FOR THE PEOPLE
FOR EDVCATION
FOR SCIENCE
LIBRARY
OF
THE AMERICAN MUSEUM
OF
NATURAL HISTORY
BY GIFT OF
OGDEN AULLS
ANNALES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE
DÉPOSE AUX TERMES DE LA LOI
Les opinions émises clans les Annales de la Société sont
propres à leurs auteurs. La Société n'en assume aucunement
la responsabilité.
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I*. Weisseubruch, imprimeur du Roi, 45, rue du Poinçon, à Bruxelles.
ANNALES
DE DA
DE
BELGIQUE
TOME VINGT-HUITIÈME
BRUXELLES
-A. TT SIÈGE DE L A. SOCIÉTÉ
MUSÉE ROYAL D’HISTOIRE NATURELLE
BRUXELLES & LEIPZIG
LIBRAIRIE C. MUQUARDT
MERZBACH & FALK, SUCCrs
1884
31-11 °i 7 74 - s
METAMORPHOSES
DE LA
LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA Stâl.
par le Dr Eug. DUGÈS
— SÉANCE DD 6 OCTOBRE 1883 —
-w»
Dans l’État de Guanajuato, comme du reste dans toute la Répu-
blique, l’époque où l’on trouve des insectes correspond à la saison
des pluies, qui commence vers juin. Cette année, nous avons eu le
rare bonheur de trouver d’abord quelques individus adultes de la
L. unclecimlineala, qui devaient évidemment avoir passé l’hiver
et la saison sèche dans quelque retraite ou dans la terre à l’état de
nymphe. Puis un jour un amas d’œufs entier, un autre d’où les
petites larves étaient en partie sorties, mais où plusieurs œufs,
entiers, prouvaient qu’ils provenaient du même insecte que les
premiers. En un mot, nous avons pu suivre la série complète
depuis l’œuf jusqu’à l’insecte parfait, et c’est là ce qui va faire le
sujet de cette note.
Les œufs ont 0.0025 dix-mill. de long et 0.001 mill. de large,
ils sont de forme ovoïde et d’un blanc jaunâtre. Les uns sont fixés
sur la feuille qui les porte, par une sorte de pied, et les autres par
un long filament dont l’extrémité fixée est également élargie. Ces
œufs forment de petits amas d’environ 100 à 150. Ils sont disposés
en deux étages et se correspondent au disque par leurs extrémités
opposées. Quoiqu’il nous ait été impossible de voir la femelle pondre,
nous pensons qu’elle procède comme suit : Elle dispose d’abord une
rangée d’œufs fixés sur une de leurs extrémités par l’espèce de pied
que nous avons indiquée et se touchant par leur côté; puis une
2e rangée parallèle à la lre, mais cette fois l’extrémité inférieure des
œufs correspond à la supérieure de ceux de la lr<“ rangée, et c’est
alors que, pour les soutenir, se forme le long filament dont nous
avons parlé. En continuant par une3“ série inférieure et une 4esupé-
ANNALES DK LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T. XXVIII.
o
MÉTAMORPHOSES
rieure, etc., elle arrive à former l’amas complet. Nous devons faire
observer que cet amas est fort irrégulier et que les œufs de l’étage
supérieur sont moins nombreux que les autres, de manière que peut-
être la femelle forme d’abord la masse inférieure et sur elle place
les derniers œufs dont l’enveloppe à demi liquide formerait le fila-
ment en pénétrant dans l’interstice des premiers. La petite larve, à
peine née, commence par dévorer son berceau, ce qui est la raison
principale de l’extrême difficulté d’étudier ces éclosions.
Au moment où elle sort de l’œuf, la larve a Ü.0125 dix-mill. de
long et 0.001 mill. de large. Elle a la tête et le prothorax couleur de
poix avec une raie dorsale blanche. Le reste du corps est blanc
avec despoints noirs. Sur chaque anneau, on voit deux séries trans-
versales de ces points, une antérieure et une postérieure, chacune
de 8 points noirs, 4 de chaque côté. De plus, les stigmates sont pla-
cés sur une petite tache de même couleur. Tous ces points ont un
poil noir. Ce que cette larve a de plus notable à cet âge sont ses
membres, qui sont noirâtres. Ils sont un peu aplatis et si larges que
cette largeur égale le 1/5 de celle du corps, de plus ils sont armés
d’un crochet très fort, fortement appendiculé et dont la pointe très
aiguë est recourbée en angle droit, de manière à former sur la
lamelle une sorte de fente où s’engagent les poils de la feuille et
ainsi est retenu solidement le petit animai. Leurs mandibules sont
aussi armées de 5 dents très aiguës. A mesure que la larve croît,
les points noirs disparaissent et quand elle a atteint 4 mill., on ne
trouve plus que les taches des stigmates. Quand elle est arrivée à
avoir les 2/3 de sa plus grande taille, on commence à voir se mar-
quer les dessins qui l’orneront quand elle sera complètement déve-
loppée; mais nous croyons inutile de décrire tous ces changements
et nous nous bornerons à donner la description de la larve arrivée
à son dernier âge, bien entendu après des mues successives. En
ce moment, elle a environ 0.010 mill. de long et 0.0065 dix-mill.
de large. La tête est noire, lisse et brillante, le front est séparé de
l’occiput par un sillon anguleux à sommet postérieur, elle est par-
courue aussi par un sillon longitudinal qui commence à l’épistome
et arrive jusqu’à l’extrémité postérieure. Labre brun, transversal,
arrondi en avant et étroitement échancré au milieu. Mandibules
grandes, en forme de palette ou de cuillère, se regardant par la
face concave et armées à leur bord supérieur de 5 dents aiguës,
mais moins que chez la jeune larve. Mâchoires avec un seul lobe
corné dans sa moitié interne, arrondi à son extrémité, qui est mem-
braneuse comme la moitié externe du lobe. Elles sont garnies à la
pointedequelques poils raides. Palpes de 4 articles, le lcrcourt, mais
large, et presque confondu dans sa partie interne avec le corps delà
mâchoire; 2cylindrique allongé, plus étroit que 1; 3 de même forme,
DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA STAL.
3
mais plus mince ; 4 conique. Menton grand, trapézoïdal, un peu plus
étroit en avant qu’en arrière. Il estéchancré en avant et enveloppe
latéralement la languette. Celle-ci est arrondie en avant, maiséchan-
crée à l’extrémité; elle est un peu déprimée longitudinalement et
armée sur sa face antérieure de quelques petites épines. Sa pointe
paraît fixée à la partie qui forme le gosier, qui se continuerait ainsi
avec elle. Palpes de 3 articles : 1 plus ou moins confondu avec le
corps de la languette, cylindrique ; 2 de même forme, mais plus petit;
3 conique. Épistome transversal, presque droit en avant. Les organes
de la vision sont représentés par deux groupes d’ocelles, un de 4
situés derrière les antennes et placés suivant les angles d’un
losange, et un 2° de deux placés sous l’antenne, un en avant et le
deuxième en arrière et plus bas. Antennes très petites, de 4 articles.
Le 1er ou basal, très grand et légèrement conique, le 2e de même
forme, mais beaucoup plus petit; 3 plus mince, cylindrique, presque
globuleux et comme spongieux à son extrémité, qui porte un petit
appendice latéral; 4 conique, placé un peu latéralement à l'extré-
mité de 3. En examinant ces organes, il faut faire attention que
quelquefois le 2e article est invaginé dans le premier et qu’alors les
antennes paraissent avoir seulement 3 articles.
Prothorax transversal légèrement échancré en avant, droit en
arrière, mais arrondi latéralement, avec les angles postérieurs fai-
sant partie de cette courbe. Il a un sillon dorsal et est légèrement
déprimé sur le côté, de manière que le bord latéral forme un léger
bourrelet. Il est subcorné, noir et brillant. En dessous, il est blanc
et porte la première paire de pattes. Mésothorax membraneux formé
par un gros bourrelet divisé en deux par un sillon transversal. Il
porte la deuxième paire de pattes. Il est blanc, sauf une tache noire
en croissant longitudinal placée entre l’union du dos et du ventre.
Un i;eu au-dessous de cette tache et séparée d’elle par un sillon, on
voit une sorte de mamelon avec un gros point noir au milieu duquel
est placé le 1er stigmate. Nous croyons pouvoir assurer, après un
examen minutieux, que l’on doit considérer ce stigmate comme
placé entre le prothorax et le mésothorax. Métathorax semblable
au mésothorax, mais plusallongé et avec le sillon transversal moins
marqué. 1er anneau abdominal avec un sillon transversal, blanc,
avec une petite raie noire transversale sur la partie postéro-latérale
du dos, et le stigmate placé au milieu d’une tache de même couleur
en forme de croissant et longitudinale 2e, 3e, 4e et 5e anneaux sem-
blables, maisornésde deux petites raies noires dorsales et transver-
sales dontla postérieure se continue avec l’angle postérieur du crois-
santoùestsituélestigmate.Laraie antérieure n’atteint pas, ilestvrai,
ce même croissant, mais il y a des vestiges d’une ligne complète
qui doit exister chez certains individus. Les 6e, 7e et 8e ont sur le
4
MÉTAMORPHOSES
milieu du dos une grande tache carrée. Il est bien entendu que
nous avons indiqué ici les dispositions les plus ordinaires, mais que
ces dessins peuvent augmenter et aussi diminuer au point qu’il ne
reste plus que les taches des stigmates. L’anneau anal est formé
d’une valvule supérieure, une inférieure et un tubercule central.
Abdomen blanc, membres brun noir, avec une hanche invaginée
entre deux valvules, une cuisse un peu recourbée, une jambe nor-
male, un tarse d’un article portant un crochet que nous avons déjà
décrit en parlant de la jeune larve.
Au bout de douze ou quinze jours, cette larve pénètre dans la
terre, où elle se façonne un réduit simplement en polissant la terre
qui l’entoure. Là, elle reste à peu près le même temps pour se trans-
former en nymphe. Cette nymphe a environ 0.008 mill. de long
et 0.005 mill. de large, mesurée tant sur le dos que sur le côté ;
aussi paraît-elle être comme contractée et rappelle-t-elle beaucoup
la forme qu’elle aura à l’état parfait.
Elle ne présente rien de bien notable et la figure suffit pour en
donner une idée exacte. Seulement les anneaux abdominaux ont
leur moitié dorsale comme plissée. Le tubercule anal est aigu. Elle
est entièrement blanche, sauf les stigmates, qui sont noirs. C’est
encore au bout d’une quinzaine de jours qu’apparaît l’insecte par-
fait.
L’insecte parfait a de 0.010 à 0.013 mill. de long et de 0.007 à
0.0085 dix-mill. de large. Tête noire, avec de chaque côté une petite
raie blanche dirigée d’avant en arrière et en dedans, de manière à
former un angle avec sa congénère. Antennes noires. Prothorax
blanc jaunâtre. Au milieu, on voit un dessin noir rappelant la forme
d’un fer à cheval à bords droits et extrémité anguleuse. En avant,
dans l’angle antérieur, il y a un point également noir; dans le pos-
térieur, c’est une tache assez grosse qui envoie en dedans deux pro-
longements qui peuvent même être séparés d’elle, et alors on a
3 taches. Ces dessins varient assez d’un individu à l’autre, mais en
regardantl’insectepar devant, ils rappellenttoujoursgrossièrement
une tète de mort.
Élytres blanc jaunâtre avec des raies noires. D’abord, la suture
qui à la base enveloppe l’écusson, qui est également noir. Puis
viennent 4 bandes longitudinales disposées comme suit : 1° une ne
touchant pas tout à fait la base, se dirigeant en bas vers la suture,
qu’elle atteint vers le 1/3 postérieur; 2° seconde et troisième com-
mençant à la base et unies entre elles à leur extrémité inférieure
un peu avant l’extrémité apicale ; 3" la quatrième commence aussi
à la base, mais a son extrémité postérieure libre. Enfin, la marge
est également bordée de noir. Ces bandes sont accompagnées de
chaque côté par une série de points serrés et assez réguliers. Les
DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA STAL.
Ô
membres et tout le corps, y compris l’abdomen, sont noirs. Toutes
les parties noires de l’insecte ont des reflets vert obscur métal-
lique plus ou moins visibles. Nous avons trouvé cet insecte pour
la première fois près de Zamora, dans l’État de Michoacan, puis à
Tupataro, dans celui de Guanajuato. Elle vit sur une Solanée (')
armée de fortes épines et dont les feuilles sont couvertes de poils
d’une forme particulière. Ils consistent en une tige articulée qui
porte à son extrémité 5 ou 6 aiguillons disposés en étoile. Nous
avons vu beaucoup de larves, surtout dans le jeune âge, couvertes
de ces poils; mais ils sont disposés d’une manière si irrégulière, il
y a tant de larves qui n’en portent pas, que nous ne croyons pas qu’il
soit possible d’admettre que c’est la larve qui s’en couvre comme
moyen de protection. Nous croyons plutôt que ce sont ces poils qui,
détachés du parenchyme de la feuille quand la larve le ronge,
s’accrochent à elle par leurs aiguillons.
Tupataro, 14 juillet 1883.
(') La plante sur laquelle vit la Chrysomela undecimlineata est le Solanum
tardum, appelé ici Sosa. 11 est bien remarquable que la Chrysomcla mulLilineata
vive sur le Solanum rostratum ( Mala muger = mauvaise femme), comme la
Chrysomela decemlineata sur le Solanum tuberosum, la Pomme de terre. Ces trois
Chrvsomèles se ressemblent beaucoup et pourraient probablement se remplacer
pour leurs méfaits.
6 MÉTAMORPHOSES DE LA LEPTINOTARSA UNDECIMLINEATA STAL.
EXPLICATION DES FIGURES.
(Pi.Ar>CHE I, Part. I.)
1. Amas d’œufs sur un fragment de
feuille.
2. Deux œufs grossis.
3. Membre de la larve jeune.
4. Sa mandibule.
5. Larve.
6. Sa tête vue en dessus.
7. Sa télé vue de côté pour montrer les
ocelles.
8. Menton, languette et
biaux.
9. Mâchoire et son palpe.
10. Mandibule.
H. Antenne.
12. Crochet.
13. Nymphe.
1 4. Insecte parfait.
palpes la-
METAMORPHOSES
DU
TROPISTERNUS LATERALIS Fabricius
par le Dr Eug. DUGÈS
— SÉANCE DU 5 JANVIER 1884 —
La larve de cet insecte a 0.015 mill. de long et 0.003 mill. de
large. Elle est d’une couleur blanche, légèrement jaunâtre. Comme
d'habitude, elle se compose de 12 anneaux, comprenant : la tête,
3 anneaux thoraciques et 8 abdominaux. La tête a à peu près la
forme d’un carré allongé qui se rétrécit un peu en arrière. Son bord
postéro-supérieur est coupé obliquement d’avant en arrière et de
haut en bas, tandis que le bord postéro-inférieur est droit, de
manière que cette partie du cou est plus longue que la supérieure.
Il résulte de cette disposition que la tête, dans son état normal et
de repos, est fortement relevée, et que sa face supérieure regarde
en arrière, faisant ainsi un angle obtus avec le corps. Nous disons
que c’est là sa position normale, parce que, si l’on veut la redresser
et la mettre en ligne droite avec le corps, d’abord on éprouve une
certaine résistance et immédiatement on voit apparaître, à la partie
supérieure, la membrane qui l’unit au prothorax, tandis que, en
dessous, c’est la partie cornée de la tête qui se cache sous le bord
du même prothorax. Comme on le voit, cette disposition donne
une grande facilité à la larve pour renverser sa tête sur le dos.
Cette larve est-elle carnivore et cette faculté lui sert-elle à briser
de petits crustacés, comme les Dytiscides? c’est ce que je ne puis
dire, n’ayant pas eu l’occasion de la voir manger. Labre complète-
ment caché dans la bouche en forme de lame horizontale collé à
l’épistome en arrière, demi-circulaire en avant avec une échan-
crure étroite et profonde au milieu du bord libre.
Mandibules falciformes, grandes, aiguës à l’extrémité et armées
vers leur moitié interne d’une dent. Mâchoires palpiformes passa-
8
MÉTAMORPHOSES
blement plus longues que les mandibules, formées de 6 articles :
1 basal, gros et très court, 2 assez gros, plus long que les 4 der-
niers ensemble, 3 à peu près le 1/3 de 2 plus mince. Il me semble
avoir vu près de son extrémité et au côté interne, un petit tuber-
cule cilié. 4 très court, 5 presque aussi long que 3, mais plus mince,
légèrement ovoïde, 6 petit en cône aigu. Je crois que l’on doit con-
sidérer ces organes comme formés de la mâchoire proprement dite
et du palpe placés bout à bout. Le 1er article serait un simple sup-
port, le 2e représenterait le corps et le lobe externe, le 3e avec son
petit tubercule latéro-terminal, le lobe interne et enfin les 3 der-
niers articles formeraient le palpe. Le sous-menton est carré, droit
en avant et porte le menton, qui est transversal, arrondi latérale-
ment et échancré en avant avec les angles latéraux saillants.
Languette ovale, un peu rétrécie en arrière; à l’extrémité elle porte
les palpes et entre eux un petit appendice assez long, lamelliforme
et légèrement rétréci et arrondi à l’extrémité. Les palpes sont
composés de 2 articles : 1 très court, 2 plus mince, mais beaucoup
plus long, ovoïde et terminé par un poil ou soie. Epistome presque
droit en avant, séparé du front par un sillon anguleux en avant.
De chaque côté du front et sur ce sillon, on voit les antennes. Ces
organes sont à peine plus longs que les mandibules et, par consé-
quent, beaucoup plus courts que les mâchoires avec leurs palpes.
Ces antennes se composent de 4 articles : 1 gros et court, qui est
l’article basal, 2 mince, très long, un peu courbé, 3 à peu près le
1/3 de 2, 4 presque aussi long que 3, mais très mince. On voit sur
la tête deux sillons longitudinaux, qui naissent au côté interne de
la base des antennes et se dirigent en arrière. Derrière les antennes
se trouve un groupe de 6 ocelles de forme assez irrégulière, for-
mant 2 séries transversales de 3 et affectant ainsi la disposition en
carré irrégulier. Quant à la forme du bord postérieur ou cou, nous
n’avons pas à y revenir. En dessous, il y a aussi deux sillons longi-
tudinaux qui naissent de chaque côté de la base des mâchoires.
Prothorax un peu plus long que large et rétréci en avant. Il est
droit en avant et sur les côtés, un peu sinueux en arrière, avec les
angles postérieurs arrondis. Il est brunâtre, corné et lisse, sauf un
petit sillon qui longe les bords latéraux et le postérieur. En dessous,
il est corné dans ses 2/3 antérieurs, mais le 1/3 postérieur où se
trouvent les hanches est membraneux. Le sternum et le pronotum
sont aussi unis latéralement par une membrane.
Le mésothorax est formé d’un anneau ou mieux par un gros
bourrelet coriace qui a sur sa face dorsale une plaque cornée dont
la base s’étend à tout le bord antérieur et forme au milieu un dou-
ble triangle à sommets postérieurs. Pour mieux dire, cette plaque
paraît formée de deux triangles à sommets arrondis et unis entre
DU TROPISTERNUS LATERALIS FABRICIUS.
9
eux par leur angle basal interne. Le métathorax est semblable au
mésothorax, mais ici la plaque se réduit à deux espèces de crochets
cornés placés de chaque côté du disque.
Les anneaux abdominaux diminuent peu à peu de largeur jusqu’à
l’extrémité anale. Tous sont coriaces et présentent un grand nombre
de plis, ce qui les rend très difficiles à distinguer les uns des autres.
Cependant, avec quelque attention, on voit qu’ils sont composés
comme suit : chaque anneau semble formé de deux, un antérieur
très gros et un postérieur plus court et un peu plus étroit. La
première partie offre supérieurement une espèce d’écusson par-
couru par 1 ou 2 sillons transversaux qui n’arrivent pas jusqu’aux
extrémités et forment ainsi 2 ou 3 bourrelets. Sur le sillon, quand
il n’y en a qu’un, et sur le bourrelet, quand il y a deux sillons, on
voit 4 petits tubercules aigus, 2 de chaque côté, qui forment avec
leurs congénères des séries longitudinales. Près du bord latéral,
on voit un stigmate dont nous parlerons plus loin, et plus bas, sur
le tubercule qui unit le ventre au dos, un gros tubercule conique
armé d’une longue soie. La 2e partie de l’anneau est un simple
bourrelet. Tous les anneaux abdominaux sont construits de même,
sauf le dernier, qui est très différent. 11 se termine en cône et porte
à sa face supérieure une plaque ovale cornée, de chaque côté de
laquelle on voit les tubercules sétifères.
En dessous, le mésothorax et le métathorax sont simplement
coriaces, les anneaux abdominaux sont plus durs et très ridés. On
peut voir pourtant qu’ils se composent de 5 bourrelets transversaux
limités latéralement par un autre longitudinal. Aux extrémités du
dernier sillon, on voit des tubercules sétifères. Enfin, le dernier est
conique et porte à l’extrémité une petite plaque cornée ovale. Sur
les côtés, on ne voit rien de bien remarquable, si ce n’est que, au
bord du disque dorsal du mésothorax et des anneaux abdominaux,
on trouve un stigmate de forme particulière. 11 est conique, corné
et pourrait être confondu avec les tubercules dont nous avons déjà
parlé. Les membres sont composés d’une hanche, un trochanter,
une cuisse, une jambe et un crochet, représentant le tarse. Ils sont
tous semblables et ambulatoires.
J’ai trouvé cette larve sous des pierres au bord de l’eau, au mois
d’août, et je l’ai vue se transformer en nymphe au bout de quelques
jours, dans une cavité qu’elle s’était formée dans la terre humide
où je l’avais placée.
La nymphe a 0.008 mill. de long sur 0.004 mill. de large. Elle
est tout entière couleur vert d’eau. Il nous semble inutile d’en
faire une description détaillée, la figure où nous l’avons repré-
sentée a été dessinée avec le plus grand soin et on y voit bien toutes
les parties qui la composent. Nous dirons seulement que Ton trouve
10
METAMORPHOSES
sur le thorax, aussi bien latéralement qu’en haut, et aussi sur les
anneaux abdominaux, de longues soies raides et articulées, comme
nous l’avons représenté , qui servent probablement à maintenir
cette nymphe à distance des bords de sa coque. Nous ferons remar-
quer aussi que l’on voit très bien l’étui de la future épine sternale.
Enfin, nous ferons remarquer la forme du dernier anneau abdomi-
nal, qui se termine par deux appendices déliés, recourbés en dehors
avec la pointe arrondie et armée en dedans d’un poil spiniforme.
A la base de ces appendices et entre eux, on voit d’abord un tuber-
cule déprimé au milieu et, de chaque côté de celui-ci, un corps
allongé, 4 articulé en forme de palpe. Enfin, nous dirons que nous
n’avons pas pu voir de stigmate sur le 6° anneau et que celui du 7e
est très petit. Cette nymphe s’est transformée en insecte parfait
dans l’espace de cinq ou six jours.
L’insecte parfait a 0.0085 dix-mill. de long sur 0.004 mill. de
large. En naissant, il est mou, blanc avec la tête, le centre du
prothorax et l’écusson bruns à reflets verts. Ce n’est que peu à
peu qu’il se durcit et se colore, comme nous l’indiquerons. Nous
n’avons pas non plus décrit les organes, parce qu’ils sont nouveaux,
comme on le verra par les figures que nous en donnons.
Labre brun obscur; palpes jaune clair avec l’extrémité du dernier
article noir. Antennes jaunes avec la massue brune. Tête noire
avec des reflets métalliques violets et une bande jaune qui occupe
toute la partie antérieure en avant des yeux. Elle est finement
ponctuée et on voit de chaque côté une rangée de points qui indi-
que la séparation entre le front et l’épistome. Cette ligne ponctuée,
arrivée à peu de distance du bord, se dirige en haut et en dedans
pour s’unir à sa congénère pour former un angle. Sur le sommet,
on voit un fin sillon dont l’extrémité antérieure se bifurque et
s’unit à la ligne ponctuée déjà indiquée.
Prothorax transversal, finement ponctué. Il est de la couleur
de la tête avec le bord antérieur bordé d’une petite bande jaune et
les latéraux largement bordes de la même couleur. Cette bande
présente vers le 1 3 postérieur un angle saillant qui s’étend un peu
sur le bord postérieur. Bords antérieurs et postérieurs presque
droits, latéraux légèrement courbes. On voit de chaque côté du
bord antérieur un point garni d’une soie et une petite dépression
de chaque côté de la base.
Écusson en triangle allongé, ponctué, coloré comme le pro-
thorax.
Élytres allongées, de la longueur du prothorax à la base, fort
peu convexes. Elles sont brunes avec des reflets métalliques verts
et violets. Le bord marginal est parcouru par une bordure jaune qui
s’étend depuis la base presque jusqu’à l’extrémité apicale. Cette
DU TR0P1STERNUS LATERALIS FABRICIUS.
11
bande jaune est parcourue elle-même par une ligne brune longitu-
dinale, près de son bord interne. Elles sont finement ponctuées et
on y voit des traces de 3 séries de points très espacés, chacun d’eux
garni d’un poil.
La série suturale et la marginale sont assez régulières, l’inter-
médiaire se termine un peu au delà du milieu. La marginale suit le
bord interne de la bordure jaune. La marge des éiytres, principale-
ment dans sa moitié postérieure, est finement dentée. Le corps est
noir, chagriné. Sur les côtés des anneaux abdominaux, on voit une
tache rouge et une ligne de cette couleur sur le bord libre du der-
nier. Ces taches sont plus ou moins visibles. Membres jaunes avec
la base des cuisses noire.
Nous avons trouvé cet insecte abondamment dans tout l’État de
Guanajuato.
Tupataro, août 1883.
12 MÉTAMORPHOSES DU TROPISTERNUS LATERALIS FABRICIUS.
EXPLICATION DES FIGURES.
(Planche I, Part. II.)
la. Larve vue par sa partie dorsale.
2a. — — latérale.
3a. Tête vue par-dessus.
4a. — par-dessous.
5a. Labre.
6a. Languette.
la. Jambe.
Sa. Ln anneau abdominal vu par-des-
sous.
9a. Dernier anneau abdominal avec son
stigmate *.
16. Nymphe vue du côté abdominal.
26. Une des soies,
ly. Insecte parfait.
2y. Sa mâchoire.
3y. Mandibule.
4y. Labre.
5y. Languette.
6y. Antenne.
MÉTAMOB PH OSES
DU
MALLODON ANGUSTATUM Thoms.
par le Dr Eug. DUGÈS
— SÉANCE DU 6 OCTOBRE 18S3 —
Les plus grands exemplaires de la larve de ce Malloclon que j’ai
pu voir, ont 0.058 mill. de longueur et 0.0135 mill. de largeur dans
la partie la plus large, qui est la tête. Il y a, bien entendu, des indi-
vidus beaucoup plus petits, comme le prouve ce que nous disons de
l’insecte parfait en parlant de sa taille ; mais comme il est impos-
sible d’être certain qu’ils aient atteint leur accroissement complet,
nous avons préféré indiquer seulement la taille du plus grand que
nous ayons vu.
La couleur générale de cette larve est le blanc, tirant un peu au
jaune; elle est molle, sauf le protborax, qui est un peu rigide, et la
tête qui est cornée. Le nombre des anneaux dont elle se compose
est normal, c’est-à-dire qu’il y a une tête, 3 anneaux thoraciques,
8 abdominaux et un dernier que l’on peut considérer avec Lacor-
daire comme un pseudo-pode. La tête a la forme d’un carré un peu
allongé, mais ses 2/3 postérieurs environ sont invaginés dans le
prothorax, de manière que seul le 1/3 antérieur est visible.
Les organes buccaux sont d’une couleur plus ou moins brune.
Labre grand, arrondi en avant et sur les côtés, presque discoïdal,
rugueux et garni sur son bord libre de poils blonds rigides. 11 est
supporté par un épistome transversal échancré en avant et courbé
en arrière. Mandibules grosses, un peu recourbées et aiguës à l’ex-
trémité avec la dent molaire passablement développée; mâchoires
avec un seul lobe gros et armé en dedans de cils. Palpes maxillaires
de 4 articles, 1 cylindrique, gros, paraissant invaginé en partie dans
le corps de la mâchoire, 2 de même forme, mais un peu plus petit,
14
MÉTAMORPHOSES
3 cylindrique et un peu plus long que 2, 4 petit en forme de cône.
Sous-menton trapézoïdal, plus étroit en arrière qu’en avant, où il
est sinueux avec les angles latéraux aigus. Menton transversal,
sinueux en arrière, fortement échancré en avant, arrondi de chaque
côté et partagé en quatre aires par un sillon longitudinal médian
et un latéral.
Languette charnue et couverte de poils rudes spiniformes blonds.
Si l’on regarde cet organe par sa partie antérieure, on voit qu’il est
arrondi à l’extrémité et sur les côtés et couvert des poils indiqués ;
mais si on l’examine par derrière, c’est-à-dire par sa face pha-
ryngienne, on reconnaît qu’il semble être formé de trois parties :
1° celle qui est le plus en avant est ovale et toute couverte des poils
mentionnés, mais qui laissent au milieu une espèce de canal; 2° la 2"
est plus petite, placée au milieu de sa base et presque arrondie, les
poils qui la couvrent sont plus grands et plus rudes et forment
aussi un canal médian ; 3° la 3P enfin a la forme d’une spatule, la par-
tie inférieure étant assez large et dénudée, tandis que la supérieure,
plus large, est arrondie à l’extrémité et garnie de longs poils. Elle
a aussi un canal ou dépression centrale et semble soutenir la 2e par-
tie. Si maintenant nous regardons cette languette de côté, nous
verrons qu’elle est trapéziforme avec la partie supérieure la plus
large. Cette partie nous offrira en allant de dehors en dedans: 1° les
palpes; 2° une surface en carré allongé d’avant en arrière et velue
en haut, puis une sorte de petit corps placé à son extrémité pos-
térieure, mais un peu plus bas, arrondi en avant et cilié en arrière.
Enfin, plus bas que ce petit corps, la languette se termine par un
bord dirigé obliquement en bas et un peu en avant et couvert des
poils tant de fois mentionnés. Les palpes labiaux se composent de
3 articles, mais le 1er est presque confondu avec le corps de la lan-
guette, le 21- est presque globuleux et le 3e beaucoup plus mince,
cylindrique et conique à l’extrémité. Le front est passablement
échancré en avant. De chaque côté, on voit une dépression remplie
de rides fines longitudinales. Il porte les antennes à ses angles anté-
rieurs. Ces organes sont petits et composés de 3 articles : 1 gros
cylindrique, 2 de même forme, mais beaucoup plus mince et
court, 3 ovoïde, allongé et portant près de son extrémité, du côté
externe, trois poils raides. Le premier article est invaginé
dans l’angle frontal. Nous pouvons assurer que ces antennes
sont composées seulement de trois articles, parce que notre
attention ayant été attirée au sujet du nombre de ces articles,
par ce que dit Lacordaire de l’opinion de M. Ed. Perris,
qui déclare qu’elles ont 4 articles, nous avons disséqué la partie
de la tête qui porte ces organes avec beaucoup de soin et nous
les avons vus tels que nous les avons dessinés. Il n’y a pas de trace
DU MALLODON ANGUSTATUM THOMS.
15
d’organe visuel. Toute la tête est blanche, sauf la partie anté-
rieure du front, qui est brun noir.
Le prothorax est l’anneau le plus développé. Il est transversal
et subcarré, un peu plus rétréci en avant qu’en arrière et un peu
arrondi latéralement et en arrière. Son bord antérieur est mou et
le reste subcorné. On y voit un sillon dorsal superficiel, mais près
de la partie postérieure, il est un peu déprimé en forme d’ovale. La
moitié postérieure présente de chaque côté un bourrelet courbe, et
tout ce qui est compris entre ces bourrelets est fortement rugueux,
excepté la dépression centrale que nous avons indiquée et deux
petits sillons ou dépressions courbes que l’on voit sur les côtés.
Toute sa partie antérieure est également rugueuse et couverte
d’un duvet blond.
Le mésothorax et le métathorax sont chacun représentés par
un gros bourrelet qui porte sur le milieu une raie angulaire et une
ou deux latérales et longitudinales. Le premier anneau abdominal
est un peu plus étroit, mais aussi un peu plus long que le méta-
thorax. Le centre s’élève, formant un tubercule fortement trans-
versal, arrondi aux extrémités, occupant à peu près les 4/6 trans-
versaux de l’anneau et ayant un canal ovalaire, c'est-à-dire
parallèle à son bord. Le 2e anneau nous offre la même disposition;
seulement, comme il est plus long et moins large que le 1er, son
tubercule suit cette forme. Les 3e, 4% 5e et 6e accusent cette forme
de plus en plus, de manière que dans le dernier, le tubercule est
presque arrondi. Le 7e s’élargit de manière à être semblable au 3e.
Le 8e n’a pas de tubercule et, quant au 9e, comme nous l’avons dit
déjà, ce n’est guère qu’un pseudo-pode très gros, conique, lisse et
presque trois fois aussi long que le 8e.
Si nous regardons cette larve latéralement, nous trouverons
d’abord la tête avec ses organes, que déjà nous avons décrits, puis
le prothorax, où nous verrons à la partie inférieure un gros bour-
relet longitudinal et à son extrémité postérieure le 1er stigmate. Ce
stigmate est très développé relativement aux autres et placé sur le
pli qui unit le prothorax au mésothorax et non sur ce dernier
anneau. Le mésothorax et le métathorax n’offrent rien de particu-
lier. Ensuite vient le 1er anneau abdominal avec son tubercule
dorsal et un petit abdominal. On y voit un stigmate placé près de
son bord antérieur et à peine moitié aussi grand que le 1er. Les 2e,
3e, 4e, 5e et 6e anneaux ont la même disposition, seulement leurs
stigmates sont de plus en plus petits. Les 7e et 8e anneaux ont
au-dessus du stigmate un bourrelet longitudinal assez gros. On voit
aussi un commencement de ce bourrelet à la base du pseudo-pode.
Yue par-dessous, la larve nous présente d’abord la tête avec ses
organes, puis le prothorax. De chaque côté de celui-ci, on trouve
16
MÉTAMORPHOSES
le gros bourrelet déjà indiqué et dont l’extrémité n’atteint pas le
bord antérieur. Près de cette extrémité, on voit un groupe de
petites épines cornées. Près de la partie postérieure, en dedans du
bourrelet et à peu de distance de lui, on remarque un espace ovale
et du milieu de cet espace on voit sortir une très petite patte. Cet
organe est à peu près long de un millimètre et est composé de
3 articles et un crochet. Le 1er article ou la hanche est court et
cylindrique, le 2e ou cuisse, plus long et plus mince, le 3e ou jambe,
encore plus mince et plus long et un peu conique, porte le crochet
ou tarse. La partie inférieure du mésothorax et du métathorax est
formée par un tubercule aplati qui porte près de ses extrémités
une patte semblable à celles de la première paire. Les anneaux
abdominaux de 1 à 7 ont un gros tubercule avec un canal trans-
versal et un petit longitudinal à chacune de ses extrémités. Quant
à leur grandeur, on peut dire qu’ils ont entre eux la même relation
que les dorsaux, sauf qu’ici le 7e est plus petit que le 6e. De chaque
côté de ce 7e anneau, on voit le bourrelet que nous avons déjà indi-
qué en décrivant sa portion dorsale; le 8e a également un semblable
bourrelet, mais il manque de tubercule central, c’est-à-dire que sa
surface abdominale est simple.
Le pseudo-pode nous offre ses deux petits tubercules latéraux, et
à l’extrémité l'anus en forme de Y formé par trois tubercules, un
supérieur et deux latéraux.
Les nymphes que nous possédons ont de 40 jusqu’à 56 millimètres
de long et de 12 jusqu’à 16 de large. La plus petite est celle d’un
mâle et la plus grande, d’une femelle. Les deux sexes n’ont d’autre
différence que la longueur des antennes, qui chez la femelle arrivent
seulement jusqu’au genou de la 2e paire de pattes et chez le mâle
atteignent presque le bord antérieur de l’élytre, comme nous l’avons
représenté par un pointillé sur la figure de la nymphe vue de
profil.
Cette nymphe est blanchâtre et ne nous a rien offert de notable,
excepté les petites épines qui se trouvent sur les bourrelets laté-
raux des anneaux abdominaux et sur leur moitié dorsale, qu’elles
couvrent presque entièrement. Ces épines ont exactement la forme
des épines ou aiguillons des rosiers ; comme eux, elles sont larges
à la base, aplaties et ont la pointe recourbée. Elles sont toutes
placées longitudinalement avec la pointe regardant l’extrémité
postérieure de la nymphe, de manière que si on passe l’extrémité
du doigt sur le dos de cette nymphe, de la tête à la queue, on
sent seulement une forte rugosité; mais si l’on exécute le même
mouvement en sens contraire, on sent le doigt retenu immédiate-
ment par les pointes des épines.
La larve ainsi que l’insecte parfait vivent dans le frêne, qu’ils
DU MALLODON ANGUSTATÜM THOMS.
17
attaquent vivant et dont ils ne laissent que l’écorce. C’est en débi-
tant au mois de mai un morceau de ce même frêne qu’on a trouvé
les larves et les nymphes qui nous ont servi à rédiger cette note,
accompagnées d’un assez grand nombre d’insectes parfaits des deux
sexes. Malheureusement, au moment où on nous a appelé pour les
recueillir, toutes les coques des nymphes étaient brisées et pour
cela nous n’avons pu les décrire (')•
Tupataro, 14 juillet 1883.
(*) D’accord avec les conclusions du rapport de M. Lamecro, nous ne donnons
ici ni la description, ni la figure de l’insecte parfait.
ANNA!. ES DE
.A SOC ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
18
METAMORPHOSES DU MALI.ODON ANGUSTATUM THOMS.
EXPLICATION DES FIGURES.
(Planche II.)
1. Larve vue de profil.
2. — .en dessus.
3. — en dessous.
4. Sa lêle vue en dessus.
g ( Menton, languette et ses palpes.
( Mâchoires et leurs palpes.
6. Mâchoire.
7. Languette vue du côté du gosier.
8. — de profil.
9. Antenne avec son 1er article inva-
giné.
10. La même sortie de l’invagination.
1 1 . Membre.
12. Nymphe vue de face.
13. — par sa partie dorsale.
14. — de profil.
13. Une des épines qui arment les
anneaux dorsaux.
TENTAMEN
CATALOGI GLOMERIDARUM
HUGUSQUE DESCRIPTARUM
AUCTORE
A. PREUDHOMME DE BORRE
— SÉANCE DU 5 JANVIER 1884 —
» La science, ce me semble, disait Lacordaire ( Généra des Coléo-
ptères, I, préface, p. vi), a moins besoin, à l’heure qu’il est, de
méthodes et de coupes génériques nouvelles que de réunir ses
matériaux dispersés de toutes parts, de dresser en quelque sorte
l’inventaire de ses richesses, en un mot, de voir où elle en est, pour
me servir d’une expression vulgaire. »
C’est à cette idée que les coléoptérologues ont dû le Généra,
ouvrage fondamental et qui est destiné à rendre d’inappréciables
services aux travailleurs, bien des années après que son éminent
auteur, ainsi que le savant disciple qui a achevé l’œuvre, ont l’un
et l’autre terminé leur carrière.
Avant même que cet inventaire de la richesse générique des
Coléoptères fût arrivé à sa fin, MM. de Harold et Gemminger, avec
leur Catalogus Coleopterorum , avaient entrepris l’inventaire de la
richesse spécifique. Cet inventaire estaussi terminé depuis plusieurs
années; aujourd’hui, on commence à y faire des additions, à en
publier même des révisions partielles, et chacun peut avoir sous les
yeux la situation de chaque famille de Coléoptères bien établie et
tenue pour ainsi dire jour par jour au courant des progrès de la
science.
Les monographes qui reprennent chaque groupe, l’étudient com-
plètement, en discutent la composition, éliminent de la richesse
réelle les fausses valeurs qui n’y sont que trop mélangées, assignent
à chaque forme sa place dans le système plus ou moins naturel,
20
TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM
plus ou moins durable qu’ils cherchent à réaliser, seront toujours
les agents les plus utiles du travail taxonomique. Mais à leur défaut,
et aussi pour préparer la voie aux monographies, il faut de ces
inventaires, qui sont encore d’un puissant secours pour le classe-
ment des collections.
C’est ce dernier genre de travail, que j’avais à exécuter pour une
collection de Myriapodes, qui m’a amené à rassembler les maté-
riaux de ce petit catalogue. Je n’ai pas voulu garder pour moi seul
les résultats de mes recherches bibliographiques. Ayant toujours
fait ma principale étude des Coléoptères, chaque fois que j'ai à
m’occuper d'autres Articulés, je ne puis m’empêcher de regretter
que l’on n’ait pas suivi pour tous le plan des auteurs du Catalogus
Coleopterorum.
Je crois donc que ce petit catalogue, que j’espère faire suivre
d’autres, rendra des services réels à ceux qui s’occuperont des Glo-
mérides, sans me dissimuler qu’il présentera sans doute plus d’une
lacune et que, d’autre part, plus d’une espèce indiquée n’est que
nominale et rentrera dans la s}-nonymie, lorsque les monographes
auront porté leur investigation sur la validité de toutes celles qui
ont été proposées.
HUCUSQÜE DESCRIPTARUM.
21
Glomeris Latreille.
Hist. nat. Crust. et Ins., VII, p. 63. (An XII =
albocincta Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 90; Die
Myriap., I, 122, fig. 111.
alpina Am Stein, Jahresb. Ges. Graubiindens,
1855, 131.
annulata Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 34,
5 (1833); Koch, Die Myriap., I, 1, fig. 1.
aurita Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 92; Die
Myriap., I, 3, fig. 3.
awchasica Brandt, Bull. Acad. Pétersb., VII;
Recueil de Mém., 148.
bicolor Wood, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., 1865,
172.
bimaculata Fedrizzi, Att. Soc.Ven.-Trent. Padova,
1875, 130.
carpathica Latzel, Verh. zool.-bot. Ges. Wien,
XXXÏI, 281.
castanea Risso, Hist. nat. Europe mérid., V, 148
(1826).
cingulata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 93; Die
Myriap., I, 107, fig. 97.
concinna Koch, Ib. , 91; Ib. , I, 69, fig. 59.
connexa Koch, Ib., 97; Ib., I, 95, fig. 85.
conspersa Koch, Ib., 89; Ib., II, 1, fig. 124, 125.
dalmatina Stein, Berl. Ent. Zeitschr., III, 267.
flavolimbata Lucas, Rev. Zool., 1846, 283; Expi.
de l’Algérie, Myriap., pl. II, fig. 4.
fuscomarmorata Lucas, Ib., 283; Ib. , pl. Il, fig- 5.
guttata Risso, Hist. nat. Eur. mérid., V, 148
(1826). Europa,
hexasticha Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI,
36, 10 (1833); Koch, Myriap., I, 124,
fig. 113-115.
hispanica Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 94; Die
Myriap., II, 15, fig. 138.
irrorata Koch, Ib., 90; Ib., I, 111, fig. 102.
Klugii Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI, 15, 1
11833); Koch, Die Myriap., I, 110, fig. 101.
lepida Eichwald, Zool. spécial, II, 123.
1804.)
Germ. merid.
Rhetia.
Europa.
Italia.
Awhasia.
Hong-Kong.
Ital. super.
Hungar., Galic.
Provincia.
?
Germ. merid.?
Bavaria.
Germ. merid.
Dalmatia.
Algiria.
Ægy pt., Oriens.
Europa.
Hispania.
Carinthia.
Ægypt., Syria,
Trieste.
Podolia.
22
TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARÜM
limbata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 92; Die
Myriap., I, 70, fig. 60.
limbata {Juins) Olivier, Encycl. méth. (1792),
YII, 414, 6; Brandt, Bull. Acad. Pétersb.,
"VII ; Rec. deMém., 143 = marginata.
maculata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 94; Die
Myriap., I, 107, fig. 96.
marginata (Oniscus) Villers, Entomol., IV, 187,
tab. II, fig. 15 (1789); Leach, Zool. Miscell.,
III, 32, pl. 132; Koch, Myriap., I, 109,
fig. 99 et 100.
marmorata Brandt, Bull. Soc. Nat. Mosc., VI, 34,
4 (1833); Koch, Myriap., I, 58, fig. 50.
marmorea (, Juins ) Oliv., Encycl. méth., VII,
414 (1792) => ? marmorata.
Mniszechi Nowicki, Jahresb. Gelehrt. Ges. Kra-
kau, XLI, p. ? ; Lucas, Ann. Soc. Ent.
France, sér. 5, V, xci.
multistriata Koch, Deutschl. Crust., Myr. u.
Arachn., H. 40, n° 5; Die Myriap., I, 94,
fig. 82, 83, 84 = plumbea.
nobilis Koch, Ib., 4, tab. 1; Ib.. I, 57, fig. 49.
ornata Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 97; Ib., I,
126, fig. 116.
ovatoguttata Koch, Ib., 95; Ib., I, 70, fig. 61.
plumbea {Juins) Oliv., Encycl. méth., VII, 414, 3
(1792).
porphyrea Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 88; Die
Myriap., I, 55, fig. 48.
proximata Koch, Ib., 96; Ib., 1, 121, fig. 109-110
— pustulata.
pulchra Koch, Ib., 93; Ib., I, 28, fig. 24, 25.
pustulata ( Oniscus ) Fabric., Spec. Ins., I, 379
(1781); Koch, Myriap., 1,83, fig. 72.
quadrifasciata Koch, Syst. d. Myriap., 91 ; Myr.,
1, 108, fig. 98 = guttata.
quadripunctata Brandt, Bull. Soc. Nat. Mosc., VI,
35, 9 (1833); Koch, Myriap., II, 113,
fig. 136-137.
rufoguttata Koch, Deutschl. Crust., Myr. u.
Arachn., 40, t. 10; Myriap., I, 82, fig. 71
= pustulata.
stellifera Koch, Syst. d. Myriap., 95; Myriap., I,
2, fig. 2.
Balkan.
Italia super.
Europa.
Tatra.
Germ. merid.
Carinthia.
Germ. septent.
Europa merid.
Dalmatia.
Europa, Algir.
Germ. merid.
Hispania.
HÜCUSQUE DESCRIPTARUM.
23
sublimbata Lucas, Rev. Zool., 1846,283; Explor.
de l’Algér., Myriap., pi. II, fîg. 3.
sublerranea Koch, Syst. d. Myriap. (1847), 96;
Myriap., I, 123, fîg. 112 = pustulata.
tetrasticha Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, YI
(1833), 196.
transalpina Koch, Deutschl. Crust., Myr. u. Ar.,
4, t. 2; Myriap., I, 30, fig. 26.
undulata Koch, Ib., 40, t. 8; I b. , I, 84, fig. 73
= tetrasticha.
zonata Koch, Syst. d. Mvriap. (1847), 93; Ib., II,
2, fîg. 126.
Algiria.
Germania.
Italia, Sicilia,
Dalmatia.
Helvetia.
Trachysphæra Heller.
Sitz.-Ber. math.-nat. Cl. Akad. Wiss. Wien, XXVI, 313.
Hyrtlii Wankel, Sitz.-Ber. math.-nat. Cl. Akad. Moravia.
Wien, XLIII, 1, 253, t. I, fig. 2-3.
Schmidtii Heller, loc. cit. Carniolia.
Gervaisia Waga.
Ann. Soc. Ent. Erance, série 3, t. V (1857), 829.
costata Waga, loc. cit. M. Carpath.
Zephronia J.-E. Gray.
Griililh’s Animal Kingdom, Ins. XIV (1832).
( Sphœropæus Brandt, Bull. Soc. Moscou, VI, 200.)
Actœon White, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 3,
III, 405, 1 (1859), pl. VII, fig. 5 ? Sphæ-
rotherium hippocastanum ( teste Butler),
atrisparsa Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1878, Bombay.
302.
Banksiana Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 181,
pl. XIX, fîg. 9 = Hercules ( teste Karsch).
barbata Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 5, IX, Sumatra.
197.
bicollis ( Sphœropæus ) Karsch, Arch. f. Naturg., Bornéo.
XLVII, 33, pl. II, fig. h.
Brandtii ( Sphœropæus ) Humbert, Mém. Soc. Ceylan.
Phys, et H. nat. Genève, XVIII, p. I, 38,
pl. III, fig. 15.
Butleri Olliff, Cistula Entom., III, 29. , Bornéo.
24
TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM
castanea Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 1,
XIII, 265(1844).
chitonoides Butler, Ib. , s. 4, X, 354, 1, pl. XVIII,
fig. 2 (1872).
compressa Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43
(1837) = Sphærotherium compressum.
corrugata Butler, Ann. a. Mag. N. Hist., s. 4, X,
355, 4 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873,
pl. XIX, fig. 8.
De Lacyi White, Ib., s. 3, III, 406, 4, pl. VII,
fig. 2 (1859) = Sphærotherium De Lacyi.
dorsalis Gervais, Hist. Nat. Apt., IV, 79 (1847)
= Sphærotherium dorsale.
elongata Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43
(1837) = Sphærotherium elongatum.
excavata Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XIV, 185.
glabrata Newport, Ib., s. 1, XIII, 264 (1844)
Hercules ( Sphœropœus ) Brandt, Bull. S. Nat.
Moscou, VI, 200, 1 (1833); Koch, Myriap.,
I, 3, pl. II, fig. 4.
heterosticta Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist.,
s. 1, XIII, 265(1844).
hippocastanum Gervais, Hist. Nat. Apt., IV,
83 (1847) = Sphærotherium hippocastanum.
ignobilis Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X,
357, 10 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873,
pl. XIX, fig. 6.
inermis {Sphœropœus) Humbert, Mèm. Soc. Phys,
et Hist. nat. Genève, XVIII, p. I, 39,
pl. III, fig. 16(1865).
innominata Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 357, 12, pl. XVIII, fig. 8 (1872).
insignis ( Sphœropœus ) Brandt, Bull. Soc. Nat.
Moscou, VI, 200, 2 (1833) = ovalis.
javanica Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43
(1837) = Sphærotherium javanicum.
lævissima Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XIV, 185.
larvalis Butler, Trans. Ent. Soc. London, 1878,
301.
leopardina Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 356, 5(1872).
I. Philipp.
Madras, Ceylan.
Ceylan.
Sikkim.
I. Philipp.
?
India.
Java.
Ceylan, Madras.
I. Philipp.
Sikkim.
Torres Strait.
Ceylan.
HUCUSQUE DESCRIPTARUM.
25
Lichtens/einii Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2. VII,
43 (1837) = Sphærotherium Lichtensteinii.
lutescens Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 356, 9 (1872).
marmorata Butler, I b., s. 5, IX, 1977
montana (Sphœropœus) Karsch, Arch. f. Naturg.,
XLVII, 31, pl. II, fig. 6.
nigrinota Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 356, 8 (1872), pl. XVIII, fig. 9.
noticeps Butler, Ib. , s. 4, X, 355, 3 (1872); Proc.
Zool. Soc., 1873, pl. IX, fig. 4.
ovalis J.-E. Gray (nec Linn.), GrifL An. Ivingd.
Ins., XIV, pl. 135, fig. 5.
pilifera Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 357, 11 (1872); Proc. Zool. Soc., 1873,
pl. XIX, fig. 7.
pulverea White, Ib., s. 3, III, 405, pl. VII,
fig. 4 (1859) — Sphærotherium dorsale ( leste
Butler).
punclala Gervais, Ann. Sc. Nat., s. 2, VII, 43
(1837) = Sphærotherium punctatum.
rotundata Gervais, Ib.,42=Sphæroth. rotundatum.
rugulosa Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X,
355,2, pl. XVIII, fig. 1.
sulcatula Butler, Ib., 357, 13, pl. XVIII, fig. 5.
sulcicollis ( Sphœropœus ) Karsch, Arch. f. Nat.,
XLVII, 32, pl. II, fig. 7.
testacea {Julus) Olivier, Encycl. méth. Ins., VII,
414; Gervais, Ann. Sc. Nat., 2e sér., VII,
43 (1837).
tigrina Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X,
356, 6, pl. XVIII, fig. 7.
tricollis ( Sphœropœus ) Karsch, Arch. f. Nat.,
XLVII, 32, pl. Il, fig. 9.
tuberculosa ( Sphœropœus ) Karsch, Ib., 33, pl. II,
fig. 12.
tumida Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 5, IX,
196.
versicolor White, Ib., s. 3, III, 405, 3, pl. VII,
fig. 3 (1559); Humbert, Mém. Soc. Ph. et
Hist. Nat. Genève, XVIII, p. I, 41, pl. III,
fig. 17 (1865).
zebraica Butler, Ib., s. 4, X, 356, 7, pl. XVIII,
fig. 4 (1872).
India.
India.
Himalaya.
Sikkim, Assam.
Ceylan.
Java.
Ceylan.
Ceylan.
Bornéo.
Java, Bornéo,
Luzon.
Madagascar.
Ind. orient.
Sumatra.
Bornéo.
Assam.
Ceylan.
Bombay.
26
TENTAMEN CATAL0G1 GLOMERIDARUM
Oligaspis Wood.
Proc. Acad. Pliilad., 1865, 173.
puncticeps Wood, loc. cit.
Sphærotherium Brandt.
Bull. Soc. Natur. Moscou (1833), VI, 198.
angulatum Butler, Trans. Ent. Soc. London,
1878, 299.
compressum Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI,
198, 2 (1833); Koch, Myriap., I, 45,
pl. XIX, fig. 39 (1863).
convexum Koch, Myriap., I, 31, pl. XIV, fig. 27
(1863).
crassum Butler, Trans. Ent. Soc. London, 1878,
299.
De Lacyi ( Zephronia ) White, Ann. a. Mag. Nat.
Hist., s. 3, III, 406, 4, pl. VII, fig. 2 (1859).
dorsale {Zephronia) Gervais, Hist. Nat. Ins. Apt.,
IV, 79 (1847).
elegans Lenz, Ber. Senckenb. Naturf. Ges., 1880-
81, 154.
elongatum Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI,
199, 5 (1833); Koch, Myriap., I, 32,
pl. XIV, fig. 28 (1863).
fratemum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 359, 3 (1872), Proc. Zool. Soc., 1873,
pl. XIX, fig. 2.
giganteum Porath, Œfv. Iv. Vet. Akad. Fôrh.,
1872, n" 5, 8.
glabrum Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 173, 2,
pl. IX, fig. 1.
? Gronovii Brandt, Bull. Acad. Pét., 1841; Rec.
de Mém., 180.
grossum Koch, Myriap., I, 5, pl. II, fig. 6 (1863).
liippocastanum ( Zephronia ) Gervais, Hist. Nat.
Ins. Apt., IV, 83 (1847).
immane Karsch, Arch. f. Naturg., XLVII, 30,
pl. II, fig. 1.
insulanum Karsch, Ib., ib. , pl. II, fig. K.
intermedium Porath, Œfv. Iv. Sv. Vet. Ak. Fôrh.,
1872, n° 5, 8.
Natal.
Rockhampton.
Afric. austr.
N. Holland.
Madagascar.
N. Zeland.
Caffrar., Natal.
Nossi-Be.
Cap B. Sp.
Victoria.
Caffraria.
Madagascar.
0
Cap. B. Sp.
Madagascar.
Mauritius.
Cap B. Sp.
HÜCUSQUE DESCRIPTARUM.
27
javanicum Gervais, Ann. Sc. Nat., sér. 2, VII, 43
(1837); Guér.-Mén. Icon. R. Anim. Cuv.
Ins., pl. I, fi g. 2.
Klugii Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841; Rec.
de Mém., 177.
Kochii Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 177, 23.
Kutorgæ Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841 ; Rec.
de Mém., 176.
lamprimum Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1878,
300.
latum Buller, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X,
358, 1, pl. XVIII, fig. 3(1872).
leiosomum Hutton, Ib. , s. 4, XX, 116.
Lichtensteinii Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, VI,
199, 3 (1833); Koch, Die Myriap., I, 33,
pl. XIV, fig. 29 (1863).
maculatum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XIV, 186.
marginepunctatum Karsch, Arch. f. Naturg.,
XLVII, 31, pl. II, fig. 4.
microstictum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841;
Rec. de Mém., 178.
nebulosum Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1875,
165.
Neptunus Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
X, 358, 2, pl. XVIII, fig. 6 (1872).
nigrum Butler, Ib., 359, 4, pl. XVIII, fig. 11.
obtusum Koch, Die Myriap., 1, 5, pl. II, fig. 5(1863).
?oval e(Julus) Linné, Amœnit. acad., IV, 253, 36,
pl. III, fig. 4 (1788).
politum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XIV, 186.
pubescens Porath, Œfv. K. Vet. Ak. For h., 1872,
n° 5, 7.
punctatum Brandt, Bull. Sc. Nat. Mosc., VI, 199,
4 (1833).
punctatum Koch, Ib., I, 43, pl. XIX, fig. 37
(1863) = Kochii ( teste Butler),
punctulatum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841 ;
Rec. de Mém., 178.
reticulatum Butler, Trans. Ent. Soc. Lond., 1878,
301.
retusum Koch, Myriap., I, 42, pl. XIX, fig. 36
(1863) = dorsale ( leste Butler).
Ind. orient.
Cap B. Sp.
Java.
?
Madagascar.
Madag. sept.
N. Zeland.
Africa austr.
Sikkim.
Rockhampton.
Cap. B. Sp.
Mongolia.
Natal, Madag.
Africa austr.
Natal.
China.
Sikkim.
Caffraria.
Africa austr.
Cap. B. Sp.,
Caffraria.
Madagascar.
28
TENTAM. CATAL. GLOMERIDARUM HDCUSQUE DESCRIPT.
rotundatum Brandt, Bull. Soc. Nat. Moscou, TI,
198, 1 (1833); Koch, Myriap., I, 44,
pl. XIX, fig. 38 (1863).
rugulosum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841;
Rec. de Mém., p. 179.
sinuatum Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4, X,
359, pl. XVIII, fig. 10 (1872).
stigmaticum Butler, Proc. Zool. Soc., 1873, 178,
26, pl. XIX, fig. 3.
teslaceum Brandt, Bull. Acad. Pétersb., 1841;
Rec. de Mém., 181 = Zephronia testacea.
Titanus Brandt, Ib. , Rec. de Mém., 176.
viride Porath, Œfv. K. Yet. Ak. Fôrh., 1872,
n° 5, 6.
walesianum Karsch, Arch. f. Naturg., XLYII,
31, pl. II, fig. F.
Caflraria.
Cap B. Sp.
Sarawak.
Madagascar.
7
Cap B. Sp.
Sidney.
RÉVISION
DES
DIPLAX PALÊARCTIQUES
PAR
II. de Selys-Longclinmps
— SÉANCE DU 1" MARS 1884 —
X
Ayant à faire connaître quelques formes inédites de Diplax asia-
tiques voisines des espèces de l’Europeet du Japon, que j’ai décrites
dans mes travaux précédents, j’ai été amené à comparer et à étudier
de nouveau toutes les espèces de ce groupe qui existent dans la
grande région paléarctique comprenant l’Europe, l’Asie septentrio-
nale et tempérée, le Japon, le nord de la Chine, le Turkestan, la
Transcaucasie, l’Asie Mineure et, enfin, le nord de l’Afrique jus-
qu’aux Canaries.
J’ai pensé alors que la présente notice gagnerait en clarté et en
utilité si j’énumérais aussi les espèces déjà décrites, en me bornant,
pour celles-ci, à les accompagner d’une courte synonymie et des
indications géographiques principales.
Toussaint de Charpentier, en 1840, a caractérisé ainsi ses Diplax,
comme sous-genre des Libellula :
« Corps cylindrique, médiocre; abdomen à peine plus long
que les ailes, souvent plus court, un peu renflé à la base, sou-
vent un peu plus épais au bout qu’au milieu chez les mâles.
Lobe postérieur du prothorax élevé ou redressé, formant un
disque composé de deux festons en demi-cercle munis de cils
longs. Ailes, surtout les postérieures, plus larges à la base que
vers l’extrémité. »
Il ne s’agissait que des espèces européennes.
30
REVISION
En 1861, le Dr Hagen (Synopsis of the Neuroplera of Sort h
America ) spécifie davantage les caractères ainsi qu’il suit :
« Les yeux contigus pendant un court espace ; lobe posté-
rieur du prothorax large, épais, bilobé ; abdomen un peu plus
court que les ailes, mince, triquêtre, la base comprimée; pieds
longs, grêles; le premier secteur du triangle sinué; le triangle
médiocre, large; appendices anals courts; organes génitaux
des mâles non proéminents; vulve recouverte; les côtés du
8e segment des femelles non dilatés. «
M. le Dr Brauer (1868) donne des caractères analogues, en y
ajoutant :
« Hameçons des mâles bipartis; moins de 10 nervules anté-
cubitales ; 2-3 rangs postrigonaux; secteurs de l’arculus géné-
ralement assez longuement soudés. »
Il en sépare, sous le nom de Leucorhinia, le groupe de la L. ru-
bicunda, principalement d’après le caractère des secteurs de l’ar-
culus, naissant d’un poinr, mais de suite séparés, et quelques autres
moins importants. Les Leucorhinia sont de la zone arctique et
tempérée des deux mondes.
Les Diplax sont répandus dans les cinq parties du monde, mais
en nombre fort inégal.
Ils forment plusieurs groupes assez difficiles à délimiter. Celui
dont la Libellula vulgata de Linné est le type habite l’Europe,
l’Asie septentrionale et l’Amérique septentrionale; quelques-unes
des espèces européennes s’étendent au sud dans l’Afrique méditer-
ranéenne, et l’une d’elles (B. F onscolombii) jusque dans sa partie
australe. Il en est de même pour l’Asie Mineure et la Transcau-
casie, dont la faune est européenne. Les espèces de ce groupe ont
toutes trois rangs de cellules postrigonales.
L’Asie tropicale et l’Océanie n’ont que peu d’espèces, dont une
{B. trivialB) s’étend, au nord, jusqu’au Japon. Leur réticulation est
plus simple, n’ayant que deux rangs de cellules postrigonales après
la première cellule.
L’Amérique tropicale et méridionale possède beaucoup d’espèces
fort difficiles à délimiter, dont les types sont : B. unimaculaia De
Geer, fusca Ramb., castanea Burm ., pulla Burm, etc. Chez plu-
sieurs d’entre elles, la réticulation postrigonale est plus simple
(deux rangs après la première cellule) et l’abdomen court, un peu
déprimé, souvent saupoudré de bleuâtre chez les mâles adultes.
DES DIPLAX PALE ARCTIQUES.
31
Au Japon et dans le nord de la Chine existe un groupe spécial
(D. erotica, etc.) qui, avec l’apparence des espèces européennes, s’en
sépare par les organes génitaux des mâles plus proéminents, les
appendices supérieurs redressés au bout, l’écaille vulvaire des
femelles prolongée et leurs 9'‘ et 10e segments en apparence d’une
consistance molle, comme chez les Cordulegasler.
Les espèces de l’Amérique septentrionale froide et tempérée res-
semblent beaucoup à nos paléarctiques du groupe de la vulgata,
avec quelques points de rapport avec le groupe japonais de Y erotica.
Leurs types sont albifrons Charp., rubicundula Say, semicincla
Say. Je ne m’en occuperai pas dans le présent travail, parce que
je ne les connais pas toutes suffisamment. Nous espérons que le
f)r Hagen ne tardera pas à en donner une révision sérieuse.
Le Dr Hagen a réuni à ses Mesothemis plusieurs espèces (illota
Hag., corrupta Hag.) qui ont moins de dix nervules antécubitales,
mais que je crois plus juste de considérer comme un groupe de
Diplax. Elles sont de la partie occidentale de l’Amérique, depuis
l’équateur jusqu’à l’Orégon. Une ou deux d’entre elles ont été
observées en même temps à Ajan (mer d’Ochotsk) et j’en ai décrit
deux nouvelles du Japon.
Les vrais Mesothemis , quoique voisins des Diplax, en diffèrent
surtout parle faciès, la coloration et un plus grand nombre d’anté-
cubitales. Ce sont les groupes A et B du Dr Brauer, dont les types
sont annulala Beauvois et simplicicollis Say. Ils sont américains,
principalement de la région intertropicale. Le Dr Brauer a fort bien
indiqué que son groupe C (illota Hag.) ressemble aux Diplax. Je
vais plus loin, puisque je l’y réunis.
32
REVISION
1" Groupe : D. TRIVIALIS Ramb.
Trois cellules, puis deux rangs après le triangle discoïdal des
ailes supérieures, qui est traversé et dont le triangle interne est
divisé (ces deux derniers caractères existent, du reste, dans les
autres groupes paléarctiques).
A. Abdomen bleuâtre pulvérulent chez le mâle adulte.
Diplax trivial is R.
B. Abdomen rouge chez le mâle adulte.
Diplax bipunctata Br. (de l’Océanie).
N° 1. Diplax trivialis Ramb.
Libellula trivialis Ramb., n° 117.
L. phalerata Uhler, Proc. Ac. Phil., 1858.
Cette espèce est de l’Asie tropicale et de la Malaisie, delà région
de la Nouvelle-Guinée et des Philippines, et aussi des iles Seychel-
les ; mais elle forme une pointe au Nord, M. Uhler, ayant reçu de
Takanosima (Japon) des exemplaires qu’il a décrits sous le nom de
phalerata , la croyant nouvelle.
La nebulosa Fab. de Ceylan et du Bengale, que M. Brauer en
rapproche, est d'un groupe différent, chez lequel les triangles sont
vides et qui ne possède dès l’origine que deux rangs postrigonaux.
Il n’y a pas de nervule costale surnuméraire. Je doute que ce soit
un Diplax.
Après le groupe de la trivialis pourrait se placer celui des espèces
de l’Amérique méridionale dont j’ai parlé plus haut (D. unima-
culata, etc.), puis celui de l’Amérique septentrionale (rubicun-
dula, etc.).
2e Groupe : D. VULGATA L.
C?. Appendices anals supérieurs fusiformes, droits. Organes
génitaux du 2e segment peu saillants.
9 • Écaille vulvaire courte ou médiocre; 9e et 10e segments ordi-
naires.
Trois rangs de cellules après le triangle discoïdal des ailes supé-
rieures, qui est traversé et dont le triangle interne est divisé en
trois cellules. Ptérostigma médiocre.
A. Abdomen noir chez le mâle adulte. (Pieds noirs.)
Diplax scotica, Donov.
B. Abdomen rouge chez le mâle adulte.
DES DIPI.AX PALEARCTIQUES.
33
а. Une bande médiane transverse obscure aux quatre ailes.
Diplax pedemonlana Allioni (et race data Selys).
б. Pas de bande obscure aux ailes.
a. Pieds lignés de jaune.
Diplax flaveola L. — Fonscolombii Selys — vulgata L.
— striolata Charp. (races nigrifemur Selys et decolo-
rata Selys) — meridionalis Selys.
b. Pieds noirs (tout au moins les tibias).
Diplax armeniaca Selys — sanguinea Müll. — depres-
siuscula Selys — orientalis Selys — sinensis Selys —
frequens Selys — hypomelas Selys — commixta Selys.
Ces espèces sont de l’ancien monde froid et tempéré ; mais la
scolica se retrouve dans l’Amérique arctique, et la Fonscolombii
s’étend jusque dans l’Afrique australe.
N° 2. Diplax scotica Donovan.
Libellula scotica Donov. — Selys, Mon., n° 13. — Id. , Rev.
Odon., n° 22. — Ramb., n° 104.
L. nigra Charp. (nec Vanderlinden). — Burin.
Patrie : Europe froide et tempérée (Belgique, etc.). — Asie
septentrionale (Sibérie, Steppe des Kirghiz, etc.). — Amérique
arctique (nord des Etats-Unis, Colorado, Canada). — Montagnes du
Guatemala ?
C’est le seul Diplax circumpolaire.
N° 3. Diplax pedemontana Allioni.
Libellula pedemontana Allioni Selys, Mon., n° 8. — Id., Rev.
Odon., n° 14. — Ramb., n° 107.
Patrie . Habite une grande partie de l’Europe tempérée, mais très
locale, et généralement dans les montagnes (Belgique, Alpes, Alle-
magne, Catalogne, Russie, etc.). — Asie (Sibérie et Asie centrale,
Amur, Kaketie, Arménie).
Race : D. elata Selys, Odon. Japon, n° 8.
Remplace au Japon la pedemontana, dont elle se distingue par
l’intérieur des fémurs jaune, le ptérostigma plus long et la taille
plus grande.
N" 4. Diplax flaveola L.
Libellula flaveola L. Selys, Mon., n° 9. — Id,, Rev. Odon.,
n° 17. — Ramb., n° 103.
Patrie : Europe septentrionale et moyenne (Belgique, Es-
pagne, etc.). — Asie septentrionale jusqu’au Kamtschatka. Steppe
des Kirghiz.
ANNALES I)E LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
Ut
34
REVISION
N° 5. Diplax Fonscolombii Selys.
Libdiula Fonscoicmbii Selys, Mon.,n° 11. — Id., Rev. Odon.,
ir 18.
Patrie : Europe moyenne et méridionale (Belgique, etc.). — Asie
Mineure (Kaketie, Tartoum). — Afrique méditerranéenne (Madère,
Sénégal, Canaries, Port Natal, Damara).
L’exemplaire femelle un peu douteux de Tartoum a le lobe
médian de la lèvre inférieure noir.
V G. Diplax vulgata L., et N° 7. Diplax striolata Cliarp.
Libdiula vulgata L. — Selys, Mon., n° 12. — Id. , Rev. Odon.,
n° 21.
Libdiula striolata Cliarp., 1840. — Selys, Rev. Odon., n° 20
(race?).
Libdiula ruficollis Cliarp., 1840.
Pairie : Toute l'Europe. — Afrique méditerranéenne. — Asie
Mineure (Amasia, Kaketie, Arménie).
Race! striolata Cliarp.
Dans mes précédents ouvrages, je l’ai admise comme espèce, en
suivant l’opinion du Dr Hagen; mais depuis longtemps j’ai recueilli
des exemplaires qui me semblaient intermédiaires entre le type et
cette forme, et M. le Dr Sclioch (Bulletins de la Soc. Eut. Suisse,
vol. Y, p. 341 , 1878) m’a paru avoir raison en disant que la femelle
se reconnaît par la vulve un peu plus saillante, mais que le mâle ne
peut se distinguer.
Le Dr Hagen a cru trouver une légère différence dans la forme
de hameçons des mâles dont la partie externe serait plus courte
que l’interne, tandis que le contraire aurait lieu chez la vulgata.
(Voyez Revue des Odonales, p. 47.)
La femelle serait plus distincte, celle de la vulgata ayant l’écaille
vulvaire presque redressée en onglet ou gouttière à pointe mousse,
tandis que chez la striolata l’écaille est moins redressée, arrondie
ou même un peu tronquée; mais tous les intermédiaires existent.
Cependant je ne fais aucune difficulté de reconnaître que, dans le
nord de 1 Europe, le type vulgata se rencontre seul, et que dans le
midi et les plaines du centre, c’est la striolata que l’on trouve. Tou-
tefois, en Belgique et ailleurs, on observe aussi la vidgata, mais
sporadiquement, au milieu des striolata. M.Mac Lachlan, dans son
mémoire sur Madère et les Canaries (Journ. de la Soc. Linn. de
Londres, t. XYI, 1881), opine également pour la réunion des deux
formes. M. Herman Albarda, (pii a étudié attentivement les deux
formes, m’écrit tout récemment qu’il persiste à les considérer
comme distinctes, la branche interne des hameçons de la striolata
étant réellement plus longue, au point de se croiser sur celle du
DES DIPLAX PALE ARCTIQUES. «>,J
côté opposé. J’ai constaté l’exactitude de ce point sur plusieurs
exemplaires; mais le nombre de ceux de diverses contrées qui
restent à examiner, étant énorme, je craindrais d’augmenter la
confusion en assignant dès maintenant la patrie détaillée des deux
formes. Je traiterai cette question dans une révision prochaine des
Odonates de l’Asie Mineure.
Race : nigrifemur Selys.
Je donne ce nom aux exemplaires que j’ai reçus de Madère et
probablement à ceux des Canaries. Les fémurs sont noirâtres sans
ligne jaunâtre, et aux tibias, le jaunâtre n’occupe qu’une raie
externe étroité. La taille est très grande : abdomen cf 27 ; 9 26-29.
Aile inférieure cf 30-33; 9 30 33. Ptérostigma 2 3/4 3. De sorte
que cette variété locale rappelle la frequens du Japon, abstrac-
tion faite de la ligne jaune des fémurs et de l’écaille vulvaire,
qui est comme chez le type striolata. Ajoutons encore que
chez les deux couples de Madère que j’ai sous les yeux, les parties
noirâtres des côtés -du thorax sont très foncées, de sorte que les
deux bandes jaunâtres qui les divisent, sont fort tranchées.
Race : decolorata Selys (inédite).
Abdomen cf 22-26; 9 20-24. Aile inférieure cf 26-29; 9 22-28.
Ptérostigma 2-2 1/2.
Cette forme, recueillie à Tartoum, en Arménie, par M. Th. Dey-
rolle, est précisément l’opposé de la nigrifemur par la taille et la
coloration. Au premier abord, on la prendrait pour une meridio-
nalis, sous le rapport des couleurs très pâles et des dessins obscurs
presque effacés; mais en l’étudiant de plus près, on reconnaît que
c’est à la vulgata type qu’elle se rattache, sans doute comme
race locale.
En effet, l’écaille vulvaire est saillante en onglet redressé,
non arrondi comme la striolata, et la disposition des hameçons
des mâles l’en rapproche également, la branche interne étant
plus courte que chez la meridionalis .
Les grandes nervures sont presque toutes d’un roux jaunâtre
pâle. Le ptérostigma brun olivâtre clair. Tout le corps est olivâtre
ou jaunâtre livide, plus pâle en dessous, presque sans marques
obscures, excepté les épines des pieds et une ligne étroite noirâtre
à l’intérieur des tibias.
Il est à noter que la même coloration jaunâtre livide se retrouve
chez d’autres Odonates des mêmes contrées de l’Arménie et de
l’Asie Mineure, tels que la Diplax anneniaca et YOnycho-
gomphus flexuosus, et que la plupart des striolata d’Antioche
ont aussi les côtés du thorax jaune clair, sans bande obscure
médiane entre les sutures, dont les lignes noires sont incom-
plètes.
36
REVISION
N° S. Diplax meridionalis Selys.
Libellula meridionalis Selvs, Revue Zoolog., 1S41. — Id., Rev.
Odon., n° 19.
L. hybrida Ramb., n° 99.
Patrie : Europe méridionale et moyenne (Belgique, Italie,
France, Autriche, Espagne). — Algérie. — Asie Mineure (Amasia,
Antioche).
Un exemplaire femelle de la collection Atkinson, faite dans les
montagnes de l’Inde, me parait y appartenir.
N° 9. Diplax armeniaca Selys, nov. sp.
Abdomen cT21. Aile inférieure 24-25.
Ptérostigma cf 1 1/2.
Cf. Ptérostigma court, étroit, brun roussàtre entre deux ner-
vures noires. Base extrême des ailes safranée, cette couleur exis-
tant aussi aux côtés de la membranule des ailes inférieures. La
plupart des grandes nervures roux pâle; ainsi que l’extérieur de la
costale; 7 antécubitales.
Un vestige noir à la base du front. Lèvre inférieure toute jaune.
Abdomen rétréci au milieu, rougeâtre ainsi que les appendices
anals. Un vestige obscur, à peine marqué, aux côtés de l’aréte dor-
sale du 9e segment, enfin une série de taches noires étroites aux
côtés de presque tous les segments.
Pieds noirs; les trochanters, l'intérieur des premiers fémurs et
une ligne étroite aux deux autres, jaunes.
Cette espèce diffère surtout de la depressiuscula et de la san-
guinea par la ligne jaune externe de tous les fémurs. Son ptéro-
stigma plus court, moins dilaté, obscur; l’abdomen étranglé et les
tibias tout noirs empêchent de la confondre avec la Fonscolombii.
N° 10. Diplax sanguinea Muller.
Libellula sanguinea Mull. — Selys, Rev. Odon., n° 16.
L. Pœseli Curtis. — Selys, Mon., n° 10. — Ramb., n° 101.
L. nigripes Charp., 1840.
Patrie : Presque toute l'Europe. Pas encore observée en Irlande,
en Suède, ni dans les îles de la Méditerranée. — Algérie. — Asie
Mineure, Tartoum (Arménie).
Nn 11. Diplax depressiuscula Selys.
Libellula depressiuscula Selys, 1841. — Id., Rev. Odon., n° 15.
L. Genei Ramb., n° 102.
Patrie : Europe méridionale et centrale (Belgique, France,
Italie, Autriche, îles de la Méditerranée). — Asie Mineure? —
Sibérie à Irkutsz.
Aux caractères distinctifs qui la séparent de la sanguinea, il
DES DIPLAX. PALE ARCTIQUES.
37
faut ajouter celui des appendices supérieurs du mâle, qui montrent
en dessous une sorte de dent avant le bout, où ils sont coupés en
biseau.
N° 12. Diplax orientalis Selys, Odon. du Japon, Appendice.
Patrie : Chine (sans localité spéciale). — Ivhasia-Hills. le Darjee-
ling, parM. Atkinson.
N° 13. Diplax sinensis Selys (1. c., à l’Appendice).
Un envoi communiqué par le Muséum de Paris comprend le
nombre énorme de trois cents exemplaires des deux sexes. L’espèce
varie peu. Les dimensions sont : Abdomen cf 23-25 ; 9 22-24.
Aile inférieure cf 29-31 ; $ 28-30.
La sinensis se distingue surtout de la frequcns (Selys, 1. c., n°7)
par le lobe médian de la lèvre inférieure, qui est jaunâtre ou jaune
traversé de noir, et par l’intérieur des premiers fémurs et la base
des autres, qui sont jaunâtres. L’appendice anal inférieur du mâle
est roux ou jaunâtre.
Chez la frequens, le lobe médian de la lèvre inférieure est noir
et les pieds sont tout noirs ; enfin l’appendice anal inférieur est
noirâtre.
Le grand nombre d’exemplaires comparés ne laisse aucun
doute sur la constance des différences signalées. Les deux espèces
n’habitent certainement pas les mêmes localités. En général, la
taille de la sinensis est un peu moindre et le ptérostigma un peu
plus court que chez la frequens. Chez quelques exemplaires
femelles, la base des ailes, jusque vers le triangle, est lavée d’ocracé
sale.
Patrie ■. C’est à la sinensis qu’il faut rapporter les exemplaires
signalés avec doute, sous le nom de Da)‘ioiniana, comme race de la
frequens , de sorte que la sinensis habiterait à la fois certaines
parties du Japon et la Chine centrale.
N° 14. Diplax frequens Selys, Odon. du Japon, n° 7.
Patrie : Japon, à Yokohama, etc. Elle y semble commune.
N° 15. Diplax hypomelas Selys, nov. sp.
Abdomen cf 24-27 ; 9 25-26. Aile inférieure cf 30-31 ; 9 32-34.
Ptérostigma 2 3/4-3.
Espèce voisine de la frequens. Elle en diffère par les caractères
suivants :
1° Pas de raie basale noire au front ;
2° Sur les côtés du thorax, une seule raie épaisse noire, à la
suture médiane (elle est précédée, chez la frequens, d’une raie
courte inférieure entre celle-ci et l’ humérale);
38
REVISION
3° Le dessous de l’abdomen et du thorax entièrement noirâtre;
4° En général 9-10 nervules antécubitales (8 chez la frequens).
Toute la réticulation noire.
Les pieds sont noirs, à l’exception de l’intérieur des premiers
fémurs, qui est jaunâtre comme chez la sinenHs, dont elle se
rapproche encore un peu par le front, qui, chez la sinensis, est peu
ou pas marqué de noir à la base.
Patrie ; Khasia Hills ou le nord du Bengale, par M. Atkinson.
Nu 16. Diplax commixta Selys.
Abdomen c? 27. Aile inférieure 30.
Réticulation roussàtre, extrême base des ailes et un petit espace
contre la membranule des inférieures safranés. Membranule blan-
châtre. Ptérostigma médiocre brun roussàtre, entre des nervures
noires (long, de 2 1 2 mill.), sept nervules antécubitales.
Corps roussàtre. Base extrême du front noire. Lobe médian de la
lèvre inférieure noirâtre. Côtés du thorax jaunâtres, cette couleur
divisée en deux par une raie noire épaisse à la suture médiane,
précédée d’une raie inférieure courte rapprochée. Poitrine noire
avec deux petites taches jaunes rapprochées. Dessous de l’abdomen
noir. Pieds noirs; l’intérieur des premiers fémurs un peu jaunâtre.
$ . Inconnue.
Patrie ; Inde septentrionale, d’après un seul exemplaire qui
ressemble à Yhypomelas, mais que je n’ose y rapporter, parce qu’il
en diffère par la réticulation noire, sept nervules antécubitales
seulement, la membranule blanchâtre.
Peut-être n’est-ce qu’une race.
3e Groupe (D. EROTICA Selys).
cf. Appendices anals supérieurs à pointe plus ou moins re-
dressée; le dessous formant une sorte de dent avant la partie ter-
minale, qui est coupée en biseau. Organes génitaux du 2e segment
presque toujours saillants. Ç. Ecaille vulvaire assez longue,
fourchue ou prolongée en lames contiguës (rappelant les L'racis).
Les 9e et 10e segments de consistance molle (comme chez les
femelles des Corduleg aster).
Dans mon travail sur les Odonates du Japon, j’ai proposé de
nommer ce groupe T/iecadiplax, dans le cas où l’on voudrait le
considérer comme distinct des Diplax proprement dits.
Les espèces de ce groupe sont propres au Japon, au nord de la
Chine et à l’Amur.
J’ai dit plus haut que plusieurs Diplax américains du groupe de
la rubicunda ont quelques rapports avec ceux-ci par les organes
DES DIPLAX PALEARCTIQUES.
3<)
génitaux et la dent inférieure des appendices supérieurs des
mâles, mais les femelles ressemblent au contraire à celles du groupe
de la vulgata.
A. Ptérostigma médiocre.
Diplax cordulegastra Selys — Kunckeli Selys — erotica
Selys — infuscata Selys.
B. Ptérostigma long.
Diplax baccha Selys.
N° 17. Diplax cordulegastra Selys, Odon. Japon (Appen-
dice).
Patrie : La contrée de l’Amur vers l’embouchure du fleuve. Le
nord de la Chine. Une femelle est indiquée du Japon.
Le mâle est difficile à distinguer delà Kunckeli décrite plus
bas; mais la femelle, dont le front n’offre en avant aucune marque
noire et dont l’écaille vulvaire est prolongée en une lame droite
pointue atteignant au moins le bout de l’abdomen est bien distincte
de Y erotica et de la Kunckeli.
N" 18. Diplax Kunckeli Selys, nov. sp.
Elle est si voisine de la D. erotica Selys, que j’ai décrite ( loco
citato, n" 5), qu’une comparaison laconique fera mieux comprendre
ses caractères qu’une longue description :
D. erotica Selys, Oilon. Japon, n° 5.
Longr de l'abdomen, ç? 21-27 mill.
— — Ç 24-26 —
Aile inferieure. . . (f 27-32 —
— . . . 9 26-28 —
Ptérostigma . . . 2 à 2 ‘/.2 —
Ordinairement 9 b 11 nervules antécu-
bitales aux ailes supérieures.
Mâle : deux petites taches noir acier
rapprochées sur le devant dufnnt.
Femelle : deux taches noh' acier (sou-
vent confluentes) sur le devant du
front.
L’es taches noires latérales bien mar-
quées aux 9“ et 10“ segments.
Écaille vulvaire prolongée en deux pla-
ques presque droites, rapprochées,
arrondies, p esque spatuliformes au
bout.
D. Kunckeli Selys, nov. sp.
Long1' de l’abdomen. Q* 21-23 mill.
— — 9 20-21 —
Aile inférieure. . . çf 2 1-27 —
— ... 9 23 26 —
Ptérosligma . . . 1 ‘/.2 à 1 3/s —
Ordinairement 7 nervules antécubitales
aux ailes supérieures.
Mâle : Pas de taches au devant du
front.
Femelle : deux points acier au devant
du front.
Taches noires latérales des 9e et ^“seg-
ments nullcs ou iu limentaires.
Écaille vulvaire prolongée en deux ilia-
que s nipp ochées, un peu recourbées
en haut, au bout, qui est moins
arrondi.
Les différences signalées ne sont pas considérables, mais, par
leur ensemble, elles acquièrent de l’importance parce qu’elles
40
REVISION
sont établies sur une cinquantaine d’exemplaires, et que nul des
exemplaires reçus jusqu’ici du Japon n’offre les caractères de la
Kunckeli. Dédiée à M. Kunckel d’Herculais, le savant entomolo-
giste du Muséum de Paris.
N° 19. Diplax erotica Selys, Odon. du Japon, n°5.
Patrie: Japon. — Chine centrale. — Shanghaï. (Voir suprà et
infrà : D. Kunckeli et infuscata.)
N° 20. Diplax infuscata Selys, Odon. du Japon, n°4.
Patrie : Japon. — Chine.
Actuellement, je ne suis pas certain si les femelles de taille
moindre que j’ai décrites sous le nom de fastigiata comme aberra-
tion femelle de Yerotica, n’appartiennent pas plutôt à Yinfuscata,
à laquelle elles ressemblent par la coloration des ailes.
Ces exemplaires me sont parvenus il y a un grand nombre
d’années, dans un envoi où plusieurs têtes et des abdomens étaient
détachés. Il est donc possible qu’il y ait eu quelques erreurs dans
l’attribution des parties séparées. D’après ces considérations et
jusqua ce que l’on reçoive de nouveaux exemplaires des deux
sexes en bon état, je propose de considérer comme infuscata tous
les exemplaires ayant le thorax et les pieds comme erotica , mais
qui s’en distinguent par le bout des ailes subitement brun noirâtre
depuis V origine du ptèrostigma.
Si les têtes et les abdomens appartiennent bien à ces individus,
il y aurait à ajouter que chez le mâle, le front est dépourvu des
deux petites taches acier de Yerotica, que ses organes génitaux sont
moins proéminents et le bout des appendices anals supérieurs
moins redressé, et que chez la femelle, le front et la vulve étant
à peu près comme chez Yerotica, la coloration du bout des ailes
reste le seul caractère distinctif.
N° 21. Diplax baccha Selys, nov. sp.
Abdomen c? 32-33 ; 9 32. Aile inférieure c? 38-39; 9 38.
Ailes hyalines, un peu pointues, très légèrement salies, le bout
étroitement limbé de brun; les inférieures larges de 12 mill. à la
base. Membranule obscure. Ptérostigma long de 4 1/4 à 4 1/2 mill.,
brun entre deux nervures noires épaisses. Réticulation brun noi-
râtre; 8-9 antécubitales aux supérieures.
O*. Lèvre inférieure jaune, le lobe médian noir; la supérieure
et la face jaunâtres, passant au rougeâtre sur le front, dont la base
est noire devant les ocelles. La vésicule du vertex brune. Derrière
de la tête obscur, avec quelques taches jaunes contre les yeux.
Prothorax brun, très cilié. Thorax roux olivâtre même en
dessous, marqué de noir ainsi qu’il suit : une bande à la suture
DES DIPLAX PALE ARCTIQUES,
41
humérale et deux sur les côtés, la première fourchue vers le
stigmate. Toutes trois sont anastomosées vers les pieds, et la posté-
rieure traverse la poitrine.
Abdomen un peu épaissi à la base, légèrement déprimé au
milieu, rougeâtre en dessus; les articulations finement obscures.
En dessous, le bout des 3-8e segments est noirâtre. Organes géni-
taux peu proéminents.
Appendices anals rougeâtre clair. Vus de profil, les supérieurs
sont assez épaissis en dessous, où ils portent une dent après leur
moitié. Le bout est finement redressé, la pointe obscure.
Pieds noirâtres, intérieur des premiers fémurs jaunâtre.
Ç. Ailes plus salies; face jaunâtre, le sommet du front marqué en
avant d’une bande noir acier étroite presque divisée en deux taches.
La suture dorsale du thorax largement obscure; les côtés jaunes;
les bandes noires plus épaisses. Abdomen cylindrique, la base ren-
flée ; jaune olivâtre portant une bande latérale épaisse noire, qui aux
5-6'' segments ne commence qu’après la base, et occupe presque tout
le 9e. Au 8°, il y a une raie dorsale longitudinale noire. Presque
tout le dessous noirâtre depuis le 3e segment. Les 9-10e effilés, en
apparence mous pendant la vie, et comme supportés par l’écaille
vulvaire, qui est saillante, en quadrilatère très échancré et atteint
presque le bout du 9e segment. Appendices anals olivâtres de la
longueur du 10e segment, épais, pointus. Entre eux et en dessous,
une protubérance.
Patrie : Chine, probablement septentrionale.
Cette espèce remarquable est aussi grande que Yuniformis,
qu’elle rappelle aussi par son long ptérostigma; mais elle est bien
differente par les raies et marques noires du corps, les pieds noirs,
la coloration des ailes, la dent inférieure des appendices supérieurs
du mâle, l’écaille vulvaire de la femelle et la bande frontale de
celle-ci, tous caractères qui assignent à la baccha une place dans
le groupe de Yerotica, dont elle est toutefois différenciée par son
long ptérostigma et les organes du mâle peu proéminents.
4e et dernier Groupe (D. CORRUPTA Hag.).
Tête forte; yeux très globuleux. Thorax épais, très velu. Abdo-
men rougeâtre chez les adultes.
Cf. Appendices anals fusiformes droits. Organes génitaux peu
proéminents.
9 . Ecaille vulvaire épaisse, courte, très échancrée.
Ces espèces se trouvent au Japon et sur la côte occidentale de
l’Amérique septentrionale. MM. Hagen et Brauer les considèrent
comme une section du genre MesothemisRag., différant des autres
42
REVISION
par ce qu’elles ont moins de dix nervules antécubitales; mais il me
semble difficile de les séparer des Diplax . En tout cas, ce groupe
ne peut rester parmi les vrais Mesothemis, dont les types sont
Yannulata Beauvois et la simplicicollis Say.
Yoici la liste de toutes les espèces connues :
A. Pas de virgule noirâtre à la base des ailes.
a. Pieds roussâtres.
Diplax unif orrais Selys — croceola Selys.
b. Pieds noirs.
Diplax chrysoptera Selys (de Washington Territory).
c. Pieds noirs lignés de jaune.
Diplax corrupta Hag.
B. Une virgule noire à la base des ailes (pieds brun roussàtre).
Diplax illota Hag. (et races gilva Hag. et virgula Selys).
N" 22. Diplax uniformis Selys (Odon. du Japon, n° 6).
J’ai décrit l’espèce d’après un exemplaire unique femelle du
Japon, sans localité spécialement indiquée.
Un envoi communiqué par le Muséum de Paris contient neuf
individus des deux sexes, ce qui me permet de compléter la des-
cription et d’assigner à Y uniformis la place qui lui appartient.
Abdomen c? 30-34 ; Ç 30-33. Aile inférieure c? 35-38 ; 9 32-38
(large de 10 à 13 mill.). Ptérostigma 4-5.
La description des couleurs que j’ai donnée pour la femelle
s’applique parfaitement aux deux sexes.
Seulement le caractère des triangles internes de quatre cellules
et de quatre rangs de cellules postrigonales aux supérieures était
une anomalie de cette femelle type, alors unique, la plupart des
autres exemplaires n’ayant que trois cellules au triangle interne et
trois ou quatre rangs postrigonaux.
Les parties génitales du 2e segment du mâle sont peu proémi-
nentes, et ses appendices anals supérieurs, de forme ordinaire,
droits, pointus, de sorte que l’espèce se rapproche tout à fait de la
croceola , à laquelle elle ressemble encore par le long et épais
ptérostigma rougeâtre, les ailes presque entièrement jaune safrané
et le corps roux jaunâtre sans taches ; mais elle est de taille beau-
coup plus forte, et chez la croceola, la membrane des ailes cesse
d 'être safranée dans leur seconde moitié, excepté le long de la
côte jusqu’au secteur principal, et le ptérostigma est moins large.
N" 23. Diplax croceola Selys (Odon. du Japon, n°9).
Patrie : Yokohama (Japon). La femelle est inconnue.
DES DIPLAX PALE ARCTIQUES.
43
N° 24. Diplax corrupta Hagen.
Mesothemis corrupta Hag., Syn. North Amer. Neur., n° 3.
Patrie : D’après Hagen, Rock Island ; Illinois ; Kansas; Texas
occidental ; Matamoras (Mexique); Colorado; Montana; Californie.
Elle se trouve aussi selon Hagen, à Ajan (mer d’Ochotsk), dans
le Ivamtschatka. C’est sur cette dernière côte que l’on a également
observé plusieurs autres espèces américaines, par exemple, parmi
les Odonates, l 'Anax Junius, et parmi les Lépidoptères, la
Yanessa Progne Cramer.
N° 25. ? Diplax iilota Hagen.
Mesothemis iilota Hag., North Amer. Neur., n° 4.
Patrie : D’après Hagen, Californie; golfe de Georgia; île Van
Couver; Mexique; Yellowstone; aussi à Ajan, au Ivamtschatka.
Pour cette dernière localité asiatique, la seule qui donnerait le
droit à Yillota de figurer dans mon travail, je conserve du doute.
En effet, Hagen dit :
" J’ai vu une femelle d’Ajan (mer d’Ochotsk) qui est un peu plus
grande (envergure 62 mill.), le bord antérieur des quatre ailes est
jaunâtre; elles n’ont pas de virgule basale noire ; il y a deux raies
blanches obliques de chaque côté du thorax; les pieds sont d’un
brun noirâtre. »
Il se demande si elle appartient à la même espèce? Je ne le pense
pas, et je serais porté plutôt à considérer cet exemplaire comme
une variété de la corrupta, rappelant la chrysoptera Selys, de
Washington Territory, où la croceola du Japon par le bord anté-
rieur des ailes safrané.
Dans mon travail sur les Odonates du Japon, à l’article de la
croceola, j’ai signalé en quelques mots les caractères de la chry-
soptera qui habite, aux États-Unis, le Washington Territory. La
réticulation des ailes est roussàtre, la base, jusqu’au triangle, et le
bord antérieur sont safranés jusqu’au ptérostigma, qui est noir
brunâtre assez grand (long de 3 mill.). Le corps est brun roussàtre
avec deux bandes claires parfois oblitérées de chaque côté du
thorax. Les pieds noirs. Ce dernier caractère la distingue de suite
de la croceola et aussi de toutes les autres espèces.
Le Dr Hagen doute que sa gilva de Colombie soit différente de
Yillota. Comme il a seulement nommé, mais non décrit cette
forme, il est utile d’en dire quelques mots d’après les exemplaires
de ma collection provenant de Colombie, de Venezuela et de
l’Équateur. De cette dernière contrée, j’en ai reçu plusieurs
centaines par feu M. Emile Deville, consul à Quito. Je crois effec-
tivement que ce n’est qu’une race locale représentant Yillota dans
l’Amérique équatoriale occidentale.
44
REVISION
Voici les seules différences que je constate : La réticulation est
en plus grande partie noirâtre; les ailes sont moins lavées de
safrané, cette nuance ne se montrant en général, surtout chez les
femelles, que dans les espaces médian et sous-costal, et seulement
jusqu’au quadrilatère des inférieures; moins encore aux supé-
rieures. La virgule basale manque aux supérieures ; il n’y en a
qu’une aux inférieures (celle de l’espace sous-costal) et elle atteint
à peine la première antécubitale, ou bien elle est même rudimen-
taire.
J’avais nommé virgula une forme intermédiaire. Chez celle-ci,
la réticulation est plus roussàtre, et la membrane des ailes est
plus fortement lavée de safrané pâle jusqu’au nodus, enfin il y a un
vestige de virgule obscure aux supérieures. La virgule sous-costale
des inférieures est courte comme chez la gilva, mais il y a un
vestige de seconde virgule médiane aux mêmes ailes. Tels sont,
dans ma collection, les exemplaires d’Oaxaca, de la Vera-Cruz,
de Putla (Mexique) et de Santa-Clara (Amérique centrale).
Enfin, je regarde comme conformes à la description du type
illota de Hagen mes exemplaires de Californie et de Nevada, dont
les ailes sont vivement safranées jusqu’au nodus, y compris la
réticulation, et dont la base des ailes est marquée aux supérieures
d’une virgule noire sous-costale dépassant la première antécubitale
et aux inférieures de deux virgules distinctes, la sous-costale
allant environ jusqu’à la seconde antécubitale, la virgule médiane
jusqu’à la nervule médiane ordinaire.
Je suis persuadé que les trois formes appartiennent à une seule
espèce {illota), plusieurs exemplaires montrant des caractères
intermédiaires,.
OUVRAGES A CONSULTER.
Le lecteur trouvera la description des espèces antérieurement
connues, ou des remarques sur leur distribution, dans les ouvrages
suivants :
De Selys-Longchamps. — Monographie des Libellulidèes d'Eu-
rope. Rruxelles, 1840.
Rambür. — Histoire naturelle des Insectes Névroptères. Paris,
Roret, 1842. (Dans les Suites à Buffon.)
DES DIPLAX PALEARCTIQUES.
45
De Selys-Longchamps. — Revue des Odonates ou Libellules
d'Europe, avec la collaboration du Dr H. -A. Hagen. Bruxelles,
1840. (Extrait des Mémoires de la Société Royale des Sciences de
Liège.)
De Selys-Longchamps et Mac Lachlan. — Matériaux pour
une faune nèvroptèrologique de V Asie septentrionale ( Odonates ,
par M. de Selys). (Extrait des Annales de la Société Entomolo-
gique de Belgique, tome XV.) Bruxelles, 1872.
De Selys-Longchamps. — Les Odonates du Japon. (Extrait des
Annales de la Société Entomologique de Belgique, tome XXVII.)
Bruxelles, 1883.
Comme ouvrage de luxe, on peut consulter le beau volume in-4°
de M. Toussaint de Charpentier : Libellulinœ europcœ descriptœ
ac depictœ. Leipzig, 1840. Avec 48 planches coloriées.
TENTAMEN CATALOGI
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCH IULIDA RUM, POLYZON IDA RUM
ATQUE 8IPH0N0PH0RIDARUM HUCUSQUE DESCRIPTARUM
AUCTORE
A. PREUDHOMME DE BORRE
— SÉANCE DU ü AVRIL 1SS4 —
J’ai eu, il y a quelque temps, la pensée de réunir en listes, pour
mon propre usage, les noms des espèces jusqu’ici décrites de la
Classe des Myriapodes. Je me suis ensuite décidé à les publier.
Ainsi queje l’ai dit en tête du Catalogue des Glomérides, le premier
essai de ce genre que j’ai pu terminer, je pense que cette publica-
tion, même avec les lacunes et imperfections diverses qu’elle pré-
sentera inévitablement, sera un travail de quelque utilité pour tous
ceux qui s’occupent de Myriapodes.
Les lacunes, chacun les comblera à mesure qu’il en découvrira.
Plus tard, les monographes auxquels ces catalogues auront,
je l’espère, facilité les recherches, corrigeront ce qu’il peut y avoir
d’incorrect dans l’arrangement systématique, renverront certaine-
ment en synonymie un bon nombre de noms spécifiques et cher-
cheront à élucider la question des genres à conserver ou à réunir,
question sur laquelle la science, malgré d’excellents travaux
récents, n’est pas encore suffisamment fixée. Ceci soit dit comme
une excuse pour avoir conservé ici certaines coupes génériques
destinées sans aucun doute à disparaître.
Les Glomeridæ auxquels se rapportait mon premier essai,
étaient assez naturellement limités et m’ont donné moins d’em-
barras à cet égard.
TENTAMEN CATALOGI LYS10PETALIDARUM, ETC. 47
Ici, j’ai eu à énumérer les espèces rentrant dans ce que New-
port ( Transact . Linn. Soc. of London, XI) appelait la Tribu des
Bizonia, à savoir les familles des Lysiopetaudæ, des Julidæ (à la
suite de laquelle se place la famille éteinte des Archiulidæ de
Scudder), des Polyzonidæ et des Sipiionophoridæ ou Sugentia.
Pour terminer ce qu’on est assez d’accord pour comprendre dans
les Chilognathes ou Biplopodes, je n’aurai plus qu’à donner ulté-
rieurement la liste des Chordeumidæ, Polydesmidæ et Poi.yxe-
nidæ.
48
TEXTAMEX CATALOGI
LYSIOPETALIDÆ.
Lysiopetalum Brandt.
Rec. de mém. relat. à l’ordre des Ins. Myriap. (1840), 42.
carinatum Brandt, loc. cit.
corcyræum L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Wien,
XYII (1867), 897.
costatum Karsch, Mitth. Münch. Ent. Ver., IV
(1880), 144.
Erberi L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, XVII,
896.
Dalmatia.
Corfu.
America bor.
Corfu.
fasciatum Latzel, Ib. , XXXII (1882), 282. Hungaria, Serbia.
fœtidissimum {Juins) Savi, Op. scient. 83, tab. II, Italia, Sicilia.
fig. 24-32; Brandt, Rec. de mém., 42.
Hardwickei (. Platops ) Newport, Ann. a. M. Nat. India?
H., XIII (1844), 267.
ictericum L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, Corfu.
XVIII, 895.
insculptum L. Koch, Ib., 893. Dalmatia, Monténégro,
lactarium {Juins) Say, Journ. Ac. Philad., II, p. I, Amer, borealis.
104(1821).
lineatum {Platops) Newport = lactarium Say.
plicatum {Juins) Guérin. Ménev. Icon. d. R. An.
Ins., pl. I, f. 3.
Richii {Craspedosoma) Gray, in Griff.An.Kingd.,
pi. 135, f. 4.
rugulosum {Platops) Newport, Ann. aMag. N. H.,
XIII, 267.
scabratum L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges. Wien,
XVII, 894.
schistaceum Karsch, Mitth. Münch. Ent. Ver.,
IV, 143.
setigerum Karsch, Ib., 143.
xanthinum {Platops) Newp., Ann. a. M. N. Hist ,
XIII, 267.
Ægyptus.
Melita, Tripoli.
?
Corfu.
Asia minor.
America bor.
Asia minor.
Platops Newport.
Ann. and Mag. Nat. Hist., XIII (184 4), 2GG.
Hardwickei Newport — Lysiopetalum Hardwickei
Newp.
LYSlOPETALIDARUMj JULIDARUM, ARCHIULID ARUM , ETC.
49
lineata Newport = I. lactarium Say.
Richii ( Craspeclosoma ) Gray = L. Richii Gray.
rugulosa Newport = L. rugulosum Newp.
xanthina Newp. —L. xanthinum Newp.
Spirostrephon Brandt.
Rec. de mémoires, etc. (1840), 90.
ctesioannulatus Wood = Cryptotrichus cæsioan-
nulatus AVood.
Copei Packard = Scoterpes Copei Pack, et Zygono-
pus Whitei Ryder.
lactarins ( Julus ) Say — Lysiopetalum lactarium
Say.
Reasia Sager.
Proc. Acad. N. Sc. Philad., 1856, 109.
spinosa Sager = Lysiopetalum lactarium Say.
Eurygyrus C. Koch.
Svst. d. Myriap. (1847), 47.
fœtidissimus C. Koch = Lysiopetalum fœtidissi-
mum Savi.
ochraceus C. Koch = L. ochraceum C. Koch.
rufolineatus C. Koch = L. rufolineatum C. Koch.
serialis C. Koch = L. seriale C. Koch.
JULIDÆ.
Nemasoma C. Koch.
Syst. d. Myriap. (1847), 47.
v (tricorne C. Koch = Isobates varicornis C. Koch.
Isobates Menge.
Mvr. Umg. Danzig, in N. Schr. d. Nat. Ges. Danzig, IV (1851), 2, 7.
sernisulcalus Menge = varicornis C. Koch,
varicornis C. Koch, Syst. d. Myr., 110; Die Gerniania.
Myriap., II, 96, f. 218.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
IV
50
TENTAMEN CATALOGI
Blaniulus Gervais.
Bull. Soc. Philom. Paris (1836), 72.
fuscopunctatus Lucas, Rev. Zool. 1846 , 287;
Expi. Algér. Myr., 338, pl. II, f. 2.
fuscus Am Stein, Jahresb. Nat.Ges. Graubündens,
1855, 139.
gnttulatus (Jv.lus) Bosc, Bull. Soc. Philom. Paris,
1792, p. 12; Fabric. Ent. Syst. Suppl., 289;
C. Koch, Die Myriap., Il, 88, f. 211 6
{nec 21 la = ve7iv.stus)\ Gervais, H. nat.
Apt., IY, 200, pl. 45, f. 4.
pallidus Fedrizzi, Ann. Soc. Xatur. Modena, XI,
101.
venustus Meinert, Danmarks Chilognather, 20.
Algiria.
Rhetia.
Europa.
Trident.
Dania, German.
Nopojulus Menge.
Myriap. Umg. Danzig iu Neueste Schr. Nat. Ges. Danzig, IV, iv, 2, 9(1851).
punctulatus Menge = Blaniulus venustus Meinert.
Allajulus C. Koch.
Svst. d. Myriap. (1847), 49.
albicornis C. Koch = Juins nanus Latzel et
J. dicentrus Latzel.
molybdinus C. Koch =■ J. molybdinus C. Koch.
oçcultus C. Koch = J. molybdinus C. Koch {im-
mat ur).
punctatus C. Koch «= J. dicentrus Latzel et
J. pelidnus Latzel.
Unciger Brandt.
Rec. de mém. (1840), 89.
fœticlus Brandt = Julus fœtidus C. Koch.
Julus Linné.
Syst. Natur., éd. X, t. I (1758), 639.
(Subg. : Typhloiulus Latzel, Allaiulus C. Koch (t ride supra)
et Ommaloiulus Latzel.)
abbreviatus Mikan = Polydesmus sp.
acriculus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV,
19.
Japonia.
LYSIOPETALIDARUM, JUL1DARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 51
affinis Lucas, Rev. Zool., 1846, 286; Expi. Alg.
Artic. Myr., 333, pl. I, f. 9.
affinis Gervais ■= Spirostreptus Sebæ, var. affinis
Brandt.
aimatopus Risso ( rectius hæmatopus), Hist. nat.
Eur. mérid., Y (1826), 169, n° 5.
albipes C. Koch, Deutschl. Crust., Myr., Ar.,
fasc. 22, pl. X; Die Myr., I, 48, f. 42.
albolineatus Lucas, Ann. Soc. Ent. France, 2e sér.,
III (1845), 365, pl. VII, f. 1.
americanus Palis, de Beauvois, Ins. d’Afr. et
d’Amér., p. 155; Apt., pl. VI, f. 3.
americanus Plumier, Lister Journey to Paris in
year 1698, p. 64, f. 5 (an Spirostreptus sp. ?).
amurensis Gerstfeld, Mém. sav. étr. Acad. Pétersb. ,
VIII (1857), 271.
anceps Eisen et Stuxberg, Oefv. Sv. Ak. Fôrh.,
XXY (1868), 378 = sabulosus L.
anguinus Karsch— Spirostreptus anguinus Karsch.
annulatipes Gervais = S. annulatipes Newport.
annulatus Costa, Pochi cenni intorno alla Fauna
del gran sasso d’Italia, 6.
annulatus Risso, H. natur. Eur. mérid., V, 169,
n° 6.
annulatus Say = Cambala annulata, Say.
Antipodarum Gervais = Spirostreptus Antipoda-
rum Newp.
antiquus Bertkau, Yerh. nat. Yer. Rheinl. u.
Westf., 1878, 360, pl. V, f. 8.
apiculatus Mikan, Isis, 1834, 741 — Spirobolus
maximus L. var.
arboreus Latreille, H. nat. Crust. et Ins., VII, 75.
arboreus de Saussure = Spirobolus arboreus.
armatus Gerstfeld, Mém. sav. étr. Acad. Pétersb.,
VIII (1857), 272.
aterrimus Fabre, Ann. sc. nat., 4e sér., Zool., III
(1855), 260.
attenuatus Gervais = Spirostreptus attenuatus
Brandt.
Audouini Gerv. = Spirostreptus Audouini Brandt.
austriacus Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II
(1884), 296.
aztecus de Saussure, Linn.entom., XIII, 331 ; Mém.
soc. Phys. Genève, XV, p. II, 358, f. 29.
Algiria.
Alp. marit.
Europa media.
Provincia.
Un. Amer. bor.
Brasilia.
Sibiria orient.
Italia.
Alp. marit.
Sp. fossilis.
Gallia.
Sibiria orient.
Provincia.
Germ., Russia.
Mexico.
TENTAMES CATALOGI
OZ
bahiensis Gên ais = Spirostreptus bahiensis Brandt.
balearicus L. Koch, Verli. zool.-bot. Ges. Wien,
XXXI (1881), 675.
Bcauvoisi Gervais = Spirobolus Beauvoisi Gervais.
belgicus Latzel, Ann. Soc. Ent. Belg., XXVIII,
C. -rendu, s. du 2 août 1884.
Berardi Gervais = Spirostreptus Berardi Gervais.
bicolor Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus generis?).
bicuspùlatus Gervais = Spirostreptus bicuspidatus
Brandt.
bilineatus C. Koch, Deutschl. Crust., Myr.,
Arachn., fasc. 22, pl. VI; Die Myriap., II,
30, f. 152 = sabulosus L., secundurn Stux-
berg et quibusdcim aliis.
bimarginatus Gervais, H. nat. Apt., IV, 193
(an = Spirobolus sp.?).
bioculatus Gervais et Goudot = Stemmiulus biocu-
latus.
bipulvillatus Gervais = Spirostreptus bipulvillatus
Gervais.
Blainvillii Le Guillou = Acanthiulus Blainvillii
Le Guillou.
Blasioi Fanzago, Bull. Soc. Ent. Ital., XII (1880),
273.
Ins. Balear.
Belgium.
Brasilia.
Germania.
Peruvia.
Calabria.
boletiC. Koch, Syst. der Myriap. (1847), 109; Die
Myriap., II, 84, f. 207.
German. merid.
VII, Asia septentr.,
Ægyptus, Abyssinia.
Ægyptus.
Bottse Gervais, Ann. Sc. nat., 2e sér., Zool
45.
Boveanus Gervais, ib. , 46.
Bowoasii Gervais = Spirobolus Beauvoisi Gervais.
Brassii Ant. Dohrn, Yerh. nat. Ver. Rheinl. u. Sp. fossilis.
Westf., 1868,335, pl. VI, f. 2.
brevicornis Gervais = Spirostreptus brevicornis
Brandt.
Bungii Gervais = Spirobolus Bungii Brandt.
Cæsar Karscli, Zeitschr. f. ges. Naturw., L1V, 18.
cæsius Wood,Proc. Ac. Nat. Sc. Philad.,1867,43.
canadensis Nevvport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII,
267.
canaliculatus Wood, Proc. Ac. Philad., 1864, 12.
capenHs Gervais = Spirostreptus capensis Brandt.
car ni f ex Fabricius = Spirobolus carnifex Fabr.
catlarensis Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II,
342.
Portorico.
Texas.
Canada.
Pennsylvania.
Dalmatia.
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARÜM, ETC.
53
caucasicus Karsch, Zeitschr. f. ges.Naturw., LIV,
20.
caudatus Gervais == Spirobolus caudatus Newp.
ceilanicus Gervais = Spirostreptus ceilanicus
Brandt.
celebensis Gervais = Spirobolus celebensis Gervais.
chichimecus de Saussure = Spirobolus chichimjscus
de Sauss.
chilensis Gervais, Hist. nat. Apt., 1Y, 193.
ciliatus Fedrizzi, Ann. Soc. Natur. Modena, XI,
96.
cinctatus Gervais = Spirostreptus cinctatus Newp.
cinerefrons Wood, Proc. Acad., Pliilad., 1864, 13.
cœruleocinctus Wood, ib. , 14.
colubrinus Fedrizzi, Ann. Soc. Nat. Modena, X, 133.
communis Savi, Oper. Scient., I, 321 (an = varius
Fabr.?j.
complanatus Linné = Polydesmus complanatus Linné,
conformis G. Koch, Die Myriap., 1, 49, f. 43.
corallinus Eydoux et Souleyet = Spirobolus coral-
linus Eyd. et S.
cornutus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI
(1878), 162.
corticalis Lucas, Rev. Zool., 1846, 287; Expi. Alg.
Art. Myr.,337, pl. II, f. 1.
costulatus de Motschulsky = Lysiopetalum cari-
natum Brandt aut L. insculptum L. Koch,
crassicornis Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus gene-
ris?).
crassus Linné, Amœnit. Acad., IV, 253 (an hujus
generis?).
Crivellii Fanzago, Sui Chilogn. Ital. (1879), 277.
curiosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV,
15.
curvicauclaiw Gervais = Spirostreptus curvicau-
datus Newp.
dalmaticus C. Koch = fuscipes G. Koch.
dalmaticus Fanzago = italicus Latzel.
Dccaisneus Gervais =Isobates semisulcatus Menge.
dentalus Oliv. = Polydesmus dentatus 01.
dentosus Mikan = Polydesmus sp.
dicentrus Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II, 270.
Caucasus.
Chili.
Trident.
Oregon.
9
Trident.
Italia.
Au stria?
Hamburg?
Algiria.
Brasilia.
Asia.
Lombardia.
Portorico.
Austria, Hun-
gar., Daim.
Gallia.
var. devius Latzel, ib., 272.
54
TENTAMEN CATALOGI
dilatatus Mikan = Polydesmus sp.
dispar Waga = albipes C. Koch,
distinctus Lucas, Rev. Zool. 1846, 286; Expi.
Algér. Artic. Myr., 335, pl. I, f. 11.
diversifions Wood, Proc. Acad. Philad., 1867, 43.
Doreyanus Gervais = Spirobolus Doreyanus Gerv.
dorsalis Le Guillou, Bull. Soc. Philomat., 1841,
86.
dubius Gervais = Spirobolus dubius Brandt.
elegans Gervais = Spirobolus elegans Brandt.
erythropcireius Gervais = Spirostreptus erythro-
pareius Brandt.
exiguus Brandt, Rec. de mém., etc., 85.
Eydouxii Gervais, H. nat. Apt., IV, 166.
fallax Meinert, Danmarks Chilogn. (1868), 15.
var. oribates Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, 321.
— vagabundus Latzel, ib. , 321.
— chilopogon Latzel, ib. , 321 .
— noricus Latzel, ib., 321.
fasciatus C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Myr.,
fasc. 22, VIII j Die Myr., II, 72, f. 195 et
196= austriacus Latzel.
fasciatus de Geer = sabulosus L.
fasciatus Gervais = Spirostreptus fasciatus New-
port.
ferreus C. Koch = longabo C. Koch,
ferrugineus C. Koch, Deutschl. Cr., Ar., Myr.,
f. 22, XV; Die Myr., II, 33, f. 155.
ferrugineus Lucas, Ann. Soc. Ent. France, 1858,
Bull., CLXXI.
ferrugineus v. Porath = fallax Meinert.
festivus Perty, Del. an. artic., etc., 211, Tab. XL,
f. 10 (an hujus generis?).
filicomis de Sauss., Mém. Soc. Phys, et H. nat.
Gen., XV, p. II, 376, f. 38; Miss, scient.
Mex. Myr., 92.
flavipes C. Koch, Syst. d. Myr., 107; Die Myr., II,
94, f. 216.
flavipes Mikan = Polydesmus sp.
flavot fasciatus Gervais = Spirostreptus flavofas-
ciatus Brandt.
flarotœnialus Gervais = Sp. flavotæniatus Brandt.
feetidissimus Savi = Lysiopetalum fœtidissimum
Sayi.
Algiria.
Texas.
Ins. Aru.
Pennsylvania.
Cochinchina.
Europa.
Italia superior.
Austro-Hungar.
Germ. Russia.
Germ., Russia.
Ins. Martinic.
Minas Geraes.
Mexico.
Istria.
LYSIOPETALIDARUM, JÜLIDARUM, ARCHIDLIDARüM, ETC.
55
fœtidus C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Myr.,
f. 22, Y; Die Myriap., II, 85, f. 108.
fragariorum Lamarck = Blaniulus guttulatus
Bosc.
fraternus de Saussure => Spirostreptus fraternus
Sauss.
fucatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
15.
furcifer Harger, Amer. Journ. of Sc., s. 3, IV
(1872), 120, pl. II, f. 7.
fuscipes C. Koch, Syst. d. Mvr., 110; Die Myr., II,
64, f. 186.
var. idriensis C. Koch, Latzel, Myr. d. O. -U.
Mon., II, 336.
— subcrassus Latzel, ib. , 336.
fusco-unilineatus Lucas, Rev. Zool., 1846, 286;
Expi. Algér. Artic. Myr., 334, pl. I, f. 10.
fuscus Linné, Amcen. Acad., IV, 253 (an hujus
generis ?).
Gaimardi Gervais = Spirobolus GaLmardi Gervais.
Gaudichaudi Gervais, Hist. nat. Apt., IV, 194.
Gervaisi Balsamo-Cri velli, Di aie. spec. d. gen.
Julus (1862), 96.
gilvolineatus L. Koch, Verh. Zool. bot. Ges. Wien,
XXXI, 674.
gracilicornis Gervais = Spirostreptus gracilicomis
Brandt.
gracilipes Gervais = Sp. gracilipes Newport.
gracilis Gervais = Sp. gracilis Brandt.
grandis Gervais = Spirobolus grandis Brandt.
granulatus Gervais = Glyptijulus granulatus Gerv.
Guerini Gervais = Spirostreptus Guerini Brandt.
guttulatus Bosc = Blaniulus guttulatus Bosc.
hæmatopus (vide aimatopus).
haïtensis Gervais = Spirobolus haïtensis Gervais.
hamulosus Mikan = Polydesmus sp.
hirsutus Costa, Pochi cenni int. alla Fauna del
gran sasso d’Italia, 6.
hortensis Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 14.
hungaricus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 17.
idriensis C. Koch = fuscipes C. Koch,
imbecillus Latzel, Myr. Oest.-Ung. Mon., II, 274.
immaculatus Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 12.
Germania.
Columbia.
Oregon.
Istria,
Hispania.
Istria.
Dalmatia.
Algiria.
India orient.
Chili.
Lombardia.
1ns. Balear.
Italia.
Pennsylvania.
Hungaria.
Austria, Serb.
Nov.-Eborac.
56
TENTAMEN CATALOGI
impressus Sav, Journ. Acad. N. Sc. Philad., II,
pl. I, 102; Wood, Trans. Amer. Phil. Soc.
N. S., XIII, 196.
incertus Brandt = americanus Palisot de Beauvois.
inconspicuus L. Koch.Verh. zool.-bot. Ges. Wien,
XXXI, 673.
inclines Linné = Spirostreptus indicus Linné.
inclus Linné = Spirostreptus indus Linné.
inclus Palisot de Beauvois = Spirobolus Beauvoisi
Gerçais.
insignis de Saussure, Linn. entom., XIII (1859),
332; Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève,
XV, p. 11,352, f. 26.
insulanus L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Wien,
XXXI, 675.
italicus Latzel, Myr. d. O. -U. Mon., 11,289.
javanieus Gerv. =- Spirostreptus javanicus Brandt.
Kochi Gervais = Blaniulus venustus Meinert.
Kollari Gervais = Spirostreptus Kollari Brandt.
lactarius Say = Lysiopetalum lactarium Sa}',
lagurus Gervais, H. nat. Apt., IY, 165.
lacjurus Scopoli == Pollyxenus lagurus L.
lapidarius Lucas, Rec. Zool., 1846, 285; Expi.
Algér. Art. Mvr., 332, pl. I, f. 8.
laqueatus Wood, Proc. Acad. Phil., 1864, 13.
laticollis Gervais = Spirostreptus laticollis Brandt.
lepidus v. Porath, K. Sv. Akad. Handl. Bih., IY,
n° 7, 29.
Leprieuri Lucas, Rev. et Mag. d. Zool., sér. 3, I
(1849), 471.
leucopus Gervais, H. nat. Apt., IV, 183.
limbalus Oliv. = Glomeris marginata Villers.
lividus Voges,Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 162.
londinensis Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 378;
G. Koch, Die Myr., II, 61, f. 183 et 184.
longabo C. Koch, Syst. d. Myr., 113; Die Myr., I,
18, f. 17.
var. exilis Latzel, Bull. Soc. Rouen, 1883,
271.
longipesLe Guillou, Bull. Soc. Philomat. ,1841, 86.
lucifugus Gervais, Ann. Sc. nat., s. 2; Zool., VII,
45.
luridus C. Koch, Syst. d. Myr., III; Die Myr., II,
65, f. 187.
Amer, boralis.
1ns. Balear.
Argentinia.
Ins. Balear.
Italia, Tirolis.
Singapore.
Algiria
Pennsylvania.
Ægvptus.
Cayenna.
Columbia.
Germ. media.
Anglia, Germ.
Germania.
Normandia.
Ins. Aru.
Parisiis(in tepi-
dariis).
Germ. merid.
LYSIOPETAI.IDARUM, JU1.IDARUM, ARCHIT'I.IDARUM, ETC.
57
var. fulyiceps Latzel, Mvr. O. -U. Mon., II,
294.
— gracilis Latzel, Bull. Soc. Rouen, 1883,
271.
luridus v. Porath — silvarum Meinert.
luscus Meinert, Danmarks Chilognath., 9.
lusitanicus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIY, 19.
maculaius Gervais=Spirostreptus maculatus New-
port.
madagascariensis Gervais = Sp. madagascarien-
sis Gerv.
malabaricus Gervais, H. nat. Apt., IY, 164.
margaritatus Fanzago, Atti Soc. Yen.-Trent., III
(1875), 149.
marginatus Say, Journ. Acad. Philad., II, pl. I,
105, 5 (an <= americanus Palisot de Beau-
vois?).
marginatus Olivier = Glomeris annulata Brandt
sive Gl. marginata Villers {sec. Latzel).
marmoreus Oliv. = Gl. marmorata Brandt.
maximas Linné =■ Spirobolus maximus L.
mediterraneus Latzel, Myr. d. Oest.-U. Mon., II,
337.
melancholicus C. Koch, Syst. d. Myr., 106 ; Die
Myriap., II, 104, f. 227.
melanopggus Gervais = Spirostreptus melanopygus
Brandt.
meridionalis Gervais, H. nat. Apt., IY, 144.
mexicanus de Saussure, Linn. entom., XIII, 332;
Mém. Soc. Phys, et H. nat. Genève, XV,
p. II, 366, f. 34.
micros licticus Gervais = Spirostreptus microstic-
ticus Newp.
Milesii Wood, Proc. Acad. N. Sc. Philad., 1864,
13.
Tirolis.
Normandia.
Dania.
Lusitania.
Malabar.
Yenetia.
Amer. bor.
Europa merid.
et occid.
Asia minor.
Sicilia.
Mexico.
Michigan.
minutus Brandt, Rec. de mém., 89. Reg. media Un. Amer. bor.
modestus Iiisso, H. nat. Eur. mérid., Y, 169, n"7. Alp. marit.
molybdinus ( Allcijulus ) C. Koch, Syst. d. Myr., Austria, Styria,
118; Die Myr., II, 108, f. 231. Tirolis, Croatia.
montanus Cope, Proc. Amer. Philos. Soc., 1869, Un. Amer. bor.
181.
Montezumæ de Saussure, Linn. ent., XIII, 330; Mexico.
Mém. Soc. Phys, et II. nat. Genève, XY,
p. II, 372, f. 39.
58
TENTAMEN CATALOGI
montivagus Latzel, Myr. d. Oest.-U. Mon., II,
308.
var. elucens Latzel, ib. , 310.
Moreleti Lucas, in Morelet, Not. s. l'Hist. nat. des
Açores (1860), 96; von Porath, Oefv. Yet.
Ak. Fôrh., 1870, 820.
muscorum Lucas, Ann. Soc. Ent. France, lre sér.,
IX, 55, pi. IV, f. 1.
mystecus de Saussure, Mém. Soc. Phys, et H. nat.
Genève, XY, part. Il, 369, f. 36.
nanus Latzel, Myr. d. O. -U. Mon., II, 264.
var. pannonicus Latzel, ib., 267.
nemorensis C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Mvr.,
f. 40, XYI.
Newporti Gervais, H. nat. Apt., TV, 182.
nietanus de Saussure = Spirobolus nietanus de
Sauss.
niger Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 378; Zool.
Miscell., III, 34.
nigerrimus Gervais = Spirobolus nigerrimus Xew-
port.
nigricans Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus gene-
risî).
nig ripes C. Koch = varius Fabr.
nigritarsis L. Koch, Yerh. zool. -bot. Ges. Wien,
XXXI, 674.
nigrolabiatus Gervais = Spirostreptus nigrolabia-
tus Newport.
nitens Murray, Econ. Entom. Apt., 18.
obtusatus Mikan, Isis, 1834, 741 (an hujus gene-
ris?).
obtusus Gervais = Spirostreptus obtusus New-
port.
octoformis Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
161.
Olfersii Gervais = Spirobolus Olfersii Brandt.
olivaceus Gervais = Sp. olivaceus Newport.
oregonensis Wood, Proc. Acad. Philad., 1864. 11.
otomitus de Saussure = Spirostreptus otomitus de
Sauss.
ovalis Linné = Sphærotherium ovale L.
ovalis Latreille — Sph. Gronovii Brandt.
ovatus Fabricius = Sph. ovale L.
oxypygus Brandt, Rec. de mém., 84.
Austria,
Hungaria.
Tirol. merid.
Ins. Açores.
Gallia, Italia.
Mexico.
Europa media.
Hungar. merid.
Bavaria.
Columbia.
Caledonia.
Brasilia.
Ins. Balear.
Ind. orient.
Brasilia.
Germania.
Oregon.
Sicilia.
LYSIOPETALIDARUM, JÜLIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 59
pachysoma Gervais — Spirostreptus pachysoma
Brandt.
pallipes Olivier = Strongylosoma pallipes 01.
palmiger Gervais, H. nat. Apt., IV, 190 (an hujus
generis?).
parallelus C. Koch — sabulosus L.
parvipes Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII,
268.
pelidnus Latzel, Myr. d. O.-U. Mon., II, 267.
penicillatus De Geer =■ Polyxenus lagurus L.
pennsylvanicus Brandt, Rec. d. mém., 85.
philippensis Gervais = Spirostreptus philippensis
Gerv.
piceus Risso, H. nat. Eur. merid., Y, 169, n° 8.
.pilipes Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII,
268.
pilosiscuta Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 11.
pilosus Newport, Proc. Entom. Soc. London,
1843, 69; Ann. a. Mag. N. H., XIII (1844),
268.
Guyana gallic.
Asia minor.
Austria, Styria,
Carinthia.
Pennsylvania.
Lombardia.
?
Pennsylvania.
Anglia.
pinnalus Mikan = Polydesmus sp.
platyurus Latzel, Myr. O.-U. Mon., II, 294. Hungaria, Serbia.
plicatns Guérin-Méneville = Lysiopetalum pli-
catum Guér.-Mén.
plumbeus Olivier = Glomeris plumbea Oliv.
podabrus Latzel, Myr. d. O.-U. Mon., II, 300. Dalmatia.
profugus Stuxberg, Ann. a. Mag. N. Hist., s. 4, Sibiria.
XVII, 316.
propinquus v. Porath, Oefv. K. Sv. Vet. Ak. Fôrh. , Ins. Açores.
XXYII (1870), 822.
psilonotus Latzel, Myr. d. O. -II. Mon., II, 261. Dalmatia.
pubescens Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Bosnia.
16.
pulchellus Leach, Tr. Linn. Soc., XI, 379 (an = Anglia, Germ.
Blaniulus guttulatus Bosc, sive Bl. venustus
Meinert?).
pulchellus C. Koch = Blaniulus venustus Mei-
nert.
pulvillatus Gervais = Spirobolus pulvillatus New-
port.
punctatus Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 379. Anglia.
punctatus Say = stigmatosus Brandt.
punctatus Rosicky = nanus Latzel.
00
TENTAMES CATAL0GI
punclilabium Gervais = Spirostreptus punctila-
bium Newport.
pusillus Leach, Trans. Linn. Soc., XI, 379.
pusillus Say = minutus Brandt.
pustulatus Oliv. = Glomeris pustulata Latr.
quadricollis Gervais = Spirostreptus quadricollis
Newport.
quadripunctatus Fanzago = sabulosus L.
rasilis Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
17.
Roissyi Le Guillou, Bull. Soc. Philom. Paris,
1841,86.
roseus Fedrizzi = sabulosus L.
roseus Gervais, Hist. nat. Apt., IY, 181, pl. 44,
f. 9.
rotundalus Gervais = Spirostreptus rotundatus
Brandt.
rubripes G. Koch = sabulosus L.
rubripes Gervais = Spirostreptus rubripes New-
port.
ruficeps Gervais = Sp. ruficeps Brandt.
ru/icollis Gervais = Spirobolus ruftcollis Newport.
rufifrons C. Koch = boleti C. Koch,
rugifrons Meinert, Danmarks Chilognather, 17.
rupestris Guldenstedt, Iter, etc., 295 (an = varius
Fabr.?).
rutilans C. Koch, Syst. d. Myr., 111 ; Die Myr., II,
60, f. 189.
sabulosus Linné, Fauna suec., n° 2069; Syst. Nat.,
éd. X, 640; C. Koch, Die Myriap., II, 75,
f. 198 et 199.
var. bifasciatus Fanzago, Latzel, Myr. O. -U.
Mon., II, 331.
— punctulatus Fanzago, Latzel, ib. , 331.
— apunctulatus Fedrizzi, Latzel, ib., 331.
— exstinctus Latzel, ib., 331 .
— rubripes C. Koch, Latzel, ib., 332.
— hispanicus Latzel, ib., 332.
sandwicensis Newport, Proc. Entom. Soc. Lond.,
1843, 66.
Sayi Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, 268.
scandinavius Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, 322.
sco/opend riens Poda = Polydesmus complanatus
Linné.
Anglia.
O
Puebla.
Nova Guinea.
Columbia.
Dania.
Europa.
G er mania.
Europa.
Europa merid.
Hispania.
Anglia.
America bor.
Europa.
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIL'LIDARUM, ETC. Cl
Sebœ Gervais = Spirostreptus Sebæ Brandt.
semiflavus C. lvocli, Syst. d. Myr., 108; Die Myr., Græcia.
II, 79, f. 202. “
serpentinus C. Koch = longabo C. Koch.
serrulatus Mikan = Polydesmus sp.
seticaudus v. Porath, Sv. Akad. Handl. Bih., IV, Nubia.
n° 7, 29.
1ns. Mauritius.
Seychellarum Desjardins, Ann. S. Ent. France, IV,
171 (an hujus generis?).
silvarum Meinert, Danraarks Chilognath., 13 (an
= luridus Koch, sec. Latzel?).
similis C. Koch, Deutschl. Crust., Ar., Myr.,
f. 22, XIV.
simillimus Gervais = Spirobolus simillimus Newp.
sjælandicus Meinert, Danmarks Chilogn., 13.
spinicaudus Gervais, H. nat. Apt., IV, 165.
Sleini Karsch =■ fuscipes C. Koch.
stigma Fabricius = Polydesmus stigma F.
stigmatosus Brandt, Rec. d. mém., 88. Reg. merid. Un. Amer. bor.
stigmatosus Eichwald = Strongylosoma pallipes
Olivier.
Dania, Suecia.
Germ., Russia.
Dania.
Malabar.
striatus Iiutton = Spirostreptus striatus Hutton.
strictus Latzel, Verh. zool.-bot. Ges. Wien, Ilungar., Serb.
XXXII, 282.
var. nematodes Latzel, Myr. O. -U. Mon., II, Temesvar.
264.
striohdas Gervais = Spirobolus striolatus Gervais.
Sluæbergi Fanzago = pusillus Leach.
sublævis Gervais, H. nat. Apt., IV, 194.
subuniplicatus Gervais = Spirostreptus subunipli-
catus Brandt.
sulcicollis C. Koch, in Rosenhauer Thier. An-
dalus., 413.
sumatrensis Gervais = Spirobolus sumatrensis
Gervais.
surinamensis Gervais = Spirostreptus surinamensis
Brandt.
syriacus de Saussure, Linn. entom., XIII, 329.
tarascus de Saussure, Mém. Soc. Phys. Genève,
XV, p. II, 377, f. 52.
telluster Scudder, Bull. Un. St. Geolog. Survey,
IV, 776.
lepanecus de Saussure — Spirobolus tepanecus de
Sauss.
Chili.
Malaga.
Syria.
Mexico.
Sp. j ossilis .
62
TENTAMEN CATALOGI
terrestris Linné, Fauna suecica, n° 2066; Syst.
Nat. ed., X, 635 = plurimæ species, teste
Latzel.
testaceus Olivier = Zephronia testacea Oliv.
toltecus de Saussure = Spirobolus toltecus de Sauss.
tonginus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV,
20.
totonacus de Saussure, Mém. Soc. Phys. Genève,
XV, p. II, 361, f. 31.
transversosulcatus Am Stein, Jahresb. Nat. Ges.
Graubündens, 1855, 136.
tridentatus Fabr. = Polydesmus tridentatus Fabr.
trigonyger Gervais = Spirostreptus trigonyger
Brandt.
trilineatus C. Koch, Syst. d. Myr., 112; Die Myr.,
II, 76, f. 200.
trimarginatus Gervais, Hist. nat. Apt., IV, 189
(an hujus generis?).
iriplicatus Gervais = Spirostreptus triplicatus
Brandt.
tuberculatus Mikan = Polydesmus sp.
tzendalus de Saussure, Mém. Soc. Phys. Gen.,
XY, p. II, 370, f. 37.
unciger Waga = fœtidus C. Koch.
unicolor C. Koch = varius Fabr.
unilineatus C. Koch, Deutschl. Crust., Ar. Myr.
H. 22, IX ; Die Myr., II, 74, f. 197.
validus Gervais = Spirostreptus validus Brandt.
varius Fabricius, Spec. Insect., I, 528, n° 2(1781);
C. Koch, Die Myr., II, 86, f. 209.
venustus Wood = impressus Say.
vermiforrais Gervais = Spirostreptus vermiformis
Gerv.
Verreauxii Gervais, H. nat. Apt., IV, 175 (an hvjus
generis?).
virgatus Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 14.
virginiensis Drury = Polydesmus virgiuiensis
Drury.
vittaius Gervais = Spirostreptus vittatus Newport.
Walckenaeri Gervais = Sp. Walckenaeri Brandt.
zameniscolor Fanzago, Bull. Soc. Ent. Ital., XII
(1880), 272.
zapotecus de Saussure, Mém. Soc. Phys, et H. nat.
Genève, XV, p. II (1860), 359, f. 30.
Europa.
Hong-Kong.
Mexico.
Rhetia.
Germania mer.
Brasilia.
Mexico.
Germania,
Caucasus.
Italia, Sicilia,
Africa borealis.
Nov. Holland.
Pennsylvania.
Calabria.
Mexico.
LYSIOPETALIDARÜM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM , ETC. 63
Acanthiulus Gervais.
Ann. des Sc. natur., 3e sér., Zool., II, 70 (1844).
Blainvillei ( Julus ) Le Guillou, Bull. Soc. Philom., Nova Guinea.
1841, 80.
Spiropœus Brandt.
Bull. Soc. Natur. Moscou, VI (1833), 204.
Fischeri Brandt, 1. c. ?
Spirocyclistüs Brandt.
Bull. Soc. Nat. Moscou, VI (1833), 204.
acutangnlus Brandt, 1. c.; Rec. de mém., 113. ?
cylindricus C. Koch, Syst. d. Myr., 101 ; Die Myr., India orient.
I, 2, f. 11.
maximus L. •= Spirobolus maximus.
Spirostreptds Brandt.
Bull. Soc. Natur. Moscou, VI (1833), 203.
(Subg. : Nodopyge Br.; Odontopyge Br.)
64
TENTAMEN CATALOGI
angolensis Karsch, Berl. Entom. Zeitschr., 1881,
93.
anguinus (Julus) Ivarsch, Silz.-Ber. Ges. Naturf.
Freunde, Berlin, 1880, 77.
angulicollis Karsch, Zeitschr. 1'. ges. Naturw.,
LIV, 50.
annulatipes Newport, Ann. a. Mag. N. Hist.,
XIII, 270.
annulatus v. Poratli, Oefv. Yet. Ak. Forli., 1872,
nü 5, 34.
annulatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie,
XXXI, 163.
Antipodarum Newport, Dieffenbach's Travels, II,
270.
appendiculatus Brandt, Rec. de mém., 185.
arcanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
42.
astrictus Karsch, ib . , 25.
atratus Karsch, ib., 40.
attenuatus Brandt, Rec. de mém., 94.
Audouini Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, YI, 203;
Rec. de mém., 107.
avernus Butler, Ann. a. Mag. Nat. Ilist., s. 4,
XVII (1876), 445.
bahiensis Brandt, Rec. de mém., 105.
Berardi (Juins) Gerçais. H. nat. Apt., 1Y, 333.
bicuspidatus Brandt, Rec. de mém., 110.
binodifer Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
176.
biplicatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIY, 46.
bipulvillatus (Julus) Gervais, 11. nat. Apt., 1Y,
189.
brachypterus Gerstàcker, Uecken’s Reisen, III,
511.
brevicornis Brandt, Rec. d. mém., 102.
Caicaræ Humbert et de Saussure, Rec. et Mag.
Zool., 1870, 174; Miss, scient. Mex. Myr.,
66, pl. III, f. 4.
cameroonensis Yoges, Zeitschr. f. wiss, Zool.,
XXXI, 175.
capensis Brandt, Rec. de mém., 93.
caudiculatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIY, 27.
Angola.
Ins. Hawaii.
Africa austral,
orient.
Fantie (Africa).
Cap. B. Sp.
?
Nov. Zelandia.
?
?
Zanzibar.
Nossi-Be.
Africa austr.
?
I. Rodriguez.
Bahia.
Nov. Zelandia.
Cap. B. Sp.
Natal;
Brasilia.
Zanzibar.
Cap. B. Sp.
Brasilia.
Cameroons.
Cap. B. Sp.
Ceylan.
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 65
cavicollis Ivarsch, ib., 33.
ceilanicus Brandt, Rec. de mém., 92.
cephalotes Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
164 = macrotis Gerst. Ç, sec. Karsch.
Chamissoi Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 43.
chirographus Karsch, ib., 49.
christianus Karsch, ib.,47.
cinctatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII,
270.
cinctus Humbert et de Saussure, Rec. et Mag.
Zool., 1870, 174; Miss, scient. Mexique,
Myr.,70, pl. III, f. 6.
circulus Butler, Ann. a. Mag. Nat. H., s. 5, IX,
330.
civilis Gerstâcker, Decken’s Reisen, III, p. II,
510.
clathratus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
177.
clavatus Voges, ib., 170.
clavipes C. Koch, Syst. d. Myr., 105; Die Myriap.,
II, 103, f. 126.
coarctatus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Forh.,
1872, n° 5, 33.
collaris v. -Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV,
n° 7, 43.
confragrosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 44.
consobrinus Humbert et de Saussure, Rev. et Mag.
Zool., 1870, 174; Miss, scient. Mex., Myr.,
68, pl. III, f. 5.
constrictus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 24.
contemptus Karsch, ib., 29.
coruscus Karsch, ib., 37.
corvinus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien,
XV (1865), 887.
costatus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, 169.
Cowani Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., sér. 5,
IX, 328.
crassanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 24.
cristulatus v. Porath, Oefv. Sv. Vet. Ak. Fôrh.,
1872, n° 5, 28.
Puerto Cabello.
Ceylan.
Zanzibar.
Radak.
Columbia.
Jérusalem.
India.
Rio Janeiro.
Madagascar.
Zanzibar.
Montevideo.
Africa.
Pennsylvania.
Caffraria.
Java.
Costa-Rica.
Columbia.
Java.
Ceylan.
Peruvia.
Algoa Bay.
Africa.
Madagascar.
Makassar.
Calfraria.
àNNAI.ES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
60
TENTAMEX CATALOGI
cultratus Humbert et de Saussure, Rev. et Mag. Brasilia.
Zool., 1870, 175; Miss, scient. Mex., Myr.,
72, pl. III, f. 8.
cuniculus Humb. et de Sauss., ib., 174; ib. , 65, —
pl. III, f. 2-3.
curtipes v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1872, Cafï'raria.
n° 5, 32.
curvicaudatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., ?
XIII, 269.
cycnodes Karscli, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Accra.
30.
digitulatus Ivarsch, ib., 32. Scriba GliattasDjur.
dimidiatus Peters, Reise v. Mossamb., V, 546, Mossamb.
pl. XXXIY, f. 7; Monatsb. Ak. Berlin,
1855, 79.
erythropareius Brandt, Rec. demém., 97. Cap B. Sp., Caffraria.
excavatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Brasilia.
LIY, 31.
falcicollis v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Forh., 1872, Caffraria.
n° 5, 36.
falciferus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat , LIY, 26. Bornéo,
fasciatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, China.
270.
fasciatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
173.
fasciatus Lenz, Zool. Anzeiger, 1881, 507.
flavicornis v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY,
n° 7, 40.
flavifilis Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 77.
flavifrons v. Porath, Oefv. Sv. Akad. Forli., 1872,
n° 5, 35.
flavofasciatus Brandt, Rec. de mém., 101.
flavotæniatus Brandt, ib., 111.
foveatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
24.
Zanzibar.
Nossi-Be.
Surinam.
Mossamb.
Caffraria.
Cap B. Sp.
I. Philipp.
foveolatus v. Porath, Oefv. Sv. Yet. Ak. Forh., Caffraria.
1872, n° 5, 40.
fraternus {Juins) de Saussure, Mém. Soc. Ph. Mexico.
Genève, XV, p. 11,374, f. 40; Mém. sur le
Mex., Myr., 116, pl. YI, f. 40.
fuscatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Accra.
22.
galeanus Ivarsch, ib., 50. Caracas,
gigas Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 75. Caffraria, Mossamb.
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARCM, ETC. 67
gracilicornis Brandt, Rec. de mém., 112.
gracilipes Newport, Ann. a. Mag. Nat. H., XIII,
269.
gracilis Brandt, Rec. de mém., 94.
Graeffei L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Wien,
XY (1865), 889.
Guerini Brandt, Rec. de mém., 106.
Gulliveri Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XVII, 445.
hamifer Humbert, Mém. Soc. Phys. Genève, XVIII,
52, f. 22.
Hercules Giebel, Zeitschr. f. ges. Naturw., s. 3,
IV, 146.
Héros v. Porath, Oefv. Vet. Akad. Fôrli., 1872,
n° 5, 29.
heterothyreus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 32.
Hildebrandtianus Karsch, ib., 31.
horridulus Karsch, ib., 28.
impressopunctatus L. Koch, Verh. zool.-bot. Ges.
Wien, XVII, 243.
indicus(/t«/w.s)Linné,Mus. Adolph. Fréd. Reg.,90.
indus {Juins) Linné, Svst. Nat., éd. 12, 1, 2, 1065;
C. Koch, Die Myriap., I, 112, f. 103 (an
= indicus L.?).
intricatus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool.,XXXI,
166.
javanicus Brandt, Rec. de mém., 92.
julinus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV,
41.
Kandyanus Humbert, Mém. Soc. Phys. Hist. nat.
Genève, XVIII, 49, pi. IV et V, f. 20.
Kollari Brandt, Rec. de mém., 187.
lævis Voges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI,
174.
laukaensis Humbert, Mém. Soc. Genève, XVIII,
50, pi. IV et V, f. 21.
laticollis Brandt, Rec. de mém., 96.
lenmiscatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 26.
limbatus v. Porath. Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872,
n° 5, 34.
lingulatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 45.
Cap B. Sp.
I. Philipp.
Cap B. Sp.
Algoa Bay.
Africa borealis.
I. Rodriguez.
Ceylan.
Oroway.
Caffraria.
S. Martha.
Nossi-Be.
Java.
Brisbane.
India.
Brasilia {teste
Koch).
Cameroons.
Java.
Anjoan.
Ceylan.
Africa borealis.
Africa.
Ceylan.
Cap B. Sp.
Lombok.
Caffraria.
Congo.
68
TENTAMEN CATALOGI
Luneli Humbert, Mém. Soc. Phys. Genève, XYIII,
47, pl. IY et Y, f. 19.
macrotis Gerstâcker, Decken’s Reisen, III, p. II,
509, pl. XYIII, f. 13.
maculatus Karsch, Zeitsclir. f. ges. Naturw., LIY,
21.
maculatus Newport, Ann. a. Mag. X. H. XIII,
270.
madagascariensis (Juins) Gervais, H. nat. Apt.,
IY, 171.
marginatusv. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1872,
nos 5, 38.
maritimus L. Koch, Yerh. zool.-bot. Ges. Mien,
XVII, 244.
marus Karsch, Zeiîschr. f. ges. Nat., LIY, 39.
mathematicus Karsch, ib., 37.
Meinerti v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh.,
1872, n° 5, 37.
melanopus v. Porath, ib., 32.
melanopygus Brandt, Rec. de mém., 96.
mellitus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
34.
meracus Karsch, ib., 45.
micropsv. Porath, Svensk. Ak. HandL, Bih. IV,
n° 7, 40.
microsticticus Newport, Ann. a. Mag. Nat., Hist.,
XIII, 270.
micus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 49.
mitellatus Karsch, ib., 21.
modestus Humbert, Mém. Soc. Phys. Genève,
XYIII, 53, pl. IV et V, f. 23.
montivagus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIY, 33.
multiplicatus Karsch, ib., LII, 829.
nigrolabiatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist.,
XIII, 269.
notatus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872,
n°* 5, 39.
nutans C. Koch, Syst. d. Mvr., 104; DieMvr.,I,
14, f. 14.
obtusus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII,
270.
ochrurus v. Porath, Sv. Akad. HandL, Bih. IY,
n° 7, 4L
Ceylan.
Zanzibar.
Wito.
Calcutta.
Madagascar.
Caffraria.
Brisbane.
Sierra Gérai.
Brasilia.
Caffraria.
Cap B. Sp.
Sierra Gérai.
Guyana britann
Brasilia.
Fantie (Africa)
Mayotte.
Zanzibar.
Ceylan.
Somali.
Africa occid.
India.
Caffraria.
Amer. bor.
Congo.
Brasilia.
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 69
opinatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV,
23.
ornatus Peters, Monatsb. Akad. Berl., 1855, 78.
otomitus {Juins) de Saussure, Linn. entom., XIII
(1859, 330); Mém. Soc. Genève, XV, p. II,
374, f. 40xy; Mém. sur le Mex., Myr., 116;
Miss, scient. Mex., Myr., 69, pl. III, f. 1.
pachysoma Brandi, Rec. de mém., 95.
papillaris v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bill. IV,
nos 7, 39.
pardalis Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II,
513.
Tenasserim.
Mossamb.
Mexico.
Cap B. Sp.
Brasilia.
Zanzibar.
parilis Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, 36.
Petersi Karsch, ib., 30.
philippensis {Juins) Gervais, H. nat. Apt.,IV, 169.
pictus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LU, 829.
plananus Karsch, ib., LIV, 42.
plicaticollis Karsch, ib., 48.
plicatulatus Karsch, ib., 47.
plumaceus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
167.
ponderosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
52.
Liberia.
Tette.
Ins. Philippin.
Africa occid.
Guyana.
Scriba Ghattas Djur.
Ataba.
Zanzibar.
Dur Roserer.
prætextus v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872,
n° 5, 42.
procerus Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II,
508.
puncticaudus v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Forh.,
1872, n» 5, 40.
punctilabium Newport, Ann. a. Mag. N. H., XIII,
270.
punctulatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIV, 40.
pyrocephalus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien,
XV, 888.
pyrrhozonus Gerstacker, Decken’s Reisen, III,
p. Il, 509.
quadricollis Newport, Ann. a. Mag. N. H., XIII,
270.
Cafï’raria.
Zanzibar.
Caffraria.
I. Philipp.
S. Fernando de
Apure.
Algoa Bay.
Zanzibar.
Fantie (Africa).
répandus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Sumatra.
25.
Reuteri Lenz, Zool. Anz., 1881, 506.
rostratus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
178.
Nossi-Be.
Puerto Cabello.
70
TENTAMEX CATALOGI
rotundanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, Rio de Janeiro.
35.
rotundatus Brandt, Rec. de mém., 109. Cap B. Sp.
rubripes Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, ?
270.
ruficeps Brandt, Rec. de mém., 98. Cap B. Sp., Caffraria.
rugifer Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Africa.
172.
rugifrons v. Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV,
n» 7, 38.
rutilans Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
171.
sanguineus C. Koch, S}'st. d. Mvr., 102; DieMyr.,
I, 16, f. 15.
scaliger Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II,
513.
sculpturatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
39.
Ecuador.
Africa.
India orient.
See Jipe.
Portorico.
Sebæ Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, VI (1833), ?
203; Rec. de mém., 103 (= indus secund.
Koch).
var. acutangulus Brandt, Rec. de mém., 104. ?
6egmentatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, I. Philipp.
179.
semicylindricus Yoges, ib., 176.
semiglobosus Yoges, ib., 172.
semilunaris Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1855,
76.
Africa?
Zanzibar.
Mossamb.
setosus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
165.
simulans Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XVII, 445.
soromus Butler, ib., 445.
specificus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
44.
spirobolinus Karsch, ib., 28.
strangulatus Humb. et de Sauss., Rev. et Mag.
Zool., 1870, 175; Miss, scient, au Mex.,
Myr., 71, pl. III, f. 7.
striatus (Juins) Hutton, Ann. a. Mag. N. H., s. 4,
XX, 115.
stylifer Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1855, 77.
suavis Gerstacker, Decken’s Reisen, III, p. II,
314.
Africa austr.
I. Rodriguez.
Guayaquil.
Africa merid.
Matto Grosso.
N. Zeland.
Mossamb.
Zanzibar.
LYSIOPETAUDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC. 71
subpartitus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
51.
subuniplicatus Brandt, Rec. de mém., 99.
sugillatus Gerstâcker, Decken’s Reis., III, p. II,
512.
sulcatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
•168.
Africa merid.
orient.
Brasilia.
Mombas.
Guinea.
sulcicollis C. Koch, Syst. d. Myr., 105; Die Myr., ?
II, 44, f. 167.“
surinamensis Brandt, Rec. de mém., 108. Surinam,
teres Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., Brasilia.
1870, 175; Miss, scient. Mex., Myr., 73,
pl. III, f. 9.
thalpogenitus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, Pungo.
38.
trachydermus Butler, Ann. a. Mag. N. H., sér. 5, Madagascar.
IX, 329.
trigonyger Brandt, Rec. de mém., 109. Africa australis.
triplicatus Brandt, ib. , 100. Cap B. Sp.
trisulcatus C. Koch, Syst. d. Myr., 105; Die Myr., ?
11,43, f. 166.
trunculatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Java.
LIV, 35.
Tschudii Karsch, ib., 36. Peruvia.
tumidens Karsch, ib., 22. Scriba Ghattas Djur.
tumuliporus Karsch, ib., 51. —
validus Brandt, Rec. de mém., 104. Cap B. Sp.
ventralis v. Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV, S. Thom. (An-
n° 7, 42. tillæ).
vermiformis ( Julus ) Gervais, H. nat. Apt., IV, Columbia.
182.
vittatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist., XIII, China?
269.
Wahlbergi v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872, Caffraria.
n<> 5, 27.
Walckenaeri Brandt, Rec. de mém., 186. Guyana,
xanthodactylus Gerstâcker, Decken’s Reisen, III, Zanzibar,
p. II, 507.
Pelmatojulus de Saussure.
Mdm. Soc. Phys, et Ilist. nat. Genève, XV, p. II ( 1 8001, 351.
inngnis de Saussure = Julus insignis de Saus-
sure.
72
TENTAMEN CATALOGI
malabaricus Gervais = J. malabaricus Gervais.
viltatus Newport = Spirostreptus vittatus Newp.
Spirobolus Brandt.
Bull. Soc. Nat. Moscou, VI (1833), 202.
(Subg. : Spirobolus et Rhinocricus Karsch, 1881.)
acutus Humbert et de Saussure, Rev. et Mag.
Zool., 1870, 176; Miss, scient, au Mex.,
Myr., 79, pl. IV, f. 16.
adipatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY
(1881), 66.
agilis Cope, Proc. Amer. Phil. Soc., 1869, 181.
albidolimbatus v. Porath, Svensk. Akad. Handl.
Bik. IY, n° 7, 34.
angusticeps NVood, Proc. Acad. Phil., 1864, 16.
angusticollis Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY,
70.
annitlatus "VYood = Cambala annulata Say.
arboreus(./w7t«)deSauss.Linn. entom., XIII (1859),
331; Mém. Soc. Phys, et II. nat. Genève,
XV, p. II, 356 (an = caudatus Newport?).
var. Gundlachi Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat.,
LIV, 8-9.
— Krugii Karsch, ib., 9.
auratus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI
(1878), 187.
Beauvoisi ( Julus ) Gervais, Ann. Sc. nat., 2e sér. ;
Zool., VII, 47(1837).
biconicus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV,
66.
N. Granada.
Salawatti.
Virginia.
Brasilia.
California.
Puebla.
Antillæ.
Portorico .
Ins. Philippin.
Ins. Martinic.
I. Mauritius.
bivirgatus Karsch, ib., 63. Anjoan, Madagascar.
Boivoasi Gervais = Beauvoisi Gerv.
Brandt Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Peruvia.
54.
brevicollis Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Mexico.
191.
brevipes Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 76.
Bungii Brandt, Bull. S. Nat. Moscou, YI (1833),
203; Rec. de mém., 119.
cælatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 67.
californicus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag.
Zool., 1870, 177; Miss, scient, au Mex.,
Myr. ,85, pl. IY, f. 20.
Queensland.
China boréal is.
Nova Guinea.
Mexico.
LYSIOPETALIDARUM, JULIDARUM, ARCHIÜLIDARUM, ETC.
73
callosus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 74.
capucinus v. Porath,Sv. Ak. Handl.,Bih. IV, n°7,
33.
Ins. Pelew.
Singapore.
carinatus Karsch, Zeitsch. f. ges. Nat., LIY, 73. VitiLevu.
carnifex ( Julus ) Fabricius, Ent. Syst., II, 395; Tranquebar,
Brandt, Rec. de mém., 188; C. Koch, Die Georgia
Myr., I, 62, f. 53. (Amer, bor.), sec. Koch,
caudatus Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, Antill., Guyan.,
190. Bras,
caudulanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, Siam.
60.
celebensis (Julus) Gervais, H. nat. Apt., IY, 173.
chichimecus (Julus) de Saussure, Linn. entom.,
XIII, 331 ; Mém. Soc. Phys, et H. nat.
Genève, XV, p. II, 362, f. 32 ; Mém. s. le
Mex., Myr., 104, f. 32; Miss, scient. Mex.,
Myr., 82.
cinctipes Butler, Proc. Zool. Soc., 1877, 283.
colubrinus L. Koch, Verh. zool. -bot Ges. Wien,
XY, 886.
comorensis Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 61.
corallinus (Julus) Eydoux et Souleyet, Yoy. de la
Bonite, Zool., Apt., pl. I, f. 1 à 4 ; Gervais,
H. nat. Apt., IV, 171.
coriaceus v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fôrh., 1872,
n°5, 17.
costatus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV,
Celebes.
Mexico.
I. DukeofYork.
Ins. Fidji.
Mayotte.
Ins. Maurit et
Borb.
Caffraria.
Ins. Fidji.
. 885.
costulatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, Bogota, Colum-
n° 7, 31. bia.
crassicollis Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 79. Mossamb.
crassicornis Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Nov. Granada.
Zool., 1870, 177; Miss, scient. Mex., Myr.,
82, pl. IV, f. 17.
crebristriatus Humbert, Mém. Soc. Ph. Genève, Ceylan.
XVIII, 55, pl. IV, f. 24.
crepidatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,LIV, Port Mackay.
74.
cupulifer Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Ins. Philippin.
188.
dealbatus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr., Brasilia.
I, 63, f. 54.
decoratus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Viti Levu.
62.
74
TENTAMEN CATALOGI
detoraatus Karsch, ib., 57.
dissentaneus Karsch, ib., 56.
Doreyanus {Julus) Gervais, H. nat. Apt., IY, 174.
dubius Brandt, Rec. de mém., 119.
Duvemoyi Karsch, Zeitsch. f. ges. Nat., LIY, 77.
elegans Brandt, Rec. de mém., 118.
excisus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
73.
exquisitus Karsch, ib., 57.
facatus Karsch, ib., 72.
falcatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zoologie, XXXI,
182."
Falkensteini Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., s. 3,
IY, 828.
fasciculatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool.,XXXI,
190.
festivus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr.,I,
75, f. 65.
flavocinctus Karsch, Zeitsch. f. ges. Naturw., LIY,
73.
flavopunctatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool.,
XXXI, 187.
formosus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh., 1872,
n° 5, 18.
fundipudens Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY,
78.
Gaimardi {Juins) Gervais, H. nat. Apt., IY, 174.
giganteus y. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh.,
1872, n°5, 17.
globulanus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
54.
Goesi v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY, nu7, 36.
gracilipes Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 71.
grandis Brandt, Rec. de mém., 115.
haïtensis {Juins) Gervais, H. nat. Apt., IY, 191.
hamatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
184.
Hecate Butler, Ann. a. Mag. Nat. Hist., s. 4,
XVII, 445.
heteroporus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY,
n° 7, 37.
heteropygus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag.
Zool., 1869, 154; Miss, scient, au Mes..,
Myr., 90, pl. IY, f. 22.
Yiti Levu.
Minahassa.
Nova Guinea.
?
Cuba.
Cap. B. Sp.
Jamaïca.
China.
Caracas.
Zanzibar.
Africa occident.
Nov. Holland.
Brasilia.
Caracas.
Ins. Philipp.
Caffraria.
Nova Granada.
Nov. Hibernia.
Sierra Leone.
Anjoan,
Mayotte.
Java.
Cuba.
Brasilia.
Haïti.
Ins. Philipp.
I. Rodriguez.
Java.
Mexico.
LYSIOPETAUDARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC.
75
holosericus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Ins. Philipp.
' 184.
ignobilis Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. America bor.
Zool., 1870, 177 ; Miss, scient. Mex., Myr.,
85, pl. IV, f. 19.
impressus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, Brasilia.
n° 7, 36.
impudicus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Ternate.
LIV, 67.
juloides Karsch, ib., 65. Samar.
lætus Karsch, ib., 70. Columbia, Guyana, Ternate?
lævigatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, Ins. Açores.
n° 7, 33.
laticaudatus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Brasilia.
Zool., 1870, 175; Miss, scient. Mex.,Myr.,
76, pl. III, f. 10.
ligulatus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Lagos.
180.
litoralis L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien,
XV, 884.
luctuosus Peters, Monatsb. Ak. Berlin, 1855, 80.
lugubris L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien,
XV, 887.
lumbricimis Gerstàcker, Decken’s Reisen, III,
p. II, 516.
macrocerus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag.
Zool., 1870, 176; Miss, scient. Mex.,Myr.,
79, pl. III, f. 13.
marginatus Say, Journ. Acad. N. Sc. Philad.,
sér. 1, II, 105.
maximus (Julus) Linné, Syst. Nat., éd. 12, 1066;
Brandt, Rec. de mém., 116.
var. Marcgravii Brandt, L cit. , 116.
— apiculatus Mikan, Brandt, ib.
miniatipus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
76.
Algoa-Bay.
Mossamb.
Australia.
Zanzibar.
Brasilia.
Unio Amer. bor.
Brasilia.
Nova Granada.
monilicornis v. Porath, Sv. Akad. Handl., Bih. IV, Brasilia.
n° 7, 31.
multiforus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIV, Portorico.
58.
mundulus Karsch, ib., 58. Cap B. Sp.
nahuus Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Zool., Mexico.
1869, 154; Miss, scient. Mex., Myr., 86,
pl. IV, f. 21.
76
TENTAMEN CATAI.OGI
Nattereri Humbert et de Sauss., ib., 1870, 176;
ib., 77, pl. III, f. 11.
nietanus {Julus) de Saussure, Mém. Soc. Phys, et
H. N. Genève, XV, p. II, 365, f. 33; Mém.
s. les Myr. du Mex., 107, f. 33; Miss,
scient, au Mex., Myr., 89.
nigerrimus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist.,
XIII, 269.
obscurus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr.,
I, 76, f. 66; Humb. et de Sauss., Miss,
scient. Mex., Myr., 78, pl. III, f. 12.
obtusospinosus Toges, Zeitschr. f. wiss. Zool.,
XXXI, 189.
octoporus Ivarsch, Zeitschr. 1'. ges. Nat., LIV, 58.
Olfersii Brandt, Bull. S. N. Mosc., Y1 (1833), 202;
Rec. de mém., 118.
olivaceus Newport, Ann. a. Mag. N. H., XIII,
268.
olympiacus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
64.
paraensis Humbert et de Sauss., Rev. et Mag.
Zool., 1870, 176; Miss, scient. Mex., Myr.,
81, pl. IV, f. 15.
parcus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV, 68.
phranus Ivarsch, ib., 65.
pictus L. Koch, Verh. zool. -bot. Ges. Wien, XV,
883.
prælongus C. Koch, Syst. d. Myr., 103; Die Myr.,
I, 87, f. 76.
pulchripes Gerstàcker, Decken’s Reisen, III, P- IL
515.
pulvillatus Newport, Ann. a. Mag. Nat. Hist.,
XIII, 268.
punctidives Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
65.
punctiplenus Ivarsch, ib., 60.
ruficollis Newport, Ann. a. Mag. Nat. H., XIII,
269.
rugosus Voges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
181.
Saussurii v. Porath, Oefv. Vet. Ak. Fôrh., 1872,
n° 5, 20.
scrobiculatus Ivarsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIV,
75.
Brasilia.
Mexico.
?
Brasilia.
Ceylan.
Atapupu.
Brasilia.
Oaxaca.
Nossi-Be.
Para.
Portorico.
Bangkok.
Ins. Fidji.
?
Mombas.
Cap Coast
Castle.
Saigon.
Malaisia.
Nov. Holland.
Rangoon.
Caffraria. .
Amboina.
Buru.
LYSIOPETALIDARÜM, JULIDARUM, ARCH1ULIDARUM, ETC.
77
segmentatus Kai’sch, ib.,75. Luzon.
signifer Karsch, ib., 60. Viti-Levu.
simillimus Newport, Ann. a. Mag. N. Hist., XIII, Fantie (Africa).
269.
spinigerus Wood, Proc. Acad. Pilad., 1864, 15.
spirostreptinus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw.,
LIY, 55.
strigosus v. Porath, Oefv. Yet. Akad. Fôrh.,
1872, n° 5, 17.
striolatus (Juins) Gervais, H. nat. Apt., IV, 192.
sumatrensis ( Juins ) Gervais, ib., 168.
suturalis v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV, n° 7,
Florida, Carolina.
Ceylan.
Caffraria.
Amer, merid.
Sumatra.
Keeling.
37.
taprobanensis Humbert, Mém. Soc. Phys, et H. Ceylan.
nat. Genève, XYI1I,56, pl. Y, f. 25.
tegulatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI, Africa occident.
183.
tepanecus {Julus) de Sauss., Linn. entom., XIII, Mexico.
332; Mém. Soc. Phys, et H. N. Genève,
XV, p. II, 368, f. 35; Mém. s. le Mex.,
Myr., 110, f. 35; Miss, scient. Mex., Myr.,
88.
tessellatus v. Porath, Oefv. Yet. Ak. Fürh., 1872,
n° 5, 21.
toltecus {Julus) de Saussure, Linn. ent., XIII, 331 ;
Mém. Soc. Phys. Genève, XV, p. II, 354,
f. 27; Mém. s. le Mex., Myr., 96, f. 27.
uncigerus Wood, Proc. Acad. Philad., 1864, 15.
undulatus Karsch, Zeitschr. f. ges. Nat., LIY, 69.
unisulcatus Yoges, Zeitschr. f. wiss. Zool., XXXI,
186.
univittatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IV,
n° 7, 32.
Vogesi Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, 59.
vulvanus Karsch, ib., 55.
Woodii Humbert et de Saussure, Rev. et Mag.
Zool., 1870, 177; Miss, scient. Mex., Myr.,
83, pl. IY, f. 18.
Africa austral.
Mexico.
California,
Viti-Levu.
Ins. Philipp.
Brasilia.
Neu Hannover.
Puebla.
Unio Am. bor.
media.
Ali.oporus von Porath.
Oefv. K. Sv. Vet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 43.
crenatus v. Porath, Sv. Ak. Handl., Bih. IY, Montevideo.
n° 7, 45.
78
TENTAMES CATALOGI
dissimilis v. Poratk, Oefv. K. Sv. Akad. Fôrh., Caffraria.
1872, n°5, 44.
impatulus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY, Accra.
13.
Porathi Karsch, ib. , 13. Africa merid. orient.
Parajüi.üs Humbert et de Saussure.
Revue et Magasin de Zoologie, 1869, 165.
olmecus Hurnb. et de Sauss., 1. cit.; Miss, scient. Mexico,
au Mexique, Myr. , 95, pl. V, f. 1.
Stemmidlus Gervais.
Ann. Soc. Entom. France, 2e sér., II (1844), p. xxvui.
bioculatus ( Juins ) Gerv. et Goudot, 1. cit,; Ger- Columbia.
vais, H. nat. Apt.. IY, 200, pl. 44, f. 7.
compressus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., Portorico.
LIY (1S81), 11.
Trachyjulüs Peters.
Monatsber. Akad. Berlin, 186i, 547.
ceylanicus Peters, 1. cit., 548; Humbert, Mém. Ceylan.
Soc. Phys, et H. Nat. Genève, X VIII (1866),
44, pl. III, f. 10.
Pæromopus Karsch.
Zeitschr. f. ges. Naturw., EIV (1881), 12.
lysiopetalinus Karsch, 1. cit.
Glyphijüles Gervais.
Hist. nat. Ins. Apt., IV (1844), 170.
granulatus Gervais, loc. cit., pl. 44, f. 10.
magus Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturw., LIY,
14.
scalatus Karsch, ib., 14.
Julomorpha von Poratk.
Oefv. K. Sv. Vet. Akad. Fôrh., 1872, n° 5, 13.
Kinbergi v. Porath, loc. cit., tab. 1Y, f. 3-8. Cap B. Sp.
California.
Ins. Maurit. et
Borbon.
Mombassa.
LYSIOPETALIDARUM, JüLIDARUM, ARCHIÜLIDARUM, ETC. 70
Cambala J.-E. Gray.
Griffith’s Anim. Kingd., XIV, Ins., pl. 135 (1832).
annulata (Julus) Say, Journ. Acad. N. S. Philad. , Unio Amer.bor.
II (1821), 103; Cope, Proc. Am. Phil. Soc.,
XI, 181 (1869); Packard, ib., 1833, 195.
lactaria Gray = annulata Say.
nodulosa Butler, Ann. a. Mag. N. Hist., s. 4, XVII I. Rodriguez.
(1876), 444.
ARCHIULIDÆ.
Xylobius Dawson.
Air-breath. of lhe Coal Period, N. -York (1863).
Dawsoni Scudder, Mem. Boston Soc. Nat. Hist., Sp. fossilis.
II, 235.
fractus Sudder, ib., 234. —
sigillariæ Dawson, Quart. J. Geol. Soc. London,
XVI, 268, f. 9.
similis Scudder, Mem. Bost. Soc. N. H., 11,233. —
Woodwardi, Scudder, ib., 238. —
Archiulus Scudder.
Mem. Boston Soc. Nat. Hist., Il, “236 (1873).
xylobioides Scudder, 1. cit.
Sp. fossilis.
POLYZONIDÆ.
Platydesmus Lucas.
Ann. Soc. Ent. France, sér. 2, 1. 1 (1813), 51.
californiens Karsch, Mitth. Münch. Ent. Ver., California.
IV, 144.
mexicanus Humb. et de Sauss., Rev. et M. de Mexico.
Zool., s. 2, XXI (1869).
polydesmoides Lucas, Ann. S. Ent. Fr., sér. 2, I, Guatemala.
52, pl. I, f. 1 à 8.
PlESTODESMüS Lucas.
Rev. et Mag. de Zool., 1849, 598.
Moreleti Lucas, 1. cit., 599, pl. XVII, f. 1. Tabasco.
pallidus Fanzago = Hirudisoma pallidum Fan-
80
TENTAMEN CATALOGI
Hirudisoma Cavanna.
Bull. Soc. Ent. liai., Xll (1880), 277.
pallidum {Piestodesmus) Fanzago, Atti Soc. Yen. Calabria.
Trent. H. nat., IV, 1875, 64; Cavanna, 1.
cit. , 276, fig. 1-3.
Brachycybe Wood.
Proceed. Acad. Philad . , 1861, 187.
Lecontii Wood, 1. cit. Georgia.
rosea Murray, Econ. Entom. Aptera, p. 21, California.
Polyzonium Brandt.
Bull. Acad. Pétersb., 6e sér., sc. math, et plus., II (1831), XI.
germanicum Brandt, l. cit.; C. Koch, Die Myr., Germania, Gal-
I, 89, f. 77. lia, Polonia, Caucasus.
Pi.ati.tulus Gervais.
Bull. Soc. Philomat. Paris, 1830.
Andouinianus Gervais = Polyzonium germanicum
Brandt.
Leiosoma de Motschulsky.
Bull. Soc. Nat. Moscou, 1839, 4t.'
roseum Motsch. = Polyzonium germanicum Brandt.
OCTOGLENA Wood.
Proc. Acad. Nat. Science Philad., 1861, 18G.
bivirgata Wood, 1. cit. Georgia.
Petaserpes E. Cope.
Trans. Amer. Phil. Soc., III (1870), 363.
rosalbus Cope, 1. cit. Tennessee.
Andrognathus Cope.
Proc. Amer. Phil. Soc., 1869, 182.
Virginia.
corticarius Cope, 1. cil.
LYSIOPETAI.IOARUM, JULIDARUM, ARCHIULIDARUM, ETC.
81
Siphonotus Brandt.
Bull. Acad. Pdtersb., 6e sér., sc. math, et phys., II (1831), xi.
brasiliensis Brandt, 1. cit.
‘Brasilia.
SIPHONOPHORIDÆ.
Siphonophora Brandt.
Recueil de mém., 50 (1840).
cubanaKarsch, Mitth.Münch. Ent. Ver., IV, 144. Cuba,
lineata Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1863, 550. Venezuela,
luteola Gervais et Goudot, Ann. S. Ent. France, Columbia.
28 sér., II, 29; Gervais, Ann. Sc. nat.,
3e sér., Zool., II, 72, pl. V, f. 12-14.
luzoniensis Peters, Monatsb. Akad. Berlin, 1864, Luzon.
550.
mexicana Humbert et de Sauss., Rev. et Mag. Mexico.
Zool., 1869, 155; Miss, scient. Mex.,Myr.,
105, pl. II, f. 7.
Picteti Humbert, Mém. Soc. Genève, XVIII, 59, Ceylan.
pl. V, f. 26.
Dolistenus Fanzago.
Atti Soc. Ven. -Tient. H. nat., IV (1875), 62.
Savii Fanzago, 1. cit., 63.
Calabria.
ANNALES DE LA SOC. ËNTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
VI
82
TENTAMEN CATALOGI LYSIOPETALIDARDM, ETC.
POST-SCRIPTUM.
La première page de ce catalogue était heureusement seule
imprimée lorsqu’est arrivé entre mes mains un volume impatiem-
ment attendu, le tome II de l’excellent ouvrage de M. le
Dr R. Latzel {Die Myriapoden der ôsterreichisch-ungarischen
Monarchie).
Je l’ai immédiatement utilisé pour amender et augmenter mon
travail. Mais le genre Lysiopelalum étant déjà imprimé, comme
je viens de le dire, je me vois obligé d’ajouter ici la liste suivante,
comprenant, et les espèces nouvelles créées par M. Latzel, et les
Eurygyrus de C. Koch, qu’il fait rentrer dans ce genre.
J’ai eu d’abord la pensée de profiter de l’occasion pour donner
ici, pour mon Tentamen Catalogi Glomeridarum, les additions et
modifications résultant de ce nouveau travail du savant et laborieux
myriapodologue viennois. Mais j’y ai renoncé. Je compte mieux
faire en réservant toutes les additions pour le moment où toute la
série de catalogues semblables que je me propose de publier l’un
après l’autre pour les Myriapodes, aura vu le jour. D’ici là, il y
aura encore assurément d’autres additions et modifications, car
l’étude des Myriapodes paraît maintenant rencontrer plus de faveur
que par le passé.
Addenda ad gen. Lysiopetalum.
anceps Latzel, Myriap. Oest.- Ung. Mon., 11(1884), Littus imp.
232. Austr.
cognatum Latzel, ib-, 234. Ragusa.
degenerans Latzel, ib., 218. Serbia.
illyricum Latzel, ib., 221. Littus imp. Austr.
var. troglobium Latzel, ib., 224. Dalmatia.
ochraceum [Eurygyrus), C. Koch, Syst. d. Myr., Asia minor.
115; Die Myr., I, 127, f. 117/
rufolineatum ( Eurygyrus ) C. Koch, S. d. Myr., Turcia.
115; Die Myr., I, 12, f. 12.
seriale ( Eurygyrus ) C. Koch, Syst. d. Myr., 115; ?
Die Myr., I, 13, f. 13 (an = illyricum
Latzel V)
LONGICORNES
RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM AU BRÉSIL ET A LA PLATA
PAR
Auguste LAMEERE
— SÉANCE DU 2 AOUT 1884 —
Feu Camille Van Yolxem affectait une certaine prédilection
pour lesLongicornes : c’est à lui que nous devons un grand nombre
de nos captures indigènes les plus remarquables, et la liste des
espèces de ce groupe qu’il avait rencontrées en Espagne, en Por-
tugal et à Tanger, publiée par M. Tournier, est loin d’être dépour-
vue d’intérêt.
C’est rendre un nouvel hommage à sa mémoire que d’exposer les
résultats des recherches que notre infortuné collègue fit dans
l’Amérique du Sud; je regrette seulement qu’un entomologiste plus
autorisé que moi n’ait pas été amené à accomplir cette tâche.
L’on sait que Van Volxem, accompagné de notre illustre col-
lègue M. Ed. Van Beneden et de M. Walthère de Selys, arriva le
31 juillet 1872 à Rio-Janeiro, et s’établit à Botafogo, l’un des fau-
bourgs de cette ville.
De là, il explora les environs de la baie de Rio, et il fit quelques
excursions dans la province de ce nom : la plage de Copa Cabana,
les marais de Santa-Cruz, Santa-Thereza et la lagune d’Itaipù lui
fournirent quelques Longicornes.
Le 20 octobre, les voyageurs partirent pour la Serra dos Orgaôs
en passant par Petropolis et Therezopolis, et revinrent quelques
jours après à Rio.
Les trois premières semaines de novembre furent consacrées à
une expédition dans la province des mines : Porto novo-do-Cunha,
Juiz de Fora, Chapéo d’Uvas, Barbacena, Saô Joaô d’El Rey et
Caxambu, sont autant de localités de Minas-Geraes situées dans la
région herbeuse appelée Campos, où Van Volxem put faire une
ample moisson de Coléoptères,
84 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
Son voyage se termina par la visite de Montevideo et de Buenos-
Ayres; chemin faisant, il put encore explorer Desterro et Rio-
Grande do Sul, d’où il rapporta également quelques insectes.
L’énumération des espèces rapportées du voyage serait dépour-
vue d'intérêt au point de vue de la science, si nous n’en pouvions
tirer un enseignement synthétique, à savoir que pour le groupe qui
nous occupe, comme d’ailleurs pour bien d’autres êtres organisés,
le Brésil présente des faunes très différentes, que notamment les
formes qui habitent les environs de Rio-Janeiro sont tout autres
que celles qui hantent les bords du fleuve des Amazones, explorés
avec tant de soin sous ce rapport par M. H. W. Bâtes, et de nou-
velles recherches dans les provinces brésiliennes non encore par-
courues par l’œil de l’entomologiste nous réservent probablement
de nombreuses découvertes intéressantes.
Yan Yolxem a récolté dans l’Amérique du Sud 96 espèces de
Longicornes-, parmi celles ci, il s’en trouve de très remarquables,
les unes encore peu connues, les autres absolument nouvelles. J’ai
dû établir dans cette notice deux coupes génériques spéciales et
décrire douze formes encore inédites, mais je ne l’ai fait
qu’après avoir communiqué un certain nombre d’entre elles à
M. H. W. Bâtes, le savant naturaliste, qui connaît actuellement le
mieux les Longicornes de l’Amérique méridionale, et qui a mis la
plus grande obligeance à les comparer avec les types de sa riche
collection, ce dont je suis heureux de lui exprimer ici ma plus
vive reconnaissance.
Enfin, je ne terminerai pas ces quelques mots d’introduction sans
faire ce que font et ce que feront toujours les jeunes entomolo-
gistes de notre Société, sans remercier le savant conservateur du
Musée de Bruxelles, M. Preudhomme de Borre : il est inutile, je
pense, d’énumérer de nouveau les titres qui font que ces remercî-
ments ne peuvent qu’être sincères.
AU BRESIL ET A LA PLATA.
85
i, o \ a i c o It \ i .
FAM. PRIONIDÆ.
1. Clenoscelis acanthopus Germ. — Therezopolis, 1 ex.
2. Parandra glabra Degeer. — Therezopolis, 1 ex.
3. Hephialtes sulcatus Oliv. — Chapéo d’Uvas, 1 ex.
4. Pyrodes speciosus Oliv. — Barbacena, 2 ex.
FAM. CERAMBYCIDÆ.
5. Achryson surinamum Linn. — Juiz de Fora, 1 ex. ; Santa-
Cruz, 1 ex.
G. A. undulatum Burm. — Montevideo, 1 ex.
7. Coccoderus novempunctatus Germ. — Caxambu, 1 ex.
L’individu capturé par Yan Volxem est un c? ;
M. J. Lafontaine a eu l’obligeance de me communiquer
une 9 de cette rare espèce. Les caractères que Lacordaire
assigne aux antennes des c? de ce genre se rapportent, au
point de vue de la longueur relative des articles, au
sexe 9 : le 3e article des antennes des c? n’est pas plus
long que chacun des suivants.
Le Coccoderus novempunctatus Germ. a les fémurs
postérieurs et intermédiaires munis d’une épine à leur
extrémité; chez le cf, le 3e article des antennes est seul
franchement épineux.
8. Chlorida coslata Serv. — Barbacena, 2 ex.
9. C. fesliva Linn. — Juiz de Fora, 1 ex.; Santa-Thereza, 1 ex.
Volxemia
nov. gen. Eburinarum
(Nom. propr.)
A genere Erosida Thoms. differt antennis corpus tertia
tantum parte in mari superantibus, in femina corpore sat
longioribus, articulo tertio quarto longiore, thorace subc}r-
86 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
lindrico mutico, femoribus posticis in mari abdominis longi-
tudine, brevioribus in femina.
Tête concave entre les tubercules antennifères, front vertical
offrant deux protubérances assez rapprochées situées à droite et à
gauche de la ligne médiane; antennes légèrement villeuses, d’un
tiers plus longues que le corps chez le cf, dépassant un peu moins
l’abdomen chez la Ç , grêles, capillaires, à articles 1 court, assez
robuste, en cône arqué, 3 plus long que 4, celui-ci et les suivants
subégaux, 11 guère plus long que 10; yeux assez fortement
séparés en dessus. Prothorax allongé, cylindrique, un peu
rétréci en avant et en arrière surtout chez la Ç , inerme, sans rides
transversales. Elytres très allongées, légèrement déprimées,
uni-épineuses à leur extrémité. Fémurs antérieurs courts,
brièvement pédonculés à leur base, puis renflés en une massue
ovoïde; les intermédiaires et les postérieurs allongés, linéaires,
uni-épineux à leur extrémité; les postérieurs ne dépassant pas
l’abdomen chez le cf , plus courts chez la $ . Corps linéaire,
hérissé en dessus de poils fins.
10. V. Dianella nov. sp.
Linenris, nigra, elytris fuscis, creber im" reticulato-punctatis, singulis lineis
duabus paral'elis cum n acula triangulari rufa a basi usque post mrdium in disco
rlongatis, margineque quarta fere parte basali, eburneis. — Long., 8 1/2 à
10 1/2 mill . ; lat., 1 1/5 à 1 4/5 mill.
Hnb.: Brasilia merid. — Typi in Mus. rog. Belg. atquc nost:o, cf 9 •
Tête canaiiculée entre les antennes, couverte d’une ponctuation
grosse et serrée entre les yeux et sur le vertex ; palpes et extrémité
des mandibules roussàtres; antennes noires ornées en dessous de
cils fauves. Prothorax noir, couvert d’une ponctuation assez fine
et éparse. Ecusson noir. Elytres plus de cinq fois aussi longues
que le prothorax, d’un brun noirâtre, couvertes d'une ponctuation
très forte et très serrée, ce qui les fait paraître réticulées ; présen-
tant chacune trois linéoles éburnées, la première, tout contre la
marge, prolongée depuis la base à peu près jusqu’au quart de la
longueur des élytres, les deux autres parallèles, très rapprochées
l’une de l’autre, un peu flexueuses, s'étendant depuis la base jus-
qu’après le milieu des élytres, où elles finissent sur le disque en
même temps qu’une tache rousse triangulaire, élargie en avant de
manière à couvrir toute la base; tronquées à leur extrémité, l’angle
externe fortement épineux. Abdomen finement ponctué. Pattes d’un
noir brunâtre, les tibias et surtout les tarses hérissés de poils faqves.
1 $ rapportée de Botafogo par- Yan Yolxem ; 1 cf et 1 O du
Brésil, sans localité précise.
AU BRÉSIL ET A LA PLATA.
87
11. Eburodacrys sexmaculata Oliv. — Env. de Rio-Janeiro,
1 ex.
12. E. sexguttata (Dej.) nov. sp.
Elongata, testaceo-rufa, pilis Iongissimis passim hirsula; vertice macula longi-
tudinal! nigra ; thorace infra haud profunde sulcalo, snpra grosse transversim
rugoso, mcdio spalio ehvato lævi, tuberculis duobus dorsalibus nig: is in linea
nigra postice continualis, tuberculis duobus lateraübus nigris; elylris grosse punc-
tatis, apice sublævibus, singulis macula elongato-ovata basali, alleris duabus pone
medium haud longioribus, exleriore ad medium interioris incipientc nec longiore,
eburneis, fusco-terminatis, apice extus spina valida nigra linea nigra anticc con-
nexa; pedibus lesiaceis, spinis intermediorum et posticorum femorum nigris. —
Long. , 17 à 20 mill. ; lat. , 4 à 5 mill.
Hab. : Brasilia merid. — Typi in Mus. reg. Belg., <yf.
Eburia sexguttata Dej., Cat., 3s édit., p. 351 ; Gemm.,
Cat. Col., p. 2814.
Cette espèce viendra se placer dans le voisinage de VE. longipilis
Bâtes ; à première vue, on pourrait la confondre avec certaines
variétés de VE. sexmaculata Oliv. dans lesquelles la tache posté-
rieure éburnée des élytres s’est rapprochée du bord externe de la
tache médiane. Mais le vertex est orné d’une tache noire longitu-
dinale, et non de deux petites taches placées à droite et à gauche
de la ligne médiane, et le prothorax n’est point creusé d’une
profonde gouttière à son bord antérieur en dessous, comme dans
Y E. sexmaculata.
Deux mâles, dont l’un rapporté de Botafogo par Van Volxem
l’autre dans la collection Lacordaire.
13. E. fortunata nov. sp.
Elongata, testaceo-iufa, pilis longis raris hirsuta ; thorace supra transversim
rugoso, tuberculis duobus dorsalibus nigris, duobus lalcralibus linea nigra con-
ncxa; elylris dense punctatis, apice sublævibus, singulis macula elongata basali,
alleris duabus pone medium longioribus bene separatis, exteriore haud longiore
prope medium interioris incipientc, fusco terminatis, eburneis, spina apicali fusca ;
pedibus rufo-testaceis, spinis intermediorum et posticorum femorum nigro-brun-
neis. — Long., 17 à 25 mill.; lat., 5 à 6 mill.
Hab. : Brasilia merid. — Typi in Mus. rcg. Belg., .
Cette espèce est voisine de VE. raripila Bâtes, dont elle diffère
principalement par l’absence de tache noire sur le vertex. Elle se
distingue de VE. sexguttata par les taches éburnées de ses élytres
plus allongées, les postérieures étant aussi plus séparées, l’absence
de lignes noires et d’espace élevé sur le disque du pronotum, enfin
par l’épine apicale des élytres moins robuste et non prolongée sur
celles-ci en une ligne noire.
1 ç? de Barbacena (Van Volxem); 1 9 dans la collection
Lacordaire.
88 L0NGIC0RNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
14. Peribcrum armigerum "W liite. — 1 ex. du Brésil, sans
localité précise.
15. Malloeera glauca Serv. — Juiz de Fora, 1 ex.
16. Harvspex simplicior Bâtes. — Juiz de Fora, 1 ex.
17. Gnomidolon elegantulum (Dej.) nov. sp.
Lineare, politum, pilis longis passim hirsutum; capite nigro; antennarum arliculo
primo nigro, apice rufescente, secundo nigro, cæteris leslaceis, tertio interdum
basi nigro; thorace elongato, nigro, lævi, dorso gibboso; sculello albo-villoso;
cly'.ris teslaceis, seriatim punctalis, apice truncaiis, singulis unispinosis, macula
nigra scutcllum includcnte a basi prope ad medium præter suturam clong.ita, îum
obliqua ad marginem extensa ; meso-metalhorace et abdomine îufo-testaceis, hoc
interdum n’grescente; pedibus pallidis, femoribus posticis a quarta parte basali
nigris, spinis apicalibus rufls, tibiis posticis nigris apice rufescentibus. — Long.,
8 h 10 mill . ; lat. , 2 à 2 1 /2 mill.
Hab.: Brasilia merid. — Typi in Mus. rcg. Bclg. alque noslro, 0*Ç .
Ibiclion elegantulum Dej., Cat., 3e édit., p. 358. — Gemm.,
Cat. Col., p. 2829.
Cette jolie espèce est bien distincte de toutes celles du genre déjà
décrites, par sa livrée, et surtout par ses élytres d’un blond testacé
présentant chacune une bande noire contiguë à l’écusson à leur
base.se rétrécissant ensuite pour longer la suture, puis brusque-
ment infléchie vers le milieu de l’élytre pour en atteindre le bord
externe. L’angle interne de leur troncature est aigu, et l’angle
externe présente une épine assez forte d’un brun noirâtre.
Je me refuse absolument à croire que Serville ait pu assez mal
décrire son Ibidion bituberculatum pour que ce Gnomidolon, que
j’ai rapporté à Y Ibidion elegantulum de Dejean sur l’autorité de
M. H. W. Bâtes, lui soit identique, ainsi que l’a suggéré White.
Sous le nom d q Ibidion bituberculatum , Serville a décrit un véri-
table Ibidion ayant deux petits tubercules rapprochés sur le
corselef, caractère que je ne découvre pas dans la forme que je
viens de faire connaître ; de plus, toujours d’après la description
de Serville, son espèce aurait les antennes, les pattes et le dessous
du corps entièrement testacés, ce qui n’est point le cas pour le
Gnomidolon elegantulum.
Un c? de Santa-Cruz, un couple du Brésil, sans localité précise.
18. lîeaoplon ctenoslomoides Thoms. — 1 ex. du Brésil, sans
localité précise.
19. Ibidion Borrei nov. sp.
Breviusculum, tcslaceo-rufum, nitidum, immaculalum, pilis longis sparsim hir-
sutum ; capite nigro-brunneo, antennarum articulo primo rufo, cæteris pallidiori-
bus; thorace brevi, rufo-brunneo, dorso obsolète o-tub rculato ; scutello griseo-
\iLoso; elylris seriatirn punctalis, teslaceis, apice uigricautibus, singulis bispi-
AU BRÉSIL ET A LA PLATA.
89
nosis ; pedibus rufis, genuis infuscatis. — Long., 4 centim.; lat., 2 mill.
Hab.: Brasilia merid. — Typus in Mus. rcg. Belg., cf.
Entièrement d’un roux testacé, plus clair sur les élytres, brillant
et sans aucune trace de dessins, couvert de longs cils clairsemés.
Tête d’un noir brunâtre, couverte de points assez fins et épars;
palpes testacés; antennes carénées à premier article d’un brun
roussâtre, les autres plus clairs, ornées en dessous de cils testacés.
Prothorax un peu plus long que large, d’un brun roussâtre, orné
sur le pronotum de cinq tubercules peu distincts, lisse et mat.
Ecusson couvert de poils grisâtres. Elytres plus claires, d’un brun
testacé, couvertes de points assez fins, disposés plus ou moins en
séries longitudinales, noirâtres à leur extrémité, qui est bi-épineuse,
l’angle externe de chacune d’entre elles étant beaucoup plus avancé
que leur angle interne. Dessous du corps et pattes lisses, d’un brun
roussâtre; genoux noirâtres; tarses frangés de poils jaunâtres.
Cette curieuse espèce rappelle tout à fait un Spherioninœ du
genre Peribœum , par exemple. Mais elle me paraît, par ses cavités
cotyloïdes fermées et par ses antennes inermes, devoir rentrer dans
le genre Ibidion, dont elle présente d’ailleurs tous les caractères.
Je crois qu’elle devra être placée près des 5. peribœoides , brevius-
culum, çjeniculatum et brunniceps , qui me sont malheureusement
inconnus en nature, mais dont, d’après les descriptions, elle diffère
par ses élyires sans taches et par la brièveté de son pro thorax.
Un seul exemplaire d* rapporté par Van Volxem, de Therezo-
polis.
Je me fais un plaisir de dédier cette espèce caractéristique à
M. A. Preudhomme de Borre.
20. Odonlocera flavicauda Bâtes. — Juiz de 'Fora, 1 ex.; Saô
Joaô d’El Rejr, 1 ex. ; Santa-Cruz, 1 ex.
21. Acyphoderes aurulenta Kirby. — Juiz de Fora, 1 ex. ; Rio-
Janeiro, 1 ex. ; 1 ex. du Brésil, sans localité précise.
22. Charis Euphrosyne Newm. — 1 ex. pris en octobre à Itaipù ;
Rio-Janeiro, 1 ex. ; 3 ex. du Brésil, sans localité précise.
23. C. Erato Newm. — Juiz de Fora, 1 ex. ; 4 ex. du Brésil, sans
localité précise.
24. C. Eupheme nov. sp.
Nigra, nitida, pilis argenteis Iongis vestita ; prothorace rubro, antice et postice
interdum fusco, rcticulalo; elvtris fortiter punctatis, singulis vilta prope suturam
a basi fere ad apicem extensa, vitrea ; pedibus poslicis creberrime punctatis, pilis
Iongis fuscis hirsutis. — Long., 6 1/2 mill.; lat., 1 mill.
Hab. : Brasilia me: id. — TypiinMus. reg. Belg., Ç.
Corps linéaire, d’un noir brillant légèrement brunâtre, hérissé
surtout en dessus de longs cils argentés. Tête fortement ponctuée,
90 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
carénée depuis la base du front jusqu’à l’extrémité du vertex. Pro-
thorax d’un rouge brique, parfois rembruni en avant et en arrière,
réticulé. Ecusson grisâtre. Elytres rugueuses, grossièrement ponc-
tuées, noires avec un espace vitré s’étendant depuis leur base à
côté de l’écusson et le long de la suture pour s’arrêter avant l’extré-
mité. Abdomen d’un noir parfois brunâtre, finement ponctué et
couvert de poils argentés, ainsi que le métathorax. Pattes noires, la
base des cuisses rembrunie; fémurs antérieurs et intermédiaires
couverts d’une ponctuation assez forte, mais éparse; fémurs et tibias
postérieurs couverts de gros points confluents les faisant paraître
corrodés, et couverts de longs cils noirâtres; tarses noirâtres, à
3e article frangé de poils d’un blanc jaunâtre.
Cette espèce est bien distincte de toutes celles du genre déjà
décrites, par la couleur de son prothorax.
2 ex. 9 du Brésil, sans localité précise.
25. Callichroma trilineatum Bâtes. — 1 ex. du Brésil, sans
localité précise.
26. C. vittalum Fab. — Nombreux exemplaires pris en août,
septembre et octobre à Botafogo et Rio-Janeiro; 1 ex. de
Desterro.
27. Orthostoma abdominale Serv. — Copa Cabana, 2 ex.
28. O. rufiventre Germ. — Nombreux exemplaires de Rio-
Janeiro et ses environs.
Cette espèce n’est point synonyme de la précédente ; elle
s’en distingue aisément par sa taille plus petite et ses ély-
tres épineuses à l’angle suturai.
29. O. hœmorrhoidale Germ. — Botafogo, 5 ex.; Rio-Janeiro,
1 ex.; 7 ex. du Brésil, sans localité précise.
30. O. thyrsophorum Burm. — Buenos-Ayres, 2 ex.; Rio-
Grande do Sul, 1 ex.
Je crois que l’on peut, sans en faire un genre nouveau,
réunir aux Orthostoma les Compsocerinœ, qui présentent
les caractères de ce genre, tout en offrant une touffe de
poils sur le sixième article des antennes, comme les Comp-
socerus.
31. Compsocerus aulicus Thoms. — Buenos-Ayres, 1 ex.;
Montevideo, 1 ex.; Rio-Grande do Sul, 1 ex.
A cette espèce se rapporte le Cosmisoma equest.ris de
Burmeister; le Cosmisoma equestre de Guérin est, au con-
traire, un Orthostoma du groupe de l 'Orthostoma thyrso-
phorum, et est peut-être identique avec cette dernière
espèce.
32. Chariergus tabidus Klug. — Therezopolis, 3 ex.
AU BRÉSIL ET A LA PLATA.
91
33. Cyllene rufipes Lap. et Gory. — Buenos-Ayres, 3 ex.;
Montevideo, 1 ex.
34. C. congener Lap. et Gory. — Santa-Cruz, 2 ex.; 2 ex. du
Brésil, sans localité précise.
35. Neoclgtus curvatus Germ. — Barbacena, 1 ex.; Petropolis,
1 ex.; Therezopolis, 1 ex.
36. N. palmalus Oliv. — 2 ex. du Brésil, sans localité précise.
37. Rhopalophora axillaris Klug. — Botafogo, 1 ex.
38. R. col taris G e rm. — 1 ex. du Brésil, sans localité précise.
39. Disavlax hirsuticornis Kirby. — 1 ex. du Brésil, sans loca-
lité précise.
40. Mallosoma zonatvm Sahlb. — Itaipû, 1 ex. pris au mois
d’octobre; Rio-Janeiro, 6 ex. pris en août, septembre et
octobre; 4 ex. du Brésil, sans localité précise.
41. Chrysoprasis chrysogastra Bâtes. — 1 ex. du Brésil, sans
localité précise.
42. C. aurigena Germ. — Desterro, 4 ex.; Santa-Cruz, 1 ex.;
5 ex. du Brésil, sans localité précise.
43. C. auriventris Redt. — Botafogo, 1 ex. ; 2 ex. du Brésil, sans
localité précise.
44. C. linearis Bâtes. — Un Chrysoprasis en mauvais éiat, pris
au mois d’octobre à Santa-Cruz, serait, d’après M. H. W.
Bâtes, très voisin de son C. linearis.
45. C. nigrina Bâtes. — Rio-Janeiro, 1 ex,
46. C. concolor Redt. — Botafogo, 1 ex. ; Desterro, 2 ex.; Rio-
Janeiro, 1 ex.; nombreux exemplaires pris en octobre
à Santa-Cruz ; Saô Joaô d’El Rej% 1 ex.
Je réunis sous ce nom un certain nombre de Chryso-
prasis rapportés par YanYolxem, répondant également
bien à la description de Redtenbacher et à la diagnose
du C. punctiventris Bâtes. Ils varient pourtant entre eux
quant à la coloration générale : la plupart des exem-
plaires sont d’un vert olivâtre; quelques-uns sont presque
noirs ; d’autres, en petit nombre, sont d’un vert bleuâtre.
L’exemplaire de Saô Joaô d’El Rey, qui est d’un bleu
cendré, a été communiqué à M. H.W. Bâtes, qui le consi-
dère comme très voisin de son C. punctiventris. Ce pas-
sage du vert au bleu est d’ailleurs assez fréquent dans ce
genre difficile, et il s’observe, par exemple, chez le
C. aurigena Germ., dont les élytres, ordinairement d’un
vert tendre à la suture, sont d’un beau bleu dans un
exemplaire de la collection Lacordaire.
47. C. nymphula Bâtes. — Botafogo, 3 ex.; Desterro, 2 ex.;
Rio-Janeiro, 2 ex.; Santa-Cruz, octobre, 3 ex. ; 9 ex. du
Brésil, sans localité précise.
92 L0NGIC0RNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
48. Ancylocera cardinalis Daim. — Botafogo, 3 ex.; Santa-
Cruz, 2 ex.
49. Callopisma ruflcollis Bâtes. — Botafogo, 1 ex.; 2 ex.
du Brésil, sans localité précise.
Les trois exemplaires rapportés par Yan Volxem, ainsi
qu’un quatrième qui fait partie de ma collection, répondent
parfaitement à la diagnose deM. H. W. Bâtes. Toutefois,
lui en ayant communiqué un, ce savant entomologiste
m’écrit que cet individu diffère légèrement de son type
par son prothorax un peu plus court et un peu plus large,
et par la ponctuation plus forte de la tête et du premier
article des antennes. Je n’ai cependant pas cru devoir
constituer avec ces insectes une espèce nouvelle.
50. Stenygra cosmocera White. — 1 ex. du Brésil, sans localité
précise.
51. Trachelia pustulata Serv. — Botafogo, 1 ex.; 1 ex. du
Brésil, sans localité précise.
Cette espèce varie beaucoup quant à la coloration : les
individus rapportés par Yan Volxem présentent sur
chaque élytre cinq taches, une basilaire, les deux
médianes, existant seules dans la forme décrite par Ser-
ville, et deux autres apicales, l’une allongée le long de la
suture, l’autre beaucoup plus courte. C’est à cette varia-
tion que Dejean avait donné le nom de T. signcita (Cat.,
3e édit, p. 348). D’autres individus ont les flancs du pro-
thorax et les articles des antennes, sauf l’extrémité, d’un
roux testacé.
52. Eriphus purpuratus Chevrol. — Desterro, 2 ex.
53. Dorcacerus barbatus Oliv. — 1 ex. du Brésil, sans localité
précise.
54. Trachyderes succinctus Linn. — Nombreux exem-
plaires pris au mois d’août à Rio-Janeiro et ses environs;
1 ex. pris en octobre, à Santa-Cruz et 1 ex. de Botafogo.
Tous les individus appartiennent à la variété à abdomen
noir, propre au Brésil méridional.
55. T. rufipes Fab. — Nombreux exemplaires de Rio-Janeiro;
1 ex. de Santa-Cruz.
L’un des individus pris à Rio-Janeiro a le dernier article
de l’antenne gauche non appendiculé et n’atteignant que
la moitié de la longueur de l’article correspondant de
l’autre antenne.
56. T. morio Fab. — Montevideo, 1 ex.
57. T. stiiatus Fab. — Barbacena, 2 ex.; Rio-Janeiro, 1 ex.;
Therezopolis, 4 ex.
AU BRÉSIL ET A LA PLATA.
93
58. T. dimidialus Fab. — Rio-Janeiro, 2 ex.; 3 ex. du Brésil,
sans localité précise.
59. T. signatus Gyll. — Nombreux ex. pris au mois d’août à
Rio-Janeiro et ses environs.
60. Oxymerus rivulosus Germ. — Montevideo, 1 ex.
61. Lissonotus flabellicornis Linn.— 2 ex. du Brésil, sans loca-
lité précise.
62. L. spadiceus Daim. — Botafogo, 2 ex.; 4 ex. du Brésil,
sans localité précise.
63. Mogaderus sigma Linn. — Santa-Cruz, 2 ex.
FAM. LAMIIDÆ.
64. Pterocoptus dorsalis Serv. — Rio-Janeiro, 1 ex. pris en
septembre.
65. Pythais scutigera Yigors. — Santa-Cruz, 1 ex.
66. Hypsioma albisparsa Germ. — Buenos- Ayres, 2 ex.
A cette espèce se l’apporte VH. bonaëriensis Burm.
67. H. adspersa Casteln. — Rio-Grande do Sul, 1 ex.; Therezo-
polis, 2 ex.
68. Oncoderes ulccrosa Germ. — Copa Cabana, 4 ex.; Rio-
Janeiro, 2 ex.
69. 0. saga Daim. — Botafogo, 2 ex.; Rio-Janeiro et ses envi-
rons, 7 ex.
70. O. impluviata Germ. — Botafogo, 1 ex.; Petropolis, 1 ex.
71. 0. Dejeani Thoms. — 2 ex. du Brésil, sans localité précise.
72. Eudesmus fascinus Serv. — Botafogo, 1 ex.
Stethoperma
(Bâtes in coll.)
nov. gen. Onocephalinarum
(jxîjOoî, pectus; Perma, nom. gen.)
A generibus Onocephala Thoms. et Perma Lac. differt
mesosternali processu valde producto, antice verticali, vel
tuberculato, hujus porro antenniferis tuberculis modice sepa-
ratis cornutis, illias antem fronte subrectangulari.
Tubercules antennifères saillants, verticaux, parallèles, modéré-
ment séparés, prolongés en une petite corne à leur sommet interne;
front plus haut que large, subrectangulaire, parcouru par deux
Unes carènes longitudinales arquées; joues très allongées; antennes
94 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
plus d’une fois plus longues que le corps chez le çf, dépassant nota-
blement les élytres chez la 9 . semblables pour le reste à celles des
Onocephala. Prothorax, écusson et élytres des mêmes. Fémurs peu
à peu en massue, les postérieurs ne dépassant pas le milieu du troi-
sième segment abdominal ; tarses antérieurs des c? à peine dilatés.
Abdomen des Onocephala. Saillie prosternale étroite, subyerticale
en avant. Saillie mésosternale large, très saillante et verticale en
avant (S. Batesi), ou munie d’un fort tubercule en forme de coin,
à bord antérieur rentrant (S. Candezei). Corps finement pubescent.
73. S. Batesi nov. sp.
Elongata, brunneo-castnnea, pube flava, exceptis antennis,abd')minisqu? segmcn-
tnrum medh, tecta; elytris punctis grossis numerosis, lineaque prope medium
obsoleta transversali, nudis; tarsis rufescentibus ; mesosternali processu antice
verlicali. — Long. ,11 1/2 à 30 mill. ; lat. , 3 à 3 1/2 mill.
Hab. : Brasilia merid. — Typi in Mus. reg. Belg., atque nostro, 0*9 •
Corps allongé, d’un brun châtain, plus foncé en dessus, entière-
ment recouvert, sauf les antennes et le milieu des segments abdomi-
naux, d’une fine pubescence jaunâtre. Les carènes séparant le front
des joues légèrement courbes, les carènes frontales supplémentaires
obsolètes ; antennes roussâtres, ornées en dessous d’une épaisse
rangée de cils, glabres en dessus. Prothorax rayé sur la ligne
médiane, couvert de petits points dénudés épars, à stries transver-
sales obsolètes. Elytres faiblement rétrécies d’avant en arrière,
isolément arrondies à leur extrémité, couvertes de gros points
dénudés épars, sauf sur un espace transversal ovalaire médian, qui
est bordé postérieurement d’une ligne dénudée située un peu après
le milieu. Saillie mésosternale verticale en avant. Tarses rous-
sâtres, bordés d’une frange d’un jaune doré.
VanVolxem a capturé 7 ex. de cette espèce au mois d’août
à Rio-Janeiro, 2 ex. le 1er septembre à Botafogo ; sa collection en
renferme en outre quelques exemplaires du Brésil, sans localité
précise.
Je dédie cette espèce à l’illustre explorateur des bords de l’Ama-
zone, M. H. W. Bâtes (')•
(') Ma collection renferme une autre espèce de ce genre également nouvelle :
S. Candezei nov. sp.
Cuneiformis, subtus brunneo-castanea et pube flava, abdomints segmentorum medio exeepto, tecta ;
capite pronotoque nigro-brunnels, vitta mediana longitudinal!, lineisque frontalibus et genarum
flavis ; elytris olivaceo-nigris, scutello, vitta suturali, alteraque prope marginem ante medium bis
interrupta, flavis ; pedibus rufescentibus ; mesosternali processu valde tuberculato, cuneiformi. —
Long., 17 miU.; lat., 5 1/2 mill.
Hab. : Brasilia merid. — Typus in Mus. nostro, .
Corps cunéiforme, d’un brun châtain brillant et couvert d'une fine pubescence
jaune, sauf au milieu des segments abdominaux, en dessous. Tête d’un noir bru-
AU BRESIL ET A LA PLATA.
95
74. Dryoctenes scrupulosus Germ. — Porto-novo-do-Cunha, lex.
75. Stirastoma breve Sulzer. — Rio-Janeiro, 1 ex.
76. S. ckpressum Linn. — Rio-Janeiro, 1 ex. ; 2 ex. du Brésil,
sans localité précise.
77. S. marmoratum Thünb. — Therezopolis, 1 ex.
78. Acanthoderes jaspidea Germ. — Rio-Grande do Sul, 1 ex.;
Santa-Thereza, 1 ex.
79. A. consentanea Thoms. — Env. de Rio-Janeiro, 1 ex.
80. Lcigochirus araneiformis Linn. — 1 ex. du Brésil sans
localité précise.
81. Lophopœum Volxemi nov. sp.
Oblongum, depressum, poslice atlenuatum, fuscum, subtus tomento cinerco,
supra grisoo-flavo tectum; elvtris lateribus vix carinaiis, apice acutis, breviter
oblique truncatis, carina centro-basali parum elevata, nigro setosa, post medium
villa obliqua punctisque grossis nudis, maculaque rotundata prope medium late-
raliter albida, ornatis. — Long., 8 1/2 mill.; lat.,3 1/2 mill .
Hab. : Brasilia merid. — TypusinMus. reg. Belg., çf.
Oblong, déprimé, atténué fortement à partir des deux tiers des
élytres, d’un brun noirâtre, plus clair en dessous, où il est revêtu
d’une pubescence cendrée ; dessus orné de poils d’un gris jaunâtre.
Parties de la bouche d’un roux ferrugineux; la pubescence de la
tête formant un cercle derrière les yeux, le vertex étant dénudé;
nâtre, présentant au côté interne des carènes frontales et des carènes des joues
des bandes de duvet jaune au nombre de six de chaque côté, offrant, en outre,
entre les tubercules antennifères et sur le vertex, une bande de poils jaunes inter-
rompue par la carène médiane ; front séparé des joues par des carènes longitudi-
nales et droites ; antennes d’un noir brunâtre, ornées d’une épaisse frange de poils
en dessous, glabres en dessus. Pronotum à rides transversales bien visibles, noir,
orné d’une bande médiane de duvet jaune. Écusson jaune. Élytres d’un noir oli-
vâtre, à épaules très saillantes, fortement rétrécies d’avant en arrière, isolément
arrondies en arrière, couvertes de gros points épars h la base, de quelques rides
longitudinales à partir du milieu, à suture et épipleures jaunes, ornées chacune
d’une large bande s’étendant le long du bord marginal depuis l’épaule jusqu’à
l’extrémité, mais interrompue avant le milieu par une tache jaune ovalaire et
oblique allant de son bord interne jusqu’à l’épipleure et continuée dans la partie
antérieure de l’élytre, entre cette épipleure et la bande longitudinale, par des mou-
chetures jaunes. Saillie mésosternale portant un fort et large tubercule en forme
de coin, à bord anlérieur rentrant. Pattes roussâtres couvertes de poils jaunes,
courts et clairsemés ; tarses ornés d’une frange dorée.
Un exemplaire du Brésil, sans localité précise, se trouve dans ma collection.
Je suis heureux de dédier cette espèce, comme un faible témoignage de ma
reconnaissance, à M. le Dr Candèze, qui a enrichi ma collection de formes nom-
breuses, et qui a toujou’ s mis la plus grande obligeance à me communiquer la
sienne.
96 LONGICORNËS RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
antennes d’un jaune testacé, sauf le premier article et l’extrémité
des autres, où la teinte est plus foncée, cette coloration envahissant
progressivement les articles jusqu’au dernier, qui est entièrement
d’un noir brunâtre. Prothorax couvert de points épars dénudés,
à tubercules latéraux situés un peu en arrière. Ecusson couvert de
poils jaunes. Élytres à carène latérale indistincte, aiguës en arrière,
où elles sont brièvement et obliquement tronquées à la suture,
à carène basilaire peu élevée, mais frangée de poils noirs, fortement
ponctuées, la ponctuation allant en décroissant de la base, où elle
est assez serrée, jusqu’à l’extrémité, où elle devient invisible, d’un
brun noirâtre, recouvertes d’un duvet d’un gris jaunâtre, sauf sur
le repli épipleural, où il n’est plus représenté que par des mouche-
tures, sur une bande oblique médiane partant d’un point blanc
situé extérieurement près de la carène, et s’étendant jusqu’à la
suture, enfin sur quelques gros points postérieurs dénudés. Pattes
d’un roux testacé, la massue des fémurs, la base et l’extrémité des
tibias et l’extrémité des articles des tarses rembrunis.
Rio-Janeiro, 1 ex.
82. Hyperplatys fulveolus (Bâtes in coll.) nov. sp.
Curtulus, rufo-lestaceus, subtus tomento griseo indutus; antcnnarum articulis
apice fuscis ; capite et pronoto pube fulva tectis, hoc punctis grossis nudis in
disco et postice ornato ; elvtris carina centro-basali parum elevata, nigro-ciliata ,
altenuatis, apice sinuato-truncatis, angulo externo valde produclo, pube fulva
indutis, spatio discoidali ante medium albo pubescente excepto. — Long.,
7 t/2 mill . ; lat., 3 1/2 mill.
Hab. : Brasilia merid. — Typus in Mus. reg. Belg., Q .
Corps d’un roux testacé, recouvert en dessous d’une pubescence
grisâtre. Parties de la bouche d’un roux testacé; tête couverte
d’une pubescence fauve, ainsi que les antennes, dont les articles
sont rembrunis à leur extrémité. Prothorax à pubescence fauve,
orné sur le disque et en arrière de gros points dénudés. Écusson et
élytres recouverts de pubescence fauve ; celles-ci fortement ponc-
tuées, la ponctuation effacée vers l’extrémité, atténuées peu à peu
depuis les épaules, qui sont saillantes jusqu’à l’extrémité, qui est
tronquée d’une manière sinueuse, l’angle externe de la troncature
étant prolongé en une forte épine ; à la base de chacune d’elles se
trouve une carène centrale peu élevée, revêtue de longs cils noi-
râtres ; le duvet foncier fauve remplacé peu à peu sur le disque,
derrière les carènes basilaires, par un duvet blanc, puis redevenant
vers le milieu subitement fauve et beaucoup moins dense sur un
espace triangulaire s’étendant de la suture jusqu’au rebord épi-
pleural situé entre la carène latérale et l’épipleure, où il est égale-
ment peu apparent. Pattes fauves recouvertes d’un duvet grisâtre.
AU BRESIL ET A LA PLATA.
97
Cette espèce rentre parfaitement dans le genre Hyperplatys
Haldem., dont les caractères exacts ont été formulés par Le Conte
et M. le Dr Horn (Classif. of North Amer. Col., p. 324) : elle a les
antennes ciliées en dessous comme les formes de l’Amérique du
Nord qui lui sont congénères. Il y a donc lieu de modifier le tableau
des Acanthocinides delà section B de Lacordaire (Gen. des Col.,
IX, p. 766), qui croyait les antennes des Hyperplatys dépourvues
de cils.
Rio-Janeiro, 1 ex.
83. Lepturges limpidus Bâtes. — Porto-novo-do-Cunha, 1 ex.
84. Eutrypanus nigrosignatus (Dej.)nov. sp.
Elongatus, fuscus, subtus tomento griseo-fulvo indutus, supra pube brunnea
vestito, maculisque minutis flavis variegato ; thorace subcylind: ico levi, vittis lon-
giludinalibus velutinis quatuor atris, duabus externis valde abbreviatis; clytris
singulis maculis velutinis quinque atris, prima rotundata basali, duabus ante
medium, quarum altéra in carina late: ali parva, altéra discoidali, quarta maxima
post medium, quinta denique subapicali. — Long., 3 1/2 à 5 mill.; lat.,
4 1/2 à 5 mill.
Hab. : Brasilia merid.— Typi in Mus. reg. Belg. alque nostro, c? Q-
Eutrypanus nigrosignatus Dej., Cat., 3e édit., p. 363.
Allongé, d’un brun noirâtre, couvert en dessous d’une pubescence
d’un gris jaunâtre, en dessus d’un duvet foncier d’un brun choco-
lat, de petites taches et de lignes de poils jaunes. Front revêtu de
poils jaunâtres; yeux entourés d’un duvet semblable; antennes
annelées de gris à la base des articles à partir du troisième. Pro-
thorax dépourvu de tubercules sur le disque, presque cylindrique,
orné de chaque côté de deux bandes longitudinales veloutées
noires, bordées d’un duvet jaunâtre, l’externe prolongée seule-
ment depuis la base jusqu’au milieu du pronotum. Elytres à carène
latérale obsolète, tronquées à leur extrémité, ornées de mouche-
tures jaunes disposées assez régulièrement, et présentant chacune
cinq taches d’un noir velouté : la première basilaire, arrondie et
séparée de l’écusson par une tache jaune; deux autres avant le
milieu, dont l’une située au cinquième antérieur de l’élytre, très
petite, l’autre irrégulière, presque divisée en deux par une tache
jaune, beaucoup plus grande; la quatrième située après le milieu,
la plus grande de toutes, ovalaire, oblique, n’atteignant ni la
suture ni la marge, légèrement prolongée en arrière sur le disque ;
la dernière échancrée en avant et en arrière, séparée de la suture,
mais atteignant l’épipleure, s’arrêtant avant l’extrémité. Pattes
d'un brun noirâtre, à tibias présentant au milieu un anneau de duvet
blanc, noirs à leur extrémité.
Un c? rapporté de Juiz de Fora par Yan Volxem ; un autre c? de
ANNALES DE LA SOC. ENT‘)M. DE BELGIQUE» T. XXVIII.
Vil
98 LONGICORNES RECUEILLIS PAR FEU CAMILLE VAN VOLXEM
ma collection et une Q de la collection Lacordaire, étiquetés :
Brésil sans localité précise.
85. Colobothea signatipennis (Dej.) nov. sp.
Elongnta, robusta, fusca, tomento brunneo carneoque subtus tecta; supra pube
brunnea induta, punctisque aliquol fiavis variegata ; scutello nigro, velulino, mcdio
linca flava; oly tris singulis macula longiludinali clongato-ovata, maxima, nigro-
velutina, macula triangulari flava mcdio inlerrupta, macula triangulari altéra multo
minore prope suturam elongala ante apicem nigro-velutina flavo-limbata, macula
denique apicali carnea antice prope carinam eloDgata, ornatis. — Long.,
18 mill. ; lat. , 6 mill.
Hab. : Brasilia merid. — Typi in Mus. reg. Bclg. atque nostro, Ç> .
Colobothea signatipennis Dej., Cat., 3e édit., p. 375.
Corps allongé, robuste, d’un brun noirâtre. Parties de la bouche
noirâtres; tête revêtue d’un duvet brun, offrant de chaque côté du
front et sur les joues une bande de duvet de couleur chair;
antennes brunes, à base des articles plus claire à partir du troi-
sième, blanchâtre à partir du sixième. Prothorax guère plus long
que large, faiblement atténué de sa base en avant, muni d’une
carène médiane fortement élevée et tranchante en arrière, et
offrant de chaque côté une saillie allongée ; couvert d’un duvet
brun et de quelques petites taches de duvet jaune, orné d’une
rangée de points enfoncés à sa base. Écusson d’un noir velouté,
rayé d’une ligne de duvet jaune sur la ligne médiane. Élytres
débordant fortement le prothorax, à épaules saillantes et arrondies,
peu à peu atténuées d’avant en arrière, la carène latérale externe
obsolète sur la moitié antérieure, couvertes de points épars sur la
moitié antérieure, recouvertes d’un duvet brun et offrant quelques
petites taches de duvet jaune, ornées chacune d’une grande tache
longitudinale ovalaire bordée de jaune, d’un noir velouté, s’éten-
dant depuis le cinquième antérieur jusqu’au tiers postérieur, et
interrompue en son milieu par une grande tache triangulaire de
duvet jaune offrant quelques points épars enfoncés; une seconde
tache semblable, beaucoup plus petite et non interrompue, s’étend
triangulairement le long de la suture avant l’extrémité; celle-ci
est occupée par une tache de couleur chair triangulairement
prolongée en avant le long de la carène latérale. Dessous du corps
couvert d’un duvet brun, offrant des tons de chair au-dessus des
hanches; segments abdominaux couleur de chair, dénudés sur la
ligne médiane et offrant chacun de chaque côté un gros point
dénudé. Pattes variées de brun et de chair.
Un exemplaire rapporté de Therezopolis par Van Volxemjun
autre dans ma collection.
86. Phytœcia sangvinicollis Burm. — Buenos-Ayres, 1 ex.
AU BRESIL ET A LA PLATA.
99
87. Amphionycha hemispila Germ. — Botafogo, 1 ex.; Therezo-
polis, 1 ex.
88. A. verticalis Germ. — Santa-Cruz, 1 ex.
89. A. colligata Redt. — Therezopolis, 2 ex.
90. A. postilenata Bâtes. — 1 ex. du Brésil sans localité précise.
91. A. rectilinea Bâtes. — Petropolis, 2 ex.; Therezopolis, 2 ex.
92. Isomerida picticollis Bâtes. — Saô Joaô d’El Rey, 1 ex.
93. I. fimbriata Bâtes. — Un couple pris à Therezopolis.
M. H. W. Bâtes n’a connu que le sexe c? de cette
espèce; l’exemplaire 9 rapporté par Van Yolxem diffère
du c? par sa taille plus forte, et par ses antennes qui sont
plus courtes, et qui ont les articles 2 à 7 munis d’une véri-
table touffe de poils à leur extrémité au lieu d’être sim-
plement ciliées en dessous.
94. Ærenica hirlicornis Klug. — Botafogo, 2 ex.
95. A. canescens Klug. — 1 ex. du Brésil sans localité précise.
96. A. muliipunctata Serv. — 1 ex. du Brésil sans localité pré-
cise.
MATÉRIAUX POUR LA FAUNE
DES PETITES-ANTILLES
LONGICORNES
RECUEILLIS PAR M. PURVES A A N T I G O A
PAR
Auguste LAMEERE
— SÉANCE DO 2 AOUT 1884 —
•404-
FAM. CERAMBYCIDÆ.
]. Achryson surinamum Linn. — 1 ex.
2. Chloricla fesliva Linn. — Nombreux ex.
3. Eburia decemmaculala Fab. — Un couple.
4. Heterachthes submaculatus (Chevrol.) nov. sp.
Elongatus, brunneo-testaceus, pilis brevibus griseis indutus; elytris seriaiim
punctatis, singulis unispinosis, maculisque duabus albo-testaceis ; peJibus fuscis,
femorum basi tibiisque, apice excepto, pallidioribus. — Long., 12 à 1 4 mill. ;
lat., 2 à 2 -I/o mill.
Hab.: Indiæ occid. — Typi in Mus. reg. Belg. atque nostro, o*9 •
Compsa subrnaculata Chevrol., Dej., Cat., 3e édit., p. 358.
— Lacord., Gen. Col., VIII, p. 333, not. 3. — Gemm.,
Cat. Col., p. 2831.
Allongé, d’un brun testacé, entièrement revêtu d’une fine pubes-
cence grise couchée. Tête marquée d’une rangée de gros points
derrière les yeux, un peu dénudée à l’extrémité du vertex ; antennes
d’un brun noirâtre, cette coloration remplacée progressivement, en
allant du troisième article à l’extrémité, par du jaune testacé, le
dernier article étant entièrement de cette couleur. Prothorax deux
LONGICORNES RECUEILLIS PAR M. PURVES A ANTIGOA. 101
fois aussi long que large, couvert de quelques points dénudés et
orné de deux tubercules dorsaux un peu avant le milieu de sa lon-
gueur, entièrement dénudé en dessous. Écusson couvert d’un duvet
blanc. Élytres tronquées en arrière, épineuses à l’angle externe,
couvertes de gros points dénudés disposés en séries longitudinales
et ornées chacune de deux taches ovalaires d’un blanc jaunâtre,
l’une au tiers antérieur, l’autre au tiers postérieur. Dessous du corps
d’un brun roussâtre brillant, uniformément recouvert de pubes-
cence, un peu dénudé au milieu du métasternum. Fémurs d’un
jaune testacé à la base, rembrunis sur la massue; tibias d’un jaune
testacé, sauf à l’extrémité, qui est plus foncée ; tarses jaunâtres.
M. Purves a recueilli àAntigoadeux exemplaires de cette espèce,
qui est également connue de la Guadeloupe.
Un autre Cerambyciclœ, des plus remarquables et qui forme sans
doute le type d’un genre nouveau, se trouve parmi les espèces rap-
portées d’Antigoa par M. Purves, mais je n’ai point voulu le décrire,
vu le mauvais état de l’unique exemplaire à ma disposition.
FAM. LAMIIDÆ.
5. Lagochirus araneiformis Linn. — 1 ex.
DES VOYAGES DU Dr E. FROMONT AU BRÉSIL ET A LA PLATA
PAR
Auguste LAMEERK
— SÉANCE DU 2 AOUT 1884 —
PREMIER VOYAGE.
F AM. CERAMBYCIDÆ.
1. Compsocerus aulicus Thoms. — Buenos- Ayres (Flores),
26 novembre 1883.
3 ex. sur des fleurs de sureau.
2. Mallosoma zonalum Sahlb. — Rio-Janeiro (Jardin bota-
nique), 15 novembre 1883.
1 ex. pris au vol dans un endroit humide et ombragé.
FAM. LAMIIDÆ.
3. Esthlogena prolixa Bâtes. — Rio-Janeiro (Jardin botanique),
15 novembre 1883.
1 ex. pris en fauchant sur des ombellifères.
4. Lophopœum Timbouvæ nov. sp.
Curtulum, minus deprcssum, postice rotundato-attuiuatum, ferrugineum subtus
pube grisea indutum, supra fusco, cinereo, luteoque variegntum, elytris lateribus
vix carinatis, canna centro-basali elevata nigro setosa, disco plagis tomenlosis
cinereis, ochraceis, luteis atque carneis ornato. — Long., 9 mill.; lat., 3 t/2 mill.
Hab.: Brasilia merid. — Typus in Mus. noslro, Q .
Court et bombé, d’un brun ferrugineux. Tête recouverte sur
le front d’un fin duvet grisâtre ; yeux bordés en arrière d’une ligne
de duvet jaune qui limite également un espace triangulaire d’un
LONGICORNES DES VOYAGES DU Dr E. FROMONT.
103
noir brunâtre de chaque côté de la ligne médiane sur le vertex ;
antennes à base des articles à partir du troisième d’un jaune testacé,
à premier article flexueux en dessus et en dessous, sans tubercule
à son extrémité. Protliorax à épines latérales situées au milieu de
ses côtés, couvert de gros points enfoncés, varié de jaune et
d’ochracé et orné de chaque côté sur le disque et sous l’épine latérale
de deux espaces noirs bordés de duvet jaune. Écusson jaune, bordé
latéralement de noir. Élytres régulièrement atténuées de la base à
l’extrémité, qui est obliquement tronquée, à carènes latérales indis-
tinctes et à carènes basilaires saillantes et ornées d’une crête de
poils noirs, offrant presque jusqu’à l’extrémité de nombreux points
enfoncés, variées d’espaces de duvet jaune, ochracé, cendré et chair,
les espaces ochracés situés à la base et sur le repli épipleural, les
espaces cendrés en arrière des carènes basilaires, les espaces jaunes
sur le disque, à peu près vers le milieu, et les espaces chair posté-
rieurement. Dessous du corps recouvert d’une fine pubescence
grisâtre, variée de jaune sur les épisternums méso- et métatho-
raciques. Pattes recouvertes d’un duvet grisâtre, à massue des
fémurs rembrunie en dessus et ornée avant leur extrémité d’un
demi-anneau supérieur noirâtre; tibias brunâtres annelés vers
le milieu de blanc jaunâtre; tarses ferrugineux à premier et
dernier articles blanchâtres sur la plus grande partie de leur lon-
gueur.
Cette charmante espèce a beaucoup de rapports avec le L. cris-
tatulum Bâtes, dont elle doit différer principalement par sa colora-
tion. M. le D1' Fromont l’a rencontrée sous ses premiers états dans le
Jardin botanique de Rio-Janeiro, le 15 novembre 1883. La 9
qui a servi à faire cette description est éclose à bord le 2 jan-
vier 1884; notre collègue en a généreusement enrichi ma collec-
tion, m’annonçant qu’il préparait la description des métamorphoses
de cette espèce, qui sont tout à fait exceptionnelles pour un Longi-
corne.
5. Phytœcia sanguinicollis Burm. — Buenos-Ayres (Flores),
26 novembre 1883.
1 ex.
DEUXIÈME VOYAGE.
FAM. CERAMBYCIDÆ.
6. Oxymerus rivulosus Germ. — Une femelle prise sur un
trottoir à Montevideo, le 8 mars 1884.
104
LONGICORNES DES VOYAGES DU Dr E. FROMONT.
TROISIÈME VOYAGE,
LAMIIDÆ.
7. Adetus pygcvus Bâtes.
8. Estola varicornis Bâtes.
1 exemplaire de chacune de ces espèces capturé à Rio
Janeiro (Botafogo), le 28 août 1884, dans les feuilles cris
pées d’une plante inconnue.
MATÉRIAUX POUR SERVIR A LA FAUNE
DE LA RÉPUBLIQUE DE VENEZUELA
LONGICORNES
NOUVEAUX OU PEU CONNUS
PAR
Auguste LAMEERE
- SÉANCE DU 6 SEPTEMBRE 1884 —
*
Les quelques descriptions et notes qui font le sujet de ce mémoire
m’ont été suggérées par l’examen que j’ai pu faire de la collection
de Longicornes possédée par l’Institut Royal-Grand-Ducal de
Luxembourg. Notre collègue M. Kraus m’ayant prié de déter-
miner ces insectes, j’y ai trouvé principalement un grand nombre
de Longicornes du Venezuela rapportés de ce pays et donnés à
l’Institut par M. Dutreux, un ancien membre de notre Société.
Ayant en même temps sous les yeux un certain nombre de Longi-
cornes du Venezuela appartenant au Musée de Bruxelles et prove-
nant de M. Van Lansberge, j’ai cru bon de décrire les espèces, soit
nouvelles, soit déjà connues sous des noms de collections inédits :
la description de ces insectes m’a paru d’autant plus opportune,
que, pour la plupart d’entre eux, nous avons déjà des renseigne-
ments sur leurs mœurs, grâce au beau travail de feu le Dr Marco-
Aurelio Rojas (Ann. Fr., 1866, p. 236), dans lequel cet habile
observateur, enlevé malheureusement trop tôt pour la science, nous
a donné un catalogue des Longicornes de la province de Caracas
avec d’intéressantes observations sur leurs habitudes.
106 LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS.
1 . Calloctenus pulcher White.
Un des insectes les plus précieux que le Musée de Bruxelles doit
à M. Yan Lansberge est une femelle de cette rarissime espèce que
Lacordaire n’avait point vue, et dont il n’a, par conséquent, pu
déterminer la place dans son système qu’en s’appuyant sur des con-
jectures. White, dans sa description du genre, n’a pas, en efl’et,
parlé de la forme des saillies prosternale et mésosternale. Ce Lon-
gicorne me paraît ne pas pouvoir être rangé parmi les Pœciloso-
minœ, comme le croyait l’illustre auteur du Généra : la saillie
prosternale s’élevant, en effet, presque perpendiculairement en
avant, prolongée en pointe en arrière et pénétrant dans un profond
sillon de la saillie mésosternale, jointe à la forme des épisternums
métathoraciques parallèles et tronqués en arrière, le rend voisin
des Mallaspis et des Pyrodes. D’autre part, la faiblesse des arêtes
latérales du pronotum et la forme des antennes ne sont point sans
lui donner une certaine analogie avec les Anacolince, analogie
que White avait déjà reconnue. Le genre Calloctenus me semble
donc former la transition entre les deux groupes et devoir être
placé en tête des Pyrodince.
2. Callichroma purpuratum (Chevrol. in litt.) nov. sp.
Subtus splendide viridi-metallicum vel cupreo nitens, tenuiter sericeum, supra
atro velutinum, purpureo-variegatum ; thorace linea dorsali sulcoque basali, elytris
singulis linea angusia suturali, vitta discoidali alteraque sublaterali, purpureis vel
partim viridi-metallicis ; anlennis pedibusque nigris, femoribus quatuor anticis om-
nino sanguineis, duobus posticis sanguineis quinta tantum parte apicali nigris, tibiis
posticis mediocriter dilatatis. — Long., 22 à 35 mill., lat., 6 à 9 mill.
Hab. : Venezuela. — TypiinMus. reg. Belg. , Mus. Luxemb. alque nostro,
CfÇ-
Callichroma purpuratum Chevrol. ; White, Catal. of
Longic., p. 164. — Rojas, Ann. Fr., 1866, p. 239. —
Gemm., Cat. Col., p. 2905. — Nec Pascoe, Midden
Sumatra, VI, p. 130.
C. fulgens Klug in litt.
Cette espèce, très répandue dans les collections sous le nom inédit
que je lui ai conservé, se reconnaît à première vue parmi les autres
Callichroma de l’Amérique du Sud, parle beau reflet pourpre des
parties dénudées de ses élytres et de son prothorax; ce reflet semble
parfois complètement absent, et il faut alors mettre l’insecte dans
un certain jour pour l’apercevoir, sinon les bandes des élytres
paraissent vertes comme dans le C. trilineatum Bâtes, avec lequel
le C. purpuratum présente une certaine analogie. On distinguera
d’ailleurs toujours aisément ce dernier à la couleur de ses fémurs,
dont les deux premières paires sont absolument vierges de toute
LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS.
107
coloration noire à leur extrémité, et dont les postérieurs conservent
leur teinte sanguine sur presque toute leur longueur, et en dessous
notamment jusqu’à la naissance des tibias.
J’ai eu sous les yeux quinze individus, les uns rapportés par
M. Van Lansberge, les autres parM. Dutreux. M. E. Van Bruyssel
en a également envoyé des environs de Caracas au Musée de
Bruxelles. Lacordaire, enfin, en possédait un exemplaire étiqueté:
C. fulgens Klug, Colombie.
3. Listroptera thoracica Chevrol.
Un exemplaire de Listroptera provenant de M. Van Lansberge
présente tous les caractères de la L. thoracica Chevrol., mais en
diffère par la couleur du prothorax : le noir en a envahi toute la
partie supérieure, de sorte que l’on n’aperçoit plus de rouge qu’en
dessous. Je ne le considère toutefois que comme une simple variété
de cette espèce.
4. Rhopalophora Lansbergei nov. sp.
Subtus cœrulea, tenuiler argenteo sericea; antonnis nigris ; capite thoraceque
rubris, hoc haud multo longiore quam latiore, vitta lata longiludinali, scutelloque
atro-velutinis ; elvtris olivaceo-viridi-sericeis, apice singulis angulatis ; pedibus
cyaneis nitidis, femorum posteriorum pediculo supra granuloso. — Long., 9 1/2 à
11 1 /2 mill . ; lat. , 2 à 3 mill .
Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. atque nostro,
C?9-
Cette jolie espèce est sans doute la troisième Rhopalophora dont
parle Rojas dans son catalogue des Longicornes de la province de
Caracas (Ann. Fr., 1866, p. 243): elle a, en effet, une certaine res-
semblance avec la R. pustulosa White, dont on la distinguera
immédiatement par ses élytres dépourvues de saillies. Comme cette
dernière, elle appartient, ainsi qu’on a pu le voir par la diagnose, à
la seconde section de M. Chevrolat.
5. Chrysoprasis suturalis (Chevrol. in litt.) nov. sp.
Breviuscula, robusta, viridi-ænea, supra nigro-setosa ; capite thoraceque creber-
rime rugose reticulato punctatis, hocsubquadrato, lateribus vix rotundatis; elytris
apice truncatis, angulo externo producto, viridi-æneis, sutura margineque chaly-
bæis, vitta humerali fere usque ad apicem extensa cuprcscente; episternis crebre
punctatis, prosterno rugoso, pilis longis vestilo, melasterno profunde grosse retnote
punclato ; abdomine rufo, remote punctulato ; pedibus nigris, femoribus viridi-
æneis ; anlennis nigris, articulo primo æneo, 3-6 apice unispinosis, corpore pnulo
longioribus. — Long., 9 à 10 mill. ; lat. , 3 à 3 1/5 mill.
Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. alquc nostro, cf.
C. suturalis Chevrol.; White, Cat. of Long., p. 149. —
Gemm., Cat. Col., p. 2955.
108
LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS.
Une des plus belles formes du genre, ayant de commun avec les
deux espèces dont la description va suivre la couleur des élytres,
qui, au lieu d’être uniforme, est rehaussée par une bande longitu-
dinale d’un rouge cuivreux et par la belle teinte bleue de la marge
et de la suture. Le corps est robuste, court et épais, le prothorax
est presque carré, la ponctuation du dessous très forte et les
antennes épineuses.
6. C. Dutreuxi nov. sp.
Elongata, viridi-ænea, supra nigro-selosa ; capite thoraceque crebre haud pro-
funde reticulato-punctatis, hoc prope basin dilatato; elytris apice truncatis, angulo
externo dcntato, viridi-æneis, sutura margineque chalybæis, vitta humerali fere
usque ad apicem cxtensa, cuprescenle; cpisternis punctulalis, prosterno vix piloso,
profunde grosse ac remote punctato, antice haud profunde transversim strigoso,
metathorace sparsim punclulato ; abdomine rufo, puuctulalo ; pedibus nig; is, femo-
ribus viridi-æneo tinctis ; anlennis nigris, articulo primo æneo, inermibus,
O'corpore triente longioribus. — Long., 11 mill.; lat., 2 1 2 mill.
Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. atque nostro, cf.
La forme allongée du corps, la forme du prothorax allongé et
renflé à sa base, la ponctuation beaucoup moins forte du sternum
et l’absence d’épines aux articles 3-6 des antennes distinguent immé-
diatement cette espèce de la précédente. Je la dédie à M. Dutreux,
qui l’a rapportée du Venezuela; un exemplaire s’en trouve cepen-
dant au Musée de Bruxelles et provient de M. Van Lansberge. Il
se pourrait bien, à cause de l’habitat de cet insecte, qu’il fût le
C. Iris Chevrol. in litt. que cite Rojas dans son catalogue (1. c.,
p. 239). Mais la collection Lacordaire renferme deux exemplaires
d’un Chrysoprasis qui, tout en étant très voisin du C. Dutreuxi, en
est cependant bien distinct; l’un des spécimens porte l’indication
C. Iris Chevrol., Colombie. Afin d’éviter toute confusion, et comme
M. Chevrolat a déjà décrit un C. iriclipennis, j’ai préféré laisser
tomber le nom d’iris, et dédier l’espèce de la collection Lacordaire
à M. Chevrolat.
7. C. Chevrolati nov. sp.
C. Dutreuxi Lam. affinissima, scd paulo minor, minus elongata, prothoracis
lateribus utrinque spatio ovato profunde grosse remole punctato, proslerno antice
haud strigoso, magis confluenter punctato, epistemorum abdominisque punctis
indistinctis. — Long., 9 1/2 mill.; lat., 2 mill.
Hab. : Columbia. — Typi in Mus. reg. Belg., cf.
Cette espèce diffère de la précédente par les caractères énumérés
dans la diagnose, et dont le principal est la présence, de chaque
côté du prothorax, d’un espace ovalaire qui offre une ponctuation
semblable à celle du prosternum, c’est-à-dire profonde et éparse,
LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS.
109
au lieu que chez le C. Dntreuxi, les flancs du prothorax sont,
comme son disque, ponctués d’une manière réticulée.
8. Trachyderes conformis Dup.
La collection Ogier de Baulny, actuellement au Musée de
Bruxelles, renferme deux exemplaires de cette espèce qui sont éti-
quetés comme provenant de Caracas. L’un est curieux par la grande
extension qu’a prise la coloration noire. Les antennes, les pattes et
l’écusson ont perdu toute teinte testacée; le dessous du corps, sauf
les saillies sternales, est entièrement noir, ainsique le pronotum,
qui, au lieu d’être testacé avec des taches noires, est entièrement de
cette dernière couleur et présente seulement six macules jaunâtres.
J’ai sous les yeux d’autres individus qui établissent le passage
du type ordinaire de l’espèce à cette variété extrême.
9. Acanthoderes (Pteridotelus) hematopus nov. sp.
Brevis, cuneiformis, rubro-caslanea, maculis lilurisque albo-pilosis variegata;
clytris singulis plagis lateraliler tribus, nonnullisque discoidalibus minoribus
albo-pilosis, maculisque rotundatis duabus nigro-velutinis ; abdomine utrinque
fulvo vittato; pedibus sanguineis, albo-variegatis. — Long., 15 mill.; lat., 7 mill.
Hab. : Venezuela. — Typus in Mus. rog. Belg., çf.
Corps court et cunéiforme, d’un châtain rougeâtre, orné d’un
duvet disposé par taches blanchâtres sur les pattes et les élytres, ce
duvet devenant jaunâtre en dessous, sur la tête et sur le prothorax.
Antennes rougeâtres avec quelques traces de duvet blanc, surtout
à la base des articles, sauf des deux premiers, dont la base est noi-
râtre. Tête lisse, ornée d’une bande irrégulière de duvet jaunâtre
autour des yeux. Prothorax présentant en avant de chaque côté
une ligne de gros points enfoncés contournant le bord antérieur des
tubercules latéraux et dorsaux, et une rangée de ces mêmes points
à sa base; disque lisse, offrant des bandes étroites de duvet jaunâtre
entourant ses tubercules, ce duvet beaucoup plus fourni latérale-
ment et en avant et en arrière des tubercules latéraux. Elytres
offrant à la base quelques gros points enfoncés, à carènes longitu-
dinales bien distinctes, granuleuses et saillantes en avant; leur
extrémité tronquée d’une manière sinueuse, à angle extérieur
denté; offrant chacune deux taches arrondies d’un noir velouté, la
première à peu près au quart antérieur, l’autre un peu après le
milieu, et quelques dessins formés par un duvet d’un blanc crétacé;
ce duvet formant sur le rebord épipleural trois bandes, la première
oblique partant sous l’épaule et remontant sur le disque vers la
première tache noire, la deuxième allongée et parallèle à une autre
bande longitudinale s’étendant sur le disque entre les deux taches
noires, la troisième plus petite, située vers le quart postérieur et
110
LûNGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS.
plus ou moins réunie à une liture anguleuse qui traverse en cet
endroit le disque de l’élytre; le duvet formant, en outre, à la base,
une tache entre l’épaule et la carène, une autre entre celle-ci et la
suture, et le long de l’élytre quelques linéoles irrégulières. Des-
sous du corps orné de quelques poils fauves, ceux-ci formant une
bande de chaque côté de l’abdomen. Pattes d’un rouge sanguin
foncé, brillantes, anneléesde poils blancs clairsemés, le dessous des
fémurs présentant un anneau rembruni.
Je n’en ai vu qu’un seul exemplaire, provenant de M. Yan Lans-
berge.
10. Acanthoderes (Psapharochrus) nigricans (Dej.) n. sp.
Modice olongata, postice paulo angustata, nigra, pube cinerea vcstita; antenna-
rum articulis, primo exceplo, basi cinereo annulatis, 8-11 elongatis ; fronte remote
punclato, vertice maculis atro-velutinis duabus ; prothorace profunde grosse haud
confluenter punctalo, tuberibus validis, carinaque centrali lævibus ; scutello pos-
tice atro-velutino marginato ; elvlris carinis dorsalibus parvis antice curvatis haud
porrectis, a triente basali costis duabus longitudinalibus mediocribus vix magis
conspicuis, basi granulosis, apice recte sinuatim truncatis, angulis exlerioribus
productis, singulis vittis obliquis angulatis tribus, maculisque parvis in sutura,
margine costis carinaque seriatim dispositis, atro-velutinis; sternis inermibus ;
pedibus fuscis, femoribus, tibiis basi, medio et apice tarsorumque articulo primo
basi, pube albida vestitis; tibiis anticis haud dilatatis ; çf tarsis anticis valde,
Ç multo minus dilatatis et nigro ciliatis. — Long., 12 1/2 à 15 mill.; lat., 5 à
6 1)2 mill.
Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg. , Mus. Luxemb. atque nostro, c? 9 •
Acanthoderes nigricans Dej., Cat.,3e édit., p. 362. —
Rojas, 1. c., p. 245. — Gemm., Cat. Col., p. 3146.
C’est une espèce bien connue, mais qui n’avait, que je sache, encore
jamais été décrite. Elle n’est pas sans présenter une certaine ana-
logie avec VA . clavipes d’Europe.
11. Nyssodrys ophthalmica nov. sp.
Subelongata, postice sensim attenuata, convexa, fusco-ferruginea, pube flavo-
cinerea vestita ; antennis rufescentibus, articulis, duobus basalibus exceptis, apice
obscurioribus; thoraceusque ad spinas latérales ampliato, deinde altcnuato, spinis
lateralibus brevibus, antice posticeque linea punctorum profunde notato ; scutello
fusco, medio albo; elytris apice oblique truncatis, angulo externo producto, passim
crebre punctatis, utrinque apud medium macula magna lobatafusco-velutina, albo
cincla marginem attingente ; corpore subtus punctis nudis nonnullis variegato ;
pedibus rufescentibus, femoribus, tibiis basi, tarsorumque articulo primo pube
cinerea vestitis. — Long., 10 à 11 mill.; lat., 3 1/2 à 4 mill.
Hab. : Venezuela. — Typi in Mus. reg. Belg., Mus. Luxemb. atque nostro, çf Q .
A en juger d’après les descriptions de M. H.-W. Bâtes, cette
espèce doit être voisine, mais bien distincte, de ses N. hinoculata et
dioptica. Son corps est uniformément revêtu d’une pubescence
LONGICORNES NOUVEAUX OU PEU CONNUS.
111
d’un gris très légèrement jaunâtre ; la tache latérale de chacune
des élytres a les bords sinués et est entourée d’une bande de duvet
blanc plus fourni que sur le reste de l’élytre; les deux taches sont
d’une teinte café très foncée.
Le ç? a le dernier anneau de l’abdomen rétréci de la base à l’extré-
mité, qui est échancrée en demi-cercle tant en dessus qu’en dessous.
La 9 a une tarière assez allongée, dont la valve dorsale est atté-
nuée et subaiguë à son extrémité; sa valve ventrale est tronquée
au bout.
L’espèce a été rapportée du Venezuela par MM. Dutreux et Van
Lansberge.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES
DÉCRITS DEPUIS LA PUBLICATION
DU CATALOGUE DE MM. GEMMINGER & de HAROLD
PAR
A. BERGÉ
— SÉANCE DD 6 SEPTEMBRE 1834 —
L’importance des travaux publiés au sujet des Cétonides depuis
l’apparition du Catalogue de Munich, ainsi que la description d’un
grand nombre d’espèces nouvelles, nécessitent le remaniement
complet de cette partie de l’ouvrage. Cependant, certains genres
de ce groupe n’ayant pas encore été traités d’une manière suffi-
sante, il m’a semblé préférable de ne dresser que la liste des Céto-
nides décrits depuis 1869, me réservant de publier ultérieurement
un travail d’ensemble comprenant les remarques synonymiques.
Je donnerai ainsi successivement les autres groupes de Scara-
bæïdes; ayant terminé en premier lieu ce qui concernait les
Cétonides, j’ai cru bien faire en venant vous le soumettre dès
aujourd’hui; espérant que cette énumération pourra être utile aux
entomologistes, en leur épargnant de longues recherches et en
leur faisant ainsi gagner un temps précieux.
Je tiens, avant de terminer ces lignes, à témoigner toute ma
gratitude à MM. Preudhomme de Borre et Ritsema, qui m’ont
beaucoup facilité ma tâche; l’un, en mettant obligeamment sa
bibliothèque et ses recherches personnelles à ma disposition,
ANNALES Dfi LA SOC. ENTOM. DE BELCHQUB, T. XXVIII.
VIII
114
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
l’autre, en me procurant les descriptions parues dans les notes du
Musée de Leyden.
A. Bergé.
Bruxelles, 5 septembre 1884.
Je recevrai avec reconnaissance tous les renseignements ou
documents utiles à la confection des diverses parties en voie de
publication. Il est, du reste, de l’intérêt de tous d’éviter des
lacunes dans un travail de ce genre.
A. B.
Rue de la Poste, 122,
à Schaerbeek (Bruxelles).
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
115
CETONINI.
Fornasinius n. g.
( Goliatho vicinum.)
Beriolonn, Mém. Ac. Bologn., 1853, IV, p. 345.
Goliathinus Westwood.
insignis Bertol.
Fornasinii Bertol., olira.
peregrinus Harold, Mitt. Münch. ent. Ver.,
1878, II, p. 102.
Goliathinus n. g.
(Goliatho vicinum.)
Thomson, Ann. Fr., 1880, Bail., p. cvn.
(Nec Westwood.)
Hiqqinsi Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 2,
tab. II, fig.7.
Hegemus n. g.
( Goliatho vicinum.)
Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr. (6), I, p. xi.
Pluto Raffray.Bull. Soc. ent. Fr. (5), X,p. cxxni;
Raffr., Ann. Soc. ent. Fr. (6), I, p. 241,
tab. V, fig. 1.
Hypselogenia Burin.
Billbergi Thoms., Typi Cetonid.,p. 7.
corrosa Bâtes, Ent. Mont. Mag., XVIII, p. 156.
Goryi Thoms., Typi Cetonid., p. 8.
Mycteristes Castelnau.
microphyllus Wood-Mason, Ann. Nat. Hist. (5),
VII, p. 411, tab. XVII, fig. A-C.
Africa.
Africa merid.
Abyssinia,
Bogos.
Africa mer.
Africa or.
Caffraria.
Waga Hills.
116
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Neophœdimus n. g.
{Phœdimo vicinum .)
Lucas, Ann. Soc. Ent. Fr., 1870 (4e sdr.), 10, Bull., p. lxxx; Lucas, Ann. Soc.
Ent. Fr., 1872 (5® sdr.), 2, p. 280.
Auzouxii Luc., 1. c., p. lxxxi, etLuc., Ann. Soc. Se-Tchuen.
ent. Fr., 1872 (5e sér.), 2, p. 280, tab. 14,
fig. 1,2 et 3.
Westwoodia n. g.
( Phœdimo vicinum.)
Lap. de Cast., Rev. et Mag. de Zool., 1873, p. 397.
Howitli Lap. de Cast., 1. c., p. 398. Bornéo.
Helionica n. g.
( Phœdimo vicinum.)
Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr. (5), X, p. en.
Westwoodi Thoms., 1. c. Bornéo sept.
Prigenia n. g.
( Narycio vicinum.)
Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871-1, p. 228.
squamosa Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. I Sumatra.
(1879), p. 233; Rits., Midden Sumatra,
D. IV, afd. 6, p. 44.
Vollenhoveni Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, Java.
1871, 1, p. 231, tab. V, fig. 1 c? et 2 $ .
Neptunides n. g.
( Ceratorrhinæ vicinum.)
Thomson, Bull. Soc. ent. Fr. (5), IX, p. cvi.
polychrous Thoms., 1. c., p. cvn. Zanzibar,
var. abunclans Thoms., 1. c.
— purpurescens Kraatz, Deuts. ent. Zeit.,
XXV, 1881, p. 258.
— fasciicollis , 1. c.
— marginicollis , 1. c.
117
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Cyprolais n. g.
( Ceratorrhince vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
chloropyga Thomson, 1. c. Africa occ.
Hornimanni Bâtes, Tr. ent. Soc., 1877, p. 202. Cameroons.
Platynocnema n. g.
(Ceratorrhince vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
tïbialisyïaX&ch.., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 88. Africa occ.
Entelemus n. g.
( Ceratorrhince vicinum.)
Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), VI, p. 92.
simplex Waterh., 1. c., p. 93. Africa or., Dar-es-Salaara.
Ceratorrhina Westw.
Thomson, Naturaliste, II, p. 293.
Aphelorhina West., Cœlorrhinia Burm., Megalorhina West., Eudicella Whitc,
Mecynorhina Hope.
bella (Aphel.) Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879
(5), III, p. 88.
Burkei.
carnifex ( Dior .) Harold, Monatsber. Ak. Berl.,
1878, p. 212.
Darioiniana (Eucl.) Kraatz, Deutsche ent. Zeit.,
1880, XXIV, p. 170, tab. 1, fig. 15 et 16.
eut kalia (Cerat.) Bâtes, Ent. Mont. Mag., XVIII,
p. 156.
Africa occ.
Zanzibar inter.
Ashanti.
Africa or.
excavata (Coel.) Harold, Col. Hefte, XVI, p. 60. Pungo Andongo?
furcata (Coel.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, Cent. Africa.
1884, p. 83.
gemina ( Cerat .) Lewis, Ent. Mont. Mag., XV, Africa occ.
p. 198 et 234.
glabrata (Coel.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII, Cent. Africa.
1884, p. 81.
Gralli (Eudicella) Baquet (Ceratorrhina).
var. Mechowi Quedenfeldt, Deutsche ent.
Zeit., 1880, XXIV, p. 346.
118
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Grandyi ( Cerat .) Bâtes, Tr. ent. Soc., 1877,
p. 202.
Haroldi (Mecyn.) Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5),
X, p. cxi.
imitatrix ( Coel .) Ivolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII,
1884, p. 85.
Julia (Cerat.) Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III,
p. 87.
loricata (Cerat.) Janson, Cist. ent., II, p. 141.
Mukengiana (Meg.) Kolbe, Berl. ent. Zeit.,
XXVIII, 1884, p. 92.
Oberthuri (Cerat.) Deyrolle, Bull. Soc. ent. Fr.,
1876 (5), VI, p. lxxxii.
pauperata (Eud. )~KoVoq, 'Perl. ent. Zeit., XXVIII,
1884, p. 88.
Poggei (Coel.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII,
1884, p. 85.
Poggei ( Eud .) Kolbe, 1. c., p. 87.
Poqqiana (Meqal.) Kolbe, Berl. ent. Zeit.,
XXVIII, 1884, p. 91.
procera (Meg.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII,
1884, p. 92.
Radei(Coel.) Kolbe, 1. c., p. 82.
riificeps (Coel.) Kolbe, 1. c., p.83.
Smithi (Eud.) Mac Leay (Cerat.).
var. trilineata Quedenfeldt, Deutsch. ent.
Zeit., 1880, XXIV, p. 347.
tetraspilota (Eud.) Harold, Col. Hefte, XVI,
p. 59.
Thomsoni (Cerat.) Ancey, Le Natur., II, p. 317.
tibialis (Cerat.) Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III,
p. 88.
viridana (Eud.) Kolbe, Berl. ent. Zeit., XXVIII,
1884, p. 92.
viridipygus (Cerat.) Lewis, Ent. Mont. Mag.,
XVI, p. 113 et 134.
Wissmanni (Eud.) Kolbe, Berl. ent. Zeit.,
XXVIII, 1884, p. 89.
Gnorimimelus n. g.
(Ceratorrhinæ vicinum. )
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 18.
-Bate«Ruthcrf.,Tr. ent. Soc., 1879, n. 169, tab. I,
fig. 2.
Angola.
Angola int.
Congo.
Cent. Africa.
Africa occ.
Angola.
Mukenge.
Zanzibar,
Abyssinia.
Cent. Africa.
Africa cent.
Cent. Africa.
Pungo An-
don go.
Zanzibar.
Africa occ.
Africa cent.
Africa occ.
Africa cent.
Cameroons.
119
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Mephistia n. g.
(Ceratorrhinæ vicinum.)
Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr. (5), IX, p. cxm.
Bertolonii Lucas, 1. c., p. lxxxi ( Ranzania ); Bagamoyo.
Lucas, Ann. Soc. ent. Fr. (5),X, p. 165-168,
tab. IY, fig. la, 16, le.
* • i
Platynocnemis n. g.
[Ceratorrhinæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 118.
marginicollis Ivraatz, 1. c., tab. l,fig. 1. Ashanti.
Asthenorrhella n. g.
( Aslhcnorrli inœ vicin u rn . )
Westwood, Thésaurus ent. oxon., 1874, p. 3.
leonina Westw., 1. c., p. 4, tab. I, fig. 5. Sierra Leona.
Rhomborrhina Hope.
gigantea Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XX
1883, p. 380.
glauca Thoms., Typi Cetonid., p. 9.
microcephala Thoms., 1. c., p. 8.
olivacea Janson, Cist. ent., III, p. 63.
polita Waterh., Tr. Ent. Soc., 1875, p. 113.
squamuligera Thoms., Typi Cetonid., p. 9.
Tamisoria n. g.
( Rhomborrhinœ vicinum.)
Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr., 1878 (3), VIII, p. lxxxi.
Deyrollci Thoms., 1. c., p. lxxxii. Sierra Leona.
Tmesorrhina Westw.
Barthi Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, Africa centr.
p. 102. occ.
simiüima Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 155. Africa occ.
, Japonia?
India.
China sept.
Yokohama.
Japonica.
120 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Eccoptocnemis n. g.
( Tmesorrhinæ vicinum .)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIV, p.
rélucens Bâtes, Ent. Mont. Mag., XYIII, p. 157.
superba Gerst. Mittheil. d. naturw. Yereins f.
Neu-Yorpommern u. Rügen, 1882.
Thoreyi Schaum ( Tmesorrhina ).
Raceloma n. g.
( Tmesorrhinæ vicinum ,)
Thomson, Bull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, p
indula Schaum {Ileterorrhina).
Cyclophorus n. g.
( Dymusiæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIV, p.
cincticollis Kraatz, 1. c., p. 153, tab. I, fig. 4.
Scythropesthes n. g.
(Helerorrhinœ vicinum .)
Kraatz, Ent. Monalsbl., II, p. 29.
bicolor Burrn. [Ileterorrhina).
Heterorrhina XVestwood.
conjux Harold, Mitt. Münch. ent. Yer., 1Y,
p. 157.
Dohrni Lansb., Notes Leyden Mus., vol. V,
(1883), p. 20.
elongala Bâtes, Ent. Mont. Mag., XVIII, p. 157.
gratiosa Ancey, Le Naturaliste, III, p. 509.
hypoxaniha Harold, Col. Hefte, XVI, p. 64, note.
imper atrix Mohn., Arch. of Nat., XXXVII,
1871, 1, p. 238, tab. V, fig. 4.
lœvicauda Bâtes, Ent. Mont. Mag., XYIII,
p. 157.
lœeiplaga Rafirav, Rev. et Mag. de Zool., 1877
(3), V, p. 329, tab. II, fig. 1.
mutica Harold, Mitt. Münch. ent. Yer., II,
p. 163 et Col. Hefte, XVI, p. 64.
R0.
Africa or.
. CXIII.
152.
Ashanti.
Guinea.
Ins. Nias.
Africa or.
Zanzibar.
Kittah.
Java.
Africa or.
Zanzibar.
Africa centr.
occ.
ENUMERATION DES CÉTONIDES.
121
paupera Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873,
I, p. 124, tab. YI, fi g. 3.
Rcepslorffî Wood-Mason, Journ. oftheAs. Soc.
of Beng. (Calcutta) (n. s.), XIV, p. 2.
simillima Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873,
I, p. 122, tab. YI, fig. 2 et 2a.
tricolor Bâtes, Ent. Mont. Mag., XXXVII, I,
1871, p. 157.
undulata Bâtes, 1. c., p. 157.
Watkinsiana Lewis, Ent. Mont. Mag., XV
p. 198.
Isandula n. g.
( Heterorrhinæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
Mindanao.
Andaman
merid.
Mindanao.
Africa or.
Africa occ.
africana Drury ( Heterorrhina ).
Pedinorrhina n. g.
( Heterorrhinæ vicinum.)
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 23.
mediana Westw. ( Heterorrhina ).
septa Harold, Stet. ent. Zeit., XL, 1879, p. 332. Africa or.
var. sellata Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 23. —
subœnea Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II, Africa centr.
p. 103. occ.
swanziana Schaum ( Heterorrhina ).
Ptychodesthes n. g.
(Heterorrhinæ vicinum .)
Kraatz, Deut. Ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 391.
elegans Fabr. ( Coryphocera ).
gratiosa Ancey ( Heter .).
olivacea Guer. ( Coryph .).
punctatissima Westw. (Coryph.).
Melinesthes n. g.
( Helcrorrh inæ vicinum . )
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 2't.
algoensis Westw. (Heterorrhina).
var. flavipennisWQsïvf. (Heterorrhina).
122 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
piclurata Harold, Mitt. Münch. ent. Ver., II,
p. 103.
simillima Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 25.
umbonata Gor. ( Heterorrhina ).
Oraniolan. g.
[Melinesthi vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
algoensis Westw. (vide Melinesthes).
Dyspilophora n. g.
( Heterorrhinæ vicinum.)
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 27.
trivittatci Schaum ( Heterorrhina ).
var. nigricans Kraatz, Ent. Monatsbl., II,
P- 27.
Toeniesthes n. g.
(. Heterorrhinæ vicinum )
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 27.
specularis Gerst. ( Heterorrhina ).
Smaragdesthes n. g.
( Heterorrhinæ vicinum.)
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 28.
affinis Kraatz, 1. c., p. 29.
alternata Klug {Heterorrhina).
nigricollis Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 29.
Ischnostoma Gorv.
rosir ata Janson, Cist. Ent., II, p. 299.
Radizoblax n. g.
{ Ischnostomæ vicinum.)
Thomson, Dull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, j
cervinus Thoms.,1. c., p. cxvi.
Heteroclita Burmeister.
Africa centr.
occ.
Africa merid.
Natal.
Bénin.
Bénin.
Caffraria.
cxv.
Guinea.
scilnla Janson, Cist. Ent., II, p. 300.
Natal.
ÉNUMÉRATION DES CÉTON1DES.
123
Hoematonotus n. g.
( Heterosomæ vicinum.)
Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 20.
Fritschi Kraatz, l.c.
lugens Janson, Cist. Ent., II, p. 603.
Africa merid.
L. Nyassa.
Rhinocoeta Burm.
minor Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, Africa mer.
1883, p. 390.
anomala Bâtes, Trans. ent. Soc. Lond., 1869, Nicaragua,
p. 388.
Hueli Chevrolat, Ann. Soc. Ent. Belg., XIV, Guatemala,
p. 6, tab. 1, fig. 1.
hypoqlauca Westw., Trans. Ent. Soc., 1874, Nicaragua,
p. 475, tab. VII, fig. 6.
adspersa Sharp, Journ. of Lin. Soc. Zool., XIII, Nicaragua,
p. 136.^
Argyripan. g.
( Blæsiœ vicinum .)
Thomson, Typi Cetonid., p. II.
Lansbergei Sallé ( Blæsia ).
Allorrhina Burmeister.
Cotinis Burmeister.
gracilis Sharp, 1. c., p. 137.
Honduras.
Mexico.
Chontales.
Mexico.
malinus Janson, Cist. Ent., II, p. 575.
polita Janson, 1. c., p. 133.
sensx Janson, 1. c., p. 575.
Melasictes n. g.
[Colini vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 2C8.
erythropus Burm. {Colinis).
124
ÉNUMÉRATION DES CÈTONIDES.
Latemnis n. g.
(Cotini vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268.
Antonii Dugès, Nat. Mex., IV, p. 170 ( Çotinis ),
fig. 1.
Gymnetis Mac Leay.
albo-scripta Janson, Cist. Ent., II, p. 301.
anceps Janson, 1. c., I, p. 373, tab. IX, fig. 3.
balzarica Janson, 1. c., II, p. 580.
Buckleyi Janson, 1. c., p. 537.
chonialensis Janson, 1. c., I, p. 374, tab. IX,
fig. 4.
cupriventris, Janson, 1. c., II, p. 578.
decem-guitata Waterh., Ann. and Mag. of Nat.
Hist. (4), XVIII, p. 423.
discolor Janson, 1. c., Il, p. 579.
dispersa Janson, 1. c., p. 579.
fabaria Janson, 1. c., p. 577.
fumata Janson, 1. c., p. 576.
Goryi Janson, 1. c., p. 247 = rufîlateris G et P.
inquinaia Thoras., Typi Cetonid., p. 11.
lucidiventris Thoms., Typi Cetonid., p. 14.
lugubris Thoms., 1. c., p. 13.
Ixdxdenta Kirsch, Berd. ent. Zeit., XIV, p. 374.
meticxdosa Thoms., Typi Cetonid., p. 12.
pelochroma Kirsch, Berl. Ent. Zeit., XVII,
p. 346.
pygidialis Thoms., Typi Cetonid., p. 12.
prothoracica Thoms., 1. c., p. 13.
ramulosa Bâtes, Trans. Ent. Soc. Lond., 1869,
p. 389.
ravida Janson, Cist. Ent., II, p. 581.
scapularis Janson, 1. c., p. 577.
sculptiventris Thoms., Typi Cetonid., p. 14.
spurc.a Janson, Cist. Ent., II, p. 576.
submacxdosa Thoms., Typi Cetonid., p. 14.
subpunctata Westw., Tr. ent. Soc. Lond., 1874,
p. 474, tab. VII, fig. 5.
suida Janson, Cist. Ent., II, p. 581.
Mexico.
Oaxaca.
Cayennæ.
Ecuador.
Nicaragua.
Per u.
Grenada.
Ecuador.
Cordova.
Venezuela.
Cayennæ.
Bogota.
Amazonæ.
Peru.
Brasilia.
Nicaragua.
Venezuela.
Ecuador.
Chiquitos.
Ecuador.
Venezuela.
Ecuador.
Venezuela.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Badelina n. g.
( Gymneli vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268.
aterrima Goryet Perch. ( Gymnetis ).
Hoplopyga n. g.
(I Gymneli vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268.
marginesignata Gory et P. {Gymnetis).
Amithao n. g.
(Gymneti vicinum.)
Thomson, Typi Cetonid., p. 10.
cavifrons Burm. (Cotinis).
Lafertœi Thoms. {Cotinis).
Balsameda n. g.
{Gymneti vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268.
pulverulenta Burm. {Cotinis).
Amazula n. g.
( Clinteriœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXVI, 1882, p. SI.
suavis Burm. {Clinteria).
Clinteria Burmeister.
décora Janson, Cist. Ent., II, p. 603. India.
formosa Mohn., Arch. f. Nat. XXXIX, 1873, I, Mindanao.
p. 125, tab. YI, fig. 5.
infuscata Gor. et P.
var. episcopalis Ane ey, Nat. Siciliano, II,
p. 72.
Hageni Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. VI, Sumatra.
(1884), p. 1.
Revoili Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, Makdischu.
p. CXXIII.
126
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
tricolorala Westw., Trans. ent. Soc. Lond.,
1874, p. 477, tab. VIII, fig. 4.
viridissima Mohn. Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 250, tab. V, fi g. 7.
Pseudoclinteria n. g.
[Clinteria vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXVI, 1882, p.
cariosa Janson, Cist. Ent., II, p. 247.
cincticollis Burra. ( Clinteria ).
infuscata Gory ( Clinteria ).
permutons Burra. {Clinteria).
Tinclirea n. g.
( Clinteriæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268.
hilaris Burra. {Clinteria).
Agestrata Eschs.
augusta Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871,
I, p. 254.
punclato- striata Lansb., Comptes rend. Soc. Ent.
Belg., XXIII, 1879, p. cxxii.
Samson Sharp, Ent. Mont. Mag., XI, p. 35.
Semperi Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,
p. 127, tab. VI, fig. 5.
Stethodesma Bainbridge.
cincticollis Rafl'r., Rev. et Mag. deZool., 1877
(3), V, p. 330, tab. II, fig. 2.
Moscheuma n. g.
{Stethodesmœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 268.
lobata Oliv. {Stethodesma).
Reichei Thoras. {Stethodesma).
sculptilis Thoms., Typi Cetonid., p. 15.
India.
Java.
60.
L. Nyassa.
Celebes.
Sumbawa.
Silhetus.
Mindanao.
Zanzibar.
Guinea.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
127
Desicastan. g.
(Stethodesmæ vicinum.)
Thomson, Typi Cctonid., p. 14.
Thomsoni Janson, Cist. Ent., II, p. 302. Panama.
Lomaptera G. et P.
Adolphinæ Lansb., Comptes-rend. Soc. Ent.
Belg., XXIII, 1879, p. cxxiv.
Albertisii Gestro, Petites Nouv., VI, p. 427.
amberbakiana Thoms., Bull. Soc. ent. Fr., 1877
(5), VII, p. LXXXVI.
angulicollis Lansb., Comptes-rend. Soc. Ent.
Belg., XXIII, 1879, p. cxxvn.
anomala Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871,
Nova Guinea.
Nova Guinea.
Amberbak,
Nova Guinea.
Nova Guinea.
Gilolo.
I, p. 265, tab. VI, fig. 2.
aurata Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 6.
Beccarii Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, p. 501.
brunneipennis Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5),
IX, p. xxvii.
castanea Rits., Notes Leyden Mus., vol. II (1880),
p. 243.
chions Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, p. 516.
cinnamomea Raffr., Bull. Soc. ent. Fr. (5),
VIII, p. en.
diaphonia Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV,
1880, p. 215.
dichropus Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg.,
XXIII, 1879, p. cxxvi.
distincla Lansb., 1. c., p. exxv.
doreica Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I,
Cornwallis Ins.
Andai.
Timor.
Andai.
Australia.
Nova Guinea.
p. 261.
Doriœ Gestro, Ann. Mus. Genov., XII, p. 27. Nova Guinea sept.
Duboulayi Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, Australia.
p. CXXXVIII.
fuscipennis Kirsch, Mitt. aus dem k. Zool. Mus. Nova Guinea.
Dr., II, p. 142.
gloriosa Raffray, Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, —
p. LXXXVII.
Higginsi Janson, Cist. Ent., vol. I, p. 339, Bornéo,
tab. IX, fig. 2.
128
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg.,
XXIII, 1879, p. cxxvi.
Jamesi Waterh., Ann. and Mag., Nat. Hist. (4 ,
XVIII, p. 422.
Laglaizii Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg.,
XXII, p. CLIV.
lucluosa Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5) IX,
p. XXVII.
macrophylla Gestro, Ann. Mus. Genov., VI,
p. 506.
Mohnikii Thoms., Bull. Soc. erit. Fr. 1877, (5),
VII, p. LXXXVIII.
nicobarica Janson, Cist. Ent., II, p. 249.
pulchripes Thoms., Bull. Soc. ent. Fr., 1877 (5),
VII, p. LXXXIX.
pygmœa Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV,
1880, p. 216.
rufa Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV, 1880,
p. 215.
Salvaclorii Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII,
p. 516.
subarouensis Thoms., Bull. Soc. Ent. Fr., 1877
(5), VII, p. clxxxv .
tristis Rits., Notes Leyden Mus., vol. II (1880),
p. 241.
Ulricæ Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871,
I, p. 263, tab. VI, fig. 1.
xanthopyga Gestro, Petites Nouv., VI, p. 451.
Yorkiana Janson, Cist. Ent., II, p. 248.
Nova Guinea.
Amberbak.
India.
Andai.
Java.
Nicobar Ins.
Fitzroy Ins.
Nova Guinea.
Nova Guinea
merid.
Aru.
Sumbava.
Gilolo.
Nova Guinea.
Cap York.
Ischiopsopha n. g.
(Lomapterœ vicitium.)
Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, 1874, p. 494.
bifasciata Quoy et Gaimard ( Lomaplera ).
Bruyni Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., Nova Guinea.
XXIII, 1879, p. cxxiii.
Deyrollii Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, Australia.
p. en.
clives Gestro, Ann. Mus. Genov., IX, p. 87. Salwatty Ins.
emarginata Rits., Notes Leyden Mus., vol. I Nova Guinea.
(1879), p. 186.
ignipennis Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII, Roro.
p. 517.
129
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
nigriloba Rits., Notes Leyden Mus., vol. I (1879), Doreh.
p. 185.
Digenethle n. g.
(Lomapteræ vicinum.)
Thomson, Dull. Soc. Ent. Fr., 1877 (5), VII, p. clxxvi.
Raffrayi Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., Nova Guinea.
XXIII (1879), p. cxxvm.
ramulosipcnnis Tlioms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), Nova Guinea
p. clxxvi. sept.
spilophora Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 14. Nova Guinea.
Clerota Burin.
Brahma Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 8. Sumatra.
Plectrone Wallace.
lugubris Janson, Gist. Ent., III, p. 63. Bornéo.
Chalcothea Burmeister.
neglecla Rits., Notes Leyden Mus., vol. IV (1882), Sumatra,
p. 171.
Pseudochalcothea n. g.
(Chalcotheœ vicinum.)
Ilitsema, Notes Leyden Mus., vol. IV, 1882, p. 173.
auripes Westw., Tr. ent. Soc., 1874, p. 474, Bornéo,
tab. VII, fïg. 2.
Bockii Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg., Sumatra.
XXII, p. CLIV.
Hasseltii Rits., Notes Leyden Mus., vol. I (1879), —
p. 237; Rits., Midden Sumatra Dl. IV,
afd. 6, p. 47.
virens Rits., Notes Leyden Mus., vol. I (1879), —
p. 235; Rits., Midden Sumatra Dl. IV,
afd. 6, p. 46.
Macronota Hofl'mannsegg.
abdominalis Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, Mindanao'.
1873, I, p. 142, tab. VIII, fig. 3.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
I\
130 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
œnea Gestr., Ann. Mus. Genov., XIV, p. 11.
anceps Waterh., Trans. ent. Soc., 1881, p. 488.
domina Thoms., Typi Cetonid., p. 16.
gratiosa Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1,
p. 149, tab. VII, fig. 8.
■jucunda Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1,
p. 145, tab. VII, fig. 5.
lugubris Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,
p. 152, tab. VIII, fig. 1 et 2.
onindanaoensis Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 140, tab. VII, fig. 2.
monticola Gestr., Ann. Mus. Genov., XIV, p. 12.
nigricollis Janson, Cist. Ent., II, p. 604.
pilosa Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,
p. 148, tab. VII, fig. 7.
propinqua Mohn., 1. c., p. 139, tab. VII, fig. 1.
sannio Janson, Cist. Ent., III, p. 64.
sculpticollis Thoms., Typi cetonid., p. 15.
sponsa Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,
p. 246, tab. VII, fig. 6.
sumatrana Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV,
p. 10.
iricolor Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,
p. 145, tab. VIII, fig. 5.
Aurélia n. g.
(Macrono lœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277.
thoracica Wall. (Macronota).
Ixorida n. g.
( Macronotœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277.
Mouhoti Wallace (Macrono la).
Carolina n. g.
(Macronotœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277.
Sumatra.
Ins. Philipp.
Luzon.
Mindanao.
Luzon.
Mindanao.
Sumatra.
Assam.
Mindanao.
Travancore.
Ins. Philipp.
Mindanao.
Sumatra.
Mindanao.
Annœ Wall. (Macronola).
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
131
Euselates n. g.
[Macronolœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277.
magna Thoms., 1. c. Cochin- China.
Oncosterna n. g.
(. Macronotœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 277.
celebensis Wall. ( Macronota ).
Polydomia n. g.
(. Macronotœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
marmorata Wall. ( Macronota ).
Meroloba n. g.
( Macronotœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
antigua Gory (Macronota).
Linotarsia n. g.
(. Sienolarsiæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 306.
discoiclalis Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, Madagascar,
p. 84.
picta Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879 (5), IV, —
p. 74.
plagiata Waterh., 1. c., IX, p. 323. Fianarantsoa.
Scotti Janson, Cist. Eut., vol. II, p. 134, tab. I, Madagascar,
fig. 7.
Ischnotarsia n. g.
( Stenotarsiæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 307.
scapulata Coq. ( Stenotarsia ).
132
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Liostraca Burm.
bella Waterh., Ent. Mont. Mag., XV, p. 84. Madagascar.
rufo-plagiala Westw., Trans. ent. Soc., 1879, —
p. 206, tab. IV, fig. 4.
Epistalagma n. g.
( Lioslracæ vicinum.)
Fairmaire, Le Naturaliste, II, p. 236; Ann. Soc. Ent. Fr. (5), X, p. 328.
multi'impressa Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. (5), Nossi-Be.
X, p, 329, tab. XI, fig. 4.
Pseudepixanthis n. g.
( Epixanlhi vicinum.)
Kraalz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 309.)
délia Gory ( Epixanthis ).
Euchilia Burm.
coslifera Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 75. Antananarivo.
cupricollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, —
p. 76.
picipes Waterh., 1. c., p. 75. —
puncticollis Waterh., Cist. Ent., II, p. 291. Madagascar.
Pareuchilia n. g.
(Euchiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 310.
tarsalis Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879(5), III, Antananarivo,
p. 76.
Pyrrhopoda n. g.
(Euchiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 311.
beryllina Janson, Cist. Ent., II, p. 605. Madagascar.
cyanescens Kraatz, Deutsch. Ent. Zeit., XXIV, —
1880, p. 312.
hirsula Waterh., Ann. Nat. Hist., 1879 (5), III, Antananarivo,
p. 78 (Py gord).
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
133
mantis Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., 1880, XXIV, Madagascar,
p. 312.
pratensis Gory ( Anocliilia ).
Parachilia Burmeister.
compacta Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), V, p. 409. Fianarantsoa.
Pollenii Snell. van Vollen., Rech. Faune Madag., Nossi-Be.
1869, p. 9, tab. I, fîg. 5.
Chilamblys n. g,
( Parachiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 307.
bnf o Gory ( Parachilia ).
Hyphelithia n. g.
( Parachiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 313.
stupida Gory ( Anocliilia ).
Anochilia Burm.
bella Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 77.
Coivani ( Pygora ) Waterh., Ent. Mont. Mag.,
XV, p. 85.
fascicularis Waterh., Cist. Ent., II, p. 292.
herbacea Westw., Trans. ent. Soc., 1879, p. 205,
tab. IV, fîg. 3.
hydrophiloides Westw., 1. c., fig. 2.
ignita Westw., 1. c., p. 204, tab. IV, fig. 1.
marginicollis Westw., 1. c., 1874, p. 479,
tab. VIII, fig. 7.
ornata Janson, Cist. Ent., II, p. 135.
pulchripes ( Pygora ) Waterh., Ent. Mont. Mag.,
XV, p. 85.
punctatissima Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX,
p. 323.
v ersicolor Waterh., 1. c., III, p. 78.
Micropeltis n. g.
( Anochiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 308.
Antananarivo.
Madagascar.
Antananarivo.
cingulata Gor. ( Anochilia ).
134
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Cratomolops n. g.
(Anochiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 311.
costifer Waterh., Cist. Ent., II, 1878, p. 293 Madagascar.
C Pygora ).
Moriaphila n. g.
(Anochiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 313.
pr inceps Burm. ( Anochilio ).
Coquerelia n. g.
(Anochiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 314.
republicana Coq. ( Anochilia ).
var. fuscipennis Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., Madagascar,
XXIV, 1880, p. 314.
Stizopygora n. g.
( Anochiliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXV, 1881, p. 79.
puncticollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, Antananarivo,
p. 77.
Percnobapta n. g.
(Pantoliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 319.
ebenina Schaum (Pantolia).
Pantolia Burmeister.
brevicollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), VI, p. 399. Madagascar.
rufo-bnsalis Waterh., 1. c., III, p. 79. Antananarivo.
Mesorrhaga n. g.
(Pantoliœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 319.
polita Waterh., Cist. Ent., II, p. 293.
Madagascar.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
135
Tetraodorrhina n. g.
(Pantoliæ vicinum.)
Blanchard, Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 317.
scapha Gory et Perch. ( Cetonia ).
Hemilia n. g.
[Pantoliæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 310.
striata Gory ( Pantolia ).
Stygnochræa n. g.
[Pantoliæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 317.
Desmaresli Gory ( Euchrœa ).
Coptomia Burmeister.
apicalis Waterh., Ent.’ Mont. Mag., XY, p. 86.
castanescens Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXVII,
1883, p. 382.
celata Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), YI, p. 461.
elegans Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 79.
fulgida Waterh., 1. c., p. 80.
Hildebrandti Kraatz, Deutsch . ent . Zeit . , XX YII ,
1883, p. 381.
iridoides Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXYII,
1883, p. 381.
lucida Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), III, p. 80.
marginata Waterh., id., 1. c.,
modesta Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 322.
mutabilis Waterh., Ann. and Mag. Nat. Hist. (5),
II, p. 139.
nigriceps Waterh., Ent. Mont. Mag., XY, p. 85.
olivacea Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 322.
propinqua Waterh., Ent. Mont. Mag., XV,
p. 86.
quadrimaculata Waterh., 1. c.
rufo-varia Waterh., Trans. ent. Soc., 1880,
p. 60.
Madagascar.
Antananarivo.
Fianarantsoa.
Antananarivo.
Madagascar.
Antananarivo.
Madagascar.
Fianarantsoa.
Madagascar.
136
ÉNUMÉRATION DES CÉTûNIDES.
Eccoptomia n. g.
( Coptomiœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Eut. Zeit., XXIV, 1880, p. 320.
sex-sv.lcata Kraatz, 1. c. Madagascar.
Adonides n. g.
(Coptomiœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
crassa XVaterli. , Ann. Mag. Nat.Hist., 1879, p. 83. Madagascar.
Pogoniotarsus n. g.
( Pogonotarso vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, Hcfte I, p. 306.
Veccoi Coq. ( Pogonotarsus ).
Gnathocera Kirby.
eruda Janson, Cist. Ent., II, p. 253.
gracilis Janson, 1. c., p. 252.
lui'ida Janson, 1. c., p. 251.
trivial is Gerst., Mitth. d. nat. Yer., 1882.
rufipes Janson, 1. c., p. 250.
villo^a Janson, 1. c., p. 254.
Anacamptorrhina Blanchard.
corrusca Gestro, Ann. Mus. Genow, VIII, p. 517. Xov. Guinea.
Pœcilopharis n. g.
( Hemiphan vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 182.
aruana Wall. ( Schizorrhina ).
buruensis Wall. (Schizorrhina).
var. Whilei Thoras. (Schizorrhina).
— Emiliœ Thoms. (Schizorrhina).
E milia Whitc (Schizorrhina).
Hemipharis Burra.
insularis Gory (Schizorrhina).
Lansbergei Gestro, Ann. Mus. Genou., VIII, Huraboldt Bay.
1876, p. 517.
speciosa Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 134. —
L. Nyassa.
Angola.
L. Nyassa.
137
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Phæopharis n. g.
( Hemiphari vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 1 8 i .
Broioni Kirby (Schizorrhina).
Brunoni Burm. ( Schizorrhina ).
Panglaphyran. g.
(Hemiphari vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 184.
Duboulayi Thoms., Ann. Soc. ent. France, 1879 Austr. bor.
(5), IX, Bull., p. xcvi.
Dilochorsis n. g.
(Hemiphari vicinum.)
Thomson, Typi Cetonid., 1878, p. 18.
Bakeioellii White ( Schizorrhina ).
castanea Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 133.
flamma Thoms., Typi Cetonid., 1878, p. 21.
fiammula Blanch. ( Schizorrhina ).
var. morio Kraatz, Deutsch. ent. Zeit.,
XXIV, 1880, p. 186.
var. rufipennis Kraatz, 1. c.
nigripennis Mac Leay = atripennis Mac Leay
(Schizorrhina).
sub-foveata Thoms., Bull. Soc. ent. Fr., 1878(5),
VIII, p. xxxi.
torricla ( Hemiph .), Janson, Cist. Ent., vol. I,
1874, p. 237.
Lesosesthes n. g.
(. Hemiphari vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
Nicol. Bay.
Ceram.
Buru.
Australia.
Nicol. Bay.
nigerrima Vollenh. ( Schizorrhina ).
Dysdiatheta n. g.
( Hemiphari vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 187.
vicina ( Diaph .), Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, Austr. occ
p. 138.
138
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Dysectoda n. g.
( Hemiphari vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 187.
cœlata Gestro, Ann. Mus. Genov., YI, 1874, Nov. Guinea.
p. 510.
Digglesii Janson, Cist. Ent., vol. I, 1874, p. 238, Queensland,
tab. 7, fig. 1.
dispar Ne van. ( Schizorrhina ).
Eupoecila Burm.
( Neophonia n. g.)
Thoms., Typi cctonid., 1878, p. 17 (ex parte, teste Kraatz).
Australasiœ Donov. ( Schizorrhina ).
balteata Vollenh., Mohn. Revis., p. 277, tab. VI, Waigiou.
fig. 3.
inscripta Jans., Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 180, Austr. occ.
tab. IY, fig. 6.
Miskini Jans., Cist. Ent., vol. II, p. 136, tab. I, Cap York,
fig. 4.
neglecta (Dej. cat.), Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. Australia occ.
(5), X, 1880, p. xc.
Camilla n. g.
( Eupœcilœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
decorticata Mac Leay ( Schizorrhina ).
Lyraphora n. g.
( Eupœcilœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 190.
assimilis Mac Leay ( Schizorrhina ).
Deyrollei Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), VIII, Australia.
1878, p. xi.
gratiosa Blanch. ( Schizorrhina ).
obliquata Westw. (. Schizorrhina ) (cf), Janson,
Cist. Ent., VIII (1874), p. 241, tab. 7,
fig. 4 (cf).
ocellata Mac Leay ( Schizorrhina ).
pahnata Schaum 0 Schizorrhina ).
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
139
Ablacopus n. g.
( Eupœcilœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
trapezifera Thoms., Bull. Soc. ent. Fr. (5), Australia.
VIII, 1878, p. xxxi.
Polystigma n. g.
( Eupœcilœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, 1880, p. 191.
octopunctala Burm. ( Schizorrhina ).
punctata Donov. {Schizorrhina).
Neorrhina n. g.
{Eupœcilœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 192.
ochracea Westw. {Schizorrhina).
Micropæcila n. g.
{Eupœcilœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 192.
Breweri Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 139. Austr. occ.
cincta. Gory et Perch. {Schizorrhina).
Cacochroa n. g.
( Eupœcilœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 194..
gymnopleura Mac Leay {Schizorrhina).
var. concolor Hope {Schizorrhina).
var. rugicollis Kraatz, Deutsch. ent. Zeit.,
XXIV, 1880, p. 194.
variabilis Mac Leay {Schizorrhina).
Aphanesthes n. g.
{Eupœcilœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 198.
pullata Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 140, Austr. Ins.
tab. 7, fig. 5.
140
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Chlorobapta n. g.
(Diaphonies vicinum.)
Kraalz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p.
Besti Westw. ( Schizorrhina ).
frontalis Donov. ( Schizorrhina ).
var. Cuninghami Gory et P. ( Schizorrhina ).
viriclisignata Mac Leay ( Schizorrhina ).
Clithria Burin.
euenemis Burm. ( Schizorrhina ).
incana Mac Leay ( Cetonia ).
Trichaulax n. g.
( Diaphonie vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p.
continua Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 134,
tab. VI, fig. 3.
Donovanii Thoms., Typi Cetonid., 1878, p. 23.
Kirbyi Thoms., Typi Cetonid., 1878, p. 22.
marginipennis Mac Leay ( Schizorrhina ).
Philipsii Schr. (Schizorrhina).
trichopyga Thoms., Ann. Soc. ent. Fr., 1878,
Bull., p. X; Thoms., Typi cetonid., p. 22.
Platedelosis n. g.
(Diaphonies vicin um .)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p.
Bassii White ( Schizorrhina ).
pinguis Janson, Cist. Ent., II, p. 605, tab. XI,
«g- 2.
velutina Mac Leay (Schizorrhina).
Schizorrhina Kirby.
Mastersi Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W.,
II, p. 202.
neva Gestro, Ann. Mus. Genov., XIV, p. 15.
nigrans Mac Leav, Trans. ent. Soc. N. S. W.,
II, p. 203.
193.
190.
Nicol Bay.
Austral ia.
198.
Nov. Guinea.
Gayndah.
Thursday Ins.
Gayndah .
141
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
pulchra Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W.,
II, p. 203.
Schrebersi Thoms., Typi Cetonid., p. 23.
truncatipennis Ritsema, Notes Leyden Mus.,
vol. 111(1881), p. 1.
viridicuprea Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S.
W., II, p. 204.
Diaphonia Newm.
dorsalis Don. (Schizorrhina).
luteola Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 137,
nigriceps Blanch. (Schizorrhina).
Parryi Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873, p. 135,
tab. YI, fîg. 4.
semi-nigra Kraatz, Deutsch. ent. Zeit., XXIV,
p. 208.
Melobastes n. g.
(Diaphonies vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 29 i.
xanlhopyga Germar ( Schizorrhina ).
Tapinoschema n. g.
( Diaphonies vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 29 i.
impar Mac Leay ( Schizorrhina ).
Hemichnoodes n. g.
( Diaphonice vicinum. )
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p.
Mniszechii Janson, Cist. Ent., vol. I, 1873,
p. 179, tab. YI, fîg. 2.
Pæcilocephala n. g.
(Diaphonice vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p.
Gayndah.
Australia.
Aru.
Gayndah.
Australia occ.
Australia
merid .
201.
Esp. Bay.
202.
succinea Hope ( Schizorrhina ).
142 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Metallesthes n. g.
( Diaphonies vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXIV, l'880, p. 202.
lacunosa Janson, Cist. Ent., vol. I (1874), p. 239, Australia occ.
tab. 7, fig. 3 (Ç).
maura Jans., 1. c., p. 240, tab. 7, fig. 7 (cf). —
riietallescens XVhite {Schizorrhina).
rufîcornis Westw., Trans. ent. Soc. Lond., 1874, Bornéo.
p. 477, tab. VIII, fig. 6.
/'ugosa Schaum. ( Schizorrhina ).
unicolor Mac Leay ( Schizorrhina ).
Chondropyga n. g.
( Diaphonie e vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 2u3.
gulosa Jans., Cist. Ent., I, 1873, p. 136, tab. 6, Victoria,
fig. 5.
hirticeps Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W., Queensland.
II, 1871, p. 203.
notàbilis Wfiite ( Schizorrhina ).
Dysephicta n. g.
(Schizorrhinœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 208.
bifida 01. ( Schizorrhina ).
EuchræaBurm.
flavo-gvMaia XYaterh., Ann. Nat. Hist. (5), IX, Fianarantsoa.
p. 321.
Evanides n. g.
(Celidotœ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 294.
Bakewelli Milite ( Schizorrhina ).
Celidota Burmeister.
par cul a Janson, Cist. Ent., II, p. 606. Madagascar.
splendens XVaterhouse, Trans. ent. Soc., 1880, —
p. 59.
143
ÉNUMÉRATION DES CÉTON1DES.
Euryomia Burmeister.
amurensis Thoms., Typi Cetonid., p. 24.
andamana Thoms., 1. c., p. 24.
infîma Thoms., 1. c., p. 25.
maculatella Thoms., 1. c., p. 25.
molucccma Thoms., 1. c., p. 25.
quadrimaculata Westwood, Trans. ent.
1874, p. 477, tab. VIII, fig. 8.
Amur.
Andaman.
Nova Guinea sept.
Molucca.
Soc., Madagascar.
Somalibia n. g.
( Phoxomelæ vicinum .)
Lansb., Comples-rend. Soc. Ent. Belg., XXVI, p. xxvi; Revoil, Faune
et Flore Somale, Col., p. 30.)
guttifera Lansb., 1. c., p. xxvi et p. 30. Somalia reg.
Elaphinis Burmeister.
alomosparsa Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884, Makdischu.
p. LXXIII.
levis Janson, Cist. Ent., II, p. 256. Nyassa lac.
quadripunclata Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Somalia reg
Belg., XXVI, p. xxiv; Revoil, Faune
et Flore Somale, Col., p. 25.
Niphobleta n. g.
(Elaphini vicinum.)
Kraalz, Deutsche Ent. Zeil., XXIV, 1880, Hefl I, p. 172.
niveo-sparsa Kraatz, l.c.
Ashanti.
Macrelaphinis n. g.
( Elaphini vicinum.)
Kraatz, Deutsche Eut. Zeit., XXIV, 1880, Huft I, p. 173.
dominula Har., Col., Heft XVI, p. 77. Pungo Andongo.
Niphetophora n. g.
( Elaphini vicinum.)
Kraalz, Deutsche Ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 38 L
maculipes Kraatz, 1. c., p. 385.
Transvaal.
144
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Stalagmosoma Burmeister.
luctuosa Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg.,
XXVI, p. xxv; Revoil, Faune et Flore
Somale, Col., p. 38.
quadriguttata Westw., Tr. ent. Soc. Lond.,
1874, p. 480.
Stalagmopygus n. g.
(Stalagmosomœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit.,XXVI, p. 66.
albella Pallas ( Stalagmosoma ).
Gametis Burmeister.
cingustala Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg.,
XXVI, p. xxv; Revoil, Faune et Flore
Somale, Col., p. 26.
bipunctata Lansb., 1. c., p. 28.
clytus Westw., Trans. Ent. Soc., 1879, p. 206,
tab. IV, fig. 5.
Zanzibar ica Raffray, Rev. et Mag. Zool., 1877
(3), V, p. 331, tab. II, fig. 3.
Glycyphana Burm.
albomaculaia Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 287, tab. VI, fig. 6.
andamensis Janson, Cist. Ent., Il, p. 143.
biargentata Thoms., Typi Cetonid., p. 26.
fallaciosa Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV,
1880, p. 322.
flavopunctata Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 290, tab. VII, fig. 1.
forticida Janson, Cist. Ent., II, p. 608.
illusa Janson, 1. cit., p. 608.
incongrua Janson, 1. c., p. 388.
inusta Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I,
p. 282.
luctifera Fainnaire, Ann. Soc. ent. Fr. (5), VIII,
p. 107, tab. III, fig. 7.
medicûa Westw., Trans. ent. Soc., 1874, p. 476,
tab. VII, fig. 3.
Somalia reg.
Angola.
Somalia reg.
Zanzibar.
J ara.
An daman.
India.
Nova Guinea.
Bornéo.
Japonia.
Bornéo.
Formosa.
Bornéo.
China centr.
Bornéo.
145
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Mohnikii Gestro, Ann. Mus. Genov., VI, p. 514.
nicobarica Janson, Cist. Ent., II, p. 144.
palliata Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871,
I, p. 279, tab. VI, fig. 4.
pcxata Janson, Cist. Ent., II, p. 606.
picla Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, I,
p. 283, tab. VI, fig. 8.
plicata Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Belg.,
XXIII, p. cxxix.
puella Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII, 1871, 1,
p. 281, tab. VI, fig. 5.
pulcherrima Mohnike, 1. c., XXXIX, 1873, I,
p. 157, tab. VIII, fig. 5.
pygmœa Mohnike, 1. c., XXXVII, 1871, I,
p. 293.
robusta Mohnike, 1. c., XXXIX, 1873, I, p. 164,
tab. VIII, fig. 7.
rubr omar g inata Mohnike, 1. c., p. 154, tab. VIII,
fig. 3.
rubroscutellaris Mohnike, 1. c.. p. 159, tab. VIII,
fig. 6.
rufoviitata Wallace, Cist. Ent., II, p. 608.
ruqipennis Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. I
(1879), p. 153.
rutilans Janson, Cist. Ent., II, p. 608.
saleyri Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. VI
(1884), p. 3.
scutellata Janson, Cist. Ent., II, p. 142.
subcincta Janson, Cist. Ent., II, p. 607.
venusta Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. VI
(1884), p. 2.
Astræan. g.
( Gltjcijjthanæ vicinum.)
Mohnike, Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p.
biguttulata Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873,
I, p. 171, tab. IX, fig. 1.
francolina Burm. ( Macronota ), Mohn., Arch.
f. Nat., XXXIX, 1873, I, tab. VIII, fig. 8.
margaritacea Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 170, tab. VIII, fig. 9.
tigrina Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I,
p. 172, tab. IX, fig. 2.
Andai.
Nicobar ins.
Java.
Philipp. Ins.
Java.
Sumbava,
Flores.
Bourou.
Mindanao.
Java.
Mindanao.
Bornéo.
Sumatra.
India.
Saleyer.
Bornéo.
Andaman.
Sumatra.
166.
Luzon.
Ins. Philipp.
Mindanao.
Luzon.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
146
- ÉNÜMÉRAT10N DES CÉTONIDES.
Phonotænia n. g.
(Glycyphat ne vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXVII, 1883, p. 983.
bella Kraatz, 1. c. Guinea.
Eucosma n. g.
( Glycyphanæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 15t.
minor Kraatz, 1. c., XXVII, 1883, p. 3S6. Ashanti.
viridula Kraatz, 1. c., XXIV, p. 154, tab. 1, —
fig. 5; Kraatz, 1. c., XXVII, 1883, p. 387.
Cosmethes n. g.
( Glycyphanæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 155.
lineatocollis Kraatz, 1. c., tab. 1, fig. 3. Ashanti.
Discopeltis Burmeister.
aberrans Janson, Cist. ent., II, p. 387. Angola.
capucina Gerst., Mitt. nat. Ver. v. Neu-Vorp. u. Camaroons.
Rügen, 1883, p. 20.
Anectoma n. g.
( Discopelti vicinum.)
Gerstæcker, Mitt. nat. Ver. v. Neu-Vorp u. Rügen, 1883, p. 21.
squamipes Gerst., 1. c., p. 22. Camaroons.
Achromisetes n. g.
( Discopelti vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXIV, 1880, p. 156.
œstuosa Horn, Proceed. Am. Phil. Soc., XVIII, Kansas,
p. 400, tab. IV, fig. 14.
K NUMERATION DES CÉTONIDES.
147
avita Janson, Cist. ent., II, p. 584. Guatemala.
Belti Scharp, Journ. of Lin. Soc., XIII, p. 137. Nicaragua.
Candezii Janson, Cist. ent., I, p. 375, tab. IX, Centr. America.
Texas.
Nebraska.
Mexico.
Guatemala.
Quito.
Mexico.
Nova Granada.
Ecuador.
Panama.
California.
Mexico.
N. America.
Nebraska.
L. Nyassa.
Makdischu.
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXV, 1881, p. 26t.
pygialis Kraatz, 1. c. Himalaya.
(Sub-gen. Xeloma n. sub-gcn.)
Kraatz, loc. cit.
caslanopterus Burm. ( Anopl. ).
odiosus Gory et P. (AnopL).
(Sub-gen. Eumimimetica n. sub-gen.)
Kraatz, loc. cit.
fig- 5.
devulsa Horn, Proceed. Am. Pliil. Soc., XVIII,
p. 402, tab. IV, fig. 15.
hirlipes Horn, 1. c., p. 401, tab. IV, fig. 13.
histrionica Thomson, Typi Cetonid., p. 27.
limatula Janson, Cist. ent., II, p. 585.
morosa Janson, Cist. ent., II, p. 582.
mystica Thomson, Typi Cetonid., p. 27.
precaria Janson, Cist. ent., II, p. 583.
punicea Janson, 1. c., p. 584.
Steinheili Janson, 1. c., p. 303.
verticalis Horn, Proceed. Am. Phil. Soc., XVIII,
p. 400, tab. IV, fig. 12.
xanthomelas Thomson, Typi Cetonid., p. 26.
Stephanucha Burmeister.
discicollis Thomson, Typi Cetonid., p. 28.
pilipennis Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII,
1883, p. 384.
Anoplochilus Mac Leay.
indutus Janson, Cist. ent., II, p. 257.
limbicollis Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884.
(Sub-gen. Eumimela n. sub-gen.)
terrosus Burm., Handb., III, p. 509.
1-48
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
(Sub-gen. Sisyraphora n. sub-gen.)
Kraatz, loc. cit.
tomenlosus Gory et P. (Anopl.).
cicatricosus Burin. (Anopl.).
seticollis Kraatz, Monatsbl., II, p. 154.
Tetrarhabdotis n. g.
( Oxythyreœ vicinum.)
Kraalz, Deutsche Ent. Zeit. , XXVII, 1883, p.
nigra Kraatz, 1. c., p. 389.
ruficollis Kraatz, 1. c., p. 389.
Oxythyrea Mulsant.
nlbogv.ttata Lansb., Bull. Soc. ent. Belg., 1882,
p. XXVII.
amplicollis Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884,
p. CXLIII.
biskrensis Fairm., Comptes rend. Soc. ent. Belg.,
1883, p. xliii.
cœrulescens Lansb., 1. c., p. xxvm, et p. 38,
tab. 1, fîg. 5.
cinctipennis Lansb., 1. c., p. xxvm et p. 37.
cognata Harold, Mitt. Munch. ent. Ver., II,
p. 103.
collaris Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878,
p. 214.
cupricollis Kraatz, Ent. Monatsbl., II, p. 153.
Hildebrandti Kraatz, 1. c., p. 154.
lacrymans Lansb., Comptes rend. Soc. ent. Bel.,
XXVI, p. xxvii; Revoil, Faune et Flore
Çomal., Col., p. 36.
lucens Janson, Cist. ent., II, p. 258. .
rubriceps Raffray, Rev. et Mag. de zool., 1877 (3),
V, p. 334.
rufcauda Lansb., Comptes rend. Soc. ent. Belg.,
XXVI, p. xxvi; Revoil, Faune et Flore
Ç'omal., Col., p. 31.
rufocincta Lansb., 1. c., p. xxvi.
semicuprea Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII,
1883, p. 387.
spoliata Harold, Col. Hefte, XVI, p. 72.
Zanzibar.
388.
Madagascar.
Somalis.
Zanzibar.
Biskra.
Somalia reg.
Somalia reg.
Centr. Afric. occ.
Zanzibar.
L. Nyassa.
Zanzibar.
Somalia reg.
L. Nyassa.
Zanzibar.
Somalia reg.
Somalia reg.
Congo.
Pungo An don go.
149
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
subcalva • Mars. * Nouv. et faits (2), n° 18, p. 72. Biskra.
triliturata Quecl., Berliner Ent. Zeit., 1884, Angola.
p. 332, t. IX, fig. 11.
viridissima Lansb., Comptes rend. Soc. ent. Somalia reg.
Belg., XXYI, p. xxvm; Revoil, Faune et
Çomal., Col., p. 34.
Leptothyrea n. g.
( Oxythyrece vicinum.)
Kraatz, Deuisclie Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 72.
Perroudi Schaum. ( Oxythyrea ).
slicticollis Kraatz, Deusche ent. Zeit., XXVI, Africa,
p. 73.
Acrothyrea n. g.
( Oxythyrece vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 76.)
rufo-femorata Gor. ( Oxythyrea ).
Microthyrea n. g.
( Oxylhyreœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 76.
flaeomaculata Raffray, Rev. et Mag. de Zool., Pemba.
1877 (3), V, p. 332, tab. 2, fi g. 5; Kraatz,
Deutsch. ent. Zeit., XXVI, p. 78.
thoracica Schaum. {Oxythyrea).
Mausoleopsis n. g.
{Oxythyrece vicinum.)
Van Lansl)., Comptes-rend. Soc. Ent. Belg., XXVI, p. xxtx, et Révoil,
Faune et Flore Çomal., p. 39.
albomarginata Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Somalia reg.
Belg., XXVI, p. xxix; Revoil, Faune et
Flore Çomal., p. 43.
var. heterospila Gestr. {Oxythyrea).
var. picticollis Kraatz, Deutsche, ent. Zeit., Zanzibar.
XXVI, p. 78.
eu^talacta Burm. {Oxythyrea).
funebris Lansb., Bull. Soc. ent. Belg., XXVI, Somalia reg.
p. xxx et Revoil, Faune et Flore Çomal.,
p. 42.
oculata Lansb., 1. c., p. xxx et p. 4L —
150
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Reeoili Lansb., 1. c., p. xxxi et p. 40, tab. 1,
fig. 4.
selika Raffray, Rev. et Mag. Zool., 1877 (3), V,
p. 332.
Tropinota Mulsant.
Lethierryi Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871 (5),
I, p. 85.
Tephræa Burm.
Hildebrandti Harold, Monatsber. Ak. Ber.,
1878, p. 213.
rufo-ornata Janson, Cist. ent., II, p. 259.
Polystalactica n. g.
( Tephrææ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , 1882, XXVI, p. 69.
punctulata Fabr. (Tephræa).
stellata Harold, Monatsber. Ak. Ber., 1878, Zanzibar,
p. 213.
Pseudotephræa n. g.
(Tephrææ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 70.
ancilla Harold, Col. Hefte, XYI, p. 68. Sint. -Thomas.
furfurosa Burm. ( Cetonia ).
Somalia reg.
Zanzibar.
Algeria.
Guinea.
L. Nyassa.
Cetonia Fabricius.
Pachnoda Burm.: Protœtia Burm.
ocî^mf»?a(P>\)Mohnike, Arcli.f. Nat., XXXVII, Java.
1871, I, p. 306, tab. VII, fig. 5.
advena ( Pr .) Janson, Cist. ent., II, p. 260. Cap. York!
œmula (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII, Russia.
p. 347.
andaraanarum (Pr.) Janson, Cist. ent., II, Andamanæ.
p. 145.
Athalia (Cet.) Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871, Syria et Anatolia.
(5), p. 86.
bicostulata (Cet.) « M. » Nouv. et faits (2), n° 19, Cairo.
p. 74.
Bogdanowi (Cet.) Solsky, Hor. ent. Ross., XI, Khiva.
p. 277.
Boholica (Cet.) Mohn. Arch. f. Nat., XXXIX, Bohol.
1873, I, p. 231, tab. XI, fig. 4.
151
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
brevitarsis (Cet.) Lewis, Ann. Nat. Hist. (5), IV,
p. 463.
calceata (. Pa .) Harold, Monatsber. Ak. Berl.,
1878, p. 213, fi g. 3.
Canclezii (Pr.) Lansb., Comptes-rend. Soc. ent.
Belg., XXIII, 1879, p. cxxx.
chionopleura (Pa.) Fairm., Bull. Soc. ent. Belg.,
1884, p. cxliii.
circurnscripta (Pa.) Thomson, Typi Cetonid.,
p. 29.
cceruleisignala (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat.,
XXXIX, 1873, I, p. 186, tab. IX, fig. 7.
Collfsi (Pr.) Lansb., Comptes-rend. Soc. ent.
Belg., XXIII, 1879, p. cxxix.
compacta (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 234, tab. XI, fig. 5.
confuciusana (Cet.) Thomson, Typi Cetonid.,
p. 28.
conspersa (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII,
1870, p. 347.
var. confluens Kraatz, Deut. ent. Zeit.,
XXVIII, 1884, p. 222.
var. immarginata Kraatz, 1. c., p. 223.
conspersa (Pr.) Janson, Cist. ent., II, p. 261.
crassa (Cet.) Harold, Comptes-rend. Soc. ent.
Belg., XXIII, 1879, p. vi.
culla(Pr.) Waterh, Trans. ent. Soc., 1879, IV,
p. 247.
cyanescens (Cet.) Kraatz, Deutsche ent. Zeit.,
XXVII, 1883, p. 344.
Dohrni (Cet.) Harold, Comptes-rend. Soc. ent.
Belg., XXIII, 1879, p. vi.
Dorice (Cet.) Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871
(sér. 5), I, p. 85.
Dubocagii (Pa.) Thomson, Typi Cetonid., p. 29.
clucalis (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, 1, p. 196, tab. X, fig. I.
Engelhardi (Pr.) Ritsem., Notes Leyden Mus.,
vol. VI (1884), p. 5.
euparypha (Pa.) Gerstàcker, Arch. f. Nat.,
XXXVII, 1871-1, p. 46.
Fairmaire (Pa.) Raflray, Rev. et Mag. Zool.,
1877 (3), V, p. 331, tab. 11, fig. 4.
farnelica (Cet.) Janson, Cist. ent., II, p. 539.
Nagasaki.
Africa mer,
Flores.
Zanzibar.
N’Gami.
Mindanao.
Sumbava.
Camiguin.
China.
Russia.
Bornéo.
Pékin.
Formosa.
Turkestan.
India sept.
Téhéran,
Damascu .
Angola.
Luzon.
Saleyer.
Zanzibar.
Abyssinia.
China sept.
152 ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
flavovariegata (Cet.) Mohn., Arcli. f. Nat.,
XXXIX, 1873-1, p. 205, tab. X, fig. 6.
frontalis (Cet.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver.,
II, p. 103.
impavida (Cet.) Janson, Cist. ent., II, p. 538.
incerta (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 239, tab. XI, fig. 8.
insperata (Cet.) Lewis, Ann. Nat. Hist. (5), IV,
p. 463.
interruptocostata (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou,
XLIII, p. 347.
Judith (Cet.) Reiche, Ann. Soc. ent. Fr. (sér. 5),
I (1871), p. 87.
Kessleri (Cet.) Solsky, Hor.ent. Ross., XI, p. 276.
Lenzi (Cet.) Harold, Abh. Brem., 1876, V,
p. 128.
leucogramma (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat.,
XXXIX, 1873, I, p. 201, tab. X, fîg. 3.
lineata (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 204, tab. IX, fîg. 5.
longula (Cet.) Desbr., Mitth. Schw. ent. Ges., III,
p. 358.
lyrata (Pr.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 308, tab. VII, fig. 6.
magica (Cet.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver.,
IV, 1880, p. 160.
magnifica (Cet.) Bâillon, Bull. Moscou, XLIII,
p. 348.
marginicollis (Cet.) Solsky, Hor. ent. Ross.,
VIII, p. 142, tab. V, fig. 2.
Massajæ (Pa.) Gestr., Ann. Mus. Genov., XVI,
p. 204.
mimula (Cet.) Harold, Comptes-rend. Soc. ent.
Belg., XXIII, 1879, p. vi.
mœrens (Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 237, tab. XI, fig. 7.
multiguttulata (CeL)Mohn., 1. c., p. 185, tab. IX,
fig. 6.
nigritarsis(Pa.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver.,
IV, p. 158.
nigro-œnea (Cet.) Kraatz, Deuische ent. Zeit.,
XXVII, 1883, p. 343.
niveo-guttata (Pr.) Janson, Cist. ent., II, p. 137,
tab. I, fig. 4.
Luzon.
Centr. Africa,
occ.
India.
Mindanao.
Yeso.
Russia.
SyriaetAlgeria.
Sarafschan.
Hiogo.
Luzon.
Mindanao.
Sarepta.
Java.
Kulek.
Russia.
Loc. ?
Shoa.
Pékin.
Mindanao.
Luzon.
Africa trop.
Turkestan.
Cambodia.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
153
nox {Pr.) Janson, 1. c., p. 609, tab. XI, fig. 3.
oblonqa Gor. et Perch. (Gem. et Har. Cat. Col.
Cet.).
var. Paffrayi Desbr., Berl. Ent., XIV,
p. 119, et Desbr., Petites nouv. ent.,
1869, n° 12.
papalis {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 198, tab. X, fig. 2.
pectoralis (Pr.) Mohn., 1. c., XXXVII, 1871, I,
p. 309.
perdrix {Pa.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver.,
VI, p. 142.
Petersi {Pa.) Harold, Monatsb. Berl. Ak., 1878,
p. 212.
plebeja {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I,p. 202, tab. X, fig. 4.
Poggei {Cet.) Harold, Mitt. Münch. ent. Ver.,
II, p. 103.
prasina {Pa.) Karsch., Sitzungsb. naturf. Fr.,
1881, p. 57.
purpurinata (CeC)Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 211, tab. XI, fig. 1.
pygmœa {Pa) Kraatz, Deutsche ent. Zeit., 1880,
XXIV, p, 157, tab. I, fig. 7.
Rœlofsi {Cet.) Harold, Coraptes-rend. Soc. ent.,
Belg., XXIII, 1879, p. y.
rufovirens Qued., Berliner ent. Zeit., 1884,
p. 334.
sangirensis {Pr.) Lansb., Comptes-rend. Soc.
ent., Belg., XXIII, 1879, p. cxxx.
salrapa {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, I, p. 222, tab. XI, fig. 2.
scepsia {Pr.) Dohrn, Siet. ent. Zeit., 1872,
XXXIII, p. 157.
Simonsi {Pa.) Raffr., Rev. et Mag. Zool. (3), V,
p. 262.
Simonsi {Pa.) Janson, Cist. ent., II, p. 263.
subpilosa {Cet.) Desbr., Ann. Soc. ent. Fr., sér. 5,
Bull., p. lxxv ; Desbr., Petites nouv. ent.,
1869, n° 12.
tenuicollis {Cet.) Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX,
1873, 1, p. 236, tab. XI, fig. 6.
lernatana {Pr.) Mohn., 1. c., XXXVII, 1871, I,
p. 300.
Ins. Philipp.
Andalusia.
Panaon.
Celebes.
Africa merid.
Kitui.
Luzon.
Centr. Afr. occ.
Guinea Ins.
Babuyanes.
Ashanti.
Japonia.
Angola.
Sangir. Ins.
Camiguin.
Manilla.
Nyassa L.
Monkey Bay.
Syria-Anatolia.
Camiguin.
Ternata.
154
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
transfuga (Cet.) Schaufuss, Bull. Soc. ent. Amasia.
Fr. (6), II, p. clxxxi.
var. sub-alboguitata Schauf., 1. c. —
venerabilis (CcL)Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, Luzon.
1873, I, p. 229, tab. XI, fi g. 3.
Diphrontis n. g.
[Diplogmthœ vicinum .)
Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Yorp u. Rüg , 1883, p. 26.
cruenta Gerst., 1. c., p. 27. Camaroons.
Gerstœekeri Qued., Berl. ent. Zeit., XXVIII, Malange.
1884, p. 335.
Melanosa n. sub-gen. Ceton.
Muls., Col. Fr. Lamellic., 2e éd., 1871, p. 669.
morio Fabr. (Cetonia).
P otosia n. sub-gen. Ceton.
Muls., Col. Fr. Lamellic., 2e éd., 1871, p. 669.
speciosissirna Scop. (Cetonia).
Paleiria n. sub-gen. Ceton.
Reiche, Ann. Soc. ent. Fr., 1871, p. 83.
femorata 111. (Tropinota).
Englypta n. g.
Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, I, p. 174.
( Cetoniœ vicinum.)
attenuata Mohn., Arch. f. Nat., XXXIX, 1873, 1, Luzon.
p. 177, tab. IX, fig. 4.
biplagiata Mohn., 1. c., p. 179, tab. IX, fig. 5. Sulu Archip.
megaspilota XVallace. (Cetonia).
multiguttata Mohn., Arch f. Nat., XXXIX, Mindanao.
1873, I, p. 181.
Psacadoptera n. g.
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., XXVI, 1882, p. 67.
leucomelæna Gory et P. (Cetonia).
simulatrix Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVI, Zanzibar.
p. 68.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
155
Philhelena n. g.
(Cetoniæ vicinum.)
. Thomson, Naturaliste, II, p. 278.
afflicta Gor. et P. ( Cetonia ).
Oxyperas n. g.
( Cetoniæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
spectabilis Schaum. (Cetonia).
Progaster n. g.
(Cetoniæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
basalis Burm.
Paleopragma n. g.
( Cetoniæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
Petersi Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878, Zanzibar inter,
p. 212, tab. II, fig. 2.
Lydinodes n. g.
(Cetoniæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
cincia de Geer. (Cetonia).
Marmylida n. g.
(Cetoniæ vicinum.)
Thomson, Le Naturaliste, II, p. 278.
hilaris Westw., Trans. ent. Soc., 1874, p. 478, Sierra Leone,
tab. VIII, fig. 2.
Pseudoprotætia n. g.
(Cetoniæ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit. , XXVI, 1882, p. 70.
stictica Kraatz, 1. c., p. 71. Natal.
stolata Oliv. (Cetonia).
156
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Stichothyrea n. g.
( Cetoniæ vicinum .)
K’raatz, Deutsche Ent. Zeit., 1882, XXVI, p. 73.
picticollis Kraatz, 1. c., p. 74. Africa or.
Diplognatha n. g.
pagana Harold, Col., Hefte XVI, p. 80. Pungo Andongo.
striata Janson, Cist. ent., II, p. 263. Nyassa L.
viridula Janson, 1. c , p. 146. Africa occ.
Pseudinca n. g.
(Diploynathœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIX, p. 138.
admixtus Hope. ( Diplognat .) Kraatz, Deutscli. Guinea.
ent. Zeit., XXIX', 1880, p. 159, tab. I,
fig. 6.
dichroa Gerst., Mitt. nat. Xrer. von Xeu-Vorp Camaroons.
und Rügen, 1883, p. 30.
Charadronota Burin.
soror Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883, Guinea.
p. 389.
Apocnosis n. g.
[Charadronotæ vicinum . )
Thomson, Typi Cetonid., p. 30.
brunneo-nigra Thoms., Typi Cetonid., p. 30. Zambesi.
Anthracophora Burm.
Schœpmakeri Lansb., Comptes-rend. Soc. ent. Sarabaya.
Belg., XXII, p. cliv.
Phymatopteryx n. g.
( Eureminæ vicinum.)
Westwood, Thésaurus ent. Oxon., p. 7.
glaberrimus Westw., Trans. ent. Soc., 1879, L. N'Gami.
p. 202, tab. III, fig. 4.
sculptilis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 7, Guinea.
tab. VIII, fig. 1.
ÉNUMÉRATION DES CETON1DES.
Macroma Gory.
angolensis Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII,
1883, p. 380.
gloriosa Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 313, tab. VII, fig. 7.
lutescens Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 10,
tab. 7, fig. 2.
triguttulata Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 311.
Periphanesthes n. g.
( Macromœ vicinum.)
Kraatz, Deutsche Ent. Zeit., 1880, XXIV, p.
aurora Motsch. {Macroma). ■
Macromina n. g.
[MaCromœ vicinum.)
Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 15.
angulicollis Westw., Thésaurus ent. Oxon.,
p. 15, tab. VII, fig. 3.
Cymophorus Kirby.
quadrimaculatus Raffr., Rev. et Mag. Zool.,
1877 (3), V, p. 335.
sexfoveatus Fairm., Bull. Soc. ent. Belg., 1884,
p. CXLIV.
Praona n. g.
( Aspilo vicinum.)
Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 20.
niveo sparsa Westw., Thésaurus ent. Oxon.,
p. 20, tab. XIII, fig. 1.
Spilopliorus Lacord.
Angola.
Sumatra.
Natal.
Sumatra.
213.
N’Gami.
Abyssinia.
Zanzibar.
Mindanao.
aurifer Westw., Thésaurus ent. Oxon, p. 30, Guinea.
tab. IX, fig. 5.
15S
-- ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Goniochilus n. g.
{Hoplostomo vicinum.)
Harold, Milt. Miinch. eut. Ver., II, p. 104.
bicolor Harold, Mitt. Mi'inch. ent. Ver., II,
p. 104.
Haroldi Witte, Deutsche ent. Zeit., XXIV,
p. 230.
rufiventris Harold , Mitt. Münch. ent. Yer., II,
p. 104.
Platysodes n. g.
(Hoplostomu vicinum.)
Westw., Thésaurus enl. Oxon., p. 23.
Verloreni Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 23,
tab. VII, fig. 4.
Pilinurgus Burm.
despeclus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 32,
tab. IX, fig. 3.
Goliathopsis n. g.
( Pilinurgo vicinum.)
Janson, Cist. ent., II, p. 609.
cervus Janson, Cist. ent., II, p. 610, tab. XI,
fig. 4 et 5.
Coenochilus Schaum.
agymsibcinus Raffray, Rev. et Mag. Zool.,
1877 (3), Y, p. 335.
analis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 39,
tab. XII, fig. 10.
angnslatus Westw., 1. c., p. 43, tab. XYI,fig. G.
apicalis Westw., 1. c., p. 47, tab. XIII, fig. 4.
armiger Westw., 1. c., p. 40, tab. XII, fig. 2.
calcaratus Westw., 1. c., p. 39, tab. XII, fig. 3.
castaneus Westw., 1. c., p. 38, tab. XI, fig. 9.
cornig et' Westw., 1. c., p. 42, tab. XII, fig. 4.
crassipes Westw., 1. c., p. 42, tab. XII, fig. 5.
curtipes Westw., 1. c., p. 47, tab. XIII, fig. 6.
Centr. Africa
occ.
Zanzibar.
Centr. Africa
occ. •
Java.
Siam.
Siara.
Zanzibar.
Natal.
Africa occ.
Siam.
Africa mer.
Africa occ.
Abyssinia.
Africa merid.
Africa occ.
Assam.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
159
emarginatus Westw., 1. c., p. 41, tab. XII, fîg. 1.
javanicus Westw., 1. c., p. 42, tab. XII, fîg. 4.
Kolbei Quedenf., Berl. ent. Zeit., 1884, p. 337.
niloticus Westw., 1. c., p. 40, tab. XII, fig. 11.
platycerus Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Vorp.
uncl Riigen, 1883, p. 35.
striaivs Westw., 1. c., p. 46, tab. XIII, fig. 7.
taprobanicus Westw., 1. c., p. 46, tab. XIII,
fig- 8.
iomicoides Harold, Monatsber. Ak. Berl., 1878,
p. 214, fig. 4.
turbatus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 37,
tab. XII, fig. 7.
Genuchus Kirby.
dimidiatus Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Vorp.
und Rügen, 1883, p. 33.
perditus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 50 et
p. 203, tab. X, fig. 2.
Genuchinus n. g.
(i Genucho vicinum.)
Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 23.
sulcipennis Westw., 1. c., p. 24, tab. II, fig. 3.
quadrinotatus Westw., 1. c., p. 23, tab. X, fîg. 4.
velutinus Westw., 1. c., p. 25, tab. X, fig. 5.
Nyassinus n. g.
(Genucho vicinum.)
Westw., Trans. ent. Soc., 1879, p. 199.)
lugubris Westw., 1. c., p. 200, tab. III, fîg. 2.
maculipes W estw . , 1. c., p. 199, tab. III, fig. 1.
Trichoplus Burmeister.
cordicollis Waterh., Ann. Nat. Hist. (5), VIII,
p. 319.
Scaptobius Schaum.
parrianus Westw., Trans. ent. Soc., 1879,
p. 201, tab. III, fig. 3.
pentarthrius Westw., Thésaurus ent. Oxon.,
p. 52, tab. X, fig. 7.
Africa merid.
Angola.
Nilum album.
Incertæ sedis.
Hong-Kong.
Ceylan.
Int. Zanzibar.
Natal.
Camaroons.
Guinea.
America centr.
Nyassa.
Zulu.
Transvaal.
Natal.
100
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Problerhinus Deyrolle.
Biiehholzi Gerst., Mitt. nat. Yer. von Neu-Vorp.
und Rügen, 1883, p. 32.
Cyclidinus n. g.
( Cyclidio vicinum .)
Westw., Thésaurus cnt. Oxon., p. 55.
lugubris Westw., 1. c., p. 56, tab. XI, fig. 4.
velutinus Westw., 1. c., p. 204.
Cholerastoma n. g.
( Cremastochilo vicinum.)
Molin., Arch. f. Nat., 1871, 1, p. 315.
= Callynomes n. g.
Westw., Thésaurus eut. Oxon., p. 26.
Davidis Fairm-., Ann. Soc. ent. Fr. (5), VIII,
1878, p. 107, tab. III, fig. 6.
jucundus Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 26,
tab. VII, fig. 7.
mandarinus Westw., Thésaurus ent. Oxon.,
p. 27, tab. VII, fig. 8.
niveisparsa (Westw.), Molin., Arch. f. Nat.,
XXXIX, 1873, I, p. 241.
obsoletus Fairm., Ann. Soc. ent. Fr. (5), VIII,
p. 108.
spondylidea Mohnike, Arch. f. Nat., XXXVII,
1871, I, p. 318, tab. VII, fig. 8.
Yollenhoveni Westw., Thésaurus ent. Oxon.,
p. 26, tab. VII, fig. 6.
Cremastochilus Knoch.
aca/nioomsWestw., Thésaurus ent. Oxon., p. 60,
tab. XIV, fig. 9.
crassipes Westw., Ent. Mont. Mag., XI, p. 55;
Thés. ent. Oxon., p. 204.
crenicollis Westw., Thésaurus ent. Oxon., p. 65,
tab. II, fig. 6 et 6a.
crinitus Leconte, Trans. Am. ent. Soc., V, p. 55.
Camaroons.
Amazona riv.
Loc.?
Cent. China.
Java.
China.
Mindanao.
Centr. China.
Java.
Carolina mer.
Utah?
Nov. Mexico.
Utah?
161
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
clepressus Horn, Trans. ent. Soc., III, 1870,
p. 340.
Percheroni Westw., Thésaurus ent. oxon., p. 61,
tab. II, fig. 5.
pilosicollis Horn, Trans. ent. Soc., III, 1870,
p. 341.
Villadœ Duges, Nat. Mex., IV, p. 171, fîg. 2.
Westicoodi Horn, Proceed. Am. Phil. Soc.,
XVIII, p. 389.
Wheeleri Leconte, Wheeler’s Ann. Rep., 1876,
p. 296.
Anoplocarpus n. g.
(C remas tochilo vicinu m.)
California.
Carolina merid.
California.
Mexico.
California.
Nov. Mexico
sept.
Quedenfeld, B l’linerenl. Zeit. , 1 88 p. 338.
marginatus Qued., 1. c., p. 339. Angola.
Inca Serville.
Davixi Waterh., Cist. ent., II, p. 228. Peru.
Golinca n. g.
(Incœ vicinum.)
Thomson, Typi Cetonid., p. 3i.
bifrons 01. {Inca).
Osmoderma Serville.
socialis Horn, Trans. ent. Soc. Lond., III, 1870, America,
p. 338.
Myoderma Burm.
rufipennis Deyr., Gestro, Ann. Mus. Genov., Shoa.
XVI, p. 204.
Agenius Serville.
nobilis Thomson, Typi Cetonid., p. 31. India? Africa?
Gnorimus Serville.
decem-panctalus Helf.
var. velutinus Rag., Nat. Siciliano, I, p. 250.
Donitzi Harold, Deutsche ent. Zeit., XXIII, Japonia
1879, p. 366.
ANNALES I)E J.A SOC. ENTOM. DE UELGIQUB, T. XXVIII.
XI
102
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
Paratrichius n. g.
( Trichio vicinum.)
Janson, f.ist. ent., II, p. 610.
longicornis Janson, Cist. ent., II, p. 611, tab. XI,
fig- 1.
Trichius Fabricius.
N oui Pellet, Nouv. et faits, p. lxxxix, et Petites
nouv. ent., p. 164.
tcxanus Horn, Tr. Am. Ent. Soc., V, p. 195.
Calometopus Blanchard.
Syassœ Westw., Proceed. ent. Soc., 1878, p. 27,
tab. I, fig. 1.
Oreoderus Burm.
pilosus Bitsema, Notes Leyden Mus., vol. 1 (1879),
p. 238; Rits., Midden-Sumatra Dl. IV,
afd. 6, p. 49.
Valgus Scriba.
angusticollis Waterh., Trans. ent. Soc., 1875,
p. 115.
californiens Horn, Trans. ent. Soc. Lond., 1870,
p. 78.
castaneipennis Mac Leay, Trans. ent. Soc.
N. S. W., II, p. 205.
furcifer Westw., Proceed. ent. Soc., 1878, p. 27,
tab. I, fig. 2.
niger Ivraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII, 1883,
p. 377.
nigrinus Mac Leay, Trans. ent. Soc. N. S. W.,
II, p. 205.
œclipus Gerst., Mitt. nat. Ver. von Neu-Yorp.
und Riigen, 1883, p. 36.
pulcher Kraatz, Deutsche ent. Zeit., XXVII,
1883, p. 378.
pustulipennis Kraatz, 1. c.
pyrrhopygus Kraatz, 1. c., p. 376.
Jesso.
Canigou.
Texas et Florida.
Nyassa.
Sumatra.
Japonia.
California.
Nyassa.
Malacca.
California.
Camaroons.
Malacca,
Celebes.
Ashanti.
Malacca.
ÉNUMÉRATION DES CÉTONIDES.
163
quadnmaculatus Kraatz, 1. c., p. 374. Malacca.
sellatus Kraatz, 1. c., p. 374. Luzon.
Yethii Ritsema, Notes Leyden Mus., vol. I (1879), Sumatra,
p. 240; Rits., Midden Sumatra Dl. IV,
afd. 6, p. 50.
Pygovalgus n. g.
( Valçjo vicinum.)
Kolbe, Berl. ent. Zeit., Bd. XXVIII, 188 1, p. 166.)
glabratus Kolbe, 1. c. Mukenge.
insignis Kolbe, l.c.
Comythovalgus n. g.
( Valrjo vicinum.)
Kolbe, Berl. enl. Zeit., Bd. XXVIII, 1884, p. 166.
fasciculatus Sch. [V aigus).
Œdipus Gerst.
plumatus Fabr. ( Val gus).
villosus Kolbe, Berl. ent. Zeit., Bd. XXVIII,
1884, p. 166.
ADDITIONS & RECTIFICATIONS
AUX
DEUX CATALOGUES DE MYRIAPODES
PUBLIÉS EN 1884 PAR A. PREUDHOMME DE BORRE
PAR
LE IV KAR8CH
Conservateur au Musée Royal d’histoire naturelle de Berlin.
— SÉANCE DU 6 DÉCEMBRE 1884 —
ADDENDUM AD TENTAMEN CATALOGI GLOMERIDARUM.
Glomeris Latr.
dcnticulata Menge, in Koch et Berendt, Die in
Bernstein befindlichen Crustac., etc., der
Vorwelt, 1854, p. 12.
ADDENDA ET CORRIGENDA AD TENTAMEN CATALOGI
LYSIOPETALIDARUM, ETC.
Julus L.
amazoniens Giebel in Zeitschr. f. d. ges. Amazones.
Naturw., 1870, Bd. 35, p. 86-87 = Spiro-
bolus sec. Humbert et Saussure, Mission
scientifique au Mexique, 1872, p. 185.
Americœ borealis P. de Beauvois, Ins. rec. en
Afrique et en Amérique, 1805, p. 155,
pl. 4, f. 3, 2>a-e (nec americanus, nomen
mutilatum ex Gervais atque Lucas!)
ADDITIONS ET RECTIFICATIONS, ETC.
165
araneoides Pallas Spicil. Zool., fasc. 9, pl. 4,
f. 16, Anno 1774 = Scutigera ( Cermatia )
coleoptrata (L.).
alratus Girard, in Marcy : Red River of Loui-
siana, Washington, 1853, p. 274, 3.
badins Menge, in Koch et Berendt, 1. c., p. 13.
Icevigatus C.-L. Koch, in Koch et Berendt,
1. c.,p. 11-13, tab. 1, f. 4.
lagurus Scopoli, 1763 = Polyxenus lagurus.
obesus Lucas, in Rev. et Mag. de Zool., 2 sér.,
t. 5, 1853, p. 528-529, n. 47, pl. 16,
f. 5, 5 a-b.
ornatus Girard, in Marcy : Red River of Loui-
siana, 1853, p. 274, 2.
politus Menge et
rubens Menge, in Koch et Berendt, 1. c., p. 13.
Spirostreptus Brandt.
chilensis Gervais (sub Julus ) sec. von Porath,
Bih., 1876, p. 41, 5.
cluniculus Humbert et Saussure in Rev. et Mag.
Zool., 2e sér., 1870, t. XXII, p. 174, 6;
Miss, scient., 1872, p. 64; p. 65-66, 1,
pl. 3, f. 2, 3, etc.
corculus Butler, in Ann. et Mag. Natural His-
tory, 1882, vol. IX, p. 850, 3.
Montezumæ Humbert et Saussure (1870 sub
Juins), Miss, scient., 1872, p. 65; p. 69-
70, 8.
Spirobolus Brandt.
amazoniens Giebel conf. sub Julus.
aztecus Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 176.
domingensis Humbert et Saussure, in Miss,
scient., p. 177, n. Ylbis.
Gaudichaudi Gervais, sec. Humbert et Saus-
sure, Miss. scient., 1872, p. 178, n. 41.
insignis Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 175.
lugnbris Ludw. Koch — sec. v. Porath., Oef-
vers., 1872, p. 15, Nota 4.
macrourus (sic!) Humbert et Saussure, nec
macrocerus !
Bernstein.
Crefa.
Brasilia,
Rio Negro.
Madagascar.
Ile de St. Do-
mi ngue.
1(36
ADDITIONS ET RECTIFICATIONS, ETC.
mexicamcs Saussure, in Miss, scient., 1872,
p. 177, 27.
mystecus Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 177,
27.
sublœvis Gervais (sub Juins) sec. Humbert et
Saussure, Miss, scient., 1872, p. 178, n. 48.
totonacus Saussure (sub Julus, 1860) = Spiro-
bolus sec. Humbert et Saussure, in Miss,
scient., 1872, p. 176.
tzendalus Saussure, in Miss, scient., 1872, p. 177,
28.
zapotecus Saussure (sub Julus, 1860) — Spiro-
bolus sec. Humbert et Saussure, Miss,
scient., 1872, p. 176; von Porath, Bih. Iv.
Svenska Yet. Akad. Handl., 4, 1876,
p. 35, 9.
Paraiulus Humb. et Sauss.
tarascus Humbert et Saussure, in Miss, scient. ,
1872, p. 98, 2 (conf. sub. Julus).
(p. 38) Xylobius Dawson c? = Xyliulus (sine
auctore) in Rev. Zoolog. et Palæontol.
Rev. scientif., vol. XXXIII, 1884, p. 281.
Platydesmus Lucas.
amurensis Gerstfeldt in Mém. prés. Acad. Imp.
Sc. Saint-Pétersb., Mém. sav. étrang.,
vol. VIII, 1859, p. 273, 1. Amur. — Conf.
Stuxberg in Ann. et Mag., Nat. Hist.,
4e sér., vol. 17, 1876, p. 306, 26.
Siphonophora Brandi.
çortoricensis Brandt, Gerv., Koch et Peters.
TABLE DES MÉMOIRES
Pages.
Métamorphoses de la Leptinotarsa undecimlineata Stàl, par
M. le Dr E. Dügès (avec une demi-planche) 1
Métamorphoses du Tropisternus lateralis Fabricius, par
le même (avec une demi-planche) 7
Métamorphoses du Mallodon angustatum Thomson, par
le même (avec une planche) 13
Tentamen Catalogi Glomeridarum hucusque descriptarum,
auctore A. Preudhomme de Borre 19
Révision des Diplax paléarctiques, par E. de Selys-Long-
champs ' 29
Tentamen Catalogi Lysiopetalidarum, Julidarum, Archiulida-
rum, Polyzonidarum atque Siphonophoridarum hucusque
descriptarum, auctore A. Preudhomme de Borre. ... 46
Longicornes recueillis par feu Camille Yan Yolxem au
Brésil et à La Plata, par M. Aug. Lameere 83
Nouveaux genres et nouvelles espèces :
Matériaux pour la Faune des Petites Antilles. Longieornes
recueillis par M. Purves à Antigoa, par le même .... 100
Espèce nouvelle : Heterachthes submaculalus 100
Longicornes des voyages du Dr E. Fromont au Brésil et à La
Plata, par le même . . 102
Espèce nouvelle : Loplwpœum Timbouvœ .102
168
TABLE DES MEMOIRES.
Pages.
Matériaux pour servir à la Faune de la République de
Venezuela. Longicornes nouveaux ou peu connus, par
le même 105
Chrysoprasis Chevrolati n. sp. 108
Trachyderes conformis Dup. . K 9
Acanthoderes hœmalopus n. sp. »
A.nigricans n. sp. . . . 110
Nyssodrys ophthalmiœ n. sp. »
Énumération des Cétonides décrits depuis la publication du
Catalogue de MM. Gemminger et de Harold, par
M. A. Berge
Additions et rectifications aux deux Catalogues de Myria-
podes publiés en 1884 par A. Preudhomme de Borre, par
le Dr Karsch
113
163
BULLETIN
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQU
DE
BELGIQUE
BRUXELLES
P. WEISSFNBRUCH, IMP. DU ROI
45, HUE EU POINÇON
BULLETIN
ou
DE LA
SOCIETE ENTOMOLOGIQUE
DE
BELGIQUE
ANNÉE 1884
BRUXELLES
AU SIÈGE DK LA SOCIÉTÉ
MUSÉE ROYAL L’HISTOIRE NATURELLE
1884
"
\
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE
DE BELGIQUE.
Série III. — N» 41.
Assemblée mensuelle du 5 janvier 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCIIAMPS.
Présents : MM. DeGlain, Degouve de Nuncques.De Lafontaine,
De Le Court, Demoor, De Raeck, Determe, Devaux, Donner, Du
Pré, Fologne, Jacobs, Lallemand, Lameere, Remy, Yanden Bran-
den, Vandervelde, Yan Rossen, Weinmann et Preudhomme de
Borre, secrétaire.
MM. Bergé, Capronnier, H. Donckier de Donceel, Duvivier et
Kerremans ont fait excuser leur absence.
La séance est ouverte à 8 heures, dans la salle des séances de la
Commission de la Carte géologique, rue de Ruysbroeck, 44.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1er décembre 1883
est approuvé.
Le Président annonce que le Comité d’administration s’est con-
stitué en choisissant pour vice-président M. Weinmann, et en con-
tinuant MM. Fologne et Preudhomme de Borre dans leurs fonc-
tions de trésorier et de secrétaire- bibliothécaire. M. Lallemand a
été nommé secrétaire adjoint, et M. Yanden Branden a été désigné
pour les fonctions de bibliothécaire adjoint.
VI
Ainsi qu’il avait déjà été annoncé à notre assemblée générale, le
Gouvernement, à la suite de l’incendie du Palais de la Nation, a
interdit l’éclairage dans plusieurs édifices publics, notamment dans
lePalais des Musées, où notre Société jouissait depuis plus de vingt-
cinq ans d’une salle pour ses réunions. M. le Directeur du Musée
Royal d’Histoire naturelle, garant des engagements de l’État vis-
à-vis de notre Société, s’est gracieusement empressé de mettre pro-
visoirement à notre disposition, dans un local voisin du Musée, la
salle des séances de la Commission de la Carte géologique.
L’assemblée vote des remerciements à M. le Directeur du Musée
et décide que des démarches seront faites auprès du Gouvernement
afin de faire valoir les droits que nous donne la convention du
27 septembre 1868, et d’obtenir une salle de séances plus spacieuse
que celle où l’hospitalité nous est provisoirement accordée.
Le Président annonce que le Conseil a reçu les démissions de
MM. Coulon, membre effectif, et Branquart, associé. Il a admis
deux nouveaux membres effectifs : M. H. De Le Court, jusqu’alors
associé, sur sa demande, et M. T. Vernieuve, employé au Ministère
de l’Intérieur, à Schaerbeek, présenté par MM. Lameere et Preud-
homme de Borre. A été admis comme membre associé, M. Mathias
Kraus, instituteur communal à Luxembourg, présenté par
MM. Preudhomme de Borre et H. Donckier de Donceel.
Correspondance.
La Société Royale Linnéenne nous adresse un programme de
conférences.
La Société Zoologique Natura Artis Magistra, d’Amsterdam, l’Aca-
démie Royale Danoise des Sciences et des Lettres, le Geological
Survey, à Washington et la Rédaction de la Revue Science , à
Cambridge, nous remercient pour l’envoi de nos publications.
Les Sociétés Scientifique Argentine et des Sciences naturelles de
Carlsruhe et la Direction du Musée de Gênes nous annoncent l’en-
voi de leurs publications.
La Rédaction d’un nouveau recueil américain : Science Record,
demande à entrer en relation d’échange de publications. — L’as-
semblée décide que nos Comptes-rendus lui seront adressés.
La Société a reçu un catalogue de Lépidoptères à vendre chez
J. Anderegg à Gamsen, près Biieg (Valais), un catalogue d’objets
d’histoire naturelle du Dr Schaufuss, à Dresde, un numéro du
Mésos, des catalogues de livres de Friedlænder, Wesley et Cal-
vary.
Rapports, lectures, communications.
M. le Dr Dugès envoie du Mexique le manuscrit d’un travail
VII
accompagné de figures et ayant pour titre : Métamorphoses du
Tropislernus laleralis Fabr. MM. Sharp et Preudhomme de Borre
sont chargés de l’examiner.
M. de Borre présente un travail ayant pour titre : Tentamen
Catalogi Glomeridarum hucusque descriptarum. — Rapporteurs :
MM. Plateau et Mac Leod.
M. de Selys-Longchamps donne lecture des deux notes sui-
vantes, la première de M. Mac Lachlan, la seconde de lui-même:
DESCRIPTION
DE DEUX ESPÈCES NOUVELLES DE GOMPHINES ORIENTALES
par M. R. Mac Lachlan, F. R. S.
Macrogomphus thoracicus Mac Lachl., n. sp.
9- Abdomen, 56 mill.; aile inférieure, 55 mill.
C?. Inconnu.
9 . Ailes hyalines (une très légère indication brunâtre à leur
base extrême). Réticulation noire y compris la nervure costale.
Ptérostigma très long (de 6 1/2 mill.) non dilaté, brun cendré sur-
montant 8 cellules ; 21 antécubitales et 13-14 postcubitales aux
supérieures.
Tête grande (large de 11 1/2 mill.), noir luisant, excepté la lèvre
inférieure et les lobes latéraux jaunâtres (la lèvre même entourée
de noir) et une bande transversale (imprimée au milieu) jaune pâle
au front devant les ocelles. Lame de l’occiput étroite, le bord à
peine évidé avec une très petite dent triangulaire au milieu. Der-
rière de la tête également noir.
Prothorax noir, excepté une petite tache et le bord antérieur
étroitement jaunes. Thorax noir, marqué de jaune citron ainsi qu’il
suit : les deux tiers inférieurs du devant jusqu’au bord mésotho-
racique (ce dernier restant noir vis-à-vis du prothorax) et la bande
citron se continuant sur le premier espace latéral après la suture
humérale, qui est très étroitement noirâtre; enfin, une tache ovale
assez grande au centre du dernier espace latéral. Les deux parties
latérales citron dont je viens de parler, sont largement séparées
par le fond noir, mais chacune d’elles offre un petit prolongement
pointu dirigé l’un vers l’autre au niveau du stigmate. Espace inter-
alaire avec une bande maculaire citron.
Abdomen noir. Le 1er segmentpresque en entier, les 2-7c avec une
très grande tache jaune antérieure, mais ne touchant pas le bord
postérieur, excepté au 2e, ces taches occupant au moins le tiers de
chaque segment (la moitié au 2e); l’arête dorsale étroitement noire
VIII
(excepté au 2e) ; les 8-10e noirs en entier. Le 9e presque aussi long
que les 7e et 8e réunis (long de 8 mill.); le 10% très court (de 2 mill.)
plus large que long. Vus de profil, les 9-10e sont un peu courbés en
bas et amincis. Appendices anals aussi longs que le 10e segment,
noirs, très pointus. Ecaille vulvaire nulle (ou rudimentaire).
Pieds noirs, les fémurs un peu jaunâtres ; onglets jaune verdâtre
à pointe obscure.
Patrie : Perak (Péninsule de Malacca), une femelle unique. Coll.
Mac Lachlan.
Cette superbe espèce diffère du mâle du il/, quadratus Selys, de
Sumatra, par la taille plus forte, le ptérostigma beaucoup plus long
et la bande citron du devant du thorax prolongée sur le premier
espace latéral; enfin par la tache jaune du dernier espace plus
grande.
Cependant il subsistera un léger doute sur la distinction des
deux espèces tant que la femelle du quadratus et le mâle du tho-
racicus resteront inconnus (voir plus bas la comparaison avec la
femelle duili. abnormis par M. de Selys).
Gomphus abdominalis Mac Lachl., n. sp.
cf. Abdomen, 50 mill.; aile inférieure, 37 mill.
Ailes hyalines; réticulation noire, nervure costale jaune en
dehors; ptérostigma jaune (long de 3 1/2 mill.) surmontant
3 cellules 1,2; 13 antécubitales et 10-11 postcubitales aux supé-
rieures.
Tête jaune clair presque en entier, excepté les mandibules, et une
large bande noire en dessus, entre les yeux, renfermant les ocelles.
(La suture basale de la lèvre supérieure étroitement noire.) Lame
de l’occiput jaune, large, son bord entier, subarrondi, presque
droit, à poils cendrés, longs. Derrière de la tête jaune, noir seule-
ment contre la lame occipitale.
Prothorax jaune avec une bande transverse antérieure assez
large, ne touchant pas la base et la suture basale du lobe posté-
rieur noirs ; celui-ci arrondi, un point très enfoncé de chaque côté
de la partie médiane. Thorax d’un jaune un peu olivâtre, revêtu
de poils cendrés, avec des dessins noirs ainsi qu’il suit : un collier
transverse assez large près du prothorax, renfermant une petite
tache jaune de chaque côté; les lignes médianes confluentes for-
mant ainsi une seule ligne assez étroite amincie en avant et renfer-
mant la crête dorsale jaune (mais cette crête noire en arrière, où
elle devient fourchue vers les sinus antéalaires); les lignes antéhu-
mérales et humérales rapprochées, parallèles, étroites, -les antéhu-
mérales ne touchant pas le haut; subitement amincies dans leur
moitié supérieure, elles sont plutôt brunâtres que noires. Sur les
IX
côtés, on voit une petite ligne inférieure étroite et la suturemédiane
également etétroitement noire, se continuant sous la base des ailes.
Espace interalaire jaune, à sutures noires. Poitrine jaune.
Abdomen long, un peu déprimé, étranglé au 3e segment, aminci
vers le bout. Oreillettes grandes, très proéminentes, semicircu-
laires jaunes. Les hameçons des parties génitales du 2e segment
larges à la base, assez subitement amincis ensuite, l’extrémité for-
tement recourbée en crochet noir, le lobe postérieur noir. La cou-
leur de l’abdomen est jaune un peu olivâtre comme le reste du
corps; le dessus marqué de chaque côté d’une bande longitudinale
irrégulière interrompue noire, épaissie dans la partie postérieure
de chaque segment jusqu’au 6e, formant en dedans une petite dent
noire à son dernier quart. Cette bande plus complète et régulière
sur les 7-10“ segments ; les sutures transverses noires. De profil, on
voit un trait postérieur noirâtre aux 4-71, segments, rejoignant obli-
quement la bande et une autre bande noire le long de la suture
ventrale.
Appendices anals supérieurs très divariqués, un peu plus longs
que le dernier segment, noirs, assez robustes ; leur bout coupé obli-
quement, la pointe interne prolongée et aiguë. Appendice inférieur
de même longueur, ses branches aussi divariquées que les appen-
dices supérieurs, jaune à la base en dessous, mais les branches, qui
sont larges et obtuses et un peu recourbées en haut, sont noirâtres
au bout.
Pieds jaunâtres, l’intérieur des premiers fémurs, une bande à
l’intérieur des seconds dans leur moitié apicale et l’intérieur des
fémurs de la troisième paire, le bout de tous, le dessous des tibias
et les tarses (excepté une tache jaune à l’intérieur du premier
article) noirs. Onglets bruns. Les fémurs et les tibias garnis de
petites dents. Pieds postérieurs très longs (fémurs : lü mill.).
9- Inconnu.
Patrie : Intérieur de la Chine septentrionale. Un mâle unique.
Coll. Mac Lachlan.
C’est l’une des plus grandes espèces du sous-genre Gomphus pro-
prement dit. Elle n’a pas d’analogie avec les espèces particulières
au Japon et à la Sibérie orientale. Par les dessins du thorax, elle res-
semble beaucoup au pulchellus d’Europe, dont elle paraît en effet
voisine, s’en distinguant par sa grande taille, l’absence de ligne
noire à la suture entre le front et le nasus, la lame occipitale subar-
rondie non bordée de noir, le prothorax beaucoup plus jaune, la
première ligne latérale des côtés du thorax incomplète, les taches
dorsales jaunes formées par les deux bandes noires latérales des
4-79 segments beaucoup plus larges, rappelant un peu celles de la
femelle de Y Onycho gomphus forcipatus.
X
La grande taille, la face jaune et le peu de lignes noires des côtés
du thorax donnent à Y abdominalis une physionomie rappelant le
pallidus de l’Amérique septentrionale ; mais il n’y a pas là d’affi-
nité, ces espèces appartenant à deux groupes différents.
DIAGNOSE D’UN NOUVEAU MACROGOMPHUS
par M. de Selys-Longchamps.
Macrogomphus abnormis Selys, n. sp.
9- Abdomen, 56-58 mill.; aile inférieure, 56-59 mill.
cf. Inconnu.
9- Très voisin du M. quadratus Selys (te* Ad dit. au Syn. des
Gomplùnes , n° lbis) de Sumatra, dont le mâle est seul connu. Elle
n’en diffère que par ce qui suit :
1° Taille beaucoup plus grande; ptérostigma noir un peu plus
long, surmontant? cellules, par conséquent une ou deux de plus.
Aux supérieures 19-23 antécubitales et 16-27 postcubitales, nombres
un peu plus grands que chez le quadratus ;
2° Les triangles ont une tendance manifeste à être irrégulière-
ment traversés par une nervule, ce qui est une chose tout à fait
anormale dans la légion des Gomphus. Ainsi, l’un de mes deux
exemplaires montre cette transversale aux triangles discoïdaux des
deux ailes supérieures; — chez l’autre, ce triangle est traversé à
l’aile supérieure droite seulement; mais il l’est également à l’aile
inférieure gauche ;
3° La large bande transverse jaune citron qui occupe plus de la
moitié inférieure du devant du thorax est prolongée sans inter-
ruption à travers tous les espaces des côtés du thorax.
Patrie .- Probablement Bornéo. Je la dois à la générosité de
M. van Lansberge.
N. B. Il est possible que les M. quadratus, thoracicus et abnor-
mis soient trois formes locales d’une même souche, telles qu’on en
observe chez beaucoup d’Odonates de la Malaisie.
Les mâles du thoracicus et de Y abnormis étant inconnus, je ne
puis comparer entre elles que les femelles de ces deux formes.
Y! abnormis femelle est distinct du thoracicus par ce qui suit :
1° La taille encore plus forte; mais le ptérostigma notablement
plus court ;
2° La bande citron du devant du thorax prolongée sans inter-
l'uption à travers les trois espaces des côtés. Chez le thoracicus, la
suture humérale est noirâtre et sur les côtés la bande citron n’est
prolongée que dans le premier espace, reparaissant seulement sous
forme de tache dans le troisième.
XI
M. de Borre demande la parole et lit le travail suivant :
NOTE SUR LES GLOMÉRIDES DE LA BELGIQUE.
Les Myriapodes de notre pays n’ont guère attiré jusqu’ici l’atten-
tion des collectionneurs et partout, en réalité, ils sont un des
groupes d’Articulés dont la science compte le moins d’adeptes.
Un premier jalon a été posé en 1872 par notre savant collègue,
M. le professeur F. Plateau, qui a publié une note (') résumant
l’état de ses connaissances sur les Myriapodes belges, étant le seul
qui jusqu’alors s’en fût occupé. Mais ce travail, ainsi que l’auteur
en convenait lui-même, ne pouvait être qu’un premier essai,
forcément incomplet, ainsi que l’est tout travail dont l’auteur
a dû se procurer les matériaux par ses seuls efforts, sans l’assistance
de nombreux chasseurs et de riches collections, comme nous pou-
vons le faire pour les principaux ordres d’insectes.
Si, ayant aujourd’hui occasion de m’occuper de ces Articulés
douze ans plus tard, j’ai quelque chose à ajouter aux laborieuses
recherches de mon savant ami, mon travail restera toujours bien
loin de ce que devrait être une étude complète des Myriapodes
belges, car, de 1872 à 1884, pas plus qu’avant 1872, nous n’avons
vu chez nous les recherches se porter davantage vers ce groupe
d’animaux si délaissés.
C’est la mise en ordre des Myriapodes de notre Musée Royal qui
m’a fourni cette occasion et jusqu’ici je n’ai examiné que les Glo-
meris, seul genre indigène de la petite famille des Glomérides.
Comme je viens de le faire entendre, mon impression capitale est
que ce qui manque pour une connaissance plus parfaite de ce groupe
d’animaux, c’est qu’il ait été travaillé par un plus grand nombre
de personnes. Il ne suffit pas que deux ou trois savants de premier
ordre aient traité le sujet; il faut aussi que leurs travaux aient été
soumis au contrôle minutieux et quotidiennement répété de beau-
coup d’amateurs; quand il en aura été ainsi, les Myriapodes seront
connus comme le sont les Coléoptères ou les Lépidoptères, mais
pas auparavant. Si savant que soit le maître qui occupe la chaire,
il lui faut des élèves.
Certes, il y a eu des travaux d’auteurs compétents, et la litté-
rature des Myriapodes d’Europe forme déjà une petite biblio-
thèque. Leach, Brandt, Gervais, les deux Ivoch.Meinert, Stuxberg,
Plateau, Fanzago, Fedrizzi, Cantoni ont consacré assez bien de (*)
(*) Matériaux pour la Faune belge. Deuxième note. Myriapodes (Liull . de
l’Académie royale de Belgique, 2e série, XXXIII, a0 5).
XII
travaux (<) à leur examen ; mais ils n’ont guère été suivis et nous
ne voyons pas des collectionneurs de Glomérides en nombre suffi-
sant pour avancer par leurs chasses les études faunistiques sur ce
petit groupe.
Pour ces petits animaux, il y aurait d’ailleurs autre chose à faire
que de les chasser pour en former des collections. La science a
besoin d’études biologiques à leur sujet, et la taxonomie réclame
elle-même ces études, car, nonobstant tous les travaux dont ils ont
été l’objet, on est encore bien loin d’être d’accord sur le nombre de
leurs espèces en Europe, sur la valeur spécifique ou non spéci-
fique de certaines formes qui ne sont peut-être que des races
locales; il n’est pas même établi que certaines différences dans la
taille, la couleur et même d’autres caractères, ne sont pas dues au
sexe ou à l’âge.
Les rares études que font un petit nombre de zoologistes sur la
faible quantité de Glomeris renfermés dans quelques collections,
(*j Leach. — A tabulai' View of lhe extemal Characters of Four Classes of
Animais, which Linné arranged under Insecta, elc. (Transact. Linn. Soc., XI,
1814, p. 306.)
Brandt. — Tentaminum quorumdam monogr. Prodromus (Bull. Soc. Natur.
de Moscou, VI, 1833.
— Recueil de Mémoires relatifs à l’ordre des Insectes Myriapodes et lus à
l’Acad. Imper, des sciences de Saint-Pétersbourg, 1841.
Gervais. — Études pour servir à l'histoire naturelle des Myriapodes (Ann. des
Sciences naturelles. Série II, Zool., vol. VII, et Série III, Zool., vol. II).
— et Walckenaer. — Histoire naturelle des Insectes. Aptères, IV. Paris,
1847 (Suites à Buffon).
Koch (C.-L.). — Deutschlands Crustac., Myriap. und A rachn. — Ralisbonne,
181t.
— System der Myriapoden . — Ratisbonne, 1 847 .
— Die Myriapoden getreu nach der Natur abgebildet und beschrieben. —
Halle, 1863, 2 vol.
Koch (Ludw.). — Zur Arachniden- und Myriapodcn-Fauna Sud-Europas
(Verh zool. -bot. Gcs. Wien, XVII).
Meinert (r .). — Danmarks Chilognather (Naturh. Tidsskr., 3e sér., V). —
Kopenhague, 1868.
Stuxberg (A.). — Sveriges Chilognather (Oefvers. Vet. Akad. Fôrhandl.,
1870).
Plateau (F.). — Op. supra citât.
Fanzago(F.). — Sui Chilognati Italiani (Atti Soc. Veneto-Trenti: a di Sc.
naturali, III).
Fedrizzi (G.). — Miriapodi del Trenlino (Ann. Soc. Natur. Modena,
XI et XII).
Cantoni (E.). — Miriapodi di Lombardia (Atti Soc. Ital. Scienze natur.,
XXIII).
XIII
n’ont pas, pour la solution de ces questions litigieuses, l’efficacité
qu’aurait l’application au sujet d’un grand nombre d’amateurs, les
recherchant et les observant, soit en liberté, soit confinés dans des
vivarium, où ils se nourrissent très bien. Brandt, dans un mémoire
lu à l’Académie de Saint-Pétersbourg,le 18 décembre 1841 ( Recueil
de Mémoire ? relatifs , etc., p. 161), nous a relaté ses propres obser-
vations sur des Glomeris conservés en captivité et donné des con-
seils sur les procédés pratiques à employer pour ces observations.
A notre époque, ces observations devraient être répétées en divers
lieux, et la science en obtiendrait assurément et rapidement des
résultats fort désirables sur les points encore douteux de leur
histoire naturelle.
Pour mieux engager nos jeunes collègues à aborder cette étude,
je pense qu’il convient d’abord de leur donner un caractère qui leur
permette de reconnaître à première vue et sans hésitation possible
un Glomeris.
Les Glomeris, s'ils ne le savent pas déjà, sont des Myriapodes
Chilognathes, de forme courte et un peu épaisse, vivant dans les
endroits humides, dans les forêts surtout, circulant lentement sur
le sol et rappelant fort par leur faciès les Cloportes.de la classe des
Crustacés, dont leur organisation est cependant bien éloignée. Il
serait d autant plus aisé à un débutant de confondre les Glomérides
et les Cloportides, que les Armadillidium, un genre de ceux-ci,
ressemblent aux Glomeris d’une manière surprenante et ont,
comme eux, la faculté de se ramasser en boule, ne présentant plus
de toutes parts que la surface de leur bouclier dorsal annelé, lors-
qu’on les inquiète. De nombreux caractères les séparent pour-
tant. En voici un d’usage très aisé et qui suffira seul :
Chez X Armadillidium, et généralement chez
tout Cloportide, le bouclier dorsal se termine
en arrière par plusieurs segments plus étroits,
concentriquement excavés, et la dernière exca-
vation est occupée par une pièce de forme irré-
gulièrement pentagonale, laissant de chaque
côté un vide que vient remplir une petite pièce
latérale ou lamelle insérée un peu plus bas.
Chez le Glomeris, le dernier arceau dorsal
est très grand, très bombé, arrondi à son bord
postérieur ; c’est un véritable capuchon qui vient
recouvrir la tête quand l’animal fait la boule.
Ce seul caractère permettra, sur le terrain de
chasse même, de ne pas prendre pour des Glomeris les Armadil-
lidium, beaucoup plus communs chez nous.
Quatre formes spécifiques ou subspécifiques peuvent actuellement
être indiquées en Belgique.
XIV
1. Glomeris annullata Brandt.
Ne l’ayant point vu, je ne le cite que d’après M. Plateau, qui en
a pris un exemplaire aux environs de Gand.
Il est noir. Les anneaux de son bouclier dorsal sont largement
marginés en arrière et sur les côtés de brun rougeâtre, devenant
plus pâle chez les individus desséchés ou conservés quelque temps
dans l’alcool. Sa taille est plus petite que celle de la plus commune
de nos espèces, le Gl. marginata ; enfin, d’après Koch ( Die Myria-
poden, I, Tab. I, f. 1), il se distingue de tous les autres Glomeris
en ce que la lame collaire ou corselet, c’est-à-dire la plaque en
arrière de la tête, dans l’échancrure antérieure du premier anneau
dorsal, est absolument dépourvue de strie transversale. Le premier
anneau du bouclier dorsal a de chaque côté trois stries, dont la
première va rejoindre celle du côté opposé; les suivantes sont
raccourcies (').
2. Glomeris marginata Villers.
Gl. limbata. Oliv., Latr. et autres.
Plus grand, également noir, avec les bordures claires des
segments plus étroites. Trois stries transverses sur la lame thora-
cique. Quant aux stries des côtés du premier anneau dorsal, je ne
leur ai pas trouvé assez de fixité en nombre et en forme pour les
employer comme caractère.
Cette espèce est très commune chez nous, ainsi que M. Plateau
l’avait constaté, et son habitat s’étend aux environs de Bruxelles.
Je n’ai pu vérifier s’il est exact de dire, comme M. Plateau, que le
Gl. annullata la remplacerait dans les Flandres. Voici les localités
d’où proviennent les exemplaires delà collection du Musée Royal de
Belgique :
Brabant: La Cambre, Groenendael, Rhode-Saint-Genèse.Rouge-
Cloitre, Saventhem.
Hainaut : Braine-le-Comte, Lessines, Baudour, Peissant.
Liège : Flémalle-Haute, Loën.
Luxembourg : Poix.
Namur : Dinant, Hastière, Furfooz, Cerfontaine, Rochefort.
3. Glomeris hexasticha Brandt.
Noir, avec six rangées longitudinales de traits jaunes obliques
s’étendant sur les anneaux du bouclier dorsal, à l'exception du
(’) Ces stries ne semblent pas avoir l’importance que Koch et d’autres auteurs
leur accordent ; il paraîtrait qu’elles sont sujettes à varier en nombre et en lon-
gueur, non seulement dans la même espèce, mais parfois d’un côté b l’autre d’un
même individu.
XV
dernier segment, qui est seulement marqué de deux taches jaunes
plus ou moins ovales. Le jaune peut être très réduit, même assez
effacé, mais, dans d’autres exemplaires, il prédomine et les traits
obliques jaunes s’élargissent, en même temps que le noir, qui les
sépare, se réduit à de simples raies. Trois stries transversales à la
lame thoracique; sept à huit de chaque côté du premier anneau
dorsal, la première allant d’un côté à l’autre, les suivantes alterna-
tivement plus longues et plus courtes.
J’ai sous les yeux des individus de cette forme pris à Groenen-
dael et à Rhode-Saint-Genèse, près la forêt de Soignes, à Lessines
(M. Th. Le Comte), à Ghlin près Mons et à Rhisnes près Namur.
Est-ce une véritable espèce, comme l’ont cru Brandt, C. L. Koch
et d’autres? N’est-ce qu’une variété du Gl. marginata , comme le
pense M. Meinert? Je ne suis pas à même de me prononcer, mais
j’inclinerais à en admettre la valeur spécifique, jusqu’à preuve du
contraire.
4. Glomeris ovatoguttata C. L. Koch.
M. H. Donckier a trouvé à Flémalle-Haute (province de Liège),
avec beaucoup d’exemplaires du Gl. marginata , un petit individu
que je rapporte, avec assez de doute, à cette espèce décrite et
figurée par Koch. (Sud. cler Muriapoden, p. 95, et Die Myriapo-
den, I, 70, Tab. XXXI, f. 61).
Il est noir, et quatre rangées (deux discoïdales et deux margi-
nales) de taches jaunâtres s’étendent sur les dix premiers seg-
ments dorsaux, le dernier n’ayant que deux grandes macules
ovales.
Il faut encore ajouter que le Gl. ovatoguttata est une forme dont
l’existence spécifique n’est pas encore mise hors de contestation et
qui n’a été indiquée que pour les environs de Berlin.
Pas plus que M. Plateau, je n’ai rencontré le Glomeris pudulata
Latreille, indiqué dans les Pays-Bas par Snellen van Yollenhoven.
Il se pourrait que ce pustulata de M. Snellen van Yollenhoven
fût la même forme que l’exemplaire liégeois que j’ai rapporté avec
doute à Y ovatoguttata, mais qui me paraît différer beaucoup du
véritable pustulata. M. deBertolini m’a envoyé de Trentin (Tyrol)
de nombreux exemplaires du Glomeris pustulata et de ses va-
riétés.
On voit que, s’il m’a été donné de pouvoir, douze ans après le
travail de notre savant confrère etami M. Plateau, ajouter quelques
faits à ceux que ce travail nous apprenait touchant les Glomeris
belge*, il y a encore bien des points d’interrogation pour ceux qui
voudront s’en occuper.
XVI
La parole est ensuite donnée à M. le Dr Jacobs, qui lit le travail
suivant :
TENTHRÉDI NES, CÉPHIDES & SI RICI DES
DES ENVIRONS DE BRUXELLES
AVEC REVUE ET DESCRIPTION DE QUELQUES ESPÈCES DES GENRES
BLENNOCAMPA (Hartig),
NEMATUS (Jurine), CEPHUS (Latr.) et PHYLLŒCUS (Newman)
DÉNOMMÉES PAR FEU LE PROFESSEUR WESMAEL.
Cette publication n’est que la liste des insectes de ma collection,
capturés aux environs de Bruxelles; elle serait restée incomplète
sans les renseignements puisés dans la collection Wesmael, pro-
priété du Musée de l’Etat, et dans celle de mon ami M. le
Lr Tosquinet.
J’espère, par ce travail, attirer l’attention sur l'étude des Hymé-
noptères, presque abandonnée en Belgique, et donner aux commen-
çants des facilités pour leurs recherches et pour la classification
des insectes de cet ordre. Un ouvrage de M. André de Beaune,
rédigé en langue française et en cours de publication, viendra
puissamment en aide à ceux qui tenteraient d’entrer dans cette
voie. Un grand nombre de renseignements insérés dans cette
notice se trouvent consignés dans le volume paru.
Dans une révision des Tenthrédines de la collection Wesmael,
Snellen van Vollenhoven avait reconnu qu’un certain nombre
d’espèces dénommées par l’auteur du Tentamen comme nouvelles,
pouvaient se rapporter à des descriptions déjà données par les
auteurs et n’avaient pas lieu d’exister et de conserver leur déno-
mination. Je me suis occupé de la même étude pour des insectes
trouvés dans ces conditions et j'ai pu réduire ce qui restait
de noms nouveaux et les rapporter à ce qui avait déjà été fait.
Il reste cependant une Blennocampa et deux Nematus que je con-
sidère comme espèces inédites. J'en ai donné la description.
1” Famille : TENTHREDINIDÆ.
lre Tribu : CIMBICIDÆ.
Genre 1 : Cimbex 01. (1798), Fabricius, Klug.
humeralis Fourcroy cf Ç • axillaris Latreille.
Collect. Wesm. — Juillet : Tervueren. — Rare aux environs de Bruxelles.
— La larve vit sur le Cratœgus Oxyacantha et le Prunus Padi.
XVII
FEMORATA Lin.
lre VARIÉTÉ NOIRE.
femorata cf 9 Lin.
Collect. Wesm. — Juin : Forêt de Soignes, Saint-Job.
tristis Q Fab.
Collect. Wesm.
2e VARIÉTÉ A ABDOMEN ROUGE EN SON MILIEU.
sylvarurn Ç? Fab.
Collect. Wesm. — Mai : La Hulpe, Bois de Verrewinkel.
3e VARIÉTÉ A ABDOMEN JAUNE, TACHÉ DE NOIR.
latea cf 9 L.
Collect. Wesm. — Juillet : Avenue de Lorraine; mai : Rouge-Cloître,
Bois de Soignes. — Variété se rencontrant assez souvent.
connata Schrank. montana Pz.
Collect. Wesm.
Genre 2 : Trichiosoma Leach (1814).
lucorüm C?Ç Lin.
Juin : La Hulpe, Groenendael, Buysinghen. — La larve vit de juillet à
octobre, sur les bouleaux, les saules.
BETULETI C?9 Klug.
Juillet : Rouge-Cloître, Vivier d’Oie. — Sur le Cratægus en août.
vitellinæ cfÇ Lin.
Juin : Bodeghem-Saint-Martin, Tervueren, Boitsfort; Juillet : Gaes-
beek. — La larve vit sur le bouleau, l’aune, de juillet à août.
Ces trois espèces ne sont pas très rares.
Genre 3 : Clavellaria Leach (1814).
amerinæ C?Q Lin.
Juillet : Bois de Soignes. — Assez commun. — La larve se trouve de
juillet à août, sur les saules.
Genre 4 : Abia Leach (1814)
sericea 9 Cf Linn.
Juin, juillet, août et septembre. — Peu commun. — La larve se rencontre
sur la Scabiosa succincta, de juillet à août.
Genre 5 : Zaræa Leach (1814).
fasciata cf 9 Lin.
Juillet et août : Boitsfort. — Assez rare. — La larve vit en automne, sur le
Lonicera et le Yiburnum ; la femelle se rencontre plus fréquem-
ment que le mâle; celui-ci est si rare, d'après André, que l’on n’est pas
certain que les individus reconnus comme tels appartiennent à l’espèce.
ANNALES de la soc. entom. DE BELGU.DE, T. XXVIII.
h
XVIII
2e Tribu : HYLOTOMIDÆ.
Genre 6 : Hylotoma Latreille (1804).
enodis Lin. var. atrata Klug. 54. 2. Hartig 83. 2.
Mai et août •. Boitsfort, Jette-Saint-Pierre, Dilbeek. — Les larves se trou-
vent sur les Rosacées de mai à août, ce qui suppose une double généra-
tion, comme pour les autres espèces du genre.
berberidis Schrank.
Juin et juillet : Gaesbeek. — Sur le Berberis milgaris.
USTULATA Lin.
Juillet et août : Rixensart, Boitsfort, Jette, Wemmel, etc. — Commun.
— Larve de juillet à septembre sur les Salix caprea et fr agi lis.
atrata Fœrster. segmentaria Pz.
Juin à fin juillet : Val d'Argent, Ohain. — Assez rare. — La larve vit
de juillet à septembre, sur l’aune.
ciliaris Lin. cœrulea Klug.
Août : Tervueren. — Rare. — La larve vit de juillet à septembre, sur le
Salix fragilis.
rosæ De Geer.
Août et juillet : Hoeylaert et Rixensart. — La larve vit de juillet à sep-
tembre et octobre sur les rosiers et les églantiers ; deux générations
dans l’année.
cyanocrocea Foerster. cœrulescens Fab.
Mai et juillet. — Commun.
melanochroa Gmelin. femoralis Klug.
Juin et juillet. — Commun. — La larve sur le Salix fragilis.
PAGANA Pz.
Juillet et août : Leéuw-Saint-Pierre. — Rare. — La larve sur les églan-
tiers.
cyanella Klug.
Collect. Wesm.
gracilicornis Klug.
Collect. Wesm.
fuscipes Fall.
Audergliem. — Collect. Dr Tosquinet.
Genre 7 : Sehizocera Latreille (1806).
furcata C? Q Yillers.
Septembre : voisinage de Rixensart. — Très rare dans les environs de la
ville. — La larve vit sur le Rubus idœus.
GEMINATA Gmelin.
Collect. Wesm. — Sans indication de lieu d’origine. — Sa larve vit sur
le Rumex acutv.s ; l’insecte parfait en mai et juin.
XIX
3e Tribu : LOPHYRIDÆ.
Genre 8 : Lophyrus Latreille (1806).
pini Lin.
Voisinage des bois de sapin. — Rarement dans nos environs. — Un exem-
plaire trouvé par M. de Borre en pleine ville, square de l’Industrie.
— Les larves vivent sur les arbres résineux, auxquels elles causent de
grands dommages. M. Perris a étudié les mœurs des larves de cer-
taines espèces et leur manière de se nourrir. (André, p. 57.)
FRUTETORUM Fab.
Collect. Wesm. — Sans indication d’habitat.
4e Tribu : NEMATIDÆ.
Genre 9 : Cladius Iiliger (1801).
pectinicornis Fourcroy.
La larve, de juin à septembre, sur le dessous des feuilles du rosier;
il y a deux générations ; une hiverne ; l'insecte parait en mai et en
juillet.
Genre 10 : Trichiocampus Hartig.
rufipes Lepeletier. uncinatus Kltig.
Mai : Laerbeek-Bosch.
viminalis Fallen.
La larve vit en août et septembre, sur le saule, le peuplier, dont elle
mange le dessous des feuilles; l’insecte parfait paraît en juin. —
Juin ; Eppeghem.
eradiatus Hart, denticornis Wesm.
Collect. Wesm.
Drewseni Thoms.
Collect. Wesm.
Genre 11 : Priophorus Latreille (1806).
padi Linn. albipes Klug.
Mai et juin : Bois de la Cambre, Buvsinghen. — La larve se rencontre, au
commencement dè l’été et en automne, sur le dessous des feuilles de
cerisier. — Première génération en avril, seconde en juillet.
Genre 12 : Cryptocampus Hartig (1837^.
angustus Hartig. niger Jurine.
Mai : Buysinghen. — Les larves sur le Salix viminalis ; elles pénètrent
dans la moelle des rameaux pour se transformer; l’insecte parait
au printemps et en été.
SALICETI Fallen. miter onat as Hartig. fa'cialis Wesm.
Collect. Wesm.
XX
Genre 13 : Dineura Dahlbom (1835).
despecta Hartig.
Mai à juillet : Haeren. — La larve ronge les feuilles du bouton d’or.
stilata Klug.
Buvsinghen. — Collect. Dr Tosquinet.
Degeeri Klug.
Collect. Wesm.
opaca Hartig.
Collect. Wesm.
pallipes Hartig.
Collect. Wesm.
Genre 14 : Hemichroa Stephens (1830).
alni Lin.
La larve vit en août sur le bouleau, l’aune, le saule ; l’insecte éclot en
juin. — Juin : Boendael.
rufa Pz.
L’insecte éclot en juin. — Mai : Rixensart.
Genre 15 : Nematus Jurine (1807).
SEPTENTRION ALIS Lill.
Mai : LaHulpe; juillet : Eppeghem. — La larve vit en société sur
l'aune, le bouleau, le peuplier, depuis le mois de juin jusqu’en octobre.
— Deux générations, la première en mai, la seconde en août.
varus de Villaret. albilabris Wesm.
La larve vit comme la précédente. — Il y a deux générations. — Août :
Bodeghem-Saint-Martin.
latipes de Villaret.
Rare. — Groenendael. — Collect. Dr Tosquinet.
quercus Hartig. vittatus Lepeletier. hœmorrhoïdalis Spen.
La larve vit sur le Vaccinum Myrtillus ; l’insecte en juin, juillet,
août. — Septembre : La Hulpe.
lucides Pz.
La larve vit sur l’aubépine ; l'insecte éclot en août et mai. — Mai :
Saint-Job.
histrio Lepeletier.
La larve vit sur les Salix aurita et fragilis ; l’insecte paraît en août.
— Mai : Linkebeek.
vittatus Lepeletier. hœmori-hoïdalis Lepel. fallax Lepel.
Juin : Haeren.
Kirbyi Th., p. 40, n° 40.
Août : Strombeek.
CAPREÆ Pz.
La larve vit sur le Car ex filiformis en juillet et en automne; on trouve
l'insecte en mai, juin et juillet. — Laeken, Rixensart.
XXI
rumicis Fall. capreœ Hartig.
Août : Val d'Argent.
turgidus Zadd.
L’insecte en août : Hoeylaert.
cœruleocarpus Hartig.
La larve vit en juillet sur les saules ; l’insecte en mai et juin — Dilbeek.
sulcipes Fall. c.allopus Wesm.
Juillet : Bois de la Cambre.
mollis Hartig. obscurus Wesm.
La larve vit sur le pin. — Mai : Vivier d’Oie.
rufipes Lepeletier Q .
Mai : Avenue de Lorraine.
oblitus Lepeletier Q .
Juillet : Boitsfort (cimetière).
Peletieri André Q .
Septembre : Groenendael (château).
puncticeps Thomson.
Bois de Soignes, Grande- Espinette.
abbreviatl's Hartig $ .
Août : Rixensart.
leucostictus Hartig.
lineipes C? Wesm.
nasutus Q Wesm.
fusculus cf Wesm.
Collect. Wesm. — Juin : Wemmel, Dilbeek. — La femelle pond ses œufs
sur différents saules; l’insecte apparaît en mai.
pallipes Fallen.
Fin avril : Ruysbroeck.
zeucogaster Hartig Ç> .
pallilàbris Q Wesm.
Collect. Wesm. — L’insecte en juin et juillet, pris à Loth. — Groenen-
dael. — Collect. Dr Toscpiinet.
obductus Hartig.
Août : Beersel.
apicalis Hartig.
L’insecte en mai à Eschenbeek.
Niger J urine 9 .
Collect. Wesm.
amentorum Foerster.
La larve sur les saules. — Juillet : Anderlecht.
ribesii Scopoli . trimaculatus Lepel.
La larve naît en août et dévore les feuilles du Ribes rubrum et R. uva-
crispa de mai à septembre ; l’insecte se rencontre d’avril à juillet. —
Assez commun.
lmbratus Thomson.
Septembre : Groenendael (bois).
XXII
papillosus Retzius.
La larve ronge les feuilles de saule en juin et juillet; la nymphe passe
l’hiver en terre; l’insecte naît en juin. — Ruysbroeek, La Hulpe, Saint-
Job.
consobrinus Vollenlioven.
La larve vit sur le Ribes grossulariœ; l’insecte, qui a deux généra-
tions, paraît en juillet et mai. — Val d’Argent. — Assez rare.
myosotidis Fabricius. inlerruptus Wesm.
La larve vit en août, sur le Trifolium pratense; l’insecte en juin et juillet.
— Ruysbroeek.
citreüs Zaddach.
La larve sur le Populus tremuîœ. — Juillet : Beersel.
pavidus Lepeletier. Wheicaalli Sn. Voll.
salicis Lin.
La larve vit de juillet à octobre, sur diverses espèces de saules; l'insecte
sort de mai à août. — Leeuw-Saint-Pierre, Ruysbroeek, Hoeylaert.
crocees Fallen.
trimaculatus Q Voll.
De juillet à septembre, sur les saules ; l’insecte, de mai à juillet. — Loth
et collect. Wesm.
betulæ Retzius. trimaculatus Wesm.
La larve vit sur le Betula alba ; l’insecte paraît en septembre. — Peu
commun. — Dilbeek.
albipenms Hartig. xanthomelas Wesm.
Août. — Peu commun. — Rouge-Cloître. — Collect. Wesm.
miniatus Klug.
Groenendael. — Collect. Dr Tosquinet.
melanosternes Lepeletier.
Collect. Wesm. — Juillet : vallée de la Woluwe.
conjugatus Dahlbom.
Sur le Salix fragilis. — Juillet : Stockel.
LUTEUS Pz.
La larve vit sur VAlnus glutinosa; l’insecte se trouve en juin. — Boits-
fort, Anderleclit.
dorsalis Lepeletier. acuminatus Thomson.
Sur le Betula alba; il y a double génération. — Collect. Wesm. —
Mai : Buysinghen.
bipartites Lepeletier. acuminatus Thomson.
Rare. — Mai : Wemmel.
abdominalis Pz. ventralis Hartig. fuscipennis Lepel.
Mai : Rouge-Cloître. — Collect. Wesm.
miliaris Pz.
virescens Hartig.
pallidus 9 Wesm.
piilchellus 9 Wesm.
On trouve la larve sur les saules en avril, juillet, septembre, octobre ;
l’insecte parait en juin et août; il y a deux générations. — Welrieken,
Verrewinkel, Linkebeek et collect. Wesm.
XXIII
testaceus Thomson Ç> . unicolor Q Wesm.
Collect. Wesm. et collect. Jacobs. — Juillet : Droogenbosch.
FENNicus André.
Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet.
brachyacanthus Thomson, cœruleocarpus Hartig.
La Hulpe, Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet
palliatus Dalilb.
L’insecte en mai et juin. — Juin : Groenendael.
crassicornis Hartig.
Mai : Groenendael; juin : Buysinghen.
compressicornis Fab.
Août : Rbode-Saint-Genèse.
filicornis Thomson.
Mai : Buysinghen.
var. à labre noirâtre.
lativentris Thomson.
Août : Rbode-Saint-Genèse.
FULVIPES Fall.
Juin : Groenendael.
var. e Thomson.
immaculatus Vollenh. Ç .
Collect. Wesm. — Notes de Sn. v. Vollenh. sur la collection Wesmael.
ensicornis 9 Wesm. in sched.
Long. 6 mill. — Tête noire, ainsi que le labre et les mandibules, palpes
blancs, épistome tronqué, forte proéminence frontale interantennaire.
Tête soyeuse, antennes noires en dessus, brun foncé en dessous, articles
amincis en dessous et prolongés vers leur partie supérieure, ces pro-
longements moins apparents aux deux derniers articles. Pronotum
noir, bord postérieur avec un liséré brun foncé, mésonotum et scutel-
lum noir luisant. Abdomen noir, luisant en dessus et en dessous.
Pattes blanches, hanches noires à leur extrême base, trochanters
blancs, tibias blancs, les deux antérieurs avec une teinte foncée à leur
extrémité; cette teinte est plus marquée à ceux du milieu, les tibias
postérieurs noirs jusqu'à la moitié de leur hauteur. Tarses anté-
rieurs légèrement brunâtres avec un anneau blanc au premier article ;
ceux du milieu sont plus foncés avec le même anneau. Ongles bifides.
Ailes hyalines, nervure costale brunâtre, ainsi que toutes les ner-
vures, stigma brun foncé, écaillette des ailes blanche. — Collect.
Wesm.
testaeeicornis 9 Wesm. in sched.
Long. 6 mill. — Tête et parties de la bouche noires, mandibules
brunâtres. Antennes avec les deux premiers articles noirs, les
autres noirs en dessus, brun pâle en dessous. Pronotum, tout le
corselet et le scutellum noirs. Abdomen noir luisant en dessus et en
dessous. Pattes blanches, base des hanches noire, extrémité de
celles-ci et trochanters blancs, base des cuisses de même couleur, avec
une fascie noire à la partie inférieure et supérieure de la première
paire ; à la seconde et à la troisième paire, le noir est plus foncé et plus
XXIV
étendu et ne laisse de blanc que les deux extrémités apicales. Tibias
antérieurs et intermédiaires blancs, les postérieurs avec l’extrémité
noirâtre. Tarses antérieurs et intermédiaires blancs, tarses postérieurs
enfumés. Ongles des tarses bifides. Ailes hyalines, nervure costale
blanche, stigma brun entouré de blanc, écaillette blanche. — Collect.
Wesm.
5e Tribu : PHYLLOTOMIDÆ.
Genre 16 : Phœnusa Leach (1814).
PYGMÆA Kl.
Juin : Buysinghen. — La larve vit sur le chêne en été et en automne.
PUMILA Klug.
Assez rare.
Genre 17 : Fenella Westw. (1840).
nigrita Westw.
La Cambre. — Collect. Dr Tosquinet.
Genre 18 : Phyllotoma Fallen (1829), Elasmus Wesm.
ochropoda Klug.
La larve en automne sur le peuplier noir. — Mai : Loth.
vagans Fallen.
Sur l 'Alnus glutinosa. — L’insecte en juin et août. — Ruysbroeck.
MICROCEPHALA Klug.
Sur les saules. — L’insecte en août. — Leeuw-Saint-Pierre.
NEMORATA Fall.
Collect. Wesm.
6e Tribu : EMPHYTIDÆ.
Genre 19 : Emphytus Klug (1818).
TIBIALIS Pz.
Sur le chêne en juin et juillet; l’insecte en septembre. — Bois de Soignes,
Laerbeek-Bosch.
cereus Klug.
Fin novembre : Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet.
tener Fall. patellatus Klug.
La larve sur l'Abies excelsa. Hartig indique la larve au commencement
de mai sur le chêne et le hêtre. Dours la place sur les feuilles mortes
de sapin. (André, p. 247.) — Septembre : Bois de Verrewinkel.
BASALIS Klug.
Août : Bois de Verrewinkel.
SUCCINCTUS Klug.
Août : Uccle.
XXV
cinctüS Lin.
La larve vit en automne, sur les rosiers ; elle opère sa nymphose dans la
moelle des tiges sèches; l’insecte éclot en mai. — Juin : Saint-Job.
CALCEATUS Klug.
Août : Boitsfort.
GROSSULARIÆ Klug.
La larve sur les groseillers, l’insecte en mai et août. — Commun.
togatus Klug. 195. Fab.
Août : Beersel. — Collect. Wesm.
D1DYMUS Klllg.
Juin : Val-Duchesse, Vallée de la Woluwe.
FILIFORMIS Klug.
Mai : Haeren.
rufocinctus Retzius.
Septembre : Eppeghem.
serotinus Klug.
Juin : Rouge-Cloître.
CINGULUM Klug.
Collect. Wesm.
FILIFORMIS Klug. 8.
Collect. Wesm.
Genre 20 : Harpiphorus Hartig (1818).
lepidus Klug.
Rare.
Genre 21 : Doteras .Turine (1807).
palmatus Klug.
Commun. — Avril, mai.
VESTIGALIS Klug.
Commun. — Avril, mai.
PRATORUM Fallen, Th. 5. equiseti Klug.
Une éclosion au printemps; j’ai rencontré des femelles en octobre 1883.
— Commun. — Juillet.
timidus Klug. Th. 6. $ .
Peu commun. — Mai.
nuBius Klug. Th. 7.
Peu commun. — Ruysbroeck.
tristis Fab. Th. 8. Q .
Juillet : Val d’Argent.
palustris Klug. Th. 9.
Commun. — Juillet, août.
pratensis Lin. Th. 10. eglantariœ Klug.
La larve vit sur les joncs; l’insecte paraît en mai et juin. J’ai pris des
femelles en octobre 1883.
XXVI
gonager Fab. Th. 13.
La larve vit en juin et juillet sur les herbes des prairies; l’insecte vole en
août, mai, juin. — Commun.
puncticollis Thoms. Th. 14.
Mai : Buvsinghen, Ruysbroeck.
H-EMatodes Schrank. Th. 21.
Sur le Juncus effusus en juin ; l'insecte paraît en mai. — Commun.
mger Lin. Th. 22.
Assez rare. — Mai : Buvsinghen.
gibbosus Hartig 34. Th. 23.
Mai : La Hulpe.
cenchris Hartig 32. Th. 24.
Mai, juin ; La Hulpe, Verrewinkel.
ANTHRACINCS Klug. Th. 25.
Commun.
varispinüs Hartig 30. Th. 27.
Mai ; Dilbeek, Anderlecht.
æneus Hartig 33. Th. 28.
Juin : Esschenbeek. — Peu commun.
AXTicus Klug. Th. 18.
Rare. — Juin ; Boitsfort.
DESERTES Klug. C?.
Rare. — Mai : Auderghem. — Collect. XVesm.
triplicatus Klug. Th. 16.
Rare. — Avril : Eppeghem.
LATERITIUS Klug. Th. 17.
Très rare aux environs de Bruxelles. — Collect. XVesm. — X'ivier d’Oie.
— Collect. Dr Tosquinet.
7e Tribu : ATHALIDÆ.
Genre 22 : Athalia Leach (1814).
LUGENS Klug.
La larve vit, durant la moitié de son existence, dans les pseudo-galles de
la Clernaiis erecta ; elle se rencontre avec toute sa croissance en juin,
elle se transforme en insecte soit la même année, soit l’année suivante.
— Juillet ; Loth.
spin arum Fabricius.
La larve en mai et juin, sur les crucifères, auxquelles elle cause des
désastres. — Deux ou trois générations. — Commun.
glabricollis Thomson.
Assez rare dans nos environs. — Août et septembre.
annulata Fabricius.
Sur la Yeronica beccabv.nga. — En mai, juin et août : La Hulpe.
ros.e Lin.
L'insecte d'avril à mai et de juin à août, puis en automne. Il y aurait
ainsi trois générations. — Commun.
XXVII
8e Tribu : SELANDRIDÆ.
Genre 23 •. Selandria Klug (1818).
serva Fabricius. socia Kl.
Sur les plantes aquatiques. — La Hulpe : juillet. — Commun.
Sixii Vollenhoven. interstitialis Thomson.
La larve en juin et juillet. Elle sort en août; il y a une seconde généra-
tion qui hiverne. — Rare. — Jette-Saint-Pierre.
flavescens Klug. flavens Hartig.
Assez rare. — Août : Beersel.
aperta Hartig.
Juin, juillet : Gaesbeek.
STRAMINEIPES Klug.
Mai, juin : Leeuw-Saint-Pierre.
morio Fab.
Sur les groseillers. — Mai, juin : La Hulpe.
Genre 24 : Blennoeampa Hartig (1837).
aterrima Klug. Phymatocera aterrima Klug.
Sur les Convallaria multiflora, polygonata. — Naît en mai. — Rare. —
Tervueren.
gagatina Klug. Monophadnus Hartig.
• Mai : Laerbeek-Bosch. — Rare.
Sericans Hartig. Monophadnus Hartig.
Mai : Laerbeek-Bosch.
micans Klug. Monophadnus Hartig.
Mai : Laerbeek-Bosch. — Coll. Wesmael.
ephippium Pz. æthiops Kl. 4L Hartig 267.5.
La larve sur les aunes. — Juin, juillet : La Hulpe.
fuliginosa Schrank.
Mai : Rixensart.
fuscipennis Fallen. Monophadnus luteiventris Hartig.
Mai : Rixensart.
albipes Gmelin. Monophadnus Hartig.
La larve vit sur les Ranunculus. Mai : Laerbeek-Bosch.
geniculata Hartig. M. longicornis Hartig.
Collect. Wesm.
bipunctata Klug. tenuicingulatu» Costa . Monophadnus Hartig.
Collect. Wesm.
BETULETI Klug.
Collect. Wesm. — Mai : Laerbeek-Bosch.
LINEOLATA Klllg.
Rare. — Collect. Wesm. — Juin : Peuthy.
nana Klug.
Juin : Hoeylaert.
XXVITI
MELANOCEPHALA Fab.
Collect. Wesm.
nigripes Klug. Monophadnus Hartig.
Juin : Rixensart.
moxticola Hartig. Monophadnus.
Mai : Saint- Job.
pusilla Klug.
Rare. — Août : Buysinghen. — La larve vit sur le Rosa canina.
cinereipes Klug.
Juillet : Eppeghem.
subcaxa Zadd.
Rare. — Un exemplaire. — Mai : Buysinghen.
ALTERNIPES Klug.
Rare. — Août : Dilbeek.
UNCTA Klug.
Rare. — Un exemplaire à Buysinghen. — Mai.
SEMICINCTA Ç Hartig. nigrina 9 Wesm.
Collect. Wesm.
TENEBROSA Ç Wesm.
Collect. Wesm. — D’après Snellen van Vollenlioven, cette espèce serait
une variété de la B. œthiops. (Notes manuscrites sur la collection
Wesmael.)
flavicollis 9 Wesm. in sched.
Long. 7 mill. — Tête noire et toutes les parties de la bouche noires.
Antennes noires. Pronotum avec les angles et le bord inférieur rouge
foncé. Mésonotum, scutellum et abdomen, en dessus et en des-
sous, noir luisant. Hanches, trochanters et base des cuisses noirs.
Tibias blancs, l’extrémité des deux dernières paires légèrement enfu-
mée ; tarses noirâtres, le premier article blanc à la base. Ongles
bifides. Ailes hyalines ; écaillette rougeâtre, nervure costale noire, ainsi
que les nervures du limbe de l’aile, stigma noir. Ailes inférieures avec
une cellule discoïdale fermée.
Collect. Wesm.
Genre 25 : Erioeampa Hartig (1837).
ovata 9 Lin.
Sur la face inférieure des feuilles d’aune ; l’insecte d'août à septembre.
— Commun.
varipes Klug. cf-
Rare. — Juin : bois de Verrewinkel. •
annulipes Klug.
L’insecte en juin. — Saint-Job. — La larve sur le saule en juin et juillet.
limacina Retzius. adumbrata Klug. œthiops Fab. Lepel.
L'insecte en mai et juin. — Buysinghen. — La larve sur les feuilles des
arbres fruitiers.
UMBRATICA Klug.
Juin : Gaesbeek.
XXIX
CINXIA Klug.
Juin : Leeuw-Saint-Pierre.
luteola Klug.
Collect. Wesm.
Genre 26 : Hoplocampa Hartig (1837).
ferruginea Pz. brumiea Klug.
Mai : La Hulpe.
CRATÆGI Klug.
En juin : sur le Pyrus aucuparia. — Juin : La Hulpe.
RUTILICORNIS Pz.
Sur le Prunus spinosa. — Mai : Strombeek.
9e Tribu : TENTHREDINIDÆ.
Genre 27 : Pceeilosoma Dahlbom.
pulverulatum Retzius (1763). obesa Klug (1818).
En août sur les aunes; l’insecte en mai. — Rare. — Boitsforl.
GUTTatum Fallen (1808;. impressa Klug (1818).
Juin : Hoeylaert.
submuticum Thomson.
Groenendael. — Collect. Dr Tosquinet.
Genre 28 : Taxonus Megerle (1801).
GI.abratus Fallen (1808). agilis Klug (1818).
La larve sur le Polygonum bistorta et YArundo Phragmites. — Mai,
juin. — Commun.
agrorum Fallen (1808;. nitida Klug (1818).
Commun. — Mai, juin.
equiseti Fallen (1808). bicolor Klug (1818).
La larve sur le Rumex acetosella et les Veronica. — Juin. — Commun.
PULCHELLUS Costa.
Boitsfort. — Collect. Dr Tosquinet.
Genre 29 : Faehyprotasis Hartig (1837).
rapæ Lin.
Juin, juillet, septembre, octobre. — Commun.
simulans Klug.
Assez rare. — Septembre : Beersel.
discolor Klug.
Collect. Wesmael.
ANTENNATA Klug.
Auderghem. — Collect. Dr Tosquinet.
XXX
Genre 30 : Macrophya Dahlbom (1835)
rustica Lin.
Juin, juillet. — Ombellifères. — Commun.
MlUTARIS Klug.
Rare aux environs. — Collect. Wesm. — Hoeylaert : juillet, 1 g». —
Vivier d'Oie. — Collect. Dr Tosquinet.
DUODECIM-PUNCTATA Lin.
Sur l’A/nws glutinosa. — Mai : bois de Soignes.
hæmatopus Fabr.
Sur le Corylus avellana L. — Juin : Rixensart.
PUNCTUM -ALBUM Lin.
Sur les Cratœgus oxyacantha, Fraxinus excelsior, Lignstrum vulgare. —
Mai : Boitsfort.
Ql'ADRI-MACULATA Fab.
La larve vit sur l'érable. — Juin : Uccle, Verrewinkel.
ribis Schrank.
La larve vit sur les groseillers, Ribes v.va-crispa L. — Commun. Juin.
albicincta Schrank.
La larve vit sur les groseillers, sur les Sambucus nigra et racemosa L. —
Commun. — Juin.
blanda Fabr.
Mai, juillet : Bois de la Cambre, Gaesbeek.
neglecta Klug.
Juin : La Hulpe.
albo-annulata Cf Costa (1860).
Pris à Eskenberg le 21 mai 1882, sur le Lonicera caprifolium.
Genre 31 : Allantus Jurine (1807).
arcuatls Foerster (1771), nothu Klug (1818).
Commun. — Mai, août, septembre.
tricinctus Fab.
Sur le Lonicera caprifolium. — Commun. — Juin.
zona Klug. cingulum [ex parte) Cam.
Rare. — Juin : Gaesbeek.
marginellus Fr. viennensis Schrank.
Sur les ombellifères. — Commun. — Juillet, août, septembre.
zonüla Klug. cingulum [ex parte ) Cam.
Commun. — Juillet, août.
SCROPHULARIÆ Lin.
Sur les Scrophularia et Yerbascum. — Août : Buysinghen.
Bicinctus Lin. (1789;. bifasciatus Scop. (1763;. cingulum Kl. Hartig.
Rare. — Juin : Boitsfort.
viduus Rossi.
Rare aux environs de Bruxelles. — Août : Rouge-Cloître.
XXXI
Genre 32 : Seiapterix Stepliens (1819).
CONSOBRINA Klug.
Août : Rixensart ; mai : Boitsfort.
costalis Fabricius.
Rare. — Juin : Saint-Job. — Collect. Wesm.
Genre 33 : Strongylogaster Dalilbom (1835).
cingulatus Fab.
Sur les fougères de la lisière des forêts. — Juin : Vivier d’Oie.
viridis Schmiedeknecht.
Vivier d’Oie. — Collect. Dr Tosquinet.
macula Klug.
Verrewinkel. — Collect. Dr Tosquinet.
Genre 34 : Synairema Hartig (1837).
rubi Pz.
Très rare. — Juin : Saint-Job.
Genre 35 : Permettra Hartig (1837).
breviuscula Costa Ç .
Pas rare. — Mai, juin : Verrewinkel, Boitsfort, La Hulpe.
PUNCTULATA Klug.
Assez rare. — Mai, juin : Hoeylaert.
viridis Lin.
Sur les saules; elle ne se nourrit que la nuit. — Mai, juin. — Commun.
scalaris Klug.
Commun. — Mai, juin.
LATERALIS Fab.
Mai : Boitsfort.
solitaria Sclirank. aucupariæ Klug.
Mai : Laerbeek-Bosck.
picta Klug. Tenthredo permixta Wesm.
Collect. Wesm. — Boitsfort.
ornata Lepeletier.
Juin : Boitsfort, Groenendael, Linkebeek.
scutellaris Pz. Fab. Hartig. Tenthredopsis instabilis Costa. T. scutellaris
Cameron.
Commun. — Mai, juin.
sordida Klug. Tenthredopsis dorsalis Lepel. T. sordida Costa.
Commun. — Mai, juin, juillet.
Nassata Lin. Tenthredopsis instabilis Kl. Dlil. Hartig. T. nassata Costa.
Sur les tilleuls. — Commun. — Mai.
cordata Fourcroy. Tenthredopsis instabilis Costa. T. dimidiata Cameron.
Assez commun. — Juin, juillet.
XX XII
Genre 36 : Tenthredo Lin. (1759).
MANDIBULARIS Fab.
Juin : Vallée de la Woluwe.
atra Lin.
Sur les saules, l'aune. — Mai, juin. — Les çf plus fréquents en août.
— Vallée de la Woluwe.
rufipes Klug.
Juillet : Stockel.
bicincta Lin.
Commun. — Mai.
zonata Pz. (1805). maculata Fourcroy (1783).
Sur le chêne. — Assez rare. — Lisière de la forêt de Soignes.
Var. avec les segments jaunes tachés de noir au milieu.
flava Scopoli (1766;. flavicornis Villers.
Juillet. — Commun en 1883 dans les prairies de Beersel. — Groenendael,
Bodeghem-Saint-Martin .
albicornis Fab.
Juin : Rixensart.
maura Fab. (1792).
Juillet : Boitsfort.
F agi Pz. (1789).
Juin : Wemmel.
velox Fab.
Juin : Tervueren.
livida Lin.
Commun. — Juin, juillet et septembre.
COLON Klllg.
Août : Gaesbeek.
rufiventris Fab.
Juin : Boitsfort.
CONSPICUA Klug.
Juillet : Esschenbeek.
biguttata Hartig.
Bois de sapin sur les hauteurs de Buysinghen. — Deux mâles en juin 1868.
DISPAR Klllg.
Rare.
Rudowi André.
Verrewinkel. — Collect. Dr Tosquinet.
10e Tribu : LYDIDÆ.
Genre 37 : Lyda Fab. (1804).
stellata Christ.
Juin : La Hulpe. — Bois de sapins.
XXXIII
MARGINATA Lepel.
Vivier d'Oie. — Collect. Dr Tosqumet.
ERYTHROCEPHALA Lin.
Rare aux environs de Bruxelles, sur les feuilles des Pinas syleatica, Picea,
Abies et Larix.
hypotrophica Hartig.
La Cambre. — Collect. Dr Tosquinet.
HORTORUM Klug.
Juin : Buysinghen. — Sur les aubépines.
sylvatica Lin.
Mai : Buysinghen. — La larve vit en juillet et août sur le Salix cuprea
et le Populus tremulœ.
AL'RITA Klug. betulce Lin.
Juin : Buysinghen.
flaViventris Retzius. clypeata Klug.
Collect. Wesm.
betulæ Lin.
Collect. Wesm.
2e Famille : CEPHIDÆ.
Genre 1 : Cephus Latreille (1796).
pygmæus Lin. Cephus rufipes Wesm. Q .
var. immature.
Juin, juillet : commun.
TROGLODYTES Fab.
Rare. — Collect. Wesm.
pallipes Klug. varipes Wesm. Ç .
Mai : Ruvsbroeck. — Collect. Wesm.
nigrinüs Thomson.
Mai, juin : Bois de Soignes.
Genre 2 : Phyllœcus Newmann (1846).
cynosbati Lin.
Cephus cephalotes Wesm. Q . Variété à cuisses noires.
Cephus annulatus Wesm. Q . Variété à cuisses jaunes.
Août : Buysinghen.
3e Famille : SIRICIDÆ.
Genre 1 : Sirex Linné (1735).
gigas Lin.
Juillet et août. — La larve reste deux ou trois ans avant de se transformer
en nymphe; l’éclosion a lieu peu de temps après la nymphose. Elle vit
ANNAI.ES DE LA SOC. ENIOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
XXXIV
dans le chêne, le saule, le bouleau, le sapin, etc. On rencontre quelque-
fois l’insecte parfait dans l’intérieur des habitations ; il sort alors des
bois employés à la construction, où il se trouvait à l’état de larve. —
Rare aux environs de Bruxelles ; a été pris dans l’avenue de Lorraine,
à Boitsfort et à Rixensart.
juvencus Lin.
Assez rare ; a été pris en abondance dans le bois de Soignes, il y a quelques
années, par un amateur de chasse aux lépidoptères. — Rixensart,
Gaesbeek.
Genre 2 : Xyphydria Latreille (1802).
camelus Lin.
Très rare aux environs de la ville ; un exemplaire capturé à Watermael
par M. Donckier de Donceel.
M. le Dr Heylaerts nous adresse les deux travaux suivants :
OBSERVATIONS SYNONYMIQUES ET AUTRES
RELATIVES A DES PSYCHIDES
AVEC DESCRIPTIONS DE NOVÆ SPECIES
par F.-J.-M. Heylaerts.
1° Ex Museo Oberthür :
a. Psyché hirtella Bdvl., Bruand. Mon. des Psychides, p. 61,
fîg. 38, pl. I; Staudinger, Calai., 1871, n° 839.? Hirtella.
J’ai examiné l’exemplaire original de Boisduval. Sans
aucun doute. Fs. hirtella Bdvl. est P s . angustella H. -S., et
ne provient certainement pas de la Laponie, quoi qu’en
dise Bruand.
h. Ps. hispidella Bdv.
L’exemplaire original de la collection Boisduval, pris
dans la forêt de Fontainebleau, est un spécimen très grand
de Ps. opacella H. -S.
c. Ps. siculella Bdvl. Bruand, Mon. des Psychides, p. 60, pl. I,
fîg. 35; Staudinger, Catal., 1871, n°840.
L’exemplaire original de la collection Boisduval, pris
dans l'ile de Sicile, est sans aucun cloute la variété raela-
soma Staud. de Ps. apiformis Rossi. La variété sera donc
nommée Siculella Bdvl.
cl. Ps. casanel la Bdvl., Bruand, Mon. des Psychides, p. 53.
L’exemplaire original de la collection Boisduval est pour
sûr un grand exemplaire de Ps. villosetla O.
Les trois exemplaires semblables proviennent de Casan.
XXXV
e. Ps. muscella Hb.; Staudinger, Calai., 1881, n°842.
La citation : Dup. IV, 56,4 sera rayée, car j’ai eu la
bonne fortune de pouvoir examiner l’exemplaire original
qui a servi à la figure cle Duponchel (teste Guénée), et qui
n’est autre qu’un exemplaire typique de Ps. ah'a L. =
plumifera O. (Cet exemplaire est dans la collection
Guénée et porte une étiquette de la main de Duponchel
lui-même.) La citation : - ? Godt. IV. 29. 8 « peut être aussi
rayée, la figure n’étant pas reconnaissable.
Üreopsyche Pyrenaella H. S. var. A Ibescens m .
Jusqu’aujourd’hui seulement, des exemplaires typiques
ont été connus. MM. Ch. et R. Oberthür ont eu la bonne for-
tune de trouver un exemplaire qui est un peu passé, mais
dont le thorax et l’abdomen, ainsi que la tête, portent des
poils blanchâtres. Les poils des pseudopalpes ont cette cou-
leur et sont mélangés de poils noirâtres. La bordure noire
des ailes est très mince. L’exemplaire est très grand, a
la nervulation typique, et porte l’étiquette : » Asturies.
Picos deEuropa (2,000 m.). Juillet 1882. »
2° Ex Museo Moeschler :
a. Psyché Surinamensis Môschl., Beitr. zur Schmetterlings-
fauna von Surinam. Verh. K. K. zool.-bot. Ges. in Wien,
1878, p. 4L
En examinant l’exemplaire original de l’auteur, j’ai
remarqué que l’exemplaire en question est une Oiketicide
vraie et appartient à mon genre Lansdownia (mieux
Eumeta Wlk, voyez plus bas).
Ex Museo Snellen.
a. Psyché leucosoma Snell., Tijdsehr. v. ent. Ned. ent. Ver.,
t. XXIV, p. 125.
J’ai examiné cette petite Psychide, et nonobstant cette
petitesse (exp. alarum 15 mill.), elle est également une
Oiketicide vraie appartenant à mon genre Lansdownia
(mieux Eumeta Wlk.).
Ex Museo Heylaerts :
a. Acanthopsyche Ritsemœ Heyl., Notes from the Leyden
Muséum, vol. III, p. 89.
Dans le Musée de Leyde, il y avait trois exemplaires de
cette espèce, tous les trois en mauvais état. N’ayant pas la
permission, en les examinant, d’enlever les écailles pour
voir les nervures, et les poils, couvrant une partie de la
XXXYI
base et du bord intérieur, s’étant agglutinés, je crus voir la
bifurcation de la dorsale. En même temps les poils des palpes
étaient collés ensemble ; par conséquent, ces derniers res-
semblaient parfaitement aux pseudopalpes des Psychides.
La nervulation, la coupe des ailes, etc., ressemblent telle-
ment à celles des Psychides vraies, que je pensai ne pas me
tromper en déterminant; même l’épine tibiale est à sa
place ordinaire. Je fis la description, mais ayant obtenu par
échange un des exemplaires en question, l’at'ant ramolli
avec patience, et, écartant poil par poil, je reconnus bien
vite ma méprise, car la bifurcation de la dorsale n’existe
pas, et les pseudopalpes disparurent pour faire place à des
palpes formés comme' ceux des Liparides : une petite spi-
ritrompe même se montra. Je m’empresse maintenant de
publier mon erreur. Pourtant cette erreur me donne une
certaine satisfaction, car elle est une preuve que la place
que j’ai donnée aux Psychides près des Liparides est la
bonne. — Voici la rectification synonymique :
A. Ritsernœ Heyl. = Perina nuda F. = Penna basalis
Walk.
Il parait heureusement que je ne suis pas le seul qui ait cru
que la Perina susmentionnée était une Psychide. Walker
l’énumère parmi les Psychidce ; Guénée l’avait dans sa col-
lection sous le nom d 'Animula spec.,e t, après ma descrip-
tion, je l’ai reçue des plus grands entomologistes de notre
temps comme Psychide. L’honneur d’avoir rectifié la syno-
nymie de ce singulier lépidoptère (la Ç ne ressemble en rien
au cf, sauf par la nervulation) revient à M. F. Moore.
Je copie ce qu’il en dit : Lepidoptera of Ceylon, part VII,
p. 94. (L'espèce est figurée pi. 114, fig. 1, 1 a, 1&) :
Perina nuda F. = Perina basalis Walk. cf = Euproctis
antica var. c. Walk Ç = Siilpnotia subtincta Walk. Ç
= Euproctis combinata Walk. 9 •
Ex Museo Staudinger :
a. Kopliene minor Moore, Léser. ofneic Indian Lepid. Insects
from the collect. of the laie M. W. S. Atkinson, part. I, p. 73.
L ’unicum précité m’a été envoyé gracieusement par le
Dr Staudinger pour l’étudier. L’examen m’a appris que
l’exemplaire n’appartient nullement au genre Kopliene
Moore, mais à mon groupe Oïketieoides (mieux Chalia
Moore). La nervulation ressemble en tout point à celle de
l’O. inquinala Led. Peut-être est-ce une variété locale de la
dernière espèce.
XXXVII
J’ai dit dans la première partie de ma Monographie des
Psychides, 1881, que ma classification des Psychides exotiques
n’était que provisoire. Depuis ce temps, j’ai eu l’occasion d’en
étudier plusieurs espèces. Je remarque maintenant :
1° Que mon genre Lansdownia doit faire place au genre
Eumeta Walker, qui comprend les mêmes caractères géné-
riques ;
2° Que le genre Dappula Moore, constitué pour Oiketicus tertius
Templeton = Templetonii Westw., peut être rayé : l’insecte en
question est un Oiketicus vrai;
3° Que le genre Bambalina Moore, constitué pour O. consortus
Templeton, peut être rayé également : YO. consortus Templ.
étant une Eumeta vraie.
4°Quemongroupe Oiketicoides doit céder le pas augenre (groupe)
Chalia Moore {Armais of Nat. History, 1877, p. 345); le dernier
ayant la priorité;
5° Qu’il est nécessaire de faire pour les Oiketicides un genre
nouveau, que je nommerai Deboy'rea.ÇbQ dédie ce nouveau genre à
M. A. Preudhomme de Borre, le savant entomologiste quiatant fait
pour la collection des insectes du Musée royal d’histoire naturelle,
et qui est l’âme et la vie de la Société entomologique belge.)
Comme le groupe Chalia Moore {Oiketicoides m.) relie les Oike-
ticina H. -S. aux Psychina par l’anastomose des internes, le genre
Deborrea m. est le trait d’union entre les deux sous-familles en ce
que les internes sont formés comme pour les Psychina (').
Deborrea nov. gen.
Antennes bipectinées jusqu’au sommet. Les ailes sont allongées,
et relativement larges. L’abdomen dépasse à peine l’angle anal. La
cellule discoïdale des ailes antérieures et postérieures a une cel-
lule interposée. L’interne la ne s’anastomose pas avec l’interne \b.
Deborrea Malgassa m.
Mas. Griseo-fuscus, supra pallidior, subtus obscurior, fere
brunneo-fuscus; dense hirtus; capite antice fusco, postice griseo ;
antennis læte griseo-fuscis, ad apicem bipectinatis, ciliis medio-
criter longis, a medio ad apicem decrescendis, 38-articulatis ;
pseudopalpis brunneo-fuscis, brevibus ; thorace abdomineque
griseis, dense et longe liirtis ; abdomine angulum analem haud
superante.
(') J’espère bientôt prouver que, depuis Y Oiketicus vrai de Lansd. -building jus-
qu’aux Fumeœ inclusivement, on ne peut admettre qu’une seule et même
famille.
XXXVIII
Pedibus griseis, tibiis tarsisque pilosis; tibiis anterioribus spina
maxima tibiam superante, adhærente.
Alis anterioribus elongatis, dense squamulis, supra griseis,
subtus griseo-brunneis, obtectis ; alis inferioribus, præsertim mar-
gine exteriori, rotundatis, apicibus tamen angulisque analibus.
Fimbriis griseo-fuscis nitidis.
Alis anterioribus costis 12; posterioribus 8; cellulisdiscoidalibus
cellula intrusa.
Expansio alarum 36mill.
Sine larvæ involucro; larva feminaque ignotæ.
Habitat : Insula Madagascar.
C? in Museo Staudinger.
La description détaillée suivra dans ma monographie.
Au genre Animula H. -S., j’ai à ajouter deux espèces nou-
velles :
1° Animula dimidiata m.
Mas. Brunneo-fuscus, dense hirtus; capite antice posticeque
albo-griseo; antennis brevibus flavo-griseis, ciliis longioribus
fuscis, 26-articulatis; pseudopalpis griseis; thorace abdomineque
pilis longis obtectis griseis; partibus genitalibus flavis; abdomine
angulum analem haud superante.
Pedibus flavis dense griseo-hirtis, tarsisque fere nudis.
Alis anterioribus elongatis basi angustiori, marginem tamen
versus exteriorem latioribus, ad basin squamulis fusco-brunneis
dense obtectis sed parte exteriori hyalina, marginibus omnibus
anguste nigris, fimbriis basi nigricantibus parte exteriori flavican-
tibus nitidis atque brevibus; costis 11.
Alis posterioribus rotundatis, ad basin dense squamulis fusco-
brunneis obtectis; parte exteriori hyalina, marginibus anguste
nigris, fimbriis ut apud alas superiores, costis 7. — Cellularum dis-
coidalium cellula intrusa nulla.
Expansio alarum 22 mill.
Femina erucaque ignotæ.
Involucrum erucae longum, ad basin latissimum, foliis siccis
majoribusminoribusquelongitrorsum atque irregulariter obtectura;
longitudine 60 mill.
Habitat : Patria incognita.
C? (e Museo Guénée) in Museo Oberthür.
(De cette espèce, comme de la suivante, je donnerai aussi la des-
cription détaillée dans ma monographie. D’ailleurs, toutes les
espèces nouvelles des Psychidcs seront figurées.)
2° Animula basalis m.
Mas. Albo-griseus; capite antice posticeque albo-griseo; anten-
XXXIX
nis flavis, ad apicem bipectinatis, ciliis longioribus fuscis, brevibus,
26-articulatis; pseudopalpis longis albidis ; thorace abdomineque
pilis albidis obtectis; abdomine angulum analem haud superante.
Pedibus flavis, dense hirtis, tarsisque fere nudis.
Alis anterioribus fere totis hyalin is, pars basalis tamen cellula-
rum omnium squamulis fuscis dense obtecta; costis 11.
Alis posterioribus totis hyalinis, subrotundatis, margine interno
pilis longis albidis ; costis 7.
Fimbriis alarum omnium albidis. — Cellularum discoidalium
cellnla intrusa nulla.
Expansio alarum 24 mill.
Sine larvæ involucro. Femina erucaque ignotæ.
Habitat : Patria ignota.
Cf in Museo Staudinger.
M. Francis AValker a fait (Lists of the spec. of Lepid. Insects in
the Collection of the British Muséum, part IV, Lep. Heterocera,
et les suppléments 2 et 5) de la famille des Psychidce une olla
podrida de Psychidce, Liparidœ, Tineidœ, etc.; donc.il n’a pas
peu contribué à la confusion qui existe malheureusement encore
aujourd’hui. Il suffit de rappeler ici que les genres dont les che-
nilles se fabriquent un fourreau, ou dont les insectes parfaits ont
la cellule discoïdale divisée par une nervule (et de ces derniers
il y a une grande quantité) n’appartiennent pas pour cela à la famille
des Psychiclœ.
Les Oecobia Frauenfelcli Scott, Conceca Guildingi Scott, Oecinea
Felderi Scott et Scoiti Mac Leay ( Australien Lepidoptera, by
A. AV. Scott, plate 9) ne sont certainement pas des Psychides, et je
suspecte même un peu Aprata Thwaitesii Moore et A . Mackivooclii
Moore, nonobstant le fourreau héliciforme de la première, de ne
pas appartenir à cette famille. (Vide : Lepidoptera of Ceylon,
part AMI, pl. 118.)
Il y a bien peu de familles si parfaitement circonscrites et limi-
tées que les Psychides, mais il faut les considérer sensu Schranki,
en y ajoutant naturellement les améliorations en fait de descrip-
tion du Dr Herrich-Schâffer et des autres maîtres en lépidopté-
rologie.
On peut rayer de notre famille, même sans les avoir vus, tous
les genres dont AValker dit, par exemple : » Palpi porrecti, palpi
nigri basi albi », en un mot, dont il décrit les palpes, et sa division
entière A . Femina alata.
Ses genres Psychographa, Psychanisa, Pseudopasa, Lobedera,
Perina, Nemeta, Panisa, Gonomela, Entometa, Perophora
(Harris), son Oiketicus basiger, Phryganidea Pack (mentionnée
XL
par lui), Casphalia, Crexa et Eupalia ne doivent pas être comptés
parmi les Psychides, tandis que le genre Eumeta et le genre
Monda y appartiennent, comme aussi les genres Thyridopte-
ryx Steph. et Kophene Moore.
Au genre Eumeta Walk., j’ai à ajouter deux espèces nouvelles.
P Eumeta Japonica m.
Mas. Brunneo-fuscus, dense hirtus; capite antice posticeque
fusco ; antennis fuscis ad apicem bipectinatis, ciliis brunneo-fuscis
a medio decrescentibus, 36-articulatis; pseudopalpis longioribus,
fuscis ; thorace abdomineque omnino fuscis.
Pedibus fuscis, dense pilosis etiamque tarsis ; tibiis anterioribus
spina maxima, tibiam superante, adhærente.
Alis anterioribus dense squamulis brunneo-fuscis obtectis, mar-
gine tamen anteriori dilutiori ; costis 12.
Alis posterioribus dense ut supra squamulatis, margine exteriori
paulo excavato ; costis 8.
Fimbriis basi brunneis, parte exteriori flavescentibus.
Expansio alarum incerta, quia alæ imperfectæ sunt.
Larva feminaque mihi ignotæ.
Larvæ involucrum pyriforme, magnum, conis Fini cedri valde
simile est, ramulis foliisque Cedri aut Thuiœ obtectum; lon-
gitudo 35 mill.
Pupa maris nigra nitida, segmentibus abdominalibus supra
nigris, infra flavo-brunneis.
Habitat : Japan, prope Tokio.
Cf , pupa et involucrum in Museo Heylaerts.
2° Eumeta brasiliensis m.
Mas. Brunneo-fuscus, dense hirtus ; antennis fuscis ad apicem
bipectinatis, ciliis longioribus, obscurioribus; pseudopalpis brun-
neo-fuscis ut thorace abdomineque.
Pedibus flavo-brunneis, dense pilosis.
Alis anterioribus brunneo-fuscis, dense squamulatis; margine
anteriori subrotundato ; costis 12.
Alis posterioribus ut supra, margine exteriori paulo excavato ;
costis 8.
Expansio alarum 23 mill.
Larvæ involucrum cylindricum, longit. 24 mill., dense ramulis,
lichenibus albis et foliis siccis brunneis obtectum.
Larva nigricans, capite nigro.strigis punctisque flavis, segmentis
tribus primis dorso nitido-flavis, nigro strigatis et punctatis.
Pupa maris castanea.
Habitat : Brasilia. — Pinal.
XLI
2 d'd*. Unus in Mûseo Zeller (nunc Lord Walsingham); alter
cum larva sicca, et involucrum in Museo Heylaerts.
Cette espèce s’approche un peu de YOik. Surinamensis Môschl.,
mais je donnerai, dans ma monographie, une description plus
ample.
M. le professeur Carlos Berg a eu la bonté de me faire parvenir
son Analecta lepiclopterologica (Anales de la Sociedad cientifica
Argentina, t. XIV). Il y décrit, page 276, YOik. P/atensis Berg, et
en fait une espèce nouvelle. Effectivement M. C. Berg a bien vu ;
YOik. Kirbii Lansd.-Guild. de la République Argentine a la coupe
des ailes comme il le dit. Pourtant Oik Kirbii Lansd.-Guild. varie.
Au Mexique, dans l’île de Cuba, l’on trouve la variété Poeyi Luc.
Le type se trouve à la Guyane, au Brésil, etc. , et la variété Platensis
en Argentinia et Uruguay. Qu’on pense seulement à Ps. Villo-
sella O. et ses variétés. J’ai ici le type et ses deux variétés devant
moi, et je ne vois pas la moindre différence en nervulation et en
dessins.
DESCRIPTION DE DEUX BOMBYCIDES EXOTIQUES NOUVELLES.
Parmi les quelques lépidoptères que M. le Dr Staudinger a sou-
mis à mon examen, il y en a deux que je m’empresse de décrire.
Ce sont =
1° Pentophora Bolivari m.
Mas. Niger, dense hirtus; antennis nigris, longisatque ad apicem
pectinatis, ciliis longis, longitudine fere æqualibus, medio tamen
paululo longioribus, 34-articulatis ; capite parvo nigro hirsuto;
palpis brunneo-nigris hirsutis; lingua spirali invisibili ; tborace
nigro hirsuto ; abdomen deest.
Pedibus nigris pilosis ; tibiis anterioribus spina tibiali, posterio-
ribus calcaribus parvis.
Alis anterioribus atque posterioribus subrotundatis, hyalinis,
nigro-marginatis, venis nigris; priinis costis 12, secundis costis 8.
Expansio alarum 16 mill. (N. B. Pentophora Morio L. exp.
23 mill.!)
Habitat : Merida (Venezuela interior).
C? in Museo Staudinger.
A la diagnose, je n’ai presque rien à ajouter, si ce n’est que la
bordure noire est surtout intense sur le bord antérieur et externe
des deux ailes. Ensuite, j’ai pu m’assurer que le dessin du DrHerricb-
Schaffer (Syst. Bearb. Schm. von Europa, VI, pl. XX, fig. 27) est
incomplet, car la cellule discoïdale des ailes antérieures est assuré-
XLII
ment, divisée par une nervule. Mes exemplaires de P. Morio L. et
l’espèce que je viens de décrire en sont les preuves. Quant à la
nervulation, il y a quelque différence entre les espèces européenne
et américaine, mais pas assez grande pour faire un genre nouveau,
bien s’en faut. Bolivari m. a, pour les ailes antérieures, l’excavation
du bord extérieur de la cellule discoïdale (discocellulaire) plus
profonde que Morio L.; 6e et 7e des ailes postérieures naissent chez
la seconde d’un seul point, tandis que chez la première, elles
prennent leur origine isolément.
2° Nemeta Sumatrensis m.
Mas. Flavo-brunneus, fuliginoso pai'tim varius; capite parvo
antice posticeque flavo-brunneo utpalpi ascendentes brèves; oculis
magnis; antennis flavo-brunneis, 22 primis basi approximatis arti-
culis bipectinatis ciliis mediis longioribus, 20 aut 28 sequentibus
serratis ; thorace abdomineque robustis atque pilosis.
Abdomen angulum analem valde superans.-
Pedibus fulvis pilosis fortiterque ciliatis, tibiis posticis calcaribus
concoloribus apicalibus.
Alis anterioribus valde elongatis, apicesubrotundato, marginibus
ant. et int. fere rectis, ext. subrotundatis, flavo-brunneis fuligi-
noso-obscuratis; strigis transversis duo nigris, prima angulata,
secunda perobliqua et supra retrorsum angulata, marginem ante-
riorem versus divergentibus; macula discali parva flava, macula
apicali magna nigra.
Alis posterioribus nigris, trigonis, margine interiori piloso,
exteriori truncato aut paulo excavato. — Fimbriis omnino flavo-
brunneis, nigro-variis.
Alis subtus nigricantibus flavo-brunneo marginatis, macula api-
cali nigra.
Expansio alarum 30 mill.
Habitat : Insula Sumatra, Sipoholon.
C? in Museo Staudinger.
cf • La tête, très velue, est relativement petite, les yeux assez
grands et ronds, les palpes ne dépassent pas la tête et sont d’un
brun jaunâtre assez clair, ascendants, ronds, velus, et le 3e article a
la figure d’un pompon. Les antennes sont brunes, les 22 premiers
articles sont bipectinés, tandis que le reste est simplement crénelé,
les dents ou crénelures étant très fortes.
Le thorax est très fort et large ; le collier est également très
large, d’un brun jaunâtre plus foncé et porte une strie noirâtre
assez forte au milieu ; les ptérygodes sont noirâtres, bordées d’un
brun jaunâtre assez clair, le reste du thorax est plus foncé en des-
sus et plus clair en dessous. Les poils squammeux qui couvrent
x lui
les parties décrites sont surtout très larges sur le collier et la par-
tie inférieure du thorax, où ils forment trois grandes touffes; la
plus large, au milieu, couvre presque entièrement le premier seg-
ment abdominal; les deux autres s’étendent jusque sur la base des
ailes antérieures.
Sur l’abdomen, les poils squammeux sont mélangés de poils
ordinaires et plus noirâtres, et sur la face dorsale des 3e et 4e seg-
ments, de petites touffes en sont formées également.
Sur le dernier segment, se trouvent cinq faisceaux de poils : un
très large sur la face dorsale; deux des deux côtés et deux en des-
sous ; ces deux derniers sont plus clairs et ils entourent les organes
sexuels. Les pinces ou valves sont démesurément longues et
larges; en dessus, elles ont la livrée de l’abdomen, en dessous, elles
portent des poils d’un jaune d’or et ont, en bas, une bordure noire
assez large.
Les pattes sont assez grêles, les dernières très longues et très
velues, même les tarses. Des poils squammeux, très longs et four-
rés, garnissent la face postérieure, surtout de la dernière paire,
comme une espèce de frange. Cette frange est colorée comme le
dessous de l’abdomen, mais à l’extérieur, le fuligineux prédomine.
Les ailes antérieures sont très allongées, à apex arrondi, et les
bords, etc., sont comme les décrit la diagnose. Leur couleur en
dessus est d’un jaune brunâtre presque orangé, seulement visible à
la base et aux bords, surtout l’antérieur et l’interne. Le reste
est couvert de fuligineux. La première strie transversale, bien
visible seulement vers le bord interne, est presque verticale, mais
anguleuse, et forme, avec une petite strie longitudinale qui la coupe,
un M renversé (S ). La deuxième est très oblique et s’étend d’un
peu avant l’angle anal vers l’apex, mais, avant de l’atteindre, elle
se courbe en arrière et se perd près du bord antérieur. Entre elles,
tout près du bord antérieur, se trouve une petite tache discale qui
a la couleur du fond, entourée de trois taches noirâtres. Une large
tache noire couvre la région apicale. En dessous, la couleur est d’un
fuligineux noirâtre, le bord extérieur est jaune brunâtre. La tache
apicale seule se voit et les nervures y sont blanches; pour le reste
des ailes, elles sont brunes.
Les ailes postérieures sont, en dessus comme en dessous, fuligi-
neuses, plus claires au milieu, et ont une bordure jaune brunâtre..
La nervulation est la suivante. Les cellules discoïdales sont divi-
sées par une nervule. Les ailes antérieures ont 12 nervules. Les
deux internes touchent toutes les deux le bord et sontconvergentes,.
2, 3 et 4 naissent de la partie inférieure de la cellule; 5 naît un
peu en dessous de la nervule divisantla cellule; 6, un peu au-dessus;
7, 8 et 9 naissent d’un même pédoncule; 10 prend son origine de
XLIV
l’angle supérieur cellulaire; 11, un peu plus en arrière et 12 de la
base de l’aile.
Les ailes postérieures ont 3 internes. 2, 3, 4 et 5 naissent isolé-
ment de la partie inférieure cellulaire; 6 et 7 de l’angle antérieur
cellulaire et 8 de la base. Comme il n’y a pas d’ocelles, la nervu-
lation iudique que Nemeta Sumatrensis est une Cossine sensu
Herrich-Schàffer.
Dans un petit travail, qui paraîtra prochainement dans les Notes
from the Leyden Muséum, j’aurai l’occasion de dire un peu plus
sur le genre Nemeta Walk.
Je terminerai en faisant la remarque synonymique suivante :
Pseudo-psyche Dembrowskyi Oberthür. Étude Y (déc.
1880), p. 41, pl. 2, fîg. 4 cf, fig- 5 Q. M. F. Moore décrit (. Annals
ancl Magaz. of Natural Ilistory, vol. XX, 4e sér. 1877, p. 85) la
même espèce, pour laquelle il érige le genre Preyeria. Il paraît
qu’il n’a pas vu la femelle, car il dit les antennes broadly peclinate,
plumose. Toutefois, le genre et l’espèce sont très reconnaissables.
A la dernière, il donne le nom de Sinica Moore.
Preyeria Sinica Moore a donc la priorité sur Pseudopsyche
Dembrowskyi Oberthür. M. le Dr Staudinger m’a soumis un couple
de la même espèce (la femelle malheureusement sans antennes)
parfaitement conservé et frais. La femelle est comme la décrit
M. Oberthür, mais le mâle, dont M. F. Moore donne une description
à peu près pareille à celle du premier auteur, diffère en ce que
le jaune du thorax, du bord interne des ailes supérieures et
de l’abdomen est d’un beau rouge vermillon. Je proposerais de
laisser le nom Dembrowskyi Oberthür à cette aberration ou variété
et de placer genre et espèce parmi les Cossina (sensu Herr.-SchafL),
car je crois que M. Moore se trompe en les plaçant parmi les
Zygœnina. La nervulation et le manque des ocelles (du moins
je ne les vois pas du tout) le veulent ainsi.
M. de Borre prend la parole et s’exprime comme suit ;
Il vient d’être imprimé, à Bruxelles, mais en langue espagnole,
ce qui en limitera nécessairement beaucoup les lecteurs parmi nous,
un très intéressant mémoire sur les origines delà sériciculture au
Mexique (A puntes historicos sobre el cidtivo de la seda enMèxico.
— Bruxelles, Mayolez, 1883.) L’auteur, don Angel Nunez Ortega,
ministre résident des États-Unis mexicains en Belgique, est un
savant distingué, qui a déjà publié d’autres travaux relatifs à son
pays.
Des recherches érudites dans les auteurs anciens, à partir des con-
temporains de la découverte et de la conquête du Mexique par Fer-
XLV
nand Cortez, lui ontpermisd’établir, pour la sériciculture mexicaine,
une double origine. L’importation de cette industrie en Amérique
parles Espagnols, très peu après leur établissement au Mexique, se
déduit aisément de nombreux documents historiques imprimés ou
reposant, manuscrits, dans les archives de l’ancienne colonie et de la
mère patrie. Mais en même temps, il y a une sériciculture autochtone
ou plus probablement d’origine asiatique, vu les rapports de long-
temps antérieurs à la découverte de l’Amérique par les Européens,
rapports que les recherches récentes établissent tous les jours
plus clairement avoir existé entre les peuples de l’Asie orientale
et l’Amérique occidentale. Mais quelle était cette sériciculture?
Faut-il y voir, avec Humboldt, l'éducation ou l’utilisation indus-
trielle des chenilles de certains grands Saturnides, comme le
Myliita ou le Yama-Mdi, que les Orientaux auront introduits en
Amérique? S’agit-il peut-être d’espèces indigènes? Ouïe Sericaria
mori était-il arrivé d’Asie au Mexique avant même d’y être apporté
par les Espagnols, et s’y trouvait-il avoir déjà produit une race
locale sauvage, comme le ferait penser une phrase de l’historien
Frère Toribio de Benavente, qui écrivait au milieu du xvie siècle?
Tout cela est exposé et discuté par l’auteur, mais sans qu’il ait
réussi à dissiper entièrement l’obscurité de ces origines. Nous
pensons qu’elles ne pourront l’être que lorsque la question aura été
aussi abordée et conciencieusement travaillée au point de vue
entomologique, avec une connaissance plus complète des Bom-
bycides de la faune mexicaine, de leurs mœurs et de leur origine
que celle que la science possède actuellement. C’est afin d’exprimer
ce désir que j’ai cru devoir signaler ici l’intéressante étude de
M. N u liez Ortega.
M. Donner donne ensuite lecture de la note suivante :
Il est probable que le ver à soie dont il est question dans le
mémoire de M. Nuhez Ortega sur l’histoire de la sériciculture au
Mexique, et que l’on rencontre dans une zone qui s’étend du golfe
de Tehuantepec à travers les districts de Michoacan, Chilpaninga
et Mixteca, jusqu’au golfe du Mexique, n’est autre que le Bombyx
Psiclii décrit par M. A. Sallé et dont M. Maurice Girard, dans sa
conférence du 16 juillet 1863, sur les auxiliaires du ver à soie, disait
ce qui suit :
- Le Mexique présente une espèce de Bombyx dont les mœurs et
» l’utilité sont analogues à celles des Bombyx Diego et Rartama
" de Madagascar. C’est le Bombyx Psidii décrit par M. Sallé, qui
« a le premier signalé sa soie sauvage. Les insectes parfaits res-
» semblent, par le port et la coloration, au Bombyx Rubï d’Europe.
» Les chenilles se trouvent dans la région tempérée du Mexique;
XLYI
» ainsi, près de Cordova (État de Yera-Cruz), par 900 mètres
« d’altitude, elles vivent sur le Goyavier et sur une espèce de
« chêne. Elles font un nid commun de 80 centimètres de hauteur,
» d’une blancheur souvent éclatante, et dans lequel chaque che-
« nille se file un cocon. Elles restent larves environ, huit mois
» avant de se chrysalider. On file les grands cocons ou poches au
» fuseau, et l’on en obtient des tissus très réguliers. »
Sauf les dimensions des poches ou nids, la description donnée
par M. Girard s’accorde avec celle qui se trouve dans le mémoire
deM. Nunez Ortega, mais cette divergence peut s’expliquer par le
fait rapporté par ce dernier, que le nombre de chenilles qui se
réunissent pour filer une seule et même poche présente un écart
considérable.
La soie de ces poches ou nids et des cocons qu’elles contiennent,
ne peut se dévider ; elle doit être travaillée à la machine à carder,
comme les cocons percés et doubles du S. Mori ainsi que ceux de
YAttacus Cynthia et autres cocons à ouverture naturelle. Elle est
ensuite filée sur des machines analogues à celles dont on se sert
pour le coton et la laine.
Ce travail de cardage et de filature se fait de la façon la plus par-
faite chez MM. Clayton, Marsdens et Holt, à Halifax (Angleterre).
Les soies à carder, débarrassées de leurs chrysalides, valent
actuellement en Angleterre 1 shelling 3 pences à 1 shelling 6 pen-
ces la livre anglaise.
La soie dévidable des cocons fermés des séricigènes sauvages a
une valeur triple. Il y aurait donc intérêt pour le gouvernement
du Mexique à faire rechercher si, sur les vastes territoires de ce
pays, où le chêne et le pin maritime abondent, il ne se rencontre pas,
comme dans les contrées de l’Amérique septentrionale et méridionale
qui avoisinent le Mexique, des cocons sauvages fermés, dont la soie
dévidable pourrait concourir avec les soies sauvages de la Chine et
de l’Inde et produire un revenu important pour le pays, soit en
travaillant les cocons sur place par des procédés récemment décou-
verts, soit en les vendant en Europe.
La Société Entomologique étudierait avec intérêt, au double
point de vue scientifique et industriel, les envois que M. Nunez
Ortega lui ferait parvenir.
Quant aux hypothèses soulevées dans son mémoire par M. Nunez
Ortega, relativement aux caractères et à la provenance des soies
qui auraient été connues au Mexique à une époque antérieure à la
conquête espagnole, il y aurait peut-être, à défaut de documents
écrits autres que ceux mentionnés par M. Nunez Ortega et dont les
indications n’offrent aucun point de repère pour des recherches, et
à côté de l’étude, au point de vue entomologique, des séricigènes du
XLV1T
Mexique, un autre moyen d’investigation qui reposerait sur l’exa-
men de spécimens de tissus dont la fabrication remonterait incon-
testablement à une époque antérieure a la conquête du Mexique,
si tant est que des fouilles pratiquées dans ce pays aient fourni de
semblables spécimens.
L’étude comparée de ces anciens tissus et des cocons des sérici-
gènes qui se rencontrent actuellement au Mexique, contribuerait
probablement à élucider les questions posées par M. Nunez Ortega,
savoir :
» Les tissus de soie connus au Mexique avant la conquête
espagnole étaient-ils :
lu Le produit de séricigènes indigènes?
2° Ou de séricigènes étrangers introduits et élevés au Mexique?
3° Ou constituaient-ils simplement un article d’importation sans
rapports avec l’industrie indigène? »
Yoici les considérations sur lesquelles cette opinion est fondée.
Les brins des séricigènes dits sauvages, connus et étudiés, tels
que ceux originaires des États-Unis d’Amérique, de la Guyane, du
Brésil, de l’Afrique, de la Chine, du Japon et de l’Inde, présentent
non seulement entre eux, mais encore avec ceux des différentes
espèces de vers à soie du mûrier, des différences de forme, de poids,
d’élasticité et de couleur assez notables pour être distingués les
uns des autres au moyen du microscope, du micromètre et des instru-
ments employés au titrage des soies. Il est à présumer que les séri-
cigènes du Mexique, qui n’ont pas encore été étudiés, mais dont on
pourrait obtenir des cocons, présenteront également des caractères
à eux particuliers.
Il s’ensuit que l’on pourrait, par l’examen d’un tissu desoie, arri-
ver à déterminer, sinon avec une certitude absolue, du moins avec
grande probabilité, l’espèce de séricigène dont sa fibre provient. Le
filage, le tissage et les couleurs du tissu feront connaître le pays de
provenance de celui-ci et peut-être aussi l’époque à laquelle sa
fabrication remonte, les musées de l’Angleterre renfermant une
riche collection de spécimens modernes et anciens qui pourraient
servir de types de comparaison.
Ce ne serait qu’au cas où il s’agirait de déterminer l’origine d’un
tissu composé de soie des espèces des vers du mûrier que cette étude
comparative ne serait pas applicable à la détermination de l’espèce
et de son lieu d’origine, les brins des différentes espèces des vers à
soie du mûrier, où que ceux-ci aient été élevés, ne présentant plus,
une fois décrués et travaillés, de caractères distinctifs assez mar-
qués pour les faire reconnaître. En ce cas, le filage, le tissage et les
couleurs du tissu pourraient seuls fournir les indications néces-
saires, et cela suffirait pour le but que poursuit M. Nunez Ortega,
XLYIIi
puisque, d'après son mémoire, il est établi que ce sont les Espagnols
qui ont introduit le mûrier, et par conséquent le ver à soie du mûrier
au Mexique. Donc, s’il a été trouvé, dans les fouilles faites au
Mexique, des tissus de soie anciens, que l’examen ferait recon-
naître comme composés de soie du ver du mûrier, ce ne pourraient
être que des tissus importés dont l’ouvraison et les couleurs feraient
reconnaître l’origine.
Si la Société Entomologique croit utile de soumettre ces observa-
tions à M. Nu nez Ortega, il y aurait lieu de lui signaler que l’ap-
parence des tissus de soie de fabrication très ancienne, notamment
lorsqu’ils se composent en tout ou en partie de soie dite sauvage,
diffère notablement de celle des tissus de soie modernes; que parfois
même ils ressemblent, à s’y méprendre, à des tissus de fibres végé-
tales et que, par suite, il pourrait ne pas être sans intérêt de
soumettre à un examen attentif même les tissus anciens qui, à
priori, auraient été considérés comme composés de fibres autres que
la soie. Même à notre époque, quelques peuplades à demi sauvages
de la frontière de l’Inde et de la Chine font, de la soie des Attacus
Pernyi , Mylitta et Assamensis, des tissus grossiers qui ressem-
blent plus à du lin qu’à de la soie.
M. Donner met ensuite sous les yeux de l’assemblée un écheveau
de la soie ouvrée résultant de ses dernières expériences de dévi-
dage des cocons de Y Attacus Mylitta de l’Inde septentrionale.
Le titre le plus fin qu’il a ainsi obtenu est celui qui, en langage du
métier, s’appelle organsin 24 deniers. Il donne quelques détails
intéressants sur les procédés qu'il a employés.
M. de Borre demande la parole et donne lecture d’une lettre que
lui a récemment adressée notre collègue M. Weyers :
En examinant hier soir chez moi la troisième édition du Cata-
logus co'eopterorum Europœ etCaucasi(a\\cï. L.v. Heyden, Reitter
et Weise), j’ai remarqué, parmi les espèces du genre Cicinclela,
une indication qui semble confirmer une observation que j’ai faite
jadis et dont j’avais fait part à notre regretté M. Putzeys.
Je chassais à cette époque presque continuellement à Calmpthout
et je lui remettais régulièrement mes récoltes, à l’exception des
espèces qui me semblaient trop vulgaires.
Par pure curiosité, j’avais recueilli un peu partout, sur le vaste
territoire de Calmpthout, un assez grand nombre de Cicindela
hybrida ainsi que de C. maritima, qui étaient considérées comme
deux espèces distinctes, mais que je tenais, quant à moi, pour une
seule et même espèce. Le type était beaucoup plus répandu que la
variété maritima et j’avais eu la chance de trouver quelques pas-
sages intermédiaires entre les deux. J’étais bien convaincu que ces
XLTX
deux formes ne représentaient qu’une seule et même espèce, après
les avoir comparées à un assez grand nombre d’individus des deux
formes que j’avais recueillis sur le littoral, à Ostende et à Heyst,
types et variétés des deux provenances ne présentant aucune dif-
férence.
Vous savez combien les espèces de coléoptères sont parfois loca-
lisées à Calmpthout d’une manière remarquable. Je venais préci-
sément de faire la découverte du Bembidium argeniectlum et
j’avais remarqué que la mare sur les bords de laquelle je l’avais
exclusivement capturé présentait des conditions particulières qui
la différenciaient quelque peu des autres mares de cette localité;
d’un côté, elle était limitée par une plage unie, d’un beau sable,
qui remontait en pente très douce jusqu’aux dunes, situées aune
assez grande distance (environ 150 mètres) et qui avaient évidem-
ment fourni les matériaux dont elle était composée, sous l’influence
des vents d’ouest qui soufflent presque constamment dans cette
partie de notre pays. Le long des bords, cette plage était constam-
ment humectée sur une largeur de quelques mètres et percée par
quelques tiges isolées de Carex et d’une Graminée à racines très
traçantes. Les bords opposés allaient se perdre dans la bruyère,
sauf à une des extrémités, où les bords, composés d’un sable blanc
très pur, étaient élevés de quelques pieds; là on trouvait quelques
excavations faites dans un but évidemment industriel, et je me
rappelle que c’est dans l’une d’elles que j’ai fait la découverte du
premier exemplaire du Carabus claihratus trouvé à Calmpthout.
C’est sur cette plage sablonneuse, à l’époque où la Cicindela
hybrida et sa variété avaient presque complètement disparu, que
j’avais trouvé le Bembidium argenteolum, et en le pourchassant,
mon attention fut attirée par une Cicindela de petite taille, d’une
couleur assez foncée, que je pris d’abord, à distance, pour une C. ger-
manica ; mais je fus bientôt détrompé en l’examinant de plus près.
Le dessin caractéristique me fît voir que j’avais affaire à une variété
de la C. maritime, remarquable par sa petite taille et cette couleur
foncée. Je continuai la recherche de cette variété et je recueillis une
trentaine d’exemplaires dont je constatai avec surprise le dessin
caractéristique constant et uniforme. Rentré chez moi, je piquai
tous mes exemplaires et je les plaçai sur deux rangées sous mes
autres maritima, dans une boîte spéciale que j’avais destinée à mon
étude. En les examinant et en les comparant aux autres maritima,
je fus frappé des différences notables qui existaient entre ces indi-
vidus et l’autre variété maritima. Les nouveaux-venus étaient
sensiblement plus petits de taille, plus étroits, par conséquent plus
parallèles, ce qui leur donnait un aspect plus svelte et plus élégant.
La couleur foncière des élytres était aussi plus foncée et le dessin
ANNALES DR LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
d
L
caractéristique, franchement accusé, présentait la même constance
chez tous mes exemplaires ; les c? étaient un peu plus petits que
les 9 • Assez intrigué en constatant des différences aussi notables
et en considérant l’époque tardive d’apparition de la variété que je
venais de capturer, je me demandai si ce n’était pas là la véritable
maritima de Dejean, constituant une espèce distincte de Y hybrida,
à laquelle seule on pouvait rapporter les variétés que j’avais prises
antérieurement.
Je retournai à Calmpthout le dimanche suivant avec Yan Yolxem
et nous recueillîmes tous les deux encore un certain nombre d’exem-
plaires. Le lendemain, Yan Yolxem vint chez moi, je lui montrai
ma boîte de Cicindèles et je lui exprimai mon opinion; après les
avoir examinées attentivement, il déclara qu’il était du même avis
que moi, mais je me réservai d’en parler à plus compétent que nous
deux en pareille matière. J’allai rendre visite à M. Putzejrs le jour
même, en lui apportant ma boîte, et je lui fis part également de mes
observations. Il fut frappé comme moi des différences notables des
deux variétés et me dit que je pourrais bien avoir raison , mais il
n’osa pas se prononcer sur-le-champ et me pria de lui laisser ma
boite pour les examiner plus attentivement, ce que je fis de grand
cœur en lui disant de la conserver pour sa collection. Mais les
choses en restèrent là, et notre illustre collègue, soit oubli, soit par
toute autre cause, ne m’en a plus jamais reparlé depuis.
Les années suivantes, je recueillis encore la même variété,
exclusivement sur les bords de la même mare et également à la
même époque, quand la C. hybrida et sa variété ordinaire avaient
disparu, ou presque entièrement disparu. Je ne l’ai jamais trouvée
sur les bords d’aucune autre mare des environs de Calmpthout.
Il est possible que depuis (il y a environ dix ans) la physionomie
de cette mare ait été modifiée, car l’avancement des sables sous
l’influence des vents d’ouest devenait d’année en année plus marqué.
Je n’ai également trouvé personnellement le Bembidium argen-
teolum, ainsi que ses variétés remarquables, que dans ce même
emplacement, qui était un de mes terrains de chasse favoris.
Donc, en examinant le Catalogue en question, j’ai remarqué que
les auteurs donnent à la Cicindela hybrida une variété maritima
(auct. ross.) et qu’ils considèrent la maritima de Dejean comme
espèce, en lui donnant comme synonymie la baltica deMotschulsky.
En voyant cette indication, qui semble donner raison à mes suppo-
sitions anciennes, mes souvenirs se sont réveillés et j’ai examiné à
son tour votre Première Centurie de la province d’Anvers, pour
voir ce que vous en disiez. Yous considérez la C. hxjbrida comme
espèce distincte, ainsi que le C. maritima de Dejean, à laquelle
vous donnez comme variété celle que je considère comme la variété
LI
maritima de l 'hybrida, et vous indiquez également comme variété,
en en faisant un peu ressortir les particularités, celle que je consi-
dère comme la véritable C. maritima de Dejean.
Il serait intéressant de vérifier le fait et vous seul pouvez tran-
cher la question, car vous avez à votre disposition et les livres et
les matériaux nécessaires. Je vous engage vivement à faire cette
examen intéressant. Les matériaux dont vous pouvez disposer
sont : 1° la collection Putzeys, dans laquelle vous retrouverez tout
au moins un certain nombre des exemplaires recueillis par moi, et
peut-être aurez-vous la chance de retrouver ma boîte ; 2° la col-
lection de notre regretté Yan Yolxem, dans laquelle vous en
retrouverez aussi probablement. Yous pourriez aussi revoir atten-
tivement les descriptions de Dejean et de Motschulskyet remarquer
les lieux de provenance des types qu’ils ont décrits.
Comme il est probable que M. Putzeys aura donné quelques
exemplaires et en aura parlé à M. de Chaudoir, qui possédait les
types de Dejean et dont la collection est passée, depuis, entre les
mains de notre collègue Oberthur ('), vous pourriez, au besoin, lui
demander ce type en communication, ce qui serait concluant.
Si votre examen venait donner raison à mes suppositions, il
aurait pour résultat de modifier quelque peu l’énumération de nos
espèces belges, particulièrement pour la province d’Anvers. Dans
ce cas, vous devriez donner à la C. hybrida comme variété mari-
tima,, celle qu’on trouve sur le littoral et en même temps à Calmpt-
hout, et conserver comme espèce distincte et sans variétés la
C. maritima de Dejean ( baltica de Motsch.). Cette dernière devien-
drait ainsi une espèce caractéristique de la province batave de
votre royaume en/omologique ballique.
Agréez, etc.
P. -S. Avez-vous examiné le catalogue en question? Il me paraît
bien travaillé et bien soigné, mais j’y remarque des choses bien
extraordinaires en fait de changements de noms, ce que je trouve
regrettable, quel que soit le progrès accompli. Je vous conseille de
(')M. Wevers se tro upe. Ce n’est pas M. Obe:-thur qui possèle les Cicindèles
de feu M. de Chaudoir et de l’ancienne collection Dejean. 11 n’a acquis que les
Carabiqucs. Les Cicindélides sont au Muséum de Paris. Toutefois, M. Oberthur
m'écrit qu’il a dans sa collection trois exenplaires de petite taille de la Cic. mari-
tima, avec l’étiquAtte Campine anversoise. N’ayant retrouvé que très peu d'exem-
plaires de cette forme dans la collection Putzeys, où elle est absolument confondue
avec la maritima des auteurs français, de la taille de Y hybrida, j’incline à penser
que la petite boîte de notre collègue Wevers aura été envoyée dans le temps par
Putzeys à de Chaudoi ■ et que ce dernier en aura disséminé dans les collections .
A. de Borre.
LU
voir, entre autres choses, ce qu’on a fait du genre B>iuchus ! c’est
renversant. Quand donc aurons-nous fini avec ces exhumations des
noms archaïques!
Notre collègue Weyers m’invitant à m’associer à la discussion
du point litigieux soulevé par lui, je dirai que je crois qu’il y a lieu
de se rallier à ses vues, qui sont probablement déjà celles des ento-
mologistes allemands, d’après ce qu’il a lu concernant la Cicinclela
maritima dans la nouvelle édition du Catalogue des Coléoptères
d’Europe.
J’ai sous les yeux quelques exemplaires de cette petite forme,
spéciale chez nous à Calmpthout, les uns pris par M. Weyers, d’au-
tres par Camille Yan Yolxem, d’autres enfin par moi-même, qui l’y
ai également recueillie, ainsi qu’assurément d’autres de nos
collègues.
Dans sa collection, Putzeys ne l’a pas distinguée par une étiquette
de l’autre maritima , celle des côtes, ayant la taille de Y hybrida et
qui n’en est sans doute, comme le pense M. Weyers, qu’une variété,
représentant, au point de vue de la forme de la fascie transversale
des élytres, l’extrême opposé de la variété riparia.
Putzeys m’avait cependant dit un jour que cette forme de petite
taille dont sa collection renferme aussi un exemplaire des bords
de la Baltique, était bien certainement la véritable maritima de
Dejean.
Quand je lis la description qu’en a donnée Dejean, dans le
Spccies des Coléoptères (I, p. 67) et dans Y Iconographie des
Coléoptères d’Europe (I, p. 22-23), je suis cependant plus disposé
à croire que le savant auteur comprenait à la fois sous cette déno-
mination des individus des deux formes aujourd’hui distinguées par
M. Weyers, et que, depuis Dejean, la plupart' des auteurs ont
également confondues sous le nom de maritima , soit qu’ils en
fissent une espèce, soit qu’ils n’v voulussent voir qu’une variété de
Y hybrida. Mais la figure de Y Iconographie de Dejean (pl. IV, fig. 9)
est indubitablement faite d’après un exemplaire delà petite forme
de Calmpthout et des bords de la Baltique (')•
Motschulsky ( Insectes de Sibérie, p. 25) a décrit à son tour la
maritima de Dejean et, cette fois, exclusivement d’après les petits
exemplaires, sans doute les seuls qu’il ait observés dans les contrées
qu’il étudiait. Plus loin (p. 37), des exemplaires de Livonie, qui lui
avaient été envoyés sous le nom de maritima, lui ont offert
(') Dejean dit : « Elle se trouve dans le nord de la France, dans les dunes, sur
le bord de la mer. Je l’ai aussi reçue de Suède, de Laponie et de Sibérie; et il est
possible que cette espèce soit la véritable hybrida de Linné, de Paykull et de Gyl-
lenhal, ou, du moins, qu’elle ait été confondue avec elle par ces naturalistes. »
liii
une forme plus allongée, plus petite encore, et quelques autres
caractères qui lui ont fait décrire l’espèce sous le nom de baltica.
Cette baltica me semble devoir être différente de notre petite mari-
lima de Calmpthout, sans en être probablement plus qu’une race
locale.
En Allemagne, les auteurs anciens, et particulièrement Schaum,
n’ont pas fait la distinction entre la variété maritima de Y hybrida
et la petite forme maritima du nord de l’Europe, qui était sans
doute celle qui leur était la plus familière, à en juger d’après leurs
descriptions (')•
Les auteurs français qui, au contraire, n’avaient chez eux que
les grands exemplaires d hybrida à zig-zag prononcé qu’on trouve
sur la côte depuis la Bretagne jusqu’à l’Escaut, n’ont pas non plus
fait la distinction, alors même qu’ils élevaient leur maritima au
rang d’espèce équivalente à Y hybrida.
Dans sa Faune gallo-rhénane (II, p. 8), M. I'auvel révoque en
doute la présence de la C. maritima à Calmpthout, qu’il ne paraît
avoir connue que par moi. Par la présente communication, il verra
que cet habitat, dont la première découverte est due à M. Weyers,
est parfaitement authentique et que non seulementCalmpthout nour-
rit Y hybrida et la maritima des côtes franco-belges, mais encore
une autre maritima, celle des bords de la Baltique, qui est bien la
maritima dejeanienne et mériterait encore mieux le rang d’espèce,
car il ne s’y trouve pas les mêmes transitions graduelles que les
individus du littoral présentent vers Yhybrida. Au surplus, on doit
probablement voir dans ces individus littoraux un ancien trait
d’union rompu entre les deux formes de Yhybrida et de la mari-
tima ver a.
Dans son post-scriptum, M. Weyers demande : Quand donc
aurons-nous fini avec ces exhumations de noms archaïques ?
Jamais, sans doute, à moins qu’on ne se décide à y opposer une
résistance énergique en restant obstinément attaché aux noms
consacrés par l’usage de trois quarts de siècle.
M. de Seiys, quittant la séance, est remplacé au fauteuil par
M. Weinmann, vice-président.
Le Secrétaire donne lecture d’une lettre de M. de Lacerda :
« L’ Ilypocephalus que j’ai offert au Musée Royal est-il un
(') Le tome XXV de la Deutsche Entomologische Zeitschrift (1881) contient
(p. 270) une note de M. le Dr Kraatz établissant la spécificité distincte de la
C. maritima, d’après la forme du pénis, qu’elle a plus court et moins reumineque
la C. hybrida. C’est sur l’autorité de cet article que doivent s’étrc basés les auteurs
de la nouvelle édition du Catalogue des Coléoptères d’Europe.
LIV
mâle ou une femelle? Un exemplaire tout semblable, envoyé à
l’abbé Armand David, a été déclaré femelle, et mes amis de Paris
m’écrivent que les six envoyés à Deyrolle sont mâles et qu’il faut
chercher la femelle inconnue en Europe. Je viens d’en voir un
exemplaire mutilé, qui est pour moi la femelle. Ci-joint la photo-
graphie. »
M. de Borre fait circuler deux cartes photographiques envoyées
de Bahia et représentant, vue en dessus et en dessous, cette femelle
présumée de l’ Hypocephalus armatus.
Il donne ensuite lecture d’une note envoyée du Mexique par
M. le Dr Dugès :
Je suis en ce moment les métamorphoses d’une larve que je crois
être celle d’une Temnochila. Je l’ai trouvée sous l’écorce d’un
Mezquite ( Prosopis duleis). Cet arbre est très employé ici à cause
de son bois très dur et peu putrescible. Ses gousses sont sucées
pour leur pulpe sucrée; on les a même mangées pendant les
famines. C’est lui encore qui sert à chauffer les locomotives, etc.
Cet arbre utile est attaqué par une foule d’insectes, le Cyllene
erythropus et le Chrysobothrys Atabalipa principalement. La
larve de ce dernier vit sous l’écorce, mais elle doit pénétrer dans
le corps de l’arbre pour se transformer, car j’ai trouvé souvent
l’insecte parfait engagé dans le trou qu’il fait pour sortir. Il y a
des pièces de bois ainsi tout à fait perdues par ces insectes, dont je
n’ai pu suivre les transformations. Là aussi j’avais trouvé une
larve qui m’avait paru appartenir à une petite Cétonide: Malheu-
reusement, la Faculté venait de m’interdire pendant quelque temps
l’usage de l’œil gauche, et je n’ai pas étudié cette larve. Or, elle s’est
transformée très vite, tellement que je ne crois pas que l’état de
nymphe ait duré plus d’une huitaine, et elle m’a donné une Psilo-
cnemis leucosticlica. J’ai été fort contrarié, parce que cet insecte
est très rare ici. Je n’en ai trouvé en dix-huit ans que trois indi-
vidus, mais tous ont été rencontrés sous l’écorce d’un même Mez-
quite, ce qui prouve qu’eux aussi attaquent cet arbre et ce qui pour-
rait aider aux recherches.
Une autre note de M. Dugès, relative à la Chrysomelaundecim-
lineala sera ajoutée au travail que cet auteur nous a présenté sur
les métamorphoses de ladite espèce.
M. Lameere fait la communication suivante :
Mathieu cite, dans le tome IV de nos Annales, Y Agipanlhia
cyanei Herbst ( cœrulei Schh.) comme appartenant à notre faune :
un exemplaire en aurait été pris à Mons par Demoulin, deux
autres à Laroche par Parys.
LV
Depuis lors, cette espèce n’a pas, à ma connaissance, été
retrouvée en Belgique. Ayant eu l’occasion de visiter dernièrement
la collection de M. J. De Lafontaine, j’y ai vu un exemplaire de
Stenostola ferrea Schrank capturé à Laroche, que notre collègue
m’a affirmé lui avoir été donné par Parys sous le nom de Aga-
panlhia cyanea Herbst. L’indication de feu Mathieu est donc fort
probablement erronée, du moins quant aux exemplaires pris par
Parys, qui seraient alors des Stenostola ferrea Schrank, hypo-
thèse d’autant plus admissible que cette dernière espèce n’a pas
été mentionnée dans le premier catalogue des coléoptères de Bel-
gique.
Il serait bon que le possesseur actuel de la collection Demoulin
s’assurât de l’exacte détermination de l’individu pris à Mons. Je
ne pense pas cependant que Y Agapanthia cyanea Herbst doive
être absolument rayée de notre faune, car cette espèce a été prise
à Douai, et, au dire de Bach, elle a été observée en divers points de
la Prusse rhénane.
M. de Borre dit que la collection de feu Demoulin se trouve
actuellement au Musée communal de Mons.
M. Yanden Branden annonce que, d’après un article de la
Deutsche Entomol. Zeitschrift , 1883, II (juin), le Juloclis Frey-
Gessneri décrit et figuré par M. Meyer-Darcis, dans le tome XXYII
de nos Annales, serait identique au Julodis xariolaris Pallas, var.
undulala von Heyden.
M. Yanden Branden propose l’acquisition, pour la bibliothèque de
la Société, de deux ouvrages que nous ne pourrions obtenir par
échange, à savoir Cislula entomologica, dont il est paru 2 volumes,
et la première partie d’un troisième (valeur 61 fr. 25 c.) et les
années 1882, 1883, 1884 du Wiener Entomologische Zeitung
(valeur 36 francs).
M. de Borre constate qu’il n’est pas parvenu, en effet, à obtenir
l’échange de ces publications.
M. Weinmann appuie cet achat, à condition qu’il soit fait ailleurs
que chez les rédactions qui n’ont pas consenti à un échange avec
nous.
La proposition sera discutée à notre assemblée mensuelle de
février.
M. Devaux entretient l’assemblée du désir qu’il aurait de voir
étudier les moyens de rendre nos explorations entomologiques plus
suivies et plus fécondes en résultats.
Après une discussion à laquelle prennent part MM. Weinmann,
de Borre, Jacobs et plusieurs autres membres, la séance est levée à
9 1/2 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Série III. — N° 42.
Assemblée mensuelle du 2 février 1884
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Berge, De Glain, Degouve de Xuncques, De
Lafontaine, Determe, Devaux, Du Pré, Fologne, Fondu, Fromont,
Jacobs, Kerremans, Lameere, Remy, Yanden Branden, Yander-
velde, Yan Rossen et Preudhomme de Borre, secrétaire.
MM. H. Donckier de Donceel et Weinmann font excuser leur
absence.
La séance est ouverte à huit heures, dans le local de la Commis-
sion de la Carte géologique, rue de Ruysbroeck, 44.
Le Président fait connaître que M. le Directeur du Musée lui a
donné l’espoir que la Société pourra reprendre ses séances dans son
ancien local, moyennant la substitution de l’éclairage à l’huile à
l’éclairage au gaz.
Le procès-verbal de l'assemblée mensuelle du 5, janvier est
approuvé.
Le Président annonce l'admission par le Conseil d’administration
d’un nouveau membre effectif, M. l’abbé Alph. Renard, conserva-
teur au Musée Royal d’Histoire naturelle et président de la Société
Belge de Microscopie, présenté par MM. Preudhomme de Borre et
Dubois. Egalement celle, comme membres associés, de M. Léon
Candèze fils, étudiant à Glain, près Liège, présenté par MM. le I)r
Candèze et Preudhomme de Borre, et de M. Maurice van der Hart,
étudiant, à Bruxelles, présenté par MM. Lameere et Preudhomme
de Borre.
Le Secrétaire dépose, pour la bibliothèque de laSociété, un exem-
plaire du Tome XXYII (1884) de nos Annales, qui vient de paraître.
ANNALES DE LA SOC. EXTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
Lvnr
Correspondance.
MM. De Le Court et Vernieuwe remercient pour leur admission
en qualité de membres effectifs, et M. Kraus pour son admission
comme associé.
La Société Royale Linnéenne adresse un programme de confé-
rences.
M. P. Millière, membre honoraire, nous remercie pour l’envoi
du Tome XXYII des Annales.
La Direction du Musée Royal d’Histoire naturelle, le Bibliothé-
caire de l’Université libre de Bruxelles et la Rédaction de la Revue
Science nous accusent réception de nos Annales et Comptes-rendus.
L’Académie Impériale des Sciences de Vienne nous adresse ses
publications.
Le Secrétaire donne lecture d’une lettre écrite à M. Millière par
M. le Dr Coulon, de Monaco, un de nos membres effectifs, qui a
récemment donné sa démission. Il résulte de cette lettre que cette
démission a eu pour motif que M. Coulon ne recevait que très irré-
gulièrement les Comptes-rendus et n’a jamais reçu le Tome XXVI
des Annales. Tout lui avait cependant été envoyé. Dans le courant
de l’été dernier, une réclamation qu’il nous adressa fut suivie de
l’envoi de tous les numéros qu’il avait déclaré lui manquer; cet
envoi n'est pas non plus arrivé. Un troisième aurait peut-être eu le
même sort.
On voit, continue M. de Borre, que cette négligence de la poste
à faire parvenir à leur destination nos publications, négligence sur
laquelle j’ai déjà appelé l'attention de la Société, est de nature à nous
causer le plus grand préjudice. Bien d’autres membres étrangers
m’ont réclamé et des Comptes-rendus et desvolumes, sans qu’il m’ait
été possible de les satisfaire. Et quant aux réclamations à l’admi-
nistration des postes, qu’elles émanassent de nous ou des destina-
taires, elles n’ont jamais eu de résultat. Cette année, j’ai eu recours,
pour l’envoi du volume aux membres un peu éloignés, au procédé
de la recommandation, préconisé par notre collègue M. Wein-
mann. Mais il est onéreux pour la Société et je me demande s’il
serait aussi toujours Uien utile. Les destinataires ne s’avisent sou-
vent de réclamer le volume que bien des mois après l’époque de la
publication, alors que le délai pour les réclamations est périmé.
M. Kerremans saisit cette occasion pour signaler aussi la bruta-
lité avec laquelle sont traités à la poste les petits colis, par exemple
les boîtes contenant des insectes. Un envoi de coléoptères précieux
que lui faisait de Saint-Pétersbourg M. Dokhtouroff, lui est arrivé
absolument en marmelade, par l’écrasement d’une boite très bien
emballée pourtant.
LIX
M. de Borre dit qu’une double boîte ne préserve pas même les
insectes expédiés à l’étranger; il en a fait la triste expérience
dans ses relations avec l’Ecosse.
M. de Selvs-Longcbamps s’abstient absolument défaire voyager
des insectes par la poste.
M. Kerremans demande que tous ceux d’entre nous qui ont à
souffrir dans leurs relations postales ne manquent pas de faire ici
acter leurs plaintes et que les numéros du Compte-rendu soient,
dans ce cas, adressés à M. le Ministre des Travaux publics.
L’incident étant clos, le Secrétaire achève la lecture delà cor-
respondance.
M. Darius Schmill (Société générale, à Constantinople) offre, aux
membres de la Société Entomoiogique Belge, des Procerus sca-
brosus d’une conservation et d’une beauté remarquables. Prix
modérés. Envoi franco.
M. de Borre signale la publication, par la librairie Mayolez, rue
de l’Impératrice, 13, à Bruxelles, d’une deuxième édition, format
in-18, des Tables dichotomiques pour la détermination des coléo-
ptères de Belgique, d’après Redtenbacher . Un exemplaire de cette
édition a été offert pour la bibliothèque de la Société.
Divei's prospectus ont été reçus.
Itapports, lectures, communications.
Après avoir entendu les conclusions des rapports de MM. Sharp
et Preudhomme de Borre, l’assemblée vote 1 impression, dans les
Annales, du travail de M. le Dr Dugès : Métamorphoses du Tropi-
sternus lateralis Fabr., travail accompagné d’une planche.
M. de Selys-Longchamps donne lecture des rapports de MM. Pla-
teau et Mac Leod sur le travail de M. Preudhomme de Borre ;
Tentamen Catalogi Qlomeridarum hucusque descriptarum.
L’impression aux Annales en est également votée.
M. L. Fairmaire, membre honoraire, nous adresse les deux tra-
vaux suivants :
DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES
RECUEILLIS PAR LE BARON BONNAIRE EN ALGERIE
par M. L. Fairmaire.
Choleva sulcipennis. — Long., 3 mill.
Oblongo-ovata, convexa, postice paulo attenuata, brunnea,
modice nitida, prothorace lateribus et margine postico elytrisque
basi picescentibus, subtus piceo-castanea, pedibus rufo-testaceis,
antennis brunneis, basi testaceis; capite lævi, planiusculo, antennis
gracilibus, apicem versus leviter crassioribus, medium elytrorum
attingentibus, articulis elongatis, primis æqualibus, ultimis paulo
brevioribus, 8n minore, ultimo apice acuto, præcedente loDgiore;
prothorace transrerso, basi elytris haud latiore, sed ante medium
ampliato, lateribus rotundatis, antice paulo angustiore, angulis
posticis obtusis sed evidentibus, dorso densissime sat tenuiter
punctato, postice utrinque foveola minuta impresso ; scutello trian-
gulari, acuto, dense strigoso-punctato, plaga basali media parva
lævi; elytris ad humeros angulatim rotundatis, medio leviter
ampliatis, postea attenuatis, sat fortiter declivibus, apice obtusis,
striatis, striis 2 primis, suturali præsertim, profundis, ceteris tenui-
bus, intervallis dense transversim strigosis ; pedibus sat gracilibus,
coxis et tarsis simplicibus. Q. — Philippeville.
Distincte des espèces voisines par sa forme un peu plus courte et
ses èlytres à stries bien marquées, surtout les deux premières, qui
sont profondes.
Eretmotes approximans. — Long., vix 2 mill.
Cette nouvelle espèce est extrêmement voisine de VE. sociator ;
elle est un peu plus petite, plus étroite, les angles ou lobes anté-
rieurs du corselet sont plus tronqués, ce qui les rend plus angulés
en dehors, la ponctuation du corselet est un peu plus fine, et les
fossettes latérales de la base forment une strie oblongue, élargie à
la base, au lieu d’ètre transversales ; les élytres sont aussi plus
finement ponctuées; le mésosternum présente de chaque côté une
assez grande fossette avec deux stries se dirigeant obliquement en
dehors; le prosternum est finement rugueux, presque tronqué
à la base, assez fortement déprimé au milieu en travers et séparé
de la mentonnière par une suture droite. — Pic des Cèdres,
avec des fourmis.
Saprinus Bonnairii. — Long., 1 1 1 mill.
Subquadratus, convexus, nitidissimus, castaneo-rufescens, capite
elytrisque fuscatis, his medio plaga magna lutea transversa,
communi, suturant versus paulo angustiore signatis, pedibus
antennisque testaceis; capite subtiliter densissime punctato, lævi,
prothorace valde transverso, longitudine duplo latiore, antice
leviter angustato, lateribus antice tantum arcuatis, dorso subti-
lissime punctulato ; elytris post humeros ampliatis, subquadratis,
subtilissirae punctulatis, striis subtilibus, la post medium abbre-
viata, cura suturali basi arcuatim conjuncta, ceteris medio abbre-
viatis, elytrorum apice obsolète striatulo; pygidio perpendiculari,
vix perspicue punctulato ; tibiis anticis paulatim latioribus, extus
inermibus. — Batna.
LXI
Cet Histéride est fort remarquable par la grande tache fauve qui
traverse les élytres; la ligne qui borde le front est largement inter-
rompue au milieu, la ponctuation est très fine, ainsi que les stries.
Ressemble au prarcox, mais beaucoup plus petit, avec le front uni
en avant et une bande jaunâtre distincte sur les élytres.
Limnius interruptus. — Long., vix 2 mill.
Ovato-oblongus, medio parallelus, antice et postice æqualiter
angustatus.modice oonvexus,fuscoæneus, an tennis tarsisque rufo-
piceis; prothorace transverso, antice angustato, lateribus a medio
tantum arcuatis, margine postico utrinque late sinuato, medio ad
scutellum breviter emarginato, dorso haud punctato, utrinque
stria arcuata, antice obsolète sinuatasignato; scutellosubrotundato;
elytris punctato-substriatis,' striis basi fortius punctatis, intervallis
planis, subtilissime alutaceis, tribus externis subtilissime cari-
natis et indumento griseo tectis, 1° medio interrupto. — Pic des
Cèdres.
Ressemble beaucoup au L.Perezii Sharp ; en diffère par la taille
un peu plus grande, la forme plus allongée, plus parallèle, plus
acuminée postérieurement, par les stries du corselet moins droites,
plus rapprochées du bord externe, par les élytres à stries ponctuées
bien plus marquées avec les intervalles unis, ne présentant pas une
ligne médiane ponctuée. Diffère des L. f'uscipe ? et villoso-punctatus
Reiche par le corselet non ponctué et du dernier, en outre, par
les élytres non villeuses.
Rhizotrogus densaticollis. — Long., 15 à 16 mill.
Oblongus, subparallelus, convexus, fulvo-rufescens, nitidus,
prothorace utrinque plus minusve fusco-maculatus; capite inter-
dum fusco- vage tincto, sat planato, antice fere truncato, utrinque
rotundato, margine leviter reflexo, dense punctato, sutura clj'peali
évidente, inter oculos leviter transversim elevato; prothorace ely-
tris haud angustiore, longitudine duplo latiore, antice fere a basi
arcuatim angustato, undique anguste marginato, lateribus obsolète
crenulatis, ciliatis, dorso sat subtiliter, sat dense punctato, medio
postice spatio minuto lævi, margine postico utrinque late leviter
sinuato, angulis obtusis; scutello triangulari, lateribus vix arcua-
tis, utrinque laxe punctato; elytris post medium levissime amplia-
tis, apice fere truncatis, extus valde rotundatis, sutura (antice
angustata) et utrinque costulis 3 (apice obliteratis) parum elevatis,
parum dense punctatis, intervallis densius, parte basali multo
minus punctata, callo humerali fere lævi et extus oblonge im-
presso, margine externo ciliato ; pygidio sat dense punctato;
pectore longe griseo-fulvo-villoso, segmentis abdominalibus apice
transversim aspero-punctatis, punctis setiferis; tibiis antice obtu-
LXII
sissime biangulatis et dense sat acuto terminaiis, tarsis elongatis,
unguibus vix arcuatis, basi dente minuto armatis. — Daya.
Ressemble au punicus pour la forme et pour la coloration, en
diffère par le corselet à ponctuation fine et serrée au lieu d’une
ponctuation très grosse et très peu serrée; l'écusson est moins
court, plus pointu, les élytres sont un peu plus ponctuées, et le
pygidium est simplement ponctué et non couvert d’aspérités.
J’ajoute ici les descriptions de trois espèces nouvelles du même
genre et provenant du nord de l’Afrique.
R. tripolitanus. — Long., 17 mill.
Subovato-oblongus, elytris medio leviter ampliatis, fulvus,
parum nitidus, prothorace rufescente, lateribus fulvo, elytris dorso
paulo rufescentibus, capite rufo-infuscato, corpore subtus paulo
obscuriore, pectore pallido-fulvo-villoso, medio densius; capite
subquadrato, angulis valde rotundatis,margine antico vix reflexo,
medio obsoletissime sinuato, dense rugoso-punctato, sutura clypeali
utrinque ad oculos ascendente, fronte medio lineola subtiliter ele-
vala signata; prothorace transverso, elytris haud angustiore, fere
a basi antice angustato, lateribus arcuatis, haud serrulatis, margine
postico utrinque late sinuato, angulis obtusis, dorso mediocriter
sat dense punctato, ad latera parcius et puncto fusco signato,
antice paulo densius; scutello ogivali, medio laxe, ad latera dense
punctato ; elytris apice rotundato-truncatis, angulo suturali vix
obtuso, sutura convexa et utrinque costulis 3 minus convex'is
(exteriore fere obsoleta) parce punctatis, intervallis magis fortiter
ac densius punctatis, ad latera minus fortiter ; pectore dense sat
tenuiter punctato-ruguloso, opaco, abdomine nitido, segmentis
medio punctato-asperis; tarsis elongatis, unguibus basi dente
minuto acuto armatis, posticis articulo 1° secundo multo breviore.
— Tripoli (Pirazzoli), un seul cf.
Ressemble extrêmement au barbaries ; coloration analogue,
presque mate, mais de forme un peu plus large; le corselet est un
peu plus étroit, plus fortement échancré en avant, l’écusson est
plus large, les élytres sont un peu plus larges et plus courtes avec
les côtes plus marquées et plus lisses; le pygidium est ponctué et
un peu ruguleux.
R. tuniseus. — Long., 13 à 14 mill.
Oblongus, elytris post medium vix ampliatis, rufescenti-testa-
ceus, vix nitidus, prothorace elytrisque ad latera paulo dilutiori-
bus, aut fulvo-testaceus, dorso leviter infuscato, capite obscure
rufescente, subtus nitidior, abdomine toto, pedibus antennisque
pallidius fulvis; capite rugoso-punctato, sutura clypeali obsoleta,
LXI1I
antice vix reflexo, fere recto, angulis valde rotundatis ; prothorace
elytris paulo angustiore, antice a medio angustato, lateribus
obsolète crenuiatis, margine postico utrinque late sinuato, angulis
acute rectis, margine anticofere recto, angulis obtusissimis, dorso
sat fortiter sat dense punctato; scutello triangulari, punctato;
elytris apice fere truncatis, sed extus late rotundatis, sutura et
utrinque costulis 3 modice elevatis, fere lævibus, intervallis sat
dense punctatis, apice obsoletius, alutaceis; pygidio lateribus
arcuato, alutaceo, subtiliter parce punctulato,pectore dense tenui-
ter punctato, longe fulvo-villoso, tarsis sat elongatis, posteriori-
bus articulo 1° secundo multo breviore, unguibus ante medium
dente minuto brevi, erecto, armatis. — Tunis (Pirazzoli).
Voisin du sordescens Fairm., deMogador; même forme et même
coloration, mais le corselet est plus étroit, les côtés sont légèrement
sinués vers la base et les angles postérieurs sont pointus; le corselet
est fortement ponctué, quelquefois avec un espace lisse au milieu
et le pvgidium est plus finement ponctué.
R. dilutus. — Long., 13 mill.
Oblongus, elytris medio ampliatis, fulvo-rufescens, modice niti-
dus, prothoracis lateribus dilutioribus, capite paulo obscurato,
pectore fulvo-lanoso, abdomine vix nitidiore, pedibus antennisque
paulo dilutioribus; capite subquadrato, angulis anticis valde rotun-
datis, margine antico parum reflexo, medio obsolète sinuato, disco
sat tenuiter ruguloso-punctato, summo paulo inæquali, sutura
clypeali obsoleta ; prothorace elytris vix angustiore, longitudine
duplo laiiore, antice a medio angustato, margine postico medio
late obtusato, utrinque vix sinuato, angulis posticis obtuse rectis,
margine antico recto, angulis valde obtusatis, dorso sat dense
punctato, antice magis, ad latera minus, postice medio spatio vix
læviore, lateribus haud crenuiatis; scutello ogivali, lævi, margi-
nibusanguste sat dense punctulatis; elytris medio sensim ampliatis,
apice subtruncatis, extus rotundatis, sutura (basi angustata) et
utrinque costulis 3 vel 4 paulo elevatis, apice obliteratis, vix punc-
tatis. intervallis sat fortiter punctatis, 1° latiore et magis punctato,
callo humerali læviore et extus paulo impresso; pygidio latiore,
obsolète asperulo-punctato, basi utrinque biimpresso; pectore
densissime subtiliter punctato; tarsis elongatis, posterioribus
articulo 1° secundo multo breviore, unguibus basi dense minutis-
simo armatis. — Tunis.
Ressemble au lateritius, mais plus petit, plus court, plus bril-
lant, avec les élytres moins ruguleuses et un peu moins ponctuées ;
en outre, les tarses, surtout les postérieurs, sont sensiblement plus
longs et plus grêles.
lxfv
Lampra Bonnairii. — Long., 7 mill.
Yiridi-metallica, nitida, elytris postice vage, suturam versus
cyaneo-tinctis et cyaneo-maculosis ; sat fortiter punctata, capite
inter oculos plagula lævi signato et subtus transversim impresso,
antennis nigris, fortiter serratis; prothorace transverso, elytris
angustiore, antice vix angustiore, lateribus arcuatis, fortiter dense
punctata, fere rugoso, postice utrinque fere transversim oblique
fortiter impresso, margine postico medio rotundato et intus sul-
cato; scutello fere truncato, fere lævi ; elytris apice breviter tri-
spinosulis, sat fortiter striatis, striis haud punctatis, intervallis
fortiter punctatis, punctis basi et ad latera majoribus, densis,
confusis, unde intervallis rugatis. — Batna.
Ressemble un peu au L. fesliva, mais n’a pas de taches noires et
les rares taches bleues des élytres sont peu distinctes ; le corselet
est bien plus court, avec des impressions presque transversales,
profondes et les côtés plus arrondis, les élytres sont un peu moins
rugueuses et terminées par trois petites épines.
Malthinus impressicollis. — Long., 4 mill.
M. globello affinis, similiter coloratus, elytris ante apicem
obscurioribus, macula sulphurea apicali læviore et nitidiore, lineis
punctatis fere striatis et sat fortiter punctatis, prothorace fortiter
punctato. impressione transversa antica medio haud interrupta,
disco magis nigro, longitudinaliter parum profunde canaliculato,
canaliculo basi luteo, capite summo et arcuatim usque ad oculos
nigro, medio rufescente, antice flave, antennis brunneis, arti-
culis 3 primis subtus testaceis, articulo 2° tertio multo longiore;
femoribus 4 posticis apice sat longe fuscis, anterioribus supra linea
fusca signatis; subtus flavus, pectore medio nigro. — Philippeville.
Voisin du M. inflavus Mars., d’Algérie, mais un peu plus grand,
à tête noire jusqu’aux yeux, avec le devant jaune et une teinte
rousse entre les yeux, plus ou moins large, les antennes brunes,
les deux premiers articles roux au-dessous, le 2e un peu plus long
que le 3e, le corselet noir et fortement ponctué au milieu avec une
ligne longitudinale enfoncée plus ou moins roussàtre, les bords
antérieur et postérieur étroitement relevés, d’un jaune pâle.
M. pallidipes. — Long., 3 mill.
Pallide fulvus, capite basi sat auguste nigro, inter oculos rufes-
cente, antennis leviter fumatis, articulis 3 primis supra obscuro-
lineatis, prothorace medio nigro, linea fulva diviso, elytris ad
suturam et postice leviter infuscatis, macula apicali sulphurea ;
capite antice dilatato, planato; antennis gracilibus, medium
elytrorum superantibus, articulo 1° leviter arcuato, 2° tertio paulo
longiore, 3° quarto valde breviore; prothorace sat lato, antice
I.XV
angustato, lateribus ante medium sat angulatis, modice punctato,
sulco longitudinali postice profundiore et latiore, antice obsoles-
cente, angulis posticis sat obtusis ; scutello basi breviter nigro, apice
obtuse truncato; elytris sat fortiter punctato-lineatis, basi sub-
striatis, punctis apice confusis. — Philippeville.
Ressemble un peu au M. tuniseus, mais d’une coloration bien
plus claire, avec les antennes bien plus longues, le corselet plus
rétréci en avant et en arrière et les pattes d’un fauve clair; la
gracilité des antennes et la coloration le rapprocheraient du palli-
color, mais les corselets sont fort différents.
M. maculiventris. — Long., 4 mill.
Ater, parum nitidus, elytids macula apicali sulphurea, capite
antice et linea interoculari testaceo-rufo, antennis fuscis, articulis
2 primis subtus testaceis, prothorace ad angulos posticos breviter
flavido, macula metapleurali et maculis utrinque 3 abdominalibus,
coxis et femorum basi flavis; capite antice lato, postice attenuato,
subtiliter dense punctulato, inter oculos obsolète biimpresso;
antennis gracilibus, elytrorum apicem attingentibus, articulo
2° tertio paulo breviore; prothorace longitudine parum latiore,
postice vix attenuato, lateribus vix arcuatis, basi marginato,
dorso dense alutaceo, æquali, antice lateribus et basi medio obsolète
impresso; scutello obscure rufescente; elytris coriaceis, lineis
longitudinaliter parum elevatis, sutura basi depressa; Ç . — Philip-
peville.
Cet insecte a la tête des Malthinus, mais les antennes sont insé-
rées assez près des yeux, sans les toucher; son écusson est d’un
roussàtre très obscur, presque brun; cette particularité et la colo-
ration du corselet le rendent facile à reconnaître.
Malthodes crucicollis. — Long., 4 mill.
Fuscus, nitidus, prothorace rufo, cruce fuscula signato, elytris
fusco-griseis, macula apicali sulphurea, pectoris abdominisque
lateribus flavis ; antennis articulo 2° tertio parum breviore; protho-
race fere quadrato, lateribus subparallelis, antice utrinque dente
brevi signatis, antice et postice transversim impresso; elytris sub-
tiliter coriaceis, vix lineolatis; cf antennis corpore haud brevio-
ribus, elytris abdomini fere æqualibus, abdomine flavo, medio
nigro, apice stylo angulatim recurvo, apice dilatato, sinuato, et
postice paulo producto, basi utrinque spinula elongata ; 9 antennis
elytrorum apicem vix attingentibus, elytris abdomine dimidio
breviore, hoc amplo segmentis lateribus late, apice angustissime
flavis. — Philippeville.
La forme du style semble rapprocher ce Malthodes du dispar.
Les impressions du corselet sont plus ou moins interrompues au
LXVI
milieu et la branche longitudinale de la croix est plus ou moins
large.
M. atroapterus. — Long., 4 mill.
Fusco-brunneus, sat nitidus, prothorace rufo, disco infuscato,
mesosterno et metasterno macula laterali lutea ornatis, segmentis
abdominalibus lateribus et apice luteo-marginatis; capite planius-
culo, ore testaceo ; antennis elytrorum apicem attingentibus,
articulo 1° elongato, clavato, 2° tertio vix sensim breviore, sub-
æquali, ceteris paulo longioribus; prothorace convexo, valde inæ-
quali, quadrato, antice vix latiore, lateribus fere rectis, angulis
anticis extus productis, dorso antice transversim fortiter impresso,
antice et basi media tuberculis 2 rninutis approximatis et ad latera
medio utrinque tuberculo simili signato; elytris coriaceis, lineis
vage elevatis signatis, sutura basi depressa, apice vage flavidulo.
— Philippeville.
Ressemble un peu au spretus, mais distinct de ce dernier et des
autres espèces à élytres unicolores par sa tête élargie en avant,
comme celle des Malthinus, et par son corselet présentant une
espèce de dent obtuse aux angles antérieurs, ainsi que de petits
reliefs en avant, en arrière et sur les côtés ; les élytres, bien qu’en-
tièrement d’un brun foncé, ont une teinte jaunâtre très faible et
très étroite à leur extrémité.
Dichillus modestus. — Long., vix 3 mill.
I). lœviusculo facie et colore valde affinis, sed minor, antennis
minus compactis, articulis intus paulo angulatis, penultimo latiore,
ultimo angustiore, piceo, prothorace lateribus mugis recto, antice
utrinque evidentius' obliquato et leviter impresso, scutello minu-
tissimo, angustiore et elytris densius punctulatis, striis tenuio-
ribus, extus et apice obsoletis distinctus. — Patna.
D. distinguendus.
Præcedenti simillimus, paulo minus nitidus, densius punctatus,
prothorace magis parallelo, scutello similiter minutissimo, elytris
striolis 2 basi tantum perspicuis. — Philippeville.
Ces deux espèces se distinguent du D. lœviusculus par leur taille
sensiblement plus faible, leur écusson petit, en triangle plus étroit,
et les élytres plus arrondies en arrière, cà stries très faibles; chez
la première, les antennes sont plus comprimées, plus obscures et
paraissent, de côté, atténuées vers l’extrémité.
D. castanescens. — Long.. 4 à 4 1/2 mill.
Oblongo-elongatus, convexus, rufo-castaneus, modice nitidus,
elytris dorso plus minusve late brunneis; capite subtilissime punc-
tulato, antice leviter impresso, antennis sat validis, fere cylindricis,
l.XYII
articulis, brevibus transversis, ultimo longiore et paulo angustiore ;
prothorace breviter ovato, postice attenuato, lateribus antice arcua-
ti.Si angulis anticis acute rectis, dorso subtilissime vix sensim
punctulato, interdum linea media obsolète iinpressa, ba^i leviter
foveolata; elytris ellipticis, apice acuminatis, fere lævibus, lineis
ob^oletissime elevatis. — Batna, avec des fourmis. {Catagh/phis
viatica.)
D. myrmecophilus. — Long., 3 à 3 1/2 mill.
Præcedenti affinis, sed minor, elytris brunneis, capite paulo
angustiore, antice medio convexo.haud impresso, prothorace basi
medio evidentius foveolato, elytris subtiliter lineato-punctatis,
lineis post medium obsoletis, utrinque linea laterali parum elevata,
brevi, ab humero incipiente et costula submarginali sat acuta
usque ad apicem prolongata. — Philippeville, également avec des
fourmis.
Ces deux espèces se distinguent de leurs congénères par le cor-
selet plus ovalaire, les élytres elliptiques, acuminées et presque
lisses. Ce ne sont pas, du reste, les premières que l’on signale comme
vivant avec les fourmis; le Dichillus lœviusculus, d’Algérie, a été
trouvé dans les mêmes conditions.
Helops (Catomus) testaceipes. — Long., 3 à 5 mill.
Oblongus, modice convexus, brunneo-æneus, nitidus, interdum
rufescenti-æneus, glaber, pedibus palpisque fulvo-testaceis, anten-
nisobscurius testaceis ; capite dense punctato, antice transversim
sat late depresso; antennis medium corporis haud attingentibus,
apicem versus leviter crassioribus; prothorace transverso, medio
elytris vix angustiore postice attenuato, lateribus fere rectis, pos-
tice-cum angulis rotundatis, angulis anticis obtuse rotundatis,
dorso dense punctato, punctis ovatis, basi anguste marginato ; scu-
tello lato, obtu.so, lateribus parce punctato; elytris oblongis, sat
acute striatis, striis lævibus, intervallis planis, sat dense punctatis
et transversim leviter plicatulis; subtus dense punctatus. —
Batna.
Voisin de VH. pygmœus, var. ctgonus Muls.; en diffère par la
tête largement impressionnée, les antennes plus courtes, moins
grêles à la base, le corselet moins arrondi sur les côtés et les élytres
plus elliptiques, moins acuminées à l’extrémité, mais plus rétrécies
à la base, avec les stries lisses, plus fines et les intervalles plus
plans, plus ponctués.
Chez les cf, le corselet est plus petit, un peu plus arrondi sur les
côtés, et'les élytres paraissent un peu plus convexes.
Nephodes gracilior. — Long., 7 mill.
N. villigero affinis, similiter coloratus et villosus, sed minor,
I- XVI II
angustus, magis convexus, prothorace angustiore, longitudine vix
latiore, tenuius punctato, scutello magis triangulari, elytris pos-
tice haud ampliatis, post medium attenuatis, apice obtusis, striis
vix impressis, tenuius punctatis, apice magis profundis, intervallis
planis, alutaceis, antennis rufescentibus, articulis apice fuscis, arti-
culis 3 ultimis magis infuscatis, minus latis. — Batna.
Bien distinct par sa forme convexe, ses élytres non élargies ni
arrondies en arrière, à stries faiblement marquées, et par sa villo-
sité moins cotonneuse; se distingue du corsions, qui a aussi les
stries des élytres très fines, par les antennes annelées, le corselet
bien moins large, l’écusson triangulaire et les élytres plus acu-
minées.
Scythropus pineti. — Long., 5 à 0 1/2 mill.
Extrêmement voisin du S. ceclri, en diffère par la taille un peu
plus faible, la couleur foncière faiblement bleuâtre ou verdâtre avec
les taches brunes moins marquées et moins nombreuses, le corselet
un peu plus large, les élytres à stries plus marquées, un peu plus
finement ponctuées, et par les veux notablement moins convexes.
— Batna, sur le Pin d’Alep.
S. oxycedri. — Long., 4 1/2 à 5 1/2 mill.
Oblongo-elongatus, sat fortiter convexus, indumento obscure
cinereo supra dense vestitus, scutello pallido, elytris fusculo- sat
vage maculosis, subtus dilutior, carneus aut griseus, antennis,
tibiistarsisque rufescentibus; capite subtiliter dense punctato; anten-
nis valde gracilibus, scapo marginem anticum prothoracis supe-
rante; prothorace transversim subquadrato, lateribus plus minusve
arcuatis, dense subtiliter punctato, linea media obsolète elevata;
scutello apice rotundato; elytris ad humeros angulatim rotundatis,
apice conjunctim obtusis, subtiliter punctato-substriatis, striis
extus magis impressis, intervallis planis, punctatis, breviter fusco-
pilosis; femoribus plus minusve infuscatis. — Batna, sur le Gené-
vrier oxycèdre.
Bien distinct par sa forme parallèle, non élargie avant l’extré-
mité, qui est plus acuminée, par ses antennes plus grêles, par son
corselet moins court et par sa coloration sombre, plus uniforme.
S. phœniceus.
La 9 est plus grande, plus ovalaire, les élytres sont plus fon-
cées, parfois roussàtres le long de la suture, de sorte que les taches
pâles ressortent mieux ; la tête est aussi parfois d’un roussàtre
carné.
Magdalis russata. — Long., 3 1,2 mill.
Tota testaceo- rufa, rostro apice et antennarum clava fuscatis;
LXÏ\
M, rufœ simillima et tantum corpore subtus concolore, protho-
race grossius punctato, linea longitudinali evidentius elevata,
angulis posticis acutis, elytris basi minus fortiter impressis, magis
fortiter punctato-striatis et corpore subtus fortius punctato. —
Batna.
Prasocuris oblongiuscula. — Long., 3 1/2 mill.
Oblongo-ovalis, medio subparallela, cœrulea, nitida, elytris late
rufo-marginatis; capite dense punctato, antice valde arcuatim
impresso; prothorace transverso, elytris parum angustiore, antice
vix attenuato, lateribus rectis, antice tantum ad angulos rotun-
datis, angulis ipsis valde declivibus, sed apice acutis, dorso dense
parum fortiter punctato, basi medio interdum striola brevissima
signato; scutello obtuse ogivali, lævi; elytris sat fortiter lineato-
punctatis, stria suturali postice profundiore, intervallis planis,
subtiliter alutaceis. — Batna.
Voisin de P. ciucta, mais plus grand, plus oblong, plus parallèle,
avec le corselet moins fortement ponctué et les élytres à lignes plus
fortement ponctuées. Ressemble au flacocincla, mais plus allongé,
plus bleu, plus convexe, avec l’écusson plus large, plus arrondi.
Baridius soricinus. — Long., 2 1/2 mill.
Oblongo-ovatus, crassus et convexus, subparallelus, niger, squa-
mis albidis crassis dense vestitus, antennis pedibusque testaceo-
rufis ; capite globoso, denudato, punctulato, rostro crasso, valde
arcuato, punctato, linea media elevata, apice rufo; prothorace
parum transverso, elytris paulo angustiore, antice tantum angus-
tato, margine postico utrinque late sinuato, angulis posticis sat
acutis; scutello nigro, depresso ; elytris basi utrinque 1ère oblique
truncatis, ad humeros parum rotundatis, dein subparallelis, apice
obtuse rotundatis, sutura apice extremo paulo déhiscente, striis
squamositatis causa haud perspicuis; pedibus sat brevibus, sat vali-
dis, tibiis apice paulo rufescentibus. — Biskra.
Voisin du B. albogutlatus, de Biskra, mais beaucoup plus petit,
plus court, d’une teinte blanchâtre uniforme, à peine mélangée
d’écailles d’un roussàtre extrêmement pâle, avec les antennes
rousses, le corselet rétréci tout à fait en avant, ayant les côtés
parallèles et l’écusson dénudé, brillant, tronqué avec une impres-
sion transversale.
Exochomus apicatus. — Long., 2 mill.
Brevissime ovatus, subhemisphæricus, niger, nitidus, pube tenui
grisea dense vestitus, capite antice, prothoracis lateribus late et
elytrorum macula apicali transversa llavo-rufis; capite protho-
raceque haud distincte punctatis, hoc brevi, lateribus curn angulis
posticis rotundatis, angulis anticis latis, obtusis; scutello triangu-
LXX
lari-oblongo, punctato; elytris ante medium dilatatis, dense subti-
liter punctatis, callo humerali sat distincto, læviore, anguste mar-
ginatis; capite subtus, elytrorum margine reflexo abdoininisque
apice flavo-rufis, femoribus latis, punctatis. — Biskra.
Bien plus petit que le xanthoderes, avec les élytres moins large-
ment arrondies en arrière, ayant leur plus grande largeur en avant,
à ponctuation distincte; le corselet est plus arrondi aux angles
postérieurs et la convexité du corps est moins forte.
E. nigropictus Fairm.
Ayant vu un certain nombre d’exemplaires recueillis à Batna par
M. Bonnaire, j’ai pu constater que la coloration est variable, ainsi
que la taille (de 3 à 4 mill.). Non seulement les taches noires sont
plus ou moins confluentes, mais chez un individu, la tête et le cor-
selet sont roux, avec une étroite bande noire à leur base, et YExo-
chomus picturaius n’est qu’une variété, de taille plus petite, avec
la coloration noire encore moins développée.
Pliarus bardus Muls., var. : anchorago. — Long., 2 mill.
Semiglobosus, niger, nitidus, pube tenui ac brevi, grisea,vestitus,
elytris rufo-rubris, plaga basali fere triangulari per suturam pro-
longata et medio utrinque intus angulatim hamata, et per margi-
nem externum usque ad apicein anguste producta, nigra; pedibus
antennisque rufis; capite antice fere truncato, dense subtiliter
punctulato ; prothoraee elytris valde angustiore, longitudine triplo
latiore, antice paulo angustato, lateribus fere rectis, angulis anticis
productis, posticis rotundatis, margine postico medio late obtuso,
dorso subtiliter sat dense punctato, ad latera densius ac fortius;
elytris hemisphæricis, basi truncatis, anguste marginatis, sat
subtiliter dense punctatis; abdomine apice rufo. — Biskra.
DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE
par M. Léon Fairmaire.
Elliptica n. g.
Voisin des Cicindèles, en diffère par les élytres elliptiques, à
épaules effacées, à bords latéraux tranchants, à ailes inférieures
nulles ; le labre est grand, assez court, avec le bord antérieur à
5 dents petites, ne recouvrant pas l’extrémité des mandibules;
les antennes sont assez grêles, le 3e article un peu plus long que
le 4e ; le corselet est plus ovalaire, les pattes sont longues et grêles,
le 5e segment abdominal est fortement échancré.
E. flavovestita. — Long., 13 mill.
Oblonga, supra fere planata, subtus convexa, subtus cœrulea,
LX\l
nitida, pectore viridi et cupreo mixto, capite prothoraceque fuscis ,
cupreo et æneo mixtis, subtiliter rugulosis, pilis ochreo-flavis
adp ressis dense vestitis, prothorace postice paulo coarctato, elytris
ovato-ellipticis, basi truncatis, apice obtuse acuminatis, ochreo-
flavis, opacis, tenuiter dense nigro-punctatis. — Makdischu.
Graphipterus discicollis. — Long., 14 1/2 mil!.
Breviter ovatus, planiusculus, niger, nitidus, capite vittis 2
flavo-pubescentibus, prothorace pilis brevibus depressis ochreo-
flavis, extus anguste albidis, dense vestito, medio late denudato,
punctato, sulcato, postice angustato, elytris fere rotundis, apice
oblique sinuato-truncatis, pilis fere squamiformibus, adpressis
cinereo-fulvis dense vestitis, extus angustissime pallido-cinctis;
antennis compressis, medio paulo latioribus, prothorace subcordato.
— Makdischu.
G. castanopterus. — Long., 13 mill.
Ovatus, planiusculus, fuscus, modice nitidus, elytris pilis rufes-
centi-castaneis adpressis dense vestitis, margine externo anguste
pallido, prothorace lateribus pilis pallidis vestito, capite dense
fortiter punctato, medio elevato, prothorace capite latiore, cordato,
dense punctato, angulis posticis obtuse rotundatis, elytris dense
punctatis, tenuiter striatis, intervallis convexiusculis; subtus
nitidissimus, abdomine striolato. — Makdischu.
Piezia stenotrachela. — Long., 14 à 15 mill.
Oblonga, postice ampliata, nigra, parum nitida, elytris basi et
post medium, prope suturam, vittula postice utrinque macula
angulata et vittulis marginalibus cinereo-villosis ; capite protho-
raceque rugoso-punctatis, hoc angusto, elytris apice sinuato-trun-
catis, punctatis, costulatis, intervallis primis foveopunctatis ;
antennis Ç apicem versus latis. — Makdischu.
Polyhirma grisescens. — Long., 26 mill.
Elongata, nigra, parum nitida, capite medio, prothorace vitta
media et elytris vitta brevi post-scutellari et apice late griseo-
cinereo-villosis; capite medio subcarinato, prothorace cordato,
medio late depresso, elytris postice ampliatis, æqualiter carinatis,
intervallis cancellatis, ante apicem obsolète bisinuatis, valde
obtusis. — Makdischu.
P. griseostriata. — Long., 27 mill.
Elongata, nigra, parum nitida, capite prothoraceque griseo-villo-
sis, hoc cordato, medio longitudinaliter impresso; elytris postice
parum ampliatis, apice parum obtusis, costis alternatim magis
elevatis, intervallis grosse punctatis, costis punctulatis, la, 3a, 5a<iue
LXXIl
basi griseo-cinereo viVtatis, elytris apice griseo-cinereo-villosis
et utrinque ante apicem macula subovata ornatis. — Makdischu.
Sternocera cariosicollis. — Long., 27 à 38 mill.
Oblonga, valde convexa, nitida, capite prothoraceque obscure
æneis, hoc dense ac grosse foveato, foveis griseo-pilosis, illo valde
rugoso, medio antice carinato, clypeo emarginato, elytris casta-
neis, dense fortiter punctatis, intervallis transversim rugosulis et
lineis vage elevatis apice emarginatis et extus unispinosis; subtus
cum pedibus fusco-ænea, rugosula, tarsis pallide castaneis. —
Makdischu.
S. foveopubens. — Long., 31 à 37 mill.
Oblonga, convexa, brunneo aut castaneo-ænescens, nitida, pro-
tliorace viridi-æneo aut cupreo, lateribus plaga oblonga flavidulo-
tomentosa impressis, dorso dense ac grosse foveato, capite rugoso,
antice carinato, elytris grosse ac dense punctatis, rugosulis,
utrinque lineis 4 vage elevatis, apice sat obtuse trispinosis, utrin-
que basi impressionibus 2, impressione subhumerali oblonga et
ante medium impressionibus 2 fere convexis Üavido-tomentosis,
depressis; subtus variolosa, abdominis lateribus late silaceo-
pubescentibus. — Makdischu.
Steraspis villosiventris. — Long., 30 mill.
S. semigranosœ valde affinis, sed paulo major, similiter colo-
rata et sculpturata, prothorace lateribus minus longe impresso,
elytris lateribus latius impressis, postice costula submarginali
nulla, subtus aureo-cupreola, pi’osterno medio et metasterno
antice cœruleis, abdomine densius punctato, dense pubescente,
segmentis apice chalybeis, 5° angulatim emarginato. — Mak-
dischu.
Chrysaspis hrunneipennis. — Long., 34 mill.
Oblonga, sqt lata, supra violascenti-brunnea, nitida, capite basi
et medio anguste aureo, inter oculos cyaneo et concavo, protho-
race fortiter punctato, lateribus impresso et aureo, medio fere lævi,
aui’eo-striato, margine postico anguste aureo, elytris punctis sat
grossis, cupreis, dense impressis, lineis longitudinalibus paulo
elevatis, margine externo anguste viridi ; subtus cum pedibus
aurata, pu nctulata, lateribus subtiliter dense punctulatis, impressis,
pubescentibus. — Makdischu.
Strobilodera n. g.
Voisin des Sphenoptera; s’en distingue par le prosternum plus
large et surtout par l'écusson très large, coupé droit au bord posté-
LXX1II
rieur ; en outre, le thorax, la tète et l'abdomen présentent des pla-
ques lisses analogues à celles des Polybothris, mais plus petites;
ses hanches postérieures ne sont pas sinuées en dehors et les
tibias antérieurs sont assez fortement arqués. — Makdischu.
S. plagifera. — Long., 18 mill.
Oblonga, anticeconico-truncata, elytris a basi postice angustatis,
fusco-metallica, prothorace cupreo-tincto, dorso punctato, plagulis
2 atrocœruleis, nitidis, lateribus rectis, anguste albido-marginatis,
elytris fortiter crenato-striatis, extus tomentoso-marginatis, capite
aureo-cupreo, plagulis 2 atrocœruleis, subtus nitide æneo-aurea,
dense punctata, abdomine utrinque plagulis atrocœruleis ornato.
— Makdischu.
Agelia tricolor. — Long., 10 à 17 mill.
Elongata, cyanea, nitida, capite, prothoracis vitta marginali basi
interrupta cupreis, metallicis, prosterni medio et metasterno (rnar-
gine laterali excepto) aureo-cupreis, abdominis segmentis 3 ultimis
rubris, vioiaceo-micantibus ; capite rugoso, prothorace trapezi-
formi, lateribus fere rectis, angulis posticis sat acutis, dorso grosse
punctato; elytris flavis, vittis 2 transversis, mediana ad sutu-
ram, antice dilatata, altéra anteapicali nigris, apice cupreo-metal-
licis et denticulatis. — Makdischu.
A. obtusicollis. — Long., 33 mill.
Oblongo-elongata, sat convexa, cvanescenti-atra, parum nitida,
elytris utrinque maculis 2 flavis magnis, lil fere basali, intus angus-
tata,2a post medium sita; capite grosse rugoso, inter oculos sulcato;
] rothorace lateribus antice obsolète sinuatis, postice paulo contrac-
tis, angulisobtusiusculis, dorso grosse punctato, rugosulo, ad latera
carioso et utrinque foveato ; elytris dense punctatis, angulo sutu-
rali breviter spinoso; subtus dense griseo-villosa. — Makdischu.
Anachalcos Revoili. — Long., 25 mill.
Ovato-subquadratus, obscure æneo-cupreus, nitidus, subtus cum
pedibus fusco-ænescens, minus nitidus, tibiis dense rufo-ciliatis;
capite et prothorace lateribus minus nitidis, sat dense punctulatis,
hoc ainplo, elytris haud angustiore, angulis anticis magnis, posticis
rotundatis, elytris subtiliter punctulatis et striis subtilibus virescen-
tibus signatis.
Distinct du cupreus par sa forme bien moins convexe, sa colora-
tion brillante, sa ponctuation fine, peu serrée, et l’ampleur du
corselet. — Makdischu.
Elaphinis atomosparsa. — Long., 9 à 11 mill.
Brevis, crassa, opaca, castanea, fusco-marmorata et punctis albi-
dis numerosis sparsuta, subtus brunneo-castanea, nitida, lateii-
ANNALES DK LA SOC. ENTOM. 1>K BELGIQUE» T. XXVIII.
r
LXXIV
bus et pedibus albido-pilosis ; capite dense punctato, apice emargi-
nato, prothorace postice medio sinuato et utrinque arcuatim
obliquato, elytris tenuiter striatis, intervallis aliernatim paulo
elevatis, sutura elevata, apice acuta. — Makdischu.
Lycus Bourgeoisii. — Long., 11 à 15 mill.
Ochreatus, capite, antennis, pedibus (femorum basi excepta),
prothoracis v itta media, scutello et macula elytrorum apicali nigris ;
C? prothorace transversim subquadrato, antice medio producto,
elytris breviter ovatis, basi angustis et supra angulatis, apice
abrupte rotundatis, sat acute costatis; 9 oblonga, postice leviter
ampliata; L. intermedio (Bourgeois) valde affinis, sed elytris basi
acute angulatis, adscutellum vix nigricantibus, costis magis ele-
vatis, colore ochraceo et macula apicali ad suturam vix emarginata
distinctus. — Makdischu.
Homala integricollis. — Long., 12 à 13 mill.
H. politœ valde affinis, sed prothorace antice angustato, minus
brevi, margine postico angustemarginato, medio obsolète obtusato,
basi haud arcuatim depresso, elytris ad suturam depressiusculis,
basi ante humeros haud sinuatis, apice acute acuminatis distincta.
— Makdischu.
H. agona. — Long., 15 mill.
H. politæ sat affinis, sed major, minus nitida, prothorace postice
latiore, angulis posticis valde rotundatis, margine postico medio
vix impresso, elytris ad humeros magis rotundatis, ad suturam
depressis et transversim irregulariter striolatis, apice acutis. —
Guélidi.
Phrynocolus transversus. — Long., 13 mill.
Oblongo-ovatus, crassus, indumento terreo subvelutino et in
elytris transversim elevato vestitus, prothorace lateribus angula-
tim rotundato, dorso quinquecarinato, carina media antice longe
abbreviata; elytris ovatis, margine externo et Costa discoidali ele-
vatis undulatiset anteapicem abrupte truncatis, intervallis trans-
versim plicatulis. — Guélidi.
Psammodes acuticosta. — Long., 13 à 15 mill.
Breviter ovatus, crassus, niger, nitidus, cinereo-squamosulus,
prothorace sat parvo, fere globoso, fortiter dense punctato punctis
squamiferis, angulis anticis sat productis, elytris parurn convexis,
denudato-vittatis, carina externa valida, ante apicem abbreviata,
parte epipleurali nuda, subtus glabra, pedibus dense lutoso-indutis.
— Makdischu.
LXXV
Sepidiostenus n. g.
Sepidiis affine, sed corpore lineari.postice attenuato, fere glabro,
capite obliquo, antice liaud verticali, antennis ab oculis magis dis-
tantibus, gracilioribus, articulo ultimo haud minore, palpis inaxil-
laribus articulo ultimo graciliore, prothorace lateribus haud angu-
lato,scutellolatissimo,brevi, elytriscompressis,dorsoacutedentatis,
apice acuminatis et pedibus gracilibus valde distinctum.
S. erinaceus. — Long., 19 mill.
Elongatus, angustus, fuscus, indumento terreo, lateribus et
subtus pallide lutoso- dense vestitus; capite planato, antennis basin
prothoracis haud attingentibus, prothorace antice paulatim elevato-
bilobo, lobis oblique truncatis, elytris utrinque undulato-bicostatis
et acute dentatis, postice attenuatis, apice ipso paulo divaricatis.
— Makdischu.
Sepidium longehirtum. — Long., 14 mill.
Elongatum, convexum, indumento cinereo dense vestitum, pilis
fuscis longis sat dense hirsutum, elytris utrinque fasciculis brevi-
bus fuscis densis subseriatis, prothorace antice lobis 2 divergenti bus,
obtusis, medio fusco-vittato etdensius breviter piloso, angulis late-
ralibus sat parvis, conicis, elytris convexis, ante apicem utrinque
caudatis, antennis apice fuscis, articulo ultimo minore. —
Makdischu.
S. aper. — Long., 16 mill.
Præcedenti affinis sed minus angustus et indumento fulvo-terreo
vestitus, parce et minus longe fusco-villoso, antennarum articulo
ultimo nigro, parum separato, prothorace antice lobofereparallelo,
apice parum profunde bilobato, iinea media fusco-velutina elevata,
angulis obtuse conicis, elytris convexis, seriato foveolatis, sutura
et costula discoidali paulo elevatis, costa externa paulo undulata,
intervallo 1° parce fusco-yelutino, maculoso. — Guélidi.
Pycnocerus cœruleatus. — Long., 30 mill.
P. Passerinii simillimus, prothorace magis amplo, elytris paulo
latiore; elytris paulo brevioribus, striis minus fortiter crenatis,
plaga interoculari minus profunde limitat.a, magis inæquali, pro-
sterno apice arcuato, metasterno lateribus fortiusplicatulo et medio
fortius bituberculato, metapleuris parce subtiliter punctatis etstrio-
îatis. — Zanzibar.
Micrantereus seriepunctatus. — Long., 14 mill.
Ovatus, niger, sat nitidus, capite arcuatim impresso, prothorace
transverso, lateribus rotundato, angulis anticis acutiusculis, ely-
LXXYI
tris punctis grossis parum regulariter seriatis, intervallis subtiliter
punctulatis, sutura et utrinque costulis 2 parum elevatis, abdomine
subtiliter strigosulo ; cf tibiis omnibus arcuatis, 2 anterioribus
intus angulatis, intermediis basi compresso-dilatatis. — Makdischu.
M. externecostatus. — Long., 12 à 13 mill.
Ovatus, niger, nitidus, prothorace transverso, lateribus rotun-
dato, elytris parce punctatis, utrinque costulis 2 vix elevatis, mar-
gine externo acute carinato, paulo reflexo, spatio epipleurali vix
punctulato ; cf oblongo-ovatus, tibiis 2 anticis extus arcuatis, intus
pilosis et obtuse angulatis, tarsisdilatatis, intermediis intus sinuato-
concavis, extus arcuatim angulatis, posticis elongatis, arcuatis.
— Makdischu.
M. marginipennis. — Long., 9 mill.
Ovatus, niger, nitidus, capite antice parum impresso, prothorace
brevi, antice valde angustato, scutello breviore, elytris laxe punc-
tulatis, ad latera densius punctatis, margine enterno acute cari-
nato, reflexo, spatio epipleurali vix punctulato, basi concavo, tibiis
omnibus rectis, simplicibus 9- — Makdischu.
M. quadricristatus. — Long., 12 mill.
Cf Oblongus, valde compressus, parum convexus, niger, sat niti-
dus, capite antice arcuatim impresso, prothorace brevi, lateribus
angulatim rotundato, elytris fortiter sat dense punctatis, sutura
parum elevata, utrinque costa discoidali et carina marginali acutis,
et inter lias linea obsolète elevata ; tibiis anticis rectis, intus
impressis et pilosis, femoribus intermediis subtus apice dente
magno armatis, tibiis basi abrupte angustatis, posticis arcuatis,
intus crenulatis ; ovata, minus fortiter punctata, pedibus simpli-
cibus. — Makdischu.
Systates angulithorax. — Long., G à 8 mill.
Oblongus, valde convexus, lateribus compressus, niger, nitidus,
capite albido-villoso, prothorace (lateribus postice angulato) vitta
media elytrisque plaga suturali, plus minusve lata, et vittulis
lateralibus sæpe interruptis albido-villosis, elytris basi valde con-
vexis, punctato-lineatis, punctis postice obsoletis, femoribus anticis
valde clavatis ; an tennis gracilibus, scapo apice paulo crassiore. —
Makdischu.
S. fusco-æneus. — Long., 10 mill.
Fusco-æneus, nitidus, glaber, antennis minus gracilibus, scapo
leviter undulato, capite rostroque punctato, hoc pluricostato, pro-
thorace angusto, rugoso-punctato, elytris ovatis, grosse punctato,
lineatis, substriatis, intervallis convexiuscuiis, pedibus punctatis,
femoribus medio nitidis. — Makdischu.
LXXVII
Closteromerus argyro thorax. — Long., 11 mill.
Niger, prothorace lateribus late argenteo-sericeo, densissime
punctato, elytris metallico-viridibus, dense sat fortiter punctato-
rngosis, apice truncatis, pectore brunneo, dense subtiliter albido-
sericante, abdomine rufo, pedibus rufîs, femoribus2 posticis apice
late cum tibiis tarsisque fuscis, antennis fuscis, articulis 5 ultimis
dilatatis. — Makdischu.
Xanthospila n. g. ( Callichromides ).
Femora postica paulatim crassiora, elytra superantia, subtus
liaud sinuata; antennæ corpore breviores, basi haud dentatæ, arti
culo 3° quarto quintoque conjunctis æquali; prothorax densissime
punctatus, opacus, utrinque tuberculo parvo munitus; scutellum
triangulare, acuminatum; elytra apice abrupte rotundata; proster-
num arcuatum, apice truncatuni; tibiæ posticæ compressæ, sat
latæ ; femora 4 antica subclavata.
X. flavoplagiata. — Long., 24 mill.
Elongata, sat convexa, capite protlioraceque rufo-castaneis,
elytris cyanescenti-atris, utrinque maculis 3 magnis flavis, ornatis,
antennis pedibusque rufo-testaceis, femoribus intermediis et pedi-
bus posterioribus atrocœruleis, capite summo dense punctato, scu-
tello velutino, abdomine castaneo, cum pectore griseo-sericeo. —
Mak dischu.
Spodotænia n. g.
Ce nouveau genre se rapproche des Niphona, mais la saillie
mésosternale est oblique, large, à peine tronquée en avant, les
élytres sont arrondies à l’extrémité, les fémurs sont plus épais, les
antennes sont plus longues que le corps, le 1er article est plus gros,
la partie inférieure des yeux est plus grande et le corselet est cylin-
drique.
S. basicornis. — Long., 10 à 19 mill.
Üblonga, subparallela, convexa, elytris posticeleviter attenuatis,
fusca, umbrino-velutino dense sericans, capite basi dense albido-
pubescente, antennis cinereo-pubescentibus, articulo 1° fusco, sub-
tus densissime barbato, prothorace lateribus albido-pubescente,
elytris marmoratis, medio vitta lata paulo obliqua albicante et
postice lineola angusta obliqua albicante signatis. — Makdischu.
Tetraglenes Pauli. — Long., 10 à 20 mill.
Filiformis, convexa, postice acuminata, fusca, opacà, antenn:s
glabris, articulo 1° crasso, elytris striato-punctatis ; a T. phawtoma
LXXYIIT
capite longiore angustiore, antennis haud villosis, articulo 1° cras-
siore, elytris magis parallelis, apice simul acuminatis, sat fortiter
punctato-substriatis distincta. — Zanzibar.
Le Secrétaire analyse une note en langue anglaise qui vient de
nous être adressée par notre collègue M. Sharp. C’est une liste des
espèces de Lucanicles propres à la Nouvelle-Zélande, rectifiant les
erreurs où, d’après lui, sont tombés plusieurs auteurs quant à la
place de ces genres et espèces.
Appelée à décider si cette note sera publiée sous la forme d’une
traduction française ou textuellement en anglais, l’Assemblée se
prononce pour la publication en langue anglaise.
NOTES ON THE NOMENCLATURE OF NEW ZEALAND LUCANIDÆ.
‘ I understand that in continuation of the valuable sériés of Cata-
logues of Coleoptera published by tliis Society, one of the members
lias undertaken the Lucanidœ, and in order to facilitate his task,
I give herewith the results of some researches into the nomencla-
ture of the New Zealand species of the family about which a good
deal of confusion prevails. The importance of correct nomenclature
is well shown by the history of a slight error occurring in the list
of New Zealand Coleoptera published by professor Hutton, some
years ago ; in this list, an Oxyomus, that sliould hâve been the
first species of the family Scarabœiclœ, was, by a slight error,
made to appear as the last of the Lucanidœ, and lias since been
treated by writers on New Zealand entomologv as a real Lucanid,
so that Wallace in his valuable work on the Geographical Distri-
bution of Animais (vol. I, p. 457), has been misled into stating
that in New Zealand « the Lucanidœ are represented by two
peculiar généra Denclroblax and Oxyomus ». It is scarcely neces-
sary to add that Oxyomus is (or was ; for it is, like nearly ail gene-
ric names, a terni of constantly shifting value) a very widely
distributed genusoutside ofNew Zealand, but does not really occur
in New Zealand at ail, and is moreover not a genus of Lucanidœ
at ail.
In the Manual of New Zealand Coleoptera recently issued by the
Colonial Muséum and Geological Survey Department of New Zea-
land, twelve species of Lucanidœ are enumerated, and five of these
are assigned to the genus » Dorcus Mac Leav », three of these sup-
posed species of Dorcus being describe 1 as new. I think it pro-
bable, however, that these species of Dorcus may belong to the
genus Lis sot es.
Broun appears to hâve been unacquainted with the work done in
LXXIX
the last twenty years on the généra of Lucanidœ, and does not
appear himself to hâve made any examination of the generic cha-
racters of the New Zealand Lucanichv, while the description he
gives of the genus Dorcus is « epitomized from the descriptions
of Lucanvs and Dorcus » given by Lacordaire in the Généra of
Coleoptera, and thus he did not recognize that the two species he
assigns to Dorcus should be, — .indeed hâve long since been, —
assigned to the genus Lissoles, of which he also gives a descrip-
tion (p. 254). For similar reasons, it is probable that Broun’s two
supposed new species assigned by hime to Ceratognathus may not
belong to that genus, and in the following list I hâve assigned the
Dorci to Lissoles, the Ceratognalhi to Mitophyllus.
The list of New Zealand Lucanidœ comprises altogether twenty
species names, but it is probable these names do not represent as
many species ; five of them are seen due to the Manual of New
Zealand Coleoptera, and as the author of that work had no
knowledge of the existence of descriptions of six of the species in
the list, it is probable that some of his names will prove to be syno-
nyms. Broun has also re-established certain species as valid that
had previously been recognized as synonyins, but I need not refer
to in detail, as his error will be corrected by a reference to my list,
Itwill be évident from the above remarksthat New Zealand is accu-
mulating a plentiful store of doubts and difficultés with which
to occupy the time of lier future naturalists.
Genus Dendroblax.
Dendroblax Earlei White, Munich Cat. N. Zealand.
Genus Lissotes.
Dorcus abditus Broun (an n. sp.?), Man. N. Z. N. Zealand.
Col., p. 673.
Dorcus Novæ Zealandiæ Hope, Mun. Cat.
Syn. Dorcus punclulatus White, Broun.
Dorcus planus (an n. sp.?), Man. N. Z. Col.,
p. 252.
Dorcus reticulatus West., Mun. Cat.
Syn. Dorcus squamidorsis Wh., Br.
Dorcus Stewarti Broun (an n. sp.?), Man. N.
Z. Col., p. 673.
Lissotes capito Deyr., Trans. Ent. Soc. Lond., Ins. Chatham.
1873, p. 339, pl. Y, fig. 4, 5, cf 9 •
Lissotes Desmaresti Deyr., Ann. Soc. Ent.
Fr., 1881, p. 239.
N. Zealand.
LXW
Lissotes Helmsi Slip., Ent. Mo. Mag., XVIII, N. Zealand.
p. 49.
Lissotes Menalcas West., Mun. Cat. N. Holl. (N. Zelandia in
Mus. Brit. an recte?).
G ex us Figulus.
Figulus fissicollis Fairm., Mun. Cat. Tongatabu (an recte?).
Syn. Figulus moclestus Parry, Mun. Cat. N. Zealand (an
recte? D. S.); Ins. Fiji.
Genus Ceratognathus.
Geratognathus alboguttatus Bâtes, Mun. N. Zealand.
Cat. (Moreton Bay ex errore).
Ceratognathus dispar Shp., Trans. Ent. Soc.
Lond., 1882, p. 82.
Ceratognathus helotoides Thoms., Mun. Cat.
Ceratognathus sexpustulatus Bâtes, Mun.
Cat.
Genus Mitophyllus.
Ceratognathus foveolatus Broun, Man. N. N. Zealani.
Z. Col., p. 253, an. huj. gen.?, an n. sp.?
Mitophyllus irroratus Parry, Mun. Cat.
Mitophyllus marmoratus Wat., Ent. Mo.
Mag., XI, p. 8.
Mitophyllus parryanus West., Mun. Cat.
Ceratognathus zealandicus Broun, Man. N.
Z. Col., p. 253, an. huj.. gen.?, an n. sp.?
51. Lameere demande la parole et lit la note suivante :
A la suite de la communication que j’ai faite à l’une de nos der-
nières séances sur l’identité de Y Erionispci Badeni Chap. et du
Pytheus pulcherrimus Pasc. (Ann. Soc. Ent. Belg., 1883, Bull.,
p. ci.xl), plusieurs entomologistes, et entre autres notre éminent
collègue M. le Dr Kraatz, en présence des différences que montrent
les figures des deux insectes dans l’Atlas du Généra des Coléo-
ptères, ont cru que je pouvais m'être trompé, et qu’en réalité les
genres étaient différents, quoique offrant un remarquable exemple
de mimétisme. J'ai voulu éclaircir la question, et j’ai demandé à
51. Pascoe la communication de l'exemplaire type qui lui a servi à
décrire le Pytheus pulcherrimus. Il a eu l’extrême obligeance de
me le confier, ce dont je le remercie très sincèrement.
Ayant à la fois sous les yeux les types du Pytheus pulcherrimus
LXXXl
et de 1 ’Erionispa Bacleni, il est aisé de constater que ces deux
insectes sont bien identiques ; la taille du Pytheus de M. Pascoe
est seulement un peu moindre que celle de YErionispa, mais c’est
là une particularité dont l’on n’a point à tenir compte lorsqu’il
s’agit de Coléoptères subpentamères.
M. Pascoe avait déjà depuis longtemps entrevu cette rectification
en comparant son Pytheus à la description si exacte que Chapuis
avait donnée du genre Erionispa, mais ne possédant pas ce dernier
type, la figure défectueuse de l’insecte dans l’Atlas du Généra
l’avait encore laissé à cet égard dans l’incertitude.
Pour dissiper tous les doutes, je crois qu’il ne sera pas inoppor-
tun de relever les principales incorrections de dessin que présentent
les deux figures, malgré le soin apporté à l’impérissable ouvrage
de Lacordaire et Chapuis.
La figure 4 de la planche 91 nous montre un Pytheus pulcherri-
mus à angles antérieurs du corselet aigus, ce qui n’est point, ces
angles étant parfaitement arrondis; l’extrémité des élytres, au lieu
déporter un fascicule de poils, comme on peut le voir dans la fig. 4'>,
qui est bonne, a été prolongée en une énorme épine par l’imagi-
nation de l’artiste qui a exécuté la planche. Enfin, le dernier article
des antennes est trop aminci et trop allongé, mais il est encore plus
inexact dans la figure 1 de la planche 129 ( Erionispa Bacleni),
d’après laquelle il ne serait pas aigu du tout à son sommet. Ici, le
fascicule de poils de l’extrémité des élytres a été omis, mais, en
revanche, les fémurs intermédiaires sont munis en dessous d’une
dent très prononcée : c’est un effet d’optique produit par le renfle-
ment des cuisses qui aura trompé le dessinateur. Restent les tarses
postérieurs, dont le premier article devrait être deux fois aussi
long, comme dans la figure 4 de la planche 91, où ces tarses sont
fidèlement représentés. Certes, pour quiconque se sera contenté
d’examiner les deux figures du Généra, il aura semblé paradoxal
de réunir sous un même nom deux insectes en apparence si diffé-
rents ; mais déjà la mise en parallèle des descriptions génériques de
Lacordaire et de Chapuis (Gen. des Col., VIII, P- 529; XI, p. 301) et
des diagnoses du Pytheus pulcherrimus par M. Pascoe (Trans. ent.
Soc., sér. 2, V, p. 28), et de Y Erionispa Bacleni par Chapuis (Gen.
des Col., XI, p. 302) faisait pencher fortement la balance en faveur
de la réunion des deux espèces : aujourd’hui, la comparaison des
types doit bannir toute hésitation à adopter cette manière de voir.
Je ne puis même, tant ils sont semblables, trouver une différence
sexuelle entre les deux types : Lacordaire croyait qu’à cause de
leur affinité avec les Brachytria Newm., les Pytheus c ? devaient,
comme dans ce dernier genre, avoir les antennes à peu près de la
longueur du corps et les deux premiers articles des tarses dilatés.
LXXXII
Il rapportait par conséquent au sexe Ç les exemplaires qu’il avait
vus. Or, en examinant attentivement un insecte de la collection
Yan Yolxem, qui répond parfaitement à la description du Pytheus
pulcherrimus Pasc., je constate qu’il présente quelques caractères
qui le différencient légèrement des individus typiques : cet exem-
plaire doit être un mâle, les deux autres sont des femelles. Les
différences portent sur les pattes et sur les antennes : les pre-
mières sont plus robustes chez le Pytheus de Yan Volxem, leurs
fémurs et leurs tibias étant moins allongés et moins grêles. Quant
aux antennes, outre qu’elles sont un peu plus longues que chez les
types, elles offrent une particularité remarquable. Leur avant-der-
nier article présente au sommet et extérieurement une petite gib-
bosité sphéroïdale aplatie, brillante et ponctuée ; deux appendices
semblables se voient, l’un à la moitié, l’autre au quart apical de la
tranche externe du dernier article, qui semble à première vue être
appendiculé. L’on pourrait croire d’abord à une anomalie indivi-
duelle, mais un Pytheus de ma collection, que M. Pascoe a bien
voulu déterminer, et qui est le P. latebrosus Newm., présente exac-
tement les mêmes particularités.
Cetieespèce, brièvement caractérisée par Newman (Entom., 1842,
p. 95), diffère du P. pulcherrimus par le dessous du corps et les
pattes, qui sont noirs; le prothorax est moins arrondi latéralement:
ses bandes noires longitudinales peuvent envahir tout lepronotum,
et celles qui s’étendent de la base des élytres à leur extrémité, au
lieu d’être d’un beau vert, sont noires et peuvent empiéter plus ou
moins sur le disque.
Le P.jugosus Newm. (Entom., 1842, p. 14) m'est inconnu, mais
je suis persuadé que le <$ a les antennes conformées comme celles
de ses congénères, et que c’est ce caractère qui différencie princi-
palement les sexes dans le genre Pytheus.
Sous ce rapport, ces insectes s’éloignent des Brcichytria Newm.,
qui ont des caractères sexuels tout autres; ils ont cependant assez
d’analogie avec ceux-ci pour que les Pytheus latehrosus etpulcher-
rimus aient été primitivement décrits sous le nom de Brachylria
Dans le genre Pempsamacro Newm., qui appartient aussi aux
Pythcinœ, les cf ont les antennes un peu plus longues que celles
des Q, et leur dernier article est muni d’un faible appendice que
Newman a pris pour un douzième article; les Pytheus présentent
avec ceux-ci une évidente parenté, et dans leur groupe ils précéde-
ront immédiatement les Pempsamacra, les Brachylria devant
dorénavant être placés en tête des Pytheinœ.
L’analogie que nous vo}rons entre les Pytheus et des Coléoptères,
appartenant aussi manifestement aux Longicornes que les Bra-
chytria et les Pempsamacra, peut fournir un ai’gument pour
LXXXIII
déclarer que le genre n’appartient pas aux Phytophages. Les
Pyt/ieus ne sont d’abord pas des Hispides, comme l’avait cru Cha-
puis, car ils n’ont ni la bouche cachée et portée en arrière si carac-
téristique des Gryptoslomes , ni les antennes aussi rapprochées à
leur base que chez ceux-ci. De plus, en parcourant la riche collec-
tion d’Hispides de Chapuis, je n’ai pu y trouver d’espèce revêtue
comme les Pytheus de longs poils mous : le Triclmpa sericea
Guér. de Madagascar présente seul une courte et légère pubes-
cence.
Chapuis n’a pas été d’ailleurs le premier à introduire un Longi-
cornedans cette tribu : on sait, en effet, qu’Olivier avait placé le
Ctenodes decemmaculala à côté des Hispa . En sens inverse, Perty,
en créant le genre Homalopterus, en avait fait un genre de Longi-
cornes, et M. J. Thomson, trompé par le faciès, avait rapproché
Y Embryon grUeovillosum , ce curieux Eumolpide du Brésil, des
Lamiides du genre Brachychilus.
Ces méprises consacrent l’impossibilité d’exprimer synthétique-
ment par des mots les différences que présentent les Longicornes
et les Phytophages. Si nous examinons le faciès, le genre Pytheus
pourra facilement être considéré comme Longicorne, mais le
faciès seul ne peut servir à trancher la question : ses trois facteurs
principaux, allongement du corps, des antennes et des pattes chez
les Longicornes, peuvent se retrouver parmi les Phytophages, au
point d’étre même réunis dans le Rhagiosoma madagascariense
Cliap. par exemple. D’après Le Conte etM. le D' Horn (Classifica-
tion of the Col. of North America, p. 269), il y aurait chez les
Longicornes une tendance dans les épimères du métathorax à
s’avancer latéralement vers les segments de l’abdomen, tandis que
chez les Phytophages, le premier segment de celui-ci serait pro-
longé en avant sur les côtés pour rencontrer le métathorax ; mal-
heureusement, c’est là un caractère encore moins péremptoire
que les autres. L’inspection des parties de la bouche ne peut mener
à aucun résultat, mais, dans le cas qui nous occupe, je pense que
le rapprochement du faciès avec l’échancrure des yeux et le mode
d’insertion des antennes, ce que l’on peut voir dans la figure 4U de
la planche 91 du Généra des Coléoptères est de nature à faire
admettre incontestablement que le genre Pytheus appartient aux
Longicornes.
Lacordaire, dans les généralités qui précèdent sa monographie
des Phytophages, a pleinement discuté les caractères qui différen-
cient les Subpentamères dont les larves vivent aux dépens du bois,
et ceux qui ne se nourrissent que du tissu cellulaire des végétaux.
En même temps, il démontre que ces deux catégories de Coléoptères
doivent former des groupes distincts.
I. XXXIV
Aussi n’est-ce pas sans une certaine surprise que l’on aura vu
Le Conte et M. le DrHorn,dans leur ouvrage déjà cité sur les
Coléoptères de l’Amérique du Nord, en vertu de la salutaire réac-
tion qui s’est produite de nos jours contre la division par Erichson
de l’ordre en petites familles juxtaposées, faire un seul bloc des
Spondylidœ, des Cerambycidœ , des Chrysomelidœ et des Bru-
chiclœ sous le nom de Phylophaga. M. Matthews, dans une ana-
lyse de la classification des auteurs américains (.4 nn. Nat. Hist.,
1883,), s’est déjà chargé de réfuter cette innovation et a rendu aux
Longicornia le rang que méritent principalement leurs mœurs et
leurs caractères sous leurs premiers états.
Apparus nécessairement sur le globe après les Phytophages, les
Longicornes semblent cependant avoir eu avec eux une origine
commune et paraissent ne pas en dériver : l’on trouvera sans
doute les formes ancestrales des uns et des autres parmi les Anthri-
bidæ, cette famille synthétique, comme disait Le Conte, dont
quelques espèces présentent axœc certains Lamiides de curieux
exemples de mimétisme. Mais, selon une comparaison de Lacor-
daire, de même que quelques lettres peuvent former un nombre
illimité de mots et donner naissance à deux langues sœurs ayant
chacune leur cachet particulier, de même aussi la variation de
quelques caractères dans un sens a pu produire une multitude de
Longicornes, à côté d’un nombre non moins grand de Phytophages
dans un autre, les espèces des deux séries présentant cependant
un faciès tout différent. Et, si dans une langue nous voyons des
mots trahir leur communauté d’origine avec ceux d’une autre
langue voisine, nous constatons aussi que par une convergence de
caractères, des Longicornes empruntent le faciès de Phytophages,
ou réciproquement, et l’on comprendra comment un entomologiste
de la valeur de Chapuis ait pu introduire un Longicorne tel que le
Pytheus pulcherrimus parmi les Hispides.
M. le D1 Fromont, qui s’est depuis près d’un an engagé comme
médecin à bord des steamers d’Anvers à l’Amérique méridionale,
se trouvant en ce moment à Bruxelles de retour de son deuxième
voyage, où il a eu occasion de visiter Buenos-Ayres, Montevideo,
Rio-Janeiro, Bahia et New-York, entretient l’assemblée de diverses
observations intéressantes.
A Bahia, où il a eu occasion de recevoir la cordiale hospitalité
et de faire la connaissance de notre aimable et savant collègue
M. de Lacerda, la chasse aux insectes par les procédés divers
employés en Europe, n'aboutit qu’à procurer de grandes quantités
de fourmis, surtout à l’époque des grandes chaleurs du mois de
novembre. Bahia et ses environs ne fournissent d’ailleurs en aucune
I.XXXV
saison que peu d’insectes à M. de Lacerda; c’est de l’intérieur,
à plus de cinquante lieues de la côte, qu’il reçoit tout ce qu’il pos-
sède d’intéressant dans sa collection.
M. Fromont ajoute qu’à Rio-.Taneiro, son expérience de chasseur
européen ne l’a pas beaucoup mieux servi, et ce n’est, que dans le
climat de La Plata que l’on retrouve des conditions qui se rappro-
chent de celles de l’Europe et donnent lieu à l’emploi des mêmes
procédés de chasse.
Naturellement, les assertions de M. Fromont ne s’appliquent
qu’aux lieux voisins des ports qu’il a seuls pu visiter.
Il fait voir plusieurs exemplaires d’une belle espèce d’Arachnide
de forme étrange (genre Gonyleptes), qu’il a prise à Montevideo.
Les voyageurs nous parlent souvent de véritables essaims de
lépidoptères qui se font prendre sur les vaisseaux en mer, à une
certaine distance de la côte de l’Amérique méridionale. D’après
eux, ces lépidoptères seraient entraînés en mer par le vent d’ouest,
celui qui arrive de la plaine des Pampas et qu’on nomme le pam-
pero. D'après M. Fromont, cette explication n’est pas juste, au
moins dans tous les cas, et son expérience personnelle lui permet
d’en donner une autre. Sous 29" de latitude méridionale, en face
de Santa Marta Grande (Brésil), le steamer, se trouvant à près de
80 lieues de la côte et le vent soufflant d’une dii’ection tout opposée,
un très grand nombre de lépidoptères (Phalènes, Noctuelles, Bom-
bycides, Sphinx) se montrèrent à bord et purent être aisément cap-
turés. Descendant à fond décalé, M. Fromont y constata que de
nombreux débris de chrysalides et des chrysalides prêtes à éclore
se trouvaient.au milieu des régimes de bananes et d’autres fruits
dont le navire portait un approvisionnement considérable. Comme
tous les navires quittant les ports de l’Amérique méridionale en
emportent des provisions de ce genre, M. Fromont pense que, dans
la plupart des cas, si pas dans tous les cas, les lépidoptères qui se
prennent en mer sur les navires sont le résultat de semblables éclo-
sions et n’ont pas été apportés par le vent.
M. de Selys-Longchamps fait l’emarquer à M. Fromont qu’il y a
cependant des exemples authentiques de Lépidoptères Diurnes et
d’Odonates arrivés de la terre sur les navires par la voie du vent
et que son fils lui a apporté des exemplaires d’Odonates ainsi cap-
turés par lui dans l’Amérique du Sud.
M. Fromont admet cette possibilité et déclare qu’il a aussi
observé personnellement de grandes quantités d’Odonates traver-
sant au vol le vaste golfe que forme l’embouchure de la Plata et
venant visiter les bâtiments qui y naviguent.
Un autre approvisionnement des navires donne lieu à des éclo-
sions de coléoptères: c’est la viande séchée, carne seca, qui s’achète
LXXXYI
à Buenos- Ayres et qui souvent renferme des larves fort dégoû-
tantes de Silphides et de Calosomes. Il en a vu sortir en nombre
le Cato'oma bonariense Dejean, dont l’odeur est des plus fétides et
repoussantes. On voit éclore de la même substance la Silpha
erythrura Blanchard, grande espèce, assez voisine par sa forme
de notre Silpha ( Necvocle* ) littoralis.
M. le Dr Fromont ayant terminé ces intéressantes communica-
tions, l’Assemblée s’occupe à discuter la proposition d’achat de
volumes de la Cütula enlomologica et du Wiener Entomologische
Zeitschrift, déposée à la séance précédente par M.Van den Branden.
Cette proposition est combattue par MM. Bologne, De Lafontaine
et Fondu, qui trouvent que la Société, ayant des collections incom-
plètes de divers périodiques, ne devrait pas acquérir des portions
d’autres périodiques. Si l’utilité de ceux-ci était démontrée, il fau-
drait plutôt s’y abonner.
D’autres membres combattent le principe d’un abonnement et
appuient la proposition d’achat.
Après une Longue discussion, à laquelle prennent part un grand
nombre de membres, la proposition de M. Van den Branden est,
mise aux voix et adoptée.
L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion
du dimanche 8 mars.
M. Devaux propose de faire cette excursion à la lisière méri-
dionale de la forêt de Soignes, se trouvant dans le périmètrq
de la feuille de Nivelles delà Carte, ainsi qu’il a été proposé à
l’assemblée générale du 26 décembre. La localité explorée serait
donc la lisière méridionale du bois, entre la chaussée de Tervueren
à Waterloo et le hameau de Gailmarde.
Cette proposition est adoptée et M. Devaux désigné comme con-
ducteur de l’excursion. Dépari de Bruxelles (Quartier-Léopold)
à 8 h. 55 m. du matin, pour Groenendael, d’où l’on gagnera à pied
par la chaussée la localité à explorer.
M. Lameere demande à interpeller le Conseil relativement au
tarif de l’imprimeur pour les tirés à part des auteurs.
M. de Borre répond en donnant lecture de la lettre qu’il a écrite
le 15 janvier à notre imprimeur, qui ne lui a pas encore répondu à
ce sujet. Une nouvelle démarche sera faite pour que ce tarif soit
promptement établi et publié.
M. de Borre entretient l’assemblée d’un autre détail relatif à notre
publication. Pour prévenir les souillures des comptes-rendus,
depuis deux ans ceux-ci sont expédiés enveloppés d’une couverture
en papier grisâtre. Ces couvertures coûtent en réalité peu de chose;
LXXXVII
mais on pourrait se demander si leur aspect n’est pas de nature à
déprécier aux yeux des employés des postes les imprimés qu’elles
contiennent et contribuerait par là peut-être aux pertes d’exem-
plaires dont il a été question au commencement de la séance. La
Société Royale Linnéenne, la Société de Microscopie et d’autres
donnent à leurs bulletins mensuels des couvertures imprimées, où
sont même insérées des annonces. Il n’entrerait pas sans doute dans
les vues de la Société d’entreprendre cette publication d’annonces,
mais ne trouverions-nous pas quelque éditeur disposé à nous fournir
des couvertures imprimées, où des annonces, à tant la ligne, pour-
raient être à l’usage des entomologistes ? Avec des annonces de
librairie, profitables à l’éditeur, on achèverait de remplir cette
couverture. J’ai eu occasion d’en causer, il y a quelque temps, avec
M. Weissenbruch, notre imprimeur, et il m’a dit être assez disposé
à essayer de cette couverture pour ses annonces, mais sans enga-
gement de continuer si l’essai n’était pas favorable. Dans ce cas,
je pense qu il ne serait pas difficile de trouver un autre éditeur;
nous voyons, par exemple, la librairie de l’Office de publicité impri-
mer deux fois par mois un bulletin des publications nouvelles plus
considérable que ne léserait notre couverture; et notre compte-
rendu, distribué chaque mois à plus de trois cents exemplaires, tant
dans le pays qu’à l’étranger, est un instrument de publicité nulle-
ment à dédaigner.
L’assemblée émet un avis favorable et autorise le Secrétaire à
employer des couvertures imprimées pour préserver les numéros
de nos comptes-rendus.
La séance est levée à 9 1/4 heures.
Errata du N° 41 .
SOCIETE ENTOMOLOG1QUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N® 13.
Assemblée mensuelle du 1er mars 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SEL YS-LONGCHAMPS .
Présents : MM. Berge, Capronnier, De Glain, Degouve de
Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Deraoor, De Raeck, Devaux,
H. Donckierde Donceel, Engels, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lalle-
mand, Lameere, Remy, Yanden Branden, Yandervelde, Van
Rossen et Preudhomme de Borre, secrétaire.
MM. Duvivier, Roelofs et Weinmann font excuser leur absence.
La séance est ouverte à huit heures dans l’ancienne salle des
séances.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 février est
approuvé.
Le Conseil d’administration a reçu la démission de M. Y.-L.
Seoane, membre effectif.
Il vient d’admettre deux nouveaux membres effectifs : M. Aris-
tide L’Arbalestrier, directeur de l’hôpital militaire, à Bruxelles,
présenté par MM. Preudhomme de Borre et H. Donckier de Don-
ceel; etM. Léon Arnold, de Schaerbeek, présenté par MM. Egerickx
et H. Donckier de Donceel. Également un membre associé,
M. S. Putzeys, étudiant, à Ixelles, présenté par MM. H. Donckier
de Donceel et Preudhomme de Borre.
Correspondance.
M. Renard remercie pour son admission comme membre
effectif.
M. le Directeur du Musée royal d’Histoire naturelle nous informe
que le Gouvernement autorise la reprise de nos séances dans notre
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
O
xc
ancien local, sous condition que l’éclairage s’y lasse désormais par
des lampes à l’huile de colza.
M. P. Weissenbruch nous communique pour les tirés à part le
tarif suivant :
La feuille à 25 exemplaires fr. 8.24
— 50 — 9.50
— 100 - 12.52
— 125 — 18.44
— 150 — 14.52
— 200 — 18.00
L’assemblée trouve que ce tarif est trop peu détaillé et ne répond
pas au désir exprimé à l’assemblée générale du 26 décembre*
M. le baron Osten-Saeken, membre honoraire, se plaint de la
manière suivante :
» ... Moi aussi, j'ai subi les irrégularités de la poste pendant
l’année 1883 : les noS 32, 33, 34, 30 et 37 du Bulletin ne me sont pas
parvenus. Je suis parfaitement sûr de ne pas les avoir égarés, puis-
que j’ai des cartons à part pour chacune des nombreuses publications
périodiques que je reçois... Il est singulier que ces irrégularités se
soient produites cette année-ci seulement ; elles n’ont pas eu lieu
pendant les années qui précèdent. Ces réclamations ont dû vous
causer bien des ennuis; mais il me paraît évident que les irrégu-
larités auxquelles elles sont dues ont lieu dans les bureaux de
poste en Belgique. Toutes les autres publications périodiques que
je reçois (anglaises, américaines, françaises, allemandes) me sont
remises très régulièrement. «
Dans une carte adressée à M. Fologne, trésorier, M. A. de Car-
valho Monteiro, de Lisbonne, se plaint de n’avoir pas reçu le
tome XXVI des Annales (paru en mai 1883) et une quantité de
numéros de nos comptes-rendus.
M. le Dr Dugès n’a pas reçu le tome XXYI.
M. l’abbé Belon, de Lyon, se plaint de n’avoir pas reçu le compte-
rendu de janvier 1884, ce qui prouve que les infidélités du service
postal menacent de continuer cette année.
M. le Ministre de l’Intérieur nous transmet des publications qu’il
a reçues pour nous de la République Argentine.
M. L. Ganglbauer, aide naturaliste au Musée de Tienne, chargé
de la partie coléoptérologique de la Revue bibliographique que
publie la Station zoologique de Naples, désirerait que nos collègues
lui voulussent bien adresser destirés à part de leurs notices publiées
en 1883 sur les coléoptères.
M. A. Fauvel désirerait obtenir, par voie d’échange, la petite
Cicindela mariiima de Calmpthout, un mâle de préférence.
XCI
La Société hollandaise des Sciences, à Harlem, l’Institut Royal
Lombard des Sciences et des Lettres et les éditeurs de la revue
Science, à Cambridge, nous remercient pour l’envoi de nos publi-
cations.
Le Musée de Buenos-Ayres nous adresse une livraison de la
Description physique de la République Argentine, par le Dr Bur-
meister.
La Société de Microscopie de Hanovre nous adresse, pour la
seconde fois, son rapport annuel. Dans la prochaine séance, la
Société se prononcera sur l’échange de publications avec cette
Société.
M. E. André, de Beaune, soumet à la Société un nouveau sys-
tème de cuvette pour recevoir le préservatif dans les caisses des
collections d’insectes. Ces cuvettes coûtent 2 fr. 50 c. la dou-
zaine.
M. Dobiasch, à Gospic (Croatie méridionale), envoie un catalogue
de coléoptères à vendre.
M. Gleerup, libraire à Lund (Suède), adresse un catalogue de
livres d’occasion.
Divers prospectus.
Rapports, lectures, communications.
Après avoir entendu un rapport supplémentaire verbal de
M. Lameere, l’assemblée vote l’impression aux Annales des deux
notes de M. le Dr Dugès : Métamorphoses de la Leptinolarsa uncle-
cimlineata Stâl et Métamorphoses du Mallodon angustatum
Thomson, avec les figures nécessaires, formant une planche et
demie. La seconde planche sera complétée par les figures de la note
de M. Dugès présentée à notre séance de janvier.
M. de Selys-Longchamps présente un mémoire ayant pour titre :
Révision des Diplax palœardiques . Sont nommés rapporteurs:
MM. Capronnier et Preudhomme de Borre.
M. le Dr Heylaerts adresse la série suivante de notes :
LES PSYCHIDES DE LA HOLLANDE ET DE LA BELGIQUE.
Si je fais ici l’énumération des Psychides trouvées dans les Pays-
Bas, je crois ne pas faire un travail inutile, car ni le Catalogue de
M. Donckier de Donceel, ni la Faune des Lépidoptères de la Hol-
lande, de M. Snellen, n’en donnent une idée précise. Je m’abstien-
drai maintenant de la description, et je me bornerai à donner Y ha-
bitat des espèces.
XCII
a. Acanthopsyche Heyl., groupe Pachytelia Westw.
1. (Jnicolor Hfn.
Belgique : Campine anversoise, Hainaut (Mous) et encore
bien ailleurs, par exemple Namur, Liège, Luxem-
bourg, etc.
Hollande : Gueldre, Arnhem (environs), Limbourg
(Yenlo) et Brabant septentrional (Bréda, bruyère de
Galder).
2. Villosella O.
Belgique : Anvers (environs de Hoogstraeten, Minder-
hout, etc.; trouvée par moi-même.
Hollande : Gueldre (environs d’ Arnhem) et Brabant
septentrional (Bréda, bruyère de Galder); quelquefois
en quantité.
b. Oreopsyche Speyer.
3. A ira L. = Plumifera O.
Belgique : Anvers (environs de Hoogstraeten, Minder-
hout, etc.; trouvée par moi-même sur le Thymus
angustifolius.
Hollande : Gueldre (environs d’ Arnhem), Utrecht (Zeist)
et Brabant septentrional (Bréda, bruyère de Galder).'
P. -S. Je ne crois pas que 0. Albida Esp. soit en Belgique.
Si réellement elle y a été trouvée, ce ne sera qu’acciden-
tellement. Je veux attendre des données plus précises.
c. Psyché Schrank, groupe Gymna Rbr.
4. Hirsutella Hübn. = Calrella 0.
Belgique et Hollande, provinces orientales, assez com-
mune dans les bois.
Psyché Schrank, groupe Stenophanes Heyl.
5. Graslinella Bdvl.
Belgique : Anvers (environs de Hoogstraeten et de
Calmpthout (c’est la Yiciella trouvée par MM. Fologne,
Mors et Weyers; vide Ann. Soc. ent. Belge, Y, p. 48).
Hollande : Brabant septentrional (Bréda, bruyère de
Galder); localisée, mais pas rare.
Canephoridæ. Gen. Epichnopteryx Hübn.
6. Pulla Esp.
Belgique et Hollande, provinces orientales, peu rare.
xcin
7. Tarnierella Bruand.
Belgique : Pas encore trouvée.
Hollande : Gueldre (Nimègue), Brabant septentrional
(Bréda).
8. Beticella Newman.
Belgique : pas encore trouvée.
Hollande : Brabant septentrional (Bréda).
Gen. Fumea Hübn.
9. Nitidella O. (certainement pas = intermediella Brd.).
Belgique et Hollande; très commune, surtout dans les
provinces orientales.
10. Belulina Z.
Belgique : Trouvée par moi à Louvain, Bruxelles, Mons,
Namur, Liège, Hoogstraeten et Calmpthout.
Hollande : Gueldre (environs d’Arnhem, Nimègue, etc.),
Brabant septentrional (Bréda, peu rare), Utrecht, Lim-
bourg, etc.
1 1 . Sepium Speyer.
Belgique : Bruxelles, et certainement ailleurs dans les
bois.
Hollande : Gueldre (environs d’Arnhem, Nimègue, etc.),
Brabant septentrional (Bréda); pas rare dans nos bois.
Aussi bien ailleurs.
Remarque. — Si je n’énumère pas Chalia opacella H. -S., c’est
que je n’en ai vu que des exemplaires de la collection Breyer, sans
étiquette. Je crois bien qu’un jour ou l’autre cette espèce sera retrou-
vée en Belgique, et trouvée en Hollande dans les provinces de
Gueldre, du Limbourg ou du Brabant septentrional. Mais jusque-là
les données sont trop peu précises pour l’admettre dans la faune des
Pays-Bas. Pour les 0. Albida Esp. et Ps. Viciella Sciiiff., je ne
crois pas à leur découverte dans la Belgique.
Donc, dans le catalogue de M. Donckier de Donceel, Viciella
SchifL, Opacella H. -S. et Albida Esp. seront rayées; par contre,
Villosella O., A ira L. = plumifera O., Graslinella Bdvl. et Betu-
lina Z. y seront insérées.
Dans les listes de M. Snellen manque encore la Reticella Newm.,
qui, publiée déjà par moi, Tijdschr. v. Ent. der Ned. ent. Ver.,
t. XXI, list. suppl., n° 7), n’a pas été mentionnée, par un oubli
inconcevable de l’auteur.
XCIV
NOTES SYNONYMIQUES RELATIVES A DES PSYCHIDES.
1. Oiketicus (?) Bvchholzi Plôtz (Stettiner ent. Zeit., t. 41, 1880,
p. 88) est = CasphaHn ftacicollis Walk. L’auteur lui-même
en convient. La description de Walker (Lists of the spec.
of Lep. 1ns. in the Coll, of the Brit. Mus., part XXXV,
suppl.5, p. 1925) est assez bonne.
2. Oiketicus tabacillus Weyenbergh (Tijdschr. voor Ent. der Ned.
ent. Ter., t. XXVII, leafl., p. 20, pi. 2, fig. 12-13) me paraît
tellement pareille, par rapport au fourreau (le mâle n'est
pas décrit), à YOikelicus Geyeri Berg, que je n’hésite pas à
proclamer la synonj-mie des deux espèces.
L ’Oik. Geyeri a été publié par le professeur Berg, p. 98,
t. IV, n° 11 des Anal, de la Soc. Cientif. de Buenos-Ayres.
DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU ET D’UNE ESPECE NOUVELLE
APPARTENANT AUX COSSINA H.-S.
GEN. ROMAN OFFIA m.
Mas. Capite lato; oculis magnis rotundis; ocellis nullis; palpis
falcatis, frontem non superantibus, breviter pilosis, artieulo
secundo longissimo, tertio tamen brevi atque conico ; antennis lon-
gissimis breviter bipectinatis; lingua spirali valida.
Thorace lato hirsuto; abdomine angulum analem superan te.
Pedibus validis, tibiis anterioribus brevibus spina magna recurvata
adhærente; tibiis posterioribus quadricalcaratis.
Alis anterioribus latioribus, margine anteriori apiceque rotun-
dato, margine exteriori medio paulo excavato, margine interno
fere recto; costis 10 ; cellula discoidali magna divisa : parte supe-
riori partem inferiorem triente magnitudine superante ; Costa
costali (10) libéra; cellula appendiculata permagna : e margine
hujus exteriori 6, 7 -+- 8 (longe petiolatis) ; 9 e margine anteriori
cellulæ discoidalis; 5, e discocellularis parte inferiori, cellulæ
appendiculatæ marginem inferiorem perficiente ; 4 ex angulo
posteriori, 2 et 3 e margine posteriori cellulæ discoidalis; 1 et 1®
marginem exteriorem versus convergentibus.
Alis posterioribus elongatis, margine ante-
riori exteriorique subrotundato, margine in-
t’erno subobliquo. Costis 8 : 8 tota libéra, 7 e
margine superiori et 6 ex angulo anteriori
cellulæ discoidalis divisæ ; 4 T- 5, longe petio-
latis, ex ejusdem angulo posteriori cum 3 li-
XCY
bera e 2 e margine posteriori ; la prope alæ marginem internum,
l6 et Ie reraotis et marginem externum versus divergentibus.
Frenulo longiori.
Imperialis nov. spec.
Mas. Flava-griseus ; capite flavo piloso ; antennis læte fuscis ad
apicem pectinatis, 64-articulatis, scapo valido, ciliis mediocriter
longisa quarto exteriori ad apicem decrescentibus; oculis magnis
rotundis; palpis articulo primo longe flavo hirsuto, secundo longo,
breviter nigro-brunneo piloso, tertio parvo conico obscuriori.
Thorace supra flavo-griseo (collare concolor) subtus flavo, sca-
pulis latis pilosis; abdomine supra breviter piloso nigro-griseo
flavo marginato, subtus flavo, apice breviter acuteque flavo griseo
barbato. — Pedibus læte brunneo-griseis, trochanteribus flavo-
aurantiacis.
Alis anterioribus flavo-griseis, cellulisintrusis appendiculatisque
subpellucidis ; venis productis.
Alis posterioribus flavo-griseis. — Fimbriis concoloribus. —
Expansio alarum 36 mill.
Habitat : America meridionalis, Chirequi.
C? dans le Musée du Dr Staudinger.
Le genre, fondé sur un seul cf, est tellement unique par rapport
à la nervulation, que je n'hésite pas à le publier dès main-
tenant.
Comme l’espèce sera figurée, je n'ai rien à ajouter à la diagnose,
qui, je l’espère, est claire et précise.
J’ai l’insigne honneur, de la dédier à Son Altesse Impériale le
Grand-duc Nicolas Michaelowitch, l’illustre prince entomologiste,
qui par ses travaux entomologiques, l’appui donné à notre chère
science, et sa grande libéralité envers les adeptes de ses études
favorites, même étrangers à sa patrie, est digne des plus grands
éloges.
S. A. I. a bien voulu me faire parvenir un tiré à part de son
intéressant travail sur une nouvelle espèce de Colias, C. Olga
Romanoff : j’espère que S. A. I. voudra bien agréer de ma part,
en signe de reconnaissance, la dédicace d’un genre et d’une espèce
aussi remarquables et uniques que la Romanoffla imperialis m.
Gen. Labedera Walker.
Staudingeri m.
Mas. Niger dense liirtus ; capite parvo omnino longe nigro-piloso ;
antennis flavis ad apicem bipectinatis, 50-articulatis, ciliis a quarto
exteriori ad apicem decrescentibus ; palpis fere porrectis, articulo
XCVI
3° minuto rotundo (nec conico sicut dixit Walker), longe nigro-
pilosis ; oculis parvis rotundis ; thorace lato ac va'lido, supra sub-
tusque longe nigro-piloso, collare ac scapulis aurantiaco-pilosis ;
abdomine supra et subtus longe nigro-hirto, aurantiaco-barbato.
Pedibus brevibus, validis tamen, omnino longe, tarsis breviter,
aurantiaco-hirtis. (Calcaria pilorum causa non vidi.)
Alis anterioribus elongatis pellucidis, Costa tamen cellulisque
la, 7, S, 9, 10 et 11 dense squamulis nigris obtectis, venis nigris;
margine anteriori recto apice rotundato, margine interno brevi,
margine exteriori perobliquo. — Costis 11 ; cellula discoidali bre-
vissima atque divisa.
Alis posterioribus brevibus subpellucidis, nigro-pilosis, venis
nigris. Costis 8; margine anteriori rotundata, exteriori paululo
excavato, interno obliquo angulo anali producto. — Fimbriis
omnino nigris.
Nervulatio. Alæ ant. : v. dorsalis basin versus furcata, 2 e mar-
gine inf. cell. discoid., 3 -f- 4 + 5 longe petiolatis e margine post.
ejusdem, 6 ab eodem puncto, angulo ant. cellulæ mediæ, cum
7 + 8 + 9 -f 10 longe petiolatis, 11 libéra.
Alæ post. : 2 e margine cell. mediæ, 3 + 4 longe petiolatis e
margine posteriori ejusdem, 5, reliquis debilior e medio discocel-
lularis, 6+7 longe petiolatis ex angulo anteriori cellulæ discoi-
dalis, 8 libéra.
Expansio alarum 23 mill.
Habitat : America meridionalis, Bogota. (10, II, 71, alter, 30,
IV, 71.)
2 cf Cf dans le Musée du Dr Staudinger.
Je dédie cette species nova à M. leDrO. Staudinger, le savant
lépidoptérologiste, le travailleur infatigable, qui nous stimule par
son exemple, et qui m’a mis à même d’étudier les plus grandes
raretés en fait de lépidoptères, pour que ma monographie soit aussi
complète que possible.
Ayant tout à fait l’aspect d’une Psychide, Labedera (?) Slaadin-
geri m.n’en est pas moins une Gèomêtride, appartenant aux Den-
drometHna H. -S. a. La petite tête, les yeux ronds, la nervulation
(surtout 5 plus mince que les autres nervures), le manque des
ocelles, etc. (vide diagnos.) en sont la preuve irrécusable.
J’ai mis un ? après le nom générique Labedera Walk., quoique
je sois assez persuadé que notre espèce lui appartient. N’ayant
pas vu la Labedera hirtipes Walk. en nature , la description de
cette espèce de l’auteur en question (et aussi du genre) est assez
précise. (Vide : Lists of the spec. of Lep. Ins. Brit. Mus, part IA',
p. 965.)
Si en réalité j’ai bien vu. ce dont je ne doute pas, le genre
XCVII
Labedera Walk. appartient aux Géométrides et doit être placé
tout près des genres Biston Leach. (Nyssia Dup.) et Amphi-
dasis Tr. — Je trouve cette opinion corroborée par une femelle,
qui provient également de Colombie (Muso, Snellen écrit Muro,
111,71), et qui pourrait bien être celle de l’espèce nouvelle.
En voici la description d’après nature :
D’une longueur d’environ 28 mill. et fortement bâtie. L’insecte
est noir de velours, couvert de poils soyeux et lisses. La tête est
noire et petite, les yeux sont ronds et les palpes sont formés
comme ceux du mâle décrit ci-dessus. Les antennes manquent,
accidentellement, spiritrompe invisible ou cachée par les palpes.
Le thorax est large, le collier est entièrement et les plêrygodes
sont seulement extérieurement d’un jaune orangé. L’ abdomen,
très long et large, est coupé transversalement, sur le bas de
chaque segment, d’une strie d’un jaune orangeâtre; l’oviducte
est large, jaune et bordé de noir.
Les pattes sont noires et couvertes de poils noirs, assez longs sur
les trochanters et aux cuisses, plus courts sur les tibias et les
tarses; les onglets sont très forts et rapprochés. La face interne
des hanches et des cuisses est d’un noir grisâtre.
Les tibias postérieurs ont seulement une paire d’éperons, et il
n’y a pas une épine aux antérieurs.
Les ailes sont seulement des tronçons; longueur des anté-
rieures, 5 mill.; des postérieures, 4.5 mill. Elles sont arrondies
avec la frange jaunâtre aux antérieures, blanc jaunâtre aux
postérieures.
Les poils jaunes assez longs des ptèrigodes en couvrent la base
et un point jaune est placé au milieu de chaque aile, un peu plus
près du bord externe.
En dessus la couleur est noire, en dessous jaune bordée de noir.
Sans en être bien sûr, je crois que cette femelle est une Labedera
Walk. La faune tropicale nous a tellement habitué aux différences
des mâles et femelles d’une seule et même espèce, que l’éducation
sur place prouvera peut-être plus tard que mon hypothèse est un
axiome.
Le fourreau, la chrysalide du cT et la femelle
DE l’AnIMULA D1CHROA H. -S.
Le Dr Herrich-Schâff'er dit de cette P sychide {S&mvnX. neuer oder
wenig bekannter aussereur. Schmett., p. 8) : » Ich zweiffle nicht
daran, dass die Animulinen wahre Sacktràger sind. » Lemaître
a eu raison, et je suis à même de décrire le fourreau et la femelle.
XUVIII
Le fourreau du c? a une longueur de 5 cent, et, au milieu, une
largeur de 1.5 cent.; aux extrémités, à peine 5 mill. Ces der-
nières sont nues, tandis que le milieu est couvert de feuilles sèches
et petites. La soie en est grise.
La chrysalide du c? est d'un noir de jais et est d’une coupe
propre aux Psychides. D’après les restes de la chenille trouvés
dans le fourreau, je crois que celle-ci est noire. Les pattes écail-
leuses sont très fortes et d’un noir de poix.
Les écussons dorsaux et la tête ont été brisés pendant la méta-
morphose, je n’en sais donc rien. L’un et l’autre se trouvent dans
ma collection, et proviennent du général baron von Nolcken, qui
a fait l'éducation de VA. dichroa H. -S. à Santa Fé de Bogota
(Colombie).
Le lieutenant Stork avait reçu de la famille de son épouse, ori-
ginaire de Curaçao, un lot d’insectes provenant de Venezuela. En
les examinant, j’y remarquai un fourreau delà 9 de notre espèce.
A grand’peine, j’obtins la permission de l’ouvrir pour décrire
la Ç , etc., mais il ne voulut pas me céder la petite chose, qu’il a
fini par perdre lui-même plus tard. M. le Dr Staudinger m’ayant
envoyé à l’étude deux femelles de Psychide sans nom, je reconnus
immédiatement Dichroa 9 . que je vais décrire maintenant.
Le fourreau (Stork) est plus large, mais de même modèle que
celui du cf , toutefois le tuyau anal manque. (Les restes de la chry-
salide étaient d’un noir brunâtre.) La femelle elle-même est jaune
brunâtre et mesure 20 à 30 mill. en longueur et 5 à 7 mill. en lar-
geur. La tête est très petite et courbée en bas; pour seul dessin, elle
a deux taches oculaires brunâtres; les trois premiers segments ont
des écussons dorsaux jaune brunâtre, les parties génitales sont
brunâtres, et le dernier segment abdominal porte une touffe épaisse
de poils soyeux blanchâtres. Les antennes, à peine visibles, sont très
rudimentaires et jaunâtres; les pattes, assez prononcées, mais sans
onglets, sont, comme les stigviata, d’un brun de poix. Les deux
femelles du Dr Staudinger ont une étiquette sur laquelle est écrit :
R. n° 12 e. 1. 11. V.71. ( a et b).
Fourreau inédit et chenille de Psychide de l’Afrique
MÉRIDIONALE. EüMETA ? ZELLERI m.
Aussi bien pour fixer l’attention des lépidoptérologistes que
pour honorer la mémoire du regretté professeur Zeller, je décris
ici un fourreau avec sa chenille, dont il me fit cadeau, et qui pro-
vient de Priel, Caffrerie, station de missionnaires. L’étiquette ori-
ginaire est: » Cap. Priel. Dohrn., 1853 ».
XCIX
Le fourreau a une longueur de 35 mill. et une largeur de 7.5 mill.
au milieu.
La partie antérieure molle est, ce qui ne se trouve presque jamais,
couverte entièrement de morceaux de tiges de graminées, d’un
mill. environ, et attachés 'perpendiculairement sur la soie, comme
les piquants d’un hérisson ; le reste du fourreau est aussi couvert
de tiges d’une graminée quelconque, variant en longueur de 15 à
27 mill., placées longitudinalement, mais en divergeant. La
chenille, pas tout à fait adulte, mesure 17 mill., et est jaune bru-
nâtre. La tête, d’un jaune d’os, a une fourche d’un noir de jais, dont
les jambes s’unissent avec un Y noir, qui repose sur une strie
horizontale de la même couleur, séparant la lèvre supérieure de
la face proprement dite. Des deux côtés sont placées une strie
oblique, qui relie l’occiput avec le dessous de chaque jambe de la
fourche, et une plaque en forme d’un X. Il y a cinq ocelles des
deux côtés. Les trois écussons dorsaux sont d’un jaune d’os brillant
et coupés longitudinalement par sept stries noires, rouge de sang
au milieu du second écusson. Celle du milieu (dorsale) est la plus
large ; celle, la dernière, au-dessus des pattes est la plus mince. Le
clapet anal est également d’un jaune d’os. Les pattes écailleuses et
tout le dessous du corps sont de la même couleur, comme aussi les
pattes membraneuses. Les antennes et les mandibules sont brunes.
Naturellement, on ne saurait dire à quel genre appartiennent che-
nille et fourreau. Si, par hasard, l’insecte parfait était découvert,
je désirerais lui voir donner le nom de celui qui a guidé mes pas
sur le chemin entomologique, et que je regretterai pendant toute
ma vie.
Deux fourreaux et chenilles. Une dans la collection Zeller (main-
tenant Walsingham), l’autre dans la mienne.
Danais Chrysippus L. var. Vigelii m.
M. le Dr Vigelius, médecin militaire de lre classe, de l’armée
néerlandaise, détaché aux Indes orientales pendant la guerre
d’Atjeh, a utilisé les quelques moments libres que lui laissèrent
ses occupations multiples, en chassant les insectes et en ramassant
et en pêchant une quantité d’objets d’histoire naturelle. Entre
autres, il me fit cadeau d’une exquise petite collection d’insecies,
trouvés pour la plupart dans l’île Poeloe Bras, près de la côte
d’Atjeh. Parmi les raretés trouvées par lui, se trouve une variété
remarquable de Dan. Chrysippus L. en six exemplaires.
Elle est assez petite, le plus grand spécimen mesurant seulement
5.5 cent, d’envergure, le plus petit seulement 5 cent. La cou-
leur est un beau lilas très doux, qui va en s’obscurcissant vers la
c
partie apicale de l’aile antérieure. La cellule 1 est blanche, 2 et
3 sont blanchâtres.
La bordure noire des ailes postérieures blanches n’est pas lavée
d’orange comme pour la var. Alcippus Godt., dont elle se rap-
proche.
Je lui donne le nom du collègue généreux qui, pendant une
guerre terrible et au milieu de dangers de toutes sortes, n’a pas
oublié les promesses faites avant son départ.
J’en ai cédé un exemplaire à MM. le Dr O. Staudinger et Snellen.
Les autres sont dans ma collection.
Quatre espèces nouvelles de Psychides de la
République Argentine.
Sous ce titre, M. le professeur Weyenberg, mon compatriote,
publie dans le Tijdschrift der Nederlandsch. ent. Yereeniging,
tome XXVII, p. 9-24, la description de Psyché Cassiœ, Ps. Bur-
meisteri. Psyché Bergii et Oiketicus tabacillus, accompagnée de
dessins qui remplissent la planche 2.
Je n'aurais parlé de ce travail que dans ma Monographie, du
moins, s’il avait été le résultat d’observations sérieuses, mais,
comme il me semble que c’est précisément le contraire, une critique
fondée et juste pourra trouver sa place ici. En commençant,
M. Weyenberg dit qu’il y a déjà bien longtemps qu’il a connu les
espèces qu’il décrit, mais que la grande quantité de parasites
(surtout Pteromalines (?? Heyï.) ont toujours contrecarré ses obser-
vations, de sorte que de Ps. Burmeisteri il ne connaît pas encore
le cf (p. 16), et pour connaître le c? de Ps. Bergii, il a eu besoin
de dix années d’études et d’observations continuelles (p. 17). Du
quatrième il ne connaît pas encore le cf • Le professeur Carlos Berg
a été plus heureux (voyez plus haut, Obs. Syn.), et le professeur
Burmeister le décrit également, Descr. phys. de la République
Argentine, Y, p. 402, travail que M. Weyenberg ne connaît pro-
bablement pas. Tout ceci prouve, clair comme le jour, que l’auteur
ne sait absolument rien par rapport à l’éducation des Psychides.
Pour abréger autant que possible, je ne veux que relever quelques
hérésies. De Ps. cassiœ il veut nous faire croire que le cycle
vital de la chenille n’est que de DEUX mois (p. 11); de Ps. Bergii
il dit que les antennes sont UNipectinées à leur extrémité supé-
rieure (p. 17) etp'£.)que les pattes sont » iceinig gedoornd - (n’ont
que peu d’épines), etc., etc., car le texte fourmille d’inexactitudes.
Les dessins sont aussi plus que médiocres pour la plupart. Fig. 3
ne ressemble pas mal à une oie, qui, enfermée dans un panier,
allonge le cou. Fig. 4 doit représenter un fourreau quadrangulaire,
CI
mais représente toute autre chose. Fig. 5 : la nervulation est, sur-
tout pour l’aile postérieure, un chaos de lignes incompréhensible.
Fig. 7 est probablement la figure d’une chenille morte et desséchée
dans le fourreau avant la métamorphose. Des fig. 8 et 9 je crois
que ce sont les portraits de fourreaux anciens, qui avaient été
exposés aux intempéries de quelques années. Fig. 10, nervulation,
les ailes antérieures n’ont ni plus ni moins que deux nervures
costales. Fig. 11 représente la fameuse antenne unidentèe à sa
partie supérieure. On peut se convaincre déjà, d’après cette figure,
que les barbules d’un des côtés ont été rompues par accident. Mais
je termine ici ma critique, en faisant observer à M. le professeur
Weyenberg que la seule utilité de son travail consiste en ce qu’il
nous fait savoir que la République Argentine héberge, avec les
Oik. Kirbii Lansd.-Guild. et Geyeri Berg, connus depuis long-
temps, trois autres espèces de Psychicles. Pour le reste, de telles
publications inexactes font un tort réel à la science entomolo-
gique.
PSYCHIDE NOUVELLE DE L’AMERIQUE SEPTENTRIONALE.
Manatha Edwardsii m.
Mas. Nigro-griseus, dense liirtus; capite parvo nigro-brunneo
piloso; antennis brevibus, longitudine marginis anterioris dimidii,
ciliis longis brunneo-griseis, 32-articulatis ; pseudopalpis brevibus
brunneo-griseis; thorace longe nigro-brunneo piloso ; abdomine
haud valido, angulum analem superante, pilis brunneo-griseis
appressis, obtecto, partibus genitalibus flavis brunneo-marginatis.
Pedibus brunneis, tarsis flavo-brunneis.
Alis concoloribus nigro-griseis, venis nigris, fîmbriisque nigro-
brunneis nitidis, dense pilis squamulisque obtectis.
Alis anterioribus sub-elongatis basi multo angustiori, apice
subrotundato, margine anteriori tertio basali paululo truncato
tertio apicali rotundato, margine interiori fere recto, margine
exteriori paululo obliquo rotundatoque. Costis 12 ; 1* cura l6 ut
apud Oiketicos ; 2 et 3 ex margine inferioris, 4, 5, 6, 7 et 8 -f 9
(longe petiolatis) ex margine exteriori-, 10 et 11 e margine supe-
riori cellulæ mediæ; 12 libéra. — Cellula intrusa nulla.
Alis posterioribus rotundatis sublatisque, apicibus angulisque
analibus nullis; costis 7; cellulæ mediæ parte anteriori multo
breviori, parte posteriori longiori, cellula intrusa nulla.
Expansio alarum 22 mill.
Femina erucaque mihi ignotæ ; sine involucro.
Habitat : Unio Americana septentr., Texas.
cfin Museo Oberthiir.
Cil
Le spécimen décrit avait une étiquette sur laquelle : Tliyrido-
pieryx ephemerœformis Steph. Texas, 22, X.
Thyridopteryx ephemerœformis Steph. ne ressemble en aucun
point à l’espèce décrite par moi, et YOiketicus (? Heyl.) Abboti
Grote (» Sable brown icith a vitreous bar at the extremiiy of the
cell of primâmes, » et : * the narroio exlernal edging of the
wings is pale «) n’y ressemble nullement. Encore l’espèce décrite
par Grote mesure 33 mill. d’envergure.
Je nomme la nouvelle espèce en l’honneur de M. Henry Edwards,
entomologiste distingué et savant des États-Unis de l’Amérique
septentrionale, le seul des lépidoptérologistes américains qui ait
su ou voulu me donner des renseignements sur quelques Psychides
des Etats-Unis, particulièrement celles qui ont été décrites par lui-
même.
Partisan incorrigible de la doctrine, enseignée et propagée par
des entomologistes éminents (Zeller, Dohrn, Herrich-Schâfl'er,
Roisduval, Snellen van Vollenhoven et tutti quanti), qui prescrit
de ne créer des genres nouveaux qu’à la dernière nécessité, je com-
battrai toujours à outrance la » triste maladie » si parfaitement
nommée par Boisduval, la gènèsomanie, qui est endémique en
enfin suffit. C’est pourquoi j’ai adopté le genre Manatha Moore
pour Edwardsii m., quoiqu’elle ne s’y adapte qu’en partie. Aussi je
veux donner une plus grande étendue au genre créé par M. Moore
en traitant les deux espèces qui y appartiennent dans ma Mono-
graphie.
M. Bolivar adresse les observations suivantes sur les Orthoptères
d’Europe et du bassin de la Méditerranée :
La littérature orthoptérologique s’est augmentée rapidement
dans ces derniers temps; et, en ce qui concerne les Orthoptères
d’Europe, le Prodromus der europàischen Orthopteren de
M. Brunner von Wattenwyl, les Orthoptères de Serbie du
DrPancic et les Orthoptères de la France du capitaine A. Finot
sont les dernières publications générales et qu’on ne peut citer
qu’avec le plus grand éloge; ces deux dernières sont des cata-
logues synoptiques qui nous font connaître plus en détail la faune
des régions respectives, et j’insisterai davantage sur celle de
M. le capitaine A. Finot, destinée à être du plus grand secours aux
naturalistes français.
Quant au premier de ces ouvrages, que le nom seul de l’auteur
suffit à faire juger, je me bornerai à exprimer mes regrets de ce
que M. G. Brunner n’ait pas compris aussi dans le cadre de son
ouvrage les Orthoptères du littoral méditerranéen en Afrique et en
Asie ; la faune méditerranéenne y aurait gagné notablement et nous
cm
serait à présent aussi bien connue que celle de l’Europe géogra-
phique. Je profiterai de cette occasion pour protester contre une
idée que mon excellent ami M. Krauss de Tubingue m’a attribuée
dans ses Synonymische Bemerkungen mit Bezug au f Bolivar s
Catalogus Orth. eur. Mon catalogue n’était pas absolument un
catalogue scientifique, n’ayant pas d’autre but que de servir pour
les échanges, et j’ai cru qu’en imitation de ce qu’on a fait à
diverses reprises pour les coléoptères, je devais élargir ses limites
en acceptant certaines espèces plus ou moins en relation avec la
faune méditerranéene et qui, pour ce motif, viennent plus facile-
ment en possession des collectionneurs.
M. C. Brunner même, en se proposant de s’occuper exclusi-
vement des Orthoptères d’Europe, a été forcé de citer jusqu’à
49 espèces qui n’appartiennent pas à cette faune. Et puisque je suis
revenu à l’ouvrage magistral de mon savant ami et maître, je me
permettrai de dire quels sont les seuls points où je ne partage pas
ses opinions : ce sont toujours les éternelles questions de priorité
dans les noms des genres et des espèces, et je vais les soumettre à
l’examen de cette honorable société.
1° Pour moi, l’auteur d’une espèce est toujours celui qui, le pre-
mier, l’a fait connaître en publiant une description suffisante. Par
cette raison, la .Pyrgomorpha Serbicane doit pas être attribuée au
Dr Pancic,et YEphippigera agarenane m’appartient pas non plus;
quoique le D1' Pancic et moi ayons donné leur nom à ces espèces,
elles appartiennent sans contredit àM. Brunner, qui les a fait con-
naître le premier par une publication.
De même le genre Mogisoplislus est de Serville et non de Saus-
sure, quoique ce dernier en ait corrigé l’orthographe : ( Mogo -
plistes Serville).
2° L’auteur qui se croit obligé de former de nouveaux genres
aux dépens d’un autre, peut agir librement dans les dénominations
des nouveaux genres, si toutefois il réserve pour l’un d’eux l’ancien
nom.
Donc, feu M. le professeur Stâl, en divisant le genre Truxalis, a
pu nommer les divers genres de noms nouveaux, puisqu’il conser-
vaitle nom de Truxalis pour l’une des divisions (celle qui a pour
type le brevicornis L.). Le nom Acrida qu’il a appliqué aux
espèces européennes est donc indiscutable ; peut-être aurait-il mieux
fait de conserver le nom Truxalis pour cette division, mais comme
il ne l’a pas fait, nous ne pouvons altérer ces noms sous peine
d’augmenter inutilement la synonymie; du reste, ce nom n’était pas
nouveau et av;iit été déjà employé par Linné pour un sous-genre
qui comprenait exactement les espèces que nous appelons aujour-
d’hui, d’après Stàl : Acrida iunita , Acrida nasuta.
CIV
De même pour Tropidopola, qui, à mon avis, doit subsister, le
nom Opomala ayant été appliqué à d’autres espèces qui ne sont pas
à côté de la cylindrica, et aussi pour Arcyplera et Polyphaga, qui
ont la priorité sur Sthethophyma et Heterogamia.
Quant au nom de Phyllodromia, il ne devrait pas subsister,
puisque le nom de Blaita est préférable; mais eu égard aux diffé-
rences de nervulation des ailes de l’espèce germanica, je propose
de faire un genre pour cette espèce, qui pourrait s’appeler Blatte,
germanica, et de grouper toutes les autres espèces sous le nom de
Phyllodromia.
La faune européenne s’est augmentée considérablement depuis
la publication de l’ouvrage classique de Fischer, Orth. eur.; et dans
le Prodromus de M. Brunner, elle ne comporte pas moins de
412 espèces ; à ce nombre, il faudrait ajouter Y Anonconotus Ghi-
liani Cam. ( Descrizione di un n.g. e di una n. sp. di ortottero
piemontese,\>evL. Camerano. Torino, 1878) et aussi deux espèces
de Pezotettix récemment décrites par H. Krauss (P. baldensis et
P. Cobellii).
Du reste, YAutaxius Kraussi du Prodromus ne se rapporte pas à
mon espèce, et je propose de le nommer .4. hispanicus; le vrai
A. Kraussi Bol. est une espèce qui vient se placer à côté du
A. spinibrachius Fiscb. et dont je ne connais que la Ç; les
plantules libres du premier article des tarses postérieurs sont (une
fois desséchées) à peine plus courtes que l’article, ce qui se trouve
de même chez le spinibrachius, et l’oviscapte est aussi un peu
recourbé en bas. Les différences avec VA. spinibrachius sont:
pronotum plus court, tronqué en arrière et non sinueux latéra-
lement; la bande jaune latérale des côtés rabattus est réduite à une
seule tache postérieure.
En comparant les divers individus d’Espagne de ma collection
réunis sous le nom de Arcyptera fusca, je me suis immédiatement
aperçu que j’avais compris sous ce nom deux espèces très diverses,
dont l’une était la vraie A. fusca Pall., tout à fait semblable aux
exemplaires d’Allemagne et de Russie, et l’autre une espèce nou-
velle; c’est cette espèce qui est la plus commune en Espagne; elle
se trouve à l’Escurial et à San Ildefonso et est abondante; la vraie
A . fusca ne se trouve qu’en Catalogne, et le seul exemplaire que
je possède m’a été envoyé par M. Martorell y Peîia. Voici les diffé-
rences principales avec 1L4 . fusca Pall. :
Arcyptera Tornosi mihi, spec. nova.
Arcyptera variegata Bol. Sinops, p. 138, ex part.
Long, du corps c? , 22-25 mill.; du pronotum, 5 mill.; des élytres,
20 mill.
cv
Long, ducorps 9 ,28-31 mill.j dupronotum, 6.5 mill.; desélytres,
12-14 mill.
Les élytres sont moins développées que chez Y A. fusca et plus
étroites chez le cf; les aires scapulaire et externo-médiane sont
plus régulières, la veine médiastine est simplement courbée mais
non fiexueuse, et les radiales sont presque droites : les élytres de
la femelle sont raccourcies, amples, lancéolées et pointues ; les
genoux des pattes postérieures sont jaunes chez la 9> de même
les lobes géniculaires.
C’est la première espèce que je décris depuis la mort de
M. Lucas de Tornos, directeur du Musée d’histoire naturelle de
Madrid, et je me fais un devoir de la dédier à la mémoire de celui
qui a été mon maître vénéré ainsi que celui de tous les naturalistes
espagnols depuis une quarantaine d’années pendant lesquelles il a
occupé la chaire d’histoire naturelle des invertébrés à l’Université
de Madrid.
Je profiterai de cette occasion pour faire connaître quatre autres
espèces nouvelles, dont deux sont espagnoles, ce qui porte à 204 le
nombre des espèces que j’ai enregistrées jusqu’à présent dans la
Péninsule, dont la faune orthoptérologique est sans doute la plus
riche de toute l’Europe; encore y a-t-il bien des régions à peu près
inexplorées.
Aphlebia bætica mihi.
Nigra; vertice rufo; antennis teslaceis, apice fuscis; pronofo
antice rolunclato , pos/ice rectè truncato, angulis posticis rotun-
datis, plaga discoidali subrolundata nigra ; elytris abbreviatis
segmentum 3 abdominis non attingentibus , postice rolundatis,
pallidis, venis parum conspicuis, interstitiis fusco-punclatis -,
margine postico segmentorum abdominis eburneo.
Long, corporis, 6 mill.; pronoti, 1.8 mill. Lat. pron., 2.6 mill.
Long, elytrorum, 2 mill.
Habitat : Lanjaron dans la Sierra Nevada, Chicote!
Elle ressemble à A. brevipennis Fisch., mais les élytres sont
pâles et beaucoup plus petites, cornées et arrondies postérieu-
rement; la tache discoïdale du pronotum est presque arrondie, ce
qui fait qu’elle est très éloignée des angles postérieurs du même
anneau ; l’écusson est d’un roux noirâtre, les cerques sont noirs et
les pattes rougeâtres.
Deux seuls exemplaires ç? , dont l’un, encore immature, a toutes
les parties qui sont noires dans le type, de couleur rougeâtre.
Pachytylus Mlokoziewiztcki mihi.
P. nigrofasciato habitu similis, differt, pronofo postice rotun-
dato, carina media multo mJnus elevala; lobis deflexis subtus
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
h
CVI
oblique et obtusissimè rolundo.tis ; alis hyalinis fascia arcuata
média fuîca antice inlerrupta marginem exlernum non allin-
gente, disco interno dilute flavo. c? $ .
Long, corporis cf, 18 mill.; pronoti, 3.5 mill.; elytrorum,
19 mill.
Long, corporis Q, 28 mill.; pronoti, 4.5 mill.; elytrorum,
27 mill.
Habitat : Tiflis. Envoyé par M. Louis Mlokoziewiztck, à qui
j’ai l'honneur de le dédier. Quoiqu’il ressemble extrêmement au
P. nigrofascialus de Geer, il s’en distingue facilement par sa
forme plus grêle, par son pronotum arrondi postérieurement,
dont le lobe postérieur est notablement plus court que l’antérieur,
et dont la crête médiane est moins élevée ; la forme des lobes
latéraux est aussi différente : le bord extérieur (inférieur), qui, dans
le nigrofasciatus, est subanguleux au milieu, est ici oblique et
légèrement arrondi ; les ailes postérieures sont bien plus étroites
et la bande obscure est placée au milieu et elle passe plus loin du
bord postérieur.
Ephippigera balearica mihi.
E. Perezii v aide affinis tamen stalura majore, colore viridi-
olicaceo ; pronoto ferè lœvi, nitido, parte postica parum dis-
tinctè fossidata,elevala ; elytris corneis,convexissimis,punclatis,
tantum prope marginem exlernum fossulatum ; vena radiali
rufa, campo marginali angusto, inflexo, fusco; tibiis anlicis
supra versus apicem spinis duabus, secunda minuta; abdomAne
rufo? segmentorum margine postica olivacea ; lam ina subgenitali
medio plicata, sinuata , utrinque lobulo rolundato transverso -,
oviscapto subincurvo. Q .
Long, corporis, 33 mill.; pron., 10.5 mill.; lat. pron. 8.5 mill.;
long, femor. post., 22 mill.; oviscapti. 21 mill.
Habitat : Mallorca; envoyé par M. Moragues.
Très rapprochée de \'E. Perezii mihi, mais plus grande, d’un
vert olivâtre avec le pronotum brillant; les élytres sont convexes
et la réticulation est si serrée, qu’elles semblent plutôt pointillées,
excepté près de la veine radiale, où ces aréoles se voient plus clai-
rement; les jambes antérieures ont, dans la moitié apicale, deux
épines dorsales et une apicale; la plaque subgénitale est plissée au
milieu et elle forme de chaque côté un lobe transverse arrondi.
Lissoblemmus praticola mihi.
Corpore nigro omnino villoso ; capite globoso; fronte latilu-
dine sua longiori, pronoto retrorsum angustato, lateribus griseo
villoso alque pilis nigris sparsis ; elytris apicem abdominis
sabattingentibus apice pallidè /lacis ; tibiis posticis intus extusque
spinis sex.
CVII
Long, corp., 14 mill.; pronoli, 3 mill.; elytr., 6.2 mill.; fem.
post., 8 mill.; tibiarum post., 4.5 mill.
Habitat : Tanger.
Il diffère du L. Mazarredoi mihi par sa grandeur presque
double et par la couleur uniforme de la tête, qui est bien plus
grande et convexe; le pronotum, plus élargi antérieurement, est
villeux ; le front est plus long que large (dans le Mazarredoi, il
est transverse), les jambes postérieures ont six épines au lieu de
cinq.
J’ai découvert l’espèce algérienne sur le plateau duMourdjadjo,
près d’Oran (580 mètres). Quant au L. praticola, nous l’avons
trouvé dans l’excursion que j’ai faite au Maroc l’année dernière
avec mes élèves d’entomologie, dans des prairies peu élevées
situées sur le chemin de Tanger à Tétuan, près du Tondak.
Le genre Lissoblemmos diffère du genre Loxoblemmus par la
veine médiastine des élytres, qui est simple ; celles du champ
latéral sont parallèles ; les veines obliques du tympan au nombre
de quatre ; les jambes antérieures n’ont pas de tympan en
dedans, et celles de derrière sont de moitié plus courtes que le
fémur correspondant.
Bien que nous l’ayons cherchée avec le plus grand soin, de
même que pour le L. Mazarredoi, nous ne sommes pas parvenus
à trouver la femelle de ce curieux grillonien, qui est venu
augmenter d’un nouveau genre la faune méditerranéenne; mais je
suis porté à croire que chez elle, le front doit être presque convexe
et à peine en biseau.
M. Sharp adresse le travail suivant, dont la Société décide la
publication en anglais, mais en chargeant le Secrétaire d’en faire
une traduction qui, après avoir été soumise à l’auteur, pourra être
insérée dans un numéro subséquent des Comptes-rendus.
SOME OBSERVATIONS ON HYPOCEPHALUS ARMATUS
by D. Sharp.
This extraordinary insect has for long attracted the attention
of the few naturalists who hâve been fortunated enough to see it,
but it has hitherto been very rare in collections, and is therefore
not so well known as we may hope it soon will be now that its
locality is exactly known. Some months since I received an
example from M. Antonio de Lacerda of Bahia, which so mu ch
excited in me the desire to know more of it, that I wrote to M. de
Lacerda and asked him if he could supply me with a mutilated
example for dissection. He replied in the most obliging manner.
CVIII
sending me such as I wished, and as the resuit of his kindness 1
hâve been able to make the following notes.
In the position examples are found in after death, and in which
they are represented in the figures that hâve been published, the
head is extremely defiexed so that its anterior parts are placed
beneath the thorax, and the front of the mandibles is directed
beneath the insect to the posterior part of the body. In this position
the peculiar posterior angles of the vertex rest upon the anterior
edge of the pronotum just at its front angles, and the head hasa
peculiar rigidity and immobility being deprived of ail capacity of
rotation or nutation. This position is not, however, that in which
the insect is found when alive and active, but is in fact a position
of contraction' such as is assumed by many insects when they
wish to protect themselves by inactivity during life, and which
they usually assume at death. And actually the head of this insect
possesses an extreme capacity of movement, for it will be found
on thoroughly softening an example, and then overcoming the
résistance of the powerful muscles by which the contraction is
during life efiected and maintained, the head is raised to a quite
horizontal position, and the posterior part of the vertex becomes
immersed in the thorax, as far as the peculiar curved dépréssion ;
the front wall of the dépréssion is then exactly applied to the
front margin of the thorax to which it is exactly adapted : the
head has thus a power of movement of nutation extending to about
half the circumference of a circle. When the head is thus repla-.
ced in its natural position, a most extraordinary peculiarity is
discerned by inspection of the undersurface, where there exists,
atthe back of the head and front of the prosternum, a large mem-
branous space, the posterior boundary of which is the peculiarlv
emarginate anterior edge of the prosternum; and it is alsoto be
noted that this emargination is hispid, the middle (or hind portion)
of the notch being very densely so, and the posterior portion of
the membrane is also setose.
The prothorax is also capable of great mobility at its junction
withthe after body, and when it is extended completely covers the
declivous space seen, in dried specimens, at the base of the wing-
cases, leaving only the tip of the scutellum exposed.
When the insect is placed in the position described, the plane of
the thorax is on the same horizon as that of the wing-cases, and
the head is slightly higher, its mandibles are advanced in front
and are directed only slightly downwards, while the large and
powerful gênai processes are directed vertically downwards. In
this position the imbécile and apparently purposeless appearance
of Hypocephalus as ordinarly seen has entirely disappeared,
CIX
and is replaced by a bellicose faciès which could scarcely be
surpassed.
The individual dissected had doubtless been picked up dead, it
was not aged, that is to say the sculpture and the angles of the
legs were not worn or scratched ; the points of the mandibles and
the gênai processes were, liowever, some what worn down, and there
existed on one side of the membranous cephalothoracic space a
large wound, which had evidently been inflicted during life, for
the wound in the membrane and in the muscular tissue surroun-
ding it was infiltrated with the black granular substance which
many entomologists must hâve noticed as occurring about wounds
on insects, and which is no doubt similar to the exudations of
sérum and blood that take place in the wounds of vertebrate
animais.
The muscular power of Hypocephalus armatus is no doubt pro-
digious; the enormous thorax of this individualwas occupied by
muscles of huge size, the pair of muscles by which the head is
inflexed being specially enormous.
The dissection of this individual has convinced me that the pecu-
liarities of this wonderful insect, as they are seen in the male, are
directed to fitting the males for carrying on combats with one
another of an exterminatory nature, and of a peculiar character,
the point armed at in the attack being the large membranous
cephalothoracic space I hâve above described.
This is the only vulnérable part of the body in the male, and it
is to be borne in mind that it is completely protected when the
head is closely contracted.I suppose lhat two of these males where
fîghting strive to seize and overturn one another; when one is
reversed it will seek to inflex and contract its head, and if itcan
succeed in doing so and retain the contracted position by aid of
the enormous muscles it possesses, it is probable that ail the efforts
of its adversary to complété its victory by wounding and des-
troying +he overturned individual will be fruitless. On the other
hand, no doubt the successful individual will seek to prevent its
more feeble adversary from contracting its head, and if it can do
this, or if it can pull it open when contracted, it will be able to
inflict fatal wounds with its mandibles or gênai processes, on the
large, exposed, soft cephalothoracic space. I suppose the individual
sent me by M. de Lacerda for dissection had been killed in ttiis
manner, or rather that it had died some time after receiving the
wound I hâve mentioned.
Perhaps it may be permitled to record some other points obser-
ved while making this dissection and speak briefly as to the posi-
tion the insect should occupy in classification.
ex
The ligula consists of two elongate slender processes, covered
with hair, converging behind so asto form a Y ; they are similar
to what exists in the genus Dorysthenes, but more elongate.
The prothoracic stigmata are transverse, and of rather large
size, similar in position and in most respects to those of Dory-
slhenes.
The elytra are completely soldered together, and are so exactly
adapted to the base of the mesonotum and to the scutellum that
it is difficult to detach them. There is no trace of wings.
The inetanotum is reduced to a very délicate homogeneous mem-
brane, without structure or divisions, and similar in size and
other respects to the dorsal abdominal segments. These latter are
seven in number, and are merely délicate membranes, except the
last one, which is between corneous and membranous in consis-
tence.
The stigmata are small and are placed at the outermargin of
the dorsal plates, the metaihoracic stigma is scarcely largerthan
the others.
The ventral plates are very hard, but they are capable of much
motion, and there is a membrane of considérable size attached to
each, so as to allow the hind-body to be considerably elongated.
The ventral plates are five in number. There is a small supplemen-
tary internai, apical segment, which can be extruded. The œdea-
gus is elongate and simple, of the ordinary tubular character
found in the Drionidœ.
It is also worth noting, that the individual dissected had when
sent some but a single antenna, which moreover become detached
during the journey from Brazil to Scotland, but which I found in
the box of transmission ; it is very remarkable in as much as from
the third joint there lias preceeded a supplementary antenna; this
curious anomaly is articulated to the third joint — which is consi-
derably enlarged — by a true pocket joint, and although there now
exists only a single joint of the unnatural organ there liave evi-
dently been others présent in addition.
In comparing the organisation of H ypocephalus with a Longicorn
such as Dorysthenes rostratus, or D. montanus, one cannot but
be impressed with the general similarity of their organisation. A
similarit.y which is in point of fact so great, that it is certain that
H ypocephalus must be placed near to Dorysthenes, and the only
question that can exist is whether it is sufficiently different to be
treated as a distinct family allied to the Longicorns by means of
Dorysthenes , or merely as an abnormal member of the family
Cerambycidœ. The latter course appears to me certainly the
correct one.
CXI
The chief peculiarities of Hypocephalus are 1, the antennæ, 2
the peculiar ceplialothoracic space, 3 the enormous and peculiar
hindlegs, and 4, the five-jointed tarsi.
As regards 1, the antennæ, it is to be remarked that there pre-
vails in the Longicorns extreme varietv in these organs ; and the
structure of the antennæ of such a Prionid as Polyarthron barba-
rum is for more different from that of the average Prionidœ, than
the simple structure of antenna of Hypocephalus is from the also
very simple structure of the same part seen in Dorysthenes mon-
tanus 9-
2. The ceplialothoracic space is certainly only a peculiar deve-
lopment and extension of the membrane connecting the head
and thorax in the Coleoptera generally, and though of great
interest from its unknown function, can give its possessor no
claim to great isolation. What the fonction of this space may be it
would be useless to speculate on. It is probable that the membrane
covering it is an organ of sensation in its posterior portion, and it
is quite possible it may prove to hâve a sexual origin. The whole
anterior margin of the prosternum is thickened and divided into
a number of pits, and the large middle notch is very setose, and if
it should prove that this space has a sexual sensitiveness, it would
explain how it is that the males sture (as I suppose) to wound one
another in this space.
3. The peculiar hind legs are quite insufficient to justify the isola-
tion of this insect as a distinct family of Coleoptera. (1 use here the
ordinary language of classificis in order not to bring additional
ideas into this particular discussion.) If it were so, we must make
Sagra a family, or the Ateuchides, or numerous otlier Coleoptera.
Moreover the character is to a great extent merely sexual.
4. The five jointed tarsi. These are undoubtedly the greater
peculiarity of Hypocephalus as a Longicorn; nevertheless it must
be observed that in the tetramerous Coleoptera of various divi-
sions there exist anomalous members with five jointed tarsi.
Cf. Dryoph/horus in Curculionidœ, Pulyoptilus in Phytophaga,
and Parandra and Dorysthenes in Longicorns. And in view of the
point under discussion, the latter example seems to be conclusive.
There exists in Dorysthenes at the apex of the third joint of the
tarsus, not merely an exposed basal knot, but a true articulated,
though minute, joint intervening between the third and the fifth
joints, and it is only in the greater development of this joint that
Hypocephalus differs, as regards the tarsal structure from Dory-
sthenes.
It is quite clear to me therefore that Hypocephalus should be
placed as a separate member of the Prionidœ on account of its
CXII
greatly developed hind-legs in the male, of the short antenna, and
the conspicuously five-jointed tarsi.
I regret tliat I can not make any suggestion as to the function of
the extraordinarj- hind legs. It is clear they do not serve for ordi-
nary locomotion, and they are pretty certainly in walking merely
dragged along the ground, the peculiar apical prolongation of the
tibia preventing the pubescent apex from touching the ground,
while the tarsus is turned upwardsand applied to the back of the
tibia in the peculiar groove provided for the purpose, so that it is
out of the way and not likely to catch in surrounding objects.
Whethei* the legs take a part in the process of copulation, or
whether they assist the males in their combats — either as weapons
of offence or defence. — I am quite unable to conjecture.
I expect the males of this insect are for a brief season abundant
in numbers in the locality they inhabit, but probably they are
chiefly nocturnal in their activities ; and probably their life in the
perfect state is a very short one.
If I am correct in my suppositions about this insect, those of us
who are evolutionists, will hâve to admit that the organisation of
this extraordinary créature has been evoluted in corrélation with
its sexual combats, through a long sériés of âges, and there has
tlius resulted a most extraordinary perfection of the structures
directly and indirectly connected with this object. This is so
abhorrent to our moral sense that we may well feel gratified that
we can also point to the faetthat these structures are unique, and
that out of hundreds of thousands of insects now known to us
there is nothing to indicate that any other has passed through a
similar evolutionary record.
M. le Dr Jacobs donne lecture des notes suivantes :
PREMIER SUPPLÉMENT
AUX TENTHRÉDINES, CÊPHIDES ET SIRICIDES
DES ENVIRONS DE BRUXELLES
par le I)r J.-C. Jacobs.
Phyllotoma Aceris Kaltenbach.
Juin, Juillet. — La larve sur Y Acer campestre L.
Pris en abondance par M. Mac Lachlan sur différentes
espèces d’Acer exotiques, dans le jardin de la campagne
de M. Van Volxem, à Vilvorde.
D’après les observations de notre collègue, la larve ronge
la partie inférieure de la feuille, ce qui laisse des taches
CX HT
sur la partie supérieure ; elle se loge dans un étui aplati
formé de l’épiderme de la feuille pour le côté supérieur et
de soie pour le côté inférieur. Elle fait sa métamorphose
en terre.
Nematus polyspilus cf Foerster.
24 août : Bois de Linthout. — Collect. Wesmael; 1 cf.
Nematus punctifrons cf Th.
Boitsfort. — Collect. Cam. Van Volxem, 1 cf.
Tenthredo livida cf Lin. var.
Angles dupronotum blanc sale (Klug) : Quairième segment
abdominal livide, deux petites taches blanches à la base et
sur le bord du premier segment et deux plus petites sur les
métapleures. Pattes intermédiaires rouge fauve, rayées
de noir en dessus.
Mai : Linthout. — Collect. Wesmael, 1 cf.
ANOMALIES DANS LA NERVULATION DES AILES CHEZ DEUX HYMÉNOPTÈRES
Dans la collection des Tenthrédines du Musée, j’ai trouvé deux
anomalies dans la nervulation des ailes, que je crois utile de
signaler.
La première est une cinquième cellule cubitale dans l’aile droite,
chez un Taxonus glabratus Ç Lin.
La seconde, observée chez une Tenthredo mandibularis cf, se
présente aux deux ailes, mais avec certaines différences, et con-
siste dans une nervulation supplémentaire des cellules radiales
droite et gauche, mais uniquement de la deuxième cellule radiale.
Dans l’aile droite, la cellule radiale du bout de l’aile est divisée
en trois compartiments; un est petit.
Dans l’aile gauche, outre la division en trois, il existe dans la
par le Dr J.-C. Jacobs
a, b, c, d. Les quatre cellules cubitales ordinaires.
e. Cinquième cellule cubitale anormale.
CXIV
dernière cellule de l’extrémité de l’aile des vestiges de deux autres
divisions, marquées par des nervures incomplètes.
a, b. Première et seconde cellules radiales normales.
1, 2. Deux cellules radiales anormales.
3, 4. Nervures incomplètes anormales.
a. Cellule radiale normale.
b, c, d. Cellules anormales divisant la seconde cellule radiale.
M. le Dr de Horvath adresse le travail suivant :
NOTE
SUR LES HÉMIPTÈRES DU HAUT-BALCAN ET DE LA DOBROUDJA.
Le coléoptériste hongrois M. Ed. Merkl a bien voulu me com-
muniquer les Hémiptères recueillis pendant ses chasses faites
en Orient. Il y avait aussi une petite collection dont une partie a
été ramassée en 1879 dans le Haut-Balcan (Khodja-Balcan), en Bul-
garie, l’autre partie en 1882, près de Tchernavoda et Ivustendje,
dans la Dobroudja, province récemment acquise de la Roumanie.
La faune entomologique de ces pays est encore assez peu connue
pour que la plus modeste notice en soit bienvenue. Cela justifiera
peut-être que je donne ici la liste de ces Hémiptères.
Sehirus luctuosus Muls. Balcan.
Tritomegas sexmaculatus Ramb. Dobroudja.
— biguttatus L. Balcan.
Brachypella aterrima Forst. Balcan, Dobroudja.
Odontolarsus grammicus L. Balcan.
Psacasta exanthematica Scop. Balcan.
cxv
Eurygasler maura L. et var .picta Fabr. Balcan.
— hottentotta Fabr. Fieb. Balcan.
Trigonosoma œruginosum Cyrill. Balcan.
Poclops rectidens Horv. J’ai décrit cetfe espèce d’après deux
exemplaires, l’un reçu par M. Merkl de la Dobroudja,
l’autre provenant de la Grèce. Depuis lors, j’en ai vu
aussi un troisième individu de l’Attique.
Sciocoris microphthalmus Flor. Balcan.
Ælia acuminata L. Balcan.
Eysarcoris melanocephalus Fabr. Balcan.
— inconspicuus H.-Sch. Balcan.
Rubiconia intermedia Wolff. Balcan.
Staria lunata Hahn. Dobroudja.
Peribalus vernalis Wolff. Balcan, Dobroudja.
Carpocoris fuscispinus Boh. ( baccarum Dali.). Balcan.
Dobroudja.
Carpocoris nigricornisFa.hr. Balcan, Dobroudja.
— melanocerus Muls. Une femelle capturée dans
le Khodja-Balcan. Espèce connue seulement
des régions subalpines de la France, Suisse,
Piémont, Autriche et du Caucase.
— lynx Fabr. et var. pusio Kolen., Balcan.
— lunatus Fabr. Dobroudja.
Doly coris baccarum L. ( cerbasci De Geer). Balcan.
Palomena prasina L. Il y a aussi, parmi les exemplaires pris
dans le Balcan, une femelle de la var. rhododactyla
Horv. (Termész. Füzet., 1883, p. 23.) Cette variété dif-
fère du type par sa taille plus grande et plus large,
le dessus du corps plus fortement ponctué, l’écusson
bordé de flave au sommet, le ventre à ponctuation
ferrugineuse et les deux derniers articles des antennes
et les tarses d’un rouge vif.
Piezodorus incarnatus Germ. var. alliaceus Germ. Balcan.
Rhaphigaster grisea Fabr. Balcan, Dobroudja.
Tropicoris ruftpes L. Balcan.
Strachia ornafa L. var. pectoralis Fieb. et var. dissimilis
Fieb. Balcan.
— picta H.-Sch. et var. cruentata Put. Balcan.
— decorata H.-Sch. Balcan, Dobroudja.
— oleracea L. Balcan.
Picromerus bidens L. Balcan.
Arma custos Fabr. Balcan.
Jalla dumosa L. Balcan.
Zicrona cœrulea L. Balcan.
nxvi
Acan/hosoma hœmorrhoidale L. Balcan.
Centrocoris variegatus Kolen. Balcan. Espèce distincte du
C. spiniger Fabr.
Ceraleptus gracilicornis H.-Sch. Balcan, Dobroudja.
Bas y co ris clenticulatus Scop. Balcan.
Syromastes marginatus L. Balcan.
Verluna rhombea L. Balcan.
Gonocerus Venator Fabr. Dobroudja.
Camptopus lateralis Germ. Balcan, Dobroudja.
Stenocephalus agilis Scop. Balcan.
— albipes Fabr. ( neglectus H.-Sch.) Balcan,
Dobroudja.
Therapha Hyoscyami L. Balcan.
Corizus crassicornis L. Balcan.
— capitatus Fabr. Balcan.
— conspersus Fieb. Balcan.
— parumpunctatus Schill. Balcan.
Lygœus equestris L. Balcan, Dobroudja.
— militaris Fabr. Balcan.
— saxatilis Scop. Balcan.
Peritrechus gracilicornis Put. Balcan.
Microtoma carbonaria Rossi. Dobroudja.
Pachymerus phœniceus Rossi. Balcan.
— Bardanœ Preyssl. Dobroudja.
Beosus luscus Fabr. Balcan.
Aradus truncatusYieh. Balcan. Espèce très rare, observée
jusqu’à présent seulement dans quelques localités en
France, Allemagne et Hongrie.
Monanthia Cardui L. Balcan.
Nabis laliventris Boh. Dobroudja.
Prostemma œneicolle Stein. Balcan.
— sanguineum Rossi. Balcan.
Cor anus tuberculifer Reut. Cette espèce, de l’Asie Mineure,
décrite par M. Reuter, a une distribution géogra-
phique assez étendue, puisque je la possède aussi
du Khodja-Balcan, de la Hongrie et de la Crimée.
Reduvius annulatus L. Balcan.
— iracundus Poda. Balcan.
Opncœtus personatus L. Balcan.
Lyctocoris campestris Fabr. Balcan.
Phytocoris Ulmi L. F ail. Balcan.
Berœocoris laniarius L.var. danicus Fabr. et var. tricolor
Fabr. Balcan.
Agalliastes pullus Reut. Balcan.
CXVII
M. Léon Fairmaire adresse les deux notes suivantes :
DESCRIPTIONS DE COLÉOPTÈRES NOUVEAUX DU MAROC
par* M. L. Fairmaire.
Elaphocera sulcatula. — Long., 9 1/2 mill.
Ovata, postice parum auipliata, crassa, dorso parura convexa,
fusco-brunnea, sat nitida, pilis pallido-fulvis ciliata, pectore dense
vestito, prothorace pilis sparsuto, se 1 margine postico medio dense
villoso ; capite subquadrato, angulis anticis rotundatis, margine
antico medio sinuato, rugoloso-punctato, inter oculos asperato ;
an tennis concoloribus, clava obscure picea, arcuata, 7-foliata,
folio 1° breviore, funiculi articulo 3° elongato, leviter arcuato,
inermi, palpis maxillaribus piceis, articulo ultimo piceo; protho-
race elytris haud angustiore longitudine duplo latiore, lateribus
fortiter rotundato, antice angustiore, margine postico utrinque
obsolète sinuato etdepresso, angulis rotundatis, dorso parum dense
sat fortiter punctato, antice densius, lateribus longe ciliato, disco
stria longitudinali sat tenui, medio interrupta signato ; scutello
ogivali, parce punctato; elytris medio ampliatis, apice fortiter
rotundatis, dorso profunde striatis, striis vix punctulatis, alterna-
tim approximatis, extus obsoletis, intervallis alutaceis, parum
dense punctatis, spatio externo irregulariter punctato, picescente,
angulo suturali obtuse rotundato ; pygidio parum fortiter sat dense
punctato, propygidio fortius laxe punctato ; subtus subtiliter dense
punctulata, subopaca, abdomine fortiter punctato; tibiis anticis
extus tridentatis, dente l°obtuso, ceteris validis ; unguibus piceis.
Bien distincte de toutes les espèces décrites par ses élytres pro-
fondément striées sur la partie dorsale; le bord antérieur du cha-
peron est assez fortement sinué, la lre lamelle de la massue anten-
naire est très courte et la 2e est un peu moins longue que les
autres.
Ancylochira corpulenta. — Long., 17 mill.
Oblonga, convexa, atro-cyanescens, capite vitta intraoculari,
summo intus angulata, inter antennas macula triangulari antice
triloba, mandibularum basi, prothorace vitta antica et vitta
utrinque laterali sat lata cum præcedenti conjuncta, basi maculis2
transversis, elytris macula basali.ante medium vitta transversa ad
humeros et marginem externum prolongata, vitta post medium
transversa, marginem attingentes maculaque magna anteapicali
flavis, subtus flava, prosterno vitta pleurali stria media et
utrinque lineis 2 nigro-cyaneis, suturis pectoralibus nigro-cyaneo
marginatis, segmentis abdominalibus anguste nigro-cyaneo apice
CXVI1I
marginatis, linea medio et maculis lateralibus et segmenti ultimi
apice nigro-cyaneis ; capite dense punctato, æquali, prothorace
dense sat fortiter punctato; scutello truncato, polito ; elytris punc-
tato-striatis, punctis sat subtilibus, intervallis rarius punctulatis,
apice sinuato-truncato, angulo externo sat acuto, suturali minus
acuto; prosterno sat laxe punctato, medio stria longitudinali
impresso. — Maroc.
Ressemble beaucoup à VA. octoguitata, var. magica; en diffère
par la forme plus robuste, plus convexe, un peu plus atténuée en
arrière, la bande intra-oculaire plus prolongée et coudée au som-
met, une tache triangulaire entre les antennes, le corselet ayant
au milieu de la base un point enfoncé avec une courte strie, l’écus-
son plus tronqué, et surtout par le prosternum à ponctuation moins
forte, beaucoup moins serrée, la partie médiane plus triangulaire,
n’ayant au milieu qu’une strie longitudinale ; le métasternum est
moins ponctué, la saillie intercoxale plus aiguë; les fémurs posté-
rieurs, outre la bande jaune interne, ont en dessus une bande jaune.
Cebrio Favieri. — Long., 14 mill.
Oblongus, convexus, testaceo-rufus, sat nitidus, fulvo-pubescens,
capite, metasterno et prosterni medio fusco-nigris, antennis supra
obscuris, prothorace basi transversim fusco, scutello fusco, medio
rufo, tibiis basi late infuscatis; capite magno, fortiter sat dense
punctato, antice late arcuatim impresso, margine anticofere recto,
sat acuto; antennis validiusculis, medium corporis vix attingenti-
bus.articulis 2°, 30que parvis æqualibus, sequentibus oblongo-trian-
gularibus, sat fortiter intus angulatis, ultimo distincte appendicu-
lato, acuto; prothorace elytris parum angustiore, longitudine fere
duplo latiore, antice vix angustato, lateribus parum arcuatis, mar-
gine antico arcuato, angulis rotundatis, basi utrinque valde declivi
impresso, angulis graciiibus, oblique productis, dorso fortiter dense
punctato, costula media lævi, antice abbreviata; scutello truncato,
paulo concavo, punctato; elytris a medio attenuatis, fortiter sat
dense punctatis, striatis, intervallis convexiusculis ; subtus rugu-
losus, fulvo-villosus, tibiis extus rugosis, fere crenulatis.
Assez voisin du c ras sus par sa grosse tête, mais très différent,
outre la taille et la coloration, par l’impression antérieure de la
tête en forme de fer à cheval, les articles des antennes triangu-
laires, moins larges, le corselet à bord antérieur moins arrondi, à
angles postérieurs plus grêles et plus détachés par une faible
sinuosité des bords latéraux, l’écusson presque carré, tronqué, et
les élytres plus rétrécies en arrière avec les stries plus fortes.
Phlœophilus flavopictus. — Long., 3 1/2 mill.
Oblongus, convexus, brunneus, nitidus, breviter fulvo-sericans,
CX IX
capite antice, antennarum basi, prothoracis lateribus et raargine
angustissimo basali fulvo-testaceis, elytris raaculis et fasciis fulvo-
testaceis ornatis; dense punctatus, prothorace paulo densius ac
minus fortiter punctato, lateribus rotundato, postice utrinque
foveolato; subtus fuscus, pedibus testaceis. — Maroc.
Ressemble au P. Edwardsi, mais plus grand, plus convexe,
d’un brun foncé, avec les élytres ayant de chaque côté une petite
tache ronde près de l’écusson, une plus grande à l’épaule, avant le
milieu une fascie qui est angulée, en rejoignant celle de l’autre
côté sur la suture, 2 taches en dehors sur le bord, contiguës, et
après le milieu une grande fascie un peu arquée et dentée, d’un
roux testacé; les côtés du corselet sont roux et la pubescence est
bien plus courte; le corps est plus convexe, l’écusson est bien moins
court, presque pentagonal; le corselet est plus arrondi aux angles
postérieurs.
Rhagonycha croceipennis. — Long., 8 mill.
Subparallela, nigra, parum nitida, subtilissime cinereo-pubes-
cens, elytris testaceo-flavis; capite alutaceo-sericeo, infra antennas
utrinque sat fortiter impresso; antennis corpore paulo brevioribus,
fusco-fuliginosis, articulo 1° nigro, 2° tertio vix dimidio breviore ;
prothorace elytris sensim angustiore, subquadrato, longitudine vix
latiore, antice vix perspicue attenuato, dorso sat convexo, antice
ad latera sat fortiter oblonge impresso, disco medio longitudina-
liter breviter impresso, margine postico sat elevato, medio arcuato,
angulis posticis obtusis; scutello triangulari, apice truncato; ely-
tris elongatis, medio vix sensim ampliatis, apice fere truncatis,
angulo externo rotundato, subtiliter densissime ruguloso-punctu-
latis, sutura angusta et utrinque lineis 2 vel 3 subtiliter elevatis ;
subtus subtiliter dense cinereo-pubescens; abdominis segmento
6° apice late sinuato.
Cette espèce paraît voisine de R. nigricollis, mais elle est
notablement plus grande, les pattes et les antennes sont entière-
ment noires et le 2e article de ces dernières est presque de moitié
plus court que le 3e; le corselet est aussi large en avant qu’en
arrière, avec les angles antérieurs arrondis et une fossette oblongue
presque au milieu du dos, non près de l’écusson où le bord posté-
rieur est fortement relevé ; les antennes aussi sont plus longues.
Arthrodeis opaculus. — Long., 7 1/2 à 10 mill.
Ovatus, postice attenuatus, valde convexus, ater, modice nitidus,
elytris fere opacis ; capite subtiliter punctulato, medio interdum
puncto grosso impresso, inter oculos carina transversim elevata
signato ; antennis brevibus, medium prothoracis vix attingenti-
bus, articulo 9J latiore, 10° majore, llum amplectante, 3° duobus
cxx
sequentibus conjunctis fere æquali ; prothorace elytris haud angus-
tiore, antice angustato, lateribus a basi antice arcuatis, margine
postico fere recto, ante angulos leviter sinuato, his rectis, margine
antico profunde emarginato et dense breviter fulvo-ciliato, dorso
subtilissime parum dense punctulato ; elytris basi truncatis, ante
medium postice attenuatis, apice obtusis et valde declivibus, dense
subtiliter sat dense punctato-asperulis, postice fortiuS; subtus cum
pedibus nitidus prosterno lateribus sat profunde striolato, inter
coxas fere lævi, lato, tr uncato, mesosterno medio toto, metasterno et
abdominis segmento 1° basi breviter striolatis ; elytrorum margine
reflexo paulo nitido ; tibiis anticis extus valde bidentatis. —
Larache.
Ressemble beaucoup à Y occidentalis , mais plus oblong, moins
brillant, avec le corselet à côtés plus largement arrondis et les
élytres à ponctuation plus serrée, râpeuse, plus forte en arrière ;
les côtés du prosternum, la base du métasternum et du 1er segment
de l’abdomen sont un peu plus fortement striolés. Voisin également
de Yerodioicles, mais moins gibbeux, plus atténué en arrière, à
ponctuation plus râpeuse; la carène transversale du chaperon est
plus relevée et moins arquée.
Micrositus decurtatus. — Long., 8 à 9 mill.
Ovatus, convexus, postice vix ampliatus, niger, parum nitidus;
capite prothoraceque densissime sat tenuiter punctatis, illo antice
emarginato, ad oculos plicatulo, hoc elytris vix sensim angustiore,
longitudine duplo latiore, antice angustato, lateribus a medio
antice rotundatis, basi ante angulos leviter sinuato et tenuiter
marginato, angulis obtusis; elytris brevibus, substriato-punctatis,
intervallis planis, postice tantum leviter convexis, subtiliter coria-
ceis; subtus paulo nitidior, sat subtiliter dense punctatus, abdomen
subtiliter strigosulo* — Maroc.
Voisin du M. tumidus d'Algérie, mais notablement plus petit,
un peu moins court et un peu plus atténué en avant; la ponctua-
tion du corselet et de la tête est un peu plus fine et un peu plus
serrée, cette dernière ne présente qu’une trace à peine distincte de
l’impression transversale; les derniers articles des antennes sont
plus larges, tout à fait transversaux, les côtés du corselet tombent
moins carrément sur la base, l’écusson est densément ponctué, les
élytres ne sont pas granuleuses, leur bord externe est légèrement
rentrant aux épaules, leur base est largement, mais faiblement
sinuée, les stries sont à peine marquées, mais densément ponctuées
et les intervalles ne sont un peu relevés que tout à fait en arrière ;
enfin les tibias antérieurs ne sont pas dentés au milieu de leur bord
externe.
CXXI
Cathormiocerus tenuiscapus. Long., 3 mill.
Sat breviter ovatus, convexus, fuscus, squamulis brunneis et
cinereis dense vestitus, adprothoracislateradensiuscinereus; capite
rostroque rugose punctatis, hoc medio sulcato ; antennis piceis,
scapo vix arcuato, basi tenui, apicem versus incrassato, marginem
prothoracis paulo superante, funiculi articulis 2 primis longiori-
bus, 1° obconico, apice crasso, 2° basi gracili, sequentibus brevi-
bus, obconicis, setulosis, clava ovata, apice acuminata, cinereo-
pubescente ; prothorace elytris medio fere dimidio angustiore,
antice angustato, lateribus valde rotundatis, dense sat fortiter
punctato, fere rugoso; elytris breviter ovatis, basi truncatis, apice
obtusis, ad humeros rotundatis, sat tenuiter punctato-striatis,
striis 2 primis basi suturam versus arcuatis, intervallis planis,
sutura postice paulo elevata; femoribus clavatis. — Maroc.
DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE
(Suite)
par M. Léon Fairmaire.
Hectarthrum modestum. — Long., 8 mill.
Elongatum, nigrum, nitidum, capite summo profunde arcuatim
sulcato et medio longitudinaliter profunde bisulcato, clypeo longi-
tudinaliter quadriplicato, antennis validis, medium corporis attin-
gentibus, articulo ultimo longiore, breviter et obtuse cultriformi,
prothorace basi angustato, utrinquestriapostice abbreviata signato,
elytris ad suturam profunde sulcatis, utrinque striis 2 approxima-
tis, ante apicem abbreviatis. — Guélidi.
Scarabæus lævifrons. — Long., 11 à 12 mill.
Niger, valde nitidus; capite antice dense strigoso-punctato et
sexdentato, summo medio lævi, utrinque depresso, fortiter punc-
tato et fulvo-villoso, prothorace lateribus fortiter rotundato, cre-
nulato, dorso punctis grossis valde distantibus impresso, elytris
paulo minus nitidis, vage ænescentibus, tenuiter punctato-substria-
tis, stria suturali profundiore, intervallis lævibus, tibiis anterio-
ribus fortiter 4-dentatis, tibiis omnibus villosis. — Makdischu.
S. planifrons. — Long., 12 mill.
Niger, valde nitidus, capite antice strigoso-punctato, sexdentato,
dentibus 2 medianis paulo longioribus, summo lævi, ad oculos
parce punctato, prothorace lateribus fere angulatim rotundato et
basi paulo crenulato, dorso laxe punctato, elytris lævibus obsole-
tissime striatis, tibiis vix villosis, anterioribus quadridentatis. —
Makdischu.
Très voisin du parumpunciatus , d’Égypte et de Syrie, mais
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
CXXII
beaucoup plus petit, avec le corselet non impressionné, à points
assez fins très écartés, à côtés à peine crénelés à la base et les ély très
à stries à peine marquées, mais distinctes.
Epirinus tuberifrons. — Long., 11 mili.
Breviterovatus, valde convexus, parum nitidus, subtus cumpedi-
bus nitidior, capite lato, antice medio leviter emarginato et obtuse
bidentato, dense tenuitercoriaceo-ruguloso, fronte tuberculo medio
signata, prothorace elytris fere latiore, subtiliter dense coriaceo-
rugosulo, elytris lævibus, striis vix impressis, paulo nitidioribus.
— Makdischu.
Onthophagus aurifrons. — Long., 12 mill.
Ovatus sat convexus, fusco-niger, nitidus, capite medio aureo,
elytris utrinque maculis 2flavis, lamarginali ante medium, 2aprope
suturam ante apicem, capite dense asperato, antice lobato-producto
et recurvo, vertice late laminato, lamina fîssa et apice bifida, ramis
antice reclinatis et intus breviter unispinosis, elytris indistincte
striatis, basi ante humeros transversim impressis. — Makdischu.
O. ditissimus. — Long., 10 1/2 mill.
Præcedenti forma et capitis structura simillimus,sed totusmetal-
lico-cupreus, nitidus, elytris maculis marginali media et ante-api-
cali flavo-aureis signatis, capite cupreo-aurato, antice et ad laminæ
apicem nigricante, densius asperato et sat dense pubescente-hirto,
elytris basi haud impressis. — Makdischu.
Les taches des élvtres sont à peine distinctes, les côtés du corse-
let sont plus droits, avec les angles antérieurs plus arrondis, et les
élytres sont plus courtes. Ces deux espèces sont voisines des O.
Dregei et Wittei Har.
Homaloplia irideomicans. — Long., 6 mill.
Ovata, convexa, fusco-nigra, nitida, elytris leviter irjdeo-mican-
tibus, rufo-ciliata, capite dense punctato, margine antico reflexo,
medio sinuato, prothorace brevi, antice a basi angustato, subtiliter
punctato, elytris apice abrupte rotundatis, leviter striatis, striis
irregulariter punctulatis, intervallis convexiusculis parce punc-
tatis; subtus, pedibus exceptis, minus nitida, magis fusca, setulis
rufîs sparsuta. — Makdischu.
Schizonycha variolicollis. — Long., 13 mill.
Oblonga, subcylindrica, rufo-picea, nitida, capite fortiter laxe
punctato, antice arcuato et canna arcuata signato, prothorace ely-
tris haud angustiore, lateribus crenulato, punctis grossis (antice
densioribus) laxe impresso, basi utrinque transversim elevato et
lævi, elytris sat grosse aspero-punctatis, pygidio fere lævi, anten-
CXXIII
nis piceis, tarsis posterioribus articulo 1° secundo paulo breviore,
unguibus æqualiter Assis. — Makdischu.
Voisin de S. crenata, mais beaucoup plus petit, à tête non
rugueuse, n’ayant que de gros points épars, non carénée au
sommet, avec l’écusson plus ponctué et le pygidium presque lisse.
Clinteria Revoili. — Long., 17 mill.
Ovata, nigro-velutina, opaca, prothorace macula magna laterali
rubra, puncto nigro signata, elytris macula marginali media,
intus angustata, nivea ; capite dense subtiliter punctato, utrinque
longitudinaliter impresso, antice emarginato, prothorace antice a
medio valde angustato, elytris leviter attenuatis, punctis arcuatis
seriatim signatis, pygidio et ano rufis. — Makdischu.
Ressemble extrêmement à la Glycyphana tricolor, des Indes
orientales, mais la base du corselet recouvre l’écusson, et la bande
rouge qui entoure le corselet est réduite à une simple tache
latérale.
Agrypnus gutturosus. — Long., 43 mill.
Oblongo-elongatus, convexus, fusco-niger, modice nitidus,
subtus nitidior, capite punctato, late impresso, prothorace valde
convexo, sat dense punctato, linea longitudinali tenui lævi, carina
laterali antice abbreviata, scutello lato, dense punctato, elytris
apice acutis, punctato-substriatis, striis apice elevatis, intervallis
paulo convexiusculis, subtiliter dense punctulatis, subtus dense
punctatus, prosterne medio inflato. — Makdischu.
Forme anormale dans ce genre, rappelant plutôt quelques Adc-
locera de Madagascar; insecte remarquable par la convexité du
corselet et le rendement du prosternum
Arthrodeis lasepunctatus. — Long., 18 mill.
Sat breviter ovatus, fere gibboso- convexus, niger, vix niti-
dulus, capite fere lævi, antice et ad latera plicatulo-punctato,
prothorace lato, laxe sat tenuiter punctato, elytris post medium
attenuatis, parce punctatis, postice densius et fere rugosulis,
subtus lævis, tibiis anticis bidentatis. — Makdischu.
A. nitidiventris. — Long., 10 mill.
Ovatus, postice parumangustior, valde convexus, niger, nitidus,
capite sat dense punctato, antice fere rugoso, prothorace fere a basi
attenuato, angulis anticis acutis, disco laxe punctulato, vitta lon-
gitudinali lævi, elytris post medium angustatis, parum dense
punctatis, postice densius aspero-punctatis, subtus lævis, segmentis
2 primis abdominalibus basi crenatis. — Makdischu.
A. ruguliventris. — Long., 9 1/2 mill.
Præcedenti admis, sed capite dense ruguloso-punctato, protho-
CXXIV
race subtilius punctulato, elytris sat dense asperulis, postice
fortius, et metasterno abdomineque dense subtiliter asperatis,
subopacis distinctus. — Makdischu.
Chez ces trois espèces, le chaperon n’a pas de carène transversale.
Platynotus platessa. — Long., 12 raill.
Late ovatus, parum convexus, niger, nitidus, capite antice sat
fortiter emarginato, antennis articulis 3-6 elongatis, 7° breviore,
ceteris transversis, prothorace lato, basi bisinuato, angulis posticis
paulo retroversis, dorso ante basin et lateribus impresso, elytris
grosse substriato-punctatis, intervallis sat convexis, epipleuris
latissimis, prosterno angulatim producto, tarsis sat angustis. —
Makdischu.
Hoplonyx impuncticollis. — Long., 16 mill.
Oblongus, convexus, ater, valde opacus, pedibus paulo nitidio-
ribus, punctatis, capite inter oculos subtiliter punctato et obsolète
striato; prothorace lato, ante angulos anticos tantum angustato,
impunctato, margine postico utrinque sat fortiter sinuato, scutello
triangulari, elytris punctato-striatis, striis parum profundis, inter-
vallis convexiusculis, subtus lævis. — Guélidi.
Diffère du carbonarius par le corps plus aplani en dessus, la tête
à peine ponctuée, le corselet plus large, à côtés droits, à surface
imponctuée et l’écusson triangulaire.
Cantharis validicornis. — Long., 22 mill.
Oblonga, convexa, fusco-nigra, subopaca, capite prothoraceque
densissime subtiliter punctato-rugosulis, illo prothorace latiore,
antennis validis, medium corporis haud attingentibus apicem
versus compressis, prothorace lateribus parallelis, antice tantum
arcuatis, stria media longitudinali tenuiter impressa, elytris subti-
lius densissime punctulatis. — Guélidi.
Espèce remarquable par ses antennes courtes et épaisses.
Anoplostetha Pauli. — Long., 23 mill.
Fusca, pube densissima cervina vestita, capite pallidiore, fere
albicante, prothorace utrinque macula magna, elytris utrinque
maculis 3 magnis, pectore abdomineque maculis magnis latera-
libus lacteis, angustissime fusco-marginatis. — Makdischu.
A. lactalori affinis, sed prothorace macula unica laterali, elytris
basi haud granatis, maculisque lacteis distincta.
Sagra longefemorata. — Long., 16 mill.
Cf. Elongata, modice convexa, obscure cyanea, modice nitida,
antennis pedibusque 4 anticis magis cyaneis et nitidioribus, pro-
thorace latitudine longiore, antice utrinque valde angulato, late-
cxxv
ribus fere parallelis, elytris ad huraeros leviter impressis, sub-
tiliter punctato-lineatis, lineis apice et extus evanescentibus;
femoribus posticis longissimis, basi intus plaga dense fulvo-villosa,
subtus ante apicem dente valido armatis, femoribus intermediis
subtus dente lato obtuso munitis. — Zanzibar.
Voisine de la tristis, mais à corselet avec les côtés presque
parallèles et les élytres non rugueuses à la base.
Plagiodera apicata. — Long., 7 1/2 mill.
Ovata, valde convexa, nigro-fusca, nitida, capiie, prothoracis
lateribus, elytrorum macula apicali minuta et corpore subtus
obscure rufîs, capite parum dense punctato, inter antennas impres-
siusculo, his brevibus, apice crassatis, basi obscure rufîs, protho-
race elytris angustiore, parum dense punctato, scutello lævi,
elytris breviter ovatis, basi truncatis, parum dense punctatis,
subtus fere lævis, pedibus punctatis. — Guélidi.
Mombasa n. g.
Ce nouveau genre appartient au groupe des Galérucites par son
repli épipleural prolongé au delà du milieu, ses cavités cotyloïdes
fermées et ses crochets tarsiens fendus; les troisième et quatrième
articles des antennes sont égaux, la tête est presque aussi large
que le corselet, ce qui rapprocherait ce genre des Buphonida; il
diffère de tous ceux du même groupe par le corselet, armé au milieu
de chaque côté d’une forte dent assez pointue; les élytres sont
assez courtes, les pattes assez robustes, et le premier article des
tarses postérieurs est presque aussi grand que les deux suivants
réunis.
M. armicollis. — Long., 9 1/5 mill.
Oblonga, convexa, virescenti-cyanescens, modice nitida, fulvo-
sericans, capite summo et antice, prothoracis basi et apice, ely-
trorum sutura apiceque rufo-castanescentibus, subtus picea,
pedibus fuscis, antennis sat validis, fuscis, medium corporis longe
superantibus, corpore supra dense subtiliter punctato.
M. de Eorre fait la communication suivante :
Ayant récemment revu et reclassé, suivant le dernier travail de
notre savant collègue, M. Ch. Oberthur ( Eludes entomolo-
giques, IV), les Papilionides du Musée Royal de Belgique, j’y ai
constaté la présence d’exemplaires-types des descriptions de six
des espèces malaises créées par le Dr Boisduval, dans le tome I
du Species général des Lépidoptères (Suites à Buff'on, Roret). Ce
sont les :
Papilio Priapus (p. 190), P. Lampsacus (p. 190), P. Ascalaphus
CX XVI
(p. 200), P. A ndrocles (p. 249), P. Deucalion (p. 375) et P. Ence-
lacles (p. 376).
A l’époque où Boiscluval les décrivit (1836), ces exemplaires
faisaient partie de la collection Payen, et c’est en passant par la
collection Robyns qu’ils sont arrivés dans celle du Musée Royal.
Naturellement, ces exemplaires ne sont plus d’une fraîcheur
irréprochable ; c’est le sort inévitable des Lépidoptères qui ont
voyagé de collection en collection.
J’avais songé un instant à vous donner la liste des Papilionides
du Musée Royal (216 espèces et variétés), mais notre Société étant
actuellement largement pourvue de matériaux de publication, j’ai
préféré ajourner ce travail à l’époque où des accroissements de la
collection auront nécessité une nouvelle révision ('). ■
Je me bornerai donc à vous énumérer les espèces les plus rares
ou les plus intéressantes qui s’y trouvent, indépendamment des
types mentionnés plus haut :
Le Teinopalpus imperialis Hope, les Papilio Semperi Felder,
Astorion Westw. Ç (= Chara Westw.), Arcturus Westw., Marice
Semp., Neptunus Guérin-Mén., Antonio Hew., Bromius Doubl.,
Cyrnus Bdv., Payent Bdv. cf et Q p), Ctesias Feld., Marchancli
Bdv., Phryneus Lucas, Theramenes Feld., Polyzelns Feld.,
EydacesGY&y, TriopasGoà.,MadyesX)ovA>\. (plusieurs exemplaires
envoyés du Pérou par feu le baron Popelaire de Terloo), Zagreus
Doubl., Paradoxa Zinken, Cannas Westw.
Plusieurs espèces qui ont été décrites vers 1865, par Felder,
dans le Voyage de la Novara, existaient inédites depuis de longues
années dans la collection du Musée : Ctesias Feld. = Lacordairei
Belval in sched.; Polyzelus Feld. = Candezei Belval in sched.
M. Lethierry envoie la note suivante :
HÉMIPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE.
HÉTÉROPTÈRES :
Plinthisus bidentulus H.-Schæffer. — Tilff (Maréchal).
C’est la forme macroptère du Plinthisus brevipennis Latr.,
commun en Belgique et dans le nord de la France.
(') Si ce travail était fait synoptiquement avec une révision des belles collections
particulières de nos collègues, WM. Capronnier, Lamarche et Lallemand, il n’en
aurait que plus d’intérêt pour la science.
(2) J’avais d’abord cru que l’un de ces exemplaires était aussi un type de
Boisduval. Mais il était étiqueté : « Coll. Du Bus » et rien n’indique qu’il ait
appartenu îi la collection Payen, où se trouvait le type décrit. Une erreur d’étique-
tage n’est cependant pas impossible. L’autre sexe avait jusqu’alors figuré îi tort
dans la collection sous le nom de Pap. Evan Doubleday.
CXXVII
Rhynocoris iracundus Scopoli. — Comblain-au-Pont (H. Donc-
kier).
N’a pas encore été rencontré dans le département du Nord. Cap-
ture très intéressante.
Homoptères :
Cixius pinicola Dufour. — Rouge-Cloître (Delecolle); bois
d’Hollebeke, près d’Ypres, sur les pins. (Lethierry.)
Stiroma affinis Fieber. — Tilff (Maréchal).
Cette espèce est commune dans le département du Nord, dans
les marais et les bois humides.
Thamnotettix abietina Fallen. — Hockai. (H. Donckier.)
N’a pas encore été rencontrée dans le département du Nord.
Aphalara picta Zetterstedt. — Hermeton. (Naturalistes Di-
nantais.)
Déjà citée comme ayant été prise à Rodenhof (Luxembourg) par
M. Yan Yolxem.
M. de Bormans a adressé au Secrétaire la lettre suivante :
J’ai l’honneur d’attirer votre attention sur les remarques sui-
vantes que m’a suggérées la lecture du dernier volume des
Annales de la Société entomologique de Belgique ■.
1° Page 185. Duvivier, Énumération des Staphylinides, etc.
Genre Cylindrogaster Fauvel (1870); fait double emploi avec le
genre Cg/indrogaster Stàl, Oefv. K. Yet. Akad. Fôrh., p. 350
(1855), Orthoptères, famille des Forficulaires.
2° Page 47. Fairmaire. Essai sur les Coléoptères de l'Archipel de
la Nouvelle-Bretagne.
Genre Sphingnotus (créé à quelle époque?); fait double emploi
avec le genre Sphingnotus Fieber, Synopsis der Europæischen
Orthopteren (1853), Orthoptères, famille des Acridiodées.
M. de Borre fait ensuite la communication suivante :
Dans ma note sur les Glomérides de Belgique (Compte-rendu de
janvier 1884), en signalant la capture d’un exemplaire du Glomeris
ovatogidtata dans la province de Liège, j’ai dit que cette espèce de
Koch n’avait encore été signalée qu’aux environs de Berlin.
Depuis, j’ai trouvé qu’elle avait aussi été indiquée dans le canton
des Grisons par M. le Dr Am Stein ( Jahresb . d. Gesellsch. Grau-
hündens , 1855, p. 132). Elle existe encore probablement dans plus
d’une autre contrée, mais quand il s’agit d’animaux aussi peu col-
CXXVIII
lectionnés des amateurs que les Myriapodes, les données néces-
saires pour établir leur distribution géographique sont toujours
d'une rareté désolante.
L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion
du mois d’avril.
L’assemblée décide d’abord que la date en sera reportée au
3e dimanche d'avril (20), le 2e dimanche étant le jour de Pâques.
Sur la proposition de M. de Borre, qui guidera l’excursion, la
localité choisie est l’extrémité septentrionale de la forêt
de la Houssière. Départ de Bruxelles (Midi) pour Hennuyères
par le train de 6 h. 52 m. du matin.
M. le Dr Jacobs demande la parole pour entretenir l’assemblée de
la discussion qui vient d’avoir lieu à la Chambre des représentants,
relativement aux allocations du budget de l’intérieur concernant
les lettres, sciences et beaux-arts. Il semblerait résulter de cette
discussion que le gouvernement manifesterait l’intention de
réduire et même de supprimer plus tard tout subside accordé aux
sociétés scientifiques. M. Jacobs donne lecture, d’après les Annales
parlementaires, du discours que M. le représentant Bergé, de
l’arrondissement de Bruxelles, a prononcé pour la défense des
intérêts des sociétés scientifiques. Il espère que ces paroles seront
comprises et que l'opinion publique s’opposera à la réalisation de
mesures aussi désastreuses pour la science.
M. de Selys-Longchamps pense qu’il ne sera pas difficile de
faire comprendre au gouvernement le rôle considérable et néces-
saire que jouent dans la science les sociétés, les services qu’elles
rendent au pays et la haute réputation qu’elles lui font à l’étranger.
Il appuie la proposition de M. Jacobs, d’adresser une lettre de remer-
ciements à M. le représentant Bergé, au nom de notre Société.
L’assemblée acclame cette proposition.
La séance est levée à neuf heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Série III. — N° 14.
Assemblée mensuelle du 5 avril 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Arnold, Bergé, De Glain, De Lafontaine, De Le
Court, Deraoor, De Raeck, H. Donckier de Donceel, Du Pré, Duvi-
vier, Fondu, .Tacohs, Kerremans, Larneere, L’Arbalestrier, Reray,
Richard, Roelofs, Yandervelde, Y an Rossen, Y an Segvelt, Wein-
raann et Preudhomme de Borre, secrétaire.
M. Yan Nerom a fait excuser son absence.
La séance est ouverte à 8 heure'.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 1er mars est
approuvé, sous réserve de deux rectifications demandées par M. le
Dr Hejdaerts (voir plus loin une communication de ce membre).
Correspondance.
M. L’Arbalestrier remercie pour son admission comme membre
effectif et M. S. Putzeys, pour son admission comme associé.
M. le Ministre de l’Intérieur nous annonce l’allocation d’un sub-
side de mille francs pour nous aider à continuer nos publications.
Mais la dépêche ajoute : » Je regrette de devoir vous faire connaître,
Messieurs, qu’en présence de la situation du crédit des Lettres et
des Sciences, il ne sera plus possible de renouveler cette allocation;
mon département devra se borner, à l’avenir, à souscrire à trente
exemplaires de vos Annales. «
Cette décision réduirait de mille francs à quatre cent cinquante
francs l’intervention annuelle du Département de l’intérieur dans
nos publications.
M. de Selys-Longchamps prend la parole pour donner de nouveau
ANNALES I)K LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XX. VIH.
c\\\
l’espoir que cette décision pourra être rapportée avant que la Légis-
lature vote les budgets de 1885.
M. le Représentant Bergé répond en ces termes à la lettre de
remerciements qui lui avait été adressée par la Société :
» Messieurs, j’ai été très sensible à votre lettre de remerciements
relative a x paroles que j’ai prononcées à la Chambre des Repré-
sentants en faveur des sociétés scientifiques du pays Mais, si on
veut aboutir à une bonne solution, il faut faire des efforts éner-
giques contre la mesure q ie le Gouvernement veut mettre à
exécution Je suis entièrement à votre disposition, très heureux
d’avoir à défendre une cause comme la vôtre. »
Le Secrétaire a encore reçu 1rs réclamations suivantes, relatives
aux publications égarées par la Poste et à propos desquelles il est
informé que le Dé artement des Travaux publics fait une enquête.
Notre collègue M. Puis, de Gand, nous écrit n’avoir pas reçu le
Tome XXVI des Annales.
M. Lrn. Olivier, aux Ramillons (Allier), n’a pas reçu le Compte-
rendu d’avril 1883.
M. Ch. Brongniart, à Paris, n’a pas reçu les n s 33, 34 et 40.
M. le Dr Hagen, à Cambridge, n’a pas reçu les nos26, 3ü et 33.
La Société Es agnole d’Histoire naturelle n’a pas reçu le
Tome XXV des Annales.
M. A. Fauvel (rue d’Ange, 16, à Caen, Calvados) écrit la lettre
suivante : » Après dix ans de recherches infructueuses, je viens
enfin d’obtenir quelques individus de la rarissime variété cupeeo-
nilens du Carabus atironife ts. Vous connaissez sans doute cette
variété, plus curieuse encore que le Pu'zeysi, puisque le change-
ment de couleur a.fecte à la fois la tête, le corselet et les élytres.
Je prends donc la liberté de vous offrir deux ou quatre exemplaires
de cette variété en échange d’autant de la variété Putzeysi. Si
vous n’étes pas disposé à profiter vous-méme de mon offre, je vous
serais obligé d’en faire part à ceux de vos collègues de la S >ciété
entomologique belge qui ont le Putzeysi en double et manquent
du eupreonitens... »
M. L. Fairmaire désirerait obtenir deux ou trois exemplaires de
la Cicindela ruantima de Calmpthout.
L’Académie Royale dei Lincei, à Rome, nous annonce la mort de
son Président, Quintino Sella, homme d’État et savant éminent,
dont la perte est déplorée par toute la science en Italie.
L’Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux Arts
de Belgique nous transmet le programme des questions mises au
concours par la Classe des sciences. Aucune ne se rapporte à
l’entomologie.
CXXXI
L’Académie des Sciences de Lisbonne, le Musée de Gênes, le Geo-
logical Survey des Ltats-Lnis et les éditeurs de la re\ ue Science ,
à Cambi idge, nous remercient pour l’envoi de nos publications.
La Société Loyale des Sciences de Saxe et la Société de Phy-
sique et de Médecine d’Erlangen nous adressent leurs publica-
tions.
L'Académie Loyale des Sciences d’Amsterdam et la Société des
Naturalistes de Brünn nous envoient leurs publications en nous
accusant réception des nôtres.
L’ Université Royale de Norvège, à Christiania, en nous accusant
réception de nos Annales, nous indique la direction à donner aux
publications qui lui sont destinées.
La So iété hntomologi |ue Néerlandaise demande que les publica-
tions soient dorénavant expédiées directement à l’adresse de son
bibliothécaire, M. G. Ritsema, Rapenburg, 94, à Leyde.
M. le L)r G. de Horvath, l’un de nos membres, nous fait hommage
des trois premières livraisons d’un journal entomolog que en
langue hongroise, dont il vient d’entreprendre la publication. —
Remerciements.
L’assemblée décide que nos Comptes-rendus seront adressés à
titre d’échange à la Société de Microscopie de Hanovre.
Sur la demande qui en est faite par la Société Linnéenne du Nord
de la France, ils seront aussi envoyés chaque mois à cette Société.
M. Manceaux, libraire, demande si la Société ne serait pas dis-
posée à accorder une remise aux libraires qui prennent des abonne-
ments aux Comptes-rendus. — Après discussion et sous réserve de
confirmation par la prochaine assemblée générale, il est décidé
que pour six abonnements pris par un libraire, le prix sera celui de
cinq abonnements.
M. Laroche, coloriste enlumineur, rue Ransfort, 22, à Molen-
beek, se recommande à la Société et à ses membres. Le Secrétaire
fait voir deux planches de nos Annales qu’il a coloriées comme
spécimen.
La Société a reçu un numéro du Mesos et un catalogue de coléo-
ptères siciliens à vendre chez M. Failla-Tedaldi.
Itapports, lectures, communication».
Après avoir entendu le rapport de MM. Capronnier et de Borre,
l’assemblée vote l’impression aux Annales de la Révision des
Diplax palœarctiques, parM. de Selys-Longchamps.
M. de Borre dépose un manuscrit ayant pour titre : Tentamen
Catalogi Lysiopetalidorum , Julidarum , Archiulidarum, Poly-
zonidarum alque Siphonophondarum hucusque descriptarum.
— MM. Plateau et Mac Leod sont désignés comme rapporteurs.
CXXXII
M. Kerremans présente un travail ayant pour titre : Énuméra-
tion des Buprestides décrits postérieurement au Catalogue de
MM. Gcmminger et de Harold, 1870-1883. — Rapporteurs :
MM. Gandèze et Roelofs.
M. Duvivier demande la parole pour lire le travail suivant :
Descriptions de quelques Phytophages nouveaux.
M. de Borre ayant eu l’obligeance de me permettre d’examiner
les Oïdes du Musée Royal de Bruxelles, j’ai trouvé parmi ces
insectes quelques espèces (provenant des chasses du Dr Semper
aux Iles Philippines), que feu le Dr Chapuis avait considérées comme
inédites, et nommées. Je donne ici les descriptions de ces espèces, en
leur conservant le nom donné par notre regretté collègue.
Oides sexvittata n. sp.
Largement ovalaire, convexe , d’un faute pâle avec l’extrémité
des mandibules, les yeux et trois larges bandes longitudinales
sur chaque êlytre, noirs; les èlytres profondément et densément
ponctuées. — Long., 9 mill.
Australie. (Ma collection.)
Corps largement ovalaire, assez convexe, d’un fauve pâle. Palpes
et mandibules d’un testacé pâle, sauf l’extrémité de ces dernières,
qui est noire ; labre testacé, marqué d’une large et profonde impres-
sion ; jeux noirâtres, ovalaires, modérément saillants; antennes
filiformes, testacées, sauf l’extrémité des articles 3, 4, 5, qui est
fortement enfumée (les autres articles manquent). Prothorax trans-
versal, deux fois aussi large que long, assez convexe, d’un fauve
sale, marqué â la partie antérieure d’un sillon transversal attei-
gnant les côtés, et de chaque côté d’une dépression assez pro-
fonde touchant au sillon ; bords antérieur et postérieur presque
parallèles, légèrement sinués, les côtés rétrécis en arrière; angles
antérieurs presque droits, épaissis, légèrement relevés, les posté-
rieurs obtus; surface inégale, peu brillante, couverte d'une ponc-
tuation fine, assez éparse, plus dense vers les angles et la base.
Écusson assez grand, en triangle curviligne, largement arrondi au
sommet, testacé. Elytres ovalaires, assez convexes, un peu plus
larges que le corselet, à marge latérale médiocre, entièrement cou-
vertes d une ponctuation profonde et très dense; d’un fauve sale,
ornées chacune de trois bandes noires longitudinales assez larges,
partant de la base et n’atteignant pas le sommet : la plus étroite
prend naissance près de l’écusson et s’étend le long de la suture,
CXXXIII
sans toutefois l’atteindre, et s’arrête un peu avant l’angle apical;
la seconde, un peu plus large, part du milieu de la base et s’arrête
bien avant le sommet; la troisième, plus large encore, s’étend de
l’épaule au sommet sans toucher les deux autres. Epipîeures con-
caves, très courtes, testacées. Dessous du corps d’un fauve sale,
rembruni sur la poitrine et l’abdomen ; pattes d’un testacé légère-
ment ferrugineux, tibias canaliculés en dehors; crochets tarsiens
bifides, d’un brun rougeâtre.
Suivant la description qu’en donne Montrouzier, cette espèce
paraît assez voisine de son O. sexlineata ; elle doit en différer par
la coloration de ses antennes, par la ponctuation de ses élytres, et
leur forme ovalaire, par la disposition des bandes longitudinales.
Oides semipunctata n. sp.
Convexe, ovalaire, d’un fauve sale. Yeux, extrémité des
antennes, quatre points sur le corselet, poitrine, une tache sur
chaque côté des segments de l'abdomen et tarses, noirs. Elytres
marquées de gros points enfoncés épars. — Long., 13 mill.
Deccan. (Musée Royal de Bruxelles.)
Corps ovalaire, très convexe, d’un fauve sale. Extrémité des
palpes et des mandibules rembrunie. Tête fortement impressionnée
en arrière des antennes, qui sont courtes, robustes, brunâtres avec
l’extrémité noire. Pronotum transversal, 2 1/2 fois plus large que
long, à côtés infléchis en avant, relevés en arrière; bord antérieur
échancré, le postérieur arrondi ainsi que ses angles; surface
finement ponctuée, ridée vers les angles, d’un fauve sale, ornée
de quatre points noirs. Ecusson grand, arrondi, lisse, brillant.
Elytres à peine plus larges que le corselet, fortement convexes,
ovalaires, à rebord marginal presque nul, un peu marqué à la
base, couvertes de gros points enfoncés, arrondis, disposés irrégu-
lièrement. Épipleures larges et courtes, sinuées, concaves. Dessous
delà couleur générale, sauf le métasternum, une tache arrondie de
chaque côté des segments de l’abdomen, le sommet des tibias et les
tarses, qui sont noirs. Crochets tarsiens largement bifides, d’un brun
de poix.
Cette espèce se distingue de celles qui ont également l’abdomen
marqué de taches noires, par les gros points enfoncés dont les
élytres sont couvertes.
Oides abdominalis n. sp.
Ovalaire, convexe, d’un testacé blanchâtre, brillant. Extrémité
des mandibules, yeux, cinq derniers articles des antennes, noirs.
CX XXIV
Abdomen noir (sauf le segment anal, qui est blanchâtre), entouré
d'une bordure testaeêe. Corselet et elytres finement ponctués. —
Long., 8 mill.
Java. (Ma collection.)
Convexe, de forme régulièrement ovalaire, entièrement d’un tes-
tacé blanchâtre, brillant. Extrémité des mandibules noirâtre; yeux
noirs, ovalaires, peu saillants ; front convexe, tête marquée d’une
large dépression en arrière des antennes, et d’un sillon longitu-
dinal profond ; antennes filiformes, de la moitié de la longueur du
corps, teslacées, avec les cinq derniers articles d’un noir mat, et
l’extrémité du précédent rembrunie. Pronotum transversal, con-
vexe, brillant, 2 1/2 fois environ aussi large que long, à bord
antérieur arrondi, à base légèrement sinuée, côtés arrondis ;
angles antérieurs presque droits, les postérieurs obtus; surface
couverte d’une fine ponctuation. Ecusson en triangle curviligne
assez aigu, lisse, convexe. Elytres régulièrement ovalaires, médio-
crement rebordées, couvertes d’une ponctuation fine et dense. Des-
sous et pattes d’un testacé blanchâtre comme le dessus, sauf l’ab-
domen, qui est en partie d’un noir brillant; les arceaux étant
rebordés de testacé blanchâtre et le segment anal entièrement de
cette couleur.
Oides vexilla n. sp.
Convexe, subovalaire, brillant. Entièrement d'un rouge ferru-
gineux, tauf les yeux, les articles 4, 5 et 6 des antennes et l' ex-
trémité du 3°, les cuisses postérieures, les tibias, les tarses
et quelques taches sur l’abdomen, qui sont noirs. Ponctuation
très fine. — Long., 9 mill.
Luzon (Semper) (Musée Royal de Bruxelles.)
Adorium vexillum Chp. mss.
Palpes testacés, extrémité des mandibules noire, labre fortement
rembruni, marqué de quelques points sétigères ; front convexe, très
relevé entre les antennes, testacé, vertex ferrugineux, tous deux
lisses, brillants; yeux noirs, ovalaires, assez convexes; antennes
filiformes, de la 1/2 de la longueur du corps, testacé pâle, sauf l’ex-
trémité du 3e article et le< articles 4, 5 et 6, qui sont entièrement
noirs ; le 1er article renflé, assez long, le second très court,
oblong, le 3e presque trois fois aussi long que le second, et égal
au quatrième, les suivants diminuant graduellement de longueur.
Thorax transvers il, 2 1/2 fois aussi large que long, à bords anté-
rieur et postérieur parallèles, les la éraux rétrécis vers la base;
angles antérieurs aigus, à sommet arrondi, les postérie irs très
arrondis; d’un rouge ferrugineux, brillant, à surface légèrement
cxxxv
convexe, couvert d’une ponctuation très fine, à peine visible, très
éparse sur le disque, un peu plus dense vers les côtés. Écusson en
triangle curviligne allongé, à sommet arrondi, testacé, lisse,
brillant. Élytres subovalaires, plus larges que le thorax, très
étroitement rebordées, à côtés d’abord presque droits, sinués en
dessous des épaules, puis s’élargissant brusquement jusque vers
les 3/5 et se rétrécissant ensuite jusqu’à l’angle apical, qui est
arrondi; d’un rouge ferrugineux, à surface brillante, très finement
et à peine visiblement ponctuée ; épipleures internes, très con-
caves, très courtes, ferrugineuses. Dessous ferrugineux, brillant,
avec le milieu des segments de l’abdomen noirâtre; cuisses anté-
rieures et intermédiaires testacées, les postérieures noirâtres,
excepté leur base, qui est de la couleur du dessous ; tibias et tarses
noirs, couverts d’une pubescence roussâtre brillante, assez longue;
crochets bifides.
Oides tibialis n. sp.
Ovalaire, court, convexe, ferrugineux. Avant-clernier article
des palpes, extrémité des mandibules, articles 3-7 des antennes
et tibias noirs ou fortement rembrunis ; corselet et èlgtres à peine
visiblement ponctués. — Long., 6 3'4 mill.
Siagao (I. Philippines) (Semper). (Musée de Bruxelles.)
A dorium tibiale Chp. mss.
Corps ovalaire, court, convexe, d’une couleur ferrugineuse.
Palpes d’un testacé pâle, sauf l’avant-dernier et la base du dernier
article, qui sont presque noirs; mandibules testacées avec l’extré-
mité noire; labre échancré, testacé ; front et vertex testacés, le
premier fortement convexe, relevé entre les antennes, le dernier
impressionné en arrière de celles-ci et finement ridé autour des
yeux, qui sont ovalaires, peu convexes, d’une couleur argentée;
antennes filiformes, de la moitié de la longueur du corps; le pre-
mier article renflé et recourbé, le second très court, oblong, forte-
ment rembruni, le 3e presque entièrement noir, très allongé, les 4e,
5e et 6e entièrement noirs, le 7e noir avec l’extrémité rembrunie,
les suivants entièrement testacés. Pronotum transversal, 2 1/2 fois
aussi large que long, ferrugineux, brillant, subémarginé, couvert
d’une fine ponctuation à peine visible, à bords antérieur et posté-
rieur parallèles, les latéraux rétrécis en arrière ; les angles anté-
rieurs sont aigus, peu saillants, les postérieurs, obtus mais bien
marqués. Écusson convexe, lisse, brillant, ferrugineux, en tri-
angle curviligne allongé, à sommet, arrondi. Élytres un peu plus
larges que le corselet, ova’ai es, brièvement rebordées, à épaules
assez saillantes, ferrugineuses, densément et finement ponctuées
CXXXVI
sur toute leur surface. Épipleures concaves, très courtes, testacées.
Dessous d’un îestacé ferrugineux, avec la poitrine plus foncée.
Cuisses testacées, tibias canaliculés en dehors, noirs, tarses testacés
rebordés de noir; crochets tarsiens brunâtres, bifides.
Cette espèce se reconnaît aisément à sa petite taille, jointe à la
coloration de ses antennes et de ses tarses. Elle a été capturée par
le Dr Semper à Siagao (I. Philippines) et fait partie de la collection
Chapuis, au Musée d’histoire naturelle de Bruxelles.
Oides subtilissima n. sp.
Ovalaire, convexe, entièrement d'un testacé pâle, avec les cro-
chets tarsiens rougeâtres ; couvert dune ponctuation très pue. —
Long., 7 1/4 mill.
Luzon (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.)
Adorium subtilissimum Chp. mss.
Corps ovalaire, convexe, d'un testacé pâle. Parties de la bouche
et tête d’un testacé pâle, sauf le dernier article des palpes, qui est
rembruni, et l’extrémité des mandibules, qui est noire; labre
arrondi ; front convexe, modérément relevé, vertex largement
impressionné, marqué d’un fin sillon longitudinal. Yeux ovalaires,
d’un gris argenté ; antennes filiformes, atteignant presque les deux
tiers de la longueur du corps, testacées. Pronotum transversal,
modérément convexe, inégal, marqué de chaque côté, vers les
angles postérieurs, d’une large dépression irrégulière ; bords
antérieur et postérieur presque parallèles, le dernier légèrement
sinué, les latéraux sensiblement dilatés vers l’arrière ; angles anté-
rieurs presque droits, les postérieurs arrondis; surface entièrement
couverte d’une ponctuation très fine et assez dense. Écusson très
convexe, en triangle curviligne, lisse, également d’un testacé pâle
Élytres de même couleur, un peu plus larges que le corselet, modé-
rément dilatées au delà de leur milieu, brièvement rebordées, à
épaules peu saillantes, couvertes sur toute la surface d’une ponc-
tuation très fine et très dense. Dessous et pattes testacés, sauf
l’extrémité des tibias, qui est un peu rembrunie, et les ongles des
tarses, qui sont rougeâtres.
Cette espèce est voisine de 0. tibialis ; elle en diffère par sa colo-
ration générale plus pâle, son corselet moins convexe, plus inégal,
des yeux plus saillants, sa taille un peu plus grande, et sa forme
relativement plus étroite.
Elle se rapproche également de 0. flavida, et s’en distingue par
sa taille moindre, sa ponctuation à peine visible, son corselet plus
allongé, la coloration des yeux et des antennes.
CXXXYTI
Oides flavida n. sp.
Ovalaire, entièrement testacè, avec les yeux noirs et l' extrémité
des antennes rembrunie ; corselet et élytres densément ponctués.
— Long., 8 à 8 1/2 mill.
Samar, Luzon (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.)
Adorium flavidum Chp. mss.
Brillant, entièrement testacé, avec les yeux noirs; de forme ova-
laire; extrémité des mandibules et le bord exerne du labre légè-
rement rembrunis, ainsi que l’extrémité des antennes. Pronotum
transversal, plus de deux fois aussi large que long, assez convexe,
déprimé vers les bords latéraux; angles antérieurs presque droits, les
postérieurs arrondis, bords antérieur et postérieur presque paral-
lèles ; surface très finement et à peine visiblement ponctuée. Ecusson
lisse, brillant, en triangle curviligne. Elytres plus larges que le
corselet, à épaules bien marquées, ovalaires, à rebord latéral
médiocre, couvertes d’une ponctuation très dense et bien marquée.
Epipleures concaves, courtes et larges. Dessous brillant comme le
dessus, et couvert d’une pubescence courte et dense, argentée;
crochets tarsiens bifides et d’un brun de poix.
Cette espèce est très voisine de O. subtilissima ; elle en diffère
par son pronotum plus court et plus transversal, par son écusson
relativement plus aigu, par sa forme générale plus ovalaire et
surtout par la ponctuation des élytres, qui est à peine visible dans
O. subtilissima, tandis qu’elle est bien marquée dans la présente
espèce.
Oides elliptica n. sp.
Elliptique, modérément convexe, entièrement testacè, sauf les
yeux, qui sont noirs, et les cinq derniers articles des antennes,
qui sont rembrunis ainsi que l’abdomen. Corselet presque qua-
drangulaire, très finement ponctué ainsi que les élytres. —
Long., 8 mill.
Luzon (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.)
Adorium ellipticum Clip. mss.
Corps elliptique, modérément convexe, d’un testacé sale. Front
convexe ; tête marquée d’un profond sillon longitudinal en arrière
des yeux, lisse; yeux noirs, subhémisphériques; antennes fili-
formes, testacées, avec les cinq derniers articles rembrunis.
Pronotum presque quadrangulaire, environ deux fois aussi large
que long, modérément convexe, légèrement sinué à la base,
marqué vers les bords latéraux d’une impression large et assez
CXXXVIII
profonde, couvert d’un ponctuation très fine, presque invisible sur
le dis que, plus marquée vers les angles, d’un testacé sale et orné
de chaque côté d’une petiietache ronde d’une couleur plus foncée,
ces taches presque entièrement effacées chez certains exemplaires.
Écusson en triangle curviligne, lisse. Élytres un peu plus larges
que le corselet, de forme elliptique, à rebord marginal étroit, cou-
vertes d’une ponctuation très fine. Épipleures très courtes,
concaves. Dessous testacé avec l’abdomen rembruni, et parfois les
pattes rougeâtres.
Cette espèce se reconnaît à sa forme elliptique et à son corselet
presque quadrangulaire.
Oides marcida n. sp.
Convexe, ovalaire, d’un fauve sale avec les yeux noirs , l' extré-
mité des antennes, les tarses et parfois une partie des segments
de l’ abdomen, rembrunis ; cor. elet brillant, marqué de quelques
points à peine visibles, élytres finement et densément ponctuées.
— Long., 8 à 10 mill.
Iles Philippines (Semper). (Musée Royal de Bruxelles.)
Adorium marcidum Chp. mss.
De forme ovalaire, allongée chez certains exemplaires, raccourcie
chez d’autres, convexe, entièrement d un fauve sale, parsemé de
taches roussâtres. Extrémité des mandibules noirâtre, palpes
parfois rembrunis; tête brillante, marquée d’une dépression en
arrière des antennes, et d’un sillon longitudinal profond; yeux
noirs; antennes filiformes, dépassant la moitié de la longueur du
corps, testacées, avec l’extrémité rembrunie et le sommet de
chacun des cinq derniers articles noirâtre. Pronotum transversal,
brillant, subémarginé, à angles antérieurs légèrement arrondis
et un peu penchés, à angles postérieurs obtus, marq ié d’une dépres-
sion vers ces derniers, qui paraissent un peu relevés, couvert de
quelques points très fins à peine visibles, plus distincts vers les
bords latéraux, qui sont arrondis. Écusson a-sez grand, en triangle
curviligne, arrondi au sommet, lisse, brillant. Élytres plus
larges que le cor-elet; ovalaires, élargies en arrière, brièvement
rebordées, couvertes d’une ponctuation fine et dense. Épipleures
concaves, très courtes. Dessous et pattes de la couleur générale,
avec les tarses, parfois l’extrémité des tibias et les segments de
l’abdomen rembrunis. Crochets tarsiens largement bifides.
Cette espèce est très voisine de O. sum atrensis Blanch.; elle en
diffère par sa coloration d’un fi ;uve sale parsemé de taches rous-
sàties, par son cor-elet plus irrégulier, à surfa e moins convexe,
plus inégale, par ses antennes à articles relativement plus allongés,
CXXXÎX
noirâtres en partie seulement à l’extrémité, par son écusson plus
grand, plus largement arrondi au sommet, par son rebord élytral
plus étroit, peu marqué.
Oides quadriguttata n. sp.
Orale allongé , peu convexe, entièrement d'un testacè pâle, sauf
V extrémité des mandibules, les yeux, les antennes et deux petites
taches arrondies sur chaque èlytre, qui sont noirs ; corselet et
èlytres très finement ponctués. — Long., 9 mill.
Luzon (Semperj. (Musée Royal de Bruxelles.)
Adorium quadri- guttatum Chp. mss.
Corps en ovale allongé, peu convexe, entièrement d’un testacé
pâle. Palpes et mandibules d'un testacé pâle, l’extrémité de ces
dernières d’un noir brillant; labre profondément échancré ; front
relevé, brillant; vertex impressionné en arrière des antennes et
muni d’un fin sillon longitudinal assez profond ; yeux ovalaires,
noirs, peu saillants; antennes filiformes, testacées, avec les quatre
derniers articles noirs. Pronotum transversal, brillant, environ
trois fois aussi large que long, finement ponctué sur toute sa sur-
face; bord antérieur arrondi, le postérieur presque parallèle à
l’antérieur, légèrement sinué, les côtés rétrécis en arrière;
angles obtus. Écusson très petit, peu convexe, lisse, brillant, en
triangle curviligne. Élytres un peu plus larges à la base que le
corselet, ovalaires, peu convexes, brièvement rebordées, peu
brillantes, finement ponctuées sur toute la surface, ornées chacune
de deux petites taches noires arrondies, la première vers le quart
antérieur, la seconde plus petile vers le quart postérieur. Épi-
pieu res très courtes, concaves. Dessous et p ûtes d’un testacé pâle,
tibias canalicules en dehors, crochets bifides; tibias et tarses
recouverts d’une pubescence soyeuse, très brillante.
Cette espèce se dis ingue facilement de ses congénères par ses
élytres flaves, ornées chacune de deux taches noires.
M. E. Simon nous adresse le travail suivant ;
Descriptions de quelques Arachnides des genres
MILTIA E. S. et ZIMIRIS E. S.
par Eug. Simon.
Ces deux genres constituent un petit groupe très naturel lans la
famille des Drassidæ, caractérisé prin. ipalement par la structura
des filières inférieures, beaucoup plus épaisses que les supérieures,
CXL
disjointes et inarticulées, avec le 1" article pourvu d’un denticule à
l’extrémité interne, parles lames maxillaires très atténuées et con-
vergentes, les chélicères longues, divergentes, à crochet très long,
fortement arqué et grêle dès la base, avec les deux bords de la rai-
nure mutiques. Les pattes sont remarquables par la grande longueur
du trochanter à la 4e paire, mais ce caractère est peu indiqué dans le
genre Zimiris.
Jusqu’ici, ce groupe ne renferme que quatre espèces :
Miltia amaranthina Lucas (su b Enyo), d’Algérie et du
Maroc.
— diyersa Carnbr., de Syrie.
— Letourxeuxi E. S., de la Basse-Égypte.
Zimiris Doriæ E. S., de l’Arabie méridionale.
Nous ajoutons les suivantes :
1. Miltia flavida sp. nov.
Cf $ long., 2. 8-3.2 mill.
Céphalothorax anguste ovatus, flavo-testaceus, tenue coriaceus,
parce crasse albido-pubescens. Area oculorumlatior quant longior,
oculis 4 anticis æquis fere contiguis et rotundatis, oculo laterali
2° ovato et obliquo (hand transverso), oculo laterali 3" elongato
postice paulo attenuato et obtuso valde obliquo, spatio inter oculos
posticos diametro oculi multo angustiore. Chelæ sternumque flavo-
testacea lævia nitidissima. Abdomen elongatum fere cylindricum
antice posticeque obtuse truncatum, albo testaceum. Mamillæ
testaceæ. Pedes flavo-testacei, sat longe pilosi, mutici, antici
robusti, postici graciliores et longiores.
cf). Pedes maxillares testacei tarso paulo infuscato, fernore fere
recto versus basin paululum compresso et arcuato, patella longiore
quant latiore a basi paulo attenuata, tibia breviore extus ad apicent
apophvsa robusta subacuta divaric-ata atque supra denticulo
ntinuto et acuto armata, tarso tnagno longe ovato, parunt atte-
nuato, bulbo ovato sintplice.
Ç). Yulva area rufula magna in medio dilutiore, postice pau-
lulum emarginata, utrinque tuberculo ntinuto rotundato, foveo-
lato et marginato notata.
Algérie : Le Hodna !
Au mois de mai, sous les pierres, dans les endroits les plus secs.
2. Miltia Chaperi sp. r.ov.
C fpullus, long., 7 mill.
Céphalothorax brunneo-rufescens marginem versus infuscatus,
coriaceus, parce crasse albido-pubescens. Area oculorum fere
CXLI
æque longa ac lata, oculis magnis fere æquis, mediis anticis rotun-
datis et convexis parum disjunctis (intervallo dimidio diaraetri
oculi angustiore) a lateribus liaud separatis, oculo laterali 1° rotun-
dato, 2° elongato et transverso, 3° elongato obliquo postice acute
acuminato. Chelæ fulvæ, ad basin convexæ, parum divaricatæ.
Sternum rufo-brunneum, nitidum, tenue punciatum, parce albo-
pubescens. Abdomen ovato elongatum, fere cylindricum, antice
posticeque obtuse truncatum supra obscure rufo-violaceum, infra
testaceum. Pedes obscure fulvo-rufescentes, robusti, longe pilosi,
anticis muticis,posticis tibiis metatarsisque infra ad apicem aculeis
binis gracilibus instructis.
Hindoustan : Wagra-Karour, district de Bellary. (Muséum de
Paris, par M. Chaper.)
3. Miltia gulosa sp. nov.
9 long., 4 mill.
Céphalothorax læte havo-rufescens subtile coriaceus. Area ocu-
lorum paulo latior quam longior, oculis parum inæqualibus, mediis
anticis rotundatis disjunctis (intervallo dimidio diametri oculi
latiore) a lateralibus anticis angustissime separatis, oculo laterali
2° paululum majore ovato transverso extus truncato, oculo late-
rali 3° paulo minore, elongato, obliquo, postice acute acuminato,
Chelæ robustissimæ, a basi valde convexæ, apicem versus valde
attenuatæ et divaricatæ. Sternum flavum, anguste tlavo-limbatum,
læve, nitidissimum. Abdomen ovatum, antice posticeque obtuse
truncatum supra cineiæo-violaceuin, infra testaceum. Pedes fiavo-
aurantii sat longi, parum robusti, mutici.Mamillæ testaceæ. Yulva
areafusca plicata, in medio carina canaliculata postice truncata et
breve bituberculata longitudinaliter secata.
Nouvelle-Calédonie -. Nouméa. (Savès.)
4. Zimiris indica sp. nov.
9 long., 3.6 mill.
Céphalothorax flavo-testaceus utrinque paulo infuscatus, lævis,
nitidus, striga thoracica tenui munitus. Area oculoruin paululum
latior quam longior, oculis mediis anticis reliquis paulo majoribus
a sese anguste disjunctis, oculis lateralibus P et 2' æquis, latis,
paulo angulatis, oculo laterali 3" paulo minore elongato postice
acuminato et obliquo. Chelæ fulvæ. Sternum nitidum, fulvum
angustissime fusco-marginatum. Abdomen testaceum, breve ova-
tum, antice truncatum, postice attenuatum, supra punctis impressis
minimis 6 notatum. Mamillæ testaceæ. Pedes flavo-testacei, longi
et graciles, femoris anticis compressis atque pone basin supra dila-
tatis, tibiis spinis gracillimis et setiformibus 2 vel 3 infra instructis,
tarsis, metatarsis et apice tibiarum infra scopulatis. Plaga vulvæ
CXLII
plana utrinque infuscata et rufula, postice truncata atque in melio
fovea minima et elongat.i longitudinaüter secata.
Hindoustan méridional ■. Ramnad. (Fabre.)
M. L. Fairmaire nous adresse le travail suivant :
DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE
(Suite)
par M. Léon Fairmaire.
Scarabæus opacipennis. — Long., F) mill.
Niger, nitidiusculus, elylri- sericeo - subop. cis sutura nitida,
capite strigoso-punctato, in<er o ulos punctis majoribus sparsuto
et linea transversa vix elevata, melio angulata sunato, antice
acute 4-dentato, prothorace lateribus angulato et antice denti-
culato, pos ice cren i lato, dorso alutaceo, sub iliter punctato et
punctis majoribus sparsuto, elvtris subt liter striatis, intervallis
rarissime punctulatis, margine iaterali bicarinato — Makdischu.
Ressemble au S. eb nus Klug., mais très différent par la tête
rugueuse et le corselet parsemé de gros po nts épars.
S salebrosiprnnis. — Long., 27 mill.
Niger, supra modice nitidus, lateribus fere o; acis, subtus niti-
dior; capite antice acute 4-dentaîo et strigoso-punctato, fronte
média læviore, convexiusculo, summo melio fere lævi; protho-
race lateribus crenato, dorso laxe punctato, intervallis obsolète
dense punctato-impresMs, elvtris extus acute carinatis, subtiliter
lineato-punctatis, intervallis vage convexiusculis, interrupto-
impressis; femoribus anticis crenatis et basi bidentatis. — Mak-
dischu.
S. nepos. — Long., 28 mill.
*S. procligiôso valde affinis, sed multo minor, fronte inter
oculos laxius asperato, margine Iaterali leviter sinuata, pro-
thorace lateribus minus angulato, dorso tenuius granulato, mar-
gine postico den^e granulato, medio obture angulato, spatio lævi
transverso fere nullo, elytris minus parallelis, striis subtilibus,
haud punctatis, intervallis fere sericeis, punctis subtilibus rarius
impressis, pygidio subtilissime laxe punctulato. — Zanzibar.
Trochalus seminitens. — Long., 5 1/2 mill.
Brevissime ovatus, subglobosus, rufus, parum nitidus, capite et
prothoracis parte antica et Iaterali lunata nitidis, subtus cura,
pedibus nitidissimus, capite dense punctato, antice constricto,
CILIII
apice refiexo, inter oculos transversim carinato, prothnrace antice
valde angustato, subtilisante dense punctato, elytris gl 'bosis
lineis btvibus signatis, linea suturali substriata, intervallis subti-
lissime punctulatis; subtus lateribus punctatus, coxis anticis angu-
latis. — Zanzibar.
Pachypoïdes n. g.
Ce nouveau genre est très voisin des Pachypus, dont il diffère
par le corps moins épais, moins atténué en arrière, la tête non
carénée transver-alement, la massue des antennes plus longue,
plus mince, ar [uée, le corselet non excavé, arrondi aux angles
postérieurs, les tarses moins hérissés de soies, les antérieurs
un peu plus larges, pubes ents en dessous; les crochets des tarses
sont finement fendus à l’extrémité.
P. limbipennis. — Long., 7 12 mill.
Oblongus, modice convexus, fusco-piceus, niti lus, elytris testa-
ceis, brunneo-limbatis, ad basin angustissime, capite prothorace-
que dense punctatis, hoc brevi, laferibus angulatim rotundato,
postice spatio medio lævi, scutello ogivali, punctato, elytris a basi
postice attenuatis, apice separatim rotundatis, punctato-lineatis,
vage substriatis, margine laterali et apice fere rugose punctatis.
— Makdischu.
Anoplochilus limbicollis. — Long., 16 mill.
Breviter ovatus, castaneo-piceus, glaber, prothorace vitta late-
rali et punctis 4, elytris guttis parum regula: ibus, pygidio ma-
culis 5 et metasterni macula apicali albido-pubesceutibus, capite
oblongo, rugoso-punctato, prothnrace fortiter sat dense punctato,
scutello poiito, acuto, elytris suturam versus tenuiter striatis,
extus transversim plicatis, pygidio dense strigoso-rugosulo, subtus
nitidior. — Mak lischu.
Pachnoda chionopleura. — Long., 20 mill.
Oblongo-ovata, supra atropurpurascens, opaca, prothorace ely-
trisque lateribus auguste rufo-mai ginato, bis apice vage castaneo-
maculosis, subtus fulva, valde nitida, lateribus maculis niveis
ornata, abdomine extus obscuriore, tibiis obscurioribus, basi
niveo-maculatis, tarsis fuscis, pygidio niveo-sex-guttato. — Zan-
zibar.
^Voisin de l 'euparypha Gerst., mais d’une coloration très diffé-
rente.
Oxythyrea (Leucocelis) amplicollis. — Long., 9 1/2 mill.
Oblongo-ovata, postice atteuuata, fusca, nitida, prothorace late-
ribus late rotundato, rufo anguste marginato et plaga impressa
CXLIV
niveo-pubescente utrinque signato, elytris viridibus, punctis fuscis
seriatis, seriebus basi geminatis, primis postice sulcatis, lateribus
albo-maculatis, pygidio ocellato-punctato, pectore abdomineque
lateribus albo-maculatis. — Zanzibar.
Ressemble beaucoup à l’O. lucidicollis Gerst., mais le corselet
est plus largement arrondi en avant, la ponctuation est plus serrée,
les côtés présentent au milieu une impression blanche, les tarses
postérieurs sont plus courts et la taille est plus faible.
Cymophorus sexfoveatus. — Long., 9 mill.
Oblongus, convexus, niger, nitidus, prothorace elytrisque rufis,
illo basi anguste nigro-marginato, his basi, sutura et utrinque
punctis 2 nigris, ultimo sutura connexo, capite densissime punc-
tato, antennarum ciava rufa, prothorace postice parallelo, sat
dense punctulato, basi bifoveato, elytris oblongis, apice fere
truncatis, laxe punctatis, spatio suturali basi valde depresso,
utrinque pluristriolato, elytris utrinque bifoveatis, pygidio cari-
nato, cum pedibus griseo-villosa. — Zanzibar.
Chalcopliora procera. — Long., 38 mill.
Elongata, modice connexa, supra fusco-metallescens, nitida,
punctis impressionibusque purpureo-cupreis; capite rugoso, medio
sulcato, prothorace antice angustato, medio canaliculato, lateribus
carioso, scutello punctiformi, elytris post medium angustatis,
subseriatim foveolato-punctatis, intervallis convexiusculis longitu-
dinaliter subordinatis ; subtus ænea, viridi- et aureo-micans, cum
pedibus grosse punctata et pallido-fulvo-villosa. — Makdischu.
Psiloptera inæqualis. — Long., 27 mill.
Oblonga, modice convexa, postice attenuata, ænea, metallica,
spatiis elevatis fusco-ca'rulescentibus, depressionibus fulvo-pubes-
centibus; capite dense fulvo-villoso, inter oculis plagulis 2 nitidis,
prothorace carioso-punctato, medio plagulis 2 antice attenuatis,
utrinque plaga ovata et plagula antico-laterali lævibus, elytris
late striatis, intervallis valde interruptis, apice magis regularibus,
subtus dense fulvo-cinereo-pubescens, plagulis angustis politis. —
Makdischu.
P. confossipennis. — Long., 21 mill.
Oblonga, convexa, antice vix postice magis attenuata, violacea,
nitida, capite prothoraceque punctis orichalceis impressis, elytris
fusco-cyanescentibus, grosse punctato-striatis et impressionibus
oblongis aut sub-quadratis, orichalceis, pubescentibus, extus
interruptis, subtus dense rufo-villosa, abdomine medio et lateribus
anguste longitudinaliter denudato, tarsis viridibus. — Mak-
dischu.
f XLY
Cette espèce se rapproche du rugosn, dont elle est bien dis-
tincte par les fortes impressions des élj'tres, et sa coloration
violette. La précédente ressemble, au contraire, au perspicil-
laris, mais plus allongée, avec les angles postérieurs du corselet
moins pointus et les intervalles des stries fortement interrompus en
travers.
Chrysobothris impressifrons. — Long., S mill.
Ovato-oblonga, fusco-cyanescens, nitidula, capite antice leviter
lilaceo, inter oculos transversim elevato, summo punctato, antice
strigoso, prothorace elytris angustiore, postice abrupte angustato,
dorso subtiliter strigoso, elytris inæqualibus, subtiliter dense punc-
tulatis, extus rugosulis et postice tenuiter denticulatis; subtus
nitidior, femoribus anticis dente acuto armatis, segmento ventrali
ultimo acute carinato.
Voisin de C. serrata, mais autrement coloré, plus petit, plus
court, avec le corselet brusquement rétréci à la base.
Janthe zanzibarica. — Long., 5 mill.
Oblongo-ovata, convexa, obscure cyanea, micans, fronte medio
leviter foveolata, metasterno hau 1 carinato. Ab J. fdici statura
majore, paulo magis ovata, metasterno haud carinato et abdomine
densius punctato; ab J. Becccirii fronte foveolata distincta. —
Zanzibar.
Sternocera Revoili. — Long., 3(> à 40 mill.
O 5
Oblonga, postice attenuata, viridi-metallica, leviter auromicans,
foveolis punctisque flavo-pubescentibus, prothorace fere a basi
valde angustato, dense foveolato, lateribus antice plaga oblonge
impressa flavo-tomentosa, elytris foveolis minus profundis, dense
impressis, intervallis angustis, reticulatis, basi utrinque biplagiatis
et flavo-tomento.-ds, sutura et utrinque lineis 3 leviter elevatis,
lateribus vitta marginali obscure ru fa ante basin interru pta et
plaga subhumerali oblonga tlavo-tomentosa brevi signatis, subtus
fusco-cyanescens, medio aureo-micans, abdomine lateribus flavo-
tomentoso-impressis. — Guélidi.
Luciola galactopyga. — Long., 4 1/2 à 5 mill.
Oblonga, subparallela, fusco-brunnea, prothorace lateribus lete,
antice et postice auguste rufo-nnirginato, scutello plus minusve
rufo, subtus cuin pedibus antennisque obscure rufescens, abdomine
medio infuscato, segmentis ultimis lacteis, capite dense punctato,
excavato, prothorace transversim subquadrato, dense punctato,
medio sulcato, elytris subtiliter rugosulis, sutura et utrinque
lineis 2 tenuiter elevatis. — Zanzibar.
ANNALES DK LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE. T. XXVIII.
/;
CXLVI
Sepidiacis nov. gen.
Scpidiis valde affine, sed corpore nudo, prothorace antice verti-
cal},haud antice producto,angulislateralibusnullis aut fere nullis,
dorso gibboso, utrinque acute spinoso, elytris disco acute spinosis,
oculis ovatis, antennis gracilioribus distinctum.
S. compressa. — Long., 16 mill.
Elongata, compressa, fusca, indumento albido-griseo dense ves-
tifa, dorso obsolète terreo, prothorace elytrisque brunneo-vittu-
latis, prothorace antice asperato, dorso fere conico-elevato, summo
utrinque dente sat acuto armato, elytris dorso grosse punctatis,
utrinque distanter 4-spinosis, spina antica majore, extus directa et
basi spinula brevi munita. — Makdischu.
Le Sepiclium Pradieri Guér. doit rentrer dans ce genre.
Pycnocerus Hercules. — Long., 40 milll.
Oblongus, vaide convexus, nigro-fuscus, vage cœrulescens, sat
nitidus, capite rugoso-pnnctato, utrinque valde impresso, anten-
nis apice clavatis, prothorace amplo, elytris latiore, dense sat for-
titer punctato, elytris fere cylindricis, late sulcatis, intervallis
convexis, asperulis, femoribus anticis dente fere medio valido et
prope basin denticulo armatis tibiis posticis valde curvatis, intus
denticulatis. — Makdischu.
Endostomus plicicollis. — Long., 16 mill.
Oblongo-ovatus, antice et postice æqualiter rotundatus, undique
fusco-conspersus.subtiliter dense punctulatus, prothorace carinula
longitudinali antice et basi obsoleta signato, postice medio haud
punctatoet utrinque plica oblonga signato, elytris connatis, sutura
elevata et utrinque costulis disci 3 tenuibus, basi et postice abbre-
viatis, externa fere marginali, subtus picescens. — Guélidi.
Cossyphus costulicollis. — Long., 9 1/2 mill.
Alatus, oblongo-ovatus, prothoracis elytrorumque lateribus
reflexo-marginatis, fusculo-conspersis et subtiliter densissiine punc-
tatis, prothorace supra caput acute carinalo, postice linea vix
elevata signato, elytris sutura et utrinque Costa postice abbreviata
sat acute elevatis, disco utrinque fortiter crenato, abdominis seg-
mento ultimo utrinque carinato. — Ouabbi.
Phæostolus nov. gen.
G. Hedyphanem approximans, sed antennis validioribus, arti-
culis ultimis haud compressis, ceteris longioribus, articulis3°, 4°,
CXLVII
5°que æqualibus, palporum maxillarium articulo ultimo cultriformi
apice truncato distinctum.
P. grandicornis. — Long., 11 mill.
Elongatus, valde convexus, sat nitidus, prothorace densissime
punctato, opaco, anguste lateribus marginato, elytris angustiore,
longitudine parum laliore, antennis vali lis, medium corporis
superantibus, elytris elongato-ovatis, fort iter punctato-striatis,
punctis post medium obliteratis, intervallis planis, basi vix conve-
xiusculis. — Makdischu.
Eupsalis bifalcatus. — Long., 13 mill.
E. xuUeliato afîinis, sed major, rostro lato, antice arcuatim
depresso, margine transversim subtiliter plicatulo, mandibulis
majoribns, capite inter oculos deplanato, prothorace laliore, basi
minus fort iter plicato, elytris paulo opacis, capite subtus medio
carinato, prosterno inter coxas latiore, femoribus anticis dente
paulo majore armatis. — Ouabbi.
Microcerus dorsofumatus. — Long., 11 mill.
Ovato-oblongus, indumento griseo dense vestitus, capite ros-
troque medio canaliculatis, hoc valde inæquaü, antice emarginato,
prothorace lateribus, medio iere angulatis antice paulo constrictis,
disco inæqualiter, lateribus transversim plicato, elytris ovatis
dorso striatulis, intervallis inæqualibus, dorso postice grosse tuber-
culatis, tuberculo ante-apicali communi, lateribus multitubercu-
latis, tuberculo ultimo majore. — Makdischu.
Systates crenatipennis. — Long., 9 mill.
Nigro-fuscus, nitidus, supra parce, subtus densius griseo-pubes-
cens, rostro carinato, capite inter oculos breviter striato, antennis
sat gracilibus, scapo vix sensim arcuato, apice incrassato, protho-
race transverso, tuberculis depressis dense obsito, elytris ovatis,
valde convexis, sat late punctato-striatis, striis transversim inter-
ruptis, intervallis convexiusculis, asperatis. — Zanzibar.
S. setosipennis. — Long., 8 1/2 mill.
Nigro-fuscus, nitidus, pube fulva dense vestitus, elytris basi,
lateribus et postice pallidiore maculosis, rostro carinato, capite
inter oculos breviter striato, antennis parum gracilibus, scapo
crassiusculo, leviter arcuato, apice paulo crassiore, prothorace
minus transver.so, dorso denudato et tuberculis depressis obsito,
elytris breviter ovatis, punctato-striatis, intervallis convexius-
culis, setulis brunneis et pallidis seriatis. — Zanzibar.
Cylas curtipennis. — Long., 5 mill.
Elongatus, valde convexus, subcyanescenti-ater, modice niti-
CXLYJII
dus, rostro paulo gibboso, apice punctulato, antennarum clava
fusca, opaca. cinereo-pubescente, prothorace basi constricto, ely-
tris brevibus, latitudine vix duplo longioribus, basi fere truncatis,
apice tantum angustatis et abrupte declivibus, parce brevissime
setulosis, lateribus punctulatis, femoribus raide clavatis, posterio-
ribus elytra longe superantibus, tarsis piceis. — Zanzibar.
Voisin du cyanescens, mais plus petit, plus étroit, moins gibbeux,
avec les fémurs postérieurs bien plus longs.
Liocalandra? pygialis. — Long., 7 mill.
Linearis, nigro-fusca, nitida, rostro arcuato, fere lævi, basi
paulo crassiore et punctato, prothorace elongato, subparallelo,
antice tantum attenuato, dense punctato, elj'tris prothorace vix
latioribus, vix longioribus, truncatis, dense punctatis, subtiliter
striatis, pygidio obliquo, dense punctato, albido-squamoso, apice
fere truncato, subtus nitidior, meso- et metapleuris albido-squa-
mosis, pedibus sat rnagnis, femoribus parum clavatis. — Gué-
lidi.
Phyllocnema petalophora. — Long., 10 mill.
Cyanea, modice nitida, abdomine nitidiore, antennis pedibusque
testaceo-flavis, tibiis posterioribus ante medium laminato-dilatatis,
cyaneis, intus concavis, capite prothoraceque punctatis, hoc late-
ribus angulato, elytris subtilius sed densius punctatis, scutello
acuto, impresso. — Makdischu.
Diffère du mirifica par sa coloration d’un beau bleu uniforme
et sa taille plus faible, et la dilatation des tibias postérieurs plus
arrondie en dedans.
Hypatium cœrulans — Long., 20 mill.
Squalide cœruleum, modice nitidum, subtus albido-sericans,
femoribus piceis ; capite rugoso-punctato, antennis elytris breviori-
bus, articulis ultimis fuscis, opacis, longitudine decrescentibus,
prothorace valde rugoso, lateribus breviter angulato, antice
utrinque angulato, postice utrinque transversim elevato, elytris
subtiliter rugosulis, basi vermiculatis, femoribus 4 anticis clavatis,
posterioribus minus clavatis, tibiis compressis. — Makdischu.
Ceroplesis Pauli. — Long., 32 à 30 mill.
C. Revoili Fairm. simillima, sed prothorace angustiore, scutello
truncato, elytris magis fuscis, punctis impressis majoribus, minus
numerosis, interdumconffuentibus, vittis minus limitatis, la latiore,
ad marginen^ dilatata, 2a magis integra, abdomine brevius pubes-
cente, metapleuris fuscis, segmento ultimo rufo, basi fusco et
medio profunde striato. 9- ~ Guélidi.
f:\Li \
Mombasa subinermis. — Long., 10 à 11 mill.
Oblonga, cyanea, modice nitida, tenuiter fulvo-sericans, subtus
fusco-cyanesçens, antennis pedibusque nigro-fuscis, illis c? corpore
vix brevioribus, Q medium corporis paulo superantibus, protho-
race rugoso-punctato, lateribus cf medio dentatis, 9 inermibus,
scutello fusco, dense pubescente, elytris sat subtiliter dense punc-
tato-rugulosis. — Guélidi.
Brumus fulviventris. — Long., 2 à 2 1/2 mill.
Breviter ovatus, flavo-rufus, nitidus, elytris vittis 2, altéra sutu-
rali, communi, altéra discoidali, nigris, prothorace basi arcuatim
vage infuscato, metasterno femoribusque posterioribus infuscatis.
— Zanzibar.
Diffère des nigrifrons Gerst. et suluralis Fab. par la taille plus
faible, la forme plus courte, l'abdomen et les pattes rousses, et du
second en outre par les bandes des élytres atteignant presque
l’extrémité.
Ces insectes, ainsi que" ceux décrits dans les précédents bulletins,
proviennent du voyage de M. G. Révoil et m’ont été communiqués
par les soins de M. Henri Deyrolle.
Le Secrétaire donne lecture des communications suivantes,
envoyées par M. le Dr Heylaerts :
NOTE SYNONYMIQUE.
En comparant la figure 22, tab. LXXX1II, de la partie zoolo-
gique (Reise cler No v ara, 2,s Band, 2e Abth.), Psychoglene basini-
gra Feld., avec l’exemplaire original de mon Animula dimidiala ,
décrite p. xxxvm du Compte-rendu de la séance de la Soc. Ent.
Belge du 5 janvier 1884, il me paraît que cette dernière pourrait
bien être l’espèce figurée. Malheureusement, MM. Felder et
Rogenhofer ont figuré les Hétérocères sans donner le texte , de
sorte qu’il est plus que difficile de comprendre ces genres et ces
espèces, sans étude préalable de leur spécimen original. Je ne
retire donc pas le nom donné par moi-même, et j’ajouterai seule-
ment, en synonymie :
? Psychoglene basinigva Feld. Novara R. Zool., 2PS Band,
2e Abth., tab. LXXXIII, fig. 22.
Si les deux espèces sus-mentionnées n’en font qu’une seule, le
genre Psychoglene peut être rayé, car elles appartiendraient
indubitablement au genre Animula H. -S. La patrie de Psychoglene
basinigva Feld. est le Brésil.
CL
La chenille de l’ŒCOPHORA FLAYIFRONTELLA Hübn.
Dans les Annales delà Soc. Ent. Belge, IV, p. 102, M.E Fologne
décrit et figure parfaitement, pl. ÎI, fig. 6, fr1, 6b, la chenille de
cette espèce. En faisant l'éducation ab ovo de l’O. flavif'rontella
H fi, je suis à même de compléter l’es juisse biologique publiée.
La chenille a un cycle vital de deux années. Les œufs, pondus
le 2 juillet 18S2, sont jaune brunâtre, oblongs et fortement can-
nelés longitu linalement. Après deux ou trois jours, la couleur
devient rougeâtre. Les jeunes chenilles se développèrent du 10 au
15 août 1882 : elles étaient rougeâtres et avaient la tête, l’écusson
et le clapet anal noirs. Elles se fabriquèrent immédiatement uu
jetit fourreau, d’un morceau de feuille sèche de Vaccinium myr-
tillus plié dans le sens de la longueur, et fermé par une soie blanche
filée par elles. Par rapport à ce fourreau, j’ai constaté qu’il n'est
pas agrandi parla chenille avant chaque mue, mais quitté pour un
autre plus grand, de sorte qu’une seule chenille a besoin au moins
de sept à huit fourreaux avant de se métamorphoser, vu qu elle
mue autant de fois.
Aujourd’hui, 4 avril 1884, mes chenilles sont parvenues à toute
leur taille et adultes, et se changeront en chrysalides d un jour à
l'autre. La nourriture vraie de l’espèce sont les feuilles sèches de
Yaccinium niyrlillu préférées par elles à toute autre espèce
de plante desséchée. M. E. Fologne a parfaitement figuré ses
spécimens, et les dessins de mes chenilles sont les mêmes, mais la
c uleur est différente. La tète, profon lément et fortement ponc-
tuée; est plus noire, surtout la fourche, qui est d’un noir de jais.
L’écusson du premier segment est brun rougeâtre, et la couleur
des autres segments est brun grisâtre.
Errata.
11 faut que je fixe l’attention sur deux fautes de la description de
Romanoffa imperialis m. (Compte-rendu
dernier, p. xciv.)
Le graveur a oublié (dessin de la nervu-
lanon) la partie de la discocellulaire qui
occlut la portion inférieur e de la cellule
discocellulaire. Les Cossina H. -S. ont la cel-
lule divisée.
Page xcv, première ligne, il faut lire.au lieu de : e 2 e margine
posteriori, et 2 e margine posteriori.
\
CLI
M. le Dr Jacobs demande la parole et lit la note suivante :
Nouveaux cas de larves d’Œstrides
d’Amérique dans le corps de l’homme, observés en Europe.
Comme suite à mes communications antérieures sur le même
sujet, je pense qu’il est utile de faire connaître aux entomologistes
la présence accidentelle, bien constatée, sous la peau, de larves
d’Œstrides observées récemment en France; ce sont des larves
d’Œstres d’Amérique trouvées sur des personnes ayant habité ce
pays, et rentrées en Europe en donnant asile à la larve de ces
insectes.
Le premier fait a été constaté par Charles Robin sur une dame;
la larve, de couleur blanche, avait une forme ovoïde; ce serait un
état larvaire assez avancé.
La seconde larve a été trouvée par Mégnin dans une tumeur
d’aspect furonculeux de la cuisse gauche, chez un homme venant
du Guatemala; elle en était sortie par pression, elle avait 12 milli-
mètres de long, sur 5 dans sa plus grande largeur, elle affectait la
forme d’une bouteille. D’après Osten-Sacken, cette dernière forme
représente la deuxième station de l’état larvaire.
La mouche adulte, d’après Brauer, est longue de 14 milli-
mètres, à corselet cendré et à abdomen bleu ; c'est la Dermalobin
noxialis.
Ces faits ont été publiés dansles Annales de la Société de Biologie
de France.
M. H. Donckier de Donceel fait ensuite la lecture du travail sui-
vant :
Pendant le voyage que M. le Dr Edm. Fromont a fait au Brésil
et à La Plata, il a recueilli un nombre relativement considérable
de Chrvsomélides, étant donnée la saison défavorable pour la chasse
pendant laquelle ce voyage s’est accompli.
Notre excellent collègue a bien voulu me confier ces insectes
pour les déterminer et j’ai pu constater encore une fois combien il
est bon chasseur. Il a chassé à Bahia, à Rio de Janeiro, à Monte-
video et à Buenos- Ay res, et en quelques heures de recherches dans
chacune de ces localités déjà si souvent explorées, il a su recueillir
une cinquantaine d’espèces de Phytophages parmi lesquelles il s’en
trouve beaucoup de nouvelles. Notre savant collègue M. Ed.
Lefèvre, président de la Société entomologique de France, a bien
voulu se charger de nommer ceux d’entre les Eumolpides que je
n’avais pu reconnaître, et notre autre collègue, M. Ant. Duvivier, a
CLII
décrit les Galèrucides et Hallicides que M. Jacoby avait déclarés
nouveaux.
Aujourd’hui, j'ai l’honneur de vous présenter le résultat de ces
travaux.
Plectonycha Fromonti H. Donck., nov. sp.
Oblonga, ferruginea ; antemiis {art iculo primo preetermisso)
genubus tibiis tarsisque 'ni g ris ; thorace supra parum eonvexo
ac sublilissime alutaceo, versus medium foveolato, lateribus
rnedio profunde coarclatis; elytris convexmscidis , pmie! a la-
sfr ia fis. — Long., 7 mill.; lat., 3 1/2 mill.-
Ferrugineuse, avec les organes buccaux noirs; tête assez forte-
ment rétrécie derrière les yeux, à sillons latéraux bien marqués,
l’espace entre eux et les yeux fortement rugueux. Antennes noires
avec le premier article ferrugineux, un peu plus longues que le
tiers du corps. Prothorax entièrement ferrugineux, brillant, forte-
ment rétréci dans son milieu, sur les côtés, un peu plus large que
long, avec trois petites fossettes, l’une vers le milieu et les deux
autres en avant du rétrécissement latéral, peu convexe et couvert
de rugosités très fines et visibles seulement à l’aide d’une forte
loupe. Écusson ferrugineux en triangle tronqué au sommet.
Elytres ferrugineuses, oblongues, subparallèles, convexes, garnies
chacune de 1U rangées de petits points enfoncés, dont les inter-
valles sont très finement chagrinés. La poitrine et l’àbdomen sont
finement ponctués, ainsi que les cuisses. Les genoux, les tibias et
les tarses sont noirs. Les cuisses de la dernière paire sont légère-
ment plus robustes que les autres.
M. le D1' Edm. Fromont en a [iris un unique exemplaire à Bota-
fogo, près de Rio de Janeiro, le 7 décembre 1S83.
Le Musée Royal d’Histoire naturelle de Belgique en possède un
autre exemplaire absolument identique ayant appartenu à la collec-
tion de feu Chapuis et étiqueté par lui : P. corrientina Lac. Cor-
rientes. Lorsque M. Preudhomme de Borre fit le classement de
cette partie des collections de M. Chapuis, il reconnut que celte
espèce était nouvelle, mais il ne lui imposa aucun nom.
Lema bilineata Germ. Buenos-Ayres (Flores), 20 novem-
bre 1883.
— — var. c. Buenos-Ayres (Flores), 26 novem-
bre 1883.
— fasciata Germ. Bahia, 13 décembre 1883.
— pudens Lacord. —
— ferrv gata Lacord. —
C; LUI
Monachus rubropustulatus Stàl. Rio cle Janeiro (Jardin
botanique), 15 novembre 1883, et Rio de Janeiro
(Botafogo), 7 décembre 1883.
Colaspis flavipes 01. Mêmes localités et mêmes dates.
cliver sa Lef. — —
— ceruginosa Germ. — —
— trivialis Boli. — —
Colaspis anceps Lef. (Voir plus loin.)
foceolcila Lef., sp. nov. (Voir plus loin.)
varia Lef., sp. nov. (Voir plus loin.)
— pus ilia Lef.. sp. nov. (Voir plus loin.)
Chalcophana hilaris Germ. Rio de Janeiro (Jardin bota-
nique), 15 novembre 1883.
viridipennis Germ. Rio de Janeiro (Jardin
botanique), 15 novembre 1883.
Typophorus nitidulus Fabr. Rio de Janeiro (Botafogo),
7 décembre 1883.
— simplex Lef., sp. nov. (Voir plus loin.)
Endocephalus bigalus Germ. Rio de Janeiro (Botafogo),
7 décembre 1883.
Megascelis sp. Un seul exemplaire, qui parait constituer une
espèce nouvelle, ce dont il est cependant difficile de
s’assurer, vu l’insuffisance de matériaux. Rio de Ja-
neiro (Jardin botanique), 15 novembre 1*883.
Megascelis prasina Clivr. Rio de Janeiro (Jardin botanique),
15 novembre 1883.
Phœdon consimilis Stàl. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé-
cembre 1883.
Zygogramma virgata Stàl. Montevideo, 21 novembre
1883.
Systema S-liltera L. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décem-
bre 1883.
Lactica Fromonli Duviv. (Voir plus loin.)
— subcostata? Jac. (Voir plus loin.)
Diphaulaca angidaris Hald. var. Buenos-Avres (Flores),
26 novembre 1883.
Dysonycha bicarinata Boh. — —
— conjuncta Germ. — —
— austriaca Schauf. Bahia, 13 décembre 1883.
Asphæra T-alburn Har. Montevideo, 21 novembre 1883.
Ilomophœta episcopalis Illig. Rio de Janeiro (Jardin bota-
nique), 15 novembre 1883.
Homophœla 8-guttata F. J. Rio de Janeiro(.Jardin botanique,
15 novembre 1883, et Botafogo, 7 décembre 1883).
CLIY
Œdionychis scissa Germ. Rio de Janeiro (Jardin botanique),
15 novembre 1883.
— crucigera Jac. — —
— nitida F. — —
— angusticodis Duviv. (Voir plus loin.)
Diabrolica 15 -punctala Germ. Rio de Janeiro (Jardin bota-
nique), 15 novembre 1883.
— speciosa Germ. Buenos- Ayres (Flores), 26 no-
vembre 1883.
Uroplata vinula Erichs., Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé-
cembre 1883.
Odontota (nec Uroplata ) parvvla Chp. Rio de Janeiro,
7 décembre 1883.
Mesomphalia 6-pusiulata Fabr. Rio de Janeiro (Botafogo,
7 décembre 1883, et Jardin botanique, 7 no-
vembre 1883).
— dimidiata Boh. Rio de Janeiro (Botafogo),
7 décembre 1883.
— deleta Boh. — —
Chelymorpha infaceta Boh. Bahia, 13 décembre 1883.
— nota' a Boh. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé-
cembre 1883.
Omoplata axillaris Sahlb. — —
Charidotis sexpustulata H. Donck., sp. nov.
Rotundata , conrexa, nitida, sangainea, antennis , prœtermissis
articulis 4 vltimi ? nigris, prdibus niarg inegue toto flavescen-
tibus; prothorace levai, antice lato rolundato ; elytris, singulo
punctis tribus nigris, mediocriter punctato-striatis , margine
sal late explanalo, hyalino, retiexdato. — Long., 5 mill. ; lat.,
4 mill.
Tête testacée, yeux ovales, peu convexes, noirs. Antennes jaunes,
avec les quatre derniers articles noirs. Prothorax de moitié plus
large que long, arrondi largement en avant, légèrement sinué sur
les côtés, à angles arrondis, peu saillant^; sinué et tronqué en
arrière, lisse, brillant, légèrement sanguinolent, pointillé en
avant de l’écusson et impressionné légèrement sur les côtés de
celui-ci, à bords hyalins et réticulé-; ; écusson lisse et sanguino-
lent. Élvtres plus larges que le prothorax et deux fois et demie
plus longues, trè- légèrement sinnéesen dessous de l’angle latéral
postérieur, qui est suhacuminé et saillant ; arrondies à l’angle anal,
peu convexes, sanguinolentes, lisses, peu foi tentent striées-ponc-
tuées, à interstries j eu convexes, lisses; ornées chacune de trois
points noirs disposés en triangle, l’un sur le disque vers le tiers
CLV
antérieur, les deux autres vers le bord, le premier vers le tiers
antérieur, le deuxième avant le tiers postérieur. Le bord peu
réfléchi, lisse, hyalin et réticulé. Corps brun de poix, lisse, à ponc-
tuation fine, peu serrée. Cuisses brunes, genoux testacés, ainsi que
les tibias et les tarses.
Un exemplaire pris à Bahia, le 13 décembre 1883.
Coptocycla sellala Boh. Rio de Janeiro (Jardin botanique),
15 novembre 1883.
— spjuncta Boh. Rio de Janeiro (Botafogo), 7 dé-
cembre 1883.
Insectes déterminés par M. E. Lefèvre.
Colaspis anceps E. Lef., Bull. Soc. Ent. de Belgique, avril
1878.
Rio de Janeiro (Botafogo), 7 décembre 1883. (Dr Fromont.)
Colaspis foveolata nov. sp.
Oblonga, subæneo-viridis, nitida, labro antennisque fulvis,
harum articulis quinque ultimis cyaneo-nigris ; capite crebre
rugulose punctato, supra antennarum insertionem spatio lævi
subcalloso nitido notato; prothorace lato, laterihus rotundato
ibique medio vix perspicue unidentato, ad latera utrinque fovea
subrotundata profunde instructo, dense fortiter punctato, punctis
hic illic confluentibus, interspatiis in medio dorsi lævibus; elytris
fortiter sublineatim punctatis , versus apicem juxta suturam
striatis, ad latera, præsertim infra humeros, transversim rugu-
losis; pedibus pallide fulvis. — Long. 4 1 3mill.;lat. 2 mill.
Buenos- Ayres (Flores), 26 novembre 1883. (Dr Fromont.)
Colaspis varia nov. sp.
Oblonga, nitida, æneo-viridis vel ænea, interdum .subaurato-
micans, labro antennisque fulvis, harum articulis ultimis fuscis ;
capite crebre punctato, in medio impressione profunda longitudi-
naliter instructo j prothorace modice convexo, lateribus utrinque
medio unidentato, gros e irregulariter, ad latera crebrius, punc-
tato, punctis hic illic confluentibus, intersuatiis lævibus s ib 'al-
losis ; elytris fortiter undique pum-tatis, versus apicem substriatis,
punctis juxta suturam lineatim dispositis, ad latera autem, præ-
sertim infra huineros, inter se confluentibus et rugas transversas
formantibus; pedibus læte fulvis, genubus interdum, præsertim
CL VI
posticis, magis minusve nigro-infuscatis. — Long., 3 1/2-4 mill.;
lat., 1 1 2-1 3 4 mill.
Buenos- Ayres (Flores), 26 novembre 1883. (Dr Fromont.) Monte-
video, Baliia. (Ma collection.)
Colaspis pusilla nov. sp.
Minor, oblonga, viridi-ænea, nitida, antennis nigris, articulis
quatuor basalibus fulvis; capite inter oculos transversim impresso;
vertice lævi, punctis nonnullis tantum disperse instructo; pro-
thorace convexo, subtiliter sat dense punctulato, lateribus utrin-
que inedio unidentato; elytris fortiter punctatis et ad latera,
præsertim infra humeros, transversim subrugulosis, punctis juxta
suturam et versus apicem lineatim dispositis ; pedibus pallide
fulvis, genubus posticis nigro-infuscatis. — Long., 2 3/4 mill.;
lat., 1 1/2 mill.
Bahia, 13 décembre 1883. (Dr Fromont.)
Typophorus simplex nov. sp.
Obovatus, omnino cura pedibus rufo-fulvus, nitidus, antennis
flavis; capite lævi, medio inter oculos fortiter transversim
impresso, oculis mandibulisque nigris; protliorace lævi, in medio
punctis nonnullis vix perspicue instructo; elytris prothorace basi
latioribus, juxta callum bumeralem longitudinaliter, et infra
humeros transversim, impressis, striato-punctatis , punctis in
impressione basali majoribus, ultra medium usque ad apicem
omnino evanescentibus. — Long., 2 1/2 mill.; lat., 1 3/4 mill.
Rio de Janeiro (Jard. bot.), 15 novembre 1883. (Dr Fromont.)
Insectes déterminés par M. Dcvivier.
Lactina Fromonti Duvivier, nov. sp.
Convexe, ovalaire, entièrement, d'un testacè rougeâtre, brillant,
sauf la tête et les yeux, qui sont noirs ; élytres finement et confu-
sément ponctuées. — Long., 4 mill.
Rio de Janeiro, 15 novembre 1883. (Dr Fromont.)
Corps assez convexe, de forme ovalaire, entièrement testacé et
brillant. Palpes d’un testacé pâle, à dernier article noirâtre;
extrémité des mandibules et labre d’un brun de poix ; tête et yeux
entièrement noirs, vertex marqué de quelques points enfoncés,
assez gros, autour des veux ; antennes subfiliformes, d’un testacé
pâle, dépassant un peu le milieu de la longueur du corps. Pro-
thorax transversal, presque deux fois aussi large que long, rétréci
en avant, convexe, d’un testacé rougeâtre, brillant, marqué à la
base d’un sillon transversal, profond et limité; angles antérieurs
arrondis, légèrement épaissis, les postérieurs obtus. Écusson
triangulaire, convexe, lisse, brillant. Élytres oblongues-ovalaires,
légèrement dilatées vers le milieu, brièvement rebordées, d’un
testacé rougeâtre, brillant, couvertes d’une ponctuation fine et
confuse. Épipleures larges, dessous et pattes d’un testacé rou-
geâtre, brillant, avec les hanches, les deux paires de pattes anté-
rieures, les tibias et les tarses postérieurs d’une teinte plus claire.
Crochets tarsiens appendiculés.
Je dédie cette espèce à notre collègue et ami le Dr Fromont,
à qui nous devons déjà plusieurs nouveautés pour la science.
Lactina subcostata? Jacoby.
Un exemplaire provenant de Rio de Janeiro (15 novembre 1883)
parait appartenir à cette espèce, décrite et figurée par M. Jacoby,
dans Biol. Centr. Amer., YI, 1883, p. 273, pl. X-VI, fig. 13.
D’après la description qu’en donne cet auteur, l’exemplaire que j’ai
sous les yeux diffère de L. subcostata par les antennes entiè-
rement noires, sauf le sommet du premier article, qui est rou-
geâtre, par les palpes et l’extrémité des mandibules noirs
(M. Jacoby ne dit rien à ce sujet), par la côte marginale, d’un
rouge prononcé, ainsi que la partie adjacente des épipleures.
Est-ce une espèce distincte? N’est ce qu’une variété? L’exem-
plaire rapporté par M. le Dr Fromont, de son récent voyage, est
en trop mauvais état pour me permettre de me prononcer à cet
égard .
Œdionychis angusticollis.
Convexe, ovalaire, d'un teslacè sale, bridant, arec les mandi-
bules et les yeux noirs, les fémurs postérieurs et V abdomen rem-
brunis; corselet rétréci en avant avec les angles antérieurs très
proéminents; élytres densément et finement ponctuées. — Long.,
7 mill.
Brésil (Rio de Janeiro), 15 novembre 1883. (Dr Fromont.)
O. angusticollis Clk. mss.
Convexe, de forme régulièrement ovalaire, entièrement d’un
testacé rougeâtre sale, brillant. Palpes testacés, mandibules et
bord antérieur du labre noirs; tête d’un testacé sale, brillante,
yeux noirs, assez gros; antennes brunâtres, de la longueur de la
moitié du corps. Pronotum transversal, rétréci en avant, â bord
antérieur échancré en demi- cercle; angles antérieurs très proé-
minents, surface peu convexe, bords latéraux dilatés et arrondis,
entièrement d'un fauve sale, marqués de taches roussàtres et
noirâtres; le sillon latéral peu profond. Écusson triangulaire,
CLVIII
plan, li-se, brillant, brunâtre. Élytres à peine plus larges que le
corselet, convexes, régulièrement ovalaires, brièvement mais
distinctement rebordées sur tout leur pourtour, entièrement fauves
et couvertes d’i;ne ponctuation fineet dense. Dessous et pattes d’un
fauve sale, avec les fémurs postérieurs et l’abdomen fortement
rembrunis.
M. Lefèvre nous transmet également la description d’un Eumol-
pide de Bahia.
Iphimeis fuscitarsis nov. sp.
Ovata, cjranea, violaceo-micans, nitida ; capite sat fortiter punc-
lato, juxta oculos ruguloso: labro, mandibulis antennisque nigris,
harum ariiculis quatuor basalibus fuscis ; prothorace medio levi-
ter, ad latera fortins et crebrius punctato, punctis aciculatis;
scutello lævi ; elvtris undique punctulatis, infra humeros utrinque
transversim impressis; callo humerali ipso fortiter calloso; pedibus
cyaneis, tibiis apice tarsisque omnino fuscis. — Long., 7 1/2-8 mill.;
lat., 4 1/2-5 mill.
Bahia. (de Lacerda.)
M. de Borre donne lecture de la lettre suivante, qui lui a été
adressée par M. le Dr Aug. Puton :
Dans le Bull, de la Soc. Ent. belge, 1884, p. ui et lui,
M. Weyers et vous manifestez d’une manière incidente votre aver-
sion pour les exhumations de noms archaïques, qui est si conforme
à ma manière de voir, que je me permets de vous en témoigner ma
satisfaction.
J’ai moi-méme, après Schaum, Stàl, de Marseul, Abeille de
Terrin, etc., etc., combattu pour la meme cause, ainsi que vous
avez pu le voir dansmon article intitulé . « La loidepriorhé et la loi
de prescription » (Ann. Fr., 1880, p. 33) et dans la préface de mon
Catalogue des Hémiptères, 1875, mais tout cela n'aboutit à rien;
le nouveau Caialogus Coleop'erorvm Europce ne fera qu’aug-
menter le mal par les excès de ces changements de noms, et si on
n’y porte remède, la génération eniomologique qui s’élève ne com-
prendra plus rien aux écrits de la précédente.
Je trouve, comme vous et M. Weyers, grotesques, ridicules,
insensés, les changements de Bruchus en Mylabris, de Byrrhus
en Cislela, de Ptinus en Bruchus, etc., etc., qui vont faire de notre
chère science une Babel entomologique. Je les déplore non seu-
lement parce que la nomenclature binaire va devenir insuffisante,
puisque les adeptes de ces changements sont déjà obligés d’employer
troD ou quatre noms et de dire, par exemple : Mylabris pisomm
CLIX
L. ( Bruchus pisi auct.), Cistela pilula L. ( Byrrhus auct.1); je les
déplore surtout parce que beaucoup de noms d’insectes sont sortis
du domaine de la science spéciale pour tomber dans la science
générale et même dans la science élémentaire. On apprend aux
médecins, pharmaciens, etc., que les Mylabres sont des insectes
vésic.mts qui peuvent remplacer la Cantharide; aux jardiniers,
que les Bruches dévorent les graines des pois et des haricots.
Tout cela devient faux ! Quel ridicule pour les entomologistes !
Le nouveau catalogue s’est livré à de tels excès de changements
de noms, que, sans la synonymie, il devient incompréhensible; mais
les auteurs, dans leur zèle aveugle, ne se sont pas aperçus qu’ils ont
attribué plusieurs fois le même nom ancien à deux espèces
différentes (’2) ; ce qui est la meilleure critique de cette manière de
faire.
Mais sur tout cela, nous sommes parfaitement d’accord : le mal
est grand, il grandit tous les jours; quel remède y opposer5 Vous
dites » par une résistance énergique, en restant obstinément attaché
aux noms consacrés par 1 usage de trois quarts de siècle ». C’est
très vrai, mais c.’est un moyen un peu platonique et peu efficace;
il faut entrer résolument dans la lutte et opposer catalogue à
catalogue. Je ne connais que ce moyen qui puisse avoir une réelle
efficacité.
Pourquoi la Société belge, qui a de l’argent et, ce qui vaut mieux,
des membres actifs, zélés et animés des meilleures intentions,
ne publierait-elle pas un catalogue basé sur le principe de la
priorité modérée par la prescription et surtout sur le principe du
bon sens5
Ce catalogue, embrassant la faune paléarctique, généralement
étudiée par tous les entomologistes de l’Europe, devrait être pra-
tique et servir à la fois aux études, aux échanges et au classement
des collections. Pour cela, une édition imprimée sur un seul côté
ou sur une seule colonne (comme mon Catalogue des Hémiptères)
pourrait servir d’étiquettes ou de registre de notes et serait bien
vite appréciée.
Chargez-vous de ce catalogue avec votre ardeur habituelle,
vous rendrez grand service; trouvez des collaborateurs et ouvrez
une souscription. Je m’inscris d’avance pour plusieurs exem-
plaires.
(') Cet auctorum est la meilleure pr euve que le nom doit rester, et il devrait
servir de pierre de touche dans les cas douteux.
(’2)- Exemples : Curculio scaher !.. au Trachyphlœus scaber et h l'Otiorhynchus
seplenLrionis. — Dyliscus minimus Scop. au Bidessus geminus Eab.ctu 1 ’Hydro-
porus granularis Lin.
<:i.\
M. Kerremaus pen.se que nous devons déclarer que les entomo-
logistes belges s’associent, complètement, à la réprobation que
témoigne M. Puton contre des agissements qui font de la nomen-
clature entomologique un véritable gâchis. 11 s’excuse sur son
inexpérience d’avoir suivi le Catalogue de Stein et Weise pour les
noms du Catalogue des Coléoptères de Belgique qu’il a publié
en 1880. S’il avait aie recommencer aujourd’hui, il entrerait dans
la voie de protestation conseillée par M. Puton.
M. Donckier fait remarquer qu’une nouvelle édition du Catalogue
des Coléoptères d’Europe de M. de Marseul est en préparation
et qu’on peut s’attendre à lui voir remplir le rôle d’antidote contre
les catalogues allemands, qui chaque jour dépassent, en modifica-
tions des noms consacrés, les limites du vraisemblable.
M. Y an Segvelt fait voir un exemplaire de la variété spretus du
Procrustes coriaceus pris autrefois (6 juillet 1875) àRurnpst, près de
Malines. L’existence de cette variété en Belgique était encore dou-
teuse. L’exemplaire exhibé a les côtes caractéristiques de cette
variété parfaitement marquées.
M. Devaux, qui avait dirigé l’excursion de la Société du 9 mars,
n’étant pas présent à la séance, le rapport sur cette excursion, où
étaient présents MM. Devaux, Kerremans, Lameere, Preudhomme
de Borre, Remy, Yandervelde et Willain, est ajourné à la prochaine
séance.
L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion
du 11 mai. Sur la proposition de M. Weinmann, qui dirigera l’excur-
sion, la localité choisie est une côte sablonneuse. située au bord de
la Lasne, entre le village de Genval et le hameau des Bourgeois.
On partira de Bruxelles (Quartier-Léopold) à 8 h. 55 m. du matin,
pour arriver à Rixensart à 9 h. 35.
M. Donckier annonce que notre collègue M. Dietz a à vendre
d’occasion les tomes I à IV de Nafurgeschichie der hv-ekten
Deutsçhlancls, d’Erichson, Schaum, etc. Il en propose l’acquisition
pour la bibliothèque de la Société. Il sera statué sur cet objet à la
prochaine assemblée mensuelle.
La séance est levée à 9 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N° 45.
Assemblée mensuelle du 3 mai 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Bergé, Capronnier, De Lafontaine, De Le Court,
Demoor, Devaux, Duvivier, Fologne, Fondu, Jacobs, Kerremans,
Lallemand, Lameere, Maurissen, Pfaff, Remy, Vanden Branden,
Vandervelde, Yan Nerom, Van Segvelt, Vernieuwe, Weinmann
et Preudhomme de Borre, secrétaire.
MM. de Bormans et H. Donckier de Donceel ont fait excuser
leur absence.
La séance est ouverte à 8 1/4 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 avril est
approuvé. Plusieurs erreurs typographiques sont signalées par
MM. Roelofs et Duvivier dans les deux Comptes-rendus précédents
et feront l’objet d’un errata.
Le Président annonce la perte que la Société vient de faire d’un
de ses membres effectifs, entomologiste anglais distingué, sir
Sidney Smith Saunders, décédé à Londres le 15 avril.
M. Joseph du Trieu de Terdonck, membre associé, a été admis,
sur sa demande, au nombre des membres effectifs.
Le Président dépose un certain nombre de tirés à part des
discours qu’il a prononcés au Sénat en faveur des sociétés scien-
tifiques menacées de perdre les subsides que le Gouvernement leur
accordait. M. le Ministre de l’Intérieur, devant ces protestations,
est revenu à des dispositions plus favorables pour nous.
L’assemblée vote des remerciements à M. de Selys. Une lettre
de reconnaissance sera aussi adressée à M. le professeur Crocq,
ANNALES DE LA SOC. BNTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
I
CLXII
sénateur et président delà Société Royale Malacologique, qui, dans
cette discussion, s’est joint àM. de Selys pour plaider la cause des
sociétés scientifiques et de leurs publications.
Correspondance.
Le Secrétaire donne encore lecture de quelques réclamations
qu’il a reçues au sujet de publications égarées à la poste. Il fait
remarquer que l’envoi de nos bulletins renfermant ces plaintes à
M. le Ministre des Travaux publics ne produit pas de résultats bien
satisfaisants jusqu’à présent. Nos réclamations sont transmises
hiérarchiquement à l’administration centrale des Postes, laquelle
exige toujours que chaque réclamation donne lieu à de la paperas-
serie; en un mot, pour chaque numéro manquant, un imprimé est
fourni, sur lequel l’expéditeur et le destinataire ont chacun à
s’escrimer un quart d’heure pour répondre à dix-neuf questions
posées en français et en flamand. Ce procédé n’a qu’un résultat :
dégoûter le public de faire des réclamations. Prenons patience, en
espérant que les employés de la Poste prendront désormais plus
de soin de nos expéditions, avertis qu’ils ont été de notre mécon-
tentement.
La Société des Sciences naturelles d’Offenbach nous annonce
la célébration du XXVe anniversaire de sa fondation, le dimanche
11 mai. — Une lettre de félicitations lui sera adressée.
La Société des Naturalistes de Berne nous adresse ses publica-
tions, ainsi que la Société Helvétique des Sciences naturelles.
La Société Entomologique Suisse nous fait un semblable envoi
en nous accusant réception de l’envoi de nos Annales.
Les Académies des Sciences de Modène et de Cordoba, l’Institut
Royal Lombard des Sciences et des Lettres et les éditeurs de
Science nous remercient pour l’envoi de nos publications.
MM. E. Deyrolle, à Paris, et Steigerwald, à Chetebor (Bohême),
envoient des catalogues d’insectes à vendre.
M. de Borre fait voir une loupe de la fabrication de F. Sartorius,
à Gôttingen. Ce genre de loupe, prise par demi-douzaine, coûte
sept francs la pièce. Notre collègue M. E. Yan den Broeck, qui lui
a procuré cette occasion si avantageuse, se propose d’aller cette
année à Gôttingen et se chargera volontiers des commandes que
ses collègues voudraient faire de loupes semblables. Adresser les
demandes au Secrétariat.
Rapports, lectures, communications.
L’assemblée ajourne à la prochaine séance la lecture des rap-
ports en retard sur les mémoires présentés à la séance précédente
par MM. de Borre et Kerremans.
CLXIII
Le Secrétaire donne lecture du travail suivant :
DESCRIPTION D’UN COLÉOPTÈRE NOUVEAU DU CHILI
par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON, des Frères Prêcheurs.
En étudiant, pour les décrire, un certain nombre de Lathridiens
provenant du Chili, j’ai rencontré, confondu parmi eux, un insecte
que j’ai tout lieu de croire inconnu aux entomologistes. Du moins,
malgré toutes mes investigations, il m’a été impossible de le rap-
porter à aucune des espèces publiées jusqu’ici. Aussi ai-je pris le
parti de le décrire, ainsi que le genre nouveau dont il doit consti-
tuer le type. Cette publication, en même temps qu’elle fera con-
naître un type intéressant, aura, je l’espère, l’avantage d’attirer
l’attention des savants sur cette bestiole microscopique, et d’en-
courager des recherches ultérieures sur son organisation et ses
affinités, demeurées obscures en plusieurs points, comme sur ses
mœurs et ses premiers états, dont nous ne savons absolument rien.
Colovocerida, nov. gen. (').
Corpus ovatum, convexum. Caput thoraci insertum. Mandibulæ
apice bifidæ. Palporum maxillarium4 articuli subæquales, oblongi;
ultimo crassiore, ovato. Frons plana, ab epistomate haud distincta.
Antennæ rétractiles, 11-articulatæ, sub margine capitis insertæ,
2 prioribus articulis longioribus subæqualibus; 3-9 valde trans-
versis; clava subovali, bi-articulata (ultimo articulo multo minore
atque inter pubem apicalem vix distincto). Oculi distincti, minimi,
oblongi. Pronotum transversum, antice profunde emarginatum
(angulis anticis acutis, usque ad oculos productis), basi arcuatum,
angulis posticis rotundatis. Scutellum nullum aut inconspicuum.
Elytra oblonga, basin prothoracis amplectentia ; epipleuris ad
humeros et metasternum latis, fere usque ad apicem distinctis.
Prosternum obtriangulare, apice coxas anticas attingente. Meso-
sternum pentagonum, prosterni partem obtegens, ultra coxas
médias triangulariter productum. Metasternum subtrapeziforme,
antice versus coxas intermedias arcuatum, late inter coxas posticas
productum ibique truncatum. Abdomen segmentis 5 compositum :
1« longiore, linea femorali intus subarcuata et apicem fere attin-
gente signato; 2°, 3° et 4° brevioribus, subæqualibus; 5° singulis
præcedentibus longiore. Coxæ anticæ contiguæ, 4 posteriores valde
distantes. Acetabula antica retrorsum aperta. Femora dilatata, (*)
(*) Colovocera, nom de genre; efôoç, forme.
CLXIV
ovata. Tibiæ robustæ, extus rectæ et versus apicem 6 aut 7 setis
lateraliter instructæ, intus arcuatæ, pubescentes; calcaribus api-
calibus inter setas vix distinctis. Tarsi 4-articulati ; postici articulis
simplicibus, longius ciliatis, 1° et 2° elongatis, fere æqualibus,
intime unitis (sutura ægre distincta); 3°breviore; 4° duobusprimis
simul sumptis circiter æquali ; unguiculis haud dentatis, simpli-
cibus; onychio nullo (*).
Colovocerida unicurva Belon.
Oblongo-ovata, leviter convexa, ferruginea; confuse, parum
dense ac subtiliter punctulata; breviter pubescens. — Long, cir-
citer 1 mill.
Cet insecte a été recueilli au Chili, sans désignation plus spéciale
de localité. M. Edm. Reitter l’avait reçu jadis de M. Kirsch, phar-
macien à Dresde. Bien qu’il fût unique dans ma collection, je n’ai
pas hésité à le sacrifier pour être à même d’en étudier plus com-
plètement les diverses parties, que je conserve à l’état de préparats
microscopiques.
Au premier abord, on dirait qu’il appartient au genre Colovocera
Motsch., ou du moins qu’il doit rentrer dans la famille des Lathri-
diidœ et faire partie avec elle de la tribu des Merophysini. La
ressemblance extérieure est tellement frappante, qu’il est difficile
de se défendre de cette impression, que j’ai traduite par le nom
imposé au genre. Mais, lorsqu’on examine avec soin les détails de
sa structure, on reconnaît bientôt qu’on a sous les yeux un nou-
veau cas de mimétisme comme on a déjà pu en constater plusieurs
dans le domaine de l’entomologie. A défaut de renseignements sur
les mœurs de ce minuscule coléoptère, j’ai dû me borner à recher-
cher dans son organisation les indices de ses véritables affinités et
de sa place systématique la plus probable.
Malgré la présence de plaques fémorales sur le premier segment
de l’abdomen, je ne pense pas qu’on puisse le rattacher aux Cocci-
nellidœ, dont il s’éloigne par un bon nombre de caractères assez
importants. Il ne faut pas songer non plus à le ranger parmi les
Colydiidœ , bien que cette famille, où les tarses sont, comme ceux
de notre insecte, composés de quatre articles simples, renferme des
formes plus ou moins analogues à celles qu’on rencontre chez les
Lathridiidœ ; mais, sans parler de quelques autres détails essen-
tiellement différents, l’organisation des arceaux du ventre s’oppose
(*) A l’exemple de Le Conte et de plusieurs savants, je donne le nom d ’ony-
chium, non pas à l’article angulifère, mais à un appendice situé entre les crochets
et armé ordinairement de deux soies, Afterklaue de Redtenbacher et de Seidlitz.
CLXV
à cette réunion. Il semble plus rationnel d’introduire le genre
Colovocerida dans la petite famille des Myceiœidœ, telle qu’elle a
été constituée par Jacquelin Du Val (C'en. Col., II, p. 219), et plus
récemment par M. Reitter (Bestimmungs-Tabellen, 1, 1879, p. 22),
car il en possède tous les traits principaux, et il ne paraîtra point
déplacé à côté des types divers qui se rapprochent par la réunion
d’un ensemble de caractères ayant une valeur incontestable.
Dans la lettre accompagnant cette note, M. Belon disait :
" Si quelques-uns de nos collègues possédaient dans leurs cartons
quelques exemplaires de Laihridiidæ, provenant soit du Chili,
soit de la Nouvelle-Zélande, je leur serais bien reconnaissant
de vouloir bien me les communiquer, car^ je prépare deux petits
mémoires sur les Lathridiens de ces deux faunes, et les matériaux
ne sont pas aussi nombreux que je le souhaiterais. *
M. Kerremans demande la parole et fait la lecture suivante :
A PROPOS DE LA LETTRE DE M. PUTON.
Il y a environ dix ans, notre confrère M. Gehin, dans ses remar-
quables Lettres sur les Carabides, se prononçait franchement
contre les remaniements synonymiques auxquels se complaisent
tout particulièrement nos confrères d’outre-Rhin, qui recherchent
laborieusement dans des documents préhistoriques si telle espèce,
admise par tout le monde sous un nom connu et consacré depuis
longtemps par l’usage, ne doit pas être dénommée d’une autre façon
de par l’autorité très contestable d’un entomologiste obscur dont
les travaux étaient restés jusqu’ici ensevelis dans l’oubli ou l’indif-
férence.
Il citait, entre autres singularités, le cas du Cychrus rostratus
Linné, que les partisans de la priorité à outrance auraient voulu
changer en Cychrus caraboides Linné.
Ce Carabide, placé d’abord par Linné dans le genre Tenebrio,
sous le nom de Tenebrio caraboides, fut reconnu peu après par
l’auteur lui-même comme devant entrer dans son grand genre
Carabus ; il rectifia son erreur, et, pour éviter le pléonasme passa-
blement vicieux de Carabus caraboides, il changea le nom spéci-
fique en celui de rostratus, dont Fabricius fit, plus tard, le type de
son genre Cychrus.
Ce qui n’était, il y a dix ans, qu’une tentative, est devenu aujour-
d’hui un fait accompli, de par l’autorité de MM. von Heyden,
Reitter et Weise. On remarque, en effet, dans leur nouveau Cata-
CLXVI
logue, que le Cychrus rostraius s’appelle maintenant carahoicles.
On nous impose ainsi une erreur de l’illustre auteur du Systema,
erreur corrigée par Linné lui-même, et l’on change un nom adopté
par tous les entomologistes depuis plus de cent ans. C’est ce qu’on
pourrait appeler le comble de la priorité !
Cette déplorable manie, dont nous avons pu apprécier les ennuis,
pourrait bien être la source d’une petite exploitation qu’il importe
de dévoiler dans l’intérêt des collectionneurs distraits ou... naïfs.
La plupart des marchands qui publient des catalogues de vente
sont établis en Allemagne et en Autriche, où sévit particulièrement
l’épidémie de la priorité. Ils s’empressent donc d’adopter le classe-
ment le plus récent, en même temps que le tout dernier nom adopté
à chaque édition comme désormais le seul authentique et invariable.
Mais les listes ainsi dressées ne mentionnent ni la synonymie, ni le
nom d’auteur, ce qui fait qu’un commençant ou même un entomolo-
giste très sérieux, mais momentanément distrait ou dérouté par
ces remaniements, remarque, en pointant ces listes, qu’il lui
manque, par exemple, le Cychrus caraboid.es, le Bruchus Aubei, la
Cantharis fusca ou le Mylabrispisorum.il commande ces espèces,
dont il n’a jamais entendu le nom, reçoit des vulgarités telles que
Cychrus rostratus, Ptinus Avbei, etc., et le tour est joué.
Il semble que là aussi il y ait lieu de se méfier de ces innovations
vexatrices, que l’on serait en droit de qualifier d’une tout autre
façon.
Quant à la prétendue atteinte que notre indifférence pour la
priorité quand même semble porter aux droits sacrés de l’auteur
d’une première description, si imparfaite qu’elle fût, je trouve cette
raison étroite et mesquine, peu en rapport avec l’ampleur de vues
qui distingue les vrais savants, et je doute que les Linné, les Fabri-
cius, les Latreille et les Schônherr eussent réclamé la priorité avec
l’âpreté que mettent aujourd’hui certains entomologistes à déterrer,
à dénicher des manuscrits poudreux.
La vraie science, et c’est un de ses mérites, est modeste.
Enfin, si l’on constate, d’une part, qu’à chaque nouvelle édition
de nouveaux noms remplacent ceux qu’à l’édition précédente on
avait déclarés les seuls vrais et désormais invariables, et, d’autre
part, que les noms consacrés par l’usage ont du moins l’avantage
de rester fixes et immuables, on sera tenté d’admettre les derniers
généralement adoptés.
Il est, du reste, un moyen bien simple d’éviter les difficultés de
ces changements de noms, qui rendent, pour les commençants, les
sciences naturelles si rebutantes. C’est de ne pas en tenir compte et
de s’en tenir au nom donné par le monographe le plus apprécié
d’un groupe ou d’un genre.
CLXVII
J’estime, pour ma part, qu’il y a, dans l’étude des sciences natu-
relles, trop de points restés douteux et encore plus de faits totale-
ment inconnus pour s’amuser à des niaiseries pareilles.
Etudions les mœurs, décrivons des espèces et surtout les larves
encore inconnues de la plupart de nos insectes indigènes, recher-
chons les lois de la distribution géographique, dirigeons nos efforts
vers une classification raisonnée, et, si peu que nous fassions dans
ce sens, nous rendrons à notre chère science plus de services qu'en
décrétant, par exemple, que les Ptinus sont devenus des Bruchus,
ceux-ci des Mylabris, et les Telephorus des Cantharis, ce qui,
comme le fait justement remarquer M. Puton, doit gêner considé-
rablement les pharmaciens, qui croyaient les Mylabris et les Can-
tharis des vésicants, et les agriculteurs, à qui l’on apprenait à se
méfier des Bruchus.
Qui sait? Nous apprendrons peut-être un jour que les Golialhus
sont des Bembiclium, et les Prioniens des Staphylinides, ce qui
constituera un progrès réel et inappréciable pour l’entomologie.
M. de Borre dit qu’en 1684, un naturaliste suisse, Muralto, a très
bien décrit la Cetonia aurata sous le nom de Cantharis Âlclro-
vandii. Il est vrai qu’à la même époque, ce Muralto donnait le
même nom de Cantharis à une espèce d’Hémiptère. Espérons qu’on
ne va pas transformer pour cela les Cétonides en Cantharidides, ce
qui aurait pour résultat de mettre d’accord les Vésicants et les
Téléphorides, qui se sont disputé le nom de Cantharis.
M. de Borre donne ensuite lecture de la note suivante :
De la validité spécifique des GYRINUS COLYMBUS Er.,
DISTINCT US Aubé, CASP1US Ménètriés, LIBAN US Aubé
et SUFFR1ANI Scriba.
Pour commencer, je ferai remarquer que je viens d’examiner
minutieusement environ deux mille exemplaires de Gyrins, tant de
Belgique que de diverses autres contrées d’Europe et régions
voisines; j’entends parler du genre Gyrinus, tel que le circonscrit
M. le Dr Régimbart dans son travail monographique (Annales
de la Société Entomologique de France, 1883).
De cet examen est résulté pour moi le plus grand doute sur la
validité d’un certain nombre d’espèces assez généralement distin-
guées comme telles par les auteurs et où je serais plutôt disposé à
ne voir que des variations, ou tout au plus des races d’une commune
et bien légitime espèce, le Gyrinus natator Linné.
A côté de ce Gyrinus natator L., dont on avait séparé autrefois
un Gyrinus mergus Ahrens, la plupart des auteurs qui ne s’occu-
CLXVIII
pent que de la faune de l’Europe occidentale reconnaissent une
deuxième forme spécifique, le G. colymbus Er., et parfois une troi-
sième, le G. distinctus Aubé. M. Régimbart réunit colymbus et
distinctus et, les fusionnant encore avec des formes orientales, le
libanus Aubé et le caspius Ménétr., les réunit toutes sous ce
dernier nom, le plus ancien des quatre : il remonte à 1833.
Quels sont les caractères qui distingueraient ce caspius (Mén.)
Régimb. du G. natator L.? En creusant bien les descriptions de
tous les auteurs, je n’en trouve qu’un, plus ou moins satisfaisant.
Il se résume dans ce que dit la dichotomie de M. Bedel ' {Faune des
Coléoptères du bassin de la Seine, I, p. 285) :
Fond des élytres absolument poli natator.
Fond des élytres (fortement grossi)semé d’un poin-
tillé imperceptible colymbus.
Or, ceci est un caractère tout à fait subjectif, tout à fait subor-
donné au grossissement des lentilles dont ‘dispose l’observateur, à
l’acuité de sa vue, à la circonstance que celle-ci sera plus ou
moins fatiguée. Avec de puissants grossissements, il n’est pas de
Gyrinus qui reste absolument imponctué ; avec des grossissements
peu intenses, tous paraissent lisses, et l’expression imperceptible
employée par M. Bedel exprime trop bien combien ce caractère est
illusoire. Ce serait, entre les natator et les colymbus, une limite
trop difficile à saisir, trop facile à déplacer.
Pour ce qui est de la taille plus forte qu’on s’accorde à assigner
au colymbus, il est assez naturel que, si la ponctuation se distingue
mieux, ce soit sur des exemplaires de grande taille; et il faut
remarquer que, dans le natator, il y a de grandes différences de
taille, comme généralement dans toute espèce commune et à distri-
bution géographique vaste. Pour la nuance rouge des épipleures,
de la poitrine et du segment anal, pour la forme de la troncature
des élytres et de ses angles, pour l’intensité respective de la ponc-
tuation striale du disque et des côtés de l’élytre, quand on examine
par centaines les exemplaires du G. natator, ils nous offrent tant
de variation à cet égard qu’il serait impossible, je crois pouvoir
l’affirmer, de trouver un hiatus suffisant pour y placer la limite
d’une espèce à en séparer par les susdits caractères, pris seuls ou
réunis. '
Ce qui m’a paru le plus plausible à admettre, c’est que les exem-
plaires des contrées de l’Orient, auxquels on a appliqué d’abord
le nom de caspius dans les provinces caucasiques, et de libanus
en Syrie, joignent à une taille assez forte une intensité relative-
ment supérieure de cette imperceptible ponctuation des inter-
stries. Mais il n’y aurait sans doute lieu d’y voir qu’une race
CLXI.X
orientale du Gyrinus natator L.,.race moins concrète que ne l’est,
par exemple, la race lithuanienne, plus courte et plus large, le
Gyrinus Wankowiczi Régimb.
Dans nos contrées occidentales, les individus qui, par leur taille
et leur ponctuation interstriale apparaissant avec un effort oculaire
moindre que pour les autres, se rapprochent de ces races orientales,
ont donné lieu, un peu trop gratuitement, je pense, à la création
de ces Gyrinus colymbus Er., et clistinctus Aubé, qu’il n’est plus
du tout possible de bien délimiter lorsqu’on se trouve en présence
de milliers d’exemplaires réunis de tous côtés, au hasard et sans
idées préconçues.
J’ai remarqué aussi que, dans sa notice sur les Gyrinides anglais
( Entomol . Monthly Magazine, Y, 1868, p. 57), notre savant col-
lègue M. D. Sharp faisait du G. distinctus Aubé une espèce dou-
teuse, une variété peut-être du G. bicolor. Cela voudrait dire que,
dans les collections qui lui étaient soumises, on donnait le nom de
distinctus à tout autre chose que dans les collections du continent.
Rien, en effet, de commun entre les formes du G. natator et des
espèces ou pseudo-espèces affines et les Gyrins à corps semi-cylin-
drique, tels que le bicolor et Yelongatus.
Il me reste à dire un mot du Gyrinus Suffriani Scriba. Mon
doute sur sa validité spécifique n’est pas aussi accentué, mais
j’incline également à penser qu’il ne réunit pas dans ses caractères
diagnostiques ce qu’il faudrait pour en faire une véritable espèce.
Il a la taille des petits exemplaires du natator. M. Bedel dit
qu’il a le sommet des élytres retroussé ; il serait sans doute plus
exact de dire que tous les Gyrinus ont ce sommet retroussé et que
les petits exemplaires qu’on appelle Suffriani l’ont plus retroussé
que d’autres. L’oblitération plus ou moins complète du petit collier
de points dessinant une strie fermée sur ce bout de l’élvtre, est un
caractère que j’ai observé chez des G. natator très typiques. La
couleur plus foncée de Vépipleure ne dit rien, le G. natator offrant
toutes les nuances, jusqu’à des exemplaires où elle est si assombrie
qu’elle les rapproche du G. marinus.
Quand on suit les vieux errements des collections, tant publiques
que privées, quand on veut limiter le nombre d’exemplaires appelés
à y représenter les espèces, quand, à la chasse, au lieu de tout
capturer, on veut commencer l’étude, on arrive à ne prendre et à
ne conserver que des exemplaires choisis, où les différences s’accen-
tuent, et, les intermédiaires n’étant pas en présence pour les ratta-
cher, il n’est que trop aisé de découvrir des spécificités assez
imaginaires et de méconnaître ce qu’il y a souvent de factice dans
celles que nos devanciers ont cru reconnaître. Mais, si on veut se
donner la peine de prendre les choses telles qu’elles sont dans la
CLXX
nature, de rassembler des multitudes d’exemplaires les yeux
fermés, sans se laisser entraîner à des triages qui nous égarent, si
ensuite on s’impose la tâche lente d’un examen consciencieux de
tous les matériaux, on arrive à des vues tout autres et qui abou-
tissent à cette conclusion :
Lorsqu’une espèce est très commune, très abondante, répandue
sur une étendue de pays considérable, comme le Gyrinus natator,
elle varie considérablement par tous ses caractères, et suivant les
localités, et dans la totalité de son aire ; il s’y rencontre des races,
des sous-espèces, des variétés, que, si l’on n’y prend garde, on
élèvera à la dignité d’espèces. Soit; appelons-les espèces, mais ce
ne seront pas des espèces de la valeur des autres, car nous n’arri-
verons pas, quand nous nous priverons de faire des triages et
éliminations arbitraires, à tracer entre elles ces limites précises de
caractères qui font la véritable spécificité en zoologie.
Après cette lecture, M. de Borre fait circuler un exemplaire
monstrueux de Ccirabus auralus offert à la Société par M. M. Kraus,
et lit à ce sujet la communication suivante :
Le lü avril dernier, le père de notre collègue, M. Kraus, a pris
à Berbourg, dans le grand-duché de Luxembourg, une femelle du
Carabus ciuratus offrant un cas de polymélie remarquable, consis-
tant dans la présence d’une septième patte bien complète et très
développée, quoique non utilisable, doublant la patte intermédiaire
du côté droit. La cavité cotyloïde s’est élargie et la partie adja-
cente de la saillie antérieure du métasternum s’est par suite obli-
térée, en même temps que l’épisternum se déformait en donnant
naissance, vers son bord antérieur, à une protubérance large et
pointue. De la cavité cotyloïde, immédiatement derrière la patte
normale (laquelle est de tout point régulière et semblable à la
patte gauche correspondante, chose rare chez les monstres), sort
la hanche accessoire, un peu basse, présentant un trochanter aussi
développé que celui de la patte normale; la cuisse, de longueur
ordinaire, est grêle et se déforme en s’arquant sous la cuisse nor-
male, qui la comprime contre la protubérance épisternale dont
j’ai parlé plus haut ; elle présente un bord fort plissé transversa-
lement; le tibia, de longueur égale au tibia normal, mais un peu
atrophié en épaisseur et rugueux au sommet, continue cette cour-
bure, en se portant en avant au-dessus de la patte antérieure, et
il vient aboutir en face du bord antérieur du prosternum; là
commence un tarse de cinq articles, un peu plus courts que ceux
de la patte normale; ses crochets n’ont que la moitié de la taille
des crochets de celle-ci. Ce tarse continue fortement l’incurvation
CLXXI
commencée par la cuisse et le tibia, de sorte que ce membre, que
je n’ai pas vu, d’ailleurs, à l’état vivant, se présente comme une
spirale assez irrégulière se glissant entre le corps et les deux
pattes antérieures du côté droit et venant faire son dernier cro-
chet sur le devant de la poitrine. Je remarque enfin que l’exem-
plaire lui-même n’a pas l’axe du corps bien droit, mais formant,
au contraire, une convexité du côté où la nature l’a gratifié d’une
patte de trop.
M. le Dr Fromont nous adresse les deux notes suivantes :
Note sur l’élevage des larves de Longicornes
ET AUTRES XYLOPHAGES.
En écrivant ces lignes, je n’ai nullement la prétention de faire
connaître du nouveau ; depuis longtemps d’illustres observateurs
ont publié des travaux remarquables sur ces matières, et il serait
trop présomptueux de ma part de vouloir y ajouter quoi que ce
soit. Mon but est simplement d’indiquer à mes jeunes collègues
un moyen facile d’étudier une branche de l’entomologie qu’on
néglige généralement beaucoup trop.
De nos jours, en effet, un grand nombre d’amateurs se bornent
à capturer les insectes et à les classer dans des cartons sous des
noms plus ou moins barbares, sans s’occuper le moins du monde
de leurs moeurs et de leurs métamorphoses. Cependant, c’est dans
cette étude qu’ils trouveraient le plus de jouissance et les surprises
les plus imprévues.
On me répondra qu’il existe sur ces matières des ouvrages spé-
ciaux, à l’aide desquels on peut acquérir des connaissances très
étendues sans se fatiguer dans des recherches dès lors inutiles.
Sur ce point, nous sommes d’accord, mais cela ne doit pas empê-
cher le jeune adepte de lire dans le grand livre de la nature et de
vérifier par lui-même ce qu’il aura appris dans les travaux des
spécialistes; un fait qu’il aura contrôlé lui-même acquerra plus
de poids à ses yeux, et, n’eût-il que le plaisir d’obtenir pour ses
collections des insectes d’une fraîcheur irréprochable, il serait
déjà amplement dédommagé de ses peines.
Il y a quatre ans, en décortiquant des troncs de chênes morts,
couchés dans la forêt de Soignes, je fus frappé de la prodigieuse
quantité de larves de Longicornes qui creusaient leurs galeries
sous l’écorce de ces arbres. Les insectes de cette famille étant
loin d’abonder dans notre pays, l’idée me vint aussitôt de tenter
l’élevage d’un certain nombre de ces larves, afin d’obtenir l’in-
CLXXII
secte parfait et d’étudier leurs métamorphoses, si cela était
possible.
Ma tentative ayant réussi au delà de mes espérances, je l’ai
renouvelée depuis, chaque année, en étendant le cercle de mes
recherches, et les résultats que j’ai obtenus m’engagent à faire
connaître le procédé que j’ai employé pour y parvenir.
Ce procédé, simple et facile à mettre en pratique, rend l’élevage
des larves xylophages aussi aisé que celui des chenilles de Lépi-
doptères; il permet, en outre, d’étudier avec la plus grande facilité,
et pour ainsi dire au coin du feu, les diverses phases de la vie
larvaire et les métamorphoses ultimes de l’insecte.
Voici en quoi consiste ce procédé :
Taillez, soit dans le bois, soit dans l’écorce de l’arbre mort où
vivent les larves, de petites lattes que vous ajustez deux à deux,
de façon qu’elles se correspondent exactement comme les deux
valves d’une coquille. Ces lattes étant ainsi accouplées, creusez
dans l’une des deux une petite excavation de dimensions propor-
tionnées à celles de l’insecte que vous désirez y placer : cette
cavité étant achevée, déposez-y délicatement la larve et recouvrez
à l’aide de la seconde latte, en ayant soin que le ver, en s’agitant,
ne laisse passer hors de la cavité une portion quelconque de son
corps, qui serait infailliblement écrasée lors de la fermeture des
liens. Disposez alors autour de ces couples de lattes deux ou trois
ligatures en fil de fer étamé, que vous serrez à l’aide d’une pince
à torsion.
Ne placez jamais deux larves dans la même couple de lattes,
car ces vers s’entre-tuent dès que leurs galeries viennent à se ren-
contrer.
Lorsqu’il s’agit d’élever des larves de grandes dimensions, au
lieu de lattes, employez de petites bûches que vous fendez longi-
tudinalement ; pour le reste, le procédé est le même.
Les dimensions de ces lattes ou de ces bûches doivent être
proportionnées à la taille des larves, afin de leur procurer la nour-
riture en excès jusqu’à leur complet développement, sinon vous
n’obtiendriez que des sujets de petite taille.
Parfois, cependant, quand vous commencerez l’élevage d’une
larve ab ovo ou bien capturée dans le premier âge, il sera néces-
saire de la placer d’abord dans des lattes de petites dimensions,
faites d’écorce ou de bois tendre; l’année suivante, vous la trans-
férerez dans des bûches plus dures et plus volumineuses.
Voici, d’ailleurs, quelques dimensions qui donneront une idée
exacte de la chose :
Larves de Liopus nebulosus et de Callidium variabile : lattes
d’écorces de chêne mort, 10 cent, x 2 cent.
CLXXIII
Rhagium inquisitor Fab., Saperda scalaris : lattes d’écorces
de chêne mort, 20 cent, x 3 cent.
Strangalia melanura : lattes de sapin en voie de décomposition,
10 cent, x 2 cent.
Asemum striatum : petites bûches de sapin ramolli par l’humi-
dité, 15 cent, x 2 cent.
Spondylis buprestoides : bûches de sapin, 15 cent, x 3 cent.
Prionus coriarius : bûches de hêtre ou de sapin légèrement
pourri, 30 cent, x 4 ou 5 cent.
Quand vous aurez une certaine quantité de bûches ainsi pré-
parées, il sera nécessaire d’indiquer chaque espèce de larve à
l’aide d’un signe particulier fixé aux ligatures, afin de pouvoir,
au besoin, retrouver l’espèce quand vous voudrez l’étudier.
Il faut aussi les disposer avec ordre, afin d’économiser la place
tout en conservant une bonne aération ; le rangement en bûcher
est bon, mais il a l’inconvénient de laisser trop de contact entre
les bûches, ce qui permet souvent aux larves de passer d’une pièce
dans l’autre, chose toujours fâcheuse.
Voici un moyen de remédier à cet inconvénient : Au fond d’une
caisse large et peu profonde, enduite d’une bonne couche de
couleur claire, et dont une des parois au moins est garnie de toile
métallique, vous disposez des cadres allongés formés de petites
tringles de bois; vous placez là-dessus une rangée de bûches
assez espacées les unes des autres pour ne pas permettre le contact;
sur cette rangée, vous disposez de nouveau des cadres supportant
une seconde rangée de bûches et ainsi de suite : placez cette caisse
dans un jardin, à l’ombre, en été, dans un grenier à l’abri des gelées,
en hiver.
Cette disposition permet une aération parfaite, et, lors de l’éclo-
sion, les insectes ne sont pas exposés à venir butter contre les
bûches voisines; la surface d’évaporation étant plus grande, les
arrosements doivent être plus fréquents ; mais, par contre, elle
empêche l’excès d’humidité, plus redoutable qu’un peu de séche-
resse. Avec un peu d’habitude, on en arrive d’ailleurs bien vite à
reproduire avec assez d’exactitude les conditions où se trouvent
les larves dans l’état de nature.
Enlevez de temps en temps, à l’aide d’une brosse rude, les moi-
sissures qui se développent sur vos bûches, et veillez à ce que des
insectes carnassiers ne pénètrent pas dans la bergerie.
Défiez-vous des Staphylinides, des Carabiques et des fourmis,
ainsi quedes larves de certains Élatérides, Diptères et Hyméno-
ptères, véritables vampires qui anéantiraient rapidement le fruit
de vos efforts.
C’est ce motif qui, depuis longtemps, m’a fait renoncer à l’emploi
CLXXIV
de la mousse pour entretenir l’humidité, parce qu’elle renferme
une foule de germes de tout genre, Staphylins, Cloportes, Mille-
pieds, etc.
Yoilàdonc vos larves ensevelies avec tous les égards dus à leur
rang. Que va-t-il se passer? Elles vont commencer immédiatement
leur travail de mineur, creusant des galeries multiples, se reposant
de temps en temps pour effectuer leurs mues, et finalement, pour
peu que vous leur ayez donné une aération convenable, une
humidité suffisante et une chaleur modérée, elles vous récompen-
seront de vos bons procédés à leur égard en donnant naissance à
des insectes robustes et de toute beauté.
Au point de vue de l'étude, voici les avantages qu’offre ce pro-
cédé : La section des ligatures et l’écartement des lattes vous per-
mettent de vous rendre compte à tout instant de l’état des larves
qui vous apparaissent à nu dans leurs galeries, ce qui est impos-
sible lorsqu’on emploie les procédés à bûche d’une seule pièce,
à moins de briser tout, chose dangereuse pour l’insecte et qui
produit chez lui un ébranlement violent pouvant influencer nota-
blement les phases de son existence ; tandis qu’avec le procédé à
deux lattes, on ne détruit rien, la bûche s’ouvre et se referme
comme une boîte, et l’effet produit sur la larve est à peu près nul.
Si l’on a donné trop d’épaisseur aux lattes, le ver peut s’y
enfoncer entièrement au lieu de cheminer entre elles ; dans ce cas,
il suffit de découvrir prudemment la galerie à partir du point où
elle se transforme en tunnel, et l’on arrivera bientôt jusqu’à la
fugitive, qui dévoilera les mystères de sa vie ténébreuse.
Ce procédé s’applique également bien à l’élevage des larves de
Lucanides, Cétonides et autres Xylophages.
Si j’ai insisté aussi longuement sur ces détails, c’est afin d’éviter,
à ceux qui voudraient expérimenter cet élevage, les nombreux
mécomptes qui rebutent souvent les plus intrépides.
Note sur les mœurs du Prionus coriarius.
Mon excellent ami M. H. Donckier de Donceel ayant eu l’obli-
geance de m’indiquer une localité habitée par le Prionus coria-
rius, j’y capturai, au mois d’août dernier, trois femelles vierges de
cette belle espèce de Longicorne.
Loin d’immoler sur-le-champ mes captives, comme font la plupart
des amateurs, je les conservai soigneusement en vie, afin d’observer
leurs mœurs. Quelques jours après, j’eus la chance de prendre plu-
sieurs mâles : j’avais dès lors tous les éléments nécessaires à la
reproduction; il ne me fallait que la bonne volonté de mes pen-
sionnaires et, certes, elle ne me fit pas défaut. Quand on considère
CLXXV
les Priones se traînant lourdement sur les troncs, ou voletant
pesamment au crépuscule, on ne soupçonnerait pas que ces Pachy-
dermes à six pattes soient susceptibles de passions violentes, et
cependant il est peu d’insectes aussi ardents en amour.
Au point de vue de l’alimentation, j’ignore complètement de
quoi ces insectes se nourrissent; je leur ai offert en pâture une
foule de substances, feuilles et bois d’essences diverses, fruits,
sucre, miel, ils n’ont touché à rien, se bornant à lécher l’humidité
qui se condensait sur les parois des flacons.
Connaissant par expérience le caractère peu sociable des Lon-
gicornes lorsqu’ils sont prisonniers, je les avais placés prudem-
ment dans des bocaux séparés, afin d’éviter les mutilations. Munies
d’une ample provision de fragments de hêtre pourri, les femelles
se tenaient immobiles pendant la journée, se bornant à allonger de
temps en temps leur tarière à l’extérieur; vers le soir, elles com-
mençaient à se mettre en mouvement, parcourant leurs bocaux en
tous sens.
Le 18 août, je leur présentai successivement un mâle que je
venais de prendre, et, après plusieurs accouplements avec chacune
des trois femelles, je le replaçai dans son bocal, m’attendant à le
trouver mourant le lendemain. Erreur : je le retrouvai alerte et
prêt à recommencer. Mais le surlendemain, il n’en fut plus de
même; le Prione, épuisé, fuyait les femelles avec une terreur égale
à l’empressement qu’il mettait la veille à les poursuivre.
La variété qui existe dans l'accouplement des Longicorncs
m’engage à donner quelques détails sur la manière d’agir des
Priones.
Dès qu’un mâle a découvert une femelle, il se précipite avec
impétuosité sur elle; cette dernière l’attend de pied ferme, ses
pattes antérieures dirigées en avant, les autres fortement écartées
du corps; les plus timides feignent parfois de fuir, mais ce n’est
qu’un simulacre. Le mâle la saisit vigoureusement et l’enlace : le
mouvement des thorax et le choc de ces corps massifs l’un contre
l’autre paraissent une sorte de grincement analogue à celui que
fait entendre Y Acherontia Atropos quand on l’inquiète. Ce bruit
est assez intense pour s’entendre à plusieurs mètres, et quand il se
reproduit plusieurs fois de suite, il permet de déceler la présence
d’un couple de Priones dans un buisson.
Le mâle enlace l’abdomen de la femelle à l’aide de ses pattes
antérieures croisées sous le ventre de cette dernière, un peu en
avant des cuisses postérieures; ses pattes moyennes s’entrecroisent
de la même façon en arrière de ces mêmes cuisses; quant à ses
pattes postérieures, dirigées fortement en arrière, elles embrassent
les parties latérales du pygidium et de la tarière dans l’angle
CLXXVI
formé par la cuisse et la jambe. Les tarses prennent un point d’appui
soit sur l’abdomen de la femelle, soit sur le plan où a lieu l’accou-
plement.
L’extrémité de l’abdomen du mâle s’incurve alors vers la tarière
et, l’accrochant vivement, l’étire à la façon des ajutages d’un
télescope. Parfois, la femelle darde elle-même sa tarière au-devant
du pénis.
Pendant toute la durée de l’accouplement, qui ne dure guère
plus de deux minutes, le mâle balance ses antennes en avant et ses
palpes, agités d’un mouvement continu, caressent l’écusson et la
base des élytres de la femelle.
Ces accouplements se réitèrent plusieurs fois de suite, le même
mâle saisissant toutes les femelles qui sont à sa portée, et ces der-
nières acceptant successivement les approches de plusieurs mâles.
La fécondation opérée, la ponte ne commence que deux jours
après; pour l’effectuer, la femelle cherche un endroit convenable,
plongeant sa tarière, avec un soin minutieux, dans toutes les
anfractuosités des écorces et dans tous les trous du bois pourri :
la sensibilité tactile de cet organe paraît exquise. Quand l’endroit
est reconnu propice, la tarière s’allonge d’une manière déme-
surée, pouvant alors atteindre jusqu’à 18 et 20 millimètres; elle
livre alors passage successivement à plusieurs œufs que la femelle
dispose en faisceau les uns à côté des autres. Ces œufs, pondus au
nombre de 2 à 8 au plus, à la même place, se succèdent rapide-
ment : il n’y a guère qu’un intervalle de 15 à 20 secondes entre la
sortie de chacun d’eux ; puis, la tarière se rétracte et l’insecte se
met à la recherche d’un nouvel emplacement.
Blancs au moment de la ponte, ces œufs prennent une teinte
citron au bout d’un quart d’heure, puis passent à l’orange et
finalement au brun pâle. Mais cette couleur n’est visible que pour
autant qu’ils soient humides, car ils sont revêtus d’un enduit leur
donnant un aspect blanc sale quand ils sont secs. Leur forme est
celle d’un cylindre légèrement fusiforme, arrondi aux deux bouts,
long de 4 à 4,5 millimètres sur 1 à 1,2 millimètre de large.
La durée de la ponte varie de deux à trois jours ; la femelle
succombe épuisée immédiatement après.
Le nombre d’œufs pondus par chaque femelle varie suivant ses
dimensions : des trois pondeuses que j'ai élevées, les deux plus
grosses m’ont donné 52 et 56 œufs; la petite, qui n’était guère plus
grande qu’un mâle, ne m’en a pondu que 21; j’ai donc eu en tout
129 œufs.
Ces œufs, abandonnés à une douce chaleur dans des fragments
de bois pourri et maintenus à un degré d’humidité convenable, ont
donné naissance à de jeunes larves 37 jours environ après la ponte.
CLXXVII
Sur ces 129 œufs, 15 se sont gâtés, 22 ne purent éclore, les larves
n’ayant pu perforer leur coque ; quant aux 92 restant, ils donnè-
rent naissance à de petites larves blanches munies de six petites
pattes, armées de fortes mandibules noires et couvertes de longs
poils incolores, qui se mirent aussitôt à ronger le bois autour d’elles
pour se creuser une galerie. Elles ont 5 à 5,5 millimètres de long
sur 1 millimètre de large.
Voici un résumé de mes observations avec les dates, ce qui
permettra d’établir une moyenne :
Capture des femelles, 14 et 17 août.
Capture des mâles, 18 et 19 —
Accouplements, 18,- 19 et 20 —
Ponte, 20, 21 , 22 et 23 —
Mort des femelles, 22, 23 et 24 —
Éclosion des larves, du 23 au 28 septembre.
Ces éclosions se sont réparties comme suit : 8 le 23; 11 le 24;
23 le 25; 26 le 26; 20 le 27; et 4 le 28.
La durée de l’incubation a donc été de 37 jours en moyenne.
Je dois citer ici un fait qui m’a frappé et qui prouve à quel
point est développé l’instinct de la conservation chez ces larves.
Ayant capturé, quelque temps auparavant, de grosses larves de
Prione dans des racines de hêtre mort, je ne trouvai rien de
mieux que de placer mes jeunes élèves dans de petites bûches de
ce bois, sans réfléchir que cette nourriture, bonne pour des larves
robustes, ne convenait pas à des vers aussi délicats. Or, étant
connue l’horreur de ces insectes pour la lumière, ils devaient périr
d’inanition au cœur des bûches où je les avais placés. Eh bien, il
n’en fut pas ainsi : au bout d’un temps plus ou moins long, variant
de quelques jours à un mois, la plupart de ces larves perforèrent
leurs bûches et je les retrouvai successivement au fond de ma
caisse dans l’état où elles étaient quand je les avais séquestrées :
elles avaient donc rongé ce bois trop dur pour elles, sans pouvoir
y puiser les éléments nécessaires à leur accroissement.
En ouvrant ces bûches, je constatai que mes larves les avaient
perforées en prenant le plus court chemin, c’est-à-dire en creusant
une galerie à peu près perpendiculaire à l’axe des bûches.
Quelques-unes de ces larves seulement, placées dans des bûches
dans un état de décomposition suffisant pour leur permettre de se
développer, y creusèrent des galeries longitudinales et prirent de
l’accroissement.
Actuellement, ces larves, placées dans de petites lattes d’écorce
de chêne, s’y développent parfaitement.
Voilà, je pense, un fait qui permet de supposer que ces larves,
m
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
CLXXVIII
essentiellement lucifuges, peuvent dans certains cas sortir de leurs
retraites, notamment quand les conditions nécessaires à leur déve-
loppement viennent à se modifier de façon à compromettre leur
existence.
M. Lameere fait la communication suivante :
J’ai l’honneur défaire passer sous les yeux de l’assemblée une
boîte contenant :
1° Un Aromia moschata Linn. Ç qui se trouvait dans la collec-
tion Colbeau, vendue récemment, et que son acquéreur, M. Van
den Berghe, a bien voulu me céder. L’antenne gauche
de cet exemplaire présente un cas de polymélie consis-
tant en ce qu’elle est dédoublée à partir de l’antépé-
nultième article, qui est élargi. L’un des moignons,
l’interne ici, est moins développé que l’autre, comme
il arrive toujours dans les exemples tératologiques de
ce genre ;
2° Un exemplaire Ç de Leptidea brevipennis Muls.,
trouvé par M. H. Donckier dans un livre, à la vente de la biblio-
thèque et des collections de feu notre collègue Colbeau, dans la
maison qu’il habitait à Ixelles;
3" Un exemplaire du Tetropium luridum Linn., var. fulcra-
tum Fab., pris à Rouge-Cloître;
4° Un exemplaire pris à Ixelles, par M. Mélise, de la variété
prœustum Fab. du Callidivm varinbile Linn., variété non encore
signalée en Belgique;
5° Un exemplaire du Clytus tropicus Panz., pris par M. Iverre-
mans, à Ocquier (province de Liège).
C’est la première fois que cette espèce est mentionnée comme
prise authentiquement en Belgique.
M. de Borre cite une capture du Gyrinus bicolor .faite en juillet
1883, à Hastière-Lavaux, par M. Engels.
M. Kerremans demande la parole, annonçant qu’il proposera, de
concert avec M. Bergé, à la prochaine assemblée générale, l’in-
stitution chaque hiver, sous les auspices de notre Société, d’une
série de conférences entomologiques, qui auraient pour but de
faire mieux connaître au public, et notre science, et notre Société.
On se désintéresse trop, chez nous, de nos efforts et de nos travaux,
qui restent ignorés, et voilà comment nous pouvons nous voir si
facilement menacés dans nos ressources.
M. Bergé ajoute quelques idées relatives à la manière dont ces
conférences s’organiseraient.
CLXXIX
M. de Borre annonce que notre collègue M. Weyers est revenu
d’Espagne, où il a fait un assez long séjour et effectué des récoltes
entoraologiques qu’il a distribuées à quelques-uns de nos membres,
à condition que les listes en soient publiées par notre Société.
M. Weyers vient de partir pour l’intérieur de Sumatra, et tous les
insectes qu’il se propose d’y recueillir devront aussi donner lieu à
des publications par notre Société.
M. Weyers a laissé en Belgique une collection de Coléoptères-
Hétéromères européens qu’il avait récemment formée en acquérant
celle de M. Zuber-Hofer et une partie de celle de M. Javet. Il est
disposé à la céder au prix de 400 francs. Elle est contenue dans
quatorze cartons. S’adresser au Secrétaire de la Société.
M. de Bormans nous adresse le travail suivant :
NOTE SUR LES ORTHOPTÈRES
RECUEILLIS PAR M. WEYERS, A AGUILAS, PROVINCE DE MURCIE (ESPAGNE).
Notre collègue M. Weyers ayant eu la bonté de me faire remet-
tre un certain nombre d’Orthoptères pris par lui en Espagne, je
saisis l’occasion de le remercier vivement et de faire remarquer
combien sont intéressants les envois d’insectes de cet ordre,
récoltés par les personnes même qui n’en ont point fait une étude
spéciale.
Labidura riparia Pallas, c f, $ et larve.
— Dufouri Desmarest, 1 cf (espèce rare).
Anisolabis maritima Bonelli, 2 cf. Malgré d’actives recher-
ches, on n’avait pu découvrir encore, en Espa-
gne, cette espèce, répandue sur tout le reste
du littoral méditerranéen.
— annulipes Lucas, 1 Q .
Periplaneta orient olis L., 1 cf.
Mcmtis religiosa L. , 2 Ç .
Empusa egena Charp., 1 larve.
Tryxalis unguiculata Ramb., 1 cf, 1 Ç et larves.
Sphingonotus cœrulans L., 1 cf.
— azurescens Ramb., 1 cf.
Pyrgomorpha gryllo'ides Latr. , 1 Ç> .
Acridium œgyptium L., 2 cf.
Caloptenus italicush. var. sicula Burm., 1 Ç.
Euprepocnemis plorans Charp., 1 Ç.
CLXXX
Opomala cylindrica Marsh., 1 9. Grande et belle espèce,
très rare, trouvée seulement en Sicile, Grèce, Syrie
et à Minorque (îles Baléares).
Phaneroptera nana Charp., 1 cf. Petite espèce très rare et
plutôt africaine, signalée avec doute du Portugal
(Fieber). Mon savant ami M. Bolivar l’avait d’abord
indiquée de Valence (Espagne), mais il a reconnu
depuis qu’il avait sous les yeux une autre espèce
voisine.
Myrmecophila acervorun Panzer, 1 9. Minuscule espèce
très curieuse de Gryllodea, vivant en société avec
les fourmis. Elle est rare partout, et n’a été rencon-
trée en Espagne que tout récemment. (Valence et
Alicante [Bolivar]).
Total : 17 espèces.
M. le Dr Heylaerts adresse la lettre suivante :
» Veuillez, s’il vous plaît, rectifier une des assertions de mon
avant-dernier travail. J’y ai dit que M. Henry Edwards a été le
seul entomologiste des Etats-Unis qui a voulu me renseigner sur
les espèces de sa patrie. C’était la vérité au moment où je l’ai dit,
mais heureusement il n’en est plus ainsi. MM. les professeurs Riley
et Packard junior m’ont envoyé, surtout le premier, une quantité
de spécimens et des tirés à part. Avec ce que je possédais déjà de
l’Amérique septentrionale en fait de Psychides, je peux dire main-
tenant avoir en collection la totalité des espèces de Psychides
décrites par les lépidoptérologistes nord-américains. »
M. Van Segvelt fait voir un exemplaire de la variété confluens
du Polyommatus Hippothoe Linné (ci-devant Chryseis Hb.), pris
à Poix par M. Lallemand. Il y signale comme une particularité
remarquable que le cordon latéral de taches noires du dessous de
l’aile inférieure gauche, est beaucoup plus développé que sur le
côté droit. Deux exemplaires de cette variété, qui se trouvent dans
les collections du Musée royal, sont dans le même cas. M. Van
Segvelt voudrait savoir, de ceux qui possèdent ladite variété
confluens, si cette circonstance est assez générale.
M. Weinmann dit que nous pouvons espérer de reprendre à
Arlon, dans l’excursion fixée à la Pentecôte, le Polyommatus
Hippothoe.
M. de Selys rappelle l’avoir pris à Bouillon, mais, quoique rare,
on le rencontre dans toute la partie orientale de la Belgique, puis-
qu’on Ta pris jusqu’à Moresnet et à Berneau, près de Visé.
CLXXXI
M. Lameere fait voir Y Ar g y ronela aquatica prise par lui à
Rosières-Saint-André, près La Hulpe, et dont il observe plusieurs
individus, qu’il tient captifs dans un aquarium. 11 a vu le mâle se
fabriquer une cloche, comme la femelle, pour dévorer plus commo-
dément un ver de terre. Il entre dans quelques détails sur la
manière dont ces araignées forment leurs cloches et les remplissent
d’air.
MM. Devaux et Remy font voir quelques coléoptères ( Car abus
iniricatus, C. auronitens var. Putzeysi, etc.) pris dans notre
excursion du 9 mars, au sud de la forêt de Soignes.
M. Devaux a seul accompagné M. de Borre à l’excursion du
20 avril à la forêt de La Houssière. La localité semble favorable,
mais ce jour-là, une bise très froide rendit la chasse à peu près
sans résultat. Un Leistus ferrugineus a été pris par M. Devaux.
M. Devaux dit qu’il semblerait résulter de lalettre de M. Weyers
lue à la séance de janvier dernier que, dans l’opinion de notre
collègue, la petite CicAndela maritima Dejean ne se prendrait à
Calmpthout qu’après que la saison de Yhybrida est passée, donc
tout à la fin de l’année. Cela n’est nullement exact. Dans la collec-
tion du Musée, les exemplaires pris par M. de Borre mentionnent
sur leurs étiquettes qu’ils ont été pris au mois de mai, et le 20 mai
de l’année passée, MM. Devaux et Yan den Branden, chassant
ensemble à Calmpthout, en ont pris en même temps que des hybrida.
C’est donc une espèce à rechercher toute l’année.
Une excursion à Calmpthout étant projetée pour le jeudi 22 mai,
MM. Devaux et Weinmann signalent les points de cette localité sur
lesquels il serait désirable de porter les recherches.
Le Président rappelle que l’excursion annuelle doit avoir lieu à
Arlon, les dimanche et lundi 1er et 2 juin. M. de Borre, qui se pro-
pose de la guider, assigne, pour lieu et heure du rendez-vous, la
gare d’Arlon, à 7 1/2 heures du matin. Les entomologistes de la
capitale pourront quitter Bruxelles par les trains partant le samedi
soir, du Quartier-Léopold, à 4 heures (arrivant à Arlon à 9 h.
41 m.) et à 5 h. 56 m. (train rapide dit Malle des Indes, arrivant
à 9 h. 51 m.), et loger dans les hôtels vis-à-vis la gare d’Arlon.
L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion
ordinaire du mois de juin (dimanche 8 juin). M. Lameere, qui la
guidera, fait choisir les bords de la Sennette et du canal, depuis
les ruines du château de Fauquez jusqu’à Ronquières. On partira
de Bruxelles (Midi) pour Hennuyères par le train de 6 h. 50 m. du
matin.
La séance est levée à 9 1/2 heures.
CLXXXII
ERRATA.
Compte-rendu N° 43.
Page cxi, ligne 7, au lieu de : for, lisez : far.
— — — 22, — sture — strive.
Compte-rendu N° 44.
Page cliii, ligne 31, au lieu de
— — — 35, —
— — — 43, —
— clvi, — 27, —
— CLVII, — 11, —
— — — 25, ajoutez :
Sustema, lisez :
Hald., —
F. J., -
Lactina, —
Lactina, —
Duvivier, nov. s
Systena.
Harold.
Fabr.
Lactica.
Lactica.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N° 46.
Assemblée mensuelle du 7 juin 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Bergé, Capronnier, De Glain, Degouve de Nunc-
ques, De Le Court, Demoor, Determe, Devaux, H. Donckier de
Donceel, Du Pré, Fondu, Jacobs, Lameere, L’Arbalestrier, Remy,
Yandervelde, Van Nerom, Van Rossen,\Veinmann et Preudhomme
de Borre, secrétaire.
M. Kerremans a fait excuser son absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 3 mai est approuvé.
Le Conseil d’administration vient d’accepter, pour porter effet à
partir du lep janvier 1885, la démission de M. Mertens, membre
effectif.
Correspondance.
Le Comité d’organisation de l’Exposition universelle d’Anvers
en 1885 nous transmet les programmes, prospectus et conditions de
cette Exposition. Sur la proposition de M. Devaux, la question de
la participation de notre Société à cette Exposition sera portée à
l’ordre du jour de notre prochaine séance.
L’Académie des Sciences naturelles de Philadelphie nous an-
nonce que la session annuelle de l’Association américaine pour
l’avancement des sciences aura lieu dans cette ville à partir du
3 septembre prochain. Elle nous invite à nous y faire représenter.
Aucun des membres présents à la séance ne se proposant de se
rendre en Amérique cet été, l’assemblée décide que M. le Dr Hagen ,
de Cambridge, l’un de nos membres honoraires, sera prié de vou-
loir bien nous représenter à Philadelphie.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
n
CLXXMV
La Société Royale Linnéenne de Bruxelles nous adresse le pro-
gramme de ses conférences d’été et de ses herborisations. Ces
dernières auront lieu : le 8 juin, à Droogenbosch et Beersel; le
22 juin, aux environs de Spa; le 20 juillet, à l’étang de Virelles,
et le 10 août, à Bergh.
La Société d’Histoire naturelle de Boston nous remercie pour
l’envoi de nos Annales et nous adresse ses publications.
La Smitlisonian Institution, l’Essex Institute et le Musée national
de Rio Janeiro nous remercient pour l’envoi de nos Annales.
La Société Hollandaise des Sciences, à Harlem, nous adresse ses
publications et le programme des questions qu’elle a mises au
concours. Aucune de ces dernières n’est du domaine de l’entomo-
logie.
La Société Royale de Zoologie Natura Artis Magistra, d’Amster-
dam, nous annonce l’envoi de ses publications.
M. Sharp nous annonce qu’il a quitté l’Ecosse et s’est établi en
Angleterre (Bleckley, Shirley Warren, Southampton).
La Société a reçu un numéro du journal Le Mesos.
Itapports, lectures, communications.
Le Président donne lecture des rapports de MM. Plateau et Mac
Leod sur un mémoire de M. Preudhomme de Borre : Tentamen
Catalogi L ysiopetalidarum, Julidarum, Archiulidarum, Poly-
zonidarum atque Siphonophoriclarum hucusque clescriptarum.
Conformément aux conclusions de ces rapports, l’impression du
travail dans les Annales, est votée par l’assemblée.
L’assemblée, après avoir entendu la lecture des rapports de
MM. Candèze et Roelofs, prend la même décision pour le travail
de M. Kerremans : E numération des Bupreslicles décrits posté-
rieurement au Catalogue de MM. Gemminger et de Harold.
M. H. Donckier de Donceel présente le manuscrit, accompagné
de figures, d’un travail ayant pour titre : Premiers états de quel-
ques Cassiclides exotiques. — MM. Candèze et Duvivier sont dési-
gnés comme rapporteurs.
M. P. Mabille nous adresse le travail suivant :
DESCRIPTIONS DE LÉPIDOPTÈRES EXOTIQUES
par M. P. Mabille.
Charaxes Andranodorus nov. sp.
Statura et facie C. Phraortœ , cui similis. Alæ rubrofulvæ, mar-
gine lato, commuai, nigro, amplæ. In disco anticarum sériés
quinque macularum nigrarum secundum costam, et infra eam
CLXXXV
altéra sériés quinque macularum sirailium : quarum très prioris
seriei in cellula separatæ, et alterius duæ inferiores etiam dis-
tantes, duæque intermediæ inter se connexa ab aliis separatæ.
Subtus alæ lata fascia argentea communi sectæ e Costa usque
ad spatium abdominale. Omnes maculæ nigræ argenteo circum-
datæ. Posticæ fasciam alteram argenteam offerunt antemargina-
lem, rubro interius obductam, exterius ochraceo. Spatium abdo-
minale album quatuor lineis longitudinalibus secturn, una basilari
curva, gracili rubra, et tribus nigris quarum duæ primæ in
margine desinunt, quarta cum linea spissa, transversali, nigra
confunditur.
Madagascar. Marem tantum vidimus.
Charaxes Zoippus nov. sp.
Paulo minor præcedente, obscurior. Alæ minus amplæ eadem
lineamenta maculasque offerunt, sed aliter disposita. Anticæ duas
habent maculas prioris seriei tantum distantes; omnes aliæ inter
se confusæ aut connexæ. Basis autem purpureo adumbrata.
Alæ posticæ tribus in basi maculis nigris notatæ, diff'usis.
Subtus alæ posticæ ut in specie priori, sed fascia minus lata,
roseo Iota, fascia antemarginalis griseo-argentea et marginis
ipsius vitta superius rubro-fulva, inferius ochracea. Spatium abdo-
minale album quatuor lineis sectum : basilaris autem fuiva et
sequens nigra, in marginem desinunt ambæ : duæ autem alteræ
cum licio nigro transversali confunduntur.
Madagascar.
Ces deux espèces, dont nous ne connaissons que les mâles, font
partie d’un groupe déjà nombreux en espèces et difficiles à distin-
guer. Nous nous sommes décidé à les décrire après avoir cru
longtemps pouvoir les rapporter soit au Druceanus, soit au Cina-
don. Mais d’après les figures et les descriptions, le Druceanus est
une espèce très différente, différant aussi de Phraorles. LeCinadon,
très éloigné de nos deux espèces, pourrait, au contraire, se rap-
procher de Phraortes et, jusqu’à ce que nous en ayons vu une
figure ou un exemplaire, nous penchons à le croire le mâle de
cette rare espèce dont nous connaissons bien la femelle.
Mycalesis Benacus nov. sp.
Alæ brunneæ; anticæ costa et apice nigris, marginibusque ;
limbo lutescente, ocellum nigrum, vix pupillatum ferente inter
tertium et secundum ramum nervi compositi prioris ; lituraque
nigra in origine ramorum transversa et arcuata.
CLXXXVI
Alæ posticæ lutescentes, margine antico fusco; duo ocelli inter
ramos prope marginem, qui denlatus et licio nigro duplici cir-
cumductus.
Alæ subtus luteo-griseæ, fascia communi angulata decoratæ, in
anticis ad costam lata et altéra breviori in cellula subjecta; in
postieis gracili, ad analem angulum bifîda : ocelli duo inter nervos
punctaque nigra gemina in ipso angulo. Corpus supra fuscum,
subtus lutescens.
Madagascar. E collectione Dom. Thierry-Mieg.
Hypolycæna renidens nov. sp.
Staturæ H. Philippi. Alæ nigrantes : anticæ cum parte inte-
riore lirabi viridi-azurea : posticæ ad angulum angustatæ, cum
parte exteriore limbi azurea, tertioque ramo nervi compositi
posteriori in caudam fîliformem, nigram producto. Licium nigrum
alam circumducit, et lobus analis maculam viridi-azuream offert.
Alæ subtus fuscæ, lineolis albis sectæ, in basi posticarum tria
puncta nigra, quorum superius ad costam majus, ante caudam in
margine oculus rubidus nigro- maculatus, et in lobo anali macula
nigra et viridis.
Corpus fuscum. Collare album. Palpi subtus nivei.
Cette espèce, dont je n’ai vu qu’un mâle, a une tache métallique
d’un azur tirant sur le vert aux quatre ailes. Elle se distingue en
outre par le dessous, où des dessins blancs forment des bandes à peu
près comme dans le Gambius de Boisduval.
Trapezites fastuosus nov. sp.
Nous avons donné comme femelle à notre T. Empyreus un
insecte d’une taille disproportionnée, à corps incomplet. Ayant
reçu depuis la femelle à.’ Empyreus, nous considérons celle-ci
comme une espèce séparée.
Ailes supérieures d’un brun noir sans dessins.
Ailes inférieures à bord externe sinué, à frange rouge vif, et
portant deux bandes superposées : la plus intérieure rose et conti-
nue; l’extérieure maculaire.
Le dessous des ailes supérieures semblable, mais un peu roux.
Les inférieures d’un beau rouge nuancé de noirâtre au bord
externe. Cette couleur forme une rangée de quatre points parallèle
au bord vers l’angle anal, et deux traits noirs le long du bord
abdominal. Le disque offre quatre grosses taches d’un blanc
argenté, placées trois en triangle sur la base, et une isolée en face
HLXXXVII
l’angle anal. Corps brun. Corselet et poitrine hérissés de poils
jaunes.
Madagascar.
Plesioneura Humbloti nov. sp.
Statura PL Eligii Fabr. Alæ fuscæ ; anticæ cum decem punctis
argenteo-hyalinis, in duas sériés divisis. Prior in media ala habet
maculas duas latas et tria minima puncta; altéra in ramis et ante
apicem tria puncta coadunata ad costam offert et paulo inferius
duo altéra transversa. Alæ posticæ intense fuscæ, unum habent
punctum, rotundum, rubidum inter ramos : fimbria albo secta.
Subtus alæ similes. Sed punctum posticarum luteum. Pectus fulvo-
signatum; palpi nivei, articulo tertio nigro. Pedes postici fere
nudi, bi-calcarati.
Cette belle espèce est d’autant plus intéressante que le genre
était jusqu’ici étranger à Madagascar. Il est commun en Asie et à
peine représenté en Afrique.
Nous avons dédié cette espèce à M. Humblot, qui nous a envoyé,
il y a plus d’un an, un certain nombre de bonnes espèces de Lépi-
doptères.
Pamphila gemella nov. sp.
Alæ brunneo-olivaceæ. Anticæ punctis albis distincte ut in
P. borbonica : unum minimum supra extremam cellulam, tria
apicalia approximata et quatuor in seriem curvam in disco posita;
quorum duo inferiora majora.
Alæ posticæ leviter sinuatæ, fimbria albida, angusta.
Subtus alæ similes, sed pallidiores. Posticæ tria puncta habent,
unum ad marginem anticum et duo inter ramos nervi compositi
posterions.
Species affinis P. borbonicæ, sed habitu, colore, statura certe
diversa.
Madagascar.
Sphinx œgrapha nov. sp.
Statura Smer. tiliæ, griseo-brunnea. Alæ anticæ ad costam latæ,
obscuriores, albido-variegatæ, cum puncto discoidali minimo albo.
Ultra mediam alam spatium pallide griseum e costa ducitur sub
apice usque ad marginem externum. In illo spatio nervi virgulis
nigris exasperati.
Alæ posticæ fuscæ, fimbria albida, obscure interruptæ.
Alæ subtus omnino fusco-cinereæ. Corpus supra nigrum, subtus
CLXXXYIII
albidum, pedes quoque. Palpi fusci. Antennæ fuscæ, graciles,
mucrone parvo, inflexo.
Madagascar.
Cette espèce est tout entière d’un brun de bois pourri. Une bande
mal définie d’un gris cendré clair naît sur la côte des premières
ailes, contourne l’apex et aboutit au bord externe; les nervures
sont marquées sur cette bande de points noirs en séries parallèles
et l’attache de l’aile est gris cendré.
Syntomis zygænoides nov. sp.
S. alis anticis nigris cum puncto basali luteo et sérié duplici
macularum lutearum semi-hyalinarum. Alis posticis luteis, nigro-
marginatis et apud fœminam nigro-punctatis.
Cette espèce a le port et l’aspect de A/ y odes, mais elle s’en dis-
tingue tout d’abord par une tache placée à la base de l’aile et qui
est jaune. Elle a ensuite une grande tache médiane, divisée en
trois par les nervures; la costale est réduite à un trait jaune et l’in-
termédiaire est hyaline, surtout chez la femelle. Deux autres taches
sont situées au bout de l’aile ; l’inférieure touche le bord externe.
Les ailes inférieures sont jaunes avec une faible bordure noire
et portent un point noir chez la femelle, placé près du bord anté-
rieur.
En dessous, les taches de la base et du milieu de l’aile sont con-
fluentes et un petit point noir marque seul leur séparation.
Le corps est jaune avec une raie dorsale jaune et le dernier
anneau noir.
Madagascar.
Syntomis muscella nov. sp.
S. alis anticis cum quatuor maculis luteis ; quarum una basilaris
in speciem fasciæ, secunda et duabus maculis efformata, tertia
unica in alæ extremitate. Alæ posticæ luteae, nigro-marginatæ.
Caput nigrum, collare luteum, antennæ luteæ.
Les ailes supérieures sont noires. Une tache jaune basilaire
touche les deux bords, s’élargissant beaucoup au bord interne ;
puis deux taches, qui communiquent, occupent le milieu de l’aile.
Une seule, isolée, est à l’extrémité. Ces taches sont grandes et
jaunes.
Les ailes inférieures sont petites, jaunes et bordées de noir. Le
corselet est noir, l’abdomen jaune avec une raie noir médiane.
Madagascar.
CI. XXXIX
Agarista Epipales.
L’A garista Pales Bdv. nous paraît renfermer deux espèces. Le
t}rpe a les ailes supérieures traversées par une bande blanche macu-
laire, ou fortement dentée, et porte toujours un point blanc entre
cette bande et le corps.
L’A. Epipales, que nous en distinguons, a les ailes supérieures
aiguës, longues et étroites, d’un beau noir. Elle diffère de Pales par
la tache blanche, un peu arquée, mieux circonscrite, à peine den-
telée extérieurement, par l’absence du point blanc basilaire. La
tache bleue des ailes inférieures est plus petite, presque ronde; l’ab-
domen est très noir, avec les flancs jaune foncé.
Je ne connais pas la femelle et j’ai vu un grand nombre de mâles
tous semblables. Elle peut varier, car j’ai un mâle où la tache
blanche a tout à fait disparu.
Madagascar.
Lithosia cocciniceps nov. sp.
Lithosia paulo major L. rubricolli. Alæ omnes intense nigræ,
fimbria concolori. Caput, collare, scapulæ, thorax et primus abdo-
minis annulus colore vivide rubido. Subtus pectus rubidum, necnon
pedes et alarum origo.
Cette espèce est d’un noir profond avec un léger reflet bleu
d’acier. La tête, le thorax, l’origine des ailes et le premier anneau
de l’abdomen sont d’un rouge vif. Les antennes sont noires, la
femelle a l’anus rouge.
Madagascar.
Ametropalpis nasuta nov. sp.
Alæ omnes intense nigræ, corpusque. Alæ anticæ vitta nivea,
transversa, recta sectæ e costa usque ad marginem internum.
Subtus alæ minus nigræ, vitta paulo latiori marginibus leviter
diffusa.
Caput brevius, parvum, palpis prælongis ter caput æquantibus,
compressis, nigris, squamosis, articulo primo brevi, secundo lon-
gissimo, ultimo breviori. Lingua longa caput et thoracem æquans.
Madagascar.
Genus incertæ sedis, forsan ad Callimorphas referendum, sed
potius ad Lithosias.
Dasychira phæosericea nov. sp.
Alæ anticæ albo-luteæ sericeæ, lineis maculisque fuscis varie-
gatæ et reticulatæ. In media costa tænia lata fusca, infra cellulam
cxc
ad marginem internum tendit. Basis alarum albescens. Alæ pos-
ticæ luteæ, immaculatæ. Subtus alæ omnes luteæ, thorax fuscus,
antennæ fuscæ.
Madagascar.
Ophisma leucochiton nov. sp.
100 mill. Alæ anticæ falcatæ, linea fusca ex apice ad medium
marginem internum in duas partes divisæ : superior ex albo cum
thorace leviter fuscescens; inferior grisea ad angulum albescens.
Alæ posticæ albæ, ut et abdomen. Alæ subtus albæ, pectore
lutescente.
Cette grande espèce est presque toute blanche. Les ailes supé-
rieures sont falquées et divisées en deux parties par une raie obli-
que, brune, partant de l’apex. La partie supérieure et le corselet
sont d’un blanc de crème, un peu nuancé de jaunâtre ou de gris
pâle . L’inférieure est om brée de gris brun et l’angle interne est plus
blanc.
Les ailes inférieures sont blanches, ainsi que l’abdomen.
Le dessous des quatre ailes est blanc. La poitrine, l’abdomen et
les pattes sont couverts de poils jaunes, ainsi que l’origine des ailes.
Les supérieures ont, en outre, l’apex ombré de gris jaunâtre.
Madagascar.
Ophiodes minians nov. sp.
Ophiodes O. parallelce statura. Alæ anticæ fusco- etrubido-mar-
moratæ, duobusque lineis in medio sectæ inter quas maculæ solitæ
albo-argenteæ.
Alæ posticæ immaculatæ, miniatæ. Subtus alæ omnes miniatæ,
sed pallidiores.
Thorax rubro-fuscus ; abdomen dilute miniatum.
Les ailes supérieures sont nuancées de brun rouge clair et de
vermillon. Deux lignes noires, fines, traversent le milieu de l’aile,
isolant entre elles un trapèze irrégulier, où les deux taches ordi-
naires sont d’un blanc argenté. Une troisième ligne antéterminale
noirâtre, très fine, sépare une bande marginale plus grise que le
fond.
Les ailes inférieures sont entièrement d’un rouge vermillon. Le
bord abdominal est muni de longs poils flexueux.
Cette curieuse espèce est la réduction des M. cliscolor et a tous
les caractères de l’O. parallela.
Madagascar.
UXCI
Euclidia remigina nov. sp.
Alæ anticæ brunneo-violaceæ, margine externo tænia dilucida
subochracea occupato, cum licio nigro, tenui in limbo. Duæ fasciæ
violaceo-nigræ, prior angulata, ante apicem incrassata et linea
tenui, ejusdem coloris geminata quæ in rames nervi compositi
prioris e fascia removetur et ad costam tendit ; altéra basilaris,
obliqua ad marginem internum dilatatur, maculæ ordinariæ dilu-
tiores, parum distinctæ. Alæ posticæ luteœ, late nigro-marginatæ.
Subtus alæ luteæ, disco anticarum fusco. Caput et palpi fulvo-
rubri.
Madagascar.
Le Secrétaire donne lecture de la note suivante :
Note sur quelques espèces du genre CARTODERE Thoms.
par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON, des Frères Prêcheurs.
Parmi les Lathridiides des États-Unis, le Dr Le Conte comprend
le L. ftliformis, espèce européenne qu’il croit avoir été importée
avec des articles de commerce. (Voir Proceed. Acad. Phil. April
1855, p. 304.) A l’époque déjà éloignée où il rédigeait ce mémoire,
il en connaissait seulement deux exemplaires, l’un capturé dans le
Missouri, et l’autre à Philadelphie. La courte diagnose qu’il en
donne s’applique convenablement à l’insecte deGyllenhal; toute-
fois, l’indication du tableau synoptique ( oculi superni ) est de
nature à induire en erreur, puisque les yeux sont latéraux comme
chez tous ses congénères. Depuis lors, les collections américaines
doivent sans doute renfermer des matériaux plus nombreux, à l’aide
desquels nous apprendrions si la Cartodere ftliformis faisait origi-
nairement partie de la faune septentrionale du Nouveau Monde,
ou si, comme tant d’autres coléoptères vo}rageurs, elle s’y est natu-
ralisée.
Je ne suis point en mesure de donner sur ce sujet de nouveaux
renseignements. Mais, en examinant deux échantillons innommés
de ma collection, qui proviennent de l’Amérique du Nord sans
indication plus précise de localité, j’ai remarqué avec surprise que
leurs yeux.au lieu d’étre, comme ceux de la véritable C . filiformis ,
très petits, à peine saillants, et suivis par des tempes distinctes,
quoique courtes, étaient relativement gros, assez proéminents, et
situés tout à fait à l’arrière de la tête.
Mon attention fut d’autant plus vivement attirée par cette parti-
cularité que je venais de lire dans la Wiener enlomologische Zci-
cxcir
iung (15 février 1884, page 35) la note où M. Reitter signale, sous le
nom de C. Argus, une forme jusqu’ici inobservée, qui présente ce
même caractère et se distingue ainsi à première vue de la C. fdi-
formis. Cette espèce nouvelle, dont je possède deux types, grâce à
la générosité de son auteur, est établie sur des exemplaires
recueillis en Bohême par le D'Skalitzky,en Hongrie par le Dr Kauf-
mann, et à Oran par Leder; mais son habitat doit être aussi étendu
que celui delaC. fdiformis, avec laquelle elle est probablement con-
fondue dans les collections. En tout cas, elle appartient certaine-
ment à la faune française, car je l'ai capturée au vol dans une rue
de Marseille, au mois d’avril 1882, et j’en ai retrouvé un échan-
tillon parmi des C. filiformis provenant de Paris, que j’avais
négligé d’examiner de près lorsque je rédigeais ma monographie
des Lathridiens de France.
La première pensée qui me vint à l’esprit par suite de cette décou-
verte, c’est que la C. Argus était cosmopolite et que mes individus
américains en fournissaient la preuve. Cependant, un examen plus
attentif me fit bientôt découvrir des différences essentielles, qui
justifient leur séparation spécifique sous le nom de :
Cartodere intermedia Belon.
Elongata, angusta, depressiuscula, glabra, testacea. Oculi
grossi, temporibus fere nullis. Antennarum clava bi-articulata.
Prothorax rugosus, cordatus, transversus, antice coleopteris haud
angustior, lateribus late marginato-explanatis ; ante basin trans-
versim fere æqualiter impressus, in medio disci anteriore non
foveolatus, sed evidenter deplanatus. Elytra linearia, humeris vix
angulatis, fortiter 7-striatopunctata, interstitiis angustis, subæqua-
libus, lævibus. — Long., 1,3 mill.
Habitat Americam septentrionalem.
L’espèce que je viens de décrire appartient au groupe caractérisé
par des yeux assez rapprochés du bord antérieur du pronotum, par
un corselet court aussi large en devant que les étuis, par les élvtres
à 7 stries avec les intervalles non costiformes. On peut dire qu’elle
est intermédiaire entre les C. fdiformis, Argus et filum. Elle a,
en effet, la taille, la forme et l’aspect général de la première, mais
ses yeux sont conformés comme dans les deux suivantes ; et si,
d’autre part, la massue de ses antennes est biarticulée, ainsi que
celle de la C. filum , l’absence de fossette médiane sur la partie
antérieure du pronotum la sépare nettement de celle-ci. J’ai cherché
à exprimer ces rapports et ces dissemblances dans le tableau sui-
vant, qui permettra de distinguer sûrement et facilement l’espèce
nouvelle de ses congénères:
CXCJII
Massue des antennes triarticulée. Corselet sans fos-
sette sur la partie antérieure du disque.
Yeux très petits, distinctement éloignés du pro-
notum par des tempes courtes. Impression
transverse uniforme au devant de la base
prothoracique
Yeux assez gros, dépourvus de tempes et
presque contigus au bord antérieur du cor-
selet. Impression anlébasilaire de celui-ci
trifovéolée
Massue des antennes biarticulée. Yeux assez gros,
dépourvus de tempes et presque contigus au bord
antérieur du corselet. Impression antébasilaire de
celui-ci uniforme.
Point de fossette médiane sur la partie anté-
rieure du pronotum
Une fossette médiane arrondie très nette sur la
partie antérieure du pronotum ....
filiformis Gyll.
Argus Reitt.
intermedia Delon,
filum Aubé.
Reste à savoir maintenant si la C. filiformis mentionnée par le
Dr Le Conte est réellement identique à notre espèce européenne,
ou si elle ne se rapporterait pas plutôt à mon intermedia. Non-
obstant l’expression oculi minuli, cette dernière supposition n’au-
rait rien de surprenant, si l’on considère que les yeux de Y interme-
dia, quoique relativement assez gros et proéminents pour le genre
Cartodere, mériteraient encore d’étre appelés petits par comparai-
son avec ceux des Lathridius vrais, auxquels seuls ils sont opposés
dans le tableau synoptique. Quant au caractère différentiel tiré du
nombre des articles qui composent la massue antennaire, la dia-
gnose ne le mentionne pas, il est vrai ; mais il peut très bien avoir
échappé à la perspicacité de l’auteur américain. C’est aux entomo-
logistes des États-Unis qu’il appartient de résoudre la question, et
je me borne à signaler mes doutes, afin d’attirer l’attention de mes
savants collègues sur un point qui concerne la connaissance de la
diffusion géographique aussi bien que la nomenclature et la syno-
nymie des espèces.
M. Lefèvre nous adresse le travail suivant :
DESCRIPTIONS
DE QUATRE GENRES NOUVEAUX ET DE PLUSIEURS ESPÈCES NOUVELLES
DE COLÉOPTÈRES DE LA FAMILLE DES EUMOLPIDES
par E(l. Lefèvre.
Spintherophytacyanea. Breviter ovato-rotundata, convexa,
subtus viridi-ænea, supra cyanea, labro, mandibulis, antennisque
CXCIV
nigris, harum articulis sex basalibus rufo-fulvis, epistomate subar-
cuatim emarginato, capite opaco, subtiliter remote punctulato;
vertice rugulis nonnullis ad latera utrinque notato; prothorace
crebre undique sat fortiter punctato, subopaco; scutello lævi,
nitido; elytris nitidis, dense seriatim grosse punctatis, versus
apicem objuxta marginem lateralem utrinque longitudinaliter
elevato-substriatis, callo humerali subtumido, lævi ; pedibus viridi-
æneis, femoribus interdum basi magis minusve rufo-fulvis. —
Long., 3-3 1/2 mill.; lat., 2-2 1/2 mill.
Mexico (ma collection).
S. aulica. Breviter ovato-rotundata, convexa, subtus cum pedi-
bus nigra, supra saturate violacea, nitida, labro cyaneo, antenna-
rum articulis sex basalibus cyaneis, interne obscure rufo-fulvis,
quinque ultimis nigris; capite subopaco, subtilissime punctulato;
epistomate subarcuatim emarginato; prothorace in medio modice,
ad latera crebrius punctato, punctis aciculatis; scutello lævi;
elytris subtilissime et subgeminatim punctulatis, versus apicem
evidenter elevato-substriatis, callo humerali utrinque subcalloso,
lævi. — Long., 3-3 1/3 mill.; lat., 1 3/4 mill.
Brasilia (ma collection).
Chrysodina ephippium. E minoribus, subrotundato-ovatus,
convexus, fulvo-brunneus, antennis pedibusque dilutioribus, illis
apice nigricantibus ; prothorace minute parum dense punctulato ;
elytris subseriatim punctatis (punctis ad latera majoribus, versus
apicem autem evanescentibus), juxta suturam fortiter unistriatis,
ad latera pone humeros macula parva et in medio disci altéra
magna communi rotundata, lateraliter excisa, a basi usque ultra
medium extensa, nigro-subæneis. — Long., 2 1/2-2 3/4 mill.;
lat., 1 1/2 mill.
Brasilia (ma collection).
Chrysolampra cyanea. Oblongo-subelongata, subtus viridi-
cærulea, supra cyanea , violaceo-micans, ore palpisque fuscis,
antennis nigris, articulis tribus basalibus brunneo-fulvis; capite
sat fortiter remote punctato, inter oculos transversim impresso,
supra antennarum, insertionem spatio lævi tuinido viridi-metallico
utrinque notato; thorace punctis minutis et majoribus intermixtis
undique instructo; scutello lævi; elytris irregulariter prope sutu-
ram subseriatim punctatis; pedibus viridi-cæruleis, tibiis apice
tarsisque nigro-fuscis. — Long., 6 mill.; lat., 3 mill.
China borealis(ma collection).
Agrianes versicolor. cf Oblongo-elongatus, convexus, sub-
tus nigro-æneus, capite punctulato, inter oculos foveolis duabus
cxcv
instructo, epistomate declivi, apice subarcuatim emarginato,
antennis validissimis, rufis, articulis 6-8 apice, tribusque ultimis
omnino, aigris ; prothorace lævi, nitido, punctis nonnullis minutis
hic illic vix perspicue notato ; scutello lævi ; elytris seriatim sat
fortiter geminatim punctatis, ad latera transversira rugulosis,
versus apicem punctato-striatis, iiiterstiiiis convexis, lævibus;
pedibus rufis, tibiis apice tarsisque brunneis. — Long., 5-5 1/2
mill.; lat., 2 1/2-23/4 mill.
Var. a. Capite protlioraceque rufis, elytris metallico-viridibus.
Var. p. Capite protlioraceque nigris, elytris saturate violaceo-
purpureis, nitidis.
Brasilia (ma collection).
Agbalus hilaris. Ovatus, convexus, æneus, supra nitidissi-
mus, certo situ cupreo-reflexo micans, labro, palpis antennisque
fulvis, bis apice nigris; thorace dense minute punctulato, punctis
aciculatis, lateribus utrinquelate reflexo-marginato; scutello lævi;
elytris infra humeros late subtiliter impressis, sublineatim punc-
tatis (punctis ad latera majoribus, ibique strigis nonnullis transver-
sim intermixtis), prope marginem lateralem utrinque costula
longitudinali, versus apicem magis elevata, instructis, callo
humerali lævi ; pedibus viridi-æneis, femoribus basi, tibiis apice
tarsisque magis, minusve rufo-brunneis. — Long., 5 mill.; lat.,
3-3 1/2 mill.
C? Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato ;
tibiis duobus posticis intus calcare acuto armatis.
Cayennæ, Brasilia (ma collection).
A. Klugii. Ovalis, convexus, subtus nigro-æneus, supra
saturate cyaneus, interdum violaceo-purpureus aut viridi-auratus,
nitidus, labro, palpis antennisque fulvis, his apice nigris ; thorace
alutaceo, creberrime strigose punctato, lateribus utrinque late
reflexo-marginato; scutello punctulato; elytris infra humeros late
evidenter impressis, dorso sublineatim, ad latera fortius et substri-
gatim, punctatis, juxta suturam unistriatis, prope marginem
lateralem costula longitudinali, versus apicem magis elevata,
instructis ; pedibus rufo-fulvis, tarsis cyaneis aut violaceo-purpu-
reis. — Long., 5-5 1/3 mill.; lat., 3-3 1/3 mill.
ç? Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato ;
tibiis duabus posticis intus calcare valido, apice longe pubescente,
armatis.
Brasilia (ma collection).
A. strigatus. Ovalis, convexus, æneus, nitidus, labro, palpis
antennisque brunneis, his apice nigris; thorace creberrime punc-
CXCVI
tulato, punctis aciculatis, lateribus utrinque marginato; scutello
i'ere lævi ; elytris grosse remote punctatis, punctis hic illic con-
tiuentibus et strigas irregulariter, præsertim ad latera et versus
apicein, formantibus, interstitiis elevatis, lævibus; pedibus nigro-
æneis, tarsis cyaneis aut violaceo-purpureis. — Long., 5-5 1/2
mill. ; lat., 3-3 1/2 mill.
Cf Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato;
tibiis duabus posticis intus calcare valido, apice longe pubescente,
armatis.
Cayennæ (ma collection).
A. cyanipes. Suboblongo-ovalis, convexus, viridi-æneus, niti-
dus, labro palpisque brunneis, antennis fulvis, apice fuscis ; tho-
race sat dense punctulato, punctis minutis et majoribus intermix-
tis, aciculatis; scutello lævi; elytris infra humeros evidenter
impressis, lineatim punctulatis, punctis versus apicem minoribus
sed intra impressionem basalem majoribus, callo humerali ipso
tumido ; pedibus saturate cyaneis, femoribus basi magis minusve
viridi-æneis. — Long., 4 1/2-4 3 4 mill. ; 2 3/4-3 mill.
Cf Primo tarsorum quatuor anticorum articulo valde dilatato ;
tibiis duabus posticis intus calcare longissimo armatis.
Cayennæ (ma collection).
Prionodera Marshalli. Oblongo-elongata, flava vel flavo-
testacea, nitidula, elytris saturate cyaneo-viridibus, antennis (basi
exceptâ), tibiis apice tarsisque nigris ; capite inter oculos profunde
longitudinaliter sulcato; thorace lævissimo, vix ad latera punctis
nonnullis sparsim instructo, utrinque medio transversim fortiter
foveolato, lateribus obsolète sinuatis; scutello lævi ; elytris con-
fertim undique regulariter sat grosse punctatis, juxta marginem
lateralem utrinque subcanaliculatis, callo humerali tumido, lævi.
— Long., 10-10 1/2 mill.; lat., 4 1/2 5 mill.
Brasilia (ma collection).
Colaspis aureopunctata. Oblongo-ovata, convexa, subtus
nigro-picea, pectore viridi-æneo-metallico, supra nigro-æneo-vio-
lacea, nitida, palpis antennisque flavis, labro brunneo, mandibulis
nigris, oculis magnis; capite fortiter punctato, epistomate lævi,
linea impressa longitudinali utrinque limitato; prothorace trans-
verso, duplo latiore quam longiore, grosse profunde et inæqualiter
punctato, punctis viridi-aureis, hic illic (præsertim ad latera)
confluentibus, interstitiis subcallosis, lævibus, lateribus rotundato,
late marginato, ibique medio bidenticulato, angulis anticis et
posticis extrorsum curvato-productis ; scutello lævi; elytris juxta
suturam unistriatis, grosse et profunde punctatis, punctis viridi-
CXCV1I
aureis, in medio disci sublineatim dispositis, ad latera autem et
versus apicem magis minusve confluentibus, rugasque irregulares
formantibus, interstitiis cailosis, lævissimis, callo huraerali ipso
calloso, lævi, impressione basali obsoleta; pedibus rufo-brunneis,
femoribus magis minusve nigro-infuscatis. — Long., 8-8 1/2 mill.;
lat., 4-4 1/3 mill.
Brasilia (ma collection).
G. nobilitata. Suboblongo-ovata, convexa, subcupreo-ænea,
nitida, certo situ purpureo-reflexo-micans, labro, palpis anten-
nisque rufo-fulvis ; capite remote punctato, inter oculos longitudi-
naliter sulcatulo, epistomate lævi; prothorace vix duplo latiore
quam iongiore, lævissimo, punctis nonnullis hic illic disperse
tantum instructo, lateribus subrotundato marginato, ibique medio
bidenticulato ; scutello lævi; elytris utrinque infra humeros trans-
versim evidenter impressis, subtiliter lineatim punctulatis, punctis
in impressione basali majoribus, versus apicem autem fere eva-
nescentibus, callo humerali ipso tumido, lævissimo; femoribus
viridi-æneis, tibiis brunneis, tarsis rufo-fulvis. — Long., 7 1/2-8
mill. ; lat., 4 mill.
Brasilia (Bahia). Ma collection.
C. egena. Suboblongo-ovata, convexa, subcupreo-ænea, nitida,
certo situ purpureo-reflexo-micans, labro, palpis antennisque ful-
vis, capite satfortiter punctato ; prothorace in medio disci remote,
ad latera crebrius et subconfluenter, grosse profunde punctato,
interstitiis lævibus, margine laterali utrinque marginato ibique
medio obtuse bidenticulato; scutello lævi ; elytris juxta suturam
subtiliter et lineatim, ad latera grosse subconfluenter, punctatis,
punctis obscure metallico-viridibus, impressione basali obsoleta ;
femoribus subcupreo-æneis, tibiis tarsisque rufo-brunneis. —
Long., 7 1/2 mill.; lat., 4 mill.
Brasilia (ma collection).
C. exarata. Suboblongo-ovata, parum convexa, viridi-metal-
lica, nitida, labro, palpis, antennis basi pedibusque rufo-fulvis,
tarsis fuscis, oculis magnis, albidis; capite dense punctato, in
media fronte impresso; prothorace transverso, duplo latiore quam
Iongiore, grosse profunde et confluenter undique punctato, inter-
stitiis elevatis, lævibus, margine laterali utrinque subrotundato,
in medio fortiter unidentato; scutello lævi; elytris profunde con-
fluenter exarato-substriatis, interstitiis elevatis, lævibus, rugas
irregulares formantibus, callo humerali ipso tumido, lævi, impres-
sione basali fere nulla. — Long., 6 mill. ; lat., 3 1/2 mill.
Brasilia (ma collection).
CXCYIII
C. sulco-gemmata. Ovata, subtus æneo-viridis, supra rufo-
subænea, hic illic certo situ aurato-micans, antennis fulvis, arti-
culis 6-7, duobusque ultimis, nigro-infuscatis; capite prothora-
ceque creberrime et confluenter rugose punctato, hoc lateribus
utrinque medio bidenticulato ; elytris prothorace basi multo
latioribus, grosse foveolatim rugose punctatis, interstitiis elevatis,
lævibus, costas longitudinales forraantibus; pedibus rufo-ferru-
gineis, femoribus ænescentibus, tarsis nigro-infuscatis. — Long.,
6 1/2 mill. ; lat. lium., 3 mill.
Brasilia (ma collection).
C. pertusa. Ovalis, convexa, nigra, supra obscure ænea, labro,
palpis antennisque fulvis, capite inter oculos fortiter impresso,
vertice punctulato; prothorace in medio disci remote, ad latera
confluenter, grosse et profunde punctato, punctis obscure viri-
dibus, interstitiis elevatis, lævibus, margine laterali utrinque
rotundato ibique medio obtuse bidenticulato, angulis anticis extus
productis; scutello lævi, elytris juxta suturam versus apicem
fortiter punctato-striatis, grosse profundeque irregulariter punc-
tatis, punctis ad latera contiuentibus et rugas irregulares forman-
tibus, interstitiis elevatis, lævibus; femoribus obscure ferrugineis,
viridi-æneo-micantibus, tibiis tarsisque rufo-brunneis. — Long.,
4 3/4-5 mill.; lat., 2 1/2-3 mill.
Brasilia (ma collection).
C. picta. Ovalis, rufo-fulva, nitida, mandibulis, oculis anten-
nisque (basi excepta) nigris ; prothorace sat dense punctulato,
lateribus utrinque anguste marginato et in medio fortiter angulato;
elytris disco interiore subtiliter, ad latera grosse et confluenter
punctatis, apicem versus punctato-striatis, interstitiis subelevatis,
lævibus; singulo maculis quatuor (altéra rotundata inter scutel-
lum et callum humeralem, altéra media, subquadrata, tertia
pone medium transversa, quarta tandem apicali, minima) piceis,
certo situ autem violaceo-micantibus. — Long., 4 1/2 mill.; lat.,
2 1/3 mill.
Columbia (ma collection).
C. melanogaster. Ovalis, corpore subtus nigro-piceo, capite,
prothorace, pedibus sicut et antennis fulvis, harum articulis
tribus ultimis, scutello mandibulisque nigro-piceis; prothorace
disperse, ad latera crebrius et fere confluenter, sat grosse punc-
tato, lateribus utrinque marginato et in medio fortiter angulato ;
elytris flavis, regulariter punctato-striatis, punctis geminatis, in-
terstitiis costæformibus, apice et ad latera magis elevatis, humeris
callosis, sutura et epipleuris anguste, et in singulo maculis duabus
CXCIX
parvis (altéra callum humeralem ipsum occupante, altéra media
subrotundata), nigro-piceis. — Long., 5-6 mill.; lat., 2 1/2 mill.
Brasilia (ma collection).
C. Crotchi ( C . brunnea, var. costipennis Crotch, Proceed. of
theAcad. of nat. Sc. of Philadelphia, 1873, p. 44). Ovalis, corpore
subtus, capite, prothoraceque viridi-metallicis, antennis pedibus-
que fulvis, illis apice nigro-infuscatis; prothorace lateribus rotun-
dato, sat fortiter undique, ad latera crebrius, punctato; elytris
fulvo-brunneis, viridi-metallico-marginatis, costis lævibus quatuor
fulvis (prima cum quarta, secunda cum tertia, apice connexis),
interstitiis subseriatim sat fortiter punctatis, punctis hic illic
certo situ viridi-micantibus, callo humerali prominente, fulvo. —
Long., 4 mill.; lat., 2 1/3 mill.
Variât interstitiis elytrorum dilutioribus.
Carolina (ma collection).
C. cinctella. Suboblonga-ovata, omnino fulvo-testacea, antennis
(basi excepta) nigris; capite dense punctato; prothorace convexo,
disperse punctato, punctis majoribus et minoribus intermixtis,
lateribus rotundatis marginatisque; scutello lævi; elytris sat
dense irregulariter punctatis, basi, sutura margineque laterali
utrinque, magis minusve viridi-limbatis; pedibus fulvis. — Long.,
5-5 1/3 mill.; lat., 2 1/2 mill.
Brasilia (ma collection).
C. cribricollis. Oblonga, fulva, corpore subtus et elytrorum
epipleuris viridi-metallico tinctis, prothorace confertim regula-
riter undique punctato, margine basali lateribusque anguste
metallico-viridibus, his medio modice angulatis; elytris punctato-
striatis, punctis geminatis, certo situ viridi-metallico-micantibus,
interstitiis subelevatis, lævibus ; antennis pedibusque omnino
fulvis. — Long., 6-6 1/2 mill.; lat., 3-3 1/3 mill.
Brasilia (ma collection).
C. rufo-femorata. Suboblonga, saturate cyanea, subænea,
labro fulvo, capite prothoraceque crebre fortiter punctatis, hoc
lateribus medio unidenticulato; elytris grosse profunde punctatis,
juxta suturam et versus apicem punctato-striatis; antennis nigris,
articulis sex basalibus fulvis; femoribus rufo-fulvis, genubus,
tibiis tarsisque nigris. — Long., 4-4 1/2 mlil. ; lat., 1 3/4-2 mill.
Columbia (Mus. Ern. Olivier).
C. despecta. Oblonga, subtus cum labro, palpis, antennis
pedibusque fulva, supra læte viridis, sub-aurato-micans ; capite
lævi, inter oculos profunde transversim sulcato ; epistomate punc-
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
cc
tulato ; prothorace lateribus suoangulato, punciis nonnullis minutis
hic illic instructo ; scutello lævi ; elytris infra humerons trans-
versim evidenter impressis, sat fortiter punctatis, punctis versus
apicem rarioribus et sublineatim dispositis. — Long., 3 1/2-4 m i 11 . ;
lat., 2 mill.
Peru (Pozuzu). Coll. Kirsch.
C. pumilio. Oblonga, subtus picea supra cæruleo-virescens,
labro, antennis pedibusque fulvo-brun æis, femoribus pro parte
piceis, capite inter oculos valde impresso ibique supra antennarum
insertionem spatiis duobus callosis lucidisque instructo; episto-
mate punctato; prothorace transverso, grosse inæqualiter punc-
tato, lateribus medio valde angulato ; elytris subfortiter punctatis,
infra humeros transversim impressis, callo humerali ipso tumido,
lævi. — Long., 2 1/2 mill.; lat., 1 mill.
Peru (Pozuzu). Coll. Kirsch.
Entomochirus (nov. gen ).
Corpus breviter oblongo-ovatum, subtus pube albida seri-
cea magis minusve obtectum, supra glabrum. Caput usque
ad oculos in thoracem insertum, oculis globosis, valde promi-
nentibus. Antennæ filiformes, dimidio corpore fere longiores.
Prothorax convexus, paulo latior quam longior, lateribus
utrinque medio unidentatus, angulis anticis acute productis.
Prosternum latum, inter costas nonnihil contractura, basi
recte truncatum. Episternum prothoracis concavum. Pedes
validi ; maris tibiis duobus posticis intus paulo ante apicem
late et profunde emarginatis ibique rigide pilosis, incisione
ipsa introrsum lingula lineare extus curvata instructa.
Ce genre appartient au groupe des Colaspites de Chapuis. Il se
compose actuellement de quatre espèces américaines, qui, par leur
forme ramassée et leur forte ponctuation, ont une certaine analogie
avec les Agetus de l’Australie. L’échancrure si remarquable des
tibias postérieurs chez les mâles les distingue non seulement des
espèces de groupe, mais encore de tous les Eumolpides actuellement
connus.
Entomochirus sericeus. Ovatus, viridi-æneus, certo situ
cupreo-redexo-micans, subtus pube albida sericea, supra metatho-
racis epipleura multo densiore, vestitus, labro sicut et palpis fulvis,
CCI
antennis ferrugineis, articulis 5-7, tribusque ultimis, nigro-infus-
catis; capite prothoraceque creberrime et confluenter grosse punc-
tatis, punctis aciculatis, gemellatis; hoc lateribus utrinque medio
unidentato; scutello iævi ; elytris densissime foveolatim et con-
fluenter punctatis.transversim rugulosis, ad latera et versus apicem
longitudinaliter costulatis, punctis aciculatis, gemellatis; pedibus
rufo-ferrugineis, tarsis magis minusve nigro-infuscatis. — Long.,
5-6 1/2 mill. ; lat., 2 1/2-3 mill.
Cayennæ (ma collection).
E. dispar. Præcedenti affinis, sed obscure æneus, undique
multo minus fortiter punctatus, femoribus apice, tibiis, tarsis anten-
nisque nigris, harum articulis duobus primis brunneis. — Long.,
5 mill. ; lat., 2 1/2 mill.
Cayennæ (ma collection).
E. cribrosus. Yalidior, æneo-viridis, subtus undique pube
albida sericea densissime obtectus, labro, pedibusque omnino rufo-
ferrugineis, antennis nigris, articulis duobus primis subtus obscure
brunneis; capite, prothorace, elytrisque creberrime grosse foveo-
latim punctatis, his juxta suturam et versus apicem costulatis. —
Long., 6 mill.; lat., 3 mill.
Cayennæ (ma collection).
E. jucundus. Minor, læte metallico-viridis, subtus pube albida,
supra metathoracis epipleuradensiore, modice vestita, labro, palpis,
pedibus omnino, antennisque læte fulvis, harum articulis quinque
ultimis nigro-infuscatis; capite, prothorace elytrisque creber-
rime minus fortiter aciculato-punctatis, his ad latera transversim
rugulosis, versus apicem subcostulatis. — Long., 4-4 3/4 mill.;
lat., 2-2 1/3 mill.
Venezuela (Caracas) (ma collection).
Corysthea humilis. C. nigripennis E. Lef. affinis, sed duplo
minor. Rufo-fulva, antennis nigris, articulis 3 basalibus fulvis ;
prothorace minutissime punctulato, lateribus rotundato ibique
anguste marginato; elytris subcyaneo-nigris, infra humeros trans-
versim evidenter impressis, subcrebre lineatim punctatis; pedibus
rufo-fulvis, genubus tibiisque basi, nigris, femoribus muticis. —
Long., 3 1/2 mill.; lat., 2 mill.
Amazones.
Chalcophana scapularis. Oblongo-elongata, parum con-
vexa, omnino cum pedibus antennisque nigra, obscure reflexo-
viridi-æneo-micans, elytris saturate viridibus, subopacis, margine
laterali utrinque obscure violaceo; capite dense punctato, inter
CCII
oculos longitudinaliter profunde sulcato; prothorace nitido, sub-
tiiissime remote punctulato, elytris juxtà suturam subtiliter, ad
latera magis fortiter, inordinatim punctatis, punctis versus apicem
fere evanescentibus, isfra humeros impressis, callo humerali ipso
maxime producto, subacuto, lævi.
cf. Primo quatuor tarsorum anticorum articulo dilatato; elytris
juxta marginem lateralem utrinque longitudinaliter subcostato-
elevatis, — Long., 7-7 1/3 mill.; lat., 33/4-4 mill.
Ç. Major, primo quatuor tarsorum anticorum articulo triangu-
lari ; elytris ad latera utrinque costis longitudinalibus binis
maxime elevatis (una a callo humerali ipso usque ad disci medium
extensa, altéra paulo post callum humeralem et apicem fere attin-
gente) instructis; impressione basi profunda. — Long., 10 mill.,
lat., 4 3/4 mill.
Ecuador (E. de Tille). Collection du Musée de Bruxelles.
C. Volxemi. Suboblongo-ovata, subtus magis minusve nigro-
picea, supra ferrugineo-brunnea, elytris aurato-æneis, nitidis, mar-
ginelaterali utrinque ferrugineo; antennis ferrugineis, validis,arti-
culis quinque ultimis nigris; prothorace sat dense punctis mino-
ribus et majoribus intermixtis instructo; scutello lævi; elytris infra
humeros transversim evidenter impressis, in medio disci subtiliter,
ad latera grosse et profunde punctato-striatis, punctis juxta suturam
geminatis, interstitiis ad latera et versus apicem elevatis, costæfor-
mibus; pedibus ferrugineis, tibiis apice tarsisque nigris. — Long.,
6-7 mill.; lat., 3-3/4 mill.
cf Paulo minor, antennis crassioribus, elytris ad latera minus
grosse punctatis.
Variât elytris obscure omnino ferrugineis.
Brasilia (Cam. Van Volxem). Collection du Musée de Bruxelles.
— La mienne.
Edistus (nov. gen).
Corpus breviter ovatum, glabrum, caput exsertum, deflexum,
vertice tumido, oculis globosis, integris. Antennæ dimidio cor-
pore vix longiores, articulis 2 basalibus incrassatis, 3-4 brevi-
bus, inter se æqualibus, reliquis moniliformibus. Prothorax
transversus, convexus, lateribus utrinque medio angulatus.
Prosternum subquadratum, basi recte truncatum. Prothoracis
episternum margine antico concavo. Pedes modice robusti,
femoribus totis fusiformibus, subtus inermibus, tibiis rectis,
CCIII
quatuor posticis extus ante apicera fortiter emarginatis ibique
dense pubescentibus, unguiculis appendiculatis.
Ce nouveau genre rentre dans le groupe des Callisinites de
Chapuis. Il diffère des Callisina par la structure des antennes et par
toutes les cuisses non dentées.
Edistus fulgidus. Breviter ovatus, viridi-metallicus, nitidus,
labro sicut et palpis rufo-fulvis, antennis nigris, articulis duobus
basalibus subtus brunneis, capite in media fronte foveolato, vertice
tumido, subtilissime punctulato; prothorace remote punctato; scu-
tello lævi ; elytris aureo-cupreis, fulgidis, infra humeros transver-
sim evidenter impressis, juxta suturam unistriatis, regulariter
lineatim punctatis, punctis versus apicem fere evanescentibus,
callo humerali ipso tumido, lævi; pedibus metallico-viridibus,
tarsis nigro-brunneis. — Long., 3 3'4 mill.; lat., 2 1/2 mill.
Insula Bintang (ma collection).
Eurytus pedestris. Breviter ovalis, viridi-æneus, nitidus,
pilis albidis parcissime vestitus, labro viridi-metallico, palpis anten-
nisque rufo-brunneis, his apice infuscatis, fronte punctulato, epis-
tomate sat fortiter crebre punctato, lateribus utrinque creta longi-
tudinali limitato, antice triangulariter emarginato ; prothorace
elytrisque alutaceis, sat dense subtiliter punctatis ; femoribus totis
æneo-cupreis, duobus posticis medio maxime incrassatis, et subtus
dente acuto armatis, tibiis totis apice tarsisque rufo-brunneis. —
Long., 3 mill.; lat., 1 1/2 mill.
Caput Bonæ Spei (ma collection).
Typophorus fulvipennis. Suboblongo-ovatus, subtus piceo-
niger, capite prothoraceque brunneis, hoc obscure æneo, in medio
disci remote sat fortiter punctato, elytris læte fulvis, nitidis, infra
humeros late evidenter transversim impressis, regulariter sub-
striato-punctatis, punctis versus apicem paulo minoribus, pedibus
nigro-piceis, tarsis sicut et antennis rufo-fulvis. — Long. ,31/2 mill. ;
lat., 2 mill.
Columbia (ma collection).
T. atomarius. Ovatus, niger, nitidus, antennis pedibusque
fulvis, prothorace remote punctato, elytris sat fortiter striato-punc-
tatis, punctis versus apicem evanescentibus, impressione basali fere
nulla. — Long., 1 mill.; lat., 1/2 mill.
Bahia (ma collection).
T. nigripennis. Oblongus, nitidus, capite, antennis, prothorace
pedibusque læte rufo-fulvis, abdomine, sentello sicut et elytris
CC1Y
nigris, his infra humeros transversim evidenter impressis, lævibus,
basi tantum punctis nonnullis, lineatim dispositis, vix perspicue
instructis; capite prothoraceque lævissimis. — Long. ,2-2 1/2 mill.;
lat., 1-1 1/3 mill.
Columbia (ma collection).
T. pygmæus. Ovatus, rufo-fulvus, nitidus, antennis pedi-
busque dilutioribus; protliorace remote punctulato; elytris infra
humeros obsolète transversim impressis, sat fortiter striato-punc-
tatis, punctis versus apicem paulo minoribus, sutura, limbo laterali
utrinque et singulo macula magna subrotundata, pone medium
posita, piceo-nigris. — Long., 2 mill.; lat., 1 1/3 mill.
Brasilia (ma collection).
Erotenia (nov. gen.).
Corpus oblongum, subparallelum, convexum. Caput exser-
tum, deflexum, vertice maxime convexo, fronte plana, episto-
mate antice recte truncato, oculis magnis, oblongis, intus for-
titer emarginatis, extrorsum profunde sulcatis; antennæ
filiformes, dimidio corpore longiores. Thorax modice con-
vexus, fere longior quam latior, lateribus utrinque fere
rectis. Elytra thorace basi latiora. Prosternum subquadratum.
Prothoracis episternum margine antico maxime convexo.
Pedes subelongati, femoribus muticis, tibiis rectis, unguiculis
bifidis.
Par les crochets des tarses bifides, ce genre appartient au groupe
desCorynodites de Chapuis. Il est établi sur une espèce brésilienne,
dont le faciès rappelle un peu les Dermoocanlhus, du groupe des
Endocéphalites, et dont les couleurs sont celles du Biorus geni-
culaius Guér.
Erotenia nigripes. Oblonga, pallide flava, nitida, oculis,
mandibulis, femoribus apice, tibiis, tarsis antennisque nigris,
harum articulis. quinque basalibus fiavis; capite prothoraceque
lævissimis, illo inter oculos longitudinaliter subsulcato, hoc mar-
gine basali profunde transversim striato ; elytrisjuxta suturam
unistriatis, remote lineatim punctulatis, punctis versus apicem
evanescentibus. — Long., 6 1/2 mill.; lat. hum., 3 mill.
Brasilia (ma collection).
Thyra maculigera. — Oblonga, convexa, subtus cum pedibus
ccv
nigra, supra rufa vel rufo-fulva, oculis, mandibulis, antennis (basi
excepta fulva), capitis macula media, thoracis maculis tribus,
elytrorumque maculis 12, in sériés très transversas dispositis (una
basali, altéra pone medium, tertia ante apicem), nigris; femoribus
duobus anticis subtus dente valido armatis. — Long., 8-11 mill.;
lat., 4 1/2-6 mill.
Brasilia (ma collection).
Biorus variatus. Breviter oblongus, pallide fulvus, antennis
nigris, articulis sex basalibus fulvis; capite crebre punctato, inter
oculos macula nigra notato; tliorace sat dense punctato, punctis
majoribus et minoribus intermixtis, maculis quatuor parvis, sub-
quadratim digestis, insignito ; scutello nigro-piceo ; elytris antice
sat fortiter, postice subtiliter, subcrebre punctatis, juxta marginem
lateralem utrinque late canaliculatis et costula longitudinali,
versus apicem magis elevata, instructis, singulo maculis sex nigris
(interdum duplicatis), in sériés très transversas (una basali, altéra
paulo ante, tertia pone medium) dispositis ; pedibus omnino fulvis.
— Long., 9 mill.; lat., 5 mill.
Amazones (ma collection).
Chrysochus singularis. Oblongus, convexus, omnino cum
pedibus violaceo-cyaneus, supra certo situ viridi-reHexo-micans,
nitidus, labro, palpis, mandibulis, oculis, antennisque nigris,
harum articulis basalibus interdum cyaneis; capite crebre punc-
tato, inter oculos obsolète bifoveolato; prothorace sat dense fortiter
et subrugose punctato, punctis majoribus et minoribus intermixtis;
scutello lævi; elytris infra humeros sat profunde transversim
impressis, juxta suturam versus apicem fortiter unistriatis, crebre
undique punctatis, punctis sublineatim dispositis, intra impressio-
nem basalem majoribus. — Long., 9-10 mill.; lat., 4 3/4-5 mill.
Chine (env. de Pékin). — Coll, de M. Sédillot et la mienne.
Aporus (nov. gen.).
Corpus oblongum, parallelum, modice convexum. Caput
usque ad oculos in thoracem insertum, epistomate fronte con-
tinuato, antice arcuatim emarginato. Antennæ filiformes,
ditnidio corporis longiores. Thorax transversus, margine an-
tico sensim leviter producto, lateribus utrinque fere rectis,
anguste marginatis. Prosternum subquadratum, basi recte
truncatum. Prothoracis episternum margine antico valde con-
vexo. Pedes subelongati, femoribus anticis subtus in medio
CCVI
fortiter incrassatis ibique subdentatis, tibiis redis, unguiculis
appendiculatis.
Ce nouveau genre appartient au groupe des Endocéphalites. Il
se distingue nettement par la forme du prothorax, la structure du
prosternum et des cuisses antérieures; ce dernier caractère le rap-
proche des Thyra et des Biorus.
A. cyaneus. Oblongus, omnino cum pedibus saturate cyaneus,
nitidus, certo situ violaceo-purpureo-micans, labro, palpis, man-
dibulis, oculis, antennisque nigris; epistomate punctato; fronte
lævi; prothorace lævissimo, punctis raris hic illic vix perspicue
instructo, ad latera utrinque foveola lata notato; elytris juxta
marginem lateralem utrinque canaliculatis ibique obtuse longitu-
dinaliter unicostatis, sublineatim obsolète punctulatis, punctis
versus apicem evanescentibus. Long., 7-8 mill.; lat., 3 1/4-4 mill.
Cayennæ (ma collection).
M. Kerremans adresse la petite note suivante :
BUPRESTIDES
RECUEILLIS EN ESPAGNE PAR M. WEYERS.
Julodis setifensis Lucas, var. Jamini Luc.
Capnoclis tenebrionis Linn.
Acmœodera cylindrica Fabr.
— lanuginosa Gyll.
— tœniata Fab. , var .liirsuiula Gory
Melibœus amethystinus Oliv.
M. Lameere remet la liste des Longicornes rapportés par
M. We}rers de la même localité :
Slromatium unicolor Oliv.
Cartcdlum ebidinum Linn.
Hylotrupes baiulus Linn.
Agapanthia cardui Linn.
Phytœcia rufipes Oliv.
Phytœcia virescens Fab.
Et M. fl. Donckier de Donceel y ajoute celle des Chrysomélides.
Crioceris campestris L.
Lachnœa longipes Fabr.
Cyrtonus angusticollis Fairm.
Timarcha sericea Fairm.
environs
d’Aguilas.
ccvn
Chrysomela Banksii Fabr.
— bœtica Suffr.
— americana Linn.
— cliluta Germ.
Longitarsus dorsalis Fabr.
Psylliodes marcida Illig.
M. le Dr Heylaerts envoie le travail suivant :
REMARQUES PSYCHIDOLOGIQUES.
Par la bonté de MM. les professeurs Packard et Riley, j’ai été mis
à même d’étudier à fond la meilleure partie des Psychides des Etats-
Unis de l’Amérique septentrionale. J’ai eu le bonheur de découvrir,
outre ma Manatha Edwardsii, une autre nova species, que je
m’empresse de décrire ici plus bas.
Les Psychides nord-américaines semblent avoir un cachet par-
ticulier, et il m’étonne que jusqu’à présent aucune Canéphoride
n’ait été trouvée dans l’Amérique septentrionale. M. Henry
Edwards décrit bien une Pseudopsyche exigua n. sp. ( Papilio,\8%2 ,
n° 8, p. 125), qui pourrait appartenir à cette catégorie, mais comme
il ne dit absolument rien par rapport à la nervulation, il faut que
je m’abstienne de confirmer cette idée.
Ce serait un fait très intéressant que ce manque de Canéphorides
dans un grand pays où toutes les conditions nécessaires à la vie
et à la reproduction de cette sous-famille sont présentes, tout aussi
bien qu’en Europe. Je crois donc ne pas me tromper en prédisant
la découverte prochaine de quelques espèces des genres Epichno-
pteryx, Bijugis et Fumea.
Un autre fait digne de remarque, c’est que pas une espèce euro-
péenne n’a été découverte dans Y Amérique septentrionale, et
pourtant celles qui habitent nos régions polaires pourraient assez
bien se trouver au Labrador, dans le Canada septentrional, etc.
La liste du professeur Grote n’est pas complète pour les
Psychides, et devrait être augmentée de quelques espèces et d’un
genre au moins; or, outre les espèces nommées, il n’y a pas moins
(dans la collection du professeur C. V. Riley) de quatre fourreaux,
appartenant à des espèces dont l’image n’est pas encore trouvée,
et qui me sont parfaitement inconnus.
J’ai remarqué avec plaisir une méthode pour conserver les
chenilles dans l’alcool et les placer dans la collection. M. le pro-
fesseur Riley place les larves dans un tube de verre assez mince
rempli d’alcool. Le tube, fermé par un bouchon en gutta-percha,
est étendu horizontalement sur un morceau de bois, nommé par
CCVI1I
lui a slide, qui est pourvu en dessus d’un crochet double pour
fixer le tube, et en dessous de quatre pointes en fer bien effilées
pour piquer le tout dans le liège de la boîte.
Je suis à même de compléter en partie la description de Manalha
Edwardsii Heyl.
Le fourreau de la femelle a une longueur d’environ 25 millimè-
tres, la forme d’une navette, large au milieu de 7 millimètres, et
est couvert.de tiges minces placées longitudinalement.
La chrysalide femelle est d’un jaune de cire, mesure 7 milli-
mètres en longueur et 2,5 en largeur. Les restes de la 9 ont une
couleur jaune grisâtre. Les anneaux supérieurs de la chenille sont
d’un blanc jaunâtre, striés longitudinalement par des lignes noires ;
les pattes écailleuses sont jaune brunâtre, annelées de noir, d’après
quelques débris trouvés dans le fourreau. L’espèce a été trouvée
dans le Texas par M. Belfrage.
Description d’une nouvelle espèce de Psychide des États-Unis
de l’Amérique septentrionale.
Chalia Rileyi m.
Mas. Flavo-griseus, dense liirtus; capite flavo-brunneo; aritennis
brevibus, longitudine marginis anterioris tertii, ciliis longioribus
a medio apicem versus decrescentibus, 22-articulatis ; pseudopalpis
brevibus brunneo-griseis; thorace (abdomen deest) brunneo-griseo
piloso. Pedibus brunneo-griseis tarsisque llavis. Tibiis anterioribus
spina maxima. Alis concoloribus flavo-griseis, anguste brunneo-
marginatis fimbriisque longis atque brunneo-griseis.
Alis anterioribus elongatis basi multo angustiori, apice subro-
tundato, margine anteriori fere recto ut margo interior; margine
exteriori obliquo; costis 10; la et l6 ut apud genus Chalia Moore,
2 et 3 ex margine inferiori, 4, 5, G, 7 et 8 (ex eodem puncto) ex
margine exteriori, 9 ex margine superiori cellulæ mediæ ; 10 libéra
ex basi. Cellula intrusa nulla.
Alis posterioribus elongatis, margine anteriori snbrotundato;
margine exteriori obliquo, in medio paulo truncato; margine inte-
riori subobliquo, apice anguloque anali non productis; costis
7 liberis : 7 tota libéra ex basi. Cellulæ mediæ parte anteriori brevi
et angustiori, parte posteriori latiori longiorique.
Expansio alæ anterioris 5 mill. ; id. posterioris 4 mill.
Feminam non vidi.
Involucrum cylindricum, longitudine 11 mill., cinereum,
omnino granis sabulosis (fragmentisque lignosis aut lichenum?)
obtectum.
CCIX
Eruca carnea, capite segmentisque tribus antioribus flavis
nitidisque, brunneo-nigro striatis.
Habitat : Unio Americana, Missouri.
Cf, larva cum involucris in Museo Prof18 C. V. Riley.
Espèce très petite, pas plus grande qu’une Epichnopteryx pulla
Esp. de petite taille.
Les chenilles furent trouvées sur le tronc de pommiers et de
pêchers dans le Missouri.
Parmi les fourreaux de la petite collection de Psychides envoyée
par M. le professeur C. Y. Rilev, j'en ai trouvé six qui appartien-
nent assurémentà des espèces inédites delà faune des États-Unis,
et une seule species nova du Brésil.
1° Un fourreau de la coupe de celui de Ps. opacella H. -S., mais
couvert à la partie inférieure de tiges très longues, trouvé en
Floride sur l’oranger ;
2° Un id. , même coupe, mais très petit, comme celui de pulla
Esp., de Floride, sur l’oranger;
3° Un id. id., aussi grand que celui de Ps. opacella H. -S., con-
tenant une chrysalide femelle de la taille et de la coupe de cette
même espèce, mais les débris de la chenille indiquent une tout
autre species, trouvé sur le pin à Williams Canon, Colorado;
4° Quelques fourreaux de la grosseur de celui de Chalia Rileyi
Heyl., mais couverts de morceaux de lichen, de Floride, Green
Cove Spring, trouvés sur Quercus spec. ;
5° Deux fourreaux trouvés sur le chêne ( swamp oak ), Alabama,
sept. 1880, de la grosseur de celui de Ps. Leschenaulti H. -S., ayant
la même coupe, mais couverts de quelques morceaux, mais bien
peu, de tiges et de lichens ;
6° Un très grand fourreau d’Arizona, ne mesurant pas moins de
8 centimètres, ne ressemblant pas mal à un cylindre de cuir blanc,
sur lequel sont fixés, par-ci par-là, de petits morceaux de tiges
quelconques dans le sens de la longueur. Je crois que celui-ci est
de la 9 , tandis que celui du mâle est couvert de grands morceaux
de tiges, fixés seulement à leur bout supérieur, comme les piquants
d’un porc-épic. De M. Henry Edwards j’ai reçu également les deux
fourreaux, dont celui de la 9 ressemble à Yinvolucrum de YOik.
elongatus Saunders = Saundersii Westw.;
7° Un fourreau de Bahia, Brésil, de la coupe de celui de
Ps. viciella ScliifF. , mais plus large, couvert irrégulièrement de
tiges, de morceaux de bois et de feuilles sèches, et qui ne ressemble
ni à celui de Brasiliensis Heyl. ni à celui de Mac Leayi Lansd.
Guild., ni à aucun des fourreaux connus du Brésil.
Je ne veux pas nommer ces espèces, mais bien fixer l’attention
ccx
de mes collègues qui auraient l’occasion de les rencontrer. Je
recommande aussi à la lecture le petit article de M. Mac Lachlan
dans le dernier numéro de Y Entomologiste’ Monthly Magazine ,
où il décrit et figure des fourreaux de l’Afrique.
M. de Borre demande la parole et fait la communication sui-
vante :
La publication que M. Weyers et moi avons faite (Compte-rendu
du 5 janvier 1884), d’une note relative à la Cicindela maritima
Dej., avivement attiré l’attention sur cette forme, que nos collègues
ont recherchée de nouveau cette année àCalmpthout, avec d’autant
plus d’empressement que de l’étranger cette publication a fait
surgir beaucoup de demandes.
Tous nos chasseurs vont-ils maintenant se borner à la satisfac-
tion assez puérile d’avoir cette forme authentiquement représentée
dans leurs collections? Ce serait bien regrettable, et j’espère qu’ils
vont profiter de l’occasion pour élucider ou aider à élucider les
questions scientifiques relatives à cette Cicindèle.
Déjà M. Devaux a pu établir que, contrairement à l’opinion de
M. Weyers, la véritable maritima se prend à Calmpthout aussi
bien au printemps qu’en automne.
Ce qu’il faudrait à présent, c’est que, concurremment avec les
chasses à Calmpthout, on recueillît, et en nombre, les Cicindèles
des dunes de notre côte. Là, on n’a pris, à ma connaissance, que la
grande forme où M. Weyers et moi ne voyons qu’une variété de la
C. hybrida , ce qui nous faisait incliner à limiter l’aire géogra-
phique de la C. maritima Dej. vers l’occident à l’Escaut, fleuve
qui a comblé là un assez large golfe, il y a un certain nombre de
siècles. Mais divers entomologistes français m’écrivent pour
affirmer que la véritable maritima, la petite forme, existe aussi en
France, sur le littoral. Peut-être est-ce une erreur de leur part et
continuent-ils à ne pas distinguer une variété de Y hybrida et la
véritable espèce maritima. Mais, dans le cas contraire, il est à
supposer que cette dernière sera aussi à trouver dans nos dunes de
la côte, où je vous invite à la rechercher. La question géogra-
phique est assez importante au point de vue de l’origine de ces
espèces et de leur dispersion.
De plus, il serait utile de vérifier sur un grand nombre d’exem-
plaires, tant de petite que de grande taille, les caractères assignés
par MM. Fauvel etBedel comme diagnostics de la maritima et de
Yhybrida, à savoir la forme plane ou bombée du front et l’exis-
tence ou l’absence d’une bande de poils blancs entre les yeux.
Enfin, par la dissection on devrait s’assurer si, comme le dit
CCXI
M. Kraatz, la présence des caractères indiqués par les auteurs
français coïncide avec une forme différente du pénis.
Mais ce n’est pas en procédant à la façon des amateurs de
timbres-poste, c’est-à-dire en colloquant deux ou trois mâles et
deux ou trois femelles dans sa collection, qu’on tranchera de sem-
blables questions ; il faut examiner des exemplaires par douzaines,
et même par centaines, si l’on peut.
M. de Borre entretient ensuite l’assemblée d’une visite qu’il a
reçue d’un meunier de Lodelinsart, lequel se plaignait de l’envahis-
sement de son moulin par les larves et les papillons d’une espèce
de microlépidoptère (exotique sans doute), et pour la destruction
duquel il aurait voulu des conseils, l’emploi du pétrole ne lui ayant
pas réussi. M. de Borre n’a pu que lui donner l’adresse de M. le
professeur M. Girard, de Paris. 11 ajoute qu’il est regrettable que
si peu de nos collègues s’occupent de microlépidoptères aujour-
d’hui, et que la partie de l’entomologie appliquée soit surtout si
complètement délaissée chez nous; car à quoi bon demander à ce
meunier de nous envoyer de ces lépidoptères, si en retour nous ne
devions que lui fournir un nom latin, chose qui le toucherait très
peu?
M. de Selys rappelle qu’à Maestricht, un moulin où on avait
fabriqué de la farine de riz, avait aussi été envahi d’une manière
désastreuse par un lépidoptère exotique. Notre collègue M. Mau-
rissen avait apporté beaucoup d’exemplaires de ce lépidoptère.
M. H. Uonckier dit que le meunier de Lodelinsart se plaignait,
non seulement de trouver dans la farine des larves dudit lépido-
ptère, mais surtout de ce qu’elles attaquaient les soies des blutoirs.
M. Weinmann révoque en doute ce dernier fait, à moins, dit-il,
qu’on n’eût substitué à la soie quelque autre matière.
M. le Dr Jacobs entretient ensuite l’assemblée de l’excursion qu’il a
faite le 1 1 mai à Genval, et où se sont trouvés avec lui MM. Devaux,
Giron, Lameere, Remy et Weinmann. Il n’a guère à citer d’autre
capture intéressante que celle du Melolontha Idppocastani. La
Cicindela hybrida était d’une abondance extrême.
M. Jacobs ajoute qu’il vient de prendre pour la seconde fois en
Belgique, à Beersel, le Bombus arenicola, un hyménoptère que
Wesmael n’avait jamais capturé et qui manque encore à la collec-
tion du Musée.
M. H. Donckier signale la capture en grande quantité à Water-
mael, ce printemps, de la Prasocuris hannoverana, sur le Caltha
paluslris.
M. Remy annonce qu’il a pris cette espèce il y a quelques jours,
à notre excursion d’Arlon.
CCXII
M. de Boire s’est rendu à Calmpthout deux fois : le jeudi de
l’Ascension, avec M. Devaux, qui y a passé deux jours, et le
dimanche suivant avec M. Dietz, M. Yan Segvelt et le beau-fils de
ce dernier. Ce même jour, M. Remy s’y trouvait aussi, mais les
chasseurs ne se sont pas rencontrés. Quoique le vent soufflât du
nord, les captures ont été nombreuses. Quatre espèces de Cicin-
dela ( sylvatica , hybrida , maritima et campedris), Y Omophron
limbatum très abondant, les Carabus clathralus (1 exemplaire)
et nitens (plusieurs exemplaires), YAgonvm marginalum,Y Ase-
mum striatum, etc., etc.; les Odonates volaient en grande quan-
tité, ainsi que beaucoup d’insectes de divers ordres.
Enfin, M. de Boire s’est rendu à Arlon pour l’excursion annuelle,
avec M. Remy, les 1er et 2 juin. Le dimanche matin, notre col-
lègue M. Kraus étant venu les retrouver de Luxembourg, ils ont
chassé ensemble toute la journée, par un temps très favorable, dans
la direction de l’ouest-sud-ouest, vers Stockera principalement, où
la Cidndela sylvatica ne paraissait pas rare; mais Y A sida grisea,
qu’y avait autrefois prise C. Yan Yolxern, ne s’est pas retrouvée
sur le monticule isolé dit : Montagne de Stockera.
Le lendemain, la chasse a continué dans des conditions de tem-
pérature encore plus favorables. M. Kraus, n’ayant pu rester, avait
été remplacé par M. Ivoltz, membre de notre Société royale de
Botanique et fonctionnaire supérieur de l'administration forestière
du grand-duché de Luxembourg. Après une exploration dans la
direction opposée à celle de la veille jusque dans la riante vallée
de laGeichel, au pied de la montagne de Guirsch, nous avons un
instant franchi la frontière pour aller dîner dans un excellent
restaurant adjacent au bureau de la douane. Nous sommes énsuite
revenus à Arlon, M. Remy fauchant continuellement au filet, et la
Malle des Indes nous a permis d’être de retour à Bruxelles avant
huit heures du soir, regrettant vivement qu’une excursion dans
des conditions aussi favorables et aussi agréables n’eùt pas su
réunir au moins une douzaine de nos collègues.
Toutefois, l’activité infatigable de M. Remy lui a permis de
réunir une quantité considérable de coléoptères.
Mais il est bien regrettable qu’aucun lépidoptérologue ne fût de
la partie; les lépidoptères volaient en nombre, et nous avons même
à citer l’abondance de YErebia Médusa, une bonne espèce qui fut
jadis découverte là même pour la première fois en Belgique par
M. Putzeys.
Les Hyménoptères, Diptères, Odonates et surtout lesTrichoptères
et autres Névroptères non Odonates étaient aussi bien abondants
et auraient fourni à leurs spécialistes une ample moisson.
M. de Selys, qui se trouvait ce jour-là, ainsi que M. Candèze, à
CCXIII
l’excursion que le Club Alpin belge faisait dans les Hautes-Fagnes,
y a aussi observé 1 ’Erebia Meclusa.
M. Remy dépose une liste de toutes les espèces qu’il a déjà déter-
minées parmi ses captures d’Arlon, en y ajoutant quelques autres
observées par MM. de Borre et Ivraus; on y remarque : Cicindela
sylvalica , hybrida et campestris , Carabus convenus, granulatus ,
cancellatus , auratus et nemoralis, Calosoma inquisitor, Elaphrus
uliginosu ?, riparius et cupreus, Calathus fidvipes, Amara fulva,
Staphylinus cœsareus, Caccobius Schreberi, Geotrupes slercora-
rius , foveotus, mutator, sylcalicus et veenalis, Cetonia metal-
lica, Elater balteatus , Opatrum sabulosum, Cistela murina,
Meloë brevicollis, Rhagium bifasciatum, Larnia textor, Gynan-
drophihalma sa/icina, Prasocuris liannovcrana, Gonioctena
litura et viminalis, Chrysomela staphylea et polila, Lina œnea,
cuprea , popxdi et tremulœ, etc., etc.
Naturellement, les récoltes doivent contenir encore beaucoup
d’espèces intéressantes à déterminer ultérieurement.
L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion
à faire le 13 juillet. Sur la proposition de M. de Borre, rassemblée
choisit Esschenbeek, près Hal. Cette excursion sera conduite par
M. le Dr Jacobs. On partira de Bruxelles (Midi) pour Hal, par le
train de 8 h. 8 m. du matin.
La séance est levée à 9 1/4 heures.
SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N° 47.
Assemblée mensuelle du 5 juillet 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Arnold, Capronnier, De Glain, Degouve de
Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Demoor, Devaux, Duvivier,
Pologne, Jacobs, Kerremans, Lameere, L’Arbalestrier, Vander-
velde, Weinmann etPreudhomme de Borre, secrétaire.
MM. H. Donckier de Donceelet Vanden Branden ont fait excuser
leur absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 7 juin est
approuvé.
Le Président annonce l’admission d’un nouveau membre effectif,
M. B. -A. de Yaux, ingénieur, à Liège, présenté par MM. Ch. et
H. Donckier de Donceel.
M. de Borre annonce la mort d’un jeune homme qui, sans faire
partie de notre Société, a beaucoup contribué à la connaissance de
notre faune entomologique, M. Ch. De Kempeneer, qui a rempli
jusqu’en 1875 les fonctions de préparateur à la section entomolo-
gique du Musée. A cette époque, il était parti pour l’Amérique du
Nord, comme associé d’un marchand naturaliste; il en revint il
y a quelques années, nous apportant des insectes, parmi lesquels
un exemplaire du Merope tuber. Puis il alla voyager en Australie
et en Nouvelle-Zélande, où il vient de mourir, âgé seulement de
32 ans. Avant de nous quitter, ses explorations en Belgique pour
le Musée lui firent découvrir une quantité d’espèces nouvelles ou
intéressantes pour notre faune, ainsi que l’ont souvent constaté nos
Comptes-rendus, et il s’en trouvera certainement dans les parties
non encore étudiées de ses chasses.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
P
CCXVI
Correspondance.
La Direction générale des Postes nous fait connaître que toutes
les recherches faites pour retrouver le grand nombre d’exemplaires
de nos Annales et de nos Comptes-rendus non parvenus à leurs
destinataires en 1883 n’ont donné aucun résultat.
M. le DrKatter, directeur des Entomologische Nachrichten, se
plaint de n’avoir pas reçu les Annales depuis 1882, et très irrégu-
lièrement les Comptes-rendus, bien que n’ayant pas cessé de nous
adresser et la cotisation et les Entomologische Nachrichten.
L’envoi de nos publications lui a toujours été fait régulièrement, et
il a été reconnu que, d’autre part, ses cotisations sont parvenues à
notre trésorier ; mais les Entomologische Nachrichten ne nous
arrivent plus depuis longtemps; tout comme nos Annales et
Comptes-rendus, elles s’égarent sans doute en route, et nous venons
d’apprendre combien il est inutile de réclamer en pareil cas.
M. Yanden Branden écrit pour se plaindrede l’absence d’une tarifi-
cation exacte et soigneuse pour les tirés à part des travaux publiés
par la Société; il expose tous les incidents d’une contestation qu’il
vient d’avoir avec notre imprimeur et insiste pour que la Société,
si elle veut que les auteurs n’aillent pas se faire imprimer ailleurs,
s’occupe à les mettre, par une convention claire et précise, à l’abri
de toute taxation arbitraire.
M. Weinmann pense qu’il suffit d’avoir recours aux engagements
pris par notre imprimeur lorsque la Société a conclu avec lui, et
qu’il s’y trouvera tous les éléments propres à trancher toutes les
contestations du genre de celle-ci.
M. de Borre, au contraire, ne croit pas qu’à cette époque on ait
suffisamment fait établir ces points, que l’imprimeur ne pouvait pas
alors bien connaître; les seuls engagements positifs ont eu trait à
l’impression des Annales ; quant aux conditions des tirages à part,
la convention a été trop vague et trop élastique ; nous rencontrons
là à tout moment le point de départ de contestations qui, en se
répétant, pourraient donner lieu à un conflit sérieux et amener,
par le nombre de membres mécontents, un changement d’impri-
meur, ce qui est toujours une chose fâcheuse pour les publi-
cations.
L’assemblée renvoie au Conseil la lettre de M. Yanden Branden
et une commission, composée de MM. Weinmann, Fologne et de
Borre, est invitée à étudier la question, de manière qu’elle soit défi-
nitivement résolue avant la tin de l’année.
Les Sociétés des Sciences naturelles de Styrie et d’Elberfeld nous
adressent leurs publications.
L’Académie Royale Danoise des Sciences et Lettres, l’Académie
CCXVII
des Sciences, Lettres et Arts de Modène et la Société d’Histoire
naturelle de Cassel nous accusent réception de nos publications.
Il est donné lecture d’une lettre du Cercle des Naturalistes Hutois,
demandant à obtenir l’échange de publications. Après discussion,
l’assemblée décide que nos Comptes-rendus seront adressés au
Cercle.
Il est aussi décidé que nos Comptes-rendus seront envoyés à la
Société Entomologique de Brooklyn, qui vient de nous adresser le
commencement de son Bulletin de cette année.
La Société a reçu un catalogue de livres entomologiques de
R. Friedlünder, un catalogue de coléoptères de M. Desbrochers des
Loges, les deux premiers numéros d’un journal pour les annonces
entomologiques ( Insekten-Bôrse , à Leipzig, Hospitalstrasse, 26), et
divers spécimens et prospectus.
Rapports, lectures, communications.
Après avoir entendu les rapports de MM. Candèze et Duvivier,
l’Assemblée vote l’impression dans les Annales du travail de
M. H. Donckier de Donceel : Premiers étals de quelques Cassidides
exotiques, accompagné d’une planche.
Le Secrétaire présente trois petites notes envoyées par notre
collègue M. Belon :
Sur un petit groupe de CORTICARIA propres
a la Nouvelle-Zélande,
par le R. P. Fr. Marie-Joseph BELON, des Frères-Prêcheurs.
Parmi un certain nombre de Lathridiidæ recueillis par Helms
à la Nouvelle-Zélande, ma collection renferme plusieurs espèces
de Corticaria qui me paraissent avoir entre elles une affinité parti-
culière et qui, jusqu’ici du moins, peuvent être considérées comme
propres à la faune de cette région. Par l’ensemble de leurs carac-
tères, elles appartiennent incontestablement à la coupe générique
ébauchée par Motschulsky sous le nom de Melanophthalma, mais
dont la diagnose véritable est due à la perspicacité scientifique de
mon collègue et ami, M. Edm. Reitter (Stelt. ent. Zeit., 1875,
page 431). Elles constituent dans ce genre un petit groupe inter-
médiaire entre les deux sections que j’ai établies pour y répartir
les formes européennes. (Voir ma Monographie des Lathridiens
de France, 2e partie, actuellement sous presse.) La première de ces
subdivisions comprend les espèces qui, comme la M. transversalis,
ont les yeux distinctement éloignés du bord antérieur du corselet,
CCXVIII
le premier arceau ventral orné de deux stries longitudinales
obliques, et les pattes antérieures simples dans les deux sexes. La
seconde renferme les espèces qui, comme la AI. gibbosa, ont les
yeux postérieurement contigus au prothorax, le premier segment
abdominal dépourvu de lignes gravées, et les tibias antérieurs du
C? dentés, puis échancrés sur leur tranche interne.
Ni l’une ni l’autre de ces formules ne s’applique entièrement aux
espèces que j’ai en vue et qui, d’ailleurs, sont parfaitement recon-
naissables entre toutes leurs congénères par la sculpture tout à fait
caractéristique du pronotum. Celui-ci, en effet, toujours notable-
ment plus étroit que les élytres, présente sur son milieu un sillon
longitudinal parfois interrompu ou plutôt composé de deux
fossettes, dont l’antérieure est ordinairement plus grande, et, de
chaque côté avant l’angle postérieur, une dépression fovéiforme
plus ou moins large et profonde.
Cinq espèces répondent à ce signalement : deux sont inédites, on
en trouvera la description ci-après; les trois autres ont été publiées
soit par M. le capitaine Broun, dans son Manual of New-Zealand
Colcoptera, soit par M. Reitter, dans son mémoire intitulé : Beitrage
zur Kàferfauna von Neu-Zeeland (Brünn, 1879). Il sera facile de
les distinguer entre elles à l’aide du tableau suivant, si, comme les
matériaux à ma disposition permettent de le supposer, la colora-
tion des étuis est assez constante, au moins dans ses lignes prin-
cipales :
A. Élytres à fond testacé jaunâtre ou rougeâtre, offrant
sur leur disque des bandes ou des taches.
B. Dessin des élytres constitué par une seule ban le
obscure située après le milieu.
C. Cette bande en ligne droite
C'. Cette bande en zig-zag
B'. Dessin des élytres composé de plusieurs bandes
ou taches.
D. Deux bandes obscures en zig-zag : l’une un
peu avant le milieu et l’autre après, net-
tement séparées sur le disque par une
étroite fascie testacée couverte de poils
argentés
D'. Des taches obscures : les postérieures for-
mant une fascie interrompue ; deux pe-
tites antérieures sur le milieu près de la
suture ; une plus grande derrière chaque
épaule
A'. Élytres couleur de poix, avec leur moitié basilaire
testacée, sans d ’ssin régulier, formé par des bandes
ou des taches
illustris Reitter.
fulgurita Belon.
pieturata Belon.
variegata Broun.
discoïdea Broun.
CCXIX
1. Melanophthalma illustris Reitter.
Verhandl. d. natürf. Ver. in Briinn (1879), page 179 ( Corticarina ).
Syn. : Corticaria fasciata Broun, Man. N. Z. Col., page 235, n° 416.
Oblonga, convexa, fusco-ferruginea, griseo-pubescens, antennis nigris (articulo
basali rufo), tiblarum apice larsisque plus minusve infuscatis. Caput thorace vix
angustius. Pronotum subtransversum, confertim fortiter punctatum, dorso longitu-
dinaliter bifoveolato (foveola antica majore), lateraliter utrinque unifoveolatum.
Coleoptera oblongo-ovata, thorace valde laliora, fortiter punctata, pone medium
subarcuatim nigro-unifasciata, stria suturali impressa. — Long., 1,2-1, 5 mill.
A cette diagnose, très suffisante pour reconnaître l’insecte,
j’ajouterai que le second article des antennes est parfois de la même
couleur claire que le premier, que le rembrunissement des tarses
et de l’extrémité des tibias est souvent assez peu sensible, et que la
ponctuation des élytres est à peine régulièrement sériale. Les
yeux, gros et saillants, occupent à peu près intégralement le bord
latéral de la tête à partir des antennes, et n’offrent pas trace de
tempes en arrière; le métasternum est faiblement échancré en
triangle entre les hanches postérieures; enfin, le premier arceau
ventral n’est pas orné de deux stries longitudinales «obliques.
Aucun de mes échantillons, tant chez l’espèce actuelle que chez les
suivantes, ne m’a paru posséder une dent suivie de l’échancrure
ordinaire aux tibias antérieurs du cf, ni le premier article des
tarses antérieurs dilaté, ainsi que cela a lieu dans le groupe de la
M. gibbosa. Cela me porte à croire que la simplicité du métatarse
et des tibias antérieurs dans les deux sexes est encore un des traits
caractéristiques de la section nouvelle-zélandaise; car il n’est
guère vraisemblable que mes quinze exemplaires soient unique-
ment des femelles.
Quoique le capitaine Broun ait eu seulement sous les yeux un
ou deux individus rencontrés à Tairua, sa description fait bien
ressortir les caractères essentiels de cette espèce très distincte et
ne permet pas de la méconnaître. Aussi n’ai-je aucun doute sur la
nécessité de la réunion synonymique que je viens de proposer.
2. Melanophthalma fulgurita Belon.
Oblonga, convexa, breviter flavo-pubescens, ferruginea, laleribus prothoracis
interdum infuscatis, elvtris stramineis aut pallide teslaceis, pone medium fascia
fusca angulatim sinuata signalis, antennis nigris, articulis duobus basalibus
pedibusque rufis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius, in medio longi-
tudinalitcr subconvexum, sat fortiter punctatum, temporibus fere nullis. Pronotum
subtransversum, confertim sat fortiter punctatum, ad latera rotundata utrinque
foveatum aut profundius depressum, in medio longitudinaliter sulcatum aut bifo-
ccxx
veolalum (fovea anlica majore). Coleoplera tborace valde latiora, oblongo-ovata,
foi titer vix seriatim punclata, antice juxla suturam subsulcata. — Long., 1,2-
1,4 mill.
Très voisine de la M. illustris par sa forme générale et par la
sculpture de son pronotum et de ses élytres, mais distincte par la
coloration pâle de ces dernières et par la forme de la bande post-
médiane, qui, au lieu d’être en ligne droite, est en zig-zag et forme
pour ainsi dire trois Y dont le médian, commun aux deux étuis,
est en angle plus ouvert et légèrement interrompu au sommet, les
bandes ne se réunissant pas sur la suture. Ce dessin la distingue de
la M. discoïdea, dont les élytres sont bicolores, mais non ornées de
bandes ou de taches régulières. On ne saurait davantage la con-
fondre avec les M. picturata et variegata, qui offrent un système
de coloration plus complexe.
3. Melanophthalma picturata Belon.
Oblonga, convexa, longius flavo-pubescens, plus minusve dilute testacea, late-
ribus Ihoracis larsisque interdum infuscatis, antennis nigris, articulis sallem
basalibus, femoribus tibiisque rufis, elytris duplici fascia fusca signatis et ali-
quando etiam fusco-maculatis. Caput cum oculis magnis thorace vix angustius,
fortiter punctatum, dense pubescens, tcmporibus fere nullis. Pronolum subtrans-
versum, conferlim sat fortiter punctatum, dense pubescens, ad latera rotundata
utrinque leviter depressum, in medio longitudinaliter sulcatum aut bifoveolatum
(fovea antica majore). Coleûptera thorace valde latiora, oblongo-ovata, grosse haud
seriatim punclata, antice juxta suturam subsulcata. — Long., 1,3 mill.
Le dessin des élytres, composé de plusieurs bandes ou taches,
fera aisément distinguer l’espèce actuelle des deux précédentes.
Elle a néanmoins beaucoup d’affinité avec ma M. fulgurita ; elle
s’en éloigne par une coloration toute différente et par la pubescence
plus longue, épaisse sur la tête et le corselet, subdéprimée sur les
étuis, dont elle fait ressortir les bandes brunes. Bien que j’aie pu
constater une assez grande variabilité dans l’extension des signa-
tures élytrales, voici le dessin qui me parait devoir être considéré
comme celui de la forme typique. Sur un fond général couleur de
paille, il existe une première bande qui part environ du tiers anté-
rieur de l’étui et se dirige obliquement vers la suture, sans toutefois
l’atteindre; une seconde bande post-médiane en zig-zag part du
bord extrême, où elle se rattache à une grosse tache marginale
située à peu près au milieu, descend d’abord légèrement jusqu’au
quart postérieur, remonte en angle vers le milieu du disque, puis
reprend une direction oblique vers la suture qu’elle ne couvre pas.
Un exemplaire de ma collection offre, en outre, des parties plus ou
moins rembrunies sur la moitié antérieure du disque, sur la marge
CCXXI
externe, et vers le sommet, de telle sorte qu’on pourrait presque
dire que les étuis sont obscurs avec deux bandes testacées, ondulées
et obliques, rendues bien visibles par la pubescence de couleur
claire. Il ne serait pas impossible que des matériaux plus abon-
dants vinssent démontrer l’identité de mon espèce avec la
M. variegata. Cependant la sculpture prothoracique et la ponctua-
tion élytrale ne me semblent pas concorder avec la description du
capitaine Broun; ce qui permet de supposer, jusqu’à preuve du
contraire, que l’espèce est distincte.
4. Melanophthalma variegata Broun.
Man. N. Z. Col., page 236, n° 419.
Ne connaissant en nature ni cette espèce ni la suivante, j’ai dû
emprunter à la description anglaise les éléments des diagnoses
latines qu’on va lire :
Forma similis M. fascialæ Broun ( illustris Reilter), longius pallido-pubescens,
brunneo-testacea (antennis???), pedibus dilutioribus, elytris piceo-maculatis. Pro-
notum fortiter punctatum, liaud transversum, pone medium paulo angustatum
atque ibi versus latcra depressum, in disco longitudinaliler sulcatum (sulco fere
interrupto aut bifoveolato). Coleoptera ovata, versus basin subdeprossa, sat regu-
lariler seriatim punctala, maculis piceis ornala, videlicet : posticis fasciam inter-
ruptam quæ suturam non tangit efformantibus, 2 minoribus in medio juxta suturam
rufescentem, et 2 majoribus pone humeros dispositis. — Long., circiter 2/3 lin.
Un individu mutilé, recueilli près de Whangarei-Heads, a servi
de type à la description de l’auteur du Manuel. A en juger par
analogie, il est vraisemblable que les antennes offrent la coloration
propre aux autres espèces de ce groupe. Il pourrait se faire, je l’ai
dit plus haut, que ma M. picturata doive être réunie à la
M. variegata, à titre de simple variété. Cependant plusieurs
caractères de la description ne sauraient convenir à mon insecte,
et j’ai cru qu’il valait mieux les séparer, au moins provisoirement.
5. Melanophthalma discoïdea Broun.
Man. N. Z. Col., page 236, n° 420.
Oblonga, convexa. picea, elytris longius pallido-pubescentibus, a basi ad medium
testaceis. Caput rugose sculpturatum, postice latius. Pronotum longitudine vix
latius, antice angustatum, sparsim subtilissime pubescens, fortiter rugoso-puncta-
tum et inæquale, ad latcra rotundata utrinque versus medium oblique elevatum ac
postea depressum, disco longiludinaliter bifoveolato. Coleoptera ovata, fore rugoso-
punctata, ad basin juxta suturam subdepressa. — Long., 2/3 lin.
Le capitaine Broun a trouvé, aux environs de Whangarei-Heads,
deux ou trois exemplaires de cette forme que la coloration parti-
culière des élytres suffit à séparer des précédentes.
CCXXII
Notes synonymiques sur quelques LATHR1DIIDÆ
de la Nouvelle-Zélande,
par le même.
1. Holoparamecus lucidus Broun, Man. N. Z. Col., page 232,
n° 408 = H. tenuis Reitter, Yerhandl. d. natürf. Y.er. in Brünn
(1879), page 179. .
Par ses antennes de onze articles, par son prosternum très
étroit séparant à peine les hanches antérieures, par la strie sutu-
rale des élytres.etc., cet insecte appartient manifestement au sous-
genre Calyptobium (Aubé, nec Reitter). Il doit donc se ranger auprès
de nos H. niger et caularum d’Europe avec lesquels il a de nom-
breuses affinités, mais dont il est bien distinct par la sculpture
prothoracique et par plusieurs autres caractères importants. L’al-
longement du cinquième article des antennes (qui est aussi un peu
plus renflé que ceux entre lesquels il se trouve), me paraît être un
signe sexuel du cf, de même que le large sillon du métasternum.
Mes deux types du tenuis présentent ce double caractère, dont le
premier n’est cependant signalé ni dans la diagnose, ni dans la
description de M. Reitter. Je n’ai point vu de Ç, et c’est unique-
ment d’après les analogies constatées chez les espèces voisines que
je suppose ce sexe autrement conformé sur ces deux points. Mes
échantillons typiques ne m’offrent aucun vestige de sillon médian
sur le disque du corselet, ni de carinule médiane anté-basilaire,
quoique M. Reitter en fasse mention dans sa description détaillée
du tenuis. Je ne parviens pas non plus à discerner, entre la suture
et la strie suturale des élytres, une série de petits points dont le
capitaine Broun aurait constaté l’existence chez son lucidus.
Néanmoins, l’identité de celui-ci avec le tenuis ne me paraît pas
faire l’ombre d’un doute.
2. Lathridius antipodum White, Voy. Er. Terr. Ins. (1846),
page 18. — Broun, Man. N. Z. Col., page 233, n° 409 = L. nodifer
Westwood, Introd. Class. Ins. I, page 155; pl. 13, fig. 23.
Cette synonymie est reconnue depuis longtemps, et je ne m’ex-
plique pas pourquoi l’auteur du Manuel des Coléoptères de Nou-
velle-Zélande ne l’a pas admise et a voulu ressusciter la séparation
spécifique du L. antipodum. Il avoue que celui-ci est très étroite-
ment allié au L. nodifer décrit et figuré par Westwood; mais il
n’indique aucun caractère différentiel. J’ai sous lesveux une dizaine
d’échantillons reconnus par Helms à la Nouvelle-Zélande et d’au-
tres provenant de Tasmanie, que je puis comparer avec de nom-
breuses séries d’échantillons européens. Taille, forme, sculpture,
CCXXII1
caractère sexuel du cf, et couleur même avec ses diverses varia-
tions suivant le degré de maturité de l’insecte, tout est identique.
3. M. le capitaine Broun a décrit (loc. cit. , n° 410), sous le nom
de Li. sculpturatus, deux spécimens trouvés par lui à Auckland.
Sauf une expression probablement inexacte (prothorax widest
at the middle), tous les détails qu’il signale s’appliquent parfaite-
ment au L. nodifer, et le doute de l’auteur lui-même sur la validité
de son espèce me sembleplusque suffisamment justifié. Pour moi, je
n’hésite pas à ranger le L. sculpturatus parmi les synonymes
du L. nodifer.
4. L. costulatus Broun, Man. N. Z. Col, page 234, n° 412. =
L. costatus Erichson, Beitr. zur Insekten-Fauna von Vandie-
mensland, page 242.
L’excellente description du capitaine Broun, quoique faite d’après
un seul échantillon, ne saurait laisser aucun doute sur l’identité
de l’espèce zélandaise avec celle de Tasmanie. Ma collection renferme
plusieurs individus de l’une et l’autre provenance : ils ne diffèrent
en rien d’essentiel, et tous les caractères plastiques assignés par
l’auteur du Manuel leur conviennent parfaitement.
5. Malgré quelques légères différences, signalées dans les propor-
tions de la massue antennaire, dans le contour des étuis, leurs
élévations costiformes, etc., j’incline à penser que le L. margi-
nalis Broun (loc. cit., page 233, n° 411), décrit d’après deux exem-
plaires trouvés à Whangarei-Harbour, pourrait bien n’être éga-
lement qu’un synonyme de. l’espèce d’Erichson. Néanmoins,
n’ayant pu corroborer mon impression personnelle, ni par l’examen
de types authentiques, ni par l’étude de matériaux assez nombreux,
je me borne à signaler mes doutes à l’attention des savants spé-
cialistes qui seraient plus à même de prononcer un jugement
motivé.
6. Tous les Lafhridius qui précèdent appartiennent manifes-
tement au sous-genre Coninomus. Il n’en est pas de même du
L. floridus Broun {Man. N. Z. Col., page 234, n°413), que je ne
connais pas encore en nature, il est vrai, mais que les détails,
relevés par l’auteur sur l’échantillon capturé par lui àWhangarei-
Heads, indiquent plutôt comme faisant partie des Enicmus, et pro-
bablement du sous-genre Conithassa. D’autre part, les espèces
énumérées dans le Manuel du capitaine Broun sous le nom géné-
rique de Corticaria me paraissent devoir être sans exception
rangées parmi les Melanophlhalma. Cependant, on retrouve à la
Nouvelle-Zélande une forme européenne ou plutôt cosmopolite, qui
y représente les Corticaria vraies : c’est la C. serrata Paykull
CCXXIV
(Fauna Suec., I, page 300), que je cite sur la foi de M. Reitter
( Verhandl . d. natürf. Ver. in Brünn, 1879, page 179), car je n’en
ai vu aucun exemplaire de cette provenance.
7. Dix espèces de Melanophthalma sont décrites par le capitaine
Broun : trois d’entre elles sont mentionnées plus haut. (Voir la
note précédente.) En ce qui concerne les sept autres, je ne vois que
la G. obesa Broun {Man. N. Z. Col., page 237, n° 421), diagnosée
d’après un individu recueilli à Auckland, qui doive tomber en
synonymie de la M. splendens Reitter {Verhandl. d. natürf.
Ver. in Brünn , 1879, page 32). Le type de celle-ci, qui fait mainte-
nant partie de ma collection, s’accorde exactement avec la descrip-
tion du Manuel, sauf d’insignifiantes variations <le sculpture qui
sont, du reste, très fréquentes chez les insectes de ce groupe, ou qui ,
comme la présence d’un calus huméral saillant, tiennent souvent
à la différence des sexes. Par son faciès et par les caractères
plastiques de la page supérieure du corps, la M. splendens appar-
tient au groupe de la M . transversalis d’Europe ; cependant elle
ne possède point les deux stries longitudinales obliques qui ornent
le premier arceau ventral dans les espèces de cette section.
Sur un METOPHTHALMUS de la Nouvelle-Zélande,
par le même.
Avec une obligeance dont je ne saurais trop lui être reconnais-
sant, notre savant collègue d’Angleterre, M. Sharp, vient de
mettre à ma disposition ses Lathridiidœ de Nouvelle-Zélande.
Parmi des matériaux très intéressants, dont je ne manquerai pas de
faire usage dans une étude ultérieure, je rencontre une singulière
nouveauté qu’il importe de faire connaître immédiatement. C’est
un insecte appartenant, non seulement par le faciès, mais par tous
ses caractères essentiels, au genre Metophthalmus Woll., quoique
ses antennes soient évidemment composées de onze articles bien
distincts. Signalons donc, après le fait déjà constaté chez les Holo-
paramecus, ce nouvel exemple de variabilité dans le nombre des
articles antennaires, et par suite la valeur moindre qu’on doit
accorder à ce caractère au point de vue générique dans la famille
qui nous occupe.
Voici la diagnose rédigée sur trois exemplaires, dont l’enduit
cryptogamique blanchâtre n’a pas été conservé :
Metophthalmus sinuosus Belon.
Elongatus, convexiusculus, ferrugineus, antennis H-articulalis pcdibusque
dilutioribus. Caput thorace duplo angustius, fronte carinulis 2 antrorsum conver-
ccxxv
gontibus, postice versus oeulos subarcuatis instructa. Pronotum transversum, in
disco bicostatum et pluri-tuberculatum lateraliier valde explanatum, anle medium
rotundatum, versus basin distincte angustius, angulis posticis rcctis. Coleoptera
oblongo-ovata, circa medium paulo dilatata, striarum punctis grossis paium pro-
fundis, rugulose transversim confluentibus, interstitiis 3° (integrn) et 5° (antice
abbreviato) fortiter elevato-carinatis, sinuosis ; supra depressis, extus nbtusangulis.
— Long., 1,3-1, 6 mill.
Par sa taille avantageuse et par ses élytres environ deux fois
aussi longues que larges, cet insecte, recueilli à Auckland, doit se
placer dans le voisinage de notre M. niveicollis d’Europe ; mais,
outre que son prothorax est notablement plus large et que le con-
tour huméral des étuis est tout autre, il en est essentiellement
distinct, comme aussi de tous ses congénères sans exception, par
ses antennes de onze articles et par la sculpture du pronotum et
des élytres. Celles-ci sont, en effet, remarquables par les deux
fortes côtes sinueuses (très finement ciliées) que forment les troi-
sième et cinquième interstries : la première est entière et converge
en arc vers la suture, légèrement à la base, mais plus fortement à
l’extrémité, sans toutefois se réunir à la suture, qui est à peine
relevée et seulement de la voussure au bout ; la seconde côte, au
contraire, est brusquement raccourcie en devant, à peu près vers
le cinquième. Le corselet est plus difficile à décrire avec exacti-
tude en ce qui concerne les élévations discales : néanmoins, je crois
donner une idée correcte de ces détails en disant que les deux côtes
antérieures semblent partir de deux tubercules médians, situés à
quelque distance l’un de l’autre ainsi que du bord lui-même, et
divergent en ligne droite pour se terminer également par un tuber-
cule un peu après le tiers de la longueur; entre ces tubercules
postérieurs, se trouvent compris deux aufres tubercules écartés,
qui indiquent pour ainsi dire le point de départ des côtes discales
ordinaires, interrompues ici ou plutôt supprimées par une impres-
sion transverse, et représentées seulement près de la base par
deux légères élévations tuberculiformes.
M. Eug. Simon nous adresse le travail suivant :
Note sur le groupe des DIOLEN1I (famille des Attidæ)
ET DESCRIPTIONS D’ESPÈCES NOUVELLES,
par E. Simon.
Le genre Diolenius Thorell et quelques types voisins forment un
groupe très naturel dans la famille des Attidæ, caractérisé par la
structure des pattes de la première paire : le trochanter est très
CCXXA'I
long, beaucoup plus que celui des trois autres paires de pattes et
cylindrique; chez les Diolenius et les Atrytone la longueur du
trochanter est telle, qu’elle égale presque celle du fémur et celle du
céphalothorax entier; chez les trois autres genres le trochanter est
moins anormal, il reste néanmoins beaucoup plus long que chez
tous les autres Attides connus; le métatarse est cylindrique ou com-
primé, il se rétrécit et se courbe près de l’articulation basilaire, ce
qui lui permet de se replier sous le tibia, toujours pourvu en dessous
de deux rangs de fortes épines limitant une sorte de gouttière.
Chez les Diolenii le plastron est ovale, plus large que les hanches
intermédiaires et à peine atténué en avant ; les hanches de la
lve paire sont cylindriques, plus de deux fois plus longues que
celles de la seconde paire et un peu plus largement séparées, leur
intervalle étant aussi large que la pièce labiale et les lames maxil-
laires à la base.
Les différences sexuelles portent sur la structure du métatarse
de la première paire; chez le mâle, cet article est mutique ( Ghalco -
lecta) ou pourvu de quelques très petites épines perpendiculaires
disposées par paires ( Diolenius ), tandis que chez la femelle il offre
en dessous trois ou quatre paires de très longues épines couchées
en avant; dans les genres Discocnemius et Lystrocteisa, le méta-
tarse antérieur offre cependant cette dernière disposition chez
les deux sexes.
TABLEAU DES GENRES.
1. Trochanter 1 coxa multo longior femore parum brevior. 2.
Trochanter 1 coxa brevior (præsertim $) femore multo
brevior 3 .
2. Céphalothorax humilis. Quadrangulus oculorum latior quam
longior. Tibia 1 gracilis parallela (ex Keys.) ....
Céphalothorax sat altus Quadrangulus oculorum fere æque
longus ac latus. Tibia 1 compressa plus minus dilatata.
5. Quadrangulus oculorum multo longior quam latior et multo
longior quam pars thoracica. Oculi seriei 2æ multo lon-
gius ab oculis posticis quam ab oculis anticis locati.
Quadrangulus oculorum fere æque longus ac latus, parte
thoracica fere longitudine æqua. Oculi seriei 2æ vix lon-
gius ab oculis posticis quam ab oculis anticis locati .
Atrytone.
Diolenius.
Lystrocteisa.
4.
4. Pedes brèves, tibia antica valde compressa et dilatata spi-
narum validarum seriebus duabus atque linea media
pilorum crassorum infra insigne instructa Discocnemius.
Pedes longi, tibia antica compressa, parallela haud dila-
tata, spinis validis et numerosis biseriatim dispositis
infra armala
Chalcolecta.
ccxxvrr
Le groupe des Diolenii est jusqu’ici exclusivement propre à la
Malaisie et à l’Australie.
Le genre Atrytone Keyserling m’est inconnu; il ne renferme
qu’une seule espèce, A. anomala Iveys., originaire de Sydney
(Cf. Keyserling in L. Koch , Ar. austr., p. 1378, pl. 116, fig. 6).
1er genre Diolenius Thorell.
1er groupe : Metalarsus anticus subter 5 paribus aculeoriun
instructus.
1. Diolenius phrynoides Walck., Ap. t. I, 1837, p. 479
(sub A ttus).
Attus obisioides Doleschall, Bijdr. Arachn. Ind. Archip., 1857,
p. 433, fig. 2.
Diolenius phrynoides Thorell, Rag. Mal., Il, p. 215. — Id. ,
L. Koch, Ar. Austr., p. 1240.
Amboine, Nouvelle-Guinée sept. et occid.(Mus. Gen.,coll. Simon).
2. D. amplectens Thorell, 1. c., p. 412 (sp. invisa).
Ile Arou, Nouv. Guin. : Ramoi (Mus. Gen.).
3. D. lugubris Thorell, 1. c., p. 414 (sp. invisa).
Nouv. Guin. : Ramoi (Mus. Gen.).
4. D. bicinctus sp. nov. — 9 long., 6,6 mill.
Céphalothorax tenue rugosus obscure fusco rufescens, parte
cephalica utrinque nigra, pilis brevibus supra flavis in lateribus
albidis sparsus, fere dimidio longior quam latior, tibia cum *
patella IV evidenter brevior. Quadrangulus oculorum haud latior
quam longior supra fereplanus. Abdomen auguste ovatum, obscure
fulvum, fiavo-aureo breve pubescens, pone medium lineis albis
binis transversis inter se approximatis, la recta, 2a paulo arcuata,
supra ornatum. Pedes 1‘ paris fusco micantes coxa fulva, patella
tota tibia ad apicem albo opacis, metatarso tarsoque obscure fulvis,
tibia plus triplo longiore quam latiore, supra in parte prima con-
vexa, subter aculeis 7-7 longis apicem versus sensim brevioribus
armata, metatarso subter 5 paribus aculeorum longorum instructo.
Pedes II testacei femore tibiaque utrinque infuscatis, tibia meta-
tarsoque infra spinis minutis 3-3 armatis. Pedes III et IV mutici,
obscure fusci, coxis, trochanteris, patellis, apice metatarsorum
tarsisque fulvo testaceis. Area vulvæ plana semicircularis latior
quam longior, tenue nigro marginata atque in medio obscure
binotata.
CCXXYIII
Moluques : Edkor, N. E. de l’île Halmahera (Gilolo) (coll. Simon).
Paraît voisin de D. amplectens Th., mais en diffère par le cépha-
lothorax beaucoup plus court que patella et tibia de la 4e paire,
les patellas antérieures blanches, le dessin tout autre de l’abdomen.
2e groupe : Metatarsus anticus subter 7 paribus aculeorum
instruclus .
5. D. armatissimus Thorell, 1. c., p. 417.
Ternate (Mus. Gen.), Ternate, Gilolo, Batjan (coll. Simon).
La femelle diffère du mâle, seul sexe décrit par le Dr Thorell, par
ses pattes antérieures plus courtes avec les patellas blanches, les
épines du métatarse longues et couchées. L’abdomen est noirâtre
en avant, noir à reflets bleus en arrière avec les deux teintes sépa-
rées par une étroite ceinture de poils blancs.
3e groupe : Metatarsus anticus subter 3 paribus aculeorum
munitus.
6. D. albomaculatus Thorell, 1. c., p. 418 (sp. inv.).
N. Guin. : Ramoi (Mus. Gen.).
7. D. venustus Thorell, 1. c., p. 421.
Ternate (Mus. Gen., coll. Simon).
8. D. vittatus Thorell, 1. c., p. 423.
Ternate.
Probablement une variété du précédent.
9. D. bifasciatus Thorell, 1. c., p. 425.
N. Guin. : Ile Kei (Mus. Gen.).
2e genre Lystrocteisa nov. gen.
Voisin de Diolenius, seulement : carré oculaire plus long que la
partie thoracique, beaucoup plus long que large, convexe en avant,
déprimé dans le milieu, yeux 3 fortement saillants, plus gros et
visiblement plus écartés que latér. antér. Yeux 2 beaucoup plus
rapprochés de latér. antér. Trochanter 1 cylindrique, un peu plus
court que la hanche, beaucoup plus que le fémur ; fémur très large
claviforme, tibia presque globuleux, comprimé en dessous avec
deux rangs de longues épines; métatarse grêle pourvu de deux
paires d’épines longues.
CCXXIX
Lystrocteisa myrmex sp. nov. — c? long., 4 mill.
Céphalothorax nigro piceus, fere glaber, nitidissimus, subti-
lissime striolatus. Abdomen fere cylindricum, antice fusco opacum
cura vitta transversa arcuata pilosa albido lurida ornatum, postice
convexum fusco piceum duriusculum et parcissime pilosum. Ster-
num nigrum, nitidum. Pedes I nigri metatarsis tarsisque fusco
rufescentibus : femore crasso claviformi, tibia crassissima subglo-
bosa infra biseriatim longe spinosa et longe setosa, metatarso
gracili, infra spinis quatuor longis instructo. Reliqui pedes sat
graciles, lurido testacei, coxis nigris, femoribus tibiis metatar-
sisque plus minus late nigro lineatis. Pedes maxillares graciles,
fusci, tarso fulvo, tibia mutica patella haud breviore, tarso elongato
tibia haud vel vix latiore.
N. Caled. : Nouméa (Savès, coll. Simon).
3e genre Discocnemius Thorell, Rag. Mal., III, 1881, p. 428.
Carré oculaire au moins aussi long que la partie thoracique,
un peu plus large en arrière qu’en avant, et au moins aussi long
que large, plan avec des saillies assez fortes pour les yeux dorsaux.
Yeux presque comme Diolenius, seulement antér. en ligne moins
fortement courbée, la base des latéraux presque au niveau du centre
des médians. Trochanter I un peu plus court que la hanche et
beaucoup plus que le fémur; fémur large comprimé; tibia dilaté
fusiforme pourvu en dessous de deux rangs de longues épines et
d’une ligne médiane de longs crins serrés; métatarse grêle pourvu
en dessous de trois paires de longues épines. Pattes 4, 1, 2, 3 ou
1,4,2, 3.
L’espèce type D. lacertosus Thorell (1. c., p. 429), originaire
de Somerset (Cap York), m’est inconnue.
Discocnemius albocingulatus sp. nov. — $ (pulla) lon-
gueur 4,5 mill.
Céphalothorax subtilissime coriaceus, niger, parte cephalica
utrinque et antice pilis albis sparsa, parte thoracica, antice, pone
oculos posticos, vitta transversa lata alba notata. Abdomen elon-
gato ovatum, fusco piceum, vitta media arcuata atque macula
postica albo-pilosis supra ornatum. Pedes I fusci apice tibiarum
metatarsis tarsisque testaceis, tibia dilatata et compressa sed plus
duplo longiore quam latiore aculeis 8-8 subter armata, metatarso
aculeis 3-3 instructo. Pedes postici testacei femoribus tibiisque
nigro lineatis.
N. Guin. Dorey (coll. Simon).
ccxxx
Discocnemius coccineopilosus sp. nov. — c? longueur,
5,2 mill.
Céphalothorax niger subtilissime coriaceus, pilis flavo aurantiis
omnino dense vestitus. Abdomen ovato elongatum nigrum, antice
macula magna flavo aurantiaca, postice supra mamillas macula
alba magna pilosa supra læte decoratum. Pedes II, III et IV gra-
ciles, testacei, femoribus tibiisque utrinque paulo infuscatis supra
albido pilosis, coxa I fusco micante, reliquis coxis testaceis. Pedes
maxillares fusco micantes, tarso supra macula pilosa albo-nivea
ornato, tibia patella paulo breviore extusad apicem apophysa brevi
crassa truncata cum angulo superiori brève acute producto, tarso
ovato tibia paulo latiore.
N. Guin. Dorey(coll. Simon).
Un seul mâle en mauvais état dont les pattes antérieures
manquent.
4e genre Chalcolecta nov. gen.
Carré oculaire au moins aussi long que la partie thoracique, de
même forme que chez Diolenius; yeux semblables seulement
antér. en ligne moins courbée. Trochanter I plus court que la
hanche (surtout 9) et beaucoup plus que le fémur ; fémur et tibia I
très longs, comprimés; parallèles, non dilatés et tibia pourvu en
dessous de deux séries d’au moins 10-j- 10 épines fortes, alternative-
ment plus courtes et plus longues; métatarse plus court que le
tibia, c? mutique comprimé et anguleux, 9 cylindrique et pourvu
en dessous de longues épines, trois ou quatre paires. Pattes
longues 1, 4, 3, 2.
Chalcolecta dimidiata sp. nov. — c? long., 8 mill.
Céphalothorax tenue coriaceus fusco rufescens, parte cephalica
cyaneo micante tincta, maculis ocularibus nigris, pilis oculorum
fasciei supra luteis infra albis. Abdomen ovato elongatum planum
antice posticeque valde attenuatum, supra duriusculum, in parte
prima nigrum dein albo opacum apicem versus sensim infus-
catum. Pedes antici læte fusco rufescentes, metatarso tarsoque
nigris, pedes postici fusci coxis trochanteris tarsisque testaceis;
tibia I infra aculeis 10 + 12 instructa, metatarso mutico valde
compresso infra acute carinato. Pedes maxillares gracillimi, fulvi,
tibia patella paulo longiore versus apicem leviter incrassata atque
extus apophysa brevi et simplici instructa, tarso minimo tibia vix
latiore et vix longiore. 9 Metatarsi antici fere cylindrici spinis
inferioribus longis 3-3 instructi.
Moluques : Edkor, N.-E. de l’ile Halmahera (Gilolo) (coll.
Simon).
ccxxxr
Chalcolecta bitæniata sp. nov. — $ long., 8,5 mill.
Céphalothorax fulvo rufescens antice paululum infuscatus
niaculis ocularibus nigris latis notatus. Abdomen angustissimum
et longum albo opacum, vittis fuscis binis longitudinalibus apicem
haud attingentibus atque postice pone mamillas vitta transversa
arcuata fuscis supra ornatum.mamillis nigris. Pedes antici obscure
fulvo rufescentes, tibia fusco late biannulata, metatarso nigro a
basi testaceo, tarso, testaceo a basi infuscato. Pedes sex postici
omnino testacei. Tibia I compressa infra 12 -j- 12 valde aculeata,
meiatarsus I fere cylindricus 3-3 longe aculeatus. Area vulvæ
minima, plana, fere semicircularis, anguste rufulo marginata, in
medio fusco binotata.
Moluques : Kdkor, N.-E. de l’ile Halmahera(Gilolo) (cotl. Simon).
M. Simon envoie aussi la note suivante :
NOTE SUR LES ARACHNIDES
RECUEILLIS PAR M. WEYERS A AGUILAS, PROVINCE DE MURCIE.
1. Hasarius Adansoni Sav. (1 exemplaire).
2. Menemerus semilimbatus Hahn (5).
3. Menemerus Paykulli Sav. (3).
Nous avons jusqu’ici rapporté cette espèce- au genre Hasarius,
elle nous parait aujourd’hui devoir rentrer dans le genre Menenie-
ru ?. Chez la femelle, en effet, le tibia et la patella de la troisième
paire de pattes sont visiblement plus courts que ces mêmes articles
à la quatrième paire; chez le mâle, la différence de longueur est
très peu sensible. M. Paykulli est presque cosmopolite : il habite
tout le midi de l’Europe, une grande partie de l’Afrique, l’Inde, la
Malaisie, les Iles Philippines, la Nouvelle-Guinée; nous l’avons
reçu aussi du Mexique et du Brésil.
4. Lycosa radiata Latr. (1).
5. Lycosa fasciivenlris L. Duf., Ann. Sc. Nat., 2e sér., Zool., III,
1835, p. 161. — Id., E. Simon, Et. Ar., VII, 1876.
Nous n’avons pas observé cette espèce aux environs de Cartha-
gène ; elle paraît y être remplacée par L. Dufouri E. S.
6. Synæma globosum Fabr. (1).
7. Oxyptila albimana E. Sim. (1).
8. Textrix coarctata L. Duf. (1).
9. Epeira Redii Scopl. (1).
10. Enoplognatha mandibularis Lucas (4).
11. Lühy pliantes paykullianus Walck. (5;.
12. Stegodyphus lineatus Latr. (4).
13. Palpimanus gibbulus L. Duf. (3).
ANNALES DE LA SOC. ENTOM DE BELGIQUE, T. XXVIII.
CCXXX1I
14. Drassus severus C. Koch. (3).
15. Drassus auspex E. Sim., Ar. Fr., t. IV, 1878, p. 154 (2).
16. Pythonissa plumalis Cambr. (2).
17. Pythonissa exornata C. Koch (1).
18. Loxosceles rufescens L. Duf. (1).
19. Dysclera crocata C. Koch (4).
20. Filistata testacea Latr. (1).
21. Ischnocolus o/ndalusiacus E. Sim., Aran. Nouv., etc.,
2e mém., Liège, 1873 (3).
22. Pachylomerusœdifieatorius \Yest\v.,Trans. of the Ent. Soc.
of Lond., III, 1840, p. 170, pl. X, fîg. 1 à 25 (sub Actinopus )
= Actinopus algerianus H. Lucas, Expi. Alg., Ar., p. 96, pl. I,
fig. 5 — Pachy/omcrus œdificatorius E. Simon, Bull. Soc. Zool.
Fr., 1881, p. 11.
Cette espèce a été découverte au Maroc; elle est commune en
Algérie, principalement dans l'est, mais jusqu'ici elle n’avait pas
été signalée en Espagne. Nous l’avons cependant observée en juin
1882, sur les collines qui avoisinent Carthagène.
P. œdificatorius creuse un terrier relativement court et large,
tapissé d’une double enveloppe soyeuse très épaisse, presque papy-
racée et entière. L’opercule est simple, mince, mais rigide, et
recouvert de terre en dessus, il est semi-circulaire transverse,
attaché par une base très large souvent à la partie inférieure de
l’ouvertui'e.
23. Garypus liloralis L. Koch, 1873. — Id . , E. Sim., Ar. Fr.,
t. VII, p. 48(1).
N’avait jamais été trouvé en Espagne. Nous avons découvert
cette espèce en Corse, à Bonifacio, et retrouvé depuis en Provence
et à Alger. Sur quelques points du littoral espagnol, notamment
au cap Palos, près Carthagène, et à Tarragone, G. liloralis L. Koch
est remplacé par G. saxicola M’aterh., qui s’en distingue surtout
par la main de la patte-mâchoire beaucoup plus large.
24. Buthus europœus L. (en nombre).
M. le Dr Heylaerts nous adresse les communications suivantes :
Il y a quelques jours, je fus très agréablement surpris par
l’arrivée d’un cadeau, que j’apprécie énormément à cause du
donateur, Son Altesse Impériale le Grand-Duc Nicolas Michaelo-
witch, et, d’autre part, à cause de sa grande valeur scientifique.
Mes collègues belges voudront bien comprendre que je désire
m’acquitter ici d’une grande dette de reconnaissance en remerciant
chaleureusement S. A. I., en priant S. A. I. de vouloir bien
agréer l’expression de ma parfaite gratitude.
CCXXXIII
Pour fixer l’attention de mes collègues sur le livre en question,
je crois qu’un rapport court, malheureusement trop superficiel,
peut trouver sa place ici.
Sous le titçe de : Mémoires sur les Lépidoptères , S. A. I.
a publié le tome I d’un travail sur les papillons du Caucase, et
nous promet la continuation annuelle. Non seulement les espèces
caucasiennes, mais aussi celles du vaste empire russe y seront
traitées de préférence, toutefois sans exclusion absolue de la faune
des autres pays. Ce tome I, édité à Saint-Pétersbourg, d’un grand
luxe typographique, est pourvu de dix planches à figures coloriées,
de vrais chefs-d’œuvre. Les dessins ont été exécutés par M. Lang
et une seule par mon savant compatriote M. Brants; ils ont été
gravés par MM. Debray et Castelli et coloriés par M. Lang.
La première partie : Lépidoptères de la Transcaucasie, est
entièrement de la main du Grand-Duc. S. A. I. commence à
peindre le Caucase tel qu’il est, indique les erreurs géographiques
commises par plusieurs auteurs entomologiques, tels que Kolenati,
Lederer, Becker, etc., et énumère les explorateurs scientifiques
qui, depuis 1870, ont parcouru le Caucase au point de vue entomo-
logique, entre autres MM. Christoph, Sievers, Mlokossévitch,
Hedemann, le lieutenant-général Komaroff et S. Alpheraky.
S. A. I. lui-même collectionna plus de dix années consécutives
à Tiflis et à Borjom, dont les environs sont décrits minutieusement
à la fin de l’aperçu géographique.
Une carte superbe nous est d’une grande utilité pour suivre la
description détaillée du Grand Caucase et du Petit ou Anti-Cau-
case. Conduits par le cicerone impérial, nous montons depuis le
dernier jusqu’aux Gletchers du second. Pendant l’ascension lente
et sûre, force détails de toute nature, mais tous très intéressants
au point de vue entomologique, nous sont indiqués.
En un mot, le Caucase nous est peint d’une main de maître, et
cette peinture prouve que l’auguste auteur possède de vastes con-
naissances géographiques, et que les sciences hydrographiques,
météorologiques, botaniques, etc., lui sont assez familières.
Un tableau indiquant la hauteur, la situation et la température
de diverses localités du Caucase, puis un aperçu de la végétation,
dont les limites ont été tracées en ligne horizontale et en ligne
verticale, complètent la description.
Après cette introduction, S. A. I. commence l’énumération des
Lépidoptères du Caucase, c’est-à-dire entièrement celle des Rho -
palocères; des Hètèrocères, les Sphingides, les Sésiides , les
Synlomides et des Bombyces les familles des Nycteolidœ , des
Lithosidœ, des Arctiidœ et des Hepialidœ sont traitées d’une
manière supérieure. Plusieurs espèces inédites sont décrites et
CCXXXIV
figurées (S. A. I. promet de faire dessiner de nouveau quelques
espèces publiées antérieurement, mais figurées imparfaitement par
leurs auteurs).
Les espèces nouvelles et les variétés non encore décrites et
figurées, planches I-Y, sont les suivantes :
Rhopaloc. : 1. Aleœanor Esp. var. Orientalis Rom.; 2. Theslor
Romanovi Chr.
Sesiiclœ : 1. Sesia dioctriiformis Rom.
Zygœnœ : 1. Z. Cambysea Led. var. rosacea Rom.
Arctiidœ : 1. A . villica L. var. con/Uiens Rom.
Hepialidœ : 1. Hep. Mlokossevilschi Rom.
Le travail de Son Altesse Impériale est suivi de l’énumération
des Lépidoptères trouvés dans le pays habité par la tribu des Achal-
Tekke parM. H. Cliristoph. Ce naturaliste, bien connu de tous les
lépidoptérologistes par ses intéressants travaux insérés dans la
» Stettiner entom. Zeitung », etc., avait été envoyé par S. A. 1.
pour explorer au point de vue entomologique ces contrées habitées
par des hordes rapaces et à moitié sauvages, récemment soumises
à l’empire russe. Après avoir raconté brièvement les particularités
de son voyage et de son séjour dans ce pays inhospitalier, il en
donne un aperçu de la faune lépidoptérologique, et énumère
153 espèces ( Rhopalocera jusqu’aux Xoctuinœ inclusivement).
Les species novœ et varietates décrites sont :
1. Anthocharis Relia var. pidverata Chr.; 2. A . Thornyris Chr.;
3. Hesperia Ahriman Chr.; 4. Zygœna Smirnovi Chr.; 5. Œno-
gyna Locwii var. pallidior Chr.; G. Hypopla mucosus Chr.;
7. Endagria agilis Chr.; 8. E. clathrata Chr.; 9. A gratis
devota Chr.; 10. A. contrita Chr.; 11. Mamestra cdbipicta Chr.;
12. Episema antherici Chr.; 13. Scotochrosta (?) distincta Chr.;
14. S. (?) fissilis Chr.; 15. Acontia Eylandti Chr.; 10. Talpochares
munda Chr.; 17. Photedes Erschoffii Chr.; 18. P. limata Chr.
(Planches VI-VIII.)
Page 139, le Dr Staudinger donne un supplément au travail
précédent, en énumérant les Lépidoptères qu’il a reçus de ces
mêmes contrées par 51. Eylandt. Les species novœ figurées
planche IX sont : 1. Cossus ( Holcocerus ) nobilis Stgr.; 2. C. (//.)
holosericeus Stgr.; 3. Acontia clentata Stgr.; 4. A. ( Armada ) Clio
Stgr.;5. Leucanitis sinuosa Stgr.; G. L. (?) nana Stgr.; 7. Pal-
pangula, cestina Stgr.
Un nouveau genre des Pyralicles, par M. P. C. T. Snellen,
Amphibolia Snell. pour la P yraustoides Erschoff (Planche X) et
quelques » Lepidopterologische Mittheilungen », par 51. G. Grumm-
Grshimaïlo, terminent le tome I.
ccxxxv
Hormis les nouvelles espèces mentionnées, plusieurs autres
décrites antérieurement sont figurées. Ce sont :
Planche I. — 3. P. Alciphron var. Melibœus Stgr.; 4. P. Sa-
traps Stgr.; 5 et 6. cf 9 M. Larissa var. As-
tanda Stgr.; 7. P. Maera var. Adrastoides
Bienert.
— II. — 1 et 2. c?Ç Sat. Pelopea\a.v. S. Schahrudensis
Stgr.; 3 et 4 cf 9 var. persica Stgr.; 5 et G
cf 9 • S. Alpina Stgr.
— III. — 1 cf, 2 9> 3 cf. Sat. Mamurra var. Schaku-
hensis Stgr.; 4 et 5 cf9- Parisatis Koll.;
6 et 7 cf Ç . Coenonympha Saadi Koll.; 8 et
9 cf 9- C. Symphita Led.
— IV. — 1. Deilephila porcellus var. suellus Stgr.;
2 et 3 cf 9- Sesia empiformis var. schizo-
zeriformis Koll.; 4. Zygœna Erebas Stgr.;
5. Z. Armena ab flava; 6. Z. Cuvieri B.;
7. Syntomis caspica Stgr.; 8. Setina irrorella
var. flavicans B.
— Y. — 2. Sciapteron fert'idum Ld. var.; 4ab. Hepialus
Lcetus Stgr. cf 9 ; 5. Axiopœna Maura
Eichw.
— YI. — 2ab. Lycœna Christophi Stgr. c?Q;3ab. L. Ze-
phyrinus Stgr. cf 9 ; 4. L. Miris Stgr. cf;
7. Syriçhtus Staudingeri Spr. cf •
— VII. — l6. Chenille de YŒnogyna var. pallidior Chr.;
5. La chenille de Chondrostege pastrana Led.;
7. Agrotis spinifera Stgr. cf.
— VIII. — 26. La chenille de l 'Episema Antherici Chr.;
4 ?. Palpangula Christophi Ersch.; 9. Pho-
tedes Nisilkumensis Ersch. cf; 10. P. se-
cundo Ersch. cf; et 11. Spintherops gracilis
Stgr. cf.
— IX. — 8. Palpangula spilota Ersch.; et 9. P. Ilenkei
Stgr.
— X. — Contient, outre la figure de Y Amphibolia py-
rausloides Ersch., celles de sa nervulation, de
sa tête et de son antenne.
Par ce qui précède, mes collègues ont pu remarquer le service
immense que Son Altesse Impériale a rendu à l’entomologie, non
seulement par la publication du chef-d’œuvre en question, mais
aussi par ses efforts pour faire connaître la faune de ces contrées
CCXXXVI
lointaines et inhospitalières, et chercher le rapport entre la faune
palæ-arctique avec celle des tropiques. Par sa haute position, par
ses talents et ses vastes connaissances et surtout par son feu sacré
par rapport à notre chère science, S. A. I. peut effectuer de
grandes choses au point de vue entomologique.
Je veux fixer l’attention de mes collègues belges sur un travail
de M. Georges Rouast, de Lyon : * Catalogue des chenilles euro-
péennes », Lyon, imprimerie Pitrat aîné, 4, rue Gentil.
M. G. Rouast a fait tout pour compléter autant que possible ce
qu’il promet, c’est-à-dire d'indiquer les plantes nourricières des
chenilles des Macro et Microlépidoptères de la faune européenne,
l’époque où elles paraissent et leur manière de vivre. Il en a
cherché les matériaux un peu partout, et quoique j’aie trouvé par-ci
par-là quelques omissions, inévitables dans ces sortes d’ouvrages,
son travail est des plus méritants, beaucoup plus complet que
celui de M. A. Hartmann, et peut rendre de grands services aux
lépidoptérologistes. Je le leur recommande chaleureusement.
Le Dr Staudinger a commencé de publier un travail sur les
Lépidoptères exotiques, sous le titre : Exotische Schmetterlinge,
Abbildungen und Beschreibungen der wichtigsten exotischen
Tagfalter, in systematischer Reihenfolge mit Berücksichtigung
neuer Arten,von I>0. Staudinger, unter technischer Mitioirkung
von Dr H. Langhans. Mit gegen 1500 color. Abbild. auf\2 0 Tafeln
in Folio-Format. Vollst. in 24 Lief. à 3 M.
Je crois que nous avons à attendre du Dr Staudinger quelque
chose de bon, de solide et d’instructif. Surtout les papillons exo-
tiques, si peu connus de la plupart des lépidoptérologistes, ont
bien besoin d’être étudiés. L’ouvrage sera complet en deux années.
Les livraisons mensuelles contiendront 5 planches coloriées avec
le texte nécessaire, et ne coûteront que trois marks. Aussi cet
ouvrage-là, je le recommande instamment à mes collègues.
M. de Borre revient à la communication faite par lui, à la séance
précédente, de l’apparition, dans un moulin de Lodelinsart, d’un
microlépidoptère fort nuisible. Ainsi qu’il le lui avait conseillé, le
propriétaire du moulin, M. Brisack, s’est adressé à M. M. Girard,
notre savant confrère de Paris, qui a reconnu dans le lépidoptère
YEphestia Kuehniella Zeller. Cet incident a donné lieu à une note
et à une discussion entre MM. Girard et Ragonot, à la séance du
28 mai dernier de la Société Entomologique de France, note et dis-
cussion très intéressantes pour les lépidoptérologues, mais moins
pour les meuniers, attendu qu’il n’en est rien ressorti de bien caté-
CCXXXVII
gorique, de bien efficace quant aux procédés pour venir à bout de
cet ennemi.
A propos de ce même micro, notre collègue M. Maurissen m’écrit
ce qui suit :
En réponse à votre lettre d’avant-hier, je m’empresse de vous
faire savoir que YEphestia Kuehniella Zeller a fait son apparition
ici, peut-être pour la première fois en Europe, en septembre 1879,
dans une fabrique de vermicelle appartenant à un de mes cousins.
Celui-ci pense qu’elle lui est arrivée avec du maïs d’Amérique. Le
pire est qu’elle se propage l’hiver comme l’été et qu’elle fait
d’énormes* ravages. Mon cousin m’a consulté aussi pour savoir par
quel moyen il pourrait la détruire. Je lui ai conseillé de fermer
autant que possible les locaux où elle se trouve et d’y brûler des
mèches de soufre. Cela a aidé pour un certain temps, mais on a
failli incendier la fabrique. Il a essayé alors de l’acide phénique,
ce qui procure une odeur détestable et n’a pas été non plus un
remède radical.
J’ai été hier à la fabrique, où j’ai appris qu’on se bornait mainte-
nant à faire continuellement la chasse à ce détestable micro, après
avoir fait un nettoyage général. Si l’on parvenait à découvrir un
moyen de destruction plus efficace, vous m’obligeriez infiniment en
me le faisant connaître.
M. Fologne demande la parole et dit qu’il croit que, dans un cas
de ce genre, c’est à l’insecte parfait qu’il faut faire la chasse; à
l’état de larve et de chrysalide, il est trop protégé contre les causes
de destruction. Il ne croit pas non plus qu’il fasse sa nourriture de
la soie des blutoirs, mais il pourrait très bien trouver dans ces
appareils des matériaux pour la construction de ses coques.
M. Fologne fait ensuite voir un exemplaire de la Notoclonta
bicoloria SchifL, qu’il a capturé le 29 juin à Sanzinne, dans le
domaine royal d’Ardenne. Cette espèce fort rare avait été signalée
antérieurement à Ivinkempoix, près Liège, puis dans la forêt
d’Hertogenwald.
M. le Dr Jacobs demande la parole et fait la communication sui-
vante :
Anomalie chez un SYRPHUS RIBESIÏ 9.
Cette anomalie consiste en ce que, des quatre bandes jaunes de
l’abdomen, la seconde n’est apparente que dans sa moitié externe
gauche, sous forme de triangle, avec la base touchant au bord de
l’abdomen et avec le sommet légèrement incurvé dirigé vers la
CCXXXVI1I
ligne médiane, en prenant le tiers de l’arceau. Le second arceau
dorsal qui porte cette tache n’est visible qu’à gauche
vj et paraît atrophié à droite; l’arceau ventral est complet
Œj et normal. La troisième bande jaune est irrégulière à
son bord supérieur et la lunule jaune du second seg-
ment est un peu plus large et placée sur un plan un
peu plus bas.
M. Jacobs continue par la communication suivante :
L’excursion de Virginal par Ronquières et Henripont, sur la
forêt de la Houssière, près de Braine-le-Comte, le 15 juin, n’a pas
été fructueuse, à cause d’un vent de nord-ouest très âpre et d’un
ciel couvert pendant la plus grande partie de la journée. M. La-
meere et moi y étions seuls.
Comme captures, je n’ai à signaler qu’un Diptère indiqué comme
rare par Macquart, mais plus commun en Autriche, le Doros
conopseus, etla variété nigricans $ (Schmiedeknecht) du Bornbus
hortorum. Ces captures sont mises sous vos yeux.
Les insectes de la famille des Xorides étant rares dans toute
l’Europe, je crois utile de faire connaître que le dimanche 29 juin,
j’ai capturé à Beerselle Xylonomus irrigator 9 Fabr., voltigeant
autour d’un charme rabougri, percé de nombreuses galeries de
coléoptères. Je n’ai pu découvrir l’insecte que mon hyménoptère
recherchait. D’après les auteurs, il dépose ses œufs dans la
larve du Rhagium indagator , que nous n’avons pas en Belgique.
Taschenberg l’a recueilli de la chrysalide de la Liparis monacha.
M. Lameere ajoute qu’il a pris à Ronquières deux exemplaires de
la Leptura nigra.
M. de Selys-Longchamps a passé quelques jours du mois de juin
avec sa famille à Kreuznach. Il y a constaté l’abondance de la
Syntomis phegea et du Syrichtus Carthami, seule espèce d’Hes-
péride qu’il y ait observée.
M. H. Donckier de Donceel fait signaler les captures suivantes :
Obrium cantharinum a été pris le 29 juin à Ixelles par
M. S. Putzeys, et le 24 juin, M. Vandervelde avait pris à Water-
mael 1 ’Obrium brunneum.
M. Devaux a rapporté de Blankenberghe la Nacerdes melanura,
ce qui a permis incidemment à M. Donckier de s’apercevoir que,
dans la collection Wesmael, se trouve la Nacerdes dispar Dufour,
prise aux environs de Liège, mais qui a toujours été omise dans les
listes de Belgique.
CCXXXIX
M. de Borre signale une monstruosité chez un Carabus auratus
pris à Etterbeek par M. Demoor. L’antenne droite, d’ailleurs par-
faitement normale en forme, longueur et proportions des articles,
donne naissance sur son deuxième article, à peu près aux quatre
cinquièmes de la longueur, à une antenne surnuméraire de sept
articles assez courts, et dont les derniers sont aplatis et un peu
élargis.
L’ordre du jour appelle l’examen de l’opportunité de la partici-
pation de la Société à l’Exposition universelle de 1885 à Anvers.
Après avoir entendu plusieurs membres, l’Assemblée décide qu’il
n’y a pas lieu pour la Société d’intervenir dans cette Exposition et
que ses membres peuvent y exposer individuellement s’ils croient
utile de mettre des collections de leurs insectes sous les yeux du
public.
Sur la proposition de M. de Borre, la Société choisit les localités
entre Clabecq et Braine-le-Chàteau pour l’excursion du 10 août. On
partira de Bruxelles (Midi) pour Tubise par le train de 7 h. 50 m.
du matin.
La séance est levée à 9 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Série III. — N° 48.
Assemblée mensuelle du 2 août 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Arnold, Berge, Capronnier, De Glain, Degouve
de Nuncques, De Lafontaine, De Le Court, Demoor, J. Devaux,
Fondu, Jacobs, Kerremans, Lameere, L’Arbalestrier, Yanden
Branden, Vandervelde, Van Nerom, Yan Rossen, Yan Segvelt,
Weinmann et H. Donckier de Donceel, faisant fonctions de secré-
taire.
M. Preudhomme de Borre, indisposé, a fait excuser son absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 5 juillet est
approuvé.
M. Lameere demande la parole pour annoncer la mort de deux
naturalistes qui ont beaucoup contribué au développement de l’en-
tomologie. L’un, J. -C. Schiôdte, décédé au commencement du mois
de juin, à Copenhague, est bien connu par ses admirables travaux
sur les larves des coléoptères; l’autre était le doyen des entomo-
logistes actuellement vivants : contemporain de Schonherr,
Fâhræus, mort quelques jours avant Schiôdte, à l’âge de 88 ans,
continua l’œuvre de Boheman et nous a laissé une remarquable
faune des coléoptères de l’Afrique australe.
Correspondance.
M. B. -A. de Vaux remercie pour sa nomination de membre
effectif.
M. Horn envoie un exemplaire grand format et relié, tirage spé-
cialement destiné aux sociétés entomologiques, de son dernier
ANNALES DE T. A SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
CCXLII
ouvrage, en collaboration avec feu le Dr Leconte : Classification
of North American Coleoptera. Il lui sera envoyé une lettre de
remercîments.
M. Van Rossen, qui a recueilli l’année passée à Malaise, en
nombre, la Cicinclela germanica, en envoie quatre exemplaires
pour être intercalés dans les collections de la Société, et écrit que
l’endroit où cette espèce se trouvait abondamment, ayant été
défriché, elle semble en avoir disparu.
Les éditeurs du journal américain Science, la Société Linnéenne
de la Nouvelle-Galles du Sud et la Société für vaterlandische iVa-
turkunde in Württenberg accusent réception de nos publications.
La Smitlisonian Institution et la Société d’Histoire naturelle de
Dorpat nous annoncent des envois d’ouvrages.
M. le Dr P. Durdik, de Prague, ancien officier de santé
de l’armée des Indes néerlandaises, adresse une circulaire pour
protester contre la publication par M. N.-M. Kheil, dans une
Faune des Rhopalocères de l’île Nias, de ses découvertes et d’ob-
servations dont il revendique la propriété.
M. Reitter envoie un catalogue de coléoptères à vendre, et
M. R. Drosten (boulevard du Hainaut, 149a, à Bruxelles) un cata-
logue d’instruments de microscopie.
ltnpports, lectures, communications.
M. Lameere présente trois mémoires : 1° Longicornes recueillis
par feu Camille Van Volxem au Brésil et à La Plata ; 2" Maté-
riaux pour la faune des Petites- Antilles. Longicornes recueillis
par M. Purves à Antigoa; et 3° Longicornes des voyages du
Dr E. Fromont au Brésil et à La Plata. Sont désignés comme rap-
porteurs : MM. Candèze et Preudkomme de Borre.
M. de Borre envoie le travail suivant :
Note sur les JULIDES de la Belgique.
La note que j’ai publiée cet hiver (Compte-rendu de la séance du
5 janvier 1884) sur les Glomérides de notre pays, me semble avoir
établi qu’il était à propos d’inventorier à nouveau ce que nous pos-
sédons de données sur les Myriapodes belges.
La mise en ordre des Myriapodes du Musée Royal continuait à
m’en fournir l’occasion. Rassemblés sans étude préalable, sans
choix, comme supplément accessoire à des récoltes d’insectes, et
enfin sur un bien petit nombre de points de notre territoire, ils
n’en ont pas moins apporté des additions notables au premier essai
CCXL1II
d’inventaire de nos Myriapodes, publié, ilyaune douzaine d’années,
par notre savant confrère, M. le professeur Plateau (').
Les Julides sont un groupe d’une étude beaucoup plus ardue que
les Glomérides et, n’ayant pas le temps de m’y préparer par un tra-
vail personnel de quelques années, je reconnus immédiatement que
l’-intérêt de la bonne détermination de nos collections publiques
exigeait qu’elles fussent à peu près intégralement soumises à un
savant spécialiste, que je rencontrai dans la personne de M. le
Dr Robert Latzel, de Vienne, auteur d’un récent travail de premier
ordre sur les Myriapodes de l’Autriche-Hongrie (2).
Adoptant ici l’ordre de ce travail, je vais passer rapidement en
revue les espèces qu’il a reconnues dans la collection de matériaux
belges que je lui avais soumis. Je ferai remarquer que la détermi-
nation d’un Julide n’est généralement pas une chose facile et que,
dans la caractéristique, l’anatomie et l’inspection micrographique
de certains organes jouent le plus grand rôle; nul de nous ne
deviendra spécialiste dans les Myriapodes s’il n’est anatomiste et
ne cultive le microscope.
Renvoyant donc aux publications du savant qui m’a aidé, pour
la partie morphologique et descriptive, je me bornerai à énumérer
les espèces et à donner quelques renseignements sur leur distri-
bution géographique chez nous, au moins telle que le petit nombre
de matériaux recueillis permet de la connaître.
Ceux-ci comprennent des espèces de deux genres :
I. — Genre Blaniulus Gervais.
J’ai à mentionner pour la Belgique deux espèces de ce genre de
petits Julides : le Blaniulus venustus Meinert et le Blaniulus
guttulàtus Bosc ( Julus fragariarum Lamarck).
1. Le Blaniulus venustus Meinert n’a pas été cité comme
belge dans le travail de M. Plateau. Deux exemplaires ont été pris
à Calmpthout par feu Cam. Van Volxem, et j’en ai également sous
les yeux deux exemplaires rapportés des environs d’Utrecht, dans
les Pays-Bas, par M. A. Foettinger. C’est, suivant M. Latzel et les
auteurs antérieurs, une espèce qui se trouve dans les vieilles
souches, sous les feuilles en décomposition, etc.
C. Koch l’a deux fois figurée: sous le nom de Julus pulchellus ,
dans Deutsch. Crust., Myr., Arachn., H. 22, tab. 13, et sous
(') Matériaux pour la Faune belge. lla note, Myriapodes (Bull, de l’Acad. de
Belg., sér. 2, XXXIII).
(4) Die Myriopoden der Oesterrcichisch-Ungarischen Monarchie. I et II,
Vienne, 1880 et 1884.
ccmv
celui de Blaniulus guttulatus, dans Die Myriap. gelrcu cibgeb.
und beschr., II, f. 211° (nec 21 16).
2. Ce n’est que depuis quelques jours que j’ai ajouté à la
collection du Musée Royal des exemplaires du Blaniulus guttu-
latus Bosc, pris à Watermael. C’est un fait connu que souvent la
place des espèces les plus vulgaires reste le plus longtemps vide
dans les collections. Celle-ci est probablement répandue dans tout
notre pays, et tous les amateurs de fraises la connaissent pour
l’avoir trop souvent rencontrée vivant en petites familles dans
l’intérieur de ces fruits. M. Plateau l’avait déjà citée parmi les
Myriapodes indigènes.
On la distingue immédiatement de la précédente à l’absence
complète d’yeux.
II. — Genre Julus Linné.
La collection du Musée Roj'al renferme actuellement dix espèces
belges de ce genre.
1. Julus punctatus Leach.
On ne trouvera pas la description de cette espèce dans l’ouvrage
de M. Latzel, attendu qu’elle n’a pas été observée dans les pays de
la monarchie austro-hongroise. Une bonne description (en langue
suédoise) se trouve dans un travail de Stuxberg sur les Myriapodes
de la Scandinavie ( Oefvers . af I\. Se. Vet. Akad. Fôrhandl. ; Stock-
holm, 1870, p. 900). Leach (Tram. Linn. Soc. Lond., XI, 379) et
Gervais (Walckenaer et Gervais, H. nat. des Ins. Apt., IY, 141) en
ont donné de courtes diagnoses en latin et français, insuffisantes
dans l’état actuel de la science; enfin, elle a été deux fois figurée
par C. Koch (Deutschl. Crust., Myr., etc., H. 22, t. 12; et Die
Myriap., II, f. 210 (A llnjulus punctatus).
C’est une espèce qu’on se procurera principalement par le
criblage ou l’exploration des mousses recueillies en hiver. Telle a
été l’origine de presque tous les exemplaires des collections du
Musée Royal :
Brabant : Groenendael, Etterbeek, Rhode-Saint-Genèse.
Hainaut : Soignies (M. le professeur Henry).
Liège : Esneux et Sprimont (M. Maréchal).
Namur : Rhisnes.
M. Plateau avait indiqué, mais dubitativement, cette espèce
comme belge (')•
(*) M. Plateau a bien voulu me communiquer les exemplaires qu’il avait étudiés
pour son travail. Ceux qu’il croyait pouvoir être le /. punclalus m’ont paru se
rapporter plutôt au J. fallut Meinert.
CCXLV
/
2. Julus pusillus Leach.
Cette toute petite espèce a été assez généralement confondue
avec le ./. boleti, et on en trouvera la description dans l’ouvrage
du Dr Latzel (II, 281) ; elle est aussi figurée, sous le nom de
J. Stuœbergi, dans un bel ouvrage iconographique italien en voie
de publication (Berlese, Acciri, Myriapoda et Scorpiones hucus-
que in llalia reperta, Fascic. VIII, n° 10, f. 1-6).
M. Plateau citait la capture dè deux exemplaires dans les ruines
de l’église de Damme, près Bruges. Au mois de mai 1877,
M. H. Donckier de Donceel en a pris un exemplaire à Forest, et il
s’en est trouvé quatre dans des récoltes faites en hiver à Thulin,
près Quiévrain, par M. A. Duvivier. Si quelques amateurs s’adon-
naient à la recherche des petits Myriapodes chez nous, il est très
probable qu’elle serait signalée de nombreuses localités.
3. Julus londinensis Leach.
Cette espèce qui, d’après le nombre des exemplaires recueil-
lis (117), doit être fort commune chez nous, est dans le même cas
que le Julus punctatus, c’est-à-dire que son habitat dans l’Europe
occidentale, quoique s’étendant à l’Allemagne (M. De Pauw nous
l’a rapportée de Stuttgart et je l’ai prise moi-même à Koesen sur
la Saale) et à la Suisse, d’où elle m’a été envoyée en quantité de
Genève, n’atteint pas l’Austro-Hongrie. Elle ne figure donc pas
dans l’ouvrage du Dr Latzel, et, pour en avoir une bonne description
(en suédois), il faudra encore avoir recours à Stuxberg(op. cfG, 893)
et aux figures de C.Ivoch (Deutschl. Crust., Myr., etc., H. 22, tab. 4).
C’est une espèce à dernier segment terminé en pointe très obtuse
ne faisant pas saillie au delà de l’anus; elle n’est pas difficile à
distinguer empiriquement une fois qu’on a sous les yeux des types
bien déterminés de l’espèce et des voisines.
Voici, comme appoint àla figuration de sa distribution chez nous,
l’énumération des localités d’où proviennent les exemplaires
étudiés :
Brabant : La Cambre, Ixelles, Etterbeek, Saint-Josse-ten-Noode,
Schaerbeek, Laeken, Jette, Molenbeek-Saint-Jean, Forest, Uccle,
Auderghem, Woluwe-Saint-Lambert, Woluwe-Saint-Pierre, Die-
ghem, Haeren, Saventhem, Melsbroeck, Boitsfort, Groenendael,
Leeuw-Saint-Pierre.
Flandre occidentale : Thourout, Poperinghe.
Flandre orientale : Aeltre, Assenede, Rupelmonde, Tête-de-
Flandre, Ninove, Grammont.
Hainaut : Lessines, Everbecq. (Je l’ai prise aussi dans le dépar-
tement du Nord, à Hautmont, un peu au delà de la frontière.)
Liège : Hollogne-aux-Pierres, Flémalle-Haute, Aywaille.
CCXLVI
Limbourg : Lanaeken.
Namdr : Namèche, Rochefort, Dînant, Maurenne, Bauche,
Annevoie, Mariembourg, Louette-Saint-Pierre.
Si nous ne la citons pas ici des provinces d’Anvers et de Luxem-
bourg, ce ne doit être que par pénurie de matériaux pour ces
deux provinces, où elle existe assurément. C’est une espèce des
plus communes, ainsi que l’avait déjà constaté M. Plateau.
4. Julus luridus C. Koch.
La description de cette espèce a été donnée par M. Latzel, et elle
est représentée par C. Ivoch ( Die Myriap., II, f. 187).
Cette espèce, ayant une taille égale et parfois supérieure à la
précédente, est généralement jaunâtre et très luisante. Elle n’est
guère aussi commune et je n’en ai sous les yeux que des exem-
plaires du Brabant, au nombre de six, dont deux jeunes ont été
jadis pris dans la forêt de Héverlé, près Louvain, en tamisant des
fourmilières avec notre regretté collègue Tennstedt. Les autres
localités sont : Groenendael, Melsbroeck et Genappe.
La variété silvarum Meinert est plus grêle et de plus petite
taille ('). M. le Dr Latzel y a rapporté trois exemplaires pris par
M. H. Donckier, à Leeuw-Saint-Pierre, et M. Plateau disait en
avoir pris autrefois deux exemplaires près de Gand ; mais était-ce
bien cette même forme, car M. Plateau les plaçait parmi les espèces
à pointe marquée au bout du dernier segment ?
5. Julus transversosulcatus Am Stein.
Cette espèce manque encore à la faune de l’Autriche-Hongrie.
Ayant été créée en 1857 [Jahresb. cl. Naturf. Gesellsch. Graubün -
clens, Neue Folge, II, 136) sur des exemplaires pris en abondance
dans le Valais, bien près de la frontière du Tyrol et de la Suisse,
il me paraît difficile pourtant qu’elle ne s’y rencontre pas. Mais,
M. le Dr Latzel ne l’ayant pas décrite, il faudra avoir recours à la
description du Dr Am Stein. Empiriquement et quand on en a eu
de bons types sous les yeux, la différence très marquée de la sculp-
ture des moitiés antérieure et postérieure de chaque anneau dorsal
est assez caractéristique.
Elle n’est pas rare en Belgique (2).
Brabant : Ixelles, Laeken, Josaphat (Schaerbeek), Auderghem,
Rouge-Cloître, Tervueren, Leeuw-Saint-Pierre, Genappe.
(') D’après une lettre que je reçois à l’instant de M. le Dr Latzel, cette forme
mériterait le nom d’espèce. Le Julus silvarum Meinert doit donc figurer au
nombre de nos Jules indigènes.
(*) C’est à cette espèce que se rapporte la seconde forme restée douteuse pour
M. Plateau [op. cit., 18) et qu’il rapprochait avec raison des J. londinensis et
luscus.
CCXLVII
Flandre occidentale : Ypres.
Hainaut : Lessines.
Liège : Aywaille.
Luxembourg : Poix.
Namur : Rhisnes, Namèche, Samson, Bauche, Warnant, Has-
tière.
6. Julus belgicus Latzel nov. sp.
M. Latzel a reconnu parmi les Jules que je lui avais communi-
qués, une espèce nouvelle pour la science, voisine des J. unili -
neatus et albolineatm ; il a bien voulu m’en remettre une
description qui permettra de la publier en appendice à mon travail.
Elle est fondée sur quatre petits exemplaires pris en Brabant.
Deux bnt été recueillis le 18 octobre 1878, à Leeuw-St-Pierre, par
M. H. Donckier, qui pense les avoir trouvés en écorçant. Les deux
autres ont été pris à Genappe, le 5 octobre 1883, par M. A. Duvi-
vier.
7. Julus fallax Meinert.
On trouvera dans l’ouvrage de M. Latzel (II, 316) une bonne
description de cette espèce et de ses nombreuses variétés (')■
Nous n’en avons que très peu d’exemplaires belges et d’àge jeune
pour la plupart :
Brabant : Laeken, Groenendael.
Hainaut : Fleurus (M. Bivort).
Namur : Rhisnes.
8. Julus scandinavius Latzel.
C’est le nom sous lequel M. Latzel redécrit l’espèce que, suivant
lui, MM. Meinert, Stuxberg et Porath, dans leurs travaux sur les
Myriapodes de Danemark et de Scandinavie, ont prise pour le Julus
terrestris de Linné.
Huit exemplaires belges figurent dans notre collection :
Brabant : Environs de Bruxelles.
Hainaut : Forêt de la Houssière (moi), Soignies (M. Henry).
Namur : Anseremme (M. Engels).
9. Julus sabulosus Linné.
M. Latzel a décrit cette espèce (II, 327), extrêmement commune
(') M. Latzel place avec doute parmi les synonymes du J. fallax, le/, albipes
Koch, que M. Plaleau (op. cit., p. 47) met au nombre des espèces belges. Ayant
examiné les deux exemplaires pris par notre savant collègue, j’y ai reconnu une
espece bien différente de tout ce que le Musée possédait et qui est probablement
bien le J. albipes Koch. J’ai cependant peine à croire qu’elle puisse, dans ce cas,
n’étre que synonyme du J. fallax.
CCXLV1II
et qui a aussi porté dans les auteurs le nom de bilineatus, à cause
de la double ligne dorsale, composée de taches jaunes, ferrugi-
neuses ou orangées, qui suffit à la faire reconnaître et distinguer
à première vue de toutes nos autres espèces. Elle était déjà citée
par M. Plateau comme commune chez nous et je puis l’indiquer
des localités suivantes :
Anvers : Hérenthals, Calmpthout.
Brabant : Auderghem.
Luxembourg : Stockem près Arlon.
Namur : Bauclie, Walzin.
Sa vulgarité l’avait fait trop souvent laisser de côté à priori, sans
quoi cette liste serait bien plus longue ; ici s’applique encore la
remarque que je faisais à propos du Blaniulus gutlulatus. .
10. Julus mediterraneus Latzel.
Ce n’est pas là une espèce bien rare, ni chez nous, ni dans d’au-
tres contrées, et cependant c’est l’année dernière qu’elle a été pour
la première fois rigoureusement distinguée et publiée par M. le
Dr Latzel (Bull, de la Soc. des Amis des Sciences natur. de
Rouen, 1883, 2e semestre, 270) f1). Elle lui était d’abord connue
uniquement par des exemplaires méridionaux; de là le nom; mais
depuis il en est venu à sa connaissance des exemplaires du centre
et du nord de la France et enfin ceux de Belgique, où elle est abon-
dante assurément, car j’en ai sous les yeux 99 individus. Cette
espèce était jusque-là pour moi le J. terrestris L.; sans doute,
M. Plateau la croyait aussi telle et bien d’autres auteurs avant lui.
Dans le fait, le J. terrestris, depuis Linné jusqu’à ces derniers
temps, a été un magasin assez confus d’espèces confondues ou mal
connues que les travaux contemporains arrivent aujourd’hui seu-
lement à discerner.
Si nombreux qu’aient été les individus recueillis du J. mediter-
raneus, il semblerait que l’espèce soit ici assez localisée, car, à part
un exemplaire pris à Rhisnes, près de Namur, tous les autres
(au nombre de 98) sont des environs de Bruxelles (La Cambre,
Ixelles, Etterbeek, Saint-Josse-ten-Noode, Schaerbeek, Laeken,
Auderghem, Rouge-Cloître, Boitsfort, Watermael, Uccle, Forest,
Molenbeek-Saint-Jean, Woluwe-Saint-Pierre, Woluve-Saint-Lam-
bert, Melsbroeck, Saventhem, Bergh, Waterloo).
Je compte ultérieurement dire quelques mots de nos autres Chi-
lognathes; cependant, dès aujourd’hui, je puis annoncer, d’après
les déterminations de M. Latzel, que la famille des Chordeumides,
(') La priorité est peut-être pour la description dans Myriap. d. Oest.-Ung.
Mon., II, 337.
CCXLIX
dont M. Plateau n’avait connu aucun exemplaire belge, compte au
moins trois espèces indigènes : Cliordeuma silvestre C. Koch, Ch.
gallicum Latzel et Craspedosoma Rawlinsi Leach.
Description d’une espèce nouvelle du genre JULUS,
par- M. le Dr Robert t,atzel.
JULUS BELGICUS n. Sp.
Julo unilineato et albolineato subsimilis. Gracilis et tenuis, sub-
glaber et nitidus,piceus vel piceo-niger, linea dorsali ferrugineavel
ochracea ornatus, antennis fuscis, pedibus cum ventre et lateribus
pallidis, interdum omnino fere pallescens. Vertex sulco tenuis-
simo, foveis setigeris duabus, inter se approximatis. Antennæ
latitudine corporis multo longiores. Oculi manifesti, triangulares,
seriebus ocellorum septenis vel octonis, ocellis utrinque 36. Seg-
menta corporis 46-50. Segmentum primum late-
ribus haud striatis, angulis rotundatis. Segmenta
cetera paullatim densius, omnia vero subtiliter
striata, parte anteriore segmentorum lævigata,
margine postice, præsertim in segmentis poste-
rioribus ciliato. Foramina repugnatoria parva,
sat procul pone suturam emarginatam vel sub-
rectam sita eamque haud tangentia. Segmentum
ultimum sublæve, pilis brevibus parce vestitum,
in spinam longam.sectam et acutam productum,
valvulis analibus vix marginatis, squama sim-
plici. Pedum paria 78-89; pedes brèves et sub-
tiles.
Mas : Stipites mandibulares repressi et pro-
cessu carentes. Pedes primi paris minimi, unci-
nati. Pedum ceterorum articuli duo penultimi
pulvillis singulis, minimis instructi. Margines
ventrales segmenti septimi parum prominentes,
rotundati. Pedes copulativi obtecti, parvuli,
inter se valde approximati; laminæ anteriores
brèves et obtusæ; laminæ posteriores prioribus
multo longiores, tri- vel quadri-apicatæ, apice
primo vel interno multifido aut ramoso. Flagellum copulativum
manifestum.
Longit. corp., 17-22 mill., lat., 1-1.5 mill.
M. Lameere lit une traduction qu’il a faite de la note sur 1 ’Hy-
Moitié droite de l’organe
copulateur mâle du Julus
belÿicus n. sp.
A. Lamelle antérieure.
B. Lamelle postérieure.
C. Lamelle médiane.
F. Flagellum.
m. Muscles.
CCL
pocephalus armatus que M. Sharp nous avait envoyée au com-
mencement de cette année :
Notice sur l’HYPOCEPHALUS ARMATUS
par D. Sharp
(traduite par a. lameere).
Cet insecte extraordinaire a depuis longtemps attiré l’attention
du petit nombre des naturalistes qui ont eu la bonne fortune de le
voir : il a été jusqu’ici très rare dans les collections, et il n’est, par
conséquent, pas aussi bien connu qu’il le sera bientôt, je l’espère,
maintenant que l’on a une connaissance exacte de son habitat. Il y
a quelques mois, j'en recevais de M. Antonio de Lacerda, de Bahia,
un exemplaire qui excita tellement en moi le désir d’en acquérir
une plus ample connaissance, que j’écrivis à M. de Lacerda pour
lui demander s’il ne pouvait pas m’en fournir un exemplaire mutilé
destiné à la dissection. Il me répondit de la manière la plus obli-
geante, m’envoyant ce que j’avais sollicité, et cette amabilité m’a
permis de faire les observations qui vont suivre.
Dans la position où les exemplaires se trouvent après la mort, et
dans laquelle ils sont représentés par les figures qui en ont été
publiées, la tête est extrêmement infléchie, de sorte que ses parties
antérieures sont placées sous le thorax et que l’extrémité des man-
dibules est dirigée sous l’insecte vers la partie postérieure du corps.
Dans cette position , les singuliers angles postérieurs du vertex
reposent sur le bord antérieur du pronotum exactement contre les
angles de devant de celui-ci, et la tête a une rigidité et une immo-
bilité particulière, étant absolument dépourvue de tout mouvement
de rotation ou de nutation. Cette position n’est pourtant pas celle
qu’offre l’insecte lorsqu’il vit et qu’il n’est point au repos, mais en
réalité un état de contractilité tel qu’en prennent beaucoup d’in-
sectes lorsqu’ils désirent se protéger durant la vie par l’immobilité,
et qu’ils prennent ordinairement à la mort. La tête de cet insecte
possède, en effet, une motilité extrême, ce que l’on pourra vérifier
sur un exemplaire tout à fait ramolli; la résistance des muscles
puissants qui amènent et maintiennent la contraction pendant la
vie, étant alors surmontée, la tête se relève jusqu’à occuper une
position parfaitement horizontale, et la partie postérieure du
vertex rentre dans le thorax jusqu’à sa dépression concave carac-
téristique ; la paroi antérieure de cette dépression vient alors s’ap-
pliquer exactement contre le bord antérieur du thorax auquel elle
s’adapte parfaitement ; la tête peut donc se mouvoir de bas en haut
suivant un arc qui vaut presque la moitié d’une circonférence de
CCLI
cercle. La tête étant donc replacée dans sa position naturelle, une
particularité des plus extraordinaires se découvre par l’examen de
la face inférieure, où existe à la base de la tête et en avant du pro-
sternum un grand espace membraneux, limité postérieurement par
le bord antérieur échancré tout particulier du prosternum; il faut
encore remarquer que cette échancrure est hérissée de poils très
denses au milieu (partie la plus reculée) de l’entaille, et que la
région postérieure de la membrane est également velue.
Le prothorax est aussi doué d’une grande mobilité à sa jonction
avec le tronc, et lorsqu’il est complètement étendu, il couvre l’es-
pace déclive visible, chez les individus desséchés, à la base des
élytres, ne laissant que la pointe de l’écusson à découvert.
Lorsque l’insecte est placé dans la position que je viens de décrire,
la surface du thorax est dans le même plan que celle des élytres,
et la tête est légèrement plus élevée; les mandibules se dressent
en avant et ne sont que faiblement inclinées vers le bas, tandis que
les grands et puissants crocs jugulaires sont dirigés verticalement
vers le bas. Dans cette position, l’apparente faiblesse et le faciès
désavantageux qu’on observe ordinairement chez l’ Hypocephalus
ont entièrement disparu et sont remplacés par une attitude belli-
queuse qui pourrait difficilement être surpassée.
L’individu que j’ai disséqué avait sans doute été recueilli après
sa mort ; il n était pas âgé, c’est-à-dire que la sculpture et les angles
des pattes n’étaient ni usés ni éraillés; l’extrémité des mandibules
et des crocs jugulaires était cependant quelque peu usée, et il exis-
tait sur l’un des côtés de l’espace membraneux céphalothoracique
une grande blessure qui avait été évidemment produite pendant la
vie, car la blessure avait fait couler dans la membrane et le tissu
musculaire qui l’entourait, la substance noire granuleuse que beau-
coup d’entomologistes auront dû remarquer comme se rencontrant
autour des blessures faites aux insectes, et qui est sans doute sem-
blable aux exsudations de sérum et de sang qui surgissent des bles-
sures des animaux vertébrés.
La puissance musculaire de Y Hypocephalus armatus est évidem-
ment prodigieuse : l’énorme thorax de cet individu était occupé
par des muscles d’une taille considérable, la paire des muscles
fléchisseurs de la tête étant particulièrement énorme.
La dissection de cet individu m’a convaincu que les particula-
rités de ce merveilleux insecte, telles qu’elles nous apparaissent
chez le mâle, sont une adaptation directe des mâles à des combats
singuliers exterminatoires, et d’un caractère tout particulier, le
point à défendre dans la lutte étant le grand espace membraneux
céphalothoracique que j’ai décrit plus haut.
C’est, en effet, la seule partie vulnérable du corps chez le mâle,
CCL1I
et l’on conçoit quelle est complètement protégée lorsque la tête
est tout à fait infléchie. Je suppose que, lorsque deux de ces mâles
combattent, ils s'efforcent l’un et l’autre de saisir et de renverser
sur le dos leur adversaire ; l’un d’eux vient-il à être renversé, il
cherchera à fléchir et à contracter la tête, .et s’il peut arriver à le
faire et à maintenir cet état de contractilité au moyen des énormes
muscles qu’il possède, il est probable que tous les efforts de son
adversaire pour achever sa victoire en blessant à mort l’individu
retourné, seront infructueux. Mais, d’autre part, l’individu victo-
rieux cherchera évidemment à empêcher son adversaire, plus
faible, de contracter la tête, et s’il peut y arriver, ou s’il peut
écarter la tête de sa position, il sera capable d’infliger à son ennemi
de mortelles blessures en enfonçant ses mandibules ou ses crocs
jugulaires dans le grand espace céphalothoracique à découvert et
offrant peu de résistance. Je suppose que l’individu que m’a envoyé
M. de Lacerda pour la dissection avait été tué de cette manière, ou
plutôt qu’il était mort quelque temps après avoir reçu la blessure
dont j’ai parlé.
Qu’il me soit permis de rapporter ici quelques observations que
j’ai encore faites en disséquant l’insecte, et de dire quelques mots
sur la position qu’il devrait occuper dans la classification.
La languette est formée de deux faibles tiges allongées et
pubescentes, convergeant en arrière de manière de former un Y ;
elle rappelle ce qui existe dans le genre Dorysthene *, mais elle est
plus allongée.
Les stigmates du prothorax sont transverses, d’assez grande
taille, semblables, quant à leur position et presque en tout à ceux
des Dorysthenes.
Les élytres sont complètement soudées et sont si exactement
adaptées à la base du mésonotum et à l'écusson, qu’il est difficile
de les détacher. Il n’y a point de traces d’ailes.
Le métasternum est réduit à une inembrame homogène très déli-
cate, sans différenciation ou divisions, semblable, quant à la gran-
deur et pour le reste, aux segments abdominaux dorsaux. Ceux-ci
sont au nombre de sept; ils ne sont représentés que par de délicates
membranes, à l’exception du dernier, qui est d’une consistance à
moitié cornée et à moitié membraneuse.
Les stigmates sont petits et sont placés à la marge externe de la
partie dorsale du tronc ; la paire qui se trouve sur le métathorax
est à peine plus grande que les autres.
Les arceaux ventraux sont très durs, mais ils sont doués d’une
grande mobilité, et chacun d’eux porte une membrane d’une taille
considérable, ce qui permet au tronc de s’allonger beaucoup. Les
arceaux du ventre sont au nombre de cinq. Il existe encore un
CCLIII
segment apical interne petit et supplémentaire qui peut saillir à
l’extérieur. Le pygidiüm est allongé et simple, en forme de tube,
caractère qu’il présente ordinairement chez les Prionidæ.
Il faut également noter que l’individu disséqué n’avait, lorsqu’il
arriva chez moi, qu’une seule antenne, laquelle, de plus, était venue
à se détacher pendant le voyage du Brésil en Écosse, mais que je
trouvai dans la boîte d’envoi ; elle est très remarquable en ce
qu’une antenne supplémentaire s’en sépare à partir du troisième
article ; cette curieuse anomalie s’articule sur le troisième article
— qui est considérablement élargi — par un véritable moignon, et
quoique cet organe surnaturel ne présente actuellement qu’un seul
article, il a dû évidemment en posséder plusieurs autres.
En comparant l’organisation de Y Hypocephalus avec un Longi-
corne tel que le Dorysthenes rostratus ou le D. montanus, l’on
ne peut qu’être frappé par la ressemblance générale de leur orga-
nisation, ressemblance qui est en fait si grande, qu’il est certain que
Y HypQcephalus doit être placé à côté du genre Dorysthenes, et la
seule question qui puisse subsister est de savoir si l’insecte est suffi-
samment différencié pour être considéré comme une famille
distincte alliée aux Longicornes par l'intermédiaire des Dorys-
thenes, ou simplement comme un membre anormal de la famille
des Cerambycidœ. La dernière manière de voir me semble certai-
nement correcte.
Les principales particularités de Y Hypocephalus sont : 1° les
antennes ; 2° le singulier espace céphalothoracique; 3° les énormes
membres postérieurs ; 4° les tarses pentamères.
Pour ce qui concerne : 1° Les antennes, il est à remarquer qu’il
existe chez les Longicornes une extrême variabilité de ces organes,
et la structure des antennes d’un Prionide tel que le Polyarthron
barbarum est bien plus différente de celle des Prionidæ normaux,
que ne l’est la structure simple de l’antenne de Y Hypocephalus, de
la structure également très simple du même organe chez le
Dorysthenes montanus Ç .
2° L’espace céphalothoracique n’est évidemment qu’un dévelop-
pement particulier et une extension de la membrane qui relie
généralement la tête au thorax chez les Coléoptères, et malgré le
grand intérêt qu’il présente à cause de son rôle encore inconnu, il
ne peut donner à son possesseur aucune prétention à être tout à
fait isolé. Ce que peut être la fonction de cet espace, c’est sur quoi
il serait inutile de spéculer. Il est probable que la membrane qui le
recouvre est un organe de sensation en sa région postérieure, et il
est bien possible qu’il révélera une origine sexuelle. Le bord
antérieur du prosternum est tout entier épaissi et interrompu par
un certain nombre d’excavations, la grande échancrure médiane
CCLIV
est très velue, et s’il était prouvé que cet espace a une sensibilité
sexuelle, cela expliquerait comment il se fait que les mâles
cherchent (comme je le suppose) à se blesser l’un l’autre à cette
place.
3° Les pattes postérieures si remarquables sont insuffisantes
pour justifier l’isolement de cet insecte comme famille distincte
dans les Coléoptères. (Je me sers ici du langage ordinaire de la
classification, afin de ne pas ajouter encore d’autres idées à cette
discussion spéciale.) Sinon, nous devrions faire une famille des
Sagra, des Ateuchüles ou de bien d’autres Coléoptères. De plus,
ce caractère n'est, dans la plupart des cas, que sexuel.
4° Les tarses pentamères. C’est là sans doute la plus grande
singularité de YHypocephalus comme Longicorne ; néanmoins, il
faut observer que chez les Coléoptères tétramères de différents
groupes il existe des formes aberrantes ayant les tarses pentamères.
Tels sont Dryophlhorus des Curculionidœ , Polyoptilus des Phy-
tophaga, Parandra et Dorysthenes des Longicornes. Et au point
de vue de cette discussion, le dernier exemple semble être
concluant. Il existe chez les Dorysthenes à l’extrémité du troisième
article des tarses, non pas seulement un nodule basilaire à décou-
vert, mais un véritable article, articulé, quoique réduit, s’inter-
posant entre le troisième et le cinquième article, et ce n’est que par
le plus grand développement de cet article que YHypocephalus
diffère des Dorysthenes au point de vue de la structure des
tarses.
Il me semble donc parfaitement clair que YHypocephalus
devrait être classé comme une forme à part dans les Prionidœ, en
raison du grand développement des pattes postérieures chez le
mâle, de ses antennes courtes et de ses tarses visiblement penta-
mères.
Je regrette de ne pouvoir faire aucune hypothèse sur la fonction
de ces membres postérieurs si extraordinaires. Il est clair qu’ils
ne servent point à la locomotion ordinaire et que, bien certaine-
ment, dans la marche Us ne sont que traînés sur le sol, la prolon-
gation terminale particulière du tibia empêchant l’extrémité
pubescente de toucher le sol, tandis que le tarse est ramené vers le
haut et appliqué sur la partie supérieure du tibia dans le sillon
particulier dont celui-ci est pourvu à cet effet, de sorte que le tarse
est protégé et n’est point exposé à donner prise aux objets envi-
ronnants. Que ces pattes participent à l’acte de la copulation, ou
qu’elles assistent les mâles dans leurs combats, comme armes offen-
sives, c’est ce qu’il m’est impossible de conjecturer.
Je crois que les mâles de cet insecte sont, pendant une courte
saison, abondants dans la localité qu’ils habitent, mais que proba-
CCLV
blement ils sont surtout nocturnes dans leurs habitudes; leur vie à
l’état parfait est sans doute aussi très courte.
Si mes hypothèses au sujet de cet insecte sont correctes, ceux
d’entre nous qui sont évolutionnistes auront à admettre que l’orga-
nisation de cet être extraordinaire est le résultat d’une évolution
en corrélation avec ses combats sexuels, à travers une longue
série d’âges, et qu’il en est ainsi résulté une perfection des plus
extraordinaires des caractères directement et indirectement en rap-
port avec ce but. C’est là un fait si contraire à notre sentiment
moral, que nous pouvons éprouver delà satisfaction en songeant
qu’il est à supposer que ces caractères sont uniques et que, parmi
les centaines et les milliers d’insectes que nous connaissons actuel-
lement, il n’y a rien qui indique qu’un autre d’entre eux ait passé
par une évolution semblable.
MM. Baudi et Tappes ayant fait l’étude de collections d’Œdé-
mérides etdeCryptocéphalides contenant les récoltes de feu Camille
Van Volxem, M. H. Donckier donne les listes suivantes :
ŒDÉMÉRIDES
RECUEILLIS EN PORTUGAL ET AU MAROC PAR FEU C. VAN VOLXEM
Déterminés par M. Fl. Baudi.
Asclera dispar Dufour. Pombal.
— xanlhoderes Muls. Santa Clara.
Oncomera femorata Fabr. Tanger.
Œdemera simplex Lin. Santa Clara,
Cap St-Vincent, Sagres,
Faro, Villa Real, Santa
Olalla, Portimao, Tanger.
— cœrulea Lin. Coimbra.
— barbara Fabr. Tanger, Foya,
Monchique,Caldas deMon-
chique, Santa Clara .
Probosca melallescens Fairm. Tanger.
Cliilona connexa Fabr. Tanger, Tavira,
Portimao, Faro.
Stenostoma cœruleum Petagn. Tanger,
Villa Real.
Mycterus curculionoides Fabr. Bussaco.
— pulver ulentus Küst. var. scu-
tellaris Baudi. Santa Clara,
Portimao.
CRYPTÜCÉPHALIDES
RECUEILLIS AU BRÉSIL ET A LA PLATA PAR FEU C. VAN VOLXEM
Déterminés par M. G. Tappes.
Munachus ater Haldem. Petropolis.
— rubidulus Suffr. Environs de
Rio de Janeiro.
— pustulipennis Sial. Rio de
Janeiro.
Motiachus sp. Environs de Rio de Ja-
neiro.
— rubropustulalus Stâl. Santa
Cru z.
Scolochrus fulvicollis Lej. rubicundus ?
Suffr. Biésil.
CCLYI
CRYPTOCEPHALIDES RECUEILLIS EN PORTUGAL ET AU MAROC.
Cryptocephalus rugicollis Oliv. Coimbra,
Leiria .
— bœlicus Suffr. Tanger.
— voisin de bœlicus Suffr.
S. Bartholomeu de
Messines.
— tristigma Charp. Sagres,
Loule, Aile, Caldas de
Moneliique, S. Do-
mingo, Cap St-Vin-
cent.
— primariits llar. ( impe -
rialis Fabr.) var.pe.ri-
collis Suffr. S. Bartho-
lomeu de Messines.
— molossus Fairm. Tanger.
— cellibericus Suffr. Por-
timao .
— parvulus Muil. ( flavila -
bris Fabr.) Mon-
chique.
— hirlifrons Graëlls. Esco-
rial.
— hirlifrons, var. gadita-
nus. Villa Real, Por-
timao, Faro.
— var. Faro.
— Koyi Suffr. Villa Real.
— crassus Oliv. ( gravidus
Herr.-Sch.) Tanger.
Cryptocephalus albosculellaris Suffi', v.
nigridorsum Chvr.
Tanger.
— pygmœus Fabr. S. Bar-
tholomeu de Messines .
— blandulus Har. (pul-
chellus Suffr.) Tan-
ger.
— rufipes Gœze ( gracilis
labr.) Moneliique.
— voisin de ochroleucns.
Moncbique.
— querceli Erichs.
Pachybrachys azureus Suffr. var ele-
gans Graëlls. Bussaeo.
— azureus v. regius Schauf.
Caldas de Moneliique.
— scriplus Schauf. Carre-
gado.
— sp. Tanger.
— fui vipes Suffr . Castro
Verde, Santa Clara,
S. Domingo.
— fulvipes var. Castro
Verde, Santa Clara,
S. Domingo.
— sp. Foya.
— sp.CaldasdeMonchique.
Stylosomus tamaricis Herr.-Sch. Faro.
Comme annexe aux listes précédentes, M. Tappes envoie la
description d’un Cryptocéphale nouveau d’Arabie :
Cryptocephalus Egerickxi G. Tappes.
Long., 0,006 mill.; larg., 0,0035 mill.
Patrie : El Haliaz (Millinger). Collect. Egerickx.
9 Oblongus, subcylindricus , corpore nigro, pilis sericeis coo-
perto; antennis fulcis apice obscurioribus ; capite, prothorace,
elytrisque alulaceis; prothorace lœv.i, nitido, dudbus maculis
basalibus nigris ulrinque ornato; elytris subnilidis regulariler
et salis profonde s triât is cum punctis duobus nigris diagonaliter
ante declivitatem positis; pedibus nigris pubescentibus .
CCLVII
Oblong, en cylindre légèrement aplati sur le disque des élytres.
Tête plate entièrement d’un brun de cuir
pâle, couverte entièrement aussi de petits
points serrés et un peu aciculés, à peine
trace d’une petite ligne enfoncée sur le
front et apparence de petits tubercules à la
naissance des antennes; épistome triangu-
laire et un peu plus rugueux. Antennes
longues et déliées atteignant un peu plus
de la moitié de la longueur du corps,
1er article assez gros, un peu pyriforme,
2e globulaire, 3e et 4e trois ou quatre fois
plus grands, presque d’égale épaisseur sur
toute leur longueur, les autres allant en s’aplatissant et s’élar-
gissant très peu, légèrement pubescents avec quelques poils très
Ans, d’un fauve rougeâtre foncé, un peu enfumées et noircies
à l’extrémité, une petite marque noirâtre sur le dos de l’article
basal. Corselet fortement globuleux, lisse, luisant, couvert d’une
ponctuation très fine et très serrée qui en atténue un peu
l’éclat; bord antérieur enserrant fortement le front et terminé
par une petite baguette un peu plus claire que le corselet; la
même baguette se reproduit le long des bords latéraux, qui sont
globuleusement rabattus; la baguette en arc presque droit et
bordée en dedans de points assez forts qui lui donnent de ce côté
un aspect presque crénelé ; bord postérieur largement échancré de
chaque côté, lobe médian assez prononcé et coupé presque droit au-
dessus de l’écusson, sur lequel il s’appuie; angle antérieur presque
droit et fortement rabattu sur les côtés de la tête, angles posté-
rieurs également presque rectangulaires, mais laissant apercevoir
un petit soupçon de pointe. Couleur d’un brun de cuir un peu plus
foncé que celui des élytres, avec deux grandes taches noires aplaties
surla base et s’allongeant ovalairement de chaque côté jusqu’à peu
près au milieu du disque, dans le genre de ce qui se remarque chez
beaucoup d’exemplaires du Cr. rufipes ( gracilis olim); la couleur
noire s’étend sur tout l’ourlet inférieur qui est visiblement crénelé.
Écusson de même couleur que le corselet, mais un peu plus clair,
lisse et luisant, presque en parallélogramme, cependant légèrement
rétréci en arrière, coupé presque carrément au bord postérieur et
rendu à peu près cordiforme en avant par une petite échancrure
en pointe renversée de couleur noire, un peu relevé en arrière.
Élytres en cylindre un peu aplati sur le disque, presque parallèles,
allongées, deux fois et demie environ plus longues que le corselet
et de la même largeur que ce dernier à sa base, assez fortement
rabattues sur la voussure et légèrement déhiscentes, ce qui ne doit
ANNAT.ES DE I.A SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII. S
4T
ccLvnr
pas exister chez le d*; bosses humérales un peu en forme de vir-
gules, très proéminentes, lisses et luisantes, bien délimitées à L’in-
térieur par une impression longitudinale assez profonde, lobes
latéraux profondément rabattus, fortement accusés et étranglant
un peu les élvtres par leur extrémité, qui se termine en pointe
rentrante et faisant, en avant, fortement ressortir les épaules; stries
fermées par de. gros points très rapprochés et un peu tirés en lar-
geur, ce qui donne un aspect plus mat à l’ensemble ; très régulières,
les intérieures un peu courbées par la large gibbosité qui se
remarque en arrière de l'écusson, atténuées et presque effacées
par des points entremêlés, mais seulement à l'extrémité; intervalles
presque en côtes aplaties. Couleur comme celle du corselet, mais
beaucoup moins brillante et un peu plus claire. Deux petites taches
noires placées en diagonale un peu en avant de la voussure. Pygi-
dium noir couvert de gros points enfoncés, ce qui lui donne un
aspect varioleux; terminé en ovale dont la pointe est visiblement
tronquée et légèrement échancrée ; cette pointe est formée d’une
espèce de plaque lisse de la couleur des élytres et s’étend en
s’amoindrissant de chaque côté. Dessous noir et couvert de gros
points un peu espacés et d’une pubescence soyeuse et blan-
châtre, surtout sur les côtés. Prosternum, mésosternum, extré-
mité postérieure du métasternum et hanches d’un jaune rougeâtre;
prosternum fortement tricaréné, la carène du milieu plus forte
et plus saillante. Pattes de taille ordinaire, noires, pubescentes en
dessus.
9 Dernier segment abdominal très grand, avec une large fossette
peu profonde, à bords peu accusés, c? inconnu.
Cet insecte peut se placer auprès de notre Cr. bimacululus pour
sa forme et rappelle, par les taches de ses élytres, notre C. tri-
stigma.
Je ne suis pas très grand partisan de descriptions faites sur un
seul individu et surtout sur une 9» niais celui-ci est si bien carac-
térisé et fait présumer si peu de variations, que j’ai cru utile de le
publier, quand ce ne serait que pour encourager les recherches
dans un pays dont il nous est encore venu si peu de chose.
M. Egerickx,qui en était propriétaire, a bien voulu, sur la demande
de son ami M. Donckier de Donceel, en enrichir ma collection, et
je le lui dédie avec plaisir.
M. Weyers a écrit à M. de Borre pour lui annoncer son arrivée
à Sumatra. Il est donné lecture de cette lettre, qui renferme des
renseignements très intéressants sur le climat, la faune et la flore
de l’île.
ceux
M. Lethierry envoie les deux notes suivantes :
LISTE DES HÉMIPTÈRES
TROUVÉS A AGUILAS (ESPAGNE) PAR M. WEYERS.
Graphosoma semipunctatum Fabr.
Canthophorus dubius Scopoli.
Dolycoris verbasci de Geer.
Brachynema cinctum Fabr.
— triguttatum Fabr.
Nezara Mïllierei Mulsant et Rey.
Strachia picta H.-Schæffer.
— décor ata H.-Sch.
Phyllomorpha laciniata Will.
Enoplops cor nuta H.-Sch.
Ceraleptus squalidus Costa.
Verlusia sulcicornis Fabr.
Lygæus militaris Fabr.
Melanocoryphus punctatogutlalus Fabr.
Plociomerus calcaratus Puton.
Lamprodema maurum Fabr.
Pachymerus delineatus Rarabur. (N’avait encore été ren-
contré que dans i’Espagne méridionale. Capture très
intéressante.)
Pyrrhocoris apterus Linné.
— Ægyptius Linné.
Pirates hybridus Scopoli (larves).
Cerascopus domeslicus Scopoli.
Plea minutissima Fabr.
Hysteropterum distinguendum Kirsch b.
HÉMIPTÈRES NOUVEAUX POUR LA FAUNE BELGE
OU DONT LA LOCALITÉ n’a PAS ENCORE ÉTÉ PRÉCISÉE.
Bothynotus pilosus Boheman. — Bois d’Angre, près la station
de Roisin (ligne de Bavay à Dour), en fauchant, fin juin.
(Lethierry.)
Figurait dans la collection Wesmael, mais sans indication de
localité. N’a été trouvé qu’une seule fois dans le département
du Nord.
Microphysa pselaphiformis Westwood. — Fin juin, sous
CCLX
l’écorce d’un melèze mort, sur les anciens remparts d’Ypres.
(Lethierry.)
Figurait sans indication de localité dans la collection Wesmael.
Département du Nord.
Salda C. -album Fieber. — Blankenberghe. (A. Duvivier.)
Espèce peu commune dans le département du Nord, et figurant
sans indication de localité dans la collection Wesmael.
Nabis lineatus Dahlbom. — Blankenberghe. (A. Duvivier.) Sans
indication de localité dans la collection Wesmael.
Cette espèce se rencontre principalement sur les plantes aqua-
tiques, dans les marais d’eau douce bordant le littoral : j’en ai
pris une certaine quantité dans les environs du Crotoy, à l’em-
bouchure de la Somme; cependant, on la trouve aussi, mais
très rarement, dans les marais de l’intérieur (environs de Lille).
La forme macroptère n’a encore été rencontrée qu’en Suède ou
en Danemark.
Sigara Scholtzi Fieber. — Étang de Zillebeke, près d’Ypres
(Lethierry), en immense quantité, fin de juin.
Se trouve aussi dans l’Escaut, à Valenciennes ; n’a encore
été rencontrée, malgré de nombreuses recherches, ni dans la
Scarpe, ni dans la Deule, ni dans la Lys.
Il est ensuite donné lecture d’une communication et d’une note
que vient d’envoyer M. le professeur F. Plateau :
Notre confrère M. Weyers a soumis à mon examen deux Crus-
tacés recueillis en juin 1883 dans l’île de Chypre, par M. Julien
Deby.
Tous deux sont de formes assez communes. Le premier, capturé
sur les bords d’une rivière, à 12 kilomètres de la côte et à 340 mè-
tres d’altitude, est un jeune individu de la Thelphusa fluvia-
tilis Belon, Crustacé Brachyure, dont l’habitat spécial, dans l’eau
douce et loin de la mer, est bien connu.
L’autre forme est la Dromia vulgaris Edw. D’après une note
qui accompagne l’échantillon, l’animal aurait été trouvé aux
sources de la Ballahusa, à 3 ou 4 kilomètres de la mer, courant
avec rapidité d’une pierre à l’autre. Comme il ne peut y avoir
aucun doute quant à la détermination du genre et de l’espèce, qui
sont très facilement reconnaissables à des caractères tranchés, il
faut supposer qu’il s’agit ici d’un individu transporté par un panier
de pêcheur, par un oiseau ou de toute autre façon accidentelle, car
les Dromies sont des crustacés essentiellement marins.
Des faits de ce genre sont moins rares qu’on ne le croit générale-
CCLXI
ment; je citerai, par exemple, un poisson lophobranche, le Syn-
gnatus acus (individu adulte), frais, l'amassé dans un fossé aux
environs de Gand.
NOTE SUR DES CRUSTACÉS ET DES MYRIAPODES
RECUEILLIS PAR M. WEYERS AUX ENVIRONS d’aGUILAS
(SUD-OUEST DE CARTHAGÈNE), ESPAGNE.
1. Porcellio ornaius Milne Edwards. (Déjà indiqué à Carthagène
par Edw.) 10 à 12 individus.
2. Scutigera coleoptrata Lin. (De toute l’Europe méridionale,
d’Algérie, d’Egypte et de Madère.) 1 individu.
3. Scolopendra hispanica Newport. (C’est très probablement à
cette forme propre au midi de l’Europe que répondent les
Scolopendra pulchra et Sc. nigrifrons de Ch. Koch.) 3 indi-
vidus.
4. Himantarium mediterraneum Fr. Meinert. La détermination
des Himantarium est difficile. H. mediterraneum est la
seule des neuf formes décrites par Meinert à laquelle se rap-
portent à peu près exactement les quatre individus soumis à
mon examen. (Localités indiquées par Meinert : Bône, Con-
stantine, Grenade.)
5. Julus rubripes C. Koch. ( Julus sabulosus var. rubripes, Ber-
lese. A cari, Miriapodi e Scorpioni i/alici, fascicolo XII.)
6 individus. Localités déjà indiquées : Nice, l’Italie, Pantel-
laria (<).
En consultant, pour ces déterminations, les Miriapodi di Lom-
barclia de E. Cantoni, j’ai constaté, par l’examen des tableaux de
distribution géographique, que jusqu’en 1880 les Myriapodes
d’Espagne avaient été à peu près complètement négligés. Avis aux
chercheurs.
M. Dietz a fait connaître à M. de Borre quelques captures
intéressantes :
M. van der Hoop, un de ses amis, membre de la Société Entomo-
logique des Pays-Bas, a pris à Calmpthout : Dromius nigriventris
Thomson (= notatus), Dr. anguslus et Masoreus Wetterhalii, et à
Anvers, le Molorchus minor.
(') Un exemplaire de cette espèce a été pris en Portugal, à Caldas de la Reina,
par C. Van Volxem, et les collections du Musée royal en renferment aussi quatre
beaux exemplaires, des environs de Lisbonne, donnés par notre collègue M. le
baron R. Bonaerl. (A. de Borre.)
CCLXII
A Deurne, MM. Dietz et van der Hoop ont trouvé : Soronia
punctatissima , Cryptarcha strigata, Ips A-guttatus, Epurea
lO-gu(tata et obsoleta, Rhizophagus politus. Toutes ces espèces se
trouvaient en quantité dans la plaie d’un vieux chêne. Elles ont été
déterminées par M. Everts, ainsi que les trois carabiques cités plus
haut.
M. Dietz envoie, pour la collection de la Société, deux exem-
plaires du Latheticum orizœ Waterh. Cet Ulomide, nouveau pour
la Belgique, se rencontre communément à Anvers, dans les grains
importés des Indes.
M. De Lafontaine montre une Cicindela hybrida dont les lunules
marginales de l’élytre droite se sont fusionnées, tandis que les
taches de l’élytre gauche sont restées parfaitement normales.
Aucun des membres présents n’a pris part à l’excursion du
13 juillet à Esschenbeek. Il paraît que, seul, M. le Dr Du Pré s’y
est rendu, nonobstant une chaleur tropicale, et que cette excursion
a été sans résultats.
Sur la proposition de M. le Dr Jacobs, l’assemblée décide que
l’excursion du 14 septembre aura lieu dans les environs de
Genappe et Bousval. Elle sera conduite par M. le Dr Jacobs. Départ
de Bruxelles (Midi) à 7 h. 41 m. du matin, pour arriver à Genappe
à 9 h. 21 m.
La séance est levée à neuf heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Série III. — N° >9.
Assemblée mensuelle du 6 septembre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Becker, Bergé, De Glain, Degouve de Nuncques,
De Lafontaine, Demoor, J. Devaux, H. Donckier de Donceel,
Jacobs, Kerremans, L’Arbalestrier, Remy, Van Rossen et Preud-
horame de Borre, secrétaire.
MM. de Bormans, Dietz, Lameere, Yan Segvelt et Weinraann
font excuser leur absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
M. Belon signale deux rectifications à faire dans les notes qu’il
avait envoyées pour le compte-rendu de la séance du 5 juillet :
La première rectification est de beaucoup la plus importante. En
rédigeant la note synonymique, page ccxxiv, j’ai nommé la
C. obesa Broun comme devant tomber en synonymie de la M. splen-
dens Reitter. C’est là une distraction tout à fait inexplicable. La
C. obesa n’a aucun rapport avec l’espèce en question. J’ai voulu
écrire C. angusticollis Broun {Man. N. Z . Col., p. 235, n° 414), et
une confusion de mémoire m’a fait mettre tout autre chose sur le
manuscrit. Il faut donc lire ma note ainsi qu’il suit : « En ce qui
concerne les sept autres, je ne vois que la C. angusticollis Broun
{Man. N. Z. Col., p. 235, n° 414) qui doive probablement tomber
en synonymie de la M. splendens Reitter. »
La seconde rectification concerne un mot omis par le composi-
teur dans la diagnose du Metophlhalmus sinuosus, page ccxxv,
ligne 6. Au lieu de : supra depressis, extus obtusangulis, il faut
ANNALES DE LA SOC. ENTOM . DE BELGIQUE, T. XXVIII.
t
CCLXIV
lire : humeris supra depressis, etc. ; sans cela, la phrase n’a plus
de sens.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 2 août est ensuite
approuvé.
Correspondance.
MM. Osten-Sacken, Ragusa et Rogenhofer se plaignent de nou-
velles irrégularités dans la transmission de nos publications parla
voie postale.
La Société des Sciences naturelles de Chemnitz nous annonce
qu’elle célébrera le 18 octobre prochain le 25e anniversaire de sa
fondation. — Une adresse de félicitations lui sera envoyée.
M. Wood-Mason, conservateur de l’Indian Muséum, à Calcutta,
nous en\oie des exemplaires de cinquante-six opuscules qu’il a
publiés. — Une lettre de remerciements lui sera adressée, et le
Secrétaire cherchera par la même occasion à établir des relations
avec la Société Asiatique du Bengale.
M. H. de la Cuisine, membre de la Société Entomologique de
France, à Dijon, fait hommage d’une aquarelle représentant une
variété du Pavonia Teucer, de Colombie, et une très intéressante
variété du Papilio Alexanor, prise dans les Basses- Alpes.
M. Casey (1125, Girard street, à Philadelphie) fait hommage à
la Société, et à quelques-uns de ses membres, d’exemplaires d’une
note qu’il vient de publier sur des coléoptères de l’Amérique du
Nord.
M. l’Abbé Provancher nous envoie des parties qui nous man-
quaient du Naturaliste Canadien, revue dont la publication a
cessé.
La Société Entomologique de France nous envoie ses Annales
(1883).
La Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut nous
envoie le programme de ses concours pour 1884. Aucune question
n’est relative à l’entomologie.
M. Friedlânder nous envoie les prospectus de divers ouvrages
entomologiques.
Il a été reçu un numéro du Mèsos et deux du journal allemand
Insekten-Bôrse.
Itupports, lectures, communications.
Après avoir entendu lecture des rapports de MM. Candèze et de
Borre, l’assemblée vote l’impression aux Annales de trois travaux
de M. Lameere : Longicornes recueillis par feu Camille Van
Volxem au Brésil et à La P lata; Matériaux pour la faune des
Petites- Antilles : Longicornes recueillis par M. Purves à Anti -
CCLXV
goa, et Longicornes des voyages du Dr E. Fromont au Brésil et
à La P lata.
Un quatrième travail de M. Lameere : Matériaux pour servir à
la faune de la République de Venezuela. Longicornes nouveaux
ou peu connus , est présenté par le Secrétaire et également renvoyé
à l’examen de MM. Candèze et de Borre.
M. Bergé présente un travail ayant pour titre : Énumération
des Cétonides décrits depuis la publication du Catalogue de
MM. Gemminger et de Harold. — Il est renvoyé à l’examen des
mêmes commissaires.
Le Secrétaire donne ensuite lecture du travail suivant :
Note sur l’HYPO JEPHALUS ARMATUS
par Auguste Lameere.
L’envoi fait par notre collègue, M. de Lacerda, d’un certain
nombre d’exemplaires de ce rarissime et intéressant Coléoptère en
Europe semble avoir de nouveau réveillé chez les naturalistes le
désir d’expliquer sa bizarre organisation. Après M. Fairmaire, qui
a décrit et figuré la femelle jusqu’ici inconnue {Ann. Fr., 1883,
Bull., p. cxlvi; Naturaliste, 1884, p. 3971, M. D. Sharp a publié
chez nous (Ann. Be/g., 1884, Bull., p. cvii) la remarquable notice
dont j’ai eu l’honneur d’offrir une traduction à la Société (Ann.
Belg., 1884, Bull., p. ccl).
Le Musée royal d’Histoire naturelle doit à M. de Lacerda la pos-
session d’un bel exemplaire c? d ’Hypocephalus armatus, que,
grâce à l’obligeance de M. de Borre, j’ai pu examiner à loisir. La
tête de l’insecte se trouve, comme chez tous les spécimens connus,
dans sa position ordinaire de contraction, position que l’on ne
peut mieux comparer, me semble-t-il (et M. Lewis m’exprimait
dernièrement la même opinion), qu'à celle de la tête chez la plu-
part des nymphes de Longicornes. N'ayant point la permission de
ramollir l’exemplaire du Musée, je n’aurais pu me rendre compte
de visu des particularités vraiment extraordinaires découvertes
par M. Sharp, si notre éminent collègue ne s’était pas spontané-
ment offert à me communiquer un Hypocephalus dont la tête était
ramenée dans sa position normale.
Que l’on me permette d’abord de remercier ici M. Sharp de son
amabilité, qui me donne l’occasion de faire passer cet insecte sous
les yeux de l’assemblée; et afin que ceux qui n’ont point V Hypo-
cephalus à leur disposition puissent se rendre compte exactement
des observations de notre savant collègue, j’ai intercalé dans cette
CCLXYI
note deux figures tirées de l’exemplaire de M. Sharp : l'une repré-
sente l’aspect qu’offre la tête de l’insecte
lorsqu’elle est relevée; l’autre montre la
forme si curieuse du grand espace mem-
braneux que l’on voit alors en dessous
entre la tête et le prothorax.
En plongeant son exemplaire dans l’eau,
comme me l’avait conseillé M. Sharp, j’ai
pu faire exécuter facilement à la tête ce
mouvement de nutation si remarquable,
dont la découverte a été le point de départ
des observations du savant entomologiste.
J’engagerais, toutefois, ceux qui vou-
draient constater par eux-mêmes cette par-
ticularité, à faire plutôt usage du liquide
de Wickersheimer (Vid. Deutscher Reichs-
Anzeiger, 1879, n° 251), qui a la propriété
de ramollir les ligaments et de leur con-
server ensuite leur mobilité : son emploi,
qui a été reconnu excellent par notre collègue M. Iverremans, me
semble tout indiqué dans le cas si spécial del’ Hypocephalus.
Comme on aura pu le voir par le second des dessins ci-dessus,
l’espace membraneux du spécimen que m’a envoyé M. Sharp ne
présente aucune blessure. Par suite d’une heureuse circonstance,
la contraction que subissent les muscles abaisseurs de la tête après
la mort de cet insecte a été poussée jusqu’à son extrême limite chez
l’ Hypocephalus que possède le Musée; de sorte que j’ai pu m’aper-
cevoir immédiatement de l’existence d’un espace membraneux
supérieur qui existe également entre la tête et le prothorax, et
dont n’a point parlé M. Sharp. Mais ce qui est plus intéressant,
c’est qu’au centre de cet espace se trouve une blessure qui répond
tout à fait à la description que nous a donnée notre collègue de
celle existant sur l’espace membraneux
inférieur chez l’exemplaire qu’il a pu dis-
séquer. La figure ci-jointe permettra, je
l’espère, déjuger de la forme de l’espace,
de l'emplacement de la blessure et de la
manière dont se termine la tête postérieu-
rement en dessus.
Je ne me permettrai pas de discuter
l’ingénieuse hypothèse que M. Sharp a
formulée sur la lésion de l’espace mem-
braneux inférieur : ces blessures sont-elles le résultat des luttes
que se livreraient les mâles pour la possession des femelles? C'est
CCLVVII
ce que l’avenir nous apprendra, lorsque Y Hypocephalus aura été
observé vivant, et M. de Lacerda est mieux que tout autre à même
de rendre cet avenir le moins éloigné possible. Quoi qu’il en soit,
les différences existant entre les deux sexes semblent apporter
une nouvelle preuve à l’opinion de M. Sharp, d’après laquelle ces
espaces membraneux seraient le fait d’une sélection sexuelle.
Nous pourrions cependant, me paraît-il, demander à la sélection
naturelle une explication de la mystérieuse organisation de l’inté-
ressant Coléoptère, et dans cette voie j’abonderai dans le sens de
M. Sharp en le considérant comme un Longicorne voisin des
Cyrtognathinœ; mais je serais, de plus, disposé à croire que Y Hy-
pocephalus armatus est, comme ces derniers, un Prionicle sou-
terrain.
Les espaces membraneux supérieur et inférieur sont évidemment
constitués par la membrane hypodermique existant sous le revête-
ment chitineux de tous les Arthropodes. Chez Y Hypocephalus, l’es-
pace membraneux du dessus n’offre rien de bien remarquable, si
ce n’est la blessure de l’exemplaire du Musée, prouvant que pen-
dant la vie de l’insecte, cet espace peut arriver à être découvert, ce
qui ne se présente pas dans les Cyrtognathinœ. Chez ceux-ci, en
effet, ainsi que j’ai pu m’en assurer en disséquant le Cyrtognathus
forficatus de ma collection, la tête se termine en arrière absolu-
ment comme chez Y Hypocephalus ; seulement, la membrane hypo-
dermique qui la relie au prothorax, et dont le développement est
fonction de l’amplitude de la nutation, est moins exagérée. Les
deux échancrures que présente le vertex existent, d’ailleurs, chez
tous les Longicornes, mais nulle part cette échancrure n’est aussi
prononcée que chez Y Hypocephalus, si ce n’est chez le Cyrtogna-
thus forficatus Fab. ; c’est dans ces échancrures que viennent s’at-
tacher les muscles releveurs de la tête, et, la longueur de ceux-ci
augmentant avec la profondeur de l’échancrure, le développe-
ment de cette dernière chez Y Hypocephalus et les Cyrtognathinœ,
où les muscles antagonistes abaisseurs de la tête sont énormes, est
tout expliqué.
En dessous, abstraction faite de la manière dont elle est rattachée
au prothorax, la tête de Y Hypocephalus est parfaitement normale
et semblable à celle de tous les Prionides. Mais le prosternum,
échancré d’une manière inusitée, laisse entre cette échancrure et
la tête un espace membraneux d’une constitution compliquée et
dévoilant une bien curieuse disposition, pour permettre à la tête
d’être entièrement ramenée sous le corps. On peut y distinguer
deux régions, l’une postérieure, plane, ornée en avant de quelques
cils, et rentrant sous la carapace thoracique dès que le mouvement
de nutation commence à se produire; l’autre, formée de deux ma-
CCLXV1II
melons musculeux transversalement ridés et inclinés de manière
à former entre eux un angle dièdre rentrant. La face antérieure en
est convexe et présente en avant, sous le rebord céphalique, une
rainure dans laquelle peut venir s’adapter une saillie du mamelon
postérieur, qui est lui-même concave; de sorte que toutes choses
sont parfaitement disposées pour qu’au moment de la nutation,
lorsque la partie postérieure de l’espace membraneux est rentrée
dans le prothorax, les deux plans de l’angle dièdre se rapprochent
à la façon d’une charnière jusqu’à coïncider, ce qui permet la
flexion totale delà tête.
Nulle part dans l’ordre des Coléoptères, nous ne rencontrons une
conformation aussi extraordinaire, mais aucun Coléoptère non plus
ne nous présente, poussée aussi loin, la faculté de contracter la tête.
Néanmoins, partout où la tête doit exécuter des mouvements un
peu étendus dans le plan médian, il y a retrait du revêtement de
chitine au profit de l’extension de la membrane hypodermique qui
relie la tête au prothorax. Et, en effet, s’il n’existait pas d’espaces
membraneux, l’extrémité solide du vertex et de la gorge viendrait
butter sous la carapace formée par le prothorax, et le mouvement
de la tête de haut en bas serait excessivement restreint : c’est ce
que l’on peut observer chez un Carabe, par exemple, chez lequel
ce mouvement est inutile. Mais il suffit de relever légèrement la
tête d’un Nécrophore, essentiellement mobile dans le plan médian,
pour apercevoir le grand espace membraneux qui la relie au pro-
thorax. C’est aussi grâce à la mollesse des tissus que les nymphes
des Longicornes peuvent avoir la tête rabaissée contre le sternum,
et l’ Hypocephalus semble tenir de sa nymphe la particularité qui
lui a valu son nom. Enfin, dans les exemplaires du groupe des
Cyrtognalliinœ de nos collections, la tête est aussi plus ou moins
ramenée en dessous du corps, et en enlevant celle du Cyrfognathus
forficatus, j’ai pu y voir également un espace membraneux.
J’incline donc à penser que chez Y Hypocephalus le caractère
extraordinaire découvert par M. Sharp n’est qu’une énorme
exagération de ce qui s’observe chez d’autres Coléoptères, énorme
exagération qui n’est qu’une adaptation spéciale pour permettre la
flexion également très exagérée de la tête, mais qui s’observe déjà
à un degré beaucoup moindre chez les Cyrtognathinæ.
Absolument rien, d’ailleurs, n’empêche qu’en même temps que la
sélection naturelle développait ces grands espaces membraneux,
ils ne devinssent le point de mire des attaques que se livraient
les mâles dans leurs combats sexuels ; c’est même extrêmement
probable, et je suis tout disposé à admettre l’opinion de notre
éminent collègue sous ce rapport. Mais, si la sélection sexuelle
donne aux mâles des armes offensives contre leurs rivaux et les
CCLXIX
perfectionne, nous n’avons dans toute l’animalité, et M. Sharp le
reconnaît lui-même, aucun exemple dans lequel elle aurait déve-
loppé un défaut de la cuirasse. Si les espaces membraneux existent,
c’est qu’ils présentent un intérêt biologique d’ordre supérieur, et
nous ne pouvons reconnaître comme le fait de la sélection sexuelle
que quelques particularités destinées à en rendre la préservation
plus efficace.
A quoi peut donc bien servir le mouvement de nutation de la tête
de VHypoccphalus, étant donné le reste de son organisation, si ce
n’est à se frayer un passage dans le sol? M. Fairmaire suggère que
l’insecte vit probablement dans ce terreau formé de détritus végé-
taux qui se trouve au pied des arbres dans les forêts des tropiques.
Qu’on examine les deux paires de fourches que forment les mandi-
bules dentées extérieurement et les crocs jugulaires, que l’on consi-
dère la partie supérieure de la tête, qui est plane, carrée, ressem-
blant à une pelle, qu’on jette un coup d’œil sur les pattes et surtout
sur les membres postérieurs, ne sera-t-on pas amené à admettre cette
opinion? L ' Hypocephalus n’est-il pas admirablement conformé
pour fendre un terrain meuble, sa tête, grâce à son mouvement de
nutation, écartant à l’aide de ses fourches et de sa pelle les frag-
ments de végétaux qui le composent, et ses tibias postérieurs forte-
ment arqués poussant en avant son corps en forme de fuseau,
auquel les saillies des pattes auront déjà préparé un passage? Mais
il était en même temps nécessaire qu’aucune des particules formant
le sol où ce Coléoptère avait à se frayer un chemin, ne pût s’intro-
duire entre le prothorax et les espaces membraneux : à cet effet,
la rangée de cils qui, chez tous les Longicornes, borde le prothorax
en avant et existe vraisemblablement pour défendre à tout corps
étranger de pénétrer jusqu’à la membrane hypodermique, est ici
renforcée, et elle forme, surtout en dessous, une véritable brosse qui
balaye entièrement l’espace membraneux au moment où celui-ci
rentre dans le prothorax.
Revenons-en maintenant aux Cyrlognathincv. Nous savons par
la lettre de Delessert, insérée dans la Revue Zoologique de Guérin
(1840, p. 39), que l’un de ces Longicornes, le Dorysthenes mon-
tanus Guér., sort de terre sur le plateau des Nilgherries. Les
mêmes mœurs sont sans aucun doute dévolues aux autres Cyrto-
gnathinœ et peut être encore à d’autres Longicornes : leurs larves
s’enfoncent probablement dans les racines, et la transformation en
nymphe ayant lieu à une certaine profondeur, il serait de toute
impossibilité à l’insecte parfait de se frayer une voie à travers le
bois pour arriver à la lumière. Dès lors, il naît sous terre, et la
sélection naturelle a nécessairement dû développer chez lui des
caractères spéciaux pour lui permettre de traverser le sol : la tête
CCLXX
s’incline et devient plus mobile, les mandibules s’allongent, de-
viennent falciformes et dentées extérieurement, les joues s’avan-
cent en forme de crocs, la tête s’aplatit en avant entre les antennes,
toutes particularités que la figure du Baladera Walkeri Waterh.
(Trans. ent. Soc., vol. II, tab. XXI) montre parfaitement; enfin,
les pattes elles-mêmes ne sont pas sans éprouver quelques modifi-
cations spéciales.
N’avons-nous pas là en germe ce qui est si extraordinairement
développé chez Y Hypocephalu?, et cet insecte n’est-il pas assez
bien adapté à la vie souterraine pour que cette faculté lui permette
non seulement d’arriver à la surface du sol après sa naissance,
mais encore de se cacher et de circuler dans le terreau des forêts
du Brésil?
Lacordaire a, le premier, reconnu toute l’importance de la vie
souterraine présentée par quelques Prionides en en faisant un
groupe spécial caractérisé par la saillie intercoxale de l’abdomen,
arrondie au bout et très large chez les femelles. Par suite des ana-
logies ou de leur vie manifestement souterraine, il a dû introduire
dans ses Prionides souterrains les Psalidocoplinœ et les Cyrto-
gnathinœ, dont les femelles auraient, d’après lui, la saillie inter-
coxale de l’abdomen normale. Je pense, cependant, que la femelle
du Psalidocoptus scabcr White est encore inconnue ; quant aux
Cyrlognathinœ, je n’ai qu’une seule femelle de ce groupe sous les
yeux, celle du Cyrtognalhus chinensis Thoms., et elle a la saillie
intercoxale des Prionides souterrains. Que ceux qui posséderaient
d’autres femelles de Cyrlognathinœ veuillent bien examiner si
elles ne présentent point également ce caractère; dans ce cas, le
groupe serait parfaitement homogène, et, comme on va le voir, on
peut y introduire les Hypocephalinœ.
L’on sait que M. de Lacerda a offert à la Société deux photogra-
phies représentant la femelle de Y Hyyocephalus vue par les faces
dorsale et verticale; disons d’abord que cette femelle semble dif-
férer du mâle exactement de la même manière que les Cyrtogna-
thinœ Q diffèrent de leurs cf : forme plus ramassée, pattes plus
simples, enfin, raccourcissement de la partie antérieure du corps,
qui, se portant sur la tête chez les Cyrtognathinœ , affecte le pro-
thorax dans Y H ypocephalus. La tête est ramenée contre le proster-
num, de sorte que les espaces membraneux existent également. La
saillie intercoxale de Y Hypocephalus cf est une étroite lamelle
rectangulaire, tronquée au bout : d’après la photographie de M. de
Lacerda, il m’est impossible de distinguer nettement la manière
dont cette saillie se termine antérieurement chez la Q, mais on
peut voir immédiatement qu’elle est très élargie, et que les hanches
postérieures sont quatre ou cinq fois plus fortement séparées
CCLXXI
qu’elles ne le sont chez le cf. L 'Hypocephalus armafus possède
donc le caractère des Prionides souterrains, 'caractère sur la
portée duquel, de même que sur la valeur des différences que pré-
sentent les deux sexes, je ne puis faire que des conjectures sans
intérêt pour la science.
Il me reste à montrer comment il se fait que, par la sélection
naturelle, ce Longicorne ne possède que des antennes très courtes,
et ait le quatrième article des tarses complètement développé : ce
qui n’existe qu’à l’état de tendance chez les Prionides souterrains
est devenu chez lui un fait accompli.
Il est à peine nécessaire de faire remarquer que de longues
antennes seraient extrêmement gênantes pour un Longicorne aussi
bien adapté à la vie souterraine que Y Hypocephalus, et qu’une
fois à la surface du sol, elles lui seraient inutiles, puisqu’il est
dépourvu d’ailes.
De même que chez les Mammifères les membres sont terminés
primitivement par cinq doigts qui subissent une diminution par
suite d’adaptations spéciales, de même, chez les Coléoptères, les
tarses semblent être à l’origine formés uniformément de cinq
articles, mais suivant qu’ils doivent être des tarses de course ou
des tarses de fixation, le nombre des articles varie. Si l’insecte doit
être adapté à la marche ou à la course, il aura les tarses le plus
longs possible, et dès lors présentant la forme primitive à cinq
articles. Si, au contraire, le tarse doit servir, comme chez les Lon-
gicornes, à fixer l’insecte sur les végétaux, il est nécessaire qu’il
se raccourcisse pour diminuer le bras de levier de la résistance, et
que son extrémité sur laquelle porte l’effort musculaire soit le
plus rigide possible; à cet effet, le quatrième article s’atrophie, et
le nodule qui le représente n’est plus articulé sur l’article unguéal,
afin de donner plus de fixité à l’appareil. De sorte qu’au fur et à
mesure que nous verrons les Longicornes vivre moins sur les
arbres pour s’adapter à une vie souterraine et terrestre, le qua-
trième article des tarses s’accroîtra de plus en plus, s’articulera
sur le cinquième, et enfin reprendra son aspect primitif, comme
chez Y Hypocephalus, toutes les transitions vers ce cas éloigné
d’atavisme nous étant fournies par les autres Prionides souter-
rains. A l’appui de cette théorie, l’on peut encore invoquer la pré-
sence de cinq articles distincts aux tarses des Vesperus, qui sont
des Lepturiens souterrains, et la transformation que subissent les
tarses, en passant par les Paranclra, de la forme Longicorne à la
forme Lucanide, c'est-à-dire d’insectes arboricoles à des insectes
souterrains.
Contrairement à ce que pensait l’illustre Le Conte, je ne puis
donc considérer Y Hypocephalus armatus comme un ancien reste
CCLXXII
d’une faune éteinte; il est plutôt, pour moi, d’apparition relati-
vement récente, non pas la transition entre un certain nombre
d’autres familles, mais, si je puis m’exprimer ainsi, l’extrémité
actuelle de l’impasse formée dans le groupe des Longicornes par
les Prionides souterrains. Et je résumerai mon opinion en disant
que ce vivant témoignage de l’évolution est un Longicorne parfai-
tement adapté à la vie souterraine, et ayant une origine commune
avec les Prionides souterrains du groupe des Cyrtognathinœ.
M. Dietz adresse la communication suivante :
A l’effet d’élucider, dans la mesure de mes pauvres moyens, les
différentes questions soulevées par MM. Weyers et de Borre à pro-
pos de la Cieinclela marilima de Calmpthout, je me suis, ainsi que
plusieurs de mes collègues, du reste, rendu à différentes reprises,
cette année, dans cette localité et j’ai réussi à en rapporter une
centaine d’exemplaires de l’espèce litigieuse. J’ai été heureux de
pouvoir en offrir quelques exemplaires à M. Fauvel d’abord, puis
tout récemment à M. Everts, de La Haye. Ce dernier, en me faisant
connaître son opinion, ajoutait qu’il en toucherait un mot à la
séance que la Nederlandsche Enlomologische Vereeniging allait
tenir à Breda le lendemain (23 août). Et puisque je viens à parler
ici incidemment de cette assemblée, à laquelle j’ai assisté, qu’il me
soit permis d’ouvrir une large parenthèse pour en dire un mot.
Quoique je ne connusse personnellement aucun des membres de
cette Société, et quoique je fusse dépourvu de tout caractère offi-
ciel, mon seul titre de membre de la Société Entomologique de Bel-
gique m’y fit recevoir avec une amabilité et une cordialité dont je
les prie de recevoir ici encore une fois mes remercîments. Se réunis-
sant si près de notre frontière, ces messieurs avaient espéré la visite
de quelques-uns de nos membres, et surtout celle deM. de Borre,
qui, j’ai pu m’en assurer pendant les deux jours que je suis resté au
milieu d’eux, y jouit d’une autorité et surtout d’une estime dont j’ai
largement bénéficié. Pendant la séance, j’ai pu constater plusieurs
fois combien les entomologistes néerlandais suivent et apprécient
les travaux publiés par notre Société. Je pense que ceux de nos
collègues qui s’occupent de la faune de la Belgique auraient un
grand intérêt à s’initier un peu plus aux publications de nos voi-
sins. 11 se publie là des travaux fauniques du plus haut intérêt pour
nous, et les études de M. Everts sur les Nitidulaires, Apionides,
Lathridiides, etc., et de INI. Leesberg sur les Halticides néerlandais
sont vraiment remarquables. Mais la langue néerlandaise, relative-
ment peu répandue, -restera toujours un grand obstacle, comme le
leur disait pendant la séance le Dr Heylaerts, qui les engageait à
CCLXXIII
employer plus souvent les langues française ou allemande, surtout
pour des travaux ne se rapportant pas exclusivement à la faune
de leur patrie, conseil que leur donnait déjà, du reste, en 1880,1e
Dr Kriechbaumer, de Munich, dans les Entomologische Nachrich-
ten du D' Ivatter.
J’ai assisté aussi à l’excursion que la Société fit le lendemain au
Liesbosch, à quelque distance de Breda. Quoique favorisée d’un
temps superbe, cette excursion ne donna pas, que je sache, de
beaux résultats, sauf un hémiptère nouveau pour la faune néer-
landaise.
J'ai conservé de mon excursion à Breda le plus agréable souvenir
et regrette de ne pas trouver ici assez de place pour un compte-
rendu détaillé. Il peut, toutefois, ne pas être indifférent d’ajouter
que durant cette séance et sur la proposition de M. Ritsema, l’as-
semblée vota une proposition à insérer dans leur Tijdschrift contre
le bouleversement apporté dans la nomenclature des Coléoptères
européens par les auteurs de la troisième édition du Catalogus
Coleopterorum Europœ et Caucasi.
Pour en revenir à la Cicinclcla maritima de Calmpthout, dont,
comme je l’ai dit plus haut, j’ai réuni une centaine d’exemplaires et
sur laquelle j’ai maintenant l’opinion de M. Fauvel et du D1’ Everts,
je dois dire que je partage entièrement leurs vues, à savoir que la
maritima de Calmphout est identique à celle de nos côtes.
D’abord, pour ce qui regarde la distinction que MM. Weyers et
de Borre veulent établir entre une petite et une grande mari-
tima de Calmpthout, il est impossible d’être de leur avis, quand on
a devant soi un grand nombre d’exemplaires. Je les ai tous placés
dans une boîte par rang de taille, et il est impossible de dire où
finit la petite et où commence la grande. « Les différences notables »
dont parle M. Weyers, à savoir : la taille plus petite, la forme plus
parallèle, la couleur des élytres plus foncée, le dessin plus carac-
téristique franchement accusé et les d* un peu plus petits que les $ ,
se réduisent à la petite taille seule. En effet, pour ce qui regarde la
forme plus parallèle, j’ai remarqué que la plupart des petits exem-
plaires de Calmpthout sont des cf. Or, les cfdans cette espèce, de
même que chez hybrida, sont tous plus parallèles que les Q , et ces
dernières ne diffèrent point sous ce rapport des Ç du littoral. Pour
la couleur, pas plus que M. Everts, je ne la vois plus foncée chez
celles de Calmpthout que chez celles du littoral; d’ailleurs, de gus-
tibus et colore, etc. Et puis le liquide dans lequel on les plonge ne
peut-il avoir une certaine influence? Schaum dit même que, par
de fortes pluies, elles perdent leur brillant. Et quant au dessin des
élytres franchement accusé, c’est un des traits .distinctifs de toutes
les maritima. Reste donc la taille seule, car c’est en vain que
CCLXXIV
j’ai cherché des caractères différentiels autres que ceux cités par
M. Weyers.
Cette petitesse n’est pas à nier; un bon quart de mes exemplaires
ne dépassent pas 11 miliinètres, et un individu isolé pris à Bou-
logne-sur-Mer, » presque aussi petit que ceux de Calmpthout »,
comme me l’écrit M. Fauvel, n’infirme pas la règle, qui est ici
presque constante. L’habitat de cette espèce loin de la mer est
ausd très intéressant. Schaum, toutefois, dit qu’elle se rencontre
ausff en Sibérie, à l'intérieur des terres. L’isolement d’une espèce,
loin de son centre d’habitat, par l’une ou l’autre cause, peut influer
sur celle-ci ; cependant, l’explication des individus généralement
plus petits de Calmpthout doit se trouver, selon moi, dans l’aridité
désolante des dunes de Calmpthout, où les larves doivent avoir
bien de la peine à trouver leur pitance et où elles n’ont pas la
ressource que trouvent leurs congénères du littoral dans le vent
de la mer, chassant constamment sur les dunes une foule de petits
diptères et d’autres insectes. Ceci est d’autant plus probable qu’on
trouve de nombreux exemplaires intermédiaires, rendant imper-
ceptible la transition de la petite à la grande.
Mais dans cette même assemblée de Breda où M. le Dr Everts se
prononçait pour l’identité des maritima de Calmpthout et du
littoral, il ressuscita la question de la spécificité de cette forme, ne
reconnaissant dans maritima qu’une variété à’ hybrida, les carac-
tères assignés à la maritima lui semblant bien trop élastiques,
notamment le front non gibbeux en avant, la bande de soies blan-
ches inter-oculaires et la fascie élytrale. Il aurait rencontré des
hybrida avec front fuyant et une autre avec des lunules sem-
blables à celles de maritima et qu’il fit circuler. Quant à la diffé-
rence du pénis, signalée par le Dr Ivraatz, il l’a étudiée sur deux
individus de chaque forme chez qui cet appendice faisait saillie et,
quoique à la rigueur et avec beaucoup de bonne volonté, disait-il,
on pût trouver celui-ci plus court et plus acuminé chez maritima,
cette différence lui semblait si subtile, qu’il n’y a pas lieu de s’y
arrêter.
Ici je ne suis plus de son avis. Il est vrai qu’on ne peut assigner
un caractère spécifique incontestable à maritima, mais combien
d’espèces dont personne ne songe à révoquer en doute la validité
sont dans ce cas! Du reste, dès qu’on touche à cette question de
variété et d’espèce, il est bien difficile de s’entendre. Le front
fuyant chez maritima e t convexe chez hybrida signalé en dernier
lieu par M. Bedel et que M. Fauvel regarde comme un caractère
très réel et parfaitement spécifique, n’est pas facile à distinguer
chez certains exemplaires et n’est pas en tous cas à l’abri de toute
contestation. Très prononcé dans la généralité des cas, ce caractère
CCLXXV
devient précaire dans d’autres, de telle sorte que chez certains
individus on dirait tantôt que le front est bombé et tantôt qu’il est
plan. Je possède cependant une hybrida prise à Merxem, tout près
d’Anvers, offrant le front franchement fuyant tout comme chez
marilima. Ce caractère ne tranche donc pas la question ; cepen-
dant, je dois ajouter que si j’ai vu des hybrida avec front fuyant, je
n’ai pas rencontré jusqu’ici de marilima à front gibbeux. Mais
nous sommes ici en présence de tout un ensemble de caractères
secondaires dont il est impossible de ne pas tenir compte et qui
fait qu’on ne peut jamais se tromper sur l’une ou l’autre espèce,
car pour ma part, je n’ai jamais rencontré un seul intermédiaire,
et celui que M. Everts exhiba à l’assemblée de la Société Ento-
mologique Néerlandaise était tout simplement une hybrida;
c’était aussi, je crois, l’opinion de mon voisin, M. le Dr Heylaerts.
Ces différents caractères pour la marilima sont : le front non
gibbeux en avant, une série de soies blanches occupant l’inter-
valle oculaire, la fascie médiane brisée à angle droit et plus
allongée en arrière, le sommet des cuisses et les tibias plutôt ver-
dâtres que bleus. Elle est aussi plus velue sur le corselet et en
général un peu plus petite qd hybrida (celle de Calmpthout comme
celle du littoral). Le caractère tiré du pénis ne peut non plus être
oublié, puisque, de l’aveu même de M. Everts, il y a une légère
différence. Si l’un de ces caractères est en défaut, ou s’il se ren-
contre également chez hybrida, on a toujours la ressource des
autres pour la distinguer sûrement. Ainsi, chez mon hybrida de
Merxem à front fuyant, la bande du centre de l’élytre est sim-
plement sinueuse, la série de soies blanches fait défaut et le cor-
selet est presque glabre.
Pour me résumer :
1° La Cicindela maritima du littoral ne diffère en rien de celle
de Calmpthout. Il est vrai qu’on rencontre dans cette localité un
plus grand nombre d’individus de petite taille que sur le littoral,
mais c’est une simple affaire de pitance chez la larve.
M. de Borre identifiant les petits exemplaires de Calmpthout
à ceux des bords de la Baltique, il est plus que probable que
là-bas comme ici, il y a tous les passages de la petite à la grande
et qu’elles doivent donc être rattachées aussi à la seule marilima
existante.
2° La maritima et Yhybrida sont bien deux espèces distinctes.
Maintenant, pourquoi MM. von Heyden, Reitter et Weise ont-ils
indiqué dans leur catalogue une vnaritima variété d 'hybrida et
une maritima Dejean? Je n’en sais rien, et le plus simple serait de
le leur demander. C’est ce que j’ai fait, mais jusqu’ici, je n’ai pas
reçu de réponse.
CCLXXYI
Le Secrétaire donne lecture de la communication suivante,
envoyée par M. de Bormans :
NOTES SUR QUELQUES ODONATES.
Pourquoi donc les amateurs de Névroptères (et moi tout le pre-
mier) vont-ils d’abord chercher bien loin et à grands frais les
insectes rares? Ne serait-il pas mieux de commencer par explorer
Bruxelles même et ses environs immédiats? On y trouverait cer-
tainement beaucoup d’excellentes espèces dont le hasard m’a fait,
ainsi qu’il suit, découvrir quelques-unes.
Ayant eu l’occasion de longer les étangs d'Ixelles, dans les pre-
miers jours de juillet de cette année, je fus frappé de voir resplen-
dir sur le chemin une multitude de Diplax Fon^colombii cT, dont
l’admirable éclat de rubis enthousiasmait nombre d’amateurs
aussi jeunes que naïfs. Hélas! ces entomologistes de l’avenir réus-
sissaient beaucoup moins à saisir la rusée bestiole qu’à mettre dans
un état vraiment regrettable leurs chapeaux neufs, seul engin de
chasse qu’ils eussent à leur disposition.
Cet exemple m’induisait en tentation si violente, que je n’y pus
résister.
Toutefois, j’avoue que l’idée de poursuivre les Odonates, le filet
à la main, dans un lieu aussi fréquenté, m’inspirait quelque répu-
gnance. Que je connaissais mal les habitants de Bruxelles, leur
instruction, leur cordialité ! Bien loin de manifester un étonnement
railleur, c'était à qui, parmi les passants, s’intéresserait au succès
de ma chasse, m’indiquant les bons endroits , m’avertissant dès
qu’une Libellule s’était posée.
Ainsi mis à mon aise, je vins presque chaque jour me promener
autour des étangs, en plein soleil, il est vrai, et par une tempéra-
ture qui me rappelait délicieusement mes belles excursions dans
l’Italie méridionale; mais baste ! qu’importent 40 degrés centi-
grades à l’entomologiste vraiment épris de notre chère science! Je
fus de suite largement récompensé de mes peines.
Outre une quantité de D. Fonrcolombii c? et Q, je pris, du
16 juillet au 1er août, quelques couples du rare Agrion scitulum,
personne distinguée, à la robe d’un beau bleu lamée de vert bronzé,
au milieu d’une foule d ' Agrions pnella,pulchellum , cyathigerum
et elegans, petites gens qu’on rencontre partout.
Vers le 1er août, la D. Fonscolombii devient de moins en moins
commune, pour disparaître complètement vers le 15; elle est rem-
placée par la D. meridionalis, bonne espèce, d’un rouge moins
éclatant, qui disparut elle-même au bout de quelques jours.
CCLXXVII
A partir du 1er août, je vois éclore en abondance le gracieux
Agrion Lindeni, qui jusqu’ici passait pour rare en Belgique; à
l’extrémité de l’étang la plus proche de l’Ecole militaire, les c? et
9 accouplés pullulent sur les herbes et buissons, qu’ils bigarrent
de leurs singuliers entrelacements en arabesques mi-partie bleues
etjaunes. (J’en ai pris plus de 300 en quelques jours.)
J’aperçois au même endroit une sorte de petit tourbillon rou-
geâtre : c’est la belle Æschna rufescens, que je ne puis saisir et qui
disparaît sans retour; j’y prends quelques Agrion Najas et une
Lestes sponsa ; mais... attention! A quelques pieds du bord, sur la
surface étincelante au soleil de l’éclat sombre du mercure, je
distingue un frémissement clair d’ailes argentées; il cesse, et sur
une tige à fleur d’eau brillent une petite tête rouge et l’autre
extrémité d’un joli bleu de ciel.
Lançons notre coup de filet un peu au-dessous de l’eau, et dans
la poche de soie ruisselante nous trouvons, avec des herbes et des
coquilles, le svelte et mignon Agrion viridulum, auprès duquel
son proche parent A. Najas semble un lourdaud paysan. Cette
espèce très localisée ne dure guère qu’une dizaine de jours.
Les Libellula A-maculata, depressa, cancellata ç? traversent
l’étang en tous sens, se posant très souvent sur les chemins, où leur
corps bleu cendré trahit de suite leur présence. Les Ô ,au vêtement
brunâtre, sont beaucoup plus rares et aussi plus farouches.
Soudain, l’une d’elles fuit affolée ; elle est serrée de près par son
redoutable ennemi, YAnax formosus, aussi féroce que le tigre,
dont il a la beauté. Sa proie saisie, YAnax formosus revient planer
majestueusement au large, faisant miroiter à nos yeux la soie de
sa longue jupe bleue rayée de velours noir.
Armons-nous de patience si nous voulons le prendre ; attendons
le moment où, se précipitant sur une femelle en quête d’aventures
galantes, ou sur un gibier s’ébattant près de la rive, il viendra
passer à portée de notre filet... ; l’y voici, pas d’hésitation, un seul
coup sec... la poche retombe, il est pris. Hâtons-nous de le piquer
solidement de côté et d’assujettir ses ailes au fond de la boîte, avec
une bande de papier; c’est ainsi que nous le rapporterons intact et
vivant. La femelle ne se laisse guère approcher que lorsqu’elle
pond ; guettons l’instant où elle vient déposer ses œufs près du
bord, laissons-la s’installer commodément, bien immerger le bout
de son abdomen ; puis, vivement, pêchons-la d’un rapide mouve-
ment de filet ; si celui-ci est mouillé, le soleil l’aura séché en quel-
ques secondes.
Mais... quelle est donc cette belle étrangère qui nous arrive'?
Elle a le port de YAnax formosus, se met à planer comme lui,
toutefois, d’un vol moins sûr.Sa parure est diverse, ses épaules sont
CCLX.YVIII
couvertes d'un mantelet roux olivâtre, son corsage très écourté
brille seul de l’éclat du saphir, tandis que sa jupe est d’étoffe
obscure et terne, comme il convient pour un long voyage. O sur-
prise ! c’est une demoiselle provençale, c’est Y Anax Parthenope !
Pècairè! elle est bien fatiguée, la pauvre ; la gaze de ses ailes
est effiloquée sur les bords, comme le bas du pantalon d’un men-
diant qui vient de loin. Aussi va-t-elle bientôt se reposer sur un
buisson ; je m’approche, ma main tremble, je la manque deux fois...
Deux fois, elle se repose tristement à quelques pas. Enfin, je la tiens,
je l’admire, quelle joie !... mais, un instant. D’où viens-tu, belle
voyageuse? tu n’as certes pas subi de quarantaine; quelque microbe
suspect n’est-il pas ton compagnon de route? Vite, dans le flacon
à cyanure, où l’étrangère et ses microbes (si microbes il y a) sont
foudroyés en une seconde.
Voilà de belles captures, n’est-ce pas? mais tout n’est pas dit : il
faudrait conserver après la mort de l’insecte l’éclat des couleurs de
ces bijoux vivants. Je crois y avoir réussi en grande partie par la
dessiccation presque instantanée dans le vide, en présence de l’acide
sulfurique.
Sans allonger par la description détaillée du procédé ces notes,
qui déjà, sans doute, sembleront trop longues, j’attendrai d’avoir
apporté à la méthode tous les perfectionnements désirables pour la
soumettre ici à mes honorables collègues.
Je vais donner seulement, pour terminer, le résumé des captures
faites aux étangs d’Ixelles, du 16 juillet au 25 août 1884; on
remarquera que cet ensemble constitue une petite faune étrange-
ment méridionale.
1. Libellula quadrimaculata L. — Rare et déjà passée.
2. L. depressa L. — Idem.
3. L. cancellata L. — Commune surtout à partir du 15 août;
c’est seulement à cette époque qu’apparaissent les $ .
4. Diplax Fonscolorabii de Selys. — Des plus communes sur
les chemins, du 15 juillet au 1er août.
5. D. meridionalis de Selys. — Rare, premiers jours d’août.
6. Anax formosus Vanderlinden. — Commun du 15 juillet au
25 août (j’ai pris 14 c? et 4 Ç)-
7. A. Parthenope de Selys. — Un seul cT pris le 22 août, à
deux heures du soir.
8. Æschna rufescens Vanderlinden. — Vu la 9 le 3, le 7 et
le 18 août.
9. Lestes sponsa Hansem. — Un seul c? très adulte le 8 août.
10. Erythromma viridulum Charp. — Assez commun du 4 au
20 août, accouplement vers le 15 août, très localisé.
CCLXXIX
11. E. najas Hansem. — Assez rare, du 1er au 25 août.
12. Ischnura elegans Vand-.rl. — Extrêmement commun pen-
dant toute la belle saison, avec ses variétés.
13. Agrion pulchellum Vanderl. — Rare, du 16 au 20 juillet,
déjà passé.
14. A. puella Vanderl. — (Idem.)
15. A. cyathigerum Charp. — Commun du 16 au 24 août. — La
forme de la tache noire du 2e segment abdominal varie beau-
coup.
16. A. scitulum Ramb. — Pris quelques couples du 16 au 25 juil-
let, et un c? retardataire le 8 août (sa véritable époque
devait être passée).
17. A. Lindeni de Selys. — De beaucoup le plus commun des
Odonates qui fréquentent les étangs d’Ixelles. Paraît dès le
16 juillet, abonde surtout vers la fin d’août.
Ces lignes sans aucune prétention scientifique n’ont pour but que
de faire naître des vocations parmi nos entomologistes. S’ils dai-
gnaient jeter leurs regards sur les Névroptères, ils verraient quelle
source inépuisable de découvertes leur fournirait l’étude de cet
ordre; quelles originales et charmantes collections ils formeraient
avec ces insectes si différents des Coléoptères, Lépidoptères, etc.,
mais non moins richement parés.
Il ne nous reste qu’à émettre un vœu : nous supplions notre aimé
et vénéré Président de publier bientôt le Catalogue clés Névroptères
de Belgique, dont le manuscrit est presque achevé. Je comprends
qu’il lui en coûte d’abandonner un instant ses études si savantes et
si profondes pour terminer un travail de vulgarisation fastidieux
et ingrat, mais combien il s’assurerait notre reconnaissance s’il
voulait bien mettre les éléments de la science à la portée de tous
et laisser venir à lui les petits enfants !
M. de Selys-Longchamps, après quelques remarques sur les
espèces rares signalées à Ixelles par M. de Bormans, dit que cette
année les Odonates ont été extrêmement rares aux étangs de Long-
champs, d’où plusieurs bonnes espèces semblent avoir temporai-
rement disparu. L ’Anax Parthenope.e spèce d’ailleurs de passage
accidentel, n’avait jamais été signalée en Belgique.
M. Van Segvelt envoie les trois notes suivantes :
Le 13 août dernier est décédé à Aix-la-Chapelle le Dr Fôrster.
Il naquit en cette ville le 21 janvier 1810 et passa ses examens au
Gymnase en 1832. Vers Pâques de cette même année, il se rendit
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE. T. XXVIII.
CCLXXX
à l’université de Bonn, où il étudia d’abord la médecine et ensuite
les sciences naturelles
Au mois d’avril 1836, il fut nommé Lehrer au Realgvmnasium
d’Aix-la-Chapelle. Il devint Oberlehrer le 10 avril 1850 et obtint
le titre de Professor en avril 1855, en récompense de ses remar-
quables travaux entomologiques. A la même époque, l’université
de Bonn lui conféra le titre de docteur honoris causa. Il publia
bon nombre d’ouvrages et d’opuscules d’histoire naturelle. Son
dernier travail fut sa Flora excursoria de la circonscription
d’Aix-la-Chapelle et des provinces limitrophes de la Belgique et
du Limbourg hollandais.
L’illustre entomologiste laisse une remarquable collection de
micro-hyménoptères, fruit de quarante années de travaux et de
chasses. Il serait à désirer que la Direction du Musée pût acquérir
cette collection. Elle comblerait une lacune assez considérable
dans les richesses scientifiques de cet établissement.
Le Dr Arn. Fôrster était membre actif ou honoraire d’un grand
nombre de sociétés savantes.
Le savant naturaliste eut quelques déboires à l’occasion de ses
opinions politiques, mais le ministre Falk le protégea puissam-
ment contre ses adversaires.
Les journaux d’Aix-la-Chapelle sont unanimes à dire que le
Dr Fôrster laisse à ses concitoyens le grand exemple d’une vie toute
d’honneur et de travail.
Il semble assez généralement admis que Y Acronycta psi L. passe
l’hiver sous forme de chrysalide et n’a conséquemment qu’une
génération par an. Tel est l’avis exprimé par notre collègue
M. Dubois, dans son ouvrage sur les Lépidoptères de Belgique, et
par Rôsel, dans ses lnsecten Belustigungen. Une observation faite
dans le courant de cet été me permet d’affirmer que, dans certains
cas au moins, cette Noctuelle a deux générations.
Le 12 juillet dernier, je capturai deux chenilles de ce papillon
montant sur des ormes. Elles ne tardèrent pas à entrer dans
un morceau de tourbe que je leur présentai et s’y chrysalidèrent.
Le 2 et le 3 août suivant, j’obtins l’insecte parfait.
Il est évident, puisque l’époque d’apparition de la chenille de
cette espèce s’étend de juillet à septembre, que j’aurais pu obtenir
encore des chenilles en état de se chrysalider avant l’hiver et de
donner leurs papillons au commencement de la prochaine saison.
Le 7 août dernier, j’ai capturé dans une clairière du bois de
Boggenhout un exemplaire, non caudé aux ailes inférieures, mais
ayant les deux paires d’ailes très nigrescentes, du Polyommatus
Phlæas. Staudinger désigne cette variété par le nom d ’Eleus. Il dit
CCLXXXI
cependant que c’est une variété caudée. Peut-on, dans le cas pré-
sent, considérer l’individu capturé comme un véritable Eleus?
M. de Seiys ajoute que la variété Eleus, d’ailleurs fort rare
en Belgique, peut se présenter avec des ailes caudées ou non
caudées.
M. E. Lefèvre adresse les descriptions suivantes :
Titubæa vivicola. — Oblonga, parallela, subtus atra ibique
pube flavo-argentea obsita, supra rufo-brunnea, parum nitida,
capite, antennis (basi excepta fulva), scutello, femoribus tarsisque
nigris, tibiis totis fulvis; prothorace sat dense punctulato, puncto
medio basali duabusque maculis lateralibus magnis nigris insi-
gnito ; elytris subtilissime alutaceis, subopacis, juxta marginem
lateralem utrinque longitudinaliter subcanaliculatis, margine
laterali ipso, præsertim basi, elevato, singulo maculis quinque
(una humerali, quatuor pone medium bifariam et oblique digestis)
nigris. — Long., 6 1/2-7 mill.; lat., 3-3 1/3 mill.
Cf. Capite magno, epistomate subtriangulariter emarginato,
mandibulis validis forcipatis, sinistra majore, apice acuta; pedibus
duobus anticis elongatis, tibiis ejusdem paris arcuatis.
Q. Capite minore, mandibulis pedibusque duobus anticis multo
brevioribus, tibiis subrectis.
Hab. : Yivi (Congo). — Communiqué par M. le D1' Tosq.uinet.
Clytra Zaïrica. — 9 • Oblongo-elongata, parallela, subtus
atra ibique pilis albidis modice vestita, capite, antennis omnino,
scutello pedibusque nigris; prothorace nigro, lævi, utrinque
macula transversa flavo-fulva antice notato ; elytris nigris, dense
fortiter punctatis, punctis hic illic subconfluentibus, singulo
fasciis transversis tribus (una basali, altéra media, tertia paulo ante
apicem) flavo-fulvis. — Long., 8 mill.; lat., 3 1/2 mill.
Hab. : Yivi (Congo). — Un seul exemplaire, communiqué par
M. le Dr Tosquinet.
Pseudocolaspis pedestris. — Viridi-cyanea, capite, punctu-
lato, epistomate rotundatim emarginato, antennis nigris, articulis
quatuor basalibus rufescentibus, prothorace valde convexo, antice
quam basi angustiore, creberrime sat fortiter punctato, punctis
subaciculatis; scutello lato, subpentagono, crebre punctulato ;
elytris basi prothorace multo latioribus, humeris prominentibus,
densissime undique punctatis, infra callum humeralem subtiliter
arcuatim impressis, pilis albidis setiformibus, præsertim versus
apicem et lineatim dispositis, instructis ; femoribus viridi-cyaneis,
totis dente valida acuta subtus armatis, tibiis tarsisque brunneo-
CCLXXX1I
rufescentibus, illis apice dilatato-angulatis. — Long., 3 mill.j
lat., 2 mill.
Hab. Yivi (Congo). — Un seul exemplaire, communiqué par
M. le Dr Tosquinet.
Lamprosphærus histrionalis. — Subrotundato-ovalis,
convexus, subtus cum capite piceo-niger, antennis flavis, protho-
race subtilissime punctulato nigro, macula magna rotundata
utrinque versus latera insignito ; elytris dorso lineatim punctatis,
versus apk em substriatis, juxta marginem lateralem utrinque stria
impressa instruclis, nigris, singulo maculis tribus (unà humerali
rotundata, altéra longitudinal! prope suturam, tertia magna
arcuata infra medium et præcedenti intus connexa) fulvo-rufis;
pedibus rufo-brunneis. — Long., 3 mill.; lat., 2 1/2 mill.
Bogota.
Lamprosphærus apicipennis. — Subrotundato-ovatus,
rufo-fulvus, antennis pedibusque flavis, prothorace dense subtilis-
sime punctulato, elytris dorso lineatim subtiliter punctatis, versus
apicem substriatis, juxta marginem lateralem utrinque stria
impressa longitudinaliter instructis, rufo-fulvis, singulo macula
magna apicali cyaneo-violacea, oblique posita, insignitis. — Long.,
3 12 mill. ; lat., 2 3/4 mill.
Bogota.
M. Ernest André, ayant examiné les Formicides recueillis à
Aguilas par M. Weyers, écrit qu’il n’y a rencontré que quatre
espèces :
Camponolus sylvaticus 01.
Aphœnog aster barbara L.
A . testaceo-pilosa Lucas.
Crematogasier scuietlaris 01.
Ces quatre espèces sont très communes dans toute l’Europe
méridionale.
Le Secrétaire lit l’extrait suivant d’une lettre de M. le
Dr Eug. Dugès :
Il a été à plusieurs reprises, autrefois, question dans vos séances
du vol apparent des araignées. En cherchant quelques indications
sur la locomotion des insectes, j’ai lu ce qui suit: » Quant aux
araignées, elles offrent à l’observateur des remarques non moins
curieuses; nous les avons vues lancer aux vents un faisceau de fils
d’une extrême délicatesse et d’une longueur considérable, le tirer
CCLXXXIII
de temps à autre avec leurs pattes de devant pour s’assurer s’il s’était
agglutiné à quelque corps solide, puis, en ayant acquis la certitude,
s’élancer sur ce câble presque invisible en le renforçant d’un nou-
veau fil et traverser ainsi les airs avec vitesse : elles semblent
alors ramer dans l’espace, et c’est là ce qui a trompé quelques
naturalistes quand ils ont cru les voir voler sans guides et par la
seule agilité de leurs pieds, etc., etc.» (Antoine Dugès, Trai'è de
Physiologie comparée de V homme et des animaux, tome II,
p. 161 [1838].) Je n’ai pas tout cité, mais je crois qu’avec cela vous
pouvez, en mon nom, revendiquer pour mon père le droit de prio-
rité sur l'explication du. vol des araignées. Si par hasard vous en avez
le temps, lisez les trois volumes de cet ouvrage malheureusement
inachevé, et vous y trouverez bien des idées neuves aujourd’hui.
M. Becker donne lecture du travail suivant : .
CATALOGUE
DES
ARACHNIDES DE BELGIQUE
par Léon Becker.
CINQUIÈME PARTIE.
CHERNETES.
Ces Arachnides étaient jadis désignés sous les noms de Pinces
ou de Faux-Scorpions ; ils existent en plus grand nombre dans
le midi de l’Europe et sont, du reste, répandus dans le monde
entier.
Cet ordre est représenté en Belgique par quatre genres contenant
dix espèces.
FAMILLE DES CHELIFERIDÆ.
SOUS-FAMILLE. — C H E L I F ER I N Æ.
Genre Chelifer Geoffroy (1763).
Chelifer De Geeri C. Koch (1837).
Rencontré rarement dans les bois ; très commun au premier prin-
temps dans les dunes, à la base des plantes.
CCLXXXIV
Chelifer cancroïdes Linné v1761).
Je l’ai rencontré assez fréquemment dans les coins obscurs
d’appartements inhabités.
Chelifer nodosus Schrank (1803).
Cette espèce se fixe parfois sur les mouches; je l’ai observée dans
ces conditions une fois à Bruxelles et M. de Borre l’a trouvée éga-
lement à Grammont; elle est rare en Belgique.
Chelifer cimicoides Fabricius (1793).
Assez commun sous les écorces, même dans les jardins de la
ville; il file à la fin de l’automne une petite toile ronde sous laquelle
il se tient.
SOUS-FAMILLE. — GARYPINÆ.
Genre Chiridiüm Menge(1855).
Chiridium museorum Leach (1817).
Rare en Belgique; je l’ai trouvé chez moi et deux fois sous les
écorces d’un sapin, à Boitsfort.
Genre Obisium Leach (1817).
Obisium Simoni L. Koch (1873).
Je l’ai rencontré assez communément, mais toujours isolé, à Boits-
fort et à Groenendael, en soulevant les mousses au pied des arbres.
Obisium museorum Leach (1817).
Très rare; je l’ai observé à Boitsfort et dans les Ardennes.
Obisium simile L. Koch (1873).
Assez fréquent dans les bois de presque toutes nos provinces.
Genre Chthonius C. Koch (1843).
Chthonius orthodactylus Leach (1817).
Rare en Belgique; je l’ai rencontré dans une vallée de Modave
en soulevant des pierres.
Chthonius Rayi L. Koch (1873).
Je l’ai observé assez fréquemment à Modave, à Han-sur-Lesse et
à Groenendael. Une fois, je l’ai vu dans les dunes d’Ostende.
MM. Jacobs et Lameere s’étant trouvés seuls au départ pour l’ex-
cursion à Clabecq, le 10 août, ont préféré se rendre de nouveau à
la forêt de la Houssière, mais les résultats de leur chasse ont été
insignifiants.
CCLXXXV
L’ordre du jour appelle le choix d’une localité pour l’excursion
du 11 octobre, dernière de l'année. Sur la proposition de M. de
Borre, qui en sera le guide, l’assemblée choisit les environs d’Ar-
genteuil, près Waterloo. Départ de la gare de Bruxelles-Midi par
le train de 10 h. 29 m. du matin.
La séance est levée à 9 1/4 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N° 50.
Assemblée mensuelle du 4 octobre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Arnold, Bergé, Degouve de Nuncques, De Lafon-
taine, De Le Court, Deraoor, J. Devaux, Duvivier, Fologne,
Fondu, Jacobs, Lameere, L’Arbalestrier, Remy, Yanden Branden,
Yan Rossen, Weinmann et Preudhomrae de Borre, secrétaire.
M. H. Donckier de Donceel a fait excuser son absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle de 6 septembre est
approuvé.
Le Président annonce que le Conseil d’administration vient
d’admettre comme membre effectif M. Albert Willems, de Bruges,
présenté par MM. Preudhomme de Borre et Fologne.
Correspondance.
M. M. des Gozis remercie pour son admission comme membre
effectif.
La Société Helvétique des Sciences naturelles nous adresse ses
publications et remercie pour l’envoi de nos Annales.
La Société des Naturalistes de Berne, la Société Hessoise des
Sciences naturelles et médicales de Giessen et le Geological Survey
des États-Unis nous annoncent l’envoi de leurs publications.
La Rédaction de la revue Science remercie pour l’envoi de nos
Comptes-rendus.
Le Commissariat général du gouvernement à l’Exposition uni-
verselle d’Anvers nous adresse une farde de circulaires et pros-
pectus.
ANNALES DB LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIM.
CCLXXXVIII
La Société a reçu un catalogue d’Hyménoptères européens, en
vente chez M. Schmiedeknecht (Gumperda près Kahla, Tliuringe),
deux numéros du journal Insekten-Bôrse et un catalogue de livres
de la librairie Wesley, à Londres.
It:ippoi*ts, lectures, communications.
M. de Borre donne lecture du rapport de M. le Dr Candèze et du
sien sur les deux manuscrits présentés à la séance précédente :
Matériaux pour servir à la faune de la Républiq ue cle Venezuela.
Longicornes nouveaux ou peu connus, par M. Lameere; et
Énumération des Cétonides décrits depuis la publication du
Catalogue de MM. Gemminger et de Harold, par M. Bergé. Con-
formément aux conclusions des rapports, l’impression de ces deux
mémoires aux Annales est votée.
Le Secrétaire dépose un manuscrit accompagné de nombreuses
figures : Notes pour servir à une Monographie des Mèloïdes du
Mexique, par M. le Dr Eug. Dugès. L'assemblée désigne, pour
examiner ce travail, MM. Fainnaire et de Borre. Les commissaires
sont invités à s’assurer si les espèces figurées par l’auteur ne l’ont
pas été auparavant ailleurs.
M. van der Wulp adresse le travail suivant :
QUELQUES DIPTÈRES EXOTIQUES
par F.-M. van der tVulp.
Parmi les Diptères exotiques du Musée Royal d'Ristoire natu-
relle à Bruxelles, que le zélé conservateur, M. Preudhomme
de Borre, a bien voulu me confier dans le but de les examiner et de
les déterminer, j’en ai trouvé quelques-uns, mentionnés ci-après,
qui ont donné lieu à des observations ou qui doivent être décrits
comme espèces nouvelles.
1. Sciara sp.
Un seul exemplaire femelle de la côte de Guinée (L. Petit).
L’espèce est voisine de celle de Pile de Sumatra que j’ai décrite et
figurée sous le nom de Sc. rufithorax ( Diptera Sumatra-expe-
clitie, p. 6, n° 1, pl. I, fig. 1). Elle lui ressemble par la disposition
des couleurs et les nervures des ailes, mais elle est un peu plus
grande, le thorax est très luisant et les ailes sont plus obscures. Je
regrette que l’exemplaire ne soit pas assez bien conservé pour être
décrit.
2. Odontomyia tritæniata Bell.
Dell., Sagg. Ditterol. messie., I, 38.9, pl. I, fig. 17.
cclxxxik:
Un ex. Ç de Guanaxuato, Mexique (E. Dugès).
Les caractères frappants qui distinguent cette espèce se retrou-
vent dans cet exemplaire, avec l’exception que Bellardi décrit l’ab-
domen comme ayant quelques taches dorsales irrégulières, tandis
que l’individu du Musée y laisse voir une large bande noire com-
mençant au 2e segment et se dilatant au 3e et au 4e, à peu près
comme dans notre O. viriclula. Peut-être l’espèce varie-t-elle sur
ce point.
3. Tabanus thoracinus Pal.
Pal. de Beauvois, 1ns., 55, pl. I, fig. 44; Wied., Aussereur. Zweifl., I, 147.57.
La description de Wiedemann convient à deux mâles et deux
femelles de Landana et de Condé, en Afrique (L. Petit).
L’espèce n’est pas mentionnée par Lôw dans sa Dipteren-Fauna
Süd-Afrikàs. Les yeux sont nus et d’un vert clair, sans lignes
transversales.
4. Tabanus luteolus Lôw.
Lôw., Dipt. Fauna Süd-Afrika’s, p. (117), 45, n° 18.
Quelques femelles de l’Afrique australe (de Selys-Fanson).
Les yeux sont verts, sans lignes transversales.
5. Chrysops crassicornis v. d. Wulp.
(= Chr. geminalus Macq., non Wied.)
Un seul ex. 9 de Guanaxuato (E. Dugès). Voyez mon annota-
tion sur cette espèce dans le Wiener Entomol. Zeitung , 1884,
p. 139.
6. Laparus oralis n. sp.
Testaceus; thorace opaco; facie pallida; setis duabus subalbis
ad oris marginem ; abdomine castaneo, segmentis ultimis nigris
nitidis, utrinque albo-maculatis ; tibiarum anticarum spina nigra;
tarsis fuscis; alis rufescentibus ; ramo superiori nervi cubitalis ad
basin angulato et nervulo récurrente munito. — 9 long. 19 mill.
Épistome d’un jaune grisâtre soyeux, blanc au bord des yeux,
proéminent vers la bouche et y formant en profil une petite pro-
jection triangulaire; moustache ne consistant qu’en deux fortes
soies blanchâtres ; front d’un noir grisâtre, avec une ligne trans-
versale blanchâtre en devant. Les deux premiers articles des
ccxc
antennes fauves, de la même longueur ; le deuxième avec quelques
poils noirs au bout (troisième article manque). Suçoir assez fort,
d’un noir luisant; palpes noirs à soies noires à l’extrémité. Dos
du thorax d’un fauve grisâtre, opaque, presque sans aucun
vestige de stries; côtés du thorax plus clairs et tendant plus à la
couleur grise. Abdomen grêle, trois fois aussi long que le thorax ;
les trois premiers segments d’un brun châtain luisant et ligne
latérale noire; les segments suivants noirs avec des taches châ-
taines et les incisions blanchâtres, se dilatant de chaque côté en
forme de taches; anus avec quelques petites pointes noires. Pieds
testacé luisant; extrémité des cuisses et des jambes plus obscure;
tarses brun foncé; à la base des jambes postérieures un anneau
plus clair; soies des pieds jaunâtres; ergot des jambes antérieures
court, épais et d’un noir luisant; ongles des tarses noirs. Balan-
ciers jaunâtres. Ailes légèrement brunâtres; la côte d’un fauve
pâle ; bras supérieur de la cellule sous-marginale courbé angu-
lairement près de sa base et muni d'une petite nervure récurrente;
première cellule postérieure non rétrécie.
Un seul ex. 9 de la côte de Guinée (L. Petit).
7. Maira lauta n. sp.
Chalybea; thoracis dorso pilis erectis vestito; facie, maculis
humeralibus pleurisque cinereis; alis nigricantibus, basi subhya-
lina. — 9 long. 15mill.
Cette espèce a des rapports avec M. hispiclella v. d. Wulp
( Tijdschr . voor Entomol., XV, 213, 13), mais elle est plus grande,
l’épistome est cendré au lieu d’être jaune, et les ailes sont plus
obscures.
D’un bleu d’acier; les pieds de la même couleur. Tète plus large
que le thorax; moitié inférieure de lepistome proéminente et d’un
cendré soyeux; moustache assez touffue, formée dans sa partie
supérieure de soies longues et noires, dans sa partie inférieure de
soies plus courtes et jaunes. Front profondément enfoncé, noirâtre,
à soies noires aux orbites et une paire de soies plus longues sur
le tubercule ocellaire; menton et occiput à villosité jaune. Antennes
noires; les deux premiers articles à soies noires; troisième article
presque aussi long que les deux précédents et assez grêle. Suçoir
d’un noir luisant, plus long que la tête; palpes noirs à poils noirs.
Epaules et côtés du thorax gris cendré; poitrine et hanches anté-
rieures à villosité grise; dos du thorax à poils noirâtres; les poils
dressés devant les balanciers sont noirs. Abdomen à taches laté-
rales grises aux incisions; pas de soies latérales; premier segment
à poils noirs de chaque côté ; ventre à poils blancs ; tarière courte,
CCXCI
noire. Villosité des pieds noire, à l’exception de celle des cuisses
antérieures et d’une partie du devant des jambes postérieures, qui
est blanche; jambes postérieures à peine un peu recourbées, munies
en arrière de quelques soies allongées. Balanciers d’un jaune pâle.
Ailes noirâtres, la partie basale moins foncée ; la couleur noire
s’étend sur une partie des deux cellules basales supérieures (chez
M. hispidella la cellule basale supérieure est entièrement claire).
Un individu Ç de la Nouvelle-Calédonie (Hanckar).
8. Eristalis nitidus n. sp.
Cyaneo-niger nitidus ; thorace lineis albicantibus; oculis nudis;
antennis rufîs, seta nuda; pedibus nigris, geniculis tarsisque palli-
dis; alis hvalinis. — 9 long. 9.5 mill.
Cette espèce est voisine de VE. arvorum Fabr. Comme dans
celle-ci, la tête est renflée et l’occiput pressé contre le prothorax ;
de plus, on y retrouve la petite nervure transverse surabondante,
qui joint la nervure subcostale au bord antérieur de l’aile, au delà
de l’issue de la nervure auxiliaire.
Corps large, comprimé. D’un noir bleuâtre luisant. Front à peine
aussi large que la moitié du diamètre des yeux, plus étroit encore
en arrière, couvert d’un duvet cendré aux côtés ; au-dessus des
antennes, une tache triangulaire fauve et luisante ; face cendrée, la
callosité du milieu et le rebord de la bouche d’un noir luisant.
Yeux nus, grands, cachant le menton, qui est couvert de poils
blanchâtres. Antennes ferrugineuses, à style nu. Suçoir brun
noirâtre; palpes fauves. Thorax à cinq lignes blanchâtres, celle du
milieu plus prononcée ; le bord postérieur devant l’écusson égale-
ment blanchâtre; côtés du thorax avec deux taches ou bandes
gris pâle; écusson d’un bleu d’acier. L’abdomen ne montre la pein-
ture propre aux Eristales que par une faible modification de la
couleur noir bleuâtre. Pieds d’un noir luisant; genoux et base des
jambes ainsi que les tarses fauve pâle; les derniers articles des
tarses rembrunis; cuisses grêles, les postérieures à poils blancs.
Balanciers testacés. Ailes hyalines et très luisantes.
Une femelle de Java (van Lansberge).
9. Hystricia cyaneiventris n. sp.
Nigra; thorace antico cinereo, lineis quatuor nigris; abdomine
cyaneo, nitido ; capite pallide cinereo; palpis rufis; alarum nervo
transverso discoidali obliquo. — c? long. 12 mill.
Les yeux velus, la forme allongée du troisième article des
antennes et les soies rigides de l’abdomen assignent à cette espèce
CCXC1I
une place dans le genre Hystricia; les soies, cependant, ne sont ni
aussi fortes ni aussi émoussées que dans H. testacea Macq.
Tête cendré pâle et soyeux; front un peu saillant, rétréci en
arrière, à bande longitudinale noirâtre plus étroite que les côtés;
soies frontales descendant en série simple jusqu’au second article
des antennes ; macrochètes orales assez éloignées de l’ouverture
buccale; en dessus encore quelques soies moins fortes; menton
large ; occiput à poils touffus jaunâtres et de petites soies noires sur
le bord des yeux. Yeux velus. Antennes noires ; deuxième article
à duvet blanc ; troisième deux fois aussi long que le précédent.
Suçoir d’un brun foncé; palpes fauves. Thorax d’un vert métal-
lique, à duvet cendré et quatre bandes noires sur la moitié anté-
rieure; côtés du thorax cendrés ; écusson et abdomen d’un bleu
d’acier foncé; l’abdomen ovalaire, à poils et macrochètes noires.
Pieds noirs; côté extérieur des cuisses à reflets blanchâtres; macro-
chètes des pieds nombreuses, quelques-unes plus allongées au côté
extérieur des jambes intermédiaires. Cuillerons d’un brun cendré.
Ailes grisâtres ; nervure transverse discoïdale oblique et un peu
courbée inférieurement (dans H. testacea , elle est droite et presque
perpendiculaire).
Un c? de Guanaxuato (E. Dugès).
10. Calliphora floccosa n. sp.
Capite, abdominis segmentis duobus primis, tibiis, tarsis alarum-
que basi testaceis ; scutelli margine postico rufo ; tibiis posticis
hirsutis. — 9 long. 9-5 mill.
Afin d’éviter l’établissement d’un nouveau genre, je range cette
espèce provisoirement dans le genre Calliphora, dont elle repro-
duit les principaux caractères. Cependant la forme plus allongée et
l’absence totale de reflets métalliques à l’abdomen, ainsi que la
pilosité particulière des jambes postérieures, pourraient autoriser
à la séparer génériquement.
Tête testacée, de la largeur du thorax; front aussi large que les
yeux, avec quelques soies latérales ; quatre macrochètes au bord
duvertex; face à reflets blancs au côté des yeux; joues nues,
menton étroit. Antennes plus courtes que l’épistome; les deux pre-
miers articles et la base du troisième ferrugineux; ce dernier pour
le reste d’un brun foncé; style roussâtre à la base, à longs poils.
Palpes fauves, leur extrémité un peu élargie et garnie de petites
soies noires. Thorax et écusson d’un brun grisâtre foncé; partie
antérieure du thorax avec des vestiges de lignes longitudinales;
épaules rougeâtres, ainsi que le bord postérieur de l’écusson.
Abdomen elliptique, un peu plus long que le thorax ; les deux
ccxnn
premiers segments testacés à bord postérieur noir; les autres noirs,
à reflets blanchâtres surtout à la moitié antérieure des segments ;
ventre d’un brun rougeâtre. Pieds fauves à cuisses noires ; jambes
postérieures hérissées de longs poils au côté extérieur. Cuillerons
et base des ailes testacés; le reste des ailes cendré; nervure dis-
coïdale à coude arrondi ; cellule apicale assez largement ouverte ;
nervure transverse médiane très oblique, située sous l’issue de la
nervure subcostale et sur le milieu de la cellule discoïdale.
Deux exemplaires femelles de l’Afrique australe (de Selys-
Fanson).
Tricyclea nov. gen. Muscinarum.
Parva, ovata; frons et carinæ faciales setulosæ; macro-
chetæ duo mystacinæ et nonnullæ supra verticem ; oculi late
remoti (9), nudi ; antennæ incumbentes, epistomate paullo
breviores; articulo ultimo præcedente quadruplo longiori;
seta dorsalis supra plumata, infra pilis paucis munita, apice
nuda. Thorax latus, macrocbetis pluribus munitus ; abdomen
breviter ovatum, subdepressum, inerme; segmentum primum
brevissimum, unde segmenta tria sola conspicua. Pedes parce
setulosæ. Alæ abdomine longiores; spinula Costa parva;
nervi cubitalis pars basalis setulosa ; nervus discoidalis arcua-
tim flexuosus; cellula apicalis aperta.
Corps assez petit, ovalaire, peu bombé, ferrugineux. Tête
pressée contre le prothorax; front (9) plus large que les yeux,
avec des soies sur les côtés ; vertex à
macrochètes ; épistome perpendicu-
laire; deux fortes macrochètes sur le
bord oral et en dessus une rangée de
petites soies sur les carènes faciales.
Antennes un peu plus courtes que
l’épistome; les deux premiers articles
assez petits ; troisième article quatre
fois aussi long que le second; style
largement plumeux en dessus, avec
quelques soies en dessous, nu à l’ex-
trémité. Suçoir épais; palpes cylindriques. Thorax plus large
que long, muni de beaucoup de macrochètes. Abdomen large,
ovalaire, un peu déprimé, à poils courts; composé, à ce qu’il parait,
CCXCIV
de trois segments, le premier segment étant excessivement court,
peu distinct et caché sous l’écusson et les cuillerons. Pieds assez
longs et forts, à soies éparses ; les cuisses un peu épaissies. Cuille-
rons grands. Ailes plus longues que l’abdomen, avec une petite
épine costale; nervure cubitale hérissée de petites soies jusqu’à la
nervure transverse médiane; sa dernière partie recourbée; cellule
apicale entr’ouverte ; nervure discoïdale à coude arrondi; nervure
transverse médiane située sur le milieu de la cellule discoïdale; la
nervure qui termine cette cellule, distinctement fléchie.
11. Tricyclea ferruginea n. sp.
Ferruginea; antennis, palpis pedibusque concoloribus; thorace
vitta media nigricante; ab-
dominis segmentis puncto
fusco in marginis posterio-
ns medio et utrinque linea
fusca. — 9 long. 5 mill.
Ferrugineuse, y compris
les antennes, les parties
buccales et les pieds; des
reflets blancs aux joues et
sur les côtés du front; un
point brun sur le vertex.
Partie antérieure du tho-
rax à duvet blanc et des
vestiges de bandes; une
bande longitudinale noirâ-
tre plus distincte sur le dos. Abdomen un peu luisant; bord pos-
térieur du deuxième segment (en apparence du premier) avec un
point brun au milieu et une ligne brune de chaque côté ; une
peinture semblable se trouve au segment suivant, mais les lignes
latérales sont un peu plus courtes; anus à deux points bruns.
Cuillerons et base des ailes fauves ; le reste des ailes grisâtre.
Un exemplaire femelle de l’Afrique australe (de Selys-Fanson).
ccxcv
12. Epicausta (‘) metallica n. sp.
Nigro-cœrulea, nitida ; capite rufescente; epistomatis parte
inferiori et vertice nigris, nitidis ; pedibus nigris, femoribus anticis
rufis; alis hyalinis, macula apicali fusca infra nervum discoidalem
attingente. — 9 long. 5.5 mill.
D’un noir bleuâtre métallique. Tête d’un rouge brunâtre ; la
partie inférieure de la face, y compris le labre, d'un noir luisant ;
cette couleur noire s’élève en forme de deux lignes le long des
fosses antennales ; de plus, le vertex est noir. Antennes d’un rouge
brunâtre, au moins les deux premiers articles (le troisième man-
que). Thorax allongé; abdomen convexe, rétréci vers l’extrémité;
tarière noire, large, de la longueur du quatrième segment. Pieds
noirs; cuisses antérieures fauves. Balanciers blanchâtres. Ailes
plus longues que l’abdomen, hyalines ; une tache apicale trian-
gulaire d’un brun foncé, ne dépassant pas la nervure discoïdale;
nervures auxiliaire et sous-costale situées tout près l’une de l’autre;
nervure discoïdale recourbée en haut à son extrémité, sa partie
postérieure un peu plus longue que l’avant-dernière ; nervure
transverse médiane située sur le milieu de la cellule discoïdale; la
nervure qui termine cette cellule est convexe.
Un exemplaire femelle de l’Afrique australe (de Selys-Fanson).
13. Epicausta nigra n. sp.
Nigra ; humeris abdominisque segmento ultimo subchalybeis ;
antennis maculaque in epistomate rufescentibus, femoribus anticis
rufis; alis hyalinis, macula apicali fusca infra nervum discoidalem
superante. — c? long. 7 mill.
Cette espèce ressemble à la précédente, mais elle est un peu plus
grande et d’un noir luisant, sans reflets métalliques; seulement les
tubercules huméraux et le dernier segment de l’abdomen offrent
plus ou moins une teinte de bleu d’acier. Ce front est d’un noir
opaque; le vertex et un espace semi-lunaire et convexe au-dessus
de l’insertion des antennes sont d’un noir luisant ; la face est noire,
avec une tache ferrugineuse triangulaire ; le labre d’un noir très
luisant. Antennes d’un rouge brunâtre ; le troisième article ellip-
tique, à style nu, implanté près de la base. Thorax déprimé, à
lignes longitudinales peu distinctes; dernier segment de l’abdomen
tronqué obliquement et muni en dessous d’une paire d’appendices (*)
(*) Voyez pour le genre Epicausta : Lôw., Monograplis of the Diptera of North
America, Part. III, p. 46. Je soupçonne que les Stenopterina femorata Macq. et
imrnaculata Macq., toutes deux de l’île Bourbon, sont aussi des Epicausta.
CCXCYI
filiformes. Pieds, balanciers et ailes comme dans l’espèce précé-
dente; seulement les ailes sont plus courtes que l’abdomen et la
tache apicale dépasse un peu la nervure discoïdale.
Un c? de Zanzibar (Deville).
14. Dacus ferrugineus Fabr.
Musca ferruginea Fabr., Ent. Svst., IV, 342.127; Dacus ferrugineus Fabr.,
Svst. Antl . , 274.5; Wied., Auss. Zweifl., Il, 515.5; Macq., Dipt. exot.,
supp. 3.64; supp. 4.2; Bactrocera maculipennis Dol., Nat. Tijdsclir. v. Ned.
Ind., X, 412.36, pl. I, fig. I ; Bactrocera conformis Dol., 1. c., XVII, 122.79.
Ardjoeno, Java (van Lansberge).
Les descriptions de Doleschall de la Bactrocera maculipennis
et B. conformis , ainsi que la figure qu’il donne de la première, ne
laissent aucun doute sur ces deux espèces : ce ne sont que des
synonymes du Dacus ferrugineus Fabr. Quanta lai?, conformis ,
cette synonymie est confirmée par un dessin inédit de l’auteur (>)•
15. Paracelyphus sumatrensis n. sp.
Corpore lævi, toto violaceo nitido; antennis pedibusque nigris,
tarsispallidis. — (cT?) long. 6.5 mill.
D’un noir violet très luisant. Thorax et écusson sans sillons ni
points enfoncés, à l’exception seulement des côtés de l’écusson; le
thorax est plus large que long, antérieurement anguleux, à tuber-
cules huméraux assez saillants. Le front et l’épistome sont d’un
bleu d’acier; le dernier offre un sillon profond et en dessus-de ce
sillon, sous les antennes, il est un peu rougeâtre; le menton est
testacé et assez large; l’occiput noir opaque. Antennes noires; le
troisième article aplati, ovale, à peine deux fois aussi long que le
précédent; style long et menu, non épaissi à la base; palpes noirs.
Abdomen d’un noir métallique; ventre testacé. Pieds d’un noir
métallique; les tarses fauve pâle, le dernier ou les deux derniers
articles brunâtres. Ailes un peu brunâtres; la nervure qui termine
la cellule discoïdale est fléchie (dans le Celyphus obtcctus, elle est
toute droite).
Le Musée de Bruxelles contient deux exemplaires rapportés
(') Une série de dessins originaux, tous relatifs aux descriptions que Doleschall
a publiées dans le XVIIe volume du Natuurk. Tijdschrifl voor Nederl. Indië,
se trouve dans la bibliothèque de M. J. Puis, à Garni, qui a eu la bienveillance de
les prêt t pour en faire deux copies. Une de ces copies fait partie de la bibliothèque
de la Société Entomologique Néerlandaise à Leidc ; l’autre se trouve dans les
mains de M. le baron Osten-Sacken à Heidelberg.
CCXCVII
d’Atjeh à Sumatra par M. van Lansberge; deux autres, également
de Sumatra, se trouvent dans ma collection.
Cette espèce diffère du P. hyacinthus Big. ( Revue et Mag. de
Zool., 1859, p. 315, pl. XI, fîg. 3) parla couleur noire des antennes;
du reste, la structure de ces organes est exactement conforme à la
description et à la figure que M. Bigot, 1. c., en a données, et se dis-
tingue, en effet, de celle du Celyphus obtectus Daim, au point de
justifier l’établissement du genre Paracelyphus.
Le P. sumatrensis a des rapports avec le Celyphus levis van
der Wulp ( Diptera Sumatra- expeditie, p. 53, n° 1), qui probable-
ment doit être rangé également dans le genre Paracelyphus ; mais
dans cette espèce, la tête, les antennes et les jambes sont ferrugi-
neuses et le thorax est aussi large que long.
M. Eug. Simon adresse trois notes :
Description d’une nouvelle famille de l’ordre
des ARANEÆ (Bradystichidæ).
Les quelques espèces que nous décrivons ci-dessous ne peuvent
rentrer dans aucune des familles actuellement admises dans l’ordre
des Araneœ. Elles se rapprochent à la fois des Drassidæ et des
Thomisidæ (principalement des Stephanopsis ), elles tiennent aux
premiers par la direction des pattes et leur proportion, la seconde
paire étant beaucoup plus courte que la première et à peine égale
à la quatrième, souvent même plus courte; leurs lames-maxillaires
droites et sans impressions les rapprochent surtout des Clubioninœ;
ils en diffèrent néanmoins beaucoup par leurs yeux diurnes et homo-
gènes, leur bandeau élevé et vertical, leurs filières disposées comme
chez les Thomisidæ. Ils s’éloignent de ces derniers, indépendam-
ment de la proportion des pattes, par la disposition toute différente
des pièces buccales, les denticulations de la rainure des chéli-
cères, etc.
Les téguments des Bradyslichides sont très épais et fortement
coriacés; ceux de la face dorsale sont, de plus, rugueux et pourvus
de côtes ou de tubercules; ils sont garnis soit de squames aplaties
lancéolées, soit de poils épais recourbés ayant un aspect frisé; le plus
souvent les poils frisés garnissent les parties saillantes, les côtes et
les tubercules, tandis que les squames garnissent les dépressions;
enfin il se mêle à cette épaisse vestiture des épines tronquées éle-
vées sur de petites saillies et des épines larges et aplaties analogues
à celles des Oxyptila.
Ces téguments rappellent beaucoup ceux de certains Stephano-
CCXCVIII
psis et surtout ceux des Cryptothele L. Koch, avec lesquels les Bra-
dystichides ont une frappante ressemblance de faciès; ils en dif-
fèrent cependant grandement par le nombre des griffes tarsales, la
structure des filières, l’armature des pattes, etc.
FAMILLE DES BRADYSTICHIDÆ.
Céphalothorax plus long que large, tronqué en arrière, atténué
en avant, à front médiocre, tronqué ou obtus. Yeux huit, diurnes
homogènes, peu inégaux. Bandeau large vertical. Chélicères ro-
bustes et verticales, crochet long, arqué, bord supérieur de la rai-
nure pourvu de trois ou quatre dents fortes isolées, bord inférieur
de deux ou trois petites. Pièce labiale parallèle, tronquée non
rebordée. Lames-maxillaires droites non inclinées. Pattes 1, 4, 2, 3,
ou 1, 2, 4, 3 très robustes, surtout les antérieures, pourvues
d’épines; deux griffes pourvues de quelques dents isolées, accom-
pagnées en dessous de fascicules de scopulas. Filières six, courtes,
comme chez les Thomisidce.
GENERA.
Oculi 4 antici æqui lineam rectam formantes. 4 postici lineam
parum recurvam formantes. Pars labialis longior quam latior.
Laminæ satangustæ. Metatarsi pedum crassi et depressi.
Borboropactus.
Oculi 4 antici lineam valde procurvam, 4 postici lineam validis-
sime recurvam formantes. Medii antici et postici majores quam
latérales. Pars labialis latior quam longior. Laminæ iatæ. Meta-
tarsi pedum sat angusti atque fere cylindrici. Bradystichus.
Genus Bradystichus nov. gen.
Céphalothorax peu élevé et fortement caniculé en arrière, abaissé
presque verticalement au bord postérieur. Front assez large
obtusément tronqué. Yeux quatre antérieurs en ligne très fortement
courbée en arrière; médians plus gros et plus resserrés. Yeux
quatre postérieurs en ligne très fortement courbée en avant en demi-
ellipse; médians plus gros et resserrés, latéraux très largement
séparés des médians placés aux angles frontaux sur la face externe
de tubercules angulaires obtus. Plastron ovale, très large, non ou
à peine atténué en avant. Pièce labiale convexe, plus large que
longue, parallèle, obtusément tronquée, n’atteignant pas le milieu
des lames. Lames droites, larges, obliquement tronquées et diver-
gentes à l’angle supéro-interne. Pattes 1, 4, 2, 3, excessivement
CCXCIX
robustes, mais avec les tarses et métatarses relativement grêles et
presque cylindriques; patellas et tibias subanguleux. Téguments de
la face dorsale très fortement coriacés, tuberculeux et mamelonnés.
SPECIES.
Sternum coxæ venterque fusca, fulvo alboque pilosa. Metatarsi
crassi. Tibiæ utrinque aculeis claviformibus instructæ.
crispatus.
Sternum coxæque fusca rufo squamulata, abdomen infra nigrum
albo marginatum et in medio quadripunctatum. Metatarsi sat
graciles. Aculei tibiarum omnes acuti calligaster.
Bradystichus calligaster sp. nov.
9) long. 11.5 mill.
Supra fusco opacus. Céphalothorax valde inæqualis et obsolète
costatus, pilis fulvis hamatis parce vestitus, antice pone oculos
squamulis rufis paucis et setis longis et acutis ornatus. Abdomen
paulo longius quam latius, antice profunde emarginatum, postice
sensim dilatatum ettruncatum, valde plicatum et foveolatum, pilis
fulvis crassis et hamatis vestitum. Sternum coxæque fusco rufes-
centia squamulis læte rufis ornata. Abdomen infra profunde
nigrum, antice flavo in lateribus anguste albo marginatum, in
medio punctis albis minutissimis quatuor ornatum. Pedes fusci
crasse fulvo pilosi, femoribus, præsertim anticis, crassissimis et
tuberculatis, spinis fulvis et truncatis armatis, patellis tibiisque
supra costatis, tibiis 1 et 11 infra 4-4 longissime aculeatis, meta-
tarsis longis et gracilibus infra 3-3 in lateralibus 3-3 aculeatis,
aculeis cunctis acutis, metatarsis cunctis sat gracilibus supra
pone apicem macula fusca in medio fulva minute squamulosa
ornatis. Vulvæ area magna rotundata postice rufulo marginata,
plaga media longitudinali antice olivacea postice nigra plicata et
valde attenuata notata.
Nouvelle-Calédonie : Canala(coll. E. Simon, reçu de M. Bornier).
Bradystichus crispatus sp. nov.
9) long. 8 mill.
Supra fusco opacus. Céphalothorax valde inæqualis et obsolète
costatus fulvo crasse et parce pubescens, costis cephalicis et
tuberibus oculiferis pilis albis hamatis ornatis. Abdomen paulo
longius quam latius, antice truncatum, postice sensim dilatatum
truncatum et obtuse emarginatum, valde plicatum et foveolatum,
pilis albis et fulvis hamatis dense vestitum. Sternum coxæ ven-
terque obscure fusca, crasse albo fulvoque pubescentia. Pedes fusci
crasse fulvo alboque pilosi, femoribus crassissimis supra dilatatis
ccc
et valde tuberculatis, spinis fulvis crassis bacilliforraibus ad
apicem dilatatis instructis, patellis tibiisque supra costatis, tibiis
1 et 11 infra aculeis 3-3 acutis et utrinque pone medium aculeo
claviformi et divaricato armatis, metatarsis 1 et 11 crassis et
brevibus infra 3-3 in lateribus 2-2 aculeatis, metatarsis tarsisque
cunctis supra macula nigra squamulata ornatis.
Nouvelle-Calédonie : Canala (coll. E. Simon, reçu de M. Bornier).
Genus Borboropactus nov. gen.
Céphalothorax non canaliculé en arrière, élevé et abaissé verti-
calement au bord postérieur. Front assez étroit, tronqué. Yeux
quatre antérieurs subégaux, en ligne presque droite; médians
plus resserrés. Yeux quatre postérieurs subégaux en ligne à
peine plus large, un peu arquée en avant; médians plus resserrés,
latéraux élevés sur une saillie commune basse. Bandeau aussi
large que l’aire oculaire, vertical, plan. Plastron ovale assez étroit,
atténué en avant et en arrière. Pièce labiale grande, plus longue
que large, parallèle, tronquée, dépassant le milieu des lames.
Lames assez étroites, droites, presque parallèles, obtuses. Pattes
1, 4, 2, 3, I plus longue et beaucoup plus robuste, II et IY sub-
égales, tibias et métatarses anguleux en dessus, déprimés en des-
sous, 1 et 11 offrant en dessous deux séries continues de très fortes
épines soulevées. Téguments fortement coriacés.
Borboropactus cinerascens Doleschall.
? Thomisus cinerascens Dolsch., Tweed. Bijdr. etc., in Acta Soc.
Sc. Ind. Neerl., V, 1859, p. 58, pl. XII, fig. 11 (*).
9) long. 8 mill.
Céphalothorax obscure fusco rufescens in medio late longitudi-
naliter infuscatus, coriaceus, pilis crassis subsquamiformibus albis
in medio fulvis omnino obtectus, postice elevatus et bituberculatus
tuberculo 1° minutissimo, 2° validiore et obtuso. Oculi antici
æqui, intervallo mediorum diametro oculi latiore. Abdomen paulo
longius quam latius, antice truncatum, postice paulo incrassatum
et rotundatum, albo cinereo fulvoque squamulatum, spinis nigris
claviformibus parce ornatum. Pedes fulvo fuscoque variegati
postici subannulati, femore 1 intus incrassato spinis brevibus et
acutis 4-5 instructo, patellis tibiis metatarsisque depressis supra
subcostatis, tibia I 4-5, tibia II 3-3, metatarsis 1 et 11 3-3 spinis
validissimis etelevatis infra instructis.
Java (coll. E. Simon).
(*) Le Thomisus vulcanicus du môme auteur, 1. c., p. 57, pl. XIII, fig. G, éga-
lement de Java, rentre probablement aussi dans le genre Borboropactus.
CCCI
Borboropactus bituberculatus sp. nov.
9) long. 9.5 mill.
Céphalothorax obscure fuscus, pilis crassis et obtusis fulvo cine-
reis omnino obtectus, postice elevatus et bituberculatus, tuberculo
1° minutissimo subobsoleto, 2° validiore et obtuso. Ocuii medii
antici lateralibus paulo majores, intervallo mediorum diametro
oculi vix latiore. Abdomen longius quam latius, antice recte trun-
catum, postice sensim incrassatum et truncatum, fuscum fulvo
cinereo crasse et dense squamulatum, postice setis validis et longis
albidis aculeis nigris clavatis paucis intermixtis parce ornatum.
Pedes fusci fulvo squamulati et pilosi, femore 1 in parte secunda
validissime incrassato, in medio intus dilatato atque aculeis brevi-
bus et acutis 3 vel 4 instructo, patellis tibiis metatarsisque depressis
supra subangulatis; tibia I 5-5, tibia II 3-4, metatarsis 1 et 11, 3-3
spinis validissimis et elevatis infra armatis. Area vulvæ plana
elongata, in parte prima fulva fere parallela, in parte secunda
paulo dilatata et ovata.
Moluques : Ternate (coll. E. Simon); Nouvelle-Guinée : Dorey
(coll. E. Simon).
Borboropactus squalidus sp. nov.
9) long., 8 mill.
Céphalothorax obscure fuscus, coriaceus, pilis fulvo cinereis
crassis omnino obtectus, postice elevatus et in medio obtuse tuber-
culatus. Oculi antici æqui, intervallo mediorum diametro oculi
haud vel vix latiore. Abdomen paulo longius quam latius, antice
obtuse emarginatum, postice sensim incrassatum et truncatum,
fuscum, dense et minute cinereo squamulatum, postice spinis clavi-
formibusfulvis brevibus paucis instructum. Pedes fusci squamulosi,
femoribus, præsertim anticis, ad basin dilutioribus, femore 1 in
parte secunda validissime incrassato spinis validis sat brevibus
et acutis ad basin tuberculatis 5 vel 7 intus instructo, patellis
tibiis metatarsisque depressis supra subcostatis, tibiis I et II 4-5,
metatarsis 3-3 spinis validissimis et elevatis infra armatis. Area
vulvæ plana nigra, antice anguste parallela, postice abrupte dila-
tata et cordiformi.
Afrique australe : Zambèze (coll. E. Simon).
Description d’une espèce nouvelle du genre CRYPTOTHELE
L. Koch.
Le genre Cryptolhele ne renferme jusqu’ici que deux espèces :
C. verrucosa L. Koch, Ar. Austr., p. 240, pl. XX, fîg. 2 des îles
Samoa et de Nouvelle-G uinée et C. ceijlonica Cambr. , Proceed. Zoo!,
CCCII
Soc. Loncl., 1877, p. 563, pl. LVI, fig. 3, de Ceylan, nous ajoutons
une troisième espèce appartenant à la faune américaine.
Cryptothele cristata sp. nov.
C? (pullus) long., 5 mill.
Céphalothorax antice valde attenuatus, obscure fuscus, rugosus
parce flavo pilosus, pilis flavis crassis et divaricatis biseriatim dis-
posais in medio cristam longitudinalem formantibus. Oculi fere ut
in C. verrucosa sed medii postici a sese fere contigui et 4 antici
trapezium antice multo latius dispositi. Abdomen breve antice
paulo emarginatum, postice paulo dilatatum et truncatum, fuscum
fulvo squamosum, spinis claviformibus fulvis fasciculatis parce
ornatum. Pedes brèves, fusci, metatarsis tarsisque dilutioribus et
rufescentibus. Femoribus crassissimis, nodosis et subangulatis,
tibiis ad basin valde inflatis infra deplanatis atque spinis clavifor-
mibus marginatis, metatarsis tarsisque gracilibus et acuminatis.
Mexique (coll. E. Simon).
Note synonymique sur les genres PRODIDOMUS Hentz
et M1LTIA E. Simon.
En étudiant avec soin la description et surtout les figures du
genre Prodidomus de Hentz (in Journ. Bost. Nat. Hist., t. Y, 1847,
et in Occas. Pap. Bost. Soc., etc., 1875, p. 105), je suis arrivé à la
conviction que ce genre est identique au genre Miltia E. Simon ;
la description de Hentz est cependant incomplète, elle ne men-
tionne ni la structure remarquable des filières, ni la longueur
insolite des trochanters de la quatrième paire, mais elle ne ren-
ferme rien qui ne convienne entièrement aux Miltia, et tous les
doutes sont levés par l’examen des figures, principalement de celle
des yeux (pl. XVIII, fig. 9), et de celle des chélicères (pl. XII,
fig. 3). P. rufus Hentz, des Etats-Unis (Alabama), paraît voisin de
Miltia gulosa E. Sim., de Nouvelle-Calédonie; le nom de Prodi-
domus ayant la priorité, doit être restitué.
Le genre Trochanteria Karsch ( Zeitschr . f. d. Ges. Naturw.,
t.LI,1879; p. 817, et Id., t. LU, 1880; p. 526, pl. VII, fig. 3) nous
paraît voisin des Prodidomus ; il en diffère cependant par les yeux
en deux lignes transverses et la longueur encore plus exagérée des
trochanters postérieurs.
Le groupe des Prodidomides renferme donc actuellement trois
genres :
Prodidomus Hentz, 1847.
= Miltia E. Simon, 1868.
Zimiris E. Simon, 1882.
Trochanteria Karsch, 1878.
CCCIIl
M. H. Donckier fait présenter le travail suivant :
Je compte présenter successivement à la Société Entomologique
la liste des insectes appartenant aux différentes familles de Rhyn-
chophores décrites postérieurement au catalogue de MM. Gem-
minger et von Harold. Je donne aujourd’hui les Brenthides. J’au-
rais pu y joindre les listes des Anthribides, Bruchides et Scoly-
tides, qui sont prêtes; malheureusement pour moi, les Annales de la
Société sont déjà tellement remplies, que je dois me borner à pré-
senter l’énumération des insectes d’une seule famille.
Je désire remercier ici publiquement MM. Dohrn, Faust, Jekel,
Kirsch, Pascoe, Preudhomme de Borre, Ritsema et Roelofs de
l’aide qu’ils ont bien voulu me prêter, et sans laquelle jamais je
n’aurais osé entreprendre ce long travail. Que tous ils veuillent
bien accepter l’expression de ma reconnaissance.
LISTE DES BRENTHIDES
DÉCRITS POSTÉRIEUREMENT
AU CATALOGUE DE MM. GEMMINGER & von HAROLD
par 'H. Donckier de Donceel.
Zemioses Pascoe.
celtis Lewis, Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 296, Japon,
t. XII, fig. 1, 7 et 8.
Cyphagogus Parry.
Eichhorni Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., 1,
p. 45 (21).
planifrons Kirsch, 1. c., p. 46 (21).
signipes Lewis, Journ. of Linn. Soc., XVII,
p. 297, t. XII, fig. 2, 3 et 4.
Anisognathus Lacordaire.
anaticeps Kolbe, Stett. Ent. Zeit. , 1883, p. 235. Cuango.
Mechowi Kolbe, 1. c., p. 234. —
Taphroderes Schônherr.
filiformis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Ilist. (4), Amazones.
X, 1872, p. 319.
oblusus Pasc., 1. c., p. 320. —
Malacca.
Malacca.
Japon.
ANNAI.ES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
W
CCCIY
Aprostoma Guérin.
Auberli Fairm., Bull. Soc. Ent. France, 1882,
p. xxx.
integriceps Fairm., 1. c., p. xii.
Jonthocerus.
nigripes Lewis, Journ. of Linn. Soc., XVII,
p. 298, t. XII, fig. 5 et 6.
ophthal ûiicus Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist.
(4), X, p. 320, t. XV, fig. 4.
Anchisteus Kolbe (nov. gen.).
Berl. Ent. Zeit., 1883, p. 185.
peregrinus Kolbe, 1. c., p. 186.
Higonius Lewis (nov. gen.).
Journ. of Linn. Soc., XVII, p. 299.
cilo Lew., 1. c., p. 300, fig. 9 et 10.
crux Oliff., 1. c., p. 300, note.
Poiceri Lew., 1. c., p. 299, note.
Cerobates Schônherr.
australasûe Fairm., Ann. Soc. Ent. France,
1881, p. 463.
vitiensis Fairm., Le Natur., III, p. 422; Ann.
Soc. Ent. France, 1881, p. 463.
Stereodermus Lacordaire.
pilosus Kirsch, Deutsch. Ent. Zeit., 1875,
p. 281.
Trachelizus Schônherr.
cylinclriformis Power, Not. Lejrd. Mus., Il,
p. 187.
Howitti Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist. (4), X,
p. 320.
Gabon.
Japon.
Queensland.
Madagascar.
Japon.
I. Andaman.
Penang.
Australie.
I. Fiji.
Pérou.
Sumatra.
Melbourne.
cccv
Cordus Schônherr.
acutipennis Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878,
p. 483.
elongatus Pow., 1. c., p. 484.
Intirostris Pow., 1. c., p. 484.
Pascoei Pow., 1. c., p. 484. .
puncticollis Pow., 1. c., p. 484.
Schônherri Pow.,1. c., p. 483.
Australie.
Sénégal.
Australie.
Natal.
Australie.
Pericordus Kolbe(nov. gen.).
Stett. Ent. Zcit., 1883, p. 237.
latipes Kolbe, 1. c., p. 238. Cuango.
Bothriorrhinus Fairmaire (nov. gen.).
Le Natur., III, p. 421 ; Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 42.
costulipennis Fairm., 11. cc. I. du Duc d’York.
Amorphocephalus Schônherr.
Calvez Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, Sénégal,
p. 485.
diadematus Pow., 1. c., p. 486. . —
Jickeli Schaufuss, Nunq. ot., II, p. 402, 1876; Nubie.
Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 487.
lœvis Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, p. 486. Inde.
Mniszechi Pow., 1. c., p. 487. Cap York.
senegalensis Pow., 1. c., p. 486. Sénégal.
sulcicollis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., O. Australie.
1872 (4), X, p. 321, t. XY, fig. 9a, 9b.
variolosus Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, Malacca.
p. 485.
Symmorphocerus Schônherr.
Beloni Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878, Mossoul.
p. 488.
minutas Pow., 1. c., p. 488. Nubie.
Piochardi Bedel, Soc. Ent. France, 1877, Bull., Syrie,
p. CLXXXIV.
semipunctalus Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., Natal.
1872 (4), X, p. 321, t. XY, fig. 7.
CCCYI
Prophthalnms Lacordaire.
Bourgeoisi Pow., Soc. Ent. France, 1878, Bull.,
p. XXXVIII.
brevis Pow., 1. c., p. xlv.
Delesserti Pow., 1. c., p. xxxvn.
obscurus Pow., 1. c., p. xlv.
planipennis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist.,
1872 (4), X, p. 322, t. XY, fig. 5.
pugnator Pow., Soc. Ent. France, 1878, Bull.,
p. XLIV.
sanguinalis Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist.,
1872 (4), X, p. 322, t. XV, fig. 6.
tricolor Pow., Soc. Ent. France, 1878, Bull.,
p. XXXVIII.
Ceylan.
Malacca.
Indes or.
Célèbes.
Java.
Inde.
Moluques.
Baryrrhynchus Lacordaire.
andamanicus Pow., Pet. Nouv. Ent., II, 1er fé- Andaman.
vrier 1879, p. 298.
Deyrollei Pow., 1. c., p. 298. Menado.
indocilis Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, I. du Duc
2, p. 41. d’York.
lineicollis Pow., Pet. Nouv. Eut., II, 1er février Moluques.
1879, p. 297.
Poiceri Roelofs, Soc. Ent. Belg., XXII, Bull., Japon,
p. liv; Lew., Journ. of Linn. Soc., XVII,
p. 300, t. XII, fig. IL
rugosicollis Pow., Pet. Nouv. Ent., II, 1er février Malacca.
1879, p. 298.
Agriorrhynchus Power (nov. gen.).
Pet. Nouv. Ent., II, 1er juillet 1878, p. 211.
Borrei Pow., 1. c. Java.
undulcdus Pow., 1. c. Malacca.
Debora Power (nov. gen.).
Ann. Soc. Eni. France, 1878, p. 490.
Bocandei Pow., 1. c.
Thomsoni Pow., 1. c., p. 491.
Guinée.
CCCVII
Spatherinus Power (nov. gen.).
Ann. Soc. Eut. France, 1878, p. 493.
gabonicus Thoms., Archiv. Ent., II, 1858, p. 110
(sub Arrhenodes).
medioximus Thoms., 1. c., p. 117 (sub Arrhe-
nodes).
opacus Thoms., 1. c., p. 116 (sub Arrhenodes).
Eupsalis Lacordaire.
forficata Thoms., Archiv. Ent., II, 1858, p. 118
(sub Arrhenodes).
gentilis Thoms., 1. c., p. 117 (sub Arrhenodes).
Lccontei Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878,
p. 494.
promissa Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872,
(4), X, p. 323, t. XY, fig. 8.
Reichei Fairm., Ann. Soc. Ent. France, 1859,
Bull., p. 164 (sub Arrhenodes).
sycomori Atkinson, i. litt.
Sallei Pow., Ann. Soc. Ent. France, 1878,
p. 494.
sub mciculata Ivolbe, Stett. Ent. Zeit., 1883,
p. 238.
truncata Bohem., Nouv. Mém. Mosc., I, 1829,
p. 103; Schh. Gen. Cure., I, p. 326; Y,
p. 479 (sub Baryrrhynchus).
Stratiorrhina Pascoe (nov. gen.).
Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (i), X, p. 322.
Pascoei Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 48 Malacca.
(24).
Xiphias Westw., The Cabin. of Or. Ent., 1848, Penang.
t. XY, fig. 1 cf (sub Estenorrhinus).
Episphales Kirsch.
inlerruptolineatus Gy lh., Schh. Gen. Cure., V, Mexique,
p. 477 (sub Arrhenodes).
Lacordairei Pow., Pet. Nouv. Ent., II, 1er juillet —
1878, p. 241.
Gabon.
Gabon.
Amérique bor.
Moluques,
Nouv. -Guinée.
Palestine.
Amérique bor.
Cuango.
Bengale.
CCCYI1I
Orychodes Pascoe.
digramma Fairra., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII,
2, p. 43.
indus Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 51
(27), note.
insignis Lew., Journ. Lin. Soc., XVII, p. 301,
t. XII, fig. 12.
lincolcitus Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 49
(25).
splendens Kirsch, 1. c., p. 50 (26), note.
striolatus Kirsch, 1. c., p. 51 (27).
I. du Duc
d’York.
Siam.
Japon.
Malacca.
Philippines
Anomobrenthus Fairmaire (nov. gen.).
Le Nalur., III, p. 349; Ann. Soc. Ent. France, 1881 , p. 464.
homatirostrû Fairm., 11. cc., p. 349 et 465. Fiji.
Megacerus Montrouzier.
Badeni Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 48
(24), note.
conciliator Kirsch, 1. c., p. 46 (22).
granulirostris Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII,
p. 519.
pogonocerus Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg.,
XXVII, 2, p. 43.
pterygorhinus Gestro, Ann. Mus. Genov., VIII,
p. 519.
pubescens Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I, p. 47
(23) = spothuUrostris du Cat. Gemminger
et Harold, p. 2710.
pulcliellus Kirsch, Mittheii. Mus. Dresd., I,
p. 49 (25), note.
ruficauda H. W. Bâtes, Proc. Zool. Soc., 1877,
p. 156, t. XXV, fig. 5.
spinipennis Fairm., Le Natur., III, p. 349.
Philippines,
Moluques.
Malacca.
Halmahira.
I. du Duc
d’York.
Somerset.
Malacca.
Moluques.
I. du Duc
d’York.
Blysmia Pascoe (nov. gen.).
Ann. and Mag. Nat. Hist. , 1872 (4), X, p. 323.
/'uficollis Pasc., 1. c., p. 324, t. XV, fig. 1.
Batchian.
CCCIX
Eutrachelus Latreille.
suffi atï'&Yisis Waterh , , Trans. Ent. Soc. Lonrl.,
1881, p . 489.
Brenthus Fabricius.
lucanus Horn, Trans. Amer. Ent. Soc-, IV,
p. 129.
peninsularis Horn, 1. c., p. 128.
Ceocephalus Schônherr.
Georgi Karsch, Sitzungsb. Gesellsch. Natur-
forsch. Freunde, Berlin, 1881, p. 61.
internatus Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist.,
1872 (4), X, p. 324.
tenuitarsis Pasc., 1. c., p. 324.
Centrophorus Chevrolat.
œneolus Kolbe, Stettin. Ent. Zeit., 1883, p. 387.
assicluus Kolbe, 1. c., p. 382.
dives Lacord.,
var. cylind riens Kolbe, 1. c., p. 388.
var. striatopunctatus Kolbe, 1. c., p. 388.
rectirostris Kolbe, 1. c., p. 385.
ralidirostris Kolbe, 1. c., p. 383.
Schizotrachelus Lacordaire.
Schmeltzi Fairm., Le Natur., III, p. 421; Ann.
Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 44.
Eubactrus Lacordaire.
fuscojanthinus Fairm., Le Natur., 1881, III,
p. 373; Ann. Soc. Ent. France, 1881,
p. 461.
metallicollis Fairm., 11. cc., p. 421 et 462.
spissicornis Fairm., Le Natur., 1881, III, p. 373;
Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII, 2, p. 44.
Bolbogaster Lacordaire.
Sumatra.
Californie.
Guinée.
Queensland.
Sydney.
Madagascar.
Madagascar.
I. du Duc
d’York.
Fiji.
I. du Duc
d’York.
liebridarum Fairm., Pet. Nouv., II, p. 282.
Nouv. -Hébrides.
cccx
Leptorrhynchus Guérin.
nigrosulcahis Fairm., Le Natur., III, 1S81, Fiji,
p. 421 ; Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 462.
Achrionata Pascoe (nov. gen.).
Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 325.
bilineata Pasc., 1. c., p. 325, t. XV, fig. 4. Sarawak.
Phocylides Pascoe (nov. gen.).
Ann. and Mag. Nat. Hist., 1872 (4), X, p. 321.
Dorey.
Batchian.
Amboine.
Diurus Pascoe.
bicolor Guér., voy. Coquille, p. 109, t. VI, fig. 1 1 ;
Boisd., voy. Astrol., II, p. 312 (sub. Lep-
torrhynchus).
collaris Pasc., Ann. and Mag. Nat. Hist,, 1872,
(4), X, p. 325, t. XV, fig. 2.
ebeninus Pasc., 1. c., p. 325.
antennalus Ritsema, Not. Leyd. Mus., IV, p. 214. Java.
erythropus Ritsema, 1. c., p. 210. Sumatra.
tarsatus Ritsema, 1. c., p. 212. Bornéo.
M. Duvivier demande ensuite la parole pour donner lecture du
travail suivant :
DESCRIPTION DE QUELQUES PHYTOPHAGES NOUVEAUX
ET NOTES RECTIFICATIVES
par* A. Duvivier.
FAM. CRIOCERIDÆ.
G. CRIOCERIS Geoffr.
Crioceris chamelus n. sp.
Voisin de C. dromedarius B al y et C. gibba Baly. Brièvement
oblong, convexe, d'un fauve brunâtre, brillant. Yeux et ongles
CCCXI
des tarses noirs (ces derniers très longs). Antennes (sauf les
quatre premiers articles), dessous et base des fémurs postérieurs
d’un brun de poix très clair. Èlytres lestacèes avec le tiers posté-
rieur rembruni, marquées de profondes fossettes, à région
scutellaire très relevée. Pronotum très allongé, étroit, antennes
robustes.
IiOng. 9 mill. — Australie.
Corps brièvement oblong, convexe, d’un fauve brunâtre variable,
très brillant. Parties de la bouche d’un brun de poix foncé, labre
testacé ; tête d’un testacé rougeâtre plus foncé sur le vertex, termi-
née en avant par un museau subquadrangulaire, marquée en
arrière de trois sillons très profonds ; yeux subglobuleux, très
saillants, profondément échancrés du côté interne, noirs; les deux
sillons latéraux et l’échancrure des yeux sont couverts d’une
pubescence jaune assez brillante; antennes de la moitié de la lon-
gueur du corps, très robustes, d’un brun de poix foncé (sauf les
quatre premiers articles, qui sont d’un testacé rougeâtre et bril-
lant), à premier article subglobuleux, renflé, 2-4 submoniliformes,
courts, 5-11 subquadrangulaires, mats, très élargis et comprimés.
Prothorax convexe, subcylindrique, très allongé, très étroit anté-
rieurement, impressionné sur les côtés un peu au delà du milieu,
à surface irrégulière, testacé, lisse, brillant; écusson en triangle
allongé, d’un testacé rougeâtre. Elytres beaucoup plus larges que
le corselet, courtes, subparallèles, à région scutellaire très forte-
ment relevée, très brillantes, testacées, d’un brun de poix au tiers
postérieur, impressionnées en dedans des épaules, qui sont sail-
lantes, marquées chacune de dix rangées de points enfoncés,
visibles seulement à la loupe, et ornées en outre de fossettes pro-
fondes, confusément distribuées vers l’angle apical, le long du
bord latéral, près de l’écusson et autour de la gibbosité juxta-
scutellaire. Dessous d’un brun de poix clair, hanches testacées,
segments de l’abdomen ornés sur les côtés de grandes taches
presque noires; cuisses testacées grossissant et rembrunissant gra-
duellement de la première paire à la dernière, très étroites à leur
base, très renflées à leur extrémité; tibias testacés, les quatre pos-
térieurs arqués; cuisses de la même paire un peu plus courtes que
l’abdomen, tarses testacés, terminés par des crochets noirs très
longs et très robustes.
Cette espèce, très voisine des C. dromedarius Baly et C. gibba
Baly, s’en distingue aisément par sa coloration, la disposition
des fossettes de ses élytres, la longueur relative de son cor-
selet, etc.
cccxn
FAM. GALERUCIDÆ.
SUB FAM. : HALTICINÆ.
G. NOTOZONA Clark.
Notozona guatemalensis n. sp.
Oblong-ovalaire, convexe, testacé, assez brillant. Yeux, an-
tennes {la base exceptée ), tibias, tarses, cinq taches {2, 2, 1 ) sur
chaque èlytre, noirs ; corselet, tête, parapleurcs métasternales et
fémurs rouges-, èlytrcs marquées de stries ponctuées gémi-
nées.
Long. 8 mill. — Guatémala.
Corps en ovale allongé, convexe, testacé, assez brillant. Tête
rouge avec les parties de la bouche plus pâles et l’extrémité des
mandibules noire; front impressionné entre les yeux, qui sont
ovalaires, très allongés, noirs et entourés d’une ponctuation assez
dense; antennes de la moitié de la longueur du corps, à articles 1-4
et une partie de 5 testacés (1 et 4 avec le dessus noir), les suivants
tout à fait noirs : 1 courbé et renflé, 2 plus court, oblong, 3-4 sub-
égaux, un peu plus longs, 5 égal à 1, tous deux plus longs que les
autres, les derniers plus courts et légèrement dilatés. Prothorax
2 1/3 fois aussi large que long, à angles antérieurs saillants et un
peu en dehors, les postérieurs arrondis; surface convexe, très
brillante, finement ponctuée, rouge avec les côtés bordés de testacé;
écusson en triangle curviligne arrondi au sommet, testacé. Élytres
un peu plus larges que le corselet, convexes, finement rebordées,
oblongues-ovalaires, marquées de dix séries géminées de points
enfoncés, à intervalles plans et très légèrement ridés transversale-
ment, d’un testacé jaunâtre, ornées chacune de cinq taches noires,
une près de l’écusson, grande, arrondie, une seconde allongée, sur
le calus huméral, deux taches transversales occupant le milieu de
chaque é1\'tre, et une cinquième, la plus grande, ronde, placée un
peu avant le sommet; épipleures d’un testacé jaunâtre. Dessous
très pubescent, testacé, avec les fémurs et les parapleures métaster-
nales rouges, le métasternum rougeâtre, les tibias et les tarses
noirs ; crochets tarsiens bifides.
Cette belle espèce est voisine de N. histrionica Baly ; elle en
diffère par la ponctuation sériale géminée des élytres, par son
corselet moins transversal, à côtés plus régulièrement arqués, par
sa forme plus allongée, moins robuste, par sa taille plus petite et
sa coloration.
CCCXIII
SUB F AM. : GALERUCINÆ.
G. AULACOPHORA Chvt.
Parmi les noms employés par le Dr Chapuis dans son travail :
Diagnoses des espèces du genre Aulacophora recueillies aux îles
Philippines par le Dr Semper (Bull. Soc. Ent. Belg., XIX, 1876,
p. xcix), il s’en trouve quelques-uns qui font double emploi et que
je propose de remplacer par les suivants :
A. Chapuisi pour
flavescens Chp., Bull. Soc. Ent. Belg., XIX, 1876,
p. c.
A. smaragdipennis pour
viridipennis Chp.,1. c., p. c.
A. cinctipennis pour
limbata Chp., 1. c., p. c.
A. philippinensis pour
nigripennis Chp., 1. c., p. ci.
G. LAETANA Baly.
Laetana pallida n. sp.*
Allonge , lestacé, convexe articles des antennes ( les deux pre-
miers exceptés), y eux, palpes maxillaires, extrémité des mandi-
bules, genoux, tibias et tarses noirs.
Long. 7 1/2 mill. — Port Natal.
cf. Corps allongé, légèrement dilaté en arrière, convexe,
d’un testacé pâle, un peu rougeâ-tre sur le corselet. Bouche testa-
cée, sauf l’extrémité des mandibules, qui est d’un noir brillant, et
les palpes maxillaires, qui sont noirâtres; yeux noirs, arrondis;
antennes presque aussi longues que le corps chez le mâle (la femelle
me manque), noires, avec les deux premiers articles testacés ainsi
que le troisième en dessous ; les articles 3-7 sont larges et compri-
més (3-4 triangulaires, 5-7 subquadrangulaires), les suivants très
étroits, subcylindriques. Pronotum à peine une demi-fois plus large
que long, d’une teinte un peu plus rougeâtre que les autres parties
du corps, à surface convexe, bi-impressionnée, couverte d’une très
fine ponctuation ; les bords antérieur et postérieur presque
parallèles, les côtés arrondis ; écusson triangulaire, testacé. Elytres
un peu plus larges que le corselet, légèrement dilatéesvers l’extré-
mité, convexes, testacées, densément ponctuées, marquées vers le
tiers antérieur d’une légère dépression déterminant une légère
CCCXIY
gibbosité de la région juxta-scutellaire ; épipleures très courtes et
très étroites. Dessous et pattes d’un testacé pâle, sauf les genoux et
les tarses, qui sont noirs, et les tibias, noirâtres; poitrine légèrement
rembrunie; dernier segment de l’abdomen marqué d’une fossette
arrondie.
Un exemplaire d* provenant de Port Natal.
Cette espèce diffère de L. histrio Baly par sa taille plus petite,
moins robuste, par sa coloration, sa gibbosité juxta-scutellaire, par
les angles du corselet, qui sont moins saillants.
G. MALACOSOMA Ciivt.
Le Calomicrus flaviventeis Mots., indiqué par M. Baly comme
devant appartenir au genre Monolepta Er., dans lequel il est inscrit
au Cat. Gem. Har., XII, p. 3594, appartient, suivant M. Harold
(Deut. Ent. Zeit., 1877, p. 366j, au genre Malacosonia Chvt.
Le Malacosoma flaviventre Baly (Cist. Ent., II, p. 379) fait donc
double emploi, et je propose de changer ce dernier nom en celui de
M. Balyi.
G. PROCALUS Clark.
Procalus viridis Philipp.
Cet insecte, décrit' par Philippi dans la Stett. Ent. Zeit., 1864,
p.393, et classé dans le Cat. Gem. Har., X II, p. 3582, parmi le genre
Cœiomera Chvt., appartient au genre Procalus Clark. Son proster-
num distinct entre les hanches, ses antennes à articles basilaires
comprimés, son écusson en triangle é juilatérai, et le manque de
sillon à la partie externe des tibias, sont, me semble-t-il, des carac-
tères suffisants pour nécessiter ce transfert.
G. MOMÆA Baly.
Momæa gracilis n. sp.
Allongé, testacé, assez brillant ■ bouche, antennes, yeux, mèta-
sternumet pattes noirs ; èhjtres profondément et densément ponc-
tuées, cl’un violet brillant, avec les épipleures d’un noir verdâtre.
Long. 8 1/2 mill. — Nouv. -Guinée.
Corps allongé, subparallèle, testacé, brillant. Parties de la
bouche d’un noir brillant ; "tête testacée, légèrement sillonnée sur
le vertex, ainsi que sur le front entre les antennes. Ces dernières
de la longueur du corps, filiformes, gi*èles, noires avec l’extré-
mité du dernier article testacée et le dessous des articles 1-2
rougeâtre. Prothorax 1 12 fois aussi large que long, testacé, assez
cocxv
brillant, à côtés dilatés en avant, sinués en arrière, marqué de
deux impressions latérales obliques et d’une fossette longitudinale,
occupant presque toute la largeur du corselet en son milieu ; angles
assez saillants, occupés par un petit tubercule sétifère; surface
éparsément ponctuée; écusson subquadrangulaire, testacé. Elytres
une fois aussi larges que le corselet à la base, légèrement dilatées
vers le tiers postérieur, d’un beau violet pourpre brillant, à surface
diversement impressionnée, couverte d’une ponctuation dense et
profonde, plus faible au sommet; épipleures allongées, d’un noir
verdâtre. Dessous testacé, avec le métasternum noir; parapleures
métasternales finement ridées et couvertes de points piiifères;
pattes allongées, grêles, d’un noir brillant; crochets tarsiens
bifides, tibias bisillonnés en dehors.
La taille plus petite, la forme plus grêle, le prothorax moins
transversal, les antennes plus longues, la coloration générale
séparent cette espèce de M. viridipennis Baly.
G. MENIPPUS Clark.
Menippus viridis n. sp.
Oblong, convexe, ponctué, revêtu d’une pubescence veloutée,
d’un testacé brunâtre, avec les mandibules et les yeux noirs;
antennes brunes. Tête, corselet, èlytres, genoux, tibias et tarses
d’un vert métallique foncé.
Long. 8 à 9 1/2 mill. — I. Philippines.
Corps oblong, convexe, revêtu d’une pubescence veloutée et
dorée, très courte. Bouche et front testacés, sauf une tache noire
entourant la base des antennes. Tête d’un vert métallique foncé,
sauf le pourtour des yeux en arrière, qui est testacé; yeux noirs,
tachetés de roux; antennes dépassant un peu la moitié de la lon-
gueur du corps, à derniers articles atténués, brunes avec la base
plus claire et le dessus orné d’un reflet métallique. Prono! uni
irrégulièrement convexe, d’un vert métallique, bordé de rou-
geâtre, ponctué et revêtu d’une pubescence dorée, transversal,
deux fois aussi large que long, à côtés s’élargissant jusque vers le
milieu, puis se rétrécissant brusquement vers la base; écusson
rougeâtre, densément pubescent. Elytres un peu plus larges que le
corselet, à pubescence veloutée, subparallèles, convexes, rugueu-
sement ponctuées, de la même couleur que le corselet; épipleures
brunâtres. Dessous brunâtre, pubescent, avec les cuisses plus
claires, les genoux, les tibias et les tarses de la même nuance
métallique que le dessus.
Cette espèce se reconnaît aisément à sa coloration, à sa forme
plus parallèle, plus com'te et à sa pubescence veloutée.
CCCXVI
G. BUPHONIDA Baly.
Buphonida punctata n. sp.
Oblong, peu convexe, flave, pubescent ; antennes {sauf leur
base), tibias et tarses fortement rembrunis ; tête noire, ainsi que
les yeux; èlytres fortement ponctuées, d’un brun grisâtre comme
le disque du corselet.
Long. 6 1/2 mill. — Océanie.
Corps oblong, presque parallèle, peu convexe, flave. Parties de
la bouche (sauf les mandibules, qui sont noires), labre et front tes-
tacés, ces derniers légèrement rembrunis; tête noire en dessus,
rugueusement ponctuée, couverte d’une pubescence grisâtre cou-
chée, avec une impression arrondie sur le vertex et une ligne
médiane assez marquée; yeux noirs ; antennes dépassant la moitié
de la longueur du corps, filiformes, brunâtres, sauf la base des
articles, qui est jaune. Pronotum fortement transversal, à bords
subparallèles, un peu convexe en avant, marqué sur les côtés de
deux larges impressions obliques qui font paraître les angles rele-
vés, couvert d’une ponctuation assez dense et d’une pubescence
roussâtre couchée, d'une teinte brunâtre avec le pourtour jaunâtre.
Élytres à peine plus larges que le corselet, subparallèles, peu
convexes, couvertes d’une ponctuation forte et dense, rugueuse,
et d’une pubescence grisâtre et couchée ; épipleures d’une nuance
plus claire. Dessous flave, pubescent; pattes jaunâtres, sauf les
2 3 supérieurs des tibias, qui sont brunâtres, ainsi que les tarses.
Très distincte de B. evanida Baly par ses divers caractères.
G. PSEUDAPLOSONYX n. g.
Voisin du genre Haplosonyx Chvt. Forme oblongue,
robuste. Tête forte, oblongue, dégagée du prothorax, front
peu convexe; palpes maxillaires à 3e article fortement ren-
flé, obconique, 4e aussi large que le 3e, de moitié moins
long, de forme semi-globuleuse. Yeux subovalaires, assez
convexes. Antennes filiformes, assez robustes, atteignant
les deux tiers chez le ob la moitié de la longueur du corps
chez la $, à 1er article renflé, le 2e très court, obconique,
le 3e un peu plus long que le 1er et égal au 5e, les 2-3
réunis de même longueur que le 4e, les suivants diminuant
graduellement de longueur. Prothorax deux fois aussi large
CCCXVII
que long’, à bord antérieur légèrement échancré en arc de
cercle; le postérieur arrondi et subsinué, les côtés droits à la
base, un peu élargis au milieu, puis brusquement rétrécis
vers le sommet; les angles antérieurs sont obtus, légèrement
renflés, et les postérieurs, aigus et saillants ; surface peu con-
vexe, aplanie en arrière, marquée en son milieu d’un sillon
transversal assez large, moins profond à son centre; densé-
ment ponctuée; écusson en triangle allongé, arrondi au som-
met. Élytres assez larges, à côtés parallèles, impressionnées
en dedans des épaules et vers la partie discoïdale en avant du
milieu, confusément ponctuées, couvertes d'une longue pubes-
cence hérissée, très dense; épipleures assez larges se pro-
longeant jusqu’à l’angle apical. Prosternum très étroit et
invisible entre les hanches; cavités cotyloïdes complètes; para-
pleures métasternales larges et brusquement rétrécies. Pattes
assez fortes, allongées, tibias subcylindriques, les intermé-
diaires et les postérieurs armés d’une épine; 1er article des
tarses postérieurs un peu plus long que les deux suivants
réunis; crochets tarsiens appendiculés et divariqués. — Type :
P. cœruleipennis .
Ce genre vient se placer à côté du genre Haplosonyx Chvt.
Le faciès est le même; les différences existent dans- la forme des
palpes maxillaires et dans la pubescence hérissée dont sont cou-
vertes les élytres. J’ai cru que ce dernier caractère, qui, parmi
les Galérucides, ne se rencontre, à ma connaissance, que dans le
genre Goniopleura Westw., était suffisant pour séparer cette espèce
du genre Haplosonyx, auquel je la rapportais tout d’abord.
Pseudaplosonyx cœruleipennis n. sp.
Oblong, testacè , convexe. Corselet et élytres fortement ponc-
tués, ces dernières d'un bleu violacé et couvertes d'une longue
pubescence roussâlre hérissée.
Long. 9 1/2 à 11 mill. — Sumatra.
Corps oblong, subparallèle, convexe, entièrement testacé. Extré-
mité des mandibules rembrunie; tête marquée, derrière la base
des antennes, d’une fossette arrondie dont les bords sont légère-
ment et finement ridés. Corselet transversal, profondément etcon-
cccxvni
fuséraent ponctué, avec des parties plus lisses sur le disque et aux
extrémités du sillon transversal, orné de quelques soies sur la
bordure latérale; écusson convexe, testacé. Elytres bleues, à
reflets violacés, à côtés parallèles, couvertes d’une pubescence
roussàtre assez longue et hérissée. Dessous et pattes testacés, avec
les crochets tarsiens plus obscurs.
2 ex. provenant de l’île de Sumatra.
G. EMATHEA Baly.
Emathea Jacobyi n. sp.
Ovalaire , convexe , d'un rouge clair et brillant, avec les
antennes, les tibias et les tarses plus clairs ; tête et yeux noirs.
Elytres ponctuées, noires, avec la base, le sommet et une large
fascie, au milieu, n' atteignant ni la suture, ni la marge cle
Vèlytre, rouges.
Long. 6 mill. — Java.
Corps ovalaire, convexe, déformé moins robuste et plus allongée
que E. eeneipennis Baly, et entièrement d’un rouge clair et bril-
lant, avec le dessous recouvert d’une pubescence courte et rous-
sâtre. Tête et yeux noirs, parties de la bouche rougeâtres; antennes
testacées, à premier article rembruni, légèrement dilatées en leur
milieu, à article 3 une demi-fois plus long que le 2e. Prothorax trans-
versal, 2 1/2 fois aussi large que long, médiocrement convexe,
rouge, brillant, très finement et éparsément ponctué, marqué de
quelques gros points enfoncés vers les angles antérieurs, qui sont
obtus et fortement avancés; les angles postérieurs saillants; écus-
son triangulaire, rouge, lisse. Elytres un peu plus larges que le
corselet, convexes, dilatées en arrière, à épaules saillantes dont le
contour est déterminé par quelques gros points enfoncés; à ponc-
tuation confuse, forte et dense, plus fine autour de l’écusson et sur
les épaules ; d’un beau noir brillant, sauf la base et le sommet, qui
sont rouges, ainsi qu’une fascie large, de même couleur, parfois
plus claire, n’atteignant ni la suture ni la bordure marginale;
épipleures rouges. Dessous et pattes rouges, avec les tibias et les
tarses plus clairs, recouverts d’une pubescence roussàtre, courte.
Par sa forme assez robuste, son corselet fortement transversal,
ses antennes légèrement renflées en leur milieu, son prosternum
assez large, cette espèce me paraît devoir se ranger dans le genre
Emathea.
G. PLATYXANTHA Baly.
Platyxantha basalis n. sp.
Allonge, d'un testacé jaunâtre; yeux noirs, corselet oblique-
CCCXIX
ment bi-impressionné ; élytres rougeâtres sur le tiers antérieur,
d'un noir mat sur les deux, tiers postérieurs.
Long. 7 1/2 mill. — Manille.
Corps allongé, à peine dilaté vers le sommet, d’un testacé jau-
nâtre. Extrémité des mandibules d’un noir brillant; carènes fron-
tales peu saillantes ; yeux très gros, hémisphériques, noirs ; antennes
à 2e article très court, d’un testacé pâle. Prothorax subquadrangu-
laire, légèrement élargi en avant, médiocrement convexe, oblique-
ment et largement bi-impressionné, lisse, à angles antérieurs un
peu renflés; écusson en triangle arrondi au sommet. Elytres un
peu plus larges que le corselet, déprimées en dessus, à peine dila-
tées vers le sommet, très finement ponctuées, ayant quelques points
plus visibles en avant le long de la suture ; d’un testacé rougeâtre
sur le tiers antérieur, d’un noir mat sur les deux autres tiers; épi-
pleures rouges en avant, noires en arrière. Dessous et pattes d’un
testacé jaunâtre, pubescents, avec les crochets tarsiens rembrunis.
Un seul exemplaire Q provenant de Manille. Reconnaissable à
ses antennes filiformes, sans un seul article de forme anormale.
Platyxantha rubripennis n. sp.
Allongé, dun testacé jaunâtre avec l'abdomen rembruni; yeux
noirs ; carène frontale très saillante; élytres visiblement ponc-
tuées, dun rouge vermillonnè clair, avec la base dun testacé pâle.
Long , 8 mill. — Bornéo.
Corps allongé, subparallèle, déprimé en dessus, d’un testacé
jaunâtre. Extrémité des mandibules d’un noir brillant ; yeux noirs ;
carène frontale très saillante, surmontée d’une petite touffe de poils
blancs; antennes à 2e article très court : l’article 1 testacé, 2-5 rou-
geâtres, les suivants blanchâtres, le dernier acuminé. Prothorax
subquadrangulaire, convexe, visiblement ponctué à impressions
latérales se joignant pour former un sillon transversal large, testacé
et orné de deux petites taches linéaires rougeâtres au milieu et au-
dessus du sillon. Elytres un peu plus larges que le corselet, visi-
blement ponctuées, plus fortement le long de la suture, d’un rouge
vermillonnè clair avec la base d’un testacé pâle. Dessous pubes-
cent, d’un testacé pâle avec la poitrine légèrement rougeâtre et
l’ab lomen rembruni.
Un seul exemplaire $ à antennes filiformes, provenant de l’île
Bornéo.
Cette espèce à carène frontale saillante, à ponctuation visible
sur le corselet et les élytres, à région scutellaire moins convexe,
de forme plus parallèle, se distingue par ces caractères de l’espèce
précédente.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
X
cccxx
G. DORIDEA Baly.
Doridea? smaragdina n. sp.
Allongé , sv.bparo.il èle, d'un vert émeraude brillant en dessus ,
d'un beau bleu violacé en dessous ; tête noire en dessus; bouche,
antennes, hanches et pattes d'un testacè livide ; èlytres fortement
et subsèrialement ponctuées, ornées de côtes longitudinales
obtuses.
Long. 7 1/2 mill. — Sarawak.
Allongé, à peine dilaté en arrière, très brillant. Parties de la
bouche et labre testacés; tête noire à carène frontale bien marquée;
antennes à 2e article très court, testacées, sauf les articles 2-3, qui
sont rembrunis. Prothorax subquadrangulaire finement ponctué,
convexe, marqué de deux impressions arrondies, au fond desquelles
se trouvent quelques gros points enfoncés, d’un beau vert légère-
ment bleuâtre; écusson de même couleur que le corselet. Elytres
un peu plus larges que le corselet, subparallèles, d’un vert éme-
raude brillant, bleuâtre sur la bordure, ornées de nombreuses côtes
longitudinales peu élevées, et dont les intervalles sont couverts
d’une ponctuation dense et profonde, finement ridées transversale-
ment; épipleures de même couleur, ridées, larges jusque vers
les 2 3 de leur longueur. Dessous d’un bleu violacé, verdâtre sur
la poitrine, avec les hanches et les pattes d’un testacé livide; tibias
antérieurs rembrunis.
Un exemplaire 9 capturé à Sarawak.
L’absence du mâle ne me permet pas d’affirmer que cette espèce
appartienne au genre Doridea ; ses épipleures longues et larges,
sa ponctuation subsériale, ses vestiges de côtes l’y rapportent,
tandis que sa forme subparallèle, son corselet subquadrangulaire
la classent parmi les PlatyxaniJip^AjZ. disposition des articles anor-
maux du cf peut seule élucider cette question.
M. Dietz adresse la communication suivante :
J’ai dit dans ma note publiée au Compte-rendu précédent que
j’avais demandé une explication aux auteurs du Catalogus Coleopt.
Europ., etc. Je m’étais adressé avec raison à M. von Heyden, pen-
sant que c’était lui qui avait rédigé cette partie du Catalogue. Il
vient de me répondre que ma lettre ne lui est parvenue que ces
derniers jours, étant nommé commissaire du gouvernement pour
la destruction du Phylloxéra et absent de chez lui, qu’il n’a donc
pas à sa disposition sa collection ni sa bibliothèque et qu’il me
répond seulement de mémoire. Voici en note le passage de sa lettre
CCCXXI
concernant la Cicinclela maritima (')• Il ressort de cette lettre :
1° Qu’il n’a jamais été fait de distinction entre la maritima du
littoral de la Baltique et celle du littoral français, belge ou hollan-
dais, qui est et reste la véritable maritima Dejean, qu’elle soit
grande ou petite ;
2° Que la maritima, variété à’ hybrida, s’applique à des individus
que des auteurs russes ont rencontrée dans l’intérieur et qu’ils
ont cru pouvoir rattacher à la véritable maritima, mais bien à tort
(la maritima citée de l’intérieur de la Sibérie par Schaum, Naturg.
d. Ins. D., p. 26, d’après Gebler, serait donc dans ce cas).
Notre maritima de Calmpthout en deviendrait d’autant plus
intéressante qu’elle serait la seule de son espèce se trouvant à
l’intérieur.
M. L. Errera, professeur à l’Université de Bruxelles, écrit qu’il
a observé auprès du Bois de la Cambre, vers le milieu du mois de
septembre, une invasion de très petites mouches en nombre incal-
culable. Le plafond d’une chambre en était notamment tout noir.
Il adresse en même temps quelques-uns de ces Diptères, qui sont
remis, pour examen, à M. le Dr Jacobs.
M. Demoor a pris à Etterbeck un exemplaire du Carabus
auratus, qu’il met sous les yeux de l’assemblée; le tibia antérieur
gauche s’y est déformé au sommet pour l’insertion de deux tarses;
l’un de ces tarses est normal, quoique réduit de longueur; l’autre
s’est malheureusement brisé et il n’en reste de témoignage qu’un
premier article normal.
M. de Borre fait voir trois articulés dont il expérimente la
conservation dans la liqueur de Wickersheimer, préparée par
M. Kerremans. Un Julus sabulosus pris à l’excursion d’Arlon, au
mois de juin, un Lithobins pris à Bouillon au mois d’août et une
Epéire diadème prise dans le mois de septembre, y sont restés
plongés, conservant leur forme et leur couleur naturelle jusqu’à
présent. Le liquide s’est un peu coloré depuis que l’araignée y a été
introduite vivante; les deux Myriapodes avaient été préalable-
ment tués par un séjour de quelques jours dans l’alcool.
' Lorsqu’on pense combien l’emploi de l’alcool est coûteux ensuite
C) « In dcm Catalogus Coleoplerorum Europæ habe ich die nur am Meeresufer
vorkommende Art maritima Dcj. (= baltica Motsch.) von der hybrida getrcnnt,
weil sie nach Koltze ( Deutsch . Entomol. Zeit ., Notiz in einer der letzten Jahr-
giinge von Dr Kraatz oder Koltze) soweit ich mich erinnere, sichere Merkmale in
der Dildung und Behaarung der Stirn, etc., bietet. Aile abnlich gebihleten Thiere
aus dem Fnneren d«.r Lânder, auch die der russischcn Enlomologcn (Gebler, Fis-
cher, Solsky), führen mit Unrecht den Namen maritima und gehoren zu hybrida
als l’orm und sind identisch mit restricta Fischer, aus dem Innern von Sibirien. »
cccxxri
du fréquent renouvellement qu’il exige, sans parler d’autres incon-
vénients, il est évident que la science a tout à gagner à la décou-
verte d’un liquide fixe préservatif et répondant autant que possible
aux nécessités de l’étude. L’avenir nous apprendra si la liqueur de
\V ickersheimer, telle qu’elle est ou avec des modifications éven-
tuelles, peut être appelée à souvent remplacer l’alcool.
M. Lameere annonce que M. le Dr Fromont, notre collègue, est
revenu d’un nouveau voyage au Brésil et à Buenos-Ayres, retour
par New-York. Il demande à ajouter deux espèces de ce voyage
aux Longicornes brésiliens des premiers voyages, en ce moment
sous presse dans nos Annales, et lit ensuite la petite note
suivante :
LONGICORNES
CAPTURÉS AUX ÉTATS-UNIS PAR LE D’ E. FROMONT.
Prionidæ.
Prionus laticollis Drury. — Brooklyn (Flatbush Avenue), 20 juil-
let 1884; 1 ex. dans l’herbe.
Paranclra brunnea Fab. — Idem, 21 juillet 1884; 1 ex. mort dans
un tronc abattu.
Cerambycidæ.
Typocerus velutinus Oliv., — Idem, 19 juillet 1884; 1 ex. pris sur
des fleurs.
Lamiidæ.
Oberea bimaculata Oliv. var. tripunctata Fab. — Idem; 1 ex.
pris au vol .
O. tripunclata Swed., var. manclarina Fab. — Idem.
Il ne semble pas qu’aucun de nos collègues ait pris part à l’excur-
sion qui devait avoir lieu à Genappe le 14 septembre. D’après
plusieurs membres, la situation politique rend en ce moment les
excursions entomologiques assez difficiles, les paysans de beaucoup
de localités de nos environs paraissant disposés à se venger sur les
citadins, même inoffensifs, des coups qu’ils ont sans doute reçus à
Bruxelles dans les bagarres politiques du 7 septembre. Certains de
nos membres ont été l’objet d'agressions et il devient imprudent
de s’aventurer sans armes défensives dans les bois et dans certains
villages.
La séance est levée à 8 3/4 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N° 51 .
Assemblée mensuelle du 8 novembre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Bergé, Capronnier, Degouve de Nuncques, De
Lafontaine, De Le Court, Demoor, J. Devaux, Dubois, Duvivier,
Fologne, Fondu, Jacobs, Kerremans, Lallemand, Meunier, Remy,
Richard, Willain et Preudhomme de Borre, secrétaire.
MM. H. Donckier de Donceel, Lameere, Roelofs, Van Nerom et
Weinmann font excuser leur absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de la séance mensuelle du 4 octobre est
approuvé.
Le Président annonce la perte que la Société vient de faire d’un
de ses membres effectifs indigènes, M. Th. Le Comte, de Lessines,
qui, par ses relations en Autriche, avait autrefois établi nos rapports
avec les sociétés savantes et les naturalistes de cet empire. Un de
nos membres effectifs étrangers, M. Finez, de Maubeuge, est égale-
ment décédé récemment.
Le Conseil a reçu la démission pour 1885 de trois membres effec-
tifs, MM. Bovie, Katter et Quaedvlieg.
Correspondance.
M. Willems remercie pour son admission comme membre
effectif.
La Société Royale des Sciences de Bohême, à Prague, nous invite
à nous faire représenter à la fête du centième anniversaire de sa
fondation, le 6 décembre prochain. — Aucun de nos membres
n’habitant la Bohême, l’assemblée charge le Secrétaire d’envoyer
une adresse de félicitations.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
y
CCCXXIV
La Société Entomologique de Silésie et la Société Royale des
Sciences d’Upsal nous adressent leurs publications, tout en accu-
sant réception des nôtres.
Le Musée national de Rio-de-Janeiro et la rédaction de la revue
Science, à Cambridge, remercient pour l’envoi de nos publica-
tions.
La Société Royale Hongroise des Sciences nous adresse diverses
publications.
M. Th. Broun demande à obtenir deux années de nos Annales
en échange des parties I à III de son Manual of New Zealand
Coleopterci. — Accepté.
La librairie Friedlander, de Berlin, ajmnt repris la publication
des Entomologische Nachrichten, avec M. le D1 Karscli pour rédac-
teur, se déclare disposée à rétablir avec notre Société les relations
d’échanges interrompues depuis quelque temps. — Accepté.
M. de Borre informe ses collègues qu’aussitôt qu’il aura reçu les
demandes d’une dizaine de loupes de Gôttingen, il en fera revenir
de nouveau, n’en ayant plus du premier achat. M. de Selys et
M. le Dr Jacobs, qui en ont acquis, les recommandent particulière-
ment.
La Société a reçu deux numéros du journal Inseklen-Bôrse, un
numéro d'une autre feuille analogue publiée à Neudamm (Bran-
debourg), le catalogue n° 5 de la bibliothèque entomologique de
M. E. André et plusieurs catalogues de coléoptères d’Europe à
vendre chez M. Desbrochers des Loges.
■(apports, lectures, communications.
Les rapports de MM. Fairmaire et de Borre sur un mémoire de
M. le D1 Dugès n’ont pas encore été déposés.
M. H. Donckier adresse le travail suivant :
LISTE DES ANTH RI Bl DES
DÉCRITS POSTÉRIEUREMENT
AU CATALOGUE DE MM. GEMMINGER & von HAROLD
par H. Donckier de Donceel.
Macrotrichius (nov. gen.).
Motschulsky, Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 231.
niveinasus Motsch., 1. c., p. 232.
scabcatus Motsch. , 1. c., p. 232.
N. Australie.
I. de la Sonde.
cccxxv
Mecocerus Schônherr.
annulipes Karscli, Berl. Ent. Zeit., 1882, XXYI, Chinchoxo.
p. 402.
plintheroides Karsch, 1. c., p. 402. —
sidphureus Ch. Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., I. Andaman.
1876, p. 24.
Pachygenia (nov. gen.).
Motschulsky, Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 233.
guttulata Motsch., 1. c., p. 234. Sumatra.
impluviata Motsch., 1. c., p. 234. Indes or.
Tophoderes Schônherr.
annulatus Ch. Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist., Madagascar,
sér. 4, XY, p. 412.
Sintor Schônherr.
guttatus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 51 Malacca.
(27).
vittatus Kirsch, 1. c., p. 50 (26). —
Acorynus Schônherr.
anthriboides Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, Sumatra.
2, p. 234.
bimaculatus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, Malacca.
p. 52 (28).
Litocerus Schônherr.
japonicus Roel., Ann. Soc. Ent. Belg., XXII, Japon.
Bull., p. lv; XXIV, p. 27.
multilinecitux Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, Malacca.
p. 52 (28).
Roelofsi Lewis, Ann. Mag. Nat. Hist., 5e sér., 4, Iponmatzu
1879, p. 465. (Japon).
rufescens Roel., Ann. Soc. Ent. Belg., XXII, Japon.
Bull., p. lv; XXIV, p. 28.
Sympactor (nov. gen.).
Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 53 (29).
vittifrons Kirsch, 1. c.
Malacca.
CCCXXVI
Cedus Pascoe.
nigropiclus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, Malacca.
p. 53 (29).
Diastatropis Lacordaire.
crassicornis Ch. Waterh., Ann. Xat. Hist. (5), Fianarantsoa.
X, p. 43.
nitidipennis Ch. Waterh., 1. c., p. 45. —
olivaceus Ch. Waterh., Trans. Ent. Soc. Lond., Madagascar.
1877, p. 11.
planifrons Ch. Waterh., Ann. Xat. Hist. (5), X, Fianarantsoa.
p. 44.
Stenocerus Schônherr.
varie gains Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, Nicaragua.
2, p. 234.
Vidali Reed, Ent. Month. Mag., IX, p. 2Ü9; Chili.
Ann. l'niv. Chil., XLI, p. 354.
Gymnognathus Schônherr. '
nebidosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, Brésil.
2, p. 235.
Eurymecter (nov. gen.).
Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 394.
fasciatus Oliv., Ent., IV, 80, p. 9, t. 1, fig. 9; Géorgie d’Àmé-
Kirby, Fn. Bor. Am., p. 200 (sub Tropi- rique.
doderes).
Rhinotropis (nov. gen.).
Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, 1881, p. 467.
cristiferus Fairm., 1. c.
Fiji.
Phloeops Lacordaire.
planeta Pasc., Journ. of Ent., I, p. 60, t. 2, Batchian.
fig. 1; Lacord., Gen. Col., VII, p. 538,
note 1 (sub Nessiara).
Straboscopus Lacordaire.
planipennis Kirsch, Berl. Ent. Zeit., 1873, Pérou,
p. 417.
CCCXXVII
Tropidoderes Schônherr.
Coquereli Fairm., Le Natur., II, n° 38, 15 octobre
1880, p. 300 — tessellatus Coq.
lateralis Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLYIII, 2,
p. 235.
Munieri Bedel, Ann. Soc. Ent. France, 1882;
Rhynch., p. 8, note.
neglectus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLYIII,
2, p. 235.
reclus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XY, p. 395.
Régi DesGozis, Feuille d. J. Natur., 1881, p. 67.
verrucosus Karscli, Berl. Ent. Zeit., 1882, XXYI,
p. 388.
Bourbon.
Indes or.
Algérie,
Espagne.
Cap de Bonne-
Esp.
Floride.
France.
Columbo.
Gonotropis (nov. gen.).
Leconte, Pioc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 393.
gibbosus Lee., 1. c., p. 394.
Colorado.
Allandrus (nov. gen.).
Lcconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 396.
bifasdatus Lee., 1. c., p. 396. Illinois, Canada.
Nausicus (nov. gen.).
Pascoe, Ann. Nat. Hist. (5), X, p. 455.
cephalotes Pasc., 1. c., p. 456, t. XVIII, fig. 10. Java.
Nessiara Pascoe.
cleplanata Fairm., Ann. Soc. Ent. Belg., XXVII,
2, p. 45.
N-lineola Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 54
(30).
Apatenia Pascoe.
tessellala Kirsch, Mittheil., Mus. Dresd., I, p. 54 Malacca.
(30).
Zygænodes Pascoe.
I. du Duc
d’York.
Malacca.
diopsideus Westw., Thesaur. Ent. Oxon., p.205,
t. 5, fig. 5.
Bornéo.
CCCX XVIII
Phænithon Schônherr.
Leconle, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 397
Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 398
Deuterocrates Labram et Imhoff.
CCCXXIX
olivaceus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII, 2,
p. 237.
pictus Kirsch, Mittheil. Mus. Dresd., I, p. 55(31).
seminiveus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII,
2, p. 237.
velutinus Gestro, Ann. Mus. Genov., VII, p. 1012.
Xylinades Latreille.
marmoratus Roel., Not. Mus. Leyd., Il, p. 237.
Eoelofsi Rits., 1. c., IV, p. 190.
rufopictus F air m., Le Natur., II, p. 192; Ann.
Soc. Ent. France, 1883, p. 109.
tuberculosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII,
2, p. 236.
Rawasia (nov. gen.).
Roelofs, Not. Leyd. Mus., II, p. 203.
Diardi Roel.,1. c., III, p. 161.
Ritsemœ Roel., 1. c., II, p. 204.
Eucorynus Schônherr.
variolosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII,
2, p. 231.
Litotropis (nov. gen.).
Fairmaire, Le Natur., 1880, II, p. 316; Ann. Soc. Ent. France, 1880, p. 337.
lateritius Fairm., 11. cc. Nossi-Bé.
Phænisor (nov. gen.).
Motschulsky, Dull. Mosc., 1871, XLVIII, 2, p. 240.
albofusciatus Motsch., 1. c., p. 241. Amérique centr.
Polycorynus Schônherr.
minor Karsch, Berl. Ent. Zeit., 1882, XXVI, Chinchoxo.
p. 403.
Rhinanthribus (nov. gen.).
Motschulsky, Dull. Mosc., 1874, XLVIII, 2, p. 241.
Nouv. Guinée.
Malacca.
I. de la Sonde.
Korido.
Sumatra, Java.
Sumatra.
Abyssinie.
Natal.
O. Java.
Sumatra.
Siam.
dispar Motsch., 1. c., p. 242.
I. de la Sonde.
cccxxx
Etnalis (nov. gen.).
Sharp, Ent. Monlhl. Mag , X, p. 32.
conulus Broun, Man. N. Z. Col., p. 555.
proximus Broun, 1. c.
spinicollis Sharp, Ent. Month. Mag., X, p. 32.
Eugonus Schônherr.
orientalis Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLY1I1,
2, p. 231.
Anthribidus Fahræus.
sellatus Roel., Deutsche Ent. Zeit., XXIII, 1879,
p. 302.
Phlœobius Schônherr.
gibbosus Roel., Ann. Soc. Ent. Belg., XXII,
Bull., p. LV.
Cratoparis Schônherr.
allus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 430.
ferruginosus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII,
2, p. 236.
fuscomaculatus Motsch., 1. c., p. 236.
Hutioni Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 431.
Targioni Piccioli, Bull. Ent. Itai., IX, p. 214,
t. VII, fig. I.
tessellatus Motsch., Bull. Mosc., 1874, XLVIII,
2, p. 236.
Piezocorynus Schônherr.
mixtus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV,
p. 402.
mœstus Lee., Ann. Lyc., I, p. 172 (sub Arœoce-
rus)-, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 402.
Exillis Pascoe.
Lawsonia Sharp (nov. gen.), Ent. Month. Mag.,
longicornis Sharp, 1. c. = longicornis Pascoe.
speclabilis Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 558.
variabilis Sharp, Ent. Month. Mag., X, p. 31.
Nouv. Zélande.
Indes or.
Tokio.
Japon.
N. Zélande.
Brésil.
Panama.
N. Zélande.
Florence.
Indes or.
États-Unis.
Amer. bor.
X, p. 30.
Nouv. Zélande.
CCCXXXI
Parablops Schônherr.
oculatus Baudi, Bull. Ent. Ital., IX, p. 135. Sicile.
Anthribulus (nov. gen.).
Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 406.
rotundatus Lee., 1. c., p. 407. Massach., Louisiane.
Anthribus Geoffroy.
atomus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 433.
Brouni Sharp, 1. c., p. 426.
bullatus Sharp, 1. c., p. 427.
crassus Sharp, 1. c., p. 432.
discedens Sharp, 1. c., p. 429.
fallax Perris, L’Abeille, XIII, p. 13.
griseus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV,
p. 405.
hetœra Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 429.
inflalus Sharp, 1. c., p. 434.
lanuginosus Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 549.
lividus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 403.
nanus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 433.
7\igrescens Broun, Man. N. Zeal. Col., II, p. 743.
ornatus Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 437.
picipictus Broun, Man. N. Zeal. Col., II, p. 742.
plumbeus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV,
p. 406.
rudis Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 438.
rugosus Sharp, 1. c., p. 435.
Sharpi Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 546.
spinifer Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 436.
torulosus Broun, Man. N. Zeal., Col. II, p. 743.
votes Sharp, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 428.
vestitus Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV,
p. 406.
N. Zélande.
Mont de Marsan.
Colorado.
N. Zélande.
Floride.
N. Zélande.
États-Unis.
N. Zélande.
Louisiane.
CCCXXXII
Anthrimecus (nov. gen.).
Motschulsky, Bull. Mosc., 1874, XLVI1I, 2, p. 238.
alternans Motsch., 1. c., p. 239. Brésil.
Eusphyrus (nov. gen.).
Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 399.
Walshi Lee., 1. c., p. 400. Illinois.
Phœnicobius (nov. gen.).
Leconte, Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 400.
chamæropis Lee., 1. c., p. 401. Floride.
Balanodes (nov. gen.).
Ch.-O. Waterhouse, Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVIII, p. H8.
tomentosus Ch.-O. Waterh., 1. c., p. 119. I. Rodriguez.
Caranistes Schônherr.
annulipes Ch.-O. Waterh., Ann. Mag. Nat. Hist. I. Rodriguez.
(4), XVIII, p. 119.
Aræocerus Schônherr.
clignus Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 563.
fuscopictus Broun, 1. c., p. 564.
Meinertzhageni Broun, 1. c., p. 563.
partial is Pasc., Ann. Mag. Nat. Hist. (4), XVII,
p. 58.
purpureus Broun, Man. N. Zeal. Col., p. 559.
N. Zélande.
Auckland
Ceylan.
Nouv. Zélande.
Doticus (nov. gen.).
Pascoe, Ann. Nat. Hist. (5), IX, p. 27.
palmaris Pasc., 1. c., p. 27; Ch.-O. Waterh., Queensland.
Aid., II, t. civ.
Choragus Kirby.
Harrisi Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XVII, Détroit.
p. 626.
lineicollis Chevr., Le Natur., II, n° 25, 1er avril Martinique.
1880, p. 198.
CCCXXXIII
niveovariegatus Roel., Soc. Ent. Belg., XXII, Japon.
Bull., p. LY.
Sayi Lee., Proc. Amer. Phil. Soc., XV, p. 408. Washington.
Zimmermanni Lee., 1. c., p. 408. N. Caroline.
Homœodera Wollaston.
asteris Wollast., Col. St-Helen., 1877, p. 202. Sle-Hélène.
compositarum Wollast., 1. c., p. 197. —
edithia Wollast., 1. c., p. 195. —
elateroides Wollast., 1. c., p. 193. —
globulosa Wollast., 1. c., p. 205. —
major Wollast., 1. c., p. 197. —
nodulipennis Wollast., 1. c., p. 193. —
Paivœ Wollast., 1. c., p. 203. —
pumilio Wollast., 1. c., p. 199. —
Notioxenus Wollaston.
œneus Wollast., Col. St-Helen., p. 187. Sle-Hélène.
congener Wollast., 1. c., p. 188. —
Dalii Wollast., 1. c., p. 185. —
Grayi Wollast., 1. c., p. 186. —
Janischi Wollast., 1. c., p. 184. —
rotundatus Wollast., 1. c., p. 190. —
fasciatus Wollast., 1. c., p. 179. —
Euxenes (nov. gen.).
. Leconte, Proc. Amer. Phil . Soc.. XV, p. 409.
piceus Lee., 1. c., XVII, p. 434. Floride.
punclatus Lee., 1. c., XV, p. 409. Michigan, Canada.
Acarodes (nov. gen.).
Wollaston, Col. S. Helen., p. 205.
guita Wollast., 1. c., p. 206. S,e-Hélène.
Xenorchestes Wollaston.
americanus Motsch., Bull. Mus., 1873, XLVI,2,
p. 251.
Mobile (Amer,
bor.).
Phænotherion (nov. gen.).
Frivaldsky, Magy. Tud. Akad. math. Kôsl., XIII, p. 331.
Pulzkyi Frivalds, 1. c., p. 331, t. I. Hongrie.
CCCXXXIV
M. Kerremans demande ensuite la parole et lit la note sui-
vante :
En parcourant, l’année dernière, un excellent petit traité qui
venait de paraître, intitulé : Guide du naturaliste préparateur
et du voyageur scientifique, par G.Capus (édition Baillière, 1883),
mon attention fut attirée par le passage suivant :
* Méthode de Wickersheimer. — Wickersheimer prépare un
liquide de sa composition qui, pour la conservation des pièces
anatomiques, semble présenter des avantages considérables...
» Les animaux et les végétaux se conservent simplement dans le
liquide lui-même, ainsi que les pièces dont il importe de conserver
les couleurs.
» Mais si l’on se propose d’obtenir des pièces sèches, on les fait
préalablement macérer dans le liquide de six à douze jours, sui-
vant leur volume, puis on les retire et on les fait sécher à l’air. Les
ligaments, les muscles, les Insectes, les Crustacés, etc., restent
alors à tout jamais mobiles, en sorte qu’on peut leur faire exécuter
à chaque instant leurs mouvements naturels...
» Les organes creux, tels que l’intestin, le poumon, que l’on veut
conserver à sec, sont d’abord remplis du liquide conservateur, puis
ils y sont plongés pendant plusieurs jours. On les vide ensuite et
on les laisse sécher. Dans ces conditions, le poumon conserve toute
son élasticité...
» Les cadavres d’hommes et d’animaux conservés dans ce liquide
ne perdent ni leur forme, ni leur couleur, ni leur flexibilité. Au
bout de plusieurs années, on peut même les soumettre aux
recherches anatomiques les plus délicates ou à des expériences
médico-légales. La putréfaction ne se produit jamais, non plus que
l’odeur nauséabonde qui l’accompagne...
« Les Insectes, les Crustacés, les Vers, après avoir macéré
quelque temps dans ce liquide, conservent tous leurs mouvements
sans qu’il soit besoin de retirer leurs organes internes.
* Enfin, leurs couleurs demeurent intactes, aussi bien chez les
animaux que chez les végétaux. «
Yoici la formule de ce liquide :
CCC\X.VV
On laisse refroidir, puis on filtre. Le liquide doit être neutre,
incolore et inodore. On ajoute alors :
Glycérine 4 décilitres.
Alcool méthylique 1 —
Ayant composé la liqueur suivant cette formule, je fis différentes
expériences.
Je pus constater que les insectes à corps mou, les larves, les che-
nilles et surtout les araignées conservés dans ce liquide ne se
déforment pas et que leurs couleurs, bien qu’un peu noircies, se
maintiennent mieux que dans l’alcool pur.
Les insectes plongés pendant une huitaine de jours dans la
liqueur de Wickersheimer et séchés ensuite à l’air, conservent,
comme l’affirme le docteur G. Capus, la faculté précieuse de pou-
voir être maniés sans crainte d’accidents. Les parties de la bouche,
si difficiles à étudier sur un insecte desséché, demeurent flexibles
suivant leurs mouvements naturels, les antennes perdent cette
rigidité qui les rend si fragiles, les pattes peuvent se mouvoir
dans tous les sens, et les élytres mêmes peuvent être soulevées pour
déployer les ailes inférieures et replacées dans leur position nor-
male.
Chose précieuse pour l’étude des types, ces résultats peuvent être
obtenus sur des insectes desséchés depuis longtemps. J’en ai fait
l’expérience sur un Blaps de grande taille, mort depuis nombre
d'années. Ce Blaps a été plongé, il y a environ sept mois, dans le
liquide pendant une courte période de huit jours et ensuite séché à
l’air libre. Aujourd’hui encore, il a conservé sa flexibilité du pre-
mier jour.
J’ai malheureusement quelques réserves à faire quant à la con-
servation des couleurs. Un Chrysochroa, d’une grande fraîcheur
avant son immersion, paraît avoir faiblement perdu son éclat;
mais on peut affirmer que, telle qu’elle se comporte actuellement,
la liqueur de Wickersheimer constitue un progrès et peut rendre
des services inappréciables. Je la conseille, notamment, pour tous
les Coléoptères à teintes uniformes et foncées, et je recommande
surtout d’y conserver les larves et les araignées.
M. de Borre donne lecture d'une longue lettre de notre collègue
M. Wevers, datée de Padang (Sumatra), le 20 août 1884.
M. Weyers y donne d’intéressants détails sur les chasses qu’il a
déjà faites en diverses localités de ce point de la Malaisie, à Padang,
au Fort-de-Kock, dans les Bovenlanden (Hautes- Terres), àPaïnan
et surtout à l’ile Bodjo (Poeloe Bodjo), « la plus méridionale de
l’archipel des îles Batoe, au sud de la grande île de Nias. J’ai pro-
CCCXXXYI
fité de l'offre obligeante du capitaine d’un petit vapeur transpor-
tant à Bodjo des matériaux pour la construction d’un phare, et
j’ai pu ainsi séjourner et chasser pendant quatre jours sur cette
petite île si pittoresque de 7 kilomètres de longueur sur 5 de lar-
geur, toute couverte d’une forêt vierge admirable et qui, jusqu’à
présent, n’a jamais été visitée par un naturaliste. Je me propose de
faire une courte relation de cette excursion. .. Comme il est peu pro-
bable que je retourne encore à l’ile Bodjo, je crois que l’on ferait
bien d’étudier sans tarder les insectes de cette provenance, afin de
pouvoir en ajouter la liste et la description des espèces nouvelles,
s’il y en a, à la suite de la petite narration ».
Après quelques détails sur ces récoltes, en route pour l’Europe,
M. Weyers ajoute :
« Je retournerai dans quelques jours à Fort-de-Kock; de là je
ferai quelques excursions en rayonnant ; j’irai d’abord à Paja
Kombo et j’y séjournerai quelques jours pour explorer le Cloof
d’Aroe, ainsi que les quelques cavernes qu’on y a découvertes
récemment ; puis, dans une autre direction, j’irai visiter le lac de
Manindjoe, situé dans le cratère gigantesque d’un ancien volcan.
» Je me propose ensuite de séjourner à Padang-Pandjang, où je
ferai l’ascension du grand volcan Merapi (en malais : feu rouge),
qui est encore en activité, et je visiterai les bords du lac de Sin-
karrah, plus important que celui de Manindjoe, et qui a une lon-
gueur de 23 kilomètres. Ensuite, j'irai peut-être m’établir pour un
mois sur une grande plantation de café, dans le district de Solok.
Toutes ces excursions me prendront deux mois et demi environ.
Après quoi, je reviendrai à Padang, d’où je ferai mon deuxième
envoi, qui, je l'espère, sera réellement important et intéressant.
» Je retournerai ensuite à Païnan et j’irai immédiatement m’éta-
blir aux mines de Salidah, situées dans les montagnes, à environ
9 kilomètres de la côte, où l’on va effectuer des défrichements con-
sidérables dans les forêts vierges qui les entourent et dont la végé-
tation est très variée et luxuriante. Je crois que c’est une excel-
lente localité, car, pendant les quelques heures que j’y ai passées,
j’ai pu observer une faune sensiblement différente de celle des
autres localités que j’ai visitées jusqu’ici. Si ce terrain de chasse
justifie la bonne opinion que j’ai de lui en ce moment, j’y ferai un
long séjour de quelques mois, et, comme j’y ai une bonne maison
commode à ma disposition, je pourrai faire une récolte dans d'ex-
cellentes conditions, beaucoup mieux qu’en me déplaçant conti-
nuellement.
" Je vois, en lisant vos Comptes-rendus, que notre Cicindela
maritima fait un bruit terrible dans le monde entomologique.
Certes, je ne m’attendais pas à lever un pareil lièvre en vous écri-
CCCX XXVII
vant amicalement à ce sujet une lettre que je ne croyais pas assez
importante pour être publiée et dans laquelle je voulais tout sim-
plement attirer votre attention sur un sujet qui me paraissait inté-
ressant et qui l’est véritablement. Si j’avais pu prévoir la publica-
tion de ma lettre, j’aurais soigné davantage ma communication,
mais, privé des livres et des matériaux nécessaires, je devais laisser
parler mes souvenirs, qui se rapportaient à une dizaine d’années en
arrière. Je suis heureux de voir que nos collègues complètent peu
à peu notre communication et la rendent plus exacte. L’observation
de M. Devaux me paraît justifiée, mais je me permettrai de lui faire
observer que, dans ma lettre, je n’ai point prétendu d’une manière
absolue que la C. maritima Dej. ne se trouvait à Calmpthout
qu’après que la saison de Y hybrida était passée; j’ai dit que, per-
sonnellement, je ne l’avais rencontrée à Calmpthout que sur les
bords d’une seule mare, que j’ai essayé de décrire le plus exacte-
ment possible, afin de la faire reconnaître au besoin, et cela à
l’époque où la C. hybrida avait disparu ou presque complètement
disparu. J’ai observé, en effet, que l’apparition de la maritima Dej.
avait lieu après que Yhybrida, qui, comme la campestris, est une
espèce printanière, avait déjà eu le temps d’accomplir en grande
partie son rôle d'insecte parfait; les exemplaires de Yhybrida que
je voyais alors mêlés à la maritima ne pouvaient être comparés,
comme abondance, aux nombreux individus qui pullulaient
quelque temps auparavant. Je pouvais donc, en toute confiance,
considérer la maritima comme plus tardive que Yhybrida et rem-
plaçant graduellement cette dernière dans la localité. Je ne chas-
sais ordinairement à Calmpthout que jusque vers la fin juin, et je
n'y retournais que rarement pendant les mois suivants jusqu’à
l’hiver, recherchant parfois d’autres espèces sur d’autres points de
cette commune. Pour ma part, je n’ai jamais trouvé Yhybrida plus
tard que la mi-juin, tandis que la maritima se montrait encore fré-
quemment plus tard. Du reste, pour autant que mes souvenirs me
servent bien, l’apparition de la C. maritima coïncidait assez exac-
ment avec celles de la C. sylvatica et du Bembidium aryen-
teolum. «
M. Weyers entre ensuite dans quelques détails pour démontrer
l’ utilité de continuer à explorer avec soin la localité de Calmpt-
hout, de chercher à établir les causes probables de l’apparition
et de la disparition momentanée de plusieurs espèces que nous y
prenons, et enfin d’étendre les chasses aux marais de Wuestwesel,
situés à peu de distance à l’ouest de Calmpthout.
Une carte postale du D1 Candèze annonce qu’il a reçu à Liège le
CCCXXXYIII
premier envoi indiqué par la lettre de M. Weyers. Il a adressé
ensuite sur cet envoi la notice préliminaire suivante :
LES PREMIÈRES CHASSES DE M. WEYERS A SUMATRA.
Le résultat des premières chasses entomologiques de notre
collègue M. J. Weyers, aux environs de Padang, m’est parvenu
l’un des jours derniers.
11 consiste en quelques centaines d'insectes de tous les ordres, en
arachnides, myriopodes, mollusques terrestres et d’eau douce,
sans compter un petit nombre de reptiles.
M. Weyers a chassé aux environs immédiats de Padang, au Fort-
de-Kock, entre les volcans de Singalang et Merapi, à Païnan
(20 lieues au sud), et dans une petite île du nom de Bodjo, peu
éloignée de la côte.
La saison n’étant guère favorable, la récolte n’a pas encore été
bien fructueuse.
Rien de saillant dans les grandes espèces. Mais parmi les minus-
cules il se trouvera assez bien de nouveautés, si j’en juge par les
Elatérides,les seuls que j’aie pu examiner avec soin.
En effet, sur les dix espèces récoltées — toutes petites — de cette
famille, cinq sont inédites.
En voici l’énumération sommaire :
Cardiophorus anaticus Cand. Padang.
— javanus Cand. Païnan.
— rubiginosus Cand. Païnan.
— sp. precedentis vicina, aut nova, minor.
Megapenthes sp. nov. Bodjo.
Monocrepidius sp. nov. Padang.
Agonischius pectoralis Cand. Païnan.
— sp. nov. Bodjo.
Heteroderes sp. ? Padang.
Silesis sp. nov. Bodjo.
Ainsi qu’il fallait s’y attendre, c’est à Bodjo que Weyers a opéré
les meilleures captures. Cette ile n’a encore été visitée par aucun
entomologiste.
Parmi les Lamellicornes, les inévitables et énormes Lepidiota
bimaculata et Euchlora cupripes brillent au premier rang. Nom-
bre d ’Anomala déjà connues, le Catharsius Molossus répandu dans
toute la Malaisie, YOryctes Rhinocéros, une Ancylonycha, une
seule Cétonide, Protœtia acuminata, des Serica, le Melolontha
Argus, deux Apogonia, le Phœochrous sumatrensis Westw., etc.;
rien de notable, en somme, dans cette famille.
CCCXXXIX
M. Weyers annonce que ceci n’est qu’un commencement et qu’il
va seulement s’occuper avec ardeur de la chasse entomologique.
Son habileté bien connue nous donne la certitude que ses pro-
chains envois nous fourniront une multitude de nouveautés.
M. O. Lamarche, qui a examiné les Lépidoptères de l’envoi, en a
fait l’objet de l’énumération préliminaire ci-après :
LÉPIDOPTÈRES
RÉCOLTÉS PAR M. WEYERS A SUMATRA, A FORT-DE-KOCK, ETC.
ldeopsis Daos cf.
Danais Aspasia (Var. Crocea).
— Chrysippus.
— Melanippus { Var. Hegesippus).
Danais Cilrina?
Melanitis Leda, plusieurs variétés.
Yplhima Hübneri.
Mycalesis Blasius.
2 — species.
1 A créa species.
Argynnis Niphe cf 9 . Très belle variété nouvelle, je pense.
Vanessa Cardui, moins colorée que le type ordinaire.
Junonia A dites.
Précis lphita.
Hypolimnas Bolina cf 9 •
Adolias JSesimachus.
Papilio Pamnon cf .
— Sarpcdon cf.
— Polymnestor Ç.
Délias Hyparete cf. Variété bien caractérisée, diffère beau-
coup du type ordinaire.
— species, très bel insecte, voisin de Délias Belisama,
offrant cependant des différences notables. Je l’ai
comparé avec une trentaine d’individus du type
Belisama de Java et de Sumatra, mais il en diffère
sensiblement. Je le décrirai pour notre séance
de décembre.
Neptis Eurynome.
— Peraka.
Doleschallia Pratipa Ç - M. Weyers l’avait confondue avec
Kallima Paralekta. A première vue, il y a certaine
ressemblance.
Terias Hecabe.
CCCXL
Terias Svmulata.
— Hecabeoides.
2 — species.
2 Catopsilia non déterminés.
L'envoi se compose d'une centaine de Lépidoptères.
M. de Borre fait voir une Nebria qu’il a rencontrée parmi les
récoltes faites à Neffe près Binant, en 1883, par M. Remy, et qui,
par sa taille surtout, est différente de notre vulgaire Nebria brevi-
collis, dont elle n’est apparemment qu’une race ou variété.
A première vue, je l’avais prise pour une Nebria Gyllenhalli,
espèce alpine et de l'Europe boréale, qu’il eût été assez étrange
de rencontrer chez nous sur le bord de la Meuse. Mais un examen
soigneux de la forme des côtés du corselet, qui ne présentent pas
le petit espace franchement redressé auprès des angles de la base,
caractère essentiel de celui de la N. Gyllenhalli, m’a détrompé.
J’avais été aussi influencé parla circonstance qu’un exemplaire de
l’île de Skye (Écosse), capturé par M. Roelofs, avait été placé dans la
collection Putzeys en tête des Gyllenhalli , notre savant et regretté
confrère ayant sans doute été abusé par la mauvaise vue de ses
dernières années. Mais la place de l’un et de l’autre exemplaire,
pour ceux qui ont le bonheur de conserver de bons yeux, eût été
au milieu d’une série d’exemplaires sibériens, étiquetés dubia
Sahlb., et que Putzeys avait mis à la suite de ses N. andalusiaca,
sans leur attribuer une étiquette spécifique. La capture de cette
forme en Belgique, où sa présence est peut-être bien accidentelle,
est assez intéressante, moins toutefois que ne l’eût été celle de la
N. Gyllenhalli.
Cette Nebria dubia Sahlb. (in litteris, ou décrite, j’ignore dans
quel ouvrage) est-elle une véritable espèce, ou n’y faut-il voir
qu’une sous-espèce ou race de la brevicollis? c’est un point sur
lequel il y aurait fort à controverser sans doute et qui, pour les
partisans de l’évolution spécifique, n’a pas une extrême impor-
tance.
M.de Borre indique ensuite une capture de YOsmoderma eremita
à Maeseyck, par M. Verheggen, directeur de l’école moyenne. Il
semble que la province de Limbourg soit celle où l’on a le plus
tl’occasions de rencontrer ce grand et assez rare Lamellicorne.
M. Willain fait voir plusieurs bonnes espèces de Carabiques
capturées dansleHainaut. Ii a encore repris à Trivières Y Amphigy-
nus piceus et pris à Papignies Y Anchomenus atratus, Y A. vticans
et Y A. livens (sept exemplaires); cette dernière espèce a déjà été
GCCXLI
rencontrée par lui à Strépy, Maurage et Boussoit, et par M. le
Dr Hallez à Merbes-Sainte-Marie.
M. le Dr Jacobs dit que le Diptère remis à la dernière séance,
au nom de M. Errera, est le Chlorops lœia Meigen (n° 6), espèce
assez commune et présentant beaucoup de variétés.
Le mauvais temps a empêché l’excursion que la Société aurait
dû faire le deuxième dimanche d’octobre.
La séance est levée à 8 3/4 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
Série III. — N° 52.
Assemblée mensuelle du 6 décembre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMP3.
Présents : MM. Berge, De Glain, De Le Court, Demoor,
J. Devaux, Jacobs, Lameere, L’Arbalestrier, Meunier, Remy, Yar,-
dervelde, Van Rossen, Weinmann, Willain et Preudhomme de
Borre, secrétaire.
MM. Roelofs et Yan Nerom ont fait excuser leur absence.
La séance est ouverte à 8 heures.
Le procès-verbal de l’assemblée mensuelle du 8 novembre est
approuvé.
Le Président annonce que les démissions de trois membres
effectifs, MM. Chevrolat, Lemonnier et Yanden Broeck, ont été
adressées au Conseil.
Le Conseil, d’accord avec la Commission de vérification des
comptes, vient de rayer trois membres effectifs qui avaient refusé
itérativement de payer la cotisation.
Un membre associé, M. Gernaert, a donné sa démission.
Trois présentations de membres effectifs sont, d’autre part,
annoncées pour le mois prochain.
Le Président donne connaissance de la liste de présentation que
le Conseil fait de trois candidats pour la place de membre honoraire
vacante depuis la mort de M. J.-L. Le Conte.
Séance tenante, un quatrième nom, appuyé par cinq membres pré-
sents, est ajouté à cette liste.
Le Président demande si des membres ont des propositions à
faire porter à l’ordre du jour de l’assemblée générale du
26 décembre.
ANNALES DE LA SOC. ENTOM . DE BELGIQUE, T. XXVIII
CCCXLIV
Une seule proposition est formulée par M. Bergé et appuyée par
six des membres présents :
" La Société peut organiser chaque hiver une série de confé-
rences ayant pour but de vulgariser l’entomologie.
» Les dispositions à prendre à cet effet sont laissées à l’initiative
du Conseil. »
Elle figurera à l’ordre du jour.
Correspondance.
La Société Entomologique de Russie nous invite à nous faire
représenter à la solennité du vingt-cinquième anniversaire de sa
fondation. — M. Kôppen, de Saint-Pétersbourg, membre corres-
pondant, est délégué dans ce but.
Une invitation semblable nous est adressée par la Société
Toscane des Sciences pour la remise d’une médaille d’or à M. le
Professeur Meneghini. — La Société regrette de n’avoir aucun
délégué à y envoyer.
La Société Roj^ale Linnéenne de Bruxelles nous envoie le pro-
gramme des conférences qu’elle donne pendant les mois de
novembre et décembre.
M. Wood-Mason, directeur du Musée de Calcutta, après nous
avoir fait hommage de nombreux opuscules, demande à obtenir le
dernier travail publié par feu Stâl dans les comptes-rendus de notre
Société. — Accordé.
M. le Dr Schaufuss nous fait hommage d'un ouvrage.
La Société Pro Fauna et Flora Fennica, à Helsingfors, nous
adresse ses publications en nous accusant réception de nos
Annales.
La Société Entomologique de Silésie nous complète la série de
ses publications.
La rédaction de la revue Science accuse réception de nos
Comptes-rendus.
La Société Asiatique du Bengale nous annonce l’envoi de ses
publications à partir de 1860. — Une collection de nos Annales lui
sera adressée, et l’échange de publications sera continué.
La Société a reçu un numéro du Mésos et deux de Insekten-
Bôrse.
Rapports, lectures, communications.
Après avoir entendu la lecture des rapports de MM. Fairmaire
et de Borre sur les Notes pour servir à une Monographie des
Mèloïdes du Mexique, par M. le Dr Dugès, l’assemblée ajourne
sa décision, en attendant une réponse de l’auteur à une lettre des
rapporteurs.
CCCXLV
M. Roelofs nous adresse un travail intitulé : Deux espèces de
Curculionides trouvées dans les Orchidées de l'Équateur. La
lettre d’envoi nous dit : M. le professeur E. Morren m’a communi-
qué, il y a quelque temps, deux Curculionides trouvés vivants sur
des Orchidées à Londres. L'un est une espèce de Cholus : Ch. For-
besii Pascoe, déjà trouvée en Europe dans des circonstances ana-
logues. L’autre est une nouvelle espèce de Sphenophorus, que j’ai
appelée Sph. Morreni et dont je présente la description pour nos
Annales. »
Le Secrétaire fait remarquer que ce travail, qui ne comporte
qu’environ trois pages d’impression, est cependant destiné par
l’auteur aux Annales et non au Bulletin. M. Roelofs a voulu
donner le premier l’exemple, à la suite d’une discussion où le
Conseil d'administration avait reconnu la nécessité de prendre des
mesures pour que nos Comptes-rendus ne prissent pas des dimen-
sions de plus en plus énormes au détriment de nos Annales et au
plus grand péril de nos finances.
M. de Selys prend la parole dans le même sens. Il y a eu cette
année une augmentation dans les matières des Comptes-rendus qui
en a presque doublé l’étendue et démenti toutes les prévisions
budgétaires. Il est urgent de s’arrêter dans cette voie, ainsi que le
fera comprendre, à l’assemblée générale prochaine, l’exposé de
notre situation financière. Les auteurs sont trop empressés à se faire
imprimer dans le Bulletin pour des travaux qui, par leur nature et
même parfois par leur dimension, rentreraient mieux dans le cadre
de nos Annales; c’est une lourde charge pour nous, puisque le
Bulletin s’imprime actuellement à 800 exemplaires, les Annales à
450 seulement, et aussi parce que les travaux ne peuvent alors
s’ajourner d’un volume à l’autre, en cas d’insuffisance de res-
sources. Le Conseil s’en est encore préoccupé à un autre point de
vue : Le plus grand nombre des travaux ainsi lus en séance ne
sont pas lus en réalité, mais déposés par les auteurs, qui n’en lisent
que le titre et tout au plus quelques lignes; ils passent à l’impres-
sion sans avoir été jugés par l’audition de l’assemblée, ce qui serait
absolument nécessaire. Supposons, en effet, qu’un auteur, dans un
travail ainsi présenté, ait laissé des erreurs grossières, ou ait inscrit
des personnalités offensantes, des agressions et critiques dépassant
les bornes permises, tout cela s’imprimerait sans avoir pu être
arrêté au passage et compromettrait singulièrement notre Société
11 ne peut en être de même des travaux présentés parles Annales.
Des commissaires, étant désignés, les examinent, font un rapport et
mettent à couvert la responsabilité morale de la Société. C’est
pourquoi, dit en terminant M. de Selys, le Conseil vous engage à
vous montrer dorénavant très sévères dans l’admission des travaux
CCCXLVI
et notices au compte-rendu, celui-ci étant réellement destiné avant
tout aux discussions scientifiques et aux petites communications.
Le Conseil et le Secrétaire feront leur possible pour que les petits
mémoires renvoyés aux Annales soient promptement imprimés
dans celles-ci.
L’assemblée désigne MM. de Borre et Lameere comme rappor-
teurs pour le travail de M. Roelofs.
M. Belon nous adresse un travail a}'ant pour titre : Enuméra-
tion des Lathridiidœ du Japon. — MM. Everts et de Borre sont
désignés comme rapporteurs.
Le Secrétaire présente une série d’ additions et rectifications que
M. le Dr Karsch, de Berlin, lui a envoyées pour les Catalogues des
Glomèrides et Julides décrits jusqu’à ce jour. Lesdits catalogues
avant été imprimés dans le volume de cette année, l’assemblée
déci le que ces addenda doivent également y prendre place,
M. de Borre étant chargé de les examiner au préalable.
M. L. Fairmaire adresse un travail consistant en huit diagnoses,
dont l’impression au compte-rendu est votée par l’assemblée :
DIAGNOSES DE COLÉOPTÈRES DE L’AFRIQUE ORIENTALE
par M. Léon Fairmaire.
Somalibia multiguttata. — Long., 7 à 8 mill.
S. guttiferæ simillima, se 1 brevior, albo magis punctata, protho-
race minus fortiter ac minus dense punctato, linea media minus
elevata, basi albo-guttato, epimeris apice albo-guttatis, elytrorum
macula apicali magis terminali, vix transversa, pygidio evidentius
carinato. — Makdischu.
Mesostenopa sericea. — Long., 14 mill.
Oblonga, nigra,sericeo-nitens, capite prothoraeeque sat subtiliter
dense punctatis, hoc subcordato, postice impresso, elytris ovatis,
me lio ampliatis, leviter striatis, striis sat fortiter punctatis, inter-
vallis fere planatis, 31 paulo convexiore. — Makdischu.
M. inflma. — Long., 8 1/2 mill.
M. çarinatœ Gestro affinis, sed brevior, capite prothoraeeque
evidentius punctatis, antennarum articulo 3" secundo paulo lon-
giore, elytris subtilius punctato-substriatis, intervallis minus
fortiter punctatis, pectore laxe punctato. — Makdischu.
Rhytinota angulicollis. — Long., 15 à 18 mill.
R. acuticolli affinis, sed prothorace latiore, minus convexo,
margine postico rectis, angulis posticis sat magnis, retroversis,
parum acutis, capite ferè, plicis ocularibus minus parallelis, scu-
CCCXLVII
tello paulo majore, prosterno planato, haud impresso distincta.
— Makdischu, Guélidi.
R. oxyoma. — Long., 17 mill.
Præcedenti simillima, capite minore, prothorace angustiore,
lateribus minus rotundato, margine postico utrinque sinuato, unde
angulis magis retroversis, elytris basi fere rectis, humeris in den-
tem acutum productis, capite subtus minus triangulariter impresso»
mento haud punctato distincta. — Makdischu.
Platynotus foveipennis. — Long., 15 mill.
Ovatus, parum convexus, niger, nitidus, prothorace transver-
sim quadrato , elytris foveis seriatis, apice subacuminatis;
P. platesice affinis, sed elytris longioribus, fere acuminatis et
foveatis distinctus. — Makdischu.
Systates prolixus. — Long., 9 mill.
Elongatus, convexus, fusco-ænescens, nitidus, griseo-pubescens
prothorace utrinque, vitta densius albido-pubescente, elytris
maculis similibus sparsutis, rostro tenuiter carinato, antennarum
scapo crassiusculo, funiculi articulo 1° duobus sequentibus con-
junctis æquali, prothorace angusto, rugosulo, elytris punctato-
substriatis, intervallis subtiliter rugosulis. — Makdischu.
S. albido-vittatus. — Long., 6 mill.
Oblongus, valde convexus, fuscus, indumento cervino dense
vestitus, prothoracis elytrorumque lateribus latealbidis, illo linea
dorsali angusta, his vitta prope suturam albidis, antennarum scapo
tenui, funiculi articulo 1° elongato, prothorace sat parvo, subtiliter
dense punctato-rugosulo, elytris oblongo-ovatis, punctato-striatis,
intervallis planis, abdomine basi late impresso. — Makdischu.
M. de Ilormans écrit pour faire remarquer que la note de
M. Kerremans sur la liqueur de Wickersheimer indique la potasse
parmi les substances entrant dans la composition de ce liquide. Il
lui semble qu’il faut entendre par là non la potasse caustique, mais
la potasse du commerce ou carbonate de potasse, puisque la
liqueur doit être neutre; la potasse chimique la rendrait évidem-
ment alcaline. Il signale ce pointa l’auteur de la note.
La séance est levée à 8 3/4 heures.
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE.
COMPTES-RENDUS DES SÉANCES.
Série III. — N° 53.
Assemblée générale du 26 décembre 1884.
PRÉSIDENCE DE M. DE SELYS-LONGCHAMPS.
Présents : MM. Arnold, Becker, Berge, E. Candèze, Capronnier,
De Lafontaine, De Le Court, J. Devaux, Dubois, Fologne, Fondu,
Jacobs, Kerremans, Lameere, L’Arbalestrier, Mélise, Remy,
Renard, Roelofs, Yanden Branden, Van Nerom, Van Rossen,
Weinmann et Preudhomme de Borre, secrétaire.
M. L. Candèze, membre associé, assiste à la séance.
Ont fait excuser leur absence : MM. Lallemand, Plateau, Van
Segvelt et Willems.
La séance est ouverte à une heure et un quart.
Le procès-verbal de l’Assemblée générale du 2 G décembre 1883
est approuvé.
Le Président, prenant la parole, s’exprime comme suit :
Messieurs et chers Collègues,
Le nombre des membres de la Société ne s’est point accru pen-
dant la présente année; il a même légèrement diminué.
Nous avons, il est vrai, admis dix nouveaux sociétaires effectifs,
mais la mort a frappé cruellement parmi nous. Nous en avons de
ce chef perdu cinq, parmi lesquels de très anciens et très distingués :
MM. Th. Lecomte (de Lessines), Finet, sir Sydney Smith Saun-
ders, Chevrolat et, en dernier lieu, Mors, notre si sympathique
compatriote.
De sorte que, avec les démissions et radiations, nous ne sommes
plus que 150 (159 en 1883).
(a)
ANNALES DE LA SOC. ENTOM. DE BELGIQUE, T. XXVIII.
CCCL
Parmi nos douze membres honoraires nous avons à regretter la
mort de l’illustre John Leconte, que vous avez à remplacer.
Cinq nouveaux membres associés ont été reçus. Il en existe en
tout dix-neuf.
Le tome XXYI1I de nos Annales, dont on vient d’achever
l’impression, contient les mémoires suivants :
lre PARTIE.
1. Catalogue des Coléoptères carnassiers aquatiques, par
C. Vanden Branden.
2. E numération des Buprestides décrits postérieurement au
catalogue de MM. Gemminger et de Ilarold, par Ch. Kerremans.
3. Premiers états de quelques Cassidides exotiques, par
H. Donckier de Donceel, avec une planche.
2P PARTIE.
I, 2 et 3. Notices du Dr Dugès sur les métamorphoses de Coléo-
ptères mexicains, avec deux planches.
4. Catalogue dei Gloméricles, par A. Preudhomme de Borre.
5. Révision des Diplax palèarctiques , par de Selys-Long-
CHAMPS.
6. Catalogue des Lysiopètalicles, -Julides, etc., par A. Preu-
diiomme de Borre.
7. 8, 9 et 10. Mémoires de M. A. Lameere sur des Longicornes
américains (2 genres et 22 espèces nouvelles'.
II. Enumération des Cè/onides décrits postérieurement au
Catalogue de MM. Gemminger et de Earolcl, par A. Berge.
Notre Bulletin (Compte-rendu des séances) a pris cette année une
grande, je dirai presque une trop grande extension. Il contient près
de 400 pages, à peu près le double de celui de 1883.
Il est rempli de travaux importants, dont plusieurs sont de véri-
tables mémoires, ainsi que vous pourrez en juger par le court
résumé méthodique que j’ai l’honneur de vous présenter.
Indépendamment des nombreuses informations qu’on y rencontre
concernant les localités, les époques d’apparition, les mœurs de
différents insectes, des rectifications synonymiques, excursions
faites par des membres de la Société, des diagnoses de genres et
espèces nouvelles, il contient des travaux spéciaux qui sont, comme
je l’ai dit, de véritables mémoires. On remarquera que tous les
ordres d’insectes y sont représentés, ce qui donne satisfaction aux
COCLI
différents spécialistes, chose qui n’existe pas souvent dans les
recueils de ce genre.
Pour ces travaux, nous avons été favorisés de la collaboration à
peu près en nombre égal de collègues belges et étrangers.
Les membres résidents ont principalement traité :
Crustacés : M. le professeur Félix Plateau. Sur les espèces
recueillies par M. Weyers.
Arachnides : M. Becker. Fin du Catalogue des espèces belges.
Myriapodes : M. P. de Borre. Espèces des Glomérides et Julides
de Belgique.
Coléoptères : M. le Dr Fromont. Sur des Larves, etc.;
— M. Duvivier. Sur les Phytophages et Criocérides;
— M. H. Donckier de Donceel. Sur les Anthribides et
Brenthides décrits depuis le catalogue de
MM. Gemminger et de Harold ;
— M. Lameere. Sur les Pytheus et l'Hypocephalus;
— M. Roelofs. Sur des Curculionides nouveaux;
— M. Weyers. Sur ses chasses à Sumatra.
Orthoptères : M. de Bormans. Observations diverses. •
Névroptères : MM. de Bormans et de Selys.
Hyménoptères : M. le Dr Jacobs. Tenthrédinides et Siricides
des environs de Bruxelles.
Diptères : M. le I)r Jacobs. Sur les larves d’Œstrides.
Les principaux travaux publiés dans le Bulletin par nos
collègues étrangers se répartissent ainsi qu’il suit :
Arachnides : Faunes locales et espèces et genres nouveaux, par
M. Eug. Simon.
Coléoptères : M. Léon Fairmaire. Espèces de l’Algérie, du
Maroc, de l’Afrique orientale.
— M. Sharp. Sur l’Hypocephalus et sur des espèces
de la Nouvelle-Zélande, etc.
— Le Père Belon. Espèces de la Nouvelle-Zélande.
— M. Dietz. Sur la Cicindela maritima.
— M. E L Lefèvre. Sur les Eumolpides.
Orthoptères : M. le professeur Ign. Bolivar. Sur des espèces
nouvelles du type européen.
Névroptères : M. R. Mac Lachlan. Espèces nouvelles de Gom-
phines.
Hémiptères : M. Lethierry. Espèces nouvelles pour la Faune de
la Belgique.
CCCLII
Lépidoptères: M. Heylaerts. Plusieurs mémoires étendus sur les
Psychides et sur d’autres familles. Les espèces
belges sont énumérées;
— M. Mabille. Sur des genres et espèces nouvelles
de Madagascar, etc.
Diptères : M. Yan der "Wulp. Espèces nouvelles.
Il est à retenir que parmi ces travaux on en remarquera plu-
sieurs qui élucident différentes parties de la faune belge et qui font
entrevoir le moment où un travail général pourra être entrepris.
D'autre part, des catalogues d’ensemble et des suites au catalogue
de MM. Gemminger et de Harold, qui sont d’une utilité incontes-
table pour les travailleurs nouveaux.
Cette analyse rapide de nos comptes-rendus en démontre suffisam-
ment l’importance. Ils ont ce grand avantage de procurer une
prise de date rapide à la publication des genres et espèces nou-
velles, qui y figurent en grand nombre.
Cependant, au point de vue administratif, une publication men-
suelle qui est reproduite une seconde fois dans nos volumes d’an-
nales charge notablement le budget, et il semble nécessaire que
ceux des travaux qui présentent le caractère de mémoires soient
soumis à l’examen d’hommes compétents. Je crois que pour satis-
faire à cet objet, il serait bon d’ajourner au mois suivant la publica-
tion de ceux dont je viens de parler, et de réserver pour le corps
même des Annales les mémoires trop étendus, sauf à donner dans
le Bulletin mensuel les diagnoses des genres et des espèces
nouvelles.
J’attire sur ces remarques l’attention du Président qui va me suc-
céder, et du Conseil renouvelé.
Il est d’autant plus nécessaire de restreindre pour le moment nos
dépenses, que le Ministère dont dépend la division des sciences
nous a informés, le 11 mars dernier, que le subside que notre Société
ainsi que d’autres associations analogues recevaient, sera supprimé.
Je suis de ceux qui, au Sénat, ainsi que l’honorable M. Bergé à la
Chambre, ont combattu cette suppression, si contraire au dévelop-
pement des sciences en Belgique. Nos protestations y ont rencontré
un accueil sympathique, et l’honorable M. Rolin-Jaequemyns, alors
Ministre de l’Intérieur, nous a fait des déclarations assez favora-
bles; mais jusqu’ici le Gouvernement ne nous a pas informés de sa
décision.
La perte de plusieurs de nos membres diminue également nos
ressources. Nous devons donc marcher avec beaucoup de
prudence.
Le champ de travail offert à nos collègues est des plus vastes ; les
cccliii
Insectes exotiques inédits continuent à nous arriver, grâce aux
explorations de plus en plus fréquentes et à la facilité des communi-
cations. C’est une mine bien loin d’être épuisée.
Mais aussi la tâche devient de plus en plus ardue dans cette
direction, parce que l'on travaille et que l’on publie dans tous les
pays du monde en même temps et que beaucoup d’entre nous n’ont
pas une collection générale, une bibliothèque, des relations à
l’étranger et enfin le temps nécessaire pour être à même d’écarter
les difficultés qu’ils rencontrent dans l’étude des insectes exotiques.
Dans un cercle plus modeste, en Belgique même, il y a à faire
encore bien des recherches et des observations utiles.
Il s’agit d’abord de compléter peu à peu la connaissance de la
Faune entomologique de la Belgique, dont la constatation fut le
premier article de notre programme lorsque fut formée notre
Société. Chacun peut facilement apporter une pierre importante à
l’achèvement de l’édifice, en s’adonnant à la recherche et à l’étude
d’un gfoupe non encore élucidé; et il n’en manque pas parmi les
Aptères, les Hémiptères, les Diptères et même les Hyménoptères.
Une autre étude, que je recommande surtout aux jeunes entomo-
logistes, qui ont l’activité et les bons yeux indispensables, peut
fournir des matériaux très appréciés et presque inépuisables : c’est
celle des larves et de leurs mœurs, les premiers états d’un nombre
énorme de nos insectes étant encore inconnus, même parmi les
ordres, dont nous possédons à l’état parfait des collections et des
catalogues que nous considérons comme à peu près complets.
Messieurs,
Je vais remettre en d’autres mains les fonctions si honorables
auxquelles, en mon absence, vous m’avez appelé il y a deux ans.
J’ai fait mon possible pour en remplir les devoirs à votre satisfac-
tion, malgré l’inconvénient grave de ne pas résider dans la capitale,
qui est le siège de la Société.
Je remercie vivement mes honorables collègues, et particulière-
ment ceux du Conseil et des Commissions spéciales, du concours
efficace qu’ils ont bien voulu m’accorder. ( Applaudissements .)
Au nom de la Commission de vérification des comptes, M. Mélise
prend la parole. Les recettes du compte de 1884 s’élèvent à
6,147 fr. 51 c., les dépenses effectuées à 4,788 fr. 80 c., d’où un
excédent de 1,358 fr. 71 c. La Commission a vérifié les écritures
du trésorier, M. Fologne, en a constaté l’entière exactitude et
propose de lui voter des remercîments pour le soin avec lequel il
continue à remplir ses fonctions. {Applaudissements .)
CCCLiV
M. F ologne donne lecture de l'exposé suivant de la situation finan-
cière de la Société :
Messieurs,
La situation financière différerait notablement des prévisions du
budget, si la Société ne recevait plus entièrement les subsides que
l’Etat lui paye annuellement.
La lettre écrite par le Ministre de l’Intérieur à notre secrétaire
laisse peu de doutes à cet égard. Nous ne recevrons plus que
450 francs pour les abonnements aux Annales. Ce sera une dimi-
nution de recette annuelle de 1,000 francs. Espérons que l’on
reviendra sur cette mesure.au sujet de laquelle le Conseil a adressé,
ces jours derniers, une lettre au nouveau Ministre; mais, en atten-
dant, il faut tenir compte de l’avis reçu, pour rétablir notre situation.
Le nombre des membres a diminué par suite des décès, démis-
sions et radiations. Nos recettes s’en ressentiront l’année prochaine.
Les frais de bureau, envoi d’annales, ont coûté plus que la somme
prévue. Cela résulte de ce que les frais d’envoi des comptes-rendus
mensuels et des Annales augmentent en rapport de l'importance
croissante de nos travaux.
L’assurance a coûté aussi un peu plus que les prévisions. C’est
l’effet de l’impôt dont l'Etat a frappé les compagnies d’assurances,
lesquelles n’ont rien trouvé de mieux que de le faire payer par
leurs assurés.
La vente des Annales a rapporté beaucoup moins que les années
précédentes. Enfin, la publication du tome XXYII des Annales
a coûté près de 300 francs en plus de la somme inscrite au budget,
et le tome XXYIII coûtera environ 4,000 francs, soit 400 de plus
que les prévisions. Cette augmentation, que je signale tout particu-
lièrement, résulte de l'importance donnée aux comptes-rendus
mensuels, dans lequels on publie des listes, des catalogues et des
mémoires très longs, qui ne sont pas toujours lus en séance, ni
renvoyés à une commission. Ces comptes-rendus, qui occupent
parfois plusieurs feuilles d’impression, joints aux Annales, donnent
des volumes dont le coût dépasse toutes les- prévisions.
En présence de la réduction de recettes dont nous sommes
menacés, il faudra, si nous n’obtenons pas une réponse favorable à
la lettre qui vient d’être envoyée au Ministre, réduire l’importance
de ce tome XXYIII en publiant les comptes-rendus avec une partie
des travaux présentés en 1884, et en réservant pour 1885 l’excé-
dent. A moins d’agir ainsi, il faudra vendre des obligations de notre
fonds de réserve provenant des cotisations à vie, ce qui serait, à
mon avis, un acte de mauvaise administration.
CCCLV
En résumé, Messieurs, voici la situation exposée en chiffres :
ACTIF.
Recettes non prévués :
Cotisations arriérées fr. 44 00
Payé en moins pour reliures 239 00
sur l’achat de livres .... 7 60
Fr. 290 60
PASSIF.
Cette somme sera majorée de mille francs si nous ne recevons
plus le subside de l’Etat.
Telle est la situation, qui est compromise par une cause indépen-
dante de l’ Administration : le retrait du subside.
Je crois avoir donné suffisamment de détails et je vous demande,
Messieurs, l’approbation des comptes, qui ont été vus et approuvés
par la Commission de vérification.
L’Assemblée donne son approbation aux comptes.
Elle s’occupe ensuite de l’examen du budget pour 1885.
Le chiffre de la cotisation est maintenu à seize francs.
M. Weinmann propose à l’Assemblée d’autoriser le Conseil à
scinder en deux parties le volume très considérable formé par les
comptes-rendus de 1884 et les mémoires imprimés pendant l’année,
et de n’en publier comme tome XXVIII qu’une partie, si les
démarches faites auprès de l’Etat pour obtenir que le subside dont
nous avons joui jusqu’ici nous soit continué, n’aboutissaient pas.
— Cette proposition est adoptée.
Pour le cas où le volume ne serait pas scindé, M. de Borre fait
remarquer que sa grosseur est telle qu’il conviendrait d’en fixer
le prix pour la vente à un chiffre supérieur à celui du tome XXVII.
CCCLVI
11 propose vingt-quatre francs, avec la réduction de deux francs
en faveur des libraires et celle de huit francs pour les membres
qui l’acquerraient ultérieurement. — Adopté.
Sur la proposition de M. Lameere, rappelant l’opinion émise par
le Président, l’assemblée émet le vœu de voir les travaux d'ento-
mologie exotique d'une certaine étendue et de nature à ne pas pou-
voir être lus en séance, être renvoyés à l’examen de deux commis-
saires et insérés dans les Annales, le Bulletin étant réservé à des
questions d’actualité ou à des communications concernant la faune
indigène.
Il résulte de la discussion de cette proposition que les courtes
diagnoses ayant pour but d’assurer la priorité de publication d’une
espèce pourront toujours prendre place au Bulletin.
Le budget est voté en recettes à la somme de 6,220 fr. 11 c.
(laissant de côté l’éventualité des subsides qu'on peut encore
espérer obtenir), et en dépenses à celle de 8,481 fr. 32 c. Le
déficit provisoire est de 2,261 fr. 21 c., dans l’hypothèse où le
subside ne serait pas accordé et le volume XXYIII publié toutefois
intégralement.
Le Conseil aura à tenir au courant la Société, dans les assemblées
mensuelles, des résultats qu’il obtiendra pour l’amélioration de la
situation financière et à convoquer, s’il devenait nécessaire, une
assemblée générale extraordinaire.
M. le Dr Jacobs donne lecture du rapport de la Commission de
surveillance des collections. Cette Commission croit devoir sou-
mettre à l’Assemblée et à M. le Directeur du Musée la proposition
de faire un dénombrement exact des espèces et des exemplaires con-
tenus dans chaque caisse, d'exprimer ce total sur une étiquette
officielle et de le transcrire sur un inventaire.
M. Bergé demande la parole pour développer sa proposition
ainsi formulée : « La Société peut organiser chaque hiver une
série de conférences ayant pour but de vulgariser l’entomologie.
Les dispositions à prendre à cet effet sont laissées à l'initiative du
Conseil. » Il fait connaître que, pour ces conférences, la grande salle
des Herbiers du Jardin botanique serait mise à notre disposition
par notre collègue M. Crépin.
La proposition, mise aux voix, est adoptée après quelque dis-
cussion.
L’ordre du jour appelle l’élection d'un membre honoraire. La
liste de présentation, qui avait porté quatre noms, se trouve réduite
à trois, M. Aug. Chevrolat étant décédé le 16 de ce mois.
M. H. de Saussure, de Genève, déjà membre correspondant de
la Société, est élu membre honoraire.
CCCLVII
Il est ensuite procédé à l’élection du Président de la Société pour
les années 1885 et 1886.
M. Preudhomme de Borre est élu. (Applaudissements .)
M. Preudhomme de Borre prend la parole pour remercier l’As-
semblée de la marque d’estime qu’elle vient de lui accorder et à
laquelle il est très sensible. Il eût voulu pouvoir décliner cette
honorable mission, mais dans les circonstances fort difficiles où se
trouve en ce moment la Société, il ne lui semble pas possible de
paraître éluder les devoirs qu’elle impose. Il fait toutefois la
réserve que des circonstances personnelles, étrangères aux affaires
de la Société, pourraient peut-être lui faire déposer son mandat
avant le terme de sa durée statutaire. Il termine en proposant un
vote de remercîments à notre éminent Président d’honneur, qui a
bien voulu, pendant les deux dernières années, assumer le fardeau
de la direction active de la Société, ce qu’il a fait avec un véritable
dévouement. ( Applaudissements .)
L’Assemblée passe à l’élection de quatre membres du Conseil.
MM. Fologne, Jacobs et Lameere sont élus pour deux ans, et
M. Capronnier pour un an.
MM. Fondu, Kerremans et Mélise sont réélus membres de la
Commission de vérification des comptes.
MM. Jacobs et Roelofs sont réélus membres de la Commission de
surveillance des collections.
Sur la proposition de M. Lameere, la feuille 39 de la carte au
1/40,000 restera désignée comme champ spécial d’exploration ento-
mologique en 1885.
Comme localité pour l’excursion des deux jours de la Pentecôte,
M. Weinmann propose les environs d’Hérenthals, et M. Lameere,
ceux de Dinant.
Après discussion, l’Assemblée se prononce pour Hérenthals.
La séance est levée . à 3 1/2 heures.
ACCROISSEMENTS DE LA BIBLIOTHÈQUE
DU 1er DÉCEMBRE 1883 AU 30 NOVEMBRE 1884.
I. — Publications reçues à titre d’échange.
L’ abondance des matières publiées cette année dans les comptes-
rendus a décidé le Conseil d' administration à remettre
V impression de cette liste au volume suivant, en y réunissant
les publications périodiques qui auront été reçues jusqu'au
30 novembre 1885.
II. — Dons des auteurs.
1. Albrecht (P.). — Note sur le pelvisternum des Édentés, avec
des observations morphologiques sur l’appareil sternal des
animaux vertébrés. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°.
2. — Sur la fente maxillaire double sous-muqueuse et les
quatre os intermaxillaires de l’Ornitorhynche adulte nor-
mal. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°.
3. — Épiphyses osseuses sur les apophyses épineuses des ver-
tèbres d’un reptile (Hatteria punctata Gray). — Bruxelles,
1883, 1 br. in-8°.
4. — Sur les copulæ intercostoïdales et les hémisternoïdes du
sacrum des Mammifères. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°.
5. — Sur la fossette vermienne du crâne des Mammifères. —
Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
6. — Sur les spondylocentres épipituitaires du crâne, la non-
existence de la poche de Rathke et la présence de la chorde
dorsale et de spondylocentres dans le cartilage de la cloison
du nez des Vertébrés. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
CCCLX
7. Albrecht (P.)- — Sur la valeur morphologique de la trompe
d’Eustache et les dérivés de l’arc palatin, de l’arc mandibu-
laire et de l’arc hyoïdien des Vertébrés, suivi de la preuve
que le symplectico-hyomandibulaire est morphologiquement
indépendant de l’arc hyoïdien. — Bruxelles, 1884,1 br. in-8°.
8. — Ueber die Zabi der Zàhne bei den Hasenschartenkie-
ferspalten. — 1884, 1 br. in-8°.
9. — Erwiderung auf Herrn Professor Dr Hermann von
Meyer’s Aufsatz : Der Zwischenkieferknochen und seine
Beziehungen zur Hasensch.arte und zur schràgen Gesichts-
spalte. - 1884, 1 br. in-8°.
10. Osten-Sacken (C.-R.). — On the genus Apiocera. — Synony-
mica concerning exotic Dipterology. N° II. — A singular
North-American Fly (Opsebius pterodontinus, n. sp.). —
Berlin, 1883, 1 br. in-8°.
11. — Berichtigungen und Zusàtze zum Yerzeichnisse der ento-
mologischen Schriften von Camillo Rondani. — Vienne,
1884, 1 feuille in-8".
12. Lintner (J.-A.). — First Annual Report on the injurious and
other Insects of the State of New-York. — Albany, 1882,
1 vol. in-8°.
13. Plateau (F.). — Recherches sur la force absolue des muscles
des Invertébrés. Première partie : Force absolue des muscles
adducteurs des Mollusques Lamellibranches. — Bruxelles,
1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
14. — Idem. Deuxième partie : Force absolue des muscles
fléchisseurs de la pince chez les Crustacés Décapodes. —
Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
15. — Recherches expérimentales sur les mouvements respira-
toires des Insectes. — Bruxelles, 1884, 1 vol. in-4°, avec
7 Pl-
16. — Comment on devient spécialiste. — Morlaix, 1884, 1 br.
gr. in-8°.
17. Duvivier (A.). — Enumération des Staphylinides décrits
depuis la publication du catalogue de MM. Gemminger et
de Harold. — Bruxelles, 1883, 1 vol. in-8°.
18. — Description de deux espèces nouvelles du Genre Oides
Weber (Galerucinæ). — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°.
19. — Description de quatre espèces nouvelles du genre Paropsis
Olivier (Coléoptères Phytophages). — Leyde, 1 br. in-8".
20. — Description de trois espèces nouvelles du genre Oïdes
Weber (Coléoptères Phytophages). — Cinq espèces nouvelles
du genre Aulacophora Chevr. (Coléoptères Phytophages).
— Leyde, 1 br. in-8°.
CCCLXI
21. Ddviyier (A.). — Description de quelques Phytophages nou-
veaux. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8".
22. — Sur quelques espèces du genre Oïdes Weber (Galerucinæ)
du Musée de Leyde. — Leyde, 1884, 1 br. in-8°.
23. A Catalogue of the extensive and valuable Collection of British
Lepidoptera, formed by E.-R. Sheppard, Esq., late of
Lewisham, Kent, comprising named Sériés, arranged in
three excellent Mahogany Cabinets, and Fifty-eight Double
Store Boxes, containing a large number of un-arranged and
mostly un-named specimens, in unusually fine condition,
and consisting of upwardsof twenty hve thousand examples,
including many rarities, and also numerous species from
North America, etc., also five pairs of Alni.Which will be
sold by Auction, by Mr J.-C. Stevens, at London, on Friday,
the llth Day of January 1884.
24. Tables dichotomiques pour servir à la détermination des
familles et des genres des Coléoptères de Belgique, d’après
L. Redtenbacher. — Bruxelles, 1884, 1 vol. in-18.
25. Van Segvelt (E.). — Les Galles utiles, parle DrG.-E.-Ch. Beau-
visage. Analyse. — Bruxelles, 1883, 1 br. in-8’.
26. Schaufuss (L.-W.). — Giorgione’s Werke, unter Berücksich-
tigung der neuesten Forschungen von Crowe und Cavalca-
selle. Jordan, Lermolieff. — Leipzig, 1884, 1 vol. in-8°, avec
2 photographies.
27. — Die Scydmæniden Nord-Ost Africa’s, der Sunda-Inseln
und Neu-Guinea’s im Museo Civico di Storia naturale zu
Genua untersucht und bearbeitet. — Gênes, 1884, 1 br. in-8°.
28. Packard (A. -S.). A Révision of the Lysiopetalidæ, a family of
Chilognath Myriopoda, vith a notice of the genus Cambala.
— On the Morphology of the Myriopoda. — Philadelphie,
1883, 1 br. in-8°.
29. — The Systematic position of the Archipolypoda, a group
of fossil Myriopods. — Philadelphie, 1883, 1 br. in-8°.
30. — The number of Segments in the Head of Winged Insects.
Philadelphie, 1883, 1 br. in-8°.
31. — A New Species of Polydesmus with Eyes. — Philadel-
phie, 1883, 1 br. in-8°.
32. — Molting of the Shell in Limulus. — Philadelphie, 1883,
2 pages in-8°.
33. — Repugnatorial Pores in Lysiopetalidæ. — Philadelphie,
1883, 1 page in-8°.
34. Simon (Eug.). — Description d’un genre nouveau d’Arach-
nides et remarques sur la famille des Archæidæ. — Gênes,
1883, 1 br. in-8".
CCCLXII
35. Simon (Eug.). — Matériaux pour servir à la Faune aracknolo-
gique des îles de l’océan Atlantique (Açores, Madère, Sal-
vages, Canaries, Cap Vert, Sainte-Hélène et Bermudes). —
Paris, 18^3, 1 br. in-8’, avec 1 pl.
36. — Arachnides recueillis en Birmanie par M. le chevalier
J. -B. Comotto et appartenant au Musée Civique d’Histoire
naturelle de Gênes. — Gênes, 1884, 1 br. in-8°.
37. — Notes complémentaires sur la famille des Archæidæ. —
Gênes, 1884, 1 br. in-8°.
38. — Arachnides recueillis par la mission du Cap Ilorn en
1882-83. — Paris, 1884, 1 br. in-8", avec 1 pl.
39. — Arachnides recueillis à Khartoum (Soudan égyptien), par
M. Yossion, vice-consul de France et appartenant au
Muséum de Paris. — Paris, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
40. — Arachnides observés à Miranda de Ebro au mois d'août
1883. — Bourguignat (J. -B.) et de Uhagon (S.). — Note sur
les Mollusques et liste des Coléoptères recueillis dans la
même localité par M. E. Simon. — Madrid, 1884, 1 br.
in-8°.
41. Gadeaude Kerville (H.). — Compte-rendu de la 21e réunion
des délégués des Sociétés savantes à la Sorbonne (Sciences
naturelles). — Rouen, 1883, 1 br. in-12.
42. — Mélanges entomologiques. 1er mémoire (1er semestre
1883). — Rouen, 1883, 1 br. in-8".
43. — Idem. 2e mémoire. — Rouen, 1884, 1 br. in-8°.
44. — Sur la manière de décrire et de représenter en couleur
les animaux à reflets métalliques. — Paris, 1883, 1 br. in-8°.
45. — Les Myriopodes de la Normandie. lre liste, suivie de
Diagnoses d’Espèces et de Variétés nouvelles, par M. le
Dr Rob. Latzel. — Rouen, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
46. — Descriptions de quelques Espèces nouvelles de la famille
des Coccinellidæ. — Paris, 1884, 1 br. in-8", avec 1 pl.
47. — La Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen en
1883. Compte-rendu annuel. — Rouen, 1884, 1 br. in-8°.
48. — Note sur une espèce nouvelle de Champignon entomogène
(Stilbum Kervillei Quélet). — Rouen, 1884, 1 br. in-8°,
avec 1 pl.
49. Heylaerts (F.-J.-M.). — Les Macrolépidoptères de Brédaet de
ses environs. Liste supplémentaire n° 8. Captures de 1877-
1882. — La Haye, 1 br. in-8°.
50. — Description d’une espèce nouvelle de Psychide. —
Bruxelles, 1883, 1 br. in-8°.
51. Riley (Ch.-V.). — Report of the Entomologist for the year
1883. — Washington, 1883, î br. in-8° avec 13 pl.
CCCLXIII
52. Riley (Ch. -Y.). — Reports of observations and experiments in
the practical work of the division, made under the direction
of the Entomologist. — Washington, 1883, 1 br. in-S°, avec
3 pl.
53. — Reports of observations on the Rocky Mountain Locust
and the Chinch Bug, togetherwith extracts from the corres-
pondent of the division on Miscellaneous Insects. —
Washington, 1883, 1 br. in-8°.
54. — Reports of experiments, chiefly with kerosine, upon the
Insects injuriously affecting the Orange Tree and the
Cotton Plant, made under the direction of the Entomologist.
Washington, 1883, 1 br. in-8°.
55. Berg (C.). — Notas sinonimicas acerca de algunos Coleopteros
y Lepidopteros. — Buenos- Ay res, 1883, 1 br. in-8°.
56. — Addenda et emendanda ad Hemiptera Argentina. —
Buenos-Ayres, 1884, 1 vol. in-8°.
57. de Horvath (G.). — Révision du genre Eremocoris Fieb. —
Caen, 1883, 1 br. in-8’, avec 1 pl.
58. — Az Eremocoris-Fajok Maganrajza. — Budapest, 1883,
1 br. in-8°, avec 2 pl.
59. — Heteroptera Anatolica in regione Brussæ collecta. —
Budapest, 1883, 1 br. in-8°.
60. — Die europâischen Podoparien. — Vienne, 1883, 1 br.
in-8°, avec 1 pl.
61. — Le Phylloxéra et le froid d’hiver. — Budapest, 1883,
1 br. in-8°.
62. — Diagnoses Hemipterorum. — Budapest, 1884, 1 br. in-8°.
63. — Jelentés az 1883-ek éyben Magyarorszag terütelén fellé-
pett és megfigyelt Ivartekony Rovarokrol. — Budapest,
1884, 1 br. in-8°.
64. Phylloxéra szôlô pusztito rovar. — Budapest, 1884, 1 planche
avec texte in piano.
65. Rapport sur la situation phylloxérique en Hongrie pendant
l’année 1883. — Budapest, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 carte.
6J. Rovartani Lapok. Havi folyoirat, külônôs tekintettel a hasznos
és karos rovarokra, szerkeszti es kiadja Horvath Géza.
Kôtet I, füzet 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.
67. Millière (P.). — Lépidoptérologie. Huitième fascicule. —
Lyon, 1882, 1 vol. relié avec 4 pl.
68. — Lépidoptères inédits et notes entomologiques. — Caen,
1884, 1 br. in 8°, avec 1 pl.
6). A Catalogue of the first portion of the valuable and extensive
Collection of Lepidoptera formed, regardless of expense, by
the late Ph.-H. Harper, Esq., F. R. C. S., including the
CCCLXIV
unique British Specimen of Nyssia Lapponaria and most of
the rarer Species of British Macro and Micro-Lepidoptera;
also a large number of exceedingly fine varieties and local
forras. Which will be sold by Auction, by Mr J.-C. Stevens,
at London, on Thursday and Friday, the 20th and 21 st of
March 1884.
70. Salle (Aug.). — Note nécrologique sur John L. Leconte. —
Paris, 1884, 1 br. in-8°.
71. Catalogue of the valuable Entomological Library of the late
John L. Leconte, M. D. of Philadelphia, being the Most
Important Library on Entomology ever offered at Public
Sale either in Europa or America. To be sold tuesday,
wednesday and thursday afternoons, May 6th, 7th and 8th
1884, at Philadelphia.
72. Mayer (P.). — Zur Naturgeschichte der Feigeninsecten. —
Naples, 1882, 1 br. in-8°, avec 2 pi.
73. — Contribuzione alla storia naturale degli Insetti del Fico.
— Florence, 1882, 1 page in-8°.
74. Westwood (J. -O.). — Descriptions of some new exotic Coleo-
ptera. — La Haye, 1883, 1 br. in-8°, avec 3 pi.
75. — Observations on the Hvmenopterous genus Scleroderma
Klug, and some allied groups. — Londres, 1881, 1 br. in-8",
avec 4 pi.
76. — Descriptions of some new Exotic Species of Moths. —
Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 2 pi.
77. — Observations on two Species of Indien Butterflies (Papilio
castor and P. pollux). — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec
2 pi.
78. — Two new species oftheColeopterous genus Acanthocerus.
— Leyde, 1882, 2 pages in-8°.
79. — On Cetonia aurata and Protætia Bensoni. — Londres,
1880, 1 br. in-8°.
80. — On two Gynandromorphous specimens of Cirrhochroa
Aoris Doubleday, an Indian species of Nymphalideous
Butterflies. — Londres, 1880, 1 br. in-8°, avec 1 pi.
81. — On some unusual monstrous Insects. — Londres, 1879,
1 br. in-8°, avec 2 pi.
82. — Description of a new genus of Hvmenopterous insects. —
Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 1 pi.
83. — Descriptions of the insects infesting the seeds of Ficus .
Sycomorus and Carica. — Londres, 1882, 1 br. in-8°, avec
4 pi.
84. — Further descriptions of insects infesting figs. — Londres,
1883, 1 br. in-8°, avec 7 pl.
CCCLXV
85. Westwood(J.-0.). — Further notice concerning the fig-insects
of Ceylon. — Londres, 1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
86. — Description of the immature state of a Ceylonese insect
apparently belonging to an undescribed genus. — Londres,
1881, 1 br. in-8° avec 1 pl.
87. — On the supposed abnormal habits of certain species of
Eurytomides, a group of the Hymenopterous family Chalci-
didæ. — Londres, 1882, 1 br. in-8°, avec 2 pl.
88. — An Address read at the Entomological Society of London,
June 6th 1883, on his Election as Honorary Life-President.
— Londres, 1883, 1 br. in-8°.
89. — Notæ Dipterologicæ. N° 5. Descriptions of new species of
Exotic Tipulidæ, with an annotated summary of species
belonging to the same family previously described. —
Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 3 pl.
90. — Idem. N° 6. On the minute species of Dipterous insects,
especially Muscidæ, which attack the different kinds of
Cereal crops. — Londres, 1881, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
91. — Matabele Land and the Victoria Falls, from the letters
and journals of the late Frank Oates, F. R. G. S. Appendix
IV. Entomology. — Londres, 1882, 1 br. in-8°, avec 5 pl.
92. Scudder (S. -H.). — Two new and diverse types of Carboni-
ferous Myriapods. — The species of Mylacris, a carbonife-
rous genus of Cockroaehes. — Boston, 1884, 1 br. in-4°,
avec 2 pl.
93. — A Contribution to our Knowledge of Palæozoic Arach-
nida. — Boston, 1884, 1 br. in-8\
94. — Triassic Insects from the Rocky Mountains. — New-
Haven, 1884, 1 br. in-8°.
95. Le Naturaliste. Journal des échanges et des nouvelles. De année,
n° 15 (1er novembre 1879).
96. de Selys-Longchamps (E.). Révision des Diplax palæarc-
tiques. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
97. Encouragements aux sociétés scientifiques. Discours prononcés
dans les séances des 22 et 25 avril 1884, par M. le baron
de Selys-Longchamps, président du Sénat, pendant la dis-
cussion du budget de l’intérieur. — Bruxelles, 1884, 1 br.
in-12.
98. A Catalogue of the second and concluding portion of the
valuable and extensive Collection of Lepidoptera formed,
regardless of expense, by the late Philip. H. Harper, Esq.
F. R. C. S., including most of the rarer species of British
Micro-Lepidoptera; also a number of Fine Varieties and
Local Forms, duplicate Macro- Lepidoptera, a twenty-
W
XNNAI.ES de I.A SOC. HNTOM. DE BELGIQUE, T. XX'Ul,
CCCLXVI
drawer cabinet, store boxes, etc., likewise the named
Collection of British Coleoptera, comprising many Scarce
Species ; and the Library of Natural History, medical and
other books. Whicli will be sold by Auction, by Mr J.-C. Ste-
vens, at London, on thursday and friday, the 8th and 9tk
of May 1884.
99. Murray (J.) et Renard (A. -F.). — Les caractères microsco-
piques des cendres volcaniques et des poussières cosmiques
et leur rôle dans les sédiments de mer profonde. —
Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
100. — et — Notice sur la classification, le mode de forma-
tion et la distribution géographique des sédiments de mer
profonde. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
101. Vanden Branden(C.). — Énumération des Coléoptères Phy-
tophages décrits postérieurement au catalogue de MM. Gem-
minger et de Harold. Hispides et Cassidides. — Bruxelles,
1884, 1 br. in-8°.
102. — Catalogue des Coléoptères carnassiers aquatiques (Hali-
plidæ, Amphizoïdæ, Pelobiidæ et Dytiscidæ). — Bruxelles,
1884, 1 vol. in-8°.
103. Reuter (O.-M.). — Tvà nya Piezostethus Arter frân Sverige
och Finland. — Stockholm, 1883, 1 br. in-8'.
104. — Sibiriska Hemiptera antecknade. — Helsingfors, 1884,
1 br. in-8°.
105. Mac Lachuan (R.). — A Monographie Révision and
Synopsis of the Trichoptera of the European Fauna. First
additional Supplément. — Londres, 1884,1vol. in-8°avec7pl.
106. Lameere (Aug.). — Contributions à l’histoire des métamor-
phoses des Longicornes de la famille des Prionidæ. —
Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
107. — Note sur l’Hypocephalus armatus. — Bruxelles, 1884,
1 br. in-8°.
108. — Longicornes recueillis par feu Camille Van Yolxemau
Brésil et à La Plata. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
109. — Longicornes des voyages du Dr E. Fromontau Brésil et
à La Plata. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
110. — Matériaux pour la Faune des Petites- Antilles. Longi-
cornes recueillis par M. Purves à Antigoa. — Bruxelles,
1884, 1 br. in-8°.
111. — Matériaux pour servir à la Faune de la République de
Yénézuéla. Longicornes nouveaux ou peu connus. —
Bruxelles, 1884, 1 br. in-8".
112. Belon (M.-J.). — Sur la place systématique du Genre Lange-
landia Aubé et note synonymique. — Lyon, 1882, 1 br. in-8°.
CCCLX.VII
113. Preüdhomme de Borre (A.). — Les Méloïdes de l’Europe
centrale, d’après Redtenbacher et Gutfleisch. — Bruxelles,
1884, 1 br. in-8°.
114. A Catalogue of the Collection of British Lepidoptera of
the late Mr William Prest, of Arork, comprising many Rare
Species. The Collections of the late Sir Sidney Smith Saun-
ders, C. M. G., consisting of fine Sériés of British and
Foreign Hymenoptera, Coleoptera, Lepidoptera, Microsco-
pical Préparations, etc., together with a first-class Micro-
cope by Smith and Beck, and numerous Important entomo-
gical and other works, comprising a complété Set of the
Transactions of the Entomological Society of London;
a nearly complété Set of the Annales de la Société Entomo-
logique de France, L. Reeves’s Conchologia Iconica., 20 vol. ,
etc. Entomological Cabinets, Indian, Ceylon and Australian
Insects, a few Birds-Eggs, etc. Which will be sold by Auc-
tion, by M. J.-C. Stevens, at London, on tuesday the 15th
day or July 1884.
115. Leconte (J.-L.) et Horn (G.-H.). — Classification oftlie Coleo-
ptera of North America, prepared for the Smithsonian
Institution. — Washington, 1883, 1 vol. in-8° sur papier fort
( édition réservée pour les Sociétés savantes).
116. Dubois (Alph.). — Les Lépidoptères de l’Europe, leurs che-
nilles et leurs chrysalides. Livraisons 132 à 145 (fin).
117. Wood-Mason (James). — On Indian and Malayan Telphusidæ.
Part. I (suite). — Calcutta, 1871, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
118. — Note on certain species of Phasmidæ hitherto referred
to the genus Bacillus. — Calcutta, 1873, 1 br. in-8°.
119. — On a new Genus and Species (Hylæocarcinus Humei) of
Landcrabs from the Nicobar Islands. — Calcutta, 1873,
1 br. in-8°, avec 2 pl.
120. — On new or little-known species of Phasmidæ. — Cal-
cutta, 1873, 1 br. in 8°, avec 3 pl.
121. — On Rhopalorhynchus Krôyeri, a new genus and species
of Pycnogonida. — Calcutta, 1873, 1 br. in-8° avec 1 pl.
122. — On new or little-known species of Phasmidæ, with a
brief preliminary Notice of the Occurrence of a Clasping
Apparatus in the Males throughout the Family. — Calcutta,
1875, 1 br. in-8° avec 2 pl.
123. — On some new species of Paratelphusa. On Entricho-
cheles modestus Herbst. On some new species of Stomatopod
Crustaceans. — Calcutta, 1875, 1 br. in-8°.
124. — Description of a new species of Mantidæ with pointed
eyes. — Londres, 1876, 1 br. in-8°.
CCCLXVIII
125. Wood-Mason (James). — On some remarkable species of
Mantidæ. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8".
126. — Description of a new species of Phasraidæ. — Calcutta,
1876, 1 br. in-8° avec 1 pl.
127. — Description of a new species of Cetoniidæ. — Calcutta,
1876, 1 feuille in-8°.
128. — Description of a new species of Mantidæ. — Londres,
1876, 1 feuille in-8°.
129. — On the fémoral Brushes of the Mantidæ and their Func-
tion. On the Geographical Distribution of Schizocephala,
a Genus of Mantidæ. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°.
130. — Description of a new Species of Portunidæ from the Bay
of Bengal. — Londres, 1876, 1 feuille in-8°.
131. — Descriptions of new Species of Blattidæ belonging to
the Genus Panesthia. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°.
132. — On the Mode in which the Young of the New-Zealand
Astacidæ attacli themselves to the Mother. — Londres,
1876, 1 feuille in-8°.
133. — On a new species of freshwater Astacidæ from New-
Zealand. — Calcutta, 1876, 1 feuille in-8°.
134. — A Conspectus of the species of Paratelphusa, an Indo-
Malayan Genus of freshwater Crabs. — Londres, 1876, 1 br.
in-8°.
135. — On a species of Japyx discovered at Calcutta. — Cal-
cutta, 1876, 1 feuille in-8u.
136. — On a Caterpillar allied to Epipyrops Westw. — Londres,
1877, 1 feuille in-8°.
137. — Note on Mygale stridulans. — Londres, 1877, 1 br. in-8°,
avec 1 pl.
138. — On the discovery of stridulating organs in Scorpions.
— Londres, 1877, 1 feuille in-8°.
139. — On new and little-known insects collected by MrOssian
. Limborg in Upper Tenasserim. — Calcutta, 1877, 1 br. in-8°.
140. — Descriptions of two new généra and species of Indian
Mantidæ. — Londres, 1877, 1 br. in-8".
141. — Notes on Pliasmidæ. — Calcutta, 1877, 1 br. in-8°, avec
2 pl.
142. — The Yater Ashmolianus of Westwood, the type of a new
genus of Mantidæ. — Londres, 1877, 1 br. in-8°.
143. — On a sound-producing Crustacean. On Gongylus gongy-
lodes L. On Schizocephala bicornis. — Londres, 1877, 1 br.
in-8°.
144. — Description ofa new species of Phasmidæ from the Malay
Peninsula. — Londres, 1877, 1 br. in-8°.
CCCLXIX
145. Wood-Mason (James). — On a small collection of Orthopte-
rous Insects of the families Phasmidæ and Mantidæ from
Australia and New Britain, with descriptions of four new
species. — Londres, 1877, 1 br. in-8°.
146. — Entomological Notes. I. On the différence in the form
of the Antennæ between the Males of Idolomorpha and
those of other généra of Empusidæ, a subfamily of Man-
tidæ. II. On 'the presence of a Stridulating Apparatus in
certain Mantidæ. III. On a saltatorial Mantis. IV. On the
Hatching Period of Mantidæ in Eastern Bengal. — Londres,
1878, 1 br. in-8°.
147. — Notes on new and little-known Mantidæ. — Londres,
1878, 1 br. in-89.
148. — On new and little-known Mantidæ. — Londres, 1878,
1 br. in-8°, avec 2 pi.
149. — Description of a new Lepidopterous Insect belonging to
the genus Thaumantis. — Calcutta, 1878, 1 br. in-8° avec
Ipl.
150. — Description of Didrepanephorus bifalcifer, the type of a
new genus and species of Rutelidæ, remarkable for the huge
sickle-shaped mandibular liorns in the males. — Londres,
1878, 1 br. in-8°.
151. — Morphological Notes bearing on the Origin of Insects.
— Londres, 1879, 1 br. in-8°.
152. — Preliminary Notice of a new Genus (Parectatosoma) of
Phasmidæ from Madagascar, with brief Descriptions of its
two Species. — Calcutta, 1879, 1 feuille in-8°.
153. — On the Systematic Position of some little-known Asiatic
Mantidæ, with Descriptions of two new Species, belonging
to the Genus Hestias. — Description of Sigerpes occidentalis,
the Type of a new Genus of Mantodea from West Africa. —
Calcutta, 1879, 1 br. in-8°.
154. — Synopsis of the Species of Chœradodis, a remarkable
Genus of Mantodea, common to India and Tropical America.
— Calcutta, 1880, 1 br. in-8°.
155. — Description of a new Species of Diurnal Lepidoptera
belonging to the Genus Hebomoia. — Calcutta, 1880,
1 feuille in-8°.
156. — Description of the Female of Hebomoia Roepstorffii. —
Calcutta, 1880, 1 feuille in-8°.
157. — On the Lepidopterous Genus Æmona, with the Descrip-
tion of a new Species. — Description of a new Papilio from
the Andaman Islands. — Calcutta, 1880, 1 br. in-8°, avec
lpl.
CCCLXX
158. WT ood-Mason (James). — On a new Species of Papilio frora
South India, with Reraarks on the Species allied thereto.
— Calcutta, 1880, 1 br. in-8°, avec 2pl.
159. — Description of a new Species of the Lepidopterous Genus
Euripus from north-eastern India. — Calcutta, 1881, 1 br.
in-8°.
160. — On some Lepidopterous Insects belonging to the Rhopa-
locerous Généra Euripus and Penthema from India and
Burmali. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8» avec 2 pl.
161. — Description of a new Cornuted Species of Cetoniidæ
from north-eastern India. — Londres, 1881, 1 br. in-8° avec
1 Pl-
162. — Description of Parantirrhæa Marshalli, the tj^pe of a
new genus and species of Rhopalocerous Lepidoptera from
South India. — Londres, 1881, 1 br. in-8°.
163. — On new and little-known Mantodea. — Calcutta, 1882,
1 br. in-8°.
164. — Notes on the Anatomy of the Scorpion-Spiders (Thely-
phonus). Part. I. The Scentglands. — Calcutta, 1882,
1 feuille in-8°.
165. — Descriptions of two new Species of Papilio from north-
eastern India, with a Preliminary Indication of an appa-
rently new and remarkable Case of Mimicry between the
two distinct Groups which they represent. —Londres, 1882,
1 br. in-8°.
166. — Notes on the structure, postembryonic development and
systematic position of Scolopendrella. — Londres, 1883,
1 br. in -8°.
167. — Description of a new Species of the Lepidopterous Genus
Elymnias. — Londres, 1883, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
168. — On the Mantis metallica of Westwood. — Londres,
1884, 1 br. in-8°.
169. Wood-Mason (James) et de Nicêville (L.). — List of Diurnal
Lepidoptera from Port Blair, Andaman Islands, with Descrip-
tions of some new or little-known Species and of a new
Species of Hestiafrom Burmah. — Calcutta, 1880, 1 br. in-8°,
avec 1 pl.
170. — Second List of Diurnal Lepidoptera inhabiting the
Andaman Islands. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8°, avec 1 pl.
171. — List of Diurnal Lepidoptera inhabiting the Nicobar
Islands. — Calcutta, 1881, 1 br. in-8°.
172. — Second List of Diurnal Lepidoptera inhabiting the
Nicobar Islands. — Calcutta, 1882, 1 br. in-8°.
CCCLXXI
173. Casey (Th.-L.). — Contributions to the Descriptive and Syste-
matic Coleopterology of North America. Part. 1. — 1884,
1 br. in-8°.
174. Mac Leod (J.). — Recherches sur la structure et la significa-
tion de l’appareil respiratoire des Arachnides. — Bruxelles,
1884, 1 br. in-8°, avec 2 pl.
175. — Communication préliminaire relative à l’anatomie des
Acariens. — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
176. Sharp (D.). — Notice sur l’Hypocephalus armatus (traduite
par A. Lameere). — Bruxelles, 1884, 1 br. in-8°.
177. Bolivar (J.). — Artropodos del Viage al Pacifico verificado
de 1862 à 1865 por una comision de naturalistas enviada por
el gobierno espaîiol. Insectos Neuropteros y Ortopteros. —
Madrid, 1884, 1 vol. in-4o, avec 3 pl.
178. von Dalla Torre (C.-W.). — Bibliographia hymenopterolo-
gica. — Leipzig, 26 pages.
179. Kerremans (Ch ). — Les Jeudis du docteur Kaferman. —
Bruxelles, 1 vol. in-12.
180. Lichtenstein (J.). — La Flore des Aphidiens. — Montpellier,
1884, 1 br. in-8°.
181. Wytsman (P.). — Catalogue systématique des Passalides. —
Gênes, 1884, 1 br. in-8°.
182. Fairmaire (L.). — Notes complémentaires sur le genre Cyrto-
nus. — Madrid, 1883, 1 br. in-8°.
183. — Liste complémentaire des espèces du genre Timarcha. —
Madrid, 1884, 1 br. in-8°.
184. — Histoire naturelle de France. XIe partie. Hémiptères
(Punaises, Cigales, Pucerons, Cochenilles, etc.). — Paris,
1884, 1 vol. in-12, avec 9 pl.
185. des Gozis (M.). — Etude du groupe des Charançons Cionidæ
(espèces françaises). — Paris, 1884, 1 br. in-8°.
III. — Divers dons.
a. — De M. H. Donckier de Donceel.
1. Lacordaire (Th.). — Histoire naturelle des Insectes. Généra
des Coléoptères. Tome YI. — Paris, 1863, 1 vol. in-8°.
b. — De M. Aug. Sallé.
2. de Chaudoir. — Essai monographique sur les Morionides. —
Moscou, 1880, 1 br. in-8°.
CCCLXXII
IV. — Acquis sur le crédit voté par rassemblée générale
du 26 décembre 1883.
1. Cistula entomologica. J, II, III (part. 26, 27).
2. Wiener entomologische Zeitung. Jahrg. I, II, III (H. 1 à 9).
LISTE DES MEMBRES
DE LA
SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE BELGIQUE
26 DÉCEMBRE 1884.
Les noms précédés d’un astérisque (*) sont ceux des membres fondateurs.
Les noms en caractères gras sont ceux des membres à vie.
Membres effectifs.
MM.
Abeille de Perrin (Elzéar), membre de la Société entomologique de France,
place des Palmiers, il, à Hyères (Var). — Coléoptères et Hyménoptères
d’Europe.
Albrecht (Paul), docteur en médecine et en philosophie, membre de diverses
sociétés savantes, rue d’Isabelle, 38, à Bruxelles. — Entomologie générale.
Allard (Ernest), membre de la Société entomologique de France, etc., rue Paradis-
Poissonnière, 2, à Paris. — Coléoptères.
Arnold (Léon), rue de Cologne, 71, à Schaerbeek. — Coléoptères.
Bar (Constant), propriétaire à Cayenne (Guyane française). — Entomologie géné-
rale, Lépidoptères.
Becker (Léon), artiste peintre, rue Godecharles, 28, à Ixelles. — Arachnides.
Bellier de la Chavignerie, membre de la Société archéologique d’Eure-et-Loir,
des Sociétés entomologiqucs de Berlin, de Stettin, de France, d’Italie, etc.,
rue S'-Louis, 35, à Évreux (Eure). — Lépidoptères et Coléoptères d’Europe.
Belon (frère M.-J.), de l’Ordre des Frères prêcheurs, professeur à l’École
supérieure de théologie de Lyon, membre de la Société entomologique de
France, etc., rue du Plat, 25, à Lyon. — Coléoptères.
Berge (Albert), étudiant, rue de la Poste, 122, à Schaerbeek. — Coléoptères
(Buprestides) et Lépidoptères.
Bivort (Arthur), banquier à Fleurus (province de Hainaut). — Entomologie géné-
rale, Coléoptères.
CCCLXXIV
Bolivar y Urrutia (Ignacio), membre de diverses Sociétés savantes, Museo de
Historia natural, calle de Alcala, H, à Madrid. — Coléoptères et Orthoptères
d’Europe.
Bonvouloir (vte Henri de), membre des Sociétés entomologiques de France,
Londres, Berlin, Stettin, Vienne, Lyon et Suisse, boulevard S'-Germain, 215,
à Paris. — Coléoptères.
Bormans (Auguste de), rue Saint-Georges, 38, à Ixelles. — Orthoptères.
Bourdon (Jules), docteur en sciences naturelles, place Saint-Pierre, 15, à Liège.
— Coléoptères.
Bourgeois (Jules), rue de l’Echiquier, 38, à Paris. — Coléoptères d’Europe, Mala-
codermes exotiques.
Brongniart (Ch.), officier d’Académie, membre de diverses Académies cl
Sociétés savantes, préparateur de Zoologie à l’École supérieure de Pharmacie,
rue Guy de la Brosse, 8, ii Paris. — Insectes fossiles.
Candèze (E.), docteur en médecine, membre honoraire de la Société entomo-
logique de France, membre de l’Académie royale de Belgique, etc., h Glain
lez-Liége. — Entomologie générale, Coléoptères (Élatérides, Lamellicornes
et Longicornes).
Capronnier (J. -B.), artiste peintre, membre de la Société entomologique de
France, rue Rogier, 251, à Schaerbeek. — Entomologie générale, Lépi-
doptères de Belgique et exotiques.
Carvalho-Monteiro (Antonio-Augusto de), docteur en droit et en sciences natu-
relles, rua do Alecrim,72 (Largo do Barao de Quintella), à Lisbonne. — Lépi-
doptères.
Cattersel (Joseph), étudiant, à Heyst-op-den-Bcrg (province d’Anvers). —
Entomologie générale.
Chicote del Riego (César), membre de la Société espagnole d’histoire naturelle,
calle San-Bernardo, 41 principal, à Madrid. — Vésicanls, Hémiptères
d’Europe.
Chyzer (Dr Corneille), médecin en chef du Comitat de Zemplén, membre de l’Aca-
démie hongroise, du Conseil sanilaire, chevalier de l’ordre de François-
Joseph, etc., à Salor-Alja-Ujhely (Hongrie). — Arachnides.
Clavareau (Camille), notaire à Noville-les-Bois, province de Namur. — Lépi-
doptères de Belgique.
Clemm (Frédéric), libraire, rue de l’Université, 24, à Gand. — Entomologie géné-
rale.
Cp.aven (Alfred), membre de diverses Sociétés scientifiques belges et anglaises
132, Cambridge Street, Warwick Square, SW, à Londres. — Entomologie
générale, Crustacés.
Créptn (François), directeur du Jardin botanique de l’État, secrétaire général de
la Société royale de Botanique, membre de l’Académie royale de Belgique,
rue de l’Esplanade, 8, à Bruxelles. — Entomologie générale.
Crick (Ch.), docteur en médecine à Clermont (province de Namur), par Strée.
— Entomologie générale, Coléoptères.
Cuni Y Martorell (Miguel), membre de l'Académie des sciences de Barcelone, de
la Société entomologique de France et de la Société espagnole d’Histoire
naturelle, calle de Codols, 18, à Barcelone. — Insectes de Catalogne.
CCCLXXV
*De Lafontaine (Jules), conservateur des collections de l'Université, à Gand. —
Coléoptères, Lépidoptères, Hyménoptères et Diptères.
De Le Court (Henri), étudiant, rue du Trône, 113, à Ixelles. — Coléoptères.
Desbrochers des Loges (J.), membre de la Société entomologique de France, à
Ardentes, près Châleauroux (Indre). — Coléoptères européens, Curculionides
européens et exotiques.
Determe (Stanislas), étudiant, rue de la Paix, 31, à Ixelles. — Entomologie
générale .
Devaux (Jules), rue Pascale, 47, à Bruxelles. — Coléoptères et Diptères.
Deyrolle (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France,
faubourg Saint-Honoré, 191, à Paris. — Coléoptères, Lépidoptères exotiques.
Dietz (François), rue de Vénus, 10, à Anvers. — Coléoptères (Staphylinides).
Donckier de Donceel (Ch.), rentier, rue Mandeville, 128, à Liège. — Lépido-
ptères.
Donner (Ernest), rue de l’Industrie, 9, à Bruxelles. — Sériciculture.
Donner (lord), membre de la Société entomologique de Londres, Grove Park,
Warwick (Angleterre). — Coléoptères.
Dubois (Alphonse), docteur en sciences naturelles, conservateur au Musée royal
d’Histoire naturelle, à Bruxelles. — Entomologie générale, Lépidoptères.
Dugès (Eugène), docteur en médecine à Guanajuato, Mexique. — Coléoptères.
Dupont (E.), directeur du Musée royal d’Histoire naturelle, membre de l’Académie
royale de Belgique et de plusieurs autres Sociétés savantes, au Musée d’His-
toire naturelle à Bruxelles. — Entomologie générale.
Du Prf, (Gaston), docteur en médecine, rue du Pépin, 2, à Bruxelles. — Coléo-
ptères.
Duvivier (Antoine), Schuhstrasse, 31, II, à Stetlin. — Coléoptères (Staphylinides,
Phytophages du globe).
Egerickx (Martin), boulevard Gambetta, 3, à Alger et à Watermael. — Entomologie
générale.
Ehlers (G.), membre de plusieurs Sociétés savantes, Muralla del Mar, 27, 2°, à
Carihagène (Espagne). — Coléoptères (Cicindélides et Carabiques).
Emich (Gustave d’), secrétaire adjoint au Ministère royal hongrois du commerce,
chevalier de plusieurs ordres et membre de plusieurs Sociétés savantes, à
Pest (Hongrie). — Coléoptères.
Engei.s (Ch.), contrôleur des contributions directes et accises de Dinanl, à Neffe-
Anseremme, près Dinant. — Coléoptères.
Everts (écuyer Ë.-J.-G.), docteur en philosophie, professeur à l’École moyenne,
Stationsweg, 79, à La Haye. — Coléoptères.
Fleutiaux (Edmond), membre des Sociétés Entomologique de France et Française
d’Entomologie, rue Malus, I, à Paris. — Coléoptères.
‘Fologne (Égide), architecte, membre de la Société malacologique de Belgique,
rue de Namur, 12, à Bruxelles. — Lépidoptères d’Europe.
‘Fondu (Nicolas), contrôleur des contributions directes et accises, rue du Pro-
grès, 331, à Schaerbeek. — Lépidoptères.
Fontaine (César), membre delà Société royale de Botanique de Belgique, à Papi-
gnies, canton de Lessines (Hainaut). — Lépidoptères et Coléoptères.
CCCLXXVI
Fromont (Edmond), docteur en médecine, attaché aux steamers de la ligne
d’Anvers à La Plata, avenue Brugmann, 80, à Forest lez-Bruxellcs. —
Coléoptères; mœurs et métamorphoses.
Fuisse aux (Georges de), étudiant, rue Blanche, 20, à Saint-Gilles lez-Bruxellos.—
Coléoptères.
Gadeau de Kerville (Henri), membre de la Société entomologique de France,
secrétaire de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, membre
correspondant de la Société d’Études scientifiques d’Angers, etc., rue
du Pont, 7, à Rouen. — Coléoptères (Coccinellides), Orthoptères, Névroptères,
Myriapodes.
Gallegos y Sardina (Ventura), médecin-chirurgien et professeur d’histoire natu-
relle, membre de diverses sociétés savantes, h Mendoza (République
Argentine). — Coléoptères.
Girard (Maurice), docteur en sciences naturelles, professeur de sciences physiques
et naturelles au Collège Rollin, membre de la Société entomologique de
France, du Conseil de la Société zoologique d’Acclimatation, etc., rue Gay-
Lussac, 28, à Paris. — Entomologie générale, anatomie, physiologie,
insectes nuisibles et utiles, sériciculture.
Giron (Alfred), conseiller à la Cour d'appel de Bruxelles, rue Goffart, 16, à
Ixelles. — Lépidoptères.
Gobert (Émile), docteur à Mont-de-Marsan, département des Landes (France). —
Diptères, Coléoptères.
Gonzalo y Goya (Angel), professeur d’histoire naturelle, plaza delà Verdura, 70,
Salamanca (Espagne). — Entomologie générale.
Gozis (Maurice des), membre de la Société entomologique de France, à Montluçon
(Allier). — Coléoptères et Orthoptères.
Grenier (A.-D.), membre de la Société entomologique de France, rue de Vaugi-
rard, 65, à Paris. — Coléoptères de France.
Hai.lez (Henri), docteur en médecine, à Binche (Hainaut). — Coléoptères.
Heyden (Lucas von), capitaine en retrait^, Doctor philosophiæ honoris causa,
chevalier des ordres de Saint-Jean et de la Croix de Fer de 2e classe, etc.,
second directeur de la Société d’Histoire naturelle de Senckenberg et membre
de diverses sociétés entomologiques, Schlossstrasse, 54, h Bockenheim, près
de Francfort-sur-le-Mein. — Insectes d’Europe de tous ordres, surtout Coléo-
ptères.
Heyi.aerts (F.-J.-M.), docteur en médecine, membre de la Société entomolo-
gique néerlandaise, Sint-Jan’ straat, A-503, h Breda (Brabant néerlandais). —
Lépidoptères, Coléoptères.
Horvath (Geyza de), docteur en médecine, directeur de la station phylloxérique,
membre de diverses Sociétés savantes, Délibab-ucza, à Budapest (Hongrie).
— Coléoptères et Hémiptères.
•Jacobs (J. -Ch.), docteur en médecine, rue des Ursulines, 28, à Bruxelles. —
Hyménoptères, Diptères, Coléoptères.
Jekel (Henri), naturaliste, membre de la Société entomologique de France;
cabinet entomologique, rue de Dunkerque, 62, à Paris. — Coléoptères euro-
péens et exotiques (Curculionides).
CCCLXXVII
Jonsson (J.-V.), candidat en philosophie, à Annestad (cercle de Chrislianslad),
Suède. — Entomologie générale.
Kerremans (Charles), lieutenant d’infanterie, rue du Lac, 58, à Ixelles. —
Coléoptères (Buprestidcs, Lamellicornes, Cicindélides et Carabiqucs du globe).
Koch (Carl-Ludwig), docteur en médecine, Strasse nacli Wohrd,3, à Nuremberg
(Bavière). — Arachnides.
Kokouyew (N.), libraire, à Jaroslavl (Russie). — Coléoptères.
Lacerda (Antonio de), membre de diverses sociétés savantes, à Bahia, Brésil. —
Coléoptères.
Lallemand (Amédée), candidat notaire, rue Berckmans, 12, à Saint-Gilles lez-
Bruxelles. — Lépidoptères.
Lamarche (Oscar), industriel, membre de la Société royale de Botanique, rue Lou-
vrex, 70, à I.iége. — Lépidoptères (spécialement les Papilionides).
Lameere (Auguste), étudiant, chaussée de Charleroi, 121, à Saint-Gilles lez-
Bruxelles. — Entomologie générale, Longicornes.
Lamotte (G.), docteur en droit, membre de la Société Royale de Botanique, h
Navaugle, près Rochefort, province de Namur. — Coléoptères.
Lansberge (G. van), ancien gouverneur général des Indes néerlandaises, membre
de diverses Sociétés savantes, au château du Rees, Brummen, province de
Gueldre (Pays-Bas). — Coléoptères, spécialement Lamellicornes.
L’Arbalestrier (Aristide), directeur de l’Hôpital militaire, à Bruxelles. —
Lépidoptères.
Lecatte (Louis), rue Linnée, 79, à Saint-Josse-ten-Noode. — Lépidoptères.
Lefèvre (Edouard), membre de la Société entomologique de France, rue du
Bac, 112, à Paris. — Coléoptères, spécialement Clytrides.
Lethierry (Lucien), membre delà Société entomologique de France, rue Blan-
che, 16, à Saint-Maurice lez-Lille. — Coléoptères et Hémiptères.
Lichtenstein (Jules), membre de la Société entomologique de France, membre
correspondant de l’Académie des sciences de Madrid , à la Lironde, près
Montpellier (Hérault). — Entomologie générale et appliquée, Hyménoptères.
Lif.nard (Valère), préparateur d’anatomie comparée à la Faculté des sciences,
boulevard des Hospices, 228, à Gand. — Entomologie générale; anatomie
et physiologie comparées; Tipulaires.
Lintner (J. -A.), entomologiste de l’État da New-York, à Albany (États-Unis). —
Entomologie générale et appliquée.
Looz-Corswarem (prince Guillaume de), au château d’Ahin, près Huy. — Lépi-
doptères.
Mabille (Paul), professeur au Lycée de Vanves, membre de la Société entomolo-
gique de France, rue du Cardinal Lemoine, 75, à Paris. — Lépidoptères.
Mac Leod (Jules), docteur en sciences naturelles, préparateur k l’Université de
Gand, Pêcherie, 45, k Gand. — Anatomie, Crustacés et Arachnides.
Mai.pertuis (Lucien), étudiant, rue du Poinçon, 39, k Bruxelles. — Coléoptères
(Cicindélides et Carabides).
Maréchal (Jules), instituteur communal k Méry, commune de TilfF (province de
Liège). — Entomologie générale.
CCCLXXVIII
Maurissen (A. -H.), membre de la Société entomologique néerlandaise, rue de
Tongres, à Maestricht. — Insectes d’Europe.
Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, calle del Almiranle, 2 cuadruplicado,
2° izquierda, à Madrid. — Entomologie générale.
Mélise (Louis), employé au ministère de l'instruction publique, rue Faider, 16, à
Saint-Gilles lez-Bruxelles. — Coléoptères.
Meyer-Darcis (Georges), membre des Sociétés entomologiques de Suisse et de
France, à Wohlen (canton d’Argovie, Suisse). — Coléoptères (Carabides et
Buprestidcs).
Michels (Louis), naturaliste, Galerie du Roi, 19, à Bruxelles. — Entomologie
générale.
Miedel (Joseph), membre de la Société entomologique de France, rue Lai-
resse, 105, à Liège. — Coléoptères.
Moerenhout (Victor), à Comblain-au-Pont, province de Liège. — Hyménoptères.
Mouri.on (Michel), docteur agrégé à la faculté des sciences de l’Université de
Bruxelles, conservateur au Musée royal d'Histoire naturelle, membre corres-
pondant de l’Académie royale de Belgique, rue Belliard, 107, à lxelles.
— Entomologie générale.
Nilis (V.), docteur en médecine, médecin de bataillon au 2e de ligne, à Vivi
(Congo), ou aux soins de M. Delcommune, à Borna (Congo). — Entomologie
générale, Névroptères.
Oberthur (Ch.), imprimeur, faubourg de Paris, 29, à Rennes (département d’Ille-
et-Vilaine, France). — Lépidoptères.
Oberthur (René), imprimeur, faubourg de Paris, 20, à Rennes (Ille-et-Vilaine,
France). — Coléoptères.
Odier (James), banquier, rue de la Cité, 24, à Genève. — Coléoptères.
Olivier (Ernest), membre de la Société entomologique de France, aux Ramillons,
près Moulins (Allier). — Coléoptères.
Paternotte (L.), rue Alphonse Vandenpecreboom, 23, à Molenbeek-Saint-Jean.
— Coléoptères.
Paulino de Oliyeira (Manoël), membre de la Société entomol. de France, etc.,
professeur à l’Université deCoïmbre(Porlugal). — Coléoptères et Lépidoptères.
Pfaff (Ernest), directeur de l’Usine de Corphalie, près Huy. — Coléoptères
d’Europe.
Pierret (Emile), industriel à Vilvorde. — Hémiptèrcs-Hétéroptères.
Plateau (Félix), docteur en sciences naturelles et en sciences zoologiques, pro-
fesseur de zoologie à l'Université de Gand, membre de l’Académie royale de
Belgique, boulevard du Jardin Zoologique, 64, à Gand. — Entomologie
générale, anatomie et physiologie, Crustacés, Myriapodes.
Preudhomme de Borre (Alfred), membre de plusieurs Sociétés savantes, conser-
vateur-secrétaire du Musée royal d'Histoire naturelle, rue de Dublin, 19, à
lxelles. — Entomologie générale, géographie entomologique, Coléoptères.
Pl'LS (Jacques), membre des Sociétés entomologiques de France, de Berlin, etc.,
pharmacien, place de la Calandre, 6, à Gand. — Diptères, Hyménoptères.
CCCLXXIX
Puton (Auguste), docteur en médecine, membre de la Société entomologique de
France, à Remiremont (Vosges). — Coléoptères, Hémiptères, Hyménoptères.
Ragusa (Enrico), membre de la Société entomologique italienne, etc., Hôtel des
Palmes, à Palerme. — Coléoptères.
Remy (Jules), directeur de l’Hospice des Enfants assistés, rue du Marais, à
Bruxelles. — Coléoptères.
Renard (abbé Alphonse), conservateur au Musée royal d’histoire naturelle, membre
correspondant de l'Académie royale de Belgique, membre de la Société bidge
de Microscopie, etc., avenue Brugmann, 426, à Uccle, près Bruxelles. —
Micrographie entomologique.
Reuter (O.-M.), professeur agrégé ’a l’Université d’Helsingfors, membre de
diverses Sociétés savantes, Fredsgatan, 4, à Helsingfors (Finlande). —
Hémiptères.
Richard (Félix), chaussée de Tervueren, 36, à Etterbeek. — Coléoptères.
"Roelofs (W.), artiste peintre, chaussée de Haecht, 218, h Schaerbeek. — Coléo-
ptères (Curculionides).
Rolin (Paul), étudiant, avenue de la Toison d’Or, 67, ù Saint-Gilles lez-Bruxelles.
— Coléoptères.
"Sauveur (Jules), secrétaire général du Ministère de l’Intérieur et de l’Instruction
publique, rue Juste-Lipse, 40, à Bruxelles. — Faune entomologique de Bel-
gique.
Scott (Robert), Miller Street, h Richmond (Victoria, Australie). — Coléoptères (spé-
cialement Curculionides, Anthribides, Brenthides, Bruchides et Scolytides).
Sédillot (Maurice), avocat, membre de la Société entomologique de France, rue
de l’Odéon, 20, à Paris. — Coléoptères.
‘Selys-Longchamps (baron Edmond de), sénateur, membre de l’Académie royale
de Belgique et de plusieurs autres Académies et Sociétés savantes, Président
d’honneur de la Société, boulevard de la Sauvcnièrc, 34, à Liège. —
Névroptèrcs (principalement Odonates) et Lépidoptères d’Europe.
Sharp (David), membre de plusieurs Sociétés savantes, h Bleckley, Shirley Warren,
Southampton (Angleterre). — Coléoptères.
Simon (Eugène), membre de la Société entomologique de France, etc., Villa Saïd,
avenue du Bois de Boulogne, 56, à Paris. — Entomologie générale, Arach-
nides.
Simson (Auguste), à Launceston (Tasmanie). — Coléoptères.
Smith, docteur en médecine, rue de la Révolution, 15, à Bruxelles. — Entomo-
logie générale.
Spangberg (Jacob), docteur en philosophie, professeur agrégé à l’Université,
membre des Sociétés entomologiques de France, Stettin et Suisse, à Upsal
(Suède). — Hémiptères, Lépidoptères et Névroptères.
Staudinger (Dr Otto), Blasewilz, près Dresde (Saxe). — Lépidoptères d’Europe.
Teiruinck (J.), professeur de mathématiques et de sciences naturelles aux Écoles
normales de Bruxelles, rue Saint-Joseph, 18, à Molcnbeek-Saint-Jean. —
Entomologie générale.
Thirot (Édouard), chef de bureau à l’administration communale de Schaerbeek,
rue de l’Orient, 19, à Etterbeek. — Lépidoptères et Coléoptères.
CCCLXXX
Thiroux (Eugène), membre de la Société royale Linnéenne, boulevard de la
Senne, 101 , à Bruxelles. — Insectes nuisibles ou utiles à la culture.
Tournier (Henri), membre de la Société entomologique de France, villa Tour-
nier, à l’eney, près Genève. — Coléoptères.
Trieu de Terdonck (Joseph du), étudiant, rue du Poivre, 2, à Malines. — Coléo-
ptères (Carabiques, Rhynchophores), Lépidoptères (genre Vanessa).
Troostembergh (Max de), place Saint-Jacques, 22, à Louvain. — Coléoptères.
Van Beneden (Édouard), docteur en sciences naturelles, membre de l'Académie
royale de Belgique, professeur de zoologie et d’anatomie comparée à l’Uni-
versité de Liège, rue des Augustins, 43, à Liège. — Entomologie générale,
biologie, embryogénie, Crustacés et Annélides.
Vanden Branden (Constant), étudiant, à Charleroi. — Coléoptères.
Vanberkindere (Marcel), étudiant, rue de Livourne, 64, à Ixclles. — Coléoptères
(Lamellicornes).
Vandernoot (Louis), instituteur communal, rue Marcq, 1, à Bruxelles. — Coléo-
ptères .
Van Nerom (Prosper), étudiant en droit, rue Saint-Guidon, 64, à Anderlecbt. —
Insectes utiles et nuisibles à l’agriculture.
Van Riemsdijk (H.-M.-D.), docteur en philosophie, inspecteur de l’enseignement, îi
Fort de Kock (Sumatra)., — Lépidoptères de Sumatra.
Van Rossen (Albert), ingénieur civil des mines, rue Malibran, 45, à Ixelles. —
Coléoptères (Carabides, Chrysomélides).
Van Segvelt (Edmond), pharmacien, membre de la Société royale de Botanique,
boulevard des Arbalétriers, 442, à Malines. — Entomologie générale,
mœurs des insectes, galles et gallicoles, genre Donacia, Lépidoptères.
Van Tricht (Rév. P. Victor), professeur de sciences naturelles à l’Institut Saint-
Ignace, à Anvers. — Entomologie générale.
Vaux (Benoît-Adolphe de), ingénieur, rue des Anges, 45, à Liège. — Lépido-
ptères d’Europe.
Verdiani-Bandi (Luigi), membre des Sociétés entomologiques d’Italie et de France,
via Ricasoli, 52, à Sienne (Italie). — Coléoptères.
Vernieuwe (Télesphore), employé au Ministère de l’Agriculture et des Travaux
publics, rue de la Ruche, 50, à Schaerbeek. — Entomologie générale.
Weinmann (Rodolphe), industriel, rue Berckmans, 36, à Saint-Gilles lez-Bruxelles,
— Lépidoptères d’Europe, Lycénides européens et exotiques.
Weyers (Joseph-Léopold), membre de diverses Sociétés savantes, à Padang
(Sumatra), et rue Joseph II, 35, à Bruxelles. — Coléoptères (Bupres-
tides).
Willain (D.), instituteur communal et géomètre juré à Trivières, près Bracque-
gnies (Hainaut.) — Entomologie générale, Coléoptères.
Willems (Albert), rue du Persil, 48\ à Bruges. — Coléoptères et Lépido-
CCCLXXXI
Membres honoraires.
MM.
Burmeister (Herm.), directeur du Musée public d’Histoire naturelle, membre de
diverses Sociétés savantes, à Buenos-Ayres .
Dohrn (C.-A.), président de la Société entomologique de Stettin, etc., Linden-
strasse, 22, à Stettin (Prusse).
Fairmaire (Léon), membre des Sociétés cntomologiques de France, de Stettin et
de Berlin, d Histoire naturelle de Maine-et-Loire et de Savoie, zoologique et
botanique de Vienne, et royale d'Edimbourg, licencié en droit, rue du
Bac, 94, à Paris.
Hagen (Herman-Auguste), docteur à l’Université de Cambridge, État de Massa-
chussets (États-Unis de l’Amérique du Nord).
Harold (baron Edgar von), membre de diverses Sociétés savantes, Barerstrasse, 56,
h Munich.
Kraatz (G.), docteur en philosophie, président de la Société entomologique
d’Allemagne, membre honoraire de diverses Sociétés cntomologiques. Lin.
strasse, 28, W, à Berlin.
Mac Lachlan (Robert), membre des Sociétés Royale, Linnéenne et Entomologique
de Londres, etc., Wcstview, Clarendon Road, Lewisham, SE, London.
Miluère (Pierre), membre de la Société entomologique de France, villa des Pha-
lènes, à Cannes (Alpes-Maritimes).
Osten-Sacken (baron Ch. -R.), membre du corps diplomatique de Russie, etc.,
Maison Mai, Wredeplatz, à Heidelberg.
Saussure (Henri de), membre de diverses Sociétés savantes, Cité, 24, à Genève.
Staixton (H. -T.), membre de la Société entomologique de Londres, etc., Mounts-
field, Lewisham, SE, London.
Westwood (John-Obadiah), président d'honneur de la Société Entomologique de
Londres, membre de diverses Sociétés savantes, professeur de zoologie à
l’Université, Walton Manor, à Oxford.
Membres correspondants.
MM.
Gobànz (Joseph), docteur, inspecteur de l’enseignement primaire à Klagenfurt
(Carinthie).
Kôppen (Fr. -Th.), employé au ministère, Grande Morskaya, 21, à S'-Pétersbourg.
Marseul (abbé S. -A. de), membre de diverses Sociétés savantes, boulevard
Pereire, 211 (porte Maillot), Ternes, h Paris.
Packard (D1 A. -S.), professeur de zoologie et de géologie, Bronn Universitv, Pro-
vidence, Rhode-Island (États-Unis).
Pallandt (baron Henri de), Oranje slraat, 4, à La Haye.
Perez Arcas (Laureano), professeur de zoologie h l’Université, membre de l’Aca-
démie royale des sciences, calle de las Huertas, 14, h Madrid.
Rogexhofer (Aloïs), conservateur au Musée impérial d’Histoire naturelle de
Vienne, secrétaire de la Soc. Imp. et R. Zoolog.-Botan., Josefstadterstrasse, 19,
à Vienne.
Scudder (Samuel), bibliothécaire adjoint au Harvard College, il Cambridge, Mas-
sachussets (États-Unis de l’Amérique du Nord).
W
AS'NALES DF, LA SOC. ENTOM, DE BELGIQUE, T, XXVIII,
CCCLXXXII
Membres associés.
MM.
Barlet (Émile), étudiant, rue Régnier, 16, à Liège. — Lépidoptères de Belgique.
Candèze (Léon), étudiant, k Glain, près Liège. — Lépidoptères, spécialement
Bombycides.
Carion (François), étudiant, rue Linnée, TT, U Saint-Josse-len-Noode. — Entomo
logie générale .
CedySenaar (Pierre-Gustave), professeur à l’école normale de Huy, k Statte, près.
Huy. — Entomologie générale.
Coton (A.), professeur k l’athénée royal, k Dinant. — Entomologie générale.
De Glain (Paul), étudiant, rue Godecharles, 14, k belles. — Coléoptères.
Degoüve de Nuncques (William), élève architecte, Petite rue de la Concorde, 14,
k Ixelles. — Entomologie générale.
Demoor (J.), étudiant, chaussée Saint-Pierre, 225, à Etlerbeek. — Coléoptères.
De Raeck (Léon), étudiant, avenue d’Auderghrm, 215, k Etlerbeek. — Coléoptères
et Lépidoptères.
Ducarme (Aimé), professeur k l’école moyenne de Thuin (Hainaut). — Entomo-
logie générale.
Engelmann (Paul), instituteur k l’école moyenne de Huy. — Entomologie générale.
Kraus (Mathias), instituteur communal, rue d’Arlon, k Luxembourg. — Entomo-
logie générale.
Meunier (Fernand), étudiant, nie Berckmans, 93, k Saint-Gilles. — Entomologie
générale, Lépidoptères, Coléoptères.
Pützeys (Silvère), étudiant, rue des Champs-Elysées, 31, k belles. — Coléoptères.
Robie (François), instituteur communal, président de l’Union agricole et horticole
de Forest et du Cercle pédagogique de Bruxelles, k Forcst, près Bruxelles. —
Entomologie générale.
Schamberger (Pierre), attaché à l’athénée royal, rue de l’Agneau, 10, k Anvers.
— Entomologie générale.
Siquet (Jean-Michel), instituteur k l’école moyenne de Huy. — Entomologie géné-
rale.
Van Bever (Alfred), étudiant, rue Léopold, Tl, k Malines. — Coléoptères.
Van der Hart (Maurice), étudiant, boulevard du Hainaut, 56, k Bruxelles. —
Entomologie générale.
Vandervelde (Paul), étudiant, rue du Prince-Royal, T2, k belles. — Coléoptères.
Membres décédés.
MM.
Chevroi.at (Auguste), k Paris (membre effectif).
Finez (Jules), k Douzies, près Maubeuge (membre effectif).
Le Comte (Théophile), k Lessines (membre effectif).
Mors (Louis), à Paris (membre effectif et fondateur).
Saunders (sir Sidney Smith), k Londres (membre effectif).
ORGANISATION ADMINISTRATIVE
POUR L’ANNÉE SOCIALE 1SS4.
Conseil d’administration.
MM. de Selys-Longchamps, président.
Weinmann, vice-président .
Preudhomme de Borre, secrétaire et bibliothécaire .
Fologne, trésorier .
Capronnier.
Lallemand, secrétaire-adjoint .
Roelofs.
Commission de vérification des comptes.
MM. Fondu.
Kerremans.
Mélise.
Commission de surveillance des collections.
MM. de Selys-Longchamps, président .
Jacobs.
Roelofs.
TABLE DES COMPTES-RENDUS
Séance du 5 janvier 1884
(Description de deux espèces nouvelles de Gomphines orien-
tales. — M. Mac Lachlan.)
(Diagnose d’un nouveau Macroyomphus . — M. de Selys-
Longchamps.)
(Note sur les Gloméridcs de la Belgique. — M. Preudhomine
de Borrej, avec 2 figures.
(Tent'irédines , Céphides et Siricides des environs de
Bruxelles, avec nom et. description de quelques espèces des
genres Btennocampa Hartig, Nemalus Jurine, Cephus Latr.
et Plijllœcus Newman, dénommées par feu le professeur
Wesmael. — M. Jacobs.)
(Observations svnonymiques et autres relatives à des Psvchides,
avec description de novœ species. — M. Heylaerls.)
(Description de deux Bombycides exotiques nouvelles. —
M. Heylaerls.)
(Sur un ouvrage de don A. Nunez Ortega : Apuntes historicos
sobre el cultivo de la seda en Mexico. — M . Preudbomme de
Borre.)
(Note relative au mémoire de D. A. Nunez Ortega sur la
sériciculture mexicaine. — M. Donner.)
(Sur la Cicindela marilima Dejean et la variété maritima de
la Cicindela hjbrida L. — MM. Weyers et Preudhomme de
Borre.)
Séance du 2 février 1884
(Descriptions de Coléoptères recueillis par le baron Bon-
naire en Algérie. — M. Fairmaire.)
(Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale. — M. Fair-
maire.)
(Notes on the nomenclature of New Zealand Lucanidæ. —
M. Sharp.)
(Seconde note sur l’identité de YErionispa Badeni Chap. et
du Pytheus pulcherrimus Pasc. — M. Lameere.)
(Observations faites pendant un voyage le long de la côte
orientale de l’Amérique du Sud. — M. Fromont.)
Pages .
V
LVII
CCCLXXXVI
Séance du 1" mars 1884
(Les Psychides de la Hollande et de la Belgique. — M. Hey-
laerts.)
(Notes synonymiques relatives à des Psychides. — M. Hey-
laerts . )
(Description d’un genre nouveau et d’une espèce nouvelle
appartenant aux Cossina H. -S. — M. Hevlaerts), avec
1 figure.
(Labedera Staudingeri n. sp. — M. Heylaerts.)
(Le fourreau, la chrysalide du mâle et la femelle de l’Animula
dichroa H.-S. — M. Heylaerts.)
(Fourreau inédit et chenille de Psychide de l’Afrique méridio-
nale. Eumetal Zelleri m. — M. Heylaerts.)
(Danaïs Chrysippus L. var. Vigelii m. — M. Heylaerts.)
(Quatre espèces nouvelles de Psychides de la République
Argentine, par M. Weyenberg. — M. Heylaerts.)
(Psychide nouvelle de l’Amérique septentrionale. — M. Hey-
laerts.)
(Observations sur les Orthoptères d’Europe et du bassin de la
Méditerranée, et description de cinq espèces nouvelles. —
M. Bolivar.)
(Some observations on Hypocephalus armatus. — M. Sharp.)
(Premier supplément aux Tenthrédines, Céphides et Siricides
des environs de Bruxelles. — M. Jacobs.)
(Anomalies dans les nervulations des ailes chez deux Hymé-
noptères. — M. Jacobs), avec 3 figures.
(Note sur les Hémiptères du Haut-Balkan et de la Dobroudja.
— M. de Horvalh.)
i Description de Coléoptères nouveaux du Maroc. — M. Fair-
maire.)
(Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale (suite). —
M. Fairmaire.)
(Types de Boisduval et espèces rares de la collection de Papi-
lionides du .Musée Royal de Belgique. — M. Preudhomme
de Borre . )
(Hémiptères nouveaux pour la Faune belge. — M. Lelhierry.)
(Les genres Cylindrogaster Fauvel et Sphingnotus Fairmaire
faisant double emploi avec les genres Cylindrogaster Stâl
et Sphingnotus Ficber. — M. de Bormans.)
Séance du 5 avril 1884
(Description de quelques Phytophages nouveaux. — M. Du-
vivier )
(Description de quelques Arachnides des genres MilliaE. S.
et Zimiris E . S. — M. Simon.)
Pages.
LXXXIX
CXXIX
CCCLXXXVIl
(Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale (suite). —
M. Fairmaire.)
(Note synonymique : Psychoglene basinigra Feld. = t Ani-
mula dimidiata Heyl. — M. Heylaerts.)
(La chenille de F Œcophorci flavifrontella Hübn. — M. Hey-
laerts.)
(Errata relatifs à la Romanoffia imperialis. — M. Heylaerts),
avec 1 figure.
(Nouveaux cas de larves d’OEstrides d’Amérique dans le corps
de l’homme, observés en Europe. — M. Jacobs.)
(Phytophages recueillis par M. le DrEdm. Fromont dans le
Brésil et la Plata en 1883. — MM. H. Donckier de Donceel,
Lefèvre et Duvivier.)
(Lettre relative aux excès dans les changements de noms. —
M. Puton.)
Séance du 3 mai 1884
(Description d’un Coléoptère nouveau du Chili. — M. Delon.)
(A propos de la lettre de M. Puton. — M. Kerremans.)
(De la validité spécifique des Gyrinus colymbus Er., distinc-
tus Aubé, caspius Ménétriés, libanus Aubé et Suffriani
Scriba. — M. Preudhommede Borre.)
(Monstruosité observée chez vnCarabus auratus. — M. Preud-
homme de Borre.)
(Note sur l’élevage des larves de Longicornes et autres
xylophages. — M. Fromont.)
(Note sur les mœurs du Prionus coriarius. — M. Fromont.)
(Monstruosité observée chez un Arornia moschata. — M. La-
mccre), avec 1 figure.
(Note sur les Orthoptères recueillis par M. Weyers à Aguilas,
province de Murcie (Espagne). — M. de Bormans.)
(Anomalie observée chez la variété confluens du Polyomma-
tus Hippothoe. — M. Van Segvelt.)
Séance du 7 juin 1884
(Descriptions de Lépidoptères exotiques. — M. Mabille.)
(Note sur quelques espèces du genre Cartodere Thoms. —
M. Belon.)
(Description de quatre genres nouveaux et de plusieurs
espèces nouvelles de Coléoptères de la famille des Eumoi-
pides. — M. Lefèvre.)
(Buprestides recueillis en Espagne par M. Weyers. —
M. Kerremans.)
(Longicornes recueillis en Espagne par M. Weyers. —
M. Lameere.)
Pages .
CLXI
CLXXXIV
CCCLXXXVIII
(Chrysomélides recueillis en Espagne par M. Weyers. —
M. II. Donckier de Donceel.)
(Remarques psychidologiques. — M. Heylaerts.)
(Description d’une nouvelle espèce de Fsvchide des États-
Unis de l’Amérique septentrionale. — M. Heylaerts.)
Sur deux excursions à Calmplhout et sur l’excursion de la
Société à Arlon. — M. Preudhomme deBorre.)
Séance du 5 juillet 1884
(Sur un petit groupe de Corticaria propres à la Nouvelle-
Zélande. — M. Delon.)
(Notes synonymiques sur quelques Lathridiidæ de la Nouvelle-
Zélande. — M. Belou.)
(Sur un Metophthalmus de la Nouvelle-Zélande. — M. Delon.)
(Note sur le groupe des Diolenii (famille des Atlidæ) et descrip-
tions d'espèces nouvelles. — M. Simon.)
(Note sur les Arachnides recueillis par M. Weyers à Aguilas,
province de Murcie — M. Simon.)
(Appréciation d’ouvrages sur les Lépidoptères. — M. Hey-
lacrts.)
(Anomalies chez un Syrphus ribcsii Q. — M. Jacobs), avec
1 figure.
(\nomalies chez un Carabus auratus. — ■ M. Preudhomme de
Borre.)
Séance du 2 août 1884
(Note sur les Julides de la Belgique. — M. Pivudhomme de
Borre. )
(Description d'une espèce nouvelle du genre Julus. —
M. Latzel), avec 1 figure.
(Note sur l’ Hijpocephalus annatus. — M. Sharp, trad. par
M. Lameere.)
(OEdémérides recueillis en Portugal et au Maroc par feu
C. Van Volxem, déterminés par M. Fl. Baudi. —
M. II Donckier de Donceel.)
(Crypt.océphalides recueillis au Brésil et à La Plata par feu
C. Van Volxem, déterminés par M. G. Tappes. —
M. H. Donckier de Donceel.)
(Cryptocéphalides recueillis en Portugal et au Maroc par feu
G. Van Volxem. — M. H. Donckier de Donceel )
(Description d’un Cryptocéphale nouveau d’Arabie. —
M. Tappes), avec i figure.
(Liste des Hémiptères trouvés à Aguilas (Espagne) par
M. Weyers. — M. Lethierry.)
Pages.
CCXV
CCXLI
CCCLXXXIX
(Hémiptères nouveaux pour la faune belge, ou dont la localité
n’a pas encore été précisée. — M. Lelhierry.)
(Sur deux Crustacés recueillis en 1883 dans l’ile de Chypre
par M. Julien Deby. — M. Plateau.)
(Note sur des Crustacés et des Myriapodes recueillis par
M. Wevers aux environs d’Aguilas(sud-ouesldeCarthagène),
Espagne. — M. Plateau.)
Séance du 6 septembre 1884
(Note sur Y Hypocephalus armalus. — M. Lameere), avec
-3 figures .
(Sur la Cicindelarnaritima. — M. Dietz.)
(Note sur quelques Odonates. — M. de Bormans.)
(Note nécrologique sur le Dr Arn. Fœrster. — M. Van
Segvelt . )
(Sur une deuxième génération de Y Acronycta Psi et sur un
exemplaire non caudé de la variété Eleus du Polyommatus
Phlæas. — Van Segvelt.)
(Description de cinq espèces nouvelles de Phytophages. —
M . Lefèvre . )
(Eormicides recueillies à Aguilas par M. Weyers. —
M. Ern. André.)
(Revendication de priorité de l’explication du vol apparent
des araignées. — M. Dugès.)
(Catalogue des Arachnides de Belgique. Cinquième partie.
— M. Becker.)
Séance du 4 octobre 1884
(Quelques Diptères exotiques. — M. van der Wulp), avec
3 figures.
(Description d’une nouvelle famille de l’ordre des Araneæ
(Bradystichidæ). — M. Simon.)
(Description d’une espèce nouvelle du genre Cryptothele
L. Koch. — M. Simon.)
(Note synonymique sur les genres Prodidomus Hentz et
Miltia E. Simon. — M. Simon.)
(Liste des Brenthides décrits postérieurement au catalogue de
MM. Gemminger et von Harold. — M. H. Donckier de
Üonceel.)
(Description de quelques Phytophages nouveaux et notes rec-
tificatives. — M Duvivier.)
(Longicornes capturés aux États-Unis par le Dr E. l'romont,
— M. Lameere.)
Pages .
CCLXIII
CCLXXXVII
cccxc
Séance du 8 novembre 1884
(Liste des Anthribides décrits postérieurement au catalogue
de MM. Gemminger et von Harold. — M. H. Donckier de
Donceel.)
(Sur la liqueur de Wickershcimcr. — M. Kerremans.)
(Lettre écrite de Sumatra. — M. Wevcrs.)
(Les premières chasses de M. Weyers à Sumatra —
M. Candèze.)
(Lépidoptères récoltés par M. Weyers à Sumatra, à Fort de
Kock, etc. — M. Lamarche.)
Séance du 6 décembre 1884
(Diagnoses de Coléoptères de l’Afrique orientale. — M. Fair-
' maire.)
Assemblée générale du 26 décembre 1884
Ouvrages reçus pour la bibliothèque de la Société, du
1er décembre 1883 au 30 novembre 1884 :
Dons des auteurs
Divers dons
Acquis sur le crédit voté par rassemblée générale du
26 décembre 1883
Liste des membres de la Société
Organisation administrative en 1884
Table des comptes-rendus
Pages .
CCXXI1I
CCCXLIII
CCCXLIX
CCCLIX
CCCLXXl
CCCLXXII
CCCLXXIII
CCCLXXXII1
CCCLXXXV
Annales de la Société Enloniologique de Belgique,
TomeXXVnL.Pl l
Faq Dugês ad nat de/.
LUJi G Severegns. BraxcUcs
2 ce
I Métamorphoses de la Leptmotarsa undecimlmeata
II. Métamorphoses du Tropisternus lateralis
Annales de la Société Entanwbgujue de Belgique
ToineXXVM.Fl.il.
Eug Dvujes. ad nul ciel
IilA . G Siveriyns, Bruxelles .
Métamorphoses du Maïlodon angustatum