HEIN
1H DEA
Ï ARE
YEN
ACTA:
SHC VA
sr )
ee Nr
À
DOUCE
AXIS k
CMMAEUNL
SAS
HI 40)
+,
)
CE
Vs fs
OC
RC CHCAUE
ARE
(4 MAHHa
SAUT
ECO OUR $ ?
DAV M as AH À ane
CU STEEL AE UE po ce
MERCURE SERRE TE ET
2319 019 4
4 > 4 gx, DD
; d rt Ÿ
CODE +
+=
Le.
æ&
=
pe
= 27-
5x
Tax.
ARE
Si Sr
ES
re
ES
2,
PLR
+2 +
LE
m
Fe
Le
PE
Re
Je,
Sr.
Le
2
2
ES
Ke
es
EST
#
Fr
ÉRRETT
EE
e
PL
Het Es
x
en
(UE
G
di
Te
e
TS 2
se
Me hit
F
ROHAN
RUE
La
ss
pi
H
(3
Loge de
jen
Î
per
Ï y
s ae PLATS
| ay"
2AbA
fr Eee Se PA 2"1 = UV
Ÿ min NN AAË PPCLLLE En A
a MATH AMIE
LS A. A LT
» AP
ne Fr 4.2 4
Va Le s, .-.
a - e
LE 4
At nn AAURRE
Var | FA
: AA
a oct af js ss. S—rALArT CPS"
LE LE Le,
pa
DA AA RAA RMAARANRAR EL # N." FLAT |
APRDN
von En a 4
pa 2RRASRA rl CLS ELU
cie le à 4} AA; anna PO Lo x En
+
rene A fañsan a Al D, SARA
"e asnnes 4 ." = A. se Has ve
ten fig
| CLolale Jose PET ï 4 CET
fl Me nn
PRPSEE at satts
n k LE _ fa NE NÉ B
D NE Ge Ô sas SC RÉ SEE R
RP NN pelit
DL PERS 44 HE NUE
= R, PV
| Aa a LA FI DE FROM
2 Æ
RuRngs MAR ana èes : AA, AN
ART RAR AA ww
ARR
Aa. yes Dr 1 NRatésenene
(HU po Lu
Pre RNA A, 1774
ALP D
ant ‘rATb/7US PEL Von nn atAO nn Mt see)
THIN AD PP PONT AMEL CENTS
Apt AA { È 1, LA À LUE # AR
JET" D a
Lu au anarteontt ENITR AU \ h A ”
‘are, c A TT cÉ 242 AAA! #XA: EL AN 4 |
£4 en de A inas
} Le | ou JUN
AT » 20 ° “sg <q: sut 4.
WW he Min Te AT ce à nù 1568
ANNE 7 pau L
\h, r'U A OUT TENTE
MAN! pol
J ant | BAT sieffaa : : k
ja LeLe Ie er uttattaa nn are,
LATE TENUE
" vus a TAN LE as Urgee 2
\
ECO LUI Fhs:2ñ ÈS
ü, (an ARRMg EEE IE
ane GLAltRes S RALL)U"
LIT! a à 2r Lol 7 |
LUTTE » ARzAAAL - we » TPE Ie AT f {
pe CT PE,
jus £ TT PR PEN ARS RAR a a. Vs A RSR Ltass-
“ «{ sf A EAN «t a va! 1 A EE KO vin
jure pr 4 HET rat hs:
ni PL
12) n EC ef EL rl LITE AI asA j-
[La pa. A
k (af
EN Nrsgfahsese | AA QD u13 34 14
ERA
),«.14A Ann, TT AQUE , ae vs son
| HAT anna Le, EPSTE UND Ni NE PA Lu 1
Pere rs ane à ea UE (a le
vs or er tes 4 yat Le OPEL
fl | DNS TNT TN AE
‘fl 1 æ#
PIE 44 (IL MAL Peas
uuté sous \'UUAI
At MITA a à ya
SAS ne
CTP TA PLUIE ane PE le, | "
nef TT ati uBAt L
(HN LE
ak
ul LUN L'Uel AA atfl @hL,
|} 1... RER ae sf
prnuv#) ep ner le RE POTAUE
FAT
BUT 7 SAS aS
Le Pie Ad "x 0 f a 'b//us, 4 ANR Puf Abe 2" YA np MS. |
! Le Ra PE D %. ct 26
Ju CEE ur Le “ha
el | 2 à
Ana aura eonnl 1 VV Le A!
VARRRE " res … anal) AG peau ar A. «4 “
u! 1 \ +)
lpanl LR RE F ue RAAUDAS AS enr) ete, 4 AP HAQ «27 QU
Ye
=,
g PE 2 NA ét . ren.
AUNNNAAN LES Cl) ant i!1l annungs isa :
| Û | dt
LIN ill A PTT 1 | Pi ji DNA hd | ANTON da mer
a Le aE, AE +
d Lashes À 1rbre MU] a
: nnenAARE laiena | f ot >
NME
<
TT CAR ET TS Till IS Ps” ‘sa "2
Sa TR
MEL: La RP
4 D' | 4 An LT ER 2
7 D PTT ES
ANNALES
OLIETE ENTOMOLUUIUUE
TOME HUITIÈME.
ER
[resto À
"3 2° 10
a UN it 19
BRUXELLES
| BRUXELLES PARIS
| GAND & LEIPZIG. | A ADIENRONSIPERSÆEINES,
C. MUQUARDT. | rue de la Monnaie, (9. d
1864 | #
a : a ———
(Voir L'AVIS IMPORTANT à Ia quatrième page de la couverture,)
CABINET D'HISTOIRE NATURELLE
DE A. DEYROLLE & FILS, RUE DE LA MONNAIE, 19, PARIS.
Libraires pour la France de la Société Entomologique de Belgique,
assortiment de livres d'histoire naturelle, particulièrement de ceux
relatifs à l'entomologie.
GENERA
DES
COLEOPTERES D'EUROPE
COMPRENANT
leur classification en familles naturelles, la description de tous
les genres, des tableaux synoptiques destinés à faciliter l’'étude,'le catalogue de toutes
les espèces, de nombreux dessins au trait de caractères,
Par M. JACQUELIN DU VAL (CamiLe),
Membre des sociétés entomologiques de Berlin et de Stettin, auteur de la
Monographie du genre Bembidium, collaborateur pour la partie entomologique
de l’histoire de l’ile de Cuba, etc., continué
. Par M. LÉON FAIRMAIRE,
Membre de la société entomologique de France, etc.
Et plus de qunze cents iypes représentant un ou plusieurs insectes de chaque genre dessinés
et peints d'après nature, avec le plus grand soin.
D
Par M. JULES MIGNEAUX.,
Peintre d'histoire naturelle, membre de la société entomologique de France,
collaborateur pour les dessins de la partie entomologique de l’histoire de l’ile de Cuba, etc.
Le Genxera pes Coréoprènes d'Europe est publié dans le format grand in-8e, et imprimé avec
soin sur beau papier jésus collé; il comprendra environ 150 livraisons, composées chacune de
trois planches et de huit pages de texte, ou lorsque l'abondance des matières l'exige, d'une
seule planche et de seize pages de texte. Chaque planche contient cinq types coloriés et des
détails au trait des caractères génériques. Trois volumes sont publiés de ce magnifique et
important ouvrage; le quatrième et dernier, très-avancé, comprend déjà les familles des
Curculionides, Scolytides et Gérambycides ; 128 livraisons sont parues.
Chaque livraison, prise à Paris. . . . . . . . .. fr. 1 75
Chaque livraison, envoyée franco en province . . 1 85
Chaque série de six livraisons, prise à Paris. . . 410 50
Chaque série, envoyée franco en province . ... 11 »
Lestroiswolhmesensemble PRE . 210 »
PÉSCUTCUIONIAES ARE EE CR 2)
Toutes les facilités seront accordées pour rendre accessible l'acquisition de cet ouvrage aux per-
sonnes connues, qu'une dépense un peu forte, faite d'une seule füis, pourrait arrêter.
Nota. MM. Deyrolle et fils enverront aux personnes qui lui en feront la demande des
catalogues de leurs coléoptères exotiques en vente, de leurs livres et autres objets
d'histoire naturelle.
ANNALES
DE LA
SOCIÈTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE
pe
#5
Les opinions émises dans les Annales de la Société sont
propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement
La responsabilité.
Déposé aux termes de la loi.
BRUXELLES. — TYP, DE J. NYS.
ANNALES
DE LA
ULIÉTE ENTOMOLOUIUUE
DE
BE ÉRCROUTE:
TOME HUITIÈME.
1
BRUXELLES
BRUXELLEX PARIS
G'AINID NÉ AIP ERP IZIIGE MANDIEVROLRDE & FILS:
C. MUQUARDT, rue de la Monnaie,19.
1864
ARTS
& L
ne RUE: 2
A MADAME LA COMTESSE G. DE MNISZECH.
Abadae,
Si la culture des arts a eu l’heureux privilège de fixer vos
préférences au point de marquer votre place parmi les maîtres,
il est juste de reconnaître que les sciences n'ont pas été négligées
par vous, et que parmi elles, par suite des prédilections de
Monsieur le Comte, les Sciences Naturelles ont su captiver
davantage votre attention; c’est fier surtout de la distinction
toute spéciale dont vous honorez notre science, que J'ose
vous prier d’agréer l'hommage de mon premier travail un
peu important sur l’Entomologie, 1l traite exclusivement d’une
faible partie des magnificences renfermées dans la collection de
Monsieur de Mniszech, circonstance qui, Je l'espère, militera en
sa faveur auprès de vous.
Daignez Madame, avec ce livre, agréer l'expression
respectueuse de la profonde reconnaissance et de l’entier
dévouement
de votre serviteur,
H. DEYROLLE.
PRÉFACE
En livrant à l'appréciation des entomologistes mon travail sur les
Buprestides de la Malaisie rapportés par M. Wallace, je crois indispen-
sable d'entrer dans quelques détails sur les considérations qui m'ont
guidées pour la création d'un certain nombre de genres et la séparation
des espèces.
Je diffère essentiellement d'opinion avec certains entomologistes quant
aux limites à assigner aux mots Genre et Espèce; tandis qu'ils les veulent
absolus, je ne puis les admettre souvent que comme relatifs ; mais d’abord
reconnaissons et constatons, que faute de s'entendre sur ce sujet, la plu-
part des classifications, dites naturelles, renferment toujours une somme
plus ou moins grande d’arbitraire, selon le point de vue auquel s’est placé
l’auteur, l'appréciation personnelle prenant nécessairement la place de
l’absolue science qui nous échappe.
Le cadre d’une préface est un espace trop restreint pour traiter ce sujet
avec quelque développement; aussi abandonnant les considérations phi-
losophiques, traiterai-je le sujet simplement au point de vue pratique.
C’est surtout dans les coupes ou divisions à introduire dans une famille
zoologique quelconque, que l'arbitraire prend une plus large part; ainsi
tel auteur prendra un caractère divisionnaire propre à un certain nombre
d’espèces et le déclarera générique, tandis que tel autre auteur trouvant de
nouveaux caractères pour fractionner cette première division, déclarera
ces derniers seuls, caractères génériques ; lequel des deux aura raison?
Voici, pour moi, comment je comprends pratiquement le Genre en
Entomologie, et pourquoi je ne pense pas qu'il doive être compris autre-
ment.
Il PRÉFACE
A part un certain nombre de formes bien tranchées, accompagnées
de caractères fortement accentués, qui constituent des exceptions, ce que
l’on à pris l'habitude de considérer comme un genre n’est en réalité qu'une
division artificielle créée pour la facilité de la classification, et selon que
les caractères lui servant de base ont été choisis avec plus ou moins
d'intelligence et d’études comparatives, celte division est plus ou moins
bonne, plus ou moins adoptée.
Pour les Buprestides, par exemple, à part quelques-unes de ces formes
tranchées, la plupart des genres créés et adoptés jusqu'ici reposent sur
des caractères peu apparents, trop généraux, et souvent discutables parce
qu'ils ont été mal choisis; aussi ai-je dû procéder parfois à la formation
de groupes plus naturels.
Après avoir divisé mes insectes par tribu d’après un caractère propre à
un grand nombre, j'ai cherché un caractère propre à chacune des portions
de cette tribu (voir mes tableaux), et quel qu'il fut, venant de la tête ou des
pattes, du dessus ou du dessous, du moment que je découvrais wn caractère
bien distinct, appartenant exclusivement à un certain nombre d'espèces, je le
déclarais générique et basais mon genre sur lui; en procédant ainsi, jamais
je n'ai trouvé un caractère unique, toujours il était corroboré par d'autres
et surtout par un faciès indéniable.
Il est bien entendu, qu'il faut qu'un certain‘air de famille existe tou-
jours entre les espèces d’un même genre pour que ce dernier soit constitué
naturellement, tout en tenant compte cependant du développement que
peuvent acquérir certains organes et la modification possible de certains
autres.
En général on a trop négligé la forme de tète propre à chaque
genre, et à priori, du moment qu'un Buprestide a une tête très-différente
de ses congénères, on peut presque affirmer, sans autre examen préalable,
qu'il doit être distrait du genre; l'étude ultérieure démontrera que le
caractère précité sera corroboré par d’autres.
Dans ma division en plusieurs, de l’ancien genre Chalcophora, bien que
la tête ne m'ait jamais servi de point de départ, elle est venue me donner
raison d’une façon irréfutable ; toutes celles d'un même groupe ayant
toujours un aspect très-analogue et notablement diffèrent des groupes
voisins.
Étant conduit naturellement par le présent travail à étudier seulement
quelques groupes, je n’ai pas eu la prétention de faire une classification
PRÉFACE Ill
compiète ni définitive; peut-être même en la faisant plus tard serai-je
conduit à modifier quelques-unes de mes opinions.
Je me plais à croire néanmoins, qu'après s'être rendu compte des
groupes formés et nommés genres par moi, les entomologistes sans parti
pris les approuveront pour la plupart, et que, si je dois rencontrer des
critiques , elles ne me viendront, j'espère, que des amateurs superficiels,
pour lesquels à la rigueur le genre Buprestis peut suffire.
Je n’ai eu qu’un regret en formant des genres nouveaux, c’est de n'avoir
pas découvert dans l’immense genre Agrilus, des caractères qui me per-
missent de le fractionner en plusieurs; en effet, il renferme aujourd’hui
près de 700 espèces répandues dans les collections et devient d'une étude
de plus en plus difficile; on a créé, je le sais, plusieurs genres à ses
dépens, sur des espèces européennes, mais je crains bien que l'examen
des exotiques ne réduise à néant les caractères qui les distinguent.
J'arrive maintenant aux espèces; si le genre absolu n'existe que par
exception , l'espèce existe d'une façon plus positive, mais est-elle
absolue? Evidemment non, et je n’en veux pour preuve que le désaccord
qui existe à ce sujet entre les auteurs, dont quelques-uns ont été jusqu’à
proposer des sous-espèces!!!
Une certaine école trop nombreuse, surtout en Allemagne, veut trouver
l'espèce absolue, mais à part quelques réunions heureuses opérées par
ses partisans, partant d’un principe erroné, ils ont fait de nombreuses
confusions que l'avenir rectifiera j'en ai la conviction; pour eux, peu
importe, qu'un insecte soit plat et un autre bombé (sans intermédiaire),
que l’un habite le nord et l’autre le sud, ils les déclarent tous deux des-
cendants d'une mème souche et de par la loi unis en une seule espèce;
ces insectes diffèrent entr'eux, c'est vrai (ils accordent cela), mais la
différence d'habitat et peut-être de nourriture en est tout bonnement
cause.
Or, je dis à cette école : « Vous êtes dans l'erreur en une foule de cas,
car tant qu'à l’inspection on peut reconnaître une espèce et dire : elle vient
de tel endroit, elle diffère de telles autres espèces voisines par tels caractères
tranchés et sans passages réels, évidemment elle doit rester distincte.
» Deux espèces habitent les mêmes localités, elles diffèrent notablement
entr'elles, mais il y a des intermédiaires , ils sont très-rares, c’est
vrai, mais ils existent; qu'est-ce que cela prouvera? Que là où les
espèces se rencontrent il y a parfois formation d'hybrides et que ces
IV PRÉFACE
hybrides, qui tiennent de l’une et de l’autre, sont pris pour les passages
ou les degrés intermédiaires, de ce que vous appelez deux variétés et que
je déclare être deux espèces (1).
» La collection du comte de Mniszech est pleine d'hybrides, entre
les Goliathus Druryi et Cacicus, par exemple, ils sont fréquents, entre les
Euchroma Gigantea et Columbica aussi, faudra-t-il en conclure qu'il n'y
a qu'une espèce de Goliathus et qu'une d'Euchroma? Et ici nous avons
affaire à de très-gros insectes, les faits sont faciles à constater ; recon-
naissez donc que souvent dans les petites espèces vous vous êtes four-
voyée faute d’avoir donné à chacune sa valeur réelle. »
Tant que le secret de la formation des espèces ne me sera pas révélé
par des faits concluents, je persiste à croire que, lorsque par suite d'un
concours influences, à nous inconnues, les germes ont pris leur entier
développement , des espèces particulières ont très-bien pu étre formées
simultanément dans des milieux analogues, et par conséquent avoir un
faciès très-voisin, sans pour cela devoir étre nécessairement descendantes
d'une même souche (2).
En procédant ainsi à des réunions extra-naturelles, on arrive à la plus
déplorable des confusions dans la nomenclature ; certes, personne plus
que moi n’est contraire à la formation de mauvaises espèces, mais quand
il existe un aspect différent, une forme particulière et des caractères pro-
pres, qu’à cela s'ajoute un habitat bien distinct, évidemment, en dépit des
opinions contraires, je donnerai un nom et ferai une espèce de l'animal
chez qui je trouverai tout cela réuni.
Pourtant il y a une mesure dans tout, et il y a loin de cette manière de
voir à celle de certains entomologistes qui veulent donner un nom à des
variétés bien reconnues, autant je veux un nom pour toute espèce ayant
ses caractères propres, autant je repousse cette masse de noms inutiles,
que celui-ci donnera à la variété plus, celui-là à la variété moins, noms
qui n'ayant aucune base fixe forment le chaos remplaçant la confu-
sion.
Je dois reconnaître que le soin pris par M. Wallace de mettre à chaque
(1) Le genre Carabus renferme plusieurs de ces réunions erronées.
(2) Du reste, j'ai la conviction qu'une étude plus approfondie des lois naturelles fera justice
dans l'avenir de certains théories sur l'espèce zoologique,d’une surtout suivant laquelle on arri-
verait à ne plus trouver qu'une espèce unique de Gallinacés, puisque, presque toutes celles
reconnues jusqu'ici s’accouplent ensemble et donnent des produits reproducteurs.
PRÉFACE |:
insecte la localité précise où il avait été capturé, n’a pas peu contribué à
m'aider dans la séparation des espèces ; en effet, deux insectes analogues
de forme étant donnés, il est probable que celui de N. Guinée sera différent
de celui de Malacca, cet habitat distinct conduisant donc à un examen plus
approfondi, on découvre facilement alors, des caractères qui auraient
peut-être échappé sans cette première indication.
J'ai donc cité scrupuleusement toutes les localités; exceptionnellement
j'ai généralisé en mettant Bornéo pour Sarawak, bien que toutes les
récoltes se trouvent restreintes à ce point de la grande ile.
En général j'ai suivi les grandes divisions formées dans son Genera par
M. Lacordaire; si dans les questions de détail je me suis tronvé parfois
un peu en désaccord avec le maître, cela tient à ce que j'ai pu souvent,
grâce aux immenses matériaux ({) en ma possession, me former une
opinion plus complète sur la composition et la formation des groupes,
tel, par exemple, que mes CHRYSODEMIDES chez lesquels j'ai formé quelques
genres très-naturels qu’il sera impossible de réunir jamais en un seul,
les Cyphogastra surtout composent l’un des genres les plus tranchés de
la famille.
Il me-sera tenu compte. je l'espère, de certaines difficultés inhérentes à
la famille des Buprestides, où les grandes espèces sont encore assez faciles
à distinguer, mais où les petites offrent des difficultés inouïes quand il
faut trouver des termes pour signaler des différences très-appréciables à
la vue, mais difficiles à énoncer par des mots.
Les descriptions, on le comprend, ont par suite un peu de monotonie
pour des espèces voisines, je me suis pourtant attaché à bien préciser les
différences par des termes différents, excepté pour les mots pubescence
et villosité que j'ai employés indifféremment ; elles sont aussi d'une cer-
taine concision, mais je n’ai pas cru devoir noyer dans de longues phrases
les caractères que je citais, tout le nécessaire, je crois l'avoir dit, j'ai
supprimé autant que possible le superflu.
J'ai souvent répété dans mes diagnoses les caractères déjà cités aux
tableaux afin de ne pas forcer à recourir trep souvent à ces derniers en
lisant les descriptions ; j'ai souvent aussi passé sous silence certains
caractères qui se retrouvant identiques chez toutes les espèces d'un
(1) La collection de Buprestides du comte de Mniszech renferme plus de 3,000 espèces et
près de 10,000 exemplaires.
VI PRÉFACE
même genre, devenaient inutiles et fastidieux à répéter, ainsi je ne parle
pas du fin sillon bordant l'abdomen des Trachides et Agrilus, non plus que
des carènes prothoraciques inférieures des derniers; il est bon de
noter que je les considère comme ayant cinq segments à l’abdomen bien
que le premier et le second soient soudés intimement.
En faisant figurer tous les genres connus aux tableaux des Agrilites et
des Trachydes, je me suis laissé entrainer un peu hors du cadre que je
m'étais tracé en commençant, mais faire un tableau seulement des genres
rapportés par M. Wallace sans les rattacher à l'ensemble, c'était pour moi
un travail tout aussi long, car je n'étais pas dispensé de l'étude complète
de la tribu, et cette étude qui, je trouve, rend les recherches plus faciles,
cut été faite en pure perte n'étant publiée que partiellement.
Quand aux tableaux particuliers des Agrilus et des Trachys, ils consti-
tuent bien certainement la partie la plus ardue et la plus étudiée de mon
travail, aussi, malgré leur imperfection, je me berce de la croyance, peut-
être illusoire, qu'un meilleur résultat n'était pas possible; si pour les
premiers je me suis aperçu un peu tard que deux ou trois espèces
auraient mieux figuré à une place un peu différente que celle primitive-
ment assignée, je suppose que la note rectiticative qui les accompagne
sera suffisante, elle m'a épargné larefonte générale de mon tableau, ce que
je devais prendre en considération et prie mes lecteurs de prendre de
même.
Une certaine partie des genres que je publie avaient été créés par M. de
La Ferté, il est vrai pas toujours basés sur leurs vrais caractères, mais
néanmoins avec un Coup d'œil d'appréciation toujours assez juste; aussi
à part une ou deux exceptions forcées, ai-je conservé à ces genres les
noms imposés par leur premier auteur dans sa collection.
Quelques entomologistes m'avaient engagé à donner un aperçu géogra-
phique des endroits visités et explorés par le célèbre voyageur dont ce
travail met une faible partie des récoltes en lumière, mais outre que cet
aperçu m'aurait peut-être entrainé un peu loin, ce qui m'a engagé à
m'abstenir, c’est qu'il aurait fait triple emploi : avec celui publié par
M. Wallace lui-même et lu à la Société royale de géographie de Lon-
dres, et celui que va insérer M. de Marseul en tête de ses Histérides de
l’Archipel Malais.
Je crois devoir mentionner seulement, que les immenses quantités de
produits naturels de tous genres dont M. Wallace a enrichi les collections
PRÉFACE VII
et les sciences, ont été recueillis par lui dans l’espace relativement court
de huit années, de mars 1854 à avril 1862.
Et maintenant je ne puis terminer sans remercier sincèrement mon ami
M. Weyers de toute la peine qu’il s’est donnée pour arriver à la bonne
exécution de cet ouvrage; c’est à ses soins et à ses connaissances techni-
ques que je dois d'y avoir évité une foule de fautes, presque inévitables
pour un ouvrage imprimé à une aussi grande distance de l’auteur que
celle de Paris et Bruxelles.
H. DEYROLLE.
2
pe
l (he,
| Pad
A 2
de
do
DESCRIPTION
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE
recueillis
PAR M. WALLACE
HENRI DEYROLLE, 1864.
SM T Le 9 Rs
G. CATOXANTEHHA, Solier.
1. — C. Bicocor, Fabr. Java.
Buprestis bicolor, Fabr. Syst. Éleuth.
Chrysochroa bicolor, Cast. et Gory. Mon. des Buprest. T. 1, pl. 1,
fol
2. — C. NicriGornis, H. Deyr. Bornéo, Sumatra, Malacca.
Long. 75, larg. 26 mill.
Vert sombre un peu bleuâtre; dessous testacé ; pattes noir-bleuâlres ; prothorax
muni sur les côlés postérieurs de deux tubercules d'un testacé brillant; élytres
traversées chacune en arrière par une lache testacée plus ou inoins arquée touchant
presque le bord latéral.
Téte complètement semblable à celle de la C. Bicolor, mais d'un vert
sombre ou noirâtre; antennes peu allongées, entièrement noires de la base
à l'extrémité.
Prothorax à peu près de même forme que chez le précédent, mais les
tubercules latéraux plus gros, plus brillants, moins ponctués, et leur teinte
jaune-testacée avançant davantage sur le disque de façon à envahir com-
plètement et dépasser le sillon qui limite le tubercule; la couleur foncière
est plus sombre que celle des élytres, parfois même noire; sa ponctuation
est fine et clair-semée.
Élytres à peu près semblables pour la forme et la ponctuation, d'un vert
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VIII ll
2 BUFRESTIDES DE LA MALAISIE.
sombre, parfois à reflets cuivreux; la tache transversale à concavité posté-
rieure, touchant presque le bord externe, envahissant au moins la moitié
de l’espace compris entre lui et la 4° côte; parfois elle est très-arquée,
d’autres fois elle l'est à peine et étranglée au milieu.
Dessous semblable à la C. Bicolor, avec cette différence que les parties
vertes chez la première sont ici bleu-noirâtres ou noires.
Cette espèce est done caractérisée par les tubercules prothoraciques gros
et lisses, les antennes courtes et entièrement noires, la forme de la tache
des élytres et les pattes noires.
Observations. — Ilexiste une autre espèce d’Assam (Assamensis, H. Deyr)
qui se distingue de celle-ci par les tubercules plus proéminents et très-
fortement ponctués, les antennes rouges au bout, la forme de la tache des
élytres d’une bien moindre dimension, ete., ete. La C. Gigantea de Schaller
est une 4* espèce encore très-différente.
3. — C. Mniszecau, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 6%, larg. 21 mill.
Vert métallique à reflets cuivreux très-prononcés sur le disque du prothorax et
des élytres; chacune de celles-ci traversée, après le milieu, par une tache transver-
sale jaune-testacée, profondément déchirée en arrière; dessous jaune testacé; pattes
dun doré cuivreux éclatant à reflets pourprés sur les genoux et les tibias, tarses
CuUivreux.
Var. Elytres sans taches, côtes lisses un peu plus en relief.
Tête rugueuse, un peu creusée, ayant un profond et court sillon entre les
yeux; mandibules rouge de feu; les trois premiers articles des antennes
cuivreux plus ou moins sombres, le restant brun rougeûtre en-dessus, noir
dans la partie couverte des pores antennaires.
Prothorax rétréci en avant, oblique sur les côtés jusque près des trois
quarts, droit dans le dernier quart postérieur avec les angles légèrement
aigus; base largement lobée au milieu ; il est couvert d'une assez grosse
ponctuation qui devient confluente sur les cotés et le rend fortement ru-
gueux; sa surface est d'un cuivreux violacé et le fond de la ponctuation
vert.
Elytres smueusement arrondies en avant, subparallèles, à peine un peu
rentrées dans leur tiers antérieur en arrière des épaules, très-peu rétrécies
postérieurement et arrondies, un peu échancrées près de la suture avec
l'angle sutural épineux; elles sont parcourues dans toute leur longueur par
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE 3
quatre côtes lisses peu élevées, couvertes d’une ponctuation serrée et régu-
lièrement disposée sur les côtés et à l'extrémité, peu régulière et moins ser-
rée en se rapprochant de la région disco-suturale où les points se réunissent
par deux ou trois; les côtés ont peu de reflets, sur le disque au contraire
le reflet cuivreux arrive à son maximum ; la tache testacée située aux deux
tiers, est fortement déchirée en arrière sur les côtes lisses, elle s'étend laté-
ralement jusqu’à une petite distance du bord et de la suture.
Dessous du corps jaune testacé ainsi que le prosternum; poitrine ornée
d'un croissant noir transversal envoyant un rameau en avant; seginents
des épaules d’un vert doré éclatant avec une petite tache testacée sur les
épimères ; le Of a le dernier segment de l'abdomen assez largement et peu
profondément échancré en argle obtus arrondi, ia © a ce segment tronqué
un peu arrondi.
4. — C. OpurenrTa, Cast. et Gory. Péninsule de Malacca.
Buprestis opulenta, Gory, Mag. de Zool. Pag. 17, pl. 17. (1832.)
Chrysochroa opulenta, Cast. et Gory. Mon. des Bup. T. I, pl. 4, fig. 2.
G. DEMOCHEÆOA, White.
D. — D. Lacorpairetr, Thoms. Gilolo.
Catoxantha Lacordairei, Thoms. Ann. de la Soc. Ent. de France, bull.
1859.
Demochroa carinata, White.
6. — D. Grariosa, H. Deyr. Péninsule de Malacca. (PL 4, fig. 1.)
Long. 20 à 32, larg. 7 à 41 mill.
Corps, tête, côtés du prothorax, suture antérieure, épaules et extrémité des
élytres verts, ces dernières d'un violet sombre à reflets pourprés, traversées après
leur milieu par une bande testacée.
Tête fortement granuleuse entre les yeux, parcourue par un sillon mé-
dian assez prononcé ; antennes noires, robustes, dépassant le prothorax en
arrière; yeux gros surtout chez le G'.
Prothorax de la largeur de la tête chez le G', un peu plus large chez
la ©, légèrement plus large que long chez tous deux, échancré sur les côtés
dans ses deux tiers antérieurs, puis coupé obliquement jusqu'aux angles
postérieurs, lobé au milieu de sa base; disque d’un vert foncé bordé d’un
filet pourpré fortement ponctué; côtés granuleux, d’un vert clair.
4 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres épineuses sur les côtés postérieurs, échancrées et bi-épineuses à
l'extrémité, parcourues chacune dans toute leur longueur par quatre côtes
élevées et le commencement d’une cinquième près de la suture à la base;
intervalles des côtes très-finement et régulièrement granuleux.
Dessous du prothorax, côtés et dernier segment de l'abdomen d’un doré
brillant, arceaux ventraux bordés de bleu, dernier segment très-échancré
angulairement chez le G'; pattes et tarses verts mêlés de bleu.
G. CHR Y SOCHE OA, Solier.
7. — C. CasteznauDu, H. Deyr. Péninsule de Malacea. Ann. de la
Soc. Ent. de France (1862). Pag. 537, pl. 11, fig. 4.
8. — C. WixGu, White. Bornéo. Proceed. Zool. soc.
9, — C. Weversu, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 38, larg. 12 1/2 mill.
Vert doré; tête vert bleuâtre,; élytres subparallèles antérieurement, subtronquées
à l'extrémité, l'angle sutural armé d'une forte épine; elles sont ponctuées-striées
avec quatre côtes lisses peu marquées, ornées chacune d'une bande longitudinale
doré-cuivreux qui occupe l'intervalle et les côtes deux et trois; tarses brun testacé,
les postérieurs verts à leur base.
Tête un peu concave, profondément et étroitement sillonnée entre les yeux,
le sillon traversant en arrière un gros point enfoncé, criblée sur le front
de très-gros points bleus dans leur fond ; occiput ayant seulement quelques
points épars moins gros que ceux du front; antennes brun foncé sur la par-
tie supérieure, le premier article seulement verdâtre-métallique en avant.
Prothorax rétréci antérieurement, droit sur les côtés et en avant, sinueux
à la base qui est largement et très-peu lobée; il est couvert d’une grosse
ponctuation qui devient confluente et rugueuse sur les côtés; sur le milieu
du disque il y a une ligne assez vague sans ponctuation, le hord du lobe
basilaire et deux espaces antérieurs de chaque côté de la ligne médiane
sont lisses comme elle; sa surface est verte, le fond de la ponctuation bleue,
la ligne médiane et les angles postérieurs un peu dorés.
Elytres assez planes, subparallèles en avant, rétrécies en ligne courbe
régulière en arrière, étroitement et obliquement subtronquées à l'extrémité
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE. D
avec la suture fortement épineuse et deux ou trois petites dents irrégulières
en dehors de l'épine sur la troncature; elles sont parcourues par des lignes
assez rapprochées de points irréguliers dont quatre intervalles plus larges
forment des espèces de côtes peu marquées; la ponctuation beaucoup plus
serrée sur les bords est très-obsolète et éparse dans la région suturo-discale
et scutellaire; les intervalles entre la 2° et 3° côte sont occupés par une
bande rougeûtre fulgurante qui commence à peu de distance de la base et
se continue jusqu'à l’épine suturale.
Dessous éparsement ponctué au milieu, criblé par une fine ponctuation
sur les côtés; prosternum lisse, très-éparsement ponctué; abdomen légère-
ment doré au milieu, dernier segment doré-éclatant, étroitement tronqué
subéchancré à l'extrémité.
Je dédie cette espèce remarquable à M. Weyers, secrétaire de la Société
entomologique de Belgique, comme témoignage de haute estime et de sym-
pathie.
10. — C. Wazracet, H. Deyr. Péninsule de Malacca, Bornéo.
Long. 52, larg. 17 mill.
Vert bleuûlre métallique; milieu et extrémité de l'abdomen cuivreux ; prothorax
assez allongé; élytres multiépineuses à l'extrémité.
Voisine de la C. Ignita Fabr., mais plus grande et plus dégagée aux
épaules par suite de la forme plus étroite du prothorax.
Téte excavée et rugueuse entre les yeux, parcourue par un sillon obsolète
en arrière, marquée d'un gros point enfoncé dans son milieu ; antennes
atteignant presque la base du prothorax, noires sauf le premier article en-
dessus.
Prothorax plus large que long, de la largeur de la tête en avant, plus
large en arrière, mais près d’un tiers de moins que les épaules, coupé en
ligne plus ou moins courbe sur les côtés, suivant les individus ; bi-échancré
ou trilobé en arrière, couvert de points assez gros et serrés, diminuant sur
le disque où l’on aperçoit une trace de ligne lisse; il existe une forte impres-
sion longitudinale rugueuse, sur le côté, l'espace compris entre cette im-
pression et le bord est parfois un peu renflé en bourrelet et modifie ainsi
la forme générale.
Elytres coupées obliquement du prothorax aux humérus, puis réguliè-
rement rétrécies en ligne courbe jusqu'à leur extrémité qui est conjointe-
ment arrondie, terminées chacune par cinq ou six petits dents épineuses
dont l'une située à l'angle sutural; elles sont couvertes d’une ponctuation
6 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
assez fine, presque effacée sur la suture vers la région scutellaire, et par-
courues par quatre côtes lisses très obsolètes.
Prosternum bombé, ponctué; tarses bronzés, les postérieurs et médians
verts à la base.
11. — C. PurrureivenTris, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 32 à 42, larg. 12 à 15 mill.
Vert doré en dessus, tête cuivreuse, dessous d'un beau rouge cuivreux pourpre.
? ?
Tête fortement sillonnée et granuleuse entre les yeux, simplement pone-
tuée en arrière ; mandibules dorées à la base ; antennes courtes, atteignant
à peine aux deux tiers du prothorax, noires sauf les deux premiers articles
et une partie du troisième.
Prothorax transversal, presque aussi large que les élytres à sa base qui
est largement lobée ; couvert d'une ponctuation très-serrée, confluente sur
les côtes, ceux-ei largement arrondis; il est sillonné dans son milieu, le
sillon faible, un peu plus marqué vers la base.
Elytres ayant leur partie la plus large aux épaules à une faible distance
de leur base, puis se retrécissant curviliniairement jusqu’à l'extrémité où
elles sont épineuses à l'angle sutural; elles sont parcourues chacune par
quatre côtes élevées principales entre lesquelles il en existe un nombre égal
de moins prononcées qui disparaissent plus où moins dans la ponctuation
assez forte qui remplit les intervalles ; la base est fortement impressionnée
en dedans des épaules ; la suture est largement lisse sur le tiers antérieur.
Prosternum plan, ponctué dans son milieu ; cuisses robustes, pourprées
en dessus, vertes en dessous; tibias dorés; tarses d’un bronzé sombre,
métalliques seulement à leur base.
Abdomen échancré en angle un peu aigu chez le Œ.
12. — C. AurorTiBraLis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 45, larg. 14 1/2 mill.
Vert métallique clair, peu luisant ; extrémité des élytres, côtés du prothorax en
dessous, partie postérieure de l'abdomen, dessus des cuisses et tibias dorés.
Voisine de la C. Wallacei, mais bien distincte par la forme, la couleur et
la ponctuation. Ë
Téte légèrement creusée en avant par une dépression à fond plan
limitée antérieurement par l'épistome, sur les côtés par deux petites carènes
obliquant vers les yeux et bordant les cavités antennaires; cette dépression
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 7
se continue enarrière par un profond et large sillon limité par nn gros
point enfoncé situé entre la partie postérieure des yeux, toutes ces parties
sont assez rugueuses ; le reste de la tète est couvert d’une fine ponctuation
assez serrée; épistome étroit et profondément échancré en angle droit;
antennes à premier article doré.
Prothorax assez allongé, étroit en avant, plus large en arrière, presque
droit sur les côtés ; il est couvert d'une ponctuation assez fine sur le disque,
plus forte sur les côtés, ceux-ci et le milieu légèrement dorés.
Elytres obliquement coupées de la base au calus huméral, puis graduel-
lement rétrécies en ligne courbe jusqu'à l'extrémité qui est conjointement
arrondie et multiépineuse, les épines remontant un peu sur les côtés; elles
sont couvertes d’une ponctuation fine et serrée effacée vers la partie scu-
tellaire ; c’est à peine si l’on aperçoit les traces de quatre lignes gemellées
de petits points les parcourant dans leur longueur ; la base est assez large-
ment impressionnée en dedans de l'épaule.
Dessous finement ponctué; prosternum bombé, lisse à ponctuation fine
et écartée; tarses d’un vert-bronzé doré.
13. — C. Kauru. H. Deyr. Céram, Amboine.
Long. 45, larg. 14 mill.
Allongée, parallèle, vert métallique brillant ; extrémité des élytres et partie pos-
térieure de l'abdomen rouges de feu; prothorax parcouru dans son milieu par une
ligne bleue.
Voisine de C. Chrysura, Cast. et Gory, mais plus voisine encore de
C. Eschscholtzi, H. Deyr, toutes les deux des Philippines,
Elle diffère de la première par une taille notablement plus grande, plus
robuste et plus parallèle, la tète proportionnellement moins excavée, la
ponctuation du prothorax plus serrée, subconfluente sur les bords, et la
ligne bleue qui l'orne au milieu ; elle diffère de toutes deux par ses épaules
sub-arrondies et non anguleuses en arrière de la base ; en outre elle se dis-
tingue facilement de la seconde par le rebord inférieur des élytres qui est
ici de la couleur générale, tandis qu'il est d'un bleu éclatant près des épaules
chez l'Eschscholtzi ; enfin cette dernière et la Kaupii se distinguent de
Chrysura par une ponctuation plus forte sur les élytres et par quatre
intervalles de stries légèrement relevés en côtes, ce dernier caractère est
même un peu plus prononcé chez l'espèce de Céram et Amboine.
Je dédie cette belle espèce au célèbre paléontologiste, directeur du musée
de Darmstadt, comme un hommage rendu à sa science.
8 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
14. — C. Fucmixans, Fabr. Bornéo, Java.
Bup. fulminans, Fab. Syst, eleuth., etc., etc.
15 — C. Carysuroines, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 30 à 37, larg. 10 à 13 mill.
Robuste, parallèle, vert métallique ; extrémilé des élytres et la plus grande partie
de l'abdomen rouges de feu; ponctuation générale très-forte.
Quoique très-voisine de €. Chrysura, elle en est bien distincte; elle serait
mème plus voisine, sauf la couleur, de l'espèce suivante de laquelle elle n'est
peut-être mème qu'une variété, attendu qu'elle en a la forme et la ponctua-
tion, mais n'en ayant vu qu'une paire, je ne puis trancher la question;
dans tous les cas, on la distinguera facilement, de Chrysura par la ponc-
tuation du prothorax, les côtes des élytres et sa forme plus robuste; de
Variabilis par la couleur du dessous et de la tête.
16. — C. Varragicis, H. Deyr. Gülolo, Batchian.
Long 35 à 40, larg. 11 à 14 mill.
Rouge pourpre métallique en-dessous, tête et prothorax de même couleur, le der-
nier parfois vert ou verdâtre ; élytres vertes, extrémité rouge cuivreux, passant au
brun sur les bords postérieurs.
Var. A. Elytres rouge cuivreux ou pourpré, extrémité entièrement brune; abdo-
men bronxé, bleu-violacé au bout.
Var. B. Elytres bronxé bleuâtre à reflets pourprés, dessous bronzé ou bleu foncé à
reflets violacés, extrémité de l'abdomen bleue.
Tête ponctuée, excavée en avant, rugueuse dans cette partie et parcourue
par un fin sillon ; antennes noires sauf les deux premiers articles qui sont
de la couleur générale, ainsi que la base des mandibules.
Prothorax plus large que long, légèrement arrondi sur les côtés, cou-
vert d'une ponctuation assez fine sur le disque, plus forte et plus serrée sur
les côtés ; on apercoit les traces d’une ligne lisse au milien, et deux impres-
sions latérales vers la base.
Elytres assez parallèles, peu rétrécies en arrière; dentées à l’extrémité ;
angle sutural fortement épineux ; elles sont couvertes d’une fine ponctua-
tion bien marquée, disposée en stries au milieu desquelles on aperçoit
quatre intervalles relevés en côtes.
Pattes assez fortement ponctuées, de la couleur du dessous.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 9
G. CALLOPESTUS. H. Deyr.
Tête médiocre, déprimée et sillonnée.
Antennes courtes, dentées en scie à partir du 3" article,
pores antennaires situés sur les deux faces inférieures de chaque
article.
Prothorax court, large à la base.
Ecusson invisible.
Elytres épineuses sur les côtés postérieurs et à l'extrémité,
sinuées en arrière de la hanche postérieure,
Sternum formant une élévation gibbeuse prononcée.
Prosternum large non sillonné au milieu.
Hanches postérieures médiocrement élargies intérieurement.
Pattes comme chez les C#rysockroa.
Abdomen toujours métallique, fortement échancré chez
leo.
Corps large chez la ©, graduellement rétréci à partir des
épaules chez le ©.
Ce genre voisin des Chrysochroa s'en distingue facilement par les carac-
tères qui précèdent ; il a pour type une magnifique espèce, rapportée pour
la première fois par M. le comte de Castelnau.
J'y adjoins une autre espèce décrite dans la monographie de ce savant
qui l'avait placée parmi les Chrysochroa.
17. — C. Casreznaupur, H. Deyr. Malacca, Bornéo. (PI. 1, fig. 2.)
Long. 48, larg. 18 1/2 mill.
Vert brillant en dessus,rouge pourpré foncé en dessous; prothorax lisse au milieu,
rugueux sur la plus grande partie des côtés ; élytres très-larges, atténuées à partir
des épaules chez le Œ', subparallèles chez la © , ponctuces sur toute leur surface,
parcourues par quatre côtes élevées presque lisses, peu apparentes chez le SG, bien
marquées chex la ©.
Téte plus ou moins dorée ou violet sombre, déprimée, parcourue
ANNALES SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T. VIII 2
10 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
par un profond sillon court et bien limité qui n'’atteint ni l'épistome ni le
bord postérieur des yeux.
Prothorax deux fois plus large quelong, muni d'un bourrelet lisse sur le
bord en avant; côtés obliques dans les deux tiers antérieurs, puis presque
droits jusqu'aux angles postérieurs; base bi-sillonnée ou subtrilobée.
Elytres coupées très-obliquement aux épaules quisont légèrement élargies,
bordées sur les côtés par un bourrelet aplati très-brillant ; extrémité tron-
quée et munie ainsi que les côtés sur le quart de leur longueur de petites
dents très-aiguës; elles sont couvertes d’une ponctuation très-serrée, par-
courues par quatre côtes et le commencement d'une cinquième située près
de la partie scutellaire.
Prosternum plan, très-large entre les pattes, rétréci en avant, lisse avec
quelques points épars ça et là.
Mesosternum gibbeux avancé en avant, surplombant légèrement le
prosternum.
Pattes de la couleur du corps, tarses verts.
Dessous du corps peu ponctué.
Je dédie cette magnifique espèce à M. de Castelnau, en reconnaissance
da premier individu qui vient de lui et qu'il sacrifia à la collection du
comte de Mniszech, quoiqu'il fut unique dans la sienne.
18. — C. Resprenpens. Cast. et Gory. Péninsule de Malacca.
Chrysochroa resplendens, Cast. et Gory. Mon. supp, PI. 11, fig. 61.
G. PHIL@CTEANES. H. Deyr.
l'ête large chez le &', plus étroite chez la ©.
Epistome plus ou moins échancré.
Yeux écartés sur le front et en arrière.
Antennes courtes, entièrement métalliques,au moins en des-
sus, composées de dix ou onze articles, dentées à partir du cin-
quième ; pores antennaires occupant les deux faces inférieures
des articles.
Prothorax plus où moins trapezoïdal, presque aussi large que
les élytres à la base.
Ecusson invisible.
Elytres peu allongées, subparallèles, brusquement rétrécies
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 11
en arrière, épineuses à l’extrémité et sur les côtés posté-
rieurs.
Prosternum large.
Tibias antérieurs courbes, munis d’une carêne tranchante
sur leur face externe.
Tarses assez grèles.
Abdomen fortement échancré chez le G'.
Le type de ce genre est la Chrysochroa leucophthalma de la monogra-
phie de MM. de Cast. et Gory. PI. 4, fig. 9.
19. — P. Fcammeus. Thoms. Péninsule de Malacca Bornéo(i). PI. 1,
fig. 3.
Chalcophora (Evides) flammea. Thom. Arch. Ent. T. I, pag. 110.
CHRYSODEMIDES.
Je ne puis partager l'opinion du savant professeur de l'Université de
Liége qui, dans son Genera des Coléoptères, réunit les Chrysodema de
MM. de Castelnau et Gory au genre Chalcophora de Serville; je crois au
au contraire devoir diviser en plusieurs le premier de ces deux genres qui
renferme les formes les plus hétérogènes.
Le tableau suivant indique les caractères employés pour distinguer les
genres; l'inspection des groupes homogènes qu'ils forment ne laissera, je
l'espère, aucun doute sur leur valeur générique.
A. Premier segment de l'abdomen sans plaque sail-
lante.
B. Ecusson touchant le prothorax.
C. Mesosternum et metasternum non gibbeux.
D. Tarses et antennes plus ou moins métalliques,
mais jamais testacés ou brun clair.
E. Prothorax ayant une ligne lisse au milieu; pre-
mier segment de l'abdomen déprimé ou légè-
(1) Cette espèce est,la seule jusqu'ici chez laquelle j’ai rencontré onze articles aux antennes ; la collec-
tion du comte de Mniszech en renferme trois autres qui toutes n’ont que dix articles; par exception
pourtant un individu du Phil. Buphthalmus Hope, en a onze d’un seul côté.
La plus grande espèce connuc de ce genre est le P. Maitlandi (H, Deyr), venant de l’ile de Nias, près
Sumatra,
12 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
rement creusé au milieu, prosternum assez
fortement sillonné. CHRYSODEMA.
F. Prothorax finement sillonné au milieu; proster-
num et premier segment de l'abdomen non
sillonnés ; élytres unidentées aux épipleures. IRIDOTŒNIA.
G. Prothorax largement sillonné; premier segment
de l'abdomen et prosternum étroitement sil-
lonnés. CHALCOTŒNIA. (1)
DD. Tarses et antennes testacés ou brunclair, jamais
métalliques sauf parfois les deux articles basi-
laires des secondes etlescrochets des premiers. PARACUPTA.
CC. Mésosternum et métasternum formant une gib-
bosité entre les pattes médianes; prosternum
sillonné jusqu’au bord antérieur. PLEIONA. (2)
BB. Ecusson situé à une petite distance de la base
des élytres, complétement entouré par elles
et séparés du prothorax. PERIORISMA.
AA. Premier segment de l'abdomen pourvu d'une
plaque gibbeuse, emboitant une saillie du
second segment; prothorax carré, tronqué
aux angles antérieurs; prosternum profondé-
ment sillonné, élargi en avant. CYPHOGASTRA.
G. CHR Y SODEMIA. Cast. et Gory.
J'ai conservé ce nom de genre au groupe le plus anciennement connu,
le plus répandu dans les collections et considéré généralement comme étant
les Chrysodoma typiques.
Voici le tableau des espèces récoltées par M. Wallace :
A. Fossettes latérales du prothorax plus ou moins
étendues, jamais très-grandes, parfois nulles
et remplacées par dessillonslongitudinaux;
séparées du bord latéral par un bourrelet
peu prononcé et arrondi, d'autant plus large
que la fossette est plus petite.
(1) (2) Mentionnés seulement pour l’ordre; le premier a pour type Chr. Lamberti, Hope, d'Australie,
et le deuxième Chr. Tayanti Guér., des iles Marquises.
ve
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
B. Fossettes bien apparentes, situées à égale dis-
tance du bord latéral et du bord postérieur.
C. Elytres couvertes de côtes sinueuses et de nom-
breuses impressions finement granuleuses
dans leur fond.
CC. Elytres ayant chacune quatre côtes droites.
D. Côtes peu élevées, mal limitées ; quelques im-
pressions peu marquées à la base et sur le
disque des élytres.
DD. Côtes bien limitées larges et élevées, suture
également élevée très-large à la base.
a. Fossettes du prothorax larges, peu profondes.
b. Fossettes du prothorax petites et profondes.
c. Fossettes du prothorax un peu éloignées du
bord latéral, petites et se prolongeant en
avant en un sillon.
DDD. Côtes des élytres étroites mêlées d’un réseau
plus ou moins apparent ponctué dans son
fond.
a. Deux ou trois taches rouges sur le fond vert
clair de l'élytre; prothorax trapezoïdal; tête
rouge ou dorée.
b. Quatre taches rouges impressionnées sur cha-
élytre, la sous-humérale et la postérieure
parfois effacées; prothorax arrondi sur les
côtés en avant.
BB. Fossettes du prothorax peu marquées ou se
réduisant à un sillon de points.
C. Des fossettes.
D. Elytres ponctuées en stries, parfois quatre in-
tervalles un peu plus élevés.
a. Vert foncé, deux impressions rouges sur cha-
que élytre.
b. Vert foncé ou bronzé sombre cuivreux, trois
larges impressions sur chaque élytre.
DD. Elytres ayant quatre côtes élevées ; vert
sombre , tète rouge”, deux impressions
sur chaque élytre.
CC. Fossettes remplacées par un sillon obsolète.
a. Quatre côtes bien saillantes sur chaque ély-
15
Arrogans.
Var. Chrysocælis.
Wallacei.
Æneo-violacea.
Mniszechii.
Viridi-micans.
Fucata.
Purpureo-impressa.
Robusta.
Rubifrons.
14 PBUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
ire; vert clair éclatant, tête et bordure des
élytres rouge cuivreux brillant. Eximia.
b. Deux côtes saillantes seulement (les externes
étant envahies par la ponctuation), parfois
deux impressions sur le disque de l’élytre. Malacca.
AA. Fossettes latérales du prothorax grandes, bor-
dées extérieurement par un mince bourre-
let en carène qui, presque toujours, sur-
plombe le bord sur les côtes.
B. Elytres parcourues par quatre grosses côtes. Auro-foveala.
BB. Elytres lisses ponctuées-striées.
a. Fossettes du prothorax finement ponctuées
dans leur fond. Radians.
b. Fossettes du prothorax ayant la même ponc-
tuation que la surface; corps tout entier
d’un vert émeraude éclatant. Westwoodii.
BBB. Elytresayant seulement quelques points en
lignes, vertes, ornées de nombreuses fos-
settes ou impressions couleur de feu dont
les postérieures sont très-grandes. © Lottini.
BBBB. Elytres réticulées, parcourues par huit
côtes dont parfois quatre sont un peu plus
élevées.
C. Elytres ornées d’une impression latérale allant
du milieu à l'extrémité.
a. Impression latérale vert doré, étroite, élargie
en avant sur le disque. Jansoni.
b. Impression latérale rouge doré, large. Auro-plagiata.
CC. Elytres sans impressions, bronzé cuivreux ou
brun violacé; dessous du corps bleu foncé
ou vert bleuâtre, taché de rouge cuivreux
brillant. Instabilis.
a. Elytres vertes, dessous du corps doré. Incerta.
b. Elytres vert bronzé, fond de la réticulation
vert plus ou moins doré. Moluccana.
20. — C. ArroGans. Boisd. (nec. Cast. et Gory) Moluques N. Guinée.
Buprestis arrogans Boisd. Voy. autour du monde (d'Urville). T. IT.
Ins. Pag. 72.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 15
Elytres vertes ou vert-doré avec des impressions plus ou moins mar-
quées. {(Morty, Gilolo, Batchian, Goram, Arrow, Dorey.)
Var. A. C. Aurifera. Cast. et Gory. Mon. T. I. PI. 4, fig. 19.
Elytres vert foncé ou noirâtres avec des impressions dorées bien
marquées. (Kaioa, Céram, Java.)
Var. B. C. Impressicollis. Cast. et Gery. Mon. T. I. PI. 4, fig. 22.
Buprestis Chrysocælis. Boisd (1).
Elytres dorées, vert-doré ou vert bleutre, côtes droites, parfois
obsolètes, impressions peu marquées ou effacées. (Amboine,
Bourou, Célèbes.)
Var. C. Chalcophora Stevensii. Thoms. Arch. Ent. T. I. Pag. 432,
pl. 16, fig. 8.
Chalcophora Arouensis. Thoms. Arch. Ent. T. I. Pag. 433,
pl: 16, fie9:
Ponctuation fine, impressions du prothorax presque effacées;
élytres rouge-cuivreux, très-brillantes, impressions et côtes
obsolètes ou nulles; dessous vert ou rouge. (Iles Key ct
Arrow.)
Var. D. Elytres et dessous du corps bleu foncé à reflets bronzé, le reste
comme la var. C. (Iles Key et Arrow.)
Cette espèce est certainement la plus variable du genre; aussi ne suis-je
pas étonné que les anciens auteurs aient créé des espèces aux dépens de
chacune des variétés ; je suis surpris, par exemple, qu'un auteur moderne
ait donné deux noms à une seule des variétés.
La nombreuse suite d'individus réunis dans la collection du comte de
Mniszech ne laisse plus aucun doute quant à l'unité de l'espèce.
21. — C. Wazracer. H. Deyr. Amboine.
Long. 30 à 35, larg. 10 à 12 mill.
Doré, vert, ou bleuâtre, fosseltes du prothorax assez étendues el peu profondes ;
élytres parcourues par quatre grosses côtes lisses aplaties; suture large et élevée.
Tête déprimée, ayant une impression subcirculaire entre les yeux et un
(1) Voy. de l’Astrolabe, p. 69,
16 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
profond sillon divisant cette impression, antennes n’atteignant pas la base
du prothorax.
Prothorax du tiers plus large que long, en ligne légèrement arquée sur
les côtés, disque couvert de points écartés; ligne lisse du milieu atténuée
en avant et en arrière, limitée de chaque côté par un sillon -ponctué peu
marqué; fossettes latérales très-finement ponctuées dans leur fond.
Elytres subparallèles jusqu'aux deux tiers de leur longueur, puis atté-
nuées jusqu'à l'extrémité, finement ponctuées entre les côtes, la troisième
de celles-ci n’atteignant pas le bout de l’élytre.
Dessous bleu ou vert-bronzé clair; prosternum presque plan ponctné
dans son milieu.
22. — C. Mniszecau. H. Deyr. Goram. (PI. 1, fig. 4.)
Long. 30 à 38, larg. 411 à 13 mill.
Vert ou doré; fossettes du prothorax petites prolongées en avant; élytres à suture
large, parcourues par quatre grosses côles élevées.
Espèce voisine de la précédente mais bien distincte par les caractères
suivants :
Le prothoraæ est plus plan, plus élargi dans son milieu, plus fortement
ponctué; la ligne lisse du milieu plus élevée; les fossettes ont une toute autre
forme et sont séparées du bord latéral par un large bourrelet aplati forte-
ment ponctué.
Les élytres sont plus larges en arrière, les côtes moins aplaties.
Dessous vert brillant ou vert doré; prosternum parcouru par un profond
sillon rugueux.
23. — C. Æxngo-viozaceAa. H. Deyr. Ile Key.
Long. 35, larg. 12 mill.
Elytres d'un bronxé-violet foncé et brillant, parcourues par quatre grosses côtes
lisses, sulure large et élevée, dessous, tête et prothorax d'un noir bleuûtre.
Très-voisine de la précédente, dont peut-être elle n’est qu'une variété ;
pourtant elle en diffère notablement, par les fossettes du prothorax qui sont
plusrondes, plus creuses et plus rapprochées du bord latéral; la ponctuation
BUBRESTIDES DE LA MALAISIE. Jr,
est aussi un peu moins marquée; enfin la couleur est tellement différente
que ne possédant qu’un individu de cette espèce, je dois provisoire-
ment la séparer jusqu'à ce que de nouveaux exemplaires viennent
éclairer les doutes.
24. — C. Virini-micaxs, H. Deyr. Bornéo, Malacca.
Long. 25 à 32, larg. 9 à 12 mill.
Robuste, vert métallique clair et brillant; élytres ornées de deux ou trois taches
de feu ou dorées, parcourues par huit côtes dont quatre bien marquées, les autres
plus ou moins en réseau; têle rouge ou dorée.
Tête déprimée, fortement ponctuée, parcourue dans son milieu par un
courtet profond sillon terminé brusquement en avant et en arrière; antennes
grèles.
Prothorax tropézoïdal, à peine plus large que long en avant, d'un bon
tiers plus large en arrière, droit sur les côtés, ayant parfois quatre impres-
sions, souvent deux, les postérieures, qui sont toujours un peu plus mar-
quées; il est assez fortement ponctué sur toute sa surface, rugueux sur les
côtés, avec des traces seulement de ligne lisse au milieu.
Elytres larges, parallèles dans leur moitié antérieure, atténuées ensuite
jusqu’à l'extrémité, arrondies aux épaules et dépassant notablement le pro-
thorax, finement ponctuées dans le fond du réseau qui semble formé de
gros points obsolètes; ce réseau parfois bien marqué à la base seulement,
le reste des élytres parcouru par les huit côtes dont quatre alternantes dis-
paraissent dans la ponctuation générale vers l'extrémité; elles sont ornées
chacune de trois taches plus ou moins dorées parfois peu visibles, situées :
l'une sous l'épaule, la seconde sur le disque, un peu plus bas que la pre-
miere, la troisième très-grande, aux deux tiers environ de la longueur un
peu sur le côté.
Dessous du corps doré-cuivreux, fortement ponctué; prosternum couvert
de points enfoncés.
25. — C. Fucara, Dej. Cat. Java.
Chrys. Arrogans. Cast. et Gory. Mon. T. I. PI. 4, fig. 21.
Je restitue à cette espèce le nom imposé par Dejean, attendu que MM. de
Castelnau et Gory ont fait erreur en la rapportant au Buprestis Arrogans
de Boisd. (Voir le n° 20.)
ANNALES SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. VIII. 3
18 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
26. — C. Purrureo-1mrressa, H. Deyr. Malacca (Pinang), Siam.
Long. 95, larg. 9 mill.
Vert sombre olivâlre, peu brillant, élytres parcourues par des stries profondes,
ornées chacune de deux impressions d'un rouge pourpré; écusson doré, brillant.
Tête assez fortement excavée, parcourue par un profond et étroit sillon
longitudinal, limité en avant du front par une impression transversale peu
profonde.
Prothoraxz d'un quart plus large que long en arrière, droit sur les
côtés; impressions latérales tranversales situées assez en arrière ; disque
finement ponctué avec une ligne lisse au milieu ; côtés rugueux et iné-
gaux.
Elytres parallèles jusqu'aux deux tiers postérieurs, puis atténuées
jusqu’à l'extrémité; stries formées de gros points entremèlés d’autres plus
petits épars ça et là mais plus nombreux dans le fond des premières; im-
pressions pourprées situées, l’une sur le disque de l'élytre au tiers antérieur,
l’autre vers le bord externe aux deux tiers de la longueur.
Dessous du corps un peu plus clair que le dessus, fortement ponctué.
prosternum couvert de points enfoncés.
Observation. — Parfois le prothorax est légèrement plus clair que lesély-
tres; les taches antérieures de ces dernières peuvent disparaître en partieet
je ne serais pas étonné qu'il y eut des individus ayant une petite tache
impressionnée sous-humérale et d’autres sans aucune tache pourprée.
27. — C. Rosusra, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 20 à 25, larg. 7 à 9 mill.
Trapue, vert bronxé ou doré peu brillant; élytres parcourues par des lignes de
gros points, ornées chacune de trois grandes impressions d'un rouge cuivreux.
Tête bleue en arrière des yeux, large, excavée, lisse, ponctuée finement
sur toute sa surface, parcourue par un profond et étroit sillon longitudinal
qui s’arrète en avant dans un sillon transversal assez large et peu pro-
fond.
Prothorax d'un quart plus large que long, peu rétréci en avant, droit
sur les cotés; il existe deux légères dépressions latérales en avant du milieu
et deux petites fossettes longitudinales ovalaires finement granuleuses situées
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 19
vers les angles postérieurs ; il est couvert d’une ponctuation assez serrée
laissant une ligne lisse au milieu et deux autres de chaque côté, un peu
moins ponctuées que le fond, ces trois lignes souvent d’une couleur plus
sombre.
Elytres dépassant peu le prothorax aux épaules, parallèles dans leurs deux
tiers antérieurs, finement ponctuées sur toute leur surface, les pointsformant
les stries toujours assez gros et ombiliqués ; quatre des intervalles un peu
élevés, surtout vers l'extrémité où trois d’entr'eux forment de véritables côtes
étroites; elles sont ornées chacune de trois impressions cuivreuses dont l'une
sous-humérale, l'autre plus grande sur le disque antérieur, la troisième
plus grande encore située après le milieu vers le bord externe, séparée de
celui-ci par le quatrième intervalle costiforme.
Dessous bleu ou bronzé, fortement ponctué; prosternum couvert de points
enfoncés assez serrés.
Il existe une variété dont les impressions sont de la couleur du fond des
élytres, et les lignes du prothorax d’un vert sombre sur un fond cuivreux.
28. — C. Rurtrrons, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 30, larg. 11 mill.
Vert-bronxé olivâtre; front et dessous du corps d'un rosé mélallique brillant;
élytres parcourues par quatre côtes élevées, ornées chacune de deux impressions
bleuâtres.
Téte fortement déprimée, creusée au centre, au point de jonction du
sillon longitudinal et d’un petit bourrelet transversal situé en avant du front;
espace compris entre les yeux d’un rosé métallique, restant de la tête vert.
Prothorax d'un quart plus large que long, rétréci en avant, presque
droit sur les côtés mais un peu plus oblique en avant qu’en arrière; couvert
d’une ponctuation fine sur le disque, rugueuse sur les côtés; il existe une
ligne lisse au milieu et deux petites impressions vers les angles posté-
rieurs.
Elytres parallèles dans leurs deux tiers antérieurs, arrondies aux épaules,
parcourues par quatre côtes lisses dont les intervalles sont occupés par des
lignes irrégulières de gros points entremèlés de plus petits; les deux impres-
sions sont finement ponctuées et situées, l'une sur le disque antérieur, l'autre
après le milieu vers le bord externe.
Dessous du corps ponctué d’une manière assez serrée, d’un rosé métal-
lique vif, surtout sous le prothorax, le milieu du sternum et de l'abdomen,
20 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
un peu mélangé de reflets verdatres sur les autres parties; prosternum
creusé dans dans son milieu, fortement ponctué sur toute sa surface.
Cuisses intérieurement, tibias et tarses, verts ou bleuâtres.
29. — C. Exrmra, Cast. et Gory.
Chrysodema eximia Cast. et Gory. Mon. T. I, pl. 2, fig. 9.
30. — C. Mazacca, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 30, larg. 41 mill.
Atténuée, doré ou vert métallique en dessus, pourpré ou simplement cuivreux en
dessous ; prothorax sans fossel'es, presque aussi large 4 la base que Les élytres, celles-
ci parcourues chacune par quatre côles dont les deux externes envahies par la ponc-
tuation du fond.
Tête excavée et sillonnée au milieu, fortement ponctuée.
Prothorax robuste, rétréci en avant, presque droit sur les côtés avec une
légère gibbosité sur le bord latéral entre le milieu et l'angle postérieur ; dis-
que finement et profondément ponctué, parcouru au milieu par une ligne
lisse; côtés subrugeux, une ligne de points confluents, à une petite distance
du bord latéral en arrière, remplace les fossettes qui existent chez ses con-
génères.
Élytres à peine plus larges que le prothorax, atténuées à partir du milieu,
finement et régulièrement ponctuées sur toute leur surface, les deux côtes
internes seules lisses ; il existe quelques rides sur le disque, lesquelles joi-
gnent la première à la seconde côte; on aperçoit eu outre les vestiges de
deux impressions, l'une sur le disque antérieur, l’autre après le milieu un
peu vers le bord externe.
Dessous du corps couvert d’une ponctuation serrée; prosternum creusé,
couvert de points rugueux dans son milieu; tarses et tibias verts.
La couleur du dessous semble suivre celle du dessus en conservant tou-
jours une teinte plus chaude; ainsi l'exemplaire doré est pourpre-violace
en dessous, le vert est simplement rouges-cuivreux avec des reflets verdâtres.
31. — C. Auro-roveara, Guér. Bourou, Amboine, Céram.
Buprestis auro-foveata Guér. voy. autour du monde (Duperrey). —
TIns. p. 64, :pl. AT, fig.
Chrysod. auro-foveata, Cast. et Gory. T. I, pl: 2, fig. 5.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 21
Var. A. Dessus et dessous entièrement vert-doré éclatant. Z. Arrow.
32. — C. Ranians, Guér. Bourou, Amboine.
Buprestis radians, Guér. voy. aut. du monde (Duperrey), page 65.
Chrysodema radians Cast. et Gory. Mon. T. I, pl. 1, fig. 3.
Evides lœvipennis Dej. Cat. (nec Cast. et Gory).
33. — C. Wesrwoopnr, H. Deyr. 1. Bourou.
Long. 26, larg. 10 mill.
Vert éméraude brillant sur les élytres et les palles ; prothorax et dessous du corps
vert-doré.
Téte ayant une impression peu profonde qui occupe tout l'espace compris
entre les yeux, impression parcourue par un profond sillon longitudinal,
creusée en avant d’une profonde fossette qui est séparée de l'épistome par
une carêne rugueuse; elle a quelques points épars dans la dépression et
une fine ponctuation en arrière des yeux.
Prothorax plus large que long, coupé obliquement sur les côtés en avant
puis droit dans sa moitié postérieure; couvert d’une ponctuation assez forte
irrégulièrement espacée, un plus serrée de chaque côté de la ligne lisse mé-
diane ; fossettes latérales assez grandes, ponctuées comme le reste de la sur-
face, ayant une petite élévation bien marquée, au milieu vers le bord
latéral.
Élytres lisses et brillantes, parcourues par des lignes de très-petits points
irréguliers, ces points souvent doubles vers les bords et l'extrémité.
Prosternum étroitement eanaliculé dans son milieu; le fond du canal
ponctué,les bords lisses et arrondis; tarses vert-dorés : abdomen éehancré par
une très-étroite fissure anguleuse chez l1 Q
N'ayant vu que deux individus de cette espèce je n'oserais affirmer
qu'elle n’est pas une variété de la précédente; elle en diffère pourtant par
plusieurs caractères; elle est plus lisse, plus brillante, d’une autre couleur,
les fossettes du prothorax sont surtout différentes.
34. — C. Lorini, Boisd. N. Guinée.
Buprestis Lotini Boisd. voy. aut. du monde (d'Urville) ns. PA 71;
Chrysodema Lotini Cast. et Gory. Mon. T. I, pl. 4, fig. 20.
22 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
35,2 —7 C:-Jansonn, H--Deyr..N:Guinée.
Long. 33, larg. 12 mill.
Vert-doré brillant ; élytres parcourues par huit côtes dont quatre ussex bien mar-
quées, les autres souvent confuses et formant un réseau ; une longue impression
latérale et deux autres plus petites sur le disque de chaque élytre.
Tête creusée en avant, sillonnée au milieu; surface d’un violet sombre;
ponctuation vert-doré. -
Prothorax oblique sur les côtés, plus fortement en avant à partir du
milieu ; carènes latérales des fossettes ne dépassant pas les bords latéraux ;
surface violacée, ponctuation d’un vert clair brillant : fossettes assez pro-
fondes d'un doré verdûtre.
Élytres n'ayant que les quatre côtes plus marquées et l'intermédiaire
suturale entières, les autres formant un réseau irrégulier qui couvre le
disque antérieur; impression latérale comprise entre la troisième et la
quatrième côte élevée, s'étendant de l'extrémité jusqu'au milieu où elle
s’unit à la seconde discale; la première d'environ deux millimètres de
diamètre, située en avant au quart de la longueur un peu vers la su-
ture; côtes à reflets violacés, fond de la ponctuation, de la réticulation et
des impressions vert brillant, côte externe élevée en carène d’un vert
bleuètre.
Dessous vert-doré brillant; tarses de même couleur; prosternum forte-
ment canaliculé et rugueux dans son milieu, sillonné transversalement en
avant.
Je dédie cette espèce à M. Janson, entomologiste distingué de Londres
et possesseur de la plus riche collection d'Elatérides qui existe.
36. — C. AuRo-PLAGIATA, H. Deyr. 1. Banca et Bornéo.
Long. 28, larg. 10 mil].
Bron3é plus ou moins obscur; élytres réticulées, ornées chacune d'un petit point
sur le disque antérieur et d'une large impression latérale postérieure dorés.
Tète impressionnée, creusée en avant et sillonnée dans son milieu comme
toutes les espèces de ce groupe, de couleur sombre.
Prothorax oblique sur les côtés antérieurs, droit en arrière jusqu'aux
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 23
angles postérieurs, ceux-ci un peu aigus; carène latérale des fossettes
débordant plus ou moins les côtés ce qui influe sur la forme générale qui
est plus ou moins large ; surface sombre, fortement ponctuée, les points plus
serrés sur les côtés de la ligne lisse médiane; fossettes assez grandes, fine-
ment et profondément ponctuées, dorées dans le fond.
Elytres couvertes d'un réseau assez régulier au milieu duquel on
distingue les côtes dont quelques-unes plus fortes, surtout la latérale
qui est élevée en carène arrondie; réseau finement ponctué sur sa
surface; impression latérale comprise entre la quatrième et la huitième
côte à partir du milieu jusqu’à l'extrémité; intervalle entre la carêne
latérale et le bord, un point enfoncé sur le disque antérieur, un autre
sous-huméral ainsi que la ponctuation foncière du réseau d’une belle cou-
leur dorée.
Dessous du corps fortement ponctué, vert métallique ou doré ; proster-
num fortement creusé, rugueux dans son milieu et en avant; tarses vert
bleuâtre foncé.
37. — C. Ixsrasius, H. Deyr. Gilolo.
Long. 30, larg. 10 1/2 mill.
Bronxé cuivreux ou violet foncé en dessus ; bleu foncé uniforme ou bleu-verdätre
mêlé de reflets et de taches pourprés en dessous ; élytres striées, subréticulées.
Tête impressionnée, sillonnée au milieu, rouge ou violette.
Prothorax oblique sur les côtés en avant, droit ou mème rentrant un peu
en arrière jusqu'aux angles postérieurs, ceux-ci aigus; partie la plus large
bordée par la carène externe des fossettes latérales ; surface couverte de
points épars et irréguliers, une ligne bordée de points plus serrés sur le
disque.
Elytres striées, les stries formées par de gros points peu profonds et
ruguleux dans leur fond ; quatre des intervalles un peu relevés en côtes sur
chacune, tous plus ou moins réunis en réseau sur le disque ; côte externe
relevée en carène mousse.
Prosternum largement canaliculé et rugueux dans son milieu, ses bords
étroits et lisses; bords des segments et milieu de l'abdomen ainsi que di-
verses autres parties du corps et genoux d’un rouge pourpré chez les indi-
vidus bronzés ; dessous entièrement bleu foncé chez les individus violacés en
dessus ; extrémité de l'abdomen étroitement et profondément échancrée en
demie ellipse chez la ©.
24 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
38. — C. IncerTA, H. Deyr. 1. Waigiou.
Long. 28, larg. 10 mill.
Vert-bleuâtre en dessus ; fossettes du prothorax, intervalles entre les côtes lalé-
rales des élytres et dessous du corps d'un doré éclatant.
Tête impressionnée, creusée en avant et sillonnée au milieu.
Prothorax oblique sur les côtés en avant, presque droit en arrière, cou-
vert d’une ponctuation écartée, celle-ci un peu plus serrée sur les côtés de la
ligne lisse élevée du milieu ; ponctuation des fossettes plus fine, ces dernières
ayant une élévation plus lisse que leur fond.
Elytres parcourues chacune par huit côtes dont quatre un peu plus éle-
vées; l'externe en carène bleuàtre, les intermédiaires un peu irrégulières
formant un réseau sur le disque, les intervalles sont finement et irrégulière-
ment ponctués; l'espace entre le bord et la carène latérale ainsi qu'une par-
tie de l'extrémité des élvtres entre les côtes sont d'un doré brillant.
Dessous du corps doré brillant: prosternum largement canalieulé et
rugueux au milieu, ses bords lisses ; genoux vert-bleuâtres ; abdomen échan-
cré comme chez le précédent, dans la Q.
39. — C. Mozuccana, H. Deyr. Amboine, Morty, Ternate, Célèbes,
Gilolo.
Long. 25 à 33, larg. 8 à 11 mill.
Réticulée, vert brongé en dessus ; bord des élytres, fond des fossettes prothoraci-
ques, ponctuation générale et dessous du corps plus où moins vert ou doré vif.
Voisinede la Chry. Rouxii de la Monographie de MM. Cast. et Gory,
mais bien distincte par les fossettes prothoraciques plus marquées et la
réticulation des élytres plus grosse et plus large.
Tête sombre, impressionnée, creusée en avant et sillonnée au milieu,
plus finement ponctuée que chez la Rouxii.
Prothorax oblique sur les côtes en avant droit en arrière, fortement ponc-
tué, ligne lisse du milieu plus ou moins élevée en carène; fossettes laté-
rales brillantes, ponctuées comme le reste de la surface avec une élévation
au milieu.
Élytres couvertes d’un réseau d'où se détachent huit côtes dont quatre
plus élevées surtout l’externe, presque toujours les côtes plus apparentes
que la réticulation, celle-ci et celles-là d'un vert plus où moins sombre;
CODES AT TL
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE: 25
fond de la ponctuation, intervalle entre le bord et la côte externe, parfois
un point enfoncé sur le disque antérieur, quelques intervalles de côtes laté-
rales en arrière, et quelquefois un point enfoncé après le milieu, toutes ces
parties d’un vert clair ou d’un doré vif.
Dessous du corps fortement ponctué; prosternum canaliculé et rugueux
au milieu ; le tout vert ou doré plus ou moins éclatant ou un peu mélangé
de vert sombre, surtout sur l'abdomen et les pattes; abdomen de la ©
échancré cireulairement.
G. FIREDOT@ENIEHA, H. Deyr.
Tête fortement creusée entre les yeux, sillonnée étroitement
au milieu, front moins large que chez les Crysodema.
Épistome étroit fortement échancré, les angles antérieurs
sub-aigus, dirigés en avant.
Antennes variables mais généralement moins longues que
chez les Chrysodema.
Prothorax plus ou moins élargi en arrière, finement sillonné
au milieu.
Écusson petit, en trapèze.
Élytres épineuses sur les côtés postérieurs; le plus souvent
parallèles en avant, parfois élargies aux épaules; armées sur
leurs bords inférieurs d’une petite dent, située à l'extrémité du
lobe des épipleures.
Prosternum non sillonné et plan, ayant en arrière un lobe
médian bien marqué qui seul est inséré entre les branches du
mésosternum. (Voir pl. IV, fig. 4.)
Premier segment de l’abdomen jamais sillonné, seulement
aplati en avant; dernier segment échancré chez les &, à peine
visiblement échancré chez les ©.
Pattes assez longues; cuisses robustes, tibias grèles; Tarses
plus grêles que chez les Chrysodema.
Observation. — Je décrirai toutes les espèces de ce groupe d’après
les © attendu que les sont excessivement rares et que j'en possède très-
ANNALES SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T. VIN. k
26
peu ; du reste comme pour certaines espèces il est arrivé 46 ou 50 exem-
plaires © sans un seul G', ce dernier sexe devient moins important à dé-
crire; je me bornerai à mentionner les différences qui existent entre les
sexes, quand elles porteront sur d’autres caractères que la taille (le G' étant
toujours plus petit) ou l'échancrure de l'abdomen (qui est seulement un peu
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
plus prononcée chez le G° mais qui existe aussi chez les ©).
À. Prothorax vert métallique ou doré, sans lignes
ou taches métalliques claires sur les côtés.
a. Élytres entièrement dorées ou vert-dorées, dila-
b.
C.
d.
tées aux humérus ; dessous du corps rouge
pourpré éclatant.
Étytres vert foncé à peine métallique sur le
disque, dorées sur les côtes
Élytres cuivreux sombre, prothorax doré, tête
et pattes bleu clair.
Elytres vertes; prothorax pourvu de deux ca-
lus latéraux postérieurs.
AA. Prothorax de couleur sombre avec des lignes
ou des taches latérales dorées.
B. Élytres unicolores,sauf parfois le rebord latéral
a:
b.
sous l'épaule.
Tête très-ponctuée, sillon médian peu profond.
Tête peu ponctuée, sillon médian très-pro-
fond.
BB. Élytres ornées de lignes métalliques ou testa-
cées longitudinales.
C. Elytres ornées d'une bordure dorée et de traces
de lignes semblables sur le milieu et à l'ex-
trémité.
CC. Elytres sans bordure plus claire, ornées cha-
cune d’une ligne médiane métallique, cette
ligne parfois testacée chez le Œ.
D. Tête entièrement sombre, finement rugueuse,
taches latérales du prothorax étroites; c
inconnu.
DD. Épistome doré.
a.
Taches du prothorax larges touchant le bord,
lignes des élytres métalliques chez le G' et
la ©.
Sumpluosa.
Aurolimbata,
Cuprea.
Callosicollis.
Curta.
Mirabilis.
Chryso-limbata.
Lineata.
Chrysostoma.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 27
b. Taches du prothorax étroites ne touchant pas le
bord, lignesdes élytres testacées chez le . Chrysogramma.
DDD. Front doré taches du prothorax linéaires,
lignes des élytres testacées chez le G°. Chrysifrons.
40. — I. Sumpruosa, Cast. et Gory.
Chrysodema Sumptuosa Cast. et Gory, Mon. T. I, pl. 1, fig. 1.
41. — I. Auro-L1MBATA, H. Deyr. I. Batchian, (pl. 1, fig. 5.)
Long. 40, larg. 14 mill.
Robuste, vert foncé sur le disque des élytres, dorée vers les bords et sur le protho-
rax ; rouge-cuivreux éclatant en dessous; palles verles.
Voisine d'I. Sumptuosa.
Tête bronzé-cuivreux avec un profond sillon entre les yeux; front étroit
de la largeur de l'œil.
Prothorax rétréci en avant, angles antérieurs droits, côtés fortement
sinueux en arrière de ces angles; disque lisse, parsemé de petits points
écartés, parcouru dans son milieu par un fin sillon creusé seulement à la
base ; côtés très-rugueux, inégaux, déprimés en arrière.
Élytres un peu plus larges que le prothorax aux épaules, diminuant lé-
gèrement jusqu'aux deux tiers, plus fortement ensuite de là à l'extrémité
qui est un peu arrondie ; chacune est parcourue par une forte côte longeant
le bord externe dans toute sa longueur, et par trois autres bouts de côtes
moins prononcés situés vers l’extrémité, l’externe dépassant le milieu, les
autres de moitié plus courtes ; elles sont couvertes de points assez gros sur
les côtés, plus petits et plus espacés à mesure qu’ils avancent sur le disque
qui est lisse.
Dessous finement ponctué sur l'abdomen et les côtés de la poitrine, mi-
lieu de celle-ci et base du premier ayant seulement quelques petits points
très-écartés ; prosternum complètement lisse.
42. — I. Currea, H. Devyr. 1. Céram.
Long. 98, larg. 8 1/2 mill.
Étroite et allongée ; élytres cuivreux-sombre ; prothorax doré, tête et dessous bleu-
verdâtres à reflets cuivreux ; pattes et écusson bleu clair.
Tête rugueuse, creusée entre les yeux, parcourue par un profond sillon,
28 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
celui-ci interrompu au milieu par deux petits tubercules qui se rejoignant
au sommet isolent ainsi un gros point sur le vertex.
Prothorax à peine d'un quart plus large que long, rétréci en avant,
sinueux sur les côtés, parcouru par un fin sillon creusé en arrière; toute la
surface est couverte d'une très-fine granulation visible seulement à la loupe
et qui lui donne un aspect d'or moulu; il est en outre fortement ponctué,
les points serrés seulement sur les côtés.
Élytres anguleusement arrondies aux épaules, curvilinéairement rétrécies
de là jusqu’à l'extrémité ; couvertes d’une ponctuation forte et écartée mêlée
de rides sur le disque avec quelques vestiges de côtes à l'extrémité, dents
des bords latéraux postérieurs peu nombreuses.
Dessous du corps finement granuleux sur les côtés, couvert au milieu de
points enfoncés ; pattes finement granuleuses.
43. — I. Cazcosicozis, H. Deyr. Amboine.
Long, 29, larg. 10 mill.
Courte, élytres larges ; vert foncé en dessus à reflets dorés, dorée en dessous ; pro-
thorax fortement sillonné sur les côlés vers la base, ces sillons limitant deux calus
latéraux.
Tête rugueuse, médiocrement impressionnée en avant, plus creuse sur
le vertex, sillon central très-marqué; impression anguleuse en arrière et
noire, restant de l'occiput finement ponctué et vert.
Prothorax rétréci en avant, oblique sur les côtés antérieurs puis décri-
vant une courbe assez forte jusqu'aux angles postérieurs; parcouru par un
fin sillon médian creusé en arrière, et par deux larges sillons latéraux limi-
tant les calus latéraux postérieurs ce qui lui doune une grande analogie de
forme avec celui de la Catoxantha Bicolor ; il est couvert d’une ponctuation
assez écartée sur le disque et les calus, très-serrée sur les côtés et dans les
sillons latéraux, mais laissant une espèce de plaque lisse latérale en arrière
des angles antérieurs.
Élytres assez larges aux épaules, parallèles jusqu'aux deux tiers, où ré-
side leur plus grande largeur, puis rétrécies directement jusqu’à l'extrémité
où elles sont conjointement et étroitement arrondies; dentelure postérieure
assez petite occupant à peine un cinquième de la longueur ; elles sont cou-
vertes d’une fine ponctuation disposée en stries avec quelques dépressions
ridées à la base et un sillon latéral rugueux en dessous de l'épaule, ce der-
nier espace parfois un peu doré.
Dessous du corps couvert de points épars (sauf les côtés de la poitrine et
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 29
de l'abdomen qui dans toutes les espèces du genre sont très-finement ponc-
tués); prosternum et milieu de la poitrine lisse.
44. — I. Curra, H. Deyr. I. Batchian.
Long. 26, larg. 9 mill. 4
Courte, bronxé violacé en dessus, doré verdûtre en dessous, bords latéraux du pro-
thorax et bord antérieur des élylres sous l'épaule dorés.
Tête excavée sur le front, fortement ponctuée, sillon médian relativement
peu profond mal limité et se confondant avec l’excayation qui est très-pro-
noncée en arrière. |
Prothorax court, rétréci en avant, en ligne un peu courbe sur les côtés ;
sillon médian fin, peu marqué en avant, très-creux en arrière ; il est orné
de deux taches dorées latérales qui n’atteignent pas le bord antérieur et
séparées du disque en arrière par deux profonds sillons basilaires ; ponctua-
tion générale fine et éparse, taches dorées rugueusement ponctuées.
Elytres angulairement arrondies aux épaules, subparallèles dans leurs
deux tiers antérieurs, rétrécies en ligne un peu courbe en arrière ; dente-
lure postérieure assez fine; elles sont lisses, ponctuées en stries antérieure-
ment, les lignes de points se confondant complètement en arrière où il
n'existe plus aucun vestige linéaire ; un profond et étroit sillon rugueux existe
sous l'épaule s'étendant jusqu'à la moitié de la longueur de l’élytre, le bord
de celle-ci, correspondant au sillon, lisse et brillant, tous deux d’un doré vif.
Dessous du corps finement ponctué presque partout sauf le milieu de la
poitrine et le prosternum qui sont lisses avec quelques points très-écartés ;
cuisses antérieures et médianes ainsi que les genoux d’un vert bleuâtre.
45. — I. Miramiis, Gory. Péninsule de Malacca, Sumatra, Bornéo.
Chrysodema Mirabilis Gory. Mon. supp. T. IV, p. 67, pl. 12, fig. 67.
46. — I. Cxryso-LimBaTA, H. Deyr. Célèbes (Ménado)
Long. 28 à 35, larg. 8 à 10 472 mill.
Vert sombre; tête noire en-dessus; prothorax noir en avant, orné latéralement de
deux grandes taches dorées; élytres bordées latéralement par une bande assex large
d'un doré vif ou verdätre; dessous vert ou vert-doré.
Tête creusée sur le front, parcourue au milieu par un étroit et profond
sillon, ce sillon flanqué par deux petites élévations obliques peu prononcés ;
30 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
partie creusée, assez fortement, occiput finement ponctués ; antennes noires,
les trois premiers articles vert sombre.
Prothorax un peu élargi d'avant en arrière, presque droit sur les côtés,
ceux-ci ayant en avant une petite plaque lisse tout à fait latérale; disque
lisse assez finement et peu densement ponctué; côtés rugueux; il est par-
couru par trois sillons, dont l’un entier au milieu du disque très-fin en
avant, plus fort et plus creux en arrière; les deux autres un peu arqués en
dedans, bordant la partie rugueuse des côtés; les taches latérales dépassent
ces sillons sur le disque, mais n’atteignent pas le bord antérieur.
Elytres plus larges que la base du prothorax, arrondies aux épaules, pa-
rallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies en ligne presque droite en
arrière, très-étroitement arrondies au bout et denticulées latéralement dans
leur tiers postérieur; elles sont striées faiblement, la ponctuation des stries
entremélée et disparaissant dans une ponctuation générale aussi forte que
la première sur les côtés, absolète sur le disque sutural qui est assez lisse et où
les lignes régulières de points sont assez apparentes; on aperçoit en arrière
quelques vestiges de fines côtes, et une, assez prononcée au milieu, longeant
le bord latéral; ce dernier est doré assez largement dans toute sa longueur,
on voit en outre des vestiges d’une bande semblable partant de l'épaule et
atteionant l'extrémité, mais celle-ci est très-interrompue en avant et sur le
disque, parfois elle disparait complétement.
Dessous entièrement vert ou vert-doré; ayant une ponctuation assez
dense qui devient très-finement rugueuse à la base de chaque segment abdo-
minal et envahit complétement le dernier; pattes assez densément ponctuées;
prosternum lisse très-éparsement et finement ponctué.
4721: LINEATA, H, Deyr, Péninsule de Malacca.
Long. 98, larg. 8 mill.
Acuminée, vert très-foncé vif et brillant sur les élytres, bleu foncé sur le protho-
raæ, côtés de ce dernier cuivreux-rosés mat; les premières parcourues de l'épaule à
l'extrémité par une très-étroite ligne rosée métallique ; dessous vert-doré.
Téte bleu-noirâtre à reflets cuivreux sur les carènes sus-antennaires et
l'épistome, peu excavée, finement rugueuse; sillon médian étroit en avant,
formant un gros point enfoncé en arrière du front; épistome séparé du
front par un sillon; mandibules noires.
Prothorax étroit et allongé, à peine d’un quart plus large que long, peu
rétréci en avant, sinueux latéralement, sillonné sur les côtés du bord anté-
rieur ; sillon médian prononcé surtout en arrière; il est couvert d’une très-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 31
fine granulation visible seulement à la loupe et d'une ponctuation assez
grosse et très espacée ; la tache cuivreuse des côtés est finement granuleuse,
ne couvre pas l'angle postérieur ni le bord antérieur qu'elle n’atteint pas,
et ne touche le bord latéral que vers le milieu.
Ecusson rosé métallique ainsi que le fin bord antérieur des élytres.
Elytres acuminées à partir du milieu, épineuses à l'extrémité, les dents
postérolatérales assez fortes et épineuses; elles sont ponctuées en stries
irrégulières, avec une côte latérale et une autre à l'extrémité bordant exté-
rieurement la ligne rose métallique qui est creusée en gouttière dans cette
partie ; cette ligne commence en dedans de l'épaule, est étroite, régulière
dans tout son parcours, finement et irrégulièrement ponctuée, elle aboutit
à l'extrémité près de la suture où elle rejoint sa congénère de l’autre
élytre.
Dessous du corps finement granuleux, excepté sur le milieu qui est lisse
ainsi que le prosternum avec quelques très-petits points peu profonds ; partie
supérieure des cuisses de la couleur des élytres, partie inférieure vert
doré.
48. — I. CarysosromA, H. Deyr. Péninsule de Malacca, Siam.
Long. 16 à 24, larg. 5 à 8 mill.
Assez large, vert sombre à reflets violets ; côtés du prothorax largement, épistome
et ligne médiane des élytres d'un doré rougeûtre ou verdâtre ; dessous vert-doré ;
tarses vert-bleuûtres.
Tête fortement excavée, excavation couverte de très-gros points enfoncés ;
sillon médian large et profond; occiput ayant quelques points fins et épars ;
mandibules vertes.
Prothorax en carré un peu transversal, un peu oblique sur les côtés dans
son quart antérieur, puis plus droit jusqu'aux angles postérieurs; sillon
médian prononcé en arrière; ponctuation du disque peu serrée, celle des
côtés finement rugueuse sur les espaces dorés, ceux-ci ayant une dépres-
sion plus ou moins prononcée vers le tiers postérieur.
Ecusson plus clair que le fond des élytres, celles-ci fortement ponctuées
striées avec quelques rides transversales; lignes dorées qui les parcourent
assez larges, ayant la même ponctuation que le fond, sauf à l'extrémité où
elles sont plus finement ponctuées de points un peu serrées; elles sont pa-
rallèles dans au moins leurs deux tiers antérieurs; épines latérales assez fortes,
celles de l'extrémité très-petites.
32 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessous finement granuleux; prosternum lisse ayant quelques points
épars un peu plus serrés en avant;
et Q de cette espèce ayant les bandes des élytres métalliques.
49, — I. Carysocramma, H. Deyr. Bornéo.
Long. 16 à 24, larg. 5 à 8 mill.
Assez large, vert sombre; côlés du prothorax étroitement, épistome, ligne médiane
largement, suture très-finement et écusson d'un beau rouge cuivreux; dessous du
corps doré, tarses vert bleuâtre; ayant les lignes des élytres testacées.
Voisine de la précédente, mais bien distincte par plusieurs caractères,
qui ressortent de la comparaison des deux diagnoses et qui se complètent
ainsi :
La tête est peu à près semblable; chez celui-ci le prothorax est oblique
sur les côtés dans ses deux tiers ou au moins la moitié antérieurs, puis droit
jusqu'à la base; les espaces dorés latéraux sont plus étroits, plus rugueux,
ne touchent pas le bord et semblent être la continuation des bandes des
élytres; ces dernières sont plus régulièrement arrondies de la base à l'ex-
trémité, les bandes sont un peu plus larges et leur couleur plus rouge.
La comparaison attentive des © donne déjà toute certitude sur la diffé-
rence des deux espèces, mais cette certitude devient d’une évidence incon-
testable quand on possède les @', les bandes des élytres étant testacées
chez celui de cette espèce, tandis qu'elies sont métalliques chez celui de la
précédente.
50. — I. Carvsirrons, H. Deyr. Péninsule de Malacca, Sumatra.
Long. 19 à 27, larg. 6 à 8 mill.
Vert-sombre brillant, parfois bleuâtre sur la tête et le prothorax; une bande
dorée étroite de chaque côté de ce dernier, une plus large sur chaque étytre, dorée
chex la ® , cette bande est testacée chez le Œ', parfois un peu dilatée vers la base et
métallique à l'extrémité.
Intermédiaire pour la forme entre . Lineata et £. Chrysostoma.
Tête dorée en avant, fortement ponctuée, profondément sillonnée au mi-
lieu, le sillon ayant de chaque côté en arrière deux petits tubercules analo-
gues à ceux qui isolent le gros point enfoncé chez l'I. Cuprea.
Prothorax un peu rétréci en avant subsinueux sur les côtés avec une
petite angulaison en avant du milieu; bandes dorées parfois peu apparentes,
s’'approchant du bord latéral seulement en avant; sillon médian bien mar-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 3
qué,; surface ayant des points enfoncés ue ces points plus rapprochés
et un peu confluens sur les côtés.
Elytres subparallèles jusqu'à un peu plus de la moitié, un peu moins
acuminées que chez I. Lineata; dents latérales assez fortes; extrémité
uniépineuse; couvertes de points assez gros peu réguliers disposés en stries
irrégulières, ponctuation obsolète vers la partie scutellaire; elles ont une
côte latérale et deux autres bouts de côtes à l'extrémité, le sutural un peu
plus allongé; les bandes sont assez larges, parfois mal limitées.
Dessous du corps vert-doré; prosternum aplati, ayant quelques points en-
foncés; cuisses en dessus vert foncé comme les élytres.
G. PARACUPTA, H. Deyr.
Tête déprimée entre les yeux, parfois un peu creusée.
Epistome assez étroit, échancré en avant.
Antennes longues et peu robustes toujours testacées ou brun
clair.
Prothorax de forme variable, toujours assez long, parfois
incliné en avant; sillonné plus ou moins fortement au milieu;
souvent orné d’'impressions pulvérulentes aux angles ou sur les
côtés.
Élytres parallèles, denticulées en arrière; ayant de grosses
côtes lisses, ou lisses et ornées comme le prothorax d’impressions
pulvérulentes.
Prosternum non sillonné, plan ou arrondi.
Premier segment de l’abdomen jamais sillonné, parfois plan.
Pattes souvent robustes chez les espèces à côtes sur les élytres;
grèles chez les espèces lisses de couleur sombre.
Tarses testacés ou brun clair, parfois les crochets métalliques.
Corps légèrement cintré chez les espèces à côtes, (PL. IV, fig. 5)
abdomen assez volumineux chez les espèces sombres et lisses.
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VUL. 6)
34 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
51. — P. Grrarou, H. Devyr. Patrie? (PL. 1, fg:67
Long. 36, larg. 12 1/2 mill.
Gibbeuse, également atiénuée en avant et en arrière, vert-bleuâtre; élytres parcou-
rues par des côles ; antennes, moins les deux premiers articles, et larses jaune-tes-
tacés, crochets bronxé-noirâtres ; dessous vert brillant.
Voisine de Par. (Chrys.) Hélopioides, Cast. et Gory, mais distincte.
Téte déprimée entre les yeux; dépression rugueuse, munie de deux
carènes oculaires et de deux bourrelets, centrales peu prononcées et obli-
ques; ponctuée éparsément en arrière des yeux.
Prothorax conique, incliné en avant, droit sur les côtés postérieurs;
disque parcouru par trois sillons dont les deux externes élargis en fossettes
en avant et en arrière; côtés ayant deux impressions courbes à concavité
extérieure; disque éparsement, côtés fortement, fossettes et sillons finement
ponctués.
Elytres obliquement anguleuses aux épaules, un peu sinuées à la hau-
teur des cuisses postérieures, leur plus grande largeur après ce sinus, et
de là régulièrement rétrécies en ligne courbe jusqu’à l'extrémité, celle-ci
tri-épineuse; les épines ou dents latérales fortes et espacées remontant
presque à la moitié de la longueur, elles sont parcourues chacune par neuf
stries dont plusieurs incomplètes; ces stries ponctuées de gros points peu
profonds, leurs intervalles relevés en côtes, les intervalles pairs plus forts,
plus larges à la base, le 4° et le 6° se joignant aux deux tiers de la lon-
gueur; ces côtes sont bleu clair, le fond des élytres vert tendre et l’extré-
mité un peu dorée.
Dessous du corps, pattes et prosternum couverts d’une ponctuation
assez écartée, le premier est en outre finementgranuleux sur les côtés, on
aperçoit sur les secondes une autre ponctuation plus fine et plus serrée
assez obsolète; poitrine assez fortement déprimée au milieu.
52. — P. Xanrnocera, Boisd. Batchian, Céram.
Buprestis Xanthocera, Boisd. Voy. aut. du monde (d'Urville). Ins.
T. II, pag. 76.
G. PERIORESMA, I. Devyr.
Tête déprimée, creusée au milieu par un profond sillon assez
large à bords tranchants; traversée par une carêne élevée située
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. BA)
un peu au-dessus de la base des antennes, fléchissant au milieu
antérieur en limitant le sillon médian. (PI. IV, fig. G.)
Epistome élevé, prenant naissance à la base de la carêne
transversale, formé de deux dents robustes réunies au milieu
par une’ troisième dent courte et obtuse.
Labre fortement échancré.
Antennes analogues à celles des autres genres du groupe,
mais un peu moins longues.
Prothorax subtrapézoïdal, sillonné au milieu, presque aussi
large que les élytres à sa base, celle-c1 largement bi-sinuée, un
peu anguleuse au milieu; bord antérieur échancré, ses angles
avancés.
Ecusson petit, tuberculiforme, logé dans une échancrure com.
mune des élytres à une petite distance de la base.
Elytres obliquement coupées aux épaules, sinuées sur les
bords en arrière des épipleures, arrondies conjointement et
épineuses à l’extrémité.
Prosternum assez large, parallèle, presque plan.
Premier segment abdominal déprimé en avant; dernier assez
court et arrondi chez les Q.
Pattes courtes; cuisses peu renflées; tibias plus larges et plus
aplatis, tarses plus courts et plus grêles que chez les CyMogas-
tra qui suivent.
53. — P. Carinirrons, H. Deyr. Amboine. (PI. 1, fig. 7.)
Long. 26, larg. 9 mill.
Robuste, bronzé verdätre terne, bleuâtre sur le prothorax, verte en dessous; protho-
rax large à la base, impressionné sur les côtés; élytres lisses, ponctuées en stries.
Téte finement ponctuée, ayant une petite et profonde impression arquée
postérieurement, située en arrière du front.
Prothorax oblique sur les côtés en avant, droit en arrière avec les angles
antérieurs aigus vus d'en haut, arrondis vus de côté; sillon médian creux,
fin et largement arrondi sur les bords; 1l existe de chaque côté un gros
36 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
point enfoncé ou fossette, situé à égale distance de la base et du bord
latéral; disque couvert d’une ponctuation assez fine et écartée, cette ponc- ;
tuation un peu plus grosse et beaucoup plus serrée sur les côtés.
Ecusson très-petit situé à une distance du prothorax, double de sa
dimension. -
Elytres obliques aux épaules, un peu plus larges que le prothorax à leur
angle huméral, régulièrement courbes de la base à l'extrémité, celle-ci lar-
gement arrondie et épineuse sur le sixième de la longueur; elles sont par-
courues par environ douze lignes irrégulières de points qui sont effacés
dans la région scutellaire.
Dessous vert un peu bronzé, luisant avec une ponctuation fine et clair-
semée; pattes assez robustes, tarses d’un métallique obscur.
Observation.—Il est possible que cette espèce ait des couleurs plus vives
que chez l'unique exemplaire à ma disposition, car 1l me semble un peu
altéré.
G. CYPHOGASTRA, H. Deyr.
Tête impressionnée entre les yeux, sillonnée profondément
au milieu; sillon médian limité en avant par une carêne trans-
versale flexueuse située au-dessus des cavités antennaires; yeux
bordés intérieurement par une étroite gouttière.
Epistome échancré, carêné en arrière de son bord, le plus
souvent cette carêne en croissant à concavité antérieure.
Labre fortement échancré et cilié.
Antennes longues et gréles.
Prothorax en carré transversal, tronqué aux angles anté-
rieurs, fortement sillonné au milieu, impressionné sur les côtés.
Ecusson petit en forme de trapèze.
Elytres parallèles en avant, fortement acuminées en arrière,
épineuses à l'extrémité.
Prosternum élargi en avant, sillonné transversalement à une
petite distance de son bord antérieur, profondément canaliculé
dans son milieu avec les bords lisses et arrondis.
Premier segment de l'abdomen muni d’une forte plaque lisse.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 37
très-élevée en arrière et emboiïtant une gibbosité située à la
base du second segment. (PI. IV, fig. 7.)
Dernier segment de l’abdomen divisé à l’extrémité en deux
lobes arrondis chez le G', simplement arrondi chez la Q.
Pattes et tarses allongés; cuisses assez fortes.
Ce genre peut certainement être compris parmi les plus caractérisés de
la famille des Buprestides.
Voici le tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
A. Elytres sans impressions finement granuleuses
dans leur fond,
B. Abdomen fortement ponctué partout. Calepyga.
BB. Abdomen finement granuleux par places.
C. Dernier segment de l'abdomen ayant trois espa-
ces lisses avec des points enfoncés, ces espaces
séparés entreux par deux lignes finement
granuleuses et plus ou moins velues.
D. Elytres obsolètement ponctuées excepté à la base,
abdomen d’un violet cuivreux brillant. Angulicollis.
DD. Elytres fortement ponctuées.
E. Corps court; élytres brunes avec une tache
postéro-latérale cuivreuse ou verdàtre; bour-
relet bordant les élytres d’un cuivreux pour-
pré éclatant en arrière des épaules. Chevrolati.
EE. Corps allongé.
F. Dessus de laque vert-clair à peine métallique sur
le bourrelet latéral.
a. Angles antérieurs du prothorax coupés angulai-
rement; bouts des élytres avec une tache cui-
vreuse, noire à l'extrémité. Mniszechit.
b. Angles antérieurs du prothorax atténués et arron-
dis; extrémité des élytres seulement un peu
bleuûtre. Wallacei.
FF. Dessus:vert métallique ou vert sombre noirûtre
avec les fossettes du prothorax dorées. Pisciformis.
CC. Dernier segment de l'abdomen, n'ayant qu’un
espace lisse ponctué au milieu, les cotés fine-
ment granuleux.
38 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
D. Ponctuation des élytres s’affaiblissant beaucoup,
au moins dans leur moitié postérieure.
a. Elytres d’un vert clair uniforme (parfois bleui-
tres) avec une longue tache de fea latéro-
postérieure bordée de noirâtre extérieure-
. ment. Ignicaude.
b. Elytres toujours noir bleuâtre, prothorax vert
clair ou vert bleuûtre. Nigripennis.
c. Elytres à ponctuation plus en ligne et moins
serrée que chez les deux précédents, va-
riant du vert au cuivreux ou au noir bleuà-
tre, conservant toujours dans les deux pre-
miers cas, outre la suture, des traces de deux
lignes longitudinales plus foncées que lefond. Suturalis.
DD. Ponctuation des élytres s’affaiblissant graduelle-
ment de la base à l'extrémité.
a. Elytres vertes avec une tache de feu latéro-pos-
térieure atteignant l'extrémité, ou d’un noir
uniforme, ainsi que le prothorax. Punctipennis.
b. Elvtresdorées aveclasuture et l'extrémité noires,
une large tache d'un rouge cuivreux sur les
côtés au milieu de la longueur, pattes vertes. Cribrata.
c. Dernier segment de l'abdomen finement granu-
leux partout. Intrusa;:
AA. Elytres ayant des impressions finement granu-
leuses.
B. Prothorax noir; élytres vertes ayant une longue
impression postérieure longeant la suture. Venerea.
BB. Prothorax et élytres vert métallique.
a. Elytres ayant chacune trois impressions, deux
postérieures (latérale et suturale), la troisième
marginale sous l'épaule. Foveicollis.
b. Elytres ayant chacune cinq impressions, trois en
ligne un peu oblique en arrière de l'épaule,
deux postérieures (latérale et suturale). Foveolata.
54. — C. CareryGa, Thoms. 1. Key. (Nouvelle-Guinée.)
Chrysodema Calepyga, Thoms. Arçh. Ent. T. I, pag. 430, pl. 16,
fig. 6.
œ
[æ]
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 39
99. — C. AxcuzicoLzis, H. Deyr. I. Banda. (PI. 1, fig. 8.)
Long. 29 à 36, larg. 9 à 42 mill.
Luisante ; élytres bronxé-verdâtres à reflets cuivreux, ayant avant l'extrémité une
petile bande oblique remontant sur la suture, d'un cuivreux irisé; proithorax anqu-
leux d'un bronxé-cuivreux ainsi que la tête ; dessous et pattes d'un violet clair.
Tête ayant de gros points peu profonds dans l'impression frontale, celle-ci
très-marquée, ses bords latéraux un peu relevés en bourrelets.
Prothorax à angles proéminents; côtés en are rentrant; angles latéraux
des troncatures antérieures, aussi ou plus élargis que les angles postérieurs;
ponctuation du disque fine et espacée, celle des côtés grosse et serrée; im-
pressions latérales en lunules, dilatées en avant, ayant une ponctuation
alvéolée peu profonde.
Elytres luisantes, un peu plus étroites et moins renflées au milieu que
chez la C. Calepyga (légèrement plus larges que le prothorax chez la ©),
terminées comme chez la précédente en queue de poisson avec les épines
plus fortes et plus longues, la base est un peu plissée et ridée; leur ponctua-
tion fine et écartée disposée en lignes, les points seulement un peu plus gros
vers la base; la suture est entièrement cuivreuse; l'extrémité est noire sur
une très-faible étendue, avec une ligne irisée allant obliquement de la su-
ture au bord latéral, cette ligne cuivreuse en avant, vert-dorée en arrière,
sépare la partie noire de la couleur foncière.
Dessous finement villeux-jaunâtre sur les côtés de la poitrine, de l'abdo-
men et sur deux lignes étroites parcourant ce dernier; O' plus fortement
acuminé que la ©.
96. — C. CHevrocaTu, H. Deyr. [. Timor.
Long. 26 à 32, larg. 8 1/4 à 11 mill.
Robuste, brun en-dessus, bronxé en-dessous; élytres ornées d’une grande tache
latérale, vert métallique un peu cuivreuse postérieurement, n’atlteignant pas l'ex-
trémilé; ponctuation dorée, assez forte en avant, plus fine en arrière ; bourrelet
latéral des élytres rouge cuivreux ou violet.
Voisine des Cyp. Semipurpurea et Timoriensis, Gory, mais bien dis-
tincte par le prothorax moins anguleux et les elytres sans impressions le
long de la suture.
Téte brune peu impressionnée, ayant de gros points peu profonds sur le
front.
40 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax ayant les angles antérieurs tronqués très-obliquement, les
côtés droits; l'angle latéral de la troncature faiblement anguleux chez le c,
très-arrondi chez la © ; disque ayant une ponctuation bien marquée et peu
serrée; côtés ayant des points plus gros et plus serrés, et chacun deux impres-
sions ou fossettes dont la postérieure un peu plus interne, touchant la base;
sillon médian large, peu profond et à bord déclives, flanqué près du bord
antérieur de deux petites impressions peu profondes.
Elytres parallèles jusqu’au milieu, puis obliques de là à l'extrémité;
épines terminales petites; ponctuées en lignes, les points diminuant de la
base à l'extrémité sont dorés dans leur fond et plus prononcés que chez Cyp.
Semipurpurea; la tache latérale vert métallique envahit le bord et l'épaule,
mais n'atteint pas l'extrémité, elle est souvent cuivreuse en arrière du mi-
lieu, s'étend plus ou moins sur le disque où elle est mal limitée et touche
presque la suture postérieurement.
Dessous bronzé brillant, fortement ponctué sur les parties lisses, presque
villeux et jaune pulvérulent sur les parties finement granuleuses.
97. —C. Mxiszecuu, H. Deyr. Amboine.
Larg. 32 à 40, larg. 10 1/2 à 13 mill.
Vert de laque clair; fossettes latérales du prothorax très-grandes, troncatures an-
térieures de ce dernier anguleuses, ponctuation des élytres bien marquée sur toute
leur surface, extrémité rouge de feu.
Tête profondément sillonnée, impressionnée au milieu, sillons intra-ocu-
laires étroits et profonds; elle est peu ponctuée et submétallique dans les
impressions.
Prothorax très-sinueux en avant, angles antérieurs largement tronqués,
angle latéral de la troncature bien marqué; fossettes latérales envahissant
presque le tiers du disque, chacune touchant la base, le côté et presque
l'angle latéro-antérieur; sillon médian large, subrugueux dans son fond,
flanqué en avant de deux petites impressions ; disque couvert de très-
petits points clair-semés; ponctuation des angles grosse; fossettes très-fine-
ment granulées ou finement ponctuées dans leur fond.
Ecusson très-petit, vert légèrement métallique.
Elytres tronquées obliquement aux épaules, l'angle latéral de la tronca-
ture arrondi et un peu saillant; elles sont subparallèles dans leur moitié
antérieure, puis graduellement rétrécies jusqu’à l'extrémité; ponctuées for-
tement en lignes, les points diminuant graduellement de la base à l'extré-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE 41
mité; leur couleur vert de laque est parfois un peu jaunâtre, la ponctuation
et les bords latéraux sont un peu métalliques; l'extrémité sur un très-faible
espace est noire; cette couleur se fondant avec une tache de feu éclatante
située sur les côtés postérieurs et très-peu étendue elle-même.
Dessous et pattes vert-doré métallique, parfois à reflets rosés-cuivreux
peu prononcés: tarses bronzé verdûtre.
98. — C. WazLacer, H. Deyr. 1. Batchian.
Long. 30 à 36, larg. 40 à 11 412 mill.
Vert de laque clair; fossettes latérales du prothorax réduites en grande partie à
un sillon corrodé; angles latéro-antérieurs nuls ; ponctuation des élytres bien mar-
quée sur toute leur surface ; extrémité bleuûtre.
Téte étroitement et profondément sillonnée au milieu, l'impression sub-
corrodée par de gros points; sillon médian profond; gouttières intra-oculai-
res assez larges subcorrodées; tout le restant de la surface ponctué large-
ment, les points serrés en arrière des yeux.
Prothorax rétréci en avant; côtés légèrement obliques, avec le quart
antérieur plus fortement incliné en dedans et un peu arrondi; disque un
peu éparsément ponctué, parcouru dans son milieu par un sillon large et
finement ponctué d’un vert métallique clair dans son fond ; côtés corrodés par
de gros points, séparés du disque par une ligne creusée en are de cercle
à concavité extérieure, joignant au milieu une petite impression laté-
rale, les lignes et les impressions doré brillant ; il existe en outre une petite
impression oblique de chaque côté du sillon médian près du bord antérieur.
Ecusson cuivreux.
Elytres d'un vert un peu plus foncé que chez la C. Mniszechii, d'une
forme à peu près semblable mais cependant un peu plus renflées au milieu
et plus acuminées en arrière; leur extrémité tronquée un peu obliquement,
ayant les épines qui la garnissent, assez aigues et remontant légèrement sur
les côtés ; ponctuation générale assez forte, disposée en lignes très-irrégu-
lières, un peu plus faible en arrière qu’en avant; petites impressions basi-
laires et ponctuation, d’un doré verdâtre métallique ; extrémité bleuâtre sur
une faible étendue.
Dessous doré euivreux brillant à reflets verdätres sur les côtés; pattes
vertes; tarses seulement légèrement plus sombres.
Cette espèce voisine de la C. Mniszechii s'en distingue facilement, par la
forme antérieure de son prothorax plus étroite et non anguleuse, ainsi que
par la couleur bleue de l'extrémité des élytres. :
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T,. VII ü
42 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
59. — C. Piscirormis, H. Deyr. I. Waigiou, N. Guinée.
Long. 30, larg. 10 mill.
Vert métallique à ponctuation dorée, celle-ci assez forte surtout à la base; pro-
thorax et dessous du corps dorés ; tête cuivreux sombre ; palles vertes, tarses bronté
doré. (Waigiou.)
Var. Vert plus ou moins sombre el terne, fossettes du prothorax bronxé doré,
dessous vert-doré, pattes vert bleuâtre. (N. Guinée.)
Téte fortement impressionnée en triangle, l'impression très-ponctuée.
Prothorax presque droit sur les côtés; troncature antérieure peu angu-
leuse et arrondie; sillon médian peu profond, large, ponctué comme le
reste du disque par des points obsolètes et espacés; fossettes latérales carrées,
finement granuleuses, entamées chacune par une petite plaque en carrée
long fortement ponctuée, tenant à la base et au bord latéral; espace com-
pris entre les fossettes et le bord antérieur, corrodé par de gros points
avec une petite partie lisse près du bord latéral; sillon médian flanqué en
avant par deux petites impressions finement rugueuses.
Elytres parallèles dans leur moitié antérieure, puis rétrécies en ligne
courbe jusque près de l'extrémité où cette courbe rentre très-légère-
ment pour élargir l'élytre au bout; ponctuation en lignes irrégulières, assez
forte à la base et diminuant graduellement; extrémité coupée presque car-
rément avec des épines assez fines, qui remontent un peu sur les cotés; on
voit près de la suture postérieure une trace un peu ponctuée du sillon qui
existe chez d'autres espèces, notamment chez la C. Venerea.
Dessous du corps et bord latéral des élytres vert doré brillant.
60. — C. Iaxicaupa, H. Deyr. 1. Batchian et Gilolo.
Long. 2% à 33, larg. 7 112 à 10 1[2 mill.
Vert clair brillant en-dessus; tête et prothorax plus on moins dorés; dessous el
cuisses doré cuivreux ou cuivreux brillant, parfois à reflets un peu verdâtres; moilié
postérieure des élytres sur les côtés, extrémité et bord latéral à partir de l'épaule
d’un violet noirâtre, la tache postérieure se fondant avec la couleur générale en
passant par le rouge de feu et le doré éclatant.
Var. Elytres et prothorax vert-bleuûtres.
Tête profondément et étroitement impressionnée au milieu, l'impression
ainsi que le devant le plus souvent d’un cuivreux très-sombre; front lisse,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 43
verdâtre, très-finement et éparsement ponctué; occiput doré, à ponctuation
assez serrée et bien marquée derrière les yeux.
Prothorax en carré un peu transversal; troncatures antérieures à angles
vifs ; fossettes latérales petites, profondes, mal limitées sur le disque, cui-
vreuses ou dorées avec un espace vert mat au milieu, cet espace cuivreux
sombre quand la fossette est verte; disque finement et éparsement ponctué,
les points un peu plus gros sur les côtés, ces derniers quoiqu'inégaux ne
sont pas corrodés; impressions antérieures flanquant le sillon médian pe-
tites, peu profondes et mal limitées.
Elytres arrondies aux épaules, ayant une ponctuation assez serrée, bien
marquée sans être grosse, sauf en approchant de la base où elle est plus
forte qu’en arrière; épines postérieures remontant un peu sur les côtés ;
suture étroitement bleue; tache postérieure latérale grande se fondant lar-
gement sur la couleur générale.
Dessous éparsement ponctué, lisse sur le milieu de l'abdomen; tibias et
genoux bronzé sombre; tarses bronzé-noirâtres.
61. — C. Nicripennis, H. Deyr. 1. Bourou.
Long. 22 à 32, larg. 7 à 10 mill.
Vert brillant à reflets bleuâtres sur la têle, le prothorax et les paltes; élytres
noires à ponctuation fine, cette ponctuation devenant plus grosse au milieu de la
largeur vers la base; elles sont arrondies au bout et finement épineuses.
De mème forme que la précédente dont elle est voisine, mais de
laquelle elle se distingue par la couleur et les quelques particularités sui-
vantes :
Le dessous du prothorax est beaucoup plus ponctué, les points impres-
sionnés forment sur les bords inférieurs une espèce de réticulation plus
prononcée que chez l'Ignicauda et moins forte que chez la Suturalis var.;
l’écusson est bleu clair; les élytres sont toujours d'un beau noir bleuâtre
avec une légère teinte bronzée à l'extrémité externe; les épines terminales
ne remontent pas ou à peine sur les côtés; la tête et le prothorax varient
du vert au vert-bleu, toujours d'une teinte assez claire; le dessous est tou-
jours vert clair brillant avec les genoux bleuûtres.
N'ayant trouvé aucune espèce de passage de la précédente espèce à
celle-ci parmi les nombreux individus de chacune d’elles à ma disposition;
puis la localité étant différente, je crois devoir les séparer malgré une cer-
taine analogie de forme et de ponctuation.
44 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
62. — C. Sururazis, Fabr. Amboine, Céram, Goram.
Buprestis Suturalis, Fabr. Syst. Eleuth. T. II, pag. 195.
Buprestis Satrapa, Sch. Syn. ins. T. I, pars 3, p.231 (nec Dej).
Chrysodema Suturalis, Cast. et Gory. Mon. T. I, pl. 6, fig. 32.
Var. Noire; prothorax à reflets bleus ou vert foncé; dessous vert doré ;
pattes vert bleuâtre; facile à distinguer de la précédente espèce par la
forme plus anguleuse et plus large du prothorax.
te] Le,
63. — C. Puxcrirennis, H. Deyr. 1. Morty, Ternate, Kaioa.
Long. 22 à 32, larg. 7 à 9 3/4 mill.
Vert métallique à reflets plus ou moins dorés, assez fortement ponctuée ; extrémi-
té des élytres un peu moins acuminée que chex les autres espèces, ornée de chaque
côté d’une tache rouge de feu, longue et étroite, bordée de violet sombre sur le bord
latéral.
Var. A. Noire en-dessus; dessous cuivreux sur les côtés, vert au milieu.
Var. B. Noire en-dessus ; vert bleuâtre en-dessous ; cuisses d’un bleu éclatant.
Var. C. Noire en-dessus; dessous entièrement bleu sombre.
Ces deux dernières variétés ayant une pulvérulence jaune très-abondante en
dessous.
Téte assez fortement impressionné en triangle, sillonnée et rugueuse
dans l'impression, finement ponctuée sur le reste de sa surface.
Prothorax en carré un peu transversal, droit sur les côtés, parfois un
peu élargi en avant chez le G'; angle latéral résultant de la troncature
antérieure légèrement arrondi; sillon médian peu profond, un peu plus
ponctué que le restant du disque; fossettes latérales inégales dans leur fond
ayant chacune en arrière une profonde impression touchant la base et limi-
tant la plaque latérale de l'angle postérieur, en avant elles sont plus pro-
fondes et plus lisses qu'au milieu; côtés parsemés de quelques points enfoncés
assez inégaux; petites impressions antérieures situées de chaque côté du
sillon médian, mal limitées, ayant au milieu quelques points confluents.
Elytres étroitement arrondies aux épaules, fortement ponctuées en lignes
irrégulières, les points assez serrés, très-gros à la base ; extrémité arrondie
ayant de chaque côté une longue et étroite bande rouge de feu remontant
sur le bord externe jusqu'à la moitié de la longueur et ne touchant la suture
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE, 45
que tout à fait au bout, ces bandes sont bordées de brun violacé en dehors
et de doré intérieurement.
Dessous vert à reflets cuivreux sur les côtés et l'abdomen; pattes un peu
bleutres ; tarses bronzé obscur.
Les variétés noires sont faciles à reconnaitre des espèces précédentes par
la ponctuation des élytres beaucoup plus forte, surtout en arrière.
64. — C. CriBraTA, H. Deyr. 1. Matabilla.
Long. 22, larg. 7 114 mili.
Vert bronxé, suture et extrémité des élytres noirâtres : bord latéral des élytres
orné au milieu d'une grande tache d'un rouge pourpré passant au doré sur l'épaule,
et au vert-doré vers la suture et l'extrémité.
Tête largement impressionnée, sillonnée au milieu ; impression rugueuse ;
espaces situés entre l'impression et les sillons intraoculaires, un peu rele-
vés en carêne mousse, les sillons rugueux et assez profonds.
Prothorax à angles saillants par suite des bords qui sont légèrement en
arc rentrant, fortement ponctué sur les côtés, médiocrement sur le disque ;
fossettes latérales profondes en arrière, d'une ponctuation écartée et obso-
lète, intermédiaire entre celles du disque et des côtés.
Elytres un peu renflées au milieu, assez rétrécies en arrière, l'extrémité
armée d’'épines assez fortes; leur ponctuation est grosse, en lignes irrégu-
lières, diminuant un peu en arrière, entremélée de quelques rides trans-
versales vers la base.
Dessous vert brillant à reflets dorés sur l'abdomen; tarses bleuâtres peu
brillants; prosternum largement canaliculé au milieu, fond du canal fine-
ment ruguleux, côtés lisses avec de petits points épars çà et là.
65. — C. Inrrusa, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
F
Long. 2%, larg. 7 {4 mill,
Allongée; noire, verdâtre-sombre sur les côlés ; dessous vert brillant ; prothorax
très-parallèle et étroit ; ponctuation des élytres grosse à la base, nulle en arrière.
Tête impressionnée en triangle; lisse sauf l'impression; sillons oculaires
profonds.
Prothorazx à troncatures antérieures anguleuses; sillon médian très-large
parcouru au milieu par une fine ligne creuse; ponctuation générale très-
46 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
obsolète fine et écartée sur le disque, grosse et plus serrée sur les côtés,
ceux-ci inégaux par suites des fossettes qui commencent à la base par un
gros point enfoncé, s’élargissant au milieu et atteignent les troncatures
antérieures ; sillon flanqué près du bord antérieur par deux petites dépres-
sions ponctuées obsolètement.
Elytres très-rétrécies en ligne droite dans leur moitié postérieure; épines
de l'extrémité mousses et grosses; ponctuation grosse et entremêlée de quel-
ques rides obsolètes à la base, elle diminue rapidement de grosseur et dis-
parait presque complètement vers le milieu.
Dessous vert-doré brillant; tarses bronzé sombre; dernier segment de
l'abdomen finement ruguleux partout; extrémité échancrée angulairement
chez le G', ayant un fin bord lisse; je n'ai vu que ce seul exemplaire.
66. — C. VENEREA, Thoms. 1. Arrow.
Chrysodema Venerea, Thoms. Arch. ent. T. I, p. 431, pl. 16, fig. 7.
67. — C. Foveicozuis, Boisd. N. Guinée (Dorey). I. Salwatty.
1. Mysol.
Bupr. Foveicollis, Boisd. Voy. aut du monde (d'Urville). [us. p. 78,
pl. 6, fig. 3.
Chrysodema Foveicollis, Cast. et Gory. T. I, pl. 6, fig. 31.
68. — C. Foveoara, H. Deyr. N. Guinée.
Long. 33, larg. 11 1/2 mill.
Vert un peu bronxé, prothorax, impressions et ponctuation dorés; élytres ornées
chacune de cinq impressions, trois en ligne oblique allant de la suture vers Pépaule,
deux allongées en arrière, l'une latérale, l'autre subsuturale.
Tête fortement et étroitement impressionnée en triangle; sillon médian
court; fond de l'impression rugueux ; sillons oculaires très-creux en avant,
moins creux en arrière.
Prothorax un peu rétréci d'arrière en avant, droit sur les côtés; tron-
cature des angles antérieurs petite et un peu arrondie; sillon médian ayant
une fine ligne creuse au milieu; côtés rugueux en avant; angles postérieurs
fortement ponctués; fossettes latérales grandes, finement granuleuses, s’ar-
rêtant aux rugosités antérieures; impressions flanquant le sillon médian, près
du bord antérieur, creuses, finement rugueuses; disque très-finement et
éparsement ponctué.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 47
Elytres un peu renflées en arrière du milieu, puis de là rétrécies en
ligne courbe à convexité extérieure, excepté vers l'extrémité où cette ligne
rentre un peu; bout des élytres tronqué obliquement en dehors, très-
finement épineux, les épines remontant sur les côtés un peu plus robustes ;
leur ponctuation est disposée en lignes, les points de la base en avant des
impressions gros et entremèlés de quelques rides; impressions finement
granuleuses, les trois antérieures en carré allongé, disposées sur une ligne
oblique commençant sur le bord assez en arrière de l'épaule et remontant
un peu vers la suture, les deux postérieures allongées, rétrécies
d'avant en arrière, se terminant encore loin de lextrémité; la latérale
située plus en avant et touchant le bord, la subsuturale à une faible dis-
tance de la suture.
Dessous vert-doré brillant, fortement et éparsement ponctué; proster-
num profondément et étroitement sillonné; pattes vertes; tarses bronzé-
dorés.
G. ASEMOCHEYSUS, I. Deyr.
Tête plane sur le front et l’occiput, parcourue en arrière du
premier par un court sillon. (PI. IV, fig. 8.)
Epistome échancré en arc de cercle, les angles latéraux ar-
rondis légèrement.
Yeux assez gros, ovalaires, fortement écartés en arrière.
Menton court et transversal, droit en avant.
Antennes assez grèles, peu allongés, 1% et 8° articles sub-
égaux, 2% court noduieux; les suivants décroissant graduelle-
ment jusqu'au 7°, les 4 derniers subégaux, non transversaux ;
tous métalliques au moins à leur partie supérieure; pores anten-
naires occupant toute la partie inférieure des cinq derniers
articles.
Prothorax large, parallèle sur les côtés, subtronqué aux angles
antérieurs, échancré circulairement en avant, bisinueux à la
base avec le lobe médian largement et obtusement anguleux ;
bords latéraux très-finement carènés ct tranchants; une ligne
lisse sur le disque.
48 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres subarrondies aux épaules, plus larges que le protho-
rax, coupées très-obliquement de la base aux humérus,
légèrement lobées latéralement, sinuées en arrière des hanches
postérieures pour loger les genoux, puis régulièrement rétrécies
en ligne plus ou moins courbe dans leurs deux tiers postérieurs,
subarrondies au bout; leur tiers postérieur est épineux latérale-
ment et en arrière; les lobes latéraux sont largement rebordés
en-dessous et creusés en gouttière.
Ecusson très-petit en cœur renversé, ne touchant le prothorax
que par sa pointe extrème.
Prosternum très-large, sub-bisillonné, plan, largement ar-
rondi en arrière.
Cavité sternale formée entièrement par les branches du mé-
sosternun.
Pattes moyennes; cuisses fortement renflées au milieu; tibias
antérieurs courbes dans leur moitié basilaire; carênés sur la
tranche externe postérieure; 1 article des tarses antérieurs et
postérieurs plus long que le suivant, les trois premiers des tarses
médians subégaux ; crochets assez allongés.
Corps assez large, peu épais.
Ce genre rentre dans les Chalcophorides de M. Lacordaire.
69. — A. RucGurosus, H. Deyr. Malacca (Poulo-Pinang). (PL IF,
het.)
Long. 27, larg. 40 472 mill.
Robuste, d'un doré verdätre un peu bronxé, couvert d’une pulvérulence jaune
sur le prothorax, la tête et les élytres, celles-ci couvertes d'une ponctuation très-
serrée sur loule leur surface, parcourues par neuf côtes peu élevées et arrondies ;
tête dorée; dessous et pattes CUÎVTEUX.
Téte rugueuse surtout en avant; munie sur le front d'un très-court, assez
large et très-profond sillon; antennes d’un vert sombre à reflets cuivreux
sur les premiers articles.
Prothorax tronqué très-obliquement sur les côtés dans son tiers anté-
rieur, parallèle en arrière, parcouru au milieu par une ligne lisse mal
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE, 49
limitée sur ses bords; il est couvert d’une ponctuation assez forte et irré-
gulièrement disposée, qui devient rugueuse et confluente par places sur les
côtés; on aperçoit de chaque côté, parallèle au bord antérieur, une dépres-
sion transversale finement rugueuse ; bords latéraux très-finement carènés,
lisses et brillants.
Ecusson rouge cuivreux.
Elytres bordées sur les côtés antérieurs par un large bourrelet arrondi,
qui tient par un point seulement à une des côtes qui en cet endroit s’élargit
à légal de ce bourrelet; l'angle sutural est légèrement épineux; elles sont
parcourues par environ dix sillons ponctués de gros points irréguliers dont
les intervalles sont relevés en côtes arrondies, ainsi que la suture; celle-ci
plane lisse et très-faiblement ponctuée dans son quart antérieur; toute leur
surface est rugueuse par suite d'une fine ponctuation qui les couvre
entièrement et efface mème la majeure partie des côtes en avant.
Dessous cuivreux brillant, finement et fortemeut ponctué; prosternum
parcouru par deux lignes de points irréguliers larges et peu profonds, son
milieu et ses bords lisses; tarses verts légèrement bleuâtres.
G. ÉPIDELUS, H. Der.
Tête creusée sur le front, sillonnée profondément au milieu.
Epistome limité latéralement par les cavités antennaires, sé-
paré du front par un sillon à bord antérieur tranchant allant
d’une antenne à l’autre, en arrière ou au-dessus de ce sillon existe
une plaque plus ou moins corrodée, bianguleuse sur son bord
postérieur, par suite d’une échancrure faite par le sillon médian
du-front. (PLV; Ge 91)
Antennes médiocres, de 11 articles, 1° légèrement renflé,
2e très-court, 3° assez allongé, les autres diminuant graduel-
lement, les derniers presque carrés, tous métalliques au moins
en-dessus, les cinq derniers portant inférieurement des pores
antennaires.
Prothorax fortement rétréei d’arrière en avant, subtrapézoi-
dal, rectiligne sur le bord antérieur, creusé en gouttière trans-
versale près de ce bord; base échancrée de chaque côté en un
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE. T. VIN. 7
50 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
arc de cercle allant du milieu à l'angle externe ; lobe médian
avancé et anguleusement arrondi ; angles postérieurs subaigus,
presque sur la même ligne transversale que le lobe.
Ecusson très-petit, sillonné au milieu.
Elytres largement arrondies en avant et aux épaules, plus
larges que la base du prothorax, subparallèles sur les côtés anté-
rieurs, ou plutôt régulièrement en ligne courbe des épaules à
l'extrémité qui est assez rétrécie chez les ©", plus largement ar-
rondie chez les © ; le tiers postéro-latéral est finement denticulé;
elles sont d’un rouge testacé à reflets bronzés chez les Of avec
une ponctuation assez fine; d’un bronzé plus ou moins brillant
et plus fortement ponctuées chez les © (1); légèrement dorées à
l'extrémité chez tous deux; bord inférieur très-élargi aux
épaules, en gouttière dans cet endroit.
Dessous métallique. Prosternum large et plan.
Pattes médiocres, tibias antérieurs courbes à la base, carênés
sur la tranche externe, cuisses médiocrement renflées; tarses
grèles, premier article des postérieurs plus long que le suivant,
crochets assez allongés.
Corps épais convexe également atténué à ses deux extrémités.
Dernier segment de l'abdomen assez profondément échancré
chez le «x, arrondi chez la ©.
Observation. — Quant ces insectes sont frais ils sont couverts d’une pous-
sière Jaunâtre, tres-abondante, retenue par un très-fin duvet à peine visible.
70. — E. Wazcacer, Thoms. Bornéo. (Pl. IT, fig. 2.)
Chalcophora Wallacei. Thoms. Arch. ent. T. I, p. 109.
G. APROSOPUS, IL. Devr.
Tête plane, front large, parcouru par un fin sillon : Epistome
; tar 1 |
(1) C'est-à-dire qu'il en est ainsi chez les deux espèces connues : Wallacei, Thom., Phitip-
pinensis, (H. Deyr.)
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 5
très-court, presque aussi large que le front, échancré dans son
milieu seulement, (PI. IV, fig. 10.)
Yeux moyens, ovalaires.
Cavités antennaires très-petites.
Antennes moyennes, un peu aplaties, grèles à la base; à pre-
mier article presque droit, grossissant légèrement de la base à
l'extrémité, deuxième très-court, troisième presque aussi long
que le premier, les suivants diminuant graduellement, les deux
derniers subtransversaux, un peu renflés ; tous métalliques au
moins en-dessus; pores antennaires occupant la partie interne
et externe inférieure des sept derniers.
Prothorax subparallèle, droit en avant, sillonné transversale-
ment près du bord antérieur; anguleusement bisinué à la base;
lobe médian large, arrondi.
Ecusson très-petit, ponctiforme.
Elytres parallèles, anguleuses au milieu du bord antérieur,
un peu plus larges que le prothorax, sinuées légèrement immé-
diatement en arrière des hanches postérieures, peu rétrécies en
arrière, arrondies conjointement et finement denticulées en ar-
rière sur le quart environ de leur longueur.
Prosternum court, plan et très-large; fond de la cavité sternale
formé par le métasternum, ce dernier non échancré, à peme
tronqué.
Pattes grèles, cuisses un peu renflées, tibias antérieurs cour-
bes à la base, carênés extérieurement; tarses grèles, premier
article des antérieurs et des postérieurs plus long que les suivants.
Dernier segment de l’abdomen légèrement sinué sur les côtés.
71. — A. Rucirrons, H. Deyr. Bornéo. (PI. IT, fig. 3.)
Long. 15 à 18, larg. 5 à 6 mill.
Parallèle; tête vert foncé, noirâtre et rugueuse sur le front, rouge de feu sur
l'épistome; prothorax et élytres rouge cuivreux sombre, plus clair sur les bords
latéraux.
Téte fortement ponctuée, rugueuse sur le front, parcourue dans son
52 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
milieu par un sillon peu profond; elle est rouge de feu brillant en avant,
dorée dans le sillon médian, noirâtre sur la partie rugueuse, verte en
arrière où la ponctuation est moins grosse; premiers articles des antennes
entièrement, derniers en-dessus seulement, d'un beau bleu métallique.
Prothorax court, à peine élargi en arrière, droit sur les côtés; base peu
profondément et lurgement échancrée en angle obtus de chaque côté par le
bord antérieur des élytres; il est étroitement sillonné le long du bord anté-
rieur; couvert d’une ponctuation assez serrée, confluente et rugueuse sur
les côtés; d'une couleur plus ou moins bronzée sur le disque, rouge eui-
vreux sur les côtés et dans le sillon antérieur.
Ecusson très-petit ; subarrondi légèrement, plus élargi postérieurement.
Elytres subparallèles, arrondies aux épaules, obtusément anguleuses en
avant, curvilignes sur les côtés, conjointement et largement arrondies à
l'extrémité qui est épineuse ainsi que les bords latéraux postérieurs; elles
sont ponctuées-striées, les points un peu serrés et un peu irréguliers; on
aperçoit en outre une ponctuation plus fine et plus serrée sur les intervalles;
quatre de ces derniers sur chaque élytres sont relevés en côtes légères dont
l'externe est légèrement plus prononcée et surtout plus renflée en arrière de
l'épaule.
Dessous ayant une ponctuation serrée ; prosternum ponctué fortement,
les points peu serrés en avant, plus gros encore et plus écartés en arrière ;
corps vert-doré à reflets légèrement cuivreux ; pattes de mème couleur sur
leur face externe, vert-bleues sur leur face interne et supérieure, tarses de
cette dernière couleur.
G. DICERCOMORPHA, IL. Devr.
Tête forte; épistome plus ou moins échancré, assez long, bordé
latéralement par les carênes des cavités antennaires ; celles-ci
grandes, limitées inférieurement et intérieurement par une ca-
rêne saillante, cette carêne remontant de chaque côté intérieur
sur le front, où elle se perd sans toucher les yeux. (PI. IV,
fig. 11.)
Yeux gros, saillants, distants en arrière mais moins qu’en
avant, séparés postérieurement par un espace d’à-peu-près leur
largeur.
Antennes dentées en scie à partir du 5° article; le 1° court et
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 53
renflé, 2° très-petit, 3° moins long que le 4°, 5° et 6° de même
longueur que le précédent, les suivants plus courts subégaux, les
sept ou huit derniers porfant des fossettes porifères situées à
l'extrémité inférieure; tous métalliques, les derniers en-dessus
seulement.
Prothorax renflé sur les côtés, un peu rétréci en arrière.
Ecusson petit ou moyen, variant légèrement pour la forme.
Elytres plus ou moins allongées, souvent courtes et convexes,
subparallèles dans leurs deux tiers antérieurs, assez brusquement
rétrécies en arrière, tronquées au bout où elles sont chacune
bi ou tri-épineuses suivant que l’angle sutural est où n’est pas
échancré.
Hanches postérieures largement et légèrement échancrées
extérieurement en arrière, souvent très-étroitement et plus pro-
fondément échancrées au niveau des trochanters.
Pattes robustes ; tibias antérieurs droits sauf à la base, élargis
en dehors, carênes extérieurement à l’extrémité, et un peu
creusés en cet endroit.
Tarses aplatis s’élargissant du 1* au 4€ article, premier des
postérieurs à peine plus long que le suivant, crochets médiocres.
Prosternum plan ou légèrement bombé, non sillonné au mi-
lieu.
Corps robuste; premier segment abdominal déprimé au
milieu chez les espèces typiques; corps plus allongé, premier
segment abdominal non déprimé chez les autres.
Ce genre est voisin des Dicerca, mais il en diffère par des caractères bien
tranchés, entre autres les cavités antennaires grandes et carènées sur les
bords, les yeux plus gros, plus rapprochés sur le front; ce dernier moins
aplati ; la forme des élytres à l'extrémité, le prosternum, les hanches posté-
rieures, les antennes.
Deux espèces typiques Albosparsa et Javanica sont décrites dans la mo-
nographie de MM. de Castelnau et Gory, qui les ont comprises parmi les
Buprestis de leur 3° division (Psiloptera Solier), avec lesquels elles n’ont
rien de commun.
54 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. /
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
A. Corps robuste; tête fortement réticulée ; épistome
à angles très-saillant en avant formés par le
prolongement des carènes bordant les cavités
antennaires ; élytres tronquées obliquement à
l'extrémité, les angles de la troncature sail-
lants, l'externe épineux ; couleurs sombres.
B. Des bandes blanches sur les élytres.
a. Une bande transversale au-dessus du milieu, in-
terrompue sur la suture. ..- Subcincta.
b. Trois bandes transversales plus ou moinsentières,
la 1'° à la base, la 2° au-dessus du milieu, la 3°
aux deux tiers. Interrupta.
BB. Des points blancs nombreux sur les élytres.
a. Points blancs moyens, ponctuation obsolète vers
la région suturo-discale. Multiguttata.
b. Points blancs très-petits, ponctuation très-forte. Albosparsa.
AA. Corps peu robuste, parfois allongé et grèle; front
non réticulé ; angles de l’épistome peu saillants
en avant; élytres tri-épineuses à l'extrémité;
couleurs claires.
a. Vert métallique brillant; corps assez large; ély-
tres bosselées ; prothorax légèrement sillonné
au milieu. InϾqualis.
b. Vert métallique peu brillant; corps étroit, élytres
non ou peu bosselées; prothorax non sillonné
au milieu. Viridis.
c. Cuivreux clair et mat en-dessus, élytres paral-
lèles, étroites, parsemées de petites taches d’un
noir velouté. Sex-Spinos«.
72. — D. Suscixcra, H. Deyr. I. Bourou.
Long. 24, larg. 10 mill.
Noir bronxé à reflets bleuâtres sur les élytres, celles-ci traversées par une assez
large bande transversale à concavité antérieure, interrompue sur la suture, cette
bande située en avant du milieu, formée par des poils serrés d'un blanc jaunâtre ;
une tache semblable sur la hanche postérieure.
Tête réticulée sur le front; épistome suillant, fortement échancré en cercle,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 55
un peu rétréci à la base par les cavités antennaires qui sont très-grandes,
prolongées en-dessous des yeux et jusqu’à l'angle de l'épistome.
Prothorax large, dilaté sur les côtés qui sont fortement arrondis, rétréci
et bi-sinueux à sa base, celle-ci marquée de trois points enfoncés dont l’un
vis à vis de l’écusson, les deux autres de chaque côté à une petite distance
du bord latéral et plus marqués que le scutellaire ; disque marqué en avant
d’un très-petit sillon, couvert de petits points enfoncés irrégulièrement dis-
persés; côtés ayant une ponctuation plus forte et dont les points sou-
vent confluents leur donnent un aspect rugueux et corrodé. «
Elytres arrondies aux épaules, de la plus grande largeur du prothorax,
parallèles en avant fortement rétrécies et tronquées en arrière, ciliées et
bi-épineuses au bout; elles sont parcourues par des lignes de points assez
gros, surtout vers les côtés, et chacune par quatre côtes carènées en arrière,
ainsi que la suture; l'espace entre cette dernière et la première côte est
déprimé, luisant et moins fortement ponctué ; à la base quelque rides trans-
versales existent entre les l"°, 2° et 3° côtes.
Dessous luisant, fortement ponctué ; dépression du 1‘ segment à peine
ponctuée, sub-carênée sur les bords; prosternum un peu convexe, lisseavec
quelques points enfoncés ; côtés du prothorax sub-réticulés.
73. — D. IxterrurTA, H. Deyr. Céram, Amboine. (PI. IL, fig. 4.)
Long. 26, larg. 10 114 mill.
Noir bleuâtre à reflets verdäires ou rougeûtres ; élytres traversées par trois bandes,
plus ou moins interrompues, de poils blancs.
Voisine de la précédente, un peu plus allongée et plus brillante.
Tête et prothorax semblables.
Elytres un peu plus brillantes et un peu moins fortement ponctuées, du
reste semblables ; les bandes sont situées : la première, assez courte, à la base
dont elle est séparée légèrement par le bord antérieur ; la seconde, en avant
du milieu, semble formée de trois taches réunies, elle touche le bord externe
sur l'avant de la hanche postérieure et arrive aux trois quarts de la largeur
de l'élytre en obliquant très-légèrement en arrière; la troisième, aux deux
tiers environ de la longueur, forme avec sa congénère de l’autre élytre un
arc de cercle à convexité antérieure, elle est formée par trois taches dont
l'interne, très-souvent détachée, se trouve à cheval sur la première côte.
Dessous d'un vert plombé brillant, semblable au Subcincta pour la ponc-
tuation; partie externe des hanches postérieures garnie de poils jaunûâtres.
6 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
74. — D. MucrTiGuTraTA, H. Deyr. 1. Mysole, Key, N. Guinée (Dorey).
Long. 20 à 26, larg. 8 à 10 mill.
Bronxé verdätre foncé, parfois à reflets cuivreux ; têle prothorax et élytres par-
semés de nombreuses impressions velues, remplies d'une pulvérulence blanche ; bords
postérieurs des segments abdominaux et suture de presque tous les segments thora-
ciques ainsi que les hanches marqués de blanc chez les exemplaires frais.
Semblable pour la forme générale aux deux précédents.
Tête pareille, les alvéoles du réseau souvent remplies de poussière blan -
che sur l'occiput et le long des yeux.
Prothorax fortement arrondi sur les côtés, couvert de gros points en-
foncés inégalement répartis sur le disque, ces points confluents sur les
côtés; il est marqué de petites taches blanches disposées sur deux lignes
courbes transversales, comprenant sept taches en avant et cinq en arrière,
celle du milieu en regard de l'écusson la plns grande de toutes.
Elytres de la forme des précédentes espèces, un peu plus lisses sur le
milieu vers la région suturale, les côtes peu marquées en avant, carënées en
arrière ; elles sont maculées chacune de vingt à vingt-quatre taches blan-
ches, ces dernières assez arrondies atteignent la plupart un millième de
diamètre.
Dessous du corps brillant, assez fortement ponctué, légèrement villeux
par place pour retenir la pulvérulence blanche.
Cette espèce est assez voisine de l’Albosparsa, mas elle s’en distingue au
premier coup d'œil par des taches blanches beaucoup plus grandes, un
aspect général plus brillant et une ponctuation moins forte.
75. — D. ArrosparsA, Cast. et Gory. £. Batchian, Morty, Kaioa.
Bupr. (Psiloptera) Albosparsa, Cast. et Gory. Mon. T. II. Atlas.
PI. 10, fig. 74.
"
76. — D. Ixxquauis, H. Deyr. Amboine, Céram, Batchian.
Long. 21, larg. 8 mill.
Vert brillant métallique, doré au moins sur la tête; paties bleues; prothorax
large; élytres striées-ponctuées avec des dépressions peu marquées qui les font pa-
raîlre bosselées.
Tête brillante, ayant quelques très-gros points irréguliers sur le front et
{
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 97
d'autres plus petits et plus serrés en arrière et le long des yeux, ceux-ci à
peine séparés par un espace de leur largeur, en arrière; antennes d'un
bleu peu brillant.
Prothorax transversal fortement rétréci en avant, sinué sur l'angle anté-
rieur, puis largement arrondi sur les côtés et droit en arrière jusqu'aux
angles postérieurs; base bisinueuse ; disque sillonné légèrement au milieu
avec un point anté-scutellaire ; il est largement impressionné de chaque
côté, sa ponctuation est fine et serrée dans le sillon et les impressions, forte
et serrée sur les côtés, plus écartée sur le disque où elle laisse de chaque
côté une plaque lisse n'ayant que quelques points épars, cette plaque située
au dessus de l'impression.
Ecusson assez petit, en triangle curviligne.
Elytres larges, arrondies aux épaules, assez fortement rétrécies en
arrière, un peu prolongées, tronquées et chacune triépineuse au bout,
l'épine externe très-légèrement oblique en dehors; elles sont parcourues
chacune par onze stries ponctuées peu profondes, et occupées par quatre
à cinq dépressions irrégulièrement transversales peu marquées, finement
ponctuées et légèrement velues chez les exemplaires frais; en dehors des
stries et des dépressions il existe une troisième ponctuation assez marquée,
quoique peu serrée, qui occupe les intervalles sur toute la surface.
Dessous couvert d'une ponctuation assez serrée surtout sur les côtés du
corps et l'avant du prosternum, celui-ei sillonné sur ses bords postérieurs ;
pattes finement ponctuées, bleues, tarses de même couleur.
77. — D. Vrrinis, H. Deyr. Sumatra.
Long. 16, iarg. 5 112 mill.
Vert doré; têle rouge-cuivreux éclatant; pattes vert-bleuâtres ; élytres striées,
triépineuses.
Voisine de la précédente mais plus étroite.
Tête légèrement creusée au milieu, ayant deux carènes lisses, obliques,
partant des cavités antennuires et se réunissant en ogive sur le milieu du
front, celui-ci à ponctuation éparse sur le milieu, plus serrée sur les bords,
en arrière et sous les carènes frontales ; écartement des yeux en arrière un
peu inférieur à leur largeur.
Prothorax oblique sur les côtés dans sa moitié antérieure, presque droit
en arrière, légèrement sinué près des angles postérieurs qui sont un peu
aigus, bisinueux à la base, son lobe médian arrondi; il est couvert d'une
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VI. 8
D8 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
ponctuation assez forte, régulièrement serrée sur les côtés, plus écartée
sur le disque ; il existe vers le milieu près de chaque bord latéral une petite
dépression subcireulaire, et au-dessus un très-petit espace lisse.
Ecusson subcordiforme.
Elytres plus étroites que chez la D. Inœqualis, à peu près semblables
pour la forme, plus fortement striées, les intervalles des stries un peu
arrondis et couverts d'une très-fine ponctuation régulière, visible seule-
ment à l’aide d’une loupe assez forte.
Dessous très-finement et régulièrement ponctué, sauf sur le milieu du
corps et du prosternum sur lesquels les points sont un peu plus écartés;
prosternum sillonné sur les bords en arrière.
78. — D. Sex-Spixosa, Thoms. Bornéo.
Chalcophora (Evides) Sex spinosa. Thoms. Arch. ent. T. I, p. 110.
G. POLRCILONO'TFA. Eschs.
Tableau des espèces recueillies par M. Wallace :
A. ÆElytres bronzées ou cuivreuses.
B. — _ parsemées de taches un peu plus som-
bres que le fond, mais pas noires.
a. — arrondies au bout. Psilopteroïides.
b. — échancrées au bout. Ænea.
BB. — parsemées de taches noires.
C. — _iri-épineuses. Pantherina.
CC. — échancrées et bi-épineuses.
a. — fortement échancrées relativement, ex-
trémité noire. Apicalis.
b. — faiblement échancrées, extrémité de la
couleur du fond. Nigroguttata.
CCC. — entières à l'extrémité. Leoparda.
AA. —— d'un noir violacé ou bleues.
a. — noir violacé, mates, entières à l'extre-
mité. Auricollis.
b. — bleues, brillantes, tri-épineuses à l'extré-
mité. Suturalis.
ot
©
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
79. — P. Psirorreroïipes, H. Deyr. Bornéo.
Long. 19, larg. 6 1/2 mill.
Bronxée; lête, cuisses antérieures en avant et tarses d’un vert plombé; élytres
très-finement denticulées sur les bords postérieurs, striées et parsemées de petites
taches d'un bronzé un peu plus sombre que le fond.
Tête couverte de points peu profonds ombiliqués au milieu; cavités
antennaires grandes, carènes qui les bordent intérieurement tranchantes ;
front muni dans son milieu d'un petit tubercule en chevron ; occiput par-
couru par un sillon étroit bordé de chaque côté par un espace lisse très-
légèrement élevé.
Prothorax étroit un peu rétréci en avant, droit sur les côtés, largement
bi-sinué à la base; lobe médian assez étroit; surface couverte de points
enfoncés, cotés rugueux, une large ligne lisse imponctuée au milieu et un
point enfoncé en face de l'écusson ; on aperçoit en outre en face de chacun
des angles, des traces vagues d’une assez large dépression.
Ecusson assez grand, obtusément tri-anguleux en arrière.
Elytres obliques en dehors de la base aux épaules, se rétrécissant
irès-légèrement des humérus jusqu'aux deux tiers, plus brusquement en-
suite jusqu'à l'extrémité qui est arrondie; elles sont parcourues par dix
stries ponctuées dont les intervalles plans sont ponctués finement sur le
disque, rugueusement sur les côtés.
Dessous du corps et pattes fortement ponctués ; prosternum ayant deux
forts sillons ponctués à une petite distance de chaque bord, sa surface est
luisante, un peu moins ponctuée que le reste du corps; abdomen échancré
et fortement bi-épineux à l'extrémité.
Cette espèce a l’aspect d’un Psiloptera, mais ses caractères génériques
ne laissent aucun doute quant à sa véritable place.
80. — P. ÆxeA, H. Deyr. Sumatra.
Long. 13, larg. 4 1[2 mill.
Bronxce ; têle, cuisses antérieures en avant et tarses d'un vert plombé; élytres
très-finement denticulées sur les bords postérieurs, échancrées au bout; elles ont
chacune trois points un peu plus foncés que le fond, l'un au milieu du bord latéral,
les deux autres sur le disque en avant et en arrière.
Voisine de la précédente, mais d’un bronzé plus vert; moins brillante
et plus fortement striée,
60 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Téte fortement ponctuée, rugueuse en arrière; espace compris entre les
carènes des cavités antennaires brillant, moins ponctué que le reste et ter-
miné en arrière par une ligne irrégulière complétement imponctuée.
Prothorax étroit, un peu rétrécien avant, légèrement courbe sur les côtés
antérieurs, droit en arrière, anguleusement bisinué à la base; angles posté-
rieurs un peu aigus ; il est assez fortement ponctué avec un espace linéaire
lisse au milieu, et trois larges dépressions assez vagues situées en face des
angles postérieurs et de l'écusson.
Ecusson en pentagone très-légèrement transversal.
Elytres, arrondies aux épaules, parallèles, rétrécies en arrière, échan-
crées au bout, les angles de l’'échancrure un peu épineux, les côtés posté-
rieurs finement denticulés ; elles sont assez profondément striées, les stries
fortement ponctuées, les intervalles plans finement pornctués vers la suture,
rugueux à la base et sur les côtés; on aperçoit sur chacune trois petites
taches ponctiformes un peu vagues, légèrement plus foncées que le fond, la
première sur le disque au quart de la longueur, la seconde au milieu sur le
bord latéral, la troisième un peu transversale située aux trois quarts, sur
le milieu de l'élytre légèrement vers le bord externe.
Dessous du corps fortement ponctué; points des pattes gros et peu
serrés ; prosternum plan, fortement rugueux ; dernier segment de l'abdo-
men échancré et bi-épineux.
81. — P. PanTaerinA, H. Deyr. Bornéo.
Long. 13, larg. # 112 mill.
Bronxé un peu cuivreux, peu brillant ; pattes et milieu du corps verdätres ; élytres
shiées, rugueuses sur les côtés, tri-épineuses au bout, parsemées de taches irréqu-
lières d’un noir profond.
Téte couverte de points gros et peu profonds, rugueuse sur l’épistome
et en arrière, pourvue sur le front d’un tubercule lisse en forme de che-
vron; elle est d’un doré clair en avant, bronzé cuivreux sur l'occiput,
celui-ci un peu plus foncé au milieu ; épistome et antennes verts.
Prothorax plus large et plus court que chez les précédents, rétréci en
avant, légèrement arrondi sur les côtés, fortement ponctué partout, ayant
un point enfoncé à la base; on aperçoit en outre trois lignes veloutées,
légèrement plus foncées que le fond et non ponctuées, l'une au milieu du
disque, les deux autres de chaqne côté à la base.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 61
Elytres parallèles, rétrécies à partir des deux tiers, tri-épineuses au bout,
l'épine médiane plus large et plus longue que les autres ; côtés postérieurs
très-finement denticulés; elles sont fortement striées, les intervalles des
stries plans et rugueux par suite d'une ponctuation forte et serrée, cette
ponctuation s'efface vers le milieu de la suture qui est un peu luisante.
Dessous doré cuivreux, couvert sur le corps et les pattes d’une ponc-
tuation assez forte qui devient rugueuse sur le prosternum, celui-ci, ster-
num, pattes et tarses verts; face externe des cuisses cuivreuse; dernier
segment de l'abdomen échancré en carré et bi-épineux.
82. — P. Aricazis, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 11, larg. # mill.
Bronxé terne, un peu luisant vers la suture; dessous et palles bronxé cuivreux ;
élytres fortement striées-ponctuces, intervalles des stries relevés et arrondis; elles
sont échancrées et noires au bout; ornées de quelques petites macules noires et irré-
gulières et d'une grande tache latérale située très en arriére du milieu.
Voisine de la précédente.
Téte couverte de très-gros points, avec un tuburcule peu élevé au
milieu du front rejoignant les carênes des cavité antennaires, accompagné
en arrière de deux autres plus petits et moins prononcés ; la ponctuation
postérieure est allongée.
Prothorax assez étroit, plus allongé que chez la P. Pantherina; côtés
rétrécis et arrondis en avant, droits en arrière; couvert de gros points un
peu plus faibles sur le milieu que sur les côtés; il est orné d'une ligne
médiane et de quatre points disposés en carré, d’un noir velouté.
Ecusson transversal, tri-anguleux en arrière,
Elytres légèrement sinuées au-dessus des épaules, celles-ci arrondies;
elles sont rétrécies en ligne courbe un peu après leur milieu, ridées trans-
versalement sur les côtés et en avant, ce qui leur donne un aspect mat
dans ces parties; les intervalles de stries voisins de la suture sont lisses
et parsemés seulement de quelques petits points; le sixième postérieur
est noir; la tache latérale, en carré transversal irrégulier, est située en-
viron aux deux tiers de la longueur et occupe la moitié externe de la lar-
geur.
Dessous du corps très fortement ponctué; prosternum rugueux; tarses
bleu verdûtre.
62 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE:
83. — P. NicrocuTra, H. Deyr. Bornéo.
Long. 9, larg. 3 mill.
Cuivreux brillant sur la têle et la suture, mat sur les côtés des élytres, ces
dernières, le prothorax et la tête maculés de taches d'un noir violacé brillant;
bout des élytres faiblement échancré.
Téte un peu bombée, couverte, assez également partout, de points ombi-
liqués ; elle a sur le vertex une petite tache noire à branches divergentes
en avant.
Prothorax cuivreux, court et large, arrondi sur les côtes en avant, droit
en arrière, couvert sur toute sa surface de points ombiliqués (c'est-à-dire
de petits cercles ayant un point visible au milieu), cette ponctuation d'un
doré clair ; il est orné d’une ligne noire, lisse, interompue au milieu et de
deux ou trois points de même couleur.
Ecusson large, trianguleux en arrière.
Elytres arrondies aux épaules, parallèles, rétrécies à partir des deux
tiers, faiblement échancrées au bout, avec les bords postérieurs très-fine-
ment denticulés ; elles sont fortement striées, rugueuses et mates presque
partout, sauf vers la suture où elles sont un peu luisantes ; elles sont ornées
chacune de six petites macules principales noires disposées trois par trois
sur deux lignes très-obliques, situées l’une sous l’autre, la première com-
mence sous l’écusson et se termine sur le bord un peu en arrière du milieu,
la seconde commence près de la suture en avant du milieu et se termine
aux quatre cinquièmes de la longneur un peu en-dehors du milieu trans-
versal de l'élytre; on aperçoit en outre d'autres très-petites macules irrégu-
lhèrement semées.
Dessous fortement ponctué; prosternum plan et rugueux ; pattes lisses,
ayant quelques points enfoncés peu serrés; abdomen et côtés du thorax
doré-cuivreux ; prosternum, pattes et tarses vert-bleuâtre plombé; abdomen
étroitement échancré en ogive et bi-épineux à l'extrémité.
84. — P. Leoparpa, H. Deyr. Bornéo.
Long. 11, larg. 4 mill.
Bronxé-cuivreux complètement mat; têle ornée de deux, prothorax de sept et
chacune des élytres de six taches noires veloutées ; élytres nullement échancrées au
boul, très-finement denticulées sur les bords postérieurs.
Voisine de la précédente, plus grande, entièrement mate, les taches des
élytres autrement disposées.
BUBRESTIDES DE LA MALAISIE. 63
Téte un peu déprimée sur le front, très-fortement ponctuée; épistome
verdôtre ; front orné en avant d'une petite tache noire veloutée, en arrière
d'une tache plus grande envoyant deux branches divergentes en avant,
ces branches se réduisant parfois en un point détaché.
Prothorax large, arrondi sur les côtés, fortement bi-sinueux à la base,
les angles postérieurs un peu aigus; couvert d'une grosse ponctuation ré-
gulière et serrée ; les taches noires disposées comme suit : une linéaire sur
le milieu en avant, trois de chaque côté disposées en triangle dont la base
regarde l’angle supérieure.
Ecusson en trapèze, trianguleux en arrière.
Elytres arrondies aux épaules, parallèles, régulièrement rétrécies en
ligne courbe en arrière; elles sont parcourues par des stries régulièrement
et fortement ponctuées, leur surface est rugueuse partout, ce qui leur
donne un aspect complétement mat ; les taches sont disposés de la manière
suivante : l'une commune aux deux élytres immédiatement sous l’écusson,
les autres six disposées en deux triangles dont le premier aurait la base
regardant un peu obliquement la suture et la pointe sur le bord en arrière
de l'épaule, le second triangle au-delà du milieu, aurait la base parallèle
au bord externe et la pointe vers la suture ; ces taches principales sont sou-
vent mélangées d’autres très-petites, parfois aussi celle sous-scutellaire
manque complétement.
. Dessous, pattes et tarses vert plombé, à reflets un peu cuivreux sur
l'abdomen, fortement ponctué sur tout le corps; prosternum plan et ru-
gueux.
Observation. — Les trois espèces qui précèdent sont assez voisines,
comme forme, des espèces européennes, et comme couleur de la Gentilis
Cast. et Gory.
85. — P. Auricocuis, H. Deyr. 1. Morty.
Long. 11, larg. 4 412 mill.
Courte, trapue, élytres d'un noir violacé ; tête et prothorax dorés, ornés, la pre-
mière d'une tache noire en arrière, le second de trois taches notrâtres disposées en
triangle sur le disque.
Tête couverte de gros points ombiliqués, un peu moins serrés en avant ;
front pourvu d'une carène lisse en chevron dont les deux extrémités tou-
chent en avant les carènes des fossettes antennaires, la tache dont elle est
ornée est située en arrière du front et d'un noir velouté.
64 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax assez large, rétréci en avant, arrondi sur les côtés fortement
bisinué à la base, son lobe médian large; 1l est couvert de gros points
enfoncés un peu plus petits et plus serrés sur le disque, les points noirs
veloutés dont il est orné, disposés en triangle dont la base tournée en
arrière.
Ecusson d'un vert sombre mat, large trianguleux et aigu en arrière.
Elytres arrondies aux épaules, parallèles, rétrécies fortement et assez
brusquement en arrière, conjointement et étroitement arrondie au bout,
tres-légèrement sinuées de chaque côté avant l'extrémité ; les côtés posté-
rieurs finement denticulés ; elles sont fortement sillonnées et rugueuses,
mates sauf vers le milieu de la suture où les intervalles des stries sont plans
et un peu brillants.
Dessous vert doré, couvert d'une ponctuation assez grosse et peu pro-
fonde; prosternum non sillonné, large et rugueux ; tarses vert bleuâtre.
86. — P. Sururauis, H. Deyr. Gilolo.
Long. 43, larg. 4 1,2 mill.
Vert doré ; disque du prothorax et élytres bleu foncé brillant; suture vert doré;
bord des élytres fortement denticulé-épineux ; abdomen fortement bi-épineux à
l'extrémité.
Tête vert doré, brillante, ornée d'une tache bleu foncé sur l'occiput,converte
de gros points ombiliqués assez espacés, avec des places lisses et en arrière
un petit sillon; épistome rugueux fortement échancré en arc de cercle.
Prothorax étroit, de la largeur de la tête en avant, légèrement élargi
en ligne droite sur les côtés jusqu'au milieu, parallèle jusqu'aux trois
quarts, oblique en dehors aux angles postérieurs ; base bi-échancrée en are
de cercle, lobe médian étroit et subtronqué ; il est doré, orné sur le disque
d'une grande tache carrée touchant la base, arrivant à une petite distance
du bord antérieur et occnpant plus du tiers de la largeur totale ; cette partie
bleue est couverte de petits points très-espacés, les côtés ont une ponctua-
tion plus grosse, plus serrée et irrégulièrement disposée.
Ecusson transversal, épineux ou anguleusement aigu en arrière, les
angles latéraux arrondis, de la couleur des élytres.
Elytres obliquement élargies aux épaules, légèrement sinuées en arrière
de celles-ci, subparallèles dans leur moitié antérieure ensuite, rétrécies en
ligne droite jusqu'à l'extrémité, qui est triépineuse, les deux épines internes
de chacune assez rapprochées, l'externeun peu plus antérieure ; bord latéral
fortement denticulé, les dents épineuses remontant plus haut que le milieu,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 6
elles sont parcourues chacune par neuf lignes striées, de gros points, dont
les intervalles sont un peu relevés en arrière près de la suture.
Dessous vert doré, ponctué sur le milieu de l'abdomen et les côtés de la
poitrine; prosternum imponctué, sillonné sur les bords, vert ainsi que les
cuisses; tibias et tarses bleu foncé.
G. EXAGESTUS, H. Deyr.
Tête, labre, yeux et antennes absolument semblables à ceux
des Aelobasis; menton un peu plus large et plus court.
Prothorax épais, étroit, subparallèle, sillonné légèrement sur
le disque, très-fortement bi-échancré en arc de cercle à la base;
lobe médian étroit et tronqué.
Ecusson petit, en pentagone légèrement allongé.
Elytres plus larges que le prothorax aux épaules, très-forte-
ment lobées et arrondies en avant, peu rétrécies en arrière,
obliquement et fortement échancrées à leur extrémité qui est
bi-épineuse, l’épine suturale plus large et plus postérieure.
Prosternum court, large et bombé en avant.
Abdomen tronqué à l'extrémité, fortement épineux à chaque
angle de la troncature; la base des deux épines reliée par une
étroite plaque lisse transversale qui se trouve sur un plan rentré
relativement au dernier segment abdominal.
Pattes et tarses absolument pareils à ceux des A/elobasis.
Corps étroit et allongé.
Ce genre est évidemment voisin des Melobasis, mais ne peut y rester à
cause de la forme de son prothorax et de ses élytres.
87. — E. Icxicers, H. Deyr. Bornéo (PL II, fig. 5.).
Long. 12, larg. 3 3/4 mill.
Bronxé obscur; fortement ponctué; front, côtés et sillon médian du prothorax
d'un rouge de feu un peu obscur; élytres brillantes à l'extrémité seulement.
Téte fortement rugueuse, bronzée seulement en arrière,
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII. 9
66 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax légèrement bombé, un peu élargi et arrondi avant les angles
postérieurs, droit en avant; sillon médian peu profond et obsolète; il est
bronzé sur le disque dans le tiers de sa largeur, rouge sur les côtés, couvert
d'une ponctuation égale et serrée sur le milieu, subcontigue et un peu plus
forte sur les parties latérales.
Elytres couvertes d'une ponctuation très-régulière et serrée, parcou-
rues chacune par neuf stries assez profondes et le commencement d'une
dixième près de l’écusson, ces stries n'envahissent ni le lobe antérieur, ni
l'extrémité qui est brillante et d’une couleur plus claire que le reste.
Dessous plus clair, abdomen très-superficiellement ponctué ; côtés de la
poitrine et prosternum rugueux ; pattes et tarses bronzé verdâtre.
G. PHRIXEA, H. Devr.
l'ête large plane.
Epistome court, très-profondément échancré en angle droit.
Mandibules lisses, un peu saillantes; cavité buccale grande,
tenant toute la largeur de la tête.
Yeux ovalatres, médiocres, aussi largement écartés en arrière
qu’en avant.
Fossettes antennaires moyennes, limitées sur le front par une
petite carêne oblique assez élevée.
Antennes grêles et allongées, à 1° article droit légèrement
renflé, 2% court, 3" de la longueur du premier très-peu plus
long que le 4%, 5 à 11 subégaux, allongés, subparallèles ;
fossettes porifères situées à l'extrémité interne des articles à
partir du 4e.
Prothorax étroit et allongé, sans carênes latérales, bisinueux
à la base.
Ecusson ponctiforme, arrondi.
Elytres à peine plus larges que le prothorax, rétrécies en
arrière, échancrées et sub-épineuses à l’extrémités, non denti-
culées sur les bords.
Prosternum non proéminent, non limité sur les côtés, assez
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 67
prolongé en arrière; cavité sternale formée par les branches du
mésosternum qui sont très-longues.
Abdomen allongé, dernier segment tronqué et arrondi aux
angles.
Pattes allongées ; tarses grêles, les trois articles intermédiaires
de tous munis de lamelles assez longues, le premier des posté-
rieurs du double plus long que le suivant; crochrets grêles,
médiocrement dégagés.
Corps allongé, très-étroit, parallèle.
Je rapporte à ce genre l'Apatura Auricollis de la Monographie de
MM. Castelnau et Gory.
Je me trouve en conformité d'opinion avec M. Lacordaire pour distraire
cet insecte du genre Apatura, mais je ne puis être de son avis quant à sa
réunion au genre Cinyra (voy. Gén. des Coi.), son prothorax et d’autres
caractères l'en excluent complétement.
88. — P. Ficirormis, H. Deyr. 1. Céram. (PI. IT, fig. 6.)
Long. 9, larg. 2 2/3 mill.
Allongée, étroite, rugueuse, vert doré en-dessus, vert en-dessous, élytres
bi-épineuses à l'extrémité.
Téte large, plane, fortement rugueuse; épistome non séparé du front,
angulairement et profondément échancré: yeux peu saillants, en ovale assez
court.
Prothorax de la largeur de la tête, parallèle cylindrique en avant, lége-
ment lobé à sa base; fortement rugueux par suite de rides transversales qui
le couvrent entièrement.
Elytres à peine plus larges que le prothorax, non rebordées en-dessous,
si ce n’est tout près de la base; elles sont couvertes de rugosités sur toute
leur surface, celles-ci entremêlées de rides transversales en avant; on voit
sur chacune d’elles, en arrière près de la suture, deux ou trois stries assez
larges et peu profondes qui se confondent dans les rugosités générales.
Dessous fortement ponctué, un peu plus légèrement à l'extrémité de
l'abdomen, celui-ci bronzé à la base de chaque segment, les derniers sont
même entièrement de cette couleur.
68 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
G. BICEROPYXGUS, EH. Deyr.
Ce genre est très-voisin des //e/obasis, desquels 11 retrace
la plupart des caractères, mais il en diffère par les suivants :
l’écusson est relativement six fois plus grand, droit sur les côtés,
arrondi en arriére; les élytres sont armées sur les côtés et en
arrière de dents épineuses, grandes et aigues, remontant jusqu’à
près de la moitié de la longueur.
Ce caractère des côtés denticulés se retrouve chez quelques
Melobasis, mais à un degré biens moins prononcé; dans tous
les cas la forme et particulièrement la dimension de l’écusson,
qui est un caractère constant et sans Intermédiaire, me semble
avoir ici une grande importance, surtout dans un groupe où
les différences sont généralement peu tranchées, je crois qu'il
doit suffire pour la création d’un genre.
89. — D. ScurezLaris, H. Deyr. I. Mysole.
LA
Long. 11, larg. & mill.
Violet sombre à reflets d'acier cn-dessus ; bronxé à refleis d'acier en-dessous ; tèle
finement rugueuse avec quelques léçers poils lanugineux; pattes antérieures vertes
en avant.
Tête large d'un bronzé sombre; front très-légèrement bombé, avec un
fin sillon au milieu, visible seulement à la loupe.
Prothorax de la largeur de la tête en avant, droit sur les côtés, très-
peu élargi en arrière; il est couvert d’une ponctuation moyenne assez
serrée, plus grosse sur les côtés, ceux-ci garnis de quelques petits poils
analogues à ceux de la tête; le disque est violet, les côtés bronzé-ver-
dâtres.
Ecusson ponctué finement au milieu.
Elytres parallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies en ligne légère-
ment courbe en arrière, fortement épineuses dans cette partie latérale et
postérieure; elles sont fortement impressionnées transversalement à la
base, parcourues par neuf lignes de points, avec la suture fortement et les
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 69
deux intervalles les plus rapprochés de celle-ci de chaque côté légèrement
élevés ; leur surface est violette, les bords latéraux vert plombé.
Dessous parsemé de petits poils fins et soyeux; prosternum finement
pointillé.
90. — D. Macucarus, H. Deyr. I. Mysole. (PI. IT, fig. 7.)
Long, 10 112, larg. 3 3/4 mill.
Gris-dacier un peu violacé; prothorax légèrement verdätre ainsi que la tête;
élytres ornées chacune au milieu de leur longueur d'une petite tache transversale-
ment oblique, étranglée dans son milieu, de couleur bleu d'acier foncé entourée
d'une fine auréole un peu cuivreuse, le milieu du disque en avant, orné d'une tache
semblable plus pelite.
Voisin du précédent, duquel il diffère par les caractères suivants :
Téte un peu plus fortement ponctuée sur le front.
Prothorax semblable pour la forme et la ponctuation, mais d'une cou-
leur uniforme.
Elytres de même forme, d’une ponctuation très-peu plus forte ; différent
surtout par les taches; tache oblique remontant un peu du bord vers la
suture, tache antérieure située au quart de la longueur; rebord inférieur
bleu ou vert sombre.
Prosternum verdâtre ; tarses bronzés.
G. MÉELOBASIS, Castelnau et Gory.
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
À. Elytres de deux couleurs bien tranchées.
a. Vert clair bleuâtre, extrémité des élytres, une
bande transversale au milieu et une tache
longitudinale en avant noir violet brillant. Chrysobothroïdes.
b. Vert, extrémité des élytres, une bande remon-
tant sur le disque et suture noir violacé. Intricatus.
AA. Elytres unicolores ou à peu près.
a. Elytres vert bronzé, prothorax et tête dorés. Æneipennis.
b. Doré brillant, bord postérieur des élytres un
peu sombre, ponctuation du prothorax très-
serrée sur les côtés, un peu moins serrée
sur le disque. Auratus.
70 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
c. Entièrement vert-doré en-dessus, ponctuation
du prothorax assez grosse sur les côtés, peu
serrée plus fine et écartée sur le disque. Viridi-auratus.
91. — M. CarysooTaroipes, H. Deyr. Bornéo.
Long. 11 174, larg. # 114 mill.
Vert bleuâtre clair ; prothorax marqué latéralement sur le disque de deux points
enfoncés ; élytres noir bronzé à l'extrémité, transversées en arrière du milieu par
une bande onduleuse remontant sur la suture et ornées chacune sur le disque en
avant d'une tache longitudinale d'un noir violacé.
Téte très-légèrement bombée, front large; couverte d'une ponctuation
peu profonde et serrée ; yeux un peu saillants.
Prothorax un peu rétréei en avant, arrondi sur les côtés, bi-sinueux en
arrière, marqué vers les angles postérieurs d’un gros point enfoncé ; disque
finement et éparsement ponctué avec une trace de ligne lisse au milieu,
ponctuation un peu plus grosse sur les côtés.
Ecusson un peu aigu en arrière.
Elytres de la largeur du prothorax, parallèles, rétrécies en ligne un peu
courbe en arrière, fortement denticulées postéro-latéralement et terminées
chacune par trois petites dents, dont l'externe est la plus longue ; parcou-
rues par neuf lignes de petits points peu serrés avec une impression près
au bord antérieur; elles ont le tiers postérieur d'un noir brillant à reflet
bronzé, sont ornées d’une bande onduleuse commune située un peu au-
dessous du milieu et chacune d’une tache longitudinale sur le disque anté-
rieur d’un noir bleuâtre brillant; la suture est étroitement noire dans ses
deux tiers postérieurs.
Dessous un peu plus vert quele dessus, abdomen couvert de petites linéoles
vermicellées; côtés de la poitrine et du prothorax fortement ponctués; proster-
num lisse couvert de petits points un peu plus serrés en avant; tarses sombres.
92. — M. Ixtricarus, H. Deyr. I. Arrow.
Long. 8 112, larg. 3 114 mill.
Vert bleuâtre; prothorax bombé ; tiers postérieur des élytres noir bleuâtre, cette
couleur envoyant en avant trois rameaux qui s'arrêlent au tiers antérieur, l'un sur
la suture, les autres de chaque côté sur le disque.
Téte criblée de petits points enfoncés, serrés et très-réguliers, un peu
moins gros et plus écartés, tout à fait en arrière sur l’oceiput.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. PAL
Prothorax un peu bombé; les côtés antérieurs très-abaissés, un peu
obliquement rétréci, les postérieurs droits à partir du milieu, sinués près
des angles qui sont légèrement aigus; ponctuation du disque éparse, celle
des côtés plus forte et plus serrée.
Ecusson carré, subtronqué en arrière.
Elytres de la largeur du prothorax, parallèles jusqu’à la moitié, rétré-
cies en droite ligne en arrière, arrondies séparément à l'extrémité, ces
parties denticulées, avec une épine un peu plus forte en dehors du milieu à
chaque bout d'élytre; elles sont transversalement impressionnées près de
la base ét parcourues par des lignes de points assez gros, effacés à l'ex-
trémité.
Dessous ponctué assez serrée en avant, les points plus écartés en arrière;
prosternum un peu bombé, brillant, couvert en arrière d’une ponctuation
moins serrée qu’en avant.
93. — M. Ænerpennis, H. Deyr. 1. Balchian.
Long. 12 112, larg. 4 112 mill.
Assez large, tête et prothorax dorés; élytres bronxé verdûtre clair, un peu sombre
sur la’suture et les bords postérieurs ; dessous doré cuivreux, palles vertes à reflets
cuivreux sur les cuisses.
Tête plane, large, criblée de points relativement assez gros, clairsemée
d'une légère pubescence lanugineuse.
Prothorax un peu élargi et légèrement arrondi en arrière, droit sur les
côtés en avant; il est couvert sur le disque de points enfoncés peu serres,
la ponctuation se resserre davantage sur les côtés et surtout les côtés anté-
rieurs.
Ecusson arrondi en arrière et sur les côtés.
Elytres impressionnées à la base, un peu plus large que le prothorax,
parallèles en avant, rétrécies et fortement denticulées en arrière, l’extré-
mité de chacune armée d'une forte épine aigue ; elles sont parcourues par
des lignes de gros points, transversaux sur les côtés et en arrière, où ils
sont rugueux, obsolètes vers la suture avec une ponctuation éparse dans
cette région.
Dessous fortement ponctué sur les côtés, plus finement au milieu ;
prosternum ayants des points enfoncés médiocrement et régulièrement
espacés.
72 _ BUPRESTIDES DE LA MALAISIE,
94. — M. Aurarus, H. Deyr. I. Arrow.
Long. 10 1/2, larg. 4 mill.
Doré, brillant en-dessus, sombre sur le bord postérieur des élytres ; dessous bronzé
cuivreux ; prosternum doré; patles antérieures vertes en avant.
Téte criblée d'une assez forte ponctuation.
Prothorax très-légèrement bombé, droit sur les côtés antérieurs un peu
élargi et arrondi en arrière avec les angles postérieurs très-légèrement
rentrants ; ponctuation du disque moyenne, celle des côtés plus forte et serrée.
Elytres très-peu plus larges que le prothorax; subparallèles en avant,
un peu élargies au milieu, denticulées médiocrement sur les côtés posté-
rieurs et en arrière; parcourues par des lignes de petits points transversaux
assez gros sur les côtés, effacés en arrière sauf sur le bord où ils sont ru-
guleux.
Dessous du corps fortement ponctué; prosternum très-régulièrement
couvert de petits points qui ne sont serrés que sur les côtés antérieurs.
Je n'ai à ma disposition qu'un seul exemplaire de cette espèce qui peut-
ètre varie un peu pour la teinte selon les individus.
95. — M. Virini-AurarTus, H. Deyr. Amboine.
Long. 11, larg. 4 mill.
Vert doré en-dessus ; têle, côtés du prothorax (parfois côtés des élytres) et dessous
du corps doré cuivreux; pattes vertes; ponctuation du prothorax assez écartée.
Cette espèce est assez voisine de la précédente, il suffira d'en signaler les
différences pour la distinguer :
Un peu plus allongée, moins brillante; prothorax non bombé, sa ponc-
tuation plus écartée; élytres plus parallèles, plus fortement épineuses au
bout et non rembrunies sur les bords latéraux postérieurs.
Dessous du corps plus brillant; prosternum à ponctuation un peu plus
écartée sur le milieu.
Quoique voisine, je n'ai aucun doute sur la valeur de cette espèce qui ne
peut être réunie à la précédente.
G. PHELANTRAMXMEA, I. Devr.
Tête carrée; front large, légèrement bombé. (PI. IV,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 13
Yeux petits, ovales, paraïlèles, aussi écartés en arrière qu’en
avant; cavités antennaires petites et transversales situées au bas
du front, médiocrement distantes entre elles.
Epistome petit, échancré au milieu, rétréci à la base par les
cavités antennaires.
Antennes petites, grêles; 1° article assez allongé, 2° presque
aussi gros, très-court, 3° grêle, de même longueur que le pré-
cédent, 4 à 11 courts, sub-égaux, dentés en scie; fossettes pori-
fères terminales.
Prothorax transversal, droit à la base, juxtaposé aux élytres
et de même largeur qu’elles, arrondi sur les côtés, très-rétréci-en
avant; la carêne latérale située inférieurement, rentrant surtout
en avant.
Ecusson moyen, en triangle transversal, concave.
Elytres carrées aux épaules, larges et parallèles, rétrécies en
arrière, où elles sont munies d’une marge aplatie légèrement en
gouttière et très-finement denticulée sur son bord.
Abdomen paraissant de quatre segments par suite de la com-
plète soudure des deux premiers, qui, à eux seuls occupent les
deux tiers environ de sa longueur.
Tarses semblables à ceux des Arthaxia.
Corps aplati, très-large et court.
96. — P. Curra. H. Deyr. Péninsule de Malacca. (PI. IT, fig. 8.)
Long. 7, larg. 3 4/2 mill.
Large, courle, parallèle, également attenuée aux extrémités, bleu-verdätre en-
dessus, noir-bronxée en-dessous ; élytres fortement striées, les intervalles arrondis et
relevés; surface finement rugueuse partout.
Tête légèrement convexe, criblée par une ponctuation très-serrée, régu-
lière et peu profonde, laissant une petite plaque ponctiforme très-brillante
au milieu du front, on peut définir cette ponctuation en disant que la tête
est couverte d’un fin réseau à mailles très-régulières.
Prothorax du double plus large que long, un peu gibbeux au milieu
antérieur; côtés coupés très-obliquement en avant, arrondis au milieu,
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VIII. 40
74 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE,
légèrement obliques presque droits en arrière; il est couvert d’un réseau
très-fin comme la tête, mais les mailles s'agrandissent un peu en arrière et
sur les côtés.
Ecusson en triangle transversal, noir un peu brillant, creusé au milieu
avec une espèce de tubercule obsolète en avant.
Elytres fortement striées, les intervalles relevés en côtes; obliquement
rétrécies à l'extrémité; couvertes de fines rides transversales qui les ren-
dent uniformément rugueuses; elles ont de chaque côté de l’écusson, à une
petite distance de la buse, une forte impression qui va jusqu'à la moitié de
la largeur de l’élytre, et en dehors de cette première impression une seconde
plus étroite, longeant le bord antérieur à une très-faible distance et tou-
chant le bord externe.
Abdomen luisant, couvert d'un fin réseau très-superticiel, moins serré
que celui de la tête; milieu du corps et prosternum finement rugueux.
G. ANTHAXEA, Eschs.
97. — A. Miraxpa, H. Deyr. Malacca (Singapoor).
Long. 7 112, larg. 3 mill.
Verte ; prothorax orné de deux grandes taches noires veloutées ; élytres violet som-
bre, noir velouté en avant; le bord antérieur, le quart de la suture en avant, une
ligne courbe partant de l'épaule et aboutissant sur le bord latéral en arrière du
milieu, d'un beau vert.
Tête ayant entre les yeux une impression assez ponctiforme au milieu
non limitée sur ses bords ; elle est finement rugueuse partout.
Prothorax de la largeur de la tête en avant, un peu élargi sur les côtes
en arrière, légèrement sinué avant les angles postérieurs, finement rugueux
sur toute sa surface, ridé finement en travers sur le disque; il est orné
un peu en avant, de deux grandes taches qui se touchent au milieu et sem-
blent circonscrire sur le disque postérieur un espace arrondi de la couleur
du fond, ces taches ne touchent aucun des bords.
Ecusson violet-noir mat.
Elytres atténuées à partir de l'épaule, découvrant les bords de l'abdo-
men, finement rugueuses, mates sauf la région suturale en arrière qui est
un peu plus brillante que le reste ; l'espace circonscrit par la ligne courbe
de l'épaule, ainsi quela partie du disque située entre cette ligne et la couleur
verte «le la suture sont d'un noir profond velouté.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 75
Dessous du corps brillant, couvert de petits cercles superficiels simulant
des écailles; milieu de la poitrine et prosternum rugueux.
98. — A. Occrrirazis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6, larg. 2 113 mill.
Tête bleu verdätre, étroitement violet métallique en arrière; prothorax noirätre,
vert sur les côlés en avant, doré aux angles postérieurs, bleu au milieu ; élytres d'un
violet bronxé, noir velouté sur les bords en arrière de l'épaule, vert doré à la base
et sur le quart antérieur de la suture ; une faible ligne courbe verte part de l'épaule
et aboutit en arrière du milieu sur le bord, circonscrivant la partie veloutée laté-
rale ; dessous et pattes bleus, les quatre derniers segments abdominaux et le dessous
du pro‘horax, sauf le bord, bronxé violacé métallique.
Tête rugueuse, déprimée sur le front.
Prothorax un peu élargi sur les côtés, arrondi en avant, droit et ren-
trant légèrement en arrière, finement rugueux sur les parties métalliques,
obsolètement rugueux sur les parties noires.
Ecusson violet sombre.
Elytres finement rugueuses, brillant légèrement sur la région suturale,
très-légerement plus étroites que la plus grande longueur du prothorax.
Dessous brillant, finement ponctué partout comme chez la précédente.
99. — A. ViocaceivenTRISs, H. Deyr. Malacca (Singapoor).
Long. 4 112, larg. 4 314 mill.
Violette ; épistome, bords des yeux, milieu du bord latéral du prothorax, une fine
ligne sur le bord antérieur, une plus large au milieu en arrière, bord antérieur des
élytres et suture sur le quart de la longueur d'un vert bleuûtre; côtés des élytres en
arrière des épaules noir velouté, cette dernière partie limitée par une trace peu
visible de ligne verte.
Voisine de la précédente de laquelle elle ne diffère que par les couleurs
et la taille, la ponctuation étant la même.
Tête déprimée au milieu.
Prothorax un peu dilaté sur les côtés qui sont anguleusement arrondis.
Elytres semblables pour la forme à l'Occipitalis; couleur verte du
milieu postérieur du prothorax, du bord antérieur des élytres et de la su-
ture formant une croix dont les bras sont plus étroits que le montant, avec
l'écusson violet au milieu.
Dessous violet métallique bronzé.
76 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
100. — A. Sarawackensis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 4, larg. 4 1/2 mill.
Bronxé sombre, peu brillant, finement rugueuse sur toute sa surface ; front non
déprimé; prothorax très-légèrement plus large à la base qu'en avant, fortement
arrondi sur les côlés, sa plus grande largeur légèrement en arrière du milieu.
Tête finement rugueuse à la loupe simple, mais vue avec un plus fort
grossissement on voit qu’elle est couverte d’une ponctuation longitudinale
simulant parfaitement des écailles.
Prothorax couvert d'un très-fin réseau bien visible seulement à l'aide
d'une forte loupe, chaque maille en est sub-arrondie avec un petit point au
milieu ; il existe de chaque côté à une petite distance de la base une impres-
sion transversale.
Elytres de la largeur de la base du prothorax, subparallèles dans leur
moitié antérieure, fortement impressionnées transversalement près de leur
base qui est relevée un peu en carène ; elles sont plus fortement rugueuses
vers la région scutellaire et ont un espace plus lisse sur la suture dans leur
moitié postérieure.
Dessous du corps plus brillant que le dessus ; abdomen presque lisse à la
vue simple, mais marqué de petits cercles superficiels ponctués au milieu,
vu avec un certain grossissement.
G. CASTALIHIA, Castelnau et Gory.
101. —— C. BipusrucaTa, Boisd. Amboine, Céram.
Bupr. Bipustulata. Boisd. Voy. aut. du monde (d'Urville). T. IT,
pag. 83.
Castalia Bimaculata, Cast. et Gory. Mon. Castal. PI. I, fig. 1. (Nec
Bup. Bimaculata, Linn.)
102. — C. Cyanipennis, H. Deyr. Célèbes (Ménado).
Long. 25, larg. 8 mill.
D'un beau bleu d'indigo brillant à refleis pourprés ; tête sur le front et prothorax
sur les côtés à reflets métalliques dorés; dessous bronzé cuivreux brillant ; élytres
fortement rugueuses sur les côtés.
Tête à reflets dorés, non ou très-peu déprimée au milieu, criblée de
points enfoncés bleus dans le fond.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. wi
Prothorax de la largeur des élytres, fortement arrondi sur les côtés, sa
plus grande largeur vers le milieu; bleu avec une large bordure latérale
d’un bronzé doré; légèrement creusé en ligne longitudinale au milieu avec
un gros point enfoncé à la base ; il est fortement ponctué, les points serrés
partout, surtout vérs les bords, toute la ponctuation est bleue dans son
fond.
Elytres parallèles, arrondies et finement denticulées au bout, parcourues
par cinq côtes carèniformes, dont la première, située près de la suture,
s'arrête au milieu de la longueur; les intervalles des côtes relevés et
arrondis; elles sont couvertes d’une tres-forte ponctuation qui envahit
complétement les 5° et 4° côtes latérales et parfois même une grande
partie de la 3° un peu en arrière de l'épaule.
Dessous criblé d’une ponctuation fine et serrée; d'un bronzé cuivreux
brillant, avec les sutures et les pattes à reflets vert-bleuâtres ; tarses bleus.
C'est, de toutes les espèces à moi connues, celle dont la ponctuation
prothoracique est la plus enfoncée et la plus serrée sur le disque.
103. — C. Curra, H. Der. Célèbes (Wénado).
Long. 14, larg. 5 mill.
Courte, parallèle ; tête, côtés et bordure antérieure du prothorax, ainsi que le des-
sous du corps, d'un cuivreux foncé à reflets violacés ; disque du prothorax noirâtre ;
élytres violet foncé.
Tête plane criblée de gros points cuivreux dans leur fond.
Prothorax arrondi sur les côtés en avant, en ligne presque droite, un
peu oblique en dedans, en arrière; sa plus grande largeur en avant du
milieu ; il est un peu déprimé au milieu et couvert de gros points un peu
plus écartés sur le disque où ils sont bleuâtres, très-serrés et cuivreux
sur les parties latérales ; au milieu de la base existe un gros point enfoncé
situé au centre d'un triangle dépourvu de ponctuation.
Elytres courtes, larges, parallèles, arrondies à l'extrémité, celle-ci finement
épineuse; parcourues par cinq côtes, la suturale s’arrètant au milieu de la
longueur, les intervalles un peu relevés; elles sont couvertes d’une assez
grosse ponctuation qui envahit complétement la 5° et la 4° côte, la 3° est
simplement un peu ponctuée.
Dessous rouge euivreux violacé, criblé de points enfoncés; milieu du
premier segment de l'abdomen d’un beau bleu et lisse; milieu de la poi-
trine et partie interne des jambes verdâtres ; tarses bleu fonce.
78 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
G. CALODEMA, Castelnau et Gory.
104. — C. Wazzacer, H. Deyr. N. Guinée. (PI. II, fig. 9.)
Long. 46, larg. 17 mill,
Vert métallique brillant; prothorax orné de chaque côté d'une grande tache d'un
beau rouge; élytres d'un beau bleu verdätre, ornées d'une large bande transversale
d'un beau jaune un peu orangé, occupant presque leur moitié antérieure, el sur cha-
cune, aux trois quarts de leur longueur, d'une pelite tache transversale de même
couleur située au milieu.
Forme générale un peu plus étroite et plus parallèle que celle de
la C. Kirbyi.
Téle un peu plus étroite, fortement ponctuée, avec un espace lisse au
milieu du front et un fin sillon en arrière.
Prothorax bi-sinueux en avant, rétréci antérieurement, un peu arqué
sur les cotés, sinueux près des angles antérieurs; sa ponctuation est fine
et assez écartée sur le disque, un peu plus grosse et plus écartée sur les
côtés, surtout vers les angles postérieurs; les taches latérales en carré un
peu allongé coupé obliquement en avant, elles envahissent le bord latéral
sur presque tout leur parcours et se répètent en-dessous en s’agrandissant
encore.
Ecusson en triangle ogival allongé, lisse.
Elytres très-légèrement.plus larges que le prothorax, lobées chacune à
leur base près de l'écusson, parallèles dans leur moitié antérieure, légèrement
rétrécies en ligne courbe en arrière jusqu'à l'extrémité qui est largement
échancrée et bi-épineuse chez chacune ; elles sont parcourues par treize stries
incomplètes ponctuées d'assez gros points, les intervalles très-finement et
éparsement ponctués; la suture très-étroitement, leur bord antérieur un
peu plus largement et un peu plus de leur moitié postérieure d'un beau
bleu verdàtre métallique; leur petite moitié antérieure et sur le milieu de
chacune (aux trois quarts de la longueur) une petite tache transversale
d’un beau jaune de chrôme un peu orangé.
Dessous brillant, finement ponctué sur les côtés et les pattes ; segments
de l'abdomen ornés chacun de deux taches latérales d’un beau jaune, ces
taches se réunissant au milieu sur le dernier segment.
Je me fais un devoir de dédier ce magnifique insecte à M. Wallace,
comme étant le plus remarquable Buprestide rapporté par ce célèbre voya-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 79
geur, à qui les sciences naturelles et en particulier l'Entomologie doivent de
si admirables découvertes.
L'histoire de ce coiéoptère est assez curieuse : un papou voyant M. Wallace
récolter des insectes, lui fit comprendre qu'il en avait dans sa case un bien
plus beau que ceux qu'il lui voyait prendre; l’européen ayant témoigné
le désir de voir cette merveille, ne fut pas peu étonné lorsqu'il vit notre
confrère insulaire lui apporter, précieusement renfermé dans sa boîte à
bétel, l'insecte en question qu'il avait trouvé pendant une de ses courses
dans l'intérieur de l'ile (on sait que les européens n'y peuvent pas péné-
trer). Ce fut le sujet d'un échange entre les deux entomologistes, mais il
faut bien l'avouer, l'amour du gin et de la verroterie l'emporta sur l'amour
de la nature chez le sauvage qui sans doute ignorait que : Natura maxime
miranda in minimis.
G. SPONSOR, Guér.
165. — $S. Nicrirus, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 3 114, larg. 2 mill.
Noir profond, brillunt; large aux épaules, brusquement rétréci en avant, plus
conique en arrière ; élytres séparément arrondies à leur extrémilé.
Tête légèrement convexe, très-finement ponctuée.
Prothorax fortement rétréci en avant, presque droit sur les côtés; cou-
vert d’une ponctuation moyenne, serrée et très-régulière.
Ecusson petit en triangle aigu.
Elytres exactement de la largeur du prothorax à la base, leur plus grande
largeur est aux épaules, où elles sont arrondies assez largement et de là
régulièrement rétrécies en ligne un peu courbe jusqu'à l'extrémité; leur
ponctuation est assez grosse, peu serrée proportionnellement à celle du
prothorax, nulle sur un petit espace près de l'écusson, elle semble disposée
en lignes peu régulières.
Dessous assez fortement ponctué sur l'abdomen.
106. — $. Cuxerrormis, H. Deyr. I. Salwatty (N. Guinée).
Long. 2 113, larg. 1 114 mill.
Noir bronxé brillant ; allongé ; élytres fortement rétrécies des épaules à l'extré-
milé, où elles sont conjointement arrondies.
Tête bronzée à ponctuation forte et espacée.
P
80 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax fortement rétréci en avant, droit sur les côtés, sa ponctuation
espacée, assez forte en arrière, un peu moins en avant.
Elytres ayant comme chez le précédent leur plus grande largeur en
arrière de la base, fortement rétrécies en ligne un peu courbe à partir des
épaules; elles sont un peu creusées chacune le long de la suture vers l’ex-
trémité, leur ponctuation est un peu espacée, disposée en ligne et nulle
dans la région scutellaire postérieure, cet espace lisse est circonscrit par une
petite strie courbe ponctuée.
Dessous fortement ponctué lisse au milieu.
G. BELIONOT A, Eschs.
Tableau des espèces récoltées par M. Wallace:
A. Elytres non denticulées sur les bords en arrière.
B. Ecusson ponctué plus ou moins finement.
C. Dessous du corps rouge de feu éclatant, seg-
ments de l'abdomen bordés de bleu foncé. Mniszechii.
CC. Dessous du corps vert au moins au milieu.
D. Elytres doré métallique ou vert brillant à la
base, passant au rouge pourpre en arrière,
l'extrémité parfois d'une belle couleur d'acier
bleu. Sumptuosa.
DD. Elytres bronzées ou bleuâtres sans taches laté-
rales.
a. Elytres et prothorax bronzé uniforme un peu
verdâtre, parfois les angles postérieurs du
second et l'écusson un peu cuivreux. Ænea.
b. Elytres et prothorax bleu verdâtre foncé, le
second toujours orné, aux angles postérieurs,
de rouge pourpré; écusson toujours de
même couleur que les élytres. Scutellaris.
DDD. Elytres ornées latéralement d’une tache rouge
métallique mal limitée intérieurement; elles
sont bronzées en avant, bleuâtres en arrière. Stigma.
BB. Ecusson sans aucune trace de ponctuation.
a. Dessus noir-bronzé, dessous bleu plus au moins
noirâtre, taille grande. Gigantea.
pe
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
b. Elytres couleur de feu-doré éclatant, dessous
vert clair brillant. Bonneuilir.
c. Elytres d’un bleu ou bronzé sombre, à reflets
pourprés; dessous bleu foncé, côtés de la poi-
trine, des segments abdominaux et pattes
bronzé cuivreux. Fallaciosa.
AA. Elytres denticulées sur les bords en arrière;
écusson imponctué et doré.
a. Elytres bronzé sombre, un simple reflet violacé
sur le bord externe. Bonvouloirii.
b. Elytres bronzé clair, bordure à partir de l'ar-
rière des épaules et extrémité rouge doré
vif. Vuillefroyi.
ce. Elytres bronzé verdätre brillant, une tache mé-
diane rouge pourpré entre le bord latéral et
la 3° côte. Lacordairei.
Observation. — La B. Scutellaris étant la plus répandue et se trouvant
dans toutes collections, c'est à elle que j'aurai le plus souvent recours pour
mes comparaisons.
107. — B. Mxrszecau, H. Deyr. I. Morty.
Long. 30, larg. 41 mill.
Tête et prothorax dorés; élytres rouge pourpre plus clair à la base, à reflel
bleuâtre en arrière, les côtes lisses et l'extrémité plus sombres: dessous rouge de feu
vif ; bords des segments et extrémité de l'abdomen bleu foncé; pattes et tarses bleu
sombre mélangé de vert, base des cuisses rouge cuivreux, les antérieures vertes en
avant.
Tête occupée au milieu par une grande et forte impression en forme de
fer de lance, creusée en sillon en arrière, ayant une petite élévation au
milieu de la partie la plus large de l'impression; elle est fortement ponctuée
sur toute sa surface et un peu rugueuse sur l'épistome ; antennes noirâtres,
sombres même à la base.
Prothorax un peu plus allongé que chez la B. Scutellaris, ses angles
postérieurs plus prolongés en arrière; sa ponctuation est à peu près de
même grosseur mais plus écartée; il est doré avec des reflets rongeûtres et
verdâtres ; le fond des impressions subbasilaires est violet sombre.
Ecusson vert de laque à reflets rougeûtres au milieu, cuivreux métalli-
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. vil. 11
82 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
que seulement à la base en-dessous du prothorax, il est couvert d'une ponc-
tuation très-fine et clair-semée.
Elytres un peu moins rétrécies en arrière que chez la B. Scutellaris,
leur ponctuation plus écartée surtout en avant, les côtes lisses moins
élevées.
Dessous peu largement creusé au milieu de l'abdomen, les bords du sillon
non carênés, très-arrondis; il est criblé de petits points réguliers et allon-
gés; couleur bleue occupant le tiers de chaque segment; prosternum
bombé, très-finement ponctué, vert sur les côtés antérieurs.
108. — B. Sumpruosa, Cast. et Gory. Iles Moluques, (Morty, Gilolo,
Batchian, Ternate, Makian, Amboine, Céram, Bourou.)
Bel. Sumptuosa, Cast. et Gory. Mon. Belio. PI. 1, fig. 4. Texte pag. 5.
Observation. — La description des auteurs a été faite sur un exemplaire
petit et peu coloré.
109. — B. Æxea, H. Deyr. N. Guinée, Waigiou, Key, Arrow,
Matabilla.
Long. 26, larg. 40 mill.
Bronxé sombre, parfois un peu doré ou bleuûtre ; angles postérieurs du pro-
thorax parfois légèrement cuivreux; dessous bronzé, milieu du corps vert ou
doré. +
Voisine de B. Scutellaris, mais généralement plus petite.
Tête semblable; Prothorax n'ayant jamais les angles postérieurs rouge
pourpré.
Ecusson ayant toujours une teinte voisine de celle des angles posté-
rieurs du prothorax, variant selon les individus.
Elytres bronzées, jamais aussi bleues (quand elles ont une tendance à
cette couleur) que chez sa congénère ; ponctuation semblable, mais jamais
aussi obsolète à l'extrémité.
Dessous plus fortement ponctué variant du vert au doré sur le milieu du
Corps.
110. — B. Scurezraris, Fabr. Sumatra, Céram, Bornéo, ete., ete.
Buprestis Sculellaris, Fabr. Syst. eleuth, T. IL, pag. 203.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 83
111. — B. Sricma, Fabr. Bornéo, Singapoor, ete., etc.
Buprestis Stigma. Fabr. Syst. eleuth. T. IT, pag. 203.
Buprestis Metastica, Ilig. Arch. Wied. T. I, pag. 121.
112. — B. Gicanrea, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 33 à 42, larg. 13 à 15 1/2 mill.
Robuste, noir plus ou moins bronté à reflets violacés en-dessus ; dessous noir
bleuâtre plus ou moins foncé, parfois vert-bleu noirâtre.
Téte impressionnée en fer de lance, l'impression plane en avant, très-
profonde en arrière, couverte de gros points ombiliqués, serrés en avant,
plus écartés en arrière; bords des yeux et occiput plus finement ponctués
et rugueux.
Prothorax court et large, très-oblique sur les côtés en avant, droit en
arrière, rectangle aux angles postérieurs qui sont légèrement bronzés; il
est couvert d’une ponctuation, fine sur le disque, plus grosse sur les côtés,
laissant un assezlarge espace lisse au milieu; fossettes transversales grandes
et fortement ridées à leur partie interne.
Ecusson allongé sans trace de ponctuation.
Elytres rétrécies à partir de l'épaule, les côtes bien prononcées, leur
ponctuation un peu plus forte et plus écartée que chez la Scutellaris; elles
sont arrondies au bout et anguleuses plutôt qu'épineuses à l'angle sutural.
Dessous ponctué finement et obsolètement sur le prosternum, un peu
plus fortement sur la poitrine et au milieu de l'abdomen dont le sillon lon-
gitudinal en gouttière assez étroite, s'élargit graduellement de la base à
l'extrémité.
Observation. Depuis que cette description est faite, il nous est arrivé de
Cochinchine une variété ayant le prothorax et la tête d’un beau violet pourpré.
113. — B. Boxneuizur, H. Deyr. Bornéo.
Long. 25, larg. 9 174 mil].
Verte en-dessous ; prothorax étroit en avant, doré éclatant sur le disque , sa ponc-
tuation clairsemée ; écusson sans trace de ponctuation ; élytres d'un rouge dorééclatant.
Téète vert doré, profondément sillonnée entre les yeux, impressionnée et
rugueuse en avant et le long des yeux, éparsément ponctuée sur les bords
du sillon ; articles un et deux des antennes dorés, les suivants vert sombre.
84 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax doré en-dessus, vert latéralement, relativement petit, forte-
ment rétréci en avant, les angles postérieurs non prolongés en arrière,
ponctuation fine et clair semée sur le milieu du disque, un peu plus grosse
et plus serrée sur les côtés, subrugueuse latéralement.
Ecusson sillonné très-finement dans presque toute sa longueur, mais un
peu pius largement à la base.
Elytres rétrécies légèrement à partir des épaules jusqu'au milieu où
l'obliquité devient plus forte jusqu'à l'extrémité qui est arrondie avec
l'angle sutural assez fortement épineux; elles sont couvertes d'une ponc-
tuation plus grosse (quoique peu profonde) et plus écartée que chez la
Scutellaris.
Dessous, pattes et tarses d'un beau vert éclatant, un peu bleuâtre par
places ; le bord des segments abdominaux bleu, étroitement au milieu, plus
largement sur les côtés; sillon médian de l'abdomen étroit, non carëné
sur ses bords excepté vers l'extrémité.
Je dédie cette magnifique espèce à M. le vicomte Roger de Bonneuil,
dont la collection, quoique peu ancienne, renferme déjà un nombre consi-
dérable d'espèces hors-ligne comme rareté et beauté.
114. — B. Farractosa, H. Deyr. Malacca, Sumatra, Amboine, Ma-
nille.
Larg. 25, larg. 9 1/4 mill.
Bleu noirâtre on bronzé sombre presque toujours à reflets cuivreux pourprés très-
prononcés sur les élytres ; angles postérieurs du prothorax d'un rouge de feu ou
pourpré; dessous du corps bleu sombre; côtés de la poitrine, patles et une tache de
chaque côlé sur les segments abdominaux d'un bronté cuivreux.
Bel. Scutellaris, Var. Cast. et Gory. G. Belionota, pag. 4.
Très-voisine pour la forme (quoi qu'un peu plus acuminée) de B. Bon-
neuilii ; écusson imponctué comme elle; plus voisine pour la couleur du
dessus de B. Scutellaris avec laquelle elle a toujours été confondue par les
auteurs, ce qui prouve combien peu ils l'ont examinée, attendu que ces deux
espèces n’ont presque rien de commun; il suffira donc de signaler les prin-
cipales différences pour les distinguer de suite.
Prothorax de celle-ci plus petit, beaucoup plus rétréci en avant, c’est-
a-dire plus trapezoïidal; sa ponctuation plus grosse et plus écartée, se
réduisant sur les angles postérieurs à quelques gros points laissant parfois
d'assez grands espaces lisses.
. BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 89 :
Ecusson sans trace de ponctuation; toujours ponctué chez la B. Scu-
tellaris.
Elytres plus rétrécies en arrière, ponctuation un peu plus grosse et
plus écartée, couleur assez rarement semblable à la B. Scutellaris, qui est
toujours verdâtre foncé, ce qui est chez celle qui nous occupe une assez
rare exception, la généralité étant bleu noirâtre ou bronzé cuivreux très-
sombre à reflets pourprés très-fortement prononcés.
Dessous toujours bleu sombre, avec les pattes, les côtés de la poitrine et
les taches latérales de l'abdomen bronzé euivreux brillant, tandis que le
dessous cest toujours vert avec les côtés de l'abdomen entièrement d'un
bronzé sale chez B. Scutellaris.
115. — B. BonvouLrorrur, H. Deyr. Gilolo.
Long. 23, larg. 8 mill.
Parallèle, bronzé-sombre à reflets pourprés; prothorax ayant en arrière (près
des angles postérieurs et touchant la base) une pelile tache d’un cuivreux rose;
écusson doré éclatant ; bord externe des élytres violet sombre, finement denticulé en
arrière ; Sulure épineuse.
Tête bronzé cuivreux, largement et fortement impressionnée en ligne un
peu oblique le long des cavités antennaires, ayant ainsi trois carênes en
avant du front, dont deux bordant les cavités et une au milieu séparant les
deux impressions latérales, une troisième impression se trouve en arrière
joignant les deux premières, toutes ces parties ayant de gros points ombi-
liqués serrés; bords des yeux finement rugueux ; parties en relief éparse-
ment ponctuées ; occiput vert ou doré métallique brillant; épistome légère-
ment échancré en arc de cercle.
Prothorax étroit, parallèle en arrière, rétréci obliquement en avant;
impressions ou fossettes transversales profondes; disque et angles posté-
rieurs ayant quelques points peu serrés, côtés criblés de points plus gros
et plus rapprochés, confluents sur les angles antérieurs.
Ecusson doré éclatant, un peu plus foncé à la pointe, sans trace de
ponctuation.
Elytres parallèles en avant, régulièrement rétrécies en ligne courbe, à
partir du milieu, dentelure latérale peu marquée, très-écartée, remontant
plus haut que le milieu; elles sont criblées d'une ponctuation très-régu-
lière, plus serrée que celle de la B. Scutellaris, les points surtout plus rele-
vés à leur bord antérieur, c'est-à-dire que leur enfoncement est oblique
d'arrière en avant et non vertical; les côtes sont assez fortement relevées,
la plus latérale envahie antérieurement par la ponctuation.
86 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessous et pattes bronzés, milieu du corps vert doré, abdomen bronzé,
ayant sur chaque segment deux petites taches triangulaires situées sur les
carènes de la gouttière médiane; prosternum finement et très-éparsement
ponctué.
116. — B. Vuizcerrovt, H. Deyr. Bornéo.
Long. 21, larg. 7 114.
Bronxé-doré assex brillant ; partie antérieure et bord postérieur du prothorax
ainsi que l'écusson dorés ou vert doré vif ; élytres denticulées en arrière et sur les
côtés, bordées par une large bande rouge de feu éclatant.
Tête impressionnée comme chez B. Bonvouloirii, les carènes étant plus
prononcées, on pourrait la définir ainsi : munie en avant de trois petites
carènes longitudinales, en arrière de deux tubereules allongés acuminés
postérieurement et bordant une étroite impression médiane ; elle est bronzée
avec la ponctuation plus claire, celle-ci assez serrée dans les impressions,
très-éparse sur les deux tubercules et assez finement rugueuse le long des
yeux; ces derniers bordés intérieurement par une très-fine carène; épistome
légèrement bi-sinueux.
Prothorax étroit et parallèle, arrondi sur les côtés antérieurs, couvert
d'une ponctuation assez écartée sur le disque, un peu plus serrée sur les
côtés ; il est bronzé sombre; le bord antérieur (largement en pointe sur le
disque), deux petites taches latérales et le bord postérieur étroitement d'un
doré éclatant.
Ecusson sans trace de ponctuation, un peu plus foncé, mais aussi écla-
tant que le dessin du prothorax
Elytres parallèles en avant, Re générale et De semblables à
peu près à celles de la précédente espèce ; ponctuation plus serrée que chez
la B. Scutellaris, côte externe envahie en partie par elle ; la bordure rouge
de feu commence en arrière de l'épaule, occupe latéralement l'espace
entre le bord et la troisième côte, ainsi que l'extrémité où elle s'élargit un
peu.
Dessous du corps vert doré, bronzé sur les côtés; tarses bleus; parfois
les cuisses à reflets rouge cuivreux, ou bleues aux genoux; prosternum
finement ponctué.
Je dédie cette espèce à M. Félix de Vuillefroy qui, par son zèle pour
l’Entomologie, fait prévoir en lui un ardent travailleur en même temps qu'un
profond observateur.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 87
117. — B. Lacorpaimer, H. Deyr. Bornéo.
Long. 19 à 25, larg. 6 174 à 8 mill.
Etroite et allongée, vert-bronxé doré, écusson doré éclatant ; élytres ornées laté-
ralement d'une lache d'une rouge pourpré occupant environ le tiers médian
enire la troisième côle et le bord.
Voisine de la précédente, mais plus étroite et plus allongée, d’une autre
couleur.
Tête impressionnée comme ses deux congénères, ayant en avant trois
carènes et en arrière deux tubercules ; bronzé-sombre, à ponctuation plus
clare et brillante; épistome bisinueux en avant avec une dent médiane
large et courte.
Prothorax semblable à la B. Vuillefroyi, seulement un peu plus forte-
ment ponctué; bronzé verdätre et brillant, bord antérieur un peu doré.
Ecusson, doré éclatant, imponctué.
Elytres parallèles, allongées, à ponctuation plus serrée que celle de B. Scu-
tellaris, quatrième côte envahie par elle en avant; tache latérale mal limitée
en arrière.
Dessous doré à reflets verdûtres, côtes et pattes bronzées; base des cuisses
dorée ; tarses bleu-verdâtres.
G. CHRYSOBOTERES, Eschsch.
Tableau des espèces récoltées par M. Waiïlace :
IL Noir-verdâtres, vertes, bleuesou violettesavecdes
taches claires bleues ou vertes sur les élytres.
A. Cuisses antérieures armées en avant d’une dent
aigue, précédée d’une carène denticulée ou
seulement d'uneautre dent plus petite ; espèces
grandes, corps large, yeux très-rapprochés
en arrière ; élytres denticulées sur les bords à
partir des épaules.
B. Prothorax orné d'une tache de feu sur les angles
postérieurs.
a. Elyÿtres bleu clair, avec des tâches vertes 1m-
pressionnées plus elaires encore que le fond. Cyanipennis.
b. Elytres vert foncé, plus claires et bleuûtres sur
88 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
les bords, ornées de taches légèrement
impressionnées vert clair. Süuperba.
BB. Prothorax unicolore, élytres noir bronzé. Cavifrons.
AA. Cuisses antérieures armées d’une forte dent
très-large à la base.
B. Prothorax sombre sans tache rouge aux angles
postérieurs. Militaris.
BB. Prothorax ayant les angles postérieurs d'un
rouge de feu plus ou moins étendu.
C. Front non déprimé, plaque arrière-frontale (1)
très-peu en relief. Elongata.
CC. Front déprimé ou plan, plaque arrière-frontale
en relief, tranchante ou au moins anguleuse
sur son bord antérieur.
D. Yeux plus ou moins, mais relativement assez
écartés en arrière.
E. Dernier segment abdominal nettement carëèné
au milieu.
F. Taches vertes des élytres, grandes, celles du
milieu de la base allongées. Ellyptica.
FF. Taches des élytres petites.
G. Cavités antennaires trèés-grandes, carènes les
bordant à l'intérieur envahissant l'épistome.
a. Tête c‘ bronzé cuivreux, occiput vert avec
une tache sombre, © verte avec l'impression
frontale bronzée; cuisses antérieures et mé-
dianes bronzé cuivreux en avant; han-
ches postérieures bleu sombre, noirâtres en
dehors. Occipitalis.
b. Front bronzé doré, occiput verdàtre; cuisses
médianes et postérieures vert bleuätre ; cuis-
ses antérieures en avant, côtés du prothorax
en dessous et hanches postérieures en dehors,
rouge cuivreux. Unica.
ce. Tête et cuisses entièrement vertes, une petite
tache pourpré sombre à la partie externe des
hanches postérieures. Cyanescens.
(1) Je donne ce nom à la partie en relief située en arrière du front et qui existe à différents degrés
chez toutes les espèces.
GC.
GGG.
a
b.
CCC.
BBB.
a.
De
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE
Cavités antennaires médiocres, épistome rétréci
par elles à sa base, mais non envahi par leurs
carênes internes, tête et pattes d’un vert
éclatant.
Cavités antennaires petites, épistome large à la
base.
Dernier segment abdominal non carèné au mi-
lieu.
Yeux fortement rapprochés en arrière.
Dernier segment abdominal carêné au milieu.
Cavités antennaires très-grandes, leurs carènes
internes envahissant une partie de l'épistome.
Cavités antennaires petites.
Tête, prothorax, cuisses antérieures et inter-
médiaires bronzés, taches du prothorax n'oc-
cupant que les angles postérieurs.
. Tète bronzée, cuivreuse ou dorée au milieu seu-
lement, prothorax vert ou vert doré.
Taches rouges n'occupant que les angles posté
rieurs du prothorax, ce dernier traversé par
deux lignes pourpré sombre, l’une à la base,
l’autre en avant du milieu.
Taches rouges occupant tout le côté du proiho-
rax, pas de lignes transversales pourprées.
Taches rougeitres touchant à peine les angles
du prothorax, mais s'étendant sur la base
jusqu'au lobe médian.
. Dernier segment abdominal non carèné, taches
rouges du prothorax s'étendant sur les côtés,
tète impressionnée en rond entre les yeux,
l'impression ne touchant pas ces derniers.
Plaque arrière-frontale remplacée par une légère
élévation confondue en avant avec le front.
Base du prothorax entiérement et disque en par-
tie envahis par la couleur des angles posté-
rieurs, ou d’une couleur uniforme claire.
Base du prothorax et la plus grande partie du
disque. d'un rouge cuivreux brillant, fond des
élytres bleu foncé.
Base, côtés et milieu du prothorax, ainsi que le
ANNALES SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T.: VII,
#9
Collaris.
Latifrons.
Dissimilis.
Cupriceps.
Æneicollis.
Insolatu.
Perplexa.
Basalis.
Circeulo-impressa.
Confusa.
Cupricollis.
12
90 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
fond des élytres, d'un violet sombre à reflets
pourprés. Nigro-violacea.
e. Prothorax vert bleuâtre, fond des élytres violet
sombre à reflets pourprés. Id. var.
II. Bronzées avec trois points enfoncés sur chacune
des élytres, ces points seulement plus clairs
et plus métalliques que le fond, ou doré ver-
dâtre, souvent le milieu du corps vert brillant
en dessous; cavités antennaires petites.
Une plaquearrière-frontale tranchante en avant.
Ridesdu front circulaires, transversalesau centre.
Centre des rides situé en avant, c'est-à-dire
très-peu au-dessus des cavités antennaires.
D. Ces rides assez serrées, bien marquées seule-
ment en avant; obsolètes en arrière où elles
arrivent à être remplacées par des points. Nigripennis.
DD. Rides bien marquées partout.
a. Corps large, bronzé-verdâtre sombre en-dessus. Tristis.
b. Corps étroit et parallèle, bronzé rougeûtre cui-
vreux en-dessus. Parallela.
CC. Centre des rides situé à peu près à égale dis-
tance des cavités antennaires et du bord de Ia
plaque arrière-frontale.
ewr
a. Rides fines et serrées. Delenifica.
b. Rides grosses et écartées. Auro-punctata.
Corps court et assez large.
BB. Rides ovalaires longitudinalement au centre.
C
a Yeux médiocrement écartés en arrière, tête du
cg bronzée. Chrysonota.
b. Veux écartés en arrière, tête du entièrement
verte. Arouensis.
CC. Corps allongé et parallèle. Bistripunctata.
AA. Pas de plaque arrière-frontale. Auricornis.
118. — C. Cranirennis, H. Deyr. Amboine.
Long. 19, larg. 9 mill.
Verte ; angles postérieurs du prothorax rouge doré; élytres bleu clair, verdûtres
sur les-bords en avant, ornées chacune de trois impressions vertes.
Téte un peu déprimée sur le front avec une forte impression longitudinale
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 91
en-dessous de la plaque arrière-frontale, cette dernière et l'occiput criblés
de petits points enfoncés ; front couvert de rides circulaires qui sont loin
d’atteimdre les yeux. espace entre ceux-ci et les rides finement rugueux ;
épistome peu échancré et peu ponctué.
Prothorax à angles antérieurs fortement abaissés; côtés obliques en
avant, sinueux au milieu, obliquement rentrés en arrière, sa plus grande
largeur située à peu de distance des angles postérieurs, ceux-ci prolongés
en arrière; base fortement bisinueuse, lobe médian échancré en arc de
cercle; il est couvert d’une ponctuation assez régulière, un peu plus serrée
sur les côtés antérieurs que sur le disque, les rides transversales fines et peu
prononcées ; la couleur rouge des angles occupant au plus le huitième de
sa surface.
Ecusson petit, lisse, en triangle aigu.
Elytres larges, fortement lobées en avant, rétrécies légèrement de la
base aux deux tiers, plus fortement rétrécies en arrière, le tout en ligne
courbe assez régulière ; denticulées sur les bords à partir des épaules; elles
sont d'un beau bleu clair un peu verdâtre en avant, vertes sur le bord an-
térieur, la suture en avant et les impressions, ces dernières situées, l'une
sur le lobe antérieur, l’autre sur le disque vers le milieu, la troisième un
peu plus grande, placée aux deux tiers de la longueur vers le bord externe ;
ponctuation fine régulière et assez serrée, un peu plus forte dans les
impressions.
Dessous assez fortement ponctué; prosternum rugueux en avant avec de
gros points traversaux clairsemés en arrière; dernier segment de l'abdomen
fortement carèné chez la © ; tarses bronzés, verdâtres à leur base, sombres
à l'extrémité.
119. — C. Surersa, H. Deyr. Sumatra, Bornéo.
Long. 19, larg. 8 42 mill.
D'un vert bleuätre foncé en-dessus, vert doré clair sur la tête et en-dessous ; pro-
thorax rouge de feu aux angles postérieurs ; élytres ornées chacune de trois taches
vertes, épaules de cette couleur.
Voisine de la précédente, mais un peu plusallongée et d’un autre couleur.
Tête pareille pour la ponctuation et la forme, mais les rides circulaires
formant entre elles une espèce de réseau.
Prothorax à peu près semblable, un peu plus rétréci en avant, ponctua-
tion un peu plus forte et rides plus prononcées ; il est d’un vert sombre,
plus clair sur les bords antérieur et postérieur.
92 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Ecusson en triangle aigu, vert clair bleuâtre.
Elytrestrès-peu rétrécies des épaules aux deux tiers, fortement denticulées
sur les bords à partir des humérus, couvertes d'une ponctuation un peu plus
serrée que chez la précédente; elles ont les épaules obliquement, trois impres-
sions et la suture antérieure d'un vert clair; les impressions plus fortement
ponctuées que le fond sont situées : la première un peu allongée sur le lobe
antérieur, la seconde, la plus grande sur le disque, uu peu avant le milieu,
la troisième aux deux tiers, légèrement vers le bord externe.
Dessous vert-doré, doré au milieu, rougeâtre sur les côtés du prothorax,
fortement ponctué; prosternum ridé transversalement, finement rugueux
en avant; dernier segment de l'abdomen fortement carèné; tarses bleu -ver-
dâtre foncé.
120. — C. Cavirrons, H. Deyr. I. Morty, Amboine.
Long. 20, larg. 9 414 mill.
Bronxée; élytres noir bronxé, luisantes, ornées de trois petites impressions vert
doré, épaules de cette couleur.
Voisine des précédentes pour la forme.
Tête bronzée rugueuse sur le front, fortement creusée au milieu sous la
plaque arrière-frontale, celle-ci couverte d'une forte ponctuation : bords ocu-
laires finement rugueux ; partie de la tête en arrière de la plaque finement
ponctuée, souvent dorée ou vert-dorée.
Prothorax rétréci en’ avant ; angles antérieurs assez abaissés ; côtés si-
nueux au milieu; angles postérieurs un peu rentrés latéralement et prolon-
gés en arrière; lobe médian assez largement tronqué; il est entièrement
bronzé, finement ponctué sur le disque, plus fortement sur les côtés qui
sont un peu rugueux, couvert de fines rides, ces rides obsolètes sur la ligne
médiane.
Ecusson un peu plus grand que chez les deux précédentes, allongé et
aigu en arrière.
Elytres largement lobées et arrondies à la base, larges, à peines rétrécies
à partir des épaules, régulièrement arrondies de celles-ci jusqu’à l’extré-
mité, la ligne courbe seulement un peu brisée au milieu ; bords fortement
denticulés ; leur surface est luisante, elles sont couvertes d’une fine ponc-
tuation peu serrée relativement et ornées chacune de trois petites impres-
sions d’un vert doré; humérus de cette dernière couleur.
Dessous bronzé sur les côtés, vert doré au milieu, couvert de points
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE. 93
enfoncés peu serrés; prosternum finement ponctué sur le disque, un peu
plus fortement ponctué en avant; cuisses médianes plus claires que les
antérieures et les postérieures; tibias noirätres ; tarses bleu noirâtre.
121. — C. Miriranis, H. Deyr. Péninsule de Malacca, Bornéo.
Long. 11 à 16, larg. 4 à 6 mill.
Allongée et parallèle ; élytres noirätres ornées chacune de trois points dorés en
ligne un peu oblique et d'une tache rouge sur le calus huméral; dessous vert brillant
au milieu, bronxé sur les côtés.
Tête très-légèrement bombée ; plaque arrière-frontale peu élevée, arron-
die en avant, couverte d’une ponctuation assez serrée; occiput ayant les
points un peu écartés ; front couvert de fines rides transversales entremé-
lées de petits points ; bords oculaires finement rugueux; épistome profon-
dément et étroitement échancré ; elle est bronzée avec un mince filet ocu-
laire, l'épistome et l'occiput dorés plus où moins verdâtres; antennes vertes
à la base avec le milieu du premier article bronzé.
Prothorax parallèle, tronqué fortement aux angles antérieurs, médio-
crement aux postérieurs, droit sur les côtés, un peu élargi en avant chez
le G', un peu rétréci chez la ©, bisinueux à sa base, son lobe médian large
et subarrondi; il est couvert de rides transversales assez fortes entremèlées
de points; noir bronzé, le bord antérieur, trois taches (dont les deux latéra-
les touchant le bord, la médiane plus grande un peu en arrière) et les angles
postérieurs étroitement dorés.
Ecusson petit en triangle aigu.
Elytres parallèles, légèrement arrondies en arrière, fortement et angu-
lairement échancrées au milieu de leur lobe basilaire, denticulées sur les
bords à commencer un peu après l'épaule, celle-ci arrondie; elles sont
noires couvertes d'une ponctuation assez serrée, ornées chacune d'une tache
rouge métallique sur l'épaule et de trois autres petites et dorées, dont l'une
relativement assez grande à la base, l’autre au tiers sur le disque, la troi-
sième ponetiforme après le milieu un peu vers le bord.
Dessous à ponctuation assez serrée et bien marquée, vert au milieu,
bronzé sombre à reflets pourprés sur les côtés du corps et le devant des
cuisses (sauf la base) ; prosternum rugueux; dernier segment de l'abdomen
fortement carèné.
Observation. Les exemplaires de Bornéo sont plus petits, ont le pro-
thorax un peu plus élargi en avant et l'échancrure basilaire des élytres un
peu moins forte, mais je ne vois là qu'une différence locale sans importance.
94 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
122. — C. EcoxGaTa, H. Deyr. Péninsule de Mualacca.
Long. 14%, larg. 5 114 mill.
Vert sombre bronté, bleuâtre en arrière ; prothorax orné aux angles postérieurs
d'une petile lache rouge; élytres ayant chacune trois points enfoncés vert brillant
disposés en ligne sur le disque; dessous rouge cuirreux, doré au milieu, un peu
bronxé sur les côtés, prosternum vert.
Tételégèrement bombée ; plaque arrière-frontale peu en relief, assez petite,
arrondie en avant, limitée tout à fait en arrière par une fine carène en
ogive ; ponctuation assez forte partout, les points serrés, le front finement
ridé transversalement au milieu, rugueux sur les côtés avec un centre de
rides légèrement circulaires situé entre les antennes à la base de l'épistome,
celui-ci largement et angulairement échancré ; elle est bronzée avec un peu
de vert en arrière de l’occiput.
Prothorax parallèle; côtés droits; angles antérieurs assez fortement,
postérieurs médiocrement arrondis ; lobe médian basilaire arrondi; il est
finement ridé transversalement, son bord antérieur très-étroitement vert bril-
lant, ses angles postérieurs rouges sur la moitié du bord latéral et le sixième
de chaque côté de la base.
Ecusson en triangle.
Elytres allongées, largement arrondies aux épaules, légèrement angu-
leuses en avant, rétrécies en arrière à partir du milieu, conjointement
arrondies à l'extrémité avec la suture épineuse et le bord finement denticulé
sur les deux tiers postérieurs; les trois impressions ponctiformes de cha-
cune sont placées, la première à la base, un peu en dedans, la seconde sur le
disque aux deux cinquièmes, la troisième en arrière du milieu un peu vers
le bord latéral.
Dessous ponctué assez largement sur le milieu, les points remplacés par
de larges rides sur les côtés du corps et les cuisses; prosternum fortement
rugueux ; tarses bleu foncé.
123. — C. Ecrvyprica, H. Deyr. Bornéo, Péninsule de Malacca.
Long. 17, larg. 7 mill.
Ellyptique, têle et prothorax vert doré, angles postérieurs du dernier ornés
d'une tache d'un beau rouge métallique; élytres luisantes, noirâtres à reflets bleu
verdâtre, ornées chacune de trois taches, relativement assez grandes, d’un beau vert.
Tête déprimée sur le front, celui-ci couvert de grosses rides circulaires ;
plaque arrière-frontale grande, bonbée, son bord antérieur tranchant et en
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 95
ligne courbe à concavité antérieure, cette plaque et l'occiput couverts de
petits points enfoncés réguliers et assez serrés ; épistome largement et peu
profondément échancré en rond; antennes vert foncé, dorées à la base.
Prothorax obliquement tronqué aux angles antérieurs; côtés sinueux ;
angles postérieurs légèrement rentrés latéralement; base fortement bi-
sinueuse, lobe médian avancé et tronqué; il est couvert de petits points
peu serrés et de rides transversales; la couleur rouge de chaque angle
occupe la moitié des côtés et le quart basilaire en largeur.
Ecusson petit, en triangle aigu, vert brillant.
Elytres fortement lobées à leur base, obliquement tronquées et sinueuses
en avant des épaules, côtés en ligne courbe des humérus à l'extrémité,
celle-ci largement arrondie et médioerement rétrécie ; les deux tiers posté-
rieurs fortement denticulés sur les bords; elles sont luisantes et très-fine-
ment pointillées de points assez écartés ; le bord postérieur et la suture sont
d’un vert clair semblable aux taches, ces dernières sont situées : la première
allongée, à la base un peu en-dedans; là deuxième, étroite sur l'épaule, des-
cend obliquement sur l'élytre où elle rejoint un gros point qui la termine
sur le disque au tiers de la longueur ; la troisième quadrangulaire sur le mi-
lieu aux trois cinquièmes de l'élytre.
Dessous du corps ponctué assez largement ; prosternum ridé transversa-
lement; milieu vert doré; côtés bleu d’acier à reflets rougeîtres, cuisses et
tibias semblables, tarses bleus.
124. — C. Occrmirauis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 14 à 16, larg. 6 à 6 112 mill.
Vert bleuâtre foncé sur Les élytres, époules, suture en avant, et trois petites taches
sur chacune d'elles vert clair; © tèle bronxé cuivreux, occiput vert avec une pelite
tache violet sombre, prothorax vert doré ayant une feinte violet sombre en avant de
la couleur rouge des angles postérieurs ; ® têle entièrement verte avec la dépression
frontale bronxée.
Tète couverte de fines rides sur le front, bord antérieur de la plique
arrière-frontale transversal et tranchant ; ponctuation de la plaque assez fine,
celle de l'occiput plus marquée et plus grosse; antennes bronzées chez le G,
* vert-dorées chez la ©.
Prothorax obliquement tronqué aux angles antérieurs, droit sur les
côtés, légèrement rentré aux angles postérieurs, son lobe basilaire court,
étroitement tronqué; il est couvert de fines rides transversales bien pronon-
cées et d’une ponctuation assez serrée; la couleur rouge des angles posté-
96 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
rieurs est limitée en avant par une tache sombre d'un brun violacé qui
touche l'angle antérieur, cette teinte sombre, souvent nulle chez la ©.
Ecusson très-petit, en triangle aigu, vert brillant.
Elytres médiocrement lobées en avant, rétrécies en arrière à partir du
milieu, fortement denticulées sur les bords, couvertes d’une ponctuation
serrée, régulière et bien marquée; les taches sont petites, disposées comme
de coutume, l'une à la base, la seconde sur le disque au tiers de la longueur,
la troisième ponctiforme en arrière du milieu ; le tiers antérieur de la suture
et l'épaule obliquement sont de la mème couleur.
Dessous vert clair au milieu ; base des cuisses de cette couleur, les cuisses
antérieures bronzé cuivreux en avant; côtés de l'abdomen, hanches posté-
rieures, quelques taches sur les côtés de la poitrine et côtés du prothorax
bronzé bleuâtre sombre à reflets rougeûtres ; tarses et libias bleus, ces der-
niers à reflets pourprés en dehors ; prosternum très-finement ridé transver-
salement ; dernier segment de l'abdomen médiocrement càrèné, fortement
échancré en demi cercle chez le c', médiocrement échancré en are chez
la ©.
125. — C. Unica, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 43, larg. 5 112 mill.
© Vert sombre, plus clair en avant, bleuâtre en arrière sur les élytres, celles-ci
ornées chacune de trois points enfoncés verts et brillants, front bronté cuivreux ;
angles postérieurs du prothorax rouges; dessous des côtés du prothorax, cuisses an-
térieures et postérieures d'un cuivreux clair brillant.
Tête large, finement ridée sur le front ; plaque arrière-frontale fortement
ponctuée, à kord antérieur transversal et tranchant ; occiput vert peu bril-
lant se fondant avec la couleur de la tête; épistome profondément échancré,
l’'échancrure très-étroite dans son fond; yeux assez écartés en arrière, un
peu saillants latéralement.
Prothorax court, droit sur les côtés, parallèle, médiocrement tronqué
aux angles antérieurs, les postérieurs un peu rentrants; lobe basilaire
court, anguleux, légèrement arrondi en arrière, un peu déprimé en-dessus ;
il est brillant, couvert de fines rides assez serrées et bien marquées, au fond
desquelles on aperçoit une ponctuation assez dense, les angles postérieurs
sont d’un rouge doré passant au doré en avant et intérieurement.
Ecusson très-petit en triangle aigu.
Elytres arrondies et un peu lobées en avant, parallèles sur les côtés, ré-
trécies en ligne courbe dans leur tiers postérieur, assez étroitement arrondies
‘BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 97
à l’extrémité; les deux tiers postérieurs finement denticulés ; elles sont assez
brillantes, finement granuleuses par suite d’une ponctuation très-serrée ;
vertes en avant, sur l'épaule et le tiers de la suture, cette couleur mal
limitée et se fondant dans la couleur générale qui est bleu verdâtre assez
foncé ; les trois points brillants sont disposés comme de coutume, l'antérieur
perdu dans la couleur verte, le postérieur assez fortement en dehors du
milieu.
Dessous finement ponctué, ponctuation peu écartée; il est vert bronzé
brillant, un peu doré sur le milieu ; tibias et tarses bleus ; prosternum for-
tement rugueux et ridé.
126. — C. Cyanescexs, H. Deyr. Singapoor.
Long. 13 112, larg. 5 113 mill.
© D'un beau bleu, clair et verdätre sur le prothorax et la suture, foncé sur le
disque des élytres, celles-ci ornées chacune de trois taches bleu clair ; dessous vert
bleuâtre à reflets un peu dorés, orné sur la hanche postérieure (en dehors) d'une
petite tache brune à reflet pourpré cuivreux.
Tête vert doré en avant, bleue en arrière; front plan fortement ridé cir-
culairement; plaque arrière-frontale couverte d'une ponctuation serrée,
bord antérieur transversal et tranchant ; épistome angulairement échancré ;
antennes vert doré à la base.
Prothorax un peu rétréci d'arrière en avant, un peu anguleux sur les
côtés au tiers antérieur ; lobe basilaire peu avancé, subtronqué ; il est fine-
ment ridé transversalement avec les angles postérieurs rouge doré sur une
petite étendue (le tiers de la longueur et le sixième environ de la largeur).
Ecusson en triangle très-aigu.
Elytres largement arrondies en avant, parallèles sur les côtés antérieurs,
fortement rétrécies en arrière, étroitement arrondies au bout, légèrement
épineuses à l'angle sutural, la dentelure latérale assez grosse mais peu
aigue, elles sont fortement ponctuées, finement ridées sur le disque anté-
rieur; la suture (assez largement dans les deux tiers de la longueur),
les épaules, et trois petites impressions peu marquées d'un beau bleu
clair verdâtre; ces taches impressionnées, disposées comme de coutume
en ligne un peu oblique, et grandissant un peu de la basilaire à la troi-
sième.
Dessous à ponctuation peu serrée, prosternum fortement ride transver-
salement, tibias et tarses bleus.
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII. 13
98 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
127. — C. Corcaris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 12, larg. 5 mill.
© Vert éclatant sur la tête et le prothorax, celui-ci avec les angles postérieurs
rouge pourpré brillant ; élytres vert foncé bleuâtre, ornées chacune de quatre macu-
les vert clair situées : l'une à la base, l'autre sur l'épaule, la troisième sur le disque,
la dernière en arrière ; le quart antérieur de la suture de même couleur.
Téte criblée de points, déprimée légèrement sur le front, celui-ci couvert
au milieu seulement de fortes rides circulaires; bord de la plaque arrière-
frontale légèrement concave en avant; fossettes antennaires petites, non
carènées sur l'épistome, celui-ci profondément échancré en angle aigu; an-
tennes entièrement vertes. 2
Prothorax de mème largeur en avant et en arrière, renflé sur le milieu
des côtés, cette partie légèrement sinuée; les angles antérieurs fortement,
les postérieurs faiblement, abaissés, les derniers aigus; base assez lar-
gement lobée au milieu; 1l est couvert de fines rides transversales très-
brillantes, parsemées d'une ponctuation assez bien marquée, les rides
plus grosses sur le lobe postérieur ; la couleur rouge est assez foncée sur
les angles et se fond un peu dans la couleur générale en passant par le
rouge vif et le doré, elle occupe les deux tiers de l1 longueur sur les côtés,
et plus du quart de chaque côté de la base.
Elytres un peu lobées en avant, parallèles, rétrécies à partir des deux
tiers environ et arrondies conjointement à l'extrémité; les côtés postérieurs
sont fortement et le bout finement denticulés avec l'angle sutural légerement
épineux; elles sont couvertes d’une granulation très-serrée avec quelques
fines rides en avant; les points verts de la base et du disque assez fortement
impressionnés, le second arrondi, le dernier semblable pour la forme, mais
non impressionné.
Dessous vert brillant largement ridé sur les côtés et ponctué au milieu ;
prosternum finement et rugueusement ridé; hanches postérieures mar-
quées en dehors d'une tache bleue foncée à reflet pourpré; tibias et turses
bleus.
128. — C. Larirrons, H. Deyr. Bornéo, Péninsule de Malacca.
Long. 15, larg. 6 mill.
Q® Tête large, verte ; prothorax élargi et vert clair en avant, sombre et plus étroit
en arrière, angles postérieurs rouges ; élytres bleu foncé verdûtre, marquées de trois
impressions poncliformes vert clair; dessous vert au milieu, bleu foncé à reflets
bronxés sur les côtés et les pattes ; cuisses vert brillant en dedans.
Tête plane ridée transversalement avec deux centres de rides circulaires
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 99
situés contre les cavités antennaires ; plaque arrière-frontale courte, ar-
rondie ou légèrement sinuée en avant, criblée ainsi que l'occiput de petits
points serrés ; épistome large, médiocrement échancré.
Prothorax élargi en avant, angles antérieurs tronqués, côtés médians
obliques, angles postérieurs plus obliques encore, de façon à former une
ligne brisée à trois sections ; base anguleusement bisinueuse, lobe médian
large et tronqué; couvert de fines rides transversales plus grosses et plus
espacées vers la base, entremèlées de points serrés, surtout sur les côtés
antérieurs ; il est vert clair ou doré en avant, bleuâtre ou bronzé en arrière;
les angles postérieurs sont rouges sur tn peu moins de la moitié des côtés
et sur la base jusqu'au lobe médian.
Ecusson médiocre, en triangle régulier, un peu plus clair que les ély-
tres en avant seulement.
Elytres arrondies en avant dans leur moitié interne, anguleuses à ce
point, puis obliques jusqu'aux épaules qui sont arrondies; obliques sur
les côtés, rétrécies en arrière et conjointement arrondies à l'extrémité qui
est denticulée ainsi que les côtés jusqu’à moitié de la longueur; elles sont
fortement granuleuses, un peu ridées en avant et marquées chacune de
trois points enfoncés, verts, disposés en ligne un peu oblique comme chez
les précédentes.
Dessous assez fortement ponctué; prosternum rugueux, ridé en avant
tibias verts en dedans, bleus en dehors; tarses bleus.
129. — C. Dissimiuis, H. Deyr. Bornéo, Singapoor.
Long. 42, larg. 5 mill.
Têle d'un cuivreux doré peu brillant; dépression frontale sombre chex les deux
sexes; prothorex vert, sombre au milieu, rouge de feu sur les côtés, moins les angles
antérieurs ; élytres bleu verdâtre foncé, ornées chacune sur le disque de deux taches
assez grandes, arrondies, d'un vert clair; suture, base, épaules et bord marginal
antérieur de même couleur ; Œ dessous vert peu brillant bordé de bleu foncé, cuisses
en avant (moins la base) libias et tarses de cetie dernière couleur; ® dessous et
cuisses (moins les genoux) doré cuivreux brillant, bords de l'abdomen, genoux,
tibias, tarses et hanche postérieure en dehors, bleu foncé.
Téte criblée de petits points sur les espaces cuivreux ; bord de la plaque
arrière-frontale lisse, tranchant légerement concave ou onduleux; front
plan, ridé circulairement, le centre des rides très en arrière sous la plaque
arrière-frontale ; épistome profondément échancré en angle très-aigu ;
antennes noir bleuätre moins les deux premiers articles qui sont bronzés.
100 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax parallèle, onduleux, presque droit sur les côtés; angles an-
térieurs tronqués ainsi que le lobe médian basilaire; il est très-finement
ridé transversalement, criblé de points enfoncés entre les rides, ces der-
nières plus grosses sur les taches rouges qui s'étendent sur les côtés sans
atteindre les angles antérieurs et occupent chacune environ un cinquième
de la base.
Elytres arrondies en avant, obliques vers les épaules, paralléles sur les
côtés, rétrécies en arrière, étroitement et séparément arrondies à l'extrémité,
fortement denticulées dans leur moitié postérieure ; elles sont assez luisantes,
finement et densément ponctuées; la tache de l'épaule rejoint souvent celle
du disque qui est impressionnée, ainsi que celle de la base, cette dernière
à peine plus claire que le fond.
Dessous ponctué peu serré, ridé sur les côtés; prosternum fortement
ridé transversalement ; extrémité de l'abdomen non carènée, tronquée et
anguleuse chez le G', fortement tridentée chez la ©.
130. — C. Curriceps, H. Deyr. Bornéo.
Long. 16, larg. 6 mill.
Q Tête cuivreuse forlement déprimée au milieu ; épistome très-rétrécri par les
carênes des cavités antennaires ; prothorax vert sombre ou bronzé, marqué de rouge
terne sur le bord antérieur et en arrière du milieu, rouge de feu sur les angles pos-
térieurs ; élytres vert sombre bleuâtre avec la suture, les épaules et sur chacune trois
peliles impressions arrondies, ponctiformes vert clair ; dessous vert-doré au milieu,
bleuâtre sur les côtés.
Téte couverte de fortes rides circulaires qui envahissent la base de
l'épistome (ayant leur centre immédiatement au-dessus de lui), ce dernier
assez largement échancré ; plaque arrière-frontale très-légèrement concave
et tranchante en avant, criblée ainsi que l'occiput de petits points enfoncés
très-serrés ; Ja plaque est rouge cuivreux en avant, sombre en arrière,
passant au vert sur l'occiput, celui-ci très-rétréei par les yeux ; base des an-
tennes vert peu brillant.
Prothorax parallèle, droit sur les côtés, tronqué aux angles antérieurs,
fortement bi-sinueux à la base avec le lobe médian tronqué et les angles
postérieurs un peu plus avancés que lui en arrière; le bord antérieur
(parfois le milieu seulement) est rouge cuivreux, en arrière du milieu une
bande cuivreuse étroite, mal limitée, le traverse et touche la couleur des
angles postérieurs, ceux-ci sont rouges sur moins de la moitié des côtés et
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 101
le quart environ de la base ; il est couvert de petits points enfoncés et très-
finement ridé sur toute sa surface.
Ecusson petit, vert brillant, en triangle aigu.
Elytres lobées et légèrement sinuées en avant, parallèles, rétrécies en
ligne courbe dans leur tiers postérieur, étroites à l'extrémité avec l'angle
sutural épineux, fortement denticulées sur les côtés; elles sont fortement
ponctuées, rugueuses au milieu des points brillants, celui de la base un
peu ovalaire; la suture sur le huitième de sa longueur est vert doré bril-
lant.
Dessous à ponctuation assez serrée ; pattes sauf la base des cuisses et
tarses bleus; prosternum ruguleusement ridé; dernier segment de l’abdo-
men carèné médiocrement, échancré en arc de cercle; g° inconnu.
131. — C. Æxercozzis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 10, larg. 4 114 mill.
Tête et prothorax bronzé sombre, le dernier rouge pourpré sur les angles pos-
térieurs ; élytres vert foncé bleuâtre, ornées chacune de deux impressions relative-
ment assex grandes et allongées, d'un vert clair; la suiure en avant, l'épaule el une
pelite tache en arrière sur le disque sont de cette dernière couleur.
Tête déprimée au milieu, couverte de rides circulaires assez grosses sur
le front, ayant leur centre tout à fait en avant sur l’épistome, ce dernier
fortement échancré en angle droit et formant de chaque coté deux lobes
anguleux exactement de la dimention de l'échancrure médiane, il est bronzé-
doré ainsi que la base des antennes; plaque arrière-frontale droite en avant,
sa surface et son bord antérieur fortement ponctués ; occiput ponctué de
mème, tres-étroit entre les yeux.
Prothorax parallèle, tronqué aux angles antérieurs, fortement bi-sinueux
en arrière; son lobe médian étroit, assez avancé et légèrement tronqué;
il est ridé transversalement sur la plus grande partie, ridé longitudinale-
ment vers les côtés, fortement ponctué entre les rides ; un mince filet rouge
cuivreux longe le bord antérieur sur les côtés; les angles postérieurs sont
rouges chacun sur le cinquième de la base et la moitié des côtés.
Elytres fortement lobées en avant, obliques des lobes aux épaules, paral-
lèles dans leur moitié antérieure, fortement rétrécies et épineuses en arrière;
l'angle sutural non épineux, les côtés postérieurs fortement denticulés ; elles
sont fortement granuleuses, ridées en avant; le tiers de la suture, le bord
antérieur interne, l'épaule obliquement, une assez longue dépression à la
102 BUPRESTIDES DE LEA MALAISIE.
base, une autre assez grande acuminée avant le milieu, une petite tache
en arrière de cette dernière, sont d’un vert clair. :
Dessous finement ponctué, vert doré au milieu, bronzé sur les côtés et
les cuisses; genoux, tibias et tarses bleus; dernier segment de l'abdomen
carèné, assez largement tronqué, aigu aux angles de la tronicature.
132. — C. Insocara, H. Deyr. Singapoor.
Long. 10 112, larg. # 114 mill.
Tôle bronxée en avant, verte en arrière; prothorax traversé par deux bandes
étroites d'un brun pourpré, rouge cuivreux sur les angles postérieurs ; élytres bleu
foncé à reflets légèrement pourprés; la suture, sur chacune le bord antérieur, l'épaule,
une tache assez grande en triangle aigu touchant la base, une autre assex large,
déprimée, située sur le disque en avant du milieu, sont d'un bleu clair verdâtre.
Tête impressionnée, fortement ridée circulairement sur le front, centre
des rides situé un peu en avant du milieu; partie ridée et le bord (concave
en avant) de la plaque arrière-frontale d'un bronzé sombre ; épistome angu-
lairement et profondément échancré ; bords oculaires finement granuleux ;
plaque et occiput fortement ponctués, toutes ces parties à commencer de
l’épistome ainsi que la base des antennes sont d’un vert doré.
Prothorax parallèle, tronqué aux angles antérieurs, largement lobé en
arrière, ridé transversalement sur le disque, longitudinalement sur les
côtés ; il est vert au milieu, doré sur les côtés, rouge cuivreux brillant sur
les angles postérieurs ; la base moins le bord postérieur du lobe est étroite-
ment d'un brun pourpré, cette couleur se prolonge en avant sur la ligne
médiane, au tiers antérieur une étroite bande semblable le traverse en des-
sinant au milieu une espèce de petit cercle dont le centre est de la couleur
foncière.
Elytres arrondies en avant à leur partie interne, sinueuses jusqu'à
l'épaule en dehors ; parallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies et forte-
ment denticulées dans leur moitié postérieure avec l'extrémité épineuse à
l'angle sutural ; assez ponctuées, les points relativement peu serrés; elles
sont impressionnées fortement, en dedans des épaules, à la base et sur la
tache discale, ces deux dernières impressions rugueuses.
Dessous finement ponctué, vert au milieu, bronzé à reflets pourprés sur
les côtés du corps et le milieu des cuisses ; genoux, tibias et tarses bleus;
d'extrémité de l'abdomen faiblement carénée, tronquée, épineuse aux angles
de la troncature; © inconnue.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 103
133. — C. PEerrcexa, H. Deyr. Bornéo.
Long. 8 112, larg. 3 314 mill.
Tête cuivreuse en avant, verdâtre en arrière ; prothorax vert sur le disque, rouge
de feu sur les côtés; élytres bleu sombre, très-rugueuses ; tiers de la suture et épaules
largement, bord antérieur étroitement, vert clair.
Tête un peu déprimée, ridée circulairement, centre des rides sur la base
de l'épistome; bord de la plaque arrière-frontale légèrement concave en
avant, lisse; épistome profondément échancré en angle un peu aigu;
occiput et plaque criblés de petits points enfoncés; bords oculaires
finement rugueux; ces derniers, le labre, les antennes et l’arrière-front
dorés.
Prothorax un peu rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés,
étroitement lobé en arrière, le disque vert est ridé transversalement ; les
côtés, rouge de feu se fondant dans la couleur du fond, sont ridés longitu-
dinalement; les rides généralement peu profondes et fortement ponctuées.
Elytres assez larges, lobées en avant, sinueuses entre le lobe et l'épaule,
parallèles dans leur moitié antérieure, fortement rétrécies en arrière, un
peu arrondies séparément au bout ; bords postérieurs et extrémité épineux,
les épines assez irrégulièrement espacées; elles sont vaguement impres-
sionnées le long de la base près de l’écusson et en dedans de l'épaule; on
aperçoit sur le disque aux deux cinquièmes de la longueur une petite
impression obsolète un peu plus claire que le-‘fond et qui chez certains
exemplaires atteint peut-être la couleur des épaules et de la suture.
Dessous vert, bronzé sombre latéralement, assez fortement ponctué et
ayant quelques fins poils lanugineux ; cuisses antérieures cuivreuses en
avant, cuisses et tibias postérieurs bleus, ainsi que les tarses; Œ dernier
segment de l'abdomen non carêné, largement échancré en arc de cercle ;
@ inconnue.
134. — C. Basauis, H. Deyr. Péninsule de Malacca.
Long. 7, larg. 3 112 mill.
Têle dorée en avant, verte en arrière ; prothorax rouge cuivreux à la base moins
le lobe médian ; élytres bleu foncé, très-rugueuses, ridées en avant, ayant chacune
deux grandes taches arrondies sur le milieu du disque, suture en avant, base et
épaules très-largement, bleu clair verdâtre brillant, couleur des épaules joignant la
première tache du disque.
Tête vaguement ridée en travers sur le front, rugueuse sur les côtés et
104 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
en arrière; bord de la plaque arrière-frontale subtransversal, lisse; épis-
tome fortement et étroitement échancré ; antennes dorées, vertes à la base.
Prothoraæ brillant, arrondi aux angles antérieurs, presque parallèle sur
les côtés, étroitement lobé en arrière, couvert de rides relativement grosses,
transversales sur le disque, sublongitudinales sur les côtés; il est vert
bleuâtre au milieu, vert doré latéralement avec la base ornée de deux arcs
de cercle rouge cuivreux.
Elytres parallèles en avant, rétrécies en arrière, finement denticulées
dans leur moitié postérieure, chacune étroitement arrondie au bout.
Dessous vert, bronzé sur les bords, éparsement lanugineux ; côtés du
prothorax et cuisses antérieures en avant cuivreux doré; tibias postérieurs
et tarses bleu foncé.
135. — C. Circuco-1mprEssA, H. Devyr. Bornéo.
Long. 9 112, larg. 4 mill.
Tête bronzé verdätre doré; prothorax vert peu brillant, rouge de feu sur les
côlés, ayant deux courtes bandes transversales brun pourpré, l'une à la base, l'autre
en avant du milieu; élytres vert sombre bleuûtre, quart antérieur dc la suture et
sur chacune, outre l'épaule, deux lâches oblongues, l’une à la base, l'autre avant le
milieu, d'un vert clair.
Voisine pour la forme et l'aspect de la C. Æneicollis, mais la tête pro-
portionnellement plus petite.
Tète étroitement impressionnée en rond au milieu du front, cette 1m-
pression fortement ridée circulairement, centre des rides situé tout à fait
en avant; bord de la plaque arrière-frontale concave en avant, ce bord, la
plaque et l'occiput criblés de petits points enfoncés un peu allongés ; bords
oculaireslarges, rugueux ainsi que l'épistome, ce dernier largement échaneré
en angle droit, les deux lobes latéraux arrondis en avant; antennes doré-
verdâtres à la base.
Prothorax ridé, transversalement au milieu, longitudinalement sur les
parties rouges qui occupent de chaque côté environ le quart de la largeur
basilaire ; 1l est criblé de points enfoncés entre les rides.
Elytres un peu anguleuses en avant, parallèles sur les côtés, rétrécies et
acuminées en arrière, où elles sont denticulées et fortement épineuses à
l'angle sutural.
Dessous peu densement ponctué, vert clair au milieu, bleuätre sur les
bords, euisses et tibias antérieurs, cuisses médianes moins la base, ronge
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. * 105
cuivreux mat en avant; genoux et tibias postérieurs ainsi que les tarses
bleus; G° dernier segment de l'abdomen non carêné, profondément et large-
ment échancré en rond ; © inconnue.
136. — C. Conrusa, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6 414, larg. 2 314 mill.
Tête cuivreux sombre; prothorax noir bronzé, son bord antérieur très-étroite-
ment vert clair, ses angles et côtés postérieurs rouge sombre ; élytres noir verdätre
ornées chacune de trois points ronds égaux, vert-dorés ainsi que l'épaule.
Tête plane, simplement un peu gibbeuse sur l'emplacement de la plaque
arrière-frontale, luisante, ponctuée et ridée transversalement, rugueuse en
arrière ; épistome largement échancré; antennes vert bronzé à la base.
Prothorax tronqué aux angles antérieurs, subparallèle sur les côtés,
ceux-ci un peu rentrés en arrière; lobe de la base arrondi; il est finement
ridé transversalement, les rides plus grosses, embrouillées et semblant
former des alvéoles sur l’espace rouge des angles postérieurs, ces espaces
occupant longitudinalement un peu plus de la moitié latérale, et transver-
salement un cinquième environ de la base de chaque côté.
Elytres anguleuses en avant, parallèles sur les côtés antérieurs, rétré-
cies en ligne courbe en arrière et arrondies séparément à l'extrémité ; elles
sont finement denticulées postérieurement, granuleuses, légèrement ridées
sur le disque en avant; les points vert-dorés sont situés : le premier à la
base, le second avant le milieu, le troisième pas tout à fait aux deux tiers
de la longueur, un peu latéral.
Dessous fortement et largement ponctué, vert au milieu, cuisse médiane
et base de la postérieure de cette couleur ; côtés du corps largement, cuisses
antérieures et postérieures, tibias et tarses bleu foncé à reflets pourprés.
137. —— C. Curricozuis, H. Deyr. 1. Morty, Batchian, Céram, Am-
boine.
Long. 9 à 42 112, larg. 3 112 à 5 mill.
Tête verte chez le Œ, cuivreux pourpré chex la © ; prothorax rouge-cuivreux
pourpré, parfois plus ou moins vert bleuâtre cn avant; élytres bleu foncé avec quatre
taches assez grandes et une partie de la suture en avant d'un vert bleuâtre clair, les
taches parfois un peu confondues par suite de leur extension.
Tête légèrement impressionnée en rond sur le front, l'impression ridée
seulement sur les bords, le milieu légèrement rugueux, mais d’une rugosité
ANNALES SOC. ENTON. DE BELGIQUE, T. VIN. 14
106 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
particulière qui semble formée de rides ondulées transversales simulant des
écailles entremêlées de petits points; côtés du front et épistome rugueux,
le dernier angulairement échancré ; plaque arrière-frontale, criblée ainsi
- que l'occiput par des petits points très-serrés, son bord concave en avant;
séparation postérieure des yeux assez étroite, ornée chez le Gf d'une petite
tache oblongue brun pourpré ; base des antennes verte chez le G', rouge
cuivreux chez la ©.
Prothorax très-légèrement rétréci en avant, tronqué aux angles anté-
térieurs, sinueux sur les côtés; carènes latérales fortes, accompagnées en-
dessus et en-dessous d’une ride parallèle ; base bisinueuse, son lobe médian
courtet arrondi; il est rouge cuivreux brillant, avec le bord antérieur plus
ou moins largement vert bleuâtre ; toute sa surface est couverte d'une ponc-
tuation peu serrée et entremèlée de fines rides transversales.
Ecusson en triangle, vert clair, parfois cuivreux.
Elytres luisantes, anguleusement arrondies en avant, parallèles ante-
rieurement, rétrécies fortement en ligne courbe postérieurement, arrondies
séparément au bout, fortement denticulées en arrière ; elles sont couvertes
de points obsolètes assez gros et espacés ; leur dessin consiste en trois taches,
l'épaule et letiers de la suture bleu verdâtre ou vert bleuûtre clair, la tache
de la base impressionnée, la postérieure toujours anguleusement aigue en
arrière.
Dessous du corps à ponctuation écartée et assez marquée au milieu, vert;
milieu des cuisses en avant, côtés de l'abdomen et hanche postérieure en-
dehors d'un bronzé noirâtre à reflets cuivreux ou violacés, parfois chez le G'
les cuisses sont entièrement vertes ; dernier segment de l'abdomen, œ forte-
ment échancré, obsolètement carèné, © nettement càrené, tridenté.
138 — C. Nicro-viocacea, H. Deyr. N. Guinée (Dorey), Waigiou,
Arrow, Mysole.
Long. , 11 larg. # mill.
Noir violacé à reflets pourprés en-dessus ; têle verte chez le G', bronzé noirûtre
bordée de vert chex la © ; prothorax vert en avant, celte couleur envoyant deux
rameaux en arrière sur le disque; élytres ornées chacune d'une tache à la base et
de deux autres sur le disque (souvent la postérieure absente), vert bleuâtre clair, la
suture sur le quart ou le tiers, le bord antérieur et l'épaule de même couleur que
les taches.
Var. A. Tèle et prothorax entièrement vert-bleuâtre clair, tache postérieure des
élytres absente, tache du disque très-petite.
Voisine de la précédente pour la forme et la ponctuation.
Tête comme chez la Cupricollis; ‘antennes vertes à la base, dorées sur
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 107
le restant; occiput marqué d’une tache brune parfois obsolète; © étroite-
ment vert bleuâtre le long des yeux et en arrière, noire sur le front, rouge
pourpré sombre sur la plaque arrière-frontale, l'épistome et la base des an-
tennes, le restant de celles-ci bronzé.
Prothorax un peu plus rentré que chez le précédent aux angles posté-
rieurs ; vert en avant, noir violacé en arrière, la couleur postérieure enva-
hissant plus ou moins les côtés et envoyant sur le disque une tache qui
souvent atteint le bord antérieur.
Elytres ayant un dessin analogue mais moins étendu que chez le précé-
dent, la tache postérieure souvent absente.
Dessous plus fortement ponctué ; toutes les cuisses en avant, les tibias,
les cotés de l'abdomen, les hanches postérieures et le dessous du prothorax,
noir-bronzé à reflets cuivreux ; milieu du corps vert; tarses noir bleuâtre.
Dernier segment de l'abdomen échancré comme chez le précédent, un
peu moins fortement carèné chez la ©.
J'avais d'abord considéré la variété comme une espèce distincte, mais après
examen, quoique n'ayant qu'un seulexemplaire, je n’ai pas hésité à le réunir
au type.
139. — C. NicriPennis, H. Deyr, Bornéo.
Long. 12, larg. 5 114 mill.
Q Bronté sombre ; élytres noires, ornées chacune de trois points enfoncés dont
deux sur le disque dorés, l'autre à la base, plus grand et rouge de feu.
Téte un peu lanugineuse, front plan avec une tres-légère impression
immédiatement au-dessous de la plaque arrière-frontale; celle-ci à bord
tranchant abaissé et arrondi en avant, criblée de points ainsi que l'occiput
qui est large entre les veux ; épistome largement et peu profondément échan-
cré ; antennes bronzées.
Prothorax court, parallèle, tronqué aux quatre angles; lobe basilaire
court et sub-arrondi; il est couvert de fines rides transversales obliquant
un peu en avant sur les côtés.
- Ecusson en triangle un peu aigu, impressionné en avant.
Elytres assez larges, anguleuses en avant, planes, parallèles, fortement ré-
trécies en arrière, arrondies au bout, fortement denticulées postérieurement ;
elles sont couvertes de points rugueux, légèrement ridées en avant, avec
une côte obsolète le long de la suture en arrière; les points dorés sont
comme toujours disposés en ligne un peu oblique, le premier sur la base,
le second aux deux cinquièmes, le troisième bien après le milieu et
le plus en dehors.
108 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessous bronzé sombre, finement lanugineux ; premier segment de l'ab-
domen au milieu, poitrine et prosternum vert doré; le dernier rugueuse-
ment ridé transversalement ; on voit trois taches un peu plus cuivreuses que
le fond, situées sur la pointe du premier segment abdominal et les côtés
centraux de la poitrine ; tarses bleus.
140. — C. Trisris, H. Deyr. Amboine.
Long. 12 à 414, larg. 4 3j4 à 5 112 mill.
Bronxé sombre, tête verte en avant de la plaque arrière-frontale chez le G',
entièrement bronxé-cuivreux chez la Q ; yeux écartés en arrière; élytres fortement
granuleuses, marquées chacune de trois points enfoncés dorés.
Tête plane, clairsemée de très-petits points, couverte de rides circulaires
assez larges dont le centre est au-dessus de l'épistome ; celui-ci large à peine
échancré ; plaque arrière-frontale médiocrement ponctuée, les points très-ser-
rés en avant s'effaçant un peu sur l'occiput, son bord lisse, arrondi en avant et
vert chez le G', arrondi mais légèrement onduleux chez la ©.
Prothorax parallèle, tronqué aux quatre angles, couvert de rides ondu-
leuses transversales entre lesquelles on aperçoit des lignes de points qui
suivent la mème direction qu'elles.
Elytres larges, anguleuses en avant, sinueuses de l'angle à l'épaule, pa-
rallèles dans près des deux tiers antérieurs, fortement rétrécies en arrière,
arrondies étroitement à l'extrémité qui est peu épineuse; les côtés posté-
rieurs fortement denticulés, les dents aigues ; granulation très-forte surtout
en avant ; impressions basilaire et intrahumérale se rejoignant et relevant la
partie sinueuse de la base en forme de bourrelet léger ; elles n'ont qu'un
vestige obsolète de côte càrènée longeant la suture en arrière ; les points
enfoncés dorés du disque sont petits et arrondis, celui de la base est un peu
plus grand, allongé et le doré déborde l'impression.
Dessous et pattes bronzé un peu cuivreux; milieu de la base de l'abdo-
men, de la poitrine et prosternum verts, le dernier ridé finement chez le Y,
un peu plus fortement chez la ©, les rides ponctiformes en arrière chez
cette dernière; tarses noir bleuàtre; ponctuation assez forte au milieu de
l'abdomen, fine sur les côtés ; dernier segment fortement carèné, profondé-
ment échancré en ogive arrondie chez le ©, médiocrement échancré en arc
de cercle chez la Q.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIR. 109
141. — C. ParazzerA, H. Deyr. 1. Makian.
Long. 10 112, larg. # mill.
© Bronsé un peu cuivreux peu brillant en-dessus, plus clair et plus brillant en-
dessous; corps parallèle et étroit; une côte bien marquée en arrière le long de la
suture; élytres marquées sur chacune, de trois points enfoncés dorés ou verdâtres
suivant qu'elles sont elles-mêmes plus ou moins foncées.
Tête fortement ridée circulairement, centre des rides situé en avant ;
plaque arrière-frontale et occiput criblés de petits points; bords ocula ire set
épistome finement granuleux, le dernier peu échancré; antennes bronzé
cuivreux.
Prothorax parallèle, mais plutot un peu élargi en avant, tronqué aux
angles, assez fortement ridé transversalement.
Elytres étroites, anguleuses en avant, obliques de l'angle à l'épaule, pa-
rallèles dans au moins les deux tiers antérieurs, fortement rugueuses ;
l'impression intrahumérale et le point de la base non joints en une impres-
sion commune.
Dessous étroitement vert clair au milieu, hanches intermédiaires et an-
térieures de mème couleur; côtés, cuisses postérieures et tibias bronzé
cuivreux assez clair ; tarses noirs; © inconnu.
142. — C. Decenirica, (Dej.). Péninsule de Malacca.
Long. 10 14, larg. 4 mill.
Q Bronté sombre, parallèle, tête verte sur les côtés, l'épistome et le bord de la
plaque-frontale ; base des antennes de même couleur, le restant doré ; élytres cri-
blées d'une ponctuation forte et régulière partout, munies chacune de trois
côles carênées, une latérale, deux subparallèles à la suture sur le disque dont
l'externe moins prononcée.
Téte assez finement ridée circulairement, centre des rides situé au milieu,
cette partie bronzé sombre; bords oculaires et épistome vert-elair finement
rugueux, le dernier peu profondément et largement échancré en angle obtus ;
bord de la plaque arrière-frontale transversal et lisse, surface et occiput fine-
ment criblés de petits points; veux assez écartés en arrière.
Prothorax très-légèrement rétréci en avant, les quatre angles tronqués
arrondis; il est fortement ridé et criblé de petits points sur toute sa surface.
Elytres angulairement arrondies en avant, parallèles sur les côtés anté-
rieurs, rétrécies et denticulées en arrière, arrondies au bout; impressions
110 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
basilaire et intrahumérale non jointes ; points dorés petits et fortement im-
pressionnés.
Dessous vert au milieu, fortement ponctué dans cette partie; prosternum
fortement ponctué, très-peu ridé; tarses bleus, les antérieurs un peu dorés
sur les deux premiers articles; Œ inconnu.
143. — C. Auro-puncraTA, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 13, larg. 5 112 mill.
© Bronxé sombre; tête rouge cuivreux sur les bords, circulairement ridée sur le
front, le centre des rides silué au milieu, un peu doré; élytres rugqueuses, ayant une
côte anguleuse longeant la suture en arrière et les vestiges d'une seconde en dehors
de celle-ci.
Voisine de C. Tristis pour la taille et la forme, mais un peu plus acumi-
née en arrière et plus courte.
Tête n'ayant que quelques larges rides circulaires au milieu, les côtés
semblant au contraire criblés de petites lignes onduleuses ; occiput et pla-
que arrière-frontale ayant une ponctuation très serrée, le premier un peu
large entre les yeux, bord de la seconde, lisse, légèrement concave en avant;
épistome largement et peu profondément échancré en angle très-obtus ;
antennes bronzé cuivreux un peu dorées à la base.
Prothorax un plus plus étroit que chez la €. Tristis, du reste semblable.
Elytres larges, parallèles, fortement acuminées en arrière, les trois points
dorés de chacune tres-petits.
Dessous largement vert au milieu, doré sur le bord de cette couleur;
cuisses antérieures vertes en arrière ; côtés du corps, pattes et dernier seg-
ment de l'abdomen entièrement bronzé cuivreux ; tarses noir bleuûtre.
144. — C. Carysoxora, H. Devyr. Céram, Morty, Batchian.
Long. 10 112 à 15, larg. 4 213 à 6 mill.
Parailèle, bronxée; plaque arrière-frontale assex avancée, son bord concave en
avant; yeux médiocrement écartés ; prothorax assez robuste; élytres allongces, rétré-
cies en ligne courbe en arrière ; côte longeant la suture élevée et carênée fortement
en arrière; troisième point des élytres situé aux deux tiers de la longueur.
Cette espèce ressemble aussi à la C. Tristis, mais elle est plus claire et
plus aplatie, les élytres sont plus largement arrondies en arrière et plus
finement granuleuses.
Les rides de la tête, le bord de la plaque arrière-frontale, sa dimension,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 111
ainsi que la côte carènée longeant la suture, la distinguent à première vue
de sa congénère.
Le dessous est vert doré au milieu, bronzé cuivreux brillant sur les côtés
et les pattes ; tarses bleu noirâtre; j'en ai vu plusieurs Gfet Q.
145. — C. Arouexsis, H. Deyr. I. Arrow.
Long. 13, larg. 5 213 mill.
Large, aplutie, bronxée; tête et plaque arrière-frontale verte chez le G', bronzé
clair, bord de l'épistome et un mince filet oculaire vert-dorés chez la Q ; élytres for-
tement rétrécies, finement denticulées en arrière.
- Tête largement rugueuse sur les bords oculaires, l’épistome, la plaque
arrière-frontale ei l’occiput ; ridée circulairement sur le front avec le centre
des rides ovalaire longitudinalement.
Prothorax comme chez les précédents.
Elytres anguleuses en avant, fortement granuleuses, ayant une côte
carènée longeant la suture en arrière ; impressions de la base non jointes ;
points dorés peu brillants.
Dessous et pattes bronzé clair; tarses noir bleuâtre; milieu du corps
largement vert doré; prosternum peu profondément ridé, les rides serrées
chez le G', à peine ridé et ponctué chez la ©.
Observation. — Le Ode cette espèce que j'ai sous les yeux a un reflet
violacé en-dessus et les points enfoncés petits, peu visibles et bleuâtres au
lieu d'être dorés; je considère ces couleurs comme étant accidentelles et ne
constituant qu'une variété peu importante.
146. — C. Bisrri-PuncTATA, H. Deyr. I. Timor.
Long. 10, larg. # mill.
© Bronsée, assez claire ; prothorax petit ; élytres allongees, ayant chacune deux
côles bien marquées longeant la suture en arrière el une parallèle au bord ; les points
dorés relalivement grands, sauf celui de lu base; dessous étroitement bleuâtre au
milieu ; prosternum légèrement cuivreux.
Tête large, yeux (relativement) assez écartés en arrière; rides du front
longitudinalementovalaires au milieu, mais devenant transversales en s’éloi-
gnant du centre; plaque arrière-frontale criblée de points assez forts, son
bord antérieur lisse et transversal.
112 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax fortement arrondi à tous les angles, rides dont il est couvert,
fortes.
Elytres angulairement arrondies en avant, parallèles, arrondies séparé-
ment à l'extrémité, finement granuleuses; la ponctuation quoique assez
grosse et serrée est assez superficielle.
Abdomen ayant une ponctuation grosse et peu serrée; prosternum ayant
quelques points enfoncés peu serrés entremèlés de rides assez grosses mal
limitées. Les côtés en-dessous sont garnis d’une poudre blanche retenue
par une fine villosité; ce caractère plus ou moins prononcé selon les espèces
appartient à toutes celles de ce groupe, chez quelques unes cette poudre passe
au jaunâtre, mais elle est assez légère et disparait au moindre frotte-
ment, par conséquent elle existe rarément, je n'ai done mentionné ce carac-
tère nulle part, et si j'en parle ici, c'est que par exception cet exemplaire est
d'une grande fraicheur.
147. — C. Auricornis, H. Deyr. I. Salwatty, Mysole.
Long. 10 à 13, larg. # à 5 112 mill.
Bronxé sombre, verdâtre ; tête verte chez le Œ, entièrement bronxée chex la ©,
sans plaque en arrière-frontale; prothorax peu lobé en arrière; élytres larges, peu
avancées en avant, ornées chacune, outre les trois points dorés ordinaires, d'une
petile tache peu visible située en dedans el en arrière de l'épaule.
Téte très légèrement bombée, très-villeuse chez le G', un peu bosselée
chez la ©, couverte de très-gros points ombiliqués; cavités antennaires
grandes, non carènées sur l'épistome; celui-ci médiocrement échancré ;
occiput rugueux; antennes dorées chez le œ, bronzées à reflets dorés
chez la ©.
Prothorax un peu rétréci en avant, droit ou légèrement sinueux sur les
côtés, peu prolongé en arrière aux angles postérieurs et peu lobé au mi-
lieu ; il est couvert de points enfoncés entremèlés de rides transversales
assez superficielles.
Elytres larges, parallèles, anguleusement arrondies en avant, tres-rétré-
cies en arrière, impressionnées fortement à la base légèrement en dedans de
l'épaule, denticulées en arrière, les dents peu aigues; elles sont criblées de
gros points enfoncés avec une côte carènée longeant la suture.
Dessous garni d’une grosse ponctuation au milieu; prosternum ayant à
peine quelques rides, mais parsemé de gros points; milieu du corps vert
doré ; côtés et pattes bronzés; tarses bleu noirâtre sombre, les antérieurs
plus clairs. Dernier segment de l'abdomen non carèné chez le G, largement
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. el
3
échancré en tiers de cercle; fortement carèné chez la Q, étroitement bi-
échancré en demi-cercle ou tri-épineux.
AGRILITES (ESSAI DE CLASSIFICATION GÉNÉRALE DES)
Tableau de tous les genres de cette tribu :
Pas de mentonnière au prosternum.
Prothorax plus ou moins sinueux à la base
mais jamais coupé droit.
Antennes dentées à partir du 4° article.
Prosternum et sternum de forme normale.
Prothorax muni en-dessus de deux carènes
latérales allongées.
Tête creusée entre les yeux, parcourue au
milieu par un étroit et profond sillon à
bords abruptes.
Tête plane ou simplement un peu creuse
entre les yeux, jamais parcourue au mi-
lieu par un étroit et profond sillon.
DD. Prothorax n'ayant en-dessus que deux
a.
b.
courtes carènes latérales souvent absen-
tes ; marqué sur les bords latéraux d’une
rangée de points qui les font paraître
finement crénelés ou obsolètement den-
ticules. (PL. IV, fig. 13.)
Tête assez grosse; antennes peu élargies.
Tête petite; antennes robustes.
DDD. Prothorax ayant parfois une dentelure bien
a.
prononcée sur les bords latéraux, mais
ceux-ci jamais finement crénelés par une
rangée de petits points.
Premier segment de l'abdomen étroitement
canaliculé, tête non tuberculeuse.
ETHox.
Cisseis.
CorzæBus.
EUPRISTOCERUS (1).
EvimanTius (2).
Types des genres peu connus et non-mentionnés plus loin :
(1) B. Ignarus, Fabr, Amér. bor.
(2) E. Rufopictus (Laf.). Madag.
ANNALES SOC. ENTOYN. DE BELGIQUE, T. vil.
15
114 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
b. Premier segment de l'abdomen étroitement
canaliculé, tête bi-tuberculeuse. AMORPHOSOMUS.
CC. Sternum très-élevé, prosternum sur un
plan inférieur à celui-ci, coupé vertica-
lement en avant, la tête reposant sur la
tranche verticale. AMORPHOSTERNUS (5).
BB. Antennes dentées à partir du 9° article
(à une exception près, chez une espèce
de genre suivant).
C. Tibias antérieurs et intermédiaires forte-
ment arqués à la base. ToxoscELUS.
CC. Tibias de forme normale.
D. Cavité sternale formée en grande partie et
presque exclusivement par le metaster-
num, les branches du mésosternum très-
petites.
E. Tête creusée ou plane mais sans sillon pro-
fond à bords abruptes situé au milieu.
F. Elytres ayant chacune au plus une côte et
souvent pas du tout.
a. Corps et élytres fortement squammeux ou
villeux. DISCODERES (4).
b. Corps et élytres glabres où ayant une
vestiture espacée et caduque visible seu-
lement à la loupe. CoryDoON (5).
FF. Elytres ayant chacune au moins deux
côtes et souvent quatre. ALISSODERUS (6).
EE. Tête parcourue par un étroit et profond
sillon à bords abruptes, ce sillon divisé
en avant, les branches se dirigeant au-
dessus des cavités antennaires. STENOGASTER.
DD. Cavité sternale formée seulement , au
moins latéralement par le mésoster-
num.
a. Prosternum séparé du métasternum par les
(3) 4. Cucullatus, (Dej.) Brésil.
(4) D. Exasperatum, Sch. Cap B.-Esp. D. Salzmanni, Solier, Sénégal. D. Mucidus, Chev.
Inde. D. Nigropictus, Gory. Inde.
(5) €. Nitidicollis, Gory. C. Striatus, Gory. Bolivie et Chili.
(6) À. Leucogaster, Wiedm. Cap. B.-Esp. 4. Cornutum, Thunb. Cap B.-Esp.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 115
branches du mésosternum qui se rejoi-
gnent en arrière; corps très-allongé. SYNECHOCERA (7).
b. Prosternum reposant en arrière sur le mé-
tasternum, celui-ci formant le fond de
la cavité mais non échancré: corps court. ALciNous (8).
AA. Prothorax coupé droit à sa base. MasTOGENIUS.
II. Une mentonnière au prosternum.
A. Cavité sternale de grandeur normale.
B. Tibias élargis et tranchants en dehors, sil-
lonnés en dedans pour loger le tarse au
repos. CRYPTODACTYLUS.
BB. Tibias à l'état normal, c’est-à-dire non
dilatés.
C. Mentonnière bilobée en avant par suite
d'une profonde échancrure mediane (*). Merzypœus.
CC. Mentonnière entière ou largement et peu
profondément éehancrée, mais jamais
divisée par le milieu.
D. Cuisses postérieures non, ou rarement ren-
flées, dans ce dernier cas,de la couleur des
autres pattes et les tibias correspondants
wayant pas d'espace cilié au milieu.
E. Premier articles des tarses court.
F. Antennes libres au repos ou du moins ja-
mais logées dans d’étroit sillons latéraux
du prothorax.
G. Corps droit en-dessus, pas de carènes sur
les côtés du prothorax en-dessous, écus-
son en carré arrondi prolongé en pointe
en arrière. PAREUMERUS (9).
GG. Corps arqué en-dessus, des carènes longi-
tudinales ou transversales en-dessous du
prothorax.
a. Ecusson de forme et de grandeur normales,
(7) Agr. Deplana, Gory, Amboine.
(8) À. Nodosus, (Laf ), Austr.
(9) P. Imperator, Gory. Brésil.
. () Il y a pourtant deux exceptions à ce caractère, ce sont les ©. Amethystinus Oliv. et C. Vio-
lateus, Kiss., mais les autres caractères génériques sont identiques et ne permettent pas de les
éloigner de ce genre.
116 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
transversal en avant et un peu aigu en Ê
arrière. EumERus (10).
b. Ecusson grand, transversal en avant, for-
tement prolongé coniquement en ar-
rière. EumeropxiLus (11).
FF. Antennes reçues au repos dans des sillons
latéraux du prothorax.
a. Tête petite convexe divisée par un sillon
médian; corps parallèle; abdomen ar-
rondi à l'extrémité. RHœBOsCELIS (12).
b. Tête assez grosse, quadrituberculeuse,
corps un peu cuneiforme ; abdomen for-
tement bi-épineux à l'extrémité; men-
tonnière séparée du prosternum par un
sillon large dans son fond. ACANTHOPYGUS (13).
EE. Premier article des tarses, surtout des
postérieurs très-allongé. AGRILUS.
DD. Cuisses postérieures renflées.
a. Cuisses postérieures rouge métallique écla-
tant, quelle que soit la couleur des au-
tres pattes. PSEUDAGRILUS.
b. Cuisses postérieures de même couleur que
les autres pattes, armées en-dessous
d'une petite dent obtuse située à une
courte distance de leur base, tibias de
la même paire ayant ur espace cilié au
milieu de leur tranche externe. SAMBUS.
AA. Cavité sternale profonde, fortement pro-
longée en arrière des cavités cotyloides
intermédiaires. CLINOCERA (14).
10) E. Chryselytrus, Perty. Brésil.
11) E. Corœæboïdes (H. Deyr). Brésil.
12) R. Purpureus, Chev. Brés.
13) Stenogaster Furcidentris, Chev.
(14) Agr. Lesueuri, Ghev. Mexiq. À. Modicus, Gory. À. Reichei, Gory. Colombie
(
(
(
(
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE, 119
G. CISSEIS, Cast. et Gory.
148. — C. Auricers, H. Deyr. N. Guinée, (Dorey).
Long. 7, larg. 3 mill.
Prothorax et dessous noirs; tête doré cuivreux; élytres d'un bronsé noirâtre,
noir velouté en arrière sous un certain jour, ornées de murbrures formées par de
pelits poils blancs squammiformes.
Tête creusée au milieu du front, ayant un large point un peu enfoncé et
mal limité; toute sa surface couverte de fines rides creuses dont la plus
grande partie sont longitudinales.
Prothorax légèrement arrondi sur les côtés, ceux-ci fortement abaïssés
d'arrière en avant; base fortement trilobée, marquée de deux forts enfon-
cements de chaque côté; il est couvert de fines rides onduleuses et trans-
versales et orné de 7 à 9 petites taches blanchätres peu visibles formées par
quelques petits poils très-courts.
Ecusson lisse ayant quelques gros points enfoncés au milieu.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, fortement bi-impression -
nées à la base, parallèles, rétrécies et séparément arrondies en arrière,
très-finement denticulées dans cette partie; elles sont rugueusement et
finement ridées, les rides plus larges en arrière; les marbrures forment :
une bande étroite fortement onduleuse près de l'extrémité, une autre plus
large en arrière du milieu, et deux lignes obliques au milieu, ces dernières
chevronnées sur les côtés.
Dessous brillant, régulicrement et assez fortement ponctué, pattes anté-
rieures bronzé verdätre en avant ; tarses grèles.
149. — C. Bracayrormis, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 5 112, larg. 2 112 mili.
Parallèle, courte; noire, veloutée en arrière, ornée sur les élytres de trois bandes
marbrées peu marquées formées par de petits poils squamiformes blanchätres, l'une
siluée à la base, l'autre au milieu, la dernière un peu avant l'extrémité est formée
par deux anneaux ovalaires obliques.
Téte large un peu creusée entre les yeux, lisse au milieu, fortement
ponctuée en avant, en arrière et le long des yeux.
Prothorax transversal ; côtés arrondis assez fortement, surtout en avant,
118 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
fortement abaissés dans cette dernière partie; il y a de chaque côté une
forte dépression qui limite un petit tubercule latéral; le disque sem-
ble lisse, les côtés sont finement ridés ; le milieu du bord antérieur semble
conserver la trace d'un large sillon longitudinal qui s’effacerait sur le
disque.
Elytres parallèles, de la largeur du prothorax, brusquement rétrécies en
arrière, très-étroitement arrondies à l'extrémité, ces parties très-finement
denticulées ; elles sont unies, avec une large impression de chaque côté de
la base; deux petites lignes suturales peu visibles joignent la seconde bande
à la troisième.
Dessous du corps luisant, bronzé sombre, régulièrement et fortement
ponctué; tarses grêles.
Cette espèce et la précédente sont les seules, à moi connues, étrangères à
l'Australie; elles ont un aspect particulier par suite des enfoncements de la
base du prothorax, mais du reste elles appartiennent incontestablement au
G. Cisseis.
G: COR ÆBUS, Cast. et Gory.
En prenant pour types de ce genre les Bup. Bifasciatus, Undatus et
Rubi, à l'exemple de M. Lacordaire, j'en élimine plusieurs espèces que
leurs auteurs y ont comprises et dont quelques-unes forment des genres nou-
veaux d’Agrilites, tandis que quelques autres doivent prendre place parmi
les Trachydes (1); je constate aussi que plusieurs des caractères mention-
nés comme génériques, n'ont en réalité qu’une valeur spécifique, tels sont
entr'autres les carènes latérales du prothorax et la forme des élytres,
les premieres étantsouvent absentes et les secondes très- variables dans leur
extrémité.
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
I. Pas de carènes latérales sur le prothorax.
A. Elytres tronquées à l'extrémité et garnies d’épi-
nes sur la troncature.
B. Prothorax garni sur les côtés supérieurs d'une
pubescence blanchätre lanugineuse et pulvé-
rulente.
(1) Voir les tableaux des Agrilites et des Trachydes ainsi que les notes.
C.
CC.
a.
b.
BB.
AA.
B.
C.
CC.
D.
ad.
b.
DD.
BB.
Il.
À.
B.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Troncature des élytres fortement anguleuse,
moitié suturale fortement déprimée, épines
postérieures longues et peu nombreuses.
Troncature arrondie extérieurement, épines
postérieures nombreuses.
Troncature beaucoup plus étroite que les épau-
les, élytres non déprimées.
Troncature aussi large que les épaules, élytres
déprimées en arrière, prothorax fortement
lanugineux.
Prothorax garni d’une pubescence peu visible
non pulvérulente, troncature arrondie aux
angles, écusson cordiforme.
Elytres échancrées à l'extrémité.
Partie médiane ou postérieure des élytres d'un
noir violacé ou violette garnie d'une pubes-
cence caduque.
Extrémité des élytres vert métallique ainsi que
les épaules, tète dorée, pattes noir bronzé.
Moitié postérieure des élytres violacé noirâtre
mat, pattes vertes.
Prothorax vert.
Prothorax rugueusement ridé orné de deux ta-
ches noires.
Prothorax brillant, obsolètement ridé, unico-
lore.
Prothorax et tète doré cuivreux terne.
Elytres bleu métallique, traversées en arrière
par une bande violette sur ses bords, orangée
et squammeuse au milieu.
Une carène latérale de chaque côté du protho-
rax, extrémité des élytres arrondie.
Moitié postérieure des élytres bronzé-violacé
brillant avec des lignes en chevron formées
par une villosité caduque.
Elytres unicolores, à ponctuation régulière con-
tenant un petit poil squammiforme dans chaque
point.
119
Collaris.
Nigre-violaceus.
Retrolatus.
Longipennis.
Bajulus.
Rugosus.
Semi-violaceus.
Cupricollis.
Cornutus.
Conjunctus.
Piliferus.
+
120 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
150. — C. Corraris, Cast. et Gory. Sumatra, Singapoor.
Cor. Collaris, Cast. et Gory. Mon. T. II. G. Cor. PI. 1, fig. 2.
151. — C. Nicro-viocaceus, H. Deyr. 1. Makian.
Long. 12, larg. 4 114 mill.
Noir bronzé violacé; côtés du prothorax, impression basilaire des élytres, une
bande transversale aux deux tiers de celles-ci, couverts et formés par une pubescence
lanugineuse blanchâtre.
Tête creusée angulairement en avant, rugueusement ponctuée, ayant
quelques petits poils courts et dorés en avant du front.
Prothorax large, circulairement arrondi latéralement, couvert de points
ridés sur le disque, celui-ci assez sphérique, côtés au contraire, large-
ment aplatis, pubescence couvrant toute leur surface envahissant un peu
le disque.
Elyirès un peu plus étroites que la plus grande largeur du prothorax,
convexes, parallèles, médiocrement rétrécies en arrière, tronquées et épi-
neuses à l'extrémité, l'angle externe arrondi ; leur ponctuation est rugueuse
et comme écailleuse, obsolète vers la partie scuteilaire suturale; l'impres-
sion de la base est assez large et profonde, la bande transversale postérieure
est déchirée en avant.
Dessous bronzé verdâtre, noirâtre sur les côtés et les pattes; milieu for-
tement, côtés très-finement ponctués, les derniers finement villeux.
152. — C. ReTRoLATUS, H. Deyr. Péninsule de Malacca. (PI. IT, fig. 1.)
Long. 13, larg. & 112 mill.
Noir verdätre; élytres non rétrécies en arrière, tronquées carrément à l'exlré-
milé qui est aussi large que les épaules ; prothorax et partie postérieure des élytres
couverts d'une villosité blanche abondante.
Tête d'un violet bronzé, creusée en avant, carènée longitudinalement
sur l’occiput, très-fortement ponctuée excepté sur le milieu ; elle a une vil-
losité noire visible seulement sous un certain jour, cette villosité est jaune
doré en avant.
Prothorax à reflet bronzé, large, arrondi latéralement; côtés largement
aplatis; disque sphérique en avant ; ponctuation assez forte et peu serrée ;
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. Pal
toute sa surface est couverte d'une villosité lanugineuse blanchätre, très-
épaisse sur les côtés au point de voiler complétement les téguments.
Ecusson assez grand, lisse à reflet bronzé.
Elytres légèrement plus étroites que le prothorax, convexes en avant,
_déprimées en arrière dans leur moitié suturale, fortement impressionnées
en dedans des épaules; troncatures postérieures un peu arrondies extérieu-
rement, armées sur chacune de sept épines assez fortes; moitié antérieure
et une étroite bordure postérieure noires, veloutées à l'exception de la
partie seutellaire; bande blanche postérieure ne voilant complétement les
téguments que dans son milieu.
Dessous du corps et pattes bleu d'acier verdâtre, couvert de petites li-
néoles formant une espèce de treillis ; côtés du prothorax, dela poitrineetune
large bande oblique sur les côtés de l'abdomen couverts d'une villosité
blanchâtre très-épaisse semblable à celle du dessus.
153. — C. Loncipennis, H. Deyr. Sumatra.
Long. 18, larg. 5 mill.
D'un beau bleu; élytres allongées, fortement déprimées dans leur moitié suturale,
bleuâtres en avant, bronxées au milieu, violettes en arrière, couvertes d'une pu-
bescence claire et caduque jaune-dorée, mélangce d'un dessin blanchâtre qui consiste
en une bande très-oblique sur chaque élytre formant un étroit chevron qui ne se
joint pas sur la suture el une petite bande transversale toul à fait à l'extrémité.
Tête fortement creusée au milieu du front, ayant quelques points épars ;
elle est très-légèrement villeuse en avant et sur l'occiput.
Prothorax légèrement rétréci antérieurement, presque droit sur les
côtés ; ses bords latéraux étroits, surtout en avant, et séparés du disque par
un profond sillon qui le contourne en arrière à distance de la base, s’efface
sur le milieu et envoie sur chaque angle postérieur un court et large ra-
meau, le disque est parcouru par un sillon longitudinal bien marqué ; il est
couvert sur toute sa surface d'une ponctuation grosse et écartée.
Ecusson en cœur un peu large, sillonné dans toute sa longueur.
Elytres près de cinq fois de la longueur du prothorax, de même largeur
que lui, fortement lobées en avant près de l’écusson, parallèles jusqu'après
le milieu, médiocrement rétrécies jusqu'au bout, celui-ci tronqué largement,
arrondi aux angles, finement denticulé; elles ont deux petites côtes
partant des lobes de la base s’arrêtant au cinquième de la longueur, à
partir de là, elles sont largement creusées jusqu'à l'extrémité dans leur
moitié suturale, ainsi qu'entre les épaules ; leur ponctuation est assez serrée
ANNALES S0C ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII, 16
122 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
surtout dans la région creuse et sur les côtés, plus écartée dans la partie
intermédiaire.
Dessous largement ponctué au milieu ; côtés de la poitrine et côtés anté-
rieurs de l’abdomen couverts d'une villosité blanchâtre courte et très-serrée ;
parties glabres d’un beau bleu verdätre.
154 — C. Basuzus, (Dej. Coll.). Céram.
Long. 12, larg. # mill.
Vert brillant; élytres échancrées et bi-épineuses à l'extrémité, ornées d'une large
bande transversale bronxée à reflets cuivreux en avant, cette bande très-anguleuse
antérieurement sur la suture, droite en arrière ; disque antérieur de chaque élytre
orné en outre, d'une pelite tache oblongue, noir bleuûtre, touchant la partie anancée
de la bande.
Tête brillante, verte ou dorée, sillonnée au milieu, couverte de grosses
rides disposées en gerbe sortant du sillon médian, celles-ci accompagnées
d’une forte ponctuation.
Prothorax arrondi latéralement et surtout en avant; disque sphérique,
séparé des côtés par un sillon qui se creuse et le contourne en arrière, puis
se dirige vers la base de chaque côté de l'écusson ; bords latéraux aplatis ru-
gueux, souvent dorés; disque ridé, fortement en arrière, médiocrement en
avant.
Ecusson très-transversal et un peu aigu au milieu en arrière, fortement
rugueux.
Elytres de la largeur du prothorax, parallèles jusqu'après le milieu, un
peu rétrécies en arrière, profondément échancrées et épineuses aux angles
de l'échancrure, largement impressionnées de chaque côté de la base, très-
peu déprimées en arrière vers la suture; ponctuation grosse et ridée surtout
en avant, écartée et comme formée par de petites écailles en arrière, plus
line et plus serrée sur la bande bronzée; cette dernière à reflets bleus-
violacés sur ses bords, elle occupe du quart antérieur aux trois quarts pos-
térieurs des élytres sur la suture et du milieu aux quatre cinquièmes sur
les bords; les petites taches noirâtres assez voisines de la suture commencent
après les impressions basilaires et touchent la bande vers la suture, on
aperçoit une villosité claire sur la bande et s'étendant un peu en dehors d'elle.
Dessous noir, finement ponctué sur les côtés, ceux-ci un peu villeux.
Très-voisine de C. Hastata, Cast. et Gory.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE 123
155. — C. Rucosus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 10 172, larg. 4 mill.
Robuste, rugueusement ridé; têle, prothorax, côlés antérieurs des élytres vert
bleuâtre ; les dernières échancrées au bout, leurs deux tiers postérieurs noirâtres
à reflets rosés; suture antérieure et deux macules sur le prothorax d'un noir pro-
fond.
Téte fortement sillonnée et presque lisse au milieu, rugueusement ridée
sur les côtés et en arrière.
Prothorax parallèle, arrondi sur les côtés en avant; disque convexe,
sphérique, limité par un sillon large et profond, surtont en arrière, inter-
rompu sur le lobe médian; sa surface est couverte de rides profondes et
serrées ; bords latéraux aplatis étroits en avant, larges aux angles postérieurs,
plus largement et moins profondément ridés que le disque ; macules noires
situées en arriere, de chaque côté dans le fond du sillon limitant le disque.
Ecusson fortement impressionné et rugueux dans son milieu.
Elytres de la largeur du prothorax, légèrement sinueuses sur les côtés
dans le premier tiers de leur longueur, un peu arrondies ensuite et mé-
diocrement rétrécies jusqu'à l'extrémité qui est sub-échancrée ou tronquée
avec une longue épine sub-suturale et une beaucoup plus petite à l'angle
externe et se confondant avec üne fine denticulation postéro-latérale ; elles
sont fortement impressionnées en dedans des épaules; la suture largement
élevée dans leur quart antérieur est déprimée ensuite jusqu’à l'extrémité ;
la partie antérieure est couverte de rides creuses et serrées, un peu plus
fines sur la partie suturale ; sur l'espace noir rosé, elles semblent plutôt écail-
leuses que ponctuées, cet espace commence sur la suture en avant et
descend obliquement sur les bords à la moitié de leur longueur, il est
éparsement villeux avec une assez large bande en chevron un peu plus
marquée par une villosité plus forte.
Dessous et pattes verts, cotés noirs et villeux ; hanche postérieure mar-
quée en dehors d'une petite tache jaune.
156. — C. Semi-vioraceus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 9, larg. 2 3/4 mill.
Etroil, parallèle; vert bleuâtre, les quatre septièmes postérieurs des élytres vio le
éclatant, celle couleur un peu avancée sur la suture : extrémité échancrée, épineuse
aux angles.
Tête fortement creusée en avant, presque lisse.
124 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax parallèle, un peu arrondi sur les côtés; bords latéraux étroits ;
disque fortement sillonné de chaque côté en arrière ; il est couvert d'une
ponctuation espacée formée plutôt par des rides obsolètes que par des
points.
Ecusson creusé au milieu, complétement lisse.
Elytres parallèles, peu rétrécies en arrière ; épines des angles de l'échan-
crure postérieure situées un peu en dedans, c'est-à-dire accompagnées en
dehors d'une très-petite dent obtuse; base largement impressionnée; la
ponctuation, antérieure (sur la partie verte) est grosse et ridée, la posté-
rieure (sur la partie violette), semble plutôt écaillense; cet espace est
occupé. par deux bandes transversales formées par de petits poils blan-
châtres, l’une antérieure anguleuse en avant, l'autre touchant l’extrémité,
on aperçoit en outre, placés en avant de la première bande, deux petits
points blancs suturaux.
Dessous d'un vert bronzé clair, densément velu sur les côtés.
157. — C. Curricoruis, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 8 112, larg. 3 1j% mill.
Court et trapu ; tête et prothorax doré cuivreux terne; élytres échancrées au bout;
moitié antérieure bleu verdâtre en avant bordée de bleu violacée en arrière ; moitié
postérieure noir bronté, cette partie uniformément couverte d'une pubescence cadut-
que el espacce, est très-finement denticulée sur les bords.
Tête creusée en avant, un peu tuberculeuse près des yeux, largement
ridée et peu pubescente.
Prothorax subparallèle, légèrement arrondi sur les côtés; disque grand
et sphérique; bords latéraux étroits; sillon contournant le disque sur les
côtés et en arrière fortement villeux, peu profond, non-interrompu en
arrière ; il est couvert de rugosités sur toute sa surface.
Ecusson bleu, lisse, subsillonné de chaque côté.
Elytres arrondies aux épaules, légèrement sinueuses sur les côtés anté-
rieurs, curvilinéairement rétrécies en arrière; extrémité de chacune
échancrée et bi-épineuse, légèrement divergentes à l'angle sutural; base
impressionnée de chaque côté; région suturale déprimée; elles sont ru-
gueuses sur toute leur surface avec une petite impression villeuse et
arrondie située de chaque côté de la suture au quart environ de leur lon-
gueur.
Dessous du corps et pattes noir bronzé, le premier un peu plus clair au
milieu.
sdb
hé métis
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 195
158. — C. CornuTus, H. Deyr. J. Batchian.
Long. 8, long. 3 mill.
Bleu brillant; tête tuberculeuse près des yeux; élytres traversées en arrière par
une bande orangée formée par une épaisse pubescence et bordée de violet.
Téte fortement creusée au milieu, tuberculeuse près des yeux, presque
lisse, n'ayant que des traces de rides effacées.
Prothorax un peu rétréci en avant; bords latéraux étroits; sillon con-
tournant te disque, large et peu profond; surface brillante conservant seu-
lement des traces de rides et de très-petits tubercules aplatis et effacés.
Ecusson lisse et déprimé.
Elytres à peine plus larges que le prothorax, subparallèles, très-peu
sinueuses sur les côtés, assez fortement rétrécies en arrière, échancrées à l’ex-
trémité qui est fortement épineuse aux angles externes ; base impressionnée ;
région suturale déprimée; elles sont brillantes et rugueuses sur toute leur
surface : deux petits points sur le disque près de la suture au tiers de la lon-
gueur et l'extrémité sont d'un villeux blanchâtre; bande orangée située aux
trois quarts de la longueur.
Dessous du corps et pattes noirs ; côtés médiocrement villeux.
159. — C. Coxsuxcrus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 9 11, larg. 3 114 mill.
Vert doré; prothorax carèné latéralement ; moitié postérieure des élytres bronxe-
molacée, violette à l'extrémité ; cette inoilié moins son bord antérieur couverte d'une
villosilé blanchâtre caduque et peu serrée.
Tête creusée et lisse au milieu, fortement rugueuse sur les cotés.
Prothorax subparallèle, arrondi sur les côtés antérieurs ; disque limité
en arrière par deux larges et profonds sillons arqués à concavité posté-
rieure, commençant aux angles et aboutissant au lobe médian; bords pos-
térieurs ou basilaires très-fortement ondulés, completement lisses ; bords
latéraux mats et très-finement granuleux en dehors de la carène latérale;
disque rugueux, lisse près des angles antérieurs, ces derniers légèrement
villeux.
Ecusson déprimé, lisse, court et large, anguleux en arrière.
Elytres de la largeur du prothorax à la base, légèrement rétrécies en
arrière des épaules, curvilinéairement rétrécies et obtusément arrondies
à l'extrémité avec la suture anguleuse; épaules un peu costiformes ; im-
126 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
pression intrahumérale prolongée en arrière; région scutellaire un peu
relevée, suture abaissée dans cette partie, légèrement élevée dans tout le
reste de son étendue, élytres déprimées dans toute cette dernière région ;
la tache bronzée commence au tiers de la longueur sur la suture et descend
obliquement sur les côtés jusqu'au milieu, toute cette partie est écailleuse;
la villosité s'avance en angle tres-aigu sur la suture en avant du milieu et
touche l'extrémité postérieure; les parties antérieures vertes sont fortement
rugueuses sauf la côte humérale et la région scutellaire.
Dessous verdâätre au milieu, bronzé sur les pattes et les côtés, ceux-ci
villeux ; hanches postérieures marquées d'une tache pubescente orangée.
160. — C. Pnirerus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 213, larg. 1 23 mill.
Tête el prothorax tronxé clair, un peu doré sur la téle ; élytres bleu clair légère-
ment verdätre et plombeé.
Téte profondément sillonnée au milieu, un peu rugueuse, éparsément
villeuse.
Prothorax arrondi sur les côtés, carèné latéralement ; disque limité en
arrière par un sillon peu profond ; il est éparsément ridé et couvert d’une
rare villosité blanchätre.
EÉcusson lisse, de la couleur des élytres.
Elytres de la largeur du prothorax, subparallèles en avant, eurvilinéai-
rement et médiocrement rétrécies en arrière, subarrondies à l'extrémité;
base légèrement impressionnée de chaque côté; elles sont couvertes d’une
ponctuation très-régulière, peu serrée et contenant un petit poil blanchätre
dans chaque point.
Dessous du corps bronzé foncé; prosternum un peu gibbeux entre les
pattes.
G. AMORPHOSOMUS (1), Cast. et Gory.
Je prends pour type de ce genre le Bup. Penicillata de Klug, ainsi que
l'Amorp. Grisator, Cast. et Gory, dont les antennes sont dentées à partir
du 4° article et les autres caractères semblables en tous points; j'en exclus
toutes les autres espèces qu'y ont jointes les auteurs.
(1) Je donne la désinence masculine à ce genre pour la faire concorder avec les genres
voisins.
PE
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 127
161.— A. Marmoreus, H. Deyr. {. Amboine, Céram, Mysole, Arrow,
Waigiou, Makian, Morty, Batchian. (PI. IV, fig. 14.)
Long. 9 à 13, larg. 3 à 4 mill.
Bronxé, cuivreux brillant à l'extrémité des élytres ; tête tuberculeuse près des yeux;
prothorax muni de huit mamelons dont quatre sur le disque; élytres tronquées, for-
tement épineuses à la suture, couvertes d'un dessin varié de blanc grisâtre et de
noir.
Téte un peu cuivreuse ; front presque plan en avant, bi-tuberculé près
des yeuxenarrière, ce qui le fait paraître fortement creusé au milieu vu d'en
haut; elle est assez fortement ponetuée partout.
Prothorax arrondi sur les côtés, finement denticulé en scie à dents
mousses latéralement, fortement lobé en arrière, ce lobe tronqué, les ma-
melons sont disposés comme il suit : deux peu marqués un peu confondus
sur le bord antérieur, deux autres bien prononcés en arriere du milieu,
deux plus petits sur chaque côté du disque et placés l'un devant l’autre; on
aperçoit en outre une vague carène partant de l'angle postérieur et se diri-
geant en avant; toute sa surface est fortement rugueuse par suite de pro-
fondes rides dont les mamelons ont le centre à leur sommet.
Ecusson transversal fortement anguleux en arrière.
Elytres un peu plus larges que la base du prothorax, arrondies aux
épaules, subsinueuses sur les côtés, légèrement renflées aux trois-cinquiè-
mes de leur longueur, déclives à partir de là et rétrécies en ligne un peu
creuse jusqu'à l'extrémité qui est tronquée, denticulée et fortement épi-
neuse à peu de distance de la suture, cette forte épine disparaissant chez
certains exemplaires de taille médiocre ; leur dessin consiste en une bande
noire transversale située en arrière du renflement, accompagnée de mar-
brures blanchâtres en arrière et en avant, les marbrures antérieures mélan-
oées de taches noires veloutées dont deux très-petites un peu en arrière
de l'écusson et deux plus grandes suturales entre la bande et les premières.
Dessous finement ponctué; côtés de la poitrine couverts d'une villosité
blanchätre abondante, ceux de l'abdomen maculés de villosités grisâtres.
G. TOXOSCELUS, H. Deyr.
Tête légèrement avancée, sillonnée au milieu, quelquefois
tuberculeuse en dedans des yeux.
128 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Epistome allongé, fortement rétréci à la base, séparé du front
par un fin et profond sillon.
Cavités antennaires très-srandes.
Antennes courtes, à l‘ article un peu courbe, renflé, 2"° plus
court, de même grosseur, 3°, 4me et 5m de même longueur plus
grêles, suivants plus courts et transversaux ; dentées en scie à
partir du 4e ou du 5%.
Yeux assez forts, ovalaires, un peu plus écartés en arrière
qu'en avant.
Prothorax fortement élargi sur les côtés, rétrécti à la base,
celle-ci fortement lobée au milieu : il est fortement uni-carêné de
chaque côté en-dessus (!).
Ecusson moyen, en triangle aigu.
Elytres planes sur le disque et droites, plus larges que la base
du prothorax, sinueuses sur les côtés, très-lévèrement renflées
en arrière du milieu, puis rétrécies Jusqu'à l’extrémité où elles
sont, ou fortement épineuses à l’angle sutural, ou conjointement
ou séparément arrondies.
Premier segment de l’abdomen renflé sur les côtés, dépas-
sant légèrement les élytres; dernier segment tronqué en carré
arrondi.
Prosternum dépourvu de mentonnière; plan, élargi en avant.
Pattes de force moyenne; tibias étroits, les antérieurs et mé-
dians très-fortement courbés, surtout à la base, de façon à laisser
un grand jour entre eux et les cuisses lorsqu'ils sont rapprochés;
cuisses échancrées intérieurement, tibias postérieurs droits, ciliés
sur leur tranche supérieure (PI. IV, fig. 15 et 15°).
Farses courts et larges; les quatre premiers articles sub-égaux,
le cinquième assez long, ses crochets appendiculés, ou élargis à
la base.
Corps allongé, médiocrement robuste.
(1) Du moins il en est ainsi chez les espèces que je décris et chez une autre d'Afrique,
mais comme ce caractère manque chez beaucoup de Corœbus, il pourrait peut-être manquer
üussi quelquefois dans le genre actuel ?
PIC AMP PT TU PUUT SE FOUT
de Cab):
r
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE 129
162. — T. Unparus, H. Deyr. Bornéo. (PI. II, fig. 2).
Long. 10, larg. 3 112 mill.
Bronxé; couvert d'une pubescence veloutée noire, orné d'un dessin formé par une
villosité blanche et caduque; dessous bronxé doré.
Tête assez fortement creusée par suite de carènes situées le long des
yeux et qui sont formées chacune par la réunion de deux tubercules dont
l’un en avant et l’autre en arrière du front; elle est fortement rugueuse en
avant, velouté sur l'occiput; antennes dentées à partir du 5° article.
Prothorax très-élargi au milieu des côtés; bords latéraux onduleux et
relevés ; carènes latérales élevées et tranchantes ; base fortement bi-sinuée ;
lobe médian large ; il est noir velouté avec des places régulièrement dénu-
dées, formant sur le disque un carré en losange et deux petits points sur les
côtés du bord antérieur ; sa ponctuation semble formée par de fines carènes
très-onduleuses.
Ecusson étroitement rugueux en avant.
Elytres arrondies à l'extrémité, armées à l’angle sutural d'une très-
longue épine large à la base, en dehors de cette épine l'extrémité est
finement denticulée; par suite de la vestiture noire et de la couleur du
fond, elles semblent d'un vert olive noirâtre, leur dessin blanchâtre con-
siste en : un anneau ovalaire de chaque côté de la base, la bordure
seutellaire, deux petits anneaux près de la suture avant le milieu, deux
lignes transversales fortement ondulées et s'emboitant, situées à l'extrémité.
Dessous subrugueux par suite de rides creuses ; très-finement villenx.
163. — T. Cexrraus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 7, larg. 2 1{4 mill.
Noir, velouté ; élytres ornées au centre d'une tache commune arrondie, formée
par une épaisse pubescence roussâtre, en arrière de laquelle existent deux étroites
bandes grises, onduleuses, également distantes de la tache et de lextrémilé.
Tête sillonnée au milieu, ridée, éparsément villeuse ; antennes dentées à
partir du quatrième article.
Prothorax plan, très-élargi et arrondi sur les côtés, très-rétréci en
arrière; lobe médian avancé et tronqué carrément; il est noir velouté avec
des espaces dénudés, couvert de fines carènes onduleuses, ou plutôt
de rides assez larges, peu profondes et très-serrées.
Ecusson grand, lisse, corrodé et sillonné en avant.
ANNALLS SOC. ENIGU DE BELGIQUE, T. Vill. 17
130 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres un peu plus étroites que la plus grande largeur du prothorax,
mais plus larges que sa base, arrondies aux épaules qui sont saillantes, con-
jointement arrondies à l'extrémité qui est finement denticulée avec la su-
ture anguleuse.
Dessous noir très-finement ponctué.
164. — T. Funesris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 5, larg. 4 3j4 mili.
Noir velouté; bords du prothorax, une ligne intrahumérale de chaque côté des
élytres, au milieu une bande commune arrondie en avant, en arrière une petite
ligne onduleuse. le tout gris de fer.
Tête sillonnée, d’un noir bronzé, fortement rugueuse ; antennes dentées
à partir du 5° article.
Prothorax plan, très-élargi sur les côtés; lobe médian basilaire large,
arrondi et sub-échancré devant l’écusson ; base assez étroite; carênes laté-
rales fines.
Ecusson un peu concave en avant.
Elytres plus étroites que le prothorax, un peu plus larges que sa base,
séparément arrondies à l'extrémité ; les bandes et lignes sont formées par un
fin duvet peu visible, l'imtrahumérale descend au quart de la longueur et
tourne sous l'épaule, la’ médiane est onduleuse en arrière, large sur la
suture, très-étroite sur les bords latéraux, la postérieure étroite, onduleuse,
est située à égale distance de la précédente et de l'extrémité.
Dessous noir bronzé, finement ponctué.
G. CRYPTODACTYEUS, H. Deyr.
Tête fortement sillonnée au milieu, munie de quatre tuber-
cules frontaux.
Epistome très-rétréci à sa base, séparé du front par un étroit
et profond sillon.
Cavités antennaires grandes.
Antennes courtes, dentées à partir du 5° article, les articles
denticulés transversaux.
Yeux très-légèrement plus écartés en arrière qu’en avant.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 131
Prothorax peu bomhé, élargi sur les côtés, rétréci à la base
qui est fortement lohée au milieu; il est carêné latéralement en-
dessus.
Ecusson moyen en triangle un peu aigu. à
Elytres planes et droites sur le disque, plus larges que le
prothorax à la base, arrondies aux épaules, sinueuses sur les
côtés, très-légèrement renflées en arrière du milieu.
Premier segment de l’abdomen un peu renflé sur les côtés,
dépassant ou non les élytres; extrémité du dernier segment
tronquée largement et arrondie aux angles.
Prosternum très-légèrement convexe, pourvu d’une menton-
nière assez grande non échancrée.
Pattes de grandeur moyenne ; tibias droits, élargis en dehors
vers l'extrémité, creusés en gouttière intérieurement dans cette
partie pour loger le tarse au repos. (PI. IV, fig. 16.)
Tarses courts et larges, les quatre premiers articles sub-égaux ;
le dernier assez long, ses crochets appendiculés à la base.
Corps allongé peu robuste,
Ce genre a de grandes analogies avec les Toxoscelus ; un instant même
j'ai pensé que peut-être c'était l’un des sexes, mais le caractère des tarses
repliés et cachés, ainsi que la mentonnière ne permettent nullement un tel
rapprochement; je n'ai malheureusement que des individus uniques des
espèces de ces deux genres.
165. — C. Lucusris, H. Deyr. 1. Céram. (PI. TIT, fig. 3.)
Long. 11, larg. 3 112 mill.
Noir velouté; prothorax anguleux sur les côtés, ayant trois lignes grisätres for-
mées par une pubescence blanche, élytres ornées de lignes transversales très-ondu-
leuses de même couleur.
Téte creusée au milieu, tuberbuleuse, avec quelques petits poils blancs
en avant et sur l'occiput.
Prothorax très-élargi en ligne un peu courbe sur les côtés antérieurs
jusqu'aux deux tiers, puis obliquement tronqué jusqu'aux angles posté-
rieurs; carènes latérales longues et sinueuses, très-élevées et tranchantes ;
132 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
lobe médian basilaire avancé et subbilobé ; disque orné, detrois lignes grises
touchant la base et de deux points situés en avant.
Elytres ornées, près de l’écusson d’une ligne formant en avant deux angles
aigus, d’un dessin formant de chaque côté une petite ellipse oblique avant
le milieu, d’une ligne transversale très-ondulée immédiatement en arrière
et d’une autre ligne semblable un peu en avant l'extrémité.
Dessous fortement ridé, d’un noir bleuâtre.
166. — Trisris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 9, larg. 2 34 mill.
Etroil, noir, couvert d'un dessin gris très-étendu de façon que cette couleur do-
mine; écusson bronxé.
Tête quadrituberculeuse, d’un bronzé cuivreux en avant, ayant une fine
villosité éparse blanchätre.
Prothorax peu élargi, subparallèle, arrondi sur les côtés antérieurs et
postérieurs ; lobe médian subbilobé; carènes latérales assez fortes, longues
et onduleuses; il est presque entièrement gris avec deux lignes discales et
quelques points noirs.
Ecusson finement rugueux et un peu sillonné au milieu.
Elytres subparallèles, grises dans leur moitié antérieure avec quelques
tres-petits points ou linéoles noirs, en arrière elles ont deux bandes trans-
versales étroites très-fortement en zigzag laïssant l'extrémité noire sur le
sixième environ de la longueur.
Dessous et pattes bronzés; côtés de l'abdomen noirs.
G. MELIBOEUS, H. Deyr.
Tête un peu avancée en avant des yeux, assez fortement
bombée ; front très-légèrement déprimé.
Labre non séparé du front ; simplement un peu élevé près de
sa base.
Cavités antennaires moyennes, profondes.
Antennes assez robustes, médiocrement longues, dentées en
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE. 133
scie à partir du 5° article, souvent reçues au repos dans des
sillons latéraux du prothorax, d’autres fois libres (1).
Yeux ovalaires subverticaux, très-fortement séparés en arrière.
Prothorax gibbeux, lobé à la base, relevé aux angles posté-
rieurs pour loger les genoux de la première paire de pattes,
carêné transversalement en-dessous.
Ecusson en triangle, aigu en arrière.
Elytres assez convexes, souvent subcylindriques, parfois
arquées d'avant en arrière, arrondies séparément à l'extrémité.
Abdomen arrondi au bout.
Prosternum un peu convexe entre les pattes, assez aigu en
arrière, élargi en avant, muni d’une forte mentonnière qui est
profondément et étroitement échancrée au milieu.
Pattes moyennes, peu robustes.
Tarses très-courts, les quatre premiers articles subégaux, le
. cinquième très-long, ses crochets fendus.
Corps allongé, subcylindrique, très-rarement un peu élargi.
Ce genre a pour types les Coræbus Æneicollis, Villers; ÆEpiscopalis,
Mannerh (Purpureus, Cast. et Gory) et Robustus, Kuster.
Toutes ses espèces ont une ponctuation particulière consistant, parfois
en rides transversales entremélées de points, d’autres fois ces rides sont
crênelées ; d’une façon ou de l’autre elles simulent parfaitement des écailles
de lézard; les cinq espèces qui suivent sont dans le premier de ces deux
genres de ponctuation.
167. — M. Nicro-cœruLeus, H. Deyr. 1. Waigiou. (PL. III, fig. 4.)
Long. 6, larg. 2 414 mill.
Bleu verdätre sombre, tête antennes et dessous noirs.
Tête très-bombée, légèrement déprimée en avant du front, couverte sur
toute sa surface d'une forte ponctuation mèlée de rides circulaires peu
apparentes; antennes courtes et un peu élargies logées dans des sillons
prothoraciques.
(1) Il existe des passages de l'un à l’autre type, ce qui démontre que ce caractère n’a ici
qu'une valeur très-secondaire.
134 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax rétréci en avant, transversalement gibbeux sur le disque, en
ligne courbe sur les côtés; lobe médian basilaire étroit et tronqué carré-
ment; il est couvert de rides transversales assez larges sur le disque, plus
serrées et sublongitudinales sur les côtés, entremélées partout d'une fine
ponctuation peu serrée et allongée, peu visible.
Elytres à pee de la largeur du prothorax, sinuées légèrement sur les
côtés en avant du milieu, rétrécies légèrement en ligne courbe à partir de
la base, assez convexes surtout en avant, un peu déclives en arrière, leur
ponctuation consiste en fines rides transversales peu profondes, assez peu
serrées et ayant entre chacune d'elles une rangée de petites linéoles par-
tant de la ride supérieure et n’atteignant pas l'inférieure.
Dessous ayant une ponctuation analogue au-dessus, plus légère sur
l'abdomen, plus forte sur la poitrine; prosternum fortement rugueux.
168. — M. Æxeirroxs, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 4 3çk, larg. 2 mill.
Bleu foncé; front, antennes, angles et côtés antérieurs du prothorax doré-bronté ;
dessous noir bronxé.
Très-voisin du précédent pour la forme ; prothorax un peu plus large
ainsi que les épaules ; élytres un peu plus rétrécies d'avant en arrière, leur
ponctuation légèrement plus large et plus grosse, pour tout le reste sem-
blable au Nigrocæruleus.
169. — M. Nicripenxis, H. Deyr. Bornéo.
Long. # 113, larg. 4 23 mill.
Elytres et prothorax noirs; tête, antennes, dessous du corps et paltes bronxé doré;
ponctuation générale forte.
Tête semblable aux précédents, fortement ridée circulairement, les rides
profondes et serrées ayant leur centre en arrière du front.
Prothorax arrondi sur les côtés antérieurs, subparallèle en arrière, bombé
transversalement comme chez les précédents; les rides et la ponctuation
plus serrés; parfois, chez le G, les côtés ont un léger reflet cuivreux.
Elytres assez étroites, les rides dont elles sont couvertes ainsi que la
ponctuation, profondes et serrées. :
Dessous ponctué finement sur l'abdomen, rugueusement sur la poitrine;
prosternum finement rugueux.
26]
O*
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. jl
170. — M. ÆxneivenTris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 314, larg. 4 25 mill.
Bronxé sombre sur les élytres et le prothorax ; côtés antérieurs de ce dernier,
tête, antennes et dessous bronxé clair.
Semblable au précédent, mais un peu plus étroit; les rides et la ponc-
tuation assez fortes aussi, mais un peu moins serrées.
171. — M. Biparrirus, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 5, larg. 1 2/3 mill.
Etroit et allongé; tête et prothorax d'un rouge de rubis métallique et brillant
élytres d’un vert foncé vif, dessous noir.
Tête bombée, couverte de fines rides peu profondes et d'une ponetuation
peu serrée au miliea des rides; antennes noires, logées comme chez les
précédents dans des sillons prothoraciques.
Prothorax bombé, étroit, parallèle sur les cotés postérieurs, couvert
d'assez fortes rides et d’une ponctuation un peu allongée.
Ecusson violet sombre.
Elytres longues subparallèles, les rides peu profondes, mais la ponctua-
tion interligne grosse et allongée.
Dessous ponctué finement sur l'abdomen, fortement sur la poitrine;
prosternum finement rugueux, marqué en arrière de l'échancrure de la
mentonnière par un gros point enfoncé continuant celle-cr.
G. AGRILUS, Mégerle.
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
I Pas de carènes latérales en-dessus du protho-
rax.
AS Ecusson grand, fortement prolongé en arrière
jusqu'au 8° de la longueur des élytres ; tête
sub-cornue, fortement tomenteuse et velou -
tée sur le devant. Scutellaris.
136 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
AA. Ecusson de grandeur normale.
B. Cuisses postérieures inermes en-dessous.
DE Corps non filiforme ni très-allongé ; prothorax
et tète moins larges que les élytres ou au
plus de la mème largeur.
D. Elytres glabres, arrondies, denticulées ou épi-
neuses à l'extrémité.
E. Prothorax déprimé sur le lobe médian devant
l'écusson.
a. Prothorax doré; élytres violettes, ornées cha-
cune d’une ligne verte sur le disque allant
de la base à la moitié de la longueur.
b. Prothorax et tète vert bronzé; élytres vert
sombre à reflets violacés; un gros point
enfoncé sur le devant de la tête; élytres
un peu épineuses.
EE. Prothorax sans dépression sur le lobe.
a. Prothorax doré-bronze ainsi que la tète; ély-
tres d’un vert sombre bronzé, à reflets cui-
vreux violacés surtout en arrière, extré-
mité finement denticulée.
b. Entierement vert clair; front doré; élytres
ayant chacune une longue épine à l'extré-
mité.
DD. Elytres couvertes d'une fine vestiture caduque
et peu serrée; corps entièrement bronzé
doré.
DDD. Elytres ornées de deux bandes longitudinales
formées par une fine vestiture dorée.
CC. Corps très-allongé, filiforme ; tête et prothorax
plus large que lui ; antennes larges et apla-
ties.
a. Front lisse, sillon occipital avec quelques rares
points traversaux et des rides effacées ; ély-
tres fortement acuminées mais non épineu-
ses.
b. Front ayant de gros points enfoncés, occiput
fortement ridé; élytres fortement acumi-
nées et terminées par une longue épine.
BB. Cuisses postérieures un peu renflées, armées
Chrysicollis.
Punctifrons.
Cupripes.
Ignifrons.
Subvestitus.
Vittatus.
Elongatus.
Rectus.
b.
DD.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
en-dessous au tiers de leur longueur d'une
très-petite épine.
Elytres couvertes d'une vestiture blanchätre
et caduque, traversées après leur milieu
par une bande noirâtre ; front déprimé.
Elytres n'ayant que quelques traces de vesti-
ture ; front un peu bombé, sillonné longitu-
dinalement.
Des carènes latérales en-dessus du protho-
rax (1).
Elytres épineuses, ou tronquées, ou acumi-
nées à l'extrémité, jamais arrondies.
Elytres uni-épineuses ou uni-anguleuses à
l'extrémité.
Epinetrès-large, formée par l'angle externe de
l'élytre; corps bronzé sombre, extrémité et
parfois la tête et le prothorax un peu cui-
Vreux.
Corps entièrement couvert d’une fine pubes-
cence cendrée,
Elytres partiellement couvertes d’une pubes-
cence qui forme un dessin obsolète ; tête et
prothorax glabres.
Epine plus ou moins étroite à la base, sou-
vent grèle et allongée, parfois courte.
Elytres entièrement métallique brillant, bleues
ou vertes.
Bleu ou bleu verdätre clair, avec deux fascies
blanchâtres en arrière; taille moyenne.
Bleu verdâtre, quelques fins poils blanchätres
en arrière; taille petite.
Elytres d’un beau bleu, prothorax et tête doré
cuivreux.
Entièrement bleu.
Vertclair, moitié postérieure des élytres bron-
zée; épinesterminalestrès-longues et grèles;
dessous vert dore.
Elytres ayant peu d'éclat quoique toujours un
(1) Je ne fais pas mention des carénes inférieures.
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII,
Dentipes.
Spinipes.
Vestitus.
Ornatus.
Armalus.
Frater.
Ignicollis.
Cœlestis.
Semi-æneus.
137
138
4.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
peu métalliques, mais affectant plutôt un
aspect terne et un peu mat.
Pasdetaches,de points, nidelignes pilifèresen-
dessus, ou n’en ayant que de très-obsolètes.
Pubescence du dessous jaune-dorée.
Dessous entièrement pubescent.
Dessous partiellement pubescent.
Tète et prothorax cuivreux ou violets.
Bords latéraux supérieurs du premier et du
troisième segment de l'abdomen fortement
pubescents en-dessus, pubescence de ce
dernier tournant latéralement en-dessous.
Bords latéraux supérieurs de l'abdomen entiè-
rement couverts d’une épaisse pubescence
jaune.
Tête seule cuivreuse; prothorax vert sombre.
Tête verte; prothorax doré sur les côtés, vert
sombre sur le disque.
Moitié antérieure des élytres verte, moitié
postérieure violette.
Elytres entièrement vertes.
Pubescence du dessous blanche.
Tête, prothorax et élytres bleu fonce.
Tête, prothorax et élytres noir mat velouté.
Tête, prothorax et élytres vert sombre.
Tête rouge cuivreux, prothorax pourpré noi-
râtre, élytres vert noirâtre.
Des points ou des lignes pilifères bien mar-
qués sur les élytres.
Des points. Prothorax pubescent latéralement.
Deux points sur chaque élytre.
Les points blancs, situés près de là suture,
l'un aux trois quarts, l'autre tout à l'extré-
mité; tète rouge pourpré.
Les points jaunes, situés l’un au tiers, l’autre
aux deux tiers.
Tète cuivreuse en avant, non ou à peine creu-
sée en arrière, corps assez grêle.
Elytres vert foncé.
Elytres violet pur saufla base qui est vert foncé.
Piliventris.
Maculiventris.
Ascanius.
Cuprifrons.
OEdipus.
Amicus.
Nndigaceus.
Trito.
Insipidus.
Diadem«.
Purpurifrons.
Rubifrons.
Quadricolor.
FF.
ne
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Tête bronzée, creusée en arrière, corps assez
court et robuste.
Trois points sur chaque élytre.
Les points blanchätres, un très-petit au tiers,
un plus gros aux quatre cinquièmes, le
troisième tout à fait à l'extrémité.
Les points jaunâtres, un à la base, le second
en avant du milieu, le troisième aux trois
quarts de la longueur.
Des lignes
Une ligne suturale en arriere.
Côtés de la poitrine, bords supérieurs de l’ab-
domen et bords latéraux du prothorax ma-
culés de jaune doré villeux.
HH. Côtés de la poitrine et bords supérieurs de
GG.
BB.
(e)
EE.
l'abdomen sans macules jaunes.
Bronzé noirûtre ou verdâtre sombre; front
‘ cuivreux.
Entièrement vert assez foncé.
Une ligne sur le disque de chaque élytre en
avant, une petite tache subsuturale en
arrière du milieu.
Elytres ayant chacune deux épines ou au moins
deux angles à l'extrémité.
Angle sutural prolongé en épine toujours plus
longue que l'angle externe.
Angles externes obtus.
Epines suturales droites, longues, à base large,
espèces moyennes.
Vert, élytres rembrunies à l'extrémité.
Bleu verdâtre; cuisses postérieures cilicés et
unidentés.
Vert, prothorax et élytres à reflets violacés
très-prononcés.
Epines suturales divergentes, obtuses ; espèce
petite.
Angles externes épineux.
Elytres unicolores.
Dessus entièrement bleu ou bleu-verdâtre
foncé ; dessous plombé,
139
Quadri-punctatus.
Albo-punctatus.
Sex-punctatus.
Auripilis.
Minos.
Sutura-alba.
Cupreo-violaceus.
Lancifer.
Ciliatipes.
Incerticolor.
Minor.
Adonis.
EE.
F.
e
GG.
FF.
DD.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessus bleu sombre ; dessous bronzé verdâtre.
Elytres bicolores; bronzées à la base, passant
au violacé en arrière.
Angle sutural pas plus épineux que l'angle
externe; élytres légèrement divergentes
tout à fait à l'extrémité.
Elytres fortement échancrées et bi-épineuses
à l'extrémité; premier segment abdominal
bi-tuberculeux en-dessous chez le Œ'.
Elytres vertes unicolores, ayant à peine quel-
ques traces de vestiture.
Elytres bicolores, ayant une vestiture bien
apparente; traversées en arrière du milieu
par une bande plus foncée que le fond et
glabre, ou ayant au moins un point sombre
sur la suture postérieure.
Une bandesur lesélytres en arrière du milieu.
Elytres verdâtres ou bronzées, prothorax d’une
autre couleur.
Prothorax et tète bleus, brillants.
Prothorax et tète bronzé sombre ; bords laté-
raux du premier et front bronzé clair un
peu doré, le dernier fortement ruguleux.
Prothorax et tête cuivreux violacé, front bronzé
verdâtre finement ponctué.
Elytres bronzé noirätre ou bronzé doré, pro-
thorax de même couleur.
Noir bronzé.
Bronzé doré, bande transversale ne touchant
pas tout à fait le bord latéral.
Un point plus sombre sur la suture en arrière
du milieu ; élytres et prothorax bronzés,
légèrement verdâtres.
Elytres peu échancrées à l'extrémité, les an-
gles peu prononcés.
Prothorax fortement ponctué partout; ély-
tres d’un cuivreux pourpré sur les côtés,
bleuätres au milieu, traversées en arrière
du milieu par une bande glabre peu appa-
rente ; espèce voisine des précédentes.
Nigro-cyaneus.
Insularis.
Tuberculiventris.
Cyanicollis.
Celebiensis.
Albogaster.
Nigro-æneus.
Æneo-maculatus.
Viridi-æneus.
Vulcanus.
EE.
EEE.
4.
BBB.
DD
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax fortement ridé transversalement,
espèces assez courtes entièrement couver-
tes d'une villosité caduque et peu serrée.
Bronzé doré, front violacé sombre, yeux gros.
Bronzé bleuâtre ou verdûtre, tète bronzé plus
clair.
Bleuâtre, front et pattes verdâtres.
Prothorax ayant de chaque côté une dépres-
sion bien marquée couverte de rides longi-
tudinales, espace médian lisse en partie;
espèces petites et linéaires.
Prothorax ayant une large côte lisse comme
disque, cette côte divisée par une forte im-
pression placée au devant de l’écusson ;
couleur noirätre en-dessus, pattes doré
cuivreux brillant.
Prothorax ayant deux larges côtes lisses sur
sur le disque par suite du prolongement
en avant de l'impression basilaire, pattes
bronzées, dessus finement villeux.
Elytres acuminées en arrière.
Prothorax élargi en avant; élytres bronzé-
doré clair, tiers postérieur noir violacé.
Prothorax non élargi en avant.
Elytres couvertes d’une fine pubescence cadu-
que.
Elytres entièrement couvertes, chez les exem-
plaires frais, par la pubescence, celle-ci
jamais divisée par une bande glabre en
arrière du milieu; élytres bronzé clair,
prothorax presque toujours bleuûtre.
Elytres partiellement couvertes, la pubescence
formant quatre taches allongées longeant
la suture ; élytres bronzé noirâtre, protho-
rax noir.
Pubescence nulle, élytres bronzées, prothorax
noir.
Elytres arrondies plus ou moins largement à
l'extrémité, celle-ci souvent très-finement
multi-denticulée.
141
Capitatus.
Ocularis.
Thalassinus.
Auripes.
Dorsalis.
Tripartitus.
Æneipennis.
Tacilurnus.
Incertus.
142
G.
a.
b.
HHH.
b.
GG.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE,
Vertex bituberculé.
Vertex parfois impressionné, mais ses bords
s'ils sont quelquefois un peu relevés ne
sont jamais mamelonnés ni tuberculés.
Forme toujours assez allongée.
Elytres traversées par des bandes, ou ayant
des points ou un dessin formés par la vesti-
ture.
Prothorax non sub-bituberculé à la base, c'est-
à-dire sans plaque lisse un peu élevée de
chaque côté de l’écusson.
Des bandes transversales sur les élytres.
Elytres traversées par une seule bande sombre
ou dénudée.
Elytres bleues.
Bande transversale étroite située immédiate-
ment après le milieu des élytres ; carènes
latérales du prothorax brillantes et bien
marquées.
Bande transversale large, située très en ar-
rière; carènes latérales du prothorax rem-
placées par des tubercules rugueux.
Elytres bronzé clair.
Bande transversale des élytres située au mi-
lieu, épistome jaune clair.
Bande transversale située en arrière du mi-
lieu.
Pubescence occupant toute la largeur des
élytres.
Pubescence n’occupant que la moitié suturale
des élytres.
Elytres noir bronzé, extrémité et la plus
grande partie antérieure couverte d'une
villosité blanchätre.
Prothorax court, une dépression basilaire au
milieu.
Prothorax plus long; une dépression allon-
gée sur le disque, un peu plus large et plus
marquée à la base.
Elyres traversées par deux bandes sombres
Subcornutus.
Olympicus.
Paganus.
Grisescens.
Meticulosus.
Gentilis.
Sepulchralis.
Anthracinus.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIK. 145
ou dénudées, ou par une bande avec l'ex-
trémité formant la seconde.
H. Base, une bande après le milieu et l'extrémité
blanc villeux, c’est-à-dire piliferes.
a. Fond des élytres noir partout ; tête non creu-
sée en arrière. Tristis.
b. Fond des élytres noir - violacé , bronzé
verdâtre clair sous les bandes pilifères;
tête excavée en arrière, les bords de
l'excavation relevés en carène près des
yeux (1). Cuneiformis.
HH. Moitié antérieure des élytres et une tache
transversale avant l'extrémité piliferes ;
extrémité et une bande en arrière de
l'épaule dénudées. Funebris.
HHH. Une tache suturale après l'écusson et une bande
transversale assez large en arrière du mi-
lieu, pilifères. Carbonarius.
FF. Une large bande suturale touchant la base
qu'elle envahit et se dilatant transversale-
ment après le milieu, en arrière une petite
tache suturale, pihfères.
a. Prothorax bleu sur le disque, tache, posté-
rieure des élytres située entre le dessin
antérieur et l'extrémité. Discicollis.
b. Prothorax bronzé cuivreux, tache postérieure
des élytres située à l'extrémité. : Bihamatus.
FFF. Des points pilifères au nombre de six sur les
élytres.
a. Jaunes, deux à la base, deux subsuturaux en
avant du milieu, deux aux trois quarts ;
élytres fortement rugueuses. Guttulatus.
b. Blancs, deux à la base, deux suturaux au mi-
lieu, deux semblables aux trois quarts;
élytres très-finement rugueuses ; prothorax
très-largement déprimé, subsillonné d’ar-
rière en avant. Parallelus.
EE. Prothorax sub-bituberculé, c'est-à-dire ayant
(1) Cette espèce aurait pu prendre place aussi près de Vulcanus, ses élytres étant très légère-
ment échancrées,
144
DD.
b.
ÊE.
F.
a.
b.
FF.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
une petite plaque lisse et élevée à la base
de chaque côté de l’écusson ; il est large-
ment et profondément sillonné transversa-
lement en arrière; corps étroit, espèces
tres-petites.
Six points plus ou moins gros sur les élytres;
bronzé, tête bleue,
Une large ligne longitudinale sur les élytres,
les occupant presque complètement; bronzé,
prothorax et tête violet brillant.
Elytres non traversées par des bandes, ayant
parfois une vestiture générale plus ou moins
fine mais ne modifiant pas sensiblement la
couleur foncière, ou ayant quelquefois la
suture seulement étroitement pilifère.
Vestiture nulle, sauf parfois dans l'impres-
sion basilaire des élytres.
Très-robuste ; dessus vert bronzé sombre mat;
dessous vert doré ; tète cuivreux peu bril-
lant; impressions des élytres avec quelques
poils jaunes.
Peu robuste; dessus vert sombre bleuâtre ;
dessous bleu plombé.
Vestiture presque nulle, visible seulement à
l'aide de la loupe.
Elytres fortement impressionnées à la base,
l'écusson complétement entouré par cette
impression qui est aussi creuse en arrière
qu’en avant et se termine en pointe sur la
suture.
Bleu noirâtre, tète cuivreux sombre.
Bleu noirätre, tète verte, prothorax cui-
vreux.
Elytres simplement impressionnées à la base,
l'impression assez effacée en arrière et ne
touchant pas la suture ; corps bronzé som-
bre, tête verte.
Vestiture formant une étroite bande plus ou
moins visible le long de la suture.
Bleu verdätre sombre ; tête vert sale; dessous
Sub-trifasciatus.
Amethisticollis.
Validus.
Obscurus.
Chalybeus.
Tricolor.
Miserabilis.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 145
bronzé un peu verdätre, blanc sur les côtes
antérieurs et pulvérulent. Albolatus.
b. Noir à reflets violacés, tête verte ou violette
selon les sexes, un gros point enfoncé à la
base du prothorax; pattes cuivreuses ou
bronzées. Nigro-vialaceus.
c. Noir mat rugueux ; angles antérieurs du pro-
thorax, front antérieur et dessous bronzés. Plebejus.
EEREE. Vestiture couvrant les élytres, sauf parfois
les bords latéraux.
1 Tète rugueuse par suites de grosses rides
serrées, ponctuées dans leur fond; corps
bronzé, tête cuivreuse chez le Œ. Taille
7 millimètres. Æneolus.
FF, Tête très-finement granulée vue à l’aide d'une
forte loupe, au milieu de cette fine granu-
lation existent de petits points enfoncés
réguliers et brillants chez les G', ces points
brillants remplacés par desrideschezles Q ;
une impression médiane à la base du pro-
thorax. Taille 4 à 4 1/2 millimètres.
G. Très-étroits; pas de carènes latérales tran-
chantes à partir des épaules.
H. Entièrement bronzé verdâtre; prothorax assez
allongé, élargi sur les côtés antérieurs.
1. Slakian. Gracilis.
HH. Bronzé grisûtre.
1 Granulation des élytres consistant en rides
écailleuses fines et serrées. 1. Florès. Pupillus.
II. Granulation des élytres consistant en rides
écailleuses relativement grosses.
a. Prothorax et tète noirs. 1. Morty. Pauper.
b. Prothorax bronzé, tête bleue chez le G', bron-
zée chez la ©. [. Batchian. Hypocritus.
GG. Elargi légèrement quoique peu robuste ; des
carènes latérales tranchantes, partant de
l'épaule et allant jusqu'à l'extrémité, tou-
chant presquele bord au milieu. Sarawack. Perniciosus.
FFF. Tête criblée de points relativement assez gros,
non ridée.
ANNALES SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, VIH, 13
146
G.
d.
EH:
FE:
a.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Ponctuation de la tète serrée les points se tou-
chant.
Bronzé sombre, tête cuivreuse, moitié suturale
de l'élyire couverte par une très-fine pu-
bescence. Sarawack.
Bronzé vert-grisàtre clair, tète verte, trois
quarts internes des élytres couverts par la
pubescence. Sarawack.
Ponctuation de la tête peu serrée, les points ne se
touchant pas, espèce filiforme, d'un vert doré
un peu bronzé, tête vert clair. {. Bourou.
Forme relativement peu allongée.
Prothorax ayant une dépression plus ou moins
creuse sur le disque ou à la base.
Elytres sans carènes latérales sous les épaules,
ou dans le cas contraire ayant un dessin bien
marqué et non une pubescence uniforme.
Elytres ayant toujours un dessin autre qu'une
ligne suturale.
Dépression prothoracique divisée en deux par
un léger bourrelet transversal situé en
avant; élytres marbrées de macules pilifères
grisatres.
Dépression prothoracique grande , assez
creuse, non divisée.
Dessin des élytres formé seulement par de la
pubescence.
Trois points en avant, une large bande trans-
versale après le milieu et l'extrémité blan-
châtres; prothorax vert émeraude.
Des points formant trois bandes transversales;
prothorax cuivreux sombre, élytres carè-
nées aux épaules.
Dessin des élytres formé par des taches vert
émeraude sur fond noir et quelques points
pubescents.
Elytres sans dessin sauf une ligne suturale
étroite.
Dépression discale du prothorax touchant pres-
que le bord antérieur, subdivisée par un
Impopularis.
Distinctus.
Chrysochloris.
Marmoreus.
Gratiosus.
Concavus.
Pretiosus.
EE.
b.
a.
b.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
bourrelet peu marqué; corps entièrement
noir avec une très-fine pubescence obso-
lète et peu visible.
Dépression prothoracique transversale et peu
profonde, située à la base ; suture pubes-
cente dans ses 2/3 postérieurs.
Elytres ayant une petite carène latérale
bien marquée en arrière des épaules, cou-
vertes d’une pubescence uniforme sur toute
leur surface,
Dépression discale creusée seulement en ar-
rière, la partie en avant simplement plane,
touchant presque le bord antérieur ; corps
couvert d’une fine pubescence uniforme.
Bronzé.
Noir.
Dépression discale étroite, située à la base seu-
lement du prothorax, ne dépassant pas le
milieu en avant.
Couleur foncière bronzé verdätre; pubescence
jaunâtre, caduque, taille 4 mill.
Couleur foncière bronzé noirâtre, pubescence
roussâtre, peu caduque, taille 3 mill.
FFF. Dépression du prothorax large, transversale,
DD.
b,
basilaire et bien marquée, fond des élytres
bronzé noirätre, pubescence blanc grisà-
tre, carène sous-humérale tres-courte.
Prothorax sans dépression apparente sur le
disque ou à la base.
Pas de pubescence apparente en-dessus, cou-
leur bleue, brillant.
De la pubescence en-dessus.
Vert très-foncé, un peu plus clair sur la tète
et le prothorax, pubescence occupant la
moitié suturale des élytres dans leurs deux
tiers postérieurs.
Doré, pubescence roussätre occupant le tiers
postérieur des élytres.
Bronzé, pubescence jaune grisätre occupant
toute l'élytre.
Nigerrimus.
Suluralis.
Campestris.
Suylvestris.
Agrestis.
Parviulus.
Melanarius.
Ultramarins.
Puberulus.
Auralus.
Hiirsutulus.
14
148 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
172. — A. ScuTELLARIS;*H Deyr. Bornéo.
Long. 10, larg. 3 mill.
Gris de souris par suile d'une pubescence générale lanugineuse, fond des élyires
noir, dessous du corps bronxé; front large; élytres largement échancrées à l'extré-
milé, armées chacune d'une longue épine subsuturale.
Téte légèrement creusée en angle obtus au milieu de l'arrière-front,
celui-ci anguleux près des yeux; front bronzé, villeux en avant; arrière-
front brun marron foncé, fortement rugueux par suite de stries longitudi-
nales serrées ; occiput gris comme le reste du corps.
Prothorax finement rugueux, en carré transversal, un peu rétréci en
avant, fortement bi-sinué à la base, largement lobé au milieu.
Ecusson noir, très-grand, fortement prolongé en pointe en arrière,
dilaté latéralement en avant, légèrement impressionné dans cette dernière
partie, l'impression un peu aiguë et peu prolongée sur la partie posté-
rieure.
Elytres de la largeur du prothorax, un peu sinuées en arrière des
épaules, médiocrement rétrécies postérieurement, un peu cuivreuses et
. échancrées à l'extrémité, l'angle externe aigu, interne armé d’une longue
épine ; elles sont finement rugueuses et comme le prothorax couvertes d'une
pubescence grise.
Dessous couvert de rides, effacées sur l'abdomen, fortes sur la poitrine ;
prosternum rugueux ; abdomen débordant les élytres latéralement.
173. — A. Carysicozuis, H. Deyr. 1. Baltchian.
Long. 8, larg. 2 113 mill.
Parallèle; tête verte, prothorax doré; élytres violet sombre, ornées chacune d'une
bande verte allant de la base uu milieu ; dessous vert peu brillant, patles vertes.
Téte rugueusement ridée, sillonnée de l’épistome à l'occiput.
Prothorax subparallèle à peine rétréci en avant, sub-cylindrique avec
une large dépression médiane à la base; lobe basilaire court largement
tronqué ; il est rugueusement ridé transversalement.
Elytres de la largeur du prothorax, subparallèles en avant, rétrécies en
ligne presque droite en arrière, arrondies et multi-épineuses à l'extrémité,
les épines très-petites et aiguës ; elles sont finement et également rugueu-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 149
ses; la ligne verte occupe sur chacune presque toute la base et finit en
pointe sur la disque vers le milieu de la longueur.
Dessous finement ruguleux et ridé; mentonnière grande, légèrement
échancrée en avant; abdomen dépassant les élytres latéralement.
174. — A. Puxcrirrons, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 9, larg. 2 3j4 mill.
À ssex robuste, parallèle ; tête, prothorax et dessous vert bronzé; élytres vert assez
foncé à reflets violets très-prononcés, arrondies et épineuses à l'extrémité, l'épine
médiane un peu plus longue, les auires très-petites.
Tête assez brillante quoique finement et rugueusement ridée partout, un
peu bombée sur le front, celui-ci marqué tout à fait en avant d'un gros
point enfoncé, l'arrière et l’occiput fortement sillonnés, le sillon et le point
notablement séparés.
Prothorax très-légèrement rétréci en avant, droit sur les côtés, très-
légèrement inégal, ayant une large dépression médiane à la base; lobe
médian très-largement tronqué; toute la surface est couverte de fines rides
transversales et onduleuses entremélées d’une fine ponctuation.
Elytres finement rugueuses, largement impressionnées à la base, ayant
en arrière, près de la suture, une légère villosité blanchâtre obsolète,
Dessous très-finement rugueux partout; sillon séparant la mentonnière
du prosternum étroit et très-profond.
175. — A. Currires, H. Deyr. 1. Céram.
Long, 8 112, larg. 2 412 mill.
Tête et prothorax doré bronxé; élytres vertes à la base, beaucoup plus sombres en
arrière, à reflets cuivreux violets ; dessous bronzé au milieu, vert clair sur les côtes;
pales d'un cuivreux bronxé.
Assez voisin d'A. Chrysicollis, mais plus atténué en avant, le front
plus bombé, les élytres sans dessin arrêté, le dessous très-différent.
Tête assez bombée, ridée transversalement, sillonnée dans toute sa lon-
gueur, un peu plus claire que le dessus du prothorax.
Prothorax un peu rétréci en avant, sans dépression visible, rugueuse-
ment ridé transversalement.
Elytres de la largeur du prothorax, subparallèles, rétrécies dans leurs
150 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
deux cinquièmes postérieurs, arrondies et armées chacune de quatre à
cinq petites épines à l'extrémité ; elles sont finement rugueuses partout :
d'une teinte un peu plus claire à la base.
Dessous finement rugueux ; abdomen débordant légèrement les élytres.
176. — A. Iexirroxs, H. Deyr. 1. Bourou.
Long. 6, larg. 4 314 mill.
Peu robuste, vert clair uniforme ; front doré rougeûtre ; élytres armées chacune
d'une longue épine au milieu de l'extrémité.
Tele peu bombée, front fortement ridé transversalement, finement sil-
lonné en arrière ; occiput vert, ridé circulairement en avant.
Prothorax subparallèle, à peine rétréci en avant, subeylindrique, cou-
vert partout de grosses rides transversales.
Elytres rétrécies à partir des épaules, assez rondes en-dessus, impres-
sionnées à leur base, également rugueuses sur toute leur surface; elles
semblent arrondies au bout, avec une longue épine au milieu de la ron-
deur.
Dessous brillant, finement rugueux:; abdomen débordant à peine les
élytres.
177. — A. SusvesrTitus, H. Deyr. 4. Makian.
Long. 6 4A1k, larg. 2 mill.
Assez robuste; parallèle, entièrement bronzé doré, couvert d'une fine pubescence
blanc jaunâlre, ne modifiant que peu la couleur générale; abdomen débordant no-
tablement les élytres au milieu.
léle assez grosse, bombée en arrière; front plan et finement rugueux ;
occiput finement sillonné.
Prothorax parallèle, subcylindrique, couvert d'assez fortes rides trans-
versales ; à l’aide de la loupe on apercoit sur les côtés postérieurs des vestiges
de carènes latérales envahies par les rides transversales.
Elytres assez planes, parallèles, médiocrement rétrécies en arrière,
arrondies à l'extrémité, finement et également rugueuses partout.
Dessous finement rugueux partout ; vestiture à peine visible.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 151
478. — A. Vitratus, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 6 112, larg. 1 3/4 mill.
Parallèle ; bronté doré ; occiput el éiytres cuivreux, les dernières parcourues cha-
eune par une bande subsuturale de pois jaune doré.
Téte légèrement convexe; front rugueux, mat; occiput ponctué et bril-
lant, finement strié au milieu; épistome et base des antennes cuivreux,
restant de ces dernières bronzé doré.
Prothorax très-légerement élargi en avant, un peu déprimé au milieu
postérieur et sur les côtés, assez brillant quoique couvert de rides transver-
sales assez grosses.
Elytres d'un cuivreux pourpré, subparallèles en avant, assez acuminées
mais non aiguës à l'extrémité, un peu impressionnées à la base ; les bandes
occupent environ le tiers sutural de chaque élytre mais sans envahir la
suture, elles s'étendent dans les impressions basilaires jusqu'aux épaules.
Dessous assez brillant, finement ruguleux, couvert d’une fine villosité
dorée peu visible, sanf sur le prosternum où elle est plus longue et un peu
blanchâtre, abdomen débordant légèrement les élytres.
159. — A. EronGarus. H. Deyr. N. Guinée, Waigiou, Mysole,
ATrOow.
Long. 9 112, larg. 1 213 mill.
Très-élroil et allongé, noir; côtés de la poitrine et abdomen, sauf l'extrémité,
bronxés à reflets cuivreux; pattes cuivreuses ; élytres acuminées, plus ou moins
divergentes à l'extrémité.
Téte bombée, lisse et brillante sur Le front, ponctuée près de l'épistome,
concave sur le vertex, parfois verdtre chez le Gf; yeux très-gros; antennes
longues, fortement élargies au milieu, dentées à partir du 4‘ article, bron-
zées ou violacées, mates.
Prothorax élargi d’arrière en avant, plus long que large, convexe, très-
déprimé obliquement sur les côtés surtout en arrière, ayant une fossette
ovalaire sur le disque antérieur et une impression médio-basilaire qui rejoint
les dépressions latérales ; cette dernière impression bordée latéralement par
deux lignes obliques lisses et élevées partant de la base; les impressions et
dépressions rugueusement ponctuées, le reste lisse et brillant.
152 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Ecusson tuberculeux, carèné transversalement au milieu.
Elytres droites, de la largeur de la base du prothorax, un peu étranglées
au tiers, légèrement élargies après le milieu, acuminées à l’extrémité, cha-
eune fortement impressionnée en triangle à la base; leur ponctuation
finement rugueuse partout; la suture très-finement relevée dans toute
sa longueur ; aspect général peu brillant. .
Dessous finement rugueux, segments de l'abdomen étranglés au milieu
chez le G', droits chez la © ; prosternum rugueux et un peu concave; pattes
longues, cuisses un peu renflées vers da base, surtout les postérieures ;
übias et tarses grèles.
180. — A. Recrus, H. Deyr. Amboine.
Long. 9 412, larg. 1 3/4 mill.
Très-élroit et allongé; bronxé; téte el prothorax noir bleuâtre; pattes doré-
bronxées ; élytres armées chacune d'une longue épine à l'extrémité.
Voisin du précédent mais un peu plus robuste. é
Tête bombée, front ayant quelques points enfoncés épars; vertex con-
cave, la concavité fortement ridée longitudinalement; yeux et autennes
semblables au précédent, les dernières noires.
Prothorax très-légèrement plus court que large, un peu plus élargi
d'arrière en avant que chez le précédent, ayant comme lui deux dépressions
larges et mal limitée, mais ici elles sont jointes en arrière par un large
sillon qui semble ne faire qu'un avec elles, ce sillon bordé au milieu posté-
rieur par deux petites lignes transversales lisses et élevés ne touchant pas
la base; disque ayant une petite dépression peu marquée, finement ponc-
tuée; il est couvert d’une ponctuation éparse peu visible; le sillon et les
dépressions sont finement rugueux.
Elytres de mème forme que chez l'Elongatus, quoique légèrement plus
larges, impressionnées à la base, acuminées en arrière et terminées chacune
par une épine droite; elles sont couvertes d’une fine villosité caduque mé-
diocrement serrée, légèrement jaunâtre (1).
Dessous rugueux, peu brillant ; prosternum un peu concave en arriere,
peu ponctué en avant; pattes un peu moins longues que chez le précédent.
(1) Cette villosité pourrait bien n'être ici qu'un signe d'extrême fraîcheur et exister aussi
chez le précédent.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 153
181. — A. Denrires, H. Deyr. 1. Batchian, Waigiou.
Long. 6 412, larg. 2 mill.
Bronxé noirâtre ; front doré; vertex fortement excavé; dessin des élytres composé
d'une fine pubescence caduque blanchâtre traversée après le milieu par une large
bande noirûtre.
Téte plane sur le front, mate avec une ponctuation éparse peu visible;
bords de l’excavation du vertex relevés en carènes arrondies près des
yeux.
Prothorax à peine élargi en avant, en carré transversal, un peu avancé
au milieu du bord antérieur; côtés fortement déprimés; disque parcouru
par un large sillon mal limité qui s’élargit en fossette en arrière ; il est
lisse, les dépressions, sillons et fossette rugueux dans leur fond.
Elytres à peine plus larges que le prothorax, rétrécies légèrement à
partir des épaules, acuminées en arrière, términées par trois ou quatre
dents mousses dont l’une un peu plus forte; elles sont peu brillantes, fine-
ment rugueuses, assez fortement impressionnées à la base; la vestiture
blanchâtre est nulle à la base et sur les côtés antérieurs, elle occupe le
quart médian avant le milieu et environ le tiers postérieur.
Dessous brillant, bronzé, plus clair que le dessus, fortement ruguleux
sur la poitrine et les premiers segments abdominaux; prosternum bombé
assez éparsément ponctué, sillon entre lui et la mentonnière large et déclive ;
pattes presque imponctuées, cuisses postérieures renflées, armées en-dessous
près de la base d’une courte dent obtuse.
182. — A. Srinires, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 5, larg. 4 113 mill.
Noir, dessous bronté verdûtre, écusson vert; vertex profondément excavé, cuisses
postérieures armées d’une petite dent près de la base.
Voisin du précédent pour la tête et les cuisses postérieures.
Téte bronzé noirâtre, bronzée près et sur l'épistome, un peu bomhée
sur le front, sillonnée depuis l’épistome jusqu’à l’occiput; bords de l’exca-
vation du vertex relevés en carène près des yeux; ponctuation assez forte
et espacée.
Prothorax parallèle, fortement déprimé sur les côtés; disque parcouru
par un large sillon formé par deux dépressions ovalaires dont la posté-
ANNALES SOC ENTOM, DE BELGIQUE, T. VIl. 20
154 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
rieure un peu plus prononcée; il est légèrement ridé transversalement ; le
fond-des dépressions est ruguleux.
Elytres parallèles en avant, rétrécies dans leur moitié postérieure, un
peu bronzées au bout et semblant terminées par une large dent obtuse ;
elles sont fortement impressionnées à la base et couvertes d’une ponctua-
tion allongée assez serrée; près de la suture, à l'extrémité et avant leur
milieu, on aperçoit quelques vestiges des poils squammiformes blanchâtres ;
peut-être est-ce le restant d’un dessin analogue à celui de l'espèce pré-
cédente.
Dessous comme chez l'A. Dentipes.
183. — A. Vesrirus, H. Deyr. Amboine.
3
Long. 9, larg. 2 112, mill.
Bronxé sombre, couvert partout d'une très-fine villosité grisâtre uniforme mé-
diocrement serrée; élytres terminées par une dent externe très-aiguë.
Tête un peu bombée, parcourue de l'épistome à l’occiput, par un fort
sillon creusé sur le vertex dont les bords sont tuberculeux en arrière près
des yeux.
Prothorax subparallele en arrière, un peu rétréci en avant, creusé sur
le disque, de la base jusque près du bord antérieur, largement sillonné
obliquement sur les côtés en avant des carènes latérales, celles-ci for-
mant une ligne courbe en $ assez rapprochée du bord au milieu et écartée
de lui en arrière; il est couvert de grosses rides onduleuses subtransver-
sales.
Elytres légèrement plus larges que le prothorax aux épaules, parallèles
dans leur moitié antérieure, assez brusquement rétrécies après le milieu,
droites un peu avant l'extrémité, ce qui leur donne l'aspect d’une queue de
poisson, les angles de la suture sont fortement échancrés en arc de cercle
pour former une large épine de l'angle externe, ce qui complète l’analogie
citée plus haut; elles sont rugueuses, légèrement impressionnées à la base
près des épaules, déprimées dans leur moitié suturale antérieure, un peu
cuivreuses à l'extrémité.
Dessous ruguleux, brillant sur l'abdomen, finement villeux comme le
dessus; mentonnière assez fortement échancrée en rond ; abdomen débor-
dant très-légèrement les élytres au milieu.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 155
184. — A. OrxarTus, H. Deyr. Célèbes, Amboine, Céram, Mysole,
N. Guinée.
Long. 8 à 10 112, larg. 2 1j# à 3 mill.
Bronxé sombre, parfois un peu cuivreux sur l’occiput et l'extrémité des élytres,
celles-ci terminées chacune par une dent externe très-aiguë, ornées d’un dessin
formé par une fine villosité blanchâtre.
Très-voisin du précédent pour la forme et la granulation, l'abdomen dé-
bordant un peu plus les élytres, celles-ci un peu plus prolongées directement
en arrière, mais diffèrant surtout par le dessin dont elles sont ornées :
Il se compose sur chacune de quatre lignes transversales étroites forte-
ment ondulées, situées à égale distance l'une de l’autre ; la première un peu
après la base, la quatrième aux deux tiers environ de la longueur ; la pre-
mière, la seconde et la quatrième envoyent en arrière un rameau sutural,
celui de la dernière tres-prolongé, se dilatant à l'extrémité un peu avant le
bout de l'élytre.
Dessous semblable au précédent.
Observation. — Les exemplaires de Mysole et de Nouvelle-Guinée sont
d'un bronzé pourpré foncé et plus cuivreux à l'extrémité des élytres; leur
dessin est beaucoup moins apparent, mais ce qu'il en reste suffit pour le
reconnaitre; je crois du reste que cette différence tient à un manque de
fraicheur.
185. — A. Armarus, Fabr. Sumatra, Java, Lombock, Célèbes,
Céram, Makian, Salwatty.
Buprestis Armata, Fabr. Syst. El. T. IT, pag. 214; et auct.
186. — A. FrarTer, H. Deyr. 1. Makian.
Long. 5 1f#, larg. 1 213 mill.
Bleu clair sur les élytres, bleu verdâtre plombé sur la tête, le prothorax et le des-
sous ; élytres terminées jar deux fortes épines externes, traversées avant l'extrémité
par une bande blanchätre à peine visible, formée de quelques poils squammiformes.
Très-voisin, mais je pense distinct d'A. Armatus; il est à peine moitié
de la longueur de ce dernier, malgré cette petitesse les rides du prothorax
sont au moins aussi grosses, les épines terminales des élytres sont plus
156 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
longues et plus aigués ; pour le reste, il est à peu près semblable au précé-
dent; est-ce une espèce? n'est-ce qu'une variété très-petite? Je n'ai mal-
heureusement qu'un exemplaire à ma disposition.
187. — A. Iexicozuts, H. Deyr. 1. Florès et Timor.
Long. 9 112, larg. 2 23 mill.
Corps d'un beau bleu éclatant assez foncé; tête et prothorax d'un doré un peu
cuivreux très-vif.
Var. Elytres d'un beau bleu verdâtre clair ; tête el prothorax cuivreux pourpré
éclatant.
Voisin d'Armatlus mais moins large, l'épine postérieure des élytres plus
interne.
Tête fortement creusée au milieu, couverte de rides peu profondes et
espacées.
Prothorax un peu rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés,
obliquement et largement sillonné sur les côtés en avant des carènes laté-
rales, un peu enfoncé sur le disque postérieur près de la base; carênes
latérales tranchantes, régulièrement éloignées du bord d'avant en arrière;
il est couvert de grosses rides creuses et peu serrées.
Ecusson un peu plus clair que les élytres en avant, noir mat sur la
pointe postérieure.
Elytres de la largeur du prothorax à la base, très-légèrement élargies
en arrière du milieu, arrondies légèrement et fortement uni-épineuses à
l'extrémité, échancrées à l’angle sutural; elles sont fortement granuleuses,
un peu creusées le long de la suture, celle-ci finement relevée.
Dessous brillant, légèrement plus verdâtre que le dessus, assez éparsé-
ment ridé sur l'abdomen, un peu plus rugueusement sur la poitrine; men-
tonnière très-grande, nullement échancrée.
La variété vient de Timor.
188. — A. Cæzesris, H. Devyr. 1. Florès.
Long. 9, larg. 2 412 mill.
Entièrement d'un beau bleu, fortement granuleux ; élytres terminées chacune par
une petile épine sub-médiane.
Voisin du précédent, de mème forme; prothorax seulement un peu dé-
primé, non enfoncé, sur le disque postérieur ; élytres un peu moins épi-
neuses à l'extrémité, unicolore en-dessus.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 157
Dessous bleu légèrement verdâtre sur le corps, l'abdomen et les pattes,
noir sur le prothorax moins un mince filet latéral, semblable au-dessus.
189. — A. Semi-æNeus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6 112, larg. 4 2j3 mill.
D'un beau vertémeraude; élytres glabres,leur moitié postérieure bronxée,suture dans
cette partie, sur une faible largeur, bordée d'une fine villosité d'un blanc jaunûtre.
fête rugueuse, largement et vaguement sillonnée depuis Pépistome
jusque sur le vertex.
Prothorax subparallèle; carènes latérales fortement arquées, n’occu-
pant que la moitié postérieure des côtés ; il est un peu enfoncé au milieu
en arrière, couvert de rides profondes et serrées qui se changent en rugo-
sités vers la base.
Elytres de la largeur du prothorax, subparallèles en avant, acuminées
en arrière et armées chacune d’une longue épine ; elles sont fortement ru-
gueuses en avant, moins en arrière, la partie bronzée mal limitée, confondue
avec la couleur verte sur ses bords.
Dessous vert doré brillant, rugueux sur la poitrine, assez fortement
ponctué sur le premier segment abdominal; prosternum trèes-rugueux,
mentonniere grande, légèrement et angulairement échancrée dans toute sa
largeur antérieure.
190. — A. Pinivenrris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 44, larg. #4 mill.
Têle et prothorax d'un violet pourpré sombre; élytres vert sombre en avant,
vert doré en arrière ; dessous couvert d'une villosité d'un beau jaune.
Tête un peu creusée et sillonnée au milieu, fortement rugueuse; épistome,
bas du front et antennes vert doré.
Prothorax assez court, légèrement arrondi sur les côtés, déprimé
transversalement en avant et en arrière du milieu, enfoncé légèrement sur
le disque antérieur, un peu plus fortement sur la partie postérieure; carè-
nes latérales tranchantes, arquées, n’occupant que la moitié postérieure des
côtés, l’espace compris entre elles et le bord, vert doré, rugueux, un peu
élevé; il est couvert de rides transversales serrées.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, subparallèles, à peine
élargies au milieu, acuminées régulièrement de là jusqu'à l'extrémité où
158 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
elles sont étroitement arrondies et armées chacune au milieu, d’une forte
dent épineuse accompagnée en dehors de quelques autres très-petites ; elles
sont finement rugueuses, d’un aspect un peu mat et velouté (1) en avant;
la partie claire, un peu luisante, occupe environ le quart postérieur.
Dessous doré, couvert sur tout le corps et l'abdomen d’une épaisse pu-
bescence d'un beau jaune; prosternum et tibias verts ; tarses noir bronzé;
abdomen débordant légèrement les élytres au milieu; mentonnière échan-
crée légèrement en arc de cercle au milieu.
191. — A. MacuzivenTRis, H. Deyr. 1. Batchian.
Long. 11, larg. 3 mill.
Tête el prothorax cuivreux sombre, élytres noires sauf la base qui est verte, abdo-
men les débordant notablement, orné sur le bord supérieur dedeux macules jaunes,
la postérieure tournant en-dessous.
Tête grosse, fortement creusée au milieu, formant un bord élevé le long
des yeux, rngueusement ridée, pourprée sur le front, vert bronzé sur l'oc-
ciput; épistome cuivreux doré ; antennes noir bronzé.
Prothorax subparallèle, creusé sur toute la longueur du disque, très-
largement en arrière, moins en avant; côtés largement sillonnés en avant
des carènes, celles-ci assez courtes, arquées, n'occupant qu'un peu plus du
tiers postérieur latéral ; il est couvert de rides transversales très-serrées et
brillantes ; la couleur générale s’éclaircit un peu près des bords latéraux.
Ecusson noir mat en arrière, sa carène transversale un peu cuivreuse.
Elytres se rétrécissant à partir des épaules, arrondies à l'extrémité et
armées chacune d’une forte épine médiane ; elles sont finement granuleuses,
fortement impressionnées à la base, déprimées le long de la suture, celle-ci
un peu élevée en arrière.
Dessous bronzé cuivreux brillant; prosternum sombre très-rugueux ;
mentonniere assez échancrée angulairement; abdomen débordant notable-
ment les élytres, bord supérieur des premier et troisième segments d'un beau
jaune villeux, le dernier maculé de mème en-dessous ainsi que les hanches
postérieures.
(1) Chez un certain nombre d'Agrilus lorsqu'on les regarde en travers avec un fort grossisse-
ment, on aperçoit une pubescence noire couchée, cette pubescence en voilant un peu les
téguments les assombrit et leur donne l'aspect que je désigne plus haut,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 159
192. — A. Ascanius, H. Deyr. 1. Céram.
Long. 10 112, larg. 2 2[3 mill.
Tête et prothorax cuivreux, occiput noirâtre ; élytres bleu violacé noirâtre; des-
sous vert lerne, les quatre derniers segments abdominaux bronxés, bords supérieurs
de l'abdomen et hanches postérieures d'un beau jaune villeux.
Téte bombée sur l'arrière front, vaguement creusée au milieu, dans
cette partie et sur le vertex, finement rugueuse partout, à peine un peu
villeuse en avant; elle est claire antérieurement, passant au noir sur
l’occiput.
Prothorax à peine arrondi sur les côtés, un peu déprimé sur le disque
postérieur, légèrement creusé en gouttière en avant des carènes latérales,
celles-ci courtes, très-arquées, l’espace entre elles et le bord, ruguleux, vert
bleuûtre ; il est couvert de fines rides transversales serrées, sa couleur est
claire tout près des bords latéraux.
Elytres de la largueur du prothorax, subparallèles dans leur moitié
antérieure, assez rétrécies en arrière, sub-arrondies au bout et armées
chacune d’une assez forte épine ; elles sont assez légèrement impressionnées
à la base, finement rugueuses, presque mates, légèrement veloutées ; la
suture un peu relevée en arrière seulement.
Dessous assez luisant, ridé dans tous les sens, ponctué obsolètement sur
les quatre segments bronzés; prosternum rugueux, mentonnière presque
carrée en avant.
193. — Cuprirrons, H. Deyr. Célèbes (Tondano).
Long 10, larg. 2 3/5 mill.
Parallèle; front cuivreux pourpré; prothorax vert foncé, doré latéralement, ély-
tres vert sombre à la base, passant au violet en arrière.
Tête assez convexe en arrière, très-obsolètement et largement sillonnée
sur le front, sillonnée un peu plus fortement en arrière sans être creusée ;
elle est rugueuse, un peu rosée en avant, pourpré sombre en arrière, vert
foncé sur locciput; en avant on aperçoit quelques rares petits poils blancs
sur le front.
Prothorax subparallèle, légèrement bombé transversalement au milieu,
creusé obliquement sur les côtés en avant des carènes, celles-ci longeant le
bord au milieu, assez fortement arquées et éloignées de lui en arrière ; il est
160 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
couvert de rides serrées au milieu, un peu plus légères sur les côtés ; le
disque est vert foncé, un peu velouté, passant au vert doré brillant latéra-
lement.
Ecusson de la couleur du prothorax, mat en arrière légèrement brillant
en avant.
Elytres subparallèles en avant, se rétrécissant en arrière du milieu
jusqu'à l'extrémité où elles sont sub-arrondies et armées chacune d’une
épine au milieu; elles sont assez finement rugueuses et d’un aspect un peu
velouté.
Dessous vert doré, luisant, assez rugueux sur la poitrine ; abdomen dé-
bordant tres-légèrement les élytres, son bord supérieur et la partie externe
des hanches postérieures garnis d’une pubescence jaune ne voilant pas
complétement les téguments.
194. — A. Œprpus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 10, larg. 2 412 mill.
Vert sombre; front blanchätre, villeux el pulvérulent en avant ; prothorax maculé
de jaune villeux sur les côtés antérieurs ; moitié postérieure des élytres violette.
Tête plane sur le front, un peu plus élevée que les yeux, bordée le long
de ceux-ci par un étroit et profond sillon à bords abrupts, finement sillon-
née sur le vertex; elle est ridée transversalement sur le front, sublongitu-
dinalement et plus finement sur l'occiput, vert d’eau en avant, vert noirâtre
en arrière, peu brillante.
Prothorax assez long, à peine élargi en avant, légèrement arrondi sur
les côtes, sillonné obliquement sur les côtés en avant des carènes, celles-ci
très-petites, arquées, n'occupant mème pas le tiers postérieur ; il est cou-
vert de fines rides, vert foncé un peu mat et velouté sur le disque, doré sur
les côtés, ceux-ci marqués d’une petite macule antérieure formée de poils
jaunes très-serrées.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies légèrement à partir des
épaules, assez étroites en arrière, sub-arrondies au bout et armées chacune
d'une épine médiane accompagnée en-dehors de trois à quatre petites dents
aiguës; déprimées dans la région suturale où elles ont quelques rares petits
poils jaunâtres, quelques petits poils semblables et un peu plus serrés exis-
tent à l'extrémité ; elles sont vert bronzé en avant, d’un beau violet en
arriere, criblées partout d’une ponctuation serrée et un peu allongée.
Dessous bronzé verdätre, éparsément couvert d'une villosité grise et ca-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 161
duque ; abdomen débordant un peu les élytres, son bord supérieur, les côtés
de la poitrine et les hanches couverts d'une villosité jaune.
195. — A. Amicus. H. Deyr. Singapoor.
Long. 10, larg. 2 112 mill.
Vert sombre, front jaunâtre, villeux et pulvérulent en avant ; prothorax maculé
de chaque côté en avant d'une petite tache de poils jaunes.
Très-voisin du précédent, dont il n’est peut-être qu'une variété?
Tête semblable; prothorax plus droit sur les côtés; élytres unicolores
d'un vert plus foncé encore, moins rétrécies à l'extrémité, les petites dents
externes beaucoup plus fortes; elles sont sans trace de villosité jaunätre
dans leur dépression suturale et à l'extrémité ; pour tout le reste semblable.
196. — A. Ixpicaceus, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 11, larg. 2 314 mill.
D'un beau bleu d'acier bleui, à très-légers reflets violacés ; front blanc en avant,
très-villeux; dessous couleur d'acier poli, marqué de chaque côté sur le deuxième
> . , . % 0
segment abdominal d'une petite tache bleue à reflets pourprés.
Tête largement creusée au milieu, rugueuse, couleur d'acier en avant
sous la villosité blanche, d’un beau bleu en arrière.
Prothorax parallèle, légèrement élevé transversalement en avant des
carènes, celles-ci très-fortement arquées, occupant moins de la moitié pos-
térieure des côtés.
Elytres légèrement plus larges que le prothorax, obtusément anguleuses
à la base, parallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies en ligne droite
en arrière, acuminées et terminées chacune par une épine élargie à sa base;
elles sont un peu déprimées sur le milieu et finement rugueuses.
Dessous ayant une fine villosité blanchätre peu serrée, pulvérulente par
places ; abdomen débordant légèrement les élytres, bleu sur son bord supé-
rieur, premier segment blanc villeux dessous et sur son bord supérieur,
deuxième glabre, base des autres légèrement villeuse, le bleu du bord supé-
rieure tournant légèrement sur les côtés de ceux-ci; mentonnière tres-
arrondie en avant.
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII, 21
162 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
19% A. Tito ÉPDEvE MST pUOr.
Long. 9 112, larg. 2 213 mill.
Noir, presque mat un peu velouté, légèrement bronxé sur le prothorax; front blanc
villeux en uvant; dessous un peu voilé par une fine pubescence blanchätre.
Téte largement et peu profondément creusée d’un œil à l’autre, rugueu-
sement ridée, bleuâtre en avant, noire en arriere.
Prothorax subparallèle, très-légerement arrondi sur les côtés, oblique-
ment et largement sillonné latéralement, ces sillons devenant très-obsolètes
et se rejoignant sur le disque en arrière du milieu, carènes latérales très-
courtes, postérieures, envahies par les rides et peu visibles ; il est rugueu-
sement ridé transversalement, marqué de blanc villeux sur les côtés
antérieurs.
£eusson noir, lisse et mat.
Elytres à peine un peu plus larges que le prothorax aux épaules, se
rétrécissant un peu en arrière de celles-ci jusqu'à l'extrémité qui est armée
d'une forte épine médiane à chacune ; elles sont assez légèrement déprimées
à la base, finement rugueuses et d'un aspect un peu velouté partout; la
suture est finement relevée très en arrière seulement.
Dessous brillant, tres-finement rugueux partout; abdomen débordant
légèrement les élytres au milieu; mentonnière échancrée assez faiblement
tout à fait au milieu.
198. — A. Ixsipipus, H. Deyr. Singapoor.
Long. 10, larg. 2 172 mill.
Bleu verdätre sombre; front blañc villeux et pulvérulent en avant, noir mat en
arrière; prothorax orné en avant de deux petites macules de poils blancs ; dessous
bronzé sombre légèrement voilé par une pubescence blanchâtre.
Trés-voisin d'OEdipus, de mème forme; front beaucoup plus finement
ridé, mat, d'un noir profond ; prothorax unicolore n'ayant que le fin bord
latéral un peu bronzé; élytres unicolores ; pattes bronzées plus claires que
le corps. |
Serait-ce l'un des sexes d’Amicus chez qui la villosité passerait du jaune
au blanc?
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE. 163
199. — A. Drapema, H. Deyr. Bornéo.
Long. 8, larg. 2 mill.
Tête et prothorax pourpré sombre, occiput rouge de rubis brillant ; élytres vert
sombre, d'un aspect mat, veloutées de noir.
Tête un peu bombée, à peine visiblement sillonnée au milieu, criblée de
rides ponctiformes assez grosses sur le front, ces rides un peu moins fortes
et longitudinales sur l’occiput.
Prothorax parallèle en avant, un peu rétréci vers la base, légèrement
élevé transversalement au milieu, vaguement et superficiellement déprimé
en avant et en arrière de cette élévation; carènes latérales rapprochées du
bord au milieu, s'éloignant graduellement en arrière où elles sont assez
arquées ; il est finement et rugueusement ridé transversalement, ses bords
latéraux antérieurs légèrement villeux, sa surface est généralement terne et
plus sombre que la tête.
Elytres non déprimées, parallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies
en arrière, assez largement arrondies à leur extrémité qui est armée d’une
épine médiane et de deux ou trois très-petites dents en dehors de ceile-ci ;
elles sont tres-finement rugueuses.
Dessous luisant, bronzé, un peu rosé latéralement, finement rugueux,
les téguments en partie voilés par une pubescence blanche; mentonnière
entière.
200. — A. PurpurtFrons, H. Deyr. Bornéo.
Long. 10, larg. 2 213 mill.
Tête pourprée ; prothorax noir à reflets, pourprés sur les côlés, verdätres sur le
disque; élytres noir verdätre, marquées chacune, très en arrière, de deux petits points
blancs subsuturaux.
Tête plane en avant, un peu creusée sur le vertex, d’un blane villeux au
bas du front, criblée de grosses rides ; épistome vert ; antennes noires.
Prothorax tres-légèrement arrondi sur les côtés, subtransversilement
déprimé en arrière du milieu, les carènes latérales très-arquées et n’occu-
pant pas la moitié de sa longueur; il est finement ridé transversalement, les
côtés antérieurs occupés par une pubescence pulvérulente blanche très-
épaisse.
Elytres de la largeur du prothorax; légèrement déprimées au milieu,
164 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
subparallèles en avant, à peine élargies après le milieu, rétrécies en
arrière et armées chacune d’une épine sub-externe ; les petits points blancs,
formés par quelques très-petits poils réunis, sont peu marqués et situés aux
quatre cinquièmes de la longueur et à l'extrémité près de la suture; elles
sont un peu mates et veloutées, très-finement rugueuses partout.
Dessous bronzé foncé, les téguments un peu voilés par une fine pubes-
cence grise laissant un espace glabre sur les côtés du deuxième segment
abdominal ; abdomen débordant un peu les élytres; mentonnière arrondie.
201 — A. Rumirrons, H. Deyr. Bornéo.
Long. 7, larg. 1 2/3 mill.
Assez étroit, vert éméraude très-foncé, front rouge de rubis; prothorax bordé
d'une villosité jaune; élytres ornées chacune de deux petits point jaunes, l'un avant,
l'autre après le milieu (1).
Tête très-légèrement convexe sur le front, rugueuse, très-vaguement
sillonnée au milieu ; occiput vert.
Prothorax à peine élargi en avant, doré sur les côtés, cette partie cou-
verte d’une pubescence jaune très-épaisse; disque ridé transversalement, à
peine un peu déprimé au milieu de la base.
Elytres subparallèles en avant, rétrécies en arrière et armées d’une forte
épine médiane à l'extrémité; elles sont fortement impressionnées à là base,
finement rugueuses partout, non luisantes, plutôt un peu veloutées ; les
points sont situés: l’antérieur au tiers sur le milieu, le postérieur aux deux
tiers, un peu rapproché de la suture.
Dessous assez brillant, bronzé doré clair; côtés de la poitrine, bord
supérieur du premier et des trois derniers segments abdominaux couverts
d'une villosité jaune assez serrée ; abdomen débordant légèrement les élytres
au milieu.
202 — A. QuapricoLor, H. Deyr. Sumatra.
Long. 10, larg. 2 172 mill.
Front cuivreux; prothorax vert bordé d'une villosité jaune; élytres violettes, un
peu verdâtres à la base, ornées chacune de deux points jaunes.
Tête sillonnée, légèrement sur le front, un peu plus fortement sur le
(1) Je ne serais pas étonné qu'il y eut des exemplaires avec un pelit point jaune dans lim
pression basilaire des élytres, attendu qu’à la loupe j'aperçois quelques petits poils de cette
couleur en cet endroit,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 165
vertex, rugueuse, brillante, ayant une légère villosité jaunâtre au bas du
front; occiput de la couleur du prothorax ; antennes noires.
Prothorax à peine élargi en avant, un peu rétréci à la base et aux angles
antérieurs, ses carènes très-courtes, l’espace qu’elles circonscrivent doré
brillant; disque à peine déprimé près de la base ; il est ruguleusement ridé,
ses côtés couverts d'une villosité épaisse d’un beau jaune.
Elytres subparalleles en avant, rétrécies en arrière, armées d’une forte
dent épineuse à l'extrémité ; finement rugueuses, fortement impressionnées
à la base; verdâtres dans leur tiers antérieur, tout le reste d’un beau violet,
les deux couleurs tres-insensiblement confondues ensembles, la verte un
peu plus”rugueuse et veloutée, la violette plus brillante; les points, d’un
beau jaune, sont formés par des poils et situés : l'un au tiers sur le milieu,
l'autre, plus grand, aux deux tiers près de la suture.
Dessous bronzé doré, éparsément villeux à la base des segments; côtés
de la poitrine et bords supérieurs du premier et des trois derniers segments
couverts d'une pubescence jaune abondante ; abdomen débordant assez les
élytres au milieu.
203. — A. Quapri-punoTATUS, H. Deyr. Bornéo, Sumatra.
Long. 9 213, larg. 3 mill.
Assez robuste, vert foncé; élytres ornées chacune de deux pelils points jaunes ;
côtés du prothorax, dela poitrine et deux macules sur le bord supérieur de l'ab-
domen, d'un jaune un peu orangé.
Tête forte, peu profondément mais largement creusée dans toute sa lon-
gueur, finement granuleuse, un peu pubescente en avant; front bronzé ou
bronzé clair un peu verdâtre en avant, occiput vert foncé.
Prothorax un peu élargi en arrière, arrondi légèrement sur les côtés, à
peine déprimé sur le disque postérieur, ses carènes excessivement courbes,
tout à fait postérieures, enclosant un espace un peu brillant et cuivreux; il
est assez rugueusement ridé, presque mat, orné sur les côtés en avant des
carènes d’une macule villeuse d’un beau jaune d'or.
Elytres se rétrécissant un peu en arrière des épaules (qui sont assez
arrondies), non élargies au milieu, subarrondies à l'extrémité et armées cha-
cune d’une forte épine assez externe; impressionnées assez étroitement en
dedans des épaules, finement granuleuses partout, nou brillantes, subve-
loutées ; la suture très-finement rebordée tout à fait en arrière; les points
jaunes villeux sont situés: l'un au tiers, au milieu du disque, l’autre un
peu après les deux tiers, peu éloigné de la suture.
166 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessous brillant, vert bronzé doré, légèrement voilé par une fine pu-
bescence grisâtre assez éparse; abdomen débordant assez les élytres au
milieu ; la première macule du bord supérieur à cheval sur le premier et le
deuxième segment, la seconde sur le troisième, le bord entre elles souvent
d'un beau violet.
204. — A. AzBo-PUNCTATUS, H. Deyr. Singapoor.
Long. 10, larg. 3 mill.
Bronxé marron assez foncé; têle cuivreux bronxé clair ; front antérieur, côtés
du prothorax, et sur chaque élytre trois pelits points, blancs villeux.
Tête large, front plan en avant, largement et peu profondément creusé
en arrière ; brillante en avant, bronzé sombre un peu velouté en arrière.
Prothorax court, parallèle, très-légerement élevé transversalement au
milieu, ses carènes presque nulles, excessivement arquées, courtes et très-
postérieures; il est rugueusement ridé, un peu velouté, assez largement
maculé de blanc villeux et pulvérulent latéralement.
Ecusson noir, complétement lisse et un peu mat.
Elytres de la largeur du prothorax, parallèles sub-acuminées en arrière
et armées chacune d’une épine médiane ; leur surface assez régulière, base
largement impressionnée , suture très-légèrement relevée en arrière; le
premier point blanc tres-petit (1) situé au quart sur le disque, le second
aux quatre cinquièmes près de la suture, le troisième un peu allongé, sub-
sutural, placé à l'extrémité ; elles sont très-peu brillantes et d'aspect légère-
ment velouté.
Dessous noir d'acier, voilé légèrement par une pubescence blanchâtre
pulvérulente par places; abdomen débordant assez les élytres au milieu,
son bord supérieur quadrimaculé de blanc (sur le premier et les trois der-
niers segments); mentonnière tres-peu échancrée au milieu.
205. — A. SEx-PUNCTATUS, H. Deyr. Bornéo.
Long. 11, larg. 2 23 mill.
Allongé; vert sombre et mat, violacé à l'extrémité ; front cuivreux ; côlés du pro-
thorax et sur chaque élytre trois points, d'un beau jaune d'or, villeux.
Tête très-peu et vaguement creusée au milieu; front rugueux, cuivreux
clair et assez brillant; occiput vert sombre un peu velouté.
(1) H doit manquer quelquefois si l’on en juge d'apres sa dimension
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 167
Prothorax assez long, un peu élargi en avant, légèrement retréci à sa
base, arrondi légèrement sur les côtés, ses carènes assez arquées, occupant
le tiers postérieur des côtés, enclosant un espace bronzé cuivreux; il est
finement et rugueusement ridé, mat; ses côtés couverts d’une épaisse pu-
bescence.
Elytres rétrécies de la base à l'extrémité, à peine un peu élargies au
milieu, armées chacune d’une forte épine un peu interne ; elles sont mates,
très-finement rugueuses, un peu bronzées tout à fait à l'extrémité sur les
épines ; les points jaunes d'or sont assez gros et disposés sur une ligne un
peu oblique, le premier dans l'impression basilaire, le second avant le mi-
lieu, le troisième subsutural placé aux trois quarts de la longueur.
Dessous brillant, vert bronzé, un peu cuivreux latéralement; abdomen
débordant un peu les élytres; côtés de la poitrine, base latérale des troi-
sième et quatrième segments de l'abdomen, quatre macules sur le bord
supérieur (occupant le premier et les trois derniers segments), d'un beau
jaune d'or un peu orangé et villeux.
206. — A. Aurrriis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6 112 à 8, larg. 1 3j4 à 2 113 mill.
Assez court ; vert sombre ; tête bronzé clair en avant; élytres fortement épineuses
à l'angle sutural; bords latéraux du prothorax, côtés de la poitrine et bord supé-
rieur de l'abdomen couverts d’une villosité orangée.
Tête rugueuse; front plan, un peu villeux en avant; vertex très-légère-
ment creusé, d’un vert sombre noirâtre.
Prothorax subparallèle, très-légèrement élevé trañsversalement au milieu,
finement et rugueusement ridé ; carênes latérales assez grandes, très-forte-
ment courbées en demi cercle, enclosant un espace rugueux doré-brongé ;
bords latéraux un peu plus clairs que le disque, étroitement jaune orangé
en avant,
Elytres parallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, assez
largement subarrondies à l'extrémité, armées chacune d'une forte épine à
l'angle sutural, finement denticulées en dehors de celle-ci ; elles sont fine-
ment rugueuses avec la suture étroitement jaune soyeux des deux tiers aux
quatre cinquièmes.
Dessous vert bronzé un peu doré latéralement, couvert d'une fine pubes-
cence caduque, grisâtre et soyeuse, ne voilant que faiblement les téguments ;
abdomen débordant très-légèrement les élytres, deuxième segment glabre
sur son bord supérieur.
168 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
207. — A. Minos, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6, larg. 4 34 mill.
Noir verdâtre, parfois à reflets violacés; front cuivreux, suture étroitement gris
soyeux en arrière. ui
Tête très-légèrement creusée sur le vertex, bronzé noirâtre en arrière;
front presque plan, rugueux.
Prothorax très-légèrement arrondi sur les côtés, un peu élevé transver-
salement sur le disque, finement et rugueusement ridé, ses carènes en demi-
cercle, assez grandes, postérieures ; il est parfois un peu villeux latérale-
ment.
Elytres parallèles, rétrécies en arrière, assez largement subarrondies à
l'extrémité, armées chacune d'une épine dentiforme à l'angle sutural; elles
sont très-finement ruguleuses.
Dessous bleu noirâtre, un peu verdâtre sur les pattes, recouvert d’une
pubescence soyeuse, grisâtre, caduque et peu apparente; menfonnière
entière.
208. — A, Surura-aL8A, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6, larg. 4 34 mill.
Vert foncé légèrement brillant; suture étroitement blunc-soyeux en arrière; ély-
tres acuminées postérieurement, un peu épineuses à l'angle sutural.
Téte un peu bombée en arrière, brillante, ridée transversalement, sil-
lonnée dans toute sa longueur, assez fortement sur le vertex qui est légère-
ment bi-mamelonné.
Prothorax assez allongé, à peine rétréci d’arriére en avant, transversale-
et légèrement déprimé près de sa base, ses carènes longues et très-arquées :
il est un peu brillant et assez fortement ridé.
Ecusson brillant, lisse.
Elytres subparallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies en ligne
courbe de la moitié à l'extrémité suturale où elles sont légèrement épi-
neuses ; rugueuses, assez déhiscentes en arrière, enfoncées le long de la
suture, les trois cinquièmes postérieurs de cette dernière bordés d'une
fine pubescence.
Dessous vert bleuâtre brillant; ayant une pubescence caduque peu visi-
LS
Re
G
Ê
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 169
. ble; abdomen débordant à peine les élytres; cuisses postérieures assez ren-
flées ; mentonnière peu profondément mais largement échancrée.
_ Observation. — Cette espèce, par ses élytres acuminées, aurait pu figu-
Eds * . [) 2 ©
. rer à une autre place de mon tableau; mais sa forme générale ainsi que sa
suture blanche la placent ici; ses élytres sont en somme un peu épineuses
et joimtes à leur angle sutural, dernier caractère qui n'existe pas ailleurs.
209. — A. Cupreo-viozaceus, H. Deyr. N. Guinée, Mysole, Moerty.
Long. 6, larg. 4 34 mill.
D'un violet cuivreux ou d'un cuivreux violacé, peu brillant; front passant du
cuivreux au vert bleuûtre; élytres ornées chacune d'une petite ligne longitudinale et
d'un point blanchâtres, villeux.
* Téte assez large; front plan, rugueux, non ou à peine sillonné en
arrière, le sillon un peu plus marqué sur le vertex.
Prothorax subparallèle, un peu élevé transversalement au milieu, dé-
primé en arrière; carênes latérales occupant les trois quarts postérieurs,
très-rapprochées du bord en avant, peu éloignées et légèrement arquées
en arrière ; il est ridé assez superficiellement en travers et finement villeux
près des bords latéraux.
Elytres parallèles en avant, acuminées en arrière, sub-arrondies, très-
finement denticulées et armées d’une petite épine subsuturale, à l'extrémité ;
parfois l’épine réduite à une simple petite dent; elles sont légèrement dé-
primées dans leur moitié interne, rugueuses, parfois couvertes partout d’une
légère pubescence au milieu de laquelle on distingue toujours les lignes et
les points; les premières situées en avant du milieu sur le disque, les se-
conds, un peu plus suturaux, aux deux tiers.
Dessous à peine un peu plus clair que le dessus, plus brillant, très-légè-
rement voilé par une pubescence caduque; pattes un peu dorées chez les
exemplaires à tête verte; abdomen débordant à peineles élytres; mentonnière
entière, arrondie:
210. — A. Lancirer, H. Deyr. Bornéo.
Long. 8, larg. 2 mill.
D'un beau vert un peu foncé, un peu noirâtre à l'extrémité des élytres ; sulure
finement villeuse dans ses deux tiers postérieurs.
Tête étroite, brillante, largement sillonnée au milieu, couverte de rides
transversales sur le front,
Prothorax assez allongé, parallèle, sillonné largement en avant des
ANNALES SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII. 22
170 BUPRESTIDES DK LA MALAISIE.
carènes, celles-ci médiocres assez arquées ; il est couvert de rides assez
creuses et transversales.
Elytres assez allongées, rétrécies, légèrement en arrière des épaules,
assez étroites postérieurement, armées à l'extrémité d'une forte épine sub-
suturale dont la base très-large en dehors, s'étend jusqu'à l'angle externe;
elles sont déprimées légèrement dans leur moitié interne, la villosité, sutu-
rale en arrière, s'éloigne un peu et devient subdiscale en avant.
Dessous vert légèrement bleuâtre, ayant une pubescence peu marquée ;
abdomen débordant un peu les élytres; mentonnière entière.
211. — Cicrariees, H. Deyr. Singapoor.
Long. 9 112, larg. 2 1f4 mill.
Vert bleu, assez parallèle; élytres largement tronquées à l'extrémité, armées cha-
cune d'une forte épine à l'angle sutural.
Tete étroite, brillante et bleu clair sur le front, largement et peu profon-
dément creusée d’un œil à l'autre, traversée par des rides superficielles peu
serrées en avant, occiput bleu plus foncé, plus fortement ride.
Prothorax parallèle, fortement creusé en gouttière en avant des carènes
latérales, celles-ci tres-saillantes et courbées en arrière, droites en avant;
il est rugueusement ridé transversalement, verdâtre sur le disque d’un
beau bleu sur les côtés.
Elytres médiocrement rétrécies en arrière à commencer un peu après les
épaules, assez carrées à l'extrémité; épine subsuturale accompagnée en
dehors de quatre à cinq très-petites dents; elles sont rugueuses, déprimées
dans leur moitié suturale, un peu bleues latéralement en arrière.
Dessous vert bleuâtre clair , revêtu d'une fine pubescence blanche, tres-
peu serrée et caduque sur l'abdomen, un peu plus longue sur la poitrine;
cuisses postérieures armées au milieu en dessous d’une dent obtuse cachée
par une épaisse garniture de cils soyeux; abdomen débordant un peu les
élytres; mentonnière entière. ‘
212. — A. IxcerrTicocor, H. Deyr. Bornéo.
Long. 8 112, larg. 2 mill.
D'un beau vert éclatant, plus foncé en-dessus ; prothorax et élytres à reflets vio-
lacés cuivreux très-prononcés; cuisses postérieures finement ciliées el armées au
milieu inférieur d'une courte dent obltuse.
Tête largement creusée sur le front et le vertex, le premier très-brillant,
clair, le second terne et foncé.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. jt:
Prothorax à peine sensiblement élargi en avant, un peu déprimé sur le
lobe médian, creusé en gouttières en avant des carènes latérales, celles-ci
assez courtes et arquées; il est rugueusement ridé transversalement.
Elytres rétrécies à commencer un peu en arrière des épaules, assez
larges à l'extrémité, armées chacune d’une épine subsuturale très-élargie
à la base externe; elles sont rugueuses ; les reflets violacés-cuivreux faisant
disparaitre la couleur foncière presque partout (1).
Dessous vert éclatant couvert d'une fine villosité caduque et très-éparse ;
côtés de la poitrine plus abondamment villeux ; abdomen débordant légère-
ment les élytres au milieu.
213. — A. Minor, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 213, larg. 1 mill.
Bronxé sombre, moilié interne des élytres couverie d'une villosité caduque peu
serrée, leur extrémité échancrée obliquement de façon à laisser unc dent suturule
assez forte et un angle externe.
Tête plane en avant, un peu creusée sur le vertex; front verdâtre, mat,
clairsemé de très-petits points brillants; épistome bronzé doré; yeux bordés
par un fin et creux sillon ; antennes relativement assez robustes.
Prothorax à peine un peu élargi en avant, largement creusé sur les
côtés le long des carênes latérales; celles-ci en arc de cercle occupant la
moitié postérieure du bord; vu avec une forte loupe il parait couvert d'un
fin réseau à mailles étroites.
Elytres parallèles dans leurs deux tiers antérieurs, un peu planes en-
dessus, finement rugueuses, carènées latéralement des épaules au tiers de
leur longueur.
Dessous bronzé un peu plus clair que le dessus, ayant une pubescence
caduque à peine visible ; cuisses postérieures un peu renflées.
214. — A. Aponis, H. Deyr. Singapoor.
Long. 7 114, larg. 4 314 mill.
D'un beau bleu; élytres fortement bi-épineuses à l'eatrémité, la dent suturale
notablement plus longue; dessous bleu-verdätre plombe.
Tête très-légèrement creusée sur le vertex et l'occiput, sillonnée plus
(1) Je pense que ces reflets ou leur inégalité sont dûs en partie à une altération des téguments
et que les élytres sont ordinairement plus vertes que violacées.
172 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
légèrement encore sur le front, celui-ci rugueusement ridé en travers: elle
est gris de fer en avant, bleue en arrière.
Prothorax sub-cylindrique, un peu déprimé sur le milieu vers la base,
légèrement creusé en gouttière en avant des carênes latérales, celles-ci assez
grandes et arquées; il est couvert de rides et de rugosités transversales.
Elytres subparallèles en avant, assez acuminées en arrière, très-profon-
dément échancrées à l'extrémité; les épines suturales asez larges, les
externes plus grèles et plus courtes; elles sont légèrement brillantes, ru-
gueuses, un peu villeuses à l'extrémité avec quelques poils caduques clair-
semés çà et là.
Dessous assez densément ponctué, avec une courte villosité blanchâtre
peu apparente.
215. — A. Nicro-cyanEUS, H. Deyr. Bornéo.
Long. 5 à 6, larg. 1 174 à 4 112 mill.
Noir bleuâtre ou verdûâtre; dessous bronxé verdätre clair; élytres bi-dentées cha-
cune à l'extrémité, la dent suturale plus lonque.
Téte très-légèrement sillonnée en arrière ; front presque plan, vert sale,
mat, légèrement bronzé doré en avant, ayant quelques rides et points
transversaux un peu brillants ; antennes et épistome bronzé-dorés (1).
Prothorax subparallèle très-légèrement arrondi sur les côtés, un peu
déprimé transversalement en arrière, légèrement creusé en avant des
carènes, celles ci moyennes, assez arquées; il est couvert de rugosités et de
rides transversales; sa couleur est parfois verdâtre sur le disque, légère-
ment dorée sur les côtés.
Elytres assez rétrécies en arrière, échancrées fortement à l'extrémité,
les dents spiniformes assez courtes et robustes, l'interne notablement plus
avancée que l’externe; elles sont planes dans leur moitié suturale et ru-
gueuses; la suture ayant une légère pubescence blanchâtre en arrière s’é-
largissant vers l'extrémité, parfois chez les exemplaires très-frais on aperçoit
une villosité jaunâtre assez clairsemée dans la partie plane médiane.
Dessous clair, assez densément ponctué, ayant une pubescence caduque
peu marquée.
(1) Chez un exemplaire le front est légèrement doré dans sa moitié inférieure avec une étroite
bande transversale brunâtre ; je crois cette variété accidentelle,
&
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 173
216. — A. Ixsuraris, H. Deyr. Bornéo, Singapoor, Sumatra,
Makian.
Long. 5 à 6 412, larg. 1 à 4 112.
Bronxé un peu verdâtre passant au hlas violacé en arrière, prothorax parfois
vert bleuâtre foncé; élytres bi-épineuses, l'épine suturale notablement plus longue
que l'exlerne.
Voisin des précédents, mais d’une forme plus grêle et plus allongée.
Téte semblable, c'est-à-dire mate avec quelques points et rides brillants ;
front vert plus ou moins bronzé-doré en avant, parfois presqu'entièrement
de cette couleur.
Prothorax à peine élargi en avant, droit ou très-légèrement arrondi sur
les côtés, un peu déprimé transversalement en arrière du milieu, à peine
un peu enfoncé sur le lobe médian; ses carènes latérales, moyennes, assez
courbées, un peu plus en arrière qu’en avant; il est rugueusement ridé
transversalement.
Elytres à peine plus larges que la base du prothorax, subparallèles en
avant, notablement rétrécies en arrière ; les épines terminales plus ou moins
longues, mais l’externe toujours plus petite et plus courte; elles sont assez
finement rugueuses, un peu plus lisses postérieurement, légèrement aplanies
dans leur moitié suturale; la suture légèrement élevée en arrière à partir
d'avant le milieu ; leur surface, moins les côtés, est couverte d’une fine
villosité blanchâtre plus ou moins conservée, mais presque toujours usée
en chevron aux trois quarts postérieurs.
Dessous bronzé clair plus ou moins verdätre, un peu doré sur les pattes,
ayant une fine pubescence caduque grisätre ; prosternum couvert de rugo-
sités assez régulières ; mentonnière très-légèrement tronquée en avant.
Observation. — J'ai deux variétés, l'une grande (7 mill.) venant de
l’île Makian, l’autre très-petite (5 mill.) venant de Singapoor, qui, à part
une teinte bleu clair chez la premiere et bleu foncé chez la seconde, ne
différent en rien des autres exemplaires.
217, — A. TusercuzivenTeis, H. Deyr. 1. Batchian ct Kaïssa.
Long. 7 412, larg: 4 2/3 mill.
Tête et prothorax bronxés, élytres vert foncé, bidentées chacune à l'extrémité ;
premier segment abdominal bituberculé chez le Œ (A).
Tête étroite, profondément sillonnée dans toute sa longueur, légèrement
(1) Ge caractère se retrouve chez les cinq ou six espèces suivantes.
174 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
dorée en avant, bronzé sombre en arrière, garnie de quelques légers petits
poils en bas du front et le long des yeux; elle est couverte d'une ponctua-
tion bien marquée et médiocrement serrée.
Prothorax très-légèrement élargi en avant, bisinué sur son bord anté-
rieur, profondément et obliquement creusé en gouttière sur les côtés en
avant des carènes latérales, celles-ci peu éloignées du bord, le touchant en
avant, recourbées en arrière; il est couvert de rides écartées et peu pro-
fondes entre lesquelles existent des rangées de petits points peu serrés et
allongés ; son disque est bronzé sombre, ses bords un peu plus clairs.
Elytres subparallèles dans leur moitié antérieure, rétrécies en arrière,
légèrement divergentes à l'extrémité suturale, chacune profondément échan-
crée en rond et armée de deux dents spiniformes; elles sont un peu dépri-
mées dans leur moitié suturale, largement impressionnées à la base, fine-
ment rugueuses et garnies de quelques très-petits poils épars un peu plus
abondants à l'extrémité de la suture.
Dessous bronzé sombre sur la poitrine, clair sur les pattes, verdâtre sur
l'abdomen, ce dernier débordant à peine les élytres, ses deux premiers
segments rugueux, un peu déprimés au centre, et garnis de chaque côté de
la dépression d’un petit tubercule lisse peu élevé ; mentonnière très-avancée,
sub-horizontale, très-peu séparée du prosternum.
218. — Cyaxicozus, H. Devr. 1 Batchian et Morty.
Long. 7 112, larg. 1 23 mill.
Têle, prothorax et dessous bleus ; élytres vert-doré clair un peu bronté, traversées
immédiatement après le milieu par une large bande brune.
Téte étroite, brillante fortement creusée sur le vertex; front convexe
très-légèrement sillonné en avant au-dessus de l’épistome; elle est finement
ponctuée, un peu ridée sur le vertex.
Prothoraæx à peine visiblement élargi en avant, traversé par un sillon en
gouttière formant le demi-cercle, dont les extrémités assez creuses, situées
sur les côtés en avant des carènes latérales et le centre passant légerement
sur le disque en arrière du milieu; carènes latérales peu courbées, assez
longues, longeant le bord en arrière; il est couvert de rides transversales
fines et peu serrées, dont les intervalles sont ponctués.
Elytres parallèles en avant, rétrécies en arrière, un peu divergeantes à
l'extrémité suturale et chacune bi-épineuse, impressionnées fortement à la
base, déprimées dans plus de leur moitié interne, assez fortement rugueu-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 175
ses, ayant une’ villosité médiane caduque et peu serrée, située en avant
et en arrière de la bande transversale.
Dessous assez brillant, un peu villeux sur la poitrine; abdomen peu
renflé débordant à peine les élytres; mentonnière grande, avancée, sub-
horizontale se détachant du prosternum par une teinte bronzée.
219. — A. Ceremiensis, H. Deyr. Célèbes (Ménado et Makassar).
Long. 7 à 10, larg. 4 112 à 2 mill.
Bronxé; élytres vertes ou bronxé-dorées, traversées un peu en arrière du milieu
par une large bande brune; disque du prothorax et occiput de même couleur que la
bande.
Tête largement creusée sur le vértex; front faiblement sillonné, bronzé
et criblé de gros points en arrière, plus lisse et légèrement doré en avant.
Prothorax un peu élargi en avant, légèrement doré sur les côtés, sillonné
obliquement en gouttière en avant des carènes latérales; ces dernières
longues, touchant le bord légèrement en avant du milieu, s’éloignant
régulièrement et légèrement de lui jusqu’en arrière où elles sont un peu
courbées ; il est couvert de rides transversales serrées.
Elytres rétrécies d'avant en arrière, un peu élargies au milieu (ce qui
les fait paraître subparallèeles en avant), légèrement divergentes à l’extré-
mité suturale, échancrées chacune et bi-épineuses au bout; elles sont
rugueuses surtout en avant et couvertes d’une fine pubescence blanchätre
caduque et peu serrée.
Dessous bronzé, brillant, assez densément ponctué et garni d’une pu-
bescence à peine visible dans chaque point; prosternum et mentonnière
couverts d'un duvet roussâtre, la seconde sub-horizontale ; abdomen un peu
renflé et débordant légèrement les élytres au milieu; premiers segments
ayant chez le G° deux tubercules peu marqués, allongés, l'espace entre eux
un peu villeux.
220. — A. ArBoGasTER, H. Deyr. Bornéo, Singapoor.
Long. 6 112, larg. 4 112 mill.
Prothorax cuivreux-violacé sombre; élytres d’un beau vert, traversées en arrière
par une bande brune violacée.
Tète assez fortement creusée sur le vertex; front bombé et sillonné au
176 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
milieu ; elle est assez densément ponctuée, d'un doré clair en avant passant
au cuivreux sur le front et au cuivreux sombre en arrière.
Prothorax un peu élargi d'avant en arrière, largement et obliquement
sillonné en gouttière sur les côtés, ces sillons se rejoignant subangulaire-
ment sur le disque en arrière du milieu ; les carènes latérales longues et
très-rapprochées du bord ; il est ridé assez serré, et ponctué entre les rides ;
ses bords sont d’un cuivreux plus clair que le disque.
Elytres subparallèles en avant, rétrécies en arrière, divergentes à l’ex-
trémité suturale, chacune échancrée et bidentée au bout; elles sont fine-
ment rugueuses, couvertes sauf sur la bande d’une vestiture caduque et
jaunûtre.
Dessous bronzé doré; poitrine couverte d’une pubescence blanche assez
abondante ; abdomen débordant un peu les élytres, son bord supérieur blanc
villeux sur le premier segment; mentonnière courte échancrée très-légtre-
ment et largement en avant, villeuse ainsi que le prosternum.
221. — A. Nicro-æneus, H. Deyr. I. Musole et Waigiou.
Long. 6 112, larg.:4 112 mill.
Bronxé noirûtre en-dessus ; têle verdälre ; élytres traversées en arrière par une
bande sombre.
Tête étroite, fortement sillonnée sur le front, un peu creusée sur l’oc-
ciput, couverte d'assez gros points peu serrés, ayant quelques rides en ar-
rière.
Prothorax subparallèle, ovalairement enfoncé sur le milieu vers la base,
sillonné en gouttières le long des carènes latérales, celles-ci longues, arquées,
peu éloignées du bord; il est brillant, couvert de rides peu profondes, écar-
tées, ponctuées dans les intervalles.
Elytres subparallèles en avant, rétrécies en arrière, peu divergentes au
bout, chacune échancrée et bidentée, fortement impressionnées à la base,
très-déprimées dans leur moitié suturale ; elles sont assez largement rugueu-
ses, d’un noir plus ou moins bronzé à reflets verdâtres ou violacés, cou-
vertes d'une fine pubescence blanchâtre sauf sur la bande qui est située un
peu en arrière du milieu.
Dessous bronzé verdàtre; poitrine blanc villeux; mentonnière un peu
tronquée en avant; abdomen débordant à peine des élytres, bord supérieur
du premier segment un peu villeux.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 177
222. — Æneo-macuLarTus, H. Deyr. I. Florès.
Long. 5 114 larg. 1 114 mill.
Bronxé clair légèrement doré; front vert, élytres traversées en arrière par une
bande brunâtre.
Tète légèrement creusée sur le vertex; front un peu bombé, sillonné et
un peu villeux en avant, d’un vert bleuâtre mat, finement et densément
ponctué; occiput bronzé.
Prothorax très-légèrement élargi d’arrière en avant; disque parcouru
par deux fossettes oblongues dont l'antérieure assez étroite et superficielle
et la postérieure plus large et plus profonde; côtés largement creusés en
gouttière à partir de la base, le long des carènes latérales, celles-ci assez
longues, droites en arrière, infléchies en avant pour rejoindre le bord; il
est couvert de rides serrées dont la plupart sub-longitudinales et entremé-
lées de points.
Elytres subparallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, très-
divergentes à l'extrémité suturale, chacune médiocrement échancrée et
bidentée, la partie divergente très-finement denticulée; elles sont fortement
impressionnées à la base, déprimées dans leur moitié suturale, couvertes
d'une fine pubescence argentée, sauf sur la bande transversale, celle-ci,
d'un bronzé marron, ne touche pas les bords latéraux.
Dessous de même couleur que le dessus; poitrine villeuse, blanchâtre ;
mentonnière et prosternum couverts d'un fin duvet roux jaunâtre ; abdomen
débordant à peine les élytres; premier segment ayant deux très-petits
tubercules.
223. — A. ViRIDI- ÆNEUS, H. Deyr. Bourou, Amboine, Céram, Sal-
watty.
Long. 5 42 à 7 412, larg. 4 414 à 4 3j4 mill.
- Bronxé verdâtre, une petite tache arrondie, d'un bronzé cuivreux sur la suture
en arrière du milieu.
Voisin pour la forme de l'A. Celebiensis.
Tête étroite, verte (G') ou cuivreuse (Q); vertex un peu creusé; front
légèrement convexe parcouru par un fort sillon; elle est assez fortement
ponctuée, un peu ridée et bronzée en arrière.
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII, 23
178 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax subparallèle en avant, à peine rétréci en arrière, un peu
creusé sur le lobe médian, largement creusé en gouttières en avant et en
dedans des carènes latérales, celles-ci longues, rapprochées du bord, cour-
bées en arrière; il est couvert de rides dont les intervalles sont ponc-
tués.
Elytres rétrécies d'avant en arrière, un peu élargies vers le milieu, mas
moins larges que les épaules, médiocrement divergentes à l'extrémité sutu-
rale, chacune profondément échancrée et bi-épineuse, fortement, impres-
sionnées à la base, très-déprimées dans leur moitié suturale antérieure;
elles sont rugueuses en avant, moins en arrière, couvertes d’une pubes-
cence caduque très-peu abondante.
Dessous brillant, bronzé-doré clair ; mentonnière sub-horizontale, presque
lisse; abdomen débordant un peu les élytres au milieu, assez fortement
bitubereulé au bord médian de son premier segment chez le Œ.
224. — À. Vurcanus, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 5 112, larg. 1 113 mill.
Prothorax brun-foncé; élytres vert sombre, bordées latéralement et postérieure-
ment de cuivreux-pourpré sombre; dessous bronté-cuivreux.
Tête assez fortement creusée sur le vertex et l’occiput; front un peu
bombé, ponctué finement, les points un peu serrés en avant, écartés en
arrière, à peine villeux antérieurement ; elle est cuivreux doré en avant,
vert sombre sur le front et en arrière.
Prothorax subparallèle, un peu déprimé transversalement en arrière du
milieu, creusé le long des carènes latérales, celles-ci très-longues, très-rap-
prochées du bord, subparallèles à lui; il est assez fortement ponctué avec
deux espaces latéraux antérieurs, plus lisses et un peu cuivreux.
Elytres subparallèles, un peu rétrécies en arrière, assez largement arron-
dies à l’angle sutural, un peu échancrées en dehors et munies d’une petite
dent à l'angle externe, largement impressionnées à la base, déprimées
légèrement dans leur moitié suturale, couvertes en cette endroit d’une
légère pubescence blanchâtre et traversées immédiatement en arrière du
milieu par une bande où cette pubescence est nulle.
Dessous à ponctuation peu serrée, plus cuivreux latéralement; pattes
vertes vues d'en haut, cuivreuses sur les cuisses; mentonnière courte et
tronquée.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 179
225. — A. Caprrarus, H. Deyr. Singapoor.
Long. 4 4112, larg. 4 113 mill.
Court, bronxé clair ; yeux gros débordant un peu les angles antérieurs du pro-
thorax ; front violacé sombre.
Tête un peu creusée sur le vertex ; front légerement bombé, couvert de
points superficiels peu serrés; vertex et occiput ridés longitudinalement,
yeux ayant chacun, au moins, la dimension du tiers total de la tête.
Prothorax subparallèle, à peine un peu élargi au milieu, lobé sur son
bord antérieur, à peine lobé et étroitement déprimé transversalement à sa
base, creusé en gouttières le long des carènes latérales, celles-ci moyennes,
arquées, rapprochées du bord; il est couvert de rides creuses transversales.
Elytres parallèles en avant, rétrécies assez brusquement en arrière, cha-
cune assez largement et peu profondément échancrée à l'extrémité qui se
trouve ainsi avoir deux dents dont l'interre très-obtuse ; elles sont un peu
ridées transversalement en avant et couvertes d’une fine pubescence blanc
jaunâtre caduque et peu serrée.
Dessous assez superficiellement et peu densément ponctué; cuisses pos-
térieures un peu renflées, presque lisses.
226. — A, OcuLaris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 4 112, larg. 1 413 mill.
Court, bronxé bleuâtre; yeux gros; front vert bleuâtre presque mat.
Très-voisin du précédent dont il n’est peut-être qu’une variété, de même
forme, n’en différant essentiellément que par la couleur et le front qui est
sillonné légèrement dans toute sa longueur.
227. — À. Taarassinus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 5, larg. 4 413 mill.
Bleuâtre foncé en-dessus ; yeux ne débordant pas le prothorax latéralement; front
et pattes bronxé-verdâtre clair.
Voisin des deux précédents mais bien distinet; généralement plus allongé;
front plan, mat avec quelques points enfoncés, sillon du vertex descendant
moins en avant, yeux un peu moins gros; prothoraæ plus parallèle, plus
déprimé transversalement à la base,
180 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessous beaucoup plus densément ponctué, ayant une pubescence cadu-
que peu apparente; cuisses moins renflées, assez fortement ponctuées.
228. — A. Aurires, H. Deyr. I. Mysole.
Long. 4, larg. 516 mill.
Allongé, grêie ; prothorax noir-verdâtre, ayant de chaque côté deux grandes dé-
pressions ; élytres noir violacé; dessous cuivreux sombre; pattes doré cuivreux.
Tête bleuàâtre, assez étroite, creusée sur l’occiput et le vertex; front un
peu bombé, lisse, villeux en avant, ayant quelques très-petits points épars.
Prothorax subparallèle, un peu avancé au milieu de son bord antérieur ;
les dépressions latérales couvertes de fines rides longitudinales; le disque en
forme de large côte lisse élargie en avant et en arrière, divisée ici par une
impression subbasilaire; carènes latérales tres-longues, droites, parallèles
au bord, très-rapprochées de lui.
Elytres médiocrément rétrécies de la base à l'extrémité, où elles sont
tronquées un peu carrément, fortement impressionnées sur toute la largeur
de la base, déprimées légèrement vers la suture; elles sont un peu luisan-
tes, ayant une ponctuation assez fine peu serrée et une rugosité obsolète.
Dessous assez luisant, finement ponctué sur les premiers segments abdo-
minaux, les autres lisses; mentonnière très-penchée, séparée du prosternum
par un profond sillon, couverts tous deux par un épais duvet roussâtre ;
pattes très-éparsement et obsolètement ponctuées.
229. — A. Dorsauis, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 3 113, larg. 213 mill.
Brun sombre; tête très-convexe en avant; prothorax creusé en gouttière dans
toute la longueur du disque; élytres échancrées chacune à l'extrémité.
Tête finement et profondément sillonnée sur le vertex et l’occiput, front
très-bombé, lisse, un peu cuivreux, villeux près de l'épistome.
Prothorax parallèle, largement impressionné sur les côtés ; disque par-
couru par un large sillon en gouttière plus profond à la base; impressions
et sillon criblés de fines rides longitudinales, restant du disque lisse ; carènes
latérales très-longues, droites, longeant le bord, très-rapprochées de lui.
Elytres subparallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière,
divergentes à leur angle sutural, obtusément bidentées chacune à l’extré-
mité, légèrement déprimées au milieu avec la suture finement relevée; elles
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 181
sont finement carènées transversalement à la base (1), largement impres-
sionnées en arrière de la carène, assez largement et obsolètement rugueuses,
couvertes d'une pubescence blanchâtre caduque et peu serrée.
Dessous noirâtre, brillant; pattes bronzé clair; mentonnière presque
verticale, séparée du prosternum par un très-profond sillon.
230. — A. Triparritus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 5 172, larg. 4 113 mill.
Prothorax bleu; élytres bronzé-verdâtre doré en avant bleu violacé en arrière.
Tête sombre en arrière, légèrement creusée sur l’occiput et le vertex;
front plan, cuivreux mat, à peine visiblement sillouné au milieu, ayant une
ponctuation brillante assez grosse et peu serrée.
Prothorax légèrement rétréci à la base, déprimé par un demi-cercle
dont les bouts sont sur les côtés en avant des carènes latérales et le milieu
en arrière du disque; carëènes latérales arquées, assez grandes; il est
bronzé-doré latéralement, couvert partout de rugosités simulant des écailles
de lézard, formées par des rides et des points.
Elytres rétrécies légèrement de la base jusqu’au milieu, puis acuminées
jusqu'à l'extrémité où elles sont obtusément aiguës, impressionnées à la
base, un peu déprimées dans leur moitié suturale; elles sont finement
rugueuses et couvertes sur la partie médiane antérieure et l'extrémité
suturale d'une villosité peu apparente.
Dessous bronzé finement ponctué et un peu villeux; pattes légèrement
bronzé doré.
231. — A. Æneïpennis, H. Deyr. Amboine, Céram.
Long. 5 414, larg. 4 174 mill.
Bronxé: © front plan, verdâtre, mat: prothorax bleu-violacé ; ront très-
puan, ;
légèrement bombé, cuivreux peu brillant ; prothorux bleu-noirâtre.
Voisin du précédent, un peu plus étroit.
Tête très-finement granuleuse (vue avec une forte loupe) chez le Œ, fine-
ment rfdée et ponctuée chez la ©.
Prothorax parallèle, à peine nn peu déprimé en arrière du disque,
(1) Ce caractère existe plus ou moins chez presque toutes les espèces, mais moins prononcé
qu'ici.
ni
182 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
légèrement ereusé le long des carènes latérales, celles-ci longues, un peu
anguleusement courbées en arc de cercle; il est couvert de grosses rides
obsolètes, finement ponctué entre elles, ses bords latéraux bronzés.
Elytres assez réguliérement rétrécies de la base à l'extrémité, un peu
renflées au milieu chez la ©, assez obtusément acuminées à l'extrémité où
elles sont très-finement denticulées; elles sont un peu déprimées vers la
suture, rugueusement et finement ridées transversalement avec une ponc-
tuation allongée entre les rides (1) et garnies d’une courte pubescence
blanchätre.
Dessous bronzé, finement ponctué, pattes un peu plus claires ; abdomen
de la © débordant très-légérement les élytres au milieu.
232. — A. Tacirurnus, H. Deyr. /. Batchian.
Long. 5 112, larg. 4 113 mill.
Bronté sombre; têle el prothorax noirâtres; élytres ayant une pubescence
suturale blanchâtre, traversées en arrière du milieu par une bande dénudée.
Voisin du précédent, mais bien distinct, par la tête bronzé-sombre sur le
front, le dessin des élytres, et le dessous bronzé-noirâtre.
233. — A. Inxcerrus, H. Deyr. 1. Gilolo.
Long. 5 112, lang. 1113 mill.
Tête cuivreuse ; prothoraæ bleu sombre; élytres bronxé sombre; dessous bronxé
notrâtre, palles un peu doré-cuivreuses.
Voisin du précédent, mais je crois distinct; plus atténué en avant,
élytres plus planes, sans pubescence; les pattes plus claires.
234. — A. SuscornuTus, H. Deyr. Singapoor.
Long. 6, larg. 4 3j4 mill.
Bronxé, tête fortement bituberculée en arrière; prothorax et élytres noirâtres,
les dernières brongé doré au bout, couvertes d'une pubescence blanchâtre clair-
semée, jaune el plus serrée sur l'extrémité. Fe
Tête cuivreuse ; front couvert d’une assez longue pubescence d’un jaune
(1) Semblable à celle des Melibœus decrits plus haut.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 183
soyeux ; vertex sillonné au milieu, muni de deux tubercules arrondis plus
avancés que le front, ayant l'apparence de deux cornes naissañtes.
Prothorax parallèle, droit sur les côtés, largement sillonné en gouttière
le long du disque, plus faiblement en avant qu'en arrière; carènes latérales
moyennes, droites en arrière, courbées en avant, assez éloignées du bord;
il est fortement et rugueusement ponctué, couvert d'une pubescence blan-
châtre clairsemée ; bords latéraux un peu cuivreux.
Ecusson bronzé, très-fortement car èné transversalement.
Elytres rentrant un peu en arrière des épaules pour revenir à la largeur
de celles-ci après le milieu, assez fortement rétrécies en arrière, chacune
étroitement arrondie à l'extrémité qui est finement multi-denticulée ; elles
sont rugueuses partout, mais plus fortement sur les côtés antérieurs, bron-
zées en cet endroit, planessur le milieu ; l'extrémité sur un sixième environ
est nettement bronzé-dorée.
Dessous bronzé brillant, assez ponctué, ayant une pubescence caduque
écartée et peu visible; abdomen débordant assez les élytres; mentonnière
échancrée légèrement.
235. — A. OLymricus, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 8, larg. 2 mill.
D'un beau bleu, couvert d'une pubescence cendrée assez claire; traversé sur les
élytres, immédiatement après le milieu, par une bande dont la pubescence est noire
et peu visible.
Tête verdâtre clair, largement et peu profondément creusée sur le vertex ;
front légèrement sillonné, presque plan, couvert de grosses rides transver-
sales.
Prothorax parallèle, un peu rétréci en avant, légèrement élevé trans-
versalement au milieu du disque, couvert de rides subtransversales assez
serrées; carènes latérales moyennes, luisantes, peu élevées, assez arquées
et éloignées du bord.
Elytres subparallèles, un peu rentrées latéralement entre les épaules et
le milieu, assez rétrécies en arrière, chacune arrondie assez largement et
finement denticulée à l'extrémité; elles sont finement rugueuses, aplanies
dans la région suturale, un peu arquées d'avant en arrière; suture finement
élevée.
Dessous bleu verdâtre, couvert d’une villosité grisätre peu dense; men-
tonnière assez fortement échancrée au milieu.
IS4 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
236. — A. Pacanus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 6, larg. 4 2]3 mill.
D'un beau bleu un peu foncé, fortement rugueux, un peu brillant; yeux gros;
carènes latérales du prothorax envahies par la rugosité et n'apparaïssant de chaque
côté que comme un tubercule.
Tête à peine sillonnée sur l'occiput; front bleu clair, mat (1), légèrement
bombé, ayant quelques points écartés et brillants; occiput rugueusement
ridé ; yeux débordant latéralement les angles antérieurs du prothorax.
Prothorax un peu rétréci en avant, légèrement arrondi sur les côtés, à
peine déprimé au milieu de la base, fortement creusé en gouttières obliques
en avant des carènes latérales, couvert de grosses rides.
Elytres subparallèles en avant , rétrécies en arrière , assez largement
arrondies séparément à l'extrémité, légèrement arquées longitudinale-
ment; elles sont rugueuses, moins en arrière qu'en avant, couvertes d’une
fine et courte villosité blanchätre qui n'occupe, en avant, que la région
suturale, s'étend un peu latéralement vers le milieu, où elle est interrompue
par une large bande transversale qui semble dénudée, et ne reparaît que
dans le sixième terminal. :
Dessous bronzé bleuûtre, pattes bleu verdàtre ; fortement ponctué, légè-
rement villeux ; mentonnière assez grande, entière, sub-horizontale.
237. — A. GrisesceNs, H. Devyr. 1. Makian.
Long. 4 2/3, larg. 1 112 mill.
Bronxé clair; occiput largement déprimé, élytres couvertes d'une fine pubescence
grisätre assez abondante en arrière.
Téte verte; front légèrement bombé, mat, ayant quelques très-petits
points épars, et garni d'une fine villosité d’un jaune soyeux près de l'épistome ;
vertex et occiput creusés et sillonnés au milieu, chaque bord du sillon
(qui est très-fin) allant en plan incliné du milieu jusqu'à l'œil, où 1l forme
une fine carène latérale ; antennes doré cuivreux dans leur moitié terminale.
Prothorax parallèle, couvert de rides subtransversales fines et serrées ;
carènes latérales très-longues, arquées, légèrement en arrière, un peu plus
fortement en avant.
(i) L'aspect mat de la tête de certains Agrilus est le résultat d'une granulation excessivement
fine, je mentionne ici ce caractère parce qu’il est un peu plus visible,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 185
Elytres subparalleles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, carré-
ment arrondies à l'extrémité, finement granuleuses partout, traversées,
légèrement en avant du milieu, par une bande rougeâtre; couvertes, sauf
la bande, d'une villosité grisàtre très-claire en avant, plus abondante et plus
serrée en arrière.
Dessous assez densément ponctué ; premier segment abdominal couvert à
sa base de rugosités tuberculeuses ; mentonnière assez échancrée; pattes un
peu verdätres.
Observation. — J'ai un exemplaire mal développé venu avec celui-ci, il
en diffère par les points sûivants : front plan, prothorax un peu doré, ses
carènes moins longues ; élytres uniformément couvertes de pubescence sans
bande transversale ; serait-ce le G°?
238. — A. Mericucosus, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. # 412, larg. 4 1{4 mill.
Bronxé doré; élytres couvertes d'une courte pubescence blanchätre, traversées en
arrière du milieu par une bande brune.
Fete un peu creusée sur le vertex et l’occiput comme chez le précédent ;
front presque plan, brillant, couvert de rides et de points transversaux.
Prothorax parallèle, un peu déprimé au milieu de la base, couvert de
fines rides transversales ; ses carènes très-longues, un peu arquées.
Elytres subparallèles en avant, assez rétrécies en arrière, chacune arron-
die et finement denticulée à l'extrémité, finement rugueuses partout; la
suture un peu relevée dans toute sa longueur.
essous assez ponctué, ayant une villosité peu serrée; mentonnière
entière; prosternum couvert de rugosités; abdomen débordant assez les
élytres au milieu.
239. — A: GenTicis, H. Deyr. Bornéo.
Long. # 1j, larg. 1 114 mill.
Bronxé; élytres couvertes, dans leur moitié suturale, d'une fine pubescence grisà-
tre, traversées en arrière du milieu par une assez large bande subdénudée, brune.
Voisin du précédent, de mème forme, mais un peu plus court, de couleur
plus foncée.
Tête semblable ; prothorax bronzé-violacé sombre, couvert de rides plus
ANNALES SOC, ENTON, DE BELGIQUE, T. Vi. 24
186 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
écartées et un peu obsolètes; élytres de mème forme, n'en différant que
par la pubescence et la bande transversale du double plus large.
Dessous plus foncé, plus brillant ; ponctuation plus écartée et plus obso-
lète ; pattes un peu cuivreuses.
240. — A. SepuzcaRALIS, H. Deyr. Célèbes (Tondano).
Long. 5, larg. 4 112 mill.
Noir un peu bronxé; prothoraæ très-court; élytres ayant une pubescence blan-
châtre qui occupe du quart à la moitié de leur longueur et le cinquième terminal.
fete un peu creusée sur le vertex, celui-ci un peu relevé près des yeux ;
front finement granuleux, paraissant couvert de petites écailles obsolètes.
Prothorax parallèle, un peu déprimé sur le disque près de la base, un
peu creusé en gouttières en dedans et le long des carènes latérales ; ces der-
nières très-longues, touchant presque les angles antérieurs, assez arquées ;
il est couvert de rides subtransversales assez serrées et un peu rugueuses.
Elytres subparallèles en avant, rétrécies en arrière, séparément arron-
dies à l'extrémité, un peu déprimées dans la région suturale antérieure,
rugueuses partout, un peu ridées transversalement en avant.
Dessous brillant, très finement ponctué.
241. — A. AnTaraciNus, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. #, larg. 1 116 mill.
Noir; tête ayant un léger reflet cuivreux ; élytres couvertes d'une pubescence gri-
sûtre, traversées un peu en arrière du milieu par une large bande noire.
Teie creusée sur le vertex, très-légèrement bombée sur le front, finement
granuleuse, parsemée de quelques gros points enfoncés.
Prothorax subparallele, un peu déprimé sur le disque antérieur, un peu
enfoncé en arrière près de la base, obsolètement ridé transversalement ; ses
carènes latérales longues, un peu obtusément anguleuses au milieu.
Elytres parallèles en avant, rétrécies en arrière, séparément arrondies à
l'extrémité, finement rugueuses partout, un peu déprimées dans la région
suturale antérieure.
Dessous noir brillant, très-finement ponctué avec un très-petit poil blan-
châtre dans ch aque point; abdomen débordant les élytres au milieu; men-
tonnière entière.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 187
242. — A. Trisris, H. Deyr. Singapoor.
Long. 5, iarg. 4 112 mill.
Parallèle, noir ; élytres traversées en arrière du milieu par une bande de poils
blanchâtres, extrémité de même couleur ; bord supérieur du premier segment abdo-
minal el hanche postérieure ayant une macule blanche villeuse.
Tete convexe, à peine visiblement sillonnée sur le vertex, rugueusement
ponctuée et légèrement villeuse sur le front, finement ridée en arrière,
Prothorax subparallèle, à peine renflé transversalement sur le milieu du
disque, légèrement creusé en gouttieres sur les bords latéraux antérieurs ;
ses carènes latérales moyennes, droites en arrière, infléchies en avant; il
est couvert de fines rides transversales, avec quelques petits poils à peine
visibles,
Ælytres parallèles, assez brusquement rétrécies en arrière, arrondies à
l'extrémité, impressionnées légèrement à la base où elles sont très-légère-
ment villeuses; moitié postérieure partagée en trois parties égales dont
l'antérieure et la postérieure grisätres, la médiane noire.
243. — A. Cunetrormis, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 5, larg. 1 174 mill.
Noir-violacé ; front, impression basilaire des élytres, une bande transversale au
milieu et l'extrémité légèrement verdâtres cluirs.
Tête excavée sur le vertex et l’occiput, les bords de l’excavation relevés
en carènes arrondies près des yeux; front plan, mat, tres-légèrement sil-
lonné au milieu, ayant quelques points enfoncés.
Prothorax un peu élargi d’arrière en avant, légèrement arrondi près des
angles antérieurs, droit sur les côtés postérieurs, assez fortement creusé en
gouttières sur les côtés, très-légèrement et largement creusé transversale-
ment à la base; ses carènes latérales peu allongées, rapprochées du bord,
un peu arquées; il est couvert de fines rides un peu obsolètes, l’espace
entre les carènes et le bord légèrement verdâtre.
Ecusson noir en avant verdàtre en arrière.
Elytres ayant leur plus grande largeur aux épaules, de là rétrécies en
ligne un peu courbe jusqu’à l'extrémité où elles sont arrondies avec une très-
petite échancrure externe ; bande transversale médiane assez étroite, légè-
rement arquée, à concavité postérieure ; toutes les parties vertes couvertes
188 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE
d'une fine pubescence blanchâtre caduque; la ponctuation générale est fine
partout.
Dessous noir verdàtre ; pattes un peu plus vertes; mentonnière échan-
crée au milieu ; abdomen déhordant à peine les élytres, son premier segment
garni de deux très-petits tubercules.
Observation. — J'aurais dû mettre cette espèce à coté de l'A. Vuleanus
avec lequel elle a le plus d'affinité, mais n'ayant saisi ses rapports qu’en la
décrivant, il était trop tard pour la faire figurer à sa véritable place au
tableau.
244. — A. Funesuis, H. Deyr. 1. Arrow, N. Guinée (Dorey).
Long. # 213, larg. 4 174 mili.
Noir; front verdâtre Œ, bronzé © ; élytres couvertes d'une fine pubescence gri-
sätre interrompue en arrière du milieu par une bande noire, extrémité de même
couleur ; pattes dorées G', bronzé doré Q.
Téte creusée sur l'ocaiput , le vertex et l'occiput ©; front plan et
mat c', un peu bombé en arrière, légèrement brillant, un peu rugueux et
ridé ©.
Prothorax parallèle, sub-cylindrique, un peu enfoncé sur le disque pos-
térieur, légèrement creusé latéralement en avant et en dedans des carènes
latérales ; celles-ci légèrement bronzées, longues et un peu onduleuses, peu
éloignées du bord ; il est couvert de rides et d’une fine ponctuation.
Elytres très-légèrement, plus étroites au milieu qu'aux épaules, médio-
crement rétrécies en arrière, chacune arrondie un peu anguleusement au
bout et finement denticulée, les dents remontant un peu sur les bords laté-
raux jusqu'à un léger sinus; elles sont finement rugueuses, ridées trans-
versalement en avant, un peu plus lisses en arrière; partie pubescente
située entre la bande noire et l'extremité, formant une tache transversale
qui n’atteint pas les bords latéraux.
Dessous noir bronzé, assez ponctué, pattes presque lisses; mentonnière
tronquée sub-échancrée en avant.
245. — A. CarBonanrius, H. Deyr. 1. Céram.
Long. 5, larg. 4 113 mill.
Noir; élytres traversées en arrière par une large bande de poils blanchâtres un peu
concave en avant, une pelite tache semblable placée derrière l'écusson.
Voisin du précédent mais légérement plus robuste.
2
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 189
Tète noire, peu brillante, creusée et sillonnée sur le vertex et l'occiput ;
front un peu convexe en arrière, finement sillonné au milieu, ayant quelques
petits points et rides obsolètes.
Prothorax subparallèle, très-légèrement déprimé sur le disque près de
la base, couvert de fines rides transversales ; carènes latérales très-longues,
droites en arrière, légèrement et obtusement anguleuses au milieu.
Elytres parallèles en avant, rétrécies en ligne un peu courbe en arrière,
sinuées avant l'extrémité, séparément arrondies et finement denticulées au
bout ; finement rugueuses ; bande transversale commençant un peu après le
milieu de leur longueur.
Dessous entièrement noir; abdomen débordant légèrement les élytres ;
mentonnière tronquée en avant.
246. — A. Discicozus, H. Deyr. Bornéo.
Long. # 112, larg. 4 114 mill.
Bronxé-verdätre doré sur la tête, la moitié suturale «intérieure des élytres et le
dessous du corps ; disque du prothorux bleu ; moitié postérieure et côtés antérieurs des
élytres bruns; partie bronxée de ces dernières couverte d'une pubescence jaune en
avant, blanche et s'étendant transversalement au milieu ; une petite tache suturale,
de cette dernière couleur, à l'extrémité.
Tête un peu creusée et sillonnée sur le vertex ; front légerement bombe
en arrière, assez fortement ridé et ponctué.
Prothorax très-légèrement arrondi sur les côtés, un peu déprimé trans-
versalement en arrière, couvert de rides courbes, obsolètes, entremêlées de
lignes de points; bords cuivreux ; carènes moyennes, très-courbes en avant,
droites en arrière.
Elytres parallèles en avant, assez brusquement rétrécies en ligne courbe
en arrière, Conjointement arrondies et finement denticulées à l'extrémité,
aplanies dans leur moitié suturale ; pubescence antérieure dépassant légère-
ment le milieu en arrière.
Dessous bronzé, assez ponctué ; mentonniere entière.
247. — A. Binamarus, H. Devr. Bornéo.
Long. 5, larg. 4 112 mill.
Bronxé grisätre ; occiput el vertex, prothorax el hiers postérieur des élytres bronzé
cuivreux, les dernières ornées d’un dessin grisâtre villeux.
Tète un peu dorée, tres-peu creusée, légèrement sillonnée au milieu ; front
? , [e)
190 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
presque plan, à peine sillonné au milieu, couvert, en avant de quelques
points peu serrés, en arrière de fines rides.
Prothorax assez allongé, à peine visiblement élargi en avant, fortement
creusé en gouttières en-dedans des carënes latérales, celles-ci très-petites,
légèrement arquées, très-rapprochées du bord; couvert de rides et de
points avec quelques très-petits et fins poils blanchâtres sur les côtés pos-
térieurs.
Elytres parallèles, assez rétrécies en arrière, séparément arrondies à
l'extrémité, finement rugueuses, un peu déprimées, la suture finement
relevée; leur dessin formé de petits poils légers consiste en : une bande
suturale qui envahit les épaules en avant, se rétrécit un peu de là jusqu'au
milieu et envoie de chaque côté, en arrière de lui, un large rameau trans-
versal un peu en lunule à concavité antérieure; extrémité suturale ayant
une tache oblongue semblable.
Dessous bronzé sombre, finement pubescent ; pattes légèrement dorées,
plus fortement ponctuées que le corps; côtés du prothorax blanes villeux et
pulvérulents ; abdomen débordant médiocrement les élytres.
248. — A. Gurruzatus, H. Deyr. /. Batchian.
Long. 5 112, larg. 1 315 mill. s
Bronxé sombre; élytres ornées chacune de trois petites taches pilifères jaunâtres,
la première dans l'impression basilaire, la seconde avant le milieu à une petite
distance de la suture, la troisième aux trois quarts de la longueur, légèrement plus
sulurale.
Fete un peu cuivreuse, largement et à peine creusée sur le vertex, sil-
lonnée en cet endroit; front presque plan avec un point enfoncé peu marqué
au milleu, couvert d'assez grosses rides ponctuées.
Prothorax légèrement élargi et arrondi en avant, droit sur les côtés,
couvert de fines rides transversales, ayant un aspect légèrement cuivreux
sombre ; carènes latérales courtes, trés-courbes, confondues avec le fond
en avant.
Elytres très-légèrement plus larges que le prothorax, parallèles en avant,
rétrécies en ligne courbe en arrière, anguleusement arrondies à l'extrémité,
fortement rugueuses, un peu déprimées près de la suture, celle-ci finement
relevée ; taches légèrement impressionnées.
Dessous finement ponctué, finement pubescent; mentonnière largement
tronquée ; abdomen débordant à peine les élytres.
TI
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 191
249. — A. ParazzeLus, H. Deyr. /. Morty.
Long, 4 213, larg. À mill.
Etroit, parallèle, bronxé; élytres ornées chacune de trois petites laches pilifères
grisälres el peu apparentes.
Téte fortement excavée sur le vertex, les bords de l’excavation un peu
relevés près des yeux; front bleuàtre, très-bombé, légèrement sillonné au
milieu, lisse, ayant seulement quelques petits points éparts; épistome et
antennes bronzé-verdâtres.
Prothorax subparallèle fortement sillonné en gouttières en-dedans des
carènes latérales; disque parcouru dans toute sa longueur par une large
dépression, eriblé de points allongés très-serrés en arrière, plus faibles et
plus écartésenavant ; carènes moyennes, assez élevées et tranchantes, obtu-
sément anguleuses au milieu.
Elytres parallèles en avant, à peine sensiblement élargies au milieu,
médiocrement rétrécies en arrière, arrondies à l'extrémité ; fortement im-
pressionées à la base, leur bord antérieur finement relevé; fortement
déprimées le long de la suture, celle-ci finement relevée ; criblées en avant
d'une ponctuation qui s'affaiblit un peu en arrière; les taches pilifères
situées : près de l’écusson, au milieu et aux trois quarts de la longueur dans
la dépression suturale.
Dessous bronzé verdâtre sombre, densément ponctué; pattes presque
lisses, légèrement plus claires; abdomen débordant à peine les élytres;
mentonnière tronquée en avant.
250. — A. Sus-rrirascIATUS, H. Deyr. 1. Mysole, N. Guinée.
Long. 3 113, larg. #15 mill.
Bronxé plus ou moins doré sur le prothorax et le dessous; front bleu ; élytres
bronxées, ornées chacune par trois taches de petits poils blanchâtres qui forment
avec leur voisine des bandes transversales.
Téte fortement excavée sur le vertex et l'occiput; front bleu brillant,
n'ayant que quelques points épars, garni en avant d'une épaisse pubes-
cence jaune doré ; occiput, vertex et antennes bronzés.
Prothorax court, parallèle, légèrement globuleux en avant, fortement
déprimé en gouttière dans sa moitié postérieure, plus fortement creusé sur
les côtés antérieurs en dedans des carènes; brillant, très-éparsement pone-
-
192 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
tué en avant, plus densément et plus fortement ponctué dans les sillons et
dépressions, ayant une petite bande lisse et élevée de chaque côté le long de la
base ; carènes latérales assez longues, tranchantes, très-rapprochées du bord.
Elytres subparallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, ar-
rondies séparément à l'extrémité, assez fortement impressionnées à la base;
suture finement élevée dans toute sa longueur; taches situées : au quart, à
la moitié et aux trois quarts de la longueur, parfois un peu effacées.
Dessous brillant, bronzé assez sombre, peu densément ponctué; pattes un
peu dorées, presque lisses ; cuisses postérieures renflées; mentonnière sub-
verticale, assez échrancrée au milieu ; abdomen dépassant à peine sensible-
ment les élytres.
291. — A. AmeraysricoLuiS, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 3 413, larg. #(5 mill.
Tête et prothorax d'un beau violet brillant; élytres bronxées, parcourues dans
toute leur longueur par deux larges bandes de petits poils blanchätres.
Voisin du précédent, n’en différant que par la couleur et la pubescence.
Dessous brillant, entièrement vert noirâtre.
252. — A. Varipus, H. Deyr. Célèbes (Menado).
Long. 11, larg. 3 113 mill.
tobuste, vert sombre à reflets cuivreux légers; front rouge cuivreux : côtés du
prothorax et dessous du corps vert doré brillant.
l'été un peu bombée et sillonnée sur le front et le vertex, criblée de rides
écailleuses transversales, dorée près de l’épistome, euivreuse sur le front,
noir Cuivreux en arrière.
Prothorax très-légèrement rétréci en avant, largement creusé en gout-
tières obliques de chaque côté en avant des carènes latérales, celles-ci
médiocres, très-rapprochées et confondues avec le bord en avant, très-
écartées et fortement courbées en arrière; couvert partout de fines rides
serrées et subtransversales.
Elytres rétrécies en ligne courbe onduleuse, à commencer un peu en
arrière des épaules, étroitement arrondies séparément et finement denticu-
lées à l'extrémité, assez impressionnées à la base avec quelques petits poils
jaunes dans les impressions; elles sont vert sombre à la base, cuivreux
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 193
bronzé en arrière, finement rugueuses partout et d’un aspect un peu velouté
plus prononcé en avant.
Dessous brillant, densément ponctué et ridé, à peine un peu pubescent ;
abdomen débordant notablement les élytres, son bord supérieur maculé de
jaune villeux ; mentonnière assez grande, entière.
253. — A. Osscurus, H. Deyr. {. Batchian.
Long. 6 à 7 112, larg. 1 3j à 2 114 mill.
Vert sombre bleuütre, dessous vert plombé clair.
Tête (vue d’en haut) formantunarce de cercle régulier en avant, par suite
du peu de relief des yeux; vertex déprimé, sillonné finement ainsi que le
front, ce dernier plan, un peu enfoncé au milieu antérieur sur le sillon;
peu brillante, couverte de rides rugueuses, de la couleur du dessous.
Prothorax parallèle, un peu rétréci en avant, légèrement sillonné devant
et le long des carènes latérales ; celles-ci assez courtes, très-arquées et éloi-
gnées du bord, leur extrémité antérieure confondue avec le fond bien avant
de toucher le bord; couvert de fines rides rugueuses.
Elytres subparallèles en avant, assez rétrécies en arrière, séparément et
un peu anguleusement arrondies à l'extrémité, largement impressionnées à
la base, fortement rugueuses; la suture finement relevée seulement en
arrière.
Dessous finement et densément ponctué, ayant une pubescence grisâtre
peu apparente; mentonnière tronquée en avant; abdomen débordant à
peine les élytres
254. — A. CHaryseus, H. Deyr. 7. Mysole, N. Guinée (Dorey).
Long. 5, larg. 4 4112 mill.
Bleu terne assez foncé; front cuivreux terne: élytres ayant à leur base une im-
pression triangulaire conimune entourant l'écusson.
Téte fortement sillonnée sur le vertex; front plan, tres-légèrement et
finement sillonné au milieu, mat (très-finement ruguleux), traversé par de
larges rides ponctuées.
Prothorax très-légèrement élargi au milieu, un peu sillonné en gout-
tieresen avant des carènes latérales ; celles-ci assez longues, en arc de cercle
touchant le bord en avant, médiocrement écartées et plus courbées en
arrière ; couvert de rides transversales peu profondes.
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII. 25
194 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres parallèles en avant, rétrécies en arrière, arrondies un peu car-
rément et finement denticulées à l'extrémité, légèrement déprimées dans
leur moitié suturale antérieure, la suture finement relevée en arrière; un
peu luisantes, couvertes de fines rides transversales un peu obsolètes en
arrière ; à l’aide d'une forte loupe ont voit qu'elles ont une tres-fine pubes-
cence assez écartée.
Dessous noirûtre, assez finement et densément ponctué; pattes lisses,
cuisses postérieures renflées, un peu cuivreuses, dorées sur leur face supé-
rieure.
255. — A. Tricocor, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. # 112, larg. 4 173 mill.
Tête verte, male; prothorax cuivreux-violacé sur le disque, doré sur les côles ;
élytres d'un assez beau bleu foncé ; dessous bronxé-noirâtre, pattes bronxé-dorés.
Très-voisin du précédent, n’en diffèrant que par l'extrémité des élytres
très-légèrement élargie et par les couleurs.
256. — A. Miseramilis, H. Deyr. {. Makian.
Long. 6, larg. 1 2/3 mill.
Bronxé sombre, lêle verte, dessous bronxé au milieu, doré sur les cûlés, pattes
verles.
Tête légèrement bombée en arrière, très-finement sillonnée sur le vertex,
à peine visiblement sillonnée sur le front, finement rugueuse, vert clair en
avant, bleuâtre au milieu, noire en arrière.
Prothorax court, parallèle, subcylindrique, couvert de très-fines rides
transversales ; côtés antérieurs un peu dorés; carênes latérales très-courtes,
postérieures, peu visibles, effacées en avant.
Elytres parallèles, rétrécies en arrière, arrondies à l'extrémité, non
déprimées au milieu, légèrement impressionnées à la base, finement ru-
gueuses partout; suture finement relevée dans son tiers postérieur.
Dessous un peu brillant, peu fortement ponctué ; abdomen débordant un
peu les élytres; mentonnière très-légèrement tronquée en avant.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 195
157. — A. Arsozarus, H. Deyr. Singapoor.
Long. 7 114, larg. À 3j4 mill.
Bleu-verdätre en avant, bleu assex fonc éen arrière, ayant une bande pubescente
subsuturale peu apparente sur les élytres; dessous couvert d'une pubescence blanche
abondante sur les côtés de la poitrineet du prothorax.
Tête étroite, largement sillonnée sur le vertex; front plan, verdàtre,
rugueusement ponctué, garni d'une pubescence peu visible si ce n’est le
long des yeux et près de l'épistome.
Protherax parallèle en avant, un peu rétréei à la base, sillonné forte-
ment et obliquement en avant des carènes latérales, celles-ci assez courtes,
peu éloignées du bord, droites en arrière ; couvert de fines rides onduleuses
subtransversales ; disque vert sombre, côtés légèrement plus clairs.
Elytres rétrécies en ligne légèrement courbe à partir des épaules, à peine
élargies au milieu, arrondies anguleusement et finement denticulées à l’ex-
trémité, droites, impressionnées à la base, déprimées le long de la suture,
surtout en arrière, la dernière finement relevée dans cette région; elles sont
ruguleuses partout, la bande villeuse occupant la dépression suturale,
visible seulement sous un certain jour.
Dessous vert bronzé, assez densément ponctué, ayant une villosité géné-
rale blanchâtre peu visible sauf sur les côtés antérieurs ; pattes ponctuées ;
mentonnière légèrement échancrée; abdomen débordant très-légèrement les
élytres, muni de deux petits tubereules lisses bien prononcés et très-rap-
prochés, situés sur le bord du premier segment abdominal chez le Gf.
>
258. — A. Nicro-vioraceus, H. Deyr. /. Waigiou et Arrow.
Long. 5, larg. 1 1j mill.
Noir à reflets violacés plus apparents que la couleur foncière ; une petite plaque
lisse de chaque côté de la base du prothorax; dessous bronxé, pattes cuivreuses.
Tête étroite, fortement creusée sur le vertex et l’occiput; front bombe,
fortement sillonné au milieu, lisse avec quelques points enfoncés assez
écartés, violet chez le G°? vert chez la Q?
Prothorax profondément sillonné en avant des carènes latérales, déprimé
sur les côtés internes de celles-ci et sur le disque antérieur, enfoncé sur le
postérieur au milieu de la base, cet enfoncement flanqué en arrière de deux
plaques lisses subtriangulaires appuyées sur la base; carènes latérales très
196 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE,
en relief, grandes, régulièrement arquées, peu rapprochées du bord; sa
ponctuation est assez fine et écartée sur le disque, plus grosse et plus serrée
dans les endroits déprimés
Elytres allongées, légèrement arquées, subparallèles en avant, rétrécies
en ligne un peu courbe en arrière, un peu angulairement arrondies à
l'extrémité, impressionnées fortement à la base, déprimées le long de la
suture; elles sont couvertes d’une ponctuation médiocrement serrée et les
dépressions suturales garnies de bandes de poils blanchätres peu serrés ;
ces bandes souvent absentes en partie.
Dessous assez ponctué, surtout sur la poitrine et les premiers segments
abdominaux ; cuisses un peu plus lisses, les postérieures un peu renflées ;
mentonnière courte, très-largement échancre; abdomen débordant tres-
légèrement les élyires.
Observation. — J'aurais dû arranger mon tableau de manière à ne pas
éloigner cette espèce des À. Sub-trifasciatus et Amethysticollis, avec
lesquels elle a de grands rapports, mais je me suis aperçu trop tard de ses
affinités.
259. — A. PLresesus, H. Deyr. Sumatra.
Long. 5 113, larg. 1 172 mill.
Noir, fortement chagriné rugueux; suture garnie d'une étroite vordure pubes-
cente, blanchâtre et peu apparente, s'élargissant un peu en arrière du milieu.
Tête bronzée, à peine bombée, non sillonnée, criblée de gros points très-
serrés.
Prothorax subparallèle, légèrement rétréci et arrondi aux angles anté-
rieurs, déprimé largement sur le disque postérieur, un pen creusé en
gouttières obliques en avant des carènes latérales, celles-ci moyennes, très-
fines, peu en relief, régulièrement arquées; couvert de rides creuses et
serrées ; les angles antérieurs et les bords latéraux sont légèrement bronzé-
verdâtres.
Elytres assez convexes, un peu arquées, parallèles en avant, rétrécies
en arrière, arrondies à l'extrémité, un peu impressionnées à la base, légè.
rement déprimées le long de la suture, ceite dernière très-peu et très-
finement en relief en arrière; elles sont très-fortement chagrinées, leur
rugosité imitant la peau de requin; suture pubescente dans ses deux tiers
postérieurs.
Dessous bronzé sombre, densément ponctué, pattes un peu verdàtres ;
abdomen débordant légèrement les élytres au milieu ; mentonnière entière.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 197
260. — A. Æxsozus, H. Deyr. I. Céram et Florès.
Long. 7 112, larg. 2 mill.
Entièrement bronzé légèrement verdâtre; têle légèrement dorée ou rouge cui-
vreux ; élytres couvertes d'une fine pubescence blanc-jaunâtre.
Tête à peine convexe, parcourue par un très-léger sillon interrompu sur
le milieu du front, un peu plus marqué sur le- vertex; fortement rugueuse
par suite de fortes rides transversales ponctuées ; front légèrement aplani.
Prothorax à peine sensiblement renflé au milieu, légèrement et étroite-
ment déprimé le long du disque, un peu creusé obliquement en gouttières
sur les côtés, légèrement déprimé transversalement en arrière du milieu ;
couvert de rides ponctuées et serrées subtransversales; ses carènes latérales
assez grandes, fortement arquées.
Elytres subparallèles en avant, pourtant plus étroites au milieu qu'aux
épaules, rétrécies en arrière, étroitement arrondies à l'extrémité; planes
en avant le long de la suture, déprimées en arrière, suture finement re-
levée en cet endroit; finement rugueuses; la pubescence voilant légère-
ment la couleur foneièrc.
Dessous semblant obsolètement écailleux; pattes plus lisses et plus bril-
lantes; abdomen débordant un peu les élytres; mentonnière légèrement
échancrée au milieu.
L'exemplaire de Céram a la tète cuivreuse et le prothorax notablement
plus bronzé-cuivreux que les élytres.
‘261. — A. Graciuis, H. Deyr. 1. Makian.
Long. #, larg. 4 mill.
Etroit et allongé, bronxé verdâtre clair; élytres couvertes d'une fine pubescence
jaunûlre peu serrée.
Tête largement déprimée sur le vertex, côtés de celui-ci un peu élevés
près des yeux; front vert, mat avec quelques très-petits points épars et
quelques petits poils jaunes près de l'épistome.
Prothorax allongé, très-légèrement renflé et un peu arrondi sur les
côtés, ceux-ci creusés en gouttières en dedans des carènes latérales, ces
dernières très-longues, légèrement arquées, rapprochés du bord; disque à
peine déprimé au milieu de la base; couvert de rides onduleuses un peu
rugueuses.
198 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres rétrécies en ligne courbe à partir des épaules, arrondies séparé-
ment à l'extrémité, légèrement déprimées au milieu le long de la suture,
celle;ci très-peu relevée; elles sont rugueusement ridées transversalement.
Dessous bronzé sombre un peu bleuâtre, pattes plus vertes; mentonnière
largement et légèrement échancrée; abdomen débordant un peu les élytres
au milieu.
262. — A. Purizzus, H. Deyr. 1. Florès.
Long. 4 114, larg. 1 mill.
Etroit el allongé, bronxé grisâtre ; élytres couvertes d'une fine pubescence blanc-
grisûtre.
Voisin du précédent.
Tête bronzé sombre, de mème forme, légèrement plus creuse sur levertex,
finement ridée et un peu rugueuse.
Prothorax très-légèrement élargi sur les côtés antérieurs ; semblable pour
le reste.
Elytres de mème forme, un peu plus finement rugueuses.
Dessous semblable, pattes un peu plus jaunûtres, mentonniere entière.
263. — A. Paurer, H. Deyr. {. Morty.
Long. # 112, larg. 4 116 mill.
Etroit et allongé, bronxé grisâtre ; prothorax et tête sombres ; élytres arrondies et
finement denticulées à l'extrémité avec une petite dent un peu plus longue, couvertes
chacune dans leurs deux tiers suturaux d'une fine pubescence blanchâtre ; palles
assez lisses bronxé doré.
Voisin du précédent mais bien différent, par la couleur de l'occiput et
du prothorax, par lesrides du dernier qui sont plus larges et plus obsolètes,
et la dépression postérieure moins apparente ; par les élytres dont la gra-
nulation est sensiblement plus forte et la pubescence n’envahit pas
les bords, dont la terminaison est aussi un peu differente ; enfin par les pattes
plus lisses et plus dorées.
264. — A. Hyrocrirus, H. Deyr. 1. Batchian.
Long. # 11, larg. # 114 mill.
Bronxé ; élytres assez largement arrondies à l'extrémité, couvertes d'une fine pu-
bescence blanchätre; tête et partie antérieure des cuisses bleuâtres chex le CE
Voisin du précédent mais un peu moins grèle.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 199
Tête creusée sur le vertex, les bords de celui-ci un peu relevés près des
yeux ; front plan, mat chez le G', finement ponctué chez la Q et d'un bronzé
sombre.
Prothorax subparallèle, un peu enfoncé au milieu du disque postérieur,
légèrement creusé en gouttières obliques en avant des carènes latérales,
celles-ei longues, obtusément anguleuses au milieu, touchant le bord à leurs
deux extrémités, assez éloignées de lui au milieu ; il est couvert de grosses
rides ponctuées ; sa couleur est un peu plus foncée chez la Q.
Elytres parallèles en avant, rétrécies en arrière, séparément arrondies
(plus largement que les trois précédents) à l'extrémité.
Dessous peu ponctué, pattes presque lisses, mentonnière entière.
265. — A. Perniciosus, H. Deyr. Bornéo.
Long. #, larg. 1 44 mill.
Bronxé; élytres couvertes d'une fie pubescence grisâtre, munies de chaque côté
d'une fine carêne longitudinale partant de l'épaule et longeant le bord jusqu'à
l'extrémité.
Tête déprimée sur le vertex, très-légèrement creusée au milieu de ce
dernier; front verdâtre, mat, ayant quelques points épars et quelques petits
poils jaunes près de l'épistome.
Prothorax un peu rétréei vers la base, légèrement arrondi sur les côtés
antérieurs, creusé en gouttières sur le côté interne des carènes latérales, à
peine déprimé transversalement vers la base, couvert de rides onduleuses
un peu rugueuses ; carènes assez longues, régulièrement arquées, touchant
le bord latéral à leurs deux extrémités.
Elytres un peu larges, parallèles en avant, rétrécies en arrière, carré-
ment arrondies à l'extrémité, légèrement aplanies en-dessus, impressionnées
à la base, obsolètement ruguleuses; carènes latérales assez fortes et droites
en avant, se rapprochant du bord au milieu, moins en relief en arrière.
Dessous à ponctuation écartée ; abdomen ne débordant pas sensiblement
les élytres ; pattes presque lisses, légèrement dorées.
266. — A. Impopucaris, H. Deyr. Bornéo.
Long. %, larg. 1 1j mill.
Bronxé, rugueux; tête et prothorax bronzé un peu cuivreux ; dessous bronzé
légèrement doré; moitié suturale des élytres occupée par une pubescence blanchätre
peu serrée.
Tête criblée de gros points, finement et très-legèrement sillonnée sur le
200 BÜUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
vertex et l'occiput; front cuivreux; antennes dorées dans leur moitié ba-
silaire.
Prothorax droit sur les côtés, tres-légèrement rétréci aux angles anté-
rieurs, couvert de très-grosses rides subtransversales et rugueuses ; carênes
latérales très-petites, très-arquées, fines et peu visibles.
Ecusson ayant une légère teinte verdâtre.
Elytres subparallèles en avant, pourtant un peu plus larges aux épaules
qu'au milieu, rétrécies en arrière, étroitement arrondies séparément à
l'extrémité, assez convèxes, à peine un peu enfoncées sur la suture, cou-
vertes de rugosités leur donnant l'aspect de peau de requin; la
pubescence prend un peu en-dedans des épaules et finit en pointe à l’extré-
mité suturale.
Dessous assez fortement et peu densément ponctué ; mentonnière entiere.
267. — A. Distincrus, H. Deyr. Bornéo.
Long. #, larg. 4 143 mill.
Bronxé ; lêle verte ; prothorax et pattes bronzé verdâtre ; élytres bronxé clair, cou-
vertes, moins les bords latéraux, d'une fine pubescence grisûâtre.
Un peu moins large et moins robuste que le précédent.
Tête criblée de gros points serrés, front plan.
Prothorax court, un peu élargi sur les côtés antérieurs, légèrement en-
foncé au milieu vers la base, couvert de grosses rides subtransversales ;
carènes assez petites, peu arquées, très-rapprochées du bord.
Elytres parallèles en avant, assez brusquement rétrécies en arrière,
arrondies subconjointement à l'extrémité, tres-légèrement enfoncées le long
de la suture, un peu impressionnées à la base, plus finement granuleuses
que chez le précédent, leur pubescence peu serrée.
Dessous et pattes finement ponctués; mentonnière entiere.
268. — A. CarysocaLoris, H. Deyr. {. Bourou.
Long. 4, larg. 34 mill.
Atlongé, subcylindrique, vert-doré; élytres carrément arrondies à l'extrémité
avec deux ou trois très-petites dents aiquës.
Tete sillonnée sur le vertex; front plan, vert, criblé de gros points assez
espacés.
Prothorax parallèle, à peine déprimé sur le lobe médian basilaire, un
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. ‘ 201
peu enfoncé sur les côtés antérieurs, couvert de grosses rides peu profondes et
ponctuées; carènes latérales petites, très-fines, peu visibles, subparallèles
au bord duquel elles sont assez rapprochées.
Ecusson étroit triangulaire, non élargi en avant.
Elytres allongées, médiocrement rétrécies en arrière, très-légèrement
aplanies le long de la suture, traversées par de fines rides peu profondes
et espacées, très-obsolètement rugueuses, c'est-à-dire que, à part leur écar-
tement, les rugosités sont analogues à celles des autres espèces quant à la
forme, mais ici avec un relief peu prononcé; leur villosité est aussi très-
écartée et peu apparente.
Dessous vert doré, très-peu ponctué sur l'abdomen, pattes vertes; men-
tonnière très-courte, échancrée au milieu ; abdomen débordant légerement
les élytres.
269. — A. Marmoreus, H. Deyr. 1. Mysole et Batchian.
Long. 7 à 8, larg. 2 4j4 à 2 472 mill.
Robuste; tête verte ou bronxée; prothorax bronzé plus ou moins foncé; élytres
noir verdûâtre, marbrées de taches grisûtres, villeuses.
Tete grosse, vertex parcouru par un large sillon à bords déclives ; front
brillant, plan, légèrement inégal, un peu enfoncé et densément ponctué près
de l’épistome et entre deux petites plaques lisses situées en avant, ridé ru-
gueusement en arrière; vertex et occiput finement ridés longitudinalement.
Prothorax luisant, légèrement rétréci d’arrière en avant, droit sur les
côtés, un pen enfoncé sur l’avant et sur l'arrière du disque, assez élevé
transversalement au milieu, creusé subtransversalement en gouttières sur
les côtés au niveau de l’élévation médiane, couvert de très-fines ridestransver-
sales assez espacées et d’une fine ponctuation peu serrée; carènes latérales
en tiers de cercles en arrière, parallèles au bord et très-rapprochées de lui
en avant.
Elytres arquées légèrement, parallèles en avant, assez rétrécies en
arrière, arrondies un peu anguleusement et séparément à l'extrémité, légè-
rement aplanies dans leur moitié suturale, faiblement impressionnées à la
base, semblant couvertes de très-minces et petites écailles, comme une peau
de serpent, ornées d’un certain nombre de petites taches villeuses, grisätres,
mal limitées, dont deux plus grandes, obliques et subsuturales situées un peu
avant l'extrémité, quelques autres un peu plus antérieures formant un simu-
lacre de bande transversale irrégulière; suture peu et finement élevée en
arrière.
ANNALES SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. VI, 26
202 . BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessous bronzé-verdâtre sombre, un peu luisant, finement ridé et ponc-
tué; abdomen débordant assez les élytres; mentonnière grande et entière.
Cette espèce est très-voisine de l'A. Occipitalis Gory (1) qui se trouve
à Manille, mais elle s'en distingue : par le vertex plus plan, les rides-striées
de la tête et du prothorax beaucoup plus fines, enfin par les taches des
élytres, qui sont ici de la couleur foncière dessous la villosité, tandis qu’elles
sont beaucoup plus claires chez l'espèce des Philippines.
270. — A. GraTiosus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 5 112, larg. 1 23 mill.
Vert sombre; prothorax vert clair, profondément et largement déprimé sur le
disque; élytres ornées d'une large bande en arrière, de trois points disposés en
triangle en avant et d'une petite tache apicale formés par une fine pubescence blan-
châtre.
Téte bleuâtre en arrière, bronzée en avant, finement sillonnée de l'épis-
tome à l'occiput ; front très-bombé, profondément sillonné, couvert de points
enfoncés légèrement espacés et réguliers; vertex allongé, déprimé, couvert
de fines rides longitudinales; une fine villosité lanugineuse et clairsemée
la couvre entièrement.
Prothorax en carré transversal; disque profondément et largement dé-
primé surtout en arrière; côtés légèrement impressionnés en avant des
carènes latérales; celles-ci moyennes, droites en arrière, courbées en avant
où elles ne touchent pas le bord, médiocrement écartées de ce dernier; il
est couvert d'assez fortes rides peu serrées avec quelques fins poils clair semés.
Elytres parallèles en avant, assez brusquement rétrécies en arrière,
arrondies subconjointement et finement denticulées à l'extrémité, médiocre-
ment impressionnées à la base, déprimées légèrement le long de la suture,
celle-ci relevée assez notablement dans ses deux tiers postérieurs; fortement
rugueuses et ridées en avant, plus lisses en arrière, couvertes d'une fine
vestiture peu visible noire, et ornées du dessin blanchâtre suivant : en
avant trois petites taches rondes dont la première suturale derrière l'écusson,
et les deux autres en arrière sur le disque de chacune, formant ainsi un
triangle régulier dont la suture est le faite; un peu en arrière du milieu
une large bande transversale ne touchant pas les bords, enfin à l'extrémité
une tache commune en pointe sur la suture.
Dessous brillant, peu densément ponctué, finement et éparsement vil-
(1) Dont la figure par parenthèse est assez mauvaise.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 203
leux ; pattes lisses; mentonnière entière ; abdomen débordant sensiblement
les élytres, bords supérieurs du premier segment blanc villeux.
271. — A. Coxcavus, H. Deyr. N. Guinée.
Long. 3 213, larg. 4,114 mill.
Brun, disque du prothorax déprimé en une fossette oblongo-ovalaire ; élytres
traversées par trois bandes maculifères d'une pubescence grisâtre ; épaules forte-
ment carênées latéralement.
Téte creusée sur le vertex ; front d’un cuivreux violacé très-bombé, lisse
avec quelques très-petits points espacés.
Prothorax légèrement cuivreux sombre, subparallèle, déprimé sur les
côtes ; dépression discale plus creuse en arrière qu'en avant, ses bords for-
mant deux larges côtes arrondies lisses près de la base; il est couvert d’une
ponctuation, rugueuse dans les dépressions, plus fine et plus écartée sur
les parties en relief; carènes latérales très-en relief, tranchantes, arquées
légèrement, assez éloignées du bord en avant, pire rapprochées en arrière.
Ecusson bronzé-doré.
Elytres parallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, large-
ment arrondies séparément à l'extrémité et non denticulées, transversale-
ment impressionnées à la base, étroitement déprimées le long de la suture,
celle-ci notablement élevées; elles sont criblées d’une ponctuation un peu
allongée, serrée surtout à la base; les bandes grises formées de macules et
situées au quart, à la moitié et aux trois quarts, la première parfois réduite
à une tache suturale.
Dessous noir fortement ponctué; pattes plus lisses, un peu bronzées;
mentonnière tronquée en avant, abdomen débordant légèrement les élytres.
272. — A. Preriosus, H. Deyr. 1. Batchian.
Long. 4 à 5, larg. 1 113 à 4 2[3 mill.
Noir violucé; tête, prothorax, écusson, trois taches ou bandes sur les élytres,
bord supérieur de l'abdomen et pattes d'un beau vert; une petile tache commune
dun blanc villeux, en arrière avant l'extrémité des élytres ; dessous noir bronzé.
%
Var. Noir violacé, écusson, épaules, bord supérieur de l'abdomen et genoux verts.
Tete enfoncée sur le vertex, celui-ci finement sillonné; front légère-
ment convexe, finement sillonné au milieu, criblé de rides transversales
ponctuées,
204 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax très-légèrement rétréci en avant, droit sur les côtés; disque
enfoncé plus fortement vers la base qu'en avant; côtés antérieurs un peu
creusés transversalement; carènes latérales peu en relief, médiocres,
droites en arrière, courbées et peu nettes en avant, prenant à la base,
s’éloignant un peu obliquement du bord, très-écartées de lui en avant; il
est couvert des grosses rides transversales ponctuées ; fossette discale noire
dans le fond, criblée de fines stries longitudinales.
Elytres ayant leur plus grande largeur aux épaules, rétrécies en ligne
courbe de celles-ei jusqu'à l'extrémité où elles sont conjointement et étroite-
ment arrondies; base occupée par une large impression commune; région
suturale déprimée en avant, enfoncée en arrière, suture finement relevée
dans cette dernière partie; sixième basilaire de la suture occupé par une
petite bande longitudinale verte; épaules occupées par une bande oblique
qui se prolonge sur le disque jusqu'à près de la moitié de la longueur où
elle se dilate un peu et est couverte par une petite tache villeuse peu appa-
rente ; tache commune suturale située aux quatre cinquièmes environ.
Messous et pattes fortement ponctués; abdomen débordant un peu les
élytres ; mentonmière largement tronquée en avant.
Chez la variété, qui est plus petite que le type, le noir a envahi le vert;
il est probable qu'il y a de nombreuses variations quant à la quantité domi-
nante de l’une ou l’autre couleur.
273. — A, Nicerrimus, H. Devyr. /. Mysole.
Long. 5 23, larg. 2 1{5 mill.
Noir profond, prothorax déprimé sur le disque, élytres ayant leur plus grande
argeur en arrière du milieu.
Tête déprimée et sillonnée sur le vertex ; front presque plan, légèrement
sillonné au milieu, plus fortement en avant qu’en arrière, criblé de très-
grosses rides transversales fortement ponctuées.
Prothorax légèrement rétréci en avant, déprimé sur le disque antérieur,
enfoncé en arrière vers la base, criblé de rides transversales onduleuses et
ponctuées, chagriné dans les dépressions discales ; carènes latérales courtes,
légèrement arquées, éloignées régulièrement du bord qu'elles ne tou-
chent pas. F
Elytres assez larges, un peu arquées, parallèles en avant, s'élargissant
légèrement après le milieu, rétrécies un peu brusquement en ligne courbe en
arrière, arrondies séparément à l'extrémité, aplanies au milieu sutural, la
suture finement relevée en arrière ; finement ruguleuses et couvertes d’une
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 205
pubescence noire peu visible, remplacée sur les côtés postérieurs par de la
pubescence grisâtre.
Dessous finement ponctué, garni d’une pubescence caduque grisâtre et
peu apparente; mentonnière tronquée; abdomen ne débordant pas les
élytres.
274. — A. Sururauis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 5 113, larg. 4 374 mill.
Dessus bronzé verdätre, tête cuivreuse, bords lutéraux du prothorax el dessous
bronxé doré ; moitié postérieure de la suture garnie d'une pubescence blanchätre.
Tête étroite en avant; yeux assez rapprochés en arrière, peu en relief ;
front un peu élargi de haut en bas, légèrement et largement sillonné ainsi
que le vertex, très-peu bombé, couvert d’une très-fine granulation peu
visible et d’une ponctuation moyenne, régulière et médiocrement écartée.
Prothorax assez convexe, parallèle en arrière, un peu rétréci et arrondi
en avant, déprimé en arrière du disque, couvert de fines rides transver-
sales un peu rugueuses ; carènes latérales droites en arrière, un peu inflé-
chies en avant, assez éloignées du bord.
Elytres légèrement arquées, subparallèles en avant, rétrécies en ligne
courbe en arrière, arrondies conjointement à l'extrémité, un peu impres-
sionnées à la base, légèrement aplanies en avant le long de la suture, un
peu enfoncées en arrière où cette dernière est très-finement relevée ;
couvertes de fines rugosités ressemblant à des écailles de lézard.
Dessous finement ponctué, couvert d'une fine et courte pubescence gri-
sâtre; mentonnière subtronquée ; abdomen débordant très-légèrement les
élytres.
275. — A. Camresrris, H. Deyr. Céram et Amboine.
Long. # 213, larg. 1 25 mill.
Bronxé, carèné aux épaules ; les élytres couvertes d'une très-fine pubescence qgri-
sâtre très-peu apparente.
Tête finement sillonnée de l’'épistome à l’occiput, finement ruguleuse,
parfois un peu verdâtre.
Prothorax un peu convexe, droit sur les côtés, un peu rétréci et arrondi
en avant, ovalairement enfoncé sur le disque postérieur (lenfoncement pro-
206 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
longé légèrement en avant par un faible aplatissement), couvert de fines
rides ponciuées transversales; carènes latérales très-grandes, droites en
arrière, s’éloignant assez brusquement du bord jusqu'au milieu, puis inflé-
chies et rejoignant le bord latéral antérieur en ligne courbe.
Elytres parallèles dans leurs deux tiers antérieurs, rétrécies en ligne
courbe en arrière, largement et conjointement arrondies à l’extrémité, très-
finement rugueuses; épaules carènées latéralement dans le cinquième envi-
ron de la longueur; suture relevée dans son quart postérieur.
Dessous ruguleux et légèrement pubescent; mentonnière tronquée;
abdomen débordant légèrement les élytres en arrière du milieu.
276. — A. SyLvesrtris, H. Deyr. /. Mysole.
Long. #, larg. 4 47 mill.
Noir; prothorax déprimé sur le disque, un peu enfoncé en arrière; élytres fine-
ment rugueuses, carênées aux épaules, couvertes d'une pubescence grise peu appa-
rente.
Voisin du précédent, en différant par la taille, la couleur, le prothorax,
dont les rides antérieures sont plus larges et plus lisses, la fossette discale
beaucoup plus basilaire et la partie antérieure du disque plus plane.
271. — A. Acresris, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 314, larg. 1 112 mill.
Large, bonté verdûtre, couvert d'une fine pubescence peu apparenté d'un
blanc jaunâtre.
Tête assez étroite, un peu déprimée sur le vertex; front bombé, très-
finement sillonné au milieu, lisse, ayant quelques petits points épars et
quelques très-fins poils.
Prothorax transversal, très-légèrement rétréei en avant; disque ayant
en arrière une fovéole arrondie; carènes latérales très-longues, rappro-
chées du bord, confondues avec lui en avant, légèrement coudées au
milieu ; il est couvert de rides écartées, semi-circulaires à concavité anté-
rieure.
Elytres parallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, large-
ment arrondies conjointement à l'extrémité, légèrement impressionnées à
la base, aplanies légèrement, carènées latéralement aux épaules dans le cin-
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. | 207
quième environ de leur longueur, finement rugueuses-écailleuses ; suture
finement et médioerement relevée dans ses deux tiers postérieurs.
Dessous vert-noirâtre luisant, obsolètement et peu densément ponctué ;
pattes lisses; cuisses postérieures un peu renflées; mentonnière entière ;
abdomen débordant un peu les élytres en arrière du milieu.
278. — A. Parvuzus, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3, larg. 34 mill.
Relativement étroit, bronxé noirâtre : élytres couvertes d'une pubescence jaune
roussätre.
Téte très-régulièrement arrondie de l'occiput à l'épistome, front étroit,
convexe, nullement sillonne.
Prothorax paralièle, légèrement arrondi aux angles antérieurs, déprimé
latéralement en dedans et près des carènes, légèrement creusé en fossette
arrondie au milieu de la base, couvert de très-fines rides semi-cireulaires
très-écartées et peu apparentes, garni d'une pubescence lanugineuse ana-
logue à celle des élytres mais moins serrée; carènes latérales très-longues,
très-rapprochées du bord, légèrement arquées.
Elytres parallèles, médiocrement rétrécies en arrière, arrondies séparé-
ment à l'extrémité, carènées latéralement aux épaules jusqu'à près de la
moitié de la longueur, occupées par une ponctuation écartée d’où sort la
pubescence; suture très-légèrement relevée dans ses deux tiers postérieurs.
Dessous noirâtre, brillant; abdomen à peine ponctué (les points et rides
très-écartés), débordant légèrement les élytres en arrière du milieu; poi-
trine plus fortement ponctuée, ayant une légère pubescence roussûtre;
mentonnière entière, presque horizontale, peu séparée du prosternum.
279. — A. MeLanarius, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 314, larg. 1 112 mill.
Bronxé noirâtre, couvert d'une pubescence grisâtre; têle et prothorax bronzé
légèrement plus clair : élytres ayant leur plus grande largeur au milieu.
Voisin de l'A. Agrestis mais bien distinct, plus étroit en avant.
Téte fortement déprimée et sillonnée sur le vertex et l'occiput; front
bombé, sillonné légèrement en avant, traversé par de grosses rides ; cou-
verte d’une pubescence lanugineuse éparse.
Prothorax un peu rétréci en avant, droit sur les côtés ; disque occupé
208 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
en arrière par une large dépression transversale, couvert de larges rides
semi-circulaires et d’une pubescence lanugineuse grisâtre ; carènes latérales
longues et légèrement arquées, rapprochées du bord.
Elytres très-fortement rétrécies dans leur moitié postérieure, conjointe-
ment et un peu carrément arrondies à l'extrémité, légèrement impression-
nées transversalement à la base, médiocrement carènées latéralement aux
épaules dans le septième environ de leur longueur, fortement rugueuses-
écailleuses et couvertes d’une pubescence grisätre plus apparente que sur
le prothorax.
Dessous noir, brillant, peu ponctué; pattes bronzé-verdâtres; abdomen
ne débordant pas sensiblement les élytres; mentonnière entière.
280. — A. UrrramarinaA, H. Deyr. Bornéo, Malacca.
Long. 5 314, larg. 4 415 mill.
D'un beau bleu d'outre-mer, n'ayant qu'une pubescence noire visible seulement à
la loupe et sous un certain jour.
Fete un peu plus claire que le corps, parcourue de l'épistome à l'occiput
par un large sillon peu profond, couverte de grosses rides, transversales sur
le front, longitudinales en arriere.
Prothorax légèrement rétréci d'arrière en avant, couvert de rides
arquées (à concavité antérieure) plas serrées en avant qu'en arrière;
carènes latérales très-petites, arquées, assez rapprochées du bord en avant,
peu apparentes.
ilylres arquées, parallèles en avant, peu rétrécies en arriere, largement
arrondies conjointement et finement denticulées à l'extrémité, étroitement
et médiocrement impressionnées à la base, un peu déprimées derrière
l'écusson, un peu enfoncées en arrière le long de la suture, celle-ci fine-
ment relevée dans cette partie; elles sont un peu obsolètement rugueuses-
écailleuses et faiblement ridées transversalement en avant.
Dessous brillant, bleu légèrement verdûtre, assez finement ponctué, cou-
vert d'une fine pubescence grise peu apparente; cuisses postérieures très-
renflées, rugueuses sur leur tranche supérieure; mentonnière tronquée en
en avant, abdomen ne débordant pas sensiblement les élytres.
Cette espèce avec les trois suivantes, toutes bien distinctes par leur forme,
composent un petit groupe très-homogène mais n'offrent aucun caractère
qui permette de les séparer des vrais Agrilus.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 209
281. — A. Puseruzus, H. Deyr. Bornéo.
Long. # 213, larg. 4 4/2 mill.
Vert foncé; tête et paties vert clair ; dessous vert doré; moilié sulurale des élytres
dans ses trois quarts postérieurs couverte d'une pubescence jaune-dorée.
Voisin du précédent pour la forme.
Téte brillante, à peine déprimée sur le vertex ; front à peine sillonné au
milieu, criblé de très-grosses rides, légèrement villeux en avant ; occiput
ul peu Cuivreux.
Prothorax légèrement élargi au milieu, rétréci en avant, couvert de
rides subtransversales, plus serrées en avant qu'en arrière, vert-doré dans
leur fond; carènes latérales petites, fines, rapprochées du bord, légère-
ment arquées, peu apparentes étant envahies par les rides.
Ecusson vert doré.
Elytres parallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, large-
ment arrondies conjointement et finement denticulées à l'extrémité, très-
légèrement impressionnées à la base, un peu enfoncées en arrière le long
de la suture, cette dernière un peu relevée dans cette région; elles sont
finement ruguleuses, très-légèrement ridées transversalement en avant.
Dessous sauf la couleur absolument semblable au précédent.
282. — A. Aurarus, H. Deyr. 1. Arrow.
Long. # 213, larg. 1 23 mill.
Doré, un peu cuivreux en arrière ; front veri, tiers postérieur des élytres occupé
par une pubescence jaune roussätre.
Un peu plus large et plus aplati que les deux précédents.
Téte brillante, creusée et sillonnée sur le vertex et l'occiput; front lisse
au milieu, très-légèrement et largement sillonné au milieu, ayant quelques
points enfoncés en arrière et une pubescence dorée située en avant et
remontant un peu le long des yeux.
Prothorax court, transversal, droit sur les côtés, couvert de grosses
rides subtransversales un peu plus serrées en avant; carènes latérales
médiocres, arquées légèrement, rapprochées du bord, fines et peu appa-
rentes.
Elytres subparallèles en avant, fortement rétrécies en ligne courbe en
arrière, arrondies conjointement à l'extrémité, un peu déprimées près de
ANNALES S0G, ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII, 27
210 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
la base, légèrement enfoncées en arrière le long de la suture, celle-ci fine-
ment relevée dans cette partie; elles sont couvertes en avant de fortes rides
ponctuées, la ponctuation persistant seule en arrière.
Dessous vert noirätre assez densément ponctué et garni d’une pubescence
grisâtre peu apparente; cuisses postérieures renflées; abdomen ne débor-
dant pas sensiblement les élytres ; mentonnière tronquée en avant.
283. — A. Hirsuruzus, H. Deyr. 1. Batchian et W'aigiou.
Long. 5, larg. 1 213 mill.
Bronxé, têle parfois verdûtre ; élytres, moins les bords latéraux, couvertes d'une
fine pubescence jaunûtre; dessous noir bronxé; pattes iégèrement verdâtres chex les
exemplaires à lêle verte.
Voisin du précédent, différent de lui par : la couleur, la forme un peu
plus allongée, les élytres plus finement et plus régulièrement rugueuses;
pour le reste complétement semblable.
G. SAMBUS, H. Deyr.
Tête assez large, sa partie postérieure plus ou moins mais tou-
jours proéminente en avant et souvent bombée. (PI. IV, fig. 17).
Yeux moyens, situés sur les côtés, ovalaires et verticaux, assez
en relief.
Epistome médiocre, carré, séparé du front par un fin sillon
qui traverse toute la tête en passant au-dessus des cavités anten-
naires.
Cavités antennaires grandes, subtransversales.
Antennes courtes, libres au repos, mais placées dans des dé-
pressions latérales du prothorax plus ou moins prononcées ;
composées de onze articles, le premier assez fort, le second plus
court et un peu moins gros, les troisième et quatrième allongés,
assez grêles, subégaux, les sept derniers traversaux, dentelés en
scie, formant une massue d’une longueur égale aux quatre pre-
miers.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. EX
Prothorax transversal, bombé sur le disque, fortement bisi-
nueux et trilobé à la base, le lobe médian plus fort et tronqué ;
unicarêné près des bords latéraux, ceux-ci très-finement et plus
ou moins régulièrement crênelés.
Ecusson médiocre, tri-anguleux, aigu en arrière, transversa-
lement carèné avec la partie antérieure inclinée, séparée du
reste par la curêne dont les extrémités joignent les angles
latéraux.
Elytres un peu bombées, lobées, fortement en avant, médio-
crement aux épipleures; subparallèles, retrécies et assez large-
ment arrondies en arrière, épaules assez prononcées.
Cuisses robustes, les postérieures plus fortement renflées et
armées en-dessous au tiers environ de la longueur d’une très-
petite dent obtuse ; tibias assez grêles, très-légèrement arqués,
les postérieurs garnis au milieu de la tranche externe d’un petit
espace cilié ; tarses assez courts. (PI. IV, fig. 17°).
Mentonnière grande.
Les deux premiers segments abdominaux formant la moitié
de l’abdomen ; le cmquième bordé en arrière par une profonde
fissure variant selon les espèces.
Corps assez épais; forme généralement robuste, parfois un
peu allongée.
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
A. Tête bituberculeuse en arrière. Lafertei.
AA. Tête bombée en arrière, simplement sillonnée
sur le vertex.
B. Fond des élytres unicolore.
C. Elytres ayant pour dessin d’étroites marbrures
vermicellées formées par une fine et courte
pubescence ; couleur foncière sombre.
D. Pubescence du dessin entièrement blanchâtre.
a. Tête verdâtre sur le front Gf, noir bronzé ©. Parisii.
b. Tête entièrement d'un beau violet cuivreux
(sexe ?). Gautierir.
AT
212 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE,
DD. Pubescence du dessin, partie jaune, partie
blanche.
E. Prothorax bronzé sombre.
a. Elytres ayant chacune : peu après la base une
petite tache, au tiers antérieur un gros point
et aux deux tiers postérieurs vers la suture
un petit croissant à concavité postérieure
blancs ; reste du dessin jaune; front vert
(Q inconnue). Lituratus.
b. Elytres n'ayant que des linéoles jaunûtres dont
les extrémités sont blanchâtres ; pas de points
au tiers antérieur; front cuivreux pour-
pré O? Vermiculatus.
EE. Prothorax, occiput et genoux bronzé clair,
g front vert, © front doré cuivreux. Amabilis.
CC. Elytres couvertes d’une pubescence qui en voile
entièrement ou partiellement les téguments;
couleur foncière gris verdâtre légèrement
bronzé.
a. Vestiture formant un large dessin vermicellé
subconfluent. Sub-grisescens.
b. Vestiture uniforme et générale. Soricinus.
BB. Fond des élytres bicolore.
a. Une tache pourprée latérale sur chaque élytre. Dives.
b. Moitié antérieure des élytres noire, la posté-
rieure bronzé clair. Divisus.
284. — S. Larerrer, H. Deyr. Batchian. (PL IV, fig. 17.)
Long. 6, larg. 2 112 mill.
Robuste, noir; élytres ornées de bandes transversales onduleuses grises el blan-
châtres; tèle munie eu arrière de deux forts tubercules coniques dirigés en avant.
Tele verte ou dorée, sillonnée finement dans sa longueur, enfoncée au
milieu du front, couverte d’une pubescence soyeuse jaune, assez dense sur
les tubercules ; moitié basilaire des antennes de la couleur de la tête.
Prothorax large, légèrement rétréci en avant ; côtés largement arrondis;
disque un peu gibbeux, limité par un large et vague sillon ; carènes laté-
rales assez postérieures, peu en relief, fortement arrondies en arc; il est
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 25
couvert de fines rides onduleuses entremèlées de points et d'une fine et
courte pubescence peu serrée.
Elytres parallèles, obliquement rétrécies dans leur tiers postérieur, large-
ment et subconjointement arrondies à l'extrémité; leur dessin consiste en
trois bandes transversales fortement onduleuses formées par une fine pu-
bescence, les deux premières sont grises, assez vagues, mal formées, tandis
que la dernière située un peu avant l'extrémité est blanchâtre, nettement
limitée et formée par deux lignes parallèles dont les ondulations sont forte-
ment en zigzags ; la pubescence est légèrement roussätre le long des bords
et de la suture.
Dessous bronzé sombre; abdomen couvert d’une pubescence d’un beau
jaune soyeux ; prosternum rugueux, tri-anguleux à son point de jonction
avec le sternum.
285. — $. Paris, H. Devyr. Céram, Amboine, Bourou.
Long. 5 112, larg. 2 116 mill.
Noir bronzé, presque mat; élytres ornées d’un dessin vermicellé blanchätre, com-
posé de cinq lignes transversales dont les deux médianes et les deux dernières rap-
prochées par paires ; front du © vert, de la © noirâtre.
Tête assez plane sur le front, celui-ci finement rugueux chez le G', sim-
plement ponctué chez la ©, finement sillonné dans toute sa longueur,
éparsément villeux ; vertex et occiput assez largement sillonnés, légèrement
mamelonnés de chaque côté du sillon; antennes de la couleur du front
variant selon le sexe.
Prothorax court, arrondi sur les côtés, cependant légèrement anguleux
chez le ', un peu rugueusement ridé et ponctué; disque limité par un
large sillon subcirculaire interrompu en avant seulement; carènes latérales
longues, formant un arc opposé au bord, espace compris entre eux forte-
ment rugueux.
Elytres de la largeur du prothorax, parallèles (se rétrécissant à peine
un peu d'avant en arrière chez le G‘), assez brusquement rétrécies aux
deux tiers postérieurs, largement arrondies conjointement, à l'extrémité ;
elles sont couvertes de fines rugosités imitant des écailles de lézard; leur
dessin consiste en : une ligne touchant la base, située contre l’écusson et
envoyant un léger rameau sur la sutnre, une autre ligne oblique ondu-
leuse prenant sous l'épaule et descendant sur la suture au tiers de la lon-
gueur, une troisième immédiatement après, un peu plus transversale, deux
214 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
enfin entre celle-ci et l'extrémité, très-onduleuses et rapprochées l’une de
l'autre.
Dessous un peu plus brillant que le dessus, finement ponctué, couvert
d'une fine pubescence grisètre peu serrée; pattes entièrement noires chez
la ©; cuisses antérieures ayant un léger reflet verdâtre en dessous chez
le.
Dédié à M. Paris, vice-président de la Société Entomologique de France
etl'un des doyens de l’entomologie.
286. — S. Gaurieru, H. Deyr. 1. Waigiou.
Long. 4 112, larg. 1 23 mill.
Noir, tête d'un violet brillant ; prothorax ayant un léger reflet pourpré ainsi
que les genoux antérieurs et médiaus; élytres ornées d'un dessin vermicellé blan-
châtre.
Voisin du précédent, en différant surtout par les couleurs et la texture
moins rugueuse et plus luisante; les antennes sont cuivreuses à la base et
noires à l'extrémité; le dessin des élytres est à peu près semblable quoi-
qu'un peu plus large et plus vague, mais ce dernier caractère peut être
individuel et tenir à un manque de fraicheur.
Cette charmante petite espèce est dédiée à M. le baron Gautier des
Cottes, notre zélé collègue, en souvenir de nos bonnes relations.
287. — $. Lirurarus, H. Deyr. 1. Makian.
Long. 5, larg. 2 mill.
Noir ; têle et antennes vertes ; élytres ayant un dessin composé de marbrures ver-
maicellées et de points blancs et jaunes.
Un peu plus robuste que les deux précédents, mais à peu pres semblable.
Tete rugueuse, couverte d’une légère pubescence lanugineuse jaunâtre
D , [e] D ,
finement sillonnée en arrière sur le vertex et l'occiput, ce dernier de la
couleur dn corps.
Prothorax très-court, arrondi sur les côtés, fortement rugueux, ses
? e] ;
angles antérieurs verts.
Elytres comme chez ses deux congénères, ornées chacune, sur le disque
O ”
un peu vers la suture : au sixième antérieur d'un petit point, au tiers d’une
petite tache arrondie, aux deux tiers d’un petit croissant formés par une
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. PAS
pubescence blanchätre; la suture antérieure étroitement, une ligne trans-
versale onduleuse entre la tache et le croissant, une petite linéole allant de
ce dernier au bord latéral et enfin une dernière ligne très-onduleuse située
avant l'extrémité, toutes ces parties du dessin jaunes.
Dessous noir bronzé assez luisant, finement ponctué, couvert d'une fine
pubescence jaunâtre peu serrée; extrémité des cuisses antérieures verdâtre
en avant.
288. — S. Vermicucarus, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
\ L
Long. 5 Uy#, larg. 2 mill.
Noir ; têle et moilié basilaire des antennes d’un cuivreux pourpré; dessin vermi-
cellé des élyires moitié jaune, moitié blanc ; partie supérieure des genoux antérieurs
et médians un peu cuivreux.
Voisin du S. Parisii pour la forme, en differant par la texture un peu
moins mate, par les couleurs et le dessin; ce dernier consiste sur chaque
élytre en : une ligne annulaire près de l’écusson dont la partie qui en est
la plus voisine est jaune, un croissant jaune à concavité postérieure situé
au tiers de la longueur près de la suture avec quelques linéoles blanchä-
tres sur le coté externe et en arrière, une ligne transversale fortement
ondulée située aux trois quarts, jaunâtre avec la partie voisine de la
suture blanche, enfin une petite liture avant l'extrémité entremèlée de poils
jaunes et blancs.
Dessous ayant une pubescence blanchätre, caduqgne et peu serrée.
Je n'ai qu'un seul exemplaire de cette espèce à ma disposition ; elle est
assez voisine pour les couleurs du $. Gautierii, mais ici le dessin vermi-
cellé est différent et de deux couleurs, tandis qu'il est entièrement blanc
chez sa congénère.
289. —— $. Amagrcis, H. Deyr. Batchian, Gilolo, Salwatty.
Long. 4 213, larg. 1 3j# mill.
Bronxé; tête verte Œ, doré cuivreux Q ; prothorax doré cuivreux ; élytres notr
bronxé, ornées d'un dessin vermicellé villeux.
Voisin des précédents.
Téte subrugueuse, sillonnée, finement et inégalement sur le front, assez
fortement sur le vertex, légèrement lanugineuse en avant; antennes de
mème couleur que le front, vertes ou dorées.
216 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax court, arrondi sur les côtés, de mème forme que chez les
précédents.
Elyires de mème forme aussi; leur dessin, très-analogue à celui des
précédents, est composé sur chacune : d’une ligne blanche entourant
l'écusson, descendant un peu sur la suture et formant un petit anneau à la
base interne; de deux autres lignes très-onduleuses un peu obliques situées
avant le milieu et formant par leur réunion près de la suture un petit
anneau dont la partie supérieure est jaune ; de deux autres encore, dont les
deux tiers externes sont jaunes, situées aux trois quarts environ; enfin
d'une postérieure entièrement blanche.
Dessous légèrement pubescent; genoux un peu cuivreux.
290. — $. Sus-GrisescENS, H. Deyr. /. Makian,
Long. 5 1{3, larg. 2 mill.
Bronxé verdätre clair, élytres un peu plus brunes; couvert d'une fine pubescence
cendrée laissant quelques espaces dénudés sur les élytres.
Tête verte en avant, un peu bombée, finement et densément ponctuée,
sillonnée, légèrement en avant, un peu plus fortement sur le vertex; cou-
verte d'une fine pubescence lanugineuse ; antennes d'un bronzé verdûtre.
Prothorax proportionnellement moins court que chez les précédents,
fortement arrondi sur les côtés; disque assez bombé, assez finement ponc-
tué; ponctuation des côtés un peu plus forte ; il est couvert partout d’une
fine pubescence lanugineuse.
Elytres subparallèles, à peine légèrement renflées après le milieu, fine-
ment ruguleuses, ayant pour dessin de larges lignes vermicellées con-
fluentes formées par la pubescence et ne laissant que quelques petits
espaces glabres qui sont : une petite tache un peu en croissant au quart
de la longueur derrière l’'écusson, une étroite bande transversale située au
milieu envoyant un rameau en avant, enfin deux petites taches anguleuses
placées en arrière entre la bande et l'extrémité et semblant remplacer ici
l'interligne qui existe entre les deux bandes transversales des espèces qui
précèdent.
Dessous couvert d'une fine pubescence un peu plus apparente que chez
ses congénères ; assez fortement ponctué, surtout sur la poitrine.
Je ne sais à quel sexe rapporter l'unique exemplaire que j'ai entre les
mains, mais il est très-probable que la couleur de la tête doit être différente
chez l’un d'eux.
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE. 217
291. — $. Soricnus, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 5 113, larg. 2 416 mill.
Entièrement bronzé grisâtre avec quelques reflets cuivreux sur la tête et le pro-
thorax, couvert partout d'une fine pubescence grise.
Voisin du précédent mais légèrement plus trapu.
Tête assez bombée, très-finement sillonnée sur le vertex, finement et
‘assez densément ponctuée, ayant une fine pubescence lanugineuse.
Prothorax de mème forme que le précédent, pourtant un peu plus large
et plus bombé.
Elytres semblables, entièrement couvertes par la pubescence qui est
égale partout.
Dessous comme chez le S. Sub-grisescens.
292. — $S. Dives, H. Deyr. Célèbes (Makassar). (PL. III. fig. 5.)
Long. 5 114, larg. 2 mill.
Bronxé grisâtre; front d'un vert éclatant; élytres ornées chacune latéralement
d'une grande tache d'un beau rouge pourpre; dessous noir.
Téte bombée, front avancé surtout en arrière, finement sillonné avec un
gros point enfoncé au milieu, couvert de rides transversales brillantes et
serrées ; occiput bronzé, antennes vertes.
Prothorax légèrement rétréei en avant, largement arrondi sur les côtés,
ceux-ci verts sur les bords antérieurs ; disque assez convexe limité par des
sillons latéraux ; il est couvert d'une courte pubescence grise uniforme.
Elytres parallèles, un peu rétrécies en arrière, largement arrondies à
l'extrémité, un peu déprimées près de la suture en arrière; taches pour-
prées glabres, bien limitées sur leur bords internes ; elles forment chacune
une demi ellypse légèrement renflée en arrière (occupant environ les deux
tiers de la largeur de l’élytre en cet endroit), commençant à l'épaule pour
aboutir aux trois cinquièmes de la longueur ; restant de la surface bronzé,
couvert d'une pubescence semblable à celle du prothorax mais un peu plus
serrée.
Dessous finement ponctué, ayant une très-courte pubescence grisâtre
peu serrée et’peu apparente.
ANNALES S0C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VHii. 28
2:18 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
293. — $. Divisus, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 4 213, larg. 4 3ç4 mill.
Bronxé; front d'un beau bleu; occiput et prothorax bronxé-dorés ; moilié anté-
rieure des élytres noire.
Voisin du précédent pour la forme quoiqu’un peu moins allongé.
Tête proéminente en avant vers le vertex, celui-ci dépassant notablement
les yeux; front bombé finement sillonné au milieu, le sillon un peu plus
prononcé sur le vertex; il est brillant quoique criblé de fines rides trans-
versales.
Prothorax relativement long, légèrement rétréci en avant, arrondi sur
les côtés; disque fortement bombé, limité latéralement et en arrière par un
vague sillon subcirculaire ; il est couvert de fines rides circulaires dont le
centre est placé au sommet du disque ; carènes latérales médiocres et situées
un peu en arrière.
Elytres parallèles en avant, médiocrement rétrécies en arrière, très-
largement et subconjointement arrondies à l'extrémité où elles sont très-
finement denticulées; rugueuses couvertes sur leur moitié antérieure de
quelques fins poils visibles seulement sous un certain jour, cette partie est
nettement séparée de la postérieure qui est bronzé-dorée claire et couverte
d’une pubescence jaune assez dense.
Dessous bronzé sombre sur la poitrine et le milieu de l'abdomen, plus
clair un peu verdâtre sur les côtés du dernier et sur les cuisses postérieu-
rieures ; cuisses antérieures bleues en avant.
TRACHYDES (ESSAI D'UNE CLASSIFICATION GÉNÉRALE DES)
Tableau général des genres :
A. Epistome large, peu rétréci à la base; corps
apldti, en carré long; aspect d’Anthaxia. ANTHAXOMORPHUS.
AA. Epistome plus où moins fortement rétréci à
la base.
B. Antennes libres au repos au moins à leur
extrémité, cette dernière parfois logée dans
une simple dépression du prothorax.
C. Corps cylindrique; tête subsphérique. CYLINDROMORPHUS.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
G. ANTHAXOMORPHUS, I.
219
CC. Corps plus ou moins allongé mais jamais cy-
lindrique.
D. Tibias reçus au repos dans un profond sillon
de la cuisse.
a. Antennes ayant les articles 8 à 11 dentelés
; et formant une massue aplatie terminale. ApHanisTicus.
b. Antennes ayant les articles 5 ou 6 à 11 den-
telés en scie, parfois mais rarement leur
extrémitée logée dans une dépression laté-
rale du prothorax. ENDELUS.
DD. Tibjas libres au repos.
a. Corps assez allongé, tibias médians courbes. TAPHROCERA.
b. Corps peu allongé, plus ou moins cunéi-
forme ; tibias médians droits. TRAcHYs.
BB. Antennes reçues au repos dans de profonds
sillons prothoraciques.
C. Prosternum profondément sillonné au mi-
lieu. BRAcays.
CC. Prosternum non sillonné.
D. Pattes au repos reçues dans des impressions
du corps.
a. Tibias non aplatis, les médians fortement
courbés ; cavité sternale profonde. Lius (1).
b. Tibias aplatis, tranchants et élargis au mi-
lieu ; cavité sternale peu profonde. PACHYSCHELUS.
DD. Pattes libres au repos; tibias droits, non
aplatis.
a. Corps aplati. LEIOPLEURA (2).
b. Corps subcylindrique. CALLIMICRA (5).
Deyr.
Tête courte, large, transversale, légèrement creusée au milieu
du front. (PI. IV, fig. 18.) "
Epistome coupé droit en avant, médiocrement rétréci à la
(1) Types du genre : Br. Ignitus, Aculeatus, Exiguus, etc. Gory.
(2) Type du genre : Brachys Concinna. Gory, etc.
(3) Types du genre : Coræbus Bicolor, Subcyanea, Taciturna. Gory, etc.
220
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
base par les cavités antennaires; celles-ci grandes et peu profon-
des, obliquement ovalaires.
Antennes courtes, légèrement en massue, les articles 1 et 2
renflés, le 1® double en longueur du second, 3° plus grêle,
allongé, 4 à 5 courts, 6 à 11 dentés en scie. (PI. IIE fig. 18.)
Prothorax transversal, arrondi latéralement, trilobé à sa base,
le lobe médian plus prononcé que les autres.
Ecusson petit triangulaire.
Elytres larges, sinueuses latéralement en avant du milieu,
en gouttières étroites sur les bords, assez largement rebordées
en-dessous, ce rebord formant un lobe arrondi près de la base.
Prosternum sans mentonnière, large et court, formant un
léger arc de cercle rentrant à partir des angles antérieurs du
prothorax ; à peine saillant et arrondi en arrière.
Sternum à peine entaillé en arc de cercle pour loger le pro-
sternum.
Pattes courtes assez robustes; cuisses postérieures fortement
renflées, finement canaliculées en-dessous pour loger le tibia au
repos ; celui-ci très-légèrement courbé, toute sa partie supérieure
visible, non insérée dans le canal de la cuisse (pl.IV, fig. 18?):
tibias des autres paires droits, visibles au repos quoique aussi
insérés dans les fémurs, tarses lamellés, médiocrement courts
relativement, surtout les postérieurs; crochets appendiculés à
la base.
Segments un et deux de l’abdomen formant ensemble les
trois cinquièmes de sa longueur; le cinquième segment bordé en
arrière par un profond et fin sillon semi-circulaire.
Je ne possède qu’un exemplaire de chacune des espèces qui suivent.
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
A. Bronzé sombre sans reflets cuivreux.
B. Prothorax aussi large que les élytres. Papuanus.
BB. Prothorax un peu plus étroit que les élytres.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 2072)
a. Elytres assez mates couvertes de très-fines callo-
sités (1) sur toute leur surface. Granulosus.
b. Elvtres luisantes couvertes de très-fines callosités
seulement sur les côtés et en avant, la région
suturale postérieure simplement ponctuée. Femoralis.
AA. Bronzé assez brillant; tête cuivreuse; côtés du
prothorax et bords des élytres plus clairs que
le fond. Oblongus.
294. — A. Papuanus, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long, # 113, larg. 2 215 mill.
Bronxé sombre ; parallèle ; prothorax largement arrondi sur les côlés antérieurs;
dessous bronzé noirâtre.
Téte largement sillonnée entre les yeux; front divisé en deux lobes
arrondis peu élevés ; elle est couverte de points peu profonds et médiocre-
ment serrés.
Prothorax court, un peu inégal sur sa surface, ses côtés largement mar-
ginés et subparallèles en arrière ; il est couvert de fines rides rugueuses
transversalement onduleuses.
Elytres fortement rebordées en gouttières sur les côtés, un peu large-
ment et conjointement arrondies en arrière, ayant chacune une large
dépression peu profonde à la base, une autre beaucoup plus petite au
quart de la longueur, enfin une troisième un peu avant l'extrémité; elles
sont couvertes de très-fines callosités et de rides transversales peu pro-
noncées, les callosités (très-régulières du reste) effacées et remplacées par
une ponctuation peu serrée sur la région suturale postérieure.
Dessous assez luisant, finement ponctué sur l'abdomen, plus fortement
ponctué sur la poitrine; prosternum mat criblé de points assez gros et
serrés.
295. — A. GranuLosus, H. Deyr. 1. Gilolo. (PI. 111, fig. 6.)
Long. 4 112, larg. 2 215 mill.
Bronxé sombre très-peu brillant; prothorax légèrement moins large que les ély-
tres, fortement arrondi sur les côtés.
Tres-voisin du précédent, mais en différant par les caractères suivants :
(1) J'entends des petits points arrondis légèrement en relief; ailleurs j'ai quelquefois
compris une texture analogue parmi les rugosilés.
222 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
cavités antennaires moins grandes; prothorax un peu rétréci en avant;
élytres un peu plus longues, plus rugueuses, les rugosités qui les recou-
vrent à peine un peu affacées vers la suture.
Dessous semblable au précédent.
296. — A. Femoraus, H. Deyr. /. Key.
Long. 3 112, larg. 1 3j4 mill.
Bronxé foncé, assez brillant; couvert d’une ponctuation moyenne sur les parties
médianes et de fines rugosilés sur les côtés.
Tête voisine pour la forme des précédents, seulement les deux lobes
frontaux un peu plus prononcés.
Prothorax largement arrondi sur les côtés, muni de chaque côté sur le
disque de deux profondes impressions subquadrangulaires ; il est couvert
de gros points, serrés sur les côtés, écartés et un peu ridés sur le disque.
Elytres de mème forme que chez les précédents, moins rugueuses, plus
luisantes et plutôt ponctuées que couvertes de fines rugosités.
Dessous d'un noir profond, très-obsolètement ponctué ; prosternum for-
tement rugueux.
297. — A. OsLonaus, H. Deyr. Céram.
Long. 4 144, larg. 2 475 mill.
Bronxé clair brillant, plus clair encore sur le rebord des élytres et les côtés du
prothorax ; têle cuivreuse ; dessous noir bronzé assez luisant.
Tête assez voisine des précédents pour la forme, creusée au milieu du
front par un gros point arrondi, mal limité, lisse dans son fond; surface
générale ponctuée, assez fortement et densément en avant, moins densé-
ment en arrière où les points semblent former des rides longitudinales.
Prothorax assez largement arrondi sur les côtés, finement ruguleux laté-
ralement, couvert sur le disque de vagues rides transversales.
Elytres de mème forme que le Papuanus, mais plus brillantes et leur
dépression basilaire plus petite.
Dessous très-obsolètement ponctué, excepté sur l'avant de la poitrine ;
prosternum fortement rugueux. 5: ge
TT?
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 223
G. APHRANEST'ECUS, Lair.
Tableau des espèces recueillies par M. Wallace :
A. Elytres ayant au moins une côte longitudinale;
suture relevée dans toute sa longueur (division
des Goniophthalma, Chev.).
B. Tête étroite, ayant les côtés subparallèles.
a. Prothorax anguleux au milieu des côtés, aussi
large en avant qu'en arrière. Satanas.
b. Prothorox cordiforme. Impressicollis.
BB. Tète s'élargissant notablement d'arriere en avant. iabolicus.
AA. Elytres n'ayant pas de côte longitudinale, suture
relevée en arrière seulement (division des
Aphanisticus vrais).
B. ‘Tête bien nettement et plus ou moins, mais tou-
jours assez fortement excavée.
a. Tète parallèle sur les côtés; suillies anté-oculaires
non ou à peine anguleuses ; excavation médiane
large. Confusus.
b. Tête fortement élargie en arrière; saillies anté-
oculaires anguleuses et peu distantes; excava-
tion médiane rétrécie en avant. Cordicollis.
BB. Tête ctroitement canaliculée entre les yeux, par
suite ceux-ci assez rapprochés; le canal rétréci
en avant, à peine visible l'insecte vu d'en haut. Paradoxus.
298. — A. SaTanas, H. Deyr. Malacca (Singapoor).
Long. 3 3[4, larg. 1 mill.
Noir assez brillant; lêle assex allongée, très-fortement creusée entre les yeux ;
prothorax formant un angle largement oblus de chaque côté; élytres très-allongées,
parcourues chacune par trois côtes longitudinales dont la médiane seule est entière;
suture fortement relevée en carêne.
Tête lrès-légèrement renflée et très-fortement ponctuée en arrière; les
deux tiers antérieurs occupés par une profonde excavation arrondie posté-
rieurement, à bords latéraux subparallèles et carênés; yeux aigus en avant,
situés sur l'extrème limite antéro-externe de l'excavation.
224 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Prothorax transversal, coupé droit à sa base avec un lobe étroit et assez
aigu au milieu; angles postérieurs prolongés en avant; côtés très-finement
crénelés, coupés un peu obliquement en avant et en arrière ; il est lisse,
étroitement rebordé latéralement à la base, muni près du bord antérieur
d'un petit tubercule divisé en avant; disque parcouru transversalement par
deux gros bourrelets arrondis dont l'antérieur seulement approche des
bords latéraux.
Elytres, environ de la largeur du prothorax, anguleuses aux épaules,
légèrement sinuées en arrière de celles-ci, ayant leur plus grande largeur
au milieu, rétrécies de là jusqu'à l'extrémité qui est assez largement tron-
quée et un peu arrondie; sur chacune part de l'épaule une petite carène
oblique qui rejoint la côte médiane; l'interne des trois côtes qui part de la
base est peu marquée et interrompue avant le milieu, l'externe au con-
traire qui longe le bord latéral dans sa moitié postérieure est interrompue
en avant; le bord latéral lui-même est relevé en carène, ainsi que la suture,
l'espace antérieur compris entre celte dernière et la côte médiane est
occupé par de petites carènes transversales très-régulières et assez serrées.
Dessous luisant, très-finement et obsolètement granuleux.
299. — A. ImpressicozLis, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 3 113, larg. 516 mill.
Bronxé noirâtre ; lêle assez allongée, fortement creusée entre les yeux ; prothorax
large, cordiforme; élytres légèrement plus étroites que le prothorax aux épaules,
parcourues par trois côtes dont la médiane seule est entière.
Téte allongée, parallèle, fortement creusée entre les yeux par une exca-
vation angulairement arrondie en arrière et occupant la moitié antérieure ;
yeux à peine anguleux en avant; aspect général soyeux, pas de ponctua-
tion apparente.
Prothorax proportionnellement plus long que chez le précédent, large-
ment arrondi sur les côtés antérieurs, les postérieurs rentrants et parallèles
près des angles; base droite avec un petit lobe médian assez anguleux; il
est lisse et traversé par deux larges bourrelets joints au milieu et formant
de chaque côté une large fossette transversale qui les sépare.
Elytres de mème forme que chez le Satanas, mais un peu moins longues
et légèrement écartées à l'extrémité ; elles n'ont pas les carènes obliques
allant des épaules aux côtes médianes, les côtes sont moins prononcées et
les petites carènes transversales antérieurs très-obsolètes.
Dessous noir bronzé luisant.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 225
300. — A. Drasoricus, H. Deyr. N. Guinée. (PI. IV, fig. 19.)
Long. 3 115, larg. 1 mill.
Bronxé-noiraire peu brillant et d'un aspect légèrement soyeux ; lête élargie el très-
fortement excavée en avant; prothorax très-large en avant, anquleux au milieu des
côtés ; élytres parcourues par deux côtes dont lexterne abrègee en avant.
Tête occupée en grande partie par une excavation évasée, arrondie dans
son fond, carènée sur ses bords; joues plus larges que les yeux, terminées
brusquement près de ces derniers qui sont assez anguleux à leur partie
antéro-supérieure.
Prothorax grand, côtés dilatés et arrondis en avant, rentrant en ligne
un peu courbe en arrière et formant ainsi un angle arrondi au milieu ; base
droite avec un lobe médian assez prononcé et tronqué ; le disque est tra-
versé par deux gros bourrelets arrondis dont l’antérieur vient aboutir près
des angles latéraux.
Elytres plus étroites que le prothorax, assez fortement sinuées en arrière
des épaules, celles-ci de mème largeur que le milieu d’où elles sont rétrécies
en ligne oblique jusqu’à l'extrémité qui est largement tronquée et arrondie;
elles sont parcourues longitudinalement par une côte carènée, médiane,
entière, et une autre côte latérale postérieure qui joint presque la précé-
dente au milieu par un brusque crochet que fait son extrémité antérieure;
la moitié antérieure, sauf l'épaule, est en outre occupée par de petites ca-
rènes obsolètes transversales assez régulières, et la moitié postérieure par
quelques fines stries longitudinales peu apparentes.
Dessous noir, peu brillant; prosternum occupé en avant par une pro-
fonde et étroite impression transversale; sternum ayant un gros point
enfoncé au milieu.
301. — A. Coxrusus, H. Deyr. Malacca (Singapoor).
Long. 3 2j5, larg. 4 1f4 mill.
Noir ; tête parollèle sur les côtés, le devant occupé par une large excavation ; pro-
thorax cordiforme; élytres lisses, ayant quelques lignes de petits points ; suture
plane en avant, très-relevée en arrière.
Tête lisse, l'excavation frontale à bords latéraux parallèles et carènés le
long des yeux.
Prothorax largement arrondi sur les trois quarts antérieurs des côtés,
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T, VII. 29
226 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
ceux-ci rentrants en arrière avec les angles postérieurs presque droits ; base
bisinueuse, munie au milieu d’un lobe tronqué à son extrémité ; il est assez
largement sillonné près du bord antérieur, son disque est un peu bombé
avec un petit sillon transversal de chaque côté, ces sillons ne se rejoignant
pas au milieu.
Elytres de la largeur du prothorax, très-légèrement obliques de la base
aux épaules, sinuées en arrière de celles-ci, obliquement rétrécies du milieu
à ieur extrémité qui est subtronquée arrondie ; elles sont un peu bombées ;
parcourues chacune par sept ou huit lignes de petits points irréguliers ;
suture fortement relevée dans sa moitié postérieure.
Dessous lisse, noir brillant.
302. — A. Corpicozus, H. Deyr. Java.
Long. # 112, larg. 14 112 mill.
Noir ; tête rétrécie en avant; front occupé par une excavation médiocre ; pro-
thorax cordiforme ; élytres tronquées à l'extrémité, parcourues par des lignes de
points légèrement striées ; suture fortement relevée dans sa moitié postérieure.
fete renflée en arrière des yeux, ceux-ci petits, assez antérieurs se
rapprochant un peu d’arrière en avant où ils ne sont pas très-écartés ; bords
latéraux de l'excavation frontale carènés et suivant la direction des yeux;
vue d'en haut elle est médiocrement échancrée en angle aigu arrondi
entre les yeux.
Prothorax fortement cordiforme, dilaté latéralement en avant, rentrant
et parallèle en arrière près des angles postérieurs; base lobée dans son
milieu, lobe médiocre, un peu relevé et tronqué à son extrémité ; il est
traversé par deux gros bourrelets arrondis dont l’antérieur légèrement
sinué ou divisé au milieu.
Elytres anguleuses aux épaules, de la largeur du prothorax, dépassant
latéralement la base de celui-ci, à peu près de même largeur au milieu
qu'aux épaules, très-légèrement sinuées en arrière de celles-ci, le bord
latéral largement marginé en cet endroit par suite d’un sinus très-prononcé
partant de l'épaule et allant jusqu'aux deux cinquièmes de sa longueur;
rétrécies en ligne courbe et déprimées le long de la suture en arrière;
points des lignes assez gros et assez serrés près de la base, mais s'effaçant
en arrière.
Dessous noir, lisse et brillant.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 227
303. — A. Parapoxus, H. Deyr. 1. Makian. (PI. IV, fig. 20.)
Long. 2 213, larg. 4 414 mill.
Noir brillant, oblongo-ovalaire ; téte étroitement canalculée entre les yeux, à
peine visiblement échancrée en avant vue d'en haut; prothorax parallèle en arrière;
élytres poncluées en stries.
Tête lisse, peu profondément canaliculée entre les yeux, surtout en
arrière; yeux placés en avant; joues subparallèles.
Prothorax grand, lisse, parallèle sur les côtés, un peu arrondi près des
angles antérieurs; base bisinueuse et fortement lobée au milieu ; bords
latéraux largement marginés, très-finement rebordés en arrière près des
angles.
Elytres de la largeur du prothorax à la base, à peine visiblement élar-
gies aux épaules, très-légèrement sinuées en arrière de celles-ci, rétrécies
en ligne courbe régulière du milieu à l'extrémité où elles sont étroitement
tronquées-arrondies; de chaque côté un profond sinus partant de l'épaule
et aboutissant aux deux cinquièmes forme un large rebord à l’élytre en cet
endroit; suture très-fortement relevée dans ses deux cinquièmes posté-
rieurs ; elles sont brillantes, ponctuées en lignes, assez fortement sur la
région disco-suturale, très-faiblement en arrière.
Dessous brillant, lisse, excepté sur la poitrine qui est fortement mais peu
densément ponctuée.
Cette espèce, malgré sa forme anormale, ne laisse aucun doute quant au
genre auquel elle appartient ; tous ses caractères sont bien ceux des Apha-
nisticus ; du reste l'espèce précédente forme un passage incontestable entre
celles dont le front est fortement excavé et celle-ci.
Le genre suivant nous offre du reste des formes encore bien plus diffé-
rentes entr'elles que celui-ci.
G. ENDELUS, H. Deyr.
Tête plus ou moins /arge ou étroile; dans le premier cas
(pl. IV, fig. 21), courte subverticale, à peine oblique; le front
peu creusé, finement sillonné au milieu ; l’épistome de grandeur
moyenne ; le menton grand ; dans le second cas (pl. IV, fig. 22)
plus ou moins longue, fortement oblique en-dessous (fig. 22°),
228 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE,
le front fortement creusé entre les yeux : l’épistome très-grand,
très-rétréci à la base et élargi en avant ; menton caché sous le
prosternum.
Yeux assez grands, tout à fait latéraux, parfois saillants et
anguleux, le plus souvent arrondis.
Epistome séparé du front, le plus souvent par un profond et
fin sillon fortement sinueux qui contourne les cavités antennai-
res ; il est d'autant plus grand et à base plus étroite, que la
tête est elle-même. plus longue et plus étroite.
Cavités antennaires moyennes.
Antennes rapprochées à la base, médiocres; articles : 1 allongé,
2? court, tous deux renflés, 3 allongé, 4 et 5 un peu plus courts,
6 à 11 denticulés en scie; parfois le 5 est lui-même un peu den-
ticulé.
Prothorax de forme très-variable, plus ou moins arrondi sur
les côtés, parfois rétréci en avant ; la base toujours munie d’un
lobe médian tronqué.
Ecusson de grandeur moyenne, en triangle régulier, parfois
un peu aigu.
Elytres de formes très-variables, parfois allongées et subparal-
lèles (pl. IIT, fig. 7), d’autres fois un peu cunéiformes (pl. IT,
fig. S), quelquefois enfin larges et parallèles dans leur moitié
antérieure, puis fortement rétrécies dans leur dernière moitié
(LE ie 9);
Prosternum assez long, arrondi en arrière, à peine inséré
dans le sternum, Jamais sur un plan uniforme avec ce dernier.
Pattes de grandeur moyenne; cuisses assez larges, fortement
creusées en dedans pour cacher les tibias au repos, la partie
externe formant une carêne tranchante (pl. IV, fig. 22°).
Abdomen contourné tout le long de son bord par un fin et
profond sillon.
Plusieurs espèces de ce genre ont une certaine analogie de forme avec
les Aphanisticus, mais l'inspection des antennes et d'autres caractères les
font reconnaitre facilement.
b.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Tableau des espèces rapportées par M. Wallace :
Tête large, légèrement creusée entre les
yeux; forme plus ou moins allongée et
subparallèle ou conique.
Forme allongée; élytres bleues ou vertes ;
prothorax et tête dorés.
Prothorax et tète vert-doré, élytres bleu
clair.
Prothorax et tète doré-cuivreux.
Elytres bleu foncé; prothorax subparallèle.
Elytres verdätres ; prothorax cordiforme.
Forme conique; élytres bleu noirâtre ou
noires, ornées de taches dorées ; protho-
rax de la couleur des taches.
Yeux fortement anguleux latéralement ;
dessous noir.
Yeux arrondis; dessous bronzé plus ou
moins Clair.
Tête plus ou moins étroite, fortement creu-
sée entre les yeux, forme plus ou moins
allongée, non fortement renflée au mi-
lieu ; couleur bronzée ou noirâtre.
Prothorax aussi large en avant qu'en ar-
rière ; tète élargie en avant ou parallèle.
Tête, prothorax, extrémité des élytres,
bronzé-cuivreux ; couleur foncière noir-
violacé.
Tête et prothorax entierement noirs.
Forme un peu conique; tète élargie en
avant; une petite tache verdätre aux
trois quarts de l’élytre.
Forme parallèle au milieu; tète parallèle ;
pas de tache verdâtre sur les élytres.
Prothorax élargi en arrière; tète un peu
rétrécie en avant; entièrement noir.
Tète allongée, fortement creusée entre les
. yeux; forme courte et large, fortement
atténuée au moins en arrière.
Cupido.
Empyreus.
Endymio.
Seintillans.
Marseuli.
Apiealis.
Viridi-maculatus.
Intermedius.
Æthiops.
230 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
a. Noir-bronzé; élytres fortement bosselées,
très-rétrécies en arrière. Difformis.
b. Elytres bleues, non bosselées; prothorax
doré éclatant, médiocrement rétréci en
avant. (La tête est absente, c’est par
l'analogie de forme que je suis conduit
à placer ici cette espèce.) Brutus.
304, — E. Curivo, H. Deyr. Malacca (Singapoor).
Long. 5 113, larg. 2 116 mill.
Oblong, bleu clair ; tête et prothorax vert dcré, dessous bronxé.
Fete à peine infléchie, presque verticale en avant, un peu concave entre
les yeux, sillonnée finement au milieu; brillante, parsemée de quelques
points peu profonds.
Prothorax transversal, subparallèle, un peu arrondi sur les côtés anté-
rieurs, bisinueux à la base, celle-ci munie d'un lobe assez large échancré
en arc de cercle en arrière; bords latéraux finement marginés; disque
assez fortement ponctué en avant et en arrière, traversé par un bourrelet
arrondi éparsément ponctué, situé un peu en avant et occupant au moins
la moitié de la longucur.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules,
sinuées en arrière de celles-ci, subparallèles dans leur moitié antérieure,
rétrécies en arrière et chacune assez étroitement et un peu obliquement
arrondie à l'extrémité; elles sont légèrement arquées dans leur longueur,
leur surface est couverte de points un peu allongés et médiocrement serrés.
Dessous brillant, ayant une ponctuation assez allongée très-fine et écar-
tée; pattes bronzé clair, légèrement dorées aux genoux.
305. — E. Empyreus, H. Deyr. Sumatra. (PI, II, fig. 7.)
Long. 5 114, larg. 1 213 mill.
Allongé, d'un beau bleu foncé, tête et prothorax doré cuivreux ; dessous noir ver-
dâtre à reflets d'acier.
Tele un peu creusée entre les yeux, finement sillonnée au milieu, cou-
verte en arrière de quelques fines stries, ayant la forme de petits croissants:
sillon séparant l'épistome du front large et profond; épistome fortement
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. Dal
élargi et échancré en avant, creusé en gouttière au milieu et relevé sur ses
bords ; cavités antennaires relativement grandes.
Prothorax aussi large en avant qu’en arrière, légèrement arrondi sur
les côtés, bisinueux à la base, ses bords latéraux très-finement rebordés ;
il est très-convexe transversalement, traversé à la base par un large et peu
profond sillon arrondi dans son fond, au milieu du disque par un sillon
analogue mais beaucoup plus étroit, moins profond et ne touchant pas les
bords; sa ponctuation est formée de quelques petites stries en lunules un
peu moins écartées sur les côtés qu'au milieu.
Elytres un peu élargies aux épaules, sinuées en arrière de celle-ci, légè-
rement renflées au milieu, quoique moins larges qu'aux épaules, rétrécies
de là jusqu’à leur extrémité qui est séparément arrondie; elles sont légère-
ment arquées dans leur longueur ; leur ponctuation médiocre et peu serrée
est entremèlée de rides transversales peu prononcées surtout en arrière où
elles sont presque nulles.
Dessous très-brillant, n'ayant que quelques très-fines stries obliques à la
base de l'abdomen ; prosternum ayant quelques stries transversales arquées
très-marquées.
306. — E. Expymio, H. Deyr. Bornéo.
Long. #, larg. 4 2/5 mill.
Vert; tête et prothorax doré légèrement bronxé, le second élargi en avant.
Tete couverte d’un très-fin réseau à mailles relativement assez larges ;un
peu creusée entre les yeux, ayant un gros point enfoncé et une fine strie
au milieu du front.
Prothorax un peu cordiforme, son lobe médian basilaire anguleusement
arrondi et assez grand, ses bords latéraux finement rebordés ; il est un peu
bombé, traversé près de sa base par un large sillon arrondi dans son fond,
sur chaque côté du disque par une dépression ovalaire transversale; sa
ponctuation formant un réseau analogue à celui de la tête, mais peu appa-
rent mème avec une forte loupe.
Elytres très-légèrement arquées dans leur longueur, subparallèles en
avant, longuement sinuées en arrière des épaules, médiocrement rétrécies
en arrière à partir du milieu et chacune assez largement arrondie à l'extré-
mité, elles ont une large dépression peu prononcée à leur base, et sont
couvertes d'une ponctuation médiane assez régulière et médiocrement
serrée; elles sont en outre, ainsi que le prothorax et la tête, couvertes
De BUPRESTIDES DE LA MALAISIE
d'une très-fine granulation leur donnant l'aspect que les bronziers appel-
lent or moulu.
Dessous très-brillant noir verdâtre.
307. — E. Scnriczans, H. Deyr. Célèbes (Makassar). (PL IIL, fig. 8.)
Long. #, larg. 2 mill.
Court, large ; tête très-large, yeux anguleux, la première et le prothorax doré un
peu bronzé ; élytres noir-bleuûtres, ornées chacune de deux taches dorées.
Tête transversale, un peu concave, parcourue en arrière par un fin et
profond sillon; elle est brillante et n'a pour ponctuation que quelques
petits cercles (1) peu apparents; les yeux sont proéminents et anguleux
latéralement.
Prothorax transversal, arrondi sur les côtés, ses bords latéraux finement
crénelés ; base étroitement et profondément bisinuée avec le lobe médian
largement tronqué; disque antérieur transversalement relevé en bourre-
let ; il est lisse avec une ponctuation analogue à celle de la tête.
Ecusson dore.
Elytres très-légèrement plus larges que le prothorax, ayant leur plus
grande largeur aux épaules, très-légèrement rétrécies et sinuées en arrière
de celles-ci jusqu'après le milieu, puis plus fortement jusqu’à leur extrémité
qui est tronquée arrondie ; elles sont un peu convexes, impressionnées en
dedans des épaules, couvertes d’une ponctuation ombiliquée très-régulière,
peu serrée et assez forte ; leurs taches sont : la première, grande, située sur
le bord, allant de la base jusqu'à la moitié, un peu dilatée sur l'épaule et à
l'extrémité interne; la deuxième,un peu transversale, située aux trois quarts
de la longueur, touche le bord et approche de la suture sans l'atteindre.
Dessous noir brillant, couvert d'un fin réseau strié, un peu plus pro-
noncé sur la poitrine et le prosternum.
308. — E. Marseuzu, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 3j4, larg. 1 3/4 mill.
Court, conique, large; yeux proéminents latéralement et globuleux, tête et pro-
thorax dorés ; élytres d'un bleu violacé très-foncé, ornées chacune de quatre petites
taches dorées.
Voisin du précédent mais bien distinct.
(1) Ces petits cercles ne sont que l'exagération de ce que, à l'exemple de M, Candèze, j'appelle
des points ombiliqués.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 233
Tête large, un peu concave, front parcouru dans son milieu par un pro-
fond sillon abrégé en avant et en arrière; brillante, ayant comme chez le
Scintillans de petits cercles très-fins pour ponetuation.
Prothorax transversal, un peu rétréci en avant, lévèrement arrondi sur
les côtés chez la ©, presque droit chez le G'; bords latéraux finement cré-
nelés; base étroitement bisinuée, son lobe médian large et fortement
tronqué ; disque élevé en bourrelet transversal dans sa partie antérieure,
ce bourrelet divisé en deux par un petit sillon longitudinal chez le
Ecusson doré, relativement assez grand, en triangle régulier.
Elytres en forme de cône chez le cf, un peu élargies vers le milieu chez
la ©, légèrement sinuées en arrière des épaules chez tous deux ; elles sont
impressionnées en dedans des épaules, couvertes d’une ponctuation ombili-
quée un peu plus forte en avant qu'en arrière ; leurs taches, assez brillantes
chez le Get d’un doré plus mat chez la ©, sont situées : l’une sur
l'épaule, l’autre formant avec sa congénère une bande interrompue sur la
suture, la troisième très en-arrière, forme également une bande semblable,
la quatrième enfin, située tout à fait à l'extrémité et très-petite, approche
parfois de la précédente qu’elle atteint presque.
Dessous bronzé, semblable pour la ponctuation à celui du précédent.
309. — E. Apicauis, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 4 114, larg. 4 412 mill.
© Oblongue; tête assez fortement concave, d'un violet sombre; prothorax, un
point latéral et le quart postérieur des élytres d'un bronxé cuivreux, miat sur les
dernières.
Tête relativement assez large, divisée en avant en deux lobes arrondis
ayant les yeux au sommet latéral; épistome obliquant inférieurement sous
un angle d'environ 60 degrés ; elle est entièrement lisse.
Ecusson en triangle.
Prothorax lisse, transversal, parallele en arrière, à peine élargi et arqué
en avant, fortement bisinué à la base dont le lobe médian large et court est
largement tronqué; bords latéraux finement relevés; disque antérieur
relevé transversalement en un large bourrelet arrondi.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules,
sinuées longuement en arrière de celles-ci, à peu près de même largeur au
milieu qu'aux humérus, rétrécies en arrière et très-légèrement sinuées un
peu avant l'extrémité, qui est séparément arrondie; elles sont fortement
impressionnées à la base en dedans des épaules (dont les calus huméraux
sont très prononcés), couvertes d’une ponctuation ombiliquée peu serrée et
ANNALES SOG, ENTOM. DE BELGIQUE, T, VIT, 30
2341 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
assez obsolète; le point latéral bronzé situé près du bord légèrement avant
le milieu.
Dessous noir très-brillant, tres-finement granulé, ou à un fort grossisse-
ment, ayant quelques petites lunules pour ponctuation.
Il est probable que pour la forme des élytres le Gf doit se rapprocher du
suivant.
310. — E. Virii-macucartus, H. Deyr. Gilolo.
Long 3 112, larg. 1 16 mill.
Œ Oblong, bronzé sombré; élytres de forme conique, impressionnées longitudi-
nalement en arrière el ornées chacune d'une petite macule verdâtre aux trois quarts
de leur longueur.
Tête un peu élargie d'arrière en avant, assez largement concave, la con-
cavité formant un angle léger près des yeux ; front verdàtre en avant et un
peu incliné en-dessous.
Prothorax transversal mais moins que chez les précédents, légèrement
anguleux au milieu des côtés; bords latéraux assez largement rebordés en
gouttières ; base largement sillonnée, finement rebordée, son lobe large et
tronqué, subéchancré; disque relevé transversalement en deux bourrelets
parallèles.
Elytres plus larges aux épaules que le prothorax, sinuées légèrement en
arrière de celles-ci, légèrement élargies au milieu mais n'atteignant pas la
largeur des humérus, fortement rétrécies en ligne droite dans leur moitié
postérieure, anguleuses et légèrement arrondies à l'extrémité; elles sont
fortement impressionnées à la base en-dedans des épaules, relevées le long
du quart antérieur et de la moitié postérieure de la suture, chacune a en
outre une petite impression longitudinale située aux deux tiers postérieurs le
long de l'élévation suturale ; leur ponctuation est assez forte et serrée.
Dessous d’un noir brillant semblable au précédent.
Il est probable que là Q doit être un peu plus parallèle et se rapprocher
comme forme de la précédente.
311. — E. Ixtermenius, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. #, larg. 4 114 mill.
Oblong, entièrement bronzé en-dessus, noir très-brillant en-dessous : têle forte-
ment concave entre les yeux ; disque du prothorax relevé en avant en un seul bour-
relet transversal.
Fête plus étroite que chez les précédents, parallèle, un peu plus concave
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 239
en avant, les bords de la concavité un peu anguleux près des yeux ; front
légèrement plus incliné en-dessous. ;
Prothorax transversal, un peu arrondi sur les côtés, rebordé latérale
ment, traversé à sa base par un large sillon arrondi dans son fond; bourrelet
transversal du disque antérieur, large et arrondi.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules,
parallèles dans leur moitié antérieure, assez fortement rétrécies en arrière
chez le G', un peu moins chez la ©, leur extrémité séparément arrondie ;
elles sont relevées le long de la suture antérieure et postérieure comme
chez l'espèce précédente, seulement l'impression intra-humérale est moins
forte, et par suite l'humérus est moins prononcé ; leur ponctuation est aussi
un peu moins forte que chez le Viridi-maculatus.
Dessous noir très-brillant.
La © diffère du Of en ce qu'elle est plus large, mais à part cela, la
forme est la même.
312. — E. Ærmiors, H. Deyr. Java.
Long. 3 113, larg. 1 112 mill.
Noir, parallèle au milieu, alténué à ses extrémités.
Tête un peu rétrécie en avant, assez fortement et angulairement échan-
crée sur le front.
Prothorax rétréci en avant, assez fortement arrondi sur les côtés, coupé
droit à la base, cette dernière munie d’un lobe large et très-court ; il est
lisse, traversé en arrière par un sillon arrondi dans son fond ; son disque est
un peu gibbeux avec un petit sillon transversal de chaque côté.
Ecusson en triangle régulier.
Elytres à peine plus larges que le prothorax à la base, subparallèles
jusqu'au milieu, rétrécies en ligne droite en arrière, assez largement et
conjointement arrondies à l'extrémité qui est un peu gibbeuse le long de la
suture sur une faible étendue ; elles sont fortement impressionnées à la base
avec les épaules saillantes et les côtés de la suture munis d’une large gib-
bosité peu élevée, allant de Ja base au cinquième de leur longueur; elles
sont couvertes d’une ponctuation assez forte, écartée et entremélée de quel-
ques rides transversales.
Dessous noir brillant avec une ponctuation médiocre assez écartée sur
la poitrine.
236 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
313. — E. Dirrormis, H. Deyr. Bornéo. (PI. III, fig. 9.)
Long. # 213, larg. 2 114, mill,
Noir bronxé brillant, large, parallèle au milieu, également atténué en arrière et
en avant; élytres fortement bosselées.
Téte allongée, fortement et angulairement échancrée en avant, le fond
de l'échancrure prolongé très en-arrière sur le vertex ; elle estlisse ; les parties
latérales en arrière des yeux, le front et les antennes, ainsi que la partie
antérieure de l'épistome, sont d’un cuivreux plus ou moins doré; la partie
inférieure de ce dernier est grande et d'un noir mat; menton caché sous le
prosternum. (PI. IV, fig. 22.)
Prothorax fortement rétréci en avant, très-oblique sur les côtés, ceux-ci
tronqués ou obliquement rentrants aux angles postérieurs et finement
rebordés; base bisinuée, munie d’un lobe largement tronqué ; côtés anté-
rieurs cuivreux, fortement abaissés; disque un peu convexe, traversé près
de la base par un large sillon arrondi dans son fond.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules, un
peu anguleuses latéralement en arrière de celles-ci, ensuite largement re-
bordées à partir de cet angle jusqu’au milieu qui est un peu relevé, puis
obliquement rétrécies jusqu'à l'extrémité qui est conjointement tronquée,
arrondie et très-finement denticulée; elles sont vaguement ponctuées dans
le fond des impressions, ces dernières situées ainsi sur chacune : une pro-
fonde au milieu de la base, une aux deux tiers à peu de distance de la
suture et deux autres le long du bord latéral ; les bosselures sont placées :
la première près de l’écusson, la deuxième sur le calus huméral, la troi-
sième bi-anguleuse bordant intérieurement les deux impressions latérales,
la quatrième arrondie près du bord en arrière du milieu, la cinquième
assez grande, tout à fait apicale, enfin la dernière sur le disque postérieur
entre les deux précédentes.
Dessous brillant, bronzé-verdâtre doré, finement ponctué sur la poi-
irine, un peu rugueux sur le prosternum ; hanches postérieures très-angu-
leuses au milieu de leur bord postérieur.
314. — E. Brurus, H. Deyr. Makian.
Long. (1) 4 213, larg. 2 213 mill.
Large, atténué en arrière, un peu moins atténué en avant ; d'un beau bleu un peu
foncé mais brillant ; prothorax doré; dessous bronxé sombre.
Tête? — Prothorax assez large, rétréci en avant, arqué sur les côtés,
(1) Moins la tête qui manque.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 251
ceux-ci rentrants dans leur quart postérieur, base bisinuée, munie d'un
lobe large et fortement tronqué; disque un peu bombé transversalement,
traversé près de la base par un large sillon arrondi dans son fond; couvert
d’une ponctuation très-écartée.
Ecusson grand en triangle un peu aigu, d’un noir brillant.
Elytres un peu plus larges que le prothorax, arrondies aux épaules,
subparallèles sur les côtés, rétrécies en ligne en arrière, conjointement
tronquées-arrondies à l’extrémité qui est très-finement denticulée; elles sont
un peu inégales, fortement impressionnées en-dedans des épaules, assez
largement rebordées au milieu, un peu gibbeuses près de l’écusson et à
l'extrémité le long de la suture; ponctuation assez forte, peu serrée, entre-
mêlée de rides transversales.
Dessous finement et peu densément ponctué.
G. TRACHYS, Fab.
Tableau des espèces récoltées par M. Wallace :
I. Elyires sans carènes ni côtes carèniformes sur
les côtés.
A. Couleur foncière des élytres, noire ou bronzé
sombre.
B. Forme robuste.
C. Dessin formé par un fin vermicellé de poils
blanchâtres, parfois quelques poils jaunâtres
en dehors du dessin ; épistome peu raccourci,
étroitement creusé en arc de cercle, les coins
prolongés.
D. Epistome séparé du front par une ligne trans-
versale droite. Ventricosa.
DD. Epistome séparé du front par une ligne trans-
versale anguleuse en arrière.
a. Ecusson invisible; deux taches de poils blan-
châtres sur l'occiput. Carbonaria.
b. Ecusson bien visible. Mendica.
CC. Dessin formé par une fine vestiture grise et
roussâtre assez mate, entremélée de quelques
taches marron foncé d'une vestiture très-
238
BB.
b.
IT.
AA.
BB.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
dense; épistome très-court, large et large-
ment creusé en arc de cercle.
Forme peu robuste; dessin des élytres, for-
mant des lignes onduleuses assez larges, par-
tie jaune, partie blanche.
Epistome transversal, échancré carrément, sub-
épineux aux angles.
Epistome non transversal, échancré assez étroi-
tement en rond.
Couleur foncière des élytres bleue ou verdûtre.
Entièrement bleu avec une vestiture blanche
très-dense sur la moitié postérieure des ely-
tres.
Bleu verdàtre olivätre, tiers postérieur des ély-
tres cuivreux et couvert d’une vestiture d’un
jaune doré.
Elytres ayant une carène latérale ou une côte
carèniforme située à une certaine distance
du bord.
Une carène humérale très-forte, un peu oblique
et descendant jusqu'aux deux cinquièmes de
l'élytre.
Une fine côte carêniforme (1) plus ou moins pro-
noncée, située vers le côté de l'élytre et pa-
rallèle au bord.
Prothorax embrassant les humérus et dépassant
notablement les élytres latéralement.
Prothorax aussi large que les élytres, mais ne
les dépassant jamais.
Epistome plus étroit (au moins dans sa partie
la moins large) que sa longueur totale.
Teinte foncière des élytres unicolore, noirâtre
ou bronzée.
Elytres ayant un dessin formé par des lignes,
des taches ou des points.
Dessin formé par des linéoles.
Les linéoles blanches, sur un fond noir sub-
dénudé.
(1) Que duns mes descriptions j'appelle carène latérale.
Varia.
Undulata.
Mellicula.
Azureus.
Cupripyga.
Carinata.
Laticollis.
HH.
a«.
EE.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Dessin formant sur les élytres une espèce de
réseau à mailles de différentes grandeurs.
Une petite tache blanchâtre, basilaire près de
l’écusson.
Une ligne blanchâtre partant de la base près
de l’écusson et formant une maille de plus
que chez le précédent, squammes pilifères
plus écartées.
Dessin formant sur les élytres un X, dont les
branches supérieures sont plus grandes que
les inférieures et touchent les épaules.
Les linéoles blanchâtres se détachant sur un
fond de poils jaunûtres.
Dessin formé par des taches ou des points.
Des taches glabres sur un fond de villosité
blanchâtre; quatre taches, une scutellaire,
deux latérales, une apicale.
Des points ou des taches transversales pubes-
cents, sur un fond plus ou moins glabre.
Quatre points blancs, deux sur chaque élytre,
quelques poils épars.
Huit taches transversales, quatre sur chaque
élytre, formant ensemble des bandes, l’une
à la base, les autres à égale distance
entr'elles, ne touchant pas l'extrémité.
Elytres couvertes d'une fine vestiture uniforme
assez écartée et un peu effacée dans le région
scutellaire.
Teinte des élytres bicolore.
Violet-pourpré bordé de cuivreux doré, ayant
une vestiture jaune très-éparse, un peu plus
dense latéralement et sur le prothorax.
D'un beau bleu avec l'extrémité d'un cuivreux
doré, forme relativement assez svelte.
Epistome transversal.
Epistome profondément échancré, ses angles
latéraux prolongés en avant.
Teinte foncière des élytres unicolore.
Elytres bronzées, couvertes d'une pubescence
d'un rouge de terre de sienne, au milieu de
239
Albographa.
Resilla.
Picturata.
Chromata.
Simplex.
Albo-maculata.
Zebrina.
Setosula.
Nubila.
Cupricauda.
240
b.
EE.
DD.
EE.
b.
Or
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
laquelle se distinguent des linéoles subtrans-
versales, fortement onduleuses, d’un jaune
clair; épaules assez larges; forme conico-
ovalaire.
Elytres noires, ne conservant que des vestiges
d'un dessin formé de poils blancs; épaules
étroites ; forme relativement allongée.
Teinte foncière des élytres bicolore, bleu-ver-
dâtre peu brillant avec l'extrémité bronzé cui-
vreux ; forme assez épaisse.
Epistome peu ou pas échancré en avant.
Elyitres et prothorax entièrement couverts
d'une pubescence d'un blanc grisâtre uni-
forme; le second parallèle sur les côtés pos-
térieurs, largement arrondi en avant; tête
large, front carèné le long des yeux.
Elytres inégalement couvertes d'une pubes-
cence blanchätre ou jaune, formant des ta-
ches, des pointes ou des bandes.
Carène latérale des élytres se continuant sur
les humérus presque jusqu’à la base.
Elytres ayant chacune une bande longitudinale
subdénudée dans laquelle existent deux ou
trois points ronds qui touchent de chaque
côté la pubescence générale.
Pubesbence générale jaune, trois points blancs
dans la: bande de chaque élytre; long. 3 1/5
mill. (Bornéo, Makian.)
Pubescence entièrement blanche, deux points
dans la bande de chaque élytre; long. 2 1/2
mill. ({. Salwatty.)
Elytres n'ayant qu’une pubescence assez éparse
et formant un dessin vague ou des lignes
transversales.
Un dessin vague dans lequel on distingue: au
milieu de chaque élytre, une grande tache
glabre ayant un point blanchâtre à chacun
de ses quatre angles, de chaque côté une pe-
tite tache semblable en croissant près de l'é-
cusson.
Lepidoptera.
Popula.
Æne0pyya.
Murina.
Decora.
Decorata.
Notata.
FF.
UE
BUPRESTISDE DE LA MALAISIE.
Quatre bandes transversales très-peu marquées,
première basilaire jointe sur le milieu de cha-
que élytre à la seconde, deuxième et troisième
plus écartées que les autres, quatrième un peu
avant l'extrémité, très-étroite.
Carène latérale des élytres s’arrêtant en arrière
des humérus sans remonter dessus.
Tête légèrement déprimée, la dépression se
terminant d'une manière insensible au bord
interne des yeux. (PI. IV, fig. 24.)
Forme relativement assez large aux épaules;
fond noir, dessin blanc bien limité, pubes-
cence suturale jaunâtre.
. Forme relativement peu large, subparallèle près
des épaules, dessin assez vague.
Dessin consistant en quatre étroites bandes
onduleuses, transversales et blanchâtres, for-
mées par une pubescence peu dense.
Dessin formé par une pubescence presque gé-
nérale un peu plus serrée par places et effacée
à d’autres.
Pubescence blanc grisâtre ou jaune, deux va-
gues bandes transversales plus denses que le
fond, avant et après le milieu ; fond des tégu-
ments noirs ou bionzés.
Pubescence jaune, très-écartée ; région scutel-
laire glabre, ainsi que deux vagues taches sur
le milieu des élytres un peu en arrière, fond
des téguments bronzé; forme plus parallèle
que chez les précédents.
GG. Tête assez fortement déprimée, la dépression
Fr
D
bien marquée surtout près des yeux, le bord
interne de ces derniers étant brusquement
coupé. (PI. IV, fig. 23.)
Forme subconique.
Dessin des élytres consistant en quatre lignes
longitudinales blanches assez vagues, ayant
dans les intervalles quelques poils roux assez
foncés ; fond de la texture cuivreux sombre.
Dessin desélytres consistant en une bande trans-
ANNALES SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, VII.
241
Acuminata.
Basilica.
Lacunosa.
Confusa.
lrregularis.
Depressifrons.
31
242 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
versale antérieure blanchâtre avec le reste
de la vestiture jaunâtre, ce dessin très-vague
et mal limité; fond de la texture bronzé clair. Vilis.
ce. Dessin des élytres consistant sur chacune en
une large bande basilaire et une tache trans-
versale jaunâtres, la secondeun peu en arrière
du milieu; restant couvert d’une pubescence
blanchätre un peu plus dense près de la tache. Variegalta.
HH. Forme suballongée.
I. Tête assez étroite, sur les élytres deux ou trois
vagues bandes transversales blanchätres parmi
une pubescence jaune clair, couleur fon-
cière bronzée. Lubrica.
IT. Tête plus ou moins large, couleur foncière
noire où bronzé sombre.
a. Dessin formant trois étroites bandes transver-
sales pubescentes, l’une avant, l'autre après
le milien, la troisième, à peine marquée, sub-
apicale. Humilis.
b. Dessin blanc, formant une large bande trans-
versale aux deux tiers de la longueur, et sur
chaque élytre une tache transversale plus
étroite, au tiers, enfin une petite subapicale ;
tète très-large, fortement carènée le long du
bord interne des yeux. Parallelicollis.
ce. Dessin formantune bande transversale en avant
du milieu, blanchâtre ainsi que le tiers posté-
rieur ; restant de la surface couvert d'une pu-
bescence jaune, moins dense entre la bande
et l'extrémité. Pulicaria.
315. — T. Vextricosa, H. Deyr. Bornéo.
Long. 4, larg. 2 23 mill.
Robuste; d'un noir bleuâtre, couverte d'un dessin blanchätre composé de fines
lignes onduleuses transversales el longitudinales.
Téte large, finement et profondément sillonnée sur le vertex et l'occiput,
plus largement creusée au milieu du front; elle est un peu verditre et
légèrement plus claire que le restant du corps; épistome noir mat, large,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE 243
séparé du front par une ligne droite; il est un peu en relief, échancré en
arc de cercle, ses angles un peu aigus.
Prothorax très-court, large, très-obliquement rétréci en avant en ligne
presque droite ; base bisinueuse, largement lobée au milieu en angle obtus,;
bords latéraux en gouttières étroites ; il est couvert d’une pubescence peu
serrée ayant six points blanchâtres assez vagues, dont quatre formant un
carré sur le disque et deux latéraux.
Elytres à peine plus larges que la base du prothorax, légèrement arron-
dies aux épaules, subparallèles en avant, légèrement rétrécies en ligne
courbe en arrière, largement et conjointement arrondies à l'extrémité,
droites sur la ligne suturale, assez convexes transversalement, munies
d'une petite impression sur leur lobe basilaire ; ponctuation assez grosse,
peu profonde et assez écartée; vestiture peu serrée et formant un dessin
blanchâtre composé de quatre à cinq bandes fines et onduleuses, dont les
deux postérieures fortement ondulées transversalement et seules bien visibles
sont placées un peu avant l'extrémité, ; on distingue encore un peu une ligne
subsuturale remontant le long de l'écusson pour former à la base un demi
cercle, puis redescendant sur l'élytre pour remonter brusquement sur
l'épaule, reste du dessin très-vague et défiant la description.
Dessous couvert de points ombiliqués obsolètes peu serrés, assez régu-
liers sur l'abdomen, plus écartés sur la poitrine dont les côtés sont forte-
ment ridés ; pattes grêles, lisses ; tarses fauves ainsi que les palpes, crochets
noirs.
316. — TT. CarBonariA, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 115, larg. 2 mill.
Ovalaire, noire, couverte d’un dessin blanchâtre composé de très-fines lignes for-
tement onduleuses.
Voisine de la précédente, mais beaucoup moins épaisse et plus ovalaire.
Tête large, creusée au milieu du front, brillante sur ce dernier, ponctuée
en arrière et marquée de deux taches villeuses blanchâtres ; épistome assez
étroit, séparé du front par une ligne un peu anguleuse au milieu, creusé
en arc de cercle en avant.
Prothorax transversal, fortement rétréci d'arrière en avant, ses côtés en
ligne très-légèrement courbe, son lobe basilaire très-large et anguleux au
milieu ; il est couvert d’une pubescence noire et blanche, cette dernière
formant sur le disque deux anneaux assez visibles et quelques autres taches
sur les côtés.
244 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Ecusson invisible.
Elytres ovalaires, droites sur la suture, assez fortement ponctuées, cou-
vertes d’une pubescence analogue à celle du prothorax, la blanche formant
le dessin suivant : une tache oblongue sur le milieu de la suture, deux
lignes transversales fortement onduleuses en arrière, un petit anneau de
chaque côté de la base, une ligne oblique formant un angle aigu avec la
tache suturale et descendant dans l’un des angles de la première ligne pos-
térieure pour remonter ensuite sur le bord, deux petites taches en ligne
oblique entre cette partie remontante et l'anneau basilaire.
Dessous noir brillant, strié-ridé, finement sur l'abdomen, plus fortement
sur la poitrine; prosternum subparallèle; palpes et tarses bruns fauves,
crochets noirs.
317. — T. Mexnica, H. Deyr. Malacca (Singapoor), Batchian.
Long. 3 113, larg. 2 mill.
Un peu parallèle, noire; têle‘et angles antérieurs du prothorax un peu bronxés
ou violacés; dessin des élytres composé de fines lignes onduleuses blanchâtres;
écusson bien visible.
Voisine de la précédente, reproduisant le même dessin sur le prothorax
et les élytres, mais en différant par les caractères suivants :
Tête bronzée ou un peu violacée, plus brillante, sans points blanes en
arrière; prothorax ayant les angles plus clairs que le fond ; élytres beau-
coup plus parallèles et plus allongées; dessous légèrement bronzé, proster-
num notablement plus étroit et plus long.
318. — T. Varia, H. Deyr. Bornéo.
Long. #, larg. 2 1/2 mill,
Subparallèle, très-largement arrondie en arrière; épaules légèrement saillantes ;
couverte d'un dessin peu apparent entremélé de taches marron roussâtre, dont deux
arrondies, subsuturales, siluées un peu en arrière du milieu.
Tête très-large, légèrement creusée au milieu, très-finement carênée le
long des yeux, un peu cuivreuse, couverte d’une pubescence mélangée
blanche et roussâtre; épistome très-large et très-court, sur un plan infé-
rieur au front.
Prothorax très-court, transversal, rétréci en avant; ses côtés en ligne
droite; son lobe médian large anguleux, tronqué légèrement en face de
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 245
l'écusson : il est couvert d’une pubescence brunätre assez épaisse et mé-
langée, au milieu de laquelle on distingue, en roussâtre, une grande tache
oblongo-ovalaire plus claire en avant, située sur le milieu du disque, et de
chaque côté une macule transversale assez grande occupant le bord anté-
rieur ainsi qu'une partie du bord latéral.
Elytres de la largeur du prothorax à leur base, très-légèrement sinuées
en arrière des épaules, subparallèles, à peine un peu rétrécies tout à fait en
arrière et largement arrondies conjointement à l'extrémité ; tout le long du
bord latéral et très-rapprochée de lui existe une fine carène tranchante (1); elles
sont en outre légèrement déprimées en arrière le long de la suture, cette
dernière est par suite un peu relevée dans cette partie; leur vestiture qui
les rend mates par sa densité, est pour la plus grande partie d’un brun
sombre avec un peu de roux sur l'épaule, sur le bord et en arrière du mi-
lieu, ainsi que les taches rondes subsuturales qui sont d’un roux un peu
plus clair; le tout est entremélé de quelques poils grisâtres, laissant sur
chacune deux petites taches d’un brun pur, l’une au quart, l'autre à la
moitié; on aperçoit encore, en arrière, deux fines lignes onduleuses trans-
versales entre lesquelles se prolonge la couleur rousse du bord latéral.
Dessous noir bronzé, assez fortement ponctué; prosternum divisé en
deux parties, la postérieure plane, en carré un peu transversal, d'un
bronzé doré.
319. — T. Uxpucara, H Deyr. Célèbes (Ménado).
Long. 3 213, larg. 2 mill.
D'un bronxénoirâtre ; oblongue ; épistome un peu transversal, échancrécarrément,
ses angles prolongés en pointe mousse ; élytres traversées par quatre bandes plus ou
moins onduleuses variées de blanc et de jaune.
Tête assez large, déprimée, surtout en avant, simplement sillonnée fine-
ment en arrière, lisse ; d'un bronzé plus clair que le restant du corps, cou-
verte d'une fine pubescence jaune.
Prothorax très-rétréci en avant, ses côtés en ligne droite, arqués seule-
ment près des angles antérieurs, couvert d'une pubescence jaune au milieu
de laquelle on distingue vaguement sur le disque un demi cercle dont la
convexité touche le bord antérieur et les branches reposent sur la base, ainsi
qu'une tache oblongue semblable située au milieu.
Ecusson très-petit mais pourtant bien visible.
(1) Cette carêne n’a rien de commun avec celles que j'appelle latérales. (Tabl. IL.)
246 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres à peine plus larges que le prothorax, ayant les humérus assez
prononcés sans être saillants, sinuées légèrement en arrière de ceux-ci,
puis rétrécies en ligne courbe régulière jusqu’au bout où elles sont peu
largement arrondies ; leur dessin pubescent est le suivant : la suture jaune
à partir de la base jusqu'à l'extrémité, celle-ci de mème couleur sur une
faible étendue; puis sur chacune : la 1° bande, basilaire, large, jaune
avec un peu de blanc en arrière de l'épaule ; la 2° onduleuse, variée de
blanc, située au milieu, remontant un peu sur la suture; la 3° (rès-ondu-
leuse, blanche, aux deux tiers; la 4° enfin, transversale, blanche, non
onduleuse, formant avec sa congénere un léger arc de cercle situé aux
trois quarts passés, en arrière.
Dessous noir, assez brillant, ayant une ponctuation très peu profonde et
médiocre, effacée sur l'arrière de l'abdomen prosternum assez étroit et
allongé, un peu élargi en avant.
320. — T. Merricura, H. Deyr. 1. Makian.
Long. 2 213, larg. 1 23 mill.
Ovalaire ; têle assez large et curènée le long des yeux ; corps couvert d'une pubes-
cence variée de jaune et de blanc, ne laissant de libres que quelques petites taches
glabres disposées ainsi sur chaque élytre : une petite prés et en arrière de l'écusson,
une autre plus grande sur le bord latéral, une troisième suturale el commune entre
les latérales, enfin une petite bande transversale près de l'extrémité.
Tête très-fortement déprimée entre les yeux, parcourue par un sillon qui
s'élargit fortement en avant ; carènes intra-oculaires un peu saillantes près
des cavités antennaires ; épistome assez étroit, fortement échancré en rond,
ses angles antérieurs assez prolongés.
Prothorax (relativement) médiocrement rétréci d’arrière en avant, ses
angles antérieurs un peu arrondis; la pubescence jaune semble former un
vague feston transversal au milieu de la blanche.
Elytres tres-légèrement plus larges que le prothorax aux épaules, légere-
ment sinuées en arrière de celles-ci, puis rétrécies en ligne courbe régu-
lière jusqu’à l'extrémité qui est assez largement arrondie; les taches
latérales semblent former avec la médiane une bande interrompue ; la pu-
bescence assez uniforme est disposée par teintes alternées de blanc et de
Jaune.
Dessous noir, ayant une pubescence blanchätre très-écartée; palpes
rouges, tarses bruns, crochets noirs.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 247
321. — T. Azurea, H. Deyr. 1. Arrow et Mysole.
Long. 3 213, larg. 2 114 mill.
D'un beau bleu clair à reflets un peu violacés sur les élytres; moilié postérieure
de celles-ci, épaules, têle et prothorax couverts d'une fine pubescence blanc grisâtre.
Tête un peu creusée au milieu, parcourue par un fin sillon qui s’élargit
en avant, épistome très-étroitement échancré en rond; elle est bronzée et
finement granuleuse chez l’un des exemplaires, bleue, lisse et brillante chez
l’autre, chez tous deux assez fortement villeuse.
Prothorax fortement rétréci en avant, les côtés à peine un peu courbes,
la base largement et peu fortement lobée et bisinueuse.
Ecusson assez grand pour le genre, triangulaire et noir.
Elytres ayant leur plus grande largeur aux épaules, ces dernières dé-
passant à peine sensiblement le prothorax; sinuées légèrement en arrière
des humérus, puis régulièrement rétrécies en ligne courbe un peu renflée
jusqu'à l'extrémité qui est arrondie ; elles sont couvertes d’une fine pubes-
cence laissant presque glabre un grand triangle dont la pointe est l’écusson
et la buse arrive légèrement en arrière du milieu.
Dessous noir bronzé, un peu plus clair chez l'exemplaire à tète bronzée
venant d'Arrow ; serait-ce le Œ?
322. — T. CurrtpyGa, H. Deyr. Bornéo.
Long. 2 3j4, larg. 1 3/5 mill.
Bleu-olivätre métallique ; têle et prothorax bronxé sombre ; tiers postérieur des
élytres cuivreux.
Téte assez rétrécie en avant, déprimée sur le front, couverte d'une fine
pubescence gris-jaunâtre ; yeux assez grands, aplatis, carènés le long des
bords internes et externes.
Prothorax (relativement) médiocrement rétréci en avant, droit sur Îles
côtés, très-fortement lobé à la base, son lobe anguleux et légèrement tron-
qué à l'extrémité, ses bords latéraux légèrement marginés ; il est couvert
de petites rugosités peu serrés, très-régulières et disparaissant sous une
fine pubescence analogue à celle de la tête.
Ecusson médiocre, triangulaire.
Elytres sans carènes latérales, à peine un peu plus larges que le pro-
thorax, subparallèles en avant, rétrécies en ligne courbe en arrière, arron-
dies à l'extrémité ; elles sont couvertes, sur la partie bleu-olivâtre, d'une pu-
bescence noire peu visible, etsur le tiers cuivreux d’une pubescence dorée.
Dessous noir; prosternum du double plus long que large; tarses noirs.
248 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
323. — T. CarinarTa, H. Deyr. N. Guinée, I. Mysole.
Long. # 112, larg. 2 23 mill.
D'un bronté sombre; élytres subparallèles, munies d'une forte carêne descendant -
obliquement des épaules jusqu'aux deux cinquièmes de leur longueur ; prothorax
embrassant les humérus par ses angles postérieurs.
Téte fortement déprimée et creusée subangulairement sur le front, très-
luisante, parcourue par un fin sillon longitudinal; épistome assez large,
fortement entaillé en avant par une échancrure à fond arrondi, ses côtés un
peu creusés en gouttière; yeux carènés sur leur bord interne.
Prothorax très-légèrement rétréci d'arrière en avant, dans sa moitié
postérieure, plus fortement rétréci en ligne courbe dans sa partie anté-
rieure ; bords latéraux assez largement marginés et abaissés en avant ; base
munie d'un lobe assez prononcé et anguleux, son bord légèrement relevé;
disque antérieur un peu relevé en un étroit bourrelet transversal; il est
lisse sur le milieu discal et finement ponctué et villeux sur le reste de sa
surface.
Ecusson petit, en triangle allongé.
Elytres plus étroites que le prothorax, légèrement sinuées des humérus
jusqu'au tiers, puis légèrement renflées au milieu, à peine rétrécies en
arrière, arrondies largement à l'extrémité, un peu déprimées le long de la
suture postérieure, cette dernière relevée; carènes humérales très-tran-
chantes; base déprimée dans toute sa largeur; ponctuation assez irrégu-
lière, peu serrée et un peu voilée par une courte pubescence grise assez
clairsemée.
Dessous noir bronzé, brillant, assez ponctué quoique d’une façon obso-
lète et peu serrée; prosternum brillant, en carré allongé, sa partie posté-
rieure arrondie.
324. — T. Laricozuis, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 112, larg. 2 112 mill.
Noire; conique ; ornée d'un dessin formé de lignes onduleuses peu apparentes,
blanchâtres, el de quelques taches d'un marron roussâtre ; prothorax fortement dilaté
latéralement et embrassant les humérus.
Téle un peu creuse entre les yeux, ayant un large sillon lisse et peu
profond au milieu du front, couverte d'une fine pubescence brune assez
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 249
éparse ; épistome étranglé à la base par les cavités antennaires, dilaté trian-
gulairement en avant où il est coupé droit et non échancré.
Prothorax très-transversal, fortement dilaté latéralement, obliquement
transversal sur les côtés antérieurs, arrondi à sa plus grande largeur, puis
obliquement rétréci en arrière, très-échancré en avant pour loger la tête;
base fortement sinueuse, avec un lobe médian un peu tronqué-échancré ;
angles postérieurs aigus et légèrement plus saillants en arrière que le lobe.
Ecusson assez grand, en triangle arrondi.
Elytres arrondies aux épaules, notablement plus étroites que le prothorax
rétrécies à partir de la base, en ligne droite jusqu'à la moitié, puis un peu
plus fortement rétrécies en ligne courbe en arrière et arrondies à l’extré-
mité; on aperçoit une légère carène descendant de l'épaule à l'extrémité et
subparallèle au bord latéral; leur dessin est composé sur chacune : à la
base, d'un demi cercle blanchâtre ayant la concavité tournée en arrière,
d'une ligne oblique onduleuse après le milieu et d’une autre de même
couleur près de l'extrémité, puis de trois taches marron, l'une derrière
l'épaule, l’autre sur la suture en avant du milieu et la troisième tout à fait
apicale.
Dessous noir bronzé, assez ponctué sur la poitrine; prosternum large,
en carré transversal; tarses et palpes noirs.
325. — T. AzsoGrapHA, H. Deyr. I. Arrow.
Long. 3, larg. 2 mill.
Cunéiforme, bronxé sombre un peu brillant, couverte d'une pubescence blanche
laissont plusieurs taches glabres, dont une très-grande scutellaire et sept autres sur
chaque élytre.
Tête peu élargie, assez creusée sur le front, ce dernier lisse et brillant,
glabre au milieu; yeux non carènés sur leur bord interne; épistome un
peu rétréci à la base, plus long que sa largeur basilaire, élargi et coupé
droit en avant.
Prothorax transversal, échancré en avant pour loger la tête; côtés en
quart de cercle légèrement brisé, très-légèrement rentrants près des angles
postérieurs ; base assez fortement lobée au milieu, son lobe bordé par un
léger et large sillon arrondi, ses côtés médiocrement sinueux ; pubescence
générale assez effacée sur le disque.
Ecusson en triangle allongé.
Elytres de la largeur de la base du prothorax, rétrécies à partir des
épaules, légèrement sinuées en arrière de ces dernières, arrondies peu
ANNALES 3902. ENTON. DE BELGIQUE, T. Vul. 32
250 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
largement à l'extrémité; elles sont légèrement carènées latéralement,
légèrement gibbeuses en arrière de l’écusson, lisses en cet endroit, assez
rugueuses sur le reste de la surface; les taches glabres sont disposées
ainsi : une commune, très-grande, triangulaire au milieu de la base (avec
deux petites taches blanches de chaque côté de l'écusson), puis sur chacune
sept autres plus petites situées : une très-latérale en arrière de l'épaule, trois
autres immédiatement après le milieu disposées en arc de cercle à conca-
vité antérieure, la cinquième relativement grande, triangulaire, subsu-
turale aux trois quarts, la sixième petite, latérale, un peu antérieure
à la précédente, la septième enfin très-petite, au milieu près de l’extré-
mité.
Dessous noir bronzé, largement mais obsolèment ponctué; prosternum
en carré, sa partie postérieure formant un carré lisse fortement transversal,
tarses noirs.
326. — T. Resizza, H. Deyr. Bornéo.
Long. 2 3/4, larg. À 3/4 mill.
Cunéiforme, bronzé sombre un peu brillant ; couverte d'une pubescence blanchâtre
laissant plusieurs taches glabres, dont une assex grande, oblongue, scutellaire, et sur
chaque élytre neuf autres plus pelites.
Très-voisine de la précédente pour le dessin, mais en différant par plu-
sieurs caractères.
Tête semblable; épistome plus long, plus parallèle, plus étroit générale-
ment et moins élargi en avant.
Prothorax notablement moins large et les côtés moins arrondis, propor-
tionnellement plus long, son lobe basilaire sans trace de sillon.
Elytres un peu arrondies sur les côtés, moins cunéiformes, leur pubes=
cence moins blanche; les petites taches scutellaires de la précédente, s’al-
longent ici de façon à enclore un petit point glabre en modifiant la forme de
la grande tache; il existe en outre un petit point glabre médian légèrement
en arrière de la tache sous-humérale et en avant des trois en are de cercle ;
pour tout le reste, il est absolument disposé comme chez l'Albographa,
les taches sont seulement un peu plus grandes mais gardent la même
forme.
Dessous exactement semblable.
Malgré l'analogie du dessin, la forme si différente et la provenance dis-
tincte ne permettent pas la réunion de cette espèce à la précédente.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 251
327. — T. PicruraTa, H. Deyr. Céram.
Long. 2 213, larg. 1 3[4 mill.
Cunéiforme, d'un noir bronxé, couverte d'un dessin blanc formant à peu près
un X dont les branches supérieures sont les plus longues, accompagné de quelques
autres linéoles.
Trèes-voisine de l'Albographa de laquelle elle reproduit assez exactement
la forme, ayant pourtant le profhorax un peu moins large.
Le dessin des élytres est lui-même très-voisin, ainsi la grande tache
glabre scutellaire est semblable, mais la sous-humérale s’est considérable-
ment agrandie ainsi que les trois formant une ligne arquée, dont les deux
internes sont réunies, enfin les autres taches sont aussi plus grandes, il n’y
a donc de bien marqué que VX blanc dont les branches supérieures partent
des épaules, se traversent au milieu, puis se dirigent vers les côtés qu’elles
atteignent avant le bout des élytres, à leur extrémité elles sont jointes par
une petite bande transversale de mème couleur.
A la rigueur on retrouve donc ici le dessin de l'Albographa, modifié par
l'extension des taches glabres; aussi n'oserais-je affirmer d’une manière
absolue que ce n’est pas une variété de cette espèce, ce que je ne puis de-
cider n'ayant qu'un exemplaire à ma disposition.
328. — T. Caromara, H. Deyr. Bornéo.
Long. 2 213, larg. 1 3/4 mill.
Cunéiforme, entièrement couverte d'une pubescence jaune-grisâtre avec des taches
plus foncées et des linéoles blanchâtres.
Tête assez étroite, concave sur le front, pubescente; bord interne des
yeux légèrement carènés ; épistome très-fortement rétréci par les cavités
antennaires, médiocrement élargi et coupé droit en avant.
Prothorax transversal, assez échancré en avant, obliquement arrondi de
chaque côté (en are de cercle de 45 degrés), très-sinueux à sa base, son
lobe médian peu avancé et assez large, ses angles postérieurs embrassant
très-légèrement les élytres; sur le fond jaune de la pubescence on distingue
quatre taches oblongues un peu vagues, longitudinales, dont deux discales,
les autres entre celles-ci et le bord latéral.
Ecusson médiocre, en triangle allongé.
252 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Elytres à peine visiblement plus étroites que le prothorax à leur base,
arrondies aux épaules, rétrécies en ligne un peu courbe légèrement brisée
au milieu, assez largement arrondies à l'extrémité ; elles sont très-réguliè-
ment et légèrement convexes, ont une fine carène parallèle au bord latéral
remontant sur l’humérus; sur chacune les taches plus foncées sont dispo-
sées ainsi : une à égale distance de la base et de l'écusson, trois autres
disposées en pyramide au milieu, deux enfin en arrière de celles-ci, la pre-
mière aux trois quarts, la seconde un peu avant l'extrémité; les linéoles
blanches sontsituées : l’une entre les trois taches médianes et descendant sur
la suivante, l'autre entre cette tache et la postérieure ; tout ce dessin est nn
peu vague et demande des exemplaires bien conservés pour être bien
distinct.
Dessous noir luisant, obsolètement ponctué; prosternum large, ayant
ainsi que la poitrine quelques points assez gros, aplatis et légèrement en
relief.
329. — T. Simrcex, H. Deyr. I. Morty.
Long. 2 112, larg. 4 412 mill.
Etroile et allongée ; noir bronxé brillant, ayant une pubescence caduque d'un blanc
grisâtre, avec les épaules, la région scutellaire, sur chaque élytre une grande tache
latérale et une large bande transversale subapicale, glabres.
Tête relativement assez large, concave sur le front, à peine pubescente ;
épistome médiocrement large, un peu élargi et échancré en arc de cercle en
avant.
Prothorax relativement peu élargi à la base, les côtés légèrement et
obliquement arrondis; lobe médian basilaire arrondi et assez large, ayant
deux petites dépressions très-légères qui suivent son bord; bords latéraux
un peu marginés ; il est ponctué assez légèrement et seulement sur les
côtés, sa pubescence est fine, très-obsolète sur le disque.
£cusson médiocre, un peu allongé.
Elytres de la largeur de la base du prothorax, sub-anguleuses aux
épaules, rétrécies en ligne presque droite de la base jusque près de l'extré-
mité où elles sont un peu plus obliques et assez étroitement arrondies;
région scutellaire un peu gibbeuse et lisse; les taches latérales sont un peu
transversales, touchent le bord et arrivent assez près de la suture en regard
de laquelle elles sont arrondies.
Dessous noir, un peu strié longitadinalement sur le premier segment
abdominal.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
Ù
Qt
(UE)
330. — T. Azpo-macuLaTa, H. Deyr. 1. Morty.
Long. 2 112, larg. 4 23 mill.
En cône allongé, bronté noirâtre, ayant sur chaque élytre deux taches blanches
bien marquées et formant avec leurs congénères les coins d'un quadrangle allongé
rélréci en arrière; bords latéraux du prothorax couverts d'une pubescence semblable
à celle des iaches.
Tête un peu creusée sur Le front, lisse, à peine un peu villeuse en arrière;
yeux carênés sur leur bord interne; épistome grand, fortement élargi et
coupé droit en avant.
Prothorax rétréci d’arrière en avant, ayant chaque côté en arc de
45 degrés environ ; lobe médian basilaire de grandeur moyenne, largement
tronqué, un peu arrondi, son bord très-légèrement creusé en gouttière.
Ecusson assez grand, en triangle allongé.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies en ligne presque droite de
la base à l'extrémité, cette dernière assez étroitement arrondie ; carènes laté-
rales fines et bien marquées; elles sont parcourues par quelques lignes de
points assez larges mais à peine marqués; couvertes d'une pubescence
générale {rès-éparse à peine visible; les taches blanches sont formées au
contraire par une pubescence très-dense et placées au milieu de chaque
élytre, la première un peu plus grande, située au quart de la longueur, la
seconde aux deux tiers; pres du bord latéral, un peu plus haut que la
seconde tache, ainsi qu'entre elle et l’extrémité, on aperçoit un petit point
formé par la pubescence générale un peu plus serrée en ces endroits.
Dessous noir bronzé; prosternum ayant sa partie postérieure en carré
très-transversal.
331. — T. ZeBrinA, H. Deyr. J. Mysole.
Long. 2 3{4, larg. { 3/5 mill.
En cône allongé; bronzé foncé à reflets un peu violacés, lraversée par quatre
bandes villeuses très-obsolètes d'un blanc grisâtre.
Tête étroite, creusée sur le front, carènée le long du bord interne des
yeux, ayant quelques fins poils épars en arrière ; épistome très-rétréci à la
base, fortement élargi d’arrière en avant où il est légèrement échancré en
arc de cercle.
Prothorax fortement oblique sur les côtés antérieurs, arrondi au milieu,
presque droit et parallèle près des angles postérieurs; lobe basilaire forte-
ment tronqué, un peu sillonné le long du bord; bords latéraux un peu
254 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
marginés, disque légèrement bombé; surface lisse ayant une pubescence
courte et très-éparse.
Ecusson assez grand, en triangle aigu.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies en ligne presque droite
jusqu’à l'extrémité, cette dernière assez largement arrondie; suture un peu
gibbeuse à la partie scutellaire, légèrement relevée en arrière; carênes
latérales fines et remontant un peu sur l'arrière des humérus; elles ont une
ponctuation grosse, peu profonde et assez écartée; les bandes un peu
arquées sur chaque élytres sont disposées ainsi : l'une à la base, la seconde
au tiers, la troisième aux deux tiers, la quatrième avant l'extrémité.
Dessous noir bronzé assez brillant; prosternum transversal.
392. — T. Serosura, H. Deyr. Salwatty, Morty, N. Guinée (Dorey).
Long. 2 112, larg. 1 23 mill.
Assex large et aplatie ; bronxée, couverte d'une pubescence jaunûtre très-écartée.
Téte peu concave sur le front, non carènée le long des yeux; n'ayant
que quelques fins poils en arrière; épistome assez allongé, relativement peu
rétréci à la base, dilaté latéralement tout à fait en avant et coupé droit.
Prothorax rétréci d'arrière en avant en ligne très-légèrement arquée,
largement lobé à sa base; lobe légèrement échancré en are de cercle en
face de l’écusson, très-légèrement en gouttière le long de son bord; côtés
très-étroitement marginés; pubescence générale assez obsolète, presque
nulle sur le disque.
Ecusson assez grand, en triangle régulier.
Elytres à peine visiblement plus larges que la base du prothorax aux
humérus, rétrécies ovalairement jusqu'à l'extrémité ; ponctuation générale
assez grosse, sauf sur le quart antérieur de la suture qui est lisse et un peu
relevé ; carènes latérales assez saillantes, s'arrètant aux calus huméraux.
Dessous noir brillant, n'ayant pour toute ponctuation que quelques petits
cercles interrompus en arrière avec une petite linéole au milieu, visibles
seulement avec un fort grossissement; prosternum très-large.
333. — Numira, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 2 3j4, larg. 1 45 mill.
Cunéiforme ; violet pourpré, bordé de cuivreux doré sur le prothorax el les élytres,
couvert d'une pubescence jaunûtre éparse.
Téle d'un cuivreux-bronzé ponrpré, concave entre les yeux, ceux-ci non
YEUX,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 255
carènés près de leur bord ; cavités antennaires grandes et rapprochées, par
suite, épistome excessivement étroit à sa base, triangulaire, droit en avant.
Prothorax très-obliquement rétréci en ligne droite en avant, un peu
arrondie en arrière près des angles, assez fortement lobé à sa base, son
lobe tronqué subéchancré en face de l’'écusson ; il est couvert d’une fine
ponctuation bien visible et assez serrée, sa pubescencee assez dense sur les
bords, est assez obsolète sur le disque.
Elytres très-légèrement embrassées aux humérus par les angles du pro-
thorax, à peine visiblement plus étroites que celui-ci, rétrécies de la base à
l'extrémité en ligne très-légèrement courbe, peu largement et conjointe-
ment arrondies au bout ; carènes latérales fines, bien marquées, remontant
à peine sur les humérus ; ponctuation assez grosse, entremèlée en avant de
quelques rides transversales obsolètes; partie comprise entre les carènes et
le bord, d'un beau cuivreux doré.
Dessous noir, ponctué comme chez la précédente, mais un peu plus
fortement.
334. — T. Curricaupa, H. Deyr. Bornéo.
Long. 2 213, larg. 4 112 mill.
Bleue; tête et prothoraxæ bronxés; tiers postérieur des élylres cuivreux doré, re-
couvert d'une fine pubescence jaune.
Tète peu déprimée entre les yeux, sillonnée finement dans toute sa lon-
gueur, finement villeuse; bord interne des yeux non carènés; épistome
assez large à sa base, un peu élargi et coupé droit en avant, séparé du front
par un sillon transversal légèrement interrompu au milieu.
Prothorax rétréci d'arrière en avant, ses côtés en arc de cercle de
45 degrés, son lobe médian basilaire assez largement tronqué ; ses bords
latéraux un peu marginés, ayant de chaque côté une petite impression
marginale située au quart antérieur; il est couvert d’une fine villosité assez
régulière et écartée.
Ecusson médiocre, en triangle allongé.
Elytres rétrécies en ligne droite de la base jusqu'au milieu, puis en
ligne courbe jusqu'à l'extrémité, cette dernière assez étroitement arrondie ;
base un peu impressionnée transversalement; carènes latérales peu mar-
quées et remontant légèrement sur les humérus; extrémité cuivreuse mal
limité à son point de jonction avec la couleur bleue antérieure; villosité
jaune qui la recouvre assez forte, bien marquée, assez écartée; partie bleue
256 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
couverte d’une légère villosité noirâtre à peine visible, cette villosité passant
au jaunâtre sur les épaules.
Dessous noir, assez brillant.
339. — T. LerinoptTera, H. Deyr. Bornéo, 1. Saliwatty.
Long. 3 112, larg. 2 45 mill.
Un peu ovalaire, têle large ; d'un bronzé sombre, couverte d'une pubescence jaune
clair formant des lignes transversales fortement onduleuses sur les élytres, accom-
pagnée d'une autre pubescence d'un roux vif qui forme deux grosses taches rondes
sur le prothorax et borde latéralement les élytres en s'entremélant au dessin plus:
clair.
Tête creusée et sillonnée au milieu du front, carènée le long du bord
interne des yeux, lisse, couverte en arrière par la pubescence jaune; épis-
tome très-large et très-court, séparé du front par une fine carène droite,
fortement entaillé en avant par une large échancrure arrondie dans son fond,
ses angles très-prolongés en avant.
Prothorax médiocrement rétréci en avant; son bord antérieur fortement
échancré, l’échancrure presque droite dans son fond; angles antérieurs
très-prononcés; côtés obliquement droits en arrière, légèrement arrondis
en avant, marginés sur les bords; base parcourue par un léger sillon en
gouttière, munie d'un lobe médian large, anguleux et assez prononcé, tron-
qué par une échancrure très-légèrement arquée; il est couvert d'une
pubescence jaune assez épaisse au milieu de laquelle se détachent, sur le
disque, les deux grosses taches rousses, ainsi que quelques autres très-
petites de mème couleur.
Ecusson subarrondi en arrière.
Elytres rétrécies ovalairement de la base à l'extrémité, la première de
mème largeur que le prothorax; carènes latérales fines, remontant. sur les
humérus; lignes onduleuses pubescentes, au nombre de trois, la première
assez vague et entremèlée à la pubescence basilaire ; la seconde bien nette,
prenant sur le bord latéral aux trois quarts de la longueur, descend un peu,
puis remonte pour former une grande dent en avant, à peu de distance de
la suture; la troisième située aux quatre cinquièmes, beaucoup moins on-
duleuse que la précédente.
Dessous d'un bronzé assez clair, ayant une pubescence jaunâtre assez
éparse; prosternum en carré dans sa partie postérieure, formant en avant
une mentonnière assez grande,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 257
336. — T. Poruca, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 113, larg. 4 3ç4 mill.
Allongée, robuste, noire, ayant quelques vestiges d’un dessin formé par une pu-
bescence blanche ; têle très-grosse.
Tête large, légerement creusée et fortement sillonnée au milieu du front,
non carènée le long du bord interne des yeux, ceux-ci assez gros et forte-
ment granulés ; épistome séparé du front par deux courts et profonds sil-
lons latéraux, grand, large à la base, profondément échancré en avant
(l’'échancrure presque droite dans son fond), ses angles prolongés en
avant,
Prothorax médiocrement rétréei en avant, ses côtés légèrement arrondis,
sa base fortement lobée au milieu, sillonnée en gouttiere le long de son
bord; il a une ponctuation très-obsolète, un peu plus visible sur les côtés,
où l’on aperçoit une faible pubescence blanchâtre.
Ecusson en triangle un peu transversal.
Elytres allongées, à peine plus larges que le prothorax aux épaules,
relativement peu rétrécies en ligne droite jusqu’à l'extrémité, celle-ci assez
largement arrondie; elles ont une fine ponctuation, sont couvertes d'une
pubescence noire très-légère et d’une blanche qui semble former deux
bandes transversales, dont la première ne laissant que des vestiges ne peut
ètre décrite, la seconde est très-large, située légèrement en arrière du
milieu et occupe environ le cinquième de la longueur.
Dessous noir bronzé; palpes et tarses d’un testacé rougeûtre clair.
337. — T. Æneoryca, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3, larg. 4 3j4 mill.
Oviforme; tête large, bronxée ainsi que le prothorax; élytres bleues avec 'extré-
milé vronxée.
Tête large, déprimée sur le front, largement sillonnée au milieu, carènée
le long du bord interne des yeux, brillante et couverte d’une fine pubes-
cence jaunâtre ; épistome large, concave, formant à sa base une fine carëne
qui le sépare du front, très-largement échancré en are de cercle, ses angles
divergeant un peu obliquement et assez prolongés en avant.
Prothorax médiocrement rétréci en avant, ses côtés peu obliques, droits
en arrière, un peu arrondis en avant, sa base largement lobée, son lobe
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VIN. 33
258 BUBRESTIDES DE LA MALAISIE.
subéchancré au milieu, ses bords latéraux légèrement et étroitement mar-
ginés ; il'est assez convexe transversalement et couvert d’une fine pubes-
cence d'un blanc-jaunûtre.
Ecusson bronzé, assez grand, en triangle allongé.
Elytres continuant exactement la courbe du prothorax et formant avec
lui un ovale légèrement acuminé en arrière et tronqué en avant; elles sont
assez convexes, leurs carènes latérales, fines et tranchantes, remontent sur
les calus huméraux ; leur ponctuation est assez forte; la couleur bronzée
apicale, se fond insensiblement avec la couleur foncière ; la pubescence d'un
blanc jaunâtre, assez dense en arrière et un peu latéralement, est nulle sur
la partie bleue médiane.
Dessous bronzé, ayant une large ponctuation à peine creusée; proster-
num très-transversal, occupé par quelques points très-gros, mais à peine
creusés.
338. — T. Murina, H. Deyr. Bornéo.
Long. 2 1jk, larg. 1 112 mill.
Aplatie, noir bronxé, couverte d'une pubescence régulière gris-jaunûâtre.
Tête très-large, concave sur le front; bords internes des yeux fortement
carènés par suite de la concavité frontale, épistome transversal, court, carèné
latéralement.
Prothorax subparallèle en arrière, un peu arrondi en avant, légèrement
déprimé sur les côtés et vers les angles postérieurs, médiocrement lobé à
sa base.
Ecusson très-brillant, médiocre, en triangle légèrement aigu.
Elytres continuant la ligne du prothorax, subparallèles dans leur tiers
antérieur, régulièrement ovalaires en arrière; carènes latérales peu mar-
quées, ne remontant pas sur les humérus, ponctuation assez forte et régu-
lière, mais difficile à distinguer par suite de la régularité de la pubescence
qui cependant n'est pas serrée.
Dessous noir bronzé, assez ponctué sur la poitrine.
339, — T. Decora, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3 113, larg. 2 mill.
Cunéiforme Œ, ou un peu ovalaire © ; bronxée, couverte d'une pubescence jau-
nâtre et brunâtre disposée en bandes longitudinales, et de points blanchâtres qui, en
arrière, semblent former des bandes onduleuses transversales.
Téte fortement concave entre les yeux, largement sillonnée sur le front,
4
4
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 259
fortement carènée le long du bord interne des yeux, brillante, couverte
d'une puhescence jaune et serrée; épistome grand, transversal, finement
granuleux, ayant en avant une large échancrure droite dans son fond.
Prothorax médiocrement rétréci en avant, ses côtés un peu arrondis,
presque parallèles tout près des angles postérieurs : base fortement ondu-
leuse, son lobe médian large, assez prononcé, fortement tronqué, ayant son
bord parcouru par un léger et large sillon en gouttière; il est couvert
d'une pubescence jaune avec quatre taches plus foncées disposées transver-
salement et dont les deux discales sont un peu plus fortes et moins vagues
que les autres.
Ecusson en triangle régulier.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies en ligne plus ou moins
droite jusqu'à la moitié, en ligne régulièrement courbe en arrière avec
l'extrémité peu largement arrondie; carènes latérales peu marquées; le
dessin de chacune peut être défini ainsi : couverte d’une pubescence jau-
nâtre clair avec une bande assez grande, longitudinale brune, ne touchant
ni la base, ni la suture et descendant parallèlement à cette dernière jus-
qu'après le milieu; deux autres bandes de même couleur, plus petites, en
ligne un peu oblique, remontant de l'extrémité de la première vers le bord ;
pubescence blanche formant: un point arrondi au milieu de la première
bande, deux autres au-dessus des deux bandes obliques, trois disposés en
une bande onduleuse aux trois quarts de la longueur, enfin deux petits en
arrière composant une petite bande.
Dessous noir bronzé avec une fine pubescence jaunâtre très-écartée ;
prosternum très-transversal, bronzé.
La © est moins conique que le G, plus largement arrondie à l'extrémité
et un peu sinuée latéralement en arrière des épaules ; sa tète est aussi moins
concave et par conséquent les yeux sont moins fortement carènés près de
leur bord interne.
340. — T. DecorarTA, H. Deyr. 1. Salwatty.
Long. 2 1/2, larg. 1 113 mill.
En cône allongé et tronqué ; bronxée, ayant une pubescence blanchätre avec plu-
sieurs points sombres dont trois en ligne longitudinale sur chaque élytre le long de
la suture.
Voisine de la précédente, mais d'une autre forme.
Téte grosse, assez concave au milieu du front, mais beaucoup moins près
du bord interne des yeux, à peine sillonnée au milieu, brillante, lisse, cou-
260 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE
verte d’une fine pubencence éparse ; épistome en carré transversal, médio-
crement et largement échancré en avant.
Prothorazx relativement long, légèrement rétréci d'arrière en avant, ses
côtés subparallèles, arrondis en avant; il est couvert d’une fine pubescence
avec quatre taches brunâtres disposées transversalement.
Elytres longues, de la largeur du prothorax, médiocrement rétrécies à
partir de la base, assez largement tronquées-arrondies à l’extrémité ; carènes
latérales assez marquées et montant un peu sur l'arrière des humérus ; taches
brunes subsuturales placées ainsi : la première au cinquième de la lon-
gueur, la seconde avant le milieu, la troisième aux trois quarts, on aperçoit
en outre, partant du bord et moins foncées que les premières, trois lignes
obliques qui viennent aboutir chacune en arrière des taches; en somme,
cette disposition constitue à peu près un dessin analogue à celui de l'espèce
précédente, mais ici la pubescence est d’une couleur uniforme blan-
châtre.
Dessous noïr bronzé assez brillant.
341. — T. Norara, H. Deyr. Célèbes (Makassar).
Long. 3 412, larg. 2 16.
Noir-bronxée ; assez large, subparallèle en avant, acuminée en arrière ; ayant
une pubescence noire, jaunâtre et blanche, cette dernière formant quelques petites
taches.
Tête assez large, concave entre les yeux, légèrement carènée le long du
bord interne de ces derniers, largement et fortement sillonnée sur le
front, bronzée, brillante, n'ayant qu'une légère pubescence en arrière;
épistome très-transversal, à peine échancré par une ligne légèrement ar-
quée.
Prothorax presque parallèle en arrière, rétréci et arrondi en avant; son
lobe médian basilaire assez grand, un peu échancré en arc de cercle et
muni d'une légère gouttière près de son bord ; côtés largement marginés,
avec une légère impression arrondie près des angles postérieurs.
Ecusson grand, en triangle régulier.
Elytres continuant la ligne du prothorax, à peine rétrécies jusqu’au
tiers de leur longueur, puis la ligne courbe s’accentuant davantage en
arrière pour terminer en ovale un peu acuminé; elles sont assez rugueuses,
largement marginées en arrière des épaules, leurs carènes latérales sont
peuapparentes et se continuent légèrement sur les humérus ; leur dessin
consiste en une grande tache noirâtre un peu ovalaire située sur le milieu
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 261
de chacune, une autre plus petite placée à égale distance de la base, de l'écus-
son et de la suture, une troisième sur l'épaule rejoignant la première, enfin
le tiers postérieur de même couleur que ces taches ; la suture est jaunâtre ; les
petites taches blanches sont : quatre placées en carré en avant et en arrière
de la première grande tache, une basilaire, en croissant contournant la
seconde noirätre, enfin deux très-petites,suturale et marginale, aux quatre
cinquièmes; il est possible que parfois ces taches en s'agrandissant, se
joignent et forment des bandes transversales?
Dessous bronzé sombre, un peu brillant, assez rugueusement ponctué.
342. — T. AcuminaTA. H. Deyr. Céram.
Long. 2 112, larg. 4 112 mill.
Cunéiforme; bronzé sombre, couverte d’une fine pubescence peu dense, jaunâtre
et blanchâtre, formant sur chaque élytre quatre bandes transversales, dont la
deuxième et la troisième sont assex écartées.
Tête assez rétrécie en avant, fortement concave, largement sillonnée au
milieu du front, fortement carènée le long du bord interne des yeux; épis-
tome un peu transversal, médiocrement échancré en arc de cercle.
Prothorax un peu arrondi latéralement, assez rétréci en avant, subpa-
rallèle en arrière, assez largement marginé latéralement et impressionné
légèrement près des angles postérieurs ; il est largement et tres-légèrement
sillonné en gouttière le long de sa base, sa pubescence jaune, assez obsolète,
est un peu plus dense sur les bords latéraux et antérieurs ainsi que sur le
milieu du disque.
Ecusson en triangle régulier, assez grand.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies, à partir de la base, en ligne
très-légèrement courbe jusqu'à l'extrémité qui est assez étroitement arron-
die; carènes latérales peu en relief, montant un peu sur les humérus;
bandes pubescentes disposées ainsi : une basilaire jointe sur le disque de
chaque élytre à la seconde, celle-ci placée en avant et la troisième en arrière
du milieu, assez fortement séparées entr'elles deux, la quatrième assez
étroite, située entre la troisième et l'extrémité ; ces bandes dont la première
est jaunâtre et les trois autres blanchätres, sont toutes jointes ensembles
par la suture qui est aussi pubescente, les espaces qui les séparent sont
bruns et munis d’une villosité très-écartée, la pubescence des bandes est
elle-mème tres-peu dense.
Dessous noir bronzé, assez ponctué.
262 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
343. — T. Basirica, H. Deyr. Batchian.
Long. 2 314, larg. 4 4j5 mill.
Assex large el aplalie, noire, ayant un dessin formé de bandes blanchätres et de
lignes sub-suturales jaunes.
Tete fortement concave , sillonnée au milieu, non carênée le long
du bord interne des yeux, lisse et brillante, un peu villeuse en ar-
rière ; épistome large, légèrement et largement échancré en arc de
cercle.
Prothorax très-transversal, fortement rétréci en avant, arrondi un peu
anguleusement sur les côtés; base fortement sinueuse, légèrement sillonnée
en gouttière le long de son bord médian; il est impressionné, légèrement
près des angles antérieurs, plus fortement près des postérieurs ; sa pubes-
cence est blanche et très-éparse.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies en ligne droite à partir de
la base, un peu plus oblique très en-arrière, assez largement arrondies à l’ex-
trémité; leur dessin consiste sur chacune en : une ligne longitudinale
jaune, étroite, longeant la moitié antérieure de la suture, une bande trans-
versale blanche située au quart de la longueur, formant un petit anneau
à égale distance de la base et de la suture, une seconde bande semblable
prenant à la suture en arrière du milieu, puis descendant en arrière pour
remonter obliquement sur le bord, une troisième enfin très-étroite, obliquant
en arrière, de la suture vers le bord et formant un chevron avec sa voisine
de l’autre elytre.
Dessous noir, très-brillant.
344. — T. Lacuxosa, H. Deyr. Gilolo.
Long. 3 1{#, larg. 2 mill.
Noir-bronxée, un peu ovalaire, dessin très-vague formé par une pubescence d'un
blanc jaunûâtre, peu dense, el consistant en quatre bandes onduleuses transversales.
Téte concave sur le front, non carènée le long du bord interne des yeux,
peu brillante, n'ayant que quelques vestiges de pubescence en arrière ;
épistome en carré transversal un peu élargi en avant, ayant son bord anté-
rieur relevé en carène.
Prothorax assez rétréci en avant; côtés un peu obliques en arriere,
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 263
arrondis en avant, un peu aplatis ; lobe médian basilaire assez grand, for-
tement tronqué, très-légèrement en gouttière sur ses bords; il est marqué
de quatre petites fovéoles peu apparentes placées sur les angles, sa ponc-
tuation semble formée de très-petites écailles obsolètes à peine visibles, sa
pubescence est presque nulle, sauf au milieu, où elle est un peu plus
dense.
Ecusson en triangle allongé.
Elytres à peine plus larges que le prothorax aux épaules, rétrécies en
ligne droite, médiocrement jusqu'aux deux tiers, plus fortement et en ligne
plus oblique en arrière ; extrémité médiocrement large, un peu arrondie;
carènes latérales bien prononcées; texture un peu rugueuse; bandes pu-
bescentes peu apparentes, la première basilaire, joignant la seconde sur le
disque et formant avec elle un anneau près de l’écusson, cette seconde
placée en avant, la troisième en arrière du milieu, très-onduleuse, la qua-
trième étroite, transversale, située avant l'extrémité.
Dessous noir bronzé, médiocrement brillant.
345. — T. Conrusa, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 2 112 à 3, larg. 1 215 à 1 314 mill.
En cône allongé et fortement tronqué; noire ou bronxée, couverte d'une pubes-
cence gris jaunûâtre, plus dense sur les bords et sur deux bandes transversales, situées
l'une en avant, l'autre en arrière du milieu.
Tête grosse, un peu concave, non carènée le long du bord interne des
yeux, lisse, pubescente en arrière; épistome court, large, à peine sensi-
blement échancré en arc de cercle.
Prothorax relativement peu rétréci en avant, un peu arqué sur les côtés,
son lobe basilaire étroit, anguleux et tronqué; il est couvert d’une pubes-
cence grise, soyeuse, assez dense latéralement.
Ecusson petit, en triangle aigu.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies en ligne presque droite
à partir de la base, arrondies largement à l'extrémité; région scutellaire
glabre, bandes transversales formées par des taches subquadrangulaires
situées de chaque côté de la suture; vues à l'œil nu elles sont assez dis-
tinctes, mais à la loupe on s'aperçoit qu’elles sont simplement le résultat
d'une densité à peine plus forte de la pubescence générale.
Dessous noir brillant, ayant seulement sur l'abdomen quelques vestiges
de gros points ombiliqués.
264 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
346. — T. IrREGuLARIS, H. Deyr. 1. Ternate.
Long. 2 213, larg. 1 213 mill.
En cône allongé et fortement tronqué; bronxée, couverte d'une pubescence jaune,
ayant la région scutellaire glabre, et sur le milieu de chaque élytre deux vagues
places, un peu moins pubescentes que le reste.
Très-voisine de la précédente, dont elle diffère, outre la pubescence
autrement disposée, par : l’épistome un peu plus long, le prothorax moins
arqué sur les côtés, l'écusson plus grand, les élytres un peu déprimées en
en arrière le long de la suture, cette dernière un peu élevée dans cette
région, enfin les calus huméraux plus prononcés ; le dessous est à peu près
semblable.
347. — T. DepressiFrRoNs, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3, larg. 2 mill.
D'un cuivreux sombre, ayant une pubescence d'un blanc grisâtre bordant large-
ment les élytres et formant une bande longitudinale subsuturale sur chacune d'elles.
Tête déprimée entre les yeux, carènée près du bord interne de ces der-
niers, couverte d'une pubescence très-écartée ; épistome en trapèze, forte-
ment élargi en avant.
Prothorax subparallèle en arrière, rétréci et assez largement arrondi sur
les côtés antérieurs, largement lobé à sa base; le lobe un peu tronqué sub-
échancré au milieu, très-légerement en gouttière le long du bord; il est
peu brillant et couvert d’une pubescence lanugineuse plus dense sur les
côtés.
Écusson assez grand, en triangle un peu aigu.
Elytres un peu ovalaires, de la même largeur que le prothorax à leur base,
légèrement acuminées en arrière; carênés latérales très-fines et peu en
relief; suture un peu relevée postérieurement; elles sont ruguleuses, leur
pubescence occupe leur tiers latéral et forme une bande plus étroite qui
longe la suture et rejoint la bordure avant l'extrémité, laissant libre une
petite tache glabre suturale située aux quatre cinquièmes de la longueur.
Dessous noir, légèrement brillant, fortement ponctué à la base de l'ab-
domen.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
LS)
(er)
x
348. — T. Vins, H. Deyr. Bornéo.
Long. 3, larg. 4 415 mill.
D'un bronxé clair et brillant, couverte d'une pubescence jaunâtre, avec une bande
transversale blanchätre située avant le milieu des élytres, sur chacune desquelles
existe une pelite tache ronde de même couleur aux deux tiers de la longueur.
Voisine de la précédente de laquelle elle reproduit la forme mais dont elle
diffère, outre la couleur et la pubescence, par : l'épistome plus carré et
plus large ; le prothoraæx plus brillant, ayant une pubescence plus égale et
moins serrée latéralement ; le dessous couvert de points ombiliqués plus
gros, plus obsolètes, et s'étendant plus loin sur l'abdomen.
349. — T. VarieGarTA, H. Deyr. Bornéo.
Long. 2 à 2 113, larg. 4 415 à 4 112 mill.
En cône allongé, un peu ovalaire el largement arrondi en arrière ; bronxée, cou-
verte d'une pubescence jaune, ayant en avant du milieu une bande transversale,
blanche ainsi que le tiers postérieur et les bords laiéraux entre la bande et l'extrémité.
Tête large, très-concave, fortement carènée le long du bord interne des
yeux, ceux-ci très-écartés en arrière, beaucoup plus rapprochés en avant ;
elle est couverte en arrière d’une fine pubescence; épistome en carré
transversal.
Prothorax relativement peu rétréci en avant, oblique sur les côtés,
arrondi près des angles antérieurs ; lobe médian grand et fortement tronqué;
côtés un peu marginés, ayant chacun en avant une large impression peu
marquée, en arrière une impression plus petite sur l'angle postérieur,
pubescence assez clairsemée, un peu plus serrée dans les impressions
antérieures.
Ecusson grand, en triangle un peu aigu.
Elytres de la largeur du prothorax, rétrécies en ligne droite à partir de
la base, un peu ovalaires en arrière, arrondies assez largement à l'extré-
mité ; base assez fortement impressionnée transversalement ; bords latéraux
relevés et un peu marginés, un peu creusés en arrière des humérus;
carënes latérales fortes et bien prononcées; pubescence jaune moins dense
que la blanche, surtout entre la bande et l'extrémité.
Dessous noir, un peu bronzé, assez brillant.
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII 3#
266 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
350. — T. Lusrica, H. Deyr. Java.
Long. 2 3jk, larg. 4 315 mill.
Atlongée, ovalaire; d'un bronxé très-légèrement cuivreux el assex brillant; cou-
verte d'une pubescence jaune un peu écartée ; ayant sur les élytres en arrière du
milieu une bande commune, étroite, blanchâtre, peu apparente, et sur chacune une
petite tache subapicale de même couleur.
Téte étroite, médiocrement concave, à peine carènée le long du bord
interne des yeux, ayant en arrière un peu de pubescence jaune ; épistome
petit, carré, dilaté latéralement seulement sur son bord antérieur; fossettes
antennaires grandes.
Prothorax formant à peu près un are de 120 degrés entaillé par la tête,
un peu marginé latéralement; son lobe médian basilaire de grandeur
moyenne, tronqué devant l’'écusson.
Écusson en triangle allongé.
Elytres longues, de la largeur du prothorax, ovalairement rétrécies de
la base à l’extrémité, assez rugueuses, sauf la partie scutellaire qui est plus
lisse; pubescence jaune un peu obsolète en avant; carènes latérales
peu fortes.
Dessous bronzé noirâtre assez brillant, très-finement et presque imper-
ceptiblement granuleux, ayant quelques très-petites plaques rondes lui-
santes, qui ne sont autre chose que le centre de gros points ombiliqués
très-obsolètes ; ces points formant généralement la ponctuation inférieure
des insectes de ce genre.
391. — T. Humuts, H. Deyr. N. Guinée (Dorey).
Long. 2 412, larg. 4 412 mill.
Conico-ovalaire, d’un bronxé sombre peu brillant, ayant une pubescence jaunûtre
très-obsolète qui forme trois bandes transversales sur les élytres, l'une avant,
l'autre après le milieu, la troisième peu visible, presque apicale.
Tête un peu large, concave, carènée le long du bord interne des yeux,
légèrement pubescente en arrière; épistome transversal, un peu échancré
en arc de cercle en avant.
Prothorax médiocrement rétréei en avant, un peu arqué sur les côtés, à
peine en goutüère le long de son bord postérieur, très-légèrement gibbeux
transversalement sur le disque, assez largement marginé sur les côtés; sa
pubescence très-clairsemé.
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 267
Ecusson médiocre, en triangle légèrement aigu.
Élytres légèrement parallèles aux épaules, rétrécies ovalairement à
partir de ces dernières, finement relevées sur les bords latéraux, rugueu-
ses, non gibheuses ni lisses dans la région scutellaire ; carènes latérales
fines mais bien marquées.
Dessous noir peu brillant.
392. — T. ParazceLicoLLIS, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 2 113, larg. 1 113 mill.
Allongée, parullèle en avant, ::n peu conique en arrière; noir-bleuâtre, ayant
aux deux tiers des élytres une large bande transversale blanchâtre, et sur chacune,
une pelite lache basiluire, une autre subsuturale au tiers et une troisième peu mar-
quée, tout à fait apicale.
Téle très-large, très-concave, fortement carènée le long du bord interne
des yeux, sillonnée au milieu, éparsément pubescente; yeux écartés en
arrière assez rapprochés en avant; épistome très-court, transversal, carèné
sur ses bords.
Prothorax parallèle, un peu rétréei en avant seulement, son lobe médian
anguleux ét fortement tronqué, ses bords latéraux un peu marginés; il est
marqué de chaque côté antérieur d’une petite impression qui est, ainsi que le
disque, un peu plus villeuse que le reste de la surface, qui l’est à peine.
Ecusson de grandeur moyenne, en triangle régulier.
Elytres parallèles aux épaules, médiocrement rétrécies en arrière, large-
ment arrondies à l'extrémité; suture un peu gibbeuse derrière l'écusson,
lisse en cet endroit ; carènes latérales bien marquées.
Dessous noir, un peu brillant.
303. — T. Puricaria, H. Deyr. 1. Mysole.
Long. 2 114, larg. 1 1,3 mill.
Allongée, conico-ovalaire; d'un noir bronxé, n'ayant que quelques vestiges d'une
fine pubescence jaunâtre.
Voisine de la précédente avec laquelle de prime abord je l'avais con-
fondue comme n’en étant qu'une variété, mais en différant notablement par
les points suivants :
Fête moins large, yeux moins rapprochés en avant, moins carènés le
268 BUPRESTIDES DE LA MALAISIE.
long de leur bord intérieur; front à peine sillonné au milieu; épistome
plus long, non carèné à sa base.
Prothorax non parallèle, en ligne courbe régulière des angles posté-
rieurs aux antérieurs, ayant une pubescence à peine visible
Ecusson plus allongé.
Elytres de mème forme que chez la T. Parallelicollis, plus finement
rugueuses, lisses mais non gibbeuses en arrière de l’'écusson ; puhescence
très-fine, éparse et ne formant aucun dessin appréciable.
Dessous d’un noir bronzé assez brillant.
Comme on le voit d'après ces comparaisons, cette espèce diffère par un
grand nombre de points de la précédente, son habitat et une certaine ana-
logie dans la forme générale avaient seuls pu me conduire à une réunion
provisoire.
G. PACHYSCHELUS, Solier.
Je ne connais pas l'espèce sur laquelle Solier a créé ce genre, mais
d’après ce qu'en dit M. Lacordaire dans son Genera, je n'ai aucun doute
en lui adjoignant les deux qui suivent; ces espèces Malaises reproduisent,
non-seulement tous les caractères génériques qui sont très-prononcés
(pl. IV, fig. 25), mais encore l'aspect et la forme des espèces américaines,
telles que Cyanea et Cœrulea, Castel. et Gory.
Ce genre, très-répandu en Amérique, n'avait pas encore été signalé, je
crois, comme se trouvant dans d’autres régions du globe.
304. — P. Micneauxu, H. Devr. Malacca (Singapoor), Bornéo.
(PLAIT ig.10;:)
Long. 3 1j4, larg. 2 412 mill.
D'un beau bleu assez foncé, un peu plus clair sur le prothoraæx et Pécusson ; éytres
ayant une ponctuation disposée en lignes.
Téte tres-brillante, d'un vert doré un peu bronzé en avant, de la cou-
leur du prothorax en arrière; largement sillonnée au milieu du front.
Prothorax transversal, très-rétréci en avant, arqué sur les côtés, très-
large en arrière, assez fortement échancré en avant; ayant sa base sinuée
de chaque côté de l'écusson, un peu arquée en face de celui-ci ; il est bril-
lant avec quelques très-petits points épars un peu plus gros sur les côtés ;
BUPRESTIDES DE LA MALAISIE. 269
ses angles antérieurs sont toujours plus clairs que le reste, parfois mème
un peu doré-verdâtres.
Ecusson très-grand, en triangle transversal, lisse.
Elytres larges, un peu arquées à partir des épaules, leur base est de même
largeur que celle du prothorax et que leur milieu, d’où elles sont oblique-
ment rétrécies en ligne courbe jusqu’à l'extrémité, celle-ci assez largement
arrondie; elles sont marginées, largement de la base au milieu, très-étroi-
tement en arrière ; au tiers de leur longueur, près du bord, elles ont une
impression à bords déclives qui se confond avec la marge latérale et dessine
nettement les épaules; leur ponctuation assez nette en avant, devient obso-
lète et confondue en arrière; chez l’exemplaire de Bornéo, on aperçoit
entre les points un petit trait longitudinal allant de l'un à l'autre, formant
ainsi des séries analogues à celles que l'on aperçoit chez certains Carabus.
Dessous d'un noir verdâtre très-brillant, un peu bronzé en avant.
Je dédie cette charmante petite espèce à mon ami J. Migneaux dont
l'habile pinceau a reproduit, avec un si grand succès, les principaux types
de cet ouvrage.
399. — P. Mecas, H. Deyr. 1. Makian.
Long. 3, larg. 2 1j# mill.
Entiérement d'un noir brillant; élytres légèrement gibbeuses en arrière de
Pécusson, ayant cette parlie circonscrile par de petites rides arquées longitudinales;
suture très-finement ridée transversalement en arrière de lu partie post-scutellaire.
Voisin du précédent, mais un peu plus étroit, en différant encore, outre
la couleur, par : la tête non sillonnée et un peu arrondie, les lignes de
points des élytres qui ici sont remplacées par deux ou trois rides obsolètes,
enfin par Les rides de la suture et une ponctuation plus ombiliquée et plus
éparse.
pe n A
TRE
US gl
dr,
Te PAT #4
EXPLICATION DES DÉTAILS GÉNÉRIQUES
PLANCHE IV.
1 CazLorisrus CasTezNAUDI, profil, grandeur naturelle.
2 — SPLENDENS, — — —
3 CHrysopema Mxiszecan, dessous, tête de face, grand. naturelle.
4 IRIDOTŒNIA AURO-LIMBATA, — — — — —
9 Paracupra GirarDu, profil, grandeur naturelle.
6 Periorisma CARINIFRONS, tête grossie.
7 CypHoGasTra ANGULICOLLIS, profil, grandeur naturelle.
8 AsEMoCHRysUs RuGuLosus, tète grossie. |
9 Epinezus WaLLACEr, — —
10 Aprosopus RuGIFRoNS, — —
11 DICERCOMORPHA INTERRUPTA, — —
12 PniLanTHaxiA CURTA, — —
13 Corœgus, prothorax grossi.
14 Amorposomus MARMOREUS, grossi.
15 Toxoscezus UNparus, patte médiane grossie.
152 — — patte postérieure —
16 Crypropacryzus LuGugris, patte médiane —
17 Sampus LAFERTEI, grossi,
178: — — patte postérieure grossie.
18 ANTHAXOMORPHUS GRANULOSUS, tête —
182 — _- patte postérieure grossie.
19 Apxanisricus DrABoLICUs.
UN]
©
== PARADOXxUS.
272 EXPLICATION DES DÉTAILS GÉNÉRIQUES (PLANCHE IV).
21 Expezus EmPyreus, tête et prothorax en dessous grossis.
22 et 222 EnpeLus Dirrormis, — — et profil grossis.
t
22b — — patte postérieure grossie.
23 Tracuys, tête et prothorax grossis.
24 — — — —
25 PacuyscnezLus MiGnegauxr, dessous grossi.
LÉPIDOPTÈRES
NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE
OBSERVÉS PAR E. FOLOGNE.
Noctusæ.
. Hyprizca UriGiNosa B. — Plusieurs exemplaires pris au vol dans la
soirée du 24 juillet, au bas du versant boisé de la montagne de
Han-sur-Lesse.
Geometræ.
EupiTHecIA INNOTATA Hb. — Trouvée à Ostende le 20 juillet.
'ortricidæ.
. GRAPHOLITHA Cœcana HS. — Observée dans la même localité et à
la même époque que l'Hydrilla Uliginosa mentionnée ci-dessus.
Crambina.
CramBus CErussELUSs, SV. — Un exemplaire trouvé à Ostende le
22 juillet.
Homæosoma BinæveLLza Hb. — N'est pas rare dans les dunes d'Os-
tende ; j'en ai pris plusieurs beaux spécimens le 20 mai.
. ANERASTIA FaRRELLA Curtis. — Cette espèce, peu répandue dans
les collections, n’est pas citée dans le catalogue de Staudinger.
M. Stainton, dans son catalogue systématique des Tinéides et
Ptérophorides de la Grande-Bretagne, publié en 1849, disait
en parlant de Anerastia Lotella, que MM. Doubleday et Curtis
possédaient chacun un spécimen apparemment distinct de Lotella,
ayant près de la côte une raie d'un blanc pur, depuis la base
ANNALES 80C. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII. 35
EN
10.
11
LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE.
jusqu'à l’apex ; la côte elle-même étant brune au-delà du milieu
de l'aile.
L'année suivante, M. Curtis décrivit sous le nom de Farrella,
l'insecte auquel s’appliquait cette description, dans le 5° volume,
seconde série, page 114 des Annales and magazine of Natural
history. C'est sous le même nom que M. Stainton a introduit
l'espèce dans son Manual of British butterflies and moths et
dans son catalogue supplémentaire des Tinéides publié en 1851.
La Farrella se trouve en Belgique sur la côte d’Ostende comme
en Angleterre, à Yarmouth et à Deal. J'ai recueilli huit exem-
plaires pendant le mois de juillet et j'aurais pu en prendre
davantage si j'avais prèté plus d'attention à cet insecte pendant
que je me trouvais dans sa localité.
En l’examinant avec un peu de soin il est impossible de con-
fondre la Farrella avec Lotella. La première se distingue par
ses ailes supérieures plus étroites, leur couleur d’un brun roux
plus foncé et leur aspect lisse, tandis que les ailes de Lotella,
saupoudrées d’écailles foncées paraissent rugueuses. Lotella a
quelquefois aussi une raie pâle le long de la côte, muis cette raie
n'est jamais d’un blanc pur et la côte n’est pas brune. En outre,
la Farrella porte toujours deux points noirs placés, l'un avant le
milieu de l'aile, près du côté interne, et l’autre au-delà du milieu
sur le disque. La Lotella n'a sur le disque qu’une tache nébu-
leuse qui fait même souvent défaut.
. Éuporea PareLzLA HS. 102.
Euporea Varesiacis Dup. Parella HS. 100. — J'ai observé ces
deux Eudorea dans les environs de Bruxelles, mais je ne puis
préciser la date de leurs captures.
Tineina.
2
DepRessariA YEATIANA T. — Trouvée communément à Ostende,
depuis le mois de septembre jusqu’à la fin d'octobre. C'esi à la
fin de ce dernier mois que j'en ai trouvé le plus grand nombre;
en remuant les touffes de graminées qui croissent, à l'abri du
vent, entre les dunes. Il est à supposer que cette espèce passe
l'hiver.
Depressaria DiscipuncTELLA HS. 446. Pastinacella Stn.— Ostende,
deux spécimens observés le 30 juillet.
DepressariA CNICELLA Tr. — Ostende, un exemplaire trouvé le
16 août.
LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE. 275
12. GececniA Hippoparrca Schrk. — Les chenilles de cette espèce
étaient excessivement communes, vers la mi-juin, entre les feuil-
les réunies de l'Hippophae rhamnoïdes. J'ai obtenu beaucoup
d'éclosions depuis le 15 août jusqu'au 15 septembre.
13. Gececnia DeserTezLa Dougl. — Très-commune à Ostende depuis
la fin de mai jusqu’au mois d'août.
14. GELECHIA SuPERBELLA Z. — Cette belle tinéide était abondante le
20 juillet à Ostende. J'en ai pris, vers le soir, une quinzaine
d'exemplaires au bord du fossé du fort Impérial.
15. BcasroBasris PaycipezLa Z. — Un seul spécimen trouvé à Ostende
le 20 juillet.
16. Æcnmra OCuLATELLA Z. — Peu rare, en mai à Groenendael.
Le plus grand nombre des lépidoptères mentionnés ci-dessus a été trouvé
à Ostende. La flore des dunes est peu riche, mais elle comprend quelques
plantes, telles que : Hippophae rhamnoïides, Aster Tripolium, Convol-
vulus Soldanella, Eryngium maritimum, Juncus maritimus, Triticum
Junceum et autres espèces qui ne se trouvent pas dans les environs de
Bruxelles. C’est à la présence de ces plantes que j'attribue le succès de mes
recherches.
Outre les espèces nouvelles pour le pays, j'ai trouvé à Ostende, du
20 mai au 1‘ juillet, les chenilles de Bombyx Trifoli, très-communément
avec celles de Bombyx Quercüs et d'Orgya Fascelina. Du 1° au 20 juillet
j'ai rencontré plusieurs Hadena Abjecta, des Agrotis Fumosa, Valligera,
Prœæcox, Cursoria et Tritici. Ces deux dernières tres-abondantes et pré-
sentant des variétés remarquables de dessin et de couleur.
J'ai remarqué que toutes les Agrotis Cursoria d'Ostende diffèrent par la
couleur de celles trouvées en Campine. Les exemplaires venant d'Ostende
sont généralement plus päles que ceux de la Campine, parmi lesquels j'en
ai trouvé qui sont presque noirs.
Quelques-uns de ceux d'Ostende correspondent exactement à ce qui est
figuré par Hubner et Herrich Scheffer sous le nom de Sagitta.
Plusieurs autres font la transition de Sagitta à Cursoria et je suis per-
suadé que l’une n’est qu'une variété de l’autre.
J'ai pu constater la même chose pour les Agrotis Tritici et Aquilina, que
Staudinger porte avec raison dans son catalogue, comme une même espèce.
J'en ai trouvé des variétés de taille, de couleur et de dessin telles, qu’il
serait impossible, si l'on voulait séparer Tritici d’Aquilina, de savoir avec
laquelle il faudrait classer certains exemplaires.
Les Luperina Testacea que j'ai récoltées à Ostende different aussi nota-
276 LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE.
blement des spécimens ordinaires, par leur teinte foncée presque noire, sur
laquelle les dessins sont peu apparents.
Les autres espèces locales observées à Ostende sont : Argynnis Niobe,
Apamea literosa, Leucania littoralis, Larentia lineolaria, les Tortrix
Viburnana et Pilleriana ; Sciaphila Stratana celle-ci se présentant avec
beaucoup de variétés; Melissoblaptes Anellus, Eudorea Cembræ, les
Gelechia Marmorea, Junctella, Distinctella, Solutella et les Depressaria
Granulosella et Ocellana.
Dans d’autres excursions, faites pendant cette année, j'ai rencontré quel-
ques espèces peu communes ou locales chez nous, au sujet desquelles Je
donne ci-dessous quelques renseignements :
ZyGæna Hirpocrepipis. — Très-commun, le 7 août pres de Dinant, sur
les côtés de la route de Neufchäteau.
BomByx Casrrensis. — Un nid de petites chenilles trouvé le 15 mai,
au milieu des bruyères à Calmpthout.
HEriopHoBus poPULARIS. — Trois exemplaires à Laeken, le 9 sep-
tembre.
Leucania Comma. — Villers, le 12 juin.
XANTHIA XERAMPELINA. — Laeken, le 8 septembre.
PHAsrANE PETRARIA. — Commune à Villers, le 12 juin, en battant les
touffes de Pferis aquilina.
NYMPHULA LITERALIS. — Très-commune, depuis le 1‘ jusqu’au 15 août,
sur une pelouse devant le château royal de Laeken. Cette espèce
avait encore été observée, en nombre, il y a plusieurs années, à
Boitsfort, et n'avait plus été trouvée depuis.
LaMPRONIA FLAvIMITRELLA. — Boitsfort le 19 juin.
ErpopHasiA MESSsiINGIELLA. — Cette espèce dont on n'avait encore
trouvé que deux ou trois exemplaires en Belgique, était très-
abondante dans un fond humide à Boitsfort, le 19 et 20 juin.
BuTaLis VARIELLA. — Trouvée en nombre à (Calmpthout, par
M. Weyers, le 12 juin.
ARGYRESTHIA FUNDELLA. — Villers, le 12 juin.
ADDENDA
AU CATALOGUE DES COLÉOPTÈRES DE BELGIQUE
PAR M. À. DE BORRE.
Carabiques.
Lesra crux-minor, L. (T. I, p. 156, n° 321. — Prise aux Awirs, près
Chokier.
Dytiscides._
AGaBus BIGUTTATUS, OI. (T. III, p. 90, n° 1.) — Un exemplaire à Her-
malle-sous-Huy.
Silphales.
1. CHOLEVA INTERMEDIA, Kraatz. — Pris aux environs de Liege. (Se
trouve dans la collection de M. le D' Candèze et dans la mienne.
Déterminé par M. Kraatz.)
Histériens.
Hister 16Nogiuis, de Mars. (T. ILE, p. 19, n° 12.) — Jemeppe.
Nitidulaires.
MEuGETHEs picipes, Sturm (espèce à rechercher en Belgique). — Pris
par moi à Stolberg, près d’Aix-la-Chapelle.
Dermestides.
HADROTOMA MARGINATA, Payk. (T. IIT, p. 37, n° 15.) — Eclos d'une
larve prise dans un tronc d'arbre aux environs de Hasselt.
Tiresias sERRA, F. (T. IIT, p. 38, n° 25.) — Ramet, pres Seraing.
278 ADDENDA AUX COLÉOPTÈRES DE BELGIQUE.
Lamellicornes.
OSMODERMA EREMITA, Scop. (T. III, p. 61, n° 112.) — Pris deux fois
à Jemeppe.
Buprestides.
2. AGRILUS BETULETI, Raiz. — Jemeppe.
Elatérides.
MEGAPENTHES TIBIALIS, Boisd. et Lac. (T. III, p. 69, n° 77.) — Un
exemplaire pris à Jemeppe le 9 mai 1861.
AGRIOTES GALLICUS, de Cast. (T. III, p. 73, n° 77.) — Flémalle-Grande.
T'énébrionides.
SCAPHIDEMA METALLICA, Fab. (B1cELoR). (T. IV, p. 2, n° 3.) — Pris un
exemplaire à Jemeppe, sous l'écorce d’un tilleul, le 7 août 1861.
Cistelides.
Creniopus suLPHUREUS, L. (T. IV, p. 6, n°9.) — Pris un exemplaire
au pied du château d'Aigremont.
MYcETOCHARES LINEARIS Panz. (T. IV, p. 7, n° 10.) — Dans de vieux
troncs de charmes à Gräce et Hollogne-aux-Pierres, près Je-
meppe.
Mordellides.
3. MORDELLA (MORDELLISTENA) COARCTATA. — Jemeppe.
Méloides.
Meros BREvICOLLIS, Panz. (T. IV, p. 10, n° 5.) — Pris à Busbach, près
Stolberg.
Longicornes.
OBEREA PUPILLATA, Sch. (T. IV, p. 23, n° 47.) — J'ai pris abondam-
ment cette espèce plusieurs années à Jemeppe, dans mon jardin,
sur un vieux Lonicera xylosteon, dont les branches inférieures
étaient minées par les larves de ce longicorne. Quelques individus
se prenaient aussi sur le Lonicera tatarica, le Symphoricarpos
racemosa, et plus rarement sur le chèvre-feuille ordinaire.
RHamnusiuM sALICIS, F. (T. IV, p. 25, n° 54.) — A Jemeppe, sur les
plaies d'un marronnier d'Inde.
Nora : Les indications de volume, page et numéro, se rapportent aux Annales de la Sociéte.
TRACHÉE CENTRALE
LES ANTENNES DES LÉPIDOPTÈRES.
Depuis dix-huis mois M. Lambotte et moi nous nous occupons d’une
étude microscopique sur la structure des antennes spécialement dans la
famille des Géométrides.
Les résultats de ces recherches seront publiés en temps utile et ont prin-
cipalement pour but d'analyser et de réduire peut-être à de certaines lois
la forme extérieure, nous voudrions presque dire la cristallisation de ces
organes. .
Dernièrement, en étudiant les antennes de A. Plagiaria, nous sommes
arrivés à une découverte assez inattendue; nous avons constaté un fait
anatomique que nous croyons complétement nouveau et qui serait d’une
portée fort grande s’il devait se généraliser.
L'antenne de cette espèce est purement sétiforme, et les articles allongés
de l'antenne ne sont garnis d'aucune protubérance et fournis de poils très-
rares. Le hasard a voulu que la transparence de cette antenne ait été plus
grande que cela n'arrive à l'ordinaire et nous avons pu découvrir à l'inté-
rieur une longue trachée centrale parcourant l'organe dans toute son
étendue. Cette trachée centrale communique par de petites branches ou
canaux vers un osfium placé dans la circonférence de l'antenne absolument
comme la branche principale des trachées communique par un canal à une
ouverture dans le derme de la chenille. Nous avons trouvé un canal latéral
avec une ouverture par anneau. Ce phénomène, s'il pouvait être généralisé,
ne serait pas seulement nouveau pour l'anatomie comparée, mais il jetterait
280 TRACHÉE CENTRALE DANS LES ANTENNES DES LÉPIDOPTÈRES.
une lumière vive sur l’action physiologique des antennes en même temps
qu'il pourrait présenter une clef à cette question si grave de morphologie :
A quelle organe dans la chenille correspondent les antennes indiquées
sur la chrysalide et développées chez l’insecte complet?
Nous espérons entretenir, vers la fin ‘de l’année, plus longuement la
Société sur ces recherches et nous communiquons aujourd'hui cette note
incomplète simplement pour prendre date dans la science.
D' BREYER.
Bruxelles, le 4 mars 1865.
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES. 281
(Séance du 3 décembre 186%.)
Un des membres de la Société communique le petit travail suivant dont
l'insertion dans les Annales a été jugée utile :
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES
| QUI D'APRÈS
MM. HEYDENREICH, O. STAUDINGER & HERRICH SCHAEFFER
sont portés, à tort,
sous plusieurs n*° de l’Index methodicus du Dr. BOISDUVAL.
INDEX
de 1
3 GENUS SPECIES
Boisduval
Nos
Sphinges.
329 SESIA. Tineiformis, H. .. . . : |
Heyd. 59 a. Stgr. 95. HS.
321 id. Aselliformis, Rossi . . .
329 id. Tenthrediniformis, H. .. |
_Heyd. 50. HS.
390 id. Tengyræformis, Rb . . .
334 Fans Masariformis, O....
328 id. Oxibeliformis, B. . . . .
Heyd. 59. stgr. 65. HS.
551 id. Empiformis, H. 94... .
Suiv! Heyd. 90. Banchifor-
504 id. Banchiformis, H. . . . . mis. H. serait le même
que Doryliformis. 0.
B1 558.
339 id. Muscæformis, H. . . ..
326 id. Meriæformis, Rb. . . . . Heyd. 60. HS.
327 id. Mysiniformis, Rbh. . . .
546 id. Andrenæformis, Lasp. . .
Heyd. 63 b. HS.
347 id. Monedulæformis, Rb. . .
ANNALES S0G ENTOM. DE BELGIQUE, T.. VII, 30
282 LISTE DES LÉPIDOPTÈRES.
INDEX
de
Bosduval
Nos
349 SESIA. O Cynipiformis, H. . . Le d. 79. Sur. 51. HS
eyd. 79. Stgr. 51. HS.
GENUS SPECIES
v. © Æstriformis, Esp.
Ichneumoniformis, KF. . .
V. Systrophæformis, H. .
v. Ophioniformis, D. . .
Ca |
|
Heyd. 77. Stgr. 62. HS.
Ophioniformis,H.(non D.)
Statuiformis, Fr. . . . .
Prosopiformis, O.. .
| Heyd. 86. Stgr. 90. HS.
Schmidtiiformis , Fr. . .
411 ZLYGENA. v. Viciæ, H. d'Achilleæ. .
412 deu tie
Stgr. 150 a. HS.
Janthina he 2 227.
454 id. OlvieriB, RE Ue |
Hey. 198. HS.
436 id. Scovilzit, Menestr. . . .
Bombyces.
476 Lirnosia. G' Helveola O7.
4TD id. © Depressa, Esp. . ..
624 PSYCHE. Pectinella, F.. 4:11 540
629 id. Murinella, B:22., 20 |
Noctusæ.
155 | Bavopma. | Eupula, H. . . . . . . .
à Heyd. 27, Stgr. 34. HS.
137 id. 1 ÉPOCHEON à SERA EEE | \ |
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES. 283
INDEX
de
Bosduval
Nos
GENUS
SPÆLOTIS.
PoLiA.
AGROTIS.
LUPERINA.
id.
HapEeNa.
id.
id.
DrANTHÆCIA.
HADENA.
v.Chioleuca, DII. d'Aeruginea
SPECIES
Remagera PA Ne r |
Heyd. 176. 364. Stgr. 147.
Dumosa, Donzel. . . . . | :
JC 1 RE CNE
(sr 155.
Erythroxylea, Tr. . . .
Valligera F5 |
Stgr. 194. HS.
Dignaia, Be ne \
nes SONT eme Lo |
Stgr. 579. HS.
HENGTT AB der it
Predschens Er A nil
( gr. 259. HS.
Eugnar He are
Leucodon, Ex: +..." |
Predua Hesse | \
lfeyd: 311. Sigr. 323. HS.
Miolenca, Tr. A... \
PHmiCosa Eee ture
Paraissent être la même
SENTUIS NB AA CON eTe espèce, Stgr. 313a. HS.
VENUS LAAB ER ENRER
|
Heyd. 563. Stgr. 512. HS.
Argillaceago, H. . ... Dee 365. Stgr. 512. H
284
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES.
INDEX
de
Boisduval
Nos
GENUS
Pozra.
id.
LEUCANIA.
id.
CARADRINA.
HypriLLA.
ORTHOSIA.
id.
CERASTIS.
OrTHosIA.
Opuiusa.
id.
URAPTERYX.
id.
ASPILATES,
id.
SPECIES
Viridicincla, Tr:
Tephra, HS ee
Congrud HE Ne
AMNACOLG AR. FER
Bathyerga Tr. ‘200
DULOST ETAPE
CIULEOS CT EN
Uliginosa, B: 1 nn"
Congener, CEr. 00
SUSDECIÉ, DE, ENCRES
Dolosa v. Pulverea, H. .
Neurodes, H. 568. . ..
DUSOTIORI RENE
OPODISIBE EN E NRETe
Geometrie.
Sambucaria, L.H. . ..
Persicaria, Menest. .
Calabraria, Esp. . . . .
Tæniaria, Er. 131...
Hey. 374. HS.
/
leur. 486. HS.
Ceya. 645. Stgr. 450. HS.
Î
| Heyd. 962. Sigr. 920. HS.
]
| Stgr. 573. HS.
| Heyd. 695. HS.
| Suiv! Star. 589, ce Neuro-
des, H. pourrait être Pis-
lacina.
Stgr. 924. HS.
| Suiv! Heyd. 653, Stgr. 159
et HS. Tœniaria est une
\ var. de Calabria.
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES.
LS)
QC
OT
INDEX
Ds GENUS
Boisduval 1
Nos
1487 ASPILATES.
1813 CABERA.
1814 id.
1509 Finonra.
1868 ACIDALIA.
1555 Nyssia,
1556 id.
1549 BoaRMIA.
1550 id.
1619 EunoLia.
1620 id
1623 id
1621 id
1772 Ciparrna.
1632 ANAITIS.
1651 id.
1645 LARENTIA.
1644 id.
SPECIES
Geslicularia,:E. : + . .
Grælsaria, Feisth. . .
Inquinataria, Rb. . .:
Œ Osyraria, Rb. . . .
© Inconspicuaria, B. .
Alpinaria, Bork. H. ..
Bombycaria, B.. 02."
Selenaria, WN. v. H. . .
Dianaria An eue
Inoursarit, HA. NS
Polygrapharia, B. . . .
SCTOTUNUUL TT TRE
ATEN ARIANE
Alpestrariu, M... 1.5:
Sororarid M0 7e 2e |
IÉADOAGTOTA ERE SEVEN
GEluvriaria 5" .…R
(®) Gemmaria, H. .
|
Stgr. :
r. 372.
245.
| Hoyd. 149. HS.
|
| Styr. 509. HS.
Heyd. 558. Stgr. 507. HS.
| Heyd, 424. Stgr. 448. HS.
286
INDEX
de
Bosduyal
Nos
1678
1679
1680
1687
1705
1688
1719
1689
1686
1692
1684
1699
1712
1708
1707
1715
1711
1721
1719
GENUS |
EuPITHECIA.
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES.
SPECIES
Modicara tee
Inpurana Ans ue
Minoraria, D. (non Treit-
schke.)
Helveticaria, Anderg. . .
Caliginaria Er 202".
Pimpinellaria, H.
Denotata, H. 455. non B.
Salyraria, He 15 20
Grammaria, Rb. . . ..
Oxydana;s Er...
Ligusticaria, Donzel.
Innotaria, H,
Tamarisciaria, Fr. .
Pusillaria, H
Subumbraria, H. . . ..
Pumillaria, H. . . . . .
Pauxillaria, Rb. . . . .
SUONO IUT EEE
Denotaria, B. non H..
star. 745:
}
lrieyd 169. Stgr. 682. HS.
|
te 500. Stgr. 700. HS.
Star 696.
: Stgr. 709.
INDEX
de
GENUS
Boisduval
1723 EuPriruecra.
1690 id.
1691 id.
1724 id
1795 id
1729 id
1750 id
41710 id
1749 CiDaRIA.
1794 MELANTHIA,
1754 Ciara.
1752 id.
1797 MELaANTHIA.
1680 EuriTHecrA.
1826 Epxyra.
1824 id.
1858 ACIDALIA.
1839 id.
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES. 287
SPECIES
SITobUaria, HN 15. |
Residuaria, H. : : - . . Heyd. 515. Stgr. 701. HS.
ReciCLAR ITR BE
Rectangularia, H. . . . |:
Subaeraria, H. . . . . . Pa 509. Stgr. 704. HS.
Cydomaria; Tr.
JÉDAORRATIPUOS A EEE |
Stgr
Benuiala EL
v.Vitiosata de Variaria,Fr.| ,
Heyd. 307, Stgr. 482 à. HS.
Stragularia , H. . . ..
SUMUIATIL EE ETES |
: lire 509. HS,
Genearia, Feisth. .
Jucundaria, B. . . . . . ) Au ne 1680 Tr. est cité, par er-
(_ reur, au lieu de Dup. — La
\ Cidaria Minorata de Tr.Heyd.
559. HS. 118. n'est pas une
Eupithecia, mais paraît étre
Melanthia Jucundaria, B.
Punillaria, HP 1: | Stgr. 585.
MMOrAIQ SITE
Stgr. 148.
PUIDISAT TARDE RE
IMMUATIAN ANNEE
Heyd. 690. Stgr. 115. HS.
Puel re
288 LISTE DES LÉPIDOPTÈRES.
————__—_—_—_—_
INDEX
. GENUS SPECIES
Boisduval
Nos
1855 id, Éuinane, A4. 00
è - Ster. 65. HS.
1854 id, Reuters, He Se. \
1865 id, G'Pallidaria; H°
: : nt Heyd. 656. Stgr. 51. HS.
1886 id. Q Byssinaria, Tr. . . . ||
1867 id, Turbidaria HE En |
Sigr. 109.
1892 id. Lulosaria, Rb..": "7". | :
1880 id, Straminaria, Tr. . . .. :
Heyd. 665. Stgr. 55. HS:
1895 id. Grammicaria, B. . . .. \ " ae
1895 id. Sylvestraria, Bork. H, 97.
Fr. TT. | (Heyd. 645. Stgr. 131. HS.
1897 id. Cespitaria, B. . . : .. re SIREN
1906 id, Commularia, Tr. . . ..
1904 id. NAT PRE OETETRR Styr. 125. HS.
1905 id. GUBSANAS D. 1e.
NOTE EXPLICATIVE DE LA PLANCHE V.
J'ai pensé qu'il serait utile et surtout plus facile de ne publier la description
des chenilles espèce par espèce qn'au moment où le plus grand nombre sera
publié en dessins. Il se pourrait que le texte concernant le genre Eupithecia fut
retardé jusqu'en 1867.
Les espèces marquées d’un astérique (*‘) sont figurées pour la première fois.
J s
1. —*E. IsocrammaraA, Tr. Chenille adulte sur le bouton fané de
Clematis vitalba.
. TENUIATA, Hb. (Consultez les Annales, tome VIT, page 25.)
— E. RecranGuLaTa, L. Chenille sur le point de se chrysalider et
qui s’est développée dans la fleur du pommier.
4. —- E. Coroxara, Hb. Chenille adulte sur la fleur de l'Eupatorium
cannabinum. (M. Crewe a eu la bonté de me l'envoyer
d'Angleterre.)
9. — E. Campanurara, HS. Chenilles vivantes dans les capsules de
Campanula trachelium.
ce 1
|
[es
6. — E. Linxarrara, SV. Variétés verte et noire de la chenille dans
les fleurs de Antirrhinum linaria.
7. —"#©. PurcnezcarTa, Stph. Je dois cette espèce à l’obligeance de
mon ami le docteur Roessler de Wieshaden ; il avait décou-
vert, au printemps de 1864, des œufs sur une tige fleurie
de Digitalis ambigua. Les jeunes chenilles écloses deëees
œufs, indiquaient, par leur forme, qu'elles appartenaient
au genre Æupithecia; il m'en envoya deux avec cette re-
marque : « Ces chenilles appartiennent probablement à
VE. pulchellata, espèce qui n’a pas encore été élevée, et à
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VII. 37
290 4 EXPLICATION DE LA PLANCHE V.
plus forte raison, figurée dans les auteurs, elle varie beau-
coup, se rapproche énormément de l'E. linariata, sans
perdre cependant son caractère spécifique. »
J'ai vérifié les suppositions du D' Roessler; il n’est éclos,
ce printemps, un très-bel exemplaire de l'E. pulchellata
provenant des chenilles envoyées.
8. — E. Vexogara, F. Chenille adulte; elle vit sur les fleurs du
Silene inflata (Cucubalus Behen, L.) ; elle se nourrit sur-
tout des étamines, se cache entre le calice et l'ovaire de ces
fleurs et ne pénètre dans la capsule que quand elle est adulte
et par manque d'autre nourriture.
D' Brever.
COMPTE-RENDU
de la
Séance générale du 23 septembre 1864.
PRÉSIDENCE M. H. LAMBOTTE, vice-PRÉSIDENT.
Sont présents : MM. H. LamBorre, DE TuHysEBAERT, FoLoGNE,
CAPRONNIER, SEGHERS, FONTAINE, TH. LECOMTE, BREyYER, COLBEAU
et WEYERs, secrétaire.
La séance est ouverte à 11 1/2 heures.
MM. De SeLys-LonGcHaAMmPs, SAUVEUR, CANDÈZE, DE Borre, Mons,
BiscHorr-EHINGER et A. DELAFONTAINE, se font excuser de ne pouvoir
assister à la séance.
Le procès-verbal de la séance du 27 septembre 1863 est lu et approuvé.
En l'absence de M. D'UnekEew, retenu chez lui par une grave maladie,
M. Lamsorre, vice-président, lit le rapport suivant sur les travaux et
l'administration de la Société pendant la période 1863-64.
« MESSIEURS ET HONORABLES COLLÈGUES,
» Par suite de la grave maladie qui, depuis près d’un an, nous a privé de
l'active coopération de notre savant président, je suis appelé à vous pré-
senter le compte-rendu de nos travaux et de la situation de la Sociéte
pendant cette année.
» Je suis heureux d'avoir à constater la prospérité de cette situation : en
292 COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE DU 93 SEPTEMBRE 1864.
24
effet, non-seulement la liste des membres effectifs s'est augmentée d'une
manière importante, mais elle s’est enrichie du nom de notabilités scienti-
fiques qui rehaussent la valeur de notre Société et qui démontrent la
considération croissante dont elle jouit dans le monde entomologique tant
du pays que de l'étranger.
» La Société se compose actuellement de 61 membres effectifs, de 10 mem-
bres correspondants et de 11 membres honoraires.
» Nos relations avec les corps savants et les publicistes qui s'occupent des
sciences entomologiques sont des plus satisfaisantes, et tout nous autorise à
prévoir qu'elles feront de nouveaux et solides progrès par suite de l'impor-
tance croissante que nos publications sont en voie d'acquérir par la coopé-
ration active d’un grand nombre de nos savants collècues.
» Les conférences mensuelles ont eu lieu régulièrement dans tout le cours
de l’année; elles ont continué à offrir le mème intérêt par les renseignements
et les travaux communiqués non moins que par l'affectueuse cordialité qui
distingue nos réunions.
» Une innovation due à l'initiative de quelques-uns de nos honorables
collègues, nous parait devoir augmenter encore l'utilité de nos séances : je
veux parler de la présentation d'analyses de publications diverses, soit
en allemand, soit en anglais, faites à la Société, ce qui permet aux membres
qui ne connaissent pas ces langues, d'être au courant de travaux qu'ils
ignoreraient peut-être sans cela ; et d'analyses du mème mérite pour ceux
d'entre nous qui n'ont pas le temps de lire les nombreuses publications
entomologiques qui se font de nos jours.
» L'état de nos collections est satisfaisant; cependant nous ne devons pas
nous dissimuler que la conservation et le classement offrent des difficultés
sérieures, en cela qu'elles imposent à ceux de nos zélés collègues qui s'en
occupent un travail fort aride et un temps dont ils ne peuvent pas toujours
disposer. Il serait désirable dé trouver un moyen de faire disparaitre cette
charge et quelques combinaisons pour assurer le service d’une manière
régulière.
» Ces réflexions, Messieurs, ne sont pas faites pour diminuer le mérite de
ceux de nos dévoués confrères qui se sont chargés de ces soins jusqu’à ce
jour; nous leur devons, au contraire, témoigner notre gratitude pour le
zèle qu'ils ont déployé, mais nous ne devons pas leur imposer une tâche qui
est en réalité plus pénible qu'on ne pourrait le penser.
» Je vous soumettrai quelques considérations à cet égard qui, peut-être,
nous permettraient d'avancer le travail, et dans un temps rapproché, de
mettre nos membres et le public à mème de jouir d'une manière profitable
de la visite de nos collections; nous aurions le mérite de faire faire un pas
COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE DU 95 SEPTEMBRE 1864. 293
avantageux à la science et de stimuler par notre exemple les musées de
l'Etat à en faire autant.
» Notre bibliothèque continue à s'enrichir d’une manière notable et nous
ne saurions trop remercier notre excellent secrétaire du zèle et du dévoue-
ment qu'il déploie pour l’entretenir avec cet ordre qui est un des meilleurs
moyens de la rendre utile et accessible. Il pourra mieux que moi vous
esquisser les acquisitions nouvelles que nous avons faites dans le courant
de cette année.
» Nous avons l'espoir fondé que notre prochain volume, par l'impor-
tance de plusieurs travaux originaux qui y seront insérés, appelleront
vivement l'attention du monde savant sur nos Annales et éleveront
celles-ci à un rang très-distingué parmi les publications de ce genre.
» Les archives sont régulièrement conservées.
» Nos finances sont dans un état prospère ; notre excellent trésorier vous
communiquera tout à l'heure, mieux que je ne pourrais le faire ici, l'état
satisfaisant de notre trésor.
» Permettez-moi, en finissant, de vous remercier de la bienveillante indul-
gence que vous m'avez accordée, mes connaissances en entomologie pro-
prement dite sont si limitées que j'éprouve une certaine confusion a être
appelé à présider les travaux de collègues aussi éminents, à la hauteur de
la science entomologique moderne.
» Ce n'est, du reste, que grâce au concours zélé et actif de mes collègues
que l'on doit l'état prospère de la Société; permettez-moi de leur témoigner
vivement ma gratitude, et je vous prie de recevoir mes plus sincères remer-
ciements pour votre affectueuse indulgence. »
La parole est ensuite, dgnnée à M. Fologne, trésorier, qui donne les
détails les plus complets sur la situation financière de la Société.
Le secrétaire expose à son tour la situation de la bibliothèque.
L'ordre du jour appelant les élections du président et des membres
sortants du Conseil administratif, M. Breyer propose de modifier cet ordre
du jour en reportant à la fin de la séance les élections, afin que les membres
qui pourraient arriver vers la fin, puissent y prendre part. Cette mesure
est adoptée.
Le chiffre de la rétribution annuelle est fixé à 12 francs.
Les modifications aux statuts de la Société étant ensuite soumises aux
délibérations de l'assemblée, M. Breyer fait observer qu'en présence de
l'importance d'une pareille mesure, et eu égard au petit nombre de mem-
bres présents, il serait plus convenable de reporter à la prochaine assemblée
générale cet objet qui, alors, pourrait être discuté en toute connaissance de
294 COMPTE-RENDU DE LA SÉANCE DU 923 SEPTEMBRE 1864.
cause, Sa proposition formulée de la manière suivante est adoptée à l'una-
nimité :
« Le Conseil se chargera de réviser le règlement et de proposer les
changements qu’il croira utile d'y apporter dans l'intérêt de la Société. Ces
propositions doivent être adressées à tous les membres effectifs régnicoles
deux mois avant l'assemblée générale, afin que ceux-ci en aient connaissance
et puissent, à leur tour, faire tel amendement ou proposition qu'ils jugeront
convenable. Leurs propositions où amendements devront ètre rentrés pour
le 1° septembre au Conseil, afin que celui-ci puisse les coordonner pour en
faciliter la discussion en assemblée générale. Le tout sans préjudice de
l'art. 24 des statuts. »
L'assemblée, conformément aux statuts, procède à l'élection du président
en remplacement de M. d'Udekem dont les pouvoirs sont expirés.
M. H. Lambotte est nommé président à l'unanimité ; il remercie l'assem-
blée de sa nomination.
L'Assemblée procède ensuite à la nomination des trois membres du
Conseil d'administration en remplacement de MM. De Thysebaert, Fologne
et Weyers, membres sortants.
Ces trois membres sont réélus.
M. Kerels est nommé ensuite membre du Conseil, en remplacement de
M. Lambotte, appelé aux fonctions de président.
L'assemblée, continuant son ordre du jour, passe à la nomination de la
commission de vérification des comptes.
MM. Breyer, A. Delafontaine et Andries sont élus.
La séance est levée à 12 1/2 heures.
COMPOSITION DU CONSEIL ADMINISTRATIF :
MM. H. LAMBOTTE, président.
J. B. CAPRONNIER, vice-président.
E. FOLOGNE, trésorier.
J. L. WEYERS, secrétaire et bibliothécatr'e.
DE THYSEBAERT.
A. PETEAU.
G. J. KERELS.
Commission de vérification des comptes.
MM. A. BREYER.
A. DELAFONTAINE.
J. F,. A. ANDRIES.
LISTE DES OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ,
BiscHorr-ExiNGEer. Publications de la Société entomologique de Suisse,
in-8,
CANDÈZE. Monographie des Elatérides, tome 4° (pl.), in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
Cxaupoir (baron de). Catalogue des Cicindélètes de sa collection, in-8°.
Enumération des Carabiques et Hydrocanthares re-
cueillis pendant un voyage au Caucase, in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
CHEVROLAT. Rappel des Coléoptères décrits par Palisot de Beau-
vois, in-4°.
Mémoires divers, comprenant :
1° Description d’une nouvelle espèce de Buprestide, 8°.
2° Coléoptères de Syrie (pl.), &.
3° Description de 3 longicornes nouveaux (pl.), &°.
4 Description de 4 longicornes européens, 8°.
9° Longicornes du vieux Calabar (pl.), &.
6° Description de coléoptères nouveaux d'Algérie, 8°.
7 Nouveau genre de Carabiques (pl.), &.
8° Description de nouvelles espèces de Coléoptères (pl.) &.
9° Description d'espèces de Clytus, propres au Mexique (pl.),
8°.
10° Description d'un genre inédit de Dejean, &°.
11° Clytides du Brésil, 8°.
12° Clytides américains, 8.
13° Révision des genres Eriphus Mallosoma, 8‘.
Coléoptères du Mexique, in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
CoLBEAU. Erichson. Beriçht über die Entomologie, (1839) in-&°.
Aubé. Sur les Psélaphiens, in-8°.
296 LISTE DES OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ.
DE GRAAFr.
DE MarseuL (abbé).
DeyrozLe (Achille).
DeyroLLe (Henri).
JEKEL.
Enumérat. des micero-lépidoptères des Pays-Bas, in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
Suite et supplément à la monographie des Histérides
(pl.), in-8°.
Catalogue des Coléoptères d'Europe, 1857, in-18.
Catalogue des Coléoptères d'Europe, 1863, in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
Jacquelin Duval. Glanures entomologiques (pl.),
in-18.
Nouveau guide de l'amateur d'insectes, in-18.
Chevrolat. Coléoptères de l’ile de Cuba (1" et 2° par-
ties), in-8°.
Brème. Mémoires sur quelques Coléoptères hétéro-
mères, in-8°.
Catalogues divers.
Mémoires divers, comprenant :
1° Description de deux nouvelles espèces de Bu-
prestides (pl.), in-8°.
2° Description de deux nouvelles espèces de Mor-
molyce (pl.), in-8°.
3° Description de deux Buprestides nouveaux (pl.),
in-8°.
4 Nouveau genre de Lucanide (pl.), in-8°.
» Description de plusieurs espèces nouvelles de
Lucanides (pl), in-8°.
6° Nouveau genre de Cétonide (pl.), in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
Catalogus Curculionidum, in-18.
Remarks on the pollinosity of the genera Lixus et
Larinus, in-8°.
(Extrait du Journal d'Entomologie de Londres.)
Fabricia entomologia, 3 parties (autographié), in-f°.
Insecta Saundersania (Curculionides), in-&.
Observations suggérées par les notes de M. Chevrolat
sur les Cérambycides de M. Thomson, l‘ article :
Lamiadæ, in-8°, |
Descriptions de quelques Curculionides, in-8°.
Lettre adressée à M. Jacquelin Duval sur le Bary-
peithes rufipes, in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
LISTER DES OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ 297
Gehin. Catalogue des Coléoptères, 1° fase. Cicinde-
lètes, in-8°. |
Gehin. Catalogue des Coléoptères de sa collection,
2 fise. Gyriniens, in-8°,
LEDERER. Wiener entomologische monatschrift, avec planches,
8 vol. in-8°.
Die Noctuinen Europa’s (pl.), in-8°.
Beitrag zur kentniss der Pyralidinen (pl.), 2 exempl.
in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
MiLriÈRe. Iconographie et description de chenilles et Lépidop-
tères inédits, 12 liv. avec pl., in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
Mors. Erichson. Bericht über die Entomologie 1838 à 1846,
in-8°.
Schaum. Bericht über die entomologie 1848 et 1849,
in-8°.
Gerstaecker. Bericht über die Entomologie,1853,in-8°.
Puzs. Catalog der Dipteren aus der Berliner gegend (10 ex.),
in-8°. (Collection Rüthe.)
(Ouvrage du donateur.)
SAUVEUR. Législation belge des établissements industriels, in-8.
Histoire de la législation médicale belge, in-8&.
Mémoire couronné sur la révision de la législation des
cours d’eau, in-8°.
Des villes belges, in-8°.
Instruction publique. Exposé historique des lois et
règlements relatifs aux études médicales, in-&.
De la profession de droguiste et de la vente des médi-
caments, in-8°.
Définition de l'exercice illégal de l'art de guérir, in-8.
De la nature des péages vicinaux, in-8°.
Théorie de la vicinalité des chemins en Belgique, in-&.
(Ouvrages du donateur.)
SICHEL. Essai monographique sur le Bombus montanus et ses
variétés.
(Ouvrage du donateur.)
SNELLEN VAN VOLLENHOVEN. Suite de l'ouvrage de Sepp. Nederlandsche
insecten, 2° série, n° 36 à 46 (pl.), in-8°.
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. VIII. 38
298 LISTE DES -OUVRAGXS OFFERTS A LA SOCIÉTÉ
Beschryving van eenige nieuwe soorten van Curcu-
lioniden, in-f°.
(Ouvrages du donateur.)
STAINTON. The entomologist’s annual for 1865 (pl.), in-8°.
Natural history of the Tineina, 8° et 9° vol. (pl.), in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
THOMSON. Monographie de la famille des Monommides, in-8°.
Wallace. Voyage dans l’Asie orientale (pl.), in-f°.
Leconte. Description of some genera and species of
Coleoptera of the southern boundary of the Untied-
states (pl.), in-f°.
Monographie du genre Spheniscus de la famille des
Tenebrionides (pl.), in-f°.
Monographie du genre Batocera de la famille des
Cérambycides (pl), in-f°.
(Ouvrages du donateur.)
WEYERS. Schneider. Symbolæ ad monographiam generis Chry-
sopæ (pl.), in-8°.
Société entomologique Berliner entomologische Zeitschrift 1862 6° vol.),
de Berlin. liv. 3 et 4; 1863 (vol. 7°), 1864; (vol. 8‘)et 1° liv.;
année 1865 (9° vol.), (pl.), in-8°.
Société entomologique Annales de la Société entomologique de France,
de France. années 1863 et 1864 (pl.), in-80.
Société entomologique Tydschrift voor Entomologie, volume 7° (pl),
des Pays-Bas. in-8°.
Société entomologique Stettiner entomologische zeitung, volume 24°, 1863
de Stellin. (pl), in-8.
Société linnéenne de Builetins de la Société linnéenne de Normandie,
Normandie. volumes 8 et 9 (pl.), in-8.
Société d'histoire natu- Correspondenzblatt des vereins zù Presburg,
relle de Presbourg. 2° jahrgang, in-8°.
Sociélé royale de K6- Schriften der Koniglichen physikalisch Okono-
nigsberg. mischen gesellschaft, 4° année, 1863 (pl.), in-4°.
OUVRAGE ACQUIS PAR LA SOCIÉTÉ.
ACHMET D'HÉRICOURT. Annuaire des sociétés savantes, 2 vol. in-&.
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE.
Les noms précédés d'un astérisque (*) sont ceux dès Membres fondateurs.
Nembres effectifs.
MM.
“ADRIAENS (Guillaume), homme de lettres, Marché-aux-Poulets, 26, à
Bruxelles. — Entomologie générale.
ANDRIES (Joseph-François-Auguste), rentier, chaussée de Haecht, 48, à
St-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. — Lépidoptères.
BELLIER de la CHAVIGNERIE, membre de la Société archéologique d'Eure-
et-Loire, des Sociétés entomologiques de Berlin, de Stettin et de
France, etc., rue de Parme, 9, à Paris. — Lépidoptères d'Europe.
BiscHorr EHNGER (André), négociant, à Bàle, Suisse. — Coléoptères.
BoxvouLotr (v' Henri de), rue de l'Université, 15, à Paris, membre des
Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, Vienne,
Suisse et Lyon. — Coléoptères.
“BouizLon (Jean-Baptiste, rue Brederode, 13, à Bruxelles. — Coléoptères
et Hémiptères de Belgique.
Bourpox (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à
Liége. — Coléoptères.
“Breyer (Albert), docteur en médecine, etc., boulevard de Waterloo, 52,
à Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères.
300 LISTE DES MEMBRES.
Canpèze, docteur en médecine, membre de la Société entomologique de
France, membre correspondant de l'Académie royale de Belgique, etc.,
à Glain, lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Elatérides
et Lamellicornes).
CaPRoONNIER (J.-B.), artiste-peintre, rue Rogier, 246, à Schaerbeek. —
Entomologie générale, Lépidopteres.
CHapuis, docteur en médecine, membre correspondant de l'Académie royale
de Belgique, etc., à Verviers. — Entomologie générale.
CHaRLieR (Eugène), docteur en médecine, médecin chirurgien du bureau
de bienfaisance de Liége, membre de plusieurs Sociétés savantes, fau-
bourg St-Gilles, 19, à Liége. — Entomologie générale, Lépidopteres,
Coléoptères.
Cxauporr (baron Maximilien de), gentilhomme de la chambre de $. M.
l'empereur de toutes les Russies, boulevard de Waterloo, 59, à
Bruxelles, membre de plusieurs Sociétés savantes nationales et
étrangères. — Coléoptères (Carabiques).
Caevrozar (Auguste), membre de la Société entomologique de France,
rue Fontaine-Saint-Georges, 25. — Coléoptères.
CLavarEAU (Camille), à Namur. — Entomologie générale.
‘Cozseau (Jules), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France et de la Société malacologique de Belgique, chaussée d'Etter-
beek, à Etterbeek, lez-Bruxelles. — Coléoptères en général, Ortho-
ptères, Hémiptères, Névroptères et Lépidoptères de Belgique.
CouBeaux (Hippolyte), rue Potagère, 36, à Saint-Josse-ten-Noode, lez-
Bruxelles. — Entomologie générale.
Drporre (Alfred), candidat en sciences naturelles, à Jemmeppe-sur-Meuse
(Liége). — Entomologie générale.
DE CLEENE (Jean-Baptiste), négociant, Quai-aux-Foins, à Bruxelles. —
Lépidoptères d'Europe.
De FRANQUEN (Charles), à Huy. — Lépidoptères d'Europe.
"De FR (Pierre-Charles), premier commis aux hypothèques, rue de Diest,
44, à Louvain. — Microlépidoptères.
DE LA FonTaixe (Alfred), rue Joseph IT, 59, à Bruxelles. — Aptères.
DE LA FonTaiNE (Jules), conservateur des collections de l'Université à
Gand. — Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères.
DeLvaux (Paul), docteur en médecine, etc., boulevard de l'Observatoire, 43,
à Bruxelles. — Entomologie générale.
“DEemouLin (Gaspard), membre de la commission administrative du Musée
de Mons, membre de la Société entomologique de France, à Mons. —
Hyménoptères et Diptères.
LISTE DES MEMBRES. 301
Dépuiser, naturaliste, rue des Saints-Pères, 17, à Paris, membre de la
Société entomologique de France. — Entomologie générale, Lépi-
doptères.
Deyrozce (Achille), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, rue de la Monnaie, 19, à Paris. — Entomologie générale.
Deyrozze (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, rue du Colysée, 27, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères
exotiques.
Doxcxrer-Huarr (Ch.), rentier, à Liége, rue du Paradis, 15. — Lépi-
doptères.
Durreux (Auguste), ancien receveur général du grand-duché de Luxem-
bourg, officier de l'ordre de la Couronne de Chêne, membre des Sociétés
entomologiques de France, Stettin et Luxembourg. — Lépidoptères
européens et Lépidoptères exotiques diurnes.
‘Focoaxe (Egide), architecte, membre de la Société malacologique de Bel-
gique; rue du Marais, 16, à Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe.
FonTaine (César), à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépi-
doptères et Coléoptères.
GRENIER (A.-D.), Président de la Société entomologique de France, rue de
Vaugirard, 63, à Paris. — Coléoptères de France.
GomEnsoRo (Huascar L. de), rua Fresca, 17, em St-Domingo de Nitheroy
à Rio de Janeiro (Brésil). — Entomologie générale.
GuizLon (Charles), notaire, à Ruremonde. — Entomologie générale.
“Hanxon (Jean-Baptiste), docteur en médecine, professeur à l'Université
de Bruxelles, chaussée de Wavre, 54, à Ixelles. — Entomologie gén.
HarroG-Heis Vax DE Lier, à Delft (Hollande). — Entomologie générale.
Hgss (À.), rentier, à Manage (Hainaut). — Lépidoptères.
Heussner (François), rue de la Madeleine, 26, à Bruxelles. — Lépi-
doptères.
Houzé (Arthur), docteur en sciences naturelles, rue des Tanneurs, 66, à
Bruxelles. — Entomologie générale.
“Huzix (Jules), propriétaire, rue du Gouvernement, 16, à Gand. — Co-
léoptères.
JEKEL (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
rue des Portes-Blanches, 16, à Montmartre-Paris. — Coléoptères en
général, principalement Curculionites.
JUSTEN, négociant, rue des Chartreux, 33, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
KereLs (Georges-Jean), ingénieur civil, rue Jardin Botanique, 10, à
Si-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. — Coléoptères, Lépidoptères.
302 LISTE DES MEMBRES.
Lamsorre (Philippe), à la Plante, lez-Namur. — Entomologie générale.
LamBoTTe (Henri), docteur en sciences, professeur à l'Université libre de
Bruxelles, membre de la Société malacologique de Belgique et de plu-
sieurs autres Sociétés savantes, rue de l'Abondance, 9, à Schaerbeek,
lez-Bruxelles. — Anatomie et physiologie des insectes.
Lecomre (Théophile), sur la Halle, à Lessines, ou rue de Londres, 19, à
Ixelles, lez-Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
MarseuL (abbé. A. S. de), membre de la Société entomologique de France,
rue Demours, 15, au Thernes, à Paris. — Coléoptères, (Histérides).
MrepeL (Joseph), rue Villette, 47, à Longdoz-Liége. — Coléoptères.
Miruière (Pierre), membre de la Société entomologique de France, place
Kléber, 2, à Lyon. — Lépidoptères.
‘Mors (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de
France, rue de Brabant, 157, à St-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. —
Coléopteres et Lépidoptères.
‘Parys (Alexis), propriétaire, rue de Brabant, 186, à Schaerbeek, lez-
Bruxelles. — Coléoptères.
‘Pgreau (Antoine), rue Royale, 173, à St-Josse-ten-Noode. — Lépidoptères.
Puzs (Jacques), pharmacien, place de la Calandre, 11, à Gand.— Diptères.
Purzeys (J.), secrétaire général au ministère de la justice, membre de
plusieurs Sociétés savantes, rue de Naples, 33, à Ixelles. — Coléo-
ptères.
RoëLors (W.), artiste-peintre, rue Rogier, 254, à Schaerbeek. -— Coléo-
ptères, (Curculionites).
RosarT (Adrien), rentier, rue du Berger, 21, à Ixelles. — Lépidoptères
d'Europe.
*SauvEUR (Jules), rue de l'Union, 26, à Saint-Josse-ten-Noode. — Lépi-
doptères.
Scausrer (Adolphe), au Palais, à Bruxelles. — Lépidoptères.
‘“SeGHers (Alexandre), capitaine en retraite, membre de la Société malaco-
logique de Belgique, rue de Naples, 49, à Ixelles. — Entomologie
générale. n
*Sezys-LonccHamps (baron Edmond de), sénateur, membre de l'Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés
savantes, à Liége, boulevard de la Sauvenière, 34. — Névroptères
(principalement Odonates indigènes et Lépidoptères d'Europe).
SicueL (Jules), docteur en médecine, membre de la Société entomologique
de France, rue de la chaussée d’Antin, 50, à Paris. —- Entomologie
générale, Hyménoptères.
Simon (Eugène), étudiant en médecine, membre de la Société entomologi-
LISTE DES MEMBRES. 303
que de France, rue Cassette, 24, à Paris. — Entomologie générale,
Arachnides. :
SINGELÉE (Henri), employé, rue du Chemin de fer, 45, à Saint-Josse-ten-
Noode. — Coléoptères. |
"TexxsrenT (Aug.), rue de Tirlemont, 163, à Louvain, — Coléoptères.
THomsox (James), rue de l'Université, 23, à Paris, ou à Villa-Eldershe,
St-Germain-en-Laye (département de Seine-et-Oise). — Coléoptères.
TimMErmans (Joseph-David), 1‘ commis à l'administration centrale des
chemins de fer de l'Etat, rue du Nieuw-molen, 2 bis, à Ixelles, lez-
Bruxelles. — Lépidoptères.
‘TavsesaerT (baron Charles de), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à
Bruxelles. — Lépidoptères.
Van Vorxem (Camille), boulevard du Régent, 28, à Bruxelles. — Entomo-
logie générale.
Weyers (Joseph-Léopold), industriel, membre de la Société entomologique
de France et de la Société malacologique de Belgique, rue du Persil, 3,
à Bruxelles. — Coléoptères, (Buprestides).
Membres honoraires.
MM.
Boïspuvar, docteur en médecine, membre des Sociétés botanique de
France, 'entomologique de France, impériale et centrale d’horticulture
de Paris, etc., rue Fossés-Saint-Jacques, 22, à Paris.
Doxrx (E.-A), président de la Société entomologique de Stettin, etc., à
Stettin (Prusse).
FarrmaiRe (Léon), membre des Sociétés entomologiques de France, de
de Stettin et de Berlin, d'histoire naturelle de Maine-et-Loire et de
Savoie, zoologique et botanique de Vienne et royale d'Edimbourg,
licencié en droit, économe à l'hôpital de la Pitié, etce., rue Lacépède, 1,
à Paris.
HaGex (Herman-Auguste), docteur, à Kœnisberg (Prusse).
Kraarz, président de la Société entomologique de Berlin, docteur en
philosophie, ete., Oberwasserstrass, 11, à Berlin.
LacorpaIRE, professeur de zoologie et d'anatomie comparée et recteur de
l'Université de Liége, etc., à Liége.
Leconte (John-L.), docteur en médecine, à Philadelphie (Pensylvanie,
Etats-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord.
Leperer (J., D'), Wipplinger strasse, 7, à Vienne (Autriche). — Lépi-
doptères.
304 LISTE DES MEMBRES.
SNELLEN VAN VOLLENHOVEN (Samuel-Constant), docteur en droit, membre
de l’Académie royale des sciences, président de la Société entomologi-
que néerlandaise, conservateur au Muséum royale d'histoire naturelle
à Leyde; Leyde, Breestraat, 276.
STAINTON, membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mounts-
field Lewisham, near London.
"WEsMAELz, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., rue de la
Rivière, 26, à Saint-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles.
Membres correspondants.
MM.
BErTOLINI (Joseph), à Bologne.
CHarzier (Alexandre), lieutenant de la marine marchande.
De PaLanDT (baron Henri), propriétaire à Arnhem (Hollande).
D'OsTEN-SACkEN (baron Charles), membre du corps diplomatique de Rus-
sie, etc., à Washington (Etats-Unis).
Guipo (Josse-Thomas), colonel, à Buenos-Ayres (République Argentine).
Koppen, employé au ministère, à Saint-Pétersbourg.
Lucrant, île Maurice. |
Lyon-Barner, vice-consul de France à Surinam (Guyane néerlandaise).
Marior (Jean-Romain-Pierre), docteur en médecine, à Cantagallo (Brésil).
Puipson (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles, à Paris.
Vioza (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scientifique et littéraire de
Buenos-Ayres, à Buenos-Ayres.
Membre décédée.
M. "D'Upekem (Jules), docteur en médecine et sciences naturelles, mem-
bre de l'Académie royale de Belgique, et de plusieurs autres sociétés
savantes.
19 RO RO RO RO RO RO RO
D D © OI I
DORE
S © Ce
© © à
DD A ÉDA RP PS RS RE AOHRORES Er ROUES
Nr
J, nm
TABLE DES MATIÈRES.
Description des Buprestides de la Malaisie, recueillis par M.
dans son voyage dans cet archipel, par H. Deyrolle :
PRÉFACE
N° d'ordre. Page.
ACAINTHOPYGUS. co: 116
BUrCIVENTEIS 0 ATEN Ne »
MORE NNS gs RME: 115
ACRILUS ER RS RCE 155
ADN ris Lis Mt 171
LORS RENE RES 206
ZRIREIDENRIS A + 20 + + 0e 181
LD TU NO NN AMIENS Er PNEUS 497
Æneomaculatus. . . . . . . il
ADR SEEN ET NAN. 175
AIBORALUS LR EMEA LUN 195
Albo-punctatus . . . . . . . 166
Amethysticollis. . . . . 192-196
MATTICUS ee a eo 161-162
ATTDTACIAUS- 2e NUE 186
ÉTAT ent, 155
ASCA DS 2 Mare 159
AUFADIS AE Le 27 ERP 209
AURIDES ES. pers en à 180
DPNHRIDIS RAR NES OU 107
Bikamatus sue 20 Les 189
CAMIPESEISEE re 20 COUR. 205
ROADITAUSE Er UNE 179
CAFDORATIUS: EMA EE 188
CeleDiensiS 4 AU 175
GAL DEUS APN. LR Re 193
UCHEYSICONIS A OA AEL 148
mElertelle} es Da) fe ete) nette el en et eme ste, | 1
N° d’ordre.
268
211
188
271
245
209
195
175
218
181
199
246
267
229
179
186
244
239
261
270
251
248
285
264
187
176
266
212
Wallace
1 TRUE I- VII
Page.
CGhrysSochIoriS 2 TERRE 200
Cilahipes se LR er an 170
COIeStIS M Re DEN, 156
Cons esMM. LT, 205
Guns Pet 0:00, 187
Cupreo-violaceus . . . . . . 169
CUBES ENS... Le. . 159
CHNPLDESERRR. 00. 149
CAMES... 0. 174
MEMBER. Le AU. 155
Dean NES RE À PME 115
Dradéman ee enn Le 163
DISCICONS EAU 189
DIS NICIUS ER RE 200
DORSAISS 0e R EME LE 180
Blongaius. + HAUTE, 151
PATES DES ue RTE 155
Hunebriste: SEC Rene 188
CENTS 1er RITES 185
GRACINIS SP AA MER AMAR E 197
CAIOSUS EE TRUC AUTEUR 202
GriSeSCERSWME MAS CAES LUN 184
Guttulatus een et 190
Eirsüutulus Rem, | 210
HYDOCTIONS NES Lee 198
IÉDICOIIS PNR RE 156
FGHITONS TEE NL SERRE 150
Impopulariss FH ARLES 199
IN CÉLLICOIORE PME 170
306 TABLE ALPHABÉTIQUE.
N° d'ordre. Page. | N°d’ordre. Page.
293 IRCETIUS. 2 Lee 182 | 205 -Sex-punclalus 22 ee 166
196#Indigacens nent 461 | 240 Sepulchralis. . . . : . 186
198 ‘Insipidus : 4. 7 ete M627MS9 SDINIPES CNE 155
DAC INSUATIS ROC ER 11590951 Sub-corautus RER 182
MO TAC re. re 169 | 250 Sub-trifasciatus. . . . . 491-196
Lesueuren RE NE En 116-1477 Sub-vestitus CORRE . 450
491 Maculiventris . . . . . . .. 158 | 208 Sutura-alba. 5. . . . 168
DOC MArMOrEnS NE PE EEE 2010) 972 Suturalis RENE
279 Melanarins eme 20711276: Sylvestris: CE. CRETE 206
259 MELICUIOSUS ER EC 185 | 232 Taciturnus . . . . . . AR
DAS SMNIOT PAC MR EC 147 /997#Thalassiqus, POP 179
DO IMIMOS SA EN ee 108.1°9255 (Tricol0r2 1... CRE 194
DODEMISETADLIS RE ET NE 194 | 250 Tripartitus ce 181
MOUIGUS RENE NL REE 16) 249 THIStIS:. 2 CORRE 187
245 NigerriQus 1.1 SEE 20 AO TrLO 4 Le NUS ++ 00e
22Nigro-æneus . "Muse. 2176 | 947 Tuberculiventris... 2 175
215 Nigro-cyaneus. . . . . . . . 12 || °280) Ultramarina: EEE 208
257 Nigro-violaceus . . : . . . . 195 2959 Nalidus M0 Re 192
955 :ObsCurus Re 195,185 Nestitus:. 11:10 PEER 154
Occipilalis. 08 nc 202995 Vinidi-æneus 1-0 "100 177
226 Ocularis. RS 479 | 478 Vitéatus. … . . . . UNS 451
194 0Edipus. See 160-162 | 994 Vulcanus. ..... . . 178-188
255 401YMPICUS MERE 185
AS OEnAUS: 2 5 RENE 155 ALCINOUS:. . + + + -Jnpee 115
290 PALANUS LUE Cet 184 Nodosuss + LENS »
249- Parallelus ee. 0 0 191
265 Pauper ee. . 10 198 ALLISODERUS NOTE 11%
210 ParvulUS ART SL Ne 207 Cornuius 2 NME »
265 PErRICIOSMSN. 02 us . . 199 Leucogaster. . . . . TASER
490 Piliventris. : : © 4 D
259 Plebeine. RCE 196 AMORPHOSOMUS. « … + »« » + 126
DD PIPTÉHOSUS RE UNAE 203 GYISALOP: "5 LCR »
DSHSPUDÉTUIUS See ee ERNES D00MIMGTSMATNIONEUSL. 20. PRE 197
114 PUNCUITONS ES 0,5 RES 149 Penicillaius.s. 574 Re »
262 Pupillus. . . . . DRE: 0 MERE le)
200 Purpurifrons em 1 165 AMOREHOSTERNCS ES 1e
202 Quadricolons SR LEE GE Cueullatus
205 Quadri-punetatus . . . . . . 165 2:
180 -Pectis CEE ER 152 ANTHAXIA. + Le
REICRE NERRRET SERA LEUR 116 JEMirANTA. 0 ORNE »
20/Rubifrons EN MI ESS NO CCIPILALS.) 2.7. PA RNNRENS 1
#12 SCutellarts ee Ce 148 | 100 Sarawackensis. . . . . . : . 76
189SEMI-LNEUS. ICO 157 99% Violaceiventris =. 10.00 f2)
N° d'ordre.
296
295
297
294
301
302
200
299
205
298
69
109
115
115
114
112
117
107
110
108
111
116
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Page.
ANTHAXOMORPHUS . . « . . 219
HeMOrAS ER RTE 9299
GHADUIOSUS PRE 291
ODIONEUS LE NE RE 222
RADUANUS 6: + Née 1221
APHANISTICUS MERE D)
CONTES EME ENRUREENE 995
ÉURICONIS AUS LAN RL 226
DIABOIEUS MEME 295
ÉHHTESSICOIIS 5. Te 9924
PARATOXUS EC Le De 997
SATA SRE S Ne 293
PDAIR ORAN Tee ne 0 Dee 67
APALCOIASA RE TE RE OU »
AIPROSOPUSE ESTIMER RE 50
UÉIÉPONS 0 00e rene o1
ASEMOGHRYSUS NN 47
BUSHIDSUS ENTER 48
BÉDIONOTAM RER CE 80
NO ete noie sl 82
BONNEUNI NET 85
BONVOUIDILIIE CRTC 85
HANAGIOS AR EMEA RENAN TR 84
CISANEAE SE PR US 85
IÉACOL ILE EEE 87
NINISLECRIDE ENS 81
SCULENATIS ES, NT MER 82
IS CULC LOTS RER RATE 84
SUD PIUGSA NN 82
SITUÉE MER RORNENRNRER ES De 85
Minlleroi ee eue: 86
BRAICIDMS ee rate er es one 219
AA SR ER )
CONCINNA ET RUES »
PIQUE NE Ste DE »
PORTE, Se LEARN RS
N° d'ordre.
BUPRESTIS TR NE
ATDOSRATSA RER
APRALE T5 5. RÉ
AFTOPANSEN ET. SERRE PS
AUTO JOUER ANNE
BICOLOREERE RUE
BASCIRG 1 SLR
ÉMnACulaln - 'SNERERERE
Bipustulala. : … 2% 42.
CRRISOCENS ES. hs RS verse
Foveicollis
Fulminans
Ignara
Javanica
eh le Le eo 1e); [ei + lee
see = (el at'eliesfe
se) jobteile je lLert ei me te ee
@lHet er etrs + eue Lel +
So RS lier es: ce) ae) “ee
Opulenta
Penicillata
HIS 6020 TOO
Rubi
SORTE Re Ve TER à
Scutellaris
Stigma .
Suluralis
sa ol [ee ele Le
Fe asile re) Le Le »,D'e, Le
OMRO ON .0 TMC
CM EC ON KO NC RD REC
Le RON REC Re rie, 0e
e Ne ter elNente ue e le
ete etiehier ere re rt
CADDIMICRA NORME
Bicolor
Sub-cyana
Taciturna
CALLOPISTUS . . .
Castelnau en.
Resplendens
17
18
ee relreite ere. çe
CM MO IC TELL COCO DIT
CALODEMA
Kirbyi
10% Wallacei
CS
_S
1O QE
QI = QI OU I ©
oO
Q1
TABLE ALPHABÉTIQUE.
308
N° d'ordre. Page.
CASTADIA 5". SN eue 2100
BIMACUIAILD ER RENE LE)
101 Bipustulata . . . . . : »
A0OSICurtaE re PV Een |
102 Cyanipennis. . . . . : 76
S CATOXANTHR . PR 2 1
ASSAMENsISs. 0. è 2
A BOIOP At TAN ETES 1
Gina is 476 + 0 2
ÉACORAAITEE NET 3 5
D MNISZECNIT » KR 2
D'ANISEICOENIS 22 +: = he (|
AAOpulENtTAT 2 + 2 CO 5)
CHALCOPHORA. . «+ .
AMOUPNSIS EN RE Te 15
Flammen RENE: {1
SET-SDINOS ER ER NE 58
ISTEDENSUT 1e TONI 15
Wallacei . 2:17 Meta 0
CHALCOTOENTAE RER 12
ÉAMDERRN ESS 7. ni Sd)
CHRYSOBOTHRIS! . . . . . 87
151 Æneicolis 2e 7... 101
145 "ATOUENSIS PES 1 Le ait
447. AUTICOTMS. MEL. COUR 142
4435 Auro-punctafa. 0): "16708 110
154 1BASAÎTS LR UNE EN ER 105
146 Bis-tripunetata "1. ue 111
JODECAVITONS EE CCR 92
14" ChrySonota ; CRTC 110
155 "Circulo-impressa 10%
AS CONMArIS PR ra ve 98
1SCACON USA en 105
SO CUP Re REe 100
197 CUPriCoIiS te Eee 105
A2610VANESCENS TDR PEN 97
118/Cyanipennis RTE 90
1492%Delenihca PERS EE RL 109
129, DIssimINS CR rERS 99
N° d'ordre.
123
122
132
128
121
159
1358
124
141
39
119
140
125
Ellyptica ORPI EN
Elongata: "faste ARE
Insolata
LAUTONS ELA
MitariS 4,070 :
NigTipennise SRE
Nigro-violacea. . . . . . . .
Occipitalis
Parallela
Pérplexa ec PERS
SUpDerDA: . + : +9. ER
Tristis
e ge) je” + [sie site
o la ee le, 1 er
Chrysuroidés 27 2745 :
EschsCholtzit e CLSC Re
Fulminans. : 44000
KaUPI LE
Opulenta rs TER
Purpureiveniris #02
Respiendensit. NOR
Mamabilis 5: 52008
Mallagets. à 4 LES
Weyersii
Wingii
CHRYSODEMA
Æneo-violacea
Arrogans
Arrogans
AUNÉTAN EE MS CURE
Auro-foveata
Auro-plagia(a
Calepyga
Eximia
s “e) eee ets te
se Le) tele Foie tete tie
e. le le) Te Vote le v'ttn
etes. ‘Ve etui
D'AIDE = ©
E O1 1
N° d'ordre.
8
O1
O1 O1 O1 Q1
=
(==)
2,
21
L24
929
TABLE ALPHABÉTIQUE.
Page.
Impressicois ER. 45
ACER CPR CN 2%
IS LADINS PSE Tr +29
TARSONDS ET A 2", 22
RON D PUR LENS 21
Malaceas 0 Set © AL)
MATADUISRE ER RE TES 29
Mniszechilee. 1 AAMNOET 16
Moluecana tt 5." OR 24
Purpureo-impressa . . . . . 18
LATE RER Re on
DAS Le ol 18
LT RE a at te 2%
RADHTONS.., MELUN, 19
Semi-purpurea . . . . . .. 39
DPMARIUOSE 27
PAPAS. 0, one 4%
RIONEENSIS . à . . . . : . 29
L'LORIRMSAMNSRRRREUE 46
Viridi-micans . 4 D
EUGENE ERA 45
NVESINOOUIT 7. Ace 21
CHRYSODEMIDES. .. =. <a
CINÉRA NE -20., 08 LISE 67
GISSEIS NS NES 117
NURICEpS.. OR - D)
Brachyformis. PRE »
CLINOGERA, LS RENE 0
Lesueurk 5 »
MOdiGuS 5 ANR RS)
RGICHOIR NS AC Tee »
CORDEBUS EM EE RIT RE 118
nero. 5 20 2200 155
Bains ein NAS 199
Dicolor nr 0x : 219
BASES 2200.) 0. LU 118
N° d'ordre. Page.
AOOCONATIS Se RE ROREE Ne 420
159: Comunctus®t 20 : 25
158: Cornutus ee ESP »
457 Cupricolhsh er RASE
Episcopalisk: "RP S) 455
HaStAtuS er: . COR: 122
153 LONSIDERMISER RENE: 121
151 Nigro-violaceus . . . . . . . 120
A60MPiLifeTUS 77. ea r 126
Burpureus » Vos: 153
ARGtrolatus. .… . … OUEN. 120
RÉHUSCUS, es PRES 135
RONDES Amen RS 118
ASS RRSOSUS PROC 125
156 Semi-violaceus , . . . . . 40)
Sub=cyaneus :.1, PEER 219
TACHURNUSEESE NE A)
[AVIS USE RSR PORTE 118
CORMDONERA EN ONU . 114
Nid. . . . . 2 »
SÉPARER ET, ne »
CRMERODACMMEUSE MERS: 150
165 Lueubns 5 151
AGGFETIUSE RAR ER 2), 132
CYLINDROMORPHUS . + . . . 218
CÉPHOGASTRA 8.000 56
DANBUNCOINIS UT. 39
MO MEDYEd M ele eine o à 38
SD AGINE TN) ETES ETS: 39
(LE: DETTE CE CRE 45
GHREOVEICOIISL. +. 16 STE, 46
68 Foveolata . . )
GORIERICAUTA Lt Let 42
CORIMITUSAE 25e eee 45
MPMHiSzeChHer A pan 40
DENICRIDENNIS 27. #2 LL 45
HPiSciformis (1). LUN 49
(1) Postérieurement à l'impression de la description, des variétés nombreuses sont venues nous
offrir des passages de cette espèce à la Fovcicollis à laquelle, par conséquent, elle doit être réunie.
310 TABLE ALPHABÉTIQUE.
N° d'ordre. Page. | N° d'ordre. Page.
165 Punctipennis : : : . 0. 4% | 510 Viridi-maculatus . . . . . . 234
SeEMI-DÜTPUIEA : Ain ce: 39
62,SuurANS EC SERRES 44 EPIDELUS . . . . . . . . .. 49
Timoniehsis as 59 Philippinensis *. . . . ... 50
66NenE m6 | 70 Wallaceï . CET TOR »
58 WalRCEREN. . CORTE 41 :
ETHONES NUE EEE 115
DEMOCHROA RE : 5) | à
EUMEROQPHILUS . "> 214 6041 116
? RU M ie Coræboïdes . . . . ..... )
SAP DRMAÉLENE... : à à. » DTABERUS » : : = > OO 116
DICERCOMORPHA. . . . . . . 52 Chryselytrus . ....... )
DRDRDMARES 56 EUPRISTOCERUS. + . 200 115
HOMMES SES 0... . »
ND... . . . .. 55 Ignarus" ONE »
LEVANT ESS 53
74 Multiguttata. . .. ..... 56 PRES DÉS TESSES
HS ASE -SDINOSA. 1000 ot, 58 Flammea . ......... 11
HPASUDCINCta. +: CRE D4 Lœvipennis . . .. .. THE
MViridis . : . . NA: 57 Sex-spinosa. . . . ..... 58
DICEROPYGUS ESC NRA. 68 EVIMANTIDS CNP 115
JU MACURIES RE 24 D 69 Rufopictus AE AC »
89 ScutelARIERe Re 68
PXAGISRUSE CCC 65
DISCODERESAERER 50 11% 87 Iguiceps Es PET STARS »
Exasperatume » »
Macidus Sens 00 » OR Se Le
Nigropictus REC RR » 41 Auro-limbala . . . . . . .. 27
SaIzRANNIE. 0 AR AORCAIDSICOIS..". LE 28
DONCREYSITENS . 441. 00 92
RAS Rue SA eo 1 rar Chryso-gramma + not 8s SRONES »
DID ETNIODS RUE TENTE 235 | 46 Chryso-limbata . . . . . . . 29
EUSKADICAUS A CR ere 255 | 48 CREVSOSIDMAN- ECS o1
DAOBTUEUS EL LE PU ie 230%! -42-)Cuprean ets CN ER 27
SOLICUPITON 4 Re CE DIS MCUT (A. 2 RS. LINE 29
OLD ADIHOEMIS 1e NE SORA Dimentas ». . …. . . EUR 90
905 %EMpPYreus. 2. 200 200 RS Mirabilis ….. . . . . me 29
506 Endymio . ….. / RE MISuMpIuosa . . . . 0.0 27
911 Intermedius. 220 234
308 Marseulii. . : . . ... 259 LEIOPLEURA . si
SUTASCINULANS EC RE » (HODCIDTNA PS IEEE »
N° d'ordre.
95
9%
91
92
95
168
170
il
169
167
96
TABLE ALPHABÉTIQUE.
DIUIS PS ee NE Dee 9219
Aculeatus . . . . a »
EXISUUS ERA". à. »
ISnITUS ORNE ET »
MASTOGENIUS . . « + . « A5
MELOPBASIS Tee NORMES 69
INEIDÉNNIS., RIRE 71
AUTALUS 2004 ROUNPE + 1
Chrysobothroïdes . . . . . . 70
INÉÉICAIUS A NS PACE EE)
MIRE AUTAIUS. CEE 7192
MBBOEUS EE . . CO. 1352
AHIREICOIS .. . . ... . 11199
PEMELILONS. 2, or ce 13%
PEÉNCLVENUTIS ES. EE 135
BADATHEUS RS RER TEE. »
ÉDISCOPALIS. PER es 155
NIGRIDENNIS.s Pen e e 154
Nisro=cŒruleus:.. 0 à 155
RODUSIUS RENE: crier »
DACHYSCHELUS 2e NS: 268
COEUQUS ONE AR »
CVABEUS, LINE »
MOTAS MN En 269
Mieneauxi PL 268
P'ARACUPI ARE ME EE AE 39
CARE RAA ALAN AR nr 54
HClOpinides ar »
NANTNOCET AE EM NE )
PARBUMERUS LE MEN 115
DADETAOT STE Le »
PERIORISMA: ONE EE 54
Cannirons 22 24; 40,108 55
PEUT ANDHAN TANT 72
EU VEINE RENE
N° d'ordre.
19
88
PHILOCTEANUS
Buphthalmus
Fanimeus Er
Leucophthalmus. . . . . . .
Maitlandii .
OMC te C1 LOC Se0IREC
PHRIXIA. . . . .
Auricollis
FilfoniS es LUE
PLEIONA
Tayauti
80 Æ
82
89
84
85
81
19
806
289
292
293
286
284
287
285
291
290
288
106
105
Apicalis :
Aueicollis,> CEE ne
Gentihs pile SORTE
Leoparda
Nigroguttata
Pantherina
PSTOPÉeTOIMeS: 0e 5 1,07
SUTUTALTS ES LE
CO C'ROMICMMOMIOL TETE
ehie ee ele ie Le
PSEUDAGRILUS .
RHOEBOSCELIS. + « «+ + « . .
Purpureus . . .
SAMBUS
MAD IIS NE PR De
s Leslie. mifeite Le le +: 'e
Ve eMe Molemis etie, a
LEANGTETSRENNE
Lituratus
Parisii
DÉMO MD AO
bte el tele Mornletierr sie
eh obzetlialler one me temeintre
Sub-grisescens
Vermiculatus
SBONSORIENC MER SMIUON TU,
Cuneiformis.
Niyritus. .
MONO TLACOUNNEC
312 TABLE ALPHABÉTIQUE.
No d'ordre. Page | Nod'ordre. Page
STÉNOGASTER . > + . + + A14 | 522 CupripyS RE OR
Furciventriss nu 116 559 Decora . . . . . ..... 258
340 Decorata EN NE 20
SYNECHOCERA - . a. . . + 115 | 547 Depressifrons, . . . . .. : : 264
Dale LS. 5 Humilis. ete see 266
SA6äIrresularis 04 0 RO
À 91011844) Eacunosa. : 4 . . : : 0262
de de 0 COR
TOXOSCELUS « - - . . . . . 427 | 595 Lepidoptera. . . . . . . . . 256
2 : DODREUDEICA. =. . .R . 1e 266
CR
M dE. - -e O
OMR ee 5 Se... OR
DAlANotATA . . . : CO CR
TRACHYDES . + 218) 555 Nb . . . CS
SML352Parallelicollis. .-CPÉPEERES
CE NE . 251
DA PACAMINA L 2640 cote + LOL OU: UE "251
331 Æneopyga . . : . . . 257 | 399} Pulicaria. . : 1%. OR
525 Albographa. . . . . 249 | 526 Resilla . 250
560 Albomaculata : : 2 -1:7...:953| 332 Setosula « . . . CEE
DA AZUFER + : tee tente AIM} 220) SIMDIER IE. e NE
249, Basilica:s #0. 262 |.339.Undulata : . . . ee
316 Carbonaria . . . . . . 245 | BASENATIA : | . et ORNE
323 Carinatas:. : . : . 248 | 549 Variegata . . 265
328: Chromae . . . 251315 Ventricosa. "2" . 242
345 Confusa. . . .. GERS AS NiIIIS EE. 2 . 265
334 /CuPriCaa Ze .:: . EME351 Zebrina. . . . = . - 253
Explication des détails génériques, planche IV. 0
Lépidoptères nouveaux pour la Faune belge, ee M. E. Fologne ; 275
Addenda au catalogue des Coléoptères de Belgique, par M. A. De Borre, 277
Trachée centrale dans les antennes des Lépidoptères, par M. le Dr A. Breyer. 279
Liste des Lépidoptères qui d’après MM. Heydenreich, Staudinger et Herrich
Schaelfer sont portés à tort sous plusieurs numéros de l'index methodicus
du D: Boisduval , . . . ; à leve le IR
Note explicative de la Duché Y, re N. le Dr A. an. oi à 289
Compte-rendu de la séance générale du 23 septembre 1864. . . . 291
Liste des ouvrages offerts à la Sociétés... . . . . . . . . . . . . .. 295
Liste des membres de ISOLER 2... 299
FIN.
Dimochroa Gratosa, Z
Callopistu s Castelnaudn
ë ï Ph 1lo cteanus Flammeus
à
dema Mn szZe chu
JUUUUES à
7
lo (a
Mine.
LLyneau
n
é
1. Corœbus Retrolatus,
L
LOI
Œi NW
Undat
CUS
Anthoxomorphu TE SU eyroll
Endel ] Empyreu f. De
à ee )
| 7e
Le M ST )
ES nelus Mioneau £
Annales de lx Soctete ntomologique de Belrique Tome VIII PI, 17
ia
1. Deyrolle del. Corbie se
Imp House à r Miynon
L
D
. 4
Annales de la Joctété entomologique de Belgique.
Genus Eupithecia Curtis .
1, Üogranunatæ Tr,
Ÿ, Campanulata HS.
*
ARE À
2,Zermurata Hb. Ÿ, Rectarquiatæ L. 4, Coronata Kb.
6, Zinariata SN. 7, Putchellatæ Stph. À, Venosatæ %,
Tome VIL, P. 5.
E.Dubois,sc.
Lith, Ferin, Ixelles.
x
>
>
NOUVEAU RECUEIL
D'ENTOMOLOGIE
SOUS LA DIRECTION DE
M. L’ABBÉ S. DE MARSEUL.
L’ABEILLE
MÉMOIRES D'ENTOMOLOGIE.
Ce nouveau recueil comprendra : des Monographies de Coléoptères
d'Europe, et des contrées limitrophes en Afrique et en Asie, et en particulier
de nos possessions Algériennes, de Syrie et du Caucase, reliées entre elles, de
manière à devenir un species complet; puis des descriptions de genres et d’es-
pèces nouvelles, ces dernières concises, maissuivies d'une note courte sur les
caractères qui différencient l'espèce décrite de celle connue la plus voisine.
M. de Marseul se propose d'y comprendre aussi : un compte rendu des
articles sur les Coléoptères qui paraitront dans les diverses publications,
avec une analyse succincte, en français, des caractères, des espèces et des
genres nouveaux publiés à l'étranger, de manière à former un recueil complet
de l'histoire naturelle des Coléoptères, dont son catalogue sera, pour ainsi
dire, la table.
L’AgeiLLe paraîtra par livraisons, formant chaque année un volume in-12
d'environ 500 pages, avec des planches selon le besoin. Le prix du volume
est fixé à 82 fr. 5O cent.
Une souscription est ouverte, dès à présent, pour cette publication ; les
souscripteurs ne payeront que #@ fr. le volume, et pourront faire insérer
leurs travaux, s'ils rentrent dans le cadre du recueil. Pour recevoir les
livraisons franco, ils devront payer @@ cent. en plus pour la France et
fr. 4-0 pour l'étranger.
Les Monographies seront surtoutrecuesavec reconnaissance, et publiées
dans leur ensemble.
Le premier volume contient : les monographies des Telephorides et des
Apionides et la faune des istérides de la Malaisie, suivie d'espèces
nouvelles appartenant à cette tribu d'Europe, d'Algérie, de Syrie et des
Canaries ; des notes sur les genres Catops et Hydrocyphon ; tableaux synop-
tiques du genre Oxyporus ; description d'espèces nouvelles ; des analyses
d'ouvrages publiés de 1861 à 1863.
Parmi les travaux destinés au deuxième volume en cours de publication
sont inscrits : les monographies des Puprestides, des Gallérucides, des
Erirhinides, des Malthisides, des Altisides d'Europe et la suite des
comptes-rendus.
AVIS IMPORTANT.
À partir de la publication du 8° volume des Annales, le
prix de ce volume et des suivants sera égal au chiffre de la
cotisation annuelle qui est fixée chaque année par l'assemblée
générale ; à la même époque, le prix de chacun des 7 volumes
déjà publiés sera porté à 10 francs; le chiffre de à francs ne
sera plus conservé que comme prix de faveur pour les membres
effectifs de la Société.
Le trésorier a l'honneur de rappeler aux membres de la
Société que les rétributions annuelles doivent, aux termes du
Règlement, être payées par anticipation. Il invite, en consé-
quence, les membres retardataires à acquitter le plus tôt
possible le montant de leurs cotisations.
| E. FOLOGNE,
| TRÉSORIER,
Rue du Marais, 16, à Bruxelles.
| Le conseil d'administration pour l'année 1864-65 est constitué
| comme suit :
MM. H. Lausorre, président; J.-B. CaPRONNIER, vice-
président; Weyers, secrétaire et bibliothécaire; E. FoLoGxe,
trésorier, DE THYSEBAERT, À. PETEAU, G. KERELS.
Bruxelles. — Typ. de J. NYS$, rue Potagèere, 57.
BE LOTOUE
TOME NEUVIÈME.
ne
cVŸ
ATrona ME
BRUXELLES
BRUXELLES PARIS
GAND & LEIPZIG, A D'EVROELErRSeFEILS,
C. MUQUARDT. rue de la Monnaie,19.
1865.
NOTICE SUR UNE EXCURSION
AUX
PYRÉNÉES ORIENTALES
EXÉCUTÉE EN JUILLET 1865.
L]
Par J. B. CAPRONNIER.
RSR LE
Ayant dû faire un voyage dans le midi de la France, nous voulûmes
profiter de cette circonstance pour pousser une reconnaissance jusqu'aux
Pyrénées. Il ne nous restait que peu de temps, six jours à peine. En consé-
quence il fallait choisir le point le plus rapproché du réseau du chemin de
fer du Midi. Le Mont Canigou, un des premiers et gigantesques chainons
des Pyrénées orientales, offrait ce point désiré. De plus, connaissant le
rapport publié dans les annales de la Société entomologique de France sur
une excursion dans ces contrées, ainsi qu'un travail de M. A. de Graslin (1),
notre voyage était tout tracé d'avance.
Nous partions donc avec le désir, non pas de faire de nouvelles décou-
vertes en entomologie, les Pyrénées ayant été déjà bien explorées, mais de
(1) 4 série, tome 111, 1863 ; pages 59 et 297.
ANNALES SOC. ENTOM, DE BELCIQUE. T. IX. 1
6 NOTICE SUR UNE EXCURSION
voir voler dans leurs « habitat » et de jouir du plaisir de capturer ces
beaux lépidoptères du Midi, que nous ne connaissions que par nos
collections.
Le 14 juillet, à 2 heures de relevée, nous prenions la diligence de
Perpignan qui devait nous conduire à Prades. Les environs de Perpignan
vers Prades se distinguent par une riche végétation : des champs cultivés,
de belles prairies bien vertes, fécondées par de nombreux cours d’eau qui
s'échappent des montagnes lointaines, offrent un contraste frappant avec
les régions au sol grisâtre, à la verdure douteuse que nous venions de
parcourir. La route que nous suivions était bordée de grands arbres,
peupliers, platanes..…., et, si de temps en temps on n'apercevait des
buissons de grenadiers aux magnifiques fleurs rouges et l'Agave Ameri-
cana, on se croirait plutôt dans le centre de la France.
La moitié de la distance se passe ainsi, mais alors presque tout à coup
la route s'accidente, on franchit de nombreux ravins, on côtoie des
précipices; on commence enfin à pénétrer dans les Pyrénées.
À Prades on quitte la diligence, qui continue vers Mont-Louis. Des
voitures particulières aux hôtels font le service de Prades au Vernet.
Le chemin est des plus pittoresque, en pleines montagnes. On passe
par Villefranche-de-Conflent, bourgade forüfiée, s'échelonnant le long des
rochers, et gardant le défilé qui conduit vers l'Espagne. À 9 heures du soir
nous arrivions à Vernet-les-Bains, village situé au pied du Mont Canigou.
Le Vernet est un joli village, d'environ 600 habitants, situé au milieu
de ces splendides montagnes; et, comme ses eaux thermales attirent de
nombreux baigneurs, sa physionomie est assez animée à cette époque de
l'année.
Nous descendimes à l'hôtel Mercader où l'on est certain de trouver bon
logis, bon accueil, et d'obtenir tous les renseignements qui peuvent être
utiles aux excursions des entomologistes.
Entrés dans notre chambre, la bougie placée par hasard contre la
fenêtre, nous nous aperçümes que des papillons volaient contre les vitres à
l'extérieur. Nous nous empressâmes de profiter de cette circonstance et de
recueillir d’abord la jolie noctuelle Triphæna linogrisea, puis Spintherops
spectrum et dilucida; ensuite Gnophos mucidaria, ete. A l'intérieur sur
le mur de la chambre nous prenions Nudaria murina, car c'est ainsi que
l'on trouve habituellement ces Bombyces. Ce début était de bon augure, et
nous nous promettions d'utiliser, chaque soir, ce genre de chasse nocturne,
mais la fatigue sans laquelle nous comptions, ne nous permit pas dans la
suite de réaliser ce beau projet.
Le lendemain de notre arrivée, nous nous hâtions de prendre nos
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES. 7
dispositions pour commencer nos chasses, et de nous enquérir de Michel
Nou, guide des montagnes, bien connu des entomologistes français. Nous
avons trouvé en lui un brave garçon, très-intelligent, et qui nous a été de
la plus grande utilité, connaissant à fond les lieux les plus favorables pour
les explorations entomologiques.
Comme nous désirions commencer par la localité de Saint-Martin du
Canigou, nous partimes dans cette direction. D'abord nous passions par
un petit hameau du nom de Castell, situé à une demi-lieue du Vernet.
Le chemin que nous suivions montait déjà très-rapidement. La mon-
tagne se dressait devant nous, colossale, immense. L'aspect de ces
splendides vues ne nous fit cependant pas oublier notre but, et nous
commençâmes à prendre Zycæna var. Coretas; Argynnis Pandora; puis
Arge Lachesis qui faisait déjà son apparition, bien que son « habitat »
soit dans une altitude plus élevée.
Aussitôt passé Castell, on tourne à gauche et on gravit en serpentant
des rochers arides et très-escarpés. La montée est pénible, mais on en est
singulièrement dédommagé par le magnifique spectacle qui se présente à
chaque tournant du sentier.
Après au moins deux heures d’ascension nous arrivions au plateau, où
se dressent les restes d'une ancienne abbaye, fondée au x11° siècle, et dédiée
à St-Martin. Ce monument est tombé en ruines dès la fin du siècle dernier.
Les hommes, plus encore que le temps, ont été les dévastateurs de cet
immense édifice. Le voyageur peut déjà en passant par Castell pressentir
ce vandalisme, en remarquant que plusieurs maisons du village se sont
élevées avec les débris de l'abbaye. Telle porte charretière et tel pavillon
sont ornés d'élégantes colonnettes avec chapiteaux du style roman le plus
pur. Quoiqu'il en soit, ces ruines sont encore très-imposantes; situées
ainsi au milieu des rochers, au bord d’un immense précipice, au fond
duquel on entend mugir le torrent, l'aspect en est des plus pittoresque.
Une grande tour carrée est encore debout. A l'intérieur des ruines
l'abside du chœur a conservé toutes les arcatures des fenêtres, ainsi que
la table de l'autel.
Par une brèche on descend dans la crypte. De belles colonnes aux
chapiteaux cubiques soutiennent encore une partie des voûtes. De grands
caveaux sont encore intacts, mais les parties qui servaient aux sépultures
ont été profanées et sont vides de leurs tombeaux.
Dans une autre partie de l'abbaye, sur un pan de mur, on distingue
des restes de peinture murale. Ces peintures, quoique frustes, laissent
encore deviner leur composition; elles sont d’une exécution plus que
médiocre, même en tenant compte de l’époque toute primitive, On
8 NOTICE SUR UNE EXCURSION
distingue au centre des figures de religieux, et le tableau est encadré
d'une bordure, semblable comme style, à celle que les moines imagiers
du xu° siècle peignaient sur leurs missels.
Notre tribut d'attention étant payé à ce vénérable monument, nous nous
empressions de parcourir les plateaux environnants, où une riche végé-
tation appelle une quantité de toute espèce d'insectes. Les lépidoptères
étaient largement représentés.
La première capture fut le Parnassius Apollo qui était assez fréquent ;
Arge Lachesis volait ici en profusion. Colias E'dusa était très-commun,
le type en est très-foncé, les © sont grandes et bien marquées, entre
autres nous prenions la © var. Aelice. Nous ne vimes aucun
C. Hyale.
Ensuite Thecla Frvippus, les Polyommates virgaureæ, Gordius et
Lycæna Arion, étaient pris successivement.
Les Argynnis Aglaia, Adippe, var. Cleodoxa, tous bien marqués, chauds
de couleurs.
Puis une aberration de A. Aglaia Q presque noire. Les Melitæa
Phaœbe, Athalia et Didyma très-répandues.
Dans les © de Didyma nous avons recueilli des variétés remarquables
très-foncées de ton; ensuite de beaux exemplaires de Satyrus, var. Podarce
et Fudora et ©.
Les Æesperia comma, var. Venula, Syrichtus carthami, Suo, ete., etc.,
venaient aussi augmenter notre chasse.
Parmi Jes Zygæna nous trouvions Falcatæ à taches rouges, indiquée
par quelques auteurs comme hybride de Æphialtes, mais M. de Graslin
dans sa notice sur une excursion dans ces mêmes localités, publiée dans le
volume des annales de France précitée, page 302, doute que Falcatæ soit
une variété provenant d'un accouplement adultérin entre Æpialtes à
taches jaunes et ilipendulæ. Dans ces mêmes localités, à dix ans d'inter-
valle, M. de Graslin prenait Falcate, et il dit avec raison : qu'on ne peut
supposer qu’aussitôt l'éclosion de ÆZphialtes, une espèce à ailes rouges
s'empresserait d'accourir..… et il croit plutôt que Falcate, (c'est-à-dire les
espèces à taches rouges) serait le type... Nous sommes de cet avis,
d'autant plas que le type indiqué par Linné (1) sous le nom de Sphinx
Ephialles est rouge. Ce qui s'accorde également avec les auteurs Ochsen-
heimer, Heydenreich et H. Schaffer.
M. Boisduval avait suivi d’abord cette détermination (2). Mais posté-
(1) Syst. Nat. 1, 2, 806, 36.
(2) Essai sur une monographie des Zygénides. Paris 1829.
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES 9
rieurement il a considéré comme type de l'espèce F'phialtes, les individus
à anneau jaune, et comme hybrides ceux à anneau rouge; ainsi que le
prouvent son Zcones, 2° vol. publié en 1834 et son Zndex Methodicus de
1840, N° 429.
M. Staudinger a, nous paraït-il, clairement déterminé la dite zygène et ses
aberrations (1). Il nous semble donc acquis que c’est le type rouge qui doit
être Bphialtes, d'autant plus que, huit ans après M. de Graslin, c'était
encore l'espèce rouge que nous prenions exclusivement dans la même localité.
À cette Zygène venaient se joindre Medicaginis et Charon,cette dernière
assez répandue, puis Zygæna Sarpedon.
Nous eûmes la satisfaction de capturer deux exemplaires d'une variété de
Z. Sarpedon, décrite par M. de Graslin, dans ce même volume déjà cité,
page 336, et figurée pl. 8, fig. 1. Cette Zygène diffère du type en ce que
les ailes inférieures, au lieu d’être rouges avec un bord marginal bleuâtre,
sont bleues comme les supérieures, avec deux taches longitudinales rouges,
partant de la base en rayonnant vers l'extrémité.
Il est à remarquer cependant que cette variété bleue était connue bien
antérieurement à nous. Esper a donné sous le nom de 7’rimaculata ,
pl. 40, fig. 7, une figure qui ressemble beaucoup à la variété susdite.
Bien que dans la description qu'il en fait, 1l dise que la « Trimaculata a les
ailes inférieures d'une teinte presqu'entièrement rouge » ce qui ne s’ac-
corde nullement avec la figure qu'il a reproduite.
Hübner, 9. donne, d'accord avec son texte sous le nom de Sarpedon
(Synonymie de Trimaculata, Bdv. 410, Stdg. 127) une figure dont les
ailes inférieures sont également bleues à taches rouges.
H. Schäffer, tom. IT, f° 33, donne le type normal à ailes inférieures
rouges, et critique Hübner en se bornant à dire que la figure qu'il en donne
est tout à fait mauvaise (ganz schlecht). Mais Schäffer faisait erreur en
croyant que Hübner s'était trompé, puisque nous avons la preuve maté-
rielle que l'espèce bleue existe.
M. Boisduval dans son « Essai sur une monographie des Zygénides »
précité; p. 41, donne pl. 11, fig. 7,8, les figures de Z. Sarpedon cet ©.
Le mäle se rapproche beaucoup de notre Zygène bleue; et mème il dit
(parlant en général) « que les ailes postérieures dans le mâle sont du mème
ton que les supérieures. »
(1) Catalogue des lépidoptères d'Europe. Dresde, 1861. N° 150 des Sphinges :
Ephialtes, L., anneau rouge, 6 taches.
a. ab. Falcatæ, Hb. u LIMIT u
b. ab. Coronillæ, Esp., jaune, 6 u
ce, ab, Trigonellæ, u u # (ae
10 NOTICE SUR UNE EXCURSION
Nous avons cependant sous les yeux, en majorité, des mâles dont les
ailes inférieures sont semblables à celles des femelles, seulement la bordure
bleuâtre de ces ailes est à peine sensiblement élargie.
Nous possédons ensuite deux exemplaires mäles qui forment /e
passage bien caractérisé de ce dernier type avec notre variété
bleue.
Tout ce qui précède nous fait supposer : Que la variété indiquée par
M. de Graslin est inhérente aux mâles, car nous n'avons eu à constater
cette variété que sur ce sexe; et que cette aberration s’est probablement
présentée en différentes localités, ce qui fait que Esper, Hübner et M. Bois-
duval l’ont donnée comme type.
Cette variété serait donc constante, comme Colias var. Helice,(EdusaQ)
Nemeophila var. hospita (plantaginis) etc., et devrait avoir un nom
distinct.
Il existe des doutes fondés sur les dates exactes des publications d'Esper
et de Hübner, c'est certainement la raison qui a été cause que M. Staudinger
dans son cataloque des Lépidoptères d'Europe a conservé à la Zygène en
question le nom de Sarpedon. Mais nous avons consulté des fragments du
texte de l'ouvrage de Hübner portant la date de 1796, contenant le Sphinx
S'arpedon, et comme synonyme de ce sphinx Hübner y cite le Sphinx tri-
maculata de Esper. Or, l'ouvrage de ce dernier auteur ayant été imprimé
en 1779, et de plus la citation de Hübner, prouvent évidemment que le
nom de Trimaculata aurait dû avoir la priorité dans le catalogue de
M. Staudinger.
Quelques auteurs entre autres Treitschke, t. X, 1"° partie, f° 104, fait
observer que cette Zygène a plutôt quatre taches que trois, vu que celle
qui longe le bord interne est divisée en deux. Cette observation ne peut se
rapporter qu'à de certains individus, car à tous les exemplaires que nous
possédons, cette tache n’est qu'irrégulière et nullement divisée en deux
points distincts. Par conséquent l'observation de Treitschke ne serait pas
suffisante pour rejeter le nom de 7’rimaculata.
De tout ce qui précède, nous concluons qu'il n’y a aucune raison pour
ne pas rendre la priorité à la détermination donnée par Esper. En consé-
quence le type serait Zygæna trimaculata et la variété bleue décrite et
figurée par Hübner, pourrait s'appeler var. Sarpedon.
La Z. Saperdon présente aussi une singularité toute particulière à son
espèce : Les ailes inférieures sont partagées par un trait transparent, sans
écailles, partant de la base de l'aile, et s'amincissant vers l'extrémité. M. de
Graslin a parfaitement décrit cette singularité et quoique Schäffer lait
observée, en donnant une figure exacte sous tous les rapports, nous
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES. 11
sommes surpris qu'elle ait échappé à tous les autres auteurs que nous
venons de citer (1).
Dans la localité de St.-Martin nous prenions encore bien d'autres
espèces : Procris globulariæ, var. Chloros; Lithosia complana ; Callimor-
pha Hera. Puis dans une touffe de Z'uphorbia niccensis nous trouvions la
superbe chenille de Deilephila euphorbiæe, qui nous donnait un mois après
une éclosion bien réussie.
Après plusieurs heures de chasse il nous fallait redescendre au Vernet,
chargés d’un butin assez respectable.
Le second jour, nous devions nous diriger vers une région plus élevée.
De grand matin nous étions sur pieds. Le ciel était couvert de nuages, et
naturellement nous appréhendions de manquer notre chasse, mais Michel
nous rassura et nous dit: « Nous passerons les nuages et nous 1rons trouver
le soleil de l’autre côté. » Effectivement, après environ deux heures de
marche, nous pénétrions dans la couche humide. Peu après il nous était
donné d'admirer un de ces splendides spectacles de la nature. Nous avions
franchi les nuages! Un soleil radieux éclairait toute la contrée, et à nos
pieds s’étendait une mer aux flots argentés. L'illusion était complète, le
mouvement des nuages simulait celui des vagues agitées et les rochers
noirs qui les perçaient étaient autant de promontoires qui complétaient le
tableau.
Le chemin que nous venions de parcourir passait aussi par Castell,
mais nous avions incliné vers la droite, en franchissant le torrent qui
s'éloigne vers le Vernet. Nous nous étions élevés par un sentier très-aride,
très-accidenté, en suivant le lit d’un torrent alors désséché. Après avoir
été rendus au soleil, nous prenions quelque repos auprès d’une source,
jaillissant près d'une montagne, au sommet de laquelle on distingue des
ruines appelées la tour des Maures. Dans cette localité plus verdoyante,
gràäce aux eaux de la fontaine, nous prenions Amtocharis Eupheno,
Argynnis Paphia,Satyrus var. Alcione, Briseis, ete. Puis sur des buissons
de prunellier Procris Infausta et pruni. Les Œ de Znfausta étaient en
grande majorité, sur vingt-sept captures nous n'avions que quatre femelles.
(1) En terminant cette dissertation, nous éprouvons le désir d’offrir à notre honoré collègue, M. le
baron de Thysebaert, notre gratitude pour la bienveillance toute particulière, avec laquelle en toutes
occasions, il met à notre disposition et sa bibliothèque, si riche en livres spéciaux à l’entomologie, et sa
magnifique collection, une des plus complètes en lépidoptères européens.
12 NOTICE SUR UNE EXCURSION
Nous continuämes notre route. Le chemin devenait de plus en plus
difficile. Dans ces parages un berger parquait ses moutons. Leur aspect
chétif témoigne assez de la stérilité du sol, stérilité augmentée encore par
la dent de ces animaux, au grand désespoir de l'entomologiste. Néan-
moins ces rochers étaient habités par une certaine catégorie d'insectes,
tels que de grosses fourmis, des orthoptères; entre autres, en profusion,
des sauterelles à ailes rouges, etc. La présence de ces insectes expliquait
la grande quantité de lézards gris qui s'étalaient sur le roc. Nous remar-
quâmes aussi le grand et beau lézard vert, ainsi qu'une couleuvre à taches
jaunes et noires.
En fait de lépidoptères, Zrebia Stygne commençait à se montrer. On
trouvait aussi Zygæna Charon. Sur un rocher presque nu, sur un brin
d'herbe exposé au soleil ardent, on prenait la chenille adulte du Bombyx
trifolit.
Enfin, vers 11 heures nous arrivions au but de notre excursion, c'est-à-
dire au défilé appelé Ze Cheval mort. Cet endroit est une véritable oasis,
surtout après le chemin poudreux que nous venions de parcourir. L'aspect
est tout autre, le sommet des montagnes environnantes est couvert de
buissons de hêtres, l'endroit où nous nous reposions, au bord d'une source,
était abrité par des bouleaux. Un torrent s'échappait à nos côtés, et contri-
buait à rafraichir l'atmosphère.
Les plantes pyrénéennes croissaient en abondance. Ce tableau vraiment
ravissant, fut encore animé par la venue d’un jeune porcher, conduisant
délicatement ses bètes, à grands coups de fouet et de pierres lancées à tour
de bras. Le type de ce garçon était l'idéal de ces contrées: Une simple
chemise bleue, un pantalon de toile grise, retenu aux reins par une écharpe
rouge, les pieds chaussés de l’espardille (1), la tête coiffée d'un bonnet de
forme Phrygienne, les cheveux noirs bouclés, son teint cuivré, formaient
un ensemble d'un aspect presque antique.
Cet endroit favorisé appelait nécessairement une grande quantité de
lépidoptères, nous y rencontrions presque toutes les espèces trouvées à
St-Martin. En plus, nous capturâmes : Pieris Daplidice, Rhodocera Cleo-
patra Œ et © ; le Of tres-ardent de ton.
Erebia Cassiope; Stygne devenue commune; Zrebia var. Philomela, etc.
Ensuite Zygæna scabiosæ; Setina irrorea, grande et bien marquée.
Nemeophila russula G aussi de grande taille.
Après quelques heures d'exploration nous reprenions le même sentier
pour redescendre vers les plateaux inférieurs. Pendant ce temps les nuages
(2) Sorte de sandales retenues aux jambes par des lanières s’'entrecroisant.
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES 13
d'en bas s'étaient dissipés. On pouvait alors embrasser d'nn coup-d'œil
toute la vallée du Vernet.
Les deux jours suivants furent employés à visiter les localités plus basses
que le Vernet, ainsi que le bois De! Pinats, et le plateau au-dessus de ce
bois, appelé Sahorre. Nous n'avons rien pris de remarquable. Zycæna
Corydon, les Satyrus var. Hispulla, Mera, var. Meone presque orange.
Puis Zygæna Hilaris, Chelonia Hebe, Acontia luctuosa, ete. formèrent
à peu près notre contingent.
Le Mont Canigou est le pic le plus élevé de cette partie des Pyrénées;
il s'élève à 2800 mètres au-dessus du niveau de la mer, nous avions pro-
jeté d'en tenter l'ascension.
Michel fut chargé des préparatifs.
Le mercredi 19 juillet, à 6 heures du matin, le guide avec nos chevaux
était à la porte de l'hôtel. Des vivres pour deux jours, des couvertures
pour le campement, nos attirails de chasse, tout était divisé et porté par
nos montures. Ainsi équipés, nous nous mimes gaiement en route.
Le ciel était pur, pas un nuage. Il fallait d’abord nous diriger par le
chemin que nous avions déjà parcouru, c’est-à-dire aller jusqu’au Cheval
mort, localité que nous avons décrite précédemment. Nous y arrivimes
vers 10 heures. Après le temps voulu pour le repos, nous commençèmes
à pénétrer dans de nouvelles régions : Celles des Rhododendrons, précé-
dées de quelques touffes de sureau. Nous retrouvions dans ces localités
Brebia Stygne et la var. Philomela, devenues très-communes. Nous pre-
nions la jolie Psyche plumifera et Vanessa Antiopa.
La route devient d’une grande richesse de végétation. On ne peut se
faire une idée de la quantité innombrable de buissons de Rhododendrons;
malheureusement les fleurs en étaient toutes passées, mais nous en étions
dédommagés par la vue d’un Daphné à baies rouge éclatant, des Zpilobes
à fleurs roses et le grand Zis Martagon.
Dans cette localité volaient en abondance les Geometre : Aspilates gil-
varia et Odezia cherophyllaria; Hemithea luplevraria et Cabera zu-
saria étaient aussi fréquemment observées.
Le chemin que nous suivions était délicieux, c’est la partie la mieux
boisée de la montagne. De grands Pins Silvestres et des Bouleaux nous
ANNALES SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. IX. 2
14 NOTICE SUR UNE EXCURSION
procuraient un abri bienfaisant en modérant la chaleur devenue in-
tense.
Le fond du ravin était remarquable par un aspect dévasté que nous ne
nous expliquions pas. Lesarbres étaient bouleversés, enchevretés, déracinés.
Ces désastres étaient produits par la chute des avalanches en hiver.
Nous fimes aussi la remarque que dans toutes ces parties de bois, on
n'entendait aucun chant, aucun gazouillement d'oiseaux. Ils sont très-
rares, parait-il, car nous n’en avons pas vu un seul dans les parages que
nous venions de parcourir.
Nous ne tardämes pas à atteindre la région des neiges. Au fond d'un
des ravins les Rhododendrons étaient encore en fleurs. Nous prenions sur
leurs bouquets : Argynnis Euphrosyne, presque semblable à la nôtre,
sauf les dessins plus noirs, plus étendus.
Nos montures étaient parfois vouées à de rudes épreuves, c'était
merveille de voir combien ces petits chevaux des Pyrénées ont une intel-
ligence complète de la montagne. Dans de certains moments il nous est
arrivé de devoir témoigner notre appréhension, mais notre guide nous
rassurait, en criant : « Laissez faire la bête! » Effectivement, dans tout
le voyage, ils n’ont pas bronché une seule fois.
Après avoir franchi un torrent très-rapide, nous atteignimes un immense
plateau découvert, garni d'un tapis de gazon presque ras, où nous prenions
ÆZrebia var.Cassioides, Gf et ©, de première fraicheur. Nous remarquions
aussi que les Zycena Ægon, communs partout, étaient ici d'une petitesse
extrème.
À une heure nous arrivions dans un cirque étendu, appelé Jasse de
Cadi, (Jasse en Catalan signifie bergerie). Un vaste pâturage, assez
maigre, est la seule ressource des troupeaux de chevaux et de vaches
gardés dans cette localité par deux ou trois bergers. Une misérable hutte
sert d’abri à ces derniers. Nous étions les premiers voyageurs de l’année qui
faisaient apparition dansleur domaine ; et pourtant, ces braves gens n'avaient
fait aucun mouvement à notre approche; pas même la vue des provisions
que nous étalions sous leurs yeux ne les avait fait sortir de leur dignité
catalane. Ils se tenaient discrètement à l'écart. L’isolement et la privation
de communications influent sur ces pauvres bergers et les rendent plus
que naïfs. Dans tous les cas, leur conduite était tout à leur louange et
nous étonnait; car, presque partout, le voyageur est assailli par la cupi-
dité.
Comme le temps était favorable, il nous fallait en profiter. Aussi ne
tardèmes-nous pas à remonter à cheval, pour faire les trois heures de
marche qui nous séparaient encore denotre but.
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES. 15
Après avoir dépassé un bois de pins dévasté par la tourmente, et qui
s'éclaircissait de plus en plus, nous débouchions dans un plateau immense
appelé Pla Cadi.
On est saisi d’étonnement de trouver à une élévation de 2600 mètres
une prairie de plus d'une lieue de diamètre, bornée tout au tour par les
pics du groupe des montagnes qui forment le Canigou. Là, toute végé-
tation arborescente a cessé. Un aigle planait au-dessus de nous et ajoutait
encore à l’imprévu du tableau. Dans ces lieux désolés où l'herbe devient
très-rare, 1l se trouve encore une bergerie. De gros chiens blanchâtres,
à l'œil bleu clair, molosses des Pyrénées, saluaient à leur manière notre
arrivée. Heureusement pour nous que la voix des bergers les tenait en
respect.
Après avoir doublé une montagne à notre gauche et franchi toute la
prairie, nous apercevions seulement le dernier rocher qui forme le pic le
plus élevé du Mont Canigou. Vu la difficulié du chemin, il nous fallait
laisser nos montures. Nous étions alors près d’une partie de neige, et dans
l’eau glacée qui s'en échappait, nous n’étions pas peu surpris d’y voir de
grosses grenouilles. Nous ne nous attendions pas à trouver ces batraciens
dans une altitude aussi élevée.
La dernière pente qu'il nous restait à gravir était excessivement pénible,
les pierres roulaient et le sol se dérobait sous nos pas. Dans les endroits
où le roc était solide on remarquait quelques végétations d’une fraicheur
remarquable : une belle Gentiane d'un bleu d'outremer étalait sa corolle
au soleil, des Gnaphales formaient des touffes argentées, des beaux J/70o-
sotis bleus et un Séatice à fleurs roses, appelé vulgairement gazon d'Es-
pagre qui sert de bordures dans nos jardins, étaient également observés.
Un buisson unique de Rhododendrons s’étalait en bouquets de fleurs d’un
rose vif presque rouge. À cette région froide et élevée, volait un papillon :
C'était Frebia Lefebvrei.
Nous étions près de l’anfractuosité par laquelle il fallait arriver au som-
met, et qu'on appelle la Cheminée. Ce nom est dù à la figure d’un paral-
lélipipède qu’affecte un fragment de rocher, et qui monte parallèlement à la
paroi du roc, sans y adhérer.
Nous n'avions donc plus qu’un dernier effort, mais le plus pénible; car
ici, il s'agissait d’une véritable escalade, en s’aidant autant des mains que
des p'eds, tout en prenant la précaution, d’abord de ne pas regarder en
arrière pour éviter les vertiges, et puis de nous tenir les uns contre les
autres pour ne pas être atteints par la chute des pierres. Le moindre frag-
ment pouvait blesser dangereusement par le poids qu'il acquière en raison
de la vitesse.
16 NOTICE SUR UNE EXCURSION
Le bruit saccadé des pierres qui, en tombant, se heurtaient de roc en roc,
et le temps appréciable de la durée de la chute, donnaient la mesure de la
profondeur de l'abime. Notre bon Michel avec un soin, une sollicitude toute
particulière, nous aidait de son exemple, et mieux encore de ses bras
musculeux.
Enfin nous étions au sommet !
Ce n’était pas sans une certaine émotion que nous contemplions le sublime
spectacle qui s'étalait sous nos yeux, et qui échappe à toute description. Une
étendue sans bornes se fondant à l'horizon. Une immense carte géogra-
phique en relief. À nos pieds apparaissait, gros comme le poing, le village
du Vernet. Un peu plus loin quelques lignes grisâtres, c'était Perpignan.
Les rivières n'étaient que de petits filets argentés.
Puis au loin la mer! les côtes d'Espagne!
Au-dessous de nous de légers nuages situés dans des couches d’air diffé-
rentes, se livraient à une course rapide dans des directions opposées.
D'autres s’élevaient verticalement de la vallée et venaient se fondre avec
les premiers.
Le plateau du sommet, assez restreint, n’a que cinq à six mètres de
diamètre au plus. Un de ses côtés surplombe un précipiee d’une profon-
deur vertigineuse. Le guide ne vous laisse approcher du bord qu'avec de
certaines précautions. Une grande étendue de neige est attachée aux flancs
de la roche et descend vers un plateau inférieur, au centre duquel on
distingue un petit lac.
A l'élévation où nous nous trouvions sauf quelques rares graminées, toute
autre végétation a disparu. Sur ce plateau on a élevé avec des pierres
superposées une Cabane à deux compartiments, qui peut servir d’abri.
Elle à nom actuellement dans le pays de Cabane d'Arago, en mémoire de
l'illustre savant qui, dit-on, y est venu faire des expériences scientifiques.
Il était cinq heures, le soleil descendait rapidement, le vent était fort et
glacé, il fallait songer au retour pour ne pas être surpris par la nuit. La
descente s’opéra beaucoup plus facilement qu'on aurait pu l’espérer. Nous
retrouvâmes nos bêtes, et reprenant le mème chemin nous débouchions à
Jasse de Cadi vers huit heures, à la nuit tombante. Nous étions escortés
d'une quantité de bestiaux qui revenaient seuls au bercail. On les voyait
déboucher de tous les sentiers ; leur arrivée était du reste annoncée par le
bruit des clochettes, si l'on peut donner ce nom à l'instrument que chaque
bête porte au cou. C’est un collier de bois auquel est attaché un morceau
de fer-blanc roulé. Un os, en guise de battant, est fixé au centre, et produit
un bruit de casserole très-caractérisé. Bruit cependant qui était loin d’être
désagréable, en égard au milieu dans lequel il se propageait; les sons
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES 17
provenant de distances différentes, mêlés aux gémissements du vent,
formaient un effet qui n’était pas sans poésie.
Nous étions accablés de fatigue, aussi cette cabane qui nous promettait
un peu de repos était envisagée d'une toute autre manière que dans l'après-
midi, où nous n'avions pas osé y entrer. Cette cabane est toute primitive.
Qu'on se figure une grande ruche surbaissée, bâtie en pierres posées l’une
sur l’autre sans ciment. Une ouverture béante sert d'entrée, à côté l’âtre
formé de deux pierres. Puis au-dessus un trou dans le mur vertical. Par
conséquent, la fumée commence à faire le tour de la calotte du haut et sort
comme elle peut, d'abord par le trou, puis par la porte. Comme il faisait
froid, les bergers avaient allumé un grand feu à notre intention, aussi en
entrant la première impression fut d’être suffoqués, aveuglés.
Entortillés dans nos manteaux, nous nous jetâmes dans le coin qui devait
nous servir de lit. Couchés sur le sol, la fumée n’incommodait pas autant,
et puis, en y réfléchissant bien, on préférait encore sentir cette odeur de
fumée, au moins on savait à quoi s'en tenir.
La chambre continuait à ètre éclairée par la flamme vacillante du foyer.
Etendus sur la litière nous cherchions le sommeil dont nous avions grand
besoin, lorsque nous remarquämes que tout près de nous la paille se sou-
levait par place d’une manière insolite... C'était de grosses sauterelles qui
partageaient notre couche... Un peu après ces orthoptères étaient rem-
placés par un autre insecte, aussi sauteur, mais infiniment plus
petit !..
Au milieu de la nuit le vent avait encore augmenté, on l'entendait siffler
et mugir par bourrasques. A un certain moment 1l s’engouffra par la porte,
et en tourbillonnant il enleva les cendres et les étincelles du foyer qui
retombèrent sur nous, au risque de mettre le feu à notre lit.
Enfin nous voyions arriver le jour avec plaisir: Bientôt nous étions sur
pieds et prêts à prendre congé de nos hôtes. Cette fois nous faisions encore
la remarque que ces braves gens se tenaient à l'écart et ne semblaient
nullement avoir l'intention de nous demander quoique ce soit. Néanmoins
nous remimes aux bergers une juste rénumération de leur hospitalité. La
vue de notre offrande fit sortir de son calme le vieux Bernard, qui s'avança
pour nous remercier et nous gratifier d’un petit discours en patois catalan,
dont naturellement nous ne comprimes pas un mot. Ce brave homme de
couleur chocolat, tout d’une pièce, était affligé d’un goitre, infirmité mal-
heureusement trop commune dans ce beau pays de montagnes.
Notre retour s’effectua sans accident. Au départ, le ciel était magni-
fique, sans nuages, mais arrivés sur les plateaux qui dominent la localité
du Cheval mort, nous eûmes le même spectacle que quelques jours précé-
18 NOTICE SUR UNE EXCURSION
demment, cependant en sens opposé : Les nuages dérobaient à nos yeux
toute la vallée. Après avoir dépassé la localité susdite nous nous trouvions
environnés d'un brouillard épais, pénétrant, et qui ne permettait de distin-
guer les objets qu’à quelques pas devant nous. Après avoir dépassé les
nuées, nous arrivions au Vernet à l'abri des rayons du soleil.
L'heure du départ était arrivée. Il fallait quitter ces magnifiques Pyré-
nées. Pourtant il y avait bien encore maintes localités qu'il nous aurait
fallu visiter : Les environs de Mont-Louis, les grottes de Villefranche.
Mais nous ne pouvions prolonger notre voyage.
En cinq journées nous avions capturé, 117 espèces de lépidoptères ,
représentés par environ 460 individus. Ce résultat peut faire apprécier
la richesse de ces parages pour le naturaliste, car les endroits que nous
avions visités ne représentaient qu’un point imperceptible au milieu de
limmensité de ces montagnes. La majeure partie de nos captures était
des lépidoptères diurnes. Le temps nous avait absolument manqué pour
faire des recherches spéciales aux nocturnes et aux Aicro-lépidoptera,
encore moins pour chasser les coléoptères, néanmoins quant à ces derniers
nous avons pris Ce qui nons est tombésous la main. Dans une localité appelée
la Fontaine, au-delà de Castell, en retournant des pierres, nous avons
eu la satisfaction de voir reluire au soleil, le splendide Carabus rutilans.
Dans cette mème localité se trouvait Cklænius velutinus. Dans d'autres
parties de la montagne on observait Apéinus Pyrenœus, les Carabus
catenulatus, cancellatus, nemoralis, purpurascens, convexus, etc. Ensuite
Calathus latus, très-fréquent, ainsi que Feronia Dufourii et demidiata.
La Feronia viatica était plus rare.
Le plateau de $t-Martin nous a donné en quantité Zarpalus ruficornis.
Dans les parties sablonneuses nous avons trouvé Cicindela campestris,
entièrement semblable à la nôtre, mais assez rare. Dans les Zamellicornes
nous avions le plaisir de prendre sur les hautes fleurs du genre Centaurée,
cinq ou six Æoplia cærulea, aux élytres bleu chatoyant. La saison en était
déjà passée, sinon on peut en récolter par centaines. La © qui est brune
est très-rare, on en trouve une sur mille du sexe mâle.
Les Zongicornes nous donnaient le grand Æammaticherus cerdo et
Prionus coriarius. Nous observâmes aussi quelques Prachelytres, Clavi-
cornes, Curculivnites et des Chrysomelines, mais rien de bien remarquable.
Le vendredi, 21 juillet, nous reprenions la route de Prades et Perpi-
AUX PYRÉNÉES ORIENTALES 19
gnan, en emportant un bon souvenir de l'accueil vraiment amical que nous
avons reçu de nos hôtes du Vernet; surtout de la part du médecin inspec-
teur de l'établissement, le docteur Anglada, de Montpellier, très-entendu
en histoire naturelle et qui n’a cessé de prendre un vif intérêt à nos résul-
tats entomologiques. Nous partimes en serrant la main de notre bon Michel,
et en conservant le vif désir de revoir et d'explorer plus amplement ces
magnifiques et immenses Pyrénées.
LISTE DES LÉPIDOPTÈRES
observés
AU MONT CANIGOU, PYRÉNÉES ORIENTALES
du 15 au 20 juillet 1865.
Rhopalocera.
PARNASSIUS
PtERIS
ANTOCHARIS
LEUCOPHASIA
RHODOCERA
Cozns
»
THECLA
PoLYoMMATUS
»
))
LycænA
MELITÆA
»
Apollo, Lin.
cratægi, Lin.
brassicæ, Lin.
rapæ, Lin.
Daplidice, Lin.
Eupheno, Lin.
Sinapis, Lin.
Cleopatra ©, Lin.
Edusa, Lin.
Var. Q Helice. Hub.
Evippus, Hub.
Phlæas, Lin.
virgaureæ, Lin.
Gordius, Esp.
Var. Coretas, Ochs.
Ægon, Hub.
Agestis, Esp.
Alexis, Fab.
Corydon, Fab.
Acis, W. V.
Arion, Lin.
Pandora, Esp.
Paphia, Lin.
Aglaia, Lin.
Adippe, Fab.
Var. Cleodoxa, Esp.
Lathonia, Lin.
Euphrosyne, Lin.
Phœbe, Fab.
Didyma, Fab.
Athalia, Esp.
VANESSA
ARGE
EREBIA
SYRICHTUS
»
»
MAcrRoGLossA
DEILEPHILA
ANNALES SOC. ENTOM, DE BELGIQUE T. IX.
cardui, Lin.
Atalanta, Lin.
lo, Lin.
Antiopa, Lin.
Lachesis, Hub.
Cassiope, Fab.
Stygne, Och.
Lefebvrei, Boisd.
Var. Philomela, Hub.
Var. Cassioides, Esp.
Var. Podarce, Och.
Var. Alcione, Hub.
Briseis, Lin.
Semele, Lin.
Eudora, Fab.
Var. Hispulla, Esp.
Tithonus, Lin.
Mæra, Lin.
Var. Meone, Hub.
Arcanius, Lin,
Var. Lyllus, Esp.
Var. Venula, Hub.
lineola, Och.
Sylvanus, Fab.
comma, Lin.
malvæ, Fab.
carthami, Och.
Sao, Hub.
Sphinges.
stellatarum, Lin.
euphorbiæ, Lin (larva).
3
22 LISTE DES LÉPIDOPTÈRES OBSERVÉS AU MONT CANIGOU.
ZLYGÆNA
»
»
Procris
»
»
»
»
LirHosia
»
SETINA
Nuparia
CALLIMORPHA
NEMEOPHILA
CHELONIA
Liparis
»
Boueyx
PsycHE
SPINTHEROPS
scabiosæ, Hub.
Sarpedon, Hub.
Medicaginis, Hub.
Charon, Dup.
Hyb. Falcatæ, Hub.
Hilaris, Och.
Statices, Lin.
globulariæ, Esp.
Var. Chloros, Hub.
pruni, Fr.
Infausta, Lin.
Bombyces.
griseola, Hub.
complana, Lin.
irrorea, Hub.
murina, Esp.
Hera, Lin.
russula, Lin.
Hebe, Lin.
dispar, Lin.
chrysorrhæa, Lin.
trifolii, Fr. (larva).
plumifera, Och.
Noctuzæ.
Spectrum, Fr,
SPINTHEROPS
TRIPHÆNA
DIANTHOECIA
Pozia
PLusia
ACONTIA
CATOCALA
OruiusA
Euczipra
HEMITHEA
ASPILATES
»
Fipoxia
SPERANZA
Boarmia
GNopxos
EuBoLrA
LARENTIA
EuPITHECIA
CipaRiA
MELANIPPE
CABERA
OpEziA
dilucida, Hub.
linogrisea, Fr.
comta, Fr.
dysodea, W. V.
gamma, Lin.
luctuosa, W. V.
nupta, Lin.
algira, Lin.
glyphica, Lin.
Geometræ,
buplevraria, W. V.
vibicaria, Lin.
gilvaria, W. V.
atomaria, Lin.
conspicuaria, Esp.
consortaria. Fr.
mucidaria, Hub,
murinaria, W. V.
palumbaria, W. V.
mensuraria, W. V.
bipunctaria, W,. V.
bilineata, Lin,
inturbata, Hub.
pyraliata, W. V.
macularia, Lin.
pusaria, Lin.
chærophyllata, Lin.
DESCRIPTION
DE
LUCANIDES NOUVEAUX
PAR
HENRI YD'EVRO'LLE
MARS 1866
Depuis la publication du remarquable travail sur les
Lucanides par M. le major Parry (1), un certain nombre
d'espèces nouvelles sont venues enrichir les eollections; afin
de compléter autant que possible la nomenclature de cette
intéressante famille, et la tenir toujours à la hauteur de
nos connaissances, je donne ici la description et le dessin
d’une dizaine d’espèces de la collection du comte de Mniszech,
regrettant que pour quelques autres l'insuffisance du déve-
(1) Trans. of the Ent. Soc. Londres 1864.
24 LUCANIDES NOUVEAUX
loppement des exemplaires en notre possession ne me per-
mette pas encore de les décrire.
Outre celles que je publie, j'ai figuré au trait quelques
autres espèces déjà connues, afin de faciliter par la compa-
raison la séparation de celles très-voisines entr'elles,
LUCANIDES NOUVEAUX
OponTozaBis DuiveNBopet, H. Deyr, (PI. I fig. 1.)
Célèbes (Ménado).
Long. corp. 54, mand. 48 mill.
Castanea; mandibulis, capile, viltaque elytrorum nigris; elytris lateraliter
testaceo-flavis, angusle nigro-marginatis; sutura spadicea; mandibulis curvis,
intus dentibus validis duobus armatis, apice bidentatis ; capile magno, utrinque
pone oculos fortiter dentato ; prothorace nigro-castaneo, subtrapexiformi.
Voisine d'O. Stevensii pour la forme générale.
Tête noire, passant légèrement au marron très-foncé sur la parti immé-
diatement voisine du prothorax, trèes-finement rugueuse, large, carrée en
avant, munie de chaque côté d’une forte dent latérale située en arrière des
yeux; ceux-ci entièrement divisés par les canthus oculaires, surmontés
intérieurement d'une légère carène longitudinale qui les dépasse en avant,
parties bordant ces carènes criblées de gros points superficiels dépassant en
arrière les dents latérales; front déprimé, son bord antérieur droit, en
carène peu élevée, surplombant légèrement la base des mandibules et de
l'épistome, ce dernier subtrapézoïdal, arrondi aux angles antérieurs, attei-
gnant tout au plus en avant le niveau de la carène frontale.
Mandibules arquées, planes en dessus, dilatées en deux larges dents à
l'extrémité, légèrement relevées en carènes à la base supérieure externe,
chacune armée, à la partie interne inférieure, de deux fortes denis obliquant
en dessous,
26 LUCANIDES NOUVEAUX
Prothorax d’un chatain noirâtre, tranversal, élargi d'avant en arrière,
presque droit latéralement, largement aplati vers les côtés; bord antérieur
formant un lobe obtus subanguleux au milieu; angles antérieurs assez
prononcés en avant, angles postérieurs arrondis ; bord postérieur obliquant
vers ces derniers, bi-onduleux au milieu ; ilest très-finement granuleux sur
toute sa surface et marqué à une certaine distance des angles postérieurs
d'une petite fossette peu profonde.
Elytres arrondies aux épaules, s’élargissant en arrière de celles-ci pour
former un large lobe latéral peu prononcé et se terminer ovalairement en
arrière, couvertes d'une très-fine réticulation beaucoup moins prononcée
que la granulation du prothorax et de la tête; région suturale d’un chatain
assez vif sur environ le tiers de la largeur, cette couleur se fondant dans
une bande noire un peu oblique qui occupe environ une égale largeur,
enfin le tiers latéral est d'un jaune-fauve assez vif qui contourne le bord
sans se joindre à l'extrémité suturale ; un fin liseré noir borde extérieure-
ment le jaune et s’élargit un peu sur les bobes latéraux.
Dessous d'un marron foncé sur la partie médiane de la tête et du pro-
thorax, la poitrine entière, la plus grande partie des cuisses et une faible
partie des tibias; le restant noir, ces deux couleurs assez indécises dans
certains parties ; dessous des tarses garnis seulement de brosses spongieuses
sans aucune trace de poils quelconques.
Prosternum fortement conique en arrière; côtes de la tête criblés de gros
points enfoncés ; restant du corps assez brillant au milieu, finement granu-
leux et plus ou moins mat sur la tête, le prothorax et les pattes; © in-
connue.
Je dédie cette belle espèce à M. Duivenbode, riche négociant de Ménado
à qui l’entomologie doit plusieurs découvertes remarquables.
CLapoGnarTaus Lorquinit H. Deyr. (PI. I fig. 2.)
Célèbes (Ménado.)
Long. corp. 23-40, mand. 5 à 17 mill.
Castaneus nigrescens; elytris flavo-testaceis cum villa longitudinali submediana
nigra pellucida, regione suturali rufo-castanea ; prothoracis lateribus, supra el
infra, corpore, femoribus tibiisque dilute rufo-maculatis.
Voisin de CI. Lateralis, Hope (pl. I fig. 3) des Philippines, mais bien
distinct tant par la forme que par la disposition des couleurs.
LUCANIDES NOUVEAUX 27
Mandibules du grand développement, plus régulièrement arquées, carè-
nées tout le long du bord interne jusqu'à la base, les dents qui les garnis-
sent situées plus à l'extrémité, (la grande dent submédiaire du Lateralis
faisant complètement défaut ici) ; dans les développements inférieurs (pl. I
fig. 25) les mandibules de l'espèce actuelle sont fortement sinuées au
milieu et comme lobées à leur base externe, tandis qu'elles sont droites et
nullement lobées chez le Lateralis, elles n'ont d'analogie que chez les très-
petits G'des deux espèces, mais alors d’autres caractères les font aisément
reconnaître entre elles.
Tête toujours plus déprimée chez Lorquinii, quel que soit le développe-
ment ; épistome formant un petit tubercule un peu plus déprimé et plus
large que chez son congénère.
Prothorax moins convexe et un peu moins brillant sur le disque, d’un
noir marron plus ou moins foncé, bordé latéralement sur une faible étendue
de brun roussâtre; pour le reste semblable.
Elytres à peu près de même forme, mais un peu plus volumineuses pro-
portionnellement à la tête et au prothorax ; ayant leur partie disco-suturale
luisante, surtout en arrière; parties latérale et postérieure (occupées par
la couleur jaune testacée) d'un aspect mat dû à une très-fine réticulation ;
partie médiane luisante, divisée en trois bandes à peu près d’égale largeur,
une suturale d'un rouge roussâtre plus ou moins foncé, les deux autres
(une de chaque côté de la première) d'un noir profond, s'étendant de la
base jusqu'aux sept huitièmes et occupant environ le tiers de chaque élytre,
ces trois bandes couvertes d’une très-fine ponctuation assez écartée, moins
apparente que chez le Lateralis ; chez certains exemplaires les bandes noires
n'atteignent pas la base et les font ressembler de prime abord à l’espèce
suivante, mais ainsi qu'on verra à la comparaison que j'en fais avec celle-ci
elles sont bien distinctes ; chez d'autres exemplaires très-petits le noir passe
au marron roussâtre.
Dessous semblable au Lateralis, marron avec les côtés de la poitrine et
les fémurs d’un roussâtre dilué.
Q ayant les couleurs du G'; parties testacées des élytres criblées d’une
forte ponctuation serrée, bandes (rouge et noires) lisses et brillantes comme
chez le G'; en somme elle ne diffère de la © de Lateralis que par la dis-
position des couleurs de la région disco-suturale.
Je dédie cette espèce au voyageur français Lorquin qui a exploré avec
succès les Iles de l’Archipel Malais, et a rapporté un nombre d'exemplaires
relativement assez grand de cette espèce.
28 LUCANIDES NOUVEAUX
CLanocnarTaus Virrarus, H. Deyr. (PI. I, fig. 4.)
Philippines.
Long. corp. 30, mand. 8 mill.
Castaneus nigrescens, mandibulis nigris, prothoracis lateribus castaneo-flavis ;
elylris lestaceis, singula cum villa nigra speculifera ad basim usque non extensa ;
sulura rufescente; sublus flavo-castaneus.
Très-voisin du Cl. Lorquinii pour la disposition des couleurs, mais géné-
ralement plus petit, différant en outre par les points suivants:
Mandibules non sinuées extérieurement chez les moyens développe-
ments (le grand nous manque) légèrement courbes en dehors, moins dépri-
mées sur leur face supérieure.
Tête notablement moins déprimée, voisine de CI. Lateralis
Prothorax à peu près semblable à celui des espèces sus-mentionnées
très-finement granuleux, bordé latéralement de roussätre, mais cette cou-
leur plus étendue et mieux limitée que chez CI. Lorquinii.
Elytres de mème forme ou à peu près, ayant une disposition analogue
des couleurs, mais la région suturale toujours plus claire, c’est-à dire
qu'elles sont d'un jaune testacéavec la suture roussâtre, finement liserées de
noir extérieurement ; ornées chacune d'une longue bande noire lisse nota-
blement plus luisante que chez l'espèce précédente, parfaitement limitée
intérieurement, s'arrètant en arrière aux sept huitièmes environ, en avant
n'atteignant jamais la base ; elles diffèrent de la var. de Lorquinii dont les
bandes s'arrêtent avant la base, en ce que ici elles conservent leur largeur
partout, s'arrètant brusquement, tandis que chez la variété en question les
bandes se fondent insensiblement en se retrécissant intérieurement.
Chez un second exemplaire G* plus petit, les parties testacées des ély-
tres commencent à avoir une ponctuation bien marquée qui tient le milieu
entre la fine réticulation du premier G' typique et la forte ponctuation
serrée de l1 © ; cette dernière, saufles couleurs un peu différentes et une
forme moins allongée, ressemble beaucoup à celle de la précédente espèce.
Dessous d’un marron plus ou moins foncé, avec les côtés du prothorax,
de la poitrine, ainsi que le milieu des cuisses plus clairs; antennes et tarses
noirs, les derniers garnis de brosses d'un jaune foncé.
LUCANIDES NOUVEAUX 29
CLapocxaraus Denrirer. H. Deyr. (PL I, fig. 5.)
Inde.
Long. corp. 23, mand. 7 mill.
Parallelus, nitidus, niger ; elytris castaneo-nigrescentibus ; capite subparallelo ;
mandibulis subcurvis, supra versus medium, dente aculo armatis; clypeo parvo,
in duobus tuberculis diviso; fronte circulariler emarginato; prothorace parallelo,
subconvexo, lateraliter crenuluto, angulis posterioribus truncatis et ante trunca-
luram dente parvo acutoque armatis ; elytris parallelis, latitudine prothoracis, sat
conveæxis, punclis mediocribus cribratis.
Tête transversale, fortement échancrée en arc de cercle, en avant dépri-
mée en dessus parallèlement à l'échancrure, la dépression un peu angu-
leuse en arrière et limitant deux larges élévations peu prononcées, situées
de chaque côté supérieur en arrière; côtés légèrement renflés en arrière
des yeux; canthus oculaires parallèles, envahissant environ la moitié anté-
rieure de l'œil; elle est finement granuleuse, luisante sur les parties en
relief, avec quelques gros points écartés sur les cotés et clairsemées au
milieu de la granulation.
Mandibules luisantes, finement ponctuées, subcarënées en dessus vers
la base, ayant une petite dent interne avant l'extrémité, la grande dent
médiane obliquant en haut et en avant.
Prothorax bombé, brillant, couvert d’une ponctuation fine et écartée
sur le disque, plus forte sur les côtés et en arrière.
Ecusson lisse, ayant quelques gros points peu serrés.
Elytres de la largeur du prothorax, d'une teinte noirâtre tirant légère-
ment sur le brun rouge, couvertes d’une ponctuation bien marquée et
très-serrée, un peu plus grosse sur les côtés, effacée sur la moitié anté-
rieure de la suture qui par suite est plus luisante.
Dessous très-brillant, ayant une ponctuation assez forte sur les côtés de
la poitrine, moins forte et plus écartée sur l’extrémité des cuisses, garnie
de quelques très-rares et très-petits poils épars çà et là; tibias antérieurs
armés de cinq dents; tibias médians et postérieurs ayant une petite dent
épineuse sur leur tranche externe ; tarses munis en dessous de petites brosses
peu fournies; antennes ayant comme chez toutes les espèces du groupe
une fine soie sur le sixième article du funicule.
Cette intéressante espèce quoique différant beaucoup des CI. Bulbosus
Spencei et Crenicollis rentre évidemment dans le groupe; il est possible
que je n'aie affaire ici qu’à un médiocre développement, s’il en était ainsi, il
ANNALES 90C. ENTOM, DE BELGIQUE, T. IX. k
30 LUCANIDES NOUVEAUX
est probable que chez des exemplaires plus développés, outre la différence
qui existerait dans les mandibules, la ponctuation des élytres serait aussi
moins forte que celle mentionnée plus haut, et qui ressemble un peu à
celle qui appartient ordinairement aux petits Of et aux Q.
CyccommarTus MerTazLiFER, Boisd. (PI. II fig. 1.)
Célèbes.
Long. corp. 36, mand. 34 mill.
Je crois utile de donner le dessin au trait du grand développement des
mandibules de cette espèce, dont nous possèdons, je pense, le plus grand
exemplaire connu ; il a été rapporté par M. Lorquin.
Cyczommarus Kaurrr, H. Deyr. (PI. IT fig. 2.)
Célèbes.
Long. corp., 30, mand. 12 mill.
Æneus, opacus; mandibulis arcuatis, basi fere rectis et dilalatis, medio
dente longo spiniformi armatis, apice tribus vel quatuor dentibus minoribus
inœqualibusque terminatis ; capile antice fortiter dilatato ; fronte sublimi carina
transversa ornalo ; antennis longis gracilibusque ; prothorace postice strangulato ;
elytris subovatis, sutura elevaia nitida; femoribus supra rufo-testaceis.
Tête large en avant retrécie en arrière, ayant le front fortement relevé
en une haute carène tranchante, transversale, subverticale en avant vers le
milieu ; de chaque côté au-dessus des yeux existe une fine carène longitu-
tudinale qui se perd en arrière au milieu de quelques rides chagrinées.
Mandibules fortement élargies et assez redressées vers leur moitié basi-
laire, arquées dans leur moitié terminale, armées à leur extrémité de
trois à quatre dents inégales, et à leur milieu interne inférieur, d’une longue
dent spiniforme légèrement inclinée et oblique en avant.
Epistome formant au milieu un fort lobe anguleux incliné en avant.
Prothorax bisinueux latéralement, son bord antérieur parcouru par une
gouttière assez large et bien marquée; son disqne ayant sur la ligne
médiane une étroite dépression longitudinale légèrement en gouttière; il est
couvert ainsi que la tête par une fine granulation qui les rend mats.
Elytres ovalaires, très-légèrement arrondies aux épaules, parcourues
LUCANIDES NOUVEAUX 31
2
chacune par une côte large et confuse partant de l'épaule et aboutissant
presque à l'extrémité; mates par suite d'une fine réticulation visible seule-
ment à la loupe; suture un peu relevée et brillante, excepté à la base et
apicalement.
Dessous d'un bronzé un peu plus foncé et plus verdâtre que le dessus,
mat partout ; pattes longues et grèles, surtout les antérieures, tibias garnis
intérieurement dans toute leur longueur d’une fine pubescence d’un jaune
soyeux qui devient brosse sur les antérieurs ; fémurs ayant leur tranche
supérieure d'un beau jaune d'ocre; tarses médiocrement robustes, garnis
de brosses d’un jaune foncé; © inconnue.
Je dédie cette remarquable espèce à mon ami le professeur Kaup, le
célèbre poléontologiste de Darmstadt.
EurvrracaeLus CasreznauDut (1), H. Deyr. (PI. II fig. 3.)
Inde (Bengale.)
Long. corp. 30, mand. 12 mill.
Œ Niger, elytris nigro-castaneis; capile lalo; clypeo transverso, antice
emarginaio, angulis subdentatis; mandibulis in medio rectis, apice fortiter
recurvis, inlus dente forli armatis cum lamina subdenticulala; prothorace
transverso, lateraliter bi-sinualo et angulalo, angulis posterioribus subacutis ;
elytris, capite prothoraceque angustioribus, subparullelis, angulis humeralibus
aculis, apice rolundatis; disco lœæviter, lateribus subcrebre punctatis. © ignota.
Voisin du moyen développement de l'E. Reichei, ayant seulement une
ponctuation un peu plus forte et moins serrée; paraissant généralement
plus petit, en différant en outre par les points suivants :
Mandibules d'une forme analogue, mais plus longues, plus droites et
plus grèles, munies d’une lame subdenticulée située un peu en avant du
milieu; cette lame terminée en arrière par une forte dent; chez l'E. Rei-
chei cette dent est située en avant du milieu et n’accompagne qu'une dent
plus petite.
Front plus onduleux, épistome un peu moins large, (mais il est probable
qu'il doit varier selon les développements comme cela arrive chez son con-
génère); prothorax semblable, on y aperçoit bien, ainsi que sur la tête, quel-
(1) M. Van Vollenhoven fait observer (Tijdschrift voor Entomologie 1864) que l’Orthographei
désire Castelnavi. Si mon honorable collègue avait pris la peine de lire ce que je dis au
sujet de ce nom dans la description de la Mormolyce Castelnaudii (ann. de la Soc. Ent. de Fr.
4862) il se serait évité cette observation.
32 LUCANIDES NOUVEAUX
ques petits points épars au milieu de la granulation générale, mais ces
points doivent disparaitre chez les exemplaires plus développés.
Elytres d'une forme analogue mais un peu plus courtes ; dessous du corps
semblable.
La granulation des élytres me permet de m’assurer que je n'ai pas affaire
ici au plus grand développement de l'espèce; les traces de granulation
générale qui restent encore sur les côtés et la comparaison avec les déve-
loppements analogues de l'E. Reichei me démontrent aussi que l’espèce
actuelle est inférieure en dimension.
Elle sera donc facile à distinguer l° par l’armature et la forme des man-
dibules ; 2° par le front plus onduleux ; 3° par une taille toujours inférieure
à développement égal.
Un point important à noter, c'est que chez ces espèces l'épistome devient
plus large à mesure que les individus diminuent de taille, et qu'il se retrécit
au contraire à mesure qu'ils augmentent de dimension.
ÆcGus PaicrppiNeNsis, H. Deyr. (PI. II fig. 4.)
Philippines.
Long. corp. 19, mand .7 mill.
Niger, parum nitidus ; mandibulis arcuatis, subelongalis, intra, ante medium
obsolele dentatis; capile, lateraliter post oculos tuberculato, fronte transverse
carinalo, carina in medio subbituberculosa ; prothorace transverso, angulis ante-
rioribus posterioribusque truncatis ; elytris nitidis, fortiter striatis, lateribus crebre
punclatis, disco leviter punctato.
Cette espèce voisine de l'Æ. Acuminatus s'en distingue par les points
suivants :
Forme générale plus large; mandibules plus longues, moins arquées,
plus grèles dans leur moitié terminale.
Tête plus transversale, moins tuberculée sur le front, le tubercule se
réduisant ici en une carêne subtransversale médiane, offrant un léger lobe
tuberculé au milieu.
Prothorax analogue, mais un peu plus transversal et plus rétréci en
arrière ; écusson ayant une ponctuation plus serrée et plus étendue.
Elytres plus ovalaires, moins parallèles, striées comme chez l’Æ. Acumi-
natus mais entièrement couvertes d’une ponctuation assez dense, très-fine
et obsolète sur le disque, très-prononcée et très-forte sur les côtés en dehors
des stries ; la même ponctuation existe chez certains exemplaires de l’Acu-
LUCANIDES NOUVEAUX : 33
minatus, mais alors ce sont de petits individus peu développés, et ici nous
avons affaire à un développement déjà assez grand.
Le dessous est d'un châtain noirâtre, assez luisant sauf les mandibules,
le menton et le prosternum qui sont mats; couvert d’une ponctuation bien
marquée quoique assez fine généralement, mais un peu plus forte sur la
poitrine.
En somme on distinguera facilement cette espèce de l'Acuminatus par :
la largeur et la brièveté du corps, la longueur et la gracilité des mandi-
bules, par le tubercule frontal moins apparent et par la ponctuation géné-
rale des élytres.
Il est possible qu’un très-grand développement offrirait des élytres plus
lisses sur le disque et un tubercule frontal plus apparent, mais alors les
mandibules seront encore plus allongées et probablement la forme générale
plus courte encore. J'ai entre les mains plusieurs exemplaires de diverses
dimensions, et même chez les très-petits, quoi que se rapprochant beaucoup
des très-petits Acuminatus, la forme plus large et les mandibules plus
grèles persistent toujours et les font facilement distinguer.
Chez la © outre la forme plus large, le prothorax est plus arrondi laté-
ralement et sa ponctuation plus confluente.
Cette espèce est aussi facile à distinguer de l'Æ. Kandiensis par sa forme
plus dégagée, le tubercule frontal bien plus large et moins aigu, et surtout
par les mandibules considérablement plus longues et plus grèles; pour les
stries des élytres même, elle est plus voisine de cette dernière espèce que
de l'Acuminatus, et comme je vois que le major Parry dans son cataiogue
des Lucanides indique l'Æ. Æandiensis comme venant aussi des Philip-
pines je ne serais pas étonné qu'il ait réuni les deux espèces, mais elles
sont réellement distinctes.
Æus Ocrvus, H. Deyr. (PL IT fig. 5.)
Péninsule de Malacca.
Long. corp. 2%, mand. 8 mill.
Niger, subopacus, mandibulis robustis, subrectis, ad basim apiceque leviler incur-
vatis, dente valido obluso basi, allero dente lato deplanaloque versus medium
armalis; capile lalo, fronte laleribusque pone oculos tuberculo dilatato ins-
tructis; prothorace transverso, angulis anterioribus poslerioribusque truncalis ;
elytris striatis, lateribus crebre punctatis.
Voisin moins la tête d'Æ. Acuminatus, pourtant le corps plus large et
plus aplati.
34 LUCANIDES NOUVEAUX
Mandibules plus robustes, plus larges, droites dans leur plus grande
partie, courbées à la base et un peu à l'extrémité ; possédant nécessairement
le grand tubercule basilaire propre à tout le groupe et lamelliforme en des-
sous, de plus armées vers leur milieu d'une large dent très-robuste et
horizontale ; formant assez exactement lorsqu'elles sont fermées une ogive
gothique.
Tête un peu plus convexe, tubercule frontal un peu plus prononcé à sa
partie postérieure mais moins avancé antérieurement que chez l'Acumi-
natus; dent latérale post oculaire formant un angle droit à peine émoussé.
Dessous à peu près semblable; jambes antérieures ayant les dents des
tibias bien plus nombreuses et plus petites que chez l’Acuminatus ; tibias
des jambes médianes, n'ayant qu’une seule dent spiniforme sur la tranche
externe, les postérieurs inermes. La © ressemble à celle de l'Acuminatus,
mais s’en distingue très-facilement par les caractères suivants : plus plane,
plus parallèle, ponctuation notablement plus fine et plus serrée surtout celle
de la tête et du prothorax, ce dernier parcouru sur le disque par un sillon
en gouttière s'effaçant en arrière.
Les petits G' ont comme chez les espèces voisines une grande tendance a
se rapprocher des © par la ponctuation de la tête et du prothorax, ils se
reconnaissent assez facilement de leurs congénères de même taille par la
largeur des mandibules et les tibias.
Æaus Gracizis, H. Deyr. (PI. IT fig. 6.)
Amboine.
Long. corp. 20, mand. 9 mill.
GO Niger, subparallelus; mandibulis arcuatis, gracilibus, intus prope basim
planis, dente robusto et brevi armatis, in medio longitudinis leviter tuberculatis
capile transversali; clypeo arcualim emarginato ; prothorace transversali, subqua-
drato, lateribus parallelis, angulis anterioribus prominulis, cum capite mediocriter
nitidis ; elytris nitidissimis, fortiter punctato-strialtis.
© Capile parvo crebre punctato in postica parte, plaga transversali nilidis-
simanolato ; prothorace lævissimo, fortiter punctato, lateribus mediocriter arcuatis ;
elytris fortiter punclalo-striatis, cum inlervallis regulariler denseque punctatis.
Voisin de Serratus, Parry.
D'un noir profond, un peu mat sur la tête et les côtés du prothorax, très-
brillant sur les élytres.
LUCANIDES NOUVEAUX 35
Mandibules longues, assez grèles, courbées, formant chacune un arc
d'environ 60 degrés un peu redressé vers la base; elles sont subcylindri-
ques dans leur moitié antérieure, aplaties et élargies vers la base où elles
sont armées d’une forte dent subhorizontale dirigée un peu en arrière, vers
leur milieu existe une très-petite dent tuberculeuse, et entre celle-ci et
l'extrémité on aperçoit une trace de tubercule obsolète qui probablement
doit devenir parfois plus apparent chez certains exemplaires.
Téte subaplanie, droite sur les côtés, mate, avec quelques gros points
épars en arrière des yeux; épistôme occupant le tiers de la largeur anté-
rieure, échancré en arc de cercle avec les angles aigus et dentiformes.
Prothorax en carré transversal, fortement échancré en avant, et par
suite ayant les angles antérieurs avancés, les postérieurs sont légèrement
obliques vus d'en haut; il est réguhiérement marginé latéralement, couvert
partout au milieu de la fine granulation générale, d’une fine ponctuation
très-écartée avec une bordure antérieure et postérieure de gros points
enfoncés.
Elytres très-luisantes, anguleuses aux épaules, ayant une étroite bor-
dure latérale de points enfoncés et parcourues chacune par huit fortes stries
ponctuées dont les deux externes un peu moins creuses.
Dessous noir, moins luisant que les élytres ; côtes de la poitrine et rebord
inférieur des élytres en avant, fortement ponctués; pattes finement et
éparsement ponctuées.
Q Luisante partout, mais le brillant altéré par la ponctuation générale,
celle des élytres un peu moins forte que celle du prothorax et formant deux
ou trois rangées presque régulières entre chaque strie.
Nous possédons un très-petit G dont le prothorax se rapproche de celui de
la ©, mais il est plus parallèle, les élytres commencent à avoir une trace
de la ponctuation indiquée, la tête est fortement ponctuée aussi et a perdu
sa forme caractéristique mais les mandibules quoique très-courtes, sont
grèles comme chez le grand développement et conservent encore la dent
basilaire.
ÆGus Amicrus, H. Deyr. (PI. II fig. 7.)
Malacca.
Long. corp. 10, mand. 3 mill.
Niger, vel castaneo-niger, nitidus; mandibulis subrectis apice curvis, intus
singula fortiter bidentata , dentis remolis, capile lato, opaco, antice fortiler circu-
36 LUCANIDES NOUVEAUX
lariterque emarginalo, pone oculos dilatato; prothoracetransverso, leviter cordiformi,
qaleraliter prope angulis anticis emarginato, opaco, disco leviter nitido ; elytris
nilidissimis, singula novem striata.
Voisin d’Adelphus (PI. IL. fig. 8) et Myrmidon, Thomson. (PI. IT fig. 9.)
Différant d’Adelphus par la forme des mandibules beaucoup plus droites
et moins écartées à la base; par le prothorax notablement plus élargi en
avant, échancré latéralement près des angles antérieurs; par les élytres un
peu moins anguleuses aux épaules.
La regrettable insuffisance de la description d’Æ7. Myrmidon ne permet-
tant pas de reconnaître cette espèce parmi ses voisines et la présente ayant
été répandue dans un certain nombre de collections sous son nom, je vais
signaler les différences qui existent entre elles (outre celle des fig.).
L'Æ'. Amictus est moins parallèle, le prothorax surtout est plus large en
avant, à peine luisant sur le disque assez légèrement ponctué (il est subpa-
rallèle très-brillant partout et assez fortement ponctué chez le Myrmidon)
les mandibules sont plus écurtées, la tête étant proportionnellement bien
plus large, enfin les dents internes des mandibules sont plus écartées entre
elles et tiennent le milieu entre Adelphus et Myrmidon ; quant à la ©, elle
est facile à reconnaitre de celle de Myrmidon par sa forme moins parallèle,
mais elle est très-voisine de celle d’Adelphus.
J'ajouterai que Myrmidon vient surtout de Sumatra, il est très-rare à
Malacca; Adelphus est propre à Bornéo; Amictus est très-commun à Ma-
lacca ; vient-il aussi de Sumatra? je serais assez porté à en douter bien que
dans quelques collections, par suite probablement de son mélange avec des
exemplaires du Myrmidon il soit indiqué de cette provenance ; il est vrai
qu'il faut considérer que parfois des récoltes faites à Malacca nous sont
envoyées comme étant de Sumatra.
NOTICE SUR L’INVASION
des
SAUTERELLES EN ALGÉRIE
(ACRIDIUM PEREGRINUM — DJERAD DES ARABES)
par
M. C. LALLEMANT, D'ALGER.
(Avril, 1866.)
v
Les sauterelles qui envahissent en ce moment l'Algérie appartiennent à
une espèce qui a été signalée ou décrite par un grand nombre d’auteurs.
C'est l’Acridiuwm peregrinum, que les Arabes appellent Djerad. Nous ne
nous occuperons pas de sa description; on la trouvera dans les ouvrages
et publications suivantes, où on pourra aussi recueillir d’utiles renseigne-
ments :
Ouivier. Voyage dans l'emp. Ottom., t. II, p. 424.
SERVILLE Hist. Nat. des ins. orthopt., p. 666, n° 28.
Dox. Atlas du règne animal de Cuv. ins., p. 88, f. 1.
ScHaw. Voyage dans plusieurs provinces de la Barbarie et du Levant,
t. L, p. 331,
Pormer. Voyage en Barbarie, t, I, p. 306 2.
ANNALES SOC, ENTOM, DE BELGIQUE, T, IX, ÿ
38 NOTICE SUR L'INVASION
LevarzLanT et Guyon. Compte-rendu de l’Acad. des Sciences; ann. 1845,
p. 1041 et 1499.
Lucas. Explor. Scient. de l'Algérie. — Sciences phys., anim., art., t, IIT,
p. 29 ; et Bull. de la soc. ent. de France, 1845, t. III, 2° série et bul-
letin, p. XXXII.
Nous ne nous occuperons spécialement que des deux migrations que
nous avons vues, celle de 1864, et celle qui, depuis le mois d'avril,
dévaste une grande partie de la colonie.
I. Je ne crois pas que les sauterelles partent en masse à un moment
donné, mais comme ces insectes habitent tout le Nord de l'Afrique et une
partie de l'Asie, il est probable que les individus isolés suivent un groupe
qui s’augmente d'autant plus qu’il parcourt une plus longue route, surtout
quand il est favorisé par certaines influences inconnués. Les sauterelles
opèrent généralement leurs voyages dans les possessions françaises du Nord
de l'Afrique, sous l’influence du vent chaud du Sud, connu en Algérie sous
le nom de Sürocco. Ce vent atteint quelquefois à Alger la température de
51° comme on l’a observé plusieurs jours de suite le mois d'août de l'an passé ;
mais dans les premiers jours du printemps son maximum peut être évalué
en moyenne à 39°. Il est produit par cette immense mer de sable qui forme
le grand Sahara. C’est sous l'influence de ce vent brülant que les sauterelles
opèrent leurs pérégrinations.
IT. Sans qu'on puisse assigner une localité précise sur l'habitat en grand
nombre de cet insecte (car presque chaque année j'ai rencontré des indi-
vidus isolés dans les environs d'Alger), on peut certes lui attribuer le centre
de l'Afrique, pays inconnu au-delà du Sahara (1).
III. Les migrations de l'Acridium peregrinum ne sont pas périodiques;
on ne peut assigner une époque fixe pour leur apparition. Depuis que les
Français occupent l'Algérie elles ont eu lieu pour la première fois en 1845,
ponr la 2° en 1864, et pour enfin la 3° cette année. L'état atmosphérique
exerce encore une action sur elles. En 1845 les premières sauterelles sont
arrivéees dans la 2” quinzaine de mai; en 1864, en juin, cette année,
elles étaient signalées dès les premiers jours d'avril à Baghar, et quelques
jours après à Alger, envahissant toute la province.
IV. Ceux qui n'ont jamais vu les nuées de sauterelles ne peuvent guère
(1) D'après le dire de plusieurs nègres venus du Soudan, et aussi des Touaregs, le centre de
l'Afrique posséderait une végétation des plus luxuriantes, où les oiseaux migrateurs iraient
passer l'hiver. En effet on ne peut encore assigner une localité précise à plusieurs oiseaux
qui nous quittent périodiquement et qui prennent la direction de l'équateur.
DES SAUTERELLES EN ALGÉRIE. 39
se figurer ce que c’est; mais on peut rendre aisément la pensée en compa-
rant le vol de ces insectes à une grêle formée de très-gros grêlons qui sillon-
neraient l'atmosphère dans le mème sens. Leur nombre est incalculable, il
obseurcit quelque fois les rayons du soleil. J'ai vu leur circulation dans l'air
des journées entières dans la même direction. Leurs ailes finissent par
s’émousser en frappant l'une contrel’autre et produisent un léger bruit assez
semblable à celui d’un essaim d’abeilles qu’on entendrait de loin. Douées d’un
vol très-puissant et surtout favorisées par le vent, les sauterelles peuvent
parcourir des distances considérables sans se reposer. Aussi, on en a ren-
contré à plus de 60 lieues en mer, aux iles Baléares, et sur les côtes d'Es-
pagne. Plus le soleil est brülant, plus leur vol est fort et rapide. La nuit,
sous l'influence de la basse température, leur vol est des plus lourds, la plu-
part du temps elles sont engourdies. Elles se rassemblent la nuit en quan-
tités considérables dans les endroits abrités des vents du nord; là, elles se
tassent les unes contre les autres si elles n'ont rien à dévorer. Les champs
où elles se reposent deviennent alors entièrement jaunes. Ces insectes
connaissent parfaitement l'homme, et il n’est pas toujours facile de les
attraper. Si c'est le matin, on peut en faire une ample provision, mais,
lorsqu'un soleil chaud de 30° à 40° frappe sur elles, elles filent comme un
oiseau. Si elles ne peuvent prendre leur essor, elles se cachent dans les
herbes pour échapper. En général elles partent toujours à une distance de
5 à 6 mètres. Il n’y a qu'en courant qu'on peut être assez heureux pour les
capturer. Leur vue n'est pas moins bonne que leur vol; à de grandes
distances elles distinguent les diverses cultures, celles non compactes, à en
juger par les dégats qu’elles occasionnent, comme nous le verrons plus
loin.
V. En général on est prévenu de l'approche des sauterelles, un jour ou
deux àl’avance, quelque fois plus, si la brise de mer souffle vers l’intérieur;
mais, si le Sérocco donne et est fort, elles paraissent effectuer un voyage de
20 lieues en un seul jour. Volant souvent à une très-grande hauteur, elles
ne s’'abattent que sur les vertes cultures du littoral, après avoir franchi
l'Atlas, dont l'altitude n'a pas moins de 1,200 mètres (1), ou bien, elles
suivent les gorges presque coupées à pic de la Chiffa, seul passage au
travers de l’Atlas pour cette chaine de montagne. A l'apparition de la nuée,
tous les colons sont dans la désolation ; les yeux fixés sur l'ennemi, ils
le suivent dans sa marche, car où il va se poser et où 1l reste quelques
heures, il n'y a bientôt plus rien; les épis des céréales sont coupés ou les
(1) Le point le plus élevé de l'Atlas, près Blidah, est le marabout de Sidi-Ab-del-Kader ben
Djiloli. J'ai trouvé son altitude de 1,600 mètres environ. Mr Mac-Carthy 1638,
40 NOTICE SUR L'INVASION
tiges cassées par son poids. Des pois, des pommes de terre, du colza, du
coton, etc. il ne reste pas une seule feuille; on ne retrouve souvent que des
tiges coriaces; etsi lenombre des sauterelles n’a pas été dispersé au plus vite,
sion lesa laissées se repaitre à leur aise,elles mangent jusqu'aux feuilles des
arbres et finissent par ronger les écorces tendres. Chacun se met donc en
devoir de les détruire ou de les éloigner. Les enfants, munis de branches
d'arbres, frappent à coups redoublés sur l'ennemi pour en exterminer le plus
possible, ou bien, s'arment de tout instrument capable de faire du bruit; on
fait un vacarme épouvantable, quoique cependant le bruit ne paraisse pas
beaucoup les effrayer ; il n'y a que les corps mouvants qui les font envoler.
On tire des coups de fusil, on allume des feux, enfin on cherche par tous les
moyens possible de les éloigner.
Il faudrait citer tous les pays de la province d'Alger pour indiquer les
dégâts que ces insectes ont commis. On cite entre autres faits un arbre dont
les branches ont été rompues par leur poids; mais il pourrait bien y avoir un
peu d’exagération dans ce fait. Des vignes, abandonnées par les colons qui
n'ont pu faire éloigner le fléau, ont été entièrement dévorées, sans espé-
rance d'y voir une grappe de raisins. Mais si le fléau est chassé d'une
localité, ce n’est toujours que pour retomber dans une autre, et s’il ne
vient pas à s’abattre dans les broussailles ou dans la mer, ce qui n’a pas
lieu souvent, on peut compter la récolte comme à peu près perdue.
VI. Dans les journées du 20 au 25 avril, nous avons eu le vent du sud,
aussi a-t-il servi à détruire une partie du fléau. On remarquait en mer
une longue ligne jaune formée par les sauterelles, sa largeur pouvait être
de 50 mètres. En certains endroits cette ligne pouvait bien avoir une
vingtaine de lieues de longueur. Beaucoup ont péri, mais d'autres, rejetées
par les lames sur la plage le lendemain, reprenaient leur force sous l'in-
fluence du soleil et repartaient comme de plus belle. Des rochers à fleur d’eau
en étaient littéralement couverts, et lorsque l'on approchait, elles savaient
bien lutter contre le vent pour échapper de nouveau à une mort presque
certaine. Le Sirocco néanmoins en a chassé beaucoup au large, et si la
brise de mer n'avait pas donné les jours suivants, une bonne part du
fléau aurait été détruite pour les environs d'Alger.
VII. Certaines cultures n’ont pas été attaquées, ou très-peu. On peut y
ranger le lin, le maïs, le tabac; parmi les arbres, l’oranger et toutes les
plantes de sa famille; les peupliers, les oliviers ont souffert dans quelques
endroits, mais tout ce qui est jardinage et culture industrielle y a presque
passé quand une vigilance des plus actives n'y a pas porté remède.
VIII. C'est principalement le matin, dès les premiers points du jour, que
l'on réussit à détruire les sauterelles, souvent rassemblées dans des petits co-
DES SAUTERELLES EN ALGÉRIE. al
teaux; et si le terrain le permet on les râcle avec un râteau, tandis qu’une
autre personne treuse immédiatement un trou pour les enfouiren les tassant.
On les recouvre de terre. Mais il arrive souvent qu'on est obligé de les
prendre une à une, les cultures ne permettant pas le râclage. D'autres
fois, on les détruit en frappant dessus avec des branches d'arbres, car une
des pattes de derrière cassée, l’insecte ne peut plus prendre son vol, mais
il peut encore causer des dommages, soit par sa voracité, soit par la
ponte.
Certaines communes des environs d'Alger ont donné des primes pour
leur destruction ; je ne citerai qu'une petite commune près de Coléah, qui,
à elle seule, en a détruit plus de 50 quintaux.
IX. Il était beau de voir ces insectes voltiger dans l'air à toutes les
hauteurs, mais pénible de voir un champ, tel que la couleur du sol vous
le donne, quand ia veille ou dans la matinée vous l'aviez vu parfaitement
vert; c'était quelque chose de navrant. Ce fléau peut être comparé à l'in-
cendie, aussi l'histoire sacrée donne-t-elle pour la huitième des piaies que
l'Égypte a souffertes, l'invasion des sauterelles.
X. En 1864, leur invasion, comme je l'ai dit ci-dessus, est arrivée en
juin; cette année en avril. Quelques jours après avait lieu l'accouplement,et
le mâle ayant rempli cette fonction, avait cessé bientôt de vivre. La femelle
recherche un terrain meuble pour y déposer ses œufs; elle choisit de pré-
férence les sablonneux, les limoneux ou les terres fraichement remuées.
Au moyen des organes qu’elle porte à l'extrémité de l'abdomen, elle creuse
un trou Cylindrique, large d’un centimètre environ, en opérant un mou-
vement de rotation sur elle-mème, tout en faisant fonctionner les parties
mobiles qui composent cette tarière. Ces parties mobiles, au nombre de
quatre, sont très-coriaces, très-dures et leurs extrémités sont légèrement
recourbées. Comme dans beaucoup d'espèces d’orthoptères, l'abdomen des
femelles peut prendre de grandes proportions en longueur, les anneaux
étant repliés intérieurement sur eux-mêmes; il peut acquérir dans le creu-
sement ou fourreau préservateur du nid une longueur de 10 centimètres,
quand dans l’état normal il n’en dépasse pas quatre.
XI. En creusant la terre, et aussi dans l'acte de la ponte, l'abdomen forme,
avec le thorax et le reste du corps, un angle presque droit, c'est-à-dire que
le corps reste horizontalement sur le sol tandis que l'abdomen pénètre per
pendiculairement. Le trou jugé nécessaire par l’insecte étant creusé, celui-ci
y dépose ses œufs sous forme de grappe, accolés les uns contre les autres et
légèrement agglutinés. Chaque femelle pond en moyenne 85 œufs. Ils sont
d’abord d'un beau jaune, puis d'un blanc grisâtre, longs de 8 à 9 millim.
et larges de 2. Leurs extrémités sont arrondies. La ponte terminée, le trou
42 NOTICE SUR L'INVASION
est fermé par une matière spumeuse que l'insecte sécrète, laquelle, en
séchant, préserve les œufs contre les autres insectes ou l'intempérie.
Quand une localité a été jugée propice par les criquets pour y déposer
leurs œufs, il n'est pas rare de trouver des milliers de nids par mètre
carré; il arrive parfois que plusieurs trous communiquent entre eux.
D'autres fois, deux femelles déposent dans le même trou.
XII. Un fait physiologique digne de remarque, c'est que si vous séparez
l'abdomen du tronc et que vous distendez ses anneaux, les muscles de
l'abdomen mettent immédiatement en mouvement les organes de la {arière ;
une partie de la ponte a lieu quelquefois. Le mème fait se répète, mais
sans ponte, si linsecte n’a pas été fécondé, et cela durant une demi-heure.
Je ne crois pas qu’une observation semblable ait été signalée jusqu'ici. Elle
fait voir jusqu'à un certain point que l'instinct de la conservation reste
subsister encore dans les organes reproducteurs de l'insecte, quoiqu'il soit
privé de vie.
XIII. Un mois environ après la ponte, les petits éclosent. C’est à
Vacherot d'Alger, qui a étudié ces larves en 1845, que nous devons pour
la première fois la connaissance de leurs mues et de leur accroissement.
Doué d'un grand esprit d'observation, Vacherot fit l'éducatiou de ces jeunes
insectes, il les éleva et il arriva aux résultats suivants que j'ai également
observés :
XIV. Les petits, au sortir de l'œuf, sont d'un blanc jaunûtre; ils ne
tardent pas à devenir noirs; leur tète est volumineuse, leurs yeux sont
jaunâtres. Ils ont deux taches blanchâtres sur le côté du corselet; les pattes
sont également noires et portent aussi des taches jaunâtres. Cinq à six
jours après leur sortie, ils opèrent une première mue. La 2° a lieu 9 à 7
jours après la première. La 3°, 9 à 10 jours après la 2°. La 4°, également
9 à 10 jours après cette dernière. La larve passe alors à l'état de pseudo-
nymphe. $es ailes ne sont que des rudiments. Elle reste dans cet état 15
à 20 jours; enfin, la 5° et dernière mue s'opère, et l'insecte est à l'état
parfait après avoir subi toutes ses transformations dans une période de 45
à 90 jours.
Dans leur jeunesse ces insectes voyagent par bandes, tous dans la même
direction, le plus souvent dans celle du soleil.
XV. Les dégâts qu’occasionnent les petits ne sont pas moins grands,
car leur nombre est immense, puisqu'il peut être représenté par la quantité
vue multipliée par 42-50. Ils ne s’attaquent qu'aux jeunes végétaux, aux
tiges tendres; leurs dents n’étant pas assez fortes pour couper les végétaux
un peu ligneux. Il faut donc avant leur éclosion, les détruire. On retourne
alors la terre où la ponte à été faite, Les œufs manquant d'humidité néces-
DES SAUTERELLES EN ALGÉRIE, 43
saire pour l'incubation, ne tardent pas à se dessécher sous l’ardeur d'un
soleil brûlant; quelques jours suffisent pour les anéantir. D'un autre côté,
les petits qui naissent ne trouvant pas de nourriture appropriée à leur âge,
finissent bientôt par succomber; car, en général, il ne reste plus en juin
que des herbes coriaces, souvent en graines et les récoltes sont terminées.
Il s'ensuit donc qu'il ne reste souvent qu’un très-petit nombre des pontes.
Ces larves ne sont réellement dangereuses que dans les cultures potagères
ou industrielles ou pour celles dont le développement des plantes a lieu
en été.
XVI. Le criquet voyageur sert de nourriture à beaucoup d'indigènes.
Les Bédouins, les Arabes et surtout les habitants du Sahara (Mzabitz,
Biskzi, ete.) en sont très-friands. Mahomed, leur grand législateur et pro-
phète, dit dans un des versets du Coran « que celui qui ne mangera pas
des sauterelles..…. ne sera pas avec lui. » Quelques indigènes les mangent
crus, mais le plus souvent ils les font cuire avec du sel et des condiments.
Il n'y a que la femelle qui serve à cet usage. Salées, elles peuvent se con-
server un mois à six semaines ; leur gout se rapproche beaucoup de celui
des crustacés, principalement de l’écrevisse, mais laissant à l’arrière-goût
une amertume désagréable, sans doute dépendant de leur nourriture, car
on ne les vide pas. Les Européens, je crois, ne se feront jamais un régal
d'un tel mets, des plus indigestes. J'en ai mangé plusieurs sans répu-
gnance, mais j'avoue que c’est un triste régal. Il faut être habitué à des
privations culinaires ou bien à souffrir la faim comme les Bédouims, pour
se rassassier d'insectes dont tous les animaux refusent de se nourrir.
9 juillet 1866.
Les jeunes sauterelles produisent des dégâts considérables dans la pro-
vince ; une bonne partie, si ce n’est tout, est ravagée ; des vignes il ne reste
rien, elles mangent tout. Contrairement à ce qui s’est passé en 1864, les
éclosions sont parfaitement réussies cette année; aussi le nombre en est-il
considérable. Il en meurt beaucoup, mais le peu qui meurt relativement à
cette masse ne paraît pas. C’est donc une rectification à faire au petit
mémoire précédent. Les municipalités ont donné 5 fr. par quintal de
44 NOTICE SUR L’INVASION DES SAUTERELLES EN ALGÉRIE.
sauterelles pour les faire détruire; certaines communes ont dépensé
jusqu'à 5 et 6 mille francs, et n'ont rien obtenu. Un de mes amis, maire
de Sidi-Ferruch, a détruit, dans sa propriété, 17 quintaux de criquets
qui lui ont donné approximativement 9,180,000 individus! N'est-ce pas
effrayant? Quelle odeur nauséabonde lorsqu'on approche des localités enva-
hies! Dieu veuille, que la peste ne vienne pas s'ajouter à la calamité
qui pèse sur notre belle colonie! Bientôt nous aurions les dix plaies
d'Égypte.
Enfin, il faut se résigner.
REMARQUES
A PROPOS DE LA NOTICE PRÉCÉDENTE
par M. Edm, de SÉLYS-LONGCHAMPS.
Dans sa notice, M. Lallemant décrit d'une manière très-entendue les
deux grandes invasions de sauterelles, qui ont eu lieu en Algérie en 1864
et en 1866.
D'après un post-scriptum, en date du 9 juillet 1866, les éclosions de
l'année ont réussi, contrairement à ce qui avait eu lieu en 1864, et la
récolte se trouvait sérieusement menacée par les jeunes sauterelles.
Le travail de M. Lallemant est rédigé avec ordre, et résulte d'observa-
tions personnelles, qui paraissent être aussi exactes qu'elles sont détaillées.
L'auteur regarde le criquet, auteur de ces dévastations, comme étant
l'Acridium peregrinum de Olivier, et d'après l'examen que j'ai fait de plu-
sieurs exemplaires qu'il a bien voulu joindre à son mémoire, je pense que sa
détermination est juste; cette espèce provient du grand désert de Sahara,
au-delà de l'Atlas, quoique même pendant les années où des invasions n'ont
pas eu lieu, on en rencontre par-ci par-là quelques exemplaires.
Il ne cite pas, parmi les espèces dévastatrices, l'Acridium migratoriuwm
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T, IX. 6;.:
46 REMARQUES A PROPOS DE LA NOTICE PRÉCÉDENTE.
ni le T'ataricum, qui constituent les vols de sauterelles qui s’abattent par-
fois dans la Roumanie et la Russie méridionale.
Si, comme l'avance M. Lallemant, des nuées de sauterelles observées en
Algérie sont souvent poussées jusqu’à 60 lieues en mer, et atteignent les
Iles Baléares, et même l'Espagne, il faudrait inscrire l’Acr. peregrinum
parmi les espèces erratiques observées accidentellemont en Europe.
De ce sous-genre Pachytylus on ne comptait encore, sous cerapport, que
l'Acr. migratorium (vrai), dont les migrations, en petit nombre d'exem-
plairesilest vrai, s'étendent assezsouvent jusqu'en Belgique ; car j'atreconnu
par mes propres observations que l'espèce très-voisine, (Pack. cinerascens
Fab.) se reproduit chaque année en grand nombre dans les parties humides
de notre Campine (Petersheim, Dippenbeck, Genck, etc.), quoi qu'on ne
la rencontre jamais, même à titre de visiteur accidentel, dans les cantons de
la Hesbaye qui en sont rapprochés, et qui nous ont offert plusieurs fois
depuis 25 ans des captures du Migratorium.
En observant le Cinerascens autour d'un petit lac, près de Biarritz,
j'avais déjà soupçonné que cette espèce est sédentaire, mais locale en
Europe. Des renseignements que m'a fournis l'année dernière feu M. Von
Heyden, sénateur de Francfort, m'ont confirmé qu'il en est de mème en
Allemagne, notamment près de Carlsruhe.
NOTES
SUR QUELQUES LÉPIDOPTÈRES
NOUVEAUX POUR LA FAUNE DE BELGIQUE
par
M. E. FOLOGNE.
ANCYLosIS CINNAMOMELLA, Dup. J'ai trouvé un seul exemplaire de cette
espèce près de Dinant, sur la route de Neufchâteau, le 9 juillet
1865.
Concuyzis SyLVEsTRANA, Curt. N'est pas rare à Calmphtout, où j'ai pris
plusieurs exemplaires en battant des petits sapins dans une
bruyère.
Coxcuvzis Curvisrriäana, Wk. Je possède un specimen de cette espèce
depuis 1859. Il a été trouvé près de Namur, au bord de la Meuse,
le 27 juillet,
48 NOTES SUR QUELQUES LÉPIDOPTÈRES.
Outre ces trois insectes nouveaux pour le pays, je signale la capture
d'un second exemplaire de Gececxia RosaLBELLA, pris entre Montaigle et
Sommières (province de Namur), le 4 juin 1865.
Cette capture vient confirmer que l'espèce que j'avais établie d’après un
seul individu n’est pas une variété accidentelle de Zeuwcatella. Le second
exemplaire de Rosalbella est identiquement le même que le premier et pré-
sente les mèmes caractères distinctifs.
La GeLecnia SCRIPTELLA a aussi été retrouvée près de Hastières (pro-
vince de Namur), le 5 juin 1865,
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE
EN ANATOLIE
par JULIUS LEDERER
L'année dernière, je m'étais proposé de faire un voyage entomologique
dans le Taurus. Je rencontrai par hasard à Smyrne, Monsieur Étienne
Nogell, qui, ainsi que plusieurs de ses amis, me déconseillèrent ce voyage ;
le premier m'engagea à l'accompagner à Kisilgye-Aolé, sa résidence, pour
y séjourner pendant quelque temps et y chasser. J'acceptai cette invitation
avec reconnaissance, et nous partimes dans la matinée du 21 avril par le
chemin de fer, pour Tourbaly où nous restâmes un jour pour attendre
des chevaux; le 23 nous arrivämes à Baïindir, et le 24, à midi, à Kisilgye-
Aolé.
Monsieur Nogell habite la Turquie depuis 28 ans; 1l connait parfaite-
ment la langue turque et les dialectes du pays, et est très-aimé de tout le
monde à cause de la fermeté et de la loyauté de son caractère. Comme son
hôte, je pouvais me permettre de parcourir le pays, seul, en toute süreté,
sans avoir rien à craindre de la part des habitants, ni mème des brigands;
(ces derniers, en effet, infestent le pays; leur profession est regardée comme
fort honorable et ne provoque le mépris de personne).
Monsieur Nogell, a été, dans le temps, un entomologiste fort zélé ; le doc-
teur Friwaldsky, de Pesth, l’envoya, dans sa jeunesse, en Turquie; plus
tard il accompagna Maurice Wagner dans son voyage à Colchis, et Kinder-
mann dans ses explorations en Amasie, Un grand nombre des plus belles
50 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
découvertes de ces Messieurs sont dues au zèle de M. Nogell. Actuelle-
ment, il a abandonné ses collections depuis longtemps, mais son souvenir
a été conservé parmi les entomologistes par la Calchænistes Nogelli et
la Zycœna (Thestor) Nogelli (1); (Herrich-Schœffer écrit par erreur Vo-
gelii). Maintenant il s'occupe d'agriculture et exploite une fort belle et
spacieuse propriété qui exige l'emploi de toute son activité.
Kisilgye-Aolé est situé sur une plaine à quatre heures de chemin de
Tierch et trois de Œdemisch (la carte de Kiepert écrit par erreur Demisch).
Cette plaine mesure dix à douze lieues d'Allemagne en longueur, et sa
largeur varie d’une à deux lieues; elle est parcourue par une rivière
et entourée par des montagnes qui se relient en fer à cheval. Composée en
partie d'argile, en partie de sable, et en partie encore des débris de roches
micacées amenés par les torrents de la montagne, elle est, en général,
fertile et bien cultivée. On y rencontre peu d'arbres, à l'exception de quelques
ormes, quelques platanes et quelques poiriers dans les champs, et, autour des
villages, des figuiers et des oliviers. Pour parvenir aux montagnes en par-
tant du village, il faut de trois quarts d'heure à une heure et demie de
marche. Ces montagnes sont en partie nues complétement, en partie cou-
vertes de broussailles formées de Quercus coccifera ; mais leur versant du
côté du Sud est couvert de Spartium. Si on s'élève vers les hauteurs, on
rencontre des chènes fort élevés, et au sommet des montagnes on trouve
des noyers et des châtaigniers d’une dimension colossale. Par-ci, par-là on
trouve des groupes de Pinus Brutia. La forèt manque complétement. La
montagne elle-même est singulièrement déchiquetée et contient, dans ses
replis les plus éloignés et les plus cachés, de petits villages qui cultivent
l'olivier et la vigne; dans les régions supérieures on rencontre des jardins
fruitiers.
Dans la partie Nord, on voit le Mont Bosz-dagh (grande montagne), le
Tmolus des anciens ; à mon départ le 25 juillet, il était encore couvert de
neige ; son élévation doit dépasser 2,000 metres.
De Kisilgye-Aolé on peut se rendre à cheval, en 3 heures, à Œdemisch,
et de là, en une heure, au village de Ginev qui se trouve au pied d'une
hauteur à pente très-abrupte et qui m'a paru l'endroit le plus favorable
pour les chasses entomologiques. Malheureusement, il est impossible de s’y
loger d'une manière convenable. Il y a 5 lieues de Ginev à Bosz-dagh,
village qui peut contenir une centaine de maisons et qui est situé sur la
montagne qui porte le mème nom.
(1) Rencontré par Mann en 1865, près de Tultscha, vers le Bas-Danube, dans Ja Turquie
européenne,
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 51
Sur le versant de cette partie de lamontagne, setrouvent un grand nombre
de vallées remplies de villages, que je n'ai pu visiter en totalité ; j'ai du
me borner à la partie ouest; j'ai surtout exploré les villages de Goelkut-
schuk et du Soubatan. Goelkutschuk est situé sur le bord d'un petit lac;
à Soubatan on remarque une rivière qui disparait bruyamment sous les
rochers pour reparaitre dans la vallée des raisins (Ussum-Déré), où elle
sert prosaiquement à faire tourner un moulin qui nettoie le coton.
Je suis monté huit fois au sommet du Bosz-dagh; il faut à peu près deux
heures en partant du village ; pour revenir il faut moins de temps. On peut
prendre son chemin à travers les rochers, ce qui n'est pas moins fatiguant
et surtout dangereux. La montagne est toujours très-fréquentée par des
gens qui viennent y chercher de la neige qu'ils transportent dans les pays
voisins; elle paraît se composer de schiste ardoisier, mêlé à de la silice
grossière et sur les pointes les plus élevées, à de certaines places, on trouve
des bancs de calcaire. La végétation du Bosz-dagh est rare et pauvre; sur
ses plus hautes cimes se trouvent les tombeaux de vieux prophètes. Près du
village de Bosz-dagh coule une petite rivière qui va dans la direction de
Sardes, c’est le Pactolus des anciens. Selon l’histoire, ses eaux doivent avoir
coulé sur du sable aurifère; si celà était vrai dans le temps, il n'est pas
moins vrai qu'aujourd'hui on ne rencontre plus dans son lit que des pail-
lettes de mica.
Dans la chaine de montagnes, vers le Sud, le point le plus élevé est le
l'Ovatschik, à huit lieues de Kisilgye-Aolé. Cette chaîne parait avoir un
caractère essentiellement différent. Sur le Bosz-dagh les vallées sont
humides et vertes, ici, au contraire, le terrain est fortement bitumineux et
l'on rencontre de grandes places sèches, presque sans végétation.
Mon séjour sur ces montagnes n’a été que de quarante-huit heures, mais
quoique la saison füt fort en retard, j'y ai rencontré beaucoup de Coléop-
tères que je n'avais pas trouvés sur le Bosz-dagh.
J'ai collectionné du 24 avril au 16 mai à Kisilgye-Aolé et dans ses envi-
rons ; du 17 au 22 dans les parages de Ginev etles montagnes qui se trouvent
entre Soubatan et Bosz-dagh ; (il faisait alors assez froid et les chataigniers
commencaient seulement à bourgeonner). Du 25 mai au 1‘ juin j'ai chassé
sur l'Ovatschik et ses environs ; du 4 juin au 25 juillet j'ai résidé au village
de Bosz-dagh où M. Nogell m'avait trouvé une habitation (1). Je ne retourna
(4) Celà n'est pas chose facile, comme on pourrait bien le croire quand on a affaire à des
Turcs ; ils ne peuveut pas souffrir parmi eux un Gjaur (incrédule), en partie par des raisons
religieuses et aussi à cause de leurs femmes. L'homme qui nous à loué sa maison a eu à
subir, à cause de cela, beaucoup de désagréments.
52 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE
qu'une seule fois à Kisilgye-Aolé lui faire une visite; le reste du temps je
ne m'absentai pas de Bosz-dagh.
Il est probable que j'avais rencontré une année très-peu favorable aux
recherches entomologiques, car, malgré tout le zèle que j’y ai mis, je n'ai
trouvé que des espèces très-répandues et encore en nombre assez res-
treint. Pendant tout l'hiver il avait plu d'une manière exceptionnelle ; les
terres de la vallée avaient été imondées et les versants des montagnes avaient
été fortement balayés par les eaux torrentielles. Il m'a été facile d'observer
jusqu'à quel point le monde des insectes se trouve détruit ou endommagé
par l'influence des éléments, le 14 juillet, à l’occasion d’un orage. En deux
heures de temps, les ruisseaux des montagnes s'étaient gonflés pour former
des torrents et des cascades; remplissant ici de gravier des fissures pro-
fondes, creusant plus loin des ravins énormes, les eaux avaient renversé
les murailles de pierres des jardins fruitiers et couvert jusqu'aux branches
des arbres, d'amas de galets. Le paysage n'était plus à reconnaitre.
Depuis ce jour il n'y eut plus de papillons à voir. Le 25 je me décidai
donc au départ. IL est possible que par de minutieuses recherches dans les
jardins, J'aurais pu découvrir quelques bonnes espèces ; mais quoique je
n'eusse rien à craindre de la part des habitants, j'évitais pourtant de mettre
les pieds dans leurs jardins, pour ne pas effaroucher les femmes et les
enfants. C'est à cause de cette délicatesse de conduite que j'étais beaucoup
mieux vu des habitants que mon domestique, qui ne respectait pas toujours
les mœurs et les habitudes de ces gens.
Je dois accorder aux Turcs mes témoignages les plus favorables. Leur
curiosité était quelquefois gènante ; mais, de toute autre façon, je n'ai
jamais eu à me plaindre de ces gens pauvres et d’une sobriété exemplaire.
Que les chrétiens de l'Orient, peuples de Grecs, prennent pour exemple la
moralité des Musulmans !
LISTE
DES LÉPIDOPTÈRES
collectionnés
A KISILGYE-AOLÉ ET SUR LE BOSZ-DAGH.
RHOPALOCERA.
Papiz10 Popazirius, L. Isolé à l'entour des amandiers. Avril et mai.
» ALEXANOR, Esp. Grands exemplaires en juin sur le versant de
Ginev, rare.
» Macxaon, L. Grand; dans la plaine de Kisilgye-Aolé. Avril et
mai.
Taais Cerisvi, God. Aÿril et mai. Montagnes; toujours rare. Chenille
en juin sur une espèce d'aristoloche.
Dorrris MNemosyne, L. (1) Hautes montagnes; jusqu'aux cimes du
Bosz-dagh. Mai et juillet.
(1) Donuris Arozuinus, Hbst. Pas rencontré moi-même, mais M. Nogell m'assure qu'on le
rencontre çà et là dans la montagne.
ANNALES 80C. ENTOM. 9E BELGIQUE, T, IX. 7
54 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
Preris BrassicÆ, L. Partout en été; grands exemplaires.
» RAPAE, L. Id.
» Dapzinice, L. Dansles champs; printemps et été.
» CnLoripicE, Hb. Je n'ai jamais vu que trois exemplaires de cette
espèce, au vol excessivement rapide, sur une mon-
tagne élevée près du Bosz-dagh, en juin.
AxTocHanis Var.. AusoniA, Hb.. Avril et mai, dans la plaine; très-
grands exemplaires et d’une jaune fort vif en des-
sous.
LeucopHasia Sinaris, L. Au printemps, sur le versant des montagnes.
» Var. Erysimi, Bkh. Id.
Cours Enusa, F. E.S. Depuis la plaine jusque la mi-hauteur du Bosz-
dagh. Fréquent en été.
» Var Herice, Hb. Relativement pas rare.
y Hyaze, L. Dans la plaine et dans le champs.
Ruopocera RHamni, L. Je n'ai vu qu'un seul mâle de cette espèce près
du village de Bosz dagh. Je n'ai pu le capturer ; il
appartenait probablement à la var. Farinosa Z.
LORTETEE Ocaimus, H. S. Sur le Bosz-dagh, auprès des ruisseaux,
rare. Il se place volontiers sur les fleurs de Anthe-
mis Smyrnea, Boissier ; le long des chemins pier-
reux. Je n'ai pu en obtenir qu'un exemplaire
femelle.
» THErsAMON, Esp. En été, dans la plaine et dansles champs.
» ALcrpmron, Rott. (Hipponoe, Esp.) En société avec. le
P. Ochimus. Les variétés blanchâtres sont dans les
mêmes rapports que la var. Candens de notre
Chryseis. Les mâles sont rouge de feu. Je n'ai
aucun doute que le P. Gordius soit une variété
de Alciphron.
P. Phlæas etsa var. Æleus montrent les mêmes
rapports.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. D9
LycaENA ALcON, S. V. En juin, dans la montagne.
» Panacara, H. $. En juin, dans les localités rocheuses, au
sommet du Bosz-dagh, rare et difficile à prendre à
cause des vents continuels.
» BazcanicA, Freyer. Dans la plaine, en juillet, dans les lits
desséchés des torrents, sur les fleurs de Vitex
Agnus Casti, etc.
» Azsus, S. V. Dans les montagnes, le long des ruisseaux, rare.
» Zepayrus, Friw. En juin et juillet sur le Bosz-dagh autour
des plantes d'Aséragalus, pas rare. Je regarde
cette espèce comme une var. d’Argus, L; car je
ne connais aucun Caractère différentiel constant :
les points métalliques sur la surface inférieure des
ailes postérieures manquent aussi souvent qu'on
les rencontre fortement accusés. La grandeur va-
rie beaucoup et le kleu du mâle ressemble sou-
vent entièrement à celui de notre Argus.
J'ai pris quelques variétés très-jolies, des exem-
plaires avec coloration très-claire de la surface
inférieure (PI. 3, fig. 4). D'autres avec des taches
oculaires terminées en rayons (PI. 3, fig. 2.)
Je ne connais pas le Zyc. Hesperica de Ram-
bur; mais d'après le dessin, je crois devoir la
rapporter à celle-ci; du reste, dans sa faune de
l’Andalousie (p. 274). Rambur fait remarquer que
Kindermann a découvert son espèce dans la Tur-
quie et qu'il l’a expédiée sous le nom de Zephyrus.
» Hycas, S. V. Dans la montagne, en juin.
» Mepon, Hufn. (Agrestis, S. V.) En été sur les versants des
montagnes.
» BaerTica, L. Dans la montagne, en été
v SEMI-ARGUS, Rott. (Acis, S. V.) Var. Bellis, Frey. Au com
mencement de juin, sur le Bosz-dagh, sur les
fleurs de Vicia.
» AMANDuS, Schn. Tde
96 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
» Icarus, Esp. Id.
» Icarius, Rott. (Alexis, S. V.) et var. Zcarinus, Scriba.
Partout.
» Daranis, S. V. (Var. Séeveni Hb.). sur le Bosz-dagh, en
juillet.
» ARGIoLuS, L. Dans la plaine, le long de la rivière.
THecLa ILicis, Esp. (Var. Caudatula, L.) En été autour de Quercus
coccifera.
» Rumr, L. En mai et juin, rare, le long de la rivière.
Lisyruea CeLris, Esp. Sur le Bosz-dagh, souvent fort éloigné de sa
plante nourricière: Celtis Tourneforti, et mème
voltigeant sur les neiges en juin et juillet.
LimeniTis CamizLa, $S. V. Sur le Bosz-dagh, au commencement de juin. -
MeziraEa ArTEMIS, S. V. Une chenille qui appartient probablement à
cette espèce était encore bien jeune à l'époque de
mon départ, et vivait en société nombreuse sur la
Scabiosa leucantha.
» CixxrA, L. Dans les montagnes.
» Paœse, S. V. Id.
» Dipyma, Esp. Id. La © souvent grise.
» Trivia, S. V. Dans les champs sur les Verbascum, en avril
et en juin, comme chez nous.
ARGyNNis LaTonIA, L. En été, dans les champs.
» Niose, L. Sur les hautes montagnes, mais rare.
» Papxia, L. Sur le Bosz-dagh, en juillet, dans les endroits
ombragés.
» Panpora, S. V. Dans la montagne et dans la plaine, com-
commune pendant tout l'été.
Vanessa CarDput, L. Partout commune.
» ATALANTA, L. Id.
» ANTIOPA, L. Dans la montagne.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 57
Vanessa Urricx, L. Dans la montagne.
» PozycaLoros, L. Id.
» TRIANGULUM, Fab. Quelques exemplaires en juin dans la
montagne et près du lac Goelkutschuk.
MegLanaGria HerrTa, Hb.; var Zarissa, Hb. En juin et juillet sur les
côteaux près de Ginev et sur le Bosz-dagh. Fré-
quente.
SATYRUS PRoSERPINA, S. V. Près du village de Bosz-dagh en juillet,
autour des vieux châtaigniers.
» HERMIONE, L. Id.
» ANTHELEA, B. Depuis la plaine jusque dansles hautes monta-
gnes; dans les régions inférieures déjà en avril;
sur les hauteurs en juin et juillet.
» PecopeA, Klug. Var. Mamurra, H.S. Dansles montagnes
aux environs du village de Bosz-dagh sur les cail-
loux roulés ; en juillet ; rare.
» CorpuLa, Fab. Var. Amasina, Staud. Sur le Bosz-dagh en
juillet; rare; sur les coteaux à végétation clair-
semée de graminées.
PararGa RoxELANA, Cr. Partout, depuis la plaine jusque sur les hautes
montagnes, dans les endroits ombragés; mai-
juillet.
» Mœra, L. Var. Adrasta, Hb.Dans les montagnes.
» MecarrA, L. Id.
Errnepxie Lycaon, Rott. (Z'udora $S. V.) sur le Bosz-dagh, en juillet
dans les endroits rocailleux.
» JanrrA, L. Var. T'elmessia, Z. Dans la plaine et dans la
montagne, en mai et juillet; fréquente. Avec la
saison chaude paraissent des exemplaires plus
grands et plus vivement colorés; on rencontre
toutes les transitions à la var. ÆZispulla, Hb,
CæœxonympHA Pamricus, L. Partout en juin,
98
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
Hesperia SibaE, Esp. Au village de Bosz-dagh en juin sur les gazons,
»
mais rare.
CyNaRAE, Rbr. Id.
ALVEUS, Hb. Partout fréquente.
ALVEOLUS, Hb. Dans la plaine, près de la rivière en mai et
juin.
MarvarumM, Hb. Dans les montagnes en mai, autour des
mauves.
ALTHEAE, Hb. Id.
Marcoyi, B. J'ai pris un exemplaire en mauvais état, dans
la montagne, près du village de Manda, dans les
environs de Kisilgye-Aolé.
Comma, L. En juillet, dans un ravin rocheux, sur le Bosz-
dagh; plus pâle que les nôtres.
Nosrrapamus, Fab. Pendant l'été, dans la plaine, le long des
chemins poudreux.
ALCIDES, H.$. Dans la plaine entre Kisilgye-Aolé et Œde-
misch, dans les champs, en mai.
SPHINGES.
SESIA TENTHREDINIFORMIS, S. V, La seule espèce que j'ai trouvée, dans
la montagne, en Juin, sur différentes plantes.
MacroGLossA STELLATARUM. L. Partout commun.
Croarica, Esp. Sur les versants de la montagne de
Ginev et sur le Bosz-dagh. Le papillon volait en
mai, de préférence sur une sauge à fleurs blan-
ches. En juin et juillet je trouvais la chenille
toute jeune et adulte ainsi que le papillon. La
chenille se nourrit aux dépens de la Scabiosa
Leucantha; elle ressemble énormément à la var.
de Stellalarum à taches rouges latérales ; elle s’en
distingue par des taches noires qui se trouvent
entre les pattes pectorales, Le développement des
chrysalides était très-rapide, mais les chrysalides
que j'ai pu rapporter à Vienne ont toutes hiverné.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 59
. DeiEpxiLa porcELLUS, L. Aux environs de Bosz-dagh; chenille sur le
Galium.
» ALECTO, L. Parait se trouver partout, mais ne doit pas
avoir réussi cette année; je n'ai rencontré qu'un
seul papillon, en mai, à Œdemisch. J'ai reçu
encore vers la fin de juillet quelques exemplaires
détériorés à Smyrne; j'ai trouvé une chenille
adulte, dans un jardin, le long du chemin de fer,
et, sur la branche que j'avais cueillie pour sa
nourriture, une autre toute petite ; elle se nourrit
aux dépens de la vigne; elle est d’un beau vert
orné de taches oculaires bleu de ciel, ressemble à
Elpenor et porte une corne bleue courbée; on la
dit fréquente certaines années.
» LIVORNICA, Esp. Dans la plaine et dans la montagne; la
chenille sur la vigne, le Galium et le Kumex pen-
dant toute l’année.
» Neru, L. Le long de la rivière entre Tourbaly et Smyrne
sur le Nerium Oleander.
» EurnorgiAE, L. Des chenilles très-crandes, souvent d'une
coloration très-claire, sur différentes espèces
d'Æuphorbes, aussi bien dans la plaine que dans
la montagne.
NacLia HyALINA, Frey. En juin, dans les parties basses, partout autour
des broussailles surtout de Quercus coccifera, mais
toujours isolée.
Zycaena Minos, $. V. En juin, sur les versants de la montagne de
Ginev.
» SEDt, Fab. Id.
», Puxncrum, ©. Dans la plaine, sur les champs de froment, en
juin.
» FizipenpuLaE, L. Toutes les transitions à la Var. Cütisi, Hb.
(Fig. 30.) Ramburii, H. $S. Filipendulae, Hb.,
(fig. 165). Dans la partie moyenne de la monta-
gne en juin et juillet.
60 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
ZiGazNA Ganymepes, H. S. En juin et juillet près de Bosz-dagh, volti-
geant autour des buissons d'Astragalus, toujours
rare.
Ino Srarices, L. Var. Micans, Frey. Dans la montagne sur les gazons,
mai et juin.
» TENUICORNIS, Z. Id.
» AMasiNA, H. S. Pres de Ginev, en juin, sur les versants de la
montagne, seulement deux exemplaires.
BOMBYCES.
Zzuzera Asscuzt, L. Une chrysalide éclose dans un mûrier, près de
Kisilgye-Aolé.
ENDAGRIA PANTHERINA, Hb. Près de Bosz-dagh, en juin, le soir sur les
gazons.
Psycne VizrosezLa, O. Les sacs en mai, contre les parois monta-
gneuses, assez rare.
» Vicrezca, S. V. Dans la montagne, dans les places gazon-
neuses, le papillon volaiten juin, contre la lumière
de ma lampe.
Cicix SpinuLa, S. V. En mai et juin, reposant sur des broussailles,
dans la montogne.
#
SATURNIA Pyri, S. V. Près de Bosz-dagh, dans les jardins,
» CagciGENA, Kupido. Dans les montagnes, la chenille en juin
sur le Quercus coccifera, très-isolée.
Bowusyx Doryonit, Millière. (Annales de la Soc. Linn. de Lyon, 1863,
page 299, fig. 43).
La chenille très-différente de Franconica a été
parfaitement figurée par M. Millière; je l'ai
trouvée fréquemment en mai sur le Quercus cocci-
fera, quelquefois aussi sur la Scabieuse et quel-
ques autres plantes basses.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 61
» Specres? Une chenille magnifique, ressemblant beaucoup à
celle de Aimicola T. V., mais d’une vestiture plus
bleue,, au mois de mai, près de Manda. Trois
exemplaires sur le Quercus coccifera; malheu-
reusement ces chenilles ne se sont pas développées.
» Trirouu, S. V. Var. Terreni, H. $. La chenille près Kisilgye-
Aolé, en avril et en mai, pas rare. Les papillons
n'éclosent que dans le mois de septembre, tandis
que chez nous, ils éclosent déjà en juillet.
» Quercus, L. La chenille d'un brun-gris particulier avec beau-
coup de blanc ; Tourbaly et Kisilgye-Aolé en mai,
le long de la rivière sur les Vicia.
» Orus, Drury. La chenille à Smyrne sur les vieux Cyprès des
cimetières, pas rare en juillet. Elle se trouver
probablement dans les mèmes endroits de l'inté-
rieur du pays, que je n'ai pas visités par discré-
tion.
Porraesra Carysorrnea, L. Les chenilles très-fréquentes dans les
montagnes, surtout sur les châtaigniers.
» AURIFLUA, S. V. Id.
OcxertA TEREBINTHI, Frey. En société avec Cnetocampa solitaria,
Frey. sur le Zerebinihus.
» Dispar, L. Fréquente dans la plaine et dans les parties basses
des montagnes, manque sur les hauteurs.
OrGyiaA Tricorerxras, B. La chenille en mai sur le Quercus coccifera.
LrraostaA PazzeoLA? Hb. Une chenille qui appartient probablement à
cette espèce se trouvait assez fréquemment près de
Bosz-dagh sur différentes graminées en Juin et en
juillet, mais à l'époque de mon départ, fin juillet,
le papillon n'avait pas encore paru.
EmyprA GraMmica, L. En été, dans les pâturages.
Deiorera PuLcHeLLa, L. En été, dans les endroits secs et dans les
champs.
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE. T. IX. 8
62
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
CazzimorpHA HERA, L. Près de Ginev et sur le sommet des monta-
gnes, à l'ombre des buissons; les exemplaires
exceptionnellement grands, les ailes postérieures
d'un rouge foncé avec de grandes taches noires,
couleur brun-enfumé vers la base, et l'abdomen
entièrement brun.
ArCTIA Vizzica, L. En juin, dans les hautes montagnes, tout comme
chez nous.
PHRAGMATAECIA FuziGinosa, L. Dans la plaine en avril et mai.
OcxoGyna NoGezr, Led. (PI III: fig. 4 et 5, © fig. 6, chenille
fig. 3.) La chenille de cette espèce était très-fré-
quente en mai et juin près de Kisilgye-Aolé, sur
différentes plantes, mais très-difficile à élever;
quelques centaines me donnèrent à peine trente
chrysalides, desquelles j'ai obtenu une dizaine de
papillons en décembre et janvier La chenille res-
semble beancoup à celle de Parasita, Hb.; mais
elle manque de points noirs sur la tête; elle est
d'un gris sale avec des lignes plus foncées ; 3 lignes
longitudinales jaunes (une dorsale, et deux laté-
rales), les verrues un peu plus claires que le fond,
garnies de poils raides gris-clair.
CNerHoCAMPA SOLITARIA, Frey. Les chenilles sur le Terebinthus sur les
pentes exposées au soleil, très-fréquentes ; ellessont
adultes en mai, et setiennent pendanila journée en
paquets circulaires autour des branches ou du
tronc, sans tissus. La chrysalidation se fait égale-
ment en société; la chenille repose sans transfor-
mation dans son cocon jusqu'au mois d'août. Le
papillon apparaît en septembre et octobre.
NOCTUAE.
DicoBa CœRuLEOoCEPHALA, L. La chenille sur le Quercus coccifera,
rare. Encore jeune vers la fin de juillet.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 63
AcronycTA ORIENTALIS, Mann. (Wiener-entomologische monatschrift,
vol. 6°, page 370.) Nous donnons le dessin de la
chenille, (PI. II, fig. 7). Elle vit isolée en mai sur
le poirier, est d’un beau gris perle, avec un
ruban dorsal noir et large bordé de blanc latérale-
ment; elle porte sur tout le corps des poils longs,
légèrementfrisés, d'un gris blanchâtre. Aux envi-
rons de Kisilgye-Aolé.
EuraRasiAE, Bkh. Dans la plaine.
Rumicis, L. Id.
BryoPxiLA Mœonis, Led. (PI. III, fig. 8.) La chenille sur les lichens
des toits, près de Kisilgye-Aolé, pas rare; res-
semble beaucoup à celle de Perla, S. V.
J'ai pris un seul exemplaire du papillon, le
28 juillet, mais je sais par lettre de M. Nogell,
qu'après mon départ, il est devenu assez fréquent.
AGRoTIS PronuBA, L. Fréquente dans la plaine; s'élevant, pendant la
journée, des gazons.
Comes, Hb. En juillet dans la montagne.
FLAMMATRA, S. V. Id.
SPINIFERA, Hb. Un seul Œ, en juillet, près de Kisilgye-Aolé,
dans un champ.
ExcLaMaTIonIs, L. Dans la plaine, dans les champs, et les
jardins.
Czavis, Hufn. Id.
SAUCIA, Hb. Id. Aussi dans la montagne.
Mamesrra Cnenoponu, S. V. En été dans la plaine.
SERENA, S. V. Id.
Pozra Jonis, Led. (PI. III, fig. 9.) Deux © écloses en octobre pro-
venant de chrysalides rapportées à Vienne. La
chenille était verte avec des articulations jaunes et
les lignes latérales de la même couleur ; ressemble
à celle de Polia Chi, L. Elle se nourrissait de
différentes plantes en mai, près de Kisilgye-Aolé,
64 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
Hapena STIGMATICA, Guén. (Zeuconota, H.S., fig. 389.) Un beau G'
éclos à Vienne le 15 Novembre.
» Poryopon, L. A Bosz-dagh, en juillet.
» Ocuza, Fab. Id.
» STRIGILIS, L. Id.
HagrynTis Scira, Hb. J'ai trouvé un gf à Bosz-dagh, le 15 juillet,
devant ma demeure, sur une ortie; cette espèce
tient les ailes comme Zucipara, L.
T'APINOSTOLA MUSCULOSA , Hb. En été, dans la plaine, dans les champs
de froment.
Leucania ConiGErA, S. V. Dans la plaine en été.
» ViTELLINA, Hb. Id.
» L-ALgum, L. Id.
» LiTHARGYREA, Esp. Id.
CARADRINA EXIGUA, Hb. En mai, dans la plaine.
» PLanTaGinis, Hb. Id.
AMPHIPYRA, TETRA, Fab. Un exemplaire en juillet à Kisilgye-Aolé.
CaLyMNIa DiFFINIS, (Var. Conjfinis, H. $.) En juin, dans la plaine, en
battant les ormes.
TaENIOCAMPA RORIDA, Hb. Une © prise au printemps par M. Nogell.
ORTHOSIA PISTACINA, S. V. Quelques exemplaires éelos à Vienne, depuis
octobre jusqu’en décembre, de chrysalides rappor-
tées par moi.
Carocampa Exozera, L. La chenille partout en été.
CLEOPHANA ANTIRRHINI, Hb. La chenille sur le Bosz-dagh en société
avec celle de Hacroglossa croatica. En juin et
juillet sur la Scabiosa leucantha.
Cucuzzia VErBasot, L. Clienilles en avril et mai, dans la plaine, sur
une grande espèce de Verbascum à feuilles d’un
gris de feutre. Dans quelques exemplaires les
dessins jaunes et noirs disparaissent à peu près
entièrement et la chenille ressemble alors à celle
de Z'hapsifaga, Tr.
EXCURSION
Cucuzzia LYcHNiTis,
LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 65
Rbr. La chenille en avril et mai sur les versants
des montagnes, sur un Werbascum qui ressemble
beaucoup à notre V. Nigrum.
» CaniNaE, Rbr.La chenille surle Bosz-dagh, sur une Scrofu-
laria.
» CHamomizzæ, S. V. La chenille en avril, dans la plaine sur
les camomilles des champs.
Pzusia Gurra, L. (Circumflexa, S. NV.) Un exemplaire en juin, pris
dans un champ.
» Gamma, L. Partout commune.
Heziopes ruricoLa, $. V. Une © sur le Bosz-dagh, le 10 juillet, sur
HELIOTHIS VIOLACEA,
les fleurs de Thymus. L'exemplaire est plus
grand que ceux de Hongrie: 18 mm.,il a la même
coloration de brun-doré , mais il montre des
squammes bleuâtres. Les franges des ailes anié-
rieures sont entremêlées de noir depuis le milieu
jusqu’à l'angle interne. Aux ailes postérieures les
franges sont noires au milieu interne et jaune-
brun vers le milieu externe. Cet exemplaire, ainsi
qu'un autre qui me vient du Balkan forme une
transition évidente de Æupicola S. V. à Theo-
phila, Staud. (Stett. Zeit. 1866.) rapportée de
Grèce.
H. S. Le premier exemplaire de cette espèce si
admirablement belle, un c', a été rencontré par
moi, dans un ravin de l'Ovatschik, montagne
élevée à 8 lieues S.-E. de Kisilgye-Aolé, le
31 mai. Le papillon s'était reposé plusieurs fois
sur le chemin pierteux avec les façons de vol et
de maintien d'un Botys purpuralis ; il était d'une
vivacité excessive, impossible à approcher et dis-
parut tout d'un coup; j'explorai alors avec soin
les plantes d'Anchusa hybrida qui couvraient les
rochers (sur laquelle on rencontre aussi la Jan-
thinea Frivaldskyi); jy découvris mon individu
tranquillement au repos et buvant dans les fleurs.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
Un deuxième exemplaire, une © , a été rencontré
par moi le 30 juin, près de Bosz-dagh, sur une
tige de Galium, et un troisième, encore une ©,
le 6 juillet, tranquillement au repos sur un
chaume de graminée; je n’ai recueilli que ces
troi: exemplaires.
» DIPSACEA, L. Dans la montagne, sur des fleurs de S'partium.
ÿ
PezrTiGera, S. V. Chenille et papillon depuis le mois de
mai; pendant tout l'été excessivement fréquent
dans la plaine, plus rare dans la montagne.
La chenille sur différentes plantes, particulière-
ment les graminées, se tenant pendant la jour-
née, allongée le long de la tige de la plante nour-
ricière.
» ARMIGERA, Hb. La chenille près de Kisilgye-Aolé, en mai,
fréquemment sur le Æyoscyamus niger; elle se
cache pendant la journée et ne se montre que vers
le coucher du soleil. Freyer (vol. 2°, pag. 118),
indique le ÆZyoscyamus comme plante nourricière
de Pelligera ; je ne l'ai jamais rencontréesur cette
plante.
» IncarwarTA, Freyer. En mai et juin; fréquente aux environs
de Kisilgye-Aolé ; papillon et chenille en même
temps. La chenille se nourrit aux dépens de diffé-
rentes espèces de Sÿene, le papillon aime les
fleurs de ces plantes. Si la chenille ne trouve pas
de liége ou d'écorce d'arbres pour s'y chrysalider,
elle troue la gaze de sa prison pour s'évader. Dans
la montagne, cette espèce était plus rare.
AconTIA LUCIDA, Hufn. (Solaris, $S. V.) Fréquente pendant l'été, dans
les endroits arides.
THALPOCHARES AMOENA, Hb. Dans la montagne, en juin.
» Rosixa, Hb. Aux environs de Bosz-dagh dans un en-
tonnoir de montagnes, rempli de Pinus Brutia;
comme à Vienne, en société avec Crambus Saxo-
nellus.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 67
THaLpoCHARES OsTRiNA, Hb. Pendant tout l'été, dans la plaine, sur les
chardons.
ZeTues insuLaris, Rbr. En juin pris de Ginev, sur les versants des
montagnes, volant entre les broussailles.
Leucanrris Catcino, Lef. J'ai trouvé d'abord un exemplaire près de
Bosz-dag, le 18 juillet, volant parmi les graminées
d’un côteau ; j'ai pris un second exemplaire à mon
retour le 25 juillet, près de Ginev.
GRAMMODES ALGIRA, L. Près de Kisilgye-Aolé, entre les broussailles,
le long de la rivière.
Carocaza Conversa, Esp. Je n'ai rencontré qu'une seule fois cette
espèce, qui n'est ordinairement pas rare, un C,
au repos sur un tronc de saule, dans une prairie
près.de Bosz-dagh ; il n’y avait pas de chênes dans
les environs.
» SEPARATA, H. S. Dans toutes les parties montagneuses, sur
les versants des montagnes en juin; pas rare,
mais d'une vivacité excessive autour et aux envi-
rons des Quercus coccifera.
J'ai trouvé aussi les chenilles en mai, sur ce
chène, je n’ai pas pu les élever.
é » Eurycaea, Tr. Id.
» NymPHAGOGA, Esp. Id.
» Tmouia, Led. (PI. IIT, fig. 10.) Le 4 juin, un exemplaire
unique, près de Œdemisch, contre un mürier. Il
n'y avait de chènes dans les environs qu'à des
distances fort grandes.
SPINTHEROPS SPECTRUM, (Var. Phantasma, Ev.) La chenille en juin
partout sur le Spartium; elle diffère d'une ma-
nière étonnante de celle de Spectrum par sa ves-
titure presque entièrement gris-bleuâtre ; à peine
quelques traces indiquent-elles les lignes dorsales
ordinairement si tranchées de Spectrum.
68
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
SPINTHEROPS DILUCIDA, Hb. Deux exemplaires de la variété figurée par
H. $. (fig. 576 et 577) comme appartenant à
Cataphanes et rapportée par Kindermann de la
Georgie russe; près de Bosz-dagh, en juillet, contre
les rochers.
Hypexa ANTIQUALIS, Hb. En battant les buissons sur les versants des
»
»
montagnes.
LIVIDALIS, Hb. Id.
MUNITALIS, Mann. Cette espèce si belle que Mann a trouvée en
Amasie et Haberbaum dans le Balkan et au
Caucase, était fréquente pendant tout l'été, dans
les parties élevées des montagnes.
La chenille est allongée, avec 14 pédestres, d'un
gris sale et porte des verrues noires. Elle vit en
société sur le Wäncetoxicum Tmoleum; je lai
élevée facilement en en plaçant plusieurs sur la
mème plante et en entourant celle-ci d'un capuchon
de tulle; plus tard j'allai ramasser les chrysalides.
J'ai rapporté 500 chrysalides, mais la plus grande
partie s'est desséchée pendant le transport vers
Smyrne.
EXTENSALIS, Guén. (Palpalis, Hb.) Rare près de Kisilgye-
Aolé et sur le Ginev, en juin.
GEOMETR Æ.
AciDALIA RUFARIA, Hb. En été, sur les versants des montagnes.
»
»
»
SERICEATA, Hb. Id.
RUFILLARIA, H.S. Id.
TURBIDARIA, Hb. Id.
POLITATA, Hb. Id.
FILICATA, Hb. Id.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 69
» DIMIDIATA, Hfn. (Scutulala, S. V., Id.
» IMITARIA, Hb. Id.
» MONILIATA, S. V. En juinet juillet sur le Bosz-dagh.
» HOLOSERICATA, Dcp. Id.
» DECORATA, S. V. Id. Très-grands exemplaires.
» cAMPARIA, H. S. En juin, dans les gorges des montagnes,
contre les rochers.
» SUBMUTATA, Tr. En juin, contre les rochers et contre les
murailles de pierres, près de Bosz-dagh.
Progcepsis OCELLATA, Friv. Monsieur Nogell a pris un œ en juin,
près de Tireh, dans un chemin creux, sur le sol.
Zoxosoma ruriLLariA, Hb. En juin, en battant les broussailles.
PeLLONIA CALABRA. (Var. Z'abidaria Z.) Aux environs de Bosz-dagh, en
mai et juin, dans les endroits gazonnés.
UraPrTeryx sAMBuCARIA, L. Près de Bosz dagh en juillet, autour de
Sambucus niger.
RomIA CRATÆGATA, L. Près de Bosz-dagh, dans les jardins fruitiers.
EcicriNa corpiarta, Hb. En mai près de Kisilgye-Aolé, contre les troncs
des vieux saules.
» TRINOTATA, Metzner. En avril et mai; dans la plaine contre
les troncs des ormes, et près de Ginev en battant
Quercus Coccifera.
HiserniA BAJARIA, S. V, La chenille très-fréquente en mai sur le Vifez
Agnus casti.
Le papillon s'est développé à Vienne en décem-
bre et en janvier, pendant qu'il vole déjà chez
nous en octobre.
Bisron necessarius, Zeller. (Stett. Zeit. 1849, page 206.) (ÆZirtarii
var., Zeller, Isis 1847, page 18, pl. 3,fig. 11 G',
et fig. 12 ©).
Cette espèce a été, à tort, regardée jusqu'à pré-
sent comme une variété de Hirtarius, ce que la
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE T. IX. 9
70
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
forme de la © met hors de doute, J'ai pris une Q
près de Kisilgye-Aolé, contre un tronc de saule, le
28 avril; en juin, j'ai rencontré les chenilles sur
différents arbrisseanx, surtout sur le Z'amarix
smyrnense ; elle ressemble beaucoup pour la forme
à celle de Betularia, elle est d’un vert jaunâtre
avec une ligne jaune au-dessus des pieds. J'ai
obtenu de chrysalides rapportées de Vienne 4 papil-
lons (3 © en janvier et février et 1 Gen mars).
Le cf à l’état frais se distingue facilement de
l'Hirlarius ; lexemplaire de Zeller était apparem-
ment vieux et passé.
APOCHIMA FLABELLARIA, Heeger. Semble largement répandu dans la
plaine et manque dans la montagne; j'ai rencontré
la chenille près de Kisilgye-Aolé, Manda et Ginev
sur différentes plantes, toujours isolée; j'ai
recueilli le plus grand nombre dans un champ
d'orge, près de Ginev, sur une espèce de Xumezx;
vers la fin de juin, la chenille est adulte et se trans-
forme en terre dans un cocon dur et fortement
collé. Cinq chrysalides me donnèrent à Vienne
3 papillons : le 24 décembre, le 6 et 30 janvier,
Le papillon porte lesailes repliées sur elles-mêmes
comme les Péérophores. Les postérieures hori-
zontales repliéesle long du corps, et les antérieures
en ligne verticale en l'air.
Nycæiones LivipariA, Hb. En juin contre les coteaux au soleil, entre
les rochers et les broussailles.
Boarmra RHoMBoIDARIA, S. V. Près de Kisilgye-Aolé contre les troncs
d'arbres.
UMBRARIA, Hb. Id.
SELENARIA, S. V. Près de Ginev, en juillet.
GNop#os sARTATA, Tr. En avril et mai sur les versants des montagnes,
entre les broussailles, contre les rochers.
EMaATURGA ATOMARIA, L. (Var. Orientaria, Staud.) Dans la montagne,
volant parmi les graminées, en mai.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 71
SCODONIA CONSPERSARIA, S. V. En juin, sur les sauges,
ASPILATES CITRARIA, Hb. Sur les versants des montagnes, en avril et
mai.
STERRHA SACRARIA, L. En été, dans les champs fauchés.
LyrariA puRpuRARIA, L. Près de Bosz-dagh en juillet, volant autour
d'une espèce de petit Xwmex. Entre les lignes
transversales des ailes antérieures se montre fré-
quemment une grosse ligne médiane; ce dessin
rapproche beaucoup ces exemplaires de Sangui-
naria qui vient d'Espagne, il sera prouvé proba-
blement un jour que celle-ci n’est qu'une variété de
Purpuraria.
ANAITIS PLAGIATA, L. En été, dans la montagne.
LoBopHora EXTERNATA, H.S. Un Gf, en avril, près de Kisilgye-Aolé,
contre le tronc d’un orme.
Ciparia Umérari4, H.S.Contreles rochers, en juin, près de Bosz-dagh.
» GALIATA, S. V. Id.
» BiciNEATA, L. Fréquente partout.
» UxicaTa, Guén. Près de Bosz-dagh, en juin, mais rare; se
rencontrant le soir sur les fleurs de Zavendula.
EuPiTHECIA GLAUCOMICTATA, Mann. Près de Kisilgye-Aolé, en mai,
contre les troncs des müriers.
PYIRALIDINA.
Pyrazis NerTricazis, Hb En juin, sur les versants des montagnes,
volant parmi les graminées
AGLossa CurrEais, Hb. Par-ci par-là, à Kisilgye-Aolé.
» Prneuinauis, L. Id.
AsopiA Farinazis, L. Dans les maisons.
Exporrycua FLammeauis, S, V. Près de Ginev en battant les buissons.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
SCOPARIA COARCTATA, Z. En avril, près de Smyrne, contre les murs des
jardins
» OcareaLis, S. V. Près de Bosz-dagh, dans les buissons, en
juin.
NocruomorrHa Normaris, Hb. Près de Kisilgye-Aolé, en mai et juin,
le long des chemins.
NocTuELrA SuPERBA, Frey. Sur le sommet des montagnes, en juillet,
autour des Astragalus, rare. Le temps véritable
de son apparition semble devoir être placé plus
tard,
» VesperTaLis, H.S. En juin et juillet, mais seulement sur
les sommets des montagnes. Le D' Keuper semble
l'avoir pris aussi en Grèce; elle a les habitudes et
les mœurs de ÆZolosericalis et de Rupicolalis ;
elle n'est pas précisément très-rare, mais elle est
très-vive et fort difficile à capturer dans les ter-
rains rocailleux.
Epnezis CRuENTALIS, Hb, Près de Bosz-dagh, en juin et juillet, vole
duns les gazons.
Tecosroma Comparaztis, Hb. Vole le long des chemins près de Kisil-
gve-Aolé, en été, rare.
Borys SanxGuinaLis, L. Près de Kisilgye-Aolé, en mai.
» CespiTALis, $S. V. Id.
» LimsopuxcraLis, H. $. En été, près de Bosz-dagh.
» PozyGonaLis, Hb. Id.
» FLavaLis, S. V. Id.
»y REpaNDALIS, S. V. Id.
» UMERALIS. Hb. Id.
pr: PRUINArIS SV. Id.
Lemiopes Purverauis. S. V. Près de Bcsz-dagh, dans les endroits
humides, exemplaires de grande taille.
OroBENA ExrimaLis, Scop. Près de Kisilgye-Aolé, dans les jardins, en
mal.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 75
CRAMIBINA.
CramBus CassENTINIELLUS, Z. Près de Bosz-dagh, en juin, dans une
prairie humide, assez fréquente.
» SaxoNELLUS, Zk. En juillet, sur le Bosz dagh, dans un enton-
noir montagneux, parmi les graminées entre des
Pinus Brutia.
Epxesria ELurezLa, Hb. Fréquente dans les habitations.
Mvecoiïs Crigrum, $. V. Partout en été.
» RamosezLa, H. S. Pris en même temps que C. Saxonellus.
» Leucoroua, H. $. Près de Bosz-dagh, en juin, mais rare. Je
n'ai vu cette espèce qu’à la nuit tombante, volant
autour des hautes graminées.
» GizveoLeLzLa, Tr. Dans la plaine et la montagne, dans les
places gazonneuses, pris le jour et le soir.
» Lypezca, Led. (PI II; fig. 15 of.) Pris le soir en Juin dans
un fossé des montagnes, j'ai capturé quelques G
en battant les broussailles environnantes; j'ai reçu
la même espèce d'Achalziche en Géorgie.
» ARGYROGRAMMOS, Z. Près de Bosz-dagh en juin, le soir, dans
les gazons.
Nspnopreryx INSIGNELLA, Mann. (Wien, entomol. monats. Tome 6,
pag. 39.) Je l'ai trouvée fréquemment, le 24 Juin
près de Kisilgye-Aolé sur les fleurs des chardons
et du Z'amerix Smyrnense; malheureusement
sans instruments de chasse, j'étais venu ce jour là
rendre une visite à Kisilgye-Aolé et je retournais
le lendemain à Bosz-dagh; je n'ai pas revu l'espèce
dans la montagne; elle vit probablement sur le
Tamarix qui ne s'y trouve pas.
» DanuiezLca, Tr. Près de Bosz-dagh, en juin, dans les gazons.
PEmpeLra ORNaTezLa, S. V. Dans les mêmes conditions.
74 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
TORTRICINA
Torrrix GNomana, L. En battant les broussailles, contre les parois de
rochers.
» ViripaANA, L. Très-fréquente sur les buissons de chènes.
ScrapiLA INCERTANA, Tr. Sur le Bosz-dagh en maiet en juin.
» WAHLBOMIANA, L. Id.
» ABRASANA, Dup. Id.
CoxcHyzis FRanciLLaNA, Fab. Près de Bosz-dagh en juin, le soir,
dans l'herbe.
PEnTHiINA PruINANA, Hb. près de Goelkutschuk, autour des rosiers
sauvages.
LoBEesiA BOTRANA, S. V. En avril, dans les vignobles.
GRAPHOLITA CYNOSBATELLA, L. Comme la Penth. Pruinana,
» THapsiana. Z. En avril; la chenille fréquente dans la
plaine, sur la Thapsia Œœaganica; le papillon en
mai.
Carpocarsa PoMonELLA, L. Partout dans les jardins fruitiers.
WINEINA.
MELasina Luaugris, Hb. J'ai rencontré près de Bosz-dagh, en juin,
dans l'herbe, une chenille demi-adulte; son four-
reau était tout à fait semblable à celui de notre
Lugubris.
Est-ce que Punctata, H.S$. (fig. 80) ne serait
peut-être pas une variété fortement pointillée de
blanc?
Er1o corris FuscanELLA, Z. En juin, dans les buissons de chènes.
Nemorois MoreLLus, Hb. Près de Bosz-dagh, en juin.
» LaATReILLELLUS, Fab. Dans la montagne sur les Scabieuses,
en juin.
EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE. 75
HvronomeuTa MazinezLus, Z. Sur les haies, près de Bosz-dagh, en
juin.
Psecapra PustecLa, Roemer. Partout, en avril, dans la plaine.
» LucruosezLa, H. S. En battant les broussailles, en juin.”
DepressariA ADsPpersELLA, Kollar. En juin, le soir, près de Bosz-
dagh.
GeLeciA FLaAveLLA, Dup. En avril et mai, dans les champs de blé.
HysocoPaus VerBascELLuSs, S. V. Dans la plaine, sur les Verbascum,
SopHRONIA CONSANGUINELLA, H. $. Un juin, sur les versants des mon-
tagnes.
CLEeopora KEFERSTEINELLA, Z, Endroits arides, dans les herbes, en mai
et juin.
CENTHOMADARUS TENEBRIONELLUS, Mann. (Wien. Ent. Monats. tome 8°
pag. 118.) Près de Bosz-dagh, au commencement
de juin, contreles parois des montagnes, volant sur
les fleurs de Zavendula, le matin, de très-bonne
heure.
PreurotTa MerriceLzLa, Z. Sur les versants des montagnes, fréquente
dans les herbes en mai et juin.
Ogcopnora ImiTarTrix, Z. Fin mai, dans les parties ombragées, sur
l'Ovatschik.
Burazis EspereLLa, Hb. En juin sur les coteaux.
» AERARIELLA, H, S. Sur le Bosz-dagh en juin sur les fleurs de
Seabiosa et d'Helianthemum.
» FcaBezca, Mann. (Wien, Ent. Monats. Vol. 5° pag. 190.)
Sur une espèce d'ombellifère près de Ginev enjuin,
rare.
L3
Coceorxora OnororpiELLa, Z. En juin, le soir, près de Bosz-dagh
dans les endroits secs.
76 EXCURSION LÉPIDOPTÉROLOGIQUE EN ANATOLIE.
CozEopnora LuGpunieLzLA, Staint, Id. Autour des plantes d’Astra-
galus.
CarysoczisTa LiNNEELLA, CI. Sur les vieux saules, dans la plaine, en
mai
PTEROPIICGRENA.
Preropmorus XanrHopacryLus, Tr. Aux environs de Bosz-dagh, en
juin.
» Lagrus, Z, Près de Kisilgye-Aolé, sur les versants des
montagnes.
ABLUCITEINA.
ALuciTA PozypacTyza, Hb. En juin, le soir, &ans les places gazon-
neuses.
DESCRIPTION
DES ESPÈCES NOUVELLES
(APPENDICE)
I. Ocxoayna Nocezzr, Led. Alis fumosis, anticarum maculis tri-
bus costalibus obscurioribusnigro-circumscriptis,
litura obscura subdorsali ; posticis obsoletenigri-
canti-maculatis.
© Alis imperfectis, magis minusve dilutis,
subtus roseis, maculis præsertim circa margines
magnis, obscuris, dilute marginatis, sublus per-
distinctis.
Var. o‘ Alis fuscencenti-griseis, anticarum
maculis obsoletissimis, posticarum nullis.
Facies de Parasita, les tibias antérieurs égale-
ment avec un crochet au bout. Le © 30 mm. —
Thorax gris-pâle avec trois lignes longitudinales
noires; ailes fuligineuses. Les ailes antérieures
montrent äu bord supérieur les rudiments de trois
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. IX. 10
78
DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES.
bandes transversales qui s’effacent bientôt vers
l'intérieur ; les ailes postérieures avec une tache
foncée devant la pointe, qui manque cependant
quelquefois, uniformément gris-brun ; une tache
plus foncée au milieu du bord antérieur des ailes
postérieures. La © 22 mm. — Ordinairement à
dessin plus accentué que le Œ', les bandes trans-
versales plus apparentes; face inférieure rouge-
pâle, plus rarement jaune-brun.
Les variétés proviennent du ton plus clair ou
plus foncé de la coloration générale, de manière
que le dessin s’efface ou ressort davantage.
Chez le qui est représenté (PI. II, fig. 5), la
coloration est exceptionnellement claire et les
franges plus foncées.
Je possède un autre exemplaire dans ma collec-
tion, à dessin très-marqué, chez lequel les franges
sont très-claires, presque blanches.
IT. BryoPnira Maroxis, Led. Parva, alis anticis angustatis, acutis,
pulvere nigrescenti-cinereo obtectis, area media
utrinque per lineam ferrugineam indistincte mar-
ginata, maculis ordinariis duabus per striqulas
marginantes albidas indicatis ; posticis cinereiïs.
22 mm. — Facies de Zreptricula, palpes et
antennes comme dans cette espèce; ailes anté-
rieures gris-verdâtre, dessin très-effacé, les deux
lignes médianes peu apparentes, jaune de rouille ;
les taches indiquées seulement par un pourtour
plus clair, les franges ainsi que les ailes posté-
rieures uniformément grisätres; face inférieure
gris-jauntre, les 4 ailes avecdes centres plus fon-
cés ; les postérieures avec une lignearquée à dessin
effacé.
IT. Porta [onis, Led. Antennarum basi ochracea, thorace griseo-
nigricanti-pulverulento ; alis anticis griseis,
DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES. 79
nigricanti-pulverulentis, spatiomedioobscuriore,
dilute repando-marginato, maculis duabus ordi-
nariis majusculis pallidis; posticis canis, exte-
rius infuscatis.
Se rapproche de P. Swda, un peu plus petite,
33 mm. — Les ailes plus étroites et plus obtuses ;
centre du thorax beaucoup plus foncé; la colora-
. tion des ailes antérieures plus jaunâtre tirant un
peu sur l'olive, la bande médiane mieux dessinée
et plus noire. Les franges claires, alternées de
blanc et de noir; le gris des ailes postérieures plus
foncé, et leur dessin mieux marqué que chez
S'uda ; la face inférieure également plus foncée avec
un gros point noir central aux ailes postérieures.
IV. Carocaza Tmorra, Led. Alis anticis fuscescenti cinereoque nebu-
losis, Strigis duabus atris, in dorso confluentibus,
priore incrassala, posteriore a margine postico
longe remota, obsolete serrarta ; posterioribus
ochraceis, striga ante medium angusta, semel
obtuse fracta, fasciaque marginali nigris. g.
40 mm. — Très-voisine de Nymphagoga, mais
les ailes antérieures d’un gris-clair à bande
médiane très-noire beaucoup plus étroite, et par-
ticulièrement formée ; elles sont privées surtout des
deux dents aigues à leur surface externe.
Aiïles postérieures d’un jaune doré, dessin
comme chez Nymphagoga; la bande transversale
non brisée en angle, mais doucement arrondie ;
faces inférieures comme chez Nymphagoga.
V. Bisron necessarius, Zeller. œ Alis anticis fusco-griseis, strigis
duabus, simplici ante, geminata post medium
fuscis, nigro notatis, striqula venae transversae
nulla, subtus macula costae mediae nulla.
80
DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES.
Q Alis imperfectis, cinereis, anticis postice
oblique retusis, angulo dorsali prominulo macula
nigra notato; posticis multo brevioribus, trun-
catis.
Cette espèce a été regardée à tort jusqu’à pré-
sent comme une variété de Æirtarius, car la Q
s’écarte beaucoup de cette espèce.
Le cfa le facies de ÆZirtarius, mais son duvet
est plus serré et les deux bandes médianes forment
un champ moyen plus apparent et mieux limité.
Le fond des ailes est, par place, mélangé d’une colo-
ration brun de bois, coloration dont on ne ren-
contre pas de traces chez Hirtarius. Les ailes
postérieures et les surfaces inférieures sont plus
päles, et, sur les dernières on neremarque pas de
dessin, à l'exception d'une tache médiane très-
effacée derrière laquelle on aperçoit à peine une
faible ligne arquée.
La © montre une forme particulière et tout à
fait différente des espèces voisines; les ailes anté-
rieures présentent un bord externe tellement obli-
que, que leur bord interne dépasse en grandeur
leur bord antérieur, et qu’il dépasse également le
bord externe des ailes postérieures.
VI. Myecois LypeLzLa, Led. G' Alis anticis perangustis, gilvis, venis
albidis per squamas nigras marginatis, venae
mediae post medium ampliatae puncto nigri-
canti; posticis canescentibus subhyalinis.
(Section B b de Zeller avec palpes horizontaux,
et nervure médiane se divisant en 4 rameaux.)
22 à 24 mm. — Allongé, ailes très-étroites ne
ressemblant à aucune des espèce connues. Sur
le front un panache de poils d’un aspect conique,
les palpes un peu plus longs; palpes secondaires
très-faibles ; antennes faiblement pectinées vers
DESCRIPTION DES ESPÈCES NOUVELLES. 81
leur base. Ailes antérieures d’un jaune d'argile
pâle, les nervures blanchâtres, bordées des deux
côtés par de petites squames noirâtres, nervure
transversale avec un double point noir, franges
grisâtres, ailes postérieures et surfaces inférieures
gris-clair.
CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
de la
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
ACHMET D'HERICOURT. Annuaire des Sociétés savantes.
AMYyoT ET SERVILLE. Hist. naturelle des Hémiptères. PI.
AuBé. Sur les Psélaphiens
BaEr. Welche Auffassung der lebenden Nature ist die
richtige? Und wie ist diese Auffassung auf
die Entomologie anzuwenden?
BerToLinI. Delle malattie e dei danni che soffre l’albero
del pero nella provincia Bolognese
— Descrizione di una nuova malattie della
canepa nel Bolognese. PI.
— Erba Spagna.
— Histoire des Lépidoptères des environs de
Bologne.
— Jilustrazione dei prodottti naturali del Mozam-
bico. PI.
2 vol. in-8° reliés.
1 vol. in-8° relié.
Broch. in-&°.
Broch. in-8°.
Broch. in-4°.
Broch. in-4°.
Broch. in-8°.
1 vol. in-4°,
4 cah. in-4°.
84 CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
Boispuva. Index methodicus lépidopterorum euro-
pœorum.
BourDon. Rapport sur la réponse à la quatrième ques-
tion du concours donné par la fédération des
Sociétés d'horticulture de Belgique.
— De l'influence du climat sur les phénomènes
de la vie.
CaNDÈzE. Histoire des métamorphoses de quelques
Coléoptères exotiques
— Monographie des Elatérides. PI.
— ET CHapuis. Catalogue des larves de Coléop-
tères connues jusqu’à ce jour.
Caapuis. Monographie des Platypides. PI.
CHaRLiER, Euc. Observation de tumeur érectile.
— Observation d’un monstre humain pseuden-
céphale. PI.
— Observation d'un monstre humain notencé-
phale. PI.
pE Cauporr. Catalogue des Cicindelètes de sa collection.
— Mémoires sur les Carabiques.
— Six mémoires sur les Carabiques,
DE CHAUDOIR ET HocHHUTH. Énumération des Carabiques
et Hydrocanthares, recueillis pendant un
voyage au Caucase.
CHEnu. Encyclopédie d'histoire naturelle. Lépidop-
tères, 1‘ vol. PI.
CHEvROLAT. Rappel des coléoptères décrits par Palisot
de Beauvois.
— Coléoptères du Mexique.
1 vol. in-8°.
broch. in-8°.
1 vol. in-8° relié.
1 vol. in-8°.
4 vol. reliés in-8°.
1 vol. in-8° relié.
1 vol. in-&.
Broch. in-8o.
Broch. in-&,
Broch. in-8°.
Broch. in-8°.
1 vol. in-8° relié,
1 vol. in-8° relié.
1 vol.gd. in-8° rel.
1 vol.gd.in-8° cart.
1 vol. in-4° relié.
1 vol. in-12 relié.
— Coléoptères del'ile de Cuba, 4" et 2° parties. 1 vol.broch. in-8°.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 8
CuevroLar. Descriptien d'une nouvelle espèce de bu-
prestide
Coléoptères de Syrie. PI.
Description de trois longicornes nouveaux.
Planche.
Description de quatrelongicornes européens.
Longicornes du vieux Calabar. PI.
Description de coléoptères nouveaux d’Al-
gérie.
Description de nouvelles espèces de coléo-
ptères. PI.
Description d'espèces de Clytus propres au
Mexique. PI.
Description d’un genre inédit de Dejean.
Nouveau genre de Carabiques.
Clytides du Brésil.
Clytides américains.
Révision des genres Eriphus, Mallosoma, etc.
1 vol. in-8° relié.
CoLBEAU, J. Matériaux pour la faune malacologique de
Belgique, 1" partie. Liste des mollusques
terrestres et fluviatiles. PI. Broch. in-8°.
DE BonvouLoir. Essai monographique de la famille des
Throscides. PI. 1 vol. in-8°.
DE Borre. Aperçu sommaire de chimie végétale. Broch. in-8°.
— Notices générales de paléontologie végétale,
avec figure. Broch. in-8°.
— Monographie du genre Æsculus, par Koch.
(Traduction). Broch. in-8&.
— Etudes sur les Broméliacées par le D' Charles
Koch. (Traduction). Broch. in-8°.
— Notice sur la tribu des Marantées par le
Dr R. Koernick. (Traduction). Broch. in-8°.
— Notice sur le genre Philadelphus. (Traduct.) Broch. in-&.
— Notice sur quelques plantes grimpantes her-
bacées appartenant à la famille des Cucurbi-
tacées par le D° Ch. Koch. (Traduction). Broch. in-8°.
— Monographie des Agavées, par le D' Koch.
(Traduction). Broch. in-8°.
ANNALES SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. IX. 11
86 CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
DE Borre. Histoire du genre Borassus. (Traduction).
— Histoire naturelle du genre Preca. (Traduct).
DE BRËME. Mémoire sur quelques Coléoptères hétéro-
mères
De GRaar. Enumération des microlépidoptères des Pays-
Bas.
DE MarseuL. Suite et supplément à la monographie des
Histérides. PI.
— Catalogue des coléoptères d'Europe 1857.
— Catalogue des coléoptères d'Europe y compris
le pourtour de la Méditerrannée.
DE SAUSSURE ET SICHEL. Catalogus specierum generis
Scolia (sensu latiori.) PI.
DE SÉLys-LonGcHamps. Discours sur la faune de la
Belgique.
— Revue des Odonates ou libellules d'Europe
(en collaboration avec M. Hagen). PI.
— Enumération des insectes lépidoptères de la
Belgique.
— Catalogue des lépidoptères ou papillons de la
Belgique, précédé d'un tableau des libelluli-
dées de ce pays.
— Monographie des libellulidées d'Europe. PI.
— Monographie des Caloptérygines (en collabo-
ration avec M. Hagen). Planche.
— Mon. des Gomphines. (en collaboration avec
M. Hagen). PI.
— Revue des oiseaux d'Europe.
— Faune belge, 1" partie : Index des mammi-
fères, oiseaux, reptiles et poissons. PI.
— Synopsis des Agrionines, 1°, 2% et dernivre
légion.
— Etudes de micromammalogie. PI.
— Essai sur l'histoire naturelle du Brabant.
Mammifères.
Broch. in 8°.
Broch. in-8°.
Broch. in-8&.
1 vol. in-&.
1 vol. in-&8° relié.
1 vol. in-8° relié.
1 vol. in-18 relié.
1 vol. in-8°.
Broch. in-8°.
1 vol. in-8° relié.
Broch. in-8°.
Broch. in-&.
1 vol. in &° relié.
1 vol. in &° relié.
1 vol. in-8° relié.
1 vol. in-8°.
1 vol. iu-8° relié.
3 broch. in-8°
1 vol. in-8° relié.
Broch. in-4°.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 87
Observations sur les phénomènes périodiques
du règne animal en Belgique de 1841 à 1846. Broch. in-4°.
Aperçu sur les animaux utiles ou nuisibles
de la Belgique.
Broch. in-4°.
Delachasseetdela préparation des névroptères. Broch. in-18.
Observationssur le nouveau tableau du règne
animal de Lesson.
Note sur quelques petits mammifères du
midi de la France.
Différentes notes extraites de la revue z0olo-
gique de la Société Cuviérenne.
Sur les oiseaux américains admis dans la
faune européenne.
Description de deux nouvelles espèces du
genre Anax (Leach). PI.
Énumération des Libellulidées de Belgique
et additions. PI.
Note sur le Mus agrestis de Linné.
Note sur deux espèces de Musaraignes.
Note sur une nouvelle mésange d'Europe.
Note sur une migration de Casse-noix. PI.
Récapitulation des hybrides observés dans la
famille des Anatidées et additions.
Sur les phénomènes périodiques.
Notice sur les Becs-croissés leucoptère et
bifascié.
Sur la sauterelle voyageuse observée en
Belgique. |
Note sur la famille des Recurvirostridées,
Sur le calendrier de Flore en Belgique.
Observations sur l’état de la végétation à
Waremme en 1853.
Synopsis des Caloptérygines.
Synopsis des Gomphines.
Notice sur l'hirondelle rousseline d'Europe.
Discours prononcé sur la tombe de M. André
Dumont.
1 vol. in-8° relié.
] vol. in-8° relié.
88
CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
D'Unekem. Nouvelle classification des annélides.
Nouvelle classification des annélides séti-
geres abranches.
Notice sur deux espèces nouvelles de Scolex.
Note sur une espèce nouvelle de Floscu-
laire.
Note sur le système circulatoire de la Laci-
nulaire sociale.
Recherches sur le développement des infu-
soires.
Histoire naturelle du Tubifex des ruisseaux.
Planche.
Développement du Lombric terrestre. PI.
Métamorphoses des Vorticelliens.
De quelques parasites végétaux développés
sur des animaux vivants.
Description des infusoires dela Belgique. PI.
Description d'une monstruosité humaine
amorphe.
Notice sur quelques parasites du Julus ter-
restris. PI.
Notice sur les organes génitaux des Æolosoma
et des Chœtogaster. PI.
DEYROLLE A. Nouveau guide de l'amateur d'insectes.
Catalogues divers.
DEvroLLE H. Description de deux espèces nouvelles de
Buprestides. PI.
Description de deux espèces nouvelles de Mor-
molyce. PI.
Description de Buprestides nouveaux. PI.
Description de plusieurs espèces nouvelles
de Lucanides. PI.
Nouveau genre de Lucanide. PI.
Nouveau genre de Cétonide. PI.
Dorun. Catalogus hemipterorum, 1859.
Eoirt D'. Caryoborus gonagra. PI, (Extrait de Schrif-
ten der koniglichen physikalisch ôkono-
mischen Gesellschaft zu Konigsberg.)
1 vol. in-4° relie.
Broch. in-4°.
Broch. in-8°.
Broch. in-8°.
Broch. in-8°,
1 vol. in-18.
Broch. in-8°.
1 vol. in-8°
1 vol. in-8° relié
Broch. in-4°.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 89
ENGELMANN. Bibliotheca historico-naturalis. 1° vol. 1 vol. in-8° relié.
Ericusox. Bericht über die Entomologie. 1838-1846. 1 vol. in-8° relié.
_— Id. Id. 1839. Broch. in-8°.
FauveL A. Lépidoptères du Calvados. 1 vol. in-4°.
Fuxcx. Coup-d'œil sur la végétation du Luxembourg. Broch. in-4°.
GEHIN. Catalogue des coléoptères de sa collection,
1"° fascicule. Cicindelètes. Broch. in-&°.
— Id. 2" fascicule. Dytisciens et Gyriniens Broch. in-&°.
GERSTAECKER. Bericht über die Entomologie 1853. Broch. in-8°.
GRENIER. Catalogue des coléoptères de France et maté-
riaux pour la faune des coléoptères. Broch. in-8°.
GIGLIANI. Fauna entomologica italiana. Broch. gd. in-4°.
Guipo ET VioLa. El Plata, journal cientifico et litte-
rario. 6 cahiers in-4°.
HaGEx. Bibliotheca entomologica. 2 vol. in-8° reliés.
— Révision critique des Phryganides décrites
par M. Rambur d'après l'examen des indi-
vidus types. Broch. in-8.
Harris. Insects injurions to vegelation. PI. 1 vol. in-8° relié.
HEEr. Fauna Coleopterorum helvetica. Pars I. 1838-
1841. 1 vol, in-8° relie.
HErKkLoTs. Bouwstoffen voor eene fauna van Nederland.
T. I. 4 livraisons. T. IT. 1"° partie, 5% liv.
LME AENparTue Broch. in-8°.
JAGQUELIN pu VAL. Glanures entomologiques. Planche.
Cahiers let 2. Broch. in-18.
JEkEL. Catalogus curculionidum. 1 vol. in-18.
— Remarks on the pollinosity of the genera
Lixus and Larinus. Broch. in-8°.
— Fabricia entomologia, 3 parties (autographié) 3 broch. in-8°.
— Observations suggérées par les notes de
M. Chevrolat sur les Cérambycides de
M. Thompson. 1° article. Lamiadæ. Broch. in-8e°.
90 CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
JEKEL. Description de quelques curculionides. PI. Broch. in-8°.
— Insecta Saundersiana (curculionides). PI. Broch. in-8°.
— Lettre adressée à M. Jacquelin du Val sur le
Barypeithes rufipes. Broch. in-8°.
JoHANNES Joxsronus. Historia naturalis de piscibus et
cetis. Libri V. 1 vol. in-4° relié.
Koprex. Uber die Henschrecken in Süd Russland. 1 vol. in-8°.
LALANNE. Manuel entomologique. PI. 1 vol. in-8° relié.
LawBortE. H. Nouvelle théorie de chimie organique. 1 vol. in-8°.
— Etablissements de produits chimiques. 1 vol. in-8°.
— Traité de minéralogie pratique. 1 vol. in-18.
— Note sur le rapprochement qui existe entre la
disposition du système célébral des animaux
vertebrés et celle du ganglion subœæsophagien
des animaux articulés. Broch. in-8°.
— Recherches sur l’organisation des membranes
séreuses. PI. Broch. in-8°.
— Sur les roches d'origine ignée intercalées
dans le calcaire. PI. Broch. in &°.
LAMBOTTE PH. Recherches sur l’origine des dépôts
récents de manganèse dans la province de
Namur. Broch. in-8°.
LECONTE. Descriptions of some genera and species of
coleoptera of the southern boundary of the
United-States. PI. 1 vol. in-folio.
LenErEr. Die noctuiden Europa’s. PI. 1 vol. in-8° relié.
— Beitrag zûr kentniss der Pyralidinen. PI. 1 vol. in-8° relié.
LEDERER ET Mizer. Wiener entomologische Monat-
schrift. PI. 8 vol. in-8° reliés.
LEPELLETIER DE SAINT-FARGEAU. Monographie des Ten-
thredines. 1 vol. in-8° relié.
LerriIEuR. De l'emploi de l'alcool saturé d'acide arsé-
nieux pour la conservation des collections
entomologiques. Broch. in-8°.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 91
Loew. H. Monographs of the Diptera of North Ame-
rica. PI. | 2 vol.in-8°.
Marnieu. Flore générale de la Belgique et supplément. 2 vol. in-8° reliés.
MENETRIËS. Enumeratio corporum animalium musei
imperialis academiae scientiarum Petropo-
lianæ. 2 broch. in-8°
— Description des nouvelles espèces de Lépi-
doptères de la collection de l'académie impé-
riale des sciences 1 vol. in-&.
MiLLÈRE. Iconographie et description de chenilles et
lépidoptères inédits. PI. 15 liv. in-8°.
Mizne-Enwarps. Éléments de zoologie. 1 vol. in-8° relié.
Mucsanr. Histoire naturelle de coléoptères de France.
Lamellicornes, 1842. PI. 1 vol. in-8° relié.
— Id. Longicornes. 1 vol. in-&°.
PackarD. Observations on the developpement and
position of the Hymenoptera, with notes on
the Morphology of Insects. Broch. in-8°.
PERCHERQN. Bibliographie entomologique. 1 vol. in-8° relié.
Pairson. Essai sur les animaux domestiques des ordres
inférieurs. Broch. in-8°.
Pucs. Catalog der Dipteren aus der Berliner Gegend
(collect. Ruthe). Broch. in-8?.
Purnam. Note on the habits of some species of humble
Bees and on the leaf cutting Bee. — The
humble Bees of New- England and their para-
sites (Packard). PI. Broch. in-8°.
Purzeys. Monographie du genre Clivina.
— Broscosoma carabidum genus novum. PI. 1 vol. in-8° relié.
— Trechorum Europæorum conspectus.
— Postscriptum ad Clivinidarum monographiam. 1 vol. in-8°.
— Étude sur les Amara de la collection du baron
de Chaudoir. Broch. in-8°.
— Notes sur les Notiophilus. Broch. in-8°.
92
CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
SAUVEUR. Législation belge des établissements indus-
SCHAUM
triels.
Histoire de la législation médicale belge.
Mémoire couronné sur la révision de la légis-
lation des cours d’eau.
Des villes belges.
Instruction publique : exposé historique des
lois etrèglements relatifs aux études médicales.
De la profession de droguiste et de la vente
des médicaments.
Définition de l'exercice illégal de l'art de
guérir,
De la nature des péages communaux.
Théorie de la vicinalité des chemins en Bel-
gique.
Bericht über die entomologie. 1848-1849.
SCHNEIDER. Symbolæ ad monographiam generis Chry-
sopæ. PI.
SCUDDER. Revision of the hitherto known species of
SICHEL.
the genus Chionobas in North-America, (Ex-
trait des : Proceedings of the entomological
Society of Philadelphia.
Remarks on some characteristics ofthe insect-
fauna of the Withe mountains, New-Hamp-
shire. PI.
Materials for a Monograph of the North-
American Orthoptera.
A list of the Butterflies of New-England
Notes upon some Odonata from the isle of
pines.
On the devonian insects of New-Brunswick.
Essai monographique sur le Bombus montanus
et ses variétés.
De la chasse des Hyménoptères.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
1 vol.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch.
Broch,
Broch,
in-8°,
in-8°.
in-8°,
in-8°.
in-8°.
in-8°.
in-8°.
in-8°.
in-80.
in-80.
in-8°.
in-8°.
in-8°.
in-8°,
in-8°.
in-8°,
in-8°.
in-4°.
in-8°.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 93
SICHEL. Etudes hyménoptérologiques, 1% fascicule. PI.
3 P S1q
— Liste des Hyménoptères recueillis en Sicile
par M. Bellier de la Chavignerie.
— Liste des Hyménoptères recueillis par M. Bel-
lier de la Chavignerie dans le département
des basses Alpes.
— Observations hyménoptèrologiques.
SNELLEN VAN VOLLENHOVEN. Beschrijving van eenige
soorten van Curculioniden.
— (Suites à SErp). Neederlansche insecten.
2° serie, 1"° partie; 2%° partie, liv. 1 à 8. PI.
STAINTON. The natural history of the Tineina. PI.
— The entomologist aunual for 1858, 59, 60,
61, 62, 63, 64, 65, 66. PI.
— The entomologists Weekly intelligencer.
Volr3445%67%8,19" 10.
STAL. Monographie des chrysomélides de l'Amérique.
STAUDINGER ET WockE. Catalogue des lépidoptères
d'Europe et des pays limitrophes.
STIERLIN. Revision der Europæischen Otiorhynchus
Arten.
Taomsox. Monographie des Monommides. PI.
— Wallace. Voyage dans l'Asie orientale. PI.
— Monographie du genre Sphœniscus de la
famille des Ténébrionides. PI.
— Monographie du genre Batocera de la famille
des Cérambycides. PI.
WALCKENAER. Faune parisienne. PI.
WESsMAEL. Tentamen dispositionis methodicæ Ichneu-
monum Belgii,
— Monographie des Braconides de Belgique.
1'e section : Endodontes, 1'° groupe: Poly-
morphes, 2° groupe : Cryptogastres, 4%
groupe : Cyclostomes. PI.
ANNALES $0C, ENTOM: 9E BELGIQUE, T, IX,
1 vol. in-8°.
Broch. in-8°.
Broch. in-8°.
Broch. in-8°.
in-folio.
in-4°
9 v. in-8° reliés.
9 vol. in-18 cart.
8 v. in-8° reliés.
3 vol. in-4°.
1 vol. in-8.
1 vol. in-8° relié.
Broch. in-8°.
Broch. in-8°.
Broch. in-folio.
Broch. in-folio.
2 vol. in-8° reliés.
1 vol. in-4° relié.
94
CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
WeEsmaEL. Observations sur les espèces du genre Sphé-
code.
Notice sur un ichneumon gynandromorphe.
Notice sur les Chrysides de Belgique.
Notice sur la synonymie de quelques Go-
rytes. PI.
Discours sur la signification de l'espèce en
zoologie.
Sur l'instinct des insectes.
Tératologie entomologique.
Notice sur les Hémérobides de Belgique.
Enumeratio methodica orthopterum Belgii.
Notice sur lesichneumons de Belgique appar-
tenant aux genres : Metopius, Banchus, Co-
leocentrus.
Revue des Anomalons de Belgique.
Revue critique des hymenoptères fouisseurs
de Belgique.
Mantissa ichneumonum Belgi.
Adnotationes ad descriptiones ichneumonum
Belgn.
Ichneumones amblypygi Europœi.
Ichneumones platyuri Europæi.
Ichneumonologica miscellanea.
Jchneumonologica otia.
Remarques critiques sur diverses espèces
d'Ichneumons de la collection de feu M. le
professeurG ravenhorst.
Brochures diverses.
Carte générale du Brabant en 20 feuilles.
Atlas de la Belgique de Ferraris.
Le règne vegétal par Scheidweiler. 10 feuil.
1 vol. in-& relié.
1 vol, in-8° relié.
P. 1 v. in-& relié.
1 vol. in-folio.
DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE. 95
SOCIÉTÉS SAVANTES,
ACADÉMIE DE PHILADELPHIE. Proceedings ofthe Academy
of natural sciences of Philadelphia 1860. PI.
ACADÉMIE DE ST-PÉTERSBOURG. Mélanges biologiques
(extrait du bulletin de l'Académie impériale
des sciences de Saint-Pétershourg, T. IV).
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BERLIN, Berliner entomolo-
SOCIÉTÉ
gische Zeitschrift T. I à IX. X. 1-3. PI.
DE FRANCE. Annales de la Société entomolo-
gique de France, 3° série, T. VII et VIIT.
4° série T: I à IV. PI.
D'OXFORD ET DE CAMBRIDGE. An accentuated list
of the british lepidoptera with hints on the
derivation of the names.
DES Pays-Bas. Tijdschrift voor entomologie.
lrserie Vol 1251455678) 9: PI.
DE ST-PÉTERSBOURG. Horæ Societatis entomo-
logicæ Rossicæ. T. IIT et IV, n° 1. PI.
DE STETTIN. Stettiner entomologische Zeitung.
T.IX-XXV. PL
Catalogue de la bibliothèque.
Linnœa entomologica.
DE SUISSE. Mittheilungen der schweizerischen
entomologischen gesellschaft. Vol. I et IT.
D'HISTOIRE NATURELLE DE Boston. Journal of the
Boston Society of natural history. PL. Vol.
Viet VII.
Proceedings of the Boston society of natural
history 1862-1863. Vol. IX. X. PI.
DE BRÈME. Erster Jahresbericht des naturwis-
senchaftlichen Vereins zu Bremen 1864-1866.
1 vol. in-8°.
4 broch. in-8°.
10 v. in-8° reliés,
6 v, in-8° reliés.
1 v. in 8° relié.
9 v. in-8° reliés.
2 vol. in-&°.
6 v. in-8° reliés.
1 vol. in-8° relié.
12 v. in-8° reliés.
POI TE te CA
2 vol. in-8°
2 vol. in-8°.
1 vol. in-8°.
96 CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE
SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE CARLSRUHE. Verhan-
dlungen des naturwissenchaftlichen Vereins
in Carlsruhe. PI, Cah. 1-2, 1864. 2 broch. in-4°.
— DE Nassau. Jahrbücher des Vereins fur Natur-
kunde von Nassau. 14, 15, 16, 17, 18. PI. 4 v. in-8° reliés.
— DE PRESBOuRG. Correspondenz Blait des Ve-
reins zu Presburg. 1" et 2° années. 2 vol. in-8°.
— Catalogue des doubles de plantes. Broch. in-8°.
— DE RATISBONNE. Correspondenz Blatt des z00-
logisch-mineralogischen Vereins in Regens-
burg. 19° année. 1 vol. in-8°.
— DE STEIRMARK. Mittheilungen des Naturwis-
senschaftlichen Vereins für Steiermark. PI.
1, 2, 3 cahiers. 3 vol. in-8°.
SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LUXEMBOURG. An-
nales de la Société des sciences naturelles du
Grand-Duché de Luxembourg. PL T. I à VIIT. 8 v. in-8° reliés.
— LiNNÉENNE DE NORMANDIE. Bulletin de la
Société Linnéenne de Normandie. PI T.
I à X. 10 v. in-8° reliés.
— ROYALE DE KONIGSBERG. Schriften der konig-
lichen physikalisch okononomischen Gesell-
schaft zù Konigsberg 1", 2°, 3°, 4‘ et 5° an-
nées. Planches. 9 v. in-d° reliés.
— MALACOLOGIQUE DE BELGIQUE. Circulaires et
statuts.
SMITHSONIAN INSTITUTION. Annual report of the board of
regents of the Smithsonian institution 1863. 1 vol. in-8° relié.
UNIVERSITÉ DE LuNb. Acta universitatis Lundensis. PI.
1864, 2° série, Vol 1. Liv. 1-2. 2 vol. in-4°.
COMPTE-RENDU
DE
E’Assemblée géncrale du 25 Septembre 1865.
Présence : M. H. LAMBOTTE.
Sont présents : MM. H. LamBoTTE, De TayseBAERT, BREYER, CAPRON-
NIER, FOLOGNE, HouzÉé, MourLon, PETEAU, Sauveur, ANDRIES, TENN-
STEDT, SEGHERS, SCHUSTER, FONTAINE, COLBEAU, LECOMTE, Rosarr et
WEeyeRrs, secrétaire.
La séance est ouyerte à 11 1/2 heures.
Le procès-verbal de l'assemblée générale du 23 septembre 1864 est lu et
approuvé.
Il est donné lecture delettresde MM. De Sézvs-LonccHamps, DE Borre,
J. DE LA FONTAINE et CHARLIER, qui s'excusent de ne pouvoir assister à
la séance.
M. Le PRÉSIDENT, dans une courte allocution, énumère les travaux ac-
complis par la Société pendant l’année qui vient de s’écouler, signale l'état
98 COMPTE RENDU DE LA SÉANCE
satisfaisant de ses relations avec les Sociétés entomologiques de l'étranger,
le nombre toujours croissant de ses membres, et exprime l'espoir, qu'après
avoir commencé la publication de travaux importants, si favorablement
accueillis par le monde scientifique, la Société s’efforcera de se maintenir
dans la position élevée qu’elle a légitimement acquise.
Il cède ensuite la parole au trésorier, qui rend compte de la gestion finan-
cière, et au bibliothécaire, qui expose, à son tour, la situation de la biblio-
thèque et l’état des volumes en magasin.
M. Brever donne lecture du rapport de la commission de vérification
des comptes, laquelle approuve ces comptes, tout en constatant que les
dépenses occasionnées par la publication du 8° volume ont un peu dépassé
les prévisions.
L'ordre du jour appelle la révision des statuts de la Société. Après une
longue discussion à laquelle prennent part tous les membres présents, les
statuts révisés sont définitivement adoptés, et l'assemblée en décide l'impres-
sion.
L'assemblée, poursuivant son ordre du jour, fixe à 12 francs le chiffre
de la rétribution annuelle.
Elle décide en outre que le chiffre de 12 francs auquel avait été fixé le
prix des Annales de la Société à partir du 8° volume, sera maintenu.
Elle procède ensuite à l'élection de trois membres du conseil d’adminis-
tration en remplacement de MM. Capronnier, Pereau et KeReLs dont le
mandat est expiré; MM. CaPRoNNIER, SCHUSTER et TIMMERMANS sont élus.
MM. A. DE La FonTaINE, PETEAU et LECOMTE sont nommés membres
de la commission de vérification des comptes.
La séance est levée à 1 heure.
STATUTS
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE
CHAPITRE Ir.
Dispositions générales.
ART. 1% — Le but de la Société est de propager dans le pays le goût
des observations entomologiques, et de concourir, par sestravaux, au déve-
loppement de la science.
ART. 2. — La Société a son siége à Bruxelles.
ART. 3. — Elle se compose de membres effectifs, de membres hono-
raires et de membres correspondants.
Arr. 4 — Tous les pouvoirs de la Société appartiennent à sesmembres
effectifs réunis en assemblée générale.
kes questions qui intéressent la science sont résolues dans les Assem-
blées mensuelles dont il est parlé au Chapitre HI. K 2.
La direction de la Société est confiée à un Conseil d'administration.
100 STATUTS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
La présidence et la police des séances appartiennent au Président de la
Société ; sa voix est prépondérante en cas de partage. En cas d'absence
du président, il est remplacé par le vice-président, ou, à son défaut, par
un autre membre du Conseil d'administration.
ART. 5, — La Société ne peut ètre dissoute que du consentement des
deux tiers au moins des membres effectifs, convoqués spécialement, à cet
effet, en Assemblée générale.
En cas de dissolution, l'avoir social est réparti à parts égales entre les
sociétaires reçus membres effectifs depuis deux ans au moins; le mode de
répartition est fixé par une assemblée de ces membres.
CHAPITRE II.
Des membres de la Société.
ART. 6. — Le droit d'admission des membres effectifs appartient exclu-
sivement et sans appel au Conseil d'administration, qui décide à la majo-
rité des voix et au scrutin secret.
Les membres honoraires et correspondants sont nommés, sur la propo-
sition du Conseil d'administration, dans une des assemblées mensuelles
dont il s’agit à l’art. 20 ; l'assemblée décide à la majorité absolue des mem-
bres effectifs présents, et au scrutin secret.
ART. 7. — Les membres effectifs, honoraires et correspondants ont
accès au local de la Société, aux jours et heures fixés par le Conseil d’ad-
ministration.
Ils peuvent y consulter, sans déplacement, les collections, livres et
manuscrits de la bibliothèque, ainsi que tous les archives de la Société,
à l'exception des documents administratifs, lesquels ne sont soumis qu’à
l'inspection des membres effectifs seulement, à dater du 1: septembre de
chaque année jusqu’au jour de l’Assemblée générale.
ART. 8. — Les membres effectifs et honoraires reçoivent gratuitement,
chaque année, un exemplaire des publications faites aux frais de la Société.
ART. 9. — Les membres honoraires et correspondants ont, comme les
STATUTS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE. 101
membres effectifs, le droit d'assister aux assemblées; ils y ont voix déli-
bérative dans les questions scientifiques.
ART. 10. — Les démissions des membres de la Société sont adressées
au Conseil d'administration.
Il est statué sur ces démissions, soit par le Conseil d'administration,
soit par l'Assemblée mensuelle, conformément à l'art. 6.
ART. 11. — Les exclusions ne peuvent être prononcées qu’à raison de
circonstances graves, par le Conseil d'administration, à l'unanimité des
voix, sauf appel, par l'intéressé, à la prochaine Assemblée générale.
CHAPITRE III.
Des Assemblées générales et mensuelles.
$ 1%. Des Assemblées générales.
ArT. 12. — Les membres de la Société se réunissent chaque année en
Assemblée générale, pendant la 2° quinzaine de Septembre; le jour en est
fixé par le Conseil d'administration, et porté, au moins 15 jours d'avance,
à la connaissance des membres effectifs.
ArT. 13. — Le Conseil d'administration a le droit de convoquer extra-
ordinairement les membres de la Société en Assemblée générale ; il est
tenu de le faire sur la demande signée de 15 membres effectifs au moins,
dans le mois de la demande.
ArT. 14 — L'ordre des travaux de l’Assemblée générale annuelle est
fixé comme suit:
a. Elle entend le rapport du Président de la Société, ou de l'administra-
teur qui le remplace, sur les travaux scientifiques accomplis pendant le
courant de l'année, sur la gestion du Conseil d'administration et sur la
situation financière de la Société.
b. Elle entend le rapport de la Commission spéciale qui a été chargée de
vérifier les comptes et l'inventaire de l’année écoulée, et en approuve les
conclusions, s’il y a lieu.
c. Elle arrête son budget.
d. Elle arrête le chiffre de la rétribution annuelle, et le prix des Annales
ANNALES SOC, ENTOM. DE BELGIQUE, T. IX. 13
102 STATUTS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
e. Elle délibère sur les propositions qui lui sont soumises par le Conseil
d'administration ou qui sont appuyées par 5 membres effectifs.
f. Elle nomme successivement, au scrutin secret , le Président de la
Société, s'il y a lieu, et les membres du Conseil d'administration.
g. Elle nomme, également au scrutin secret, une commission spéciale
composée de 3 membres, chargée de vérifier les comptes et l'inventaire de
son avoir pour l'exercice suivant.
Ces comptes et cet inventaire doivent être arrêtés par le Conseil d’admi-
nistration et soumis par lui, le 1* septembre de chaque année, à la com-
mission susdite, laquelle en prendra connaissance sans déplacement et les
approuvera, s'il y à lieu, avant le 15 du mème mois; cette approbation, si
elle est ratifiée par l'Assemblée générale, vaut décharge pour le Conseil
d'administration.
A partir du 1” septembre jusqu'au jour de l'Assemblée générale, ces
documents sont exposés, au local de la Société, à l'inspection de ses
membres.
ART. 15, — Nul ne peut être nommé, au premier tour de scrutin, Prési-
dent de la Société ni membre du Conseil d'administration ou de la com-
mission de vérification des comptes, s’il ne réunit plus de la moitié des
voix des membres effectifs présents.
S'il y a lieu de procéder à un deuxième tour de scrutin, il est fait une
liste des membres qui ont obtenu le plus de voix. Cette liste contient deux
fois autant de noms qu'il y a de places vacantes; les suffrages ne peuvent
être donnés qu'à ces candidats ; la nomination a lieu à la pluralité des
voix ; s'il y a parité, le plus ägé sera préféré.
Toutes les difficultés auxquelles peuvent donner lieu les opérations élec-
torales, sont immédiatement résolues par un vote de l'assemblée.
Les dispositions du présent article sont applicables à tous les cas d'élec-
tion prévus par les Statuts.
Arr. 16. — Les décisions prises par l’Assemblée générale le sont à la
simple majorité des membres effectifs présents.
Toutefois, aucune modification ne peut être apportée aux Statuts, que
du consentement des 2/3 au moins des membres effectifs présents, et sur la
demande, soit du Conseil d'administration, soit de 15 membres effectifs.
$ 2. Des Assemblées mensuelles.
Arr. 17. — Les membres de la Société se réunissent en Assemblée
mensuelle le 1° samedi de chaque mois, à 7 1/2 heures du soir.
STATUTS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE. 103
Anr- 18. — L'assemblée mensuelle, outre les attributions prévues par
les art. 4, 6, 10, 26, 30, détermine les travaux susceptibles d'être publiés
par la Société.
Aucune décision ne pourra être prise, sur la présentation d’un travail
destiné à être imprimé dans les Annales de la Société, qu'à la suite d’un
rapport écrit ou verbal fait par deux commissaires au moins, désignés à
cette fin par l'assemblée mensuelle, sur la proposition de son président.
ART. 19. — Aucune résolution ne pourra être prise par les assemblées
mensuelles, que pour autant que sept membres effectifs, au moins, soient
présents. Dans le cas contraire, les questions seront résolues à la séance
suivante, quel que soit le nombre des membres présents.
A la demande de l'un des membres, la solution de toute question sou-
mise aux délibérations de l'assemblée mensuelle sera renvoyée à la réunion
suivante.
Cette demande ne peut être renouvelée.
ART. 20. — L'Assemblée mensuelle est consultée par le Conseil d'admi-
nistration sur toutes les questions importantes qui intéressent la Société,
et reçoit communication, dans sa plus prochaine séance, des principales
mesures administratives adoptées par le Conseil.
CHAPITRE IV.
Du Conseil d'administration.
Arr. 21. — Le Conseil d'administration est composé du Président de la
Société et de 6 membres.
ArT. 22, — Le Président de la Société est nommé pour deux ans; il
n’est pas immédiatement rééligible.
Les autres membres sont également nommés pour deux ans; ils se
renouvellent par moitié tous les ans; ils peuvent être immédiatement réélus.
Un tirage au sort détermine l’ordre des premières sorties.
ART. 23. — Dans le cas où l'Assemblée générale, à l'époque de la réélec-
tion du Président, confierait cette fonction à un membre du Conseil d’ad-
ministration qui ne serait point, cette année, soumis à réélection, il y
104 STATUTS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE.
aurait lieu de nommer 4 administrateurs au lieu de 3; celui de ces
4 membres qui obtient le moins de voix est soumis à une nouvelle élection
l'année suivante.
Arr. 24. — Le Conseil d'administration choisit chaque année dans son
sein un vice-président, un secrétaire et un trésorier.
Il ne peut délibérer que pour autant que plus de la moitié de ses
membres soient présents.
ART. 25. — Le Conseil d'administration prend les mesures et fait les
règlements nécessaires pour assurer le maintien de l'ordre, la conservation
des collections, bibliothèque, archives, etc.
Arr. 26. — Aucune acquisition ou aliénation d'objets scientifiques, tels
que livres, manuscrits, insectes, etc., ne peut être faite par le Conseil
d'administration, que sur la proposition ou l'avis favorable de l'assemblée
mensuelle.
ART. 27. — Le soin de l'impression des Annales de la Société est réservé
au Conseil d'administration.
ART. 28 — En cas de démission ou de décès, soit du Président de la
Société, soit d’un autre membre du Conseil d'administration, ce Conseil
pourvoit provisoirement à son remplacement, en attendant la plus prochaine
assemblée générale.
CHAPITRE V.
Rétributions et indemnités.
ART. 29, — La rétribution annuelle des membres effectifs est fixée à
12 fr. au moins et à 24 fr. au plus, payables en une fois et par anticipation.
Le membre effectif reçu pendant le courant de l’année est tenu au paye-
ment de la rétribution entière.
Arr. 30. — Tout sociétaire qui égare un livre, un registre ou tout
autre objet appartenant à la Société, est passsible, à titre de dommages-
intérêts, d’une indemnité dont le montant est fixé par le Conseil d’admi-
nistration, sauf recours à l'assemblée mensuelle, s’il s'agit d'un ouvrage ou
d'un objet scientifique.
STATUTS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE. 105
ART. 31. — À défaut de payement, soit des rétributions, soit des indem-
nités, le trésorier adresse au retardataire deux avertissements, à un mois
d'intervalle.
Le deuxième se fera par lettre chargée aux frais du débiteur.
Quinze jours après le deuxième avertissement, le nom du débiteur en
retard est affiché dans le local ce la Société.
Trois mois après la date de l'affichage, le retardataire sera réputé démis-
sionnaire, et 1l sera fait mention des moüfs de sa radiation dans les Annales
de la Société.
Article supplémentaire.
Chaque année une excursion entomologique extraordinaire aura lieu
dans une localité du royaume à désigner par l'assemblée générale; le jour
en sera fixé par le Conseil d'administration.
Ainsi fait et arrèté en Assemble générale du 25 septembre 1865.
LE PRÉSIDENT,
LE SECRÉTAIRE, H. LAMBOTTE.
J. L. WEYERS.
no W, 0 g ME | ka " vi
Ar pl Le son ja + uit " nr NL
+ (2 SU üL
À ie AE ER AT de te
GE ON Neres
D hr, : . LS DCS
5 RUE # PE 4 Fa
ui RAA. À 4
Organisation Administrative
POUR L'ANNÉE 4865-1866.
Conseil d’administration.
MM. LAMBoTTE, président.
CaPRoNNIER, vice-président.
WEYERs, secrétaire.
FoLocxe, érésorier.
TimMERMANS, bibliothécaire.
DE THyYsEBAERT.
SCHUSTER.
Commission de vérification des comptes
MM. A. DE La FONTAINE.
PETEAU.
LECOMTE.
LL “ Ÿ
PL ( k } A n
HR AAA EE pt
un AT T :
ACL LS CET CR PPT VAS AUS ES
: (0e ñ ' F rt ? A \L k a l \ r 4 Ÿ 2 : 1 14 ÿ Ï … ; vf oi \
Na MA NET REV LEP PS ANS À 4 1
ne ANR EN D RANT
Fe d F oh HAUTE ES A à
FA ’ ( x * LE dd 2 Ne Dis uv 14 TETE
| à PORTA LAMQUEUE PP vu
os {| | 1 #S JOUE à (ea L
nue AE un A AN on
0 ET à L'N NAT £ er QUE } NUE ge ; PERS DNTTEE
0 UE | A Î ai | à Û 4 . | COR \ Le 0 41, 0 tel
RME 47 Li EN" bingo HAstrie PAT Ab élasEsoset à
LISTE DES MEMBRES
de la
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
Les noms précédés d'un astérique (*) sont ceux des Membres fondateurs.
Membres effectifs.
MM.
*ADRIAENS (Guillaume), homme de lettres, rue des Commerçants, 17, à
Bruxelles. — Entomologie générale.
*ANDRIES (Joseph-François-Auguste), rentier, chaussée de Haecht, 48, à
St-Josse-ten- Noode, lez-Bruxelles. — Lépidoptères.
Bezzier de la CHaviGNertEe, membre de la Société archéologique d'Eure-
et-Loire, des Sociétés entomologiques de Berlin, de Stettin et de
France, etc., rue de Parme, 9, à Paris. — Lépidoptères d'Europe.
Biscaorr-ExiNGer (André), négociant, à Bâle, Suisse. — Coléoptères.
BoxvouLoir (v"“ Henri de), rue de l'Université, 15, à Paris, membre des
Sociétés entomologiques de France, Londres, Berlin, Stettin, Vienne,
Suisse et Lyon. — Coléoptères.
ANNALES SOC, ENTOM, DE BELGIQUE T, IX. 44
110 LISTE DES MEMBRES.
Bourpon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 21, à
Liège. — Coléoptères.
"Breyer (Albert), docteur en médecine, etc., boulevard de Waterloo, 52,
à Bruxelles. — Lépidoptères et Coléoptères.
CanpËze, docteur en médecine, membre de la Société entomologique de
France, membre correspondant de l'Académie royale de Belgique, etc.,
à Glain, lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Elatérides
et Lamellicornes).
CapronNiER (J.-B.), artiste-peintre, rue Rogier, 246, à Schaerbeek. —
Entomologie générale, Lépidoptères.
Cxapuis, docteur en médecine, membre correspondant de l’Académie royale
de Belgique, ete., à Verviers. — Entomologie générale.
CHarrier (Eugène), docteur en médecine, médecin chirurgien du bureau
de bienfaisance de Liége, membre de plusieurs Sociétés savantes, fau-
bourg St-Gilles, 19, à Liége. — Entomologie générale, Lépidoptères,
Coléoptères.
Caupotr (Baron Maximilien de), gentilhomme de la chambre de $. M.
l'empereur de toutes les Russies, membre de plusieurs Sociétés savantes
nationales et étrangères, à Paris. — Coléoptères (Carabiques).
CHevroLar (Auguste), membre de la Société entomologique de France,
rue Fontaine-Saint- Georges, 25. — Coléoptères.
CLavaREAU (Camille), à Namur. — Entomologie générale.
‘Cocseau (Jules), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France et de la Société malacologique de Belgique, chaussée d’Etter-
beek, 51, à Etterbeek, lez-Bruxelles. — Coléoptères en général, Ortho-
ptères, Hémiptères, Névroptères et Lépidoptères de Belgique.
Coueaux (Hippolyte), rue Potagère, 36, à Saint-Josse-ten-Noode, lez-
Bruxelles. — Entomologie générale.
De Borre (Alfred Preudhomme), chef de bureau au commissariat d’arron-
dissement de Liége, membre de la Société royale des sciences de
Liége; faubourg St-Gilles, 306, à Liége. — Coléopteres, spéciale-
ment les Hétéromères.
DE CLgexe (Jean-Baptiste), négociant, Quai-aux-Foins, 41, à Bruxelles.
— Lépidoptères d'Europe.
DE FranqQuex (Charles), à Huy. — Lépidoptères d'Europe.
DE FR (Pierre-Charles), premier commis aux hypothèques, rue de Diest,
44, à Louvain. — Microlépidoptères.
DE LA FonTaINE (Alfred), rue Joseph II, 39, à Bruxelles. — Aptères.
DE La FonrTaine (Jules), conservateur des collections de l'Université à
Gand. — Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères.
LISTE DES MEMBRES. j 5 |
DemouziN (Gaspard) membre de la commission administrative du Musée
de Mons, membre de la Société entomologique de France, rue de
Nimy, 46, à Mons. — Hyménoptères et Diptères.
Depuiser, naturaliste, rue des Saints-Pères, 17, à Paris, membre de la
Société entomologique de France. — Entomologie générale, Lépi-
doptères.
Deyrozre (Emile) naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, rue de la Monnaie, 19, à Paris. — Entomologie générale,
DeyrozLe (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, rue du Colysée, 27, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères
exotiques.
DEyroLLe (Théophile). Peintre naturaliste, rue de la Monnaie, 19, à Paris,
— Lépidoptères.
Doxckter-Huarr (Ch.), rentier, à Liége, rue du Paradis, 15. — Lépi-
doptères. |
Durreux (Auguste), ancien receveur général du grand-duché de Luxem-
bourg, officier de l'ordre de la Couronne de Chène, membre des
Sociétés entomologiques de France, Stettin et Luxembourg. — Lépi-
doptères européens et Lépidoptères exotiques diurnes.
"Forocxs (Egide), architecte, membre de la Fociété malacologique de Bel-
gique ; à Laeken, lez-Bruxelles. — Lépidoptères d'Europe.
FonTAINE (César), à Papignies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépi-
doptères et Coléoptères.
GaurTarD (V. de) à Vevey, (Suisse). Coléoptères.
Gizicki (Henri) naturaliste, rue de la Monnaie, 19, à Paris. — Coléoptères.
GRENIER (A.-D.), Président de la Société entomologique de France, rue de
Vaugirard, 63, à Paris — Coléoptères de France.
Gomexsoro (Huascar) L. de), rue Fresca, 17, em St-Domingo de Nitheroy
à Rio de Janeiro (Brésil). — Entomologie générale.
“Haxnon (J-D), docteur en médecine, professeur à l'Université de
Bruxelles, chaussée de Wavre, 54, à Ixelles. — Entomologie gén.
HarrtoG-Heis Van DE Lier, à Delft (Hollande). — Entomologie générale.
HEss (A.), rentier, à Manage (Hainaut). — Lépidopteres.
Heussner (François), rue de la Madeleine, 26, à Bruxelles. — Lépi-
doptères.
Houzé (Arthur), docteur en sciences naturelles, rue des Tanneurs, 66, à
Bruxelles. — Entomologie générale, Coléoptères.
“Huux (Jules), propriétaire, rue du Gouvernement, 16, à Gand. (Co-
léoptères.
JekeL (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
112 LISTE DES MEMBRES.
cabinet entomologique, rue de Lille, 13, à Paris. — Coléoptères euro-
péens et exotiques, Curculionites.
LacerDpa (Antonio de) à Bahia, (Brésil). — Coléoptères.
Joy (Arthur) Préparateur de chimie à l’université libre de Bruxelles, rue
du Conseil, 72, à Ixelles, (lez-Bruxelles). — Entomologie générale.
JUSTEN, négociant, rue des Chartreux, 33, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
KEreLs (Georges-Jean), ingénieur civil, rue Jardin Botanique, 10, à
St-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles. — Coléoptères, Lépidoptères.
LameorrTE (Philippe), à Paris. — Entomologie générale.
LAmBoTTE (Henri), docteur en sciences, professeur à l'Université libre
de Bruxelles, membre de la Société malacologique de Belgique et de
plusieurs autres Sociétés savantes, rue de l'Abondance, 9, à Schaer-
beek, lez-Bruxelles. — Anatomie et physiologie des insectes.
LecomTe (Théophile), sur la Halle, à Lessines, ou rue de Londres, 19, à
Ixelles, lez-Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
LiaGREe (Charles) D' en médecine; chaussée de Charleroy, 63, St-Gilles,
lez-Bruxelles. — Entomologie générale.
MarseuL (abbé A. $. de), membre de la Société entomologique de France,
rue Demours, 15, au Thernes, à Paris. — Coléoptères, (Histérides).
Menez (Joseph), rue Villette, 47, à Longdoz-Liége. — Coléoptères.
Micxeaux (Jules), peintre naturaliste, membre de la Société entomologique
de France, rue des Artistes, 19, à Paris (Montrouge). — Entomologie
générale.
Mxiszecu (Comte de), membre de la Société entomologique de France, rue
Balzac, 22, à Paris. — Coléopteres.
‘Mors (Louis), ingénieur civil, membre de la Société entomologique de
France, rue de Brabant, 157, à Scharbeek, lez-Bruxeiles. — Coléo-
ptères et Lépidoptères.
MourLox (Michel) D' en sciences naturelles, rue de Schaerbeek, 97, à
Bruxelles. — Entomologie générale.
“Parvs (Alexis), propriétaire, rue de Brabant, 185, à Schaerbeek, lez-
Bruxelles. — Coléoptères.
“PerTeau (Antoine), rue Royale, 173, à St-Josse-ten-Noode. —Lépidoptères.
Pucs Jacques), pharmacien, place de la Calandre, 11, à Gand. — Diptères.
Purzeys (J.), secrétaire général au ministère de la Justice, membre de
plusieurs Sociétés savantes, rue de Naples, 33, à Ixelles. — Co-
léoptères, (Carabiques).
RogLors (W.), artiste-peintre, chaussée de Haecht, 218, à Schaerbeek.
— Coléoptères, (Curculionites).
‘LISTE DES MEMBRES. 113
Rosarr (Adrien), rentier, rue du Berger, 21, à Ixelles. — Lépidoptères
d'Europe.
‘Sauveur (Jules), rue de l'Union, 26, à Saint-Josse-ten-Noode. — Lépi-
doptères.
Scausrer (Adolphe), à Bruxelles. — Lépidopteres.
“Secxers (Alexandre), capitaine en retraite, membre de la Société malaco-
logique de Belgique, rue de Naples, 49, à Ixelles. — Entomologie
générale.
“Sezys-LonccHamps (Baron Edmond de), sénateur, membre de l'Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés
savantes, à Liége, boulevard de la Sauvenière, 34. — Névroptères
(principalement Odonates indigènes) et Lépidoptères d'Europe.
Sicxez (Jules), docteur en médecine, membre de la Société entomologique
de France, rue de la chaussée d’Antin, 50, à Paris. — Entomologie
générale, Hyménoptères.
Simon (Eugène), étudiant en médecine, membre de la Société entomolo-
gique de France, rue Cassette, 24, à Paris. — Entomologie générale,
Arachnides.
SINGELÉE (Henri), employé, rue du Chemin de fer, 45, à Saint-Josse-ten-
Noode. — Coléoptères.
SrauDINGER (D' Otto), Diana-Bad, à Dresde (Saxe). — Lépidoptères
d'Europe.
"TenxsrTepr (Aug.), rue de Tirlemont, 173, à Louvain. — Coléoptères,
staphylinides.
THomson (James), rue de l'Université, 23, à Paris, ou à Villa-Elderslie,
St-Germain-en-Laye (département de Seine-et-Oise). — Coléoptères.
Timmermaxs (Joseph-David), 1 commis à l'administration centrale des
chemins de fer de l'État, chaussée de Haecht, 161, à Schaerbeek.
— Lépidoptères.
“TayseBaErT (Baron Charles de), propriétaire, rue de Berlaimont, 26, à
Bruxelles. — Lépidopteres.
Van Vozxem (Camille), boulevard du Régent, 28, à Bruxelles. — Entomo-
logie générale, coléoptères (Lamellicornes).
Vuizzerroy-Cassinr (Félix de), membre de la Société entomologique de
France, rue d'Amsterdam, 47, à Paris. — Coléoptères, hémiptères,
hyménoptères, névroptères.
Weyers (Joseph-Léopold), industriel, membre de la Société entomologique
de France et de la Société malacologique de Belgique, rue du Persil, 3,
à Bruxelles. — Coléoptères, (Buprestides).
114 LISTE DES MEMBRES.
Membres honoraires.
MM.
BorspuvaL, docteur en médecine, membre des Sociétés botanique de
France, entomologique de France, impériale et centrale d’horticulture
de Paris, etc., rue Fossés-Saint-Jacques, 22, à Paris.
Doxen (E.-A), président de la Société entomologique de Stettin, etc., à
Stettin (Prusse).
Fairmaire (Léon), membre des Sociétés entomologiques de France, de
Stettin et de Berlin, d'histoire naturelle de Maine-et Loire et de
Savoie, zoologique et botanique de Vienne et royale d'Edimbourg,
licencié en droit, économe à l'hôpital de la Pitié, etc., rue Lacépède, 1,
à Paris.
HAGEx (Herman-Auguste), docteur, à Kæœnigsberg (Prusse).
Kraarz, président de la Société entomologique de Berlin, docteur en
philosophie, ete., Oberwasserstrasse, 11, à Berlin.
LacorpaiREe, professeur de zoologie et d'anatomie comparée à l'Université
de Liége etc., à Liége. — Coléoptères.
LeconTe (John-L.), docteur en médecine, à Philadelphie (Pensylvanie,
Etat-Unis). — Coléoptères de l'Amérique du Nord.
Leperer (D°.-J.), Wipplinger sirasse, 7, à Vienne (Autriche). — Lépi-
doptéres.
Minuière (Pierre), membre de la Société entomologique de France, place
Kléber, 2, à Lyon. — Lépidoptères.
SNELLEN VAN VOLLENHOVEN (Samuel-Constant), docteur en droit, membre
de l'Académie royale des sciences, président de la Société entomologi-
que néerlandaise, conservateur au Muséum royal d'histoire naturelle
à Leyde; Leyde, Breedstraat, 276.
STAINTON, membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mounts-
field Lewisham, near London.
WEesmaELz, membre de l'Académie royale de Belgique, etc., rue de la
Riviere, 26 à Saint-Josse-ten-Noode, lez-Bruxelles.
Membres correspondants.
MM.
BEerToLINI (Joseph), à Bologne.
CaarLier (Alexandre), lieutenant de la marine marchande.
DE PaLanDT (baron Henri), propriétaire à Arnhem (Hollande).
D'OsTEN-SACKEx (baron Charles), membre du corps diplomatique de Rus-
sie, etc., à Washington (Etas-Unis).
LISTES DES MEMBRES. 115
Guipo (Jose-Thomas), colonel, à Buenos-Ayres (République Argentine).
KoPpeN, employé au ministère, à Saint-Pétersbourg, secrétaire de la
Société entomologique de Russie.
LaLLEMANT (Charles), pharmacien, rue d’Isly, à Alger. — Entomologie
générale.
Lucraxr, Ile Maurice.
Lyon-BarnerT, vice-consul de France à Surinam (Guyane néerlandaise).
Marior (Jean-Romain-Pierre), docteur en médecine, à Cantagallo (Brésil).
Pripson (Thomas-Lambe), docteur en sciences naturelles, à Paris.
Scupper (Samuel) Boston, Massachusetts (Etats-Unis de l'Amérique du
Nord). Lépidoptères et Névroptères.
STAL (Carl) D'., à Stockholm, (Suède). — Coléoptères.
Vioa (Miguel-Navarro), rédacteur de la Revue scientifique et littéraire de
Buenos-Ayres, à Buenos-Ayres.
Membres décédes.
‘Bouizron (Jean-Baptiste), ancien professeur à Bruxelles.
Dezvaux (Paul), docteur en médecine, etc., à Bruxelles.
Deyrozze (Achille), naturaliste, membre de la Société entomologique de
France, à Paris.
Pen) Lie ñ
me NTI f ë* ou be AETRIE
VAR: a di 7 ts “aie
(NL
ÿ il PT
TN
LISTE DES OUVRAGES OFFERIS A LA SOCIÉTÉ,
Caapuis. Monographie des Platypides. PI. 1 vol. in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
DE CHAuDorr. Catalogue des Cicindelètes de sa collection. Broch. in-&.
— Mémoires sur les Carabiques. 1 vol. in-8° relié,
— Six mémoires sur les Carabiques. 1 vol. in-8° relié.
(Ouvrage du donateur.)
DE SAUSSURE ET SICHEL. Catalogus specierum generis
Scolia (sensu latiori.) PI. 1 vol. in-8°.
(Ouvrage des donateurs.)
GRENIER. Catalogue des coléoptères de France et maté-
riaux pour la faune des coléoptères. Broch. in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
KoPrren. Uber die Henschrecken in Süd-Russland. 1 vol. in-8&.
(Ouvrage du donateur.)
Low. H. Monographs of the Diptera of North Ame-
rica. PI. 2 vol.in-8°.
MENETRIËS. Enumeratio corporum animalium musei
imperialis academiae scientiarum Petropo-
lianæ. 2 broch. in-8°
— Description des nouvelles espèces de Lépi-
ANNALES SOC. ENTON. DE BELGIQUE T. IX. 15
118
MILLIÈRE.
PACKARD.
PuTNAM.
PuTzeys.
SCUDDER.
LISTE DES OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ.
doptères de la collection de l'académie impé-
riale des sciences. 1 vol. in êe.
(Ouvrages du donateur.)
Iconographie et description de chenilles et
lépidoptères inédits. PL. 13, 14 et 15° livr. In-8°.
(Ouvrage du donateur.)
Observations on the development and
position of the Hymenoptera, with notes on
the Morphology of Insects. Broch. in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
Note on the habits of some species of humble
Bees and on the leaf cutting Bee. — The
humble Bees of New-England and their pa-
rasites (Packard). PI. Broch. in-8°.
(Ouvrage du donateur.)
Postscriptumad Clivinidarum monographiam. 1 vol. in-8°.
Étude sur les Amara de la collection du baron
de Chaudoir. Broch. in-8°.
Notes sur les Notiophilus. Broch. in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
Revision of the hitherto known species of
the genus Chionobas in North-America. (Ex-
trait des : Proceedings of the entomological
Society of Philadelphia). Broch. in-8°.
Remarks on some characteristics ofthe insect-
fauna of the Withe-mountains, New-Hamp-
shire. PI. Broch. in-8&.
Materials for a Monograph of the North-
American Orthoptera. Broch. in-8°,
À list of the Butterflies of New-England Broch. in-&°.
Notes upon some Odonata from the isle of
Pines. Broch. in-8°.
On the devonian insects of New-Brunswick. Broch. in-8°.
(Ouvrages du donateur.)
SicHeL. Études hyménoptérologiques, 1° fascicule. PI. 1 vol. in-8.
(Ouvrage du donateur.)
LISTE DES OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ.
SNELLEN VAN VOLLENHOVEN. (Suites à SErr). Needer-
lansche insecten. 2° serie ; 2° partie, suite. PI. In-4°.
(Ouvrage du donateur.)
STAL. Monographie des chrysomélides de l'Amérique. 3 vol in-4°.
(Ouvrage du donateur.)
SOCIÉTÉS SAVANTES.
ACADÉMIE DE ST-PÉTERSBOURG. Mélanges biologiques
(extrait du bulletin de l’Académie impériale
des sciences de Saint-Pétersbourg, T. IV). 4 broch, in-8e.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BERLIN. Berliner entomolo-
gische Zeitschrift. T. VIII, IX et X, 1-3, PI. In-&.
— DES Pays-Bas. Tijdschrift voor entomologie.
1" série. Vol. 8 et 9. PI. In-8°.
— DE ST-PÉTERSBOURG. Horæ Societatis entomo-
logicæ Rossicæ. T. III et IV, n° 1. PI. 2 vol. in-8°.
— DE STETTIN. Stettiner entomologische Zeitung.
TX XVI In-8°.
— DE SUISSE. Mittheilungen derschweizerischen
entomologischen gesellschaft. Vol. Let II. 2 vol. in-&.
SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE BOSTON. Journal of the
Boston Society of natural history. PI. Vol.
VIet VII. 2 vol. in-8°.
— Proceedings of the Boston Society of natural
history 1862-1363. Vol. IX et X. PI. 2 vol. in-8°.
— DE BRÈME. Erster Jahresbericht des naturwis-
senchaftlichen Vereinszu Bremen 1864-1866. 1 vol. in-8°.
— DE CARLSRUHE. Verhandlungen des naturwis-
senchaflichen Vereins in Carlsruhe. PI. Cah.
1-2, 1864. . 2 broch. in-8°.
119
120 LISTE DES OUVRAGES OFFRTES A LA SOCIÉTÉ.
— DE Nassau. Jahrbücher des Vereins für natur-
kunde von Nassau, 17 et 18° vol. PI. Vol. in-&.
— DE RATISBONNE. Correspondenz Blatt des zoo-
logisch-mineralogischen Vereins in Regens-
bourg, 19° année. In-8°.
— DE STEIRMARK. Mittheilungen des naturwis-
senschaftlichen Vereins für Steirmark. PI.
1°, 2°, 3° cahiers. In-8°.
SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DE LUXEMBOURG. An-
nales de la Société des sciences naturelles du
Grand-Duché de Luxembourg, T. VIII. In-8°.
— ROYALE DE KONIGSBERG. Schriften der Konig-
lichen physikalisch okonomischen Gesellschaft
zu Konigsberg, 5° année. PI. In-4°.
SMITHSONIAN INSTITUTION. Annual report of the board of
regents of the Smithsonian institution, 1863. In-8".
UNIVERSITÉ DE LuNp. Acta universitatis Lundensis. PI.
1864, 2° série, vol 1. Livre 1-2. In-4°.
TABLE DES MATIÈRES
Notice sur une excursion aux Pyrénées orientales, en juillet 1865, par
RPC APRONNIER RE ere on le eut its loi nt 0: RIRE op taie e 5
Description de Lucanides nouveaux, par Henri DEYROLLE. . . . . . . . . . 93
Odontohbis Duivenbodel en 2m ES Le eee 25
Chdosnatbus ÉOrQURHE EE ENT RCE Rene 26
« VITAE MÉee nen Eee ete 28
u Dent PE ES 22 Tee eu 29
Gyclonmatus RAD NN ME a eee Le 30
Eurytrachelus Castelnaudii . . . . . NAS AVE 2 L'AIR VER 51
OEsus Phiippinensis 50%. 500 400 MA PE AT M 32
GREATEST PRET Le 99
CA CUS CR A Eat tlE VA MIEL 2e toute Let 04
A TOC LUS ER CAMP te ne Ne EAN 21 a quete 5b)
Notice sur l'invasion des sauterelles en Algérie, par M. GC. LALLEMANT, :
OR A PUR NE Me re dae te en D Ne de 51
Remarques à propos de la notice précédente, par M. Edm. DE Sezys-Loxc-
CUS S MERS MAT DE RENE RER RS RE A TE 45
Notes sur quelques Lépidoptères nouveaux pour la faune de Belgique, par
MR MSROLOGNE NS PRE er Lt ne Ut 47
Excursion lépidoptérologique en Anatolie, par Julius LEDERER . . . . . . . 49
Description des espèces nouyéHesADpentdiee) … . .,. . . . . . . . . . . . ii
Ocn02YDANO EEE... 0 ur
Bryophila Maeonis . . . . . . .. RS En lus der come 18
Polia Jonser te RE : . . - . 78
Catocala Tmolia, 5.4" . . .. 19
Biston necessarius . . . . . A ne de Soie 179
Myelois'LEydella,. Rte). . RTS OR RER AR 80
Catalogue de la“bibliothèque. de HMS0GEEEn. 22 . . . . . . . à. . 82
Compte-rendu de l’assemblée générale du 25 septembre 1865 . . . . . .. 97
SATULS TOVIS SRE SOCIÉTÉ Re d'uas La ei pale à ut du 99
Organisation administrative pour 1865-1866 . . . . . . . . . . . . . . . . 107
Liste des MEME EMAIL D 0 ns Lo 4. 109
Este des OUVrASE RE 5 . . . . . | 117
DANS ut Mure
mi 08
à e | hui pat
a: 218
' qi ds |
mn uit hi ae ,
AQU À
Annales de la Societe Entomologique de Belgique
HDeyrolle p!
5. Cladobnathus Lateralis, Zope
1. Odontolabis Duivenbodei, ÆDeyr
a. Cladofnathus Lorquinn, Æ Deyr. L 1d Vittatus, Æ Deyr
Abis 1d 1d. moyen developp. b 1d Dentifer, Æ Deyr
; 2 CNRS ESS
Inp.Houiste, 5 r. Mignon ME Migreaur col
ER ©,
à j'a
-
*
L 1 . ; 44 “. \ # # Î
| o ; |: î . | L
ï Lt 1 :
a À \ |
i . À - l | € -
| SE k À |
= ä { :
| A te 1
DR = RASE | L |
pa LA : * Nue =ô *
| v ; en x |
1 1
i L' LE —., % é à
| L , F
Ur Li P \
‘ +
| uit) \ |
' j! ; . L 4
j "Rr: k
Î = & ,
DS PCR us = re ER #
DErEr # à : r ls jt:
un = x k { : t d
k ra 4 L'AP r j
| ‘ 1 "1 a | "
ï 2 Î LT 4 L l #
| Let DRE ; | |
rs LITE EL H
L dE 4 l
à Es a
‘ : î
Annales de la Société Enlomologique de Belgique Tome LC PU
| ne
ÆDeyrolle de1. Debray se.
11e Cyclommatus Metallifere, Zorsd. 5. ÆGus Philippinensis, Æ. Deyr.
2. so Kaupn, ZDeyr. | 6. id. Gracilis, A. Deyr.
oe Eurytrachelus Castelnaudu, ÆDeyr. 7. 1d. Amictus, ÆDeyr.
er êus 0 Givus , À, Deyr. 8. 14. Myrmidon , Thom.
9. Aus Adelphus, Thoms.
Imp_Bouiste, 5,7: Mignon . M Migneaur cel.
1
Lycaena Zephyrus,
Acronycta omentalis,
Polia lomis Zed
Biston nec
Myelois
Tmolha,
Lydella,
d
at
si
La
La
a
RE
PAive
1
AN
EEE
] qu! ALT
L IF 1
on
LAINE
0 NET
2
1}
HN
AU
1
n
in
{à FR + sé . p » € 22 CR
HART je" # PAP É À y |
|| TT. Fr )*E0N" ‘AAA EH
DUREE AT | en hu
Pa a Art p at HT ra | at y ù M Lu PV
(l
QL ee tdatree "277 nf) ARAn +44- —. he à.
SAS mn ane AAA usliiuaausn,
ve “! ui sg He pu 12 ! TRE | | | : ACITI “sÉ)
“ÿ FI k \; - NT ouf MP NEPIPEE
À | NTT a
aa 8e HET 2 AAUQ RE I RER a a
[HILL RS és ssebtee LT
PL & mm, : \ <
2 at tué M | . ddl | La esse: SUN “
Jo ns. à n ,* e— a à st C ;
ie sa TE NORME
sr ne RUASORRN A LE
AA
1!
| î RAR _ L]
use | es WA 115 PA NULLE 4 LI Lens sc.
TOUL Lx En TS et Et DE AT | ATIL/ A
A AiAA Lo Y! Leo nn
| L Deer dk A NES LEE
) te s nn 7 {| rats ti * |
lacs na r ss ATH “7 Notes a NU (re d 4 QU A
RERNNNUIY dl à
real
PPT TNT
l. 6h ! EN |
XKMAI: PEN LIL ae” ec! à Re k LE
| | > bare. |
NE CAT RRNT <44- Here. er
PE : à : #! $ » . » _ A
| ". ge . A ‘ à NE Het | | 2
si à AN PSE À À be W
| È | | an! PEL CET taidna er t * 5 e Ég \
VS } IT A, APT T OCT , Sim “Ke! on drrr a A
Vida ELU ëi Anne PMHAEURRUL pot NY | |
IAA MN k us raie
nan a. RÉ ‘
L us
no ee Ft
nn | EU
à |
x TE sn, :
F
{ul JM
_" ie
HAINE 5
088 01269