FAUNE DE MADAGASCAR

Collection fondée en 1956 par Renaud Paulian

Inspecteur général de recherches O.R.S.T.O.M.

(alors Directeur adjoint de l’I.R.S.M.)

Comité de patronage

Son Excellence M. le Président de la République Malgache.

Son Excellence M. le Dr Rakoto Ratsimamanga, Ambassadeur extra¬

ordinaire et plénipotentiaire de la République Malgache en France, Paris. —

M. le Ministre de l'Éducation nationale, Tananarive. — M. le Président de

l’Académie Malgache, Tananarive. — M. le Recteur de l’Université de

Madagascar, Tananarive. — M. le Professeur de Zoologie de l’Université de

Madagascar, Tananarive. — M. le Directeur général du C.N.R.S., Paris. —

M. le Directeur général de l’O.R.S.T.O.M., Paris. — M. le Directeur du centre

O.R.S.T.O.M. (anciennement 1. R.S. M.), Tananarive.

M. le Ministre d’État J. Rabemananjara.

M. le Professeur H. Humbert, membre de l’Institut, Paris. — M. le Profes¬

seur R. Heim, membre de l’Institut, Paris. — M. le Professeur Dr J. Millot,

membre de l’Institut, fondateur et ancien directeur de l’I.R.S.M., Paris.

MM. les Professeurs A. S. Balachowsky, Paris; A. Chabaud, Paris;

C. Delamare Deboutteville, Paris; J. Guibé, Paris; P. Lehman, Paris;

G. Petit, Paris; J.-M. Pères, Marseille; M. J. Vadon, Maroantsetra.

Comité de rédaction : M. R. Paulian, Président ; MM. C. Delamare

Deboutteville, P. Drach, A. Grjebine, J.-J. Petter, G. Ramanantsoavina

P. Roederer, P. Viette (Secrétaire).

Les volumes de la « Faune de Madagascar », honorés d’une subven-

Uon de la République Malgache, sont publiés avec le concours financier

du Centre National de la Recherche Scientifique et de l’Office de la

Recherche Scientifique et Technique Outre-Mer.

Source : MNHN, Paris

FAUNE DE MADAGASCAR

Publiée sous les auspices du Gouvernement de la République Malgache

XXI

OCTOCORALLIAIRES

par

A. TIXIER-DURIVAULT

O.R.S.T.O.M. C.N.R.S.

Paris

1966

Source : MNHN, Paris

OCTOC OR A L LIAIR ES

DE MADAGASCAR ET DES ILES AVOISINANTES

par

A. TIXIER-DURIVAULT

Laboratoire de Malacologie, Muséum national, Paris

SOMMAIRE

Introduction.

Généralités.

Systématique.

Bibliographie . . . .

Index alphabétique .

Pages

450

455

Source : MNHN, Paris

INTRODUCTION

Les Octocoralliaires représentés dans la faune de Madagascar et des

lies avoisinantes de l’Océan Indien (I. Aldabra, I. Amirautés, I. Comores,

I. Farquhar, I. Mascareignes, 1. Providence, T. Seychelles) (fïg‘. 1 ) n’ont été que

fort peu étudiés. De fait un travail d’ensemble sur cette faune ne peut être entre¬

pris qu’à la suite d’une accumulation importante de matériaux provenant de

minutieuses récoltes, abondantes et variées, telles que celles qui ont été récem¬

ment réalisées en ces régions par diverses expéditions. L’examen de ce matériel,

riche et insoupçonné, a révélé l’existence d’un grand nombre d’Octocoralliaires

appartenant à différents Ordres, mais alors que certaines espèces (62) sont

uniquement localisées à Madagascar et aux lies avoisinantes précitées (signe

plus dans la liste suivante) un grand nombre d’entre elles appartiennent au

domaine indo-pacifique.

Les échantillons examinés proviennent des collections du Muséum de Paris

où ils ont été récoltés à Madagascar par M. Decary en 1919, M. Ciierbonnier

en 1959, M. Pichon en 1960 et M. Humes en 1960. Certains spécimens ont é»é

récoltés à l’Ile Aldabra par M. Cherbonnier en 1954, aux Iles Seychelles par

M. Rousseau en 1841, aux Iles Comores par M. Crosnier en 1959 et à l’Ile

Maurice par l’Institut Mauricien. A ce matériel nous avons ajouté les espèces

décrites par différents auteurs (en particulier les Gorgonacés) afin de réunir dans

ce travail la faune complète actuellement connue de ces lies. Nous regrettons

vivement de ne pouvoir traiter avec autant de précisions la totalité des espèces,

mais un certain nombre d’entre elles font défaut et les auteurs en ont fréquem¬

ment négligé la figuration ou même la description.

Nous pouvons dénombrer 222 espèces dont 22 nouvelles :

23 espèces récoltées à file Aldabra;

20 espèces récoltées aux lies Amirautés;

13 espèces récoltées aux lies Comores;

1 espèce récoltée à file Farquhar;

47 espèces récoltées aux lies Mascareignes;

36 espèces récoltées à l’Ile Providence;

33 espèces récoltées aux Iles Seychelles;

108 espèces récoltées à Madagascar.

Les différentes espèces peuvent se classer de la manière suivante :

1. Ordre Stolonifera Hickson, 1883

1. Famille Clavulariidae Hickson, 1894.

a) genre Clavularia de Blainville, 1830.

C. /axa sp. n. : Madagascar -f

/;) genre Sclerctnthelia Studer, 1878.

S. nuisiva Studer, 1878 : Madagascar.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIAI RES DE MADAGASCAR

2. Famille Tubiporidae Ehrenberg, 1828.

a) genre Tubipora Linné, 1758.

T. sp. : Madagascar.

IL — Ordre Telestacea Iiickson, 1930

1. Famille telestidae Milne-Edwards et Haime, 1857.

a) genre Coelogorgia Milne-Edwards et Haime, 1857.

C. palmosa Milne-Edwards et Haime, 1857 : Madagascar; I. Aldabra.

III. — Ordre Alcyonacea Lamouroux, 1816

1. Famille Alcyoniidae Lamouroux, 1812.

a) genre Alcyonium Linné, 1758.

A. flaccidum sp. n. : Madagascar +

A. molle Thomson et Dean, 1931 : Madagascar.

A. simplex Thomson et Dean, 1931 : Madagascar.

b) genre Bellonella Gray, 1862.

B. indicct Thomson et Henderson, 1905 : I. Seychelles.

c) genre Cladiella Gray, 1869.

C. brachyclados (Ehrenberg, 1831) : Madagascar.

C. ceijlonicci (Pratt, 1905) : I. Seychelles; Madagascar.

C. krempfi (I-Iickson, 1919) : Madagascar; 1. Seychelles; I. Maurice.

C. laciniosci (Tixier-Durivault, 1944) : Madagascar; I. Maurice.

C. latissima (Tixier-Durivault, 1944) : Madagascar.

C. madagascarcnsis (Tixier-Durivault, 1944) : Madagascar; I. Comores.

C. pachyclados (IClunzinger, 1877) : Madagascar.

C. similis (Tixier-Durivault, 1944) : 1. Seychelles -f-

C. sphaerophora (Ehrenberg, 1834) : Madagascar; I. Seychelles.

C. tulearensis (Tixier-Durivault, 1944); Madagascar +

d) genre Lobophytum Marenzeller, 1886.

1.. altum Tixier-Durivault, 1956 : I. Seychelles -f-

L. batarum Moser, 1919 : Madagascar.

L. catalai Tixier-Durivault, 1957 : Madagascar.

L. crassospiculatum Moser, 1919 : Madagascar.

L. crassnm Marenzellpr, 1886 : Madagascar; I. Seychelles; I. Maurice.

L. cristagalli Marenzeller, 1886 : Madagascar.

L. delectum sp. n. : Madagascar -f-

L. denliculatum Tixier-Durivault, 1956 : Madagascar +

L. depressum sp. n. : Madagascar -{-

L. gazellae Moser, 1919 : Madagascar.

L. hedleyi Whitelegge, 1897 : Madagascar.

L. lamarcki Tixier-Durivault, 1956 : 1. Seychelles; Madagascar -f

L. mcandriforme Tixier-Durivault, 1956 : Madagascar 4 -

L. michaelae sp. n. : Madagascar -f

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURI VAUI.T

L. microspiculatum Tixier-Durivault, 1956 : Madagascar 4 -

L. mirabile Tixier-Durivault, 1956 : Madagascar.

L. paluluni Tixier-Durivault, 1956 : Madagascar 4-

L. sarcophyloidcs Moser, 1919 : Madagascar.

L. schoedei Moser, 1919 : Madagascar.

L. vcnustum Tixier-Durivault, 1957 : I. Aldabra +

c) genre Pcirerythropodium Kükenthal, 1916.

P. fulvum (Forskal, 1775) : Madagascar; I. Aldabra; I. Comores.

P. punclatum (May, 1899) : Madagascar.

P. spinosjm sp. n. : Madagascar +

/) genre Sarcoplujton Lesson, 1834.

S. acutangulum Marcnzellcr, 1886 : Madagascar.

S. chcrbonnicri Tixier-Durivault, 1958 : 1. Aldabra 4-

S. cinereum Tixier-Durivault, 1946 : Madagascar.

S. crassocaulc Moser, 1919 : Madagascar.

S. decaryi Tixier-Durivault, 1946 : Madagascar -f

S. digitalum Moser, 1919 : Madagascar; I. Seychelles.

S. ehrenbergi Marenzeller, 1886 : Madagascar; 1. Aldabra; 1. la Réunion.

S. clegans Moser, 1919 : Madagascar; I. Aldabra.

S. flexuosum sp. n. : Madagascar 4-

6 ’. glaucum (Quoy et Gaimard, 1833) : Madagascar.

S. globosum sp. n. : Madagascar 4-

S. infundibuliforme Tixier-Durivault, 1958 : I. Aldabra 4 -

S. latum (Dana, 1846) : Madagascar; 1. Comores.

S. latum var. voellzkowi Moser, 1919 : Madagascar +

S. molle Tixier-Durivault, 1946 : Madagascar.

S. regulare Tixier-Durivault, 1958 : I. Seychelles 4-

S. solidum Tixier-Durivault, 1958 : I. Aldabra +

S. spongiosum Thomson et Dean, 1931 : Madagascar.

S. subviride Tixier-Durivault, 1958 : I. Aldabra +

S. tersum Roxas, 1933 : Madagascar.

S. trocheliophorum Marenzeller, 1886 : Madagascar; I. Aldabra; I. Maurice.

g) genre Sinularia May, 1898.

S. crassa Tixier-Durivault, 1945 : Madagascar; I. Maurice +

S. dansa (Whitelegge, 1897) : Madagascar; I. Seychelles.

S. dura (Pratt, 1903) : 1. Seychelles; I. Amirantes.

S. erecla Tixier-Durivault, 1945 : Madagascar.

S. gardineri (Pratt, 1903) : I. Seychelles; I. Amirantes.

S. gonatodes Kolonko, 1926 : I. Seychelles.

S. grayi Tixier-Durivault, 1945 : Madagascar.

S. gyrosa (Klunzinger, 1877) : I. Aldabra.

S. hirla (Pratt, 1903) : Madagascar.

S. leploclados (Ehrenberg, 1834) : Madagascar; I. Aldabra.

S. macrodaclyla Kolonko, 1926 : I. Aldabra.

S. macropodia (Dickson et Hiles, 1900) : Madagascar; I. Maurice.

S. marenzelleri (Wright et Studer, 1889) : Madagascar.

S. notanda sp. n. : I. Aldabra 4-

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

S. pedunculata Tixier-Durivault, 1945 : Madagascar.

S. pohjdactyla (Ehrenberg, 1834) : Madagascar; r. Aldabra.

S. quercijorrais (Pratt, 1903) : I. Seychelles.

S. ramosa Tixier-Durivault, 1945 : I. Seychelles -f

S. rigida var. amboinensis (Burchardt, 1902) : I. la Réunion +

S. simpsoni Tixier-Durivault, 1945 : Madagascar.

S. triaena Kolonko, 1920 : I. Aldabra.

.S', whiteleggei Lüttschwager, 1914 : Madagascar; 1. Seychelles;

2. Famille Niîpîitheidàe Gray, 1862.

a) genre Capnella Gray, 1869.

C. parva Light, 1913 : 1. Comores.

b) genre Lcnmalia Gray, 1868.

L. amabilis sp. n. : Madagascar +

L. cervicornis (May, 1898) : I. Comores; I. Aldabra.

L. elcgans (May, 1898) : Madagascar.

L. exiIis sp. n. : I. Aldabra +

L. /lava (May, 1898) Madagascar; I. Aldabra.

L. fragilis sp. n. : Madagascar +

I- gracilis sp. n. : I. Comores +

L. laeuis Thomson et Dean, 1931 : Madagascar; I. Aldabra.

L. nitida (Verrill, 1 1864) : I. Comores.

c) genre Morchellana Gray, 1862.

M. multispinosa (Henderson, 1909) : r. Providence; Madagascar.

M. nova sp. n. : Madagascar -j-

M. pumilio (Studer, 1888) : Madagascar.

d) genre Nephthm Savigny, 1817.

N. br(issica Kükenthal, 1904 : Madagascar.

N. capnelliformis Thomson et Dean, 1931 : Madagascar.

N. chabroiii Audouin, 1828 : Madagascar.

A', crassa Kükenthal, 1904 : Madagascar.

N. cuprcssi/ormis Kükenthal, 1904 : I. Seychelles.

N. digitala (Wright et Studer, 1889) : Madagascar.

N. globulosa (May, 1899) : Madagascar.

N. hirsula sp. n. : 1. Aldabra +

N. sphaerophora Kükenthal, 1904 : Madagascar.

iV. striala Kükenthal, 1904 : Madagascar.

c) genre Paralemnalia Kükenthal, 1913.

P. digitiformis Macfadyen, 1936 : Madagascar.

P. /labdla (Quoy et Gaimard, 1833) : Madagascar; I. Comores;

/) genre Roxasia Tixier-Durivault et Prevorsek, 1957.

R. cervicornis (Wright et Studer, 1889) : Madagascar.

R. gardincri (Thomson et Maclcinnon, 1909) 1. Seychelles -f

R. gravieri (Kükenthal, 1910) : I. Maurice.

R. hirsula Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960 : I. Aldabra; 1.

I. Maurice.

I. Aldabra.

Comores -f

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

R. japonica (Kükenthal, 1905) : I. Providence.

R. mirabilis (Henderson, 1909) : I. Maurice.

R. suensoni (Holm, 1895) : I. Seychelles; I. Providence; I. Amirantes.

g) genre Spongodes Lesson, 1831.

S. Ilava May, 1899 : Madagascar -f

S. gigantea Verrill, 1864 : I. Amirantes.

S. hadzii Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959 : Madagascar -f-

S. hempriclii Klunzinger, 1877 : I. Amirantes.

S. kôllikeri (Kükenthal, 1905) : I. Amirantes.

S. novaezeelandiae (Kükenthal, 1905) : I. Aldabra.

S. robusta Kükenthal, 1905 : Madagascar.

h) genre Slereonephtluja Kükenthal, 1905.

S. kilkcnthali Thomson et Mackinnon, 1909 : I. Amirantes.

i) genre Umbelluli/era Thomson et Dean, 1931.

U. striata (Thomson el Henderson, 1905) : Madagascar; 1. Seychelles; I. Ami¬

rantes.

3. Famille Nidaliidae Gray, 1869.

a) genre Siphonogorgia Kolliker, 1874.

S. flavocapitata (Harrison, 1908) : 1. Providence; I. Amirantes.

S. harrisoni Thomson et Mackinnon, 1909 : I. Providence +

S. hicksoni Thomson et Mackinnon, 1909 : 1. Providence +

S. kôllikeri var. rugosa Thomson et Mackinnon, 1909 : I. Providence; 1. Ami¬

rantes -H

S. mirabilis Klunzinger, 1877 : I. Providence.

S. pendula var. ramosa Thomson et Mackinnon, 1909 : I. Providence.

.S. robusta Thomson et Mackinnon, 1909 : 1. Providence; I. Amirantes 4-

S. variabilis (Hickson, 1903) : 1. Providence; I. Seychelles.

4. Famille Xeniidae Ehrenberg, 1828.

a) genre Anthelia Lamarck, 1816.

A. elongata Boxas, 1933 : I. Comores.

A. flava (May, 1899) : 1. Maurice.

A. glauca Savigny, 1817 : Madagascar.

b) genre Cespitularia Milne-Edwards et llaime, 1850.

C. densa sp. n. : I. Maurice -f

C. mantoni Hickson, 1931 : I. Maurice.

G. mollis (Brundin, 1896) : I. Seychelles.

C. robusta sp. n. : I. Comores +

c) genre Ileteroxenia Kolliker, 1874.

II. elisabethae Kolliker, 1874 : Madagascar.

H. /uscescens (Ehrenberg, 1834) : Madagascar.

d) genre Sympodium Ehrenberg, 1834.

S. caeruleum Ehrenberg, 1834 : Madagascar.

S. tamalavensc Cohn, 1908 : Madagascar.

Source : MNHN , Paris

H H r< r< ^ h ^ * * H

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

c) genre Xenia Lamarck, 1816.

blumi Schenk, 1896 : Madagascar; I. Maurice.

crassa Schenk, 1896 : Madagascar.

distorta sp. n. : I. Maurice -f

elongcila Dana, 1846 : Madagascar.

florida (Lesson, 1826) : Madagascar; I. Maurice.

garciae Bourne, 1894 : I. Maurice.

plicata Schenk, 1896 : I. Maurice.

ternatana Schenk, 1896 : Madagascar.

umbellata Lamarck, 1816 : Madagascar.

viridis Schenk, 1896 : Madagascar.

IV. — Ordre Gorgonacea Lamouroux, 1816

A — Sous-ordre Sc/eraxonia Studer, 1887

1. Famille Anthothelidae Broch, 1916.

a) genre Solenocaulon Gray, 1862.

S. grayi Studer, 1878 : I. Comores.

S. lorluosum Gray, 1862 : I. Amirautés; I. Seychelles.

2. Famille Subergorgiidae Gray, 1859.

ci) genre Subergorgia Gray, 1857.

S. mollis (Nutting, 1910) : I. Maurice.

S. reliculata (Ellis et Solander, 1786) : I. Maurice; I. Amirautés.

S. suberosa (Pallas, 1766) : I. Maurice.

3. Famille Coralliidae Lamouroux, 1812.

a) genre Corallium Cuvier, 1798.

C. stylasteroides Ridley, 1882 : I. Maurice +

4. Famille Melithaeidae Gray, 1870.

a) genre A cabaria Gray, 1859.

A. biserialis Kilkenthal, 1908 : Madagascar.

A. erylhraea (Ehrenberg, 1834) : Madagascar.

b) genre Mdithaea Miîne-Edwàrds et Haimc, 1857.

M. /labellum (Thomson et Mackinnon, 1909) : T. Providence.

M. laevis (Wright et Studer, 1889) : I. Providence.

M. variabilis (Hickson, 1905) : I. Providence.

c) genre Wrightdla Gray, 1870.

VV\ braueri Kükenthal, 1919 : I. Seychelles +

VF. coccinea (Ellis et Solander, 1786) : I. Seychelles.

5. Famille Parisididae Aurivillius, 1931.

a) genre Pcirisis Verrill, 1864.

P. frulicosa Verrill, 1864 : I. Maurice; T. Providence.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

B Sous-ordre Molaxonia Studer, 1887

1. Famille Acanthogorgiidae Gray, 1859.

a) genre Acalycigorgia Kükenthal, 1908.

A. ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905) : I. Providence.

A. inermis (Hedlund, 1890) : I. Amirautés.

b) genre Acanthogorgia Gray, 1857.

A. as per a Pourtalès, 1867 : I. Seychelles; I. Providence.

A. muricala Verrill, 1883 : I. Amirantes; I. Providence.

A. tencra Thomson et Russell» 1909 : I. Amirantes; I. Seychelles; I. Providence.

c) genre Anthogorgia Verrill, 1868.

A. diuaricata (Verrill, 1865) : I. Maurice.

2. Famille Paramuriceidae Bayer, 1956.

a) genre Bebryce Philippi, 1842.

B. acanthoides Thomson et Russell, 1909 : I. Providence.

B. mollis Philippi, 1842 ; I. Providence; I. Amirantes.

b) genre Calicogorgia Thomson et Henderson. 1906.

C. rigida Thomson et Russell, 1909 : I. Providence.

C. robusta Thomson et Russell, 1909 : I. Providence.

c) genre Echinomuricea Verrill, 1869.

E. tennis (Thomson et Simpson, 1909) : I. Providence.

d) genre Filigella Gray, 1868.

F. ftli/ormis (Wright et Studer, 1889) : I. Amirantes.

e) genre Menacella Gray, 1870.

M. sladeni Thomson et Russell, 1909 : I. Providence +

/) genre Muricella Verrill, 1869.

M. complanatci Wright et Studer, 1889 : I. Amirautés; 1. Seychelles.

M. decipiens Kükenthal, 1924 : I. Providence +

M. grandis Nutting, 1910 : I. Maurice.

M. perramosa Ridley, 1882 : I. Maurice.

M. rubra Thomson, 1905 : I. Providence; I. Maurice; Madagascar.

M. tcnera Ridley, 1884 : I. Maurice.

g) genre Farads Kükenthal, 1919.

F. alba (Thomson et Henderson, 1905) : I. Providence.

F. ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905) : I. Providence.

F. orienlalis (Ridley, 1882) : I. Maurice; I. Providence -f

li) genre Villogorgia Duchassaing et Michelotti, 1860.

V. allernans (Wright et Studer, 1889) : I. Maurice.

V. ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905) : I. Providence.

V. gracilis (Thomson, 1905) : I. Providence.

V. mauriliensis Ridley, 1882 : ï. Maurice.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A LLI AIRES DE MADAGASCAR

3. Famille Plexauridae Gray, 1859.

a) genre Echinogorgia Kôlliker, 1865.

E. lami Stiasny, 1940 : I. Maurice.

E. pinnata Studer, 1878 : I. Maurice; Madagascar +

E. ramosa Thomson et Russell, 1909 : T. Seychelles; I. Providence.

E. sasappo var. reticulata (Esper, 1791) : I. Amirautés.

b) genre Euplexaura Yerrill, 1865.

E. braueri Kükenthal, 1909 : I. Seychelles.

E. thomsoni (Kükenthal, 1924) : I. Seychelles.

c) genre Psammogorgia Yerrill, 1868.

P. nodosa Kükenthal, 1919 : Madagascar.

4. Famille Gorgoniidae Lamouroux, 1812.

a) genre Gorgonia Linné, 1758.

G. dubia Thomson et Russell, 1909 : I. Amirautés -f

5. Famille Ellisellidae Gray, 1859.

a) genre Ellisella Gray, 1868.

E. candida (Ridley, 1882) : I. Maurice; I. la Réunion.

E. laevis (Verrill, 1865) : I. la Réunion; I. Providence.

E. ramosa Simpson, 1910 : I. la Réunion.

E. vaughani Stiasny, 1940 : I. Maurice +

b) genre Junceella Valenciennes, 1855.

./. juncea (Pallas, 1766) : I. Amirautés; 1. Maurice; I. la Réunion; I. Providence.

J. vimen Valenciennes, 1855 : I. la Réunion -f

c) genre Nicella Gray, 1870.

A', carinata Nutting, 1910 : I. Maurice.

A', dichotoma (Gray, 1859) : I. Maurice.

N. granifera (IColliker, 1865) : I. Maurice.

d) genre Vermcella Milne-Edwards et Haime, 1857.

V. umbella (Esper, 1798) : I. Seychelles.

V. uerriculata (Milne-Edwards et Haime, 1857) : I. Maurice -f-

6. Famille Primnoidae Gray, 1857.

1 a) Sous-famille Primnoinae Gray, 1857.

a) genre Callogorgia Gray, 1858.

C. flabellum (Ehrenberg, 1834) : I. Maurice.

b) genre Plumarclla Gray, 1870.

P. delicatissima Wright et Studer, 1889 : I. Providence.

c) genre Psendoplumarclla Kükenthal, 1915.

P. plumatilis (Milne-Edwards et Haime) : I. la Réunion; T. Maurice.

Source : MNHN , Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

2 a) Sous-famille Calyptrophorinae Gray, 1870.

a) genre Calyptrophora Gray, 1886.

C. japonica Gray, 1866 : I. la Réunion.

b) genre Narella Gray, 1870.

N. clauala (Versluys, 1906) : I. Providence.

7. Famille Isididae Lamouroux, 1812.

1 a) Sous-famille Keratoisidinae Gray, 1870.

a) genre Keraloisis Wright, 1869.

K. sp. Thomson et Russell, 1929 : I. Maurice +

V. — Ordre Pennatulacea Verrill, 1865

1. Famille Virgulariidae Verrill, 1868.

a) genre Virgularia Lamarck, 1816.

V. densa nom. n. : I. Maurice.

2. Famille Pennatulidae Ehrenberg, 1828.

a) genre Pennatula Linné, 1758.

P. delicata sp. n. : Madagascar +

3. Famille Pteroeididae Kolliker, 1880.

a) genre Ptcroeides Herklots, 1858.

P. acutum sp. n. : Madagascar +

P. crosnieri sp. n. : I. Comores +

P. densum sp. n. : Madagascar -f

P. flexuosum sp. n. : Madagascar +

P. humesi sp. n. : Madagascar 4*

Source : MNHN, Paris

GÉNÉRALITÉS

Les colonies des Octocoralliaires ont. une configuration générale très dif¬

férente suivant les Ordres considérés. La disposition la plus simple se rencontre

chez les Stolonifera où les colonies sont grêles et rampantes; elle se complique

légèrement chez les Telcstacea où les colonies sont dressées, grêles et ramifiées.

Chez les Alcyonacea les colonies sont généralement plus massives : on distingue

alors une portion basilaire stérile, le pied, surmontée d’une région fertile, le

capitule. Les Gorgonacea présentent habituellement des formes arborescentes à

rameaux plus ou moins allongés, répartis en un ou plusieurs plans. Enfin les

Pennatutacea ont une constitution coloniale très particulière. Elles comportent

un tronc dont la portion basilaire stérile, le pédoncule , s’enfonce dans le sédi¬

ment mou et la portion supérieure fertile, le rachis , prend des formes variables

suivant le genre considéré. Ce rachis, dans les Familles les plus évoluées, présente

des projections charnues, les feuilles , portant les polypes ou zoïdes.

Les polypes sont construits sur un type uniforme (fig. 2); ils présentent

un tube cylindrique, Yanthoco.die, terminé à sa portion distale par un disque

buccal orné de huit tentacules. La portion basale du polype, Yanthostèle, est

généralement plus résistante que l’anthocodie et forme une saillie, le calice.

Chez les Nephthéidés la portion supérieure des anthocodies, appelée tête des

polypes, est supportée par un mince pédoncule soutenu par un faisceau de

spiculés, le faisceau de soutien. Les tentacules, au nombre de huit, sont disposés

en un cercle péribuccal régulier et sont généralement pourvus de fines ramifi¬

cations, les pinnules. La bouche donne accès dans un tube court, le pharynx ,

qui débouche dans la cavité gastrovasculaire. Cette cavité possède huit cloisons

(septes ou mésentères) longitudinales, deux dorsales, deux ventrales et quatre

latérales. Le bord septal libre est généralement épaissi en un cordon droit ou

sinueux, le filament mésentérique.

Bien que la majorité des Octocoralliaires soient monomorphes, des cas

de polymorphisme y ont été signalés. C’est ainsi que la totalité des Pennatulacés,

deux genres de Gorgonacés et dix genres d’Alcyonacés sont dimorphes. Enfin

quelques espèces appartenant à deux genres de Pennatulacés et à un genre

d’Alcyonacés sont trimorphes. Les colonies dimorphes contiennent des polypes

semblables à ceux décrits précédemment, les aulozoïdes , et de petits zoïdes sim¬

plifiés, les siphonozoïdes. Les espèces trimorphes présentent en outre une troi¬

sième sorte de zoïdes, les mésozoïdes, intermédiaires entre les autozoïdes et les

siphonozoïdes.

En général le squelette des Octocoralliaires se compose d’éléments calcaires

isolés dans le coenenchyme, les spiculés ou sclérites. Seuls la plupart des Gorgo¬

nacés et des Pennatulacés possèdent une tige centrale plus ou moins dure, Yaxe,

recouverte par une couche de coenenchyme plus ou moins épaisse.

Source : MNHN , Paris

A. TIXIKH-DURIVAULT

b : bouche; cl : cloison; fmv : filament mésentérique ventral; fmd : filament mésenté¬

rique dorsal; fini : filament mésentérique latéral; ph : pharynx; cav. «as. : cavité gastro¬

vasculaire.

Signification des abréviations accompagnant les figures :

an : anthostèle; ant : anthocodie; br : branche; cap : capitule; f. s. : faisceau de soutien;

lo : lobe; m. b. : membrane basale; p : pied; pe : pédoncule; pi : pinnulc; po : polype;

st : stolon; t : tentacule; tr : tronc.

Source : MNHN, Paris

octocorai.liairks de Madagascar

Fig.

A. Stolonifera; 13 :

ram : ramification ; rac

3. — Divers types de colonies d'Octocoralliaires.

: Telestacea; C : Alcyonacea; D : Gorqonacea; I-

rachis; f : feuille.

Pennalulacea;

La détermination des Oetocoralliaires fait appel à un ensemble de caractères :

a taille, la forme et la nature de la colonie; la distribution des polypes, leur

dimorphisme, leur constitution, celle de leurs tentacules et de leurs “filaments

mésentériques; la forme, l’ornementation et la disposition des spiculés; erSin

1 existence et la structure de l’axe.

Source : MNHN, Paris

SYSTÉMATIQUE

Clef des oiîdres d’Octocoralliaires cités

I. Colonies fixées sur un fond solide (rocheux) par une base encroûtante.

A. Colonies minces présentant un stolon ou une membrane basale.

1. Polypes simples naissant directement de la base les uns à côté des

. . O. Stolonifera (fig. 3, A)

2. Polypes secondaires naissant des parois latérales des polypes primaires.

. O. Telestacea (fig. 3, B)

B. Colonies charnues, lobulées ou arborescentes, dépourvues d’axe interne.

. O. Alcyonacea (fig. 3, C)

C. Colonies arborescentes, à disque basal ou à racines calcaires, contenant

un axe interne plus ou moins développé. O. Gorgonacea (fig. 3, D)

II Colonies enfoncées dans le sédiment mou (sableux ou vaseux) par un pied

. O. Pennatulacea (fig. 3, E)

I. Ordre STOLONIFERA Hickson, 1883

Octocoralliaires à colonies généralement petites présentant soit d’étroits

stolons membraneux rubanés on réticulés, soit une membrane basale plus ou

moins épaisse. Polypes monomorphes courts ou longs, cylindriques ou coniques,

à anthocodies rétractiles dans les anthostèles. Plates-formes joignant parfois

les zoïdes adjacents (Tubiporidae). Polypes naissant soil de la base membraneuse

(Clavulariidae) soit des plates-formes ( Tubiporidae), jamais de la paroi latérale

d’un autre zoïde. Spiculés en bâtonnets minces et épineux ou en massues

irrégulières.

Clef des jamilles de Stolonifera citées

1. Polypes unis par un stolon basal ou une membrane basilaire. Spiculés isolés,

rarement fusionnés. F - Clavulariidae

_Polypes unis entre eux par des plates-formes transverses. Spiculés engrenés

formant des tubes calcaires solides. F - Tubiporidae

1. — Famille Clavulariidae Hickson, 1894

Stolonifères à zoïdes unis par un stolon basal ou une base membraneuse

contenant un réseau de canaux. Polypes tubulaires, grands ou petits, habituel¬

lement divisés en une anthostèle rigide et une anthocodie rétractile. Spiculés

Source : MNHN, Paris

O CTO GO R ALLIAI H HS DK MADAGASCAR

en aiguilles plus ou moins fortes, en bâtons, en massues, à nombreuses verrues

disposées en rangées distinctes ( Clcwularia , P achy clavularia) ou en sclérites

polygonaux volumineux (Scieranthelia). Polypes et stolons dépourvus de sécré¬

tion cornée ( Sarcodictyon ). Nouveaux zoïdes naissant soit sur les stolons, soit

sur la couche membraneuse, soit à la base des anciens polypes.

Clef des genres de Clavulariidae cités

1. Colonies souples à spiculés peu volumineux. G. Clavularia

— Colonies dures à spiculés volumineux. G. Scleranthelia

A. Genre Clavularia Blainville, 1830

Clavulariidés à colonies formées de stolons ou de plaques membraneuses

d’où naissent les polypes. Anthostèles basses ou élevées; armature anthocodiale

importante. Anthocodies et tentacules entièrement rétractiles dans les anthostèles.

Spiculés en bâtonnets.

a) Clavularia /axa sp. n.

Diagnose : Colonie a stolons grêles et polypes éloignés les uns des autres.

Spiculés en bâtonnets.

Description : Cinq échantillons conservés dans l’alcool.

Toutes les formes sont semblables (fig. 4, A) et comportent un petit sto¬

lon de section arrondie de 0,3 à 0,4 mm de diamètre, rampant sur de petits

débris de roches. Les polypes, assez distants les uns des autres, mesurent 4 à 5 mm

de longueur maximum d’anthostèle et 1,5 à 2 mm de large. Chaque anthostèle

(fig. 4, B), renflée, est surmontée d’une anthocodie (fig. 4, C) courte terminée

par un bouquet de huit petits tentacules à sept pinnules terminales arrondies.

Les spiculés sont des bâtonnets blancs à verrues plus ou moins arrondies.

Dans les stolons ils sont serrés les uns contre les autres et mesurent de 0,15 à

0,3 mm (fig. 4, D, E, F, G, H, I). Les anthostèles renferment des sclérites

longs de 0,2 à 0,3 mm disposés en huit chevrons très serrés (fig. 4, J, K, L, N, O).

Les anthocodies ont aussi des chevrons de spiculés longs de 0,13 à 0,25 mm

peu nombreux (fig. 4, M, P, Q).

La teinte générale de la colonie est blanc grisâtre.

Localité : Les cinq colonies ont été recueillies à Tuléar (Madagascar) par

M. Vasseur à 40 m de profondeur environ.

Rapports et différences : Cette espèce se rapproche, par la disposition

clairsemée de ses polypes et la forme renflée de ses anthostèles, de C. parva dont

elle s’éloigne cependant par ses spiculés. Par contre ses sclérites sont assez

voisins de C. chuni dont elle se distingue cependant très nettement par sa forme

coloniale et polypaire.

B. Genre Scleranthelia Studer, 1878

Clavulariidés à colonies à plaques basales encroûtantes épaisses. Jeunes

individus naissant parfois à la base des vieux polypes. Anthocodies et tentacules

entièrement rétractiles dans les anthostèles. Spiculés polygonaux volumineux.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DU1UVAULT

A : portion tic colonie; B : un polype rétracté; C : portion anthocodiale; D, E, F, II,

I, : spiculés des stolons ; G, H, I, J, K, L. N, O : spiculés des anthostèles; M, P, Q : spiculés

des anthocodies et des tentacules.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

a) Scleranthelia musiva Studer, 1878.

■S’, musiva, Studer, 1878. Monatsberichle der Kôniglich preussischen Akademie

der Wissenscha/ten , Berlin, v. XLIII, p. 634, pl. I, fig. 4.

Diagnose : Très petite colonie à polypes cylindriques. Anthostèles forte¬

ment spiculées. Sclérites losangiques.

I-’ig. 5. — Scleranthelia musiva Studer. A : colonie; B : polype.

Description : Trois échantillons conservés dans l’alcool.

Le plus grand spécimen mesure 7,5 mm de haut et 7,5 mm de large (flg. 5, A).

II se compose d’une plaque membraneuse d’où surgissent quatorze polypes

cylindriques dirigés en différentes directions. Chaque zoïde (fig. 5, B) comporte

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

une anthostèle haute de 1 à 3 mm surmontée d’une anthocodie entièrement

rétractile, courte, terminée par huit tentacules pinnulés. Les deux autres échan¬

tillons, de taille moindre, ont le même habitus que le précédent.

L’ensemble du pied de la colonie et la totalité des anthostèles sont abon¬

damment armés de spiculés calcaires volumineux, fortement verruqueux, massifs,

longs de 0,35 mm environ, très serrés lorsque la colonie est contractée. Ces sclé-

rites ont une forme losangique (fig. 6, A, B, C, E, F), arrondie (lîg. 6, I) ou clavée

(fig. 6, G, H, J, K). La portion supérieure anthocodialc et la face externe tenta¬

culaire présentent des baguettes tubercule es longues de 0,25 à 0,32 mm (fig. G,

1), L, M, N, O, P, Q).

La coloration des colonies est blanc jaunâtre.

Localité : Les trois colonies ont été recueillies à Tuléar (Madagascar) par

M. Pi ch o n en 1960.

Distribution : 15° 52' N, 23° 8' W (O. Atlantique); Madagascar; Afrique

du Sud.

Observations : Ces échantillons particulièrement intéressants nous aident

à préciser quelques détails concernant cette espèce très mal définie. Cependant

le nombre des colonies examinées n'est pas suffisant pour nous permettre d’appro¬

fondir la position exacte des nouveaux zoïdes. En effet alors qu’un grand nombre

d’entre eux sont issus de la membrane basilaire certains jeunes semblent naître

latéralement à la base des anthostèles des polypes plus âgés.

La position systématique de ce genre Scleranthelia ne pourra être fixée

exactement que lorsque des coupes histologiques rendront possible l'étude des

canaux, des cavités gastriques et des liaisons établies entre les zoïdes. Par suite

de la forme des spiculés ce genre a été classé par Molander en 1929 parmi les

Gorgonacea dans la Famille des Parisididae. 11 ne fait aucun doute, comme l’a

suggéré Bayer en 1956, que cette classification ne peut demeurer. En fait il

s’agit vraisemblablement d’un Stolonifère qui peut se rapprocher du genre

Pacliyclauularia.

2. — Famille Tubiporidae Ehrenberg, 1828

Stolonifères à longs zoïdes tubulaires ayant une portion antérieure rétrac¬

tile, reliés entre eux par des plates-formes transverses contenant des solenia.

Sclérites engrenés formant des tubes calcaires solides.

A. Genre Tubipora Linné, 1758

Tubiporidés à stolons à parois calcaires rigides, fusionnés en plaque hori¬

zontales ou plates-formes. Nouveaux polypes issus des stolons basilaires ou des

plates-formes latérales.

a) Tukîpora sp.

Quelques débris trop petits pour en déterminer l’espèce comportant des

fragments de squelette rouge dont la surface supérieure est recouverte de polypes,

ils ont été récoltés par M. Cherbonnier en 1960 à Tanikely (4 milles de Nosy Be).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R AI.LIA IR ES DE MADAGASCAR

Fig. 6.

Spiculés de Scleranthelia musiva Studer (x 216 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIV A U LT

II. Ordre TELESTACEA Hickson, 1930

Octocoralliaires à colonies dressées, ramifiées, s’élevant de stolons ram¬

pants réticulés ou de plaques membraneuses. Polypes secondaires prenant

naissance sur les solenia contenus dans les parois latérales des polypes primaires.

Ramification sympodiale résultant du bourgeonnement latéral successif de

polypes de même taille ( Pscudochladochonidae ) ou ramification monopodiale

résultant du bourgeonnement latéral de longs polypes axiaux ( Telestidae ).

Nombreux sclérites libres (Telestidae) ou plus ou moins fusionnés pour former

une sorte d’axe interne ( Pscudochladochonidae ). Mésoglée très peu développée.

1. — Famille Telestidae Milne-Edwards et Haime, 1857

Télestacés à colonie monopodiale à zoïdes initiaux de grande taille donnant

latéralement naissance à des polypes inégaux de second, troisième, quatrième

et cinquième ordres. Parois des polypes primaires à substance mésoglécnne

spiculée mince (Telesto) ou épaisse ( Coelogorgia , Telestula).

A. Genre Coelogorgia Milne-Edwards et Haime, 1857

Télestidés à colonie dressée, arborescente, à stolon peu développé; polypes

initiaux très longs et zoïdes latéraux très courts; parois du polype primaire

fortement épaissies par de la mésoglée perforée de solenia; cavités gastro¬

vasculaires des polypes initiaux creuses à la base, non remplies de tissu spiculé.

Sclérites en bâtons tuberculés et en massues.

a) Coelogorgia palmosa Milne-Edwards et Haime, 1857

C. palmosa, Milne-Edwards et Haime, 1857. Histoire naturelle des Coral-

liaires, Paris, t. I, p. 191.

Diagnose : Colonie arborescente, dressée, formée d’un polype initial long

et de zoïdes latéraux courts. Spiculés en bâtons tuberculés ou en massues. Polypes

latéraux à anthocodies courtes, très spiculées. Coloration : blanc crème.

Description : Nombreux fragments conservés dans l’alcool.

Les différents échantillons représentent tous des portions de colonies

érigées et arborescentes. Mais alors que les uns sont des bases stoloniales attei¬

gnant 4 à 6 mm de diamètre maximum, les autres sont des branches terminales.

Ces diverses colonies montrent des ramifications basales rigides réparties en

plusieurs plans (fig. 7, A) ou s’écartent du tronc central suivant des angles dif¬

férents (fig. 7, B). Les terminaisons des rameaux (fig. 7, C), fixes et souples,

présentent un polype principal très long duquel naissent des zoïdes latéraux

courts d’où partent des zoïdes de troisième ordre.

Les spiculés existent dans la totalité de la colonie. A la base ils sont serrés

autour de la cavité gastro-vasculaire du polype primaire, formant une sorte de

manchon dur et comprenant alors essentiellement de gros sclérites longs de

Source : MNHN, Paris

OCTOCORA LLIA IRES DE MADAGASCAR

0,23 à 0, 37 mm, ornés de volumineux et nombreux tubercules composés (fig. 8, A).

Le reste de la mésogléc basilaire est occupé par des spiculés moins importants

et moins verruqueux (fig. 8, B, G, D, E, F, G, H). Dans les portions terminales

les sclérites sont des aiguilles tuberculées, droites ou légèrement courbes (fig. 9,

A, B, G, E), disposées longitudinalement le long des parois des polypes.

Les anthocodies des zoïdes latéraux, non rétractiles, atteignant 3 mm de

long, font un angle droit, obtus ou aigu avec le polype initial et sont disposées

à des intervalles de 1 à 1,5 mm les uns des autres (fig. 7, D). Les tentacules sont

Fig. 7. — Coclogorgici palmosa Milne-Edwards et Haime.

A : base d'une colonie; B : portion inférieure de colonie; C : portion supérieure de

colonie; D : polype; ZI : polype primaire; Z2 : polype secondaire; Z3 : polype tertiaire;

Z4 : polype quaternaire; sp : spiculé.

larges et courts et montrent huit courtes pinnules latéro-ventralcs. Les spiculés

sont très nombreux sur les polypes où ils se pressent jusqu’à l’extrémité même

des tentacules (fig. 9, D, F, G, H, I, J).

La coloration des diverses colonies est blanc crème.

Localité : Divers échantillons ont été récoltés par I\I. Humes en 1960 près

de Nosy Be (Nosy Sakatia et Ambariobe). Quelques autres spécimens ont été

récoltés en 1962 par M. Piciion à Tuléar (Madagascar). Enfin quelques colonies

ont été récoltées à Pile Aldabra par M. Cherbonnier en 1954.

Distribution : Zanzibar; I. Inhaca; Madagascar; 1. Aldabra.

Source : MNHN, Paris

TIXIER-D U HIV A U LT

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRKS DR MADAGASCAR

l ? ig. 9. — Spiculés des ramifications terminales de Coelogorgia palmosa

Milne-Edwards et Haime (x 580 x 2 U).

III. — Ordre ALGYONAGEA Lamouroux, 1816

Octocoralliaires charnus, épais, ramifiés, encroûtants, lobules, dressés ou

arborescents. Polypes munis d’une quantité variable de coenenchyme spiculé.

Cavités gastriques des polypes primaires longues atteignant la base de la colonie

et cavités gastriques des polypes secondaires plus courtes. Pas de substance

médullaire cornée ou spiculaire faisant penser à un axe. Spiculés en bâtons

épineux, en croix, en étoiles, en haltères ou en massues.

Source : MNHN, Paris

A. TI XI ER- D U RI VA ULT

Clef des familles d’Alcyonacea citées

1. Filaments mésentériques présents sur les huit mésentères.

A. Polypes uniformément répartis à la surface des colonies.

. F. Alcyoniidae

B. Polypes réunis en groupes de tailles différentes.

a) Spiculés du pied uniformément répartis dans la totalité du

coenenchyme. F. Nephtheidae

b) Spiculés du pied accumulés en une zone interne centrale du

cotnenchyme. F. Siphonogorgiidae

2. Filaments mésentériques présents seulement sur les deux mésentères dor¬

saux . F. Xeniidae

1. — Famille Alcyoniidae Lamouroux, 1812

Alcyonacés à colonies plus ou moins charnues avec une grande abondance

de mésoglée. Colonies membraneuses (Parerylhropodium), massives, buisson-

nantes ou arborescentes. Portion inférieure stérile (tronc et pied) supportant

la portion fertile (capitule) à surface lisse, lobée ou digitée. Polypes rétractiles

à courtes et petites anthocodies sauf chez Anlhoinastus et Hcteropolypus où

les autozoïdes sont très gros. Filaments mésentériques sur les huits mésentères.

Dimorphisme des polypes chez quelques genres et trimorphisme chez un autre.

Spiculés épineux, en aiguilles, en haltères, en massues ou en tonnelets à verrues

verticillées.

Clef des genres d’Alcyoniidae cités

1. Colonie petite, encroûtante, membraneuse. Spiculés en aiguilles, en rosaces

ou en haltères. G. Parerythropodium

2. Colonie à pied bas et à capitule lobulé ou digité.

a) Spiculés basilaires en haltères, en biscuits ou en bâtonnets. G. Cladiella

b) Spiculés basilaires en grandes aiguilles. G. Sinularia

3. Colonie lobulée ou digitée. Spiculés en aiguilles ou en bâtonnets.

. G. Alcyonium

4. Colonie basse, charnue, fréquemment en forme de champignon.

a) Spiculés en tonnelets plus ou moins verticulés, en cylindres et en aiguilles.

. G. Lobophytum

b) Spiculés en aiguilles, en massues, en bâtonnets, en tonnelets ou en

cylindres. G. Sarcophyton

5. Colonie cylindrique. Spiculés en haltères, en massues, en aiguilles ou en

bâtonnets. G. Bellonella

A. Genre Alcyonium Linné, 1758

Alcyoniidés à colonies charnues, lobulées ou digitées; polypes monomorphes;

spiculés en aiguilles ou en bâtonnets verruqueux.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

Clef des espèces d’Alcyonium cités

1. Colonies basses à lobes courts.

a) Ramifications allongées. A. flaccidum sp. n.

b) Ramifications courtes. A. molle Thomson et Dean, 1931

2. Colonie haute à lobes allongés et plats.

. A. simplex Thomson et Dean, 1931

Fig. 10. — Colonie d 'Alcyonium /laccidum sp. n.

A : colonie; B : tentacule.

a) Alcyonium flaccidum sp. n.

Diagnose : Colonie molle à pied court, branches inégales et lobes allongés.

Spiculés nombreux dans le pied, peu abondants dans les branches et très rares

dans les lobes. Sclérites basilaires en aiguilles verruqueuses longues de 0,3 à

0,3,5 mm. Polypes plus ou moins serrés sur la totalité des lobes.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie (fig. 10, A), fiasque, haute de 60 mm, comprend un pied court

et large ne dépassant pas 20 mm de haut et 20 mm de diamètre d’où partent

différentes branches molles inégales, courtes ou longues portant elles-mêmes

de petits lobes inégaux, aplatis, longs de 5 à 20 mm.

Abondants dans les parois des canaux et la mésoglée basilaire les spiculés

sont des aiguilles larges à extrémités émoussées, longues de 0,3 à 0,35 mm, garnies

de nombreuses verrues arrondies (fig. Il, A, B, C, D). Dans le cortex pédiculaire

Source : MNHN , Paris

A. TIXI ER -D U RIV AUI .T

Fig. 11. Spiculés d ’Alcyonium flaccidum sp. n. (x 216 x */ 3 ).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IR ES DE MADAGASCAR

sont des aiguilles plus courtes, ne dépassant pas 0,3 mm de long, à extrémités

pointues et à tubercules arrondis (fig. 11, G, H). Les branches ne contiennent

de sclérites qu'en leur portion basilaire, principalement dans leur zone corticale.

Ce sont alors des aiguilles semblables à celles du cortex pédiculaire (fig. 11, I,

J, K, L) auxquelles se mêlent des spiculés presque lisses longs de 0,15 à 0,2 mm

(fig. 11, M, N). Enfin les lobes sont presque totalement dépourvus de sclérites,

ceux-ci se présentent comme des aiguilles peu tuberculées (fig. 11, E, F), longues

de 0,32 à 0,4 mm.

Plus ou moins distants les uns des autres les polypes, courts, sont répartis

sur la totalité des lobes. Leurs tentacules ont sept à huit paires de pinnules

(fig. 10, B) latérales plus ou moins rétractées.

La colonie a une teinte brun jaunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Tanikely (4 milles de Nosy Be) par

M. Cherbonnier en 1960.

Rapports et différences : Par la constitution de sa colonie cette espèce

se distingue facilement des autres espèces du genre Alcyonium. Elle se rapproche

cependant d’A. molle par la forme générale de ses spiculés.

b) Alcyonium molle Thomson et Dean, 1931.

A. molle , Thomson et Dean, 1931. Siboga-Expeditie, monogr. XlII-d,

p. 43, pl. VIII, fig. 3; pl. XXIV, fig. 4.

Diagnose : Colonie basse, molle, à pied, branches et lobes courts. Spiculés

nombreux dans le pied, moins abondants dans les branches et les lobes. Sclérites

basilaires en aiguilles longues de 0,25 à 0,4 mm. Polypes serrés sur la totalité

des lobes.

Description : Deux exemplaires conservés dans l'alcool.

Les colonies (fig. 12) sont basses, à pied court surmonté de branches courtes

et serrées hérissées de nombreux lobes arrondis. Ces colonies mesurent 30 à

35 mm de haut et 75 et 50 mm de largeur maximum de capitule. Leur consis¬

tance est molle.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont, abondants. Ce sont des aiguilles

épineuses, courtes (fig. 13, 1), E) ne dépassant pas 0,25 mm de long ou des

aiguilles plus volumineuses atteignant 0,4 mm de long (fig. 13, A, B, C). Dans

le cortex du pied se trouvent des aiguilles peu verruqueuses longues de 0,15 mm

(fig. 13, F, G). Les sclérites du coenenchyme capitulaire sont des aiguilles épi¬

neuses longues de 0,35 à 0,5 mm, à extrémités plus ou moins pointues (fig. 13,

K, L, M, N, O). La zone corticale des branches et des lobes renferme de fines

aiguilles presque lisses, longues de 0,2 mm (fig. 13, J).

Les polypes, courts, nombreux et serrés, présentent des tentacules à cinq

paires de petites pinnules arrondies ornées de quelques sclérites ténus, longs

de 0,12 mm (fig. 13, H, I).

La coloration des colonies est blanc grisâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés à Tuléar (Madagascar)

par M. Pichon en 1960.

Distribution : Archipel Malais; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

A. TIXI EH-1) U HI VA U LT

c ) Alcyonium simplex Thomson et Dean, 1931.

A. simplex , Thomson et Dean, 1931. Siboga-Expeditie, monogr. XlII-d,

p. 43, pl. VIII, fig. 2; pl. XXIII, fïg. 3.

Fig. 13. — Spiculés d * Alcyonium molle Thomson cl Dean (x 210 x */ 8 ).

Diagnose. : Colonie haute, rigide, à pied long et branches larges. Spiculés

nombreux dans Je pied, les branches et les lobes. Sclérites en aiguilles plus ou

moins verruqueuses longues de 0,2 à 0,5 mm. Polypes peu nombreux, répartis

au sommet des lobes.

Description : Un échantillon conservé dans l’alcool.

La colonie, rigide, mesure 85 mm de haut et 80 mm de large (fig. 14). Son

pied, haut, mince, supporte plusieurs branches aplaties, surmontées de petits

lobes plus ou moins arrondis. La colonie est dure et charnue.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

Idg. 14. — Colonie d ’Alcyonium simplex Thomson et Dean.

Les spiculés de la base du coenenchyme sont des aiguilles longues de 0,2

à 0,35 mm plus ou moins garnies de petites verrues coniques proéminentes

(fig. 15, A, B, C, D, E, F). La zone corticale basilaire renferme des sclérites plus

petits et peu tubercules (fig. 15, G, H, I, J). Les branches et les lobes contiennent

des aiguilles plus élancées, longues de 0,35 à 0,5 mm, parfois à extrémités aiguës

et à fines protubérances proéminentes (fig. 15, K, L, M, N). Dans le cortex capi¬

tulaire sont des bâtonnets presque lisses (fig. 15, O, P, Q).

Les polypes, petits, arrondis, peu nombreux, concentrés à l’extrémité des

lobes, présentent sur leurs anthocodies et leurs tentacules de petits sclérites

lisses (fig. 15, R, S, T, U) ne dépassant pas 0,1 à 0,15 mm.

La couleur de la colonie est blanc jaunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Tuléar (Madagascar) par M. Pïchon

en 1960.

Distribution : Archipel Malais; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 15. — Spiculés d ’Alcyonium simplex Thomson et Dean (x 216 x Va)-

B. Genre Bellonella Gray, 1862

Alcyoniidés à colonies cylindriques ou subcylindriques, à pied court et à

capitule cylindrique ou parfois légèrement ramifié; grands polypes monomorphes

entièrement rétractiles dans un calice; spiculés en aiguilles, en bâtonnets, en

massues, en haltères ou en cabestans.

a) Bellonella indica Thomson et Iienderson, 1905.

B. indica , Thomson et Henderson, 1905. Ceylon Pcarl Oyster Fisheries ,

rep. XX, p. 274, pl. VI, fig. 5.

Alcyonium (Enjthropodium) indicum , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans.

Lirui. Soc. London , s. 2, v. XIII, zool., p. 174, pl. XIII, fig. 7.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DH MADAGASCAR

Diagnose : Colonie dressée, cylindrique ou peu ramifiée. Polypes à calices

rétractiles. Tentacules triangulaires à dix-huit pinnules latérales. Nombreux

spiculés du coenenchyme en cabestans ou en doubles-sphères à rares grandes

verrues. Coloration jaunâtre à rouge orange.

Distribution : Ceylan; T. Seychelles.

C. Genre Cladiella Gray, 1809

Alcyoniidés à colonie massive, encroûtante, rarement arborescente, présen¬

tant un pied bas, stérile, surmonté d’un capitule formé de nombreux lobes

compacts simples ou subdivisés en lobules arrondis ou digités, plus ou moins

serrés. Polypes rétractiles, monomorphes, très abondants, rassemblés sur le

capitule. Système interne de canaux bien développé comprenant quelques

canaux longitudinaux et des vaisseaux transverses courts. Système externe

de canaux restreint. Spiculés internes en haltères à têtes ornées de verrues arron¬

dies, coniques ou bifides. Sclérites corticaux en doubles-sphères, en biscuits,

en bâtonnets, elliptiques ou en forme de S.

Cle/ des espèces de Cladiella citées

I — Haltères basilaires à col étroit et à têtes peu volumineuses.

1. Lobules arrondis, serrés. Haltères à verrues arrondies ou pointues (0,06 à

0,08 mm de long). Sclérites corticaux en forme de 8 ou de biscuits. Gros

polypes espacés. C. sphaerophora (Ehrenberg, 1834)

2. Lobules arrondis peu serrés. Haltères à col allongé et à verrues pointues ou

arrondies (0,07 à 0,1 mm de long). Spiculés corticaux elliptiques ou en hal¬

tères sinueux. Petits polypes assez espacés.

. C. brachyclados (Ehrenberg, 1834)

II — Haltères basilaires à col large et à têtes volumineuses.

Lobes minces, lobules aplatis latéralement, haltères â nombreuses verrues irré¬

gulières (0,08 à 0,1 mm de long). Spiculés corticaux sinueux à zone centrale

claire. Polypes peu éloignés ... C. laciniosa (Tixier-Durivault, 1944)

HI — Haltères basilaires à col étroit et à têtes volumineuses.

Lobes arrondis peu serrés. Haltères à grosses verrues coniques serrées (0,07 à

0,1 mm de long). Spiculés corticaux en baguettes à verrues arrondies. Gros

polypes. C. krempfi (Hickson, 1919)

IV — Haltères basilaires à col large et à têtes volumineuses.

1. Colonie encroûtante sans alvéoles. Lobes dressés, lobules arrondis. Haltères

à grosses verrues coniques (0,06 à 0,1 mm de long). Spiculés corticaux à

contours sinueux. Polypes assez nombreux.

. G. latissima (Tixier-Durivault, 1944)

2. Colonie encroûtante à petits alvéoles. Lobules bas et arrondis. Haltères à

grosses verrues coniques (0,09 à 0,11 mm de long). Spiculés corticaux à

contours irréguliers. Gros et nombreux polypes.

. C. similis (Tixier-Durivault, 1944)

V — Haltères basilaires à col bas et large et à grand nombre de verrues.

1. Lobes irréguliers, lobules bas et coniques. Plaltères à verrues coniques (0,09

à 0,11 mm de long). Spiculés corticaux lisses à contours sinueux. Gros polypes.

. C. tutearensis (Tixier-Durivault, 1944)

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

2. Lobes gros et arrondis, petits lobules serrés. Haltères à grosses verrues irré¬

gulières (0,1 à 0,12 mm de long). Spiculés corticaux lisses ou ù rares verrues

arrondies. Polypes espacés . C. madagascarensis (Tixier-Durivault, 1944)

3. Lobules inégaux, épais, peu serrés. Haltères à grosses verrues irrégulières

(0,09 à 0,11 mm de long). Spiculés corticaux elliptiques ou en forme de 8.

Gros polypes. C. pachijclados (Klunzinger, 1877)

VI — Haltères basilaires à grosses verrues denticulées.

Lobes irréguliers dressés, aplatis superficiellement. Haltères à col large et à

têtes volumineuses (0,12 à 0,15 mm de long). Spiculés corticaux en petits

haltères. Nombreux petits polypes. C. ceylonica (Pratt, 1905)

a) Cladiella sphaerophora (Ehrenberg, 1834).

Lobularia sphaerophora , Ehrenberg, 1834. Corail, d. Roth. Meeres, Berlin,

p. 57.

Alcijonium sphaerophora , Cohn, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Osta-

frika, Wissensch. Ergbn., Bd II, Heft 3, p. 231.

L. sphaerophora , Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Hist. liai .,

n. s., t. XXIII, fasc. 1, p. 29, lig. 15, 16, 17, 18, 19.

Diagnose : Colonie : encroûtante, charnue, à pied deux à trois fois moins

élevé que le capitule. Surface lobulaire cérébriforme composée de lobes subdivisés

en lobules courts et larges, hémisphériques, serrés les uns contre les autres.

Spiculés : de petite taille (0,06 à 0,09 mm de long). Dans la base du coenen-

chyme haltères avec des aspérités arrondies ou pointues et un col court et lisse.

Sclérites de la portion lobulaire de formes semblables mais de taille moindre.

Spiculés corticaux en forme de biscuits ou de 8, opaques, légèrement granuleux.

Polypes : sur les lobes et les lobules, gros et assez espacés les uns des autres.

Portion exsertile entièrement couverte de petits spiculés. Tentacules à cinq

pinnules garnies extérieurement de fins sclérites.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc jaunâtre (fig. 16).

Distribution : Mer Rouge; Tahiti; Madagascar; I. Seychelles (I. Praslin).

b) Cladiella brachyclados (Ehrenberg, 1834).

Lobularia brachyclados , Ehrenberg, 1834. Corail, d. Roth. Meeres, Berlin, p. 58.

Alcyonium brachyclados , Coiin, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Osta-

frika, Wissensch. Ergbn., Bd. II, Heft 3, p. 234.

L. brachyclados , Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat. y

n. s., t. XXIII, fasc. 1, p. 60, fig. 49, 50, 51, 52, 53, 54.

Diagnose : Colonie : molle, charnue, encroûtante, à pied très bas. Capitule

formé de lobes subdivisés en lobules courts et arrondis, serrés les uns contre les

autres.

Spiculés : de taille moyenne (0,07 à 0,1 mm de long). Haltères de la base

du coenenchyme à col allongé et à têtes peu élargies couvertes de protubérances

pointues ou arrondies. Sclérites de la portion lobulaire un peu moins développés.

Spiculés corticaux elliptiques dépourvus de col clair.

Polypes : sur la totalité des lobes et des lobules, petits, assez espacés.

Portion exsertile couverte de sclérites à rétrécissement clair. Tentacules trian¬

gulaires spiculés lisses et ténus.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc crème (fig. 17).

Distribution : Mer Rouge; Tongatabu (Océanie); Madagascar.

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

Fig. 16. — Spiculés de Cladiella spliacrophora (Ehrenberg) (x 580 x 2 / a ).

A, B, C : spiculés basilaires; D, E, F, G : spiculés lobulaires.

Fig. 17. — Spiculés de Cladiella bracliyclados (Ehrenberg) (x 580 x 2 / 3 ).

A, B, C. D : spiculés basilaires; E, F, G, H : spiculés lobulaires.

Source : MNHN , Paris

A. TIXI ER- D U H1 VA U LT

c) CladieUa laciniosa (Tixier-Durivault, 1944).

Lobularia laciniosa, Tixier-Durivault, 1944. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat.,

s. 2, t. XVI, no 3, p. 188.

L. laciniosa, Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., n. s.,

t. XXIII, fasc. 1, p. 79, fig. 71, 72, 73, 74, 75.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied bas. Capitule formé de lobes

dressés, hauts, minces, aplatis latéralement.

Spiculés : de taille moyenne (0,08 à 0,1 mm de long). Doubles-sphères de

la base du coenenchyme à col court et à masses terminales recouvertes de

nombreuses verrues irrégulières. Haltères de la portion lobulaire beaucoup

moins volumineux, à rares protubérances arrondies. Sclérites corticaux à zone

centrale claire.

Polypes : sur tous les lobes, de taille moyenne.

Coloration : de la colonie à sec : jaune brunâtre.

Description : Quatorze colonies conservées à sec et dans l’alcool.

Les exemplaires sont des formes encroûtantes à pied bas et stérile et à capi¬

tule composé de lobes dressés, hauts, minces, plus ou moins serrés, divisés en

lobules parfois aplatis. Les échantillons mesurent de 50 à 70 mm de longueur

(fig. 18).

Les spiculés sont, dans le coenenchyme basilaire, des haltères longs de

0,09 mm à tubercules coniques, bifides ou mamelonnés (fig. 19, A, B, C, D).

La zone corticale basilaire contient de rares petits spiculés lisses à contours

festonnés (fig. 19, M). Les sclérites de la portion lobulaire sont des doubles-

sphères plus ou moins transparentes, à verrues arrondies ou pointues (fig. 19,

E, F, G, H). Dans le cortex capitulaire sont de fins spiculés lisses à bords fes¬

tonnés (fig. 19, J, K, L) ou à zone centrale claire (fig. 19, I).

Répartis sur la totalité des lobules les zoïdes sont assez abondants et dis¬

tants de 0,2 à 0,5 mm les uns des autres.

Conservées dans l’alcool les colonies ont une teinte blanc crème.

Localité : Six échantillons proviennent de Tanikely (4 milles de Nosy

Be) et un septième d’Andilana (Nosy Be) où ils ont été récoltés par M. Cherbon-

nier en 1959. Un autre spécimen a été récolté à Tafondro (Nosy Be) par M. Humes

en 1960. Enfin cinq colonies proviennent de Nosy Kisimany (15 milles de Nosy

Be) où elles ont été récoltées par M. Humes en 1960. Le dernier exemplaire a

été récolté à l’Ile Maurice par l’Institut Mauricien en 1940.

Distribution : Mer Rouge; Madagascar: I. Maurice.

d) Cladiella krempfi (Hickson, 1919).

Alcyonium krempfi, Hickson, 1919. Bull. Soc. zool. Fr., v. XL IV, p. 411.

Lobularia krempfi, Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat.,

n. s., t. XXIII, fasc. 1, p. 96, fig. 88, 89, 90, 91, 92, 93.

Diagnose : Colonie : encroûtante, charnue, dure au toucher, à pied très

bas. Capitule volumineux à lobes distincts, inégaux, arrondis, souvent subdi¬

visés à leur sommet.

Spiculés : de taille moyenne (0,07 à 0,1 mm de long). Doubles-sphères de

la base du coenenchyme à masses terminales armées de gros tubercules coniques

serrés les uns contre les autres. Sclérites jeunes plus petits. Dans la portion

lobulaire haltères de taille moindre. Spiculés corticaux en bâtonnets.

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLIA 1RES DE MADAGASCAR

..cap

Fig! 18. — Colonie de Cladiella laciniosa (Tixier-Durivault).

MUSEUM

V. pAms y

Fig. 19. — Spiculés de Cladiella laciniosa (Tixier-Durivault) ( .. 580 x 2 3 ).

A, B, C, D, M : spiculés basilaires; E, F, G, H, 1, J, K, L : spiculés lobulaires.

Source : MNHN , Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Polypes : sur tout le capitule, différents d’une colonie à l’autre. Ils sont

généralement dépourvus de couronne anthocodiale. Tentacules plurilobés ou

pluridigités présentant parfois des spiculés elliptiques et lisses.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc laiteux.

Description : Treize colonies conservées dans l’alcool et à sec.

Chaque échantillon est de petite taille,

encroûtant, dur, à pied surbaissé, aplati, sur¬

monté d’un capitule à contours plus ou moins

réguliers. Ce disque comprend de petits lobes

arrondis ou digités, inégaux, plus ou moins

serrés, parfois légèrement subdivisés à leur

sommet (fig. 20). Ces colonies mesurent de 30

à 50 mm de long et de 30 à 45 mm de large.

Les spiculés sont, dans la base du coenen-

chyme, des haltères à têtes volumineuses

hérissées de gros tubercules proéminents. Ils

mesurent de 0,08 à 0,1 mm de long (fig. 21,

A, B, C, D, F) et présentent un col de hauteur

variable. Le cortex basilaire renferme des sclé-

rites à protubérances arrondies moins accentuées

(fig. 21, E). Dans le capitule sont des doubles-

sphères comparables à celles du pied, longues de 0,08 à 0,09 mm, mais à verrues

moins prononcées (fig. 21, G, Fl). Dans le cortex lobulaire sont des haltères

à protubérances arrondies (fig. 21, K, L, i\I, N) et quelques bâtonnets mas¬

sifs (fig. 21, O, P).

Les polypes, uniformément répartis à la surface lobulaire, sont habituelle¬

ment rétractés au fond de petits alvéoles réguliers de 0,7 â 0,9 mm de diamètre,

éloignés de 0,2 mm. Certaines formes de zoïdes présentent des tentacules plus

ou moins digités possédant parfois des spiculés tentaculaires en bâtonnets aplatis

à contours plus ou moins sinueux (fig. 21, I, J).

Dans l’alcool les colonies sont blanc laiteux alors qu’elles sont blanc jaunâtre

à sec.

Localité : Trois échantillons proviennent des Iles Seychelles où ils ont été

récoltés par M. Rousseau en 1841 alors que huit autres sont originaires de

Madagascar. Deux d’entre eux ont été récoltés par M. Ferlus en 1904 et les

six autres ont été récoltés à Navetsy (Nosy Be) par M. Ciierbonnier en 1959.

Enfin les deux derniers exemplaires proviennent de l’Ile Maurice où ils ont été

récoltés par l’Institut Mauricien en 1940.

Distribution : Nha Trang (Viêt-Nam); Iles Seychelles; Madagascar;

I. Maurice.

e) Cladiella latissima (Tixier-Durivault, 1944).

Lobularia latissima, Tixier-Durivault, 1944. Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat.,

s. 2, t. XVI, n« 3, p. 189.

L. latissima, Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Ilist. Nat., n. s.,

t. XXIII, fasc. 1, p. 125, fig. 116, 117, 118, 119, 120, 121.

Diagnose : Colonie : molle, encroûtante, à capitule deux à trois fois plus

élevé que le pied. Surface lobulaire composée de lobes dressés, élevés, subdivisés

en un nombre variable de lobules arrondis.

Fig. 20. — Colonie de Cladiella

krempfi (Hickson).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

Fig. 21. — Spiculés de Cladiella krempfi (Hickson) (x 580 x a / 3 ).

polvpaires^’ E ’ E : s,) * cu,cs basilaires; G, H, K, L, M, N : spiculés lobulaires ; I, J : spiculés

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Spiculés : de taille moyenne (0,06 à 0,1 mm de long). Dans la base du coenen-

chyme haltères à col large et à grandes verrues coniques à sommet aplati. Sclé-

rites de la portion lobulaire de formes analogues. Spiculés corticaux transparents,

presque lisses et à contours sinueux.

Polypes : abondants sur les lobules, rares sur les lobes, assez gros, dépourvus

de couronne anthocodiale. Tentacules non divisés terminés par un bouquet

de six à huit pinnules. Sclérites tentaculaires petits, lisses ou à zone centrale claire.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc rosé.

Description : Deux colonies conservées à sec.

Pig, 22. — Colonie de Cladiella latissima (Tixier-Durivault).

Les deux exemplaires sont des colonies encroûtantes. La plus grande (lig. 22)

mesurant 60 mm de diamètre maximum, recouvre en partie une branche d’Hexa-

coralliaire et présente un pied aplati surmonté d’un capitule composé de petits

lobes dressés subdivisés en lobules irréguliers, arrondis, digités ou flexueux.

Le second échantillon ne dépasse pas 38 mm de diamètre.

Les spiculés de la base du coenenchyme sont des haltères longs de 0,1 mm

à large étranglement court et à têtes volumineuses (Pig. 23, A, B, F). Quelques

doubles-sphères à protubérances coniques (fig. 23, C, D, E) se mêlent à de rares

bâtonnets (fig. 23, J) dans le cortex basilaire. Les sclérites du coenenchyme

lobulaire sont des haltères longs de 0,1 mm ornés de verrues arrondies (fig. 23,

G, I, L). Dans la zone corticale capitulaire sont localisés des spiculés moins

verruqueux (fig. 23, M, N) et des bâtonnets à contours sinueux (fig. 23, O) ou

lisses (fig. 23, K).

Les polypes sont abondants sur la toi alité des lobes et moins nombreux

dans les espaces capitulaires interlobulaires; ils mesurent 0,2 à 0,4 mm de dia¬

mètre à l’état rétracté. Leurs tentacules présentent sur leurs pinnules de petits

spiculés lisses à contours sinueux (fig. 23, O, P, Q) ou à zone centrale claire

(fig. 23, H).

Les exemplaires ont une teinte blanc crème.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR AL LIA IRES DE MADAGASCAR

Fig. 23. — Spiculés de Cladiella lulissima (Tixier-Durivault) (x 580 x */ a ).

A, B, C, D, E, F, .J : spiculés basilaires; G, I. K, L, M. N : spiculés lobulaires; H, P, Q :

spiculés polypaires.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés à Tanikely (4 milles de

Nosy Be) par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Nha Trang (Viêt-Nam); Madagascar.

/) Cladiella similis (Tixier-Durivault, 1944).

Lobularia similis, Tixier-Durivault, 1944. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat.,

s. 2, t. XVI, n° 5, p. 342.

L. similis, Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Ilist. Nat., n. s.

t. XXIII, fasc. 1, p. 128, fig. 122, 123, 124, 125, 126.

Diagnose : Colonie : ferme, encroûtante, à capitule irrégulier formé de

lobes inégaux, entiers ou subdivisés en lobules arrondis. Lobes éloignés les uns

des autres laissant apercevoir la surface supérieure du pied.

Spiculés : de grande taille (0,09 à 0,11 mm de long). Haltères de la base

du coenenchyme à col bas et large et à masses terminales recouvertes de pro¬

tubérances volumineuses et abondantes. Sclérites du capitule de formes ana¬

logues. Sclérites corticaux lisses présentant des contours irréguliers.

Polypes : sur les lobes, les lobules et la surface supérieure du pied, gros

et nombreux. Abondants sclérites anthocodiaux. Tentacules triangulaires avec

une rangée longitudinale de spiculés ténus.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc laiteux.

Description : Un échantillon (type) conservé dans l’alcool.

Le spécimen est une forme encroûtante dépourvue de support, mesurant

89 mm de long et 48 mm de large. Son pied, étroit, visible entre les lobes, est

Fig. 24. — Colonie de Cladiella similis (Tixier-Durivault).

couvert de polypes à sa surface supérieure et atteint 4 à 10 mm d’épaisseur. Le

capitule est formé de lobes inégaux, tantôt entiers et coniques, tantôt subdivisés,

sur toute sa surface de petits alvéoles régulièrement espacés, octogonaux et

circulaires (fig. 24).

La consistance de la colonie est ferme, sa surface granuleuse.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR A LL1 AIRES DE MADAGASCAR

Les éléments squelettiques de la base du coenenchyme sont des doubles-

sphères à col bas et large et à têtes volumineuses. Ils mesurent 0,108 mm de

longueur totale, 0,071 mm de largeur de masses terminales, 0,04 et 0,006 mm

de largeur et de hauteur de col. Ce sont des haltères réguliers (fig. 25, A, B, C, D, E)

à têtes ornées de nombreuses protubérances volumineuses, serrées les unes

contre les autres, coniques, parfois subdivisées à leur extrémité. De plus, dans

la zone corticale, sont de rares spiculés jeunes ne dépassant pas 0,08 mm (fig. 25, F).

Les doubles-sphères de la portion lobulaire sont peu différentes de celles du

coenenchyme basilaire (fig. 25, G, H, I).

Les polypes existent en grand nombre sur les lobes, les lobules et la surface

supérieure du pied. Rétractés, ils sont situés au fond d’un petit alvéole octogonal

ou circulaire. De grosse taille, ils atteignent 0,8 à 1 mm de diamètre d’ouverture.

Distants de 0,5 à 1,2 mm les uns des autres à la surface supérieure du pied, ils

sont éloignés de 0,2 à 0,4 mm les uns des autres à la surface du capitule. Les

anthocodics sont abondamment recouvertes de petits haltères longs de 0,076 mm

(fig. 25, J). Triangulaires, les tentacules présentent sur leur face externe une

petite rangée médiane de sclérites irréguliers, ténus, aplatis (fig. 25, K, L, M,

N, O, P, Q, R, S).

Localité : La colonie provient des Iles Seychelles où elle a été récollée par

M. Rousseau en 1841.

Distribution : I. Seychelles.

g) Cladiella tulearensis (Tixier-Durivault, 1944).

Lobularia tulearensis , Tixier-Durivault, 1944. Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat.,

s. 2, t. XVI, n° 6, p. 477.

L. tulearensis , Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Ilist. Nat., n. s.,

t. XXIII, fasc. 1, p. 189, fig. 184, 185, 186, 187, 188, 189.

Diagnose : Colonie : ferme, douce au toucher, encroûtante, à capitule deux

à trois fois plus élevé que le pied; surface lobulaire composée de lobes courts,

irréguliers, parfois subdivisés en lobules à extrémité arrondie.

Spiculés : de grande taille (0,09 à 0,11 mm de long). Doubles-sphères de

la base du coenenchyme à col large et à têtes étirées recouvertes de nombreuses

protubérances. Sclérites de la portion lobulaire très différents : transparents,

allongés, présentant de petites verrues. Spiculés corticaux à contours sinueux.

Polypes : sur tous les lobes, gros. Portion anthocodiale recouverte de petits

sclérites. Tentacules pluridigités à double rangée de pinnules; spiculés tenta¬

culaires, transparents, parfois à zone centrale claire.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc brunâtre.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool, dont le type.

Les colonies sont encroûtantes et atteignent 42 et 47 mm de long. Leur

capitule mesure 57 et 77 mm de long. Leur pied, stérile, bas, supporte un capi¬

tule formé de lobes bas, irréguliers, parfois subdivisés en courts lobules cylin¬

driques ou coniques à extrémité arrondie (fig. 26). Les colonies sont fermes, char¬

nues, douces au toucher.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des doubles-sphères allongées,

longues de 0,11 mm, à col large et à têtes étirées (fig. 27, A, B, C, E), ornées de

protubérances coniques serrées. Certains haltères plus allongés présentent de

petites aspérités arrondies (fig. 27, D, F, G, H, I). Les spiculés du capitule sont

Source : MNHN, Paris

4 G

TIXIKR-DURIVAULT

Fig. 25. — Spiculés de Cladiella similis (Tixier-DurivaulL) (x 580 X */ 3 )-

A, B, C, D, E, F : spiculés basilaires; G, H, I : spiculés lobulaires; J, K, L, M, N, O

P, Q, R, S : spiculés polypaires.

Source : MNHN , Paris

OCTOCORA LLI AIRES DK M A DA G A SCA R

transparents, allongés, longs de 0,09 à 0,1 mm (fig. 27, J, K, L, M) ornés de petites

tubérosités. Les sclérites de la zone corticale lobulaire sont lisses, à contours

sinueux ou festonnés (fig. 27, R).

Les polypes abondants, de grosse taille, sont uniformément répartis sur le

capitule. Leur anthocodie et leurs tentacules sont ornés de petits spiculés trans¬

parents à contours sinueux (fig. 27, O, P) ou en bâtonnets à zone centrale claire

(fig. 27, N, Q).

l*'ig. 26. — Colonie de Cladiella tulearensis (Tixier-Durivault).

Conservées dans l’alcool, les colonies sont d’une teinte blanc brunâtre.

Localité : Les deux colonies proviennent de Tuléar (Madagascar) où elles

ont été récoltées par M. Gëay en 1905 et 1906.

Distribution : Madagascar.

h) Cladiella madagascarensis (Tixier-Durivault, 1944).

Lobularia madagascarensis , Tixier-Durivault, 1944. Bull. Mus. Nat.

IlisL Nat., s. 2, t. XVI, n° 3, p. 190.

L. madagascarensis, Tixier-Durivault, 1948. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat.,

n. s., t. XXIII, fasc. 1, p. 199, fig. 194, 195, 196, 197, 198, 199, 200.

Diagnose : Colonie : encroûtante, dure, rugueuse au toucher. Capitule à

gros lobes irréguliers, bas et arrondis, rarement subdivisés en lobules.

Spiculés : de grande taille (0,1 à 0,12 mm de long). Haltères de la base du

coenenchyme volumineux, à col bas et large et à masses terminales hérissées

d’abondantes protubérances pressées les unes contre les autres. Doubles-sphères

du capitule beaucoup moins verruqueuses. Sclérites corticaux plus petits, lisses

et à rares tubercules arrondis.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 27. — Spiculés de Cladiclla lulearensis (Tixier-Durivault) (x 580 X */,).

A, B, C, D, E, F, G, H, I : spiculés basilaires; J, K, L, M, R : spiculés lobulaires; N,

O, P, Q : spiculés polypaires.

Source : MNHN, Paris

OCTOCOR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

Polypes : clairsemés à la base du capitule, serrés à sou sommet, de taille

moyenne, couverts de spiculés antliocodiaux volumineux. Tentacules à deux

doubles rangées de pinnules. Sclérites en bâtonnets sur la face externe des

tentacules.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc grisâtre.

Description : Deux exemplaires conservés à sec, dont le type.

Le plus grand échantillon mesure 80 mm de long, 76 mm de large. Le second

spécimen est beaucoup plus petit. Leur pied, bas, encroûtant, est surmonté

d’un capitule composé de lobes arrondis rarement subdivisés en lobules (fîg. 28).

La colonie est dure et rugueuse.

I*'ig. 28. — Colonie de Cladiella madagascarrnsis (Tixicr-Diinvaull)

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de grosses doubles-sphères

longues de 0,115 mm, à col réduit et à têtes ornées de nombreuses protubérances

volumineuses (fig. 29, A, B, D, E). De jeunes haltères à petites verrues arrondies

(lig. 29, F) existent dans la couche corticale basilaire. Les sclérites du coenen-

chyme lobulaire sont nettement différents de ceux de la base. Ce sont généra¬

lement. des haltères mesurant 0,1 mm de longueur, à étranglement plus élevé

et à tubercules arrondis (fig. 29, G, I, J, L, M, N). La zone corticale renferme

des spiculés à verrues arrondies, plus petits (fig. 29, C) et des bâtonnets

(fig. 29, H).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Les polypes parsèment la surface des lobes où ils sont distants, à 1 état

rétracté, de *1,2 à 1,6 mm. Ils sont armés de petits sclérites anthocodiaux et

tentaculaires, elliptiques ou à contours sinueux (fig. 29, K, O, P) parfois à centre

clair (fig. 29, Q).

Les deux échantillons ont une teinte blanc grisâtre.

Localité : Le plus grand spécimen provient de T Ile Anjouan (I. Comores)

et a été récolté par M. Lavanchïe en 1905 alors que le second provient d'Antsi-

rane (Madagascar) où il a été récolté par M. Decary en 1919.

i) Cladiella pachyclados (Klunzinger, 1877).

Alcyonium pachyclados , Klunzinger, 1877. Die Korall. d. Roth. Meeres,

Berlin, v. I, p. 24, pl. I, fig. 5.

A. pachyclados , Coiin, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Ostafrika, \\ issensch.

Ergbn., bd II, heft 3, p. 235.

Lobularia pachyclados , Tixier-Durivault, 1948. Mcm. Mus. A ai. Hist.

Nat., n. s., t. XXIII, fasc. 1, p. 219, fig. 215, 216, 217, 218, 219, 220.

Diagnose : Colonie : encroûtante, charnue, rigide, à pied trois à cinq fois

moins élevé que le capitule. Surface lobulaire composée de lobes subdivisés en

lobules épais, peu serrés, émoussés, digités ou arrondis.

Spiculés : de grande taille (0,09 à 0,12 mm de long). Doubles-sphcres de la

base du coenenchyme à portion médiane lisse, courte et à masses terminales

volumineuses hérissées de grosses protubérances irrégulières, pressées les unes

contre les autres. Dans le capitule haltères à col haut et étroit et à tetes étirees.

Sclérites corticaux elliptiques ou en forme de 8 avec deux centres clairs.

Polypes : sur le capitule, gros, éloignés les uns des autres, possédant une

couronne anthocodiale. Tentacules à une ou deux doubles rangées de pinnules.

Coloration : de la colonie à sec : gris jaunâtre (fig. 30).

Distribution : Mer Rouge, Zanzibar, Nouvelle-Bretagne, Cap de Bonne-

Espérance, I. Maldives, I. Andamans, Madagascar, I. Nicobar, Nouvelle-Guinée,

Golfe de Manaar, N W Australie, Afrique Orientale, I. Fidji, Philippines, I. Coco,

I. Tahiti, Archipel Malais.

/) Cladiella ceylonica (Pratt, 1905).

Alcyonium ceylonicum , Pratt, 1905. Rep. Pearl Oyster Fish., part III,

supp. rep. XIX, p. 257, pl. II, fig. 10, 11, 12.

Lobularia ceylonica , Tixier-Durivault, 1948. Mcm. Mus. Nat. Ihsl. S al.,

n. s., t. XXIII, fasc. 1, p. 241.

Diagnose : Colonie : rigide, charnue, encroûtante. Large capitule composé

de lobes irréguliers, dressés ou aplatis.

Spiculés : de très grande taille (0,12 à 0,15 mm de long). Dans la base du

coenenchyme haltères à col plus ou moins allongé et à têtes abondamment recou¬

vertes de volumineux tubercules denticulés. Dans la portion lobulaire sclérites

de formes analogues. Abondants spiculés jeunes à rares protubérances.

Polypes : sur tout le capitule, nombreux, petits, dépourvus de couronne

anthocodiale, plus ou moins rapprochés les uns des autres. Tentacules légèrement

pinnulés. Rares sclérites tentaculaires en bâtonnets.

Coloration : de la colonie dans l'alcool : blanc laiteux.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

Source : MNHN , Paris

A. TIXIER-DUBIVAULT

Description : Deux colonies, l’une conservée à sec, l’autre dans l’alcool.

Le plus grand échantillon mesure 50 mm de haut. Son pied a 4 à 20 mm de

hauteur et supporte un capitule peu développé atteignant 100 mm de longueur

et 60 mm de largeur. Le pied de chaque colonie, encroûtant, est surmonté d’un

Fig. 30. — Spiculés de Cladiella paclu/clados (Klunzinger) (x 580 • 2 3 ).

A, B, G : spiculés basilaires; D, E, F, G, H : spiculés lobulaires.

capitule composé de lobes larges, irréguliers (lig. 31) séparés les uns des autres

par des sillons plus ou moins larges et profonds.

Les spiculés sont abondants et très volumineux par rapport à ceux des

autres espèces du genre. Dans le coenenchyme basilaire les haltères ont 0,12 à

0,15 mm de long et 0,08 mm de largeur de tête. Les tubercules sont volumineux,

nombreux et à bords dentelés (fig. 32, A, D). Le col, de hauteur variable, présente

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLI AIRES DE MADAGASCAR

Fig. 32. — Spiculés basilaires de Cladiella ceylonica (Pratt) (x 580 x -/ 3 ).

Source : MNHN\ Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

parfois une verrue latérale (fig. 32, C). Le cortex basilaire renferme des doubles-

sphères de taille légèrement moindre (fig. 32, B). Les sclérites lobulaires sont

semblables, pour la plupart, à ceux du pied. Cependant, à ces formes s’ajoutent

des éléments allongés, moins verruqueux (fig. 33, A, B) et des spiculés jeunes

en plus grand nombre (fig. 33, C, E).

Fig. 33. — Spiculés de Gladiella ccylonica (Pratt) (x 580 x 2 ; a ).

A, B, C, E : spiculés lobulaires; D : spiculé polypaire.

Les polypes, répartis sur toute la surface capitulaire, sont abondants et

mesurent 0,1 à 0,14 mm de diamètre d’ouverture suivant leur état de contraction.

Très petits les tentacules ont une zone anthocodiale cylindrique courte surmontée

de trois à quatre pinnules sphériques, turgescentes, à rares sclérites en bâtonnets

(fig. 33, D) longs de 0,04 à 0,05 mm.

Source : MNHN, Paris

O CTO GO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

L’échantillon, conservé clans l’alcool, a une teinte blanc laiteux alors que

l’exemplaire sec est blanc jaunâtre.

Localité : L’une des colonies a été récoltée aux Iles Seychelles par M. Rous¬

seau en 1841; le second spécimen a été récolté à Tuléar (Madagascar) par

M. Pichon en 1962.

Distribution : Ceylan, Mer des Alfouras, I. Seychelles, Madagascar.

D. Genre Lobophytum Marenzeller, 1886

Alcyoniidés à colonie de forme variable, tantôt aplatie et à lobes périphé¬

riques ou centraux, tantôt à pied large et à capitule irrégulièrement plissé ou

digité. Abondants polypes dimorphes rétractiles localisés à la surface supérieure

des lobes et du capitule. Autozoïdes fertiles. Paroi stomodéale des autozoïdes

entièrement dépourvue de sclérites. Système externe de canaux endodermiques

absent. Système interne formé de canaux longitudinaux et transverses. Spiculés

corticaux du pied et du capitule en bâtonnets et en massues. Sclérites internes

du pied en tonnelets plus ou moins verticillés ou en cylindres. Spiculés internes

du disque en aiguilles.

Ciel des espèces de Lobophytum citées

1. Spiculés basilaires en aiguilles.

1. Aiguilles longues et minces. Colonie à pied assez élevé et à capitule couvert

de nombreux lobes aplatis. Aiguilles verruqueuses (0,4 mm de long). Massues

tuberculées (0,11 à 0,25 mm de long). Un siphonozoïde entre deux autozoïdes.

. L. balarum Moser, 1919

2. Aiguilles trapues. Colonie à pied assez élevé et à capitule formé de lobes

digités et plissés. Aiguilles verruqueuses (0,23 à 0,33 mm de long). Bâtonnets

et massues (0,12 mm de long). Un siphonozoïde entre deux autozoïdes. . . .

. L. sarcophytoides Moser, 1919

IL Spiculés basilaires en aiguilles et en tonnelets.

1. Colonie dressée à pied large et à longs lobes radiaires. Aiguilles tuberculées

(0,2 à 0,3 mm de long). Massues épaisses (0,1 mm de long). Un à trois sipho-

nozoïdes entre deux autozoïdes. L. schoedei Moser, 1919

2. Colonie dressée â pied bas et â capitule à grands lobes découpés. Aiguilles

tuberculées (0,3 mm de long) et tonnelets (0,11 à 0,27 mm de long). Massues

(0,1 mm de long). Un siphonozoïde entre deux autozoïdes.

. L. denticulatum Tixier-Durivault, 1956

III. Spiculés basilaires en tonnelets.

1. Tonnelets à quatre rangées de tubercules verticillés.

a) Colonie surbaissée. Capitule aplati et bosselé. Gros tonnelets (0,2 à 0,26 mm

de long), petits sclérites peu verruqueux (0,11 à 0,17 mm de long). Un

à deux siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. L. patulum Tixier-Durivault, 1956

b) Colonie massive à lobes radiaires épais. Larges tonnelets (0,26 mm de

long). Sclérites peu verruqueux (0,17 mm de long). Deux à trois sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes. . . L. altum Tixier-Durivault, 1956

Source : MNHN, Paris

A. TI XIKR-DU RI VA U LT

2. Tonnelets à quatre ou six rangées de tubercules verticillés.

a) Colonie dressée à très nombreux lobes serrés. Tonnelets (0,17 à 0,22 mm

de long). Massues verruqueuses (0,08 mm de long). Deux à quatre sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes. L. michaelae sp. n.

b) Colonie à nombreux lobes serrés. Tonnelets (0,18 5 0,28 mm de long).

Sclérites et massues verruqueux (0,16 mm de long). Un à quatre sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes. L. ddccfum sp. n.

3. Tonnelets à six rangées de tubercules verticillés.

a) Colonie étalée à lobes digités, épais. Tonnelets (0,21 à 0,27 mm de long).

Sclérites lisses (0,18 mm de long). Quatre à huit siphonozoïdes entre

deux autozoïdes. L. catalai Tixier-Durivault, 1957

b) Colonie dressée à capitule discoïde. Lobes radiaires épais. Tonnelets

(0,27 mm de long). Massues (0,17 mm de long). Deux siphonozoïdes entre

deux autozoïdes. L. crassospiculatum Moser, 1919

4. Tonnelets à rangées irrégulières de tubercules.

a) Colonie massive.

A. Pied bas. Lobes épais, plissés, couchés. Tonnelets (0,15 à 0,2 mm de

long). Sclérites peu verruqueux (0,15 à 0,17 mm de long). Quatre à

six siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. L . lamarcki Tixier-Durivault, 1956

B. Pied bas. Lobes courts, dressés. Tonnelets (0,19 à 0,24 mm de long).

Spiculés peu verruqueux (0,2 à 0,14 mm de long). Cinq à quinze sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes.

. L. mcandrijorme Tixier-Durivault, 1956

b) Colonie en forme de coupe. Capitule évasé à bords festonnés. Tonnelets

(0,23 mm de long). Massues (0,09 à 0,16 mm de long). Un ou deux sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes. L. venuslum Tixier-Durivault, 1957

c ) Colonie surélevée à haut pied cylindrique. Lobes dressés et allongés.

Tonnelets (0,15 à 0,21 mm de long). Petits sclérites verruqueux (0,13 à

0,2 mm de long). Un à six siphonozoïdes entre deux autozoïdes. . . .

. L. gcizellac Moser, 1919

IV'. Spiculés basilaires en cylindres.

1. Cylindres gros et longs.

Colonie basse à disque aplati. Tonnelets (0,2 à 0,38 mm de long). Haltères,

bâtonnets et massues (0,15 mm de long). Un à trois siphonozoïdes entre

deux autozoïdes. L. dcpre.ssum sp. n.

2. Cylindres gros et courts.

a) Colonie petite. Nombreux lobes ondulés en crête de coq. Cylindres (0,15

à 0,2 mm de long). Massues épineuses (0,12 mm de long). Deux sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes ... L. cristagalli Marenzeller, 1886

b) Colonie dressée. Grands lobes digités souvent subdivisés. Cylindres

(0,18 mm de long). Bâtonnets clairs (0,11 à 0,15 mm de long). Un à

trois siphonozoïdes entre deux autozoïdes. L. hedleiji Whitelegge, 1897

c) Colonie à pied large. Minces lobes serrés. Cylindres (0,15 à 0,18 mm de

long). Bâtonnets verruqueux (0,08 mm de long). Deux à quatre sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes. . L. mirabilc Tixier-Durivault, 1956

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIIŒS I)K MADAGASCAR

0 /

3. Cylindres minces et courts.

a) Hauts lobes allongés. Minces et courts cylindres (0,15 à 0,2 mm de long).

Petites massues (0,22 mm de long). Bâtonnets presque lisses (0,12 à 0,19 mm

de long). Un à trois siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. L. crassum Marenzeïler, 1886

b) Minces lobes festonnés. Cylindres courts (0,15 mm de long). Bâtonnets

verruqueux (0,14 à 0,17 mm de long). Massues épineuses. Un à cinq sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes.

. L. microspiculaium Tixier-Durivault, 1956

a) Lobophvtum batarum Moser, 1919.

L. batarum , Moser, 1919. Mitt. Zool. Mus. Berlin , v. IX, p. 268, text-

fig. 14, pli VI, fig. 13.

L. batarum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 95, fig. 92,

95, 96.

Diagnose : Colonie : charnue, à pied assez élevé et à capitule couvert de

nombreux lobes aplatis.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à rintérieur : grandes aiguilles

verticillées (0,4 mm de long); b) dans la zone corticale : courtes aiguilles et bâton¬

nets épineux (0,25 à 0,28 mm de long); grandes massues verruqueuses (0,11 à

0,25 mm de long); 2. dans le capitule : bâtonnets rugueux (0,35 à 0,43 mm de

long); grandes massues tuberculées (0,13 à 0,23 mm de long).

Polypes : autozoïdes nombreux cl rapprochés (12 au cm); minuscules sipho¬

nozoïdes (un entre deux autozoïdes).

Coloration : des colonies dans l’alcool : brun jaunâtre.

Fig. 31. Colonie de Lobophtjlum batarum Moser.

Description : Un petit exemplaire conservé à sec.

La colonie mesure 52 mm de large et 40 mm de haut. Son pied, légèrement

évasé et plissé longitudinalement, est surmonté d’un capitule à nombreux lobes

irréguliers, dressés, aplatis (fig. 34). La colonie est dure.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles émoussées, longues

de 0,4 mm, ornées de nombreuses aspérités arrondies plus ou moins verticillées

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVA ULT

(fig. 35, A, B, G, D, E, Iv). Dans la zone corticale basilaire sont de petites aiguilles

tuberculées longues de 0,2 mm (fig. 35, G, Ii), des bâtonnets presque lisses,

longs de 0,25 mm (fig. 35, F) et de grandes massues verruqueuses (fig. 35, ï, J).

Les sclérites du coenenchyme capitulaire sont de minces bâtonnets tubercules

longs de 0,35 à 0,43 mm (fig. 36, A, B, C, D, E, F, G, K, L). Le cortex du disque

Fig. 35. — Spiculés basilaires de Loboplujtum batanun Moser (x 216 * */ 3 ).

renferme de petits bâtonnets verruqueux longs de 0,12 à 0,21 mm (lig. 36, H, I,

J, M) et de courtes massues ne dépassant pas 0,13 à 0,23 mm de long (fig. 36,

N, O, P).

Les polypes sont uniformément répartis à la surface du disque. Très petits

les autozoïdes ne sont éloignés que de 0,8 mm les uns des autres. Minuscules les

siphonozoïdes sont disposés en une seule rangée entre deux autozoïdes voisins.

L’échantillon a une teinte blanc jaunâtre.

Localité : La colonie a été récoltée à Tanikely (4 milles de Nosy Be) par

M. Cherbonnier en 1960.

Distribution : Philippines; Viêt-Nam; Madagascar.

b) Lobophytum sarcophytoides Moser, 1919.

L. sarcophytoides, Moser, 1919. M/7/. Zool. Mus. Berlin, v. IX, p. 267,

text-fig. 13, pl. VI, fig. 16.

Source : MNHN, Paris

O ('TOGO RALLIAI H ES DE MADAGASCAR

L. sarcophytoides , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 98,

fig. 93, 97, 98.

Diagnose : Colonie : dure, à pied assez élevé et à capitule composé de lobes

centraux digités et de lobes périphériques plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : larges aiguilles

verruqueuses (0,23 à 0,33 mm de long); b) dans la zone corticale : bâtonnets

Idg. 36. — Spiculés capitulaires de Lobophytum batarum Moser (x 216 x a / 3 ).

épineux (0,19 mm de long) et massues (0,12 mm de long); 2. dans le capitule :

minces bâtons tuberculés (0,3 mm de long); massues verruqueuses (0,1 à 0,2 mm

de long).

Polypes : autozoïdes serrés (10 à 13 au cm); très petits siphonozoïdes (un entre

deux autozoïdes).

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc jaunâtre.

Description : Deux exemplaires incomplets conservés à sec et un échantillon

conservé dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

A. TIXI ER - D U RI VA U LT

L’uue des colonies mesure 56 mm de large et 18 mm de liant (fig. 37) alors

que la seconde atteint 96 mm de large et 40 mm de haut et la troisième 30 mm

de hauteur et 45 mm de largeur. Le pied, très légèrement plissé longitudinalement,

supporte un capitule formé de lobes arrondis, parfois ondulés à leur sommet.

Les colonies sont dures.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de larges aiguilles longues de 0,23

à 0,33 mm (fig. 38, A, B, G, D, E, I), ornées de basses et larges verrues disposées

en verticilles plus ou moins nets. Dans le cortex pédiculaire sont quelques

bâtonnets épineux (fig. 38, G, H, J, K) et de courtes massues verruqueuses

(fig. 38, F, L, M). Les sclérites de la mésoglée capitulaire sont des bâtons longs

de 0,32 à 0,38 mm, irrégulièrement pourvus d’aspérités arrondies (fig. 39, A, B,

C, D, E, F, G, I, J). La zone corticale du disque renferme quelques bâtonnets

épineux (fig. 39, H, K, L) et de nombreuses massues verruqueuses (fig. 39, M, N,

O, P).

Les polypes sont uniformément répartis â la surface supérieure du capitule.

Petits et distants de 0,9 à 1 mm les uns des autres les autozoïdes sont entourés

d’une seule couronne de minuscules siphonozoïdes.

Les échantillons ont une teinte blanc jaunâtre.

Localité : Les trois spécimens ont été récoltés à Andilana (Nosy Be) par

M. Gherbonnier en 1959.

Distribution : Philippines; Nouvelle-Calédonie; Madagascar.

c) Lobophytum schoedei Moser, 1919.

L. schoedei , Moser, 1919. Milt. Zool. Mus. Berlin , v. IX, p. 276, text-fig. 18,

pl. VI, fig. 14.

L. schoedei , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhund ., n° 36, p. 100, fig. 101,

102, 103.

Diagnose : Colonie : charnue, à pied élargi vers le haut et à capitule formé

de longs lobes radiaires.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) h l’intérieur : aiguilles verti-

cillées (0,2 à 0,3 mm de long); bâtons presque lisses (0,26 mm de long); b) dans

la zone corticale : bâtonnets (0,2 mm de long) et massues épaisses (0,1 mm de

long); 2. dans le capitule : aiguilles minces (0,3 mm de long), bâtonnets (0,2 mm

de long) et massues (0,1 mm de long).

Polypes : autozoïdes réguliers (8 au cm); un à trois petits siphonozoïdes

entre deux autozoïdes.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc crème ou jaunâtre.

Description : Deux échantillons conservés à sec.

L’une des colonies mesure 61 mm de large et 39 mm de haut. Elle se compose

d’un pied haut de 16 à 24 mm légèrement plissé longitudinalement et d’un capitule

à lobes dressés et à bords ondulés (fig. 40). Le second exemplaire a 75 mm de large

et 16 mm de haut et comporte un pied bas recouvert de lobes périphériques,

épais et arrondis.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de larges aiguilles longues de

0,25 â 0,36 mm présentant quatre â six verticilles de verrues proéminentes

Source : MNHN, Paris

OCTOCORA LLIAIRRS DK MADAGASCAR

Fig. 37. — Colonie de Lobophytum sarcoplujioides Moser.

Fig. 38. — Spiculés basilaires de Lobophytum sarcoplujioides Moser {x 121(5 x */,).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 39. — Spiculés capitulaires de Lobophytum sarcophytoides Moscr (x 216 x Va)*

— Colonie de Lobophytum schoedei Moser.

Fig. 40.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

(fïg- 41, A, B, G, D, E, F, I, K) accompagnées de bâtonnets peu tuberculés

(fig. 41, G, H). Le cortex pédiculaire renferme essentiellement des massues verru-

queuses longues de 0,1 mm (fig. 41, J, L, M, N). Les sclcrites de la mésoglée capi¬

tulaire sont des aiguilles longues de 0,29 à 0,35 mm ornées de verrues verti-

cillées (fig. 42, A, B, G, D, E, F, M). Dans la zone corticale du disque sont quelques

Fig. 4L — Spiculés basilaires de Lobophtjlum schoedei Moser (x 216 x 2 J 3 ).

bâtonnets épineux (fig. 42, G) ou lisses (fig. 42, I) et des massues irrégulièrement

tuberculées longues de 0,07 à 0,18 mm (fig. 42, H, I, J, K, L).

Les polypes recouvrent toute la surface du capitule. Petits les autozoïdes

sont distants de 0,2 à 1 mm les uns des autres, alors que les siplionozoïdes presque

invisibles, sont au nombre de un à trois entre deux autozoïdes voisins.

Localité : L’un des échantillons a été récolté à Tanikely (4 milles de Nosy Be)

par M. Ciierbonnier en 1959. Le second spécimen est originaire d’Ambatoloaka

(Nosy Be) où il a été récolté par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Mers de l’Inde; Bougainville; Nouvelle-Calédonie; Mada¬

gascar

Source : MNHN, Paris

TIXIE R - D U RI VA U LT

d) Lobophytum denticulatum Tixier-Durivault, 1956.

L. denticulatum , Tixier-Durivault, 1956. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2,

v. XXVIII, n° 6, p. 481.

L. denticulatum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 105,

fig. 103, 108, 109.

Diagnose : Colonie : dure, petite, à pied bas et à capitule à grands lobes

découpés.

Spiculés : 1. dans la base du coencnchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tu ber-

culées (0,3 mm de long), tonnelets verticillés (0,11 à 0,27 mm de long), massues

verruqueuses (0,2 mm de long) et bâtonnets clairs (0,2 mm de long); b) dans la

zone corticale : bâtons rugueux (0,17 mm de long) et nombreuses massues (0,1 mm

de long); 2. dans le capitule : aiguilles verruqueuses ou épineuses (0,3 mm de long),

massues tuberculées (0,1 mm de long).

Polypes : très nombreux autozoïdes (15 au cm); un seul siphonozoïde minus¬

cule entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie à sec : gris jaunâtre.

Description : Deux échantillons conservés â sec, en partie tronqués.

L’une des colonies mesurant 75 mm de diamètre présente un pied bas étalé

surmonté d’un capitule formé de quatre lobes parallèles découpés dans leur

Source : MNHN , Paris

O CTO CO RALLIA IIŒS DE MADAGASCAR

portion supérieure en dents inégales, pointues ou arrondies (fig. 43). Le second

échantillon mesure 110 mm de long et 65 mm de largeur maximum. Les lobes

capitulaires présentent les mêmes caractéristiques que ceux de rexemplaire pré¬

cédent. Les deux colonies sont dures.

Fig. 43. — Colonie de Lobophylum denticulatum Tixier-Durivault.

Les spiculés internes basilaires sont des aiguilles longues de 0,25 à 0,3 mm

ornées de petites aspérités ondulées disposées en quatre à cinq verticilles (Fig. 44, B,

D, E, F, J), des tonnelets à tubercules proéminents et verticillés, longs de 0,27 mm

(fig. 44, A, G). Quelques massues volumineuses pourvues de nombreuses aspé¬

rités (Fig. 44, G) atteignent 2 mm de long et sont accompagnées de bâtonnets

clairs, presque lisses, longs de 0,2 mm (Fig. 45, H, I). Dans la zone corticale basi¬

laire sont quelques petits bâtonnets émoussés (Fig. 44, L, O, P, Q) longs de 0,12

à 0,17 mm, à petites aspérités simples et d’abondantes massues longues de 0,07

à 0,17 mm (Fig. 44, K, M, N, R, S, T, U). Les sclérites internes du capitule sont

des aiguilles de 0,3 à 0,38 mm, à nombreuses petites rugosité (Fig. 45, A, B, G

D, F, H) ou à rares aspérités simples (Fig. 45, F, G, I) et des massues épineuses

(fig. 45, J, K, N, Q) longues de 0,09 mm. Le cortex capitulaire renferme de petites

massues longues de 0,06 à 0,14 mm (Fig. 45, L, M, O, P).

Les polypes occupent la surface supérieure du capitule. Très nombreux les

autozoïdes sont éloignés de 0,4 à 0,6 mm et entourés d’une seule couronne de

minuscules siphonozoïdes.

La colonie, conservée à sec, a une teinte gris jaunâtre.

Source : MNHN, Paris

A. TIX IKK-O U RIV A U LT

Localité : L’un des échantillons (type) provient de Madagascar où il a été

récolté par M. Decary alors que le second a été récolté à Navetsy (Nosy Be),

par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Madagascar.

Fig. 44. — Spiculés basilaires de Lobophylum dcnlicutatum Tixier-Durivault ( X 216 X 2 / 3 X).

e) Lobophytum patulum Tixier-Durivault, 1956.

L. patulum , Tixier-Durivault, 1956. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2,

v. XXVIII, n° 6, p. 545.

L. patulum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 114, fig. 120,

123, 124.

Diagnose : Colonie : basse, à capitule aplati et bosselé.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : gros tonnelets

verruqueux (0,2 à 0,26 mm de long); b) dans la zone corticale : petits spiculés

peu verruqueux (0,11 à 0,17 mm de long); 2. dans le capitule : tonnelets tuber-

culés (0,2 à 0,25 mm de long) et massues verruqueuses (0,18 mm de long).

Polypes : autozoïdes nombreux (5 à 8 au cm); siphonozoïdes minuscules (un

ou deux entre deux autozoïdes).

Coloration : de la colonie à sec : jaune grisâtre.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLI AIRES DE MADAGASCAR

Fig. 15. — Spiculés capitulaires de Lobophylum denliculatum Tixier-Durivault ( x 216 x 2 / 3 )

Fig. 46. — Colonie de Lobophylum patulum Tixier-Durivault.

Source : MNHN, Paris

A. TI X1 ER -D U RI VA U LT

Fig. 47. — Spiculés basilaires de Lobophytiim patulum Tixier-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

Fig. 48. — Spiculés capitulaires de Loboplujlnm palulum Tixier-Durivault (x 210 x 2 / a ).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIAI RES DE MADAGASCAR

Description : Trois exemplaires conservés à sec.

Le plus gros échantillon mesure 130 mm de diamètre de pied et 145 et 160 mm

de capitule. Tronqués les deux autres spécimens ne dépassent pas 150 mm de

diamètre de capitule. Les trois colonies, dures, présentent un pied bas, aplati,

encroûtant et un capitule étalé, légèrement bosselé (fig. 46).

Les spiculés internes basilaires sont de gros tonnelets à quatre verticilles

formés de volumineux tubercules (fig. 47, A, B, C, D, 1, J) atteignant 0,2 à 0,26 mm

de long. Quelques sclérites, longs de 0,2 mm, à verrues et col de taille inégale

s’ajoutent aux tonnelets (fig. 47, G, H). Le cortex basilaire renferme de nombreux

petits spiculés longs de 0,11 à 0,17 mm, lisses (fig. 47, L) ou parsemés de rugosités

arrondies (fig. 47, E, F, K, M, N). Les spiculés du coenenchyme capitulaire sont

des tonnelets allongés longs de 0,2 à 0,25 mm, ornés de protubérances inégales

(fig. 48, A, B, C, I)). Le cortex du disque contient de nombreuses massues verru-

queuses longues de 0,18 mm (fig. 48, F, G, I, J) et quelques sclérites irréguliers

(fig. 48, E, H, K).

Les polypes sont uniformément répartis sur toute la surface capitulaire. Les

autozoïdes sont distants de 0,5 à 2 mm et les siphonozoïdes, très petits, sont au

nombre de un ou deux entre deux autozoïdes.

Conservées à sec les colonies ont une teinte jaune grisâtre.

Localité : Le type de l’espèce est originaire de la Baie de Diégo-Suarez

(Madagascar) où il a été récolté par M. Decary en 1929; les deux autres échan¬

tillons ont été récoltés à Tuléar (Madagascar), par M. Pichon en 1961.

Distribution : Madagascar.

/) Lobophytum altum Tixier-Durivault, 1956.

L. altum , Tixier-Dürivault, 1956. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2, v.

XXVIII, n° 5, p. 476.

L. altum, Tixier-Durivault, 1958. Zoot. Verhand., n° 36, p. 123, fig. 132,

133, 134.

Diagnose : Colonie : pied étalé et haut supportant un capitule à lobes radiaires

épais.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : tonnelets verti-

cillés, larges (0,26 mm de long) et sclérites très peu verruqueux (0,17 mm de

long); b) dans la zone corticale : spiculés épineux (0,14 mm de long) et massues

(0,09 mm de long); 2. dans le capitule : grandes aiguilles tuberculées (0,3 mm de

long) et massues (0,2 mm de long).

Polypes : petits autozoïdes nombreux (4 à 8 au cm); deux, trois, quatre ou

cinq siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l'alcool : blanc grisâtre.

Description : Deux exemplaires, l’un conservé dans l’alcool, l’autre à sec.

Le plus grand échantillon mesure 310 mm de largeur et 90 mm de hauteur.

Le second exemplaire a un pied haut de 30 mm et large de 100 mm. Le capitule,

large de 140 mm est formé de lobes radiaires épais, à crêtes arrondies, plus ou

moins ondulées (fig. 49). Les deux colonies sont dures.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de petits tonnelets longs de 0,2

à 0,26 mm, larges de 0,09 à 0,12 mm formés de quatre verticilles de protubérances

irrégulières dentelées (fig. 50, A, B, C, D) et de petits sclérites peu verruqueux,

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

MUSEUM

Fig. 50. — Spiculés basilaires de Lobophytum altum Tixier-DurivaulL (x 210 x */»)•

Source : MNHN, Paris

O CTO CO H A LLIA IRES DE MADAGASCAR

longs de 0,14 à 0,17 mm (fig. 50, E, F, G, H). Dans la zone corticale pédiculaire

sont de petits spiculés épineux, longs de 0,08 à 0,14 mm (fig. 50, I, J, L, M) et

quelques massues longues de 0,09 mm (fig. 50, IC, N). Dans le coenencliyme

capitulaire sont des aiguilles longues de 0,3 mm à rares aspérités verticiilées

(fig. 51, A, B, G), des bâtonnets peu épineux longs de 0,19 à 0,25 mm (fig. 51, D,

F, G, M) et quelques aiguilles tuberculées longues de 0,2 mm. Le cortex du disque

renferme des massues longues de 0,14 â 0,22 mm (fig. 51, E, II, I, J, K, L) très

verni queuses.

Fig. 51. — Spiculés capitulaires de Lobophytum altum Tixier-Durivau 11 (x 210 x 2 / 3 ).

Les zoïdes occupent la totalité de la surface capitulaire. Les autozoïdes

sont distants de 1 â 2 mm les uns des autres alors que les siphonozoïdes, très

petits, sont au nombre de deux, trois, quatre ou cinq entre deux autozoïdes

voisins.

Les colonies présentent dans falcool une teinte blanc grisâtre et à sec une

coloration gris jaunâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés aux lies Seychelles par

M. Rousseau en 1841.

Distri billion : 1. Seychelles.

g) Lobophytum michaelae sp. n.

Diagnose : Colonie : Pied dur surmonté d’un capitule à nombreux lobes

serrés de forme variable.

Spiculés : 1. dans la base du coenencliyme : a) à l'intérieur : tonnelets à

quatre ou six verticillcs (0,17 à 0,22 mm de long); b ) dans la zone corticale :

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

courtes massues verruqueuses (0,08 mm de long); 2. clans le capitule : aiguilles

tuberculées (0,15 à 0,27 mm de long), bâtonnets et petites massues larges (0,12 à

0,19 mm de long).

Polypes : autozoïdes nombreux (4 à 8 au cm); deux, trois ou quatre sipho-

nozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie à sec : gris brunâtre.

Description : Un échantillon conservé à sec.

La colonie, dure, tronquée à la base (fig. 52), large de 89 mm et haute de 69 mm,

présente de très nombreux lobes serrés, épais, couchés les uns contre les autres,

à sommet arrondi, droit ou ondulé.

Fig. 52. — Colonie de Loboplujlum michaelae sp. n.

La plupart des spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets ornés

de quatre verticilles de tubercules irréguliers (fig. 53, A, B, D, G, J), longs de 0,17

à 0,19 mm, auxquels se joignent des éléments massifs (fig. 53, I), en forme de

croix (fig. 53, C, E) atteignant parfois 0,22 mm de long. La zone corticale pédi¬

culaire, dégradée dans l’échantillon, renferme de courtes massues verruqueuses

(fig. 53, H) ne dépassant pas 0,08 mm de long. Les sclérites capitulaires sont des

sortes d'aiguilles larges à nombreux tubercules irréguliers, longues de 0,15 â

0,27 mm (fig. 54, A, B, C, D, E, F, G) et quelques spiculés irréguliers plus ou

moins épineux (fig. 54, H). Dans le cortex du disque sont des bâtonnets plus

ou moins épineux (fig. 54, I, K, L, M), ainsi que des sortes de massues trapues

(fig. 54, J) longues de 0,12 à 0,19 mm.

Les polypes sont répartis sur la totalité des lobes. Les autozoïdes, mesurant

0,4 mm de diamètre à l'état rétracté, sont distants de 1 à 2 mm. Ils sont entourés

d’une grande quantité de petits siplionozoïdes répartis en deux, trois ou quatre

rangées autour de chaque autozoïde.

La coloration de la colonie est gris brunâtre.

Localité : L'exemplaire a été récolté à Ambatoloaka (Nosy Be) par M. Cher-

bonnier en 1959.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

Fig. 53. — Spiculés basilaires de Lobophytum michaelae sp. n. (x 216 x */*)•

Fig. 51. — Spiculés capitulaires de Lobophytum michaelae sp. n. (x 216 x z [ 3 ).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Rapports et différences : Cette espèce sc distingue facilement des autres

Lobophylum par la diversité de ses tonnelets basilaires et par ses aiguilles capi¬

tulaires massives. Elle se rapproche de L. lamarcki, L. jaeckcli et L. meandri-

forme par l’épaisseur de ses lobes.

h) Lobophytum delectum sp. n.

Diagnose : Colonie : pied élevé supportant un capitule à nombreux lobes

serrés et ondulés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : tonnelets

verticillés, larges, longs de 0,18 à 0,28 mm; b) dans la zone corticale : spiculés

verruqueux (0,13 à 0,16 mm de long) et massues (0,13 mm de long); 2. dans le

capitule : grandes aiguilles tuberculées (0,25 à 0,4 mm de long), sclérites épineux

(0,08 à 0,12 mm de long) et massues.

Polypes : nombreux autozoïdes (8 à 10 au cm); un, deux, trois ou quatre

siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration de la colonie à sec : gris jaunâtre.

Fig. 55. — Colonie de Lobophytum delectum sp. n. (x 216 x */ s ).

Description : Un exemplaire conservé à sec.

La colonie mesure 80 mm de largeur maximum de capitule et 56 mm de

hauteur totale. Elle présente un pied élevé (fig. 55) surmonté d’un capitule

composé de lobes serrés à bords ondulés, épaissis. La colonie est dure.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets longs de 0,18 à

0,28 mm présentant quatre verticilles de tubercules irréguliers (fig. 56, A, B, C,

D, E, F, G) et quelques éléments en forme de croix (Fig. 56, H). Dans la zone

corticale pédiculaire sont de petits spiculés verruqueux longs de 0,13 à 0,16 mm

et de courtes et larges massues ne dépassant pas 0,13 mm de long (Fig. 56, 1,

J, K). Le coenenchyme capitulaire renferme des aiguilles longues de 0,25 à 0,4 mm

irrégulièrement ornées de protubérances inégales (fig. 57, A, B, C, D, E, F, G, O)

Source : MNHN, Paris

Fig. 56. Spiculés basilaires de Lobophytum delecfum sp. n. (x 216 x 3 / s ).

Fig. 57. Spiculés capitulaires de LobQphylum deleclnm sp. n.

(x 216 > */.)•

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

et quelques sclérites en croix (fig. 57, H). Dans le cortex du disque sont des

bâtonnets peu verruqueux, longs de 0,08 à 0,12 mm (fig. 57, J, L, M, N, P, Q)

et quelques massues (fig. 57, I, K) peu tuberculées.

Les polypes occupent la totalité du capitule. Nombreux, les autozoïdes

sont distants de 1 à 2 mm les uns des autres et sont entourés de un, deux, trois

ou quatre petits siphonozoïdes.

A sec la colonie a une teinte gris jaunâtre.

Localité : La colonie a été récoltée à Navetsy (Nosy Be) par M. Cherbonnier

en 1959.

Rapports cl différences : Cette colonie se rapproche des espèces de Lobo-

phytum comprenant des tonnelets à quatre rangées de tubercules verticillés

et s’en éloigne par la forme de sa colonie et de ses spiculés.

/) Lobophytum catalai Tixier-Durivault, 1957.

L. catalai , Tixier-Durivault, 1957. Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat., s. 2,

v. XXIX, n° 1, p. 111.

L. catalai, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 131, fig. 139,

143, 144.

Diagnose : Colonie : pied assez élevé et capitule à lobes digités.

Spiculés : 1. dans la base du cocnenchyme : a) à l’intérieur : tonnelets à

six verticilles (0,21 à 0,27 mm de long) et bâtons clairs (0,26 mm de long); b) dans

la zone corticale : sclérites lisses ou verruqueux (0,18 mm de long); 2. dans le

capitule : grandes aiguilles (0,28 à 0,33 mm de long) et spiculés minces (0,24

à 0,29 mm de long).

Polypes : quatre à cinq autozoïdes au cm; abondants siphonozoïdes (quatre

à huit entre deux autozoïdes voisins).

Coloration des colonies à sec : gris-beige, dans l’alcool : jaune brunâtre.

Description : Un échantillon conservé à sec.

Fig. 58. — Colonie de Lobophytum catalai Tixier-Durivault.

L’exemplaire représente une petite portion de colonie mesurant 77 mm de

largeur maximum et 34 mm de hauteur. Le pied est tronqué; le capitule comporte

de gros lobes arrondis (fig. 58) peu serrés, â sommet légèrement aplati. La colonie

est dure.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets portant six verti-

cilles de tubercules composés; ils sont larges et atteignent 0,2 à 0,26 mm de

long (fig. 59, A, B, G, D, E). Dans la zone corticale pédiculaire sont des sclé-

rites peu épineux longs de 0,1 à 0,2 mm (fig. 59, F, G, H, I, J, K, L). Les lobes

renferment en leur mésoglée de grandes aiguilles ornées de protubérances iné¬

gales non régulièrement verticillées, longues de 0,25 à 0,3 mm (fig. 60, A, B, G,

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

D, E, F, G, H, I). Le cortex capitulaire possède des bâtonnets rugueux longs

de 0,13 mm (fig. 60, J, N) et de courtes massues ne dépassant pas 0,1 mm de

long (fig. 60, K, L, M).

Les polypes sont nombreux. Les autozoïdes sont éloignés de 3 mm environ

les uns des autres à l’état rétracté; ils sont entourés de très abondants siphono-

zoïdes généralement au nombre de quatre à huit entre deux autozoïdes voisins.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Navetsv (Nosy Be) par M. Ciier-

bonnier en 1959.

Distribution : I. Fidji; Viêt-Nam; Madagascar.

/) Lobophytum crassospiculatum Moser, 1919.

L. crebriplicalum var. crassospiculatum , Moser, 1919. Mitl. Zool. Mus. Berlin ,

v. IX, p. 273, text-fig. 16.

L. crassospiculatum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 132,

fig. 140, 147, 148.

Diagnose : Colonie : pied supportant un disque à lobes dressés, épais, bas

et radiaires.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : tonnelets à

quatre (0,2 à 0,4 mm de long) ou à six verticilles (0,27 mm de long); b) dans le

cortex : petits bâtonnets (0,17 mm de long) et massues; 2. dans le capitule :

longues aiguilles claires ou tuberculées (0,22 à 0,24 mm de long) et minces bâton¬

nets pointus (0,2 mm de long).

Fig. 61. Colonie de Lobophijlum crassospiculatum Moser.

Polypes : trois à quatre autozoïdes au cm; deux siphonozoïdes entre deux

autozoïdes voisins.

Coloration de la colonie dans l’alcool : blanc crème.

Description : Six exemplaires conservés à sec.

De différentes tailles les colonies, dures, mesurent de 30 à 170 mm de dia¬

mètre maximum. Ce sont des formes à pied droit, légèrement ridé longitudina¬

lement et à capitule composé de lobes épais, bas, radiaires, fréquemment ondulés

ou divisés à leur sommet (fig. 61).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets de 0,2 mm de

long pourvus de quatre verticilles de tubercules volumineux et dentelés (fig. 62,

A, B). Quelques sclérites plus allongés montrent six séries de protubérances

(fig. 62, C, D, E, 1*'). Dans la zone corticale pédiculaire sont de minces bâtonnets

presque lisses (fig. 62, H, J) et de petites massues mal définies (fig. 62, G, I, K).

Les spiculés de la mésoglée capitulaire sont de grandes aiguilles longues de 0,25

à 0,36 mm, plus ou moins garnies de protubérances irrégulières (fig. 63, A, B,

C, D, E, F, G, FI). Le cortex du disque renferme des bâtonnets presque lisses

(fig. 03, I, J).

Nombreux, les polypes parsèment la totalité du capitule. Les autozoïdes

sont éloignés de 1 â 3 mm les uns des autres; ils sont généralement séparés par

deux à trois rangées de siphonozoïdes.

Les colonies ont une teinte blanc jaunâtre ou brun jaunâtre.

Localité : Les échantillons ont été récoltés par M. Cherbonnier en 1959;

trois d'entre eux proviennent d’Ambatoloaka (Nosy Be), un de Navetsy (Nosy Bc),

un d’Andilana (Nosy Be) et un de Tanikely (4 milles de Nosy Be).

Distribution : Philippines; Zanzibar; Madagascar.

A") Lobophytum lamarcki Tixier-Durivault, 1956.

L. lamarcki , Tixier-Durivault, 1956. Bult. Mus. N al. Hist. N al., s. 2,

v. XXVIII, n° 6, p. 543.

L. lamarcki, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 139, fig. 153,

157, 158.

Diagnose : Colonie : pied aplati surmonté d’un capitule formé de nombreux

lobes épais, plissés et couchés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : petits tonnelets

(0,15 à 0,2 mm de long) verticillés; b) dans le cortex : spiculés tuberculés (0,15

à 0,17 mm de long) et sclérites peu verruqueux (0,11 à 0,17 mm de long); 2. dans

le capitule : grandes aiguilles verticillées (0,19 à 0,34 mm de long), bâtonnets

et massues (0,19 mm de long).

Polypes : petits autozoïdes (3 à 4 au cm); quatre à six minuscules siphono¬

zoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie à sec : gris sale.

Descriplion : Six exemplaires conservés à sec.

Le plus petit échantillon mesure 35 mm de hauteur totale dont 14 mm de

hauteur de pied et 13 mm de hauteur de capitule. Ce dernier est formé de lobes

dressés â bords épaissis. Le second spécimen a 38 mm de hauteur totale et son

capitule est formé de plusieurs lobes dressés. Les troisième, quatrième et cin¬

quième échantillons ont un pied tronqué et de gros lobes épais. Le dernier spé¬

cimen est de grande taille (type). Il mesure 170 mm de diamètre basilaire maximum

et 290 mm de diamètre de capitule. C’est une forme à pied stérile assez étalé

surmonté d’un disque formé de nombreux lobes épais, plissés, généralement

orientés suivant des lignes radiaires (fig. 64). Les colonies sont dures.

Les spiculés basilaires internes sont de petits tonnelets longs de 0,15 à

0,2 mm, à étranglement bien marqué (fig. 65, A, B, C, D, E, G) et deux verti¬

cilles de gros tubercules dentelés. Dans le cortex pédiculaire sont des spiculés

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 62.

— Spiculés basilaires de Lobophylum crassospiculatiim Moscr (x 216 x */ a ).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR 81

semblables aux précédents (flg. 65, H, I) mais de taille moindre (0,15 à 0,17 mm

de long) et des sclérites peu verruqueux ayant de 0,11 à 0,17 mm de long (flg. 65,

F, J, K, L). Les spiculés capitulaires internes sont de grandes aiguilles à nom¬

breux verticilles (six à dix) de tubercules irréguliers plus ou moins composés.

l-ig. 64. — Colonie de Lobophytum lamarcki Tixier-Durivaiilt.

l'ig. 65. — Spiculés basilaires de Lobophylum lamarcki Tixier-Durivaiilt (x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN . Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Ils varient entre 0,19 (fig. 66, D, I) et 0,34 mm (fig. 66, A, B, C, E, F, G, H,

J K) Le cortex du disque contient des bâtonnets peu verruqueux, irréguliers,

longs de 0,18 à 0,19 mm (fig. 66, L, M, R) et des massues allongées et tuberculées

(fig. 66, N, O, P, Q, S) longues de 0,13 à 0,19 mm.

Les polypes sont uniformément répartis sur toute la surface capitulane.

Très rétractés les autozoïdes sont distants de 2 à 4 mm alors que les siphonozoïdes,

nombreux et très petits, sont au nombre de quatre à six entre deux autozoïdes.

Les colonies sont gris jaunâtre à gris brunâtre.

Localité : La plus grande colonie provient des Iles Seychelles alors que

les cinq autres proviennent de Madagascar où elles ont été récoltées par M. Ciier-

ronnier en 1959 : une à Navetsy (Nosy Be), deux «à Andilana (Nosy Be) et deux

à Tanikely (4 milles de Nosy Be).

Distribution : I. Seychelles; Madagascar.

I) Lobophytum meandriforme Tixier-Durivault, 1956.

L. meandriforme , Tixier-Durivault, 1956. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat.,

s. 2, v. XXVIII, no 6, p. 543.

L. meandriforme, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 140,

fig. 154, 159, 160.

Diagnose : Colonie : pied bas, stérile, surmonté d'un disque couvert de

nombreux lobes courts, dressés, plus ou moins festonnés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : petits tonne¬

lets à quatre verticilles de tubercules (0,19 à 0,24 mm de long); b) dans la zone

corticale : courts bâtonnets presque lisses (0,12 à 0,14 mm de long), rares petites

massues (0,1 mm de long); 2. dans le capitule : aiguilles peu tuberculées (0,19

à 0,25 mm de long) et petites massues (0,09 à 0,14 mm de long).

Polypes : un à deux autozoïdes au cm au centre du disque et cinq à six au

cm au bord du capitule; cinq à quinze siphonozoïdes entre deux autozoïdes

voisins.

Coloration de la colonie à sec : jaune grisâtre.

Description : Un échantillon conservé à sec.

La colonie, dure, incomplète, mesure 30 mm de haut et 65 mm de largeur

maximum. Son pied, de hauteur inégale, est surmonté d’un capitule formé de

lobes courts, dressés, serrés (fig. 67).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets longs de 0,19 a

0, 24 mm (fig. 68, A, B, C, G) pourvus de quatre verticilles de tubercules dentelés.

A ces sclérites s’ajoutent quelques larges boules (fig. 68, K), peu verruqueuses

et quelques aiguilles (fig. 68, D, F). Dans le cortex pédiculaire sont des baguettes

presque lisses ne déliassant pas 0,14 mm de long (fig. 68, E, H, 1, J, L, M). La

mésoglée capitulaire renferme des aiguilles à petiLes protubérances peu serrées,

atteignant 0,19 à 0,25 mm de long (fig. 69, A, B, C, D, E). La zone corticale du

disque contient des bâtonnets presque lisses à contours sinueux, longs de 0,1 o

à 0,25 mm (fig. 69, G, H, I, J, K, M, N) ainsi que de rares massues (fig. 69, F, L).

La colonie a une teinte jaune brunâtre.

Localité': L'échantillon a été récolté à Tuléar (Madagascar) par M. Piciion

en 1961.

Distribution : Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

Fig. 66. — Spiculés capitulaires de Lobophijtiim lamarcki Tixier-Durivault ( x 210 x 3 / 3 ).

Fig. 67. — Colonie de Lobophijtum meandriforme Tixier-Durivault.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 69. — Spiculés capitulaires (le Lobophytum meandriforme Tixier-Durivault ( X 216 x 2 / 3 )-

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

ni) Lobophytum venustum Tixier-Durivault, 1957.

L. venustum , Tixier-Durivault, 1957. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2,

v. XXIX, n° 1, p. 11.

L. venustum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 147,

fig. 164, 168, 169.

Diagnose : Colonie : petite, à haut capitule évasé à bords festonnés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : tonnelets plus

ou moins tuberculés (0,23 mm de long); b) dans le cortex : massues (0,09 à

0,16 mm de long); 2. dans le capitule : aiguilles verruqueuses (0, 24 mm de long)

et massues (0,09 à 0,17 mm de long).

Polypes : nombreux autozoïdes (8 à 10 au cm); un ou deux siphonozoïdes

entre deux autozoïdes.

Coloration de la colonie dans l’alcool : blanc grisâtre.

Fig. 70. — Colonie de Lobophytum venustum Tixier-Durivault.

Description : Une colonie conservée dans l’alcool.

L’exemplaire est d’une élégante forme évasée dont le pied large de 70 mm

supporte un capitule â centre creux et à hauts bords festonnés, minces, forte¬

ment plissés. La colonie est dure et cassante (fig. 70).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets longs de 0,23 mm

irrégulièrement pourvus de protubérances (fig. 71, A, B, C, I) ou de rares petites

aspérités (fig. 71, D, E, H) et de petites massues peu verruqueuses longues de

0,09 mm (fig. 71, F. G, J, K). Dans le coenenchyme capitulaire sont des aiguilles

longues de 0,24 mm (fig. 72, A, B, C, D, E, F) pourvues de protubérances iné¬

gales. Le cortex du disque contient des massues verruqueuses longues de 0,09

à 0,16 mm (fig. 72, G, FI, I, J, I<, L, M).

Source : MNHN, Paris

A. TIXÏER-DURIVAULT

Fig. 71. — Spiculés basilaires de Lobophylum venustum Tixier-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

Fig. 72. — Spiculés capitulaires de Lobophylum veiuislum Tixier-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

OCTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

Les polypes, très nombreux et très petits, sont répartis sur le capitule.

Les autozoïdes sont éloignés de 1 mm les uns des autres et les siphonozoïdes

sont au nombre de un ou deux entre deux autozoïdes.

La colonie est, dans l’alcool, de teinte blanc jaunâtre.

Localité : Le spécimen provient de l'Ile Aldabra où il a été récolté à une

profondeur de 25 m par M. Cherbonnier en 1954.

Distribution : I. Aldabra.

n) Lobophytum gazellae Moser, 1919.

L. gazellae , Moser, 1919. Mitt. Zool. Mus. Berlin, v. IX, p. 274, text-fig. 17,

pl. Y, fig. 12.

L. gazellae , Tixier-Dürivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 150, fig. 171,

175, 176.

Diagnose : Colonie : haut pied cylindrique surmonté d’un capitule à lobes

allongés, dressés.

Spiculés : 1. dans la base du cœnenchyme : a) à l’intérieur : tonnelets (0,15

à 0,21 mm de long) ornés de quatre à six verticilles tuberculés; b) dans le cortex :

petits sclérites verruqueux (0,13 à 0,2 mm de long); 2. dans le capitule : grandes

aiguilles (0,23 à 0,4 mm de long), pseudomassues (0,25 mm de long).

Polypes : autozoïdes peu visibles (5 à 10 au cm); nombreux siphonozoïdes

(un, deux, trois ou six entre deux autozoïdes).

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc-gris et blanc crème.

Fig. 73. — Colonie de Lobophglum gazellae Moser.

Description : Quatre échantillons conservés à sec.

La plus petite colonie atteint 33 mm de large et de 5 à 25 mm de haut. Son

pied cylindrique (fig. 73), étalé sur Je support, est surmonté d’un capitule à lobes

arrondis, aplatis, inégaux. Les autres exemplaires ont 40, 70 et 85 mm de large.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets courts et larges

mesurant 0,15 mm de long (fig. 74, A, B) ou longs et minces atteignant 0,21 mm

de long (fig. 74, C, D, E, F, G); ces tonnelets sont garnis de quatre à six rangées de

verrues assez proéminentes. Le cortex pédiculaire renferme quelques petits

sclérites tuberculés longs de 0,13 mm (fig. 74, K) et des spiculés peu verruqueux,

de taille moindre (fig. 74, H, I, J). La mésoglée capitulaire contient un grand

nombre d’aiguilles longues de 0,23 à 0,4 mm (fig. 75, A, B, C, D, E, F, G, H, T)

irrégulièrement ornées de petits tubercules. Dans la zone corticale du disque

sont de petits sclérites peu verruqueux (fig. 75, J, K, L, M).

Les polypes parsèment la totalité du capitule. Les autozoïdes, éloignés de

1 à 2 mm les uns des autres, sont entourés de très petits siphonozoïdes, plus

nombreux au centre du disque qu’à la périphérie.

Les colonies ont, à sec, une teinte blanc grisâtre.

Localité : Les quatre échantillons ont été récoltés par M. Cherbonnier

en 1959, le premier provient d’Ambatoloaka (Nosy Be) et les autres de Tanikelv

(4 milles de Nosy Be).

Distribution : Nouvelle-Irlande; Philippines; Australie; Mer de Java;

Madagascar.

o) Lobophytum depressum sp. n.

Diagnose : Colonie : pied bas, étalé, surmonté d’un disque aplati à bords

relevés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grands cylindres

à quatre ou six verticilles (0,2 à 0,38 mm de long); b) dans le cortex : petits

spiculés en haltères et en massues (0,13 à 0,15 mm de long); 2. dans le capitule :

épaisses aiguilles verruqueuses (0,25 à 0,4 mm de long), bâtonnets et massues

(0,12 à 0,22 mm).

Polypes : autozoïdes nombreux (3 à 9 au cm); minuscules siphonozoïdes

(un à trois entre deux autozoïdes).

Coloration de la colonie à sec : blanc jaunâtre.

Description : Un exemplaire conservé à sec.

La colonie a la forme d’un disque aplati de 8 mm de diamètre maximum

(fig. 76). Son pied, bas et encroûtant, supporte un capitule étalé, légèrement

ondulé en son centre et relevé sur les bords. Sa consistance est dure et charnue.

Les spiculés du coenenchyme pédiculaire sont de grands cylindres à quatre

ou six verticilles, longs de 0,2 à 0,38 mm (fig. 77, A, B, C, D, E, F, G, H, I) ornés

de grosses protubérances plus ou moins arrondies. Dans le cortex du pied sont de

petits sclérites longs de 0,13 à 0,15 mm, tantôt en haltères (fig. 77, K, L, M),

tantôt en massues (fig. 77, J, N, O). Dans le coenenchyme du capitule sont des

aiguilles épaisses, longues de 0,25 à 0,4 mm, à extrémités émoussées, ornées de

grosses protubérances arrondies (fig. 78, A, B, C, D, E, F, I). La zone corticale

pédiculaire renferme quelque bâtonnets presque lisses, longs de 0,12 à 0,22 mm

(fig. 78, G, H, J, K, W) et des massues peu verruqueuses longues de 0,15 à 0,2 mm

(fig. 78, L, M, O).

Les polypes sont répartis sur la totalité du capitule. Les autozoïdes, plus

nombreux sur les bords du disque qu'en son centre, sont distants de 1 à 2 mm.

Ils sont entourés d’un grand nombre de siphonozoïdes, très difficiles à apercevoir,

généralement au nombre de un à trois entre deux autozoïdes voisins.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA 1RES DE MADAGASCAR

Fig. 74. — Spiculés basilaires de Loboplujlum gazellae Moser (x 216 x */,).

Fig. 75. Spiculés capitulaires de Loboplujlum gazellae Moser (x 216 x î / 3 ).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 77. — Spiculés basilaires de Lobophytum depressum sp. n. (x 216 x 3 /»)-

Source : MNHN, Paris

Fig. 79. — Colonie de Lobophytum crislagalli Marenzeller.

Source : MNHN , Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

La coloration de la colonie à sec est blanc jaunâtre.

Localité : L'échantillon a été récolté à Tuléar (Madagascar) par M. Pichon

en 1960 par 4 ni de fond.

Rapports et différences : Cette espèce se distingue facilement, de la plupart

des espèces de Lobophytum par la forme de son disque aplati. Elle se rapproche

ainsi de L. variatum et L. patnlum par la forme même de son capitule dont elle

s’éloigne très nettement par ailleurs par la taille et la forme de ses spiculés.

p) Lobophytum cristagalli Marenzeller, 1886.

L. crassum var. cristagalli , Marenzeller, 1886. Zool. Jahrb., syst., v. I,

p. 365, pl. IX, fig. 10.

L. cristagalli t Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 158, fig. 187,

188, 189.

Diagnose : Colonie : pied assez élevé supportant un capitule à nombreux

lobes ondulés en crête de coq.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : tonnelets ver-

ticillés à rétrécissement transversal (0,15 à 0,2 mm de long); b) dans la zone

corticale : bâtons verruqueux (0,17 à 0,2 mm de long) et massues épineuses

(0,12 mm de long); 2. dans le capitule : aiguilles tuberculées (0,19 à 0,28 mm de

long) et minces massues (0,12 à 0,2 mm de long).

Polypes : autozoïdes assez nombreux (7 au cm); deux petits siphonozoïdes

entre deux autozoïdes.

Coloration de la colonie dans l’alcool : gris brunâtre.

Description : Un exemplaire conservé à sec.

La colonie mesure 86 mm de large et 56 mm de haut. Son pied élevé, légè¬

rement ridé, supporte un capitule formé de lobes serrés à sommet arrondi et ondulé

§g. 79).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des tonnelets hauts de 0,15 à

0,2 mm présentant deux rangées de volumineux tubercules (fig. 80, A, B, C, D,

E, G). Dans le cortex pédiculaire sont des bâtonnets et des massues verruqueux

ainsi que des éléments lisses (fig. 80, F, H, I, J, K, L, M, N, O, P). Les sclérites

de la mésoglée capitulaire sont des aiguilles longues de 0,19 à 0,2 mm ornées de

nombreuses petites aspérités inégales (fig. 81, A, B, C, D, E, J, L). La zone cor¬

ticale du capitule renferme des massues verruqueuses (fig. 81, F, G, H, I, 1<).

Les polypes sont nombreux. Les autozoïdes petits, sont distants de 1 à 2 mm.

Les siphonozoïdes, bien visibles, forment une couronne régulière autour de

chaque autozoïde.

La colonie est de teinte gris brunâtre.

Localité : L’échantillon a été récolté à Navetsy (Nosy Be) par M. Ciierbon-

nier en 1959.

Distribution : Tonga, Zanzibar, Ceylan, Nouvelle-Guinée, Madagascar.

q) Lobophytum hedleyi Whitelegge, 1897.

L. hedleyi , Whitelegge, 1897. Mcm. Austr. Mus., p. 217, pl. X, fig. 2 a-h.

L. hedleyi , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 163, fig. 180,

194, 195.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIA IRES DE MADAGASCAR

I \ / J

Fig. 80. — Spiculés basilaires de Lobophytum cristagalli Marenzeller (x 216 x a / 3 ).

Fig. 81. — Spiculés capitulaires de Lobophytum cristagalli Marenzeller (x 216 x 2 / 3 ).

Source : MNHN , Paris

A. TIXIER-DURFVAULT

Diagnose : Colonie : pied supportant un capitule à grands lobes digités

souvent subdivisés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : cylindres à

tubercules irréguliers (0,18 mm de long); b ) dans la zone corticale : cylindres

clairs (0,11 à 0,15 mm de long); 2. dans le capitule : minces aiguilles verru-

queuses (0,24 à 0,32 mm de long) et bâtonnets épineux (0,08 à 0,15 mm de long).

Polypes : autozoïdes assez nombreux (4 à 5 au cm); un à trois petits sipho-

nozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc grisâtre.

Description : Une colonie conservée à sec.

L’exemplaire mesure 120 mm de long, 80 mm de large et 70 mm de haut.

Le pied, haut de 10 à 35 mm, légèrement plissé longitudinalement, supporte

un capitule formé de hauts lobes serrés, aplatis, parfois digités à leur sommet

(fig. 82).

Fig. 82. — Colonie de Lobophytum hedleyi Whitclegge.

Les spiculés basilaires sont des tonnelets longs de 0,18 mm présentant

généralement quatre rangées irrégulières de tubercules plus ou moins volu¬

mineux (fig. 83, A, B, C, D, E). Dans la zone corticale pédiculaire sont des cylindres

plus clairs, longs de 0,11 à 0,15 mm, ornés de petites protubérances clairsemées

(fig. 83, F, G, H). De petites massues s’ajoutent à ces tonnelets (fig. 83, I, J, K)

ainsi que des éléments presque lisses (fig. 83, L). Les sclérites du coenenchyme

capitulaire sont de minces aiguilles longues de 0,3 à 0,32 mm irrégulièrement

pourvues de petites verrues inégales et proéminentes (fig. 84, A, B, C, D, E, F, I).

La zone corticale du disque recèle des bâtonnets épineux presque lisses,

longs de 0,15 à 0,25 mm (fig. 84, G, H) et quelques courtes massues tuberculées

(fig. 84, J) ne dépassant pas 0,15 mm.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIKES DE MADAGASCAR

Fig. 83. — Spiculés basilaires de Lobophytum hedlcyi Whiteleggc (x 210 x 3 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

9(5

A. TIXIE R - D U RI VA U LT

Nombreux, les autozoïdes sont répartis sur la totalité du capitule. Ils sont

distants de 0,3 à 0,8 mm les uns des autres. Très petits les siphonozoïdes sont

au nombre de un, deux ou trois entre deux autozoïdes voisins.

A sec la colonie a une teinte jaune brunâtre.

Localité : L'exemplaire a été récolté en 1959 à Navetsy (Nosy Be) par

M. Cherbonnier.

Distribution : Funafuti, Ceylan, Amboine, Nouvelle-Irlande, Philippines,

Madagascar.

/•) Lobophytum mirabile Tixier-Durivault, 1956.

L. mirabile, Tixier-Durivault, 1956. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat.

v. XXVIII, n° 6, p. 544.

L. mirabile, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 164, fïg 196

201,202.

Diagnose : Colonie : pied peu élevé surmonté d’un capitule à minces lobes

serrés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : courts tonnelets

(0,15 à 0,18 mm de long) et cylindres allongés (0,23 mm de long); b) dans la

zone corticale : bâtons verruqueux (0,08 mm de long); 2. dans le capitule :

longues aiguilles pointues (0,29 mm de long) et bâtonnets clairs (0,1 à 0,19 mm

de long).

Polypes : autozoïdes peu nombreux (2 à 3 au cm); deux à quatre sipliono-

zoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l'alcool : blanc crème.

Description : Un échantillon conservé à sec.

Jeune, la colonie mesure 40 mm de large et 27 mm de haut. Le pied, plissé

longitudinalement, supporte un capitule formé de lobes arrondis serrés (fig. 85).

Les spiculés basilaires intramésogléens sont de courts tonnelets de 0,15 à

0,18 mm ornés de tubercules dentelés et verticillés (fig. 86, B C D E H J)

et des cylindres allongés (fig. 86, A, F, I). Dans la zone corticale’bas’ilaire sont

de petits cylindres verruqueux (f.g. 86, G, L, M) et de petites massues peu dis¬

tinctes (fig. 86, K, N, O). Les sclérites du coenenchyme capitulaire sont des

aiguilles verruqueuses longues de 0,23 à 0,29 mm (fig. 87, A, B, C, D, E) alors

que ceux du cortex du disque sont des bâtonnets clairs (fig. 87, G, H, I, J).

Les polypes recouvrent la totalité de la surface capitulaire. Les autozoïdes,

distants de 3 à 4 mm les uns des autres, sont entourés de deux, trois ou quatre

siphonozoïdes.

La colonie a une teinte blanc jaunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Navetsy (Nosy Be) par M. Cher-

BONNIER en 1959.

Distribution : Océan Pacifique, Madagascar.

s) Lobophytum crassum Marenzeller, 1886.

L. crassum , Marenzeller, 1886. Zool. Jahrb ., Syst., v. I, p. 363.

L. crassum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 174, fig. 191,

211 , 212 .

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

Fig. 85. — Colonie de Lobophytam mirabile Tixier-Durivault.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

Diagnose : Colonie : pied supportant un capitule à liants lobes allongés

entiers ou légèrement subdivisés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : cylindres minces

et courts (0,15 à 0,2 mm de long); b) dans la zone corticale : bâtonnets et minces

massues (0,13 mm de long); 2. dans le capitule : aiguilles longues (0,22 à 0,29 mm

de long) et courts cylindres (0,15 mm de long); minces massues (0,22 mm de long)

et bâtonnets presques lisses (0,12 à 0,19 mm de long).

Polypes : petits autozoïdes (4 à 7 au cm); un à trois siphonozoïdes entre deux

autozoïdes.

Coloration des colonies : crème, jaune brunâtre et jaune grisâtre.

Description : Un petit exemplaire conservé à sec.

La colonie, dure (fig. 88), présente un pied haut de 16 mm et un capitule

large de 38 mm formé de lobes inégaux plus ou moins élevés et épais.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de petits cylindres ne dépassant

pas 0,15 à 0,2 mm de long, minces, ornés de tubercules denticulés peu serrés,

généralement disposés en deux rangées (fig. 89, A, B, C, D, E, F). Le cortex pédi¬

culaire contient outre de petits bâtonnets (fig. 89, H, K, L) des sclérites clairs

(fig. 89, I, J, M) ou en massues (fig. 89, G). Dans la mésoglée capitulaire sont

des aiguilles longues de 0,22 à 0,28 mm (fig. 90, B, C, F, G, I) et des cylindres

vcrticillés (fig. 90, A, D, E). La zone corticale du disque renferme de minces

massues verruqueuses (fig. 90, K, L) et des bâtonnets presques lisses (fig. 90,

J, H, M).

Petits les autozoïdes sont distants de 0,8 à 2 mm les uns des autres. Très

petits les siphonozoïdes sont au nombre de un à trois entre deux autozoïdes

voisins.

A sec la colonie est jaune brunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Navetsy (Nosy Be) par M. Ciierbon-

nier en 1959.

Distribution : I. Réunion; I. Praslin (I. Seychelles); Madagascar; I. Maurice;

E. Afrique; Zanzibar; Nouvelle-Calédonie; I. Loyalty; I. Tonga; Australie;

Philippines; Archipel Malais; Poulo-Condor.

t) Lobophytum microspiculatum Tixier-Durivault, 1956.

L. microspiciilalum , Tixier-Durivault, 1956. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat.,

s. 2, v. XXVIII, n° 6, p. 544.

L. microspiculatum, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 177,

fig. 200, 213, 214.

Diagnose : Colonie : pied bas portant de minces plis festonnés.

Spiculés : 1. dans le coenenchyme basilaire : a) à l’intérieur : cylindres courts

(0,15 mm de long) à tubercules groupés; b) dans le cortex : bâtonnets peu verru-

queux (0,14 à 0,17 mm de long); 2. dans le capitule : minces aiguilles (0,22 mm

de long), massues épineuses (0,15 mm de long) et petits bâtonnets lisses (0,11

à 0,15 mm de long).

Polypes : autozoïdes plus ou moins éloignés (2 à 5 au cm); un à cinq sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie à sec : gris jaunâtre.

Description : Un exemplaire conservé à sec.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIAI RES DE MADAGASCAR

I*ig. 88. — Colonie de Lobophytum crassiim Marenzeller.

Fig. 89. — Spiculés basilaires de Lobophytum crassum Marenzeller (x 210 x 2 /,).

Source : MNHN , Paris

100

A. TIXIER-DURIVAULT

La colonie, dure, mesure 110 et 85 mm de diamètre; elle présente un pied

bas recouvert par places de plis minces et festonnés (fïg. 91).

Les spiculés basilaires internes sont de très petits cylindres longs de 0,15 mm

à tubercules denticulés disposés aux deux extrémités (fig. 92, A, B, G, D, E,

Fig. 9i. — Colonie de Lobophytum microspiculatum Tixier-Durivault.

Fig. 92. — Spiculés basilaires deLo&op/iyta/n/n/crospicfda/umTixicr-Durivault (x 210 x Va)-

F, G, H, L). La zone corticale pédiculaire renferme des bâtonnets peu verruqueux*

longs de 0,14 à 0,17 mm (fig. 92, J, K) et de petits haltères longs de 0,09 mm

(fig. 92, I). Dans la mésoglée capitulaire sont de minces aiguilles longues de

0,22 mm (fig. 93, A, B, G, D, E, F, G, H, I, L, N) ornées de petites massues épi¬

neuses longues de 0,15 mm (fig. 93, M) et de petits bâtonnets lisses à extrémités

effilées longs de 0,11 à 0,15 mm (fig. 93, J, K).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A LLI AIRES DE MADAGASCAR

101

Localisés à la surface supérieure du capitule les autozoïdes sont distants

de 1 à 3 mm et séparés par un à cinq siphonozoïdes.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Madagascar par M. Decary.

Distribution : Madagascar.

Fig. 93. — Spiculés capitulaires de Lobophytum microspiculatum Tixier-Durivault ( x 210 x 8 / 3 ).

E. Genre Parerythropodium Kükenthal, 191G

Alcyoniidés à petite colonie encroûtante. Polypes monomorphes, rétractiles,

répartis sur toute la colonie. Spiculés en aiguilles, en rosaces ou en haltères.

Cle[ des espèces de Parerythropodium citées

1. Spiculés en aiguilles.

a) Longues aiguilles peu verruqueuses. . . P. fulvum (Forskal, 1775)

b) Grosses aiguilles très verruqueuses.P. spinosum sp. n.

2. Spiculés en bâtonnets irréguliers à grandes verrues.

. P. punctatum (May, 1899)

a) Parerythropodium fulvum (Forskal, 1775).

Lilhophijtum fulvum , Forskal, 1775. Descriptiones animalium, p. 139.

Sympodium fulvum , Ehrenberg, 1834. Korall. d. roth. Meeres, p. 156.

Alcyonium (Erijthropodium) fulvum , Coiin, 1908. Alcyonacea v. madagask.

u. Ostafrika, Wissensch. Ergn., bd II, heft 3, p. 237, fig. 5, 6.

Diagnose : Colonie membraneuse. Polypes de 2 à 3 mm de long. Spiculés

du coenenchyme en longues aiguilles (1 mm de long) plus ou moins verruqueuses.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc crème.

Description : l)ix-sept échantillons conservés dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

102

A. TI XIER-D URI VA U LT

Les colonies sont des formes encroûtantes recouvrant fréquemment des

portions d’Hexacoralliaires. Leur membrane basale atteint 1 à 2 mm d’épaisseur.

Les polypes (fig. 94, A) sont environnés de nombreux spiculés assez régulièrement

disposés en cercles autour de la base (fig. 94, B), disposition particulièrement

visible lorsqu’ils sont rétractés. Épanouie leur anthocodie, nue, atteint 2 mm

Fig. 94. — Parerylhropodium fulvum (Forskal)

A : portion de colonie; B : polype rétracté; G : polype; D : tentacule.

de long; elle se termine (fig. 94, C) par une tête élargie ornée à la base des tenta¬

cules par des spiculés disposés en couronne, puis par huit chevrons comprenant

quatre à cinq sclérites. Les tentacules (fig. 94, D), longs de 1 mm lorsqu’ils sont

épanouis, montrent une rangée de huit à onze pinnules latérales digitées.

Les spiculés du coenenchyme colonial sont des aiguilles de 0,7 à 1,3 mm,

droites ou courbes, plus ou moins effilées, plus ou moins garnies de petites aspé¬

rités (fig. 95, A, D, G, H, I). A la base des polypes se trouvent de fines aiguilles

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

103

courbes, longues de 0,5 à 0,8 mm (fig. 95, F, K, L). Les spiculés de la couronne

polypaire, courbes, ont 0,3 à 0,4 mm de long (fig. 95, E. J), alors que ceux des

chevrons n’ont que 0,25 mm (fig. 95, B, C). Les sclérites tentaculaires atteignent

0,1 à 0,12 mm (fig. 95, M, N, O, P) et 0,03 à 0,05 mm seulement sur les pinnules

(fig. 95, Q, R).

Les diverses colonies ont une coloration blanc crème.

Fig. 95. — Spiculés de Parenjlhropodium fulvum (Forskal) (x 135 x 2 / 3 ).

A, D, F, G, H, K, L : spiculés coloniaux; B, G, E, J, M, N, O, P, Q, R : spiculés polypaires.

Localité : Deux échantillons proviennent de Tuléar (Madagascar) où ils

ont été récoltés par M. Pichon en 1961. Douze exemplaires proviennent de Nosy

Be où ils ont été récoltés en 1959 par M. Cherbonnier : un à Ambatoloaka, un

à Navetsy, un à Andilana, neuf à Tanikely (4 milles de Nosy Be). Trois spécimens

ont été récoltés à F Ile Aldabra en 1954 par M. Cherbonnier.

Distribution : Madagascar; Zanzibar; Archipel Malais; Mer Rouge; 1. Cha-

gos; I. Comores (I. Mayotte); I. Aldabra.

Source : MNHN, Paris

104

A. TIXIE R - D U RIV A U LT

b) Parerythropodium punctatum (May, 1899).

Sympodium puntatum , May, 1899. Jcna. Zeitschr. Nciturw. Med., v. XXXIII,

n. s., v. XXVI, p. 53, pl. V, fig. 2.

Diagnose : Colonie membraneuse. Polypes longs de 3 mm. Spiculés du

coenenchyme : plus ou moins colorés, en bâtonnets armés de protubérances.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc et rouge violacé.

Description : Deux échantillons conservés dans l’alcool.

Fig. 96. — Parerythropodium punctatum (May).

A : polype rétracté; B : extrémité orale d’un polype épanoui; C : tentacule.

Les colonies sont des formes encroûtantes de 40 mm de diamètre maximum,

recouvrant des débris coquilliers. Leur membrane basale atteint 1,5 à 4 mm

d’épaisseur. Les polypes (fig. 96, A) sont éloignés de 2 mm environ les uns des

autres. Rétractés ils forment une petite éminence visible par les spiculés de

l’anthostèlc; semi-épanouis ils ont 2 mm de haut et présentent un bouquet serré

de huit tentacules (fig. 96, B). Ces derniers mesurent 1 mm de haut et montrent

quatorze paires de pinnules latérales (fig. 96, C).

Les spiculés du coenenchyme colonial sont des formes très variables, ressem¬

blant cependant à des bâtonnets droits ou courbes, ornés de protubérances plus

ou moins longues, tantôt presques lisses, tantôt très verruqueux. Ils sont rouges

(fig. 97, A, B, F, L, R), blancs (fig. 97, C, D, E, G, I, J, K, O, P, S) ou roses (fig. 97,

I-I, M). Leur longueur varie entre 0,2 et 0,75 mm. Les sclérites de l’anthostèle

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

105

Fig. 97. — Spiculés de Pareryl/iropodium punctatum (May) (x 216 x 2 / 3 ).

A, B, G, D, E, F G, H, 1, J, K, L, M, O, P, R, S : spiculés coloniaux; N, Q, T : spiculés

polypaires.

Source : MNHN, Paris

106

A. TIXIER-DURIVAULT

sont de petites baguettes et de petites massues rouges (fig. 97, N, Q). La base

de l’anthocodie est ornée de fins bâtonnets blancs, courts et verruqueux

(fig. 97, T).

La teinte de la colonie est variable car elle est provoquée par les diverses

colorations des spiculés. Par places elle apparaît blanche avec des polypes indiqués

par les sclérites rouges des anthostèles alors que dans l'ensemble elle est rouge

violacé.

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés à Tanikely (4 milles de

Nosy Be) par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Tumbatu; Madagascar.

c) Parerythropodium spinosum sp. n.

Diagnose : Colonie membraneuse. Polypes à anthostèle rigide hérissée

de sclérites. Spiculés du coenenchyme en grosses aiguilles très verruqueuses

longues de 0,5 à 0,85 mm.

Description : Un échantillon conservé dans l'alcool.

Le spécimen est une forme encroûtante fixée en partie sur un débri rocheux

et en partie sur un corps étranger dur et dressé (fig. 98, A). Sur la membrane

basale naissent quelques polypes peu serrés. Les anthostèles, proéminentes,

rigides, renferment la totalité des anthocodies.

Les spiculés du coenenchyme colonial sont des aiguilles rouges, épaisses,

longues de 0,5 à 0,85 mm abondamment garnies d'aspérités plus ou moins arron¬

dies (fig. 98, C, D, E). Les anthostèles sont fortement armées de bâtonnets verru¬

queux, longs de 0,3 à 0,5 mm (fig. 98, F, M, S, T, U) disposés verticalement,

rouges ou rouge et jaune. Les sclérites anthocodiaux, peu visibles par suite

de la rigidité des anthostèles, forment des chevrons peu fournis. Ils ont de 0,13

à 0,24 mm de long (fig. 98, G, Ii, I, L, N, O, P) et sont jaunes ou roses et blanc

jaunâtre. Enfin les tentacules offrent de petits spiculés lisses, blancs, longs de

0,03 à 0,08 mm (fig. 98, J, K, R, V, \V, X).

La colonie est de teinte rouge grenat.

Localité : L'échantillon a été récolté à Tuléar (Madagascar) par M. Vasseur

en 1964 par 40 m de fond environ.

Rapports et différences : Cette espèce se distingue très nettement de toutes

les autres espèces de Parerythropodium par ses anthostèles rigides à forts spiculés

dirigés verticalement et par la configuration de tous ses sclérites.

F. Genre Sarcophyton Lcsson, 1834

Alcyoniidés à colonie en forme de champignon présentant un capitule lisse,

légèrement lobé ou fortement plissé, nettement distinct du pied. Polypes rétrac¬

tiles, dimorphes, abondants, localisés à la surface supérieure du capitule. Produits

sexuels émis par les autozoïdes. Paroi stomodéale des autozoïdes généralement

entièrement dépourvue de sclérites. Système externe de canaux endodermiques

absent, système interne formé de vaisseaux longitudinaux et transverses. Spiculés

corticaux du disque et du pied en petites massues et en courts bâtonnets. Sclérites

internes du pied en aiguilles tuberculées, en tonnelets ou en cylindres. Spiculés

internes du capitule en aiguilles ou en bâtonnets plus ou moins verruqueux.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIAI RES DE MADAGASCAR

107

A : colonie; B : polype rétracté; G, D, K : spiculés coloniaux; F, M, S, T, U : spiculés

<les anthostèlcs; G, Ii, 1, L, N, O, P : spiculés des anthocodies; J, K, R, V, W, X : spiculés

tentaculaires.

Source : MNHN , Paris

108

A. TIXIER-DURIVAULT

Clef des espèces de Sarcophyton citées

I. Spiculés basilaires en petites aiguilles.

1. Colonie à large pied et à capitule peu débordant.

a) Colonie molle à pied court et à capitule peu plissé. Aiguilles à protubé¬

rances arrondies (0,25 mm de long). Massues à manche épineux (0,12 à

0,25 mm de long). Un ou deux siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. molle Tixier-Durivault, 1946

2. Colonie ù pied court, élargi vers Je haut et à capitule peu débordant.

a) Capitule à bords légèrement festonnés et retournés vers la base

du pied. Aiguilles et bâtonnets courts, ornés de fortes verrues proémi¬

nentes (0,26 mm de long). Massues corticales à manche large (0,1 à

0,25 mm de long). Deux à trois siphonozoïdes entre deux autozoïdes. . .

. S. ehrenbergi Marenzcller, 1886

b) Capitule fortement plissé. Aiguilles à petites aspérités. Massues corticales

courtes (0,1 à 0,2 mm de long). Un, trois ou six siphonozoïdes entre deux

autozoïdes. S. acutangulum Marenzcller, 1886

II. Spiculés basilaires en petites aiguilles et en bâtonnets.

1. Colonie à large pied assez bas.

a) Capitule à centre creux et à bords épais et festonnés. Aiguilles verru-

queuses (0,24 à 0,38 mm de long) et bâtonnets (0,22 à 0,38 mm de long).

Petites massues corticales (0,12 mm de long). Un à deux siphonozoïdes

entre deux autozoïdes. S. /lexuosum sp. n.

2. Colonie à large pied aplati.

a) Capitule à bords amincis et plissés. Aiguilles régulières à courtes verrues

larges (0,55 mm de long). Petites massues corticales (0,1 à 0,2 mm de

long). Cinq à douze siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. elegans Moser, 1919

b) Capitule peu débordant à bords très plissés. Aiguilles légèrement courbes,

à petites verrues arrondies (0,5 à 0,6 mm de long). Massues corticales

capitulaires à long manche (0,2 à 0,4 mm de long). Trois à quatre sipho¬

nozoïdes entre deux autozoïdes. . . S. regulare Tixier-Durivault, 1958

III. Spiculés basilaires en grandes aiguilles.

1. Colonie à pied cylindrique.

a) Pied élevé; capitule à centre creux et à bords fortement plissés. Aiguilles

peu ou très tuberculées (0,37 à 0,81 mm de long). Petites massues foliacées

(0,34 à 0,42 mm de long). Cinq siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. in/undibuli/orme Tixier-Durivault, 1958

b) Pied assez élevé; capitule divisé à la périphérie. Aiguilles à petites

verrues irrégulières (0,9 à 1 mm de long). Courtes massues corticales

(0,24 à 0,5 mm de long). Quatre à huit siphonozoïdes entre deux auto¬

zoïdes . S. digitalum Moser, 1919

Source : MNHN, Paris

OCTOCOR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

109

c) Pied élevé; capitule à larges plis périphériques. Grandes aiguilles à

verrues régulières simples (0,9 à 1 mm de long). Massues corticales capi¬

tulaires à long manche (0,19 à 0,42 mm de long). Deux à trois siphono¬

zoïdes entre deux autozoïdes . . S. cinereum Tixier-Durivault, 1946.

2. Colonie à pied large.

a) Pied plus ou moins élevé; capitule entièrementplissé. Aiguilles à verrues

arrondies (0,45 à 0,7 mm de long). Bâtonnets et massues corticales

(0,1 à 0,4 mm de long). Quatre à sept siphonozoïdes entre deux auto¬

zoïdes . S. globosum sp. n.

b) Pied lisse; capitule épais à gros plis ondulés. Aiguilles à grosses protu¬

bérances rares et irrégulières (0,8 à 1 mm de long). Bâtonnets corticaux

presque lisses (0,4 à 0,5 mm de long). Deux à quatre siphonozoïdes

entre deux autozoïdes. S. tersum Boxas, 1933

c) Pied large; capitule lisse au centre, fortement plissé à la périphérie.

Aiguilles tuberculées ou presque lisses (1,1 mm de long). Baguettes

épineuses et pseudomassues (0,23 mm de long). Cinq à neuf siphono¬

zoïdes entre deux autozoïdes. . . S. solidum Tixier-Durivault, 1958

3. Colonie à pied mince.

a) Capitule en forme de champignon à bords relevés. Aiguilles à verrues

composées (0,3 â 0,6 mm de long). Massues à protubérances éparses

(0,2 à 0,3 mm de long). Un seul siphonozoïde entre deux autozoïdes.

. S. spongiosum Thomson et Dean, 1931

/;) Capitule en forme de champignon à bords plus ou moins plissés. Grandes

aiguilles à nombreuses verrues composées (0,5 à 2 mm de long). Courtes

massues (0,2 mm de long). Quatre à sept siphonozoïdes entre deux

autozoïdes. S. glaucum Quoy et Gaimard, 1833

c) Capitule lisse au centre, ondulé à la périphérie. Aiguilles tuberculées

à sommets arrondis (0,51 mm de long). Bâtons et massues corticales

(0,14 à 0,5 mm de long). Six à douze siphonozoïdes entre deux auto¬

zoïdes . S. snbviride Tixier-Durivault, 1958

d) Capitule mince à bords irrégulièrement plissés. Aiguilles inégalement

tuberculées (0,71 mm de long). Bâtons épineux et pseudomassues (0,14

à 0,38 mm de long). Huit à dix siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. cherbonnieri Tixier-Durivault, 1958

IV — Spiculés basilaires massifs, courts et larges.

1. Colonie dressée à pied bas et large.

a) Capitule peu plissé. Spiculés cylindriques à quatre verticilles de verrues

composées (0,2 à 0,4 mm de long). Massues à tête peu proéminente (0,09

à 0,13 mm de long). Un à six petits siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. crassocaule Moser, 1919

b) Capitule très plissé. Spiculés en tonnelets ou en doubles aiguilles avec

deux ou quatre verticilles de verrues composées (0,2 à 0,4 mm de long).

Petites massues à large manche (0,2 mm de long). Huit à dix siphono¬

zoïdes entre deux autozoïdes. . S. troche.liophorum Marenzeller, 1886

Source : MNHN , Paris

110

A. TIXIER-DURIVAULT

2. Colonie surbaissée.

(i) Large pied étalé; capitule à gros plis périphériques. Doubles-sphères

à grosses verrues composées serrées (0,2 mm de long). Massues capitu¬

laires (0,1 à 0,2 mm de long) et aiguilles à petites verrues simples. Un

à dix siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. decaryi Tixier-Durivault, 1946

b) Pied large; capitule peu plissé. Grosses aiguilles à nombreuses verrues

composées (0,6 à 1 mm de long). Massues à rares aspérités (0,13 à 0,2 mm

de long). Une seule rangée de siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

. S. latum (Dana, 1846)

c) Colonie petite, capitule plissé à la périphérie. Grandes aiguilles à nom¬

breuses verrues composées (0,3 à 0,5 mm de long). Petites massues verru-

queuses (0,12 mm de long). Trois à sept siphonozoïdes petits entre deux

autozoïdes. S. latum var. voellzkowi Moser, 1919

a) Sarcophyton molle Tixier-Durivault, 1946.

S. molle , Tixier-Durivault, 1946. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2, v. XVIII,

n° 2, p. 168.

S. molle, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 10, fig. 3 A,

3 B, 7, 8.

Diagnose : Colonie : molle, à large pied stérile et à capitule lisse au centre,

légèrement plissé à la périphérie.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : petites aiguilles

et courts bâtonnets (0,25 mm de long) ornés de rares protubérances arrondies;

b) dans la zone corticale : massues (0,12 à 0,25 mm de long) à large tête verru-

queuse et à manche épineux; 2. dans le capitule : bâtons (0,2 à 0,3 mm de long)

garnis d'aspérités simples disséminées; massues (0,1 à 0,13 mm de long) à manche

pointu et à tête mince.

Polypes : autozoïdes nombreux (5 au cm); siphonozoïdes petits (un ou deux

entre deux autozoïdes).

Coloration : de la colonie dans l’alcool : gris-brun.

Description : Trois exemplaires conservés à sec.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

111

Les trois colonies mesurent 56, 100 et 110 mm de diamètre maximum. Ce

sont des formes à large pied stérile portant un disque étalé, lisse au centre,

largement plissé à la périphérie (fig. 99).

Fig. 100. — Spiculés basilaires de Sarcophytoh molle Tixier-Durivault (x 216 x */,).

Fig. 101. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton molle Tixier-Durivaull (x 216 x 2 / a ).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de petites aiguilles et de courts

bâtonnets de 0,2 à 0,25 mm de long (fig. 100, A, B, C, D, E, H, I, J), ornés

de protubérances plus ou moins clairsemées. La zone corticale pédiculaire renferme

des massues épineuses longues de 0,12 à 0,2 mm (fig. 100, F, G, K). Les sclérites

de la mésoglée capitulaire sont des bâtonnets de 0,2 à 0,3 mm de long plus ou

moins verruqueux, parfois très effilés (fig. 101, A, B, C, D, G) et des hautes

Source : MNHN, Paris

112

A. TI XI ER-DU RIV AU LT

massues (fig. 101, E, F, J). Dans la zone corticale du disque sont localisées de

petites massues ne dépassant pas 0,1 à 0,13 mm de long (fig. 101, H, I).

Les polypes sont régulièrement répartis sur toute la surface supérieure du

capitule. Les autozoïdes sont un peu plus abondants à la périphérie du disque

qu’au centre. Les siphonozoïdes sont disposés en une seule rangée entre deux

autozoïdes voisins du bord du capitule et en deux ou trois rangées au milieu du

disque.

Les colonies ont, à sec, une teinte gris brunâtre.

Localité : Les trois échantillons ont été récoltés à Madagascar par M. Cher-

bonnier en 1959 : deux à Ambatoloaka (Nosy Be) et un à Alitafianambitry

(Xosy Be).

Distribution : Viêt-Nam; Nouvelle-Calédonie; Madagascar.

b) Sarcophyton ehrenbergi Marenzeller, 1886.

S. ehrenbergi , Marenzeller, 1886. Zool. Jahrb ., Syst., v. I, p. 356, pi. IX,

fig. 3, 4.

S. ehrenbergi , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 16, fig. 5,

11 , 12 .

Diagnose : Colonie : pied stérile assez court, élargi vers le haut; capitule

en forme de coupe, peu débordant, à bords légèrement festonnés et retournés

vers la base du pied.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles et

bâtonnets (0,26 mm de long), courts, ornés de fortes verrues proéminentes;

/;) dans la zone corticale : massues (0,1 à 0,25 mm de long) à tête peu distincte

Fig. 102. — Colonie de Sarcophyton ehrenbergi Marenzeller (x 216 x 2 / 3 ).

et à manche large; bâtonnets (0,15 mm de long) à rares protubérances; 2. dans

le capitule : bâtons (0,44 mm de long) à manche pointu et à tête verruqueuse.

Polypes : cinq autozoïdes au cm; deux à trois rangées de siphonozoïdes

difficilement visibles entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : jaune brunâtre.

Description : Six exemplaires conservés à sec.

De tailles diverses les colonies, toutes jeunes, présentent un pied stérile

surmonté d’un capitule en forme de coupe à bords légèrement ondulés (fig. 102).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

113

Fig-1104.

Source : MNHN, Paris

114

A. TIXIER-DURIVAULT

Les spiculés du coenenchymc pédiculaire interne sont des aiguilles longues

de 0,25 à 0,4 mm, ornées de verrues simples et proéminentes (fig. 103, A, B, G,

D, E, F). Dans la zone corticale basilaire sont quelques bâtonnets courts (fig. 103,

L) et de nombreuses massues ne dépassant pas 0,25 mm de long (fig. 103, G, H,

1, J, K, i\I). Les scléritcs du coencnchyme capitulaire sont de minces aiguilles

allongées, mesurant 0,4 à 0,55 mm de long, ornées de petites proéminences

simples (fig. 104, A, B, G, D, E, G). Dans le cortex du disque sont des massues

longues de 0,1 à 0,25 mm (fig. 104, F, H, I).

Les polypes parsèment la totalité de la surface supérieure capitulaire. Les

autozoïdes, éloignés de 0,5 à 2 mm les uns des autres sont entourés de une, deux

ou trois rangées de minuscules siphonozoïdes.

La coloration des colonies conservées à sec est jaune brunâtre ou gris

brunâtre.

Localité : Un échantillon a été récolté à Tanikely (4 milles de Nosy Be)

par M. Cherbonnier en 1959. Trois exemplaires ont été récoltés par M. Cher-

bonnier en 1954 à T Ile Aldabra. Deux colonies ont été recueillies à Ambato-

loaka (Nosy Be) par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Nouvelle-Irlande; Mer Rouge; Golfe de Manaar; Ceylan;

Australie; I. Fidji; Nouvelle-Guinée; I. Maldives; I. Cebu; 1. Tonga; I. Diego

Garcia; 1. Aiulamans; I. Salomon; Zanzibar; Philippines; Archipel Malais;

I. la Réunion; Mer de l’Inde; Nouvelle-Calédonie; Viêt-Nam; I. Aldabra;

Madagascar.

c) Sarcophyton acutangulum Marenzeller, 1886.

S. ehrenbergi var. acutangulum , Marenzeller, 1886. Zool. Jahrb ., Syst.,

v. I, p. 357.

S. acutangulum, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 21,

fig. 14, 15, 16.

Diagnose : Colonie : pied cylindrique, stérile, élargi vers le haut; capitule

fortement et régulièrement plissé, dépassant peu le pied.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchymc : a) à l’intérieur : bâtons (0,33

à 0,45 mm de long) et aiguilles (0,13 mm de long) à petites aspérités simples

régulièrement rangées; b) dans la zone corticale : quelques courtes massues

(0,1 mm de long) â tête large; 2. dans le capitule : aiguilles (0,2 mm de long)

et bâtonnets (0,3 mm de long) à petites verrues; massues (0,1 à 0,2 mm de long)

à tête irrégulière.

Polypes : autozoïdes rares au centre du capitule (deux au cm) et serrés

à la périphérie (six à dix au cm); trois à six siphonozoïdes entre deux autozoïdes

au milieu du disque et un seul au bord.

Coloration : de la colonie : brun jaunâtre.

Description : Deux échantillons conservés dans l’alcool.

Les colonies ont des tailles différentes. La plus petite (fig. 105), mesurant

50 mm de hauteur totale, a un pied assez large sur lequel se situe un capitule

â centre creux et à bords relevés très fortement plissés. Le second échantillon,

atteignant 76 mm de hauteur totale, est très gracieux et plus volumineux; il

présente un capitule excessivement plissé à la périphérie.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

115

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont de petites aiguilles longues

de 0,13 à 0,45 mm, ornées de rares petites aspérités simples (fig. 106, A, B,

C, D, E, F, G, H, J). Le cortex pédiculaire contient quelques petites massues

longues de 0,1 mm (fig. 106, I, K). Dans la mésoglée capitulaire les sclérites sont

Fig. 105. — Colonie de Sarcophyton acutangulum (Marenzeller).

Fig. 106. — Spiculés basilaires de Sarcophyton acutangulum (Marenzeller) (x 216 x 2 / s ).

de minces aiguilles longues de 0,2 à 0,35 mm (fig. 107, A, B, C, D, E, F, H, I, I<).

Dans la zone corticale du disque sont de petites massues longues de 0,1 à

0,15 mm (fig. 107, G, J, L, M).

Les polypes sont plus nombreux au pourtour du capitule qu’en son centre.

Aussi les autozoïdes sont-ils au nombre de deux ou de six au cm suivant leur

Source : MNHN, Paris

116

A. TIXIER-DURIVAULT

position. Très petits les siphonozoïdes sont disposes en une seule rangée au bord

du capitule et suivant trois à six entre deux autozoïdes voisins au centre du

disque.

Les spécimens ont, dans l’alcool, une teinte jaune brunâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés à Madagascar par M. Cher-

bonnier en 1959 : l’un provient de Navetsy (Nosy Be) et le second d’Ambato-

loaka (Nosy Be).

Fig. 107. — Spiculés capitulaires de Sarcoplujlon aculangulum (Marenzeller) (x 216 x 2 / a ).

Distribution : Philippines; Mer Rouge; Ceylan; Australie N W; I. Maldives;

1. Tonga; 1. Fidji; Archipel Malais; Nouvelle-Calédonie; Madagascar.

d) Sarcophyton flexuosum sp. n.

Diagnose : Colonie : à large pied bas et à capitule à centre creux et à bords

épais et festonnés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles ver-

ruqueuses (0,24 à 0,38 mm de long); b) dans la zone corticale : petites massues

verruqueuses (0,12 mm de long); 2. dans le capitule : aiguilles tuberculées (0,22

à 0,36 mm de long); bâtonnets clairs et massues corticales.

Polypes : autozoïdes nombreux (trois à cinq au cm); un à deux siphonozoïdes

entre deux autozoïdes.

Coloration : des colonies dans l’alcool : brun noirâtre.

Description : Six échantillons conservés dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALU AIRES DE MADAGASCAR

117

La plus petite colonie, jeune, mesure 28 mm de diamètre de capitule et 10 mm

de hauteur maximum. Son pied, court, est surmonté d’un disque étalé à bords

festonnés. Le second exemplaire (type) mesure 58 mm de diamètre maximum et

24 mm de hauteur totale. Son pied, encroûtant, supporte un capitule creux en

son centre, ondulé par des bords épais à la périphérie (flg. 108). Les quatre autres

spécimens sont malheureusement incomplets. Cependant certains d’entre eux

sont de grande taille, le plus grand atteignant 150 mm de diamètre. Tous cepen¬

dant présentent un pied bas et large et un capitule creux en son centre et très

plissé à la périphérie.

Fig. 108. — Colonie de Sarcophylon flexuosum sp. n.

Nombreux, les spiculés du coenenchyme basilaire sont des sortes d’aiguilles

longues de 0,24 à 0,38 mm ornées de verrues arrondies assez proéminentes

(fig. 109, A, B, G, D, E, F, G, H, I, J, M, P). Dans le cortex pédiculaire sont

des bâtonnets irréguliers longs de 0,12 à 0,2 mm plus ou moins tuberculés (fig. 109,

O, Q, S, U) et de courtes massues ne dépassant pas 0,12 mm de long (fig. 109,

L, N, R, T, V). Les sclérites de la mésoglée capitulaire sont des aiguilles compa¬

rables â celles du pied, mais de taille moindre (fig. 110, A, B, C, D, E, J, I<),

n’excédant pas 0,36 mm de long. Dans la zone corticale du disque apparaissent

des bâtonnets clairs (fig. 110, F, H, L, M, N, P, Q, R, T) ou peu verruqueux

(fig. 110, I) atteignant 0,25 à 0,35 mm de long, ainsi que de petites massues

verruqueuscs (fig. 110, G, O, S, U).

Les polypes occupent la totalité de la surface supérieure du capitule. Les

autozoïdes sont au nombre de trois à cinq au cm et sont entourés par un ou deux

petits siphonozoïdes.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte brun noirâtre.

Localité : Les six exemplaires ont été récoltés à Madagascar par M. Giier-

bonnier en 1959 : trois d’entre eux à Ambatoloaka (Nosy Be) et les trois autres

à Navetsy (Nosy Be).

Rapports et cli/Jérences : Cette espèce, par la forme de sa colonie, se rapproche

de S. in/midibuliforme mais s’en éloigne très nettement par ses spiculés basi¬

laires et capitulaires.

Source : MNHN, Paris

118

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 109. — Spiculés basilaires de Sarcophyton flexuosum sp. n. (x 216 X 2 / a ).

Source : MNHN, Paris

O CT OCORALLIA IRES DK MADAGASCAR

119

Fig. 110. — Spiculés capitulaires de Sarcoplujlon flexuosum sp. n. (x 216 x 2 / 3 ).

c) Sarcophyton elegans Moser, 1919.

S. elegans , Moser, 1919. Mitt. Zool. Mus. Berlin , v. IX, p. 252, text-fig. 11,

pl. V, lïg. 9.

S. elegans , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Vcrhand., n° 36, p. 21, fig. 18,

22, 23.

Diagnose : Colonie : pied élargi et aplati supportant un capitule à bords

amincis très largement plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles irré¬

gulières (0,55 mm de long) ornées de courtes verrues larges et composées; b) dans

Source : MNHN, Paris

120

A. TIXIER-DURIVAULT

io>

"o-Wh

J O Kl.

(0-: : Z

^i§

r °0 :ûq;S'

: ^Ip

Y a.cg

/a -.:-4

/ ^ -à-}

p:W

? m

f Q S

V * ’iï

Istf#

r SÉnE

, Sc 0 '

ÇShqI r /o\

il 1

lo?

f H

)v4v

Ji'od

Fig. 112. — Spiculés basilaires de Sarcoplujton elegans Moser (x 210 x */ 3 ).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIR ES DE MADAGASCAR

121

la zone corticale : bâtonnets épineux (0,3 à 0,4 mm de long), courtes massues

(0,1 â 0,2 mm de long) à tête peu distincte; 2. dans le capitule : bâtonnets (0,2 à

0,4 mm de long) à petites aspérités, massues ténues (0,1 mm de long) irré¬

gulières.

Polypes : gros autozoïdes (cinq au cm au bord du disque et deux seulement

au centre); siphonozoïdes très petits (cinq à douze entre deux autozoïdes).

Coloration : de la colonie dans l’alcool : jaune grisâtre.

Description : Neuf échantillons conservés dans l’alcool et à sec.

Les colonies, de tailles variables, sont des formes à pied stérile plus ou moins

long supportant un capitule à larges plis fortement ondulés (fig. 111).

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont des aiguilles fortes,

longues de 0,4 à 0,55 mm, ornées de nombreuses verrues composées plus ou

moins proéminentes (fig. 112, A, B, C, D). Dans le cortex pédiculaire sont des

bâtonnets épineux (fig. 112, E) et des massues verruqueuses (fig. 112, F). Les

Fig. 113. — Spiculés capitulaires de Sarcophylon elegans Moser (x 210 x 2 / 3 ).

sclérites de la mésoglée capitulaire sont de minces aiguilles peu tuberculées longues

de 0,2 à 0,5 mm (fig. 113, A, B, D, E, G, H). La zone corticale du disque renferme

des massues épineuses à manche plus ou moins long (fig. 113, C, F, I, J, K, L,

M, N, O).

Les polypes occupent la totalité de la surface supérieure du capitule. Les

autozoïdes sont distants de 2 à 5 mm les uns des autres et ils sont entourés de

deux à douze très petits siphonozoïdes.

Les échantillons ont une teinte jaune grisâtre à brun jaunâtre.

Source : MNHN, Paris

122

A. TIXIER-DURIVAULT

Localité : Six colonies ont été récoltées à Madagascar : l’une par M. Geay

en 1905 et les cinq autres par M. Cherbonnier en 1959 [quatre à Navetsy (Nosv

Be) et une à Ainbatoloaka (Nosv Be)]. Enfin trois spécimens ont été récoltés en

1954 par M. Cherbonnier à E Ile Aklabra.

Distribution : Philippines; Grande Barrière; Nouvelle-Calédonie: Viêt-Nam;

Archipel Malais; I. Aldabra; Madagascar.

/) Sarcophyton regulare Tixier-Durivault, 1946.

S. regulare, Tixier-Durivault, 1946. Bull. Mus. Nat. Iiist. Nat., s. 2,

v. XXVIII, no 2, p. 170.

S. regulare, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 30, fig. 24

25, 26, 28.

Diagnose : Colonie : large pied aplati, dur à la base; capitule peu débordant

à centre lisse et à bords très plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles légè¬

rement courbes (0,5 à 0,6 mm de long) ornées de petites verrues arrondies; b) dans

la zone corticale : bâtonnets à petites aspérités (0,3 mm de long); 2. dans le

Fig. 114. — Colonie de Sarcophyton regulare Tixier-Durivault.

capitule : aiguilles à extrémités garnies de protubérances (0,3 mm de long);

massues à long manche (0,2 à 0,4 mm de long).

Polypes : autozoïdes peu nombreux au centre du disque (deux à trois au

cm), plus serrés à la périphérie (quatre à cinq au cm); petits siphonozoïdes dif¬

ficilement visibles (trois ou quatre entre deux autozoïdes).

Coloration : des colonies dans l’alcool : jaune brunâtre.

Description : Quatre exemplaires conservés dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

O CTO COH ALLIA IRES DE MADAGASCAR

123

Les colonies ont un large pied, aplati, dur et un capitule à portion centrale

indivise et à lobes périphériques très plissés. De taille moyenne ces échantillons

atteignent 20 à 25 mm de hauteur de pied et 85 à 106 mm de diamètre de capitule

(flg.

l'ig. 115. — Spiculés basilaires de Sarcophylon regulare Tixicr-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles longues de 0,5 à

0,6 mm, larges de 0,03 à 0,05 mm, légèrement courbes, ornées de petites verrues

arrondies (fig. 115, A, B, G, D, E). Dans le cortex inférieur du pied sont des

bâtonnets longs de 0,3 à 0,4 mm et larges de 0,04 à 0,06 mm ornés de petites

Source : MNHN, Paris

124

A. TIXIER-DU RIVA U LT

tubérosités régulières et arrondies (fig. 115, F, I, N) alors que clans la zone cor¬

ticale supérieure pédiculaire sont des bâtonnets longs de 0,2 à 0,4 mm et larges

de 0,02 à 0,04 mm (fig. 115, G, H, J, K, L, M). Les sclérites capitulaires internes,

peu nombreux, sont des bâtonnets à protubérances plus ou moins abondantes,

variant entre 0,3 à 0,4 mm de long et 0,02 et 0,03 mm de large (fig. 116, A, H, G, D).

Dans le cortex du disque s’ajoutent des spiculés semblables aux précédents

(fig. 116, E, H) des aiguilles minces (fig. 116, F, G, 1) et des pseudomassues

(fig. 116, J).

Fig. 116. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton regularc Tixier-Durivaull ( x 210 x 2 / 3 ).

Les polypes sont localisés sur la totalité de la surface capitulaire supérieure.

Les autozoïdes sont distants de 4 à 8 mm au centre du disque et éloignés de 2 mm

environ sur le bord des lobes. Petits les siphonozoïdes sont au nombre de deux,

trois ou quatre entre deux autozoïdes voisins.

Les quatre spécimens ont, dans l’alcool, une teinte jaune brunâtre.

Localité : Les quatre échantillons proviennent des Iles Seychelles où ils

ont été récoltés par M. Rousseau en 1841.

Distribution : I. Seychelles.

g) Sarcophyton infundibuliforme Tixier-Durivault, 1958.

S. in/undibuli[orme f Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 34,

fig. 27, 29, 30.

Diagnose : Colonie : pied élevé, cylindrique, stérile; capitule creux et à bords

fortement plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grandes aiguilles

à nombreux ou rares tubercules (0,57 à 0,81 mm de long); b) dans la zone cor¬

ticale : bâtonnets (0,34 à 0,42 mm de long) et petites massues foliacées; 2. dans

le capitule : longues aiguilles épineuses (0,71 mm de long) et massues courtes

ou grandes, à verrues arrondies (0,12 à 0,49 mm de long).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

125

Polypes : trois à quatre autozoïdes au cm au centre du disque, huit à neuf

à la périphérie; cinq siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : jaune brunâtre.

Description : Une colonie conservée dans l’alcool.

L’exemplaire, partiellement tronqué, a un large pied (115 mm) surmonté

d’un capitule élevé en entonnoir à bords fortement plissés. Le spécimen est

ferme et charnu (fig. 117).

Fig. 117. — Colonie de Sarcophyton infundibatiforme Tixier-Durivault.

Les spiculés pédiculaires internes sont de grandes aiguilles : les unes, longues

de 0,73 à 0,81 mm, sont pourvues de tubercules plus ou moins serrés (fig. 118,

A, C, D) alors que les autres, longues de 0,57 à 0,66 mm sont parsemées de verrues

arrondies (fig. 118, B, E). Dans la zone corticale basilaire sont des bâtonnets

épineux longs de 0,34 à 0,42 mm (fig. 118, G, II, J, K, L, M) et des petites massues

foliacées longues de 0,18 à 0,22 mm (fig. 118, F, 1, N). Les sclérites du coenenchyme

capitulaire sont assez variés. Ce sont de minces bâtonnets épineux longs de

0,71 mm (fig. 119, A) : soit de larges spiculés arqués (fig. 119, B, F) ou droits

(fig. 119, E) présentant une extrémité lisse et l’autre couverte d'aspérités arrondies,

soit enfin de grandes massues longues de 0,44 à 0,49 mm (fig. 119, G, J). Dans

la zone corticale du disque sont de nombreuses massues longues de 0,12 à 0,33 mm

(fig. 119, C, D, H, I, K, L, M).

Les polypes sont uniquement localisés sur la surface supérieure du capitule.

Les autozoïdes sont distants de 1,2 mm sur les bords du disque et éloignés de 2

à 3 mm en son centre. Petits les siphonozoïdes sont au nombre de trois à cinq

entre deux autozoïdes voisins.

La colonie présente, dans l’alcool, une teinte jaune brunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté sur un accore de l'Ile Aldabra à 44 m

de profondeur par M. Cherbonnier en 1954.

Distribution : I. Aldabra.

Source : MNHN, Paris

126

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 118. — Spiculés basilaires de Sarcophylon infiuïdibuliforme Tixier-Durivault(x 210 x 2 /a).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

127

Fig. 119. — Spiculcs capitulaires de Sarcophyton infundibuliforme Tixier-Durivault

(X 210 x 2 / 3 ).

h) Sarcophyton digitatum Moser 1919.

S. digitqtlim , Moser, 1919. Mitt. Zool. Mus. Berlin , v. IX, p. 249, tcxt-fig. 10,

pl. V, fig. 8.

S. digitatum, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 35, fig. 32,

33, 34.

Diagnose : Colonie : pied cylindrique, stérile, assez haut, supportant un

capitule débordant, lisse au centre, divisé à la périphérie en longs plis étroits.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : nombreuses

aiguilles (0,09 à 1 mm de long) à petites verrues irrégulières, courtes massues

(0,17 à 0,39 mm de long) à large manche et à tête mince; b) dans la zone corticale :

bâtonnets ornés d’aspérités arrondies (0,24 à 0,5 mm de long); 2. dans le capi¬

tule : aiguilles à protubérances pointues (0,1 à 0,2 mm de long) et bâtons (0,4 à

0,5 mm de long) à petites épines aiguës.

Polypes : deux ou trois autozoïdes au cm au centre du disque, cinq à dix

â la périphérie; quatre à cinq siphonozoïdes entre deux autozoïdes au milieu du

capitule, sept à huit rangées au bord.

Coloration : des colonies dans l’alcool : brun jaunâtre, gris-brun, gris-jaune,

brun noirâtre.

Source : MNHN, Paris

128

A. TIXIER-DURIVAULT

Description : Sept échantillons conservés à sec et dans l’alcool.

Les colonies, de tailles variables, présentent un pied haut, plus ou moins

cylindrique et un capitule lisse au centre, inégalement plissé à la périphérie

(fig. 120).

Les spiculés du coenenchvme basilaire sont de fortes aiguilles allant de

0,9 à 1 mm de long, effilées et ornées de petites verrues irrégulières (fig. 121, A, B,

G, D). A ces aiguilles s’ajoutent de petites massues n’excédant pas 0,17 à 0,39 mm

Fig. 120. — Colonie de Sarcophyton digitalum Moser.

de long (fig. 121, F, H). La zone corticale pédiculaire renferme des bâtonnets

longs de 0,24 à 0,5 mm, garnis de petites verrues arrondies (fig. 121, F, G, I, J, K).

Les sclérites de la mésoglée capitulaire sont de courts bâtonnets épineux (fig. 122,

A, B, G, D, G, H, T, J) ne dépassant pas 0,4 à 0,5 mm de long. Dans le cortex

du disque sont de courtes baguettes effilées (fig. 122, E, F, K, L).

Les polypes sont répartis sur la surface supérieure du capitule; les autozoïdes,

distants de 1 à 6 mm les uns des autres, sont entourés de quatre à huit rangées de

siphonozoïdes.

Les colonies ont une teinte gris-jaune, gris-brun, brun jaunâtre ou brun

noirâtre.

Localité : Ginq exemplaires proviennent des Iles Seychelles où ils ont été

récoltés par M. Rousseau en 1841 ; une colonie a été récoltée par M. Cherbonnier

en 1959 à Ambatoloaka (Nosy Be); un dernier échantillon a été récolté par

M. Cherbonnier en 1960 à Tanikely (4 milles de Nosy Be).

Distribution : Philippines; Grande Barrière; I. Seychelles; Mer Rouge;

Madagascar.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLÏAIRES DE MADAGASCAR

129

Source : MNHN, Paris

130

A. TIXIK R -D U RIVA U LT

Fig. 122. — Spiculés capitulaires de Sarcoplujton digitatum Moser (x 210 x 2 / a ).

i) Sarcophyton cinereum Tixier-Durivault, 1946.

•S', cinereum, Tixier-Durivault, 1946. Bull. Mus. Nul. Hist. Nat., s. 2,

v. XVIII, n° 1, p. 81.

•S’, cinereum, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhcmd., n° 36. p. 41. lia. 37,

38, 41.

Fig. 123. — Colonie de Sarcophyton cinereum Tixier-Durivault.

Diagnose : Colonie : pied cylindrique, stérile; capitule peu débordant, lisse

au centre, à larges plis périphériques.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grandes aiguilles

(0,9 à 1,1 mm de long) à verrues régulières assez proéminentes; b) dans la zone

corticale : bâtonnets (0,35 à 0,36 mm de long) à rares aspérités; 2. dans le capi¬

tule : aiguilles (0,58 à 0,9 mm de long) à petites protubérances simples: massues

â long manche et à tête effilée (0,19 à 0,42 mm de long).

Source : MNHN, Paris

O CT O GO R A LLIAIR ES DE MADAGASCAR

131

Polypes : nombreux autozoïdes au bord du capitule (dix au cm) plus rares

au centre (trois au cm); deux ou trois rangées de siphonozoïdes entre deux

autozoïdes.

Coloration : des colonies dans l’alcool : gris clair, gris-brun, brun jaunâtre.

Description : Trois échantillons conservés dans l'alcool.

Fig.

124. — Spiculés basilaires de Sarcophyton cinereum Tixier-Durivault ( x 216 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

132

A. TI XIER-D U RI VAU LT

Les trois colonies ont 35 et 40 mm de hauteur totale. Leur pied, large sup¬

porte un capitule peu débordant, à gros plis périphériques, lisse au centre (fig. 123).

Les éléments squelettiques du coenenchyme basilaire interne sont des

aiguilles effilées, longues de 0,9 à 1,1 mm, plus ou moins larges, ornées de verrues

simples et régulières (fig. 124, A, B, G, D, E). La zone corticale du pied renferme

des baguettes épineuses plus petites (fig. 124, F, G, II, I). La mésoglée capitu¬

laire renferme des aiguilles effilées, épineuses, variant entre 0,58 à 0,9 mm de

longueur (fig. 125, A, G, F, H, I). Dans le cortex du disque sont des sortes de mas¬

sues longues de 0,1 à 0,42 mm (fig. 125, B, D, E, G, J, K).

Les polypes sont répartis sur toute la surface du capitule. Les autozoïdes

sont éloignés de 2,5 mm les uns des autres au centre du capitule et distants de

1 mm sur les bords. Les siphonozoïdes, très visibles, sont disposés en deux ou

trois rangées entre deux autozoïdes voisins.

Les trois échantillons ont, dans l'alcool, une teinte gris brunâtre.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

133

Localité : Les trois colonies ont été récoltées à Antsirane (Madagascar)

par M. Decary en 1919.

Distribution : Nouvelles-Hébrides; Madagascar.

/) Sarcophyton g/obosuni sp. n.

Diagnose : Colonie : pied plus ou moins haut, charnu; capitule arrondi

à gros plis serrés, épais.

Spiculés : 1. dans la base du coencnchyme : a) à l'intérieur : aiguilles tuber-

culées assez effilées (0,5 à 0,75 mm de long); b) dans la zone corticale : bâtonnets

épineux (0,3 à 0,4 mm de long) et pseudomassues; 2. dans le capitule : minces

bâtonnets (0,44 à 0,68 mm de long) et massues.

Polypes : gros autozoïdes (cinq au cm); siphonozoïdes bien visibles (quatre

à huit entre deux autozoïdes).

Coloration : des colonies dans l’alcool : brun noirâtre.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

Le plus petit échantillon mesure 80 mm de hauteur totale. Son pied atteint

60 mm de long et 24 mm de largeur maximum. Son capitule a 20 mm de hauteur

totale. Son pied, gros et large, renflé, stérile, lisse atteint 35 mm de haut et 30 mm

de large. Son capitule, approximativement hémisphérique, a 62 mm de diamètre

maximum; il se compose de gros lobes arrondis, serrés, plissés, charnus (fig. 126).

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont des aiguilles longues de

0,5 à 0,75 mm, à extrémités assez effdées, ornées de tubercules arrondis plus

ou moins proéminents (fig. 127, A, B, C, I), E, N). Le cortex pédiculaire renferme

Source : MNHN, Paris

134

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 127. — Spiculés basilaires de Sarcophyton globosum sp. n. (x 216 x */ 8 ).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

135

des bâtonnets épineux, minces, longs de 0,3 à 0,4 mm (fig. 127, F, J, K, L, M),

ainsi que des sortes de massues à tête peu marquée (fig. 127, G, H, I) variant

entre 0,1 et 0,35 mm. Dans la mésoglée capitulaire sont de minces bâtonnets,

droits ou courbes, présentant fréquemment une extrémité plus épineuse, longs

de 0,44 à 0,68 mm (fig. 128, A, B, G, D, E, F, G). La zone corticale du disque

renferme des sclérites longs de 0,08 à 0,35 mm, en bâtonnets élancés, épineux

(fig. 128, I, J, K, L, M, N) ou en massues (fig. 128, H, O).

Les polypes, très nettement visibles, sont répartis sur la totalité des plis.

Fig. 128. — Spiculés capitulaires de Sarcophylon globosum sp. n. (x 216 x Val-

Gros, les autozoïdes sont éloignés de 2 mm environ les uns des autres et atteignent

0,5 mm de diamètre à l’état rétracté. Ils sont entourés de nombreux siphono-

zoïdes au nombre de quatre à huit entre deux autozoïdes voisins.

Conservées dans l’alcool les colonies ont une teinte brun noirâtre.

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés par M. Humes en 1960

à Ankify (Madagascar).

Rapports et différences : Cette espèce se rapproche de S. torluosum par les

plis de son capitule et s’en éloigne très nettement, ainsi que de toutes les autres

espèces de Sarcopliyton , par la forme et l’ornementation de ses spiculés basilaires

et capitulaires.

Source : MNHN, Paris

136

A. TI X113R-D ÜRI VA IJLT

k) Sarcophyton tersum Roxas, 1933.

S. tersum , Roxas, 1933. Philip. Journ. Science , v. L, p. 373, pi. 1, fig. 2.

S. tersum , Tixier-Durivault, 1953. Zool. Verlumd n° 36, p. 49, fig. 47,

48, 50.

Diagnose : Colonie : pied très doux; capitule épais légèrement plissé.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchynie : a) à rintcrieur : aiguilles claires

ornées de quelques protubérances irrégulières (0,5 à 0,8 mm de long); b) dans

la zone corticale : bâtonnets presque lisses (0,4 à 0,5 mm de long); 2. dans le capi¬

tule : bâtons verruqueux (0,27 à 0,48 mm de long) ou à rares aspérités (0,1 mm

de long).

Polypes : petits autozoïdes (cinq au cm au bord du capitule, deux au centre);

deux â quatre siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l'alcool : brun grisâtre.

Fig. 129. — Colonie de Sarcoplujton tersum Hoxas.

Description : Un petit échantillon conservé à sec et un spécimen conservé

dans l’alcool.

La petite colonie, haute de 16 mm et large de 16 mm, a la forme d'un petit

champignon à pied légèrement plissé longitudinalement et à capitule lisse et

épais (fig. 129). Le second spécimen présente un pied tronqué et un capitule

plissé.

Les spiculés de la base du coenenchynie sont des aiguilles claires, fortes,

longues de 0,5 à 0,8 mm ornées de quelques grosses protubérances irrégulières

(fig. 130, A, B, C, H). La zone corticale pédiculaire renferme des bâtonnets longs

de 0,4 â 0,5 mm, plus ou moins verruqueux (fig. 130, D, E, F, G). Les scléritcs

du capitule sont des bâtons peu verruqueux à petites proéminences, longs de 0,24

à 0,8 mm (fig. 131, A, B, C, I), E). Dans le cortex du capitule sont de courts

bâtonnets à très rares protubérances arrondies (fig. 131, F, G).

Les polypes recouvrent toute la surface supérieure du capitule. De petite

taille les autozoïdes sont éloignés de 1 à 2 mm les uns des autres. Les siphono¬

zoïdes, très petits, nombreux, sont disposés en deux ou quatre rangées entre

deux autozoïdes voisins.

L’exemplaire, conservé à sec, est brun grisâtre; le second est gris clair.

Localité : Les deux colonies ont été récoltées à Tanikely (4 milles de Nosy Be)

par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Philippines; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

137

Source : MNHN, Paris

138

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 131. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton lersum Roxas (x 216 x 2 / a ).

I) Sarcophyton solidum Tixicr-Durivault, 1958.

S. solidum, Tixier-Durivault, 1958. Zool Verhand., n° 36, p. 52, fig. 49,

51, 52.

Diagnose : Colonie : pied large; capitule fortement plissé à la périphérie,

lisse en son centre.

Spiculés : 1. clans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grandes et grosses

aiguilles tuberculées (1,1 mm de long) ou presque lisses; b) dans la zone corticale :

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

139

baguettes épineuses et pseudomassues; 2. dans le capitule : longues baguettes

minces (0,66 à 0,76 mm de long); massues épineuses (0,19 à 0,57 mm de long).

Polypes : autozoïdes serrés à la périphérie (neuf au cm), lâches au centre

du disque (deux au cm); très petits siphonozoïdes : neuf entre deux autozoïdes

du centre du capitule et cinq au bord.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : noire.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

De grande taille la colonie atteint 140 mm de haut et 260 mm de large. Son

pied, stérile, large et bas, est surmonté d’un capitule lisse et plat, ferme, fortement

plissé à la périphérie (fig. 132).

Les spiculés de la base du coenenchyme sont de grandes et grosses aiguilles

longues de 1,1 mm et larges de 0,21 mm parsemées de verrues irrégulières

(fig. 133, A). A ces sclérites s’ajoutent de nombreuses aiguilles épineuses longues

de 0,93 mm à extrémités pointues (fig. 133, B, D) et des baguettes longues de

0,9 mm ornées de rares petites aspérités simples ''fig. 133, C). La zone corticale

pédiculaire contient des baguettes épineuses longues de 0,14 à 0,41 mm (fig. 133, F,

G, I) et des pseudomassues longues de 0,23 à 0,3 mm ornées de petites verrues

arrondies (fig. 133, E, H). Les sclérites du coenenchyme capitulaire sont de

minces baguettes longues de 0,66 à 0,76 mm, à extrémités effilées (fig. 134, E),

fourchues (fig. 134, C) ou renflées (fig. 134, A) et diverses massues. Le cortex

du disque renferme des massues épineuses longues de 0,19 à 0,57 mm (fig. 134, B,

D, F, G, H, I).

Les polypes sont localisés sur la surface capitulaire. Les autozoïdes sont

distants de 1 mm à la périphérie du capitule et de 4,5 mm au centre du disque

Les siphonozoïdes, très petits, sont au nombre de neuf entre deux autozoïdes

du centre du capitule et de cinq au bord du disque.

Source : MNHN, Paris

140

A. TIXIER-DURIVAULT

La colonie a une teinte noire, conservée dans l’alcool, et une couleur jaune

brunâtre à l’état vivant.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Y Ile Aldabra par M. Ciierbonnier

en 1954.

Distribution : I. Aldabra.

Fig. 133. — Spiculés basilaires de Sarcophylon solidum Tixier-Durivault (x 210 x */#)•

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

141

Fig. 134. — Spiculés capitulaires de Sarcophylon solidum Tixier-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

nï) Sarcophyton spongiosum Thomson et Dean, 1931.

S. spongiosum , Thomson et Dean, 1931. Siboga-Expeditie, monogr. XlII-d

p. 64, pl. XXI, fig. 3, 4.

Diagnose : Colonie : haut pied cylindrique élargi à sa partie supérieure,

capitule étalé à bords relevés et ondulés.

Spiculés : 1 . dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : aiguilles ornées

de verrues composées partiellement ordonnées (0,3 à 0,6 mm de long), bâtons

à petites aspérités simples (0,25 à 0,3 mm de long); b) dans la zone corticale :

massues possédant des protubérances épaisses sur la tête et le manche (0,2 à

0,3 mm de long; 2. dans le capitule : bâtonnets étroits, épineux ou presque lisses

(0,3 à 0,4 mm de long); massues à manche pointu et aspérités disséminées (0,1 à

0,25 mm de long).

Polypes : autozoïdes serrés (six au cm); un siphonozoïde entre deux auto-

zoïdes au bord du capitule, trois au centre du disque.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : jaune grisâtre.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

142

A. TIXIER-DÜRIVAULT

Jeune la colonie a une forme de champignon à pied cylindrique stérile haut

de 20 mm et large de 15 mm. Le capitule mesure 28 mm de large et présente

une dépression centrale et des bords légèrement ondulés (fig. 135).

Les spiculés du coenenchyine basilaire sont des aiguilles de 0,3 à 0,6 mm

de long et de 0,04 à 0,12 mm de large, armées de nombreuses verrues composées

Fig. 135. — Colonie de Sarcoplujton spongiosum Thomson et Dean.

en partie groupées (fig. 136, A, B, C, D, E, F, G, I, J, N, O, P, Q) et des bâtons

de 0,25 à 0,3 mm de long présentant de rares petites aspérités simples (fig. 136, H,

K, L, M). Dans la zone corticale pédiculaire sont des massues longues de 0,2 à

0,3 mm (fig. 136, R, S, T, U, V, W, X) ornées de protubérances irrégulières. Les

selérites du coenenchyine capitulaire sont des bâtonnets longs de 0,3 â 0,4 mm,

légèrement épineux (fig. 137, A, G, I, J) ou presque lisses (fig. 137, F, P). La

zone corticale capitulaire renferme de petites massues longues de 0,1 â 0,25 mm

ornées de petites aspérités simples (fig. 137, B, C, D, E, II, K, L, M, N, O).

Les polypes sont répartis à la surface supérieure du capitule. Les autozoïdes

sont nombreux (six au cm) et les siphonozoïdes, très petits, sont au nombre de

un entre deux autozoïdes voisins du bord du disque et de deux au centre du

capitule.

Dans l’alcool la colonie est jaune grisâtre.

Localité : L’exemplaire provient d’Antsirane (Madagascar) où il a été

récolté par M. Decary en 1920.

Distribution : Obi Major; Madagascar.

n) Sarcophyton glaucum (Quoy et Gaimard, 1833).

Alcyonium glaucum, Quoy et Gaimard, 1833. Yoy. Astrolabe, v. IV, Zoo-

phytes, p. 270, pl. XXIII, fig. 11, 12.

S. glaucum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 62, fig. 58,

63, 66, 67, 68.

Diagnose : Colonie : mince pied stérile cylindrique à nombreux plis longi¬

tudinaux; capitule débordant largement le pied, en forme de champignon, à

bords lisses (jeunes colonies) ou à contours plissés (colonies plus âgées).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

143

Source : MNHN , Paris

144

A. TIXÏER-DÜKIVAÜLT

Fig. 137. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton spongiosum Thomson et Dean (x 210 x 2 / 3 ).

Spiculés : 1. dans la base du coencnchyme : a) à l'intérieur : grandes aiguilles

(0,5 à 2 mm de long) recouvertes de nombreuses verrues composées crénelées;

b) dans la zone corticale : courtes massues abondantes à tête peu volumineuse

(0,2 mm de long) et bâtonnets (0,3 mm de long) à protubérances éparses; 2. dans

le capitule : aiguilles étroites à petites aspérités (0,8 mm de long) et massues

étirées (0,4 mm de long).

Fig. 138. — Colonie de Sarcophyton ylaucum (Quoy et Gaimard).

Polypes : autozoïdes nombreux régulièrement disposés à la surface externe

du capitule (deux à cinq au cm); quatre à sept siplionozoïdes très visibles entre

deux autozoïdes.

Coloration : des colonies dans l’alcool : gris blanchâtre, gris jaunâtre, gris

noirâtre.

Description : Neuf exemplaires conservés à sec.

De tailles variables les colonies ont un capitule et un pied bien développés.

Celui-ci généralement cylindrique supporte un disque peu débordant à plis péri¬

phériques plus ou moins accentués (fig. 138).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

145

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont des aiguilles longues

de 0,55 à 0,65 mm ornées de verrues composées (fig. 139, A, B, G, D) et des bâton¬

nets peu tuberculés longs de 0,35 à 0,4 mm (fig. 139, I, J, K). Dans le cortex

l'ig. 139. — Spiculés basilaires de Sarcophylon glauciun (Quoy et Gaimard) (x 210 x 2 / 3 ).

pédiculaire sont des bâtonnets épineux longs de 0,18 à 0,28 mm (fig. 139, E,

G, H). Les sclérites de la mésoglée capitulaire sont des aiguilles minces, peu

verruqueuses, longues de 0,28 à 0,45 mm (fig. 140, A, B, G, D, E, F) et de courtes

massues étirées longues de 0,14 â 0,25 mm (fig. 140, G, II, I).

Source : MNHN , Paris

146

A. TIXIER-DURIVAULT

Les polypes parsèment la totalilé de la surface supérieure du disque. Nom¬

breux, les autozoïdes sont éloignés de 1 à 2 mm les uns des autres et sont entourés

de quatre à sept siphonozoïdes.

Les différents exemplaires ont une teinté gris noirâtre ou gris jaunâtre.

Fig. 140. — Spiculés capitulaires de Sarcoplujlon glaucum (Quoy et Gaimard) ( X 210 x s / 3 ).

Localité. : Quatre colonies ont été récoltées à Tuléar par M. Pichon en 1061.

Un échantillon provient de Navetsy (Nosy Bc) où il a été récolté par M. Ciier-

boxnier en 1959. Un exemplaire a été récolté par M. Ciierbonnier en 1960

à Tanikely (4 milles de Nosy Be). Enfin deux spécimens sont originaires d’Antsi-

ranc (Madagascar) où ils ont été récoltés par M. Decary en 1919.

Distribution : I. Tonga; Amboine; Est Afrique; I. Maldives; Mer Rouge;

Philippines; Madagascar; Nouvelle-Calédonie; Archipel Malais; Grande Barrière;

I. Fidji; Australie; Ternate; Zanzibar; Nouvelle-Bretagne; Golfe de Manaar;

I. Mergui; I. Andamans; I. Salomon; Viêt-Nam.

o) Sarcophyton subviride Tixier-Durivault, 1958.

S. subviride , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 66, Fig. 59,

69, 70.

Diagnose : Colonie : pied cylindrique et capitule lisse au centre, ondulé

à la périphérie.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIAI RES DE MADAGASCAR

147

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : aiguilles tuber-

culées à sommets arrondis (0,51 mm de long); bâtonnets peu verruqueux (0,43 à

0,5 mm de long); b) dans la zone corticale : bâtons et massues (0,14 à 0,33 mm

de long); 2. dans le capitule : bâtonnets presque lisses (0,12 à 0,31 mm de long)

et massues (0,23 mm de long).

Polypes : autozoïdes nombreux (deux à cinq au cm); six à douze petits

siphonozoïdcs entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l'alcool : noire ou brune.

Description : Deux exemplaires conservés dans l'alcool.

Le plus gros échantillon (fig. 141), à pied stérile, haut de 40 mm et large

de 55 mm présente un capitule mou à centre lisse et bords ondulés. Le second

échantillon atteint 54 mm de largeur de pied et 104 mm de diamètre de capitule.

Les spiculés de la base du coenenchyme sont de courtes aiguilles de 0,51 mm

de long et de 0,13 à 0,2 mm de large, à sommets arrondis et à tubercules composés

épars (fig. 142, A, B, C). Quelques bâtonnets longs de 0,43 à 0,5 mm et larges

de 0,07 mm sont garnis de rares verrues simples assez proéminentes (fig. 142, D,

1% G, H, K). Dans le cortex basilaire sont de minces bâtonnets presque lisses

longs de 0,19 à 0,33 mm (fig. 142, I, J, N, O) et des massues longues de 0,14 à

0,24 mm. à tète peu renflée et à manche pointu (fig. 142, E, L, M). Dans le capitule

sont des bâtonnets presque lisses longs de 0,12 à 0,31 mm (fig. 143, C, E, F, H,

I* J, K) et des massues longues de 0,23 mm ornées de rares aspérités arrondies

(fig. 143, A, B, D, G).

Source : MNHN, Paris

14cS

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 142. — Spiculés basilaires de Sarcophylon subviride Tixier-Durivault (x 210 x z / 3 ).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

149

Les polypes sont répartis à la surface supérieure du capitule. Distants de

3 à 5 mm au centre du disque les autozoïdes ne sont éloignés que de 2 à 3 mm à

la périphérie du capitule. Très petits les siphonozoïdes sont au nombre de douze

au centre du disque et de six entre deux autozoïdes voisins de la périphérie du

capitule.

Fig. 143. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton subviridc Tixier-Durivault (x 210 x 2 / a ).

Dans l’alcool les colonies sont noires, alors qu’à l’état vivant l’une d’entre

elles est vert foncé et l’autre brune.

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés à l’Ile Aldabra par M. Cher-

bonnier en 1954.

Distribution : I. Aldabra.

p) Sarcophyton cherbonnieri Tixier-Durivault, 1958.

S. cherbonnieri , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 68,

fig. 60 A, 71, 72.

Diagnose : Colonie : pied cylindrique; capitule mince à bords irréguliè¬

rement plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles inéga¬

lement tuberculées (0,71 mm de long) et bâtonnets peu verruqueux (0,5 mm

de long); b) dans la zone corticale : bâtons épineux ou lisses (0,3 mm de long);

2. dans le capitule : bâtonnets et pseudomassues à aspérités arrondies (0,14 à

0,38 mm de long).

Polypes : autozoïdes assez nombreux (trois à cinq au cm); siphonozoïdes

très petits, huit à dix entre deux autozoïdes.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : jaune brunâtre.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

L’une des colonies présente un pied stérile cylindrique large de 37 mm,

haut de 24 mm qui supporte un capitule mince large de 72 mm, aplati, à bords

irrégulièrement plissés (fig. 144). Le second exemplaire mesure 56 mm de largeur

de pied et 76 mm de hauteur totale. Les deux échantillons sont fermes.

Source : MNHN , Paris

150

A. TIXIER-DURIVAULT

Les spiculés internes basilaires sont des aiguilles tuberculées longues de

0,71 mm et larges de 0,15 mm parsemées de verrues (fig. 145, B, D) ou à nom¬

breuses aspérités (fig. 145, A). Des aiguilles verruqueuses longues de 0,5 mm

(fig. 145, I) voisinent avec des bâtonnets à aspérités rares (fig. 145, F, G, M),

parfois pointus (fig. 145, K). Le cortex basilaire contient de petits bâtonnets

épineux longs de 0,3 à 0,34 mm (fig. 145, G, K, L) ou lisses et effilés (fig. 145, H, J).

Les sclérites internes du capitule sont des bâtonnets longs de 0,27 à 0,38 mm

(fig. 146, A, B, G, D, F, G) et des pseudomassucs longues de 0,14 à 0,22 mm

(fig. 146, E, FI, I, J).

Fig. 144. — Colonie de Sarcoplujlon cherbonnieri Tixier-Durivault.

Les polypes sont localisés sur la totalité de la surface supérieure du capitule.

Distants de 2 à 3 mm les autozoïdes sont dépourvus de spiculés. Les siphono-

zoïdes sont au nombre de huit à dix entre deux autozoïdes voisins.

Les colonies ont, dans l’alcool, une coloration jaune brunâtre.

Localité : Les deux colonies ont été récoltées à File Aldabra par M. Giier-

bonnier en 1954.

Distribution : I. Aldabra.

q) Sarcophyton crassocaule Moser, 1919.

S. crassocaule , Moser, 1919. Mitt. Zool. Mus. Berlin , v. IX, p. 243, text-

fig. 6, pl. V, fig. 10.

S. crassocaule, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand n° 36, p. 62, fig. 75,

79, 80.

Diagnose : Colonie : pied dur, stérile, assez large; capitule peu débordant,

faiblement plissé â la périphérie.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : cylindres (0,2 à

0,4 mm de long) à quatre verticilles de verrues composées et proéminentes;

b) dans la zone corticale : aiguilles (1 à 1,5 mm de long) ornées de quatre rangées

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

151

Fig. 145. — Spiculés basilaires (1e Sarcoplujtoii cherbonnicri Tixicr-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

152

A. TI XI ER -D U RIV A U LT

l ’ig. 146. — Spiculés capitulaires de Sarçophyton cherbonnieri Tixier-Durivault ( x 210 x 2 /a)

d’aspérités simples; massues (0,09 à 0,13 mm de long) à tête réduite; 2. dans le

capitule : aiguilles et bâtonnets épineux (0,2 mm de long); bâtons simples et

petites massues (0,09 à 0,13 mm de long).

Polypes : autozoïdes serrés (sept à dix au cm); petits siphonozoïdes (cinq à

six entre deux autozoïdes au centre du capitule, un à trois seulement à la péri¬

phérie).

Fig. 147. — Colonie de Sarçophyton crassocaulc Moser.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc jaunâtre, blanc grisâtre.

Description : Quinze échantillons conservés à sec.

Les colonies sont des formes basses, trapues à pied dur, large, aplati et à

capitule peu débordant, creux en son centre et plissé à la périphérie en larges

ondulations ridées à leur surface inférieure (fig. 147). Ces colonies ont de 29 à

98 mm de diamètre maximum.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA 1RES DE MADAGASCAR

153

La consistance des différents exemplaires est ferme au niveau du disque

et dure au niveau du pied.

Les spiculés de la base du coenenchyme sont massifs, cylindriques, longs

de 0,2 à 0,4 mm, ornés de quatre verticilles de grosses verrues composées proémi-

Fig. 148. — Spiculés basilaires de Sarcophijton crassocaule Moser (x 210 x 2 /„).

Rentes (fig. 148, A, B, G, D, E). Dans le cortex pédiculaire sont des aiguilles

longues de 1 à 1,5 mm garnies de deux à quatre rangées d’aspérités simples et

peu nombreuses (fig. 148, F, H, I, L) et des massues longues de 0,09 à 0,13 mm

à manche large, à tête peu distincte et à protubérances irrégulières (fig. 148, G,

J» K, M, N, O, P). Les spiculés capitulaires du coenenchyme sont des aiguilles

Source : MNHN, Paris

154

A. TIXIER-DURIVAULT

épineuses longues de 0,12 à 0,35 mm (fig. 149, A, D, F, G) et des bâtons émoussés

longs de 0,31 à 0,48 mm, à petites aspérités éparses (fig. 149, C, E). Dans la zone

corticale capitulaire sont des bâtonnets verruqueux longs de 0,15 à 0,52 mm

(fig. 149, B, H, I, M, O) et des petites massues longues de 0,1 à 0,2 mm, à manche

et à tête épineux (fig. 149, J, K, L, X).

Les polypes occupent la totalité de la surface supérieure du capitule. Abon¬

dants et serrés les autozoïdes sont au nombre de sept à dix au cm au bord du

Fig. 149. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton crassocaiile Moser (x 210 x 2 / 3 ).

capitule et distants de 1 à 1,5 mm au centre du disque. Pelits et nombreux les

siphonozoïdes sont placés suivant deux autozoïdes au centre du capitule.

Les échantillons ont une teinte blanc jaunâtre, blanc grisâtre ou jaune

brunâtre.

Localité : Quatre échantillons proviennent de Madagascar où ils ont été

récoltés par M. Geay en 1905. Cinq colonies sont originaires de Tanikely (4 milles

de Nosy Be) où elles ont été récoltées par M. Ciïerbonnier en 1959. Deux exem¬

plaires ont été recueillis à Navetsy (X r osy Be) où ils ont été récoltés par M. Cher-

bonnier en 1959. Un spécimen provient d’Andilana (Nosy Be) où il a été récolté

par M. Ciïerbonnier en 1959. Deux échantillons sont originaires d’Ambalo-

loaka (Nosy Be) où ils ont été récoltés par M. Ciïerbonnier en 1959. Enfin un

dernier exemplaire provient de Tuléar (Madagascar) où il a été récolté en 1962

par M. Pi en on.

Distribution: Philippines; Archipel Malais; Nouvelle-Guinée; Poulo-Condor;

Viêt-Nam; Nouvelle-Calédonie; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO II ALLIA IRES DE MADAGASCAR

155

/■) Sarcophyton trocheliophorum Marenzcller, 1886.

S. trocheliophorum , Marenzeller, 1886. Zool. Jahrb ., Svst., v. I, p. 359,

pi. IX, fig. 5.

S. trocheliophorum, Tixier-Durivault, 1958. Zoo/. Verhand., n° 36, p. 75;

fig. 76, 82, 83.

Diagnose : Colonie : piecl dur plus ou moins aplati; capitule épais, à bords

très plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à rintérieur : tonnelets de

deux ou quatre verticilles de grandes verrues composées (0,2 à 0,3 mm de long);

b) dans la zone corticale : petites doubles-sphères à col plus ou moins allongé

(0,1 à 0,18 mm de long); 2. dans le capitule : aiguilles minces à proéminences

coniques peu nombreuses (0,2 à 0,4 mm de long); pseudomassues à grand manche

(0,1 à 0,3 mm de long).

Polypes : six autozoïdes au cm au bord du capitule, huit au centre; quatre

ou dix petits siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc grisâtre et brun jaunâtre.

Description: Huit échantillons conservés à sec.

Les colonies mesurent de 60 à 80 mm de diamètre maximum (fig. 150). Le

pied, stérile, bas, aplati, supporte un capitule à forme de champignon, épais,

à larges plis périphériques.

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont des sortes de tonnelets

à grosses verrues composées disposées en deux ou quatre verticilles, mesurant

0,2 à 0,3 mm de long (fig. 151, A, B, C, D, E, F). Quelques éléments irréguliers

se joignent à ces tonnelets (fig. 151, I, K). Le cortex pédiculaire renferme de

petites pseudo-doubles-sphères longues de 0,1 à 0,2 mm à rares protubérances

(fig. 151, G, H, J, L, M, N, O, P). Dans la mésoglée capitulaire sont des

aiguilles minces longues de 0,2 à 0,4 mm, ornées de petites aspérités coniques

Source : MNHN, Paris

156

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 151. — Spiculés basilaires de Sarcophylon trocheliophorum Marenzeller ( x 210 x 2 / 3 ).

éparses (fig. 152, B, C, D, E, F) et quelques grandes massues longues de 0,4 à 0,47

mm (fig. 152, A). Dans la zone corticale du disque sont des bâtonnets longs de

0,25 à 0,28 mm (fig. 152, H, I, J, K, O, R, S, U, V, Y, Z, Zl), des massues longues

de 0,22 à 0,33 mm (fig. 152, G, L, M, T) et quelques petits sclérites irrégulier

(fig. 152, N, P, Q, W, X).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORA LUAIRES DE MADAGASCAR

157

Hg. 152. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton trocheliophomm Marcnzeller ( x 210 x ! / 3 ).

Les polypes sont uniformément répartis sur la surface supérieure du capi¬

tule. Les autozoïdes sont distants de 1 à 2 mm les uns des autres. Très petits, les

siphonozoïdes sont répartis en trois ou quatre rangées entre deux autozoïdes

voisins du bord du disque et en six à huit rangées au centre du capitule.

Source : MNHN, Paris

158

A. TI XIER-D U RI VA U LT

Les colonies ont une teinte blanc grisâtre ou brun jaunâtre.

Localité : Quatre échantillons ont été récoltés par M. Charbonnier en

1954 à nie Aldabra. Trois colonies ont été récoltées par M. Charbonnier en

1959 à Tanikely (4 milles de Nosy Be); enfin un exemplaire a été récolté à Andi-

lana (Nosy Be) par M. Charbonnier en 1960.

Distribution : Japon; Mer Rouge; I. Tongas; Amboine; I. Andaman;

Australie; Ternate; I. Maurice; Madagascar; 1. Maldives; Ceylan; Philippines;

Zanzibar; Sumatra; Grande Barrière; Archipel Malais; Nouvelle-Guinée; Mers

de l’Inde; Cap de Bonne-Espérance; Viêt-Nam; I. Aldabra; Nouvelle-Calédonie.

s) Sarcophyton decaryi Tixier-Durivault, 1946.

S. decaryi, Tixier-Durivault, 1946. Bull. Mus. Nat. Iïist. Nat., s. 2,

v. XVIII, n° 1, p. 83.

S. decaryi, Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand., n° 36, p. 79, fig. 77,

81, 84.

Diagnose : Colonie : grande masse surbaissée à large pied stérile, étalé et à

capitule orné à la périphérie de gros plis larges.

Fig. 153. — Colonie de Sarcophyton decaryi Tixier-Durivault.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

159

Spiculés : 1. dans la base du cœnenchyme : a) à l'intérieur : doubles-sphères

accolées à grosses verrues composées, serrées (0,2 mm de long); tonnelets à étran¬

glement marqué, ornés de quatre verticilles de protubérances; b) dans la zone

corticale : larges bâtonnets peu verruqueux possédant de petites aspérités

simples; 2. dans le capitule : aiguilles (0,3 mm de long) à rares verrues; massues

(0,1 à 0,2 mm de long) à large tête et à manche pointu.

Polypes : gros autozoïdes (deux au cm au centre du capitule, cinq à la péri¬

phérie); huit à dix siphonozoïdes entre deux autozoïdes au milieu du disque,

une à deux rangées au bord.

Coloration : de la colonie à sec : jaune grisâtre.

Description : Une colonie conservée à sec.

L’exemplaire mesure 200 mm de long, 135 mm de large et 50 mm de haut.

C’est une forme basse, dure, à pied stérile étalé et à capitule à centre lisse et à

gros plis périphériques épais (fig. 153).

Les spiculés du coenenchyme basilaire ont 0,13 à 0,26 mm de long; ils sont

Fig. 154. — Spiculés basilaires de Sarcopluflon decari/i Tixier-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

globuleux (fig. 154, A, B, C) et garnis de grosses protubérances composées, iné¬

gales et crénelées. A ces éléments s’ajoutent des tonnelets longs de 0,18 mm

ornés de quatre verticilles à verrues dentelées (fig. 154, D, E). Dans la zone cor¬

ticale basilaire sont de larges bâtonnets peu verruqueux longs de 0,12 â 0,18 mm

(fig. 154, F, G). Les sclérites capitulaires internes sont des aiguilles longues de

0,25 à 0,3 mm ornées de rares aspérités simples (fig. 155, C, E, I, L, P) et des

bâtonnets verruqueux longs de 0,2 à 0,25 mm (fig. 155, A, B, D, F, G). Dans la

zone corticale sont des pscudomassucs épineuses longues de 0,08 à 0,15 mm

(fig. 155, H, J, M, N, O, P) et quelques baguettes garnies de petites aspérités

simples, longues de 0,15 mm (fig. 155, K, R).

Source : MNHN, Paris

160

A. TIXIE R-D URIV A ULT

Les polypes sont répartis sur la totalité de la surface supérieure du capitule.

De grande taille les autozoïdes sont distants de 3 à 8 mm au centre du disque et

éloignés de 1 mm au bord des lobes. Nombreux et petits les siphonozoïdes sont

répartis en une ou deux rangées entre deux autozoïdes de la périphérie capitu¬

laire et en huit à vingt rangées au centre du disque.

Fig. 155. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton decaryi Tixicr-Durivault (x 210 x 2 / 3 ).

Conservé à sec l'échantillon est jaune grisâtre.

Localité : La colonie a été recueillie dans la Baie de Diégo-Suarez (Mada¬

gascar) par M. Decary en 1929.

Distribution : Madagascar.

0 Sarcophyton latum (Dana, 1846).

Alcyonium latum, Dana, 1846. Zoophytes, Philadelphie, p. 629, pl. LYIII,

fig. 6, 7.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A LL I AIRES D15 MADAGASCAR

161

Lobophylum crassum , Cohn, 1908 (pars). Alcyonacea v. madagask. u. Osta-

frika., Wissensch.. Ergbn., Bd II, Hefl 3, p. 214.

S . latum , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36, p. 83, fig. 88, 89, 90.

Diagnose : Colonie : souvent encroûtante, à pied peu élevé, large, stérile,

capitule très peu débordant, à contours rarement plissés.

Spiculés : 1. dans la base du coenencliyine : a) à l’intérieur : grosses et

larges aiguilles à extrémités pointues ou arrondies (0,6 à 1 mm de long) recou-

Fig. 156. Colonie de Sarcophglon latum (Dana).

vertes de hautes et nombreuses verrues composées; b) dans la zone corticale :

forts bâtons (0,5 à 0,7 mm de long) ornés de protubérances tantôt abondantes,

grosses et composées, tantôt éparses, hautes et simples; massues (0,13 à 0,3 mm

de long) à verrues clairsemées, tête peu élargie et manche pointu; 2. dans le

capitule : aiguilles garnies d’aspérités irrégulières, étroites ou larges (0,4 à 0,6 mm

de long); bâtonnets grêles, peu verruqucux (0,08 à 0,3 mm de long); courtes

massues épineuses ( 0,1 à 0,2 mm de long).

Polypes : autozoïdes nombreux (cinq à sept au cm); une à dix rangées de

siphonozoïdes entre deux autozoïdes.

Description : Deux échantillons conservés à sec.

Les colonies, encroûtantes, mesurant 60 et 130 mm de diamètre maximum,

présentent un pied bas, étalé, et un capitule peu débordant, aplati, parfaitement

lisse au centre et légèrement ondulé à la périphérie (fig. 156).

La consistance des colonies est dure au toucher.

Source : MNHN , Paris

162

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 157. — Spiculés basilaires de Sarcoplujton latum (Dana) (x 210 x 2 / 3 ).

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont de larges et grosses

aiguilles compactes, longues de 0,6 à 1 mm, pointues ou arrondies (Fig. 157, A, B, G)

ornées de nombreuses verrues composées volumineuses. Par contre quelques

sclérites pointus sont peu verruqueux (fig. 157, D, I). Dans le cortex basilaire

existe un grand nombre de bâtons forts atteignant 0,5 à 0,7 mm de long, garnis

Source : MNHN , Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

163

soit de nombreuses grosses protubérances composées (fig. 157, J) soit de rares

aspérités simples et proéminentes (fig. 157, F, G, L, Q, S) soit enfin de petites

tubérosités (fig. 157, M, R). Diverses massues accompagnent ces bâtonnets; ayant

de 0,13 à 0,2 mm de long elles présentent généralement un manche allongé,

pointu et verruqueux et une tete épineuse peu volumineuse (fig. 157, E, H, K,

N, O, P). Dans la mésoglée capitulaire sont des aiguilles longues de 0,5 à 0,65 mm,

garnies de nombreuses verrues irrégulières et proéminentes (fig. 158, A, C, D, E)

Fig. 158. — Spiculés capitulaires de Sarcophyton latum (Dana) (x 210 x a / 3 ).

et des bâtons épineux, larges et minces, ne dépassant pas 0,3 à 0,5 mm de lon¬

gueur (fig. 158, R, F, G, N). Le cortex du disque renferme de petits bâtonnets

épineux longs de 0,2 à 0,25 mm (fig. 158, I, K) et des massues longues de 0,1 à

0,2 mm (fig. 158, H, J, L, M).

Les polypes occupent la totalité de la surface supérieure du capitule. Nom¬

breux, les autozoïdes sont éloignes de 1 mm les uns des autres à la périphérie

du disque alors qu’ils sont distants de 2 à 3 mm au centre du capitule. Très petits

les siphonozoïdes sont disposés en un nombre variable de rangées entre deux

autozoïdes voisins : au bord du disque il y en a une, deux ou trois alors qu’au

centre il y en a sept, huit ou dix.

Les colonies conservées à sec ont une teinte brun rougeâtre.

Source : MNHN , Paris

164

A. TIXIER-DURIVAULT

Localités : Les deux échantillons ont été récoltés à nie Anjouan (I. Comores)

par M. Lavanciiie en 1905.

Distribution : Madagascar; Australie; I. Fidji; Philippines; Mer Rouge;

I. Comores.

C) Sarcophyton latum var. voeltzkowi Moser, 1919.

S. latum var. voeltzkowi , Moser, 1919. Milt. Zool Mus. Berlin , v. IX, p. 239;

text.-fig. 3, pl. V, fig. 2.

S. latum var. voeltzkowi , Tixier-Durivault, 1958. Zool. Verhand ., n° 36,

p. 86, fig. 91.

Fig. 159. — Spiculés de Sarcophyton lalum var. voeltzkowi Moser (d’après Moser).

B, D, F, G, I : spiculés basilaires; A, C, E, H : spiculés capitulaires.

Diagnose : Colonie : pied droit, stérile, supportant un capitule peu débordant

à centre enfoncé et bords ondulés.

Spiculés : 1. dans la base du coencnchyme : a) à l’intérieur : grosses aiguilles

à verrues composées (0,6 mm de long) ou lisses et petites massues (0,12 mm

de long); 2. dans le capitule : grosses aiguilles (0,3 mm de long); bâtonnets massifs

(0,5 mm de long) et petites massues.

Polypes : autozoïdes nombreux (six au cm); trois 5 sept siphonozoïdes

entre deux autozoïdes (fig. 159).

Distribution : Tamatave (Madagascar).

G. Genre Sinularia May, 1898

Alcyoniidés à colonie massive encroûtante ou arborescente, présentant un

pied bas généralement stérile et un capitule formé de nombreux lobes simples

ou composés de lobules digités ou cylindriques. Polypes rétractiles généralement

Source : MNHN, Paris

O CTO COB ALLI AIRES DE MADAGASCAR

165

monomorphes, très abondants, rassemblés sur le capitule. Parfois siphonozoïdes

rudimentaires invisibles à l'extérieur de la colonie. Système externe de canaux

bien développé. Système interne de canaux formé de vaisseaux longitudinaux

et transverses. Spiculés internes en grandes aiguilles tuberculées. Sclérites cor¬

ticaux en massues et en bâtonnets.

Clef des espèces de Sinularia citées

I — Spiculés basilaires sublosangiques.

1. Colonie encroûtante.

a) Gros lobes dressés en muraille. Spiculés trapus à constriction médiane

ornés de nombreux tubercules crénelés (0,5 à 1 mm de long). Massues

corticales à tête branchue présentant une verrue centrale (0,12 mm de

long). Petits polypes. S. gyrosa (Klunzinger, 1877)

b) Lobes minces dressés. Spiculés trapus à nombreuses grosses protubé¬

rances crénelées (0,8 à 1,6 mm de long). Massues corticales à petite tête

tuberculée ou foliacée (0,13 mm de long). Très petits polypes.

. S. erecta Tixier-Durivault, 1945

c) Grands lobes digités. Spiculés massifs à nombreux gros tubercules verru-

queux (1 à 1,8 mm de long). Massues corticales à large tête tuberculée

(0,09 mm de long). Grands polypes. S. macrodactyla Kolonko, 1926

II — Spiculés basilaires en aiguilles minces.

1. Colonie encroûtante.

a) Gros lobes divisés en nombreux lobules courts, arrondis et serrés. Aiguilles,

parfois à constriction médiane, ornées de petits tubercules crénelés (1 à

2,5 mm de long). Massues corticales à tête tuberculée portant une verrue

centrale (0,2 mm de long). Petits polypes.

. S. crctssa Tixier-Durivault, 1945

b) Lobes courts, divisés en nombreux lobules arrondis. Aiguilles à constric¬

tion médiane, ornées de petits tubercules peu crénelés et clairsemés

(1 à 2,5 mm de long). Massues corticale à tête tuberculée (0,2 mm de long).

Petits polypes. S. wllüeleggei Lüttschwager, 1914

c) Lobes serrés, digités, aplatis latéralement. Aiguilles parfois à constriction

médiane, ornées de nombreux tubercules dentelés (1,2 à 2,4 mm de long).

Massues corticales à tête tuberculée portant une verrue centrale (0,12 mm

de long). Gros polypes. S. densa (Whitelegge, 1897)

2. Colonie encroûtante ou dressée.

a) Larges lobes aplatis, subdivisés en lobules grands ou petits. Aiguilles

à constriction médiane, ornées de verrues crénelées ou bosselées (2 à

3 mm de long). Massues corticales à tête branchue et à verrue centrale

(0,13 mm de long). Petits polypes . . S. polydactyla (Ehrenberg, 1834)

III — Spiculés basilaires massifs et irréguliers.

1. Colonie encroûtante.

a) Petits lobes bas et minces. Spiculés souvent fourchus, couverts de gros

tubercules crénelés (1 à 3 mm de long). Massues corticales à tête foliacée

(0,05 à 0,15 mm de long). Petits polypes.

. S. simpsoni Tixier-Durivault, 1945

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

10(5

b) Petits lobes allongés. Spiculés irréguliers à petites verrues crénelées

(1 à 3,5 mm de long). Massues corticales à tête tuberculée (0,1 à 0,18 mm

de long). Petits polypes. ... S. grayi Tixier-Durivault, 1945

c) Lobes formés de gros lobules courts. Gros spiculés irréguliers ornés de

volumineuses verrues composées (1 à 4 mm de long). Massues corticales

à tête tuberculée (0,08 à 0,15 mm de long). Polypes de taille moyenne.

. S. hiria (Pratt, 1903)

d) Lobes simples, groupés. Grosses aiguilles tuberculécs souvent fourchues

(2,9 mm de long). Massues corticales à tête tuberculée portant une verrue

centrale (0,13 à 0,2 mm de long). Petits polypes.

. S. rigidci var. amboinensis (Burchardt, 1902)

e) Colonie en forme de corne d’abondance. Aiguilles volumineuses ornées

de très nombreuses grosses verrues composées (1 à 5,5 mm de long).

Massues corticales à grosse tête branchue (0,06 à 0,17 mm de long).

Polypes peu nombreux. S. dura (Pratt, 1903)

2. Colonie dressée.

a) Pied élevé, dur, épais. Petits lobes courts. Aiguilles tuberculées très

fréquemment divisées à leurs extrémités (1,5 à 5,5 mm de long). Massues

corticales étroites (0,1 à 0,15 mm de long). Gros polypes.

. S. nôtanda sp. n.

IV — Spiculés basilaires en minces aiguilles.

1. Colonie dressée.

a) Lobules courts et arrondis. Aiguilles souvent à petites verrues serrées

(2 à 3 mm de long). Massues corticales à tête branchue, portant une verrue

centrale (0,08 à 0,16 mm de long). Petits polypes.

. S. macropodia (Hickson et Hiles, 1900)

2. Colonie arborescente.

a) Lobes courts, divisés en lobules arrondis. Aiguilles à constriction médiane

omées de grosses ou petites verrues simples (1 à 5 mm de long). Massues

corticales à tête tuberculée ornée d’une verrue centrale (0,1 à 0,16 mm

de long). Gros polypes. . . S. marenzelleri (Wright et Studer, 1889)

b) Pied mince, lobes allongés. Aiguilles à constriction médiane ornées de

petits tubercules nombreux (1,3 à 3,2 mm de long). Massues corticales

à tête branchue, large (0,13 mm de long). Polypes de taille moyenne.

. S. pedunculata Tixier-Durivault, 1945

V — Spiculés basilaires en grandes aiguilles.

1. Colonie arborescente.

a) Lobes minces et courts. Aiguilles à grosses verrues (1,2 à 4,3 mm de

long). Massues corticales à tête tuberculée ou branchue portant une

verrue centrale (0,12 à 0,24 mm de long). Polypes peu nombreux.

. S. gardineri (Pratt, 1903)

b) Lobes primaires subdivisés en ramifications secondaires et tertiaires

courtes. Aiguilles à grosses verrues arrondies ou peu dentelées (5 mm

de long). Massues corticales à tête tuberculée (0,16 à 0,3 mm de long).

Petits polypes. 5. querciformis (Pratt, 1903)

c) Petits lobes divisés en lobules courts. Grosses aiguilles à nombreuses

verrues bosselées, volumineuses (3 à 6 mm de long). Massues corticales

Source : MNHN, Paris

O CTO CO H ALLIA IRES DE MADAGASCAR

167

à tête branchue (0,1 mm de long). Polypes distants.

. S. triacna Kolonko, 1926

d) Colonie parfois encroûtante; lobes divisés en lobules digités, courts.

Grandes aiguilles à tubercules composés, clairsemés (2 à 7 mm de long).

Massues corticales à tête tuberculée (0,08 à 0,3 mm de long). Petits

polypes. S. leptoclados (Ehrenberg, 1834)

e) Rameaux primaires divisés en branches secondaires et tertiaires longues.

Aiguilles ornées de verrues irrégulières, bosselées (1 à 5 mm de long).

Massues corticales à tête branchue, large (0,6 mm de long). Gros polypes.

. 5. ramosa Tixier-Durivault, 1945

/) Rameaux primaires, secondaires et tertiaires longs et flexueux. Aiguilles

ornées de nombreuses grosses verrues bosselées (1,6 à 5,8 mm de long).

Massues corticales à tête tuberculée (0,12 à 0,16 mm de long). Gros

polypes. S. gonalodes Kolonko, 1926

a) Sinularia gyrosa (Klunzinger, 1877).

Alcyonium gyrosum , Klunzinger, 1877. Die Korall. d. Roth. Meeres, Berlin,

v. I, p. 27, pl. II, fig. 1.

Fig. 160. — Colonie de Sinularia gtjrosa (Klunzinger).

S. gyrosa , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2, fasc. 40,

p. 17, fig. 6, 9, 10, 11, 12.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied stérile, plissé et à gros lobes indé¬

pendants dressés en muraille.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : sclérites trapus

(0,5 à 1 mm de long), présentant une constriction médiane transverse et des

tubercules crénelés, inégaux et nombreux; b) dans la zone corticale : quelques

éléments irréguliers et petites massues (0,12 mm de long) montrant une tête

branchue ornée d’une verrue centrale et un large manche court; 2. dans le capi¬

tule : aiguilles massives (2,5 mm de long), garnies de petites protubérances clair¬

semées; massues corticales tantôt courtes, à tête branchue (0,1 mm de long),

tantôt longues, tuberculées (0,15 mm de long).

Polypes : très petits et assez nombreux sur les lobes.

Source : MNHN, Paris

168

A. TIXIER-DURIVAULT

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc jaunâtre.

Description : Un échantillon conservé à sec.

Très dure la colonie, partiellement tronquée, mesure 100 mm de large et

55 mm de haut. Le pied rugueux supporte un capitule formé de lobes irréguliers,

généralement coniques ou dressés en muraille (fig. 160).

Fig. 161. — Spiculés basilaires de Sinularia gyrosa (Klunzinger).

A, B, C : x 37 x 2 / 3 ; D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O : x 210 x 2 / 3 .

Les spiculés du coenènchyme basilaire, trapus, massifs, plus ou moins losan-

sjques, longs de 0,5 à 1 mm, présentent généralement une constriction médiane

transverse (fig. 161, A, B, C, D, E). Ils sont ornés de tubercules dentelés (fig. 161, J).

Des éléments squelettiques de taille moindre accompagnent ces aiguilles; ce

sont des sortes de larges bâtonnets plus ou moins verruquéux (fig. 161, F, H,

1, K, M, N). Dans la zone corticale basilaire se rencontrent quelques sclérites

irréguliers (fig. 161, L) et des massues épineuses (fig. 161, G). A l’intérieur de

Source : MNHN, Paris

OCTOCOR ALU AIRES DE MADAGASCAR

169

la mésoglée capitulaire se trouvent de massives aiguilles longues de 0,8 à 2,5 mm

(lig. 162, A, B, G) ornées de protubérances plus ou moins nombreuses (fig. 162,

D, E). Des scléritcs peu verruqueux se joignent aux précédents (fig. 162, J).

Le cortex capitulaire renferme des baguettes presque lisses (fig. 162, G, H, K)

et de petites massues (fig. 162, F, T, L, M, N).

Fig. 162. — Spiculés capitulaires de Sinularia gyrosa (Klunzinger).

A, B, G, D, E : X 37 X 2 / 3 ; F, G, H, I, J, K, L, M : X 210 X 2 / 3 .

Les polypes, uniformément répartis sur les différents lobes, rétractés, ont

0,1 à 0,3 mm de diamètre d’ouverture et sont distants de 0,5 à 0,8 mm les uns

des autres.

La colonie a une teinte blanc jaunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté à F Ile Aklabra par 20 m de fond par

M. Cherbonnier en 1954.

Distribution : Mer Rouge; Philippines; I. Aklabra.

Source : MNHN, Paris

170

A. T1XIER-DURIVAULT

b) Sinularia erecta Tixier-Durivault, 1945.

S. erecta, Tixier-Durivault, 1945. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2, t. XVII,

n° 1, p. 57.

S. erecta, Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2, fasc. 40.

p. 20, fig. 7, 13, 14, 15, 16.

Diagnose : Colonie : encroûtante à pied bas et stérile surmonté de minces

lobes dressés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : sclérites massifs

(0,8 à 1,6 mm de long), présentant parfois une légère constriction médiane et

de nombreuses grosses protubérances crénelées; b) dans la zone corticale :

éléments peu verruqueux, bâtonnets épineux et massues tantôt longues (0,13 mm

de long), à tête étroite, tubcrculée, tantôt courtes (0,07 mm de long), à tête

foliacée; 2. dans le capitule : spiculés internes et corticaux semblables à ceux

de la base de la colonie.

Polypes : très petits et assez nombreux sur les lobes.

Coloration : de la colonie à sec : brun foncé.

Description : Un exemplaire conservé à sec.

Rigide, la colonie, mesurant 64 mm de diamètre maximum, est en partie

tronquée. Son pied, haut de 28 à 31 mm, légèrement plissé longitudinalement,

est hérissé de petits lobes dressés plus ou moins serrés les uns contre les autres,

à extrémités libres plus ou moins sinueuses (fig. 163).

Fig. 163. — Colonie de Sinularia erecta Tixier-Durivault.

Les spiculés du coenenchyme basilaire, longs de 0,8 à 1,6 mm, sont de

petites aiguilles^ courtes, massives, elliptiques, présentant souvent une légère

constriction médiane transverse et d’abondantes protubérances très volumineuses

(fig. 164, C, D, E, I). Cependant certains sclérites ne montrent que de rares aspé¬

rités arrondies (fig. 164, K). Dans la zone corticale pédiculaire sont des baguettes

verruqueuses (fig. 164, A, G, H) et de larges massues (fig. 164, B, F, J). Les

spiculés de la mésoglée lobulaire sont des éléments losangiques ou allongés, plus

Source : MNHN , Paris

OCTOCORALXIAIRES DK MADAGASCAR

171

Fig. 164.

C, D :

— Spiculés basilaires de Sinularia erccta Tixier-Durivault.

X 37 X 2 /,; A, B, E, F, G, H, I, J, K : X 210 X a / 3 .

Source : MNHN, Paris

172

A. TIXIER-DURIVAULT

ou moins tubercules (fig. 165, A, B, C, D, E). Le cortex du disque contient des

bâtonnets (fig. 165, F, G) et de petites massues (fig. 165, H, 1).

Très petits les polypes, répartis sur la totalité des lobes, n’ont que 0,2 mm

d'ouverture à l’état rétracté et sont éloignés de 0,3 à 0,6 mm les uns des autres.

A sec la colonie a une teinte blanc crème.

Localité : L’échantillon a été récolté en 1962 à Tuléar (Madagascar) par

M. Pichon.

Distribution : Mer Rouge; Madagascar.

c) Sinularia macrodactyla Kolonko, 1926.

S. macrodactyla , Kolonko, 1926. Mitt. Zool. Mus. Berlin , v. XII, p. 328,

pl. III, fig. 4.

S. macrodactyla , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 23, fig. 8, 17, 19, 20.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied stérile, bas et large et à grands

lobes divisés en lobules allongés, digités, inclinés sur le capitule.

Source : MNHN , Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

173

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : sclérites ovoïdes

(1 à 1,8 mm de long), recouverts de nombreux tubercules larges et verruqueux;

quelques petits spiculés à rares protubérances arrondies; b) dans la zone corti¬

cale : bâtonnets trapus, tubercules, massues (0,05 à 0,12 mm de long) montrant

une large tête verruqueuse et un manche plus ou moins long; 2. dans le capitule :

sclérites massifs (0,6 à 2,5 mm de long), ornés de nombreux tubercules ou de

rares aspérités; courtes massues semblables à celles de la base.

Polypes : grands et plus ou moins distants sur le capitule.

Coloration : de la colonie à sec : brun violacé.

Description : Deux exemplaires incomplets.

Fig. 166. — Colonie de Siiuilaria macrodudyla Kolonko.

Dures les colonies mesurent 60 mm de haut et 85 à 115 mm de large. En

partie dépourvues de pied elles présentent quelques lobes digités divisés en

lobules allongés, plus ou moins pointus (fig. 166).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des masses compactes plus ou

moins ovoïdes (fig. 167, A, B, C, D), longs de 1 à 1,8 mm, recouverts de nom¬

breux tubercules serrés (fig. 167, G). Quelques sclérites de taille moindre portent

des protubérances volumineuses mais peu abondantes (fig. 167, I, J). La zone

corticale basilaire renferme des bâtonnets trapus longs de 0,15 mm (fig. 167, E)

ainsi que des massues à large tête, longues de 0,05 à 0,2 mm (fig. 167, F, H, K, L).

Les éléments squelettiques de la mésoglée capitulaire atteignent 0,6 à 2,5 mm de

long (fig. 168, A, B, C, D) et sont pourvus de tubercules assez serrés (fig. 168, E).

Des spiculés plus petits présentent de rares protubérances (fig. 168, F, K.)

Enfin le cortex lobulaire contient des bâtonnets peu épineux (fig. 168, H) et

de courtes massues (fig. 168, G, 1, J).

Source : MNHN, Paris

174

A. TIXIER-DURIVAÜLT

Fig. 167. — Spiculés basilaires de Sinularia macrodaclyla Kolonko.

A, B, C, D : x 37 x 2 / 3 ; E, F, G, H, I, J, K, L : x 210 x 2 / d .

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

175

Fig. 168. — Spiculés capitulaires de Sinularia macrodaclyla Kolonko.

A, B, C, D : x 37 x 2 / 3 ; E, F, G, H, I, J, K : X 210 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

176

A. TIXIER-D UIU VA UI.T

L es polypes ont 0,8 mm (le diamètre d’ouverture à l’état rétracte et sont

distants de 1 à 2 mm les uns des autres sur les différents lobes.

Les colonies, conservées à sec, ont une teinte brun jaunâtre.

Localité : Les exemplaires ont été récoltés à l’Ile Aldabra par M. Cher-

bonnier en 1954.

Distribution : Philippines; Mer Rouge; I. Aldabra.

(t) Sinularia crassa Tixier-Durivault, 1945.

S. crassa, Tixier-Durivault, 1945. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s. 2, XVIII

n° 1, p. 58.

S. crassa, Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roij. Belgique, s. 2, fasc 40

p. 26, flg. 21, 24, 25, 26, 27.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied large et à capitule formé de gros

lobes subdivisés en nombreux lobules courts, arrondis, compressés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles (1 à

2,5 mm de long), droites ou légèrement courbes, parfois à constriction trans¬

versale, ornées de tubercules inégaux; aiguilles épineuses, baguettes et bâtonnets

verruqueux; b ) dans la zone corticale : massues (0,2 mm de long) présentant

une tête tuberculée pourvue d’une verrue centrale et un long manche pointu;

baguettes rectilignes presque lisses; 2. dans le capitule : spiculés analogues

mais légèrement plus petits; massues corticales (0,15 à 0,25 mm de long).”

Polypes : petits; assez rapprochés les uns des autres sur le capitule’.

Coloration : de la colonie à sec : gris jaunâtre.

Description : Sept exemplaires conservés à sec, dont le type.

De forme encroûtante, dures, les colonies atteignent 50 à 100 mm de lon¬

gueur maximum. Leur pied, bas et stérile, étalé, supporte un capitule formé

Fig. 169. — Colonie de Sinularia crassa Tixier-Durivault.

de lobes courts, larges, subdivisés en lobules arrondis, obtus, plus ou moins

compressés les uns contre les autres, souvent subdivisés superficiellement par

un léger sillon longitudinal (fig. 169).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles longues de 1 à 2,5 mm

(fig. 170, D, E, F) présentant parfois une constriction transversale, ornées de

Source : MNHN, Paris

() CT O COR ALLIAIR ES DE MADAGASCAR

177

Fig. 170. Spiculés basilaires de Sinularia crassa Tixier-Durivault.

D, E, F : x 37 x */ 3 ; A, B, C, G. H, T, J, K, L, M, N, O, P : x 210 x */ 3 -

tubercules irréguliers, dentelés (fig. 170, C). Quelques sclérites fusiformes, attei¬

gnant 0,5 à 1 mm de long, montrent de rares protubérances arrondies (fig. 170,

J, K) et accompagnent de petites baguettes ne dépassant pas 0,4 mm (fig. 170, I).

Dans la zone corticale pédiculaire sont des bâtonnets longs de 0,1 à 0,26 mm

(fig. 170, B, G, H, P) et des massues à tête tubereulée (fig. 170, A, L, M, N, O).

Source : MNHN, Paris

178

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 171. — Spiculés capitulaires de Siniilcuïa crassa Tixier-Durivaull.

A, B, C : x 37 x 2 / a ; D, E, F, G, H, I, J, K, L : x 210 x %.

Les aiguilles de la mésôglée capitulaire mesurent 1 à 2 mm (fig. 171, A, B, G),

et sont garnies de protubérances irrégulières (fig. 171, D, G, H) ou de rares épines

(fig. 171, F). Le cortex du disque renferme des baguettes épineuses (fig. 171, K)

et des massues tuberculées (fig. 171, E, 1, J, L).

Les polypes sont uniformément distribués sur la totalité des lobes et des

lobules. Rétractés ils n’ont que 0,2 mm de diamètre d’ouverture et sont distants

de 0,6 mm environ les uns des autres.

Les colonies, conservées à sec, ont une teinte gris jaunâtre.

Source : MNHN, Paris

O CTO GO R ALLIA 1RES DE MADAGASCAR

179

Localité : Le type a été récolté à T Ile Maurice par M. Desjardins en 1831

alors que les six autres échantillons ont été récoltés à Nosy Be par M. Cherronnier

en 1959 : deux à Navetsy, un à Ambatoloaka et trois à Tanikely (4 milles de

Nosy Be).

Distribution : I. Maurice; Madagascar.

c) Sinularia whiteleggei Lüttschwager, 1914.

S. whiteleggei , Lüttschwager, 1914. Arch. Naiurg ., Abt. A, Heft 10, p. 13.

S. whiteleggei , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 30, fig. 22, 29, 30, 31, 32, 33.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied large et à capitule aplati formé

de lobes groupés courts, subdivisés en lobules arrondis, bas, rarement plus hauts

que larges.

Spiculés : 1. dans la base du çoenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber-

culécs (1 à 2,5 mm de long), effilées, droites ou courbes, à constriction trans¬

versales, ornées de petites protubérances; aiguilles épineuses; b) dans la zone

corticale : petites massues (0,1 à 0,2 mm de long) présentant une tête tuberculée

et un manche pointu; éléments calcaires irréguliers et sclérites transparents;

2. dans le capitule : spiculés analogues mais plus petits, massues corticales

semblables.

Fig. 172. — Colonie de Sinularia whiieleyijei Lüttschwager.

Polypes : petits et assez près les uns des autres sur le capitule.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc crème.

Description : Treize échantillons conservés à sec.

Les colonies, encroûtantes, 5 pied généralement bas et à capitule large et

aplati, présentent des lobes primaires bas et arrondis et des lobes secondaires

groupés, serrés les uns contre les autres (fig. 172).

Les colonies sont dures, fermes et coriaces.

Les spiculés de la base du cocnenchyme sont des aiguilles tuberculées

longues de 1 à 2,5 mm (fig. 173, B, C, D) présentant presque toujours une cons¬

triction médiane, des tubercules peu serrés (fig. 173, E, N) ou meme de simples

protubérances éparses (fig. 173, A). La zone corticale basilaire renferme un grand

nombre de petits sclérites irréguliers (fig. 173, F, G, H, J, L) et des massues

Source : MNHN , Paris

180

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 173. — Spiculcs basilaires de Sinularia whitcleggci Lüttschwager.

B, C, D : x 37 x 2 / 3 ; A, E, F, G, H, I, . 1 , K, L, M, N : x 210 x 2 / 3 .

longues de 0,1 à 0,12 mm à tête tuberculée et manche épineux (fig. 173, J, K, M).

Les éléments squelettiques capitulaires sont semblables à ceux de la base de la

colonie tant en ce qui concerne le coenenchyme (fig. 174, A, E, I*', G, K) qu’en

ce qui concerne le cortex (fig. 174, B, C, D, H, I, J).

Très petits, rétractés au fond d’un alvéole, les polypes sont abondants sur

les lobes et les lobules.

Les différents spécimens ont une teinte blanc crème à brun jaunâtre.

Source : MNHN, Paris

OC.TOCORALLI AIRES DE MADAGASCAR

181

Fig. 174. — Spiculés capitulaires de Sinularia whitcleggei Lüttschwagcr.

F, G : x 37 X 2 / 3 ; A, B. C, D, E, H, I, J, K : x 210 x 2 / a .

Localité : La plupart des colonies proviennent de Nosy Be (Madagascar).

Deux spécimens ont été récoltés à Tuléar (Madagascar) par M. Pichon en 1961

et six autres par M. Cherbonnier en 1959. Deux exemplaires proviennent

d’Ambatoloaka (Nosy Be), deux autres de Tanikely (4 milles de Nosy Be, un

de Navétsy (Nosy Be). Un échantillon a été récolté à Nosy Be) par M. Humes

en 1962. Enfin un spécimen provient de file Maurice où il a été récolté par

l’Institut Mauricien en 1940.

Distribution : Funafuti; I. Pater Noster; I. Seychelles; I. Maurice;

Madagascar.

Source : MNHN, Paris

182

A. TIXIKR-DURIVAUI.T

/) Sinularia densa (Whitelegge, 1897).

Lobophytum densnm , Whitelegge, 1897. Austr. Mus. Mem., v. III, pt 3,

p. 219, pi. IX, (ig. 4 a , b , c, d , e, /.

8'. densa, Tixier-Durivault, 1951. Me/n. /ns/, 7/oy. Belgique , s. 2, fasc. 40,

p. 38, fig. 39, 40, 45, 46, 47, 48.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied court et stérile et à lobes simples,

denses, plus ou moins aplatis.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber-

culées (1,2 à 2,4 mm de long) effilées, ornées de nombreuses protubérances den¬

telées; aiguilles épineuses; b) dans la zone corticale : bâtonnets presque lisses;

baguettes épineuses; sclérites irréguliers; rares massues (0,08 mm de long) â

tête tuberculée avec une verrue centrale et à court manche large et arrondi;

2. dans le capitule : spiculés sensiblement analogues â ceux du pied; massues

corticales (0,12 mm de long) tuberculées.

Polypes : grands sur tout le capitule.

Coloration : de la colonie à sec : jaune.

Description : Cinq exemplaires conservés à sec.

Fig. 175. — Colonie de Sinularia densa (Whitelegge).

Les colonies encroûtantes, ne dépassent pas 240 mm de diamètre. Leur

pied, stérile, bas, supporte un capitule formé de lobes généralement serrés les uns

contre les autres, plus ou moins aplatis, simples, à contours sinueux (fig. 175).

Leur pied est partiellement visible entre les lobes.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles tuberculées longues

de 1,2 à 2,4 mm présentant fréquemment une constriction médiane transverse

et ornées de protubérances arrondies ou denticulées plus ou moins nombreuses

Source : MNHN , Paris

OCTOCORAI-LIAIRES UK MADAGASCAR

183

Fig. 176. — Spiculés basilaires de Sinularia densa (Whitelegge).

A, B, G : x 37 x 2 / a ; D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q : X 210 x */.-

(fig. 176, A, B, G, D, E, F, H). Dans la zone corticale basilaire sont de petits bâton¬

nets plus ou moins lisses (fig. 176, G, J, L, P, Q), de rares petites massues (fig. 176,

M, N, O) et des sclérites irréguliers (fig. 176, I, K). Les aiguilles de la mésoglée

capitulaire sont semblables à celles du pied (fig. 177, A, B, C, E, F, G). Le cortex

lobulaire renferme des bâtonnets plus ou moins verruqueux (fig. 177, D, H, M)

et de petites massues verruqueuses (fig. 177, I, J, K, L).

Source : MNHN, Paris

184

A. TIXIER-DURIVA l’LT

A sec les exemplaires ont une teinte blanc jaunâtre à jaune brunâtre.

Localité : Deux échantillons ont été récoltés à Diégo-Suarez (Madagascar)

par M. De cary en 1929. Les deux autres spécimens ont été récoltés â Ambato-

loaka (Nosy Be) par M. Cherbonnier en 1959.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

185

Distribution : Funafuti; Nouvelle-Guinée britannique; I. Maldives; Suakim;

I. Andamans; Ceylan; China Strails; I. Seychelles; Golfe de Manaar; SW Asie;

Madagascar.

g) Sinularia polydactyla (Ehrenberg, 1834).

Lobularia polydactyla, Ehrenberg, 1834. Corail, d. Roth. Meeres, p. 58.

S. polydactyla, Coiin, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Ostafrika, Wissensch.

Ergebn., Bd II, Heft 3, p. 229.

S. polydactyla, Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2,

fasc. 40, p. 50, lig. 43, 44, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied stérile plus ou moins long et à

capitule formé de larges lobes aplatis, serrés les uns contre les autres, subdivisés

en lobules courts ou allongés.

Spiculés : 1. dans la base du cocnenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber-

culécs (2 à 3 mm de long) présentant une constriction médiane transverse et ornées

de protubérances crénelées ou à peine bosselées; nombreux sclérites fusiformes

épineux; b) dans la zone corticale : bâtonnets tuberculés, éléments calcaires

irréguliers, massues (0,13 mm de long) à tête branchue, triramée, munie d’une

verrue centrale et à manche épineux et arrondi; 2. dans le capitule : aiguilles

tuberculées un peu plus petites que celles du pied; massues corticales à tête

triramée (0,15 mm de long).

Fig. 178. — Colonie de Sinularia polydactyla (Ehrenberg).

Polypes : petits, assez espacés sur les lobules.

Coloration : de la colonie à sec : brun jaunâtre.

Description : Dix-huit échantillons conservés à sec.

Ces colonies sont encroûtantes, à pied plus ou moins élevé et à lobes plus

ou moins hauts généralement serrés, divisés en lobules de taille variable (fig. 178).

Les éléments squelettiques de la base du cocnenchyme sont des aiguilles

tuberculées longues de 2 à 3 mm présentant une constriction médiane et deux

extrémités plus ou moins émoussées (fig. 179, C, D). Elles sont généralement

Source : MNHN, Paris

180 A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 179. — Spiculés basilaires de Sinularia polydadyla (Ehrenberg).

G, D : x 37 x */,; A, B, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P : X 210 x 2 / a .

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRKS DE MADAGASCAR 187

ornées de grosses verrues composées plus ou moins serrées (flg. 179, B). A ces

spiculés s’ajoutent des aiguilles plus courtes, tuberculées (flg. 179, N) et des

bâtonnets fusiformes presque lisses (fig. 179, A, E, G, L). La zone corticale basi¬

laire renferme, de petits sclérites massifs, peu verruqueux (Fig. 179, H, I, J, K, M),

Fig. 180. — Spiculés capitulaires de Sinularia polijdachjla (Ehrenberg)’.

E, F : x 37 X 2 / a ; A, B, G, D, G, H, 1. J, K, L, M : x 210 x */*•

(les éléments irréguliers (fig. 179, F) et de courtes massues tuberculées (fig. 179,

O, P) dont la tête présente trois rameaux verruqueux et une protubérance

centrale. Les aiguilles capitulaires atteignent 0,9 à 2,7 mm de long et présentent

deux extrémités émoussées et une constriction centrale (fig. 180, E, F); elles

sont ornées de verrues clairsemées simples (fig. 180, D) ou composées (fig. 180,

Source : MNHN, Paris

188

A. TI XIE R-D U RIVA U LT

B, G, M). Dans le cortex capitulaire sont des bâtonnets épineux longs (fig. 180,

A, C, H, J, L) et de petites massues semblables à celles du pied (fig. 180, I, K).

Petits, les polypes n’atteignent que 0,3 à 0,5 mm de diamètre d’ouverture

à l’état rétracté et sont distants de 1 à 1,5 mm les uns des autres à la surface des

lobules alors qu’ils sont absents du pied et des lobes.

A sec les échantillons ont une teinte blanc crème à jaune brunâtre.

Localité : Dix-sept exemplaires ont été récoltés à Nosy Be (Madagascar)

par M. Cherbonnier en 1959. Sept colonies proviennent de Navetsy, quatre

de Tanikely (4 milles de Nosy Be), deux d’Andilana, deux de N’Thangham et

deux d’Ambatoloaka. Enfin un échantillon a été récolté à rIle Aldabra à 12 m

de profondeur en 1955 par M. Cherbonnier.

Distribution : Mer Rouge; Zanzibar; I. Baui; Luzifera; Nouvelle-Guinée

allemande; Nouvelle-Guinée britannique; Philippines; Ternates; I. Maldives;

China Straits; Golfe de Manaar; Madagascar (Tamatave et Nosy Be); I. Mergui;

Golfe de Cutch; Singapour; Tahiti; Aline; Grande Barrière; Java; Archipel

Malais; 1. Aldabra.

h) Sinularia simpsoni Tixicr-Durivault, 1945.

S. simpsoni, Tixier-Durivault, 1945. Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat., s. 2,

t. XVII, n° 2, p. 145.

S. simpsoni, Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2, fasc. 40,

p. 60, fig. 67, 68, 69, 70, 74.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied bas et stérile surmonté d’un capi¬

tule à lobes courts, minces, aplatis latéralement et rangés en lignes parallèles.

Fig. 181. — Colonie de Sinularia simpsoni Tixier-Durivault.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : spiculés massifs

(1 à 4 mm de long) couverts de gros tubercules crénelés; sclérites losangiques

à constriction médiane transverse; b) dans la zone corticale : rares bâtonnets

épineux, quelques petites massues (0,05 à 0,08 mm de long) à tête foliacée et

manche court émoussé; 2. dans le capitule : petites aiguilles (0,8 â 1,2 mm de long)

pointues à constriction médiane transverse, épineuses ou verruqueuses; massues

corticales semblables à celles du pied.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

189

Polypes : petits sur le capitule et à la surface supérieure du pied.

Coloration : de la colonie à sec : gris jaunâtre.

Description : Treize exemplaires conservés à sec.

Les colonies sont des formes encroûtantes à pied bas et stérile mesurant

32 mm à 130 mm de long, surmonté d’un capitule peu débordant, à petits lobes

bas, minces, aplatis latéralement et fréquemment placés les uns à la suite des

autres (fig. 181).

Les colonies sont dures mais leur surface est douce au toucher.

Les éléments squelettiques basilaires, massifs, longs de 1 à 3 mm (fig. 182,

1), E), à extrémités arrondies, sont abondamment recouverts de grands tubercules

composés à protubérances crénelées (fig. 182, A, B). Des spiculés de taille moindre,

ne dépassant pas 0,7 mm de long, affectent une forme plus ramassée (fig. 182,

C, I). Le cortex basilaire renferme des bâtonnets épineux longs de 0,2 mm (fig. 182,

H) et de très petites massues à tête foliacée, longues de 0,05 à 0,08 mm (fig. 182,

G, J). Les spiculés capitulaires internes sont des aiguilles longues de 0,8 à 1,2 mm

à extrémités pointues ou fourchues (fig. 183, C, D, E) et à constriction médiane

transverse. Ces aiguilles sont tantôt recouvertes par un grand nombre de pro¬

tubérances irrégulières (fig. 183, F, J) ou par quelques verrues coniques (fig. 183,

A, B). Dans la zone corticale lobulaire sont des bâtonnets épineux longs de 0,15 mm

(fig. 183, G, 1, M) et de petites massues foliacées (fig. 183, H, K, L).

Les polypes recouvrent la totalité du capitule et la surface supérieure du

pied; ils sont petits, nombreux et serrés.

Les colonies ont à sec une teinte gris jaunâtre.

Localité : Neuf échantillons sont originaires de Madagascar où ils ont été

récoltés à Nosy Be par M. Cherbonnier en 1959 : quatre à Ambatoloaka, deux

à Tanikely, deux à Andilana et deux à Navetsy. Quatre exemplaires ont été

récoltés à F lie Aldabra par M. Cherbonnier en 1954 à 40 m de profondeur.

Distribution : Mer Rouge; Madagascar; I. Aldabra.

0 Sinularia grayi Tixier-Durivault, 1945.

S. grayi , Tixier-Durivault, 1945. Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat., s. 2, t. XVIII,

n° 2, p. 145.

S. grayi , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2, fasc. 40,

p. 62, fig. 71 A, 75, 76, 77, 78.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied bas et stérile et à capitule formé

de petits lobes dressés, allongés.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : spiculés massifs

(1 à 3,5 mm de long) à gros tubercules crénelés; sclérites fusiformes à protu¬

bérances dentelées ou coniques; b) dans la zone corticale : bâtonnets verruqueux

et massues (0,1 à 0,18 mm de long) à tête tuberculée et large manche épineux

émoussé; 2. dans le capitule : aiguilles tuberculées (1 â 2,8 mm de long) ornées

de rares protubérances; massues corticales (0,08 à 0,12 mm de long) tuberculées.

Polypes : petits sur tout le capitule.

Coloration : de la colonie à sec : brun jaunâtre.

Description : Cinq exemplaires conservés à sec.

Source : MNHN, Paris

190

A. TIXIER-DURIVA ULT

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIAI RES DE MADAGASCAR

191

Source : MNHN, Paris

192

A. TIXIER-DURIVAULT

Les colonies encroûtantes, mesurant 30 à 80 mm, ont un pied plus ou moins

élevé, stérile, plissé longitudinalement, surmonté d’un capitule formé de lobes

groupés, dressés, allongés, parfois subdivisés et à extrémités ondulées (fig. 184).

Fig. 184. — Colonie (le Sinûlaria grayi Tixier-Durivault.

Les spiculés du coenenchyme basilaire interne sont massifs, tuberculés

plus ou moins irréguliers (fig. 185, B, C, D, E) et atteignent 1 à 3,5 mm de long.

Ils sont ornés de protubérances inégales et dentelées (fig. 185, A). Certains, de

taille moindre, ne montrent que quelques aspérités coniques (fig. 185, K). Enfin

de petites aiguilles, peu verruqueuses (fig. 185, L, M) sont assez nombreuses.

La zone corticale basilaire renferme des bâtonnets épineux longs de 0,15 à 0,3 mm

(fig. 185, F, I, J) et des massues longues de 0,1 à 0,18 mm à tête ramifiée (fig. 185,

G, H). La mésoglée capitulaire contient des aiguilles tuberculées longues de

0,8 à 2,8 mm (fig. 186, A, B, C) ornées de rares protubérances proéminentes

(fig. 180, E, F, G, P) ainsi que des bâtonnets épineux (fig. 186, H, 1, Q). Le cortex

du disque renferme de petites massues et de petits bâtonnets verruqueux ne dépas¬

sant pas 0,18 mm de long (fig. 186, D, J, K, L, M, N, O, R).

Petits, les polypes sont également distribués sur l’ensemble des lobes où ils

sont distants de 1 à 2 mm les uns des autres

Conservées à sec les colonies ont une teinte brun jaunâtre.

Localité : Les cinq échantillons ont été récoltés à Nosy Be par M. Ciier-

bonnier en 1960 : quatre à Navetsy, un à Ambatoloaka.

Distribution : Mer Rouge; Madagascar.

/) Sinûlaria hirta (Pratt, 1903).

Sclerophylum hirtum , Pratt, 1903. The Alcyonaria of the Maldives, v. II,

p. 522, pl. XXX, fig. 23, 24, 25.

S in. hirta , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2, fasc. 40,

p. 65, fig. 72, 79, 80, 81, 82, 83.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied bas et stérile et à capitule irrégu¬

lièrement divisé en gros lobes formés de lobules courts, légèrement flexueuse.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

193

Fig. 1S5. — Spiculés basilaires de Sinularia grayi Tixicr-Durivault.

B, C, D, E : x 37 x 2 / 3 ; A, F, G, H, I, J. K, L, M : x 210 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

194

A. TIXIER-DURI VA U LT

Fig. 186. — Spiculés capitulaires de Sinularia grayi Tixier-Durivault.

A ; B, C : x 37 x a / 3 ; D, E, F, G, H, 1, J, K, L, M, N, O, P, Q, R : x 210 x */,.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : larges spiculés

(1 à 4 mm de long) arrondis ou pointus ornés de nombreuses et grosses protu¬

bérances verruqueuses; sclérites moins tubercules; b) dans la zone corticale :

bâtonnets épineux, émoussés, plus ou moins épais; 2. dans le capitule : sclérites

massifs, souvent fourchus (4 mm de long), ornés de gros tubercules; baguettes

verruqueuses; massues corticales à tete tuberculée et à manche plus ou moins

allongé.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A LLIA IRES DE MADAGASCAR

195

Polypes : assez éloignés sur tout le capitule.

Coloration : de la colonie à sec : jaune brunâtre.

Description : Deux exemplaires conservés à sec.

Les deux colonies sont des formes encroûtantes à pied bas, stérile, court,

large et à capitule composé de gros lobes divisés en nombreux lobules flexueux

latéralement aplatis dans leur portion terminale (fig. 187).

Fig. 187. — Colonie de Sinularia hirla (Pratt).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de gros sclérites tuberculés,

massifs (fig. 188, I, J) longs de 1 à 4 mm, ornés d’abondantes protubérances

volumineuses (fig. 188, A, B). Certains d’entre eux, très courts, montrent une

constriction médiane (Fig. 188, K). Dans la zone corticale pédiculaire sont des

baguettes longues de 0,2 mm plus ou moins verruqueuses (fig. 188, D, E, G)

et des massues de taille variable, à tête tuberculée (fig. 188, C, F, H). Les sclérites

de la mésoglée capitulaire sont des aiguilles atteignant 4 mm de long (fig. 189,

C, D) garnies de plus ou moins grosses aspérités (fig. 189, B, F). Le cortex du

disque renferme des bâtonnets verruqueux (fig. 189, G) et des massues (fig. 189,

A, E, H, I).

Les polypes, régulièrement distribués sur la totalité du capitule, sont dis¬

tants de 1 à 2 mm et ne mesurent que 0,5 mm de diamètre d’ouverture à l’état

rétracté.

Conservées à sec les colonies sont blanc crème et jaune brunâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés par M. Cherbonnier

en 1959 et proviennent de Navetsy (Nosy Be).

Distribution : I. Maldives; Zanzibar; I. Andamans; Mer Rouge; Madagascar.

k) Sinularia rigida var. amboinensis (Burchardt, 1902).

Alcijonium rigidum var. amboinensis 9 Burchardt, 1902. Jena. Denkschr .,

Bd XIII, p. 667, pl. Y, fig. 9; pl. LVI, fig. 9.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied inégal, supportant un capitule

formé de lobes groupés, simples ou ramifiés en digitations courtes.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grosses aiguilles

tuberculées souvent fourchues (2,9 mm de long); quelques aiguilles étroites

Source : MNHN, Paris

196

A. TIXIKR-DURIVAULT

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

197

Fig. 189. — Spiculés capitulaires de Sinularia hirta (Pratt).

C, D : x 37 X 2 / 3 ; A, B, E, F, G , H, 1 : x 210 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

198

A. TIXIER-DURIVAULT

à simples aspérités; b) dans la zone corticale : petites aiguilles lisses, rares sclé-

rites fusiformes verruqueux et massues (0,1 à 0,2 mm de long) à manche plus

ou moins long et à tête tuberculée ornée d'une verrue centrale; 2. dans le capitule :

aiguilles du coenenchyme plus petites que celles du pied (2 mm de long); sclérites

corticaux semblables à ceux de la base de la colonie.

Polypes : petits, nombreux sur le capitule, rares à la surface supérieure

du pied.

Coloration : de la colonie : gris jaunâtre (fig. 190).

Distribution : Amboine; Afrique orientale; I. la Réunion; Archipel Malais.

Fig. 190. — Spiculés basilaires de Sinularia rigida var. amboinensis Burchardt.

(d’après Burchardt)

/) Sinularia dura (Pratt, 1903).

Sclerophytum durum, Pratt, 1903. The Alcyonaria of the Maldives, pt II,

p. 528, pl. XXXI, fig. 29, 30, 31, 32.

Scie, durum, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Roij. Soc. London,

s. 2, v. XIII, zoo!., p. 177.

Sin. dura, Tixier-Duhivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2, fasc 40,

p. 79, fig. 92, 103, 104, 105, 106.

Diagnose : Colonie : petite, dure, à pied stérile et à capitule à bords amincis

et dentelés.

Source : MNHN, Paris

O CT O CO R A I.LI AIRES DE MADAGASCAR

199

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grosses aiguilles

tuberculées abondantes (1,5 à 5 mm de long), garnies de nombreuses protu¬

bérances épineuses; sclérites plus petits, à verrues moins serrées; b) dans la zone

corticale : éléments irréguliers et rares massues (0,15 mm de long) à tête branchue

et à court manche épineux; 2. dans le capitule : aiguilles plus petites que dans

le pied, bâtonnets corticaux et massues corticales (0,17 mm de long) à court

manche épineux et à tête triramée.

Polypes : sur le bord des lobes, peu abondants.

Coloration : de la colonie à sec : jaune orange à gris jaunâtre (fig. 191).

Distribution : Djibouti; 1. Maldives; I. Seychelles; I. Amirautés; Mer Rouge.

in) Sinularia notanda sp. n.

Diagnose : Colonie : pied élevé, dur, épais, surmonté d’un capitule à lobes

courts.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber¬

culées droites ou fourchues (1,5 à 5,5 mm de long) à protubérances volumineuses;

b) dans la zone corticale : bâtonnets et petites massues (0,1 à 0,15 mm de long);

2. dans le capitule : aiguilles tuberculées bifurquées; massues et bâtonnets cor¬

ticaux semblables à ceux du pied.

Polypes : gros, sur les lobules, peu distants les uns des autres.

Coloration : des colonies : brun rougeâtre et brun noirâtre.

Description : Quatre exemplaires conservés à sec.

Le type est une forme dressée mesurant 50 mm de hauteur de pied et 78 mm

de hauteur totale. Large de 15 mm dans la portion la plus renflée, le pied, dur,

présente de profondes rides longitudinales. Il supporte un capitule étalé en forme

de disque de 52 mm de diamètre sur lequel se dressent de petits lobes subdivisés

en lobules coniques (fig. 192). Un second échantillon, plus petit, ne dépasse pas

37 mm de hauteur totale alors que le troisième exemplaire atteint 80 mm de

hauteur totale et 95 mm de diamètre de capitule et que le quatrième a 110 mm

de diamètre.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles tuberculées longues

de 1,5 à 5,5 mm fréquemment divisées à l’une de leurs extrémités (fig. 193, A,

B, C, D). Ces aiguilles sont années de protubérances assez volumineuses mais

Peu serrées (fig. 193, F). Certains sclérites de cette région, de taille moindre,

présentent des verrues arrondies (fig. 193, E) ou ressemblent à des bâtonnets

irréguliers (fig. 193, K, L). Dans le cortex pédiculaire sont des baguettes épineuses

longues de 0,18 mm (fig. 193, H) et des massues plus ou moins allongées variant

entre 0,1 à 0,15 mm (fig. 193, G, I, J). Les spiculés de la mésoglée capitulaire

sont généralement des aiguilles longues de 1 à 3 mm (fig. 194, B, C, D) et parfois

des masses squelettiques volumineuses (fig. 194, A). Ces éléments sont tantôt

à extrémité bifurquée (fig. 194, H), tantôt à extrémité simple (fig. 194, G). La

zone corticale lobulaire contient de petits bâtonnets (fig. 194, E, F, L, N) et

de petites massues (fig. 194, I, J, K, M) semblables aux éléments corticaux

pédiculaires.

Les polypes, peu nombreux, sont distants de 0,3 à 0,5 mm sur les lobules

et mesurent 0,5 mm de diamètre.

Deux des colonies ont un pied brun jaunâtre et un capitule blanc jaunâtre,

les deux autres échantillons sont brun noirâtre. -

IbTbudu

\museum

\pARIsy

\ * /

Source : MNHN, Paris

200

A. TIXIER-D.URIVAULT

Fig. 191. — Spiculés de Siiuilaria dura (Pratt).

. A, B, E : spiculés basilaires (A, B : x 37 x 2 / a ; E : x *>10 x 2 / V C n F a h t t •

spiculés capitulaires (x 210 x */ 3 ). X /«J. ^ 1 , B, H, I, J .

Source : MNHN , Par/s

O CTO CO R ALLIAI R ES DE MADAGASCAR

201

Localité : Les quatre exemplaires ont été récoltés à T Ile Aldabra par

M. Cherbonnier en 1955.

Rapports et di/Jércnces : Sinularia notanda se rapproche des espèces à spiculés

fréquemment ramifiés et s’en distingue cependant très facilement par sa forme

coloniale très particulière.

Fig. 192. — Colonie de Sinularia notanda sp. n.

n) Sinularia macropodia (Hickson et Hiles, 1900).

Alcijonium macropodium , Hickson et Hiles, 1900. Willey’s Zool. results,

pt 4, p. 504, pl. L, fig. 8, 9, 10.

S. macropodia , Tixier-Dürivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 92, fig. 110, 125, 126, 127, 128, 129.

Diagnose : Colonie : encroûtante, à pied dressé, plissé, stérile, surmonté

d’un capitule à lobules courts et arrondis.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber-

culées (2 à 3 mm de long), souvent fourchues, à petites protubérances peu serrées;

aiguilles épineuses; b ) dans la zone corticale : bâtonnets épineux; sclérites irré¬

guliers et massues (0,08 à 0,16 mm de long) à Lete branchue pourvue d’une verrue

centrale; 2. dans le capitule : aiguilles minces (2 mm de long); massues corticales

courtes et longues (0,1 à 0,3 mm de long).

Polypes : petits, inégalement répartis sur le capitule.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc grisâtre.

Description : Six échantillons conservés à sec.

Source : MNHN, Paris

202 A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 193. — Spiculés basilaires de Sinularia notanda sp. n.

A, B, C, D : x 32 x 2 / 3 ; E, F, G, H, I, J, K, L : x 216 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

o o o-

O CTO CO RALLIA 1RES DE MADAGASCAR

203

Source : MNHN, Paris

204

A. TIXIER-DURIVAULT

Les colonies, de petite taille, mesurent 30 à 60 mm de largeur maximum.

Elles ont un pied rigide, court, creusé de larges sillons longitudinaux et un capi¬

tule peu débordant formé de lobes subdivisés en nombreux petits lobules courts,

arrondis ou pointus (fig. 195).

Fig. 195. — Colonie de Sinularia macropodia (Hickson et Hiles).

Les spiculés du cocnenchyme basilaire sont des aiguilles tuberculées longues

de 2 à 3 mm (fig. 196, C, D) parfois divisées à leur extrémité. Elles sont ornées

de petites protubérances peu verruqueuses (fig. 196, A, B). Certaines aiguilles

épineuses ne présentent que de rares aspérités arrondies (fig. 196, H, J). Dans

le cortex pédiculaire sont des bâtonnets épineux longs de 0,3 mm (fig. 196, F),

des éléments irréguliers (fig. 196, E, G) et des massues tuberculées (fig. 196,

I, K, L, M, N). Les aiguilles de la mésoglée capitulaire sont minces, longues

de 0,5 à 2 mm, verruqueuses ou épineuses (fig. 197, C, D, E, F, G). Le cortex

du disque renferme des bâtonnets épineux longs de 0,4 mm (fig. 197, A, B) et

de petites massues atteignant 0,3 mm de long (fig. 197, H, I).

Les polypes recouvrant la totalité des lobes el des lobules mesurent 0,2

à 0,3 mm de diamètre d’ouverture et sont distants de 1 à 2 mm.

Les échantillons sont blanc crème, blanc jaunâtre ou jaune grisâtre.

Localité : Cinq colonies proviennent de Nosy Bc. L’une d’entre elles a

été récoltée par M. Humes à la pointe Lokobe, les quatre autres ont été récoltées

par M. Cherbonnier en 1959 : une à Navelsy, une à Ambatoloaka et deux à

Tanikcly (4 milles de Nosy Be). Le sixième échantillon provient de File Maurice

où il a été récolté par l’Institut Mauricien.

Distribution : Blanche Bay; Nouvelle-Bretagne; Madagascar; I. Maurice.

o) Sinularia marenzelleri (Wright et Studer, 1889).

Lobophylam marenzelleri f Wright et Studer, 1889. Challenger Report,

Zool., v. XXXI, p. 251, pl. XLIi, fig. 1.

S. marenzelleri , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 105, fig. 138, 148, 149, 150, 151, 152.

Diagnose : Colonie : arborescente, à pied dur et à capitule formé de lobes

courts, dressés, subdivisés en lobules arrondis.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

205

Fig. 196. — Spiculés basilaires de Sinularia macropodia (Hickson et Hiles).

C f D : x 37 x V»; A, R, E, F, G, H, I, J, K, L, M : X 210 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

20G

A. TI XIER-DURIVAULT

I*ig. 197. Spiculés capitulaires de Sinularia macropodia (Hickson et Hiles)

E, F : x 37 x 2 / 3 ; A, B, C, D, G, H, I : x 210 x =/ 3 .

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

207

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : aiguilles tuber-

culées (1 à 5 mm de long) ornées de petites protubérances ou de gros tubercules;

sclérites épineux; b) dans la zone corticale : bâtonnets peu verruqueux, massues

(0,16 mm de long) à tête tuberculée et à manche épineux; 2. dans le capitule :

aiguilles tuberculées et massues corticales analogues à celles du pied.

Polypes : gros, sur le capitule.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : blanc grisâtre.

Description : Six échantillons conservés à sec.

Les colonies ont un pied stérile dur, plus ou moins élevé, surmonté d’un

capitule à lobes courts ou longs, dressés, subdivisés en petits lobules irréguliers

(fig. 198).

Fig. 198. — Colonie de Sinnlaria marenzelleri (Wright et Studer).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles tuberculées longues

de 1 à 5 mm (fig. 199, D, E) à constriction médiane et à extrémités pointues,

arrondies ou fourchues. De deux sortes, les tubercules sont tantôt petits et

serrés (fig. 199. B), tantôt gros et composés (fig. 199, C), tantôt enfin rares et

coniques (fig. 199, A). Certains éléments squelettiques plus petits sont plus

ou moins verruqueux (fig. 199, 1, F). Dans la zone corticale basilaire sont des

bâtonnets peu verruqueux longs de 0,21 mm (fig. 199, K) et des massues longues

de 0,1 à 0,16 mm (fig. 199, G, H, .J) à tête tuberculée. Le coenenchyme capitu¬

laire contient des aiguilles longues de 1 à 3 mm, à constriction médiane et â extré¬

mité fourchue (fig. 200, G, H) ainsi que des spiculés verruqueux (fig. 200, A)

ou épineux (fig. 200, F, I). Le cortex du capitule renferme des bâtonnets épineux

(fig. 200, B, E) et des massues (fig. 200, C, D, J).

Les échantillons ont, à sec, une teinte blanc jaunâtre.

Localité : Les six exemplaires ont été récoltés à Madagascar. Trois pro¬

viennent de Tuléar où ils ont été récoltés par M. Pichon en 1961, deux autres

d’Ambatoloaka (Nosy Be) et un troisième de Tanikely (4 milles de Nosy Be)

où ils ont été récoltés par M. CherbonnIER en 1959.

Distribution : Nouvelles-Hébrides; Nouvelle-Bretagne; I. Api; Ceylan;

Zanzibar; Madagascar.

Source : MNHN , Paris

208

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 199. — Spiculés basilaires de Sinularia marenzelleri (Wright et Studer).

D, E : x 37 x 2 / a ; A, B, C, F, G, H, I, J, K : x 210 x 2 / 3 .

p) Sinularia pedunculata Tixier-Durivault, 1945.

S. pedunculata , Tixier-Durivault, 1945. Bull. Mus. Nat. Ilist. Nat., s. 2,

t. XVII, n° 3, p. 244.

S. pedunculata , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Boy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 109, fig. 147, 153, 154, 155, 156, 157.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR A LLI AIRES DE MADAGASCAR

209

Fig. 200. — Spiculés capitulaires de Sinularia marenzelleri (Wright et Studer).

G, H : x 37 x 2 / a ; A, B, G, D, K. F, I, J : x 210 x 2 / a .

Diagnose : Colonie : dressée, à pied allongé et à lobes digités groupés en

bouquets.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchvme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber-

culécs (1,3 à 3,2 mm de long) à constriction médiane transverse, ornées de

nombreuses petites protubérances; sclérites presque lisses; b) dans la zone

Source : MNHN, Paris

210

A. TIXIER-DURIVAULT

corticale : baguettes verruqucuses, bâtonnets tubercules, éléments irréguliers,

petites massues (0,13 mm de long) à large tête branchue et à court manche

épineux; 2. dans le capitule : aiguilles tuberculées plus petites (1,3 h 2,8 mm

de long); petites massues corticales (0,1 mm de long).

Polypes : sur les lobes.

Coloration : de la colonie à sec : blanc jaunâtre ou blanc grisâtre.

Description : Deux exemplaires secs et quatre échantillons conservés dans

l’alcool.

Les colonies sont des formes dressées à pied allongé et à capitule composé

de lobes digités, groupés en bouquets courts parfois subdivisés (fig. 201). Ce

pap

Fig. 201. — Colonie de Sinutaria pedunculala Tixier-Durivault.

sont de petites colonies mesurant 50 et 35 mm de hauteur totale, dures et

rugueuses. L’un des exemplaires, très ramifié, tronqué, atteint 130 mm de haut.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles tuberculées longues

de 1,3 à 3,2 mm (fig. 202, A, B), ornées de petites verrues (fig. 202, C) assez régu¬

lièrement alignées en rangées transversales. Certains sclérites, presque lisses,

ne présentent que de rares aspérités coniques (fig. 202, F, J, O). Dans le cortex

basilaire sont des baguettes irrégulières (fig. 202, E, J, L, M,), des massues tuber¬

culées (fig. 202, G, H, K) et des sclérites irréguliers (fig. 202, D, N). Les spiculés

de la mésoglée capitulaire sont des aiguilles tuberculées longues de 1,3 à 2,8 mm

(fig. 203, A, B, C, D) ornées de rares verrues irrégulières (fig. 203, I) ou coniques

(fig. 203, E, G). Dans la zone corticale lobulaire sont de grands bâtonnets presque

lisses (fig. 203, J) et de petites massues (fig. 203, F, H, K).

Les polypes sont distribués sur les lobes où ils sont distants de 0,8 mm les

uns des autres.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A LL IAIR RS DE M A D A G A S CA R

211

Fig. 202. — Spiculés basilaires de Sinularia pedunculata Tixier-Durivault

A, B : x 37 x */ 3 ; G, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O : x 210 x 2 / 3 .

Les deux exemplaires, secs, ont une teinte blanc jaunâtre, ceux conservés

en alcool sont bruns et blanc jaunâtre.

Localité : Deux échantillons proviennent de Madagascar où ils ont été

récoltés en 1919 par M. Decary. Le troisième spécimen a été récolté à Tuléar

Source : MNHN, Paris

212

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 203. — Spiculés capitulaires de Sinularia pcdunculata Tixicr-Durivault.

A, B, G, D : x 37 x */,; E, F, G, H, I, J, K : x 210 x 2 / s .

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

213

(Madagascar) par M. Piciion en 1962. Les trois derniers exemplaires ont été

récoltés en 1960 par M. Humes à la pointe Ambarionaomby à Nosy Komba

(Madagascar).

Distribution ; I. Wallis; Madagascar.

r/) Sinularia gardineri (Pratt, 1903).

Sclerophytum gardineri, Pratt, 1903. The Alcyonaria of the Maldives,

pt II, p. 527, pl. XXXI, fig. 28.

Scie, gardineri, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Roy. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 177, pl. II, fig. 10, 13.

S in. gardineri, Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2,

fasc. 40, p. 113, fig. 140 A, 158, 159, 160, 161, 162.

Diagnose : Colonie : dressée, à pied court et à lobes minces et irréguliers,

souvent branchus.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : aiguilles tuber-

culées (1,2 à 4,3 mm de long) effilées, ornées de grosses protubérances verru-

queuses; sclérites à rares aspérités; b) dans la zone corticale : bâtonnets épineux,

éléments calcaires irréguliers; grandes massues (0,2 à 0,24 mm de long) à tête

tuberculée, portant une verrue centrale et à large manche émoussé, petites

massues (0,12 à 0,18 mm de long) à tête branchue et à large manche verruqueux;

2. dans le capitule : aiguilles tuberculées minces (1 à 2,3 mm de long) à protubé¬

rances verruqueuses ou coniques; petites massues corticales (0,1 mm de long),

à tête foliacée et à manche court.

Polypes : petits sur le capitule.

Coloration : de la colonie à sec : jaune orangé (fig. 204).

Distribution : Suez; I. Maldives; Ceylan; Shubuk; I. Low; 1. Seychelles

(I. Praslin); I. Amirantes.

/•) Sinularia querciformis (Pratt, 1903).

Sclerophytum querciforme, Pratt, 1903. The Alcyonaria of the Maldives,

pt II, p. 530, pl. XXXI, fig. 33.

Sin. querciformis , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 116, fig. 141 A, 163, 164, 165, 166, 167.

Diagnose : Colonie : arborescente, à pied dressé et à capitule formé de lobes

primaires subdivisés en courtes ramifications secondaires et tertiaires.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : aiguilles tuber-

culées (5 mm de long) à grosses aspérités arrondies ou à protubérances peu

dentelées; nombreux sclérites épineux; b) dans la zone corticale : rares baguettes

tuberculées; nombreuses massues (0,16 à 0,3 mm de long) à tête tuberculée et

à large manche verruqueux et arrondi; petites massues (0,08 mm de long) à

tête foliacée et à court manche épineux; 2. dans le capitule : aiguilles épineuses

(3 mm de long), sclérites fusiformes presque lisses; massues corticales généra¬

lement petites et foliacées.

Polypes : nombreux, petits sur les ramifications secondaires et tertiaires.

Coloration : des colonies dans l’alcool : gris brunâtre ou brun foncé.

Description : Trois échantillons conservés dans l’alcool et un exemplaire

sec.

Source : MNHN, Paris

214

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 204. — Spiculés de Sinularia gardineri (Pratt).

A, B, C, E : spiculés basilaires (A, B : x 37 x 2 / 3 ; C, E : x 210 X 2 / 3 ); D, F, G, H, I,

J, K : spiculés capitulaires x 210 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

215

Les colonies sont des formes arborescentes à pied dressé, stérile, rigide

formant un tronc bas d’où s’élève un capitule formé de lobes primaires subdivisés

en lobules secondaires et tertiaires courts et cylindriques (fig. 205). Trois de ces

exemplaires mesurent 40, 40 et 73 mm de hauteur totale. Le dernier échantillon

ne concerne qu’une portion capitulaire.

Fig. 205. — Colonie de Sinularia querciformis (Pratt).

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont de nombreuses aiguilles tuber-

culées atteignant 5 mm de long, droites ou légèrement courbes (fig. 206, A, B),

tantôt ornées de verrues dentelées (fig. 206, D) tantôt garnies de tubercules

arrondis (fig. 206, C). De nombreuses aiguilles minces (fig. 206, E, F) s’ajoutent

aux premiers spiculés. Dans la zone corticale basilaire sont quelques baguettes

épineuses (fig. 206, G, K) et de nombreuses massues, de taille variable, plus ou

moins tuberculées (fig. 206, H, I, J, L, M, N). Les aiguilles de la mésoglée capi¬

tulaire ne dépassent pas 3 mm de long (fig. 207, A, B) et sont ornées d’un petit

nombre de protubérances (fig. 207, G, 1). Des petites baguettes épineuses sont

abondantes (fig. 207, C). Le cortex du disque renferme des bâtonnets (fig. 207, H)

et des massues tuberculées (fig. 207, D, E, F).

Les polypes, très nombreux, petits, n’ont que 0,2 à 0,3 mm de diamètre

d’ouverture à l’état rétracté et sont distants sur les ramifications secondaires

et tertiaires de 1 à 1,5 mm.

Les colonies ont une teinte gris brunâtre et brun foncé.

Localité : Trois exemplaires proviennent des Iles Seychelles où ils ont été

récoltés par M. Rousseau en 1841. Le quatrième échantillon a été récolté en 1954

par M. Cherbonnier à l’Ile Aldabra.

Distribution : I. Maldives; Golfe de Manaar; Zanzibar; Shubuk; I. Anda-

mans; Nouvelles-Hébrides; I. Seychelles; 1. Aldabra.

Source : MNHN, Paris

TIXIER-DURIVAULT

21 (>

Fig. 206. — Spiculés basilaires de Sinularia querciformis (Pratt).

A, B : x 37 x 2 U; G, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N : x 210 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

217

Fig. 207. — Spiculés capitulaires de Sinularia querciformis (Pratt).

A, B : X 37 x 2 / 3 ; G, D, E, F, G, H, I : x 210 X 2 / s .

s) Sinularia triaena Kolonko, 1926.

S. triaena , Kolonko, 1926. Mitt. Zool. Mus. Berlin , bd XII, p. 304.

S. triaena , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roi). Belgique , s. 2, fasc. 40,

p. 121, fig. 142 A, 168, 169, 170, 171, 172.

Diagnose : Colonie : dressée, à pied bas, plissé, surmonté d'un capitule

formé de lobes subdivisés en lobules et digitations cylindriques et courtes.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : grosses aiguilles

tuberculées (3 à 6 mm de long) couvertes de protubérances bosselées volumi¬

neuses; sclérites plus petits à rares verrues; b) dans la zone corticale : bâtonnets

tuberculés et petites massues (0,1 mm de long) à tête branchue et manche épineux;

2. dans le capitule : aiguilles tuberculées (4 mm de long); grandes massues corti¬

cales (0,25 mm de long) à tête triramée et petites massues semblables à celles

du pied.

Polypes : rétractés, sur le capitule, assez distants les uns des autres.

Coloration : de la colonie à sec : blanc jaunâtre.

Description : Trois exemplaires conservés dans l'alcool.

Source : MNHN, Paris

218

A. TIXIE R-D U RI VA U LT

Les colonies, dures, mesurent 40 à 50 mm de haut et 35 à 50 mm de large;

leur pied, stérile, plissé longitudinalement supporte un capitule formé de lobes

larges et courts subdivisés en petits lobules arrondis ou bosselés (fig. 208).

Les spiculés du coenenehyme basilaire sont des aiguilles longues de 2,5 à

6 mm (fig. 209, A, B, G, D, E) plus ou moins tuberculées (fig. 209, H, J, K;

fig. 210, A, B). La zone corticale pédiculaire renferme des bâtonnets épineux

Fig. 208. — Colonie de Sinularia triaena Kolonko.

(fig. 209, F, G; fig. 210, F), de larges baguettes présentant une extrémité très

épineuse (fig. 210, C, D, E, G) et enfin de courtes massues (fig. 209, I; fig. 210, H,

I, J, K, L, M, N, O). La inésoglée du capitule contient des aiguilles tuberculées

longues de 2 à 4 mm (fig. 211, A, B, C, D) à protubérances rares et arrondies

(fig. 211, F, G) ou nombreuses et crénelées (fig. 211, E). Dans le cortex lobulaire

sont des bâtonnets verruqueux (fig. 211, II, I, L, M, P, T) et des massues longues

(fig. 211, K, Q, S) et courtes (fig. 211, J, N, O, R).

Les polypes sont uniformément distribués sur le capitule. Distants de 1 à

2 mm les uns des autres ils n’ont que 0,2 à 0,5 mm de diamètre à l’état rétracté.

Les trois colonies ont une teinte blanc jaunâtre.

Localité : Les trois exemplaires ont été récoltés en 1955 par M. Cherbon-

nier à nie Aldabra.

Distribution : Philippines; Mer Rouge; I. Aldabra.

I) Sinularia leptoclados (Ehrenberg, 1834).

Lobularia leptoclados , Ehrenberg, 1834. Corail, d. Roth. Meeres, p. 50.

S. leptoclados , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2,

fasc. 40, p. 124, fig. 173, 174, 175, 179, 180, 181.

Diagnose : Colonie : encroûtante ou arborescente. Colonie encroûtante b

pied bas et stérile et à lobes courts, digités, peu serrés; colonie arborescente

à pied stérile, dressé, cylindrique et à lobes dressés, subdivisés en lobules digités

courts.

Source : MNHN, Paris

OCTO CO RALLIA 1RES DE MADAGASCAR

219

Fig. 209. — Spiculés basilaires de Sinularia Iriaena Kolonko.

A, B, G, D, E : x 37 x 2 / 3 ; F, G, H, I, J, K : x 216 x 2 / 3 .

Source : MNHN , Paris

220

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 210. — Spiculés basilaires de Sinularia triaena Kolonko (x 216 x 2 / a ).

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grandes aiguilles

tuberculées (2 à 7 mm.de long) à protubérances composées, clairsemées ou à rares

aspérités simples; sclérites fusiformes à verrues subconiques; b) dans la zone

corticale : bâtonnets verruqueux, baguettes claires; grandes massues (0,2 à 0,3 mm

de long) à tête tuberculée et à court manche peu verruqueux; 2. dans le capitule :

Source : MNHN, Paris

O CT O CO RA LL A IRES DE MADAGASCAR

221

Source : MNHN, Paris

222

A. TIXIER-DURIVAULT

minces aiguilles tuberculées ou épineuses (2 à 3 mm de long); grandes massues

corticales (0,2 à 0,3 mm de long); petites massues (0,08 mm de long) à tête foliacée.

Polypes : petits, sur le capitule.

Coloration : des colonies à sec : brun foncé et dans l'alcool : jaune brunâtre,

gris clair, gris foncé ou noir.

Description : Onze exemplaires conservés à sec.

Quatre colonies encroûtantes présentent un pied stérile surmonté de lobes

courts, peu serrés, généralement aplatis et subdivisés (fig. 212, B). Trois autres

spécimens ont un pied stérile plus ou moins large surmonté de lobes peu serrés,

peu nombreux, subdivisés en lobules digités courts (fig. 212, A). Enfin une colonie

big. 212. — Colonies de Sinularia leptoctados (Ehrenberg).

présente des lobes minces et allongés. Ces échantillons ont de 28 à 115 mm de

diamètre maximum. Les colonies sont dures et leur surface rugueuse au toucher.

Les spiculés du coenenchyme basal sont des aiguilles tuberculées longues

de 2 à 7 mm, droites ou courbes (fig. 213, B, F). Des bâtonnets plus ou moins verru-

queux s’ajoutent à ces aiguilles (fig. 213, C, E, G). Dans le cortex basilaire sont

des baguettes verruqueuses longues de 0,2 à 0,3 mm (fig. 213, J) ou presque

Source : MNHN, Paris

O CTO CO IIALLI AIR ES DE MADAGASCAR

223

Fig. 213. — Spiculés basilaires de Sinularia leptoclados (Ehrenberg).

F : x 37 x 2 / 3 ; A, B, G, D, E, G, H, I. .1, K : X 210 x */,.

Source : MNHN, Paris

224

A. TIXIER-DURIVAULT

lisses (fig. 213, D) et de nombreuses massues tantôt courtes ne dépassant pas 0,08 à

0,15 mm de long (fig. 213, H, I) tantôt longues de 0,2 à 0,3 mm (fig. 213, A, K).

Les sclérites capitulaires internes sont de minces aiguilles tuberculées (fig. 214, A,

C, D) longues de 1 à 3 mm (fig. 214, B, J). La zone corticale lobulaire renferme

Fig. 214. Spiculés capitulaires de Sinularia Icptoclados (Ehrenberg).

C, D : x 37 x 2 / 3 ; A, B, E, F. G, H, I, J, K, L : x 210 x 2 / 3 .

des bâtonnets épineux (fig. 214, H, L), de courtes massues foliacées ne dépassant

pas 0,08 mm de long (fig. 214, E, F, 1) et des massues tuberculées longues de 0,2 à

0,3 mm (fig. 214, G, K).

Les polypes, petits, ont 0,4 à 0,8 mm de diamètre d'ouverture à l’état semi-

épanoui et sont distants de 0,6 à 0,8 mm les uns des autres sur le capitule.

Les colonies sont, à sec, brun foncé.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIR ES DE MADAGASCAR

225

Localité : Six échantillons proviennent de Nosy Be (Madagascar) où ils

ont été récoltés par M. Cherbonnier en 1959 : deux d’entre eux ont été récoltés

à Ambatoloaka et les quatres autres à Navetsy (Nosy Be). Le septième spécimen

a été récolté en 1961 par M. Pichon à Tuléar (Madagascar) et le huitième à

Nosy Be par M. Humes en 1962. Les trois dernières colonies ont été récoltées à

l’IIe Aldabra par M. Cherbonnier en 1954.

Distribution : Mer Rouge; Ceylan; Amboine; N \V Australie; Philippines;

Indes orientales allemandes; Archipel Malais; Madagascar; I. Aldabra.

il ) Sinularia ramosa Tixier-Durivault, 1945.

S. ramosa , Tixier-Durivault, 1945. Bull. Mus. Nat. Hist. Nat., s *> t XVII

n° 3, p. 248.

S. ramosa , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique , s. 2, fasc. 40,

p. 129, fig. 176, 182, 183, 184, 185, 186.

Diagnose : Colonie : arborescente, à gros pied, dressé, plissé longitudina¬

lement et à capitule formé de rameaux primaires divisés en branches secondaires

et tertiaires longues.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l'intérieur : aiguilles tuber-

culées (1 à 5 mm de long), droites ou courbes, pointues ou arrondies, ornées de

protubérances peu verruqueuses; baguettes à rares aspérités coniques, bâtonnets

massifs, presque lisses; nombreux éléments irréguliers; b) dans la zone corticale :

bâtonnets épineux; sclérite irréguliers; petites massues (0,08 à 0,2 mm de long)

à large tête branchue et. manche épineux; 2. dans le capitule : minces aiguilles

(1 à 3 mm de long) droites ou courbes, ornées de tubercules irréguliers ou de

petites épines coniques; nombreuses massues corticales grêles (0,16 mm de long)

à tête triramée.

Polypes : peu nombreux sur tout le capitule.

Coloration : de la colonie dans l'alcool.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies sont des formes arborescentes à gros pied dressé, cylindrique,

épais, parfois plissé dans le sens longitudinal. Le capitule comprend des rameaux

primaires divisés en branches secondaires et tertiaires longues, minces et cylin¬

driques (fig. 215). Leur consistance est ferme au niveau du pied, fragile dans le

capitule et sa texture est uniformément douce au toucher.

Les spiculés du coenenchyme basilaire sont des aiguilles tuberculées longues

de 1 à 5 mm (fig. 216, A, B), droites ou légèrement courbes, à extrémités pointues

ou arrondies. Leurs protubérances aplaties, irrégulièrement distribuées, peu

verruqueuses sont fréquemment disséminées (fig. 216, H). Des sclérites plus petits

ressemblent à des baguettes épineuses (fig. 216, I, J). Le cortex basilaire contient

des bâtonnets épineux longs de 0,3 mm (fig. 216, E) et de petites massues longues

de 0,08 à 0,2 mm (fig. 216, C, D, F, G). Les spiculés des digitations sont beaucoup

plus grêles que ceux de la base de la colonie. Ce sont des aiguilles de 1 à 3 mm

de long, droites ou courbes, à extrémités généralement effilées (fig. 217, A, B).

Ces aiguilles sont tantôt ornées de tubercules irréguliers (fig. 217, I, L) tantôt

garnies de petites épines coniques peu proéminentes. Dans le cortex capitulaire

sont des baguettes allongées (fig. 217, D, K) épineuses, minces, parfois en massues

(fig. 217, C) et de petites massues grêles, longues de 0,16 mm (fig. 217, E, F, G,

J).

Source : MNHN, Paris

226

A. TI XIK R-DURI VA U LT

Fig. 215. — Colonie de Sinularia ramosa Tixier-Durivault.

Les polypes sont uniformément repartis sur les lobes primaires'et secondaires

où ils sont distants de 1 à 3 mm.

Les. deux exemplaires sont, dans l’alcool, d’un beau blanc laiteux.

Localité : Les deux échantillons sont originaires des Iles Seychelles où ils

ont été récoltés par M. Rousseau en 1841.

Distribution : I. Seychelles.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIAI RES DE MADAGASCAR

227

Spiculés basilaires de Sinularia ramosa Tixier-DurivaulL

X 37 x 2 / 3 ; C, D, H, F, G, H, I, J : x 210 x */*•

Source : MNHN, Paris

228

A. TIXIER-DURI VA ULT

A cP7

P 0/ :/

A V

/ O 1 '

1 • ,‘i

1 fi.

* '1

V “•

)' O.*.*

\ ° !

/ 0

0 Y

; c*

1 J

); a O:

ni; AA-&A

< 03 ;

p Û?;

O):

C?"

O: °-

G A)

O; î

<G»

Or.

O o:

Fig. 217. — Spiculés capitulaires de Sinularia ramosa Tixier-Durivault.

A, B : x 37 X a / 3 ; C, D, E, F, G, H, ï, J, K, L : X 210 x a / 3 .

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIAI RES DE MADAGASCAR

229

v) Sinularia gonatodes Kolonko, 1926.

S. Icptoclados var. gonalodes, Kolonko, 1926. Mitt. Zool. Mas. Berlin , bd XII,

p. 309.

S. gonalodes , Tixier-Durivault, 1951. Mém. Inst. Roy. Belgique, s. 2.

fasc. 40, p. 135, fig. 177 A, B, 187, 188, 189, 190, 191.

Fig. 218. — Colonie de Sinularia gonalodes Kolonko.

Diagnose : Colonie : arborescente à pied large cl court et à capitule formé

de lobes primaires, secondaires et tertiaires inégaux et flexueux.

Spiculés : 1. dans la base du coenenchyme : a) à l’intérieur : grosses aiguilles

tuberculées (1,6 à 5,8 mm de long) ornées de nombreuses protubérances bosselées,

volumineuses; sclérites à épines aplaties; b) dans la zone corticale : baguettes

verruqueuses; massues (0,12 à 0,16 mm de long) à tête tuberculée et manche

épineux; 2. dans le capitule: aiguilles tuberculées (1,5 à 3 mm de long); sclérites

presque lisses; petites massues (0,12 mm de long) à tête tuberculée et h manche

épineux; grandes massues (0,25 mm de long) à manche long.

Polypes : sur le capitule.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : gris cendré.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

230

A. TIXIER-DURIVAULT

La colonie est dressée; son pied forme un large tronc court qui supporte

des lobes primaires subdivisés en lobules secondaires et tertiaires inégaux, longs

et flexueux (fig. 218). La colonie est dense et sa surface est rugueuse au toucher.

Les spiculés du coenenchymc basilaire sont de grosses aiguilles massives

longues de 1,6 à 5,8 mm à extrémités arrondies (fig. 219, A, H) ornées de protu¬

bérances volumineuses, bosselées. Des sclérites de taille moindre sont garnis,

soit de tubercules composés (fig. 219, E, F), soit d’épines aplaties peu nombreuses

(fig. 219, D, H, J). Le cortex basilaire renferme des baguettes variant de 0,2 à

0,4 mm de long pourvues de petites aspérités arrondies (fig. 219, G, L) et des

massues longues de 0,12 à 0,16 mm à tête tuberculée (fig. 219, G, I, K). Les

sclérites capitulaires internes sont de petites baguettes longues de 1,5 à 3 mm

à extrémités plus ou moins pointues (fig. 220, A, B) des bâtonnets verruqueux

(fig. 220, G, E) ou presque lisses (fig. 220, F, I). Dans le cortex capitulaire sont

des baguettes épineuses (fig. 220, D, H, K) et des massues tuberculées

(fig. 220, G, J, L).

Les polypes naissent sur les lobes à des distances de 1 à 2 mm et sur les

digitations extrêmes de 0,5 à 1 mm.

L’échantillon, conservé dans l’alcool, a une teinte gris cendré.

Localité : L’exemplaire a été récolté aux Iles Seychelles par M. Rousseau

en 1841.

Distribution : Philippines; Mer Rouge; I. Seychelles.

2. Famille Nephtiieidae Gray, 1862

Alcyonacés à colonies ramifiées, buissonnantes ou arborescentes, à tronc

stérile mince et portion fertile divisée. Polypes monomorphes, rétractiles ou non,

isolés, en épis, en bouquets ou en ombelles. Peu de rnésoglée et système de canaux

endodermiques très réduit. Anthocodies très souvent soutenues par un faisceau

de grands spiculés. Sclérites en aiguilles verruqueuses, en massues, en haltères

ou en corpuscules rayonnés.

Ciel des genres de Nephtheidae cités

1. Polypes sans faisceau de soutien.

a) Polypes groupés en chatons ou en lobes. G. Capnella

b) Polypes parsemant la totalité des branches .... G. Paralemnalia

c) Polypes isolés en petits groupes sur les ramifications terminales. . .

. G. Lemnalia

2. Polypes avec faisceau de soutien.

A. Polypes groupés en lobes ou en chatons. G. Nephthea

B. Polypes groupés en épis ou en boules. G. Spongodes

C. Polypes répartis en bouquets divergents. G. Roxasia

D. Polypes groupés en ombelles.

a) Polypes à faisceau de soutien peu important. . G. Umbellulifera

b) Polypes à faisceau de soutien important. G. Morchellana

E. Polypes isolés ou en petits groupes. G. Stereonephthya

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IR ES I)E MADAGASCAR

231

Source : MNHN, Paris

232

A. TIXIE R-1 ) i: HI VA U LT

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLI AIRES DE MADAGASCAR

233

A. Genre Capnella Gray, 1869

Nephthéidés à petites colonies arborescentes ou buissonnantes; polypes

dépouvus de faisceau de soutien, non rétractiles, groupés en lobes ou isolés sur

les branches et les rameaux terminaux. Parois des canaux épaisses, fortement

remplies de spiculés. Cortex en aiguilles, en massues foliacées ou en bâtonnets

irréguliers.

a) Capnella parva Light, 1913.

C. parva , Light, 1913. Philip. Journ. 5c/., p. 446, pl. I, fig. 8; pl. 11, fig. 3ci-3e.

Diagnose : Colonie petite, rigide, à branches courtes. Spiculés polypaires

en aiguilles et en massues. Sclérites corticaux en forts haltères courts. Spiculés

des parois des canaux en tonneaux et en massues.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie, de petite taille, atteint 17 mm de haut et 17 mm de large

(fig. 221, A). Mince, rigide, elle présente un pied épais d’où partent trois courtes

ramifications formant des lobes à sommet arrondi couverts de polypes. Ces

polypes, non rétractiles, sont abondamment armés de spiculés en aiguilles droites

ou courbes (fig. 221, H, L) ornées de tubercules arrondis, longues de 0,2 à 0,3 mm

et de massues plus ou moins foliacées (fig. 221, I, K, M) longues de 0,18 à 0,3 mm.

Le cortex pédiculaire renferme de nombreux sclérites massifs, à rares tubercules

arrondis (fig. 221, C, F, G) longs de 0,11 à 0,14 mm. Les parois des canaux sont

fortement remplies de sortes d’haltères (fig. 221, B, D) verruqueux longs de

0,15 à 0,2 mm et des bâtonnets (fig. 221, E) longs de 0,09 à 0,11 mm.

La colonie a une teinte brun clair.

Localité : L’exemplaire a été récolté par M. Crosnier en 1959 dans le lagon

de Mayotte (I. Comores) à 28 m de profondeur.

Distribution : Philippines; I. Comores.

B. Genre Lemnalia Gray, 1868

Nephthéidés à petites colonies arborescentes formées de troncs ramifiés en

partie coalescents, s’élevant d’une base commune; polypes dépourvus de faisceau

de soutien, non rétractiles, isolés, en petits groupes ou en faisceaux sur les rami¬

fications terminales. Parais des canaux minces, remplies de très abondants

spiculés. Cortex du tronc à nombreux sclérites : aiguilles, massues, doubles

étoiles ou croissants. Tentacules à minces aiguilles ou écailles. Parois stomo-

déales â aiguilles ténues.

Cle/ des espèces de Lemnalia citées

I. Polypes sessiles, plus ou moins nombreux.

A. Sclérites tentaculaires en minces aiguilles verruqueuses.

1. Colonie mince, à branches terminales fortes et allongées.

. L. /lava (May, 1898)

Source : MNHN, Paris

234

A. TIXIER-DURIVAULT

A : colonie; B, C, D, E, G : spiculés coloniaux (x 330 x 2 / :i ); II. I, K. L. M : spiculés

polypaires (x 330 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

OCTOCO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

235

2. Colonie forte, à branches terminales fines et allongées.

. L. elegans (May, 1898)

B. Sclérites tentaculaires en écailles granuleuses.

1. Colonie large et courte, à branches terminales fortes et allongées. . . .

. L. amabilis sp. n.

2. Colonie mince et haute, avec un petit nombre de branches.

a) Spiculés corticaux en aiguilles, en croissants, en doubles-sphères

et en massues, à petites verrues serrées. L. exilis sp. n.

b) Spiculés corticaux en aiguilles, en croissants, en doubles-sphères

et en massues, à grosses verrues espacées. ... L. /ragilis sp. n.

II. Polypes pédonculés.

A. Colonie à ramifications courtes naissant au sommet de la colonie. . . .

. L. cervicornis (May, 1898)

B. Colonie à grandes ramifications naissant à mi-hauteur de la colonie. . .

. L. gracilis sp. n.

C. Colonie à ramifications plus ou moins allongées partant de la base de la

colonie.

1. Colonie de grande taille à sclérites branchus aux extrémités.

. L. laevis Thomson et Dean, 1931

2. Colonie de petite taille à sclérites non ramifiés aux extrémités.

. L. nitida (Verrill, 1864)

a) Lemnalia flava (May, 1898).

Ammothea flava , May, 1898. Mitt. Mus. Hamburg , v. V, p. 32.

Lithophytum flavum , Kükenthal, 1904. Zool. Jahrb v. XIX, syst., p. 112.

Lem. flava , Kükenthal, 1913. Denks. K. Akad. Wiss. Math. Naturw .,

v. LXXXIX, p. 15.

Diagnose : Colonie : mince, arborescente, à branches terminales arrondies

ou allongées et à pied rigide.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : larges aiguilles tuberculées longues

de 0,2 mm, haltères et corpuscules irréguliers; 2. dans les parois des canaux :

aiguilles épineuses longues de 0,25 à 0,45 mm.

Polypes : nombreux, sessiles, assez serrés, disposés sur les branches termi¬

nales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles; sclérites tentaculaires en petits bâton¬

nets presque lisses.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc crème à jaune brunâtre.

Description : Soixante-seize échantillons conservés dans l’alcool.

Les diverses colonies, petites, arborescentes, mesurant 15 à 45 mm de haut

présentent un pied rigide fréquemment cylindrique (fig. 222) divisé aux environs

de la mi-hauteur totale ou du tiers de la colonie en branches partagées en rameaux

digités et longs ou arrondis et courts sur lesquels naissent les polypes. Les colonies

sont fermes.

Les spiculés du cortex du tronc sont de larges aiguilles à protubérances

irrégulières (fig. 223, D, E, F) ne dépassant pas 0,2 mm de long accompagnées

de sclérites en doubles étoiles ou de corpuscules irréguliers (fig. 223, G, FI, I, J, K,

Source : MNHN, Paris

236

A. TIXIEH-DURIVAULT

L, M, N, O, P, Q). Les parois des canaux du tronc renferment de nombreuses

aiguilles épineuses longues de 0,25 à 0,45 mm, droites ou légèrement courbes

(fig. 223, A, B, G). Les aiguilles du cortex des branches sont des aiguilles longues

de 0,3 mm (fig. 224, A, B).

Fig. 222. — Colonie de Lemnalia /lava (May)

Les polypes, sessiles, arrondis, mesurent 0,75 mm de haut et 0,6 mm de large;

assez serrés ils sont nombreux sur la totalité des rameaux terminaux et armés

d’abondantes aiguilles longues de 0,15 à 0,25 mm (fig. 224, G, D, E, F, G, H, I, J, K)

droites ou courbes, fortement épineuses, disposées en rangées transversales en

partie enchevêtrées. Les tentacules présentent des sclérites courts, presque

lisses, ne dépassant pas 0,028 à 0,038 mm (fig. 224, L, M).

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc crème à jaune brunâtre.

Localité : Quarante échantillons ont été récoltés à l’Ile Aldabra en 1954

à 12 m de profondeur par M. Gherbonnier. Trente-cinq exemplaires ont été

récoltés à Navetsy (Nosy Be) par M. Gherbonnier en 1959. Enfin une dernière

colonie a été récoltée à Tuléar (Madagascar) par M. Pichon en 1960.

Distribution : I. Tumbatu; Zanzibar; I. Aldabra; Madagascar.

b) Lemnalia elegans (May, 1898).

Ammothea elegans , May, 1898. Mitt. Mus. Ilamburg , v. V, p. 33.

Lithophytum elegans , Kükenthal, 1904. Zool. Jahrb ., v. XIX, syst., p. 119.

Diagnose : Colonie : arborescente, grande, à pied rigide, épais, à branches

terminales fines et allongées.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : larges aiguilles tuberculées longues

de 0,2 à 0,4 mm; nombreux haltères longs de 0,09 mm et croissants anguleux;

2. dans les parois des canaux : aiguilles tuberculées longues de 0,2 à 0,4 mm.

Polypes : assez nombreux, sessiles, peu serrés, disposés sur les branches

terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles; sclérites tentaculaires en bâton¬

nets bosselés.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc crème.

Description : Quatre échantillons conservés dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO H A LLI AIRES DE MADAGASCAR

Fig. 223. — Spiculés coloniaux basilaires de Lemnalia /lava (May) (x 580 x 2 / 3 ).

237

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURI VA U LT

238

Fig. 224. — Spiculés de Lemnalia /lava (May) (x 580 x 2 U).

A, B : spiculés du cortex des branches; C, D, E, F, G, H, I, J, K : spiculés polypaires.

Source : MNHN, Paris

O CTO GO R ALLIA IRES ÜE MADAGASCAR

239

Les colonies, mesurant 50 à 100 mm de hauteur totale, ont toutes un pied

rigide stérile divisé près de la base en deux ou trois troncs lisses, raides (fîg. 225)

subdivisés à leur portion supérieure en branches minces, fragiles, supportant de

fins rameaux allongés et fertiles.

Les spiculés du cortex du pied sont essentiellement des haltères à col large

et court (fig. 226, E, F, G, I), longs de 0,09 mm ornés de gros tubercules, mêlés

Fig. 225, — Colonie de Lemnalia elegahs (May)

à des sclérites en croissants anguleux (fig. 226, D, H) et à des petits éléments

plus ou moins réguliers (fig. 226, J, K, L, M). Dans la zone corticale du tronc

s’ajoutent de larges aiguilles épineuses droites ou légèrement courbes, longues

de 0,2 à 0,4 mm (fig. 226, A, B, G). Dans les parois des canaux se trouvent de

nombreuses aiguilles parfaitement semblables. Le cortex des branches terminales

renferme un grand nombre de minces aiguilles épineuses longues de 0,3 à 0,4 mm

(fig. 227, A, B, C, D) et quelques haltères (fig. 227, I) et croissants irréguliers

(fig. 227, H).

Sessiles, arrondis, les polypes, peu serrés, mesurent 1,1 mm de haut et 0,7 mm

de large; ils sont disposés en bouquets étroits, fragiles, allongés. Ils sont armés

de huit chevrons d’aiguilles légèrement courbes, minces, épineuses, longues de

Source : MNHN, Paris

240

A. TIXIER-D URIYAULT

Fig. 226. — Spiculés coloniaux basilaires de Lemnalia clegans (May) (x 580 x */:»)

0,15 mm (fig. 227, E, F, G). Les tentacules présentant une rangée médiane de

nombreux sclérites à contours ondulés (fig. 227, J) atteignent 0,06 mm de long.

Les colonies ont, dans l'alcool, une teinte blanc crème.

Localité : Trois exemplaires ont été récoltés en I960 à la pointe Lokobe

à Nosy Be (Madagascar) par M. Humes, un quatrième échantillon a été récolté à

Tuléar (Madagascar) par M. Piciion en 1960.

Distribution : I. Tumbatu (Afrique orientale); Zanzibar; Grande Barrière;

Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

241

Fig. 227. — Spiculés de Lemnalia elegans (May) (x 580 x 2 / 3 ).

A, B, C, D, H, I : spiculés du cortex des branches; E, F, G, J : spiculés polypaircs.

c) Lemnalia amabilis sp. n.

Diagnose : Colonie : arborescente, de taille moyenne, à pied rigide et à

branches terminales allongées relativement épaisses.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : grandes aiguilles épineuses larges,

longues de 0,3 à 0,4 mm, croissants, bâtonnets et massues; 2. dans les parois des

canaux : aiguilles épineuses courbes, longues de 0,4 à 0,6 mm.

Polypes : assez nombreux, sessiles, peu serrés, disposés sur les branches

terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles, sclérites tentaculaires en écailles.

Coloration : des colonies dans l'alcool : blanc jaunâtre.

Description : Quatre exemplaires conservés dans l'alcool.

Les différents échantillons ont le même habitus. Le type mesure 55 mm de

hauteur totale, 18 mm de largeur à la base du pied et 38 mm de largeur au niveau

des branches terminales. Le tronc, cylindrique, rigide, portant des sillons longi¬

tudinaux peu profonds (fig. 228) se ramifie en deux branches principales rapide¬

ment divisées en rameaux fertiles plus ou moins allongés ou ramifiés.

Les spiculés du tronc sont assez variés. Le cortex renferme de grandes aiguilles

larges atteignant 0,3 à 0,4 mm de long (fig. 229, C, D) ornées de verrues arrondies

Source : MNHN , Paris

242

A. TIXIER-DURIVAULT

proéminentes, ainsi que de nombreux sclérites tuberculés, arqués en croissants

(fig. 230, A, B, N, O, P) longs de 0,08 à 0,2 mm, des bâtonnets verruqueux droits

ou courbes, plus ou moins épais (fig. 230, G, D, E, I, J), longs de 0,12 à 0,2 mm, de

larges massues tuberculées, épaisses (fig. 230, F, G, H, K) allant de 0,05 à 0,12 mm

et enfin de petits spiculés ramifiés (fig. 230, L, M, Q). Dans les parois des canaux

sont de nombreuses aiguilles épineuses, courbes (fig. 229, A, B) atteignant 0,4

à 0,6 mm et présentant généralement une surabondance de protubérances ter-

Fig. 228. — Colonie de Lemnalia amabilis sp. n.

minales. La zone corticale des branches fertiles possède de minces aiguilles géné¬

ralement courbes, peu verruqueuses, longues de 0,3 à 0,42 mm (fig. 231 A, C, I<)

ainsi que des aiguilles de même longueur, plus droites, ornées de verrues arrondies

plus nombreuses (fig. 231, G, H, I, J).

Sessiles, les polypes, assez nombreux mais peu serrés, mesurent 0,7 mm de

haut et 0,7 mm de large; ils sont armés de petites aiguilles longues de 0,12 à

0,14 mm, peu épineuses (fig. 231, K, L, M, N). Leurs tentacules sont ornés de

petits sclérites aplatis, finement granuleux, longs de 0,04 à 0,05 mm (fig. 231,

B, D, E, F).

Les colonies ont, dans Y alcool, une teinte blanc jaunâtre.

Localité : Les quatre échantillons ont été récoltés par M. Humes en 1960

à la Pointe Ambariossaomby à Nosy Komba près de Nosy Be (Madagascar).

Rapports et différences : Les spiculés à verrues arrondies et nombreuses des

branches terminales permettent de distinguer très facilement cette espèce des

autres espèces connues du genre Lemnalia. Cependant par sa forme extérieure

cette colonie se rapproche de L. laevis.

Source : MNHN , Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

243

l ig. 229. — Spiculés coloniaux basilaires de Lemnalia amabilis sp. n. (x 580 x Va)*

Source : MNHN, Paris

244

A. TIXIER-DURI VA ULT

Fig. 230. — Spiculés coloniaux basilaires de Lemnalia amabilis sp. n. (x 580 x */ 3 ).

Source : MNHN , Paris

Fig. 231. — Spiculés de Lemnalia amabilis sp. n. (x 580 x 2 / 3 ).

A, C, G, H, I, J : spiculés capitulaires; B, D, E, F, L, M, N : spiculés polypaires.

Source : MNHN, Paris

246

A. TI XIE R-DURI VA U LT

d) Lemnalia exi Iis sp. n.

Diagnose : Colonie : grande, mince, arborescente, à pied cylindrique, à bran¬

ches terminales plus ou moins courtes.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : courtes aiguilles verruqueuses longues

de 0,1 à 0,2 mm, croissants, doubles étoiles et massues; 2. dans les parois des

canaux : aiguilles presque lisses longues de 0,3 à 0,4 mm, aiguilles tuberculées

longues de 0,2 à 0,32 mm.

Polypes : peu nombreux, sessiles, espacés, disposés sur les branches secon¬

daires et terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles. Sclérites tentaculaires en

écailles.

Coloration : des colonies dans l’alcool : brun rosé.

Description : Trois échantillons conservés dans l’alcool.

Fig. 232. — Colonie de Lemnalia exilis sp. n.

La colonie type mesure 70 mm de hauteur totale. Son pied, dur, se poursuit

en un tronc légèrement renflé, divisé en deux branches principales subdivisées

en rameaux secondaires minces. Ces derniers se ramifient à leur tour en branches

terminales courtes et fertiles (fig. 232). Les autres colonies, plus ramifiées,mesurent

l’une 100 mm de haut et la seconde 42 mm de haut.

Les spiculés du cortex du pied et du tronc sont des aiguilles verruqueuses

courtes et larges, longues de 0,1 à 0,2 mm (fig. 233, D, E; fig. 234, B, C), quel¬

ques sclérites en croissants tuberculés (fig. 234, D, F, G, J) longs de 0,1 mm

environ, des massues plus ou moins grêles (fig. 234, A, E, I), des spiculés en

doubles étoiles (fig. 234, H, K, L) et enfin des éléments irréguliers (fig. 234, M).

Source : MNHN, Paris

O CT O CO HALL IAIR ES DE MADAGASCAR

247

Source : MNHN, Paris

248

A. TIXIER-DURIVÀULT

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

249

Dans les parois des canaux sont de nombreuses aiguilles les unes assez minces,

presque lisses, longues de 0,3 à 0,4 mm (fig. 233, A, G), les autres épaisses, ornées

de tubercules assez saillants, longues de 0,2 à 0,32 mm (fig. 233, B, F). Le cor¬

tex des branches secondaires et terminales renferme de minces aiguilles épi¬

neuses, longues de 0,18 à 0,32 mm (fig. 235, A, B, G, E).

Sessiles, les polypes, peu nombreux et espacés, mesurent 0,5 mm de haut

Fig. 235. — Spiculés de Lemnalia exilis sp. n. ( x 580 x 2 / 3 ).

A, B, C, F. : spiculés capitulaires; D, F, G, H, I : spiculés polypaires.

et 0,5 mm de large; ils sont armés de petites aiguilles épineuses minces, lon¬

gues de 0,07 à 0,09 mm (fig. 235, D, H, I). Leurs tentacules sont ornés de petites

écailles aplaties, légèrement granuleuses, longues de 0,05 à 0,06 mm (fig. 235,

F, G).

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte brun rosé.

Source : MNHN, Paris

250

A. TIXIER-DURI VA U LT

Localité : Les trois échantillons ont été récoltés à T Ile Aldabra en 1954

par M. Cherbonnier par 28 ni de profondeur.

Rapports et différences : Cette espèce se distingue des autres Lemnalia par

la forme de sa colonie, la répartition de ses polypes et de ses spiculés tout en

se rapprochant de L. phitippinensis.

e) Lemnalia fragi/is sp. n.

Diagnose : Colonie : arborescente, haute, à pied rigide et à branches ter¬

minales fertiles.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : aiguilles verruqueuses longues de

0,12 à 0,18 mm; croissants, pseudohaltères et massues; 2. dans les parois des

canaux : aiguilles épineuses longues de 0,24 à 0,38 mm.

Fig. 236. — Colonie cle Lemnalia fragitis sp. n.

Polypes : assez nombreux, sessiles, peu serrés, disposés sur les branches

terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles. Sclérites tentaculaires en écailles.

Coloration : de la colonie dans l’alcool : jaune.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie, haute de 62 mm présente un tronc cylindrique mince, rigide,

subdivisé en deux branches principales très courtes divisées en rameaux ter¬

minaux fertiles (fig. 236).

Les spiculés du cortex du tronc sont très variés : ils sont caractérisés par

leurs grosses verrues larges et peu nombreuses. Ce sont des aiguilles larges,

droites ou courbes, longues de 0,12 à 0,18 mm (fig. 237, A, D, G), des sortes

de croissants (fig. 237, C, L), des pseudohaltères (fig. 237, F, I, K, M) et des

massues plus ou moins régulières (fig. 237, B, E, J). Dans les parois des canaux

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

251

Source : MNHN, Paris

252

A. TI XIER-D U RIVAULT

sont des aiguilles épineuses, plus ou moins larges, longues de 0,24 à 0,38 mm

(fig. 237, H, N, O). La zone corticale des branches terminales présente de minces

aiguilles peu verruqueuses, longues de 0,2 à 0,25 mm (fig. 238, A, B, G, D).

Sessiles, les polypes, assez nombreux mais peu serrés, mesurent 0,7 mm

de haut et 1 mm de large; ils sont armés de quelques courtes aiguilles presque

Fig. 238. — Spiculés de Lemnalia fragilis sp. n. (x 580 x 2 / 3 ).

A, B, G, D : spiculés capitulaires; E, F, G, H, I, J, K, I. : spiculés polypaires.

lisses ne dépassant pas 0,1 mm de longueur (fig. 238, E, F, G). Leurs tentacules

sont garnis de petits sclérites aplatis, parfois granuleux, longs de 0,05 à 0,07 mm

(fig. 238, H, I, J, K, L).

La colonie a, dans l’alcool, une teinte jaune pâle.

Localité : L’échantillon a été récolté à Nosy Be (Navetsy) par M. Cher-

bonnier en 1960 par 20 m de fond.

Rapports et différences : L’allure des spiculés de cette espèce la distingue

très facilement des autres espèces de Lemnalia bien qu’elle se rapproche de

L. exilis par sa forme coloniale générale.

/) Lemnalia cervicornis (May, 1898).

Amnothea cervicornis , May, 1898. Mitt. Mus. Hamburg, v. V, p. 52.

L. cervicornis , Kükenthal, 1904. Zool. Jahrb ., v. XIX, Syst., p. 138.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORÂLLIAIRES DK MADAGASCAR

253

Diagnose : Colonie : de taille moyenne, arborescente à tronc court, branches

principales épaisses et rameaux terminaux courts.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc et des branches principales : aiguilles

droites ou courbes longues de 0,2 à 0,25 mm; 2. dans les parois des canaux :

aiguilles épineuses longues de 0,38 mm.

Polypes assez nombreux, pédonculés, plus ou moins serrés, disposés sur

les branches terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles, sclérites tentaculaires

en écailles.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc pur et blanc jaunâtre.

Description : Trois exemplaires conservés dans l’alcool.

L’une des colonies (fig. 239) mesure 60 mm de haut et 48 mm de large.

Son pied forme un tronc principal court subdivisé en trois branches épaisses,

cylindriques ramifiées à leurs extrémités en rameaux terminaux courts, fertiles.

Les autres colonies présentent la même construction fondamentale.

Les spiculés du cortex du tronc et des branches principales sont des aiguilles

droites ou courbes, longues de 0,2 â 0,25 mm, ornées de protubérances assez

saillantes (fig. 240, D, E, F, G, H, I). Dans les parois des canaux sont des aiguilles

à peu près semblables, généralement droites, longues de 0,38 mm et moins épi¬

neuses (fig. 240, A, B, C). Dans le cortex des branches terminales sont de minces

aiguilles longues de 0,18 à 0,22 mm (fig. 241, A, B).

Pourvus d’un pédoncule mince long de 1,5 mm les polypes, atteignant 0,7 mm

de diamètre, sont plus ou moins serrés sur les branches terminales. Ils sont

armés de petites aiguilles verruqueuses longues de 0,1 à 0,18 mm (fig. 241, C,

D, E, F) alors que les tentacules présentent des sclérites aplatis, dentelés, longs

de 0,05 mm (fig. 241, G, H, 1, J).

Source : MNHN , Paris

254

A. TIXIER-DURIVAULT

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA 1RES DE MADAGASCAR

255

La coloration des colonies dans l’alcool est blanc pur pour l’une et blanc

jaunâtre pour les deux autres.

Localité : L’un des échantillons a été récolté dans le lagon de Mayotte

(I. Comores) par M. Crosnier à 15 m de profondeur en 1958. Les deux autres

spécimens ont été récoltés à rIle Aldabra par M. Cherbonnier en 1954 à 40 m

de profondeur.

Distribution : Mozambique; Zanzibar; Bueni Rilï (côte orientale africaine);

I. Comores; 1. Aldabra.

Fig. 241. — Spiculés de Lemnalia ceruicornis (May) (x 580 x */ 3 ).

A, B, C : spiculés capitulaires; D, L, F, G, II, I, J : spiculés polypaires.

g) Lemnalia gracilis sp. n.

Diagnose : Colonie : arborescente, grande, à tronc souple et branches

terminales plus ou moins longues et molles.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : aiguilles verruqueuses longues de 0,12

à 0,2 mm, croissants, spiculés irréguliers; 2. dans les parois des canaux : grandes

aiguilles presque lisses longues de 0,3 à 0,4 mm.

Source : MNHN, Paris

256

A. TIXIER-DURIVAULT

Polypes : peu nombreux, pédonculés, disposés sur les branches secondaires,

tertiaires et terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles, sclérites tentaculaires

en écailles.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc pur.

Description : Trois exemplaires conservés dans l’alcool.

De même habitus, les colonies, de grande taille, sont arborescentes. Elles

mesurent 110, 112 et 120 mm de hauteur. Le type (fig. 242) présente un tronc

souple divisé en trois branches principales elles-mêmes subdivisées en rameaux

secondaires portant des ramifications terminales molles et fertiles.

Les spiculés du tronc sont à la base de petits bâtonnets verruqueux droits,

longs de 0,12 à 0,2 mm (fig. 243, F, G, J), des sortes de sclérites arqués à extré¬

mités lisses et effilées, longs de 0,15 mm environ (fig. 243, D, E, I) et des spiculés

irréguliers plus ou moins tuberculés (fig. 243, A, B, C, H). La proportion des

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIA IRES DE MADAGASCAR

257

L-'ig. 243. — Spiculés basilaires de Lenuutlia gracilis sp. n. (x 580 x 2 / a ).

aiguilles augmente au fur et à mesure que l’on s’élève dans le tronc et elles pré¬

dominent nettement au sommet du tronc. Les parois des canaux renferment

des aiguilles généralement courbes, tantôt lisses (fig. 243, L) tantôt à extrémités

possédant des protubérances arrondies (fig. 243, K). Ces aiguilles atteignent

0,3 à 0,4 mm de long. Le cortex des branches secondaires et terminales possède

de fines aiguilles légèrement épineuses longues de 0,16 à 0,22 mm (fig. 244, A,

B, C, D).

Source : MNHN, Paris

258

A. TIXIER-DURIVA ULT

Les polypes, peu nombreux, très éloignés les uns des autres sur les branches

terminales, secondaires et tertiaires, possèdent un pédoncule mince atteignant

2 mm de long. Mesurant 0,8 mm de large les zoïdes sont armés de petits bâtonnets

longs de 0,08 à 0,13 mm, ornés de protubérances généralement groupées à un

de leur sommet (fig. 244, E, F, G). Les tentacules sont ornés de petits sclérites

plats, irréguliers, à contours arrondis, finement granuleux, longs de 0,04 à 0,06 mm

environ (fig. 244, H, I, J, K, L, M).

Fig. 244. — Spiculés de Lemnalia gracilis sp. n. (x 580 x 2 /a)

A, B, G, D : spiculés capihilaires; E, F, G, H, .1, K, L, M : spiculés polypaires.

Les colonies sont, dans l’alcool, d’un beau blanc pur.

Localité : Les trois échantillons ont été récoltés par M. Crosnier dans le

lagon de Mayotte (I. Comores) en 1959 à 35 m de profondeur.

Rapports et différences : Cette espèce par son allure générale, sa taille, la

disposition de ses zoïdes, la longueur de ses pédoncules polypaires se distingue

très nettement de toutes les autres espèces connues de Lemnalia. Par sa colonie

elle se rapproche de L. terminalis dont elle se distingue facilement par ses spiculés.

h) Lemnalia laevis Thomson et Dean, 1931.

L. laevis , Thomson et Dean, 1931. Siboga-expeditie,. monogr. XIII cl,

Livre CXV, p. 77, pl. XIV, fig. 7, 8.

Diagnose : Colonie : grande, arborescente, à branches principales épaisses

et rameaux terminaux minces et courts.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

259

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc et des branches principales : doubles

étoiles et formes en croissants longues de 0,05 à 0,125 mm, ornées de verrues

proéminentes; 2. dans les parois des canaux : aiguilles et bâtonnets longs de

0,2 à 0,45 mm presque lisses à extrémités épineuses.

Polypes pédonculés, peu serrés, disposés à différents niveaux des branches

terminales. Spiculés anthocodiaux en aiguilles et spiculés tentaculaires en écailles

granuleuses.

Coloration : brun jaunâtre.

Description : Sept exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies mesurent de 100 à 150 mm de haut. Arborescentes elles pré¬

sentent un tronc épais d’où s’élèvent de fortes branches ramifiées en branches

secondaires. Les ramifications tertiaires minces, courtes, naissent à différents

niveaux des branches secondaires (fig. 245).

Les spiculés du cortex et des branches principales sont des doubles étoiles

el des croissants à verrues arrondies très proéminentes, longs de 0,05 à 0,125 mm

(fig. 245, C, D, E, F, G, FI, 1). L es parois des canaux montrent des aiguilles et

des bâtonnets caractéristiques longs de 0,2 à 0,45 mm, lisses sur la majorité de

leur longueur et ornés à leurs extrémités de fines épines arrondies (fig. 246, A,

B). Dans le cortex des branches terminales sont de minces aiguilles peu épineuses

(fig. 246, N, P, Q, R).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

260

Possédant un mince pédoncule long de 1 mm les polypes naissent à diffé¬

rents niveaux des branches terminales. Leur armature anthocodiale comprend

de minces petites aiguilles épineuses longues de 0,03 à 0,05 mm (fïg. 246, J, K, L).

Leurs tentacules présentent de petits sclérites en écailles, granuleux (fig. 246,

M, O, S, T, U).

Source : MNHN , Paris

O CTO CO H ALLI AIR ES DE MADAGASCAR

261

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc jaunâtre à brun jaunâtre.

Localité : Trois échantillons proviennent de Tuléar (Madagascar) où ils

ont été récoltés par M. Pichon en 1960. Les quatre derniers exemplaires ont

été récoltés à l’Ile Aldabra par M. Ciierbonnier en 1954.

Distribution : Archipel Malais; Madagascar; J. Aldabra.

i) Lemnalia nitida (Verrill, 1864).

Ammothea nitida, Verrill, 1864. Bull. Mus. Comp. Zool. Harvard v Y

1, p. 39. ’ ’ ’

L. nitida , Gray, 1868. Ann. May. Nat. Hist. , v. CXLV, 5, p. 3.

Diagnose : Colonie arborescente, grande, à pied court, à branches nom¬

breuses portant de très fins rameaux terminaux allongés.

Spiculés : 1. dans le cortex du tronc : aiguilles épineuses, croissants angu¬

leux, massues irrégulières et haltères tuberculés; 2. dans les parois des canaux :

aiguilles épineuses longues de 0,3 à 0,45 mm.

Fig. 247. — Portion de colonie de Lemnalia nitida (Verrill).

Polypes assez nombreux, pédonculés, peu serrés, disposés sur les branches

terminales. Spiculés antliocodiaux en aiguilles; sclérites tentaculaires en écailles.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc pur.

Description : Fragments de colonie conservés dans l’alcool.

Le plus grand échantillon (fig. 247) atteint 50 mm de haut et présente des

ramifications cylindriques portant à leurs extrémités quelques polypes espacés

sur des rameaux grêles et fragiles.

Les spiculés du cortex des troncs les plus bas sont des aiguilles droites ou

courbes, larges, épineuses, longues de 0,2 à 0,3 mm (fig. 248, B, C, E, J), des

Source : MNHN , Paris

262

A. TIXIER-DURIVAULT

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

263

croissants anguleux, verruqueux, longs de 0,06 mm (fig. 248, G, N, O), des massues

irrégulières longues de 0,08 à 0,1 mm (fig. 248, F, H, I, L, P) et enfin des sortes

d’haltères plus ou moins tuberculés longs de 0,05 mm (fig. 248, K, M). Dans les

parois des canaux se trouvent des aiguilles élancées, épineuses, longues de 0,3

à 0,45 mm (fig. 248, A, D). La zone corticale des branches terminales renferme

de minces aiguilles épineuses longues de 0,25 mm (fig. 249, A, B).

Fig. 249. — Spiculés de Lemnalia nitida (Vcrrill) (x 580 x 2 / 3 ).

A, B : spiculés capitulaires; G, D, E, F, G, H, I, J : spiculés polypaires.

Possédant un pédoncule court les polypes, assez nombreux mais peu serrés,

subglobuleux, mesurent 1,2 mm de haut, pédoncule compris, et 0,7 mm de lar¬

geur maximale; ils sont armés de petites aiguilles longues de 0,08 à 0,1 mm à

protubérances accentuées (fig. 249, C, D, E, F). Leurs tentacules sont pourvus

de petites écailles plates, granuleuses et irrégulières ne dépassant pas 0,04 mm

de longueur (fig. 249, G, H, I, J).

Les colonies sont dans l’alcool d’un beau blanc pur.

Localité : Les fragments ont été récoltés en 1959 aux I. Comores (Lagon

de Mayotte) à 30 m de profondeur par M. Crosnier.

Distribution : Zanzibar; Philippines; I. Comores.

Source : MNHN, Paris

264

A. TIXIER-DURIVAULT

C. Genre Morchellana Gray, 1862

Nephthéidés à colonies arborescentes très ramifiées à branches terminales

en ombelles et présentant des parois de canaux minces. Polypes disposés à la

surface extérieure du capitule et groupés en paquets au sommet des ombelles.

Les zoïdes, non rétractiles, ont un faisceau de soutien spiculaire plus ou moins

important.

Clef des espèces de Morchellana citées

1. Colonie arrondie. Pied court. Polypes réunis en petites ombelles groupées

en grosses masses arrondies. M. pmnitio (Studer, 1888)

2. Colonie arrondie légèrement aplatie. Pied court. Polypes réunis en petites

ombelles non groupées en grosses masses arrondies.

. M. multispinosa (Ilenderson, 1909)

3. Colonie irrégulière aplatie. Pied long. Polypes réunis en petites ombelles non

groupées en grosses masses arrondies. M. nova sp. n.

a) Morchellana pumilio (Studer, 1888).

Spongodes pumilio , Studer, 1888. Ann. Mag. Nat. Ilist., s. 6, v. 1 , p. 70.

Morchellana pumilio , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1962. Spolia Zool.

Musei Ilauniensis , v. XIX, p. 58, fig. 30.

Diagnose : Colonie : arborescente, ombelles réunies en masses arrondies,

surface capitulaire homogène, pied très court.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 2 mm; zone corticale infé¬

rieure : spiculés en aiguilles et en étoiles; parois des canaux : aiguilles et formes

rayonnées.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule long; quatre à cinq

spiculés anthocodiaux; pas de couronnes; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : IV = 1 P + (3 — 4) p + 0 cr + fort sb.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

Dépourvue de pied la colonie se compose de fortes branches ramifiées ter¬

minées par des ombelles à polypes serrés, groupées entre elles pour former des

masses arrondies (fig. 250, A). La colonie est molle.

Les spiculés des branches sont des aiguilles verruqueuses (fig. 250, F, G, II, I)

longues de 2,15 a 5,3 mm, à extrémités effilées et à nombreuses petites aspérités.

La tête des polypes, légèrement aplatie latéralement (fig. 250, B, C),

mesurant 0,95 mm de haut et 0,95 mm de large, fait un angle obtus avec un

pédoncule long de 1,5 mm. Le faisceau de soutien, généralement fort, se compose

de deux à quatre spiculés en aiguilles effilées finement tuberculées longues de

3 mm (fig. 250, D, E). L’anthocodie est armée de huit chevrons de quatre à

cinq paires de spiculés convergents inégaux. Deux à quatre. sclérites latéraux

supérieurs dépassent l’antlioeodic et atteignent 1,2 mm de long alors que les

autres, plus petits, ne mesurent que 0,45 min.

La colonie est blanc jaunâtre.

Source : MNHN , Paris

OCTOGORA LLIAIRES DE MADAGASCAR

265

Fig. 250. — Morchellana piimilio (Studer).

A : portion terminale d'une branche; B : polype vu de profil; G : polype vu de la face

dorsale; D, E : spiculés du faisceau de soutien; I, F, G, H : spiculés des branches; D, I, F :

X 33 X 2 / 3 ; H, G, H : x 130 x 2 / 3 .

Localité : L'échantillon a été récolté par M. Crosnier à Antany Faly (Mada¬

gascar) à 150 m de profondeur en 1957.

Distribution : Japon; I. Kei(Mcr de Banda); I. Pater Noster (Mer de Java);

6° 7'N, 120° 26' E; 5° 28' S, 134° 53' E; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

266

A. TIXIE R - D U RIV A l J L T

b) Morchellana multispinosa (Henderson, 1909).

Dendronephtluja multispinosa, Henderson, 1909. The Alcyonarians of the

Littoral Area, II, p. 80, fig. 40.

D. multispinosa, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Iloy. Soc. London,

S. 2, v. XIII, zool., p. 183, pl. XI, fig. 1.

M. multispinosa, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1962. Spolia Zool. Musei

Hauniensis, v. XIX, p. 74, fig. 41, 42.

Diagnose : Colonie : arborescente, ombelles non réunies en grosses masses

arrondies; surface capitulaire homogène, pied court.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 3 à 4,8 mm; zone corticale

inférieure : aiguilles, formes rayonnées et irrégulières; parois des canaux : bâton¬

nets, formes rayonnées et étoilées.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule court; cinq à sept spi¬

culés anthocodiaux; pas de couronne; faisceau de soutien fort ou faible :

Formule polypaire : III = (5 — 7) p + 0 cr + fort ou faible sb + (1/2 — 1) m.

Description : Une petite colonie conservée dans l’alcool.

L’exemplaire, mesurant 32 mm de hauteur totale et 25 mm de largeur

maximum, présente un pied entouré de petites branches aplaties rabattues. Le

capitule, arrondi, légèrement aplati (fig. 251, C) montre un tronc portant quatre

branches principales courtes, cylindriques, subdivisées en ramifications secon¬

daires pourvues d’ombelles de quatre à sept polypes (fig. 251, D). La consistance

de la colonie est ferme.

Dans le cortex du tronc et des branches sont des aiguilles droites ou courbes

(fig. 251, A, B) très épineuses, longues de 3 à 4,8 mm et des bâtonnets plus courts.

La zone corticale pédiculaire contient de courtes aiguilles verruqueuses (fig. 252,

D), des formes plus ou moins rayonnées (fig. 252, D, E). Dans les parois des canaux

sont des aiguilles à tubercules très saillants (fig. 252, 1), des bâtonnets presque

lisses (fig. 252, G), des formes rayonnées (fig. 252, H) ou étoilées (fig. 252, C).

Les polypes font un angle obtus avec un pédoncule long de 0,3 à 0,5 mm.

Petits ils mesurent 0,45 mm de haut et 0,6 mm de large. Leur faisceau de soutien,

très variable, contient deux â quatre aiguilles épineuses (fig. 252, B) dont la

Plus grande (3 mm) peut se projeter de 0,8 mm au-delà de la tète du polype

(fig. 252, J, K). Un grand nombre de spiculés accessoires occupent les faces laté¬

rales et ventrale du pédoncule (fig. 252, O). L’armature anthocodiale (fig. 252, A)

se compose de huit chevrons de cinq à sept paires de petits spiculés convergents

longs de 0,2 à 0,3 mm (fig. 252, N). Un à deux sclérites intermédiaires existent

au niveau des spiculés anthocodiaux supérieurs (fig. 252, M). Les tentacules

présentent quelques petits corpuscules aplatis et dentelés (fig. 252, L).

Le pied est gris à la base et blanc dans sa portion supérieure. Les branches

principales sont roses par suite de la coloration rouge de leurs spiculés. Les

polypes sont blanc jaunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté au Nord des Iles Mitsio à 64 m de pro¬

fondeur par M. Crosnier en 1958.

Distribution : I. Andamans; Mers de Chine; I. Amirautés (43 m); I. Mitsio

(Madagascar).

Source : MNHN', Paris

O CT O CO RA LU AIR ES DE MADAGASCAR

267

Fig. 251. — Morchellana multispinosa (Henderson).

A : polype vu de profil; B : polype vu de la face dorsale; C : colonie; D : groupe de

polypes; sp. a. : spiculé accessoire.

Source : MNHN, Paris

268

A. TI XI ER - D U RI VA U LT

Fig.

A, B :

U M, N, O

252. Spiculés de Morc/ieUana multispinosa (Henderson) (x 210 x 2 / 3 )

SPi : U p'cu.es S poïyp t a ir e es et dU tr ° nC| C ’ D ’ E > G ’ H ’ 1 = *Pic«le. Asilaires; J, I-

Source : MNHN, Paris

O CTO CORALLIA IRES DE MADAGASCAR

269

c ) Morchellana nova sp. n.

Diagnose : Colonie : arborescente, ombelles non réunies en grosses niasses

arrondies, surface capitulaire lâche, pied long.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 1,5 à 2,5 mm; zone cor¬

ticale inférieure : spiculés irréguliers en étoiles; parois des canaux : aiguilles de

0,4 à 0,5 mm de long.

Idg. 253. - Morchellana nova sp. n.

A : colonie; B : groupe de polypes.

Polypes : faisant un angle aigu avec un pédoncule court; sept à neuf spiculés

anthocodiaux; pas de couronne; faisceau de soutien faible :

Formule polypaire : II = (7 — 9) p + 0 cr + faible sb + (1 — 3) m.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie mesure 180 mm de hauteur et 185 mm de largeur (fig. 253, A).

Source : MNHN, Paris

270

A. TIXIER-DURIVA U LT

Fig. 254. — Spiculés de Morchellana noua sp. n. (x 210 x s / 3 ).

A, B : s P* cu,es des branches; G, E, G : spiculés du faisceau de soutien; F, 11, I, J, K,

V T n • \o X : s P' cu,es polypaires; D, L, M, N, O, P, Q, R, Y, E, E 2 : spiculés basilaires;

A, G : x 33 x 2 / 3 .

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

271

Le pied, haut de 80 mm et large de 35 mm, est aplati et entouré à sa portion

supérieure de branches basses rabattues et aplaties. Du tronc partent trois

rameaux principaux épais, longs, ramifiés à leur extrémité en branches secondaires

et tertiaires. Les ombelles sont peu serrées, comprenant des petits paquets

de quatre à dix polypes (fig. 253, B). L’ensemble de la colonie est peu

rigide.

Dans le cortex des branches et du tronc sont des aiguilles droites ou légè¬

rement courbes, longues de 1,5 à 2,5 mm (fig. 254, A, B) ornées de petites verrues

simples. La zone corticale pédiculaire renferme des spiculés irréguliers ou en étoiles,

jaunes ou rouges (fig. 254, L, M, N, O, Q, R, U, Y, Z, K 1, E 2) garnis de nom¬

breuses aspérités proéminentes. Dans les parois des canaux sont des aiguilles

blanches tuberculées longues de 0,4 à 0,5 mm (fig. 254, D, P).

La tête des polypes (fig. 255, C) en forme de clochette, mesurant 0,0 mm

de long et 0,5 mm de large, fait un angle aigu avec un pédoncule court n’excédant

pas 0,5 mm de long. Le faisceau de soutien est peu développé chez la plupart

des polypes et seul un zoïde de chaque ombelle présente un faisceau mince

(fig. 255, A) comportant une grande aiguille longue de 0,8 à 1 mm (fig. 254, C)

dépassant de 0,2 mm la tête du polype par une extrémité blanche, pointue,

lisse alors que le reste du sclcritc est rouge et épineux. Cette aiguille est parfois

accompagnée de spiculés plus petits. Les faces ventrale et latérales du pédon¬

cule sont pourvues de sclérites accessoires rouges, parallèles et inégaux

(fig. 254, E, G).

L’armature du zoïde se compose de huit chevrons plus ou moins réguliers.

Chaque rangée comprend sept à neuf spiculés convergents (fig. 255, C), courbes,

épineux, longs de 0,01 à 0,015 mm (fig. 254, S, T, V, W). Une à trois paires de

petits sclérites intermédiaires rouges (fig. 254, F, X) se logent entre chaque

extrémité supérieure des chevrons. Les tentacules (fig. 255, B) présentent sur

leur face aborale deux doubles rangées de petits spiculés aplatis, blancs et den¬

telés (fig. 254, H, I, J, IC, X).

Le pied est blanc rosé, les branches et le tronc blanc jaunâtre, les polypes

rouges et les tentacules blancs.

localité : L’exemplaire a été récolté â Madagascar (Banc de Pracel) par

55 m (le fond par M. Crosnier en 1959.

Rapports et différences : Par sa forme coloniale irrégulière et scs polypes

réunis en petites ombelles non groupées en masses arrondies cette espèce se

place au voisinage de M. rubra dont elle se rapproche aussi par la formule poly-

paire et dont elle s’éloigne cependant par l’ornementation caractéristique de

ses spiculés.

D. Genre Nephthea Savigny, 1817

Nephthéidés à petites colonies buissonnantes ou arborescentes, à pied plus

ou moins long et présentant des parois de canaux minces. Polypes pourvus d’un

faisceau de soutien, non rétractiles, disposés en lobes serrés ou en chatons.

Sclérites du cortex du tronc en aiguilles ou en petites étoiles; spiculés

des parois des canaux en aiguilles, en massues ou en formes irrégulières

épineuses.

Source : MNHN, Paris

272

A. TIXIER-DU RI VAULT

Fig. 255. — Morchellana nova sp. n.

A : polype vu de la face dorsale; C : polype vu de profil; B : tentacule.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

273

Clef des espèces de Nephthea citées

I — Faisceau de soutien n’émergeant pas au-delà de la tête du polype.

A — Polypes serrés uniformément disposés en lobes.

1. Faisceau de soutien à nombreux spiculés.

et) Spiculés corticaux basilaires à grandes aiguilles.

1 a — Nombreux corpuscules basilaires très épineux.

. N. chabrolii Audouin, 1828

2 a — Rares corpuscules basilaires très épineux.

. N. brassica Kükenthal, 1904

b) Spiculés corticaux basilaires à petites aiguilles et nombreux cor¬

puscules très épineux. AT. striata Kükenthal, 1904

2. Faisceau de soutien à petit nombre de spiculés.

a) Spiculés corticaux basilaires à grandes aiguilles et petits corpus¬

cules épineux.

1 a — Aiguilles basilaires bifurquées.

. A r . sphaerophora Kükenthal, 1904

2 ci — Aiguilles basilaires minces.

. AT. capne.lt ij or mis Thomson et Dean, 1931

3 a — Aiguilles basilaires larges. . . . N. crassa Kükenthal, 1904

B — Polypes arrangés en groupes, non disposés en lobes.

. A\ cupressijormis Kükenthal, 1904

II — Faisceau de soutien émergeant au-delà de la tête du polype.

A — Polypes disposés en lobes allongés.

. AT. digitata (Wright et Studer, 1889)

B — Polypes disposés en lobes arrondis.

1. Spiculés anthocodiaux peu nombreux. ... N. hirsuta sp. n.

2. Spiculés anthocodiaux nombreux. . . . N. gtobulosa (May, 1899)

a) Nephthea chabrolii Audouin, 1828.

A r . chabrolii , Audouin, 1828. Explic. pl. Savigny, Descr. de L’Égypte,

Atlas, Polypes, p. 49, Atlas, pl. Il, fig. 5 1-7.

Diagnose : Colonie : basse à branches fortes et courtes, à lobes serrés légè¬

rement coniques.

Spiculés : zone corticale basilaire : fortes aiguilles verruqueuses longues

de 0,8 à 1,2 mm, nombreux sclérites fortement épineux et quelques formes

irrégulières; parois des canaux : fortes aiguilles verruqueuses longues de 1 à 1,8 mm.

Polypes : faisant un angle droit avec un pédoncule court; sclérites anthoco-

diaux dorsaux plus grands que les latéraux et les ventraux; faisceau de soutien

fort ne dépassant pas la tête du polype.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

274

A. TI XIER-D URI VA ULT

La colonie basse (fig. 256, A), longue de 95 mm, large de 55 mm et haute

de 20 à 25 mm présente un pied court légèrement ridé. Quelques branches basses

donnent naissance à de nombreux lobes subdivisés en lobules arrondis ou coniques

(fig. 256, B) comprenant un nombre variable de polypes.

Fig. 256. — NephUuja chabrolii Audouin.

A : colonie; B : groupe de polypes; G : polype vu de la face dorsale; D : polype vu de profil.

Dans le cortex basilaire les spiculés sont des aiguilles longues de 0,8 à 1,2 mm

vcrruqueuses (fig. 257, D, E, F, G, II, I, J), quelques formes irrégulières (Fig. 258, A,

B, G, 1), E, F, N) et un grand nombre de sclérites à protubérances épineuses très

proéminentes'(fig. 258, G, H, I, J, K, L, M). Dans les parois des canaux sont de-

fortes aiguilles très verruqueuses (fig. 257, A, B, G) qui atteignent 1 à 1,8 mm de

long.

Mesurant 0,5 à 0,7 mm de haut et 0,5 à 0,7 mm de large les polypes font un

angle droit avec un pédoncule court ne dépassant pas 0,3 à 0,4 mm. Leur faisceau

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

275

Source : MNHN, Paris

276

A. TIXIK H - D U RI VA U LT

de soutien (fig. 256, G) comprend une quinzaine de spiculés ne dépassant pas la

tête du polype. Les aiguilles de ce faisceau, généralement courbes et plus verru-

queuses à leurs extrémités, atteignent 0,7 à 0,9 mm de long (fig. 259, A, B, C, E,

F). Les anthocodies sont armées (fig. 256, D) de petits sclérites à longues épines,

plus longs sur la face dorsale (0,5 mm) (fig. 259, D) que sur les faces latérales et

Fig. 258. — Spiculés basilaires de Nephthea cliabrolii Audouin ( x 180 X Va)-

ventrale (0,2 à 0,3 mm) (fig. 259, G, H, I, J, K, L, M, N). Les spiculés tentacu¬

laires, lisses, sont très nombreux (fig. 259, O, P, Q, H, S, T) et ne dépassent pas

0,15 mm de long.

Dans l’alcool la colonie est de teinte blanc grisâtre au niveau du pied et

blanc jaunâtre au niveau du capitule.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Navetsy (Nosy Pe) en 1959 par

M. ClIERBONNIER.

Distribution : Mer Rouge; Mer de Java; Mer de Chine; Célèbes; Tomate;

Nouvelle-Guinée; Philippines; I. Salomon; Archipel Malais; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

277

Fig. 259. — Spiculés polypaires de Nephthea chabrolii Audouin (x 180 x s / 3 ).

Source : MNHN , Paris

278

A. TIXIER-DURIVAULT

b) Nephthea brassica Kükenthal, 1904.

Nephthya brassica , Kükenthal, 1904. Zool. Jahrb., Syst., v. XIX, p. 165,

pl. VII, fig. 1; pi. IX, fig. 57, 58, 59.

Diagnose : Colonie : basse, large, à branches courtes à lobes serrés, arrondis,

plus hauts que larges.

C D

Fig. 260. — Nephtheci brassica Kükenthal.

A : colonie; B : groupe de polypes; C : polype vu de la face dorsale; D: polype vu de profil.

Spiculés : zone corticale basilaire : aiguilles fortes, épineuses, longues de 0,6

à 1,2 mm, quelques corpuscules épineux et petites formes irrégulières; parois

des canaux : grandes aiguilles verruqueuses longues de 1 à 1,8 mm, parfois

branchucs.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRKS DE MADAGASCAR

279

Polypes : faisant un angle droit avec un pédoncule court; sclérites antho-

codiaux dorsaux plus grands que les latéraux et les ventraux; faisceau de soutien

ne dépassant généralement pas la tête du polype.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie est basse, large (fig. 260, A). Elle mesure 110 mm de longueur

maximum, 55 mm de largeur et 85 mm de hauteur. Du pied, court, fortement

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

280

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAfRES DE MADAGASCAR

281

plissé s’élèvent quelques branches basses plus ou moins larges d’où naissent de

nombreux lobes serrés subdivisés en lobules arrondis ou légèrement coniques,

inégaux (fig. 260, B) comprenant un nombre variable de polypes.

Les spiculés du cortex basilaire sont de nombreuses fortes aiguilles longues

de 0,6 à 1,2 mm (fig. 261, E; fig. 262, A, B, G, K), fréquemment branchues, ornées

de protubérances irrégulières. De plus existent à ce niveau des spiculés irréguliers

ne dépassant pas 0,4 mm (fig. 261, F, G, H, 1, J, K; fig. 262, D, I, J, L) et quelques

sclérites épineux longs de 1 mm environ (fig. 262, F, G, H, M). Les parois des

canaux renferment de grandes aiguilles verruqueuses longues de 1 à 1,8 mm

(fig. 261, A, B, C, D).

Les polypes, pourvus d’un court pédoncule ne dépassant pas 0,3 mm, font

avec celui-ci un angle généralement droit. Ils mesurent 0,56 mm de hauteur

et 0,56 mm de largeur d’anthocodie. Leur faisceau de soutien (fig. 260, C) ne

dépasse qu’exceptionnellement au-delà de la tête du polype et comprend environ

huit aiguilles très épineuses, droites ou courbes, longues de 0,7 à 1 mm (fig. 263, A,

B, C). L’ornementation anthocodiale (fig. 260, D) montre quelques sclérites

dorsaux assez volumineux atteignant 0,5 mm de long (fig. 263, D) et de nombreux

spiculés plus ou moins disposés en chevrons, plus fins sur les parois latérales

et ventrale, ne dépassant pas 0,35 mm (fig. 263, E, F, G, H, I). Les tentacules

sont armés de petits sclérites lisses (fig. 263, J, K).

La colonie est d’une teinte blanc grisâtre pour le pied et blanc crème pour

le capitule.

Source : MNHN, Paris

282

A. TIXIER-DURIVAULT

Localité : L'exemplaire a été récolté à Navetsy (Nosy Be) en 1958 par

M. Cherbonnier.

Distribution : I. Tonga; Philippines; Madagascar.

c) Nephthea striata Kükenthal, 1904.

Nepht/uja striata, Kükenthal, 1904. Zoot. Jahrb., Svst., v. XIX, p. 166,

pi. VII, fig. 12; pl. IX, fig. 59, 60.

Diagnose : Colonie : basse, compacte, à branches courtes à petits lobes

généralement plus larges que hauts.

Idg. 264. — Nephthea striata Kükenthal.

profif : C0l0niC; B : groupe de polypes; C : polype vu de la face dorsale; D : polype vu de

Source : MNHN, Paris

O CTO COR A LLI AIRES DE MADAGASCAR

283

Fig. 265. — Spiculés basilaires de Nephlhea striata Kükenthal (x 180 x 2 / 3 )

Source : MNHN, Paris

284

A. TIXIER-DURIVAULT

Spiculés : zone corticale basilaire : aiguilles verruqueuses longues de 30,

h 0,6 mm, petites formes irrégulières et corpuscules très épineux; parois des

canaux : aiguilles à verrues arrondies longues de 0,8 à 1 mm.

Polypes : faisant un angle aigu ou droit avec un court pédoncule; sclérites

anthocodiaux simulant parfois des chevrons; faisceau de soutien ne dépassant

pas la tête du polype.

Description : Cinq exemplaires conservés dans l’alcool.

Les diverses colonies s’élèvent toutes d’une base commune et comportent

des pieds larges suivis de troncs trapus (fig. 264, A) striés transversalement et

plissés longitudinalement. Petites ces colonies mesurent de 8 à 11 mm de largeur

Fig. 266. — Spiculés polypaires de Nephthea striata Kükenthal (x 180 x 2 / 3 ).

de base et de 15 à 25 mm de hauteur totale. Des troncs partent de très courtes

branches fortes couvertes de lobes serrés, bas, arrondis (fig. 264, B) subdivisés

en lobules couverts de polypes.

Les spiculés de la zone corticale basilaire sont des aiguilles longues de 0,3

à 0,6 mm, à verrues proéminentes (fig. 265, A, B, C, I), des formes irrégulières

Source : MNHN, Paris

O CTO CO HA I. LIAI RES DE MADAGASCAR

285

(fig- 265, F, G, H, J, M, N, O) et de nombreux petits sclérites à projections

saillantes arrondies ou pointues (fig. 265, K, L, P, Q, R, S, T, U, V). Dans les

parois des canaux sont des aiguilles de 0,8 à 1 mm de long, ornées de tubercules

bas peu nombreux (fig. 265, D, E).

Les polypes, ayant un pédoncule court ne dépassant pas 0,45 mm (fig. 264, G),

font avec ce dernier un angle aigu ou droit. Les anthocodies mesurent 0,6 mm

de long et 0,5 mm de large. Leur faisceau de soutien se compose d’une douzaine

d’aiguilles plus ou moins courbes, longues de 0,5 à 0,85 mm (fig. 266, A, B, C, D)

ne dépassant jamais la tête du polype et garnies de petites éminences arrondies

généralement plus nombreuses aux extrémités. L’armature antliocodiale comprend

des spiculés longs de 0,15 à 0,45 mm, imparfaitement disposés en chevrons,

grands et très verruqueux sur la face dorsale (fig. 266, E, F, G), plus petits et

plus lisses sur les faces latérales et ventrale (fig. 266, H, I, J, K, L, M). Les

tentacules offrent de petits bâtonnets lisses (fig. 266, N, O, P, Q, R).

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc crème.

Localité : Les cinq exemplaires ont été récoltés à Tanikely en 1960 par

M. Cherbonnier.

Distribution : Mer Rouge; Archipel Malais; Philippines; I. Salomon

(O. Indien); Madagascar.

d) Nephthea sphaerophora Kükenthal, 1904.

Nephthija sphaerophora , Kükenthal, 1904, Zool. Jahrb ., Svst., v. XIX,

p. 164, pl. VIII, fig. 14; pl. IX, fig. 56.

Diagnose : Colonie : arborescente, à pied court et branches plus ou moins

longues à lobes arrondis serrés.

Spiculés : zone corticale basilaire : nombreuses aiguilles dentelées longues

de 0,5 à 1 mm; nombreux corpuscules très épineux longs de 0,14 à 0,17 mm;

parois des canaux : aiguilles verruqueuses longues de 0,5 à 0,8 mm.

Polypes : faisant un angle droit ou aigu avec un pédoncule court; sclérites

anthoeodiaux petits, en chevrons peu nets; faisceau de soutien ne dépassant

pas la tête du polype.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

Mesurant respectivement 54 et 70 mm de haut, 36 et 30 mm de large les

colonies sont arborescentes; elles ont un pied très court divisé en troncs larges

donnant naissance à des branches couvertes de lobes arrondis généralement

bas (fig. 267, A). Ces lobes sont pourvus de polypes très serrés (fig. 267, R).

Le cortex basilaire renferme de nombreuses aiguilles très dentelées (fig. 268, A,

C, E, H) longues de 0,5 à 1 mm, garnies de protubérances inégales. A ces spiculés

s’ajoutent de nombreux corpuscules épineux longs de 0,14 à 0,17 mm

(fig. 268, D, 1-', I, J, K, L, M, N). Les canaux renferment en leurs parois des

aiguilles épaisses, fortement verruqueuses, longues de 0,5 à 0,8 mm (fig. 268, B, G).

Nombreux et serrés les polypes font un angle droit ou aigu avec un pédoncule

atteignant 0,8 mm de long (fig. 267, C), armé d’un petit nombre de spiculés fins,

épineux, ne dépassant pas la tête du polype. Ces aiguilles ont 0,45 à 1 mm de

long (fig. 269, A, B, 1), E, F, G). Mesurant 0,5 mm de large et 0,6 mm de haut

les anthocodies sont ornées de petits spiculés très épineux longs de 0,01 à 0,045 mm

Source : MNHN , Paris

286

A. TIXIE H-DURI VA ULT

Fig. 267. — Nephthea sphaerophora Kükenthal.

A: colonie; B : groupe de polypes; G : polype vu de la face dorsale; D : polype vu de profil.

(fig. 269, C, I I, I, J, L, N, P) disposés en chevrons peu nets (fig. 267, D). Les tenta¬

cules présentent un grand nombre de petits sclérites peu verruqucux (fig. 269, K,

M, O, Q, R, S, T) ne dépassant pas 0,(T.2 mm de long.

Les colonies ont une teinte blanc crème lorsqu’elles sont conservées dans

l’alcool.

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés à la pointe Lokobe (Nosv Be)

par M. Humes en 1960.

Distribution : I. Fidji; I. Salomon (O. Indien); Madagascar.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

287

Source : MNHN, Paris

288

A. TIXIER-DURIV A U I.T

e) Nephthea capnelliformis Thomson et Dean, 1931.

Nephthija capnelliformis , Thomson et Dean, 1931. Siboga-Expeditie,

monogr. XIIÏ d, Livre CXV, p. 90, pl. X, fig. 1; pi. XXIII, fig. 7.

Diagnose : Colonie : arborescente, à tronc court et à branches ramifiées

à petits lobes coniques ou arrondis.

Spiculés : zone corticale basilaire : aiguilles longues de 0,3 à 0,8 mm et petits

spiculés irréguliers; parois des canaux : aiguilles massives longues de 0,7 à 1,2 mm.

Polypes : faisant un angle droit ou obtus avec un pédoncule court; sclérites

anthocodiaux irréguliers; faisceau de soutien dont les spiculés ne dépassent jamais

la tête du polype.

Description : Trois exemplaires conservés dans l’alcool.

La colonie (fig. 270, A) est une forme arborescente haute de 36 mm, large

de 50 mm, à tronc court ramifié en branches principales courtes elles-mêmes

subdivisées en branches secondaires qui portent des petits lobes arrondis ou

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA 1RES DE MADAGASCAR

289

coniques, serrés (flg. 270, B). Les deux autres échantillons, de même habitus,

mesurent respectivement 41 et 39 mm de haut, 55 et 50 mm de large.

Le cortex basilaire renferme des aiguilles longues de 0,3 à 0,8 mm ornées

de hautes verrues régulières, coniques (flg. 271, C, D, E, G, H), quelques sclérites

épineux de petite taille (flg. 271, I, L, M, N, O) et des formes irrégulières (flg. 271, F

Fig. 270. — Nephthea capnelliformis Thomson et Dean.

A : colonie; B : groupe de polypes; C : polype vu de la face dorsale; D : polype vu de profil.

J, K). Dans les parois des canaux sont des aiguilles massives, longues de 0,7 à

1,2 mm (fig. 271, A, B) fortement hérissées de petits tubercules plus ou moins

régulièrement alignés.

Petits, les polypes font un angle droit ou obtus avec un pédoncule large

et très court n'excédant pas 0,3 mm de haut. Les anthocodies mesurent 0,4 mm

de haut et 0,4 mm de large (fig. 270, C). Le faisceau de soutien comporte un petit

Source : MNHN, Paris

290

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 271. — Spiculés basilaires de Neplühea capnelliformis Thomson et Dean.

A, B : X 90 X 2 / 3 ; C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O : X 180 X 2 / a .

nombre de spiculés épineux parfois répartis en chevrons, ne dépassant jamais

la tête du polype et mesurant de 0,5 à 0,75 mm de long (fig. 272, A, B, C, E, F).

L’armature anthocodiale est formée de sclérites plus nombreux et plus grands

sur la face dorsale que sur les faces latérales et ventrale (fig. 270, D). Ce sont

de petites aiguilles à protubérances très marquées, allant de 0,15 à 0,4 mm de

longueur (fig. 272, D, G, H, I, J, K, M, N, O). Les tentacules présentent de petits

sclérites lisses (fig. 272, L, P.)

Dans l’alcool les colonies ont une teinte blanc crème.

Source : MNHN , Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR 291

Localité : Les trois exemplaires ont été récoltés à Tanikely (4 milles de

Xosy Be) par M. Gherbonneer en 1960.

Distribution : Archipel Malais; Madagascar.

/) Nephthea crassa Kükenthal, 1904.

Nephthya crassa , Kükenthal, 1904. Zool. Jahrb ., Svst., v. XIX, p 167

fig. 15 ; pl. IX, fig. 61, 62. *

Diagnose : Colonie : haute à tronc large et branches plus ou moins longues

à lobes arrondis ou coniques.

Spiculés : zone corticale basilaire : petits corpuscules irréguliers longs de 0,14

à 0,18 mm à verrues proéminentes; parois des canaux : aiguilles verruqueuses,

arrondies, longues de 0,5 à 1 mm.

Polypes : faisant un angle droit ou obtus avec un pédoncule court; sclérites

anthocodiaux dorsaux et latéraux plus grands que les ventraux; faisceau de

soutien ne dépassant pas la tête du polype.

Description : Un échantillon conservé dans l’alcool.

La colonie présente un pied large de 40 mm (fig. 273, A) qui se poursuit

en un tronc de même largeur. L’exemplaire atteint 124 mm de hauteur totale.

Sur le tronc naissent, h différents niveaux, des branches de taille variable, les

plus basses étant nettement les plus courtes. Sur ces rameaux s’élèvent des lobes

parfois arrondis, mais plus généralement coniques (fig. 273, B) composés de

petits lobules à polypes serrés.

Source : MNHN, Paris

TIXIER-D U RIV A U LT

292

Fig. 273. — Nephthea crassa

A : colonie; B : groupe de polypes; G : tentacule;

vu de la face dorsale.

Kükenthal.

D : polype vu

de profil; E : polype

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIAI R ES DE MADAGASCAR

293

Dans le cortex basilaire sont de nombreux petits corpuscules irréguliers,

ne dépassant pas 0,18 mm de diamètre, à verrues proéminentes peu pointues

(fig. 274, G, I-I, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T). Les canaux renferment en

leurs parois des sortes d’aiguilles épaisses longues de 0,5 à 1 mm ornées de nom¬

breuses tubérosités arrondies communiquant aux spiculés un aspect massif

(fig. 274, A, B, C, D, E, F).

Source : MNHN, Paris

294

A. TIXIER-D URIVAULT

Petits, les polypes (fig. 273, D, E) ne dépassant pas 0,4 min de haut et 0,55 mm

de large, se situent sur un pédoncule large et court atteignant 0,6 mm de longueur.

Le faisceau de soutien ne présente que quelques spiculés épineux, légèrement

arqués, longs de 0,5 à 0,8 mm (fig. 275, A, B, G, D, E, F, G). L’anthocodie, faisant

un angle droit ou obtus avec le pédoncule, est armée de petits sclérites courts,

à grandes verrues, longs de 0,15 à 0,2 mm (fig. 275, H, J, K, L, M) sur les faces

dorsale et latérales et de spiculés plus ténus sur la face ventrale (fig. 275, .1, N,

O, P, Q, R) et les tentacules (fig. 273, G; fig. 275, S, T, U, Y).

La colonie a, dans l’alcool, une teinte blanc crème.

Localité : L’échantillon a été récolté 5 la pointe Mahatsinjo à Nosy Be

par M. Humes en 1960 à 1,5 m de profondeur.

Distribution : Australie; Madagascar.

g) Nephthea cupressiformis Kükenthal, 1904.

Nephtya cupressiformis 9 Kükenthal, 1904. Zool. Jahrb ., Svst., v. XIX,

p. 153, pl. VII, fig. 7; pl. IX, fig. 40, 44.

Ncphthya cupressiformis , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn.

Soc. London , s. 2, v. XÏTI, zool., p. 182.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORA LLI AIRES DE MADAGASCAR

295

Diagnose : Colonie : arborescente à lobes allongés pourvus de polypes

disposés en petits groupes.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 0,44 mm de long; zone

corticale inférieure : aiguilles de 0,3 mm de long; parois des canaux : aiguilles

longues de 2,5 mm.

Polypes : faisant un angle droit avec un long pédoncule; chevrons de quatre

spiculés anthocodiaux; faisceau de soutien fort.

Distribution : I. Palau; I. Seychelles (67 ni); Archipel Malais; Philippines.

h) Nephthea digitata (Wright et Studer, 1889).

Spondodes digitata , Wright et Studer, 1889. Challenger Report, v. XXXI.

p. 193, pl. XXXVI, fig. 2a, 2b.

Diagnose : Colonie : basse, à lobes nombreux, plus ou moins serrés, digités,

à sommets coniques ou arrondis.

Fig. 276. — Nephthea digitata Wright et Studer.

A : colonie; B : groupe de polypes; C : polvpe vu de profil; D : polvpe vu de la face

dorsale.

Source : MNHN, Paris

296

A. TI XIER-D U RIVA U LT

Fig. 277. — Spiculés basilaires de Nephthea digitaia Wright et Studer (x 180 x */»>•

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

297

Spiculés : zone corticale basilaire : aiguilles à fines verrues, longues de 0,5 à

0,9 mm; parois des canaux : grandes aiguilles épineuses atteignant 1,5 mm de

long.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule court; sclérites antho-

codiaux irréguliers; faisceau de soutien dont quelques spiculés dépassent la tête

du polype.

Description : Deux exemplaires conservés dans l'alcool.

De petite taille les colonies mesurent respectivement 25 et 38 mm de haut,

25 et 33 mm de large. Le pied, très court, étalé, donne naissance à un tronc très

bref pour l’un des exemplaires sur lequel partent directement et au même niveau

des lobes serrés (fig. 276, A). Dans le second échantillon le tronc se prolonge

davantage et porte quelques polypes isolés et des lobes peu serrés distribués à

Source : MNHN, Paris

298

A. TI XI ER-DURIVA U1/1"

différents niveaux. Les lobes sont caractéristiques : ils sont digités, coniques ou

arrondis à leur extrémité, généralement simples, mais cependant parfois divisés.

Les spiculés du cortex basilaire sont de fines aiguilles très verruqueuses,

droites ou courbes, longues de 0,5 à 0,9 mm (fig. 277, A, E, F, G, LI, T). Dans les

parois des canaux sont des aiguilles de même aspect, mais de plus grande taille,

atteignant parfois 1,5 mm de long (fig. 277, B, C, D).

Recouvrant la totalité des lobes les polypes, arrondis (fig. 276, B), mesurent

au niveau de leur anthocodie 0,65 mm de large (fig. 276, C). Leur pédoncule,

long de 1 mm environ, fait un angle droit avec leur tête. Le faisceau de sou¬

tien (fig. 276, D) se compose de cinq à dix aiguilles courbes garnies de fines épines,

longues de 0,7 à 1,4 mm (fig. 278, A, B, C), une ou deux d’entre elles dépassant

la tête du polype. L’anthocodie est armée de nombreux sclérites épineux, longs

de 0,15 à 0,45 mm, irrégulièrement disposés, généralement plus grands sur les

faces dorsale et latérales que sur la face ventrale du polype (fig. 278, D, E, G,

H, K, L, M, O). Les tentacules sont pourvus de petits bâtonnets lisses (fig. 278, F,

I, J, N, P).

Les colonies sont, dans l’alcool, d’une teinte blanc crème.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés par M. Crosnier en 1958,

au nord-ouest des lies Mitsio (Madagascar), run à 46 m de profondeur, l'autre

à 64 m.

Distribution : Philippines; Japon; Madagascar.

i) Nephthea hirsuta sp. n.

Diagnose : Colonie : arborescente, à tronc large et court et à lobes arrondis

épineux.

Spiculés : zone corticale basilaire : spiculés irréguliers épineux (0,13 à 0,18 mm

de long), bâtonnets et pseudomassues; parois des canaux : aiguilles massives

longues de 1 à 1,5 mm.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule court; spiculés antlio-

eodiaux mal rangés; faisceau de soutien fort à sclérites dépassant la tête du

polype.

Description : Une colonie conservée dans l’alcool.

L'exemplaire (type), d’aspect très épineux, mesure 76 mm de haut et 70 min

de large. C’est une colonie arborescente (fig. 279, A) à tronc court et large, plissé,

divisé en branches secondaires supportant des lobes (fig. 279, B) arrondis composés

de nombreux polypes serrés.

Les spiculés du cortex basilaire sont pour la plupart des formes très épineuses,

irrégulières, mesurant de 0,13 à 0,38 mm (fig. 280, A, D, H, I, J, K, N), des

bâtonnets peu verruqueux (fig. 280, B, F), des pseudomassues (fig. 280, C. E, L)

et de très petits corpuscules irréguliers (fig. 280, O, P). Dans les parois des canaux

se rencontrent de nombreuses aiguilles massives, droites ou courbes, longues

de 1 à 1,5 mm, très verruqueuses (fig. 280, G, M, Q) et quelques formes rayonnées

(fig. 280, R).

Petits les polypes font un angle obtus avec un pédoncule court. Le faisceau

de soutien est formé (fig. 279, C) de grandes aiguilles épineuses dont plusieurs

dépassent la tête du polype. Ces aiguilles (fig. 281, A, B, C), droites ou courbes,

Source : MNHN, Paris

OCTOCORA ELI AIRES DE MADAGASCAR

299

sont recouvertes de nombreux petits tubercules composés et atteignent 1,5 à

2,2 mm de long. Les anthocodies, hautes de 0,7 mm et larges de 0,65 mm, sont

armées de quelques bâtonnets épineux, mal rangés (fig. 279, D), longs de 0,3

à 1 mm (fig. 281, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M) dont les plus grands dépassent

la tête du polype.

Fig. 279. — Nephthea hirsula sp. n.

A: colonie: B : groupe de polypes: C: polype vu de la face dorsale; D : polype vu de profil.

La coloration de la colonie dans l’alcool est blanc rougeâtre.

Localité : L’échantillon a été récolté à l’Ile Aldabra en 1954 par M. Cher-

bonnier à 28 m de profondeur.

Rapports et di/Jérences : Cette espèce appartient au groupe des espèces

de Keplithea à spiculés de faisceaux émergeant fortement au-delà de la tête des

polypes et se distingue nettement de chacune d’entre elles par son aspect extérieur

épineux, ses lobes arrondis et la forme irrégulière de ses sclérites basilaires.

, BIBL.DU

'.MUSEUM]

PAR!

Source : MNHN, Paris

300

A. TIXIER-D U RI VA U LT

Fig. 280. — Spiculés basilaires de Nephthea hirsuta sp. n. (x 180 x 2 /j)-

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

301

/) Nephthea globulosa (May, 1899).

Spongodes globulosa , May, 1899. Jeua. Zeitschr. /. Naturiv., v. XXXIII,

p. 167.

Diagnose : Colonie : arborescente, basse et large, à tronc court et gros lobes

arrondis.

Spiculés : zone corticale basilaire : bâtonnets (0,4 à 0,7 mm de long) et spiculés

irréguliers; parois des canaux : grandes aiguilles verruqueuses longues de 1,7

à 2 mm.

Polypes : faisant un angle droit ou aigu avec un pédoncule très court; sclé-

rites anthocodiaux petits; faisceau de soutien fort à spiculés dépassant la tête

du polype.

Source : MNHN, Paris

302

A. TI XI ER-1) U RI VA U LT

I*ig. 282 . — Nephlheu globulosa (May).

A : colonie; B : groupe de polypes; C: polype vu de la face dorsale; D: polype vu de profil.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

Les deux colonies, arborescentes, sont basses et larges; elles ont un tronc

très court d’où partent de nombreuses branches courtes sur lesquelles se pressent

des lobes arrondis, très serrés, pourvus de nombreux polvpes (fig. 282, B) Ces

deux colonies mesurent respectivement 25 et 70 mm de haut eL 85 et 105 mm

de large (fig. 282, A).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IR ES DE MADAGASCAR

303

Les spiculés du cortex basilaire sont des bâtonnets longs de 0,4 à 0,7 inin

à verrues parfois très accentuées (fig. 283, C, E, H, I, L) et des sclérites irréguliers

tuberculés (fig. 283, D, F, G, J, K). Dans les parois des canaux sont de grandes

aiguilles verruqueuses, longues de 1,7 à 2 mm (fig. 283, A, B).

Fig. 283. — Spiculés basilaires de Nephthea globulosa (May).

A, B : x 90 x =/ 3 ; C, D, E, F, G, H, I, J, K, L : x 180 x 2 / 3 .

Les polypes (fig. 282, D), hauts de 0,45 mm et larges de 0,65 mm, font un

angle droit ou aigu avec un pédoncule court, garni de petits sclérites sur sa face

interne. Le faisceau de soutien (fig. 282, C) se compose de huit aiguilles très

épineuses atteignant parfois 2,5 mm de long (fig. 284, A, B), deux ou trois ou

quatre d'entre elles dépassant parfois la tète du polype. L’armature anthoco-

diale se compose de petites aiguilles dentelées (fig. 284, C, D, E, F), plus longues

(0,35 mm) sur les faces dorsale et latérales du polype que sur sa face ventrale

(0,17 mm).

Source : MNHN , Paris

304

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 284. — Spiculés polypaires de Nephlhea f/lobulosa (May).

A, B : x 90 x 2 / 3 ; G, D, E, F : x 180 x =/ 3 .

Les colonies ont, dans l'alcool, une teinte blanc grisâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés à Nosy Be (Madagascar)

en 1959 par M. Cherbonnier, l'un à Ambatoloaka, l’autre à Navetsy.

Distribution : Mer Rouge; Philippines; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IR IÎS DE MADAGASCAR

805

I- Genre Paralemnalia Kükenthal, 1918.

Nephthéidés à petites colonies composées d’une masse basale commune

rigide d'où s’élèvent des troncs principaux non ramifiés, digités. Complètement

retract de s, isolés, les polypes, dépouvus de faisceau de soutien, parsèment la

totalité des branches. Parois des canaux minces, remplies de sclérites. Système

de canaux profonds bien développé. Structure différente des filaments mésen-

tériques ventraux et latéraux.

Clc/ des espèces de Paralemnalia citées

1. Colonie basse à branches courtes, digitées et rigides.

.. p - digitiformis Macfadyen, 1936

— Colonie dressée à branches minces et souples.

. p - ftabella (Quoy et Gaimard, 1833)

a) Paralemnalia digitiformis Macfadyen, 1936.

l\ digiti/orinis , Macfadyen, 1936. Great Barrier Reef Expédition, 1928-29

Sc. rép., v. V, n« 2, p. 53, pl. IV, fig. 1, 2, 3; text-fig. 8.

Diagnose : Colonie : rigide, dressée, à branches courtes rarement ramifiées.

Spiculés : dans le cortex du tronc : haltères, formes quadriradiées ou irré¬

gulières, longues de 0,04 ù 0,06 mm; parois des canaux : aiguilles épineuses

longues de 0,3 à 0,4 mm.

Polypes : assez serrés, sur les branches; spiculés anthocodiaux en baguettes;

sclérites tentaculaires en écailles.

Coloration : des colonies dans l'alcool : blanc crème.

Fig. 285. — Colonie de Paralemnalia digitiformis Macfadyen.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies, hautes de 30 mm, se composent d'un pied assez épais d’où

s élèvent des branches courtes, habituellement non ramifiées, plus ou moins

aplaties (fig. 285) sur lesquelles sont disposés de gros polypes dépourvus de

faisceau de soutien.

Source : MNHN, Paris

30G A. TIXIER-DURIVAULT

Les spiculés corticaux du pied sont très abondants. Ce sont de petites formes

vcrruqueuses irrégulières, en haltères ou quadriradiées, longues de 0,04 à 0,00 mm

(fig. 286, D, E, F, H, I, .J, K, L, M, N). Les parois des canaux du pied renferment

de minces aiguilles plus ou moins épineuses à extrémités effilées (fig. 280, A, B)

longues de 0,3 à 0,4 mm, ainsi que des formes plus courtes et ramassées à protu¬

bérances plus volumineuses (fig. 280, C, G). Dans les digitations sont des aiguilles

fines, épineuses (fig. 287, A, B, G, D, E, F).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO HALL IAIH ES D E

MADAGASCAH

307

Fig. 287.

A, B, G, D, E,

Spiculés de Paralemnalia digitiformis Macfadyen (x 580 x 2 / 3 ).

F : «P 1 ™ 1 *» des digitations; G, H, I, J, K, L, M, N, O : spiculéspolypaircs

Les polypes, semi-épanouis, recouvrent la totalité des digitations et quel¬

ques espaces de la surface du pied. Ils sont cependant complètement rétrac¬

tiles. ils mesurent 0,6 mm de haut et 0,8 mm de large à l’état semi-épanoui et

présentent d'abondants sclérites dans leur paroi stomodéale en forme de baguettes

courtes et épineuses (fig. 287, G, H, I, J, K). Les tentacules sont armés de petits

sclentes en écaillés ne dépassant pas 0,07 mm de long à grosses tubérosités

latérales (fig. 287, L, M, N, O).

Les deux colonies ont une teinte blanc crème.

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés à Tuléar (Madagascar)

par M. Pichon en 1962.

Distribution : Archipel Malais; Mozambique; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

308

A. TIXIRR-DURIVAULT

b) Pai'alemnalia flabella (Quoy cl. Gaimard, 18.33).

Alcyonium /ïabellum, Quoy et Gaimard, 1833. Voyage Astrolabe, Zool.,

v. IV, p. 273, pl. XXIII, flg. 18, 20.

P. /ïabellum , Kükenthal, 1913. Denks. Kaiser. Akad. Wissenseh ., Math-

naturw., v. LXXXIX, p. 17, text-fig. 4, 5.

Diagnose : Colonie rigide à tronc large, dressé, pourvu de branches minces.

Spiculés : dans le cortex du tronc : baguettes verruqueuses longues de 0,05

à 0,08 mm; dans les parois des canaux : aiguilles épineuses longues de 0,33 à

0,4 mm.

Polypes : peu serrés sur les branches et le pied; spiculés anthocodiaux en

aiguilles; sclérites tentaculaires épineux.

Coloration : des colonies dans l’alcool : blanc jaunâtre à brun noirâtre.

Fig. 288. - Colonie (le Paralèmnalia flabella (Quoy et Gaimard).

Description : Six exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies, hautes de 00 à 120 mm, sont composées d’un large tronc dressé,

rigide duquel s’élèvent des digitations souples, minces, présentant des polypes

espacés dépourvus de faisceau de soutien (Fig. 288).

Les spiculés du cortex du tronc sont de petits bâtonnets verruqueux parfois

courbes, longs de 0,05 à 0,08 mm (fig. 289, J, K, M, N) ou de courtes massues

tubercülées (fig. 289, O, P). Les parois des canaux sont abondamment remplies

d’a’guilles minces, légèrement épineuses, longues de 0,33 à 0,4 mm (Fig. 289,

A, B, C). Les digitations renferment des aiguilles à peu près semblables aux pré¬

cédentes (fig. 289, I).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

309

Fig. 289. — Spiculés de Paralemnalia ftùbella (Quoy et Gaimard).

Source : MNHN, Paris

310

A. TIXIER-DURIVAULT

Les polypes, cylindriques, hauts de 0,6 nnn, montrent de minces aiguilles

épineuses, effilées, longues de 0,08 à 0,12 mm (fig. 289, G, H, L, Q, R). Les ten¬

tacules sont armés de petits bâtonnets (fig. 289, I), E, F).

L'une des colonies a une teinte blanc jaunâtre alors que les cinq autres

sont brun noirâtre.

Localité : Un échantillon a été récolté à Tuléar (Madagascar) par M. Pichon

en 1962, et deux autres spécimens ont été récoltés à la Pointe Lokobe (Nosy 13e)

en 1960 par M. Humes. Trois colonies ont été recueillies par M. Cherbonnier

à nie Aldabra en 1954.

Distribution : Nouvelle-Irlande; I. Comores; Zanzibar; I. Chagos; Mada¬

gascar; I. Aldabra.

F. Genre Roxasia Tixier-Durivault et Prevorsek, 1957

Nephthéidés à colonies buissonnantes ou arborescentes très ramifiées à

branches longues et grêles présentant des parois de canaux minces. Polypes parfois

isolés sur le tronc et les branches principales mais plus généralement groupés en

bouquets divergents situés aux extrémités des rameaux terminaux, donnant â

l'ensemble de la colonie un contour régulier ou irrégulier. Les zoïdes, non rétrac¬

tiles, ont un faisceau spiculaire de soutien plus ou moins important.

Clef (tes espèces de Roxasia citées

I. Colonies arborescentes irrégulières peu ou pas aplaties. Branches foliacées

présentes ou absentes.

II = (4 — 8) p -f- 0 cr -j- fort sb (2 — 4) m.

. R. japonica (Kükenthal, 1905)

H = (3 — 8) p + 0 cr + fort sb 4- m.

. R • gardineri (Thomson et Mackinnon, 1909)

IV = 1 P 4- (5 — 6) p + 0 cr + très fort sb + 3 m.

. R. suensoni (Holm, 1895)

IV = 1 P + (1 — 3) p + 0 cr 4- fort sb.

. R • hirsuta Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960

II. Colonies arborescentes irrégulières, très aplaties. Branches foliacées présentes.

VI =lP + cr + fort sb + (0 — 1/2) m.

. R • cervicornis (Wright et Studer, 1889)

III. Colonies arborescentes, régulières, aplaties. Branches foliacées absentes.

II = (7 — 8) p -f 0 cr -f- fort sb + (0 — 1) m.

. R • gravieri (Kükenthal, 1910)

IV. Colonies arborescentes, régulières, aplaties. Branches foliacées présentes.

VI = 1 P + 2 cr -f (2 — 3) ss -h moyen sb -f (1/2 — 1) m.

. R • mirabilis (Henderson, 1909)

Source : MNHN , Paris

O CTO CO H ALLIA IRES DE MADAGASCAR

311

a) Roxasia japonica (Kükenthal, 1905).

Dcndronephthya japonica, Kükenthal, 1905. Zool. Jahrb., Syst., v. XXI,

p. 576, pl. XXVII, fig. 16; text-fig. Kl.

D. japonica , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, zool., p. 185.

R. japonica , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool. Musci

Hauniensis, v. XVIII, p. 16, fig. 2, 3, 4.

Diagnose : Colonie : arborescente, irrégulière, un peu aplatie, peu serrée

pied atteignant le tiers de la hauteur totale.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 2 à 3 mm de long; zone

corticale inférieure : petites étoiles de 0,08 à 0,18 mm de long; parois des canaux :

rares sclérites ramifiés de 0,11 à 0,14 mm de long.

Polypes : faisant un angle aigu avec un pédoncule variable; six à huit spi¬

culés anthocodiaux; pas de couronne; fort faisceau de soutien :

Formule polypaire : II = (4 — 8) p + 0 cr -p fort sb -f (2 — 4) m.

Distribution : Mer de Chine; Japon; Archipel Malais; I. Providence (91-

142 m).

b) Roxasia gardineri (Thomson et Mackinnon, 1909).

Dcndronephthya gardineri, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn.

Soc. London, s. 2, v. XIII, zool., p. 183, pl. II, fig. 4; pl. XIII, fig. 1; pl. XIV,

fig. 6.

R. gardineri, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool. Musci

Hauniensis, v. XVIII, p. 19, fig. 5.

Diagnose : Colonie : arborescente, irrégulière, un peu aplatie, peu serrée;

pied représentant le tiers de la colonie.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 2 mm de long; zone corti¬

cale inférieure : grosses aiguilles courtes et formes rayonnantes; parois des

canaux supérieurs : quelques corpuscules étoilés et trirayonnés.

Polypes : faisant un angle aigu avec un pédoncule court; trois à huit spiculés

anthocodiaux; pas de couronne; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : II = (3 — 8) p + 0 cr + fort sb -f m.

Distribution : I. Seychelles (67 m).

c) Roxasia suensoni (Holm, 1895).

Spongodes suensoni, Holm, 1895. Zool. Jahrb., Syst., v. VIII, p. 351, pl. II,

fig. 14, 15, 16.

Dendronephthya suensoni, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn.

Soc. London, s. 2, v. XIII, zool., p. 185.

R. suensoni, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool. Musci

Hauniensis, v. XVIII, p. 46, fig. 30, 31, 32.

Diagnose : Colonie : arborescente, irrégulière, massive, non aplatie, à pied

court.

Spiculés : zone corticale supérieure : petites aiguilles de 1 mm de long;

zone corticale inférieure : aiguilles (0,5 mm), massues (0,2 mm), spiculés rayonnés

ou étoilés ; parois des canaux : petites étoiles (0,1 mm) et bâtonnets (0,2 à 0,25 mm).

Source : MNHN, Paris

312

A. TI XIER-D U RI VA U LT

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule plus ou moins long;

six à sept spiculés anthocodiaux; pas de couronne; très fort faisceau de soutien :

Formule polypaire : IV = 1 P + (5 — G) p + 0 cr + très fort sb + 3 m.

Distribution : Japon; Nouvelle-Guinée; I. Providence (91-142 m); 1. Sey¬

chelles (71 m); F. Amirautés (42 m).

cl) Roxasia hirsuta Tixier-Durivault el Prevorsek, 1960.

R. hirsuta , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool. Musei

Hauniensis , v. XVIII, p. 78, fig. 59, 60, 61, 62.

Diagnose : Colonie : arborescente, peu aplatie, irrégulière, peu serrée, à

pied court.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 2 à 3 mm de long; zone

corticale inférieure : petites aiguilles (0,7 mm) et formes irrégulières; parois

des canaux; petits bâtonnets (0,28 mm).

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule long; deux à trois spi¬

culés anthocodiaux; pas de couronne; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : IV = 1 P + (1 — 2) p + 0 cr + fort sb.

Fig. 290. — Roxasia hirsuta Tixier-Durivault et Prevorsek.

A : colonie; B : groupe de polypes.

'• Description : Trois échantillons conservés dans l’alcool.

LTme des colonies (fig. 290, A) mesure 92 mm de haut et 94 mm de large.

Irrégulière, arborescente, très légèrement aplatie elle présente un pied fortement

plissé haut de 20 mm. Large, le tronc, entouré de branches aplaties rabattues,

se divise immédiatement en trois branches cylindriques principales portant à

différents niveaux des ramifications secondaires inégales dirigées en tous sens.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RA LLI AIRES DE MADAGASCAR

313

Fig. 291. — Spiculés de Roxasia hirsuta Tixier-Durivault et Prevorsek.

A : spiculés cortical supérieur ( x 85 x 2 / 3 ); B : spiculés cortical supérieur ( x 210 x -

F. D. G, H, I, .J : spiculés corticaux inférieurs (x 210 x 2 / a ); F. F, K : spiculés des parois

des canaux (x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

314

A. TIXIER-DURIVAULT

Les polypes, assez espacés, sont soit groupés en petits bouquets sur les rameaux

principaux, soit repartis en terminaisons dichotomiques (üg. 290, H). La colonie

est dure.

La seconde colonie mesure 240 mm de longueur totale et 50 mm de diamètre

maximal au niveau du capitule. Le pied, ridé, haut de 40 mm, est séparé du tronc

par quelques branches coriaces aplaties. Le tronc porte de fines ramifications

munies de polypes très divergents. Le troisième échantillon est une jeune colonie

haute de 15 mm.

Le cortex capitulaire contient de nombreuses aiguilles serrées, larges, souvent

courbes, longues de 2 à 3 mm (fig. 291, A, B) garnies de verrues arrondies régu¬

lières. La zone corticale du tronc contient quelques aiguilles (fig. 292, H, J)

plus petites que les précédentes (0,7 mm) accompagnées de petites formes (0,15

à 0,5 mm) ramifiées (fig. 291, G, I, J), massives (fig. 291, D, H) ou arquées

(fig. 291, G) toutes garnies de tubercules arrondis assez nombreux. Dans les parois

des canaux sont quelques bâtonnets longs de 0,28 mm, tantôt très verruqueux

(fig. 291, E, K) tantôt presque lisses (fig. 291, F; fig. 292, 1).

Très aplatis les polypes atteignent 0,9 mm de large et 0,7 mm de haut et

font un angle obtus avec un mince pédoncule long de 1 à 1,4 mm. Le faisceau

de soutien (fig. 293, B) comprend une grande aiguille effilée longue de 2,5 à

3 mm (fig. 292, A) tantôt à extrémité presque lisse (fig. 292, C) tantôt très épi¬

neuse (fig. 292, B) et une aiguille beaucoup plus petite. Le spiculé le plus grand

dépasse de 1 à 1,5 mm la tête du polype.

L’anthocodie est ornée de huit chevrons aigus inégaux (fig. 293, A). Les

rangées dorsales et ventrales renferment deux à trois paires de petits sclérites

(fig. 292, 1), F) associés a une rangée de deux spiculés inégaux, l’aiguille supérieure,

très forte (0,75 à 0,8 mm), étant généralement droite dans la paire latéro-dorsale

et courbe dans la paire latéro-ventrale (fig. 292, E). Les tentacules, très courts

(fig. 293, G), sont ornés sur leur face aborale de cinq à six plaquettes dentelées

longues de 0,06 mm (fig. 292, G).

L’ensemble de l’échantillon est blanc jaunâtre. Les spiculés et les polypes

sont blancs.

Localité : Deux échantillons ont été récoltés à l’lie Aldabra à 20 m de pro¬

fondeur par M. Charbonnier en 1954. Le troisième spécimen a été récolté au

lagon de Mayotte (I. Comores) par M. Crosnier en 1959.

Distribution : 1. Aldabra; 1. Comores.

c) Roxasia cervicornis (Wright et Studer, 1889).

Spongodes cervicornis , Wright et Studer, 1889. Rep. Sc. Res. Challenger ,

v. XXXI, p. 220, pl. XXXVI D, fig. 2 a, 2 b.

R. cervicornis , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool. Musci

Hauniensis , v. XVIII, p. 139, fig. 114, 115, 116.

Diagnose : Colonie : arborescente, irrégulière, peu serrée, très aplatie, à

pied court.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 2 à 4 mm de long; zone

corticale inférieure : aiguilles de 2 mm de long; parois des canaux : rares baguettes.

Polypes : faisant un angle droit ou légèrement obtus avec un pédoncule

court; un spiculé anthocodial; quatre à cinq spiculés en couronne; faisceau de

soutien fort :

Formule polypaire : VI = 1 P + (4 — 5) cr + fort sb + (0 — 1/2) m

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIR.es DE MADAGASCAR

315

Fig. 292. — Spiculés de Roxasia hirsuta Tixier-Durivault et Prevorsek.

A : spiculés du faisceau ( x 85 x -/ 3 ); B, C : spiculés du faisceau (x 210 x 2 /,); H, J :

spiculés corticaux inférieurs (x 210 x 2 / 3 ); I : spiculé des parois des canaux (x 210 x 2 / 3 ):

1 : spiculés anthocodiaux (x 210 x a / 3 ); G : spiculé tentaculaire (x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

316

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 293. — Hoxasia hirsuta Tixier-Durivaull cl Prcvorsek.

A : polype vu de profil; B : polype vu de la face dorsale; C : tentacule.

Description : Une colonie conservée clans l’alcool.

Irrégulière, arborescente, très aplatie, la colonie mesure 90 mm de hauteur

totale et 120 mm de largeur maximale. Son pied, court, est suivi d’un tronc

entouré de branches aplaties, rabattues. Les branches principales, au nombre

de quatre, se ramifient en rameaux secondaires ou tertiaires portant tous des

polypes répartis en petits bouquets (fig. 294, A). La colonie est molle et flexible.

Le cortex des branches et du tronc renferme de minces aiguilles épineuses ou

incolores, plus ou moins sinueuses (fig. 295, G) longues de 2 à 4 mm, peu nom¬

breuses. Des spiculés semblables, mais légèrement plus petits, ne dépassant

pas 2 mm, parsèment le cortex du pied (fig. 295, A). Seules quelques rares baguettes

à peu près semblables se trouvent dans les parois des canaux.

Source : MNHN, Paris

( ) ( ITO CO R ALLIAI R ES D H M A I ) A G A S CA R

317

Source : MNHN, Paris

318

A. I l XI KH-D URIVA l ' I.T

Légèrement aplatis latéralement les polypes mesurent 0,6 mm de haut et

°> 7 ,nm (le ,ar ge; ils font un angle droit ou légèrement obtus avec un pédoncule

atteignant 0,8 à 1 mm de haut. Le faisceau de soutien se compose de deux ou

trois grandes aiguilles peu vcrruqueuses dont la plus grande (3 mm) (fig. 205 M)

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES I)E MADAGASCAR

319

peut dépasser de 0,5 mm la tête du zoïde (fig. 294, C). Les faces latérales du

pédoncule sont garnies de petites aiguilles accessoires (fig. 295, .1).

La tête des polypes (fig. 294, B) est armée de huit paires d'aiguilles antho-

codiales épineuses longues de 0,5 mm, légèrement courbes (fig. 295, B, C) entre

lesquelles se place un sclérite intermédiaire (fig. 295, L). Quatre à cinq rangées

de spiculés horizontaux, légèrement courbes (fig. 295, H, I, K) représentent une

couronne.

Les tentacules portent une double rangée de sclérites transversaux (fig. 295, D,

E, F).

Le tronc et les branches sont blanc jaunâtre et les polypes blancs.

Localité : L'échantillon a été récolté au nord des 1. Mitsio (Madagascar)

à 64 m de profondeur par M. Crosnier en 1958.

Distribution : I. Tahiti; I. Funafuti; I. Lifu; Mer de Banda: Philippines;

Japon; Nouvelle-Bretagne; Moluques; I. Andamans; Mer de Ceylan; Madagascar.

/) Roxasia gravieri (Kükenthal, 1910).

Dendronephthya yravicri , Kükenthal, 1910. Abhandl. Senckenb. Naturf.

Gesell ., v. XXXTTI, p. 231, pl. XXI, fig. 8, text-fig. 33, 34, 35.

Fig. 290. — Roxasia gravieri (Kükenthal).

A : colonie; B : groupe de polypes.

R. yravicri , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool. Musci

Hauniensis , v. XVI II, p. 183, fig. 155, 156, 157, 158.

Diagnose : Colonie : arborescente, aplatie, régulière, à pied court.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 1,8 mm de long: zone cor¬

ticale inférieure : courts sclérites massifs (0,4 mm); parois des canaux : rares

petites étoiles.

Source : MNHN, Paris

320

A. TIXTKR-DURIVAULT

A : spiculé cortical supérieur ( x 85 x 2 / 3 ); B : spiculé cortical supérieur (x 210 x =;'*);

C, F, G. H, J, K, L : spiculés corticaux supérieurs (x 210 x */ s ); D, F, I : spiculés des

parois des canaux ( x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

321

Polypes : faisant un angle droit légèrement obtus avec un pédoncule court;

sept a huit spiculés anthocodiaux; pas de couronne; fort faisceau de soutien :

Formule polypaire : II = (7 — 8) p + 0 cr + fort sb + (0 — 1 ) m.

Description : Un échantillon conservé dans l’alcool.

Arborescente, étalée, développée dans un plan la colonie mesure 50 mm de

hauteur totale et 100 mm de largeur maximale de capitule (fig. 296, A). Gros et

court son pied se poursuit et un large tronc subdivisé en deux énormes branches

Fig. 298. — Roxasia yravieri (Kükenthal'.

A : polype vil de profil; B : tentacule; C : polype vu de la Face dorsale.

principales portant des ramifications secondaires et terminales munies de petits

bouquets de quatre à six polypes serrés (fig. 296, B). Quelques zoïcles sont isolés

sur le tronc et les branches. La colonie est très dure.

Le cortex du tronc et des branches renferme de minces aiguilles longues de

1,<S mm (fig. 297, A, 13) ornées de petites verrues arrondies. Dans la zone cor¬

ticale pédiculaire les spiculés, pouvus de gros tubercules arrondis, sont plus

Source : MNHN, Paris

322

A. TIXIE R-D URIVAULT

courts (0,4 mm de long) et plus larges. Ils sont tantôt en bâtonnets droits ou

courbes (fig. 297, H, K, L) tantôt en masses rayonnées (fig. 297, C, F, G, J).

Les canaux contiennent en leurs parois de rares petites étoiles tuberculées (0,1 à

0,2 mm de long) (fig. 297, D, E, I).

Aplatis latéralement et très petits les polypes mesurent 0,55 mm de haut

et 0,6 mm de large; ils font un angle droit ou légèrement obtus avec un large

pédoncule long de 1 mm. Le faisceau de soutien est fort (fig. 298, C); il comprend

une ou plusieurs grosses aiguilles verruqucuses longues de 2 à 2,5 mm (fig. 299 A, B)

dépassant de 0,2 à 0,5 mm la tête du polype. Les faces latérales et ventrale du

pédoncule sont abondamment pourvues de scléritcs accessoires serrés.

Les polypes sont fortement armés de huit chevrons réguliers comprenant

des sclérites inférieurs horizontaux et des spiculés supérieurs convergents

Fig. 299. — Spiculés polypaires de Roxasia gravieri (Kükenthal) (x 210 x 2 / 3 )-

(fig. 298, A). Ces sclérites anthocodiaux, au nombre de sept à huit par rangée,

n’excèdent pas 0,16 à 0,2 mm de long et possèdent une surface lisse ou rarement

épineuse (fig. 299, C, F). Une paire de spiculés intermédiaires lisses existe parfois

entre les sclérites anthocodiaux supérieurs (fig. 299, D). Les tentacules présentent

sur leur face externe deux rangées de petits sclérites (0,05 mm) dentelés (fig. 298, B;

fig. 299, E).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIKES DE MADAGASCAR

323

Le tronc de la colonie est de teinte rosée; les branches et les polypes sont

rouges.

Localité : La colonie provient de l’Ile Maurice et y a été récoltée par M. Mor-

tensen en 1929 à 29 brasses de profondeur.

Distribution : I. Maurice; I. Aroe (Mer de Banda).

g) Roxasia mirabilis (Henderson, 1909).

nec Spongodes mirabilis, May, 1899. J ma. Zeilschr. /. Medinin. Naturw.,

v. XXXIII, s. 2, p. 169; pl. IV, flg. 33.

Dendronephthija mirabilis, Henderson, 1909. The Alcyonarians of the

Littoral Area, II, p. 49, fig. 26.

IL mirabilis, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. Spolia Zool Musei

Hauniensis, v. XVIII, p. 281, flg. 248, 249, 250, 251.

Diagnose : Colonie : buissonnante, aplatie, régulière, à pied court

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 3 à 4 mm de long et formes

à trois rayons; zone corticale inférieure : aiguilles et formes irrégulières; parois

des canaux : aiguilles plaies et étoiles.

Fig. 300. — Roxasia mirabilis (Henderson).

A : colonie; B : groupe de polypes.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule long; une paire de spiculés

antnocodiaux; deux sclérites en couronne; deux ou trois spiculés supplémen¬

taires; faisceau de soutien d'importance moyenne :

Formule polypaire : VI = 1 P + 2 cr + (2 — 3) ss + moyen sb

Description : Un exemplaire conservé dans l'alcool.

La colonie mesure 62 mm de long et 45 mm de large; elle est buissonnante,

aplatie dans un plan, régulière (fig. 300, A), à pied court. Des branches foliacées

Source : MNHN, Paris

324

A. TIX IER - D U RI VA UI-T

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

325

Fig. 302. — Roxasia mirabilis (Henderson).

A : polype vu de profil; B : polype vu de la face dorsale.

/"bïbl'n

(MUSEUM)

\PARISy

Source : MNHN, Paris

326

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 303. — Spiculés de Roxasia mirabilis (Henderson).

A : spicule'du faisceau ( x 85 x 2 / 3 ); B, C : spiculés du faisceau ( x 210 x 2 / 3 ); D : spiculé

anthocodial ( x 210 x 2 / 3 ); F : spiculé de la couronne ( x 210 x 2 / 3 ); È : spiculé supplémentaire

(X 210 X 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

327

entourent complètement le tronc qui se divise en quatre branches principales

qui se ramifient en branches terminales garnies de bouquets de polypes peu

serrés et très divergents (fig. 300, B). La consistance de la colonie est rigide.

Dans la zone corticale du tronc et des branches principales sont de longues

aiguilles de 3 à 4 mm de long ornées de fines épines régulières (fig. 301, A, B),

des spiculés plus massifs et plus courts (0,8 mm de long) garnis de très longues

verrues parfois ramifiées (fig. 301, L) et des sclérites trirayonnés (fig. 301, C)

longs de 0,3 mm. Le cortex pédiculaiie contient des sclérites très variés à épines

volumineuses : aiguilles obtuses garnies d’énormes tubercules (fig. 301, D, F),

formes irrégulières (fig. 301, I) et trirayonnées (fig. 301, H, J). Dans les parois

des canaux sont de nombreuses formes étoilées ainsi que des aiguilles plates

presque lisses (fig. 301, E, G, K).

Les polypes, légèrement aplatis latéralement, mesurent 0,5 mm de haut et

0,6 mm de large et font un angle obtus avec un pédoncule long de 1 à 2 mm.

Le faisceau de soutien se compose de plusieurs sclérites inégaux dont deux ou

trois peuvent dépasser légèrement la tête du polype (fig. 302, B). Ces aiguilles ont

de 1 à 3 mm de long (fig. 303, A, B, C,) et sont pourvues de nombreuses petites

épines arrondies et serrées. Les faces latérales et ventrale du pédoncule sont

ornées de petits sclérites accessoires (fig. 302, A).

La tête du polype est armée de huit chevrons comprenant une paire de

spiculés anthocodiaux inégaux, le plus grand, souvent très long, pouvant dépasser

de 0,5 à 0,8 mm la tête des zoïdes (fig. 303, D). Au-dessous est une faible couronne

comprenant deux à trois sclérites (fig. 303, F) puis huit rangées convergentes de

deux à trois paires de spiculés supplémentaires faisant un angle plus ou moins

obtus (fig. 303, E). Un ou deux sclérites intermédiaires existent entre les spiculés

anthocodiaux. Les tentacules montrent deux rangées de spiculés transversaux

(fig. 302, A).

Le pied, le tronc et les branches sont blancs, semi-transparents. Les spiculés

des polypes et des faisceaux sont jaune orange.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Port-Louis (I. Maurice) par M. Mor-

tensen à 130 brasses de profondeur.

Distribution : Philippines; Mer de Banda; I. Maurice.

G. Genre Spongodes Lcsson, 1831

Nephthéidés à colonies arborescentes peu ramifiées présentant des parois

de canaux minces. Polypes isolés sur le tronc et les branches principales et zoïdes

en paquets formant des épis ou des boules terminales cachant plus ou moins les

branches principales et donnant à l'ensemble un contour irrégulier. Les polypes,

non rétractiles, sont pourvus d’un faisceau spiculaire différemment développé.

Ciel des espèces de Spongodes citées

I. Colonies arborescentes à branches secondaires en forme de lobes ou d’épis.

Polypes tantôt isolés sur les branches principales et le tronc, tantôt groupés

sur les branches terminales.

III = (3 — 5) p + 0 cr + moyen sb. . . S. robusta Kükenthal, 1895

III = (3 — 5) p + 0 cr + très fort sb. S. / lava May, 1899

Source : MNHN, Paris

328

A. TIXIER-DURIVAULT

IT. Colonies arborescentes à tronc massif el à branches courtes, fortes et obtuses.

Nombreux bouquets hémisphériques de polypes formant la portion la plus

importante de la colonie.

III = (5 — 7) p + 0 cr + fort sb -f (2 — 4) m.

. S. hemprichi Klunzinger, 1877

III = 1 P -f (4 — 5) p -f 0 cr -f- très fort sb + (0—1) m.

. 5. gigantea Verrill, 1864

IV = 1 P + 2.p + 0 cr -f- fort sb . S. novaczeelandiae (Kükcnthal, 1905)

III. Tronc et branches principales formant la majeure partie de la colonie.

Polypes parfois isolés, plus généralement groupés directement sur le tronc

et les branches.

III = 1 P -h (2 — 4) p + 0 cr + moyen sb.

. S. hadzii Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960

IV = i P + (2 — 4) p + 0 cr + fort sb. S. kôllikeri (Kükenthal, 1905)

a) Spongod.es robusta Kükenthal, 1895.

S. robusla, Kükenthal, 1895. Zool. An:., v. XVIII, p. 6.

S. mirabilis , May, 1899. Jena. Zeitschr. Naturw ., v. XXXIII, p. 169, pl. IV,

fig. 33.

S. robusta , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. Mém. Mus. Nat. Hisl.

Nat., n. s., s. A, Zool. L. XIX, p. 42, fig. 19, 20.

Diagnose : Colonie : pied dur avec tronc court supportant quelques branches

principales recouvertes de polypes groupés.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 1,3 mm; zone corticale

inférieure : bâtonnets de 0,6 mm de long, massues de 0,37 mm et corpuscules

irréguliers longs de 0,11 à 0,21 mm; parois des canaux : aiguilles de 1,9 mm et

sclérites peu verruqueux.

Polypes : faisant un angle droit avec un pédoncule variable; trois à cinq

spiculés anthocodiaux, pas de couronne; faisceau de soutien d’importance

moyenne :

Formule polypaire : III = (3 —5) p + 0 cr + moyen sb.

Distribution : Ternate; Bornéo; Zanzibar; Mer Rouge; Madagascar.

b) Spongodes flava May, 1899.

S. flava, May, 1899. Jena. Zeitschr. Naturw., v. XXXIII, p. 168, pl. III,

fig. 31.

Dendronephthya flava, Kükenthal, 1905. Zool. Jalirb., v. XXI, syst., p. 542,

pl. XXVI, fig. 3.

S. flava, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. Mém. Mus. Nat. Hist.

Nat., n. s., s. A, Zool., t. XX, p. 45.

Diagnose : Colonie : buissonnante, aplatie dans un plan, à ramifications

principales supportant des branches secondaires couvertes de petits groupes de

polypes.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 3 mm; zone corticale infé¬

rieure : aiguilles plus courtes et formes denticulées ou rayonnées.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES UE MADAGASCAR

329

Polypes : faisant un angle aigu avec un pédoncule long; trois à cinq spiculés

anthocodiaux, pas de couronne; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : III = (3 — 5) p + 0 cr + très fort sb.

Distribution : Madagascar.

c) Spongodes hemprichi Klunzinger, 1877.

S. hemprichi, Klunzinger, 1877. Die Korall. des Roth

pl. III, flg. 1.

Meeres, I, p. 36,

Dendronephlhya hemprichi, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans Linn

Soc. London, s. 2, v. XIII, zool., p. 182.

S. hemprichi, Tixier-Durivault et. Prevorsek, 1959. Mém. Mus. Nat.

Ihsl. Nat., n. s., s. A, Zool., L. XX, p. 58. fig. 27, 28, 29.

Diagnose : Colonie : tronc bas avec grosses branches principales subdivisées

en rameaux secondaires polypifères.

Spiculés : zone corticale supérieure : fortes aiguilles de 3 ù 5 mm de long,

sclerites rayonnés; zone corticale inférieure : aiguilles trapues et spiculés rayonnés;

parois des canaux : bâtons et sclérites rayonnés.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pied court; cinq à sept spiculés

anthocodiaux, pas de couronne; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : III = (5 — 7) p + 0 cr + fort sb + (2 — 4) ni.

Distribution : Mer Rouge; Archipel Malais; I. Amirautés (42 m).

d) Spongodes gigantea Verrill, 1S64.

S. gigantea, Verrill, 1864. Bull. Mus. Comp. Zool. Cambridge, p. 40.

Dendronephlhya gigantea, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn

Soc. London, s. 2, v. XIII, zool., p. 184.

S. gigantea, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. Mém. Mus. Nat

Hist. Nat., n. s., s. A, Zool., t. XX, p. 63, fig. 30, 31, 32.

Diagnose : Colonie : massive à tronc court portant des branches princi¬

pales couvertes de lobes arrondis composés de nombreux polypes serrés.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 4 mm de long; zone corti¬

cale inférieure : spiculés de 0,3 mm; parois des canaux : bâtons de 0,8 mm et

spiculés rayonnés ou irréguliers.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule court; cinq à six sclé¬

rites anthocodiaux, pas de couronne; faisceau de soutien très fort :

Formule polypaire : III = 1 P + (4 — 5) p + 0 cr + très fort sb + (0 — 1) m

Distribution : Japon; Hong-Kong; Archipel Malais; I. Amirautés (39-145 m).

e) Spongodes novaezeelandiae (Kükentlial, 1905).

Dendronephlhya novaezeelandiae, Kükenthal, 1905. Zool. Jahrb., Syst

v. XXI, p. 558, pl. XXVII, fig. 9.

S. novaezeelandiae, Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. Mém. Mus.

Nat. Hist. Nat., n. s., s. A, Zool., t. XX, p. 86, fig. 45, 46, 47.

Diagnose : Colonie : aplatie à tronc large pourvu de branches principales

surmontées de rameaux à polypes serrés.

Source : MNHN, Paris

330

A. TIXIE R- D U RIV A UI .T

Fig. 304. — Spongodes nouaezeclandiae (Kükcnthal).

A : colonie; B : polype vu de la face dorsale; G : polype vu de profil.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORA LLIAIRES DE MADAGASCAR

331

Fig. 305. — Spiculés de Spongodes novaezeclandiae (Kükenthal).

v : lT s PÎ cl jle cortical supérieur (x 85 x 2 / 3 ); D, E : spiculés corticaux supérieurs (x 210

x i 3 ) ; il, j l, M, N, O, P : spiculés corticaux inférieurs ( x 210 x 2 /,); A. G, F, G. K : spiculés

des parois des canaux (x 210 x 2 / 3 ).

Source : MNHN, Paris

332

A. TIXIER-DURIVAULT

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 3 mm de long; zone corti¬

cale inférieure : aiguilles plus courtes, spiculés trirayonnés, irréguliers et en

massues; parois des canaux : aiguilles courtes.

Polypes : faisant un angle droit ou obtus avec un pédoncule court; trois

spiculés anthocodiaux, pas de couronne; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : IV = 1 P + 2 p + 0 cr + fort sb.

Description : Trois exemplaires conservés dans l’alcool.

Développées dans un plan les colonies ont un tronc court, très large et très

plissé supportant des branches principales couvertes de rameaux arrondis por¬

tant de nombreux polypes (lig. 304, A) très serrés au sommet des branches et

plus lâches à la base de la colonie.

Les colonies sont piquantes.

Le cortex des branches principales contient des aiguilles transversales très

serrées, courbes, longues de 3 mm (fig. 305, B) ornées d’épines trapues, larges

et espacées (fig. 305, D, E). La zone corticale du tronc renferme des spiculés

plus courts, irrégulièrement verruqueux (fig. 305, H, I), trirayonnés (fig. 305, O),

en massues (fig. 305, M) et de petits corpuscules irréguliers (fig. 305, K, L, N).

Les parois des canaux sont remplies de courtes aiguilles longues de 0,3 à 0,8 mm,

trapues, épaisses, à protubérances proéminentes (fig. 305, A, G, F, G, J).

La tête des zoïdes a 0,5 mm de haut et 0,8 mm de large et fait un angle

droit ou obtus avec un pédoncule court et large (fig. 304, G). Bien développé le

faisceau de soutien est composé de une à trois aiguilles (fig. 304, B) atteignant

3 à 4 mm de long (fig. 306, A) et des spiculés plus petits (fig. 306, C, F). Ces

aiguilles sont assez pointues et ornées de petites verrues acérées assez espacées

(fig. 306, B). L’armature anthocodiale est formée de huit chevrons contenant

dans chaque rangée trois aiguilles presque parallèles légèrement courbes. Les

plus grandes, appartenant à la paire supérieure, mesurent 0,4 mm de long :

elles dépassent fortement la tête du polype et sont ornées de petites verrues

arrondies espacées (fig. 306, D, I, J). Les autres sclérites, nettement plus petits,

sont peu verruqueux (fig. 306, E, G, H). Les tentacules ne montrent aucun

spiculé.

Le tronc et les branches sont blanc jaunâtre ou jaune grisâtre, les polypes

sont blanc jaunâtre et les spiculés jaunes, orange et rouges.

Localité : Les trois échantillons proviennent de l’Ile Aldabra où ils ont été

récoltés par M. Ciierbonnier en 1954.

Distribution : Nouvelle-Zélande; I. Aldabra.

/) Spongodes hadzii Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959.

S. hadzii , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. Mém. Mus. Nat. Hist.

Nat. t n. s., s. A, Zool., t. XX, p. 1.24, fig. 69, 70, 71.

Diagnose : Colonie : tronc plissé, haut; branches principales, rameaux

secondaires et branches terminales polypifères.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 2 à 3 mm; zone corticale

inférieure : sclérites épais, irréguliers ou verruqueux; parois des canaux : rares

aiguilles de 0,4 mm de long.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule court; trois à cinq spi¬

culés anthocodiaux, pas de couronne; faisceau de soutien de moyenne importance.

Formule polypaire : III = 1 p + (2 — 4) p + Ô cr + moyen sb + (1 — 2) m

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A I.L IAIR ES DE

MADAGASCAR

333

Fig. 306. — Spiculés polypaires de Spongodes novaezeelaiuliae (Kükenlhal)

A : x 85 X °-/ 3 ; 13, C, D, E, F, G, H, I, J, K : x 210 x

Source : MNHN, Paris

334

TIXIER-DURIVAULT

Fig. 307. — SpongOdcs hadzii Tixier-Durivault et Prevorsek.

A : colonie; B : polype vu de profil; C : polype vu de la face dorsale; D : tentacule.

Description : Deux exemplaires conservés dans Falcool.

r De petite taille les colonies mesurent 68 et 30 mm de hauteur totale et 15

et 30 mm de largeur maximale. Le pied, membraneux, pourvu de stolons basi¬

laires, supporte un tronc stérile large de 18 mm et haut de 35 mm, profondément

plissé longitudinalement (fig. 307, A). De fines branches foliacées enserrent le

tronc à sa partie supérieure. Deux branches principales épaisses se divisent très

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

A : x 85 x 2 / 3 ; B, G, D, E, F, G, H, I, J, K : x 210 x */ 3 .

335

Source : MNHN, Paris

336

A. TI XIER-D U RI VA U LT

Fig. 309. — Spiculés polypaires de Spongodes hadzii Tixier-Durivault et Prcvorsek.

A : x 85 x 2 / 3 ; B, C, D, E, F, G, H, I, J : x 210 x 2 / 3 .

rapidement en ramifications secondaires courtes supportant des rameaux ter¬

minaux fertiles. Les polypes sont en petits bouquets plus ou moins serrés au

sommet des branches terminales. Le tronc est mou et le capitule rigide.

Le cortex des branches renferme de longues aiguilles de 2 à 3 mm, alignées

transversalement, effilées, ornées de nombreuses petites aspérités plus ou moins

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

337

arrondies (fig. 308, A, B). La zone corticale du tronc est caractérisée par la pré¬

sence de très nombreux sclérites épais, longs de 0,5 à 0,17 mm, droits (fig. 308, G)

ou courbes (fig. 308, G) à extrémités obtuses et munis de protubérances inégales,

proéminentes et dentelées. A ce niveau existent encore de petits sclérites irré¬

guliers, verruqueux (fig. 308, E, I-', H, I, J, K, L) plus ou moins rayonnés. Dans

les parois des canaux ne sont que de très rares aiguilles massives longues de

0,41 mm et pourvues de grosses aspérités (fig. 308, D).

La tête des polypes mesure 0,8 mm de large et 0,6 mm de haut; elle fait un

angle obtus avec un pédoncule long de 0,8 mm. Le faisceau de soutien, moyen¬

nement développé, comprend deux ou trois grandes aiguilles et un ou deux sclé¬

rites plus petits (fig. 307, G). Les plus grands de ces spiculés atteignent 2,3 mm

de long (fig. 309, A, B) alors que les plus petits ne dépassent pas 0,72 mm (fig. 309,

F). Quelques spiculés accessoires parsèment les faces ventrale et latérales du

pédoncule (fig. 309, G). L’armature anthocodiale est composée de huit chevrons

formés de trois à cinq spiculés inégaux (fig. 307, B). Verruqueux les sclérites

supérieurs de la paire latéro-ventrale sont beaucoup plus grands que les autres;

ils atteignent fréquemment 0,4 mm de long (fig. 309, D) et dépassent légèrement

la tête des polypes. Les autres sclérites anthocodiaux, épineux, ont 0,24 à 0,33 mm

de long (fig. 309, G, E, H, I, J); légèrement courbes ils sont plus nombreux dans

les doubles rangées latérales (quatre paires) que dans les chevrons ventraux

(trois paires) ou dorsaux (deux paires). Les tentacules (fig. 307, D), latéralement

bordés de pinnules arrondies, sont dépourvus de sclérites.

Le tronc, les branches et les polypes sont blancs, les spiculés des faisceaux

et des polypes sont jaunes.

Localité : L’exemplaire type provient de Madagascar où il a été récolté par

M. Decary en 1919. Le second échantillon a été récolté à Tanikely (4 milles de

Nosy Be) par M. Giierbonnier en I960.

Distribution : Madagascar.

9) Spongod.es kôllikeri (Kükenthal, 1905).

Dendroncphthija kôllikeri , Kükenthal, 1905. Zool Jahrb ., v. XXI, Syst.,

p. 573, pl. XXVII, fig. 15.

D. kôllikeri , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc . London ,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 184.

S. kôllikeri , Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. Mém. Mus. Nat.

Hisl. Nat., n. s., s. A, Zool. t. XX, p. 142, fig. 82, 83, 84, 85.

Diagnose : Golonie : arborescente à branches principales longues et rameaux

secondaires courts.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 6 mm de long; zone cor¬

ticale inférieure : aiguilles de 2 mm de long; parois des canaux : aiguilles et cor¬

puscules aplatis.

Polypes : faisant un angle obtus avec un long pédoncule : trois à cinq spiculés

anthocodiaux; pas de couronne; faisceau de soutien fort :

Formule polypaire : IV = 1 P + (2 — 4) p -J- 0 cr + fort sb.

Distribution : I. Amirantes (36-80 m); Palaos; I. Kei.

Source : MNHN, Paris

338

A. TI XIK R-D U RI VAU 1/1*

H. Genre Stereonephthya Kükenthal, 1905

Nephthéidés à colonies buissonnantes ou arborescentes, rigides, à polypes

isolés ou répartis en petits groupes naissant directement sur le tronc ou les branches

principales. Polypes non rétractiles à fort faisceau de soutien. Parois des canaux

minces pourvus d’un petit nombre de spiculés.

a) Steraonephthya kükenthali Thomson et Mackinnon, 1910.

S. kükenthali , Thomson et Mackinnon, 1910. Trans. Linn. Soc. London ,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 185, pl. IX, fig. 6; pl. XIV, fig. 7.

Diagnose : Colonie : buisonnante, compacte rigide. Branches en petites

ombelles aplaties.

Spiculés : corticaux en aiguilles tuberculées, en massues, en formes triradiées

et irrégulières.

Fig. 310. Polype de Stereonepht/ufa kükenthali Thomson et Mackinnon

(d'après Thomson cl Mackinnon).

Polypes : isolés ou en groupes, pourvus d’un faisceau de soutien fort, nette¬

ment projeté au-delà de la tête du polype. Cette dernière, longue et étroite, faisant

un angle très aigu avec un long pédoncule, est dépourvue de spiculés sur sa

face ventrale (fig. 310).

Formule polypaire : III = (3 — 6) p + 0 cr + fort sb.

Distribution : I. Amirautés (53 m).

Source : MNHN , Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

339

I. Genre Umbellulifera Thomson et Dean, 1931

Nephthéidés à colonies arborescentes, ramifiées, à pied plus ou moins long,

présentant des parois de canaux minces. Polypes à très léger faisceau spiculaire,

non rétractiles, rassemblés en masses terminales plus ou moins importantes

provenant du groupement de petites ombelles.

a) Umbellulifera striata (Thomson et Henderson, 1905).

Paraspongodes striata , Thomson et Henderson, 1905. Iiep. Ceylon Pearl

Oysler Fish ., supp. rcp., n° XX, p. 277, pi. II, fig. 2-7.

Dcndronephthya umbellLilifcra, Kükenthal, 1905. Zool. Jahrb ., v. XXI

p. 629, pi. XXIX, fig. 31.

U. striata , Thomson et Dean, 1931. Siboga-Expeditie, monogr. XlII-d,

p. 80.

Diagnose : Colonie : arborescente, ramifiée, à pied allongé et branches

terminales à striations Iransverses.

Spiculés : zone corticale supérieure : aiguilles de 0,1 mm de long; zone cor¬

ticale inférieure : sclérites irréguliers longs de 0,02 à 0,04 mm; parois des canaux :

rares aiguilles de 0,05 mm de long.

Polypes : faisant un angle obtus avec un pédoncule très court; huit à dix

spiculés anthocodiaux; pas de couronne; faisceau de soutien mal défini.

Description : Cinq colonies plus ou moins complètes conservées dans l'alcool.

Les différents échantillons présentent un pied fréquemment pourvu de

stolons surmonté d’un tronc allongé, mince, cylindrique, subdivisé en branches

ramifiées supportant des polypes terminaux groupés en petites masses hémisphé¬

riques. Ces petites ombelles sont elles-mêmes rassemblées en ombelles plus

volumineuses (fig. 311). Les colonies atteignent de 90 à 130 mm de hauteur totale

et de 3,5 à 110 mm de largeur capitulaire maximale. Certaines d’entre elles, rigides,

montrent une striation transverse très marquée des branches terminales.

Abondants les spiculés corticaux sont, au niveau des branches et du tronc

supérieur, de courtes aiguilles très épineuses atteignant 0,12 mm de long (fig. 312,

J, L, O) et, au niveau du pied et du tronc inférieur, des corpuscules étoilés ou

irréguliers, longs de 0,02 à 0,04 mm (fig. 312, K, M, N, P, Q, H, T, U, V) ornés

de très longues proéminences. Les parois des canaux renferment de très rares

aiguilles longues de 0,05 à 0,09 mm (fig. 312, G, H).

La tête des polypes mesure 1 mm de haut et 0,7 à 0,9 mm de large; elle

fait un angle légèrement obtus avec un pédoncule très court. Mal défini le faisceau

de soutien se compose de spiculés longitudinaux en aiguilles épineuses (fig. 312, B,

C, D). L’armature anthocodiale est composée de huit chevrons de six à dix spiculés

inégaux très épineux, longs de 0,15 à 0,35 mm (fig. 312, A, E, F). Ces sclérites

sont toujours moins nombreux sur la face ventrale (six) que sur les faces latérales

ou dorsale (huit à dix) du polype. Les tentacules, longs de 0,6 mm, présentent

deux à trois paires de pinnules émoussées ornées de petits spiculés (fig. 312, I, S).

Les colonies sont, dans l’alcool, d’une teinte blanc crème.

Source : MNHN, Paris

340

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 3il. Colonie d ’ Umbellulifera striata (Thomson et Henderson).

Localité : Les cinq échantillons ont été récoltés à Madagascar en 1958

par M. Crosnier : Y un au Banc de Pracel à (35 m de profondeur, deux à Nosy

Kisimany à 25 m de profondeur, deux au nord des Iles Mitsio à 46 et 64 m de

profondeur.

Distribution : Zanzibar; Golfe de Manaar; 1. Seychelles (42 m); I. Ami¬

rautés (40-42 m); Madagascar; Archipel Malais.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR AI. LIA IR ES DE MADAGASCAR

341

Observations : Nous replaçons ici le genre Umbellulijera créé par Thomson

et Dean en 1931 parmi les Nephtheidae et non parmi les Atcyoniidae car il pré¬

sente tous les caractères retrouvés dans cette première famille, notamment la

constitution de la colonie, la répartition, la non-rétractilité et l'ornementation

Fig. 312. — Spiculés d ’Umbellulifera striata Thomson et Henderson (x 580 x Va)

des polypes. Les spiculés eux-mêmes se rapprochent, par leur forme générale,

de ceux de différents genres de Nephtheidae ( Spongodes , Morchellana , Roxasia...).

Il faut noter d’ailleurs (pie les noms de Paraspongodes attribué par Thomson

et Henderson et Dendronephthya donné par Kükenthal indiquaient qufjj

s’agissait bien d’un Nephtheidae.

Source : MNHN , Paris

342

A. TIXIER-DURIVAULT

3. Famille Nidaliidae Gray, 1869

Alcyonacés à colonies non ramifiées ou arborescentes, minces, à branches

rigides et cylindriques. Surface extérieure très rugueuse, à nombreux grands

spiculés multituberculés très serrés, disposés longitudinalement, donnant à la

colonie un aspect rigide. Anthocodies partiellement ou totalement rétractiles

dans un calice bas, fortement spiculé, tubulaire ou conique, plus ou moins sail¬

lant. Armature anthocodiale formée de sclérites en chevrons et d’une couronne.

I. — Sous-famille Siphonogorgiinae Kôlliker, 1874

Nidaliidés à colonies plus ou moins ramifiées, arborescentes, non nettement

séparées en tronc et branches; parois des canaux plus ou moins remplies de spiculés

semblables à ceux du cortex; polypes complètement ou partiellement rétractiles,

isolés ou serrés.

A. Genre Siphonogorgia Kôlliker, 1874

Siphonogorgiinés à colonies ramifiées, dures, à très nombreux spiculés.

Nombreux canaux longitudinaux dans le tronc à parois fortement spiculées.

Clef des espèces de Siphonogorgia citées

1. Formule polypaire : (2 — 3) p + (5 — 6) cr.

. S. kôllikeri Wright et Studer, 1889

2. Formule polypaire : (3 — 4) p -f 10 cr -f (1 — 2) m.

. S. hicksoni Thomson et Mackinnon, 1909

3. Formule polypaire : (5 — 6) p -f- 10 cr.

. S. harrisoni Thomson et Mackinnon, 1909

4. Formule polypaire (6 — 8) p + (8 — 10) cr.

. S . mirabilis Klunzinger, 1877

5. Formule polypaire : 1 P + 1 p + (8 — 10) cr.

. S. pendilla var. ramosa Thomson et Mackinnon, 1909

6. Formule polypaire : 1 P -f 1 p -f 10 cr.

. S. variabilis (Hickson, 1903)

7. Formule polypaire : 1 P + (1 — 2) p + 6 cr.

. S. flavocapitata (Harrison, 1908)

8. Formule polypaire : 1 P + (1 — 2) p + 10 cr + (1 — 2) m.

. S. robusta Thomson et Mackinnon, 1909

a) Siphonogorgia kôllikeri Wright et Studer, 1889.

S. kôllikeri , Wright et Studer, 1889. Challenger report, v. XXXI, p. 236,

:pl. XXIV, fig. 2.

S. kôllikeri var. rugosa , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc.

London , s. 2, v. XIII, zool., p. 192, pl. XIV, fig. 5.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR 343

Diagnose : Colonie : massive, ramifiée, à tronc fortement ridé et courtes

branches épaisses.

Spiculés : longues aiguilles verruqueuses minces.

Polypes : rétractiles dans un grand calice conique. Sclériles anthocodiaux

deux à trois paires de spiculés convergents, cinq à six rangées de sclérites en

couronne (fig. 313).

Formule polypaire : (2 — 3)' p + (5 — 6) cr.

Distribution : Amboine; Archipel Malais; Galle; Funafuti; I. Provi¬

dence (91 m); I. Amirautés (40-145 m).

Fig. 313. — Polype de Siphonogorgia kiillikeri Wright et Studer var. rugosa

(d’après Thomson et Mackinnon).

b) Siphonogorgia hicksoni Thomson et Mackinnon, 1909.

S. hicksoni y Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 189, pl. XI, fig. 3; pl. XIV, fig. 4.

Diagnose : Colonie : arborescente à tronc cylindrique au départ, élargi

et ridé ensuite; branches peu nombreuses, courtes et épaisses, souvent pendantes.

Rares ramifications secondaires.

Spiculés : aiguilles minces à verrues simples.

Polypes : calices disposés en larges spirales, plus développés sur une face

que sur l'autre; sclérites anthocodiaux : trois à quatre paires de spiculés conver¬

gents, dix rangées de sclérites en couronne; un ou deux spiculés intermédiaires

(fig. 314).

Formule polypaire : (3 — 4) p + 10 cr + (1 — 2) m.

Distribution : I. Providence (69 -183 m); Archipel Malais.

Source : MNHN, Paris

344

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 314. — Polype de Siphonogorgia hicksoni Thomson cl Mackinnon

(d’après Thomson et Mackinnon).

c) Siphonogorgia harrisoni Thomson et Mackinnon, 1909.

S. harrisoni, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 194, pl. XIV, fig. 1.

Diagnose : Colonie : ramifiée, très dure, à tronc cylindrique et à branches

comprimées réparties sans ordre; rameaux terminaux émoussés.

Spiculés : en aiguilles longues à verrues tuberculécs, disposées transversa¬

lement et longitudinalement sur le tronc, longitudinalement sur les branches.

Parois des canaux à nombreux sclérites compacts.

Polypes : rétractiles, sur les branches et la portion supérieure du pied; calices

nettement disposés en spirale; sclérites anthocodiaux : cinq à six paires de spiculés

convergents, dix rangées de sclérites en couronne (fig. 315).

Formule polypaire : (5 — 6) p + 10 cr.

Distribution : I. Providence (91 m).

d) Siphonogorgia mirabilis Klunzinger, 1877.

S. mirabilis, Klunzinger, 1877. Korall. d. Roth. Meeres, Berlin, p. 49,

pl. III, fig. 9.

S. mirabilis, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 189.

Diagnose : Colonie : ramifiée en un plan, à branches rigides, cylindriques.

Spiculés : en aiguilles courtes à plus ou moins grandes verrues. Parois des

canaux épaisses à nombreux sclérites.

Polypes : rétractiles dans un calice proéminent à sclérites à chevrons dirigés

vers l’intérieur; sclérites anthocodiaux : six à huit paires de spiculés convergents

courbes et minces, huit à dix rangées de sclérites en couronne.

Formule polypaire : (6 — 8) p + (8 —10) cr.

Distribution : Mer Rouge; Maldives; Ternate; I. Providence (91 -142 m);

N W Australie; Archipel Malais.

Source : MNHN, Paris

O CTOCOR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

345

I*ig. 315. — Polype de Siphonogorgia harrisoni Thomson cl Mackinnon

(d’après Thomson et Mackinnon).

l'ig. 315 bis. — Polype de Siphonogorgia pendilla var. ramosa Thomson et Mackinnon

(d’après Thomson et Mackinnon).

Source : MNHN, Paris

346

A. TIXIER-DURIVAULT

e) Siphonogorgia pendula var. ramosa Thomson et Mackinnon, 1909.

S. pendula var. ramosa , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc.

London , s. 2, v. XIII, Zool., p. 191, pl. XIV, fig. 2.

Diagnose : Colonie : ramifiée en tous sens.

Spiculés : aiguilles verruqueuses, massives.

Polypes : grands; sclérites anthocodiaux : deux paires de spiculés en chevrons;

huit à dix rangées de sclérites en couronne (fig. 315 bis).

Formule polypaire : 1 P -f 1 p + (8 — 10) cr.

Distribution : I. Providence (106-142 m).

/) Siphonogorgia variabilis (Hickson, 1903).

Chironephthya variabilis , Hickson, 1903. Fauna and Geography of the

Maldive and Laccadive Archipelagoes, v. II, pt 1, p. 488, pi. XXVI, fig. 8, 9, 10.

S. variabilis , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London ,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 187, pl. XI, fig. 5.

Diagnose : Colonie : ramifiée, très dure, arborescente à grands canaux à

parois très minces.

Spiculés : grandes aiguilles.

Polypes : calices peu proéminents; sclérites anthocodiaux : deux paires de

spiculés en chevrons; dix rangées de sclérites en couronne.

Formule polypaire : 1 P + 1 p + 10 cr.

Distribution : Maldives; Ceylan; Baie du Bengale; I. Providence (91 m);

I. Seychelles (67 m); Galle; Golfe de Manaar.

g) Siphonogorgia flavocapitata (Harrison, 1908).

Chironephthya flavocapitata , Harrison, 1908. Journ. Linn. Soc., Zool.,

v. XXX, p. 187.

Diagnose : Colonie : ramifiée, à branches longues et minces réparties sans

ordre, parfois subdivisées, tendant à pendre vers le bas.

Spiculés : en aiguilles.

Polypes : calices directement tournés verticalement; sclérites anthocodiaux :

deux grands spiculés et plusieurs petits irrégulièrement disposés entre eux;

six rangées de sclérites en couronne.

Formule polypaire : 1 P -p (1 — 2) p + 6 cr.

Distribution : I. Providence (91 m); I. Amirautés (71 m); I. Amirauté.

h) Siphonogorgia robusta Thomson et Mackinnon, 1909.

S. robusta , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 193, pl. XI, fig. 2; pl. XIV, fig. 3.

Diagnose : Colonie : ramifiée, dure, à tronc ridé et branches épaisses réparties

en tous sens.

Spiculés : du coenenchyme en aiguilles massives à grand nombre de tuber¬

cules.

Polypes : calices plus développés sur la face externe, sur le tronc et les

branches, disposés en spirale; sclérites anthocodiaux : une paire de grands sclérites

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

347

courbes et deux à trois petits entre; dix rangées de sclérites en couronne (fig. 316).

Formule polypaire : 1 P + (1 — 2) p + 10 cr + (1 — 2) m.

Distribution : I. Providence (91-137 m); I. Amirautés (71 m).

Fig. .116, - Polype de Siphonogorgia robusla Thomson et Mackinnon

(d’après Thomson et Mackinnon).

4. Famille Xeniidae Ehrenberg, 1828

Alcyonacés à petites colonies charnues, molles, en plaques membraneuses

( Anthelia , Sympodium ), en ombelles ( Xcnia , Hetcroxenia) ou arborescentes

(Cespitularia ). Portion inférieure de la cavité gastrique habituellement large¬

ment entourée de mésoglée. Canaux endodermiques superficiels et profonds

bien développés. Anthocodies longues et non rétractiles ( Euxeniinae) ou courtes

et rétractiles ( Ncoxeniinae ). Polypes avec une seule paire de filaments mésenté¬

riques (dorsaux). Tentacules à deux ou plusieurs rangées de pinnules latérales.

Rares sclérites : petits corpuscules ronds ou ovales, parfois minces bâtonnets

ou doubles-sphères.

I. — Sous-famille Euxeniinae Gohar, 1940

Xéniidés à polypes non rétractiles.

Clef des genres d’Euxeniinae cités

I. Polypes monomorphes.

A. Colonies avec stolons et plaques membraneuses.

.G. Anthelia Lamarck, 1816

B. Colonies arborescentes.

.G. Cespitularia Milne-Edwards et Haime, 1850

Source : MNHN , Paris

348 A. TIXIER-DURIVAULT

G. Colonies formées d'un pied et d’un capitule.

.. G. Xenia Lamarçk, 1816

H. Polypes dimorphes. G. Heteroxenia Kolliker, 1874

A. Genre Anthelia Lamarck, 1816

Xeniidés à colonies composées d’un stolon ou d’une plaque membraneuse

sur lesquels naissent des polypes monomorphes, non rétractiles. Sclérites présents

ou absents dans la colonie et les zoïdes. Tentacules à plusieurs rangées de pinnules.

Spiculés en bâtonnets, en disques, en biscuits, en haltères, granuleux ou verni-

queux.

Cle / des espèces d’ Anthelia citées

I. Polypes très petits atteignant 3 à 4 mm. Sclérites en disques ovalaires longs

de 0,01 à 0,02 mm. A. / lava (May, 1899)

II. Polypes de taille moyenne atteignant 15 à 20 mm. Sclérites en biscuits longs

de 0,04 à 0,05 mm. A. glauca Savigny, 1817

III. Polypes de très grande Laille atteignant 30 mm. Sclérites en biscuits longs

de 0,03 à 0,04 mm. A. elongata Roxas, 1933

a) Anthelia flava (May, 1899).

Clavularia flava, May, 1899. Jena. Zeitschr. /. Naluriv., v. XXXIII, p. 43,

pl. I, fig. 3.

C. strumosa , Thomson et Hknderson, 1906. Proc. Zool. Soc. London, 1906 (1),

p. 403.

C. crosslandi, Thomson et Henderson, 1906. Proc. Zool. Soc. London ,

1906 (1), p. 404, pl. XXX, fig. 6.

C. flava, Cohn, 1908. Reise v. madagask. u. Ostafrika. Wissench. Ergn.,

Rd II, Heft 3, p. 243.

A. flava, Roxas, 1933. Phil. Journ. Sci ., v. L, p. 63.

Diagnose : Colonie à membrane basale peu épaisse. Nombreux petits polypes

serrés longs de 3 à 4 mm. Spiculés des colonies et des zoïdes très petits, en disques

ovalaires longs de 0,01 à 0,02 mm. Pinnules tentaculaires serrées en deux à

quatre doubles rangées au nombre de onze à vingt par rangée.

Description : Un échantillon conservé dans l’alcool.

La colonie, encroûtante, enserre un axe d ’lsididae; petite elle mesure 20 mm

de long et 80 mm de largeur maximale. Elle se compose d’une membrane basale

haute de 1 à 2 mm abondamment recouverte de nombreux polypes serrés

(fig. 317, A).

Petits, ne dépassant pas 3 à 4 mm, les polypes sont cylindriques. La bouche

s’ouvre au centre d’un hypostome peu saillant. Leurs tentacules atteignent 2 mm

de longueur et sont pourvus de une à trois doubles rangées peu distinctes de

pinnules serrées, plus ou moins coniques ou allongées, au nombre de onze

à quinze dans une rangée.

Les spiculés de la colonie sont des disques ovalaires très petits variant

entre 0,01 et 0,02 mm de longueur (fig. 317, C, D, E, F, G, H, I, J).

La coloration de la colonie, dans l’alcool, est blanc jaunâtre.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLI AIRES DE MADAGASCAR

349

Fig. 317. — Anthelia flaua (May).

A ; colonie; B : polypes; C, D, E, F, G, H, 1, J : spiculés (x 1 000 x 2 / a ); hy : hypostome.

Localité : L’échantillon a été récolté à nie Maurice par l’Institut Mauricien

en 1962.

Distribution : Zanzibar; Philippines; I. Maurice.

b) Anthelia glauca Sa vigny, 1817.

A. glauca , Savigny, 1817. Des. de l’Égypte, Hist. nat., suppl. 1.

Clavularia garciae, Hickson, 1894. Trans. Zoot. Soc., v. XIII, p. 341, pl. XLIY

C. ternatana , Schenk, 1896. Abhandl. Senckcnb. naturj. Gesellsch.,\. XXIII,

p. 45.

C. strumosa, May, 1899. Jcna. Zeitschr. /. Naturw., v. XXXIII, p. 42, pl. I,

fig. 2.

C. pulchra , Thomson et Henderson, 1906. Proc. Zoot. Soc. London, 1906 (1),

p. 405.

A. glauca, Roxas, 1933. Phil. Journ. Sc., v. L, 67.

Source : MNHN, Paris

350

A. TIXIER-DURIVAULT

Diagnose : Colonie à membrane épaisse. Grands polypes cylindriques

atteignant 15 à 20 mm. Spiculés des colonies et des zoïdes en plaques allongées

en biscuits longues de 0,04 à 0,05 mm. Pinnules tentaculaires volumineuses

réparties en deux ou trois doubles rangées, au nombre de quinze par rangée.

Fig. 318. — Anlhelia glauca Savigny.

A : colonie; B : tentacule; C, I). E : spiculés (x 1 000 x */*)•

Description : Trois exemplaires conservés dans l’alcool.

L’une des colonies mesure 30 mm de long et se compose d’une étroite mem¬

brane basale assez épaisse sur laquelle naissent des polypes plus ou moins serrés

(tig. 318, A). Le second exemplaire a 50 mm de long et le troisième 35 mm.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

351

De grande taille les zoïdes atteignent 15 à 20 mm de longueur totale, tenta¬

cules compris, lorsqu’ils sont dans un étal d’épanouissement moyen. Ils sont

généralement cylindriques, rarement renflés, larges de 3 mm environ. Leur bouche

est située au sommet d’un hypostome proéminent, long de 0,3 à 0,8 mm. Les

tentacules (fig. 318, B) courts, forts, très contractiles, sont pourvus de deux ou

trois doubles rangées de pinnules arrondies ou digitées, au nombre de quinze à

dix-huit par rangée.

Les spiculés sont semblables dans toute la colonie et sont seulement plus

denses au niveau (les polypes. Ils ont 0,04 à 0,05 mm de longueur moyenne dans

la membrane basale (fig. 318, C, D) et 0,03 mm au niveau des polypes (fig. 318, E).

Ce sont des baguettes aplaties, granuleuses, en forme de biscuits.

La membrane basale des différents échantillons a, dans l’alcool, une teinte

gris brunâtre et les polypes une coloration blanc grisâtre.

Localité : Deux exemplaires ont été récoltés à Navetsy (Nosy Be) et le

troisième à Andilana (Nosy Be) par M. CHerbonnier en 1959.

Distribution : Philippines; Ternate; Mer Rouge; Archipel Malais; Zan-

zibar; Diego Garcia; I. Inhaca; Madagascar.

c) Anthelia elongata Roxas, 1933.

A. elongata , Roxas, 1933. Phil. Journ. Sc ., v. L, p. 66.

Diagnose : Colonie à membrane basale épaisse. Très grands polypes cylin¬

driques atteignant 30 à 45 mm. Spiculés des colonies et des zoïdes en biscuits

longs de 0,03 à 0,04 mm. Pinnules tentaculaires longues, cylindriques, réparties

en deux doubles rangées, au nombre de quinze à vingt-deux par rangée.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie mesure 32 mm de long; elle présente une membrane basale épaisse

d’où jaillissent de grands polypes serrés (fig. 319, A).

Les zoïdes atteignent 30 à 45 mm de longueur totale. Us sont minces, cylin¬

driques et ont 1,5 à 3 mm de large. Les tentacules (fig. 319, B) forment une sorte

d’axe cylindrique long de 8 à 10 mm, large de 0,4 à 0,5 mm. Les pinnules, allongées,

sont réparties en deux doubles rangées latérales serrées comprenant chacune

quinze à vingt-deux pinnules. La bouche est située au sommet d’un hypostome

assez marqué.

Les spiculés sont semblables dans toute la colonie. Ce sont des sortes de

biscuits finement granuleux, plats, longs de 0,03 à 0,04 mm (fig. 319, C, D, E, F,

G, H, 1, J) qui parsèment la membrane basale, les polypes et les tentacules.

La colonie est, dans l’alcool, d’une teinte blanc jaunâtre.

Localité : L'échantillon a été récolté par M. Crosnief dans le lagon de

Mayotte (I. Comores) en 1959 à 35 m de profondeur.

Distribution : Philippines; 1. Comores.

B. Genre Cespitularia Milne-Edwards et Haime, 1850

Xéniidés à colonies arborescentes, ramifiées, avec des polypes monomorphes,

non rétractiles naissant à différents niveaux. Tentacules pinnulés. Sclérites

absents ou en disques arrondis, ovalaires ou en biscuits.

Source : MNHN, Paris

352

A. TIXI ER- D U RI VA U LT

A : colonie; B

Fig. 319. — Anthelia elongata Boxas,

tentacule; C, D, E, F, G, II, I, .1 : spiculés (x 1 000 x 2 / a ).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO K ALLIAI R ES DE MADAGASCAR

353

Clef des espèces de Cespitularia citées

I. Colonie dépourvue de spiculés. C. mollis (Brundin, 1896)

IL Colonie pourvue de spiculés.

1. Spiculés en biscuits. C . densa sp. n.

2. Spiculés sphériques ou en sphères juxtaposées.

a) Sclérites ne dépassant pas 0,35 mm. C. robusla sp. n.

b) Sclérites atteignant 0,12 mm. C. mantoni Hickson, 1931

a) Cespitularia mollis (Brundin, 1896).

Suensonia mollis, Brundin, 1896. Bih. K Swenska Vet. Akad H midi

v. XXII, n° 4, p. 4, pl. I, fig. l; p i. n, r,g. 1.

C. mollis, May, 1899. Jcna. Zeils. Naturui., v. XXXIII, p. 89.

Diagnose : Colonie fragile à nombreuses branches. Polypes abondants,

longs de 3 mm. Tentacules de 3 mm de long portant une double rangée de pinnules

Rares spiculés en biscuits.

Distribution : Détroit de Corée; I. Seychelles (I. Praslin); I. Chagos.

b) Cespitularia densa sp. n.

Diagnose : Colonie à base épaisse et branches nombreuses. Polypes abon¬

dants, longs de 3 mm. Tentacules longs de 1,5 mm portant deux doubles rangées

de six a huit pinnules. Très nombreux spiculés en biscuits.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

La colonie mesure 30 mm de diamètre maximal et 11 mm de haut (fig. 320, A,

B), bile se compose d’une base épaisse assez élevée de laquelle partent de grosses

et courtes branches irrégulièrement ramifiées en rameaux secondaires sur lesquels

se détachent les polypes. Ceux-ci, naissant parfois directement sur la base colo¬

niale, atteignent 3 mm de long et leur anthocodie mesure 0,4 mm de large. Les

tentacules (fig. 320, C, I)), longs de 1,5 mm, présentent deux doubles rangées

mal definies de six à huit pinnules arrondies. Les pinnules de la rangée interne

sont plus courtes que celles des rangées externes.

Les spiculés sont excessivement abondants dans toute la colonie. Ce sont

des disques ovalaires aplatis, longs de 0,04 à 0,05 mm dans l’ensemble du pied

et des branches (fig. 320, H, I, J, K, L) et des sclérites plus courts et plus arrondis

dans les tentacules et les pinnules (fig. 320, E, F, G) ne dépassant pas 0,02 mm

de long.

La colonie a, dans l’alcool, une teinte blanc crème.

Localité : L’exemplaire a été récolté à Eliot Broens(Ile Maurice)par l’Institut

Mauricien en 1960.

Rapports et différences : Par la présence de spiculés C. densa se rapproche

de C. mollis , C. mantoni , C. simplex et C. stolonifera et s’éloigne de toutes les

autres espèces de Cespitularia actuellement connues. Elle se distingue facilement

de C. mollis par les deux rangées de pinnules de ses polypes et son grand nombre

ue spiculés, C. mollis ne possédant en effet qu’une très petite quantité de sclérites

et une seule rangée de pinnules. De même elle se différencie de C. simplex qui

Source : MNHN, Paris

354

A. TIX115 H -1» U RI VA U LT

Fig. 320. — Cespitularia densa sp. n.

A : colonie; B : colonie; C, I) : tentacules; E, F, G, H, I, J, K, L : spiculés (x 1 000 X 2 / 3 )

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA 1RES DE MADAGASCAR

355

possédé un grand nombre de spiculés arrondis et une seule rangée de pinnules.

hile se distingue enfin de C. stoloni/era qui présente des sclérites ronds et ovalaires

moins nombreux et trois rangées de pinnules et de C. mcintoni qui a d’énormes

spiculés.

c) Cespitularia robusta sp. n.

Diagnose : Colonie à pied distinct portant des branches peu nombreuses.

1 olypes longs de 9 mm. Tentacules longs de 4 mm portant trois doubles rangées

inégalés de cinq à treize pinnules. Spiculés sphériques assez gros à la base de la

colonie.

Description : Sept exemplaires conservés dans l'alcool.

Les cinq colonies, de tailles diverses, présentent le même habitus. Elles se

composent (fig. 321, A) d’un pied plus ou moins élevé sur lequel naissent un

petil nombre de branches fortes. L’échantillon type mesure 37 mm de haut

et 26 mm de large alors que les autres colonies ont 18, 24, 42, 28 mm de haut

et 18, 16, 28 et 26 mm de large. Les polypes naissent sur le sommet du pied et

à différents niveaux des branches. Ils sont cylindriques et mesurent 9 mm de

long. Leurs tentacules, longs de 4 mm lorsqu’ils sont épanouis, sont très trans¬

parents et présentent trois doubles rangées inégales de pinnules coniques courtes

plus ou moins arrondies ou pointues. La rangée la plus latérale renferme treize

pinnules, la seconde quatorze et la troisième cinq.

Les spiculés sont abondants dans toute la colonie. Dans les polypes et leurs

tentacules ce sont de petits disques arrondis (fig. 321, J, L, M, N) mesurant 0,004

a 0,01 mm de diamètre alors que dans les branches et surtout à la base du pied

ce sont des masses sphériques simples ou agglutinées atteignant 0,01 à 0,035 mm

de diamètre (fig. 321, C, D, E, F, G, H, I, IC).

Les diverses colonies, conservées dans l’alcool, ont une teinte blanc crème.

Localité : Cinq exemplaires ont été récoltés dans le lagon de Mayotte

(1. Comores) à 35 m de profondeur par M. Crosnier en 1959. Les deux autres

échantillons ont été récoltés à 55 m de profondeur dans le lagon de Mayotte

(I. Comores) par M. Crosnier en 1959.

Rapports et différences : Cette espèce se rapproche des diverses espèces de

Cespitularia possédant des spiculés; elle s’en éloigne très facilement par la rela¬

tivement grande taille de ses sclérites sphériques, taille intermédiaire entre celle

des éléments de C. mantoni et de C. erecla d’une part et de C. mollis , C. simplex,

C. stolonifera et C. densa d’autre part. De plus les trois doubles rangées de pinnules

tentaculaires rapprochent C. robusta de C. stoloni/era tout en l'éloignant de

C. mollis y de C. simplex , de C. erecla et de C. mantoni qui possèdent une double

rangée de pinnules et de C. densa qui en a deux.

d) Cespitularia mantoni Hickson, 1931.

C. mantoni , Hickson, 1931. Great Barrier Reef Expédition, v. IV n° 5

P. 167, pl. I, fig. 3. •

Diagnose : Colonie de taille moyenne à pied volumineux et à nombreuses

branches serrées. Polypes longs de 5 mm. Tentacules de 1 mm de long portant

une double rangée de six à huit courtes pinnules. Spiculés rares dans le capitule,

fréquents à la base du pied où ils sont en sphères de 0,1 mm de diamètre.

Description : Deux échantillons conservés dans l'alcool.

Source : MNHN, Paris

356

A. TIXIER-DURIVAULT

A : colonie; B : tentacule; C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N ; spicuies (X 1 000 X 2 / 3 )-

Source : MNHN , Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

357

Les deux colonies (fig. 322, A) hautes de 35 et 45 mm comportent un pied

nettement marqué, large de 24 et 40 mm suivi d’un capitule large de 48 à 50 mm

composé de branches courtes, nombreuses et serrées. Les polypes, naissant au

sommet du pied et sur les diverses ramifications atteignent 5 mm de long lorsqu’ils

sont épanouis. Transparente leur anthocodie, cylindrique, est surmontée de huit

tentacules courts ne dépassant pas 1 mm de long et présentant une double rangée

de six à huit pinnules courtes et trapues.

A : colonie; B : polype.

Les spiculés sont rares au niveau des tentacules et des anthocodies où ils

ont la forme de petits disques arrondis (fig. 323, G, I, J) de 0,009 mm de dia¬

mètre. Dans les branches se trouvent quelques formes semblables mais de taille

supérieure, puisqu’ils atteignent 0,02 mm de diamètre (fig. 323, E, F, H). Enfin

dans le pied et surtout à sa base se rencontrent des éléments de taille considé¬

rable. Les uns sont arrondis (fig. 323, G) alors que les autres représentent des

sphères agglomérées (fig. 323, D, K) ou de grosses masses sphériques (323, A, B).

Ce sont les spiculés les plus volumineux rencontrés chez les Xeniidés puisqu’ils

mesurent 0,085 et 0,12 mm de diamètre; ils sont spécifiques.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc jaunâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés à l’Ile Maurice en 1946

par l’Institut Mauricien.

Distribution : Grande Barrière australienne; I. Maurice.

Source : MNHN, Paris

358

A. TIXIER-DURIVAULT

I-ig. 323. — Spiculés de Cespitularia mantoni Hickson (x 1 000 x 2 / 3 ).

C. Genre Xenia Lamarck, 1816

Xéniidés à colonies plus ou moins ramifiées, composées d’un pied et d’un

capitule sur lequel naissent des polypes monomorphes, non rétractiles, tous

au même niveau. Sclérites absents ou présents. Tentacules à une ou plusieurs

rangées de pinnules. Spiculés variés : irréguliers, en disques arrondis, ovalaires

ou en biscuits.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

359

Clef des espèces de Xenia citées

T. Pinnules en deux doubles rangées sur la face interne des tentacules.

1. Pinnules minces au nombre de dix-huit à vingt-deux par rangée. .

. X. ternatana Schenk, 1896

2. Pinnules arrondies et digilées au nombre de vingt-huit à trente-deux

par rangée. x. distorta sp. n.

IL Pinnules en deux ou trois doubles rangées sur la face interne des tentacules.

Pinnules arrondies ou coniques. X. florida (Lesson, 1826)

III. Pinnules en trois doubles rangées sur la face interne des tentacules.

1. Tentacules courts à huit à dix pinnules digitées..

. X. garciae Bourne, 1894

2. Tentacules longs.

A — Courtes pinnules arrondies; dix-huit à vingt-deux pinnules par

ran S ée . X. plicata Schenk, 1896

B — Pinnules arrondies dans la région proximale du tentacule, plus longues

dans sa portion distale.

a) Quatorze à dix-huit pinnules par rangée.

. X. viridis Schenk, 1896

b) dix-huit à vingt-cinq pinnules par rangée.

. X . blumi Schenk, 1896

C — Pinnules filiformes, dix-sept à vingt pinnules par rangée. . . .

. X. umbellcda Lamarck, 1816

3. tentacules larges et lancéolés. Quinze à vingt pinnules coniques pal*

rangée.. . X. crassa Schenk, 1896

IV. Pinnules en trois ou quatre rangées sur la face interne du tentacule. Tentacule

court, vingt à vingt-quatre courtes pinnules par rangée.

. X. elongata Dana, 1846

a) Xenia ternatana Schenk, 1896.

X. ternatana , Schenk, 1896. Abh. Senckenb. naturf. Ges. Frankfurt , v. XXIII,

p. 64, pl. III, fig. 16.

Diagnose : Colonie de petite taille. Pied non divisé. Capitule légèrement

convexe. Polypes nombreux. Tentacules à deux doubles rangées de dix-lmit

à vingt-deux pinnules minces. Spiculés très nombreux.

Distribution : Ternatc; Madagascar (Tamatave); Archipel Malais.

b) Xenia distorta sp. n.

Diagnose : Colonie de taille moyenne. Pied bas, non ramifié. Capitule irré¬

gulier et aplati. Polypes longs et minces, assez serrés. Tentacules souples, longs

et minces, à deux rangées de vingt-huit 5 trente-deux pinnules arrondies. Spiculés

nombreux.

Description : Cinq exemplaires conservés dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

360

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 324. — Xenia distorta sp. n.

A : colonie; B : polype; C, D : tentacule; E, F, G, H, I, J : spiculés (x 1 000 x *!,).

Les colonies sont des formes à pied bas non ramifié, d’épaisseur irrégulière

(fio* 324, A). L'holotype mesure 25 mm de diamètre maximal de pied alors que

les autres échantillons atteignent 12, 15, 20 et 30 mm de diamètre. Le capitule

est irrégulier, aplati, mou et comprend des polypes épanouis assez serrés.

Les zoïdes, irrégulièrement répartis, sont grands et minces (fig. 324, B).

Leur anthocodie, étroite, a 6 à 7 mm de long alors que leurs tentacules mesurent

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA 1RES DE MADAGASCAR

361

7 à 9 mm (fig. 324, G, D) suivant leur état d’extension. Le rachis tentaculaire,

assez étroit, est plus large dans sa portion basilaire que dans sa portion termi¬

nale. Ces tentacules, très souples, généralement tordus sur eux-mêmes (fig. 324, G,

D) présentent deux doubles rangées irrégulières de vingt-huit à trente-deux

pinnules, arrondies dans la portion tentaculaire basale et digitées dans sa portion

terminale.

Les spiculés, nombreux, occupent la totalité de la couche sous-ectodermique

coloniale et polypaire. Les sclérites sont de petites formes arrondies (fig. 324, E,

F, G, I) ou ovalaires (fig. 324, H, J) atteignant 0,008 à 0,013 mm de diamètre.

Le capitule et les zoïdcs sont, dans l’alcool, blanc jaunâtre alors que le

pied est brunâtre.

Localité : Les cinq échantillons proviennent de l’Ile Maurice où quatre

d entre eux ont été récoltés au lagon de Flic en Flac et le cinquième à la Preneuse

par l’Institut Mauricien en 1952.

Rapports et différences : Parmi les espèces de Xenia contenant deux rangées

de pinnules À. kükenthali, X. lilliac y X. puerto galerae, X. knsimotoensis , X. ter -

natana seules X. ternatana , X. puerto galerae et À', knsimotoensis possèdent des

spiculés. X. distorta diffère par ses vingt-huit à trente-deux pinnules par rangée,

la première espèce montrant dix-huit à vingt-deux pinnules, la seconde dix à

douze pinnules et la troisième quinze. L’allure générale des tentacules rapproche

cependant X. distorta de X. fimbriata qui s’en éloigne par ailleurs par son absence

de spiculés et ses quinze à dix-huit pinnules. Enfin X. distorta est l’espèce qui

présente le plus grand nombre de pinnules par rangée.

c) Xenia florida (Lesson, 1826).

Actiiurntha florida , Lesson, 1826. Voy. Coquille, Zool., p. 85, pl. I, fig. 3.

X. florida , Kükenthal, 1902. Zool. Jahrb., v. XV, Syst., p. 648.

X. florida , Coiin, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Ostafrika, Wissensc.

Ergn., Bd II, Heft 3, p. 239.

Diagnose : Colonie de petite taille. Pied étalé. Polypes peu serrés. Tentacules

généralement à deux doubles rangées de six à huit courtes pinnules arrondies.

Spiculés très nombreux.

Description : Un échantillon conservé dans l’alcool.

Tronquée la colonie présente un pied stérile bas surmonté d’un capitule

étalé mesurant 20 à 30 mm de diamètre (fig. 325, A). Les polypes mesurent 3

à 4 mm de long et sont peu nombreux et peu serrés à la surface du capitule.

Les tentacules (fig. 325, B) longs de 1,5 mm possèdent deux doubles rangées

de courtes pinnules arrondies. Les pinnules de la rangée la plus externe sont

généralement au nombre de huit alors que celles de la rangée la plus interne sont

au nombre de six ou sept.

Très nombreux les spiculés sont de petits corpuscules arrondis mesurant

0,01 mm dans toute la colonie.

Cette espèce présente une particularité très spéciale. En effet certains polypes

de la même colonie montrent deux ou trois doubles rangées de pinnules coniques,

au nombre de douze à quinze pour la première rangée, de huit à dix pour

la seconde et de six pour la troisième.

Source : MNHN, Paris

362

A. TI XIER-D U RIVAULT

La colonie a, dans l’alcool, une teinte blanc brunâtre.

Localité : L’exemplaire a été récolté dans la Baie du Tombeau à l’Ile Maurice

par l’Institut Mauricien en 1961.

Distribution : Australie; Madagascar (Tamatave); I. Maurice.

Fig. 325. — Xenia florida (Lesson).

A : colonie; 13 : tentacule.

Fig. 326. — Xenia garciae Bourne.

A : colonie; B : polype.

Source : MNHN, Paris

OCTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

363

d ) Xenia garciae Bourne, 1894.

x - (jarciae, Bourne, 1894. Phil. 'freins. Roy. Soc. London, v. CLXXXVI,

p. 475, pl. XII, fig. 13, 14.

Diagnose : Colonie à base encroûtante, à nombreux polypes peu serrés.

Zoïdes longs de 1,8 à 3,5 mm. Tentacules à trois doubles rangées de huit à dix

pinnules courtes, digitées. Spiculés nombreux, irréguliers ou ovoïdes, petits

(0,01 à 0,02 mm de diamètre).

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies, de petite taille, à base encroûtante et pied divisé, mesurent 9 à

12 mm de haut et 10 à 14 mm de large (fig. 326, A). Le capitule, peu débordant,

est composé de polypes (fig. 326, B) peu serrés, nombreux, atteignant 2,3 à

4 mm de long. Libres sur toute leur longueur les tentacules ont 1,8 à 3,5 mm de

long et présentent trois doubles rangées de huit à dix courtes pinnules digitées.

Nombreux les spiculés sont des corpuscules irréguliers ou ovoïdes, petits,

arrondis, mesurant 0,01 à 0,02 mm de diamètre.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc jaunâtre.

Localité : Les deux échantillons ont été récoltés à l’Ilôt Broens (I. Maurice)

par l’Institut Mauricien en 1960.

Distribution : Diego Garcia : Archipel Malais; Mer Bouge; I. Maurice.

e) Xenia plicata Schenk, 1896.

X. plicata , Schenk, 1896. A b h. Senckenb. naturf. Ges.. Frankfurt , v. XXIII,

p. 66, pl. III, fig. 18, 19.

Diagnose : Colonie petite, à base encroûtante et à capitule presque plat.

Polypes nombreux, peu serrés, longs de 5 à 10 mm. Tentacules minces et allongés

h trois doubles rangées de dix-huit à vingt-deux courtes pinnules arrondies.

Spiculés petits, arrondis ou ovalaires, mesurant 0,01 à 0,02 mm.

Description : Six exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies, petites, irrégulières, sont des formes encroûtantes (fig. 327, A)

à pied parfois divisé et à capitule aplati.

Nombreux, peu serrés les polypes (fig. 327, C) sont longs et minces et

atteignent de 5 à 10 mm de longueur. Leurs tentacules (fig. 327, B), eux-mêmes

longs et minces, mesurent de 5 â 7 mm de long et présentent trois doubles rangées

de dix-huit à vingt-deux courtes pinnules arrondies très serrées.

Nombreux dans toute la colonie les spiculés sont des corpuscules arrondis,

ovalaires ou irréguliers mesurant 0,01 à 0,02 mm.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte brun jaunâtre clair.

Localité : Les six échantillons ont été récoltés à la Preneuse (I. Maurice)

en 1959 par T Institut Mauricien.

Distribution : Ternate; Grande Barrière australienne; I. Maurice.

/) Xenia viridis Schenk, 1896.

X. viridis , Schenk, 1896. Abh. Senckenb. naturf. Ges. Frankfurt, v. XXIII,

p. 62, pl. II, fig. 4-8.

Source : MNHN, Paris

364

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 327. — Xenia plicata Schenk.

A : colonie; B : tentacule; C : polype.

Fig. 328. — Xenia viridis Schenk.

A : colonie; B : tentacule.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RA LT,IA IR ES DE MADAGASCAR

365

Diagnose : Colonie de taille moyenne. Pied cylindrique, capitule convexe.

Polypes très serrés. Pinnules en trois rangées de quatorze à dix-huit pinnules

courtes. Spiculés très nombreux.

Description : Huit échantillons conservés dans l’alcool.

De taille variant entre 10 et 50 mm ce sont des formes (fig. 328, A) à pied

cylindrique non divisé, lisse et à disque légèrement convexe. Très serrés les polypes

ont 7 à 12 mm de long. Libres sur toute leur longueur les tentacules ont 5 à

6 mm de long. Courtes les pinnules sont disposées en trois ou parfois quatre doubles

rangées latérales internes. Les rangées, irrégulières, contiennent de quatorze

à dix-huit pinnules (fig. 328, B).

Les spiculés sont de petits éléments ovalaires de 0,01 à 0,015 mm de dia¬

mètre répartis dans toute la colonie, les polypes et les tentacules.

Dans l'alcool les colonies sont jaune brunâtre et jaune verdâtre.

Localité : Un échantillon a été récolté à N’Tangham (Nosy Be) par M. Cher-

bonnier en 1959. Six colonies ont été récoltées à Antsamantsara (Nosy Be)

par M. Cherbonnier en 1959. Le dernier exemplaire a été récolté à Ambato-

loaka (Nosy Be) par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Philippines; Moluques; Nouvelle-Calédonie; I. Inhaca;

Archipel Malais; Madagascar.

g) Xenia blumi Schenk, 1896.

X. blumi , Schenk, 1896. Abh. Senckenb. naturf. Ges. Frankfurt , v. XXIII,

p. 65, pl. III, fig. 17.

X. blumi , Cohn, 1908. Alcyonacca v. madagask. u. Ostafrika, Wissensc.

Ergn., Bd II, Ileft 3, p. 240.

Diagnose : Colonie de taille moyenne ou grande. Pied indivis, capitule

légèrement étalé. Grands polypes très serrés. Tentacules à trois doubles rangées

de dix-huit à vingt pinnules courtes. Spiculés nombreux.

Description : Neuf échantillons conservés dans l’alcool.

Les colonies ont 4, 6, 11 et même 32 mm de hauteur totale. Ce sont des

formes à pied large, épais, non divisé, lisse et à disque convexe (fig. 329, B). Les

polypes, très nombreux, occupent toute la surface capitulaire et mesurent 4 à

7 mm de long. Libres sur toute leur longueur les tentacules ont 4 à 5 mm de long

et présentent trois à quatre doubles rangées de pinnules latérales internes, régu¬

lières. Chaque rangée contient dix-huit à vingt-pinnules courtes, coniques ou

arrondies (fig. 329, A).

Les spiculés, nombreux, petits, répartis dans toute la colonie, les polypes

et les tentacules, sont de petits corpuscules ovalaires ou arrondis mesurant 0.015

à 0,02 mm de diamètre.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc crème en leur capitule et

brun foncé pour le pied.

Localité : Huit échantillons ont été récoltés à Navetsy (Nosy Be) par

M. Cherbonnier en 1960. Un exemplaire tronqué est originaire de Flic en Flac

(I. Maurice) où il a été récolté par l’Institut Mauricien en 1958.

Distribution : Tcrnate; I. Tonga; Afrique de l’Est; Mer Rouge’; Philippines;

Australie; Madagascar; I. Maurice.

Source : MNHN, Paris

366

A. TIXIER-DURI VAUI.T

Fig. 329. — Xenia blumi Schenk.

A : tentacule; 13 : colonie.

..cap

^MUSEUM)

Fig. 330. — Xenia umbellata Lamarck.

A : colonie; B : tentacule.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

367

h) Xenia umbellata Lamarck, 1816.

À r . umbellata , Lamarck, 1816. Hist. nat. Anim. s. Vert., v. II, p. -110.

Diagnose : Colonie de taille moyenne à pied bas, étalé et à capitule légèrement

convexe. Polypes peu nombreux, peu serrés, longs de 10 à 12 mm. Tentacules

longs, a trois rangées de dix-sept à vingt pinnules filiformes. Petits spiculés en

biscuits ou en disques, mesurant 0,01 mm.

Description : Cinq échantillons conservés dans l’alcool.

Les colonies sont de petite taille, variant entre 10 et 38 mm de diamètre

(fig. 330, A). Leur portion basale encroûtante supporte facilement deux capi¬

tules mous. Les polypes parsèment cette surface capitulaire; peu serrés ils

atteignent 10 à 12 mm de long lorsqu’ils sont épanouis. Les tentacules ont de

6 à 9 mm de long (fig. 330, B). Ils présentent trois doubles rangées de très longues

Pinnules serrées, filiformes. Chaque rangée contient de dix-sept à vingt pinnules.

Les spiculés existent dans toute la colonie et sont assez abondants sur les

pinnules des tentacules. Ils sont soit en biscuits soit en disques et atteignent

0,1 mm de diamètre.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc brunâtre.

Localité : Les cinq échantillons ont été récoltés par M. Cherbonnier en

1960 à Navetsy (Nosy Be).

Distribution : Mer Rouge; E Afrique; Nouvelle-Bretagne; Philippines;

Grande Barrière australienne; Madagascar.

0 Xenia crassa Schenk, 1896.

A', crassa , Schenk, 1896. Abh. Scnckenb. naturf. Ges. Frankfurt , v. XXIII,

p. 58, pl. III, fig. 13.

X. crassa , Coiin, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Ostafrika, Wissensc.

Ergn., Bd II, Heft 3, p. 239.

Diagnose : Colonie de taille moyenne. Pied épais non divisé. Capitule for¬

tement convexe. Polypes serrés longs de 5 à 6 mm. Tentacules à trois doubles

rangées de quinze à vingt pinnules allongées, coniques. Spiculés très nombreux,

longs de 0,02 mm.

Distribution : Philippines; Madagascar (Tamatave); Ternate; Nouvelle-

Calédonie; Archipel Malais; Grande Barrière australienne.

/) Xenia elongata Dana, 1846.

A', elongata , Dana, 1846. Zoophytes, p. 606.

Diagnose : Colonie de taille moyenne à pied haut et capitule convexe. Polypes

nombreux, serrés, longs de 6 à 30 mm. Tentacules courts à trois doubles rangées

de vingt à vingt-quatre courtes pinnules fortes. Petits spiculés arrondis ou ova¬

laires mesurant 0,02 à 0,025 mm.

Description : Trois exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies (fig. 331, A), généralement placées au voisinage l’iine de l’autre

sur le support, mesurent 5 à 30 mm de haut et 14 à 30 mm de large. Leur pied

résistant, supporte un capitule convexe. Les polypes (fig. 331, B), nombreux

et serrés, n’atteignent que 6 mm de long à l’état contracté. Leur anthocodie

Source : MNHN, Paris

368

A. TIXIER-DURI VAUI/r

est fortement plissée et leurs tentacules sont en partie rabattus au-dessus de la

bouche. Ces tentacules ont alors 2 à 3 mm de long et présentent trois ou

parfois quatre doubles rangées de vingt à vingt-quatre pinnules latérales fortes.

Les spiculés sont de petits corpuscules ovalaires arrondis disséminés dans la

totalité de la colonie; ils mesurent 0,02 à 0,025 mm de diamètre.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc brunâtre.

Fig. 331. — Xenia elongata Dana.

A : colonie; B : polype.

Localité : Les trois échantillons ont été récoltés à Tanikely (4 milles de

Nosy Be) par M. Cherbonnier en 1960.

Distribution : Amboine; Philippines; Grande Barrière australienne;

Madagascar.

D. Genre Heteroxenia Kôlliker, 1874

Xéniidés à colonies plus ou moins ramifiées, à polypes dimorphes, non

rétractiles, naissant à l’extrémité des branches du disque. Sclérites absents ou

présents. Tentacules à une ou plusieurs rangées de pinnules. Spiculés variés :

en biscuits, en disques, arrondis ou ovalaires.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

3G9

Clef des espèces d’Heteroxenia citées

1. Tentacules des autozoïdes à trois rangées de seize à dix-huit pinnules par

rangée. jj elizabethae Kôlliker, 1874

1 entacules des autozoïdes à quatre rangées de vingt à trente pinnules par

rangée . H. fuscescens (Ehrenberg, 1834)

a) Heteroxenia elizabethae Kôlliker, 1874.

II. elisabelhae, Kôlliker, 1874. Feslschr. phys.-med. Ges. Wiirzburg, p. 13.

Diagnose : Colonie de grande taille. Pied parfois divisé. Capitule peu étalé.

Autozoïdes nombreux. Tentacules à trois doubles rangées de seize à dix-huit

pinnules filiformes. Siphonozoïdes peu abondants. Spiculés nombreux.

Description : Trente échantillons conservés dans l’alcool.

Kig. 332. — lleleroxenia elizabethae Kôlliker.

A : colonie; B : tentacule.

Mesurant 10 à 80 mm de largeur maximum les colonies ont un pied lisse

parfois légèrement subdivisé à son sommet. Le capitule est généralement peu

étalé (fig. 332, A). Les autozoïdes, très (lexueux, sont assez serrés et atteignent

o a 10 mm de long suivant leur état d’épanouissement. Les tentacules courts

ne dépassent pas 5 mm de long et présentent trois doubles rangées de seize à

dix-huit minces pinnules allongées, filiformes (fig. 332, B). Les siphonozoïdes

atteignent 1,2 à 1,0 mm de long.

Les spiculés, en disques ovalaires sont nombreux sur la colonie et les polypes.

Les colonies ont une teinte blanc crème dans l’alcool.

Source : MNHN, Paris

370

A. TIXIER-DURIVAULT

Localité : Tous les échantillons proviennent de Nosy Be (Madagascar).

L’un d’entre eux a été récolté ù Navetsÿ par M. Cherbonnier en 1959, dix exem¬

plaires ont été récoltés à Andilana par M. Cherbonnier en 1959. Onze spécimens

ont été récoltés à Arnbatoloaka par M. Cherbonnier en 1959 et enfin huit colo¬

nies ont été récoltées à la pointe Lokobe par M. Humes en 1960.

Distribution : Zanzibar; Australie; Philippines; Formose; 1. Inhaca;

Madagascar.

b) Heteroxenia fuscescens (Ehrenberg, 1834).

Xcnia fuscescens , Ehrenberg, 1834, Die Korall. d. Roth, Meeres, Berlin,

p. 378.

Fig. 333. — Heteroxenia fuscescens (Ehrenberg).

A : colonie; B : polype; C : tentacule.

II. fuscescens , Kôlliker, 1874. Festschr. phys.-med. Ges. Wiirzburg , p. 41.

Diagnose : Colonie de grande taille. Pied indivis. Capitule étalé. Autozoïdes

nombreux. Tentacules en trois à quatre doubles rangées de vingt à trente pinnules

filiformes. Siphonozoïdes peu abondants. .Spiculés nombreux.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIR ES DE MADAGASCAR

371

Description : Huit exemplaires conservés dans l’alcool.

Les colonies mesurent de 30 à 50 mm de large et 10 à 45 mm de long. Ce

sont des formes à pied lisse, non divisé, parfois aplati et à capitule peu étalé

(fig. 333, A). Les polypes sont dimorphes. Les autozoïdes nombreux, occupent

la surface capitulaire et mesurent 15 à 20 mm de long. Libres sur toute leur

longueur les tentacules, longs de G à 15 mm, présentent trois à quatre doubles

rangées de vingt-deux à trente pinnules latérales, longues, filiformes (fig. 333, G).

Les siphonozoïdes, disséminés entre les autozoïdes, sont plus nombreux au centre

du disque que sur ses bords. Ils sont presque cylindriques (fig. 333, B) et atteignent

de 0,5 à 1 mm.

Les spiculés, en disques ovalaires, nombreux, sont également répartis dans

la colonie et les polypes.

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc crème.

Localité : Cinq exemplaires sont originaires de Tanikely (4 milles de Nosy Be)

où ils ont été récoltés par M. Cherbonnier en 1960. Deux colonies ont été récol¬

tées à Navetsy en 1959 par i\I. Cherbonnier.

Distribution : Mer Rouge, Zanzibar; I. Inhaca; Madagascar.

II. — Sous-famille Neoxeniinae Gohar, 1940

Xéniidés à polypes rétractiles.

A. Genre Sympodium Ehrenberg, 1834

Xéniidés à colonies comprenant une membrane basale mince portant de

nombreux polypes monomorphes, courts, rétractiles. Tentacules courts. Sclé-

riles en disques ou en doubles-sphères.

Cte/ des espèces de Sympodium citées

1. Spiculés en disques. S. caeruleum Ehrenberg, 1834

— Spiculés en doubles-sphères. S. tamalavense Colin, 1908

a) Sympodium caeruleum Ehrenberg, 1834.

S. caeruleum , Ehrenberg, 1834. Die Korall. d. Roth, Meeres, Berlin, p. 21.

S. caeruleum , Roxas, 1933. Philip. Journ. Sc. y v. L, p. 107, pl. 111, fig. 4.

Diagnose : Colonies de petite taille à membrane basale mince. Polypes

rétractiles, monomorphes, très nombreux et très serrés. Tentacules courts

portant trois à quatre doubles rangées de trois à six pinnules. Sclérites en disques

ou ovalaires, de 0,01 mm de diamètre.

Description : Six échantillons conservés dans l’alcool.

Les colonies sont de petites masses encroûtantes longues de 10 à 50 mm, à

contours fréquemment arrondis (fig. 334, A). Elles sont composées d’une mem¬

brane basale très mince ne dépassant pas 0,5 à 1 mm et sont fixées soit à des

débris d’IIexacoralliaires soit à des blocs rocheux. Les polypes, courts, rétrac¬

tiles, monomorphes, sont très serrés (fig. 334, B). Ils sont cylindriques et mesurent

Source : MNHN, Paris

372

A. TIXIER-DURIVAULT

0,5 à 1 mm suivant leur état d’extension. Les tentacules (fig*. 334, G), courts, ne

dépassant pas 1 à 1,4 mm de longueur, ont trois doubles rangées indistinctes

de trois à six pinnules digitées.

Les spiculés, répartis au voisinage de la surface de toute la colonie sont

de petits corpuscules arrondis ou ovalaires (fîg. 334, D) de 0,01 à 0,018 mm de

diamètre. Ils s’étendent sur les anthocodies, les tentacules et les pinnules.

Fig. 334. — Sympodiiim caeruleum Ehrenberg.

A : colonie; B : polype; C : tentacules; D, IL, F, G, II, I, .J : spiculés (x 1 000 x 2 / 3 ).

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc grisâtre.

Localité : Les six exemplaires ont été récoltés à la plage de Navetsy (Nosy Be

par M. Cherbonnier en 1959.

Distribution : Mer Rouge; Zanzibar; I. Ghagos; Archipel Malais; Phi-),

lippines; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

373

b ) Sympodium tamatavense Colin, 1908.

S. tamatavense , Cohn, 1908. Alcyonacea v. madagask. u. Ostafrika,

Wissensc. Ergn., Bd II, Heft 3, p. 242, fig. 3, 4.

Diagnose : Colonies de petite taille à membrane basale assez épaisse. Polypes

rétractiles, monomorphes, groupés en lobes arrondis. Tentacules courts portant

Fig. 335. — Sgmpodium tamatavense Cohn.

A : tentacule; B : colonie; C : polypes.

deux à trois doubles rangées de cinq à sept pinnules. Sclérites en doubles-sphères

de 0,08 à 0,1 nun.

Description : Six colonies conservées dans l’alcool.

Les échantillons mesurent de 10 à 75 mm de long. Ce sont des formes encrou-

lantes, à contours généralement réguliers (fig. 335, B) constitués d'une membrane

Source : MNHN, Paris

374

A. TIXIER-DURIVAULT

basale assez épaisse atteignant 1 à 3 mm. Ces colonies sont détachées de leur

support, sauf rune d’entre elles qui reste fixée à un axe de Gorgone. De la mem¬

brane basale s’élèvent des polypes courts, rétractiles, monomorphes, générale¬

ment groupés en petits lobes arrondis. Ces polypes (fig. 335, C), plus ou moins

rétractiles dans le coenenchyme basilaire, sont cylindriques et mesurent 2 à 3 mm

de long lorsqu’ils sont épanouis. Leur anthocodie est parsemée de petits sclérites.

Les tentacules (fig. 335, A), courts, portent sur leur face interne deux à trois

doubles rangées de petites pinnules digitées. De nombreux spiculés occupent

la face externe des tentacules alors que quelques sclérites s’étendent sur les

sept pinnules de la première rangée. Les pinnules de la seconde rangée, au nombre de

sept, ainsi que celles de la troisième rangée, au nombre de cinq, sont dépourvues

de spiculés.

Les éléments squelettiques du coenenchyme basilaire sont des petites doubles-

sphères longues de 0,085 à 0,1 mm, ornées de verrues arrondies (fig. 336, A, B, C,

D, E). Les lobes renferment de petits spiculés semblables aux précédents (fig. 336,

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAI RES DE MADAGASCAR

375

F, G, H) 11e dépassant pas 0,09 mm de long ainsi que les anthocodies (fig. 336, I,

J). Les tentacules ont des doubles-sphères arrondies à centre clair longues de

0,06 mm et les pinnules des éléments encore plus petits (0,04 mm).

Les colonies ont, dans l’alcool, une teinte blanc crème.

Localité : Les six exemplaires ont été récoltés à la plage d’Andilana (Nosy Be)

par M. Cher Bonnier en 1959.

Distribution : Madagascar (Tamatave, Nosy Be).

IV. Ordre GORGONACEA Lamouroux, 1816

Octocoralliaires à cavités gastriques courtes; colonies essentiellement arbo¬

rescentes ou buissonnantes, rarement lobées ou encroûtantes, présentant un axe

plus ou moins marqué : tantôt accumulation centrale de spiculés calcaires plus

ou moins liés par une substance cornée ou calcaire, tantôt axe cylindrique formé

d’une masse centrale cornée, calcaire ou cornéo-calcaire.

A. Sous-ordre SCLERAXONIA Studer, 1887

Gorgonacés à deux zones distinctes : l’une externe, l’autre interne. Zone

externe (cortex) constituée de coenenchyme contenant les portions terminales

des cavités gastriques des polypes, des canaux endodermiques, des solenia et

quelques spiculés. Zone interne (moelle ou axe) contenant aussi parfois des canaux,

des solenia et des spiculés plus ou moins solidement réunis par une substance

cornée ou calcaire.

Clef des /amitiés de Scleraxonia citées

I. Axe uniforme d’un bout à l’autre de la colonie.

1. Colonies monomorphes à spiculés axiaux partiellement fusionnés.

a) Région médullaire entourée d’une couronne de canaux longitudinaux

de liaisons semblables (fig. 337). F. Anthothelidae Broch, 1916

b) Région médullaire entourée d’une couronne de canaux longitudinaux,

dont deux plus grands que les autres (fig. 338).

. F. Subergorgiidae Gray, 1959

2. Colonies dimorphes à spiculés axiaux entièrement fusionnés par un ciment

calcaire (fig. 339). F. Coraliidae Lamouroux, 1812

II. Axe formé de segments calcaires (internœuds) et cornés (nœuds) alternés.

1. Colonies monomorphes à rameaux naissant habituellement sur les nœuds

(fig. 340, A). F. Melithaeidae Gray, 1870

2. Colonies monomorphes à rameaux naissant sur les internœuds (fig. 340, B).

. F. Parisididae Aurivillius, 1931

Source : MNHN , Paris

376

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 337. — Coupe longitudinale schématique d 'Anthothelidae.

de liaison 8 ’ 1 CaVité gastri ^ uc; cor - : cortex; c. cor. : canal cortical; c. long. : canal longitudinal

1. — Famille Anthothelidae Broch, 1916

Sléraxoniés monomorphes présentant un cercle de canaux longitudinaux

de liaison de meme diamètre séparant la moelle du cortex; cavités gastrovascu¬

laires perforant rarement Taxe et seulement au niveau des branches les plus

petites; spiculés fusiformes, parfois courbes, en massues, en haltères ou rayonnés

(fig. 337).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIAI RES DE MADAGASCAR

377

Fig. 338. — Coupe longitudinale schématique de Subergorgiidae.

g. c. long. : grand canal longitudinal de liaison; c. long. : canal longitudinal de liaison-

cor. : cortex. *

a) Sous-famille Semperininae Aurivillius, 1931

Anthothelidés à sclérites axiaux en longues aiguilles minces; spiculés cor¬

ticaux en aiguilles épineuses ou tuberculées, mais pas de formes radiaires; polypes

îi calices hémisphériques.

Source : MNHN, Paris

378

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 339. — Coupc longitudinale schématique de Coralliidae.

cav. g. : cavité gastrique; cor. : cortex; c. long. : canal longitudinal de liaison; c. cor. :

canal cortical.

A. Genre Solenocaulon Gray, 1862

Sempérininés à polypes généralement disposés sur de petits rameaux clavés

et fistuleux; tronc principal étalé ou tubulaire; pied solide à spatule terminale;

sclérites corticaux en haltères, en aiguilles tuberculées ou en bâtonnets épineux;

spiculés médullaires en très minces aiguilles, très épineuses dans les petites

branches; presque complètement lisses dans le pied.

Clef des espèces de Solenocaulon citées

1. Colonie ramifiée, arborescente. S. lorluosum Gray, 1862

— Colonie non ramifiée. S. grenji Studer, 1878

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RA LU A IR ES DE MADAGASCAR

379

Fig. 340. — Axes à segments alternés.

A : Axe de Melithaeidae ; B : Axe de Parisididae; i : internœud; n : nœud.

a) Solenocaulon tortuosum Gray, 1862.

S. tortuosum , Gray, 1862. Proc. Zool. Soc. London, p. 34.

S. tortuosum , Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London

s. 2, v. XIII, zool., p. 196.

Diagnose : Colonie arborescente ramifiée dans un plan. Pied à solide spatule.

Polypes en deux rangées latérales sur les expansions branchiales. Petits calices

polypaires à huit languettes. Spiculés corticaux en petites aiguilles épineuses,

minces, plus volumineuses dans le pied. Sclérites axiaux en aiguilles grêles, peu

épineuses.

Distribution : Australie; I. Maldives; Singapour; Golfe du Bengale; I. Aiula-

mans; Côtes de l’Inde; Golfe Persique; Ternate; I. Amirautés(62m); I. Seychelles

(80 m).

b) Solenocaulon grayi Studer, 1878.

S. grayi, Studer, 1878. Monatsber. Ak. Berlin, p. 671, pl. V, fig. 40 a, c, d.

Diagnose : Colonie allongée, mince, à rameaux grêles. Polypes en deux

rangées sur les expansions branchiales, peu serrés, groupés en petits bouquets

au sommet des ramifications terminales. Calices bas. Spiculés corticaux du pied

très tuberculés, massifs, longs de 0,1 à 0,3 mm. Sclérites corticaux du tronc

et des branches en aiguilles plus ou moins épineuses, longues de 0,3 à 0,45 mm.

Spiculés axiaux en aiguilles peu épineuses longues de 0,3 à 0,5 mm et en mas¬

sues un peu aplaties longues de 0,2 à 0,25 mm.

Source : MNHN, Paris

380

A. TIXIER-DURIVAüLT

A : colonie; D : portion de colonie; ra. : ramification; g. : gouttière; E, F, G, H, I, K, L,

M. N. O. P, Q, R, S, T, U, Y, W, X, Y, Z : spiculés ( x 210 x */ 3 ).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIAI R ES DE MADAGASCAR

381

Description : Un exemplaire conservé dans l'alcool.

La colonie mesure 90 mm de haut et 28 mm de largeur maximale (flg. 341, A).

Son pied, solide, cylindrique, se poursuit en un tronc à peine élargi donnant

naissance à une gouttière concave rigide. Les ramifications, minces, grêles,

portent latéralement les polypes. Ceux-ci, peu nombreux (fig. 341, D), sont

généralement groupés en bouquet réunissant trois à quatre zoïdes à l’extrémité

des rameaux. Les calices, bas, coniques, sont recouverts de spiculés rouges,

minces, verruqueux, disposés verticalement, longs de 0,3 à 0,4 mm (fig. 241, Q, Y).

Les polypes, rétractiles dans les calices, sont armés d’une couronne basilaire,

puis de sclérites en chevrons et enfin de petits spiculés tentaculaires.

Très verruqueux, longs de 0,1 à 0,3 mm les sclérites corticaux du pied sont

tantôt des massues plus ou moins globuleuses (fig. 341, E), tantôt d’épais bâton¬

nets (fig. 341, H, I, L, N, S), tantôt des pseudomassues (fig. 241, R). Dans le

cortex du tronc et des branches sont de nombreuses aiguilles épineuses, rouges ou

jaunes, longues de 0,03 à 0,45 mm (fig. 341, P, V, W, X) et quelques petites

massues (fig. 341, U).

Nombreux, serrés, les spiculés axiaux sont des aiguilles incolores très

épineuses (fig. 341, Z) ou presque lisses (fig. 341, F, G, K, T) longues de 0,3

à 0,5 mm ou des sortes de massues légèrement aplaties (fig. 341, M, O), longues

de 0,2 à 0,25 mm.

Le pied est jaune brunâtre et le reste de la colonie jaune avec des calices

rouges.

Localité : L’exemplaire a été récolté dans le lagon de Mayotte (I. Comores)

à 50 m de profondeur par M. Crosnier en 1959.

Distribution : Australie; Archipel Malais; I. Comores.

2. — Famille Subergorgiidae Gray, 1859

Scléraxoniés à colonies arborescentes, monomorphes, à sclérites axiaux

partiellement liés par un ciment calcaire formant un axe bien défini; un cercle

d’une rangée de canaux longitudinaux de liaison dont deux plus grands que les

autres, séparant la mœlle du cortex; pas de solenia ou de corde centrale dans l’axe;

sclérites corticaux en courts haltères, en longues aiguilles à couronnes trans¬

versales de tubercules et à spiculés irrégulièrement verruqueux; sclérites médul¬

laires longs pour la plupart, généralement ramifiés et anastomosés, sans épines

ni verrues; quelques bâtonnets plus courts, lisses, sauf en leurs extrémités où

ils présentent un petit bouquet de tubercules (fig. 338).

A. Genre Subergorgia Gray, 1857

Subergorgiidés à colonies ramifiées dans un plan et à nombreuses anasto¬

moses. Polypes latéraux à calice souvent très bas. Cortex mince à aiguilles tuber-

culées en verticilles. Spiculés de l’axe aplatis.

Clef des espèces de Subergorgia citées

1. Colonie non en éventail, à ramification dichotomique répartie en plusieurs

plans. S. suberosa (Pallas, 1766)

Source : MNHN, Paris

382

A. TIXIER-DURI VA U LT

2. Colonie en éventail et à nombreuses anastomoses.

a) petites anastomoses rhomboédriques ou quadrangulaires.

. S. reticulata (Ellis et Solancler, 1786)

b) longues anastomoses, trapézoïdales ou polygonales.

. S. mollis (Nutting, 1910)

a) Subergorgia suberosa (Pallas, 1766).

Gorgonia suberosa , Pallas, 1766. Elench. Zooph., p. 191.

Subcrogorgia suberosa , Ridley, 1882. Ann. Mag. Nat. ïlisl., v. X, p. 132.

Suberogorgia suberosa , Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool., v. IV, p. 338.

Fig. 342. — Subergorgia suberosa (Pallas).

A : portion de colonie: I. : détail d’une ramification; F., \ T , R, S, T : spiculés.

Diagnose : Colonie ramifiée dichotomiquement dans un plan, dépourvue

d’anastomoses. Tronc et branches un peu aplatis, de même largeur et à sillon

médian. Polypes latéraux à calices bas. Spiculés du coenenchyme à gros tuber¬

cules, ovalaires ou en haltères (fig. 342).

Distribution : Australie; I. Amirauté; Archipel Malais; Tonkin; I. Maurice.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RA LL IA IRES DE MADAGASCAR

383

b) Subergorgia reticulata (Ellis et Solander, 1786).

Gorgonia reticulata , Ellis et Solander, 1786. Zooph., p. 198, pl. XVII.

Gorgonia verricutata, Esper, 1791-1797. Pnanzenth., p. 124, pl. XXXV.

Suberogorgia verricutata , Thomson et Mackinnon, 1909. Trcms. Linn. Soc.

London , s. 2, v. XIII, zool., p. 197.

lin- 313. — Su ber go r (j i a reticulata (Ellis et Solander) (d’après Stiasny).

A : ramification; E : spiculé cortical; ana. : anastomose.

Diagnose : Colonie en éventail, ramifiée en un plan. Tronc principal épais

divisé en branches principales épaisses et en nombreux rameaux réunis par des

anastomoses rhomboédriques ou polygonales. Polypes sur tout le pourtour des

branches, à calice bas. Spiculés de la couche externe du coenenchyme en haltères

tuberculés; sclérites de la couche interne du coenenchyme en minces aiguilles

droites ou courbes (fig. 343).

Source : MNHN, Paris

384

A. TIXIER-DURIVAULT

Distribution : Australie; Japon; Archipel Malais; I. Salomon (O. Indien);

I. Samoa; Ceylan; I. Amirautés (21-71 m); 1. Maurice; Nouvelle-Angleterre;

I. Marshall.

Fig. 344. — Subergorgia mollis (Nutting) (d'après Stiasny).

A : ramification; E : spiculé cortical.

c) Subergorgia mollis (Nutting, 1910).

Euplexaura mollis , Nutting, 1910. Siboga-Expeditie, Monogr. XIII b 1,

p. 13, pl. III, fig. 4; pi. IV, fig. 8.

Subergorgia mollis , Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool. , v. IV, p. 338.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

385

Diagnose : Colonie ramifiée clans un plan, en éventail avec de nombreuses

longues anastomoses trapézoïdales ou polygonales. Polypes irrégulièrement

groupés; plus nombreux latéralement, à petit calice bas. Spiculés de la couche

externe du coenenchyme en haltères verruqueux; sclérites de la couche interne

du coenenchyme en longues aiguilles minces (fig. 344).

Distribution : Archipel Malais; Lourenço Marques; I. Maurice.

3. Famille Coralliidae Lamouroux, 1812

Scléraxoniés à colonies dimorphes, arborescentes ou buissonnantes. Axe dur

continu formé de sclérites fortement cimentés par une matière calcaire inter¬

stitielle. Autozoïdes répartis de toutes parts, sur une face et latéralement ou

bisériés, mais toujours rétractiles dans un calice. Siphonozoïdes très petits,

distribués entre les calices des autozoïdes. Une couronne de canaux longitu¬

dinaux en liaison à une petite distance de l’axe. Cortex d’épaisseur variable, à

petits haltères, présentant six, sept ou huit rayons et à abondantes doubles

massues ou à larges plaques verruqueuses (fig. 339).

A. Genre Gorallium Cuvier, 1798

Corailiides à colonies réparties ou non dans un plan, dimorphes.Sclérites

corticaux en haltères, en aiguilles, en croix ou en doubles massues.

a) Gorallium stylasteroides Ridley, 1882.

C. stylasteroides , Ridley, 1882. Proc. Zool. Soc. London , p. 225, pl. IX

fig- 1, 4.

Diagnose : Colonie à branches dichotomiques, réparties dans un plan;

Petits rameaux irréguliers partant de branches fortes. Polypes sur les ramifica¬

tions latérales, à calice bas, rétractiles dans le cortex. Spiculés en haltères (fig. 345).

Distribution : I. Maurice.

4. Famille Melithaeidae Gray, 1870

Scléraxoniés arborescents, dichotomiques, monomorphes. Axe composé de

segments alternés : internœuds , calcaires, minces, durs, remplis de sclérites

fusionnés; nœuds cornés, dilatés, mous, formés de spiculés englobés dans une

substance cornée; rameaux naissant habituellement sur les nœuds. Polypes

avec ou sans calice. Spiculés anthocodiaux formant un opercule. Sclérites cor¬

ticaux variés : aiguilles très sculptées, massues et haltères. Spiculés axiaux en

bâtonnets lisses habituellement avec une épaisse ceinture médiane transverse

(fig. 340, A).

Clef des genres de Melithaeidae cités

1. Polypes à haut calice. Spiculés corticaux en longues aiguilles.

. G. Acabaria Gray, 1859

Source : MNHN , Paris

386

A. TIXIER-DURIVAULT

2, Polypes à calices bas. Spiculés corticaux variés : aiguilles, massues et

disques. Pas de massues foliacées.

. G. Melithaea Milne-Edwards et Haime, 1857

3. Polypes à calice aussi large que haut. Spiculés corticaux en globules foliacés

caractéristiques. G. Wrightella Gray, 1870

Fig. 345. — Corallium slylastcroidcs Ridley.

A : portion de colonie; B : spiculé cortical.

A. Genre Acabaria Gray, 1859

Mélithéidés à colonie ramifiée dans un plan, dichotomique. Axe très mince.

Polypes en deux rangées latérales longitudinales, à calice haut. Spiculés corticaux

essentiellement en grands haltères. Internœuds axiaux présentant fréquemment

des sillons et des crêtes parallèles.

C/c/ des espèces d’ Acabaria citées

1. Colonie arborescente, ramifiée dichotomiquement dans un plan.

. A. biserialis Kükenthal, 1908

— Colonie buissonnante à rares anastomoses. Spiculés corticaux en épaisses

massues. A. erythraea (Ehrenberg, 1834)

a) Acabaria biserialis Kükenthal, 1908.

A. biserialis , Kükenthal, 1908. Zool. Anz., v. XXXIII, p. 195.

A. biserialis , Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., s. A, Zool., v. III,

fasc. 1, p. 23, pl. VIII, fig. 4.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

387

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, dichotomique. Troncs et rameaux

très minces; rares anastomoses. Polypes bisériés à mince calice. Spiculés cor¬

ticaux en nombreuses aiguilles épaisses verruqueuses.

Fig. 346. — Acabaria biserialis Kükenlhal.

A, E : ramifications; L. N, R, S, T, V, W, Y : spiculés corticaux.

Description : Trois fragiles portions coloniales, hautes de 20 à 60 mm,

de teinte jaune brunâtre, conservées à sec (fig. 346).

Localité : Ces trois échantillons ont été récoltés à Antsirane (Madagascar)

par M. Decary en 1919.

Distribution : Mer Rouge; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

388

A. TI XIER-D U RI VA U LT

b) Acabaria erythraea (Ehrenberg, 1834).

Mopsea erythraea , Ehrenberg, 1834. Abh. Akad. Berlin , p. 355.

A. erythraea , Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., s. A, Zool., v. III,

fasc. 1, p. 23, pl. VIII, fig. 3.

Fig. 347. — Acabaria erythraea (Ehrenberg).

A, E : ramifications; L, N. R, S, T, V, W, X, Y : spiculés corticaux.

Diagnose : Colonie buissonnante à rares anastomoses. Polypes répartis en

deux séries latérales, serrées à calice moyen. Spiculés corticaux en épaisses

massues.

Description : Quatre colonies hautes de 50 mm environ, de teinte rouge

cinabre, conservées à sec (fig. 347).

Localité : Les quatre exemplaires ont été récoltés à Antsirane (Madagascar)

par M. Decary en 1919.

Distribution : Mer Rouge; Zanzibar; Madagascar.

Source : MNHN , Paris

OCTOCORALLIA IRES DE MADAGASCAR

389

B. Genre Melithaea Milne-Edwards et Haime, 1857

Mélithéidés à colonies généralement ramifiées en un plan, rarement buis-

sonanntes. Polypes latéraux à calice bas. Spiculés du cortex à formes variées :

aiguilles verruqueuses, massues, disques. ïntemœuds axiaux présentant fré¬

quemment des sillons et des crêtes.

Clef des espèces de Melithaea citées

1. Colonie ramifiée dichotomiquement en un plan.

. M. Ilabellum (Thomson et Mackinnon, 1909)

2. Colonie ramifiée en éventail. M. laevis (Wright et Studer, 1889)

3. Colonie ramifiée en plusieurs plans, à fréquentes anastomoses.

.- M. variabilis (Hickson, 1905)

a) Melithaea flabellum (Thomson et Mackinnon, 1909).

Melitodes flabellum , Thomson et Mackinnon, 1910. Trans. Linn. Soc.

London, s. 2, v. XIII, Zool., p. 198, pl. X, fig. 6, 7; pl. XIII, fig. 8.

A, F. : ramifications; L, N, R, S, T, Y : spiculés corticaux.

Diagnose : Colonie à ramifications dichotomiques réparties en un plan.

Nombreuses anastomoses. Polypes latéraux, sur une face, à calice bas et petit.

Spiculés du cortex en aiguilles peu épineuses, en massues et en très petites doubles

massues (fig. 348).

Distribution : I. Providence (10 m); Archipel Malais.

Source : MNHN , Paris

390

A. TI XIER-D U RI VA U LT

b) Melithaea laevis (Wright et Studer, 1889).

Melilodes laevis, Wright et Studer, 1889. Rep. Voy. Challenger, v. XXXI,

pars 64, p. 179; pl. XL, fig. 11.

Melilodes laevis, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 198, pl. X, fig. 5, 10.

Fig. 349. — Melithaea laevis (Wright et Studer) (d’après Thomson et Mackinnon).

A, E : ramifications.

Diagnose : Colonie en éventail, très ramifiée, présentant des anastomoses.

Nœuds un peu plus épais que les internœuds. Polypes sur une face, à calice bas.

Spiculés corticaux en massues épineuses et en aiguilles verruqueuses légèrement

courbes (fig. 349).

Distribution : Amboine; I. Providence (91-109 m).

c) Melithaea variabilis (Hickson, 1905).

Melilodes variabilis, Hickson, 1905. Fauna geogr. Maldives, v. II, p. 809,

pl. LXVII, fig. 11.

Melitodes variabilis, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc.

London, s. 2, v. XIII, Zool., p. 198, pl. XIII, fig. 13.

Diagnose : Colonie ramifiée en plusieurs plans, à fréquentes anastomoses.

Internœuds très longs. Spiculés corticaux en aiguilles courbes à longues protu¬

bérances sur la convexité (fig. 350).

Distribution : I. Maldives; Côte indienne; I. Andamans; I. Providence

(91 m).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IRES DE MADAGASCAR

391

Fig. 350. — Spiculés de Melithaea variabilis Hickson (d’après Thomson et Mackinnon).

G. Genre Wrightella Gray, 1870

Mélithéidés à colonies en éventail réparties en un ou plusieurs plans. Polypes

en deux rangées latérales et parfois sur une face, à calice aussi large que haut.

Spiculés du cortex à nombreux globules foliacés et à massues foliacées.

Clef des espèces de Wrightella citées

1. Anneau transversal de T armature anthocodiale en trois à quatre rangées

spiculaires. W. brcineri Kükenthal, 1919

— Anneau transversal de l’armature anthocodiale en une rangée spiculaire.

. W . coccinea (Ellis et Solander, 1786)

a) Wrightella hraueri Kükenthal, 1919.

W. hraueri, Kükenthal, 1919. Ergeb. Tiefsec-exp., v. XIII, pars 2, p. 902.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, dichotomique. Polypes serrés,

latéraux et sur une face. Spiculés corticaux en globules foliacés, en massues

foliacées et en petites aiguilles lisses ou verruqueuses.

Distribution : I. Seychelles.

b) Wrightella coccinea (Ellis et Solander, 1786).

Isis coccinea, Ellis et Solander, 1786. Zooph., p. 107, pi. XII, fig. 5.

W. coccinea, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 200, pl. X, fig. 3, 4, 8, 9; pl. XIII, fig. 7.

Diagnose : Petites colonies ramifiées en un ou plusieurs plans. Polypes

latéraux et sur une face, à petit calice. Spiculés corticaux en globules et en masses

foliacées (fig. 351).

Distribution : Atoll Farquhar; I. Praslin (Seychelles); Archipel Malais;

Afrique du Sud.

5. Famille Parisididae Aurivillius, 1931

Scléraxoniés arborescents, monomorphes. Axe divisé en segments alternés :

calcaires (internœuds) et cornés (nœuds). Ramifications partant des internœuds.

Sclérites axiaux complètement fusionnés. Spiculés des internœuds tuberculés;

spiculés des nœuds en bâtonnets lobés. Sclérites corticaux en grosses plaques

(fig. 340).

Source : MNHN, Paris

Fig. 351. — Wrightella coccinea (Ellis et Solander).

L, N : ramifications; S, T, Y : spiculés corticaux.

Fig. 352. — Parisis fruticosa (Yerrill).

A, E : ramifications; L, X, R, S, Y : spiculés corticaux; \Y, T : spiculés axiaux.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

393

A. Genre Parisis Yerrill, 1864

Parisididés à grandes colonies rigides ramifiées dans un plan. Pas d’anasto¬

moses. Nœuds et internœuds de même diamètre. Polypes en deux rangées laté¬

rales. Cortex mince avec gros sclérites aplatis.

o) Parisis fruticosa Verrill, 1864.

P. fruticosa , Verrill, 1864. Bull. Mus. Harward, v. I, n° 3, p. 37.

P. fruticosa, Thomson et Mackinnon, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 200.

Diagnose : Colonie en éventail, ramifiée en un plan. Polypes latéraux à

calices proéminents alternes. Spiculés corticaux en grosses masses aplaties ver-

ru que il se s et en petites étoiles (fig. 352).

Distribution : Mer Sulu; Formose; Australie; Archipel Malais; I. Kei:

I. Maurice; Golfe Persique; Golfe de Martagan; I. Aiulamans; Japon; I. Providence

(109 m).

B. Sous-Ordre MOLAXONIA Studer, 1887

Gorgonacés avec un axe central très net formé de substance cornée pure

ou de substance cornée plus ou moins imprégnée de calcaire; cet axe est continu

ou discontinu, présentant alors des segments alternés, cornés et calcaires.

Clef des familles de Holaxonia citées

I. Axe continu.

A — Axe de substance cornée très peu calcifié.

a ) Axe à large zone centrale compartimentée et à mince zone corticale.

1. Polypes non rétractiles, à calice proéminent.

. F. Acanthogorgiidae Gray, 1859

2. Polypes rétractiles à calice proéminent.

2 a) Polypes operculés. F. Paramuriceidae Bayer, 1956

2 b) Polypes non operculés. F. Plexauridae Gray, 1859

b) Axe à mince zone centrale compartimentée et à mince zone corticale.

Polypes rétractiles. F. Gorgoniidae Lamouroux, 1812

B Axe de substance cornée fortement calcifiée présentant une alter¬

nance régulière de lamelles cornées et calcaires.

a) Axe à large zone centrale non compartimentée. Polypes rétractiles,

non operculés, dépourvus de calice. . F. Ellisellidae Gray, 1859

b) Axe à mince zone centrale non compartimentée. Polypes non rétrac¬

tiles, operculés, dépourvus de calice. . F. Primnoidae Gray, 1857

II. Axe segmenté à nœuds cornés alternant avec des internœuds calcaires.

. F. Isididae Lamouroux, 1812

Source : MNHN , Paris

391

A. Tl X1ER-DURI VA ULT

1. — Famille Acanthogorgiidae Gray, 1859

Holaxoniés à colonies ramifiées dans un plan ou buissonnantes. Axe de sub¬

stance cornée presque pure, à large zone centrale compartimentée formée de

cloisons cornées convexes et à mince zone corticale peu distincte comprenant

de minces lamelles cornées en éventail, rarement calcifiées. Cortex mince. Polypes

non rétractiles à calice proéminent, cylindrique, orné de huit chevrons semblables

à ceux de la totalité de l’anthocodie. Spiculés du cortex du tronc parfois rayonnés,

autres sclérites du coenenchyme en aiguilles.

Clef des genres d’Acanthogorgiidae cités

1. Colonies en éventail.

a) Polypes à couronne de spiculés épineux à la base des tentacules, dépourvus

de calice. G. Acanthogorgia Gray, 1857

b) Polypes sans couronne de spiculés épineux à la base des tentacules.

. G. Acalycigorgia Kükenthal, 1908

2. Colonies ramifiées dans un plan, avec des anastomoses. Polypes à calice et à

opercule. G. Anthogorgia Verrill, 1868

A. Genre Acanthogorgia Gra} r , 1857

Acanthogorgiidés à colonies buissonnantes ou en éventail. Polypes répartis

de tous côtés ou plus ou moins dans un plan, non rétractiles, très spiculés, pré¬

sentant une couronne de grands sclérites épineux à la base des tentacules. Pas

d'opercule. Spiculés corticaux rayonnés ou en aiguilles.

Clef des espèces d’Acanthogorgia citées

1. Colonie ramifiée dans un plan.

a) Cortex à aiguilles pointues. A. aspera Pourtalès, 1867

b) Cortex à minces aiguilles courbes peu tuberculées.

. A. tenera Thomson et Russell, 1909

2. Colonie buissonnante ou en éventail. A. muricata Verrill, 1883

a) Acanthogorgia aspera Pourtalès, 1867.

A. aspera , Pourtalès, 1867. Bail. Mus. Harvard , v. I, n° 6, p. 113.

A. aspera , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2, v. XIII,

Zool., p. 144, pl. IX, fig. 4, 5.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan. Polypes latéraux, longs, épineux.

Cortex mince à aiguilles pointues.

Description : Trois échantillons brun rosé conservés dans l'alcool.

Ces colonies sont fines, fragiles, souples et ne dépassent pas 100 mm de haut.

Les polypes (fig. 353, L) sont armés de spiculés épineux (fig. 353, T, V). De minces

aiguilles pointues sillonnent le cortex (fig. 353, N, S).

Source : MNHN, Paris

O CT O CO RALLIA IR ES DE MADAGASCAR

395

Fig. 353. — Acanthogorgia aspera Pourtalès.

A» F : ramifications; L : polype; N, S : spiculés corticaux; T, V : spiculés calicinaux.

Fig. 354. — Acanthogorgia tenera Thomson et Russell (d’après Thomson et Russell).

A, F. : ramifications; L : polype.

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURI VA U LT

396

Localité : Les trois échantillons ont été récoltés à T Ile Aldabra par 28 m

de fond par M. Cherbonnier en 1954.

Distribution : La Havane; I. Açores; O. Indien (6° X, 79° E): Saya de

Malha; I. Seychelles (62 m); I. Providence (91 -142 m); I. Aldabra (28 m).

b) Acanthogorgia tenera Thomson et Russell, 1909.

A. tenera , Thomson et Russell, 1909. Traits. Linn. Soc. London, s. 2,

v. XIII, Zool., p. 145, pl. IX, fig. 1, 2.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, sans anastomoses. Cortex mince.

Polypes disposés en tous sens, hauts. Spiculés corticaux en minces aiguilles

courbes et peu tuberculées (fig. 354).

Distribution : I. Salomon; I. Amirautés; I. Seychelles; I. Providence

(109-218 m).

c) Acanthogorgia muricata Verrill, 1883.

A. muricata , Verrill, 1883. Bull. Mus. Harvard , v. XI, n° 1, p. 34.

A. muricata , Thomson et Russell, 1910. Traits. Linn. Soc. London, s. 2,

v. XIII, Zool., p. 145, pl. VII, fig. 4, 7.

Diagnose : Colonie en éventail ou buissonnante. Grands polypes à fortes

aiguilles courbes. Cortex mince à petits sclérites irréguliers et aiguilles courbes

(fig. 355).

Distribution : I. Barbade; Funafuti; I. Açores; I. Amirautés (40-155 m) ;

I. Providence (91-142 m).

B. Genre Acalycigorgia Kiikenlhal, 1908

Acànthogorgiidés à colonies en éventail. Polypes non rétractiles, répartis

en tous sens, à nombreux spiculés sur Panthocodie et ranthostèle. Pas de cou¬

ronne de grands spiculés épineux à la base des tentacules.

ClcI des espèces d’ Acalycigorgia citées

1. Colonie en éventail à polypes isolés ou en petits groupes.

. A. ceyloriensis (Thomson et Menderson, 1905)

— Colonie en éventail à polypes répartis en tous sens.

• • • •. A. inermis (Hedlund, 1890)

a) Acalycigorgia ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905).

Acanthogorgia ceylonensis, Thomson et Henderson, 1905. liep. Ccylon

P cari Fish., v. III, n° 20, p. 290, pl. IV, fig. 6; pl. V, fig. 12.

A. ceylonensis , Thomson et Russell, 1910. Traits. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 144.

Diagnose : Colonie en éventail avec des anastomoses terminales. Polypes

isolés ou en petits groupes. Cortex mince à nombreuses aiguilles verruqueuses,

à formes rayonnées, en croix ou aplaties (fig. 356).

Distribution : Ceylan; Archipel Malais; I. Providence (71 m).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

397

Fig. 355. — Acanthngorgia muricata Verrill (d’après Thomson cl Russell).

A, K : ramifications; L : polype.

Fig. 356. — Acalycigorgia ceylonensis (Thomson et Hendcrson)

(d’après Thomson et Henderson).

A, E : ramifications; T : polype; L, N, S : spiculés.

b) Acalycigorgia inermis (Hedlund, 1890).

Acanthogorgia inermis, Hedlund, 1890. B il h. Svenska Akad., v. XVI, n° 6,

p. 6, pl. II, fig. 1, 27.

A. inermis, Thomson et Russell, 1910. Trans. Linn. Soc. London, s. 2,

v. XIII, Zool., p. 144.

Diagnose : Colonie ramifiée en un plan avec des anastomoses. Polypes

répartis en tous sens. Spiculés corticaux en aiguilles verruqueusës et verticillées

(fig. 357).

Distribution : Hong-Kong; Japon; Formose; I. Amirautés (56-80 m).

Source : MNHN, Paris

398

A. TI XI ER- D U RI VA U LT

G. Genre Anthogorgia Verrill, 1868

Acanthogorgiidés à colonies ramifiées dans un plan présentant des anas¬

tomoses. Gros polypes latéraux à calices cylindriques et à spiculés en chevrons

sous lesquels les sclérites peuvent être transverses ou irréguliers.

Fig. 357. — Polype d'Acatgdgorgia inermis (Hedlund) (d’après Thomson et Russell).

a) Anthogorgia divaricata (Verrill, 1865).

Muricea divaricata , Verrill, 1865. Proc. Essex Inst., v. IV, p. 188, pl. V,

fig. 6, 6 a.

A. divaricata , Stüder, 1878. Monatsber . Ak. Berlin , p. 651.

Diagnose : Colonie ramifiée en un plan. Polypes latéraux à grands spiculés

calicinaux. Cortex mince à grands sclérites épais.

Distribution : Hong-Kong; I. Maurice.

2. — Famille Paramuriceidae Bayer, 1956.

Holaxoniés à colonies arborescentes, buissonnantes ou non ramifiées. Axe

de substance cornée presque pure, à large zone centrale compartimentée, formée

de cloisons cornées convexes et à mince zone corticale comprenant des lamelles

cornées peu ou pas calcifiées. Cortex mince. Polypes rétractiles dans un calice

proéminent grâce à une zone peu ou pas spiculée. Armature anthocodiale à fortes

pointes de spiculés en chevrons formant un anneau transverse. Opercule poly-

paire formé de spiculés convergents interseptaux. Spiculés du cortex variés,

fréquemment en écailles.

Clej des genres de Paramuriceidae cités

I. Polypes répartis latéralement.

A. Spiculés corticaux en deux couches : externe avec doubles rosettes,

interne avec plaques étoilées à bosse centrale.

. G. Bebryce Philippi, 1842

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

399

B. Spiculés corticaux en aiguilles droites ou courbes.

.G. Calicogorgia Thomson et Henderson, 1906

II. Polypes répartis de tous côtés.

A. Spiculés corticaux en écailles.

1. Spiculés sans grande épine saillante. G. Echinomuricea Verrill, 1869

2. Spiculés avec grande épine saillante.

. G. Villogorgia Duchassaing et Michelotti, 1860

B. Spiculés corticaux en aiguilles.

1. Colonies ramifiées en éventail. G. Menacella Gray, 1870

2. Colonies peu ou pas ramifiées. G. Filigella Gray, 1868

3. Colonies ramifiées dans un plan

a) Avec quelques anastomoses. G. Muricella Verrill, 1869

b) Sans anastomoses. G. Paracis Kükenthal, 1919

A. Genre Bebryce Philippi, 1842

Paramuricéidés à colonies ramifiées dans un plan. Polypes latéraux à calices

minces. Opercules à doubles rangées convergentes de spiculés. Sclérites carac¬

téristiques en plaques étoilées avec une bosse centrale, situés dans la couche

interne du cortex. Corpuscules en doubles rosettes dans la couche superficielle

du cortex. Spiculés asymétriques à processus épineux saillants sur les bords des

calices.

Clef des espèces de Bebryce citées

1. Polypes en spirales irrégulières à calices aussi larges que hauts.

. B. acanthoides Thomson et Russell, 1909

— Polypes latéraux à calices minces. B. mollis Philippi, 1842

a) Bebryce acanthoides Thomson et Russell, 1909.

B. acanthoides , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 151, pl. VII, fig. 3, 6.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, avec des anastomoses. Polypes

proéminents, en spirales irrégulières, en partie rétractiles dans un calice aussi

large que haut. Grand opercule formé de paires convergentes d’aiguilles courbes.

Spiculés corticaux sphériques, en aiguilles ou en massues (fig. 358).

Distribution : I. Providence (91 -142 m).

b) Bebryce mollis Philippi, 1842.

B. mollis , Philippi, 1842. Arch. Nature/., v. LXXX1, p. 35, pl. I, fig. 1, 3.

B. mollis , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 150.

Diagnose : Colonie à peu près ramifiée dans un plan. Tronc et branches de la

même épaisseur. Polypes latéraux à calices minces. Spiculés rayonnés, en disques

bosselés, sclérites irréguliers ou en aiguilles (fig*. 359).

Distribution : Méditerranée ; 1. Andamans ; Barbade ; I. Providence

(91 -142 m); I. Amirantes (71 m).

Source : MNHN, Paris

400

A. TIXIE R-D U HI VA U LT

Fig. 358. — lie bry ce acanthoides Thomson et Russell (d’après Thomson et Russell).

A, E : ramifications; L : polype.

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

401

B. Genre Calicogorgia Thomson et Henderson, 1906

Paramuricéidés à colonies irrégulières, ramifiées dans un plan. Polypes

latéraux. Calices à huit doubles rangées de spiculés. Opercule à doubles rangées

convergentes de sclérites. Spiculés corticaux en aiguilles droites ou courbes,

verruqueuses.

Clef des espèces de Calicogorgia citées

1. Polypes répartis en tous sens à calices en forme de cône tronqué.

. C. rit/ida Thomson et Russell, 1909

— Polypes latéraux à calices très spiculés. C. robusta Thomson et Russell, 1909

a) Calicogorgia rigida Thomson et Russell, 1909.

C. rigida, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 2, v. XIII,

Zool., p. 148, pl. VIII, fig. 5.

Diagnose : Colonie à axe très dur. Polypes répartis en tous sens, à calices

en forme de cônes tronqués à spiculés verticaux. Opercule à trois ou quatre rangées

de sclérites transparents. Spiculés corticaux en aiguilles tuberculées (fig. 360).

Distribution: I. Salomon; I. Providence (91-142 m).

b) Calicogorgia robusta Thomson et Russell, 1909.

C. robusta, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 2,

v. XIII, Zool. p. 147, pl. VII, fig. 8, 9.

C. robusta var. rosea, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 147, pl. VIII, fig. 7, 8.

Diagnose : Colonie irrégulière approximativement ramifiée dans un plan.

Polypes cylindriques, latéraux, à calices très spiculés. Sclérites corticaux en

aiguilles verruqueuses (fig. 361).

Distribution : I. Salomon (O. Indien); I. Providence (91 m).

C. Genre Echinomuricea Verrill, 1869

Paramuricéidés à colonies généralement ramifiées dans un plan avec des

anastomoses parfois réticulées. Polypes disposés de tous côtés, à calices nets.

Spiculés caractéristiques, en écailles épineuses à forte épine simple partant d’une pla¬

que basale ramifiée ou lobée; de plus aiguilles avec ou sans grandes protubérances.

a) Echinomuricea tenuis (Thomson et Simpson, 1909).

Acamptogorgia tenuis , Thomson et Simpson, 1909. Alcyon. Investigator,

v. II, p. 230, pl. III, fig. 4, 8; pl. VIII, fig. 7.

A. tenuis , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 3, v. XÎII,

Zool., p. 153, pl. VII, fig. 2.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, réticulée. Polypes répartis de

tous côtés, à calices bas et à opercules peu développés. Cortex très mince à spiculés

épineux et écailles (fig. 362).

Distribution : I. Andamans; I. Providence (91 m).

Source : MNHN, Paris

402

A. TIXIER-DURIVAULT

Fig. 360. — Calicogorgia rigida Thomson et Russell (d’après Thomson cl Russell;.

A : ramification; E : polype.

Fig. 361. — Calicogorgia rolmsta Thomson et Russell (d’après Thomson et Russell).

A : ramification; E : polype.

Source : MNHN, Paris

OCTOCOR A LLIAI RES DE MADAGASCAR

403

Fig. 362. — Echinomuricca tamis (Thomson cL Simpson) (d’après Thomson et Simpson)

A : ramification; E, L, N, T : spiculés.

D. Genre Filigella Gray, 1868

Paramuricéidés à minces colonies, faiblement ou même non ramifiées,

pouvant s’attacher à des objets solides par un disque basal ou reposant librement

sur le fond vaseux. Polypes répartis de tous côtés, à calices plats et opercules

très nets. Spiculés corticaux fusiformes, en massues, généralement forts, avec

de gros tubercules à la surface.

a) Filigella filiformis (Wright et Studer, 1889).

Elasmogorgia filiformis , Wright et Studer, 1889. Rep. Yoy. Challenger,

v. XXXI, pars 64, p. 133, pi. XXIII, fig. 10; pl. XXVII, fig. 7. *

E. filiformis, Thomson et Russell, 1909. Trans. r.inn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 159.

Source : MNHN, Paris

404

A. TIXIE Iî - D UK I VA U.LT

Diagnose : Colonie peu ou non divisée. Tronc très mince. Polypes sur une

ou deux faces. Opercules à longues aiguilles. Spiculés du cortex en aiguilles à

verrues pointues (fig. 363).

Distribution : Archipel Malais; Côte indienne; I. Amirautés (60 m).

E. Genre Menacella Gray, 1870

Paramuricéidés à colonies en éventail, flagellées et réticulées. Polypes

répartis de tous côtés à calices bas. Opercules à aiguilles disposées en triangles.

Spiculés corticaux en aiguilles à tubercules crénelés ou foliacés.

a) Menacella sladeni Thomson et Russell, 1909.

M. sladeni , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 2,

v. XIII, Zool., p. 150.

Diagnose : Petite colonie légèrement ramifiée dans un plan. Spiculés en

chevrons sur les calices. Sclérites corticaux en aiguilles tuberculées.

Distribution : I. Providence (53 m).

Source : MNHN, Paris

0 CTO COR ALLIAI RES DE MADAGASCAR

405

F. Genre Muricella Verrill, 1869.

Paramuriceidés à colonies ramifiées dans un plan avec quelques anastomoses.

1 olypes repartis en tous sens ou latéraux, à calices proéminents dont les spiculés

forment habituellement huit pointes terminales. Sclérites corticaux en deux

couches distinctes, la plupart en aiguilles, d’autres en massues ou en formes

discoïdales.

Clef des espèces de Muricella citées

1. Colonies ramifiées dans un plan, régulières.

"> Polypes à calices coniques. . . . M. complanala Wright et Studer, 1889

b) Polypes à calices à formes de quilles. M. tenera Ridley, 1884

c) Polypes à opercules à spiculés disposés en triangles.

.. M. decipiens Kükenthal, 1924

2. Colonies ramifiées dans un plan, sans anastomoses.

. M. perramosa Ridley, 1882

3. Colonies ramifiées dans un plan, très irrégulières.

“) Po, yP es à calices bas. M . rubra Thomson, 1905

b) Polypes à calices élevés. M. grandis Nutting, 1910

a) Muricella complanata Wright et Studer, 1889.

M. complanala, Wright et Studer, 1889, Rep. Voy. Challenger, v. XXXI

pars 64, p. 125.

M. complanala, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 158, pl. VI, fig. 3, 8, 12.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, à tronc et branches aplaties.

I olypes latéraux a calices coniques. Opercules à doubles rangées convergentes

de spiculés. Aiguilles corticales épaisses, très verruqueuses (fig. 364).

Distribution : Japon; Ceylan; I. Andamans; Côte indienne; Archipel Malais;

I. Ainirantes (58 -65 m); I. Seychelles (61 m); I. Salomon (110-220 m)

(O. Indien).

b) Muricella tenera Ridley, 1884.

M. tenera, Ridley, 1884. Rep. Voy. Alert., p. 335, pl. XXXVI, fig. E, E', e, e'.

M. tenera, Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool., v. IV, p. 339.

Diagnose : Colonies ramifiées dans un plan, régulières. Polypes latéraux à

calices en forme de quilles. Spiculés corticaux en aiguilles très tuberculées.

Distribution : Australie; I. Kei; I. Maurice.

c) Muricella decipiens Kükenthal, 1924.

M. purpurea, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 2,

v. XIII, Zool., p. 158, pl. VI, fig. 6, 9.

M. decipiens, Kükenthal, 1924. Das Tierreicli. Gorgonaria, v. XLV1I,

p. 179.

Source : MNHN, Paris

406

A. TIXIE R- D U RI VA U LT

Fig. 364. — Muricella complanala Wright et Studer.

A, E, L : ramifications; N, U : spiculés.

Source : MNHN , Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

407

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, surtout développée dans le sens

latéral. Polypes à opercules à huit triangles spiculaires. Sclérites corticaux en

aiguilles (fig. 365).

Distribution : I. Providence (92-228 m).

A, E : ramifications; L, N, S, T, U, V : spiculés.

d) Muricella perramosa Ridley, 1882.

M. perramosa , Ridley, 1882. Ann. Mag. Nat. Hist ., s. 5, v. X, p. 128.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan avec des anastomoses. Polypes

latéraux, sur une face, à calices hémisphériques. Opercules à grandes aiguilles.

Cortex mince à aiguilles très tuberculées (fig. 366).

Distribution : Japon; I. Maldives; Archipel Malais; I. Maurice (165 m).

Source : MNHN, Paris

408

A. TIXIER-DURIVAULT

e) MuriceUa rubra Thomson, 1905.

M. rubra, Thomson, 1905. Rep. Ceylon Pearl Fish., v. IV, p. 179, fig. 2, 7.

M. rubra, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, zool., p. 159, pl. VI, fig. 1, 5; pl. XIII, fig. 17.

M. 7-nôra typica , Stiasny, 1940. Arc/z. Néerl. Zool., v. IV, p. 339.

M. rubra robusta, Stiasny, 1951. Mm?. Mus. iVa/. ifzsf. iVa/., n. s., s. A, Zool.,

v. III, fasc. 1, p. 25.

Diagnose : Colonies ramifiées dans un plan, très irrégulières. Polypes

répartis de tous côtés. Opercules faibles. Mince cortex à aiguilles verruqueuses.

Description : Deux exemplaires dont l’un conservé à sec et l’autre dans

l’alcool, atteignant 45 à 60 mm de haut et présentant une teinte rouge (fig. 367).

Fig. 367. — MuriceUa rubra Thomson.

A, E : ramifications; L, N, T : spiculés.

Localité : L’un des échantillons a été récolté à l’Ile Maurice, l’autre à Mada¬

gascar par M. Geay en 1906.

Distribution : Ceylan; I. Andamans; Côte indienne; I. Providence (92 m);

I. Maurice; Madagascar.

D MuriceUa grandis Nutting, 1910.

M. grandis Nutting, 1910. Siboga-expeditie, monogr. XIII b, p. 34, pl. V,

fig. 4, 49; pl. XIX, fig. 12.

M. grandis, Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool., v. IV, p. 340, pl. XII, fig. 1,

text-fig. A.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

409

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, très irrégulière, à branche prin¬

cipale très aplatie et à rameaux terminaux cylindriques. Polypes latéraux et de

tous côtés, à calices élevés et larges et à opercules bas. Sclérites corticaux en

aiguilles verruqueuses et en bâtonnets tuberculés (fig. 368).

Distribution : Archipel Malais; I. Maurice.

Fig- 368. — Muricella grandis Nutting (d’après Stiasny).

A : ramification; E : spiculé cortical externe; I, L : spiculés corticaux internes ; N : spiculé

du calice. ' *

G. Genre Paracis Kükenthal, 1919

Paramuricéidés à colonies généralement ramifiées dans un plan, à expansion

latérale, mais parfois non branchues. Spiculés du cortex en grandes aiguilles,

en plaques ou en écailles avec quelques épines.

Source : MNHN, Paris

410

A. TIXIER-DU RIVA ULT

Clef des espèces de Paracis citées

1. Colonies ramifiées dans un plan. . P. alba (Thomson et Henderson, 1905)

2. Colonies peu ramifiées. . . P. ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905)

3. Colonies dichotomiques à expansion latérale. P. orientalis (Ridley, 1882)

a) Paracis alba (Thomson et Henderson, 1905).

Acis alba, Thomson et Henderson, 1905. Rep. Ceylon Pcarl Fish ., v. III,

n° 20, p. 299, pl. III, fig. 9, pi. V, fig. 4.

A. alba , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2, v. X III,

Zoo!., p. 155.

Fig. 369. — Spiculés de Paracis alba (Thomson et Henderson).

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan. Polypes répartis de tous côtés,

à calices bas ornés de grandes aiguilles. Cortex mince à aiguilles et écailles tuber-

culées (fig. 369).

Distribution : Ceylan; Archipel Malais; I. Providence (109- 142 m).

b) Paracis ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905).

Acis ceylonensis , Thomson et Henderson, 1905. Rep. Ceylon Pcarl Fish.,

v. III, n° 20, p. 299, pl. VI, fig. 3.

A. ceylonensis, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 154.

Diagnose : Colonies à petit nombre de rameaux répartis dans un plan.

Polypes distribués de tous côtés, à calices bas. Opercules à quatre paires conver¬

gentes de spiculés. Cortex épais à plaques ovalaires.

Distribution : Ceylan; I. Andamans; Côte indienne; I. Providence

(91 - 142 m).

c) Paracis orientalis (Ridley, 1882).

Acis orientalis , Ridley, 1882. Ann. AV//. Hisl., s. 5, v. X, p. 126, pl. V, fig. 1,2,

3, 4, 5, 6.

P. orientalis , Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool., v. IV, p. 345.

Source : MNHN, Paris

OCTOCOH ALLIAI K ES DE MADAGASCAR

411

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, dichotomique et latérale. Tronc

et branches arrondis, extrémités des rameaux aplaties. Polypes répartis sur les

deux faces, à calices bas. Opercules à longues aiguilles pointues. Spiculés du

cortex en aiguilles et en écailles (fig. 370).

Distribution : I. Maurice (145 m).

Fig. 370. — Paracis orientalis Ridley.

A, E : ramifications; L : spiculé.

IL Genre Villogorgia Duchassaing et Michelotti, 1860

Paramuricéidés à colonies ramifiées dans un plan. Polypes répartis de tous

côtés, ou seulement sur une face, à calices proéminents, à opercules forts et à

collerettes bien développées. Spiculés corticaux comprenant des écailles à pro¬

cessus épineux, digités ou foliacés.

CAej des espèces de Villogorgia citées

1. Colonies ramifiées dans un plan, régulières. . V. gracilis (Thomson, 1905)

2. Colonies ramifiées dans un plan, irrégulières.

. V'. ceylonensis (Thomson et Henderson 1905)

3. Colonies ramifiées dans un plan, avec anastomoses.

. V. mauritiensis Ridley, 1882

4. Colonies ramifiées dans un plan, à rameaux terminaux renflés.

. V. alternons (Wright et Studer, 1889)

Source : MNHN, Paris

412

A. TIXIER-DURIVAULT

a) Villogorgia gracilis (Thomson, 1905).

Acamptogorgia gracilis, Thomson, 1905. Rep. Ceylon Pearl Fish., v. IV,

p. 177, pl. XII; pl. XIII.

A. gracilis , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 152, pl. XIII, fig. 3.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan. Polypes répartis de tous côtés,

à hauts calices. Cortex à aiguilles verruqueuses, foliacées, à massues et à étoiles

(fig. 371).

Distribution : Ceylan; I. Providence (91 m).

Fig. 371. — Spiculés de Villogorgia gracilis (Thomson).

b) Villogorgia ceylonensis (Thomson et Henderson, 1905).

Echinomuricea ceylonensis , Thomson et Henderson, 1905. Rep. Ceylon

Pearl Fish., v. III, n° 20, p. 292, pl. VI, fig. 6.

Acamptogorgia ceylonensis , Thomson et Russell, 1910. Trans. Linn. Soc.

London , s. 2, v. XIII, Zool., p. 152.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, irrégulière. Polypes répartis

de tous côtés, à hauts calices. Opercules très nets. Cortex relativement mince,

à spiculés à processus en aiguilles, en massues ou irrégulières (fig. 372).

Distribution : Ceylan; I. Providence (91 m).

c) Villogorgia mauritiensis Ridley, 1882.

V. mauritiensis, Ridley, 1882. Ann. Nat. Hist., s. 5, v. IX, p. 189.

Br and cil a mauritiensis, Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool., p. 341, pl. XII,

fig. 2, 3.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

413

Fig. 372. — Villogorgia ceylonensis (Thomson et Henderson).

A, E : ramifications; L, R, S, T, U, V : spiculés.

Source : MNHN, Paris

414

A. TIXIER-DURI VAUI.T

Diagnose : Colonie très ramifiée dans un plan, avec des anastomoses. Polypes

répartis de tous côtés, à calices peu élevés. Cortex mince à spiculés rayonnés et en

aiguilles (fig. 373).

Distribution : I. Maurice (164 m); Afrique du Sud.

Fig. 373. — Villogorgia maariliensis Ridlcy (d'après Stiasny).

A : ramification; E, L : spiculés corticaux.

cl) Villogorgia alternans (Wright et Studer, 1889).

Acamptogorgia alternans f Wright et Studer, 1889. Hep. Yoy. Challenger,

v. XXXI, pars 64, p. 117, pl. XXIII, fig. 6; pl. XXVII, fig. 4.

Perisceles alternans , Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool ., v. IV, p. 344.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan à rameaux terminaux renflés.

Polypes latéraux, rares sur le tronc, plus nombreux sur les extrémités des branches,

à calices bas. Opercules en aiguilles peu verruqueuses ou très tuberculées.

Distribution : I. Fidji; I. Maurice.

3. — Famille Plexauridae Gray, 1859

Holaxoniés à colonies très diverses, tantôt ramifiées dans un plan, tantôt

buissonnantes, mais plus généralement à tronc et branches épais s'étalant

latéralement, dichotomiquement ou en forme de plume. Axe de substance cornée

peu calcifiée, à large portion centrale compartimentée composée de cloisons

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

415

convexes cornées et à zone périphérique formée de faisceaux cornés lâches, loculés,

en éventail, dont les cavités sont tantôt remplies de calcaires cristallisé non

spieulaire, tantôt vides. Habituellement la base des vieilles colonies est for¬

tement calcifiée. Cortex épais, perforé par un système de canaux longitudinaux,

périaxiaux, délimitant deux couches spiculaires différentes : une couche interne

comprenant des aiguilles silples et des bâtons et une couche externe à formes

squelettiques variées (massues, corpuscules ovalaires, grands clérites quadriradiés).

Polypes dépourvus d’opercule, rétractiles en totalité ou partiellement dans un

calice distinct, répartis sur toutes les faces des rameaux.

Clef des genres de Plexauridae cités

1. Colonies érigées, ramifiées dans un plan.

à) Massues foliacées caractéristiques des calices.

. G. Echinogorgia Kôlliker, 1865

b) Pas de massues foliacées dans les calices.

. G. Euplexaura Yerrill, 1865

2. Colonies basses, buissonnantes, à ramification dichotomique régulière.

. G. Psammogorgia Verrill, 1868

A. Genre Echinogorgia Kôlliker, 1865

Plexauridés à colonies ramifiées dans un plan, larges, parfois avec anasto¬

moses. Polypes répartis de tous côtés, à calices bas, ornés de massues foliacées

proéminentes. Opercules spiculés. Sclérites du cortex en grandes aiguilles ver-

ruqueuses et de formes variées.

Clef des espèces d* Echinogorgia citées

1. Polypes à calices très plats. . . E. sasappo var. reticutata (Esper, 1791)

2. Polypes à calices renflés. E. lami Stiasny, 1940

3. Polypes à calices pointus. E. pinnata Studer, 1878

4. Polypes à calices en cônes tronqués. E. ramosa Thomson et Russell, 1910

a) Echinogorgia sasappo var. reticulata (Esper, 1791).

Gorgonia sassapo var. reticulata, Esper, 1791-99. Pflanzenth., v. II, p. 48,

pl. IX A.

E. pseusassapo , Thomson et Russell, 1910. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 149.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, avec des anastomoses. Branches

et rameaux fortement aplatis. Polypes serrés à petits calices et à opercules

coniques. Cortex épais à nombreux spiculés rayonnés, en étoiles, en aiguilles et

en écailles (fig. 374).

Distribution : Détroit de Torres; Ccylan; Archipel Malais; Saya de Mailla;

I. Amirautés (64 m).

Source : MNHN, Paris

A. TIXIER-DURIVAULT

374. — Echinogorgia sassapo var. reliculata (Esper).

: ramifications; E, L, N, R, S, T, W : spiculés.

Source : MNHN , Paris

O CTO CO R AI.LIA IRKS DE MADAGASCAR

417

b) Echinogorgia lami Stiasny, 1940.

E. lami, Stiasny, 1940. Arch. Néerl Zool.

fig. C.

, p. 343, pl. XIII, fig. 4, 5; text-

Diagnose : Colonie en éventail, ramifiée dans un plan, avec des anastomoses.

Branches et rameaux légèrement aplatis, partiellement renflés aux extrémités.

Polypes latéraux à calices à bords renflés et à opercules bas. Cortex avec des

massues foliacées, des aiguilles droites ou courbes (fig. 375 ).

Distribution : I. Maurice.

l-'ig. 375. — Echinogorgia lami (Stiasny) (d'après Stiasny).

A : ramification; E, L. N : spiculés du coenenchyme.

c) Echinogorgia pinnata Studer, 1878.

E ;• sassapo var. pinnata, Studer, 1878. Monatsber. Akad. Berlin , p. 05.

E. pinnata, Stiasny, 1951. Mém. Mus. A 'at. Hist. Nat., n. s., s. A, Zool., y. III

fasc. 1, p. 25, pl. VII, fig. A.

Source : MNHN, Paris

41 «S

A. T1XIK R - D U RIV A U LT

Diagnose : Colonie ramifiée en éventail dans un plan. Polypes répartis en

tous sens, à calices bas et à opercules visibles. Spiculés du calice en massues

foliacées.

Description : Une grande colonie en éventail, haute de 430 mm, à tronc

très court et à ramifications en forme de plume. Les calices, bas et nombreux,

Fig- 376. — Echinogorgia pinnata Studcr.

A : ramification; E, L, N, S, T : spiculcs des calices.

ont des massues foliacées. Les autres sclérites sont des aiguilles. L’exemplaire

a une teinte rouge brunâtre clair (fig. 370).

Localité : L’échantillon a été récolté à Tamatave (Madagascar) par M. Petit

en 1912.

Distribution : I. Maurice; Madagascar.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLI AIRES DE MADAGASCAR

419

d) Echinogorgia ramosa Thomson et Russell, 1909.

E ramosa, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2, v. XIII

zool., p. 149.

Diagnose : Grande colonie très ramifiée dans un plan, avec des anastomoses.

Polypes répartis de tous côtés, à calices en cônes tronqués et à opercules bas.

Sclérites corticaux en aiguilles verruqueuses, droites ou courbes, et spiculés

quadriradiés.

Distribution : I. Salomon; I. Seychelles (68 m); 1. Providence (53 m).

B. Genre Euplexaura Verrill, 1865

Plexauridés à colonies érigées, ramifiées dans un plan, s'élevant d'une

base étalée portant des polypes et fréquemment des troncs courts. Polypes

entièrement rétractiles. Cortex.avec une couche superficielle de sclérites ova¬

laires, grossièrement verruqueux et une couche profonde à cabestans.

Clé/ des espèces d'Euplexaura citées

1. Haute colonie ramifiée dans un plan. ... E. braueri Kükenthal, 1909

— Colonie buissonnante, non ramifiée dans un plan.

. E. thomsoni (Kükenthal, 1924)

a) Euplexaura braueri Kükenthal, 1909.

E. braueri , Kükenthal, 1909. Abh. Bayer. Akad ., suppl., v. I, n° 5, p. 20,

pl. II, fig. 8.

Diagnose : Colonie développée dans un plan, haute. Polypes dépourvus

de calices. Spiculés corticaux en aiguilles et en bâtonnets verticillés.

Distribution : I. Seychelles.

b) Euplexaura thomsoni (Kükenthal, 1924).

Ptexaiira antipathes var. flexuosa, Thomson et Henderson, 1905. Hep.

Ceylon Ecart Fish., v. III, n° 20, p. 305.

E. flexuosa , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 160.

E. thomsoni, Kükenthal, 1924. Das Tierreicli. Gorgonaria, v. XLVII, p. 99.

Diagnose : Colonie buissonnante, non ramifiée dans un pian, à plusieurs

troncs s'élevant de la base. Extrémités des rameaux renflés en massues. Polypes

répartis de tous côtés, dépourvus de calices. Sclérites en petites aiguilles et en

corpuscules arrondis.

Distribution : Archipel Malais; Golfe de Manaar; I. Seychelles.

C. Genre Psammogorgia Verrill, 1868

Plexauridés à colonies basses, buissonnantes, à ramifications dichotomiques

irrégulières. Polypes répartis en tous sens, à calices bas ou absents. Cortex plutôt

épais à aiguilles verruqueuses et massues à tubercules foliacés.

Source : MNHN, Paris

420

A. TI XIER-DURIVAULT

a) Psammogorgia nodosa Kükenthal, 1919.

P. nodosa , Kükenthal, 1919. Ergeb. Tiefsee Exped., v. XIII, pars 2,

p. 905.

P. nodosa , Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., n. s., s. A, Zool.,

v. III, fasc. 1, p. 24.

Diagnose : Colonie buissonnante à rameaux terminaux courts et renflés.

Polypes très petits, répartis de tous côtés, entièrement rétractiles. Spiculés

corticaux : périphériques en massues, profonds, en petits éléments verticillés.

Description : Un exemplaire haut de 120 mm, de teinte brun jaunâtre

(fig- 377).

Fig. Ml. — Psammogorgia nodosa Kükenthal.

A : ramification; E, L, N, S, T, U : spiculés.

Localité : L’échantillon provient de Madagascar où il a été récolté par

M. Decary en 1919.

Distribution : Archipel Malais; Nouvelle - Bretagne; Lourenço Marques;

Madagascar.

4. — Famille Gorgoniidae Lamouroux, 1812

Ilolaxoniés à colonies de formes variées : non ramifiées, arborescentes, à

rameaux latéraux répartis dans un plan, disposés en alternance ou par paires;

ramifications rarement dichotomiques, mais anastomoses fréquentes entre

les diverses branches; quelques colonies pennées. Axe de substance cornée presque

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAIRES DE MADAGASCAR

421

pure, à mince zone centrale compartimentée, composée de cloisons cornées peu

convexes et à mince portion corticale constituée de lamelles cornées, fortement

serrées les unes contre les autres, à contours lobés ou dentelés, imprégnées de

quantités variables de calcaire amorphe. Cortex d’épaisseur moyenne rempli

de petites aiguilles à verrues transverses et de petits haltères à verticilles réguliers

de tubercules; dans certains genres spiculés discoïdes modifiés, en écailles ou

sclérites à épines latérales. Polypes généralement absents de la base des colonies,

apparaissant habituellement en deux rangées latérales sur le tronc principal

et les branches. Zoïdes entièrement rétractiles, parfois armés de petites aiguilles

lisses ou irrégulièrement verruqueuses et pourvues de calices bas. Armature

anthocodiale absente ou faible, en forme de couronne composée de bâtonnets

plats à bord dentelés.

A. Genre Gorgonia Linné, 1788

Gorgoniidés à colonies en éventails, ramifiées dans un plan, à nombreuses

anastomoses, très réticulées. Polypes à la surface des branches, à bas calices

ou sans calice. Spiculés du cortex en haltères étirés.

a) Gorgonia dubia Thomson et Russell, 1910.

G. dubia , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 161.

Diagnose : Colonie à base encroûtante et à deux rameaux principaux.

Polypes complètement rétractiles. Spiculés du coenenchymc en petites aiguilles

à protubérances proéminentes.

Distribution : I. Amirautés (58 m).

5. — Famille Ellisellidae Gray, 1859

Holaxoniés à colonies non ramifiées, buissonnantes ou arborescentes, à lon¬

gues ramifications ou à courts rameaux latéraux plus ou moins anastomosés,

répartis en un seul plan. Axe fortement calcifié constitué d’une zone centrale

dure, large, non compartimentée, à nombreux faisceaux cornés abondamment

remplis de calcaire cristallisé et d’une portion corticale composée de lamelles

cornées concentriques à contours lisses, légèrement concaves, non ondulés,

intérieurement revêtues de calcaire cristallin ou amorphe. Système de canaux

formé d’une couronne de canaux longitudinaux périaxiaux dont deux, trois ou

quatre, situés au-dessous de la zone dépourvue de spiculés, sont caractérisés

Par une grande lumière. Polypes disposés de toutes parts, en deux séries, ou encore

en deux bandes latérales laissant libres deux étroits sillons (un ventral et un

dorsal). Calices nettement développés; opercules absents. Armature spiculaire

des polypes caractéristique chez les différents genres. Spiculés du cortex en petits

haltères, doubles massues, doubles aiguilles, doubles bâtons, aiguilles simples

et sclérites irréguliers.

CAej des genres d’Ellisellidae cités

1. Calices proéminents.

a) Sclérites épineux basilaires anthocodiaux et petits bâtonnets tenta¬

culaires. G. Ellisella Gray, 1868

Source : MNHN, Paris

422

A. TIXIER-DURIVAULT

b) Petits bâtonnets anthocodiaux et tentaculaires.

.' G. Junceella Valenciennes, 1866

2 — Calices hémisphériques. Doubles étoiles épineuses basilaires anthocodiales

et spiculés verruqueux verticillés tentaculaires. . G. Nicella Gray, 1870

3 — Calices en formes de verrues.

. G. Verrucella Milne-Edwards et Haime, 1857

A. Genre Ellisella Gray, 1868

Ellisellidés à colonies simples, en long fouet ou avec quelques branches

allongées en fouet. Polypes bisériés, en lignes droites ou spiralées, à calice proé¬

minent. Spiculés des calices en doubles aiguilles et sclérites corticaux en haltères.

Clef des espèces d’Ellisella citées

1. Colonie buissonnante à ramifications latérales. . E. candida (Ridley, 1882)

2. Colonie peu ramifiée dans un plan. E. ramosa (Simpson, 1910)

3. Colonies non ramifiées.

à) Petits calices verruqueux. E. laevis (Verrill, 1865)

b) Gros calices arrondis. E. vaughani Stiasny, 1940

a) Ellisella candida (Ridley, 1882).

Verrucella candida , Ridley, 1882. Ann. Nat. Hist., s. 5, v. IX, p. 192, fig. 2.

Scirpearia candida , Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Jiist. Nat., n. s., s. A,

Zool., pl. III, fasc. 1, p. 26.

Idg. 378. — Ellisella candida (Ridley).

A : ramification; E, L, N : spiculés.

Diagnose : Colonies à ramifications latérales, buissonnantes, à branches

terminales très longues et aplaties. Polypes disposés en spirales irrégulières,

à hauts calices. Spiculés corticaux en doubles-sphères à verrues arrondies.

Description : Deux échantillons secs, incomplets, appartenant à des colonies

buissonnantes, peu ramifiées. Les polypes ont de hauts calices et sont plus abon¬

dants sur les rameaux terminaux, courts et cylindriques. Les spiculés corticaux

sont des doubles fuseaux et des doubles boules (fig. 378).

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIA IRES DE MADAGASCAR

423

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés à Pile de la Réunion, l’un

à Saint-Denis par M. Rousseau en 1841, l’autre par M. Maillard en 1802.

Distribution : I. Maurice (164 m); I. la Réunion.

b) Ellisella ramosa (Simpson, 1910).

Scirpearia ramosa, Simpson, 1910. Proc. Irish Ac., v. XXVIII, p. 354,

pl. XVI, fig. 102, 103, 104.

S. ramosa, Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., n. s., s. A, Zool.,

v. III, fasc. 1, p. 28.

Diagnose : Colonie peu ramifiée dans un plan, à tronc et branches aplatis,

à portion basale stérile. Polypes latéraux en une ou deux rangées. Spiculés cor¬

ticaux en doubles-sphères.

Description : Un échantillon sec haut de 230 mm, peu aplati et à rameaux

terminaux longs, de teinte rouge corail clair (fig. 379).

Localité : L’exemplaire a été récolté à l’Ile de la Réunion par M. Verreaux

en 1844.

Distribution : I. Andamans; I. la Réunion.

c) Ellisella laevis (Verrill, 1865).

Junceella laevis, Verrill, 1865. Proc. Essex. Inst., v. IV, Commun., p. 189.

Sciroearella aurantiaca (pars), Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn.

Soc. London, s. 2, v. XIII, Zool., p. 163, pl. VIII, fig. 4, 6, 9.

Ellisella laevis, Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., n. s., s. A, Zool.,

v. III, fasc. 1, p. 28.

Diagnose : Colonies non ramifiées, à portion médiane épaissie. Polypes

bisériés à petits calices verruqueux. Cortex assez épais, à doubles-sphères et à

doubles fuseaux verticillés.

Description : Deux portions de colonies, longues de 50 à 145 mm, non

ramifiées (fig. 380).

Source : MNHN , Paris

424

A. TIXIER-DURIVAULT

Localité : Les deux échantillons proviennent de F Ile de la Réunion.

Distribution : Hong-Kong; Australie; T. Maldives; î. la Réunion; I. Pro¬

vidence (142-274 m).

Fig. 380. — Ellisella laevis (Vcrrill).

A : ramification; E, L, N, U : spiculés.

Fig. 381. — Ellisella vaughani Stiasny (d’après Stiasny).

A : ramification; E, L, N, T : spiculés.

d) Ellisella vaughani Stiasny, 1940.

E. vaughani, Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool ., p. 348, pl. XIV, fi g. 10, IL

text-fig. E. °

Diagnose : Colonie non ramifiée légèrement arquée. Polypes nombreux

en tous sens, à calices élevés arrondis, perpendiculaires à la surface. Cortex

assez épais à aiguilles et doubles-sphères verruqueuses (fig. 381).

Distribution : I. Maurice.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

425

B. Genre Junceella Valenciennes, 1885

Ellisellidés à colonies non divisées ou ramifiées dichotomiquement dans

un plan. Polypes de tous côtés ou bisériés, à calices habituellement distincts.

Spiculés corticaux en massues aplaties dans la zone périphérique et en haltères

à fortes verrues coniques dans la zone profonde.

Clef des espèces de Junceella citées

1. Polypes répartis en tous sens. J. juncea (Pallas, 1766)

-• Polypes latéraux. J. vimen Valenciennes, 1855

a) Junceella juncea (Pallas, 1766).

Gorgonia juncea , Pallas, 1766. Elench. Zooph., p. 180.

Junceella gemmacea , Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London ,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 162.

Diagnose : Colonie non ramifiée. Polypes répartis de toutes parts ou en

deux rangées longitudinales à calices coniques. Cortex épais à massues et haltères

(fig. 382).

Fig. 382. — Spiculés de Junceella juncea Pallas..

Distribution : Amboine; I. Maurice; I. la Réunion; Ceylan; Archipel Mergui;

Australie; I. Maldives; Golfe de Manaar; I. Andamans; Archipel Malais; I. Pro¬

vidence; Mer Rouge; I. Amirautés; I. Kei; Philippines; Singapour.

b) Junceella vimen Valenciennes, 1855.

J. vimen , Valenciennes, 1855. C. IL Ac. Sci. y v. XLI, p. 14.

Diagnose : Polypes latéraux avec une zone nue assez large sur la portion

médiane du tronc.

Distribution : I. La Réunion.

Source : MNHN, Paris

42 G

A. TIXIER-DURl VA UI.T

C. Genre Nicella Gray, 1870

Ellisellidés à colonies ramifiées dans un plan, à branches habituellement

minces et cylindriques. Polypes bisériés, disposés sur une face coloniale, à calices

hémisphériques. Cortex avec une couche interne de doubles aiguilles pouvant

atteindre le double de la longueur des haltères de la couche externe.

Clef des espèces de Nicella citées

1. Colonie ramifiée dans un plan, en éventail. . . N. dichotoma (Gray, 1859)

2. Colonie ramifiée dans un plan, sympodiale. N. granifera (Kôlliker, 1865)

3. Colonie extrêmement ramifiée. N. carinata Nutting, 1910

a) Nicella dichotoma (Gray, 1859).

Scirpearia dichotoma , Gray, 1859. Proc. Zool. Soc. London , v. XXVII, p. 481.

V. dichotoma, Thomson et Russell, 1919. Trans. Linn. Soc. London , s. 2,

v. XIII, Zool., p. 161, pl. VII, fig. 1, 5.

Fig. 383. Ramifications de Nicella dichotoma (Gray).

Diagnose : Colonie très ramifiée dans un plan, à expansion latérale. Polypes

latéraux en une seule rangée longitudinale, à calices hauts. Cortex mince à haltères

et doubles fuseaux (fig. 383).

Distribution : I. Maurice; I. Salomon; Nouvelle-Bretagne; Archipel Malais;

Funafuti.

b) Nicella granifera (Kôlliker, 1865).

Verrucella granifera , Kôlliker, 1865. Icon. histol., p. 140, pl. XIX, fig. 5, 12.

N. granifera , Stiasny, 1940. Arch. NécrL Zool., p. 345, pl. XIII, fig. 6, 7.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, sympodiale. Polypes latéraux

en haltères, aiguilles aplaties et doubles aiguilles.

Distribution : W Afrique; I. Açores; I. Maurice.

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLIAÏRES DE MADAGASCAR

427

c) Nicella carinata (Nutting, 1910).

xY. carinata, Nutting, 1910. Siboga-Expeditie, monogr. XIII b 3, p. 29,

pl. IX, fig. 1, 1 a; pi. XI, fig. 2.

N. carinata , Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool., p. 345.

Diagnose : Colonie très richement ramifiées, irrégulière. Polypes latéraux

laissant une zone nue sur les lignes médianes des branches. Calices très pro¬

éminents, cylindriques, alternes. Spiculés corticaux : externes en petits haltères

fortement tuberculés, internes en grands haltères allongés très verruqueux.

Distribution : Archipel Malais; I. Maurice.

D. Genre Verrucella Milne-Edwards et Haime, 1857

Ellisellidés à colonies à branches minces, réticulées ou fiabellées. Polypes à

calices distincts en forme de verrues. Cortex contenant de minces doubles-sphères

et quelques doubles aiguilles plus longues; formes doubles ou triples formant des

croix ou des étoiles plus ou moins nombreuses.

Clc/ des espèces de Verrucella citées

1. Colonie en éventail à nombreuses anastomoses. V. umbelta (Esper, 1798)

— Colonie très mince avec des anastomoses.

. V. verriculata (Milne-Edwards et Haime, 1857)

a) Verrucella umbella (Esper, 1798).

Gorgonia umbelta , Esper, 1798-1806. Pflanzenth., Forts, v. II, p. 30, pl. LUI,

fig. 1, 2.

Gorgonia verriculata, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London,

s. 2, v. XIII, Zool., p. 164.

Diagnose : Colonie ramifiée dans un plan, en éventail, à nombreuses anas¬

tomoses. Polypes répartis de tous côtés. Cortex assez épais à doubles-sphères

et à doubles fuseaux.

Distribution : Archipel Malais; I. Mergui; Singapour; I. Maldives;

I Seychelles

b) Verrucella verriculata (Milne-Edwards et Haime, 1857).

Gorgonia verriculata, Milne-Edwards et Haime, 1857. Hist. Nat. Corail.,

v. I, p. 183.

Diagnose : Colonie à branches très minces avec des anastomoses. Polypes

à calice peu élevé mais nettement visible.

Distribution : I. Maurice.

6. — Famille Primnoidae Gray, 1857

Holaxoniés à colonies parfois non ramifiées, plus généralement arbores¬

centes avec des branches régulières, irrégulières ou dichotomiques et une base

pourvue dTm disque calcaire. Quelques formes à rameaux courts répartis de

toutes parts ou seulement de deux côtés ou en disposition pennée. Axe fortement

Source : MNHN, Paris

428

A. TIXIER-DURIVAULT

calcifié, à zone centrale mince, non compartimentée, rempli de calcaire cristallisé

et à portion corticale formée de nombreuses lamelles cornées concentriques plus

ou moins calcifiées, à contours ondulés et entre lesquelles se dépose du calcaire

cristallisé. Dans le cortex zone externe à plaques ou écailles habituellement

allongées; quelques espèces à couche interne de sclérites étoilés. Polypes soit

isolés, soit disposés par paires, soit verticillés; zoïdes non rétractiles, dépourvus

de calices, couverts de grands spiculés en écailles et protégés par un opercule

formé de huit plaques triangulaires.

a) Sous-famille Primnoinae Gray, 1857

Primnoidés à polypes avec un opercule bien différencié; écailles anthoco-

diales en huit rangées complètes ou incomplètes, quelques-unes d’entre elles

pouvant manquer.

Clef des genres de Primnoinae cités

1. Huit rangées d’écailles polypaires, rangées d’écailles adaxiales réduites.

a) Polypes en verticilles recourbés. G. Callogorgia Gray, 1858

b) Polypes alternes jamais en verticilles. . G. Plvmarella Gray, 1870

2. Moins de huit rangées d’ecailles polypaires.

. G. Pseudoplumarella Kükenthal, 1915

A. Genre Callogorgia Gray, 1858

Primnoinés à colonies habituellement ramifiées, quelques-unes dichoto¬

miques, la plupart dans un plan. Axe strié longitudinalement, généralement

irisé. Polypes en verticilles réguliers, recourbés vers l’axe; huit rangées d’écailles

polypaires, mais rangées adaxiales réduites. Spiculés habituellement sculptés

sur la face externe. Sclérites corticaux épais ressemblant à des cailloux ou plus

allongés.

a) Callogorgia flabellum (Ehrenberg, 1834).

Prijmnoa flabellum , Ehrenberg, 1834. A b h. Akad. Berlin , p. 358.

C. /labellum , Studer, 1878. Monalsber. Akad. Berlin , p. 646.

G. flabellum tijpica , Stiasny, 1940. Arch. Néerl. Zool. , v. IV, p. 350.

Diagnose : Colonie pennée, ramifiée dans un plan. Polypes forts, en ver-

ticillcs de trois, quatre, sept ou huit. Dix écailles abaxiales polypaires par rangée.

Face polypaire adaxiale nue. Spiculés corticaux verruqueux (fig. 384).

Distribution : Japon; Côte atlantique Amérique centrale; Australie; I. Kei;

I. Maurice.

B. Genre Plumarella Gray, 1870

Primnoinés à colonies ramifiées dans un plan, pennées, fréquemment serrées.

Polypes bisériés, alternes, rarement opposées, jamais en verticilles. Huit rangées

d’écailles polypaires présentes, écailles adaxiales de quelques espèces parfois

moins nombreuses. Spiculés corticaux des portions coloniales inférieures et de la

couche interne du cortex en écailles ou en spiculés rayonnés verruqueux.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

429

Kig. 384. — Callogorgia flabellum (Ehrenberg).

A : ramification; E : détail d’une branche.

a) Plumarella delicatissima Wright et Studer, 1889.

P. delicatissima , Wright et Studer, 1889. Rcp. Vov. Challenger, v. XXXI,

pars 64, p. 74, pi. XVI, fig. 1, 1 a; pl. XXI, fig. 8.

P. delicatissima var. dentata , Thomson et Russell, 1909. Trans. Lirai. Soc.

London, s. 2, v. XIII, Zoo]., p. 143, pl. IX, fig. 3; pl. XIII, fig. 10.

Diagnose : Colonie ramifiée, à tronc divisé en plusieurs branches principales

à rameaux courts. Polypes généralement alternes. Écailles arrondies sur les

polypes; cinq à six abaxiales, trois à quatre adaxiales. Opercule arrondi. Spi¬

culés corticaux périphériques en écailles ovales, scléfites internes corticaux

ovalaires, irrégulièrement verruqueux (fig. 385).

Distribution : Patagonie; I. Providence (222 m).

C. Genre Pseudoplumarella Kükenthal, 1915

Primnoinés à colonies ramifiées dans un plan, pennées. Polypes bisériés,

alternes, parfois en verticilles. Opercule à huit écailles, mais écailles marginales

moins nombreuses, moins de huit rangées d’écailles polypaires. Sclérites corticaux

en écailles et en petits spiculés sphériques épineux.

a) Pseudoplumarella plumatilis (Milne-Edwards et ITainie).

Primnoa plumatilis (Rousseau M. S.), Milne-Edwards et Haime, 1857.

Hist. nat. Corail., v. 1, p. 141.

Source : MNHN, Paris

430

A. TI XIER-D URIY A U LT

Fig. 386. — Pseudoplumarella plumatilis (Milne-Edwards et I-Iaime).

A : ramification; E : détail d'une brandie.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLI AIRES DE MADAGASCAR

431

Diagnose : Colonie pennée, courte, régulière. Polypes par groupes de deux

ou trois. Ecailles anthocodiales relativement grandes : cinq à six abaxiales,

trois à quatre adaxiales. Spiculés corticaux en écailles (fig. 386).

Distribution : I. de la Réunion; I. Maurice; Archipel Malais.

b) Sous-famille Calyptrophorinae Gray, 1870

ITimnoidés à polypes à opercule bien différencié; grandes écailles polypaires

réduites à deux ou trois paires de plaques courbes encerclant les zoïdes. Écailles

marginales adaxiales reconnues parfois comme des écailles buccales adaxiales.

Clej des genres de Calyptrophorinae cités

1. Deux paires de grandes écailles polypaires se rencontrant rarement

adaxialement pour encercler le polype. . G. Calyptrophora Gray, 1866

I rois ou quatre paires d’écailles polypaires se rencontrant rarement

adaxialement pour encercler le polype .... G. Narella Gray, 1870

A. Genre Calyptrophora Gray, 1866

Calyptrophorinés à colonies dichotomiques ou pennées unilatéralement.

Deux paires de grandes écailles polypaires se rencontrant ou près de se rencontrer

adaxialement de façon à encercler le polype, formant parfois une sorte d’anneau

par suite de leur fusionnement. Une seule paire d’écailles infrabasales reliant les

écailles polypaires à celles du cortex; jamais d’écailles buccales adaxiales.

a) Calyptrophora japonica Gray, 1866.

C. japonica , Gray, 1866. Proc. Zool. Soc. London , p. 25.

C. japonica , Wright et Studer, 1889. Rep. Yoy. Challenger, v. XXXI,

pars 64, p. 50.

C. japonica , Stiasny, 1951. Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., n. s., s. A, Zool., v. III

fasc. 1, p. 28.

Diagnose : Colonie à ramification dichotomique et pennée. Les écailles

basales et buccales forment des anneaux complets. Spiculés corticaux en écailles.

Description : Un exemplaire sec haut de 50 mm, mal conservé (fig. 387).

Localité : L’échantillon provient de l’Ile de la Réunion où il a été recueilli

par M. Maillard en 1862.

Distribution : Japon; 1. Fidji; I. la Réunion; Archipel Malais.

B. Genre Narella Gray, 1870

Calyptrophorinés à colonies à ramification pennée, dichotomique ou tricho-

tomique. Trois ou quatre paires d’écailles polypaires encerclant partiellement

le polype, mais se rencontrant rarement adaxialement. Écailles buccales adaxiales

habituellement présentes.

Source : MNHN, Paris

432

A. TIXIER-D URI VA U LT

Fig.

A : polype; E

inférieure.

38/. — Cahjptroptiora japonica Gray (d’après Veksluys).

ramification; c. ba. : écaille basale; e. bu. : écaille buccale; c. inf. : draille

a) Narella clavata (Versluys, 1906).

Slaclu/odes clavata, Versluys, 1906. Siboga-Expeditie, v. XIII a, p. 98,

pi. X, fig. 26.

s - olavata, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 2, y. XIII,

Zool., p. 143.

Diagnose : Colonie à forte base ramifiée d’un côté, à rameaux terminaux

en massue. Ecailles polypaires très épaisses. Écailles basales formant un anneau

autour du polype. Écailles buccales formant un anneau, pas d’écailles adaxiales.

Bares spiculés corticaux en corpuscules verruqueux (fig. 388).

Distribution : I. Kei; I. Providence (222 m).

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

433

Fig. 388. — Xarelta clavata Versluys (d’après Versluys),

buccale. P ° lyPe; E '' ramiflcation; e - ba - : écaille basale; e. m. : écaille médiane; e. bu. : écaille

7. Famille Isididae Lamouroux, 1812

Holaxoniés à colonies arborescentes ou non ramifiées, à base présentant

soit des racines calcaires, soit un disque basal. Ramification très variable, tantôt

gubere et dichotomique, tantôt latérale, en un plan ou en tous sens, tantôt

leguliere ou pennée avec de courts rameaux. Axe formé de segments calcaires

Source : MNHN , Paris

434

A. TIX1 li R-D UR1 VA U LT

(internœuds) alternant avec des segments cornés (nœuds) habituellement courts.

Branches naissant aussi bien sur les nœuds que sur les internœuds. Polypes plus

ou moins rétractiles dans un calice ou dans le cortex. Calices habituellement

hauts et proéminents, couverts de grands ou petits spiculés allongés; de temps

en temps petits calices à sclérites ténus.

a) Sous-famille Keratoisidinae Gray, 1870

Isididés à polypes non rétractiles, a aiguilles ou bâtonnets placés le long

des cloisons.

Genre Keratoisis Wright, 1869

Keratoisidinés à colonies ramifiées à partir des internœuds calcaires, quel¬

ques-unes non ramifiées. Internœuds creux et solides. Polypes cylindriques,

irrégulièrement disposés, mais avec tendance vers F arrangement bisérié, portion

distale de l’anthocodie avec huit rangées longitudinales d’aiguilles, quelques-

unes se projetant au-delà des tentacules; spiculés étoilés dans le pharynx.

a) Keratoisis sp. Thomson et Russel, 1929.

K. sp, Thomson et Russell, 1909. Trans. Linn. Soc. London, s. 2, v. XIII,

Zool., p. 141.

Diagnose : Spiculés en bâtonnets lisses et larges aiguilles épineuses.

Distribution : I. Maurice (183-366 m.)

V. Ordre PENNATULAGEA Verrill, 1865

Octocoralliaires non ramifiés, coloniaux, non fixés à un support mais enfouis

dans le sous-sol marin mou. Colonies primitivement formées d’un polype prin¬

cipal (oozoïde) donnant latéralement naissance à de petits polypes secondaires.

Portion coloniale basilaire, le pédoncule, poursuivie par le rachis. Colonies de

certaines espèces contenant un axe formé de substance calcaire en quantité

variable et de substance cornée. Polypes secondaires dimorphes : gros autozoïdes,

petits siphonozoïdes. Mésoglée contenant des spiculés en aiguilles lisses ou à

trois ailes, en petites étoiles ou en plaques. Cavité gastrique du polype initial

divisée par une cloison médiane longitudinale en deux canaux principaux, un

ventral et un dorsal, auxquels s’ajoutent parfois deux canaux latéraux. Cavités

gastrovasculaires en liaison avec le polype principal par un réseau de solenia.

A) Sous-ordre SUBSELLOFLORAE Kükenthal, 1915

Pennatulacés dont les autozoïdes sont réunis à la base, disposés en rangées

sur des bourrelets latéraux ou des supports foliacés.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIAI RES DE MADAGASCAR

435

1. Famille Virgulariidae Verrill, 1868

Subselliflorés à colonies à symétrie bilatérale à rachis long et mince Auto-

::: r ; SP0SeS ,? ?'! ,g6CS transversales - liés à la ba» les uns aux autres, naissant

sur des bourrelets latéraux ou de petites feuilles. Autozoïdes avec calices; sipho-

ozoïdes nus reparus sur les faces latérales du rachis, parfois à la face inférieure

InrJn"! 65 ^ “/ aC6 d ° rSalc du rachis - Sclérifes absents des polypes ou,

lorsqu ils sont présents, en aiguilles à trois ailes ou en biscuits.

a) Sous-famille Virgulariinae Verrill, 1868

f .isn„1"T f ïde ^ Pl3C t S SUr dCS SUpP ° rtS bas ’ de tem P s temps sur des feuilles,

disposes latéralement et ventralement sur le rachis. Gonades naissant sur les

jeunes autozoïdes de la portion distale du rachis. Canaux radiaires sur le côté

dorsal du rachis.

A. Genre Virgularia Lamarck, 1816

Colonies minces à rangées latérales de feuilles polypaires basses; autozoïdes

ieliactiles, siphonozoïdes à la base des feuilles ou entre les feuilles sur le rachis-

pas de spiculés polypaires.

a) Virgularia densa nom. n.

V. tuberculata, Thomson et Henderson, 1905. Ceylon Pearl Oyster Fishe-

nes, supp. rep., n° XX, p. 321, pl. II, fig. 5 , 9.

non V. tubcrculata, Marshall, 1883. Trans. Roy. Soc. Edinburyh,v. XXXII,

p. 129, pl. XXI, fig. 1, 3 .

Description : Un fragment de terminaison supérieure de rachis de 22 mm

de long et 18 mm de large comprenant un grand nombre d’autozoïdes en tonneaux

* s °' es ’ ° u en P artle groupés, soit irrégulièrement, soit en petits bouquets (fig. 389).’

Cette disposition très spéciale des polypes nous a incitée à assimiler la portion

de colonie a y. tubcrculata décrit par Thomson et Henderson. Or cette déno-

mmation spécifique étant préoccupée dès 1883 par Marshall pour une Virgulaire

1res differente il nous a fallu lui donner une autre appellation ; V. densa.

Localité : L’exemplaire a été récolté à l’Ile Maurice (Flic en Flac) en 1958

Par l’Institut Mauricien.

Distribution : Cevlan; I. Maurice.

2. Famille Pennatulidae Khrenberg, 1828

Subselliflorés à colonies à symétrie bilatérale et à feuilles bien développées

portant une ou plusieurs rangées ventrales d’autozoïdes à calice court orné de

spiculés formant des dents. Dans les feuilles pas de rayons principaux à gros

sclentes. Pas de siphonozoïdes sur les feuilles; ils se trouvent généralement sur

Source : MNHN, Paris

436

A. TIXIER-DURIVAULT

la face dorsale du rachis, parfois placés entre les feuilles ou encore occasionnel¬

lement sur la face rachidienne ventrale. Sclérites des polypes en aiguilles à trois

ailes ou en bâtonnets, en plaques et en corpuscules ovalaires.

Fig. 389. — Virgularia densa nom. nov.

A : portion de colonie vue de la face ventrale; B : extrémité axiale; G, D : groupes de

polypes; a : axe.

A. Genre Pennatula Linné, 1758

Calices ayant habituellement huit dents marginales; spiculés en bâtonnets

prismatiques ou à trois ailes et en plaques dans le pédoncule.

a) Pennatula délicat a sp. n.

Diagnose : Colonie de petite taille à pédoncule mince une fois et demie

plus long que le rachis. Treize à quatorze paires de feuilles à nombreux spiculés

courts. Siphonozoïdes disposés à la base d'attache des feuilles.

Source : MNHN, Paris

O CTO COR A LLI AIRES DE MADAGASCAR

437

Description : Un échantillon conservé dans ralcool.

De petite taille, le type (fig. 390, A, R) atteint 35 mm de hauteur totale

dont 20 mm de longueur de pédoncule et 15 mm de rachis. Le pédoncule, fin,

mince, légèrement recourbé à son extrémité libre a 0,5 mm de diamètre environ.

Fig. 390. — Peniîatula delicata sp. n.

A : colonie vue de la face ventrale; B : colonie vue de la face dorsale; C : autozoïdc;

D : base d’attache des feuilles; E : une feuille.

Plus large le rachis supporte treize à quatorze paires de feuilles longues de 6 mm

pour les plus grandes. Chaque feuille, en lanière (fig. 390, E), mince, est forte¬

ment armée de sclérites parallèlement disposés sur son bord inférieur dorsal.

Ses deux faces sont pourvues de petits spiculés en fuseau généralement orientés

pour recouvrir les autozoïdes (fig. 390, C). Ces derniers, répartis en une seule

Source : MNHN, Paris

438

A. TIXIK R-D U RI VA ULT

rangée, sont au nombre de huit à dix par feuille. Les siphonozoïdes, petits,

peu visibles, sont localisés sur les membranes encadrant les bases des feuilles

(fig. 390, D).

La colonie est blanche, tachetée de brun au niveau du rachis et des feuilles.

Localité : Le type a été récolté au Banc de Pracel (Madagascar) par M. Cros-

nter en 1959 à 40 m de profondeur.

Rapports et différences : Bien que cet échantillon soit vraisemblablement

une jeune colonie nous en avons fait une espèce nouvelle car elle ne peut s’iden¬

tifier h aucune autre espèce de Pennatula actuellement décrite. Elle se rapproche

de P. indica Thomson et Henderson par son allure générale tout en s’éloignant

tant par la constitution de ses feuilles, la disposition de ses autozoïdes que par

celle de ses siphonozoïdes.

3. — Famille Pteroeididae Kôlliker, 1880

Subselliflorés à colonies à symétrie bilatérale à rachis épais, charnu; grosses

feuilles souvent épaisses sur lesquelles sont des autozoïdes en une ou plusieurs

rangées. Siphonozoïdes sur les feuilles et la face ventrale du rachis. Gros sclérites

pouvant former des rayons principaux sur les feuilles. Spiculés cylindriques ou

en plaques.

A. Genre Pteroeides Herklots, 1858

Très forts rayons foliaires de soutien. Absence de feuilles accessoires.

Cle/ des espèces de Pteroeides citées

I — Petite colonie

1. Feuilles à rayons proéminents

a) Quatre rayons principaux. P. crosnieri sp. n.

b) Huit rayons principaux. P. acutum sp. n.

2. Feuilles à rayons peu proéminents. P. humesi sp. n.

H — Grande colonie à rayons peu visibles

1. Feuilles plus hautes que larges. P. densum sp. n.

2. Feuilles plus larges que hautes. P. flexuosum sp. n.

a) Pteroeides crosnieri sp. n.

Diagnose : Colonie de petite taille à pédoncule mince sensiblement de même

longueur que le rachis. Onze paires de feuilles à quatre rayons principaux proé¬

minents. Autozoïdes en une seule rangée sur le bord des feuilles. Siphonozoïdes

en plaque basale. Quelques mésozoïdes.

Description : Un exemplaire conservé dans l’alcool.

Le type (fig. 391, A) mesure 31 mm de longueur totale, 16 mm de longueur

de rachis et 15 mm de longueur de pédoncule. Le rachis et le pédoncule sont

donc, sensiblement de même longueur. L’extrémité inférieure du pédoncule est

légèrement recourbée. Le rachis présente onze paires de feuilles ne dépassant

pas 7 mm de long. Chaque feuille (fig. 391, B) est soutenue par quatre rayons

principaux forts, proéminents dépassant de 1 à 2 mm le bord de la feuille et

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RA LLIAI RES DE MADAGASCAR

439

Fig. 391. — Pteroeides crosnicri sp. n.

(h, hnrri dc la , fac Vventrale ; B : une feuille vue de la face inférieure; G : détail

• lv mon VU< ; ( < i a facc su P ér,eurc ; '• (I - : rayon dorsal; r. ld. : rayon latéro-dorsal;

!•: i : .ayon intermédiaire ' ''' V ' ' ray0n ventral; b ’ : bord dolsa| ; »• v. : bord ventral;

par des rayons intermédiaires de taille variable particulièrement visibles sur

la face supérieure des feuilles. Chaque rayon principal est formé de plusieurs

baguettes disposées en échelons. Dans les feuilles de la zone rachidienne moyenne

les rayons principaux ont un nombre fixe de baguettes : trois pour le rayon dis¬

tal ou dorsal, trois pour le rayon latéro-dorsal, trois pour le rayon latéro-ventral

Source : MNHN, Paris

440

A. TIXI ER- D U RI VA U LT

et une pour le rayon ventral. Ces aiguilles sont lisses, assez effilées, longues de

3 à 4 mm. Plus fragiles les spiculés intermédiaires ne dépassent pas 1 à 2 mm

de long. Les parois du pédoncule sont abondamment armées de petites baguettes

minces longues de 0,2 mm.

Répartis en une seule rangée au bord des feuilles (lig. 391, C) les autozoïdes

sont assez mal délimités. Visibles à la face inférieure des feuilles les siphonozoïdes

sont gros, peu nombreux et forment une plaque basale. Quelques mésozoïdes

sont présents à la face dorsale du rachis à la base de quelques feuilles médianes.

La colonie est blanc rosé avec de grandes taches brun chocolat.

Localité : Le type a été récolté par M. Crosnier en 1959 dans le lagon de

Mayotte (I. Comores) à 50 m de profondeur.

Rapports et différences : Par le nombre quatre de ses rayons principaux

cette espèce se rapproche de P. morbosus Tixier-Durivault, de P. pulchellum

Thomson et Henderson dont elle diffère cependant par la forme et le petit nombre

de ses feuilles, celui-ci étant de quinze chez P. morbosus et de quinze à seize chez

P. pulchellum.

b) Pteroeides acutum sp. n.

Diagnose : Colonie de petite taille à mince pédoncule sensiblement de même

longueur que le rachis. Vingt-cinq paires de feuilles à huit rayons principaux

très fortement spiculés. Autozoïdes en plusieurs rangées au bord des feuilles.

Siphonozoïdes en plaque basale. Quelques mésozoïdes.

Description : Deux exemplaires conservés dans l’alcool.

La colonie type haute de 80 mm (fig. 392) présente un pédoncule très mince,

à extrémité légèrement recourbée, long de 41 mm et un rachis de longueur à

peu près semblable (39 mm). Le second échantillon mesure 215 mm de longueur

totale; il a un pédoncule à extrémité recourbée, long de 75 mm et un rachis long

de 140 mm.

Le rachis de la colonie type présente vingt-cinq paires de feuilles alors que

celui du second exemplaire a quarante-trois paires de feuilles. Dans chacun des

échantillons les feuilles sont semblables, élancées et fortement armées de huit

rayons principaux très spiculés dépassant fortement le bord des feuilles (fig. 393, A).

Chaque feuille atteint 10 à 20 mm de longueur. Les rayons principaux sont formés

de trois à six spiculés effilés.

Les autozoïdes (fig. 393, B) sont disposés en plusieurs rangées sur le bord

des feuilles. Assez gros les siphonozoïdes sont rassemblés en une plaque basale

à la face inférieure des feuilles. Quelques mésozoïdes occupent suivant trois à

quatre rangées la demi-hauteur de la face rachidienne ventrale.

Les deux colonies sont blanc grisâtre et possèdent quelques taches brunâtres

sur la face dorsale du rachis.

Localité : Les deux exemplaires ont été récoltés en 1959 par M. Crosnier

dans la Baie d'Ambaro (face à Nosy Be) dans un sédiment sablo-vaseux, l’un

à 7 m l’autre à 10 m de profondeur.

Rapports et différences : Par son aspect colonial cette espèce se rapproche

de P. intermedium Thomson et Simpson dont elle diffère cependant très facilement

par le nombre restreint et la forme de ses rayons principaux.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO RALLIA IR ES DE MADAGASCAR

441

I-'ig. .‘502. — Ptcroeides acutum sp. n.

A : colonie vue de la face ventrale; B : colonie vue de la face dorsale.

Source : MNHN, Paris

A. TI X 1ER-D UH I VA.I ' LT

Fig- 3^3. — Pteroeides aculum sp. n.

A : feuille vue de la face inférieure; B : portion de la face supérieure d’une feuille*

: rayon pnncipal; r.s. : rayon secondaire; b.v. : bord ventral; b?d : bord doi*sal

Source : MNHN, Paris

O CTO GO R A LLIA IRES I)K MADAGASCAR

443

c) Pteroeides humesi sp. n.

Diagnose : Colonie de petite taille à pédoncule mince plus court que le

rachis. Dix-huit à vingt paires de feuilles à quatre rayons principaux très rigides

mais non proéminents. Autozoïdes en quelques rangées sur le bord des feuilles.

Quelques assez gros siphonozoïdes en plaques basales.

Description : Un exemplaire conservé dans l'alcool.

Fig. 394. — Pteroeides humesi sp. n.

A : colonie vue de la face ventrale; B : colonie vue de la face dorsale.

Le type de la colonie (fig. 394) haute de 80 mm a un pédoncule mince,

rigide, long de 30 mm et un rachis assez large, aplati, long de 50 mm. Le rachis

supporte dix-huit à vingt paires de feuilles chez ce jeune exemplaire. Chaque

feuille, nettement plus longue que large (fig. 395, A) est fortement soutenue

sur son bord dorsal par des aiguilles très résistantes et par quatre forts rayons

principaux. Entre ces rayons se placent de nombreux spiculés très fins.

Source : MNHN , Paris

444

A. TIXIER-DURIVAULT

Les autozoïdes (fig. 395, B) sont assez peu nombreux bien que disposés

en plusieurs rangées particulièrement visibles sur la face supérieure des feuilles.

Les siphonozoïdes, peu abondants, se répartissent en une plaque basale à la

face inférieure des feuilles.

La colonie est de teinte crème avec des taches brun noirâtre au niveau de

quelques feuilles et sur la face dorsale du rachis.

Localité : L’échantillon type a été récolté par M. Humes en 1960 par 30 ni

de fond au sud de Nosy Be (13° 32,3’ S, 48° 12,5’ E).

Fig. 395. — Pteroeides humesi sp. n.

A : feuille vue de la face inférieure; B : autozoîdc; b.v. : bord ventral; b.d. : bord dorsal;

r.p. : rayon principal.

Rapports et différences : La disposition des forts spiculés armant les feuilles

de cet exemplaire permet de distinguer facilement cette espèce des autres espèces

comprenant un nombre équivalent de rayons, notamment de P. morbosus Tixier-

Durivault.

d) Pteroeides densum sp. n.

Diagnose : Colonie de grande taille à large pédoncule légèrement plus court

que le rachis. Quarante et une paires de feuilles épaisses et trapues pourvues

Source : MNHN, Paris

O CTO COR ALLIA IRES DE MADAGASCAR

445

d'une vingtaine de rayons peu proéminents. Autozoïdès en plusieurs rangées

sur le bord des feuilles. Quelques mésozoïdes. Nombreux petits siphonozoïdes

répartis en une plaque basale sur chaque feuille.

Description : Un exemplaire conservé dans l'alcool.

Fig. 396. — Pleroeides densum sp. n.

A : colonie vue de la face ventrale; B : colonie vue de la face dorsale; bu : bulbe;

ves : vésicule.

Le type mesure 210 mm de hauteur totale dont 95 mm de longueur de

pédoncule et 115 mm de longueur de rachis. Ce dernier est donc légèrement plus

long que le pédoncule; de plus il est large, renflé en un bulbe et terminé par une

vésicule aplatie et recourbée (fig. 396). Cylindrique, large, le rachis porte qua¬

rante et une paires de feuilles atteignant 30 à 40 mm de longueur maximale.

Source : MNHN, Paris

446

A. TIXIER-DURIVAULT

Chaque feuille (fig. 397, A), trapue, épaisse, comporte une vingtaine de rayons

principaux peu apparents et un certain nombre de spiculés intermédiaires de

longueur variable dépassant peu les bords de la feuille. Chaque rayon principal

se compose (fig. 397, H) de plusieurs baguettes accolées assez épaisses. Les spiculés

intermédiaires sont eux-mêmes de diamètre variable.

Fig. 397. — Plcrocidcs densum sp. n.

v A bwd'vJlrV''h la ,i rac ?J , f r , icur< y B : portion de la face supérieure d'une feuille;

. nom venual, b. cl. . bord dorsal; r. p. : rayon principal.

Nombreux les autozoïdes sont disposés en plusieurs rangées sur le bord

des feuilles. Quelques mésozoïdes se répartissent d'une part en une ligne ventrale

s étendant du sommet à la mi-longueur du rachis et, d’autre pari, sur la portion

nasale de la face supérieure de chaque feuille. Enfin de très nombreux petits

siphonozoïdes occupent une large plaque basale sur la face inférieure de chaque

Source : MNHN, Paris

O CT O CO R ALliI AIRES DE MADAGASCAR

447

Fig. 398. — Pleroeides flexuosum sp. n.

A : colonie vue de la face ventrale; B : colonie vue de la face dorsale.

Source : MNHN, Paris

448

A. TIXIE R-D UI» I VA U LT

A : feuille vue de

.v. : bord ventral.

l'ig. 399. — Pteroeides flexiwsum sp. n.

la face inférieure; B : groupe d’autozoïdes; b.d. : bord dorsal;

Source : MNHN, Paris

OCTOCORALLI AIRES DE MADAGASCAR

449

La colonie, gris brunâtre, présente sur les bords des feuilles et la face

dorsale apicale du rachis des taches brun violacé.

Localité : L’exemplaire a été récolté par M. Crosnier en 1959 au Banc

de Pracel (Madagascar) dans le sable à 35 m de profondeur.

Rapports cl différences : Par son aspect général P. densum se rapproche

de P. nigrum Kôlliker et de P. speciosim Kolliker. Bien que possédant le même

nombre de feuilles que le dernier il en diffère nettement par la constitution même

de ces feuilles. De même il se distingue facilement de P. nigrum par sa compo¬

sition foliaire, le type de cette dernière espèce présentant un grand nombre de

rayons principaux très proéminents.

e) Pteroeides f/exuosum sp. n.

Diagnose : Colonie de grande taille à gros pédoncule court et â rachis épais

deux fois plus long. Quarante-trois paires de feuilles massives, épaisses, à treize

rayons principaux peu fournis et peu apparents. Nombreux autozoïdes serrés

en plusieurs rangées au bord des feuilles. Très grande plaque basale de nombreux

petits siphonozoïdes.

Description : Une colonie conservée dans l’alcool.

L’exemplaire type mesure 224 mm de hauteur totale dont 70 mm de lon¬

gueur de pédoncule et 154 mm de longueur de rachis. Le pédoncule est épais,

rigide (fig. 398), charnu et recourbé à son extrémité. Le rachis, assez large, charnu,

supporte quarante-trois paires de feuilles épaisses (fig. 399, A) à contours arrondis

soutenus par onze à treize rayons principaux peu visibles. Très rares sont les

spiculés qui dépassent le pourtour des feuilles.

Les autozoïdes (fig. 399, B) sont très nombreux : ils se serrent en plusieurs

rangées sur le bord des feuilles. La plaque basale pourvue d’abondants petits

siphonozoïdes est très grande et occupe la majorité de la face inférieure des

feuilles.

Le pédoncule de la colonie est blanc brunâtre, les feuilles brun noirâtre

et le rachis crème taché de brun noirâtre.

Localité : L’échantillon a été récolté par M. Crosnier en 1959 à 45 m de

profondeur dans un sédiment sablo-vascux des environs des I. Mitsio (Madagascar).

Rapports et différences : Cette espèce rappelle par sa configuration générale

P. densum mais s’en distingue très facilement par la forme et la constitution

de ses feuilles.

Source : MNHN, Paris

450

A. TI XIER-D U RI VA U LT

BIBLIOGRAPHIE LIMITÉE AUX OUVRAGES CITÉS

AuDOUIx, 1828. — Explication sommaire des planches de polypes de l'Égypte et de Ja Syrie

publiées par Savigny, v. XXIIJ.

Bourxe, 1894. — On the structure and afflnities of Heliopora caeralea Pallas wilh sonie

observations on the structure of Xenia, Heteroxaua. ( Philosophical Trans¬

actions of Uie Royal Society of London, v. CLXXXYI).

Brundin, 1896. Alcyon arien ans der Sammlung der Zooiogischeu Muséum in Upsala.

(Bihang tilt Kongl. Snenskti Vctcnskaps - Akademiens Handlingar Stockholm

v. XXII, n° 4).

Burchahdt, 1902. Alcyonaceen von Thursday Island (Torresstrassc) und von Amboina

in Semox, Forschungsreisen, v. V, teil 2).

Cohx, 1908. — Alcyon arien von Madagaskar und Ostafrika. (in A. Voeltzkow, Reise in

Ostafrika Wissenschaftliche Ergebnisse, Bd II (Svst. Arb.), Ileft III

Stuttgart).

Daxa, 1846. — Structure aud Classification of Zoopliytes. PhiladelpJiia.

Ehrenberg, 1834. — Beitrage zur physiologischen Kenntnis der Korafienlierc im allge-

meinen, und besoiulers dos rotfaen Meeres. nebst cinem Vcrsuclie zur pliysio-

logischen Systematik derselben. (Abhandlungen der Kgl. Akadcmie der

Wissenschaften zu Berlin aus dem Jahre 1832. I. Theil).

1m.lis et Solander 1786. — The natural history of many curious and uncominon Zoophytes,

collected from various parts of the Globe by the laie John Ellis, systema-

tically arranged and described by the late Daniel Solander, London.

Esper, 1791-1797. — Die Pflanzenticrc in Abbilduugen nach der Natur mil Farben erleu-

chtel nebst Bcschrcibungen, Nürnberg, 1791-1797.

Forskal, 1775. — Descriptiones aiiimalium.

Gray, 1862. Description of two new Généra of Zoopliytes (Soicnocaulan and Bellonella)

discovered on the North Coast of Australie, by M. Baynor. ( Proccedings

of the Zoological Society of London , 1862).

Gray, 1866. Description of two new forms of Gorgonoid Corals. (Proceedinqs of the

Zoological Society of London , 1886).

Gray, 1868. — Descriptions of soine new généra and species of Alcyonoid Corals in the

Uritish Muséum. (Aimais and Magazine of Natural History , s. 4, v. Il,

London).

H.vrrison, 1908. — Sonic new Alcyonaria from the Indian and Pacific Océans. (Journal

of Linncan Society London , zoologie, v. XXX).

IIedll-ni., 1890. —■ Einige Mureceiiden der Gaüungen Aeùnlhogorgia, Parumuricèà and

hclunimmricea. (Iiihang lil Kongl. Svenska Velenskaps-Akademiens Ilanil-

hngar, v. XVI, afd IV, Stockholm).

Henderson, 1909. — The Alcyonarians of the Littoral Area, v. Il, Calcutta.

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R ALLIA IRES DE MADAGASCAR

451

Hickson, 1894. A révision of lhe Alcyonaria Slolonifera with a description of one new

genus and several new species. ( Transactions of the Zooloqical Society of

London , v. XIII).

Hickson, 1903. — The Alcyonaria of the Maldives. Part II. ( The F mina and Geograpïnj

of lhe Maldivc and Laccadive Archipelagoes, v. II, part 1).

Hickson, 1905. — The Alcyonaria of lhe Maldives. Part IIII. The Families Muriceidae ,

Gorgonellidae , Melitodidae and the généra Pennatula, Euneplühija. (The

b aima and Geography of lhe Maldive and Laccadive Archipelagoes, y. II,

part 4).

Hickson, 1919. — Sur quelques spécimens d'un Alcgonium d'Annam : Alcyonium krempfi

n. sp. ( Bulletin de lu Société zoologique de France , v. XL IV).

Hickson et Hiles, 1900. — The Stolonircra and Alcyonacea from new Britain. ( Willeifs

zoological resulls , part 4. Cambridge University Press).

Klunzinger, 1S77. — Die Korallthiere des Rothen Meeres. Part I. Die Alcyonarien und

Malacodermen, Berlin.

Kôlliker, 1865. — Icônes hislologicae oder Atlas der vergleichenden gewebelehrc; 2 Abt.,

der feinere Bau der hoheren Thiere. 1 hel't. Leipzig.

Kôlliker, 1871. Die Pennatulide Umbellula und zwei noue tvpen der Alcyonarien.

(Festschrifl d. p/ujsik. medic. Ges. in Wurzburg).

Kolonko, 1920. — Beitrage zu ciner Révision der Alcyonarien. Die Gattung Sinularia.

(Mitleilungen aus déni zoologischen Muséum im Berlin , v. XII).

Kükenthal, 1904. Versuch einer Révision der Alcyonarien. II. Die Familie der Neph-

thyiiden. 1 Teil. ( Zoologische Jahrbücher, Jena, v. XIX, Abt. syst.).

Kükenthal, 1905. — Versuch einer Révision der Alcyonarien. II. Die Familie der Neph-

thyiiden. 2 Teil. ( Zoologische Jahrbücher , Jena, v. XXI, Abt. syst.).

Kükenthal, 1909. — Japanische Gorgoniden. II Theil. Die Familien der Plexauriden,

Chrysogorgiiden und Melitodiden. ( Abhundlunycn der malhemalisch-phijsi-

kalischen , Classe der kgl. bayerischen Akademie der Wissenschaften, München,

supp., v. I).

Kükenthal, 1913. — Alcyonaria des Roten Meeres. (Dcnkschriflen der malhemalisch-

natur-wissenschaftliche Klasse der Kaiserl. Akademie der Wissenschaflen,

Wicn. v. LXXXIX).

Kükenthal, 1919. — Gorgonaria. ( Wissenschaftliche Ergebnisse der deulschen Tiefsce-

ExpedUion auf dem Dampfer « Valdivia », 1898-1899, v. XIII, part I. 2).

Kükenthal, 1924. — Gorgonaria. Dus Tierreich, v. XI.YII, Berlin.

Lamarck, 1816. — Histoire naturelle des Animaux sans Vertèbres, v. II.

Lesson, 1820. — Histoire naturelle des Zoophytes recueillis dans le voyage de la Corvette

la Coquille. Paris.

Light, 1913. — Notes on lhe Philippine Alcyonaria, part 1. The Philippine species of lhe

genus Capnella. {The Philippine Journal of Science, p. 1, 8 e section, D G.

1913, Manille).

Luttschwager, 1914. — Beitrage zur einer Révision der Familie Alcyoniidae. (Archiv für

Naturgeschichle, Berlin, Abt. A, Ileft, 10, 1915).

Macfadyen, 1936. — Alcyonaria (Slolonifera, Alcyonacea, Tclestacea and Gorgonacea).

( Scientific Report of Great Barrier Reef Expédition, 1928-29, London, v. 5,

n° 2).

Source : MNHN, Paris

452

A. TIXIER-DURIVAULT

Marenzeller, 1886. — Ueber die Sârcophytum bcnannten Alcijoniidcn. (Zoologische

Jahrbûcher, v. I).

May, 1898. — Die von Dr Stuhlmann im Jahre 1889 gesammelt ostafricanischen Alcyonaceen

des Hamburger Muséum. ( Jahrbuch der Hamburgischen WissenschaftliChen

Anstaltcn , v. XV, Hamburg).

May, 1899. — Beitrâge zur Systematik und Chorologie der Alcyonaceen. ( Jenaische Zeits¬

chrift für Medizin und Naturivissenschaft. Jena, v. XXXIII).

Milne-Edwards el Haime, 1857. — Histoire naturelle des Coralliaires, Paris, v. I.

Moser, 1919. — Beitrâge zu einer Révision der Alcyonarien. 1 — Die Gattungen Sarco-

phytum Lesson und Lobophytuni Marenzeller. ( Mittcilungen aus dem Zoolo-

gischen Muséum im Berlin , v. IX, s. 2).

Nutting, 1910. — The Gorgonacea of llic Siboga-Expcdilion. ( Siboga-ExpcdUie , mono¬

graphie XIII bl, b2, b3, b4, b5).

P allas, 1766. — Elenchus Zoophytorum, Hagae, 1766.

Philippi, 1842. — Zoologischc Beobachtungen. ( Archiv für Nalurgeschichte , Berlin, v. LXXXI).

Pourtales, 1867. — Contributions lo the Fauna of the Gulf Stream at gréai depths (s. 2).

(Bulletin of the Muséum of Comparative Zoology al Harvard College ,

Cambridge, v. I).

Pratt, 1903. — The Alcyonaria of the Maldives II. The généra Sârcophytum, Lobophytum,

Sclerophytum and Alcyonium. ( Fauna and Geography of the Maldive and

Laccadive Archipelagoes , v. II, part 1).

Quoy et Gaimard, 1833. — Voyage de l'Astrolabe, v. IV, Zoophytes.

Ridley, 1882. — Contributions to the Knowledge of the Alcyonaria. Part II, including

Descriptions of new species froin Mauritius. ( Aimais and Magazine of

Nalural history , v. X, s. 5).

Ridley, 1884. — Report on the Zoological Collections made in the Indian Océan during

the Voyage of H.M.S. « Alert », 1881-82. London.

Roxas, 1933. — Philippine Alcyonaria I, II. ( The Philippine Journal of Science, v. L,

Manille).

Savigny, 1817. — Description de l’Égypte. ( Histoire naturelle, Paris, v. I).

Schenk, 1896. — Clavulariiden, Xeniiden und Alcyoniiden von Tcrnate. ( Abhandlungen

der Senckenbergischen naturforschenden Gcscllschaft, Frankfurt am Main,

v. XXIII, heft 1).

Stiasny, 1937. — Die Gorgonacea der Siboga-Expcdition II. Révision der Scleraxonia mit

auschluss der Melitodidac und Coralliidae. ( Siboqa-Expcditie , monographie

XIII b8).

Stiasny, 1940. — Alcyonaria und Gorgonaria von Mauritius. ( Archives néerlandaises de

Zoologie, v. IV).

Stiasny, 1951. — Alcyonides et Gorgonides des collections du Muséum National d’Histoire

naturelle (II). (Mémoires du Muséum National d’Histoire Naturelle, série A,

Zoologie, v. III, fasc. 1).

Studer, 1878. — Ubersicht der Anthozoa. Alcyonaria welchc wâhrend der Reise S. M. S.

« Gazelle » um die Erde gesammelt wurden. ( Monalsberichte der Kôniglich

preussischen Akademie der Wissenscliaften zu Berlin, 1879).

Studer, 1888. — On some new species of the genus Spongodes Less. from the Philippine

Islands and the Japanesc Seas. ( Annals and Magazine of Nalural History,

s. 6, v. I).

Source : MNHN, Paris

O CTO CO R A LLI AIRES DE MADAGASCAR

453

Thomson, 1905. Alcyonaria. Supplementry report XXVII. (Report to the Government

of Ceyton on the Pearl Oyster Fisheries of lhe Gutf of Manaar, v. III).

Thomson et Dean, 1931. — The Alcyonacea of the Siboga-expeditie with an addendum

to the Gorgonacca. ( Siboga-Expeditie, monographie XI11 d).

Thomson et Henderson, 1905. — On the Alcyonaria, supplementary report XX. (Report

to the Government of Ceyton on the Pearl Oyster Fisheries of lhe Gutf of

Manaar, v. III).

Thomson et Henderson, 1906. — The Marine Fauna of Zanzibar and British East Africa.

(Proceedinys of the Zootogical Society of London , 1906 (1)).

Thomson et Mackixnon, 1909. — Alcyonarians collected on lhe Percy Sladen Trust Expé¬

dition by M. J. Stanley Gardiner. Part II. (Transactions of lhe Linnean

Society of London , s. 2, v. XIII, zoology, 1910).

Thomson et. Russell, 1909. — Alcyonarians collected on the Percy Sladen Trust Expédition

by M. J. Stanley Gardiner. Part I. (Transactions of the Linnean Society

of London, s. 2, v. XIII, zoologie, 1910).

Thomson et Simpson, 1909. — Report on the Alcyonarians collected in the Jndian Océan

by the Royal Indian Marine Survey Ship “Investigator” Part II. (The

Alcyonarians of the Littoral Area, Calcutta).

Tixier-Durivault, 1943-1944. — Les Alcyonaires du Muséum. I. Famille des Alcyoniidae.

1 — genre Lobtilaria. (Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle,

2 s., v. XV, n° 6; v. XVI, n° 3, n° 5, n° 6).

Tixier-Durivault, 1945. — Les Alcyonaires du Muséum. I. Famille des Alcyoniidae. 2 —

genre Sinularia. (Rulletin du Muséum National d’Histoire Naturelle, 2 s.,

v. XVII, n° 1, n° 2, n° 3, n° 4).

Tixier-Durivault, 1946. — Les Alcyonaires du Muséum. I. Famille des Alcyoniidae.

3 — genre Sarcophytum. (Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle,

2 s., v. XVIII, n° 1, n° 2, n° 4).

Tixier-Durivault, 1918. — Révision de la famille des Alcyoniidae. 1 Le genre Lohularia

Ehrbg (nec Lamarck). (Mémoires du Muséum National d’Histoire Naturelle,

n. s., v. XXIII, fasc. 1).

Tixier-Durivault, 1951. — Révision de la famille des Alcyoniidae. 2 — Le genre Sinularia

May, 1898. (Mémoires de VInstitut Royal des Sciences Naturelles de Belgique,

s. 2, fasc. 40).

Tixier-Durivault, 1955. — Alcyonaires atlantiques intertropicaux. (Résultats scientifiques

de l'expédition océanographique belge dans les eaux côtières africaines de

l'Atlantique Sud. v. III, fasc. 4).

Tixier-Durivault, 1956-1957. — Les Alcyonaires du Muséum : 1 — Famille des Alcyoniidae :

4 — genre Lobophylum. (Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle,

s. 2, v. XXVIII, n° 4, n° 5, n° 6; v. XXIX, n° 1).

Tixier-Durivault, 1958. Révision de la famille des Alcyoniidae : les genres Sarcophytum

et Lobophylum. (Zoologischc Verhandelingcn, Leiden, n° 36).

Tixier-Durivault, 1961. — Les Octocoralliaires du Golfe de Guinée et des Iles du Cap Vert

(Alcyonacea, Pennatulacea). Résultats scientifiques des Campagnes de la

« Calvpso >», fasc. V (Annales de l'Institut Océanographique de Monaco,

t. XXXIX).

Tixier-Durivault et Prevorsek, 1959. — Révision de la famille des Nephtheidae : 1 — Le

genre Spongodes Lesson, 1831. (Mémoires du Muséum National d } Histoire

Naturelle, n. s., s. A, Zool., t. XX).

Tixier-Durivault et Prevorsek, 1960. — Le genre Roxasia (Alcyonaria, Nephtheidae).

(Spolia zoologica Musei Ilauniensis , v. XVIII).

Source : MNHN , Paris

454

A. TI XIE R-D UK I VA U LT

T,xiei«-Dürivault et Pbevoksek, 1062- - Le genre Morchdlana (Aie,,,maria. Neplüheidcc).

{Spolia zoologica Musci Ha unie nsi s, y. XIX).

Valenciennes, 1855. — Extrait d’une Monographie de la famille des Gorgonkléés de la

Classe des Polypes. ( Comptes Rendus hebdomadaires des Séances de VAca¬

demie des Sciences, v. XLI).

\ erhtll, 1864. — List or the Polyps and Corals sent by llie Muséum of Comparative Zoologv

to the Institutions ni Exchange with Annotations. (Bulletin of the Muséum

°l Comparative Zology al Harvard College, y. I, n ° 3).

\ kh ni ll, 1860. — Classification of Polyps. ( Pmceedings of the Esscx Instilulc, v. IX).

Verrill, 1883. — Heport on the Anthozoa and on sonie additional species dredged by the

• ° fo C on hon 77 and by thc U - S - Fish Commission Steamer “Fish HawU”

v XI thC Museum Com P aratioc Zoology at Harvard

Wh.telegge, 189* - The Alcyonaria of Funafuti. (Mc,noirs of the Australian Muse,,,,,

v. ni, part 5, Sydney).

W right et Stcjdi-r, 1889 — Report ou the Alcyonaria collectcd hy H. M. S. “Challenger"

dunng Ilie years 1873-1876. (Challenger Report, v. XXXI).

Source : MNHN, Paris

LNDEX ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES CITÉES

(tes espèces nouvelles ou noms nouveaux sont précédés d'un astérisque J

acanthoides, Bebryce, 390

acutangulum, Sarcophyton, 114

* acutum, Pteroeides. 440

alba, Paracis, 410

alternans, Villogorgia, 414

afcfcum. Lobophytum, 09

* amabilis, Lemnalia, 241

aspera, Acanthogorgia, 394

batarum, Lobophytum, 57

biserialis. Acabaria, 386

blumi, Xenia, 305

brachyclados, Cladiella, 30

brassica, Nephthea, 278

braucri, Euplexaura, 419

bra.ueri, Wrightclla, 301

caerulcum, Sympodinm, 371

candida, Ellisella, 422

capnelliformis, Nephthea, 288

carinata, Nicella, 427

catalai, Lobophytum, 70

éervicornis, Lemnalia, 252

ccrvicornis, Boxasia, 31 I

ceylonensis, Acalycigorgia, 390

ceyionensis, Paracis, 410

ceylonensis, Villogorgia. 41.2

ceylonica, Cladiella, 50

chabrolii, Nephthea, 273

cherbonnicri, Sarcophylon, 149

cinereum, Sarcophylon, 130

clavata, Nareila, 432

coccinea, Wrightella, 391

complanata, Muricella, 405

crassa, Nephthea, 291

crassa, Sinularia, 176

crassa, Xenia. 367

crassocaulc, Sarcophylon, 150

crassospieulatunu Lobophytum,. 78

crassum, Lobophytum, 90

cristagalli, Lobophytum, 92

* crosnieri, Pteroeides, 438

cupressiformis, Nephthea, 294

decaryi, Sarcophylon, 158

decipiens, Muricella, 405

* dclectum, Lobophytum, 74

* delicata, Pennatula, 436

delicatissima, Plumarella, 429

* densa, Cespitularia, 353

densa, Sinularia, 182

* densa, Virgularia, 435

densum, Pteroeides, 444

denticulatum, Lobophytum, 64

* depressum, Lobophytum, 88

dichotoma, Nicella, 426

digitata, Nephthea, 295

digitatum, Sarcophyton. 127

digitiformis, Paralemnalia, 305

* distorta, Xenia, 359

divaricata, Anthogorgia, 398

dubia, Gorgonia, 421

dura. Sinularia, 198

ehrenbergi, Sarcophylon, 112

elegans, Lemnalia, 236

elegans, Sarcophylon, 119

elizabethae, Heteroxenia, 369

elongata, Anthelia, 351

elongata, Xenia, 367

erecta, Sinularia, 170

crvthraea, Acabaria, 388

* exilis, Lemnalia, 246

liliformis, Filigella, 403

(labella, Paralemnalia, 308

flabellum, Callogorgia, 428

flabellum, Meütliaea, 389

* Ilaccidum, Alcyonium, 29

flava, Anthelia, 348

llava, Lemnalia, 235

flava, Spongodcs, 32S

flavocapitata, Siphonogorgia, 346

* ilexuosum, Pteroeides, 449

* Ilexuosum, Sarcophyton, 11G

florida, Xenia, 361

* fragilis, Lemnalia, 250

l'ruticosa, Parisis, 393

fulvum, Parerythropodium. 101

l'uscescens, Heteroxenia, 370

garciae, Xenia, 363

gardineri, Hoxasia, 311

gardineri, Sinularia, 213

gazellae, Lobophytum. 87

gigantea, Spongodes, 329

glauca, Anthelia, 349

glaucum, Sarcophyton, 142

* globosum, Sarcophyton, 133

globulosa, Nephthea, 301

gonatodes, Sinularia, 229

gracilis, Lemnalia, 255

gracilis, Villogorgia, 412

grandis, Muricella, 408

granifera, Nicella, 426

gravieri, Roxasia, 319

gravi, Sinularia, 189

gravi, Solenocaulon, 379

gyrosa, Sinularia, 167

hadzii, Spongodes, 332

harrisoni, Siphonogorgia, 344

hedleyi, Lobophytum, 92

hemprichi, Spongodes, 329

hicksoni, Siphonogorgia, 343

Source : MNHN, Paris

456

A. TIXIEIt-DURIVAULT

* hirsuta, Nephthea, 298

hirsuta, Roxasia, 312

hirta, Sinularia, 192

* humcsi, Pteroeidcs, 443

indica, Bellonella, 34

inermis, Acalycigorgia, 397

infundibuliforme, Sarcophyton, 124

japon ica, Calyptrophora, 431

japonica, Roxasia, 311

juncea, Junceella, 425

kôllikeri var. rugosa, Siphonogorgia, 342

kollikcri, Spongodes, 337

krempfl, Cladiella, 38

kükenthali, Stereonephthya, 338

laciniosa, Cladiella, 38

lac vis, Ellisella, 423

laevis, Lemnalia, 258

lacvis, Melithaca, 390

lamarcki, Lobophytum, 79

lami, Echinogorgia, 417

latissima, Cladiella, 40

latum, Sarcophyton, 160

latum var. voeltzkowi, Sarcophyton, 164

* laxa, Clavularia, 19

leptoclados, Sinularia, 218

inacrodactyla, Sinularia, 172

macropodia, Sinularia, 201

madagascarensis, Cladiella, 47

mantoni, Cespitularia, 355

marenzelleri, Sinularia, 204

mauritiensis, Villogorgia, 412

meanclriforme, Lobophytum, 82

* michaelae, Lobophytum, 71

microspiculatum, Lobophytum, 98

mirabile, Lobophytum, 96

mirabilis, Roxasia, 323

mirabilis, Siphonogorgia, 344

molle, Alcyonium, 31

molle, Sarcophyton, 110

mollis, Bcbryce, 399

mollis, Cespitularia, 353

mollis, Subcrgorgia, 384

multispinosa, Morchëllana, 266

muricata, Acanthogorgia, 396

musiva, Scleranthelia, 21

nitida, Lemnalia, 261

nodosa, Psammogorgia, 420

* notanda, Sinularia, 199

* nova, Morchëllana, 269

novaczeelandiac, Spongodes, 329

orientalis, Paracis, 410

pachyclados, Cladiella, 50

palmosa, Coelogorgia, 24

par va, Capnella, 233

patulum, Lobophytum, 66

pedunculata, Sinularia, 208

pendilla var. ramosa, Siphonogorgia, 346

perramosa, Muricella, 407

pinnata, Echinogorgia, 417

plicata, Xenia, 363

plumatilis, Pseudoplumarella, 429

polydactyla, Sinularia, 185

pumilio, Morchëllana, 264

punctatum, Parerythropodium, 104

qucrciformis, Sinularia, 213

ramosa, Echinogorgia, 419

ramosa, Ellisella, 423

ramosa, Sinularia, 225

regularc, Sarcophyton, 121

reticulata, Subcrgorgia, 383

rigida, Calicogorgia, 401

rigida var. amboinensis, Sinularia, 195

robusta, Calicogorgia, 401

* robusta, Cespitularia, 355

robusta, Siphonogorgia, 346

robusta, Spongodes, 328

rubra, Muricella, 408

sassapo var. reticulata, Echinogorgia, 415

sarcophvtoides. Lobophytum, 58

schoedei, Lobophytum, 60

similis, Cladiella, 44

simplex, Alcyonium, 32

simpsoni, Sinularia, 188

sladeni, Menacella. 404

solidum, Sarcophyton, 138

sphaerophora, Cladiella, 36

sphaerophora, Nephthea, 285

* spinosum, Parerythropodium, 106

spongiosum, Sarcophyton, 141

striata, Nephthea, 282

striata, Umbellulifera, 339

stylasteroides, Corallium, 385

suberosa, Subcrgorgia, 382

subviride, Sarcophyton, 146

suensoni, Roxasia, 311

tamatavense, Sympodium, 373

tenera, Acanthogorgia, 396

tenera, Muricella, 405

tenuis, Ecliinomuricae, 401

ternatana, Xenia, 359

tersum, Sarcophyton, 136

thomsoni, Euplexaura, 419

tortuosum, Solenocaulon, 379

triaena, Sinularia, 217

trocheliophorum, Sarcophyton, 155

tulearensis, Cladiella, 45

umbella, Vcrrucella, 427

umbellata, Xenia, 367

variabilis, Melithaca, 390

variabilis, Siphonogorgia, 346

vaughani, Ellisella. 124

verriculata, Verrucella, 427

venustum, Lobophytum, 85

vimen, Junceella, 425

viridis, Xenia, 363

whiteleggei, Sinularia, 179

Imprimerie Lahure, 9, rue de Fleurus, Paris-6*.

Source : MNHN, Paris

LA FAUNE DE MADAGASCAR

est publiée par livraisons séparées correspondant chacune à un groupe zoolo¬

gique. L’ordre de publication est indépendant de l’ordre systématique général.

Adresser toute la correspondance concernant la « Faune de Madagascar»

au Secrétaire de la « Faune » : P. Viette, 45 bis, rue de Bufîon, Paris (5 e ), ou à :

Paul Griveaud, centre O. R. S. T. O. M. (anciennement I.R. S.M.), B. P. 434,

Tananarive (Madagascar).

En vente à la Librairie René Thomas

36, rue Geoftroy-Saint-Hilaire, Paris (5 e ).

Date de publication de ce volume : 20 janvier 1966.

Source : MNHN, Paris

FAUNE DE MADAGASCAR

Fascicules publiés

Fr. malgaches Fr. français

I. — Odonates Anisoptères, par le Dr F.-C. Fraser, 1956. 900 fr. 18 fr.

II. — Lépidoptères Danaidae, Nymphalidae, Acraeidae, par

R. Paulian, 1956. 800 fr. 16 fr.

III. — Lépidoptères Hesperiidae, par P. Viette, 1956. . . . 700 fr. 14 fr.

IV * — Coléoptères Cerambycidae Lamiinae, par S. Breuning,

1957 . 1.700 fr. 34 fr.

V. — Mantodea, par R. Paulian, 1957 . 600 fr. 12 fr.

VI. — Coléoptères Anthicidae, par P. Bonadona, 1957 . . . 950 fr. 19 fr.

VI1 - — Hémiptères Enicocephalidae, par A. Villiers, 1958 . 700 fr. 14 fr.

Vln * — Lépidoptères Sphingidae, par P. Griveaud, 1959. . . 1.200 fr. 24 fr.

I x * Arachnides. Opilions, par le Dr R.-F. Lawrence, 1959. 800 fr. 16 fr.

x - — Poissons des eaux douces, par J. Arnoult, 1959 . . . 1.500 fr. 30 fr.

XI. — Insectes. Coléoptères Scarabaeidae. Scarabaeina et

Onthophagini, par R. Paulian ; Helictopleurina, par

E. Lebis, 1960 . 1.200 fr. 24 fr.

XII. — Myriapodes. Chilopodes, par le Dr R.-F. Lawrence, 1960. 1.200 fr. 24 fr.

XIII. — Zoogéographie de Madagascar et des îles voisines, par

R. Paulian, 1961 . 3.500 fr. 70 fr.

XIV - — Lépidoptères Eupterotidaeet Attacidae,par P. Griveaud,

1961 . 1.200 fr. 24 fr.

xv - — Aphaniptères, par le Dr Lumaret, 1962 . 1.200 fr. 24 fr.

XVI * — Crustacés. Décapodes Portunidae, par A. Crosnier, 1962. 2.400 fr. 48 fr.

XVI I. Insectes. Lépidoptères Amatidae, par P. Griveaud, 1964 . 2.500 fr. 50 fr.

xvm - — Crustacés. Décapodes Grapsidae et Ocypodidae, par

A. Crosnier, 1965 . 2.500 fr. 50 fr.

. XIX * — Insectes. Coléoptères Erotylidae, par H. Philipp, 1965. 1.750 fr. 35 fr.

xx (!)• Insectes. Lépidoptères Noctuidae Amphipyrinae (par/.),

par P. Viette, 1965 . 2.500 fr. 50 fr.

XXI * Octocoralliaires, par A. Tixier-Durivault, 1966. . . . 3.500 fr. 70 fr.

IMPRIMERIE LA H U R E

9, rue de Fleurus,Paris6 c

N° 58356

Dépôt légal : I er trimestre I960

Source : MNHN, Paris