FAUNE DE MADAGASCAR

Collection fondée en 1956 par M. le Recteur Renaud PAULIAN

Correspondant de l'Institut

(alors Directeur adjoint de l'IRSM)

Coll

du Ministère de la Coopération

tion honorée du soutien

Comité de patronage

M. le Dr RAKOTO RATSIMAMANGA, membre correspondant de l'Institut, Paris.

— M. le Ministre de l'Education nationale, Tananarive. — M. le Président de

l'Académie nationale des Arts, des Lettres et des Sciences, Tananarive. — M. le

Recteur de l'Université de Madagascar, Tananarive.— M. le Professeur de Zoologie

de l'Université de Madagascar, Tananarive. — M. le Directeur du CNRS, Paris.

— M. le Directeur général de l'ORSTOM, Paris.

MM. le Professeur J. DORST, membre de l'Institut, Paris ; J.-M. PÉRÈS,

membre de l'Institut, Marseille ; A. Chabaud, Paris ; M. RAKOTOMARIA,

Tananarive.

Comité de lecture :

M.R.PAULIAN, Président ; MM. Ch-P. BLANC, A. CROSNIER,

R.-P. DECHAMBRE, J. GUTIERREZ, L. MATILE, J.-J. PETTER,

G. RAMANANTSOAVINA, P. ROEDERER, P. VIETTE (secrétaire).

Tous droits de traduction, d'adaptation et de reproduction par tous procédés réservés pour tous pays.

Source : MNHN, Paris

pi "ain L'ULx

FE,

FAUNE DE MADAGASCAR

Publiée sous les auspices du Gouvernement de la République Malgache

88 (2)

INSECTES COLÉOPTÈRES

HOPLIIDAE

(2: partie)

par

Marc LACROIX

(Attaché au Muséum national d'Histoire naturelle, Paris)

Faune de Madagascar

45, rue Buffon - 75005 Paris

1998

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 401

Tableau de détermination des genres 22 à 39

(suite du tableau in fascicule 1, page 37)!

13.-Protibia tridenté (fig. 41) …

— Protibia bidenté (fig. 40) ou unidenté .

17.-Bord antérieur du clypéus denticulé (fig. 49)

— Bord antérieur du clypéus sans denticules, lisse (fig. 48)

25.-Côtés du pronotum crénelés (fig. 67) ; corps allongé ; protarse allongé ; écaillure des

élytres formant des motifs . 2. Dolichoplia

— Côtés du pronotum lisses (fig. 66) ; corps court ; protarse court . 26

26.-Métatibia court, dilaté ; métatarse court ; pilosité du dessus écailleuse, abondante ; calus

apicaux fortement marqués ….. .… 23. Calliferoplia

— Métatibia allongé ; métatarse allongé ; pilosité du dessus fine, peu dense ; calus apicaux

non où peu marqués … …. 24. Blanchardoplia

27.-Métafémur dilaté et dernier article du métatarse hypertrophié (fig. 52 et 73) . 28

— Métafémur et dernier article du métatarse normaux (fig. 51 et 72) . 29

28.-Elytres étroits (fig. 59) ; pas de suture clypéo-frontale (fig. 57) 25. Homopliopsis

— Elytres larges (fig. 58) ; une suture clypéo-frontale (fig. 56) … 26. Dilatatoplia

29.- Antennes de 10 articles (fig. 44) ; corps allongé, fusiforme ; écaillure du dessus disposée

en bandes .… 27. Hopleidos

— Antennes de 9 articles (fig. 45) ; corps non fusiforme . 30

30.-Bord antérieur du clypéus denticulé ou bilobé (fig. 49) . néil

— Bord antérieur du clypéus droit (fig. 48) … 32

31.-Métatibia court ; métatarse court ; corps allongé ; écusson Lu disque du PrOnOn

avec des cils dressés ; grandes espèces ; protibia unidenté …. 28. Athesphatoplia

— Métatibia allongé ; métatarse long ; corps court ; écusson court ; disque ci pronotum sans

cils dressés ; petites espèces (< 5 mm) ; dents du protibia très proches, la basale souvent

minuscule ou disparaissant … 29. Paramicroplus

32.- Dessus du corps écailleux (fig. 76) .

— Dessus du corps à fine pilosité (fig. 75) .

33.-Elytres étroits, courts (fig. 59) ; suture élytrale rebordée ; écusson allongé... 30. Embrithoplia

— Elytres larges (fig. 58) ; suture élytrale non rebordée ; écusson court … 04;

34.-Métasternum à fine pilosité (fig. 70) ; corps court, ovalaire ; protibia massif avec les deux

dents contiguës ; métatibia court ; suture clypéo-frontale absente (fig. 57)

14 puis 17

. 18

. 25

SE Sabatinelloplia

— Métasternum écailleux (fig. 71); corps plus allongé ; protibia fin à dents espacées ;

métatibia allongé ; suture clypéo-frontale présente (fig. 56) .

35.-Disque du pronotum avec de longs cils dressés (fig. 78)

— Disque du pronotum sans cils dressés (fig. 77) …

36.-Métatarse allongé (fig. 46) ; corps allongé (fig. 62)

— Métatarse court (fig. 47), corps plus court, ovalaire (fig. 63) …

37.- Métafémur allongé et fin (fig. 50) ; tête à forte pilosité ; protibia fort

— Métafémur plus élargi (fig. 51) ; tête à faible pilosité ; protibia plus fin

38.-Métatibia et métatarse allongés (fig. 46)

— Métatibia et métatarse courts (fig. 47)

32. Caesariatoplia

33. Oberthuroplia

34. Madahoplia

35. Oreogenoplia

! Se reporter au fascicule 1 pour les figures des caractères génériques et l’explication des

caractères utilisés (A à W) (pages 21 à 26).

Source : MNHN, Paris

402 MARC LACROIX

39.-Suture élytrale non rebordée (fig. 60) ; protarse court ; écusson allongé (fig. 69) ; dents

du protibia espacées …. … 36. Pseudomicroplus

— Suture élytrale rebordée (fig. 61) ; protarse lon cusson court (fig. 68) ; protibia fin,

allongé avec les dents très courtes et contiguës … 37. Minutoplia

40.-Protarse allongé (fig. 64) ; pilosité du dessus abondante (fig. 75) ; corps allongé ; bord

antérieur du clypéus droi … 38. Hopliopsis

— Protarse court (fig. 65) ; pilosité du dessus fine (fig. 74), peu abondante ; corps court,

ovalaire ; bord antérieur du clypéus arrondi (fig. 48) … …… 39, Delphinobius

groupe III groupe IV groupe V | groupe VI ] groupe VII| |groupe VIII

écailleux fine pilosité|

Dessus du corps

denticulé

Bord antérieur du clypéus

9 articles

10 articles

dilatés normaux

étafémur et article V du métatars®

Schéma des caractères des groupes de genres III à VIIT

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 403

Dolichoplia

Calliferoplia Blanchardoplia

Relations phylétiques des genres du groupe III (suite du fascicule 1)

Homopliopsis

Dilatatoplia

Hopleidos

Athesphatoplia] Paramicroplus ]

groupe VIIL

groupe VII

Relations phylétiques des genres ayant le protibia bidenté ou unidenté

Source : MNHN, Paris

404

| EE:

(genres 22 à 39)

ITIIKILIMINIO PIQlR[S[TIu[vIw

[

ères génériques

Grille des caracti

A[B|CIDIE|F|{GIH

Nom du Genre

Pseudomicroplus

Paramicroplus

Minutoplia

[Embrithoplia

Oberthuroplia

Madahoplia

Oreogenoplia

Delphinobius

Sabatinelloplia

Caesariatoplia

Hopliopsis

Blanchardoplia

Athesphatoplia

Dolichoplia

Calliferoplia

Homopliopsis

Dilatatoplia

Hopleidos

—

Genre}

[ES

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTI

ES HOPLHIDAE

Numéro _|_22 Genre Dolichoplia

Caractère 0 it 2 Caractère 0 1

À. 0

B 35

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K Y

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Numéro _|_23 Genre Calliferoplia

Caractère |__O 1 2 || Caractère | O 1

A. Q

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Ta :| W

J x

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Numéro _|_24 Genre Blanchardoplia

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1

A Q®

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J X

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405

BST

hUSEUR)

Source : MNHN, Paris

406 MARC LACROIX

Numéro | _25 Genre Homopliopsis

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

es Q

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L Z

Numéro |_26 Genre Dilatatoplia

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

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L Z

Numéro_|_27 Genre Hopleidos

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

B P

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L Z

& N

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

407

Numéro |_28 Genre Athesphatoplia

Caractère 0 1 2) Caractère 0 1 2

AS] O

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Numéro Paramicroplus

Caractère Caractère 0 1 2

A o

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L Z

Numéro _| _30 Genre Embrithoplia

Caractère | _0 1 2 || Caractère | 0 1 2

A | Q

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Source : MNHN, Paris

408 MARC LACROIX

Numéro | _31 Genre Sabatinelloplia

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

A O

B P

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Numéro |_32 Genre Caesariatoplia

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

B 12

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Numéro_|__33 Genre Oberthuroplia

Caractère | 0 1 2__| Caractère | 0 il 2

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B 19

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L Z

BEC N

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Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

Numéro | _34 Genre Madahoplia

Caractère 0 1 2, Caractère 0 1

A oO)

B p

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G U

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Numéro _|__35 Genre Oreogenoplia

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1

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Numéro _| _36 Genre Pseudomicroplus

Caractère 0 il 2 Caractère 0 1

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BIEt

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Source : MNHN, Paris

410

MARC LACROIX

Numéro _| _37 Genre Minutoplia

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

B IP:

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I W

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Numéro _|_38 Genre Hopliopsis

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2

B P

C Q

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J X

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L Z

Numéro _| _39 Genre Delphinobius

Caractère 0 1 2 Caractère 0 1 2°

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D R

E S

F SE

G U

H v

I W

J X

K Y

L Z

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLITDAE AI1

Caractères des genres du groupe VII

Genres

30. Embrithoplia

31. Sabatinelloplia

32. Caesariatoplia

33. Oberthuroplia

34. Madahoplia

Embrithoplia | [Sabatinelloplia Cacsariatoplia] [Oberthuroplia Madahoplia

Relations phylétiques des genres du groupe VII

Caractères des genres du groupe VIII

Genres

35. Oreogenoplia

36. Pseudomicroplus

37. Minutoplia

38. Hopliopsis

39. Delphinobius

—ls|s|-|-|r

ololol-l-|z

-lelsls|-

-|-|s|s|-

-lnl-lele

Source : MNHN, Paris

412 MARC LACROIX

Delphinobius

Oreogenoplia] [Pseudomieroplus ] [ Minutoplia|

groupe VIIT

Relations phylétiques des genres du groupe VIII

22. Dolichoplia n. gen.

Etymologie : de Dolicho (grec), long. Allusion au corps allongé des espèces du genre.

Les noms donnés aux espèces du genre font tous allusion à la longueur du corps.

Espèce-type : oblonga n. sp.

Description.- Grille des caractères génériques :

B0O [C0 [DO [EI LO

RI |S0 |TO [U2

riffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps allongé

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse allongé

E.- Protibia tridenté Q.- Côtés du pronotum crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse allongé T.- Dernier article du métatarse mâle non dilaté

L. - Bord antérieur du clypéus non denticulé U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum sans cils dressés

K.- Les 3 dents du protibia à égale distance W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Autres caractères. Taille moyenne. Corps allongé. Dessus à écaillure formant des

motifs (fig. 1089).

Clypéus large, à côtés arrondis et bord antérieur droit ou légèrement arrondi. Suture

clypéo-frontale fine. Pilosité de la tête assez espacée. Antennes de 9 articles à massue aussi longue

ou un peu plus longue que le funicule.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE A13

RELTD _ qi

HE CÉSDITEETONrT ENS

DIT CORAN

Fig, 1089, Dolichoplia prolata n. sp., habitus.

Source : MNHN, Paris

A4 MARC LACROIX

Pronotum transverse à côtés arrondis ou légèrement incurvés, crénelés plus ou moins

finement ; angles antérieurs plus ou moins marqués ; bord antérieur marginé en son centre. Disque

sans cils dressés. Ecaillure peu dense, régulière (fig. 1116, 1119). Ecusson allongé (fig. 1104).

Elytres recouvrant les côtés à suture légèrement rebordée ; côtes plus ou moins saillantes ;

calus apicaux marqués. Ecaillure disposée en bande ou formant motif (fig. 1108, 1115).

Pygidium court, aussi large que long. Métasternum à fine pilosité espacée. Sternites à

pilosité fine, peu dense.

Protibia plus ou moins allongé, à dent basale fine, quelquefois peu distincte ; la médiane

peu allongée ; l’apicale courbe (fig. 1090, 1094). Protarse long ; article V allongé et griffes

longues, peu bifides.

Mésotibia et mésotarse allongés. Métafémur non dilaté, assez allongé. Métatibia non

élargi, non dilaté à l’apex, à carène transverse entière ; éperon apical fin. Métatarse allongé, fin à

griffe longue.

Femelles : Peu différentes du mâle si ce n’est par la massue antennaire plus courte, le

protibia plus fort, le bord antérieur du clypéus plus arrondi.

Discussion.- Le genre Dolichoplia est créé pour neuf nouvelles espèces présentant la

combinaison des caractères de la grille générique.

Les espèces sont très semblables d’aspect. Par contre, les paramères sont bien différents

et permettent une bonne distinction des espèces. Celles-ci sont pauvrement représentées dans les

différentes collections et sont de récolte récente sauf pour prolata et diutina.

Catalogue des espèces :

1. diuturna n. sp. 4. oblongan. sp. 7. prolata n. sp.

2. elongata n. sp. 5. longula n. sp. 8. diutina n. sp.

3. longiuscula n. sp. 6. longiqua n. sp. 9. longa n. sp.

Distribution dans l’île :

Nbre de Nbre

régions d’exemplaires

1. diuturna 2 25

2. elongata x 1 11

3. longiuscula 1

4. oblonga 13

Sambirano

5. longula

6. longiqua

T. prolata

8. diutina

9. longa

Nbre espèces

Les espèces du genre se rencontrent principalement en région Est (6 espèces sur 9). Deux

espèces se retrouvent en deux régions (Est et Centre). Le Sambirano n’a qu’une seule espèce.

Une espèce (prolata) est présente dans trois régions.

Quatre espèces ont été récoltées à plus de 10 exemplaires.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

RES

SAT

1090

Nintet

HART

1096

1101

Fig. 1090-1106, Dolichoplia n. gen., caractères des espèces : — 1090-1094, protibia droit de : — 1090, D.

diuturna ; — 1091, D. oblonga ; — 1092, D. longiqua ; — 1093, D. longa ; — 1094, D. diutina ; — 1095-

1100, forme du clypéus de : — 1095, D. elongata ; — 1096, D. oblonga ; — 1097, D. prolata ; — 1098, D.

longiuscula ; — 1099, D. longula ; — 1100, D. diuturna ; — 1101-1103, antenne gauche de : — 1101, D.

oblonga ; — 1102, D. longa ; — 1103, D. longula ; — 1104-1106, écusson de : — 1104, D. longa ; — 1105,

D. longiqua ; — 1106, D. prolata. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

416

Tableau des caractères des espèces :

Espèces

MARC LACROIX

1. diuturna

2. elongata

3. longiuscula

4. oblonga

5. longula

6. longiqua

7. prolata

8. diutina

elsl-l-lsl-ls|l-ls

9. longa

A.- Dent apicale du protibia

0. courte

1. longue

B.- Bord antérieur du clypéus

0. arrondi

1. plat, incurvé

C.- Pilosité de l’écusson

0. squamules

1. écailles

D.- Protibia

0. court

1. allongé

E.- Dent médiane du protibia

0. mousse, large

1. fine, allongée

clolelsls|e|-|-|<|5

ole|-|-|slelsis|s|=

olslslsle|e|-|-|-|e

rlolelslolcls|s|c|}s

oloi-|slslsis|sls|=

F.- Ecaillure du dessus

0. blanchâtre

1. jaune

G.- Côtes élytrales

0. peu marquées

1. marquées

H.- Calus apicaux

0. à pilosité peu marquée

1. à dense pilosité

I.- Pilosité du dessus

0. squamules ou écailles fines

1. écailles fortes, rondes

J.- Massue antennaire mâle

0. pas plus longue que le funicule

1. plus longue que le funicule

Relations phylétiques des espèces du genre Dolichoplia

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

ù, ous

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2 G

& Don aura

Fig. 1107, répartition géographique de : @ Dolichoplia diuturna ; M D. longiuscula ; À D. elonga

Source : MNHN, Paris

417

418 MARC LACROIX

Tableau de détermination des espèces

1. Côtes élytrales bien marquées (fig. 1108)

— Côtes élytrales peu marquées (fig. 1110) . . 4

2.- Protibia court (fig. 1090) …. . 1. diuturna

— Protibia allongé . Poe

3.- Bord antérieur du clypéus plat (fig. 1095), écusson à pilosité squamuleuse 2. elongata

— Bord antérieur du clypéus arrondi (fig. 1098), écusson à pilosité écailleuse 3. longiuscula

4.- Dent apicale du protibia longue (fig. 1091) … ES

— Dent apicale du protibia courte, plus massive (fig. 1092) . 6

5. Bord antérieur du clypéus plat, incurvé au milieu (fig. 1096), calus apicaux à pilosité peu

marquée ; massue antennaire plus longue que le funicule (fig. 1101) … 4. oblonga

— Bord antérieur du clypéus arrondi (fig. 1099), calus apicaux à pilosité forte, marquée :

massue antennaire pas plus longue que le funicule (fig. 1103) 5. longula

6. Pilosité du dessus à écaillure forte, ronde (fig. 1112) … a.

— Pilosité du dessus plus fine, à écailles allongées (fig. 1114) … 8

7.- Ecaillure du dessus blanchâtre ; calus apicaux à pilosité marquée (fig. 1112) ……. 6. longiqua

— Ecaillure du dessus jaune ; calus apicaux à pilosité identique à celle du disque (fig. 1113) ….…

7. prolata

8.- Ecusson à pilosité écailleuse ; dent médiane du protibia courte et large (fig. 1094) …8. diutina

— Ecusson à pilosité squamuleuse (fig. 1104), dent médiane du protibia fine, allongée (fig.

1093) .… 9. longa

1. Dolichoplia diuturna n. sp.

(Fig. 1090, 1100, 1107, 1108, 1116, 1121)

Type.- Holotype : un mâle (7 mm) avec l’étiquette suivante : La Mandraka, 1250 m,

Manjakandriana, 10-X-56, A.R. MNEN.

Un Paratype avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus arrondi. Pilosité du dessus

à écaillure fine, blanchâtre. Ecusson squamuleux. Côtes élytrales marquées. Calus apicaux à

pilosité peu marquée. Protibia court. Dent apicale du protibia courte. Dent médiane du protibia

courte, élargie.

Autres caractères.- Taille : 6 à 7 mm. Dessus brun foncé plus ou moins rougeâtre.

Clypéus assez étroit, à côtés bien arrondis (fig. 1100). Tête à ponctuation granuleuse.

Massue antennaire mâle pas plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse à côtés bien incurvés ; angles antérieurs légèrement prononcés ;

bord antérieur bien plus court que le bord basal (fig. 1116).

Elytres à côtés bien prononcés, formant de gros bourrelets noirâtres. Pilosité intercostale

fine ; celle disposée sur les côtes groupée et plus forte (fig. 1108).

Protibia court, la dent apicale courte et courbe ; dent médiane peu allongée, assez élargie ;

dent basale peu prononcée (fig. 1090). Métatibia à éperon apical court.

Paramères courts à apex non recourbé (fig. 1121).

Distribution dans l’île (fig. 1107). MADAGASCAR EST : Réserve naturelle intégrale

n° 3, Andranomalaza, vallée d’Ivelona (X-1957, P. Soga, 1 ex.).- Perinet (11-1937, J. Vadon, 5 ex. : 1

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 419

Fig. 1108-1119, Dolickoplia n. gen. caractères des espèces : — 1108-1115, élytre gauche de: — 1108, D.

diuturna ; — 1109, D. elongata ; — 1110, D. oblonga; — 1111, D. longula; — 1112, D. longiqua; —

1113, D. prolata ; — 1114, D. diutina ; — 1115, D. longa ; — 1116-1119, forme du pronotum de : — 1116,

D. diuturna ; — 1117, D. longula ; — 1118, D. prolata ; — 1119, D. diutina. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

420 MARC LACROIX

ex.). - Sandrangato, route d’Anosibe (XII-1959, R. Vieu et P. Griveaud, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka, 1250 m (30-X-1956, 4. Robinson, 2 ex. ; I-

1974, R Viossat, 1 ex. ; 10-XI-1991, G. Sabatinelli, 3 ex.). - 8 km au Sud d’Ambohimahasoa,

canton de Tsarafidy, forêt d’Ankafina, 1450 m (XII-1959/1-1960, P. Griveaud, 5 ex. ; I-1961,

ibidem, 3 ex.). - Fianarantsoa (2° semestre 1892, Perrot Frères, 1 ex.). - Andringitra Sud,

Andrianony, cirque Manjarivolo, 1650 m (26-X/3-XI-1970, mission CNRS, RCP n° 225,2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 25.

Nombre de localités de récolte : 7.

2. Dolichoplia elongata n. sp.

(Fig. 1095, 1107, 1109, 1122)

Type.- Holotype : un mâle (8 mm) avec l’étiquette suivante : Madagascar Nord, massif

du Tsaratanana, en dessous de l’Andohanisambirano, matsabory, 1900 m, déb. XII-1964, P. Soga.

MNEAN.

Neuf Paratypes avec la même étiquette. MNEN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus plat, incurvé au milieu.

Pilosité du dessus squamuleuse, blanchâtre. Ecusson squamuleux. Côtes élytrales marquées. Calus

apicaux à pilosité peu marquée. Protibia allongé. Dent apicale du protibia courte. Dent médiane du

protibia courte, élargie.

Autres caractères.- Taille : 7 à 8 mm. Dessus brun rougeâtre.

Clypéus large à côtés largement arrondis, bord antérieur droit, très légèrement incurvé en

son milieu (fig. 1095). Massue antennaire pas plus longue que le funicule.

Pronotum transverse, à côtés peu incurvés ; angles antérieurs très légèrement prononcés ;

bord antérieur large. Pilosité squamuleuse fine, régulière.

Elytres à côtes marquées, formant de larges bourrelets plus foncés. Pilosité intercostale

fine ; celle des côtes plus forte et groupée (fig.1109).

Protibia fort, court à dents apicale et médiane courtes, épaissies ; dent basale peu

prononcée.

Paramères allongés à apex légèrement recourbé (fig. 1122).

Espèce plus massive que D. diuturna.

Distribution dans l’île (fig. 1107)- MADAGASCAR SAMBIRANO: Massif du

Tsaratanana, Andohanisambirano, 1900 m [2050 mJ, matsabory (XII-1964, P. Soga, 10 ex. ; Ill-

1965, 1 ex.)

Nombre d’exemplaires examinés : 11.

3. Dolichoplia longiuscula n. sp.

(Fig. 1098, 1107, 1123)

Type- Holotype : un mâle (6,5 mm) avec l’étiquette suivante : Madagascar Est, dct.

Sambava, R.N. XII, Marojejy-Ouest 1600 m, XI-59, P. Soga. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus arrondi. Pilosité du dessus

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

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Fig. 1120, répartition géographique de : @ Dolichoplia oblonga ;

diutina.

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M 2. longula; À D. longa: D.

Source : MNHN, Paris

421

422 MARC LACROIX

à écaillure fine, blanchâtre. Ecusson écailleux. Côtes élytrales marquées. Calus apicaux à pilosité

peu marquée. Protibia allongé. Dent apicale du protibia courte. Dent médiane du protibia courte,

élargie.

Autres caractères.- Taille : 6,5 mm. Dessus brun rougeâtre.

Clypéus assez élargi, largement arrondi (fig. 1098). Massue antennaire pas plus longue

que le funicule.

Pronotum transverse à côtés peu incurvés ; angles antérieurs faibles ; bord antérieur large.

Ecusson entièrement écailleux.

Elytres à côtes marquées formant des bourrelets épais. Pilosité intercostale fine ; celle des

côtes plus épaisse et groupée.

Protibia allongé, fin, à dent apicale courte et assez fine ; dent médiane faible ; la basale

très peu prononcée. Métatibia plus allongé que chez diuturna.

Paramères courts à apex bien recourbé (fig. 1123).

Espèce très proche de diuturna par son aspect extérieur.

Distribution dans l’île (fig. 1107). MADAGASCAR EST : S.-P. de Sambava, Réserve

naturelle intégrale n° 12, Marojejy Ouest, 1600 m (X1-1959, P. Soga, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 1.

4. Dolichoplia oblonga n. sp.

(Fig. 1091, 1096, 1101, 1110, 1120, 1124)

Type- Holotype: un mâle (7 mm) avec l'étiquette suivante: Madagascar Est,

Ankalampona 130 m, Navana-Maroantsetra, III-58, Soga-Raharizonina. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus plat, incurvé au milieu.

Pilosité du dessus à écaillure allongée, blanchâtre. Ecusson écailleux. Côtes élytrales peu

marquées. Calus apicaux à pilosité peu marquée. Protibia court. Dent apicale du protibia longue.

Dent médiane du protibia courte, élargie.

Autres caractères. Taille : 7 mm. Corps assez massif. Dessus brun rougeâtre.

Clypéus large à côtés arrondis et bord antérieur incurvé en son milieu (fig. 1096). Massue

antennaire mâle plus longue que le funicule (fig. 1101).

Pronotum transverse à côtés incurvés ; angles antérieurs non marqués ; bord antérieur

assez droit, large. Pilosité écailleuse abondante.

Elytres à côtes peu prononcées. Pilosité écailleuse allongée, forte, abondante, peu

régulière (fig.1110).

Protibia court, fort, à dent apicale allongée ; dent médiane large et courte ; la basale peu

prononcée (fig. 1091).

Métatarse assez court.

Paramères courts, élargis avant l’apex ; celui-ci légèrement recourbé (fig. 1124).

Femelle : Bord antérieur du clypéus moins incurvé. Pilosité du dessus plus fine.

Distribution dans l’île (fig. 1120).- MADAGASCAR EST : Ankalampona, à l'Est de

Maroantsetra, 130 m (11-1958, P. Soga et E. Raharizonina, 1 ex.). - Région au Nord-Est du lac

Alaotra (7 ex.). - 48 km au Sud-Est d’Ambatondrazaka, Andranomandevy (Didy), 1039 m (X-

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 423

1129

1127

Fig. 1121-1129, Dolichoplia n. gen., paramères en vues dorsale et latérale de : — 1121, D. diuturna ; —

1122, D. elongata ; — 1123, D. longiuscula ; — 1124, D. oblonga; — 1125, D. longula; — 1126, D.

longiqua ; — 1127, D. prolata ; — 1128, D. diutina ; — 1129, D. longa. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

424 MARC LACROIX

1956, E. Razafimandimby, 1 ex.). - Route d’Anosibe, km 26, forêt de Sandrangato (15-XII-1954,

P. Viette, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : 25/30 km au Nord-Est d’Ankazobe, lambeaux forestiers du

tampoketsy d’Ambohitantely, 1600 m (27-X11-1956, E. Razafimandimby, 3 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 13.

Nombre de localités de récolte : 5.

5. Dolichoplia longula n. sp.

(Fig. 1099, 1103, 1111, 1117, 1120, 1125)

Type.- Holotype : un mâle (9 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar-Est, dct.

Sambava, R.N. XII, Marojejy-Ouest 1600 m, XI-59. P. Soga. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus arrondi. Pilosité du dessus

à écaillure allongée, blanchâtre. Ecusson écailleux. Côtes élytrales peu marquées. Calus apicaux à

dense pilosité. Protibia court. Dent apicale du protibia longue. Dent médiane du protibia courte,

élargie.

Autres caractères.- Taille : 8 à 9 mm. Corps assez fort. Dessus brun foncé.

Clypéus large, à côtés arrondis (fig. 1099). Massue antennaire pas plus longue que le

funicule (fig. 1103).

Pronotum peu transverse, à côtés arrondis ; angles antérieurs non marqués ; bord antérieur

large. Pilosité écailleuse forte, plus dense sur les côtés (fig. 1117).

Elytres à côtes peu marquées. Pilosité écailleuse forte, regroupée. Calus apicaux à forte

pilosité (fig. 1111).

Protibia court à dent apicale forte, longue ; la médiane courte, forte.Métatarse assez court.

Paramères à apex élargi (fig. 1125).

Distribution dans l’île (fig. 1120). MADAGASCAR EST : Réserve naturelle intégrale

n° 12, Marojejy Ouest, 1600 m (XI-1959, P. Soga, 1 ex.). - ibidem, Ambatosoratra, sommet, 1700

m (X1-1960, P. Soga, 3 ex.). - ibidem, Andasy II, 1300 m (XII-1958, E. Raharizonina, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 5.

Nombre de localités de récolte : 3.

6. Dolichoplia longiqua n. sp.

(Fig. 1092, 1105, 1112, 1126, 1130)

Type.- Holotype : un mâle (8 mm) avec les étiquettes suivantes : Andringitra Sud,

Andrianony, cirque Manjarivolo, 1800 m, 26-X / 3-X1-1970 / FDHM 2 / Museum Paris,

Madagascar Centre, R.C.P. n° 225. MNHN.

Deux Paratypes avec les mêmes étiquettes. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus plat, incurvé au milieu.

Pilosité du dessus à écaillure forte, arrondie, blanchâtre. Ecusson écailleux (fig. 1105). Côtes

élytrales peu marquées. Calus apicaux à dense pilosité. Protibia court. Dent apicale du protibia

courte. Dent médiane du protibia courte, élargie.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 425

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Fig. 1130, répartition géographique de : @ Dolichoplia prolata ; B D. longiqua.

Source : MNHN, Paris

426 MARC LACROIX

Autres caractères.- Taille : 7 à 8 mm. Dessus brun foncé à forte pilosité écailleuse.

Clypéus à bord antérieur légèrement incurvé en son milieu. Massue antennaire pas plus

longue que le funicule.

Pronotum transverse, à côtés peu incurvés ; angles antérieurs mousses ; bord antérieur

étroit. Pilosité dense, régulière.

Elytres assez larges à côtes faibles. Pilosité écailleuse dense, régulière (fig. 1112).

Protibia fort, court, à dent apicale courte et forte (fig. 1092). Métatarse assez court.

Paramères allongés à apex bien recourbé (fig. 1126).

Distribution dans l’île (fig. 1130)- MADAGASCAR CENTRE: Massif de

l’Andringitra, Andringitra méridional, chaîne de l’Andrianony, cirque de Manjarivolo, 1800 m

(26-X/3-X1-1970, mission CNRS, RCP n° 225,3 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 3.

7. Dolichoplia prolata n. sp.

(Fig. 1089, 1097, 1106, 1113, 1118, 1127, 1130)

Type.- Holotype : un mâle (7 mm) avec les étiquettes suivantes : 218 / Madagascar, La

Mandraka, XI-36. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 218.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus plat, incurvé au milieu.

Pilosité du dessus à écaillure forte, ronde, jaune. Ecusson écailleux (fig. 1106). Côtes élytrales peu

marquées. Calus apicaux à pilosité peu marquée. Protibia court. Dent apicale du protibia courte.

Dent médiane du protibia courte, élargie.

Autres caractères.- Taille : 6 à 8 mm. Corps peu allongé. Dessus brun rougeâtre à dense

écaillure ronde jaune (fig. 1089).

Clypéus à côtés arrondis, bord antérieur droit, très peu incurvé au milieu. Massue

antennaire pas plus longue que le funicule.

Pronotum transverse à côtés arrondis; angles antérieurs légèrement saillants ; bord

antérieur étroit. Pilosité régulière, dense partout (fig. 1118).

Elytres assez courts à côtés parallèles ; côtes peu marquées ; calus apicaux saillants.

Pilosité écailleuse dense sur le dessus, moins abondante sur les côtés (fig. 1113).

Protibia court à dent basale plus prononcée que chez les autres espèces du genre.

Métatarse peu allongé.

Paramères à apex élargi et recourbé (fig. 1127).

Distribution dans l’île (fig. 1130). MADAGASCAR NORD : Diego-Suarez (11-1960, 13 ex.).

MADAGASCAR EST : Massif du Marojejy (XII-1972, mission CNRS, RCP n° 225, 1

ex.). - Ile Sainte Marie (X/XI1-1896, Perrot Frères, 16 ex.). - Perinet (XI-1972, À. Peyrieras, 1 ex.). -

Moramanga (1957, J. Gruvel, 2 ex.). - Sandrangato (1 ex.).

= MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka (XI-1936, J. Vadon, 1 ex.). - Fianarantsoa

(2° semestre 1892, Perrot Frères, 1 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 36.

Nombre de localités de récolte : 8.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 427

8. Dolichoplia diutina n. sp.

(Fig. 1094, 1114, 1119, 1120, 1128)

Type.- Holotype : un mâle (7 mm) avec les étiquettes suivantes : 929 / S° Marie de

Madagascar, Perrot Frères, X-XII 1896. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 929.

Un Paratype avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus arrondi. Pilosité du dessus

à écaillure allongée, blanchâtre. Ecusson écailleux. Côtes élytrales peu marquées. Calus apicaux à

pilosité peu marquée. Protibia court. Dent apicale du protibia courte. Dent médiane du protibia

courte, élargie.

Autres caractères.- Taille : 7 mm. Dessus brun rougeâtre à écaillure forte.

Clypéus à bord antérieur arrondi. Massue antennaire pas plus longue que le funicule.

Pronotum transverse, à côtés légèrement incurvés ; angles antérieurs légèrement saillants ;

bord antérieur large. Pilosité plus dense au milieu et sur les côtés (fig. 1119).

Elytres à côtes peu marquées. Pilosité irrégulièrement répartie, formant des touffes plus

denses (fig. 1114).

Protibia court, fort, à dent apicale courte et assez massive. Dent basale peu prononcée

(fig. 1094).

Paramères courts à apex recourbé (fig. 1128).

Distribution dans l’île (fig. 1120).- MADAGASCAR EST: Ile Sainte Marie (X/XII-

1896, Perrot Frères, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2.

9. Dolichoplia longa n. sp.

(Fig. 1093, 1102, 1104, 1115, 1120, 1129)

Type.- Holotype : un mâle (7 mm) avec l'étiquette suivante : La Mandraka, 1250 m,

Manjakandriana, 30 x 56 A.R. MNEN.

Un Paratype avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus arrondi. Pilosité du dessus

à écaillure allongée, blanchâtre. Ecusson squamuleux (fig. 1104). Côtes élytrales peu marquées.

Calus apicaux à pilosité peu marquée. Protibia court. Dent apicale du protibia courte. Dent

médiane du protibia fine, allongée.

Autres caractères.- Taille : 7 mm. Corps allongé, fin. Dessus brun rougeâtre clair à fine

écaillure peu dense.

Clypéus arrondi. Massue antennaire mâle un peu plus longue que le funicule (fig. 1102).

Pronotum transverse, à côtés légèrement incurvés ; angles antérieurs non saillants ; bord

antérieur large. Pilosité fine un peu plus abondante sur les côtés.

Elytres à côtes légèrement marquées. Pilosité écailleuse non groupée, assez régulièrement

répartie (fig. 1115).

Protibia court à dent apicale courte et fine; dent médiane fine; dent basale peu

prononcée. Métatarse fin (fig. 1093).

Paramères courts à apex arrondi (fig. 1129).

Source : MNHN, Paris

428 MARC LACROIX

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. 1131, Calliferoplia angulopicta (Fairmaire), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIDAE 429

Distribution dans l’île (fig. 1120). MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka, 1250 m

(30-X-1956, À. Robinson, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2.

23. Calliferoplia n. gen.

Etymologie : de callifer (latin), portant un calus.

Espèce-type : Hoplia angulopicta Fairmaire.

Description.- Grille des caractères génériques :

AO |B0 El [F1 [Gi [Hi |I0 |J1 |KO

Q0 |RI U2 |vo |W0

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia tridenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia court R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse mâle non dilaté

I. - Bord antérieur du clypéus droit U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum sans cils dressés

K.- Dents du protibia à égale distance W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Autres caractères.- Taille moyenne à petite. Corps court. Dessus écailleux (fig. 1131).

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur assez droit. Suture clypéo-frontale fine.

Antennes de 9 articles à massue courte, pas plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse, à côtés arrondis, non crénelés ; angles antérieurs non marqués.

Disque sans cils dressés. Ecaillure régulière dense ou assez dense. Ecusson allongé, écailleux.

Elytres larges, couvrant les côtés. Suture légèrement rebordée. Des traces de côtes. Calus

apicaux bien marqués. Ecaillure abondante, forte, formant des motifs.

Pygidium court, aussi large que long, écailleux. Métasternum à écaillure fine, peu dense.

Sternites à écaillure fine, assez dense.

Protibia tridenté à dent basale le plus souvent bien marquée ; dent apicale plus longue,

courbe. Protarse court, fin à griffes fines et courtes. Mésotibia court. Métafémur non dilaté.

Métatibia court, élargi, non dilaté à l’apex ; sans carène transverse entière. Métatarse court, plus

ou moins fort à article V non dilaté et griffe peu forte, quelquefois assez longue.

Femelle : Massue antennaire plus courte. Protibia à dents apicale et médiane plus fortes,

plus élargies (fig. 1142). Métatarse plus fin (fig. 1143). Corps plus massif, plus arrondi. Pilosité

écailleuse du dessus plus unie, à motifs moins marqués.

Historique.- Le nouveau genre Calliferoplia est créé pour les taxa Hoplia angulopicta

Fairmaire et Hoplia stigmatica Fairmaire. Ces deux espèces sont mises en synonymie. Un nouveau

taxon est décrit : crenulata.

Source : MNHN, Paris

430

MARC LACROIX

Fig. 1132-1145, Calliferoplia n. gen., caractères des espèces : — 1132, forme du clypéus & de C

angulopicta ; - 1133, idem, C. crenulata ; — 1134, protibia droit & de C. angulopicta ; — 1135, idem, C.

crenulata ; — 1136, métatibia droit & en vue ventrale de C. angulopicta ; — 1137, idem, C. crenulata ; —

1138, forme et pilosité des élytres & de C. angulopicta ; — 1139, idem, C. crenulata ; — 1140, forme du

pronotum de C. angulopicta ; - 1141, idem, C. crenulata ; — 1142, protibia droit ® de C. crenulata ; — 1143,

métatarse gauche © de C. crenulata ; — 1144, paramères en vues dorsale et latérale de C. angulopicta ; —

1145, idem, C. crenulata. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

1. angulopicta Fairmaire

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

Catalogue des espèces

431

2. crenulata n. sp.

= stigmatica Fairmaire

Distribution dans lil

le.

Est |Centre| Ouest ADES de De

localités | exemplaires

1. angulopicta X X X 23 158

2. crenulata X X 10 80

Nbre 2

d’espèces

Les deux espèces du genre se retrouvent principalement en région Est (angulopicta : 19

localités ; crenulata : 9 localités). La région Centre ne comporte que trois localités de récolte et la

région Ouest une seule : Maevatanana, localité type du taxon angulopicta.

Le taxon crenulata est coprésent avec angulopicta dans neuf localités sur dix. Les

femelles de crenulata ont été trouvées dans plus de localités que les mâles (9 localités contre 4

pour les mâles).

Caractères distinctifs entre angulopicta et crenulata

Caractères

angulopicta

crenulata

Bord antérieur du clypéus

lisse (fig. 1132)

crénelé sur toute sa longueur

(fig. 1133)

Côté élytral

incurvé en partie apicale

régulièrement arrondi

Pilosité du pronotum

unie

Côtes élytrales

avec des zones plus foncées

peu distinctes

plus prononcées

Dents du protibia mâle

bien aiguës (fig. 1134)

moins aiguës (fig. 1135)

Ecaillure élytrale mâle

avec une tache noire près de la

suture (fig. 1138)

sans tache noire, formant des

bandes régulières (fig. 1139)

Ecaillure du dessus femelle

peu dense, fine

forte, dense

Paramères

courts, non redressés avant

l’apex (fig. 1144)

plus allongés, redressés avant

l’apex (fig. 1145)

Pronotum

peu transverse (fig. 1140)

plus transverse (fig. 1141)

Angles antérieurs du pronotum

non saillants

plus prononcés

Métatibia mâle

assez court, massif (fig. 1136)

plus allongé (fig. 1137)

1. Calliferoplia angulopicta (Fairmaire)

Fig. 1131, 1132, 1134, 1136, 1138, 1140, 1144, 1146)

Hoplia angulopicta Fairmai

Hoplia angulopicta Fairm. ;

Hoplia angulopicta Fairm. :

ire, 1897 : 102.

ALLUAUD, 1900 : 252.

DALLA TORRE, 1913 : 369.

Hoplia angulopicta Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 57.

Hoplia stigmatica Fairmaire, 1903 : 193.N. Syn.

Hoplia stigmatica Faim. ; DALLA TORRE, 1913 : 381.

Hoplia stigmatica Fm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Source : MNHN, Paris

432

MARC LACROIX

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Fig. 1146, répartition géographique de : I Calliferoplia angulopicta.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 433

Types.- angulopicta. LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (7 mm) avec

les étiquettes suivantes : Madag', Suberbl, H. Perrier / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon

Fairmaire / Type / Hoplia angulopicta n. sp. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

stigmatica. LECTOTYPE (présente désignation): une femelle (6 mm) avec les

étiquettes suivantes : S. Baie Antongil / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type /

Hoplia stigmatica, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

Description (mâle).- Taille : 6 à 7 mm. Dessus brun foncé à dense pilosité écailleuse

jaunâtre et brune (fig. 1131).

Clypéus à bord antérieur légèrement arrondi, lisse (fig. 1132). Suture clypéo-frontale fine.

Clypéus peu pileux. Front à pilosité écailleuse fine, assez dense. Massue antennaire aussi longue

que le funicule.

Pronotum peu transverse à côtés peu incurvés ; angles antérieurs mousses. Pilosité

écailleuse, abondante, forte, formant des motifs plus sombres (fig. 1140).

Ecusson densément écailleux.

Elytres larges à côtés s’incurvant assez fortement avant l’apex. Suture élytrale légèrement

rebordée. Pilosité écailleuse formant des motifs bien distinctifs avant l’apex (fig. 1138).

Protibia allongé, à dents apicale et médiane longues, aiguës (fig. 1134). Protarse à articles

I-IV courts. Griffes peu allongées. Métatibia court, à pilosité écailleuse allongée dense ; éperon

apical allongé (fig. 1136). Métatarse court, assez fort ; griffe allongée.

Paramères courts, rétrécis à l’apex, celui-ci bien recourbé (fig. 1144).

Femelle : Corps de forme plus arrondie. Massue antennaire plus courte que le funicule.

Dessus du corps à écaillure plus fine, répartie plus régulièrement, à motifs moins accentués.

Pygidium à pilosité plus fine et moins dense. Protibia plus court à dents apicale et médiane plus

fortes, arrondies à l’apex. Métatarse plus fin.

La femelle se distingue bien du mâle par son dessus à pilosité plus fine laissant apparaître

la couleur tégumentaire ainsi que par l’effacement plus ou moins prononcé des motifs élytraux.

Répartition dans l’île (fig. 1146).- MADAGASCAR EST : Région d’Antalaha (XII-

1936, J. Vadon, 1 ex.). - Maroantsetra (IX-1951, J. Vadon, 2 ex.). - Région de Maroantsetra (II-

1935, J. Vadon, 1 ex. ; IX-1937, ibidem, 3 ex.). - Andranofotsy, 6 km à l’Est de Maroantsetra

(X11-1936, J. Vadon, 1 ex.). - Ambodivoangy, Est de Maroantsetra (1-1946, J. Vadon, 1 ex.). -

Baie d’Antongil (1897, 4. Mocquerys, 2 ex.). - Sud de la baie d’Antongil (1906, ex coll. Léon

Fairmaire, 1 ex.). - Soanierana Ivongo (1905, 4. Mafhiau, 3 ex. ; 1907, J. Descarpentries, 1 ex.). -

Région d’Antsianaka (ex coll. R. Oberthür, 3 ex. ; 2°” semestre 1893, Perrot Frères, 19 ex.). -

Andranomandevy (Didy), 1039 m (X-1956, P. Griveaud, 1 ex.). - Ivoloina, 13 km au Nord de

Tamatave (1-XI-1949, sur Badamier, P. Clément, 1 ex.). - Région de Perinet, forêt

d’Analamazaotra, 910 m (1931, Lasère, 1 ex.). - Perinet (XII-1932, J. Vadon, 2 ex. ; XI-1957,

ibidem, 2 ex.). - Moramanga (1957, J. Gruvel, 2 ex.). - Route d’Anosibe (X-XI-1960, ex coll.

Breuning, Musée de Tervuren, 53 ex.). - Ankasoka, 1130 m (23-X-1957, P. Griveaud, 3 ex.). -

Sandrangato (28-1-1960, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren, 28 ex.). - Ranomafana (24-II-

1990, G. Sabatinelli, 1 ex.). - 7 km à l’Ouest de Ranomafana, 1100 m (8/30-X-1988, W.E. Steiner,

10 ex. ; 1/7-X1-1988, ibidem, 3 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka (XI-1932, J. Vadon, 1 ex. ; 10-XI-1991, G.

Sabatinelli, 6 ex.). - Environs de Tananarive (coll. Plason, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren,

5 ex.). - Route d’Ambositra à Ambohimanga du Sud, km 39, 1350 m (6/11-XI-1963, P. Viette, 1 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de La Bâthie, 1906,

ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

Source : MNHN, Paris

(HuSEU:

PARIS,

434

MARC LACROIX

L les ee

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Fig. 1147, répartition géographique de : M Calliferoplia crenulata.

Source : MNHN, Paris,

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 435

Nombre d’exemplaires examinés : 158.

Nombre de localités de récolte : 23.

2. Calliferoplia crenulata n. sp.

(Fig. 1133, 1135, 1137, 1139, 1141, 1142, 1143, 1145, 1147)

Etymologie : du latin crenulatus ; allusion aux crénelures du bord antérieur du clypéus.

Type.- Holotype : un mâle (6 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, Ron

Maroantsetra, XI-34 Vadon! / 62. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 62.

Cinquante Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Description (mâle). Taille : 6 à 7 mm. Dessus brun foncé à dense pilosité écailleuse

blanchâtre. L

Clypéus à bord antérieur légèrement arrondi, crénelé sur toute sa longueur (fig. 1133).

Pronotum transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs un peu plus prononcés que chez

angulopicta. Pilosité écailleuse dense et régulièrement répartie, à coloris uni (fig. 1141).

Elytres à côtés régulièrement arrondis jusqu’à l’apex. Côtes élytrales plus prononcées que

chez angulopicta. Pilosité formant des motifs en bandes, sans tache plus foncée comme chez

angulopicta (fig. 1139).

Protibia allongé à dents apicale et médiane moins aiguës que chez angulopicta (fig.

1135). Métatibia assez allongé (fig. 1137).

Paramères allongés, relevés avant l’apex (fig. 1145).

Femelle : Peu différente du mâle si ce n’est par l’écaillure du dessus. Massue antennaire

aussi longue que le funicule. Protibia à dents apicale et médiane non aiguës, plus fortes (fig.

1142). Pilosité du dessus plus dense. Métatarse plus fin (fig. 1143).

Distribution dans l’île (fig. 1147).- MADAGASCAR EST : Région de Maroantsetra

(XI-1934, J. Vadon, 50 ex. ; 11-1935, ibidem, 6 ex.). - Maroantsetra (1935, R. Heim, 2 ex.). -

Ambodivoangy (XII-1962, J. Vadon, Musée de Tervuren, 6 ex.). - Fampanambo (X-1959, J.

Vadon, Musée de Tervuren, 4 ex.). - Soanierana Ivongo (1905, À. Mafhiau, 2 ex.). -

Andranomandevy (Didy), 1039 m (X-1956, P. Griveaud, 1 ex.). - Ivoloina, 13 km au Nord de

Tamatave (2-X-1949, P. Clément, 4 ex.). - Route d’Anosibe (ex coll. Breuning, Musée de

Tervuren, 1 ex.). - Ankasoka, 1130 m (X-1957, P. Griveaud, 3 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka, 1250 m (30-X-1956, 4. Robinson).

Nombre d’exemplaires examinés : 80 (61 mâles et 19 femelles).

Nombre de localités de récolte : 10.

24. Blanchardoplia n. gen.

Derivatio nominis : en hommage à E. Blanchard.

Espèce-type : Hoplia fulva Blanchard.

Description. Grille des caractères génériques :

Source : MNHN, Paris

436 MARC LACROIX

Fig. 1148, Blanchardoplia hirticula n. sp., habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 437

G1 J1 [KO |LO [MO |NI

A0 [BO [CO |DO JEI

Q0 [RI [SO [TO JUI

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia tridenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse allongé T.- Dernier article du métatarse mâle non dilaté

I. - Bord antérieur du clypéus droit U.- Dessus à poils fins, abondants

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum sans cils dressés

K.- 3 dents du protibia à égale distance W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Description. Petite taille, inférieur à 6 mm. Corps court assez ovalaire. Pilosité du dessus

fine ou peu abondante, laissant bien voir le tégument (fig. 1148).

Clypéus assez droit ou légèrement arrondi, sans denticules. Suture clypéo-frontale

présente. Ponctuation du front granuleuse ou râpeuse. Clypéus peu pileux ; front à pilosité fine,

plus abondante (fig. 1159 à 1161). Antenne de 9 articles à massue courte.

Pronotum transverse, à côtés non crénelés ; angles antérieurs aigus ; bord antérieur

finement marginé. Pas de cils dressés sur le disque.

Ecusson petit, allongé (fig. 1152).

Elytres larges, couvrant les côtés. Suture élytrale rebordée plus ou moins fortement (fig.

1149, 1150). Côtes élytrales non ou faiblement marquées. Calus apicaux non ou très légèrement

saillants. Apex élytral bien arrondi ; angle apical rentré (fig. 1149, 1150).

Pygidium assez fortement pileux (fig. 1169 à 1172). Métasternum à pilosité espacée.

Sternites à pilosité écailleuse peu serrée.

Protibia tridenté ; les dents à égale distance ; l’apicale faible (fig. 1154 à 1157). Protarse à

articles I-IV courts. Griffes du protarse courtes. Mésotibia peu allongé, denticulé sur ses côtés.

Mésotarse court. Métafémur normalement allongé. Métatibia allongé, avec ou sans carène

transverse ; apex non élargi. Eperon apical présent dans les deux sexes. Métatarse plus ou moins

allongé à articles fins, non hypertrophiés. Griffe du métatarse fine.

Femelle : Dents du protibia arrondies, plus courtes. Peu différente du mâle.

Discussion.- Le genre Blanchardoplia est créé pour le taxon Hoplia fulva Blanchard ainsi

que pour sept nouvelles espèces.

Catalogue des espèces

1. pusilla n. sp. 2. sabatinellii n. sp. 3. hirsuta n. sp.

4. fulva (Blanchard) 5. hispida n. sp. 6. rufa n. sp.

7. parvula n. sp. 8. hirticula n. sp.

Distribution dans lîle.- La région Est est la mieux représentée avec six espèces sur huit.

Parmi ces six, deux se retrouvent aussi en région Centre. Les deux espèces non présentes en région

Est ont été récoltées l’une en région Centre et l’autre en région Ouest.

Source : MNHN, Paris

438 MARC LACROIX

Trois espèces seulement ont été récoltées en nombre dans plus de trois localités. Trois

taxa sont rattachés à une seule localité de récolte.

Est Centre | Ouest Nbre a Dre ce Nbre :

régions _| localités | d’exemplaires

1. pusilla x 1 1 3

2. sabatinellii X X 2 2 10

3.hirsuta X 1 1 28

4. fulva X 1 5 130

5. hispida X X 2 2 2

6. rufa x 1 1 7

7. parvula X 1 7 31

8. hirticula x 1 12 136

Nbre d’espèces 6 3 1 347

Tableau des caractères des espèces :

Espèces B D FE G H J

1. pusilla 0 fl il 1 0 0

2. sabatinelli 0 0 0 0 0 0

3. hirsuta 1 0 1 0 1 1

4. fulva 1 1 0 0 0 0

5. hispida 1 0 0 0 1 0

6. rufa 0 0 1 0 0 0

7. parvula 0 0 0 0 0 0

8. hirticula 1 0 0 0 0 0

A.- Suture élytrale B.- Pilosité élytrale

0. finement rebordée 0. fine

1. fortement rebordée 1. forte

C.- Pilosité du dessus D. Pilosité du dessus

0. régulièrement répartie 0. abondante

1. groupée 1. peu abondante

E.- Côtés du pronotum F.- Côtes élytrales

0. peu convergents en avant 0. peu visibles

1. convergents vers l’avant 1. plus prononcées

G.- Côtés du clypéus H.- Pilosité du pygidium

0. arrondis 0. écaillure fine, espacée

1. droits, convergents 1. écaillure forte, serrée

L.- Protibia J.- Métatarse

0. court, massif 0. peu allongé

1. allongé, fin 1. allongé

Source : MNHN, Paris:

439

1159

1160

Fig. 1149-1161, Blanchardoplia n. gen. caractères des espèces : — 1149, forme des élytres de B. pusilla ; —

1150, idem, B. rufa ;— 1151, idem, B. hirsuta ; — 1152, écusson de B. sabatinellii ; — 1153, idem, B. hirsuta ;

— 1154, protibia droit de B. sabatinellii ; — 1155, idem, ® de B. sabatinellii ; — 1156, idem, & de B.

hirsuta ;— 1157, idem, ® de B. pusilla ; - 1158, métatibia droit © de B. pusilla ; — 1159, forme de la tête de

B. pusilla ; - 1160, idem, B. sabatinellii ; — 1161, idem, B. hirsuta. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

440 MARC LACROIX

Relations phylétiques entre les espèces du genre Blanchardoplia

Tableau de détermination des espèces

1. Suture élytrale fortement rebordée (fig. 1149) ; côtés du clypéus droits, convergents (fig.

1159) … 1. pusilla

— Suture élytrale faiblement rebordée (fig. 1151) ; côtés du clypéus arrondis (fig. 1160)

2.- Pronotum peu transverse avec ses côtés convergents en partie antérieure (fig. 1162);

protibia fin, allongé (fig. 1154) ; coloris du dessus non uni . … 2. sabatinellii

Pronotum transverse à côtés arrondis (fig. 1163); protibia fort et court (fig. 1156);

coloris tégumentaire du dessus uni

3.- Métatarse allongé (fig. 1173) …

— Métatarse plus court (fig. 1174) eme 4

4.- Pilosité du dessus groupée, non régulièrement répartie (fig. 1165)

_— Pilosité du dessus espacée, régulièrement répartie (fig. 1187) …

5. Pilosité du dessus peu abondante (fig. 1165 et 1182) ; pygidium à pilosité écailleuse fine

et espacée (fig. 1171) …. …… 4. fulva

_— Pilosité du dessus abondante (fig. 1183) ; pygidium à pilosité écailleuse forte et serrée

(fig. 1172) … 5. hispida

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 441

orrnnn

{

Fig. 1162-1174, Blanchardoplia n. gen. caractères des espèces : — 1162, forme et pilosité du pronotum de

B. sabatinelli ; — 1163, idem, B. hirsuta ; — 1164, idem, B. fulva ; - 1165, pilosité et ponctuation élytrale de

B. fulva ; — 1166, idem, B. pusilla ; — 1167, idem, B. sabatinellii ; — 1168, idem, B. hirsuta ; — 1169, pilosité |

du pygidium de B. sabatinellii ; — 1170, idem, B. hirsuta ; — 1171, idem, B. fulva ; — 1172, idem, B. hispida :

— 1173, métatarse droit de B. hirsuta ; — 1174, idem, B. sabatinellii. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

442 MARC LACROIX

6.- Côtes élytrales prononcées, bien visibles (fig. 1187) ; corps allongé …

— Côtes élytrales peu visibles (fig. 1188) ; corps court

7.- Pilosité du dessus fine, courte (fig. 1188) …

— Pilosité du dessus forte, squamuleuse (fig. 1189)

7. parvula

8. hirticula

1. Blanchardoplia pusilla n. sp.

(Fig. 1149, 1157, 1158, 1159, 1166, 1175)

Etymologie : très petit, insignifiant.

Type.- Holotype : une femelle (4 mm) avec l’étiquette suivante : Ampijoroa 170 m,

Ankarafantsika, -1-57 R.E. MNHN.

Deux Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères.- Côtés du clypéus droits et convergents. Pilosité du dessus peu

abondante, régulièrement répartie. Côtés du pronotum peu convergents en avant. Suture élytrale

fortement rebordée. Côtes élytrales prononcées (fig. 1149). Pilosité élytrale fine. Pygidium à

écaillure fine, espacée. Protibia court, massif (fig. 1157). Métatarse peu allongé.

Autres caractères (femelle). Taille : 4 mm. Dessus brun rougeâtre à pilosité très fine,

peu abondante.

Clypéus à côtés assez droits, convergents ; bord antérieur droit à marge relevée (fig.

1159). Ponctuation de la tête serrée, ronde, enfoncée. Pilosité faible, courte.

Pronotum transverse, à côtés arrondis ; angles antérieurs légèrement saillants ; bord

antérieur marginé en son centre. Pilosité faible, plus dense sur les côtés. Ecusson petit.

Elytres à suture fortement rebordée, surtout en son milieu. Côtes élytrales prononcées

(fig. 1149). Ponctuation intercostale serrée, riduleuse. Pilosité plus dense sur les côtés et à l’apex

(fig. 1166).

Pygidium à pilosité écailleuse espacée. Métasternum et sternites à pilosité rare.

Protibia massif à dents courtes, même l’apicale ; la médiane rapprochée de l’apicale ; la

basale bien prononcée (fig. 1157). Métatibia plus court que chez les autres espèces avec une

carène transverse légèrement oblique ; éperon apical allongé (fig. 1158). Métatarse peu allongé.

Mâle inconnu.

Discussion.- B. pusilla se distingue bien des autres espèces du genre par les caractères

suivants : Clypéus à côtés droits, convergents. Elytres à suture fortement rebordée. Pilosité du

dessus faible. Métatibia peu allongé à carène transverse.

Distribution dans l’île (fig. 1175)- MADAGASCAR OUEST: 25 km au Nord

d’Ambato-Boeni, station forestière d’Ampijoroa, dans la forêt de l’Ankarafantsika, 170 m (1-1957,

E. Razafimandimby, 3 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 3 femelles.

2. Blanchardoplia sabatinellii n. sp.

Fig. 1152, 1154, 1155, 1160, 1162, 1167, 1169, 1174, 1175, 1176)

Derivatio nominis : en hommage à G. Sabatinelli.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

443

Fig. 1175, répartition géographique de : EN Blanchardoplia pusilla ; @ B. sabatinellit ; © B. hirsuta ;

fulva.

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Masvatanans ©

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Source : MNHN, Paris

444 MARC LACROIX

Type.- Holotype : un mâle (S ‘mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar, La Mandraka

10.X1.91, leg. Sabatinelli. MNEN.

Huit Paratypes avec la même étiquette in MNHN et collection Sabatinelli.

Principaux caractères.- Côtés du clypéus arrondis (fig. 1160). Pilosité du dessus

abondante et régulièrement répartie. Côtés du pronotum convergents vers l'avant (fig. 1162).

Suture élytrale finement rebordée. Côtes élytrales peu visibles. Pilosité élytrale fine (fig. 1167).

Pygidium à écaillure fine et espacée (fig. 1169). Protibia allongé, fin (fig. 1154). Métatarse peu

allongé (fig. 1174).

Autres caractères (mâle).- Taille : 4 à 5 mm. Corps assez allongé. Avant-corps brun

foncé ; élytres d’un brun clair.

Clypéus à côtés et bord antérieur arrondis. Tête allongée. Ponctuation de la tête forte,

riduleuse. Front à pilosité squamuleuse assez dense (fig. 1160).

Pronotum à côtés fortement convergents en partie antérieure ; angles antérieurs

légèrement saillants ; bord antérieur bien marginé en son centre. Disque à coloris plus éclairci sur

les côtés. Ponctuation arrondie, espacée. Pilosité squamuleuse assez dense et forte (fig. 1162).

Ecusson lisse (fig. 1152).

Elytres allongés à suture finement rebordée. Côtes élytrales peu prononcées. Ponctuation

forte, enfoncée, bien visible. Pilosité fine, disposée en rang, plus dense à l’apex (fig. 1167).

Pygidium à écaillure fine, plus dense sur le pourtour (fig. 1169). Métasternum et sternites

à pilosité peu dense.

Protibia allongé, fin, à dent basale faible, la médiane et l’apicale assez longues,

rapprochées (fig. 1154). Métatibia allongé, non caréné; éperon apical légèrement courbé.

Métatarse fin (fig. 1174).

Paramères courts à apex légèrement dilaté sur le dessus (fig. 1176).

Femelle : Protibia plus court à dents médiane et apicale plus massives (fig. 1155).

Pronotum à côtés moins convergents en partie antérieure. Métatibia plus court. Corps moins

allongé.

Discussion.- B. sabatinellii se distingue des autres espèces du genre par les caractères

suivants : Pronotum à côtés convergents en partie antérieure. Protibia allongé, fin. Avant-corps

plus foncé que les élytres. Ecusson lisse.

Distribution dans l’île (fig. 1175). MADAGASCAR EST : Perinet (19-XI1-1992, G.

Sabatinelli, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka (10.XI.1991, G. Sabatinelli, 9 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 10 (6 mâles et 4 femelles).

Nombre de localités de récolte : 2.

3. Blanchardoplia hirsuta n. sp.

Fig. 1151, 1153, 1156, 1161, 1163, 1168, 1170, 1173, 1175)

Type- Holotype: un mâle (4,5 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar,

Antananarivo prov., Manankazo env., 11.-12.11.1995, Ivo Jenis leg. Musée de Genève.

Vingt sept Paratypes avec la même étiquette in MNHN et Musée de Genève.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 445

1176

1185

Fig. 1176-1185, Blanchardoplia n. gen., caractères des espèces : — 1176, paramères en vues dorsale et

latérale de B. sabatinellii ; — 1177, idem, B. hirsuta ; — 1178, idem, B. fulva ; — 1179, idem, B. rufa ; — 1180,

idem, B. parvula ; — 1181, idem, B. hirticula ; — 1182, pilosité élytrale de B. fulva ; — 1183, idem, B. hispida ;

— 1184, forme du clypéus de B. fulva ; — 1185, idem, B. hispida. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

446 MARC LACROIX

Principaux caractères Côtés du clypéus arrondis (fig. 1161). Pilosité du dessus

abondante, régulièrement répartie. Côtés du pronotum peu convergents en avant (fig. 1163).

Suture élytrale finement rebordée. Côtes élytrales prononcées (fig. 1151). Pilosité élytrale forte

(fig. 1168). Pygidium à écaillure forte et serrée (fig. 1170). Protibia court, massif (fig. 1156).

Métatarse bien allongé (fig. 1173).

Autres caractères. Taille: 4 à 5 mm. Dessus brun rougeâtre à dense pilosité

squamuleuse assez forte.

Clypéus à côtés largement arrondis ; bord antérieur assez droit. Ponctuation de la tête

forte, granuleuse. Front à pilosité squamuleuse abondante (fig. 1161).

Pronotum transverse à côtés très légèrement convergents en partie antérieure ; angles

antérieurs légèrement saillants ; bord antérieur assez régulièrement marginé. Pilosité squamuleuse

régulière et dense (fig. 1163).

Ecusson entièrement squamuleux (fig. 1153).

Elytres à suture très faiblement rebordée ; côtes élytrales distinctes (fig. 1151). Pilosité

comme celle du pronotum, régulièrement répartie, serrée. Ponctuation élytrale forte, riduleuse (fig.

1168).

Pygidium à pilosité écailleuse dense sauf en son centre (fig. 1170). Métasternum et

sternites à pilosité squamuleuse fine, peu dense.

Protibia massif à dents médiane et apicale fortes (fig. 1156). Métatibia allongé, sans

carène transverse ; éperon apical allongé. Métatarse plus allongé que chez les autres espèces (fig.

1173).

Paramères affinés et recourbés à l’apex (fig. 1177).

Femelle : Très semblable au mâle si ce n’est par les dents du protibia plus arrondies ; le

métatibia présentant une ébauche de carène transverse.

Discussion. B. hirsuta se distingue des autres espèces du genre par les caractères suivants :

Dessus du corps à pilosité forte, abondante et régulière. Métatarse bien allongé. Côtes élytrales

bien distinctes.

Distribution dans l’île (fig. 1175). MADAGASCAR CENTRE : Route nationale 4, de

Majunga, km 130, station forestière de Manankazo (11/12-X1-1995, Ivo Jenis, 28 ex.).

4. Blanchardoplia fulva (Blanchard)

Fig. 1164, 1165, 1171, 1175, 1178, 1182, 1184)

Hoplia fulva Blanchard, 1850 : 70.

Hoplia fulva Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 196.

Hoplia fulva Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1113.

Hoplia fulva ; KONCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 1

Hoplia fulva Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 2:

Hoplia fulva Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 375.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (5 mm) avec les étiquettes

suivantes : 4177-34 (étiquette ronde verte) / Muséum Paris, Madagascar, Goudot 1834 / Type /

Hoplia fulva (étiquette manuscrite). MNEN.

Principaux caractères. Côtés du clypéus arrondis. Pilosité du dessus peu abondante,

groupée. Côtés du pronotum peu convergents vers l'avant (fig. 1164). Suture élytrale finement

rebordée. Côtes élytrales peu visibles. Pilosité élytrale forte (fig. 1165). Pygidium à écaillure fine,

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 447

espacée (fig. 1171). Protibia court, massif. Métatarse peu allongé.

Autres caractères. Taille: 4 à 5 mm. Dessus brun rougeâtre à pilosité écailleuse

groupée, peu dense, laissant largement à découvert le tégument.

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur assez droit (fig. 1184). Tête à ponctuation assez

fine, granuleuse. Front à pilosité écailleuse.

Pronotum transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs fins, peu saillants ; bord antérieur

peu convexe, très finement marginé. Pilosité écailleuse plus abondante que sur les élytres (fig.

1164). Ecusson à pilosité écailleuse.

Elytres à suture faiblement rebordée. Côtes élytrales faibles. Ponctuation riduleuse, peu

profonde. Pilosité écailleuse plus abondante sur les côtés, à la base et à l’apex (fig. 1165 et 1182).

Pygidium à écaillure peu abondante, espacée (fig. 1171). Métasternum et sternites à

pilosité écailleuse rare.

Protibia massif à dent basale faible ; la médiane et l’apicale courtes, massives. Métatibia

allongé, sans carène transverse ; éperon apical court. Métatarse fin, peu allongé.

Paramères très légèrement courbés à l’apex (fig. 1178).

Femelle : Très peu différente du mâle. Dents du protibia plus massives.

Discussion.- B. fulva se distingue des autres espèces du genre par sa pilosité écailleuse

arrondie peu dense, irrégulièrement répartie.

Distribution dans l’île (fig. 1175). MADAGASCAR EST : Ambodivoangy (X-1950, J.

Vadon, 66 ex. ; XI1-1962, ibidem, Musée de Tervuren, 46 ex.). - Antakotako, 15 km au Nord-Est

de Maroantsetra (VIII-1935, J. Vadon, 1 ex.). - Fampanambo (X-1959, J. Vadon, Musée de

Tervuren, 10 ex.). - Ile Sainte-Marie (XX11-1896, Perrot Frères, 1 ex.). - Route d’Anosibe

(XI/XI1-1960, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren, 5 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 130.

Nombre de localités de récolte : 5.

5. Blanchardoplia hispida n. sp.

Fig. 1172, 1183, 1185, 1186)

Etymologie : couvert de poils.

Type.- Holotype : une femelle (5,5 mm) avec l'étiquette suivante : La Mandraka, 1250 m,

Manjakandriana, 30-X-56 A.R. MNEN.

Principaux caractères. Côtés du clypéus arrondis. Pilosité du dessus abondante et

groupée. Côtés du pronotum peu convergents vers l'avant. Suture élytrale finement rebordée.

Côtes élytrales peu visibles. Pilosité élytrale forte. Pygidium à écaillure forte et serrée (fig. 1172).

Protibia court, massif. Métatarse peu allongé.

Autres caractères (femelle).- Taille : 5 à 5,5 mm. Dessus brun rougeâtre à pilosité

écailleuse allongée, assez dense.

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur assez droit (fig. 1185). Ponctuation granuleuse,

assez forte. Front à pilosité squamuleuse fine.

Pronotum transverse à côtés légèrement convergents en partie antérieure ; angles

antérieurs légèrement saillants; bord antérieur finement marginé. Pilosité écailleuse plus

Source : MNHN, Paris

448

MARC L

ROIX

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Fig. 1186, répartition géographique de : Bi Blanchardoplia parvula ; @ B. hispida : À B. rufa.

Source : MNHN, Paris

449

S HOPLIIDAE

abondante sur les bords. Ecusson entièrement pileux.

Elytres à suture faiblement rebordée. Côtes élytrales faibles. Ponctuation enfoncée.

Pilosité élytrale forte, régulièrement répartie (fig. 1183).

Pygidium à dense écaillure (fig. 1 172).

Protibia à dents médiane et apicale courtes et massives ; dent basale prononcée. Métatibia

allongé sans carène transverse. Métatarse peu allongé.

Mâle inconnu.

Discussion.- B. hispida, proche de B. fulva s’en distingue principalement par sa pilosité

du dessus plus régulièrement répartie, à écaillure plus fine, plus allongée. Pygidium densément

écailleux. Pronotum à côtés légèrement convergents. Le tableau suivant récapitule les différences

entre ces deux taxa.

Distribution dans l’île (fig. 1186)- MADAGASCAR EST : Massif du Marojejy,

Ambinanitelo, 500 m (XII-1958, E. Raharizonina, 1ex.).

MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka, 1250 m (30-X-1956, À. Robinson, 1 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 2 femelles.

Nombre de localités de récolte : 2.

Tableau comparatif entre fulva et hispida

fulva

hispida

légèrement convergents en

partie antérieure

étroit (fig. 1185)

Caractères

arrondis (fig. 1164)

large (fig. 1184)

Côtés du pronotum

Bord antérieur du clypéus

Pilosité du dessus

écaillure ronde, peu abondante,

espacée, groupée (fig. 1182)

écaillure allongée, abondante,

régulièrement répartie (fig. 1183)

Pilosité du pygidium écaillure peu dense (fig. 1171) écaillure serrée (fig. 1172)

Angles antérieurs du en aipts ins aie

pronotum ES plus aig

Ponctuation du front fine granulation forte, grossière granulation

6. Blanchardoplia rufa n. sp.

Fig. 1150, 1179, 1186, 1187)

Type- Holotype : un mâle (5 mm) avec l’étiquette suivante : Madagascar, Perinet, 11-

37 / 141. MNAN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 141.

Six Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères- Côtés du clypéus arrondis. Pilosité du dessus abondante,

régulièrement répartie. Côtés du pronotum peu convergents vers l’avant. Suture élytrale finement

rebordée. Côtes élytrales prononcées (fig. 1150). Pilosité élytrale fine. Pygidium à écaillure fine et

espacée. Protibia court, massif. Métatarse peu allongé.

Autres caractères.- Taille : 5 mm. Dessus brun rouge foncé à fine pilosité régulièrement

répartie.

Source : MNHN, Paris

450 MARC LACROIX

1191 1192

1190

1194

Fig. 1187-1194, Blanchardoplia n. gen., caractères des espèces : — 1187, forme du corps, pilosité et

ponctuation de B. rufa ; — 1188, idem, B. parvula ; — 1189, idem, B. hirticula ; — 1190, protibia droit 6 de B.

parvula ; 1191, idem, © de B. parvula ; — 1192, idem, & de B. hirticula ; — 1193, ponctuation du pronotum

de B. parvula ; - 1194, idem, B. hirticula. Echelles = 0,5 et 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 451

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur large, droit. Ponctuation du front râpeuse.

Pilosité du front fine, peu serrée.

Pronotum transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs saillants, assez forts ; bord

antérieur plus fortement marginé en son milieu. Pilosité squamuleuse fine, abondante (fig. 1187).

Ecusson ponctué mais faiblement pileux.

Elytres à suture faiblement rebordée. Côtes élytrales prononcées (fig. 1150). Ponctuation

forte, enfoncée, riduleuse. Pilosité identique à celle du pronotum. Apex élytral plus densément

pileux.

Pygidium à écaillure fine, espacée. Métasternum et sternites à pilosité rare.

Protibia court, massif; dent basale faible ; dents médiane et apicale fortes, aiguës.

Métatibia allongé, sans carène transverse ; éperon apical allongé. Métatarse assez court.

Paramères à apex aplati, élargi (fig. 1179).

Femelle : Dents du protibia plus massives, non aiguës. Métatarse plus fin.

Discussion.- B. rufa se distingue des autres espèces du genre par les caractères suivants :

Pilosité du dessus abondante et fine. Corps plus allongé. Côtes élytrales prononcées.

Distribution dans l’île (fig. 1186). MADAGASCAR EST : Perinet (11-1937, J. Vadon, 7 ex.).

7. Blanchardoplia parvula n. sp.

(Fig. 1180, 1186, 1188, 1190, 1191, 1193)

Etymologie : petit.

Type. Holotype : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, R°

Maroantsetra, IV-35 Vadon ! / 874. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 874.

Principaux caractères.- Côtés du clypéus arrondis. Pilosité du dessus abondante et

régulièrement répartie. Côtés du pronotum peu convergents vers l’avant. Suture élytrale finement

rebordée. Côtes élytrales peu visibles. Pilosité élytrale fine. Pygidium à écaillure fine et espacée.

Protibia court, massif. Métatarse peu allongé.

Autres caractères.- Taille : 4,5 à 5,5 mm. Corps assez ovalaire. Dessus brun jaunâtre à

fine pilosité régulière.

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur large, légèrement arrondi. Ponctuation du front

râpeuse. Front à pilosité fine, peu dense.

Pronotum à côtés arrondis; angles antérieurs prononcés, saillants; bord antérieur

régulièrement marginé. Ponctuation arrondie, peu enfoncée (fig. 1193). Pilosité fine,

régulièrement répartie, pas plus dense sur les côtés. Ecusson peu pileux.

Elytres à suture faiblement rebordée. Côtes élytrales peu ou non visibles. Ponctuation

forte, enfoncée, irrégulière. Pilosité semblable à celle du pronotum, par contre un peu plus

abondante à l’apex (fig. 1188).

Pygidium à écaillure fine, espacée. Métasternum et sternites à pilosité courte, espacée.

Protibia court ; dent basale faible ; dents médiane et apicale rapprochées, la médiane plus

longue que l’apicale (fig. 1190). Métatibia allongé, sans carène transverse ; éperon apical allongé.

Métatarse assez court.

Paramères courts à apex légèrement courbé (fig. 1180).

Source : MNHN, Paris

MARC LACROIX

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Fig: 1195, répartition géographique de : I Blanchardoplia hirticula:

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 453

Femelle : Dessus du corps à pilosité rare ou effacée. Dents du protibia fortes, arrondies

(fig. 1191).

Distribution dans l’île (fig. 1186). MADAGASCAR EST : Région de Maroantsetra (I-

1935, J. Vadon, 1 ex. ; IV-1935, ibidem, 2 ex. ; IV-1938, ibidem, 1 ex.). - Ankavana (XII-1945, J.

Vadon, 1 ex.). - Baie d’Antongil (1897, À. Mocquerys, 1 ex. ; 1898, ibidem, 4 ex.). - Sud de la baie

d’Antongil (1906, ex coll. Léon Fairmaire, 3 ex.). - Ile Sainte-Marie (1906, ex coll. Léon

Fairmaire, 1 ex.). - Forêt de Kalalao, île Sainte-Marie (11-1960, 4. Robinson, 2 ex.). - Foulpointe,

61 km au Nord de Tamatave (15-X1-1991, G. Sabatinelli, 4 ex. ; 9-IV-1992, ibidem, 11 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 31.

Nombre de localités de récolte : 7.

8. Blanchardoplia hirticula n. sp.

(Fig. 1148, 1181, 1189, 1192, 1194, 1195)

Etymologie : pileux.

Type.- Holotype : un mâle (5 mm) avec P’étiquette suivante : Perinet. MNEN.

Trente deux Paratypes avec la même étiquette. MNEAN.

Principaux caractères.- Côtés du clypéus arrondis. Pilosité du dessus abondante et

régulièrement répartie. Côtés du pronotum peu convergents vers l’avant. Suture élytrale finement

rebordée. Côtes élytrales peu visibles. Pilosité élytrale forte. Pygidium à écaillure fine et espacée.

Protibia court, massif. Métatarse peu allongé.

Autres caractères. Taille 4,5 à 5,5 mm. Dessus brun rougeâtre à forte pilosité abondante

et régulière (fig. 1148). Paramères (fig. 1181).

Proche de parvula. Les deux taxa peuvent se distinguer d’après les caractères du tableau

Caractères hirticula

forte, squamuleuse, plus

allongée, en partie dressée

(fig 1189)

_parvula

fine, courte, couchée

Pilosité du des

losité du dessus (fig. 1188)

Dents médiane et apicale

du protibia mâle

aiguës, affinées (fig. 1190)

moins allongées, moins

affinées à apex (fig. 1192)

arrondie, espacée, régulière

plus serrée, irrégulière

Ponctuation du pronotum (fig. 1193)

(fig. 1194)

Distribution dans l’île (fig. 1195). MADAGASCAR EST : Fénérive (1% trimestre

1896, Perrot Frères, 1 ex.). - Antsianaka (2° semestre 1890, Perrot Frères, 1 ex.). -

Andranomandevy (Didy) 1039 m (X-1956, P. Griveaud, 1 ex.). - Andasibe Maromizaha (21/24-

X1-1995, Ivo Jenis, Musée de Genève, 3 ex.). - Perinet (33 ex. ; XII-1932, J. Vadon, 1 ex. ; 19-

XI1-1992, G. Sabatinelli, 2 ex.). - Environs de Moramanga (24-I1/1-I11-1995, /vo Jenis, Musée de

Genève, 1 ex.). - Ankasoka, 1130 m (21-X-1957, P. Griveaud, 2 ex.). - Route de Lakato (1-VIIT-

1972, R. Viossat, 2 ex.). - Route d’Anosibe (XI-XI1-1960, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren,

70 ex.; 11-1971, R. Viossat, 1 ex.). - Sandrangato (28-I-1960, ex coll. Breuning, Musée de

Tervuren, 6 ex. ; 3 ex.). - Ranomafana (24-11-1990, G. Sabatinelli, 2 ex.). - 7 km à l’Ouest de

Source : MNHN, Paris

454

MARC LACROIX

Ranomafana (22/31-X-1988, W.E. Steiner, 1 ex. ; 1/7-X1-1988, ibidem, 1 ex. ; 9/11-X1-1988, C.

Kremen, 5 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 136.

Nombre de localités de récolte : 12.

25. Homopliopsis n. gen.

Etymologie : du grec homos, similaire, identique et opsis, mine, physionomie. Nom féminin.

Espèce-type : Hoplia oculata Fairmaire.

Description.- Grille des caractères génériques :

Griffe du métatarse simple

B.- Mésotarse avec deux griffes

C.- Protarse avec deux griffes

D.- Eperon du métatibia présent

E.- Protibia bidenté

F.- Métatibia court, dilaté

G.- Antennes de 9 articles

H.- Métatarse court

1.- Bord antérieur du clypéus droit

J.- Métafémur dilaté

K.-

L.- Suture clypéo-frontale absente

0 [Co [Do [E0 [F1 |[G1 [Hi [10 [32 |K [LI [Mi [NI [O1

O [SO [TI [U2 [VO |W0

M.- Elytres étroits

N.- Suture élytrale rebordée

O.- Corps court

P.- Protarse court

Q.- Côtés du pronotum non crénelés

R.- Ecusson court

S.- Métasternum villeux

T.- Dernier article du métatarse mâle

hypertrophié

U.- Pilosité du dessus écailleuse

V.- Disque du pronotum sans cils dressés

W.- Métatibia normalement élargi

Autres caractères.- Taille moyenne. Corps court. Dessus du corps squamuleux ou

écailleux (fig. 1221).

Clypéus à côtés assez droits, bord antérieur droit ou légèrement arrondi, non denticulé ou

faiblement (fig. 1233). Tête à ponctuation forte, souvent granuleuse ; à pilosité moins abondante

que celle du pronotum. Antennes de 9 articles à massue antennaire pas plus longue que le funicule

(fig. 1222).

Pronotum à côtés arrondis, non denticulés, sans longues soies latérales. Angles antérieurs

saillants ou non. Pilosité souvent plus abondante sur les côtés. Disque sans cils dressés (fig. 1230).

Ecusson fort, court, entièrement pileux.

Elytres courts, rétrécis avant l’apex, ne recouvrant pas les côtés. Suture élytrale rebordée.

Côtes plus ou moins marquées. Pilosité plus ou moins abondante, formant parfois des motifs.

Protibia fort, bidenté (fig. 1199). Protarse court, à articles I-IV courts, le V allongé. Griffe

interne du protarse forte. Mésotibia peu élargi. Mésotarse court. Métafémur court, arrondi, dilaté.

Métatibia court, fort, dilaté plus ou moins fortement. Métatarse à articles I-IV courts, le V long et

hypertrophié ; la griffe longue et forte (fig. 1221).

Femelle : Protibia à dents plus fines. Métatibia moins dilaté. Métatarse plus allongé à article V

moins fort. Massue antennaire plus courte. Chez certaines espèces du genre les caractères différentiels

sont encore plus importants.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 455

Discussion Le genre Homopliopsis diffère bien des autres genres malgaches par la

combinaison des caractères suivants :

Protibia fort, bidenté (fig. 1225). Tête à pilosité peu abondante (fig. 1196). Elytres étroits ne

recouvrant pas les côtés. Métatibia court et fort (fig. 1227). Métatarse court à article V et griffe dilatés

chez le mâle (fig. 1201). Pas de suture clypéo-frontale. Antennes de 9 articles (fig. 1222).

Les espèces du genre, par leur facies, ressemblent à celles du genre Eulaiades Fairmaire (is

partie, p. 233). Les différences sont chez Homopliopsis : l'absence de suture clypéo-frontale, le protibia

bidenté au lieu d’être tridenté, le métatibia non dilaté au milieu, la tête à pilosité moins dense.

Historique.- Le nouveau genre Homopliopsis regroupe sept espèces décrites par Fairmaire :

Hoplia maculicollis, Hoplia validipes, Hoplia bicolor, Hoplia impressidorsis, Hoplia oculata, Hoplia

lugubris et Monochelus dorri.

Hoplia validipes a été renommé madacassa par Dalla Torre (1913), le nom validipes ayant déjà

été employé précédemment par Fairmaire pour une Hoplia de Chine.

Les taxa validipes avec maculicollis et impressidorsis avec oculata sont mis ici en synonymie.

Un nouveau taxon est décrit : peyrierasi.

Catalogue des espèces

1. madacassa (Dalla Torre) 3. lugubris (Fairmaire) 5. bicolor (Fairmaire)

= validipes Fairmaire 4. dorri (Fairmaire) 6. oculata (Fairmaire)

= maculicollis Fairmaire = impressidorsis (Fairmaire)

2. peyrierasi n. Sp.

Distribution dans l’île.-

Nbre

Nora Pre KÉEntre ROUES régions _||_ localités | d’exemplaires

1. madacassa X X X 3 11 169

2. peyrierasi X 1 2 9

3. lugubris X 1 1 8

4. dorri X X 2 3 25.

5. bicolor X X 2 4

6. oculata X X X 3

Nbre d’espèces 4 5 2

Le genre Homopliopsis est bien représenté dans la région Centre avec 5 espèces et un peu

moins dans la région Est avec 4 espèces.

Les espèces sont présentes dans la région Centre de Mandritsara à Betroka et dans la région Est

seulement dans sa partie centrale de l’Antsianaka à Moramanga. La région Nord ne comprend qu’une

seule espèce récoltée à Diego-Suarez. Deux espèces, oculata avec six localités et madacassa avec cinq

localités, sont présentes en région Ouest.

Source : MNHN, Paris

456

Tableau des caractères des espèces :

Espèces

MARC LACROIX

1. madacassa

2. peyrierasi

3. lugubris

4. dorri

5. bicolor

6. oculata

Nbre de fois le

caractère 1 par espè

A.- Bord antérieur du clypéus

0. régulier

1. droit avec 2 denticules

C.- Pilosité apicale du propygidium

0. peu abondante

1. forte, dense

E.- Pilosité du pronotum

0. squamules dressées

1. écailleuse, couchée

G.- Article V du tarse antérieur mâle dilaté

0. non

1. oui

L.- Forme du métatibia mâle

0. allongé, fusiforme

1. court, côtés parallèles

K.- Bord antérieur du clypéus

0. arrondi

1. droit

M.- Pilosité élytrale

0. régulière sur tout le disque

1. formant des motifs

O.- Stries élytrales

0. faibles

1. marquées

D [ol-|-lsls|lsle

B.- Dent apicale du protibia

0. peu forte

1. forte, longue

D.- Pronotum

0. plus large que long, transverse

1. aussi long que large

F.- Angles antérieurs du pronotum

0. non saillants, mousses

1. saillants, aigus

H.- Pilosité des sternites

0. peu dense, régulière partout

1. dense sur les côtés, absente au milieu

J.- Pygidium

0. droit

1. replié sur les sternites

L.- Elargissement du métatibia

0. faible

1. fort

N.- Pilosité élytrale

0. très fine, squamuleuse

1. écailleuse, forte

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 457

madacassa] [peyrierasi] lugubris | [ dorri bicolor [ oculata

OZTRe=LDOmmOU AUX >

8 6 3 6 6 5

Partage des apomorphies

LE 1 D

\ 17e

bicolor

Partage des apomorphies et nombre d’autapomorphies

Source : MNHN, Paris

> Or

8 MARC LACROIX

Relations phylétiques entre les espèces du genre Homopliopsis

Tableau de détermination des espèces

Pronotum non transverse, aussi long que large ; stries élytrales marquées (fig. 1201) …

Pronotum bien transverse, plus large que long ; stries élytrales peu marquées (fig. 1221).

Dent apicale du protibia forte et longue ; article V du protarse mâle bien dilaté (fig.

1199) ; pilosité des sternites dense sur les côtés, absente au milieu ; pilosité apicale du

propygidium forte et dense (fig. 1203) ; bord antérieur du clypéus largement arrondi (fig.

1196) ; métatibia fort et élargi ; pilosité élytrale fine laissant une macule noire (fig. 1202)

: . 1. madacassa

Dent apicale du protibia fine et courte (fig. 1209) ; article V du protarse mâle non dilaté ;

pilosité des sternites plus fine et régulière ; pilosité apicale du propygidium peu

abondante (fig. 1216) ; bord antérieur du clypéus droit (fig. 1214) ; métatibia peu élargi ;

pilosité élytrale écailleuse, plus abondante par endroit et formant comme des motifs (fig.

1209) … … 2. peyrierasi

Métatibia court, massif, à côtés parallèles (fig. 1227) ; angles antérieurs du pronotum

mousses, non saillants (fig. 1221) ; pilosité apicale du propygidium forte et dense (fig.

1226) ; pilosité élytrale très fine, peu visible, squamuleuse ; grande espèce noirâtre (fig.

122D5 … 3. lugubris

Méétatibia plus allongé, à côtés plus ou moins dilatés ; angles antérieurs du pronotum

aigus ; pilosité apicale du propygidium peu abondante (fig. 1235); pilosité élytrale

écailleuse et dense ; petites espèces ….

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 459

Fig. 1196-1207, Homopliopsis madacassa (Dalla Torre), caractères : — 1196, forme de la tête, & ;— 1197,

griffes du protarse, & ;— 1198, idem, ® ; — 1199, protibia droit, & ; — 1200, idem, ® ; — 1201, habitus, d ; —

1202, élytre droit, 9 ; — 1203, pilosité du propygidium, & ; — 1204, écusson, & ; — 1205, idem, © ; — 1206,

patte gauche, © ; — 1207, paramères, en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

460 MARC LACROIX

4.- Bord antérieur du clypéus avec deux denticules latéraux (fig. 1233) ; pygidium replié sur

les sternites (fig. 1236) ; pilosité élytrale régulière …

_— Bord antérieur du clypéus arrondi, sans denticules (fig. 1249) ; pygidium droi

élytrale formant des motifs (fig. 1249, 1254) dr

5.- Métatibia mâle bien dilaté (fig. 1230) ; griffe et article V du métatarse hypertrophiés ; des

bandes d’écailles blanches longitudinales présentes sur les élytres en plus des écailles

brunes ; squamules dressées sur le pronotum ; denticules du clypéus plus prononcés (fig.

1233) . .… 4. dorri

— Métatibia mâle peu dilaté ; griffe et article V du métatarse peu hypertrophiés (fig. 1239) ;

écaillure élytrale unie, brune ; écaillure du pronotum non dressée ; denticules du clypéus

faibles (fig. 1240) … …. 5. bicolor

6. Elytres avec une longue bande longitudinale et le bord sutural sans écailles (fig. 1254) ;

écaillure du dessus allongée (fig. 1256) ; métatibia peu fusiforme (fig. 1257) ; article V et

griffe du métatarse peu dilatés … . 6. oculata (femelle)

— Elytres à écaillure laissant à découvert une tache ronde (fig. 1249) ; écaillure du dessus

dense, arrondie (fig. 1255); métatibia fusiforme, plus allongé ; article V et griffe du

métatarse mâle bien dilatés (fig. 1249) … 7. oculata (mâle)

pilosité

1. Homopliopsis madacassa (Dalla Torre)

(Fig. 1196 à 1207, 1208)

Hoplia validipes Fairmaire, 1897 : 372 (Suberbieville, H. Perrier)

Hoplia validipes Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 254.

Hoplia madacassa nom. nov. ; DALLA TORRE, 1913 : 376.

Hoplia validipes Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

(validipes a déjà été employé par Fairmaire en 1889 pour une espèce de Chine).

Hoplia maculicollis Fairmaire, 1899 (vallée de la Betsiboka, H. Perrier). N. Syn.

Hoplia maculicollis Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 253.

Hoplia maculicollis Farm. ; DALLA TORRE, 1913 : 376.

Hoplia maculicollis Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Types.- validipes. LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (10 mm) avec les

étiquettes suivantes : Madag. Perrier (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon

Fairmaire / Type / Hoplia validipes, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

maculicollis. LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (8,5 mm) avec les

étiquettes suivantes : 5 / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire 1 Type / maculicollis n. sp.

Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

maculicollis Fm. décrit par l’auteur sur un exemplaire femelle, est en réalité la femelle de

valipides.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus régulier, arrondi (fig.

1196). Pronotum non transverse, aussi long que large. Angles antérieurs du pronotum mousses.

Pilosité du pronotum écailleuse. Stries élytrales marquées. Pilosité élytrale régulière, fine.

Pygidium droit. Sternites à pilosité dense sur les côtés, absente au milieu. Pilosité apicale du

propygidium dense. Dent apicale du protibia forte, longue. Article V du protarse mâle dilaté.

Métatibia fort, élargi, allongé.

Autres caractères (mâle).- Taille : 7 à 13 mm. Corps allongé, fusiforme. Avant-corps

brun foncé. Elytres brun rougeâtre.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 461

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Fig. 1208, répartition géographique de : IN Homopliopsis madacassa.

Source : MNHN, Paris

462

Clypéus à côtés convergents ; bord antérieur largement arrondi (fig. 1196). Ponctuation

de la tête granuleuse. Pilosité du front fine, dressée, plus dense que celle du clypéus. Massue

antennaire courte.

Pronotum à côtés bien incurvés dans sa partie antérieure. Pilosité écailleuse fine, formant

motif ; jaunâtre sur les côtés et au milieu en bande longitudinale ; brunâtre et plus rare sur le centre

du disque.

Ecusson entièrement écailleux (fig. 1204).

Elytres bien élargis sitôt après les calus huméraux, puis se rétrécissant fortement jusqu’à

l’apex ; celui-ci légèrement rentré. Suture et stries élytrales bien marquées. Pilosité régulière, fine,

brunâtre, peu visible.

Propygidium entièrement découvert par les élytres à pilosité forte et abondante à son apex

(fig. 1203). Métasternum à dense villosité blanchâtre. Sternites non pileux en leur milieu.

Protibia fort, les deux dents massives et longues (fig. 1199). Protarse à articles I-IV courts,

le V allongé, fort; griffes longues, l’interne forte (fig. 1197). Métafémur fusiforme. Métatibia

allongé, fort, bien élargi, fortement cilié sur le côté interne. Métatarse à articles I-IV courts, le V

fort, hypertrophié. Griffe du métatarse longue, forte.

Paramères courts, légèrement globuleux à l’apex (fig. 1207).

Femelle : Celle-ci est bien différente du mâle, et s’en distingue par les caractères du

tableau suivant :

Caractères Mâle Femelle

Dents du protibia massives (fig. 1199) plus fines (fig. 1200)

Article V du protarse fort fin

Griffes du protarse longues, fortes (fig. 1197) fines, plus courtes (fig. 1198)

DÉGecUpEnenE, à pilosité brune non'pileux

(partie centrale)

Elytres avec une macule noire non oui (fig. 1202)

Pilosité du pygidium dense plus fine, moins dense

Pilosité des sternites forte, dense fine, moins dense

Métatibia ne De. court, à en pe EU

Article V du métatarse et griffe dilatés non dilatés

Ecusson allongé (fig. 1204) lus court (fig. 1205)

Dans les collections, les femelles sont pratiquement aussi nombreuses que les mâles.

La femelle se reconnaît avant tout du mâle par la macule noire présente sur les élytres, le

métatibia plus court, non fusiforme, les articles V des tarses et les griffes non hypertrophiés, le

disque du pronotum sans pilosité centrale, d’un noir brillant.

Distribution dans Pile (fig. 1208). MADAGASCAR EST: Forêt de Fito (ex coll.

Breuning, Musée de Tervuren, 22 ex.). - Andranomandevy (Didy), 1039 m (4 ex.). - Moramanga (l

ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Mandritsara (ex coll. R. Oberthür, 65 ex. ; Michel, 1 exe

Région de Mandritsara (33 ex. ; XII-1937, J. Vadon, 1 ex.). - Amboaboa, 15 km au Sud-Ouest de

Mandritsara (Michel, 3 ex.).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 463

Fig. 1209-1219, Homopliopsis peyrierasi n. sp., caractères : — 1209, habitus, & ; — 1210, protibia gauche,

9; 1211, griffes du protarse, ® ; — 1212, idem, 6 ; — 1213, mésotibia et mésotarse gauches, © ; — 1214,

tête, 8 ;— 1215, idem, © ; — 1216, apex élytral et pygidium, d ;— 1217, patte gauche, © ;— 1218, apex du

métatibia, & ;- 1219, paramères, en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

464 MARC LACROIX

MADAGASCAR OUEST: Analalava, basse Anjingo, S.-P. d’Antsohihy (1909, J.

Descarpentries, 15 ex.). - Port Bergé (XII-1936, J. Vadon, 1 ex.). - Soalala (H. Perrier de la

Bâthie, 1 ex.). - Suberbieville [Maevatanana] (ex coll. H. Perrier de la Bâthie, 3 ex. ; 1906, ex coll.

Léon Fairmaire, 5 ex. ; 1 ex.). - Vallée de la Betsiboka (ex coll. R. Oberthür, 13 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 169.

Nombre de localités de récolte : 11.

2. Homopliopsis peyrierasi n. sp.

(Fig. 1209 à 1219, 1220)

Derivatio nominis : en hommage à A. Peyrieras.

Type. Holotype : un mâle (7 mm) avec les étiquettes suivantes : Bongolava Ouest, S.P.

Tsiroanomandidy / Madagascar, Alt. 1300 m, 6 au 13-X11-1974, À. Peyrieras. MNHN.

Six Paratypes avec les mêmes étiquettes (5 mâles, 1 femelle). MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus droit. Pronotum non

transverse, aussi long que large. Angles antérieurs du pronotum mousses. Pilosité du pronotum

écailleuse. Stries élytrales marquées. Pilosité élytrale écailleuse, plus abondante par endroits.

Pygidium droit. Sternites à pilosité fine et régulière. Pilosité apicale du propygidium peu

abondante (fig. 1216). Dent apicale du protibia courte et fine. Article V du protarse mâle non

dilaté. Métatibia peu élargi, allongé (fig. 1209).

Autres caractères (mâle).- Taille : 7 à 8 mm. Corps assez allongé. Dessus noirâtre (fig.

1209). Clypéus court à bord antérieur bien droit. Front à pilosité squamuleuse forte, couchée.

Massue antennaire aussi longue que le funicule.

Pronotum à côtés incurvés en partie antérieure. Pilosité écailleuse blanche sur les côtés et

au milieu formant une tache ; le reste du disque à pilosité plus fine, brunâtre, peu visible.

Ecusson à écaillure blanche.

Elytres restant élargis juste avant l’apex. Stries élytrales marquées. Ponctuation forte,

riduleuse. Pilosité principale fine, brunâtre avec en plus des groupes d’écailles blanches plus

fortes, le long de la suture.

Protibia court, à dent apicale peu allongée. Protarse court à article V important. Métatibia

allongé, légèrement fusiforme à éperon apical court. Article V du métatarse et griffe dilatés.

Paramères (fig. 1219).

Femelle : Elle se différencie du mâle par les caractères suivants : Protibia à dents plus

fines, plus aiguës (fig. 1210). Clypéus à bord antérieur moins droit, plus arrondi (fig. 1215).

Métatibia non dilaté. Article V du métatarse non dilaté. Griffe du métatarse plus courte. Article V

et griffe du protarse fins (fig. 1217).

Les femelles de peyrierasi se reconnaissent bien des mâles mais ne présentent pas de

différences aussi prononcées que chez madacassa.

Distribution dans l’île (fig. 1220).- MADAGASCAR CENTRE : Bongolava, 75 km au

Nord-Ouest de Tsiroanomandidy, lambeaux forestiers, 1300 m (6/13-XI1-1974, 4. Peyrieras, 6

mâles et 1 femelle). - Piste de Tsiroanomandidy à Ankavandra (XI-1943, J. Abadie, 2 mâles).

Nombre d’exemplaires examinés : 9.

Nombre de localités de récolte : 2.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

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Fig. 1220, répartition géographique de : I Homopliopsis peyrierasi

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Source : MNHN, Paris

465

466 MARC LACROIX

Fig. 1221-1229, Homopliopsis lugubris (Fairmaire), caractères, mâle : — 1221, habitus ; — 1222, antenne

gauche ; — 1223, griffes du protarse ; — 1224, ponctuation du pronotum ; — 1225, protibia droit ; — 1226,

propygidium et pygidium ; — 1227, métatibia gauche, vue ventrale ; — 1228, apex du métatibia ; — 1229,

paramères, en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 467

3. Homopliopsis lugubris (Fairmaire)

(Fig. 1220, 1221 à 1229)

Hoplia lugubris Fairmaire, 1903 : 189.

Hoplia lugubris Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 376.

Hoplia lugubris Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Type. LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (12 mm) avec les étiquettes

suivantes : Diégo Suar. (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type

/Hoplia lugubris, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 468.

Principaux caractères distinctifs- Bord antérieur du clypéus régulier, arrondi.

Pronotum transverse. Angles antérieurs du pronotum mousses. Pilosité du pronotum fine, à

squamules dressées. Stries élytrales faibles. Pilosité élytrale très fine, peu visible, squamuleuse.

Pygidium droit. Sternites à pilosité régulière. Pilosité apicale du propygidium forte et dense (fig.

1226). Dent apicale du protibia peu forte. Article V du protarse mâle non dilaté. Métatibia court,

massif, à côtés parallèles (fig. 1227).

Autres caractères.- Taille : 9 à 12 mm. Corps court, ovalaire. Dessus noir à pilosité fine

(fig. 1221).

Clypéus à côtés arrondis. Tête à ponctuation forte, riduleuse, enfoncée. Pilosité faible et

fine sur le front. Massue antennaire plus courte que le funicule (fig.1222).

Pronotum transverse à côtés arrondis. Ponctuation serrée, en écailles (fig. 1224). Pilosité

jaunâtre abondante sur les côtés, clairsemée au milieu, courte et dressée.

Ecusson à apex arrondi, entièrement squamuleux.

Elytres bien rétrécis avant l’apex, celui-ci arrondi. Stries élytrales très peu marquées.

Ponctuation serrée, peu enfoncée. Pilosité fine, brunâtre, peu visible, régulièrement répartie sur

tout le disque.

Propygidium bien découvert à pilosité forte et dense le long de l’apex. Pygidium à dense

squamulation fauve (fig. 1226). Métasternum à squamulation courte, peu dense. Sternites à

pilosité dense.

Protibia court à dent apicale peu allongée (fig. 1225). Protarse court à article V non dilaté

et griffes courtes (fig. 1223). Mésotibia court, élargi. Métafémur globuleux. Métatibia court, bien

élargi, non fusiforme, à côtés parallèles ; carène médiane proche de l’apex ; éperon apical court

(fig. 1227). Métatarse à articles I-IV courts ; le V long, hypertrophié ; la griffe forte et longue

(aussi longue que l’article V).

Paramères courts, à apex non globuleux, légèrement courbé (fig. 1229).

Femelle : inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1220). MADAGASCAR NORD : Diego-Suarez (ex coll.

Léon Fairmaire, 3 mâles).

4. Homopliopsis dorri (Fairmaire)

(Fig. 1220, 1230 à 1238)

Monochelus (Ischnochelus) Dorri Fairmaire, 1899 : 12 (mâle-femelle : Tananarive).

Monochelus Dorri Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 251.

Monochelus Dorri Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 350.

Monochelus Dorri Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 76.

Source : MNHN, Paris

468 MARC LACROIX

Fig. 1230-1238, Homopliopsis dorri (Fairmaire), caractères, mâle : — 1230, habitus ; — 1231, habitus en

vue ventrale ; — 1232, apex du métatibia ; — 1233, forme du clypéus et ponctuation ; — 1234, griffes du

protarse ; — 1235, propygidium et pygidium : — 1236, sternites en vue latérale ; — 1237, ponctuation du

pronotum ; — 1238, paramères, en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈI

S HOPLIIDAE 469

Type- LECTOTYPE (présente désignation): un mâle (8 mm) avec les étiquettes

suivantes : Monochelus Dorrii (sic), Fairm. Madag. (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906,

Coll. Léon Fairmaire / Cotype. MNEN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus droit avec deux denticules

latéraux (fig. 1233). Pronotum transverse. Angles antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du

pronotum à squamules dressées (fig. 1231). Stries élytrales faibles. Pilosité élytrale régulière,

écailleuse. Pygidium replié sur les sternites (fig. 1236). Sternites à pilosité régulière. Pilosité

apicale du propygidium peu abondante (fig. 1235). Dent apicale du protibia peu forte. Article V

du protarse mâle non dilaté. Métatibia mâle bien dilaté (fig. 1230).

Autres caractères.- Taille : 6,5 à 8 mm. Corps court. Avant-corps noirâtre ; élytres brun

orangé (fig. 1230).

Clypéus se redressant à l’apex, à côtés droits ; bord antérieur droit avec deux forts

denticules dressés sur ses côtés. Tête à ponctuation forte, arrondie et râpeuse. Front à pilosité

dressée. Massue antennaire aussi longue que le funicule.

Pronotum légèrement transverse à côtés arrondis et ciliés. Ponctuation enfoncée,

irrégulière (fig. 1237). Pilosité jaunâtre plus dense sur les côtés, courte et dressée. Angles

antérieurs aigus. Ecusson entièrement squamuleux.

Elytres courts, arrondis à l’apex. Ponctuation serrée, peu enfoncée. Pilosité principale

brunâtre, écailleuse, fine mais répartie densément sur tout le disque, avec en plus des écailles

blanches alignées le long de la suture et sur les stries (écailles pas toujours présentes sur tous les

exemplaires examinés).

Propygidium court, bien dégagé (fig. 1235). Pygidium fortement replié sur les sternites

(fig.1236). Métasternum à villosité allongée. Sternites à pilosité écailleuse régulière.

Protibia court à dents apicale et médiane aiguës. Protarse fin à griffes non dilatées (fig.

1234). Métafémur globuleux. Métatibia long, dilaté, bien fusiforme à éperon apical court (fig.

1232). Métatarse fort, à articles I-IV courts, le V hypertrophié avec un denticule interne ; griffe

forte et longue (fig. 1230).

Paramères peu allongés, droits (fig. 1238).

Femelle : inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1220).- MADAGASCAR EST : Forêt de Fito (ex coll.

Breuning, Musée de Tervuren, 16 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Tananarive (Dorr, 4 ex.). - Pays Betsileo (1881, Deans

Cowan, 1 ex.).

Sans localité : (1906, ex coll. Léon Fairmaire, 4 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 25 mâles.

Nombre de localités de récolte : 3.

5. Homopliopsis bicolor (Fairmaire)

(Fig. 1239 à 1247, 1248)

Hoplia bicolor Fairmaire, 1886 : 35.

Hoplia bicolor ; KONCKEL, 1887 : pl. 13, fig. 2.

Hoplia bicolor Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 252.

Hoplia bicolor Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 371.

Hoplia bicolor Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 57.

Source : MNHN, Paris

470 MARC LACROIX

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1247

Fig. 1239-1247, Homopliopsis bicolor (Fairmaire), caractères : — 1239, habitus, d ; — 1240, forme du

clypéus et ponctuation, & ; — 1241, griffes du protarse, d ; — 1242, ponctuation du pronotum ; — 1243,

pilosité élytrale ; — 1244, protibia droit, © ; — 1245, sternites en vue latérale, & ; — 1246, patte gauche, ? ; -

1247, paramères, en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 471

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (6 mm) avec les étiquettes suivantes :

Muséum Paris, Madagascar, Env. de Tamatave, A. Raffray 1884 / Type / Hoplia bicolor, Künck

(étiquette manuscrite). MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus droit avec deux denticules

(fig. 1240). Pronotum transverse. Angles antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du pronotum

écailleuse, non dressée. Stries élytrales faibles. Pilosité élytrale régulière, unie, écailleuse.

Pygidium replié sur les sternites (fig. 1245). Sternites à pilosité régulière. Pilosité apicale du

propygidium peu abondante. Dent apicale du protibia peu forte. Article V du protarse mâle non

dilaté. Métatibia mâle faiblement élargi, allongé (fig. 1239).

Autres caractères.- Taille : 5 à 6 mm. Corps assez court, ovalaire. Avant-corps noirâtre ;

élytres brun jaune (fig. 1239).

Clypéus à côtés droits, convergents ; bord antérieur droit, redressé, avec deux petits

denticules sur ses côtés (fig. 1240). Tête à ponctuation râpeuse, à pilosité faible. Massue

antennaire aussi longue que le funicule.

Pronotum peu transverse, à côtés arrondis, angles antérieurs légèrement aigus. Pilosité

écailleuse, plus dense sur les côtés, régulièrement répartie, non dressée. Ponctuation serrée,

arrondie (fig. 1242). Ecusson court.

Elytres courts à apex arrondi. Stries élytrales très peu marquées. Pilosité écailleuse,

blanchâtre, assez dense partout (pas d’écailles différentes disposées en bandes comme chez dorri

(fig. 1243).

Propygidium court, à écaillure peu dense à l’apex. Pygidium recourbé sur les sternites.

Métasternum à pilosité courte, peu dense.

Protibia court à dents apicale et basale aiguës comme chez dorri. Protarse fin, à article V

allongé ; griffes fines (fig. 1241). Métafémur globuleux. Métatibia dilaté latéralement mais non

fusiforme (comme chez dorri) ; éperon apical court. Métatarse à article V fort et griffe assez fine

mais longue.

Paramères courts, droits, légèrement globuleux à l’apex (fig. 1247).

Femelle : Peu différente du mâle si ce n’est par le protibia plus fin (fig. 1244), le

métatibia non dilaté, le métatarse à griffe et article V plus réduits (fig. 1246).

Les femelles sont, dans les collections, presqu’aussi nombreuses que les mâles, à la

différence de dorri ou la femelle n’est pas connue.

Distribution dans l’île (fig. 1248).- MADAGASCAR EST : Environs de Tamatave

(1884, À. Raffray, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Région d’Ambositra (1907, J. Descarpentries, 7 ex.). -

Ambositra (février, ex coll. Sicard, 3 ex.). - S.-P. de Betroka (XI-1931, 4 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 15.

Nombre de localités de récolte : 4.

6. Homopliopsis oculata (Fairmaire)

(Fig. 1249 à 1258, 1259)

Hoplia oculata Fairmaire, 1886 : 35.

Hoplia oculata ; KONCKEL, 1887 : pl. 13, fig. 12.

Hoplia oculata Fairmaire ; FAIRMAIRE, 1899 : 13.

Hoplia oculata Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 254.

Source : MNHN, Paris

472

MARC LACROIX

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Fig. 1248, répartition géographique de : I Homopliopsis bicolor.

Source : MNHN, Paris

ÈRES HOPLIIDAE 473

Hoplia oculata Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 378.

Hoplia oculata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Hoplia impressidorsis Fairmaire, 1897 : 102.N, Syn.

Hoplia impressidorsis Fairm. ; FAIRMAIRE, 1898 : 473.

Hoplia impressidorsis Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 253.

Hoplia impressidorsis Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 376.

Hoplia impressidorsis Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Types. oculata. LECTOTYPE (présente désignation): un mâle (8 mm) avec les

étiquettes suivantes : Muséum Paris, Madagascar, Goudot 1834 / Type / Hoplia oculata, Künck

(étiquette manuscrite). MNHN.

impressidorsis. LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (6 mm) avec les

étiquettes suivantes : Tsarasxotia [sic] [Environs de Majunga d’après Fairmaire], 22% semestre

1895, Lieut! Scalabre / Muséum Paris, Madagascar, Scalabre 1897 / Type / Hoplia impressidorsis,

Fairm. 1897, Type (étiquette manuscrite). MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus arrondi, sans denticules.

Pronotum transverse. Angles antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du pronotum écailleuse,

couchée. Stries élytrales faibles. Pilosité élytrale écailleuse, formant des motifs. Pygidium droit.

Sternites à pilosité régulière. Pilosité apicale du propygidium peu abondante. Dent apicale du

protibia peu forte. Article V du protarse non dilaté. Métatibia allongé, élargi (fig. 1249).

Autres caractères (mâle).- Taille : 5 à 9 mm (7 mm le plus fréquemment rencontré).

Corps ovalaire à dessus brun noirâtre densément recouvert d’écailles jaunes (fig. 1249).

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur légèrement ou peu arrondi, sans denticules.

Tête à ponctuation serrée, râpeuse, à pilosité peu dense sur le front. Massue antennaire aussi

longue que le funicule.

Pronotum transverse, à côtés arrondis vers la base et très légèrement incurvés en partie

antérieure, sans cils latéraux ; angles antérieurs saillants. Pilosité à écaillure ronde, couvrant tout le

disque densément et régulièrement.

Ecusson entièrement écailleux.

Elytres rétrécis bien avant l’apex, celui-ci arrondi. Suture élytrale faible et stries non

visibles. Ecaillure, comme celle du pronotum, ronde recouvrant densément les élytres mais

laissant sur chacun un gros disque non écailleux, très caractéristique (fig. 1255).

Propygidium à pilosité fine, seulement sur le bord apical. Pygidium droit, à pilosité

écailleuse allongée. Métasternum à pilosité courte peu abondante. Sternites à pilosité régulière,

fine et peu abondante.

Protibia massif à dents courtes et fortes. Protarse court à article V un peu allongé et

griffes assez fines (fig. 1250). Mésotibia allongé. Métafémur fort. Métatibia fort, élargi, plus ou

moins fusiforme selon la taille des individus, à longue ciliation sur le côté interne. Métatarse à

articles I-IV courts, le V long, hypertrophié ; la griffe forte, plus longue que l’article V.

Paramères courts, droits à apex globuleux (fig. 1258).

Nota.- La variation de la taille des mâles est importante, allant de 5 à 9 mm; le plus

grand nombre d'individus avoisinant les 7 mm. Les plus petits individus sont peu différents des

femelles, si ce n’est par la vestiture du dessus, alors que les grands exemplaires présentent une

hypertrophie importante des pattes postérieures.

Femelle : Même variation de taille que chez le mâle. Elle présente les caractères

différentiels suivants : Antenne plus courte ainsi que la massue. Pronotum à écaillure jaune

ë Cacographie pour Tsaraotra, localité des environs de Majunga.

Source : MNHN, Paris

474

MARC LACROIX

212

1258

Fig. 1249-1258, Homopliopsis oculata (Fairmaire), caractères : — 1249, habitus, d ; — 1250, griffes du

protarse, ; — 1251, côtés du pronotum, 8 ;— 1252, idem, ® ; — 1253, protibia droit, ® ; — 1254, élytre

droit, 9 ; — 1255, pilosité élytrale, ; — 1256, idem, $ ; — 1257, patte gauche, © ; — 1258, paramères, en

vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 475

allongée. Elytres à écaillure fine, allongée ne couvrant pas tout le disque et laissant dénudées une

bande longitudinale près de la suture et une autre plus importante au milieu du disque (fig.

1254,1256). Protibia moins massif (fig. 1253). Protarse à article V et griffes plus fins. Métafémur

plus allongé. Métatibia plus court, large, plus aplati, non fusiforme. Métatarse à articles I-IV plus

longs, article V non hypertrophié ; griffe longue et fine (fig. 1257). Métasternum et sternites à

pilosité moins abondante.

Discussion.- Les mâles et les femelles du taxon oculata sont très différents par la forme et

la répartition de la pilosité du dessus. C’est pour cela qu'ils ont été décrits comme deux espèces

différentes par Fairmaire.

La présence d’aucun mâle parmi les exemplaires présentant une pilosité élytrale en

bandes, la présence d’aucune femelle parmi les exemplaires présentant un disque dénudé sur les

élytres, la présence de ces deux «formes» dans les mêmes localités de récolte ne peuvent

qu’affirmer, en plus des autres caractères différentiels sexuels, que ce sont bien le mâle et la

femelle qui ont été décrits respectivement sous les noms oculata et impressidorsis.

Distribution dans l’île (fig. 1259).- É

Mâles : MADAGASCAR EST : Antsianaka et lac Alaotra (2° trimestre 1889, Perrot

Frères, 2 ex.). - Lac Alaotra, 792 m (Bressière, 2 ex.). - Forêt de Fito (ex coll. Breuning, Musée de

Tervuren, 54 ex.). - Ambatondrazaka, Andilamena (J. Elie, 1 ex.). - Perinet (11-1935, 1 ex.). -

Moramanga (1930, ex coll. Sicard, 5 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Région de Mandritsara (68 ex.). - Mandritsara (ex coll. R.

Oberthür, 41 ex. ; XI-1935, J. Vadon, 38 ex. ; XII-1936, ibidem, 11 ex. ; ibidem, 9 ex. ; 1-1951,

Michel, 37 ex.). - Amboaboa, 15 km au Sud-Ouest de Mandritsara (XI-1935, J. Vadon, 8 ex.). - La

Mandraka (8-XI1-1990, G. Sabatinelli, 1 ex.). - Ambalavao (ex coll. R. Oberthür, 4 ex.).

MADAGASCAR OUEST: Analalava, basse Anjingo, S.-P. d’Antsohihy (1909, J.

Descarpentries, 3 ex.). - Forêt de l’Ankarafantsika (16-X-1947, A.RV., 1 ex.). - Forêt

d’Ankavandra (1-1898, J. Huré, 1 ex.). - Région d’Ankazoabo (1920, C. Le Barbier, 4 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 292 mâles.

Nombre de localités de récolte : 15.

Femelles : MADAGASCAR EST : Antsianaka et lac Alaotra (ns trimestre 1889, Perrot

Frères, 3 ex.). - Lac Alaotra, 792 m (Bressière, 1 ex.). - Forêt de Fito (ex coll. Breuning, Musée de

Tervuren, 24 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Région de Mandritsara (12 ex.). - Mandritsara (ex coll. R.

Oberthür, 37 ex. ; XII-1936, Michel, 4 ex. ; XII-1950, Michel, 26 ex.). - Amboaboa, 15 km au

Sud-Ouest de Mandritsara (XI-1935, J. Vadon, 15 ex. ; XI-1936, ibidem, 1 ex.).

MADAGASCAR OUEST: S.-P. d’Antsohihy (1906, J Descarpentries, T ex.) -

Tsaraotra, environs de Majunga CE semestre 1895, Scalabre, 1 ex.). - Marovoay (1911, J

Descarpentries, 1 ex.). - Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, ex coll. Léon

Fairmaire, 3 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 135 femelles.

Nombre de localités de récolte : 10.

Mâles et femelles :

Nombre total d’exemplaires examinés : 427.

Nombre de localités de récolte : 18.

Sex-ratio : 0,68.

Source : MNHN, Paris

MARC LACROIX

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Fig. 1259, répartition géographique de : I Homopliopsis oculata.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 477

26. Dilatatoplia n. gen.

Etymologie : de dilatatus (latin), élargi ; allusion à l’élargissement des pattes postérieures.

Espèce-type : Hovachelus henrici Fairmaire.

Description.- Grille des caractères génériques :

A0 |[B0O |CO |DO |EO |F1 |G0

Q0 [RO [SO |T1 [U2 |VO |WO0

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D. Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia court, dilaté R.- Ecusson court

G.- Antennes de 10 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse mâle

1.- Bord antérieur du clypéus droit hypertrophié

J.- Métafémur dilaté U.- Pilosité du dessus squamuleuse

K.- V.- Disque du pronotum sans cils dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Autres caractères.- Taille moyenne. Corps court. Dessus du corps squamuleux (fig. 1260).

Clypéus court, à côtés droits et bord antérieur droit ou peu arrondi, non denticulé (fig.

1260). Tête à ponctuation forte, ronde, non granuleuse. Antennes de 10 articles à massue

antennaire pas plus longue que le funicule (fig. 1261).

Pronotum bien transverse, à côtés non denticulés, sans longues soies latérales. Angles

antérieurs peu saillants. Disque sans cils dressés.

Ecusson court, pileux.

Elytres larges, recouvrant les côtés. Suture élytrale rebordée. Côtes marquées. Pilosité peu

abondante. Apex élytral rentré, arrondi.

Protibia court, massif, bidenté (fig. 1266). Protarse court, à articles I-IV courts, le V

allongé. Griffe interne du protarse forte. Mésotibia court. Métafémur court, fort, ovalaire.

Métatibia court, large, non dilaté à l’apex (fig. 1267). Métatarse à articles I-IV courts, non dilatés,

le V long et dilaté ; la griffe longue et forte (fig. 1265).

Femelle non connue.

Discussion.- Le genre Dilatatoplia créé pour le taxon henrici Fairmaire est proche du

genre Homopliopsis. Il en diffère par les principaux caractères suivants :

Caractères Dilatatoplia Homopliopsis

Antennes 10 articles 9 articles

Suture clypéo-frontale présente absente

EI étroits larges

Source : MNHN, Paris

478 MARC LACROIX

1268

Fig. 1260-1268, Dilatatoplia henrici (Fairmaire), caractères, mâle : — 1260, avant-corps, forme et pilosité ;

— 1261, antenne gauche ; — 1262, protibia et protarse droits ; — 1263, ponctuation du pronotum ; — 1264,

ponctuation élytrale ; — 1265, métatarse gauche ; — 1266, apex du métatibia ; — 1267, métafémur et métatibia

gauches ; — 1268, paramères, en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 479

Dilatatoplia henrici (Fairmaire)

(Fig. 1261 à 1268, 1269)

Hovachelus Henrici Fairmaire, 1899 : 522.

Hovachelus Henrici Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 251.

Hovachelus Henrici Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 359.

Hovachelus Henrici Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 59.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (10 mm) avec les étiquettes

suivantes : Madagr., Suberb"*, H. Perrier / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type /

Hovachelus Perrieri, Fairm. Madag. (étiquette manuscrite) / Hovachelus Henrici Frm. (étiquette

manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 449.

Description (mâle).- Taille : 10 mm. Corps court et massif. Dessus brun rougeâtre à

pilosité squamuleuse peu abondante.

Clypéus étroit, à côtés convergents ; bord antérieur assez droit, toute la bordure marginée.

Suture clypéo-frontale fine. Ponctuation de la tête forte, ronde, enfoncée. Yeux forts. Antennes à

articles III à V égaux et courts, VI et VII très courts. Massue courte (fig. 1261).

Pronotum à côtés bien incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs légèrement

marqués ; bord antérieur bien arrondi intérieurement. Ponctuation forte, ronde, enfoncée (fig.

1263). Pilosité squamuleuse plus abondante sur les côtés (fig. 1260).

Ecusson à pilosité squamuleuse serrée.

Elytres à suture élytrale bien rebordée. Côtes élytrales fortes. Calus huméraux et apicaux

non prononcés. Ponctuation peu profonde, irrégulière et espacée (fig. 1264). Pilosité plus

abondante à l’apex.

Propygidium à fine pilosité sur son bord apical. Pygidium aussi large que long, à fine

pilosité sur le disque, avec de longs cils à l’apex. Métasternum et sternites à pilosité rare et fine.

Protibia fort et court, à dent apicale massive, courbe ; dent médiane courte, arrondie (fig.

1262). Protarse court à articles I-IV très courts, le V fort et allongé ; griffes longues. Mésotibia peu

allongé, non dilaté. Métafémur court, dilaté et globuleux (fig. 1267). Métatibia court, large depuis

pratiquement la base, à carène médiane incomplète ; éperon apical court (fig. 1266). Métatarse

court à articles I-IV courts et non dilatés ; article V fort, dilaté et griffe longue et forte.

Paramères peu allongés, élargis avant l’apex, celui-ci recourbé (fig. 1268).

Discussion.- Le taxon henrici Fairmaire avait été classé par Fairmaire parmi le genre

Hovachelus Fairmaire dont l’espèce-type oberthuri Fairmaire présente des caractères bien

différents de ceux d’henrici (cf. 1° partie, page 41). La création du nouveau genre Dilatatoplia, à

la vue de ces différences, s’avère nécessaire, le taxon henrici étant, par ailleurs, plus proche des

espèces rattachées au genre Homopliopsis que du taxon oberthuri.

Un seul exemplaire de D. henrici a pu être retrouvé au MNHN et examiné. Celui-ci

présente une surface tégumentaire vraisemblablement frottée qui ne permet pas une observation

précise de la pilosité du pronotum et des élytres. Toutefois, ces restes de pilosité sont suffisants

pour l'élaboration de caractères descriptifs.

Distribution dans l’île (fig. 1269)- MADAGASCAR OUEST : Suberbieville

[Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 mâle).

Source : MNHN, Paris

Biet

480

> is ra

MARC LACROIX

CAT

Gas ©

asie

ours

OAmbato-Boeni

Maevatanane BI

Ornamne

Oariveniname

Soninndrume

HO © Antsirabe

ohms

Aratotnandrah #3

naghos ©

OfHananjees

0 Ehnamaurson

poipano

rss

Tuuurb

Fig. 1269, répartition géographique de : I Dilatatoplia henrici.

©Haroumbé

esy-variha

Amboimahssos ©

Oterandruré

renérive

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLHIDAE 481

27. Hopleidos Künckel

Hopleidos Künckel, 1887 : pl. 15, fig. 1.

Espèce-type : lineopictus Künckel, par monotypie.

Description.- Grille des caractères génériques :

[Bo Co [po [E0 [ro [Go [ai [io [ni [K [Lo [Mo [ni [oo [m1

[RO [Si [To [U2 ]vi [wo

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges, couvrant les côtés

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps allongé

D.- Eperon du métatibia dans les deux sexes P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson court

G.- Antennes de 10 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse mâle normal

I. - Bord antérieur du clypéus droit U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum avec des cils dressés

K.- W.- Métatibia normalement élargi

L.- Une suture clypéo-frontale

Description.- Corps allongé (fig. 1288). Dessus du corps à revêtement écailleux, formant

des bandes longitudinales sur le pronotum et les élytres (six bandes sur le pronotum et cinq sur

chaque élytre) (fig. 1289).

Clypéus court, à bord antérieur droit ou très légèrement arrondi (fig. 1270). Suture

clypéo-frontale peu visible. Pilosité identique sur le front et le clypéus. Antennes de 10 articles ;

les articles IV à VII souvent soudés ensembles, courts ; massue de 3 articles (fig. 1300).

Pronotum plus long que large, à côtés lisses, non crénelés, ciliés ; base non rétrécie, aussi

large que celle des élytres ; sa plus grande largeur en partie médiane ; angles antérieurs très

légèrement saillants ; bord antérieur non rebordé ; dessus avec de longs cils dressés.

Ecusson très court, ausi large que long.

Elytres à suture rebordée formant deux grosses côtes; dessus avec des côtes

longitudinales non écailleuses mais portant des soies ; apex peu rentré, assez droit ; calus non

marqués ; ponctuation forte entre les côtes.

Propygidium en partie découvert par les élytres, bordé à son apex d’écailles ou de

squamules. Pygidium court, plus large que long, à apex bien arrondi (fig. 1274).

Métasternum à pilosité écailleuse, absente au milieu. Sternites à pilosité écailleuse peu

dense.

Protibia bidenté, court et massif, à dent basale faible, l’apicale légèrement courbe ; pas

d’éperon apical (fig. 1290). Protarse court. Deux griffes, l’interne forte et plus allongée, bifide ;

l’externe fine, bifide chez le mâle. Mésotibia avec un éperon apical. Mésotarse court avec deux

griffes : l’interne bifide et forte ; l’externe fine et simple. Métafémur allongé, normal, non dilaté.

Métatibia allongé, non élargi à l’apex ; avec un éperon apical. Métatarse court avec une griffe

simple, assez longue.

: Caractères sexuels secondaires.- Les femelles sont peu différentes des mâles et peuvent

être différenciées par les caractères énumérés dans le tableau suivant.

Source : MNHN, Paris

482 MARC LACROIX

RE:

28327

5225

1281

RE LE)

Fig. 1270-1287, Hopleidos Künckel, caractères des espèces : — 1270, tête de H. lineolatus @ : — 1211,

idem, H. echinatus & ;— 1272, idem, H. lineopictus ;— 1273, propygidium et pygidium de H. lineolatus ;

— 1274, idem, H. echinatus ; — 1275, idem, H. lineopictus ; — 1276, forme du pronotum de H. lineolatus à ;-

1277, idem, H. echinatus & ; — 1278, idem, H. echinatus ® ; - 1279, idem, H. lineopictus & ; — 1280, idem,

H, lineopictus © ; — 1281, pilosité élytrale de H. lineolatus ; — 1282, idem, H. echinatus ; — 1283, idem, H.

lineopictus ; — 1284, tête vue de face de H. lineolatus & ; — 1285, paramères en vues dorsale et latérale de À.

lineolatus ; — 1286, idem, H. echinatus ; — 1287, idem, H. lincopictus. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 483

Caractères Mâle Femelle

Pronotum plus allongé plus court

Clypéus plus allongé plus court

Massue antennaire > aux articles 2 à 7 < ou = articles 2 à 7

massif, élargi, dent basale faible | étroit, dent basale plus prononcée

Articles des tarses courts et élargis _plus allongés

Métatibia élargi étroit

Griffe du métatarse plus forte et allongée plus courte

Historique.- Le taxon Hopleidos lineopictus est figuré dans l’atlas de Künckel (1887) à

la planche 15, figure 1. Cité pour la première fois, ce nouveau nom scientifique est donc

disponible selon l’article 12 (b-7) du Code : «… la proposition d’un nouveau nom du groupe-

genre ou du groupe-espèce en association avec une illustration du taxon nommé... ». Par contre,

aucun syntype, ayant servi de modèle à l'illustration, n’a pu être retrouvé.

Par la suite, Fairmaire étiqueta sous le nom de Hopleidos lineopictus un exemplaire mâle

récolté par H. Perrier de la Bâthie en 1906. Cette dénomination a sans doute été effectuée par

comparaison avec l'illustration de l’atlas.

A la suite de récoltes récentes, l’apport d’un matériel important, conservé au Muséum de

Paris et au Musée de Tervuren, permet de distinguer trois espèces bien identifiables par leurs

caractères externes et la forme des paramères mais non distinguables par comparaison à la figure

de Künckel qui par sa taille réduite ne permet pas de percevoir le moindre détail.

Comme le prévoit le Code (article 74-C), la figure 1 de la planche 15 de l’atlas devrait

être désignée comme lectotype du taxon lineopictus. Une telle désignation ne permet pas de savoir

quel exemplaire de collection doit s’y rattacher. De plus, la désignation aléatoire de tel exemplaire

comme appartenant au taxon lineopictus pourra toujours être contesté dans l’avenir par l’apport de

nouveau matériel et la référence à ce lectotype pour toute détermination ultérieure occasionnera

erreurs et confusion avec les autres espèces du genre.

Pour clarifier cette situation, un néotype est ici désigné en prenant comme spécimen

l’exemplaire nommé par Fairmaire comme appartenant au taxon lineopictus.

Catalogue des espèces

1. lineolatus n. sp.

2. lineopictus Künckel

3. echinatus n. sp.

Distribution dans l’île. Les espèces se retrouvent dans les régions Est et Centre de l’île.

Nbre de Nbre de Nbre

Est Centre ee SR h =

régions localités d’exemplaires

1. lineolatus X 1 1 2

2; lineopictus x

3. echinatus X X

Nbre d’e:

Les régions Est et Centre possèdent chacune deux espèces. Deux espèces ne se trouvent

que dans une région et une espèces dans deux régions (echinatus).

Source : MNHN, Paris

484 MARC LACROIX

Fig. 1288-1289, Hopleidos Künckel, habitus mâle de : — 1288, H. lineolatus ; — 1289, H. echinatus.

Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 485

Le genre n’est pas très bien représenté en nombre d’individus récoltés (sauf pour

echinatus) :

- trente quatre pour echinatus avec six localités de récolte, mais pour deux

localités (Perinet et route d’Anosibe) 13 et 14 exemplaires récoltés.

- deux pour lineolatus avec une seule localité de récolte.

- deux pour lineopictus avec deux localités de récoltes.

Tableau des caractères des espèces :

Espèces

lineopictus

echinatus

lineolatus

A.-Taille B.- Interbandes élytrales

0.<à9 mm 0. bien ponctuées

1.2 à 10mm 1. très peu ponctuées

C.- Bandes de pilosité D.- Pilosité de ces bandes

0. larges 0. écailles

1. fines 1. squamules

E.- Coloris du tégument F.- Coloris de la pilosité

0. brun rouge 0. blanchâtre

1. noir 1. jaune

G.- Pilosité de la tête H.- Eperon du métatibia

0. écailles 0. court

1. squamules 1. allongé

L- Suture élytrale J.- Bordure apicale du propygidium

0. bordée de squamules 0. frangée de squamules

l.nue 1. avec des poils espacés

K.- Surface du pygidium L.- Pilosité des sternites

0. à pilosité écailleuse serrée 0. écailles serrées et fortes

1. à pilosité rare 1. écailles fines, espacées

M.- Pilosité du métasternum N.- Dent basale du protibia mâle

0. écailles assez serrées 0. fine mais bien distincte

1. écailles fines, espacées 1. peu distincte

Caractères communs entre espèces :

Espèces AS|EBSECSEDS ISERE |EGS)EEEIET J|K|L|MIN

lineopicus OR | 1 SES

echinatus ;

lineolatus

lineopictus et echinatus : 9 caractères communs,

echinatus et lineolatus : 4 caractères communs,

lineopictus et lineolatus : 1 caractère commun ; sur un total de 14 caractères retenus.

Source : MNHN, Paris

486 MARC LACROIX

lineopictus echinatus

-M

€

Relations phylétiques entre les espèces du genre Hopleidos

Nombre de synapomorphies :

lineopictus

lineolatus

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 487

Tableau de détermination des espèces

Petite taille (< à 10 mm) ; bandes de pilosité du pronotum et des élytres fines (fig. 1276,

1281); suture élytrale nue ; bordure apicale du propygidium non frangée d’écailles

serrées (fig. 1273); pygidium non recouvert d’écailles ; sternites et métasternum à

pilosité fine et espacée … 1. lineolatus

— Plus grande taille (> à 10 mm) ; bandes de pilosité du pronotum et des élytres larges ;

bordure apicale du propygidium frangée d’écailles très serrées ; pygidium entièrement

recouvert d’écailles ; sternites et métasternum à pilosité écailleuse dense pe

Bandes du pronotum et des élytres formées de squamules (fig. 1279, 1283) ; pilosité de la

tête squamuleuse (fig. 1272) ; tégument du dessus noir profond ; squamules du dessus

blanchâtres ; éperon du métatibia bien allongé … . 2. lineopictus

— Bandes du pronotum et des élytres formées d’écailles fortes (fig. 1277, 1282) ; pilosité de

la tête écailleuse (fig. 1271) ; tégument du dessus brun rougeâtre ; écailles du dessus

jaunes ; éperon du métatibia court (fig. 1308) … … 3. echinatus

1. Hopleidos lineolatus n. sp.

(Fig. 1270, 1273, 1276, 1281, 1284, 1285, 1288, 1290, 1295, 1303, 1310, 1316)

Etymologie : marqué par de fines lignes parallèles.

Type.- Holotype : un mâle (8 mm) avec l’étiquette suivante : Madagascar Est, presqu'île

de Masoala, Hiaraka, XII - 1968, Vadon et Peyrieras. MNEN.

Paratype : un mâle, mêmes date et localité. MNHN.

Description (mâle).- Taille : 8 à 9 mm. Corps allongé. Dessus brun rougeâtre avec de

fines bandes longitudinales d’écailles (fig. 1288).

Clypéus court, légèrement relevé sur ses bords (fig. 1284). Front à ponctuation forte ;

revêtu d’écailles fines et blanches (fig. 1270). Massue antennaire égale aux articles II à VII réunis.

Pronotum assez étroit ; à ponctuation très fine ; des cils dressés sur le bord antérieur et le

long des bandes écailleuses (fig. 1276).

Ecusson à ponctuation forte, dense, sans écailles.

Elytres à suture bien rebordée, sans frange de squamules ; bandes écailleuses très fines,

de la largeur de 2-3 écailles, celles-ci petites (fig. 1281); interbandes élytrales larges, bien

ponctuées, mates ; ponctuation forte, bien enfoncée ; bord apical non écailleux.

Propygidium très peu découvert, avec une frange de poils fins espacés sur sa bordure

apicale. Pygidium un peu plus large que long, à ponctuation fine, à pilosité fine et rare (fig. 1273).

Métasternum et sternites à pilosité fine et espacée.

Protibia élargi, à dent apicale assez fine, courbe et dent basale petite, aiguë, bien distincte

(fig. 1290). Articles I à IV des tarses antérieur et médian courts (fig. 1295). Métatibia court, élargi,

à pilosité fine et rare, à éperon apical court (fig. 1303). Métatarse à articles 1 à IV courts, peu

dilatés à griffe légèrement courbe, assez fine, peu allongée (fig. 1310).

Paramères allongés, droits, dilatés à l’apex (fig. 1285).

Femelle inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1316).- MADAGASCAR EST : Presqu'île de Masoala, côte

Ouest, Hiaraka (X11-1968, J. Vadon et À. Peyrieras, 2 mâles).

Source : MNHN, Paris

488 MARC LACROIX

1290 201 1292 1293 1294

CCCCT

1295 1296 1297 1298 1299

{ 1314 1315

1312

1311 1313

Fig. 1290-1315, Hopleidos Künckel, caractères des espèces : — 1290, protibia droit de H. lineolatus à ;-

1291, idem, H. echinatus 6 ; — 1292, idem, H. echinatus @ ; — 1293, idem, H. lineopictus & ; — 1294, idem,

H. lineopictus ® ; — 1295, griffes du protarse de H. lineolatus & ; — 1296, idem, H. echinatus 6 ;— 1297,

idem, H. echinatus © ; — 1298, idem, H. lineopictus & ; — 1299, idem, H. lineopictus ® ; — 1300, antenne

gauche de H. echinatus @ ; — 1301, idem, H. lincopictus @ ; — 1302, idem, H. lineopictus © ; — 1303,

métatibia gauche de H. lineolatus & ; — 1304, idem, H. echinatus & ;— 1305, idem, H. echinatus ® ; - 1306,

idem, H. lineopictus 8 ;- 1307, idem, H. lineopictus © ; — 1308, apex du métatibia de H. echinatus 6 ;-

1309, H. lineopictus & ; — 1310, griffe du métatarse de A. lineolatus & ; — 1311, idem, H. echinatus à ;-

1312, H. echinatus © ; — 1313, idem, H. lineopictus & : — 1314, idem, H. lineopictus © ; — 1315, griffe du

mésotarse de A. lineopictus &. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 489

2. Hopleidos lineopictus Künckel

(Fig. 1272, 1275, 1279, 1280, 1283, 1287, 1293, 1294, 1298,

1299, 1301, 1302, 1306, 1307, 1309, 1313 1315, 1316)

‘Hopleidos lineopictus Künckel, 1887 : pl. 15, fig. 1.

Type NEOTYPE (présente désignation): un mâle (11 mm) avec les étiquettes

suivantes : Betsileo (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, Madagascar, Coll. Perrier de la Bathie,

1906 / Hopleidos lineopictus Madag (étiquette manuscrite de Fairmaire) / Type. MNEN.

Exemplaire disséqué par Lebis sous le numéro 54.

Comme il est indiqué dans l’historique du genre et selon l’article 75 (b-ii) du Code,

l’exemplaire de Fairmaire, étiqueté de la façon ci-dessus, est désigné comme néotype du taxon

lineopictus.

Description (mâle).- Taille : 11 mm. Corps allongé. Dessus d’un noir profond avec des

bandes larges de squamules blanchâtres.

Clypéus plus allongé que chez lineolatus ; peu relevé sur ses bords. Front à ponctuation

granuleuse. Tête recouverte d’une squamulation assez dense, dressée. Massue antennaire plus

longue que les articles II à VII réunis (fig. 1301).

Pronotum moins allongé que chez lineolatus ; à côtés assez incurvés en partie antérieure ;

des bandes larges à forte ponctuation et dense squamulation ; les interbandes lisses ; des cils

dressés sur le bord antérieur (fig. 1279).

Ecusson ponctué, avec de fines squamules.

Elytres à suture bien rebordée, avec une rangée de squamules sur le bord élytral ; côtes

bien distinctes, lisses ; les intercôtes larges, fortement ponctuées avec une squamulation dense et

courte (fig. 1283) ; le bord apical avec une pilosité assez dense.

Propygidium assez bien découvert, avec sa bordure apicale frangée de squamules serrées.

Pygidium aussi large que long, entièrement recouvert d’écailles blanches (fig 1275).

Métasternum et sternites assez densément recouverts d’écailles blanches.

Protibia massif, à dent apicale courte, tronquée ; dent basale indistincte (fig. 1293).

Griffes antérieures avec l’externe non bifide, l’interne forte (fig. 1298). Articles 1 à IV des tarses

antérieur et médian courts mais assez élargis. Mésotibia court, élargi. Métatibia allongé, bien

aplati, à éperon terminal allongé (fig. 1306, 1309). Métatarse à articles I à IV courts, dilatés ; à

griffe forte et courbe (fig. 1313).

Paramères courts (fig. 1287).

Femelle : Clypéus à côtés arrondis (fig. 1272). Massue antennaire plus courte que les

articles II à VII réunis (fig. 1302). Protarse fin, non dilaté. Côtés du pronotum plus arrondis (fig.

1280). Protibia non dilaté à dent apicale allongée et dent basale fine mais bien distincte (fig.

1294). Tibia et tarse médians fins. Métatibia fin (fig. 1307). Métatarse non dilaté, allongé à griffe

courte et fine (fig. 1314). Pygidium plus élargi.

Distribution dans l’île (fig. 1316).- MADAGASCAR CENTRE : Bongolava, 1300 m

(X11-1974, 4. Peyrieras, 1 femelle). - Pays Betsileo (1906, H. Perrier de la Bâthie, 1 mâle).

Nombre d’exemplaires examinés : 2 (1 mâle et 1 femelle).

Nombre de localités de récolte : 2.

Source : MNHN, Paris

490

MARC LACROIX

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Fig, 1316, réparl

on géographique de : Ml Hopleidos echinatus ; @ H. lineolatus ; D H. lineopictus.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 491

3. Hopleidos echinatus n. sp.

(Fig. 1271, 1274, 1277, 1278, 1282, 1286, 1289, 1291, 1292.

1296, 1297, 1300, 1304, 1305, 1308, 1311, 1312, 1316)

Etymologie : avec de nombreuses soies dressées.

Type.- Holotype : un mâle (10 mm) avec l’étiquette suivante : Perinet. MNHN.

Paratypes : dix exemplaires, même localité MNHN.

Description (mâle).- Taille : 10 à 11 mm. Corps allongé. Dessus brun rougeâtre avec de

larges bandes d’écailles jaunes (fig. 1289).

Clypéus allongé à bords peu relevés. Tête à ponctuation forte ; à écaillure serrée, sauf au

centre (fig. 1271). Massue antennaire égale aux articles II à VII réunis (fig. 1300).

Pronotum plus allongé que chez lineopictus ; à côtés incurvés en partie antérieure ; avec

de larges bandes d’écailles jaunes, les deux centrales toutefois moins larges que les latérales (alors

que chez lineopictus elles sont toutes égales) (fig. 1277) ; de nombreux cils dressés, assez longs,

sur le bord antérieur et le long des bandes écailleuses.

Ecusson revêtu d’écailles sur ses côtés.

Elytres à suture bien rebordée, frangée d’écailles fines ; côtes bien distinctes, lisses ; les

intercôtes pas plus larges que celles-ci, fortement ponctuées, avec une forte écaillure jaune ; ces

bandes se rejoignant au bord apical qui est fortement écailleux ; de nombreux cils dressés le long

des bandes écailleuses (ceux-ci étant plus rares chez les deux autres espèces du genre);

interbandes élytrales étroites, brillantes, très peu ponctuées (fig. 1282).

Propygidium peu dégagé, bien frangé, sur son bord apical, d’écailles denses. Pygidium

plus large que long, entièrement recouvert d’écailles (fig. 1274).

Métasternum et sternites bien recouverts d’écailles, sauf dans la partie centrale.

Protibia fort, large ; à dent apicale courte et courbe ; dent basale fine, peu distincte (fig.

1291). Articles I à IV des tarses antérieur et médian courts, élargis. Mésotibia court. Métatibia

élargi, à éperon terminal court ; assez fortement pileux (fig. 1304, 1308). Métatarse à articles I à

IV courts, dilatés avec la griffe allongée et courbe (fig. 1311).

Paramères légèrement courbes, bien écartés à l’apex (fig. 1286).

Femelle : Clypéus court. Massue antennaire plus courte que les articles II à VII réunis.

Pronotum moins allongé, à côtés plus arrondis (fig. 1278). Protibia fin, à dent apicale allongée et

dent basale plus distincte (fig. 1292). Métatibia plus fin (fig. 1305). Tarses fins et non dilatés.

Griffes fines (fig. 1312).

Distribution dans l’île (fig. 1316).- MADAGASCAR EST: Perinet (XII-1932, G.

Olsoufieff, 1 femelle ; 12 ex. sans indication de date). - Environs de Perinet, concession R.

Izouard, 1025 m (8/11-11-1967, P. Viette et P. Griveaud, 1 femelle). - Route d’Anosibe (XI/XII-

1960, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren, 9 mâles et 5 femelles). - Jbidem, km 26, Sandrangato

(XI1-1959, R. Vieu et P. Griveaud, 1 femelle ; 2 femelles). - Fanovana, 650 m (10-I-1958, R. Vieu,

1 femelle).

MADAGASCAR CENTRE : La Mandraka (XI-1934, 1 femelle).

Nombre d’exemplaires examinés : 34 (16 mâles et 18 femelles).

Nombre de localités de récolte : 5.

Source : MNHN, Paris

492 MARC LACROIX

28. Athesphatoplia n. gen.

Etymologie : du grec athesphatos, merveilleux, qu’on ne peut exprimer.

Allusion à la forme du clypéus en particulier et du corps en général.

Espèce-type : mirifica n. sp.

Description.- Grille des caractères génériques :

DO |EO |F1 |G1 |H1 I |J1 LO |MO0 [NI |O0 pl

TO [U2 |VIi |WO

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps allongé

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia unidenté (mâle) Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia court R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse normal

I. - Clypéus denticulé (mâle) U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum avec des soies dressées

K.- W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Autres caractères.- Taille moyenne. Corps allongé. Dessus du corps à écaillure dense

formant des motifs (fig. 1317).

Clypéus du mâle allongé, à côtés droits, parallèles (fig. 1318) ; bord antérieur fortement

bilobé. Tête à ponctuation ronde, enfoncée. Front bien squamuleux. Antennes de 9 articles à

massue pas plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse, allongé, à côtés bien incurvés dans leur partie antérieure ;

angles antérieurs non prononcés ; bord antérieur peu élargi (fig. 1334). Pilosité écailleuse dense

sur tout le disque. Des soies courtes, nombreuses, dressées (fig. 1337). Côtés bien ciliés.

Ecusson allongé, anguleux à l’apex (fig. 1339).

Elytres larges, recouvrant les côtés. Suture élytrale rebordée, mais peu fortement. Côtes

faibles. Apex élytral peu rentré. Tout le disque à forte écaillure avec en plus des soies dressées.

Pygidium court, plus large que long (fig. 1324).

Pygidium, métasternum et sternites à revêtement écailleux dense.

Protibia fort, unidenté à son apex (fig. 1320). Protarse court à griffes fines (fig. 1322).

Mésotibia court, élargi. Mésotarse court, fin. Métafémur allongé, non dilaté. Métatibia court,

élargi jusqu’à l’apex, sans carène médiane ; éperon apical court. Métatarse court à articles I-V non

dilatés ; griffe fine, longue.

Femelle : Clypéus arrondi sur ses côtés (fig. 1319) ; bord antérieur droit. Protibia avec

une légère dent basale. Métatibia moins fort (fig. 1327). Métatarse plus fin, plus allongé.

Discussion.- Le genre Afhesphatoplia se caractérise et se distingue des autres genres

malgaches par la combinaison des caractères suivants :

Protibia unidenté (mâle). Métafémur normalement allongé. Métatarse à articles non

dilatés et griffe fine. Elytres larges. Une suture clypéo-frontale. Antennes de 9 articles. Corps non

fusiforme. Bord antérieur du clypéus mâle fortement bilobé. Dessus du corps à dense écaillure

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 493

Fig. 1317, Athesphatoplia mirifica n. sp., habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

494

MARC LACROIX

ronde. Dessous du corps entièrement écailleux. Disque du pronotum avec de nombreuses soies

dressées.

Il se distingue du genre 29, Paramicroplus n. gen. par les caractères du tableau suivant :

Caractères

Athesphatoplia

Paramicroplus

Bord antérieur du clypéus

mâle : fortement bilobé

femelle : droit

denticules latéraux

Disque du pronotum

avec des soies nombreuses

sans soies dressées

dressées

Ecaillure élytrale plus forte formant des motifs disposée en bandes

Protibia mâle unidenté bidenté, la basale minuscule |

Métatibia court allongé

Métatarse court allongé

Ecusson allongé court

Corps allongé court

Taille

1. mirifica n. sp.

Distribution dans l’île.-

> 5mm

Catalogue des espèces

2. curiosa n. sp.

< 5mm

Est Nombre de Nombre

localités d’exemplaires

1. mirifica X = 8

2. curiosa X 1 1

nombre espèces 2 7 9;

Les deux espèces du genre Afhesphatoplia ont une répartition sans doute assez restreinte

dans la partie nord de la région Est. Le nombre réduit de localités de récolte ainsi que le faible

nombre d’exemplaires présents dans les collections indiquent que ces espèces, présentes dans une

région par ailleurs fortement prospectée, occupent sans doute une niche écologique bien différente

de celles des autres taxa de la région.

Caractères distinctifs entre mirifica et curiosa

Caractères

mirifica

curiosa

Côtés du clypéus mâle

droits (fig. 1330)

plus incurvés (fig. 1331)

Pronotum

bien allongé (fig. 1334)

moins allongé (fig. 1335)

Bord antérieur du pronotum étroit plus large

Soies dressées du pronotum fortes (fig. 1337) fines (fig. 1338)

Apex de l’écusson bien aigu (fig. 1339) plus arrondi (fig. 1340)

Ecaillure du dessus jaune blanche

Métatibia mâle large (fig. 1341) _plus fin (fig. 1342)

x à court, à articles plus forts lus allongé, à articles plus

Méshnenie Gig. 1343) Pins (Be, 1344)

Protibia mâle fort (fig. 1332) lus fin (fig. 1333)

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 495

ASS

NSNNSNNNNS

NNININEN EN ONE

1325

Fig 1318-1329, Athesphatoplia miriflca n. sp. caractères : — 1318, forme de la tête, 8 : - 1319, idem, 9 :

1320, protibia droit, & ; — 1321, idem, © ; — 1322, protarse droit, 6 ; — 1323, idem, 9 : — 1324, apex

Sly et pygidium ; — 1325, griffe du protarse, 6 ; 1326, métatibia et métatarse gauches, & :— 1327, idem,

7 1328, paramères en vues dorsale et latérale ; — 1329, apex du métatibia, 6. Echelles — 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

496 MARC LACROIX

1. Athesphatoplia mirifica n. sp.

Fig. 1317, 1318 à 1329, 1330, 1332, 1334, 1337, 1339, 1341, 1343, 1345)

Etymologie : merveilleux (latin).

Type- Holotype: un mâle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar,

Ambohitsitondrona, XI-49- J. Vadon ! / 53. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 53.

Trois Paratypes (2 mâles, 1 femelle) avec la même étiquette de localité. MNHN.

Description (mâle). Taille : 6 à 6,5 mm. Corps allongé. Dessus brun foncé à forte

écaillure ronde et jaune.

Clypéus allongé, relevé sur ses bords, à côtés droits et parallèles ; bord antérieur

fortement bilobé. Suture clypéo-frontale fine. Clypéus à fine pilosité, peu abondante. Front à dense

pilosité squamuleuse (fig. 1330).

Pronotum plus long que large à côtés bien incurvés dans leur partie antérieure (fig. 1334);

bord antérieur très court (la moitié du bord basal). Côtés avec de fortes soies raides. Pilosité

écailleuse ronde, jaune et brune, couvrant entièrement le disque. Soies dressées abondantes,

courtes mais fortes, noires (fig. 1337).

Ecusson allongé, à fine écaillure, à apex bien aigu (fig. 1339).

Elytres à suture assez faiblement rebordée. Côtes élytrales faibles, cachées par la pilosité

écailleuse. Ponctuation fine, ronde et serrée. Ecaillure abondante, en majorité jaune ocre, laissant

toutefois deux plages d’écailles brunâtres coupant les élytres en leur milieu. Disque élytral avec

des soies dressées, moins nombreuses que sur le pronotum ; apex élytral avec de nombreuses soies

(fig. 1324).

Pygidium fortement écailleux, à apex fortement cilié. Métasternum à écaillure ronde

dense. Sternites avec le même genre d’écaillure.

Protibia fort avec la dent apicale légèrement courbe (fig. 1332). Protarse à articles I-IV

très courts, le V de la longueur des précédents réunis (fig. 1322) ; griffes fines, peu incisées à leur

apex (fig. 1325). Mésotibia fort, élargi. Mésotarse court, semblable au protarse. Métafémur

allongé, à forte pilosité squamuleuse. Métatibia fort, large, à pilosité squamuleuse abondante (fig.

1341). Métatarse courts, à articles I-IV assez forts ; griffe fine, allongée (fig. 1343).

Paramères court à apex légèrement globuleux (fig. 1328).

Femelle : Elle se différencie du mâle par les caractères suivants :

Clypéus allongé, à côtés arrondis et bord antérieur droit, sans denticule ni lobe (fig.

1319). Disque du clypéus plat, non concave comme chez le mâle.

Protibia à dent apicale plus allongée, la basale fine (fig. 1321). Mésotibia et métatibia

plus fins. Protarse court à articles fins (fig. 1323). Mésotarse et métatarse plus fins (fig. 1327).

Distribution dans l’île (fig. 1345). MADAGASCAR EST : Ambatosoratra, massif du

Marojejy, réserve naturelle intégrale n° 12, 1700 m (XI-1960, P. Soga, 1 femelle). - Maroantsetra

(11-1950, J. Vadon, 2 femelles). - Ambohitsitondrona, à l'Ouest de la presqu'île de Masoala (XI-

1949, J. Vadon, 3 mâles et 1 femelle). - Andranomandevy (Didy), 48 km au Sud-Est

d’Ambatondrazaka, 1039 m (X-1956, P. Griveaud, 1 femelle).

Nombre d’exemplaires examinés : 8 (3 mâles et 5 femelles).

Nombre de localités de récolte : 4.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 497

1341 1342 ee)

Fig. 1330-1344, Athesphatoplia n. gen., caractères des espèces : — 1330, forme du clypéus de À. mirifica

$ ;-1331, idem, À. curiosa & 3— 1332, forme du protibia de À. mirifica & ;— 1333, idem, À. curiosa 6 ; —

1334, forme du pronotum de 4. mirifica & ; — 1335, idem, À. curiosa & ; — 1336, paramères en vues dorsale

€t latérale de A. curiosa ; — 1337, soies du pronotum de 4. mirifica ; — 1338, idem, À. curiosa ; — 1339,

écusson de 4. mirifica ; — 1340, idem, À. curiosa ; — 1341, métatibia gauche de 4. mirifica & ; — 1342, idem,

À. curiosa & ;— 1343, métatarse gauche de 4. mirifica & ;— 1344, idem, À. curiosa . Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

498 MARC LACROIX

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Fig. 1345, répartition géographique de : M Afhesphatoplia mirifica ; @ À. curiosa.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 499

2. Athesphatoplia curiosa n. sp.

(Fig. 1331, 1333, 1335, 1336, 1338, 1340, 1342, 1344, 1345)

Type- Holotype : un mâle (6 mm) avec les étiquettes suivantes : Madag : Vohemar,

Antsirabe, XII. 36. Vadon / 143. MNEN.

Description (mâle).- Taille : 6 mm. Diffère de mirifica par les caractères suivants.

Corps moins allongé. Dessus à écaillure principale blanche, mélangée d’écailles brunes,

formant des motifs.

Clypéus à côtés courts, incurvés ; bord antérieur bien bilobé. Front à dense squamulation

blanche (fig. 1331).

Pronotum légèrement transverse à côtés moins incurvés, et bord antérieur plus large.

Soies dressées fines (fig. 1338). Ecaillure abondante brune et blanche, formant des motifs (fig.

1335). Ecusson à apex plus arrondi (fig. 1340).

Elytres à côtes plus marquées. Soies dressées fines. Motifs de l’écaillure élytrale plus

distincts.

Protibia moins large à dent apicale courte (fig. 1333). Métatibia peu élargi (fig. 1342).

Métatarse fin à griffe fine et longue (fig. 1344).

Paramères à apex moins globuleux, plus aplati (fig. 1336).

Discussion.- Les deux espèces du genre peuvent être facilement différenciées par les

caractères énumérés dans le tableau précédent. Le coloris et la disposition de l’écaillure en sont

peut-être les caractères les plus évidents, mais la forme du pronotum ainsi que celle du clypéus

mâle sont des critères tout aussi sûrs.

Le faciès général de ces deux espèces ne permet pas de les confondre avec les autres

espèces malgaches.

Distribution dans l’île (fig. 1345). MADAGASCAR EST : Antsirabe Nord, ca. 40 km

au Nord-Ouest de Sambava (XI1-1936, J. Vadon, 1 mâle).

29. Paramicroplus n. gen.

Espèce-type : Microplus strigatus Burmeister.

Description.- Grille des caractères génériques :

C0 |DO0 |E0 J1 |K |LO [MO [NI [O1

S1_|TO [U2

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse long T.- Dernier article du métatarse normal

L. - Clypéus denticulé (mâle) U.- Pilosité du dessus écailleuse

500 MARC LACROIX

Fig. 1346, Paramicroplus vittatus (Burmeister), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 501

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum sans cils dressés

ke W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Description.- Petite taille : 3 à 5 mm. Corps court à dessus brun foncé ou noirâtre

recouvert d’une pilosité écailleuse, disposée en bandes sur les élytres (fig. 1346).

Clypéus du mâle à côtés arrondis ou assez droits ; bord antérieur droit relevé et denticulé

sur ses extrémités (fig. 1365). Suture clypéo-frontale fine. Ponctuation forte. Front écailleux.

Antennes de 9 articles à massue plus courte que le funicule.

Pronotum peu transverse à côtés arrondis, non crénelés ; angles antérieurs non ou peu

prononcés. Pas de soies dressées sur le disque (fig. 1347, 1379). Ecusson court, écailleux.

Elytres larges, couvrant les côtés, à suture rebordée. Côtes peu ou pas prononcées. Calus

huméraux et apicaux non saillants. Pilosité principale écailleuse, peu abondante mais souvent

forte, disposée en bandes (fig. 1351) ; pilosité secondaire fine, peu visible, abondante. Pas de soies

dressées. Apex élytral arrondi.

Pygidium aussi large que long, écailleux (fig. 1353). Métasternum et sternites à pilosité

écailleuse peu dense.

Protibia assez fort, bidenté, les deux dents proches l’une de l’autre, la basale souvent

faible ou peu visible (fig. 1377). Protarse court (fig. 1349). Métafémur allongé. Métatibia allongé,

non dilaté, à carène médiane incomplète ou absente ; éperon terminal fin, assez allongé, présent

dans les deux sexes. Métatarse long et fin ; griffe allongée (fig. 1396).

Femelle : Peu différente du mâle. Bord antérieur du clypéus arrondi, sans denticules

latéraux (fig. 1368). Dents du protibia plus allongées (fig. 1361).

Discussion.- Le nouveau genre Paramicroplus se distingue des autres genres malgaches

par la combinaison des caractères suivants :

Eperon du métatibia présent dans les deux sexes. Protibia bidenté. Bord antérieur du

clypéus droit ou incurvé avec ses côtés relevés en denticules. Dessus du corps à écaillure disposée

en bandes. Dents du protibia proches, la basale souvent peu visible. Métatibia et métatarse

allongés. Suture élytrale rebordée. Dessus du corps sans soies dressées. Corps court. Petites

espèces : < 5 mm.

Le tableau suivant permet la distinction des genres comprenant de petites espèces

ressemblant fortement à celles du genre Paramicroplus.

12. Dicentrines

24. Blanchardoplia

29. Paramicroplus

34. Madahoplia

36. Pseudomicroplus

39. Delphinobius

À.- Eperon du métatibia B.- Protibia

0. présent 0. bidenté

1. absent 1. tridenté

C.- Suture élytrale D.- Bord antérieur du clypéus mâle

0. non rebordée 0. arrondi

1. rebordée 1. droit, denticulé

Source : MNHN, Paris

502 MARC LACROIX

E.- Dessus du corps F.- Métatibia

0. à fine pilosité 0. allongé

1. écailleux 1. court

G.- Métatarse H.- Ecusson

0. allongé 0. court

1. court 1. allongé

Historique. Le genre Microplus a été créé par Burmeister, en 1844, pour quatre

nouvelles espèces : nemoralis d'Afrique du Sud, strigatus, vittatus et insignicollis de Madagascar,

Aucune espèce-type n’a été désignée lors de ces descriptions. Les caractères énumérés par

Burmeister séparent nettement l’espèce du Cap de celles provenant de Madagascar.

Péringuey (1902 : 875) fournit des descriptions détaillées du genre Microplus et du taxon

nemoralis seul présent dans la région étudiée. Il indique que cette espèce est le type du genre

Microplus et que les espèces malgaches paraissent à ses yeux bien différentes. Ses descriptions

précisent la présence d’un éperon au protibia pour le taxon nemoralis.

Blanchard (1850) décrit quatre nouvelles espèces classées parmi le genre Microplus :

cinerascens, rugosus, castaneus et brevis. Les taxa cinerascens et rugosus sont inclus, dans la

présente étude, dans le nouveau genre Pseudomicroplus.

Microplus iners, décrit par Fairmaire en 1899, a été reclassé dans le genre Fairmairoplia

Lacroix, 1997 (1° partie, page 262) et mis en synonymie avec Hoplia pygialis Fairmaire, 1898.

Le genre Microplus, lors de sa création par Burmeister, comprenait deux groupes

d’espèces aux caractères et à la localisation bien différents. Les caractères génériques définis par

l’auteur ne permettent pas de privilégier tel ou tel groupe, un des caractères relevés par Burmeister

(une ou deux griffes au mésotarse) s’avérant faux. Les espèces malgaches ont bien aussi deux

griffes au mésotarse, l’interne étant très fine et plaquée contre l’externe, plus forte.

Toutefois, la présence d’un éperon au protibia, la pilosité fine et non disposée en bandes

des élytres, la griffe du métatarse fendue et la plus grande taille permettent de bien séparer le taxon

nemoralis des autres taxa malgaches.

La désignation par Péringuey du taxon nemoralis comme espèce-type du genre Microplus

Burmeister stabilise les caractères du genre. Par contre, l'appartenance au genre Microplus des

taxa provenant de Madagascar ne peut être maintenue. Un nouveau genre Paramicroplus est ici

créé par les taxa srigatus, vittatus, insignicollis décrits par Burmeister et castaneus, brevis décrits

par Blanchard.

Catalogue des espèces

1. occiduus n. sp. 4. vittatus (Burmeister) 7. brevis (Blanchard)

2. castaneus (Blanchard) 5. obscurus n. sp. 8. strigatus (Burmeister)

3. vitellinus n. sp. 6. devestivus n. sp. 9. insignicollis (Burmeister)

Distribution dans l’île. Le genre Paramicroplus est avant tout présent en région Est du

Marojejy à Fort-Dauphin et principalement dans la région de Maroantsetra.

Sur les huit espèces présentes dans la région Est, cinq espèces ne se retrouvent pas dans

une autre région. P. occiduus n’est connu que de la région Ouest (lle de Béraphia). Les deux

autres espèces, trouvées en région Ouest, sont aussi présentes en régions Est et Centre. 12

obscurus, avec trois localités de récolte dans l'Ouest sur un total de six, a une répartition bien plus

occidentale que les autres espèces du genre. P. insignicollis, présent dans l’Ouest à Maevatanana,

paraît cependant plus oriental (quatre localités sur six dans la région Est).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 503

Les espèces du genre ont été peu récoltées, à part vitellinus, vittatus et devestivus. P.

vittatus comporte le plus grand nombre de localités de récoltes (10) mais avec un indice de récolte

faible (4,3). P. vitellinus a été récolté dans peu de localité (5) mais avec un indice de récolte élevé

(216). Sur cent huit exemplaires récoltés pour cette espèce, trente quatre et soixante dix

exemplaires ont été capturés en deux occasions dans la région d’Antalaha.

Est | Centre | Ouest At Ca Nbre SE Nore ë

régions | localités | d’exemplaires

C 1. occiduus x 1 1 5

2. castaneus X 1 1 9

3. vitellinus X 1 S; 108

4. vittatus X 1 10 43

5. obscurus X X X 3 6 16

6. devestivus X 1 f 122

7. brevis X 1 8 38

8. strigatus je x 2 3 3

9. insignicollis X X X 3 6 23

Nbre d’espèces 8 &) 3 367

Tableau des caractères des espèces du genre :

Espèces A | B DIE ISIÉTS|EK

1. occiduus 1 1 0BEC! 0 | 0 1

2. castaneus 0» 50) 12] 50 SOS Et

3. vitellinus 0 0 1 0 1 0 1

4. vittatus 0 |0 00 1 1 1

5. obscurus 0 0 0 0 1 1 1

6. devestivus 0 | 0 0240: 1 1 1

T7. brevis 0 0 0 1 1 0 0

8. strigatus 0%] «0 00 0|07]0

9. insignicollis | 0 0 0 0 0 1 0

À.- Pronotum B.- Ecusson

0. transverse 0. large

1. plus long que large L. étroit

C- Pilosité du pronotum D.- Coloris de l’écaillure principale

0. fine, régulière 0. blanche

1. forte, abondante sur les côtés 1. jaune

E.- Dent basale du protibia mâle F.- Pilosité principale élytrale

0. distincte 0. abondante

1. très peu distincte 1. rare

G- Ecaillure du dessus H.- Angles antérieurs du pronotum

0. ovalaire 0. faibles

1. ronde 1. prononcés

1: Denticules du clypéus mâle J.- Coloris du tégument

0. faibles

1. prononcés

0. brun-rouge

1. noir

Source : MNHN, Paris

504 MARC LACROIX

K.-

Pilosité secondaire fine du dessus

0. absente

1. présente

Relations phylétiques entre les espèces du genre Paramicroplus

Tableau de détermination des espèces

Pronotum allongé à base étroite, arrondie (fig. 1347) ; écusson très étroit (fig. 1352);

pilosité écailleuse ronde et blanche, disposée en bandes (fig. 1351) 1. occiduus

Pronotum transverse à base large (fig. 1359) ; écusson large 2

Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés et sur une ligne médiane (fig. 1379);

pilosité secondaire présente

Pilosité du pronotum fine, régulièrement disposée (fig. 1391); pilosité secondaire

absente...

Ecaillure du dessus jaune

Ecaillure du dessus blanche.

Ecaillure du dessus forte, ronde (fig. 1357) ; bord antérieur du clypéus mâle étroit,

incurvé intérieurement (fig. 1365) … 2. castaneus

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 505

Fig. 1347-1355, Paramicroplus occiduus n. sp., caractères : — 1347, forme du pronotum ; — 1348, tête ; —

1349, protibia et protarse droits ; — 1350, pilosité du pronotum ; — 1351, pilosité élytrale ; — 1352, forme de

l'écusson ; — 1353, pygidium et apex élytral ; — 1354, métafémur gauche, vue ventrale ; — 1355, métatibia

gauche. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

506 MARC LACROIX

_— Ecaillure du dessus plus fine, ovalaire (fig. 1359) ; bord antérieur du clypéus mâle large,

droit (fig. 1367)... 3. vitellinus

5.- Pilosité principale élytrale abondante, disposée en bandes bien nettes (fig. 1382)... 4. vittatus

_— Pilosité principale élytrale rare, présente le long de la suture (fig. 1383). 6

6. Ecaillure du dessus ovalaire (fig. 1380) ; corps large ; taille = 5 mm 5. obscurus

_— Ecaillure du dessus ronde (fig. 1381) ; corps étroit ; taille< 5 mm … 6. devestivus

7. Dent basale du protibia mâle indistincte (fig. 1389); denticules du clypéus mâle

prononcés (fig. 1394) ; petite espèce à corps court. 7. brevis

_— Dent basale du protibia mâle toujour distincte (fig. 1390) ; denticules du clypéus mâle

faibles (fig. 1395) ; corps plus allongé...

8- Coloris du tégument brun-rouge ; écaillure élytrale disposée en bandes bien distinctes

(fig. 1400) ; angles antérieurs du pronotum faibles (fig. 1392) … … 8. strigatus

— Coloris du tégument noirâtre ; écaillure élytrale plus dispersée (fig. 1401); angles

antérieurs du pronotum prononcés … ….. 9. insignicollis

1. Paramicroplus occiduus n. sp.

(Fig. 1347 à 1355, 1356, 1403)

Etymologie : de l'Ouest.

Type.- Holotype : un mâle (3,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, Ile de

Béraphia, Côte Ouest, 1934 / 992. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 992.

Un Paratype avec la même étiquette de localité. MNAN.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument brun-rouge. Ecaillure du dessus

ronde. Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle faibles (fig. 1348). Pronotum plus

long que large (fig. 1347). Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés (fig. 1350). Angles

antérieurs du pronotum faibles. Ecusson étroit (fig. 1352). Pilosité principale élytrale abondante.

Dent basale du protibia mâle distincte (fig. 1349).

Autres caractères (mâle).- Taille : 3,5 à 4 mm. Corps ovalaire. Dessus brun-rouge foncé

à ponctuation serrée.

Clypéus à côtés assez droits, légèrement convergents ; bord antérieur droit, non incurvé

intérieurement, à denticules latéraux faiblement marqués (fig. 1348). Ponctuation forte,

granuleuse. Pilosité écailleuse arrondie sur le front. Massue antennaire courte.

Pronotum un peu plus long que large ; base largement arrondie (fig. 1347) ; côtés un peu

incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs faiblement marqués. Ecaillure principale

blanche, ronde, dense sur les côtés et sur une ligne longitudinale médiane (fig. 1350). Ecaillure

secondaire brunâtre sur le reste du disque.

Ecusson très étroit avec quelques fines écailles (fig. 1352).

Elytres arrondis sur les côtés ; apex arrondi mais non rentré. Suture élytrale faiblement

rebordée. Pilosité principale écailleuse, ronde, formant des bandes longitudinales fines (fig 1351).

Pilosité secondaire très fine, peu visible.

Pygidium plus large que long, à dense écaillure ronde (fig. 1353).

Métasternum et sternites à dense revêtement écailleux rond.

Source : MNHN, Paris

col

ÉOPTÈRES HOPLIIDAE

507

Fig. 1356, répartition géographique d'

P.obscurus.

> nee conont

Duso-suaez

asnje

lonaravens

Besampyh

CAmbate- Beni

Manratarans ©

One osy-varine

Miutotinandra à

Ambohinaharos ©

Mani OfMananery

ofort-tamet/ +

nahars

hipen

Faratangans

NS)

1Sronr- oaupmn

M Paramicroplus vitellinus ; @ P. castaneus ; @ P. occiduus ; À

Source : MNHN, Paris

508 MARC LACROIX

Protibia à dent apicale courte et courbe, la basale presqu’aussi longue (fig. 1349). Pro- et

mésotarse à articles courts. Métatibia droit, à revêtement écailleux. Métatarse fin à griffe assez

longue (fig. 1355).

Paramères allongés affinés et légèrement courbes à l’apex (fig. 1403).

Femelle non connue.

Distribution dans l’île (fig. 1356). MADAGASCAR OUEST : Iles Radama, Nosy

Berafia (ex coll. R. Oberthür, 3 ex. ; 1934, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 5 mâles.

2. Paramicroplus castaneus (Blanchard)

Fig. 1356, 1357, 1358, 1360, 1361, 1363, 1365, 1366, 1369, 1404)

Microplus castanea Blanchard, 1850 : 69.

Microplus castaneus Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus castaneus Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1115.

Microplus castaneus ; KÜNCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 13.

Microplus castaneus Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Microplus castaneus Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (4 mm) avec les étiquettes

suivantes : 4177- 34 (étiquette manuscrite, ronde, verte) / Muséum Paris, Madagascar, Goudot

1834 / Type / Microplus castaneus (étiquette manuscrite). MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument brun-rouge. Ecaillure du dessus

ronde. Ecaillure principale jaune. Denticules du clypéus mâle prononcés (fig. 1365). Pronotum

transverse. Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés. Angles antérieurs du pronotum

prononcés (fig. 1357). Ecusson large. Pilosité principale élytrale abondante. Dent basale du

protibia mâle distincte (fig. 1360).

Autres caractères (mâle).- Taille : 4 à 4,5 mm. Corps court à dessus brun rougeâtre.

Ecaillure du dessus jaune, forte, arrondie.

Clypéus à côtés droits, convergents ; bord antérieur droit relevé à denticules latéraux

prononcés (fig. 1365). Front à dense écaillure ronde.

Pronotum peu transverse à côtés convergents dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs forts. Pilosité principale écailleuse, dense sur les côtés et sur une ligne médiane (fig.

1357). Pilosité secondaire écailleuse plus fine, brunâtre.

Ecusson court, élargi, entièrement écailleux.

Elytres arrondis à l’apex; suture faiblement rebordée. Ponctuation forte. Ecaillure

principale abondante, disposée en plaques.

Pygidium aussi long que large, entièrement écailleux (fig. 1369).

Métasternum et sternites à pilosité écailleuse dense.

Protibia fort, à dent apicale courte, la basale petite, proche de l’apicale (fig. 1360).

Protarse à article I-IV très courts. Métatibia droit à pilosité squamuleuse assez fine. Métatarst

long. Griffe longue.

Paramères courts à apex arrondi, légèrement courbe (fig. 1404).

Femelle : Bord antérieur du clypéus moins relevé à denticules latéraux plus faibles (fig.

1366). Pronotum plus transverse à côtés plus arrondis (fig. 1358). Protibia plus fin à dent apicale

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 509

1361

1360

0 0,00

1366

Fig. 1357-1369, Paramicroplus n. gen., caractères des espèces : — 1357, forme et pilosité du pronotum

de P. castaneus & : — 1358, idem, P. castaneus © ; — 1359, idem, P. vitellinus & ; — 1360, protibia droit

de P. castaneus & ; — 1361, idem, P. castaneus ® ; — 1362, idem, P. vitellinus @ ; — 1363, pilosité

élytrale de P. castaneus & 5 — 1364, idem, P. vitellinus & ;- 1365, forme du clypéus de P. castaneus d ;

Se 1366, idem, P. castaneus © ; — 1367, idem, P. vitellinus & ; — 1368, idem, P. vitellinus © ; — 1369,

Pygidium de P. castaneus d. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

510 MARC LACROIX

plus longue (fig. 1361). Métatibia et métatarse plus courts. Ecaillure du pronotum plus

irrégulièrement répartie.

Distribution dans l’île (fig. 1356). MADAGASCAR EST : Fort-Dauphin (1900, Ch.

Alluaud, 9 ex.).

Trois exemplaires comportent en plus une étiquette « Sikora » (collecteur autrichien).

3. Paramicroplus vitellinus n. sp.

(Fig. 1356, 1359, 1362, 1364, 1367, 1368, 1405)

Etymologie : couleur jaune d’oeuf (écailles).

Type- Holotype : un mâle (4 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, R*

Antalaha, XII-51. Vadon ! / 884. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 884.

Vingt Paratypes avec la même étiquette de localité. MNAN.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument brun-rouge. Ecaillure du dessus

ovalaire. Ecaillure principale jaune. Denticules du clypéus mâle prononcés (fig. 1367). Pronotum

transverse. Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés. Angles antérieurs du pronotum

prononcés (fig. 1359). Ecusson large. Pilosité principale élytrale abondante. Dent basale du

protibia mâle distincte (fig. 1362).

Autres caractères (mâle).- Taille : 3,5 à 4 mm. Corps court à dessus brun-rougeâtre.

Ecaillure du dessus ovalaire.

Clypéus à côtés légèrement arrondis ; bord antérieur large, droit, peu relevé, à denticules

latéraux moins forts que chez castaneus (fig. 1367). Front à pilosité écailleuse dense.

Pronotum peu transverse à côtés assez arrondis ; angles antérieurs marqués. Pilosité

écailleuse plus dense sur les côtés et au milieu, mais plus largement répartie que chez castaneus

(fig. 1359).

Ecusson large, densément écailleux.

Elytres arrondis à l’apex ; suture faiblement rebordée. Ponctuation dense. Ecaillure

principale abondante, disposée en bandes longitudinales (fig. 1364).

Pygidium aussi long que large, à écaillure ovalaire assez dense, manquant au centre.

Métasternum et sternites à écaillure ovalaire blanchâtre.

Protibia fort, à dent apicale courte, la basale bien distincte (fig. 1362). Protarse à articles

I-IV très courts. Métatibia allongé, droit à pilosité écailleuse allongée. Métatarse long. Griffe

allongée.

Paramères courts à apex recourbé (fig. 1405).

Femelle : Bord antérieur du clypéus droit à denticules non prononcés (fig. 1368). Dents

du protibia plus prononcées. Métatibia et métatarse plus courts.

Distribution dans l’île (fig. 1356).- MADAGASCAR EST : Massif du Marojejy, réserve

naturelle intégrale n° 12, 1500 m (11-1974, 1 ex.). - Région d’Antalaha (XII-1951, J. Vadon, 34 ex.;

X11-1952, ibidem, 70 ex.). - Marofinaritra, piste de Mahalevona à Antalaha (XI1-1951, J. Vadon, |

ex.). - Fampanambo, 15 km au Nord-Ouest de Maroantsetra QU, À Peyrieras, 1 ex):

Moramanga (1957, J. Gruvel, 1 ex.).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

'orrsvony

CAmbate-Boeni

Glrasiobe

disratrima

CHanjakang/ans O[Andevorante

Onnamnve

Marin

Soninandrians © TE

OAmbatolen}

Olmbagitra

MÉetorinandran.

rosy-varita

Ambohlaubaros ©

aan © D Maman

ofort-tamet/

S/r0RT-oauvmn

“EE

Fig. 1370, répartition géographique de : M Paramicroplus devestivus.

Source : MNHN, Paris

511

512 MARC LACROIX

Nombre d’exemplaires examinés : 108.

Nombre de localités de récolte : 5.

Caractères distinctifs entre castaneus et vitellinus

Caractères castaneus vitellinus

écaillure du dessus forte, ronde (fig. 1357) plus fine, allongée (fig. 1359)

Bord antérieur du fortement relevé, étroit, incurvé peu relevé, large, droit

clypéus mâle denticules plus forts (fig. 1365) | denticules plus faibles (fig. 1367)

Bord antérieur du denticules distincts pas de denticules latéraux

clypéus femelle (fig. 1366) (fig. 1368)

Côtés du pronotum mâle bien incurvés (fig. 1357) _plus arrondis (fig. 1359)

Pilosité principale du à répartition plus plus largement

pronotum mâle restreinte (fig. 1357) répartie (fig. 1359)

Ecaillure élytrale disposée en plaques (fig. 1363) ee M

4. Paramicroplus vittatus (Burmeister)

(Fig. 1346, 1371, 1372, 1379, 1382, 1385, 1402, 1406)

Microplus vittatus Burmeister, 1844 : 175.

Microplus vittatus Burm. ; BLANCHARD, 1850 : 69.

Microplus vittatus Burm. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus vittatus Burm. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1116.

Microplus vittatus ; KONCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 14.

Microplus vittatus Burm. ; ALLUAUD, 1900 : 256.

Microplus vittatus Burm. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (3,5 mm) avec l'étiquette suivante:

MLU Halle, WB Zoologie, S-Nr. 81316. MLUH.

Un Paralectotype avec la même étiquette. MLUH.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument noir. Ecaillure du dessus ronde

(fig. 1379). Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle prononcés (fig. 1371).

Pronotum transverse. Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés. Angles antérieurs du

pronotum prononcés. Ecusson large. Pilosité principale élytrale abondante. Dent basale du protibia

mâle distincte.

Autres caractères (mâle).- Taille : 3,5 à 4,5 mm. Corps court. Dessus noir à pilosité

écailleuse blanche et ronde (fig. 1346).

Clypéus à côtés légèrement arrondis; bord antérieur large, légèrement incurvé

intérieurement à denticules latéraux prononcés (fig. 1371). Ecaillure de la tête peu abondante.

Pronotum légèrement transverse à côtés arrondis et angles antérieurs prononcés. Pilosité

principale blanche présente sur les côtés et le long d’une ligne médiane (fig. 1379). Pilosité

secondaire brunâtre, plus fine, présente sur le reste du disque.

Ecusson large, entièrement écailleux.

Elytres arrondis à l’apex ; à côtés assez droits. Ponctuation forte, légèrement râpeuse.

Ecaillure principale répartie en bandes sur le disque et le long de la suture (fig. 1382). Ecaillure

secondaire plus fine, peu visible.

Pygidium plus large que long, entièrement écailleux (fig. 1385).

Source : MNHN, Paris

HOPLIIDAE 513

1382 1383

Fig. 1371-1387, Paramicroplus n. gen., caractères des espèces :— 1371, forme du clypéus de P. vittatus

5 51372, idem, P. vittatus 9 ; — 1373, idem, P. obscurus 6 : — 1374, idem, P. obscurus © : — 1375,

idem, P. devestivus 6 ; — 1376, idem, P. devestivus © ; - 1377, protibia droit de P. obscurus 6 : — 1378,

idem, P devestivus à ; — 1379, pilosité du pronotum de P. vittatus & ; — 1380, idem, P. obscurus 6 : —

sr Fa F. devestivus & ; — 1382, pilosité élytrale de P. vittatus à ; — 1383, idem, P. obscurus & : —

Der je P. devestivus 6 ; — 1385, pilosité du pygidium de P. vittatus ; — 1386, idem, P. obscurus : —

» idem, P. devestivus. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

514 MARC LACROIX

Métasternum et sternites à écaillure forte, abondante.

Protibia massif, assez court, à dent apicale courte, la basale bien distincte. Métatibia droit,

assez court, à pilosité écailleuse fine. Métatarse peu long.

Paramères bien caractéristiques par leur apex (fig. 1406).

Femelle : Clypéus à côtés bien arrondis et bord antérieur court, droit sans denticules (fig.

1372). Dents du protibia plus fortes.

Distribution dans l’île (fig. 1402). - MADAGASCAR EST : Région d’Antalaha (XII-

1951, J. Vadon, 1 ex. ; XII-1952, ibidem, 1 ex.). - Marofinaritra, piste de Mahalevona à Antalaha

(X11-1951, J. Vadon, 2 ex.). - Région de Maroantsetra (1-1936, J. Vadon, 1 ex.). - Ambodivoangy,

Est de Maroantsetra (XII-1945, J. Vadon, 15 ex. ; XII-1947, ibidem, 10 ex. ; XII-1949, ibidem, |

ex. ; XII-1950, ibidem, 1 ex.). - Antakotako, 15 km au Nord-Est de Maroantsetra (XII-1935, J.

Vadon, 1 ex.). - Fampanambo, 15 km au Nord-Ouest de Maroantsetra (4. Peyrieras, 1 ex.). -

Nandihizana, 40 km à l’Ouest de Rantabe (XII-1938, J. Vadon, 2 ex.). - Beanana, 25 km à l’Ouest

de Rantabe (XII-1945, J. Vadon, 3 ex.). - Fénérive (E. Perrot 3 ex.). - Antsianaka et lac Alaotra

(*" trimestre 1889, Perrot Frères, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 43.

Nombre de localités de récolte : 10.

5. Paramicroplus obscurus n. sp.

(Fig. 1356, 1373, 1374, 1377, 1380, 1383, 1386, 1407)

Etymologie : obscur, sombre.

Type: Holotype: un mâle (5 mm) avec les étiquettes suivantes: Piste Tsiroano-

mandidy-Ankavandra, XI-43 (Abadie) / 989. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 989.

Principaux caractères distinctifs- Coloris du tégument noir. Ecaillure du dessus

ovalaire. Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle prononcés (fig. 1373).

Pronotum transverse. Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés. Angles antérieurs du

pronotum prononcés. Ecusson large. Pilosité principale élytrale rare (fig. 1383). Dent basale du

protibia mâle distincte (fig. 1377).

Autres caractères (mâle).- Taille : 4,5 à 5 mm. Corps plus allongé que chez viftatus.

Dessus noir à pilosité écailleuse rare, ovalaire.

Clypéus à côtés assez droits, convergents ; bord antérieur droit, large, à denticules

latéraux prononcés (fig. 1373). Tête à pilosité rare.

Pronotum peu transverse à côtés arrondis et angles antérieurs prononcés. Pilosité

principale blanche, présente seulement le long des côtés, en une bande mince (fig. 1380). Ecaillure

secondaire squamuleuse, brune, présente sur le reste du disque.

Ecusson large, à écaillure ovalaire dense.

Elytres à côtés assez convergents avant l’apex. Ponctuation serrée et imbriquée. Ecaillure

principale blanche, présente seulement le long de la suture et à l’apex (fig. 1383). Pilosité

secondaire squamuleuse, brunâtre.

Pygidium à écaillure ovalaire, fine, peu dense (fig. 1386).

Source : MNHN, Paris

Q pe conare

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

Jnsires J' rot carnet +

ans

& us

A © Betrèta,

hongy-sut

= G

Fig. 1388, répartition géographique de : M Paramicroplus brev

our

ORes

Marina

Soninandrians ©

Waf0O © Antairabe

Arivanimame

©]Mananjory

0 HAtaanrson

Source : MNHN, Paris

515

516 MARC LACROIX

Protibia massif à dents courtes, la basale bien distincte (fig. 1377). Métatibia allongé,

droit à pilosité fine. Métatarse plus long que chez vittatus à griffe longue.

Paramères courts à apex recourbé (fig. 1407).

Femelle : Clypéus à côtés droits; bord antérieur droit, sans denticules (fig. 1374).

Protibia à dents plus fortes. Métatarse plus court.

Distribution dans l’île (fig. 1356). - MADAGASCAR EST : Sud de la baie d’Antongil

(1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Mahatsinjo (1914, ex coll. J. Chatanay, 1 ex.). - Station

forestière de Manankazo, route de Majunga, km 130 (9/12-X11-1995, Ivo Jenis, 1 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Iles Radama, Nosy Berafia (ex coll. R. Oberthür, 5 ex.;

1934, 2 ex.). - Basse Anjingo et basse Maevarano, S.-P. d’Antsohihy (1906, J Descarpentries, 2

ex.). - Piste de Tsiroanomandidy à Ankavandra (XI-1943, Ch. Abadie, 6 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 16.

Nombre de localités de récolte : 6.

6. Paramicroplus devestivus n. sp.

Fig. 1370, 1375, 1376, 1378, 1381, 1384, 1387, 1408)

Type- Holotype : un mâle (4 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, R°

Antalaha, XII-52, Vadon ! / 893. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 893.

Trois Paratypes avec la même étiquette de localité. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument noir. Ecaillure du dessus ronde.

Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle prononcés (fig. 1375). Pronotum

transverse. Pilosité du pronotum forte, abondante sur les côtés (fig. 1381). Angles antérieurs du

pronotum prononcés. Ecusson large. Pilosité principale élytrale rare. Dent basale du protibia mâle

distincte (fig. 1378).

Autres caractères.- Taille : 4 à 4,5 mm. Corps plus étroit que chez viftatus et obscurus.

Dessus noir à écaillure principale rare, blanche, ronde.

Clypéus à côtés droits et convergents ; bord antérieur bien incurvé intérieurement, à

denticules prononcés (fig. 1375). Pilosité peu abondante.

Pronotum peu transverse à côtés arrondis et angles antérieurs prononcés. Pilosité

principale blanche disposée le long des côtés et finement le long d’une ligne médiane, souvent

incomplète (fig. 1381). Pilosité secondaire fine, brunâtre, sur le reste du disque.

Ecusson large, entièrement écailleux.

Elytres à côtés non convergents avant l’apex. Ponctuation serrée, légèrement enfoncée.

Pilosité principale rare (quelques écailles) mais le plus souvent totalement absente (fig. 1384).

Pilosité secondaire fine, abondante partout.

Pygidium à écaillure plus abondante vers l’apex (fig. 1387).

Protibia à dent apicale courte et aiguë, la basale de même (fig. 1378). Métatibia droit à

dense écaillure assez forte à sa base. Métatarse allongé.

Paramères affinés et recourbés à l’apex (fig. 1408).

Femelle : Bord antérieur du clypéus droit, peu incurvé (fig. 1376). Dents du protibia plus

fortes. Métatibia plus court.

Source : MNHN, Paris

517

Fig. 1389-1401, Paramicroplus n. gen., caractères des espèces : — 1389, protibia droit de P. brevis & }

1390, idem, P. strigatus & ; — 1391, forme ct pilosité du pronotum de P. brevis & ; — 1392, idem, P.

Sigatus ; — 1393, idem, P. insignicollis 8 ; — 1394, forme du clypéus de P. brevis d : 1395, idem,

F insignicollis 6 ; — 1396, métatarse de P. brevis & : — 1397, ponctuation du pronotum de P. strigatus

$ 57 1398, idem, P. insignicollis 6 ; — 1399, pilosité élytrale de P. brevis 3 1400, idem, P. strigatus

33-1401, idem, P. insignicollis &. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

518 MARC LACROIX

Distribution dans l’île (fig. 1370). - MADAGASCAR EST : Région d’Antalaha (XI-

1951,.J Vadon, 49 ex. ; XII-1952, ibidem, 21 ex.). - Ambohitsitondrona, Ouest de la presqu'île de

Masoala (1-1947, Michel, 1 ex.). - Environs de Moramanga (14/18-XI1-1995, Jvo Jenis, 7 ex.). -

Route d’Anosibe (XII-1961, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren, 16 ex.). - /bidem, km 26,

Sandrangato (28-I-1960, ex coll. Breuning, Musée de Tervuren, 32 ex.). - Région de Mananjary

(4. Mathiau, 1 ex.). - Massif de l’Andohalelo, Nord-Ouest de Fort-Dauphin, 1800 m (1-1954,

R. Paulian, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 122.

Nombre de localités de récolte : 7.

Caractères distinctifs entre virtatus, obscurus et devestivus

Caractères vittatus obscurus devestivus

Taille <4,5 mm =5mm <4,5 mm

Côtés du clypéus arrondis (fig. 1371) droits (fig. 1373) droits (fig. 1375)

Ecaillure principale ronde ovalaire ronde

sur les côtés et sur une en bande mince le sur les côtés et une

Ecaillure du pronotum ligne médiane long des côtés ‘bande médiane fine,

(fig. 1379) (fig. 1380) incomplète (fig. 1381)

Ecaillure élytrale disposée en plusieurs | seulement le long de la absente ou quelques

bandes (fig. 1382) suture (fig. 1383) écailles (fig. 1384)

2 aa abondante, forte espacée, fine abondante à l’apex

Reset pyelqum (fig. 1385) ee 1386) Gig. 138.

Forme du corps élargi plus étroit

= bien incurvé

Borenteu qu peu incurvé (fig. 1371) intérieurement

cIypeus Gig, 1375)

Dents du protibia mâle arrondies à leur apex (fig. 1377) ee Da

7. Paramicroplus brevis (Blanchard)

(Fig. 1388, 1389, 1391, 1394, 1396, 1399, 1409)

Microplus brevis Blanchard, 1850 : 69.

Microplus brevis Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus brevis Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1115.

Microplus brevis ; KONCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 16.

Microplus brevis Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Microplus brevis Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (3,5 mm) avec les étiquettes

suivantes : 4177-34 (étiquette ronde, verte, manuscrite) / Muséum Paris, Madagascar, Goudot

1834 / Type / Microplus brevis (étiquette manuscrite). MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument brun-rouge. Ecaillure du dessus

ovalaire. Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle prononcés (fig. 1394).

Pronotum transverse. Pilosité du pronotum fine, régulière. Angles antérieurs du pronotum faibles.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

Fig. 1402,

ohipano

sratangans

indrane

Duo suantz

répartition géographique de : M Paramicroplus vittatus ; @ P. insignicollis.

Source : MNHN, Paris

520 MARC LACROIX

Ecusson large. Pilosité principale élytrale abondante (fig. 1399). Dent basale du protibia mâle très

peu distincte (fig. 1389).

Autres caractères (mâle).- Taille : 3 à 3,5 mm. Petite taille. Corps court. Dessus brun

orangé ou rougeâtre à pilosité écailleuse ovalaire.

Clypéus à côtés droits, convergents; bord antérieur bien incurvé intérieurement à

denticules latéraux prononcés (fig. 1394). Toute la tête à revêtement écailleux assez dense.

Pronotum peu transverse à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs faibles (fig. 1391). Ponctuation serrée et très fine, peu visible. Pilosité écailleuse assez

dense partout, ne formant pas de bandes.

Ecusson large à écaillure fine, plus ou moins abondante.

Elytres courts à côtés arrondis. Suture assez bien rebordée sur toute sa longueur. Côtes

assez bien visibles. Ponctuation fine, serrée, mais plus forte que celle du pronotum. Pilosité

écailleuse allongée, disposée en bandes régulières (fig. 1399). Pilosité secondaire absente.

Pygidium un peu plus large que long à pilosité écailleuse assez abondante.

Protibia à dent apicale courte, peu courbe ; la basale à peine visible ou indistincte (fig.

1389). Métatibia droit à pilosité écailleuse assez abondante. Métatarse long à griffe bien allongée

(fig. 1396).

Paramères à apex aplati (fig. 1409).

Femelle : Clypéus à côtés plus arrondis et bord antérieur non incurvé, sans denticules

latéraux. Protibia à dents plus fortes, la basale toujours bien distincte.

Distribution dans l’île (fig. 1388). - MADAGASCAR EST : Fampanambo, 15 km au

Nord-Ouest de Maroantsetra (XI, À. Peyrieras, 25 ex.). - Anandrivola, 70 km au Sud / Sud-Ouest

de Maroantsetra (X-1970, 4. Villiers, 2 ex.). - Beanana, 20/25 km à l’Ouest de Rantabe (XI-1945,

J. Vadon, 2 ex.). - Ile Sainte-Marie (X/XI1-1896, Perrot Frères, 4 ex.). - Forêt d’Ambohidena,

Nord-Est de l’île Sainte-Marie (X-1960, P. Griveaud, 1 ex.). - Région de Soanierana Ivongo

(1905, À. Mathiau, 2 ex.). - Maromizaha, Andasibe, à l'Ouest de Fénérive (24-X1-1995, Jvo Jenis,

1 ex.). - Environs de Moramanga (25/27-XI1-1995, /vo Jenis, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 38.

Nombre de localités de récolte : 8.

8. Paramicroplus strigatus (Burmeister)

(Fig. 1388, 1390, 1392, 1397, 1400, 1410)

Microplus strigatus Burmeister, 1844 : 175.

Microplus strigatus Burm. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus strigatus Burm. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1116.

Microplus strigatus Burm. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Microplus strigatus Burm. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type- LECTOTYPE (présente désignation): un mâle (4,5 mm) avec l'étiquette

suivante : MLU Halle, WB Zoologie, S.-Nr 81316. MLUH.

Principaux caractères distinctifs.- Coloris du tégument brun-rouge. Ecaillure du dessus

ovalaire. Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle faibles. Pronotum transverse.

Pilosité du pronotum fine, régulière. Angles antérieurs du pronotum faibles (fig. 1392). Ecusson

large. Pilosité principale élytrale abondante. Dent basale du protibia mâle distincte (fig 1390).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 521

1403

A à 4

1408

1406

1409 1410 1411

Fig. 1403-1411, Paramics

roplus n. gen., paramères en vues dorsale et latérale de : — 1403, P. occiduus : —

1404, P. castaneus ; — 1405, P. viellinus ; — 1406, P. vittatus : — 1407, P. obscurus ;— 1408, P. devestivus ; —

1409, P. brevis ; — 1410, P. strigatus : — 141 1, P. insignicollis. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

522 MARC LACROIX

Autres caractères (mâle).- Taille : 4 à 4,5 mm. Corps assez allongé (bien plus long que

brevis). Dessus brun-rouge à écaillure ovalaire.

Clypéus à côtés droits, légèrement convergents ; bord antérieur incurvé intérieurement, à

denticules latéraux faibles. Tête à pilosité assez dense. Pronotum transverse, à côtés arrondis ;

angles antérieurs non saillants (fig. 1392). Ponctuation peu serrée, légèrement râpeuse (fig. 1397).

Pilosité écailleuse fine, régulièrement répartie.

Ecusson large à pilosité abondante.

Elytres à côtés assez droits. Suture faiblement rebordée. Ponctuation riduleuse. Pilosité

écailleuse disposée en bandes assez fines (fig. 1400).

Pygidium aussi large que long, à pilosité absente au milieu.

Métasternum et sternites à écaillure fine, espacée.

Protibia à dents assez fortes, la basale bien prononcée (fig. 1390). Métatibia droit, assez

court, à revêtement écailleux. Griffe du métatarse allongée.

Paramères à apex fin et recourbé (fig. 1410).

Femelle : Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur légèrement arrondi sans denticules

latéraux. Protibia à dents plus fortes.

Distribution dans l’île (fig. 1388). - MADAGASCAR EST : Fort-Dauphin (1900, Ch.

Alluaud, 1 ex.). - Andrahomana, entre l’embouchure du fleuve Mandrare et Fort-Dauphin (1900,

Ch. Alluaud, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Sud d’Ambohimahasoa, Tsarafidy, forêt d’Amboasary,

1650 m (1-1961, P. Griveaud, 1 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 3.

Nombre de localités de récolte : 3.

9. Paramicroplus insignicollis (Burmeister)

(Fig. 1393, 1395, 1398, 1401, 1402, 1411)

Microplus insignicollis Burmeister, 1844 : 175.

Microplus insignicollis Burm. ; BLANCHARD, 1850 : 69.

Microplus insignicollis Burm. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus insignicollis Burm. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1115.

Microplus insignicollis ; KONCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 11.

Microplus insignicolllis Burm. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Microplus insignicollis Burm. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type- LECTOTYPE (présente désignation): un mâle (3,5 mm) avec Pétiquette

suivante : MLU Halle, WB Zoologie, S.- Nr 81316. MLUH.

Deux Paralectotypes avec la même étiquette. MLUH.

Principaux caractères distinctifs- Coloris du tégument noir. Ecaillure du dessus

ovalaire. Ecaillure principale blanche. Denticules du clypéus mâle faibles (fig. 1395). Pronotum

transverse. Pilosité du pronotum fine, régulière. Angles antérieurs du pronotum prononcés (fig.

1393). Ecusson large. Pilosité principale élytrale abondante. Dent basale du protibia mâle distincte.

Autres caractères (mâle).- Taille : 3,5 à 4 mm. Corps moins allongé que chez strigatus.

Dessus brun noirâtre à écaillure ovalaire.

Clypéus à côtés assez droits, légèrement convergents ; bord antérieur légèrement incurvé

et denticules latéraux faibles (fig. 1395). Tête à pilosité assez dense.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 523

Pronotum transverse à côtés arrondis et angles antérieurs prononcés. Ponctuation fine,

serrée (fig. 1398). Pilosité écailleuse répartie partout mais un peu plus.abondante sur les côtés (fig.

1393). Ecusson large, à pilosité peu abondante.

Elytres à côtés assez droits. Suture faiblement rebordée sur toute sa longueur. Ponctuation

riduleuse. Pilosité écailleuse assez dispersée (fig. 1401).

Pygidium un peu plus large que long à pilosité espacée.

Protibia à dents assez fines, aiguës ; la basale bien distincte. Métatibia droit à revêtement

écailleux. Métatarse pas très long.

Paramères à apex fin (fig. 1411).

Femelle : Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur non incurvé sans denticules latéraux.

Protibia à dents plus fortes.

Distribution dans l’île (fig. 1402). - MADAGASCAR EST : Tamatave (930, 1 ex.). -

Environs de Tamatave (4. Raffray, 1894, 1 ex.). - Route d’Anosibe CII-1961, ex coll. Breuning,

Musée de Tervuren, 3 ex.). - Jbidem, km 26, Sandrangato (28-1-1960, ex coll. Breuning, Musée de

Tervuren, 1 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Mandritsara (1-1951, Michel, 8 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, 1906,

ex coll. Léon Fairmaire, 2 ex.).

Sans localité : ex coll. Sicard, 1930, 3 ex. ; ex coll. R. Oberthür, 2 ex. ; Goudot, 1834, 2 ex.

Nombre d’exemplaires examinés : 23.

Nombre de localités de récolte : 6

Les taxa sfrigatus et insignicollis sont très proches l’un de l’autre et peuvent être

différenciés par la combinaison des caractères suivants :

Caractères distinctifs entre strigatus et insignicollis

Caractères

Strigatus insignicollis

Corps allongé court

Coloris du dessus brun-rougeâtre noirâtre

Angles antérieurs du pronotum mousses (fig. 1392) _prononcés (fig. 1393)

plus forte, plus espacée

(fig. 1397)

disposée en bandes plus irrégulièrement

régulières (fig. 1400) répartie (fig. 1401)

Ponctuation du pronotum

fine, serrée (fig. 1398)

Pilosité élytrale

30. Embrithoplia n. gen.

Etymologie : embrithes (grec), fort, qui a du poids.

Espèce-type : Hoplia vitticollis Fairmaire, 1897.

Description. Grille des caractères génériques :

[A0 TB0 TCo [Do Jro ro [oi [ni 0 1 IR 10 [MI [NI [or [Pi

ER EN LL 8

A: Griffe du métatarse simple M.- Elytres étroits, courts

Source : MNHN, Paris

524 MARC LACROIX

Fig. 1412, Embrithoplia vitticollis (Fairmaire), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 525

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court, massif

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse normal

1. - Bord antérieur du clypéus arrondi U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum sans cils dressés

Ki W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Autres caractères. Taille moyenne. Corp court, massif (fig. 1412). Dessus du corps à

écaillure dense.

Clypéus important, largement arrondi (fig. 1415). Suture clypéo-frontale présente, fine.

Tête à ponctuation dense et revêtement écailleux assez dense. Antennes de 9 articles à massue

antennaire pas plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse, le bord basal deux fois plus large que le bord antérieur ; côtés

bien incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs peu prononcés. Pilosité écailleuse

dense sur tout le disque formant des motifs de coloris différent (fig. 1417). Côtés peu ciliés.

Disque sans cils dressés.

Ecusson allongé, assez fort.

Elytres courts, dégageant bien les côtés avant l’apex et le propygidium (fig. 1423). Suture

élytrale faiblement rebordée. Côtes inexistantes. Apex élytral arrondi, bien rentré à son angle

sutural. Tout le disque à forte écaillure formant motifs (fig. 1422). Pas de soies dressées.

Pygidium important, aussi large que long (fig. 1423). Métasternum et sternites à dense

revêtement écailleux.

Protibia fort, bidenté ; la dent apicale recourbée, la basale bien prononcée (fig. 1413).

Protarse court, à article I-IV courts ; griffe interne forte Gig. 1419). Mésotibia droit avec un

éperon apical long. Mésotarse court ; la griffe externe allongée, forte. Métafémur allongé mais

assez massif. Métatibia allongé, fort ; à carène transverse incomplète ; apex peu élargi ; éperon

terminal court et fort (fig. 1420). Métatarse court ; articles I-IV courts et élargis ; article V non

dilaté ; griffe forte mais peu allongée (fig. 1421).

Femelle: Dent apicale du protibia plus allongée (fig. 1414). Métatibia plus court.

Métatarse plus fin. Peu différente du mâle par son aspect.

Discussion.- Le genre Embrithoplia se distingue des genres voisins par les caractères

suivants : Bord antérieur du clypéus arrondi, sans denticules. Dessus du corps écailleux. Elytres

étroits, courts. Suture élytrale rebordée. Ecusson allongé. Protibia bidenté à dents espacées et

fortes. Métafémur et métatarse normaux, non dilatés.

Le genre Embrithoplia est créé pour le taxon Hoplia vitticollis Fairmaire, 1897.

Distribution dans l’île. Une seule espèce est connue avec une distribution dans la partie

nord de la région Est.

Source : MNHN, Paris

526 MARC LACROIX

ANSE

ANSE TETE

& RSS ss

DATENT

DTA

1424

Fig. 1413-1424, Embrithoplia viticollis (Fairmaire), caractères : — 1413, protibia droit, 6 ;— 1414, idem, © ;

— 1415, forme de la tête et pilosité, & ; — 1416, ponctuation de la tête ; — 1417, disposition de l’écaillure du

pronotum ; — 1418, écaillure du pronotum ; — 1419, protarse gauche, ;— 1420, métatibia gauche, 6 ;- 1421,

métatarse gauche, d : — 1422, élytre gauche, disposition de l’écaillure ; — 1423, apex élytral, propygidium et

pygidium, d ;- 1424, paramères en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

ù, our

Ou,

ORes

D nes

Lars

tipens

rrtigans

= «

4 mu

o front. aura

Fig. 1425, réparti

ou50-suaEe

n géographique de : I Embrithoplia vitticollis.

Source : MNHN, Paris

527

528 MARC LACROIX

Embrithoplia vitticollis (Fairmaire)

(Fig. 1412, 1413 à 1424, 1425)

Hoplia vitticollis Fairmaire, 1897 : 372.

Hoplia vitticollis Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Hoplia vitticollis Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 382.

Hoplia vitticollis Fairm. ; MARIE & LESNE, 1913 : 59.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (8 mm) avec les étiquettes

suivantes : S° Marie de Madagascar, Perrot Frères, X-XI 1896 / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon

Fairmaire / Type / Hoplia vitticollis, Fm. n. sp. Madag. (étiquette manuscrite). MNEN.

Description.- Taille : 7 à 8 mm. Corps court et élargi. Dessus à dense écaillure allongée

formant des motifs (fig. 1412).

Clypéus à côtés largement arrondis ; bord antérieur légèrement arrondi. Disque plat (fig.

1415). Tête à ponctuation serrée, enfoncée, râpeuse (fig. 1416). Front à pilosité écailleuse

abondante.

Pronotum à côtés bien incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs aigus mais

très peu saillants. Ponctuation forte et dense. Ecaillure jaunâtre sur les côtés et le long de la ligne

médiane, Le reste du pronotum à écaillure brunâtre peu distincte du tégument (fig. 1417).

Ecusson entièrement revêtu d’une écaillure jaune.

Elytres à calus apicaux saillants. Ecaillure jaunâtre sur les calus huméraux, en une large

bande autour de l’écusson, le long de la suture et sur les calus apicaux ; le reste des élytres à

écaillure brunâtre (fig. 1422).

Pygidium à dense revêtement écailleux jaunâtre (fig. 1423).

Protibia fort, à dents prononcées (fig. 1413). Métafémur et métatibia à dense revêtement

écailleux jaunâtre (fig. 1420). Articles du métatarse courts, larges et peu ciliés. Griffe du métatarse

courbe, élargie et peu allongée (fig. 1421).

Paramères allongés, fins, à apex recourbé (fig. 1424).

Femelle : Protibia à dent apicale allongée ; dent basale bien plus forte que chez le mâle

(fig. 1414). Griffe interne du protarse plus fine. Métatibia plus court. Métatarse aussi court mais

plus fin.

La disposition de l’écaillure est identique à celle du mâle. Les proportions du corps et la

taille sont identiques.

Distribution dans l’île (fig. 1425). - MADAGASCAR EST : Antalaha (XI1-1936, J.

Vadon, 1 ex.). - Région d’Antalaha (XII-1951, J. Vadon, 1 ex.). - Région de Maroantsetra (1-1935,

J. Vadon, 4 ex.). - Ambodivoangy, Est de Maroantsetra (X11-1944, J. Vadon, 3 ex. ; V/I1-1946,

ibidem, 4 ex. ; XII-1950, ibidem, 1 ex.). - Fampanambo, 15 km au Nord-Ouest de Maroantsetra

(XI1-1958, À. Peyrieras, 20 ex.). - Baie d’Antongil (1898, À. Mocquerys, 2 ex.). - Beanana, 25 km

à l’Ouest de Rantabe (11-1946, Michel, 1 ex.). - Ile Sainte-Marie (X/XII- 1896, Perrot Frères, 13

ex.). - Antsianaka et lac Alaotra (3*"° trimestre 1889, Perrot Frères, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 52.

Nombre de locälités de récolte : 9.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 529

Fig. 1426, Sabatinelloplia contracta (Klug), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

530 MARC LACROIX

31. Sabatinelloplia n. gen.

Derivatio nominis : en hommage à Guido Sabatinelli.

Espèce-type : Monochelus contractus Klug, 1832.

ille des caractères génériques :

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale non rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court, massif

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia court R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse allongé T.- Dernier article du métatarse normal

L. - Bord antérieur du clypéus droit U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum sans cils dressés

K.- W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale non marquée

Description.- Corps court, massif, ovalaire (fig. 1426). Dessus à écaillure fine et dense.

Clypéus à bord antérieur droit ou légèrement arrondi. Suture clypéo-frontale non

marquée. Tête à ponctuation serrée. Antennes de 9 articles, à massue pas plus longue que le

funicule.

Pronotum transverse à côtés incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs non

saillants. Disque entièrement écailleux. Pas de soies dressées. Côtés non crénelés (fig. 1427).

Ecusson court, entièrement écailleux.

Elytres larges, couvrant les côtés, se rétrécissant fortement avant l’apex (fig. 1435).

Suture élytrale non ou faiblement rebordée. Stries élytrales absentes ou faibles. Calus non marqués.

Pilosité écailleuse, régulière et abondante (fig. 1437). Angle apical rentré.

Pygidium petit, plus large que long, entièrement écailleux.

Métasternum et sternites à dense pilosité squamuleuse.

Protibia fort, élargi, bidenté (fig. 1429) ; la dent apicale courte, la basale contiguë à

l’apicale. Protarse court (fig. 1431). Mésotibia et mésotarse courts, à forte villosité. Métafémur

allongé, assez fort. Métatibia court, élargi (fig. 1441). Métatarse allongé, à article V non dilaté ;

griffe allongée.

Femelle : Pronotum moins large. Elytres à côtés moins obliques avant l’apex. Métatarse

plus fin. Griffes du protarse plus fines.

Discussion.- Le genre Sabatinelloplia se distingue des genres voisins par la combinaison

des caractères suivants :

Protibia bidenté. Métafémur et dernier article du métatarse normaux. Antennes de 9

articles. Bord antérieur du clypéus droit, sans denticules. Dessus du corps écailleux. Elytres larges.

Ecusson court. Protibia massif avec les deux dents contiguës. Métatibia court. Suture clypéo-

frontale absente.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 531

1431 1432

1442 1444

1439 1440

Fig. 1427-1444, Sabatinelloplia n. gen. caractères des espèces (mâles) : — 1427, forme du pronotum de S.

contracta ; — 1428, idem, S. ovata ; — 1429, forme du protibia droit de S. contracta ; — 1430, idem, S. ovata ; —

1431, protarse droit de S. contracta ; — 1432, idem, S. ovata ; — 1433, tête de S. contracta ; — 1434, idem, S.

ovata ; — 1435, élytre gauche de S. contracta ; — 1436, idem, S. ovata ; — 1437, pilosité élytrale de S. contracta ;

— 1438, idem, S. ovata ; — 1439, convexité élytrale de S. contracta ; — 1440, idem, S. ovata ; — 1441, métatibia

gauche de S. contracta ; — 1442, idem, S. ovata ; — 1443, paramères en vues dorsale et latérale de S. contracta ; —

1444, idem, S. ovata. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

532 MARC LACROIX

Historique. Klug décrivit en 1832 (parution 1833) le taxon contractus n. Sp. qu’il

rattacha au genre Monocheles Illig. Latr. L'espèce n’est pas figurée sur les planches accompagnant

l'ouvrage.

L'exemplaire conservé au MNHU Berlin est étiqueté comme l’holotype de ce taxon.

Aucun autre exemplaire datant de cette époque n’a été retrouvé.

En réalité, le taxon contractus Klug n’appartient pas au genre Monochelus Serville dont

les espèces sont principalement sud-africaines.

Une grande série d'individus, capturés par A. Grandidier à Madagascar avant 1870,

entrés au MNHN en 1875, et identiques au type de Klug, confirment l’appartenance de ce taxon à

un nouveau genre, Sabatinelloplia, endémique de la Grande Ile.

Catalogue des espèces

1. contracta (Klug) 2. ovata n. sp.

Distribution dans l’île.

Nombre de Nombre

localités | d’exemplaires

1. contracta X 2) 111

2. ovata X 1 1

Nombre espèces 1 1 112

De nombreux exemplaires de contracta ont été récoltés par A. Grandidier, malheureusement

sans indication de localité. La grande série (82 ex.) conservée au MNHN paraît provenir de la

même localité de récolte. Depuis, G. Sabatinelli a récolté à Foulpointe une série de 28 exemplaires

tout à fait identiques à ceux récoltés par A. Grandidier. Cette espèce est donc peu et même

rarement récolté, mais lorsqu’elle l’est, c’est en grande quantité.

Le taxon ovata, récolté également par Sabatinelli, provient de Diego-Suarez en région

Nord (par contre un seul exemplaire).

Les deux espèces du genre peuvent être différenciées selon les caractères énumérés dans

le tableau suivant :

Caractères contracta ovata

Pronotum très transverse (fig. 1427) peu transverse (fig. 1428)

tn court et bien élargi lus long, moins large

Protibia mâle (fig. 1429) ë p (ie, 1430) -

Dents du protibia mâle aiguës (fig. 1429) arrondies (fig. 1430)

Protarse mâle fin (fig. 1431) fort (fig. 1432)

Métatibia court (fig. 1441) plus allongé (fig. 1442)

Carène transverse du métatibia entière (fig. 1441) incomplète (fig. 1442)

âté = bien rétréci avant l’apex eu rétréci avant l’apex

Côté élytral mâle (hs. 1435) p P (Hg, 1436 p

Ecaillure du dessus ovalaire (fig. 1437) plus allongée (fig. 1438)

Dessus élytral plus aplati (fig. 1439) plus arrondi (fig. 1440)

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIID,

533

LE come

Lofromancidy

Miarinari?.

Caéiarimans

Sanrianérins ©

OAméntalumb

(Belo sur Tsiribibinis à Boo @ntsirabe ©Marolembo

5 Rise os varra

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gfroRT-oauPHn

Fig. 1445, répartition géograpl

ique de : M Sabatinelloplia contracta ; @ S. ovata.

Source : MNHN, Paris

534 MARC LACROIX

1. Sabatinelloplia contracta (Klug)

(Fig. 1426, 1427, 1429, 1431, 1433, 1435, 1437, 1439, 1441, 1443, 1445)

Monocheles contractus Klug, 1832 : 171.

Monochelus contractus Klug ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1107.

Monochelus contractus Klug ; ALLUAUD, 1900 : 251.

Monochelus contractus Klug ; DALLA TORRE, 1913 : 349.

Type.- Holotype : un mâle (tête absente) avec les étiquettes suivantes : Monocheles

Latr. (étiquette manuscrite) / contractus Klug, Madag. Goudot (étiquette manuscrite verte) / Zool.

Mus. Berlin / Holotypus Nr. / 25316. MNHU.

Description (mâle).- Taille : 5,5 à 7 mm. Corps court, massif. Dessus brun rougeâtre à

dense écaillure fine, jaunâtre (fig. 1426).

Clypéus peu important, à côtés régulièrement arrondis ; bord antérieur étroit, assez droit.

Tête à ponctuation dense, serrée et granuleuse. Pilosité écailleuse petite et ronde (fig. 1433).

Massue antennaire pas plus longue que le funicule.

Pronotum bien transverse ; base large ; côtés légèrement incurvés dans leur partie

antérieure ; angles antérieurs non marqués ; bord antérieur deux fois plus court que la base (fig.

1427). Pilosité écailleuse dense sur tout le disque. Quelquefois deux taches d’écailles brunes vers

la base.

Ecusson court à écaillure dense, plus jaune que l’écaillure élytrale.

Elytres larges ; les côtés fortement obliques bien avant leur moitié (fig. 1435). Suture

élytrale non rebordée ou très faiblement. Côtes absentes. Ponctuation serrée, râpeuse. Pilosité

écailleuse dense, formant des taches d’écailles brunes vers l’écusson et l’apex (fig. 1435). Apex

élytral rétréci, légèrement rentré. Dessus élytral assez plat (fig. 1439).

Pygidium petit, plus large que long, à écaillure ovalaire peu dense.

Protibia court, bien élargi, à aspect massif, avec les dents apicale et basale aiguës et

contiguës (fig. 1429). Protarse court, assez fin ; griffe interne bien incisée (fig. 1431). Mésotibia

court, élargi. Mésotarse assez court. Métatibia court, massif, élargi, à carène oblique entière et bien

marquée ; pilosité squamuleuse dense ; éperon terminal court (fig. 1441). Métatarse allongé, à

articles I-IV peu élargis ; article V assez fin ; griffe allongée.

Paramères courts, droits, non recourbés (fig. 1443).

Femelle : Comme indiqué dans les caractères génériques. Même aspect général que le mâle.

Distribution dans l’île (fig. 1445).- MADAGASCAR EST : Foulpointe, 61 km au Nord

de Tamatave (9-IV-1992, G. Sabatinelli, 28 ex.).

Sans localité : (4. Grandidier, 82 ex.), entré au MNHN en 1875.

Nombre d'exemplaires examinés : 111.

Nombre de localités de récolte : 2 (avec la série de Grandidier).

2. Sabatinelloplia ovata n. sp.

(Fig. 1428, 1430, 1432, 1434, 1436, 1438, 1440, 1442, 1444, 1445)

Type. Holotype : un mâle (5,5 mm) avec létiquette suivante : Madagascar, Diego

Suarez, 111-1990. MNHN.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 535

Description.- Taille : 5,5 mm. Corps court, ovalaire, assez massif. Dessus brun noirâtre, à

fine et dense écaillure jaunâtre.

Clypéus assez important, large, à côtés droits et convergents ; bord antérieur large et droit

(fig. 1434). Pilosité squamuleuse fine sur le front. Massue antennaire pas plus longue que le

funicule.

Pronotum peu transverse ; côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs non marqués ; bord antérieur assez large par rapport au bord basal. Ecaillure allongée,

dense sur tout le disque. Côtés du pronotum ciliés.

Ecusson à écaillure jaune, dense.

Elytres larges, à côtés non fortement rétrécis, mais s’arrondissant assez régulièrement

jusqu’à l’apex (fig. 1436). Suture élytrale très légèrement rebordée. Des traces de côtes. Pilosité

écailleuse dense, plus fine et courte que celle du pronotum (fig. 1438). Dessus élytral arrondi (fig.

1440).

Pygidium assez important, un peu plus large que long, à pilosité écailleuse assez dense.

Protibia droit, peu élargi, à dents apicale et basale courtes, arrondies et contiguës (fig.

1430). Protarse court, à articles assez forts ; griffe interne forte, finement fendue (fig. 1432).

Mésotibia fin. Mésotarse allongé. Métatibia court, élargi, à carène transverse incomplète ; pilosité

squamuleuse dense ; éperon terminal assez allongé (fig. 1442). Métatarse long, à articles I-V assez

forts ; griffe allongée.

Paramères courts, se rétrécissant jusqu’à l’apex ; celui-ci légèrement courbé (fig. 1444).

Femelle : Inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1445). MADAGASCAR NORD : Diego-Suarez (11-1990,

G. Sabatinelli, 1 mâle).

32. Caesariatoplia n. gen.

Etymologie : de caesariatus, couvert de longs poils.

Espèce-type : aumbloti n. sp.

Description.- Grille des caractères génériques :

A0 [B0 [C0 E0 [F0 [GI T1 ]K [LO [MO [NO Leu

Q0 |RO {SI U2 [Vi

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale non rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse normal

I. - Bord antérieur du clypéus droit U.- Pilosité du dessus écailleuse

J.- Métafémur normal V.- Disque du pronotum avec de longs cils

K.- dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Source : MNHN, Paris

536 MARC LACROIX

Fig. 1446, Caesariatoplia humbloti n. sp., habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈ)

S HOPLIIDAE 537

Description.- Taille moyenne. Corps court, massif, ovalaire. Dessus à dense revêtement

écailleux et avec de nombreux cils dressés (fig. 1446).

Clypéus large, peu allongé, à bord antérieur droit, sans denticules ; disque plat à faible

pilosité. Suture clypéo-frontale bien marquée. Front à dense pilosité squamuleuse. Tête à

ponctuation forte, avec de nombreux cils dressés (fig. 1447). Antennes de 9 articles, à massue pas

plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse ; base large ; côtés non crénelés, incurvés dans leur partie

antérieure, bien ciliés ; bord antérieur étroit. Disque entièrement écailleux, avec d’abondants cils

dressés (fig. 1451).

Ecusson très court (fig. 1453).

Elytres larges, à côtés arrondis. Suture élytrale non rebordée. Stries très légèrement

marquées. Calus huméraux et apicaux non saillants. Pilosité écailleuse abondante, uniformément

répartie. De nombreux cils dressés sur tout le disque (fig. 1452).

Pygidium pas plus long que large, à pilosité écailleuse. Métasternum et sternites à

revêtement écailleux.

Protibia fort, bidenté ; dent apicale longue, la basale bien distincte (fig. 1448). Protarse

court ; article V allongé ; griffe interne longue, peu bifide (fig. 1449). Mésotibia court, fort.

Mésotarse court à article V allongé. Métafémur allongé. Métatibia allongé, sans carène transverse,

non élargi à l’apex ; éperon apical court (fig. 1450). Métatarse court, à articles non dilatés ; griffe

allongée, assez fine (fig. 1454).

Paramères courts (fig. 1456).

Femelle : Peu différente du mâle. Antenne et massue antennaire plus courtes. Métatarse

plus fin (fig. 1455).

Discussion.- Genre créé pour le taxon humbloti bien caractérisé par son abondante

ciliation du dessus, la pilosité écailleuse abondante, l’écusson très court, le clypéus sans denticules

et le protibia bidenté à dents espacées.

Caesariatoplia humbloti n. sp.

(Fig. 1446, 1447 à 1456, 1457)

Derivatio nominis : espèce dédiée à L. Humblot.

Type.- Holotype : un mâle (8 mm) avec les étiquettes suivantes : Région malgache,

Humblot ! > C* Oberthür / 1078. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 1078.

Dix Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Description.- Taille : 8 à 9 mm. Corps fort, ovalaire. Dessus brun rougeâtre à abondante

écaillure blanchâtre (fig. 1446).

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur droit, légèrement relevé. Tête à ponctuation

forte, serrée, râpeuse. Canthus oculaires fortement ciliés (fig. 1447).

Pronotum à peine plus long que large ; bord antérieur deux fois plus étroit que la base ;

angles antérieurs non saillants. Ponctuation écailleuse ovalaire, abondante. Cils dressés, longs et

abondants sur tout le disque (fig. 1451).

Ecusson arrondi à l’apex, écailleux.

Source : MNHN, Paris

538 MARC LACROIX

Fig. 1447-1456, Caesariatoplia humbloti n. sp., caractères : — 1447, tête du 6, ponctuation et pilosité ; — 1448,

protibia droit, & ; — 1449, protarse droit, & ; — 1450, métatibia gauche, & ; - 1451, pronotum, forme et pilosité ;

— 1452, pronotum et élytres en vue latérale ; — 1453, écusson et pilosité élytrale ; — 1454, métatarse gauche, ;

_— 1455, idem, ® ;— 1456, paramères en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIDAE

539

s CE coment

ouso-sunee

Maeratanana ©

Maiotirano D

gAntssievs

GfroRT-oaupmx

Fig. 1457, répartition géographique de : I Caesariatoplia humbloti.

Source : MNHN, Paris

540 MARC LACROIX

Elytres enveloppant bien les côtés. Ecaillure abondante, régulière, plus arrondie que celle

du pronotum (fig. 1453). Cils dressés, nombreux, mais moins longs que ceux du pronotum (fig.

1452). Apex élytral peu rentré.

Pygidium à écaillure assez dense.

Protibia peu allongé ; dent apicale longue, légèrement courbe ; dent basale aiguë (fig.

1448). Griffe interne du protarse légèrement incisée au dessus (fig. 1449). Mésotibia et métatibia à

pilosité forte, dressée. Métatibia droit, non élargi à son apex (fig. 1450). Métatarse un peu fort

mais à articles non dilatés (fig. 1454).

Paramères courts, bien recourbés à l’apex (fig. 1456).

Femelle : Caractères définis lors de la description générique.

Distribution dans l’île (fig. 1457).- MADAGASCAR EST : Tamatave (ex coll. R.

Oberthür, 2 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Ambatolampy (1931, Lasère, 1 ex.).

Sans indication de localité : 11 ex. capturés par L. Humblot, sans doute dans le Centre de l’île ?

Nombre d’exemplaires examinés : 14.

Nombre de localité de récolte : 2.

33. Oberthuroplia n. gen.

Derivatio nominis : en hommage à René Oberthiür, imprimeur rennais bien connu pour

ses importantes collections de Coléoptères acquises par le MNEN en 1952.

Description. Grille des caractères génériques :

A0 [B0 [C0 [Do [EO [F0 |G1 |HO |10 J1 [K |LO [MO [NO PI

Q0 [RO [Si |TO JU2 Vo |W0

Espèce-type : Hoplia multifasciata Fairmaire, 1897.

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale non rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps allongé

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé, non dilaté R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse allongé T.- Dernier article du métatarse mâle non

L- Bord antérieur du clypéus droit dilaté

J.- Métafémur allongé U.- Pilosité du dessus écailleuse

K.- V.- Disque du pronotum sans cils dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Autres caractères.- Corps allongé. Dessus à revêtement écailleux formant des motifs sur

le pronotum et les élytres (écailles jaunes) (fig. 1458).

Clypéus à bord antérieur droit ou très légèrement arrondi (fig. 1461). Pilosité identique

sur le front et le clypéus. Antennes de 9 articles, III à VI allongés ; massue courte de 3 articles (fig.

1466). Canthus bien ciliés.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 541

Fig. 1458, Oberthuroplia multifasciata (Fairmaire), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

542 MARC LACROIX

Pronotum bien transverse, à côtés lisses, arqués ; base non rétrécie, aussi large que celle

des élytres ; angles antérieurs non saillants ; bord antérieur non marginé (fig. 1464).

Ecusson court, petit, écailleux.

Elytres à suture non rebordée, plate ; disque avec quelques côtes peu distinctes ; calus non

saillants ; apex légèrement rentrant ; ponctuation peu prononcée.

Propygidium écailleux au bord apical. Pygidium un peu plus long que large, écailleux.

Métasternum à revêtement écailleux assez dense. Sternites à revêtement écailleux identique à celui

du métasternum.

Protibia bidenté, à dent basale faible, l’apicale assez allongée, courbe (fig. 1459). Protarse

court, à griffe interne plus forte que l’externe, les deux bifides (à incision peu distincte) (fig.

1463). Mésotibia allongé, avec un éperon apical (fig. 1468). Mésotarse court, avec la griffe interne

très fine, peu visible, accolée à l’externe ; les deux bifides. Métafémur allongé, non dilaté.

Métatibia allongé, non dilaté, avec un éperon apical. Métatarse allongé, à article V allongé, non

dilaté et griffe simple, allongée, non dilatée (fig. 1470).

Femelle : Bord antérieur du clypéus plus arrondi (fig. 1462). Protarse plus fin avec la

griffe interne plus fortement bifide (fig. 1460). Méso- et métatarses fins, non dilatés, plus allongés,

avec les griffes terminales plus fines. Massue antennaire un peu plus courte (fig. 1467).

Discussion.- Le nouveau taxon Oberthuroplia se distingue des autres genres voisins par

les caractères suivants :

Protibia bidenté. Métafémur et dernier article du métatarse normaux, non dilatés. Bord

antérieur du clypéus droit. Métatarse allongé. Ecusson court. Métasternum écailleux. Dessus du

corps écailleux. Antennes de 9 articles.

Catalogue des espèces

1. perroti n. sp.

2. pusilla n. sp.

3. multifasciata (Fairmaire)

Distribution dans l’île.-

Nombre de Nombre Nombre de

régions d’exemplaires localités

1. perroti

2. pusilla

3. multifasciata

Nbre d’espèces

Oberthuroplia multifasciata se trouve dans le Nord-Est de l’île, de Diego-Suarez à

Vohemar (forêt d’Analalava). Le taxon pusilla a été récolté seulement dans l’île de Nosy Mitsio

(Nord-Ouest). Le taxon perroti a été récolté par les frères Perrot sans indication de provenance

(voir plus loin pour discussion).

Ces trois taxa, pourtant bien reconnaissables par leur revêtement écailleux, ont été peu

récoltés et se retrouvent dans très peu de collections.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 543

Fig. 1459-1470, Oberthuroplia multifasciata (Fairmaire), caractères : — 1459, protibia droit, & ; — 1460, idem,

9; 1461, forme du clypéus, & ;— 1462, idem, © ;— 1463, griffes du protarse, d ; — 1464, forme du

pronotum, d ; — 1465, idem, ® ; — 1466, antenne gauche, & ; — 1467, idem, © ; — 1468, mésotibia et

mésotarse, & ;— 1469, apex du métatibia, & ;— 1470, métatibia et métatarse, . Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

544 MARC LACROIX

Tableau des caractères des espèces

Espèces C D E F G

1. perroti 1 MONET EÙ

2. pusilla 0 1 1 1 0 1 1

3. multifasciata 0 1 il 1 1 2) 0

A.- Pilosité du dessus B.- Protibia mâle

0. écailles jaunes et poils fins 0. fin, étroit

1. uniquement des écailles jaunes et chocolat 1. élargi

C.- Tarses mâles D.- Bord antérieur du clypéus mâle

0. fins, allongés 0. arrondi

1. courts, dilatés 1. droit

E.- Dent apicale du protibia F.- Dimorphisme sexuel

0. courte 0. peu accentué

1. longue, courbe 1. accentué

2. bien accentué

G.- Ecaillure jaune du dessus

0. ronde, dense, en bandes larges

1. allongée, peu dense, en bandes peu larges

multifasciata

Relations phylétiques entre les espèces du genre Oberthuroplia

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 545

1477 1478

1479 1480 1481

Fig. 1471-1481, Oberthuroplia n. gen., caractères des espèces (mâles) : — 1471, disposition de la pilosité du

dessus de O. multifasciata ; — 1472, idem, O. pusilla ; — 1473, idem, O. perroti ; — 1474, forme du clypéus de O.

perroti ;— 1475, idem, O. pusilla ; — 1476, forme du protibia droit de O. pusilla ; 1477, idem, O. multifasciata ;

— 1478, idem, O. perroti ; — 1479, griffes du protarse de O. pusilla ; — 1480, idem, O. multifasciata : — 1481,

idem, O. perroti. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

546 MARC LACROIX

Tableau de détermination des espèces

1. Dessus du corps entièrement recouvert d’écailles rougeâtres ou jaunes, les jaunes formant

des bandes (fig. 1473) ; écusson à écaillure rougeâtre ; tibias bien recouverts d’écailles ;

tarses mâles fins et assez allongés (fig. 1487) ; griffes antérieures et médianes mâles

assez semblables (fig. 1481) ; bord antérieur du clypéus mâle arrondi (fig. 1474)... 1. perroti

— Dessus du corps avec un mélange de soies courtes, éparses et d’écailles jaunes formant

des bandes ; écusson à écaillure jaune ; tibias avec un mélange d’écailles, squamules et

poils ; tarses mâles courts et épaissis (fig. 1486) ; protibia mâle épaissi ; griffes

antérieures et médianes mâles avec l’une des deux plus forte et longue (fig. 1480) ; bord

antérieur du clypéus mâle droit (fig. 1475).

2. Petite taille (6,5 à 7 mm). Dessus du corps à écaillure ovalaire, allongée (fig. 1489) ;

pilosité entre les bandes assez dense ; tibias ne portant pas d’écailles, à pilosité principale

fine, longue ; protibia à dent apicale courte (fig. 1476). .… 2. pusilla

— Plus grande taille (8 à 9 mm). Dessus du corps à écaillure ronde, dense (fig. 1488) ;

pilosité entre les bandes d’écailles peu dense et fine ; tibias portant des écailles et des

squamules ; dimorphisme sexuel plus accentu rotibia à dent apicale longue, courbe

(fig. 1477 … 3. multifasciata

1. Oberthuroplia perroti n. sp.

(Fig. 1473, 1474, 1478, 1481, 1484, 1487, 1490, 1491)

Type.- Holotype : un mâle (7 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, H. Perrot

/ Muséum Paris, 1952, coll. R. Oberthur / Oberthuroplia Perroti Lebis, E. Lebis det. (n. ms.) /

1034. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 1034.

Un Paratype mâle avec les mêmes étiquettes. MNHN.

Description. Petite taille : 6 mm. Dessus brun foncé à revêtement écailleux serré sur

toute la surface : écailles d’un brun chocolat et écailles jaunes formant des motifs. Pas de poils fins

dressés qui sont remplacés par les écailles foncées (fig. 1473).

Clypéus court, à bord antérieur arrondi (fig. 1474). Revêtement écailleux jaune de la tête

dense sur le front, rare sur le clypéus. Antennes à articles III-VI très allongés.

Pronotum à revêtement écailleux rond, régulier, à motifs bien délimités.

Ecusson recouvert d’écailles chocolat.

Elytres à revêtement écailleux serré, rond formant des motifs bien différents de ceux de

multifasciata et de pusilla (fig. 1473 et 1490).

Pygidium à revêtement écailleux jaune, arrondi, dense.

Protibia fin, à dent apicale peu courbée, courte (fig. 1478). Protarse fin ; griffes avec

l’externe et l’interne assez semblables, peu différenciées (fig. 1481). Mésotibia et métatibia à

revêtement écailleux assez dense. Métatarse fin (fig. 1487).

Paramères à apex en pointe de flèche (fig. 1484).

Femelle inconnue.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 547

Fig. 1482-1490, Oberthuroplia n. gen., caractères des espèces : — 1482, paramères en vues dorsale et

latérale de ©. multifasciata ; — 1483, idem, O. pusilla ; — 1484, idem, O. perroti ; - 1485, métatarse gauche de O.

multifasciata, ; — 1486, idem, O. pusilla, & ; — 1487, idem, O. perroti, & ; — 1488, pilosité élytrale de O.

multifasciata ; — 1489, idem, O. pusilla ; — 1490, idem, O. perroti. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

548 MARC LACROIX

Distribution dans l’île (fig. 1491). Ces deux exemplaires ont été récoltés par les frères

Perrot sans indication de localité, ni date (sans doute entre 1889 et 1896). Les frères Perrot,

chasseurs des frères Oberthür, habitaient Tamatave et ont surtout récolté autour de cette localité.

Ces exemplaires proviendraient de la région Est (partie Nord) et non de la région Nord, comme les

deux autres taxa du genre.

Nombre d’exemplaires examinés : 2 mâles.

2. Oberthuroplia pusilla n. sp.

(Fig. 1472, 1475, 1476, 1479, 1483, 1486, 1489, 1491)

Etymologie : petite.

Type.- Holotype : un mâle (8 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar Nord-Ouest,

Nosy Mitsio, 13.14.1.60, R. Paulian. MNHN.

Paratypes : sept exemplaires avec les mêmes date et localité. MNHN.

Description.- Taille : 6,5 à 7 mm. Dessus brun rougeñtre, à bandes écailleuses peu larges,

peu denses (fig. 1472). Dessus à revêtement écailleux jaune, ovalaire, assez fin.

Clypéus fort, à bord antérieur droit (fig. 1475). Revêtement écailleux de la tête peu dense

mais clypéus à écaillure plus importante que chez perroti.

Pronotum à pilosité écailleuse jaune, peu dense, sur les pourtours et au centre sur une

ligne médiane. Le reste du disque présentant une fine pilosité assez dense.

Ecusson à revêtement écailleux jaune.

Elytres à revêtement écailleux formant des plaques peu importantes. Pilosité fine, moins

abondante que celle du pronotum, sur le reste du disque (fig. 1472 et 1489).

Pygidium à pilosité écailleuse peu dense.

Protibia assez fort, large, à dent apicale courte, plus droite que chez multifasciata (fig.

1476). Protarse court à articles fins ; griffes avec l’interne plus forte que l’externe (fig. 1479).

Mésotibia et métatibia à pilosité fine et longue. Métatarse à articles assez fins (fig. 1486).

Paramères à apex légèrement globuleux (fig. 1483).

Femelle : Bord antérieur du clypéus arrondi. Massue antennaire plus courte. Tarses plus

fins. Métatibia plus étroit. Protibia avec la dent apicale plus fine, plus droite.

Distribution dans l’île (fig. 1491). MADAGASCAR NORD : Nosy Mitsio (13/14-I-

1960, R. Paulian, 8 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 8 (5 mâles, 3 femelles).

Nombre de localités de récolte : 1.

Source : MNHN, Paris

COLÉ

$ HOPLIIDAE

. Le cons

Banssnin

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9/roRT-oaupmm

Fig. 1491, répartition géographique de : I Oberthuroplia multifasciata ; @ O. pusilla :

Source : MNHN, Paris

549

550 MARC LACROIX

3. Oberthuroplia multifasciata (Fairmaire)

(Fig. 1458, 1459 à 1470, 1471, 1477, 1480, 1482, 1485, 1488, 1491)

Hoplia multifasciata Fairmaire, 1897 : 371 (Diego-Suarez, Bontemps)

Hoplia multifasciata Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 254.

Hoplia multifasciata Fairm. : DALLA TORRE, 1913 : 377.

Hoplia multifasciata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Type.- Holotype !: un mâle (10 mm) avec les étiquette suivantes : Diego S., Bontemps

(étiquette manuscrite) / Hoplia multifasciata, 1897, Fairm., Madag. (étiquette manuscrite) /

Muséum Paris, 1906, coll. Léon Fairmaire / Type / 446. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 446.

Description.- Taille plus importante que chez les autres espèces : 8 à 9 mm. Dessus brun

rougeâtre, à bandes écailleuses rondes, jaunes, larges et denses (fig. 1471).

Clypéus important à bord antérieur droit. Revêtement écailleux de la tête dense sur tout le

disque.

Pronotum à revêtement écailleux principal dense, serré. Pilosité fine, peu dense au milieu

du disque, en dehors des bandes écailleuses.

Ecusson entièrement recouvert d’écailles jaunes.

Elytres à écaillure jaune formant des motifs denses. Pilosité secondaire fine, peu dense

(fig. 1471 et 1488).

Pygidium avec un mélange d’écailles et de poils fins ; ceux-ci plus denses à l’apex.

Protibia fort, à dent apicale longue, bien recourbée (fig. 1477). Protarse à articles forts ;

griffe interne bien plus forte que l’externe (fig. 1480). Mésotibia et métatibia avec un mélange

d écailles et de poils fins (fig. 1468, 1470). Article V du métatarse fort et griffe importante (fig.

1485).

Paramères à apex légèrement dilaté (fig. 1482).

Femelle : Bord antérieur du clypéus arrondi (fig. 1462). Protibia plus étroit à dent apicale

plus longue et moins courbe (fig. 1460). Tarses bien plus fins. Métatibia plus court, plus élargi à

l’apex. Pronotum moins allongé (fig. 1465). Massue antennaire plus courte (fig. 1467).

Distribution dans l’île (fig. 1491). MADAGASCAR NORD : Diego-Suarez (Bontemps,

1 mâle). - 37 km au Sud de Vohemar, forêt d’Analalava, 25 m (10/18-XI1-1968, P. Viette et P.

Griveaud, 26 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 27 (17 mâles et 10 femelles).

Nombre de localités de récolte : 2.

!- Description de Fairmaire d’après un seul exemplaire dont les indications correspondent à l'étiquetage de

l'individu concerné.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

34. Madahoplia n. gen.

Genre-type de la tribu des Madahopliini.

Espèce-type : Hoplia biapicata Fairmaire, 1897.

Description.- Grille des caractères génériques :

AO |BO |CO |D0 |E0 J1 LO |MO [NO |O1 [pi

[Q0 [RO [Si [To [U2

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale non rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé, non dilaté R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum écailleux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse mâle non

L- Bord antérieur du clypéus droit dilaté

J.- Métafémur allongé U.- Pilosité du dessus écailleuse

K.- V.- Disque du pronotum sans cils dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Autres caractères.- Petite taille. Corps court, arrondi. Dessus à revêtement écailleux

souvent dense.

Clypéus court, à bord antérieur droit ou arrondi, sans denticules ni carène. Suture clypéo-

frontale présente. Front à dense pilosité écailleuse. Antennes de 9 articles à massue pas plus

longue que le funicule.

Pronotum plus ou moins transverse, à côtés arrondis ou peu incurvés dans leur partie

antérieure, non crénelés, sans longs cils latéraux. Angles antérieurs mousses ou peu marqués. Bord

antérieur large. Pilosité écailleuse régulière sur le disque, abondante. Pas de cils dressés.

Ecusson court, entièrement pileux.

Elytres larges à suture non rebordée. Pas de traces de côtes. Calus huméraux non

marqués. Calus apicaux quelquefois saillants. Pilosité écailleuse abondante, souvent serrée, non

disposée en lignes longitudinales. Pas de cils dressés.

Pygidium pas plus long que large. Métasternum écailleux. Sternites à revêtement écailleux.

Protibia le plus souvent bidenté à dents espacées, avec quelquefois une trace d’une

troisième dent basale, plus accentuée chez les femelles. Protarse court à griffes peu allongées.

Mésotibia peu allongé. Métafémur allongé. Métatibia allongé, quelquefois épaissi, avec une carène

médiane entière ou non, éperon apical présent dans les deux sexes. Métatarse court à articles fins

et griffe fine.

Femelle : Très peu différente du mâle. Dents du protibia plus fortes.

Discussion : Le genre Madahoplia se distingue des autres genres malgaches par la

combinaison des caractères suivants : Métatibia avec un éperon dans les deux sexes. Protibia

bidenté. Métafémur et dernier article du métatarse normaux. Antennes de 9 articles. Bord antérieur

du clypéus sans denticules. Dessus du corps écailleux. Elytres larges, suture non rebordée.

Ecusson court. Métasternum écailleux. Protibia fin à dents espacées. Métatibia allongé. Suture

Source : MNHN, Paris

552 MARC LACROIX

Fig. 1492-1495, habitus de : — 1492, Madahoplia griseosetosa (Fairmaire), d, groupe 1; — 1493, M.

biapicata (Fairmaire), d, groupe Il; — 1494, M. circumscutata (Fairmaire), &, groupe III ; — 1495, M.

scutellata (Fairmaire), &, groupe IV. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 553

clypéo-frontale présente. Disque du pronotum et élytres sans cils dressés. Métatarse court. Corps

ovalaire.

Le tableau suivant permet de distinguer les genres présentant un fort revêtement

écailleux :

Madahoplia

Euknemoplia

Echyra

A.- Eperon du métatibia B.- Métatibia mâle

0. absent chez le mâle 0. allongé

1. présent chez le mâle 1. court, dilaté

C.-Disque du pronotum D.- Dernier article du métatarse mâle

0. sans cils dressés 0. fin

1. avec des cils dressés 1. dilaté

E.- Elytres F.- Métatarse

0. larges 0. long

1. étroits 1. court

Historique.- Le genre Madahoplia est créé pour les dix taxa, déjà décrits, suivants :

— Hoplia nodipennis Burmeister, 1844

— Hoplia bicallosa Blanchard, 1850

— Hoplia albosignata Nonfried, 1895

— Hoplia biapicata Fairmaire, 1897

— Hoplia griseosetosa Fairmaire, 1897

— Hoplia scutellata Fairmaire, 1897

— Hoplia cervinotincta Fairmaire, 1901

— Hoplia terminalis Fairmaire, 1901

— Hoplia circumscutata Fairmaire, 1903

— Hoplia niviscutata Fairmaire, 1903

Cinq nouvelles espèces sont décrites.

Catalogue des espèces

Groupe I. 1. griseosetosa (Fairmaire) 2. alluaudin. sp.

3. heydeli n. sp.

Groupe II. 4. monotincta n. sp. 5. terminalis (Fairmaire)

6. robinsoni n. sp. 7. biapicata (Fairmaire)

Groupe III. 8. oculata n. sp. 9. nodipennis (Burmeister)

10. bicallosa (Blanchard) 11. cervinotincta (Fairmaire)

12. circumscutata (Fairmaire)

Groupe IV. 13. albosignata (Nonfried) 14. niviscutata (Fairmaire)

15. scutellata (Fairmaire)

Source : MNHN, Paris

554 MARC LACROIX

Distribution dans l’île.

régions | localités | exempl.

1. griseosetosa x x x 3 4 16

2. alluaudi X 1 2 13

3. heydeli X 1 D TB

4. monotincta X 1 1 6

5. terminalis X X 2 o) 28

6. robinsoni X 1 il 8

7. biapicata X X X 3; 6 26

8. oculata X 1 1 2

9. nodipennis X 1 S 289

10. bicallosa X 1 1 2

11. cervinotincta X X 2 2 24

12. circumscutata X 1 2 S

13. albosignata x 1 1 1

14. niviscutata X X 2 4 20

15. scutellata X X 2 12 97

Nombre espèces 2 10 4 2 5 548

Dix espèces sur quinze (67 %) ont été récoltées en région Est, dont cinq ne se rencontrent

que dans cette région. La région Ouest vient en seconde position avec cinq espèces dont aucurie

n’est endémique. Deux espèces sont communes à trois régions : Nord, Est et Ouest. Seule la

région du Sambirano s’en distingue avec deux espèces endémiques. La région Sud ne possède pas

de représentants du genre Madahoplia.

Tableau des groupes :

groupe I

groupe II

groupe [IT

roupe IV

A.- Pilosité principale du dessus B.- Pilosité du dessus

0. dense 0. bien régulièrement répartie

1. formant quelques plaques 1. disposée inégalement

C.- Calus apicaux

0. non saillants

1. peu saillants

2. bien saillants

Tableau de détermination des groupes d’espèces

1.- Calus apicaux non saillants … + groupe I

— Calus apicaux saillants …

2. Pilosité du dessus régulièrement répartie

— Pilosité du dessus disposée inégalement .

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 555

3.- Pilosité principale dense ; calus apicaux bien saillants

— Pilosité principale formant quelques plaques ; calus apicaux peu saillants.

GroupeI

Caractères du groupe :

— Pilosité principale du dessus dense.

— Pilosité du dessus bien régulièrement répartie.

— Calus apicaux non saillants.

Espèces du groupe :

1. griseosetosa (Fairmaire)

2. alluaudi n. sp.

3. heydeli n. sp.

Tableau des caractères des espèces du groupe :

Espèces

1. griseosetosa

2. alluaudi

3. heydeli

A.- Ecaillure du dessus B.- Bord antérieur du clypéus

0. allongée, peu serrée 0. arrondi

1. fine, courte, très serrée 1. droit

C.- Pronotum D.- Ecaillure du dessus

0. transverse 0. disposée bien régulièrement

1. peu transverse 1. en touffes, donnant un aspect

plus hirsute

Tableau de détermination des espèces du groupe I

1.- Ecaillure du dessus fine, courte, très serrée (fig. 1505) ; bord antérieur du clypéus arrondi

(fig. 1499)... 1: rose

— Ecaillure du dessus allongée, peu serrée ; bord antérieur du clypéus droit (fig. 1500)... 2

2. Pronotum allongé, peu transverse (fig. 1503); écaillure du dessus disposée bien

régulièrement (fig. 1506) … ….. 2. alluaudi

— Pronotum transverse (fig. 1504) ; écaillure du dessus formant des touffes et donnant un

aspect hirsute (fig. 1507). .… 3. heydeli

1. Madahoplia griseosetosa (Fairmaire)

(Fig. 1492, 1496, 1499, 1502, 1505, 1508, 1512, 1532)

Hoplia griseosetosa Fairmaire, 1897 : 374.

‘Hoplia griseosetosa Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 253.

Hoplia griseosetosa Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 375.

Hoplia griseosetosa Fm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Source : MNHN, Paris

MARC LACROIX

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1497

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SAN

1504 1508 1509 1511

Fig. 1496-1511, Madahoplia n. gen, caractères des espèces du groupe 1, mâles : — 1496, apex élytral

de M griseosetosa ; — 1497, idem, M. alluaudi ; — 1498, idem, M. heydeli ; — 1499, forme du clypéus et

pilosité de M. griseosetosa ; — 1500, idem, M. alluaudi ; — 1501, idem, M. heydeli ; — 1502, forme du

pronotum de M. griseosetosa ; — 1503, idem, M. alluaudi ; — 1504, idem, M. heydeli : — 1505, pilosité

élytrale de M. griseosetosa ; — 1506, idem, M. alluaudi ; — 1507, idem, M. heydeli ; — 1508, protibia droit

de M. griseosetosa ; — 1509, idem, M. heydeli ; — 1510, apex du métatibia et éperon de M. alluaudi ; —

1511, idem, M. heydeli. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 557

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes

suivantes : Diégo Suar., Bontemps (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon

Fairmaire / Type / Hoplia griseosetosa n. sp. (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 466.

Principaux caractères distinctifs- Bord antérieur du clypéus arrondi. Pronotum

transverse. Ecaillure du dessus fine, courte, serrée, disposée bien régulièrement.

Autres caractères. Taille: 4 à 5 mm. Corps ovalaire. Dessus brun à revêtement

écailleux jaune clair (fig. 1492).

Clypéus court, à côtés largement arrondis (fig. 1499). Pilosité du clypéus faible, celle du

front dense. Yeux forts. Massue antennaire courte.

Pronotum transverse à côtés très légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs non saillants. Côtés finement ciliés. Pilosité écailleuse ovalaire, dense et régulière (fig.

1502).

Ecusson entièrement écailleux.

Elytres à côtés assez parallèles ; apex bien arrondi à angle interne légèrement rentré (fig.

1496). Calus apicaux non saillants. Ecaillure, comme celle du pronotum, ovalaire, dense, formant

toutefois des bandes fines longitudinales un peu plus claires (fig. 1505).

Propygidium présentant une bande écailleuse assez large le long du bord apical.

Pygidium plus long que large, à écaillure assez dense. Métasternum et sternites à écaillure fine,

régulière.

Protibia fin, à dent apicale courte, légèrement courbe (fig. 1508). Protarse court et fin.

Métatibia assez élargi, à carène transverse assez prononcée ; éperon apical court. Métatarse à

articles fins.

Paramères courts, fusiformes à apex légèrement courbé (fig. 1532).

Distribution dans l'île (fig. 1512). - MADAGASCAR NORD: Diego-Suarez

(Bontemps, 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

MADAGASCAR EST : Sambava (XII-1950, J. Vadon, 1 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Soalala (H. Perrier de la Bâthie, 1906, ex coll. Léon

Fairmaire, 1 ex.). - Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, 1906, ex coll. Léon

Fairmaire, 1 ex.). - Sans localité (sans doute de la région de Maevatanana) (H. Perrier de la

Bâthie, 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 12 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 16.

Nombre de localités de récolte : 4.

2. Madahoplia alluaudi n. sp.

(Fig. 1497, 1500, 1503, 1506, 1510, 1512, 1533)

Type. Holotype : un mâle (5 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar Sud, Forêts

Nord F' Dauphin, Alluaud 1900. MNHN.

Dix Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Bord antérieur du clypéus droit. Pronotum peu

transverse. Ecaillure du dessus allongée, peu serrée, disposée régulièrement.

Source : MNHN, Paris

558

MARC LACROIX

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n géographique de : I Madahoplia griseosetosa ; @ M. alluaudi ; À M. heydeli.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 559

Autres caractères.- Taille: 4,5 à 5 mm. Corps plus allongé que chez griseosetosa.

Dessus brun rougeâtre à écaillure allongée, peu serrée, blanche.

Clypéus court, à côtés arrondis et bord antérieur droit (fig. 1500). Pilosité du clypéus

faible, celle du front assez dense, à écailles en fer de lance. Yeux faibles. Massue antennaire

courte.

Pronotum peu transverse, presqu’aussi long que large ; côtés bien incurvés dans leur

partie antérieure ; angles antérieurs très légèrement marqués (fig. 1503). Côtés finement ciliés.

Pilosité régulière, peu serrée.

Ecusson densément écailleux.

Elytres larges, à côtés légèrement arrondis ; apex assez droit à angle interne peu rentré

(ig. 1497). Ecaillure identique à celle du pronotum, en ovale allongé (fig. 1506).

Propygidium présentant une bande écailleuse moins large que chez griseosetosa.

Pygidium pas plus long que large à écaillure régulièrement répartie. Métasternum et sternites à

écaillure fine, assez dense.

Protibia assez court, fort, à dent apicale peu allongée, forte, légèrement courbe. Protarse fin ;

article V assez long. Métatibia élargi, à carène transverse prononcée ; éperon apical long (fig.

1510). Métatarse allongé à articles plus forts que chez griseosetosa.

Paramères (fig. 1533).

Distribution dans l’île (fig. 1512). - MADAGASCAR EST : Nord de Fort-Dauphin

(1900, Ch. Alluaud, 11 ex.). - Fort-Dauphin (1900, Ch. Alluaud, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 13.

Nombre de localités de récolte : 2.

3. Madahoplia heydeli n. sp.

(Fig. 1498, 1501, 1504, 1507, 1509, 1511, 1512, 1534)

Type- Holotype: un mâle (4,5 mm) avec l'étiquette suivante: Madagascar,

Tsaratanana, R.P. Heydel, 1930. MNHN.

Huit Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs- Bord antérieur du clypéus droit. Pronotum

transverse. Ecaillure du dessus allongée, peu serrée, disposée en touffes.

Autres caractères.- Taille : 4 à 5 mm. Corps ovalaire, large. Dessus brun rougeâtre à

écaillure allongée, peu serrée, jaunâtre.

Clypéus court à côtés bien arrondis et bord antérieur droit (fig. 1501). Pilosité du clypéus

faible, celle du front plus abondante, à écailles fines. Yeux assez forts. Massue antennaire courte.

Pronotum bien transverse à côtés incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs

non marqués (fig. 1504). Côtés non ou très peu ciliés.

Pilosité peu serrée, plus abondante sur les côtés.

Ecusson petit, écailleux.

Elytres larges à côtés régulièrement arrondis ; apex arrondi à angle interne rentré (fig.

1498). Ecaillure disposée peu régulièrement, se chevauchant et formant des touffes donnant un

aspect hirsute (fig. 1507).

Source : MNHN, Paris

560 MARC LACROIX

Propygidium présentant une bande écailleuse peu large le long de son bord apical.

Pygidium aussi large que long à écaillure peu présente en son milieu. Métasternum et sternites à

écaillure disposée moins régulièrement que chez alluaudi.

Protibia fort à dents prononcées ; l’apicale forte et courbe (fig. 1509). Protarse à article V

peu allongé. Métatibia élargi à carène transverse faible ; éperon apical court (fig. 1511). Métatarse

à articles assez fins.

Paramères allongés à apex recourbé (fig. 1534).

Femelle : Dents du protibia plus fortes et plus arrondies à leur apex.

Distribution dans l’île (fig. 1512). - MADAGASCAR CENTRE : Tsaratanana (1930,

RP. Heydel, 9 ex.). - Entre Ambositra et Fianarantsoa (1907, J. Descarpentries, 2 ex.).

Nombre d exemplaires examinés : 11.

Nombre de localités de récolte : 2.

Groupe II

Caractères du groupe :

— Pilosité principale du dessus dense.

— Pilosité du dessus bien régulièrement répartie.

— Calus apicaux bien saillants. \

Espèces du groupe :

4. monotincta n. Sp.

5. terminalis (Fairmaire)

6. robinsoni n. sp.

7. biapicata (Fairmaire)

Tableau des caractères des espèces du groupe :

Espèces

4. monotincta

5. terminalis

6. robinsoni

7. biapicata

A.- Ecaillure élytrale

0. allongée

1. courte, ovalaire

C.- Dent apicale du protibia

0. régulièrement courbée

1. formant un angle aigu

E.- Corps

0. élargi

1. étroit

G.- Coloris de l’écaillure du dessus

0. blanche

1. jaune

B.- Dents du protibia

0. courtes

1. allongées, fortes

D.- Ecaillure du pygidium

0. allongée, peu serrée

1. arrondie, très serrée

F.- Taille

0.>5mm

1.<5mm

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 561

1523 1524

1527 1528 1529 1530

Fig. 1513-1530, Madahoplia n. gen., caractères des espèces du groupe II, mâles : — 1513, forme du

clypéus de M. monotincta ; — 1514, idem, M. terminalis ; — 1515, idem, M. robinsoni ; - 1516, idem, M.

biapicata ; — 1517, antenne gauche de M. monotincta ; — 1518, idem, M. terminalis ; — 1519, apex élytral

de M. monotincta ; — 1520, idem, M. terminalis ; — 1521, forme du pronotum et pilosité de M.

monotincta ; — 1522, idem, M. terminalis ; — 1523, idem, M. robinsoni ; — 1524, idem, M. biapicata ; —

1525, pilosité du pygidium de M. monotincta ; — 1526, idem, M. robinsoni ; — 1527, protibia droit de M.

monotincta ; — 1528, idem, M. terminalis ; — 1529, idem, M. robinsoni ; — 1530, idem, M. biapicata.

Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

562 MARC LACROIX

Relations phylétiques entre les espèces du groupe

Tableau de détermination des espèces du groupe II

4. monotincta

Ecaillure élytrale allongée ; dents du protibia fortes, longues (fig. 1527

— Ecaillure élytrale courte, ovalaire ; dents du protibia courtes (fig. 1530

2. Dent apicale du protibia régulièrement courbée (fig. 1528); écaillure du pygidium

allongée, peu serrée ; écaillure du dessus blanche …. 5. terminalis

— Dent apicale du protibia coudée, formant un angle aigu (fig. 1529); écaillure du

pygidium ronde, très serrée (fig. 1526) ; écaillure du dessus jaune 3

3. Corps étroit ; petite taille, < 5 mm. 6. robinsoni

— Corps élargi ; taille > à 5 mm... biapicata

4. Madahoplia monotincta n. sp.

(Fig. 1513, 1517, 1519, 1521, 1525, 1527, 1531, 1535)

Etymologie : d’un coloris uni.

Type.- Holotype : un mâle (6,2 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, R°

Maroantsetra, X-34 Vadon ! / 57. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 57.

Un Paratype avec la même étiquette. MNHN.

Source : MNHN, Paris

563

S HOPLIIDAE

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D M. monotincta.

1531, répartition géographique de : I Madahoplia terminalis ; @ M. robinsoni ; À M. biapicata ;

Source : MNHN, Paris

564 MARC LACROIX

Principaux caractères distinctifs.- Corps élargi. Taille supérieure à 5 mm. Ecaillure du

dessus allongée, blanche. Dents du protibia allongées et fortes. Dent apicale du protibia

régulièrement courbée. Ecaillure du pygidium allongée, peu serrée.

Autres caractères. Taille : 6 à 7 mm. Corps fort, élargi. Dessus brun foncé à écaillure

allongée, blanche.

Clypéus assez important à côtés arrondis et bord antérieur droit (fig. 1513). Pilosité du

clypéus faible, celle du front plus abondante, à écaillure fine, allongée. Yeux forts. Massue

antennaire aussi longue que le funicule (fig. 1517).

Pronotum transverse à côtés incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs non

marqués. Côtés légèrement ciliés. Pilosité écailleuse fine, régulièrement répartie (fig. 1521).

Ecusson assez fort, entièrement écailleux.

Elytres larges, à côtés peu arrondis, assez parallèles ; apex légèrement arrondi, peu rentré

(fig. 1519). Ecaillure comme celle du pronotum.

Propygidium à faible pilosité le long du bord apical. Pygidium un peu plus large que

long, à écaillure allongée, peu serrée (fig. 1525). Métasternum et sternites à écaillure peu dense.

Protibia allongé à dents longues, fortes, leur apex aigu ; la dent apicale régulièrement

courbe (fig. 1527). Métatibia élargi à carène transverse peu marquée ; éperon apical assez fort.

Métatarse à articles assez fins.

Paramères courts, droits, globuleux à l’apex (fig. 1535).

Femelle : Dents du protibia à apex arrondi. Métatibia plus court, plus fort.

Distribution dans l’île (fig. 1531). MADAGASCAR EST : Région de Maroantsetra (X-

1934, J. Vadon, 2 ex.).

Sans localité : ex coll. Sicard, 1930 : 4 ex.

Nombre d’exemplaires examinés : 6.

Nombre de localités de récolte : 1.

5. Madahoplia terminalis (Fairmaire)

(Fig. 1514, 1518, 1520, 1522, 1528, 1531, 1536)

Hoplia terminalis Fairmaire, 1901 : 142.

Hoplia terminalis Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 382.

Hoplia terminalis Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes

suivantes : Madag', Suberble, H. Perrier / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type /

Hoplia terminalis, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 483.

Principaux caractères distinctifs.- Corps étroit. Taille inférieure à 5 mm. Ecaillure du

dessus courte, ovalaire, jaune. Dents du protibia courtes. Dent apicale du protibia régulièrement

courbée. Ecaillure du pygidium allongée, peu serrée.

Autres caractères.- Taille : 4,5 à 5 mm. Corps court, étroit. Dessus brun rougeâtre à

écaillure ovalaire, jaune.

Clypéus court, à côtés arrondis et bord antérieur légèrement arrondi (fig. 1514). Pilosité

du clypéus presqu’aussi abondante que celle du front. Yeux forts. Massue antennaire courte (fig.

1518).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 565

Pronotum transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs non marqués. Côtés peu ciliés.

Pilosité écailleuse arrondie, assez forte, régulièrement répartie (fig. 1522).

Ecusson petit, entièrement écailleux.

Elytres à côtés régulièrement arrondis ; apex arrondi à angle interne bien rentré (fig.

1520). Ecaillure plus ronde et plus dense que celle du pronotum. Calus apicaux à écaillure plus

serrée.

Propygidium à faible pilosité le long du bord apical. Pygidium aussi large que long à

écaillure allongée, peu serrée.

Protibia fin à dents courtes, aiguës à l’apex ; la dent apicale régulièrement courbe (fig.

1528). Métatibia fin à carène transverse peu marquée ; éperon apical allongé. Métatarse à articles

fins.

Paramères courts, droits, à apex élargi et recourbé (fig. 1536).

Femelle : Dents du protibia à apex arrondi.

Distribution dans l’île (fig. 1531). - MADAGASCAR EST : Ambodivoangy (XI-1949,

J. Vadon, 2 ex.). - Sud de la baie d’Antongil (1897, À. Mocquerys, 1 ex.). - Forêt de Fito, 55 km à

l’Ouest-Nord-Ouest de Tamatave (VI/VII-1897, Perrot Frères, 1 ex.). - Tamatave (1930, ex coll.

Sicard, 2 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, 1906,

ex coll. Léon Fairmaire, 22 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 28.

Nombre de localités de récolte : 5.

6. Madahoplia robinsoni n. sp.

(Fig. 1515, 1523, 1526, 1529, 1531, 1537)

Type.- Holotype : un mâle (4 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar Sambirano,

Nosy Be, forêt de Lokobe, XII-58, Andria Robinson. MNHN.

Sept Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Corps étroit. Taille inférieure à 5 mm. Ecaillure du

dessus courte, ovalaire, jaune. Dents du protibia courtes. Dent apicale du protibia formant un angle

aigu. Ecaillure du pygidium arrondie, très serrée.

Autres caractères.- Taille : 4 à 4,5 mm. Corps court, peu élargi. Dessus brun rougeâtre à

écaillure ovalaire jaune.

Clypéus assez allongé à côtés arrondis et bord antérieur droit, légèrement relevé (fig.

1515). Pilosité du clypéus rare, celle du front peu dense. Yeux forts. Massue antennaire assez

allongée, aussi longue que le funicule.

Pronotum transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs légèrement marqués. Côtés

finement ciliés. Pilosité écailleuse ovalaire, assez fine, régulièrement répartie (fig. 1523).

Ecusson petit, entièrement écailleux.

Elytres à côtés arrondis ; apex arrondi, rentré. Ecaillure plus forte et plus dense que celle

du pronotum avec quelques écailles redressées, à l’apex. Calus apicaux bien marqués.

Propygidium à dense écaillure le long du bord apical. Pygidium aussi large que long, à

dense écaillure arrondie (fig. 1526). Métasternum et sternites à écaillure serrée.

Source : MNHN, Paris

566 MARC LACROIX

1538

Fig. 1532-1538, Madahoplia n. gen., groupes I et II, paramères en vues dorsale et latérale de : — 1532, M.

griseosetosa ; — 1533, M. alluaudi ; — 1534, M. heydeli ; - 1535, M. monotincta ; — 1536, M. terminalis ; — 1537,

M. robinsoni ; — 1538, M. biapicata. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 567

Protibia à dents courtes, leur apex peu aigu ; la dent apicale formant un angle aigu (fig.

1529). Protarse fin. Métatibia élargi à carène transverse non marquée ; éperon apical allongé.

Métatarse à articles légèrement épaissis.

Paramères (fig. 1537).

Femelle : Dents du protibia plus fortes. Métatibia plus court.

Distribution dans l’île (fig. 1531). - MADAGASCAR SAMBIRANO : Nosy Be, forêt de

Lokobe (XI1-1958, 4. Robinson, 8 ex.).

7. Madahoplia biapicata (Fairmaire)

Œig. 1493, 1516, 1524, 1530, 1531, 1538)

Hoplia biapicata Fairmaire, 1897 : 374 (Suberbieville, H. Perrier).

Hoplia biapicata Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 252.

Hoplia biapicata Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 370.

Hoplia biapicata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 57.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (6 mm) avec les étiquettes

suivantes : Madag. Perrier (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire /

Type / Hoplia biapicata n. sp. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Corps élargi. Taille supérieure à 5 mm. Ecaillure du

dessus courte, ovalaire, jaune. Dents du protibia courtes. Dent apicale du protibia formant un angle

aigu. Ecaillure du pygidium arrondie, très serrée.

Autres caractères.- Taille: 5,5 à 6,5 mm. Corps court, élargi. Dessus brun foncé à

écaillure ovalaire, jaune, dense (fig. 1493).

Clypéus court, à côtés arrondis et bord antérieur peu arrondi, légèrement redressé (fig.

1516). Pilosité du clypéus faible, celle du front plus abondante. Yeux forts. Massue antennaire

allongée, aussi longue que le funicule.

Pronotum transverse à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs non marqués. Côtés finement ciliés. Pilosité écailleuse forte, serrée, régulièrement

répartie (fig. 1524).

Ecusson fort, entièrement écailleux.

Elytres larges, à côtés légèrement arrondis ; apex arrondi à angle interne rentré. Ecaillure

un peu plus dense que celle du pronotum. Calus apicaux bien saillants, densément écailleux.

Propygidium écailleux en une fine bande le long du bord apical. Pygidium important, un

peu plus long que large, à dense écaillure ronde. Métasternum et sternites à écaillure régulière, pas

très dense.

Protibia fin à dents courtes, leur apex aigu ; la dent apicale formant un angle aigu (fig.

1530). Protarse à articles plus forts que chez robinsoni. Métatibia élargi à carène transverse peu

marquée ; éperon apical court. Métatarse à articles assez forts.

Paramères droits, courts à apex dilaté (fig. 1538).

Femelle : Dents du protibia plus fortes à apex plus arrondi. Eperon terminal du métatibia

plus fort.

Distribution dans l’île (fig. 1531). - MADAGASCAR NORD: Montagne d’Ambre

(930, ex coll. Sicard, 4 ex. ; XII-1948, R. Paulian, sur Cinchona succiruba (Quinquina) de deux

ans, 1 ex.).

Source : MNHN, Paris

568 MARC LACROIX

MADAGASCAR EST : Région de Maroantsetra (XI-1934, J. Vadon, 1 ex.). - Tamatave

(1930, ex coll. Sicard, 17 ex.). - Andasibe (Maromizaha), province de Tamatave! (21/24-X1-1995,

vo Jenis, 1 ex.). - Ranomafana (24-I1-1990, G. Sabatinelli, 1 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, 1906,

ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 26.

Nombre de localités de récolte : 6.

Groupe III

Caractères du groupe :

— Pilosité principale du dessus dense.

— Pilosité du dessus disposée inégalement.

— Calus apicaux bien saillants.

Espèces du groupe :

8. oculata n. sp. 11. cervinotincta (Fairmaire)

9. nodipennis (Burmeister) 12. circumscutata (Fairmaire)

10. bicallosa (Blanchard)

Tableau des caractères des espèces du groupe :

Espèces

8. oculata

9. nodipennis

10. bicallosa

11. cervinotincta

12. circumscutata

A.- Pronotum B.- Côtés du clypéus

0. bien transverse 0. arrondis

1. peu transverse 1. droits, convergents

C.- Métatibia D.- Côtés du pronotum

0. fin, étroit 0. arrondis

1. épaissi 1. convergents en partie antérieure

E.- Dessus élytral F.- Dent apicale du protibia

0. sans plaques 0. courte

1. avec des plaques rondes dénudées 1. longue

G.- Pilosité du dessus H.- Coloris de l’écaillure

0. ovalaire Ü 0. blanche

1. ronde 1. jaune

L.- Protibia J.- Dent apicale du protibia

0. fin 0. courbe

1. fort 1. droite, très courte

! Un manque de précision est évident. La Province de Tamatave est très vaste. Il existe de nombreux

Andasibe. L’indication de la Sous-Préfecture, fort utile, manque. Page 520, dans le paragraphe concernant

la distribution de l’espèce Paramicroplus brevis (Blanchard) dans l’île, on lit : Maromizaha, Andasibe, à

l’Ouest de Fénérive (24-X1-1995, Jvo Jenis). Cet Andasibe se trouve dans la Sous-Préfecture de Vavatenina.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 569

1543 1544 1545

Fig. 1539-1555, Madahoplia n. gen., caractères des espèces du groupe II, mâles : — 1539, forme du

clypéus de M. oculata ; — 1540, idem, M. bicallosa ; — 1541, idem, M. circumscutata ; — 1542, protibia

droit de M. oculata ; — 1543, idem, M. nodipennis ; — 1544, idem, M. bicallosa ; — 1545, idem, M.

circumscutata ; — 1546, pilosité de l’écusson de M. bicallosa ; — 1547, idem, M. cervinotincta ; — 1548,

forme du pronotum de M. oculata ; — 1549, idem, M. nodipennis ; — 1550, idem, M. bicallosa ; - 1551,

pilosité élytrale de M. cervinotincta ; — 1552, idem, M. oculata ; — 1553, idem, M. nodipennis ; — 1554,

apex élytral de M. oculata ; 1555, idem, M. nodipennis. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

570 MARC LACROIX

oculata ] [rodipennis bicallosa ] [cervinotineta circumscutata

Relations phylétiques entre les espèces du groupe III

Tableau de détermination des espèces du groupe III

1.- Dessus élytral présentant des plaques rondes dénudées (fig. 1552) ; protibia fort ne

1542).

— Dessus élytral sans plaques rondes dénudées ; protibia fin (fig. 1543).

2.- Pronotum allongé, peu transverse (fig. 1549) ; métatibia fin et étroit.

— Pronotum bien transverse (fig. 1550) ; métatibia épaissi me

3.- Côtés du clypéus droits, convergents (fig. 1540) ; pilosité du dessus ovalaire ; côtés du

pronotum arrondis ; dent apicale du protibia longue... . 10. bicallosa

— Côtés du clypéus arrondis (fig. 1541) ; pilosité du dessus ronde (fig. 1551); côtés du

pronotum convergents dans leur partie antérieure ; dent apicale du protibia courte. …4

4.- Coloris de l’écaillure jaune ; dent apicale du protibia courbe... Ur cervinotincta

— Coloris de l’écaillure blanche ; dent apicale du protibia droite, très courte (fig. 1545) ;

éperon apical du métatibia plus faible 12. circumscutata

8. Madahoplia oculata n. sp.

(Fig. 1539, 1542, 1548, 1552, 1554, 1556, 1570)

Etymologie : qui a des yeux (ocelles des élytres)

Type- Holotype: un mâle (6 mm) avec l'étiquette suivante: Sambirano, N.O.

Madagascar. MNHN.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 571

Un Paratype avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Côtés du clypéus arrondis. Pronotum bien transverse

à côtés arrondis. Dessus élytral avec des plaques rondes dénudées. Dent apicale du protibia longue

et courbe. Métatibia épaissi. Ecaillure ovalaire, jaune. Protibia fort.

Autres caractères.- Taille : 5 à 6 mm. Corps court, élargi. Dessus brun foncé à écaillure

ovalaire, jaune.

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur droit (Gig. 1539). Pilosité du clypéus faible, celle

du front abondante. Yeux peu forts. Massue antennaire un peu plus courte que le funicule.

Pronotum transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs non marqués (fig. 1548). Côtés

très peu ciliés. Pilosité écailleuse dense.

Ecusson fort, entièrement écailleux.

Elytres larges à côtés régulièrement arrondis ; apex légèrement arrondi à angle interne

peu rentré (fig. 1554). Ecaillure dense comme celle du pronotum mais laissant des plaques rondes

dénudées, assez nombreuses (fig. 1552).

Propygidium écailleux le long de son bord apical. Pygidium un peu plus long que large à

écaillure peu dense, disposée irrégulièrement. Métasternum et sternites à écaillure fine, peu dense.

Protibia fort à dent apicale longue et courbe (fig. 1542). Protarse à articles assez forts.

Métatibia épaissi à carène transverse marquée ; éperon apical fin. Métatarse à articles assez forts.

Paramères (fig. 1570).

Distribution dans l’île (fig. 1556). - MADAGASCAR SAMBIRANO: Plaines du

Sambirano (2 ex.).

9. Madahoplia nodipennis (Burmeister)

(Fig. 1543, 1549, 1553, 1555, 1556, 1571)

Hoplia nodipennis Burmeister, 1844 : 194.

Hoplia nodipennis Burm. ; BLANCHARD, 1850 : 70.

Hoplia nodipennis Burm. ; LACORDAIRE, 1856 : 196.

Hoplia nodipennis Burm. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1114.

Hoplia nodipennis ; KÜNCKEL, 1887 : pl. 13, fig. 11.

Hoplia nodipennis Burm. ; DALLA TORRE, 1913 : 377.

Type-- Lectotype (présente désignation) : un mâle (4,5 mm) avec l'étiquette suivante :

MLU Halle, WB Zoologie, S.-Nr 81316. MLUH.

Principaux caractères distinctifs.- Côtés du clypéus arrondis. Pronotum peu transverse à

côtés convergents dans leur partie antérieure. Dessus élytral sans plaques dénudées. Dent apicale

du protibia courte, courbe. Métatibia fin, étroit. Ecaillure ovalaire, blanche. Protibia fin.

Autres caractères.- Taille : 4 à 5 mm. Petite espèce au corps étroit. Dessus brun jaunâtre

à écaillure ovalaire, blanche.

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur droit. Pilosité du clypéus faible, celle du front

abondante. Yeux faibles. Massue antennaire un peu plus courte que le funicule.

Pronotum peu transverse à côtés convergents dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs non marqués (fig. 1549). Côtés finement ciliés. Pilosité écailleuse dense et régulière.

Ecussson assez fort, entièrement écailleux.

Source : MNHN, Paris

572 MARC LACROIX

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Fig. 1556, répartition géographique de: M Madahoplia nodipennis; @ M. bicallosa; À M.

cervinotincta ; @ M. oculata ; x M. circumscutata.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 573

Elytres peu larges, à côtés légèrement arrondis ; apex arrondi à angle interne bien rentré

Gig. 1555). Ecaillure serrée mais disposée irrégulièrement (fig. 1553). Calus apicaux bien

saillants, à écaillure dense.

Propygidium à fine et faible écaillure le long du bord apical. Pygidium à écaillure fine,

faible, laissant de large plages dénudées. Métasternum et sternites à écaillure régulière, peu dense.

Protibia fin à dent apicale courte et courbe (fig. 1543). Protarse fin. Métatibia allongé,

non épaissi, à carène transverse non marquée ; éperon apical fin.

Paramères allongés, droits à apex légèrement dilaté et recourbé (fig. 1571).

Femelle : Dents du protibia plus fortes et arrondies à 1 ’apex.

Distribution dans l’île (fig. 1556). - MADAGASCAR EST : Ampatakamanitra, 10 km

au Sud-Ouest d’Antalaha (X-1952, J. Vadon, 35 ex.). - Ambodivoangy (X-1945, J. Vadon, 27 ex. :

X1-1945, ibidem, 4 ex. ; X-1949, ibidem, 13 ex. ; XI-1949, ibidem, 57 ex. ; XII-1949, ibidem, 3

ex. ; X-1950, ibidem, 3 ex. ; XII-1962, J. Vadon, Musée de Tervuren, 135 ex.). - Fampanambo, 25

m (X-1960, P. Griveaud, 1 ex.). - Ile Sainte-Marie ŒX11-1896, Perrot Frères, 7 ex.). - Région

d’Antsianaka (1% semestre 1892, Perrot Frères, 4 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 289.

Nombre de localités de récolte : 5.

10. Madahoplia bicallosa (Blanchard)

(Fig. 1540, 1544, 1546, 1550, 1556, 1572)

Hoplia bicallosa Blanchard, 1850 : 70.

Hoplia bicallosa Blanch . ; LACORDAIRE, 1856 : 196.

Hoplia bicallosa Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1112.

Hoplia bicallosa ; KUNCKEL, 1887 : pl. 13, fig. 5.

Hoplia bicallosa Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 252.

Hoplia bicallosa Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 371.

Type. LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (5,5 mm) avec les étiquettes

suivantes : 4177-34 (étiquette ronde, verte) / Muséum Paris, Madagascar, Goudot 1834 / Type /

Hoplia bicallosa (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 454.

Principaux caractères distinctifs.- Côtés du clypéus droits, convergents. Pronotum bien

transverse à côtés arrondis. Dessus élytral sans plaques rondes dénudées. Dent apicale du protibia

longue, courbe. Métatibia épaissi. Ecaillure ovalaire, blanche. Protibia fin.

Autres caractères.- Taille : 5,5 mm. Corps étroit. Dessus brun rougeñtre à écaillure fine,

ovalaire, blanche.

Clypéus à côtés droits, convergents et bord antérieur droit (fig. 1540). Pilosité du clypéus

faible, celle du front forte mais espacée. Yeux forts. Massue antennaire aussi longue que le

funicule.

Pronotum bien transverse à côtés arrondis ; angles antérieurs arrondis (fig. 1550). Côtés

finement ciliés. Pilosité écailleuse fine, régulière.

Ecusson petit à écaillure fine, peu dense (fig. 1546).

Elytres à côtés peu arrondis ; apex arrondi à angle interne peu rentré. Ecaillure fine,

disposée inégalement. Calus apicaux bien saillants, plus densément écailleux.

Source : MNHN, Paris

574 MARC LACROIX

Propygidium à faible écaillure le long du bord apical. Pygidium aussi large que long à

pilosité peu dense. Métasternum et sternites à écaillure faible.

Protibia fin à dent apicale longue et courbe (fig. 1544). Protarse fin. Métatibia épaissi à

carène transverse peu marquée ; éperon apical fort. Métatarse fin.

Paramères courts, épaissis (fig. 1572).

Femelle inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1556). - MADAGASCAR EST : Perinet (1 mâle).

Nombre d'exemplaires examinés : 2.

11. Madahoplia cervinotincta (Fairmaire)

(Fig. 1547, 1551, 1556, 1573)

Hoplia cervinotincta Fairmaire, 1901 : 142.

Hoplia cervinotincta Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 371.

Hoplia cervinotincta Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 57.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (5,2 mm) avec les étiquettes

suivantes : Hukuru [causses de l’Ankara], H. Perrier (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906,

Coll. Léon Fairmaire / Type / Hoplia cervinotincta, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 459.

Principaux caractères distinctifs.- Côtés du clypéus arrondis. Pronotum bien transverse

à côtés convergents dans leur partie antérieure. Dessus élytral sans plaques rondes dénudées. Dent

apicale du protibia courte, courbe. Métatibia épaissi. Ecaillure du dessus ronde, jaune. Protibia fin.

Autres caractères.- Taille : 5 à 6 mm. Corps fort, élargi. Dessus à dense écaillure ronde

et jaune.

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur droit. Pilosité du clypéus faible, celle du front

serrée. Yeux forts. Massue antennaire aussi longue que le funicule.

Pronotum bien transverse à côtés convergents dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs non marqués. Côtés peu ciliés. Ecaillure dense, plus serrée par endroits et se

chevauchant.

Ecusson fort, à dense écaillure (fig. 1547).

Elytres larges, à côtés assez parallèles ; apex arrondi à angle interne peu rentré. Ecaillure

comme celle du pronotum, dense mais répartie inégalement et se chevauchant par endroits (fig.

1551).

Propygidium présentant une large bande écailleuse le long du bord apical. Pygidium un

peu plus long que large, à dense écaillure ronde. Métasternum et sternites à écaillure dense.

Protibia fin à dent apicale courte et courbe. Protarse à articles assez forts. Métatibia

épaissi à carène transverse assez marquée ; éperon apical fort, long. Métatarse à articles élargis.

Paramères relevés avant l’apex, celui-ci élargi et arrondi sur le côté externe (fig. 1573).

Femelle : Protibia à dents fortes et bien arrondies à l’apex.

Distribution dans l'île (fig. 1556). - MADAGASCAR CENTRE : Tsaratanana (1930,

RP. Heydel, 18 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Causses de l’Ankara (H. Perrier de la Bâthie, 1906, ex coll.

Léon Fairmaire, 6 ex.).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 575

Nombre d’exemplaires examinés : 24.

Nombre de localités de récolte : 2.

12. Madahoplia circumscutata (Fairmaire)

(Fig. 1494, 1541, 1545, 1556, 1574)

Hoplia circumscutata Fairmaire, 1903 : 192.

Hoplia circumscutata Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 371.

Hoplia circumscutata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 57.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (5 mm) avec les étiquettes suivantes :

S® Marie de Madagascar / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type / Hoplia

circumscutata, Fm. Madag. (étiquette manuscrite) / 460. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 460.

Principaux caractères distinctifs.- Côtés du clypéus arrondis. Pronotum bien transverse

à côtés convergents dans leur partie antérieure. Dessus élytral sans plaques rondes dénudées. Dent

apicale du protibia courte, droite. Métatibia épaissi. Ecaillure du dessus ronde, blanche. Protibia fin.

Autres caractères.- Taille : 5 mm. Corps élargi. Dessus brun rougeâtre à écaillure ronde

et blanche (fig. 1494).

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur légèrement arrondi (fig. 1541). Pilosité du

clypéus faible, celle du front fine, espacée. Yeux forts. Massue antennaire un peu plus courte que

le funicule.

Pronotum transverse à côtés convergents dans leur partie antérieure ; angles antérieurs

très légèrement saillants. Côtés peu ciliés. Ecaillure ronde, plus dense sur les côtés et au centre.

Ecusson fort, à petite écaillure ronde et dense.

Elytres à côtés régulièrement arrondis ; apex légèrement arrondi à angle interne peu

rentré. Ecaillure plus dense par endroits, formant des plages dénudées.

Propygidium à écaillure irrégulièrement répartie le long du bord apical. Pygidium aussi

large que long, à écaillure peu dense. Métasternum et sternites à écaillure assez dense et

régulièrement répartie.

Protibia fin à dent apicale courte et droite (fig. 1545). Métatibia élargi à carène transverse

peu marquée ; éperon apical faible. Métatarse assez fin.

Paramères courts à apex arrondi et légèrement courbe (fig. 1574).

Femelle : Dents du protibia arrondies à l’apex.

Distribution dans l’île (fig. 1556). - MADAGASCAR EST : Région de Maroantsetra (X-

1934, J. Vadon, 4 ex.). - Ile Sainte-Marie (1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 5.

Nombre de localités de récolte : 2.

Groupe IV

Caractères du groupe :

— Pilosité principale du dessus formant quelques plaques.

— Pilosité du dessus disposée inégalement.

Source : MNHN, Paris

MARC LACROIX

DFE

(

on DUR

1557 1558 1559

Fig. 1557-1568, Madahoplia n. gen., caractères des espèces du groupe IV, mâles : — 1557, protibia

droit de M. albosignata ; - 1558, idem, M. niviscutata ; - 1559, idem, M. scutellata ; — 1560, clypéus et

antenne gauche de M. albosignata ; - 1561, idem, M. scutellata ; — 1562, forme du pronotum et pilosité

de M. albosignata ; — 1563, idem, M. niviscutata ; — 1564, idem, M. scutellata ; - 1565, pilosité élytrale

de M. albosignata : - 1566, idem, M. niviscutata ; - 1567, idem, M. scutellata ; — 1568, propygidium et

pygidium de M. albosignata. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTI

ES HOPLIIDAE 577

— Calus apicaux peu saillants.

Espèces du groupe :

13. albosignata (Nonfried)

14. niviscutata (Fairmaire)

15. scutellata (Fairmaire)

Tableau des caractères des espèces du groupe :

Espèces

13. albosignata

14. niviscutata

15. scutellata

A.- Pronotum B.- Dent apicale du protibia

0. transverse 0. courte

1. allongé 1. allongée

C.- Ecaillure du propygidium

0. seulement au bord apical

1. en grande partie écailleux

D.- Pilosité élytrale

0. écailles blanches seules

1. écailles blanches + fond écailleux

brunâtre S

E.- Ecaillure blanche du pronotum F.- Dent apicale du protibia

0. un peu partout 0. courbe

1. seulement sur les côtés et

1. en angle aigu

au dessus de l’écusson

albosignata

scutellata

Relations phylétiques des espèces du groupe IV

Tableau de détermination des espèces du groupe IV

1. Pronotum allongé (fig. 1562) ; dent apicale du protibia longue (fig. 1557) ; écaillure du

propygidium dense et couvrant presque toute sa surface (fig. 1568)... .. 13. albosignata

Source : MNHN, Paris

578 MARC LACROIX

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Sasinandrians ©

ABoatotian grand =

Anbotinshason ©

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Fig. 1569, répartition géographique de : I Madahoplia scutellata ; @ M. niviscutata ; @ M. albosignata.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 579

— Pronotum transverse (fig. 1564) ; dent apicale du protibia courte (fig. 1558) ; écaillure du

propygidium disposée seulement sur son bord apical mé

2. Pilosité du dessus formée d’écailles blanches groupées et d’un fond d’écailles brunâtres

abondantes et serrées ; écaillure blanche du pronotum présente seulement sur les côtés et

au dessus de l’écusson (fig. 1563) ; dent apicale du protibia régulièrement courbée (fig.

1558)... …. 14, niviscutata

— Pilosité du dessus formée seulement d’écailles blanches ; écaillure blanche du pronotum

disposée sur tout le disque (fig. 1564) ; dent apicale du protibia coudée en angle aigu (fig.

1559) 15. scutellata

13. Madahoplia albosignata (Nonfried)

Fig. 1557, 1560, 1562, 1565, 1568, 1569, 1575)

Hoplia albosignata Nonfried, 1895 : 287 (Iméria [sic], Centre Madagascar).

Hoplia albosignata Nonfried ; DALLA TORRE, 1913 : 369.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (6 mm) avec les étiquettes

suivantes : Madagascar (étiquette manuscrite bleue) / Coll. Nonfried, Madagascar / Muséum

Paris, 1952, Coll. R. Oberthur / Type / Hoplia albosignata, Type, Nf. (étiquette manuscrite).

MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 1032.

Principaux caractères distinctifs.- Pronotum allongé. Dent apicale du protibia allongée,

courbe. Dessus à écaillure blanche. Propygidium en grande partie écailleux. Ecaillure blanche du

pronotum seulement sur les côtés.

Autres caractères. Taille : 6 mm. Corps assez allongé, non élargi. Dessus noirâtre avec

un mélange d’écailles brunes et de plus grandes écailles blanches, seulement sur le pronotum.

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur droit, légèrement relevé (fig. 1560). Pilosité du

clypéus faible, celle du front à écaillure brune, peu dense. Yeux faibles. Massue antennaire

importante, un peu plus longue que le funicule (fig. 1560).

Pronotum aussi long que large à côtés arrondis ; angles antérieurs légèrement saillants

(fig. 1562). Côtés peu ciliés. Disque à écaillure brunâtre peu visible ; écailles blanches sur les

côtés et au dessus de l’écusson.

Ecusson fort à écaillure blanche dense.

Elytres à cotés arrondis ; apex bien arrondi et angle interne rentré. Ecaillure blanche

ovalaire disposée en touffes (fig. 1565).

Propygidium à dense écaillure blanche couvrant une large surface (fig. 1568). Pygidium

allongé, à forte écaillure sur les côtés. Métasternum et sternites à dense écaillure ovalaire, blanche.

Protibia étroit, à dent apicale allongée, courbe (fig. 1557). Métatibia assez fin à carène

transverse marquée ; éperon apical fort. Métatarse assez fort.

Paramères courts, droits (fig. 1575).

Femelle : Inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1569). - MADAGASCAR CENTRE : Hauts Plateaux de

lImerina (1952, ex coll. R. Oberthür, 1 mâle).

Source : MNHN, Paris

580 MARC LACROIX

él

1570 1571 1572

) UN

Fig. 1570-1577, Madahoplia n. gen., groupes III et IV, paramères en vues dorsale et latérale de : — 1570, M.

oculata ; — 1571, M. nodipennis ; — 1572, M. bicallosa ; - 1573, M. cervinotincta ; — 1574, M. circumscutata ; —

1575, M. albosignata ; — 1576, M. niviscutata ; — 1577, M. scutellata. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

ÉOPTÈRES HOPLIIDAE 581

14. Madahoplia niviscutata (Fairmaire)

(Fig. 1558, 1563, 1566, 1569, 1576)

Hoplia niviscutata Fairmaire, 1903 : 19.

Hoplia niviscutata Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 377.

Hoplia niviscutata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Type- LECTOTYPE (présente désignation) un mâle (6 mm) avec les étiquettes

suivantes : Madagascar Sud, Forêts Nord F! Dauphin, Alluaud 1900, 16 / Muséum Paris, 1906,

Coll. Léon Fairmaire / Type / Hoplia niviscutata, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 470.

Principaux caractères distinctifs.- Pronotum transverse. Dent apicale du protibia courte,

courbe. Pilosité du dessus avec un mélange d’écailles blanches peu nombreuses sur un fond

écailleux brunâtre. Propygidium à écaillure seulement sur le bord apical. Ecaillure blanche du

pronotum seulement sur les côtés.

Autres caractères.- Taille : 6 à 7 mm. Corps plus élargi que chez albosignata. Dessus

brun foncé avec un mélange d’écailles brunes et de quelques écailles blanches plus fortes sur le

pronotum et les élytres.

Clypéus à côtés largement arrondis et bord antérieur légèrement arrondi, non relevé

comme chez albosignata. Pilosité du clypéus faible, celle du front à écaillure brune, peu dense.

Yeux assez forts. Massue antennaire importante, un peu plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs bien saillants (fig. 1563). Côtés peu ciliés. Disque à écaillure brunâtre fine et dense :

écailles blanches sur les côtés et au dessus de l’écusson.

Ecusson fort à écaillure blanche dense.

Elytres à côtés arrondis ; apex arrondi et angle interne rentré. Ecaillure brune fine,

abondante, couvrant toute la surface. Ecaillure blanche, plus forte, disposée en plaques peu

importantes mais assez nombreuses (fig. 1566).

Propygidium à écaillure présente seulement le long du bord apical. Pygidium fort, aussi

large que long à écaillure peu abondante mais présente sur presque tout le disque.

Protibia assez fort, à dent apicale courbe, plus courte que chez a/bosignata (fig. 1558).

Métatibia assez fin à carène transverse peu marquée ; éperon apical fort et court. Métatarse fin,

assez long.

Paramères courts, bien arrondis à l’apex, celui-ci élargi (fig. 1576).

Femelle : Dents du protibia arrondies à l’apex. Métatibia plus court. Pronotum plus

transverse.

Distribution dans l’île (fig. 1569). - MADAGASCAR EST : Fénérive (E. Perrot, 1 ex.). -

Forêts au Nord de Fort-Dauphin (1900, Ch. Alluaud, 10 ex.). - Andrahomana, entre l'embouchure

du fleuve Mandrare et Fort-Dauphin (1900, Ch. Alluaud, 3 ex.).

MADAGASCAR CENTRE : Fianarantsoa (2 *" semestre 1892, Perrot Frères, 6 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 20.

Nombre de localités de récolte : 4.

Source : MNHN, Paris

582 MARC LACROIX

15. Madahoplia scutellata (Fairmaire)

(Fig. 1495, 1559, 1561, 1564, 1567, 1569, 1577)

Hoplia scutellata Fairmaire, 1897 : 374.

Hoplia scutellata Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 254.

Hoplia scutellata Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 381.

Hoplia scutellata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (4 mm) avec les étiquettes

suivantes : 5/ S° Marie de Madagascar, Perrot Frères, X-XII 1896 / Muséum Paris, 1906, Coll.

Léon Fairmaire / Type / Hoplia scutellata n. sp. (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 478.

Principaux caractères distinctifs.- Pronotum transverse. Dent apicale du protibia courte,

en angle aigu. Dessus à écaillure blanche. Propygidium à écaillure seulement sur son bord apical.

Ecaillure blanche du pronotum présente un peu partout.

Autres caractères. Taille : 4 à 5,5 mm. Corps court, élargi. Dessus brun rougeâtre à

écaillure blanche disposée en plaques (fig. 1495).

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur droit, légèrement relevé (fig. 1561). Pilosité du

clypéus faible, celle du front assez abondante. Yeux forts. Massue antennaire plus courte que le

funicule (fig. 1561).

Pronotum transverse à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs légèrement saillants. Côtés finement ciliés. Ecaillure plus dense sur les côtés et disposée

en plaques (fig. 1564).

Ecusson plus petit que chez les deux autres espèces du groupe, à écaillure blanche et

dense.

Elytres à côtés assez parallèles, peu arrondis ; apex arrondi à angle interne peu rentré.

Ecaillure blanche disposée irrégulièrement, formant des plaques plus denses (fig. 1567).

Propygidium à faible écaillure le long du bord apical. Pygidium aussi large que long, à

écaillure peu dense. Métasternum et sternites à écaillure espacée.

Protibia fin, à dent apicale courte, formant un angle aigu (fig. 1559). Protarse fin.

Métatibia non élargi, à carène transverse peu marquée ; éperon apical court, fin. Métatarse fin.

Paramères courts, à côtés droits, légèrement arrondis à l’apex (fig. 1577).

Femelle : Dents du protibia plus arrondies. Très semblable au mâle.

Distribution dans l’île (fig. 1569). - MADAGASCAR EST : Région d’Antalaha (XII-

1935, J. Vadon, 2 ex.). - Andranofotsy, 7 km à l’Est de Maroantsetra (J. Vadon, 1 ex.). -

Ambodivoangy (XII-1947, J. Vadon, 10 ex. ; XII- 1950, ibidem, 26 ex.). - Maroantsetra (935, R.

Heim, 1 ex.). - Région de Maroantsetra (XII-1934, J. Vadon, 1 ex. ; 11-1935, ibidem, 2 ex.). - Sud

de la baie d’Antongil (4 ex.). - Nandihizana, 40 km à l'Ouest de Rantabe (XII-1938, J. Vadon, 2

ex.). - Ile Sainte-Marie Œ/X11-1896, Perrot Frères, 30 ex. ; 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 4 ex.).

- Région d’Antsianaka (2° semestre 1893, Perrot Frères, 1 ex.). - Environs de Tamatave (1884,

4. Raffray, 1 ex.). - Moramanga (14/18-XI1-1995, Jvo Jenis, 10 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Majunga (1930, ex coll. Sicard, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 97.

Nombre de localités de récolte : 12.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 583

35. Oreogenoplia n. gen.

Etymologie : du latin oreogenus, qui est né dans les montagnes.

Espèce-type : solitaria n. sp.

Description. Grille des caractères génériques :

A0 |B0O |C0 |D0 |EO [F1 O0 ]J0 ]K [LO [Mo [NI

Q0 |RI [SO |TO [UO [Vo

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia court R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse court T.- Dernier article du métatarse mâle non

I- Bord antérieur du clypéus droit dilaté

J.- Métafémur allongé U.- Pilosité du dessus rare

K.- V.- Disque du pronotum sans cils dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Description. Taille moyenne. Corps court, fort. Pilosité du dessus rare, sauf sur la tête

(fig. 1578).

Clypéus important à bord antérieur droit ou légèrement arrondi avec ses côtés arrondis.

Suture clypéo-frontale présente. Tête à forte pilosité squamuleuse dense. Front allongé. Antennes

de 9 articles à massue antennaire courte (fig. 1579).

Pronotum aussi long que large à côtés non crénelés ; base large et bord antérieur étroit.

Angles antérieur saillants. Disque peu ponctué et peu pileux. Côtés plus pileux avec de longs cils

latéraux. Pas de cils dressés sur le disque (fig. 1578).

Ecusson étroit, allongé.

Elytres larges à côtés assez parallèles ; suture finement rebordée ; stries larges, assez

marquées ; calus non saillants. Ponctuation peu profonde, espacée. Pilosité fine, peu abondante,

alignée (fig. 1578).

Pygidium un peu plus long que large à pilosité assez abondante (fig. 1581). Métasternum

et sternites à pilosité rare.

Protibia mâle court, massif, élargi, bidenté ; les dents courtes. Protarse court à griffes

fortes et longues (fig. 1580). Mésotibia court, élargi. Mésotarse court. Métafémur fin, allongé (fig.

1582). Métatibia court, élargi, sans carène médiane ; éperon apical court. Métatarse non dilaté à

articles I-IV courts, V long et griffe fine et allongée.

Une seule espèce connue du Sambirano.

Discussion.- Le genre Oreogenoplia est proche de Hopliopsis n. gen. dont il diffère par

les caractères exposés dans le tableau suivant.

Source : MNHN, Paris

584 MARC LACROIX

Fig. 1578-1583, Oreogenoplia solitaria n. sp., caractères du mâle : — 1578, habitus ; — 1579, tête en vue

latérale ; — 1580, griffes du protarse droit ; — 1581, pygidium ; — 1582, métafémur droit en vue ventrale ;

— 1583, paramères en vues dorsale et latérale. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 585

Caractères distinctifs entre les genres Oreogenoplia et Hopliopsis

Caractères Oreogenoplia Hopliopsis

Métatibia court allongé

Corps court, ovalaire allongé

Protarse court allongé

Ecusson allongé court

Pilosité du pronotum rare fine, abondante

et des élytres espacée régulière

Métafémur fin, allongé _ plus court, épaissi

Pilosité du front très abondante peu abondante

Protibia mâle fort, élargi allongé, non élargi

Pronotum aussi long que large bien transverse

Oreogenoplia solitaria n. sp.

(Fig. 1578 à 1583, 1584)

Etymologie : seule, solitaire.

Type- Holotype: un mâle (8 mm) avec l'étiquette suivante: Madagascar, M-

Tsaratanana, Perrier de la Bâtie (sic), 1913. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 1049.

Onze Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Description.- Taille : 8 à 9 mm. Corps massif, ovalaire. Pronotum orangé et élytres d’un

brun rougeâtre (fig. 1578).

Tête allongée, entièrement recouverte d’une forte pilosité squamuleuse dense et jaunâtre.

Yeux forts. Canthus oculaires importants. Clypéus un peu relevé à bord antérieur légèrement

arrondi (fig. 1579).

Pronotum allongé à côtés incurvés dans leur partie antérieure. Ponctuation faible, peu

enfoncée. Pilosité rare au milieu, plus abondante sur les côtés ; ceux-ci avec de forts et longs cils

latéraux.

Ecusson à pilosité fine et abondante.

Elytres à pilosité courte, fine, alignée longitudinalement et un peu plus abondante sur les

côtés et à l’apex. Apex élytral peu rentré.

Pygidium à pilosité allongée, répartie sur toute la surface (fig. 1581).

Protibia bien élargi ; la dent basale courte, arrondie : lapicale courte et courbe. Articles I-

IV du protarse très courts ; article V allongé ; griffe interne forte, finement incisée. Métatibia bien

élargi sur toute sa longueur, à pilosité fine et espacée. Mésotibia et métatibia avec de longs cils

latéraux.

Paramères allongés, courbes et bien affinés à l’apex (fig. 1583).

Femelle : Inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1584). - MADAGASCAR SAMBIRANO : Massif du

Tsaratanana (1913 [recte X1-1912], H. Perrier de la Bâthie, 12 mâles).

Source : MNHN, Paris

586

MARC LACROIX

- ser

= «

e ou

ÈS atout

Mantrere D

@lniasobe |

en nbsidratrime

= Opactens

TaGomandés® Onmunte

ponte

Beute0 oantrabe

Horonoat

> o Cimagérs

Bntanandra à

Moremb

ohipano

Escatengans

9/r0RT-vaupan

Fig. 1584, répartition géographique de : I Oreogenoplia solitaria

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 587

36. Pseudomicroplus n. gen.

LO [MO [NO [O1 [Pi

Espèce-type : Microplus rugosa Blanchard, 1850.

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale non rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse court

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé, non dilaté R.- Ecusson allongé

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum villeux

H.- Métatarse allongé T.- Dernier article du métatarse mâle non

L.- Bord antérieur du clypéus droit dilaté

J.- Métafémur allongé U.- Pilosité du dessus fine, pileuse

K.- V.- Disque du pronotum sans cils dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Description. Petites espèces (4 à 5 mm). Corps court, assez ovalaire. Dessus à pilosité fine.

Clypéus à côtés arrondis ; bord antérieur arrondi, sans denticules. Disque du clypéus plat

à côtés non relevés. Suture clypéo-frontale présente. Tête à pilosité faible. Yeux assez forts.

Antennes de 9 articles à massue courte, pas plus longue que le funicule.

Pronotum transverse à côtés arrondis ou légèrement incurvés dans leur partie antérieure,

peu ciliés; angles antérieurs non ou faiblement prononcés ; bord antérieur large. Pilosité

régulièrement répartie, souvent peu abondante. Pas de cils dressés.

Ecusson allongé.

Elytres larges couvrant les côtés et le propygidium. Suture élytrale non rebordée. Pas de

traces de côtes. Calus non saillants. Pilosité régulièrement répartie ne formant pas de motif. Pas de

cils dressés. Apex élytral arrondi et angle interne rentré.

Pygidium pas plus long que large, plus ou moins pileux. Métasternum et sternites à

pilosité fine, peu abondante.

Protibia fin, bidenté, les deux dents assez longues et bien séparées (fig. 1615). Protarse

court et fin à griffes fines. Mésotibia allongé. Métafémur normalement allongé. Métatibia allongé,

à carène transverse plus ou moins présente ; apex non élargi ; éperon terminal assez allongé.

Métatarse allongé à articles non dilatés ; griffe fine.

Discussion.- Le genre Pseudomicroplus se distingue du genre Madahoplia par la

combinaison des caractères suivants : Métatarse allongé. Ecusson allongé. Métasternum villeux.

Dessus du corps à pilosité fine et non écailleuse.

Il se différencie des autres genres regroupant de petites espèces assez semblables par les

caractères exposés dans le tableau de la page 501.

Le genre Pseudomicroplus a été créé pour le taxon Microplus rugosus Blanchard ainsi

que pour 5 nouvelles espèces.

Source : MNHN, Paris

588 MARC LACROIX

Fig. 1585-1594, Pseudomicroplus n. gen., caractères des espèces (mâles) : — 1585, avant-corps de P. brunneus ; —

1586, idem, P. vieui ; — 1587, idem, P. aquilus ; — 1588, idem, P. costatus ; — 1589, idem, P. canutus ; — 1590, idem,

P. rugosus ; — 1591, apex du métatibia de P. aquilus ; — 1592, idem, P. brunneus ; — 1593, griffes du mésotarse de P.

canutus ;— 1594, idem, P. brunneus. Echelles = 1mm.

Source : MNHN, Paris

RES HOPLIIDAE 589

Catalogue des espèces

1. brunneus n. sp. 2. vieuin. sp.

5. canutus n. sp.

4. costatus n. sp.

Distribution dans l’île.

3. aquilus n. sp.

6. rugosus (Blanchard)

Nbre Nbre

localités | exemplaires

1. brunneus

2. vieui

3. aquilus

4. costatus

5. canutus

6. rugosus

Nbre espèces

Les espèces du genre Pseudomicroplus se retrouvent avant tout dans la région Est. Une

espèce, présente dans la partie Nord de la région Est (Antalaha), est récolté également de la région

Nord (Montagne d’Ambre). Deux espèces, costatus et canutus, sont restreintes à la région de Fort-

Dauphin.

Tableau des caractères des espèces :

Espèces

1. brunneus

2. vieui

3. aquilus

4. costatus

5. canutus

6. rugosus

A.- Une carène transverse au métatibia

0. non

1. oui

C.- Pilosité de l’écusson

0. abondante

1. faible

E.- Angles antérieurs du pronotum

0. mousses

1. aigus

G.- Pilosité élytrale

0. non alignée

1. alignée

L- Pilosité du pronotum

0. abondante

1. rare

K.- Griffes du mésotarse

0. courtes

1. allongées

B.- Côtés du pronotum

0. arrondis

1. incurvés dans leur partie antérieure

D.- Dessus du corps

0. brun foncé ou noir

1. brun orangé, clair

F.- Pilosité du dessus

0. présente

1. absente

H.- Pilosité du dessus

0. couchée

1. dressée

J.- Métatibia

0. élargi

1. fin

L.- Eperon apical

0. allongé

1. court

Source : MNHN, Paris

590 MARC LACROIX

[prunneus] vieui ] [aquilus [eostatus [eanutus ] [rugosus |

Relations phylétiques entre les espèces du genre Pseudomicroplus

Tableau de détermination des espèces

Pas de carène transverse au métatibia (fig. 1596) ; côtés du pronotum arrondis (fig. 1585) ;

pilosité de l’écusson faible (fig. 1613) ; dessus du corps brun orangé clair.

Une carène transverse au métatibia (fig. 1595) ; côtés du pronotum incurvés dans leur

partie antérieure (fig. 1587) ; pilosité de l’écusson abondante (fig. 1614); dessus du

corps brun foncé ou noir …

Pilosité du dessus couchée (fig. 1598) ; pilosité du pronotum rare (fig. 1585); corps

… L. brunneus

du dessus dressée (fig. 1599) ; pilosité du pronotum abondante ainsi que celle des

élytres (fig. 1586) ; corps étroit . vieui

Corps entièrement noir à pilosité absente ou très peu visible, sauf sur l’écusson (fig.

1587, 1602) ; éperon apical court (fig. 1591)... 3. aquilus

Corps brun foncé, bien pileux ; éperon apical long. ..4

Angles antérieurs du pronotum aigus (fig.1588) ; pilosité élytrale alignée (fig. 1600) ;

griffes du mésotarse courtes (fig. 1594). A4. costatus

Angles antérieurs du pronotum mousses (fig. 1589) ; pilosité élytrale non alignée (fig.

1601) ; griffes du mésotarse allongées (fig. 1593

Métatibia élargi (fig. 1595) ; corps étroit allongé ; pilosité du pronotum et des élytres

identique (fig. 1589, 1601)... 5. canutus

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 591

— Métatibia long et étroit (fig. 1597); corps court, ovalaire ; pilosité du pronotum moins

abondante que celle des élytres (fig. 1590, 1603)... rugosus

1. Pseudomicroplus brunneus n. sp.

Œig. 1585, 1592, 1594, 1598, 1607, 1615, 1618)

Etymologie : brun.

Type.- Holotype : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, R°*

Maroantsetra, X-34 Vadon ! / 875. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 875.

Deux Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.… Pas de carène transverse au métatibia. Côtés du

pronotum arrondis. Pilosité de l’écusson faible. Dessus du corps brun orangé clair. Angles

antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du dessus présente. Pilosité élytrale non alignée. Pilosité du

dessus couchée. Pilosité du pronotum rare. Métatibia élargi. Griffes du mésotarse courtes. Eperon

apical allongé.

Autres caractères.- Taille : 4,5 à 5 mm. Corps court, arrondi. Dessus d’un brun orangé

clair à pilosité fine, peu abondante et couchée.

Clypéus large, à côtés courts et bord antérieur largement arrondi. Tête à pilosité fine,

espacée. Yeux forts (fig. 1585).

Pronotum transverse à côtés arrondis, finement ciliés : angles antérieurs bien saillants.

Pontuation forte, serrée. Pilosité rare, moins abondante que celle des élytres.

Ecusson non pileux.

Elytres à côtés régulièrement arrondis. Ponctuation forte, riduleuse. Pilosité courte, plus

abondante sur les côtés (fig. 1598).

Pygidium à pilosité squamuleuse peu abondante. Métasternum et sternites à pilosité

courte, espacée.

Protibia à dents allongées, aiguës (fig. 1615). Protarse fin, à articles I-IV très courts ;

griffes fines et courtes. Mésotarse court à griffes courtes (fig. 1594). Métatibia élargi, sans carène

transverse ; éperon apical long (fig. 1592). Métatarse à griffe fine, peu longue.

Paramères courts à apex légèrement courbé (fig. 1607).

Femelle : Inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1618). - MADAGASCAR EST : Région de Maroantsetra (X-

1934, J. Vadon, 3 ex.). - Sud de la baie d’Antongil (1 ex.). - Ivoloina, 13 km au Nord de Tamatave

(XII-1949, P. Clément, 1 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 5.

Nombre de localités de récolte : 3.

2. Pseudomicroplus vieui n. sp.

(Fig. 1586, 1596, 1599, 1604, 1608, 1618)

Derivation nominis : en hommage à R. Vieu.

Source : MNHN, Paris

592 MARC LACROIX

(

[ Ut

QUES

QUE 1/7

NAS

Fig. 1595-1606, Pseudomicroplus n. gen., caractères des espèces (mâles) : — 1595, métatibia gauche de F.

carutus : — 1596, idem, P. vieui ; — 1597, idem, P. rugosus ; — 1598, pilosité élytrale de P. brunneus ; — 1599,

idem, P. vieu ; — 1600, élytre gauche de P. costatus ; — 1601, idem, P. canutus ; — 1602, idem. P. aquilus ; —

1603, idem, P. rugosus : — 1604, pygidium de P. vieui ; — 1605, idem, P. canutus ; — 1606, idem, P. rugosus.

Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 593

Type Holotype: un mâle (4,5 mm) avec l'étiquette suivante : Madagacar Est,

Ankasoka, route de Lakato, 1-8-1972, R. Viossat Rec. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Pas de carène transverse au métatibia. Côtés du

pronotum arrondis. Pilosité de l’écusson faible. Dessus du corps brun orangé clair. Angles

antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du dessus présente. Pilosité élytrale non alignée. Pilosité du

dessus dressée. Pilosité du pronotum abondante. Métatibia élargi. Griffes du mésotarse courtes.

Eperon apical allongé.

Autres caractères.- Taille : 4,5 mm. Corps court, plus étroit que chez brunneus. Dessus

brun orangé à pilosité assez dense, légèrement dressée (fig. 1599).

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur largement arrondi. Ponctuation plus granuleuse

que chez brunneus. Pilosité de la tête espacée. Yeux forts (fig. 1586).

Pronotum transverse à côtés arrondis finement et peu ciliés ; angles antérieurs saillants

mais moins que chez brunneus. Ponctuation serrée. Pilosité abondante, régulière.

Ecusson peu pileux.

Elytres plus étroits que chez brunneus, à côtés plus parallèles. Ponctuation forte, riduleuse.

Pilosité squamuleuse abondante.

Pygidium à pilosité écailleuse abondante sur tout le pourtour (fig. 1604). Métasternum et

sternites à pilosité squamuleuse espacée.

Protibia à dents allongées, moins affinées que chez brunneus. Protarse fin et griffes fines

et courtes. Mésotarse court à griffes courtes. Métatibia élargi, sans carène transverse ; éperon

apical long (fig. 1596). Métatarse à griffe fine, peu longue.

Paramères (fig. 1608).

Femelle : Dents du protibia plus fortes. Métatibia plus étroit. Tarses plus fins.

Distribution dans l’île (fig. 1618). - MADAGASCAR EST : Route de Lakato, km 15,

Ankasoka, 1130 m (1-VII-1972, R. Viossat, 1 ex.). - Moramanga, route d’Anosibe, km 57 (II-

1958, R Vieu, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2 (1 mâle et 1 femelle).

Nombre de localités de récolte : 2.

3. Pseudomicroplus aquilus n. sp.

(Fig. 1587, 1591, 1602, 1609, 1614, 1616, 1618)

Etymologie : de couleur sombre.

Type Holotype : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, R°*

Antalaha, XII-51 Vadon ! / 807. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 807.

Quatre Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs- Une carène transverse au métatibia. Côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure. Pilosité de l’écusson abondante. Dessus du corps

noir. Angles antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du dessus absente, sauf sur l’écusson.

Métatibia élargi. Griffes du mésotarse courtes. Eperon apical court.

Source : MNHN, Paris |

594 MARC LACROIX

Fig. 1607-1617, Pseudomicroplus n. gen., caractères des espèces (mâles) : — 1607, paramères en vues dorsale

et latérale de P. brunneus ; — 1608, idem, P. vieui ; — 1609, idem, P. aquilus ; — 1610, idem, P. costatus ; — 1611,

idem, P. canutus :— 1612, idem, P. rugosus ; — 1613, écusson de P. brunneus ; — 1614, idem, P. aquilus ;— 1615,

protibia droit de P. brunneus : — 1616, idem, P. aquilus ;— 1617, idem, P. canutus. Echelles 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 595

Autres caractères. Taille : 4,5 à 5 mm. Corps assez étroit. Dessus d’un noir profond à

pilosité absente ou très peu visible.

Clypéus à côtés arrondis et bord antérieur légèrement arrondi. Tête à forte ponctuation

râpeuse et enfoncée. Pilosité très courte et fine, peu visible. Yeux peu forts (fig. 1587).

Pronotum bien transverse à côtés incurvés dans leur partie antérieure, pauvrement ciliés ;

angles antérieurs saillants ; bord antérieur bien concave. Ponctuation serrée, râpeuse. Pilosité

absente ou si présente, très fine et peu visible.

Ecusson à squamulation blanche, abondante (fig. 1614).

Elytres à côtés arrondis dans leur partie apicale. Ponctuation serrée. Pilosité absente ou

rare, très fine (fig. 1602).

Pygidium à pilosité fine, assez abondante. Métasternum et sternites à fine pilosité.

Protibia assez fort à dents épaissies, non aiguës (fig. 1616). Griffes du protarse assez

allongées. Mésotarse à griffes courtes. Métatibia élargi avec une carène transverse entière, bien

marquée ; éperon apical court (fig. 1591). Métatarse bien allongé à griffe assez longue.

Paramères courts à apex arrondi (fig. 1609).

Femelle : Dents du protibia plus courtes et plus épaissies.

Distribution dans l’île (fig. 1618). - MADAGASCAR NORD : Montagne d’Ambre, les

Roussettes, 1100 m (XII-1958, 4. Robinson, 1 ex.).

MADAGASCAR EST : Région d’Antalaha (XI-1935, J. Vadon, 16 ex. ; XII-1936,

ibidem, 2 ex. ; 1-1939, ibidem, 22 ex. ; XI-1951, ibidem, 5 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 46.

Nombre de localités de récolte : 2.

4. Pseudomicroplus costatus n. sp.

(Fig. 1588, 1600, 1610, 1618)

Type.- Holotype : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar Sud,

Fort-Dauphin, Alluaud 1900 / Muséum Paris, Coll. Ch. Alluaud / 554. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 554.

Trois Paratypes (2 mâles et 1 femelle) avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Une carène transverse au métatibia. Côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure. Pilosité de l’écusson abondante. Dessus du corps

brun foncé. Angles antérieurs du pronotum aigus. Pilosité du dessus présente. Pilosité élytrale

alignée. Pilosité du dessus couchée. Pilosité du pronotum abondante. Métatibia élargi. Griffes du

mésotarse courtes. Eperon apical allongé.

Autres caractères.- Taille : 4,5 à 5 mm. Corps court, ovalaire. Dessus brun foncé à dense

pilosité couchée.

Clypéus étroit à côtés convergents et bord antérieur arrondi. Tête à dense ponctuation

râpeuse. Front bien pileux. Yeux peu forts (fig. 1588).

Pronotum peu transverse à côtés incurvés dans leur partie antérieure et faiblement ciliés ;

angles antérieurs légèrement aigus ; bord antérieur étroit, concave. Ponctuation fine et serrée.

Pilosité squamuleuse abondante, serrée, régulière.

Ecusson à pilosité abondante.

Source : MNHN, Paris

596 MARC LACROIX

Elytres à côtés légèrement arrondis. Ponctuation serrée, enfoncée. Pilosité abondante

formant des bandes longitudinales plus denses (fig. 1600).

Pygidium à pilosité peu abondante. Métasternum et sternites à pilosité peu dense.

Protibia court à dents fines, peu longues. Protarse fin à griffes courtes. Griffes du

mésotarse courtes. Métatibia élargi avec une carène transverse entière ; éperon apical allongé.

Métatarse allongé, assez fort à griffe longue.

Paramères présentant une forme bien particulière (fig. 1610).

Femelle : Dents du protibia plus courtes et épaissies. Métatarse plus court.

Distribution dans l’île (fig. 1618). - MADAGASCAR EST : Fort-Dauphin (1900, Ch.

Alluaud, 4 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 4 (3 mâles et 1 femelle).

5. Pseudomicroplus canutus n. sp.

(Fig. 1589, 1593, 1595, 1601, 1605, 1611, 1617, 1618)

Etymologie : de couleur grisâtre.

Type : Holotype : un mâle (5 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar Sud, Fort-

Dauphin, Alluaud 1900. MNEN.

Un Paratype avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs- Une carène transverse au métatibia. Côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure. Pilosité de l’écusson abondante. Dessus du corps

brun foncé. Angles antérieurs du pronotum mousses. Pilosité du dessus présente. Pilosité élytrale

non alignée. Pilosité du dessus couchée. Pilosité du pronotum abondante. Métatibia élargi. Griffes

du mésotarse allongées. Eperon apical allongé.

Autres caractères.- Taille : 4,5 à 5 mm. Corps étroit. Dessus brun foncé à dense pilosité,

régulière, non alignée.

Clypéus assez large à côtés arrondis et bord antérieur largement arrondi. Tête à

ponctuation riduleuse. Front bien pileux. Yeux assez forts (fig. 1589).

Pronotum peu transverse à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure et peu

ciliés ; angles antérieurs non saillants ; bord antérieur large, peu concave. Ponctuation serrée,

riduleuse. Pilosité abondante, régulièrement répartie.

Ecusson à pilosité fine, abondante.

Elytres à côtés très légèrement arrondis. Ponctuation forte, enfoncée, serrée. Pilosité

comme celle du pronotum (fig. 1601).

Pygidium à pilosité peu abondante (fig. 1605). Métastenum et sternites à pilosité espacée.

Protibia court à dent apicale longue, aiguë (fig. 1617). Griffes du protarse courtes.

Mésotarse à griffes allongées (fig. 1593). Métatibia élargi avec une carène transverse entière (fig.

1595) ; éperon apical allongé. Métatarse allongé à griffe longue.

Paramères (fig. 1611).

Femelle inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1618). - MADAGASCAR EST : Fort-Dauphin (1900, Ch.

Alluaud, 2 mâles).

Source : MNHN, Paris

ÉOPTÈRES HOPLIIDAE

597

Âs

Maintirano

Bol sur Taribtii À

Hoñonoav,

Horombe

< ru

GAntascbe

mbbidratrime

Cnate

OTANANARVE

Oarivenimame

O Ambatolm/

40 canine | Voiron

ABnatotinandrah

Ambohimausss ©

Wanagôns © ofhr

Front oaurmn

sy-varin

Deco sante

Fig. 1618, répartition géographique de : I Pseudomicroplus vieui ; @ P. costatus et canutus ;

À P. brunneus ; © P. aquilus.

Source : MNHN, Paris

598 MARC LACROIX

Caractères distinctifs entre canutus et rugosus

canutus

Caractères

Forme du corps étroit court, ovalaire

rugosus

Coloris brun foncé brun noirâtre

Côtés du clypéus arrondis (fig. 1589) droits, convergents (fig. 1590)

Ponctuation de la tête riduleuse râpeuse

Côtés des élytres assez droits (fig. 1601) bien arrondis (1603)

courte, peu serrée, plus

allongée, serrée, régulière Rire TE

irrégulièrement répartie

Pilosité du dessus (fig. 1589)

(fig. 1590)

HE RE cie identique celle des élytres plus dense

Pilosité du pygidium Re AannIene serrée, fine (fig. 1606)

(fig. 1605)

élargi, plus court (fig. 1595)

Métatibia étroit, plus allongé (fig. 1597)

6. Pseudomicroplus rugosus (Blanchard)

(Fig. 1590, 1597, 1603, 1606, 1612)

Microplus rugosa Blanchard, 1850 : 69.

Microplus rugosus Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus rugosus Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1116.

Microplus rugosus ; KÜNCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 15.

Microplus rugosus Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Microplus rugosus Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (4,5 mm) avec les étiquettes

suivantes : 4177- 34 (étiquette manuscrite, ronde, verte) / Muséum Paris, Madagascar, Goudot

1834 / Type / Microplus rugosus (étiquette manuscrite). 761. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 761.

Principaux caractères distinctifs- Une carène transverse au métatibia. Côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure. Pilosité de l’écusson abondante. Dessus du corps

brun foncé. Angles antérieurs du pronotum mousses. Pilosité du dessus présente. Pilosité élytrale

non alignée. Pilosité du dessus couchée. Pilosité du pronotum abondante. Métatibia fin. Griffes du

mésotarse allongées. Eperon apical allongé.

Autres caractères. Taille: 4,5 mm. Corps court, ovalaire. Dessus brun noirâtre à

pilosité fine, peu dense.

Clypéus à côtés assez droits, convergents et bord antérieur légèrement arrondi. Tête à

ponctuation râpeuse. Front peu pileux. Yeux faibles.

Pronotum peu transverse à côtés incurvés dans leur partie antérieure, finement ciliés ;

angles antérieurs non saillants ; bord antérieur large, concave. Ponctuation peu enfoncée, espacée.

Pilosité plus abondante sur les côtés (fig. 1590).

Ecusson à pilosité fine, abondante.

Elytres à côtés bien arrondis. Ponctuation forte, enfoncée, riduleuse. Pilosité plus

abondante que celle du pronotum (fig. 1603).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 599

Pygidium à fine pilosité assez dense (fig. 1606). Métasternum et sternites à pilosité

espacée.

Protibia allongé à dent apicale assez longue, fine. Griffes du protarse courtes, fines.

Mésotarse à griffes allongées. Métatibia étroit avec une carène transverse entière (fig. 1597) ;

éperon apical allongé. Métatarse peu allongé à griffe longue.

Paramères très courts, bien courbés à l’apex (fig. 1612).

Femelle inconnue.

Distribution dans l’île. - L’unique exemplaire retrouvé et ayant servi à la description de

Blanchard ne porte pas d’étiquette de localité.

37. Minutoplia n. gen.

Etymologie : du latin minutus, petit.

Espèce-type : villiersi n. sp.

Description.- Grille des caractères génériques :

HO |I0 |J1 LO |MO [NI |O1 [PO

CRE

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse allongé

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum peu pileux

H.- Métatarse allongé T.- Dernier article du métatarse mâle non

L.- Bord antérieur du clypéus droit dilaté

J.- Métafémur normal U.- Pilosité du dessus rare

K.- V.- Disque du pronotum sans cils dressés

L.- Suture clypéo-frontale présente W.- Métatibia normalement élargi

Description.- Petites espèces (4 à 5 mm). Corps court, arrondi. Dessus à pilosité fine, peu

abondante (fig. 1619).

Clypéus à côtés assez droits, obliques ; bord antérieur droit ou légèrement arrondi. Suture

clypéo-frontale présente. Tête à ponctuation forte et serrée ; pilosité plus abondante sur le front.

Antennes de 9 articles à massue antennaire plus courte que le funicule. Yeux peu importants (fig.

1620, 1622).

Pronotum transverse à côtés arrondis et finement ciliés ; angles antérieurs plus ou moins

saillants ; bord antérieur large, non marginé. Disque à pilosité fine, sans cils dressés.

Ecusson court.

Elytres larges à côtés bien arrondis. Suture élytrale rebordée. Côtes plus ou moins

distinctes. Apex élytral bien arrondi. Calus non saillants. Pilosité fine, parfois disposée en bandes

longitudinales. Pas de cils dressés (fig. 1626, 1627).

Propygidium pileux seulement le long de son bord apical. Pygidium aussi large que long.

Métasternum et sternites à pilosité fine, peu dense.

600 MARC LACROIX

Fig. 1619, Minutoplia villiersi n. sp., habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 601

Protibia fin, allongé, bidenté avec les dents très courtes et contiguës (fig. 1632). Protarse

allongé à griffes peu importantes. Mésotibia allongé. Métafémur normalement allongé. Métatibia

allongé à carène transverse présente ; apex non élargi ; éperon terminal assez long (fig. 1628,

1629). Métatarse long à articles non dilatés et griffe fine.

Femelle : Bord antérieur du clypéus plus arrondi (fig. 1621, 1623). Tarses plus fins et

griffes plus fines. Massue antennaire un peu plus courte.

Discussion.- Le genre Minutoplia se distingue principalement par les caractères suivants :

Protibia fin avec les dents très courtes et contiguës. Elytres courts à côtés bien arrondis. Dessus à

pilosité fine et peu abondante.

Le genre est créé pour deux nouvelles espèces de la baie d’Antongil.

Catalogue des espèces

1. villiersi n. sp.

2. antongilensis n. sp.

Caractères distinctifs entre villiersi et antongilensis

Caractères villiersi antongilensis

Côtés du clypéus mâle |_ légèrement arrondis (fig. 1620) droits (fig. 1622)

Angles antérieurs du

pronotum

bien saillants (fig. 1624) très peu saillants (1625)

plus allongée, légèrement

squamuleuse

Pilosité de l’écusson dense (fig. 1626) rare (fig. 1627)

non disposée disposée en bandes

en bandes (fig. 1626) longitudinales (fig. 1627)

pilosité fine, serrée et pilosité écailleuse,

abondante (fig. 1630) espacée (fig. 1631)

Carène transverse du entière, proche de l'apex du | incomplète, éloignée de l’apex

métatibia métatibia (fig. 1628) du métatibia (fig. 1629)

Ponctuation du métatibia forte, enfoncée

Griffes assez fortes (fig. 1633)

Pilosité du dessus courte, très fine

Pilosité élytrale

Pilosité du pygidium

1. Minutoplia villiersi n. sp.

(Fig. 1619, 1620, 1621, 1624, 1626, 1628, 1630, 1632, 1633, 1635)

Type. Holotype: un mâle (5 mm) avec l’étiquette suivante: Madagascar, Baie

d’Antongil, Anandrivola X-1970, A. Villiers rec. MNHN.

Description.- Taille : 5 mm. Elytres d’un brun clair, le reste du corps brun foncé (fig. 1619).

Clypéus à côtés légèrement arrondis; bord antérieur droit, peu élargi (fig. 1620).

Ponctuation de la tête forte, serrée, râpeuse. Front à pilosité courte, squamuleuse.

Côtés du pronotum à ciliation courte, régulière ; angles antérieurs saillants (fig. 1624).

Ponctuation assez forte, espacée. Pilosité peu dense au milieu, un peu plus abondante sur les côtés

et un peu plus forte.

Ecusson assez densément pileux.

Source : MNHN, Paris

602 MARC LACROIX

1621, idem, M. villiersi, ® ;— 1622, idem, M. antongilensis, & ;— 1623, idem, M. antongilensis, ® ; — 1624,

forme du pronotum de M. villiersi ; — 1625, idem, M. antongilensis ; — 1626, pilosité et ponctuation élytrale de

M. villiersi ; — 1627, idem, M. antongilensis ; — 1628, métatibia et métatarse gauche de M. villiersi ; — 1629,

idem, M. antongilensis ; — 1630, pygidium de M. villiersi ; — 1631, idem, M. antongilensis ; — 1632, protibia droit

de M. villiersi, ® ;— 1633, griffes du protarse de M. villiersi ; 1634, idem, M. antongilensis ; — 1635, paramères

en vues dorsale et latérale de M. villiersi ; 1636, idem, M. antongilensis. Echelles = 0,5 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 603

Elytres à ponctuation forte, enfoncée. Pilosité fine, régulièrement répartie, non disposée

en bandes (fig. 1626).

Pygidium à pilosité fine, serrée et abondante (fig. 1630).

Protibia allongé, droit à dents très courtes et contiguës (fig. 1632). Protarse à griffes assez

fortes (fig. 1633). Métatibia à carène transverse entière, proche de l’apex ; ponctuation forte,

enfoncée ; éperon apical long (fig. 1628). Métatarse à articles et griffe assez forts.

Paramères courts, élargis(fig. 1635).

Distribution dans l’île (fig. 1637). - MADAGASCAR EST : Voloina, 25 km au Sud-

Ouest de Maroantsetra (X-1970, À. Villiers, 1 ex.). - Anandrivola, baie d’Antongil, 70 km au Sud/

Sud-Ouest de Maroantsetra, localité côtière (X-1970, A. Villiers, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2.

Nombre de localités de récolte : 2.

2. Minutoplia antongilensis n. sp.

(Fig. 1622, 1623, 1625, 1627, 1629, 1631, 1634, 1636, 1637)

Type- Holotype: un mâle (4 mm) avec l'étiquette suivante : Madagascar, Baie

d’Antongil, A. Mocquerys, 1898. MNHN.

Description.- Taille : 4 mm. Corps unicolore, d’un brun plus ou moins foncé.

Clypéus à côtés droits, plus obliques que chez villiersi ; bord antérieur large, droit et

concave (fig. 1622). Ponctuation de la tête enfoncée, non râpeuse. Front à pilosité squamuleuse

dense.

Côtés du pronotum faiblement ciliés ; angles antérieurs très faiblement marqués (fig.

1625). Ponctuation très fine, serrée. Pilosité allongée, squamuleuse, plus abondante sur les côtés.

Ecusson peu pileux.

Elytres à ponctuation serrée, peu enfoncée. Pilosité disposée en bandes longitudinales

(fig. 1627).

Pygidium à pilosité écailleuse peu dense, absente au milieu (fig. 1631).

Protibia moins allongé et étroit que chez villiersi. Protarse fin à griffes fines (fig. 1634).

Métatibia à carène transverse incomplète, éloignée de l’apex (fig. 1629) ; ponctuation fine, peu

enfoncée ; éperon apical moins long que chez villiersi. Métatarse fin à griffe fine.

Paramères allongés, arrondis à l’apex (fig. 1636).

Distribution dans l’île (fig. 1637). - MADAGASCAR EST : Baie d’Antongil (1898, À.

Mocquerys, 1 ex.). - Anandrivola, baie d’Antongil, 70 km au Sud/Sud-Ouest de Maroantsetra,

localité côtière (X-1970, 4. Villiers, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2.

Nombre de localités de récolte : 2.

Source : MNHN, Paris

604

MARC LACROIX

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gutauts

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o PFoT-oauprm

Fig. 1637, répartition géographique de : ||||| Mirutoplia villiersi et antongilensis.

Source

: MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 605

38. Hopliopsis Blanchard

Hopliopsis Blanchard, 1850 : 68.

Hopliopsis ; BURMEISTER, 1855 : 481.

Hopliopsis Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 194.

Hopliopsis Blanchard ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1111.

Hopliopsis Blanchard ; ALLUAUD, 1900 : 251.

Hopliopsis Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 368.

Espèce-type : Hopliopsis fulvovestita Blanchard (par monotypie). Hopliopsis est du genre

féminin.

Description. Grille des caractères génériques :

A0 |BO |CO |DO |E0 |F0 [G1 [Hi [I0 [Ji LO |MO |NI1 [O0

Q0 [RO |SO |TO [UI [Vo [wo

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps allongé

D.- Eperon du métatibia présent P.- Protarse allongé

E.- Protibia bidenté Q.- Côtés du pronotum non crénelés

F.- Métatibia allongé R.- Ecusson court

G.- Antennes de 9 articles S.- Métasternum peu pileux

H.- Métatarse court T.- Article V du métatarse normal

L- Bord antérieur du clypéus droit U.- Dessus à pilosité fine, abondante

J.- Métafémur normalement allongé V.- Disque du pronotum sans cils dressés

K.- W.- Métatibia normalement élargi

L.- Suture clypéo-frontale présente

Description. Taille moyenne à forte. Corps allongé, entièrement pileux, sans cils dressés.

Clypéus important à bord antérieur droit ou arrondi, relevé ; côtés arrondis ou droits et

convergents. Suture clypéo-frontale présente. Front pileux, moins abondamment que chez

Oreogenoplia. Antennes de 9 articles, articles III-IV longs, V-VI courts; massue antennaire

variable.

Pronotum transverse à côtés plus ou moins arrondis, non crénelés ; angles antérieurs non

ou très peu saillants ; bord antérieur large. Disque entièrement pileux. Pas de cils dressés. Côtés à

ciliation peu longue.

Ecusson petit, court, pileux.

Elytres larges, couvrant les côtés. Suture élytrale rebordée. Calus non marqués. Côtes

plus ou moins saillantes. Pilosité assez ou régulièrement répartie. Apex élytral plus ou moins

arrondi.

Pygidium plus large que long, pileux. Métasternum et sternites à revêtement pileux,

Protibia assez fort, allongé, bidenté ; les deux dents bien séparées, le plus souvent fortes.

Protarse long avec les deux griffes bifides. Mésotarse court avec deux longues griffes légèrement

bifides. Métafémur assez fort, non allongé comme chez Oreogenoplia. Métatibia allongé, avec ou

sans carène transverse ; éperon apical plus ou moins long. Métatarse court, article V long, non

dilaté ; griffe simple, longue.

Femelle : Plus rarement récoltée. Massue antennaire plus courte. Dents du protibia plus

épaisses. Protarse plus court. Griffes plus fines.

Source : MNHN, Paris

606 MARC LACROIX

4, nul n END

| QUAI NUE ue

PAU 1638

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NAPAUEN }

Mr) 1639 1642 1643

1652

1653

Fig. 1638-1655, Hopliopsis Blanchard, caractères des espèces (mâles) : — 1638, apex élytral de H. fidvovestita ; —

1639, idem, H. rufula ; — 1640, protibia droit de H. mocquerysi ; — 1641, idem, H. fulvovestita ; — 1642, idem, H.

convexa : — 1643, idem, H. badia ; — 1644, forme du clypéus de H. mocquerysi ; — 1645, idem, H. fulvovestita ; —

1646, idem, H. rufilata ; — 1647, idem, H. rufula ; — 1648, idem, H. vittulata ; — 1649, idem, H. convexa ; — 1650,

idem, H. badia ; — 1651, tête en vue latérale de H. vittulata ; — 1652, antenne gauche de H. fulvovestita ; — 1653,

idem, H, rufilata : - 1654, apex du métatibia de H. rufula ;- 1655, idem, H. vittulata. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 607

Discussion.- Les genres Hopliopsis et Oreogenoplia sont proches l’un de l’autre et

diffèrent principalement par les caractères exposés dans le tableau de la page 585.

Historique.- Le genre Hopliopsis a été créé par Blanchard en 1850 pour le nouveau taxon

fulvovestitus Blanchard. Hopliopsis, selon la terminaison, est en réalité un nom de genre féminin.

Le taxon Hoplia vittulata Fairmaire, 1901 appartient en fait au genre Hopliopsis. Cinq

nouvelles espèces sont décrites.

Catalogue des espèces

1. mocquerysin. sp. 2. fulvovestita Blanchard

3. rufilata n. sp. 4. rufula n. sp.

5. vittulata (Fairmaire) 6. convexa n. sp.

7. badia n. sp.

Distribution dans l’île.-

régions |'Jocalités | exemplaires

1. mocquerysi x 1 2 2

2. fulvovestita X X 2 3 14

3. rufilata ? ? 2

4. rufula X il 1 13

5. vittulata X 1 1 13

6. convexa X X X 3 7 27

T. badia X 1 1 2)

Nbre espèces 2 2 2 3 73

Le genre Hopliopsis est présent seulement dans la partie Nord de l’île. Les stations de

récolte s’échelonnent de Diego-Suarez à la baie d’Antongil et de Diego-Suarez à Maevatanana.

Les localités de récolte pour chaque espèce sont peu nombreuses (1 et 3) à l'exception du

taxon convexa récolté dans sept localités et dans trois régions. Quatre espèces sur sept ont été

récoltées à plus de dix exemplaires. Le nombre moyen d'exemplaires récoltés est de 10, chiffre

honorable car aucune espèce n’a été récoltée en grand nombre.

Deux taxa ont une aire de répartition assez étendue : fulvovestita avec trois localités et

convexa avec sept localités. Nous pouvons en déduire que ces espèces ont été peu récoltées sur des

aires pourtant étendues ce qui peut dénoter une faible densité des individus présents.

Source : MNHN, Paris]

608

MARC LACROIX

Distribution des espèces du genre

Le numéro se reporte au numéro d’ordre du taxon

Tableau des caractères des espèces :

Espèces

1. mocquerysi

2. fulvovestita

3. rufilata

4. rufula

5. vittulata

6. convexa

T. badia

A.- Côtes élytrales

0. très peu marquées

1. marquées

C.- Eperon du métatibia

0. long

1. court

E.- Bord antérieur du clypéus

0. droit et concave

1. droit et convexe

G.- Carène transverse du métatibia

0. absente

1. présente

I.- Angles antérieurs du pronotum

0. mousses

1. légèrement aigus

K.- Protarse

0. moins long

1. bien allongé

ololelsls|-|ls|=

B.- Apex élytral

0. arrondi

1. droit

D.- Dents du protibia

0. aiguës

1. mousses, arrondies

F.- Massue antennaire mâle

0. plus courte que le funicule

1. plus longue que le funicule

H.- Pilosité du dessus

0. allongée, plus forte

1. courte, très fine

J.- Côtés du pronotum

0. arrondis

1.convergents dans leur partie

antérieure

L.- Bord antérieur du pronotum

0. non marginé

1. marginé en son milieu

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 609

by 1Y

Fig. 1656, Hopliopsis fulvovestita (Blanchard), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

610 MARC LACROIX

mocquerysi] [fuivovestita] [ rufilata rufula ] [vittulata] [ convexa badia

Relations phylétiques entre les espèces du genre Hopliopsis

Tableau de détermination des espèces

1. Côtes élytrales peu marquées, peu visibles ; apex élytral droit (fig. 1638)...

— Côtes élytrales bien marquées, bien visibles ; apex élytral arrondi (fig. 1639)

2.- Dents du protibia faibles, arrondies (fig. 1640) ; bord antérieur du clypéus convexe (fig.

1644) ; protarse assez court... .…l. mocquerysi

— Dents du protibia longues, aiguës (fig. 1641); bord antérieur du clypéus plus droit,

légèrement concave et plus redressé ; protarse bien allongé (fig. 1662).

3.- Massue antennaire mâle importante, plus longue que le funicule (fig. 1652) ; côtés du

pronotum arrondis et angles antérieurs mousses (fig. 1658) ; pilosité du dessus fine et

serrée ; griffe du métatarse longue et droite (fig. 1664) ; côtés du clypéus arrondis (fig.

1645) … 2. fulvovestita

— Massue antennaire mâle plus courte que le funicule (fig. 1653); côtés du pronotum

convergents dans leur partie antérieure et angles antérieurs légèrement aigus (fig. 1659) ;

pilosité du dessus espacée et plus allongée ; griffe du métatarse courbe et plus courte (fig.

1665) ; côtés du clypéus droits et convergents (fig. 1646)... 3. rufilata

4- Eperon du métatibia allongé (fig. 1654) ; côtes élytrales bien saillantes (fig. 1670) ; côtés

du clypéus arrondis et bord antérieur étroit (fig. 1647)... 4. rufula

Source : MNHN, Paris

ÈRES HOPLIIDAE 611

— Eperon du métatibia court (fig. 1655) ; côtes élytrales moins saillantes (fig. 1672) ; côtés

du clypéus droits et bord antérieur important, bien redressé (fig. 1650)...

5.- Carène transverse du métatibia présente (fig. 1668) ; pilosité du dessus forte : clypéus

bien relevé sur ses côtés (fig. 1648) ; tégument du pronotum et des élytres bicolore (fig.

1673) : brun et noirâtre.… ee 5. vittulata

— Pas de carène transverse au métatibia (fig. 1669) ; pilosité du dessus très fine ; clypéus

peu relevé sur ses côtés (fig. 1649) ; tégument du dessus unicolore, brun rougeâtre...

Côtés du pronotum arrondis et angles antérieurs mousses ; dent apicale du protibia

allongée (fig. 1642) ; corps plus rougeâtre .… 6. convexa

— Côtés du pronotum convergents dans leur partie antérieure et angles antérieurs

légèrement aigus ; dent apicale du protibia courte (fig. 1643) ; corps brunâtre………...7. badia

Fal

1. Hopliopsis mocquerysi n. sp.

(Fig. 1640, 1644, 1657, 1657)

Type.- Holotype : un mâle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Antanambé, baie

d’Antongil, III.IV.97. (A. Mocquerys). / Muséum Paris, Madagascar, Coll. Sicard 1930 / 618.

MNAN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 618.

Principaux caractères distinctifs.- Côtes élytrales très peu marquées. Apex élytral droit.

Eperon du métatibia long. Dents du protibia faibles, arrondies. Bord antérieur du clypéus convexe.

Massue antennaire mâle plus courte que le funicule. Carène transverse du métatibia présente.

Pilosité du dessus allongée, forte. Angles antérieurs du pronotum mousses. Côtés du pronotum

arrondis. Protarse assez court.

Autres caractères. Taille : 6,5 à 7 mm. Corps assez ovalaire. Dessus brun rougeâtre à

brun chocolat.

Clypéus important à côtés assez droits, obliques ; bord antérieur large, convexe, anguleux

en son milieu. Front allongé à pilosité dense. Yeux forts (fig. 1644).

Pronotum transverse à côtés arrondis et finement ciliés. Bord antérieur étroit. Ponctuation

forte, ronde, espacée. Pilosité régulière, allongée, dense.

Ecusson bien pileux.

Elytres à côtés arrondis. Suture faiblement rebordée. Côtes élytrales très faiblement

marquées. Ponctuation forte, rapprochée et enfoncée. Pilosité comme celle du pronotum. Apex

élytral droit à angle interne peu rentré.

Pygidium à pilosité assez dense. Métasternum et sternites à pilosité fine, espacée.

Protibia fort à côté externe droit ; dent basale faible ; dent apicale courte à apex non aigu

(fig. 1640). Protarse peu allongé à griffes fortes. Mésotibia élargi. Métatibia élargi à carène

transverse marquée ; éperon apical long. Griffe du métatarse allongée, assez droite.

Paramères droits à apex arrondi, globuleux (fig. 1675).

Femelle inconnue.

Distribution dans lîle (fig. 1657). - MADAGASCAR EST: Antanambe, baie

d’Antongil (I/IV-1897, 4. Mocquerys, 1 ex.). - Région de Maroantsetra (J. Vadon, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2.

Nombre de localités de récolte : 2.

Source : MNHN, Paris

MARC LACROIX

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g. 1657, répartition géographique de : I Hopliopsis mocquerysi

À FH. vittulata ; k H. badia.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 613

2. Hopliopsis fulvovestita Blanchard

(Fig. 1638, 1641, 1645, 1652, 1656, 1657, 1658, 1662, 1664, 1666, 1676)

Hopliopsis fulvovestitus Blanchard, 1850 : 69.

Hopliopsis fulvovestitus BI. ; BURMEISTER, 1855 : 481.

Hopliopsis fulvovestitus Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 194.

Hopliopsis fulvovestita Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1111.

Hopliopsis fulvovestitus ; KÜNCKEL, 1887 : pl. 15, fig. 2.

Hopliopsis fulvovestitus Blanch. ; FAIRMAIRE, 1899 : 474 (femelle).

Hopliopsis fulvovestita Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 251.

Hopliopsis fulvovestita Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 368.

Hopliopsis fulvovestitus Blanch. ; MARIE & LESNE, 1917 : 59.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (11 mm) avec les étiquettes

suivantes : H. fulvovestitus, Col. mus. Madagascar (étiquette bleue manuscrite) / Hopliopsis

fulvovestitus (étiquette manuscrite) / 4177, 33 (étiquette ronde, verte) / Type / 267. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 267.

Principaux caractères distinctifs.- Côtes élytrales très peu marquées. Apex élytral droit.

Eperon du métatibia long. Dents du protibia aiguës. Bord antérieur du clypéus concave. Massue

antennaire mâle plus longue que le funicule. Carène transverse du métatibia absente. Pilosité du

dessus allongée. Angles antérieurs du pronotum mousses. Côtés du pronotum arrondis. Protarse

bien allongé. Griffe du métatarse longue et droite. Côtés du clypéus arrondis.

Description. Taille : 10 à 12 mm. Corps allongé. Dessus d’un brun orangé, à pilosité

fine, régulière, assez dense (fig. 1656).

Clypéus peu allongé à bords relevés ; bord antérieur légèrement incurvé en son milieu

(fig. 1645). Pilosité fauve, légèrement dressée. Massue antennaire plus longue que le funicule (fig.

1652).

Pronotum à côtés bien arrondis, ciliés ; angles antérieurs non marqués ; bord antérieur très

courtement marginé en son milieu. Pilosité fine, abondante. Ponctuation fine, serrée (fig. 1658).

Ecusson court, entièrement pileux.

Elytres larges; suture légèrement rebordée ; calus non marqués. Ponctuation forte,

légèrement râpeuse. Pilosité devenant légèrement squamuleuse le long de la suture. Apex élytral

droit (fig. 1638).

Pygidium aussi large que long, à pilosité fine. Métasternum et sternites à fine pilosité.

Protibia fort à dents fortes, longues, à apex aigu (fig. 1641). Protarse bien allongé (fig.

1662) ; article V long ; griffes fortes et longues, peu incisées à l’apex (fig. 1666).

Mésotarse court à article V long et griffes fines et longues, peu incisées. Métatibia sans

carène transverse, à pilosité dressée abondante. Griffe du métatarse longue, fine, droite (fig. 1664).

Paramères à base élargie, apex courbe, fort (fig. 1676).

Femelle : Corps plus fort. Pronotum plus transverse. Dents du protibia plus épaisses.

Protarse plus court. Griffes du protarse fines.

Les antennes, mésotarses et métatarses manquent sur le seul exemplaire femelle récolté

par H. Perrier de la Bâthie et décrit par Fairmaire en 1899.

Distribution dans l’île (fig. 1657). - MADAGASCAR SAMBIRANO : Nosy Be, forêt de

Lokobe (XI1-1958, 4. Robinson, 4 ex.). - Nosy Komba (XI-1956, G. Randrianasolo, 4 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Suberbieville [Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, ex

coll. Léon Fairmaire, 1906, 5 ex. dont 1 femelle).

Source : MNHN, Paris

614 MARC LACROIX

Nombre d’exemplaires examinés : 14 (13 mâles et 1 femelle).

Nombre de localités de récolte : 3.

3. Hopliopsis rufilata n. sp.

(Fig. 1646, 1653, 1659, 1665, 1677)

Etymologie : rougeâtre.

Type.- Holotype : un mâle (8 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, C°

Oberthür (étiquette manuscrite) / Muséum Paris , 1952, Coll. R. Oberthür / 1017. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 1017.

Principaux caractères distinctifs.- Côtes élytrales très peu marquées. Apex élytral droit.

Eperon du métatibia long. Dents du protibia aiguës. Bord antérieur du clypéus concave. Massue

antennaire plus courte que le funicule. Carène transverse du métatibia absente. Pilosité du dessus

allongée, forte. Angles antérieurs du pronotum légèrement aigus. Côtés du pronotum convergents

dans leur partie antérieure. Protarse bien allongé. Griffe du métatarse courbe, assez courte. Côtés

du clypéus droits et convergents.

Autres caractères. Taille : 8 à 9 mm. Corps allongé. Dessus d’un brun rougeâtre à

pilosité allongée et dressée.

Clypéus à côtés droits et convergents ; bord antérieur bien droit, très légèrement concave

en son milieu. Côtés bien relevés et disque en forme de cuvette (fig. 1646). Front à pilosité fine,

assez dense. Massue antennaire mâle courte (fig. 1653).

Pronotum transverse à côtés convergents dans leur partie antérieure et assez bien ciliés ;

angles antérieurs légèrement saillants; bord antérieur largement marginé en son milieu.

Ponctuation serrée, peu profonde, légèrement râpeuse. Pilosité peu abondante (fig. 1659).

ÆEcusson finement cilié.

Elytres à côtés assez droits, peu arrondis. Suture légèrement saillante. Côtes peu

marquées. Ponctuation forte, riduleuse. Pilosité peu abondante le long de la suture, abondante sur

les côtés. Apex élytral droit et angle interne peu rentré.

Propygidium et pygidium à dense revêtement légèrement squamuleux.

Protibia allongé à dents moins longues que chez fulvovestita. Protarse allongé à griffe

interne longue et fine. Mésotibia allongé. Métatibia allongé, sans carène transverse, à surface

crénelée ; éperon allongé. Métatarse fin à griffe longue et courbe (fig. 1665).

Paramères peu larges à apex fin (fig. 1677).

Femelle: Dents du protibia plus massives. Ecusson plus fort. Tarses manquant sur

l’unique exemplaire connu.

Discussion.- H. fulvovestita et rufilata ont en commun le protarse bien allongé, les côtes

élytrales peu marquées, les dents du protibia fortes et aiguës à l’apex, le bord antérieur du

pronotum bien marginé en son milieu.

Ces deux taxa, proches par leur forme, différent toutefois par de nombreux caractères

indiqués dans le tableau suivant.

Distribution dans l’île. - 1 mâle et 1 femelle, ex coll. R. Oberthür sans indications de

localité (Madagascar sans précision).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 615

Fig. 1658-1672, Hopliopsis Blanchard, caractères des espèces (mâles) : — 1658, forme et pilosité du pronotum

de H. fulvovestita ; — 1659, idem, H. rufilata ; — 1660, idem, H. rufula : — 1661, idem, H. vittulata ; — 1662,

protarse droit de H. fulvovestita ; — 1663, idem, H. rufula ; — 1664, griffe du métatarse de H. fulvovestita ; —

1665, idem, H. rufilata ; - 1666, griffes du protarse droit de H. fulvovestita ; — 1667, idem, H. badia ; — 1668,

métatibia gauche de H. vittulata ; — 1669, idem, H. convexa ; — 1670, élytre gauche de 1. rufula ; — 1671, idem,

H. vittulata ; — 1672, idem, H. badia. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

616 MARC LACROIX

Caractères distinctifs entre rufilata et fulvovestita

Caractères rufilata fulvovestita

plus courte que le plus longue que le

funicule (fig. 1653) funicule (fig. 1652)

peu abondante, plus abondante, serrée

longue, dressée couchée

Angles antérieurs du pronotum | _ légèrement aigus (fig. 1659) mousses (fig. 1658)

Massue antennaire mâle

Pilosité du dessus

convergents dans leur partie

antérieure (fig. 1659)

Côtés du clypéus droits, obliques (fig. 1646) arrondis (fig. 1645)

Pilosité le long de la pas plus abondante plus abondante

suture élytrale qu'ailleurs qu'ailleurs

Dents du protibia moins longues et moins aiguës | longues, bien aiguës (fig. 1641)

Griffe interne du protarse fine et longue forte, large (fig. 1666)

Griffe du métatarse courbe (fig. 1665) droite (fig. 1664)

bien élargis à leur base ;

apex épaissi (fig. 1676)

Côtés du pronotum arrondis (fig. 1658)

Paramères peu larges ; apex fin (fig. 1677)

4. Hopliopsis rufula n. sp.

(Fig. 1639, 1647, 1654, 1657, 1660, 1663, 1670, 1678)

Etymologie : diminutif de rufus, rougeâtre.

Type.- Holotype : un mâle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, M'

Tsaratanana, 1800 m, X-49. R.P. / M'Tsaratanana, 1800 m, forêt de mousses, X-49, RP. / 358. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 358.

Douze Paratypes avec la même étiquette de localité. MNEN.

Principaux caractères distinctifs.- Côtes élytrales marquées. Apex élytral arrondi.

Eperon du métatibia long. Dents du protibia aiguës. Bord antérieur du clypéus concave. Massue

antennaire mâle plus courte que le funicule. Carène transverse du métatibia absente. Pilosité du

dessus allongée, forte. Angles antérieurs du pronotum mousses. Côtés du pronotum arrondis.

Protarse assez court. Côtés du clypéus arrondis.

Autres caractères.- Taille : 6 à 6,5 mm. Corps allongé, assez étroit. Dessus d’un brun

plus ou moins rougeâtre. Pilosité abondante et allongée.

Clypéus important à côtés arrondis ; bord antérieur droit, légèrement concave en son

milieu et légèrement redressé sur ses côtés (fig. 1647). Front à pilosité forte, peu dense. Massue

antennaire mâle pas plus longue que le funicule.

Pronotum transverse à côtés arrondis et régulièrement ciliés ; angles antérieurs non

saillants ; bord antérieur large, non marginé. Ponctuation serrée, peu enfoncée. Pilosité longue,

forte, couchée (fig. 1660).

Ecusson à pilosité fine.

Elytres à côtés assez parallèles, peu arrondis. Suture élytrale bien rebordée. Côtes fortes,

en bourrelets bien saillants (fig. 1670). Ponctuation forte, irrégulière et serrée. Pilosité comme

celle du pronotum, de même densité partout. Apex élytral étroit, arrondi (fig. 1639).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 617

HAN

Lie

APR:

Fig. 1673, Hopliopsis vittulata (Fairmaire), habitus mâle.

Source : MNHN, Paris

618 MARC LACROIX

Propygidium peu pileux. Pygidium à dense pilosité longue. Métasternum et sternites à

pilosité espacée.

Protibia allongée, assez fin, à dents fines et aiguës. Protarse court à griffes peu longues et

fines (fig. 1663). Mésotibia allongé. Métatibia allongé sans carène transverse, éperon apical fin,

allongé (fig. 1654). Métatarse à griffe pas très longue, courbe.

Paramères à apex fin et courbe (fig. 1678).

Femelle : Dents du protibia plus fortes. Pronotum moins transverse. Métatarse plus fin.

Discussion : Cette espèce se distingue par la suture élytrale bien rebordée et les côtes

élytrales fortes, en bourrelets saillants.

Distribution dans l’île (fig. 1657). - MADAGASCAR SAMBIRANO: Massif du

Tsaratanana, 1500 et 1800 m, forêt à Mousses (X-1949, R. Paulian, 13 ex. dont 9 ex. à 1500 m et

4 ex. à 1800 m).

Nombre d’exemplaires examinés : 13.

5. Hopliopsis vittulata (Fairmaire)

Fig. 1648, 1651, 1655, 1657, 1661, 1668, 1671, 1673, 1679)

Hoplia vittulata Fairmaire, 1901 : 139.

Hoplia vittulata Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 382.

Hoplia vittulata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 59.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (6,5 mm). Muséum Paris, 1906,

Coll. Léon Fairmaire / Type / Hoplia vittulata, Fm. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 492.

Principaux caractères distinctifs- Côtes élytrales marquées. Apex élytral arrondi.

Eperon du métatibia court. Dents du protibia aiguës. Bord antérieur du clypéus concave. Massue

antennaire mâle plus courte que le funicule. Carène transverse du métatibia présente. Pilosité du

dessus allongée, forte. Angles antérieurs du pronotum légèrement aigus. Côtés du pronotum

convergents dans leur partie antérieure. Protarse assez court.

Autres caractères.- Taille : 6 à 7 mm. Corps allongé et fort. Dessus brun rougeâtre avec

des bandes plus foncées. Pilosité du dessus dense et forte (fig. 1673).

Clypéus large, très peu allongé ; côtés légèrement arrondis ; bord antérieur droit, bien

relevé, concave au milieu et plus fortement relevé sur ses côtés (fig. 1648 et 1651). Massue

antennaire mâle pas plus longue que le funicule. Front à pilosité assez forte et dense.

Pronotum transverse à côtés convergents dans leur partie antérieure ; angles antérieurs

légèrement aigus ; bord antérieur large. Ponctuation serrée, râpeuse. Pilosité régulièrement répartie

(fig. 1661).

Ecusson assez fort, entièrement pileux.

Elytres larges, à côtés régulièrement arrondis. Suture élytrale assez finement rebordée.

Côtes saillantes (fig. 1671). Ponctuation très serrée et riduleuse. Apex élytral large, arrondi ; angle

interne peu rentré.

Propygidium pileux sur son bord apical. Pygidium à pilosité squamuleuse dense.

Protibia fort à dents basale et apicale longues et aiguës. Protarse peu allongé à griffe

interne épaissie. Mésotibia allongé. Métatibia à carène transverse bien marquée (fig. 1668) ;

éperon apical court (fig. 1655). Métatarse à griffe peu courbe.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

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Source : MNHN, Paris

619

620 MARC LACROIX

Paramères courts à apex arrondi et large (fig. 1679).

Femelle : Bord antérieur du clypéus moins relevé et ses côtés moins lobés. Dents du

protibia plus fortes. Métatarse plus fin.

Discussion : Cette espèce se reconnaît bien par son tégument bicolore, à bandes plus

foncées et par son clypéus aux bords bien relevés et à ses côtés lobés. La forme du clypéus

rappelle celui des espèces du genre Anoxia Castelnau (Melolonthini paléarctique).

Distribution dans l’île (fig. 1657). - MADAGASCAR OUEST: Suberbieville

[Maevatanana] (H. Perrier de la Bâthie, 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 10 ex.).

Sans localité : (1930, ex coll. Sicard, 3 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 13.

Nombre de localités de récolte : 1.

6. Hopliopsis convexa n. sp.

(Fig. 1642, 1649, 1669, 1674, 1680)

Type.- Holotype : un mâle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, Diego-

Suarez, 1939, / 296. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 296.

Principaux caractères distinctifs- Côtes élytrales marquées. Apex élytral arrondi.

Eperon du métatibia court. Dents du protibia aiguës. Bord antérieur du clypéus concave. Massue

antennaire mâle plus courte que le funicule. Carène transverse du métatibia absente. Pilosité du

dessus courte, très fine. Angles antérieurs du pronotum mousses. Côtés du pronotum arrondis.

Protarse assez droit.

Autres caractères.- Taille : 6 à 7 mm. Corps allongé, assez droit. Dessus brun rougeâtre

clair ; les élytres quelquefois plus foncés. Pilosité du dessus fine, courte et abondante.

Clypéus à côtés droits et obliques ; bord antérieur droit, légèrement concave au milieu,

relevé avec ses côtés redressés en légère pointe (fig. 1649). Front à pilosité forte, peu serrée.

Massue antennaire mâle pas plus longue que le funicule.

Pronotum peu transverse à côtés arrondis et peu ciliés ; angles antérieurs non saillants.

Bord antérieur étroit. Ponctuation fine, râpeuse. Pilosité un peu plus dense sur les côtés.

Ecusson petit à fine pilosité.

Elytres à côtés s’élargissant jusqu’à leur milieu puis rétrécis régulièrement jusqu’à l’apex,

celui-ci étroit et arrondi. Suture élytrale assez finement rebordée. Côtes saillantes. Ponctuation

serrée, peu enfoncée. Pilosité régulièrement répartie.

Pygidium à courte pilosité peu dense, absente au milieu. Métasternum et sternites

faiblement pileux.

Protibia peu allongé à dents fortes et aiguës (fig. 1642). Protarse peu allongé à griffe

interne longue. Métatibia allongé, non élargi, sans carène transverse (fig. 1669) ; éperon apical

court. Métatarse à griffe longue et fine.

Paramères à apex fin et légèrement courbe (fig. 1680).

Femelle : Dents du protibia plus fortes. Protarse plus fin à griffes plus petites.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIDAE 621

Fig. 1675-1681, Hopliopsis Blanchard, paramères en vues dorsale et latérale de : — 1675, H. mocquerysi ; —

1676, H. fulvovestita ; — 1677, H. rufilata ; — 1678, H. rufula ; — 1679, H. vittulata ; — 1680, H. convexa ; - 1681,

H. badia. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

622 MARC LACROIX

Distribution dans l'île (fig. 1674) - MADAGASCAR NORD : Diego-Suarez

(Bontemps, 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex. ; 1934, ex coll. R. Oberthür, 1 ex. ; 1939, ex coll.

R. Oberthür, 7 ex.). - Ambahivahibe, 18/20 km au Sud/Sud-Ouest de Diego-Suarez (1919, J.

Descarpentries, 3 ex.). - Région de Diego-Suarez (ex coll. Le Moult, Musée de Tervuren, 3 ex.).

MADAGASCAR EST : Ampanefena, 69 km au Sud de Vohemar (XI1-1936, J. Vadon, 2

ex.). - Région de Maroantsetra (J. Vadon, 1 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Ambodimadiro, 50 km au Nord d’Antsohihy (1930, ex coll.

Sicard, 1 ex.). - Basse Anjingo et basse Maevarano, S.-P. d’Antsohihy (1909, J. Descarpentries, 2

ex):

Sans localité : (D’ Clair, ex coll. A. Bonhoure, 1909, 1 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 27.

Nombre de localités de récolte : 7.

7. Hopliopsis badia n. sp.

(Fig. 1643, 1650, 1657, 1667, 1672, 1681)

Etymologie : brun.

Type.- Holotype : un mâle (6 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, Diego-

Suarez 18, Ch. Alluaud 1893 / Muséum Paris, 1932, Ch. Alluaud / 712. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 712.

Un Paratype femelle avec la même étiquette de localité. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Côtes élytrales marquées. Apex élytral arrondi.

Eperon du métatibia court. Dents du protibia aiguës. Bord antérieur du clypéus concave. Massue

antennaire mâle plus courte que le funicule. Carène transverse du métatibia absente. Pilosité du

dessus courte et fine. Angles antérieurs du pronotum légèrement aigus. Côtés du pronotum

convergents dans leur partie antérieure. Protarse assez court.

Autres caractères. Taille : 6 mm. Corps allongé. Dessus brun foncé à pilosité fine.

Clypéus à côtés droits, obliques ; bord antérieur droit, très peu concave, relevé (fig.

1650). Front à pilosité forte, peu serrée. Massue antennaire mâle plus courte que le funicule. Yeux

forts.

Pronotum transverse à côtés peu ciliés et convergents dans leur partie antérieure ; angles

antérieurs légèrement saillants; bord antérieur large. Ponctuation fine, râpeuse. Pilosité

régulièrement répartie.

Ecusson petit à faible pilosité.

Elytres à côtés plus arrondis que chez convexa. Suture élytrale rebordée et côtes saillantes

(fig. 1672). Ponctuation serrée, peu enfoncée. Pilosité régulière. Apex élytral arrondi.

Pygidium à fine pilosité, absente le long d’une ligne médiane.

Protibia plus fin que chez convexa à dent apicale plus courte (fig. 1643). Protarse assez

court à griffe interne peu allongée (fig. 1667). Métatibia non élargi, sans carène transverse ;

éperon apical court. Métatarse à griffe fine et régulièrement courbe.

Paramères plus courts et à apex plus fin que chez convexa (fig. 1681).

Femelle : Dents du protibia plus fortes. Protarse plus fin à griffes bien plus petites.

Les taxa convexa et badia sont proches l’un de l’autre et peuvent être différenciés par les

caractères du tableau suivant.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 623

Distribution dans l’île (fig. 1604). - MADAGASCAR NORD : Diego-Suarez (1893, Ch.

Alluaud, 2 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 2 (1 mâle et 1 femelle).

Caractères distinctifs entre convexa et badia

Caractères convexa badia

Coloris du dessus brun rougeâtre brun foncé

Pronotum peu transverse transverse

incurvés dans leur

partie antérieure

Côtés du pronotum arrondis

Angles antérieurs du pronotum non saillants légèrement saillants

Côtés élytraux obliques en partie apicale | arrondis en partie apicale

Protibia assez fort plus fin

Dent apicale du protibia longue (fig. 1642) courte (fig. 1643)

Griffe interne du protarse allongée courte

39. Delphinobius Fairmaire

Delphinobius Fairmaire, 1900 : 241.

Delphinobius Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 358.

Delphinobius Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 38.

Espèce-type : Delphinobius cottae Fairmaire (par monotypie).

Description.- Grille des caractères génériques :

A0 [B0 [Co [Do [E0 [FI [Gi [Hi LT MO [NI [O1 [Pi

Q0 [RO [SO [TO [UO [Vo [wo

A.- Griffe du métatarse simple M.- Elytres larges

B.- Mésotarse avec deux griffes N.- Suture élytrale rebordée

C.- Protarse avec deux griffes O.- Corps court

D.- Eperon du métatibia présent

E.- Protibia bidenté

F.- Métatibia court

G.- Antennes de 9 articles

H.- Métatarse court

I.- Bord antérieur du clypéus droit

J.- Métafémur normal

K.-

L.- Suture clypéo-frontale présente

P.- Protarse court

Q.- Côtés du pronotum non crénelés

R.- Ecusson court

S.- Métasternum villeux

T.- Dernier article du métatarse mâle non

dilaté

U.- Pilosité du dessus rare

V.- Disque du pronotum sans cils dressés

W.- Métatibia normalement élargi

Description.- Taille : 5 à 7 mm. Corps court, assez ovalaire. Dessus brun foncé ou

rougeâtre, brillant, à pilosité absente ou rare, toujours très fine.

Clypéus fort à côtés largement arrondis ; bord antérieur droit ou arrondi. Suture clypéo-

frontale présente. Antennes de 9 articles ; articles III-VII courts ; massue courte de 3 articles. Yeux

forts.

Source : MNHN, Paris

624 MARC LACROIX

Fig. 1682-1686, Delphinobius Fairmaire, caractères des espèces (mâles) : — 1682, avant-corps de D. cofai ; —

1683, idem, D. vespertinus ; — 1684, idem, D. luctuosus ; — 1685, idem, D. rugicollis ; — 1686, idem, D. lebbei.

Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

S HOPLIIDAE 625

Pronotum transverse à côtés arrondis ou légèrement incurvés dans leur partie antérieure,

peu ciliés ; angles antérieurs saillants ; bord antérieur large, bien concave. Pas de cils dressés (fig.

1682, 1686).

Ecusson aussi large que long (fig. 1707).

Elytres larges, recouvrant les côtés ; suture élytrale plus ou moins rebordée ; côtes

légèrement saillantes (fig. 1709, 1710). Calus non marqués. Pilosité fine, espacée sans cils dressés.

Apex élytral arrondi.

Pygidium aussi large que long, peu pileux. Métasternum et sternites à pilosité fine,

espacée.

Protibia bidenté, court et fort ; les deux dents espacées, la basale bien marquée (fig.

1689). Protarse court à griffes peu fortes (fig. 1695, 1696). Mésotibia et mésotarse courts.

Métafémur peu allongé, légèrement dilaté. Métatibia court, non dilaté ni élargi à l’apex, avec ou

sans carène transverse ; éperon apical présent (fig. 1692 à 1694). Métatarse fin, assez court ;

article V non dilaté ; griffe fine, assez longue (fig. 1700, 1701).

Femelle : Dents du protibia moins longues, plus fortes. Protarse plus fin. Griffes plus

fines, plus courtes.

Historique.- Le genre Delphinobius a été créé par Fairmaire en 1900 pour le nouveau

taxon cottae (sic). Les espèces Hoplia luctuosa Blanchard, 1850 et Hoplia rugicollis Fairmaire,

1901 sont inclus dans le genre Delphinobius et deux nouvelles espèces sont décrites.

Discussion.- Le genre Delphinobius se distingue des genres voisins par la combinaison

des caractères indiqués dans le tableau ci-dessous.

Genres

36. Pseudomicroplus

37. Minutoplia

38. Hopliopsis

39. Delphinobius

A.- Métatibia B.- Métatarse

0. long 0. long

1. court 1. court

C.- Corps D.- Protarse

0. allongé 0. long

1. court 1. court

E.- Suture élytrale F.- Pilosité du dessus

0. non rebordée 0. rare ou peu abondante

1. rebordée 1. abondante

D’autres caractères comme le dessus brillant, la pilosité du dessus fine et éparse, les

angles antérieurs du pronotum bien prononcés, le clypéus important permettent de compléter ces

critères.

Catalogue des espèces

1. cottai Fairmaire 2. vespertinus n. sp.

3. luctuosus (Blanchard) 4. rugicollis (Fairmaire) 5. lebbein. sp.

Source : MNHN, Paris

626 MARC LACROIX

1691

1690

Fig. 1687-1701, Delphinobius Fairmaire, caractères des espèces (mâles) : — 1687, protibia droit de D. coftai ;

_ 1688, idem, D. vespertinus ; — 1689, idem, D. luctuosus ; — 1690, idem, D. rugicollis ; — 1691, idem, D. lebbei ;

_ 1692, métatibia gauche de D. cottai ; — 1693, idem, D. luctuosus ; — 1694, idem, D. rugicollis ; — 1695, griffes

du protarse gauche de D. rugicollis ; — 1696, idem, D. luctuosus ; — 1697, idem, D. cottai ; — 1698, idem, D.

vespertinus ; — 1699, métatarse gauche de D. cottai ; — 1700, idem, D. luctuosus ; — 1701, idem, D. lebbei.

Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

Distribution dans l’île.-

627

Nbre Nbre

localités | exemplaires

1. cottai

8 21

2. vespertinus

3. luctuosus

4. rugicollis

5. lebbei

Nbre espèces

Les espèces du genre Delphinobius se retrouvent principalement dans la région Est (4

espèces sur 5). Une des espèces est aussi présente en région Centre. Une cinquième espèce n’a été

récoltée qu’en région Centre (exemplaire unique).

Le nombre de localités de récolte, pour l’ensemble des espèces du genre, s'élève à 17

pour la région Est, 1 pour la région Centre et 1 pour la région Ouest.

Tableau des caractères des espèces :

1. cottai

2. vespertinus

3. luctuosus

4. rugicollis

5. lebbei

A.- Ponctuation du pronotum

0. dense, forte

1. éparse, très fine

C.- Dent apicale du protibia

0. courte, peu courbe

1. longue et courbe

E.- Dent basale du protibia

0. courte, mousse

1. longue, aiguë

G.- Bord antérieur du clypéus

0. arrondi

1. droit

1.- Eperon apical

0. long

1. court

K.- Griffes du protarse

0. petites, fines

1. plus fortes

B.- Pilosité du dessus

0. bien visible

1. rare ou inexistante

D.- Pilosité du métasternum et des sternites

0. peu dense, courte

1. rare, minuscule

F.- Une carène transverse au métatibia

0. non

1. oui

H.- Côtes élytrales

0. faibles

1. saillantes

J.- Côtés du pronotum

0. arrondis

1. incurvés dans leur partie antérieure

Source : MNHN, Paris

628 MARC LACROIX

cottai ] luctuosus ] [ rugicollis ] [ lebbei ]

[vespertinus

Relations phylétiques entre les espèces du genre Delphinobius

Tableau de détermination des espèces

1 Ponctuation du dessus éparse, très fine (fig. 1682) ; pilosité du dessus inexistante ; dent

apicale du protibia courte, peu courbe (fig. 1687) ; pilosité du métasternum et des sternites

rare et minuscule ; dessus bien brillant 1. cottai

_— Ponctuation du dessus dense, forte ; pilosité du dessus bien visible ; dent apicale du protibia

longue et courbe (fig. 1689); pilosité du métasternum et des sternites courte mais plus

dense ; dessus peu brillant … 2

2. Dent basale du protibia longue et aiguë (fig. 1688) ; pas de carène transverse au métatibia ;

côtés du pronotum arrondis (fig. 1683). 2. vespertinus

— Dent basale du protibia courte et mousse ; une carène transverse au métatibia ; côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure.

3. Côtes élytrales saillantes (fig. 1710) ; éperon apical du métatibia court (fig. 1693) ; griffes

du protarse petites, fines (fig. 1696 .3. luctuosus

— Côtes élytrales faibles (fig. 1711) ; éperon apical du métatibia long (fig. 1694) ; griffes du

protarse plus fortes (fig. 1695)...

4.- Bord antérieur du clypéus assez droit (fig. 1685) ; corps plus court et élytres larges ; pilosité

du pronotum homogène ; suture élytrale plus rebordée (fig. 1711) ; coloris du dessus d’un

brun uni ; ponctuation élytrale forte, grossière 4. rugicollis

— Bord antérieur du clypéus plus arrondi (fig. 1686) ; corps plus allongé et élytres étroits ;

pilosité du pronotum devenant squamuleuse sur les côtés ; suture élytrale très peu rebordée

Source : MNHN, Paris

629

(fig. 1712); coloris du dessus plus clair et rougeâtre sur les côtés du pronotum et des

élytres ; ponctuation élytrale fine, régulière .…5. lebbei

1. Delphinobius cottai Fairmaire

Fig. 1682, 1687, 1692, 1697, 1699, 1702, 1709, 1713)

Delphinobius Cottae Fairmaire, 1900 : 241 (mâle et femelle, Cotta).

Delphinobius Cottae Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 358.

Delphinobius Cottae Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 38.

D. cottai et non cottae car formé sur le nom du R.P. Cotta, lazariste de la mission de Fort-

Dauphin et correspondant de R. Oberthür.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (7 mm) avec les étiquettes suivantes :

Delphinius (sic) Cottae Frm, Madag (étiquette de Fairmaire) / Gen. Delphinobius / Type / Muséum

Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / F-Dauphin, Cotta / 447. MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 447.

Principaux caractères distinctifs.- Ponctuation du pronotum éparse, très fine. Pilosité du

dessus rare. Dent apicale du protibia courte, peu courbe. Pilosité du métasternum et des sternites rare,

minuscule. Dent basale du protibia courte, mousse. Pas de carène transverse au métatibia. Bord

antérieur du clypéus arrondi. Côtes élytrales faibles. Eperon apical long. Côtés du pronotum arrondis.

Griffes du protarse petites, fines.

Autres caractères.- Taille : 6 à 8 mm. Corps court ovalaire. Dessus brun rougeâtre brillant à

pilosité pratiquement absente.

Clypéus important à côtés largement arrondis ; bord antérieur arrondi, légèrement relevé.

Ponctuation de la tête râpeuse, assez dense. Yeux forts. Massue antennaire courte (fig. 1682).

Pronotum à côtés arrondis, à ciliation dense et très courte ; angles antérieurs très saillants ;

bord antérieur bien rentré. Ponctuation fine, espacée (fig. 1682).

Ecusson ponctué.

Elytres larges à suture bien rebordée. Côtes légèrement saillantes. Ponctuation enfoncée,

plus forte que celle du pronotum. Quelques soies éparses sur les côtés et à l’apex (fig. 1709).

Pygidium à ponctuation serrée et pilosité fine assez dense. Métasternum et sternites à très

fine pilosité éparse.

Protibia court à dent apicale courte, peu courbe (fig. 1687). Protarse court, fin, à griffes

petites (fig. 1697). Métatibia court sans carène transverse, à pilosité dense ; éperon apical allongé (fig.

1692). Métatarse court à articles un peu épaissis ; griffe fine, peu longue (fig. 1699).

Paramères courts, élargis et aplatis à l’apex (fig. 1702).

Femelle : Clypéus moins développé. Tarses plus fins, surtout le métatarse. Griffes plus

petites.

Distribution dans l’île (fig. 1713). - MADAGASCAR EST : Massif du Marojejy, Andasy

Il (camp 2), 1300 m (IV-1961, P. Soga, 1 ex.). - Sud de la baie d’Antongil (1897, À. Mocquerys, 1

ex.). - Mananara (XI1-1937, J. Vadon, 3 ex. ; XII-1938, ibidem, 3 ex.). - Ile Sainte-Marie (X/XII-

1896, Perrot Frères, 7 ex.). - Perinet (1 ex.). - Vondrozo (J. Vadon, 3 ex.). - Soalala, 15 km à l’Ouest

de Manantenina (XII-1971, 1 ex.). - Fort-Dauphin (Coffa, 1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

Nombre d'exemplaires examinés : 21.

Nombre de localités de récolte : 8.

Source : MNHN, Paris

630 MARC LACROIX

1707 1708

1702-1712, Delphinobius Fairmaire, caractères des espèces (mâles) : — 1702, paramères en vues dorsale

et latérale de D. cottai ; — 1703, idem, D. vespertinus ; — 1704, idem, D. luctuosus ;— 1705, idem, D. rugicollis ; -

1706, idem, D. lebbei ; — 1707, écusson de D. rugicollis ; — 1708, idem, D. lebbei ; — 1709, élytre gauche de D.

cottai ; — 1710, idem, D. luctuosus ; — 1711, idem, D. rugicollis ; — 1712, idem, D. lebbei. Echelles = 1 mm.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 631

2. Delphinobius vespertinus n. sp.

(Fig. 1683, 1688, 1698, 1703, 1713)

Etymologie : du soir (occident).

Type.- Holotype : un mâle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Bongolava Ouest, S.P.

Tsiroanomandidy / Madagascar Ouest, 6 au 13-XI1-1974, A. Peyrieras. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Ponctuation du pronotum dense et forte. Pilosité du

dessus bien visible. Dent apicale du protibia longue et courbe. Pilosité du métasternum peu dense,

courte. Dent basale du protibia longue, aiguë. Pas de carène transverse au métatibia. Bord antérieur

du clypéus arrondi. Côtes élytrales faibles. Eperon apical long. Côtés du pronotum arrondis. Griffes

du protarse petites, fines.

Autres caractères.- Taille : 6,5 mm. Corps un peu allongé. Dessus brun rougeâtre à pilosité

fine.

Clypéus assez court à côtés arrondis et bord antérieur légèrement arrondi. Ponctuation de la

tête serrée, râpeuse. Front bien pileux. Yeux forts (fig. 1683).

Pronotum à côtés arrondis, bien ciliés ; angles antérieurs saillants ; bord antérieur assez droit.

Ponctuation dense, râpeuse. Pilosité régulière, assez dense (fig. 1683).

Ecusson bien pileux.

Elytres à suture légèrement rebordée. Côtes faiblement marquées. Ponctuation dense,

riduleuse. Pilosité plus dense sur les côtés et à l’apex.

Pygidium à pilosité squamuleuse peu dense. Métasternum et sternites à faible pilosité.

Protibia à dent apicale longue et courbe ; dent basale longue et aiguë (fig. 1688). Articles I-

IV du protarse courts ; griffes assez fines (fig. 1698). Métatibia sans carène transverse, à pilosité assez

dense ; éperon apical long. Métatarse court à griffe assez forte.

Paramères (fig. 1703).

Femelle : Inconnue.

Distribution dans l’île (fig. 1713). - MADAGASCAR CENTRE : Région du Bongolava,

75 km au Nord-Ouest de Tsiroanomandidy, [lambeaux forestiers entre Ambaravaranala et Beravina],

1250 m (6/13-X11-1974, À. Peyrieras, 1 ex.).

3. Delphinobius luctuosus (Blanchard)

(Fig. 1684, 1689, 1693, 1696, 1700, 1704, 1710, 1714)

Hoplia luctuosa Blanchard, 1850 : 70.

Hoplia luctuosa Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 196.

Hoplia luctuosa Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1113.

Hoplia luctuosa ; KONCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 2.

Hoplia luctuosa Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 253.

Hoplia luctuosa Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 376.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (5 mm) avec les étiquettes

suivantes : 4177, 34 (étiquette ronde, verte) / Muséum Paris, Madagascar, Goudot 1834 / Type /

Hoplia luctuosa (étiquette manuscrite). MNHN.

Source : MNHN, Paris

632 MARC LACROIX

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Fig. 1713, répartition géographique de : M Delphinobius cottai ; @ D. vespertinus ; À D. rugicollis.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 633

Principaux caractères distinctifs.- Ponctuation du pronotum dense et forte. Pilosité du

dessus bien visible. Dent apicale du protibia longue et courbe. Pilosité du métasternum et des sternites

peu dense, courte. Dent basale du protibia courte, mousse. Une carène transverse au métatibia. Bord

antérieur du clypéus arrondi. Côtes élytrales saillantes. Eperon apical court. Côtés du pronotum

incurvés dans leur partie antérieure. Griffes du protarse petites, fines.

Autres caractères. Taille: 5 à 6,5 mm. Corps court, ovalaire. Dessus brun noirâtre à

pilosité très fine, peu dense.

Clypéus étroit à côtés arrondis et bord antérieur bien arrondi. Ponctuation de la tête dense et

fortement râpeuse. Yeux petits. Pilosité courte et faible. Massue antennaire courte (fig. 1684).

Pronotum à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure ; angles antérieurs très

légèrement saillants. Bord antérieur peu concave. Ponctuation dense et râpeuse. Pilosité courte,

espacée (fig. 1684).

Ecusson à fine pilosité.

Elytres à côtés peu arrondis ; suture bien rebordée et côtes élytrales fortes. Ponctuation

dense donnant un aspect granuleux. Pilosité très courte, espacée, légèrement plus dense à l’apex et sur

les côtés (fig. 1710).

Pygidium à fine pilosité rare.

Protibia assez fin à dent apicale longue et courbe ; dent basale courte, mousse (fig. 1689).

Griffes du protarse fines (fig. 1696). Métatibia avec une carène transverse ; éperon apical court (fig.

1693). Métatarse à articles assez forts et griffe longue (fig. 1700).

Paramères allongés à apex recourbé (fig. 1704).

Femelle : Tarses et griffes plus fins. Dents du protibia plus fortes et plus arrondies à l’apex.

Distribution dans l’île (fig. 1714). - MADAGASCAR EST : Ambodivoangy (XII-1944, J.

Vadon, 1 ex.). - Ivoloina, 13 km au Nord de Tamatave (12-X-1949, P. Clément, 1 ex.). - Perinet (2

ex.). - Ampasy, haute vallée de l’Iantara, à l'Est du massif de l’Andringitra (XI-1950, J. Millot, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 6.

Nombre de localités de récolte : 4.

4. Delphinobius rugicollis (Fairmaire)

(Fig. 1685, 1690, 1694, 1695, 1705, 1707, 1711, 1713)

Hoplia rugicollis Fairmaire, 1901 : 137 (Bélumbé (sic), Perrier).

Hoplia rugicollis Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 380.

Hoplia rugicollis Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 58.

Type.- Holotype : une femelle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : 10 / Muséum

Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type / Hoplia rugicollis, Fm. Madag. (étiquette manuscrite).

MNEN.

Décrit par Fairmaire de Bélumbé (H. Perrier de la Bâthie récolteur) sur un seul

exemplaire. Bélumbé est en réalité Belombe, région de Maevatanana, Madagascar Ouest.

Principaux caractères distinctifs.- Ponctuation du pronotum dense, forte. Pilosité du

dessus bien visible. Dent apicale du protibia longue et courbe. Pilosité du métasternum et des

sternites peu dense, courte. Dent basale du protibia courte, mousse. Une carène transverse au

métatibia. Bord antérieur du clypéus droit. Côtes élytrales faibles. Eperon apical long. Côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure. Griffes du protarse fortes.

Source : MNHN, Paris

634

MARC LACROIX

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Fig. 1714, répartition géograp

ue de : M De/phinobius luctuosus ; @ D. lebbei.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 635

Autres caractères. Taille : 6 à 7 mm. Corps massif. Dessus brun rougeâtre uni à pilosité

courte et fine.

Clypéus large à côtés arrondis et bord antérieur assez droit. Ponctuation dense, râpeuse.

Pilosité de la tête plus dense vers la base du front. Massue antennaire courte. Yeux forts (fig. 1685).

Pronotum bien transverse à côtés légèrement incurvés dans leur partie antérieure et

finement ciliés ; angles antérieurs légèrement saillants ; bord antérieur large, légèrement concave.

Ponctuation forte, râpeuse, dense. Pilosité régulière, homogène (fig. 1685).

Ecusson fort, bien pileux (fig. 1707).

Elytres larges, à côtés arrondis ; suture bien rebordée. Côtes élytrales faibles. Ponctuation

forte, enfoncée. Pilosité régulièrement répartie (fig. 1711).

Pygidium à pilosité squamuleuse fine et espacée.

Protibia massif à dent apicale forte, longue et courbe ; dent basale courte, arrondie (fig.

1690). Protarse fin à griffe interne forte (fig. 1695). Métatibia avec une carène transverse ; éperon

apical long (fig. 1694). Métatarse à article V long ; griffe allongée.

Paramères allongés, recourbés à l’apex (fig. 1705).

Femelle : Dents du protibia plus fortes. Griffes plus fines et courtes. Tarses plus fins.

Distribution dans l’île (fig. 1713). - MADAGASCAR EST : Andranofotsy, 6/7 km à

l'Est de Maroantsetra (XII-1936, J. Vadon, 1 ex.). - Fampanambo, 15 km au Nord-Ouest de

Maroantsetra (1957, 4. Peyrieras, 1 ex.). - Mont Antampona, 1013 m, Nord-Ouest de la S.-P. de

Mananara Nord (1-1966, J. Vadon et À. Peyrieras, 1 ex.). - Région au Nord-Est d’Alaotra (17 ex.).

MADAGASCAR OUEST : Belombe, région de Maevatanana (H. Perrier de la Bâthie,

1906, ex coll. Léon Fairmaire, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 21.

Nombre de localités de récolte : 5.

5. Delphinobius lebbei n. sp.

(Fig.1686, 1691, 1701, 1706, 1708, 1712, 1714)

Derivatio nominis : en souvenir de Joseph Lebbe, père de ma compagne et homme de

mérite.

Type.- Holotype : un mâle (6,5 mm) avec les étiquettes suivantes : Madagascar, Périnet,

XII-51, Vadon ! / 788. MNEN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 788.

Quatre Paratypes avec la même étiquette. MNHN.

Principaux caractères distinctifs.- Ponctuation du pronotum dense et forte. Pilosité du

dessus bien visible. Dent apicale du protibia longue et courbe. Pilosité du métasternum et des

sternites peu dense, courte. Dent basale du protibia courte, mousse. Une carène transverse au

métatibia. Bord antérieur du clypéus arrondi. Côtes élytrales faibles. Eperon apical long. Côtés du

pronotum incurvés dans leur partie antérieure. Griffes du protarse fortes.

Autres caractères.- Taille : 6 à 7 mm.

Paramères très courts et aplatis (fig. 1706).

Source : MNHN, Paris

636

MARC LACROIX

Les deux taxa rugicollis et lebbei sont assez proches l’un de l’autre et pour éviter des

redites dans l’énumération des caractères, le tableau suivant permet de mettre en évidence les

caractères distinctifs.

Caractères

rugicollis

lebbei

Forme du corps

massif, large

plus fin et étroit

Coloris du dessus

uni

plus clair sur les côtés

du pronotum et des élytres

Bord antérieur du clypéus

assez droit (fig. 1685)

bien arrondi (fig. 1686)

Pilosité du pronotum

homogène (fig. 1685)

squamuleuse sur les côtés

(fig. 1686)

Ecusson

fort, large (fig. 1707)

_plus étroit (fig. 1708)

Suture élytrale

bien rebordée (fig. 1711)

peu rebordée Gig. 1712)

Ponctuation élytrale

forte, grossière

plus fine et régulière

Paramères

allongés (fig. 1705)

courts, aplatis (fig. 1706)

Distribution dans l’île (fig. 1714). - MADAGASCAR EST : Perinet (XII-1951, J.

Vadon, 5 ex.). - Andasibe (Maromizaha)' (21/24-X1-1995, Jvo Jenis, Musée de Genève, 8 ex.). -

Ankasoka, route de Lakato, km 15, 1130 m (X-1957, P. Griveaud, 1 ex.).

Nombre d’exemplaires examinés : 14.

Nombre de localités de récolte : 3.

Hovachelus squamosulus Fairmaire

Incertae sedis

Hovachelus squamosulus Fairmaire, 1899 : 474.

Hovachelus squamosulus Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 251.

H. squamosulus Fairm. ; FAIRMAIRE, 1903 : 119.

Hovachelus squamulosus (sic) Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 359.

Hovachelus squamosulus Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 59,

Type- LECTOTYPE (présente désignation) : un mâle (8 mm) avec les étiquettes

suivantes : Madag. (étiquette manuscrite) / Muséum Paris, 1906, Coll. Léon Fairmaire / Type /

Hovachelus squamosus, Fairm. Madag. (étiquette manuscrite). MNHN.

Edéage disséqué par Lebis sous le numéro 450.

Le genre Hovachelus a été créé par Fairmaire en 1897 pour le nouveau taxon oberthuri,

espèce-type du genre. Les caractères relevés sur l’exemplaire désigné comme Lectotype et

représentant le taxon squamosulus, ne correspondent pas aux caractères génériques définis pour le

genre Hovachelus. Le mauvais état de conservation du seul exemplaire retrouvé et étiqueté par

Fairmaire comme étant le type de H. squamosulus ne permet pas de le placer dans un des genres

malgaches définis dans cette étude. Le manque de matériel (un seul exemplaire retrouvé) et

l'absence de localisation sont des critères supplémentaires pour considérer ce taxon comme étant

d’une position taxonomique incertaine.

1 Voir la note infrapaginale page 568.

Source : MNHN, Paris

ES HOPLIIDAE 637

Hoplia errata Fairmaire

Hoplia fasciculata Nonfried, 1892 : 108.

Hoplia fasciculata Nonfried ; FAIRMAIRE, 1898 : 474.

Hoplia fasciculata Nonfried ; ALLUAUD, 1900 : 252 (syn. de errata).

Hoplia fasciculata Nonfried ; DALLA TORRE, 1913 : 373 (syn. de errata).

Hoplia errata Fairmaire, 1898 : 474 (nomen novum pour fasciculata Nonfried).

Hoplia errata Fairm. ; ALLUAUD, 1900 : 252.

Hoplia errata Fairm. ; DALLA TORRE, 191

Hoplia errata Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 :

73.

‘À

Nonfried (1892) décrivit Hoplia fasciculata d’après un exemplaire de 5 mm provenant de

« Anannarivo » (cacographie pour Tananarive).

Blanchard (1850) ayant déjà décrit un taxon nommé Hoplia fasciculata, de Madagascar,

Fairmaire changea le nom de fasciculata en errata. (fasciculata Nonfried homonyme mineur de

fasciculata Blanchard). :

L’exemplaire, ayant servi à la description de Nonfried, n’a pu être retrouvé. Aucun

exemplaire étiqueté « fasciculata » ou « errata » n’est présent au MNHN. Pour ces raisons Hoplia

errata Fairmaire est placé en « /ncertae sedis ».

Hoplia bruchoides Fairmaire

Hoplia bruchoïdes Fairmaire, 1903 : 193.

Hoplia bruchoides Fairm. ; DALLA TORRE, 1913 : 371.

Hoplia bruchoides Frm. ; MARIE & LESNE, 1917 : 57.

Dans les Annales de la Société entomologique de France (1903), Fairmaire décrivit

Hoplia bruchoïdes (sic) sur un (?) exemplaire « donné » par M. Lajoye et provenant de Majunga.

Cette espèce de 4 mm est voisine, selon Fairmaire, de Hoplia pygialis Fairmaire

(actuellement dans le genre Fairmairoplia).

Aucun exemplaire étiqueté par Fairmaire et pouvant être identifié comme un syntype n’a

pu être retrouvé dans les collections du MNEN.

La description de Fairmaire, assez généraliste, ne permet pas de classer avec certitude ce

taxon parmi le genre Fairmairoplia Lacroix.

Espèces de Künckel

Dans la première partie de cet ouvrage (page 10) il avait été indiqué que les noms des

taxa illustrés dans l’atlas de Künckel (1887) étaient considérés, selon le Code, comme valides et

devaient être pris en considération.

Seul le taxon figuré sous le nom de Hopleidos lineopictus est suffisamment

reconnaissable pour pouvoir lui associer des spécimens de collection et permettre la désignation

d’un néotype (cf. pages 483 et 489).

Les autres figures, par leur manque de détail, peuvent représenter n’importe quel

Hopliidae malgache.

Pour ces raisons, les taxa suivants sont à considérer comme « incertae sedis » :

Hoplia hova Künckel, 1887 : pl. 13, fig. 7.

Hoplia lactea Künckel, 1887 : pl. 14, fig. 3.

Source : MNHN, Paris

638

MARC LACROIX

Hoplia striata Künckel, 1887 : pl. 14, fig. 4.

Hoplia nigra Künckel, 1887 : pl. 14, fig. 5.

Hoplia sinuata Künckel, 1887 : pl. 14, fig. 6.

Hoplia madecassa Künckel, 1887 : pl. 16, fig. 17.

Rectificatif au fascicule 1 (1997)

— page 228 : considérer la synonymie suivante :

Dicentrines pumilus (Klug)

= Microplus cinerascens Blanchard, 1850. N. Syn.

Le taxon Microplus cinerascens Blanchard s’avère identique au taxon Hoplia pumila

décrit par Klug en 1832.

et ajouter les indications suivantes :

Microplus cinerascens Blanchard, 1850 : 69.

Microplus cinerascens Blanch. ; LACORDAIRE, 1856 : 198.

Microplus cinerascens Blanch. ; GEMMINGER & HAROLD, 1869 : 1115.

Microplus cinerascens ; KUNCKEL, 1887 : pl. 14, fig. 12

Microplus cinerascens Blanch. ; ALLUAUD, 1900 : 255.

Microplus cinerascens Blanch. ; DALLA TORRE, 1913 : 384.

Type.- LECTOTYPE (présente désignation) : une femelle (4 mm) avec les étiquettes

suivantes: 1749-44 (étiquette manuscrite, ronde, verte) / Microplus cinerascens (étiquette

manuscrite). MNHN.

— page 291 : agricola (Latin) étant un substantif, lire :

Paramorphochelus agricola et non agricolus.

— page 390 : Suite à une erreur de transcription de fichier, deux nouvelles espèces du genre

Amorphochelus Fairmaire ont été décrites sous le même nom. Ce sont Amorphochelus limatus du

groupe IV (page 356) et Amorphochelus limatus du groupe VI (page 390). Il a été décidé de

conserver le nom de limatus pour le taxon décrit page 356 et de renommer le taxon décrit page

390.

Amorphochelus limatus Lacroix, 1997 (page 390) est renommé :

Amorphochelus raharizoninai nomen novum.

Le nom limatus devra être remplacé par raharizoninai dans les pages suivantes :

(page 307) lire :

(page 377) lire

(page 378) lire

(page 379) lire :

37. raharizoninai

ainsi que pour les figures 1038, 1056, 1070, 1075.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 639

L- Aperçu de la faune malgache des Hopliidae

1.- Evolution des genres

2.- Evolution des espèces

3.- Matériel disponible pour l’étude

4.- Localités de récolte

5.- Exemplaires examinés

6.- Les genres malgaches

6.1.- Répartition dans les régions

6.2. Endémisme régional

7.- Les espèces malgaches

7.1.- Répartition dans les régions

7.2. Endémisme régional

8.- Particularités régionales

8.1- La région Nord

8.2.- La région Est

8.3.- La région Centre

4. La région du Sambirano

8.5.- La région Ouest

8.6.- La région Sud

9.- Composantes de la faune malgache

1.- Evolution des genres

La faune malgache est composée actuellement de 39 genres. Le genre Hoplia Illiger

n'appartient plus à cette faune.

Répartition par auteur des genres décrits

Nombre de genres

décrits Observations

2 en 1897 (Hovachelus, Odontoplia)

1 en 1898 (Amorphochelus)

Fairmaire 1 en 1899 (Eulaiades)

1 en 1900 (Delphinobius)

1 en 1903 (Paroplia)

Burmeister | 1844 (Dicentrines)

Blanchard 1850 (Hopliopsis)

Erichson 1847 (Echyra)

Künckel 1887 (Hopleidos)

14 en 1997

15 en 1998

Lacroix

Source : MNHN, Paris

640

2.- Evolution des espèces

MARC LACROIX

Le nombre des taxa décrits avant 1997 s'élève à 109. La présente étude décrit 154

nouveaux taxa (dont un mis en homonymie et remplacé par un nouveau nom).

L'historique est le suivant (voir aussi les tableaux un peu différents de la page 7).

Auteur taxa décrits | bonnes espèces % de bonnes espèces

Kle 6 ae 100 %

Burmeister 10 10 100 %

Blanchard 16 14 87,5%

Nonfried 4 2 50%

Künckel 7 1 =

Fairmaire 61 43 70%

Dalla Torre 2 2 100 %

Lebis 2 l 50%

Sabatinelli 1 1 100 %

Lacroix (1 homonyme)

A.- Bonnes espèces

C.- Homonymie et nomen nudum

Total | % bonnes

D Ange décrit espèces

avant 1997 9 29 109 35

dans cette étude 0 1 154 65

Total 233 9 263 100

B.- Synonymie

D.- Incertae sedis

Ce tableau reprend et résume le nombre d’espèces étudiées et décrites dans les deux

parties du présent ouvrage. La colonne A in

cette révision. La colonne B totalise toute

reprennent les homonymies, nomen nudum et incertae sedis.

103 nouvelles espèces ont été décrites en 1997 et 50 en 1998.

— Espèces mises en synonymie :

— Espèces classés parmi les « Incertae sedis » :

— Espèces en homonymie ou nomen nudum :

13 de Fairmaire

1 de Nonfried

2 de Blanchard

1 de Lebis

3 de Fairmaire

6 de l’atlas de Künckel

2 de Fairmaire

1 de Lacroix

dique le nombre total de bonnes espèces à la suite de

s les mises en synonymie. Les colonnes C et D

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 641

Nbre total de

genres

10 29 39 +290 %

Espèces décrites et Nouvelles espèces Nbre total

valides d’espèces

80 153 233 +190%

Genres décrits et valides | Nouveaux genres

augmentation

Après cette étude le nombre de genres malgaches a été multiplié par 3,9 et celui des

espèces par 2,9.

3.- Matériel disponible pour l’étude

Le nombre total d’exemplaires examinés est de : 12014. Le nombre moyen d’exemplaires

examinés par espèce est de : 52, le nombre maximum étant de : 1188.

Le nombre total de localités reportées pour l’ensemble des espèces est de : 1271. Le

nombre moyen de localités de récolte par espèce est de : 5,5. Le nombre maximum de localités

prospectées pour une espèce est de : 107. Le nombre moyen d’espèces récoltées par localité est

de : 9 (9,45).

Le tableau suivant nous indique par région le nombre de taxa présents. Nous remarquons

que le nombre moyen d’espèces par genre est le plus important en région Est. Le Sambirano qui

héberge peu de genres a toutefois en rapport un nombre élevé d’espèces. Par contre la région

Nord, avec un nombre bien plus élevé de genres, a proportionnellement bien moins d’espèces.

Nombre d'espèces

Nombre de genres 17

Nombre moyen

ER 2,35

d’espèces par genre

Nombre maximum

d’espèces par genre

Nombre d’exemplaires examinés par genre

1 95 il RTE 21 12 31 112

127 12 442 22 98 32 14

3 2 13 142 23 225 33 37

4 1 14 121 24 347 C 34 548

5 5 15 304 25 648 35 12

6 1 16 362 26 1 36 60

7 104 17 9) 27 37 37 4

8 1076 18 618 28 J 38 74

9 112 19 104 29 367 39 63

10 2603 20 3051 30 52 Total 12014

Le nombre de genres dépassant les 100 exemplaires examinés est de : 19 (49 %). Six

genres, dont un avec deux espèces, ne sont pas représentés par plus de cinq exemplaires.

Source : MNHN, Paris

642 MARC LACROIX

Le tableau suivant reprend toutes les données par genre.

n° Nombre Nombre Moyenne Moyenne Nbre moyen

Ne RC localités espèces Nombreex. | Nbre localités | exempl. /

8 par espèce par espèce localités

127

8,5

63,5

slul-lol|olnolul-lal clio

ulalblal-

— Grammodoplia (genre 15) avec 152 exemplaires par localité.

— Odontoplia (genre 2) avec 63 exemplaires par localité.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

— Pseudoparoplia (genre 4)

— Rimuloplia (genre 6)

Genres avec 1 seul exemplaire par localité :

— Dilatatoplia (genre 26)

— Minutoplia (genre 37)

4.- Localités de récolte

643

Le nombre de localités de récolte est défini par tranches. Le tableau suivant reporte les

espèces parmi les tranches de nombres de localités.

Espèces récoltées dans | Nombre d’espèces % sur 233

1 localité TE 29

2 48 21

3à5 55 24

6à10 36 15

11à15 10 4

16 à 20 7 3!

21 à 30 4 2

31 à 40 2 1

41 à 50 2) 1

+ de 50 localités 1

Amorphochelus retusus a été récolté dans 107 localités ; Echyra margaritacea dans 47

localités ; Echyra umbrina dans 42 localités ; Amorphochelus fasciculatus dans 38 localités et

Echyra semissaria dans 38 localités. Deux cents espèces ont été récoltées dans moins de six

localités (1 à 5) ce qui représente 86 % du nombre total d’espèces et seulement 26 espèces ont été

récoltées dans plus de dix localités (11 % du nombre total d’espèces). Pour la liste des localités

ainsi que leur localisation sur la carte se reporter à l'ouvrage de Lacroix (1993 : 806-818).

5.- Exemplaires examinés

Comme il a été dit plus haut, le nombre total d'exemplaires examinés s’élève à 12014 et

la moyenne par espèce de 52.

Nbre d’exemp. récoltés | Nombre d’espèces % sur 233

IE 2 25

2à5 55 24

6 à 10 29 12,5

11à15 28 12

16 à 20 ESS 6

21 à 30 22 9,5

31 à 50 16 7.

51 à 100 15 6

101 à 200 21 9,

201 à 500 8 3)

501 à 1000 3 1

+ de 1000 1

Source : MNHN, Paris

644

MARC LACROIX

Amorphelus cribrellus a été récolté en 1188 exemplaires avec seulement 27 localités.

Echyra margaritacea en 558 exemplaires répartis dans 47 localités ; Amorphochelus retusus en

839 exemplaires répartis dans 107 localités et Echyra squarrosa en 693 exemplaires répartis dans

30 localités.

Cent six espèces ont été récoltées entre 1 et 10 exemplaires, soit 45 % du nombre total

d’espèces. Trente trois espèces ont été récoltées à plus de 100 exemplaires, soit 14 % du nombre

total d’espèces.

6.- Les genres malgaches

Sur les 39 genres présents à Madagascar, 29 sont nouvellement décrits soit 74 % du total.

L'indice de diversité est de 6 (233 espèces / 39).

La répartition des genres selon le nombre d’espèces est la suivante :

Genres avec :

Nombre de genres

1 espèce

2 espèces

3 espèces

5 espèces

de 6 à 9 espèces

de 10 à 15 espèces

de 16 à 25 espèces

plus de 25 spèces

Total

Genres avec 1 espèce :

Genres avec 2 à 9 espèces :

Genres avec plus de 9 espèces :

soit

41 % des genres

44 % des genres

15 % des genres

Le nombre maximum d’espèces pour un genre est de 41 (Amorphochelus).

6.1.- Répartition dans les régions

Trois genres sont représentés dans toutes les régions de la Grande Ile. Ce sont : Echyra,

Paramorphochelus et Amorphochelus. De plus, le genre Amorphochelus est présent aussi à la

Réunion avec une espèce.

Le nombre de genres présents dans chaque région est le suivant :

Région

Sambir.

Comores | Mascar.

Nombre 18

1 1

% sur 39 44 82

2,6 2,6

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

Présence des genres dans plusieurs régions

Genres présents dans Nombre de genres

1 région EE

2 régions 10

3 régions ‘7.

4 régions 3

& Euknemoplia

Don ë Mot Me helene

6 régions 2 Echyra- Paramorphochelus

7 régions (dont Mascareignes) 1 Amorphochelus

La région Est est la plus riche en genres (32 sur 39). Peu de genres atteignent la région

Sud (4) qui est aussi pauvrement représentée pour le nombre d’espèces (9). Les chiffres

contrastent avec ceux indiqués pour les Melolonthinae qui, pour la région Sud, étaient de 10

genres sur 49 (20 %) et de 31 espèces sur 260 (12 %). Les Hopliidae sont donc bien moins

représentés dans la région Sud que les Melolonthinae.

Genres communs entre régions

Régions Nord Est Centre | Sambir. | Ouest Sud

Nord 14 8 7 10 4

Est 14 1H 8 16 4

Centre 8 17 6 13 4

Sambir. d 8 6 6 3

Ouest 10 16 13 6 4

Sud 4 4 4 3 4

Les résultats de ce tableau sont répartis dans le schéma ci-après pour permettre de faire

une comparaison avec le nombre de genres présents dans chaque région.

Sur les quatre genres présents dans le Sud, trois sont aussi présents dans toutes les autres

régions de l’île et le quatrième dans trois autres régions (sauf Sambirano).

Source : MNHN, Paris

646 MARC LACROIX

Genres présents dans la région et communs à deux régions

6.2.- Endémisme régional

Centre Comores | Mascar.

endémiques _| 3 2} 0 1 1 0 1

présents 17 32 1825 [5219 18 4 î

% endémiques 0 0

Le pourcentage d’endémiques par région est faible. 22 % en région Est. Aucun

endémique en régions Centre, Sud et aux Mascareignes. Les Comores abritent un seul genre,

endémique de l'archipel.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 647

Présence des genres selon les régions

Nom genre SP | NO | ES | CE | SA | OU | SU A B C

Amorphochelus 41 10 29 17 9 6 2 74 _|10,57] 0,25

Athesphatoplia 2 2 2 2 1

Blanchardoplia | 8 6 DJ I 10 | 3,33 | 0,42

Caesariatoplia 1 1 1 2 1 1

Calliferoplia 2 2 2) 1 5 1,66 | 0,83

Comoramorphochelus 1 1 1 1

Delphinobius 5 Taj ï 6 2 | 04

Dentatoplia 1 1 1 (82 ü 1

Dicentrines 124182 12 me 15 MECS

Dilatatoplia 1 1 Î 1 ü

Dolichoplia 9, 1 6 5 1 5152511036

Echyra 28 Æ 19 10 | 8 6 3 52 | 8,66 | 0,31

Embrithoplia 1 1 ll 1 1

Euknemoplia 3 3 il T 2 Î 8 | 16 [0,5

Eulaiades sal 3 2 MPSERE

Fairmairoplia 12 Ta 7 [5 ja [os

Grammodoplia 1 ll 1 1 1

Homopliopsis 6 1 4 5 2 12 3 0,5

Hopleidos 3 2 2 4 2) 0,66

Hopliopsis f: 2 2 2 3 9 2,25 | 0,32

Hovachelus 1 1 1 1 1

Laceratoplia J 1 1 1 1

Macropliopsis 1 1 1 [2 1 îl

Madahoplia 15 7) 10 4 2 5 23 4,6 0,3

Megistoplia 3 2 1 3 1,5 0,5

Michaeloplia 25 2 16 7 4 2 31 6,2 | 0,25

Minutoplia 2) 2 2 2 1

Oberthuroplia 3 2 1 3 1,5 0,5

Odontoplia 1 1 1 î 1

Oreogenoplia 1 1 1 1 1

Paramicroplus 9 8 s 3; 14 | 4,66 | 0,5

Paramorphochelus 9 2 7 3 3: 4 3 22 |3,66 | 0,4

Paroplia 1 1 1 1 1

Pseudomicroplus 6 il 5 6 351150;

Pseudoparoplia IE: T 1 LS |

Rhachistoplia 1 1 1 1 3 1 1

Rimuloplia Î 1 1 1 1

Sabatinelloplia 2 1 1 2 1 0,5

Tsaratanoplia 1 1 1 2 1 1

Source : MNHN, Paris

648 MARC LACROIX

Ce tableau permet de se rendre compte de l'importance de la répartition régionale des

espèces de chaque genre.

« SP» indique le nombre d’espèces pour chaque genre.

Chaque colonne de région indique le nombre d’espèces présentes dans la région.

La colonne A totalise ces régions

La colonne B indique le nombre moyen d’espèces par région

A / nombre de régions représentées

La colonne C indique le rapport entre le nombre moyen d’espèces par région et le nombre

total d’espèces dans le genre

C=B/SP

Si C = 1. Les espèces du genre sont toutes représentées dans les régions ou le genre est

présent. Si le genre est monospécifique une seule région présente cette espèce. Si le genre

comporte au moins deux espèces, ces espèces sont présentes dans toutes les régions, donc un

endémisme faible.

ex = Athesphatoplia avec 2 espèces, toutes deux présentes dans la région Est (une seule

région).

Si C = 0,5, un nombre important d’espèces est représenté dans chaque région concernée

par le genre.

Si C approche de 0, nous avons un nombre peu important d'espèces représentées dans

chaque région concernée par le genre. L’endémisme régional est important.

7.- Les espèces malgaches

7.1.- Répartition dans les régions

La répartition du nombre d’espèces selon la région est la suivante :

Espèces %% sur 233 Genres Indice de

présentes présents diversité

Nord CE 17 24

Est 159 68,2 32 4,9

Centre 69 29,6 18 3,8

Sambirano 32 13,7 D 35.

Ouest SES 18 21

Sud 9 3,9 4 22

Comores 1 0,4 il Ï

Mascareignes 1 0,4 1 Ï

L'indice de diversité le plus fort est en région Est : cinq espèces par genre. 70 % des

espèces sont présentes en région Est et seulement 4 % en région Sud.

Une comparaison de ces chiffres avec ceux du tableau de la répartition des genres selon

les régions indique que peu de genres sont endémiques à une région mais que par contre beaucoup

d’espèces présentent un endémisme régional.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 649

Espèces communes entre régions

Centre | Sambir.

10 6

Est 1)

Centre

Sambir.

Ouest

Sud

Les résultats du tableau sont reportés dans le schéma ci-après et permettent de faire une

comparaison avec le nombre d’espèces par région.

A partir de la relation entre « nombre d’espèces par région » et « espèces communes entre

deux régions », il devient possible d’établir le pourcentage des espèces communes entre régions.

Source : MNHN, Paris

650 MARC LACROIX

Pourcentage des espèces communes entre régions

Sambirano et Ouest Ouest et Sud

Nord et Sambirano 16% |Ouest et Centre 35%

Nord et Est 23% |Ouest et Est [25%

Nord et Centre 18% |Centre et Sud 18%

Nord et Sud 12% |Estet Sud 8%

Sambirano et Est 14% | Nord et Ouest 24%

Sambirano et Centre 16% |Estet Centre 43%

Sambirano et Sud

Les régions Est et Centre présentent le plus grand nombre d’espèces communes (43 %),

les régions Est et Sud le plus faible (8 %).

Espèces présentes dans 3 régions

Nord Est Centre | Sambir. | Ouest Sud __| Nombre

2 5 3 1 5 1 20

Espèces présentes dans 4 régions

Nord Est Centre | Sambir. | Ouest Sud __| Nombre

Espèces présentes dans 5 et 6 régions

Nord Est Centre | Sambir. | Ouest Sud __ | Nombre

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 651

7.2.- Endémisme régional

Nbre espèces

présentes

Nombre

endémiques

d’endémiques

L’endémisme des espèces est faible en régions Sud et Centre. Il est plus élevé en régions

Nord et Ouest et dépasse les 50 % en régions Est et Sambirano.

Grille des endémismes communs à deux régions

Nord Est Centre | Sambir. | Ouest Sud

Nord_ E 1 1 1 0

Est 8 28 4 4 0

Centre 1 28 il 5 0

Sambir. 1 4 1 1 0

Ouest L 4 S il 0

Sud 0 0 0 0 0

Espèces endémiques dans la région et endémiques à deux régions

Source : MNHN, Paris

652 MARC LACROIX

Nombre d’espèces propres à deux régions

Exemple : Le nombre d'espèces propres aux régions Est et Centre et de :

endémiques Est + endémiques Centre + endémiques communs

Nord Est Centre | Sambir. | Ouest Sud

Nord 33 31 31 15

Est 103 132 106 106 87

Centre 33 132 35 39 19

Sambir. 31 106 35 33 ii

Ouest 31 106 39 33 17

Sud 15 87 19 17 17

Les régions Est et Centre partagent 132 espèces non trouvées dans d’autres régions, soit

57 % du nombre total d’espèces présentes dans l’île.

8.- Particularités régionales

8.1.- La région Nord

17 genres et 41 espèces sont connus de la région. Les localités de récolte sont peu

nombreuses, pas plus d’une dizaine avec principalement Diego-Suarez et sa région, la Montagne

d’Ambre, la forêt d’Analamerana, les environs de Vohemar (forêt d’Analalava).

Les genres importants en nombre d’espèces sont peu représentés à part Amorphochelus

avec 10 espèces sur 41. Trois genres sont endémiques : Grammodoplia (1 sp.), Paroplia (1 sp.) et

Odontoplia (1 sp.). Les trois espèces du genre Euknemoplia sont présentes dans la région.

Les espèces présentes (41) représentent 17,6 % du nombre total d’espèces (233).

L’endémisme est de 34 % (14 espèces). La faune des Hopliidae est donc relativement peu

représentée avec toutefois un endémisme assez important. C’est avec la région Est que les

similitudes faunistiques sont le plus accentuées.

La côte « au vent » de Diego-Suarez à Vohemar a été plus prospectée mais est assurément

plus riche en taxa que la côte « sous le vent » avec des conditions climatiques peu favorables à la

sédentérisation et à la multiplication de ces taxa.

8.2.- La région Est

La région Est est de loin la plus riche en nombre de genres (32 sur 39) et d’espèces (159

sur 233). 82 % des genres sont présents dans la région avec 7 genres endémiques qui sont les

suivants : Athesphatoplia (2 sp.), Embrithoplia (1 sp.), Hovachelus (1 sp.), Laceratoplia (1 sp.),

Minutoplia (2 sp.), Pseudoparoplia (1 sp.) et Rimuloplia (1 sp.). Aucun genre comprenant un

nombre assez important d’espèces n’est donc endémique de la région.

Sept genres sont absents de la région, mais ce sont tous des genres monospécifiques (dont

un des Comores).

Les genres d'importance moyenne sont bien représentés : Blanchardoplia avec 6 espèces

sur 8, Delphinobius avec 4 espèces sur 5, Dicentrines avec 12 espèces sur 12, Madahoplia avec 10

espèces sur 15, Paramicroplus avec 8 espèces sur 9, Paramorphochelus avec 7 espèces sur 9 et

Pseudomicroplus avec 5 espèces sur 6.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 653

Par contre, Fairmairoplia est peu représenté : 5 espèces sur 12, Hopliopsis encore moins

avec 2 espèces sur 7.

C’est dans cette région que les grands genres ont le plus de représentants :

Amorphochelus avec 29 espèces sur 41, Echyra avec 19 espèces sur 28 et Michaeloplia avec 16

espèces sur 25.

L’endémisme des espèces est élevé puisqu'il représente 54 % du nombre d’espèces

présentes (86 sur 159).

La région Est est inégalement représentative de cette richesse en taxa. Les localités de

récoltes les plus nombreuses se retrouvent en presqu’île de Masoala et région de Maroantsetra, sur

la côte Est de Mananara à Tamatave et dans toute la région de Moramanga à Andevorante.

8.3.- La région Centre

Le Centre est en deuxième position pour le nombre de genres présents (18) et le nombre

d’espèces (69). Il est cependant loin derrière la région Est.

% de genres % d’espèces

46 30

82 68

La localisation des taxa est avant tout dans la partie Est de la région avec des secteurs

plus peuplés ou mieux récoltés : La Mandraka, les environs de Tananarive, la région d’Ambositra

à Fianarantsoa, le massif de l’Andringitra.

Aucun genre n’est endémique de la région. Le genre le mieux représenté est

Homopliopsis avec 5 espèces sur 6 (seulement 4 en région Est). Dolichoplia se répartit également

en région Centre (5 sp.) et en région Est (6 sp.).

Dicentrines (12 sp.) avec 12 sp. en région Est est absent du Centre. Il en est de même

pour Hopliopsis (7 sp.) présent pourtant dans le Nord, l'Est, le Sambirano et l'Ouest.

Les grands genres sont plus ou moins bien représentés : Amorphochelus avec 17 espèces

sur 41, Echyra avec 10 espèces sur 28, Michaeloplia avec 7 espèces sur 25.

L’indice de diversité est élevé (3,8) et c’est bien sûr avec l’Est que cette région présente

le plus d’espèces communes.

Le nombre d’espèces endémiques est de 14 (34 %), ce qui est moins bien que pour le

Sambirano.

8.4.- La région du Sambirano

La région du Sambirano est peu riche en Hopliinae et les principales récoltes ont été faites

sur les pentes ou hauteurs du Tsaratanana.

Neuf genres sur 39 ont été répertoriés (23 %) et 32 espèces sur 233 (14 %). L’indice de

diversité est par contre assez élevé : 3,5.

Le seul genre endémique est Oreogenoplia avec une espèce : ©. solitaria Lacroix.

Paramorphochelus est le seul genre assez bien représenté (3 espèces sur 9). Les grands

genres sont peu représentés, mais mieux que pour la région Ouest : Amorphochelus avec 9 espèces

sur 41, Echyra avec 8 espèces sur 28, Michaeloplia avec 4 espèces sur 25. Le genre Dicentrines

Source : MNHN, Paris

654 MARC LACROIX

(12 sp.) n’a pas de représentants, de même que Blanchardoplia (8 sp.), Fairmairoplia (12 sp.) et

Paramicroplus (9 sp.).

Le Sambirano ne présente pas de particularité faunistique et ses espèces communes avec

d’autres régions le sont en égalité avec celles du Nord, du Centre ou de l'Ouest.

Seize espèces sont endémiques (50 %). Parmi celles-ci Echyra tsaratanensis récolté en 38

exemplaires dans 3 localités des contreforts du Tsaratanana et Amorphochelus nudus avec 23

exemplaires et 2 localités du massif du Tsaratanana.

Le genre Tsaratanoplia (monospécifique) est présent avec T: sogai à la fois dans le

massif du Marojejy (région Est) et dans le massif du Tsaratanana (5 localités riches en récoltes).

8.5.- La région Ouest

La région Ouest vient en deuxième position pour le nombre de genres présents (18) et en

troisième position pour le nombre d’espèces (50).

Un seul genre est endémique, Dilatatoplia, avec une espèce : D. henrici (Fairmaire) de

Suberbieville.

Le genre Fairmairoplia, avec 7 espèces sur 12, a sa plus forte représentation en région

Ouest. Les grands genres sont peu représentés : Amorphochelus avec 6 espèces sur 41, Echyra

avec 6 espèces sur 28, Michaeloplia avec 2 espèces sur 25.

L'indice de diversité (2,7) est faible et c’est avec la région Centre qu’il y a le plus grand

nombre d’espèces communes (35 %).

Seize espèces sont endémiques de la région (32 % d’endémiques).

Les espèces les plus récoltées sont les suivantes :

_— Michaeloplia ocellata, endémique, avec 43 exemplaires pour 8 localités.

_ Fairmairoplia pygialis, endémique, avec 54 exemplaires pour 3 localités.

— Homopliopsis madacassa, avec 39 exemplaires et 5 localités.

— Madahoplia griseosetosa, avec 14 exemplaires et 2 localités.

Trois espèces du genre Paramorphochelus sont abondantes dans la partie Sud de la région :

P. martinius, P. seorsus et P. agricola. Au sein du genre Amorphochelus, seul À. retusus a une

vaste répartition dans toute la région.

Le genre Dentatoplia, monospécifique, avec le taxon rudesquamosa, présent aussi en

région Centre (2 localités), est bien mieux représenté en région Ouest (6 localités).

Une station de récolte classique est Suberbieville [Maevatanana] où de nombreuses

espèces furent récoltées par H. Perrier de la Bâthie et décrites par Fairmaire.

8.6.- La région Sud

C’est la région la plus pauvrement représentée en Hopliidae. 4 genres et 9 espèces

atteignent cette région.

Ce sont les genres Amorphochelus (2 espèces), Echyra (3 espèces), Euknemoplia (1

espèce) et Paramorphochelus (3 espèces). Ces trois espèces du genre Paramorphochelus (P.

agricola, P. martinius, P. seorsus) ont une vaste répartition en région Sud, mais sont aussi bien

présentes en région Ouest et moins dans les autres régions. Euknemoplia lactinea est connu de

Bassin du Mandrare.

Echyra umbrina, avec une forte distribution en régions Centre et Est, n’est récolté qu’à

Beloha. Il en est de même pour Echyra margaritacea récolté aussi à Beloha et qui est

Source : MNHN, Paris

COLÉOP1

ES HOPLIIDAE 655

abondamment distribué en régions Est et Centre. Par contre, Echyra decorsei est endémique de la

région avec des récoltes à Ambovombe.

Amorphochelus retusus est présent dans toute la région. A. cribrellus n’est connu que de

Ambovombe.

La région Sud, avec une seule espèce endémique (Echyra decorsei), n’héberge que 4 %

du nombre total d'espèces de la Grande Ile. Encore, faut-il ajouter, que seul le genre

Paramorphochelus, avec trois espèces, présente une densité d’occupation significative (la

répartition de À. retusus est moins significative, cette espèce ayant une répartition très vaste dans

toute l’île et même jusqu’à la Réunion).

Il est intéressant de comparer ces résultats avec ceux concernant la faune des

Melolonthinae (10 genres et 31 espèces présents dans le Sud et 17 espèces endémiques, taux

d’endémisme : 55 %). Les facteurs climatiques en région Sud sont plus favorables aux

Melolonthinae, groupe bien adapté aux fortes variations climatiques et à de longues périodes de

sécheresse.

% de genres | % de genres | % d’espèces | % d’espèces

présents endémiques | présentes | endémiques

Hopliidae 10 0 4 11

Melolonthinae | 20 0 12 55

Pachydeminae s7 75

La différence est encore plus importante pour les Pachydeminae, puisque cette région est

représentée par 8 genres sur 14 (57 %) et 8 espèces sur 19 (42 %). L'endémisme est très élevé (75 %

des genres présents et 87 % des espèces présentes).

9.- Composantes de la faune malgache

La région malgache est tout à fait originale en ce qui concerne sa faune des Hopliidae.

Tous les composants de cette faune sont endémiques de la région et se regroupent au sein d’une

tribu, elle-même endémique.

Trente neuf genres et deux cent trente trois espèces composent, à l’heure actuelle, cette

faune et placent Madagascar au deuxième rang, après l’Afrique du Sud, pour la richesse en

nombre de taxa.

C’est la région Est qui est la plus peuplée avec trente deux genres et cent cinquante neuf

espèces présents.

L'importance du nombre de taxa semble lié à l’existence d’un couvert végétal dense et

varié, d’où la rareté du nombre d’espèces en région Sud et la pauvreté actuelle en région Ouest du

fait d’une régression due à la disparition progressive du couvert végétal, autrefois abondant, des

pentes occidentales.

La spéciation dans la Grande Ile, comme pour d’autres groupes de Coléoptères ayant

trouvé des niches favorables et sans compétiteurs, est intense et de nombreuses espèces dont

certaines appartiennent au même genre peuvent se rencontrer dans une même localité. Ces espèces

occupent des niches écologiques variées sur la même localité sans se porter préjudice (espacement

dans le temps, les dates et durées d’apparition ; occupation des différents biotopes ; différenciation

des régimes alimentaires des larves (Lacroix, 1993 : 806).

Cette spéciation est plutôt de type sympatrique qu’allopatrique, et rejoint en cela ce que

l'on retrouve dans d’autres groupements insulaires.

Source : MNHN, Paris

656 = MARC LACROIX

L'origine du peuplement est gondwanienne nord-orientale (Afrique du Sud - Madagascar -

Inde). Le processus de séparation des différents éléments de la plaque du Gondwana a été bien

expliqué par différents auteurs (même si la datation est quelquefois différente) et résumé par

d’autres (Lacroix, 1993 : 803 - 804).

En ce qui concerne les Hopliidae malgaches nous pouvons présumer de leur origine à

partir d’une souche située dans la partie Nord-Orientale du continent du Gondwana et dont sa

progression et différenciation s’est opérée au cours des temps géologiques selon le schéma ci-

dessous.

Origine des Madahopliini malgaches

Hopliidae

Gondwana

Pachycneminae

] Fe

Hopliinae

Gondwana

(=)

Afrique du Sud Madagascar Inde

Pachycneminae

Madahopliini

Afrique du Sud Madagascar Inde Asie - Europe

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈ

ÈS HOPLIIDAE 657

IT.- Notices sur les récolteurs malgaches

Melolonthidae et Hopliidae

(Comores - Madagascar - Mascareignes)

(avec la participation de Pierre Viette)

Les données, concernant les récolteurs cités dans cette Faune, proviennent principalement

des recherches documentaires de P. Viette. Auparavant, un historique des récolteurs ayant opéré à

Madagascar avait été intégré au corps de l’ouvrage du Professeur R. Jeannel sur les Coléoptères

Carabiques de la région malgache (première partie), 1946, Faune de l'Empire français, vol. 6. Ces

renseignements sont utilisés en partie pour la présente étude. En 1963, P. Viette avait fait publier

dans les Annales de la Société entomologique de France une étude sur les Noctuelles trifides de

Madagascar qui comprenait en introduction un historique sur l’étude des Lépidoptères dans la

Grande Ile. Cet historique incluait un certain nombre de récolteurs que nous citons dans notre

travail et dont les notices sont utilisées. La présente liste est cependant largement complétée par

des données compilées par P. Viette, le plus souvent inédites et non publiées jusqu’à présent.

D’autres sources d’information, cependant de moindre importance pour l’entomologie malgache, ont

été exploitées : J. Gouillard (1991), R. Constantin (1992). Les notices d’autres auteurs, dont R.

Paulian, sont citées dans le paragraphe concerné.

D’autres sources d’informations ont été trouvées dans le livre publié en 1979 par

l’Académie des Sciences d'Outre-Mer, Travaux et Mémoires, nouvelle série n° 9, Hommes et

Destins, Madagascar, tome III : 543 p. et dans celui de Laurence J. Dorr (1997) sur les naturalistes

ayant récolté des plantes à Madagascar et dans l’Archipel des Comores, oeuvre de compilation

remarquable, mais qui, malheureusement, n’est pas sans quelques erreurs.

P. Viette, avec les souvenirs évoqués par M. R. Paulian, concernant le Professeur J. Millot

ou lui-même, a cru bon de développer la rédaction des notices concernant des Hommes qu’ils ont

connus, morts récemment où même encore en vie, à une Epoque donnée exceptionnelle,

aujourd’hui révolue. Ceci évitera des erreurs dans les futurs travaux des « historiens » français ou

étrangers (à condition que ces derniers savent comprendre la langue de Molière ?).

A la suite de chaque notice, sont indiquées les dates de récoltes relevées sur les étiquettes

accompagnant les spécimens examinés. Les noms des récolteurs n’ayant pu faire l’objet d’une

notice sont indiqués en lettres capitales.

Abadie (Charles)

Fonctionnaire au service des mines. Réunionnais d’origine. Faisait partie des naturalistes

amateurs de l’entre deux guerres. On lui doit une note et une carte sur la région du Kelifely (1950,

Bull. Acad. malg. 28 (1947-1948) : 12-17). Voir P. Viette (1957, Mém. Inst. scient. Madagascar

(E) 8 : 8). Patronyme assez commun à la Réunion.

récoltes : 1937 1941 1943 1945.

Alluaud (Charles) (1861-1949)

Né le 4 mai 1861 à Limoges (Haute-Vienne) et décédé le 12 décembre 1949 à Crozant

(Creuse). Associé du Muséum. Chargé de missions scientifiques par le Ministère de l’Instruction

publique et le Muséum, Alluaud a fait plusieurs voyages dans la région malgache. Il est venu pour

la première fois à Madagascar en 1893 et a fait un séjour de trois mois à Diego-Suarez, à la

Source : MNHN, Paris

658 MARC LACROIX

Montagne des Français et, surtout, à la Montagne d’Ambre. Il y est revenu en 1900 et a cette fois

parcouru le sud de l’île, d’août 1900 à mai 1901. Après un séjour de quelques mois à Fort-

Dauphin et dans les forêts des montagnes environnantes, il a longuement exploré l’Androy d’où il

a rapporté des matériaux zoologiques et botaniques de très grand intérêt. Puis, remontant vers le

nord et suivant la chaîne centrale, Alluaud a exploré la riche région de la forêt Tanala, et a atteint

Tananarive avant de rejoindre la côte orientale à Tamatave. En mai 1912, avec le Dr R. Jeannel,

trois jours d’escale à Diego-Suarez ont été employés à une excursion à la Montagne d’Ambre

(Notice du Dr Jeannel).

Texte repris par P. Viette : 1957, Mém. Inst. scient. Madagascar (E) 8 : 6 et 1963, Annls

Soc. ent. Fr. 131 (1962) : 11.

Voir: « Charles Alluaud» par le Professeur René Jeannel, in: 1953, Annales de la

Société entomologique de France 121 (1952) : 1-22.

Parmi les 165 articles écrits par Alluaud de 1886 à 1942, plus de cinquante traitent de la

faune de Madagascar, principalement des Carabiques. Deux articles plus généralistes : 1896, Note

sur l’histoire naturelle de Madagascar, Bull. Soc. Sc. nat. Creuse: 1-10; 1899, Guide de

l’entomologiste à Madagascar, Paris : 73 p.; et bien entendu sa « Liste des Coléoptères de la

Région malgache » (in A. Grandidier, 1900, Hist. phys. nat. et polit. de Madagascar 21, tome 1:

1-509).

récoltes : 1893 1897 (séjour dans les Mascareignes) 1900 1901.

Ardouin (Capitaine Léon)

A séjourné à Madagascar en 1896 et 1897 à Diego-Suarez puis à Tamatave, avant de

partir pour l’Indochine française à Hanoï.

récoltes : 1898.

BARBIER Le (C.) 1920.

Bastard (Eugène Joseph) (1865-1910)

Originaire du Maine-et-Loire. Naturaliste et administrateur colonial. Envoyé en mission

par le MNHN, il débarque à Majunga en mai 1896. Visite la baie de Narinda, Morondava,

Ambohibe et arrive à Tulear en octobre. Il part ensuite pour Nosy Ve, Manombo et Ankazoabo.

En juillet 1897, il est à nouveau à Tulear qu’il quitte le 13 août et arrive à Antsirabe le 27 octobre.

Il explore le Vakinankaratra. En mars 1898, il est à Nosy Be et rentre en France.

En janvier 1899, il repart pour la Grande Ile. En février, il est à Tananarive et en juillet de

nouveau à Tulear. Puis, il parcourt le pays Mahafaly au sud de l’Onilahy. En février 1900, E. J.

Bastard entre dans l’administration pour s’occuper du pays Bara. Revient en France au début de

1901 puis retourne à Tulear avant de joindre son poste administratif à Ankazoabo. De nouveau en

France en 1904, il repart la même année pour Madagascar et est affecté à Midongy du Sud, puis,

en 1905, à Betroka. En janvier 1910, il est nommé chef de la Province de Fort-Dauphin où il

meurt du tétanos en novembre 1910.

Le Gouverneur général Gallieni tenait en haute estime ce pacificateur des terres du sud de

la Grande Ile. On trouvera des renseignements sur E. J. Bastard dans les Bulletins du Muséum

d'Histoire naturelle de 1896 à 1904 et, surtout, dans le travail que le Dr Henri Poisson lui a

consacré (1940, Société des Amis du Parc botanique et zoologique de Tananarive, 3me Rapport

annuel, année 1939 : 15-24, 1 photo).

récoltes : 1900 1902.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 659

Benoist (Raymond) (1881-1970)

Né en juin 1881 à Vendresse (Ardennes). Ancien sous-directeur de laboratoire au

Département de Phanérogamie du Muséum. Spécialiste des Acanthacées. A la retraite, il fut

engagé par le Professeur J. Millot pour monter le laboratoire de Botanique de l’IRSM. Ne resta

que quelques années à Madagascar. Ne visita guère que les environs de Tananarive et le massif de

lAnkaratra. Décédé en juin 1970 à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). En Entomologie, était

spécialiste des Hyménoptères Apidae.

récoltes : 1950.

BILLECOCQ (Capitaine) ?

Blucheau (M.)

Capitaine (?). A l’époque du Gouverneur général Gallieni a envoyé des Coléoptères en

France, étudiés par L. Fairmaire (R. Paulian, comm. pers.) (voir Oryctes blucheaui in Dechambre,

1986, Faune Madagascar 65 : 167).

BOISSAYE (P.) 1908.

Bontemps (frères)

Ingénieurs à l’usine d’Antongobato, près de Diego-Suarez. Ils ont fait des envois à

Charles Alluaud.

BOUET (Dr C.) 1905.

Cachan (Pierre)

Entomologiste agricole de l’'ORSTOM (à l’époque ORSOM) affecté à l’IRSM. A ensuite

été au Centre ORSTOM d’Adiopodoumé (Côte d’Ivoire) puis à la Faculté des Sciences de Nancy.

On lui doit notamment une étude des Termites de Madagascar (1949, Mém. Inst. scient.

Madagascar (A) 3 (2) : 177-275 ; 1951, ibidem (A) 5 (1) : 1-18) et une révision des Pentatomidae

de la Grande Ile (1953, Mém. Inst. scient. Madagascar (E) 1 (2) (1952) : 231-462). Il a fait un

séjour d’un mois, en janvier/février 1950, à l’île Europa. A également visité les Comores et les

Glorieuses (IV-1948).

récoltes : 1947 1949.

Camboué, s. j. (R. P. Paul) (1849-1929)

Né en avril 1849 à Mont-de-Marsan (Landes) et décédé en 1929 à Tananarive. Jésuite de

la Mission apostolique de Tananarive où il arrive le 10 novembre 1882. Il va consacrer 47 années

de sa vie à Madagascar. A surtout travaillé dans l'Ouest de la Capitale: Arivonimamo,

Ambohibeloma. A publié des études sur les Acridiens et sur les Bombyciens séricigènes de la

Grande Ile, ainsi que sur les Araignées utiles et nuisibles. Il avait réuni une collection de Fourmis

et de nombreux autres Hyménoptères. Il était en rapport avec le lépidoptériste Charles Oberthür,

de Rennes. Ses envois de Coléoptères au MNHN proviennent de la région de Tulear. Membre de

l’Académie malgache et membre correspondant de l’Académie des Sciences.

récoltes : 1891.

Source : MNHN, Paris

660 MARC LACROIX

Camuset (Lieutenant)

Récoltes en 1900 dans la région de Diego-Suarez. A capturé deux espèces de

Melolonthidae Pachydeminae : Rubilepis bimaculata Dewailly et R. camuseti Dewailly de la

Bemarivo (rivière, Madagascar Ouest) en un seul exemplaire et non repris depuis.

récoltes : 1900

Canonne (R. P.)

Récoltes dans la région de Tulear.

récoltes : 1956 1957.

Carle (Georges) (1879-1945)

et non Cavle ou Cayle (sur les étiquettes de récolte). Né à Montélimar (Drôme) en 1879 et

mort à Rabat (Maroc) en 1945. Ingénieur en Chef du génie rural, il fut, à Madagascar, de 1908 à

1919, Chef du service de Colonisation. En 1919, il est, sur sa demande, mis en disponibilité sans

traitement et se consacre dès lors au développement de diverses entreprises privées. À son

initiative se monta, près de Moramanga, la Société des Tannins de Madagascar. Puis, il partit au

Maroc où il dirigea des cultures d’Orangers et de Cotonniers. Il était membre de l’Académie

malgache, membre correspondant du MNEN.

récoltes : 1911.

Catala (René) (1901-1988)

Né à Epinal (Vosges) en novembre 1901, décédé à Nouméa (Nouvelle Calédonie) en

octobre 1988. Issu de l’Ecole d’Agriculture coloniale du Havre, il est, dès 1924, planteur de café à

Vohilava, sur le cours inférieur du Faraony dans la sous-préfecture de Manakara. Biologiste

amateur, il s’intéressa aux Lépidoptères et aux Poissons. En 1938, au septième Congrès

international d’Entomologie tenu à Berlin, il présente une note sur les « Variations expérimentales

de l’'Urania de Madagascar (Lépidoptères)» publiée en 1939, VII. Intern. Kongress für

Entomologie, Berlin, 1938: 667-672, pl. 49-58. Son gros travail sur les « Variations

expérimentales de Chrysiridia madagascariensis Less. [recte rhipheus Drury] (Lep. Uraniidae) »

sera présenté en septembre 1940 comme thèse de doctorat de l’Université de Paris et publié la

même année dans les Arch. Mus. natn. Hist. nat. (6) 17: 1-262, 76 fig. 36 pl. h.-t. (5 à 11 en

coul.). La collection exceptionnelle de ces variétés expérimentales est théoriquement conservée au

MNAN, mais des exemplaires ont pu être (?) dérobés ces dernières années (ils ne sont d’ailleurs

pas les seuls).

R. Catala reprenait, pour la première fois sur une espèce tropicale, les travaux de

Standfuss et d’E. Fischer sur les Vanesses européennes.

C’est à Nosy Be, à la Pointe à la Fièvre, en 1934, que R. Catala découvrit, nous dit

P. Fourmanoir (1989, Revue fr. Aquariol. 15 (3) (1988) : 86-88, 1 phot.), l'étrange beauté des

fonds sous-marins.

Chargé de mission pour le MNHN (il avait accompagné en partie R. Heim lors de son

voyage en 1934/1935), il fit en 1936, une longue tournée dans l’Extrême Sud malgache utilisant

pour la première fois un «camion laboratoire ». En partant de Fianarantsoa, l'itinéraire fut le

suivant: Jhosy, Ranohira, la forêt de Lambomakandro, Tongobory, Betioky Sud, Ejeda,

Ampanihy, Tranoroa, Tsihombe, Ambovombe, Ranopiso, Fort-Dauphin, Faux Cap, avec retour

par Antanimora et Betroka. Un trajet remarquable pour l’époque (R. Catala, 1936, Revue

Madagascar 14 : 79-132, nombr. phot.).

Resté seul à Paris pendant la guerre mondiale 2 où il ne disposait que du minimum pour

vivre, il eut la chance d’être soutenu par le Dr René Jeannel (1879-1965), Professeur

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈ

ES HOPLIIDAE 661

d’Entomologie au MNHN depuis 1931, Fondateur et Directeur de l'Office de la Recherche

scientifique coloniale (ORSC) (ancêtre de l'ORSTOM), organisme créé par une loi du 11 octobre

1943 et validé le 24 novembre 1944.

En 1945, le Dr R. Jeannel proposa à R. Catala une mission en Nouvelle Calédonie. Une

fois sur place, ce dernier étudia la possibilité de créer à Nouméa un Institut français d’Océanie

(FO), l'équivalent de l’IRSM à Tananarive. Grâce au soutien de Lucien Pohl (actif membre de la

Société française d’Acclimatation, réfugié aux USA, speaker de la « Voix de l'Amérique »), mais,

surtout, à l’action d’Harold Coolidge (un descendant du Président Coolidge, qui avait travaillé sur

un Buffle de l’Indochine française), les autorités navales américaines cédèrent à la France (dans le

cadre de l’accord franco-américain Blum-Byrnes, mai 1946) l'hôpital construit devant l’Anse Vata

à Nouméa pendant la Guerre du Pacifique. Ainsi l’IFO était le premier établissement de l'ORSC à

posséder ses bâtiments. Mais, au retour en Métropole, R. Catala se heurtera : (a) au nouveau

Directeur de l'ORSC, le Professeur Raoul Combes (1883-1964), de la Sorbonne, éminent

spécialiste de la vie de la cellule végétale, mais ignorant absolument tout des réalités tropicales (

de plus, les deux hommes ne pouvaient que s’opposer du fait de leur caractère ; l’un était un

scientifique universitaire froid, taciturne, l’autre un amateur éclairé, un peu poète, ouvert, un self

made man - ce qui avait plu aux Américains du Nord) et, surtout, () à la jalousie des jeunes

scientifiques titrés.

Ne désirant plus repartir à Madagascar, ses plantations, son aquarium ayant été détruits

par un cyclone et son fidèle ami et collaborateur Roger Franoux assassiné dans de pénibles

circonstances lors des tragiques évènements de 1947, il retournera à Nouméa, mais non comme

Directeur de l’IFO. Finalement, en 1952, il donnait sa démission de l’Office et entreprenait, avec

lappui du Député H. Lafleur et l’aide de son épouse, d’origine suisse, née Ida Stucki, la

construction du grand Aquarium devenu l’un des principaux attraits touristiques de Nouméa et de

cette région du Pacifique Sud et, également, un important centre de recherche.

Dans le cadre des travaux de la Commission du Pacifique Sud, R. Catala et son épouse

visiteront les îles Gilbert (actuellement Kiribati) de mars à juillet 1951, principalement Tarawa, un

peu au Nord de l’Equateur.

A Madagascar, lorsqu’il se rendait à Tananarive, R. Catala fréquentait le petit cercle

d’entomologistes amateurs se réunissant chez le couple Olsoufieff.

Il était lauréat de l’Académie des Sciences, de la Société entomologique de France (Prix

Constant, 1943), membre de l’Académie malgache, membre correspondant du MNHN [P. Viette].

récoltes : 1934.

Clément (Pierre)

Ingénieur agronome. Entomologiste au Service de l’Agriculture de Madagascar de 1946 à

1949. A été un temps chef du Centre antiacridien de Betioky Sud. Décédé à Paris en 1986, à l’âge

de 84 ans. Il fut, à l’époque, le doyen de la Société entomologique de France, dont il était membre

depuis 1917.

Spécialiste des Coléoptères Aphodiidae (voir 1987, Bull. Soc. ent. Fr. 91 (9-10) (1986) : 323).

récoltes : 1946 1947 1948 1949.

CLOUÉ 1847.

CNRS - RCP 225

Recherche coopérative sur programme (RCP) n° 225 du Centre national de la Recherche

scientifique (CNRS) dirigée par M. le Recteur Paulian : Biogéographie des milieux montagnards

Source : MNHN, Paris

662 MARC LACROIX

de la région malgache et structure de leurs écosystèmes. Trois différentes tournées furent

organisées :

(1) Le Massif de l’Andringitra, d’octobre 1970 à janvier 1971. Les Coléoptères y furent

récoltés par A. Descarpentries (1971, Bull. Soc. Ecologie 2 (2-3) : 189-266, 44 fig).

(2) Les Chaines Anosyennes, dans le Sud-Est de Madagascar, en juillet puis novembre-

décembre 1971 et mai 1972 (1973, Bull. Mus. natn. Hist. nat. (3) 118, Ecolog. génér. 1 : 1-40, 14

fig.). Le Massif de l’Ankaratra en janvier 1972.

(3) Le Massif du Marojejy/Marojezy, novembre-décembre 1972, l’Itremo et l’Ibity, en

janvier 1973 (1975, ibidem (3) 309, Ecolog. génér. 25 : 29-67, 12 fig).

Lors des tournées (2) et (3), les Coléoptères furent récoltés par A. Peyrieras. Dans le

cadre de ses recherches sur la faune du sol, des Microcoléoptères furent trouvés par J.-M. Betsch

dans les pièges Berlese. Pour les Hopliinae, l'apport en nouvelles espèces est des plus intéressant.

On regrettera, dans les trois textes publiés, l’absence d’indications précises et classiques

concernant les dates des différents camps ou des lieux de capture.

récoltes : 1970 1971 1972 1973.

CONSTANTIN (R.) 7

Coquerel (Charles) (1822-1867)

Né en Amsterdam, mort à Salazie (Ile de la Réunion). Il était chirurgien de la Marine. Il a

visité la Grande Ile pour la première fois en 1846, puis il est revenu en 1852 à Nosy Be et à l’Ile

Sainte-Marie où il restera une année. Il a publié plusieurs notes sur les Coléoptères de Madagascar

et de l’Ile de la Réunion (Bourbon). Sa collection a été incorporée à celle de Fairmaire.

Cotta (R. P.)

Lazariste de la Mission de Fort-Dauphin, correspondant de R. Oberthür.

Cowan (Rev. William Deans) (1844-1923)

Né près d’Edimbourg en Ecosse en juin 1844. Missionnaire de la London Missionary

Society (LMS), il ne fera, à ce titre, qu’un seul séjour, mais de sept années, à Madagascar, à

Fianarantsoa où il arrive en 1874.

En 1881, il retourne en Angleterre, donne sa démission de la LMS et revient à

Madagascar l’année suivante. Il y restera environ deux ans dans une affaire commerciale qui

tourna court. Revenu en Angleterre, il devint anglican et poursuivit son activité ecclésiastique

jusqu’à sa mort en 1923.

Le Rev. Cowan a étudié la région d’Ambohimanga du Sud, celle d’Ihosy, les pays

Betsileo, Tanala et Bara. Il était intéressé par les Insectes, les Oiseaux et les Fougères. Son

matériel est au BMNH. Pour ce qui est de sa localité Ankafana/Ankafina voir P. Viette, 1991,

Faune Madagascar (Suppl.) 2 : 6-7. Il fut membre de la Royal Geographical Society.

récoltes : 1881.

Daniels (Patrick S.)

Un des récolteurs en mission en novembre 1988, à Ranomafana, pour le compte du

National Museum of Natural History, Washington.

récoltes : 1988.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 663

Decary (Raymond) (1891-1973)

Né à Méry-sur-Seine (Aube). Correspondant du Muséum. Administrateur en chef des

Colonies à Tananarive. Arrivé à Diego-Suarez en juillet 1916, il partit ensuite pour l’extrême Sud

malgache, à Beloha. Decary a beaucoup circulé dans l’île et a envoyé au Muséum des Insectes

provenant de diverses régions. Il a été à la tête des services de recherche scientifique du

Gouvernement général de Madagascar (1937). Il avait mis en train, en 1938, une exploration

systématiques des nombreuses grottes des régions calcaires de l’île. Mais cette entreprise a été

interrompue par la guerre (Notice du Dr Jeannel). Mobilisé en 1942, son retour en France fut

définitif en novembre 1944 (H. Poisson, 1957, Revue Madagascar 30 : 26). Il s’était retiré à la

Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). R. Decary a énormément publié (plus de 400 titres de

travaux) sur tout ce qui touche les habitants de la Grande Ile et la Nature à Madagascar. Sa

bibliothèque madécasse et sa documentation personnelle furent d’une richesse exceptionnelle.

Décédé en décembre 1973.

Plusieurs notices lui ont été consacrées : voir Médecin Général Girard (1957, Revue

Madagascar 33 : 13-18). P. Viette (1963, Annls. Soc. ent. Fr. 131 (1962) : 14 ; 1974, Bull. Soc.

ent. Fr. 78 (9-10) (1973) : 297-298 ; 1979, Mém. Mus. natn. Hist. nat. (n.s.) À Zool. 109 (978):

31). C. Rabenoro & J. Valette (1976, P.V. Séances Acad. malg., Bull. (n.s.) 52 (1-2) (1974) : XIX-

XXXIN).

récoltes : 1919 1921 1923.

Decorse (Dr Jules) (1873-1907)

Né le 10 octobre 1873 à St-Maurice (Seine) et décédé le 26 août 1907 à Paris. Médecin

militaire qui a séjourné plusieurs années dans l’extrême sud de l’île, autour de 1900. Il a surtout

chassé dans l’Androy, mais aussi dans les environs de Maevatanana. Ses envois au Muséum ont

été extrêmement copieux. A publié sur l’Androy (climatologie et botanique) : voir « Lettre

d’Ambovombe », Bull. Mus., janv. 1901 : 4. Pour les envois du Dr Decorse, voir Bull. Muséum,

1904, pages 4, 30, 96, 304.

récoltes : 1900 1901.

De Dieu (Jean)

Sans doute Jean De Dieu Rakoto, employé malgache des Eaux et Forêts qui collaborait

avec l’IRSM. Plus intéressé par les Lémuriens.

récoltes : 1949.

Delcroix (Capitaine)

En 1897-1898 à Madagascar, il a dirigé une expédition topographique sur la côte Est et

dans le pays Betsimisaraka.

récoltes : 1898.

Descarpentries (Jules) (1881-1927)

Né à Paris en 1881 et décédé à Tulear (Madagascar) le 25 décembre 1927. Correspondant

du Muséum. Ingénieur topographe du Gouvernement général de Madagascar. A vécu à Tulear. J.

Descarpentries a fait d’intéressantes récoltes entomologiques à la Baie d’Antongil (1908), dans le

Tsaratanana et surtout dans la région de Fianarantsoa (1923). Il a accompagné Perrier de la Bâthie, en

janvier et février1922, dans son exploration du massif de l’Andringitra, dont il a été le premier à

déterminer les altitudes des principaux sommets. Il en a donné une carte hors-texte (in H. Perrier de la

Bâthie, 1927, Mém. Acad. malgache 3 : 44-45). Voir : 1928, anonyme, Bull. Soc. ent. Fr. : 8.

récoltes : 1906 1907 1909 1923.

Source : MNHN, Paris

664 MARC LACROIX

Descarpentries (André) (1919-1998)

Fils du précédent. Né à Tananarive en 1919 et décédé en région parisienne en mai 1998 ;

il était, de ce fait, un zanatany, un fils de la terre malgache. Après plusieurs séjours en Afrique, il

ne retournera dans la Grande Ile qu’une seule fois, comme membre de la mission RCP 225 du

CNRS dans le massif de l’Andringitra, d'octobre 1970 à janvier 1971. Il y récoltera de

nombreuses espèces nouvelles de Coléoptères. Fonctionnaire au service de ce même Ordre

d’Insectes et Directeur du Vivarium, il fit toute sa carrière au MNHN, de 1945 à 1985. Spécialiste

des Buprestides, il étudia plus spécialement les Buprestes madécasses et, notamment, les

Microbuprestes récoltés par A. Peyrieras et son équipe dans les nids de Cerceris. Voir, par

exemple, son travail de 1966 publié dans le Bull. Inst. R. Sci. nat. Belgique 41 (39) (1965), 49 p. Il

a été très lié avec J. Vadon et A. Peyrieras. Une notice nécrologique a été rédigée par R. Paulian et

P. Viette (1998, Entomologiste 54).

Dorr (Capitaine)

Officier d'Infanterie de Marine. Envois au Muséum d’Insectes de la vallée de la

Betsiboka, en 1900.

Drouhard (Eugène) (1874-1945)

Né à Saône (Doubs) en septembre 1874, décédé en 1945 aux environs de Paris. Après un

court séjour au Mozambique, il arrive à Madagascar à l’âge de 27 ans. Après avoir tenté sa chance

dans la prospection minière, il décide, en 1906, d’entrer dans l'administration comme agent du

service de l'Agriculture. Par la suite, en 1914, il passe au service des Forêts (étude de la vallée de

la Mahajamba, culture de l’Urena lobata, importants reboisements dans l’Ouest, plantation des

Quinquinas à la Montagne d’Ambre aux Roussettes). Nommé Inspecteur des Forêts en juillet

1922, E. Drouhard prit sa retraite en 1934 aux environs de Paris. Il avait épousé la fille de

H. Perrier de la Bâthie (M. Bigorgne, 1947, P. V. Séances Acad. malg., Bull. (n. s.) 26 (1944-

1945) : XXXV).

Envois au Muséum, en 1932, de Coléoptères provenant de la Montagne d’Ambre. Etait

en relation avec les frères Charles et René Oberthür, les célèbres collectionneurs de Rennes.

Elie (Jean) (voir Randriamasy)

récoltes : 1957.

Epps (R. V.)

Un des récolteurs en mission en novembre 1988, à Ranomafana, pour le compte du

National Museum of Natural History, Washington.

récoltes : 1988.

Fauchère (A.)

Ingénieur des Eaux et Forêts. Directeur, de 1897 à 1901, de la station agricole de

Tananarive-Nanisana. Inspecteur général des Services forestiers et agricoles en 1920.

récoltes : 1907.

FLYBOND (M. P.) 1943.

Frappa (Claudius) (1902-1982)

Né en septembre 1902 à Domarin (Isère), décédé en octobre 1982 à Nice. Ingénieur

agricole, CI. Frappa est dès janvier 1927 attaché au cadre des Laboratoires agricoles de

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 665

Madagascar. Il fera pratiquement toute sa carrière dans la Grande Ile jusqu’en octobre 1958. Il

ocupa différents postes : Chef du Laboratoire d’Entomologie agricole de Tananarive-Nanisana,

puis de l’Institut Pasteur de Tananarive, Chef du Service antiacridien et du Service de la Défense

des Cultures. A son retour en Métropole, il travaillera un temps dans le Laboratoire d’Entomologie

appliquée et coloniale du MNHN, avant de se retirer à Nice en 1962.

Membre correspondant de l’Académie malgache (1928), puis membre associé et membre

titulaire. Membre correspondant du MNHN (1945). Membre correspondant de l’Académie des

Sciences d'Outre-Mer (1958) (1984, Mondes et Cultures, C. R. trim. Séances Acad. Sci. O.-M. 42

(4) (1982) : 899-900).

CI. Frappa a publié plus de 130 notes ou travaux, généralement dans les revues

tananariviennes : Bull. Acad. malg., Bull. de Madagascar, Bull. économ. de Madagascar.

récoltes : 1932.

GAUDRON (Lieutenant) 1913.

Geay (François) (1859-1910)

Né en 1859 à Lacour d’Arcenay (Côte-d'Or) et décédé en 1910 à Melbourne (Australie)

lors d’un périple. Voyageur naturaliste du Muséum, ayant exploré particulièrement les environs de

Tulear. Accomplit de 1904 à 1907 plusieurs voyages à Madagascar, visitant successivement le

Nord, la région de Tamatave, la province de Tulear et celle de Fort-Dauphin, puis Farafangana,

Mananjary (1948, P.V. Séances Acad. malg., Bull. (n.s.) 27 (1946) : IX (notice du Dr H. Poisson

sur le Pr. J. Pellegrin).

récoltes : 1906.

Genevey (J.)

Magistrat aux Comores. Très intéressé par les Charaxes. Voir P. Viette (1979, Mém. Mus.

natn. Hist. nat. (n.s.) À, Zool. 109 (1978) : 33).

récoltes : 1956.

GENOT (F.) 1902 1904.

GOISSAUD 1910.

Gomy (Yves)

Né en 1942. Spécialiste des Histeridae. Fonctionnaire de l’Education nationale, en poste à

la Réunion d’octobre 1964 à août 1973. Coléoptériste amateur chevronné, plus particulièrement

intéressé par la faune du sol, il visita un grand nombre de localités et put, en quelques années,

doubler le chiffre d’espèces de Coléoptères connues dans l’île. Il a successivement habité Saint-

Gilles-les-Bains, Salazie et Saint-Denis.

Avec des crédits alloués par M. R. Paulian, dans le cadre de la RCP n° 225 du CNRS, Y.

Gomy fera une tournée de prospection de trois jours dans le massif du Piton des Neiges en 1972

@9-I1/1-IV) (1972, Info-Nature, île de la Réunion 6 : 15-21, 4 phot.).

Par suite de sa présence à la Réunion, il a pu se rendre, pour son propre compte, dans

différentes îles de la zone :

Archipel des Comores en 1969 : Mayotte (11-16 août), Anjouan (16-20 août), Mohéli

(20-28 août), Grande Comore (28 août- ler septembre).

Madagascar : janvier et février 1967 (Est et Centre) ; janvier et février 1968 (Nord-Est,

Nord, Nord-Ouest) ; juillet et août 1969 (Sud).

Maurice : janvier et février 1966 ; janvier et février 1970 et 1971.

Source : MNHN, Paris

666 MARC LACROIX

Rodrigues : 8-14 mai 1972.

Ses récoltes ont été dispersées entre les différents spécialistes, mais la plus grande partie

de la collection est conservée au Musée d'Histoire naturelle de la Ville de Genève (Suisse).

[Notice rédigée avec son aide, nous l'en remercions ].

Goudot (Jules)

Un des premiers qui ait fait des récoltes entomologiques à Madagascar. Candèze (1895,

Annls. Soc. ent. Belg. 39: 50) écrit à son sujet: « Vers 1830, un Français, Goudot, fixé à

Tananarive, envoyait à H. Dupont, marchand naturaliste à Paris, un nombre considérable de

Coléoptères de l’Imérima. C’est de cette époque que date la connaissance des Coléoptères du

centre de l’île ».

Les récoltes de Goudot sont certainement antérieures à 1830. Il visite, vers 1828, la

région de Tamatave et la côte Est jusqu’à l’île Sainte-Marie : Foulpointe, Fenerive et rentre en

France en 1829. La plus grande partie des Insectes récoltés fut vendue à un marchand naturaliste

parisien, H. Dupont et au Muséum Royal de l’Université de Berlin en 1830 (voir le travail de

Klug, 1833, sur les Coléoptères). Le matériel que le MNHN possède de lui a été acheté en 1834.

Ses récoltes portent la seule indication « Madagascar ». Les exemplaires examinés et décrits par

Burmeister proviennent des fonds du naturaliste Dupont.

C’est au cours d’un deuxième voyage, vers 1831-1833, que Goudot pénètre dans le centre

de la Grande Ile. Le troisième et dernier voyage, effectué à partir de 1835, lui permettra, grâce à

l’appui de sa femme malgache et à son caractère original, de voyager loin de Tananarive (cf.

Viette, 1963 : 7). On ne put rien savoir concernant sa mort. Voir également la note du Pr. E.R.

Brygoo : « Les Goudot, des voyageurs naturalistes bien mal connus » (1981, Histoire et Nature

17/18 : 33-47.

Grandidier (Alfred) (1836-1921)

Né à Paris en décembre 1836 et décédé dans cette même ville en septembre 1921.

Correspondant du Muséum. Explorateur et naturaliste. A effectué plusieurs voyages à Madagascar

de 1865 à 1870 et fut rappelé en France par la déclaration de guerre à l’Allemagne. Après la

guerre de 1870, il a entrepris la publication d’une « Histoire physique, naturelle et politique de

Madagascar » en 60 volumes dont 18 ont été publiés. Parmi ceux-ci se trouvent un Atlas des

Coléoptères par M. Künckel d’Herculais (1891) et une Liste des Coléoptères par Ch. Alluaud

(1900) (Notice du Dr Jeannel).

Les récoltes d’A. Grandidier ne portent pas d’indications précises de localités et sont peu

nombreuses. Son fils Guillaume Grandidier a fait quelques récoltes dans le sud de l’île. Les

étiquettes avec l'indication «Grandidier J» sont probablement à lui attribuer.

Grandidier (Guillaume) (1873-1957)

Fils du précédent, né à Paris en juillet 1973, décédé à Paris en septembre 1957. Docteur

ès Sciences. Il avait été élevé par son père dans l'amour de Madagascar où il se rendit plusieurs

fois. Ses publications sont aussi importantes que variées. On retiendra l’ouvrage conjointement

rédigé avec G. Petit: « Zoologie de Madagascar », 258 p., 48 pl. phot. h.t. Soc. Edit. géogr.,

marit. et colon. Paris, 1931, et les trois volumes de la « Bibliographie de Madagascar » d’une très

grande utilité. Le troisième volume, 1934-1955, avec une préface du Professeur Millot, fut publié

par les soins de l'IRSM en 1958. G. Grandidier a continué l’oeuvre de son père : « Histoire

physique, naturelle et politique de Madagascar». Tous ces ouvrages, richement illustrés,

magnifiquement édités, étaient exécutés à ses frais et son oeuvre l’avait pratiquement ruiné. Sans

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈ,

ES HOPLIIDAE 667

penser qu’un jour la France n’aurait plus à administrer Madagascar, il a fait don de son

inestimable et précieuse bibliothèque à l’IRSM.

Membre de l’Académie malgache, G. Grandidier fut également Secrétaire perpétuel de

l’Académie des Sciences d'Outre-Mer (J. Millot, 1958, P. V. Séances Acad. malg., Bull. (n. s.) 35

(1957) : XXIX-XXX).

récoltes : 1907 1909.

GRINER Mme ?

Griveaud (Paul) (1907-1980)

Né à Nantes (Loire-Atlantique) en mars 1907, décédé à Sainte-Marguerite/Pornichet (id)

en octobre 1980 après une longue et pénible maladie. Cet ancien élève de l'Ecole d’Agriculture

coloniale du Havre débarque à Madagascar en décembre 1927 comme engagé dans les Troupes

coloniales (artillerie de montagne où le Mulet était roi). A l'issue de son contrat militaire, P. Griveaud

dirigera une plantation dans la région de la côte Est. Il y vivra, seul européen, au milieu de la

population malgache et devra apprendre la langue qu’il connaissait parfaitement. Il aura ensuite

des activités multiples et variées et il lui sera nécessaire, le plus souvent à motocyclette, de

parcourir les routes, ou mieux les pistes à l’époque, de la Grande Ile. La connaissance de la langue

malgache et du réseau routier lui sera fort utile par la suite. Il se marie avec une française née en

Afrique du Sud dont la famille était installée à Tulear. Ils auront un fils. Finalement, il réussit,

dans le commerce, à s’établir à Tananarive. Et c’est ainsi, au titre de la Chambre de Commerce de

Tananarive, qu’il aura la possibilité de revenir pour la première fois en France en 1955. Il était

aussi, à l’époque, membre du conseil municipal de Tananarive.

Passionné par l’Entomologie (au début par les Coléoptères), il retrouvait les

entomologistes amateurs de l’entre-deux-guerres chez le couple Olsoufieff : Ch. Abadie, R. Catala,

Lassère, A. Seyrig, J. Vadon, lorsque ceux-ci étaient de passage à Tananarive. Une rencontre due

au hasard avec P. Viette en décembe 1954 à Perinet, forêt d’Analamazaotra, allait complètement

changer le cours de sa vie et lui apporter une stabilité dans son existence. Elle lui fit découvrir les

nouvelles techniques utilisées pour les chasses de nuit et lui permettre de devenir entomologiste

professionnel lorsqu'il fut en 1956 recruté par M. R. Paulian dans le cadre de l’IRSM. Il y restera

12 ans et 8 mois. Sa première tournée sera de 10 jours, du 5 au 14 avril 1956, dans la forêt de

Lambomakandro, une station découverte par R. Catala en 1936, située sur la route de Tulear de

l’époque, à l'Est de Sakaraha. Cette tournée sera suivie de 95 autres, qui ne pourront évidemment

pas être citées içi, totalisant 1369 jours de terrain, soit une moyenne de 108 jours par an, et 3339

heures de chasses de nuit. La dernière tournée se fera du 24 mars au 2 avril 1973 dans la forêt

Ambohiboatavo, près de Mantasoa (en compagnie d’A. Peyrieras).

Il quittait définitivement Madagascar le 19 juin 1973 pour se retirer dans une maison

familiale près de Pornichet, détruite lors de la construction du Mur de l'Atlantique et rebâtie par la

suite, avec une vue imprenable sur l'Océan Atlantique. Il y a rédigé son travail sur les

Lymantriidae.

P. Griveaud tenait, au jour le jour, un cahier de notes sur ses missions entomologiques,

souvent accompagnées d’un excellent plan en couleurs (il était le fils d’un architecte) de la localité

de chasse. Ces trois cahiers extrêmement précieux sont actuellement entre les mains de P. Viette,

ainsi que sa bibliothèque et un volumineux courrier.

Récoltant des milliers d'exemplaires d’Insectes, il a largement contribué à l'inventaire

faunistique de la Grande Ile et son nom reste attaché à un grand nombre d'espèces.

Il a rédigé quatre volumes, sur des familles de Lépidoptères Hétérocères, dans la Faune

de Madagascar : volume 8 (1959) Sphingidae - volume 14 (1961) Eupterotidae et Attacidae

Source : MNHN, Paris

668 MARC LACROIX

[recte Saturniidae] - volume 17 (1964) Amatidae [recte Ctenuchidae] (qui fut le thème de sa thèse

de Doctorat de l’Université de Nancy) - volume 43 (1) et (2) (977) Lymantriidae. Il avait

commencé une révision des Noctuidae Catocalinae auctorum. La maladie ne lui a pas permis de

terminer son travail. Le manuscrit est là, à l'abandon.

P. Griveaud connaissait bien les Oiseaux, avait été chasseur et s’intéressait beaucoup à la

Protection de la Nature malgache. Que dirait le pauvre homme aujourd’hui …

Du 6-VIII au 13-XI1-1958, il accompagne, dans les quatre îles de l’Archipel des Comores,

le couple d’ornithologistes anglais, C. W. Benson et son épouse (British Ornithologists’ Union

Centenary Expedition 1958).

A Tananarive, il avait constitué une riche collection de Lépidoptères madécasses, qui, en

grande partie, existe toujours dans le Parc de Tsimbazaza. Les exemplaires spectaculaires et à

valeur marchande ont, seuls, disparu. Il est difficile, dans un pays devenu celui du quart Monde,

de résister aux devises étrangères. Mais il semble que cette période soit aujourd’hui terminée avec

la protection du patrimoine national.

Un séjour disciplinaire de 19 mois, de 1963 à 1965, lui est imposé au Centre ORSTOM

d’Adiopodoumé en Côte d’Ivoire à la suite de la démission du Professeur J. Millot de la direction

de l’IRSM, du départ forcé de M. R. Paulian vers Brazzaville et, dit-on, de l’Indépendance de

Madagascar.

Il pourra revenir à Madagascar et reprendre ses tournées dans la Grande Ile en janvier

1966. Il retrouvera, alors, ses amis malgaches, certains d’entre eux étant arrivés au poste de

Ministres du Président Philibert Tsiranana, ce qui facilitera beaucoup l'administration du Centre

ORSTOM de Tananarive.

Enumération des principales premières tournées : P. Viette (1963, Annl. Soc. ent. Fr. 131

(1962) : 18-19).

Notice nécrologique : R. Paulian & P. Viette (1981, Bull. Soc. ent. Fr. 85 (9-10) (1980) :

297-298, 1 phot.).

Liste des publications : P. Viette (1982, Faune Madagascar 61 : 5-9).

P. Griveaud était membre de l’Académie malgache, membre correspondant du MNHN et

membre de la Société entomologique de France (prix Constant, 1960) [ P. Viette ]

récoltes : 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1966 1967

1968 1969 1972 1973.

Gruvel (J.)

Entomologiste de l'ORSTOM, affecté au Centre de Tananarive.

récoltes : 1957

Hamon (Jacques)

Entomologiste médical de l’'ORSTOM à la Réunion, de novembre 1950 à juillet 1952.

Voir P. Viette (1957, Mém. Inst. scient. Madagascar (E) 8 : 8). La date de récolte 1962 doit

concerner un séjour postérieur.

récoltes : 1950 1951 1952 1962.

Heim (Roger) (1900-1979)

Né à Paris en février 1900, décédé à Paris en septembre 1979. Ancien élève de l’Ecole

centrale des Arts et Manufactures. Licencié es Sciences en 1924. Dès 1920, il fréquente avec

assiduité le Laboratoire de Cryptogamie du MNHN. II commence sa carrière au Jardin alpin du

Lautaret, mais revient bientôt à l’Institut Pasteur de Paris, puis au MNAN. Il est docteur es

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 669

Sciences naturelles en 1931. 11 découvre l’Afrique du Nord, se rend en Guinée et gravit le Mont

Nimba. Il est nommé sous-directeur du laboratoire de Cryptogamie en 1933.

D’août 1934 à février 1935, il fera une mission à Madagascar visitant l'Est (il sera l’hôte

de J. Vadon à Maroantsetra), le Centre (notamment le massif de lAndringitra en octobre - il

parlera toujours avec enthousiasme des falaises de l’Ivangomena), le Nord et le Nord-Ouest. Dans

deux notes identiques publiées en 1935, il fait déjà part du grand danger que couraient la flore et la

faune malgaches avec la destruction de la forêt autochtone. Que dirait-il aujourd’hui ? En pays

Tanala, il récolte pour le MNHN des Insectes étiquetés « forêt de Tsianovoha », qui est une

cacographie pour Tsianivoho, une station située à 13/14 km au Sud-Ouest d’Ikongo/Fort-Carnot.

Il est arrêté par la Gestapo en août 1943 et, successivement, déporté à Buchenwald,

Mathausen puis Gusen où il est libéré en mai 1945 par les troupes américaines en un bien triste

état.

R. Heim est nommé Professeur de Cryptogamie au MNHN en 1945. Le poste avait été

laissé vacant en attendant son retour. Il est promu Directeur de cet établissement en 1951 et il le

restera pendant trois mandats, soit pendant quinze années.

Il a parcouru toute la planète (Amérique centrale, où il découvre les Champignons

hallucinogènes, et Amérique du Sud, Afrique, Asie, Océanie) ce qui lui permet de faire paraître en

1955, le livre intitulé Un naturaliste autour du monde. \ fut un ardent défenseur, bien avant

l’heure, de la Nature partout dans le monde. II s’inquiétait du devenir de l’Université française,

nous dit le Professeur J. Dorst (p. 254) [sans doute après les évènements de mai/juin 1968], une

vénérable institution livrée à la démagogie, avec ses conseils, comités, commissions et autres

bavardages et manoeuvres politiques [la réforme ayant atteint, depuis 1985, le MNHN]. II

s’inquiétait, également, des conséquences négatives de la décolonisation - inscrite dans le sens de

l'Histoire, mais sans doute trop rapide - avec le retour d’un racisme plus féroce que celui entre

blancs et noirs. On sait que les évènements lui ont donné raison.

En 1962, il avait créé, dans le cadre du MNHN, une station de recherches à La Maboke

(République centre-africaine), aujourd’hui abandonnée.

Membre de l’Académie des Sciences (1946) ; Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-

Mer (1947); Membre de l’Académie malgache ; Président de l’Union internationale pour la

Conservation de la Nature, de 1954 à 1958 ; Président de la Fondation Singer-Polignac (J. Dorst,

1983, Mondes et Cultures, C. R. trim. Séances Acad. Sci. O.-M. 42 (2) (1982) : 248-257) [ P. Viette ].

récoltes : 1935.

Heydel R. P.

Récoltes probablement effectuées dans la sous-préfecture de Tsaratanana, dans le Centre

(Province de Majunga), située au Sud du tampoketsa de Beveromay, à 65/70 km à l’Est de la route

nationale n° 4 de Tananarive à Majunga, mais non dans le massif du Tsaratanana. Il existe bon

nombre de localités de ce nom.

récoltes : 1930.

Hildebrandt (Johann Maria) (1847-1881)

Né en mars 1847 à Düsseldorf (Allemagne). Voyageur et naturaliste allemand, mort de la

fièvre à Tananarive le 29 mai 1881. La plus grande partie de ses récoltes d’Insectes a été envoyée

au « Kônigliches Museum für Naturkunde zur Berlin ». A été à Hellville en mai 1879, a visité

Nosy Komba et la vallée du Sambirano. Il a habité Andrangoloaka, comme F. Sikora. Ses récoltes,

sans autre indication de provenance que « Madagascar » ont été étudiées en 1884 par L. Fairmaire

et C. A. Dohm.

récoltes : ?

Source : MNHN, Paris

670 MARC LACROIX

Humbert (Henri) (1887-1967)

D'origine savoyarde par sa famille, né à Paris en janvier 1887, décédé à Bazemont

(Seine-et-Oise/Yvelines) en octobre 1967, après avoir été immobilisé pendant plus de deux ans par

une grave maladie. Lun des plus illustres botanistes madécasses.

Après des études supérieures à Rennes puis à Paris, il va enseigner à Clermont-Ferrand de

1914 à 1922, avec une interruption d’août 1914 à mars 1919 due à la Grande Guerre, puis en

Alger, de 1922 à 1931. Il soutient sa thèse de docteur es Sciences naturelles en 1923 : travail

remarquable sur les « Composées de Madagascar », oeuvre à la fois systématique, écologique et

géographique. De 1931 jusqu’à sa retraite en 1958, il sera pendant 27 années Professeur de

Phanérogamie au MNEN.

En 1912, a lieu sa première mission à Madagascar, accompagnant alors René Viguier. Ils

visitent la côte Nord de Majunga à Tamatave et la région des Hauts Plateaux centraux. On citera

ici les missions suivantes :

1924 - Exploration de la côte Sud, de Tulear à Fort-Dauphin, puis remontée par

Vangaindrano et Mananjary, tout le long de la côte Est, jusqu’à Tamatave.

1928 - Exploration du pays Mahafaly.

1933-1934 - Exploration de l’Androy.

1937-1938 - Itinéraire de Tananarive à Diego-Suarez, avec visite du pays Antsianaka, de

l’Ankaizina, du massif du Tsaratanana (c’est là, le 24 décembre 1937, qu’il aperçut vers l'Est-Sud-

Est, aux premières heures de la matinée, du sommet de l’Amboabory, piton s’élevant à 2800 m

environ, une lointaine silhouette de montagne inconnue ; c’était le massif du Marojejy que le

Capitaine L. J. Aragon venait de découvrir cette même année 1937), puis de l’Ankarana et de la

Montagne d’Ambre.

1946-1947 - Isalo et sommets du Sud-Est : massif de Kalambatitra, celui de l’Ivakoany et

le Beampingaratra.

1948-1949 - Région du Nord-Est, presqu'île de Masoala et première exploration du

massif du Marojejy (avec R. Capuron et G. Cours).

1950-1951 - Hautes montagnes du Nord et du Nord-Est: exploration détaillée du

Marojejy et délimitation de la 12me Réserve naturelle intégrale (avec R. Capuron).

1955 - Confins Sud des Hauts Plateaux, formations xérophiles du Sud-Est et du Sud-

Ouest (avec B. Descoings).

1959-1960 - Bassin du Sambirano et nouvelle exploration de l’Ankarana.

Montagnard chevronné, presque toutes les tournées ont été effectuées à pied ou, à la

rigueur, en filanzana, parfois dans des conditions précaires dont il se souciait d’ailleurs fort peu.

Un matériel considérable a été rapporté au MNHN: environ 30 000 échantillons

d’herbier.

Avec H. Perrier de la Bâthie, M. Louvel, G. Petit, H. Poisson et d’autres, H. Humbert fut

à l’origine de la création des dix premières Réserves naturelles intégrales adoptée par un décret de

l'Administration française publié le 31 décembre 1927. Ce sera le premier ensemble de cette sorte

dans le monde entier. Il y fera ajouter deux autres : l’une, celle de l’Andohahelo (1939), et l’autre,

celle du Marojejy (1952).

On doit à H. Humbert la série de volumes intitulée Flore de Madagascar et des Comores.

Le premier fascicule, traitant des Aponogétonacées par le Professeur H. Jumelle, fut publié en

1936. Cette Flore était son « enfant » et jusqu’à ses derniers instants, il n’a cessé de s’en occuper.

Si Madagascar était au coeur des activités scientifiques de H. Humbert (avec 117

publications sur l’île), il put visiter d’autres régions et en ramener des plantes pour le MNAN. En

Afrique tropicale, les montagnes du Kivu, du Ruwenzori, du Nord du Kilimandjaro, les forêts

d’Ituri, l’Angola, la Rhodésie du Sud/Zimbabwe, le Nyassaland/Malawi, l'Afrique du Sud, du Cap

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 671

au Transvaal et du Natal au Bechuanaland/Botswana. En Amérique latine, le Nord-Ouest de

l'Argentine (région de Tucuman), le Vénezuéla, la Colombie, le Pérou, le Mexique et la

République Dominicaine.

Membre de l’Académie malgache (1924) ; Membre de l’Académie des Sciences d’Outre-

Mer (1938) ; Membre de l’Académie des Sciences (A. Aubréville, 1967, Adansonia (2) 7 (4):

423-441, 1 phot. — P. Boiteau, 1970, Bull. Acad. malg. (n. s.) 46-1 (1968) : 57-67) [ P. Viette ].

récoltes : 1912.

Humblot (Léon) (1852-1914)

Né en juin 1852 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) et décédé en mars 1914 à la Grande

Comore. Colon à la Grande Comore. Ses récoltes entomologiques à Mayotte et à la Grande

Comore, envoyées à R. Oberthür, ont été étudiées par Fairmaire. A effectué une mission à

Madagascar, entre la côte est et l’Antsihanaka (1879-1880).

Voir P. Viette (1963, Annis Soc. ent. Fr. 131 (1962) : 10 ; 1979, Mém. Mus. nain. Hist.

nat. (n.s.) À Zool. 109 (1978) : 29 ; 1980, Bull. Soc. ent. Fr. 85 (7-8): 228), H. Poisson (1917,

Bull. Mus. 23 : 216-218).

récoltes : 1869 1885 1886 1888.

Hure (J.)

Agent des affaires civiles. A Madagascar de 1897 à 1899.

récoltes : 1898.

JAILLET (Dr) 1894.

Jenis (L.)

Entomologiste récolteur tchèque dont les chasses en Mélolonthides ont été acquises par le

Musée de la ville de Genève.

récoltes : 1995.

Joly (Dr)

Médecin major de la Marine. A Madagascar de 1899 à 1903, lors d’une expédition

hydrographique le long des côtes Nord-Ouest.

récoltes : 1900.

Kingdon (A.)

A envoyé des collections d’Insectes faites à « Antananarivo » au BMNH. Membre de la

« Friends’ Foreign Mission Association ». A publié de 1873 à 1889 des travaux à tendance

historique.

récoltes : ?

Koch (C.)

Entomologiste du Transvaal Museum, Pretoria. A effectué une mission à Madagascar du

milieu de décembre 1955 à la fin février 1956. Environ 8.000 km furent parcourus en Land Rover

à travers les provinces de Tulear, Fianarantsoa, Majunga et Tananarive. Voir C. Koch (1963, Mém.

Inst. scient. Madagascar (E) 13 (1962) : 2).

récoltes : 1956.

Source : MNHN, Paris

672 MARC LACROIX

Kremen (Claire)

Un des récolteurs en mission en février 1990, à Ranomafana, et en décembre 1994, à PEst

d’Anjozorobe, pour le compte du National Museum of Natural History, Washington.

récoltes : 1988.

Lacroix (Jean-Pierre) (1938-1989)

Entomologiste amateur, spécialiste bien connu des Lucanidae.

récoltes : 1966.

Lacroix (Marc)

Né le 31 juillet 1945 à Lyon (Rhône). Fonctionnaire au Ministère de la Justice.

Entomologiste amateur, spécialiste des Coléoptères Melolonthidae et Hopliidae. Etudie depuis

1985 les espèces de la faune malgache. Attaché du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. À

effectué un voyage touristique dans la Grande Ile en janvier 1991 et récolté des Coléoptères

principalement à Nosy Be, Ile Sainte-Marie (Nosy Boraha), Antsirabe, Tulear (Toliara) et dans la

région de Fort-Dauphin (Taolanaro). Est l'auteur, pour la région concernée, d’un ouvrage sur les

Melolonthidae malgaches (Faune Madagascar 73, fasc. 1 (1989) et 2 (1993), 875 p.) ainsi que

d’une révision des Sericinae de l’archipel des Comores (1994, Bull. Soc. ent. Fr. 99 (1) : 73-91).

récoltes : 1991.

Lamberton (Charles) (1873-1960)

Mort à La Trinité Victor dans les Alpes Maritimes. Il a passé la plus grande partie de sa

vie à Madagascar et a quitté définitivement la Grande Ile fin 1949. Professeur au Lycée de

Tananarive, un des marchands d’Insectes les mieux connus. Il a été Secrétaire général de

l’Académie malgache de 1914 à 1949. Les spécimens récoltés par les chasseurs de Lamberton se

retrouvent dans la plupart des grandes collections.

récoltes : 1912;

LANCY 2

Lantz (Jean Auguste)

Conservateur du Muséum d'Histoire naturelle de Saint Denis (île de la Réunion) de 1865

à 1891, il a principalement chassé à Saint-Denis et à Salazie. Il a visité plusieurs fois Madagascar.

Décédé en juin 1893.

récoltes : 1882.

Lasère

Entomologiste amateur. Faisait partie de la petite équipe qui, entre les deux guerres

mondiales, était parfois réunie chez le couple Olsoufieff à Tananarive. Principalement

coléoptériste, il était surtout intéressé par les Cétoines. On notera que, par deux fois, G. Olsoufieff, dans

une note sur les Cétoines malgache (1941, Bull. Acad. malg. (n.s.) 23 (1940) : 75-78) écrit : « M.

La-Sère ».

récoltes : 1930 1931.

Laurent (J.)

Entomologiste des Services de l'Agriculture affecté au Centre ORSTOM de Tananarive

où il n’est resté que peu de temps : de 1962 à 1964.

récoltes : 1962.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 673

Lebis (Emile) (1879-1963)

Né au Bourg-Saint-Léonard près d’Argentan (Orne), décédé à son domicile de Domfront

(id.), le 11 décembre 1963. Retraité, devient le correspondant de J. Vadon qui lui expédiait de

Madagascar un matériel considérable de Coléoptères et qu’il préparait pour le Muséum.

Correspondant du Muséum. Il a fait paraître une « Révision des Canthoninae de Madagascar »

(1953, Mém. Inst. scient. Madagascar (E) 3: 107-252) ainsi qu’une note sur de nouveaux

Melolonthinae et Hopliinae malgaches. Il avait commencé, à partir de 1961, l’étude des

Melolonthidae malgaches (Melolonthinae et Hopliinae) par l'étiquetage et la dissection des taxa

qui lui semblaient nouveaux et l’ébauche d’un manuscrit. Cependant cette dernière étude s’est

avérée tout à fait inutilisable par son absence de rigueur scientifique et son incohérence.

Legendre (Roland) (1926-1987)

Originaire de Metz, il est mobilisé dans la Wehrmacht sur le front de l’Est à la fin de la

deuxième guerre mondiale. Ancien élève de la Faculté des Sciences de Nancy, il est d’abord

nommé chef de travaux à la Faculté des Sciences de Homburg, dans la Sarre (pays qui, de 1947 à

1957, a bénéficié d’un statut international particulier), puis à celle de Dijon. Après avoir obtenu

son titre de docteur ès Sciences naturelle en 1957, il est nommé, la même année, avec le soutien du

Professeur J. Millot, Professeur à l’Ecole supérieure des Sciences de Tananarive (devenue par la

suite l’Université de Madagascar). En avril 1964, il organise une mission à l’île Europa. Il revient

en France, en 1965, comme Professeur de Zoologie à l’Université de Montpellier. Il est décédé en

mai 1987 au terme d’une longue et douloureuse maladie.

Spécialiste des Arachnides, R. Legendre fut plus intéressé par l’anatomie et la

morphologie que par la systématique. On lui doit, cependant, le volume 32 (1970) de la Faune de

Madagascar traitant des Araignées Archaeidae.

récoltes : 1959.

LEGION ETRANGERE 1903.

Lepointe (Jean)

Entomologiste agricole de l'ORSTOM. Subventionné, à Tananarive, par la Commission

du Pacifique Sud pour étudier à Madagascar les parasites des Oryctes de la Grande Ile et,

éventuellement, pour introduire ces parasites dans les îles du Pacifique contre l’Oryctes rhinoceros

(L.) extrêmement nuisible aux Cocotiers.

récoltes : 1985.

Malzy (Pierre)

Entomologiste des Services de l’Agriculture Outre-Mer. Après une carrière africaine, a

fait un seul séjour au Centre ORSTOM de Tananarive au début des années 1960.

récoltes : 1962.

Martin (Dr Ch. H.) !

A récolté des Insectes, notamment des Lépidoptères, dans la région de Tamatave et

surtout celle de Diego-Suarez.

récoltes : ?

! Dans son volumineux Synopsis des Curculionides de la faune malgache ([XI-1925], Bull. Acad. malg. (n.

s) 7 (1924), 582 p.), A. Hustache écrit (page 105) à propos de P. [olycleis] diffusus Fairmaire : « Madagascar

: Diego-Suarez (D' Ch. Martin Bontemps), … » [P. Viette]. Voir à « Bontemps ».

Source : MNHN, Paris

674 MARC LACROIX

Mathiau (A.)

Ingénieur topographe. Décédé en juillet 1948 à Carbon Blanc (Gironde) après une longue

et douloureuse maladie. Homme gai et sprirituel, il composait avec facilité de petits poèmes

remplis d'humour. Membre de l’Académie malgache depuis 1923 (Notice pour M. Mathiau -

1950, P. V. Séances Acad. malg., Bull. (n. s.) 28 (1947-1948) : XXXII).

Plusieurs envois au MNHN, en 1899 et 1905, renfermant des matériaux intéressants

provenant de Soanierana, dans la province de Fénérive, de Tamatave et d’Andevorante. La

véritable orthographe du nom est « Mathiau » et non « Mathiaux » comme indiqué par Jeannel et

sur les étiquettes de récolte (communication de A. Descarpentries à P. Viette). L’orthographe

mathiauxi pour les espèces de Coléoptères dédiés à A. Mathiau est donc une erreur.

récoltes : 1901 1905.

Meunier (Capitaine R.)

Officier du service géodésique de l’armée. Ses récoltes entomologiques dans la vallée de

la Betsiboka sont au MNHN. Avec le capitaine Bodry, il fut le premier à faire lascension du

Tsaratanana, en juillet 1899.

récoltes : 1900.

Michel - Voir Randriambololona (Michel)

récoltes : 1936 1943 1946 1947 1948 1949 1950 1951

1952.

Millot (Jacques) (1897-1980)

Né à Beauvais (Oise) en juillet 1897, décédé à Paris en janvier 1980, après une longue

maladie. L'un des derniers grands Naturalistes du XXme siècle, une catégorie de Savants

pratiquement disparue.

Docteur en médecine en 1922 (avec une thèse sur l’histophysiologie des pigments des

Poissons), docteur ès Sciences naturelles en 1926 (avec une thèse sur l’histophysiologie des

Aranéides). Assistant en 1923, il devient Professeur agrégé (agrégation d’histologie) à la Faculté

de Médecine de Paris en 1929. Il se tourne ensuite vers la Sorbonne. En 1931, il y est maître de

conférences, puis Professeur sans chaire en 1933 et, enfin, Professeur titulaire de la chaire de

Biologie animale du PCB jusqu’en 1943. Cette année là, il est nommé Professeur au MNAN, à la

chaire d’Anatomie comparée, dont le premier titulaire avait été Georges Cuvier. Enfin, il

terminera cette brillante carrière comme Directeur du Musée de l'Homme (de 1960 jusqu’à sa

retraite en 1967).

Il visite Madagascar pour la première fois en 1922, son oncle, Louis Millot, étant planteur

dans le Sambirano. Il en rapporte une très riche collection de Crustacés Décapodes. Il fera un

voyage en Afrique occidentale, puis revient dans la Grande Ile en 1945-1946 pour y fonder, dans

le cadre de l'Office de la Recherche scientifique coloniale (ORSC), l’Institut de Recherche

scientifique de Madagascar (IRSM) dont il est nommé Directeur en 1947 et le Centre

océanographique de Nosy Be. Il le restera jusqu’en 1961. Par suite de ses relations personnelles

locales et de l’aide constante du Directeur-adjoint de l’IRSM de 1947 à 1961, M. R. Paulian, cet

Institut, construit dans le Parc zoologique et botanique de Tananarive-Tsimbazaza, sera l’une des

deux plus brillantes réalisation de la Recherche scientifique française Outre-Mer.

Grâce à des subsides obtenus localement pourront être publiés les Mémoires de l'Institut

scientifique de Madagascar (séries À à F), le Naturaliste malgache et plusieurs fascicules ou

ouvrages hors-séries. Publications qui cesseront avec l'Indépendance de l’île et le départ de MM.

Millot et Paulian en 1961.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 675

Le Professeur Millot se rendait chaque année à Madagascar, généralement de juin à

octobre, car il continuait de s'occuper sérieusement de ses activités métropolitaines. On lui doit, en

grande partie, les 400 pages du volume VI du Traité de Zoologie de P.-P. Grassé consacrées aux

Arachnides. Il était, par exemple, membre de la Commission de Biologie animale du Centre

national de la Recherche scientifique (CNRS). Le Recteur R. Paulian (1981, Bull. Soc. ent. Fr. 85

(9-10) (1980) : 283-287, 1 phot.) a longuement exposé l’oeuvre scientifique, en de nombreux

domaines, de cette Intelligence supérieure.

Le Professeur Millot ne fut pas seulement un homme de laboratoire, mais également un

homme de terrain récoltant aussi bien les Arthropodes (moins les Insectes car il pensait qu’il y

avait des entomologistes pour le faire) que les Mollusques, les Vertébrés ou la faune des endroits

découverts à mer basse ou celle des grottes. Dans le domaine de la Botanique, il était attiré par les

plantes succulentes et en avait constitué, à son époque, une fort belle collection vivante dans le

parc de Tsimbazaza, à Tananarive. Son intérêt pour l’archéologie devait le conduire à la direction

du Musée de l'Homme. Il fut un membre très actif de la Société des Etudes raciniennes et de la

Société de la Reliure originale.

L’Archipel des Comores a été un peu sa chasse gardée. Les missions furent effectuées

chaque année jusqu’en 1960. Mais, les plus importantes se situent en 1953 et, surtout, en 1954. On

citera les stations visitées :

Mayotte (VI-1954) : Dzaoudzi et le lac Dziani à Pamanzi.

Mohéli (VI-1954) : Fomboni et Kangani.

Grande Comore (XI-1954) : Moroni, M’rotso (350 m), Nioumbadjou (450 m), Boboni

(600 m), Grotte Dubois (600 m), le lac Hantsogoma, la Grille.

Aux Comores, le nom du Professeur Millot restera à jamais attaché, depuis la nuit du 24

au 25-IX-1953, aux recherches sur le Coelacanthe (Latimeria chalumnae Smith, 1939). Avec son

collègue, le Professeur Jean Anthony, il étudiera ce Poisson dans les moindres détails au

Laboratoire d’Anatomie comparée du MNHN. Le résultat de ces remarquables travaux sera publié

dans trois volumes édités par le CNRS (1958, 1965 et 1978). Le premier d’entre eux (squelette,

muscles et formations de soutien) a été consacré « Livre de l’année » 1958.

Il visitera les Glorieuses en 1958 en compagnie d’A. Crosnier.

Le Professeur Millot a beaucoup circulé dans la Grande Ile. A de rares exceptions près,

les données publiées ci-dessous sont dues aux souvenirs de M. le Recteur Paulian. Il nous faut l’en

remercier.

Madagascar Nord : Montagne d’Ambre.

Madagascar Sambirano : Les environs d’Ambanja, à Mahilaka, et à Nosy Be, dans les

propriétés familiales.

Madagascar Est : Il fit plusieurs séjours à Maroantsetra chez J. Vadon, qu’il avait appelé

« le sage épicurien de Maroantsetra » (1948, Mém. Inst. scient. Madagascar (A) 1 (1) : 8). Il visita

la région de Didy et la Réserve naturelle intégrale n° 1 de Betampona. Il se rendait assez

régulièrement dans les stations d’accès aisé comme la route d’Anosibe ou la forêt

d’Analamazaotra à Perinet. Il alla à Ranomafana, dans le pays Tanala.

Madagascar Centre : Fréquentes tournées à La Mandraka. - Massif de l’Ankaratra, forêt

de Manjakatompo et le col de Mahafompona ou de Faratsiho (alt. 2 385 m) que l’on pouvait

atteindre par une piste très dure. - Massif de l’Andringitra, en IX-1949 (en compagnie de

l’Inspecteur des Eaux et Forêts Vignal), de 1 200 m d’altitude au cirque Boby (2 600 m). Les

Amphibiens récoltés ont été conjointement étudiés par J. Millot et J. Guibé (1950, Mém. Inst.

scient. Madagascar (A) 4 (1) : 197-206, 3 fig., 1 pl. coul. h.-t.).

Source : MNHN, Paris

676 MARC LACROIX

Madagascar Ouest : Grottes d’Andranoboka ou d’Anjohibe, au N.-E. de Majunga, grottes

qui avaient déjà été visitées par R. Decary (1933) et qui le furent, ensuite, par R. Paulian (XII-

1951). - Delta du Mangoko.

Madagascar Sud : Beloha, Tsihombe, Behara (forêt de Bevia, au N. de Behara), Betroka.

Lorsqu'il fut nommé Directeur du Musée de l'Homme, le Professeur Millot se rendit dans

différentes régions d’Asie (Inde, Iran, Afghanistan, Népal) afin d’y acquérir des objets pour ce

Musée. A son arrivée, en 1960, il fonda la revue Objets et Mondes.

Il était membre de la Société entomologique de France depuis 1938 (Prix Gadeau de

Kerville, 1942). II fut Président de l’Académie malgache de 1948 à 1958, ensuite membre titulaire

étranger ; Membre de l’Académie des Sciences d'Outre-Mer, 1948 (Président en 1963) ; Membre

de l’Académie des Sciences, 1963.

Sur le plan international, le Profeseur Millot participait aux travaux du Conseil

scientifique africain (qu’il présida en 1950). Il fut cofondateur et Président (en 1957, à

Tananarive) de l’Association scientifique des Pays de l'Océan Indien (PIOSA), visitant Karachi et

Perth.

De précieux renseignements ont été trouvés dans l’éloge du Professeur J. Millot par le

Professeur Yves Coppens lors de sa réception à l’Académie des Sciences d'Outre-Mer en la

séance du 19 juin 1981 (1982, Mondes et Cultures, C.R trim. Séances Acad. Sci. O.-M. 41 (3)

(1981): 537-543), éloge que Madame D. Prince, bibliothécaire de l’Académie des Sciences

d'Outre-Mer, a bien voulu me faire connaître. Je la remercie vivement pour son aide. Voir

également l’article : « Professeur Jacques Millot, Membre titulaire étranger, ancien Président de

l’Académie malgache » (1984, P. V. Séances Acad. malg., Bull. (n. s.) 58 (1-2) (1980): XXIV-

XXV) [ P. Viette ].

Mission conjointe Armée française - ORSTOM dans le Massif du Tsaratanana

Cette mision fut organisée en novembre 1966, avec l’accord des Autorités de la

République malgache, grâce à l’appui de l'Armée de l’Air française, de la Légion étrangère et de

la 2me Compagnie du 2me Régiment de Parachutistes de l’Infanterie de Marine (RPIMa).

Soixante porteurs furent engagés. Deux parachutages de vivres (notamment du riz) furent

effectués. Elle comprenait, comme entomologistes, J.-M. Betsch, P. Griveaud, P. Soga, P. Viette et

D. Wintrebert.

Trois camps furent installés, tous au-dessus de 2 000 m, sur la face Sud du Massif, le long

d’un couloir reliant Mangindrano au Maromokotra: (1) dans le matsabory en dessous de

l’Andohanisambirano, 2 050 m, une station découverte et déjà visitée par P. Soga, dans la strate à

Bambous géants ; (2) au Nord du piton coté 2 362 m, 2 310 m, dans la sylve à Lichens

(Podocarpus/Taxacées et Chrysalidocarpus/Palmiers abondants) ; (3) au Sud du piton coté 2 831

m, 2 500 m, dans la zone à PhilippialEricacées, Mousses et Lichens.

Voir, 1970, Mémoires ORSTOM, n° 37, 244 p.

récoltes : 1966.

Mocquerys (Albert)

Chasseur et marchand d’Insectes qui a séjourné surtout à Antanambe, au sud de la baie

d’Antongil, dont il avait fait son centre de recherches. Il s’y trouvait déjà en 1898. Les Insectes

récoltés par lui et étiquetés « baie d’Antongil » proviennent en réalité des environs d’Antanambe,

c’est-à-dire d’un point de la côte orientale situé à près de 150 km au sud de Maroantsetra. Les

chasses de Mocquerys étaient vendues à Paris par Donckier et ont été en partie acquises par

E. Fleutiaux, Ch. Alluaud et par le MNHN (Notice du Dr Jeannel).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 677

Mocquerys a été également à Sao Tomé de 1899 à 1900. Voir P. Viette (1957, Bull. Soc.

ent. Fr. 61 (9-10) (1956) : 200-208 et 1963, Annls Soc. ent. Fr. 131 (1962) : 12).

récoltes : 1897 1898.

MOLET (A.) D:

Monsarrat (Pierre)

Entomologiste virologue de l'ORSTOM. Travailla au Centre ORSTOM de Tananarive

pendant les années 1960. Il fit de nombreuses tournées dans la Grande Ile.

récoltes : 1965.

Oberthür (René) (1852-1944)

Célèbre imprimeur rennais et grand collectionneur de Coléoptères (son frère Charles était

Lépidoptériste). Son importante collection, contenant de nombreux exemplaires provenant de la

Grande Ile, a été acquise par le MNHN grâce à sa reconnaissance comme « Monument

historique ». Voir G. Colas, 1953, Bull. Mus. natn. Hist. nat. Paris (2) 25 (3) : 298-300.

Olsoufieff (Gregory ou Grégoire)

Emigré russe. Mort à la maison de retraite d’Antsirabe en février 1957. A un temps

travaillé chez R. Oberthür et en Haute-Volta (1926-1928). Naturaliste au service du

Gouvernement général de Madagascar, Olsoufieff a résidé aux environs de Perinet. De 1925 à

1935, il a fait à Alluaud d’importants envois provenant de la région forestière de l’Est. Excellent

entomologiste, mais ayant une situation financière fort précaire, il a largement commercialisé ses

chasses, souvent faites avec son épouse: les Cicindèles à W. Horn, les Buprestides à M.

Obenberger, etc … Ses récoltes lépidoptérologiques à Perinet sont considérables. On lui doit un

« Essai de Révision Systématique et Biologie des Cincidélides de Madagascar » publié en 1934

dans les Mémoires de l'Académie malgache 20 : 31-70, ainsi que plusieurs notes sur les Cétoines.

Il avait également commencé une étude sur les Scarabaeidae Canthoninae Epilissini. Manuscrit et

collection furent acquis par J. Vadon et utilisés par E. Lebis dans sa révision des Canthoninae de

Madagascar, parue en 1953. Dès le début de son séjour sur la Grande Ile, il eut comme

collaborateur et élève Pierre Andria Robinson (voir ce nom).

récoltes : 1932 1935.

Paulian (Renaud)

Né à Neuilly-sur-Seine en mai 1913. Après des études supérieures à la Sorbonne, M. R.

Paulian sera, successivement, boursier et chargé de Recherches à la Caisse des Sciences (1937 à

1944), assistant à la chaire de Biologie animale du Professeur Millot au PCB (1941 à 1944) et

assistant au laboratoire d’Entomologie du MNHN, chez le Professeur Jeannel (1944 à 1947).

Docteur ès Sciences naturelles en 1941, avec une thèse sur les premiers états des

Staphylinoidea, étude de morphologie comparée, 361 pages, publiée dans les Mém. Mus. natn.

Hist. nat, Paris (n. s.) 15.

En 1944, avec G. Colas et A. Villiers, il fonde la revue L’Entomologiste. Le tome 54

(1998) est en cours d’impression.

Ses premières missions sont les suivantes : Haut Atlas marocain, VII-X 1938 ; Montagnes

du Cameroun, V-VIIT 1939 ; Sahara algérien, IV 1942 ; Côte d’Ivoire, V-X 1945.

En juillet 1947, il part rejoindre à Madagascar le Professeur J. Millot qui vient de fonder

l’Institut de Recherche scientifique de Madagascar (IRSM) et qui en sera le premier directeur

jusqu’en 1961. Nommé directeur-adjoint de cet Institut, M. R. Paulian fera alors carrière à l'Office

Source : MNHN, Paris

678 MARC LACROIX

de la Recherche scientifique et technique Outre-Mer (ORSTOM) en y gravissant tous les échelons

jusqu’à janvier 1966.

Il restera dans la Grande Ile jusqu’en janvier 1961 et sera à l’origine d’un formidable

développement des recherches dans tous les domaines des Sciences de la Nature à Madagascar. Du

fait de ses propres récoltes sur le terrain, de celles des chercheurs de l’IRSM et de leurs

collaborateurs malgaches ou de celles de chercheurs étrangers venus en mission à l’IRSM, l’image

même de la faune de la Grande Ile, principalement, en a été complètement renouvelée. Des

collectes ont pu être effectuées dans de multiples région de l’Ile Rouge, souvent visitées pour la

première fois.

Avec son aide - ce dont je le remercie vivement - et les références trouvées dans la

littérature, la liste suivante des tournées de M. R. Paulian à l’intérieur de la zone a pu être établie.

Archipel des Comores . — Plusieurs brèves missions dans les quatre îles de larchipel entre

1950 et 1960. Ont été publiés, un travail sur la composition et l’origine de l’Entomofaune

comorienne (1965, Bull. Soc. ent. Fr. 69 (7-8) (1964): 167-173, 7 tabl. et 1965, XIIth intern.

Congr. Ent., London, 1964 : 475) et un autre sur le peuplement zoologique de l’Archipel des

Comores (1979, Mém. Mus. natn. Hist. nat. (n. s.) A Zool. 109 (1978) : 19-26, 1 tabl.). Il a,

notamment, exploré la forêt du Karthala, à la Grande Comore, et récolté la faune phréatique dans

les quatre îles.

Iles éparses. — Tromelin, XI-1953 (1955, Naturaliste malgache 7 (1): 1-7, 6 fig., 2 pl.

phot. h.+t. [4] fig).

Iles Glorieuses, 16 et 17-IX-1958 (avec son fils Francis) (1989, Entomologiste 45 (4-5) :

203-208).

Europa, 9/14-IV-1948 (avec Ph. Milon, P. Saboureau, H. Poisson et M. Angot) (1950,

Naturaliste malgache 2 (2) : 71-85, 1 carte).

Madagascar. —

Madagascar Nord : Montagne d’Ambre, XI1-1949. — Ambilobe, V-1951. — Nosy Mitsio,

IV-1957.

Madagascar Sambirano : Bas Sambirano, IX-1947. — Nosy Be, séjours répétés presque

tous les mois, de 1953 à 1960, avec la création de la station océanographique ; exploration de la

Réserve naturelle intégrale n° 6, forêt de Lokobe, en 1948 ; visite des petites îles autour de Nosy

Be au cours des années suivantes. — Deux expéditions dans le Massif du Tsaratanana. La première

en X/XI-1949 (avec A. Robinson et, en partie, avec P. Saboureau) par Beangona-Ambevy, la dure

montée du Behankany, Ampanihy, puis un camp de 15 jours à 1800 m, un camp de 8 jours à 2000

m, un nouveau camp, seul, à 1800 m et le retour en couchant à Ampanopia et directement ensuite

jusqu’à Beangona. La seconde (avec J. Guibé et A. Robinson) en 11-1951. A l'aller, ils

emprunteront le vieil itinéraire de 1921 tracé par H. Perrier de la Bâthie par la vallée de la

Ramena. En six jours, l’ascension est pénible. Trois camps en cours de route et le final à 2000 m.

Ils reviendront par le chemin du Haut Sambirano, via Ampanopia, ayant eu de très grosses

difficultés pour traverser le Sambirano en crue.

Madagascar Est : Séjour à Maroantsetra, forêt d’Ambodivoangy, chez J. Vadon, 111-1952

(avec P. Viette). — De Tamatave à Maroantsetra. — Ambila-Lemaitso. — Route de Moramanga à

Anosibe (route d’Anosibe), 1-1951. — De Ranomafana à Ambositra par Ifanadiana et

Ambohimanga du Sud, 1948. — De Fianarantsoa à Manakara, 1948. — Réserve naturelle intégrale

n° 11, Massif de l’Andohahelo, 1-1954 (avec J. Arnoult) (1955, Entomologiste 11 (1): 2-5, 4 pl.

phot. h.-t.). — Environs de Fort-Dauphin, 1-1953 et séjours répétés en saison sèche.

Madagascar Centre : Mission au lac Alaotra. — Fréquentes tournées à La Mandraka. —

Ankazobe, lambeaux forestiers du tampoketsa d’Ambohitantely, XII-1947. — Tsiroanomandidy,

Ambohiby, V-1948. — Missions répétées dans la zone forestière et sur la face Sud du Massif de

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 679

lAnkaratra. — Miarinarivo et le lac Itasy. — Antsirabe et le lac Tritriva. — Ambositra. — Ihosy. —

Réserve naturelle intégrale n° 5, Massif de l’Andringitra, 1-1958 (avec P. Griveaud, P. Soga et B.

R. Stuckenberg) (1958, Revue Madagascar (n. s.) 3: 51-54, 4 fig.). — Traversée de l’Isalo, de

Ranobhira à la grotte des Portugais, VIII-1948 (avec Y. Dommergues) (1950, Naturaliste malgache

2(1):1-5).

Madagascar Ouest : Trajet de Majunga à Ambanja, X-1949, — Campagne spéléologique

dans les grottes d’Andranoboka, 80 km au N.-E. de Majunga (déjà visitées par R. Decary et le

Professeur Millot), XII-1951 (avec A. Grjebine et V. J. Tipton) (1952, Entomologiste (1) 8 : 11-

14,2 pl. phot. h.-t. ; 1953 (avec J. de Saint-Ours), les grottes d’Andranoboka, 11 p., publication de

VIRSM, Tananarive). — Réserve naturelle intégrale n° 7, de l’Ankarafantsika, XII-1951. — Réserve

naturelle intégrale n° 8, tsingy de Namoroka, grotte Ambovonomby, Vilanandro, IX-1952 (avec

A. Grjebine) (1953, Naturaliste malgache 5 (1) : 19-28, 4 fig.). — Est de Morafenobe, pentes du

Bongo Lava, forêt de Mahajeby, V-1952. — Réserve naturelle intégrale n° 9, de lAntsingy

d’Antsalova, parcours de la lisière Est, Ouest de Miandrivazo, VII-1949 (avec P. Saboureau). —

Ankavandra, gorges du Manambolo. — Forêt de Befasy, 45 km au Sud de Morondava, 1-1956.

Madagascar Sud : Sud de Morombe, grottes de la baie des Assassins, 1957. — Tulear, IV-

1948. — Soalara, 1-1949. — Réserve naturelle intégrale n° 10, du lac Tsimanampetsoatsa, grotte de

Mitoho, V-1951 (1956, Naturaliste malgache 7 (2) (1955) : 201-202) et le lieu dit Andranomby,

sur la rive orientale du lac, IV-1948. — Itampolo, V-1951.— Nosy Vorona ou Nosimborona, îlot en

face d’Androka, à l'embouchure de la Linta. — Route de Beraketa à Amboasary Sud. — Ihosy, Faux

Cap, Cap Sainte-Marie, Tranoroa, Ifotaka, Betroka, fin XII-1951/début 1-1952 (avec P. Viette). —

Betioky, V-1948.

Archipel des Mascareignes. — La Réunion : Mission franco-mauritienne, fin I/début II-

1955 (avec R. Richard, P. Viette et J. Vinson) (résultats scientifiques : 1957, Mém. Inst. scient.

Madagascar (E) 8, 405 p., fig. et pl. h.-t.). — Séjour à Cilaos, où il rencontre J. Vinson, XII-1955,

et autres séjours dans le cadre de diverses réunions inter-îles (Madagascar, la Réunion, Maurice).

Maurice : Plusieurs missions dans l’ancienne Isle de France à partir de 1950. Découverte

de la présence de l'Ordre des Zoraptères (1951, Naturaliste malgache 3 (1) : 33-35, 4 fig).

Rodrigues : Mission avec J. Vinson en X1-1958 (1959, Revue Madagascar (n. s.) 6 : 45-

52, 6 phot., 2 cartes).

Le Professeur J. Millot ne passant que quatre à cinq mois par an à Madagascar, du fait de

ses charges métropolitaines, M. R. Paulian a, pendant 14 années, assuré la permanence de la

direction de l’IRSM, avec des congés en France limités (périodes de 3 mois tous les 3 ans).

M. R. Paulian a pris une part importante dans l’édition des Mémoires de l'Institut

scientifique de Madagascar, est à l’origine du Naturaliste malgache et des fascicules hors-séries.

En 1956, il a créé la collection de volumes intitulée Faune de Madagascar, dont il n’existe plus

d’homologue dans les autres pays tropicaux. Les fascicules 1 (1956) à 15 (1962) ont été publiés à

Tananarive grâce à l’obtention de crédits locaux. Ce texte le sera dans le fascicule 88 (2) (1998).

Depuis le volume 16 (1962), la Faune a pu paraître avec des subventions diverses provenant,

principalement, du Gouvernement de la République malgache à l’époque du Président Tsiranana

(avec l’aide occulte de P. Griveaud), du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS), de

l'Office de la Recherche scientifique et technique Outre-Mer (ORSTOM), de l’Association des

Universités partiellement ou entièrement de langue française (AUPELF), de l’Agence de

Coopération culturelle et technique, du Ministère de la Coopération, ce, du fait des relations

personnelles nationales ou internationales de M. R. Paulian.

Pour des raisons politiques liées à la décolonisation, à la réorganisation de la direction

générale de l'ORSTOM à Paris et à des problèmes personnels, M. R. Paulian est muté en janvier

1961 à la direction du Centre ORSTOM de Brazzaville (Congo) où il restera jusqu’en 1966. De

Source : MNHN, Paris

680 MARC LACROIX

1963 à 1966, il sera également directeur du Centre d'Enseignement supérieur de Brazzaville.

Ensuite, il sera, successivement, de 1966 à 1969, Recteur de l’Université d’Abidjan et directeur de

l'Enseignement supérieur et de la Recherche en Côte d’Ivoire, puis Recteur de l’Université

d'Amiens, de 1970 à 1972, et de celle de Bordeaux de 1972 à 1979. Professeur au MNHN de 1979

à 1981.

En 1962, il est Docteur de l’Université de Paris, Géographie. Le thème sera la

Zoogéographie de Madagascar et des îles voisines, sujet du volume 13 de la Faune de

Madagascar, 485 p., publié en 1961.

Le nombre d’espèces dédiées à M. R. Paulian, et même de genres, dans tous les domaines

de la Zoologie madécasse, est incalculable. Il fut à l’origine de la Recherche coopérative sur

Programme (RCP) n° 225 du Centre national de la Recherche scientifique (CNRS). Voir plus haut.

L’un des plus grands entomologistes du XXme siècle, de nationalité française (J. I.

Lopez-Colon, 1997, Boletin de la Sociedad entomologica aragonesa suplem. n° 2 : 1-36, phot.).

Zoologiste, tant au laboratoire que sur le terrain, d’une classe exceptionnelle aujourd’hui

pratiquement disparue, M. R. Paulian est aussi un administrateur, un organisateur (Secrétaire

général du 3me Congrès de la PIOSA - Pan Indian Ocean Science Organization - tenu à

Tananarive en 1957) et fut un constructeur (bâtiment central de l’IRSM, logements des

chercheurs, laboratoire de Botanique, bâtiment de l’Académie malgache, l’ensemble des

logements de Nosy Be).

Membre de la Société entomologique de France depuis 1929 (sans doute le Doyen),

Président (1982), Membre honoraire (1984), Prix Passet (1940), Prix Gadeau de Kerville (1943),

Prix Réaumur (1989). Secrétaire perpétuel de l’Académie malgache (1955-1961), puis membre

étranger. Membre de l’Académie des Sciences d'Outre-Mer (1964). Membre associé du MNHN

(1966). Lauréat de l’Académie des Sciences (1968), puis membre correspondant (1975)

LP. Viette, texte revu par M. R. Paulian ].

récoltes : 1947 1948 1951 1954 1956 1957 1958 1960.

Perrier de la Bâthie (Henri) (1873-1958)

Né à Chambéry en 1873 et décédé dans cette même ville en 1958. L'homme, qui n’avait

suivi les cours d'aucun quelconque établissement public, fut l’un des plus illustres naturalistes

ayant travaillé à Madagascar. Après une campagne contre les Pavillons noirs au Tonkin, il arrive

dans la Grande Ile en 1897. Il ne la quittera plus, sauf pour de très rares voyages en France.

D'abord prospecteur d’or dans le Boina, il récolte là, outre des minéraux, des Insectes (les

Coléoptères seront étudiés par Fairmaire) et surtout des plantes. Après avoir été riziculteur puis

organisateur d’une ferme d’élevage dans l’Ankaratra, il devient prospecteur et explorateur pour le

compte des hautes Autorités du Territoire et s'intéresse à la recherche pure, notamment dans le

domaine de la Botanique. Son herbier, aujourd’hui au MNHN, compte plus de 20.000 numéros. Il

fera l'ascension du Tsaratanana et de l’Andringitra. Son livre classique sur La végétation

malgache, publié en 1923, n’a rien perdu de sa valeur, de son exactitude. I1 fut un inlassable

collecteur. Il joua un rôle important dans la création des dix premières Réserves naturelles

intégrales en 1927. Il était membre correspondant de l’Académie des Sciences et membre associé

du MNAN. Il fut le principal collaborateur de la « Flore de Madagascar » publiée depuis 1935

sous les auspices du Gouvernement général de Madagascar et sous la direction du Professeur H.

Humbert. À publié en 1936 un livre sur la Biogéographie des plantes de Madagascar.

Les Insectes qu’il a recueillis proviennent en majeure partie des pays Ambongo et Boina,

dans le Nord-Ouest. Ils ont fait connaître la faune si particulière des régions calcaires de Soalala et

du plateau de l’Ankara (au Sud-Ouest de Maevatanana), ainsi que celles des restes des forêts à

feuillage caduque dont il a magistralement étudié la flore. Son voyage de 1910 l’a conduit dans le

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 681

pays Mahafaly et l’Androy, de l'extrême Sud ; celui de 1911-12 lui a fait parcourir toute la région

forestière de l’Est.

récoltes : 1906 1913.

Perrot frères (Edouard) (1863-1901) et (Bénoni) (1864-1897)

Mauritiens d’origine, très actifs et habiles chasseurs des frères Oberthür, aux environs de

1890. Ils avaient été formé à l’entomologie par le R.P. Camboué. Ils habitaient Tamatave et ont

beaucoup circulé surtout dans le nord de l’île. Les localités indiquées sur leurs étiquettes sont très

souvent inexactes. Beaucoup d’Insectes étiquetés « Fianarantsoa » proviennent de stations très

éloignées. Leurs localités de chasse les mieux connues sont les suivantes : Pays des Antankares,

d’Isokitra à Diego-Suarez - Pays Antsianaka - Lac Alaotra - Forêts de Fito - Fénérive - Ile Sainte-

Marie-de-Madagascar [recte île Sainte-Marie, sur la côte orientale, sans plus] - Tamatave et forêts

d’Alahakato - Fianarantsoa. Dans l’ouvrage de Pouillaude : Les Cétonides malgaches, travail

publié dans /nsecta de 1918 à 1919, se trouve une photographie des frères Perrot avec leurs

chasseurs. Voir : Vuillet (1911, /nsecta 1 : 113-118).

Les étiquettes portant, dans les collections, la mention « Fianarantsoa, 2ème semestre

1892, Perrot Frères » se rapportent, d’après M. Alluaud, à « Ankioko » dans la forêt Tanala

(G. Olsoufieff, 1933, Mém. Académ. malg. 14 [15], 1932 : [XLVIJ).

récoltes : 1888 1889 1890 1892 1896.

Petit (Georges)

Assistant puis sous-directeur au MNHN, Paris. A effectué entre les deux guerres (1921-

1922) une importante mission à Madagascar. Il a collaboré à la création des dix premières

Réserves naturelles intégrales. A visité les îles Europe et Juan de Nova (avec H. Perrier de la

Bâthie). Il a terminé sa carrière comme Professeur à la Sorbonne et Directeur du Laboratoire Arago

à Banyuls sur Mer. Voir : Angel (1925, Bull. Mus. natn. Hist. nat. 31 : 60-64).

récoltes : 1921-1922

Peyrieras (André)

Né en décembre 1927 à Saint Moreil (Creuse). Après avoir travaillé à Paris comme ébéniste,

arrive à Maroantsetra en avril 1954, venu là pour le compte d’un exploitant forestier. J. Vadon

devient son ami et son maître en Entomologie. A. Peyrieras est un naturaliste remarquable et son

nom restera à jamais marqué dans l’étude de la Nature à Madagascar. Sur les conseils de J. Vadon,

qui reprend un travail de J.-H. Fabre, il récoltera dans les nids tous les Coléoptères accumulés,

pour leurs larves, par les Cerceris et notamment les Microbuprestes. Il existe là un abondant

matériel encore en cours d’étude. Après les Cerceris, A. Peyrieras s’attaquera à l’examen des

Carabidae Scaritinae, récoltant notamment les imagos et leurs larves au fond de leurs terriers,

souvent à une grande profondeur, jusqu’à 1m50 et plus. Ce travail a été l’objet d’une thèse de

l’Université de Montpellier soutenue en 1974 et publiée en 1976 dans le volume 41 de la Faune de

Madagascar (pages 3-161). Dans tous ses travaux de recherches sur le terrain, A. Peyrieras était

accompagné de plusieurs Malgaches (collecteurs et ouvriers) le plus souvent à sa charge. Il sera

également le compagnon du Professeur J.J. Petter dans l’étude des Lémuriens. Grâce à des fonds

alloués par l’UICN, il pourra, à la fin des années 1960, sauver l’étrange Aye-Aye (Daubentonia

madagascariensis) en grand danger et réintroduire cette espèce de Lémuriens à Nosy Mangabe,

une île située au fond de la baie d’Antongil, face à Maroantsetra. De ce fait, A. Peyrieras est connu

dans bon nombre de publications anglaises et nord-américaines.

En 1972, A. Peyrieras obtient un contrat de la Coopération pour travailler au Centre

ORSTOM de Tananarive. Il devait y succéder à P. Griveaud (mis à la retraite en octobre 1973)

Source : MNHN, Paris

682 MARC LACROIX

mais la nationalisation du Centre par les autorités malgaches, début 1974, détruisit tous les projets.

Soit seul, soit accompagnant les chercheurs tananariviens, il visita tous les domaines

phytogéographiques de la Grande Ile. Rien que pour la recherche des Scarites, il cite (1976) 74

stations. Après les évènements politiques de 1974, A. Peyrieras doit changer sa vie. Il la passera

entre ses maisons de Tananarive, de Marozevo (La Mandraka) (où il fait de nombreux élevages) et

de Maroantsetra, maisons où les amis sont toujours chaleureusement reçus. La presque totalité de

ses récoltes a été donnée au MNHN, Paris [P. Viette ].

récoltes : 1958 1964 1968 1971 1972 1973 1974 1975

1976 1978.

PIERRON (H) 1885.

Pipitz (Dr)

Il semble avoir chassé surtout dans la région de Fianarantsoa, d’où Fairmaire lui a dédié

plusieurs espèces.

récoltes : ?

Primot (Jean)

Capitaine Pharmacien de l'Armée coloniale. Ami intime de R. Catala avec qui il a

travaillé à Madagascar. A suivi ce dernier lorsqu'il est parti à Nouméa (Nouvelle Calédonie). Son

père, Charles Primot, pharmacien à Clermont en Argonne (Meuse), possédait une collection

d’Insectes qui fut léguée au MNHN entre 1955 et 1960.

récoltes : 1938.

Raffray (Achille) (1844-1923)

Correspondant du Muséum. Le spécialiste bien connu des Psélaphides ou Clavigérides a

été consul de France à Tamatave. Il a fait des envois au Muséum en 1894. Sa collection, avec tous

les types des espèces décrites par lui et par d’autres auteurs, a été donnée au MNHN. Voir :

Luigioni (1923, Boll. Soc. ent. ital. 55 : 153-155 ; 1924, Atti Accad. naz. Lincei memorei 11 : 72-

79). Son importante collection, avec de très nombreux types, est conservée au MNAN.

récoltes : ?

Raharizonina (Ernest)

Entomologiste malgache, collaborateur de l’IRSM. Formé aux recherches entomologiques par

P. Griveaud, il a accompagné ce dernier dans toutes ses missions et a fait seul des tournées dans

l'extrême Sud et dans l’Ankarafantsika.

récoltes : 1953 1956 1957 1958 1959.

Randriamasy (Jean Elie)

Né en mai 1928 à Moramanga. Entre comme assistant entomologiste en septembre 1955 à

l’IRSM/Centre ORSTOM de Tananarive. Il y restera 18 ans. Habite toujours Tananarive-

Ankadivato.

récoltes : 1957 1959 1960.

Randriambololona (Michel)

Jeune malgache, excellent récolteur, qui travaillera pour J. Vadon dans la région de

Maroantsetra et de la baie d’Antongil. Il sera emporté par une courte maladie en août 1953. Ses

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 683

étiquettes de chasse portent l'indication « Michel » (voir plus haut ce prénom pour les dates de

récolte).

Randrianasolo (Georges)

Collaborateur malgache de l’IRSM. Formé par le Colonel Philippe Milon, spécialiste des

Oiseaux. S’est beaucoup intéressé aux Oiseaux, mais également aux Mammifères. Nommé

Directeur du Parc zoologique et botanique de Tzimbazaza après les évènements de 1974. Ses

étiquettes de chasse portent l'indication « G.R. ».

récoltes : 1956.

Razafimandimby (Edouard)

Entomologiste malgache, collaborateur de l’IRSM. A accompagné, en tournées, les

chercheurs de l’IRSM et ceux qui étaient en mission, dont P. Viette durant sa deuxième mission

(1954-1955). II s’est ainsi initié aux techniques modernes concernant les chasses de nuit. À aussi

accompagné P. Griveaud pendant quelques temps. Malheureusement, mort assez jeune.

récoltes : 1956 1957 1958.

Robinson (Pierre Andria)

Entomologiste malgache de l’IRSM. A accompagné Olsoufieff, de qui il était l’élève,

dans toutes ses chasses, depuis 1929. A également accompagné R. Catala et A. Seyrig dans leurs

tournées. Mobilisé en 1939, puis prisonnier en Allemagne, il s’en évade et se réfugie en Suisse. Il

travailla, après la Libération, au Muséum de Paris dans le Laboratoire d’Entomologie tropicale du

Muséum alors dirigé par le Professeur P. Vayssière. Il retourna à Madagascar lors de la création de

l'IRSM. Outre les missions du Professeur Millot et de R. Paulian, il fit pratiquement partie de

toutes les tournées organisées par l’IRSM. Mort subitement en novembre 1961, dans la région

d’Ambatondrazaka, à l’âge de 44 ans. Récolteur au-dessus de tout éloge, sa mort a été une très

grande perte pour l’Entomologie de la Grande Ile.

récoltes : 1950 1953 1956 1957 1958 1959 1960.

ROGET 1972.

ROGGEMAN (1.) 1977.

ROLLE (H.) ?

Rouxeville (F.)

Fonctionnaire des Eaux et Forêts. On lui doit la découverte d’un arbre extraordinaire du

Sud-Ouest de Madagascar: Baudouinia rouxevillei, le Manjakabetany des Mahafalys, une

Césalpinée décrite par H. Perrier de la Bâthie (1933, Bull. Acad. malg. (n.s.) 15 (1932) : 7). Le

bois de cet arbre est très dur et le tronc fortement torsadé est garni de profonds sillons.

récoltes : 1949.

Sabatinelli (Guido)

Docteur au Laboratorio di Parassitologia, Istituto superiore di Sanité, à Rome. A effectué

pour le compte de cet Institut plusieurs missions à Madagascar menées conjointement avec des

prospections entomologiques. Spécialiste des Scarabaeidae et plus particulièrement des Hopliinae

du Népal et des Rutelidae asiatiques. En ce qui concerne la région malgache, il a décrit: « Hoplia

comoriana, nuova specie delle isole Comore (Oceano indiano) » (1992, Boll. Soc. ent. ital. 123

(3) : 223-226, 4 fig.).

récoltes : 1988 1989 1990 1991 1992.

Source : MNHN, Paris

684 MARC LACROIX

Scalabre (Lieutenant)

A fait quelques récoltes d’Insectes en 1895, durant la Campagne de Madagascar, aux

environs de Majunga et au Nord de Maevatanana. Les principales localités de récolte sont les

suivantes : Tsaraotra près de Majunga, Ankaboka sur la rive gauche de la Betsiboka en face de

Marovoay et Marololo à 20 km au Nord de Maevatanana. Les envois au MNHN ont été étudiés

par Ch. Alluaud et L. Fairmaire (1896 et 1897). Marie & Lesne (1917, page ID) citent : « Une

partie des récoltes du lieutenant Scalabre, étudiées par Fairmaire, a été, croyons-nous, versée dans

la collection Dollé, depuis passée dans le commerce et dispersée ».

récoltes : 1895.

Seyrig (André) (1897-1945)

Né le 5 février 1897 à Héricourt (Haute Saône), mort assassiné le 3 janvier 1945 par un

détenu, dans la prison de Tananarive.

Correspondant du Muséum. Ingénieur civil des mines et directeur des mines de mica à

Ampandrandava, à l'Est de Bekily, où il a résidé pendant une quinzaine d’années. Très bon

spécialiste en Hyménoptères (Ichneumonides), Seyrig n’a pas cessé, depuis qu'il était à

Madagascar, de faire des envois d’Insectes de tous groupes au Muséum. Les matériaux qu’il a

envoyés, tant de Betroka que de Bekily, sont d’un grand intérêt. Mme A. Seyrig a publié une petite

note sur son mari en 1947 (voir Bibliographie de fin de volume).

récoltes : 1932.

SHARP (D.) 1879 1890.

Shaw (Rev. C.)

Pasteur anglais qui a fait parvenir au British Museum (N.H.) une collection d’Insectes

faite à Fianarantsoa et dans ses environs. Le C. du prénom est-il correct ? On trouve un Rev.

Georges A. Shaw qui a publié dans les mêmes années sur Fianarantsoa et le pays Betsileo.

récoltes : 1879.

Sicard (Dr Albert) (1864-1930)

Né le 7 août 1864 à Saint-Vivien (Dordogne), décédé le 19 septembre 1930 dans la même

ville où il s’était retiré après une carrière en Tunisie, au Maroc, à Madagascar et finalement à

Saint-Malo. Correspondant du Muséum. Médecin-major au 2° bataillon de marche de la Légion

étrangère, le D Sicard a résidé à Diego-Suarez de 1900 à 1903. Spécialiste bien connu en

Coccinellides, il a aussi réuni des collection extrêmement riches de Coléoptères de toutes familles

qui ont été léguées au Muséum. Sa collection renferme des matériaux très abondants réunis par lui

sur la Montagne d’Ambre.

La date de 1930, portée sur les étiquettes des exemplaires récoltés par Sicard, indique

celle du leg de sa collection au MNHN et non une date de récolte qu’il n’a sans doute jamais lui-

même indiqué. Sa bibliothèque a été léguée à la Société entomologique de France.

date reportée : 1930.

Sikora (Franz)

Chasseur et marchand d’Insectes autrichien. Il habitait Tananarive vers les années 1890 et

a fait, à cette époque, de longs séjours à la mission protestante d’Andrangoloaka, à 70 km à l'Est

de la capitale. Il s’est fixé plus tard à Fort-Dauphin puis à la Réunion où il est décédé en 1902. Son

matériel est pour partie conservé au Naturhistorisches Museum, Vienne, et au MNHN, Paris, par

des envois à A. Grandidier.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 685

On pourra consulter, avec intérêt, les articles de W. Woulkoff intitulés « Madagascar au

siècle dernier à travers les publications allemandes » parus dans le Bulletin de Madagascar n° 320

Ganvier-février 1973), n° 323 (juillet-août 1973), n° 327 (mars-avril 1974) et n° 331 (novembre-

décembre 1974) (ce dernier article consacré au travail de M. Saalmüller sur les « Lépidoptères de

Madagascar »).

récoltes : 7

Soga (Pierre)

L’un des collecteurs malgache les plus célèbres. Originaire de la cuvette d’Andapa, il

poursuivit ses études à l’Ecole régionale de Maroantsetra sous la direction de J. Vadon qui l’initie

à l’Entomologie. Il entre ensuite au Service des Eaux et Forêts et est mis à la disposition de

l'IRSM, jusqu’en 1961. Il participe à toutes les tournées organisées dans les grands massifs

montagneux malgaches. On citera ici les siennes propres.

Réserve naturelle intégrale n° 3, de Zahamena, et sa région. — Andranomalaza,

Ambatovositra, VII, XI, XI1-1956 et I, II, III, IV-1957. — Andranomalaza, Antenina, IX-1957. —

Andranomalaza, Ampangalambolosy (ou Amparifalambolosy), IX-1957 (le sommet atteint 1420

m). — Andranomalaza, vallée d’Ivelona (ou Ivilona), X-1957. — Région d’Ambatondrazaka,

Mananilazy (ou Maninilaza), VII-1957 et Bemanavy, VII-1957.

Dans le fascicule de la Revue de Madagascar, n° 8, ler trimestre 1950 [consacré à la forêt

malgache], page 27, les limites de la Réserve naturelle intégrale n° 3 représentent, en gros, un

quadrilatère. Le village d’Andranomalaza est situé sur la bordure occidentale de la Réserve. Sur

les cartes plus récentes, un fumé du plan de la RNI n° 3, de la Direction des Eaux et Forêts et de la

Conservation des Sols, daté du 22-11-1971 (à l’époque du Président Tsiranana) et la carte routière

au 1/500 000 de l’Institut national malgache de Géodésie et de Cartographie, Andranomalaza, sur

la route de Manakambahiny Est, est aujourd’hui assez loin de la limite de la Réserve. De plus,

dans sa partie Nord, cette Réserve a été profondément entaillée au niveau de la vallée de la rivière

Sahavandriana, comportant de nombreux villages.

Région du Massif du Marojejy (ou Marojezy) / Réserve naturelle intégrale n° 12. — P. Soga

fut un temps basé au poste forestier de Manantenina, 110 m. Il a, peut-être, été également, au poste

forestier d’Ambalamanasy Sud ?

Andasy II [camp 2], 1300 m, XII-1958, V-1959, IV-1960. — Matsabory du sommet, 2160

m.- Masiaposa Sud, 1-1959. — Andrakata Sud, 1-1959 (ces deux villages sont situés en dehors de

la limite Sud de la Réserve). — Marojejy Ouest, une série de stations, 1140 m, IX/X-1959 ; 1300

m, IX/X-1959 ; 1600 m, XI-1959 ; 1660 m, XI-1959 ; 1850 m, 11-1960. — Col central, 1700 m, I-

1960. — Anjanaharibe Nord, 1750 m, 11-1960 ; 1400 m et 1600 m, IV-1960. — Beondroka, 1200 m,

VI et XI1-1960. — Ambatosoratra, 1000 m, VII-1960 ; sommet, 1700 m, XI-1960 (deux trajets

différents). — Anjanaharibe Sud, Betsakotsako, 1030 m, XI-1961 (en dehors des limites de la

Réserve). — Région d’Andapa, Ambatosoratra, [-1961 et Ambatoarano, X-1961.

Massif du Tsaratanana et sa région. — Lors de sa tournée de décembre 1963, P. Viette, par

suite des difficultés du terrain, d’une progression trop lente et ne disposant alors des porteurs que

pour un laps de temps trop court, ne put atteindre que la rivière Maroamalona. I] s’installa dans les

vallées de la Besanetrikely et de la Besanetribe. A son retour à Tananarive, il obtint de la Direction

du Service des Eaux et Forêts de la République malgache que P. Soga vienne s’installer à

Mangindrano et qu’il chasse pour lui (donc pour le MNHN) avec l’argent qui lui avait été alloué

par le CNRS. Les chasses de P. Soga furent envoyées à son vieux Maître J. Vadon qui les fit

parvenir à P. Viette. — Nord de Beangona-Ambevy, vallée de l’Antremabe, 400 m, 1-1964. — Nord-

Ouest de Mangindrano, Mahitsihazo, 1220 m, IV-1964. — Jbidem, Analabana, 1640 m, 10/20-IV-

1964. — Massif du Tsaratanana (versant Sud), matsabory en dessous de l’Andohanisambirano,

Source : MNHN, Paris

686 MARC LACROIX

1900 m [2050 m], début XII-1964 et 11-1965. — Nord de Beangona-Ambevy, Andranomafana,

250 m, 1-1965. — Massif du Tsaratanana (versant Ouest), vallée de l’Andavaka, 1850 m, 11/13-X-

1966. — Jbidem (versant Ouest), Andilambe, 2400 m, 14-X-1966. - Nord-Ouest de Mangindrano,

Anontsy, 1650 m, 17/21-X-1966. - Massif du Tsaratanana (versant Sud), Antetikalabe, 1450 m,

10/15-XI1-1966. — Jbidem (versant Sud), Andohanambatoafo, 2030 m, 16/18-X11-1966. — Ibidem

(versant Sud), Andohananalila, 1850 m, début III-1967.

Les stations suivantes ont été visitées par P. Soga, dans le cadre de la RCP n° 225 du

CNRS, à la demande de M. R. Paulian.

Est de Mangindrano, Réserve spéciale de l’Ambohimirahavany, Ambinanitelo Bemafo,

1850 m, 19/22-VIII-1971. — Jbidem, ruisseau Maevarano, 1700 m, IX-1971. — Nord de

Mangindrano, zone de protection de la Réserve naturelle intégrale n° 4, Andohanimaevarano,

1950 m, 16/29-IX-1971. — Nord-Est de Mangindrano, Antsahanibaro, 5-X-1971.

CI. Herbulot (1970, Mém. ORSTOM n° 37 : 157) avait déjà cité certaines localités. On

fera remarquer qu'aucune des stations indiquées plus haut se trouvent dans la Réserve naturelle

intégrale n° 4, du Tsaratanana, à l'exception d’Andilambe sur le pourtour. Comme pour la Réserve

naturelle intégrale n° 3, de Zahamena (voir plus haut, avec les mêmes sources d’informations), la

surface de la RNI n° 4 a été réduite. Elle est seulement située entre la vallée de la Ramena, au

Nord, et celle du Sambirano, au Sud. Le Maromokotra (le sommet le plus élevé de l'île, 2876 m)

n’est plus qu’un point sur la bordure orientale.

Madagascar Centre : Environs de Carion/Nandihizana, station forestière d’Angavobe,

lambeau forestier de l’Angavokely, 1700 m, IT et V-1969. — Environs d’Ambohimahasoa, canton

de Tsarafidy, forêt de Sahafohy, 1320 m, VII-1969 [ P. Viette ].

récoltes : 1953 1956 1957 1958 1959 1960 1961 1964

1966 1967 1971.

Steiner (W. E.)

Un des récolteurs en mission en novembre 1988, à Ranomafana, pour le compte du

National Museum of Natural History, Washington.

récoltes : 1988

STEINHEL (E.) ?

SUZOR (Dr R.) 1899.

Thérézien (Yves)

Officier des Eaux et Forêts, principalement intéressé par l’hydrobiologie.

récoltes : 1956.

Thiel (Jean)

Forestier associé au Centre technique forestier tropical (CTFT). Chef de la station

forestière d’Analamazaotra, à Perinet. A récolté des Insectes qu’il cédait à des amateurs.

récoltes : 1970.

THYBON 1943.

Toulgoët (Hervé de)

Né en 1911. Spécialiste mondialement connu des Arctiides, notamment de l’Amérique

tropicale. Le vétéran de la chasse de nuit, qu’il pratique encore depuis bon nombre d’années en

Guyane française. A accompagné CI. Herbulot et P. Viette à Perinet, en forêt d’Ambatofitorahana

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 687

(pays Betsileo) et à Ranomafana (pays Tanala) en mars et avril 1955. Membre de la Société

entomologique de France en 1944; Prix Constant (956); Président (1957). Membre

correspondant du MNEN.

récoltes : 1955.

Toy (Rev. R.)

Pasteur anglais. Mort à Madère le 19 avril 1880. A envoyé au British Museum (N.H.) des

collections d’Insectes faites en partie par son fils à « Antananarivo ». A publié, dans les années

1870, à Tananarive, dans Antananarivo Annual and Madagascar Magazine.

récoltes : ?

Vacher (Capitaine)

Récoltes dans l’Androy en 1901, envoyées au Muséum.

récoltes : 1900 1901 1903.

Vadon (Jean) (1904-1970)

Correspondant du Muséum. Directeur de l’école régionale de Maroantsetra, au fond de la

Baie d’Antongil (à partir de 1934). Pendant 36 ans, il a mené une existence double : tout d’abord

comme fonctionnaire consciencieux en tant que Directeur d’école, Capitaine de port, Agent

consulaire, mais aussi comme entomologiste récolteur et observateur acharné. Lié à E. Lebis, il lui

adressa l’essentiel de ses récoltes, principalement des Coléoptères, mais il entretenait une

correspondance très étendue avec les Entomologistes qui étudiaient la faune malgache. Il a formé,

ou tenté de former, des Entomologistes tant malgaches qu’européens. A. Peyrieras en est le

meilleur exemple. Un de ses élèves, P. Soga, garde auxiliaire des Eaux et Forêts, est devenu l’un

des meilleurs collaborateurs de l’IRSM. Les très nombreuses récoltes effectuées par Jean Vadon,

avant tout dans la région de Maroantsetra, ont enrichi les collections du Musée de Tervuren et,

surtout, celles du MNHN à Paris. Il décéda, en France, en novembre 1970, à la suite d’une

intervention chirurgicale.

Voir l’excellente notice de P. Griveaud (1971, Bull. de Madagascar n° 302-303 : 614-

629) ainsi que celle de R. Paulian (1972, Bull. Soc. ent. Fr. 76 (7-8) (1971) : 171-174).

Récoltes : 1932 1933 1934 1935 1936 1938 1944 1945

1946 1947 1948 1949 1950 1951 1952 1958

1960 1963 1964 1966 1968.

Viette (Pierre)

Né en juin 1921. Il fera ses études supérieures, lors de l'Occupation allemande, à la

Faculté des Sciences de Dijon. En octobre 1945, le Professeur Dr R. Jeannel l’accepte dans son

laboratoire comme stagiaire de recherche au CNRS. Il fera toute sa carrière au MNHN et la

terminera, officiellement en décembre 1982, comme sous-directeur de laboratoire et responsable

du Service des Lépidoptères (voir Préface de R. Paulian, 1990, in P. Viette, Faune Madagascar

(Suppl.) 1 : 3-7). Docteur ès Sciences naturelles en 1962, avec sa Révision des Noctuelles trifides

de Madagascar, 825 pages, publiée en trois fois, 1963 [et non 1962], 1965 et 1967.

S’il a fait une carrière universitaire française classique, le Professeur Dr E.M. Hering

(Zoologisches Museum, Berlin) fut, par ses livres, son Maître en Lépidoptérologie (1980, Faune

Madagascar 53 : [II] ). C’est auprès du British Museum (Natural History), fin 1949, qu’il a pu

apprendre son métier d’entomologiste au service d’un grand Muséum (R. Paulian, 1990, loc. cit. :

4). A son retour, il attira l’attention sur la notion, encore floue à l’époque en France, de la

Source : MNHN, Paris

688 MARC LACROIX

sauvegarde et de la recherche dans les collections des types, au sens spécimens support du nom

d’un taxon. Ces spécimens sont irremplaçables. Certains Anciens lui ont reproché cet état d’esprit.

Avec le soutien constant de M. R. Paulian, il pourra effectuer huit missions d’assez

longue durée à Madagascar, de 1951 à 1974. Il a été le premier dans la Grande Ile (1951) (et un

des tous premiers en région tropicale) à utiliser des méthodes modernes pour les chasses de nuit :

groupe électrogène, lampe à vapeur de mercure et lampe de Wood.

Voici la liste des tournées de P. Viette à l’intérieur de la zone :

Mission à la Grande Comore, de III à V-1980, avec des chasses de nuit sur les flancs

Ouest et Sud-Ouest du Massif du Kartala et à la Convalescence (1980, Bull. Soc. ent. Fr. 85 (7-8):

226-235, 1 tabl. 3 fig.).

Madagascar Nord : Montagne d’Ambre, les Roussettes, 1000 m, XI/XII-1958 (avec A.

Robinson) et 11-1959 (avec P. Soga). - Sud-Est de Diego-Suarez, forêt d’Analamerana, 80 m, [/II-

1959 (avec P. Griveaud). — Sud de Vohemar, forêt d’Analalava, 25 m, XI-1968 (avec P. Griveaud

et A. Peyrieras) et XII-1968 (avec P. Griveaud).

Madagascar Sambirano : Nosy Be, forêt de Lokobe, 150 m, XI-1958 (avec A. Robinson).

_— Route du haut Sambirano, col du Bekaka, 140 m, XII-1963 (avec P. Soga). — Contreforts du

Tsaratanana, vallées de la Besanetribe, 1200 m, puis de la Besanetrikely, 1100 m, XI1-1963

(ibidem). — Massif du Tsaratanana, de Mangindrano au Maromokotra, XI-1966 (mission conjointe

Armée française-ORSTOM).

Madagascar Est : Nord de Sambava, forêt d’Analabe, 50 m, XI-1968 (avec P. Griveaud et

A. Peyrieras). — Route de Sambava à Andapa, Belalona, 100 m, XI-1968 (ibidem). — Piste

d’Andapa à Ambalapaiso, 25 km à l'Ouest d’Andapa, 725 m, XI-1968 (ibidem). — Environs de

Maroantsetra, forêt d’Ambodivoangy, III-1952 (avec R. Paulian et J. Vadon), IV-1955. — Est de

Maroantsetra, route de Navana, km 16,5, station forestière de Farankaraina, vallée d’Antoroka,

100 m, 1-1964. — Base de la presqu'île de Masoala, 570 m et 1000 m, X-1968 (avec P. Griveaud et

A. Peyrieras). — Pourtour de la Réserve naturelle intégrale n° 3, environs de Nosivola/Anosivola,

route de Manakambahiny Est, 1000 m, XI-1954. — Environs de Moramanga, nouvelle route de

Beparasy, km 25, 850 m, 11-1969 (avec G. Dujardin Delacour). — Route d’Anosibe, km 26, forêt

de Sandrangato, XII-1954, et km 57, 11-1955. — Route de Lakato, km 15, Ankasoka, 1130 m, I-

1959 (avec P. Griveaud), X-1963. — Environs de Perinet, forêt d’Analamazaotra, 910 m, bonne

période de chaque Lune de XI-1954 à IV-1955 ; concession R. Izouard, 1025 m, 11-1967 (avec J.-

M. Betsch et P. Griveaud). — Ouest d’Ifanadiana, forêt près de Ranomafana, 650 m, III-1955 (avec

CI. Herbulot et H. de Toulgoët). — Sud de Midongy du Sud, forêt de Befotaka, 950 m, INI-1959

(avec P. Griveaud).

Madagascar Centre : Sud-Est d’Anjozorobe, forêt de Vanjamanitra, 1380 m, X-1966

(avec P. Griveaud et J. Vadon). - La Mandraka, 1230 m, III-1964. — Nord-Est d’Ankazobe,

lambeaux forestiers du tampoketsy d’Ambohitantely, 1600 m, 11-1967 (avec P. Dubernet). —

Tananarive, parc de Tsimbazaza, 1200 m, nombreuses chasses de nuit pendant la bonne saison,

1951/1952, 1954/1955, 1963/1964. — Massif de l’Ankaratra, forêt de Manjakatompo, 1850 m,

bonne période de chaque Lune de X-1951 à 11-1952 et forêt d’Antarivady/Ambitsika, 2100 m, I

1967. — Route d’Ambositra à Ambohimanga du Sud, km 39, 1300 m, XI-1963. — Massif de

l’Itremo, Haute Ikoly, 1600 m, 11-1974 (avec A. Peyrieras). — Pays Betsileo, route du Sud, forêt

d’Ambatofitorahana, 1600 m, 111-1955 (avec CI. Herbulot et H. de Toulgoët). — Jbidem, km 292,

1700 m, 11-1974 (avec A. Peyrieras). — Sud d’Ambohimahasoa, canton de Tsarafidy, forêt

d’Ankafina, 1450 m, XI-1963. — Massif de l'Andringitra méridional, chaîne de PAndrianony,

cirque de Manjarivolo, 1650 m, X/XI-1970 (RCP n° 225 du CNRS). — Andringitra central, plateau

d’Andohariana, 2030 m, XI-1970 (ibidem).

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 689

Madagascar Ouest: Ankarafantsika, stations forestières d’Ampijoroa et de Bevazaha

(RNI n° 7), XI-1951. — Réserve spéciale du Zombitsy, matsabory, 640 m, XII-1966 et 1-1969

(avec P. Griveaud), 11-1974 (avec A. Peyrieras). — 65 km à l'Est de Tulear, forêt d’Andranovory,

500 m, XII-1966 et 1-1969 (avec P. Griveaud).

Madagascar Sud : Région de Tulear, plateau calcaire au Sud-Est de Miary, 40 m, 1-1969

(avec P. Griveaud). — Efoetsy, lac Tsimanampetsotsa, I1-1969 (ibidem). — Plateau Mabhafaly, 5 km

à l'Est d’Itampolo, 11-1969 (ibidem). — Région de Tranoroa, vallée Maroakoho, 200 m, 11-1969

(ibidem). — Clairières du Plateau Mahafaly, Ouest d’Ankalirano, 250 m, I et 11-1974 (en partie

avec À. Peyrieras). — Faux Cap et Ifotaka, fin XII-1951/début 1-1952 (avec R. Paulian).

Archipel des Mascareignes : La Réunion, III-1952 (avec J. Hamon). — Mission franco-

mauritienne, fin I/début 11-1955 (avec R. Paulian, R. Richard et J. Vinson). — Fin 1-1967. — II-

1974 (avec J. Etienne). — Cilaos, IV-1989.

Maurice, 111-1952 (ascension du Pouce avec J. Vinson). — Forêt Macabé et forêt Bras de

Fer, 1964 (avec R. Mamet et J. Vinson). — Début XII-1970, expédition de la collection de

Cochenilles de R. Mamet donnée par son auteur au MNHN.

A visité les Seychelles (Mahé et Praslin) en X-1987 et Rodrigues (11-1992, fin XI/début

X11-1994) à l’occasion de plusieurs séjours personnels prolongés à la Réunion, de 1985 à 1996.

Fut l’entomologiste de la Mission organisée par le MNHN dans les îles du Golfe de

Guinée, avec le concours du CNRS et de la « Calypso » : Sao Tomé, 4/23-VI-1956. — Principe,

24-VI/2-VII et 7/8-VII-1956. — Annobon, 3/5-VII-1956 (1957, Bull. Soc. ent. Fr. 61 (9-10)

(1956) : 200-208, 1 tabl. 3 fig).

Lors de sa mission de 1966/1967, P. Viette avait pu constater que la situation politique à

Tananarive n’était plus aussi consensuelle qu’au moment de l’Indépendance (1958-1960). Il avait,

alors, envisagé l’établissement d’une mission permanente de recherches dans la zone à l’île de la

Réunion, département français d'Outre-Mer. Un projet fut remis au Ministre Michel Debré, à

l’époque le « Patron » de l’île. On pouvait y lire : «… les centres ORSTOM de Tananarive et de

Nosy Be sont situés sur le territoire d’une république amie, certes, mais étrangère, indépendante et

libre de son avenir et de ses gestes ». Mais ce projet allait contre les idées parisiennes. On pensait

encore à la pérennité de la situation acquise présente dans la région. Officiellement, le projet de

mission ne put être retenu par suite de problèmes financiers. Déjà ! On connaît la suite : les centres

ORSTOM furent nationalisés par les Malgaches début 1974, les bâtiments confisqués et bon

nombre de chercheurs mutés en Nouvelle Calédonie. La RCP 225 du CNRS, dirigée par le Recteur

R. Paulian, qui avait permis la récolte d’un abondant et intéressant matériel dans les hautes

montagnes de Madagascar, ne fut pas renouvelée du fait de la situation politique tant à Tananarive

qu’aux Comores. Et c’est ainsi que fut terminée une période de gloire pour la Recherche

scientifique française dans la région. On se doit de noter que les organismes français ne firent pas

grand-chose pour défendre cette position. Lorsque la situation fut devenue meilleure, les

Américains du Nord, très intéressés par la Nature malgache, surent, avec leurs US dollars, occuper

en force la place vide.

Membre de la Société entomologique de France en 1945, Prix Constant (1951), rédacteur

du Bull. Soc. ent. Fr. de 1953 à 1985 (a ainsi grandement facilité, après 1961, la publication de

très nombreux articles sur l’Entomofaune madécasse enrichissant, de ce fait, les collections

nationales du Muséum). Lauréat de l’Académie des Sciences (1970); Membre étranger de

l’Académie malgache (1966) ; Membre correspondant de l’Académie des Sciences d'Outre-Mer

(1983). Titulaire du prix et de la Médaille Karl Jordan, USA (1978) (la plus haute distinction

internationale en matière de Lépidoptérologie). Rédacteur de la Faune de Madagascar depuis

1962 [ P. Viette ].

Source : MNHN, Paris

690 MARC LACROIX

récoltes : 1951 1954 1955 1958 1963 1964 1966 1967

1968 1969 1974.

Vieu (René)

Entomologiste amateur, à l’occasion marchand. Responsable d’une entreprise de peinture

à Tananarive. Beau frère de Paul Griveaud. Il a principalement chassé dans les localités suivantes :

Italaviana, 6 km au N.-O. de Fanovana ; sur la route d’Anosibe ; sur la route de Lakato ; La

Mandraka ; les forêts du Tampoketsa d’Ambohitantely ; la forêt de Lambomakandro. A quitté

l'île, pour le sud de la France, au début des années 1970.

Les exemplaires étiquetés : Route d’Anosibe, XI/X11-1960 ou XI1-1961, Sandrangato [un

lieudit situé autour du km 26 de la route d’Anosibe, illustré par P. Viette (1963, Annis Soc. ent. Fr.

131 (1962), pl. U, fig. 3)], 1-1960 et route de Moramanga à Anosibe, XI/XII-1960, ex coll.

Breuning, Musée de Tervuren, proviennent de récoltes effectuées par R. Vieu ou ses chasseurs,

acquises par St. Breuning (qui n’a jamais été à Madagascar) et cédées à P. Basilewsky (ibidem)

pour le compte du Musée de Tervuren. Les localités n’existent plus. La forêt se trouve aujourd’hui

fort loin de part et d’autre de la route, depuis les années ‘70.

récoltes : 1958 1959.

Villiers (André) (1915-1983)

A fait deux excursions dans l’île, l’une dans la région de Maroantsetra (Nosy Mangabe,

Voloina, Anandrivola), l’autre à Berenty, dans la propriété de la famille de Heaulme, à l’occasion

de la « Conférence internationale sur l’utilisation rationnelle et la conservation de la Nature,

Tananarive, 7-10 octobre 1970». Professeur sans chaire au département d’Entomologie du

MNEN. Responsable du service des Coléoptères, après avoir été l’entomologiste de l’IFAN à

Dakar. A rédigé plus de 600 notes, articles et ouvrages sur l’Entomologie et plus particulièrement

sur les Reduviidae et les Cerambycidae. Voir : Paulian & Descarpentries (1983, Entomologiste 39

(4) : 155-165) ; Quentin (1983, Entomologiste 39 (4): 169-208) ; Carayon (1983, Annls Soc. ent.

Fr. 19 (4) : 355-356) ; Gouillard (1991 : 120).

récoltes : 1970.

Vinson (Jean) (1906-1966)

Né le 13 juin 1906 à Moka (Ile Maurice). Décédé le 8 mai 1966 à l’Ile aux Aigrettes

(Grand Port, Ile Maurice). Travailla, à partir de 1927, comme Assistant scientifique à la Division

d’Entomologie du Département de l'Agriculture. Il fut chargé de différentes missions liées à la

lutte contre le ver blanc de la canne à sucre, Rodrigues (VII à IX-1930), Ceylan (1938-39).

Conservateur-bibliothécaire en 1941 au Mauritius Institute puis Directeur de ce même Institut en

1955. 11 fut fait Officier de l'Ordre de l’Empire britannique (O.B-E.) en 1963. Il décrivit 66

espèces nouvelles de Coléoptères des Mascareignes et publia 58 articles ou mémoires dont la

plupart parurent dans le Mauritius Institute Bulletin. 1 est l’auteur d’un « Catalogue of the

Coleoptera of Mauritius and Rodriguez» (1955, 1958, 1960 et 1962) et d’une « Liste

chorologique des Coléoptères des Mascareignes » parue après sa mort (1967). Voir : R. Mamet

(1967, Mauritius Institute Bulletin 4 (6) : 375-394 et 1996, Proc. R. Soc. Arts Sci. of Mauritius 6 :

193-195).

récoltes : 1935.

Viossat (Roland)

Gendre de Georges Dujardin-Delacour. Tous deux entomologistes amateurs et à la tête

d’une usine d’alésage à Tananarive. A la suite des évènements politiques de 1972 et 1974, G.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 691

Dujardin-Delacour (décédé en 1996) vint en France et R. Viossat s’installa à Mayotte. Marchand

d’Insectes, il a chassé ou fait récolter de nombreux Coléoptères dans l’archipel des Comores. Il a

cédé à M. Lacroix des lots de Melolonthidae et Sericidae des Comores riches en espèces

nouvelles. Voir Lacroix (1993, Faune Madagascar 73 (2) : 649-679 ; 1994, Bull. Soc. ent. Fr. 99 (1):

73-91).

récoltes : 1971 1972 1973 1974 1987 1992.

WAGNER (E.R)) 1914.

Waterlot (E. Georges) (1877-1939)

Directeur de l'imprimerie officielle du Gouvernement général de Madagascar. A

beaucoup chassé à Tananarive et aux environs. Il a fait de nombreux envois au Muséum avant,

pendant et après la Grande Guerre. Décédé en 1939. Avant de venir à Madagascar, Waterlot avait

été en Afrique occidentale (Sénégal et Dahomey). En 1913, il était déjà membre correspondant du

MNEN. Il quitta la Grande Ile en 1927 (H. Poisson, 1952, Naturaliste malgache 4 (1) : 32).

récoltes : 1913 1915 1916 1921.

Wintrebert (Daniel)

Entomologiste à la station de Recherches antiacridiennes de l’IRAT à Betioky Sud. A

fourni à Marius Descamps (du MNHN, aujourd’hui décédé) un matériel remarquable

d’Acridoidea, à l’époque du Président Philibert Tsiranana. A visité l'archipel des Comores en

avril-mai 1968. A été membre de la mission conjointe Armée française/ORSTOM dans le massif

du Tsaratanana en novembre 1966.

récoltes : 1966.

JIL.- Données écologiques

Les données écologiques concernant les représentants malgaches des Hopliidae sont

inexistantes. Il a été établi, au vu des récoltes de ces insectes, que de nombreuses espèces ont une

activité crépusculaire et sont attirées par les lumières en général et plus particulièrement par les

lampes de chasse des Coléoptéristes ou Lépidoptéristes (communications de P. Viette et G.

Sabatinelli). Il paraît donc certain qu’une grande partie des Hopliidae malgaches (tribu des

Madahopliini) aurait un comportement crépusculaire et non diurne. Malheureusement, les données

actuelles ne permettent pas de déterminer quels sont les genres à activité diurne et ceux à activité

nocturne. Ces critères seraient assurément très intéressants pour affiner et confirmer les relations

phylétiques intergénériques au sein de cette tribu.

Tous les exemplaires de Comoramorphochelus comorianus (Sabatinelli), de la Grande

Comore et d’Anjouan, ont été récoltés le soir, attirés par les lumières (Sabatinelli, 1992).

Péringuey (1902 : 626) indique, qu’en Afrique du Sud, les vrais Hoplides, à l’instar des

Pachycnemini, Heterochelides et Scelophysides diurnes et floricoles, sont plutôt crépusculaires ou

actifs par temps couvert.

Par contre, les espèces du genre Hoplia sont principalement diurnes. Il en est de même

pour le genre Ectinohoplia dont M. Lacroix a récolté plusieurs exemplaires, en Chine, en

compagnie de nombreux Rutelidae, par une matinée bien ensoleillée.

Source : MNHN, Paris

692 MARC LACROIX

Les Hopliidae malgaches apparaissent en nombre au début de la saison humide, durant les

mois de décembre et janvier et deviennent moins nombreux en fin de saison (février à avril). Ils ne

sont pas récoltés durant la saison sèche (mai à octobre). Ils fréquentent aussi bien la forêt dense

humide sempervirente de la région Est, les forêts denses et sèches de l'Ouest, les forêts

sclérophylles de moyenne altitude, les fourrés xérophyles de la région Sud, ainsi que les

formations forestières d’altitudes avec la présence de nombreux endémiques. Ils paraissent moins

nombreux ou souvent absents des formations graminéennes des pseudosteppes et savanes de PEst

et du Centre. C’est cependant la forêt humide sempervirente de la région Est qui abrite le plus

grand nombre d’espèces.

D’après Péringuey (ibidem), les Hopliidae d’Afrique du Sud sont entièrement dépendants

des floraisons et apparaissent donc soudainement après les premières pluies et disparaissent aussi

rapidement. C’est le cas dans la Province du Cap, ou, après des pluies d’août et septembre

abondantes, la contrée est couverte de fleurs et les Hopliidae peuvent être récoltés en grand

nombre. Leur diversité spécifique est de même extraordinaire, puisque plus de 250 espèces

cohabitent dans les mêmes biotopes.

Les Hopliidae sont des pollinisateurs efficaces du fait de leur morphologie. La forme du

corps et le clypéus allongé permettent à ces insectes un bon accès jusqu’au plus profond du calice

de la fleur. La pilosité souvent abondante accroche le pollen et favorise sa dissémination.

L’hypertrophie des pattes postérieures chez de nombreuses espèces permet à l’insecte un meilleur

accrochage avec les éléments de la plante.

En ce qui concerne le genre Hoplia, le mieux étudié parmi les Hopliidae, nous pouvons

relever, parmi les auteurs, les observations suivantes :

Lacordaire (1856 : 196) : « Les Hoplia fréquentent les fleurs et diverses espèces d’arbres

dont leurs mâchoires, assez robustes, leur permettent d’attaquer les feuilles. Quelques-unes de nos

pays se réfugient souvent sous les pierres, les bouses desséchées ou dans le sein de la terre ».

Selon Boyer (1940), les adultes, dont les larves se nourrissent de racines, quitteraient

immédiatement l’endroit ou ils émergent du sol et voleraient à une certaine distance avant de se

nourrir. Après avoir localisé une plante nourricière qu leur conviendrait, ils y resteraient jusqu’à

l’accouplement et la ponte des femelles. Quelques femelles, toutefois, retourneraient à leur point

d’émergence pour y déposer leurs oeufs.

Janssens (1960 : 321) : « Les Hoplia vivent, à l’état adulte, sur les fleurs, les feuilles et les

graminées. Les mâles volent le jour pour rechercher les femelles cachées sous les feuilles, au pied

des plantes ou dans le sol ».

Baraud (1967 : 89) : « Les Hoplia se rencontrent surtout dans les prairies humides, bords

des fossés, marais, bords des cours d’eau, mais cela n’est pas absolu. On les trouve principalement

le matin, de 9 à 12 h (solaires), les mâles volant avec beaucoup d’activité à la recherche des

femelles ou bien se tenant accrochés au haut des herbes ou sur les buissons et arbustes. C’est là

également que se tiennent les femelles et il est relativement aisé de les trouver, bien qu’elles soient

toujours plus rares que les mâles (et parfois très rares), en observant le vol des mâles qui viennent

retrouver les femelles ; on rencontre ainsi fréquemment des amas de plusieurs individus parmi

lesquels se trouve une femelle. La répartition des Hoplia est presque toujours discontinue ;

lorsqu’on trouve une espèce, elle est généralement localisée dans une place assez exiguë, mais elle

y est souvent très abondante ».

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 693

Paulian & Baraud (1982 : 366, texte repris de Paulian, 1959 : 240) : « Les mâles volent

très activement pendant quelques jours, à la recherche des femelles, qui, souvent de couleur plus

terne, paraissent rester toujours cachées ou enterrées et sont constamment très rares ».

Sabatinelli (1983) indique, qu’en Himalaya, le genre Hoplia peut se rencontrer de 800

jusqu’à 3400 et même 3600 m d’altitude. Les périodes d’apparition vont d’avril à juin (47% en

mai) et les espèces vivant en basse altitude sont bien entendu plus précoces que celles fréquentant

des altitudes plus élevées. Toujours d’après Sabatinelli, Hoplia grisea Moser et H. coeruleosignata

Moser, récoltés en mai à 1850 m au Népal, infestaient massivement, adultes, les feuillages de

Alnus nepalensis.

Baraud (1985 : 543) : « Bien qu’ailées, les femelles ne volent pas, restent cachées ; pour

cette raison elles sont toujours beaucoup plus rares que les mâles ».

Gangloff (1991 : 50) pour Hoplia farinosa : « Au vol, par beau temps, le matin ou posé

sur l’herbe des prés. Aussi par battage, en particulier des buissons et arbres fruitiers isolés. Cet

insecte semble apprécier les grands rouleaux de foin frais des prés de fauche, autour desquels il

peut pulluler en fin de matinée » et pour Hoplia praticola : « L’insecte est pris soit sur les buissons

en fleurs, soit au vol, en fin de matinée autour des rejets feuillus ».

Moron, Ratcliffe & Deloya (1997 : 263) rapportent qu’Hoplia festiva Burmeister

fréquente les forêts de montagne entre 900 et 1600 m. Les adultes sont récoltés entre mars et juin

et sont attirés par les lumières. De même, Hoplia squamifera Burmeister, autre espèce du

Mexique, est récolté en avril, entre 500 et 1600 m, en forêt tropicale de montagne. Cette espèce est

aussi attirée par les lampes électriques et a été observée occasionnellement sur les fleurs de

Hibiscus rosasinensis (Malvaceae).

Des phéromones sont émises par les femelles et permettent aux mâles de les localiser

comme il en est pour beaucoup d’autres insectes (Paulian, 1988 : 258). Des vols nuptiaux ont été

observés chez les Hoplia et rapportés par Paulian (1943 : 89) : « Dans les vols d’Hoplia, les deux

sexes prennent une part active à la danse, les femelles étant seulement moins nombreuses que les

mâles ».

Les Hopliidae sont peu nuisibles aux cultures et autres industries humaines. Balachowsky

(1962), dans son « Traité d’Entomologie appliquée à l’agriculture, tome 1, Coléoptères », indique,

page 17, que cette sous-famille n’est pratiquement pas nuisible et ne sera donc pas étudiée dans

son ouvrage.

Les stades larvaires ont été peu étudiés. De bonnes figures de deux espèces (tête,

épipharynx et 10ème segment abdominal) figurent dans l’ouvrage de Zhang Zhi-Li (1984). Ce

sont Ectinohoplia rufipes Motschulsky (figures 312-315) et Hoplia cincticollis Faldermann

(figures 316-319) avec des larves au troisième stade.

Source : MNHN, Paris

694 MARC LACROIX

IV.- Distribution et Biogéographie des Hopliidae au niveau mondial

1. Données historiques

2. Répartition actuelle des sous-familles et tribus

3. Répartition actuelle par régions biogéographiques

1. Données historiques

a) Avant 1844

Avant l’étude importante de Burmeister, huit genres et quatre vingt onze espèces

appartenant à la famille des Hopliidae avaient été décrits.

Les huit genres sont les suivants :

— Hoplia Illiger, 1803 — Lepithrix Serville, 1825

— Anisonyx Latreille, 1807 — Lepisia Serville, 1825

— Chasme Serville, 1825 — Monochelus Serville, 1825

— Dichelus Serville, 1825 — Pachycnema Serville, 1825

Sur les 91 espèces décrites, 27 sont des Hoplia et 54 appartiennent aux différents genres

sud-africains.

b) L'étude de Burmeister

La première étude d’ensemble sur les Hopliidae est celle de Burmeister (1844) dans son

« Handbuch der Entomologie », volume IV, traitant des « Coleoptera Lamellicornia Anthobia et

Phyllophaga Systellochela ».

La répartition des genres et espèces qu’il décrit est la suivante :

Familles de Burmeister Genres Espèces

Anisonychidae 5 26

Pachycnemidae IE 3 23

Heterochelidae 7 76

Gymnolomidae 5 44

Lepisiidae 4 lues

Hopliadae 4

Totaux...

Vingt huit genres et deux cent seize espèces sont traités dans cette étude avec un nombre

important de nouveaux taxa.

La classification adoptée par Burmeister est la suivante :

Deuxième famille : Anthobia

I. Lichniadae

Glaphyridae

IL. Anisonychidae

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 695

Pachycnemidae

Troisième famille : Phyllophaga

I. Phyllophaga systellochela

À. Phyllophaga systellochela farinosa

1. Heterochelidae

2. Gymnolomidae

3. Lepisiidae

4. Hopliadae

B. Phyllophaga systellochela metallica

1. Anisopliadae

2. Rutelidae

3. Macraspididae…etc.

Dans cette classification de Burmeister, les Anthobia unguibus inaequalibus (II)

correspondent aux Pachycnemini et Anisonyxini actuels. Les Phyllophaga systellochela farinosa

correspondent aux Heterochelini, Scelophysini, Madahopliini et Hopliini actuels.

Les caractères pris en compte par Burmeister pour les familles (forme du labre, des

mandibules, des maxilles, de la ligule) coupent les Hopliidae en deux groupes, l’un faisant partie

des Anthobia et proche des Glaphyridae, l’autre faisant partie des Phyllophaga et proche des

Rutelidae.

L. Anthobia

— Ongles des tarses inégaux ; le plus important fissuré

groupe Il des Anthobia (unguibus inaequalibus).

+ Pattes postérieures identiques dans les deux sexes.…..Anisonychidae genuini (Chasme,

Lepithrix, Anisonyx, Peritrichia, Eriesthis).

+ Pattes postérieures dilatés et allongées chez les mâles, toujours avec une seule griffe

-Pachycnemidae (Hoploscelis, Pachycnema, Stenocnema).

IL. Phyllophaga systellochela

— Tous les tibias avec un seul éperon, ou celui-ci manquant ; corps squamuleux ; labre caché

. Phyllophaga farinosa

sur les sternites, chez le mâle ; tibias médian et postérieur

+ Pygidium contracté, repl

avec un éperon.

+ Tibia antérieur avec trois dents aiguës; galea des maxillaires comprimée

. Heterochelidae

(Aeterochelus, Omocrates, Goniaspidius, Ischnochelus, Diaplochelus,

Dicranocnemus, Nanniscus).

+ Tibia antérieur avec les dents 2-3 courtes et émoussées ; galea des maxillaires

cornée, bidentée …Gymnolomidae

(Encyophanes, Mithophorus, Platychelus, Monochelus, Gymnoloma).

+ Pygidium droit, perpendiculaire chez le mâle

* Tarses postérieurs avec deux griffes.

Anisochelus, Cylichnus).

+ Tarses postérieurs avec une griffe.

Dicentrines, Hoplia, Harpina).

episiidae (Lepisia, Scelophysa,

…Hopliadae (Microplus,

Source : MNHN, Paris

696 MARC LACROIX

Répartition des espèces selon Burmeister

Nouveau Monde Ancien Monde

Etats- £ ee. Europe+ | Asie | Afrique | Mada-

Unis Mexique | Brésil | 4sje contin. Iles | du Sud | gascar Totaux

Anisonychidae E _ _ — [2526 — 26

Pachycnemidae — FES 2 = 23 = 23

Heterochelidae e = = = = 75 1 76

Gymnolomidae - _ _ = = 44 = 44

Lepisiidae - _ = = à 8 _ 8

Hopliadae 13 3 3, 13 39

re 179

Sur les 216 espèces répertoriées par Burmeister, 179 appartiennent à l’Afrique du Sud,

soit 83 % du nombre total d'espèces.

Les travaux de Burmeister ont été orientés surtout sur les faunes d’Afrique du Sud et de

Madagascar dont il a pu disposer d’un abondant matériel. Le « Nouveau Monde » et la région

orientale font figure de parents pauvres et son étude n’a pas fait beaucoup progresser la

connaissance des taxa d’origine asiatique.

Apport de Burmeister à la faune des Hopliidae

avant | décrits par | répertoriés | ignoré de | connus

1844 |Burmeister | dansson |Burmeister | après son

étude étude

genres 8 20 SR = 28

espèces 91 Tes EC 29 245

L'étude de Burmeister a permis d’augmenter considérablement le nombre de genres et

d’espèces appartenant à la famille des Hopliidae.

Burmeister a décrit comme nouveau 20 genres et 154 espèces. Il cite dans son étude un

total de 216 espèces et affirme n’avoir pas vu un certain nombre d’espèces (dont quelques espèces

de Klug). C’est un total de 29 espèces qu’il n’a pas vues ou qui à l’époque n’étaient pas

considérées comme faisant partie des Hopliidae.

Après cette étude magistrale, c’est un total de 245 espèces qui sont alors connues de la

Science et réparties en 28 genres.

c)_Le genera de Lacordaire

Lacordaire (1856), dans son «Genera des Coléoptères » regroupe tous les genres

précédemment décrits en une seule sous-tribu.

I. Hoplides (page 174) au sein de la tribu VIII. Mélolonthides.

Cette sous-tribu est divisée en deux groupes :

— Groupe I. Pachycnémides

— Groupe II. Hoplides vrais

Il recense 26 genres comme appartenant à sa sous-tribu des Hoplides (2 genres de

Burmeister ayant été mis en synonymie par manque de caractères tranchés selon Lacordaire) et

268 espèces, un certain nombre d’espèces ayant été décrites par Blanchard (1850) après l'étude de

Burmeister.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 697

La classification adoptée par Lacordaire, et qui diffère sensiblement de celle de

Burmeister, est la suivante :

Les deux formes de la languette, membraneuse et libre ou cornée et soudée, divisent les

Hopliidae en deux groupes :

I. Pachycnémides

IL. Hoplides vrais

Les Pachycnémides regroupent les Pachycnemidae et Anisonychidae de Burmeister. Les

principaux caractères distinctifs, à l’intérieur de ce groupe, sont : la forme de l’écusson Ë

l’hypertrophie des pattes postérieures chez les mâles ; la forme du clypéus. Sont inclus dans ce

groupe les genres : Chasme, Anisonyx, Peritrichia, Lepithrix, Eriesthis, Stenocnema, Pachycnema

et Hoploscelis.

Lacordaire ne reprend pas les groupes définis par Burmeister au sein de la section

«Phyllophaga farinosa » mais se contente de définir un groupe II, Hoplides vrais, avec quatre

sous-groupes non nommés mais définis par les caractères suivants :

O Abdomen contracté chez les mâles

x Les deux dents terminales du protibia libres

x Les deux dents terminales du protibia soudées

O Abdomen non contracté dans les deux sexes

x Crochets des tarses postérieurs doubles

x Crochets des tarses postérieurs simples

Les deux premiers sous-groupes correspondent aux Heterochelidae et Gymnolomidae de

Burmeister mais avec une division différente des genres (Dichelus, Monochelus, Gymnoloma,

Goniaspidius, Dicranocnemus, Nanniscus).

Le troisième sous-groupe correspond aux Lepisiidae de Burmeister avec les genres

Cylichnus, Anisochelus, Scelophysa, Lepisia, Dichelhoplia et Hopliopsis.

Le dernier sous-groupe correspond aux Hopliadae de Burmeister avec les genres Hoplia,

Harpina, Dicentrines, Microplus, Microdoris.

d) Le catalogue de Dalla Torre

Le Coleopterorum Catalogus, volume XX, pars 50 (1913), établi par Dalla Torre,

répertorie 62 genres et 708 bonnes espèces.

Le nombre de taxa mis en synonymie s’élevant à 79, c’est un total de 787 taxa qui est cité

dans ce catalogue.

Le genre Toxophyllus Fairmaire, 1901, classé parmi les Hopliidae, appartient en fait aux

Dynastidae avec une espèce originaire de Madagascar.

Répartition des genres par régions

Régions Nombre % sur 62

paléarctique 5

orientale

afrotropicale

malgache

néarctique

néotropicale

Source : MNHN, Paris

698 MARC LACROIX

Dans ce tableau, un genre (Hoplia) se retrouve dans cinq régions, 3 genres dans 2 régions.

58 genres ne se trouvent que dans une seule région. Pour 708 espèces et 62 genres, l'indice de

diversité est de 11,42.

Le tableau suivant nous indique la répartition des genres suivant le nombre d’espèces

qu’ils incluent.

Genres avec : Nombre de % sur 62 Nbre espèces

gepenres |__ incluses

1 espèce IE 23 73

2 à 5 espèces 20 84

6 à 10 espèces 6 53

11 à 25 espèces

26 à 50 espèces

51 à 250 espèces

Total :

Les genres qui n’ont pas plus de 5 espèces représentent 69 % du nombre total de genres.

Deux genres seulement (Heterochelus et Hoplia) ont plus de 50 espèces (110 et 200

respectivement). Ces deux genres regroupés, avec 310 espèces, représentent à eux seuls 44 % du

total des espèces d’Hopliinae.

Les cinq genres les plus importants (Hererochelus, Hoplia, Peritrichia, Monochelus,

Platychelus (110, 200, 31, 35, 38 sp.), avec 414 espèces, représentent 60 % du nombre total

d’espèces.

D’après les données du catalogue, il est possible de constater que :

— beaucoup de genres ont peu d’espèces (69 % de genres avec moins de 6 espèces).

— Peu de genres comportent un grand nombre d’espèces (cinq genres sur 62 ayant plus de

25 espèces).

— et que, par contre, peu de genres présentent un nombre moyen d’espèces (23 % des

genres ayant de 6 à 25 espèces).

Genres catalogués par Dalla Torre

Genres

Chasme Serv.

Anisonyx Latr.

Peritrichia Burm.

Inanda Péring.

Lepithrix Serv.

Khoina Péring.

Eriesthis Burm.

Stenocnema Burm.

Pachycnema Serv.

Pachycnemida Péring.

| Araeohoplia Arrow Angola

Korisaba Péring. | Afr. Sud

Eulaiades Fm. | Madag.

Hoplocnemis Harold Afr. Sud

Afr. Sud

xxx xl >) >) 2x) Def 6] pal el DT E

wloæl-lalulr|uwlnl

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 699

15 Mitrophorus Burm. 4 Afr. Sud

16 Dichelus Serv. 24 el Afr. Sud

17 Sinochelus Fm. 3 Chine

18 | Monochelus Serv. 35 X X Afr. Sud + Madag. (2)

19 | Diaplochelus Burm._ [74 | | | x Af. Sud

20 | Bizanus Péring. ü x Afr. Sud

21 Heterochelus Burm. 110 X Afr. Sud

22 Delphinobius Fm. 1 IE LAEAE Madag.

23; Hovachelus Fm. 4 X Madag.

24 Idutywa Péring. 2 x | __ Afr.Sud

25 Cocga Péring._ | T X | Afr. Sud

26 | Platychelus Burm. 38 X Afr. Sud

27 | Thabina Péring, 1 x |] A. Sud

28 | Gymnoloma Burm. | 12 | | | X le Afr. Sud

29) Gouna Péring. 3 x Afr. Sud

30 Knysna Pérng | 2 X Afr. Sud

Ai Outeniqua Péring. 1 less] X

32 | Goniaspidius Burm. 3 x IE | Afr. Sud

33 Omocrates Burm. 17 x Afr. Sud

34 | Dicranocnemus Burm. | 10 x JE Afr. Sud

35 Nanniscus Burm. 1 X Afr. Sud

36 Cylichnus Burm. 3 El] X Afr. Sud

37 Anisochelus Burm. s X|X LE Cap - Célèbes

38 | Dichelomorpha Burm. 5 X L

39 | Scelophysa Burm. 4 x le J AfSud

40 Kubousa Péring. | 4 X Afr. Sud

a | Lepisia Serv. 32 [1 x Afr. Sud

42 | EctinohopliaRedtb. | 18 | X |

43 | Pseudohoplia Reïtt. 2 x

44 | Dichelhoplia Blanch. | 4 x

45 Hopliopsis Blanch. ü x | Madag.

46 Amorphochelus Fm. 1 X | Madag.

47 Hoplia III. RÉESE EU

48 Congella Péring. 4 X Afr. Sud

49 Kareïga Péring. I X Afr. Sud

50 Gyroplia Brenske 1 X Bornéo

51 Odontoplia Fm. 1 X Madag.

52 Paroplia Fm. 1 X Madag.

53 Rabula Péring. 2 x Afr. Sud

54 [ Harpina Burm. 1 x Afr. Sud

55 Nanaga Péring. ü X Afr. Sud

56 Blikana Péring, il x Afr. Sud

57. Dicentrines Burm. 6 X Madag.

Microplus Burm. 9 x 1 Afr. Sud - 8 Madag.

Microplidus Péring 9 Afr. Sud

Source : MNHN, PXj£

700 MARC LACROIX

Hoplebaea Brenske

Macroplia Brenske |

Toxophyllus Fm.

Re ep ae

e) Catalogue Winkler

Le « Catalogus Coleopterorum regionis palaearcticae » (1929) de Winkler recense 114

espèces de la région paléarctique avec la répartition suivante :

Genres Nombre d’espèces

Sinochelus 3

Ectinohoplia 18

Pseudohoplia 2)

Hoplia 91

f) Données d’après vedev

Dans sa faune des Scarabaeidae pleurosticti d’URSS et régions limitrophes, Medvedev

(1952) fournit les données suivantes sur la répartition des Hopliidae au niveau mondial.

Régions Nombre d’espèces % sur 731

paléarctique 130 18

orientale 6

afrotropicale + Madag.

néarctique

néotropicale

Medvedev recense 243 espèces comme appartenant au genre Hoplia, réparties dans les

différentes régions comme suit :

— paléarctique 104

— orientale 28

— afrotropicale 81

— néarctique 18

néotropicale 12

g) Recensement actuel

La compilation des éditions du «Zoological Record» jusqu’à l’année 1997 et

l’incorporation de ces nouvelles espèces, postérieures au Coleopterorum Catalogus, ainsi que

celles nouvellement décrites dans le présent ouvrage, au sein d’une base de données regroupant

tous les taxa décrits, ont permis de revoir à la hausse le nombre de genres et d’espèces valides.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 701

En 1998 la faune mondiale des Hopliidae s’élève à 103 genres et 1199 espèces!.

Les différents tableaux suivants nous présentent cette évolution en nombre de genres et

d’espèces. Les taxa mis en synonymie ne sont pas pris en compte.

Evolution du nombre de genres et d’espèces depuis 1843

Auteur ou période Date Nbre genres Nbre espèces

avant Burmeister [1843 [ #8 91

Burmeister |_1844 28 216

après étude de Burmeister 1844 28 245

Lacordaire 1856 26 268

Gemminger & Harold 1869 30 332

Dalla Torre 1913 62 708

Medvedev 1952 731

Evolution du nombre d’espèces parmi les genres de plus de 10 espèces

Genres Gemminger Dalla Torre

Anisomyx 13 16

Peritrichia 16 31

Lepithrix 13

Eriesthis 13

Pachycnema 21

Dichelus 24

Monochelus 35

Heterochelus (= Monochelus) 110

Platychelus Dichelus) 38

Gymnoloma 11 12

Omocrates 17

Ectinohoplia

Hoplia

Microplidus

l- A titre comparatif, Franciscolo (1998) recense pour les Lucanidae 101 genres et 1282 espèces

(liste établie au 31-12-1993).

Source : MNHN, Paris

702

MARC LACROIX

Nombre de genres décri

1803-1

1807-1- 2

1825-6- 8

1844 - 18 - 26 (Burmeister)

1850-2- 28

1868-1- 29

1869-1- 30

1890-1- 31

1893-1- 32

1897-2- 34

1898-2- 36

1899-3- 39

1900-1- 40

1902 - 17 - 57 (Péringuey)

1903-1- 58

1912-1- 59

1914-1- 60

1918-2- 62

1924-1- 63

1935-1- 64

1956-1- 65

1958-2- 67

1959-3- 70 (Schein)

1961-1- 71

1983-1- 72

1987-1- 73

1997 - 14 - 87 (Lacroix)

1998 - 16 - 103 (Lacroix)

Genres décrits par périodes

période 1800 - 1850 28

1851 - 1900 12

1901 - 1950 24

1951 - 1998 39

Les grandes dates dans la chronologie des Hopliidae

1803- Illiger 1900- Alluaud

1825- Serville 1902- Péringuey

1833- Klug 1902- Reitter

1840- Castelnau 1913- Dalla Torre

1844- Burmeister 1920- Arrow

1847- Erichson 1940- Boyer

1850- Blanchard 1952- Medvedev

1855- Burmeister 1945- Burgeon

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 703

1856- Lacordaire 1958-1959- Schein

1869- Gemminger & Harold 1960- Kulzer

1871- Mulsant & Rey 1965- Andreae

1886- 1968- Nomura

Ÿ Fairmaire 1971- Tesar

1983- Sabatinelli

1905- 1985- Baraud

1887- Künckel 1992- Baraud

2. Répartition actuelle des sous-familles et tribus

Les sous-familles et tribus retenues pour cette répartition sont celles qui ont été définies

dans le présent volume (1*° partie : 1997 et 2" partie : 1998).

Les Pachycneminae avec les tribus Pachycnemini et Anisonyxini sont avant tout Sud-

africains (172 espèces) ; quelques espèces (13) se trouvant dans les pays voisins.

Cette sous-famille, avec 15 genres et 185 espèces, représente respectivement 14,6 et 15,4

% de la faune mondiale.

La sous-famille des Hopliinae, avec 88 genres et 1014 espèces, représente respectivement

85,4 et 84,6 % de la faune mondiale.

Parmi les Hopliinae, deux tribus : Heterochelini et Scelophysini sont exclusivement

afrotropicales avec 369 espèces en Afrique du Sud contre 16 pour les pays voisins.

La tribu des Madahopliini est endémique de la région malgache et inclut 39 genres et 233

espèces. Au point de vue générique cette tribu représente 38 % de la faune mondiale et 19,5 %

pour le nombre d’espèces.

La sixième tribu, celle des Hoplini, présente une répartition plus vaste puisqu'on la

trouve dans les régions paléarctique, orientale, néarctique, néotropicale et afrotropicale (1). Elle

est absente de la région malgache. Cette tribu comprend le plus grand nombre d’espèces (397) soit

33 % du nombre total d’espèces.

(1) Les représentants de cette tribu, pour la région concemée, étant du Sud de l’Afrique, laissent planer un

doute sur leur véritable appartenance aux Hopliini. Le manque d’études récentes sur ce sujet ne permet pas de

trancher sur la position de ces taxa africains.

Répartition des genres et espèces par tribus

Espèces % genres | % espèces

Pachycneminae : 15 185 14,6 15,4

1. Pachycnemini 7 60 CEE

2. Anisonyxini 8 125 7,8 10,4

Hopliinae : 88 1014 85,4 84,6

3. Heterochelini 19 356 18,5 29,7

4. Scelophysini 8 29) 7,8 2,4

5. Madahopliini 39 233 379) 19,4

6. Hopliini (1) 22 396 21,3 33

Totaux 1199 100

(1) 9 genres paléarctiques-orientaux-néarctiques et 13 genres afrotropicaux.

Source : MNHN, Paris

704 MARC LACROIX

Répartition des Hopliidae par sous-familles et tribus

Nombre d’espèces par régions

afrotrop. Totaux

Pachycneminae : _ = = 185 = 185

1. Pachycnemini = S eu 60 = 60

2. Anisonyxini SAGE = 125 = 125

Hopliinae : 188 108 39 446 233 1014

3.Heterochelini = | - nie 356

4. Scelophysini | — — = 29 = 29

5. Madahopliini # = _ 233 233

6. Hopliini 188 61 = 397

Totaux 188 233 1199

Répartition des genres au sein des tribus et nombre d’espèces

L Pachycneminae 185

1.Pachycnemini 60

1. Pachycnema 26 :. Eriesthis 15

2. Pachycnemida 1 « Pseudoheterochelus 1

3. Hoplocnemis 12 7. Parieriesthis 4

4. Stenocnema

2. Anisonvxini 125

1. Anisonyx 29 5. Chasme 4

2. Petitrichia 52 4 Korisaba 1

3. Lepithrix 23 7. Lepitrichula 5

4. Khoina 4 8. Inanda 7

IL Hopliinae

1. Heterochelini 356

1. Mitrophorus 4 1. Gymnoloma 12

2. Dichelus 31 12. Gouna 4

3. Monochelus 35 13. Knysna 2

4. Diaplochelus 4 14. Outeniqua 3

. Bizanus 2 15. Pseudouteniqua 1

«- Heterochelus 169 16. Goniaspidius 4

7. Idutywa 2 17, Omocrates 24

8. Coega 1 18, Omocnemus il

9. Platychelus al 1. Dicranocnemus 15

10. Thabina 31

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 705

2. Scelophysini 29

1. Congella 5 5 Scelophysa 4

2- Cylichnus 3: 6 Kubousa 4

3, Anisochelus 5 7 Lepisia 6

4. Cylindrocrates il 8. Clania ñ

3. Hopliini 397

1. Sinochelus 3 12. Microplidus 22

2. Ectinohoplia 44 13. Hoplebaea si

3. Spinohoplia 1 14. Macroplia 3

4. Pseudohoplia 5; 15. Eremoplia 1

5. Dichelhoplia 4 16 Blikana 1

& Himalhoplia 1 17. Harpina 1

7. Gyroplia 1 18- Nanaga 1

8. Hoplia 297 19. Rabula 2

°- Harpina 1 2. Kareiga ll

1. Microplus 1 2. Hoplorida ji

u- Microdoris 1 2. Nesohoplia 1

4. Madahopliüni 233

1. Hovachelus 1 x. Dentatoplia 1

2. Odontoplia 1 2. Dolichoplia 9

3. Paroplia 1 2. Calliferoplia 2

4. Pseudoparoplia 1 24. Blanchardoplia 8

5. Laceratoplia 1 25. Homopliopsis 6

6 Rimuloplia 1 26: Dilatatoplia 1

7 Rhachistoplia ul 27. Hopleidos 3

8. Michaeloplia 25 28. Athesphatoplia 2)

9- Euknemoplia 3 2. Paramicroplus 9

10. Echyra 28 30. Embrithoplia 1

un. Megistoplia 3: 31. Sabatinelloplia 2

w. Dicentrines 12 32. Caesariatoplia ïl

13. Eulaiades 5, 33. Oberthuroplia 3;

14. Fairmairoplia 12 34. Madahoplia 15

15. Grammodoplia 1 35. Oreogenoplia il

16. Tsaratanoplia 1 36. Pseudomicroplus 6

17. Macropliopsis 1 37. Minutoplia 2

18- Paramorphochelus 9 38 Hopliopsis 4

19. Comoramorphochelus 1 39. Delphinobius 5

2. Amorphochelus 41

Source : MNHN, Paris

706 MARC L.

Répartition des genres selon leur nombre d’espèces

Genres avec : Nombre de genres % sur 103

1 espèce 38

2 à 5 espèces 33

6 à 10 espèces 9

11 à 25 espèces 12;

26 à 50 espèces

51 à 200 espèces

plus de 200 espèces

Total

Comparaison avec le catalogue de Dalla Torre

Depuis la parution du catalogue de Dalla Torre (1913), 41 genres et 491 espèces ont été

décrits représentant une augmentation du nombre de taxa de 66% pour les genres et de 69% pour

les espèces. L'indice de diversité a peu bougé : 11,4 en 1913 et 11,6 actuellement.

3. Répartition actuelle par régions biogéographiques

Les Hopliidae ne sont pas représentés dans toutes les régions biogéographiques du globe.

Ils sont absents des régions australienne et océanienne. Ils sont présents inégalement dans les

autres régions avec le plus grand nombre de genres et d’espèces en région afrotropicale mais

principalement dans sa partie Sud : Afrique du Sud (province du Cap). La région malgache vient

en deuxième position pour le nombre de genres et d’espèces et sa faune paraît plus proche de celle

de l’Afrique du Sud que des autres régions.

Régions considérées :

— Région paléarctique — Région orientale

— Région néarctique — Région néotropicale

— Région afrotropicale — Région malgache

Définition des régions :

Les définitions des régions et leurs limites sont celles qui ont été exposées avec détail par

Balthasar (1963 : 80-104) et Franciscolo (1997 : 54-72).

La sous-région malgache, pour de nombreux auteurs, est ici érigée en région, de même

importance que la région afrotropicale.

Nombre d’espèces par région

Régions Espèces

paléarctique 188

orientale 107

néarctique-néotropicale 39

afrotropicale 631

malgache 234

Totaux 1199

Source : MNHN, Paris

MARC LACROIX

Faune mondiale - Indice de diversité

Régions Genres présents | Nbreespèces | Indice de diversité

paléarctique 5 188 38

orientale 5 107 21

néarctique-néotropicale 1 39 39

afrotropicale 54 631 12

malgache 40 234 6

Total 103; 1199 12

a Genre Hoplia présent dans 4 régions et Ectinohoplia dans 2 régions.

Le genre Leptohoplia Saylor (1 sp.), de Californie, n’est pas pris en considération.

@ Avec le genre Nesohoplia Scott (sp.) des Iles Seychelles.

Tableau des genres asiatiques présents en régions paléarctique est et orientale

(en dehors de Hoplia)

Genres (1 Nbre espèces Distribution

1. Sinochelus (y 3 Chine

2. Ectinohoplia 44 Chine. Tibet. Assam. Indochine

3. Spinohoplia j Népal

4. Pseudohoplia 3 Chine. Taïwan

5. Dichelhoplia 4 Indonésie. Indochine. Inde

6. Himalhoplia 1 Népal

7. Gyroplia I Bornéo

« Dichelomorpha Burmeister (28 sp.), Dicheloschema Moser (1 sp.) et Xenoceraspis

Arrow (3 sp.), classés parmi les Hoplidae, appartiennent en fait à la sous-famille des

Macrodactylinae (Melolonthidae).

€ Sinochelus Fairmaire appartient sans doute aussi aux Macrodactylinae. Ce genre reste

toutefois, dans le doute, classé ici parmi les Hopliidae.

Genre Hoplia Illiger

Répartition des espèces dans les différentes régions

Régions

Nbre d’espèces

paléarctique

163

orientale

afrotropicale

néarctique

néotropicale

Totaux

296

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 709

Plus de la moitié des espèces (55 %) se trouve en région paléarctique. Un peu plus du

quart est répandu en région orientale. Les régions afrotropicale et néotropicale sont faiblement

représentées (6 % et 3 %).

Interrelations entre les faunes des différentes régions

Pal

Néarctique

Néotropicale

Orientale

Afrotropicale

Malgache

* -_ Les régions paléarctique et orientale sont proches faunistiquement avec un certain

nombre de genres communs (2). Le genre Hoplia, avec 163 espèces paléarctiques, est bien présent

aussi en région orientale (75 espèces). C’est un genre qui s’est diffusé sans doute à partir de la

sous-région chinoise comme l’indique le diagramme suivant.

Les espèces afrotropicales, classées parmi le genre Hoplia (19 sp.), sont sans doute bien

différentes comme il a été démontré pour les taxa malgaches classés aussi dans ce genre et qui

appartiennent en fait à des genres endémiques.

Le genre Ectinohoplia présente une répartition à peu près égale entre le Paléarctique Est

(20 sp.) et la région orientale (24 sp.).

Les autres genres (3 en région paléarctique, 3 en région orientale) comportent peu

d’espèces et sont plus localisés.

Source : MNHN, Paris

710 MARC LACROIX

* - Régions paléarctique et néarctique

Le genre Hoplia s’est répandu en région néarctique à partir du Paléarctique Est.

C’est le seul genre présent en région néarctique avec une spéciation forte (30 sp.) et des

endémismes orientaux et occidentaux poussés.

Paléarctique Néarctique

Néotropicale

Répartition géographique des espèces du genre Hoplia

*- ions néarctique et néotropicale

Le genre Hoplia a continué sa progression jusqu’en Amérique centrale, du sud

du Mexique jusqu’au Costa Rica (8 sp.). Une espèce (ochracea Burmeister) est décrite du Brésil,

mais cette localisation paraît douteuse.

* - Régions paléarctique et afrotropicale

Les interrelations sont inexistantes. Toutes les espèces africaines sont localisées

dans la partie Sud du Continent et appartiennent à des genres endémiques, bien différents du genre

Hoplia.

* - Régions orientale et afrotropicale

Les genres appartenant à la tribu des Hopliini et présents en région afrotropicale

pourraient avoir certains liens avec les genres présents en région orientale.

* - Régions afrotropicale, malgache et orientale

Madagascar, les Comores et les Mascareignes n’hébergent que des représentants

de la tribu endémique des Madahopliini. Cette tribu présente à la fois des caractères la rapprochant

des Hopliini et des caractères la rapprochant des Heterochelini et Scelophysini.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 711

Cependant, à la différence des Melolonthidae malgaches qui se répartissent en tribus dont

une bonne partie est représentée dans les autres régions, les Hopliidae malgaches appartiennent

tous à une même tribu endémique bien différenciée, dont l’origine se situe au moment de la

séparation des blocs africain, malgache et indien et dont la spéciation a été intense par la suite.

Dendogramme de similitude faunistique entre les régions concernées

Néarctique

Néotropicale

Paléarctique

Orientale

Malgache

Afrotropicale

a) - Région paléarctique

La région paléarctique est la plus vaste des régions considérées. Elle inclut l’Europe,

l'Afrique au nord du Sahara, les proche et Moyen Orients, le nord de la péninsule arabique, l’Asie

au nord de l’Himalaya, la Corée, le Japon, la Chine au nord du fleuve Yang-Tsé.

Cette région héberge 5 genres et 188 espèces. Trois genres sont endémiques : Sinochelus,

Spinohoplia et Himalhoplia.

La répartition des espèces est la suivante :

Genres [_Nombre espèces

Hoplia Œ RE 7

Sinochelus

Ectinohoplia 2

Spinohoplia

Himalhoplia

Total

87 % des espèces de la région paléarctique appartiennent au genre Hoplia et 11 % au

genre Ectinohoplia. 98 % des espèces sont réparties dans ces deux genres.

Source : MNHN, Paris

712 MARC LACROIX

Les genres Himalhoplia et Spinohoplia se rencontrent au Népal. Le genre Sinochelus ne

se trouve qu’en Chine et le genre Ectinohoplia, dans la région concernée, est réparti sur toute la

Chine et le Tibet.

Par contre, le genre Hoplia a une bien plus grande répartition, et se trouve dans toute la

région paléarctique à l’exception des contrées les plus froides.

Distribution du genre Hoplia en région paléarctique

Sous-régions Nombre espèces

Afrique du Sud gl

Europe + Russie 45

Moyen Orient + Asie centrale 27

Chine, Japon, Mongolie, Corée 53

Népal, Tibet, Himalaya |. 29

Total

Les espèces sont nombreuses dans la partie Est de la région (53 + 29 sp.). Leur nombre se

réduit dans la partie centrale pour augmenter en partie occidentale. Par contre en sous-région

méditerranéenne les espèces sont plus nombreuses au nord de la Méditerranée (18) qu’au sud (9).

L'Europe de l’Ouest abrite 41 espèces (Baraud, 1992).

Pour la région concernée l’évolution dans la description des taxa est la suivante :

avant 1850

entre 1850 et 1900 #

de 1901 à 1950 11

après 1950

Le tableau suivant nous indique le nombre d’espèces pour différents pays d'Europe

occidentale.

Pays Source Nbre espèces

Angleterre Baraud, 1977 1

Belgique Janssens, 1960 4

France Paulian & Baraud, 1982 5!

Péninsule ibérique Baraud, 1977 7

Italie Baraud, 1977 11

Europe centrale Freude & al, 1969 11

Pologne Stebnicka, 1978 8

URSS Medvedev, 1951 28

Europe occidentale Baraud, 1977 18

(cinq pays)

Europe de l'Ouest Baraud, 1992

« Hoplia : 27 sp. et Ectinohoplia : 1 sp.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

713

L’Afrique du Nord ne comporte que 9 espèces avec la répartition suivante :

Espèce

Algérie

Tunisie

arinosa (L)

EE x

digitifera Peyerimhoff

rungsi Kocher

peroni Blanchard

aulica (L)

XXI x x] x

cupulosa Peyerimhoff

Dilineata (F)

africana Escalera

XX x x x) ><] ><

susiana Escalera

cœo| x] x] ><

Région himalayenne (Himalaya et Nord de l’Inde) d’après Sabatinelli (1991):

Genre

Nombre d’espèces

Ectinohoplia 7

Himalhoplia

Hoplia

Japon :

Genre

Nombre d’espèces

Ectinohoplia 3

Hoplia D

La région orientale, de climat tropical, s’étend depuis le sud de l’Himalaya, la partie sud

du Pakistan et le sud de la Chine (le fleuve Yang Tsé étant la frontière) jusqu’à l’est des Célèbes

(ligne de Weber). (1

« La ligne de Weber, à l’est des Célèbes, est plus apropriée que la ligne de Wallace (à

l'Ouest des Célèbes) pour définir la région orientale si l’on considère sa faune des Hopliidae.

b) - Région orientale

Les Hopliidae sont moins nombreux en région orientale (107 sp.) qu’en région

paléarctique (188 sp.). Il y a le même nombre de genres (5) dont deux sont communs avec la

région paléarctique (Hoplia, Ectinohoplia).

La répartition des espèces est la suivante :

Genres

Nombre d’espèces

Hoplia

Dichelhoplia

Gyroplia

Ectinohoplia

Pseudohoplia

Source : MNHN, Paris

YIL

XIOHOVT DHVK

Distribution des Hopliidae

Fe HI genre Hoplia

= Madahopliini

Hopliidae afrotropicaux

Ë ES Gone Ecinohophe

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 715

70 % des espèces de la région orientale appartiennent au genre Hoplia et 22 % au genre

Ectinohoplia. Ce sont 92 % des espèces qui appartiennent à ces deux genres.

Le genre Dichelhoplia a des représentants dans l’Est de l’Inde, en Indochine et en

Indonésie. Le genre Gyroplia n’est connu que de Bornéo. Le genre Pseudohoplia est du Sud de la

Chine.

Le genre Ectinohoplia, avec 24 espèces, présente la répartition suivante :

Sous-régions Nbre d’espèces

Inde 5 21

Chine du Sud, Indochine 18 75

Indonésie, Malaisie, Philippines

Thaïlande, Birmanie

Total

Sous-régions

Inde

Chine du Sud, Indochine

Indonésie, Malaisie, Philippines

Thaïlande, Birmanie

Total

c) - Régions néarctique et néotropicale

La région néarctique comprend l’Amérique du Nord (Canada, Etats-Unis, Mexique)

jusqu’au parallèle 20° N. Cette région présente peu de différences biogéographiques avec la région

paléarctique.

La région néotropicale s’étend du parallèle 20° N (partie Sud du Mexique) jusqu’à la

Terre de Feu. Les Hopliidae n’ont colonisé que l’extrême nord de cette région, à partir de la région

néarctique.

Ces deux régions abritent peu d’espèces. Elles appartiennent toutes au genre Hoplia.

La répartition est avant tout néarctique avec 30 espèces. Neuf espèces se retrouvent en

Amérique centrale. Une seule atteint le Brésil (?).

Distribution du genre Hoplia en régions néarctique-néotropicale

Nombre d’espèces_

[ USA-Canada 16

Mexique

Amérique centrale

Brésil

Total

Source : MNHN, Paris

716

23 espèces se retrouvent au Sud des Etats-Unis (Blackwelder, 1944). Moron, Ratcliffe &

Deloya (1977) citent 13 espèces du Mexique.

Répartition en Amérique centrale

Guatemala

Honduras

Nicaragua, Costa-Rica

Le genre Leptohoplia créé par Saylor (1935) pour une espèce de Californie ne semble pas

appartenir aux Hopliidae. D’autres auteurs (Howden & Hardy en 1971, Potts en 1974) classent ce

genre parmi les Rutelidae dans la famille des Anomalini. Hardy (1977) ne reconnaît que le genre

Hoplia aux Etats-Unis.

d) - Région afrotropicale

La région afrotropicale (anciennement région éthopienne) comprend toute l’Afrique au

sud du Sahara ainsi que la partie sud de la Péninsule arabique. Les déserts délimitant ses frontières

Nord et Nord-Est forment des barrières importantes avec la région paléarctique.

Madagascar et les îles voisines (Comores, Mascareignes, Seychelles) considérés souvent

comme une sous-région de la région afrotropicale sont traités ici comme appartenant à une région

bien à part au vu de l’endémicité presque totale des faunes et flores qui peuplent ces îles.

La région afrotropicale ne comprend des Hopliidae que dans sa partie Sud.

631 espèces et 54 genres occupent cette région mais 559 espèces et 39 genres ne se

rencontrent qu’en Afrique du Sud.

Espèces d’Afrique du Sud 559 88,59%

Autres pays 72 11,41 %

La répartition en tribus, pour le nombre d’espèces, est la suivante :

Tribus Afrique du Sud Autres pays

Pachycnemini 54 9,7 6 8,3 60 9,5

Anisonyxini 118 ZT % 9,7 125 19,8

Heterochelini 343 61,3 13 18,1 356 56,4

Scelophysini 26 4,7 SE 29 4,6

Madahopliini 0 0 0

Hopliini

Totaux

Dans les pays autres que l’Afrique du Sud, 59,7 % des espèces présentes appartiennent à

la tribu des Hopliini. Par contre, en Afrique du Sud, cette tribu ne représente plus que 3,2 % du

nombre d’espèces présentes dans cette région. Ce sont les Heterochelini (61,3 %) qui sont les plus

nombreux.

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE

)

Présence des Hopliidae dans les différents pays africains.

Sous-régions Pays Espèces Totaux

Cameroun - Gabon, 9

Zaïre - Congo 20

Rwanda

Angola

Kenya - Tanzanie

Mozambique

Namibie

Afrique du Sud Zimbabwe - Zambie

Afrique du Sud

Afrique centrale

Afrique de l’Est

90 % des espèces se trouvent uniquement dans la sous-région d’Afrique du Sud.

Les Hopliini sont en majorité parmi les espèces présentes dans les autres sous-régions.

Sous-régions Pays Hopliini | Autres tribus

Cameroun - Gabon 9 = 9

s Zaïre - Congo 12 8 20

Afrique centrale onde 5 2 7

Angola î IE 7 8

3 g Kenya - Tanzanie 11 4 15

PROS Mozambique 3 1 4

Namibie 4 4

Afrique du Sud Zimbabwe - Zambie 3

Afrique du Sud

dont Afrique centrale et Est 41 63

dont Afrique du Sud. 20 548 568

En Afrique centrale et de l’est, les Hopliini représentent 65 % de la faune totale des

Hopliidae présents dans ces deux sous-régions. Par contre en sous-région d’Afrique du Sud, les

Hopliini ne représentent plus que 3,5 % de la faune de cette sous-région.

Les Hopliidae à l’ouest de leur répartition (Cameroun, Gabon) ne comprennent que des

Hopliini (9 sp.). Un peu plus au sud, le Congo et le Zaïre sont encore majoritaires en Hopliini (12

contre 8). En descendant sur l’Angola ce sont par contre les Pachycneminae et Heterochelini qui

deviennent majoritaires (7 pour 1).

En Afrique de l'Est, les Hopliini sont majoritaires (11 pour 4) de même qu’en

redescendant sur le Mozambique (3 pour 1). Les pays voisins de l’Afrique du Sud deviennent

majoritaires en représentants d’autres tribus que celle des Hopliini (Namibie, Zimbabwe, Zambie,

Botswana (?) ).

Source : MNHN, Paris

718 MARC LACROIX

Répartition des différentes tribus en région afrotropicale

Pays Sceloph.

Cameroun - Gabon _ _ _- 9 9 12,5 1,43

Zaïre - Congo _ 3 4 1 12 20 27,8 3,17

Rwanda = 1 1 = S. 4 97 1,11

Angola 4 2 1 1 8 11,1 1,27

Kenya - Tanzanie 1 1 2 = 11 15 20,8 | 2,38

Mozambique = _ 1 — 3 4 5,6 0,63

Namibie = 2 1 1 _ 4 5,6 0,63

Zimbabwe - Zambie 1 — 2; — 2 5 6,9 0,79

Total 6 ‘z. 13 3. 43 72 100 | 11,41

Afrique du Sud

« Parmi les 61 espèces d’Hopliini, 19 espèces sont des Hoplia*.

Répartition du genre Hoplia

Cameroun - Gabon

Région du Cap

Zaïre

Tanzanie

Zambie

* Classé provisoirement parmi les Hoplia. Car comme il est dit précédemment, le genre Hoplia

n’a sans doute pas de représentants afrotropicaux.

e) - Région malgache

La particularité de cette région est l’endémicité totale (100 %) de ses représentants au sein

de la famille des Hopliidae. Les trente neuf genres malgaches définis dans cette étude sont tous

endémiques et sont regroupés dans une tribu des Madahopliini, elle aussi endémique. Aucun

genre n’est endémique des Mascareignes. Par contre le genre Comoramorphochelus est endémique

des Comores avec une espèce. Les Iles Seychelles abritent un genre endémique, Nesohoplia Scott,

avec une espèce.

Répartition des taxa dans les Îles avoisinant Madagascar

Genres Comores

Amorphochelus

Comoramorphochelus +

Nesohoplia

Nbre espèces

* endémique.

Mascareignes Seychelles

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 719

V.- Relations phylogénétiques

Dans l'introduction du présent volume (fascicule 1, page 5) il avait été reporté, après

quelques indications sur l'élaboration des arbres relationnels entre les taxa étudiés dans cet

ouvrage, qu’une explication plus détaillée de l'analyse phylogénétique serait fournie dans le

fascicule 2.

L'importance du nombre de taxa décrits et les délais impartis pour l'élaboration de cet

ouvrage ne permettent pas de traiter et d’expliciter dans le détail un sujet qui, de plus, n’a pas

véritablement sa place dans le corps d’une faune régionale destinée avant tout à une utilisation

pratique par des non spécialistes.

Toutefois l'intégration d’arbres relationnels, au sein de cette étude, appelle quelques

remarques explicatives.

Les arbres utilisés dans cet ouvrage (et nommés à tort cladogrammes dans le premier

fascicule) représentent les relations phylétiques entre taxa (genres et espèces). Ils illustrent le

degré de parenté entre taxa par l’utilisation des apomorphies établies parmi les caractères

distinctifs. Toutefois, le nombre insuffisant de caractères apomorphes pour établir des

Synapomorphies pour chaque embranchement d’un arbre comportant quelquefois plus d’une

dizaine d’unités évolutives n’a pas donné la possibilité d’aboutir toujours à une construction de

véritables cladogrammes.

Le terme « dendrogramme », arbre exprimant des liens entre taxa, serait plus approprié

que « cladogramme » qui exprime des relations phylogénétiques à partir d’une analyse cladistique

stricte ou les embranchements sont toujours définis par des synapomorphies.

L'utilisation des programmes PAUP 3.1 et PAUP 4.0 version beta de Sinauer Associates

n’a pas permis, à partir de matrices de caractères non pondérés, d’arriver toujours à des résultats

probants ou fiables. Le nombre important de taxa aux niveaux générique (39) et spécifique (233)

et le fait que de nombreux caractères utilisés se retrouvent à l'identique dans plusieurs groupes ne

facilitent pas la tâche dans le choix des apomorphies ainsi que des extra-groupes si l’on respecte la

définition qu’un caractère observé dans le groupe étudié est plésiomorphe s’il est également

présent à l’extérieur du groupe et apomorphe s’il n’est présent qu’à l’intérieur du groupe étudié.

Bien identifier les caractères est une étape préalable d’une grande importance, mais

souvent difficile à réaliser parfaitement, pour la confection d’une matrice « idéale » qui permettra

par son interprétation la construction de l’arbre phylogénétique le plus parcimonieux.

Un certain nombre d’arbres présentent, toutefois, une arborescence avec toutes les

synapomorphies et une absence d’homoplasie. Ce sont, par exemple, ceux de la page 486 (espèces

du genre Hopleidos, 3 sp.), page 544 (espèces du genre Oberthuroplia, 3 sp.), page 610 (espèces

du genre Hopliopsis, 7 sp.), page 628 (espèces du genre Delphinobius, 5 sp.).

Cependant, dans leur ensemble et malgré quelques lacunes, la représentation des relations

de parenté entre taxa d’un même niveau, étudiés dans cet ouvrage, fournit une information que

l’on ne peut négliger et sans doute assez proche de la réalité.

Source : MNHN, Paris

720 MARC LACROIX

Références bibliographiques

Cette bibliographie reprend toutes les études sur les Hopliidae effectuées après 1913, date

de parution du Coleopterorum Catalogus, pars 50, Melolonthinae IV de Dalla Torre. Une grande

partie des ouvrages et articles parus avant 1913 a également été consultée par l’auteur (pour les

autres de moindre importance, le Coleopterorum Catalogus pourra être utilisé).

De nombreux titres sur l’environnement ou la biogéographie malgache sont cités. Ils ont

servi à l’auteur soit directement pour la préparation de cet ouvrage soit pour mieux appréhender

les problèmes généraux de l’insularité malgache.

Les articles et revues cités dans la « Liste des récolteurs » ne font pas tous l’objet d’une

reprise générale dans la bibliographie.

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Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 741

1991. Principales localités où des Insectes ont été recueillis à Madagascar / Chief field

stations where Insects were collected in Madagascar, [ir] Faune de Madagascar,

supplément 2 : 1-88, 3 cartes. Publié à compte d'auteur.

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Source : MNHN, Paris

742 MARC LACROIX

Index des familles, sous-familles, tribus et genres

Amorphochelus Fairmaire, 1898 .

Athesphatoplia Lacroix, 1998

Blanchardoplia Lacroix, 1998

Caesariatoplia Lacroix, 1998

Calliferoplia Lacroix, 1998

Comoramorphochelus Lacroix, 1997

Delphinobius Fairmaire, 1900 .

Dentatoplia Lacroix, 1997

Dicentrines Burmeister, 1844

Dilatatoplia Lacroix, 1998

Dolichoplia Lacroix, 1998

Echyra Erichson, 1847

Embrithoplia Lacroix, 1998

Euknemoplia Lacroix, 1997

Eulaiades Fairmaire, 1899 .

Fairmairoplia Lacroix, 1997

Grammodoplia Lacroix, 1997

Homopliopsis Lacroix, 1998

Hopleidos Künckel, 1887

Hoplia Illiger, 1802

Hopliidae Latreille, 1829

Hopliopsis Blanchard, 1850

Hovachelus Fairmaire, 1897 .

Laceratoplia Lacroix, 1997

Macropliopsis Lacroix, 1997

Madahoplia Lacroix, 1998

Madahopliini Lacroix, 1997

Megistoplia Lacroix, 1997

Michaeloplia Lacroix, 1997

Minutoplia Lacroix, 1998

Oberthuroplia Lacroix, 1998

Odontoplia Fairmaire, 1897 .

Oreogenoplia Lacroix, 1998

Paramicroplus Lacroix, 1998

Paramorphochelus Lacroix, 1997

Paroplia Fairmaire, 1903 .

Pseudomicroplus Lacroix, 1998

Pseudoparoplia Lacroix, 1997

Rhachistoplia Lacroix, 1997

Rimuloplia Lacroix, 1997

Sabatinelloplia Lacroix, 1998

Tsaratanoplia Lacroix, 1997

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 743

Index des espèces

Les noms mis en synonymie ou non valides sont indiqués en italique.

adspersus Klug, 1832 Dicentrines … 224

agricolus Lebis, 1961 Paramorphochelus . 291

alboscutata Lacroix, 1997 Michaeloplia 120

albosignata Nonfried, 1895 Madahoplia 579

albosparsa Faimaire, 1903 Amorphochelus 364

alluaudi Fairmaire, 1897 Odontoplia …

alluaudi Lacroix, 1997 Rimuloplia

alluaudi Lacroix, 1998 Madahoplia

alternata Lacroix, 1997 Echyra

andringitrensis Lacroix, 1997 Amorphochelus

angulopicta Fairmaire, 1897 Calliferoplia .

anticipes Fairmaire, 1901 Eulaiades .

antongilensis Lacroix, 1998 Minutoplia

apicalis Lacroix, 1997 Amorphochelus

aquilus Lacroix, 1998 Pseudomicroplus

asperata Fairmaire, 1903 Grammodoplia .

atronitens Fairmaire, 1901 Echyra

atropicta Fairmaire, 1897 Echyra

aurata Lacroix, 1997 Rhachistoplia

badia Lacroix, 1998 Hopliopsi

biapicata Fairmaire, 1897 Madahoplia

bicallosa Blanchard, 1850 Madahoplia

bicolor Fairmaire, 1886 Homopliopsis

bidentatus Lebis, 1961 Paramorphochelus

bidentulus Fairmaire, 1901 Paramorphochelus

bilobus Lacroix, 1997 Amorphochelus ..

breviarus Lacroix, 1997 Amorphochelus

brevis Blanchard, 1850 Paramicroplus …

brochus Lacroix, 1997 Paramorphochelus

bruchoides Fairmaire, 1903 Hoplia …

brunneus Lacroix, 1998 Pseudomicroplus

canutus Lacroix, 1998 Pseudomicroplus

carinata Lacroix, 1997 Fairmairoplia

castanea Lacroix, 1997 Echyra

castaneus Blanchard, 1850 Paramicroplus

cervinotincta Fairmaire, 1901 Madahoplia

ciliatus Lacroix, 1997 Paramorphochelus

cinerascens Blanchard, 1850 Dicentrines

circumscutata Fairmaire, 1903 Madahoplia

collaris Lacroix, 1997 Amorphochelus

comorianus Sabatinelli, 1992 Comoramorphochelus

compacta Lacroix, 1997 Fairmairoplia

contracta Klug, 1832 Sabatinelloplia .

Source : MNHN, Paris

TAA MARC LACROIX

convexa Lacroix, 1998 Hopliopsis …

cornutus Nonfried, 1892 Paramorphochelus

costatus Lacroix, 1998 Pseudomicroplus

cottai Fairmaire, 1900 Delphinobius .

crenatus Lacroix, 1997 Amorphochelus .

crenulata Lacroix, 1998 Calliferoplia …

cribrellus Klug, 1832 Amorphochelus .

cristata Lacroix, 1997 Fairmairoplia .

cristulata Lacroix, 1997 Fairmairoplia .

curiosa Lacroix, 1998 Athesphatoplia

debilis Burmeister, 1844 Dicentrines

decorsei Lacroix, 1997 Echyra

delicatus Lacroix, 1997 Amorphochelus .

delphinensis Lacroix, 1997 Echyra

denisae Lacroix, 1997 Echyra

densevestita Fairmaire, 1905 Echyra

devestivus Lacroix, 1998 Paramicroplus

difformis Fairmaire, 1903 Amorphochelus .

diutina Lacroix, 1998 Dolichoplia .

diuturna Lacroix, 1998 Dolichoplia

diversa Lacroix, 1997 Michaeloplia

dorri Fairmaire, 1899 Homopliopsis .

ebenus Lacroix, 1997 Amorphochelus .

echinatus Lacroix, 1998 Hopleidos

elegans Lacroix, 1997

elongata Lacroix, 1997

elongata Lacroix, 1997 Michaeloplia

elongata Lacroix, 1998 Dolichoplia .

errata Fairmaire, 1898 Hoplia

fairmairei Dalla Torre, 1913 Amorphochelus .

fallaciosa Lacroix, 1997 Michaeloplia

Jasciculata Nonfried, 1892 Hoplia

fasciculatus Blanchard, 1850 Amorphochelus

femoralis Blanchard, 1850 Eulaiades ….

fulva Blanchard, 1850 Blanchardoplia

fulvovestita Blanchard, 1850 Hopliopsis

furfurosa Lacroix, 1997 Fairmairoplia .

furvus Lacroix, 1997 Amorphochelus

fusca Lacroix, 1997 Michaeloplia

fuscopunctatus Fairmaire, 1897 Amorphochelus

gemmatus Klug, 1832 Amorphochelus

granifera Fairmaire, 1899 Amorphochelus

granulosus Lacroix, 1997 Amorphochelus

grisea Lacroix, 1997 Echyra

griseohirta Fairmaire, 1886 Megistoplia

griseolus Lacroix, 1997 Amorphochelus

griseosetosa Fairmaire, 1897 Madahoplia …

griseovarius Lacroix, 1997 Amorphochelus …

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 745

griveaudi Lacroix, 1997 Echyra

griveaudi Lacroix, 1997 Michaeloplia

grumosus Lacroix, 1997 Amorphochelus

gruveli Lacroix, 1997 Amorphochelus

henrici Fairmaire, 1899 Dilatatoplia

heydeli Lacroix, 1998 Madahoplia

hirsuta Lacroix, 1998 Blanchardoplia .

hirticula Lacroix, 1998 Blanchardoplia .

hispida Lacroix, 1998 Blanchardoplia .

hova Künckel, 1887 Hoplia …

humbloti Lacroix, 1998 Caesariatoplia

impensa Lacroix, 1997 Megistoplia

impressidorsis Fairmaire, 1897 Homopliopsis

iners Fairmaire, 1899 Fairmairoplia

inflatipes Fairmaire, 1899 Eulaiades …

insignicollis Burmeister, 1844 Paramicroplus

insulatus Lacroix, 1997 Amorphochelus

irrorata Blanchard, 1850 Amorphochelus

jacobusi Lacroix, 1997 Michaeloplia

korystata Lacroix, 1997 Fairmairoplia

lactea Künckel,1887 Hoplia

lactinea Lacroix, 1997 Euknemoplia

latecostata Fairmaire, 1901 Echyra …

latipennis Fairmaire, 1898 Eulaiades

lebbei Lacroix, 1998 Delphinobius

lepidota Lacroix, 1997 Laceratoplia

libita Lacroix, 1997 Michaeloplia

limatus Lacroix, 1997 Amorphochelus

limbatus Lacroix, 1997 Dicentrines

lineaticollis Burmeister, 1844 Dicentrines

lineatus Blanchard, 1850 Dicentrines

lineolatus Lacroix, 1998 Hopleidos .…

lineopictus Künckel, 1887 Hopleidos

lokobensis Lacroix, 1997 Amorphochelus

lokobensis Lacroix, 1997 Echyra

lokobensis Lacroix, 1997 Michaeloplia

longa Lacroix, 1998 Dolichoplia

longiqua Lacroix, 1998 Dolichoplia

longiuscula Lacroix, 1998 Dolichoplia

longula Lacroix, 1998 Dolichoplia

lophiodonta Lacroix, 1997 Fairmairoplia

luctuosus Blanchard, 1850 Delphinobius

lugubris Fairmaire, 1903 Homopliopsis

maculicollis Fairmaire, 1899 Homopliopsis

madacassa Dalla Torre, 1913 Homopliopsis

madecassa Künckel, 1887 Hoplia

margaritacea Burmeister, 1844 Echyra

Source : MNHN, Paris

746 MARC LACROIX

marmorata Lacroix, 1997 Michaeloplia …

marmorea Blanchard, 1850 Echyra …

martinius Fairmaire, 1898 Paramorphochelus 283

meridionalis Lacroix, 1997 Amorphochelus

michaeli Lacroix, 1997 Michaeloplia .

micheli Lacroix, 1997 Amorphochelus

milloti Lacroix, 1997 Amorphochelus

minuta Lacroix, 1997 Michaeloplia .

minutulus Lacroix, 1997 Amorphochelus

minutus Lacroix, 1997 Amorphochelus

mirifica Lacroix, 1998 Athesphatoplia .

mocquerysi Lacroix, 1998 Hopliopsis .

monotincta Lacroix, 1998 Madahoplia

montana Lacroix, 1997 Michaeloplia .

montanus Lacroix, 1997 Amorphochelus

morio Burmeister, 1844 Echyra

multifasciata Fairmaire, 1897 Oberthuroplia …

mundus Lacroix, 1997 Paramorphochelus 295

nasuta Lacroix, 1997 Echyra

nigra Künckel, 1887 Hoplia

nigrescens Blanchard, 1850 Amorphochelus

niviscutata Fairmaire, 1903 Madahoplia

nodipennis Burmeister, 1844 Madahoplia

nudus Lacroix, 1997 Amorphochelus

oberthuri Fairmaire, 1897 Hovachelus

oberthuri Lacroix, 1997 Echyra …

oblonga Lacroix, 1998 Dolichoplia

obscura Lacroix, 1997 Fairmairoplia

obscura Lacroix, 1997 Michaeloplia .

obscurus Lacroix, 1998 Paramicroplus

occiduus Lacroix, 1998 Paramicroplus

ocellata Lacroix, 1997 Michaeloplia .

oculata Fairmaire, 1886 Homopliopsis

oculata Lacroix, 1998 Madahoplia

opaca Lacroix, 1997 Michaeloplia .

ornata Nonfried, 1891 Echyra ……

ovata Lacroix, 1998 Sabatinelloplia .

pallidulus Burmeister,1844 Dicentrines

parvula Lacroix, 1998 Blanchardoplia .

patagiatus Lacroix, 1997 Dicentrines

pauliani Lacroix, 1997 Michaeloplia .

paulus Lacroix, 1997 Amorphochelus

penicillata Lacroix, 1997 Fairmairoplia

perinetensis Lacroix, 1997 Pseudoparoplia

perrieri Fairmaire, 1898 Amorphochelus

perrieri Lacroix, 1997 Echyra …

perroti Lacroix, 1997 Echyra …

perroti Lacroix, 1997 Macropliopsis

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE TAT

perroti Lacroix, 1998 Oberthuroplia

peyrierasi Lacroix, 1997 Michaeloplia .

peyrierasi Lacroix, 1998 Homopliopsis

pilosa Blanchard, 1850 Michaeloplia .

plagulata Fairmaire, 1897 Michaeloplia .

plicata Fairmaire, 1903 Fairmairoplia

prolata Lacroix, 1997 Michaeloplia .

prolata Lacroix, 1998 Dolichoplia

pruinosa Fairmaire, 1903 Echyra.

pumilissimus Lacroix, 1997 Dicentrines

pumilus Klug, 1832 Dicentrines .

pusilla Lacroix, 1998 Blanchardopli:

pusilla Lacroix, 1998 Oberthuroplia

pygialis Fairmaire, 1898 Fairmairoplia

raharizoninai Lacroix, 1998 Amorphochelus

ralla Lacroix, 1997 Michaeloplia .

recavus Lacroix, 1997 Dicentrines .

retusus Klug, 1832 Amorphochelus

robinsoni Lacroix, 1997 Echyra .

robinsoni Lacroix, 1998 Madahoplia

rubiginea Fairmaire, 1903 Echyra.

rudesquamosa Fairmaire, 1901 Dentatoplia

rufa Lacroix, 1998 Blanchardoplia

rufilata Lacroix, 1998 Hopliopsis

rufolutosa Fairmaire, 1901 Euknemopli:

rufopubens Fairmaire, 1903 Echyra.

rufula Lacroix, 1998 Hopliopsis

rugicollis Fairmaire, 1901 Delphinobius .

rugosus Blanchard, 1850 Pseudomicroplus

sabatinellii Lacroix, 1997 Dicentrines ….

sabatinellii Lacroix, 1998 Blanchardoplia

scitula Lacroix, 1997 Fairmairoplia .

scitulus Lacroix, 1997 Amorphochelus

scutellata Fairmaire, 1897 Madahoplia

semissaria Lacroix, 1997 Echyra ….

semisulphurea Fairmaire, 1899 Euknemoplia

semivestita Fairmaire, 1903 Paroplia …

seorsus Lacroix, 1997 Paramorphochelus

setosa Lacroix, 1997 Echyra .

sicardi Lacroix, 1997 Eulaiades

sinuata Künckel, 1887 Hoplia

sinuatipennis Lacroix, 1997 Amorphochelus

sogai Lacroix, 1997 Amorphochelus

sogai Lacroix, 1997 Tsaratanoplia .

solitaria Lacroix, 1998 Oreogenoplia .

squameovaria Fairmaire, 1901 Dentatoplia

squamosulus Fairmaire, 1899 Hovachelus

squarrosa Burmeister, 1844 Echyra ….

Source : MNHN, Paris

748 MARC LACROIX

steineri Lacroix, 1997 Eulaiades 245

stigmatica Fairmaire, 1903 Calliferoplia .

stigmatopyga Fairmaire, 1901 Echyra …

striata Künckel, 1887 Hoplia …

strigatus Burmeister, 1844 Paramicroplus 520

tenebrica Lacroix, 1997 Megistoplia

tenuitarsis Fairmaire, 1903 Echyra …

terminalis Fairmaire, 1901 Madahoplia

tesserulus Fairmaire, 1897 Dicentrines

tristis Lacroix, 1997 Michaeloplia

tsaratanensis Lacroix, 1997 Echyra

tuberculatus Blanchard, 1850 Amorphochelus

tuberculiferus Lacroix, 1997 Amorphochelus

umbrina Fairmaire, 1886 Echyra

valida Fairmaire, 1903 Echyra

validipes Fairmaire, 1897 Homopliopsis

velutina Fairmaire, 1897 Michaeloplia

Verrucosus Lacroix, 1997 Amorphochelus

vespertinus Lacroix, 1998 Delphinobius

vicaria Lacroix, 1997 Michaeloplia

viettei Lacroix, 1997 Paramorphochelus . 297

vieui Lacroix, 1998 Pseudomicroplus 591

villiersi Lacroix, 1998 Minutoplia … 601

virgulata Lacroix, 1997 Euknemoplia 132

vitellinus Lacroix, 1998 Paramicroplus . 510

vittatus Burmeister, 1844 Paramicroplus . 512

vitticollis Fairmaire, 1897 Embrithoplia

vittulata Fairmaire, 1901 Hopliopsis

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 749

Table des matières

Introduction …..

Remerciements ….

Matériel et méthodes

Descriptions .

Dessins ..

Cladogrammes

Distribution dans l’île

Abréviations …

Historique des Hopliidae malgaches

Catalogues …

Atlas de Künckel

Conservation des types .

Famille Hopliidae Latreille …

Tableau des caractères distinctifs …

Tableau de détermination des Scarabaeoidea Pleurostict

Caractères de la famille des Hopliidae

Tableau des sous-familles et tribus .

Position de la famille des Hopliidae

Tribu Madahopliini nov. .

Caractères distinctifs des genres malgaches .

Grille des caractères génériques (genres 1 à 21) .

Cladogrammes des genres …

Tableau de détermination des genres 1 à 21 .

Liste des genres décrits dans le premier fascicule

Genre 1 - Hovachelus Fairmaire …

Hovachelus oberthuri Fairmaire

Genre 2 - Odontoplia Fairmaire …

Odontoplia alluaudi Fairmaire .

Genre 3 - Paroplia Fairmaire.….

Paroplia semivestita Fairmaire

Genre 4 - Pseudoparoplia n. gen.

Pseudoparoplia perinetensis n. sp.

Genre 5 - Laceratoplia n. gen. …

Laceratoplia lepidota n. sp.

Genre 6 - Rimuloplia n. gen. …

Rimuloplia alluaudi n. sp.

Genre 7 - Rhachistoplia n. gen. .

Rhachistoplia aurata n. sp.

Genre 8 - Michaeloplia n. gen.

1. Michaeloplia michaeli n. sp.

2. Michaeloplia jacobusi n. sp.

3. Michaeloplia griveaudi n. sp.

4. Michaeloplia minuta n. sp.

5. Michaeloplia lokobensis n. sp.

6. Michaeloplia fusca n. sp. .

Source : MNHN, Paris

750 MARC LACROIX

7. Michaeloplia obscura n. sp

8. Michaeloplia pauliani n. sp.

9. Michaeloplia montana n. sp.

10. Michaeloplia pilosa (Blanchard)

11. Michaeloplia ocellata n. sp. …

12. Michaeloplia plagulata (Fairmaire)

13. Michaeloplia opaca n. sp. …

14. Michaeloplia fallaciosa n. sp.

15. Michaeloplia velutina (Fairmaire)

16. Michaeloplia prolata n. sp.

17. Michaeloplia tristis n. sp.

18. Michaeloplia vicaria n. sp.

19. Michaeloplia peyrierasi n. sp.

20. Michaeloplia ralla n. sp.

21. Michaeloplia libita n. sp.

22. Michaeloplia elongata n. sp.

23. Michaeloplia alboscutata n. sp.

24. Michaeloplia marmorata n. sp.

25. Michaeloplia diversa n. sp.

Genre 9 - Euknemoplia n. gen.

1. Euknemoplia semisulphurea (Fairmaire)

2. Euknemoplia lactinea n. sp

3. Euknemoplia virgulata n. sp.

Genre 10 - Echyra Erichson

. Echyra setosa n. sp.

. Echyra morio (Burmeister)

- Echyra perrieri n. sp.

. Echyra elegans n. sp.

. Echyra stigmatopyga (Fairmaire)

. Echyra perroti n. sp.

. Echyra nasuta n. sp.

. Echyra latecostata (Fairmaire) .

9. Echyra delphinensis n. sp.

10. Echyra oberthuri n. sp.

11. Echyra pruinosa (Fairmaire

12. Echyra lokobensis n. sp.

13. Echyra castanea n. sp.

14. Echyra grisea n. sp.

15. Echyra decorsei n. sp.

16. Echyra marmorea (Blanchard)

17. Echyra alternata n. sp.

18. Echyra denisae n. sp.

19. Echyra margaritacea (Burmeister)

20. Echyra squarrosa (Burmeister)

21. Echyra rufopubens (Fairmaire

22. Echyra griveaudi n. sp. …

23. Echyra umbrina (Fairmaire) ..

24. Echyra tenuitarsis (Fairmaire)

co Ha UM PB W D =

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 751

25. Echyra elongata n. sp.

26. Echyra tsaratanensis n. sp.

27. Echyra robinsoni n. sp.

28. Echyra semissaria n. sp.

Genre 11 - Megistoplia n. gen. …

1. Megistoplia griseohirta (Fairmaire)

2. Megistoplia impensa n. sp.

3. Megistoplia tenebrica n. sp.

Genre 12 - Dicentrines Burmeister

. Dicentrines lineaticollis Burmeister

. Dicentrines recavus n. sp.

. Dicentrines limbatus n. sp.

. Dicentrines patagiatus n. sp.

Dicentrines debilis (Burmeister)

Dicentrines tesserulus Fairmaire

Dicentrines adspersus (Klug)

Dicentrines sabatinellii n. sp.

Dicentrines pumilus (Klug)

10. Dicentrines pallidulus Burmeister .

11. Dicentrines pumilissimus n. sp.

12. Dicentrines lineatus Blanchard

Genre 13 - Eulaiades Fairmaire …

1. Eulaiades inflatipes Fairmaire

2. Eulaiades latipennis (Fairmaire)

3. Eulaiades sicardi n. sp. …..

4. Eulaiades femoralis (Blanchard) .

5. Eulaiades steineri n. sp.

Genre 14 - Fairmairoplia n. gen.

1. Fairmairoplia plicata (Fairmaire

2. Fairmairoplia furfurosa n. sp.

3. Fairmairoplia obscura n. sp.

4. Fairmairoplia cristulata n. sp.

5. Fairmairoplia carinata n. sp.

6. Fairmairoplia compacta n. sp.

7. Fairmairoplia scitula n. sp.

8. Fairmairoplia lophiodonta n. sp.

9. Fairmairoplia penicillata n. sp.

10. Fairmairoplia cristata n. sp.

11. Fairmairoplia pygialis (Fairmaire) .

12. Fairmairoplia korystata n. sp.

Genre 15 - Grammodoplia n. gen

Grammodoplia asperata (Fairmaire)

Genre 16 - Tsaratanoplia n. gen.

Tsaratanoplia sogai n. sp.

Genre 17 - Macropliopsis n. gen.

Macropliopsis perroti n. sp.

Genre 18 - Paramorphochelus n. gen.

1. Paramorphochelus martinius (Fairmaire)

œnau ze un

Source : MNHN, Paris

752 MARC LACROIX

. Paramorphochelus seorsus n. sp.

. Paramorphochelus cornutus (Nonfried)

. Paramorphochelus agricola (Lebis) …

Paramorphochelus bidentulus (Fairmaire)

. Paramorphochelus mundus n. sp.

. Paramorphochelus viettei n. sp.

. Paramorphochelus ciliatus n. sp.

. Paramorphochelus brochus n. sp.

Genre 19 - Comoramorphochelus n. gen. ..

Comoramorphochelus comorianus (Sabatinelli)

Genre 20 - Amorphochelus Fairmaire

1. Amorphochelus fasciculatus (Blanchard

2. Amorphochelus perrieri Fairmaire …

3. Amorphochelus tuberculiferus n. sp.

4. Amorphochelus verrucosus n. sp.

5. Amorphochelus sinuatipennis n. sp.

6. Amorphochelus grumosus n. sp.

7. Amorphochelus granulosus n. sp.

8. Amorphochelus tuberculatus (Blanchard) .

9. Amorphochelus gemmatus (Klug) …

10. Amorphochelus fuscopunctatus (Fairmaire)

11. Amorphochelus minutus n. sp. …..

12. Amorphochelus sogai n. sp. …

13. Amorphochelus delicatus n. sp.

14. Amorphochelus andringitrensis n. sp.

15. Amorphochelus retusus (Klug) .

16. Amorphochelus meridionalis n. sp

17. Amorphochelus nudus n. sp.

18. Amorphochelus collaris n. sp.

19. Amorphochelus limatus n. sp.

20. Amorphochelus insulatus n. sp.

21. Amorphochelus difformis (Fairmaire) .

22. Amorphochelus apicalis n. sp.

23. Amorphochelus breviarius n. sp.

24. Amorphochelus fairmairei (Dalla Torre) .

25. Amorphochelus micheli n. sp.

26. Amorphochelus furvus n. sp.

27. Amorphochelus ebenus n. sp.

28. Amorphochelus griseovarius n. sp.

29. Amorphochelus milloti n. sp.

30. Amorphochelus bilobus n. sp.

31. Amorphochelus griseolus n. sp.

32. Amorphochelus lokobensis n. sp.

33. Amorphochelus minutulus n. sp.

34. Amorphochelus montanus n. sp.

35. Amorphochelus gruveli n. sp.

36. Amorphochelus cribrellus (Klug) .

37. Amorphochelus limatus n. sp. …...

D œ na UM B W R

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÈRES HOPLIIDAE 753

38. Amorphochelus paulus n. sp.

39. Amorphochelus crenatus n. sp.

40. Amorphochelus scitulus n. sp.

41. Amorphochelus nigrescens (Blanchard

Genre 21 - Dentatoplia n. gen. ……

Dentatoplia rudesquamosa (Fairmaire) .

Tableau de détermination des genres 22 à 39 …

Grille des caractères génériques (genres 22 à 39) .

Genre 22 - Dolichoplia n. gen. ……

. Dolichoplia diuturna n. sp.

Dolichoplia elongata n. sp

Dolichoplia longiuscula n. sp.

Dolichoplia oblonga n. sp.

Dolichoplia longula n. sp.

Dolichoplia longiqua n. sp

Dolichoplia prolata n. sp.

Dolichoplia diutina n. sp.

9. Dolichoplia longa n. sp.

Genre 23 - Calliferoplia n. gen. …

1. Calliferoplia angulopicta (Fairmaire)

2. Calliferoplia crenulata n. sp. …

Genre 24 - Blanchardoplia n. gen. .

. Blanchardoplia pusilla n. sp.

2. Blanchardoplia sabatinellii n. sp.

3. Blanchardoplia hirsuta n. sp.

4. Blanchardoplia fulva (Blanchard)

5. Blanchardoplia hispida n. sp. …

œnauswn

. Blanchardoplia rufa …….

. Blanchardoplia parvula n. sp.

8. Blanchardoplia hirticula n. sp.

Genre 25 - Homopliopsis n. gen.

1. Homopliopsis madacassa (Dalla Torre) .

2. Homopliopsis peyrierasi n. sp. …

3. Homopliopsis lugubris (Fairmaire)

4. Homopliopsis dorri (Fairmaire)

5. Homopliopsis bicolor (Fairmaire)

6. Homopliopsis oculata (Fairmaire) .

Genre 26 - Dilatatoplia n. gen.

Dilatatoplia henri

Genre 27 - Hopleidos Künckel

1. Hopleidos lineolatus n. sp.

2. Hopleidos lineopictus Künckel

3. Hopleidos echinatus n. sp.

Genre 28 - Athesphatoplia n. gen.

1. Athesphatoplia mirifica n. sp.

2. Athesphatoplia curiosa n. sp.

Genre 29 - Paramicroplus n. gen. ……

Source : MNHN, Paris

754 MARC LACROIX

1. Paramicroplus occiduus n. sp.

2. Paramicroplus castaneus (Blanchard)

3. Paramicroplus vitellinus n. sp. …

4. Paramicroplus vittatus (Burmeister) .

5. Paramicroplus obscurus n. sp.

6. Paramicroplus devestivus n. sp.

7. Paramicroplus brevis (Blanchard) .

8. Paramicroplus strigatus (Burmeister)

9. Paramicroplus insignicollis (Burmeister)

Genre 30 - Embrithoplia n. gen. …

Embrithoplia vitticollis (Fairmaire)

Genre 31 - Sabatinelloplia n. gen. …

1. Sabatinelloplia contracta (Klug)

2. Sabatinelloplia ovata n. sp.

Genre 32 - Caesariatoplia n. gen. .

Caesariatoplia humbloti n. sp.

Genre 33 - Oberthuroplia n. gen. .

1. Oberthuroplia perroti n. sp.

2. Oberthuroplia pusilla n. sp.

3. Oberthuroplia multifasciata (Fairmaire)

Genre 34 - Madahoplia n. gen. .

. Madahoplia griseosetosa (Fairmaire)

Madahoplia alluaudi n. sp.

Madahoplia heydeli n. sp.

Madahoplia monotincta n. sp.

Madahoplia terminalis (Fairmaire)

Madahoplia robinsoni n. sp. …

Madahoplia biapicata (Fairmaire)

Madahoplia oculata n. sp.

9. Madahoplia nodipennis (Burmeister)

10. Madahoplia bicallosa (Blanchard)

11. Madahoplia cervinotincta (Fairmaire)

12. Madahoplia circumscutata (Fairmaire) 575

13. Madahoplia albosignata (Nonfried)

14. Madahoplia niviscutata (Fairmaire)

15. Madahoplia scutellata (Fairmaire)

Genre 35 - Oreogenoplia n. gen.

Oreogenoplia solitaria n. sp.

Genre 36 - Pseudomicroplus n. gen.

1. Pseudomicroplus brunneus n. sp.

2. Pseudomicroplus vieui n. sp. .

3. Pseudomicroplus aquilus n. sp.

4. Pseudomicroplus costatus n. sp.

5. Pseudomicroplus canutus n. sp.

6. Pseudomicroplus rugosus (Blanchard)

Genre 37 - Minutoplia n. gen. …

1. Minutoplia villiersi n. sp.

2. Minutoplia antongilensis n. sp.

RAD UNIE DID

Source : MNHN, Paris

COLÉOPTÉ

HOPLIIDAE 755

Genre 38 - Hopliopsis Blanchard …

1. Hopliopsis mocquerysi n. sp.

2. Hopliopsis fulvovestita Blanchard

3. Hopliopsis rufilata n. sp

4. Hopliopsis rufula n. sp.

5. Hopliopsis vittulata (Fairmaire) .

6. Hopliopsis convexa n. sp.

7. Hopliopsis badia n. sp. .

Genre 39 - Delphinobius Fairmaire …

1. Delphinobius cottai Fairmaire

2. Delphinobius vespertinus n. sp.

3. Delphinobius luctuosus (Blanchard)

4. Delphinobius rugicollis (Fairmaire) .

5. Delphinobius lebbei n. sp.

Incertae sedis …

Hovachelus squamosulus Fairmaire .

Hoplia errata Fairmaire …

Hoplia bruchoides Fairmaire

Espèces de Künckel

Rectificatif au fascicule I

Généralités

L.- Aperçu de la faune malgache des Hopliidae

Evolution des genres …

Evolution des espèces ….

Matériel disponible pour l’étude

Localités de récolte

Exemplaires examinés .

Les genres malgaches

Les espèces malgaches

Particularités régionales

9. Composantes de la faune malgache

IL.- Notices sur les récolteurs malgaches

IIT.- Données écologiques …

IV.- Distribution et Biogéographie des Hopliidae au niveau mondial

1. Données historiques ….

2. Répartition actuelle des sous-familles et tribus .

3. Répartition actuelle par régions biogéographiques

V.- Relations phylogénétiques …

Références bibliographiques …

Index des familles, sous-familles, tribus et genres

Index des espèces

Table des matières

DOI ON On RE GONE

Source : MNHN, Paris

LA FAUNE DE MADAGASCAR

est publiée par livraisons séparées correspondant chacune à un groupe zoologique.

L'ordre de publication est indépendant de l'ordre systématique général.

Adresser toute la correspondance concernant la « Faune de Madagascar »

au Dr R.-P. DECHAMBRE, 45, rue Buffon, 75005 Paris.

En vente à la :

e S.A.R.L. René Taomas

28, rue des Fossés Saint Bernard, F - 75005 Paris

2, rue André-Mellenne, Venette, F - 60200 Compiègne

1, Hillside Avenue, Canterbury

Kent CT2 8ET, United Kingdom

Date de publication : 29 décembre 1998

FASCICULES PUBLIÉS

L.— Odonates Anisoptères, par le Dr F.C. Fraser,

Il— Lépidoptères Danaïdae, Nymphalidac, Acracidae, par R. Paulian,

1956 (n'est plus vendu qu'avec la collection disponible) .

II. — Lépidoptères Hesperidae, par P. Viette, 1956

IV.— Coléoptères Cerambycidae Lamiinae, par S. Breuning,

V.— Mantodea, par R. Paulian, 1957

VIL.— Coléoptères Anthicidae, par P. Bonadona, 1957

VIL.— Hémiptères Enicocephalidae, par A. Villiers, 1958

VIIL.— Lépidoptères Sphingidae, par P. Griveaud, 1959 …

IX.— Arachnides. Opilions, par le Dr R.-F. Lawrence, 1959 .

X.— Poissons des eaux douces, par J. Arnoult, 1959

XI.— Insectes, Coléoptères Scarabaeidae, Scarabaeina et Onthophagini,

par R. Paulian ; Helictopleurina, par E. Lebis, 1960 …

XIL.— Myriapodes. Chilopodes, par le Dr R.-F. Lawrence, 1960 .

XIIL.— Zoogéographie de Madagascar et des îles voisines, par R. Paulian,

1961 (Prix Foulon de l'Académie des Sciences) 300 F

XIV.— Lépidoptères Eupterotidae et Attacidae, par P. Griveaud, 1961 150 F

XV.— Aphaniptères, par le Dr Lumaret, 1962 . 100 F

XVI. — Crustacés. Décapodes Portunidae, par A. Crosnier, 1962 . 150 F

VIL.— Insectes. Lépidoptères Amatidae, par P.Griveaud, 1964 (Prix

Constant de la Société entomologique de France) 150 F

XVIIL.— Crustacés. Décapodes Grapsidae et Ocypodidae, par A.

1965 . 150 F

XIX.— Insectes. Coléoptères Erotylidae, par H. Philipp, 196 100 F

XX (1).— Insectes. Lépidoptères Noctuidae Amphipyrinae (part.), par P. Viet-

te, 1965 (Prix Foulon de l'Académie des Sciences) 150 F

().— Id. Amphipyrinae (part.) et Melicleptriinae, 1967 150 F

XXI. — Octocoralliaires, par A. Tixier-Durivault, 1966 . 200 F

XXIL.— Insectes. Diptères Culicidae Anophelinae, par A. Grjebine, 1966

(Prix Passet de la Société entomologique de France) 300 F

XXIIL.— Insectes. Psocoptères, par A. Badonnel, 1967 … 200 F

XXIV.— Insectes. Lépidoptères Thyrididae, par P.E.S. Whalley, 1967 150 F

XXV.— Insectes. Hétéroptères Lygacidae Blissinae, par J. A. Slater, 1967 … 100 F

Source : MNHN, Paris

FASCICULES PUBLIÉS (suite)

XXVI.— Insectes. Orthoptères, Acridoidea (Pyrgomorphidae et Acrididae), par

V. M. Dirsh et M. Descamps, 1968.

XXVIL.— Insectes. Lépidoptères Papilionidae, par

XXVIII.— Insectes. Hémiptères Reduviidae (1 partie), par A. Villiers, 1968 .

XXIX.— Insectes. Lépidoptères Notodontidae, par S. G. Kiriakoff, 1969 200 F

XXX.— Insectes. Dermaptères, par A. Brindle, 1969 100 F

XXXI.— Insectes. Lépidoptères Noctuidae Plusiinae, par C. 200 F

XXXII. — Arachnides. Araignées Archaeidae, par R. Legendre, 1976 100 F

XXXIIL.— Reptiles. Sauriens Chamaeleonidae, le genre Chamaeleo, par ER. Bry-

goo, 1971 -

XXXIV.— Insectes. Lépidoptères Lasiocampidae, par Ÿ. de Lajonquière, 197

XXXV.— Oiseaux, par Ph. Millon, J.-J. Petter et G. Randrianasolo, 1973 (n'est

plus vendu qu'avec la collection disponible) .

Le fascicule de planches, seul, encore disponible

36.— Mammifères. Carnivores, par R. Albignac, 1973

37.— Insectes. Coléoptères Carabidae Scaritinae, par P. Basilewsky, 1973 250 F

38.— Arachnides. Araignées Araneidae Gasteracanthinae, par M. Emerit,

1974 je

39.— Insectes. Lépidoptères Agaristidae, par S.G. Kiriakoff et P. Viette, 1974 200 F

40.— Insectes. Coléoptères Cerambycidae Parandrinae et Prioninae, par R

M. Quentin et A. Villiers, 1975 .

41.— Insectes. Coléoptères Carabidae Scaritinae : I. Biologie par À. Peyri

ras. — III. Supplément à la systématique, par P. Basilewsky, 1976 … 250 F

42,— Arachnides. Acariens Astigmata Listrophoroïdea, par A. Fain, 1976 . 150 F

43 (1).— Insectes. Lépidoptères Lymantriüdae (l" partie), par P. Griveaud,

1977 ée

43 (2).— — Id. (2° partie), 1977 .

44.— Mammifères. Lémuriens (Primates Prosimiens), par J.-J. Petter, R.

Albignac et Y. Rumpler, 1977 (Prix Foulon de l'Académie des

Sciences) (n'est plus vendu qu'avec la collection disponible) .

45.— Reptiles. Sauriens Iguanidae, par Ch. P. Blanc, 1977 …

46.— Crustacés. Décapodes Aristeidae (Benthesicyminae, Aristeinae, Sole-

nicerinae), par A. Crosnier, 1978 …

AT.— Reptiles. Sauriens Chamaeleonidae, Genre Brookesia et complément

pour le genre Chamaeleo, par E.-R. Brygoo, 1978 .

48.— Echinodermes. Ophiures, par G. Cherbonnier et

(stock détruit par l'éditeur)

49.— Insectes. Hémiptères Reduviidae (2° partie), par À

50.— Insectes. Coléoptères Silphidae, Passalidae, Belohinidae et Cerato-

canthidae, par R. Paulian et J.-P. Lumaret, 1979

51.— Insectes. Coléoptères Staphylinides Oxytelidae Osortnae, par H. Coif.

fait, 1979 (stock détruit par l'éditeur) …

52.— Insectes. Coléoptères Cerambycidae Disteniinae, par A. Villiers,

1980

53.— Insectes. Limacodidae, par P. Viette, 1980.

54.— Insectes. Coléoptères Colydiüdae et Cerylonidae, par R. Dajoz.

(stock détruit par l'éditeur) . ..

55.— Insectes. Coléoptères Curculionidae Cycloterini, par R. Richard,

1981 (Prix M. et Th. Pic de la Société entomologique de France) … 100 F

56.— Insectes. Coléoptères Trogidae et Hybosoridae, par R. Paulian, 1981 50 F

57.— Insectes. Coléoptères Cetoniüdae Euchroeina : 1. Systématique, par R.

Paulian et A. Descarpentries — II. Biologie et formes larvaires, par J.-

P. Lumaret et A. Peyrieras, 1982 Sr

58.— Crustacés. Copépodes des eaux intérieures, par B. H. Dussart, 1982 200 F

59 (1).— Crustacés. Amphipodes Gammariens (1" partie), par M. Ledoyer,

1982 (stock détruit par l'éditeur)

Guille, 1978

Source : MNHN, Paris

FAscICuLI

PUBLIÉS (suite)

59 (2).— — Id. (2° partie), 1986

60.— Insectes. Lépidoptères Epi Boudi

emidae, par J. mot, 1982

61.— Insectes. Lépidoptères Sesiidae, par P. Viette, 1982 … 50F

62,— Insectes. Coléoptères Cureulionidae Stigmatrachelini, par R. Richard,

1983 . 250 F

63.— Insectes. Lépidoptères Psychidae Oiketicinae, par J. Bourgogne,

1984. & … 100 F

64.— Insectes. Coléoptères Carabidae Platyninae, par P. Basilewsky, 1985 500 F

65.— Insectes. Coléoptères Dynastidae, par R.-P. Dechambre, 1986 (Prix Pas-

set de la Société entomologique de France) … … 350F

66.— Insectes. Coléoptères Cureulionidae Brachyderini, Genre Dinosius,

par M. Ferragu, 1986 … Fe. GOUT

67.— Insectes. Coléoptères Staphylinidae Paederinae, L. Pinophilini, par J

CI. Lecoq. 1986 Pa 00e

68.— Insectes. Diptères Culicidae Culicinae Ficalbiini, par A. Grjebine, 1986 450 F

Insectes. Coléoptères Aulonocnemidae, par Y. Cambefort, 1987 250 F

Echinodermes. Holothurides par G. Cherbonnier, 1988

Insectes. Coléoptères Staphylinidae Euaesthetinae, par

1988 (Prix M. et Th. Pic de la Société entomologique de France)

72.— Insectes. Lépidoptères Crambidae Scoparinae, par P. Leraut, 1989 .

73 (1).— Insectes. Coléoptères Melolonthidae (1” partie), par M. Lacroix, 1989

(Prix M. et Th. Pie de la Société entomologique de France) 300

.— — Id. (2° partie), 1993 . 0

74.— Insectes. Coléoptères Aphodüdae, par

no, 1990 &

75 (1).— Amphibiens (1 partie)

Blanc, 1991 .

— — Id. (2° partie

— Insectes. Coléoptères Nosodendridae, par S. Endrëdy-Younga, :

— Insectes. Coléoptères Ptinidae, par X. Bellés, 1991 250 F

78. — Insectes. Hétéroptères Tingidae, par P. Duarte Rodrigu

79.— Insectes. Coléoptères Staphylinidae Paederinae, I. Paederini, par J.

CI. Lecoq, 1993 …. 2

80.— Gastéropodes terrestres Prosobranches, par Ÿ E. Fischer-Piette et al.,

1993 _. 300 F

.— Insectes. Lépidoptères Pterophoridae. par C. Gibeaux, 1994

_— Insectes. Coléoptères Cetoniidae, Genre Pygora, par R. Paulian, 1994 200 F

3.— Gastéropodes terrestres Pulmonés, par Ÿ E. Fischer-Pierre et al., 1994 500 F

— Mammifères. Chiroptè par Ÿ R. L. Peterson et al., 1995 . … 300 F

85.— Insectes. Diptères Culicidae Culicinae, Genre Orthopodomyia, par

J. Brunhes et J.-P. Hervy, 1995 200 F

86.— Insectes. Coléoptères Staphylinidae Paederinae, Genre Astenus, par

Lecog, 1996. 200 F

dlicerata. Scorpions, par W. R. Lour. 200 F

88 (1).— Insectes. Coléoptères Hopliüdae (1" partie), par M. La 350 F

88 (2).— — Id. (2° partie), 1998 300 F

Suppl. 1.—Liste récapitulative des Lépidoptères Hétérocères de Madagascar, par 300 F

200 F

Dépôt légal 4° trimestre 1998

200 Bar-sur-Aube N° 1314

Imprimerie Né

Rue de l'Europe,

Source : MNHN, Paris