement rugueux; le
front et le pronotum sont couverts de poils jaunes assez longs
clairsemés, beaucoup plus rares chez la femelle.
Mandibules assez allongées, assez régulièrement courbées en
dehors, fortement arquées au bout; dernier article des palpes long
et étroit, fusiforme ; yeux largement séparés en dessus et surtout
en dessous, étroits, peu saillants, la lête n’élant pas rétrécie en
arrière; ils sont un peu plus rapprochés en dessus et un peu plus
renflés chez le mâle que chez la femelle.
Antennes atteignant le dernier tiers des élytres chez le mâle, le
premier quart chez la femelle; les articles basilaires sont rugueux
272
et âpres en dessous chez le mâle fortement ponctués chez la
femelle ; chez le mâle, le 5° et le 4° articles sont sillonnés en dessus,
vaguement chez la femelle; le 5° article est un peu plus long que
les 4° et 5° chez la femelle, un peu plus court chez le mâle ; le sys-
tème porifère est couvert de slries longitudinales serrées qui cou-
vrent complètement les six derniers articles chez le mâle, les quatre
derniers chez la femelle.
La poitrine est puhescente, surlout chez le mâle; la femelle est
ailée et normale, avec la suture des élytres denlée.
Les fémurs offrent inférieurement un sillon étendu qui est bordé
de denticules chez le mâle; les tibias sont fortement ponctués, sil-
lonnés en dehors et sur la tranche externe dans les deux sexes;
les tarses sont allongés, le dernier article étant aussi long que les
autres réunis, les lobes du 5° courts, étroits, un peu anguleux à
l'extrémité.
Cette espèce est très embarrassante. Elle semble à première vue
primitive par l’écartement des veux et par la brièveté de ses an-
tennes, mais elle est profondément differente des types archaïques,
Derobrachus /Orthosoma) brunneus et D. brevicollis; de plus, elle
habite fort loin de ces derniers, le Costa Rica.
Or, elle ressemble beaucoup, le mâle aussi bien que la femelle, à
la femelle du D. apterus, bien que la femelle soit encore ailée. Les
caractères particuliers notamment qu'offrent les tarses de la femelle
du D. apterus sont chez D. asperatus encore plus accentués et les
yeux sont encore plus écartés; d'autre part, les antennes du mâle
ont le système porifère bien plus réduit que chez les mâles de
D. apterus et de D. brevicollis. Je crois devoir en conclure que
l’'écartement des yeux est chez D. asperatus secondaire, d’autant
plus que les yeux, même chez le mâle, sont plus étroits que chez
n'importe quel Derobrachus, que par conséquent, D. asperatus a
suivi la même évolution que D. aplerus femelle, sauf en ce qui
concerne la perte des ailes, et que la femelle a transmis ici ses
caractères nouveaux au mâle, dont les antennes ont été réduites,
les yeux secondairement écartés et rapetissés, et les tarses modi-
fiés. Au lieu donc d’être primitif, D. asperatus serait une espèce
très évoluée, ce qui cadre avec sa distribution géographique.
12. Derobrachus cylindroidus lates.
Derobrachus (?) cy'indroidus Bates, Biol. Centr.-Amer., Col., V, 1884, p. 231.
Guatemala (Purula).
Le seul exemplaire connu de cette espèce est la femelle type de
H.-W. Bates, capturée par M. Champion et conservée au British
Museum. Il y aura peut-être lieu d’en constituer un sous-genre
particulier, lorsque l’on aura découvert le mâle.
.
Pr A A+ 4 LA mis
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L
de ht otage are ic à
É
1
273
Le dernier article des antennes seul est complètement strié, ce
qui éloigne l’espèce de toutes les autres, les articles précédents
offrant deux fossettes porifères allongées. Nous avons probable-
ment affaire ici à une réduclion extrême de la striation longitudi-
pale primitive, celte particularité se montrant, mais à un degré
moindre, dans l’évolution des autres Derobrachus. Il est probable
que cette réduction existe aussi chez le mâle, bien que moins pro-
noncée, et qu'un certain nombre des articles antennaires suivant le
3° sont en partie dépourvus de striation longitudinale.
Par ses autres caractères, l’espèce se rapproche du D. asperatus :
le pronotum et les élytres sont très rugueux, ces dernières sont
arrondies au bout avec un rebord calleux terminal; les yeux sont
écartés et étroits; le prothorax offre de chaque côté une épine anté-
rieure et une épine postér.eure, l’épine médiane étant représentée,
probablement accidentellement, par une protubérance.
Le corps est plus convexe et partant plus cylindrique que chez
les autres Derobrachus vrais, rappelant un peu l'aspect du sous-
genre Orlhosoma.
Les antennes sont grèles, avec le 3° article égal aux deux suivants
réunis; elles sont couvertes de points d’où sort un poil.
Les palpes maxillaires sont très allongés.
_ Les pattes offrent une fine ponctuation et sont pubescentes; les
_tarses sont longs et grèles.
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2717
Généalogie et distribution géographique des Derobrachus.
Le plus primitif des Derobrachus, celui qui constitue le sous-
genre Orthosoma, habite l’Est des États-Unis, mais Palisot de Beau-
vois l’indique d'Haïti : il est donc possible que le genre soit
originaire des Grandes Antilles.
Celui des Derobrachus vrais qui se rapproche le plus, par ses
caractères archaïques, du D. /Orthosoma) brunneus est le D. brevi-
collis qui habite les États-Unis du Sud, dont la patrie est donc conti-
_ guë à celle de son congénère.
Prenant par conséquent le D. brevicollis comme point de départ
du sous-genre Derobrachus, nous constatons que le genre évolue
régulièrement en se perfectionnant peu à peu, notamment par
l'augmentation du volume des yeux et l’allongement des antennes,
en passant des espèces qui habitent le Nord du Mexique à celles qui
se rencontrent dans le Sud du même pays pour arriver dans l’Amé-
rique Centrale où se trouve en quelque sorte un centre de formation
d'espèces toutes supérieures; l’espèce qui est propre à la Colombie
(D. Agyleus et celle qui étend son habitat jusqu’à l’Équateur
D. longicornis]) comptent parmi les plus évoluées.
Le genre s’est donc perfectionné graduellement en passant du
Nord au Sud, et pour les Derobrachus se trouve donc vérifiée une
fois de plus cette constatation que nous avons faite pour tous les
genres de Prionides, que les espèces se perfectionnent au fur et à
mesure qu'elles étendent leur aire de dispersion.
D’espèces à élytres ponctuées, nous passons à des formes à élytres
presque lisses, puis les élytres deviennent plus ou moins chagri-
=
nées, elles deviennent ensuite rugueuses à l’épaule et enfin elles
sont rugueuses sur toute leur étendue.
278
FORMICIDES DE DIVERSES PROVENANCES
par le D' KF, Santsehi
I. PÉROU ET ÉQUATEUR
Cryptocerus multispinus Eu. st. inea n. st. — © Long. 5 à
6.2 mill. — Noir. Sur tout le corps et les pattes de petites soies
squamiformes, canelées au milieu, dorées ou plutôt bronzées chez
les petitsexemplaires, occupent le fond des foscettes plus confluentes
que chez le type, surtout sur l’abdomen. Mat, densément et fine-
ment réticulé ponctué. Le dessous de l'abdomen présente un espace
lisse moins étendu que chez le type. La tête est moins étroite en
avant son bord postérieur, moins concave avec les angles posté-
rieurs obtus ou subden'és. Pronotum et mésonotum comme chez le
type, mais l’épinotum ne présente qu’une épine latérale, le denti-
cule qui la précède chez le type est absent ou à peine indiqué. Les
-épines des angles postérieurs de la face basale sont beaucoup plus
longues, aussi longues que l'intervalle de leur base (environ comme
le tiers chez le type). Les épines latérales du premier nœud sont
aussi plus longues, plus fines que chez le type, presque aussi lon-
gues que les précédentes. Les épines du deuxième nœud, au con-
traire, sont légèrement plus courtes. Abdomen plus long et moins
échancré en avant, du reste semblable.
Pérou. La Massa.
6 exemplaires au Museum de Paris (D' RIVET).
Pheidole Cameroni MAyr.
(— Ph. monticola CAMERON). — Equateur : Riobamba © %.
1902. — Deley 2,679 m. altit., 2%. 1905. — Tulcan © 1902. — San
Domingo de los Colorados 510 m. &. 1903. — (D' River).
Pheidole Riveti n. sp. — 2%. Long. 5.5 mill. — D'un brun de
poix foncé. Tête noirâtre, pattes brun jaunâtre, mandibules brun
rougeâtre. Pilosité dressée assez abondante surtout sur l'abdomen
et les pattes, un peu plus dense et plus courte que chez Ph. megace-
phala.Pubescence médiocre sur le corps, nulle sur l’abdomen Assez
luisant. Tête ridée, striée en long, le fond des stries lisse ou faible-
ment réliculé avec quelques points espacés. Un faisceau de rides
médianes atteint l’occiput en passant entre les bosses occipitales.
Un second faisceau partant des arêtes frontales oblique en dehors
vers les bosses occipitales auprès desquelles elles s'arrêtent les lais-
sant lisses. Un troisième faisceau contourne en cercle concentrique
279
les foscettes antennaires. Entre ce dernier faisceau et les yeux part
une quatrième série de rides qui, se dirigeant vers la face externe
des bosses occipitales et les côtés de la tête, se replient en boucle
pour redescendre sur les yeux et les côtés de la tête. Aire frontale
et porlion médiane de l’épistome lisse et luisant. Mandibules lisses
avec quelques gros points pilifères, striées à leur base et le long du
bord externe. Promésonotum plus où moins lisse avec quelques
rides transversales en avant et sur les côtés. Face dorsale du méso-
notum lisse au milieu, cerclée de rides. Les deux faces de l’épinotum
striées transversalement et côtés un peu striés en long.
Tête plus longe que large, médiocrement incisée en arrière avec
un sillon médian assez profond qui atteint en avant l’aire froatale.
Bosses occipitales peu accentuées. Côtés de la tête subparallèles
légèrement incurvés dans le quart postérieur. À partir du 1° faisceau
de rides centrales la tête s’atténue latéralement en pente de toit.
Yeux en avant du milieu des côtés de la tête. Aire frontale imprimée,
clypeus assez plat en avant, à bord antérieur échancré au milieu.
Mandibules armées de deux dents apicales mousses peu distinctes,
inermes en arrière. Crêtes frontales peu divergentes, un peu plus
longues que chez megacephal«. Le scape, non coudé à sa base, atteint
le bord postérieur de la tête, tous les articles du funicule sont bien
plus longs que larges. Pronotum peu anguleux latéralement, méso-
notum légèrement imprimé en travers dans son tiers antérieur, le
tiers postérieur formant un bourrelet qui s'enfonce en avant du
métanotum. Incisure métanotale peu accentuée, étroile sur le même
plan que la face basale de l’épinotum. Celle-ci un peu plus longue
que la face déclive, d’un tiers plus longue que large, assez plane en
avant, concave transversalement en arrière. Submutique. Sommet
du premier nœud en écaille arrondie. Deuxième nœud plus long
que large, un peu plus large en avant qu’en arrière, formant un
léger angle mousse de chaque côté.
$. Long 2, 2 à 2.4 mill. — Couleur et pilosité du Z. Moitié anté-
rieure de la tête striée. Les stries partent de l’aire frontale, divergent
en s’atténuant bientôt en arrière. Un faisceau bien distinct con-
tourne les foscettes antennaires. Le reste de la tète est lisse avec
quelques points et quelques stries tranversales courtes en arrière.
Tiers postérieur du mésonotum et épinotum transversalement ridé.
Côtés du pédicule réticulé ponctué. Le reste lisse. Luisante. Tête
un peu plus longue que large, hémisphérique en arrière des yeux,
mandibules armées de deux dents apicales aiguës, suivies de quel-
ques denticules indistincts, tout à fait inerme en arrière. Aire fron-
tale large. Crêtes frontales peu divergentes, le scape dépasse d’un
quart l’occiput. Mésonotum imprimé. Sa moitié postérieure descend
obliquement vers la suture métanotale.
280
Epinotum!inerme, face basale d’un quart plus longue que la face
déclive. Deuxième nœud très plat, plus long que large, ovale.
©. Long. 9.5 mill. — Noire. Antennes et mandibules brun noir.
Pilosité roussätre abondante. Sculpture de la tête disposée comme
chez le x, mais plus forte. Pronotum ridé en travers. Mésonotum
lisse avec deux larges bandes de stries convergeant en arrière. Scu-
tellum lisse, épinotum strié en travers, côtés du pédicule ridéru-
gueux. Dessus des nœuds et gastre lisses. Tête carrée, à peine plus
large que longue. Le scape dépasse légèrement le bord postérieur.
Epinotum fortement denté, 2° nœud aussi large que long avec les
côtés coniques. Sommet du premier nœud squamiforme, entier.
Gastre court, pour le reste comme le soldat. Cette femelle est un
peu aberrante par la présence des épines épinotales qui manquent
chez le soldat. Mais les autres caractères sont semblables, elle pro-
vient de la même localité.
Equateur : El Angel, 3,000 m. d’altit., 2 %,13 5, 4 © (D' River
1905).
Crematogaster brevispina Mayer. st. Mancocapaci n. st.
— 9. Long. 3-3.8 mill. — Brun de poix plus ou moins jaunâtre.
Moitié postérieure du gastre rembruni. Mandibules rougeûtres.
Pilosité dressée aussi longue mais un peu plus rare que chez Cr.
distans. Pubescence bien plus espacée que chez brevispina 1. sp.
et bien plus abondante que chez distans, très dense et un peu relevée
sur les pattes et les antennes. Luisante. Tête lisse avec quelques
points pilifères très clairsemés. Le devant de la tête faiblement strié
ainsi que la partie antérieure de l’épistome et l’aire frontale. Man-
dibules striées. Thorax lisse moins la face basale de l’épinotum qui
est irrégulièrement striée en long. On voit en outre quelques stries
assez fortes sur Les côtés du mesonotum plus effacés sur les côtés
du pronotum et de l’épinotum. Pédicule et abdomen lisses. Tête plus
large que longue et plus étroite en avant qu’en arrière chez les
grands exemplaires, aussi plus longue que large avec les cotés plus
parallèles chez les petits. Bord postérieur droit avec les angles bien
marqués quoique arrondis.
Epistome arrondi en avant avec un bord antérieur droit. Mandi-
bules armées de 4 dents. Le scape atteint le bord postérieur de la
tête. Massue de 3 articles, le 9° du funicule est nettement plus épais
que les précédents et plus d’un tiers plus long que large (plus court
chez brevispina, plus long et plus étroit chez distans). Pronotum
régulièrement arrondi en avant et de côté,le mésonotum plus long
que large (plus long que chez brevispina), se rétrécit en arrière et
forme avee le pronotum un profil convexe régulier sans dépression
médiane ni descente brusque vers la scissure métanotale. C’est à
281
pe:ne si le mésonotum se surlève un peu en arrière de la suture
antérieure. Epinotum comme chez brevispina mais la face basale
est moins convexe, presque plane, à peine plus élevée que la scis-
sure métanotale qui est faiblement imprimée. Epine comme chez
brevispina. Le premier nœud du pédicule présente une face supé-
rieure presque carrée armée de dents aux angles postérieurs et
d’une petite épine en avant et en dessous. Deuxième nœud plus
large que long avec une très faible impression en avant, beaucoup
moins apparente que chez distans. Gastre court et peu relevé.
©. Long. 8.5-9 mill. — D'un noir brunâtre. Antennes, pattes et
dessous du gastre d’un brun plus clair. Mandibules rougeûtres.
Pilosité plus dense surtout sur le thorax. Pubescence et sculpture
comme chez l’ouvrière sauf que la tête est plus fortement striée en
avant. Luisante. Tête encore plus large que chez l’ouvrière. L’épi-
notum est presque verlical au dessous du metanotum, il est armé
de deux dents ou épines aussi larges que hautes, dirigées en arrière
et placées au tiers supérieur de ses bords. Aïles jaunes ternes à
nervures brunâtres. Pédicule robuste. Le premier article a sa face
supérieure plus étroite en avant avec des angles postérieurs sub-
dentés Le deuxième nœud aussi long que large sans impression
médiane. Gastre cylindrique plus long que le reste de l’insecte.
o. Long. 5.6 mill. — Noir. Epistome, mandibules, antennes et
paites un peu brunâtres. Pilosité plus riche que chez la © et plus
longue que le gastre. Pubescence plus faible. Lisse sauf quelques
rides longitudinales entre les yeux et les fossettes antennaires sur
le devant de l’épistome et transversalement sur l’occiput, le devant
du pronotum et les côtés du thorax. Mandibules faiblement striées.
Tête triangulaire aux angles arrondis. Yeux un peu plus grands
que la distance qui les sépare des ocelles latérales. La distance qui
sépare celles-ci de la médiane est comme le double de leur dia-
mètre. Mandibules de trois dents. Epinotum inerme convexe.
Premier nœud du pédicule long et brievement petiolé en avant avec
les angles mousses.
Equateur : Chillacocha (5900 m. d’alt.) 28 59, 17 9C, 1
(D' River 1905).
II. MADAGASCAR ET COTE D'IVOIRE
_ Cremastogaster gabonensis Em. — (non décrit) Long.
2.8-3 mill. — Noir. Mandibules, antennes et tarses testacés. Luisant
lisse. De fines stries sur les côtés de l’épinotum et de la metapleure.
Pilosité médiocre, plus dense sur l’épinotum. Tête petite, trapézoï-
dale aussi longue que large (avec les yeux) le bord occipital trans-
versal étroit comme la moitié de la largeur du devant de la tête.
282
Yeux très convexes occupant presque la moitié antérieure des cotes.
Epistome convexe à bord antérieur arqué. Mandibules lisses qua-
dridentées. Scape long comme le 5° article du funicule. Thorax
moins d’un quart plus long que haut, très bombé en avant enselié
au milieu du dos. Les deux faces de l’épinotum forment une courbe
très peu anguleuse à leur union. Pédicule comme chez l’ouvrière
mais le premier article est de moitié plus court, le 2° sans sillon.
Côte d'Ivoire (J. H. Lonrer 1911.) Reçu avec de nombreuses
ouvrières.
Cr. striatula Eu. — Nombreuses et même provenance que
l'espèce préeédente.
Dorylus Gribodoïi Eu. -. — Côte d'Ivoire J. H. LoHiER.
Sima demens n. sp. — % Long. 4,8 mill. — Voisine de Sahl-
bergi For., et de hysterica For. Noire. joues et mandibules rouges.
Scape, moitié basale des funicules, articulations des pattes et
tarses testacés. Reste des funicules et des pattes brun noirûtre.
Assez luisante, devant de la tête submat. Lisse avec une très fine
ponctuation dispersée partout. Joues couvertes de petites fossettes
allongées irrégulières et assez denses. Mandibules ridées striées.
Espace entre les crêtes frontales finement strié en long. Pubes-
cence plus forte que chez Sahlbergi. Pilosité blanchâtre, plus forte
que chez Sahlbergi, moins que chez hysterica et rakotonis For. Tête
environ un tiers plus longue que large, un peu arrondie en arrière,
un peu plus large en arrière, les cotés étant légèrement concaves en
avant des yeux et plutôt convexes en arrière. Pas d’ocelles mais un
sillon médian s’arrêtant en arrière à l'emplacement de l'ocelle
antérieur. Yeux au milieu des côtés de la tête, un peu moins plats
que chez Sahlbergi mais beaucoup plus que chez rakotonis. Epis-
tome bi-échancré, la partie médiane formant une forte dent,
atteignant le bord antérieur. Mandibules de 4 à 5 dents; le bord
terminal plus long que le bord interne, le bord externe assez
convexe avec l’angle basal arrondi mais non coudé. Le scape,
atteint le bord postérieur des yeux. Articles 3 à 6 du funicule plus
épais que long. Thorax à peine subhbordé, beaucoup moins que
chez hystericæ. Pronotum aussi large que long à peine retréci en
arrière, faiblement convexe sur le profil comme chez Sahlbergi.
Mesonotum plus élevé, plus large que long, limité par des sutures
arquées bien marquées, la promesonotale assez enfoncée dans un
sillon. Metanotum deux fois aussi large que long avec les angles
prolongés. Son plan est un peu plus haut que celui de la face
basale de l’épinotum dont il est séparé par un fort sillon. (Chez
LS D dd
EU vV FT NN CRT NTI
ua
285
Sahlbergi l’épinotum est plus élevé que le métanotum.) La face
basale passe à la déclive par une courbe accentuée, elle est longue
comme les deux tiers de cette dernière. Le 1* nœud du pédicule
est un peu plus globuleux et relativement plus court que chez
Sahlbergi, sa face antérieure sans troncalure. Son pétiole antérieur
court comme la moitié du nœud avec une petite dent oblique au
milieu de son bord inférieur. Deuxième nœud un peu plus long que
large.
Madagascar : Andridana, banc d’Ampasiondæra (D' Joy 1900),
Museum de Paris. — Un exemplaire. -
Camponotus maculatus F18.st. legionarium n. st. — ©
major. Long. 15 mill. -— Aspect de la race Xerxes For. et thoracicus
FAB. avec la couleur du premier dont il diffère comme suit: La
sculpture du thorax esf plus fine et moins mate, de même que
pour les scapes et les pattes. La pilosité formée de soie roussâtre
est beaucoup plus abondante surtout sur l’abdomen. On voit quel-
ques poils courts sur les joues. Le bord interne des tibias n’a que
de courtes soies, mais pas de vrais piquants. Les mandibules sont
un peu plus densément striées près de leur bord terminal, l’aire
frontale luisante, beaucoup plus étroite que prolongée en arrière
(mate et très large chez Xerxes) thorax plus court et plus trapu
(comme chez thoracicus).
Métanotum indistinct. Les deux faces de l’épinotum forment un
angle très arrondi presque effacé, l’écaille est plus épaise à la base
et plus courte, roussâtre, du reste semblable. Tête large de 4 mill.,
longue (sans les mandibules) de 4.5 mill. Longueur du scape 4 mill.
d’un tibias postérieur 5 mill.
Madagascar : Diègo Suarez. (Légion étrangère 1903). — Un
exemplaire au Museum de Paris.
IT. — BARBARIES ET CANARIES.
Aphaenogaster testaceopilosa Luc. v. depilis n. var. —
Taille et aspects de la var. canescens Em. Noire, mandibules,
antennes et pattes brunes. Quelques poils courts et fins sous la tête,
sous le gastre et sur les hanches, le reste presque entièrement
glabre. Mate. Mandibules, funicule et pattes luisantes. Sculpture du
thorax finnement ponctuée, presque sans rides, plus fine sur la
tête que chez testaceopilosa 1. sp , épines comme chez le type du
reste semblable.
Algérie : Ouled-Messelem (P. LESNE 1895). Museum de Paris.
284
A. sardoa Mayr. — + (non décrits). Long. 5,56 mill. — 4
Brun jaunâtre. Tête et dessus du thorax plus obscurs. Mandibules, À
tibias et tarses jaunâtres. Lisse et luissante sauf la tête et le dos du |
mésonotum qui sont ponctués et mats. Pubescence nulle, pilosité
dressée fine discrète formant une légère touffe sur l'angle de ;
lépinotum. Tête arrondie (sans les yeux qui sont énormes et :
occupent la moitié antérieure de ses côtés). Promesonotum à peu
près comme chez testaceopilosa, l’épinotum très allongé, la face
basale plane, plus de deux fois plus longue que la face déclive
formant avec elle un angle mousse. 1" article du pédicule subcy-
lindrique avec un nœud peu distinct. 2" article d’un tiers plus
court presque aussi large que long.
Tunisie : Maktar, Kairouan, Djbel Ouselet. M. EMERY dans ses
Palüarktische Formiciden 1908, décrit et figure un -ÿ de À. testaceo-
pilosa gemella v. marocana qui correspond en tout point au de
A. sardoa.
nf.) 24
4
k
A. gibbosa Larr. v. mauritania En. — çj (non décrit) long.
4,5-5 mill. — Noir, mandibules, antennes et pattes brunes, lisse et
luisant, tête mate et ponctuée. Epinotum un peu plus étranglé en
avant que chez le type, du reste semblable.
Tunisie : Djbel Ouselet. Trouvé dans le nid avec les ÿÿ, 1907.
A. crocea ANpr. v. lenis n. var. — Long. 3 mill —
Thorax et pattes jaunes. Têtes, mandibules et antennes d’un jaune
plus roussâtre, gastre jaune terne, avec une bande transversale floue
un peu brunätre. Pabescence médiocre plus dense sur les scapes
que sur les pattes. Pilosité dressée setiforme comme chez crocea
splendidoides. Luissante. Epinotum et cotés du thorax assez mats.
Tête lisse avec un réticulum très effacé sur les cotés et le devant.
Métanotum et épinotum ridés réticulés. Têtes plus étroite que chez
crocea splendidoides, un peu plus arrondie en arrière. Suture pro--
mesonotale assez imprimée, épines épinotales réduites à de simples
spicules. Pour le reste comme chez splendidoides. Diffère de la
race sicula par la forme étroite de la tête et les épines et du type
par sa sculpture.
Tunisie : Le Kef (D' NormAND 1911).
A. hesperia n. sp. — A. crocea v. splendidoides SANTSCHI
(Ann. Soc. Ent. France, 1908, p. 517). — Long. 4.8 mill. —
Jaunâtre. Mandibules, front et antennes jaune roussâtre. Gastre jaune
brunâtreé. Pubescence médiocre, courte et dressée sur la tête et les
scapes, rare sur le corps, plus longue, oblique et passant à la pilosité
sur les pattes. Pilosité dressée plus pauvre que chez À. pallida mais
285
fine et pointue comme chez cette espèce. Tête et thorax submat,
Pronotum, pédicule et gastre luisants et lisses. Tête et reste du
thorax très superficiellement réliculé. Quelques rides écartées et
basses longent les joues, les côtés de la tête et les côtés de lépino-
tum; elles sont transversales sur les deux faces de ce segment.
Tèle plus longue que large (bien plus longue que chez pallida)
distinctement plus étroite en avant. Bords postérieurs et latéraux à
peine arqués. Angles postérieurs arrondis mais distincts. Les yeux
comme chez pallida. Mandibules striées ponctuées. Epistome faible-
ment convexe en avant avec un bord antérieur échancré. Aire
frontale large, un peu striée. Le scape dépasse d’un bon cinquième
le bord occipital. Les articles médians du funicule sont environ
deux fois aussi long qu’épais. Profil du promesonotum moins con-
vexe que chez pallida, le mesonotum à peine anguleux au milieu.
Face basale de l’épinotum faiblement relevée en avant, large comme
une fois et demi la longueur de la face déclive. Epines courtes,
large à leur base et légèrement relevées. Premier article du pédicule
un peu plus loug que chez pallida avec un nœud aussi haut que le
suivant, celui-ci a un sommet assez arrondi aussi long que large.
Cette forme est assez voisine de pallida, elle en diffère surtout par
la forme de la têle et les antennes.
Teneriffe : Bajamar (Cabreva y Diaz, 1905), 2 59 dans ma col-
leclion.
Leptothorax tenuispinus n. sp. — 9. Long. 5.5 mill. —
Jaune. Bord terminal des mandibules, ocelles et insertion claires
brunâtre. Luisante. Lisse. Mandibules $triées, devant de l’épistome
et côtes de la tête làchement ridés. Pubescence médiocre sur le corps,
assez dense sur les antennes et ls pattes. Pilosité assez forte,
longue et pointue (comme chez arenarius SANTS.). Tête rectangu-
laire d’un cinquième plus longue que large, bord occipital un peu
convexe, aux angles postérieurs arrondis et aux bords latéraux sub-
parallèles. Les yeux occupent le tiers médian des côtés de la tête.
Arètes frontales assez écartées. Aire frontale peu distincte. Epis-
tome convexe à bord antérieur arqué. Antennes de 12 articles. Le
scape atteint le bord occipital. Articles 5 à 8 du funicule aussi épais
que longs, les autres plus longs qu’épais. Mandibules de 5 dents,
l’apicale très forte. Thorax long comme deux fois sa hauteur. Ailes
hyalines à nervures et tache jaune pâle. Face basale de l’épinotum
convexe non bordée, aussi longue que large et aussi longue que la
face déclive, assez peu inclinée en arrière, armée de deux épines
extrêmement grèles, aussi étroites à la base qu’au sommet. Redres-
sées et um peu incurvées en arrière et aussi longues que la face
déclive de l’épinotum. Celle-ci un peu concave de haut en bas.
280
Premier article du pédicule un quart plus long que haut. Le nœud
trangulaire à un profil en angle aigu plus haut que long. Le som-
met tranchant est faiblement éct ancré: son péliole antérieur porte
une dent en dessous. Deuxième nœud large comme deux fois le
précédent. Arrondi sur le profil plus haut et plus large que long, le
bord antérieur à peine convexe est bien plus large que le bord pos-
térieur, les côtés sont droit et convergent en arrière. Le gastre long
et déprimé.
Tunisie : Le Kef (D' NormAND, été 1910). 1 exemplaire pris au vol.
Cette curieux © se fait surtout remarquer par ses épines longues
et grêles. L’ouvrière est encore inconnue. S
Plagiolepis pygmæa st. Schmitzi FOREL — 4. Long.
2,7 mill. — Bruntre, Mandibules, scape, premier article du peni-
cule, pattes et hanches jaunâtre, reste du penicule brun rougeûtre.
Luisant, lisse avec unie ponctuation piligère très espacée et très fine.
Pubescence assez dense adjacente partout, sauf sur le penicule où
elle est plus relevée. Quelques longs poils-sur le gastre autour de la
bouche. Tête plus large que longue, surtout très éloigné en arrière
avec un bord occipital transversal (arrondi chez pygmœæa). Côtés de
la tête très arqués. Le scape dépasse de plus du tiers le bord
occipital. Tous les articles du penicule sont distinctement plus long
qu'épais. Le 2° article du penicule près de deux fois plus longs
qu'épais. Les yeux très grands sont moins rapprochés du bord de
l’epistome que chez pygmœæa. Thorax robuste, le mesonotum pro-
émine moins en. avant sur le pronotum. Ailes hvalines à nervures
et taches jaunâtres sont longues de 5 2 mill. Ecaille basse. Le stipes
est plus court et plus large, la volsella-et la sagitta ne dépassent
pas le stipe. PAUX
Teneriffe : Esperanza (CABRERA Y DrAZ 1903); reçu avec une © qui
correspond à la description de M. FOREL. Cependant il faut ajouter
que le 5° article du funicule est plus long que chez l’ouvrière de
pygMmEæx.
‘
PI. pygmæa var. barbara n. var. — % un peu plus forte que le
type, la tête presque aussi large que longue, concave en arrière.
Le funicule est encore plus long et plus grèle que chez Scirmitzi.
Le 5° article bien plus long qu'épais, bien plus long que le précé-
dent.
cf Long. 2-2.4 mill. — Hanches et cuisse brun-rougeûtres.
Antennes encore plus longues et plus grêles. Les articles 2 et 3
du funicule réunis sont plus longs que le premier. L’aile antérieure
287
ne dépasse pas 5 mill. de long. Stipes un peu plus étroit. Du reste
semblable.
Tunisie : Kairouan, le Kef Ain Draham.
Algérie : Alger.
PI. pygmæa var. pallescens For. — Cette variété doit se
rattacher par ses antennes plus allongées à Schmitzi, elle est plus
claire et la © plus petite.
Algérie. Tunisie. Pyrénées.
Dans l’Europe orientale la Plagiolepis pygmæa a les antennes
bien plus courtes.
Myrmecocystus (Cataglyphis) bombycinus Roc. v.
bruneipes n. var. — Diffère de l’espèce type par la couleur par-
fois brun noirâtre des pattes et des hanches des $ minor, ainsi que
par l’abdomen plus foncé. La pubescence paraît moins dense du
reste semblable.
Tunisie : Tozeur (1908.) La forme typique semb'e plutôt confinée
dans le centre et l’orient saharien.
Ée
A RE IT
— M. D.
288
LAMELLICORNIA ONTHOPHILA
Description de deux espèces da Hope et identification d'une espèce d'OLrvIER
par Joseph J.-E. Gillet (Nivelles).
Dans les Proceedings of the Entormological Society of London,
1841, p. 44, HoPE, après avoir donné la diagnose de Coptodactyla
{Copris] glabricollis, ajoute :
«True Copris in New Holland are rare; from Melville Island I
possess three species which I have named stereocerus, corniger and
insularis. The insect described above is an additional one. They are
all remarkable for having the punctures apparent on each side of
the elytra, and therefore are closely allied to several of the African
Copridæ, such as C. Orion of De Jean, and also to Copris Benga-
lensis of Hope. »
Or, lors d’un voyage que je fis récemment en Angleterre, Mon-
sieur le Prof Epw. B. PouLrox de l’Université d'Oxford voulut bien
mettre à ma disposition les Coprides du &« Hope Department »;
j'eus la bonne fortune de découvrir parmi ces insectes non seule-
ment ceux dont il est question ci-dessus, mais encore le 4 qui a
‘servi à décrire et à figurer Copris Tullius OLIV.; quelques jours
auparavant, grâce à l’obligeance de Monsieur GILB. J. ARROW,
J'avais eu l’avantage d'examiner la © type de celte espèce dans la
Collection BANKxs (Brit. Museum).
La présente note est donc consacrée à la description de Coptodac-
tyla stereocera et de Copris bengalensis n. Spp., ainsi qu’à l’identifi-
cation de Copris Tullius OLIv.
COPTODACTYLA STEREOCERA n. sp.
Subecylindrique, convexe ; noir brillant ; antennes et organes de la
bouche d’un brun roussâtre.
Tête trapézoiïidale, échancrée en angle obtus au bord antérieur,
entièrement couverte de rugosités transversales ; joues anguleuses
au bord latéral; partie frontale inerme chez la ©, surmontée d’une
corne élevée, transverse, en forme de spatule chez le '; cette corne
est lisse par devant et rugueuse à la face postérieure.
Prothorax régulièrement convexe chez la ©, sauf deux impres-
sions légères au bord antérieur; traversé chez le «de deux excava-
tions longitudinales subdentées à la paroi externe, déterminant un
lobe médian peu proéminent, légèrement échancré au bord supé-
rieur ; la face antérieure de ce lobe médian est creusée en forme de
+ à
289
cuvette semi-elliptique dont le bord, renflé en bourrelet, est strié
dans le sens des rayons de l’ellipse ; la partie élevée est lisse.
Elytres, pygidium et dessous du corps comme chez C. glabricollis
HoPE.
Long. : 12-14 mill.
Hab. : Ile Melville (ma collection et Coll. du Hope Department,
Univ. Mus. Oxford).
Dans la Collection Hope les mâles bien développés sont étiquetés
Copris stereocerus, un mâle de développement moindre Copris cor-
niger et une femelle (opris insularis.
COPRIS BENGALENSIS n. sp
Noir, brillant; massue des antennes et poils d’un brun roussâtre.
Tête semi-circulaire à bord marginal relevé, faiblement inter-
rompu aux sutures génales ; clypeus échancré au milieu en angle
obtus à côtés légèrement dilatés; joues arrondies aux angles posté-
rieurs. Le sommet de la tête est surmonté d’un tubercule épais,
subconique, à sommet émoussé et subtronqué en arrière ; derrière
ce tubercule, entre les deux yeux, un enfoncement transversal.
Toute la surface est lisse à l'exception de la base du tubercule qui
est couverte d’une ponctuation fine et distincte, et de la partie posté-
rieure des joues qui présente quelques gros points écartés.
Prothorax convexe, rebordé sur tout son pourtour, canaliculé le
long du bord postérieur; du milieu de celui-ci jusqu’au centre du
disque un sillon longitudinal bien marqué; la partie antérieure est
subtronquée, distinctement déprimée en son milieu; angles posté-
rieurs arrondis, les antérieurs obtus à bord externe coupé oblique-
ment. Toute la surface du prothorax est couverte d’une ponctuation
fine et serrée qui ne disparaît complètement ni à la partie médiane
postérieure du disque, ni sous les fossettes latérales, et qui devient
très dense et très serrée aux angles antérieurs et à la partie médiane
antérieure.
Elitres à stries fortement crénelées, à interstriès très convexes;
la huitième strie n'est distincte que sur les deux tiers de sa lon-
gueur.
Pvgidium et cuisses antérieures à ponctuation dense; les quatre
cuisses postérieures lisses en arrière; segments abdominaux, ainsi
que les côtés de la poitrine et du thorax, couverts d’une ponctua-
tion assez forte; métathorax avec quelques points isolés et une
trace à peine distincte de sillon longitudinal sans fossette. Tibias
antérieurs tridentés, avec trace d’une quatrième dent; éperon ter-
minal acuminé, légèrement recourbé en dedans
Long. : 15.5-17 mill.
290
Hab. : Des deux exemplaires qui ont servi à cette description,
l’un (Coll. Hope) est étiqueté « Bengalensis HoPE » et a donc, vrai-
semblablement, le Bengale pour patrie; l’autre (ma Coll ) porte
l’indication € Himalaya ».
C. Confucius HAR., espèce voisine de C. bengalensis, a également
la tête lisse, mais la ponctuation du prothorax se compose de points
écartés distribués en avant et des deux côlés du disque, ainsi que
vers les angles antérieurs; la ponctuation transversale des stries
est beaucoup moins apparente et les interstries sont presque plans ;
enfin, le métasternum présente un enfoncement triangulaire qui
fait complètement défaut dans l’espèce nouvelle.
COPRIS TULLIUS OLiv.
La description originale de cette espèce et les figures qui l’accom-
pagnent (OLiv., Entom., I. Scarab., 1789, p. 118; t. 19, f. 88; t 11,
f. 98) auraient permis depuis longlemps d'identifier celte espèce si
l'indication « Indes orientales » n'avait incité les auteurs à recher-
cher dans la faune de la région orientale une espèce répondant aux
caractères indiqués. Parmi les formes qui ont été confondues avec
l'espèce d'OLIVIER, je signalerai en particulier les suivantes :
Copris repertus \WaLker. — Les anciennes collections françaises
attribuent le nom de C. Tullius OLIV. au C. reperltus WALK. (Ann.
Mag. Nat. Hist., (3), 11, 1858, p. 208) dont la femelle a été redécrite
sous le nom de C. Claudius Ha. (Ann. Mus. Civ. Genova, X, 1877,
p. 48). Il faut probablement rapporter à cette espèce la petite © de
la Coll. BaANKS qui a servi de type au C. orientalis FAB. (Entom. syst.,
I, 1792, p. 52), mais que je n’ai pas trouvée au British Museum.
Copris spinator H\r. — En 1877, HAROLD croit reconnaitre le C.
Tullius OLIV. dans un petit Copris de Saräwak, dont il décrit le mâle
(Ann. Mus. Civ. Genova, X, 1877, p. 4); la femelle est décrite quel-
ques années après par LANSBERGE qui, avec raison, n’admet pas
l'identification de HAROLD, et propose pour.celle espèce le nom de
C. Haroldi LsBG. (Tijdschr. voor Entom., XXIX, 1886, p. 16); il ne
s'aperçoit pas qu'entretemps HAROLD lui-même a redéerit le mâle
sous le nom de C. spinator HAR. (Mitth. Münch. Ent. Ver., V, 1881,
p. 89).
Copris Sabinus GiLLET. — Cette espèce, décrite récemment (Notes
Leyden Mus., XXXII, 1910, p. 17), figurait dans ma collection, au
British Museum et au Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles, égale-
ment sous le nom de €. Tullius-OLIV. et ce n’est pas sans hésitation
que je me décidai à en donner la description comme espèce nouvelle.
#
x
291
Le véritable Copris Tullius Ocrv. a été établi sur deux exem-
plaires ; d’après son auteur «le mâle est du Cabinet de M. Lee, et
la femelle du Cabinet de M. BanKxs ». Conformément à l'affirmation
de M. C. O. WATERHOUSE (feste LANSBERGE Tijdschr. voor Entom.,
XXIX, 1886, p. 17) l’exemplaire de la Coll. Baxxs est incontestable-
ment une © de l’espèce décrite ultérieurement sous le nom de Copris
anaglyptica SAY (Journ. Acad. Nat. Se. Philadelphia, I, 1823,
p. 204). Quant au mâle de la Coll. LEE il est passé aux mains de
Hore et figure au Musée de l’Université d'Oxford, ainsi que je l’ai
déjà dit; il porte les deux étiquettes « Tullius Oliv. Lees Cabinet »,
« E. India », mais en dépit de cette indication erronée de prove-
nance il appartient aussi à l’espèce de SA.
Il y a donc lieu de modifier comme suit la nomenclature :
1. Copris repertus WaLk. (1858)
— Claudius HAR. (1877)
? = orientalis FAB. (1792)
2. Copris spinator Har. (1881)
— Tullius HAR. (1877) nom. præocc.
== [aroldi LsBa. (1886) nom. nov.
3. Copris Sabinus GiLLET (1910)
4. Copris Tullius OLrv. (1789)
— anaglypticus SAY (1823).
ee a
_ SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
X
Assemblée mensuelle du ‘ octobre 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
La séance est ouverte à 20 heures.
— Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 septembre
1911 n’a pu être distribué qu'aujourd'hui et son approbation est
remise à la séance suivante.
Correspondance. — M. HoussrAUx s’excuse de ne pouvoir assister
à la séance.
— Le Comité de défense de la Fagne demande notre adhésion à
l’œuvre qu'il poursuit : la conservation des Hautes-Fagnes. L’as-
semblée est unanime à approuver le programme du Comité, que
les entomologistes belges ont d’ailleurs préconisé depuis long-
temps.
— La Sociedad Cientifica Argentina nous fait part du décès de
ED. AMEGHINO, directeur du Musée de Buenos-Ayres et membre
honoraire de cette Société. (Condoléances.)
Travaux pour les Annales. — L'’impression des travaux insérés
dans ce fuméro est décidée.
- Communication. — M. Bonprorr fait circuler quelques Staphyli-
nides exotiques intéressants de sa collection.
— La séance est levée à 21 heures.
ANNALES DE LA S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 3 XI 1911. 19
294
REMARQUES SYNONYMIQUES
SUR QUELQUES ESPÈCES DU GENRE CYPHOGASTRA
(COL. BUPR.)
par Ch. Kerremans
MM. STAUDINGER et BANG-HaAASs, de Dresde, ayant acquis la col-
lection de Buprestides de M. G. MEYER-DARCGIS, ont bien voulu m'en
communiquer les Cyvhogastra, afin de me permettre de revoir
quelques espèces, ce qui m’a donné l’occasion de rétablir la syno-
nymie de certaines d’entre elles et de constater la présence de
quelques espèces nouvelles qui n’ont pu être mentionnées dans
ma Monographie parce que je n’en soupçonnais l’existence que
par une série de planches en épreuves, que M. MEYER-DARCGIS n’a
jamais publiées et dont les dessins seuls ne pouvaient servir à une
description. Ë
Ces rectifications, ainsi que les descriptions plus détaillées des
espèces nouvelles, paraitront en appendice dans ma Monographie,
mais je crois utile, afin de prende date, de les publier dès à présent
en donnant une courte diagnose des espèces nouvelles. J’ai respecté
les noms donnés in litt. par M. MEYER-DARCIS autant qu’il m'a été
possible de le faire par la comparaison entre les types et les figures
un peu lourdes comme dessin et comme couleur. La plupart des
48 espèces figurées sur ces planches n’existent plus dans la collec-
tion MEYER-DARCIS, ou, si elles existent, elles ne sont pas étiquetées
en concordance avec les noms donnés aux dessins. L'identification
en est donc impossible et j'ai été forcé de donner des noms nouveaux
pour certaines formes nouvelles.
Je remercie MM. STAUDINGER et BANG-HAAS de m'avoir donné
l’occasion de rectifier certaines synonymies, ces rectifications étant,
à mon point de vue, beaucoup plus importantes que la découverte
d’une espèce nouvelle.
Cyphogastra picata KERREM. que j'ai mis en synonymie avec le
C. auripennis SAUND. (Monogr., t. IV, p. 171, n° 1), est une espèce
distincte de celle-ci. Elle a toujours les tarses testacé clair et les
élytres plus nettement bien que très finement ponctués, et le reflet
brun pourpré clair sur le côté de ses élytres ne coïncide jamais
avec les tarses noirs et la ponctuation à peine visible du dessus.
M. Meyer-DARCIS a nommé guamensis ss. une espèce qui est
une amplification des caractères du GC. picata, mais qui ne peut en
être séparée. Les élytres sont entièrement d’un testacé pourpré
clair et cireux, mais tous les autres caractères concordent.
dt à RE ide
PRTR CRE TE D
m'bee-danab , d sé À à.
aan tie a ce ne > tt hs mc à
295
Cyphogastra infranitens KerREM. (Monogr., t. IV, p. 186, n° 12), doit
passer en synonymie. Il ne diffère pas suffisamment de C, violaceiven-
tris KERREM. (Monogr., t. IV, p. 295, n° 43) pour l’en séparer.
Cyphogastra azurea KERREM. (Monogr., t IV, p. 191, n° 16), estun
ignicauda H. DEYR. (Monogr., p. 207, n° 29), ayant les élytres plus
- bleutés et un peu moins acuminés en arrière.
Cyphogastra Bennigseni KERREM. (Wonogr., t. IV, p. 194, n°19), ne
peut être séparé du C. abdominalis WaTEerH. (Monogr., t. IV, p. 200,
-n° 2%); J'ai trouvé tous les passages entre ces deux espèces.
Cyphogastra Adonis nov. sp. — Long. 30-37; larg. 9-12
mill. — Ressemble à la fois au C. Wallacei (Monogr., t. IV, p. 196,
n° 20) et à C. viridis (Monogr., t. IV, p. 224, n° 42); moins atténué en
arrière, le sommet des élytres moins relevé; diffère du premier par
la ponctuation des élytres plus épaisse, par les côtés du pronotum
non convergents vers l’avant, mais parallèles et obliquement tron-
qués en avant, et par le dessous plus cuivreux, surtoutsur l’abdomen ;
diffère du second par la coloration du dessus plus cireuse, moins
métallique, par le sommet des élytres concolore, sans teinte bleue
et par le dessous cuivreux. — Ile Alor. :
v
- Cyphogastra Rothschildi (MEYER-DARCIS ns.) nov. Sp. —
Long. 27; larg. 8.5 mill. — Voisin!de C. Chevrolati H. DEYR.
(Monogr., t. IV, p. 205, n° 26), mais la coloration des élytres plus
vive et plus claire, la tête et le pronotum d’un noir violacé, les
élytres d’un beau vert doré clair avec une large tache rouge feu le
long du bord postérieur, la suture vert bleuâtre, la ponctuation
plus fine et plus espacée. Le dessous entièrement différent : bronzé
avec le milieu du sternum verdâtré chez le Chevrolati, il est, chez
le Rothschildi d’un beau cuivreux pourpré avee les pattes vertes. —
Ile Wetter.
Cyphogastra lateralis KERREM., que j'avais placé en synonymie avec
le C. Chevrolati H. DEYR. (Monogr., t. IV, p. 205, n° 26), est suffisam-
ment différent de celui-ci pour constituer une espèce distincte. Il
est moins trapu, moins élargi au tiers postérieur et plus parallèle,
toujours plus sombre sur les élytres, qui sont plus rugueux et plus
grossièrement ponctués, tandis que le dessous est toujours d’un
bronzé pourpré brillant. — Ile Alor.
Cyphogastra æreipennis Kirscr que j'avais passé en synonymie
avec le GC. nigripennis H. DEYR. (Monogr., t. IV, p. 253, n° 50), est
une espèce distincte, à placer à la suite de C. ignicauda H. DEYRr.
296
(Monogr., t. IV, p. 207, n° 29) dont elle diffère par les élytres uni-
formément d’un brun violacé un peu cireux et par le dessous d’un
noir brillant très légèrement verdâtre. — D’Amboine.
Cyphogastra pyritosa nov. spec. — Long. 24-31; larg.
7-9 mill. — Voisin de C. Albertisi GESTR. (Monogr., t. IV, p. 228,
n° 37) mais les côtés du pronotum un peu moins parallèles et
faiblement divergents vers l'avant, la tête et le pronotum semblables
quant au reste, mais un peu plus bleutés, les élytres beaucoup
moins fortement ponctués, d’un beau vert clair avec un reflet
cuivreux très prononcé, plus accentué et plus sombre sur les côtés
postérieurs, le sommet noir ; le dessous à peu près semblable au
point de vue de la coloration et de la ponctuation. — Nouvelle-
Guinée.
Cyphogastra obscura KERREM. (Monogr., L. IV, p. 2384) est synonyme
de punetipennis H. DEYR., L. c., p. 259.
Cyphogastra amœna MEeyEr-DARCIS ss. est identique à C. fossifrons
KERREM. (Monogr., t. IV, p. 229, n° 47).
Cyphogastra Biroi Mever-Darcis mss. est identique à C. canaliculata
THÉRY (Monogr., t. IV, p. 242, n° 58).
Cyphogastra arcuaticollis nov. sp. — Long. 29-30 ; larg.
7-8 mill. — Voisin de C. canaliculata THÉRY (Monogr., t. IV, p. 242,
n° 58) mais beaucoup plus rugueux sur les élytres dont les sillons
sont moins profonds, forment plutôt des lignes cuivreuses que des
sillons, sauf le prémarginal, qui est très accentué, ce qui le
différencie surtout, avec son aspect rugueux, du canaliculata. Les
côtés du pronotum sont moins parallèles, faiblement arqués, et
faiblement tronqués en avant. La coloration est d’un bronzé plus
clair et les côtés des élytres sont plus arqués. —- Ile Woodlark.
Cyphogastra Dohertyi nov. sp. — Long. 29; larg. 8 mill.
— Ressemble beaucoup au C. Bruyni LANSB., mais différent de
celui-ci par les sillons latéraux du pronotum qui, tout en affectant
la même allure, sont plus étroits, presque linéaires et très rugueux ;
la ponctuation du dessus est plus épaisse et plus régulière et les
épaules ne présentent pas d'impression pulvérulente se prolongeant
suivant un angle droit à la base, ce qui constitue une des caracté-
ristiques du C. Bruyni. Celte espèce, par la forme trapézoïdale du
pronotum et par le facies, a aussi beaucoup d’analogies avec le
(. Wallacei H. DEYR., mais celui-ci est d’un coloris plus cireux et
ses élytres sont moins fortement ponctués. — Baie de Humboldt.
2 ds itontiené fous Lee boat eat
Cyphogastra ventricosa Orrv. (Monogr., t. IV, p. 262, n° 74) varie
beaucoup au point de vue de la coloration, depuis le bleu verdâtre
obscur jusqu’au vert clair ; il en est de pourprés.
Cyphogastra aterrima nov. spec. — Long. 27; larg. 8.5
mill. — Voisin de foveicollis Boisp., avec les mêmes impressions
élytrales, mais tout l’insecte d’un noir intense, les impressions laté-
rales du pronotum et celles des élytres plus larges, plus profondes
et d’un vert glauque sombre, celles situées sous l’épaule absentes
ou réduites à l’état de cicatrices ; le corp plus trapu, plus élargi au
tiers postérieur, les impressions du dessous couvertes d’une pulvé-
rulence terreuse, rousse. — Nouvelle-Guinée.
LOTS ARE PIE VENIR _ RTE RE EU be de
D ORT AL IR PRME TS ES Le ARTS ONU E
298
ORTHOPTÈRES NOUVEAUX DU CONGO BELGE
des collections du Musée de Tervueren
par Egn. BBolivar
1. — CANNULA SAGITTA sp. nov.
À C. filiforme facile dignoscenda : statura multo majore; pronoti
carina media atque carinis lateralibus elevatis, dorso inter carinas
nec non lobis lateralibus rugulis longitudinalibus humilioribus ;
elytris longissime acuminatis ©.
Long. corp. ®, corp. 54; cap. supr. 18; antenn. 22; pron. 5.5:
elytr. 53; fem. post. 20 mill.
Musée du Congo : Zambi (LEePEZ), Kwamouth 25-V-1909.
L'espèce diffère du C. filiformis non seulement par sa taille plus
grande mais par son pronotum qui n’est pas couvert de carènes
toutes semblables ; il est pourvu de trois carènes dorsales, et entre
elles, de même que sur les lobes latéraux existent en outre d’autres
carènes beaucoup moins saillantes dont une dorsale de chaque côté
entre la carène médiane et la latérale. Dans cette espèce le tuber-
cule prosternal est plus saillant et formé en grande partie par le
bord antérieur du prosternum.
Gen. OREACRIS gen. novy.
Caput superne convexum. Vertex inter oculos breviter carinula-
tum, scutellum valde declive carinis lateralibus antrorsum conver-
gentibus. Tempora trigonalia, subverticaliter inserta à fastigio
carina separata. Oculi parum prominuli. Costa frontalis tota æque
lata, tantum ad fastigium subcoarctata. Pronotum antice et postice
acute angulatum, marginibus anterioribus valde sinuatis, posterio-
ribus rectis, crista media altissima maxime compressa a sulco
typico tantum intersecta, postice abrupte declivi; lobis lateralibus
duplo altioribus quam longioribus, inferne postice rotundatis et
antice suboblique truncatis. Elytra perfecte explicata apicem femo-
rum longe superantia, dimidio basali opaca valde reticulata, dimidio
apicalihyalina, vena intercalata irregularti, flexuosa, parum distincta ;
area furcæ ulnaris confuse reticulata, vena axillari libera. Alæ
vitreæ fascia latissima nigra ornata. Pedes longiusculi.Tibiæ posticæ,
dimidio basali distincte compressæ,apicem versus minus compressæ,
superne subplanatæ, marginibus rotundatis extus spinis 10, intus 11
armatæ. Pectus latissimum vix longius quam latius, lobi mesoster-
nales transversi extrorsum leviter ampliati spatio intermedio
transverso lobis vix angustiori, spatio inter lobos metasternales
transverso quam spatium inter lobos mesosterni situm æque latum.
299
Ce genre est voisin de Pyrgodera par la crête du pronotum
très haute et comprimée, par le manque de veine intercalaire qui
dans le nouveau genre est très irrégulière, confuse, se distin-
guant à peine de la réticulation de cette partie des élytres, par l’aire
de la furca ulnaris confusément réticulée et par la veine axillaire
libre et pareille à la veine anale. Le scutellum verticis est parfaite-
ment limité de chaque côté par une carène et ces carènes d’un
côté et d'autre sont distinctement sinuées en arc rentrant, avant de
se continuer avec les bords de la côte frontale, la côte par suite de
cette disposition étant plus étroite à ce point qu'entre les antennes.
2. — OREACRIS LUCTUOSA sp. nov.
Verisimiliter decolorata. Pallide fusca? Antennæ? Fastigium ver-
ticis medio carinula nitida antice posticeque abbreviata. Pronotum
crista media maxime compressa, a sulco typico tantum intersecla,
lateribus cristæ in prozona inter sulcos convexiusculis granosis,
pone sulcum typicum dorso pronoti depresso, subfoveolato,
deinde convexo et prope marginem posticum depresso; crista a
latere visa integra tantum a sulco typico excisa in prozona retrorsum
ascendenti, metazona rotundata subundulata postice abrupte descen-
denti, ante apicem marginis postici pronoti fortiter humili sub-
nulla. Elytra fusco varia, parte distali fusco-areolata, nitida. Alæ
vitreæ fascia arcuata nigra latissima nitida, opaca a medio marginis
anticis retrorsum leviter angustata, marginem posticum attingenti
ornatæ. Femora postica superne serrata ©.
Long. corp. 50; pron. 13; elytr. 55 ; fem. post. 31 mill.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
C’est une espèce extraordinaire qui à tout à fait l’air d’un gros
Gastrimargus avec un pronotum de Pyrgodera ; la bande noire des
ailes n’a pas de semblable parmi les autres Oedipodiens par la
largeur (plus d’un centimètre), par l’intensité de la couleur noire et
par son opacité.
Les éperons des jambes postérieures sont extrêmement longs,
notamment les intérieurs.
La vénulation des ailes postérieures est de même extraordinaire
et contribue à caractériser le genre ; la fourche de la veine médiane
laisse une aire très large, le rameau postérieur de cette veine, qui
est très fort et noir, se rapprochant de la veine ulnaire, par contre
l’aire comprise entre ces deux veines est dans ce point très étroite.
Toutes les aires du champ antérieur de l’aile dans les deux tiers
basilaires sont couvertes de vénules transverses très nombreuses
qui laissent entre elles des aréoles très étroites au lieu de carrées
comme dans les Gastrimargus, notamment celles de l’aire ulnaire.
300
3. — TAPESIA ACUTA sp. nov.
Colore flavescente testaceo. Fastigium transversum superne con-
caviusculum leviter ascendens, subtriangulare, rotundatum. Frons .
parum obliqua fortiter sinuata (fastigio fere horizontaliter producto).
Antennæ nigræ valde elongatæ. Pronotum magnum fortiter sculp-
turatum postice obtusissime angulato-rotundatum, margine antico
utrinque subsinuato, gibba media antice producta, elevata superne
biimpressa, medio retrorsum producta; disco inter sulcos tuber-
culis tribus, metazona dimidio antico sublevi tuberculis raris, a
dimidio postico elevato rugato, sulco transverso separato, carina
media lateralibusque in metazona antice elevatis; lobis lateralibus
pone sulcum typicum transverse excavatis, margine inferiore ante
medium fere in angulo recto exciso. Elytra apicem femorum supe-
rantia, ovata, apice obtusissime angulata et oblique subtruncata,
venulis fusco testaceis, campo costali flavescenti. Alæ, campo antico
apice subacute producto, margine antico arcuato, disco rufo, apice
late — margine postico anguste — nigro limbato. Pedes concolores;
tibiæ posticæ superne nigræ marginibus spinosis pallidis, spinis
apice nigris. Abdomen dorso segmentis primis præcipue plaga
nigra ©.
Long. corp. ® 55; antenn. 15; pron. 14; elytr. 29; fem. post.
20 mill.
Musée du Congo : Tanganyika (HECGQ).
La forme du fastigium du vertex rapproche cette espèce de
spumans T5., cependant dans l’espèce nouvelle il est moins forte-
ment transverse : on pourrait dire qu’il est à peine plus large à la
base que long. Les ailes postérieures ont une forme très caractéris-
tique car le champ antérieur est assez saillant et presque aigu, il
paraît se diriger en arrière à cause du bord antérieur qui est très
arqué ; ce lobe saillant du champ antérieur est noir, mais la couleur
noire est sinuée en angle par le rouge du fond des ailes qui avance
sur cette partie; tout le bord postérieur est liséré de noir plus
étroitement que chez les autres espèces.
4. — MAURA CLAVATA sp. nov.
À M. antennata differt : antennis valde clavatis, longioribus, fronte
magis sinuata, fastigio horizontali valde producto ; elytris longiori-
bus intus interse subtangentibus, prothorace parum brevioribus,
oblongis, apice rotundatis ©.
Long. corp. © 32; pron. 8.8; elytr. 7; fem. post. 12 mill.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
PAST
301
L'espèce diffère de M. antennata par les caractères ci-dessus indi-
qués; quant à la coloration elle parait être tout à fait noir brillant,
cependant l’exemplaire étant assez mal conservé il se pourrait bien
que le front soit en partie roux.
Gen. GENDITIA gen. nov.
Corpus compressiusculum. Caput magnum superne convexum.
Vertex inter oculos parte interantennali costæ frontalis subæque
latus. Fastigium valde transversum, subtrigonum, antice subrotun-
datum. Costa frontalis ad fastigium haud angustata, convexa,
punctata, deinde sulcata, tota fere æque lata; carinis lateralibus
frontis infra oculos subsinuatis. Antennæ longiusculæ, graciles,
apice haud compressæ. Pronotum fortiter rugoso punctatum, meta-
zona brevissima, parte pronoti inter sulcos transversos duos poste-
riores parum sed distincte latiores sulcis duobus ultimis profunde
impressis, margine postico pronoti rotundato, subtruncato, medio
brevissime exciso; lobis lateralibus profunde sulcatis, margine
antico obliquo, postico minus obliquo, subsinuato, inferiore plus
quam dimidio antico oblique truncato, vix pone medium obtuse
angulato rotundato producto. Elytra apicem segmenti primi abdo-
minalis superantia, basi haud angustata apice oblongo-rotundata,
fortiter reticulato venosa, grosse areolata, extus nigra. Femora
postica elongata, parte fere dimidia apicali subfiliformia, extus
convexa nitidiuscula,carinasuperiore haud dentata; lobi geniculares
acuti, Carina superiore brevissime producta. Tibiæ posticæ apicem
versus deplanatæ marginibus acutis extus spinis 8 intus 10 præter
spinam apicalem armatæ. Tarsi... ? Prosternum spina recta gracili
conica obtusata armatum. Lobi mesosternales transversi intus
subrecti, angulo breviter rotundato, spatio angustiore subquadrato
sejuncti, lobi metasternales parum distantes. Valvulæ genitales
haud sinuatæ, rectæ, compressæ. Genus Digentiæ affinis.
9. — GENDITIA RUFOGENICULATA sp. nov.
Olivacea, antennis obscuratis parte basali pallida excepta, parte
exteriore elytrorum nec non margine postico pronoti supra elytra
nigris, geniculis posticis rufosanguineis; tibiæ posticæ olivaceæ,
spinis pallidis apice nigro.
? Frons rugoso-punctata. Vertex fastigium læve. Pronotum rugoso-
punctatum in metazona tantum impresso punctatum. Elvytra apice
obtuse angulata, margine interno usque medium recto, externo
arcuato ©.
Long. corp. © 28; pron. 6; elytr, 5; fem. post. 19 mill.
Musée du Congo : Congo belge (P. LEMARINEL, 1898).
302
6. — DIBASTICA ELEGANS sp. nov.
Flavescente testacea. Caput vertice declive; fastigium subtrans-
versum antice rotundatum, a latere viso cum fronte angulo acuto
subrotundato formans. Frons valde reclinata; costa frontalis tota
sulcata, marginibus elevatis usque ad apicem parallelis ; capite pone
oculos fascia lata castaneo nitida. Pronotum disco pallidum sub
depressum impresso punclatum, antice truncatum, postice rotun-
dato subangulatum, metazona parte illa pronoti inter marginem
anticum etsuleum primumsitasubæquans; lobis lateralibus castaneo-
nigro maculatis, nitidis, plerumque plaga magna castaneo-nigra,
limbo anteriore nec non macula magna metazonæ tantum pallidis,
vel fascia castanea nigra ad dorsum et altera prope marginem
externum, vitta media verticali cognatis; margine postico leviter
sinuato cum margine inferiore angulum subrectum hebetatum
formante, margine inferiore, dimidio antico ascendente cum mar-
gine antico valde obliquo rotundatum continuato, dimidio postico
subrecto, angulum medium inferiorem obtusum. Elytra lobiformia
apicem versussensim angustata, nigro castanea, Campo anali tantum
pallido, nitida. Femora postica pallida, latere externo genicularum
nec non parte basali tibiarum infuscatis. Cerci conici, acuti.
Valvulæ genitales © indistincte sinuatæ, minutæ denticulatæ 9.
Long. corp. 4 21; pron. 5; elytr. 4; fem. post. 15 mill.
» » O7 2837 Enr 0: ÉD OE » »
Musée du Congo : Iringui, Kasaï (LINDEMANS).
7. — PETAMELLA INFUMATA sp. nov.
A P, fallace differt : frons erosula, costa frontalis sparse punctata,
tempora crebre punctata; alæ dilute infumatæ ; tuberculum pro-
sternale antice profunde excavatum ©. :
Long. corp. 42; pron. 7; elytr. 40; fem. post. 26 mill.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
L’exemplaire est rendu noir par suite d’une mauvaise conser-
valion.
8. — ACANTHOXIA PROCERA sp. nov.
Corpus compressiusculum, maxime elongatum. Caput pronoto
subtriplo longius, fastigium a latere visum curvatum apicem versus
sensim anguslatum et apice rotundatum, superne sulcatum sed in
tertia parte apicali deplanatum; tempora rugosa utra medium fastigt
extensa. Antennæ longiusculæ filiformes, fastigio capitis multo
breviores, fere ante oculos inserlæ. Pronotum compressum, teres,
rugulosum, medio carina distincta utrinque sulculo longitudinali
sde Au
303
infuscato apposito retrorsum evanescente, lobo postico longitudi-
naliter strigoso, obtusangulo; lobis lateralibus elongatis versus
marginem inferiorem parum angustatis, margine postico parum
obliquo, lævissime arcuato, punctis nigris minutis raris signato.
Elytra angusta, linearia, apice obtuse acuminata, segmento sexto
abdominis haud superantia. Pedes postici... ? ©.
Long. corporis © 105; capitis 51; fastigii ab oculos 25; antenna-
rum 17 mill.
Long. pronoto 11.5; fem. antic. 6; elytr. 48 mill.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
9. — ACRIDODERES LÆVIGATUS sp. nov.
Magnum, compressiusculum. Caput pronoto angustius. Vestex
convexus inter oculos latissimus, basi costa frontalis distincte latior.
Costa frontalis a fastigio haud distincta, a basi usque ad apicem
sensim angustata, longe ante labrum evanescens; carinis lateralibus
frontis parum distinctis. Pronotum compressiusculum antrorsum
angustatum, in prozona eroso areolato, in metazona suaviter
rugulosum, sulco typico fere ante medium sito, carina media
obtusissima, margine postico rectangulo; lobis lateralibus medio
distincte concaviusculis, margine externo recto, ante medium
fortiter sinuato. Elytra apicem femorum longe superantia, apice
oblique subtruncata. Alæ dilute flavescentes. Femora postica area
externomedia distincte convexa, nitidiuscula, carinis omnibus for-
titer denticulatis. Tibiæ posticæ extus spinis 6 armatæ intus præter
spinam apicalem spinis 8 præditæ. Tuberculum prosternale, breve,
globosum, basi subcoarctatum, apice postice obtusissime acumina-
tum. Valvulæ ovipositoris normaliter sinuatæ ©.
Long. corp. 48; pron. 11.5; elvtr. 41; fem. post. 24 mill.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
De la taille du crassus mais différent des autres espèces par la
confusion absolue du fastigum verticis avec les tempes et le front;
on ne voit, en effet, aucune trace de séparation entre ces parties.
Diffère aussi du crassus par le pronotum très peu rugueux, surtout
dans la metazone.
Gen. CONGOA gen. nov.
Corpus crassum, magnum. Capul superne parum convexum,
vertex inter oculos latus, basi costæ frontalis distincte latior, fastigio
a vertice Carina separato sed cum costam frontalem basi latiora
confusa, foveolæ distincte marginatæ. Costa frontalis grosse eroso-
punctata, inter antennas valde latior, ante ocellum marginibus
304
usque clypeum parallelis. Antennæ...? Pronotum obtuse tectiforme,
carina media a sulcis tribus intersecta, sulco postico pone medium
sito, margine postico rectangulatim producto; lobis lateralibus
extrorsum sensim angustatis, margine inferiore medio obtuse
rotundato-producto. Elytra abbreviata intus sese tegentia, medium
abdominis extensa : venis radialibus fere in medio positis, campo
marginali latissimo, vena mediastina perfecte explicata ; vena ulnari
anteriore sensim præcipue a basi elevata. Femora postica, superne
dentata, lobo geniculari late rotundato. Tibiæ posticæ fere rectæ
cylindricæ, spinis extus 7, intus præter spinam apicalem 8 armatæ,
tarsi postici articulus primus articulo tertio distincte longior. Pro-
sternum tuberculum magnum, crassum, fortiter obliquum, apice
acutum, marginem mesonoti tangente. Lobi mesosternales sub-
quadrati angulo interno subacuto, spatio subæquali, fere quadrato,
retrorsum leviter angustato sejuncti, lobi metasternales fere quam
mesosternales distantes. Valvulæ oviposiloris superiores obtusæ
subsinuatæ, inferiore breves uncinatæ apice truncatæ, subtus for-
titer sinuatæ, propter hoc basi dentatæ.
Acridoderes Bo. affine genus.
10. — CONGOA KATANGÆ sp. nov.
Colore fusco ? Frons tota eroso-areolata, costa frontalis infra
ocellum breviter impressa, fastigio a vertice carinula angulosa
separato. Pronotum carina lineari a latere visa æque alta, tantum
antice leviter declivi, dorso toto grosse eroso-areolato, in metazona
rugoso, lobis lateralibus anguste sed acuteque marginalis; angulis
inferioribus breviter rotundatis. Elytra ad medium femorum posti-
corum extensa, lata, reticulato areolata, apice obtuse angulata.
Lamina supraanalis © magna, subcompressa, tectitormis, basi medio
sulco obtuso a linea transversa submediana interrupto ®.
Long. corp. © 45; pron. 14.5; elytr. 15; fem. post. 23 mill.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
Bien que le seul exemplaire que j'ai examiné de cette intéressante
espèce soit tout à fait noir je pense que cette coloration peut être
due à une mauvaise préparation et que l’espèce est d’une coloration
toute différente.
11. — PTEMOBLAX LEMARINELI sp. nov.
Fusca, subtus sanguinea, lobis deflexis pronoti angulo postico
late rufescente, margine postico nigro-maculato; elytris area costali
nigro-nitida, abdomine superne apicem versus pallidiore; pedibus
posticis fuscis, femoribus basi subtus nec non dimidio apicali tibia-
rum, tarsisque sanguineis.
905
Frote, pronoti lateribus, pleuræque dense punctato-impressis;
pronoti dorso eroso-rugosulo, elytra distantia, lateralia, apice rotun-
data segmento primo abdominali haud superantia. Tibiæ posticæ
superne in margine exlteriore spinis 8 quarum duabus primis
minutissimis, in margine interiore præter spinam apicalem spinis
8 armatæ.
Long. corp. © 26; pron. 5.5; elytr. 4.5; fem. post. 10 mill.
Musée du Congo : Congo belge (LEMARINEL).
12. — CARDENIUS BIVITTATUS sp. nov.
. Flavescente testaceus. Antennæ basi excepta nigræ. Vertex
utrinque vitta nigra usque marginem posticum pronoti ducta nitida ;
lobi laterales rugulis sanguineis sparsis, tibiæ omnes apice tarsique
nigro castanei, articulo secundo tarsorum apice articuli primi nec
non basi articuli ultimi pallidis.
Frons sublævigata ; costa frontalis sulcata, tantum inter antennas
planata et punctata; vertex inter oculos basi costæ frontalis angus-
tior, foveolatus. Pronoti disco sublævigato tantum prope margines
laterales nigro vittato, punctato, sulco typico medio sito, metazona
postice rectangulata. Tuberculum prosternale crassiusculum apicem
versus sensim acuminatum. Lobi metasternales breviter contigui ©.
Musée du Congo : Katanga (LEMAIRE).
Je n’ai vu qu'un seul exemplaire ©, imparfaitement développé.
Je le décris néanmoins parce que c’est une forme très caractéris-
tique par sa coloration qui certainement ne changera pas dans la
dernière morphose.Il appartient au type de l’opulentus KARSCH mais
au lieu d’une seule bande noire sur le pronotum il offre deux
bandes séparées par un espace de la couleur jaunâtre générale,
plus large que les bandes; celles-ci sont d’un côté et de l’autre du
dos, venant aboutir au bord postérieur à la même distance de
l’angle huméral et de la ligne médiane. La taille doit être semblable
à celle du Sheffieldii Bor.
Gens L'ROPEDIOPS IS Moy. "gen.
Gen. Tylotropidio primo intuito simillimo.
Corpus compressiusculum.Vertex ante oculos productus, antror-
sum angustatus, declivis, in costa frontali rotundato-transiens.
Frons obliqua, costa convexa, lata, apicem versus sensim ampliata
prope clypeum indistincta. Antennæ ? Pronotum distincte com-
pressum, postice leviter ampliatum, carinis lateralibus obtusius-
culis, sulco postico pone medium sito, lobis lateralibus versus
marginem inferiorem sensim angustatis, subtus obtuse angulatis,
306
et dimidio antico sinuato. Elytra apicem femorum posticorum haud
attingentia, apicem versus anguslata. Femora postica longissima,
parte plus quam dimidiam apicalem filiformia, gracilia. Tibiæ
posticæ, spinis haud confertis, extus 13 intus 12 armatæ, calcaribus
internis præcipue secundo magnis, apicem versus haud angustatis
apice subito uncatis. Tarsi postici longissimi, articulus secundus
articulo tertio parum brevior. Prosternum tuberculo ab antico
posticoque valde compresso, obliquo, marginem anticum mesosterni
fere tangente, apice truncato, angulis rotundatis. Lobis mesoster-
nalibus transversis spatio subquadrato sejunctis. Lamina supra-
analis lata, postice medio lobo angusto produeto prædita. Cerci
foliacei latiusculi apicem abdominis attingentes, inferne medio:
acute lobati, © conici, compressiusculi, breves. Valvulæ ovipositoris
breviusculæ.
135. — TROPIDIOPSIS HAASI BoL.
Tylotropidius Haasi Bor., Mémoires Soc. Ent. Belg., t. XVI 1908,
p. 126.
Les exemplaires que j'avais examinés, provenant de Lukungu et
Loango, avaient perdu les jambes postérieures et nonobstant je les
avais placés dans le genre Tylotropidius qui est très voisin de celui
que je viens de décrire.
Je suppose qu'à ce même genre appartiennent le Metaxymenus
pendulus KARSCH et l'Euprepocnemis cϾrulescens BRUNN. = Tylotro-
pidius Brunn. G. T. Quant au Metaxiymenus laxus KARSCH je crois
qu'il doit être placé dans le genre Tylotropidius SrAL. Je conserve
le genre Metarxymeinus pour la seule espèce M. patagiatus KARSCH.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XI
Assemblée mensuelle du 4 novembre 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
{
La séance est ouverte à 20 heures.
Les procès-verbaux des séances du 2 septembre et 7 octobre 1911
sont approuvés.
Décision du Conseil. — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. E. BENDERITTER, rue St-Jacques, 11, Le Mans (France),
présenté par MM. FOLOGNE et SCHOUTEDEN.
Travaux pour les Annales. — l'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée.
Communications. — M. F. GUILLEAUME nous communique la
liste suivante de Coléoptères rares ou nouveaux pour notre faune,
capturés par M. FRENNET et lui-même :
Homaloplia ruricola F. — Torgny(M. FRENNET) (fn. n. sp.)
Adrastus limbatus F. — Houx, Lamorteau.
Malthinus frontalis MaArsn. — Houx, Groenendael (fn. n. sp.)
Malthodes guttifer Kiesw. — Vallée de la Molignée (fn. n. sp.)
Malthodes mysticus KIESW. — Yvoir (fn. n. sp.)
Dryophilus anobioides CHEVROLAT. — Torgny (M. FRENNET)
(fn. n. sp.)
Anobium rufipes F. — Olloy, Lamorteau.
Xyletinus ater PANZ. — Houx, Virton.
Conopalpus testaceus OLIv. — Boitsfort, Genval (M. FRENNET).
Clytra unifasciata Scop. — Yvoir.
Cassida azurea F. — Waulsort.
Tropideres niveirostris KF. — Yvoir.
Tropideres undulatus.PANz. — Hourpes (fn. n. sp.)
Anthribus albinus L. — Francorchamps (M. FRENNET).
— M. LAMEERE expose les grandes lignes de l’étude qu'il publie
sous le numéro des Annales.
12 — M. DE RIEMACKX mentionne la capture à Turnhout de Phyma-
todes alni.
— M. LAMEERE signale la constitution à l’initiative de la Société
Botanique de Belgique, d’une commission pour la protection des
sites en Belgique. Il propose d’y déléguer MM. BoNproiT, SCHOU-
TEDEN et WILLEM (adopté).
— La séance est levée à 21 1/2 heures.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 x11 1911. 20
908
COPROPHAGA AFRICANA
Descriptions d'espèces nouvelles et remarques diverses
par Joseph-J.-E. Gillet (Nivelles)
1. Scarabæus ‘cribricollis WATErH., décrit du Kilimandjaro
in Proc. Zool. Soc. London, 1885, p. 251, t. 45, f. 1, est une simple
variété de S. æratus GERST., Archiv. Naturg., XXXVII, 1871, I,
p. 48.
2. Scarabæus Burchelli n. sp.— Cette espèce est très voisine
de S. *sennaariensis CAsT. (Cf. PÉRING., Trans. S. Afr. Phil. Soc.,
XII, 1908, p. 555). La ponctuation du prothorax est uniformément
répartie sur toute la surface, à l’exception de deux espaces lisses
au bord postérieur ; toutefois, elle est très superficielle au centre du
disque; le fond de la surface est distinctement soyeux. La ponctua-
tion de la tête est beaucoup plus serrée que dans l’espèce de
CASTELNAU.
De S. Burchelli j'ai vu deux exemplaires au British Museum
(D' SuirH), deux autres au Hope Department, Oxford Museum
(BURCHELL) et un cinquième qui fait partie de ma collection; ils
proviennent tous d'Afrique australe.
3. Scarabæus ‘canaliculatus FAIRM., Ann. Soc. Ent. France,
(6), VIIL, 1888, p. 177, décrit du Namaqualand, a été redécrit de la
Colonie du Cap sous le nom de *S. Reichei \WATERH., Ann. Mag.
Nat. Hist. (6), V, 1890, p. 365. |
4. Scarabæus cristatus F48., Syst. Ent., 1775, p. 27, décrit
d'Egypte, suggère à Hope (Coleopt. Man., I, 1837, p. 54) les
réflexions suivantes : From the description of Fabricius [ am
inclined to regard this insect as a species of Scarabæus Mac Leay;
it has never fallen under my notice, and probably was unknown to
the author of the Horæ Entomologicæ, ‘as no mention is made
of it. »
M. BEDEL me fait savoir qu'il considère cette espèce comme iden-
tique à S. cornifrons CAST. qui se rencontre dans la Haute-Egvpte,
au Sahara et au Sénégal; je partage sa manière de voir.
). Scarabæus Arrowi n. sp. — Espèce voisine de S. corni-
frons CAST. et répondant à la description de cet auteur; elle pré-
sente, en outre, les particularités suivantes :
‘
* Les espèces marquées d'un astérisque sont celles dont j'ai examiné les types
J.-J.-E. G.
tir HA SAN Er CA LR SN RICE 0), CARPE et J 100") Lt
: Ne AC UE NA Re TA js IE D TL
FACE ee SE )
309
Angle antérieur des joues proéminent, mais entier, ni tronqué
ni légèrement échancré comme dans l’espèce de CASTELNAU.
‘Prothorax à ponctuation moins dense, non tuberculé au bord
antérieur; ponctuation des élytres plus apparente. Dent terminale
des fémurs antérieurs apparente, mais plus épaisse et émoussée.
Long. : 28 mill.
Hab. : Lac Ngami, P. B. Spei (1 exemplaire ©, coll. British
Museum).
6. Scarabæus glabratus Kozgr, Stett. Ent. Zeit., LVI, 1895,
p. 992, décrit d'Afrique orientale allemande, est une espèce distincte
de S. ebenus KLUG, contrairement à ce que j’en ai dit dans les Ann.
Mus. Civ. Genova (3), IT, 1907, p. 595. L'espèce de KoLBE est d’une
taille plus avantageuse et elle a les cuisses postérieures largement
échancrées et subdentées au-delà du milieu. Les exemplaires de
ma collection ont été comparés à ceux du Musée «le Berlin.
71. Scarabæus ‘politifrons FarrM., Ann. Soc. Ent. France
(6), VIT, 1887, p. 105, est une variété de S. ebenus KLUG; le bord
postérieur des cuisses de derrière est crénelé sur la carène interne;
cette crénelure est plus distincte sur les exemplaires provenant
d'Afrique orientale allemande (d’après le type du Museum de Paris
et les exemplaires de ma collection).
8. Scarabæus ‘planifrons FaAïRM., Ann. Soc. Ent. Belgique,
XX VILL, 1884, C. r., p. 121, est une bonne espèce, voisine des pré-
cédentes, caractérisée par une échancrure peu étendue, mais
profonde, au bord postérieur des cuisses de derrière; les, trochan-
ters correspondants se prolongent en une épine très aiguë.
9. Scarabæus “‘lævistriatus FairM., Ann. Soc. Ent. Bel-
oique, XX VIT, 1895, p. 147, est identique à *S. Bettoni WATERH.,
Ann. Mag. Nat. Hist. (6), XX, 1897, p. 553. Cette belle espèce est
de taille très variable et peut atteindre 45 mill. de longueur.
10. Scarabæus subæneus Har., Col. Hefte, V, 1869, p. 56,
présente Souvent une teinte d’un vert noirâtre; de cette variété, à
laquelle je donne le nom de atratus var. nov., j'ai des exemplaires
de l’Oubanghi et du Chari (Congo francais).
11. Neateuchus gen. nov.— Je groupe sous ce nom les espèces
suivantes : proboscideus GUÉR., rixosus PÉR. et Sevoistra ALLUAUD,
décrites comme Scarabœus.
Ce genre est caractérisé par les hanches intermédiaires très rap-
prochées, laissant entre elles un intervalle presque linéaire, et par
le menton offrant une forte dent perpendiculaire à sa surface.
La disposition des hanches intermédiaires rapproche ce genre de
Mnematium Mac LEAY et Mnematidium RITSEMA.
CR LA CAE At es ose ve 7
310
12. Sceliages curvipes n. sp. — Le British Museum possède
un seul exemplaire d’une espèce nouvelle remarquable par ses
tibias intermédiaires très fortement recourbés et dilatés à l’ex-
trémité; à part cette particularité, elle rappelle assez bien S. Ada-
mastor SERV. (Encycl. méth., X, 1898, p. 351) mais est d’une taille
supérieure aux plus grands exemplaires de cette espèce. J’espère
en donner, sous peu, une description détaillée.
Long. : 15 mill.
Hab. : Prom. bon. Spei (1 ex., British Museum).
13. Gymnopleurus ‘ænescens Wiep., in Germar Mag. Ent.,
IV, 1821, p. 128 — G: “cupreus FAHR., in BOm., Ins. Caffr,uT,
1857, p. 189.
14. Gymnopleurus ‘ignitus KLuG, Monatsb. Berl. Akad.,
1855, p. 650 — G..* Vanderkelleni LaAxsB., Notes Levden Mus., VIII,
1886, p. 72.
15. Gymnopleurus umbrinus GErsT., Archiv. Naturg.,
XXX VII, 1871, I, p. 49 — G. “Bocandei WATERH., Ann. Mag. Nat.
Hist. (6), V, 1890, p. 368.
16. Gymnopleurus nitens Oriv., Entom., I, Scarab., 1789,
p. 159, ne me semble pas pouvoir être séparé de G. hilaris HoPrE,
Ann. Mag. Nat. Hist., IX, 1849, p. 494 et de G. splendens CAST.,
Hist. Nat. Col., Il, 1840, p. 71. J’y joins également à titre de simple
variété G. Wahlbergi FAHR., in Bou. Ins. Caffr., IE, 1857, p. 185.
17. Heliocopris Hermes n. sp. — Je désigne sous ce nom
les exemplaires d’Abyssinie confondus dans les collections avec
Il. Neptunus Bo., Ins. Caffr., Il, 1857, p. 215, décrit du fleuve
Limpopo. Ils répondent, en effet, à la description de BOHEMAN, mais
les protubérances latérales prothoraciques du sont subparallèles
et non arrondies au bord externe; la protubérance médiane est
beaucoup plus longue et plus effilée tandis que la carène céphalique
est plus large que chez H. Neptunus. La carène prothoracique de
la © de H. Neptunus est aussi plus proéminente et plus arrondie en
sa partie médiane que chez la femelle de 1. Hermes. Ces caractères
sont constants et justifient l'établissement d’une espèce nouvelle.
18. Catharsius crassicornis n. sp. — Cette espèce est
voisine de C. Stuhlmanni KoLBe, Sitz-Ber. Ges. naturf. Fr. Berlin,
1893, p. 141, dont M. C. FELSCHE a bien voulu me communiquer
des exemplaires typiques (ŸQ). |
Le mâle diffère de celui de espèce de KoLBE par la présence d’une
carène céphalique, un peu évidée à la face postérieure, et par
1
À
‘4
Pc CE
Ut
911
l'excavation du prothorax, plus large et moins distinctement par-
tagée en deux fossettes, limitée de chaque côté par une protubérance
dentiforme, très épaisse à la base et coupée obliquement au sommet;
chez C. Stuhlmanni, au contraire, ces protubérances latérales sont
moins proéminentes, plus rapprochées l’une de l’autre et sub-
coniques à la partie apicale.
La femelle m'est inconnue.
Long. : 24 mill.
Hab. : Sénégal : Rufisque (G. FAVAREL); ma coll.
19. Copris inhalatus Quepr., Berl. Ent. Zeitschr., XXVIIL,
1884, p. 272, décrit d’Angola = C. *rugosus GILLET, Mém. Soc. Ent.
Belgique, XVI, 1908, p. 77, décrit du Congo sur un exemplaire ©.
20. Heteronitis gen. nov. — Cette nouvelle coupe générique,
formée aux dépens des Onitis FAB:, comprend les espèces suivantes,
provenant toutes du continent africain :
audens PÉR., Tr. S.-Afr. Phil. Soc., XIT, 1900 (1901), p. 195.
Castelnaui HAR., Bert. Ent. Z., VI, 1862, p. 401.
Ragazzi FAIRM., Ann. Soc. Ent. Belg., XXX VII, 1893, p. 15.
tricornutus FAIRM., 1. c., XXXV, 18914, CR, p. 285.
tridens CasT., Hist. Nat. Col., II, 1840, p. 88.
Elle est parfaitement caractérisée par VAN LANSBERGE dans sa
Monographie des Onitides (Ann. Soc. Ent. Belg., X VIII, 1879, p. 90):
Prosternum maris post coxas productum, vertex feminæ alte crista-
tus, prothorax antice excavalus.
21. Onitis viridulus Bon., Ins. Caffr., Il, 1857, p. 253. — Des
cinq exemplaires qui figurent sous ce nom dans la collection BoHE-
MAN (Musée de Stockholm), deux (4?) appartiennent certainement
à l'espèce O. pecuarius LANSB., Ann. Soc. Ent. Belgique, XVIII,
1875, p. 99. Les trois autres (2 J'Y, 1 ©) se distinguent de celle-ci
par l’absence complète de rebord entre les fossettes basales du
prothorax; les trochanters postérieurs ne sont tuberculés dans
aucumde ces trois individus. La ponctuation du prothorax est plus
fine et moins dense que chez O. pecuarius; elle disparaît à peu près
de chaque côté de la base et au bord latéral. Les élytres sont bien
plus fortement sinués dans la.moitié antérieure du bord latéral,
surtout chez les mâles. Quant à la petite carène longitudinale du
clypeus, dont parle VAN LANSBERGE dans sa redescription de O. véri-
dulus (1. c., p. 98), elle est très distincte chez les deux mâles mais
n'existe nullement chez la femelle.
Je rapporte à cette espèce, sous le nom de lævissimus var. nov.,
quelques exemplaires d'Afrique orientale anglaise (Naivasha, Rift
912
-
Valley; ArLuAUD 1903) et d’Abyssinie qui figurent dans ma collec-
tion. Ils ont le prothorax un peu plus finement ponctué et la dent
des cuisses postérieures, chez le ', est moins longue et plus large.
29, Onitis *‘Inuus F48., Spec. Insect., [, 1781, p. 15, dont j'ai
vu le type au British Museum (Coll. Banks) est identique à
O. *colonicus GILLET, Ann. Soc. Ent. Belg., LIIL, 1909, p. 503. Cette
espèce est voisine de O. Reichei LANSB., Ann. Soc. Ent. Bels.,
X VIIL, 1875, p. 93, mais elle en diffère notamment chez le «j par
l’armature des cuisses postérieures.
23. Onitis politus Laxsg., Ann. Soc. Ent. Belg., XVIIT, 1875,
p. 102, décrit d’Abyssinie, est redécrit sous le nom de O. “bidentulus
FAiRM., Ann. Soc. Ent. Belgique, XXXVII, 1893, p. 16.
24. Onitis Bocandei n. sp. — Cette espèce répond à la des-
cription de O. *robustus Bou., Ins. Caffr., II, 1857, p. 246, à l’excep-
tion des particularités suivantes : ,
Plus allongé, moins brillant et de taille plus réduite; de teinte
noir de poix à vagues reflets cuivreux.
Joues un peu plus saillantes; espace compris entre la carène et
le vertex moins long, à excavations moins profondes. Ponctuation
du prothorax plus grossière, plus dense vers les angles postérieurs ;
fossettes basales plus étroites, mieux marquées. Suture des élytres
plus en relief; intervalles moins plans, surtout le cinquième; stries
mieux marquées à ponctuation transverse très distincte; calus
huméral très apparent.
Fémurs antérieurs 4 unidentés au bord supérieur interne;
fémurs postérieurs déprimés, subconcaves à la face externe ; ponc-
tuation du dessous du corps, v compris les pattes, forte et serrée.
Long. : 22 mill.
Hab. : Guinée (BocANDÉ); un exemplaire dans ma collection.
A remarquer que le type «{ de la collection BoHEMAN a deux
dents aux fémurs antérieurs: c’est .un détail qui semble avoir
échappé à VAN LANSBERGE (1. c., p. 75). ;
25. Onitis ‘Vethi Lansg., |. c., p. 74 = 0. “artuosus GILLET,
Ann. Soc. Ent. Belgique, LIL, 1909 (1910), p. 501 ; synonymie m'a
été signalée par M. C. FELSCHE. .
313
COPRIDES NOUVEAUX
de la région orientale et remarques synonymiques
par Joseph-J.-E. Gillet (Nivelles)
SYNAPSIS ŸYAMA nov. sp.
Espèce voisine de S. birmanicus GILLET, Ann. Mus. Civ. Genova
(3), IL, 1907, p. 600, décrite de Haute-Birmanie.
Tête proportionnellement plus large, à ponctuation moins dense
et un tant soit peu plus fine, angles postérieurs des joues encore
plus droits, mais à sommet plus arrondi.
Prothorax plus carré; angles postérieurs plus distincts, subparal-
lèles, à bords latéraux un peu dilatés avant les angles antérieurs,
qui sont coupés obliquement mais non sinués au bord externe; la
Synapsis birmanicus GILLET Synarsis Yama GILLET
ponctuation est très distincte sur les côtés et le long du bord posté-
rieur, mais ne se change pas en granules le long de la marge.
Les stries des élytres sont encore plus superficielles que dans
l'espèce précitée, et les points dont elles sont ornées sont à peine
apparents.
Les fossettes pubescentes du prothorax sont disposées de la même
manière et offrent la même conformation ; le tubercule dentiforme
des cuisses postérieures est un peu plus éloigné des trochanters.
Dans les deux espèces, l’épine terminale des tibias antérieurs est
acuminée et légèrement courbée en dehors.
Long. : 28 mill.
Hab. : Tonkin central,environs de Tuyen-Quan (Museum de Paris,
‘À. WEIss, 1906); un exemplaire (+.
ONITIS SIVA nov. sp.
Espèce dont je ne connais que la ®, étrangement semblable à
celle de O. robustus BoH., mais présentant, entre autres, les carac-
tères différentiels qui suivent.
HAS EURE sue NP REMPRTEE bte en 7 PTS Ee AN
| À L, AS k
314
Elytres plus allongés, striés et ponctués de la même façon; les
épaules assez proéminentes. Métasternum, dans sa moitié posté-
rieure seulement, orné d’une carène longitudinale peu prononcée.
Long. : 23 à 31 mill.
Hab. : Indes orientales : Travancore (Wallardi, R. P. FAVRE) ;
deux exemplaires 99 dans ma collection.
La ressemblance qui existe entre les ©9 de O0. robustus et de
O. Siva fera immédiatement reconnaitre celte dernière ; c’est ce qui
m'a décidé à la faire connaître bien que jusqu’à présent je n’aie
pu en examiner le mâle.
Quelques synonymies
|. Gymnopleurus cyaneus FA8., Ent. Syst Suppl., 1798,.
p. 54 — G. indicus CAST., Hist. Nat. Col., IL, 1840, p. 75.
2. Copris fricator F48., Mant. Insect., I, 1787, p. 15 —C. ‘in-
dicus GILLET, Notes Leyden Mus.,. XXXII, 1910, p. 5.
9. Copris acutidens Morscn., Etud. entom., 1860, p. 15 —
“glabriceps FELscnE, Deutsch. Ent. Zeitschr., 1910, p. 346;
exemplaire décrit par M. FELSCHE est une femelle provenant
de Chine;centrale (province de Hou-Pé).
Copris *sinicus Hore. J'ai examiné, au British Museum, le
type («ÿ) de cette espèce, et je crois bien ne pouvoir la séparer
de CG. sulcicollis LANSB., Tijdschr. v. Entom., XXIX, 1886, p: 40.
Cette espèce semble avoir une aire de distributien très étendue ;
on la trouve en Chine, en Indo-Chine, dans la presqu'ile Malaise
et à Java.
LAMELLICORNES COPROPHAGES NOUVEAUX OU PEU CONNUS
D'AMÉRIQUE DU SUD
par Joseph-J.-E. Gillet (Nivelles).
MEGATHOPA ARGENTINA n: sp.
De forme ovale; dessus et dessous du corps noir de poix avec,
parfois, de vagues reflets bronzés; antennes et organes de la bouche
d’un roux brunûtre.
Tête entièrement couverte de rugosités transversales qui se
changent sur le vertex en une ponctuation plus ou moins distincte.
_Prothorax rebordé en avant et sur les côtés, anguleux latéralement
dans la moitié postérieure ; angles antérieurs droits; angles posté-
rieurs obtus, déprimés à la partie interne; cette dépression se
prolonge jusqu’à la fossette latérale, qui est précédée d’un tubercule
très distinct; la surface entière du prothorax est couverte d’une
ponctuation fine et serrée.
Elytres à stries peu profondes, ponctuées, à intervalles plans
dont le fond, sous un fort grossissement (binoc. ZEIss, ocul. 4,
0bj. a,), paraît finement granuleux et parsemé de taches brillantes ;
huitième strie carénée sur la moitié de son étendue. Pygidium
couvert d’une ponctuation forte et peu serrée, excepté en son milieu
suivant une ligne longitudinale. Métasternum entièrement lisse.
Le dessous du corps est lisse, à l’exception de la partie antéro-
latérale du prothorax, de la partie postérieure des épimères méta-
thoraciques et des bords latéraux des segments de l’abdomen qui
sont ponctués. |
Les mâles sont d’aspect plus terne que les femelles et ont l’éperon
terminal des tibias antérieurs tronqué et échancré à l’extrémité ;
cet éperon est plus long et acuminé chez les femelles.
Long. : 22 à 25 mill.
Hab. : République Argentine : Cordoba (GC. BRUCH), Catamarca
(C. BurcH), Chaco de Santiago (WAGNER); ma collection.
Cette espèce est très voisine de M. yucateca HAR., dont je possède
un exemplaire ® de Costa-Rica. Chez celui-ci, la taille est moins
avantageuse, la ponctuation du vertex est plus nette; les angles
postérieurs du prothorax ont leur sommet arrondi; les élytres
sont plus brillants, à stries plus profondes et plus distinctement
ponctuées, à intervalles plus convexes et couverts d’une ponctuation
fine et irrégulière, visible seulement à l’aide d’un fort grossissement;
la ponctuation du dessous du corps est disposée comme dans
l’espèce nouvelle, mais est beaucoup plus faible.
9316 .
MEGATHOPA CUPREA n. sp.
Cette espèce diffère de la précédente par l’absence à peu près
complète de ponctuation sur le disque du prothorax et surtout par
sa belle couleur cuivreuse à reflets rougeâtres; les élytres sont
d’une teinte un peu plus sombre et les stries sont d’un vert bronzé.
Log. : 24 mill.
Hab. : Uruguay : Soriano (ma coll.).
Une espèce voisine M. Astyanax OLIv., décrite de Surinam, .est
de couleur plus sombre et plus uniforme; le prothorax est lisse
dans toute son étendue, et ses angles postérieurs sont arrondis.’
MEGATHOPA TUBERICEPS n. sp.
De forme ovale ; dessus et dessous du corps violet noiràtre sans
reflets métalliques ; antennes rousses.
Clypeus relevé en avant et couvert de rides Ne AIS Vertex
fortement ponctué, partie frontale lisse et légèrement renflée au
milieu.
Prothorax brillant, anguleux au bord latéral, orné de chaque
côté d’une fossette large et peu profonde précédée d’un petit tuber-
cule; uniformément et fortement ponctué sur toute sa surface;
angles antérieurs droits.
Elvtres presque mats, à stries ponctuées; intervalles presque
plans, couverts d’une granulation excessivement fine, non appré-
ciable à l’œil nu; huitième strie carénée à la base. Pygidium orné
de gros points transversaux, assez rapprochés. Métasternum lisse
en son milieu, fortement ponctué en avant et sur les côtés.
Long. : 15-16,5 mill.
Hab. : République Argentine : Entre-Rios (C. BRUCH); ma coll.
Cette espèce diffère de M. *“æneicollis WATERH., décrite du Brésil,
par sa couleur, par son prothorax uniformément ponctué et par les
intervalles de ses élytres qui sont presque plans.
D’après la description de son auteur, M. chalybea BLcn.(Bolivie),
autre espèce voisine, a les antennes noires, le prothorax couvert
d’une ponctuation très fine et les intervalles des élytres relevés
en forme de côtes; il n’est pas dit que la tête soit lisse ni légère-
nent renflée à la partie frontale.
DELTOCHILUM PYGMÆUM n.,sp.
De forme ovalaire, très convexe. Dessus soyeux, bronzé, à reflets
cuivreux; dessous noir à reflets verdâtres. Poils des pattes et des
organes de la bouche d’un brun rougeâtre: massue des antennes
d’un gris centré.
317
Clypeus impressionné en avant, tronqué en arc, avec les bords
internes de la troncature prolongés suivant deux dents aiguës; bord
latéral bisinué ; angles antérieurs des joues arrondis, proéminents.
Du sommet de la tête partent trois lignes en relief dont l’une, longitu-
dinale, se dirige vers la dépression antérieure, tandis que les deux
autres, obliques, sinueuses, vont rejoindre les sutures génales.
Prothorax fortement gibbeux ; la partie centrale ornée de fossettes
peu profondes, plus ou moins arrondies, dont trois en longueur sur
la ligne médiane, et deux en largeur sur le disque. Les bords
extérieurs de ces dernières sont épaissis et se prolongent un peu
en avant, de manière à former de part et d’autre du disque une
ligne longitudinale en relief; entre chacun de ces reliefs et le bord
latéral correspondant, la surface du prothorax, subverticale,
présente une impression légère, peu apparente, ainsi qu’une
fossette submarginale très petite précédée d’un tubercule à peine
distinct. Les bords latéraux sont anguleux en leur milieu, les
angles antérieurs aigus à côtés extérieurs nettement sinués, les
angles postérieurs peu marqués, déprimés.
Les élytres, à stries larges et peu profondes, paraissent grossière-
ment froissées par suite de la présence, sur les interstries, d’éléva-
tions inégales, irrégulières. Les carènes humérales et antéapicales
sont figurées par certaines de ces élévations, plus allongées et plus
brillantes que les autres ; quant à la carène latérale, elle fait défaut
et sa place est occupée par un renflement longitudinal mal défini.
Sous un très fort grossissement (binoculaire ZEIss : object. a,
ocul. 4) la surface des élytres paraît très finement chagrinée, lesstries
ont par-ci par-là quelques traces de points enfoncés et les interstries
sont garnis d’une double rangée longitudinale de points sétigères.
Pygidium mat, subtuberculé à la base. Dessous du corps lisse ;
métasternnm à peine déprimé en arrière. Pattes antérieures pour-
vues de tarses dont la longueur atteint à peu près la moitié de celle
des tibias.
Long. : 6.5 mill.
Hab : République Argentine, province de Buenos-Ayres; ma coll.
La présence de tarses allongés aux pattes antérieures rapproche
cette espèce de D. aberrans HAR., dont elle diffère d’ailleurs par les
caractères indiqués ci-dessus ; en particulier l'espèce de HAROLD ne
présente sur les élytres ni carène latérale, ni tubercules d'aucune
espèce.
PINOTUS BITIENSIS n. sp.
De petite taille, noir brillant ; antennes .à lamelles très
allongées d'un roux très pâle; organes de la bouche et poils
d’un brun roussâtre.
Tête en forme de triangle allongé, à bord antérieur légèrement
relevé ; clypeus entier; joues anguleuses au bord externe; partie
frontale surmontée d’une carène transversale, droite, peu en relief.
Prothorax entièrement rebordé, d’une longueur égale aux deux
cinquièmes environ de la largeur; angles antérieurs presque
droits; angles postérieurs très obtus et peu marqués. La partie
antérieure est rétuse; la partie postérieure se prolonge en avant
suivant trois renflements, l’un médian, les deux autres latéraux. Le
renflement médian, arrondi et échancré à la parlie antérieure, est
divisé en deux par un sillon longitudinal qui n’atteint pas le bord
postérieur ; il est compris entre deux dépressions obliques qui se
prolongent assez peu nettement jusqu'aux angles antérieurs. Les
renflements latéraux, allongés, s’avancent entre ces dépressions el
les fossettes latérales habituelles, qui sont très étendues.
Le clypeus est couvert de rides transversales, fines et serrées;
le vertex, les joues et la partie antérieure du prothorax sont
chagrinés; la partie élevée du prothorax est lisse el aciculée,
excepté sur les côtés où elle présente une ponctuation assez dense,
qui devient même rugueuse vers le bord externe.
Elytres très convexes à stries bien marquées, distinctement
ponctuées, à interstries presque plans, aciculés. Pygidium couvert
d’une ponctuation fine, assez dense.
Dessous du corps lisse, excepté sur les côtés du prothorax et de
la poitrine, qui sont fortement ponctués et couverts de longs poils
roux. Moitié postérieure du métasternum ornée d’un sillon longitu-
dinal; dernier segment de l’abdomen canaliculé le long du bord
postérieur.
Long. : 11 à 15 mill.
Hab. : République Argentine : Tucuman (C. BRücH), Chaco de
Santiago; ma collection.
Cette petite espèce, dans son ensemble, rappelle P. Telamon
Har. et P. Podalirius KELSCHE, mais par la conformation de son
clypeus elle se place dans le voisinage de P. nutans HAR. et de
P. Huroldi WATERH. |
PINOTUS PLANICOLLIS n. sp.
Espèce voisine de P. protectus HAR., avec laquelle on pourrait la
confondre à première vue.
Cette espèce, dont je ne connais que le mâle, ne diffère de
P. protectus HAR. que par l’absence de tubercule à la face posté-
rieure de la corne céphalique et par la substitution d’une dent
latérale au sillon longitudinal qui, chez P. protectus, va de la fossette
latérale à la protubérance du bord postérieur.
319
Cette protubérance, dans l’espèce nouvelle, est moins élevée et à
peine échancrée; elle est en outre épaissie et émoussée à la partie
supérieure. l
Long. : 21 mill.
Hab. : Bolivie (Yungas); ma coll., 1 ex. 4.
Remarques synonymiques
1. Ontherus sulcator FA8., Syst. Ent., 1775, p. 27 = Copris
*senegalensis GILLET, Notes Leyden Mus., XXXIT, 1910, p. 15, établi
sur des exemplaires de la coll. J. THoMsoN portant une indication
de provenance erronée.
2. Pinotus longiceps TAscH., Zeitschr. gesammt. Naturw.,
XXXV, 1870, p. 180 — P. *Roberti Arrow, Proc. Zool. Soc. London,
1903 (1904), p. 250.
5. Copris ‘costaricensis GAHAN, Ann. Mag. Nat. Hist., (6),
XIV, 1894, p. 116 — C. “furcillatus FeLSsCHE, Deutsch. Ent.
Zeitschr., 1910, p. 345, qui en est le major.
4. Phanæus Jasius Oriv., Entom., 1, Scarah., 1789, p. 109
a pour synonyme P. Abas Mac LEay, Horae Ent., I, 1819, p. 126;
P. acrisius MAG LEAY, 1. c., p. 127, en est une simple variété.
5. PhanϾus lunaris Tascn., Zeitschr. gesammt. Naturw.,
XXXV, 1870, p.183 — P. Charon Har., Mitth. Münch. Ent. Ver.,
IV, 1880, p. 151.
._ 6. Phanæus Achilles Box., Eugenies Resa, Col., 1858, p. 42
— P. foveolatus HAR., 1. C., p. 152.
F1 47 LR M CESR, SN PEN RE (2
dd en GE re ANRT ER
920
UEBER EINIGE
AFRIKANISCHE ARTEN DER AESCHNINEN-GATTUNG ANAX.
von Dr Æ, His in Rheinau, Schweiz
Die folgenden Zeilen haben den Zweck, eine neue Art zu
beschreiben und einige nomenklatorische Fragen zu stellen und
zu beantworten. Das Material stammt in der Hauptsache aus den
Museen von Hamburg,B rüssel, Tervueren und Capstadt. Die
nomenklatorischen Notizen sind \uszüge aus einem handschrift-
lichen Odonatenkatalog, den ich für die Zwecke der Bestimmung
und Bearbeitung exotischen Materials aus allen môglichen Regio-
nen mehr und mehr unentbehrlich gefunden habe.
1. — Anax tristis.
Anax tristis HAGEN, Zool. bot. Wien 17, pag. 35 (1867) (1 ©
Guinea, Mus. Kopenhagen; ausführliche Poe nobe) — Mac
LACGHLAN, Entom. monthly Mag. 20, pag. 130 (1885) (3 Abissinia,
West Africa und Jellah Caffee, West Africa : A. tristis HAG. und
goliath SELYS sind sehr wahrscheinlich © und derselben Art);
— KirBy, Cat. pag. 84 (1890); — KarscH, Entom. Nachr. 24
pag. 344 (1898) (Togo); — KirBy, Ann. Mag. Nat. Hist. (7) 2,
pag. 245 (1898) (Fort Johnston in Nvassaland); — GRÜNBERG,
Zool. Jahrb. Syst. 18, pag. 708 (1903) (Langenburg in Nyassaland).
Anax goliath SELYS, POLLEN und VAN DAM, Madagascar, Ins.
pag. 23 (1869) (Madagascar ; nomen nudum); — id. Rev. et Magas.
Zool. 1872, pag. 4 sep. (4 Madagascar; Beschreibung); — KIRBY,
Cat. pag. 84 (1890); — R. MarriIN, Coll. SELYS, Aeschnines,
pag. 15, fig. 9 (1908) (Madagascar, Guinée, Nyassa; Abbildung der
Appendices des ).
Mus. Hamburg : 1 Quitta an der Goldküste, West Afrika, leg.
J. CoRDTS 1900 ; — South African Museum, Cape Town : 1 j Bulu-
wayo, S. Rhodesia; — Mus. Bruxelles : 1 © Kinchassa, leg. WAEL-
BROECK 26. X. 1899. ?
Vergleichung béider Geschlechter mit den ursprünglichen
Beschreibungen lässt unzweifelhaft Mac LACHLANS Annahme als
richtig erkennen, dass fristis und goliath © und derselben Art
sind. Ebenso unzweifelhaft ist die Priorität des HAGEN’schen
Namens. — Dies wunderbare Insekt gehôrt zu den grôssten leben-
den Odonaten und ist die hervorragendste afrikanische Art der
Gattung. Die Masse unserer 3 Exemplare sind : «4 Quitta Abd.
81 +65; Hf. 59; Pt. < 6 — Buluwayo Abd. 84 + 6'5; Hfl. 61;
Pt. < 6 — © Kinchassa Abd. 70 + 4; HA. 65; Pt.<6.
2. — Anax chloromelas nova spec. (Fig. 1, 2).
Mus. Hamburg : 1 West Afrika, FREYSscHMIDT 1893; — Musée
du Congo, Tervueren : 1 & Secteur de Basoko VIII—X. 1905,
H. WILMIN.
Beide Exemplare stimmen sehr nahe unter einander überein.
Die Farbenzusammenstellung ist im wesentlichen die des À. fristis,
doch ist die Membranula einfarbig schwärzlich (gegen schwarz, an
der Basis scharf abgeschnitten weiss bei frislis) und feblt der braune
Analfleck im Hinterflügel. Die Statur ist annähernd die von Anax
imperator. Die Appendices sind von allen beschriebenen_Arten
weit v-rschieden. ;
(adult, die Farben mittelmässig erhalten). Unterlippe gelblich-
braun ; Oberlippe ebenso, der vordere Rand schmal und etwas
diffus schwärzlich. Epistom, Gesicht und Stirm trüb gelb (im Leben
grün?). Schwarzhbraune Stirbasislinie, die in der Mitte soweit die
Scheitelblase reicht stumpfdreieckig vorspringt (breiter und
stumpfer als bei unsern Exemplaren von tristis). Scheitelblase
schwarz. Occipitaldreieck schwärzlich. Thorax grün,zeichnungslos.
Beine schwarz, nur die äussersten Basen der Femora und die
Coxae dunkel rothraun.
Abdomen ungefähr von der Form wie bei imperator mauricianus
an Segment 3 stark verengt, dann ganz allmählig erweitert, bis die
grüsste Breite an Segment 7 erreicht ist und bis zum Ende ungefähr
gleich bleibt. Segment 5 5 a |
mässig verlängert. Seiten-
kiele kräftig. Segment 1
dorsal dunkel, Seiten grün-
lich ; 2 ganz hell (wahr-
scheinlich grün); 3 grün
bis zur Querkante, der Rest
schwarz; 4-6 schwarz mit
einem hellen(grünen?) Ba-
sisfleck der bis zur Quer-
kante reicht und durch die
schmal schwarze Dorsal-
kante geteilt ist; 7-10 (stark
verfärbt) schwarzbraun.
Ventralseite von 1-2 grün,
der Rest schwarzhraun, in
der Mitte etwas nach rothbraun aufgehellt. Appendices Fig. 1:
superiores schwarzbraun, inferior ringsum schwarzbraun, in der
Mitte rotbraun.
042
Flügel (Fig. 2) leicht gelblich getrübt, eine stärkere, sehr
diffuse gelbe Wolke im Hinterflügel distal von t von M4 bis zum
Analrand: braune Spuren in c, se und eu von nicht ganz einer
halben Zellenläinge (Hamburg) oder diese nur in cu angedeutet
ce)
rs
œ
REA ; RER
SENTE fe
Fig. 2
(Tervueren). Pterostigma gelbbraun (Hbg.) bis dunkelbraun (Terv.).
Aderung relativ dichter als bei À. fristis. Zwischen Cu T'und Cu 2
im Hinterflügel 3 (Hbg.) oder 2 (Terv.) Zellreihen, im Vorderflügel 2
(Hbg.) oder 1 (Terv.) Reihe. Ganze Membranula braunschwarz.
Abd..55 + 6.5; Hfl. 52: Pt. 5.5. ; |
Linge der Abdomensesgmente 3—9.5, 4—8, 5—8 mill. Breite an
Ende 3—3, auf der Mitte 7—4.5 mil. j
3. — Anax speratus.
Anazx speratus HAGEN, Zool. bot. Wien 17, pag. 46 (1867) (
Cap der guten Hoffnung, leg. DRÈGE, coll. HAGEN); — Mac LACH-
LAN, Entom. monthly Mag. 20, pag. 129 (18853) (ex HAGEN); —
KirBy, Cat. pag. 85 (1890); — Ris, Jenaische Denkschr. 13, pag.
325 (1908) (ex auct.); — R. MARTIN, Coll. SELYS, Aeschnines, pag. 20
(1908) (ex auct.); — id. ibid. pag. 219, fig. 218 (1909) (Figur der
Appendices des 4 nach der Type).
Anax Rutherfordi MAG LACHLAN, Entom. monthly Mag. 20,
pag. 128 (1885) (J Sierra Leone); — KirBy, Cat. pag. 85 (1890); —
CALVERT, Trans. Amer. ent. Soc. 19, pag. 164 (1899) (9 Kilimand-
jaro); — Karscn, Berlin. entom. Zeitschr. 38, pag. 29 (1895)
:
(Togo) : — CALVERT, Proc, U. S. Nat. .Mus. 18, pag. 137 (1895)
(ausführliche Beschreibung des ©); — GRüNBERG, Zool. Jahrb.
Syst 18, pag. 708 (1905) (Langenburg in D ;— R. MARTIN,
Coll. SELYS, Aeschnines, pag. 20, fig.'1 14 (1908) (Sierra Leone,
Congo, Harrar, Kilimandjaro); — Ssôsrepr, Kilimandiaro, pag. 30,
31 (1909) (Kilimandjaro, Nyassasee, Mashonaland).
Ana dorsalis KirBY, Ann: Mag. Nat. Hist. (7) 9, pag 243 (1898)
(Pretoria, Zoutpansberg).
Coll. PETERSEN-Silkeborg : 1 © Asmara, leg. KRISTENSEN 1907 ; —
Mus. Hamburg : 2j Neuelo, Usambara; — South African Museum,
2%
: Gape Town : 1 Rietfontein 19 X:1904; 1 « M’ Fongosi, Zulu-
land, JoNES HI. 1911 ; — Coll. Ris : 1° Abissinia, ded. R. MARTIN.
Ich glaube, es ist kaum mehr ein Zweifel daran berechtigt, dass
2 Rutherfordi Keine von speratus verschiedene Art sei. Die beiden
Beschreibungen stimmen gut überein, sofern wir annehmen dass
die speratus Type ein durch Zersetzung verdunkeltes Exemplar
war. Besonders wertvoll ist die von R. MARTIN gebrachte zeich-
nung nach den Appendices der Type. Entgegen R. MARTIN selbst
halte ich dafür, dass diese Abbildung durchaus für die Identität der
beiden Formen spricht. Die Stellung der Appendices Fig. 14
(Rutherfordi] und Fig. 218 /speratus] ist eine etwas verschiedene ;
ebenso die Auffassung und Technik der beiden Zeichner : der auffal-
lendste Unterschied, der tiefe terminale Ausschnitt im Appendix
inferior, scheint mir ein Artefakt, wahrscheinlich durch Anthre-
nenfrass erzeugt. Es ist gewiss Zeit, die gute HAGEN sche Beschrei-
bung wieder in ihre Rechte einzusetzen.
Ueber den rätsélhaften A. dorsalis von KirBy erbat ich mir
Auskunft von Herrn KF. K. LarnLAw, der die Güte hatte mir das
Resultat seiñer Untersuchung von 4 © im British Museum und 1 ,
4 © in Mr. DisranTs Sammlung mitzuteilen. Alle diese von KiIRBY
als dorsalis bezeichneten Exemplare erwiesen sich als A. Ruther-
_ ford, im Sinne von R. MARTIN.
*
% — Anax dorsalis.
_Aeschna dorsalis BURMEISTER, Handb. Ent. 2, pag. 840 (1839)
(© vom Vorgebirge der guten Hoffnung in SoMMERs und WINTHEMS
Sammlung); — CALVERT, Trans. Amer. ent. Soc. 25, pag. 56 (1898)
(BURMEISTERS Typen wurden nicht aufgefunden).
Anax dorsalis BRAUER, Novara, pag. 61 (1866) (ex BURMEISTER) ;
— HAGEN, Zool. bot. Wien 17, pag. 37 (1867); —— Krirpy, Cat.
pag. 84 (1890); — R. MARTIN, Coll. SELYs, Aeschnines, pag. 17
(1908) (pars : nur die Citate aus BURMEISTER und HAGEN); - Rs,
Jenaische Denkschr. 15, pag. 323 (1908) (ex auct.) \i
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, L x11 1911. PES
UT PVO RETIENS
d 4 er EC, no VE is
324
BURMEISTER gibt eine kurze Diagnose, nach der die Art nicht mit
Sicherheit festzustellen ist.
HAGEN beschreibt ausführlich 4 © aus SomMERS Sammlung das
sicher die eine der Typen ist. Die Beschreibung künnte auf das ®
von À. imperalor mauricianrus gehen, noch besser vielleicht auf
A. junius, Woran HAGEN selbst am Schlusse seiner Beschreibung
errinnert, mit der Bemerkung, dass er zur Zeit als jene Beschrei-
bung verfasst wurde (1849) das © von junius noch nicht kannte;
aber er habe wahrscheinlich doch nicht vergessen die eigenartige
Stirnzeichnung zu notieren. In der Sammlung WiNTHEM wurde
eine Ae. dorsalis nicht gefunden, wohl aber ein © von junius, doch
mit der deutlichen Bezeichnung New Orleans.
KirBys Anax dorsalis ist, wie wir eben festgestellt haben, speratus
nob. /
R. MARTIN gibt, LL. ©. fig. 11, eine Abbildung der Appendices
eines seiner Sammlung das er daselbst als dorsalis von Südafrika
beschreibt, ohne genauere Angabe seiner Herkunft. Nach Beschrei-
bung und Abbildung halte ich dieses ' unzweifelhaft für den
amerikanischen A. longipes; die Abbildung stimmt genügend
überein, mit der ibid. pag. 15, fig. 6 gegebenen Abbildung der
Appendices von longipes und noch genauer mit einem von
longipes aus Espirito Santo (Mus. Hamburg) das ich damit verglei-
chen konnte.
Als Resultat unserer Nachforschungen scheint sich zu ergeben :
Anazx dorsalis ist einstweilen aus der Liste der afrikanischen Arten
zu streichen ; BURMEISTER-HAGENS Exemplare sind entweder 2mpe-
_rator mauricianus, oder falsch datierte junius; Kirbys Exemplare
sind speratus; R. Martins j' ist ein falsch datierter longipes.
REVISION DES PRIONIDES
par Aug. Lameere, professeur à l'Université de Bruxelles.
DIX-NEUVIÈME MÉMOIRE. — PRIONINES (VI).
Je m'occupe dans ce mémoire du groupe des Cyrtognathides de
Lacordaire ; le savant auteur du Genera des Coléoptères a placé ces
Longicornes dans son groupe artificiel des Prionides souterrains,
caractérisé surtout par lélargissement de la saillie intercoxale de
l’abdomen de la femelle. Lacordaire ne connaissait pas de Cyr-
tognathides offrant cette particularité, mais il se fait précisément
que l’un des rares Prionides qui, comme Hypocephalus, ont des
mœurs souterraines certaines appartient à cette tribu, Dorysthenes
inontanus : la femelle de cet Insecte a la saillie intercoxale de l’ab-
domen élargie; il en est de même chez Dorysthenes rostratus et
chez Cyrtognathus paradoæus, tandis que les femelles de la plupart
des Cyrtognathides ont cette saillie triangulaire et normale. Nous
avons déjà rencontré ce caractère chez Anoploderma, chez Hypoce-
phalus, chez Cacosceles, chez Emphiesmenus, chez Psalidognathus
et nous le retrouverons cliez certains Prionus, chez les Polyarthron,
chez les Mesoscelisus et Prionapterus et chez d’autres Anacolines.
est donc une particularité polyphylétique et même propre parfois
seulement à certaines espèces dans un genre.
La forme des mandibules, allongées, recourbées en bas et en
arrière, rappelant jusqu'à un certain point celles des Psalidogna-
_(hus, avait surtout frappé Lacordaire; ce caractère semble bien
être en rapport avec des mœurs souterraines. Des mandibules
recourbées vers le bas se trouvent également chez le Stictosomus
semicostatus dont nous ignorons les mœurs.
Nous savons donc que /orysthenes montanus a des mœurs sou-
terraines et qu’il a à la fois les mandibules recourbées vers le bas
et la saillie intercoxale de l’abdomen élargie chez la femelle, mais
nous sommes dans l'incertitude sur la question de savoir si tous
les Prionides à saillie intercoxale élargie chez la femelle, ou si tous
les Prionides à mandibules recourbées vers le bas sont souterrains,
c’est-à-dire sortent de terre au moment de l’apparition de l’imago,
ce qui laisse supposer que leur larve vit dans les racines et que la
femelle creuse le sol pour la ponte. Il est cependant vraisemblable
que tous les Cyrtognathides ont plus ou moins les mœurs de Dory-
sthenes montanus. Nous savons en effet que les premiers états de
l’'Opisognathus forficatus se passent dans les souches du Chamcærops
huinilis (Fairmaire, Ann. Soc. ent. Fr., 1866, p. 66).
en
926
Les Cyrtognathides sont des Prionini sensu Gahan, essentielle-
ment caractérisés par la forme de leurs mandibules, voisins des
Prionomma et surtout des Priotyrannus dont ils ont conservé le
dimorphisme sexuel mandibulaire.
Ils ne constituent qu'un seul genre, lequel, en vertu de la loi de
priorité, doit porter le nom de Jorysthenes Vigors.
Genre DORYSTHENES Vigors.
Zool. Journ., II, 1826, p. 514.
Mandibules plus ou moins allongées, recourbées en bas et en
arrière; elles offrent en principe près de l’extrémité deux saillies
externes qui peuvent se réduire à une dent aiguë ou bien disparaitre
complètement; cette variation est en rapport avec un allongement
plus considérable qui peut se faire ou bien dans la région qui pré-
cède les saillies, ou bien dans la région qui les suit; nous aurons
donc trois formes de mandibules différentes, caractéristiques de
sous-genres; le côté interne est déprimé'en lame de couteau ter-
miné par une dent près de la base.
Épistome offrant un bourrelet transversal, souvent plus ou moins
échancré au milieu, parfois aplati; tubercules antennifères dépri-
més, séparés par un canal où par un sillon plus ou moins large.
Yeux offrant une tendance à se renfler et à se rapprocher.
Antennes plus ou moins longues et plus ou moins dentées en scie
au côté interne, surtout chez le mâle, tendant à se raccourcir chez
des formes supérieures, les articles devenant en'même temps imbri-
qués et en forme de cornet; le & article, plus ou moins long, et les
deux suivants, sont âpres ou denticulés en dessous chez le mâle;
l’appendice du 11° constitue parfois un article distinct; le système
porifère offre dé fines carènes longitudinales serrées et plus ou moins
marquées sur les derniers articles.
Palpes allongés, les labiaux en principe presque aussi longs que
les maxillaires, le dernier article de forme variable. |
Tête plus ou moins allongée en arrière des yeux, surtout chez le
mâle. :
Prothorax plus ou moins transversal, armé de chaque côté de
trois dents triangulaires, la dent postérieure faible et parfois effa-
cée, l’antérieure, qui est en principe à une certaine distance du
nue apical, pouvant aussi s’oblitérer.
Élytres couvertes en principe chez le mâle d’une fine ponctua-
tion sexuelle; elles sont épineuses ou dentées à l’angle sutural,
celui ci pouvant cependant devenir arrondi.
327
Saillie prosternale régulièrement convexe, parfois protubérante ;
poitrine pubescente en général chez le mâle, rarement chez la
femelle.
_Dernier arceau ventral de l’abdomen échancré et impressionné
au bout chez le mâle, plus ou moins arrondi chez la femelle; saillie
intercoxale parfois large et arrondie chez la femelle.
Pattes longues et robustes, comprimées, plus développées chez
le mâle; fémurs linéaires, les postérieurs ne dépassant pas l’extré-
mité du corps, les antérieurs et les intermédiaires âpres en dessous
chez le mâle; tibias élargis à l’extrémité; tarses allongés, les
antérieurs plus ou moins renflés chez le mâle, les postérieurs
spongieux sur les bords seulement, avec le 5° article peu fendu, à
lobes arrondis ou épineux.
Les ailes postérieures sont toujours présentes, même chez les
femelles à caractères souterrains prononcés.
Ces Insectes sont de l’Asie centrale, tropicale et orientale; deux
espèces se trouvent en Malaisie et il en existe une au Maroc.
Je conserverai à titre de sous genres toutes les coupes soi-disant
génériques auxquelles ces Prionides ont donné lieu et qu'il aurait
mieux valu ne pas créer; il eût été préférable de n’établir dans le
genre que deux coupes subgénériques, l’une comprenant Lophos-
ternus, Paraphrus, Opisognathus et Cyrtognathus, l’autre Baladeva,
Dorysthenes et Dissosternus.
Sous-genre Lophosternus Guérin.
Icon. Règn. Anim., Ins., 1844, p. 209.
CYRTOSTERNUS Guér., Icon. Règn. Anim., Ins., 1844, p. 210.
La tète n’est que médiocrement allongée en arrière des veux; les
mandibules sont relativement courtes, avec deux saillies externes
près de leur extrémité; les palpes maxillaires ne sont guere plus
longs que les labiaux, le dernier article étant longuement triangu-
jaire ou un peu fusiforme ; les tubercules antennifères sont dépri-
més, séparés par une vallée plus ou moins profonde.
Les antennes, plus courtes que le corps, et notablement plus
longues chez le mâle que chez la femelle, n’ont que rarement l’ap-
pendice du 11° article complètement séparé en un 12° article ; ces
articles sont dentés en scie au côté interne, au moins à partir du 5°.
Le prothorax, convexe, offre de chaque côté trois dents dont la
postérieure peut être plus ou moins effacée, l’antérieure étant
séparée du bord apical par une distance sur laquelle le rebord
prothoracique, dirigé obliquement, peut être denticulé; la saillie
prosternale, convexe et régulièrement courbée en avant, ne forme
pas de protubérance entre les hanches ni en avant.
328
Les élvtres, épineuses à l’angle sutural, sont peu rétrécies en
arrière, le tronc étant plus de deux fois aussi long que large.
Les tarses ont les lobes du 3° article arrondis ou très peu
anguleux à l'extrémité, et le 4° article est noduliforme.
Le mâle, dont le prothorax est plus allongé que celui de la
femelle, a ordinairement la poitrine pubescente.
Toutes les espèces sont du Nord de l’Inde, du Yunnan et de
l’Indo:Chine ; l’une d’entre elles étend son habitat jusqu’à Java.
1. Dorysthenes indicus Hope.
Prionus indicus Hope, in Gray, Zool. Misc., 1831, p. 27.
Cyrtosternus Hopei Guér., Icon. Règn. Anim., Ins., 1844, p. 210.
Lophosternus indicus Gahan, Fauna Brit. India, Col. I, 1906, p. 10, fig. 3.
Lophosternus socius Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 11.
Assam,.Sikhim, Bhutan, Népaul. \
Long de 25 à 50 millimètres, d’un brun noir ou noir, avec le mi-
lieu du pronotum très rarement rougeâtre, |
Le mâle est le seul Dorysthenes qui ait la poitrine et les hanches
glabres comme la femelle, mais ce caractère ne semble pas absolu.
Je constate en effet chez quelques exemplaires mâles que la face
postérieure des hanches postérieures est pubescente ; or, M. Gahan
a fondé une espèce nouvelle, L. socius, Sur un mâle unique, prove-
nant de Manipur, que j'ai vu au British Museum, et qui ne me
paraît différer du mâle de lindicus que par la poitrine et les
hanches pubescentes. Il ne s’agit très probablement que d’une
variation limitée à l’un des caractères sexuels du mâle, variation
gnalogue à celle que montre le Paraphrus planicollis Bates, chez
lequel le mâle peut avoir la poitrine pubescente ou glabre.
Les angles postérieurs du prothorax sont arrondis ou peu sail-
lants, et le rebord latéral, entre le bord antérieur et l’extrémité de
la première dent, est convexe.
Les veux sont étroits avec le lobe supérieur éloigné de la base du
tubercule antennifère d’une distance égale à peu près à la moitié de
sa largeur, ce caractère étant un peu variable, et le lobe inférieur
triangulaire.
= Le dernier article des palpes est triangulaire ou légèrement fusi-
forme.
Le bourrelet de l’épistome est fortement échancré en triangle en
arrière, mais il n’est pas fendu sur la ligne médiane.
Les antennes dépassent légèrement le milieu des élytres chez le
mâle, et elles en atteignent à peu près la moitié chez la femelle;
le 4% article dépasse le niveau du bord postérieur de l’œil; le 3° est
plus court que les deux suivants réunis et non caréné au côté
399
interne; il est un peu avancé au sommet interne, mais non angu-
leux, les 4° à 10° chez le mâle, les 7 à 10° chez la femelle, sont
anguleux au côté interne, les derniers articles étant faiblement
imbriqués; le système porifère couvre complètement les 5 derniers
articles chez le mâle, les deux derniers chez la femelle.
La tête est rugueusement ponctuée; le pronotum est densément
et finement ponctué en avant, cette fine ponctuation se continuant
ordinairement chez le mâle de chaque côté de la ligne médiane
sur une certaine étendue; la ponctuation est forte et dense sur
les côtés.
Les élytres sont ponctuées et un peu rugueuses; chez le mâle
on observe sur les rugosités une fine ponctuation sexuelle très
distincte. |
2. Dorysthenes zivetta Thomson.
Cyrtognathus zivetta Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 265.
Lophosternus zivetta Gahan, Fauna Brit.-India, Col., I, 1906, p. 11.
Himalaya, Nord de l’Inde (notamment le Bengale).
Long de 25 à 40 millimètres, d’un brun très noir.
Diffère du D. indicus par les angles postérieurs du prothorax
saillants, le rebord latéral étant droit ou concave entre le bord
antérieur et la première dent, par les yeux plus développés, leur
lobe supérieur étant à une distance moindre que la moitié de sa
largeur de la base du tubercule antennifère, mais le lobe inférieur
est encore triangulaire ; les antennes ont le 1% article dépassant à
peine le niveau du bord postérieur de l'œil; le 3° est plus long que
les deux suivants réunis ; il est caréné au côté interne chez le mâle,
anguleux au sommet interne, les suivants l’étant davantage, l’an-
tenne étant fortement dentée en scie, déjà nettement à partir du
»° article chez la femelle dont les antennes n’atteignent pas le mi-
lieu des élytres; les articles sont entièrement porifères à partir du
6° chez le mâle, du 9° chez la femelle; le bourrelet de l’épistoine est
fendu sur la ligne médiane; les mandibules sont plus grêles et plus
allongées que chez D. indicus.
La têle est plus ou moins densément, mais non rugueusement
ponctuée; la ponctuation du pronotum est moins forte; les élytres
sont finement et éparsément ponctuées, un peu chagrinées, sans
fine ponctuation sexuelle apparente chez le mâle.
La poitrine du mâle est pubescente et le dernier article des palpes
triangulaire.
Dorysthenes Hügeli Redtenbacher.
Cyrtognathus Hiügelii Redtb.,in Hügel Kashmir, IV, 2, 1848, p. 550, t. 28, Îg: I.
Cyrtognathus falco Thoms., Rev. et Mag. Zool., 1877, p. 262.
Lophosternus ligelii Gahan, Fauna Brit. India, Col., 1, 1906, p. 11.
Lophosternus falco Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 12.
Lophosternus palpalis Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 12.
Assam, Himalaya, Provinces hindoues du Nord-Ouest, Pundjab,
Kashmire.
Long de 29 à 69 millimètres, d’un brun marron clair avec les
bords antérieur et postérieur du pronotum plus ou moins noi-
râtres.
Cette espèce diffère surtout du D. indicus par les antennes den-
tées en scie à partir du 5° article chez le mâle, à partir du 5° chez la
femelle. |
M. Gahan, dans sa Faune de l’Inde britannique, considère comme
distincts spécifiquement du D. Hügeli, le Cyrtognathus falco Thoms.,
et une espèce nouvelle quil nomme Lophosternus palpalis. Ces
deux formes me sont inconnues, mais je pense qu'il ne s’agit que
de variétés, les différents caractères sur lesquels se base M. Gahan
étant assez variables dans ce type, comme d’ailleurs chez les autres
Lophosternus.
Dans la variété palpalis Gahan, qui est de l'Himalaya, et qui forme
peut-être une sous-espèce, les antennes n'’atteignent que le dernier
tiers des élytres et leur premier article dépasse légèrement le bord.
postérieur de l’œæil; le lobe supérieur de celui-ci est à une distance
d'à peu près la moitié de sa longueur du tubercule antennifère,
l’œil étant en même temps plus étroit; les palpes ont le dernier
article un peu élargi à l'extrémité; les angles postérieurs du pro-
thorax sont prononcés.
Dans la forme Hüugeli Redtb., dont le Musée de Vienne m'a
envoyé le type et qui est connu de l’Assam, de l'Himalaya, des Pro-
vinces hindoues du Nord-Ouest, du Pundjab et du Kashmire, les Es
antennes sont plus longues et leur premier article ne dépasse pas a
le bord postérieur de l'œil; le lobe supérieur de celui-ci est plus
rapproché du tubercule antennifère, l’œil étant plus renflé; les
palpes ont le dernier article régulièrement triangulaire ; les angles 4
postérieurs du prothorax sont variables, mais distincts, surtout
chez la femelle.
La variété /alco, de Darjeeling, de taille parfois exceptionnelle-
ment grande, diffère surtout de l’Hügeli par ses élytres plus
courtes, ponctuées et peu rugueuses, alors qu’elles sont assez
rugueuses dans les deux autres variétés: les côtes des élytres sont
en même temps plus larges et plus obtuses; les antennes atteignent
presque l’extrémité des élytres et les veux sont un peu moins rap-
prochés des tubercules antennifères que chez l’Hiügeli.
Quelle que soit la race où la variété, la poitrine est pubescente
chez le mâle, la tête est plus ou moins rugueuse, le pronotum fine-
ment ponctué au milieu, densément sur les côtés; le rebord latéral
du prothorax est plus ou moins convexe entre le bord antérieur et
l'extrémité de la première dent latérale; les élytres offrent une fine
ponctuation sexuelle chez le mâle; le bourrelet de lépistome est
plus ou moins aminei au milieu.
< 4. Dorysthenes Beli nova species.
Mont Attopeu dans l’Annam (J. M. Bel, 1897), un mâle du Museum
de Paris.
Long de 38 millimètres, d’un brun rouge avec les élytres, les
antennes et les tarses d’un brun chocolat.
Diffère du D. Hügeli, outre la coloration, 1° par les pattes plus
- courtes et plus robustes, à tarses notablement plüs larges, les lobes
du 5° article des tarses postérieurs étant remarquablement élargis
et le dernier article particulièrement court;
2° par les antennes robustes, n’atteignant que le quart postérieur
des élytres, les derniers articles offrant des stries flexueuses très
prononcées, le 5° étant déjà presque entièrement couvert par le
système porifère et le 6° l’étant complètement; :
9° par le pronotum n'offrant qu'une fine ponctuation très éparse;
4° par l’arrière de la tête à ponctuation fine et éparse.
. Dorysthenes Buqueti Guérin.
Lo; hosternus Bugrietr Guér., Icon. Règne Anim., Ins , 1844, p. 209. — Gahan,
Fauna Brit. Ind., Col., I, 1906, p. 13.
Lophosternus stnilis Gahan, Fauna Brit Ind., Col, I, 1906, p 15.
Assam, Birmanie, Canara dans l’'Hindoustan méridional, Java.
Long de 26 à 38 millimètres, d’un brun marron clair.
Plus petit en général que le D. Hügeli et en différant par :
1° les antennes plus allongées, à 1% article dépassant le bord pos-
térieur de l'œil, le 3° article chez le mâle n'étant pas anguleux au
sommet interne, les articles n’étant dentés en scie qu’à partir du 6°
chez la femelle ;
2° le dernier article des palpes fusiforme et non triangula're, cette
dernière particularité étant très caractéristique ;
3° les yeux plus renflés;
4 la ponctuation du pronotum plus fine et plus. éparse, et celle
de l’arrière de la tête moins serrée.
M. Gahan a constitué une espèce distincte, Lophosternus simailis,
pour des individus du district des Mines de rubis en Birmanie, chez
lesquels le 1° article des antennes dépasse davantage le bord posté-
rieur de l'œil, celui-ei étant plus étroit, plus échancré, avec le lobe
supérieur non contigu au tubercule antennifère, la forme Buqueti
ayant les yeux très gros. J’estime qu'il ne s’agit que d’une variété.
6. Dorysthenes angulicollis Fairmaire.
Cyrtognathus angulicollis Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1886, p. 354.
Ce mémoire était à l'impression lorsque M. P. Guerry de Roanne
m'a trèsaimablementcommuniqué un couple d’un Lophosternus qu'il
venait de recevoir du Yunnan méridional et qui ne peut appartenir
qu'au Cyrlognathus angulicollis Fairm. Cette espèce était restée
pour moi énigmatique, Fairmaire la comparant au Cyrtognathus
paradorus avec lequel elle n’a aucun rapport.
Le mâle a 33 millimètres, la femelle 50; la teinte est celle du
D. Hügeli, c’est-à-dire d’un brun marron plus ou moins clair.
La brièveté des dents latérales du prothorax sépare ce Dorys-
thenes de tous les autres Lophosternus; les angles postérieurs du
prothorax sont obtus.
Les antennes sont de 12 articles dans les deux sexes.
La saillie intercoxale de l’abdomen de la femelle est triangulaire,
mais elle est un peu plus large que dans les autres Lophosternus.
Les tarses sont plus longs et plus grêles que chez les autres
Lophosternus, le 2° article des tarses postérieurs étant notamment
plus long et plus étroit, avec les angles terminaux franchement
épineux ; les lobes du 3° article des larses postérieurs sont étroits el
vaguement anguleux au bout.
Il n’y a pas de ponctuation sexuelle sur les élytres du mâle.
Les palpes sont triangulaires, assez élargis à l'extrémité chez le
male, un peu rétrécis au contraire chez la femelle.
Les veux sont aussi gros que chez D. Hügeli typique, et ils sont
limités au côté interne par une forte carène, mais la fossette qui
existe en arrière des tubercules antennifères sur la ligne médiane
est peu profonde, et.elle n’est pas bordée de carènes comme chez
les autres Lophosternus.
Les antennes atteignent les deux tiers des élytres chez le mâle
etleur moitié chez la femelle; elles sont moins comprimées, plus
dentées en scie et plus imbriquées que chez Lophosternus Hügeli,
mais chez le mâle le 3° article est moins anguleux au sommet
interne que chez ce dernier et chez la femelle ie sommet interne
du 9° article est faiblement anguleux.
T5
à
(44
1
Fr
à
4
rS, 1
Le pronotum est éparsément ponctué sur le disque, densément
_ et grossièrement sur les côtés; les élytres offrent une ponclualion
grosse et assez serrée, mais elles sont moins rugueuses que chez
D. Hügeli ivpique.
. Nous avons donc affaire à un type original, voisin de D. Hügeli,
plus évolué que ce dernier à plusieurs points de vue, mais plus
primitif par le faible développement de l’angle du 3° article des
antennes qui sous ce rapport rappelle ce qui existe chez D, Buqueli
et chez D. dentipes. ;
- La structure des antennes et l’absence de ponctuation sexuelle
sur les élytres du mâle rapprochent l’espèce du sous-genre Cyrto-
gnathus dont elle n’a ni les mandibules ni les palpes.
\ 7. Dorysthenes dentipes Fairmaire.
o
Cyrtoguathus dentipes Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1902, Bull , p. 243.
_
M. P. Guerry de Roanne a eu l’extrème obligeance de me commu-
- niquer le type de cette espèce, un mâle provenant de Mouy-Tsé
(Yunnan), ainsi que trois autres mâles et deux femelles; M. Maurice
Pic m'en a envoyé également un couple provenant du Yunnan:;
enfin, j'en ai trouvé un couple dans les collections du Museum de
Paris éliquetée : (Environs de Lao-Kavy et Ho-Khéou, à la frontière
de la Chine et du Tonkin ».
Long de 50 à 46 millimètres, d’un brun de poix un peu rougeûlre
parfois sur le pronotum, les pattes et l’extrémité des antennes.
Cette espèce a le 3° article des antennes un peu plus long, dans
les deux sexes, que les deux articles suivants réunis, Comme chez:
D. zivelta, mais les antennes sont allées moins loin dans l’évolution
que celles de ce dernier et du D Hügeli, étant moins fortement
dentées en scie à la base, et elles sont plus robustes et moins allon-
gées que chez D. Buqueti, n’atteignant que le quart postérieur des
élytres. Le 1" article atteint le niveau du bord postérieur de l'œil; chez
le mäle, le 5°, qui atteint le niveau de la deuxième dent latérale du
prothorax, n'est que faiblement anguleux au sommet interne et il
est denticulé au lieu d’être caréné au côté interne: le sommet
interne des articles suivants est fortement denté en scie; l’appendice
du 11° constitue un 12° article chez le mâle; chez la femelle, les
antennes, qui n’atteignent pas le milieu des élytres, sont dentées
en scie à partir du 6° article seulement.
Comparée au D. indicus, seule forme à laquelle elle puisse se rat-
| tacher, l’espèce en diffère par les veux bien plus gros, à lobe supé-
LL: rieur rapproché du tubercule antennifère, inférieur étant plus ou
moins globuleux; la ponctuation de l’arrière de la tête est dense,
mais non rugueuse; le rebord latéral du prothorax n’est pas con-
394
vexe entre le bord antérieur et l’extrémité de la première dent laté-
rale, et l'angle postérieur est saillant; la ponctuation du pronotum
est fine et éparse, el celle du prosternum bien moins grosse; la
poitrine est fortement pubescente chez le màle; la sculpture des
élytres est assez Caractéristique, élant en quelque sorte intermé-
diaire entre celle du D. indicus et celle du D. zivetta, offrant de gros
points entre lesquels se montre une vermiculation fine, le mâle
ayant en outre une très fine ponctuation sexuelle; les tibias sont
chez le mâle plus fortement denticulés que chez les autres espèces ; :
les tarses sont grêles, les lobes du 3° article des postérieurs étant
relativement étroits et très faiblement anguleux au sommet.
S. Dorysthenes Florentini Fairmaire.
Cyrtognathus Florentinii Fairm., Ann. Soc. ent. Belg , XXXIX, 189%, p. 179.
Du Tonkin; j'en ai vu deux mâles : l'un, le tvpe de Fairmaire,
qui est de Langson, l’autre qu'a eu l’amabilité de me communiquer
M. Maurice Pic, provenant de Hà-hang (Nord du Tonkin).
Le type de Fairmaire est long de 38 millimètres et d’an brun mar-
ron avec l’arrière de la tête et le milieu du pronotum rougeûtres,
les élytres et les appendices d’un brun de poix; le mâle de la collec-
tion de M. Pic n’a que 23 millimètres et il est entièrement d’un
brun marron clair.
L'espèce offre une analogie évidente avec D. dentipes, mais elle à
un cachet particulier et elle est manifestement une transition vers
le sous genre Paraphrus.
Le prothorax est en effet moins convexe que chez les autres
Lophosternus, et il est en mème temps raccourci, étant droit en
avant. ‘
Les antennes rappellent celles du D. dentipes, mais elles sont
plus longues, atteignant presque r’extrémité des élytres, le 1° arti-
cle tendant à dépasser le bord postérieur de l'œil, le 5° étant telle-
ment long qu'il atteint le niveau du bord postérieur du prothorax ;
le sommet interne du 5° article est encore moins avancé que chez
D. dentipes et l’appendice du 11° ne constitue pas tout à fait un
article distinct.
Les yeux sont encore plus gros et plus rapprochés que chez
D. dentipes.
La ponctuation de l'arrière de la tête est un peu rugueuse, celle du
T 2
pronotum bien plus forte ; les élytres ne montrent, outre la fine
ponctuation sexuelle, que de gros points entre lesquels elles sont
à peine un peu rugueuses, principalement en arrière.
à
»
335
à Les pattes sont moins denticulées que chez D. dentipes, et les lobes
. duS‘article des tarses postérieurs sont un peu plus arrondis au
+ sommet. |
Le dernier article des palpes est fusiforme, alors qu'il est trian-
gulaire chez D. dentipes. |
Wa _Sous-genre Paraphrus Thomson.
Essai Classif. Céramb., 1861, p. 330.
Les deux espèces qui constituent ce sous-genre ne diffèrent des
Lophosternus que :
1° par le prothorax raccourci, à bord antérieur rapproché de la
première dent latérale, et en même temps moins convexe (caractère
déjà très marqué chez Lophosternus Florentin);
2° par les tubercules antennifères tellement rapprochés qu'ils ne
sont séparés que par un étroit sillon ;
3° par les antennes au moins aussi longues que le corps chez le
mâle, à 3 article fort allongé, dépassant le niveau du bord posté-
rieur du prothorax, l’appendice du 11° article constituant chez le
mâle un 12° article distinct ;
% par le tronc plus court, pas plus du double plus long que large.
L'allongement des antennes démontre que nous avons affaire à
un type supérieur, ce que confirme la grosseur et le rapproche-
ment des yeux ; les Paraphrus constituent dans la suite de l’évolu-
tion les Lophosternus, et c’est de l'espèce Florentini qu'ils se rap-
prochent le plus.
| 9. Dorysthenes granulosus Thomson.
Cyriognathus (Paraphrus) granulosus Thoms., Essai Classif. Céramb.,1861, p. 329.
Paraphrus granulosus Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 14.
Sikhim, Bengale, Sylhet, Birmanie, Siam, Tonkin.
Long de 55 à 65 millimètres, d’un brun marron variable.
Chez la femelle, le pronotum et les élytres sont un peu luisants,
comme chez les Lophosternus des deux sexes, tandis que chez le
mâle ces organes sont opaques : le pronotum est, en effet, très
densément couvert d’une fine ponctuation un peu réticulée qui
devient légèrement rugueuse sur les côtés, tandis que la ponctuation
est fine et éparse chez la femelle, plus forte sur les côtés ; chez le
mâle, les élvtres sont finement chagrinées, avec une ponctuation
très fine extrêmement serrée et quelques points assez gros épars
plus où moins visibles ; chez la femelle, les élvtres sont couvertes
de points assez gros, distants, mais plus ou moins confondus en une
vermiculation un peu rugueuse.
Les antennes sont grèles, avec les articles allongés dans les deux
sexes ; elles dépassent l’extrémité des élytres chez le mâle et elles
alleignent leur quart postérieur chez la femelle ; le 5° article est un
peu plus court que les 4 et 5° réunis; les articles sont dentés en
scie au sommet interne à partir du 4° chez le mâle, du 6° chez la
femelle, les derniers étant légèrement imbriqués ; le système
porifère couvre entièrement les articles à partir du 7° chez le mâle,
du 9° chez la femelle.
L’arrière de la tête est rugeusement ponctué; les deux pre-
mières dents du prothorax sont très fortes, la postérieure plus
faible ; les élytres sont faiblement dentées à l’augle sutural; la
poitrine est pubescente dans les deux sexes, mais moins chez la
femelle : les lobes du 5° article des tarses sont larges et arrondis.
Chez quelques mâles de petite taille, le pronotum offre deux
espaces médians et un espace postérieur où la ponctuation sexuelle
fait défaut.
10. Dorysthenes planicollis Bates.
Cyrtognathus planicollis Bates, Ent. Month. Mag., XIV, 1878, p. 272.
Nord de Bornéo, Sumatra.
La femelle m'est inconnue. :
Long de 50 à 50 millimètres, d’un brun marron avec le dessus, les
antennes et parfois les pattes, et même la poitrine, d'un brun de poix.
Il diffère du précédent, dont il peut être considéré comme un
type supérieur d'évolution, par le pronotum très plan et même un
peu concave; les antennes ne dépassent pas l’extrémité du corps et
les articles sont raccourcis, fortement dentés en scie à partir du 4,
le 3° étant aussi long que les trois suivants réunis.
Les mandibules sont élargies au niveau des dents externes.
La ponctuation est semblable à celle de l'espèce précédente, mais
les élytres sont un peu moins mates, étant couvertes de points assez
gros entre lesquels se trouve une fine ponctuation pas extrêmement
serrée, mais pourvant donner lieu à une fine vermiculation.
Les lobes du 5article des tarses postérieurs sontétroits etallongés.
Les deux mâles de Bornéo que j'ai vus et que m’a communiqués
le Deutsches National Museum de Berlin ont la poitrine très pubes-
cente et couverte d’une ponctuation très serrée; un mâle de Suma-
tra, appartenant au Musée de Bruxelles, et provenant des environs
de Padang, a le milieu du métasternum glabre et les côtés moins
densément ponctués et moins pubescents que chez les mâles de
Bornéo; sept autres exemplaires que j'ai vus de Sumatra, capturés
par feu notre collègue Weyers à Indrapoura, ont la poitrine com-
plètement glabre, avec les côtés du métasternum et les épisternums
PAPER PE
LA RELL 2°
L
PU ATEN X ART PT.
331
métathoraciques couverts d’une ponctuation très éparse; je don-
nerai à celte dernière variété le nom de Weyersi; elle est vrai-
_ semblablement au type planicollis, ce que le D. indicus Ç normal
est à la variété &' socius Gahan.
Sous-genre Opisognathus Thomson.
Essai Classif. Céramb., 1860, p. 330.
L’unique représentant de ce sous-genre habite le Maroc : c’est en
somme un Lophosternus Supérieur se rattaächant au D. Hügeli.
Les différences d'avec Lophosternus portent :
1° sur les antennes, raccourcies, dépassant à peine le milieu des
élytres chez le mâle, leur quart antérieur chez la femelle; dentées
en scie à partir du 5° article chez la femelle, elles sont chez le mâle
déprimées, très épaissies, fortement dentlées en scie à partir du
5° article, le 1° étant relativement court; l’appendice du 11£ article
constitue chez le mâle un 12° article distinct;
2% sur les palpes, plus allongés ;
3° sur les lobes du 5° article des tarses postérieurs épineux ;
4 sur la saillie intercoxale de l’abdomen de la femelle élargie, mais
encore triangulaire, les hanches postérieures étant écartées.
Le corps est large et massif, le prothorax étant court et l’arrière-
corps à peine deux fois aussi long que large.
11. Dorysthenes forficatus Fabricius.
Prionus forficatus Fab., Ent. Syst., Suppl., 1792, p. 141.
Prionus Favieri Blanch., Extr. Proc.-verb. Soc. philom., 1841, p. 129; Mém. de
l'Instit., 1842, p.23.
Cyrtognathus forficatus White, Cat. Brit. Mus., Long., 1, 1853, p. 6. — Fairm.,
‘Ann. Soc. ent. Fr., 1866, p. 66.
Opisognathus forficatus Thoms., Essai Classif. Céramb., 1860, p. 530.
Du Maroc (Tanger), vivant dans l’intérieur du Chamcrops hurni-
lis, la femelle ne sortant guère de la souche de ce Palmier, d’après
Fairmaire.
Long de 55 à 45 millimètres, d’un brun marron.
Les yeux sont gros; le dernier article des palpes est longuement
triangulaire; les tubercules antennifères sont largement séparés
par une vallée peu profonde; la tête est densément ponctuée;
l’'épine médiane des côtés du prothorax est forte, l’angle postérieur
saillant; le pronotum est assez éparsément ponctué; la pubescence
de la poitrine est assez faible, mais elle existe chez la femelle
comme chez le mäle; les élytres, dentées à l'angle sutural, offrent
une ponctuation assez superficielle avec, chez le mâle, une ponc-
tuation sexuelle excessivement fine, visible seulement çà et là.
DOS
Sous-genre Gyrtognathus Faldermann.
Mém. Acad. Petr , Il, 1835, p 431.
Ce sont des Dorysthenes de la Chine se rattachant au sous-genre
Lophosternus, ayant les articles des antennes, à partir du 5°, avancés
aussi bien au sommet externe qu’au sommet interne et plus ou
moins imbriqués; en outre, les mandibules sont plus ou moins
allongées, mais seulement dans leur partie basilaire, de sorte que
leurs deux saillies externes sont situées non loin de leur extrémité;
les palpes ont leur dernier article très largement triangulaire,
sécuriforme, davantage chez le mâle que chez la femelle; les élytres
sont plus où moins rétrécies en arrière et simplement anguleuses
ou arrondies à l’angle suturahk il n'y à plus de fine ponctuation
sexuelle sur les élyvtres du mâle.
12. Dorysthenes fossatus Pascoe.
Prionus fossatus Pascoe, Trans. Ent. Soc , ser. 2, IV, 1857, p. 90.
Du Nord de la Chine (types de Pascoe au British Museum);
Shanghaï (un mâle de la collection Pic). |
Cette espèce n’a rien de commun avec le Prionus insularis Motsch.
dont elle a été considérée comme synonyme.
Long de 98 à 42 millimètres, d’un brun marron avec la tête et le
prothorax ordinairement plus foncés.
Les lobes du 5° article des larses postérieurs sont arrondis; la
saillie intercoxale de l’abdomen est semblable dans les deux sexes;
l’appendice du 11° article des antennes ne constitue pas un article
distinct.
Le corps est large et court, assez massif; la tête n’est pas particu-
lièrement allongée en arrière des veux et elle est très grosse, prin-
cipalement chez le mäle; les processus jugulaires sont d'une
iongueur exceptionnelle, dans les deux sexes, et ils sont aigus.
Le dernier article des palpes est allongé, grêle à la base, forte-
nent sécuriforme à l’extrémité.
Les mandibules sont particulièrement robustes et convexes dans
ieur région basilaire qui est relativement peu allongée, rugueuse-
ment ponctuée; les deux éminences externes sont prononcées et
assez distantés l’une de l’autre; la région terminale est un peu
allongée.
Les yeux sont très gros et assez rapprochés en dessus.
Le bourrelet de l’épistome est renfoncé au milieu, peu saillant;
entre les tubercules antennifères se trouvent deux carènes se rejoi-
onant en arrière entre les yeux.
399
La tête offre une ponctuation très rugueuse en avant, assez fine et
un peu espacée en arrière, dense et un peu obsolète sur les tempes.
Les antennes sont relativement longues, atteignant le tiers posté-
rieur des élytres chez le mâle, leur milieu chez la femelle; le
1% article, Court et conique, n’atteint pas le bord postérieur de
l’œil; chez le mâle, les sommets interne et externe des articles à
partir du 5° sont avancés, le sommet externe étant plus aigu que le
sommet interne; la saillie interne est développée en cornet à partir
du 4 article et plus développée que l’externe; chez la femelle, les
antennes sont fortement dentées en scie du côté interne à partir du
4 article et le sommet externe des articles est arrondi; le système
porifère est chez le mâle déjà très étendu sur les 4 et 5° articles et
il couvre entièrement tous les articles suivants; chez la femelle, il
est complet sur les trois derniers ; dans les deux sexes, l’appendice
du 11° article simule un 12° article qui est coalescent avec le 14°.
Le prothorax est court, transversal, assez convexe, avec la dent
latérale antérieure peu éloignée du bord apical; cette dent est
triangulaire et aiguë; chez le mâle elle ressort autant que la mé-
diane et elle est dirigée transversalement; chez la femelle elle est
particulièrement grêle et dirigée plus ou moins obliquement vers
l’avant, ressortant moins que la médiane qui est assez grêle et
aiguë dans les deux sexes et dirigée transversalement ou un peu en
arrière; l’angle postérieur est saillant, davantage chez la femelle
que chez le mâle.
Le pronotum est luisant, finement et éparsément ponctué sur le
disque, plus fortement en avant et surtout sur les côtés où la ponc-
tuation peut devenir rugueuse; il montre dans la région postérieure
du disque deux fossettes très apparentes.
La poitrine est pubescente dans les deux sexes.
Les élytres, peu rétrécies en arrière et arrondies au bout, sont
dentées à la suture ; elles sont assez mates et couvertes d’une ponc-
tuation assez espacée, dont les intervalles sont plus ou moins cha-
grinés ou vermiculés.
L’abdomen est uniformément couvert d'une fine ponctuation peu
Sérrée:
Cette espèce est très singulière; elle est évidemment primitive,
par ses tarses, par ses palpes, par le dernier article (les antennes,
par la saillie intercoxale de l’abdomen de la femelle, par rapport
aux autres Cyrtognathus, mais elle est évidemment cœnogénétique si
l’on envisage les mandibules, les processus jugulaires, les antennes,
la grosseur des yeux, la forme du prothorax. Elle ne peut donc se
rattacher qu’à une espèce encore inconnue que l’on découvrira
probablement dans le Yunnan, qui serait intermédiaire entre
D. fossatus et l’espèce suivante, et qui se rattacherait au D. indicus.
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 1 xI1 1911. 29
940
135. Dorysthenes hydropicus Pascoe.
Prionus hydropicus Pascoe, Trans. Ent. Soc., ser. 2, IV, 1857, p. 91.
Cyrtognathus chinensis Thoms., Essai Classif. Céramb., 1860, p. 328.
Cyrtognathus breviceps Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1899, p. 637.
J'ai vu au British Museum le type de Pascoe, mais ce n’est que par
l'étude des descriptions que je propose la synonymie ci-dessus.
Le Musée de Vienne m'a communiqué un mâle provenant de
Shanghaï (localité des types de Thomson); M. Gahan a eu l’amabilité
de m'envoyer des individus des deux sexes, capturés à Tientsin, et
que je considère comme étant de la même espèce que d’autres
individus de la Chine, que m'a aussi communiqués M. Gaban, et qui
sont semblables au type de Pascoe; un mâle de Pingshiang (Chine
méridionale) m'a été envoyé par le Deutsches National Museum de
Berlin ; enfin, deux mâles de Ning-Po m'ont été communiqués par
» 8 q par
M. P. Guerry.
Le C. breviceps Fairm. est de Formose et Fairmaire le compare
au C. paradoæus ; les différences qu'il allègue sont précisément les
caractères qui séparent le C. hydropicus du C. paradoxus.
La longueur est de 28 à 40 millimètres; la teinte varie du brun
noir au brun marron, les antennes et les pattes pouvant être en
partie rougeätres.
Les lobes du 5° article des tarses sont épineux à toutes les pattes
et très fortement aux pattes postérieures ; la saillie intercoxale de
l’abdomen est élargie chez la femelle, mais elle a conservé une
forme triangulaire; l’appendice du 11° article des antennes constitue
un 12° article distinct dans les deux sexes; le dernier article des
palpes est très élargi et sécuriforme chez le mâle; les processus
jugulaires sont saillants et anguleux, mais non allongés en pointe
aiguë comme chez D. fossatus ; la poitrine est'glabre chez la femelle.
Le corps est assez large, peu atténué en arrière; la tête est peu
allongée en arrière des veux; les tubercules antennifères sont
contigus, séparés seulement par un étroit sillon superficiel qui
se prolonge entre les veux, sans être bordé de carènes.
Les yeux sont notablement séparés en dessus et moins gros que
chez D. fossatus.
Le bourrelet de l’épistome est réduit à une crête très mince dans
la région médiane.
Les mandibules sont relativement peu allongées et plus ou OA
densément ponctuées à la base.
La tête offre une ponctuation rugueuse qui devient éparse en
arrière et serrée sur les tempes.
Les antennes sont assez robustes, atteignant le milieu des élytres
chez le mâle et dépassant leur quart antérieur chez la femelle; le
1% article atteint presque le niveau du bord postérieur de l'œil; les
articles, à partir du 3°, sont avancés au sommet interne et moins
au sommet externe, la saillie interne se développant chez le mäle
en cornel à partir du 4; chez la femelle, les articles sont fortement
dentés en scie au côté interne et plus ou moins au côté externe; le
système porifère couvre entièrement les articles à partir du 6° chez
le mâle, du 9° chez la femelle.
Le prothorax est court et transversal, surtout chez la femelle; le
bord antérieur s'étend plus ou moins sur les côtés de la tête pour
former un angle d’où le rebord latéral s’étend obliquement jusqu’à
l'extrémité de la première dent qui est toujours bien développée et
située à distance de la dent médiane, cette dent ressortant parfois
autant que la médiane chez le mâle, et pouvant former une forte
saillie plus ou moins dirigée en avant chez la femelle; la dent
médiane est ordinairement recourbée en arrière ; l’angle postérieur
est saillant.
Le pronotum est luisant, assez finement et éparsément ponctué
sur le disque, plus fortement en avant et sur les côtés où la ponc-
tuation est un peu rugueuse. |
L’abdomen offre une ponctuation extrêmement fine et éparse,
mais le dernier arceau ventral du mâle offre une dépression pubes-
cente terminale couverte de gros points serrés.
L’écusson est ordinairement fortement ponctué.
La sculpture des élytres varie quelque peu, comme chez tous les
Dorysthenes en général; ces organes sont couverts de gros points
espacés dont les intervalles sont plus ou moins chagrinés ou
rugueux.
Il est possible qu'il faille considérer deux formes dans cette
espèce, l’une kydropicus Pascoe dont je n’ai vu que les exemplaires
étiquetés Nord de la Chine du British Museum, l’autre, chinensis
Thoms. (breviteps Kairm.) à laquelle appartiennent les quelques
exemplaires que j'ai vus de la Chine méridionale et orientale : chez
l’hydropicus Pascoe, les élytres sont rugueuses et la première dent
latérale du prothorax est très prononcée ; chez le chinensis Thoms.,
les élytres ont au contraire üun aspect satiné et la première dent
latérale du prothorax est plus faible. J'hésite cependant à séparer
ces deux variétés extrêmes, n'ayant pas eu de matériaux suffisants
à ma disposition, et les nombreux exemplaires que j'ai vus de
l’espèce suivante m’ayant montré une variabilité très étendue dans
les caractères en litige.
342
14. Dorysthenes paradoxus Faldermann.
Prionus paradoxus Falderm., Bull. Mosc., VI, 1833, p. 63, t. 2, fig. 5.
Cyrtognathus paradoxus Falderm., Mém. Acad. Pétr., Il, 1835, p. 432, t. 5, fig. 4.
Cyrtognathus aquilinus Thoms., Syst. Ceramb., 1865, p. 577.
Cette espèce, voisine, mais très distincte, de la précédente, a été
redécrite par Thomson sous le nom d’aquilinus parce que, comme
nous l’apprend M. Gahan (Fauna of Brit. India, Col., 1, 1906, p. 19),
le Cyrtognathus paradoæus de la collection Thomson est un
D. Hügeli.
J'ai vu assez bien d'individus de cette forme, notamment un
exemplaire de la collection de Bonvouloir comparé au type de Fal-
dermann et qui m'a été communiqué par le Musée de Vienne.
Comme localités précises je puis indiquer : Chentu (Chine occi-
dentale), Pékin, Shanghaïkwan, Kiantschou, Tsingtau, Hara-nsu
(Mongolie orientale). C’est donc une forme en général plus septen-
trionale que la précédente.
Long de 22 à 45 millimètres, d’un brun ou noir de poix, avec
les antennes et les pattes souvent rouges.
Très facile à distinguer de l’espèce précédente par de nombreux
caractères.
Le corps est plus allongé et plus rétréci en arrière chez le mâle;
il est massif chez la femelle. é
La saillie intercoxale de l'abdomen de la femelle est beaucoup
plus large et tout à fait arrondie.
La tête est notablement plus allongée en arrière des yeux; ceux-ci
ne sont guère plus rapprochés que chez D. hydropicus, mais les
tubercules antennifères sont plus inclinés l’un vers l’autre, le
sommet de la tête formant une vallée étroite ; le bourrelet de l’épis-
tome forme une convexité transversale épaisse; la ponctuation
des tubercules antennifères est plus rare, et elle est moins serrée
sur le reste de la tête.
Les mandibules sont plus allongées et plus éparsément ponctuées
à la base.
Les antennes sont, en général, plus grêles que chez D. hydropicus
et elles sont d’une longueur variable chez le mâle, suivant les
individus, pouvant dépasser ou ne pas atteindre le milieu des
élvtres; chez la femelle elle sont relativement très courtes.
Le prothorax est caractérisé par sa largeur moindre, par sa
convexité plus grande et par le rapprochement de la première dent
latérale, qui est petite, de la deuxième qui n'est pas très développée
non plus; le bord antérieur ne s'étend pas du tout sur les côtés
de la tête.
L’écusson est ordinairement lisse.
Re
RE 7 à
Les élytres sont aussi luisantes que le prothorax; elles sont
couvertes de gros points épars dont les intervalles sont peu ou
point chagrinés.
Les lobes du 3° article des tarses postérieurs sont plus étroits
et plus aigus, et ceux des tarses antérieurs sont franchement
épineux chez le mâle, alors qu’ils le sont faiblement chez le mâle du
D. hydropicus.
Sous-genre Baladeva G. R. Waterhouse.
. Trans. Ent. Soc., IT, 1840, p. 225.
Avec ce sous-genre commence la série des formes chez lesquelles
les mandibules sont fortement allongées, non seulement dans leur
région basilaire, mais encore dans leur région terminale, au delà
des saillies externes, de manière à ce qu’elles puissent atteindre la
saillie prosternale ; des deux saillies externes, il ne subsiste qu’une
dent, toujours présente chez les Baladeva, sauf chez les individus
chétifs de Baladeva Walkeri; l'allongement des mandibules est plus
prononcé chez le mâle que chez la femelle.
La saillie prosternale, au lieu d’être régulièrement arrondie,
comme dans les sous-genres précédents, est pourvue d’une protu-
bérance bien plus développée chez le mâle que chez la femelle.
Dans le sous-genre Baladeva celte protubérance forme une bosse
verticale et mousse, élevée entre les hanches antérieures.
La tête est allongée en arrière des yeux, jé du chez le mâle
que chez la femelle.
Les articles des antennes, à partir du 3, sont avancés, non seule-
ment au sommet interne, mais ben au sommet externe,
surtout chez le mâle, et ces articles sont plus ou moins imbriqués,
dilatés en cornet chez le mâle; l’appendice du 11° article forme un
12° article distinct.
Les élytres sont faiblement dentées à l’angle sutural; celles du
mäle sont dépourvues de ponctuation sexuelle.
La saillie intercoxale de la femelle est plus ou moins élargie.
Les lobes du 53° article des tarses postérieurs sont assez étroits et
plus ou moins anguleux.
Le sous-genre Baladeva semble se rattacher à la souche des Cyr-
tognathus.
15. Dorysthenes Walkeri G. R. Waterhouse.
Baladeva Walkeri G. R. Waterh., Trans. Ent. Soc., II, 1840, p. 226, t. 21, fig. 1.
— Gahan, Fauna Brit. India, Col., I, 1906, p. 9.
Cyrtognathus siamensis Nonfried, Berl. Ent. Zeit., XXX VI, 1891, p. 375.
Birmanie, Siam, Tonkin (Luang-Prabang).
M. Nonfried m'a communiqué son type.
RTS PE Tate ARE
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344 /
Long de 38 à 79 millimètres; d’un brun noir, parfois avec l'arrière
de la têle, le pronotum et le dessous rougeûtres.
Tête fort allongée en arrière des veux, surtout chez le mâle, fai-
blement et éparsément ponctuée en dessus, un peu granuleuse sur
les côtés, offrant entre les tubercules antennifères et entre les veux
un sillon profond et une forte carène au bord interne dés yeux;
mandibules exceptionnellement longues, grêles et finement ponc-
tuées, parfois dépourvues de la dent externe; dernier article des
palpes longuement et étroitement fusiforme; yeux médiocrement
gros, mais rapprochés en dessus; antennes assez grêles, atteignant
le milieu des élytres chez le mâle, plus courtes chez la femelle; le
L article long, dépassant le bord postérieur de l'œil, le 3° aussi long
que les deux suivants réunis; chez la femelle, les articles ne sont
avancés au sommet qu'à partir du 5°; le système porifère est com-
plet à partir du 7° article chez le mâle, du 9° chez la femelle ; pro-
thorax assez court, transversal, avec trois fortes dents de chaque
côté, la première peu éloignée du bord apical; pronotum finement
et assez densément ponclué, surtout chez la femelle; protubérance
de la saillie prosternale faible; élytres rétrécies en arrière, saillantes
à l'épaule, un peu rugueuses et finement chagrinées; poitrine for-
tement pubescente sur les côtés chez le mâle, glabre chez la femelle;
tarses antérieurs très élargis chez le mâle; lobes du 5° article des
tarses postérieurs assez étroits et dentés à l'extrémité; saillie inter-
coxale de l’abdomen élargie, mais faiblement, chez la femelle.
16. Dorysthenes sternalis Fairmaire.
Cyrtognathus sternalis Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1902, Bull., p. 244.
J'ai eu à ma disposition onze exemplaires de cette remarquable
espèce, le type mâle de Fairmaire et trois autres mâles que m'a
communiqués M. P. Guerry de Roanne, provenant de Mouy-Tsé
(Yunnan), un mâle du Yunnan méridional également communiqué
par M. Guerry, un couple du Yunnan de la collection de M. Boppe,
deux mâles et une femelle du Yunnan et une femelle de Hanoï
(Tonkin) que m'a envoyés M. Pic.
La position systématique de cette forme est quelque peu embar-
rassante, car elle offre un mélange des caractères du sous-genre
Baladeva et du sous-genre Dorysthenes; elle a notamment le dernier
article des palpes largement triangulaire des Dorysthenes el non
longuement fusiforme comme chez Baladeva Walkeri, mais l’aspect
sénéral est celui de ce dernier. La protubérance prosternale est
semblable à celle de Baladeva Walkeri, mais bien’ plus forte : elle
forme une saillie massive, oblique en arrière, verticale en avant et
arrondie au sommet; chez la femelle, cette saillie est bien plus
D.
SEX,
faible, mais elle est aussi développée que la protubérance tout à fait
semblable que montre le mâle de Baladeva Walkeri.
C’est à cause de la forme de la saillie prosternale, différente de
celle que montrent les Dorysthenes et aussi à cause de la forme
noduleuse et non triangulaire du 4° article des tarses que je me
décide à ranger D. sternalis dans le sous-genre Baladeva.
Comparée à Baladeva Walkeri, l'espèce sternalis se montre plus
primitive par la longueur moindre des mandibules, par l’écarte-
ment plus grand des veux en dessus et par les lobes du 3 article
des tarses postérieurs assez larges et faiblement anguleux, mais elle
est plus évoluée, non seulement par la saillie prosternale, mais
encore par la saillie intercoxale de l’abdomen de la femelle large-
_ment arrondie et par les antennes plus robustes, à articles plus for-
tement imbriqués.
La longueur est de 25 à 40 millimètres; la teinte est d’un noir de
poix avec les antennes parfois rougeâtres.
Le bourrelet de l’épistome est bien développé, entier, convexe;
les tubercules antennifères sont largement séparés par une vallée
au fond de laquelle se trouve un sillon assez profond prolongé entre
les yeux; ceux-ci sont médiocres et assez largement séparés en des-
sus, leur lobe supérieur étant notablement éloigné du tubercule
antennifère, leur lobe inférieur plus ou moins triangulaire, les
Joues étant longues; les processus jugulaires sont très saillants,
mais peu aigus; les mandibules offrent une dent externe, et elles
sont assez robustes, assez densément ponctuées à la base.
La tête est rugueuse entre les tubercules antennifères et entre les
yeux, ponctuée plus où moins éparsément en arrière, granuleuse
sur les côtés.
Les antennes sont robustes ; elles dépassent le milieu des élytres
chez le mâle et elles atteignent leur quart antérieur chez la femelle;
le 1% article atteint le niveau du bord postérieur de l'œil; le
9° article est plus court que les 4 et 5° réunis; chez le mâle, les
articles, à partir du 5°, sont fortement développés au sommet
interne, mais très peu au sommet externe; ils sont dentés en scie
au Côté interne à partir du 4° chez la femelle, le 3° article ayant ses
deux sommets également développés mais arrondis; le système pori-
fère couvre entièrement les articles à partir du 7° chez le mâle, du
10° chez la femelle.
Le prothorax est transversal et assez convexe; le rebord latéral
s'étend obliquement en droite ligne du bord antérieur à l’extrémité
de la première dent qui est bien développée; la dent médiane est
dirigée vers l’arrière et l’angle postérieur est bien marqué; le pro-
notum est finement et éparsément ponctué sur le disque, densé-
ment et rugueusement sur les côtés.
946
Les élytres sont couvertes de gros points et plus ou moins cha-
grinées.
La pubescence de la poitrine du mâle est assez forte.
Sous-cenre Dorysthenes Vigors.
Zoolog. Journ., IT, 1826, p. 514.
Ce sous-genre diffère du précédent par la forme de la protubé-
rance de la saillie prosternale qui est dirigée obliquement en avant
et pointue à l'extrémité. Cette protubérance est toujours très déve-
loppée chez le mâle.
Les palpes ont le dernier article largement triangulaire.
Le nodule représentant le 4 article des tarses est triangulaire.
Celles des femelles qui nous sont connues ont la saillie inter-
coxale de l’abdomen large et arrondie.
Dorysthenes Davidi Fairmaire.
Dorysthenes Davidis Fairm., Ann. Soc. ent. Fr., 1886, p. 555.
:
Du Yunnan; Fairmaire m'a communiqué le type qui est un mâle :
c’est le seul exemplaire que j'ai vu.
Long de 50 millimètres, d’un brun de poix avec les antennes el
les tarses rougeûtres.
Cette espèce a l'aspect du D. sternalis, mais elle s’en distingue
par les caractères qui en font un véritable Dorysthenes, saillie pros-
ternale élevée en cône dirigé en avant et 4° article des tarses de
forme triangulaire, et :
1° par les mandibules proportionnellement encore plus courtes,
la direction de la saillie prosternale rendant une plus grande lon-
sueur de ces organes inutile;
2° par les yeux plus gros et plus rapprochés en dessus;
3 par les antennes à 5° article et suivants plus diiatés et plus:
imbriqués au bout, à sommet externe bien plus développé, le
1° article n'atteignant pas le niveau du bord postérieur de l’œil et
antenne ne dépassant pas le milieu des élytres ;
° par le prothorax à première dent latérale moins développée
mais néanmoins encore très saillante, le rebord latéral étant con-
cave entre le bord antérieur et son extrémité.
Tout le reste de l’organisation est semblable à ce qui existe chez
D. sternalis.
18. Dorysthenes montanus Guérin.
Cyrtognathus montanus Guér., Rev. Zool., 1840, p. 39, t. I, fig. 5; Voy. Deless.,
Il, 1848, p. 54, t. 13. — Lacord., Gen. Col., VIIL, 1869, p. 37, not. 2.—
Gahan, Fauna Brit. Ind., Col., I, 1906, p. 7.
Du Sud de l’Hindoustan (Coonor, Monts Nilgheries et Animalai,
Travancore); M. Gahan l'indique aussi dubitativement de la Birmanie.
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* ON
947
-Long de 26 à 44 millimètres, d’un brun marron avec la tête
foncée. -
La saillie prosternale est semblable à celle du D. Davidi, c'est-à-
dire relativement large et courte, mais elle a la forme d’une pyra-
mide quadrangulaire au lieu d’être conique.
Le prothorax est losangique, notablement plus allongé chez le
mâle que chez la femelle où il est transversal; la dent latérale
antérieure est presque complètement effacée, les côtés s'étendant
à peu près en droite ligne du bord apical à l’extrémité de la dent
médiane qui est peu prononcée; l’angle postérieur est presque
arrondi.
La tête est très allongée en arrière des veux chez le mâle, moins
chez la femelle.
Les mandibules sont plus allongées et plus étroites que dans
l’espèce précédente, et elles n’ont plus de dent externe.
Le nodule représentant le 4° article des tarses est triangulaire,
avec les angles terminaux un peu épineux, de sorte que cet article
réduit ressemble aux articles précédents; les lobes du 5° article
sont épineux aux pattes intermédiaires et surtout aux postérieures
chez le mâle, à toutes les pattes chez la femelle.
Les antennes sont plus semblables à celles du D. slernalis qu’à
celles de D. Davidi; le 3° article est plus long que les 4 et 5° réunis
et chez le mäle il est simplement anguleux aux sommets interne et
externe; elles sont assez grêles et atteignent le milieu des élytres
chez le mâle; chez la femelle, elles sont bien plus grêles encore,
n’atteignant que le 5° de leur longueur, et les articles sont dilatés
au sommet à partir du 5° seulement; elles sont entièrement pori-
fères à partir du 8° article chez le mâle, à partir du 11° chez la
femelle ; le 1° article dépasse un peu le bord postérieur de l’œil.
Les yeux sont médiocres et notablement distants en dessus, sem-
blables à ceux du D. sternalis.
Les élytres sont notablement rétrécies en arrière.
Les mandibules offrent à leur base une ponctuation très éparse;
la tête est ponctuée entre les yeux et en arrière, granuleuse sur les
côtés; le pronotum est finement ponctué sur le disque, davantage
sur les côtés ; les élytres sont rugueusement chagrinées; la poitrine
est médiocrement pubescente chez le mâle.
La saillie intercoxale de l’abdomen est largement arrondie chez
la femelle. |
Nous savons, par une communication de Perrotet à Guérin-Méne-
ville (Rev. Zool., 1840, p. 40), que cet Insecte habite les parties
montagneuses du plateau des Nilgheries et qu'il sort de terre,
d'avril en juin, en si grandes quantités, qu’il recouvre le sol en
certains endroits, et que les Ours en font leur nourriture.
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ESS
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#
19. Dorysthenes rostratus Fabricius. à
Prionus rostratus Fab., Ent. Syst., I, 2, 1792, p. 243. — Oliv., Ent., IV, 1795, 66,
p. 36, t. X, fig. 37.
Dorysthenes rostratus Vigors, Zool. Journ., IT, 1826, p. 516, t. 19, fig. 4, 5 a. —
Curtis, Trans. Linn. Soc., XXI, 1854, p. 291, t. 25, fig. 6-12. — Gahan,
Fauna Brit. Ind., Col., I, 1906, p. 6, fig. 1.
Cyrtognathus rostratus Casteln., Hist. Nat. Ins., II, 1840, p. 389. — Guér., Rev.
Zool., 1840, p. 40, t. I, fig. 6.
Du Sud de l’Hindoustan (Mysore et Madras); Cevlan (Musée de
Vienne); M. Gahan l'indique aussi dubitativement du Siam.
Long de 29 à 49 millimètres; d’un brun de poix, le pronotum,
les antennes et les pattes plus ou moins rougeûtres (les individus
immatures sont d’un brun marron ou testacé).
Distinct du précédent par : -
1° la saillie prosternale plus longue, moins large à la base, dirigée
davantage en avant;
2 les veux notablement plus gros et rapprochés davantage en
dessus ;
9° le prothorax plus allongé ;
4 l’espace entre les yeux, le pronotum et les élvtres luisants et
presque lisses ;
5° les tarses antérieurs moins larges chez le mâle;
6° la poitrine du mâle couverte d’une pubescence bien plus
forte.
Sous-genre Dissosternus Hope.
Proceed. Zool. Soc.. I, 1833, p. 64; Trans. Zool. Soc., I, 1854, p. 106.
Le prosternum est élevé en saillie dirigée en avant comme dans
le sous-genre Dorysthenes mais la saillie, qui est courte et large, est
bifide à l’extrémité.
La tête et les mandibules sont conformées comme chez le Dorys-
thenes montanus, mais le prothorax a conservé une forme normale,
la dent latérale antérieure étant bien marquée et l’angle postérieur
plus ou moins saillant.
En outre, les antennes, de 12 articles, ne sont que très faible-
ment imbriquées, mais elles sont comprimées et fortement dentées
en scie à partir du 4° article, le 3° étant plus court que les 4 et 5°
réunis ; elles dépassent notablement le milieu des élytres.
Les veux sont peu développés et le 1* article des antennes
dépasse le niveau de leur lobe supérieur.
Le 4° article des tarses est noduliforme; les lobes du 3° article
sont épineux aux pattes intermédiaires et postérieures; les tarses
antérieurs sont peu dilatés chez le mâle, seul sexe connu.
pose da be Se Se ne à nd ét ot
M :
349
Il semble que nous ayons affaire avec l’unique espèce de ce sous-
genre à un type du sous genre Dorysthenes assez primitif et ayant
évolué pour son compte dans une direction particulière.
20. Dorysthenes Pertii Hope.
Dissosternus Pertii Hope, Trans. Zool. Soc., I, 1834, p. 106, t. 15, fig. 3. — Gahan,
Fauna Brit. Ind., Col., I, 1906, p. 8.
De la région occidentale de l’Hindoustan (Poona dans la province
de Bombay); je ne l’ai vu qu’au British Museum.
Long de 25 à 28 millimètres; d’un brun de poix avec les élytres
chocolat.
Tête assez densément ponctuée entre les antennes, plus forte-
ment et plus densément en arrière, où elle devient granuleuse
comme sur les côtés; antennes entièrement porifères à partir du
7° article; pronotum luisant, finement et assez éparsément ponc-
tué; élytres un peu rugueuses; poitrine médiocrement pubescente.
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Généalogie et répartition géographique des Dorysthenes.
Toutes les espèces du genre Dorysthenes conservent le dimor-
phisme sexuel mandibulaire initial, et l’allongement de ces organes
n’a fait que s’accentuer dans l’évolution.
Au caractère sexuel secondaire qu’offrent les mandibulés s’ajoute,
chez les types les plus primitifs, une fine ponctuation qui couvre
les élytres du mâle ; cette particularité se perd chez deux Lophoster-
nus, et dans tous les sous-genres où les mandibules s’allongent
et où, en même temps, les antennes deviennent plus imbriquées,
c’est-à-dire Cyrtognathus, Baladeva, Dorysthenes et Dissosternus.
Dans toutes les espèces, la poitrine du mâle est pubescente, mais
la plupart des individus mâles du D. indicus et du D. planicollis
ont la poitrine glabre; dans quelques espèces, D. granulosus,
D forficatus et D. fossatus, la poitrine est également pubescente
chez la femelle, mais faiblement.
Chez les Cyrtognathus le dernier article des palpes du mâle est très
élargi.
Enfin, une autre forme du dimorphisme sexuel a apparu chez
Baladeva et surtout chez les Dorysthenes vrais et chez le Dissosternus
Pertii, où la saillie prosternale offre une protubérance bien plus
prononcée chez le mâle que chez la femelle.
D'autre part, la saillie intercoxale de l’abdomen s’élargit chez la
femelle des D). forficatus, hydropicus, paradoxus, Walkeri, sternalis,
montanus et rostratus, mais à des degrés divers.
Les antennes ont donné lieu à assez bien de modifications dans
ce genre; elles commencent d’abord par s’allonger et par devenir
de plus en plus dentées en scie, les articles basilaires tendant à res-
sembler aux articles terminaux; puis les articles deviennent de
plus en plus imbriqués, leur sommet externe s’avançant et devenant
même anguleux, mais ce dernier caractère coincide avec un rac-
courcissement de l’antenne, les articles étant d'autant plus courts
qu'ils offrent davantage la forme de cornet; un nouvel allongement
semble avoir succédé à ce raccourcissement dans les formes supé-
rieures, et dans ce cas, les articles des antennes ont une tendance
vers la réduction de la dilatation de leur sommet externe.
Les Cyrtognathus, à mandibules allongées dans leur partie basi-
laire et à antennes imbriquées, ont trop de points de commun avec
les sous-genres à mandibules allongées à la fois dans leur partie
basilaire et dans leur partie terminale (Baladeva, Dorysthenes et
Dissosternus) pour ne pas provenir du même ancêtre, et cet ancêtre
doit être un Lophosternus voisin de D. indicus.
- Il est donc probable que Lophosternus a donné : 1° le sous-genre
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Paraphrus ; 2 le sous-genre Opisognathus ; 9° une branche compre-
nant tous les autres sous-genres; de cette branche Cyrtognathus est
le type le plus primitif; Baladeva en dérive par un intermédiaire qui
nous manque et qui serait ainsi l'ancêtre du groupe formé par les
Dorysthenes vrais et par le sous-genre Dissosternus.
Le point de vue géographique vient fortifier ces notions que
nous donne l’examen objectif de la morphologie des espèces.
Le plus primitif des Dorysthenes, D. (Lophosternus) indicus, est
du Nord de l'Inde ; les autres Lophosternus sont, pour la plupart,
de la même région et particulièrement de l’Assam ; le Lophosternus
Hügeli s'étend de là jusqu’au Kashmire, et le Lophosternus Beli de
l’Annam en est très voisin; le Lophosternus Buqueti étend son
habitat en Birmanie et jusqu’à Java; les Lophosternus angulicollis et
dentipes sont du Yunnan et le Lophosternus Florentin, autre espèce
supérieure, est du Tonkin.
Les Paraphrus sont surtout voisins du Lophosternus Klorentini;
l’un d'eux, P. granulosus, est du Nord de l’Inde et de l’Indo-Chine,
l’autre, P. planicollis, supérieur au premier, habite Bornéo et
Sumatra. |
L'Opisognathus forficatus, aujourd’hui confiné au Maroc, se
rapproche le plus du Lophosternus Hügeli qui est de tous les Lopho-
sternus celui qui s'étend le plus à l'Ouest de l’Inde.
Les Cyrtognathus sont tous de la Chine; le plus primitif, C.fossatus,
est du Nord de ceite contrée, mais il est affecté de caractères cœno-
sénétiques qui nous montrent qu'il ne peut se rattacher qu’à une
espèce qui nous manque, qui serait l'ancêtre des autres Cyrtogna-
thus et qui habite peut-être le Yunnan ou l’Assam.
Baladeva Walkeri qui s'étend de la Birmanie au Siam et au
Tonkin est une espèce supérieüre dans le sous-genre Baladeva, et
elle se rattache à un type plus primitif qui n’a pas encore êlé
découvert et qui serait aussi l’ancêtre de Baladeva sternalis du
Yunnan et du Tonkin.
Le Dorysthenes vrai le plus archaïque, est du Yunnan; les deux
autres, qui sont allés bien plus loin dans l’évolution, sont du Sud
de l’Inde.
Le Dissosternus Pertii qui ne peut se rattacher qu’à un Dorysthenes
vrai primitif, et qui est très évolué, est de la province de Bombay.
Le genre Dorysthenes est donc vraisemblablement originaire du
Nord de l’Inde et particulièrement du massif montagneux de
l’Assam qui touche au Yunnan. C’est de là que le genre à émigré :
1° vers l'Ouest, pour donner l’espèce conservée au Maroc; 2° vers
l’Indo-Chine et les îles de la Sonde; % vers la Chine; 4 vers le Sud
de l’Hindoustan.
Ds
Assemblée mensuelle du 2 décembre 1911.
Présidence de M. CH. KERREMANS, vice président.
— [a séance est ouverte à 20 heures.
— M. WiLLem, président, s'excuse de ne pouvoir assister à la
séance.
Décisions du Conseil, — Le Conseil a admis en qualité de membre
effectif M. À. KoLLER, 19, avenue Michel-Ange, Bruxelles, présenté
par MM. SCHOUTEDEN et SEVERIN.
— La démission de M. DELLA BEFFA a été acceptée.
Correspondance. — MM. BERGROTH et DESGUIN nous commu-
niquent leur nouvelle adresse :
M. E. BerGroTu, à Turtola, Finlande.
M. E. DESGUIN, 141, rue du Midi, Bruxelles.
— M. LAMEERE communique à l’assemblée la notice suivante,
annonçant le prochain Congrès Entomologique, que lui a envoyée
notre collègue M. BURR :
« Le deuxième Congrès International d’Entomologie se tiendra à
Oxford du 12 au 17 août 1912, et les détails d'organisation en
seront prochainement communiqués.
Le Comité Exécutif se met à la disposition des congressistes
pour leur réserver des logements, soit dans les Collèges de l’Uni-
versité d'Oxford, soit en dehors de ceux-ci; les premiers sont réser-
vés aux Messieurs seuls. On est prié de se mettre en rapport, à cet
effet, avec le Secrétaire Général du Comité, qui prendra les disposi-
tions nécessaires.
Les Comptes Rendus du Premier Congrès d’Entomologie (Bru-
xelles 1910) sont sous presse et paraîtront sous peu.
Pour le Comité exécutif, le Secrétaire Général :
MALCOLM BURR,
Secrétaire-vénéral du Comité Exécutif.
Adr. : Entomological Society of London,
11, Chandos Street, Cavendish Square,
Londres W. »
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 5 1 1912. 23
:
“
398
Bibliothèque : Comme suite à la notice remise par M. Burr,
M. SCHOUTEDEN dépose le tome II (premier paru) des Comptes
Rendus du Premier Congrès d’Entomologie, un volume grand in-8°
de 520 pages, abondamment illustré, dont la publication vient
d'être achevée. Ce tome renferme les mémoires présentés au
Congrès par divers membres. Le tome I donnera les procès-verbaux
des séances, les discussions, etc.; il paraîtra à bref délai.
— L'échange des Annales avec le Bulletin de la Société d'Histoire
naturelle de l'Afrique du Nord est approuvé.
Travaux pour les Mémoires. — L'assemblée décide l’impression
aux Mémoires d’un travail de M. Ris sur des Gomphines de la Répu-
blique Argentine et du Brésil.
Travaux pour les Annales. — L'impression des travaux insérés
dans ce numéro est décidée. Ë a
Communication. — M. SGHOUTEDEN montre un exemplaire vivant
du Buprestide Megactenodes Westermanni, éclos au Musée du Congo
d’un tronc d’arbre reçu du Congo belge.
_— La séance est levée à 1 1/2 heures.
ÜBER CAPSUS CROESUS Disr. uND C. REMUS Disr.
von B$. Poppius (Helsingfors)
In Kaun. Brit. India. Rhynch., Il, p. 468, hat Disranr die beiden
oben erwähnten Arten beschrieben und die erstgenannte ausserdem
abgebildet. Von beiden bin ich in Gelegenheit gewesen die Typen
Zu untersuchen, die sich im Mus. Civico in Genua befinden. Beide
Arten haben aber nichts mit der Gattung Capsus FABR. zu thun
und sind weit von derselben verschieden. Sie gehôren beide zu der
von mir in Acta Soc. Scient. Fenn., XXXVIT, N° 3, Anhang IT,
p. 170, beschriebenén Gattung Dashymenia, von welcher damals
nur eine Art, D. convexicollis m., aus Pulo-Penang bekannt war.
Die Gattung ist am nächsten mit Bothynotus FiEB. verwandt und
beide sind von REUTER zu einer besonderen Unterfamilie der
Miriden, Pothynotina, geführt worden, besonders durch die kurz
behaarte Membran ausgezeichnet. Ob auch die beiden anderen von
DisraNT L. c. beschriebenen Capsus pegasus und Capsus darsius zu
Dashymenia gehôren, ist unmäglich sicher nach den sehr kurzen
Beschreibungen zu beurteilen, jedenfalls aber scheint es nicht
unmôglich zu sein. Erneuerte Untersuchungen der Typen ist aber
unbedingt notwendiger um sichere Auskunft zu erlangen.
Die Gattung Dashymenia ist besonders durch die dicht und kurz
behaarte Membran, durch den Bau der Kühler und der Beine aus-
sgezeichnet. Da durch die beiden neu zugekommenen Arten meine
Beschreibung lückenhaft ist, mag hier einige KErgänzungen
folgen. Das erste Fühlerglied ist kurz, die Kopfspitze nicht oder
etwas überragend. Das zweite Glied ist mehr oder weniger lang,
Zuweilen ganz kurz, halb abstehend behaart und ausserdem mit
einigen langen, abstehenden Haaren besetzt. Die Calli des Hals-
schildes sind undeutlich begrenzt, ganz zusammenfliessend, zuwei-
len in der Mitte erloschen der Länge nach gefurcht. Das erste Glied
der Hinterfüsse kürzer als das zweite (nicht wie in der Beschreibung
linger)! Die L'inge verhältnisser der Fühlerglieder |. €. beziehen
sich auf D. convexicollis.
Im folgenden werde ich eine ausführliche Beschreibung der
Arten geben.
DASHYMENIA CROESUS (Disr.).
Cupsus id. Disr., L. c., p. 468, Fig. 301.
totgelb-gelb, ein grosser, rundlicher Fleck in der Mitte der
Halsschildsbasis, die Hemielytren, die Basis, die Seiten, die Claval-
sutur und die Spitze des Coriums ausgenommen, schwarz, die
14
VE RARE 1 M
LES
360
Membran schwarzbraun, der Clypeus zur Spitze braun, die Fühler
schwarz, das erste Glied, etwa das basale Viertel des zweitén und
die Mitte des letzten gelb-gelbrot, die Beine rotgelb-gelb, die
Schienen, die Füsse und das Rostrum gelbbraun. ;
Der Kopf ist mit den Augen viel breiter als von vorne gesehen
lang. Die Stirn ist hinten fein gerandet, ohne Längsfurche, beim Q
mehr wie doppelt breiter als der Durchmesser des Auges. Der
Clypeus ist deutlicher hervortretend, von der Stirn schärfer getrennt
und die Kehle kürzer als bei conveæicollis. Das erste Fühlerglied ist
etwa 1/4 kürzer als die Breite der Stirn zwischen den Augen (9),
das zweite etwa dreimal länger als das erste, zur Spitze allmählich
verdickt, die zwei letzten zusammen kaum 1/4 kürzer als das
zweite, unter einander etwa gleich lang. Der Basalrand des Hals-
schildes ist etwa 1/5 breiter als die Länge der Scheibe, etwa dreimal
breiter als der Vorderrand. Die Séiten leicht gerundet. Die Scheibe
ist kräftig und dicht punktiert. Das Schildchen ist etwas runzelig
punktiert, die Punktur feiner als auf dem ‘Halsschilde. Die Hemi-
elytren etwas linger als der Hinterkôürper (©), feiner punktiert als
das Schildchen, die Punktur zur Spitze des Coriums weitläufiger
und feiner werdend. 5
Unterscheidet sich von D.convexicollis,ausser durch bedeutendere
Grôsse und andere Farbe, durch längeres erstes und zweites Fühler-
olied, die zwei letzten Glieder unter einander gleich lang, die Calli
des Halsschildes feiner punktiert, deutlicher begrenzt, die Seiten
desselben leicht gerundet, das Schildchen etwas gewülbter, die
Punktur der Hemielytren zur Spitze feiner und weitläufiger.
Mir liegen zwei Typus-Exemplare, 09, vor.
DASHYMENIA REMUS (Disr.).
Capsus id., Disr., 1. ce.
Schwarz-dunkelbraun, die Basis des ersten Fühlergliedes, ein
Längsfleck an der Spitze des Schildchens und ein anderer in der
Mitte des Apicalrandes auf dem Corium sowie die Schenkel rot, die
Schienen und die Füsse braun-braunschwarz.
Der Kopf mit den Augen ist viel breiter als von vorne gesehen
lang, die Stirn hinten fein gerandet, fein der Länge nach gefurcht.
und ausserdem jederseits in der Mitte mit einem flachen Grübchen,
beim © und beim (j etwa 1/4 breiter als der Durchmesser des
Auges. Der Clypeus wie bei D. croesus gebaut, die Kehle sehr kurz.
Das erste Fühlerglied ist wenig verdickt, ebenso lang als die Breite
der Stirn zwischen den Augen, das zweite viel länger behaart und
etwas dünner als bei den beiden anderen Arten, zur Spitze allmäh-
lich verdickt, etwa doppelt länger als das erste, die zwei letzten
AR
301
zusammen etwa ebenso lang als das zweite, das letzte etwa 1/5 länger
als das dritte. Der Basalrand des Halsschildes ist etwa 1/3 breiter
als die Länge der Scheibe, kaum mehr wie doppelt breiter als der
Vorderrand. Die Seiten sind fast gerade. Die Scheibe ist kräftig
und dicht punktiert. Das Schildchen ist feiner punktiert als der
Halsschild, die Spitze fast glatt. Die Hemielytren ebenso kräftig,
aber etwas weitläufiger punktiert als der Halsschild, das Corium zur
Spitze jedoch mit feiner und erloschener Punktur.
Von den beiden anderen Arten ausser durch die Farbe, besonders
! durch die läingeren und dünneren Fühler, deren zweites Glied :
länger behaart ist, verschieden.
Zwei Cotypen, j und 9. -
RHOPALOCÈRES
RECUEILLIS DANS L’'UELLÉ PAR -M. CASTELAIN,
par HE. Schouteden
l
%
J'ai donné dans ces Annales, il v a quelques mois, la liste des
Rhopalocères recueillis dans le nord de PUellé par le Commandant
CoLmanT. Le Musée du Congo venant d'acquérir une petite collec-
tion formée par M. CASTELAIN dans le même district, j'ai cru
intéressant d’en donner également ici l’énumération. Cette collec-
tion a été recueillie dans les vallées de l’Himbiri et du Bomokandi,
entre les postes. de Rungu et d’Ibembo, durant les mois d'avril
à août 1909. Elle renferme diverses espèces fort intéressantes et
notamment une forme inédite de la femelle de l’£ronia argia.
«
Fam. DANAIDIDÆ.
1. — Danaida chrysippus L. et var. alcippus CR.
9. -_ 1). limniace petiverana D. et H.
3. — Ainauris psyllalea PLÔTZ.
4. —. A hecate BUTL.
Fam. SATYRIDÆ
jt
5. — Melanitis leda fulvescens GUEN.
6. — (inophodes chelys FABR.
7. — Mycalesis safitza HEW.
Fam. ACRAEIDÆ
8. — Acraea perenna D. et H.
9. — A, pseudegina WESsrW. et var. abadima RIBBE.
10. -— À. vinidia HEW.' :
Al. — A. prœponina STAUD:.— Le Musée du Congo possède un
autre exemplaire de cette belle et rare espèce recueilli à :
Stanleyville par M. VERMEULEN. 7e
19. -— "A. orina HEW. Pen Sa ‘à
13. — A. alcioppe HEW. |
Fam. NYMPHALIDÆ
14. — Atella phalantha De.
15. — {ypanartia delius DR.
46. — Precis clelia CR.
17. — Pr. stygia AUR.
. — Catacroptera cloanthe CR.
© 49. — Salamis temora FELD.
90. — S. anacardii L.
91. — Hympolinnas salmacis DR.
99. — H. dubius PAL.
93. — II. anthedon DouBL.
24, — Kallima rumia D. et H.
25. — Crenis occidentalium Mag.
Ÿ 926. — Neplis agatha STOLL.
RU 97 NN. melicerta DA.
PO 89 = F themis HÜBN.
5 933. — Euryphene tentyris Hew. et var. Seeldrayersi AUR.
934, — Cymothoe theobene D. et H.
39. — C. Beckeri H. Scx..
“1 28. — Catuna Oberthuri KARSCH.
a 29 — Æuphaedra eleus Dr.
ne: : 80. — EÆ. Preussi STAUD.
D ‘81. — Æ. Eberti AUR.
He 36. — C. caenis Dr.
37. — C. iodutta WESTW.
Ÿ 938. — C. sangaris GOD.
ê 99. — Charaxes brutus angustus DR.
# 40. — Ch. castor castor Godarti AUR.
M, — Ch. lucretius CR.
42. — Ch.etheocles Hollandi BUTL.
43. — Ch. tiridates Cr.
44. — Ch. candiope Gob.
45. — Ch. eupale DR.
Fam. LYCAINIDXÆ.
46. — Hypolycæna hatita HEW.
Fam. PIERIDÆ.
. — Leptosia medusa CR.
. — Mylothris poppea hilara KARsCH.
. — Appias sabina FELD.
. — A. epaphia flavida M18.
. — Pieris calypso dentigera BuüTL.
. — Eronia argia FABR. typique.
. — Er. argia var. CASTELAINI n. var.
Le Musée du Congo possédait depuis quelque temps déjà un bel
exemplaire d’une forme nonencore décrite de la femelle de l£ronia
argia, mais sans indication de provenance. Dans la collection de
M. CASTELAIN j'en ai trouvé un deuxième individu, bien conforme
au premier. Voici la diagnose de cette forme nouvelle, que j'ai
dédiée à M. CASTELAIN.
Ailes antérieures d’un jaune soufre au dessus et en dessous;
ailes postérieures de même couleur en dessous, tandis qu’en dessus
elles sont blanches ou à peine teintées de jaunätre, mais avec le
bord externe et l’angle anal d’un jaune soufre fort marqué.
54. — Er. thalassina Boisp.
D. — Catopsilia florella FABR.
56. — Terias brenda D. et H.
Fam. PAPILIONIDÆ.
07. — Papilio antimachus BR.
58. — 1’. zalmoxis HEW.
. dardanus BROWN, et ® merope.
. cynorta ab. norcyta SUFF.
. gallienus Disr.
. hesperus WESTW.
. phorcas congoanus ROTSCH.
(er
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ac u-e-u ce De
cette ®, si rare.
. nireus L.
. bromius DOUBL.
. demodocus ESPER.
. menestheus Lormieri Disr.
. ridleyanus WuiTE.
. pylades pylades FABR.
. pylades angolanus GOEZE.
?, tynderaeus FABR.
. policenes CR.
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369
NOTE SUR LES GENRES
PTEROLOMA xr APATETICA (COLÉOPTÈRES)
par J. Hondroit
Dans le groupe des coléoptères staphyliniformes il est des genres
primitifs qui semblent chevaucher à la fois sur les Staphylinides et
les Silphides et qui, n’offrant pas de caractères nettement définis,
déroutent de prime abord l’observateur.
Si l’on considère un Staphylinide bien spécialisé, un Philonthus
par exemple, on le distinguera à première vue d’un Silphide, maissi
l’on a affaire à un genre primitif de Staphylinidelesdifférences s’atté-
nuent et peuvent même disparaître. En effet, si l’on considère un
Anthobium du groupe longipenne Er. on constate que les élytres
recouvrant la majeure partie de l’abdomen, presque tous les tergites
de celui-ci sont restés plus ou moins membraneux, tout comme chez
la plupart des Silphides. Le caractère (d’ailleurs secondaire) des
Staphylinides d’avoir les tergites abdominaux coriacés est donc
illusoire et à vrai dire il n’existe pas dans les prémices de caractères
bien tranchés permettant de différencier rigoureusement les Sta-
phylinides des Silphides, les Silphides gardent en général l’aspect
«Silphide» et les Staphylinides sont des Silphides devenus très
caractéristiques dans les groupes supérieurs, mais où il existe des
genres archaïques restés silphiformès. Parmi ceux-ci sont les gen-
res Apatetica et Pteroloma, ce dernier considéré généralement
comme Silphide mais que je suis venu à regarder comme étant un
Staphylinide.
En recherchant les caractères des genres primordiaux des Sta-
phylinides et des Silphides, j'en vins à étudier la nervation de quel-
_ ques-uns et je fus frappé de la réssemblance de nervation des genres
Apatetica et l’teroloma, genres que LAGORDAIRE avait placés côte à
côte parmi les Silphides mais que les auteurs modernes ont cru
devoir séparer, laissant Pteroloma parmi les Silphides et plaçant
Apatetica parmi les Staphylinides. Il me semble pourtant bien que
ces genres doivent se trouver juxtaposés; ils ont un faciès différent,
mais ils offrent un ‘ensemble de caractères importants qui paraît
justifier mon opinion. Voici quelques caractères de chacun des
genres : L
Pteroloma. Apatetica.
Forme générale des Nebria. Corps ovalaire.
Tête assez courte, peu dégagée Tête assez courte, peu dégagée
du prothorax. du prothorax.
Yeux assez volumineux, très Yeux assez volumineux, très
LS ie ue Li
NT + #
LA 0 #17}
\
366 ss,
saillants, à facettes médiocres.
Deux ocelles situés entre le
front et le vertex, ces ocelles
manquant parfois.
Sur le front, entre les yeux,
une dépression assez courte,
parfois la trace d’une dépression
latérale entre l’œil et la dépres-
sion médiane.
Démarcation à peine visible
entre le cou et le front.
Partie antérieure de la tête
(épistome) séparée du front par
un sillon transverse.
Antennes de onze articles, in-
sérées latéralement contre un
rebord du front, longues, faible-
ment épaissies vers l’extrémité.
Labre grand, transversal, lar-
sement échancré au bord anté-
rieur.
Mandibules peu saillantes, ro-
bustes, arquées au bord externe,
terminées par une dent aigué,
une dent au bord interne.
Lobes des mächoires déprimés,
larges, ciliés, linterne muni
d’une petite dent cornée (1).
Palpes maxillaires à premier
article très petit, le second en
massue courbée, le troisième
courbé à la base, renflé vers
l’extrémité, le dernier légère-
ment acuminé.
Menton transverse, terminé
par une membrane échancrée.
Palpes labiaux à premier et
deuxième articles très courts, le
troisième un peu plus long, le
dernier presque aussi long que
les deux précédents réunis.
(1) Lacordaire, Genera.
saillants, à facettes médiocres.
Pas d’ocelles.
Troissillons longitudinaux peu
profonds entre les yeux, le mé-
dian un peu plus marqué.
Démarcation assez nette entre
le cou et le front.
Épistome réduit à une simple
languette.
Antennes de onze articles, in-
sérées sous un rebord du front,
faiblement épaissies vers l’extré-
mité, assez longues.
Labre grand, transversal, lar-
gement échancré au bord anté-
rieur.
Mandibules peu saillantes, ro-
bustes, courbées au bord externe,
terminées en angle aigu, bord
interne inerme. |
Lobe externe des mâächoires
très large, tronqué, cilié, interne
pelit.
Palpes maxillaires à premier
article très petit, le second
grand, en massue, légèrement
arqué, le troisième en massue,
courbé du côté interne, près de
la base, le dernier très légère-
ment acuminé. $
Menton grand, transverse, ter-
miné par une membrane très
courte.
Palpes labiaux très courts, le
premier article à peine visible
ou inexistant, le second un peu
plus long que. le’ troisième, le
quatrième ovalaire, un peu dé-
. primé.
minces,
Pronotum médiocre, large-
ment et peu profondément
échancré en avant, rétréci vers
la base, côtés latéraux déprimés,
un sillon longitudinal.
Ecusson assez petit, triangu-
laire.
Elytres plus larges que :le
pronotum, amples, convexes,
striées, rebordées latéralement.
Abdomen offrant sept ster-
nites et huit tergites (ÿ), six
sternites et sept tergites (Q).
Hanches peu volumineuses,
débordant des cavités cotyloïdes,
les antérieures surtout.
Cavités cotyloïdes contiguës,
les antérieures communiquant
entre elles.
Pattes grêles, face externe des
tibias carénée, tarses assez longs,
de cinq articles, les
quatre premiers de longueur
367
Pronotum grand, aussi large à
la base que les élytres, rétréci
vers l’avant, côtés latéraux dé-
primés, surtout vers la base,
surface convexe.
Ecusson médiocre, en carré
ou en triangle large.
Elytres convexes, striées, re-
bordées, tronquées, laissant dé-
couverts quatre tergites abdo-
mMinaux.
Abdomen offrant six sternites
et sept tergites (©).
Hanches peu volumineuses,
débordant des cavités cotyloïdes,
- les antérieures surtout.
Cavités cotyloïdes antérieures
contiguës, les postérieures très
légèrement distantes, les inter-
médiaires davantage.
Pattes assez grêèles, tibias ornés
de plusieurs carènes, tarses assez
courts, minces, les quatre pre-
miers articles de longueur dé-
décroissante, le dernier long, croissante, le dernier renflé en
renflé, aux ongles longs et spatule, armé de griffes élargies
acérés. vers la base.
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Fig. 2. — Aile d’Apatetica.
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968
Si l’on ajoute à ces caractères ceux tirés de la nervation on
constate, surtout pour ceux-ci, une corrélation assez remarquable,
le dessin particulier de la première anale (a) est presque identique
dans les deux genres, la seconde anale est également rapprochée
de la première anale le long de la base.
J’ai cru bon de figurer les nervations de quelques autres Staphy-
linides et celle d’une Silpha. Le style de nervation de cette dernière
est très différent de celui des Staphylinides par son champ anal plus
développé et l’écartement, dès la base, des anales.
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Fig. 3. — Aile de Trigonurus.
Fig. 4. — Aile de Deleaster dichrous.
Fig. 6. — Aile d'Anthobium longipenne.
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BEITRAEGE ZUR KENNTNIS DER RUTELIDEN
IX
Von °° Fr. Ohaus, Sie:litz Berlin.
A. — AFRIKANISCHE POPILLIEN.
Popillia viridiænea Os. var. nov. cupreoænea.
Supra cupreo-ænea epipleuris solum viridi æneis, subtus peclore
viridi cœruleo, abdomine cum pygidio et pedibus læte cœruleis,
larsis antennisque nigris.
Long. 16-17 1/2 mill. — Angola (coll. NONFRIED).
Von der rein erzgrünen Stammform verschieden durch Kupfer-
bronzefarbene Oberseite; :nur die KEpipleuren sind erzgrün, die
Brust blaugrün, der Hinterleib und die Beine schôn blau, die Tarsen
und Fübhler schwarz. Die sehr charakteristische Forcepsform ist
dieselbe wie bei der Stammart.
Popillia Kraatzi Onaus.
Eine genaue Untersuchung der Geschlechtsorgane resp. des
letzten Bauchsegmentes ergiebt, dass die unter diesem Namen
beschriebenen Formen zwei verschiedenen Arten angehôren. Ich
beschränke die Art daher auf die Form aus Zomba, Upper Shire
River, die ich in meiner Beschreibung der Kraatzi in der Stettin.
Ent. Zeit. 1897 $S. 559 zuerst anführte und von der mir auch damals
schon beide Geschlechter vorlagen. Die bei der Beschreibung der
P. Kraalzi mit aufgeführten beiden © aus Usambara gehôüren zur
P. Meinhardti KOLBE, var. nov. timpunctulata m. Die genannten
beiden Arten wie auch eine weiterhin noch zu beschreibende neue
Form aus den Ukami-Bergen in D. O. Afrika stehen einander sehr
nabe und haben, ausser der Grôsse und Färbung, auch die eigen-
tümliche Behaarung und zum grossen Teil die Sculptur gemein-
sam. Aber sie unterscheiden sich in auffallender Weise im Bau der
Sexualorgane und des letzten Abdominalsegmentes und lassen
sich nach diesen in folgender Weise aus einander halten.
1. «{. Das letzte Sternit hat vor der Afterôffnung einen etwa
2 1/2 millimeter breiten, 1/2 millimeter langen, glänzend
schwarzen Ausschnitt. Die Parameren des Forceps (Fig. 1a)
sind relativ kurz, vor der Spitze eingeschnürt und hier an
der Seite bei der Einschnürung scharf winklig vorsprin-
gend.
LES
LA
FATAL
. Das letzte Sternit hat vor der Afterôffnung einen grüsseren,
etwa 1 1/2 millimeter breiten und 1 millimeter langen Aus-
schnitt (Fig. 1d) . P. Meinhardti Kozee.
Der Ausschnitt vor der Afterôffnung ist deutlich weniger
breit, hüchstens 2 millimeter. Die Forcepsparameren (Fig.2a)
- sind an der Seite zwei Mal eingeschnürt, in der Mitte
zwischen den beiden Einschnürungen mit winkligem Vor-
sprung, die Spitzen zugerundet.
Der Ausschnitt vor der Afterôffnung ist erneblich kleiner,
nur etwa 1/2 millimeter breit und noch etwas kürzer. Das
letzte Tergit (Pygidium) ist an den Seiten dicht und grob
punktirt, auf der Scheibe ganz glatt polirt und punktfrei.
P. Kraatzi OHAUs.
3. . Der Ausschnitt vor der Afterôffnung wie bei 2; die Forceps-
Q.
parameren (Fig. 3) stark verschmälert, ohne jeden Vor-
sprung an der Seite, die Spitzen auf der Oberseite abgeflacht,
auf der Unterseite lôffelartig vertieft.
Ausschnitt vor der Afterôffnung wie bei 2; das letzte Tergit
ist auch aut der Scheibe, wenn auch etwas feiner, ziemlich
dICRE DUN RE SANS NS RS D, 'ligulata TrsD.
[a]
Bei den genannten 3 Arten, ebenso wie in der hilaris-Gruppe,
ist der Penis oder Ductus ejaculatorius, der untere Abschnitt des
Samenstranges, fest chitinisirt, während er bei den meisten
anderen Arten der Gattung, wie bei den Anomalinen und Rutelinen
überhaupt häüutig ist und hôchstens, wie ich schon früher gezeigt
habe, an der Spitze einige chitinôse Auflagerungen in Form von
Hôückern oder Stacheln trägt. Dieser stark chitinisirte Penis der
Meinhardti und hilaris Gruppe liegt für gewôhulich ganz in den
Forceps zurückgezogen und ist so lang, wie das Mittelstück und die
Parameren des Forceps zusammen ; nur die Spitze ragt, wie Fig. 1b
379
in Seitenansicht zeigt, etwas zwischen den Parameren des Forceps
hervor. Zieht man den Penis ganz aus dem Forceps hervor (Fig. 1c),
dann sieht man, dass die Spitze als eine etwas verdickte Partie von
dem Schaft des Penis deutlich abgegrenzt ist, oben chitinisirt und
mit langen Chitinstacheln und kürzeren Dornen versehen, unten
mehr häutig ist und hier die Offnung für den Austritt der Samen-
füssigkeit, das Orificium penis trägt. Ich nenne diesen Abschnitt,
der bei einigen Anomalen die Form eines Sackes hat, der
nur durch einen dünnen, leicht abreissenden Schlauch mit dem
Penis zusammen hängt, die Glans penis. Die Anordnung, Zahl und
Linge der chitinüsen Stacheln und Auflagerungen auf der Glans sind
zWar bei den einzelnen Arten etwas vers hieden; aber die eigent-
lichen Trager der Speziesdifferenzen bleiben doch die Parameren.
“
Bei den genannten Arten ist auch die Kloake der © gegen unbe-
fugte Eindringlinge ganz besonders geschützt, indem ein mittlerer
Vorsprung des letzten Tergites in einen Ausschnitt des letzten
Sternites eingreift und so die unter dem Tergitvorsprung liegende
Kloake überdekt. Will man die Form des Sternitausschnittes genau
erkennen, dann muss man den betr. Käfer erweichen und mit
einer Pinzette Sternit und Tergit zum Klaffen bringen. Dann lassen
sich auch die am untersten Abschnitt der Vagina zu beiden Seiten
derselben liegenden chitinôsen Gebilde sehr gut erkennen, in
deren taschenartige Ausbuchtungen die Parameren des Forceps
eingreifen, wie ein Schloss, das nur der genau dazu passende (hier.
doppelarmige) Schlüssel zu ôffnen vermag.
PE
Fe SE PCT Po
| MAS LM ann PE RER Pb
: LL" ‘ $
(y
P. Méinhardti Kozer.
Herr Prof. KozBe hat die Art beschrieben nach einem einzelnen
© aus Nord-Usambara, Hohenfriedkherg, bei welchem die Deck-
flügel ausser den ziemlich groben Punkten in den primären Punkt-
reihen und discalen Interstitien überall mit ganz feinen, nur bei
stärkerer Vergrüsserung sichthareh Pünktchen bedeckt sind. Un-
tersucht man ein grôüsseres Material, dann kann man feststellen,
dass die Zahl und Grosse dieser Pünktchen recht verschieden ist
und bei vielen Individuen ganz fehlen; diese nenne ich var. im-
punctulata. Zu ihr gehüren hauptsächlich die rein erzgrünen,
oder erzgrünen mit kupfrigem Halsschild, oder rein blaugrünen
resp. rein violetten Stücke, wäübrend die grünen oder violetten
Stücke mit gelb durchscheinender Deckflügelmakel zumeist dicht
punktuliert sind. Die Länge der winklig abgesetzten Parameren-
spitzen ist etwas schwankend; bei den Stücken von Nguelo sind
diese Spitzen kürzer, als bei den Stücken aus Neu-Bethel; offenbar
ist die Art im Begriff, bei ihrer grossen Variabilität in Färbung
und Sculptur in eine Anzahl von Localformen zu zerfallen. Sie
findet sich in Usambara weit verbreitet; ausser bei Hohenfriedberg
auch bei Amani, wo sie im November von D’ EICHELBAUM gesam-
melt wurde, Neu-Bethel (XII-03), in der Landschaft Nouelo, bei
Bulwa (H. ROLLE) und in den Litema-Bergen am Kilimandjaro
(E. BOETTCHER).
P. ligulata n. sp.
Ovata, sat lata, viridiænea elvtris gramineis, nitida, supra fasci-
culis duobus parvis ad pygidii angulos anteriores exceptis nuda,
subtus ad segmentorum et pectoris latera sparsim albopilosa.
Variat tota violacea.
9. Long. 15-17, lat. 8-10 mill. — D. O. Afrika, Ukami Berge
(STAUDINGER); Bunduki, W. Uluguru, 1330 m. III. 1911 (Geh.
Regierungsrat W. METHNER S.).
Oval, nach vorn und hinten nahezu gleichmässig verschmälert,
flach gewôlbt, oben und unten nebst den Beinen hell erzgrün,
lebhaft glänzend, nur die Deckflügel satt grasgrün. Kopfschild
etwa um die Hälfte breiter als lang, mit fast parallelen Seiten, die
Ecken leicht gerundet, der Rand fein aufgebogen, dicht und ziem-
lich grob punktirt; Stirnnaht gerade, deutlich, die Stirn weitläufig
und kräftig, der Scheitel feiner und spärlicher punktirt. Thorax
ziemlich lang, die Seiten vor der Mitte leicht erweitert, nach
hinten zu etwas nach innen geschwungen, Hinterecken sehr
stumpf, nicht gerundet, Vorderecken spitz, vorgezogen, Seiten-
randfurche nur ganz kurz auf dem Hinterrand fortgeführt; die
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. LV, 5 1 1912. 24
TA
Seiten zumal bei den Vorderecken dicht und kräftig punktirt, an
Stelle der Seitengrübchen ein runzliger Fleck, die Scheibe weit-
läufig und fein punktirt (die Punkte vor dem Schildchen ver-
lüschend), mit feiner Mittellinie. Schildchen mit einigen wenigen,
kaum sichtharen Pünktchen. Auf den Deckflügeln sind die prim.
Rippen ganz schwach gewôlbt, die Punkte der prim. Punktreihen
mässig gross, im ersten oder subsuturalen Interstitium unregel-
mässige Punktirung von der Basis bis zum Hinterrand, im I1 Inter-
stitium eine einfache Punktreihe; Schultern und Spitzenbuckel
LR
springen kräftig vor, neben der Schulter in beiden Geschlechtern
ein schiefer Eindruck, die Epipleuren hier kräftig verdickt. Die
Afterdecke (Pygidium, letztes Tergit) beim 4 mässig zugespitzt
und auch auf der Scheibe gewülbt, an den Seiten dicht und grob,
auf der Scheibe weitläufig und verloschen punktirt; beim Q :
stumpfer, auf der Scheibe abgeflacht, die grobe Sculptur der
Seiten auch über die Spitze und fast die ganze Scheibe ausgedehnt;
in den Vorderecken jederseits ein Grübchen und hinter diesem
ein schmales Büschel weisser Schuppenhaare. Das letzie Sternit
trägt beim 4 einem etwa 2 millimeter breiten, 1/2 millimeter langen
eläinzend schwarzen Ausschnitt, der sich von dem bell erzgrünen
Sternit scharf abhebt und am Rand von einer Reihe von Grübchen
mit gelben Borsten gesäumt ist; beim 9 ist dieser Ausschnitt he-
deutend kleiner, vor Allem weniger breit. Das vorletzte Sternit ist
fast doppelt so breit als das vorhergehende, alle Sternite grob
punktirt und mit einer Querreihedicht aneinander stossender gru-
biger Punkte, aus denen weisse Schuppenhaare entspringen, die
Reihen von hinten nach vorn an Lünge zunehmend. Metasternum
an den Seiten grob punktirt und ziemlich spärlich und dünn
grauweiss behaart, Mesosternalfortsatz seitlich zusammen gedrückt,
an der Spitze gerundet, lang und kräftig. Vorderschienen mit
kurzem, spitzem Seitenzahn, Mittel- und Hinterschienen in der
Mitte etwas verdickt, ne ohanlel dicht, Hinterschenkel nur
am Vorderrand weiss behaart, parallel dem Hinterrand mit einigen
Borstenpunkten, die Tarsen etwas dunkler als die Schienen, die
Antennen schwarzgrün. Die Form des Forceps zeigt (Fig. 5).
P. Browni KOLBE.
Die Punkte der primären Punktreihen auf der Scheibe sind
kräftig und stehen in scharf eingerissenen Furchen. Die Forceps-
form zeigt Fig. 4 in a. Frontal und b. Lateral Ansicht. Die Art findet
sich auch bei Zomba am oberen Schire. Stücke mit gelber Deckflü-
gelmakel habe ich noch nicht beobachtet.
0
P. hilaris KRAaATZ7.
Die Sculptur ist auf der Scheibe der Deckflügel schwächer als an
den Seiten, die Punkte der prim. Punktreihen klein, die Furchen
nur schwach eingeritzt. Die Forcepsform zeigt Fig. 5. Die Para-
meren sind leicht asymmetrisch, vor der Spitze im Gegensatz zur
Browni nicht eingeschnürt, der Penis trägt an der Spilze auf der
einen Seite einen Haken.
Eine hübsche Varietät — hell veilchenblau, die Deckflügel rot-
gelb mit ganz schmalem dunklem Randsaum —sammelte Herr Geh.
Fegierungsrat W. Meruner in W. Uluguru, D. O. Afrika, 800-
: 4000 m.. im Februar 1910.
1 æneipennis Ons.
Bei Fa Beschreibung dieser Art in den belgischen Annalen
1908, S. 198 kannte ich nur rein erzgrüne Stücke aus Usambara,
Neu Bethel; inzwischen habe ich ein grüsseres Material aus ver-
376
schiedenen Teilen von Ost- und Central-Afrika erbhalten und
sehe, dass die Art in der Färbung ebenso variabel ist, als die
P. hilaris. Sie wird, zumal in ihren kleineren Stücken, der ge-
nannten Art zuweilen ausserordentlich äbhnlich, unterscheidet
sich aber leicht durch die Behaarung der Sternite. Bei der hilaris
sind eébenso wie bei der Browni die Seiten der Sternite vom Vor-
derrand bis zum Hinterrand dicht weis behaart. Bei der Ͼnei-
pennis dagegen gehen die Haare von einer mittleren Querreihe:
aus; die Parthie zwischen dieser Querreihe und dem Hinterrand
ist dicht behaart, die Parthie zwischen Querreihe und dem Vorder-
rand eines jeden Sternites ist vollkommen kahl. Auch die Form
des Forceps (Fig. 6) ist ganz verschielen von der der fularis. Es
liegen mir folgende Farbenvarianten vor : 1) rein erzgrün;
2) Grundfarbe erzgrün mit einer schiefen gelben Makel auf den
Deckflügeln; 3) ebenso, die Deckflügel braungelb mit schmalem
dunkelgrünem Randsaum; #) Grundfarbe blaugrün oder violett,
Deckflügel wie bei 3; 5) Prachtvolt kupferrot glänzend, die Deck-
flügel gelblich durchscheinend mit dunklerer Naht und Hinter-
rand. Diese Varianten sind individuell, nicht an bestimmte Locali-
täten gebunden.
Ich besitze die Art aus D. O. Afrika, Mpwapua, vom Nyassa See,
Manow und Kyimbila (RICHTER S.) und vom Südosten des Belg.
Kongo, Katanga-Sud (1. NEYNENS S.).
Die Stücke aus dem Westen von D. O. Afrika und Katanga
schwanken in der Grüsse von 11 (çÿ') bis 14 (Q) millimeter und ich
würde sie als eine besondere Rasse bezeichnen, zumal bei den
kleinen + der Forceps relativ kürzer ist, als bei den Usambara-
Stücken, wenn ich auch bei den ® einen greifbaren Unterschied
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LORS» AT AE
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à 377
finden kôünnte. Dagegen findet sich eine gut charakterisierte Rasse
am Kilimandjaro, die sich durch folgende Merkmale von der
Stammform unterscheidet :
P. æneipennis Ous. Kilimandjarensis n. sbsp. Hell erz-
grün, glänzend polirt, die Deckflügel mit einer scharf begrenzten
sgrossen gelben Makel auf der Scheibe, die primären Rippen auf
der letzteren kräftig gewôlbt; die Forcepsparameren in der Fron-
talansicht wie bei der Stammform, von der Seite gesehen dagegen
kürzer, hüher und stärker gekrümmt (Fig. 7).
D. O. Afrika, Kilimandijaro, 13 (ÿ)-14 (Q) mill.
Popillia nubeculosa OnaAus.
In der Stettin. Ent. Zeitg. 1897, S. 361, habe ich als Varietät der
weitverbreiteten Pop. bipunctata FABR. eine Form beschrieben,
die sich bei näherer Untersuchung doch als gute selbständige Art
erweist. Die wie bei der bipunctata rotgelben Deckflügel sind über-
sit mit schwarzen Flecken, die sich bei näherer Betrachtung als
pigmentlose, glasige Stellen erweisen, durch welche die schwar-
zen Hinterflügel durchscheinen. Fernere Unterschiede giebt das
Halsschild, das bei der r#ubeculosa an den Seiten zwischen der
Mitte und den Hinterecken schärfer nach innen gebogen ist, so dass
die Hinterecken starker hervortreten; sodann die Sculptur der
Deckflügel im [nterstitium subsuturale : hier hat die nubeculosa
eine ganz einfache, nicht bis zum Hinterrand reichende Punktreihe,
die bei der bipunctata an der Basis stets unregelmässig, verdoppelt
ist; auch ist die Behaarung der Sternite bei der nubeculosa spär-
licher ; schliesslich ist auch das Schildchen kleiner und spitzer.
Ganz auffällig ist der Unterschied in der Forcepsform. Bei der
bipunctata sind die Parameren symmetrisch (Fig. 8) und nicht
ganz bis zur Spitze mit einander verwachsen. Bei der nubeculosa
dagegen sind sie bis zur-Spitze mit einander verwachsen und zu-
.
Ba
84
. mal an der Basis ganz asymmetrisch, auch viel stärker gekrümmt,
378
Ausser der Type aus Deutsch Ost-Afrika, Dar es Salam (SPEYER
vend.) liegen mir jetzt noch 2 weitere , aus den Ukami-Bergen
(SrauninGer vend.) und Mhonda-Usegua, I-III. 1880 (A. Hac-
QuARD, Miss. apost.) vor, die in der Forcepsform, in der pech-
schwarzen, ganz schwach kupfrigen Grundfarbe und in der Länge,
10 1/2-11 millimeter mit der Type übereinstimmen.
Popillia bipunctata lFABr.subspec. nov. abyssinica Ons.
Var. limbatæ Bou. similis, elytra rufobrunnea aut tota basi et
pone seutellum aut pone scutellum solum laeta flava; corpus de-
pressum piceum viridi — et cupreo — nitens.
Long. 11 mill. — Abyssinien, Harrar (G. KRISTENSEN S.); Bogos.
Stark abgeflacht, pechschwarz mit lebhaften erzgrünen und kupf-
rigen Reflexen, Deckflügel rothraun, entweder die ganze Basis bis
zum Seitenrand neben der Schulter und bis zur Hälfte der Naht,
oder nur ein schiefer Fleck neben dem Schildchen hellgelb, fast
orüngelb. Die Form des Forceps ist ganz ähnlich, der der bi-
punelata vom Kap resp. von Deutsch Ost-Afrika, nur ist die feine
kielartige Erhebung auf den Parameren etwas stürker ausgeprägt
und in Folge davon der seitliche Eindruck tiefer, auch die Spitze
der Parameren matt, nicht glänzend, wie bei der bipunctata.
P. Schultzei n. sp.
P. interpunctata ER. proxime affinis. Major, ovata, parum con-
vexa, sat nitida. Clipeus transversus lateribus parallelis margine
paulo elevalo flavescenti, cum fronte et vertice læte prasinus dense
confluenter punctatus. Thorax prasinus margine laterali et striga
transversa præscutellari flavis dense confluenter punctatus lateri-
bus subsericeus. Scutellum prasinum medio præcipue sat dense
punctatum apice leviter foveolatum. Elytra flava indistincte prasino
suffusa striala et in striis punctata, tota superficie dense subtiliter
punctulata pone callum apicalem aciculata, opaca. Pygidium sat
dense aciculatum aut viridiæneum aut cupreum, nitidum, fasciculis
duabus lateralibus flavo-albidis ornatum. Abdomen cum metasterni
lateribus et pedibus læte cupreum, dense albido-pilosum, meta-
sterni pars media cum processu mesosternali valido incurvo viridi-
ænea. Antennæ fulvo-cupreæ.
Long. 12 1/2-15, lat. 7-8 mill. — 49. N. W. Kamerun, Pabungo,
1,600 m. Von Herrn Oberlieutenant ARNOLD SGHULTZE gesammelt
und 1hm gewidmet.
Der P. interpunctata Er. von Sierra Leone zunächst verwandt,
aber etwas grüsser, Kopf, Vorderrücken und Schildchen rein gras-
grün, nur der Saum des Kopfschildes und der Seitenrand des
379
Thorax sowie ein kurzer Querstrich vor dem Schildchen gelb. Die
Sculptur des Thorax ist zumal an den Seiten grüber, fast nadel-
rissig. Auf den Deckflügeln sind die Punktstreifen schärfer einge-
drückt, im ersten oder subsuturalen und im zweiten Interstitium
je 2 deutliche secundäre Rippen, deren Trennungslinie nur im
ersteren bei der Basis auf eine kurze Strecke verdoppelt ist. Die
Sculptur der Afterdecke und Bauchsegmente ist grôber und
dichter; auf der ersteren stehen 2 kleinere, schärfer begrenzte
Haarbüschel. Beim «' ist die äussere Klaue an den Mittelfüssen
stark verdickt und verlängert, bei der interpunctata erheblich
schwächer, an der Spitze fein eingeschnitten.
DT
71.
Die Forcepsform zeigt Fig. 11; ganz auffallend ist die beträch-
liche Grôsse dieses Organes gegenüber dem Forceps der doch nur
wenig kleineren interpunctata (Fig. 10).
P. marginata Ous.,
die ich in der Deutsch. Ent. Zeit. 1901, p. 263, beschrieb, ist nur
eine Varielät der P. soror KrAATz mit schärfer ausgeprägtem
Seitenrand des Thorax.
P, smaragdina KRAATZ.
In die nächste Verwandtschaft dieser gehôrt eine Anzahl von
Arten, die ihr in der Grüsse und gedrungenen Kôrperform sowie
in der satt grasgrünen Färbung der Oberseite ungemein ähnlich
sind, aber nach der Färbung der Beine, der Sculptur der Deckfü-
gel und der Form des Forceps sich gut von ihr unterscheiden
lassen. Die nachstehende Tabelle giebt eine Ubersicht über die-
selben.
I. Deckflügel nur in den Furchen und Interstitien punktirt, die
Rippen punktfrei.
1. Schenkel und Schienen grün mit leichtem Erzschiller, Ober-
seite grasgrün ohne Metallschiller (selten oben und unten
DU) ER MUR CRUE CE NPESMArTASUInRA-KRAATZ.
2. Schenkel glänzend metallisch grün, die Schienen leuchtend
kupferrot, die Tarsen schwarz, nut die vorderen leicht kup-
RCE et UNE - + « . P. chalcocnemis n. sp.
3. schenkel und SEbiénEn hell kupferrot, die Tarsen dunkel.
Oberseite dunkel grasgrün wenig glänzend; Deckflügel tief
gefurcht, im subsuturalen Interstitium eine Punktreihe, die
nicht ganz bis zur Mitte reicht. Senegal, Old Calabar.
P. cupripes KRAATZ.
Beine wie 3; Oberseite heller grün und lebhaft glinzend;
Deckflügel seicht gestreift; im subsuturalen Interstitium
eine Punktreihe, die bis zum Hinterrand reicht. Kongo,
Kambovers.i tt 17 0.72. FaAScICUIa IS DS 0
II. Deckflügel AUÉ der ganzen Fläiche mit mikroscopisch feinen
Pünktchen übersät; sonst wie smaragdina
D ne don tree en LAN NC Er COS OMR PINIOIENES
FS
P. chalcocnemis n. sp.
Ovata, parum convexa, nitida, saturate graminea, subtus leviter
ænescens, tibiæ lite cupreæ, tarsi picei, anteriores cuprascentes,
antennæ fulvéæ.
Long. 11-12, lat. 6 1/2-7 mill. 4. — Kamerun, Duala, 22 -V.-04
und IET-06 von Herrn Oberlieutenant ARNOLD SCHULTZE gesammelt
die Käfer SÉCAUE in Anzahl in den nach Ylang-Ylang duftenden
Blüten einer 5-4 m. hohen Zingiberacee.
Grasgrün, lebhaft glinzend, die Unterseite leicht erzschillernd,
die Schenkel erzgrün, die Schienen leuchtend kupferrot, die
Tarsen pechschwarz, nur die vorderen leicht kupfrig, die Fühler
rotbraun. Das Kopfschild ist breiter als lang, mit parallelen Seiten,
der Rand ringsum fein aufgebogen, wie die Stirn dicht und fein
sgerunzelt, der Scheitel weitläufiger punktirt. Thorax mässig ge-
wôlbt, dicht aber nicht grob punktirt, vor dem Schildchen in
weiterem Umfang punktfrei, ohne basale Rundfurche. Schildchen
fein und zerstreut punktirt. Deckflügel tief gefurcht und in den
Furchen mit fein umwallten Punkten, die Furchen nach hinten zu
seichter werdend; im subsuturalen [nterstitium eine Punktreihe,
die von der Basis bis zur Mitte verdoppelt, dann bis zum Hinter-
rand einfach ist; im [1 Interstitium eine einfache Punktreibe, die
fast bis zum Hinterrand reicht. Afterdecke ziemlich dicht und
kräftig mit bogigen Nadelrissen, bei den Vorderecken jederseits ein
kümmerliches weisses Haarbüschel. Sternite mit einer mittleren
Querleiste, von der kurze schneeweisse Schuppenhaare entsprin-
gen ; an der Seite ein kurzes Büschel auf jedem Sternit, das von
der Haarreihe durch eine kurze kahle Stelle getrennt ist. Hüften
381
- ganz spärlich, Metasternum nur am Rand behaart, Schenkel nur
längs dem Hinterrand mit einer Borstenreihe. Am Forceps (Fig. 12)
ist die Ventralplatte des Mittelstückes in eine einfache Spitze aus-
gezogen,die gerade abgestutzt und nach unten gebogen ist (schraffirt
gezeichnet).
P. fascicularis n. sp.
Ovata, parum convexa, prasina, polita, subtus vix ænescens,
pedes toti ete cuprei tarsis posterioribus solum fuscis; antennæ
fulvæ clava fusca ; series pilorum alborum in segmentis abdomina-
libus in fasciculos dilaceratæ.
Long. 10, lat. 6 mill. — Katanga, 150-200 Miles westlich von
Kambove, 3500-4500 F. 1 -X[.-04 (NEAvE Coll.).
Oval, mässig gewülbt, schôn grasgrün, glänzend polirt, unten
kaum erzfarben, die ganzen Beine hell kupferrot, nur die hinter-
sten Tarsen schwarz, die Fühler dunkel mit gelblicher Geissel.
Clipeus leicht trapezformig mit schwach aufgebogenem Vorderrand,
wie die Stirn fein runzelig, der Scheitel weitläufig punktirt. Thorax
an den Seiten dicht und zusammenfliessend, vorn zerstreut und
fein punktirt, die Scheibe vor dem Schildchen in grüsserer Aus-
dehnung punktfrei. Schildchen ganz spärlich fein punktirt. Deck-
flügel regelmässig gefurcht und in den Furchen punktirt, die
Punkte Jedoch feiner, als bei den anderen Arten der Gruppe und
kaum noch umwallt; im subsuturalen Interstitium eine einfache,
bis zum Hinterrand reichende Punktreihe, das IT Interstitium
punktfrei. Afterdecke auf der Scheibe etwas abgeflacht und an der
Spitze quer abgestutzt, quer nadelrissig, mit zwei kleinen weissen
Haarbüscheln. Die Sternite mit einer queren Leiste, von der weisse
Schuppenhaare entspringen; diese Reihen von weissen Haaren
jedoch in einzelne Haarbüschel aufgelüst und die Büschel am
Seitenrand etwas stärker hervortretend. Am Forceps (Fig. 13) ist
die Ventralplatte des Mittelstückes in zwei hakenfôrmig nach unten
gebôgene Spitzen geteilt.
P. Kolleri n. sp.
Ex affinitate P. benianæ KoLBE et dorsofasciatæ FAIRM. Ovata,
parum convexa, fusco-viridis ænea, nitida clipei margine anteriore
et thoracis lateribus flavo translucentibus; elytra testacea ad latera
postice paulo infuscata leviter viridi-ænescentia; pedes testacei
viridi-æneo splendore suffusi tarsis obscurioribus ; antennæ testaceæ.
. Variat fusco-cuprea elytris testaceis cuprascentibus.
Long. 11-19, lat. 6 1/2-7 mill. 49, — Belg. Kongo, Dima, 25.-
IX. 08. Von Herrn KOLLER gesammelt und ihm gewidmet.
Le dt: 2 di 2É: 2 42 Le MP TAQ PRE AA |? le
£ F ' b AN:
382
Gedrungen gebaut, mässig gewôülbt, braungrün, erzfarben glän-
zend, die Deckflügel und Beine scherbengelb mit leichtem grünem
Erzschiller, die ersteren beim Spitzenbuckel undeutlich dunk-
ler. Kopfschild trapezformig mit leicht gerundeten Ecken und
ganz schwach aufgebogenem Rand, wie die Stirn grob zusammen-
fliessend punktirt, der Scheitel grob aber weitläufiger punktirt.
Thorax mit groben runden und in die Quere gezogenen Punkten
zumal an den Seiten und vorn dicht bedeckt, die Scheibe vor dem
Schildchen glatt polirt, punktfrei, die basale Randfurche vor dem
ganzen Hinterrand fehlend. Schildchen mit wenigen mikroskopisch
kleinen Pünktchen. Deckflügel regelmässig ziemlich tief gefurcht,
die Rippen und Interstitien auf der Scheibe gewôlbt, nur das sub-
suturale [nterstitium mit einer an der Basis verdoppelten Punkt.
reihe, die übrigen ganz punktfrei. Afterdecke an den Seiten zumal
vorn dicht und grob nadelrissig und hier mit 2 grossen gelbweissen
Haarbüscheln,auf der Scheibe mit einzelnen kurzen Bogenstrichen,
den Resten von Augenpunkten. Sternite mit zusammenfliessenden
Augenpunkten und einer Querleiste, von der dichte gelbweisse
Schuppenhaare entspringen. Hinterbrust und Beine spärlich und
kurz graugelb behaart; Beine sehr kräftig, Vorderschienen mit
starkem Seitenzahn, Mittel- und Hinterschienen zur Spitze etwas
verjüngt, beim die innere Klaue der vorderen und äussere Klaue
der Mittelfüsse sehr lang, die erstere stark verdickt, gespalten, die
letztere einfach. Der Forceps (Fig. 14) ist stark asymmetrisch, die
rechte Paramere viel grôsser und so gebogen, dass sie sowohl die
kleinere linke Paramere wie auch den langen spitzen Fortsatz der
Ventralplatte des Mittelstückes überdecken kann. Der Forceps ist
bier offenbar ein Klammerorgan, das « geschlossen » eingeführt
und darnach innen « gespreizt » wird, und dem (j in Gemeinschaft
mit den starken Vorder- und Mittelklauen während der wohl
lingere Zeit dauernden Copula einen festen Halt auf dem unruhig
umherlaufenden resp.seiner Nahrung nachgehenden Q zu gewähren.
P. symmetrica n. sp.
P. Ohausi KoLBE var. rufipedi proxime affinis et simillima, differt
scutello grosse ac dense punctato, signatura elytrorum, pygidio
gl0boso in disco non deplanato, et forcipis parameris symmetricis.
Long. 10, lat. 6-7 mill. cd. — D. O. Afrika, Ukami.
Var. nigritula. Tota nigra, politissima, elytra maculis 4 parvis
basalibus ornata.
Long. 11, lat. 7 mill. — D. ©. Afrika, Usambara.
Oval, mässig gewôlbt, robust gebaut, braungrün. Kopf, Hals-
schild und Schildchen hell erzgrün glänzend polirt, die Deckflügel
dunkler grün mit gelber Zeichnung, die Beine rôtlhichgelb mit
ogrünen Erzschiller, dunkleren Spitzen der Schienen und schwarz-
braunen Tarsen; die Fühler sind braunschwarz. Das Kopfschild ist
viereckig mit leicht convergirenden Seiten und ganz schwach aufge-
bogenem Rand, wie die Stirne dicht und fein runzelig, der Scheitel
weitläufig fein punktirt. Der Thorax ist an den Seiten dicht und
grob, in der Mitte vorn verloschen und weitläufig punktirt, die
Scheibe vor dem Schildchen ganz glatt polirt, punktfrei. Dagegen
ist das Schildchen wieder kräftig und ziemlich dicht punktirt; die
bei der Ohausi meist vorhandene eingerissene Linie oder Punkt-
reihe längs den Seiten fehlt hier. Die Sculptur der Deckflügel ist
dieselbe wie bei der genannten Art, die Zeichnung aber ist ver-
schieden; innen neben der Schulter befindet sich ein kleiner
gelber Fleck und in der Mitte verläuft quer (ohne Seitenrand und
Naht zu berühren) eine ziemlich schmale gelbe Binde, in welcher
der auf der IT primären Rippen liegende Teil etwas nach hinten
verschoben ist. Afterdecke hoch gewülbt, fast halbkugelig, auch in
der Mitte kräftig quer nadelrissig, mit einem ziemlich kleinen
weissen Haarbüschel in jeder Ecke. Unterseite und Beine spärlicher
behaart als bei der Ohausi, die Mittelschienen wadenartig verdickt,
die äussere Klaue der Mittelfüsse verlängert und verdickt, einfach,
das Klauenglied mit starkem Zahn. Am Forceps (Fig. 15) sind beide
Parameren symmetrisch, der Penis ist ein häutiger Sack mit einer
einzelnen Kkegelformigen Chitinauflagerung auf der Dorsalseite.
Ein einzelnes < aus Usambara ist einfarbig schwarz, glänzend
polirt, mit einem kaum sichtharen rotgelben Punkt an der Basis
und einem Kkleinen gelben Fleck im [nterstitium subsuturale hinter
dem Schildchen; in allen übrigen Merkmalen, vor Allem im Bau
des Forceps stimmt es mit dem aus Ukami überein.
P. versicolorea n. sp.
Præcedenti proxime affinis, eadem magnitudine et statura. Capite,
thorace scutelloque fusco-cupreis, politissimis, viridi-versicoloreis.
YE*
384
Elytra fusco-nigra macula magna flava dilacerata ornata. Pygidium
supra et subtus rufum cuprascens, abdomen cum pectore et tarsis
fusca, femora cum tibiis læte rufocuprea, antennæ fuscæ.
Long. 10, lat. 6 1/2 mill. Ç.— D. 0. Afrika, Nyangao, von Herrn
N. Errz in München erhalten.
Kopf, Vorderrücken und Schildchen hell kupferrot, glänzend
polirt, bei bestimmter Beleuchtung hell erzgrün, Kopfschild und
Stirn dicht, aber sehr fein gerunzelt, der Scheitel glatt. Thorax an
den Seiten zumal nach vorn zu dicht aber fein gestrichelt, sonst
überall ganz glatt, mit grossem Seitengrübchen und feiner Mittel-
linie, die nicht bis zum Schildchen reicht; dieses letztere ist ganz
glatt. Deckflügel glänzend schwarzbraun mit einer grossen gelben
Makel, die nach vorn den Vorderrand einnimmt, die dunkle Schulter
vorn und seitlich umgreift und hinten bis nahe an den Hinterrand
reicht; die Nabtrippe bleibt dunkel. Pygidium breit, flach gewôlbé,
aber nicht abgeflacht, ziemlich dicht und grob quergestrichelt, mit
2 ziemlich grossen weissen Haarflecken. Unterseite und Beine wie
bei der vorhergehenden Art behaart, die Klauen sehr lang und
kräftig.
Am Forceps (Fig. 16) sind die Parameren leicht assymmetrisch ;
die grüssere rechte ist auf der Unterseite concav, so dass sie die
angedrückte linke aufnehmen kann; die linke ist zugespitzt. Der
Penis ist ein häutiger Sack, über dessen Rücken eine schiefe Leiste
mit nach hinten gerichteten Stacheln verläuft.
P. dorsofasciata FAIRM.
Die Forcepsparameren (Fig. 17) sind stärker asymmetrisch, die
linke etwas kürzer als die rechte, in Frontalansicht ein dünnes
Stäbchen, dessen Spitze zugerundet und leicht nach aussen gebo-
gen ist, während die stärkere rechte Paramere etwas unterhalb der
Mitte einen spitzen nach links gerichteten Zahn an ihrer Innenseite
trägt. Die Art ist rein schwarz mit einer gelben Deckflügelzeich-
nung, die bei den 3 Stücken von der Insel Sansibar, die ich besitze,
2 { 19, ganz konstant ist. Genau genommen ist die dorsofasciata
FaïRM. nur die schwarze Form der von Kolbe später beschriebenen
P. nyassica, die mit erzgrüner und kupfriger Grundfarbe vor-
kommt und deren Deckflügelzeichnung auch recht variabel ist.
Das Schildchen ist spärlich punktirt, das Pygidium mässig gewôülbt
mit grossem weissem Haarbüschel.
EUX
P. Ohausi Koree.
Die Forcepsparameren (Fig. 18) sind noch stäirker asymmetrisch,
die linke ist scharf zugespitzt, dreiseitig, die rechte mit einem läün-
geren spitzen Zahn in der Mitte; dies kommtin der Seiten ansicht
(Fig. 18b) besser zum Ausdruck, als in (Fig. 18a), wo die rechte
Paramere in ihrem distalen Ende perspektivisch verkürzt erscheint.
Die Art findet sich in D. O. Afrika hauptsächlich an der Küste bei
Dar es Salam, hier am 5. V. 1893 von D' H. BRAUNS gesammelt,
bei Bagamovo und Lindi, aber auch im Innern, in Usambara,
Nouelo, bei Mwanza am Victoria Nyanza, bei Kurasini (N. ERTL)
und Livingstone am TanganvyiKa.
Die schwarze Form, die sich auch bei dieser Art, wie bei allen
mir bekannten Arten der dorsofasciata-Gruppe findet, erhielt ich
aus den Ukami Bergen, aus Mikindani, und sah sie im Pariser
Museum mit der Fundortsangabe Morogoro. Die Stücke aus Ukami, |
die ich gesehen, haben alle rote Schenkel und Schienen sowie rotes
Pygidium.
1 Ertli T1. SD:
Ex affinitate P. dorsofasciatæ FAIRM. Ovata, sat convexa fusco-
nigra politissima 7 unicolor, ® in elytris macula flava ornata,
fasciculis duabus albis magnis pygidialibus ornata, subtus cum
pedibus dense albopilosa.
Long. 9 1/2-10 1/2, lat. 5-6 mill. — D. O.-Afrika, Kwiro. Von
Herrn Kreisschulinspektor M. ErTL in München erhalten und ihm
gewidmet.
AE ON Se NME QE A AN IN CEA AN dr el Lin Eau AE
| sr+ SE TP NA On Pr enr vès AA a É
OT A mt Les
T4
386
Etwas schlanker als die übrigen Arten der Gruppe, und etwas
stärker gewôlbt. Die Grundfarbe ist ein prachtvolles Schwarz mit
kupfrigen, erzgrünen und blauen Reflexen, von dem sich die
schweeweisse ziemlich dicke Behaarung scharf abhebt. Das ist
einfarbig schwarz ohne alle Zeichnung, das © mit einer ziemlich
grossen länglichen gelben Makel auf den Deckflügeln, die nur
innen neben der Schulter die Basis berührt. Clypeus trapezformig
mit kaum noch aufgebogenem Rand, wie der ganze Kopf äusserst
dicht und fein runzelig punkKtirt, matt. Thorax an den Seiten sehr
dicht und fein punktirt, die ganze Scheibe auch vorn glatt polirt,
punktfrei, Seitengrübchen ganz klein, punktfôrmig, die Seiten-
randfurche setzt sich auf dem Hinterrand bis zu den Schild-
chenecken fort, was diese Art von allen anderen der Gruppe unter-
scheidet. Deckflügel kräftig gefurcht und in den Furchen mit
quergezogenen Augenpunkten, Rippen und Interstitien hoch ge-
wôlbt, im subsuturalen Interstitium die basale Hälfte dicht punktirt
mit vereinzelten Querrunzeln. Pygidium hoch gewôlbt, vor der
Spitze quer abgestutzt, die Scheibe etwas flacher, dicht und ziem-
lich grob querrissig. Bauchringe, Brust und Beine ziemlich dicht
mit weissen Schuppenhaaren, die Beine robust mit langen Klauen,
Miltelschienen beim wadenartig verdickt, Antennen rein schwarz,
auch das Basalglied.
Die Forcepsparameren (Fig. 19) sind hier in hohem Grade asym-
metrisch und klaffen, wenn geôffnet, sehr weit auseinander. Die
Ventralplatie des Mittelstückes (schraffirt), die bei den anderen
Arten vorn gerade abgestutzt ist, trägt hier einen spitzen zahnarti-
gen Vorsprung, der nach unten gerichtet werden kann.
P. Richteri n. sp.
Ovata, lata, parum convexa, fuscoviridis ænea, parum nitida,
elytra macula magna irregulari fulvoflava ornata, subtus obscu-
rior, in segmentis abdominalibus pilis albis brevibus et præterea
subtus toto cum pedibus et pygidii apice pilis longis flavogriseis
dense vestita. Processus mesosternalis brevis, tuberculiformis,
coxas medias vix superans.
M Ce
nt ri : 3
TR
387
Long. 10, lat. 6 mill. — ©. D. O. Afrika, Kyimbila am Nyassa
See, von Herrn RICHTER gesammelt und ihm gewidmet.
Vom Habitus und der Grüsse einer Phyllopertha campestris,
dunkel erzgrün, wenig glänzend, die Deckflügel mit einer rotgelben
Makel, aus einem Querast bestehend, der schief von aussen hinter
der Schulter zur Mitte der Naht zieht, ohne die Nahtrippe oder den
Seitenrand zu berühren, und einem auf diesen Querast mündenden
Längsast, der das II Interstitium und die IT prim. Rippe ausfüllt
und bis zur Basis reicht. Kopfschild parallelseitig, der Vorderrand
ziemlich hoch aufgeworfen, Stirnnaht gerade, deutlich, Oberfläche
wie Stirn und Scheitel dicht und grob runzelig punktirt, matt.
Thorax und Scutellum überall mit grossen Augenpunkten dicht
bedeckt, die zumal an den Seiten und vorn zu Querrissen zusam-
menfliessen, mit kräftigen Seitengrübchen und glatter Mittellinie,
die Seitenrandfurche bis zur Mitte zwischen Hinterecken und
Schildchenwinkel fortgesetzt, die Seiten und Vorderecken mit
langen gelben Borsten. Deckflügel zumal auf der Scheïbe tief und
regelmässig gefurcht und in den Furchen mit Augenpunkten, im
subsuturalen Interstitium nahe der Basis eine kurze Punktreihe
und hier, wie im IT Interstitium, kurze Querrunzeln, aussen neben
der Schulter ein schiefer Eindruck und in diesem eine kurze bla-
senartige Schwiele. Pygidium dreiseitig, oben abgeflacht, bei den
Vorderecken beiderseits mit flachen Grübchen, die Mitte bei der
Basis etwas gewôlbt, die Oberfläche ziemlich dicht querrissig, in
den Grübchen dicht an der Basis mit einem breiten aber kurzen
Haarbüschel, ausserdem die Seiten und zumal die Spitze mit lan-
gen Borstenhaaren. Bauchringe mit einer Querleiste, von der
srauweisse Schuppenhaare in dichter Reihe entspringen und an
den Seiten zu leichten Büscheln verdichtet sind; ausserdem die
ganze Unterseite, Brust und Beine mit langen graugelben Bôrsten.
Mesosternalfortsatz ein kleiner stumpfer Hôcker, der die Mittel-
hüften nur ganz wenig überragt. Schenkel und Schienen kräftig,
die Tarsen dagegen dünn und schlank, die Fühler schwarzbraun.
Die Art gehôrt nach dem Habitus in die Verwandtschaft der
P. Rothschildti Os, hat aber einen kleineren Mesosternalfortsatz.
Über die von ihm in Westafrika gesammelten Popillien giebt
Herr Oberlieutenant ARNOLD SCHULTZE die folgenden biologischen
Notizen :
Popillia callipyga DonrN. Fongo-Tunga, N. W. Kamerun, 1600
m. am 9.-VIIL.-1905 in den grossen purpurroten Blüten einer hohen
krautartigen Rosacee.
388
P. dorsigera News. Burutu, Nigeria, 15.-111.-1903; 9, flog in der
Sonne. Bornu, Marghi-Wald, 26.-X.-1905, ®, in den grossen, sten-
gellosen purpurnen Blüten einer Zingiberacee.
- P. Donckieri Ons. und P. lacertosa CAND. bei Babungo, N. W.
Kamerun, 1600 m. von dem Boy Gabeh gesammelt.
P. bitacta KRAATZ, Duala, 95.-V.-1904. Lebensweisse wie bei
P. smaragdina KRTZ.
B. — AFRIKANISCHE ANOMALEN
Anomala cardinalis nov. spec.
A. lœvigata BLANCH. proxime affinis. Ovata, convexa, nitida,
polita, Lota rubra aut rufo-testacea, genubus, tibiarum dentibus et
cristis pilorum, tarsorum articulis plus minusve nigris.
Long. 14-17, lat. 8-9 mill. - M. W. Kamerun, Bascho, 1.-III.-
1906 (Oberlieut. ARNOLD SCHULTZE); Franz. Kongo, Benito (Don-
CKIER) ; Belg. Kongo, Kasaï : Kondué am Sonkuru (E. LuyA S.).
In die Péringuey’schè Gruppe A gehürig, in welcher beim 4
die innere Klaue der Vorderfüsse verdickt und fein gespalten, die
äussere Klaue der Mittelfüsse ebenfalls etwas verdickt, verlängert
und ungleich gespalten ist, während beim © an Vorder- und Mittel-
füssen die grossere Klaue nicht verdickt und gleichmässig gespalten
ist. In dieser Gruppe ist sie der A. lævigata vom Senegal nahe
verwandt. Oval, hoch gewülbt, glänzend polirt, oben und unten
hell rot oder — bei unreifen Stücken — gelblichrot, nur die Zähne
der Vorderschienen, die Stachelkanten der Mittel- und Hinter-
schienen, die Tarsenglieder ganz oder teilweise schwarz. Clipeus
trapezformig, ziemlich kurz, die Ecken wenig gerundet, der Rand
fein umgebogen und schwarzbraun, die Oberfliche wie die Stirn
fein runzelig, der Scheitel ganz weitläufig einzeln fein punktirt,
Stirnnaht gerade. Thorax Kkurz, in der Mitte erweitert, ringsum
fein gerandet, die Ecken stumpf, die vorderen etwas vorgezogen,
die Oberfliche ganz zerstreut fein punktirt. Scutellum noch weit-
liufiger und verloschener punktirt. Deckflügel ohne Furchen und
\üippen, nur die Punktreihe neben der Naht ist hinten leicht
furchenartig eingedrückt, die Epipleuren scharf abgesetzt, die
Oberfliche ziemlich dicht, aber sehr fein punktirt; bei dem einen
? aus Camerun sind die Punkte der prim. Punktreihen grôber und
regelmässig. Afterdecke mit quer zusammenfliessenden Punkten
und Nadelrissen, beim © dichter als beim , nur die Afteroffnung
mit einigen kurzen gelben Haaren. Sternite mit je einer Querreihe
von Borstenpunkten. Hinterbrust und Hüften dieht und ziemlich
grob punktirt, spärlich kurz gelb behaart. Beine sehr kräftig,
Vorderschienen mit 2 kurzen Zähnen, Fühler rot, die Keule bei
und © gleich lang.
Ant À
389
Anomala cingulata nov. spec.
Præcedenti proxime affinis, eadem magnitudine et statura, supra
testacea paulo rufescens, nitida, capite, thorace scutelloque leviter
cuprascentibus, thoracis margine anteriore et scutello postice sat
late, thoracis basi anzustissime fusco-viridi-æneis, subtus fusco-
viridis ænea, pedes et antennæ rufæe leviter cuprascentes, tibiarum
dentes fusci.
Long. 15, lat. 8 1/2 mill. 9: — Deutsch Ost-Afrika, Kigonsera,
von Herrn N. ERTL erhalten.
Grüsse und Kôüperform der vorhergehenden Art, oben rôtlich-
gelb, lebhaft glänzend, Kopf, Vorderrücken und Schildchen leicht
kupferig, der Vorderrand des Thorax und nahezu die hintere Hälfte
des Schildchens dunkel erzgrün, die Basis des Thorax fein erzgrün
sesäiumt, Unterseite dunkel erzgrün, Beine und Fühler rotgelb,
leicht Kkupferig, die Züihne der Vorderschienen schwarz. Clipeus
trapezfôrmig, der Rand etwas hôher aufgebogen und schwarzbraun,
wie die Stirn dicht und runzelig, der Scheitel weitläufig fein punk-
tirt. Thorax wie bei der vorhergehenden Art, etwas kräftiger
punktirt, die Mitteilinie glatt. Scutellum ziemlich dicht fein punk- .
tirt. Deckflügel dicht und ziemlich kräftig punktirt, neben der Naht
und an den Seitén die primären Panktreihen regelmässig, Schultern
und Spitzenbuckel etwas vorspringend, die Epipleuren scharf abge-
setzt. Pygidium ziemlich dicht und grob punktirt, an den Seiten
runzelig. Sternite, Hüflen und Brust dicht mit Augenpunkten, die
vielfach zusammenfliessen, die ersteren mit einer einfachen Quer-
reihe von Borstenpunkten, Mesosternum zwischen den Mittelhüften
fein gekielt. Beine kräftig, Vorderschienen breit mit 2 kräfligen,
spitzen kurzen Zähnen.
In die nächste Verwandtschaft dieser und der vorhergehenden
Art gehôrt auch die A: funebris ARROW von Angola.
Var. speculicollis. Tota fusco-nigra, nitidissima, supra stria
parva pone oculos, subtus femoribus anticis solum rufis. Clipeus
cum fronte dense et sat grosse rugulose punctatus, opacus; thorax
lateribus, præcipue ad angulos anteriores dense sat fortiter, in
disco sparsim subtilissime punctulatus, politissimus, viridi et cupreo
splendore suffusus. Elytra dense et sat grosse punctata, pone sutu-
ram et ad latera punetato-seriata, ad humeros oblique impressa.
Long. 15, lat. 8 1/2 mill. — Kigonsera.
Trotz der verschiedenen Färbung.und etwas grüberen Sculptur
olaube ist doch, dass diese Form nur eine Varietat der congulata ist.
di #6
Lin
Anomala Lujæ nov. spec.
Præcedentibus proxime affinis. Ovala, convexa, fuscoviridis
ænea, nitida, elytra flava leviter viridi-ænescentia, marginibus
exceptis subinfuscata.
Long. 14-15, lat. 7-8 mill. — 9. Belg. Kongo, Baluba Land;
Kondué, von Herrn Ep. LuJA gesammelt und ihm gewidmiet.
In die nächste Verwandtschaft der beiden vorhergehenden Arten
gehôrend, von defselben Kôrperform und Grüsse. Grundfarbe
dunkelbraun, erzgrün glänzend, die Deckflügel gelb mit leichtem
crünem Erzschiller, mit Ausnahme der Ränder leicht grau ver-
dunkelt. Clipeus fast doppelt so breit als lang, leicht trapezfürmig,
der Rand schwach aufgebogen, wie die Stirn dicht und fein gerun-
zelt, der Scheitel weitläufig und fein punktirt. Ebenso ist der
Thorax und das Schildchen sculptirt. Auf den Deckflügeln, ‘die
weder Furchen noch Rippen tragen, sind die prim. Punktreihen
deutlich erhalten, alle Interstitien dicht und mässig fein punktirt,
Apicalbuckel leicht geglättet, die Epipleuren scharf abgesetzt, der
häutige Randsaum ziemlich breit. Afterdecke dicht quergestrichelt.
Ebenso sind die Hüften und Brust sculptirt, während die Sternite
mehr vereinzelt punktirt sind. Brust spärlich gelb behaart. Vor-
derschienen mit 2 kräftigen Zihnen, Fübler dunkelbraun.
Anomala Ertli nov. spec.
Præcedentium magnitudine et statura, fusco-viridis ænea, poli-
tissima, clipeo cum antennis, tibiis tarsisque fuscis, abdomine
cuprascenti. Clipeus cum fronte dense rugulose punctatus, vertex
cum thorace et scutello sub lente vix perspicue disperse punctu-
lata; elytra nec striata nec seriato-punctata sub lente densissime ac
subtilissime punctulata, Pygidium punctis transversis confluentibus
obtectum. Abdominis segmenta, pectus et coxæ dense et grosse
confluenter punctata, sparsim hirsuta; mesosternum inter Coxas
paulo prominens. Tibiæ anticæ fortiter bidentatæ.
Variat : Tota violacea elytris pedibusque rufo- pellucentibus.
Long. 15-16, lat. 8 1/2-9 mill. ©. — Deutsch Ost-Afrika, Kigon-
sera. Von Herrn M. Err£ in München erhalten und ihm gewidmet.
Ich bin nicht ganz sicher, ob diese Art in dieselbe Gruppe wie
die vorhergehenden gehôrt, oder etwa der 4. chalcophora Ons.
näher verwandt ist, deren $ nur schwach verdickte Vorderklauen
hat, da mir nur © vorliegen; ich glaube es aber doch, weil beim Q
der Seitenrand der Deckflüget, die Epipleuren, breit und scharf
abgesetzt, die Deckflügel neben der Schulter aussen schief einge-
drückt und die V. primäre Rippe — neben dem Seitenrand — in
PA AE RNE VE AA ET te SH Ne j
4 ANNEE A Le . HSE
Form einer Läingsschwiele verdickt ist, alles Merkmale, wie sie
sich bei den © der Arten finden, deren ç{ stark verdickte Vorder-
klauen haben. Sehr charakteristisch für die Art ist noch der aulffal-
lend breite, häutige Randsaum der Deckflügél, deren Sculptur aus
einer äusserst dichten und feinen, nur bei starker Vergrôsserung
sichtharen Punktirung besteht, während die Unterseite mit ziemlich
groben Augenpunkten, die vielfach zusammenfliessen, überdecktist.
Anomala (Heteroplia) Richteri nov. spec.
Ovata, postice ampliata, sat convexa, testacea, nitida, caput sine
clipeo, thorax lateribus sat latis exceptis, scutellum, elytrorum
sutura basi dilatata et margo postico-laterali fusco-viridi-ænea ;
supra glabra laxe punctulata, subtus pectore et femoribus dense
flavido-villosa.
Long. 15-16, lat. max. 8 12: 9 mill. — 49. Deutsch Ost-Afrika,
Kiymbila am Nyassa, von Herrn RICHTER in Anzahl gesammelt und
ihm gewidmet.
Die Vorderklauen sind beim verdickt, beim 4 und © istan
den Vorder- und Mittelfüssen die grüssere Klaue gleichmässig fein
gespalten. Eifürmig, über den Hinterhüften verbreitert, gewôlbt.
Grundfarbe scherbengelb, leicht rôtlich, glinzend. Kopfschild um
die Hälfte breiter als lang, parallélseitig mit leicht gerundeten
Ecken, der Rand ringsum ziemlich hoch aufgeworfen und fein
braun gesäumt, dicht gerunzelt, leicht kupferig glänzend; Stirn
ebenso sculptirt, Scheitel zerstreuter punktirt, beide erzgrün.
Thorax in der Mitte etwas erweitert, mässig gewülbt, ringsum fein
gerandet, die stumpfen Hinterecken schwach gerundet, die nahezu
rechtwinkligen Vorderecken Kkaum vorgezogen, die Mitte mit
seichter Längsfurche, die zuweilen nur teilweise ausgeprägt ist,
die ganze Oberfläche gleichmässig äusserst dicht und fein gerun-
zelt, erzgrün, die Seiten breit gelb. Schildchen ebenso sculptirt,
nur bei der Spitze mit vereinzelten Punkten, erzgrün Auch die
Deckflügel sind äusserst fein und dicht gerunzelt, fein seidenartig
glänzend, ausserdem aber sind vereinzelte Reste der primären.
Punktreihen mit grôsseren Punkten erhalten, besonders neben der
Naht, beim Hinterrand und aussen neben der Schulter; die Grund-
farbe ist ein rôtliches Gelb, zuweilen kupferig oder erzgrün schil-
lernd, ein schmaler Streifen an der Basis, der sich längs dem
Schildchen zur Naht binzieht, hier stark verbreitert, dann nach
der Spitze der Naht hin wieder abnimmt, um längs dem Hinterrand
zum Aussenrand in gleichmässiger Breite zu ziehen, ist schwarz-
braun, zuweilen mit grünem Erzglanz. Afterdecke und Bauchringe
rôtlichgelb, dicht und fein- gerunzelt, fast kahl; die Brust und
’
392
Vorderhüften dicht und lang graugelb behaart. Vorderschienen bei
und © dreizüluug, die Keule der rütlichen Fübler beim 4 etwas
länger als beim 9.
Am Forceps (Fig. 20) sind die Parameren symmetrisch und
bielen auf der Dorsalseite nichts Besonderes; auf der Ventralseite,
Fig. 204 sieht man jedoch, dass die Ventralplatte des Mittelstückes
von der Basis der Parameren ab verschmälert, bis zur Spitze der
Parameren nahezu verlängert, hier leicht verbreitert und schwach
lôffelartig ausgehôhlt ist.
Anomala (Heteroplia) Wellmanni Ous.
Bei der Beschreibung dieser A\rt lag mir nur ein einzelnes © aus
Angola vor; inzwischen habe ich mehrere Stücke untersuchen
koennen, darunter auch ein aus Deutsch Ost-Afrika, angeblich
aus Tanga. Die Vorderschienen sind in beiden Geschlechtern
dreizähnig, der Clipeus viereckig mit parallelen Seiten und
ziemlich hoch aufgeworfenem Rand. Die ganze Oberseite ist
dicht und sehr fein gerunzelt, leicht seidenartig glänzend. Auf
den Deckflügeln ist im Allgemeinen die ursprüngliche Sculptur
verloschen, bei starker Beleuchtung lassen sich aber, zumal beim
Betrachten von der Seite, noch Reste der primären Punktreihen
nachweisen; hinter dem Schildchen längs der Naht steht sewühn-
ich eine Anzabhl feiner Querrunzeln. Die Sternile sind nur an den
Seiten fein runzelig, in der Mitte glänzend, glatt. Die Forcepspara-
meren, Fig. 21, sind einfach, symmetrisch.
Ari DA
Die Art ist nahe verwandt mit der A. arliqua Gyllenhal, die in
der orientalischen Region von Hinterindien ostwärts weit verbreitet
é +
PROS TE
ist und bis nach Nord-Australien verschleppt wurde. Ich weis
nicht, warum BURMEISTER diese Art in die Untergattung À prosterna
stellle, neben corruscans und chalybaea, mit denen sie herzlich
wenig gemein hat, während sie wegen ihrer dreizähnigen Vorder-
schienen, des rechtwinkligen Clipeus mit hoch aufgeworfenem
Rand und der cylindrischen Kürperform viel besser zu Heteroplia
passt. Diese Untergattung ist auch in Afrika gut vertreten und die
vorgehend beschriebene /ichteri verbindet die für gewôhnlich rein
selben oder rütlichgelben Arten mit den metallischen. Von den
letzteren liegen mir aus Afrika ausser der Wellmanni jetzt noch
2 weitere Arten vor.
A. (Heteroplia) Graueri nov. spec.
A. Wellmanni proxime affinis. Plerumque minor, cylindrica,
postice vix vel non ampliata, fusco-rufa cuprascens, raro leviter
viridi-ænescens, supra et subtus densissime et subtilissime coria-
cea, sericea, elytra nec punctata nec prope suturam plicata, subtus
pectore sat dense flavovillosa.
Long. 16-18, lat. 8-9 1/2 mill. 49. — Brit. Uganda, von Herrn
GRAUER gesammelt und ihm gewidmet.
Gewôhnlich ziemlich hell kupferig, fein seidenartig gläinzend,
nur selten mit grünem Erzschimmer, die Unterseite mehr gelb
statt fuchsrot behaart. Die ganze Ober- und Unterseite ist äusserst
dicht und fein lederartig gerunzelt, die Deckflügel ohne feine Quer-
fältchen bei der Naht und ohne Reihen verloschener Punkte. Das
Kopfschild ist grüber runzelig punktirt, beim © schwarzbraun,
matt, beim 4 leicht kupfrig. Die Parameren des Forceps sind
aussen mit einem spitzen Zahn bewehrt (Fig. 22).
A. (Heteroplia) keniæ nov. spec.
Præcedentibus proxime affinis. Major, ovata, convexa, supra
castanea, viridi-ænea, subtus obscurior, fuscoviridis, ænea, sat
nitida, supra glabra, subtus pectore et coxis anterioribus flavo-
villosa.
Long. 19, lat. 11 mill. ©. — Brit. Ostafrika, Mangu am Kenia,
von Herrn N. ErTe erbalten.
Grôsser als die beiden vorhergehenden Arten und mehr eifrmig,
die Oberseite bei starker Beleuchtung kastanienbraun durchschei-
nend, die Unterseite dunkler, gleichmässig erzgrün. Der Clipeus
ist relativ kurz, seine Seiten parallel, die Ecken leicht gerundet,
der Vorderrand kräftig aufgebogen, die Fläche grob runzelig
punktirt, schwarzbraun. Die Stirn ist ziemlich grob punktirt.
993.
LE
NAEAE NP D LINE NT 1 |
REDON ROMEO
394
kupfrig, der Scheitel weitläufig fein punktirt, erzgrün. Der Thorax
und das Schildchen sind äusserst fein gerunzelt, fein seidenartig
elänzend, überall zerstreut fein punktirt, mit Seitengrübchen und
angedeuteter Mittellinie, der Hinterrand vor dem Schildchen etwas
vorgezogen und hier die Randfurche kurz unterbrochen. Die Deck-
flügel sind kaum noch lederartig gerunzelt und daher viel lebhafter
glinzend, als der Vorderkürper, mit vielen Reihen deutlicher,
scharf eingestochener Punkte, von denen aber nur die Reihen neben
der Naht und dem Seitenrand leicht furchenartig vertieft sind. Pro-
pygidium und Pygidium dicht und fein lederartig gerunzelt, matt.
Die Sternite an den Seiten ziemlich dicht und grob punktirt, in
der Mitte glatt, glänzend, mit Querreihen von Borstenpunkten.
Hinterbrust, Mittel- und Vorderhüften dicht graugelb behaart,
Vorderschienen mit 3 kräftigen Zähnen, von denen der apicale,
wie sewühnlich bei den ©, verlängert und verbreitert ist. Fübler
dunkelbraun. |
Anomala Winkleri nov. spec.
Oblonga, postice vix ampliata, nitida, flavotestacea, nitida, supra
capite, thoracis disco elytrisque rufobrunneis; supra glabra, subtus
cum pedibus flavovillosa.
Long. 12-13, lat. max. 6 1/2-7 mill. 9. — Deutsch Ostafrika,
IL-IV. 1904 bei Tabora von Herrn H. WiNKLER gesammelt und ihm
gewidmet.
Ziemlich hoch gewôülbt, gestreckt; Grundfarbe hell scherben-
gelb, glänzend, der Kopf, die Scheibe des Halsschildes in wechseln-
der Ausdehnung und die Deckflügel hell rotbraun. Das Kopfschild
ist etwas breiter als lang, viereckig mit parallelen Seiten, der Vor-
derrand gebogen und leicht aufgeworfen, fein schwarz gesäumt,
wie die Stirn runzelig punktirt, Scheitel zerstreut fein punktirt.
Thorax mässig gewülbt, in der Mitfe etwas erweitert, mit Seiten-
grübchen und feiner Mittellinie, überall ziemlich dicht punktirt, an
den Seiten etwas dichter als in der Mitte. Ebenso ist das Schildchen
punktirt, dessen Basis lang behaart ist. Deckflügel mit primitiver
Sculptur, das heisst, die primären Rippen sind leicht gewôlbt und
von Punktreihen begrenzt, die in Furchen stehen ; die Interstitien
zwischen den Rippen sindan der Seite flach, unregelmässig punktirt,
das erste oder subsuturale Interstitium enthält 2 secundäüre Rippen,
die an der Basis durch eine unregelmässige Punktirung, von der Mitte
ab durch eine einfache Punktreihe getrennt sind ; im zweiten Inter-
stitium stehen 2 secundäre Rippen; Schultern und Spitzenbuckel
springen etwas vor, die ganze Oberfläche ist weitläufig fein punk-.
tirt. Afterdecke und Bauchringe mit flachen Augenpunkten und
de Elus langen Wimperhaaren. Brust Abe vorspringenden
Fortsatz, wie die Schenkel und Hüften dicht und lang gelb behaart.
Vorderschienen zweizähnig, Tarsen, zumal in der Mitte und hinten
sehr lang und schlank, bei 4 und © vorn die innere, in der Mitte
die äussere Klaue gespalten, beim die innere Klaue vorn nur
ganz wenig verdickt.
Kopf gross, die Augen stark vorgequollen, die Fühlerkeule
lnger als die oise der Thorax von der Mitte zur Basis kaum
verengt, die Deckflügel über den Hinterhüften kaum verbreitert,
voräere Tarsen kräftig, die mittleren und hinteren verlängert.
© Kopf und die Augen kleiner, Kopfschild schmäler und etwas
vertieft, sein Vorderrand mehr nach vorne gebogen, die Ecken
mehr gerundet. Thorax vor den Deckflügeln etwas eingeschnürt,
diese über den Hinterhüften verbreitert. Alle Tarsen kürzer und
schlanker; die Fühlerkeule kürzer als die Geissel.
Die Klauen sind bei und © an allen Füssen nahezu gleich lang;
die Mundteile klein und schwach, die Maxillen nur mit sehr kleinen
Zähnchen bewehrt.
A DRM <
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SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
XIII
Assemblée générale du 26 décembre 1911.
Présidence de M. V. WILLEM, président.
— La séance est ouverte à 15 heures.
Présents : MM. BALL, BERVOETS, DE CROMBRUGGHE, DE HENNIN,
DESNEUX, D'ORCHYMONT, DUFRANE, FOLOGNE, GUILLEAUME, Hou-
SIAUX, KERREMANS, KOLLER, PUTZEYS, SCHOUTEDEN, SIBILLE,
WILLEM.
MM. LAMBILLION, LAMEERE et DE WISPELAERE font excuser leur
absence,
— Le procès-verbal de la séance du 26 décembre 1910 est
approuvé.
— Le président, M. WiLLEM, prend la parole en ces termes :
MESSIEURS,
Un usage respectable veut que votre président, en celte séance
annuelle, vous entretienne d’une question scientifique qui intéresse
notre Société; je n’ai pas songé un instant à me soustraire à cette
obligation honorable, et je me suis proposé de vous exposer les
nouvelles tendances qui se manifestent dans l’étude des mœurs et
de la psychologie des Insectes.
Je vous soutiendrai que, si l’on a beaucoup écrit sur les mœurs
des Insectes, il reste beaucoup à observer encore, non seulement
parce que la matière est vaste, mais surtout parce que la compré-
hension de la psychologie comparée s’est singulièrement modifiée
dans ces derniers temps; et j’entreprends de vous démontrer que
nous pouvons tous, avec des moyens rudimentaires, la patience
coutumière aux entomologistes, et un peu de sagacité, contribuer
de manière efficace à l’édification d’une science qui se reconstitue
sur de nouvelles bases.
*
*X *
Les anatomistes, et même les physiologistes, qui ont étudié les
organes des sens chez les animaux, ont manifesté une tendance
générale à leur attribuer les particularités de structure que nous
connaissons dans nos organes : il n’y a pas d'appareil photo-récepteur
dans lequel on n'ait cherché une cornée, un cristallin, un corps
ANNALES DE LA SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, LV, 1-11-1912 25
ARTE
VONT APE mue DU MT DENON
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ENT ITU
/ } :
398
vitré..., et une fois le nom appliqué à la chose, on eut tôt fait de
conclure de l'identité du nom à l'identité de la fonction. — Et de
plus, les naturalistes qui, après Réaumur, se sont consacrés à
l'observation scientifique des mœurs des animaux, ont doté ceux-ci
de sensations, de sentiment, de jugement, de volonté..., de toutes
les qualités psychiques que l’introspection révèle en nous. Il est si
facile, il est si tentant d'attribuer aux réactions observées chez les
animaux les mobiles auxquels nous obéissons quand nous accom-
plissons des actes analogues!
Or, si chacun de nous doit raisonnablement attribuer à ses sem-
blables un sens intime de même valeur que le sien; s’il a le droit
d'admettre des sensations analogues chez tous ses congénères nor-
maux ; il lui est interdit de doter bénévolement de sensations, des
êtres dont les centres nerveux n’ont aucune ressemblance de struc-
ture avec les nôtres. Ce n’est point parce que la lumière a pro-
voqué chez certains animaux des mouvementsdediversessériations,
qu’on peut affirmer qu’une Abeille « affectionne » certaine couleur ;
qu'un Syrphe € admire » une fleur; qu’un Insecte & aime » ou
« déteste » la clarté; qu’un Protozoaire « veut » aller « reconnaître »
un objet lumineux.
Le problème de la conscience des animaux est hors de la portée
de nos investigations, et vouloir discuter sur leurs « facultés
mentales », c’est se lancer dans des spéculations métaphysiques
où ne doivent pas s'engager des physiologistes qui prétendent
suivre les méthodes de la science positive.
Je relève de semblables fautes de raisonnement avec d’autant
moins de gêne, que moi-même, tout au début de ma carrière scien-
tifique (1), j'ai tenté, par exemple, à la manière de V. GRABER, de
classer les Gastropodes Pulmonés en espèces « leucophiles » et
espèces « leucophobes », et que je me suis attiré ainsi les justes
reproches de J. P. NuEL (2)!
x
XI41%
C’est vers 1900 que des physiologistes, A. BETHE, VON UEXKÜLL,
Th. BEER, suivis par notre compatriote P. J. NuEzL, s’élevèrent avec
vigueur contre ces exagérations anthropomorphistes, et détermi-
nèrent une réaction qui orienta les recherches nouvelles vers les
principes déjà suivis dès 1888 par Jacques LoEB. Et pendant que
d’aucuns s’attardaient à des discussions théoriques sur la légitimité
des recherches de psychologie comparée, d’autres entreprenaient
(1) V. Wizzem. La vision chez les Gastropodes Pulmonés, Archives de bio-
logie, 1892.
(2) J. P. Nues. La Vision. (Bibl. intern. de psychologie expérimentale) Paris,
1904 (p. 59 et 73).
309
résolument et méthodiquement l'analyse des activités animales.
Grâce surtout aux apports de la science américaine, représentée
spécialement par LoeB, G.-H. PARKER, JENNINGS, ŸERKES, TURNER...,
grâce aux observations si suggestives du Français G. BOHN, la Q« psy-
chologie » des Invertébrés est en train de se reconstituer, plus
objective.
LL
pe
L'analyse expérimentale des phénomènes autrefois appelés
psychiques a montré que beaucoup des réactions observées,
surtout chez les animaux inférieurs, sont les manifestations immé-
diates d’une tendance automatique à s'orienter de facon que les
deux côtés, droit et gauche, du corps reçoivent une égale stimula-
tion de la part d’un agent extérieur. S'il s’agit de la lumière, par
exemple, on voit le corps de certains êtres orienter leur plan de
symétrie dans la direction des rayons lumineux, tout comme un
organe végétal phototropique; et si l'animal est susceptible de
locomotion, son déplacement s’effectue vers la source lumineuse
ou en sens inverse : on dit que son phototropisme est positif ou
négatif.
J. LoeB a décrit, chez les chenilles de Porthesia chrysorrhea, un
phototropisme positif très accusé, au moment où la chaleur prin-
tanière les fait sortir de leur nid d’hivernage : invariablement, elles
se dirigent alors vers la source lumineuse utilisée dans les expé-
riences, et elles restent fixement tournées vers elle quand elles
arrivent à buter perpendiculairement contre un obstacle transpa-
rent. Un bon exemple de phototropisme négatif est présenté par
les larves de Musca vomitoria prêtes à se transformer : celles-ci
marchent dans le sens de la propagation de la lumière.
La preuve qu'il ne s’agit pas là d’une « crainte » ou d’un « désir »
de clarté, comme le voulait l’ancienne psychologie, c’est que les
chenilles, dans leur marche vers la lumière, passent imperturba-
blement de régions claires dans des régions plus obscures, et que
les asticots, soi-disant leucophobes, quittent, dans leur progression
invariable, des zones obscures pour entrer dans des zones forte-
ment éclairées par la lumière solaire directe.
Et ce qui prouve encore que semblables phénomènes sont des
réactions purement automatiques, fatales, c’est que les animaux
phototropiques, soumis à l’action de deux sources lumineuses
d’intensités inégales, ne s’orientent pas par rapport à la plus active,
mais prennent une direction intermédiaire telle que les éclaire-
ments des deux côtés du corps soient égaux : leur trajectoire
coïncide avec la résultante des deux forces angulaires qui les
sollicitent, telle qu’on aurait pu la tracer à l’avance, selon les lois
de la mécanique.
400 +
Considérer comme des manifestations de « volonté » de sem-.
blables réactions, qui dirigent les chenilles du Porthesia, dès leur
réveil, généralement vers les extrémités des branches en feuillai-
son; qui entrainent dans l’atmosphère claire d’une journée d’été les
fourmis ailées, prêtes au vol nuptial, vaudrait le raisonnement qui
doterait d'intelligence une tige végétale se tournant vers la lumière.
J. LOEB a suggéré du phototropisme animal une explication
purement physico-chimique, calquée sur celle du phototropisme
des plantes. La lumière paraît susceptible de modifier la vitesse des
réactions chimiques qui s’effectuent dans les éléments de la rétine
ou dans d’autres points de l’organisme, excitables ainsi par la
lumière. Or, quand on parle de symétrie dans la structure d’un
être, il faut entendre non seulement une symétrie morphologique,
mais une symétrie dans la composition chimique et partant une
égale excitabilité des points qui se correspondent à droite et à
gauche du plan de symétrie Si une moitié du corps est plus
éclairée que l’autre, on conçoit que les oxydations organiques, par
exemple, y puissent être plus intenses; que des terminaisons
nerveuses y soient par là-même davantage excitées, et qu'il
en résulte, par l’intermédiaire des nerfs (ou par des voies de
conduction moins organisées), des réactions des muscles (ou des
éléments contractiles) du côté correspondant. Ces contractions ou
ces mouvements unilatéraux, consécutifs à une action asymétrique
de la lumière, amèneront le plan de symétrie du corps dans la
direction des rayons lumineux et l’y maintiendront. C’est là une
explication suggestive qui, toute hypothétique qu’elle soit, constitue
une excellente base de recherches.
Le phototropisme spécifique n’est pas immuable : il varie
d'intensité et même de signe, avec l’état physiologique, l’état
chimique interne de l'individu. Le phototropisme positif des
chenilles de Porthesia disparaît, définitivement, dès qu’elles ont
mangé ; l’héliotropisme positif des fourmis ailées se développe à
l’époque de la maturité sexuelle; l’addition d’une proportion
convenable d’anhydride carbonique à l’eau d’un aquarium rend
positivement et fortement héliotropiques de jeunes Copépodes et
de jeunes Daphnies, antérieurement indifférents; les Littorines, a
découvert G. Bonn, sont alternativement repoussées ou attirées par
les surfaces sombres, selon que le flux marin les baigne ou les
abandonne (1) ; et les tropismes s’observent quelquefois différents
chez les représentants d’une même espèce vivant dans des habitats
différents.
(1) Et, chose bien curieuse, cette variation périodique du signe du phototro-
pisme des Littorines, en concordance avec le rythme des marées, se maintient
dans les aquariums isolés, loin des mouvements de Ia mer.
A01
Et vous concevez l'intérêt qu’il y a à reconnaître l’existence et
l’action des tropismes qui interviennent dans la régulation des
allures d’un animal, d’un Insecte, à déterminer leurs variations
selon les phases de l’existence, leur corrélation avec les diverses
nécessités de l’éthologie. Je dois vous signaler qu'il faut se garder,
en cette matière, d’un finalisme exagéré, consistant à croire a priori
que les tropismes possédés par un être vivant ont été fixés par la
sélection naturelle, et sont parfaitement adaptés à son éthologie; il
est des tropismes inutiles, comme le phototropisme positif de Che-
nilles ligniphages vivant dans l’obscurité; il en est qui peuvent être
nuisibles.
CAT
* *
A côté de ces manifestations des tropismes, déterminées par la
directioh seule du stimulant, on en distingue d’autres, qui sont des
réponses, immédiates, à des variations plus ou moins brusques de
l’intensité des excitants. J. LOEB et BOHN, qui les ont mises en évi-
dence, les rangent sous la rubrique de sensibilité différentielle.
C’est à la sensibilité différentielle qu'est due la rétraction des Vers
tubicoles quand leur éclairement diminue brusquement. Elle peut
se traduire chez des animaux qui cheminent sous l’impulsion de
leur phototropisme par des arrêts qui les immobilisent à la limite
de zones différemment éclairées ; elle finit par accumuler les indi-
vidus dans une région d'éclairage convenable, car ceux, par
exemple, qui entrent facilement dans l’ombre et en sortent difficile-
ment se rassemblent finalement dans les régions ombragées. Elle
se manifeste par des variations dans la locomotion, quelquefois par
une rotation de 180°. « Les Acanthia lectularia sont de ces insectes
qu’on appelait autrefois lucifuges, c’est-à-dire qui fuient la lumière.
Pendant que lun d’eux s'éloigne d’une fenêtre, plaçons devant lui
une lumière : momentanément du moins, il rebroussera chemin ;
mais plaçons la lumière en arrière : il y aura encore une rotation
de 180° et l’animal se précipitera dans la flamme (1). »
Les phénomènes qui relèvent des sensibilités différentielles, sur
lesquels je n'insisterai pas plus, présentent le même caractère
d’automatisme que les tropismes : ils semblent résulter d’impulsions
auxquelles l’animal ne résiste pas; ils paraissent, comme eux,
pouvoir se passer de l’intervention d’un système nerveux central.
x
* *
Combinées avec les tropismes, les sensibilités différentielles vis-
à-vis de divers stimulants suffisent pour expliquer la plupart des
actes des animaux inférieurs. Rarement, en effet, à côté de ces
(1) G. Box. La nouvelle psychologie animale, Paris 1911 (page 49).
402
réponses immédiates à des excitations, se constate dans leurs actes
une variation inattendue, qui témoigne de l'intervention d’un
système nerveux centralsusceptible d’'emmagasiner des impressions.
La psychologie nouvelle appelle « sensations » ces impressions
du système nerveux, en s’abstenant évidemment de se prononcer
sur les phénomènes de conscience qui pourraient les accompagner.
Dans les tropismes, dans les phénomènes de sensibilité différen-
tielle, les divers stimulants du monde extérieur agissent toujours
comme s'ils étaient isolés; même quand leur action est simultanée,
rien n’est changé dans l’influence de chacun d’eux et les mouve-
ments déterminés simultanément se combinent entre eux selon les
règles de la mécanique. Ailleurs, à des associations de stimulations
correspondent des complexes nouveaux de mouvements : l’animal
n’obéit plus directement aux forces du milieu extérieur, mais à des
états du système nerveux coordinateur, à des combinaisons de
sensations nées présentement ou antérieurement, actuelles ou
latentes. On parle alors d’« associations de sensations », de € mé-
moire associative », et on se croit autorisé à se servir du terme
« psychisme ».
Chez les Coelentérés, les Vers, les Mollusques Acéphales et Gastro-
podes, la mémoire associative semble rudimentaire, en raison
même de la pauvreté probable des éléments sensoriels qui pour-
raient s’associer ; chez les Arthropodes, et spécialement les Insectes,
les organes du sens et surtout l’œil se sont perfectionnés considé-
rablement et sont susceptibles de fournir des matériaux variés
pour les combinaisons associatives.
L'observation montre qu'il suffit de placer des Crustacés où des
Insectes dans un milieu nouveau, où l’arrangement des objets reste
invariable, pour que ces animaux acquièrent des habitudes nou-
velles, en rapport avec la disposition topographique des lieux.
Les expériences où l’on a méthodiquement cherché à former des
associations nouvelles chez les Arthropodes ne sont pas nombreuses
et portent surtout sur des Crustacés Décapodes. YERKES et HuG-
GINS (1), par exemple, donnèrent à une Ecrevisse extraite de l’eau,
à choisir, pour regagner son élément habituel, entre deux couloirs,
dont l’un conduisait à un bac rempli d’eau, et l’autre était fermé au
bout par une glace. Petit à petit, le Crustacé apprit à ne plus s’en-
gager dans le couloir en cul-de-sac et, durant un mois d'essais
répétés deux fois par jour, le nombre des choix convenables s’éleva
progressivement de 50 à 90 pour cent. Il s’était créé une association
nouvelle de sensations fournies par le sens chimique, par le tou-
(1) YERKES et HuGains. Habit formation in the Crayfish. Harvard Psycho.
Studies, 1905.
À
Où à
403
cher, le sens musculaire et laivision, et l'habitude mit d’ailleurs un
certain temps à disparaître (1).
Chez les Insectes, des observations d’auteurs bien connus (2) cons-
tatent que les Hyménoptères nidificateurs, notamment, gardent le
souvenir des chemins parcourus, acquièrent des habitudes
nouvelles en relation avec les circonstances locales rencontrées
dans les pérégrinations. — C’est à un apprentissage individuel, à la
notation, visuelle principalement, de repères de plus en plus
éloignés, que les Abeilles, que les Hyménoptères fouisseurs, Pom-
piles, Sphex, Cerceris..…., doivent leur pouvoir d'orientation et la
sûreté de leur retour au nid. — De même les Fourmis, dans leur
rentrée à la fourmilière, n’obéissent pas simplement à un tropisme,
comme le voulait BETHE, mais sont guidées par une expérience
individuellementacquise,résultatdesensations accumulées, visuelles,
olfactives, tactiles, mécaniques... de valeur psychique variée.
C’est encore la mémoire associative qu'il faut faire intervenir dans
l’explication des allures des Insectes butineurs, sujet dont discutè-
rent des naturalistes dont les noms sont ici familiers : A. FOREL,
F. PLATEAU, M J. WéRy [M"* SCHOUTEDEN]. Il me paraît évident que
les Insectes se portent vers les fleurs, et y reviennent, non à la suite
d’une «Q attraction par les couleurs », facteur mal défini, dont la
dénomination abusive a égaré bien des conclusions, mais grâce à
des complexes de sensations visuelles, olfactives... qui s’associent
pour les diriger vers des réceptacles de nourriture.
Et l’on peut se servir des mêmes procédés d’analyse pour étudier
les divers « instincts » des Insectes et discerner dans les actes
coordonnés de l’animal ce qui revient aux tropismes, aux sensibi-
lités différentielles et aux associations de sensations, individuelles
ou héritées. On commence d’autre part à entrevoir que les instincts
réputés les plus merveilleux se peuvent ramener à des séries d'actes
(1) Avec les Insectes, je ne connais guère de ce genre que des essais de
F. PLateau sur des Bourdons (F. PLarTeau. Les Insectes ont-ils la mémoire des
faits? Année psychologique, XV ,1909),essais faits dans un tout autre esprit et à résul-
tat semble-t-il négatif, quiprouvent seulement qu’il ne suffit pas de capturer par
cinq fois un Bourdon dans un filet, de l’enfermer un moment dans une éprouvette
en verre, pour le détourner des fleurs près desquelles il a été saisi.
(2) Parmi les récents : A. Berxe. Dürfen wir den Ameïsen und Bienen psy-
chische Qualitäten zuschreiben? Pflügers Archiv, Bd 70, 1898. — Noch einmal
über die psychische Ruditäten der Ameisen. Idem., Bd. 79, 1900,
H. von BuTTeL-REEPEN. Sind die Bienen Reflexmaschienen ? Leipzig, 1900.
E. L. Bouvier. Les habitudes des Bembex. Année psychologique, 1901.
Turner. The homing of ants. Yowrnal of comparative Neurology and Psychology
1907.
Cornetz. Trajets de fourmis et retours au nid. Institut psychologique, 1910.
Etc., etc.
404
dont les analogues, ailleurs observés, n’ont point surpris. Tel,
même, l'instinct du Sphex, que J.-H. FABRE raconte en des cha-
pitres justement célèbres, et qui, d’un seul coup d’aiguillon, sans
apprentissage, paralyse une proie pour en nourrir des descendants
qu'il ne connait pas. Sous l'examen objectif de P. MARCHAL (1),
de L. BOUVIER, de FERTON (2), de E. RABAUD (3) et de quelques
autres, il est apparu moins précis, moins immuable... et compré-
hensible; il devient, dans le phylum des Bembex, des Pompiles, des
Cerceris, des Sphex, le perfectionnement progressif des actes d’un
Porte-aiguillon, qui saisit une proie, la larde de multiples coups de
dard, avant d’aspirer les sucs nutritifs qui s’échappent du cadavre;
il se comprend comme une série d'activités associatives héritées,
quelque peu modifiées par un apprentissage individuel. — Je n’ose-
rais pas affirmer que, sous l'influence des tendances objectives qui se
développent en épsychologie animale, le terme «instinct » ne va
pas disparaitre de la terminologie scientifique, comme un mot
vague, servant à couvrir actuellement des complexes imprécis et
divers, qui iront se ranger petit à petit sous des rubriques nouvelles
et multiples.
x
* *
Je reviens, Messieurs, à mon point de départ. J'espère vous avoir
2 2
donné, par cette lecture, un peu aride peut-être, l’impression que
la psychologie des Insectes, en sa période actuelle de transforma-
tion, permet au chercheur une ample moisson de résultats.
Presque tout, en effet, est à revoir. Les instincts qui ont été décrits
en termes si souvent pompeux dans des ouvrages classiques, les
habitudes de nos Insectes les plus vulgaires, les allures des larves
les plus communes, attendent une description purement objective,
débarrassée du verbalisme et de l’anthropomorphisme de l’ancienne
psychologie, et, en même temps une analyse qui y discerne la part
des phénomènes automatiques, celle des associations sensorielles
fixées par l’hérédité, celle qui résulte de l’expérience individuelle.
Une méthode expérimentale, simple en ses procédés, passionnante
en sa réalisation, peut, d'autre part, révéler jusqu’à quel point les
Insectes favoris de chaque entomologiste sont capables d'acquérir
et de garder des habitudes nouvelles, sont susceptibles d'éducation.
(1) P. MarcxaL. Etude sur l'instinct du Cerceris ornata. Archives de zoologie
expérimentale, 1887. — Etude sur l’instinct de l'Ammophila affinis. Zbidem, 1892.
(2) Ca. FERToN. Notes pour servir à l'histoire de l'instinct des Pompilides.
Actes de la Soc. lin. de Bordeaux, 1891. — Nouvelles observations sur l'instinct
des Pompilides. Zbidem, 1897,
(3) E. Rasau». Note critique sur les mœurs des Pompiles. Bulletin scientifique
de la France et de la Belgique, 1909.
: 405
Pour ma part, je souhaite que mes collègues s'engagent dans
cette voie féconde; je verrais avec infiniment de plaisir nos réunions
mensuelles, un peu vides et monotones actuellement, s’animer de
rapports et de discussions concernant les mœurs de nos Insectes.
+
x *
La publication de nos Annales s’est faite régulièrement et le
tome LV en sera bientôt achevé. Le tome XIX des Mémoires est en
cours d'impression et sera distribué au début de l’an prochain.
Nous avons, cette année, dû rayer six membres pour défaut de
paiement de leur cotisation, et nous avons accepté une démission.
D'autre part, la mort nous a ravi cinq de nos collègues : M. Bour-
GEOIS, dont les importants travaux sur les Lycides sont connus de
tous ‘et que nous eûmes le plaisir de voir à Bruxelles lors du
Congrès Entomologique; — M. BREDDIN, l’un des meilleurs
hémiptéristes de notre temps; — M. DuponT, ancien Directeur du
Musée d'Histoire naturelle de Bruxelles; — et M. PLATEAU, notre
Président d'Honneur, dont je ne dois pas vous rappeler les mérites.
Avec M. ScuppERr s’est éteint le dernier de nos membres associés.
Inutile, n’est-ce pas, de vous signaler les beaux travaux sur les
Insectes fossiles que l’on doit à ce regretté collègue.
Par contre, nous avons admis huit membres effectifs nouveaux,
parmi lesquels je suis heureux de constater qu’il y a cinq Belges. Le
chiffre de nos membres effectifs est actuellement de 148.
Permettez moi de vous signaler que l’an prochain aura lieu, à
Oxford, le IT° Congrès international d’Entomologie. Souhaitons-lui
un succès plus grand encore que celui qu'obtint le Congrès de
Bruxelles dont la réussite fut si brillante!
— M. BALL présente le rapport de la Commission de vérification
des comptes. Ceux-ci ont été trouvés parfaitement en règle et
montrent que la situation de la Société continue à être prospère.
— M. FOLOGNE, trésorier, fait l'exposé de la situation financière.
Les comptes de 1910 sont approuvés et l’assemblée adopte le projet
de budget pour 1912. Le chiffre de la cotisation annuelle est main-
tenu à 16 francs; le prix du tome LV des Annales est fixé à 18 francs,
et celui du tome X VIII des Mémoires à 10 francs, avec la réduction
habituelle pour les libraires.
— M. KERREMANS se fait l'interprète de toute la Société en félici-
tant M. FOLOGNE pour l’habileté de sa gestion de nos finances, et en
_le remerciant en termes chaleureux de son dévouement à notre
Société. /Applaudissements].
406
— Par suite de circonstances diverses, aucun des membres de la
Commission de surveillance des collections n’a pu procéder à
l'examen de nos collections déposées au Musée d'Histoire naturelle.
M. SCHOUTEDEN, en sa qualité de Secrétaire, les à toutefois exami-
nées et les a trouvées en parfait état de conservation.
— MM. PuTZEYS, ROUSSEAU et SCHOUTEDEN sont réélus membres
du Conseil d'administration.
— MM. BALL, GUILLIAUME et ROELOrS sont réélus membres de
la Commission de vérification des comptes.
— MM. Bivorr et LEDROU sont réélus membres de la Commission
de surveillance des collections.
— L'assemblée décide d'explorer spécialement en 1912 la zone
subalpine de la Belgique, et particulièrement la Baraque-Michel.
— M. SIBILLE donne un aperçu des récoltes lépidoptérologiques |
faites par lui en 1911 à Lamorteau, lccalité désignée par l’assemblée
générale du 26 décembre 1910. Une note sera publiée dans les
Annales à ce sujet.
— La séance est levée à 17 heures.
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407 :
LISTE
DES
ACGROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE
du 26 décembre 1910 au 26 décembre 1911
SERVANT D’'ACCUSÉ DE RÉCEPTION.
I. — Publications périodiques.
(L'astérisque devant le titre d'une institution indique qu'aucune de ses
publications n'a été reçue en 1911.)
ALLEMAGNE.
1. Deutsche Entomologische Gesellschaft.
Deutsche Entomologische Zeitschrift, 1911, 1-6.
[Se
. Entomologischer Verein in Berlin.
Berliner Entomologische Zeitschrift, LV, 3-4; LVI, 1-2.
3. Entomologischer Verein zu Stettin.
Entomologische Zeitung, LXXII, 2.
4. Entomologischer Verein «Iris » zu Dresden.
Deutsche Entomologische Zeitschrift QIris», XXIV (1910),
11-19; XXV (4911), 1-11.
. * Münchener Koleopterologische Zeitschrift.
Qt
6. Gesellschaft der naturforschender Freunde zu Berlin.
Sitzungsberichte, 1910, 8-10 ; 1911, 1-7.
Archiv für Biontologie.
7. Verein für Schlesische Insektenkunde zu Breslau.
Jahresheft, IV.
8. Zeitschrift für Wissenschaftliche Insektenbiologie, VI, 12; VII, 1-11.
9. Entomologische Rundschau, XX VIII, 16-24.
408
10.
FT.
16.
Ne
Entomologische Blätter, VIT, 1-12.
Deutsche Entomologische National-Bibliothek, 1, 1-12; IT, 1-24.
. Entomologische Zeitschrift, XX V, 5-59.
. * Naturhistorisches Museum in Hamburg.
. “ Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinisch Deutsche Akademie der Natur-
forscher.
. Künigliche Bayerische Akademie der Wissenschaften zu München.
Sitzungsberichte der mathematisch-physikalischen Classe,
1911, I-II.
Künigliche Sächsische Gesellschaft des Wissenschaften zu Leipzig.
Berichte über die Verhandlungen, mathematisch-physische
Classe 1910, 2-7 ; 1911, 1-3.
. Küniglich Preussische Akademie der Wissenschaften zu Berlin.
Sitzungsberichte, 1910, 40-54 ; 1911, 1-38.
. Naturhistorisch-medicinischer Verein zu Heidelberg.
Verhandlungen, (2) XI, 1-2.
. Senckenbergische naturforschende Gesellschaft.
Bericht, XLII, 1-4.
. * Nassauischer Verein für Naturkunde.
. * Société d'Histoire naturelle de Metz.
. “ Naturhistorische Gesellschaft in Colmar.
23. * Verein für Naturkunde zu Cassel.
26.
27.
. Naturwissenschaftlicher Verein von Neu-Vorpommern und Rügen in
Greifswald.
Mittheilungen, XLII, 1910.
. Naturhistorischer Verein der preussischen Rheinlanden und Westpha-
lens.
Verhandlungen, LXVIT, 1-2. 2
Sitzungsberichte, 1910, 1-2.
Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thüringen in Halle.
Zeitschrift für die gesaramten Naturwissenschaften,
LXXXMEASS: ;
Naturwissenschaftlicher Verein in Hamburg.
Verhandlungen (3), X VIT.
Abhandlungen, XIX, 3-5.
39.
36.
31.
38.
39.
40.
A,
: 49,
43.
44.
45.
46.
47.
409
. Naturwissenschaftlicher Verein in Karlsruhe.
Verhandlungen, XXIHII.
. Westfälicher Provincial Verein für Wissenschaft und Kunst.
Jahresbericht, XXX VIII.
. * Naturwissenschaftlicher Verein in Elberfeld.
. Physikalisch-Œkonomische Gesellschaft zu Künigsberg.
Schriften, L, LI.
. * Gesellschaft für Natur- und Heilkunde in Dresden.
. Verein für Naturkunde zu Zwickau.
Jahresbericht, XXXVI-XXXIX.
. Naturwissenschaftliche Gesellschaft « Isis » zu Dresden.
Sitzungsberichte, 1910, 2; 1911, 1.
Naturwissenschaftlicher Verein für Schleswig-Holstein in Kiel.
Schriften, XIV, 2.
Physikalisch-Medicinische Societät zu Erlangen.
Sitzungsberichte, 42.
* Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heïlkunde zu Giessen.
Naturforschende Gesellschaft zu Freiburg i. B.
Berichte, XVIII, 2; XIX, 1.
Naturwissenschaftlicher Verein für Schwaben zu Neuburg.
Bericht, XXXIX.
Naturwissenschaftlicher Verein zu Bremen.
Abhandlungen, XX, 2.
x Naturhistoricher Verein in Augsburg.
* Naturwissenschaftlicher Verein des Harzes in Wernigerode.
* Naturwissenschaftlicher Verein zu Osnabrück.
* Offenbacher Verein für Naturkunde.
Verein für vaterländische Naturkunde in Württemberg.
‘ Jahresheñfte, EXVIT.
* Medicinisch-naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Jena.
Verein für naturwissenschaftliche Unterhaltung zu Hamburg.
Verhandlungen, XIV.
410
48.
49.
4.
©
* Naturwissenschaftlich Verein zu Chemnitz.
* Niederrheinische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde zu Bonn.
. * Verein für Naturwissenschaft zu Braunschweig.
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92. * Naturwissenschaftlicher Verein zu Regensburg.
ANGLETERRE ET COLONIES.
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io Are ŒPPAT EU
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Nota VID 4" VERTE
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HITS.
PARC AT É ES ce r + 4 PR PCR
Ê« , L k : d: ue
419
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Naturwissenschaftliche Classe. p
Sitzungsberichte, CXIX, 6-10 ; CXX, 1-6.
9. Naturforschender Verein in Brünn.
Verhandlungen, XL VIII.
10. Wissenschaftlicher Club in Wien.
Monatsblätter, XXXIT, 2-12.
Jahresbericht, 35.
11. Künigliche Bühmische Gesellschaft der Wissenschaften in Prag.
Jahresbericht, 1910.
Sitzungsbericht, 1910.
12. Siebenbürgischer Verein für Naturwissenschaften zu Hermannstadt.
Verhandlungen, LX.
13. Societas Scientiarum Naturalium Croatica, XXII, XXII.
14. Verein zur Verbreitung naturwissenschaftlicher Kenntnisse in Wien.
Schriften, LI:
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16. Verein für Naturkunde zu Presburg.
Verhandlungen, (2) XX.
17. * Künigliche Ungarische Naturwissenschaftliche Gesellschaft zu Buda- É
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18. * Ungarische Akademie der Wissenschaften.
19. * Societa Adriatica di Scienze Naturali in Trieste.
20, Naturwissenschaftlicher Verein des Trencsener Comitates.
Jahresheft, XXXI-XXXIII.
21. Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark in Graz.
Sitzungsbericht, XLIV.
22. * Siebenbürgisches Museumverein in Koloszvar.
23. * Mathematische und Naturhistorische Berichte aus Ungarn.
24. * Ungarische Centralbureau für ornithologische Beobachtungen.
1
Æ
Qt
ENCHERES (en)
40:
11.
47.
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Belgique
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H7
AB
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7. Société d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord.
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Actes, LXIV.
9. Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen.
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10. Revue Scientifique du Bourbonnais, XXIV, 1-3.
11. Société des Sciences naturelles de l’Ouest de la France.
Bulletin, (2) X, 3-4; XI, 1-2.
12. Société des Sciences physiques et naturelles de Bordeaux.
Mémoires, (6) V, 1.
Procès-Verbaux, 1909-1910.
Commission météorologique de la Gironde. Bulletin, 1909.
13. * Société Linnéenne de Lyon.
14. Société d'Histoire naturelle de Toulouse.
Bulletin, XLIII, 2.
15. Société des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg.
Mémoires, XXX VII.
D I CO ©
419
Académie des Sciences et Belles-Lettres de Dijon.
Mémoires, (4), XI.
. Société d'Etudes scientifiques d'Angers.
Bulletin, XXXIX.
. * Université de Rennes.
. Société d'Histoire naturelle de Macon.
Bulletin, III, 13; IV, 1.
. Société d'Histoire naturelle des Ardennes.
Bulletin, XV.
. Société Linnéenne de Normandie.
Bulletin (6), IT.
. * Exploration scientifique de la Tunisie.
. * Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon.
. * Académie d’Hippone.
. Société des Sciences historiques et naturelles de Sémur.
Bulletin, XXX VI.
. * Société Linnéenne du Nord de la France.
. * Association des Naturalistes de Levallois-Perret.
ITALIE.
. Società Entomologica Italiana.
Bullettino, XLI, 1-4.
. Museo di Storia naturale di Genova.
Annali, (3) IV.
. Redia, Giornale di Entomologia, VI, 1.
. * INaturalista Siciliano.
. Marcellia, Rivista di Cecidologia, X, 1-4.
. Rivista Coleotterologica Italiana, VIII, 5-12; IX, 1-11.
. * Laboratorio di Zoologia generale e agraria di Portici.
. Società Italiana di Scienze naturali, Milano.
Atti, XLIX, 2-3; L, 1-3.
Memorie, VII, 1.
FI 7 +
M +
; A +
Y
;
420
9:
13.
14.
CS
Co
Reale Accademia dei Lincei.
Rendiconti, XIX, 2 sem., 12; XX, 1° sem., 1-12; 2° sem.,
1-10.
Rendiconti dell’ adunanza solenne del 4 guigno 19114, vol. IT.
. Reale Accademia delle Scienze di Torino.
Atti, XLV, 11-15; XLVE, 1-8.
Memorie, LX.
. Accademia Gioenia di Scienze naturali in Catania.
Atti, (5) LI.
Bollettino, (2) 15-18.
. Reale Instituto Lombardo di Science et Lettere.
Rendiconti, (2) XLII, 1-16; XLIT, 17-20.
Società Zoologica Italiana.
Bollettino, (2) XI, 7-12; XII, 1-4.
Società Toscana di Scienze naturali residente in Pisa.
Processi-verbali, XX, 1-3.
Atti, XX VI.
. Ateneo di Brescia.
Commentari, 1909-1910.
. Società dei Naturalisti in Modena.
Memorie (4), XII.
. Accademia delle Scienze fisiche di Napoli.
Rendiconto, (3) XVI, 1-6; XVII, 1-2.
Atti, (2) XIV.
. * Reale Accademia di Scienze di Palermo.
. * Reale Instituto d’Incoraggiamento alle Science naturale, econo-
mische e technologische di Napoli.
. * Museo Zoologico della R. Università di Napoli.
. * R. Accademia di Scienze di Modena.
. * Reale Instituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti.
JAPON.
. Tokyo Zoological Society.
Annotationes Zoologicae Japonenses, VIT, 4-5.
. * Imperial University, College of Agriculture, Tokyo.
. * Sapporo Natural History Society.
491
PAYS-BAS er INDES NÉERLANDAISES.
. Nederlandsche Entomologische Vereeniging.
Tijdschrift voor Entomologie, LIV, 1-2.
Entomologische Berichten, III, 55-60.
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Tijdschrift, (2) XII, 1.
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Verhandelingen, (2) X VI, 4.
Jaarboek, 1910.
Verslag, XIX.
. Société Hollandaise des Sciences, à Haarlem.
Archives néerlandaises des Sciences exactes et naturelles,
(2) XV,5; (3 A) I, 1-2; (3B), I, 1-2.
. * Koninklijke Natuurkundige Vereeniging in Nederlandsch-Indie.
LUXEMBOURG.
. Société des Naturalistes Luxembourgeois (Fauna).
Qt
Bulletins mensuels, (2) III.
* Institut Royal Grand-Ducal.
RUSSIE.
. Societas Entomologica Rossica.
Horae, L; tables générales, 1859-1908.
Revue Russe d’Entomologie, IX, 3; X, 3-4; XI, 1.
. Académie Impériale des Sciences de Saint-Pétershourg.
Annuaire du Musée Zoologique.
Bulletin, 1910, 1-5, 5-9, 12-17.
. Société Impériale des Naturalistes de Moscou.
Bulletin, 1908, 1-2; 1910, 1-3.
. Societas Scientiarum Fennica.
Ofversigt, LIII, À, C.
Acta.
Bidrag till Kännedom afFinlands Natur och Folk,72,1-3; 73,1.
. * Societas pro Fauna et Flora Fennica.
6. * Société des Naturalistes de Kiew.
429
7. Naturforscher Verein in Riga.
Korrespondenzblatt, LITI.
Arbeiten, (2) XII.
8. Naturforscher Gesellschaft bei der Universität Jurjeff(vormals Dorpat)
Sitzungshberichte, XIX, 1-4; XX, 1-2.
9. Société Ouralienne d'amateurs des Sciences naturelles.
Bulletin, XX.
10. Société des Naturalistes de la Nouvelle Russie.
Zapiski, 34-36.
SUISSE.
1. Schweizerische Entomologische Gesellschaft.
Mittheilungen, XII, 2.
2. Société Entomologique internationale à Zurich.
Societas Entomologica, XXV, 22; XX VI, 10-18.
3. Société Vaudoise des Sciences naturelles.
Bulletin, (5) XL VII, 171-173.
4. Naturforschende Gesellschaft in Zurich.
Jahresbericht, LV, 3-4.
5. St-Gallische naturwissenschafîtliche Gesellschaft.
Jahrbuch, 1910.
6. Naturforschende Gesellschaft in Basel.
Verhandlungen, XXI.
7. Société Helvétique des Sciences naturelles.
Nouveaux Mémoires, XLV.
Verhandlungen, 93, 1-2.
8. Naturforschende Gesellschaft in Bern.
Mitteilungen, 1701-1769.
9. Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève
Mémoires, XXX VI, 4; XXX VII, 1-2.
Compte-rendu, XX VII.
10. Société Neuchâteloise des Sciences naturelles.
Bulletin, XXX VII.
11. Société Lépidoptérologique de Genève.
Bulletin, IL, 2.
12. * Aargauische naturforschende Gesellschaft.
13. * Naturforschende Gesellschaft Graubündens.
423
AMÉRIQUE CENTRALE er MÉRIDIONALE.
. Museo Nacional de Buenos-Aires.
Anales, (3) XIII, XIV.
. Museu Paulista (Sao Paulo).
Notas preliminares, I, 2.
Revista, VIIT.
3. * Museu Goeldi do Para.
4. * Museo Nacional de Rio-de-Janeiro.
14.
15.
. Museo Nacional de Montevideo.
Anales, (2) I, 3.
. Sociedad Cientifica Argentina.
Anales, LXX, 2-6; LXXI, 1-6; LXXII, 1-2.
. Sociedad cientificà « Antonio Alzate ».
Memorias, XX VII, 11-12; XX VIII, 1-12; XXIX, 1-6.
. Instituto Oswaldo Cruz de S. Paulo.
Memorias, II, 2; LIL, 1.
. Sociedad Scientifica de S. Paulo.
Revista, IV, 1-2; V, 1.
. * Museo de Costa-Rica.
. * Museo nacional de San Salvador.
. * Société scientifique du Chili.
. Museo nacional de Historia Natural e Sociedad mexicana de Historia
Natural.
La Naturaleza, (3) I, 2.
* Revista Chilena de Historia natural.
Museo nacional de Chile.
Boletin, Il, 1; III, 1.
PREND EE ee nt PORT
424
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— Washington, 1911.
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Washington, 1911.
— Notes on the distribution of Millepeds in Southern Texas.
— Washington, 1911.
— The hothouse Milliped as a new genus. — Washington
1911
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1910.
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— Das erste fossile Insekt aus dem Miocän von Gotscher in
Krain. — Berlin, 1910.
— Canadian fossil Insects. — Ottawa, 1910.
— Einige interessante Kapitel der Paläio-Entomologie. —
Wien, 1910.
— Das erste fossile Insekt aus dem Oberkarbon Westfalens.—
Wien, 1910.
— Zweïi neue Fossorien aus dem Mediterrangebiet. — Wien,
1910.
MA
A
425
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— Uebersicht der mitteleuropaischen Cordulinen-Larven. —
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— Kopulationsmarke bei Libellen. — Berlin, 1910.
— Libellen von Tripolis und Barka. — Iena, 1911.
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seum. — Washington, 1911.
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I ne M _— Lupert [ .
| species, and as a S] ec AN
NUE H.-L. — New species of nn Tehneumon LL
hington, 1911. |
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Ichneumon-flies. — Washington, 1911. |
Descriptions of six new genera. — Washington, or
Ichneumon-flies. — Washington, 1911.
WASMANN, E. — 66 publications diverses.
497
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Le baron MicxeLz-EDpMonp
de SELYS-LONGCHAMES
premier président, membre fondateur de la Société.
PISTEWDES MEMBRES
au 26 décembre 1911
Membres honoraires.
MM.
AURIVILLIUS (Prof. O.-Christopher), intendant au Musée d'Histoire
naturelle de l'Etat (Riksmuseum), à Stockholm.
BOLIVAR Y URRUTIA (Ignacio), membre de diverses Sociétés
savantes, Museo de Historia natural, rue Moreto, 1, Madrid.
EMERY (Ch.), professeur de zoologie à l’Université de Bologne
(Italie).
EVERTS (Jonkheer E.-J.-G.), D' Philos., Emmastraat, 28, ’s Gravenhage
(La Haye).
FABRE (J.-H.), à Sérignan (Vaucluse), France.
FOREL (D' Aug.), ancien professeur à l'Université de Zurich, à Yvorne
(Suisse).
HANDLIRSCH (A.), Kustos am K.K. Naturhistorischen Hofmuseum,
Wien (Autriche).
POULTON (E.-B.), Hope Professor of Entomology, Oxford Univer-
sity (Angleterre).
REUTER (0.-M.), professeur à l’Université d’Helsingfors, Henriksga-
tan, 9, Abo (Finlande).
SIMON (Eug.), membre de la Société entomologique de France, etc.,
Villa Saïd, avenue du Bois de Boulogne, 16, à Paris.
STANDFUSS (M.), D" Philos., professeur à l'Ecole polytechnique et
directeur du Musée entomologique de l'Ecole polytechnique de
_ Zurich, Klosbachstrasse, 46 Zurich-Hottingen (Suisse).
WASMANN (E.), Rév. P., Ignatiuskolleg, à Valkenburg, Limbourg
(Hollande).
PA
PAIE Ne
428
Membres effectifs.
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en grands caractères sont ceux des membres à vie.
MM.
AcHARD (Julien), rue Boucicaut, 146, à Fontenay-aux-Roses (Seine). —
Chrysomélides.
ANDREWS (H.-E.), 8, North Grove, Highgate W., à Londres.—Coléoptères.
ARGOD-VALLON (A.), à Crest (Drôme, France). — Longicornes.
BAGNALL (R.-5 ), Penshaw-Lodge, Penshaw, Co. Durham, Angleterre.
— Thysanoptères.
BALL (Francis-J.), rue Belliard, 160, Bruxelles. — Lépidoptères
paléarctiques.
BEQUAERT (Ed.), docteur en sciences naturelles, Karel de Stoutelaan,
22, à Bruges. — Hyménoptères.
BENDERITTER (E.), rue Saint-Jacques, 11, Le Mans (France).
BErRGé (Albert), professeur à l’Université de Bruxelles, rue de la Poste,
122, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Coléoptères (Scara-
béides et Cétonides).
BERGROTH (D' Ewald), docteur en médecine, à Turtola (Finlande). —
Entomologie générale, Coléoptères.
BERVOETS (R.), étudiant, rue van Maerlant, 52, Anvers. — Entomologie
générale.
Bivorr (Arthur), banquier, à Fleurus (province de Hainaut). — Coléo-
ptères de Belgique.
BLANDFORD (W.-F.-H.), Arundel Gardens, 12, à Londres. — Scoly-
tides et Tomicides du globe, Entomologie forestière.
BLANCHARD (L.), rue de Pascale, 36, à Bruxelles. — Lépidoptères.
BoizEAU (Henri), ingénieur, rue Pierre Joignaux, 6, Bois-Colombes
(Seine). — Lucanides.
Bonproir (J.), rue Potagère, 95, à Bruxelles. — Staphylinides.
BouLvin (Paul), rue Africaine, 9, à Bruxelles. — Lépidoptères.
BRAEM (René), rue du Monastère, 28, à Bruxelles. — Cétonides.
Bupy (0.), libraire, Carlstraëse, 11, à Berlin N. W. 6. — Bibliographie.
Burr (Malcolm), Castle Hill, Dover, Angleterre, — Orthoptères.
CANDÈZE (Léon), rue de l'Ouest, 64, à Liége. — Lépidoptères, spéciale-
ment Bombycides.
CHAMPION (G..-C.), membre de la Société entomologique de Londres,
45, Pont Street, Cadogan Square, London S. W (Angleterre). —
Coléoptères de l'Amérique centrale, Ténébrionides.
CHarGEois (Ch.), professeur à l'Université de Bruxelles, avenue de la
Chasse, 107, Etterbeek-Bruxelles. — Entomologie générale.
CHoBAUT (D' A.), docteur en médecine, rue Dorée, 4, à Avignon. —
Mordellides et Rhipiphorides.
PORTANT ER
429
CLAVAREAU (Henri), rue Maes, 56, à Ixelles lez-Bruxelles. — Chrysomé-
lides.
CoLManT (F.), commandant, rue de Brabant, 53, à Bruxelles. —
Insectes du Congo.
CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (baron G. de), rue du Châtelain, 35, à
Ixelles lez-Bruxelles. — Microlépidoptères.
DE HENNNN »E Boussu- WaLcourT (Emmanuel), avocat, 39, rue de l’Acti-
_vité, Bruxelles. — Lépidoptères.
DE HENNIN (Dom Guy), professeur à l’abbaye de Maredsous, par Mare-
dret (Namur). — Lépidoptères.
DEerennE (Fritz), boulevard d'Omalius, 10, à Namur. — Lépidoptères du
pays.
DE RIEMAECKER (Jean), pharmacien, chez M"° Crols, Gasthuisstraat, 52,
Turnhout. — Insectes du pays.
DESBROCHERS DES LoGes (J.), percepteur des contributions directes en
retraite, 12, rue Saint Paul, à Tours (Indre-et-Loire). — Curculio-
nides et Brenthides du globe. |
DeseuIN (E.), docteur en médecine, rue du Midi, 141, à Bruxelles.
— Entomologie générale.
Desneux (Jules), docteur en médecine, rue du Midi, 19, à Bruxelles. —
Termitides et Paussides.
DE WIsPELAERE (M.), rue Saint-Jean-Népomucène, 36, Bruxelles. —
Coléoptères.
DisranT (W.-L.), Shannon Lodge, Selhurst Road, South Norwood
(Angleterre). — Hémiptères.
DoBBeLeer (F. de), château de Frasnes-lez-Gosselies. — Chrysomélides.
DocniN (Paul), au château de la Beuvrière, par le Lion-d’Auvergne
(Maine-et-Loire), — Lépidoptères.
Dorpu-nE Borre (D' F.), Villa La Fauvette, Grand Saconnex, près
Genève (Suisse). — Biologie.
Dugoïs (Ed.), rue du Tabellion, 15, à Ixelles lez-Bruxelles. — Insectes du
pays.
Dugois (Em.), directeur de l'Ecole moyenne, à Menin.— Rhopalocères du
globe. |
Du Cane GopMax (F.), membre de la Société entomologique de Londres,
45, Pont Street, Cadogan Square, à Londres S. W. — Lépido-
ptères.
DurRANE (Abel), ingénieur des Mines, à Frameries (Garde). — Lépido-
ptères.
Dupuis (P.), commandant, 33, rue de l'Abbaye, à Bruxelles. — Lébiides
d'Afrique.
ErcnezBAUM (F.), Dr, Spaldingstrasse 181, Hamburg. — Staphylinides.
ENGeLs (Ch.), directeur des contributions directes, place St-Martin, 6, à
Bruges. — Coléoptères.
FALK, libraire, rue des Paroissiens, 14, à Bruxelles. — Bibliographie.
Fersce (C.), Dresdenerstrasse, 27, à Leipzig. — Entomologie générale.
FLeuTIAUx (Edmond), membre des Sociétés entomologique de France et
française d'Entomologie, avenue Suzanne, 6, à Nogent-sur-Marne.
— Coléoptères.
TENTE EL ANS OP NE LS A0 le
La RE RE NU SEE RAS
430
Foxker (A.-J.-F.), avocat, membre de la Nederlandsche Entomolo-
gische Vereeniging, à Zierikzee (Hollande). — Hémiptères.
*FoLocxe (Egide), architecte, membre honoraire de la Société zoolo-
gique de Belgique, rue de Hongrie, 66, à Saint-Gilles (Bruxelles),
— Lépidoptères d'Europe.
FOWLER (lerévérend W.-W.), Earley Vicarage, Reading (Angleterre). .
— Coléoptères (Languriides). |
Fromonr (D° Edmond), docteur en médecine, rue de la Victoire, 133, à
Saint-Gilles lez-Bruxelles.— Coléoptères, mœurs et métamorphoses.
GADEAU pe KERVILLE (Henri), membre des Sociétés zoologique et
entomologique de France, etc., rue Dupont, 7, à Rouen. — Ento-
mologie générale. *
GALLEGOS Y SARDINA (D' Ventura), médecin-chirurgien et profes-
seur d'Histoire naturelle, membre de diverses Sociétés savantes, à
Mendoza (République Argentine). — Coléoptères.
GEboELsT (L ), professeur à l'Ecole vétérinaire de Cureghem, 23, rue
David-Desvachez, Bruxelles. — Parasitologie.
GERHARDY (H.), professeur à l'établissement de Malonne (province de
Namur). — Insectes du pays (Ichneumonides, Cynipides).
GILLET (Joseph-J.-E.), docteur en sciences, professeur à l’Athénée royal
de Bruxelles, 4, rue de la Religion, à Nivelles. — Coprides et
Dynastides.
Gizson (Gustave), directeur du Musée royal d'Histoire naturelle de
Bruxelles, rue de Namur, 95, à Louvain. — Entomologie générale,
Crustacés.
GOoETGHEBUER (D' M.), rue de la Tour Rouge, 7, à Gand. — Culieides.
GorHAM (le révérend H.-S.), membre de la Société entomologique de
Londres, Highcroft, Malvern (Angleterre). — Coléoptères, spécia-
lement Coccinellides.
GROUVELLE (Antoine), directeur de la manufacture de tabacs, membre
de la Société entomologique de France, 126, rue de La Boétie, à
Paris. — Clavicornes.
GUILLEAUME (F.), rue des Eburons, , Bruxelles. — Coléoptères de
Belgique.
GUILLIAUME (D' Auguste), docteur en médecine, avenue de l'Hippo-
drome, 12, à Ixelles lez-Bruxelles. — Diptères.
HAMAL (Joseph), quai de l'Ourthe, 51,à Liége. — Longicornes.
HAvEnNITH, capitaine, place Quetelet, 2, Saint-Josse-ten-Noode lez-Bru-
xelles. — Entomologie générale.
HELLER (Prof. D'. K.), Kustos am Zoolog. Museum, Dresden, — Curcu-
lionides.
Heypen (Lucas von), major en disponibilité, Dr Phil. honoris causa,
membre de diverses Sociétés savantes, Schlossstrasse, 54, à Bocken-
heim, près de Francfort-s/M. — Insoctes d’ Europe de tous les
ordres, surtout les Coléoptères.
HgyLaEerTs (D' F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Neder-
landsche Entomologische Vereeniging, Haagdijk, B. 215, à Bréda
(Brabant néerlandais). — Lépidoptères (spécialement Psychides).
Lau tt. NA #
431
HrwperT (Edmond), avenue Rogier, 33, à Schaerbeek lez-Bruxelles. —
Lépidoptères de Belgique.
Horn (W.), docteur en médecine, à Berlin-Dahlem (Gross-Lichterfelde),
Gasslerstrasse, 18. — Cicindélides.
Housraux (A.), rue Van der Stichelen, 107, à Molenbeek-Bruxelles. —
Insectes du pays.
Hxe pe CroM (Albert), Coupure, 8, à Gand. — Lépidoptères et Coléo-
ptères.
JABLONOWSKY (Joseph), directeur de la Station entomologique de
l'Etat, V. Nador Uteza, 28, à Budapest (Hongrie). — Entomologie
appliquée.
JOHN (Osc.), rue Ligofskaïa, 59, St-Pétersbourg (Russie). — Lépido-
ptères.
KERREMANS (Ch.), rue du Magistrat, 44, à Bruxelles. — Buprestides.
KERSHAW (J.-C.), Hawaïian Sugar Planters Association, Experiment
Station, à Honolulu (Iles Hawaïi). — Hémiptères.
Kwoce (Frans), rue Durlet, 20, à Anvers. — Coléoptères paléarctiques.
KOKOUJEW (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
Koz8e (Hermann), Professor, Kustos am K. Zoolog. Museum, Berlin
N. 4, Invalidenstrasse, 43. — Entomologie générale.
KoLLEr (A.), 19, avenue Michel-Ange, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
LALLEMAND (V.), docteur en médecine, rue du Dragon, 23, à Anvers.
— Hémiptères.
LamaRCHE-MINETTE (Richard), quai de Fragnée (Liége). — Papilionides.
LAMBERTIE (M.), rue Henri Deffès, 19, à Bordeaux (France). — Hémiptè-
res de France.
LamBILLion (Lambert-Joseph-Louis), vice-président de la Société ento-
mologique namuroise, rue des Cotelis, à Jambes (Namur). — Lépi-
doptères d'Europe.
_ LAMEERE (Auguste), docteur en sciences, professeur de zoologie et d’ana-
tomie animale à l'Université de Bruxelles, membre de l’Académie
royale de Belgique, 74, rue Defacqz, à Bruxelles. — Entomologie
générale, Cérambycides.
Lannoy (F, De), rue de Livourne, 77, Bruxelles. — Formicides.
Lea (Arthur M.), Department of Agriculture, Hobart (Tasmanie). —
Coléoptères.
Leprou (Emile), boulevard de l'Hôpital, 81, à Mons. — Lépidoptères.
Lesne (Pierre), assistant au Muséum d'Histoire naturelle de Paris,
avenue Jeanne, 10, à Asnières (Seine). — Entomologie générale,
Bostrychides.
MABILLE (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société
entomologique de France, rue de la Gaieté, 17, au Perreux (Seine).
— Lépidoptères.
MAZARREDO (Carlos de), ingénieur forestier, Claudio Coello, 22, à
Madrid. — Entomologie générale.
. 432
MEYER-PAcmi (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse
et de France, Casella, 14, Florence (Italie). — Coléoptères (Cara-
bides et Buprestides).
MorFrarTs (baron Paul de), château de Botassart, par Noirefontaine
(province de Luxembourg). — Lépidoptères.
MonTANDON (A.-L.), Strada Viilor Filarete, à Bucarest. — Hémiptères.
Moser (J.), Hauptmann, Bülowstrasse, 59, à Berlin W. — Cétonides.
NEER VOORT VAN DE POLL (Jacques), directeur adjoint de la Société
royale de Zoologie Natura Artis Magistra, Heeren Gracht, 476, à
Amsterdam. — Coléoptères du globe.
OBERTHUR (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-
Vilaine). — Lépidoptères.
OBERTHUR (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-
et-Vilaine). — Coléoptères.
OBST (D: P.), Winterfeldtstrasse, 12, à Berlin (Allemagne).— Coléoptères.
Oxaus (F.), D', Weibergarten, 6, Mainz (Allemagne).
Ouvier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, rue
de la Préfecture, 10, à Moulins (Allier). — Coléoptères.
ORCHYMONT (A. D’), rue de la Station, 58, à Menin. — Entomologie
générale, Hydrophilides.
PATERNOTTE (L.), rue Alphonse Vandenpeereboom, 28, à Molenbeek-
Saint-Jean lez-Bruxelles. — Coléoptères.
PERINGUEY (Louis), sous-directeur du Musée de Cape-Town (Afrique
du Sud). — Coléoptères.
Paizippson (Maurice), docteur en sciences, rue de la Loi, 32a, à Bruxelles.
— Entomologie générale.
Prc (Maurice), à Digoin (Saône-et-Loire). — Anthicides et Ptinides.
PILLAULT (Fabien), receveur d'enregistrement, à Châtillon-sur Loire
(Loiret, France). — Coléoptères.
PioNNEAU (P.), 2, rue Latour d'Auvergne, à Nantes (France). — Hémi-
ptères.
Popprus (B.), Conservateur du Musée Zoologique de l’Université,
Helsingfors, Finlande (Russie). — Coléoptères, Hémiptères.
Posxin (Jules), docteur en sciences, professeur à l’Institut agricole de
l'Etat, à Gembloux. — Entomologie appliquée.
PRELL (H.), Biegenstrasse, 311, à Marburg (Allemagne). — Dynastides.
Purzeys (Jules), 6, rue Victor Lefèvre, à Schaerbeek. — Larves de
Coléoptères.
RaGusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc.,
Hôtel des Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
ReiTTeR (Edmond), membre honoraire du Berliner Entomologischer
Verein, de la Nederlandsche Entomologische Vereeniging, etc.,
à Paskau (Moravie). — Coléoptères.
Ris (D° Fred.), à Rheinau (canton de Zurich), Suisse. — Odonates.
RoELors (P. J.), rue du Palais, 16, à Anvers. — Staphylinides.
ROTSCHILD (Walter), membre de diverses Sociétés savantes, Walter
Tring Park, à Tring, Hertfordshire (Angleterre). — Coléoptères et
Lépidoptères.
433
Rousseau (D' Ernest), docteur en médecine, directeur des Annales de
Biologie lacustre, 79, rue de Theux, Ixelles lez-Bruxelles, — Cara-
bides ; Insectes aquatiques.
SANTSCHI (Dr. F.), à Kairouan (Tunisie). — Formicides.
“SAUVEUR (Jules), ancien secrétaire général au Ministère de l'Intérieur
et de l’Instruction publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. —
Faune entomologique de Belgique.
SCHERDLIN (P.), Weissenburgerstrasse, 11, Strassburg i. Els. (Allemagne).
— Coléoptères d'Alsace.
SCHOUTEDEN (Henri), docteur en sciences, membre de la Nederlandsche
Entomologische Vereeniging, etc., rue des Frances, 11, à Etterbeek
lez-Bruxelles. — Aphides, Hémiptères (spécialement d'Afrique).
SCOTT (Robert), Miller Street, à Richmond (Victoria, Australie). —
Coléoptères (Rhynchophores),
SCRIBE(G.), Coupure, 40, à Gand.— Lépidoptères et Coléoptères du globe.
SEELDRAEYERS (E.), artiste peintre, 85, rue Van Aa, à Ixelles-Bruxelles. —
Entomologie générale. 5
SELYS-LONGCHAMPS (baron Maurice de), boulevard d’Avroy, 49, à Liége.—
Lépidoptères.
SEVERIN (Guillaume), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de
Belgique, avenue Nouvelle, 75, à Etterbeek lez-Bruxelles. — Ento-
mologie générale.
SHARP (D' David), membre de diverses Sociétés savantes, Lawnside,
Brockenhurst (Angleterre). — Coléoptères.
SIBILLE (Julien), à Hannut. — Lépidoptères de Belgique.
SILVESTRI (Filippo), R. Scuola di Agricultura, à Portici (Italie). —
Myriopodes.
Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères.
STEINMETZ (Fritz), avocat, rue de la Mélane, 10, Malines. — Crustacés.
STERNBERG(Chr.),Münchstrasse,1411 Stralsund(Allemagne).—Dynastides.
STRAND (Embr.), Assistant au K. Zoologisches Museum, Invalidenstrasse
43, Berlin, N. 4. — Lépidoptères, Arachnides.
SWALE (D' Harold), Blyton House, Weybridge, Surrey (Angleterre).
SWIERSTRA, Pretoria Museum, Pretoria (Transvaal), — Entomologie
générale.
THéry (André), viticulteur, 23bis, boulevard Carnot, Alger (Algérie). —
Coléoptères d'Europe, Longicornes.
Tarerry-Miec (P.), 46, rue des Fossés Saint-Bernard, Paris. — Lépido-
ptères.
THror (Edouard), ancien chef de bureau à l'Administration commu-
nale de Schaerbeek, chaussée de La Hulpe, 305, à Boitsfort, près
Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères.
TaroN (J.), libraire, rue Royale, 68, Bruxelles. — Lépidoptères.
TROTTER (AL.), professeur de Botanique et Pathologie végétale à la
R.Scuola di Viticultura ed Enologia, Avellino(Italie).— Cecidologie.
D'Upekem p’Acoz (H.), boulevard Zoologique, 6, à Gand, — Entomologie
générale.
UzMer (Georg), Baumkamp, 30, Hamburg 20. — Trichoptères.
434
VAN BIERVLIET (D' Joseph), docteur en médecine, 161, avenue de la Cou-
ronne, Ixelles lez-Bruxelles. — Entomologie générale.
VAN DER Noor (Abbé V.), directeur de l'Institut Saint-Norbert, rempart
Saint-Georges, à Anvers.
WAGNER (Hans), Assistent am Polytechnikum, à Zürich (Suisse). —
Apionides du globe.
Wexe (J.), Niederschünhausen Schloss Allee, 15, Berlin (Allemagne).
— Chrysomélides, Curculionides d'Europe.
WELLMANN (D' F. Creighton), U. S. National Museum, Divison of
Entomology, Washington D. C. (Etats-Unis). — Meloïdes du globe.
WickHAM (H.-F.), State University Iowa, à Iowa City (Etats-Unis). —
Entomologie générale.
WILLEM (Victor), Professeur de zoologie à l'Université de Gand, mem-
bre de l’Académie royale de Belgique, rue Willems, 8, à Gand.
— Entomologie générale, Collemboles.
Membres décédés.
MM.
BourGeois (J.), membre effectif, à Sainte-Marie-aux-Mines.
BrepniN (G.), membre effectif, à Ochserleben.
Duponr (E.), membre effectif, à Bruxelles.
PLATEAU (F.), président d'honneur, à Gand.
SGuDDER (S.), membre correspondant, à Cambridge (Mass.).
435
TABLE DES MATIÈRES
PAGES
Organisation administrative pour l’année 1911 4
Compte rendu de l’Assemblée mensuelle du 7 janvier 1911 . 5
» » » du 4 février 1911 31
» » » du 4 mars 1911 . 79
» » » du 1er avril 1911 119
» » » du 6 mai 1911 131
» » » du 3 juin 1911 165
» » » du 1° juillet 1911 . 191
> > » du 5 août 1911 A2
» » » du 2 septembre 1911 . 259
> » » du 7 octobre 1911 . . 293
» » » du 4 novembre 1911 . 307
; » > du 2? décembre 1911 397
Assemblée générale du 26 décembre 1911 . 397
Liste des accroissements de la Bibliothèque du 26 décembre 1910
au 26 décembre 1911. : 407
Liste des membres de la Société au 26 décembre 1911 . 427
Table des matières . 435
BERGROTH (E.). — On some controversial items concerning a few
Hemiptera NHiet
— On some recently on Don ur on dia 184
Bozrvar (IGN.) — Orthoptères nouveaux du Congo belge, des
collections du Musée de Tervueren. 298
Bonprotr (J.). — Contribution à la Faune de Belgique . : 8
— Fourmis exotiques importées au Jardin botanique dé
Bruxelles. - 14
— Notes surles Free a Do dt A Fr Sepi 365
: DISTANT (W.-L.). — On some controversial items concerning a few
Rhynchota : 88
— On some recent Re Com 3 228
Dupuis. — Notes sur quelques Carabiques . 35
— Notes sur trois Carabiques-. 90
Every (C.). — Instrument pour mesurer ‘exactement les parties
des Insectes . ‘ à 211
— Fragments Momeccoloeides : 213
436
GizeT (Joserx J.-E.). — Lamellicornia onthophila.
— Coprophaga Africana, descrintions d’espèces nouvelles et
remarques diverses . x
— Coprides nouveaux de la région orientale et roma ones
synonymiques . Fe
— Lamellicornes Co DORE: nouveaux ou peu connus d'Amé-
rique. du Sud ALT
GOETGHEBUER (M.). — Chironomides de Bolgique:
HELLER (K.-M.). — Eine neue Ceracupes-Art aus Formosa
Horn (WALTHER). — Une Cicindela nouvelle du Mont Kénia
HorvaTH (G.). — Notes sur le genre Aythemidorus Disr.
KERREMANS (Cx.). — Remarques synonymiques sur quelques
espèces du genre Cyphogastra (Col. Bupr.) .
KersHaw (J.-C). — Notes on the Salivary-Glands and SHnee :
two sp. Hemiptera :
LALLEMAND (V.). — Diagnose de Cuire nouveaux lesradoites
australiens ; :
LAMEERE (AUG ). l= Revision des Prices (bre hatième mémoire).
— Prionines (V) ù
— Revision des Prionides (Dix- neuvième mémoire) — Na
nines (VI) ,
Moser (J.). — Beitrag zur Rene der Cordes
— Neue Cremastochiliden von Afrika und Yunnan
Ouaus (FR ). — Beiträge zur Kenntnis der Ruteliden (IX)
Pic (M.). — Nouveaux Coléoptères du Musée de Bruxelles .
Popprus (B ). — Zwei neue Nearktische Miriden-Gattungen.
— Ueber Capsus Craesus Disr. und C. Remus DisrT.
PRELL (HEINRICH). — Beiträge zur Kenntnis des Dynastiden.
Ris (F.). — Libellen von Sintang, Borneo, gesammelt von
Dr L. MARTIN :
— Ueber einige Airitaniiehe Mes der A ocbninen Gattaue
Anax . Ë
RopHain (J.) et NO Uos. . — Sur à RUE de 7 Coraytohia
anthropophaga (GRÜNBERG)
SANTSCHI (F.). — Formicides de diverses DrOYehanees.
SCHOUTEDEN (H.). — Liste des Rhopalocères recueillis Hans la
région de Sassa par le commandant COLMANT.
— Rhopalocères recueillis dans l’Uellé par M. NRA
STRAND (EMBRIK) — Neuer Gattungsname in paläarktischen
Lepidoptera.
— Beschreibungen AtEumener DM eren nsbesondete
Striphnopterygiden ;
ULMER (GEorG). — Einige Südamerikanische Trichopteren ;
WisE (J.). — Dritter Beitrag zur Kenntnis der Hispinen.
— Neue Chrysomeliden.
288
308
313
315
95
256
27
33
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80
132
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320
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278
176
362
38
145
15
39
166
ome RÉ État raisonné des Microlépidoptères de Bel-
gique, par le baron DE CPROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (1" partie).
— Prix : fr. 7.50. . à
ES ie | Tome XIV. — Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Bel-
_ gique, par le baron DE CROMBRUGGHE DE PICQUENDAELE (2° partie).
D Enix : fr. 7.50.
Tome XV. — Notice sur le D' Jean-Charles Jacobs, nt FOLOGNE.
_ — Psélaphides nouveaux du Congo des collections du Musée Royal
_ d'Histoire naturelle de Bruxelles, par A. RAFFRAY. — Phasgonou-
ridæ africane del R. Museo di Storia Naturale di Bruxelles (IV),
par ACHILLE GRIFFINI. — Bemerkungen über HNabiden nebst
Beschreibung neuer Arten, par O.-M. REUTER. — Enumeratèo
Pentatomidarum post Catalogum bruxellensem descriptarum, par
E. BERGROTH. — Phasgonouridæ africane del R. Museo di Storia
Naturale in Bruxelles (VI), par ACHILLE GRIFFINI — Some new
Species of Blattidæ in the Brussels Museum, par R. SHELFORD. —
Pris fr. 7.50. L
Tome XVI. — Die südafrikanischen A pioniden des British Museum,
vOrzugsWweise von Herrn G. A. K: Marshall in Mashonalande und in
Natal gesanmelt, par HANS WAGNER. — Coprides d’Afrique (descrip-
tions d'espèces nouvelles et remarqu?s sur quelques espèces connues),
par Josepx J.-E. GiLLer. — Acridiens d'Afrique du Musée royal
d'Histoire naturelle de Belgique, par IGN. BOLIVAR. — Notes on
Australian Curculionidæ in the Belgian Museum with descriptions of.
new species, par ARTHUR M. LEA. — Prix : fr. 7.50.
NP ed + -20 ed Re
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OP DE
Tome X VIT.— Revision des Prionides, 13° mémoire : Dérancistrines,
par AUG. LAMEERE. — Katalog der Staphyliniden- Gattungen nebst
… Angube ihrer Literatur, Synonyme, Artenzahl, geographischen Ver-
© breitung und ihrer bekannten Larvenzustände von D' med. F. EICHEL-
BAUM in Hamburg. — Prix : 10 francs.
Tome XVIII. — Buprestides nouveaux (Deuxième partie), par
_ A.THéRry.— Notes on Australian Gurculionidcæ in the Belgian Museum
with descriptions of new species (Part IL), par ARTHUR LEA. — Be-
schreibungen von am Zuckerrohr Formosas schädlichen oder nütz-
lichen Insecten, par S. MATsUMURA. — Hétérocères nouveaux de
l'Amérique du Sud, par PAUL DoGniN. — Prix : 10 francs.
Les membres de la Société désirant obtenir les volumes antérieurs
à l’année de leur réception, jouissent d’une réduction d’un tiers de
la valeur. è
La SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE tient ses séances
le 1° samedi de chaque mois, à 8 heures du soir, au siège social,
rue de Namur, 89, à Bruxelles.
Elle publie :
1° Les ANNALES (mensuellement);
2 Les MÉMOIRES (irrégulièrement).
La cotisation annuelle, payable par anticipation et donnant droit
à la réception franco des Annales et des Mémoires, est fixée à 1 6 fr.
Tout membre étranger, payant une somme de 200 francs, est
nommé Membre à vie : il n’a plus de cotisation à solder et reçoit
franco toutes les publications de la Société.
Les cotisations doivent être adressées spontanément dès le commen-
cement de l’année, sous peine de voir interrompre l'envoi des Annales,
au Trésorier, M. E. Fologne, rue de Hongrie, 66, à Bruxelles.
La BIBLIOTHÈQUE est ouverte aux membres de la Société (rue de
Namur, 89) le samedi de 4 à 5 heures. |
Tous les ouvrages et revues destinés à la Société doivent être
envoyés au siège social, rue de Namur, 89, Bruxelles.
Tout ce qui concerne l'administration de la Société et la rédaction
des publications doit être adressé au Secrétaire : M. H. Schouteden,
11, rue des Francs, à Bruxelles.
Les auteurs de travaux insérés dans les Annales qui, dans les quinze jours suivant la
publication du fascicule dans lequel a paru leur mémoire, n'auraient pas reçu les
50 tirés à part auxquels ils ont droit, sont priés de prévenir le Secrétaire.
#2430)
Bruxelles. — Imprimerie économique A. BREUER, chaussée d’Ixelles, 313
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