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FOR THE PEOPLE
FOR EDVCATION
FOR SCIENCE
LIBRARY
OF
THE AMERICAN MUSEUM
OF
NATURAL HISTORY
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DIPTERA
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FASCICULE
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Genera
NSECTORUM
DIRIGÉS PAR
P. WYTSMAN
DIPTERA * 5q.s'vn^ I
FAM. TABANI DÆ
V
par Jacques SURCOUF
AVEC 4 PLANCHES COLORIÉES ET I PLANCHE NOIRE
1921
En vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Éditeur, 60-62, rue T’Kint, Bruxelles
Prospectus gratis et franco sur demande
Direction scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique)
DIPTERA
FAM. TABANIDÆ
DIPTERA
FAM. TABANI DÆ
par Jacques SURCOU F
AVEC 4 PLANCHES COLORIÉES ET I PLANCHE NOIRE
*2-2? g
EXPOSE
et ouvrage comprend deux parties distinctes. La première partie est un résumé de la
structure morphologique, du développement, de la biologie et de l’importance des
Tabanides en Parasitologie; il comprend des recherches anatomiques inédites sur
les ocelles et l’appareil génital des adultes, ainsi que sur la biologie des larves.
La deuxième partie présente une classification complète des Tabanides et la description de tous
les genres connus; le catalogue des espèces et de nombreuses figures originales, exécutées par L. Guy on,
Préparateur au Collège de France, d’après les exemplaires typiques que nous avons examinés, sont
joints à notre ouvrage. ,
STRUCTURE GÉNÉRALE
Les Diptères du groupe des Tabanides présentent les caractères généraux des Arthropodes,
c’est-à-dire que leur corps se compose de métamères dont chacun doit théoriquement porter deux
paires d’appendices.
Les ailes inférieures sont transformées en organes spéciaux nommés balanciers ou haltères,
munis d’appareils sensoriels servant à équilibrer le vol de l’Insecte en réglant l’admission de l’air dans
les troncs trachéens qui débouchent dans les stigmates.
Le système nerveux central est normal, il est concentré dans la tête et se prolonge par une
double chaîne nerveuse métamérique ventrale, à ganglions étroitement conjugués, parfois coalescents ;
cette chaîne nerveuse se divise en deux connectifs qui entourent l’œsophage et se réunissent ensuite au
système condensé des ganglions céphaliques.
DIPTERA
STRUCTURE DE LA TÊTE
La tète est une capsule hémisphérique ou allongée transversalement; bombée en avant, princi-
palement chez les mâles, elle est concave en arrière. — PI. I, Fig. I, 2, 3.
La majeure partie de la surface de la tête est constituée par les yeux composés.
Les ommatidies ou cornéules sont généralement de deux grandeurs chez les mâles de la
plupart des Tabani des; dans ce cas, les plus grosses ommatidies sont groupées à la partie médiane et
supérieure de l’œil, elles rejoignent les autres ommatidies moins grosses par des passages graduels ou en
restent séparées par une ligne, souvent très nette, délimitant deux zones de cornéules de taille et de
coloration différentes.
Les ommatidies des femelles sont toujours sensiblement de mêmes dimensions pour une partie
quelconque de l’œil.
Les yeux sont en général glabres, certains genres ont pourtant les yeux recouverts d’une pilosité
qui peut être soit épaisse et dense, soit rare, réduite et même presque invisible. Ce caractère de villosité
est d’une réelle constance pour une espèce déterminée et est utilisé pour la classification. Les poils sont
implantés perpendiculairement à l’œil dans l’épaisseur du revêtement chitineux externe.
La coloration des yeux est parfois monochrome avec des reflets chatoyants, mais le plus
fréquemment elle est constituée par des bandes ou des taches diversement colorées, souvent pourprées
sur un fond bleu ou vert métallique à reflets changeants. Les yeux composés sont contigus chez les
mâles, sauf dans les genres que nous considérons comme parasites et qui sont les suivants : Scepsis,
Pronopes, Adersia, Brodenia et Lesneus.
Chez la femelle, les yeux sont séparés par une bande frontale plus ou moins large, à bords
convergents, parallèles ou légèrement divergents vers le sommet. Cette bande frontale porte ou non des
ocelles ou un tubercule ocellaire, la différence de ces deux dénominations correspond à deux structures
différentes :
i° Ocelles. Nous prenons comme type ceux de Chrysops caecutiens L., petit Tabanide répandu
en Europe et en Sibérie; ces ocelles, au nombre de trois, sont groupés au vertex, deux sont postérieurs
et le troisième, situé antérieurement, est parfois un peu plus grand que les deux autres. L’examen
anatomique de l’un d’eux montre, sous une couche de chitine transparente et amincie, une série de
cellules visuelles dont les prolongements se réunissent en un tractus nerveux; les deux ocelles posté-
rieurs sont innervés chacun par une branche d’un tractus commun, l’ocelle antérieur possède un
tractus nerveux indépendant de celui des deux ocelles postérieurs; les deux troncs se réunissent avant
d’entrer dans les lobes optiques. Il y a lieu de remarquer que le cristallin et les cellules visuelles sont
entourés d’une couche profonde de cellules; les tractus nerveux ne peuvent être considérés comme
des nerfs véritables à cause de leur aspect histologique et de l’absence de toute gaine protectrice; ils
présentent l’apparence de plexus nerveux, ne dépassent guère i/iome de millimètre de longueur et
paraissent avoir la même structure que les lobes optiques auxquels ils aboutissent.
2° Tubercule ocellaire. Chez les Taons à yeux velus et à tubercule ocellaire (Therioplectes)
une coupe parallèle au plan horizontal laisse voir sous une chitine translucide et amincie au centre, une
cavité limitée par une membrane tendue qui repose sur un ensemble de trois ganglions nerveux corres-
pondant aux trois ocelles des Chrysops ; les deux masses ganglionnaires postérieures se prolongent et
forment un nerf véritable auquel se réunit le nerf issu de la masse ganglionnaire antérieure; le nerf total
ainsi formé laisse nettement apercevoir les coupes circulaires de ses fibres, il s’enveloppe rapidement
d’une gaîne conjonctive qui se trouve logée dans une membrane chitineuse durant tout son trajet
jusqu’au cerveau; le nerf parcourt un trajet de près de 2 m/m, il s’atténue dans sa portion médiane par
F AM. TA BAN I DÆ
3
réduction du nombre et de la grosseur de ses fibres, puis rejoint les lobes optiques. La conclusion de
cette disposition des tubercules ocellaires est que les Tabanides sont des Insectes en voie d’évolution
et qu’il doit en être tenu compte dans la classification, comme nous le verrons ultérieurement.
La bande frontale porte en outre fréquemment des saillies chitineuses, pourvues ou dépour-
vues de vestiture pileuse, parfois luisantes et brillantes, nommées callosités.
La zone comprise entre la base de la bande frontale et les antennes constitue le triangle
frontal; au-dessous des antennes, s'étend la face ou épistome qui se prolonge, parfois très saillante, en
avant ou obliquement dirigée vers le bas; les pièces latérales sont dites joues ou gênes.
La face peut porter des callosités semblables à celles de la bande frontale ( Chrysops ) ou en être
complètement dépourvue, comme chez les Taons.
Les antennes sont des organes externes pourvus de trachées et de nerfs; elles se composent de
trois articles indépendants : les deux premiers sont simples, le troisième peut être très compliqué,
porter un diverticule ou dent antennaire des auteurs, et se subdiviser en un certain nombre de segmen-
tations secondaires, qui demeurent cependant fixes et soudées les unes aux autres. — PI. I , Fig. 6a.
Les antennes sont des organes récepteurs des sons, des odeurs, et peut-être aussi d’émanations
sexuelles qui peuvent être considérées comme des ondes, lumineuses ou non, de nature non encore
définie.
L’innervation se produit par un gros nerf qui pénètre, sans s’y arrêter, dans le premier article
antennaire, puis se ramifie dans le second et le troisième article qui présentent, suivant les genres con-
sidérés, soit des ganglions nerveux, soit des amas de cellules sensorielles différenciées réparties en
plages extrêmement nombreuses, parfois cyathiformes.
STRUCTURE DE L’APPAREIL BUCCAL
Parmi les Brachycères orthorhaphes, les Tabanides présentent les mêmes différences dans
le mode d’alimentation habituel que les Culicides chez les Nématocères.
Les femelles se nourrissent essentiellement du sang des Vertébrés et les mâles sont floricoles;
corrélativement, l’appareil buccal des femelles est disposé pour la piqûre et la succion, en présentant le
maximum de puissance et de complexité, tandis que l’appareil vulnérant des mâles manifeste une
réduction dans le nombre et la puissance des pièces de la bouche.
Les pièces buccales des femelles des Tabanides se présentent sous l’aspect d’un fourreau
saillant inerme, nommé trompe, proboscis ou pipette (Bigot), contenant les diverses pièces vul-
nerantes de l’Insecte. On distingue :
i° Le labre ou lèvre supéri eure ;
2° L’épi pharynx soudé au labre à sa base;
3° L’ hypo pharynx ou langue ;
4° Une paire de mandibules;
5° La première paire de maxilles;
6° Le labium ou lèvre inférieure .
i° et 2° Le labre-épipharynx se compose de deux pièces longitudinales fusionnées depuis la
base et se recouvrant presque complètement; il est mobile.
Le labre proprement dit est constitué par une lame plate, épaissie à la base, amincie vers les
bords et l’extrémité ; un peu moindre que l’épipharynx, il n’atteint pas exactement l’extrémité distale de
celui-ci.
L’épipharynx n’est pas pourvu de dents, mais son extrémité supérieure est recouverte de petits
tubercules rapprochés. La surface interne de l'épipharynx est fortement concave et constitue la paroi
dorsale du canal alimentaire.
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DIPTERA
3° L’hypopharynx ou langue. Cette pièce ressemble au labre dans son contour général, mais
elle est plus étroite et plus mince.
L’hypopharynx est situé sur le plancher buccal, il se prolonge en une pointe fine et flexible qui
n'atteint pas l’extrémité du labre.
Cette pièce est percée d’un canal salivaire qui se continue par la région inférieure de la cavité
buccale; à l’endroit où le canal salivaire débouche dans cette cavité, il présente sur la face ventrale une
poche chitineuse interposée entre le conduit salivaire de la tête et celui de l’hypopharynx.
4° Mandibules. Les mandibules sont de larges lames de chitine, plates, à bord interne un peu
concave, tranchant, armées d’une série continue de fines denticulations ; le bord externe est épaissi.
La base de la mandibule porte deux saillies placées l’une à l’extérieur et la seconde au côté interne.
Les muscles qui s’insèrent sur ces saillies proviennent de la cavité céphalique; ceux qui font action
sur la saillie interne sont les plus puissants, ils agissent en adducteurs et amènent les deux mandibules
l’une vers l’autre dans le plan horizontal. Les muscles qui actionnent la saillie externe se partagent en
deux faisceaux :
i° Un faisceau extenseur oblique;
2° Un faisceau extenseur droit.
L’action combinée de ces deux muscles ouvre les mandibules et les écarte vers l'extérieur.
Les mandibules manquent chez les mâles.
5° Maxilles. Les premières maxilles sont modifiées dans le sens d'une armature coupante et
sont constituées par une large lame de chitine, armée de dents, qui correspond anatomiquement à la
galea .
Cette maxille se continue en arrière par une partie chitineuse et se rattache à la partie postérieure
de la tète par une courte pièce (cardo).
La lacinie n’est représentée que par une faible saillie située à la base du côté interne de la lame
coupante.
Les maxilles portent un palpe de deux à trois articles charnus; ce palpe, généralement abaissé,
est arqué et pointu chez les femelles. .
Les palpes des mâles, étendus horizontalement, présentent une partie ovoïde, plus ou moins
renflée et parfois brusquement terminée soit par une courte saillie, soit par une véritable fossette. Les
palpes s’écartent de la trompe pendant la succion.
Les maxilles sont mues par deux muscles antagonistes, dont l’un écarte la maxille tandis que
l’autre la ramène vers l’intérieur. Les fibres pro tractrices proviennent de la région antérieure de la
cavité céphalique, les fibres rétractrices, qui sont les plus puissantes, émergent de la région du
foramen occipital.
La deuxième paire de maxilles fait défaut.
6° Labium. Le labium, à l’inverse des autres pièces buccales, est un organe mou contenant à
la base une plaque de chitine, le mentum, prolongé par une gouttière dans laquelle reposent les pièces
vulnérantes.
A l’extrémité, le labium se divise en deux labelles, lobes symétriques de forme ovale.
La face interne des labelles est constituée par une membrane richement vascularisée, appelée
membrane pseudotrachéale qui se retrouve chez les Diptères du type lécheur, tels que les
Mu sei des; cette membrane sert à absorber les liquides, lorsqu’un Taon boit de l’eau ou suce la sève
sortant de la blessure d’un arbre ou le jus d’un fruit, il appuie les labelles de sa trompe sur le liquide et
l’aspire ainsi.
FAM. TA BAN I DÆ
5
Dans certains cas, tels que celui du genre Subpangonia Surcouf, les labelles acquièrent un dévelop-
pement plus grand que le reste du labium et portent sur le pourtour de chacun d’eux une rangée de
tubes aspirateurs, le reste de l’appareil buccal demeurant normal.
Le labium contient dans l’épaisseur de son tissu une glande labiale salivaire analogue à celle que
l’on rencontre chez les Mouches; elle est située au point où le labium se sépare en deux labelles, la
sécrétion salivaire est amenée par deux canalicules capillaires à la surface interne des labelles.
Les glandes salivaires principales sont constituées par deux longs tubes un peu élargis à leur
cul-de-sac postérieur ; chez les Taons, elles atteignent au moins deux fois la longueur du corps et sont
situées à la partie antéro-inférieure du thorax, le long et en dessous du proventricule.
MÉCANISME DE LA PIQURE ET DE LA SUCCION
L’Insecte ayant choisi la partie de la peau à attaquer en la tâtant avec la trompe, les labelles se
rétractent, les stylets se dévaginent et entrent en action de la façon suivante : les mandibules exécutent
un commencement de rotation en dedans sous l’action des muscles adducteurs et les lames coupantes
pénètrent obliquement dans les tissus, puis elles sont ramenées à leur position de début par les muscles
adducteurs; leur action est comparable à celle d’un secteur de scie circulaire animée d’un mouvement
alternatif. Durant ce temps, les maxilles sont alternativement poussées en avant et ramenées en arrière
par les deux masses musculaires correspondantes et qui agissent dans deux directions différentes; à
chaque retrait les lames barbelées des maxilles tranchent les tissus.
Il se produit un vide dans la cavité buccale par la contraction du sphincter du pharynx; dès que le
sang a rempli le vide, le sphincter se relâche, la cavité située en arrière du pharynx se remplit de ce sang
qui est chassé par la pression du sphincter refermé dans l’œsophage et l’intestin ; puis les mouvements se
répètent. Le sang continue d’affluer en conservant sa fluidité grâce à la salive déversée dans la plaie et qui
a pour objet de rendre le sang incoagulable.
Nous retrouvons chez de nombreux animaux, tels que la sangsue, cette propriété de la salive ; si
cela n’avait pas lieu, il se formerait un caillot de fibrine et l’écoulement de sang se tarirait.
Pour bien comprendre le mécanisme de l’aspiration du sang et des divers liquides aspirés par les
Tabanides, il nous faut entrer dans le détail de la structure de l’appareil : la cavité buccale est située
dans le sens de la trompe, verticalement et perpendiculairement à l’axe du corps et au pharynx qui est
situé dans le plan de celui-ci.
Le canal qui réunit ces deux cavités est dans la région médiane; il est mû par trois paires de
muscles qui le commandent et agissent en antagonisme avec un sphincter; ces muscles s’insèrent sur de
petites plaques chitineuses contenues dans les parois du pharynx; l’alternance des contractions du
sphincter et des muscles font ainsi cheminer vers l’intestin les liquides absorbés par l’animal.
TÊTE
La tête est réunie au thorax par un véritable cou, composé d’une membrane élastique riche en
trachées et portant dans son épaisseur trois paires de lames chitineuses arrondies, connues sous le nom
de sclérites jugulaires. — PI. I , Fig. I, 2, 3.
A 1 intérieur de la tête existe une armature chitineuse (tentorium) sur laquelle les muscles
s insèrent. Cette enveloppe supporte et environne partiellement les ganglions céphaliques; le tout
est entouré d un tissu lâche de cellules adipeuses qu’il faut d’abord dégager pour voir les pièces sous-
jacentes.
6
DIPTERA
THORAX
Le thorax, théoriquement, se compose de trois parties représentant chacune un métamère, ce
sont : le prothorax, le mésothorax, le métathorax.
Chacun de ces différents éléments est primitivement constitué par deux plaques dorsales, deux
ventrales et deux latérales.
Les dorsales se fusionnent habituellement dans le sens longitudinal et constituent les tergites.
Les pièces ventrales ou sterni tes se réunissent de même ; les pièces latérales conservent plus fréquem-
ment leur indépendance et prennent les noms suivants : épimère pour celle qui est en contact avec
le tergite et épisterne pour celle qui rejoint le sternite.
Cet arrangement schématique a été fort modifié par le développement inégal des diverses parties
du thorax, c’est ainsi que le prothorax a presque complètement disparu et que le mésothorax constitue la
plus grande portion de la surface thoracique.
Le prothorax a son tergite représenté par le pronotum, ses épimères et ses épisternes
normalement figurés et son sternite subdivisé en trois paires de sclérites ventraux nommés d’avant
en arrière, le présternum, sternum et sternellum.
Le mésothorax constitue la presque totalité du thorax, vu d’en dessus; le tergite est divisé en
scutum en avant et en scutellum en arrière. Le scutum lui-même est plus ou moins nettement
séparé en préscutum et en scutum proprement dit par une suture transverse. L’épimère est repré-
senté par le mésopleure, 1’ épisterne par le ptéropleure; les deux sternites décrits sous le nom de
sternopleures, présentent l’aspect de deux lames qui se rejoignent en dessous pour former une carène.
Le métathorax est très réduit et peu visible chez les Tabanides; c’est un arceau chitineux
étroit, dissimulé sous le scutellum ; les métasterni tes ou hypopleures subsistent.
Les trois paires de pattes qui constituent les appendices inférieurs des trois métamères du thorax
s'insèrent de la façon suivante : la première paire entre les sclérites jugulaires et les sternites
prothoraciques, la deuxième paire entre les sternites prothoraciques et mésothoraciques,
la troisième partie entre les sternites mésothoraciques et métathoraciques.
Les diverses parties du thorax sont séparées par des sutures constituées par le repli vers l’intérieur
de chacun des bords de ces pièces. Ces sutures portent différents noms :
i° La suture transverse qui sépare le mésothorax et n’est parfois visible que sur les bords.
2° La suture scutellaire sépare le scutum du scutellum.
3° La suture dorsopleurale ou notopleurale va du callus huméral à la racine de l’aile et
sépare le mésonotum des flancs ou pleures.
4° La suture mésopleurale sépare le mésopleure du ptéropleure, elle est perpendicu-
laire aux sutures sternopleurale et dorsopleurale.
Si nous examinons le thorax par dessus, nous observons en outre un callus huméral à chacun
des deux angles antéro-supérieurs du thorax ; à chaque extrémité de la suture transverse qui sépare le
mésonotum en deux parties, il y a une dépression présuturale et un callus notopleural.
En arrière delà suture transverse et en avant de la racine de l’aile, se voit le callus préalaire;
entre la racine de l’aile et le scutellum est le callus postalaire; enfin le callus supraalaire est
situé entre les deux précédents.
Le scutellum est relié au mésonotum par une partie appelée : pont scutellaire.
Le thorax présente deux larges ouvertures stigmatiques de chaque côté, ce sont : le
stigmate prothoracique, situé entre le prothorax et le mésopleure et le stigmate métathoracique
ouvert dans le métapleure.
FAM. TABANIDÆ
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AILES
Le thorax porte deux paires d’ailes chez la plupart des Insectes, elles sont plus ou moins
chitineuses, mais les Diptères ne possèdent que la paire mésothoracique, la paire postérieure ou méta-
thoracique est remplacée par une autre formation : les balanciers, nouvelle disposition faisant suite aux
tubes trachéens habituels qui chez les autres Insectes évoluent normalement en ailes.
L’aile est simple, formée de deux feuillets accolés entre lesquels circulent un nombre variable de
tubes trachéens qui s’imprègnent de chitine, acquièrent ainsi de la résistance, perdent parfois d’une
manière complète l’usage de leur première destination, et par leurs anastomoses et leur direction,
constituent l'armature de l’aile.
On y distingue : i° le bord extérieur, externe ou costal, toujours suivi d'une nervure robuste;
2° l’apex ou extrémité; 3° le bord inférieur qui se subdivise en lobe anal, alula, antisquame et
squame ou cuilleron; ce dernier est épaissi, arrondi, rebordé, frangé de poils fins et presque
complètement séparé de l’aile. Au repos, le cuilleron est partiellement caché par l’antisquame.
NERVATION DE L’AILE
D’après Comstock et Needham, la nervation de l’archétype des Insectes était dérivée de deux
troncs trachéens, l’un antérieur, l’autre postérieur dont les quatre ramifications s’étendaient à peu
près parallèlement sur le disque de l’aile et atteignaient le bord de celle-ci.
Partant de ce point de vue, les quatre rameaux provenant du tronc trachéen supérieur étaient
nommés costa, subcosta, radius et media.
La costa ne se divise pas et forme le bord externe.
La subcosta ou sous-costale se bifurque près de son extrémité.
Le radius se sépare après son premier tiers en deux troncs, le premier se prolonge jusqu’au
bord de l’aile, le second se bifurquant deux fois forme quatre nervures.
La media ou nervure médiane forme quatre nervures.
Le tronc trachéen postérieur donne quatre branches : la cubitale qui se bifurque et les
première, seconde et troisième nervures anales qui restent simples.
La difficulté du système de Comstock et Needham consiste dans l’application de sa
méthode théorique à l’observation directe; car au cours du développement il s’est produit d’une part des
anastomoses entre les différentes branches et d’autre part des réunions ou des réductions de nervures
qui rendent l’interprétation particulièrement difficile quand on veut homologuer l’origine réelle d’une
nervure ou d’une cellule; c’est ce qui explique les différences qu’on rencontre d'un côté à l’autre d’un
même Insecte, spécialement chez les Bombylides.
La nomenclature de Comstock et Needham se fait suivant un type constant, les nervures se
distinguent par la lettre initiale du tronc primitif dont elles sont issues, cette initiale est accompagnée
de son numéro d’ordre à partir du bord antérieur. Les cellules sont désignées par la première lettre du
nom de la nervure formant leur bord antérieur; cette lettre est précédée par le nombre cardinal qui
correspond à l’emplacement de la cellule; ainsi 2R signifie deuxième cellule radiale et R2 indique
la deuxième nervure radiale.
Les éléments longitudinaux de cette armature sont reliés par des nervures transverses :
La transverse humérale réunit la costale et la sous-costale près de la base de l’aile ;
La nervure axillaire relie les nervures du rameau supérieur entre elles près de leur origine.
La nervure radiale médiane relie la cinquième branche du radius avec la première division
de la nervure médiane;
8
DIPTERA
La nervure médiane transverse rattache entre eux les éléments de la nervure médiane
ou medius.
La nervure médiane cubitale unit ces deux groupes d’origine différente.
Nous avons préféré dans nos ouvrages précédents reprendre, en modifiant quelques termes,
l’ancienne nomenclature plus facile de Schiner.
L’aile typique est considérée par Schiner comme parcourue par sept nervures longitudinales
et entourée plus ou moins complètement par la nervure costale.
CORRESPONDANCE DE DIVERSES NOMENCLATURES
Schiner
M acquai t
Nervure costale
ire nervure
2me nervure
3me nervure
4me nervure
5me nervure
6me nervure
7me nervure
Nervure costale
Nervure médiastine
Nervure marginale
Nervure sous-marginale
Nervure externo-médiaire
Nervure interno-médiaire
Nervure anale
Nervure axillaire
Ces sept nervures longitudinales peuvent se ramifier vers l’apex de l’aile et se réunir entre elles
par des nervures transverses normales qui sont :
i° la nervure transverse basilaire, entre la première nervure et la nervure costale;
2° la nervure transverse médiane (première nervure transverse de Macquart) entre la troisième
et quatrième nervure;
3° la nervure transverse postérieure (deuxième nervure transverse de Macquart) entre la
quatrième et la cinquième nervure.
Pour fixer les idées, nous appliquerons cette nomenclature à l’étude de l’aile typique d’un
T abanide.
AILE DE TABANUS
Nervure costale complète entourant l’aile entière. — PI. I, Fig. 4-, 5.
ire nervure : 1, ramifiée en une branche supérieure, ia et une branche inférieure, ib.
2me nervure : 2, issue de la nervure i, simple.
3ffle nervure : 3, issue de la nervure 2, se ramifie en branche supérieure, 3a et branche inférieure, 3b.
4me nervure : 4, issue de la base de l’aile, ramifiée en deux branches 41 et 42 symétriquement
placées et enfermant la cellule discoïdale, celle-ci est fermée vers l’apex par deux transverses
issues de 41 et 4L II part des angles inférieurs de cette cellule trois ramifications de la nervure 4
qui sont 4a, 4b, 4e, elles rejoignent le bord de l’aile.
5me nervure : 5, issue de la base de l’aile, ramifiée en deux branches, 5a et 5b.
6me nervure : 6, issue de la base de l’aile, simple.
7 me nervure : 7, issue de la base de l’aile, toujours simple, souvent rudimentaire, n’atteignant pas
le bord de l’aile dans le genre Tabanus.
La nervure transverse basilaire réunit la nervure costale et la première nervure.
La nervure transverse médiane réunit la 3rae et la 4me nervure.
La nervure transverse postérieure réunit la 4me et la 5me nervure.
FAM. TABANIDÆ
9
NOMENCLATURE DE REDTENBACHER
Cet auteur comprenait différemment la nervation des ailes des Diptères.
Il divisait le disque de l’aile en cinq champs convexes et cinq champs concaves portant les
numéros et noms suivants :
Nous remarquerons que pour ses champs concaves Redtenbacher n’attribue pas de noms,
il les désigne uniquement par les numéros II, IV, VI, VIII, X.
En outre, il ne fait guère correspondre les noms de ses nervures et de ses champs et c’est ainsi
qu’il place, par exemple, la nervure cubitale dans le champ médian, alors que le champ cubital
contient la nervure posticale : toutes choses qui ne facilitent pas l’emploi de la nomenclature.
Ces réserves faites, la nomenclature de Redtenbacher n’en présente pas moins un grand intérêt,
car elle est basée sur le développement de l’aile.
En effet Redtenbacher avait étudié ia nervation des Diptères, non d’après les adultes, mais
d’après l’aile des nymphes.
Il avait découvert que, durant la nymphose, les nervures étaient des trachées et qu’en immergeant
l’aile on voyait apparaître sous forme de minces cordons argentés, les nervures qui étaient restées pleines
d’air. Ces nervures, en même temps qu’elles possèdent une constitution différente, ont aussi une dispo-
sition, une façon de se ramifier et de se réunir entre elles, qui leur est toute spéciale. C’est en partant
de ces dispositions, analogues chez toutes les nymphes, même appartenant à des familles différentes, et
qui se modifient à mesure que l’Insecte évolue et se rapproche de l’état adulte, pour donner les divers
types de nervation que nous connaissons, que Redtenbacher a proposé sa nomenclature. De cette
façon, se trouve expliqué ce système qui donne le même numéro III, à des nervures aussi diffé-
rentes comme direction, comme force et comme modification dans les ramifications, chez les divers
types de Diptères adultes, que celles que nous nommons ib, 2, 3a et 3b.
Cette théorie ontogénétique permet seule de comprendre pourquoi Redtenbacher sépare les
différentes branches de la nervure connue sous le nom de quatrième nervure, c’est qu’en effet ces
IO
DIPTERA
branches en apparence émanant d’une même origine, proviennent de souches particulières qui existaient
chez la nymphe et qui, en évoluant, ont disparu chez l’adulte ou se sont fusionnées avec d'autres troncs.
Cette théorie intéressante au point de vue de l’étude du développement des différents Diptères,
présente une forme peu aisée pour la classification des adultes. Il ne s’agit plus alors que de donner un
système de nomenclature commode, facile à retenir et à appliquer aux divers tvpes d’ailes.
[1 ne nous paraît pas alors que la classification des nervures donnée par Redtenbacher soit
supérieure à celle que nous proposons.
Elle est cependant seule utilisée avec quelques modifications, chez la plupart des auteurs anglais
et américains, et spécialement dans l’ouvrage de MM. Comstock et Needham. Les seuls changements
que ces auteurs apportent à la classification de Redtenbacher sont les suivants :
i° Ils donnent les deux noms de nervures radiales et de n ervures cubitales, au lieu du seul
nom de nervures radiales, à l'ensemble auquel Redtenbacher appliquait le numéro III.
2° Ils réunissent en un seul faisceau médian toute la ramification de notre quatrième nervure,
qui chez Redtenbacher portait les numéros IV, V et VI.
En appliquant à une aile de Taon le système préconisé par MM. Comstock et Needham et
notre propre système, nous obtenons la correspondance suivante :
Nomenclature proposée.
C nervure costale.
ia branche supérieure de la ire nervure.
ib branche inférieure de la ire nervure.
2 deuxième nervure.
3a branche supérieure de la 3me nervure.
3b branche inférieure de la 3me nervure.
+a )
4b \ ramifications de la 4me nervure.
4e j
5a branche supérieure de la 5me nervure.
5b branche inférieure de la 5me nervure.
6 sixième nervure.
7 septième nervure.
Comstock et Needham.
C nervure costale.
SC nervure sous costale.
R1 ire branche de la nervure radiale.
R2+3 2me et 3me branche de la nervure radiale.
R4 4“« branche de la nervure radiale.
R5 5me branche de la nervure radiale.
M1 ire branche de la nervure médiane.
M2 2me branche de la nervure médiane.
M3 3me branche de la nervure médiane.
Cu1 ire branche de la nervure cubitale.
Cu2 2me branche de la nervure cubitale.
An nervure anale.
Ax nervure axillaire.
Brauer emploie une autre nomenclature que nous opposons ci dessous à celle que nous avons
adoptée.
Brauer.
Nomenclature proposée.
A nervure costale.
B nervure médiastine.
C nervure sous-costale.
D nervure radiale.
E1 et E2, nervure cubitale bifurquée.
F1, F2, F3, nervure discoïdale tri-ramifiée.
C1 et C2, nervure posticale double.
H nervure anale simple.
I nervure axillaire simple.
Nervure costale.
ia branche supérieure de la ire nervure.
ib branche inférieure de la ire nervure.
2 deuxième nervure.
3a et 3b troisième nervure.
4a, 4b et 4e quatrième nervure.
5a et 5b cinquième nervure.
6 sixième nervure.
7 septième nervure.
F AM. TABAN1DÆ
1 1
Une autre nomenclature fut proposée par Williston, elle présente l’inconvénient de paraître
ressembler beaucoup au système de S c h i n e r, tout en différant dans les noms attribués aux nervures qui
entourent la cellule discoïdale.
Il admet que la cinquième nervure est doublement bifide et qu’elle entoure les quatrième et
cinquième cellules marginales postérieures. La nervure transverse qui réunit les bases de qb et 4e et
forme la base de la troisième cellule marginale postérieure, est pour Williston la nervure transverse
postérieure . Par suite, la nervure transverse qui réunit 4* et 4b et la nervure 4b également deviennent
la nervure intercalaire antérieure et la nervure 5a la nervure intercalaire postérieure.
Williston admet en outre deux nervures transverses basales :
i° La nervure transverse basale antérieure ou nervure transverse discoïdale qui
comprend notre 41 et sépare la cellule discoïdale de la cellule basilaire supérieure ;
20 La nervure transverse basale postérieure qui est notre branche inférieure de la
cinquième nervure longitudinale, 5b.
Notre nervure transverse postérieure devient dans la nomenclature de Williston la partie basale
de la cinquième nervure réunie à la partie basale de la quatrième nervure : 4, par la nervure transverse
discoïdale qui est notre nervure q2.
Cette dernière classification de la nervation diffère trop des autres pour pouvoir être employée.
Il faut en effet remarquer qu’il est relativement aisé d’établir la correspondance entre les nomenclatures
de Redten bâcher , Comstock et Needham, Schiner, Brauer et nous pensons qu’un lecteur, même
habitué à une autre classification, pourra désormais nous suivre sans difficulté.
PATTES
Les appendices inférieurs du thorax sont les six pattes; nous avons étudié plus haut leur point
d’insertion ; les pattes sont composées de cinq articles :
i° La coxa qui s’articule au thorax;
2° Le trochanter ;
3° Le fémur ;
40 Le tibia ;
5° Les cinq tarses .
De ces derniers, le premier est le plus allongé, il porte fréquemment le nom impropre de
métatarse et serait plus judicieusement considéré comme un protarse.
Le dernier article des tarses est armé de deux ongles simples supportés par deux coussinets qui sont
les pulvilli ; entre eux se voit une pièce impaire, l’empodium .
Les tibias sont armés ou non d’éperons et peuvent être ornés de soies et de franges de poils
parfois très longues.
ABDOMEN
L’abdomen se compose de sept segments apparents, décroissant de largeur d’avant en arrière.
Dans le plus grand nombre des cas, l’extrémité de l’abdomen est comprimée ou arrondie, elle est très
rarement déprimée.
Le segment apical porte d’assez fortes soies et laisse apercevoir les deux lamelles externes qui
protègent l’armature génitale.
Les pièces dorsales et ventrales de l’abdomen sont réunies par une membrane pleurale où
aboutissent les stigmates.
12
DIPTERA
L’étude de l’appareil génital des Tabanides nous a présenté de nombreuses difficultés, car les
auteurs les plus récents eux-mêmes avaient délaissé cette question. Grâce à de très nombreuses dissections
d’insectes frais fixés dans le liquide de Carnoy, nous avons pu réunir assez de matériaux et d’observa-
tions pour étudier l’anatomie de l’appareil génital.
APPAREIL GÉNITAL DES MALES
Il se compose essentiellement de deux testicules oblongs, prolongés par deux canaux déférents,
s’ouvrant dans une vaste poche conique, le réceptable séminal, dont la paroi musculaire agit dans
l’expulsion des spermatozoïdes vers le pénis chitineux — PI. I, Fig. 6b, c, d, e, f, Fig. 7a, b,
Fig. 8 a, b, Fig. 9. Fig. 10, Fig. 1 1 a, b. Fig. I 2 a, b, Fig. 13 a. b.
L’armature génitale comprend deux paires de lamelles et un pénis recouvert d’un capuchon.
Les pièces génitales, pour être utilement étudiées, doivent être préparées de la façon suivante :
sectionner avec des ciseaux l’extrémité postérieure du cinquième segment abdominal, faire tomber la
partie sectionnée dans de l’eau qu’on porte à ébullition une quinzaine de minutes dans une petite capsule
de porcelaine sur un bec de Bunsen, puis opérer la dissection sur une lame de verre au moyen de deux
aiguilles fines. Il est préférable de ne pas employer de potasse; la dissection sera déshydratée suivant
la technique histologique habituelle, éclaircie par une goutte d’essence de girofle, puis montée au baume
de Canada ou à la résine Damar, non acide.
i° La première paire de lamelles ou lamelles externes est dorsale et fait suite au
septième segment abdominal qui n’est pas différencié. Chez beaucoup d’espèces du genre Taon, cette
première paire de lamelles est invisible chez l’Insecte vivant; parfois cependant on l’aperçoit débordant
l’extrémité de l’abdomen sous la forme de deux petites saillies plus ou moins arrondies reposant sur le
septième sternite.
La première paire se compose de deux lamelles massives formée chacune de deux pièces dont la
basilaire s’insère latéralement sur des prolongements du septième tergite.
La pièce apicale est réunie à la pièce basilaire par une membrane externe ventrale qui forme une
série de plis obliques et assure la continuité des deux surfaces; cette pièce apicale est donc reliée à la
partie inférieure de la pièce basilaire et se prolonge un peu en dessous de celle-ci.
La membrane de réunion des deux parties de la lamelle externe est parfois lisse, parfois hérissée
de petites épines microscopiques disposées en plages ovoïdes ( Atylotus villosus çf Macquart).
Cette membrane se dissout dans la potasse.
Les deux lamelles présentent elles-mêmes de petites épines disposées soit en carré soit en losange,
et de nombreuses soies tactiles qui sont particulièrement fortes dans les espèces du genre Tabanus.
Chez celles-ci, la pièce apicale est massive, plus ou moins quadrangulaire, à angles arrondis; elle
présente peu de modalités très sensibles.
Les lamelles externes de T abattus spodopterus çf Meigen ont les angles arrondis, l’externe plus
fortement que l’interne et la base est légèrement rétrécie.
Le Tabanus bvomius L. d’Europe et Y Atylotus villosus Macquart de l’Afrique du Nord présentent
la même configuration subtriangulaire, l’angle interne figure le sommet de ce triangle et la ligne qui le
joint à l’angle externe est excavée en son milieu. Nous retrouvons cette forme chez Udenocera brunuea
Ricardo, qui provient de l’Inde.
Chez Tabanus ruficus Palisot de Beauvois, grosse espèce de l’Afrique occidentale, la pièce apicale
de la lamelle externe a ses deux côtés symétriques et figure un trapèze isocèle, la petite base est curviligne
et libre, la grande base est située un peu avant l’insertion de la pièce basilaire. Cette jonction se fait par
une membrane un peu rétrécie.
F AM TA BAX I DÆ
i3
Dans les Chrysozona , et entre autres C. pluvialis Meißen, la lamelle externe est en forme de trapèze,
mais la petite base qui représente le sommet est excavée en son milieu.
La pièce apicale de la lamelle est triangulaire et allongée dans le genre Pangonia, cette conformation
est plus évidente chez Pangonia maculata Fabricius, d’Algérie, que chez Pangonia micans Meigen,
de France.
Chez Chrysops caecutiens Linné, d’Europe, la pièce apicale est courte, quadratique et le côté apical
libre est largement arrondi.
Dans le genre Silvius représenté par Silvius vituli Fabricius, la forme de la lamelle est nettement
carrée avec les angles arrondis.
2° La seconde paire de lamelles est ventrale, elle n’est visible qu’après l’enlèvement du
septième sternite, elle forme un anneau complet avec les ligaments qui retiennent le capuchon du pénis.
Chaque lamelle est composée de deux pièces, la première partie, basilaire, est généralement trian-
gulaire, très allongée, et plus constante de forme que la pièce apicale qui présente des variations géné-
riques plus accentuées que celles de la première paire de lamelles. La partie apicale est articulée et peut
se déplacer largement par rapport à la pièce de base, elle est constituée par un prisme triangulaire creux
terminé parfois par des crochets et des saillies. Ce prisme agit comme une pince pour fixer l’extrémité
de l’abdomen de la femelle pendant la copulation.
Dans le genre Tabanus, et d’une façon générale chez tous les Tabanides qui présentent le facies
court, ramassé et à tête courte et arrondie du Taon, la partie apicale de la seconde lamelle est d’une
forme constante, elle se termine par une arête carrément coupée, excavée ou non, parfois à angles
saillants, mais jamais atténuée en pointe.
Il n’y a pas de différences sensibles entre les Atylotus , les Therioplectes et les Tabanus, quoique chez
Atylotus villosus Macquart et Atylotus ater Rossi, la partie apicale soit nettement quadrangulaire; sur chacune
de ses deux faces, l’arête terminale est excavée au milieu et terminée par deux pointes triangulaires
dirigées dans l’axe longitudinal de la pièce, la pointe interne débordant un peu la pointe externe; chez
Tabanus ditaeniatus Macquart. de l’Afrique, le bord externe présente deux saillies angulaires, Tangle externe
est petit, l’angle interne estlargement développé. Nous retrouvons ce même type chez T. bromius Linné,
d’Europe, chez T. ruficrus Palisot de Beauvois, d’Afrique équatoriale occidentale, chez T. fulvus qui est
la tête de ligne d’un groupe homogène répandu dans la plus grande partie du monde, chez T. spodopterus
de France et d’Europe centrale, etc...
Les variations observées n’altèrent pas le caractère généial du type, il y aurait lieu de rechercher
si elles sont accidentelles, variables ou constantes, spécifiques en un mot.
Au type que nous venons de décrire se rattachent le genre Chrysozona répandu dans l’Europe,
l’Asie et l’Afrique, le genre Hexatoma d’Europe et deux genres pourvus d’ocelles et généralement consi-
dérés comme des Pangoninae : les genres Orgyzomyia Grünberg, de Madagascar et Thaumastocera
Griinberg, de l’Afrique équatoriale occidentale. Dans ces quatre genres, la partie apicale de la lamelle
interne est coupée carrément; les saillies angulaires sont peu développées, sauf chez Orgyzomyia qui
établit nettement le passage aux Taons. Chez tous, la base de la partie apicale est plus rétrécie que
chez les Taons proprement dits. Le genre Udenocera de l’Inde se rattache au même type.
Les genres Bouvierella, Chrysops et Silvius amènent aux formes des Pangonia. En effet, la partie
apicale de la lamelle interne chez les Bouvierella, genre de Madagascar et des îles voisines, est fusiforme,
allongée, très rétrécie à l’extrémité supérieure qui demeure un peu excavée; chez les Chrysops, genre
répandu dans le monde entier, la pièce apicale est plus allongée encore et elle demeure à peine excavée
à son extrémité ; chez les Silvius, la partie apicale est plus trapue, plus ovoïde, mais n’est plus excavée.
Dans le genre Pangonia sensu stricto, dont le corps est plus dilaté que celui des Taons, la trompe
dirigée parfois en avant et dépassant dans certaines espèces la longueur du corps, la lamelle interne est
1+
DIPTERA
bifide dans sa partie apicale et présente assez l’aspect d’une pince de homard ou celui des chelicères des
Solifuges.
Le genre Ptltcorrhynchus, presque toujours australien, sauf deux formes de Chili, présente aussi par
sa lamelle interne une relation avec le genre Patigonia.
Le genre Ptltcorrhynchus Macquart se différencie à priori de tous les autres Tabanides connus
par sa nervure anale fortement sinuée, tandis qu’elle est rectiligne dans toutes les autres espèces.
Toute l’armature génitale de ce genre est remarquablement forte et trapue et peut fournir de bons
caractères de différenciation générique. Nous prenons comme type de ce genre P. Darwini Ricardo, du
Chili. Les lamelles externes ont la forme d’un trapèze dont tous les côtés présenteraient d'élégantes
ondulations.
Les lamelles internes ont une partie basilaire plus robuste, munie sur le côté médian de deux
apophyses épineuses dont l’inférieure sert de point d’attache à la paroi externe de la face dorsale du
capuchon du pénis; la partie apicale présente une large dent ondulée qui correspond à l’angle externe
de la même pièce, dans le genre Tabanus. L’angle interne est représenté par une courte et forte saillie
tronquée à son extrémité; il existe en outre une saillie latérale également tronquée, presque aussi
développée que la précédente et prenant naissance sur la face interne de la pièce.
Le capuchon du pénis se distingue à première vue de toutes les pièces correspondantes chez les
Tabaninae et les Pangoninae par deux longues et fortes épines divergentes qui surmontent son apex
Il constitue essentiellement un manchon composé de deux pièces : une ventrale et une dorsale;
celle-ci est la plus développée, elle est constituée par une lame repliée sur elle-même dont le pli est
tourné vers l'extrémité apicale libre de l’organe, les bords libres sont dirigés sur l’intérieur de l’abdomen.
Cette pièce dorsale supporte à son extrémité apicale les deux longues épines divergentes que nous
n’avons jamais rencontrées que chez ce genre Ptltcorrhynchus. Entre ces deux épines, le milieu de la
pièce est excavé d’un demi-cercle raccordé à la base des épines par un petit angle saillant, la lame
externe de cette pièce dorsale se rattache, comme nous l’avons dit plus haut, à l’apophyse inférieure de la
pièce basilaire des lamelles internes, dont le bord latéral, enroulé sur lui-même, est soudé au bord latéral
de la pièce ventrale. Cette dernière est réduite à une lame membraneuse en forme de fer à cheval; à
cause de sa faible chitinisation, elle est soluble dans la lessive de potasse. La préparation anatomique de
ces diverses parties de l’appareil génital doit, comme nous l’avons précédemment indiqué, s’opérer dans
de l’eau pour éviter de voir disparaître tous les tissus de jonction.
Le pénis et ses guides se trouvent enchâssés entre les deux lames du capuchon; les guides sont
de simples tiges chitineuses dont la base s’articule vers le renflement basilaire du pénis. Celui-ci est
extrêmement simple, il a la forme d'un fuseau assez court qui surmonte le canal déférent; au point de
jonction, il présente une couronne sur la saillie de laquelle les guides prennent point d’appui.
3» Le capuchon qui entoure le pénis se présente sous l’aspect d’un fourreau triangulaire et
se compose de deux membranes tendues sur quatre tiges chitineuses, dont les deux dorsales sont les plus
robustes; la membrane dorsale est chitinisée ainsi que les bords latéraux de la membrane ventrale.
4° Le pénis est en principe constitué par une pièce impaire médiane, accompagnée d’une paire
de longues tiges chitineuses recourbées qui en constituent les guides et servent d’appareil propulseur;
vers sa base, le pénis est retenu par des muscles rétracteurs insérés sur une seconde paire de tiges chiti-
neuses droites.
Le pénis peut être considéré comme formé d’une partie basilaire qui renferme un canal
séminal renflé en ampoule à son extrémité et d’une partie apicale qui s’emboîte sur la pièce basilaire par
un anneau épaissi et incomplet.
Cette partie apicale se compose essentiellement de deux lames chitineuses, en forme de gouttière
qui, par l’accollement de leurs bords dans le plan vertical, forment un conduit qui continue le canal
séminal terminé au niveau du renflement.
FAM. TABANIDÆ
1 5
Sur l’anneau épaissi et incomplet qui assure le raccord des deux parties du pénis et qui n’existe
que ventralement et latéralement, viennent s’articuler par deux condyles plus ou moins compliqués, deux
longues tiges minces et recourbées qui constituent ce que nous avons appelé plus haut les guides du
pénis. Ces tiges s’appuient par leurs condyles à la fois ventralement et latéralement sur le renflement du
pénis, se recourbent un peu en arrière d’abord, puis vers le haut et reviennent vers l’apex du pénis en
se maintenant dans un plan plus dorsal que lui. Leur extrémité coïncide presque avec l’apex du
capuchon.
Sur la face dorsale et vers la base du pénis, il existe deux autres tiges droites, plus courtes et plus
robustes que les deux précédentes, elles sont reliées au pénis lui-même d’un côté et de l’autre côté aux
baguettes dorsales du capuchon par de solides ligaments et des muscles.
L’ensemble de ces deux tiges et de leurs attaches constitue l’appareil rétracteur qui maintient le
pénis et ses guides exactement à l’intérieur du capuchon.
Lorsque les muscles de ces tiges se relâchent, ils permettent à l’extrémité des guides de dépasser
légèrement le capuchon; à ce moment les muscles relèvent les guides du pénis; pour que ce mouvement
atteigne toute son ampleur, il faut que les guides sortent de plus en plus du capuchon, dans leur déplace-
ment en avant, ils entraînent ainsi au dehors le pénis auquel ils sont attachés et qui dépasse alors le
capuchon.
Le pénis et ses deux appareils antagonistes de propulsion et de rétraction présentent quelques
variations que l’on peut retenir.
Chez les mâles du genre Tabanus, la partie apicale du pénis est droite, le renflement ventral, vu
de profil, se relève en forme de vasque, la paroi dorsale de la partie basilaire est épaissie.
Les condyles sont simples, peu renflés et les guides se recourbent autour du renflement sans
beaucoup le dépasser en arrière.
Le pénis des Chrysozona est plus grêle et les guides se recourbent davantage vers la base. Chez
Pangonia maculata et Pangonia micans, le pénis est massif et très élargi dans sa partie apicale, la vasque
formée par le renflement ventral est plus profonde, les condyles plus développés forment une expansion
en forme de losange à bords creusés à la base des tiges recourbées.
Le pénis de Chrysof>s caecutiens Linné est court, le renflement se présente comme un bourrelet
régulier, les condyles ne forment pas d’expansion à la base des tiges recourbées, les tiges droites de
l'appareil rétracteur se montrent particulièrement fortes.
Chez Silvius vituli , le pénis est massif et ovoïde, sans renflement très développé, les condyles sont
peu marqués, les tiges de l’appareil rétracteur sont très élargies et paraissent être moins fortement
chitinisées.
Nous avons relaté plus haut la conformation particulière du pénis de Pelecorrhynchus.
Nous ne nous étendrons pas sur la forme et l’aspect des spermatozoïdes, qui ne peuvent être
pratiquement utilisés pour la classification.
APPAREIL GÉNITAL DES FEMELLES
Il se compose de deux ovaires qui viennent aboutir par un oviducte commun dans une
poche copulatrice où débouchent également deux glandes accessoires et trois spermathèques. — PI. |,
Fig. 14, 15.
L’orifice génital est situé ventralement et un peu en avant, par rapport à l’anus; chez les femelles
de Tabani des, son armature externe est toujours très simple et comprend trois lamelles : une paire
dorsale et une lamelle unique ventrale.
La paire dorsale se compose de deux lamelles entièrement distinctes; la partie basilaire de
chacune d’elles est quadrangulaire et supporte une pièce apicale en forme de triangle arrondi, dont la
i6
DIP TER A
pointe est libre, mais dont la base est légèrement rétrécie; une membrane commune réunit du côté
interne les bases de ces deux lamelles.
L’unique lamelle ventrale est généralement terminée par un trapèze aux angles arrondis, sa
petite base libre est plus ou moins excavée en son milieu; ce trapèze se réunit par un isthme étroit à une
pièce basilaire triangulaire.
Viennent ensuite deux pièces chitineuses en forme d’écailles, réunies entre elles latéralement par
des membranes et qui constituent ainsi la poche copulatrice. Chaque écaille est formée par une pellicule
chitineuse plissée longitudinalement que revêt intérieurement un épithélium composé de hautes cellules;
l'épithélium de l'écaille ventrale supporte en outre un revêtement de cellules adipeuses. Des muscles
viennent s’insérer sur les apophyses latérales de l’écaille dorsale. L’extrémité interne de cette écaille
paraît assez constante de contour dans le genre Tabanus , elle est quadrangulaire à angles arrondis et
assez fortement excavée en son milieu. Dans le genre Lepidoselaga, les angles se prolongent en deux
longues dents triangulaires et effilées.
C’est sur l’écaille dorsale que viennent déboucher successivement les deux glandes accessoires et
les trois spermathèques.
Les deux glandes accessoires débouchent symétriquement dans l’écaille dorsale, l’épithélium de
la portion terminale de leur canal excréteur, se continuant avec celui de cette écaille. Elles sont
constituées chacune par un long et large tube, très fortement plissé dans le sens longitudinal et
aboutissant dansl’écaille dorsale par un canal excréteur rétréci, tapissé de deux assises de cellules aplaties.
L’épithélium glandulaire est très élevé, son produit de sécrétion se déverse, au passage, sur les œufs
pendant l'acte de la ponte et les rend susceptibles de rester fixés sur les objets que la mère choisit pour
les supporter.
Les spermathèques offrent plus de variété dans leur forme et dans leur mode d’insertion sur
l’écaille dorsale. Elles sont essentiellement constituées par trois longs tubes qui sont repliés en leur
milieu de telle sorte que leur moitié apicale et leur moitié basilaire cheminent parallèlement entre elles
sous forme de six tubes étroits. On peut y distinguer d’une façon générale une ampoule terminale un
peu dilatée et fréquemment plus colorée que le reste de l’organe, une longue partie tubulaire et enfin
une partie basilaire qui se raccorde à l’écaille dorsale de la poche copulatrice par l’intermédiaire d’un
conduit commun constitué par une invagination de l’épithélium de l’écaille. Les parois sont partout
constituées par une couche externe de cellules doublées intérieurement d’un revêtement chitineux de
structure plus ou moins compliquée.
La partie basilaire se compose chez Tabanus bovinus Linné et Tabanus obscur efumatus Surcouf, que
nous avons particulièrement examinés, d’un tube chitineux fortement coloré en brun, entouré d’une
sorte de spirale à tours serrés, qui va en se rétrécissant et s’arrête sous une espèce de coupe de chitine,
à concavité tournée vers l’intérieur du corps de l’Insecte. Un manchon cellulaire épais enveloppe le tout
et s’étend transversalement jusqu’au bord de la coupe qui marque la fin de la partie basilaire ; au-dessus
se prolonge le tube chitineux avec le même diamètre qu’auparavant, mais il est plus faiblement coloré
et dépourvu d’enveloppe en spirale ; le manchon cellulaire qui l’entoure diminue alors rapidement
d’épaisseur. Ce manchon cellulaire dispaiaît complètement si la lessive de potasse a été employée au
cours de la préparation de l’appareil génital; il ne reste alors de la spermathèque que la paroi intérieure
de chitine qui résiste à l’action du réactif.j
Le tube chitineux axial augmente insensiblement de diamètre, après un trajet assez long et près
de l’ampoule terminale il est devenu quatre fois plus gros. Chez Tabanus annamiticus Surcouf, la partie
basilaire est plus courte et paraît d’autant plus robuste; on y retrouve le même tube de chitine coloré
formant l’axe, la spirale à tours fins et serrés, un peu plus large à la base qu’à l’extrémité, puis le
manchon cellulaire externe. La coupe chitineuse qui forme la fin de la partie basilaire n’est dessinée que
FAM. TABANIDÆ
»7
par l’anneau de chitine noirâtre qui marque son bord ; la coupe elle-même est masquée par les deux
manchons cellulaires inférieur et supérieur. La partie basilaire de la spermathèque est très longue chez
Subpangonia Gravoti Surcouf; elle se revêt d’une spirale chitineuse à tours très fins et hérissés qui la font
ressembler au stipe d’un palmier; la fin de cette spirale chitineuse marque seule la terminaison de la
partie basilaire.
Chez Lepidoselaga lepidota Meigen, la disposition est la même, mais le manchon cellulaire est beau-
coup moins épais et la coupe qui le sépare au niveau de la fin de la partie basilaire est beaucoup moins
développée.
Au-dessus de l’aboutissement des spermathèques dans l’écaille dorsale, la bourse copulatrice se
continue par l’oviducte commun aux deux ovaires; la paroi de cet oviducte est constituée par un épithé-
lium reposant sur une basale anhiste et entourée de muscles sur tout son pourtour.
Les ovaires des femelles des Tabanides se présentent sous la forme de deux masses piriformes,
composée chacune d’une soixantaine de tabes ovariens, tous surmontés d’un filament terminal et qui
débouchent séparément dans le conduit commun de chaque ovaire; la fusion de ces deux conduits
constitue l’oviducte impair et médian.
Les tubes ovariens des Tabanides appartiennent au type polytrophique, dans lequel les
cellules vitellogènes accompagnent leurs ovules respectifs, qui se trouvent ainsi séparés les uns des
autres en autant de follicules, généralement au nombre de quatre à cinq par tube ovarien (T. bromius L.).
La paroi du follicule est constituée par un épithélium cubique à une seule couche cellulaire entouré par
la basale anhiste qui forme le tube ovarien. Chaque follicule comprend un œuf. d’autant plus développé
qu'il est plus bas dans le tube ovarien, et une cellule vitellogène qui s’atrophie au cours du développe-
ment, pour disparaître au moment de la maturité de l’œuf; le filament terminal qui surmonte chaque tube
ovarien se compose de cellules indifférenciées dans lesquelles les futurs follicules ne peuvent encore être
distingués.
ACCOUPLEMENT, PONTE ET VIE LARVAIRE DES TABANIDES
Les Taons s'accouplent dans des conditions généralement inconnues; cependant les docteurs
Régimbart et Moisson, d’Evreux, en faisant à la finde juillet igo5 l’ascension de l’Esel, le plus
haut point du Pilate, virent un grand nombre d’accouplements de Taons se produire dans la demi-
obscurité qui précède le lever du Soleil ; plusieurs milliers de Taons s’accouplèrent ainsi à 2.000 mètres
d’altitude, à cette heure si matinale et par une température de 5 à 6° C (1).
Nous avons vu deux accouplements de Chrysops coecutiens en juillet 1914 à Saint-Gobert (Aisne) ;
ils eurent lieu vers le lever du Soleil, sur les feuilles des roseaux qui entouraient une dérivation du
Vulpion, petit affluent de l’Aisne.
Les œufs de la plupart des Taons sont déposés en petites masses sur les plantes et plus
fréquemment sur les plantes aquatiques ou près des eaux. Certaines espèces pondent dans la terre
humide, le terreau, le bois décomposé et même dans le sable marin.
J. Mann, le premier, relata une ponte de Taon, en Carniole; Brauer mentionna la capture de
nombreuses pontes sur les herbes aquatiques. En igo5, Lécaillon publia une note sur la ponte et la
vie larvaire de Tabanus quatuor notatus. Il constata que les femelles de cette espèce pondaient sur les herhes
d’un coteau boisé, non humide, de 35 à 46 centimètres du sol. Il importe de faire remarquer, dit-il,
que la femelle en état de ponte devient indifférente à ce qui l’entoure, se laisse capturer sans y prendre
attention et que ces pontes peuvent avoir lieu dans un endroit relativement sec.
i ) Cette observation avait été faite antérieurement, et dans les mêmes conditions, pour Tabanus sudeticus, vide Fr. Brauer :
Denkschr. der Mathem. Naturw. p. 1 85 ( 1 880 .
DI P TER A
iS
Les œufs des T aons sont pondus en une masse presque conique, formée de couches horizontales
successives.
Nous avons observé une ponte de Tabanus autumnalis à Lamballe (Côtes du Nord) en août 1907,
les œufs constituaient une masse dense, adhérente à un jonc.
En igo3, Hine établit une description précise du développement de Tabanus vivax.
En igo5, E. Roubaud nous avait donné une jeune larve du Taon recueilli par lui-même dans
la vase de l’étang de l’Ourcine, à Meudon. Cette larve fut élevée par nous durant huit mois consécutifs
dans de l’eau et se nourrissait des matières organiques apportées par une touffe de mousse qui garnissait
le long du cristallisoir dans lequel elle vivait. Le i3 mai 1907, la larve refoula la mousse de façon à se
faire un abri, perdit sa mobilité, devint plus translucide que de coutume et se transforma le 16 mai en
une nymphe qui périt malheureusement par suite d’un accident.
L'habitat des larves de Taons est variable. Hart démontre qu’elles peuvent se développer soit
le plus souvent dans les milieux fluides tels que la boue, le sable humide ou les débris végétaux flottant
sur l’eau et il reconnut queceslarves étaient carnassières et se nourrissaient principalement de mollusques
et d’insectes à téguments mous.
Lécaillon qui avait observé la ponte de Tabanus quatuornotatus sur des tiges d’herbes
desséchées, éleva ses larves dans la terre humide. Il remarqua qu’elles s’accommodaient d’un degré
d’humidité très variable et pouvaient vivre, au moins un certain temps, aussi bien dans la terre sèche
que dans l’eau; d’autre part, J. Mann découvrit en Carniole les œufs du même Taon dans des
prairies humides. Kollar observa les premiers états de Tabanus autumnalis Linné et montra que la larve
vit dans l’eau.
Le 4 mars 1 g 1 3 , Picard trouva une larve de Taon dans un tronc de peuplier au bord de la
Mosson, près de Montpellier. Cette larve fut placée dans un bocal garni de débris de bois macéré
provenant du tronc du peuplier dans lequel elle avait été recueillie, et y fut abandonnée sans autre
nourriture. La nymphose ne fut pas observée et le 10 juin un Tabanus cordiger Meigen fit éclosion.
Picard remarqua que la larve, au moment de sa capture, vivait dans la souche encore sur pied
du peuplier, dont le tronc avait été abattu, le bois de cette souche n’était pas encore pourri, mais avait
perdu sa consistance et était fort humide.
Au Soudan anglais, l’étude du développement de Tabanus par Walker, a été suivie complètement à
Khartoum.
En 1914, nous avons recueilli, à Chantilly, 76 larves de Tabanus bisignatus Jaennicke dans une
mare; elles vivaient entre les feuilles de chêne qui tapissaient le fond de la mare et n’étaient recouvertes
que de quelques centimètres d’eau. Placées le soir même dans mon laboratoire, dans de grands cristallisoirs
à demi remplis d’eau, elles se sont partiellement échappées durant la nuit; il n’en restait que 48 le
lendemain matin. Elles sont très difficiles à conserver, elles peuvent monter verticalement sur les parois
sèches des cristallisoirs mesurant plus de 10 centimètres de hauteur. 11 est indispensable de recouvrir les
bocaux d’une fine toile métallique qui empêche leur évasion.
Les larves de Tabanus bisignatus Jaennicke sont extrêmement carnassières; elles mangent, en
captivité, plusieurs larves de Chironomides par jour et semblent les préférer aux Copépodes. qui leur
échappent plus aisément. On ne peut les conserver avec leurs congénères; il nous est arrivé en voyage
de manquer des récipients et de réunir plusieurs larves dans de la mousse humide; le lendemain on
pouvait constater qu’une partie d’entre elles avaient été mangées.
Les larves de Taon sont si avides de sang que dans une excursion toute récente en Forêt de Marly
(18 juin 1920), nous avons vu une larve récoltée dans une mare couverte de Lemna minor , mordre
immédiatement la main de P. Lesne, Assistant au laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris,
qui l’examinait.
FAM. TABANIDÆ
19
La larve se déplace rapidement sur la surface de l’eau en ramenant successivement de chaque
côté, à angle droit, la partie postérieure du corps, puis elle se détend brusquement et la progression
s'effectue dans une direction qui reste rectiligne.
La larve paraît plonger avec une certaine difficulté, elle n’y arrive qu’en laissant échapper une
grosse bulle d’air par l’extrémité anale de ses tubes trachéens.
Des larves d’espèces voisines vivent dans les mares à sphaignes; pour les récolter on recueille
des sphaignes qu’on lave brin à brin dans un cristallisoir sous un faible courant d’eau.
DESCRIPTION DE LA LARVE
Le corps de la larve se compose de douze segments, il est allongé, blanchâtre et présente
une striation longitudinale de son tégument rétractile; cette striation est visible au plus faible
grossissement. Les deux premiers segments et les deux derniers sont inégalement rétractiles.
La tête est pointue, rétractile, fusiforme et fortement armée; l’armature buccale comprend un
fort labre médian vertical, deux mandibules en forme de croc et deux maxilles; ces dernières portent
un palpe court de deux articles. Les mandibules et les maxilles se meuvent dans un plan vertical; on
aperçoit par transparence un pharynx fortement chitiné. Antennes de deux articles; une petite tache
ocellaire de chaque côté de la tête.
Les segments du corps depuis le troisième jusqu’au onzième inclus, sont munis de huit tuber-
cules situés deux par deux sur le milieu du dos, sur les flancs et le milieu du ventre. Ces tubercules
turgescents servent de moyen de progression à la larve, ils sont disposés au milieu des segments.
ORGANE DE GRÄBER
Les larves des Tabanides présentent à l’extrémité postérieure du corps, sur la face dorsale,
un organe signalé pour la première fois par Gräber et qu’il décrit ainsi dans « Archiv für mikroskopische
Anatomie » Vol. 16 (187g) : « Pour examiner l’organe à sec, il faut placer la larve sur la face ventrale et
» la fixer de façon convenable. L’organe se trouve dans la ligne médiane de la face dorsale et plus
» spécialement au delà de l’extrémité du vaisseau dorsal, immédiatement après la limite entre le gme et
» le iome segment.
» Partant de dessus, on voit d’abord la cuticule du corps qui, grâce à des travées longitudinales,
» jouit d’une spéciale élasticité. Un peu au-dessous, on distingue l’épithélium composé de cellules plates,
» polyédriques, et contre celui-ci, un réseau de taches claires et de tubes trachéens ramifiés : c’est le
» corps adipeux. Enfin au-dessous est l’organe, complètement séparé du tégument. C’est une longue
» vésicule piriforme de 3/10 de millimètre, dont la tête libre est tournée en avant, la pointe se prolon-
» géant en un tube aminci. Cette vésicule est déjà visible à un faible grossissement; il est difficile de ne
» pas la voir, à cause des corpuscules noirs qu’elle renferme.
» Nous distinguons dans l’organe la vésicule et son tube, puis les nerfs et les muscles qui
»1 s’attachent à sa partie antérieure. L’ensemble donne l’impression d’une invagination borgne de
» l’ectoderme. Malheureusement, nous n’avons pu trouver le point d’origine de cette invagination. En
» tout cas, elle doit se rapporter au dernier segment abdominal et n’est, en aucune façon, en relation
» avec l’appareil sexuel, ni avec le canal intestinal, qui débouche à l’avant-dernier anneau. Il reste avant
» tout douteux de savoir si la vésicule, comme nous le soupçonnons, dépend ou non du tégument. »
Gräber n’avait pas identifié la larve de Diptère qu’il avait examinée; Henneguy (1904) et
Lécaillon (igo5-o6) retrouvèrent cet organe sur des larves de Tabanus quatuornotatus . Pour H enneguy,
cet organe rentrerait peut-être dans la catégorie des organes chordotonaux ; son avis en cela, se rapproche
de celui de Gräber pour qui l’organe serait probablement auditif, les corps chromatiques étant corn-
20
DIPTERA
parables à des otolithes. Lécaillon, au contraire, sans vouloir se prononcer avec certitude, pense qu’il
s'agit plutôt d’un organe glandulaire, se basant pour cela sur l’expulsion des corpuscules noirs qu’il
signale en 1906.
Les nombreuses dissections et les coupes que nous avons faites de cet organe nous conduisent à
faire les observations suivantes :
L’organe est bien dorsal et non ventral, comme le figure Berlese. Il se trouve placé dans
l’avant-dernier segment apical de la larve, entre le tégument et les deux gros troncs trachéens qui
aboutissent aux fentes stigmatiques postérieures. Il s’agit bien de la face dorsale de la larve car le
système nerveux, qui est ventral, comme chez tous les Arthropodes, est placé sur l’autre face que l’organe
de Gräber. En outre, la position naturelle, spontanée, de la larve, celle à laquelle elle revient
immédiatement dès qu’on la laisse libre de ses mouvements, présente l’organe à la face supérieure du
corps.
L’organe s’ouvre à l’extérieur par un orifice qui n’est pas toujours facile à discerner. Certaines
larves sont plus favorables que d’autres à cette observation. Il faut pour cela placer la larve dans sa
position naturelle, entre deux lames porte-objets et la mettre en extension forcée au moyen d’un petit
appareil spécial. L’extension doit être telle que tous les segments soient allongés au maximum et qu’il
n’existe plus aucun repli des téguments externes. On aperçoit alors nettement, à la partie antérieure du
dernier segment, un peu au-dessous de la couronne de petites épines qui marquent la fin de l’avant-
dernier. un orifice en forme de boutonnière transversale, auquel vient aboutir l’extrémité élargie du tube
qui prolonge l’organe de Gräber. Dès qu’on rend à la larve un peu de liberté, on voit le pli se reformer
entre l’avant-dernier segment et le dernier, la boutonnière disparaît dans ce repli, et n’est plus indiquée
que par la fixation, en un point de la paroi, du pied élargi du tube. L’orifice est une simple boutonnière
transversale, entourée d’un bourrelet du tégument, à peine indiqué, sans coloration spéciale de ce
bourrelet, et sans épines particulières. Ces caractères en rendent l’observation particulièrement difficile.
L’organe est maintenu dans la cavité générale du corps, d’abord par son tube, puis par des
muscles qui s’insèrent sur les parois latérales et dorsale du corps de l’organe. A côté de ces trois paires
démuselés, Gräber signale deux paires de nerfs, munis à leur point d’arrivée sur l'organe de petits
amas de cellules. Nous ne déciderons pas s’il s’agit de cellules nerveuses ou de cellules névrogliques,
bien que leurs noyaux soient semblables à ceux des cellules névrogliques des éminences de Doyère ,
dont il est facile de voir de beaux spécimens sur les muscles voisins.
Le corps même de l’organe est composé de loges, au nombre d’une, simplement, ou de deux,
contenant des corpuscules noirs qui sont immédiatement bien visibles; au-dessous de ces loges se trouve
une bourse allongée, et enfin le tube, qui se prolonge jusqu’au dernier segment apical et s’ouvre à
l’extérieur. Quelquefois, entre la loge la plus inférieure et la bourse, on distingue une loge vidée de ses
corpuscules noirs, sous la forme d’un court étranglement annulaire de l’organe.
Les loges, la bourse et le tube peuvent contenir des corpuscules noirs, en nombre variable. Des
larves montrent ainsi, à un moment donné, deux loges successives, contenant chacune deux peiles
noires, nettement pédiculées et attachées à la paroi de l’organe du côté ventral; la bourse au-dessous
contient ou non des perles semblables, ainsi que le tube. En mettant ces larves en observation
pendant des semaines, on voit se détacher de la paroi de leur loge les perles les plus inférieures qui
deviennent libres et tombent dans la bourse, en même temps que la loge qui les contenait revient
sur elle-même et prend l’apparence d’un court anneau qui surmonte immédiatement la bourse et précède
l’ancienne loge supérieure, la seule qui reste maintenant. Cette loge contient toujours ses deux perles,
maison voit alors grossir la masse des cellules qui surmonte toujours la loge supérieure et constitue le
fond de l’organe. Cette masse de cellules ayant pris un développement tel que son volume est devenu
supérieur à celui de la loge, on y voit se différencier in vivo deux sphérules claires, plus transparentes
que toutes les cellules voisines et rendues bien visibles par leur réfringence différente ; les jours suivants,
FAM. TABANIDÆ
21
ces sphérules grandissent et se précisent, tout en restant parfaitement incolores. Puis, du jour au
lendemain, ces sphérules transparentes prennent la coloration caractéristique des granules. Chez
deux larves, cette coloration s’est effectuée en une nuit, en même temps que les
larves muaient.
Dans la bourse et le tube, les corpuscules noirs, bien que leur pédicule leur soit resté attaché,
sont absolument libres et non fixés; au cours des manipulations d’un examen fait sur une larve vivante,
on voit se déplacer amplement les corpuscules noirs dans la bourse. Des examens successifs et des
dessins faits à la chambre claire permettent de s’assurer de la descente effective des corpuscules noirs
dans le tube. Cette descente se fait irrégulièrement et par à-coups. Tel organe ne paraîtra pas évoluer
pendant quinze jours, puis, du jour au lendemain, toutes les perles de la bourse descendent dans le
tube; une nouvelle phase de repos s’observera ensuite.
L’élimination des corpuscules est pour nous certaine. Chez plusieurs larves, nous avons observé,
pendant quelques jours, des corpuscules noirs arrivés tout à fait à l’extrémité libre du tube, dans la
partie qui s’insère sur la boutonnière, à l'endroit où les cellules de la paroi augmentent de nombre et
de volume, sous leur enveloppe chitineuse et dessinent un cône, dont la base surmonte l’orifice extérieur.
A l’examen suivant, les corpuscules noirs avaient été rejetés à l’extérieur. L’expulsion doit être provo-
quée par les mouvements de petits muscles courts qui accompagnent le pied du tube.
Nous avons pratiqué des coupes de quelques larves; les parois de l’organe sont constituées par
trois couches, une couche chitineuse épaisse extérieure, une couche de cellules et une très mince mem-
brane chitineuse finement plissée. Dans la paroi de la bourse, on voit très souvent se dessiner un réseau
délicat de trachées extrêmement fines, qui doivent arriver à l’organe en même temps que les muscles
qui le suspendent et lui impriment un perpétuel mouvement de va-et-vient.
Dans la bourse et les loges, les cellules sont des éléments épithéliaux cubiques, disposés sur un
seul rang. Cette assise cellulaire et la membrane mince interne seule constituent les cloisons incomplètes
qui séparent transversalement les loges de la bourse, et les loges entre elles; le fond de l’organe
est constitué par des cellules plus grosses, où certaines fixations permettent de voir un chondriome en
bâtonnets. Chez les larves fixées à un moment favorable de leur évolution, on voit alors s’insérer sur
deux cellules plus grandes et plus claires, un tube microscopique dont la lumière est nettement visible.
Ce tube refoule devant lui la mince pellicule chitineuse plissée qui double intérieurement l’organe,
puis à l’extrémité libre du tube se développe une vésicule claire, de contours arrondis, parfaitement
purs, qui rappelle les bulles de savon que les enfants font avec une paille ; chaque vésicule est entourée
d’un sac également clair et transparent, beaucoup plus grand qu’elle et de contour irrégulièrement
arrondi. Ce sont ces vésicules intérieures, qui du jour au lendemain, prennent la coloration noire et
deviennent les corpuscules décrits par Gräber.
Les coupes permettent d’affirmer que les corpuscules noirs ne sont pas seulement colorés en
surface, mais dans toute leur masse.
Quelles sont la nature et la fonction de l’organe de Gräber? Tout ce que nous pouvons affirmer
actuellement, c’est qu’il y a formation et expulsion de corpuscules noirs.
NYMPHE
Un des spécimens que nous avons pu élever complètement, mesurait 17 m/m de longueur sur
4 m/m de largeur ; cette nymphe présentait l’aspect général suivant : la partie antéro-inférieure laissait voir
son segment externe chitineux, les antennes, les palpes, les yeux et les pattes de la première paire; les
ailes sont contenues dans un fourreau qui atteint le sommet de l’anneau scutellaire; celui-ci est inerme.
La région postérieure de la nymphe comprend sept segments, tous armés à leur sommet d’une
couronne de poils raides, mélangés à des tubercules acérés et élargis à leur base.
~> ">
DIPTERA
Le dernier segment est pourvu de deux tubercules composés chacun de trois pointes irrégulières,
plus ou moins contournées.
L’anneau anté-abdominal et les six premiers segments abdominaux portent sur chaque côté un
stigmate légèrement en relief.
Une autre nymphe a été recueillie dans les remblais d’une tranchée de chemin de fer à Longny
(Oise), par E. Cordier, de qui nous la tenons. L’adulte a péri au moment de sa transformation
dernière, c’est un exemplaire mâle de Tabanus bromius Linné, il est à demi sorti de l’enveloppe nymphale
dont il n'a pu se dégager malgré de nombreux efforts, comme le prouve l’allongement inusité de
l’enveloppe nymphale.
Le mode de libération de l’adulte est rendu évident par l’examen de cette pièce, la tête fait effort
et défonce le sommet de la coque qui, sous la pression de l’Insecte, s’entr’ouvre et se déchire jusqu’au
premier segment abdominal, qui reste entier et intact ainsi que les segments suivants.
Les éclosions doivent se faire à des heures différentes suivant les saisons et les espèces, nous
avons vu Tabanus nigrifacies Gobert, éclore le 23 juillet 1908, du sable marin, à 7 1/2 heures du matin;
des éclosions de Tabanus bromius Linné, Chrysozona pluvialis Meigen et Chrysops coecutiens Linné, avoir
lieu dans notre matériel d’élevage, le soir et le matin au lever du soleil.
NUTRITION, FACIES ET ENNEMIS
Les mâles de T abanides ne piquent pas et ne se nourrissent pas de sang, ils sucent les nectaires
des fleurs, les fruits tombés et la sève qui s’écoule des blessures des arbres; certains végétaux à fleurs
odorantes attirent tout particulièrement les mâles et les femelles de certaines espèces; c’est ainsi que le
Docteur Achalme a recueilli en juillet 1907, à Carnac (Morbihan), trois spécimens de Tabanus nigrifacies
Gobert, sur les branches d’un genêt d’Espagne ( Spartium junceum). De même à Rouiba (département
d'Alger), au mois d’avril 1914. nous avons pris, au filet, de nombreux exemplaires de Tabanus barbarus
Coquebert, Tabanus villosus Macquart et de Pangonia maculata F. sur les fleurs de Ferula sulcata et d’Hippo-
marathum pterochaenum Boissier.
Les femelles de tous les T ab an id es assaillent cruellement les Equidés, les Bovidés et les
Camelins, elles s’attaquent surtout aux parties du corps où elles ne peuvent être atteintes par la tête, les
jambes ou la queue de l’animal qu’elles piquent.
Lorsque les bestiaux rentrent à l’étable, les Tabanides qui ne piquent pas dans l’obscurité des
bâtiments, attendent au dehors, au pied des murs, ou sous les chaperons des toits, que les animaux
de ferme sortent à nouveau.
Certaines espèces de Tabanides attaquent l’homme; mais lorsqu’on les saisit entre les doigts, elles
ne font aucun effort pour piquer ; l’emploi de leurs pièces vulnérantes ne constitue pas chez ces Insectes
un moyen de défense, mais sert uniquement à assurer leur nourriture et par ce but, la continuité
de l’espèce.
Quelques genres peu nombreux, au moins pour nos connaissances actuelles, ont le facies
d’insectes parasites; nous n’en connaissons qu’un petit nombre de spécimens; ils sont toujours de colora-
tion effacée, leurs ongles deviennent plus grands et dans leur plus extrême adaptation, les mâles acquièrent
des yeux réduits, semblables à ceux de leurs femelles et la nervation diminuée de leurs ailes prouve que
la puissance du vol ne leur est plus nécessaire ni pour se nourrir ni pour joindre leurs femelles.
Les Tabanides ont pour principaux ennemis les Oiseaux et certains Insectes; en Europe et en
Afrique du Nord, les Frelons et les Guêpes; dans le Sud algérien, le Bembex olivaceus détruit de nombreux
Tabanus nemoralis Meigen, et les autres espèces moyennes ou petites. En Amérique. Bembex Beffragei
Cresson, Crabro 10- maculatus Say, Monedula Carolina Diury, donnent des Diptères à leurs larves et dans
leurs nids on rencontre des débris de Tabanides.
En Louisiane, des Asilides (Deromyia et Erax), capturent des Taons.
FAM. T AB AN I DÆ
23
Les œufs des Taons sont parfois parasités en Amérique par un petit Hyménoptère Chalcidide :
Phanarus tabanivorus Ashmead; Telenomus benefactor Crawford, parasite de même les œufs des Tabanides,
au Soudan. Un autre Chalcidide détruit à Madras de nombreuses pontes de Tabanus albimedius et
Tabanus striatus.
CLASSIFICATION
Le caractère essentiel qui permet de reconnaître les Brachycères des Nématocères est donné
par la structure externe de l’appareil antennaire.
Les antennes des Nématocères ou N ém ocères se composent d’articles souvent très nombreux,
en tout cas en nombre supérieur à trois; ces articles présentent fréquemment l’aspect de grains enfilés
bout à bout (antennes moniliformes) chacun de ces grains peut porter un verticille de poils.
Les Brachycères ont des antennes fréquemment courtes et épaisses, formées de trois segments
articulés mais peu mobiles, le dernier article est parfois subdivisé en segmentations, mais ces subdivisions
sont complètement ankylosées.
Les Brachycères dérivent des Nématocères évolués, dont les articles antennaires, à partir du
second, sont fusionnés entre eux. Nous retrouvons cependant cette complexité du troisième article
antennaire dans un certain nombre de Notacantha.
Les palpes, composés de quatre à cinq articles en général chez les Nématocères (sauf ceux du
genre Aedes ) sont réduits à trois articles au maximum chez les Brachycères et celui de la base est
souvent peu perceptible.
D’après leur mode d’éclosion, les Brachycères se divisent en deux grandes sections :
Les Brachycères orthorhaphes, dont l’adulte sort de l’enveloppe nymphale par une fente enT.
Les Brachycères c y c lor h a phes, dont l’adulte sort d’un puparium, c’est-à-dire d’une
enveloppe où n’est figurée aucune partie de l’imago — l’éclosion a lieu par la déhiscence en cercle d’une
calotte supérieure — parfois la moitié seule de la calotte est rejetée.
La présence ou l’absence de grosses soies tactiles nommées macrochaetes sert, avec les parties
constitutives des derniers articles des tarses, à diviser le groupes des Brachycères orthorhaphes.
L’extrémité des tarses de ces Diptères porte deux ongles aigus et recourbés qui reposent sur des
pelotes nommées pulvilli ; entre ces deux pelotes, il en existe parfois une 3me médiane qui se modifie
fréquemment en une soie empodiale.
TABLEAU DICHOTOMIQUE DE SUBDIVISIONS PRINCIPALES
DES ORTHORHAPHES
EREMOCHAETES.
ORTHORHAPHES
non EREMOCHAETES.
TABLEAU DICHOTOMIQUE DES DIPTÈRES ORTHORHAPHES EREMOCHAETES
I Nervures des ailes ne s'étendant pas parallèlement au bord postérieur, mais
disposées plus ou moins parallèlement à la nervure costale. A ces
familles il faut ajouter celles dont la nervation est condensée ou
incomplète
Nervures des ailes courant parallèlement au bord postérieur et présentant
une disposition réticulée NEMESTRINIDÆ.
Pulvilli et empodium semblables et également développés. Espèces absolument
dépourvues de macrochaetes
Pulvilli bien développé à empodium réduit à une soie ou manquant. Espèces
non complètement dépourvues de macrochaetes
24
DIPTERA
2
Cuillerons en général nuis ou petits ; dans ce cas, ils sont recouverts sur les
deux faces d'une pubescence laineuse. Abdomen non globuleux ;
fourche de la nervure cubitale ou troisième nervure longitudinale très
courte et aboutissant loin de l'apex de l'aile
Cuillerons grands et bien visibles, glabres ou frangés, mais non recouverts
de poils laineux. Scutellam toujours inerme
3
5
Nervure costale incomplète . c'est-à-dire ne se prolongeant pas tout autour de
l'aile ; la partie basale de la seconde nervure qui précède la naissance
de la troisième, est aussi rapprochée de la base que la cellule
discoïdale. Celle-ci est formée par les premières bifurcations de la qua-
trième nervure longitudinale. Scutellum fréquemment armé d' épines. STRATIOMYIDÆ.
Nervure costale prolongée un peu au delà de l’extrémité de la troisième
nervure longitudinale. Partie basale de la deuxième nervure plus
rapprochée de la base de l’aile que la cellule discoïdale. Scutellum
3 ( inerme XYLOMYINÆ
(sous-famille des Stratiomyidae).
Scutellum généralement muni de plusieurs épines. Petits Insectes ressemblant
souvent à des Hyménoptères du groupe des Tenthredinae. Parfois
des éperons aux tibias BERIINÆ.
Nervure costale complète mais parfois très mince. N ervures antérieures jamais
groupées vers la nervure costale. Branches de la troisième nervure
longitudinale comprenant entre elles l’apex de l’aile. Tibias munis
ou non d’éperons. Scutellum rarement armé d’épines 4.
Diptères de grande taille. Tibias antérieurs munis d'un seul éperon peu
distinct. Partie basale de la deuxième nervure commençant à une
courte distance de la base de la cellule discoïdale. Pas de cuillerons .
Diptères de taille moyenne. Tibias munis d'éperons aux pattes médianes
et postérieures, parfois aux trois paires. Partie basale de la deuxième
nervure commençant très loin avant la base de la cellule discoïdale.
Quatre à cinq cellules marginales postérieures. Pas de cuillerons.
Scutellum inerme
Scutellum armé d’épines. Espèces de taille moyenne, peu nombreuses .
AC A N T H O M ERI DÆ .
LEPTIDÆ.
COENOMYIA
(sous-genre de Leptidae).
Tête très petite, parfois presque invisible. Antennes de trois articles, le
dernier jamais annelé. Thorax et abdomen renflés et arrondis, très
bombés. Nervation généralement incomplète. Tibias le plus souvent
I dépourvus d’éperons. Cuillerons considérables recouvrant complète-
ment les balanciers CYRTIDÆ.
5 \ Tète élargie, semi-circulaire en avant. Antennes de trois articles, le
i troisième subdivisé en anneaux de nombre constant suivant les
genres. Thorax et abdomen élargis et vigoureux. Nervation normale,
cinq cellules marginales postérieures. Tibias pourvus d'éperons sur
la paire médiane, parfois en outre sur la paire postérieure. Cuillerons
bien visibles, mais ne cachant bas les balanciers TABANI DÆ.
FAM. TABANIDÆ
25
CLASSIFICATION DES TABANIDÆ EN DEUX SOUS-FAMILLES
i° Tibias postérieurs dépourvus d'éperons. Pas d’ocelles , à moins qu’ils ne soient
rudimentaires (Thaumastocera) ou réduits à un tubercule vestigial
(Therioplectes) TABANINAE.
2° Tibias postérieurs toujours munis d’éperons. Trois ocelles bien développés ou
pas d’ocelles PANGONINAE. £*tr
PREMIÈRE SOUS = FAMILLE : TABANINAE
TABLEAU DICHOTOMIQUE DES GENRES COMPRIS DANS LA SOUS-FAMILLE
DES TABANINAE
t Troisième article des antennes terminé par trois divisions 2.
f Troisième article des antennes terminé par quatre divisions 5.
Segmentations du troisième article antennaire allongées et si nettement
séparées que l'antenne parait composée de six articles . . . Genus Hexatoma Meigen.
2
I Segmentations ne paraissant pas distinctes; les antennes semblent
toujours composées de trois articles seulement 3.
I Ailes au repos disposées en toit , tachetées d'anneaux et de rosettes
^ blancs, parfois des bandes noires. Espèces sombres, grises ou
3 rarement jaunâtres, jamais métalliques Genus Chkysozona Meigen.
I Ailes au repos non disposées en toit, hyalines, sans dessins. Antennes
à deux premiers articles fortement hérissés. Yeux velus _ 4.
Face portant deux callosités chez la femelle. Antennes à troisième
article double du premier, sans saillie au bord supérieur . . Genus Dasyrasis Macquart.
\ Pas de callosités faciales chez le mâle ni la femelle. Bande frontale
4 /
sans callosités. Tubercule ocellifèr.e distinct chez le mâle.
Antennes à troisième article triple du premier, une saillie au
bord supérieur Genus Baïkai.ia Surcouf.
Premier article antennaire nettement globuleux, insère sur une saillie
frontale. Troisième article antennaire mince Genus Bolbodimyia Bigot.
1 Premier article antennaire prolongé en dessous Genus Snowieli.us Hine.
Premier article antennaire ni nettement globuleux ni prolongé en dessous 6.
Troisième article antennaire simple, ne présentant ni saillie, ni dent à
^ ^ la base (Lepidoselaginæ) 7.
I Troisième article antennaire présentant snt une saillie, soit une dent
à la base ... g.
Corps couvert d’ écailles de couleur métallique Genus Lepidoselaua Macquart.
Corps de coloration métallique, sans écailles. Partie basilaire du
troisième article antennaire comprimée latéralement , portant une
légère saillie dentiforme vers le milieu du bord supérieur . . Genus Selasoma Macquart.
7 < Corps noir brillant sans reflet métallique. Partie basilaire du troisième
article antennaire comprimée latéralement, sans saillie . . . Genus Himantostylus Lutz
Corps sans coloration métallique ni écailles irisées. Premier article
antennaire plus long que dans le genre Tabanus. Ailes habi-
tuellement tachetées de brun 8.
26
DI PTE RA
8
\
I
9
'
!
Antennes longues, à troisième article cylindrique, insérées sur un tuber-
cule saillant . Palpes épais à la base, courbés, terminés en pointe. Genus Udenocera Ricardo.
Antennes longues, à troisième article conique, non insérées sur un tuber-
cule saillant (Diachlorinæ). Palpes allongés, subulés . . Genus Diachlorus Osten-Sacken.
Abdomen volumineux, épais, convexe io.
Abdomen ni volumineux, ni épais, ni spécialement convexe
Tous les tibias remarquablement épaissis et frangés. Troisième article
l antennaire avec un fort crochet qui atteint presque l’apex de
1 l'antenne Genus Stibasoma Schiner.
io Tibias non particulièrement épaissis, une frange au bord externe des
I tibias postérieurs. Une callosité au vertex. Troisième article
antennaire avec un crochet qui se termine au commencement de
la partie segmentée apicale Genus Stigmatophthalmus Lutz.
1 1
Antennes insérées sur un tubercule peu saillant .
Antennes insérées sur un tubercule ovoïde et saillant ,
12.
H-
Antennes longues et minces. Espèces allongées, étroites, fréquemment
^ ornées de bandes sur le thorax et l’abdomen
12 Antennes non spécialement longues et minces, à troisième article épais,
portant toujours une dent plus ou moins accentuée. Espèces de
structure généralement massive
Troisième article antennaire subclaviforme à partie apicale fuselée,
composée de quatre segmentations subégales, plus longues et
plus épaisses que le reste de l’antenne. Crochet ne dépassant pas
la pretnière segmentation, pouvant parfois manquer. Deuxième
segment abdominal étranglé
Troisième article antennaire a partie apicale régulièremen t décroissante ,
non plus épaissie que le reste de l’antenne. Crochet toujours
toujours très allongé, dépassant la première segmentation .
Bande frontale ne portant pas de callosités. Antennes de Tabanus, les
deux premiers articles courts, le troisième avec une légère saillie
à la base
Bande frontale recouverte, presque en entier, sauf au vertex, par deux
callosités confluentes, une in férieure située à l’angle intérieur des
yeux, l’autre rectangulaire s’étendant au-dessus. Antennes
grandes et fortes à premier article ovoïde aussi long que le
troisième . ce dernier semblable à celui des T abanus.
i3.
Genus Tabanus Linné.
Genus Acanthocera Macquart.
Genus Dichelacera Macquart.
Genus Neotabanus Ricardo.
Genus Neobolbodimyia Ricardo.
I. Genus HEXATOMA Meigen (i)
Hexatoma Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 83 (1820); nec Latreille (180g).
Heptatoma Meigen, Illiger, Mag. Ins. Vol. 2, p. 266 (i8o3).
Caractères. « Fühler vorgestreckt sechsgliederig, erstes und drittes Glied verlängert. Taster
» vorstehend zweigliederig, das zweiglied eirund (Männchen) oder kegelformig(Weibchen). Punktaugen
» fehlend. Flügel parallel-dachförmig.
(i) Il aurait été plus conforme aux règles de la nomenclature d’employer le nom à' Heptatoma pour ce genre, mais il
donne une inexacte indication pour l'antenne.
FAM. TAB AN I DÆ
27
» Antennae porrectae, sexarticulatae. Articulo primo tertioque elongatis. Palpi exserti biarticulati :
» articulo secondo capitato (Mas.), aut conico (foemina). Ocelli nulli. Alae parallelae-deflexae. »
Nous complétons cette trop brève diagnose par les quelques indications qui suivent :
Insectes de taille moyenne (14 a 17 m/m), de coloration noirâtre.
Femelle. Tête plus large que le thorax. Yeux à cornéules égales chez le mâle et la femelle, très
brièvement et éparsement velus, brun foncé, avec des bandes pourprées peu distinctes. Bande frontale
aussi large que haute, noire, couverte d’une épaisse pilosité jaune qui cache une impression médiane.
Joues couvertes d’une pollinosité blanchâtre, fugace. Antennes noires insérées sur un tubercule arrondi
saillant, noir brillant ; elles sont plus longues que la tête et se composent de trois articles. Le premier est
cylindrique, d’un noir mat. cette coloration est due à la présence d’une très fine pollinosité blanchâtre ;
quelques poils noirs mélangés à ces poils jaunâtres. Deuxième article de la coloration du premier,
étranglé au milieu avec quelques poils noirs à son extrémité apicale, ce deuxième article mesure environ
le tiers de la longueur du premier. Troisième article composé d’une partie basilaire plus longue que les
deux premiers articles réunis et terminé par trois segmentations bien séparées, dont la dernière, qui est
la plus longue, est ogivale. La coloration de tout ce troisième article est d’un noir velouté mat, glabre. Le
triangle frontal et la face sont voilés par la pubescence jaune qui couvre le dessous de la tête, le cou, le
flanc et le thorax. Palpes noirâtres arqués, pointus, portant quelques poils noirs au côté externe. Trompe
plus longue que les palpes, à larges paraglosses. Thorax quadrangulaire à angles arrondis, noirâtres.
Scutellum étroit. Abdomen allongé, noir; premier segment avec une grosse tache blanche de chaque
côté et une pilosité brun-jaunâtre, ces taches s’étendent sur le côté. Les segments suivants noirs, le
dernier et l’avant-dernier sont étroitement frangés de poils jaune d’or. Ventre blanchâtre avec quelques
poils clairs au bord postérieur de chaque segment, et portant une large bande médiane noire et une
petite tache noirâtre de chaque côté des segments au milieu de la zone blanche. Ailes normales,
hyalines, à stigma brun; cellules marginales postérieures largement ouvertes. Cuillerons blanc laiteux.
Balanciers à massues ovoïdes, bruns. Fémurs noirs à pilosité rare et assez longue, jaunâtre, mélangée
de quelques poils noirs au bord externe. Tibias antérieurs velus, blancs dans leur moitié basilaire
externe, l’extrémité apicale noire, cette coloration remonte plus hauten dedans des tibias antérieurs;
tibias médians et postérieurs blancs à franges blanches sur presque toute la longueur; leur extrémité
apicale est noir-brunâtre. Tarses antérieurs noirs, médians et postérieurs avec le protarse blanc sur la
plus grande partie, puis noirâtre à l’extrémité, ainsi que les articles suivants.
Mâle. Chez l’exemplaire mâle que nous possédons et qui a été pris près de Mâcon (Saône et
Loire), le 17 mai 1896, la callosité antennaire et les deux premiers articles des antennes sont brun de
poix, les joues peu velues et de même coloration forment un bourrelet le long du bord inférieur des yeux.
Palpes de deux articles, le premier subglobuleux, le deuxième ovoïde, terminé en pointe; leur couleur
est celle de la face avec quelques poils noirs à l’extrémité. Ventre brunâtre à premier segment recouvert
en majeure partie d’une pubescence blanche, une tache triangulaire semblable de grandeur décroissante,
à l’angle extérieur de chacun des trois segments suivants. Le reste de la pilosité est brunâtre
principalement dans la région médiane.
Nous avons établi la description ci-dessus sur les exemplaires mâle et femelle de la seule espèce
connue Hexatoma pellucens qui fut décrite par Fabricius en 1776.
Larve. D’après Brauer la larve d ' H. pellucens Fabricius, vit dans l’eau.
Corps cylindrique de onze segments striés en long, de couleur blanche, laissant apercevoir sur la
surface dorsale un dessin de petites taches claires d’un gris brunâtre, produites par des poils micro-
scopiques. Sur la surface ventrale, plusieurs sillons transversaux munis de petites épines. Les segments,
depuis le quatrième jusqu’au dixième inclus, portent chacun deux sillons épineux sur la face dorsale.
Le dernier segment comporte l’anus sur la face ventrale ; il est enfoncé entre deux bourrelets renflés, ce
28
DIPTERA
segment en outre est muni d’un prolongement conique, rétractile, portant à l’extrémité une fente
communiquant aux troncs trachéens. La larve est donc métapneustique. (Traduit de Brauer.) Brauer
considère la larve comme formée de onze segments, parce qu’il méconnaît le douzième, qu’il décrit
comme un « prolongement conique, rétractile ».
Les pièces buccales consistent d’après Lundbeck, en un labre vertical, une paire de mandibules
en croc, à bord supérieur transversalement sillonné et denté; une paire de maxilles, moins chitinisées
que les mandibules et portant deux palpes de deux articles, l’apical est longitudinalement fendu en deux
parties (Lundbeck croit qu’il y a en outre un prolongement sur l’article de base du palpe). Une tache
oculaire de chaque côté de la tête.
Nymphe. D’après Brauer, la nymphe vit dans le sol, elle porte plusieurs petits tubercules
dorsalement et ventralement, parmi lesquels deux sont situés au-dessus de la base des étuis antennaires.
Ces tubercules portent une soie. Les stigmates prothoraciques sont placés sur de faibles protubérances
cylindriques.
Lundbeck constate l’analogie des tubercules sétifères supra-alaires des Hexatoma avec ceux des
Chrysops, Tabanus et Chrysozona.
Bibliographie. Tabanus pellucens Fabricius, Gen. Ins. Mant. p. 3o8 (1776) ; Htptatomabimaculata
Meigen. Illiger Mag. Ins. Vol. 2, p. 167 (i8o3); Hexatoma bimaculata Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2,
p. 83 (1820) ; Hexatoma pellucens Schine r, Fauna Austr. Vol. 1 , p. 37 (i860) ; Verrait, Brit. Flies, p. 324.
(1909); Lundbeck, Dipt. Danica, p. 99 (1907); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér.
Vol. 2, p. 28 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce connue. Elle est peu commune, on la rencontre
éparsement dans l’Europe septentrionale et centrale ; elle n’est pas connue d’Angleterre. J. Hervé- Bazin
a capturé plusieurs Hexatoma pellucens sur un cadavre de cheval à Angers, le 23 juillet 1910. Quelques
exemplaires ont été recueillis par R. Benoit, dans les Ardennes, le i3 juillet 1911.
Un spécimen femelle a été pris par nous à Lamballe (Côtes du Nord), le 7 août 1907, pendant
qu’il s’efforçait de piquer.
i. H. pellucens Fabricius, Mant. Ins. Vol. 2, p. 352 [Tabanus'] (1776). — PI. 2, Europe septentrionale
Fig. la, I b. et australe.
albipcs. Schrank, Ins. Austr. p. 977 [ Tabanus ] (1781).
bimaculata Meigen, Klassif. Vol. 1, p. i56, pl. 2, fig. 5-io [Heptatoma.'] (1804).
2. Genus CHRYSOZONA Meigen
Chrysozona Meigen, Nouv. Classif. p. 23, 34(1800).
H aematopota Meigen, lllig. Mag. Ins. Vol. 2, p. 267 (i8o3).
L’usage a prévalu à tort de désigner les Insectes de ce deuxième genre sous le
nom de Haematopota.
Caractères. « Fühler vorgestrekt dreigliederig : das zweite Glied nappformig, das dritte
» pfriemenformig, vierringelig. Taster vorstehend, zweigliederig; das zweite kegelförmig. Punktaugen
» fehlen. Flügel parallel-dachförmig.
» Antennae porrectae, triarticulatae ; articulo secundo cyathiformi, tertio subulato, quatuor-
» annulato. Palpi exserti biarticulati : articulo secundo conico. Ocelli nulli. Alae parallelae, deflexae.
» (ex Meigen). »
F AM. TA BAN I DÆ
29
Distribution géographique. Ce genre, qui comprend de très nombreuses espèces, se rencontre
dans le monde entier.
Les femelles sont plus mordantes que celles des Taons, elles piquent avec acharnement par les
temps couverts et pluvieux, d’où le nom d’H. pluvialis donné par Linné à l’espèce la plus répandue
en Europe. Lorsqu’elles sont gorgées de sang, elles se laissent aisément saisir à la main sur les animaux
domestiques.
Pour arriver à différencier les sous-genres inclus sous le nom général d ’Haematopota ou de
Chrysozona, suivant qu’on veuille choisir l’une ou l’autre des dénominations qu’a employées Meigen,
nous avons tracé le tableau dichotomique suivant :
TABLEAU DES SOUS-GENRES DU GENRE CHRYSOZONA (= HAEMATOPOTA)
Ailes avec des taches, des points, des rosettes blanches, plus ou
moins bien marqués, mais toujours visibles. Pas de bandes
foncées traversant le disque de l’aile Subg. Chrysozona Meigen (sensu lat.).
A iles avec des bandes et des taches foncées B .
Ailes à bandes brunes. Palpes à dernier article plus grand que la
' trompe, arqué, brillant Subgenus Hippocentrum Austen.
B 1
1 Ailes entièrement noires. Palpes à premier article plus court que
la trompe Subgenus Holcocerja Grünberg.
Le sous-genre Chrysozona Meigen (sensu latiore), peut se subdiviser en quatre sous-genres distincts :
/ Fémurs postérieurs longuement ciliés. Callosité frontale saillante,
vue de dessus Subgenus Austenia Surcouf.
j Fémurs postérieurs glabres ou à franges courtes. Callosité fron-
tale non saillante, vue de dessus 2.
2
3
(
(
Premier article autennaire, court et mince, non renflé.
Premier article autennaire aussi long que la tète, dolioliforme ;
troisième article constituant une expansion ovoïde renflée .
Troisième article grêle, de la longueur du premier article qui
est normal
Troisième article formant une expansion discoïdale plus large que
le premier article qui est normal
3.
Subgenus Potisa Surcouf.
Subg. Chrysozona Meigen (sensu str.).
Subgenus Parhaematopota Grünberg.
Subgenus AUSTENIA Surcouf
Austenia Surcouf. Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. q55 (1909).
Caractères. Ce sous-genre a été dédié au Major E. E. Austen, Assistant d’Entomologie au
British Museum, qui, par ses habiles recherches extrêmement minutieuses, a su, entre autres, séparer et
distinguer de nombreuses espèces de Chrysozona d’Afrique. Celle sur laquelle nous basons notre sous-
genre a été décrite par lui sous le nom d’ Haematopota bullatifrons.
Ce sous-genre se caractérise par la présence d’une callosité frontale interoculaire extrêmement
saillante, conique, vue d’en-dessus, non divisée par un sillon médian, losangique vue de face et
3o
DIPTERA
n’atteignant pas les yeux. En outre, les fémurs portent deux longues franges de poils et les tibias
postérieurs sont plats et fortement dilatés.
La collection du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, possède un très bel exemplaire
à’Austenia bullatifrons Austen (i), recueilli par le Docteur Bouet, à Koutiala (Guinée française).
Les spécimens de la collection du British Museum proviennent du Nord delà Nigéria.
Bibliographie. H aematopota bullati from Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i, p, 407(1908);
Austenia Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 455 (1909), Surcouf & Gonzalez-Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 20 (1912).
Distribution géographique. Nigéria du Nord (type) un autre specimen de Zungerou; trois
autres ont été pris à Zungerou, Maren et Katsena Allah.
i. A. bullatifrons Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 1, p. 407 (1901) Nord de la Nigéria.
(H aematopota). — PI. 2, Fig. 4.
Subgenus POTISA Surcouf
Potisa Surcouf. Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 455 (1909); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt.
vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912).
Caractères. Ce sous-genre a été établi sur une espèce décrite par Bigot sous le nom d 'Haema-
topota pachycera. L’exemplaire -type qui se trouve dans la collection du Muséum National d’Histoire
Naturelle de Paris, porte, de la main de Bigot, la mention suivante : « H aematopota pachycera Ç nov.
sp., novum genus, type unique J. Bigot, mai 1890, Cambodge ».
La collection possède un deuxième exemplaire de même origine.
Le sous-genre Potisa se distingue par la forme des antennes qui ont été inexactement décrites par
Bigot. Premier article antennaire de la longueur de la tète, renflé depuis la base, presque cylindrique;
deuxième article extrêmement réduit, en forme de croissant; troisième article formé d’une partie basilaire
ovoïde, renflée, légèrement atténuée vers sa partie apicale qui se dilate brusquement par une lame trois
fois moins large et cinq fois moins longue que le premier article; cette lame est formée des trois
dernières segmentations étroitement emboitées les unes dans les autres.
A ce sous-genre appartient Haematopota rubida Ricardo, de Birmanie.
Haematopota cilipes Bigot qui possède des antennes de même genre, quoique le troisième article
soit moins renflé, peut être rangé dans le sous-genre Potisa.
Bibliographie. Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. q55 (1909) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912).
Distribution géographique. Indo-Chine française (Laos et Cambodge, Siam et Birmanie),
i . P. cilipes Bigot, Nouv. Arch. Mus. Hist. Nat. Paris (3), Vol. 2, p. 2o5 (1890). Laos.
f i ) Austenia bullatifrons Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p.407 (1908I. Longueur : (5 specimens) 8,5 m/m
à 10 m/m Largeur de la tête : 3 m/m 1/4 à 3 m/m 1/2. Largeur du front au vertex : 1 m/m à 1 m/m 1/ 3. Longueur de l’aile :
8 à 9 m/m. Espèce de coloration sombre à thorax orné de bandes grises, ailes très distinctement marquées de brun sombre;
tête gris cendré, callosité frontale à saillie brun-girofle ou noire, ne s’étendant pas de chaque côté au delà des antennes.
Thorax brun de poix. Scutellum gris cendré à bord postérieur de la couleur du thorax. Abdomen brun-girofle ou noir, bord
postérieur cendré. Pattes noires ou brun-noirâtre. Fémurs médians plus clairs. Tibias antérieurs annelés de jaune-cuir à la
base, tibias médians et postérieurs à deux anneaux semblables, ceux de ce-; derniers sont souvent indistincts ou incomplets.
Base du premier article des tarses médians et postérieurs jaune-cuir. Fémurs antérieurs et postérieurs ainsi que les tibias
postérieurs frangés dorsalement et ventralement de longs poils noirs. Fémurs médians, côté externe des fémurs et les tibias
postérieurs revêtus d’une pilosité gris-blanchâtre.
FAM. TABANIDÆ
3i
2. P. pachycera Bigot, Nouv. Arch. Mus. Hist. Nat. Paris (3), Vol. 2, p. 206 Cambodge, Laos.
(1890). — PI. 2, Fig. 3.
validicomis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 333 (1911). Siam.
3. P. rubida Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 120(1906). Birmanie.
Subgenus CHRYSOZONA Meigen (s. str>
Chrysozona Meigen, Nouv. Classif. p. 23, 34 (1800).
Haemotopota Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2. p. jS (1820).
Caractères généraux. Espèces de taille moyenne ou petite, de forme allongée, de coloration
gris-noirâtre ou avec des taches blanchâtres et arrondies.
F'emelle. Tète plus élargie que le thorax, transverse, visiblement concave en arrière, excavée
au vertex. Bande frontale aussi large que haute, couverte d’une épaisse villosité blanc-jaunâtre ou gris
cendré, suivant les espèces. Yeux à cornéules égales, brun-verdâtre avec des bandes en zig-zag
bleues ou vert métallique; le bord inférieur et l’angle supérieur participent à cette coloration. Pas
d’ocelles. Antennes insérées sur un tubercule transverse en général, limitant dans ce cas la bande
frontale, celle-ci porte toujours deux taches rondes d’un noir velouté, parfois surmontées d’une troisième
plus petite. Face courte et élargie. Appareil vulnérant composé d’un labre, de deux maxilles portant
les palpes, de deux mandibules dentelées au bord interne, d’un hypopharynx et d’un labium assez
court, terminé par deux paraglosses de longueur moitié moindre. Palpes de deux articles, le second
long et pointu, un peu arqué, s’applique contre la trompe. Thorax rectangulaire. Scutellum moins large
que le thorax, inerme. Abdomen assez plat, environ de la largeur du thorax, constitué par sept
segments apparents, le premier porte une échancrure sur la ligne médiane. Pattes simples, peu
robustes, tibias médians armés de deux éperons apicaux, les tibias antérieurs portant des poils
tactiles avec lesquels les Chrysozona palpent longuement. Ailes plus ou moins enfumées, avec un
réseau de points, de taches en rosettes et de bandes. Le rameau de la troisième nervure longitu-
dinale porte un rameau récurrent, sauf chez Haematopota inappendiculata Bigot, du Gabon. Au repos,
les ailes sont disposées en toit et étroitement appliquées contre le corps.
Mâle. Il se différencie de la femelle par les yeux contigus et très velus, les cornéules des
deux tiers supérieurs sont plus grandes que celles du tiers inférieur, la séparation entre les deux
zones est formée d’une ligne nette. Antennes à premier article renflé, plus ou moins ovoïde, généra-
lement velu, ainsi que le suivant. Palpes plus courts, érigés, renflés. L’appareil buccal est réduit, les
pièces coupantes sont moins chitinisées et les mandibules manquent.
Les mâles se tiennent posés sur les fleurs ou sur les feuilles des arbres dans les chemins des bois,
ils ne piquent pas et sont beaucoup plus rares que les femelles.
Larve. D’après Brauer, la larve est cylindrique et ressemble à celle des Taons, elle se compose
de douze segments, du cinquième au onzième, elle porte latéralement et ventralement quatre petites
saillies par segment; le douzième comprend l’anus qui est logé dans une protubérance semi-globulaire,
ce segment se termine par un court prolongement conique à repli vertical dans lequel sont logés
les stigmates anaux. Deux petits stigmates prothoraciques s’ouvrent sur le second segment. La larve
est amphipneustique. Pièces buccales constituées par un labre médian, des mandibules en crochet, des
maxilles moins chitineuses avec une pièce basilaire épineuse et un palpe de deux articles. Antennes de
deux articles dont l’apical est très réduit. Pas d’épines à la base des antennes. Une petite tache ocel-
laire de chaque côté de la tête, un peu en arrière au milieu.
Lundbeck comparant la larve métapneustique des Taons à celle-ci qui est amphipneustique,
estime que Brauer a dû établir sa description sur un exuvium et non d’après une larve.
Perris a découvert une larve dans les débris d’un Pin maritime vermoulu et a pu l’élever.
32
DIPTERA
Nymphe. La nymphe est peu arquée, presque droite; les enveloppes des pattes et des ailes
atteignent le bord supérieur du premier segment abdominal, les autres segments, sauf le premier, sont
munis chacun d’une rangée de grosses soies sur leur bord postérieur; les soies plus grosses sont celles
des derniers anneaux. L’apex de l’abdomen porte six épines, quatre placées en dessus, suivant une
ligne courbe et deux en dessous, les deux médianes sont les moins développées et les deux latérales
les plus fortes. Au bord antérieur du thorax s’ouvre un grand stigmate prothoracique otiforme.
Plusieurs autres petits stigmates sont situés sur les côtés de l’abdomen, le premier s’ouvre contre le
bord postérieur de l’enveloppe de l’aile. Au-dessous de la base des enveloppes alaires et entre elles,
sont implantés deux ou quatre tubercules transverses disposés sur une ligne courbe, au-dessus du
premier segment abdominal.
Les nymphes que nous avons élevées au Laboratoire Colonial du Muséum de Paris, dans la
terre humide, ont éclos dans les derniers jours du mois d’août 1914 et n’ont pu être suivies.
Bibliographie. Hatmatopota M eigen , Syst. Beschr. Vol. 2, p. 75 (1820) ; Schiner, Fauna Austr.
Vol. i,p. 37 (i860); V errall, Brit. Flies, p. 328 (1900); Lundbeck, Dipt. Danica,Vol. 1, p. 108 (1907);
Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 28 (1912).
Distribution géographique.
1. C. abyssinica Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 156(1908).
2. C. albihirta Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 371, 4 (1887).
3. C. albofasciatipennis Brunetti, Rec. Indian Mus. p. 458 (1912).
4. C. Alluaudi Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 1 53 (1908).
5. C. americans Osten-Sacken, Mein. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 3g5
(1876).
6. C. anguslifrons Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. i85 (igi5).
7. C. Annandalei Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 335 (i9ii).
8. C. argentina Brèthes. An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 483
(1909).
9. C. artica O. F. Müller, Fauna Ins. Fridrichsd. p. 86 [ Tabanus ] (1767).
10. C. assamensis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4. p. 343 (1911).
11. C. atomaria Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. 112, n° 3g (i856).
12. C. avida Speiser, in Sjöstedt, Kilimandj. Meru Exped. Vol. 71 (1910).
13. C. Béringeri Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 412 (igi3).
14. C. bilineata Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 35o (1911).
15. C. bipunctata Ricardo. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 108 (1906).
16. C. bistrigata Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14 , p. 341 , n° 32
(i857).
17. C. borneana Bigot, Ann. Mus. Stör. Nat. Genova, Vol. 7, p. 461 (1875).
18. C. brevicoruis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 406 (1908).
19. C. brevis Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 122 (1916).
20. C. Brucei Austen, ibidem (8), Vol. 1, p. 413 (1908).
21. C. brunnescens Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 106(1906).
22. C. brunnipennis Ricardo, ibidem, Vol. 18, p. no (1906).
23. C. cana Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 207 (1848).
24. C. cingalensis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 119 (1906).
25. C. cingulata Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 216, n° 5 (1828).
macroeera Bigot, nom. in litteris.
26. C. circumpscripta Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14 (1857).
27. C. concentralis Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 207 (1848).
28. C. Copcmani Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 94 (1908).
Abyssinie, Afrique or.
Afrique orient. Côte des
Himalaya. [Somalis.
Abyssinie, Afrique orien-
tale : Mont Kenyia.
Amérique septentrionale,
Dakota.
Afrique.
Inde anglaise.
Brésil.
Europe septentrionale.
Inde anglaise.
Bornéo.
Mont Kilimandjaro.
Côte de l’Or, N. Nigéria.
Bombay.
Transvaal.
Cafrerie.
Bornéo.
Angola.
Ceylan.
Ouganda.
Nyanza, Ouganda.
Afrique centrale.
Bengale.
Ceylan.
Java.
Cafrerie.
Patrie inconnue.
Rhodésia.
FAM. TABANIDÆ
33
29. C. cordigera Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 76 (1891).
fuscifrons Austen, Ann. Mag. Hist. Nat. (8), Vol. 1, p. 41 1 (1908).
30. C. coronata Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 100 (1908).
31. C. corsoni Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 190 (1915).
32. C. crassicornis Wahlberg, Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 5, p. 9,
200 (1848).
33. C. crassicrus Edwards, Bull. Ent. Research, Lond.Vol.7, p. i5o (1916).
3p. C. Crudelis Austen, ibidem, Vol. 3, p. 414 (1912).
35. C. cruenta Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 416 (1908).
36. C. Daveyi Austen, Bull. Ent. Research. Lond. (4), Vol. 3, p. 408 (1912).
37. C. decora Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 454 (i856).
dorsalis Loew, Oefv. Svenska Vet. -Akad. Foerh. Vol. 14, p. 342 (34) [1857].
38. C. Denshamii Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 220 (1908).
3g. C. desidiosa Austen, ibidem, p. 291 (1908).
40. C. dissimilis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 33i (1911).
41. C. distincta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 106 (1906).
42. C. divisapex Austen, ibidem (8), Vol. 2 (1908).
43. C. duplicata Loew, Oefv. Svenska Vet. -Akad. Foerh. Vol. 14(1857).
44. C. Duttoni Newstead, Ann. Trop. Medic. Parasit. (1), Vol. 1, p. 41 (1907).
45. C. edax Austen, Bull. Ent. Research, Lond. (4), Vol. 4, p. 296 (1912).
46. C. exiguicornis Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 188(1915).
47. C. fasciata Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4. p. 358 (1911).
48. C. fasciatapex Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 147 (1916).
49. C. formosana Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa. Vol. 1, p. 109, pi. 2 (1918).
50. C. fulva Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 218 (1908).
51. C. furians Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 157(19x6).
52. C. furtiva Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. n3 (1908).
53. C. fusca Austen, ibidem (8), Vol. 1, p. 419 (1908).
54. C. fusicornis Becker, Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. St Pétersb. Vol. 18,
p. 79 (1913).
55. C. globulifera Schummel, Arb. Schlesische Ges. f. Vaterl. Kultur, p. 108
, (l83.7)-
56. C. gracilis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 277 (1908).
57. C. Grahami Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 405 (1912).
58. C. guineensis Bigot. Bull. Soc. Zool. France, Vol 16, p. 76 (1891).
cordigera Bigot, Ann. Soc. Ent. France (7), Vol. 1, p. 36g (1891).
5g. C. hastata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 4, p. 285 (1912).
60. C. heptogramma Speiser, Stettin. Ent. Zeitschr. p. gi (xgi5).
61. C. hieroglyphica Gerstäcker, Arch. f. Naturg. Vol. 37, p. 362 (1871).
62. C. hindoslanti Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 226 (19x7).
63. C. hirsutitarsis Austen, ibidem, (8), Vol. 2, p. 286 (1908).
64. C. hirta Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 101 (1906).
65. C. hostilis Austen, ibidem (8), Vol. 2, p. 297 (1908).
66. C. harpax Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 4, p. 219 (1912).
67. C. imbrium Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i,p. 2i5 (1828).
68. C. immaculata Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 35g (1911).
69. C. inappendiculata Bigot, in Thomson, Arch. Ent. Vol. 2, p. 35o (i858).
70. C. inconspicua Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 358 (1911).
71. C. indiana Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 78 (1891).
72. C. infiaticornis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 404 (1908).
73. C. ingluviosa Austen. Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 4, p. 294 (1912).
Bengale, Hindoustan.
Bengale.
Arabie, Côte des Somalis.
Afrique.
Europe sept, et centrale.
Afrique.
Zanguebar.
Congo belge.
Nyassaland.
Nigéria, Afrique centrale
Cafrerie. [et méridionale.
Soudan égyptien,
Angola. [Ouganda.
Inde anglaise.
Afrique orientale.
Rhodésia.
Cap de Bonne-Espérance.
Congo belge.
Ouganda.
Afrique.
Assam.
Afrique.
Formose.
Angola.
Afrique.
Rhodésia.
Ouganda.
Maroc.
Europe centrale.
Nord de la Nigéria.
Ashanti, Sierra Leone.
Ashanti, Assinie, Sierra
Leone.
Sierra Leone, Gold Coast,
Nord de la Nigéria.
Cameroun.
Zanzibar, Mont Kili-
Inde anglaise, [mandjaro.
Angola.
Ouganda, Afrique centr.
Mont Kilimandjaro.
Angola.
Congo belge.
Afrique méridionale.
Mont Kilimandjaro.
Bombay.
Gabon.
Bombay.
Bengale, Assam.
Angola.
Rhodésia.
3+
DIPTERA
74. C. innominata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol 10^.290(1920).
75. C. inornata Austen, Ann. Mag. Nat Hist. (8), Vol. 2, p. io3 (1908).
76. C. insatiabilis Austen, ibidem, Vol. 2, p. 282 (1908).
77. C. insidiatrix Austen, ibidem, Vol. 2, p. no (1908).
78. C. irrorata Macquart, Dipt Exot. Vol. 1, p. i63, pi. 19, f. 3 (i838).
pungens Doleschall, Naturk Tijdschr. Nederl. Ind. Vol. 10, p. 407, pi. 4, f. 5
(i856).
79. C. italica Meigen, Klassif. Vol. 1, p. i63, pi. 9, f. 17(1804).
elongata Le Peletier de St Fargeau & Serville, Enc. Méthod. Vol. 10, p. 543
(1825).
grandis Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 211 (1834).
gymnonota Brullé, Expéd. Scient. Morée, Vol. 3, p. 3o6, pl. 58, f. 4 (i832).
longicornis Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 211 (1834).
nigricoruis Gobert. Mém. Soc. Linn. Nord France, Vol. 38, p. 2 (1881).
tenuicornis Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 7, p. 210 (1834).
80. C.javana Wiedemann, Dipt. Exot. p. 100(1821).
asiatica Rondani, Ann. Mus. Stor Nat. Genova. Vol. 7, p. 461 (1875).
nigra Wiedemann, Dipt. Exot. p. 101 (1821).
81. C. lacessens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 421 (1908).
82. C. lata Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 121 (1906).
83. C. Lathami Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 157(1908).
84. C. latifascia Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 356 (1911).
85. C. Laverani Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 1 3 , p.421 (1907).
86. C. limbata Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 78 (1891).
87. C. littoralis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (11), p. 546(1913).
88. C. longa Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 104 (1906).
89. C. lunulata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 175, pl. 1, f. 6 (1847).
90 C. lusitanien Guérin, Icon. Règne Anim. Vol. 7, p. 452, pl. 98, f. 4
(i835).
91. C. mactans Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 106(1908).
92. C. maculifacies Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 4, p. 294
(1916).
g3. C. maculiplena Karsch, Berl. Ent. Zeitschr.Vol. 3i , p. 371, pl. 4, f. 5 (1887).
94. C. maculosifacies Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 4, p. 291
( 1 9 1 4) •
95. C. malayensis Ricardo, ibidem, Vol. 6, p. 404 (1916).
96. C. malefica Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. io5 (1908).
97. C. marginata Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 347 (1911).
98. C. Masscyi Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 97 (1908).
99. C. meteorica Corti, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova (2), Vol. i5, p. i3i (1898).
100. C. minuscula Austen, Bull. Ent. Research Lond. Vol. 10, p. 287 (1920).
101. C. minuscularia Austen, ibidem, Vol. 10, p. 285 (1920).
102. C. molesta Austen, Ann. Mag. Nat. His. (8), Vol. 2, 293(1908).
103. C. montanus Ricardo, ibidem (8), Vol. 19, p. 225 (1917).
104. C. mordax Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. i58 (1908).
105. C. mordens , Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 1 5 1 (1916).
106. C. nefanda Edwards, ibidem, Vol. 7, p. 1 53 (1916).
107. C. nigrescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. io3 (1906).
108. C. Neavei, Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol: 2, p.336, pl. 10, f. 9
(1908).
109. C. nigripennis Austen, ibidem, Vol. 4, p. 297(1912).
110. C. niveipes Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. i5g (1908).
in. C. nocens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 115(1908).
112. C. nociva Austen, ibidem, Vol. 2, p. 1 1 5 (1908).
1 1 3 . C. noxialis Austen, ibidem, Vol. 2, p. 112 (1908).
Palestine.
Ouganda.
Nyassaland.
Nyassaland, Rhodésia.
Sumatra, Java.
Java ; Negri-Sembilan.
Europe. Afrique septent.
Archipel indien, Madras.
Nigéria, Sierra Leone.
Inde, Birmanie.
Abyssinie.
Assam .
Congo belge.
Bengale.
Inde orientale.
Nyassaland.
Iles Philippines, Java,
Portugal. [Sumatra.
Mozambique, Abyssinie.
Rhodésia, Nyassaland,
Afrique orientale.
Afrique orientale.
Afrique.
Malacca.
Nyassaland.
Bengale.
Rhodésia. [Gallas.
Nyassaland, Pays des
Palestine.
Palestine.
Angola.
Inde.
Afrique orientale.
Afrique.
Afrique.
Afrique orientale.
Afrique.
Ouganda.
Mozambique.
Nyassaland.
Nyassaland, Rhodésia.
Nyassaland, Afrique or.
F AM. TA BAN I DÆ
35
114. C. obscura Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14 (1857).
it5. C. obscurata Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 77 (1891).
obscura Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 10, p. 147(1880).
1 16. C. obsoleta Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. 7, p. 154 (1916).
117. C. ocellata Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 1, p. 38 (1819).
118. C. ochracea Bezzi, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 5 2, p. (1908).
119. C. pallens Loew, Schrift. Ges. Freund. Nat. Moskau, Vol. 54, p. 3(1870).
120. C. pallidicornis Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 149(1916).
121. C. pallidimarginata Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 289 (1908).
122 C. pallidipennis Austen, ibidem. Vol. 1, p. 402 (1908).
123. C. pellucida Surcoût, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. r 5 , p. 457 (1909).
124. C. perturbans Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 158(1916).
125. C pinguicoruis Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 182(1915).
126. C. pluvialis Linné, FaunaSuec. p. 463 {Tabanus)\_i’]6i~\. PI. 2, Fig. 2a, b.
equorum Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 376 (1794).
hyentomantis Schiner, Fauna Austr. Dipt. Vol. 1, p. 3g (1862).
hietomantis Schranck, Fauna Boica, Vol. 3, p. i55 (i8o3).
marginula Megerle. in litteris apud Meigen.
ocellata Megerle, ibidem.
var Bigoti Gobert, Mém. Soc. Linn. Nord France, Vol. 38, p. 3 (1881).
var. subcylindrica Pandellé, Rev. d’Ent. Caen, Vol. 2, p. 196 ( 1 883) .
127. C. pulchella Edwards, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 7, p. 145 (1916).
128. C. punctifera Bigot, Bull. Soc. Zool. F'rance, Vol. 16, p. 79 (1891).
129. C. punctulata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1 p. i63 (iS38).
130. C. puniens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 274 (1908).
1 3 1 . C. rabida Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. i55 (1916).
132. C. rara Johnson, Psyche, Vol. 19, p. 182 (1912).
1 33 . C. recurrens Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 341 (i858).
134. C. roralis Fabricius, Syst. Anti, p. 107 (i8o5).
1 3 5 . C. rubens Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3. p. 410 (1912).
136. C. ruficornis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 45 (1845).
137. C. ruficornis Walker, Ins. Saunders. Dipt. Vol. 1, p. 459 (i856).
138. C. rufipennis Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 77 (1891).
139. C. rufula Surcoût, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. i5, p. 537 (1909).
140. C. sakhalinensis Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 104, pi. 2,
f. 8 (1918).
1 4 1 . C. sanguinaria Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 417 (1908).
142. C. scutellaris Loew, Oef. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p.341 (i858).
143. C. semiclara Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 221 (1908).
144. C. serpentina Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 219 (1828).
145. C. Sewellii Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 10, p. 281 (1920).
146. C. sidamensis Surcoût, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 224 (1908).
147. C. similis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 112 (1906).
148. C. sinensis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 345 (1911).
149. C. singularis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 58 (1906).
i5o C. Stantoni Ricardo, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 6, p. 403 (1916).
1 5 r . C. stimulans Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 108 (1908).
1 62. C. striatipennis Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 7, p. 160 (1914).
153. C. taciturna Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 284 (1908).
154. C. tenuicrus Austen, ibidem, Vol. 2, p. 299 (rgo8).
155. C. tenuis Austen, ibidem, Vol. 2, p. 279 (1908).
156. C. tessellata Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 120(1906).
167. C. Theobaldi Carter. Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 179 (1915).
Port Natal, Cap.
Caucase.
Afrique.
Cap, Abyssinie.
Congo belge.
Turkestan.
[Afrique]?, Algérie.
Angola.
Nord de la Nigéria.
Congo belge.
Afrique.
Afrique. [trionale.
Europe, Afrique septen-
France.
France.
Afrique.
Java. [Ohio, Caroline.
Amérique septentrionale,
Nord de la Nigéria.
Afrique.
Pennsylvanie.
Port Natal.
Tranquebar, Bornéo,
Java, Ceylan.
Nyassaland, Rhodésia.
Port Natal, Afrique.
Port Natal.
Japon.
Congo.
Ile Sakhaline.
Rhodésia.
Cafrerie.
Angola.
Patrie inconnue.
Palestine.
Abyssinie.
Ouganda.
Chine.
Annam.
Malacca.
Nyassaland.
Himalaya.
Soudan égyptien.
Nord de la Nigéria.
Afrique orientale,
Ouganda, Lado.
Ceylan.
Afrique.
36
DIPTERA
i5S. C. torquens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i, p. 409 (1908).
159. C. transvaalensis Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 176(1915).
160. C. tristis Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16. p. 77 (1891).
161. C. tumidi cornis Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9 (1912).
162. C. ugandae Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. io5 (1906).
163. C. unicolor Ricardo, ibidem, Vol. 18, p. in (1906).
164. C. unizonata Ricardo, ibidem, Vol. 18, p. 118(1906).
165. C. variegata Fabricius, Syst. Anti. p. 109 (i8o5).
166. C. vexans Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 412 (1908).
167. C. vicina Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 154(1908).
168. C. virgatipennis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 2g5 (1908).
169. C. vittata Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad.Foerh. Vol. i5, p. 336(i858).
pulchrithorax Austen. Gordon Mem. College, Khartoum, p. 34 (1906).
170. C. vulnerans Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. i5, p. 455 (1909).
Ashanti, Gold Coast.
Afrique méridionale.
Japon.
Est africain.
Ouganda, Nyanza.
Ouganda.
Ceylan. [sept.
Europe mérid., Afrique
Congo belge.
Abyssinie.
Angola.
Afrique occid. et mérid.
Abyssinie, Rhodésia.
Afrique occidentale.
Afrique orientale.
Subgenus PARH AEMATOPOTA Grünberg
Parhaematopota Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 360(1906).
Caractères. Très voisin du genre Haematopota dans l’ensemble de ses habitudes et de ses
caractères, mais en différant évidemment, entre autres caractères, par la forme de l’antenne.
Tête un peu plus large que le thorax, transverse; face fortement arquée, partie postérieure concave.
Pas d’ocelles. Yeux à facettes petites et égales, presque glabres, ne portant que quelques poils courts peu
visibles. Bande frontale atteignant à peine le quart de la largeur de la tête, comprenant en dessous une
large callosité transverse brillante, partagée en deux par un sillon longitudinal. Antennes encastrées
sous la callosité frontale; le premier article court et épais avec l’angle supérieur prolongé et arrondi;
deuxième article très petit, cyathiforme, à angle supérieur prolongé en avant en une longue pointe ;
troisième article ovale et fortement aplati, presque discoïdal (l’un des deux spécimens sur lesquels a été
établi le genre, porte au bord supérieur un angle très réduit), portion terminale brusquement raccourcie,
styliforme, comprenant trois annulations. Face peu renflée, atténuée vers le bas, trompe aussi longue que
la tête, comme chez les Haematopota. Palpes presque égaux à la trompe, à deuxième article arqué, non
visiblement renflé, décroissant en pointe de façon régulière. Thorax quadrangulaii e, arrondi, de même
coloration que le scutellum et finement bordé de poils courts. Abdomen en ovale allongé, double du
thorax, couvert d’une pubescence courte et fine. Ailes dépassant largement l’abdomen, de couleur
grisâtre avec des taches et des bandes blanchâtres. Rameau supérieur de la troisième nervure longitu-
dinale muni d’un court appendice. Cellules marginales postérieures largement ouvertes. Pattes sembables
à celles des Haematopota. Tibias postérieurs dépourvus d’éperons.
Mâle inconnu.
Bibliographie. Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 36o (1906); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce (1) provenant du Zanguebar et de Zanzibar,
i. P. cognata Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 860 (1906). — PI, 2, Fig. 5. Zanguebar.
(1) Parhaematopota cognata (d'après Grünberg [1906]). Bande frontale brune, verte, à pruinosité grisâtre
indistincte, qui, dans le milieu forme deux taches triangulaires brunes, imprécises, à apex dirigé vers le haut. Sur le milieu
de la bande frontale on voit une petite tache d’un noir mat, une autre plus grande arrondie, existe dans la moitié inférieure,
près du bord des yeux. Ces taches noires sont entourées d’une zone grisâtre étroite. Premier article antennaire gris-brun à
FAM. TABANIDÆ
37
Subgenus HOLCOCERIA Grünberg
Holcoceria Grimberg. Zool. Anz. Vol. 3o, p. 357 (1906).
Caractères. Longues espèces minces, alliées aux Haematopota et de mœurs semblables aux leurs,
mais de taille plus grande et d’aspect plus puissant.
Femelle. Tête très développée, réniforme, plus large que le thorax. Pas d’ocelles. Yeux à
cornéules égales avec une courte pubescence claire, très éparse. Bande frontale un peu moindre que le
tiers de la tête, à bords parallèles, bombée, terminée à la partie antérieure par une large callosité trans-
verse non saillante, brillante; joues et péristome dépourvus de taches brillantes, mais couverts d’une
pollinosité et d’une pubescence assez longue. Antennes très développées et fortes, beaucoup plus longues
que la tête. Premier article à peine de la moitié de l’ensemble de l’antenne, fortement renflé, cylindrique,
paraissant de contour elliptique vu de dessus. Deuxième article très court, cyathiforme, assez épaissement
cilié ainsi que le précédent. Troisième article aussi long que le premier, glabre, en cône allongé, plus
large verticalement qu’horizontalement, terminé par une pointe apicale distinctement formée de trois
segmentations. Trompe presque aussi longue que la tête, comme chez Haematopota. Palpes plus courts
que la trompe. Second article allongé, conique, un peu arqué, non visiblement renflé. Thorax
subquadrangulaire à angles arrondis, glabre en dessus, portant latéralement en avant des épaules jusqu’au
dessous, une assez longue pubescence formée de touffes de poils peu denses. Scutellum renflé, glabre.
Abdomen un peu plus large que le thorax et double de la longueur de celui-ci. couvert d’une courte
pubescence fine. Ailes longues et larges, dépassant l’abdomen, sans dessins visibles, d’une coloration
noirâtre uniforme; nervation semblable à celle de Haematopota. rameau supérieur de la troisième nervure
longitudinale muni d’un long appendice. Cellules marginales postérieures largement ouvertes. Pattes
courte pilosité noire en dessus près de l’apex ; deuxième et troisième articles bruns, les segmentations de la partie terminale
ont la base plus claire et s’obscurcissent du brun au noir. Face brune, plus sombre au bord des yeux qu’au milieu. Trompe
et palpes brun sombre, ces derniers à courte pilosité plus sombre. Thorax et scutellum brun sombre avec des dessins d’un
gris blanchâtre ; une étroite ligne médiane longitudinale s’étend du bord antérieur au scutellum, de chaque côté de cette
ligne s’étend une autre semblable, en avant de la suture transverse. A l’extrémité inférieure de la suture transverse est une
petite tache cunéiforme. L’espace compris entre les deux lignes longitudinales est de même que la partie antérieure du
thorax, recouverte d'une pruinosité grise. En avant du scutellum, il y a de chaque côté de la ligne longitudinale médiane une
tache plus grise et de forme triangulaire. L’étroit bourrelet transverse situé en avant du scutellum est grisâtre. Scutellum
d’un brun sombre sur les côtés, portant au milieu une tache grise en forme de T, fortement épaissie au bord antérieur et
atteignant le bord postérieur. Abdomen bleu sombre avec des dessins grisâtres. Les quatre premiers segments sont
parcourus par une ligne longitudinale médiane gris-blanchâtre qui s'élargit en tache triangulaire au bord postérieur de
chacun d’eux; les cinquième et sixième segments n’ont plus que la tache triangulaire du bord postérieur. Le disque des
trois premiers segments est assez largement gris, les segments suivants portent de chaque côté une tache grise, celle du
sixième est la plus grande et la mieux visible. Ailes grises avec des bords et des taches claires; les bandes s’arrêtent brus-
quement et s'étendent sur le disque entre les deux premières nervures longitudinales; les taches sont le plus souvent par paires
et s’unissent de sorte qu'elles paraissent former des bandes interrompues. Une tache circulaire claire, plus ou moins bien
visible dans la cellule radiale, sous l’extrémité de la première nervure longitudinale; sous cette tache circulaire il y a une
bande transverse arquée, claire, entre la deuxième et la troisième nervure longitudinale. Les bandes habituelles se
rencontrent aussi bien à la base de la cellule anale, dans les deux cellules basilaires, et dans la moitié proximale de la
première cellule marginale postérieure que dans l’angle compris entre les sixième et septième nervures longitudinales. Les
autres dessins ne sont pas limités parles nervures qui leur constituent un dispositif par paires. Ces dessins sont parfois
entourés d’une ligne étroite et claire; on les rencontre dans la moitié postérieure de l’aile, principalement dans la deuxième
cellule cubitale, la discoïdale et les marginales postérieures. La forme et le contour des bandes sont assez variables. Stigma
brun noir à contours précis. Une coloration brun-noirâtre figurant une tache imprécise revêt les nervures transverses, la
fourche de la troisième longitu dinale et l'apex de la cellule discoïdale. Cuillerons gris brûnatre à bord blanchâtre. Balanciers
bruns. Hauches et cuisses entièrement d’un brun sombre uniforme. Tibias brun-sombre avec deux anneaux clairs ; tarses
antérieurs bruns, premier article étroitement jaune à la base, les prétarses des pattes médianes et postérieures clairs avec
l’apex rembruni; les articles suivants de tous les tarses sont bruns avec la base largement jaune; le dernier article seul
est uniformément brun.
Longueur du corps : 10 ">/*". Longueur de l’aile 9 m/<n. Provenance : Moherro (Zanguebar et Zanzibar). Mâle inconnu.
38
DIPTERA
longues et fortes comme celles des Haematopota, sans caractères particuliers.» Tibias postérieurs sans
éperons.
Mâle inconnu.
Bibliographie. Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o.p. 357(1906); Surcouf & Gonzalez-Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce du Lac Nyassa en Afrique orientale,
i . H. nobilis Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 357 (1906) (1). — PI . 2, F ig. 7 . Afrique orientale.
Subgenus HIPPOCENTRUM Austeim
Hippocentrum Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 12, p. 352 (1908).
Caractères. Allié au genre Haematopota Meigen, mais distinct : par l’aspect de la tête (au moins
chez la femelle), presque complètement brillante; par les antennes extrêmement minces à premier
article allongé; par l’article terminal des palpes de la femelle très grand et très brillant, fortement
convexe au bord externe, tandis que le bord interne est déprimé, enfin par les ailes qui, malgré qu’elles
soient plus ou moins imprégnées d’une coloration noirâtre, interrompue par des mouchetures ou des
marques plus claires, ne possèdent pas les taches hyalines particulières qui sont caractéristiques chez les
Haematopota. Tète large, convexe en avant, aplatie et échancrée à la partie postérieure; région antérieure
delà bande frontale un peu renflée, callosité partiellement développée ou manquante comme chez les
Haematopota. Antennes non insérées sur un tubercule ou une proéminence; région médiane de la face un
peu saillante. Yeux glabres, composés chez la femelle de cornéules égales entre elles. Premier article des
(ij H olcoceria nobilis Grünberg. (Description originale.) Noir; ailes noires. Thorax à bandes et à pilosité blanches;
face noir mat, les côtés étroitement cernés de blanchâtre; cette coloration s’étend de chaque côté du vertex en une tache
blanche. Une petite tache blanchâtre mal délimitée est située au delà du milieu du vertex. Une grosse tache irrégulièrement
quadrangulaire sur la moitié inférieure de la bande frontale et tangente de chaque côté au bord des yeux; une seconde tache
blanchâtre, de forme triangulaire est située au bord postérieur, cette tache porte quelques poils blancs. Sur le milieu de la
bande frontale existe une petite tache d’un noir mat, nettement délimitée, qui devient blanchâtre au bord postérieur La
moitié inférieure de la bande frontale jusqu’aux antennes porte une large callosité d’un noir brillant. Premier et deuxième
articles antennaires d'un noir intense, un peu brillant, à pilosité noire, qui, sur le premier segment, est entremêlée de quelques
poils blancs; troisième article d’un noir mat revêtu d’une pruinosité gi is-blanchâtre. Bande frontale, joues et péristome
revêtus de gris-blanchâtre, avec quelques poils blancs assez longs ; une tache d’un noir mat est située sous l’angle des yeux,
immédiatement contre les antennes; une deuxième petite tache, de même coloration, est placée sur le bord postérieur des
joues. Palpes noirs à pilosité blanchâtre mélangée de quelques poils noirs sur le bord externe. Thorax noir, revêtu en dessus
d’une pollinosité brun sombre mat et de lignes longitudinales gris-blanchâtre ; trois lignes longitudinales médianes, étroites
convergentes en arrière s'étendent du bord antérieur du thorax jusqu’au scutellum;en outre deux lignes latérales sont
visibles depuis l'extrémité interne de la suture transverse, élargies en dessous, jusqu’à l'angle externe du scutellum. Une tache
longitudinale blanche marque la base de l’aile Flancs et pectus revêtus de grisâtre; les flancs portent des touffes de poils,
blancs depuis le callus huméral jusqu’au bord postérieur. Scutellum noir, à pubescence brun-noirâtre, plus grise au bord
postérieur. Abdomen d’un noir uniforme à fine pilosité courte et noirâtre en dessus; la pubescence des flancs et du dessous
est noirâtre en entier et surmonte une pruinosité grisâtre. Les cinq premiers segments abdominaux ont des poils blan-
châtres au bord externe et une mince pubescence blanchâtre sur la partie latérale du sternite. Ailes en entier d’un noir
intense, sauf une petite zone transverse hyaline située en avant de l'apex; elle commence à l’extrémité de la deuxième nervure
longitudinale et se termine un peu au delà du rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale. Le bord de l'aile est
intensément sombre au-dessous de l’extrémité de la première nervure longitudinale. Cuillerons noirâtres ; balanciers à style
blanchâtre et massue noirâtre. Pattes à coloration prédominante noire et à pilosité semblable. Les hanches antérieures,
fortement allongées, ont de longs poils, la pilosité noire des cuisses et des tibias est mélangée de poils blancs, plus réguliè-
rement disposés sur les cuisses que sur les tibias. Cuisses médianes et postérieures à pruinosité grise. Tous les tibias portent
sur leur moitié basilaire un large anneau clair à poils blancs, les tibias médians ont un semblable anneau sur leur moitié
apicale. Longueur du corps, antennes non comprises, i5 m/m 1/2, longueur des antennes, 4 mlm. longueur des ailes, i3 m/m.
Mâle inconnu.
Lieu de capture : bords du Lac Nyassa (Langenbourg). Octobre; recueilli par le Dr Fulleborn.
F AM. T AB AN I DÆ
39
palpes mince; article terminal ( Q ) presque en forme de triangle isocèle, vu du côté externe, à bord
supérieur convexe. Premier article des antennes cylindrique, nullement renflé, habituellement plus ou
moins courbé en dedans, six à sept fois aussi long que le deuxième article qui est normal (très réduit
chez le type) et sans angle prolongé en dessus et en dessous. Portion terminale du troisième article
formé de trois segments, le dernier subégal aux deux précédents pris ensemble; les deux premiers
articles mesurant environ les deux tiers du troisième. L’appareil buccal est semblable à celui
à’ Haematopota. Corps étroit et allongé à pilosité courte et peu visible. Dessus du thorax sans marques ni
dessins distincts. Scutellum petit, en forme de triangle arrondi, non renflé. Ailes à nervation d 'Haematopota.
branche supérieure de la troisième nervure longitudinale portant parfois un court appendice.
Le Major E. E. Austen compare le sous-genre Hippocentrum à Thriambeutes singularis Grünberg, du
Togo, mais le genre Thriambeutes Grünberg appartient aux Pangoninae et porte des éperons aux tibias
postérieurs. Le sous-genre Hippocentrum se distingue en outre par les dimensions du premier article et
l’absence de tubercules au point d’émergence des antennes. Le Major Austen compare également
Hippocentrum au genre Lepidoselaga Macquart, mais les caractères tirés de l’absence des écailles
métalliques et du non-renflement des tibias permettent d’éviter toute confusion.
Bibliographie. Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 12, p. 352 (1908); African Blood
sucking Flies, p. 1 33 (1909); Surcouf & Gonza le z - R i ne o nes , Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29(1912).
Distribution géographique. L’espèce typique du sous-genre Hippocentrum est H. versicolor
Austen, d’Afrique occidentale, les autres espèces connues proviennent du Gabon, Congo, Nigéria
Nord et Sud, Ouganda et de la Province du Nil.
Il est possible que Haematopota cingulata Wiedemann, de Java, appartienne à ce sous-genre.
1. H. cingulata Wiedemann, Aussereurop. zweifî. Ins. Vol. 1, p. 216 (1828).
2. H. concisum Speiser, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 1, p. 1 (1914).
3. H . Murphyi Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 3, p. i35 (1912).
4. H. strigipennis Karsch, Ent. Nachr. Vol. i5, p. 240(1889).
5. H. trimaculatum Newstead, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 1^.46(1907).
6. H. versicolor Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 12, p. 354 (1908). —
PI. Fig. 6.
Java.
Cameroun.
Sierra Leone.
Gabon.
Ashanti, N. de la Nigéria.
Ouganda et Nigéria.
3. Genus BAI KALI A, nov. gen.
Caractères. Ce genre, qui a le faciès d'un Taon, s’en distingue à priori par le nombre des
segments terminaux du troisième article antennaire qui est de trois au lieu de quatre chez les Taons.
Il se différencie du genre Dasybasis Macquart, de la Nouvelle-Hollande et peut-être du Chili (si l’identL
fication de J. Bigot est exacte), par l’absence de callosités sur la face de la femelle, le rapport du
troisième article antennaire au premier, qui est de trois au moins chez Baïkalia et de deux chez Dasybasis,
la forme de ce troisième article est en outre différente.
Nous ne connaissons de ce genre qu’une seule espèce B. Vaillanti dédiée au Docteur Vaillant,
qui a rapporté de nombreux matériaux de la région du Baikal.
Baïkalia Vaillanti Surcouf. Types : 1 exemplaire q*, 3 exemplaires Ç> provenant des montagnes
des environs d’Irkoustk.
Mâle. Longueur 9,5 m/m. Noir grisâtre, ailes hyalines à nervures claires. Pattes sombres à
tibias éclaircis.
Tête plus large que le thorax, occiput hérissé de nombreuses soies d’un noirâtre terne recourbées
en avant. Ligne de contact des yeux environ double de la hauteur du triangle frontal ; un tubercule
DIPTERA
ocellaire brun-clair. Grandes facettes occupant les 2/3 supérieurs de l’œil, les petites facettes brusque-
ment séparées des grandes, se continuant en forme d’anneau le long des bords et jusqu’au vertex. Yeux
à longue et dense pilosité rousse. Triangle frontal à bords latéraux légèrement excavés, uniformément
gris cendré ainsi que la face, l’un et l’autre à longs poils noirâtres mélangés à des poils brunâtre clair,
plus longs, situés sur les parties inférieures latérales. Epistome limité par deux sillons parallèles, abou-
tissant à deux enfoncements profonds. Antennes jaunes à premier article cylindrique, un peu arrondi
au bord apical, deux fois aussi long que large; deuxième article un peu plus étroit que le premier et de
moitié moins long, cylindro-conique, le bord apical étant le plus large; troisième article au moins triple
du premier, partie basilaire allongée, légèrement convexe au bord inférieur, portant au bord supérieur
une saillie en angle obtus, style composé de trois segmentations moniliformes dont l’apicale est subégale
aux deux précédentes. Les deux premiers articles à pilosité hérissée de couleur noire. Palpes de deux
articles apparents, le terminal plus gros que le basilaire renflé, ovoïde acuminé. blanc, recouvert d’une
villosité hérissée brune. Trompe un peu moins longue que la tête, à labelles bien développés. Thorax
et scutellum noir, partiellement dénudés, à longue pilosité éparse et hérissée, grise et par endroits rous-
sâtre. Flancs et pectus semblables. Abdomen noir grisâtre dessus et dessous, bord postérieur des
segments marginé de poils blancs partiellement hérissés. Pattes à hanches et cuisses noires, genoux
jaunâtre clair, tibias antérieurs jaunâtres dans leur moitié basilaire, noirs dans la moitié apicale, tarses
antérieurs noirs en entier; tibias médians jaunâtres jusqu’à l’extrémité apicale qui est rembrunie,
métatarse jaunâtre, tarses noirs; tibias postérieurs brun-jaunâtre ainsi que le métatarse, les tarses
brunâtres. Pubescence des cuisses blanche, hérissée, celle des tibias est rare, longue, hérissée et sombre.
Ailes hyalines, transparentes, irisées, à nervations de Taon, nervures jaune-brunâtre, stigma allongé de
même coloration. Cuillerons blancs. Balanciers à tige jaunâtre et massue brune.
Femelle. Tête plus large que le thorax, pilosité de l'occiput plus courte que chez le mâle.
Yeux brièvement velus, à facettes égales, portant un trait oblique sur chaque œil. Bande frontale
environ 4 fois aussi haute que large à la base, à bords parallèles, gris-jaunâtre, à pilosité courte et un peu
frisée : jaune 5 brun — plus ou moins doré — dans la partie inférieure et médiane, principalement noire
vers le vertex. Pas de callosités ; on discerne sous le revêtement de la bande une étroite saillie au-dessus
du triangle sus-antennaire. Antennes semblables à celles du mâle, quelques poils noirs sur le bord supé-
rieur du troisième article, d’autres sur les segmentations du style. Palpes à dernier article renflé à la base,
puis brusquement amincis en une brève pointe obtuse, blancs, revêtus au bord externe d’une pilosité
hérissée composée de quelques poils blancs à la base et de plus nombreux poils noirs principalement
dans la région apicale. Pattes semblables à celles du mâle, ainsi que le thorax et l’abdomen. Ailes avec
un rudiment plus ou moins incertain, parfois figuré, de petit crochet appendiculaire au rameau antérieur
de la troisième nervure longitudinale.
Longueur : 9, 5 m/m.
Distribution géographique.
i. B. Vaillanti Surcouf. nov. sp. Baikal.
4. Genus DASYBASIS Macquart
Dasybasis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2. p. 25, pi. 1, f. 1 (1847).
Caractères. Macquart donne de ce genre la description suivante : « Caractères des Taons,
» excepté la trompe à lèvres assez menues. Face très velue çf > à simple duvet et callosité de chaque
« côté Ç . Front passez large, un peu rétréci en arrière; un sillon transversal près de la base. Antennes :
FAM. TABANIDÆ
41
» les deux premiers articles très velus g*, presque nus Q 1 premier article un peu allongé, épais, cylin-
» drique; deuxième court, cyathiforme; troisième, une fois plus long que le premier, de quatre divisions :
» première allongée, sans dent mais renflée au milieu, en dessus; les trois autres courtes; la quatrième
» terminée en pointe.
» Le Tabanien pour lequel nous formons ce nouveau genre se place entre les Taons et les Chrysops.
» Des caractères qui l’éloignent des premiers, plusieurs le rapprochent des seconds : l’absence de dent
» au troisième article des antennes, les poils qui hérissent les deux premiers, les callosités de la face.
» D’un autre côté, il se distingue des Chrysops par la brièveté du deuxième article des antennes, par le
» nombre des divisions du troisième, par les deux cavités de la face, par l’absence des ocelles, par la
» forme des palpes, par la forme des jambes antérieures et par la cellule anale fermée.
» Nous donnons à ce genre le nom de Dasybasis, qui fait allusion aux antennes à base hérissée.
» Le type est de la Nouvelle-Hollande et nous a été communiqué par M. Bigot » (i).
De l’examen de la figure de Macquart il semble que les yeux sont divisés en deux zones chez le
mâle.
Le genre Dasybasis comprend en outre une deuxième espèce décrite par Bigot, du Chili. Cet
auteur ne donne que des caractères de vestiture et de coloration.
Jusqu’à présent, le genre Dasybasis nous est inconnu.
Bibliographie. Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 25, pl. 1 , f. 2 (1847) ; Bigot, Mém Soc.
Zool. France, Vol. 5, p. 261 (1892); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29
O912).
Distribution géographique.
1. D. appendiculata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 25, pl. 1, f. 1 (1847). Australie.
2. D. tristis çf Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 621 (1892). Chili.
5. Genus BOLBODIMYIA Bigot
Bolbodimyia Bigot, Wien. Ent. Zeit. Vol. 11, p. 162 (1892).
Caractères. Ce genre a été formé pour une seule espèce, du Vénézuéla.
Description de Bigot : « Antennes à peine plus longues que la tête, premier segment renflé et
» arrondi, second extrêmement court, tioisième allongé, étroitement conique, triple des deux premiers,
» portant de i3 à i5 annulations indistinctes; trompe perpendiculaire, presque égale à la tête; palpes
» très étroits, allongés, pointus; tête conique à bande frontale plane, large, portant à l'apex des antennes
» bulbeuses. Pas d’ocelles. Tibias aplatis et dilatés. Quatrième nervure longitudinale des ailes four-
( i ) « Dasybasis appendiculata Macquart. Nigra. Abdomine incisuris rufis. Oculis hirtis. Alis nervulis
» transversis fusco limbatis; cellula submarginali appendiculata (Tab. 1, fig. 1).
» Long. 3 1/2 1. cf Q . Palpes bruns. Face à poils brunâtres, duvet gris et callosités noires. Front noir, antérieurement
» à duvet gris ; q une dépression ovalaire au delà du sillon transversal. Antennes noires ; les deux premiers articles à léger
» duvet gris; un peu de blanchâtre à la base du deuxième. Yeux à duvet brunâtre, épais blanchâtre, court, peu distinct q.
» Thorax à léger duvet grisâtre. Abdomen : le fauve des incisions étroit; ventre de même. Cuisses et tarses noirs; jambes
» d’un fauve terne, à extrémité noirâtre ; antérieures noires, à genoux fauves. Ailes assez claires ; bord extérieur jaunâtre,
» stigmate brunâtre (j. La bordure brune des nervures transversales, plus marquée dans le mâle.
» Dans l’un des trois individus observés, la nervure qui sépare la deuxième cellule postérieure de la troisième de
» l’aile droite ne présentait que la base. — De la Nouvelle-Hollande. »
42
DIPTERA
» chue. la fourche appendiculée, cellules postérieures largement ouvertes, cellule anale fermée.
» Abdomen un peu étroit. Une seule espèce » (i).
Remarquons que l’indication de la quatrième nervure longitudinale doit être comprise pour la
troisième nervure.
Von Rôder a constaté en outre que les tibias postérieurs ne sont pas munis d’éperons; d’autre
part. Miss G. Ricardo remarque que Bigot, en décrivant le genre Bolbodimyia indique i3 à i5 divisions
pour le dernier article des antennes; il aurait été plus exact de le décrire comme ayant 5 divisions
seulement de forme et de taille ordinaire, c’est-à-dire avec une première partie basilaire élargie et quatre
autres de longueur à peu près égale, la dernière se termine en une pointe.
Nous possédons un spécimen mâle de cette espèce, acquis de M. Le Moult qui l’avait capturé
au Maroni (Guyane française) et dont nous donnons la description originale suivante :
Longueur 12 */2 rn/m, antennes comprises. Tête triangulaire, vue de profil; yeux glabres, brun-
rouge, complètement rapprochés, la partie inférieure se compose de petites cornéules de coloration
noire. Cette zone se continue très réduite sur le bord extérieur. Antennes insérées sur un tubercule
saillant, presque cubique, canaliculé au milieu, de coloration noirâtre. Premier article très renflé, cour-
tement piriforme, noirâtre, muni de quelques poils; deuxième article réduit au quart environ de la
longueur du premier, jaune-pâle à poils noirs; troisième article portant une faible saillie près de la
base et muni de poils noirs; la première segmentation étroite est aussi allongée que les deux premiers
articles réunis, la portion apicale rembrunie qui lui est subégale est formée de quatre segmentations,
l’extrémité apicale est arrondie. Face et pectus couverts de poils jaune-orange. Palpes à premier article
petit, le deuxième, en forme de spatule, est noirâtre, couvert de poils concolores. Trompe noirâtre,
moindre que la hauteur de la tête. Thorax brunâtre sombre, la pilosité est de même coloration, malgré
quelques poils roussâtres. Scutellum roussâtre. Abdomen brunâtre de six segments visibles, les derniers
plus sombres. Ventre noir, avec trois lignes longitudinales, de pubescence jaune doré : une médiane
arrivant jusqu’au segment apical et deux latérales se terminant au bord postérieur du cinquième
segment. Pattes noirâtres; fémurs antérieurs bruns, tibias antérieurs renflés au côté externe, métatarses
et tarses médians et postérieurs rougeâtres, les tarses sont un peu rembrunis. Ailes brunes, l’extrémité
apicale est presque hyaline, un éclaircissement notable dans la cellule discoïdale. Cuillerons bruns.
Balanciers roussâtre foncé.
L’espèce se distingue aisément par le profil particulier de son premier article antennaire et par la
saillie sur laquelle les antennes sont placées ; les tibias antérieurs sont dilatés.
Bibliographie. Bigot, Wien. Ent. Zeit. Vol. 11, p. 162 ( 1 892) ; von Röder, Wien. Ent.
Zeit. Vol. ii. p. 237 (1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 35 1 (1904); Surcouf &
Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 3o (1912).
Distribution géographique.
i. B. bicolor Bigot, Wien. Ent. Zeit. Vol. n,p. 162(1892). PI. 2, Fig. 8a, b. Vénézuéla, Guyane franç.
(ij « Bolbodimyia bicolor Bigot q. Longueur 11 millimètres. Antennes d'un noir mat, premier segment brillant;
» face et front nus, d'un noir extrêmement brillant, trompe noire. Palpes, face inférieure et barbe très courte, roux. Corps
»complètement noir en dessus, opaque, presque glabre ; roussâtre en dessous, à poils extrêmement courts ; balanciers et
» cuillerons noirs. Ailes de coloration noire, plus sombre au bord externe; à l’apex est une large tache arrondie, blanche;
» pattes noires, hanches rousses. Habitat ; Vénézuéla. »
F AM. TABANIDÆ
43
6. Genus SNOWIELLUS Hine
Snowiellus Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 230(1904).
Caractères. Type Snowiellus atratus Hine. Longueur d’environ 14 millimètres.
Corps d’un noir presque opaque, de forme robuste. Le genre Snowiellus a été décrit de l’Arizona
par Hine en 1904, d’après deux spécimens, les seuls connus.
Bande frontale large, rétrécie vers le haut, callosité frontale aussi large que la bande, se réunissant
à une seconde callosité située au-dessus d’elle. Palpes minces, longs, plus courts que la trompe.
Antennes situées sur une protubérance d’un noir luisant : premier article noir recouvert en dessous
de poils noirs, il se prolonge vers le bas sans s’élargir, ni faire saillie vers le haut, ce qui fait que vu
de dessus, il paraît normal. Second et troisième article d’un brun opaque, ce dernier avec une saillie
distincte très rapprochée de la base. Face presque complètement d’un noir luisant, partie postérieure
de la tête couverte de poils noirs. Thorax et flancs noirs à poils concolores. Pattes noires, tibias
antérieurs légèrement renflés, tibias médians moins élargis, tibias postérieurs à peine plus épais que
les fémurs correspondants Ailes noires, à l’exception d’une zone hyaline qui se recourbe autour de
l’apex et occupe l’extrémité de la première et de la deuxième cellule sous-marginale, de telle sorte que
l’extrême limite de la partie noire est indiquée par une ligne courbe allant de l’apex de la deuxième
nervure à celui de la branche inférieure de la troisième nervure (d’après Hine).
L’examen de la figure donnée par Hine et que nous reproduisons dans les planches situées à
la fin de cet ouvrage, montre que la tête de Snowiellus est plus large que le thorax et que l’aspect général
est celui d’un Taon.
Bibliographie. Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 23o (1904) et Vol. 10, p. 6, 149(1910);
Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 3i (1912).
Distribution géographique.
i. 5. atratus Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 23o (1904). — PI. 2, Fig. I I. Arizona.
7. Genus LEPIDOSELAGA Osten-Sacken (nom. emend)
Lepiselaga Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 154 (i838), Suppl. 4, p. 36 (i85o).
Lepidoselaga (nom. emend.) Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 475 (1876).
Hadrus Perty (nom. occup.) Delect. Anim. Articul. Braz. p. i83 (i833).
Caractères. Le nom générique de Hadrus, qui est le plus ancien, étant déjà employé pour un
genre de Coléoptères, Macquart le changea en Lepiselaga-, ce nom de formation incorrecte fut remanié
par Osten-Sacken en Lepidoselaga qui est demeuré.
Malgré une certaine différence entre les descriptions génériques de Perty (1) et de Mac-
(1) Description du genre Hadrus (d’après Perty). Character essentialis: « Antennae articulo primo integro.
» Palpi magni, crassi proboscide parum breviores, valvulae instar proboscidis basin obtengentes. Tibiae incrassatas.
» Corpus breve, crassum convexiusculum. — Character naturalis : Antennae porrectae, capitis longitudine triarticulatae,
»> articulo primo et secundo subcylindricis, tertio lanceolato integro. Caput subhemisphericum, tuberculo munitum, locum
» ocellorum qui desunt obtingente. Proboscis dorsum porrecta, capitis longitudine, labium crassiusculum subcarnosum arti-
4-4
DIPTERA
quart (i), Schiner estima que leur réunion s’imposait; plus récemment le Docteur Lutz voulut
créer la sous-famille des Lepi doselagi n ae et y incorpora divers antres genres; nous ne le suivrons
pas dans cette voie, le tableau dichotomique des genres de Tabanidae fait ressortir les différences
qui séparent les genres que le Docteur Lutz voulait grouper en une même sous-famille.
Nous complétons la description de Macquart, reproduite en note ci-dessous, d’après l'examen
de son type.
Cette espèce, qu'il nomme Lepidoselaga lepidnta , avait été antérieurement décrite par Fabricius
sous le nom de Haematopota crassipes.
Femelle : Longueur du corps : environ 7 millimètres.
Tout le corps, chez les Insectes très frais, est recouvert de fines écailles d’un vert métallique plus
ou moins doré, fugaces, et dont la disparition laisse voir les téguments de couleur noirâtre. Tête
déprimée. Yeux glabres, vert sombre avec un trait transverse vert métallique. Pas d’ocelles. Bande
frontale environ deux fois plus haute que large, jaune d’ocre, recouverte d’écailles métalliques entre
lesquelles se discerne une pilosité jaunâtre frisée. A hauteur de l’angle inféro-interne des yeux, la bande
frontale porte une callosité subréniforme, plus étroite que la bande et d’un noir luisant; immédiatement
au-dessous de cette callosité, un gros tubercule dirigé vers le bas, jaune d’ocre, porte à son bord inférieur les
antennes qui sont de même coloration et de même direction. Premier article un peu plus long que large;
deuxième égalant le tiers du premier ; troisième double des deux précédents, composé d’une partie basi-
laire mesurant les deux tiers de l'article total et d’une partie apicale ; la basilaire est latéralement un peu
comprimée, à bord supérieur curviligne sans saillie, l’apicale est formée de quatre segmentations dont la
dernière est la plus longue. Face et péristome d’un noir luisant, sans écailles. Palpes de deux articles, le
premier arrondi, le second très gros à bord supérieur convexe, l’inférieur arqué, l’extrémité est arrondie;
le palpe est d’un noirâtre luisant. Trompe à larges paraglosses, dépassant lespalpesd’un tiers environ de
sa longueur totale. Thorax élargi en avant de l’insertion de l’aile, subhexagonal vu en-dessus. Scutellum
subcirculaire. Abdomen ayant les cinq premiers segments de même largeur, puis brusquement acuminé.
Pattes noirâtres; tibias antérieurs très renflés, à bord externe convexe, pilosité noire, le prétarse blan-
châtre; tibias médians et postérieurs non sensiblement renflés, portant deux franges courtes; tarses
blanchâtres, légèrement rembrunis à l’apex. Ailes brun sombre le long de la côte presqu'à l’extrémité de
la première nervure longitudinale, la partie brune est séparée de l’apex hyalin par une bordure blanche
» culo capitulo simplici elongato. Labrum labii longitudine corneo membranaceum, sublineare. Glossarium et mandibulae
» (setae haustelli Fabricius-Latreille) corneo membranaceae, lineares. Palpi porrecti, proboscide parum breviores ad eam
» applicati bi -articulati : articulo primo perbrevi subgloboso, secundo maximo squamiformi supra convexiusculo, infra
» concavo. Thorax convexiusculus; scutellum majusculum, muticum. Abdomen breve crassum, convexum, a segmentis
» septem compositum. Alae lanceolatae divaricatae, pictae. Halteres parte a squamulo obtecti. Pedes breviusculi, validi
» tibiis praesertim anticis incrassatis. Colores metallici. »
(1) Macquart donne de Lepiselaga la description suivante: « Caractères généraux des Taons. Corps revêtu
» d'écailles. Palpes q allongés, ovales, obtus. Face courte, saillante, nue. Front allongé, un peu plus large que dans les
» Taons. Antennes insérées plus bas que les yeux sur une petite élévation antérieure ; troisième article non échancré,
» rétréci, mais sans pointe à l'extrémité. Jambes élargies, surtout les antérieures, droites au dedans, arquées en avant.
» Ailes à demi-ouvertes. »
« Le Tabanus lepidotus Wiedemann diffère des autres Taons par ces divers caractères et nous paraît constituer un
» genre particulier voisin des Diabasis.' Le port écarté des ailes et leur coloration le font ressembler aux Chrysops et trompent
» d'abord sur son compte, mais l’erreur se dissipe au premier examen. La forme du front, de la face, des antennes diffère
» également de celles des Chrysops et des Taons et en joignant à ces caractères différentiels la dilatation des jambes et les
» écailles qui couvrent le corps, il ne reste aucun doute sur la nécessité de considérer ce Tabanien comme type d’un nouveau
» genre auquel nous donnerons le nom de Lepiselaga (à écailles brillantes). »
« Ce joli Diptère appartient à l'Amérique méridionale. M. Wiedemann a décrit des individus venant du Brésil. Celui
» dont je donne la figure et la description en diffère par les pieds ; il a été rapporté de la Guyane par M. Leprieur et se
» trouve au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. »
FAM. TA BAN I DÆ
45
qui passe en arrière de la bifurcation de la troisième nervure longitudinale et aboutit au bord inférieur
à hauteur de la nervure proximale de la troisième cellule marginale postérieure. Quatrième et cinquième
cellules marginales postérieures claires, à l’exception d’une tache brune sur la partie voisine de la cellule
discoïdale. Cellule anale subhyaline, huit points ou taches subhyalines ou blanchâtres dans la partie
brune. Cuillerons blanchâtres. Balanciers obscurs et peu visibles.
On a décrit cinq espèces de Lepidoselaga, mais Williston a réuni L. parva , qu’il avait nommée, à
L. albitarsis Macquart. Cette espèce présente la particularité que Macquart l’indiquait comme «dénuée
d’écailles brillantes ». En fait, ces écailles doivent être de dimensions très restreintes, car Williston
écrit que le mesonotum est recouvert d’une tomentosité jaunâtre irisée.
Bibliographie. Perty, Delect. Anim. Artie. Brazil, p. i83 (i83o); Hunter, Trans. Amer.
Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 137 (1901); Wiedemann . Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. ig3 (1828);
Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 104(1838); Suppl. 4, p. 36i (i85o); Ricardo, Ann. Mag. Nat.
Hist. (7), Vol. 14, p. 353 (1904); Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 6 (1869); Van der W ulp,
Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. 161 (1881); Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 2, p. 192 (1895);
Biol. Centr.-Amer. Dipt. p. 262 (1901); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 32
(1912).
Distribution géographique. Les quatre espèces sont : i° Lepidoselaga crassipes Fabricius
(= lepidota Wiedemann); 2 °L. albitarsis Macquart (= parva Williston); 3° L. paradoxa Lutz; 4°L. aber.rans
Lutz. Elles sont originaires du Brésil, du Paraguay, de l’Amazonie, du Vénézuéla, de Panama, du
Honduras, de la Colombie et de l’Equateur.
Le docteur Lutz avait tenté de réunir dans une même sous-famille qu’il nommait Lepidose-
laginae les Lepidoselaga, Himantostylus, Selasoma et Stigmato phthalmiis . Nous estimons que les caractères
de ces quatre genres ne sont pas convergents et que si l’on peut rapprocher Himantostylus de Selasoma
en l’en maintenant provisoirement distinct, il n’en est pas de même de Stigmatophthalmus qui se relie au
genre Stibasoma et se place avec lui dans un groupement différent.
1. L. aberrans Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5, p. 186(1913). Brésil : Etat de Bahia.
2. L. albitarsis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 3 (i85o). Argentine, Paraguay.
parva Williston, Kans. Univ. Quart. Vol. 3, p. 192 (i8g5).
3. L. crassipes Fabricius. Syst. Anti. p. 108 [Haematopota~\ (i8o5). — PI. 2, Amérique centrale.
Fig. 9 a, b.
lepidota Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. iç3 (1828).
recta Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 6 (1869).
4. L. paradoxa Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, p. 5i (1915). Brésil.
8. Genus SELASOMA Macquart
Selasoma. Macquart, 'Dipt. Exot. Vol. i,p. 187(1839).
? Pseudoselasoma Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 475 (igi3).
Caractères. Description originale de Macquart : « Caractères génériques des Taons. Corps
» comprimé à couleurs métalliques. Tête Q déprimée, surtout en dessus. Palpes Ç épais, un peu relevés,
» convexes dans toute leur longueur en dessus, terminés en pointe mousse, courte. Face courte. Front Q
» assez étroit; immédiatement au-dessus des antennes, une callosité arrondie à sillon longitudinal; une
» autre callosité contiguë à la première, plus petite, un peu longitudinale, à enfoncement triangulaire en
» avant; une troisième callosité s'étendant depuis le milieu du front jusque près du vertex, terminée aux
» deux extrémités et sillonnée longitudinalement. Point d’ocelles. Yeux nus. Antennes insérées vers le
4b
DIPTERA
» bas de la tète, sous le bord de la première callosité; premier article assez court, épais et cylindrique ;
» deuxième, très court, cy’athiforme ; troisième, à première division très large, comprimée, sans pointe,
» de forme ovalaire; les autres divisions, courtes; la dernière petite et pointue. Pieds : cuisses menues;
« jambes très larges, convexes et ciliées antérieurement ; les postérieures un peu moins que les
» antérieures. Ailes à deuxième cellule sous-marginale appendiculée.
» Un Tabanus tibialis Fabricius, que nous avons observé depuis la publication de la première
» partie, nous ayant offert tous les caractères que nous venons de décrire, nous croyons le détacher de
» ce genre pour en faire le type de celui-ci. Parmi ses caractères, plusieurs, à la vérité, se retrouvent
» dans d’autres Tabaniens. La dépression de la tête, l’insertion des antennes, la dilatation des jambes ne
» lui appartiennent pas exclusivement, mais la conformation des palpes et des antennes et l’ensemble de
» l’organisation nous paraissent réclamer la séparation. Les jambes dilatées le font ressembler à quelques
» Taons et aux Lepiselages, mais elles le sont d’une manière différente; toutes le sont et de plus elles
» sont ciliées. L'éclat métallique, dont brille le corps, non pas par des écailles dorées, comme dans ce
» genre ( Lepiselaga ) mais par le fond même, qui, sur l’abdomen au moins, ne présente pas de duvet, est
» assez remarquable dans une tribu qui n’offre guère d’autre exemple de cette sorte de beauté. Nous
» soupçonnons que le T. cyaneus Wiedemann, qui en est orné, appartient à ce nouveau genre; mais
» l’individu décrit par ce savant entomologiste était privé d’antennes et de pieds, c’est-à-dire des
» caractères les plus propres à éclairer sur ses rapports avec le T. tibialis.
» Le nom que nous lui donnons fait allusion aux couleurs brillantes du corps.
» Description de l’espèce: alis fusco nigris, apice limpidis. Longueur: 5 lignes 1/4 à 6 lignes Ô 9 •
» La partie obscure des ailes a une tache hyaline très petite, près de la base de la cellule discoïdale
» et un petit trait hyalin à la base de la marginale. La partie claire des ailes a un point brunâtre à la
» base de la deuxième cellule sous-marginale.
» Habitat : Brésil, Mexique, Guyane anglaise. »
Le Muséum de Paris possède le type femelle de Selasoma tibiale Fabricius, avec une étiquette de
la main de Macquart, indiquant que cet exemplaire provient «du Midi de la Capitainerie de Goyaz ».
Le type mâle n’est pas à Paris.
R. Benoit, au cours d’une mission en Guyane française, a capturé un spécimen femelle de cette
espèce, qui, comparé avec le type de Macquart, nous a engagé à faire la description détaillée du
5. tibiale Fabricius, type du genre et peut être la seule espèce connue.
Longueur du corps, antennes non comprises 14 m/m. Longueur de l’aile i3 m/m. Tête plus large que
le thorax, déprimée en avant; sans ocelles. Yeux glabres à cornéules petites, de couleur sombre, sans
lignes ni dessins, séparés par une bande frontale de 6 1/237 fois plus haute que large, à bords divergents
légèrement vers le vertex, celui-ci non excavé. Bande frontale noire, glabre, mate, à callosité basilaire
subcordiforme, moins large qu’elle, légèrement canaliculée, prolongée par une ligne étroite qui. à hauteur
du milieu de l’œil, s’étale en forme de flamme de bougie et se continue ainsi jusqu’au vertex; la callosité
est entièrement d’un noir brillant, la partie linéaire médiane est limitée latéralement par deux mouche-
tures de pollinosité blanchâtre. Sous la callosité basilaire, émerge une protubérance arrondie, piriforme,
d’un noir brillant, excavée légèrement à son bord inférieur sous lequel sont implantées les antennes.
Premier article en capuchon, noir à reflet bleuâtre, de même que la protubérance ; deuxième très réduit,
cyathiforme, d’un noir mat; troisième article, quadruple du premier, arrondi à la base, comprimé
latéralement, à bords sensiblement parallèles, portantau milieu du bord supérieur une brève denticulation,
puis s’amincissant en tronc de cône et prolongé par une courte partie quadri -segmentée, égalant au plus
le tiers de la partie basilaire. L’ensemble du troisième article est d’un brun-rougeâtre mat. Palpes de
deux articles d’un noir brillant, premier réduit, deuxième vésiculeux, allongé, convexe au bord externe,
bi-arqué au bord interne, extrémité apicale redressée; pubescence rare et noire vers la base, et devenant
FAM. TABANIDÆ
47
abondante et brunâtre vers l’apex. Pièces buccales normales, labre oblong à l’extrémité. Thorax
subquadrangulaire, peu bombé, à callus bien marqués, de couleur noire. Prescutellum distinct. Scutellum
à bord supérieur flexueux, prolongé en angles latéraux aigus; contour inférieur régulièrement arrondi,
de coloration noirâtre, à pollinosité grisâtre fugace, et quelques poils noirâtres. Abdomen convexe, de
sept segments apparents, plus long que la tête et le thorax réunis, à courbure latérale régulièrement
décroissante, non comprimé, dernier segment à bord postérieur tronqué carrément. Coloration d’un bleu
métallique à reflets violacés. Dessous semblable, avec quelques poils brun-rougeâtres vers l’extrémité et
latéralement. Ailes brunes à partie apicale hyaline, la zone brune qui recouvre le bord costal jusque
vers le débouché de la deuxième nervure longitudinale, redescend presque verticalement au bord
postérieur de l’aile, traversant la cellule discoïdale près du milieu, la base de la quatrième cellule
marginale postérieure et l’aboutissement de la cellule anale qui est fermée. Cette coloration s’éclaircit à
partir de la nervure séparant les deux cellules basilaires; en outre, une petite tache transparente double est
placée un peu en avant de la cellule discoïdale; un trait hyalin avant l’extrémité de la partie sombre de la
cellule sous-costale, de même qu’un point minuscule à l’origine de cette même cellule. Rameau supérieur
de la troisième nervure longitudinale brièvement appendiculé. Pattes noirâtres, tous les tibias fortement
renflés et convexes extérieurement, les antérieurs plus gros que les suivants, une épaisse pilosité brun-
noirâtre hérisse les fémurs et les tibias. Cuillerons enfumés. Balanciers brunâtres, presque cachés.
Nous ne retrouvons pas la macule signalée par Macquart, à la base de la deuxième cellule
sous-marginale.
L’opinion de Macquart sur Tabanus cyaneus Wiedemann, qu’il rapportait au genre Selasoma est
erronée; la collection du Muséum de Paris comprend quatre exemplaires, déterminés par Macquart,
sous le nom de Tabanus cyaneus Wiedemann et deux sous le nom de Tabanus cyaneoviridis M acquart. Ces
six exemplaires, qui sont du reste identiques, appartiennent au genre Tabanus sensu stricto. Ils ont été
recueillis par Verreaux en Tasmanie en 1844.
En igi3, le Docteur Lutz a décrit une nouvelle espèce de Selasoma, sur deux specimens
incomplets, provenant de la province de Matto-Grosso (Brésil). Cette espèce, qu’il nomme Selasoma
giganteum, a l’abdomen non métallique, mais d’un noir luisant, ce qui est contraire à la description du
genre; en outre, les exemplaires du Docteur Lutz sont dépourvus de leur troisième article antennaire,
ce qui ne permet pas de trancher la question.
Nous rapportons avec doute au genre Selasoma deux espèces, décrites par Brèthes sous le nom
de Pseudoselasoma et qui nous sont demeurées inconnues.
Bibliographie. Fabricius, Syst. Artl. p. J02 (i8o5); Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. 1,
p. 80(1821); Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 164(1828); Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 187,
( 1 838) ; Walker, List Dipt. Brit. Mus. Suppl. 2, p. 273 (1854); von Röder, Wien. Ent. Zeit. Vol. 11,
p. 237(1892); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 36 (1912) ; Lutz, Mem.
Inst. Oswaldo Cruz. (1913); Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 475 (igi3).
Distribution géographique.
? i. S. giganteum Lutz, Mem. Ins. Oswaldo Cruz, Vol. 5, p. 181 (1913). Brésil.
2. S. tibiale Fabricius, Syst. Anti. p. 102 (i8o5). — PI. 2, Fig. I Oa, b. Brésil.
chalybœum Perty, Delect. Anim. art. Braz. p. i83 [Hadrus] (i83o).
cyaneum Walker, List Dipt. Brit. Mus. p. 208 \ Hadrus\ (1848).
? 3. S. nitidum Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 475 Argentine.
( 1 9 1 3) .
? 4. 5. opacum Brèthes, ibidem, Vol. 20, p. 475 (1913).
Argentine.
DIPTERA
4S
9. Genus HIMANTOSTYLUS Lutz
H i mantostylus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5(igi3).
Caractères. Espèces de taille moyenne à tégument obscur, en grande partie brillant, mais
sans écailles métalliques. Face à callosité visible, non saillante de profil. Yeux sans lignes ni dessins.
Antennes à article terminal allongé, comprimé latéralement, arrondi en avant, non saillant au milieu de
son bord supérieur, loriculé. Palpes à deuxième article d’un brun brillant. Abdomen fortement arqué en
dessus, épaissi à la base, effilé à l’apex. Tibias épaissis et convexes antérieurement, les tarses plus clairs
que le reste. Ailes à partie basilaire obscurcie, bien plus réduite et n’atteignant pas la moitié, sans taches
claires (d’après Lutz).
Une seule espèce (i) connue de ce genre qui ne diffère de Selasoina, d’après les caractères de
Lutz, que par la coloration non métallique de l’abdomen et l’absence d’une petite dent au bord
extérieur du troisième article antennaire.
D'après la figure donnée par le Docteur Lutz, les antennes sont allongées et ne correspondent
pas à celles de Selasoma; en outre les tibias sont moins renflés; à cause de ces différences, nous conser-
verons Hi mantostylus comme un genre voisin de Selasoma jusqu’à ce que nous ayons pu vérifier le type.
Bibliographie. Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5(igi3).
Distribution géographique. Une seule espèce du Pérou,
i. H. intermedius Lutz. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5 (igi3). Pérou.
10. Genus UDENOCERA Ricardo
Udenocera Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist, (y), Vol. 14, p. 354 (igo4).
Caractères. Ce genre est voisin de Diachlorus Osten-Sacken et d 'Acanthocera Macquart, prove-
nant de l’Amérique du Sud. Il a été constitué pour une espèce deCeylan ressemblant aux Acanthocera, mais
s’en distinguant par l’absence de dent sur le troisième article antennaire. Udenocera se sépare de Diachlorus
par la forme ténue et allongée des antennes, par la longueur du premier article, subégal au troisième et
par l’aspect cylindrique de celui-ci. Les tibias antérieurs ne sont, en outre, ni courbés ni renflés. Ces
(1) H i ma n tostyl u s intermedius Lutz. Couleur générale passant du brun de poix au noir. Longueur du corps
sans les antennes : 9 millimètres.
cf Trompe noire; palpes à premier article noirâtre, le deuxième d’un brun de poix, brillant, très épaissi et oblique-
ment terminé. Antennes d’un brun-rougeâtre, noires à l’extrémité; premier article assez long; deuxième court; troisième
comprimé latéralement et arrondi à l’apex en forme de lanière. Face et barbe noires de chaque côté. Au-dessus des
yeux une callosité obliquement dirigée, très grosse, d’un noir brillant et une autre callosité médiane transverse, près
de la base des antennes; triangle frontal d’un noir mat. Yeux réunis sur la ligne médiane, la partie inférieure composée
de petites facettes noires constitue à peine le quart de l’œil, les autres facettes sont brun-chocolat; ces deux zones ont
des reflets rougeâtres. L’occiput fortement excavé est noir. Thorax noir de charbon, mais un peu terne, portant sur
les côtés et sur le pectus une forte pilosité noire. Abdomen arqué, subconique, les trois premiers segments d’un noir
mat en dessus, les suivants d’un noir brillant. Pattes d’un noir brunâtre à poils sombres, tous les tibias fortement
renflés au bord externe, principalement au milieu; face interne plane. Les pelotes de toutes les pattes sont d’un jaune
brunâtre, de même que les trois derniers tarses de la paire postérieure ; tarses antérieurs noir-rougeâtre. Les métatarses et
les tarses voisins sont en général jaunes ou d’un ocracé jaunâtre, avec des poils noirs. Ailes légèrement rembrunies, base
et stigma jaunes, cellules costales et basilaires brun-sépia à nervures noires, anale un peu plus claire, axillaire plus
obscurcie ; les autres nervures jaune-foie ; rameau antérieur de la troisième nervure longitudinale formant un angle
arrondi, la direction de ce rameau est presque droite. Première cellule marginale postérieure largement ouverte; cellule
anale fermée avant le bord. Balanciers à style sombre et massue brun-rougeâtre clair.
Provenance : Yahuarmayo (Pérou).
FAM. TA BANIDÆ
49
différences, outre la présence d’un tubercule antennaire un peu au delà du milieu de la face, semblent
justifier la formation du nouveau genre Udenocera.
Antennes longues, cylindriques, sans dent ni saillie sur le troisième article; le premier mesure
environ les 2/3 du troisième, le deuxième plus de la moitié du premier, le troisième comprend une partie
basilaire égalant la partie apicale quadri-segmentée, terminée en une pointe obtuse. Les antennes sont
situées à la partie inférieure d’un tubercule saillant, transverse, situé un peu au-dessous du milieu de la
hauteur de la face. Bande frontale étroite, à bords graduellement convergents vers le vertex. Palpes
semblables à ceux du genre Tabanus; ils sont terminés en une pointe aiguë. Abdomen long et étroit, non
rétréci. Ailes plus longues que le corps, amples. Pattes longues et minces.
L’exemplaire décrit par Walker sous le nom de Chrysops parallelus , provenant des Iles Batjan,
appartient probablement à ce genre : la forme de la bande frontale, du tubercule antennaire et de la face,
le contour de l’abdomen et les pattes se rapportent à Udenocera brunnea Ricardo, mais les antennes
manquent, ce qui rend l’assimilation incertaine, quoique probable.
Bibliographie. Ricardo. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 355 (1904) ; Rec. Indian Mus.
Vol. 4, p. 36o (1911); Surcouf & Gonzalez - Ri ncones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 37 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce connue de Ceylan (1).
r. U. brunnea Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 354(1904). — Ceylan.
PI. 2, Fig. 12a, b.
? parallelus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 5, p. 276 [Chrysops] (1861). Iles Batjan.
II. Genus DIACHLORUS Osten-Sacken
□ iachlorus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 470 (1876).
Diabasis (nomen bis lectum) Macquart, Dipt. Exot. Vol. i.p. i5i(i834). nec Diabasis Hoffmannsegg,
Coleoptera (1819).
Le nom de Diabasis donné par Macquart était déjà employé pour un genre de Coléoptères;
Osten - Sacken , qui en fait l’observation, l’a remplacé par celui de Diachlorus .
(1) Ud enocara brunnea Ricardo. Trois femelles de Kandy (Ceylan). Le type porte une indication de capture du
3i Mai 1892, les cotypes ont été pris à la même époque. Longueur : 11 millimètres.
Femelle. Couleur générale brune. Face d'un brun brillant au-dessous des antennes, formant un tubercule trian-
gulaire convexe, plus long que les joues et dont l'apex atteint la trompe; une bande d’un brun brillant borde les yeux de chaque
côté de la face sur une courte distance, puis le tubercule facial jusqu’à son apex. Joues d’un gris cendré à longs poils
blancs. Trompe courte. Palpes presque aussi longs que la trompe; premier article court, deuxième épais à la base, courbe,
terminé en pointe, de couleur jaune malgré une pilosité noire. Antennes à deux premiers articles jaunes à poils noirs,
le troisième noir. Tubercule antennaire brun brillant en dessus, gris en dessous. Bande frontale brune, brillante, convexe
en son milieu, sillonnée transversalement près du tubercule . Yeux glabres à facettes égales, dépassant au bord postérieur le
vertex de labande frontale. Thorax brunâtre brillant à bandes linéaires, paramédianes peu distinctes, jaunes; flancs
jaunes ; pectus brun à poils noirs puis gris avec des poils blanchâtres. Scutellum concolore, devenant jaune-brun à l’extrême
base; pubescence jaune Abdomen d’un brun uniforme un peu brillant à pubescence brune. Ventre jaunâtre à la base.
Pattes jaune pâle: fémurs, apex des tibias et des tarses, sauf le premier, bruns; dernier article des tarses entièrement
brun ainsi que les pulvilli et les ongles. Pubescence jaune sur les parties claires, noire par ailleurs. Ailes hyalines,
nervures jaune-brun, bord antérieur et apex de coloration brune avec des espaces clairs apparaissant dans la région foncée,
qui s’étend faiblement le long du bord postérieur dans la quatrième cellule postérieure. Sur un autre type, la tache apicale
brune est réduite à un obscurcissement autour des nervures.
Mâle. Quatre spécimens de Kandy (Ceylan), sont évidemment les mâles de cette espèce, quoiqu'ils en diffèrent par
une coloration jaune rougeâtre. Yeux à grandes facettes qui occupent les deux tiers de la surface et atteignent l’extrémité
supérieure du triangle frontal. Palpes courts et épais, jaunes, à tomentosité grisâtre et pilosité brune. Tubercule antennaire
moins proéminent que chez la fern die. Thorax glabre, de couleur chamois avec quelques poils jaunâtres de longueur inégale.
Scutellum semblable à tomentosité grisâtre. Abdomen d'un jaune rougeâtre brillant, assombri à l’apex qui est plus étroit ;
courte pubescence noire sur le dessus, quelques poils jaunes au bord postérieur des segments. Ailes à faible coloration
brune.
Caractères Description de Macquart : « Palpes de la femelle allongés, subulés. Face courte
O convexe, nue, sans fossettes, joues velues. Front assez étroit chez la femelle, à callosités un peu
« convexes. Antennes couchées, allongées, insérées plus bas que le milieu de la hauteur de la tête.
» Premier article un peu allongé, cylindrique, puis conique; deuxième court, cyathiforme; troisième
» triple du premier, conique, arqué, de cinq divisions, dont la première est plus longue et plus épaisse à
« la base. Yeux ronds, point d’ocelles. Jambes antérieures un peu arquées et élargies. Ailes écartées;
» deuxième nervure sous-marginale sans appendice, à nervure extérieure ordinairement presque droite. »
Ce genre a été formé par Macquart pour diverses espèces voisines des Taons, mais
l’interprétation qu’en donnèrent les successeurs de Macquart, fut telle qu’on voulut, il y a quelques
années, annuler le genre Diabasis ( Diachlorus ). Bigot décrivit cinq espèces dont aucune n’appartenait à
ce genre. Walker ne fut pas plus heureux.
Loevv le distingua du genre Tabanus à cause du développement des tibias antérieurs.
Osten-Sacken le sépara de même par la brièveté de la face, le niveau d’insertion des antennes
et les taches des ailes.
En réalité, aucun des caractères signalés ci-dessus n’a de valeur suffisante ; en fait, le renflement
des tibias antérieurs constitue une des caractéristiques d’un groupe de Taons à ailes maculées qui
comprend entre autres T . latipes Macquart, d’Afrique occidentale et T . fenestratus Macquart, du Brésil ; la
brièveté de la face, les macules des ailes sont des traits qui se rencontrent chez les Tabaninae et
parfois les Pangoninae.
Le seul réel caractère apparent de différenciation réside dans la longueur du premier article
antennaire.
Miss G. Ricardo a soigneusement étudié ce genre sur les matériaux du British Museum, par
malheur peu riche en espèces de ce groupe; elle admet qu’il existe quatorze espèces de Diachlorus, dont
douze appartiennent à l’Amérique méridionale.
Les recherches du Docteur Lutz ont accru le nombre des espèces de ce genre et l’ont porté à
vingt-six et à cette occasion il en trace les caractéristiques : Petites espèces de coloration jaune ou
brune et noire, à callosité faciale toujours distincte, ainsi que la frontale qui est très large. Abdomen
assez long et étroit, généralement bicolore. Tibias antérieurs plus ou moins arqués et épaissis. Ailes
non hyalines dans leur majeure partie, mais bigarrées et variées de macules souvent typiques. Antennes
modérément longues, presque filiformes, un peu abaissées; premier article médiocrement allongé;
deuxième court ; troisième sans dent, composé d’un segment basilaire et de quatre autres courts. Palpes
à article terminal lancéolé, un peu asymétrique, légèrement courbe. Yeux glabres, avec des dessins
verts caractéristiques sur un fond sombre. Pas d’ocelles. Thorax le plus souvent bicolore avec des dessins
longitudinaux ou transversaux, fréquemment obsolètes. Abdomen à peine plus large que le thorax,
à bords latéraux parallèles, brièvement arrondi en arrière, à dessins composés de séries de taches ou
bandes longitudinales parfois en forme de cône tronqué, avec des lignes transverses. Les pattes pré-
sentent un contraste frappant par leurs portions successivement claires et obscurcies (ce qui se produit
aussi chez les véritables Taons); tibias antérieurs toujours un peu épaissis, parfois fusiformes, convexes
extérieurement, rectilignes au bord interne et un peu aplatis latéralement. Ailes à demi ouvertes au
repos, présentant une tache noirâtre qui s’étend le long du bord costal et de l’apex, cette zone peut
contenir des fenêtres claires ; pour le reste l’aile est légèrement jaunâtre ou enfumée. Cellules marginales
postérieures ouvertes, anale fermée; pas d’appendice au rameau supérieur de la troisième nervuie
longitudinale.
Les espèces de Diachlorus sont peu nombreuses dans un même lieu et s’élèvent au plus à deux et
rarement trois. Ces Insectes manifestent une prédilection pour le voisinage des eaux douces et même
marines, on les observe aussi bien le long des rivages qu’en naviguant. Les Diachlorus sont abondants
FAM. T AB AN I DÆ
5i
au bord de la mer. On les rencontre à quelque heure chaude que ce soit du jour; ils viennent même
dans les maisons ; leur piqûre est douloureuse et produit de l’inflammation.
Les mâles sont absolument inconnus ainsi que les premiers états.
Bibliographie. ( Diabasis ) Macquart. Dipt. Exot. Vol. i, p. i5i (1834); Fabricius, Syst.
Anti. p. io7(i8o5); Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 176 (1828); Walker, List
Dipt. Brit. Mus. p. 199(1848); Rondani, in Truqui, Studi Ent. p. i65 (1848).
(Diachlorus) Osten- Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 475 (1876) ; Hunter, Trans.
Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 37, p. i38 (1901); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 358
(1902); Surcouf & Gonzalez-Rincones , Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 37 (1912); Lutz, Mem. Inst.
Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 8 (1913).
Distribution géographique.
1. D. altivagus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5, p. i52 (1913).
2. D. bicinctus Fabricius. Syst. Anti. p. 102 [Tabanus] (i8o5). PI. 3, Fig. I a, b.
3. D. bimaculatus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. r, p. 201
[Chrysops] (1828).
4. D. bivitlatus Wiedemann, ibidem, Vol. 1, p. ig3 [Tabanus ] (1828).
inornatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 199 [Chrysops] (1848).
5. D. conspicuus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 5 (1913).
6. D. curvipcs Fabricius, Syst. Anti. p. 107 [Haematopota] (i8o5).
varipes Walker, List. Dipt. Brit. Mus. (1), Vol. 5 p. 289 (1854).
afflictus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol.i,p. 204 [Chrysops'] (1828).
var. trivittata Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 189, note (1913;.
7. D. diversipes Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. i3, pi. 1. f. 5 [Dfaôasis]
(1847).
? var. D. bicinctus , Fabricius.
8. D. distinctus Lutz, Mem. Ins. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. i5i (1913).
var. catharinensis Lutz, ibidem, Vol. 7, p. 32 1 1910).
9. D. f er rugatus Fabricius, Syst. Anti, in [ Chrysops ] (i8o5).
americanus Palisot de Beauvois, Ins.rec. Afr.p. 223, pl. 3.f. 6 [Tabanus] (1821).
approximans Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 198 [ Chrysops ] (1848).
ataenia Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. i52 [D<a6rtsL](i838).
convergens Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 198 [ Chrysops ] (1848).
Rondanii Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1. p. 68 [Tabanus'] ( 1859).
10. D. fascipennis Lutz. Mem. Ins. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 166 (igi3).
11. D. flavipennis Macquart. Dipt. Exot. Vol. 1 , Suppl. 4. p. 35 [Diabasis] (i85o).
12. D. ßavitaenia Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. x 5 1 (1913).
13. D.fulvescens Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 7, p. 456 (1916).
14. D. fuscipenitis Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. i52 [ Diabasis ] (i838).
15. D. fuscistigma Lutz. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 148 (igi3).
16. D. glaber Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 192 [Tabanus]
(1828).
17. ? D. globicornis Wiedemann, Dipt. Exot. p. 96 [Tnéatnts] (1821).
18. D. immaculatus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 102
[ Chrysops ] (1828).
interruptus Macquart, Dipt Exot. Vol. 1. p. i5z [Diabasis] (i838).
19. D. Newai Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 167 (igr3).
20. D. nigristigma Lutz, ibidem, Vol. 8, p. 94 (1916).
21. D. ochraceus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 36 [Diabasis] (i85o).
22. D. paradoxus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, 5, p. 160 (igi3).
23. D. podagricus Fabricius, Syst. Anti. p. 108 [Haematopota] (i8o5).
24. D. scutellatus Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 1 5 1 [Diabasis] (i838).
25. D. varipes Rondani, in Truqui, Stud. Ent. Vol. 1, p. io5 [D/aètm's] (1848).
26. D. vitripennis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2. 5. p. 161 (1913).
Brésil.
Brésil, Surinam.
Brésil, Equateur.
Brésil, Inde occidentale.
Brésil.
Brésil, Uruguay.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Amérique sept, et centr.
Afrique et Australie.
Iles Carolines, Brésil.
Brésil.
Iles Philippines.
Paraguay.
Himalaya.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
*
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Guyane.
Brésil.
Brésil.
32
DIPTERA
12. Genus STIBASOMA Schiner
Stibasoma Schiner, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 17, p. 3io (1867).
Caractères. Espèces de structure massive, velues, ressemblant aux Hyménoptères des
genres Bombus, Xylocopa et voisins.
Femelle. Tête plus large que le thorax, un peu déprimée en avant, excavée en arrière; bord
postérieur de la tête très étroit. Yeux glabres, unicolores, sans lignes ni dessins, séparés par une bande
frontale de largeur médiocre. Pas d’ocelles. Antennes insérées au-dessous du milieu de la tête; premier
et deuxième articles courts, ce dernier terminé en épine à son bord supérieur; troisième article à partie
basilaire portant une saillie dentiforme, courbe, plus ou moins anguleuse, obtuse à l’extrémité, un peu
moindre que l’article lui-même qui, outre cette partie basilaire, comprend une partie apicale de quatre
segmentations courtes et étroitement rapprochées les unes des autres. Epistome en ogive, joues séparées
par un sillon profond du reste de la face. Trompe épaisse et courte à labelles un peu élargis. Deuxième
article des palpes large à la base, pointu en avant. Thorax faiblement bombé, à peine plus large que
long, subcarré. Scutellum bombé. Abdomen à peine plus long que le thorax, très massif, épais et
fortement bombé. Pattesfortes; hanches antérieures subégales aux fémurs correspondants. Tibias longs et
épais, courbes; tarses très larges. Pattes médianes et postérieures à hanches courtes et cuisses élargies;
les pattes postérieures semblent encore élargies par l’épaisse vestiture, ciliée au bord externe, qui les
recouvre. Tarses semblables aux antérieurs. Ailes toujours colorées, parfois jaunâtres, souvent très
rembrunies, à même nervation que les Taons. Première cellule marginale postérieure largement
ouverte, branche supérieure de la troisième nervure longitudinale dépourvue de rameau récurrent.
Mâle. Les yeux sont plus ronds, les grosses facettes sont disposées de façon variable suivant les
espèces. Palpes à article terminal dirigé en avant. Abdomen terminé en pointe.
Le genre Stibasoma ne se distingue du genre Tabanus, que par l’abdomen court, large et fortement
arqué, les autres caractères indiqués par Schiner, tel que celui des tibias renflés et courbes, sont
insuffisants, car de nombreux Taons possèdent cette particularité. Il y a lieu de remarquer que la
convergence de forme de Stibasoma avec les gros Hyménoptères velus, détermine souvent une
véritable ressemblance entre eux et constitue un caractère de différenciation très net.
Bibliographie. Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. i36 (1828); Walker, List
Dipt. Brit. Mus. Vol. 5. p. 1 (1854); Schiner. Reise Novara, Dipt. (1866); Bigot, Ann. Soc. Zool.
France, p. 636 (1892); Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. 1, p. 2 (1886); Williston,
Kansas Univ. Quart. Vol. 2, p. 94 (i8g5); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. 14 (1904); Surcouf
& Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 45 (1912); Lutz. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2
(1913)-
Distribution géographique. Toutes les espèces connues de Stibasoma appartiennent à l’Amé-
rique du Sud et ne semblent pas dépasser le Nord du Mexique ; nous possédons cependant un exemplaire
de ce genre provenant des Insectes de Bigot et qui était resté nommé et non décrit; l’étiquette
manuscrite de Bigot porte les indications suivantes : genre Stibasoma Schiner, nov. sp. 9 ■ Antennes
manquantes. S. hemipteva nobis J. Bigot, Nov. Holl.
Cette espèce se différencie de St. W illisioni Lutz, du Brésil, par sa taille: 21 m/m au lieu de
16 à 17 m/m; la présence de mouchetures blanches sur l’abdomen et le ventre, la moindre étendue de la
zone colorée de l’aile.
FAM. TABANIDÆ
53
La présence d’un Stibasoma en Océanie accroîtrait considérablement la zone de dispersion de ce
genre, mais il semble que l’indication de provenance de Bigot soit erronée.
1. 5. bicolor Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 636 (1892). Brésil.
2. S. dives Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 166 [ Tabanus ] (1848). Amazonie.
ûaviventre Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 3, Vol. 2, p. 90 [ Tabanus ] (1847). Brésil.
3. S. dyvidjphorum Knab, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 46, p. 40 (1913). Ile de la Trinité.
I ferreus $ Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i5i [Tabanus] (1848). Brésil.
4. S. festivum Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. r 35 [Tabanus'] Brésil.
(1828).
5. S . flavistigma Hine, The Ohio Natur. Vol. 12, p. 5i6 (1912). Mexique.
6 . S. fulvohirtum Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1. p. 1 5 5 Brésil, Haute Amazonie,
[ Tabanus] (1828). Colombie, Panama.
compactum Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 122 \_Tabanus~\
(1854).
7. S. hemiptera Surcouf (Bigot in litteris) Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 262 ? Australie.
(1912).
8. S. mallop/ioroides Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. (4), p. 123 (1857). Amazonie.
9. S. pachycepkalum Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 636 (1892). Mexique.
chionostigma Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. 1, p. 54 ( t 886).
10. S. semiflavum Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 1 1 5 (1915). Brésil.
11. S. theolaenia Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. i36 \Taba- Brésil.
«ms] (1828).
theotaeniala Williston, (nom. emend.) Kansas Univ. Quart. Vol. 3 (igo5).
12. S. triste Wiedemann. Aussereurop. zweifl. Ins. p. 164 [Tabanus~] (1828). Brésil.
13. S. Willistoni 9 Lutz, Centralbl. f. Bakter. Abt. 1, Vol. 44, p. i63 (1907); Brésil.
Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 104 (1915) çf Williston, Kansas
Univ. Quart. Vol. 3 (1905). — PI. 3, Fig. 4a, b.
13. Genus STIGM ATOPHTHALMUS Lutz
Stigmatophthalmus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2 (1913).
Caractères. Ce genre a été créé par le Docteur Lutz pour une espèce recueillie au Brésil,
à Pétropolis, dans la Serra de Bocaina et dans l’Etat de Santa Catherina. Le Docteur Lutz a bien
voulu nous offrir un de ses cotypes sur lequel nous établissons notre description : Corps de coloration
noire, partiellement brillante. Longueur : 19 m/m. Tête plus large que le thorax; trompe, palpes et
antennes noirs, le troisième article de celles-ci forme un style régulièrement conique et une saillie en
crochet, premier article à rude pilosité noire, deuxième subcyathiforme. Yeux glabres, noirâtres à l’état
sec, mais chez l'Insecte frais d’un vert brillant passant au bleu et traversés d’une ligne sombre qui de
chaque côté, n’atteint pas le bord. Bande frontale étroite, à côtés légèrement divergents vers le vertex, à
callosité longitudinale canaliculée à la base, de coloration marron; quelques poils noirs au vertex qui
porte antérieurement une double callosité très réduite, brillante. Triangle frontal et face saupoudrés
de blanchâtre. Palpes velus. Thorax glabre, noir en dessus avec quatre bandes longitudinales
blanchâtres ; flancs à poils brun-noirâtre, pectus noirâtre. Scutellum terminé au bord antérieur
latéralement par deux lobes pointus, d’un noir luisant. Abdomen ovoïde vu de dessus, fortement convexe
vu de profil, de sept segments apparents ; le premier étroit à la base, presque divisé par une fente
longitudinale médiane, une petite bordure de poils d’un blanc argenté au milieu du bord postérieur des
quatrième et cinquième segments, le reste du bord postérieur porte quelques poils noirs; ceux du bord
postéro-externe du deuxième segment sont blanc-argenté; dessous uniformément sombre et assez brillant,
le bord postérieur des segments est plus clair et mat. Pattes noires en entier, les empodiums d’un brun
-4
DIPTERA
ferrugineux, tous les tibias nettement arqués, non sensiblement renflés, à pilosité concolore, les tibias
postérieurs présentent au côté externe des poils groupés en frange, épais, mais courts. Ailes sombres à tiers
apical clair, la zone sombre s’arrête au stigma, puis redescend en suivant une courbe convexe irrégulière,
passant en arrière de la fourche de la troisième nervure longitudinale, par le milieu des première et
deuxième cellules marginales postérieures et atteignant le bord postérieur à l’angle externe de la
troisième cellule marginale postérieure ; deux taches hyalines semblables au milieu de la discoïdale et
de la quatrième cellule, une tache éclaircie moins nette au milieu de la cinquième cellule qui est largement
ouverte; en outre, on distingue un trait longitudinal hyalin le long delà deuxième nervure et un étroit
éclaircissement du sommet et de la base de la cellule basilaire supérieure. Cuillerons et balanciers
brunâtres.
La description du Docteur Lutz est conforme à la nôtre, elle a été établie sur trois femelles
provenant de Pétropolis (Brésil) et recueillies entre 800 et 2i5o mètres, au début de décembre et dans la
seconde moitié d’avril.
Le Docteur Lutz estime que si Stigmatophthalmus altivagus devait être rattaché au genre Tabanus,
il devrait se rapprocher de Tabanus fenestratus Macquart.
L’examen du type de cette espèce ne confirme pas l’opinion du Docteur Lutz.
La collection du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris possède un spécimen provenant de
Santa-Fé de Bogota qu’on peut rapprocher de l’espèce Stigmatophthalmus altivagus Lutz; il en diffère
uniquement par la taille plus grande, l’absence de macules villeuses sur l’abdomen et le dessin des taches
claires des ailes. Nous donnons à cette espèce nouvelle le nom de Stigmatophthalmus Lutzi.
Il est hautement probable qu’une connaissance plus complète des Taons de l’Amérique
tropicale permettra de supprimer le genre Stigmatophthalmus et d’en rapporter les espèces au genre Tabanus.
Bibliographie. Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 2 (1913).
Distribution géographique.
1. S. altivagus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 2, p. ig3 (1913). — PI, 3, Brésil.
Fig. 5a, b.
2. S. Lutzi Surcouf, nov. sp. Santa-Fé de Bogota.
14. Genus TABANUS Linné
Tabanus Linné, Fauna Suec. p. 462 (1761).
Agelanius Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 79(1863).
Atylotus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 426(1876).
Bellardia Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 81 (i863).
Brachytomus A. Costa, Contrib. Ditter. Il Giamb. vico Napoli, Vol. 2, p. 445 (1857).
Therioplectes Zeller, Isis, Vol. 11, p. 819 (1842).
Isshikia Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 435(1918).
Ochrops Szilâdy, Ent. Mitteil. Berlin. Vol. 4 (1915).
Caractères. Espèces moyennes ou grandes variant de 8 à 3o millimètres, fréquemment de
couleurs sombres, uniformes ou ornées de taches et bandes abdominales grisâtres. Tête plus large que
le thorax, plus ou moins hémisphérique, un peu concave en arrière, à vertex arrondi ou excavé. La
bande frontale est nulle chez les mâles et de largeur diverse chez les femelles, elle présente des bords
convergents ou divergents, suivant les espèces ; elle peut être de deux et demi à sept fois plus haute
FAM. T AI' AN I I)Æ
55
que large et porte en général une ou deux callosités saillantes, tangentes ou non au bord des yeux,
prolongées ou non par une ligne saillante parfois dilatée en fuseau. En outre, au vertex, il peut y avoir un
petit tubercule saillant, une large callosité bifide aplatie ou rien d’apparent. Antennes placées toujours
au-dessous du milieu de la tête, regardée de profil. Les premiers articles courts, le troisième présentant
à son bord supérieur une expansion aplatie latéralement qui se prolonge souvent en croc, le reste de
l’article constitue une partie apicale dont les quatre segmentations ne sont pas mobiles, la dernière se
termine en pointe. Yeux velus ou glabres, souvent ornésde bandes pourprées ou decolorations métalliques,
les facettes oculaires sont de même grosseur chez les femelles d’une même espèce et souvent très inégales,
chez les mâles, suivant les espèces ; dans ce cas, les grandes facettes sont généralement situées à la
partie médiane et les petites facettes sont distribuées en dessous et au-dessus des plus grosses; cette
disposition présente un caractère de grande constance. Les ocelles manquent, mais il peut y avoir un
tubercule ocellaire, vestige probable d’ocelles. Pièces buccales décrites en détail dans la première partie
de ce travail. Palpes biarticulés, ils sont généralement courbes et terminés en pointe chez les femelles; au
contraire, chez les mâles, les palpes sont plus réduits et le deuxième article est généralement renflé. 1 horax
presque quadrangulaire. Scutellum arrondi régulièrement ou polygonal Abdomen aussi large ou plus large
que le thorax, composé de sept segments non transformés, le premier d’entre eux est généralement excisé
au milieu de son bord antérieur. Tibias postérieurs dépourvus d’éperons. Ailes à nervation normale,
comprenant : une nervure costale l’entourant complètement; une première nervure longitudinale composée
de deux rameaux, la cellule sous-costale est comprise entre le rameau supérieur et la nervure costale; la
deuxième nervure longitudinale est issue de la première, la cellule radiale est entre celle-ci et le rameau
inférieur de la première nervure La cellule cubitale est limitée par la nervure 2, la base et le rameau
supérieur de la nervure 3, cette dernière provient de 2 et se bifurque en comprenant entre ses deux
branches, la cellule apicale. La nervure 4 limite en dessous la cellule basilaire supérieure, se bifurque,
entoure la cellule discoïdale d’où partent trois nervures aboutissant au bord postérieur de l’aile en formant
les seconde et troisième cellules marginales postérieures, la première cellule marginale postérieure qui
est de beaucoup la plus longue est située entre 3b et 4; la quatrième cellule se limite par la branche
postérieure de 4 et par 5a , la cinquième cellule est comprise entre 51 et 5b -j- 6. La nervure 5 borde
en dessous la cellule basilaire inférieure et en dessus la cellule anale. Cette cellule est formée par 5 et 6,
elle peut être ouverte, fermée au bord de l’aile ou pétiolée. La nervure 6 limite la vaste cellule axillaire.
La nervure 7 est toujours rudimentaire. Au delà se voit un premier lobe : l’alula, suivi d’un second
lobe nommé l’antisquame. Au-dessous des ailes sont les cuillerons et les balanciers.
DIVISIONS DU GENEE TABANUS
Ce genre, qui comprend dans le présent catalogue 1140 espèces, 26 variétés, 342 synonymes, a été
divisé en sous-genres, dont nous conservons seulement Therioplectes, Atylotus et Tabanus.
Le rétrécissement ou l’occlusion de la première cellule marginale postérieure avait déterminé
Rondani à créer le genre Bellardia. La stabilité du caractère employé nous paraît insuffisante pour
justifier le maintien de cette coupe.
Nous ne conservons pas non plus le genre Isshikia créé par Shiraki (Blood Sucking Ins.
Formosa, Vol. 2, p. q35 [1918]). pour un exemplaire femelle recueilli par le Docteur Isshiki, à
Odaigahara, Varna, dans le Yamato (Japon). Cet Insecte avait été décrit par Bigot en 1892, sous le
nom de Dichelacera japonica et réintégré dans le genre Tabanus par Miss G. Ricardo (Ann. Mag. Nat.
Hist. (7), Vol. 14, p. 368 (1904).
Notre collection comprend deux spécimens 9 de cette espèce, ils ont été recueillis par Edm.
Gallois, sur la route de Chuzenfi à Jumoto (Japon), le Ier juillet 1909. La comparaison de ces deux
56
DIPTERA
spécimens de taille légèrement inégale montre que le prolongement du troisième article basilaire, qui
sert à Shiraki d’argument pour la création du genre Isshikia, est de longueur variable; d’autre part,
plusieurs T abanides du Japon, tels que T. chrysurus et T. trigonus Coquebert, présentent à un moindre
degré, un prolongement et surtout une saillie anguleuse à la partie inférieure du segment basilaire du
troisième article antennaire, caractère que nous retrouvons chez Isshikia japonica Bigot. Il convient donc
de supprimer ce genre nouveau créé pour une seule espèce sur un caractère qui manque de fixité, les
autres caractéristiques de cet Insecte étant complètement celles du genre Tabanus.
Nous avons été contraint de supprimer un certain nombre d’espèces de Lutz et de ses collabo-
rateurs, qui ne sont mentionnées que par un nom. sans description. Nous en avons conservé quelques-
unes qui avaient une indication relative à leur vie larvaire, mais ne comprenaient pas non plus de
description.
S u BG e N us THERIOPLECTES Zeller
Therioplectes Zeller. Isis, Vol. 1 1, p. 819 (1842).
Caractères. Le sous-genre Therioplectes se distingue par l’épaisse villosité des yeux, également
dense dans les deux sexes et par la présence d’un petit tubercule brillant arrondi ou ovale situé au
vertex.
Espèces de taille généralement moyenne, habitant les montagnes, ou les pays froids dans le plus
grand nombre de cas connus.
Subgenus ATYLOTUS Osteim-Sacken
Atylotus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 426 (1876).
Caractères. Le sous-genre Atylotus a les yeux normalement velus chez les mâles, peu ou non
velus chez les femelles; pas de tubercule mais une callosité aplatie parfois bifide au vertex, quelquefois
invisible sous la vestiture de la bande frontale. ce groupe appartient le Tabanus fulvus Meigen ( Atylotus )
et quelques autres dont la villosité des yeux de la femelle est presque nulle.
Su BGENUS TABANUS S. STR.
Bellardia Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3. p. 79 (i863).
Caractères. Le sous-genre Tabanus s. str. comprend toutes les espèces à yeux glabres dans
les deux sexes et à bande frontale dépourvue de callosité au vertex.
La forme de la bande frontale et de ses callosités nous a servi utilement dans l’ouvrage intitulé
« Les Tabanides d’Afrique », préparé en collaboration étroite avec Miss G. Ricardo et gracieu-
sement publié en 1909, par les soins de l’Institut Pasteur de Paris. Depuis cette époque, de nombreuses
études sur les Taons nous ont amenés à la conclusion qu’il existe des groupes naturels qui se continuent
au delà des faunes locales; c’est ainsi que Tabanus latipes Macquart, et ses espèces voisines, se retrouvent
en Amérique centrale et méridionale, où ils sont représentés par Tabanus fenestratus Macquart; de même,
le groupe de Tabanus ruficrus y est figuré.
Ajoutons que la distinction entre les sous-genres Tabanus et Atylotus est quelquefois difficile à
établir, et qu’il ne sera guère possible de faire usage avec certitude de ces deux divisions qu’après une
revision complète des deux sexes de toutes les espèces du genre. Aussi avons-nous réuni alphabétiquement
dans le catalogue, toutes les espèces du genre Tabanus, sans indication du sous-genre auquel elles se
rapportent; cette indication est donnée dans les références de l’espèce.
FAM. TA B ANI DÆ
57
IMPORTANCE DU ROLE DES TAONS EN PARASITOLOGIE
Il est aujourd’hui démontré que les Tabanides transmettent, entre autres maladies, une
Trypanosomose bien connue au Brésil, au Paraguay et en Argentine, dans la Province de Santa Fé,
Corrientes, Catamarca et dans les territoires de Formosa et des Missions. Cette maladie a reçu le nom de
Mal de Caderas et de Peste de Caderas.
En 1901, on découvrait au Paraguay, puis on retrouva en 1904 au Vénézuéla la cause du Mal de
Caderas; mais en 1908 le Docteur Ignace Oropeza à Calabozo (Vénézuéla). avait signalé dans le
sang des animaux atteints de la maladie connue sous le nom de Peste de Apura, un parasite qu’il
désigne sous le nom imprécis d’H ématozoaire du paludisme du Cheval. En 1904, le Docteur
Rangel, en retour d’une expédition scientifique à El Rastro, put démontrer que le Trypanosoma equinum
vagus était l’agent de la « Peste Boba », maladie dont la dissémination sur de nombreux centres
d’élevage de bestiaux est mise en évidence par les multiples noms locaux qu’elle porte, où les Taons
constituent la très grande majorité des Insectes piqueurs qui harcèlent les bestiaux dans ces régions
infestées de trypanosomose.
En Afrique, les belles recherches du Docteur Edouard Sergent, Directeur de l’Institut Pasteur
d’Alger et du Docteur Etienne Sergent, son frère, qui travaille avec lui. démontrent que les Taons
d’Algérie et de Tunisie transmettent aux Chameaux une trypanosomose appelée « Debab » par les
indigènes; les Dromadaires atteints meurent dès les premiers froids et les guérisons sont très rares, au
dire des indigènes. Dans certaines régions d’Algérie, aux environs de Laghouat, par exemple, les indi-
gènes qui vont en estivage évitent de passer de jour dans les points où foisonnent les Taons, ils
affirment que ces Insectes piquent par les nuits éclairées par la lune, mais nous n’avons jamais vu se
confirmer ce fait (1). Les Taons sont si nombreux qu’un indigène qui s’était chargé de nous recueillir
des Taons, en prit 3ooo en deux jours à Boghari (département d’Alger), au mois de mai 1914.
Le Docteur R. Gonzalez- Rincones, Ministre de l’Instruction Publique au Vénézuéla, nous
signalait dans une lettre que les Taons sont les agents de transmission des maladies de l’homme et des
animaux au Vénézuéla. D’autre part, il est vraisemblable que la Filaire du Dromadaire dans le Sud
algérien soit au moins pour une part transmise par les Taons. Nous avons trouvé cette filaire dans le sang
des jeunes Chameaux, vivant dans le Grand Erg et qui y étaient nés. A l’exception de quelques Taons,
que l’on trouve dès le mois de janvier, il n’y a à cette époque aucun moustique et ensuite tous les puits
sont taris.
Il est vraisemblable que le rôle des Taons en Parasitologie est bien plus considérable que nos
connaissances actuelles ne permettent de le supposer.
Ces quelques considérations font comprendre jusqu’à quel point il est nécessaire de poursuivre
l’étude de ces Diptères; pour cela il est indispensable de disposer d’un très grand nombre de spécimens
frais, recueillis dans des conditions favorables et envoyés selon les indications que nous donnons à la fin
de cet ouvrage. Les collections anciennes contiennent parfois une majorité d’insectes usés, défraîchis,
moisis, frottés, ayant perdu leurs couleurs et leur vestiture par suite de l’humidité, de la fermentation,
d’une dessiccation mal opérée ou d’un séjour dans un liquide conservateur quelconque. L’identification
des spécimens recueillis n’en est que plus incertaine.
Lorsqu’on recueille des Taons quelconques, il est toujours utile de joindre à l'Insecte une courte
description de son genre de vie, et s’il y a lieu, de noter avec soin le nombre et la disposition des bandes
colorées. Cette précaution facilite la détermination, non que les bandes disparaissent à jamais par la
(1) Le T. mcxicanus du Brésil et du Mexique pique si tardivement dans la soirée, qu’on ne peut qu’à peine le
discerner.
58
DIPTERA
dessiccation, mais parce que l’hydratation nécessaire à leur réapparition est toujours nuisible à la bonne
conservation de l’Insecte.
*
* *
Le Docteur Lutz a subdivisé le genre Tabanus en un grand nombre de sous-genres arbitraires,
basés le plus souvent sur la coloration des yeux, ces divisions ( Amphichroma . Catachlorops, N eotabanus,
etc.), sont utiles pour distinguer entre elles les espèces d’un pays déterminé, mais n’offrent aucun
caractère général. Nous ne le signalons que pour mentionner d’une façon générale les études approfondies
de la faune diptérologique brésilienne qu’a entreprises le Docteur Adolfo Lutz.
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Java, Salangor, Formose.
Inde orientale.
Amérique septentrionale.
Inde occidentale.
Birmanie, Chine.
Palestine.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Europe centr. et mérid.
Chili. [Sibérie.
Océanie.
Tasmanie.
Amérique septentrionale.
Beloutschistan.
Colombie.
Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Afrique occidentale.
Sibérie.
? Europe.
Amérique septentrionale.
Afrique.
Egypte, France.
Afrique septentrionale.
Caucase.
Amérique méridionale.
Formose.
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Arabie.
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Brésil.
Egypte.
Tunisie.
Java.
Patrie inconnue.
Cap de Bonne-Espérance
Inde orientale, Java,
Inde. [Batavia.
Patrie inconnue.
Inde orientale.
Inde orientale, Java,
Hong-Kong.
? Asia.
Argentine.
Gambie.
Madagascar.
Mexique.
Nouvelle-Guinée.
Madagascar.
Madagascar.
Sénégal.
Brésil.
Costa Rica.
Inde.
Assam. occidentale).
Cap Gregory (Amérique
Brésil.
Amérique méridionale
et centrale.
Nouvelle-Calédonie.
Nouvelle-Calédonie.
Brésil.
Transvaal.
Amazonie.
Gambie.
Ile Saint Vincent.
Jamaïque.
Europe, Afrique septen-
trionale, Asie mineure.
Algérie.
Algérie,
Amérique septentrionale.
Mexique.
6o
DIPTERA
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119. T. aurivittatus Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 394 (1912).
120. T. aurora Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. i38 (i838).
121. T. aurotestaceus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, suppl. (1), p. 247
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? posticus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. i52 (1828).
Java.
Palestine.
Afrique occidentale.
Patrie inconnue.
Amérique méridionale.
Formose.
Salta (Argentine).
Sibérie.
Amérique septentrionale.
Europe centr. et mérid.
Afrique septentrionale.
Europe.
Europe.
Europe centrale et méridion.
Bermudes.
Amérique mérid. et cent.
Amérique méridionale.
Cafrerie.
Afrique orientale.
Ceylan.
Mexique.
Equateur.
Inde orientale.
Australie.
Algérie.
Brésil.
Inde S. O.
Nouvelle- Guinée.
Brésil.
Chine N. et Formose.
Asie mineure.
Europe centr. et mérid.
Afrique septentrionale, Asie
mineure.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie.
Ô2
DIPTERA
125. T. Baal Townsend, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 22, p. 58(1895).
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1 56. T. borealis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 37 (1820).
Amérique septentrionale.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale.
Archipel indien.
Nyassaland.
Inde orientale, Sumatra.
Australie.
Nouvelle-Guinée.
Colombie.
Brésil.
Java.
Algérie.
Floride.
Salta.
Amérique septentrionale.
Afrique occidentale.
Sierra Leone, Congo, Gabon,
Sierra Leone. [Côte de l’Or.
Népaul.
Inde S. O. Etats malais.
Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Europe centrale et méri-
dionale, Asie mineure,
Afrique septentrionale.
Europe.
Australie.
Mexique.
[et centrale.
Amérique méridionale
Afrique occidentale.
Afrique tropicale.
Afrique occidentale.
Floride.
Birmanie.
Brésil.
Brésil.
Afrique occidentale.
Argentine.
Europe centrale et sep-
tentrionale, Sibérie.
FAM. TABANIDÆ
63
1 57 . T. borniensis Ricardo, Rec. Indian Mus Vol. 4, p. 216(1911).
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164. T . brevivilta Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 57 (1848).
165. T. brevivitta Walker, in Newman, The Zoologist. Vol. 8, app. 96 (i85o).
166. T. Brockmani Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (igo5).
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nemoralis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 5o (1820) p. p.
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169. T. bromius var. flavofemoratus Czerny & Strobl. Span. Dipt. Vol. 3,
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170. T. bromius var. glaucescens Schiner, Fauna Centr. Dipt.p. i36 (1862) (1).
glaucus Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 5i (1820) p. p.
171. T. Brucei 9 Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 268 (1908).
172. T. Bruchii Brèthes, An. Mus. Buenos Aires, Vol. 20, p. 481 (1909).
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186. T. callosus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 11 (1847).
187. T. calopsis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 63g [ Therioplectes~\
(1892).
188. T. caloptenis Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 91 (1868).
189. T. camaronensis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 644 (1892).
190. T. camelarius Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 2, p. 173
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193. T. canescens Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 4-6 (1909).
Brésil.
Brésil.
Afrique occidentale.
Europe, Afrique.
Nouvelle-Zélande.
Australie.
Sibérie.
Nouvelle-Guinée.
Australie.
Patrie inconnue.
Afrique orientale.
Katanga.
Europe.
Espagne.
Ouganda.
Brésil, Catamarca.
Afrique occidentale.
Algérie.
Inde or. Java, Sumatra.
Capde Bonne-Espérance.
Inde S. O. Siam, Bata-
Java. [via, Java.
Hong-Kong.
Mongolie chinoise.
Patrie inconnue.
Amérique méridionale.
Amérique septentrionale.
Amérique centrale.
Brésil.
Brésil.
Algérie.
Amérique méridionale.
Iles Madère.
Soudan anglo-égyptien.
Mexique.
Formose.
Chari (Congo).
Il) Nous indiquons sous cette forme typographique deux variétés qui sont probablement des espèces distinctes.
64
DIPTERA
194. T. canipalpis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 649 (1892).
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200. 7. carbo Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 33 (i85o).
201. T. carneus Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 62 ( 1 85g) .
202. T. carolinensis Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. iq5 (i838).
203. T. castaneoventris Macquart, ibidem. Vol. 1, p. 148(1838).
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hebes Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i5g (1848).
nepos Walker, ibidem, Vol. 1, p. i5g (1848).
exulans Erichson, Arch. f. Naturg. (1), Vol. 8, p. 270 (1842).
gregarius Erichson, ibidem (1), Vol. 8, p. 271 (1842).
222. T. circumfusus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 2, p. 624
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223. T. cirrus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p.222 [ Therioplectes ]
(1917).
224. T. claripes Ricardo, ibidem, Vol. 1, p. 317(1908).
225. T . claripennis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 675 (1892).
226. T. clantibialis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 276(1908).
227. T. clarus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 88(1868).
228. T. clausus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 17 (1847).
Perse.
Protectorat est-africain.
Afrique occidentale.
Cap de Bonne-Espérance.
Amérique septentrionale.
Russie.
Chili.
Mexique.
Amérique septentrionale.
Patrie inconnue.
Brésil.
Cayenne.
Amérique septentrionale.
Ceylan.
Java.
Lac Tchad.
Chili.
Brésil.
Japon.
Japon.
Amérique sept, et centr.
Brésil.
Australie.
Australie.
Amérique méridionale.
Amérique occidentale.
Patrie inconnue.
Amazonie.
Amérique méridionale.
Amboine.
Patrie inconnue.
Australie.
Australie.
Patrie inconnue.
Australie.
Tasmanie.
Tasmanie.
Mexique.
Nouvelle-Galles du Sud.
Congo belge.
Australie.
Afrique centrale.
Amérique méridionale.
Brésil.
FAM. TAB AN I DÆ
65
229. T. clavicallosus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19 (1917).
230. T. cohaerens Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 8, p. 108 (1866).
alfourensis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Voi. 5, p. 672 [Atylotus] (1892).
? picticornis Bigot, ibidem, Vol. 5, p. 671 (1892).
23i T. coerulescens Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p. I28(i838).
23 2. T. coffeatus Macquart, ibidem, Suppl. 2, p. 23 (1S47).
? nigripes Wiedemann, Dipt. Exot. p. 75 1821).
233. T. colombensis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 37, pi. 4, f. 2 (1840).
23q. T. colon Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 54 (1827).
235. T. combustus Bigot, Ann. Soc. Ent. France (7), Vol. 1, p. 368 (1891).
236. T. comes Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 4, p. i52 (1849).
inscitus Walker, ibidem, Vol. 1, p. 172 (1848).
237. T. comitans Wiedemann, Aussereurop. zvveifl. Ins. Vol. 1, p. 175 (1828).
238. T. completus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i85 (1848).
? stigmo Fabricius, Syst. Anti, p 104 (i8o5).
23g. T. concolor Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 179 (1848).
240. T. concurrens Walker, ibidem, Vol. 5, Suppl. 1. p. 216(1854).
241. T. confinis Walker, ibidem, Vol. 1, p. 160 (1848).
242. T. confinis Zetterstedt. Ins. Lappon. Dipt. p. 5i6 [ Theriopledes ] (i838).
243. T . confirmatus Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20,
p. 478 (1909).
244. T. confligens Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. i,p. 326 (1854).
tenens Walker (nom. bis ledum), in Newman, The Zool Vol. 8, App. 65 (i85o).
246. T. conformis Walker, List. Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 150(1848).
fervidus Walker. Ins. Saund. Dipt. 1, p. 55 i85o).
terminatus Walker, ibidem, p. 41 (i85o).
jatius Walker, ibidem, p. 61.
240. T. conformis Frey. Naturw. Unters. Sar. Schwedisch- Lappland (4) p. 681
(i9i7)-
confiais Becker, Acta Soc. Scient. Fenn. Vol. 36, p. 7 (1910).
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Nouvelle-Guinée.
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Amérique septentrionale.
Colombie.
Brésil.
Assinie.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Ile St-Thomas.
Amérique méridion., Antilles.
Australie.
Amérique or. [Sibérie,
Europe septentrionale,
Europe septentrionale,
Argentine. [Sibérie.
Brésil.
Congo.
? Asie.
? Amérique méridionale.
p
Suède.
Finlande.
Chine boréale.
Amérique septentrionale.
Congo belge.
Congo belge, Angola.
Inde orientale.
Brésil.
Protectorat africain or.
Australie.
Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Rhodésia, N . Nyassaland.
Japon.
Chili.
Ab3’ssinie.
Europe centrale etmérid.
Asie mineure, Afrique
septentrionale.
Guatémala.
Brésil (Missiones).
[et centrale.
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66
DIPTERA
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Mexique.
Amérique septentrionale
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Nyassaland. Soudan,
anglo-égyptien.
Tasmanie.
Syrie.
Amérique méridionale.
Palestine.
Australie.
Asie mineure, Crête.
Amérique septentrionale.
Mexique.
Rhodésia. Ouganda.
Nouvelle-Guinée.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Colombie.
Patrie inconnue.
Afrique occidentale.
Patrie inconnue.
Australie
Amazone.
Brésil.
Ceylan.
Brésil.
Selangor. Singapour,
Argentine. [Bornéo.
Patrie inconnue.
Ile de France, Somali.
Afrique orientale et occident.
Afrique méridionale.
Cap de Bonne -Espér.
Inde.
Chili.
Congo belge.
Congo belge.
Bornéo.
Nouvelle-Guinée.
Australie.
Amérique septentrionale.
Ashanti.
Nouvelle-Guinée
Nouvelle-Guinée
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FAM. TABANIDÆ
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Algérie.
Amérique septentrionale.
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Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Australie.
Argentine.
Nouvelle-Grenade.
Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Europe méridionale.
Amérique centi'ale.
Patrie inconnue.
Buenos Aires, Brésil
(Cordoba-Chubut).
Mexique.
Argentine.
Panama.
Ile Halmahera.
Brésil.
Ile Misol.
Equateur.
Inde orientale.
France.
Formose.
Inde orientale.
France.
Nouvelles- Hébrides.
Iles Batjan.
Amérique septentrionale.
Célèbes.
Célèbes.
Célèbes.
Cafrerie.
Arabie.
Cayenne.
Europe.
Afrique.
Congo belge.
Congo belge.
Brésil.
Chine.
Saint-Domingue.
68
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Brésil.
? Barbade.
Amérique septentrionale.
Amérique méridionale.
Brésil.
Maroc.
Iles Fidji.
Mexique, Cuba
Jamaïque.
Patrie inconnue.
Patrie inconnue.
Brésil.
Cayenne.
Assam, Java.
Amérique centrale
Colombie. [et du Sud.
Buru. [Sibérie E.
Amérique septentrionale.
Inde orientale.
Etats malais.
Ceylan.
Asie mineure.
Célèbes.
Célèbes.
Floride.
Formose.
Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Tasmanie.
Cafrerie.
Natal.
Afrique.
Amérique septentrionale.
Australie.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Nouvelle-Guinée.
Brésil.
Patrie inconnue.
Cafrerie.
Congo belge.
Formose.
Patrie inconnue.
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Cayenne.
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Nepaul, Formose.
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Inde orientale.
Chili.
Bornéo.
Mexique.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Europe, Afrique septentr.
? Chine.
Europe centrale,
Europe.
Brésil.
Bornéo, Sumatra.
Sumatra.
Australie.
Amérique septentrionale
et centrale.
Patrie inconnue.
Patrie inconnue.
Amboine.
Mexique.
Ceylan.
Formose.
Louisiane.
Ceylan.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Mashonaland, Natal,
Afrique centrale
Brésil. [anglaise.
Birmanie, Inde.
Inde occidentale.
Ouganda.
Amérique septentrionale.
Brésd.
Afrique occidentale.
Chili.
Katanga.
Sumatra.
Tasmanie.
Russie méridionale,
Caucase.
Australie.
Amérique septentrionale.
70
DIPTERA
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Patrie inconnue.
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Inde orientale.
Matto-Grosso.
Europe.
Europe.
Espagne.
Amérique septentrionale.
Europe centrale et méri-
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[traie anglaise.
Rhodésia, Afrique cen-
Cafrerie.
Nouvelle-Zélande.
Australie.
Australie.
Tripolitaine.
Guatémala.
Amérique.
Brésil.
Guyane.
Guyane.
Argentine.
Mexique.
Europe centrale.
Madagascar.
Argentine.
Matto Grosso.
Brésil.
Inde orientale
Amérique septentrionale.
Europe.
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Perak. Etats malais.
Colombie.
FAM. TA B AN I DÆ
71
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Patrie inconnue.
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Chine boréale.
Tasmanie.
Patrie inconnue.
Hong-Kong.
Porto Rico.
Japon.
Célèbes. Java.
Amérique septentrionale.
Bornéo.
Australie.
Nouvelle-Guinée.
Haut-Congo.
Bornéo.
Afrique.
Italie.
Amérique septentrionale.
Nouvelle-Guinée.
Afrique orientale.
Brésil.
Sumatra, Java.
Célèbes.
Nouvelle-Zélande.
Australie.
Brésil.
Brésil.
Brésil, Paraguay.
Brésil. Guyane.
Afrique orientale.
Chili.
Amazone.
Amérique.
Cap Breton.
Patrie inconnue.
Sumatra.
Amazonie.
Formose, Inde S. O.
Chine.
Amérique méridionale,
? Inde méridionale.
Nouvelle- Guinée.
Capde Bonne-Espérance.
Algérie.
Chili.
Colombie.
Mozambique.
72
DIPTERA
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Australie.
Brésil.
Argentine.
Inde orientale.
Palestine.
Cafrerie.
Amérique septentrionale.
Iles Sandwich.
N. -Guinée, Ile Batjan.
Amérique septentrionale.
Brésil, [centr. et mérid.
Asie mineure, Europe.
Egypte.
Amérique septentrionale.
Argentine.
Europe.
Congo belge.
Iles Philippines.
Sumatra.
Brésil.
Japon, Formose.
Jamaïque.
Japon.
Java.
Floride.
Inde orientale.
Chine.
Bornéo.
Ile Sakkaline.
Russie méridionale.
Australie.
Turkestan.
Syrie.
Assam.
Sierra Leone.
Soudan anglo-égyptien.
Abyssinie, Protect, est-afr.
Ile Sakkaline.
Formose.
Perse.
Perse.
Nouvelle-Guinée.
Cap de Bonne-Espérance.
Patrie inconnue.
Mongolie chinoise.
Laos.
FAM. TABANIDÆ
73
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Sibérie.
Europe septentrionale.
Amérique septentrionale
et méridionale.
Europe centr. et mérid.
Amérique septentrionale.
Australie.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Afrique mérid. et occid.
Europe méridionale.
Chili.
Brésil. [Gambie,
Guinée, Sierra Leone,
Palestine.
Katanga.
Algérie.
Inde orientale.
Brésil.
Bombay.
Amérique septentrionale.
Australie.
Inde orientale.
Ile Arow.
Laos.
Ile Lifu.
Patrie inconnue.
Tasmanie.
Australie.
Queensland.
Argentine
Brésil.
Guatémala.
Australie.
Matto Grosso.
Amérique.
Patrie inconnue.
Amérique méridionale.
Guatémala.
74
DIPTERA
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Brésil.
Honduras.
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Géorgie.
Amérique septentrionale.
Jamaïque.
Brésil.
Chili.
Amérique septentrionale.
Europe mérid., Afrique
sept., Asie mineure.
Australie.
Europe centr. et septentr.
Europe.
Mexique.
Hong-Kong.
Patrie inconnue.
Autralie.
Patrie inconnue.
Maroc.
Amérique méridionale.
Europe centr. etseptentr.
'ne /jr'- I
Amérique méridionale.
Guatémala.
Amérique méridionale.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Chili.
Mexique.
Chili.
Etats malais.
Brésil.
FAM. TABANIDÆ
75
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Brésil.
Brésil.
Afrique occidentale.
Afrique occid., Congo belge.
Afrique occidentale.
Australie.
N. E. de la Rhodésia.
Amérique septentrionale.
Amérique sept, et centr.
La Plata.
Laos
Argentine.
Chili.
Syrie.
Chili.
Patrie inconnue.
Afrique occidentale.
Nouvelle-Guinée.
Amérique.
Mexique.
Europe centrale
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76
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680. T. nantuckensis Hine, The Ohio Journ. of Sc. Vol. 17, p. 271 (1917).
681. T. nanus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 42 (1845).
682. T. nanus Wiedemann. Dipt. Exot. p. g5 (1821).
683. T. Neavei Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 33o (1912).
684. T. nebulosus De Geer, Mém. Ins Vol. 6, p. 227, pl. 3o, f. 2 (1776).
685. T . nebulosus Palisot de Beauvois, Ins. rec. Afr. et Amér. p. 222, pl. 3,
f. 4-5 (i8o5-2i).
686. T. necopinus Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 2, p. 279 (1911-12).
687. T. nefarius Hine, The Ohio Natur. Vol. 8, p. 224 (1907).
688. T. negativus Ricardo. Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. i37 (1911).
689. T. nemocallosüs Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 3, p. 490(1909).
690. T. nemopunctatus Ricardo, ibidem (8), Vol. 14. p. 388 (igi5).
691. T. nemoralis Meigen. Syst. Beschr. Vol. 2. p. 5o cf (1820).
atricornis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 7, p. 5g (i838) p. p.
barbarus Thunberg, Nova Acta Upsal, Vol. 9, p. 60 (1827).
glaueopis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 48 (1820) p. p.
var. ruficornis Surcouf, Bull. Soc. Ent. France, n" 19(1920).
Nouvelles-Galles du Sud.
Patagonie.
Amérique méridionale.
Afriqne portugaise orient
Maine, y+ah., Canada.
Mandchourie.
Brésil.
Algérie.
Asie mineure, Chypre,
Japon. [Tunisie.
Formose.
Brésil.
Maroc.
Chili.
Amérique septentrionale.
Uruguay.
Amboine.
Brésil.
Inde orientale.
Europe centr. et septentr.
Sibérie.
Europe centrale.
Equateur.
Soudan anglo-égyptien,
Perse. [Somaliland.
Côte de Somalis.
Asie mineure, Sibérie.
1
Congo.
Guatémala.
Amérique septentrionale.
Afrique tropicale.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Cap de Bonne-Espér.
Ouganda, Protectorat
Surinam. [est africain.
Amérique septentrionale.
Nord delà Nigeria, Sierra
Louisiane. [Leone.
Formose. Hong-Kong.
Bengale.
Australie.
Europe mérid., Algérie.
FAM. TA BAN I DÆ
7?
692. T. nemotuberculatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 14, p. 388
(ig[5).
693. T. neocirrus Ricardo, ibidem (8), Vol. 19, p. 223 [Therioplectes] (1917).
694. T. neogermanicus Ricardo, ibidem (8), Vol. 14, p. 283 (1915).
695. T. nephodes Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 656(1892).
696. T. nexus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. no (i856).
697. T. nicobarcnsis Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 81 (1868).
698. T. nigellus Szilâdy, Ann. Mus. Nat. Hung. Vol. 12, p. 664 (1914).
699. T. nigrescens Palisot de Beauvois, Ins. rec. Afr. et Amér. p. 100, pi. 2,
f. 2 (i8o5-2i).
700. T. nigricans Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 157 (1828).
701. T. nigricornis Zetterstedt, Ins. Scand. Vol. 1, p. 112 (1842).
alpinus Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 5i6 (1 838).
engadinensis Jaennicke, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. (1866).
702. T. nigrifacies Gobert, Mém. Soc. Linn. Nord France, p. 3o3 (1897).
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704. T. nigrifrons Philippi, Verh. Zool-bot. Ges. Wien, A'ol. i5, p. 720
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705. T . nigrimanus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i83 (1848).
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(i865).
708. T. nigrila Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 367 (1794).
carbonarius Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 33 (1820).
gagates Loew Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 7, p. 609 ( 1 858).
709. T. nigritarsis Taylor. Rep. Austral. Inst. Trop Med. p. 18(1913).
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7 1 3 . T. nigrostriatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. r, p. 317 (1908).
714. T. nigrotectus Bigot, Nouv Arch. Mus. Hist. Nat. Paris(3), Vol. 2, p.204
[Bel lard in'] (1890).
7 1 5 . T. nigrovenosus Lutz & Neiva. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 6, p. 72
(1914)-
716. T . nigrovittatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 24 (1847).
717. T. niloticus Q Austen, Gordon Mem. College, Khartoum, p. 62, pl. 6(1906).
718. T. nitidifrons Szilâdy, Ann. Mus. Nat. Hung. Vol. 12. p. 664 (1914).
719. T. nitidus Surcouf, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. x, p. 87 ( 1 g 1 1 ).
720. T. niveipalpis Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 10, p. 145 (1880).
721. T. nivosus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 445
(1876). •
722. T. nonoptatus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 140 (1911).
723. T. notatus Ricardo. Ann Mag. Nat. Hist. Vol. i5, p. 283 (igi5).
724. T. novae guineensis Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 399 (1912).
726. T. novae scotiae Macquart, Dipt Exot. Suppl. 2, p. 24 (1847).
726. T nuntius Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1. p. 207 (1854).
727. T. nyassae Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6, p. 164 (1900).
tarsalis Adams, Ann. Trop. Med. and Paras. Liverpool, p. 45, pl.4, f. i3
(1907).
728 T. obconicus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 54 (i85o).
729. T. obesus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 660 (1892).
Australie.
Tasmanie
Australie.
Inde orientale.
Bornéo.
Iles Nicobar.
Sibérie.
Amérique septentrionale.
Patrie inconnue.
Europe septent. et centr.
France, Algérie.
Egypte.
Chili.
Australie.
Australie.
Nouvelle-Grenade,
Chili. [Equateur.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale,
Asie mineure.
Australie.
Australie.
Vénézuéla.
Inde orientale.
Nyassaland.
Siam.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Soudan égyptien.
Sibérie.
Congo belge.
Caucase, Perse.
Amérique septentrionale.
Inde.
Australie.
Nouvelle-Guinée.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Nyassaland.
Inde orientale.
Mexique.
78
DIPTERA
j3o. T. obliquemaculatus Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. I23(i838).
Icucostomus Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. i5, p. 336 (i858).
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732. T. obscuratus Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5. p. 720 (i865).
733. T. obscuratus Walker, Proc. Linn. Soc. London, Vol. 8, p. 232 (1864).
734. T. obscur efumatus Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Bull. 7, p. 522
(1906).
735. T. obscurehirtus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 374 (1908).
736. T. obscur estigmatus Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 7, p. 126,
pi. 9, f. i (i85g).
737. T. obscur estriatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 3 16 (1908).
738. T. obscurior Ricardo, ibidem. Vol. 1, p. 276(1908).
739. T . obscuripennis Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 1 5 , p. 722 (1 865).
740. T. obscuripcs Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 275 (1908).
741. T. obsolescens Pandellé, Rev. d’Ent. Caen. Vol. 2, p. 207(1883).
obsoletus Kertész, Cat. Taban. p. 63 (1900).
742. T. obsoletus Wiedemann, Dipt. Exot. p. 85 (1821).
743. T. occidentalis Linné, Syst. Nat. (ed. 12), Vol. 2, p. 1001 (1767).
744. T. ochraceus Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 149 (i838).
745. T. ochrophilus Lutz & Neiva ( nec Tabanus ), Mem. Inst. Oswaldo Cruz (2),
Vol. 6, p. 70 [ nomen nudum ] (1914).
746. T. ohioensis Hine, The Canad. Ent. Vol. 3, p. 28 (1901).
pruinosus Hine, ibidem, Vol. 32, p. 148 (1900I.
747. T. okinawanus Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 277 (1918).
— 748. T olivaceiventris Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 18 (1847).
749. T. opacus Coquillet, Invertebr. Pacifica, Vol. 1, p. 21 (1904).
75o T. oplus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p 175 [sine descriptio^ 1848).
7 5 1 . T. optatus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. 3 1 1 (i856).
alboscutatus Rondani, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 6, p. 456 (1875).
equestris Van der Wulp, Notes Leyd. Mus. Vol. 7, p. 77, pl. 5, f. 6 ( 1 885).
752. T . opulentus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 148 (1848).
753. T. orientalis Wiedemann, Anal. Ent. p. 21 (1824).
754. T. orientis Ç Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i52 (1848).
consocius Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 56 (i85o).
perlinea Walker, ibidem, Vol. 1, p. 56 (i85o).
755. T. Orion Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol 2^.442(1876).
756. T. oritensis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 677 (1892).
767. T. ornatissimus Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 479
(1909).
758. T. Osburni Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 241 (1904).
759. T. oxyceratus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 652 (1892).
760. T. pachnodes Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 84(1868).
761. T. pachy palpus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 63i [ Dichelacera ]
( 1892).
762. T. pacificus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p. 224 (1917).
763. T. pallescens Walker, The Entom. Vol. 5. p. 256 (1871).
764. T. pallidepectoraius Bigot. Mém Soc. Zool. France, Vol. 5, p.658 (1892).
765. T. pallidifacies Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Bull. 7, p. 527 (1906).
766. T. pallidipes Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 10, 3, p. 3 1 6 (1920).
767. T . pallidus Palisot de Beauvois, Ins. rec. Afr. et Amér. p. 100, pl. 2, f. 3
(i8o5-2i).
768. T. pallipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl, i p. 32 (1845).
Afrique méridionale.
Afrique méridionale.
Jamaïque.
Chili.
Ile Ceram.
Congo.
Congo.
Madagascar.
Congo.
Congo belge.
Chili .
Abyssinie.
Grèce.
Brésil.
Brésil, Surinam, Chili.
Cayenne.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Ile d'Oshima.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Nouvelle-Zélande.
Bornéo, Batavia, Java.
Bornéo.
Sumutra, Java, Bornéo.
Patrie inconnue.
Inde orientale.
Inde septentr. et occid.
Inde orientale.
Inde orientale.
Amérique septentrionale.
Caucase.
Argentine.
Amérique septentrionale.
Inde orientale.
Chili.
Mexique.
Ile Fidji.
Arabie.
Cochinchine, Formose.
Afrique occid. anglaise.
Palestine.
Amérique septentrionale.
Australie.
FAM. TA B ANI DÆ
79
769. T. pulpalis Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 477
(1909).
770. T. palpinus Palisot de Beauvois, Ins. rec. Afr. et Amér. p. 221, pl. 3,
fig. i (i8o5-2i).
771. T. papuinus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 8, p. 108 (i865).
772. T. par Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 235 (1854).
rufipes Macquart (nec Meigen) Dipt. Exot. Vol. 1, p. 124 (i838) nom. ptaeocc.
cereolus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 644 (1892).
luteolus Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 348 ( 1 8 5 8 ) .
77 3. T. paradoxus Jaennicke, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 83 (1866).
774. T. parallelus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 187 (1848).
770. T . parvicallosus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 14, p. 394 (1914).
776. T. parvidentatus Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 142 (i838).
777. T. parvulus Williston, Trans. Kansas Acad. Sc. Vol. xo, p. 141 (1887).
778. T. parvus Taylor, Rep. Austral. Inst. Trop. Med. p. 62 (1913).
779. T. patulus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 175 (1848).
780. T. Paulseiii Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 1 5 , p. 721 (i865).
781. T. pauper Rondani, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 7, p. 456 (1875).
782. T. peculiaris Szilâdy, Ann. Mus. Nat. Hung. Vol. 12, p. 665 (1914).
783. T . pellucidus Fabricius, Syst. Anti. p. 97 (i8o5).
784. T. perakiensis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 204 (1911).
785. T. perplexus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 32 (i85o).
786. T . pertinens Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 2. p, 286(191 1-12).
787. T . peruvianus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 635 [Dickelacera~\
(1892).
788. T. peruvianus Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 3, p i3 (1847).
789. T . petiolatus Hine, The Ohio Journ. of Sc. Vol. 17, p. 270 (1917).
790. T . phoenops Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv.Wash. Vol. 3, p. 217
(1875).
791. T. Philippii Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 80 [Agelanius^^iübi) .
792. T . piceiventris Rondani, in Truqui, Studi Ent. Vol. 1, p. 106(1848).
793. T . piceus Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 55 (1827).
794. T. picticornis Bigot. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 622 (1892).
795. T . pictipennis Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 199(1834).
796. T. plangens Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 199 (1854).
797. T. planiventris Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. i3g (1828).
798. T. planus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 61 (i85o).
799. T. platensis Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 480
(1909).
800. T . plebejus Fallèn, Dipt. Suec. Taban. p. 8(1817).
laniger Wiedemann, in litteris apud Meigen.
? sublunaticornis Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 1, p. 118 (1842).
801. T. plenus Hine, The Ohio Natur. (2), Vol. 8, p. 125 (1907).
802. T. Pluto Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 53 (1848).
? corax Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 7, p. 10 ( 1 863).
var. leucapsis Van der Wulp, Notes Leyden Mus. Vol. 7, p. 74, nec Wiedemann
(1828) nomen hislectum.
var. xanthomelas Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. g,p. 29 (1912).
803. T. poecilopterus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 91 (1868).
804. T. politus Walker, The Entomol. Vol. 5, p. 256 (1871).
805. T. pollinosus Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 3g5 (1912).
806. T. polygonus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 237 (1854).
Missiones.
Amérique.
Nouvelle-Guinée.
Port Natal.
Cafrerie
Europe centr.et septentr.
Caucase.
Inde occidentale.
Australie.
Antilles.
Saint-Domingue.
Australie.
Amérique septentrionale.
Chili.
Bornéo.
Turkestan, Russie mérid.
Amérique méridionale.
Etats malais, Formose.
Colombie.
Nigéria N. Soudan anglo-
égypt. Rhodésia N. E.
Afrique or. Nyassaland.
Perse.
Pérou.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Chili.
Brésil.
Brésil.
Haïti.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Patrie inconnue.
Chaco.
Europe centr. et septentr.
Guatémala.
Sierra Leone.
Afrique méridionale.
Amérique méridionale.
Arabie.
Nouvelle-Guinée.
Mésopotamie.
8o
DIPTERA
^07. T. polytaenia Bigot, Mém Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 667 (1892).
80S. T. polysonatus Bigot, ibidem. Vol. 5, p. 648 (1892).
809. T . posticus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 02 (1828).
810. T. postponens Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 179 (1848).
811. T. potator Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 149 (1828).
812. T. praepositus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i58 (1848).
813. T. praetereuns Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 69, pi. 2, f. 6
[Dichelacera] (i85o).
814. T. Pratti Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 143 ( 1 9 1 1 ) .
815. T . primitivus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i,p. 177 (1848).
816. T. princeps Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 478
(1909).
817. T . procallosus Lutz, Comm. Tel. Matto Grosso, Zool. Annexe5,p.4 (1912)
818. T. Procyon Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 216
(1877)-
819. T. producticornis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 9, p. 30(1912).
820. T. productus Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 242 (1904).
821. T. propinquus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 27 ( 1 855) .
822. T. provincialis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 11, p. 545 (1914).
823. T. proximus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 147 (1848).
824. T . pruinosus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 683 (1892).
825. T . prunicolor Lutz, Comm. Tel. Matto Grosso, Zool Annexe, p. 6 (1912).
826. T. psammophilus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2,
p. 445 (1876).
827. T . pseudoardens Taylor, Rep. Austral. Inst. Trop. Medic, p. 66. pi. 14,
f. 1 i (1913).
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Australie.
Inde.
Amérique septentrionale.
Mexique.
Brésil : Matto Grosso.
Amérique septentrionale.
Australie.
Uruguay.
Amérique.
Brésil. ‘
Brésil.
Asie mineure, Afrique
septentrionale.
Mongolie chinoise.
Nyassaland, Rhodésia
[septentr., Zanguebar.
Chili.
Mésopotamie.
Cayenne.
Mexique.
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rique septentrionale.
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Guatémala.
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Ile Arou.
Patrie inconnue.
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Sangha.
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Vénézuéla.
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montanus Meigen, ibidem, Vol. 2, p. 55 (1820), p. p.
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var. distinguendus, Verrai!, Brit. Flies, Vol. 5, p. 371 (1909).
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humeralis Megerle. in litteris apud Brauer.
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979. T. speculum ^Valker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol, 5, p. 258 (1861).
980. T. spodopterus Meigen. Syst. Beschr. Vol. 2, p. 46 (1820).
bovinus Linné, Fauna Suec. p. 462 (1761), p. p.
981. T. spoliatus Walker. Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 4. p. io3 (i860).
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986. T. striatus Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 371 (1794).
dorsilinea Wiedemann, Anal. Ent. p. 22 (1824).
sinicus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i63 (1848) (nec Bigot).
tenens Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 49 (i85o).
megalops Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 247 11854).
partitus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. 9 ( 1 856) .
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rufo callosus Bigot, ibidem. Vol. 5, p. 67g (1892).
? costalis Lichtenstein, Cat. Mus. Zool. Hamb. p. 2i3 (1796).
chinensis Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 61 (1827).
(dans le cas de cette dernière indication d'origine, T. chinensis serait
probablement synonyme de T. taeniata Macquart.)
937. T. strictus Surcouf, Comptes Rendusdel’Expéd. de Morgan. p. 73 (1912).
Chine.
Etats malais.
Tasmanie.
Colombie.
Bornéo, Batavia.
Sumatra, Java.
Nord de la Nigéria,
Côte de l’or.
Cap de Bonne-Espér.
Assinie.
Sierra Leone.
Afrique tropicale.
Iles Salomon.
Europe centrale, Asie
mineure, Sibérie.
Grande-Bretagne.
Europe centrale.
Amérique septentrionale,
Alaska.
Brésil.
Nouvelle-Zélande.
Brésil.
Australie.
Amérique septentrionale.
Queensland.
Inde, Ceylan.
Europe centr. et mérid.
Asie mineure.
Perse septentrionale.
Java, Célèbes, [dionale.
Europe centrale et méri-
Célèbes.
Etats malais.
Guatémala.
Fouta-Djalon.
Australie.
Archipel indien, Chine,
Java, Batavia, Sumatra.
Chine.
Inde orientale.
Java.
Singapour.
Manille.
Inde orientale.
Java.
Chine,
? Cap de Bonne- Espérance.
Perse.
FAM. TABANIDÆ
85
g88. T . stygius , Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 33 (i823).
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990. T. subantarcticus Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20,
p. 481 (1909). »
991. T . subcallosus'R\ca.xdo , Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 22j[Therioplectes] (191 1).
992. T. subcinerascens Ricardo, ibidem, Vol. 4. p. 2i5 ( 1 9 r 1 ) .
993. T. subhirtus Ricardo = einer ascens Bigot, nom', preoccup. Mém. Soc. Zool.
France, Vol. 5, p.665 [Atylotus] (1893); Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 219
(1911).
994. T. submacula Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 3o, pi. 2, t. 8 (i85o).
995. T. subniger Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7 (igi5).
996. T. subruber Bellardi. Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 55 (i858).
997. T. subsenex Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 38 (i85o).
998. T. subsimilis Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 66(1859).
999. T. subtilis Bellardi, ibidem, Vol. 1, p. 14, pi. 3, f. 9 (1859).
1000. T . subvittatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), p. 270 (1908).
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bovinus Linné, Fauna Suec. p. 462 (1761), p. p.
var. perplexus q Verrall, Brit. Flies, p. 399 (1909). •
1003. T. sufis Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt, Vol. 6,
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strigiventris Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 33g (i858).
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dorsivitta Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. i,p. 39(i85op
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Amérique septentrionale.
Nigéria Nord et Sud.
Santa Cruz.
Inde.
Birmanie.
Java.
Colombie.
Brésil .
Mexique.
Amérique méridionale.
Mexique.
Mexique.
Angola.
Célèbes.
Europe.
Grande-Bretagne.
Afrique septentrionale et
occidentale.
Guinée.
Amérique septentrionale.
Cafrerie.
Brésil.
Sumatra.
Mexique.
Amérique septentrionale.
Surinam.
Amérique septentrionale.
Caucase.
Paraguay.
Iles Misol.
Cafrerie.
Afrique.
Afrique occidentale.
Guinée.
Afrique méridionale.
Egypte.
Mozambique.
Soudan égyptien.
Pays de Galles.
Brésil.
Japon.
Europe septentrionale,
Sibérie.
Tasmanie.
Asie centrale,
So
DIFFERA
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apiarius Jaennicke, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 681 1866).
Japon.
Inde orientale.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Cap de Bonne- Espérance.
Afrique méridionale.
Brésil.
Côte de l'Or, Sierra
Chili. [Leone.
Europe centr. et mérid.
Egypte.
Brésil.
Afrique.
Chili.
Arabie.
Brésil.
Cameroun.
Amérique septentrionale.
Caucase, Amour.
Amérique septentrionale.
Texas.
Amérique septentrionale.
Afrique centrale.
Assinie.
Algérie.
Rio de Janeiro.
Etats malais.
Ile Saint Thomas.
Brésil.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale.
Afrique septentrionale.
io5i. T. townsilli Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 1 5 , p. 275 (1915).
io52 ? T. transpositus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 1 5 1
[Dichelacera] (1854).
1053. T. transversus Walker, ibidem, Vol. 5, Suppl. 1, p. 256 (1854).
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1055. T. triangulifer Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. to, p. 240 (1912).
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1057. T. triceps Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 5g, pl. 1, f. 4(1827).
1058. T. trichinopolis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 14, p. 35g (1914).
io5g. T. trichocerus Bigot, Mém. Soc. Zool. F'rance. Vol. 5, p. 637 [ Therio -
plectes ] (1892).
1060. T. tricolor Zeller, Isis, Vol. 11, p. 819, pl. 1, f. 23-25 (1842).
1061. T. trifarius Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 140 (i838).
1062. T. trifascia Walker. Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 37 (i85o).
1063. T. trifasciatus Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 204 (1834).
1064. T. trigonophorus Macquart, Dipt. Exot. (2), Vol. 1, p. i85 (i83g).
Queensland.
Equateur.
Nouvelle Zélande.
Iles de l’Obi.
Afrique tropicale.
Brésil.
Brésil.
Inde.
Maroc.
Europe méridionale,
Chili. [Asie mineure.
Brésil.
Patrie inconnue.
Brésil.
FAM. TABANIDÆ
87
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1070. T. triquetrornatus Carter, Ann. Trop. Med. Liverpool, Vol. 9, p. 173
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1075. T. trivittatus Fabricius, Syst. Anti. p. 104(1805).
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luridus Loew, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol 8, p. 526 (i858) p. p.
signatus Schiner, Fauna Austr. Dipt. Vol. 1, p. 29 (1862).
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1078. T. trypherus Taylor, Proc. Linn. N. S. Wales, Vol. 41, p. 755 (1917).
1079. T. tuberculaius Ricardo. Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 220, (1911).
1080. T. turbidus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, pl. 124 (1828).
catenatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 148 (1848) p. p.
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I ferrugineus Thunberg, Nova Act. Upsal Vol. 9, p. 55 (1827).
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1091. T. unilineatus Loew. Ber. Akad. Wiss. Berlin, p. 658 (i853).
/1092. T. unimaculatus Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1. p. 204(1834).
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1095. T. unitaeniatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 3i2
(1908).
1096. T. univentris Walker, List Dipt. Brit. Mus, Vol. 1, p. i5i (1848).
1097. T . univittatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 3o (i855).
1098. T. uruguayeusis Arribalzaga, Bol. Acad. Nat. Cienc. Cordoba, Vol. 4,
p. i36 (1882).
pictipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 32, pl. 2, f. 8 (i85o).
Japon.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Afrique : Calabar.
Amérique septentrionale.
Sumatra.
Angola.
Patagonie.
Amérique méridionale.
Europe centr. etseptentr.
Sibérie.
Mexique.
Australie.
Inde.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale.
Asie mineure.
Australie.
Argentine.
Egypte.
Brésil.
Brésil.
Europe centr. et mérid.
Afrique sept., Asie min.
Etats malais.
Amérique septentrionale.
Mozambique.
Sénégal.
Amérique méridionale
Costa Rica.
Soudan égyptien.
Bornéo, Java.
Amérique méridionale.
Uruguay.
88
DIPTERA
1099. T. ustus (j1 Walker, in Newman, The Zoologist. Vol. 8, App. p.95(i85o).
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( 1 865) .
Port Natal.
Port Natal.
Port Natal.
Brésil.
Hong-Kong.
Brésil.
Philippines, Célèbes.
Cafrerie.
Brazzaville.
Amérique septentrionale.
Bornéo.
Amérique méridionale.
Brésil.
Abyssinie.
Amérique centrale.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Australie.
Cap de Bonne-Espér.
Amérique septentrionale.
Queensland.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Algérie.
Inde orientale.
Inde orientale.
Inde orientale.
Nouvelle-Zélande.
Brésil.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale,
Europe méridionale.
Iles Galapagos.
Amérique septentrionale.
Angola.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Nord de la Nigéria.
Nouvelle-Guinée.
Floride.
Himalaya.
Chili.
FAM. TA BAN I DÆ
89
1 1 36. T.yao Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 24 (i855).
1137. T . yokohameusis Bigot, Mém. Soc. Zool. France. Vol. 5, p. 678(1892).
1138. T.yucatanus Townsend, The Canad. Ent. Vol. 29, p. 198 (1897).
1139. T. yulensis Roeder, Stett. Ent. Zeit. Vol. 53, p. 244 (1892).
1140. T. zonalis Kirby, Fauna Bor. Amer. Vol. 4, p. 314 (1837).
flavocinctus Bellardi, Saggio Ditter Messie. Vol. 1, p. 61 (1859).
tarandi Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. i56 (1848).
terrae novae Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 35 (i85o).
Chine septentrionale.
Japon.
Mexique.
Nouvelle- Guinée.
Amérique septentrionale
et centrale.
15. Genus ACANTHOCERA Macquart
Acanthocera Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 209 (1834).
Caractères. (Description originale de Macquart) : « Face à callosité de chaque côté. Front à
» callosité antérieure et une autre postérieure. Antennes de la longueur du thorax ; premier article un
» peu plus étroit à la base; deuxième subeyathiforme, troisième fusiforme à six divisions. Point
» d’ocelles. Abdomen cylindrique. Première cellule sous-marginale appendiculée.
» Le T. longicornis Fabricius que Wiedemann a placé parmi les Haematopota diffère de ce genre
» par des caractères trop importants pour ne pas l’en séparer. La longueur des antennes, les pointes
» dont elles sont munies, la figure fusiforme du troisième article et les six divisions dont il est composé le
» distinguent de tous les Tabaniens ; de plus, par l’ensemble de ses caractères, il n’appartient à aucun des
n genres de cette famille. Il a des rapports avec les Haematopotcs par l’absence d’ocelles et les nervures
« des ailes, mais il présente le facies des Chrysops. Le nom que nous lui donnons fait allusion aux pointes
;> dont les antennes sont armées. »
D’après la description précédente, le genre Acanthocera est fondé sur H. longicornis (Tabanus)
Fabricius; ses caractères y sont imparfaitement indiqués. S chiner indique la forme de l’antenne comme
le caractère principal ; elle est longue et mince, le premier article subégal au troisième, ce qui est inexact;
chez Acanthocera , le premier article, quelque allongé qu’il soit, est toujours plus court que le troisième.
D’après Loew, les caractéristiques du genre Acanthocera sont les suivantes : Corps long et mince,
presque cylindrique; tête déprimée, face ornée de tubercules, premier article antennaire allongé, troisième
très long, velu à la pointe, muni d'une large dent à la base, les quatre dernières divisions du dernier
article exceptionnellement développées.
Les auteurs que nous venons de citer n’ont envisagé que le cas d’A. longicornis , mais la longueur
du troisième article est variable suivant les espèces considérées; chez A. coarctata Wiedemann, par
exemple, cette longueur est bien moindre. Il nous a semblé donc nécessaire de donner un ensemble des
caractères des Acanthocera.
Espèces moyennes ou petites, presque glabres, de forme relativement étroite, ressemblant plus
ou moins aux Vespides; coloration brune ou noire avec des lignes jaunes ou dorées, longitudinales sur
le thorax, transverses sur l’abdomen. Face à callosité médiane glabre, convexe et luisante, excavée en
gouttière sur les côtés. Bande frontale large, parfois évasée au vertex, portant une callosité médiane
variable; pas d’ocelles. Yeux à trois bandes vertes dont deux diagonales et la troisième suivant le bord
postérieur (Lutz). Antennes de forme variable, premier segment plus ou moins allongé, étroit à la
base; troisième comprimé, pointu ou claviforme mais jamais recourbé vers le haut, la dent latérale est
plus ou moins développée, jamais érigée et peut manquer. Thorax subglabre, à lignes longitudinales ou
transverses étroites de coloration jaune ou dorée. Scutellum généralement recouvert de poils jaunes.
Abdomen étroit, arrondi à l’apex, marquant un étranglement plus ou moins accentué, mais toujours
net au sommet du deuxième segment abdominal; dessins formés de taches transverses de la couleur
de celles du thorax. Ailes jamais hyalines, rarement sans dessins, le plus souvent avec des fascies
9o
DIPTERA
obscures formant, quand elles sont très développées, un triangle dont les côtés sont parallèles au
bord des ailes; parfois ces fascies se réduisent à deux ou à une seule. Pattes bicolores, sans type spécial,
antérieures un peu arquées.
Les mâles des Acanthocera sont encore inconnus.
Le genre Acanthocera Macquart se séparera toujours aisément du genre Dichelacera par la forme
de la partie apicale du troisième article dont les diverses segmentations sont subégales entre elles et plus
grosses que le reste de l’antenne, avec une dent basilaire courte, parfois nulle, tandis que l’antenne de
Dichelacera est mince, terminée par un troisième article subulé, porteur d’un prolongement dentiforme
arqué, très allongé, dépassant toujours la partie basilaire; en outre, le caractère de l’étranglement du
deuxième segment abdominal est constant chez les Acanthocera.
Les quatre espèces : A. anacantha Lutz, A. intermedia Lutz. A. quinquecincta Lutz et A. eristalis
Lutz, sont dépourvues de saillie au troisième article antennaire, mais cet article reste plus développé
que les précédents et l’antenne prend un aspect claviforme qui, joint à l’étroitesse du corps et à l’allon-
gement de l’abdomen, accentue encore la ressemblance des Acanthocera aux Vespides. Cette appa-
rence déjà très accusée chez A. marginalis Walker atteint son maximum chez A. anacantha Lutz et
A. intermedia Lutz.
Miss G. Ricardo a décrit d’Australie une espèce nouvelle à’ Acanthocera, mais les antennes en sont
incomplètes, ce qui laisse subsister un doute sur la détermination exacte de cette espèce.
Bibliographie. Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 371 (1794); Syst. Antl. p. io3 (i8o5);
Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 3, p. 441 (1819); Dipt. Exot. Vol. r, p. 98 (1821); Aussereurop. zweifl.
1ns. Vol. i, p. 2i3 (1828); Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 209 (1834); Dipt. Exot. (4), Vol. 1,
p. 1 1 ( 1 838) ; W alker , List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1 , p. 267 (1854) ; Loew, Dipt. Südafr. p. 46 (i860) ;
Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 75 (1866); Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 14, p. 74 (1890);
Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 364 (1904) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt,
vulnér. Vol. 2, p. 5i (1912) ; Lutz, Mem. Ins. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. 56 (igi5).
Distribution géographique. Toutes les espèces connues sont exclusivement sud-américaines,
sauf une douteuse, et se rencontrent plus spécialement dans les régions chaudes.
i. A. anacantha Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 65 ( 1 g 1 5).
2 ? A. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 16 (191 5).
3. A. ro<mTahiWiedemann,Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1 ,p . 5j8[H aematopota]
(1828).
4. A. eristalis Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 68 (igi 5).
5. A. exsincta Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 214 [Haema-
topota ] (1828). — PI. 3, Fig- 2.
6. A. intermedia Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 66(igi5),
7. A. longicornis Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 3yi [ Tabanus ] (1794).
triangularis Wiedemann, Zool. Mag. Vol. i,p. 33 [Haematopota] (1849).
8. A. marginalis Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 268 (1854).
9. A. nigricorpus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. 64(1915).
10. A. quinquecincta Lutz, ibidem, Vol. 7, p. 67 ( 1 9 1 5).
11. A. tenuicornis Lutz, ibidem, Vol. 7, p. 63 (1915).
12. A. trigonifera Schiner, Reise Novara, Dipt. p. g5 (1868).
Brésil.
Queensland.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Amérique méridionale.
Subgenus PSEU DACANTHOCE R A Lutz
Pseudacanthocera Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 6 (2), p. 77 (1914); Macquart, Dipt. Exot.
Vol. i, p. 1 55 [Szïtn’tts] ( 1 838) ; Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 12 (1847); Bigot, Mém. Soc. Zool. France,
Vol. 5, p. 687 (1892).
FAM. TA BAN I DÆ
91
Caractères. Nous séparons avec Lutz, le P. Sylveini qui avait été décrit par Macquart en
i838 dans le genre Silvius et redécrit par le même auteur sous le nom de Silvius marginatus.
Les types de S. marginatus Macquart existent dans la collection du Muséum de Paris et pro-
viennent du « Sud de la Capitainerie de Goyaz ».
Bigot redécrivit cette espèce sous le nom de T. macroceratus, de la même région.
Le sous-genre Pseudacanthocera Lutz se différencie des autres Acanthocera par la forme de
l’antenne dont le dernier article est dépourvu de dent à la base et est à peine légèrement excavé et un
peu comprimé. Yeux unicolores. Face sans callosité, celle de la bande frontale subtriangulaire. Tubercule
ocellaire distinct. De coloration générale brun clair, sans bandes ni dessins. Ailes claires, mais rembrunies
au bord de la nervure costale jusqu’au rameau antérieur de la troisième nervure longitudinale.
Distribution géographique.
i. P. Sylveirii Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. 1 5 5 [S*7ttt«s] ( i838). Brésil.
marginatus Macquart. Dipt. Exot, (i), Vol. i, pl. 19, f. 1 (i838).
? macroceratus Bigot. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 687 (1892). Brésil.
16. Genus DICHELACERA Macquart
Dichelacera Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 112 (i838).
Caractères. Description originale : « Caractères génériques des Taons. Corps peu élargi. Trompe
» assez menue, plus longue que la hauteur de la tête, à lèvres terminales peu épaisses. Palpes presque
<) cylindriques, assez menus et allongés. Face convexe. Front à callosité saillante, cf $ . Antennes:
1 troisième article un peu allongé et assez menu, muni à sa base d’une pointe assez allongée, la dernière
» obtuse. Ailes allongées. »
Macquart rapporte au genre Dichelacera : T. cervicornis, T. damicornis, T. nigrum Fabricius et il
en exclut T. morio, T . atratus et T . castaneus, malgré la dent saillante de leur troisième article antennaire.
Il existe peu de genres qui aient été aussi bouleversés que le genre Dichelacera . qui a été formé par
Macquart pour quelques espèces démembrées des Taons, remarquables par la longue saillie courbe de
leur troisième article antennaire et par leur corps plus étroit et plus svelte.
Les auteurs ont. sans plus s’attarder à l’examen de ces caractères, incorporé dans les Dichelacera
tous les Tabani des sud-américains à longue saillie antennaire. Dans la pratique et jusqu’à plus com-
plète étude des Tabanides de l'Amérique du Sud, il ne faut comprendre dans le genre Dichelacera
que les seules espèces présentant la réunion des caractères suivants :
Insectes de taille moyenne ou petite, d’un type allongé, ayant des bandes sur le thorax et l’abdomen,
des taches brunessur lesailes, les antennes minces, à troisième article délié, présentant une longue saillie,
le premier article parfois un peu allongé.
Schiner distingue le genre Dichelacera du genre Acanthocera à l’allongement du premier article de
l’antenne, qu’avec son contour plus grêle, il estime être le seul caractère de différenciation ; en tout cas
cependant, le premier article antennaire est moindre que le troisième.
Si l’on restreint le genre Dichelacera aux formes indiquées ci-dessus, toutes les espèces de Bigot
décrites de l’Amérique du Sud doivent être éliminées de ce groupe; ce sont D. pachypalpus, D . satanicus ,
D. castaneus, D. marmoratus, D. albopictus et D. peruvianus.
Parmi les espèces si nombreuses décrites par W alker . trois seulement sont à retenir : D. bifacies,
D. multifacia et D. fasciata, dont les deux dernières tombent en synonymie.
Bibliographie. Fabricius, Syst. Anti. p. 101 (i8o5); Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 3, p. 43
(1810); Dipt. Exot. Vol. i, p. 94 (1820); Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 162 (1828); Macquart,
92
DIPTERA
Dipt. Exot. Suppl. 3, p. io (1848); Rondani, Nuov. Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 192 (i85o);
Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 1 5 3 (1854); Schiner, Reise Novara, Dipt. Vol. 1,
p. g5 (1866); Osten-Sacken, Ent. N. Amer. Dipt. p. 55 (1879); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7),
Vol. 14, p. 366 (1904) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 55 (1912); Lutz,
Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. 173(1915).
Distribution géographique. Nos recherches nous amènent à considérer que le genre
Dichelacera comprend quarante et une espèces, dont six douteuses, les unes et les autres proviennent
de l’Amérique centrale et méridionale.
1. D. alcicornis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i,p. 1 58 [Tabanus]
(1828).
? tctrapuncta Thunberg, Nov. Act. Upsal. Vol. 9, p. 5j, pl. 1, f. 2 (1827).
2. D. ambigua Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 6, p. fSlOrthostylus^Kfi^).
3. D. bifacies Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 19 1 (1848).
4. D. callosa Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 91 (igi5).
5. D. capreolus Wiedemann, Ausseurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 162 [Tabanus]
(1828).
6. D. cervicornis Fabricius, Syst. Anti. p. 100 \Tabanus~\ (i8o5).
fasciata Walker. Inst. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 68 (i85o).
multifascia Walker, ibidem. Vol. 1, p. 68 (i85o).
multifasciata Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 366 (1904), lapsus.
7. D. damicornis Fabricius, Syst. Anti. p. 101 [ Tabanus ] (i8o5).
8. D. flava Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins Vol. i63 [Tabanus] (1828).
9. D. fuscipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 14 (1847).
10. D. fuscipes Lutz & Neiva, Mem. Inst. OswaldoCruz. Vol. 7, p. 94 (1915).
11. D. grandis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 369(1904).
12. D. immaculata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. n5(i838).
13. D. intermedia Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. 96 (1915).
14. D. januarii Wiedemann, Zool. Mag. (3), Vol. 1, p. 43 [ Tabanus ] (1819).
— Pl. 3, Fig. 3 a, b.
15. D. lacerifascia Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. 89 (1915).
16. D. leucomelas Lutz, ibidem. Vol. 8, p. 94 (1916).
17. D. marginata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 14 (1847).
hinnulus Walker, in Newman, The Zool. Vol. 7, app. 122 (i85o).
18. D. micracantha Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. g3 (igi5).
19. D. modesta Lutz, ibidem. Vol. 7, p. 97 (1915).
20. D. multiguttata Lutz, ibidem, Vol. 7, p. 90 (1915).
21. D nubipennis Rondani, Annuar. Soc. Nat. Modena, Vol. 3, p. 3g(i&68).
22. D. plagiata Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 3o, p. 476
(1909).
23. D. pulchra Williston, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. 1, p. 263, pl. 4,
f. 22, 22a (1901).
24. D. rubiginosa Summers, Ann. Mag Nat. Hist. (8), Vol. 7, p. 2i3 (1911).
25. D. rubricosa Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent Vol. 24, p. 160, pl. 1 5 , f. 9
[ Tabanus] (1881).
26. D. rufa Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 13(1847).
27 D. salvadorensis Lutz, Mem. Inst. OswaldoCruz. Vol. 7, p. go(igi5).
28. D. scapularis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. i5 (1847).
29. D. scutellata Williston, Kans.Univ. Quart. Vol. 3, p. ig3 [1 Diachlorus] (1895).
30. D. submarginata Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. (1), Vol. 7, p. 86 (1915).
31. D. testacea Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 29, pl. 3, f. 10 (1845).
32. D. Tigrum Fabricius, Syst. Anti. p. 101 [ Tabanus'] (i8o5).
33. D. trigonotania Lutz, Mem. Inst. OswaldoCruz. Vol. 7, p. 88 (igi5).
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Amérique centr. et mérid.
Amérique méridionale.
Uruguay.
Brésil.
Brésil.
Honduras.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Amérique centr. etmérid.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Argentine.
Brésil.
Mexique.
Guyane anglaise.
Argentine.
Brésil.
San Salvador.
Mexique.
Brésil.
Vénézuéla.
Colombie.
Brésil.
Brésil, Uruguay.
FAM. TABANIDÆ
93
34. D. unifasciata Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p. 1 1 5 (i838). Brésil.
35. D. varia Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 189 (1828). Brésil.
ESPÈCES APPARTENANT PROBABLEMENT AU GENRE DICHELACERA
(Les espèces douteuses, voir note (1) ci-dessous.)
36. D. abiens Walker, List Dipt. Brit Mus. Vol. 1. p. 190 [Dichelacera] (1848).
37. D. conspicua Lutz, Mem Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 6, p. 79 [Dicladocera~\
(1914).
38. D, repandus Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 190 [ Dichelacera ]
(1848).
3g. D. sparsus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1. p. 71 [ Dichelacera ] (i85o).
40. D. transpositus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, p. 1 5 1 [ Dichelacera ]
(i854).
41. D. vacillans Walker. Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 70 [ Dichelacera ] (i85o).
Inde occidentale.
Brésil.
Vénézuéla.
Brésil.
Equateur.
Brésil.
17. Genus NEOTABANUS Ricardo
Neotabanus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 363 (1911); nec Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz.
Vol. 6, p. 167 (1914); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 72 (1912).
Caractères. Ce genre est formé pour une seule espèce de Ceylan présentant l’aspect général
du genre Tabanus, mais se différenciant de toute autre espèce connue (d’après Miss G. Ricardo),
par une saillie, portant les antennes, située au-dessous de la bande frontale à la place généralement
occupée par le triangle frontal. La bande ne porte ni saillies ni callosités, ses bords sont convergents vers
le vertex. Pas d’ocelles. Tibias postérieurs dépourvus d’éperons. Antennes de l’aspect de celles du genre
Tabanus, les deux premiers articles courts, le troisième plus mince avec une légère saillie à la base,
formé de cinq segmentations.
Ce genre appartient au groupe des Tabaninae, il est voisin de Udenocera Ricardo, par la présence
de la saillie qui porte les antennes, mais il en diffère par la forme de celle-ci, qui le rapproche du genre
Tabanus.
Bibliographie. Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol 4, p. 363 (1912); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 72 (1912).
Distribution géographique. Ce genre comprend actuellement une seule espèce (2) dont nous
ne connaissons que la description. Elle provient de Ceylan.
i. N. ceylonicus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 363 (1911). Ceylan.
18. Genus NEOBOLBODIMYIA Ricardo
N eobol bod i myia Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9. fasc. 3 (1912).
Caractères Ce genre a été créé par Miss G. Ricardo pour un exemplaire femelle d’une
espèce nouvelle recueillie en Nouvelle-Guinée. Cet Insecte n’a comme caractère commun avec le genre
11) Les espèces douteuses de Walker figurent également dans la répartition géographique du genre Tabanus.
(2) Neotabanus oeylonicus Ricardo. Espèce non différente d’aspect du genre Tabanus. Thorax noirâtre, abdomen
brunâtre recouvert d’une tomentosité gris-jaunâtre et d’une éparse pubescence jaune-pâle. Antennes et pattes d’un jaune-
rougeâtre. Ailes hyalines teintées de jaune au bord antérieur. Longueur du corps : 12 à i3m/m. Mâle inconnu.
94
DIPTERA •
Bolbodimyia Bigot, que l’insertion des antennes sur un tubercule saillant et la forme épaissie du premier
article; il diffère de ce genre par la forme, la taille et l’aspect du corps.
Bibliographie. Ricardo, in Nova Guinea, Zool.Vol. g, fasc. 3 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce femelle connue (1) de l’Ile Bivals (Archipel de
la Nouvelle-Guinée).
Nous avons eu communication du type grâce à l’obligeance de M. le docteur de Meijere,
d’ H il versum.
i. N. nigra Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, fasc. 3 (1912). — PI. 2, Archipel de la Nouvelle-
Fig. I 3 a, b. Guinée.
DEUXIÈME SOUS= FAMILLE : PANQONINAE
Ce groupe est extrêmement nombreux; il comprend des formes entièrement différentes qui ont,
entre elles, le seul caractère commun de la présence d’un éperon aux tibias postérieurs; un deuxième
caractère, jadis employé, était tiré de la présence ou de l’absence d’ocelles, mais il n'a, à notre sens, plus
de valeur, car dans un même genre de Pangoninae, il y a des espèces pourvues d’ocelles et d’autres
qui en sont dépourvues; en outre, l’étude anatomique montre que le tubercule ocellaire des Theriopledes
est un ocelle en régression; il n’y a donc lieu de tenir compte que du caractère tiré de la présence ou
de l'absence de l’éperon du tibia postérieur.
Nous avons arrêté notre classification à quarante-trois genres que nous estimons contenir les espèces
actuellement connues, mais nous n’avons pas suivi certains auteurs qui ont poussé l’émiettement des
genres jusqu’à en créer de nombreux, distincts seulement, soit par la couleur des yeux ou quelque autre
caractèie de cette nature, soit établis en un seul exemplaire douteux parfois incomplet. Les coupes ainsi
obtenues peuvent parfois aider à la détermination des espèces affines d’une même région, mais elles
présentent le grand tort de n’être pas générales.
(1) Neobolbodimyia nigra q Ricardo. Type femelle recueilli à l’ Ile Bivals (Archipel de la Nouvelle-Guinée)
[Lorentz].
Corps élancé, de coloration noire, ailes d’un brun brillant, irisé, marquées de taches claires. Longueur : 18 m/m.
Face presque hémisphérique; yeux glabres de couleur obscure, sans apparence de bandes transverses. Bande frontale
environ 5 1/2 fois aussi haute que large, à bords parallèles, glabre, recouverte d’une callosité brillante peu distincte; un
étroit liséré blanc constitue la trace de la bande frontale. Vertex régulièrement arrondi, non concave. Triangle antennaire
saillant en un tubercule noir brillant, à la face inférieure duquel sont insérées les antennes : premier article renflé,
arrondi à la base, cyathiforme au sommet, noir brillant, à pilosité épaisse et rude, concolore, aussi long que le troisième
article; deuxième article cyathiforme de même vestiture et coloration que le premier; troisième article d’un noir velouté,
portant une saillie à la base du bord supérieur et terminé par une partie apicale pointue plus courte que la partie basilaire.
Les antennes sont plus longues que les palpes et que la trompe. Palpes : premier article peu visible, deuxième développé,
noirâtre à tomentosité grise et pubescence noire, peu épais, de forme longuement curviligne, l’extrémité obtuse, un peu
redressée. Thorax noir brillant en entier, à poils des flancs concolores, un bourrelet brunâtre de chaque côté du segment,
au-dessus du scutellum ; pectus semblable. Scutellum noir plus étroit que le thorax, bord postérieur arrondi, bord supérieur
étiré latéralement en pointe. Abdomen noir brillant, allongé, paraissant aplati à l’extrémité, à bords parallèles, composé de
sept segments apparents; le bord postérieur du premier segment présente de chaque côté, presque jusqu’au milieu, un
pinceau linéaire transverse de poils d’un blanc argenté, quelques traces d’irisation sur le dessus des autres segments qui
portent quelques poils brunâtres au bord postérieur et latéral. Ventre de la coloration du dessus, les deuxième et troisième
segments sont bordés postérieurement de courts poils argentés, ceux des autres segments sont brunâtres. Pattes grêles,
allongées, noires, les tibias des deux premières pattes brunâtres; fémurs à pilosité noirâtre, tibias presque glabres, à rare
pilosité concolore. Ailes d’un brun intense sombre, irisé ; une petite tache orbiculaire à la base de la cellule basilaire supé-
rieure, une autre tache s’étendant au travers de l’apex des deux cellules basilaires, une tache éclaircie au centre de la cin-
quième cellule marginale postérieure. Apex largement hyalin, la coloration brune s’étend, étroitement délimitée, le long du
bord antérieur jusqu’à l’apex, mais la première cellule sous-marginale a un trait clair, les deux premières cellules marginales
postérieures sont hyalines dans leur moitié apicale. Cuillerons petits, bruns. Balanciers noirs.
Type : Un exemplaire femelle de la Nouvelle-Calédonie.
FAM. TABANIDÆ
g5
TABLEAU DICHOTOMIQUE DES GENRES COMPRIS DANS LA SOUS-FAMILLE
DES PANGONINAE
Yeux des mâles rapprochés ; yeux des femelles écartés 2
Yeux écartés dans les deux sexes 34
S Troisième article anlennaire subdivisé en huit segments 3.
Troisième article antennaire subdivisé en quatre segments 24.
Troisième article antennaire subdivisé en cinq segments 25.
; Troisième article antennaire simple, dépourvu de toute saillie à la base 5.
^ T roisième article antennaire pourvu d’une saillie et de denticulations
3 , ou de deux longs prolongements sur chaque segmentation.
I Première cellule marginale postérieure fermée au milieu du rameau
\ inférieur de la troisième nervure 4.
I Troisième article antennaire pourvu d’une longue saillie à la base,
parfois des denticulations au côté intérieur de chaque segmen-
tation. Trompe des mâles enroulée. — Brésil-Equateur. . Genus Elaphella Bezzi.
Troisième article antennaire pourvu de deux prolongements opposés
sur chaque segmentation. — Amérique centrale .... Genus Pityocera Giglio-Tos.
1 Appareil buccal anormal, labelles munis de tubes aspirateurs. —
5 ' Afrique équatoriale Genus Subpangonia Surcouf.
{ Appareil buccal normal, labelles dépourvus de tubes aspirateurs 6.
! Ailes courtes à apex arrondi. Corps plat et elliptique. — Australie. Genus Apocampta Schiner.
6 \
( Ailes normales 7.
7
8
Coin supérieur de l’œil terminé en angle aigu chez la femelle qui
présente l'aspect d'un Hippobosque. Mâle rappelant la
forme du genre Anthrax. — Amérique du Nord . . . Genus Goniops Aldrich.
Yeux normaux 8.
k-w
Antennes insérées au-dessous du milieu de la tète. Yeux nus. . 9.
Antennes insérées au-dessus du milieu de la tète 10.
Mo*’'
Antennes peu saillantes, insérées obliquement au début de la moitié
inférieure de la face. Palpes très grands et très épais. Bande
frontale à callosité linéaire brillante, en général, pas d’ocelles.
Première cellule marginale postérieure toujours fermée. —
Afrique méridionale
Antennes insérées très près de l’appareil buccal. Palpes petits, cylin-
driques. Bande frontale large de la moitié de sa hauteur,
sans callosité; des ocelles. Première cellule marginale posté-
rieure largement ouverte. — Australie
Caractères rf’Ectenopsis, palpes claviformes, chez la femelle; deux
premiers articles, antennaires des mâles très velus. —
Australie
Genus Cadicera Macquart.
Genus Ectenopsis Macquart.
Genus Demoplatus Ricardo.
96
D1PTERA
Aspect de Taon. Bande frontale en trapèze, très rétrécie au
FAM. TABANIDÆ
97
Yeux velus Genus Diatomineura Rondani.
Yeux glabres 21
Toutes les segmentations du troisième article antennaire bien distinctes
21 Les quatre premières segmentations du troisième article antennaire
I indistinctes. — Australie
22
Genus Pseudotabanus Ricardo.
Bande frontale large et concave. Palpes à deuxième article clavi-
22 'j forme , très développé. — Australie Genus Coenoprosopon Ricardo.
' Insectes ne présentait pas ces caractères 23.
Pas d’ocelles. Face prolongée en groin , principalement chez la
femelle, avec une callosité ou une zone plus ou moins luisante
de chaque côté. Trompe habituellement beaucoup plus longue
que le thorax et le scutellum, subhorizontale ou peu oblique.
Tarses des mâles avec des prolongements en languette aux
deux premiers articles
Habituellement des ocelles. Face non prolongée, plutôt convexe, sans
callosité brillante. Trompe égalant au plus la largeur du
thorax et du scutellum, oblique à 45°. Tarses des mâles sans
prolongements. — Ethiopie , Afrique tropicale orientale .
Genus Corizoneura Rondani.
Genus Buplex Austen.
Troisième article antennaire subdivisé en quatre segments. Thorax
arqué. — Australie
Genus Pseudopangonia Ricardo.
( T roisième article antennaire simple 29
I Troisième article antennaire avec une dent ou une saillie à la base 26
Troisième article antennaire muni à la base d’un long crochet
recourbé 27
Base du troisième article antennaire formant une large expansion
plane et portant une dent courte 28
Premier article antennaire mince, triple du deuxième. — Troisième
article très allongé, portant un crochet rectiligne extrêmement
1 grêle, style long et épaissi. Palpes des çf minces et clavi-
formes. Palpes des Q à deuxième article long, arqué,
médiocrement épaissi. — Inde
Premier article antennaire triple du deuxième. Troisième article
27 ( portant un crochet recourbé, plus épais que la partie apicale
à la base de laquelle il s’arrête. Deuxième article des palpes
(Ç) épais et recourbé, en croissant. — Rhodesia.
Premier article antennaire court, double du deuxième. Troisième
article portant un crochet mince et arqué, s'arrêtant à la base
de la partie apicale segmentée qui est grêle. Deuxième article
des palpes ( Ç ) tris long et très grêle
Genus Gastroxides Saunders.
Genus Hinea Adams.
Genus Rhinomyza Wiedemann.
98
DIPTERA
28
Première et quatrième cellules marginales postérieures fréquemment
resserrées au bord de l’aile. Base du troisième article
antennaire aussi large que longue, portant une forte dent un
peu après son milieu ; la partie apicale segmentée est si grêle
que la partie basilaire parait porter une deuxième dent à
son extrémité. Palpes longs et minces , peu recourbés. —
Madagascar
Première et quatrième cellules marginales postérieures largement
ouvertes. Base du troisième article antennaire une fois et
demie aussi longue que large, portant une dent aiguë en son
milieu, puis de là, diminuant progressivement jusqu’à son
extrémité, de sorte qu’il existe une transition ménagée entre
la partie basilaire et la partie apicale segmentée. Palpes
larges, gros, épais et recourbés. — Afrique orientale .
Genus Orgyzomyia Grünberg.
Genus Guyona Surcouf.
29
Les deux premiers articles antennaires courts
Les deux premiers articles antennaires longs, deuxième subégal au
pretnier
Premier article antennaire long, deuxième court. Ailes à première
et quatrième cellules marginales postérieures ouvertes; parfois
des callosités élargies sur la face ; yeux glabres .... Genus Silvius Meigen.
Semblable. Yeux velus Genus Mesomyia Macquart.
30
31
3o
(
Première et quatrième cellules marginales postérieures ouvertes
Première et quatrième cellules marginales postérieures fermées
31
32
3i
Face concave au milieu, vue de profil. Deuxième article des palpes
grand et épais. — Afrique orientale
Aspect d’abeille, tous les tibias larges et plats. Palpes normaux. —
Inde (Himalaya)
Genus Thriambeutes Grünberg.
Genus Melissomorpha Ricardo.
Bande frontale à callosité généralement linéaire. Nervure fi attei-
gnant habituellement le bord de l’aile. — Madagascar .
Bande frontale dépourvue de toute callosité. Nervure fi habituelle-
ment interrompue avant le bord de l’aile. — Ile Rodriguez.
Genus Bouvierella Surcouf.
Genus Aegophagamyia Austen.
Ailes à bandes brunes .
Ailes complètement hyalines .
Genus Chrysops Meigen.
Genus Nemorius Meigen.
Deuxième segment abdominal exceptionnellement long. Eperon du
tibia postérieur court. Y eux velus Genus Pronopes Loew.
; Deuxième segment abdominal normal. Yeux glabres. Insectes
blanchâtres
35
I Bord interne des yeux anguleux au-dessus des antennes. Vertex pro-
\ fondémcnt excavé, bande frontale élargie au vertex, sillonnée,
35 \ sans callosité chez le mâle. Palpes arrondis, oblongs, sans
fossettes. Femelle inconnue Genus Scepsis Walker.
' Palpes tronqués, présentant une fossette à l’extrémité
36
FAM. TABANIDÆ
99
Une petite callosité chez le mâle, pas de callosité chez la femelle. Bord
interne des yeux toujours arrondi. Deuxième article anten-
naire très court , troisième formé de huit segments. Nervation
normale, toutes les cellules postérieures ouvertes. — Côte
orientale de l’ A frique
Genus Adersia Austen.
36
Large callosité transverse atteignant les ocelles chez le mâle. Bord
interne des yeux légèrement anguleux. Deuxième article
antennaire renflé, moniliforme, troisième formé de six seg-
ments. Nervation incomplète, il manque la partie apicale
de fl et fl en entier
Genus Brodenia Surcouf.
Nervation complète, quatrième cellule marginale postérieure fermée. Genus Lesneus Surcouf.
I. Genus ELAPHELLA Bezzi
Elaphella Bezzi, Boll. Soc. Ent. Ital. (5), Vol. 28. p. 56 (1913).
Dlcrania Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 195 (1834).
Dicranomyia Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 27, p. 1 3 5 (1901).
Allodicrania Enderlein, Zool. Anz. Vol. 16, p. 253 (1913).
Stichochera Hine, The Ohio Journ. Sc. Vol. 20. p. 190 (1920).
Ce nom de Dicrania donné par Macquart en 1 83 1 étant déjà employé, fut transformé en
Dicranomyia en 1901, mais Hunter qui opéra cette correction ignora que Stephenson avait donné
le nom de Dicranomyia en 1825 à un genre deT ipulides. Presqu’en même temps Bezzi et Enderlein
donnèrent à Dicrania les noms nouveaux à’ Elaphella et Allodicrania; le premier de ces noms a la priorité.
Caractères. Macquart donne de Dicrania cervus une diagnose insuffisante. Les deux seules
espèces connues proviennent du Brésil et avaient été décrites par Wiedemann sous le nom de Pangonia
ceivus et de Pangonia fureaia-, à ces deux espèces Walker en ajoutait une troisième qu’il désignait sous
le nom de D. comprehensa. La collection du British Museum comprend un Elaphella femelle portant
l’étiquette « D. ramicornis Walker, inédite ». Walker décrivit une variété nouvelle de D. cervus sur un
Insecte recueilli par Bates à Santarem ; elle ne diffère de l’espèce typique que par une denticulation
moins accentuée du troisième article antennaire et que par l’anomalie d’un court rameau appendiculaire
au coude de la troisième nervure longitudinale de l’une des ailes seulement. Notons que dans certaines
familles telles que celle des Bombylides, cette dissemblance des deux ailes se manifeste fréquemment.
Le Docteur E. Giglio-Tos reçut de la République de l’Equateur uu mâle de D. cervus
Wiedemann, qui lui fut envoyé par le Docteur Festa; cet exemplaire, qui nous a été communiqué,
présente les caractères généraux des mâles des Tabanides, l’accolement des yeux et l’horizontalité des
palpes, mais possède en outre un caractère inconnu chez les Tabani nae , l’enroulement de la trompe.
Celle-ci présente, à quelques millimètres de son origine, un petit renflement nodiforme composé de cinq
anneaux contigus au delà duquel la trompe s’enroule en formant plusieurs tours de spire, puis se pro-
longe par une partie non enroulée dirigée en arrière, qui dépasse largement l’extrémité du corps de
l’Insecte. Un fin sillon longitudinal parcourt la partie basilaire et s’atténue avant le renflement. La
trompe mesure le triple de la longueur du corps ce qui explique la nécessité de l’enroulement, l’Insecte
mesurant 16 m/m. et la trompe 46 m/m.; elle n’est donc ni étendue ni rigide, ni allongée habituellement
comme chez la femelle.
IOO
DIPTERA
L’exemplaire du docteur E. Giglio-Tos a été envoyé dans de l’alcool et la trompe y a conservé
sa flexibilité. La femelle possèdeune trompe moins longue, qui, chez l’un des exemplaires de la collection
du Muséum de Paris, atteint cependant le double du corps; les pièces vulnérantes restent rigides, mais le
labium possède la propriété que nous avons reconnue chez le mâle à un degré supérieur : il s’en-
roule par plusieurs tours de spire et son extrémité est dirigée en arrière sous le ventre, jusqu’au delà
de la moitié de l'abdomen. Cette disposition de la trompe tient à ce que les pièces buccales sont beaucoup
plus courtes et à ce que l’Insecte enroule peut-être son labium pour voler.
La description de Macquart étant tout à fait insuffisante pour permettre de reconnaître un
Elaphella, nous en donnons une diagnose nouvelle : Tête plus large que le thorax, celui-ci subquadran-
gulaire, abdomen déprimé, court, sub-arrondi. Ailes plus longues que l’abdomen. Bande frontale brune
à bords parallèles, sans callosité, portant trois ocelles disposés en triangle, au vertex. Yeux à pilosité
blanche. Antennes insérées sur un tubercule obliquement saillant; premier et deuxième articles normaux,
brun-rougeàtre clair, à pilosité noire; troisième article rouge, la partie basilaire porte un long
prolongement digitiforme arqué puis légèrement redressé à l’extrémité, la partie apicale se termine par
une segmentation subulée et porte au côté interne cinq denticulations de longueur décroissante. Palpes
de deux articles, le premier cylindrique, mince, le deuxième étalé, en glaive pointu, hérissé de nombreuses
soies noires de chaque côté. Thorax brun-clair, scutellum de même, abdomen plus clair avec une bande
médiane sombre diffuse. Dessous rougeâtre. Pattes rouges, minces. Ailes brunâtres, première cellule
marginale postérieure fermée à hauteur do milieu du rameau b de la troisième nervure longitudinale.
La collection du Muséum de Paris possède cinq Elaphella, l’examen de leur troisième article
antennaire montre une certaine variabilité.
Bibliographie. Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i, p. 94-96 (1828); Macquart.
Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 195 (1834); Giglio-Tos, Boll. Mus. Zool. Torino, Vol. 42, p. 276
(1897); Hünter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 27, p. 1 35 (1901); Ricardo, Ann. Mag. Nat.
Hist. (7), Vol. 14, p. 100 (1904); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 84
(1912).
Distribution géographique. Brésil.
1. E. cervus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 94 [ Pangonia ] Brésil.
(1828). — PI. 3, Fig. I Oa, b.
comprehensa Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 2, pl. 1, f. 2 [ Pangonia ]
(i85o).
2. E. furcala Wiedemann, Aussereurop. zweifl. 1ns. Vol. 1, p. 99 {Pangonia'] Brésil.
(1828).
2. Genus PITYOCERA Giglio-Tos
Pityocera Giglio-Tos, Boll. Mus. Zool. Torino, Vol. 11, p. 224 (1896): Vol. 12, p. 276 (1897).
Caractères. Ce genre a été décrit de Panama par le Docteur Giglio-Tos sur les deux seuls
exemplaires connus (en 1901); le nom donné par l’auteur indique la conformation découpée de l’antenne.
a Pangoniae Latreille seu Dicrania Macquart affine; caput thoracisque latum, facie valde porrecta,
» proboscide exserta; antennis articulus 9 compositis; 1-2 simplicibus. 3-8 brevibus, apice longe
» bifurcatis, 9 simplice, subulato; oculis pubescentibus; ocellis tribus, distinctis. Abdomen ovatum.
» Pedes graciles, tibiis posticis bicalcaratis. Alae abdomen superantes; cellula prima postica clausa,
» longe pedonculata; ramo antico furcae cubitalis appendiculato. »
FAM. TABANI DÆ
IOI
Ce genre ne comprend qu’une seule espèce provenant de l’Amérique centrale et décrite par le
Docteur Giglio- Tos sous le nom de P. Festae ; il a bien voulu nous confier l’exemplaire femelle sur
lequel sa diagnose est basée (i).
Description. Corps robuste entièrement couvert d’une brève pubescence, spécialement sur le
thorax, partie supérieure de couleur brun de poix s’assombrissant graduellement vers l’extrémité de
l’abdomen, partie inférieure d’un ocracé plus pâle presque blanchâtre. Tête plus large que le thorax,
face formant une saillie conique, d’un brun testacé, d’aspect lisse, parcourue latéralement par un large
trait noir qui va du bord antérieur de l’œil jusqu’à l’épistome. Un sillon transverse, arqué, sépare la face
de l’épistome plus saillant et d’un noir brillant. Trompe un peu plus longue que la moitié du corps,
mince, noire de même que les paraglosses; pièces buccales un peu plus courtes que la trompe. Labre
grêle, de couleur noire aussi long que les pièces buccales. Palpes dépassant les antennes, noirs,
recouverts de poils courts, appliqués contre la trompe, le dernier article prolongé s’amincit en alêne
à l’extrémité. Antennes relativement grandes (3 m/m.), pubescentes, implantées sur un tubercule frontal
conique, saillant, formées de neuf articles apparents; le premier est cylindrique, vers son extrémité et à
son bord supérieur il porte quelques poils sétiformes; deuxième article ellipsoïdal pourvu aussi de
quelques poils. Les articles suivants du troisième au huitième, sont graduellement allongés et amincis,
leur extrémité apicale se bifurque en rameaux graduellement plus minces et plus courts, le rameau
supérieur du troisième article porte vers l’extrémité quelques poils sétiformes noirs. Le neuvième article
est simple, presque subulé à son sommet; l’ensemble de l’antenne présente l’apparence d’un sapin. Bande
frontale noire couverte de courts poils concolores, médiocrement large, elle porte à la base un tuber-
cule antennaire saillant et conique, et est sillonnée dans la partie supérieure par trois traits interrompus
au milieu. Yeux grands, noirs à reflets verts, hérissés de nombreux poils courts d’un blanc d’argent.
Ocelles bien distincts, disposés en triangle au vertex. Thorax et scutellum velus, brun de poix; les
côtés du thorax, les callosités préalaires et les flancs portent des poils plus longs. Abdomen ovale,
obtusément arrondi en arrière, peu convexe en dessus, moins velu que le thorax, les bords latéraux et
postérieurs des sixième et septième segments ont une villosité argentée. Ailes d’un brun de poix vers la
base du bord antérieur, un peu plus claire par ailleurs. Pattes jaune testacé à tarses rembrunis vers
l’apex. Balanciers d’un jaune testacé; cuillerons de la couleur brun de poix diffuse du corps.
Mâle inconnu.
On ignore les premiers états des Pityocera.
Bibliographie. G igl i o - T os , Bull. Mus. Zool. Torino, Vol. 1 1, p. 224 (1896), Vol. 12, p. 276
(1897); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 12, p. 99 (1900); Hunter, Trans. Amer. Ent.
Soc. Philad. Vol. 27, p. 1 35 (1901); Aldrich, Cat. N. Amer. Dipt. p. 200 (igo5); Surcouf &
Gonzalez-Rincones , Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 86 (1912).
Distribution géographique.
i. P. Festae Giglio-Tos, Boll. Mus. Zool. Torino, Vol. 11, p. 224 (1896); Panama.
Vol. 12, p. 276 (1897). — PI. 3, Fig. I I a, b.
i) Foemina : colorae piceo, apicum versus abdominis nigrescente, subtus pallide ochraceo. Proboscide dimidiam
longitudinem corporis vix superante nigrescente; palpis fuscis, nigro pilosulis, subulatis. Facie fulvo testacea, genis latè
nigro vittatis, nitidis; antennis brunneis. Fronte nigra. Oculis albo pubescentibus. Abdomine ovato, subplano, apice
lateribus argenteo ciliato. Alis piceo fuscis. CalyptPis piceis. Halteribus pedibusque testaceis; unguiculis nigris. Long,
corporis : i5 m/m., Long, proboscidis : 8 m/m.. Long, alarum : i3 m/m., Long, antennarum : 3 m/m.
102
DIPTERA
3. Genus SUBPANGONIA Surcouf
Subpangonia. Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris. Vol. 14, p. 284 (1908).
Caractères. Aspect général des Pangoninae.
Femelle . Tête aussi large que le thorax, yeux globuleux, monochromes, à facettes égales. Bande
frontale à bords parallèles un peu écartés au vertex, pas d’ocelles; la bande frontale est séparée du
triangle frontal par un chevron formant une ligne enfoncée, au-dessous des antennes la face est limitée
par un profond sillon transverse. Antennes minces, premier article allongé, un peu dilaté au sommet,
deuxième lenticulaire, troisième à saillie arrondie à la base, terminé par une partie apicale où l’on
perçoit sept segmentations, dont les cinq apicales plus distinctes. Palpes minces et effilés. Appareil buccal
composé des pièces vulnérantes normales, courtes, de la longueur de la tête, et d’un labium très différent;
en effet, ce labium est renflé à peu de millimètres de la base puis se divise en deux demi-labelles pouvant
s’appliquer 1 un contre l’autre et contenir les pièces buccales ; ces labelles s’écartent vers le bas et
prennent une forme arquée pouvant s’appliquer sur une surface et en aspirer les liquides au moyen de
gros tubes dont ils sont pourvus sur leur pourtour externe; ces tubes sont de grandeur croissante depuis
le sommet des labelles jusqu’à leur base, ils sont au nombre de vingt-cinq chez le type de la première
espèce décrite : Subpangonia Gravoti Surcouf. Thorax subquadrangulaire. Scutellum élargi, transverse.
Abdomen court et renflé. Pattes minces, tibias postérieurs armés de deux éperons courts. Cuillerons larges
et brunâtres. Balanciers normaux. Ailes à première cellule marginale postérieure fermée avant le bord de
l’aile. Troisième nervure longitudinale portant un crochet appendiculaire (1).
Le genre Subpangonia a été décrit sur une série de femelles provenant du Bassin du N’tem près de
la frontière Sud du Cameroun et rapportées par le Commandant Cottes (juillet-août 1906).
Le mâle, d’une espèce voisine de Subpangonia Gravoti Surcouf, a été capturé par R. E.
Ellenberger, en 1910, à Lambaréné, dans l’Ogoué. Les yeux sont extrêmement rapprochés, mais il
reste une trace de bande frontale se réduisant jusqu’au vertex. Appareil buccal semblable à celui de
la femelle, sauf la réduction des pièces vulnérantes. Palpes minces et effilés.
Bibliographie. Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 282 (1908); Surcouf &
Gonzalez - Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 82 (1912); Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 3,
p. 1 13 (1912).
Distribution géographique. Une autre espèce de Subpangonia a été décrite par E. E. Austen;
toutes celles connues appartiennent donc à l’Afrique tropicale.
1. S. Gravoti Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 284 (1908). Congo français.
PI. 3, Fig. 9a, b.
2. S. Grahami Austen. Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 1 1 3 (1912). Ashanti, Nord de la
Nigéria.
(i) Subpangonia Gravoti Surcouf. Longueur 10 à 12 m/m, jaune; abdomen rembruni vers les dernier-' segments,
ailes teintées de brun. Bande frontale large à bords parallèles, noire, s’éiendant jusqu’au milieu de la convexité formée par
la tête vue de profil ; cette bande porte au vertex une callosité claire, allongée, ocelliforme. méliane, située entre deux
régions recouvertes d’une pubescence noire assez dense ; au premier tiers de la face existe un chevron grisâtre à pubescence
jaune, au-dessous duquel sont insérées les antennes. Celles-ci sont brunes, minces, fines, premier article portant quelques
longs poils jaunes, second à pubescence noire, troisième glabre. Le triangle frontal forme une surface arrondie, élargie, à
villosité jaune et limitée à la partie inférieure par un rebord distinct. Palpes noirs à pubescence concolore. Faces et joues
ornées de poils jaunes. Thorax noirâtre à poils jaunes, flancs et pectus semblables. Scutellum élargi, court, grisâtre.
Abdomen jaune portant quelques poils noirs sur la région médiane, les trois derniers serments noirâtres. Ventre semblable.
Pattes minces, noir-brunâtre; cuisses plus sombres à pubescence jaune ; tibias postérieurs armés de deux éperons courts.
Cuillerons larges et jaunâtres. Balanciers bruns. Ailes hyalines teintées de brun, première cellule marginale postérieure
fermée, troisième nervure longitudinale portant un court crochet appendiculaire.
FAM. TABANIDÆ
io3
4. Genus APOCAMPTA Schiner
Apoca m pta Schiner. Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 17, p. 310(1867) ’> Reise Novara, Dipt. p. 96 (1868).
Caractères. Schiner décrivit le genre Apocampta sur une espèce d’Australie.
Tête assez convexe, bande frontale des femelles très élargie, ocelles visibles. Antennes dirigées en
avant, les deux premiers articles très courts, le deuxième moindre que le premier, terminé à son extrémité
supérieure par un pinceau pointu de poils, troisième non saillant en dessus, composé de huit segmenta-
tions. Face déprimée sur les côtés, arquée au milieu ; trompe assez longue à larges lèvres ; palpes minces
et cylindriques à peine plus courts que la trompe. Thorax peu arqué. Abdomen court et déprimé,
atteignant sa plus grande largeur au milieu, arrondi ensuite; deuxième segment abdominal plus long
que les autres. Pattes minces, tibias postérieurs armés de deux éperons. Ailes courtes à peine plus
longues que l’abdomen, première cellule marginale postérieure largement ouverte, rameau supérieur
de la troisième nervure longitudinale sans appendice
Schiner, comparant le genre Apocampta any. genres Gastroxides Saunders et P an gonia Rondani. dit
qu’il diffère du premier par l’absence de saillie antennaire et le nombre des segmentations, il s’écarte
du deuxième par l’abdomen court et déprimé et par l’apex arrondi de l’aile.
L’espèce typique de Schiner est Apocampta nigra de Sydney déjà décrit par Walker en 1848
sous le nom de Chrysops subcanus et par Bigot sous celui de Diachlorus mêlas. Nous avons eu entre les
mains l’exemplaire typique de Walker qui concorde avec la description donnée par Schiner dont
nous donnons la traduction :
Complètement noir à pubescence concolore peu visible; scutellum. bord de l’abdomen et des
côtés à poils blancs. Ventre à pollinosité ardoisée; flancs semblables avec un pinceau de poils blanc
de neige à la base de l’aile. Tête noire, face légèrement ardoisée, barbe blanchâtre; bande frontale
gris ardoisé au-dessus des antennes, puis d’un noir velouté depuis le milieu jusqu’au vertex, portant
une ligne médiane enfoncée; saillie ocellaire d’un noir brillant. Trompe et palpes brun de poix, ces
derniers un peu plus clairs. Pattes noir brunâtre, cuisses à pollinosité gris ardoise. Ailes noires, sauf
une étroite ligne complètement hyaline.
Le type de Walker provient aussi d’Australie. Son examen, dit Miss G. Ricardo, prouve
que ce n’est point un Chrysops mais bien un Apocampta , elle remarque en outre que le deuxième article
ne se termine pas en pointe comme le dit Schiner, mais qu’il est petit et entouré d’un cercle de soies
menues; en l’absence du type de Schiner, il est hautement probable que celui de Walker qui se
rapporte presque parfaitement à sa description est bien Apocampta nigra qui devrait porter le nom
d'A. subcana Walker.
Miss G. Ricardo a placé le genre Apocampta dans les Tabaninae, malgré la présence des
ocelles et des éperons aux tibias postérieurs, nous estimons que sa place réelle est sans contredit dans
les Pangon i nae .
Bibliographie. Schiner, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 17, p. 3io (1867); Reise Novara
Dipt. p. 96 (1868); Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 204 (1848); Bigot, Mém. Soc. Zool.
France, Vol. 5, p. 625(1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 287 (1901). ibidem,
Vol. 14, p. 357 (1904); Surcouf & Gonzalez- Ri ncones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 85 (1912).
Distribution géographique.
i. A. subcana Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 204 [ Chrysops J (1848). Australie.
PL 4, Fig. I a, b.
mêlas Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 625 [Diachlorus'] (1892).
nigra Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 96(1868).
104
DIPTERA
5. Genus GONIOPS Aldrich
Goniops. Aldrich, Psyche. Vol. 6, p. 236 (1892).
Caractères. La seule espèce actuellement connue de ce genre avait été décrite sous le nom de
Pangonia chrysocoma par Osten - Sacken (1876), de l’Amérique septentrionale. Voici la traduction de la
description : « Des éperons aux tibias postérieurs, manquant aux tibias antérieurs, yeux étroits se
» terminant en dessus en angle aigu. Des ocelles. Bande frontale large chez la femelle, à callosité
» longitudinale. Trompe au repos dirigée en avant. Abdomen depuis l’extrémité du scutellum, de la
» longueur du thorax. »
Osten - Sacken avait fait remarquer que la trompe de cette espèce était inhabituellement courte
pour une Pangonie, la partie basilaire du troisième article antennaire dépourvue de tout prolongement
anguleux; la bande frontale de la femelle trois fois plus large que celle de P. rasa Loew, P. tranquilla
Osten-Sacken, P. pigra Osten-Sacken.
Une seule espèce connue : Pangonia chrysocoma Osten-Sacken = Goniops hippoboscoides Aldrich
(1892), décrite comme suit par ce dernier auteur : « Antennae reddish, proboscis very short; wings
» brownish anteriorly, hyaline at the root and posteriorly. Mâle. Thorax and abdomen dark brown,
» the latter with the head margins of the segments yellowish and beset with golden yellow hairs.
» Female. Thorax and abdomen pale yellow, clothed with an appressed shinning golden yellow
» pubescence. Length çf 10 m/m. 9 14 m/m. »
M. Aldrich ayant bien voulu nous communiquer les deux exemplaires mâle et femelle de cette
espèce, nous avons pu en faire une description détaillée.
Mâle. Corps noir revêtu d’une pilosité jaune-doré lui donnant l’aspect d'un Anthrax. Tête
hémisphérique vue de face, angle supérieur des yeux arrondi, bande frontale réduite à un simple trait
enfoncé, séparant les deux yeux qui ne sont pas absolument en contact comme chez les Taons. Des
ocelles au vertex. Triangle frontal sillonné jusqu’aux antennes qui sont insérées sur un petit tubercule
saillant vu de profil au-dessus des antennes cachées en dessous. Antennes jaunâtres de trois articles :
premier moniliforme, deuxième plus étroit de même forme, l’un et l’autre avec quelques poils dorés et
de plus nombreux poils noirs plus longs et plus gros; troisième à première segmentation plus grosse que
les suivantes sans expansion latérale, les suivantes très peu visibles sauf la dernière qui a environ la
longueur de quatre divisions. Face en saillie ovoïde, non brillante, entre les joues bombées et larges.
Pièces buccales réduites, trompe courte à labelles développés, ne dépassant pas les palpes, ceux-ci
jaunâtres, filiformes, arqués, hérissés d’une dense pilosité noire; de nombreux poils, semblables et plus
clairs, sur les joues et sur le menton. Thorax plus étroit que la tête au bord antérieur, plus large à
hauteur de l’insertion des ailes, noirâtre, recouvert d’une pilosité jaune-doré, dense, un peu frisée, mêlée
à quelques poils noirs. Flancs grisâtres avec des poils noirâtres épars sur les callus huméraux et
quelques poils jaunes répandus ça et là. Pectus de même, noirâtre, recouvert d’une pollinosité gris-
jaunâtre. Scutellum transverse, de la couleur du thorax, recouvert de la même vestiture, portant de
nombreux poils noirs assez longs et fins vers le bord postérieur. Abdomen recouvert d’une pilosité jaune-
doré abondante, les bandes des deuxième, troisième et quatrième segments à longs poils noirs; il est de
forme élargie au milieu, renflé, arqué, pointu à l’extrémité qui est relevée. Ventre de couleur testacée,
bord postérieur des segments plus clair, quelques poils épars. Pattes testacées, hanches velues, quelques
poils noirs sur les tarses, ongles développés. Ailes à nervation normale, première cellule marginale
postérieure resserrée, rembrunies parallèlement au bord costal jusque et y compris la première cellule
marginale postérieure, ainsi que la moitié basilaire de la discoïdale et les deux basilaires. Un point
complètement hyalin sur la nervure qui les sépare, contre la discoïdale. Cuillerons blancs à courts poils
dorés. Balanciers blanchâtres, à tige relativement épaisse. Longueur 10 m/m. Un exemplaire pris par
FAM. TA BAN I DÆ
io5
James S. Hine, portant l’indication Ira Summit c°. O. o. 7. 24. 10, appartient au Muséum de la
Société Entomologique de Philadelphie.
Femelle. Corps d’un jaune brunâtre à reflets argentés, présentant l'aspect d’un Hippobosque.
Tête d’un jaune pâle, discoïdale vue de face, plate vue de profil. Bande frontale élargie, beaucoup plus
large au milieu que les yeux, ceux-ci obliquement disposés, plus rapprochés l’un de l’autre au vertex
qu’en tout autre point, s’y terminant en angle aigu, glabres, paraissant sans lignes ni dessins; la bande
frontale présente un bourrelet médian qui se continue jusqu’aux trois ocelles, à la partie inférieure il est
limité par une saillie transverse n’atteignant pas complètement le bord des yeux, canaliculée au milieu et
sur laquelle sont insérées les antennes qui sont semblables à celles du mâle. Face portant une callosité
médiane, piriforme, luisante, prolongée jusqu’à la naissance de la trompe, joues moins renflées que chez
le mâle. Trompe aussi courte que celle du mâle, subégale aux palpes qui sont un peu plus épais que ceux
du mâle, avec une pilosité semblable mais moins longue. Thorax jaune-rougeâtre à la base avec la faible
trace d’une bande longitudinale plus sombre, densément recouverte d’une pilosité soyeuse de poils jaune-
blanchâtre appliqués. Flancs et pectus d’un testacé clair à revêtement brillant. Scutellum un peu moins
étroit que celui du mâle, à bord postérieur régulièrement renflé, sans poils noirs. Abdomen élargi du
premier au troisième segment, puis soudainement décroissant et terminé en pointe, ni renflé ni convexe;
les segments montrent en dessus, à la base, des traces de coloration brunâtre, par ailleurs ils sont d'un
jaune uniforme avec une pubescence dense, jaune doré pâle et brillante. Ventre semblable. Cuillerons,
balanciers et pattes comme chez le mâle. Ailes : une tache d’un brun pâle de contour imprécis occupe
les deux cellules basilaires, la marginale et la sous-marginale, elle s’étend en outre sur la base de la pre-
mière marginale postérieure, de la discoïdale et un peu sur la cinquième marginale postérieure. Base
des ailes h\ aline, les cellules costales, la base de la marginale et toute la moitié postérieure de l’aile sont
d’une transparence imparfaite, un léger obscurcissement brunâtre dans le coin axillaire de l’aile; un point
hyalin situé comme chez le mâle. Stigma teinté de jaune. Base de la deuxième cellule sous-marginale
plutôt aiguë, non obtuse, toutes les cellules marginales postérieures ouvertes. Longueur : 14 m/m.
Habitat : Amérique septentrionale.
La femelle qui m’a été communiquée appartient au Musée de Zoologie comparée de Cambridge
(Massachussets).
L’aspect général de cette femelle est celui que présenterait un grand Hippobosque argenté
avec des ailes brunes au bord externe. On y retrouve néanmoins les caractéristiques des T abanides ; la
nervation est normale, les antennes ressemblent à celles des Pangoninae. L’angle supérieur des yeux
mesure 70° et n’est pas du tout arrondi, il se prolonge en une petite pointe. Les proportions du corps
diffèrent de celles des autres membres de la famille. Les mœurs des Goniops sont inconnues, il se peut que
ces Insectes vivent en parasites externes à la façon des Hippobosques dont ils ont l’aspect; les ongles
sont nettement plus grands que ceux des autres Tabanides et il s’ouvre de larges fossettes à la base
des deux premiers articles antennaires, ce qui semblerait indiquer un développement inusité du toucher
de cette région. Les habitudes de cette espèce sont intéressantes, plusieurs spécimens pris furent signalés
par le bruit particulier qu’ils émettent durant le repos : ils stationnent sur le dessus d’une feuille et
font vibrer leurs ailes, frappant ainsi la feuille à chaque coup d’aile, ce qui détermine un bruit qu’on
peut entendre à plusieurs pas.
Bibliographie. Osten-Sacken , Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 368 (1876); Aldrich,
Psyche, Vol. 6, p. 191 (1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 99(1900); Surcou f &
Gonzalez- Rin cones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 87 (1912).
Distribution géographique.
i. G. chrysocoma Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 368 Amérique septentrionale.
(1876). — PI. 4, Fig. 2a, b, c.
hippoboscoides Aldrich, Psyche, Vol. 6, p. 192(1892).
io6
DIPTERA
6. Genus CADICERA Macquart
Cadicera Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 22 (i855).
Caractères. Description de Macquart : « Voisin des Pangonies. Trompe menue allongée,
» dirigée verticalement en bas; lèvres terminales peu distinctes. Palpes épais, assez courts, terminés en
» pointe, dirigés horizontalement. Face courte, saillante, nue. Front allongé, légèrement ridé, peu
» large, nu ; pas d’ocelles distincts. Antennes insérées sur une petite élévation et beaucoup plus bas que
» la ligne médiane des yeux, un peu inclinées vers le bas et n’atteignant pas la longueur de la tête; les
» les deux premiers articles nus, le premier un peu allongé, conique; le deuxième court, cyathiforme,
» le troisième ne dépassant guère la longueur des deux premiers réunis, conique, composé de huit
» divisions dont la première est plus longue que les autres. Yeux nus. Thorax et abdomen nus, ce
» dernier plus large que le premier. Pieds presque nus, jambes intermédiaires et postérieures munies
n d’ergots ; tarses peu allongés.
» Nous formons ce genre pour une espèce de Tabanus, voisin des Pangonies, mais qui, par les
» caractères que nous venons d’énumérer, en diffère trop pour y être comprise. L’insertion fort basse
» des antennes lui donne un facies particulier et ces organes sont tellement rapprochés des palpes épais
» et dirigés en avant, qu’ils semblent concourir avec ces derniers pour protéger la trompe à sa base
.» dans la situation horizontale qu’elle prend sans doute lorsqu’elle est en action.
» Le nom générique fait allusion à l’insertion basse des antennes. Le type est de l’Océanie; Cap
» des Aiguilles. Collection de M. Bigot. »
Le type de Macquart appartenait à Bigot et se trouve au British Museum, mais la collection
du Muséum de Paris contient trois exemplaires de Cadicera melanopyga déterminés par Macquart.
Celui-ci avait été induit en erreur sur la provenance de C. rnbramarginata qui appartient à l’Afrique
méridionale ainsi que toutes les autres espèces de Cadicera et non à l’Océanie.
Nous donnons les caractérisques complémentaires du genre d’après les exemplaires de la collection
du Muséum de Paris: Grandes espèces robustes. Sans ocelles. Yeux largement distants chez les femelles,
contigus chez les mâles. Bande frontale parfois avec des stries longitudinales parallèles et un enfonce-
ment transverse quelquefois transformé en une impression triangulaire (C. rnbramarginata, C. chrysostigma).
Face portant une forte saillie médiane subglobuleuse, luisante. Thorax rectangulaire à angles arrondis,
de la largeur de la tête, ovale, très bombé, arqué en dessus. Ailes fortement rembrunies, rameau
supérieur de la troisième nervure longitudinale appendiculé, première cellule marginale fermée avant le
bord de l’aile; quatrième ouverte, rétrécie, fermée ou close avant le bord de l’aile suivant les individus.
Balanciers cachés par les cuillerons. Eperons des tibias médians et postérieurs très développés.
Miss G. Ricardo, qui a examiné le type de la collection Bigot, dit « ocelles très grands et
distincts », contrairement à l’affirmation de Macquart.
Le Major E. E. Austen qui a décrit, en 1908, C. quinqu emaculata, remarque que contrairement
à l’affirmation de Miss G. Ricardo, les ocelles manquent ou sont très atténués; continuant ses obser-
vations sur ce point, il a constaté que chez une femelle de C. rnbramarginata Macquart, on ne distingue
qu’un seul ocelle antérieur. Chez les deux exemplaires de C. melanopyga Macquart, il n’y a pas d'ocelles
visibles; une femelle du British Museum présente un seul ocelle très réduit.
Des quatre femellesde C. chrysostigma Wiedemann du British Museum, une seule présente un très
faible ocelle antérieur, les deux autres ocelles manquent; trois autres femelles n’en montrent aucune
trace. Les trois femelles du Muséum de Paris sont sans ocelles, il en est de même des deux cotypes de
C. quinquemaculata.
Il résulte d’après les observations du Major E. E. Austen et les nôtres, que le genre Cadicera
FAM. TABANIDÆ
107
est en voie de transformation; ses ocelles sont obsolètes, ou réduits à l’état de traces et représentés tout
au plus par l’ocelle antérieur, ce qui justifie la description de Macquart : « pas d’ocelles distincts ».
En outre, les modifications constantes de la quatrième cellule marginale supérieure, variable non
seulement d’un individu à l’autre mais d’une aile à l’autre chez le même Insecte, amènent à la conclu-
sion précitée.
Remarque. Le Major E. E. Austen, indiquant que Walker (Ins. Saund. Dipt. Vol. 1,
p. g(t85o) désigne sous le nom générique de Phara un ensemble de dix-huit espèces appartenant à
divers genres de Pangoninae, estime que ce nom de Phara doit remplacer le nom de Cadicera, parce que
les trois premières espèces de Walker sont en fait des Cadicera. Nous trouvons qu’il serait préférable de
conserver le nom de Macquart qui, avec une description du genre, ne s’applique qu’aux Insectes lui
appartenant; la description de Walker ne lui ayant pas permis de séparer les trois Cadicera vrais des
quinze autres espèces qu’il faisait entrer dans le genre Phara.
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 6, p. 23 ( 1 85 5) ; Grünberg, Die Blutsaugenden
Dipteren, p. 128 (1907); Walker, List Dipt. Brit. Mus. (1848); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist (7),
Vol. 5, p. 100 (1900); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 88 (1912); Austen,
Bull. Entom. Research, Lond. Vol. 11, p. 140 (1920).
Distribution géographique. Les espèces du genre Cadicera sont au nombre de douze et
proviennent toutes de l’Afrique équatoriale ou méridionale,
i. C. biclausa Loew,Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p. 337 (1857). Afrique méridionale.
nigrescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6, p. 161 (1900).
nigricolor Austen, ibidem (8), Vol. 6, p. 342 (1910).
2. C. chrysopila Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 194 [ Pangonia\ (1834).
v 3. C. chrysostigma Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 100
\_Pangonia] (1828).
• 4. C. crassipalpis Macquart, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 6, p. 429, pi. i5
f. 12 [Pangouia'] (1837).
5. C. Distanti çf Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 118(1912).
6. C . flavicoma Austen, ibidem. Vol. 3, p. 121 (1912).
; 7. C. mdanopyga Wiedemann, Zool. Magaz. Vol. 1 (3),p.3i [Pangonia'] (1819).
^8. C. obscura Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 56 [ Corizoneura ]
(1908).
9. C. quinquemaculata Austen, ibidem (8) (1908).
10. C. rubramarginuta Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 23, pi. 1, f. 7 ( x 85 5).
it. C. speciosa Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 120 (1912).
/12. ? C. hottentota Lichtenstein, Cat. rerum. natural, rariss. Hamburgi,
Sect. 3, Ins. p. 3oq [ Tabanus ] (1796).
Afrique méridionale.
Cap de Bonne-Espér.
Cap de Bonne-Espér.
Transvaal.
Transvaal.
Afrique méridionale.
Nyassaland.
Cap de Bonne-Espér.
Afrique méridionale,
? Océanie.
Zanguebar.
Cap de Bonne-Espér.
7. Genus ECTENOPSIS Macquart
Ectenopsis Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 112 (i838).
Caractères. Ce genre fut créé par Macquart pour Chrysops vulpecula Wiedemann dont il avait
redécrit le mâle sous le nom d’ Ectenopsis angusta çfl . Loew, discutant le genre décrit par Macquart,
pensait que celui-ci n’avait pas vu le type qui était au Muséum de Berlin et n’admettait pas Ectenopsis.
Bigot redécrivit sous le nom de Cunzoneura angusta la femelle déjà connue et sous celui de
Corizoneura rubiginosa le mâle de cette espèce. Grâce aux collections de Tabanides australiens du
io8
DIPTERA
British Museum, Miss G. Ricardo put établir le bien-fondé des vues de Macquart et renover le
genre Ectenopsis.
Description de Macquart : « Caractères génériques des Chrysops. Corps un peu allongé.
» Trompe allongée. Face avancée, entièrement mate. Callosité frontale, non convexe, rétrécie posté-
» rieurement ; cavité près de la callosité. Antennes peu allongées. Première cellule sous-marginale
» appendiculée.
» M. Wiedemann a compris parmi les Chrysops une espèce exotique : C. vulpecula qu’il considère
» comme intermédiaire entre ce genre et les Silvius. Il nous semble qu’elle n’appartient ni à l’un ni à
» l’autre et qu'elle constitue un genre particulier. Elle se distingue des premiers par les caractères
» assignés et plus encore des seconds. Le prolongement de la face est le trait le plus saillant de sa
» conformation. Le nom générique que nous lui donnons y fait allusion.
» Ce Tabanien, dont la patrie est inconnue, se trouve au Muséum de Berlin. »
Grâce aux nombreuses séries de C. vulpecula (i), Miss G. Ricardo put identifier les deux types
de Bigot et remarquant que le troisième article antennaire était formé de huit divisions, elle fut
amenée à revenir au nom donné par Macquart.
Les caractéristiques principales sont données par les huit subdivisions du troisième article
antennaire, par le contour de la face, convexe et court, par la bande frontale longue, concave et large.
La trompe est courte, les palpes petits, cylindriques. Yeux glabres. Abdomen long et étroit. Ailes
normales à première cellule marginale postérieure non resserrée au bord de l’aile. Espèce jaune-rougeâtre,
svelte. Antennes noires à l’apex. Pattes noires et jaunes. Ailes claires. Longueur : n m/m.
Bibliographie. Ectenopsis : Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. 1 12 (i838); Chrysops .-Wiedemann,
Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i, p. ig5 (1828); Loew, Dipt. Südafr. Vol. 1. p. i5(i86o); Ricardo,
Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 297 (1905); (8), Vol. 16, p. 166 (xgi 5); Pangonia angusta çf : Macquart,
Dipt. Exot. Vol. 2. p. 27 (1848); Corizoneura angusta 9 : Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 617
(1892); Corizoneura rubiginosa c? ; Bigot, ibidem, Vol. 5, p. 617 (1892).
Distribution géographique.
1. E. vulpecula Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i,p. ig5 [ Chrysops ] Australie.
(1828).
angusta p Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 617 [ Corizoneura ] (1892).
rubiginosa c? Bigot, ibidem, Vol. 5, p.617 [Corizoneura] ( 1892).
2. E. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 217(1917). Australie.
(1) Ectenopsis vulpecula Wiedemann (1828). Femelle. Face et bande frontale brun de Sienne. Antennes situées
au-dessous du milieu delà tête, très près de la bouche. Face courte, convexe, séparée par un profond sillon des joues réduites
presque glabre; quelques poils très courts se voient exactement au-dessous des antennes. Palpes de même coloration que la
face, s’obscurcissant vers l’apex, à courte pubescence noire. Barbe complètement nulle, représentée par quelques courts poils
rougeâtres. Antennes de même coloration, les deux premiers articles à poils noirs, le premier court, le deuxième de moitié plus
court, le troisième avec les quatre dernières divisions d’un noir profond ; la division basilaire est subcarrée, presque aussi
longue que le deuxième article, les trois divisions suivantes petites, les quatre dernières divisions beaucoup plus grandes.
Bande frontale large, sans callosité, élargie antérieurement, mesurant une demi-fois sa hauteur; vue du vertex, la bande
frontale est concave. Ocelles distincts. Yeux complètement glabres. Thorax, scutellum et abdomen brun de Sienne, glabres,
quelques poils concolores sur l’abdomen. Balanciers noirs. Ailes grandes, claires; un appendice à la troisième nervure,
stigma et nervures noires. Pattes de coloration variable, noires, les fémurs habituellement jaunâtres, assombris à l’apex.
Hanches jaunâtres.
Le type 2 de Bigot a les pattes jaunes en entier, les tarses un peu assombris. Wiedemann les décrit noires.
Mâle . Très semblable, plus velu. Palpes de contour semblable, mais à poils noirs plus longs et plus nombreux ; face
couverte de poils bruns. Yeux à grandes facettes sur la plus grande partie de leur surface; seul le tiers inférieur est à petites
facettes. Thorax de couleur plus sombre à longue pubescence brune. Scutellum à poils jaunâtres. Abdomen à longs poils
jaunâtres sur les côtés, un peu plus sombres à l’apex. Pattes à fémurs jaunâtres ou souvent largement noirs; dans les types
de Bigot angusta) ils sont entièrement jaune-rougeâtre. Son type de C. rubiginosa est en très mauvais état et les trois cotypes
femelles sont un peu meilleurs.
FAM. TABANIDÆ
109
8. Genus DEMOPLATUS Ricardo
□emoplatus. Ricardo. Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 270 (1915).
Caractères. Genre formé par Miss G. Ricardo pour l'exemplaire mâle décrit par Bigot
sous le nom de Corisoneura trichocera. Le British Museum' possède maintenant des femelles qui se
rapportent à ce mâle ; trois autres spécimens de mâles appartenant à une autre espèce du genr & Demoplatus
( D . australis Ricardo) et deux mâles d’espèce non décrite; ces divers exemplaires proviennent probablement
de Brisbane et de Mackayne.
Les femelles ont des palpes claviformes, une bande frontale large et concave; les mâles ont
la face très velue, les palpes et les antennes semblables à ceux des femelles, les deux sexes ont l’abdomen
aplati et de grandes ailes. Ocelles larges et distincts. Des éperons aux tibias postérieurs. Antennes ayant
au moins huit divisions au troisième article antennaire; premier article court, le deuxième de la moitié
du premier, le troisième très mince, à première division petite, presque quadrangulaire, les suivantes très
petites et très étroites. Les femelles se distinguent par les palpes dont la massue est moindre et par la
forme de la face, beaucoup plus saillante en dessous des antennes et atteignant au moins le bord
supérieur du premier article antennaire.
Le genre Demoplatus est voisin du genre Ecteuopsis par le contour de la bande frontale de la femelle,
mais il s’en distingue de suite par les palpes beaucoup plus développés qui chez les mâles sont très
velus ainsi que le deuxième article.
Bibliographie. Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 270 (1915); Bigot, Mém. Soc.
Zool France, Vol. 5, p. 616 (1892).
Distribution géographique. Deux espèces connues : 1. Demoplatus trichocerus Bigot (1) dont le
type se trouve dans la collection de notre regretté collègue Verrall ; 2. D. australis Ricardo (2).
1. D. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 270 (igi5). Nouvelle-Galles du Sud.
2. D. trichocerus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6x6 (1892). Australie.
(1) Demoplatus trichocerus Bigot 11892). Haustello castaneo, capite parvum longiore, palpis fulvis, nigro
villosis; antennis pallide flavidis, segmentis 1 et 2. longe, nigro pilosis; facie pallida fulva, mystace fusca; barba albida;
thorace et scutello fulvis ; abdomine fulvo, utrinque fusco notato, calyptris et halteribus fulvis; ventre, apice, latè nigro
tincto ; pedibus et alis pallide fulvis.
Longueur 12 a i3 m/m. Australie. Un spécimen.
Femelle. Face brune très courte, portant un tubercule central, quelques poils noirs sur le bord externe dans la
fossette qui sépare la face des joues. Barbe fournie formée de longs poils brun noirâtre. Trompe courte. Palpes aussi longs que
la trompe; premier article court; deuxième long, claviforme, à poils noirs plus épaissis vers l’apex. Antennes un peu plus
pâles et plus jaunes, les deux premiers articles à longs poils noirs, le troisième à poils courts au côté externe de chaque
division, les dernières de celles-ci de couleur plus sombre. Bande frontale très large et concave, ce qui est la caractéristique
la plus nette du genre, un peu rétrécie au vertex, de la couleur de la face avec quelques poils noirs. Ocelles grands et
distincts Yeux glabres. Thorax et abdomen bruns, le dernier plus sombre. Thorax avec une tache d’un jaune de cire sur
les angles antérieurs, couvert d’une tomentosité jaune-rougeâtre et de quelques rares poils noirs; des traces de poils roussâtres
lu bord postérieur. Scutellum plus jaune. Abdomen plat à pubescence appliquée d’un jaune-rougeâtre. Pattes brunes portant
de longs poils noirs sur les hanches et les fémurs, un peu partout aussi, des poils jaune-rougeâtre. Ailes grandes, plus
longues que l’abdomen brun-pâle, imprégnées de jaune au bord antérieur, toutes les nervures transverses obscurcies,
appendice court, parfois nul. Cellules postérieures largement ouvertes. Longueur 12 à i3 m/m (d’après Miss G. Ricardo).
(2) Demoplatus australis Ricardo Nouvelle-Galles du Sud. Espèce de coloration sombre, à ailes brunâtres, plus
sombres au bord antérieur. Pattes et antennes jaune-rougeâtre. Longueur : 12 m/m.
I IO
DIPTERA
*
9. Genus PELECORRHYNCHUS Macquart
Pelecorrhynchus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 28 (i85o).
Coenopnyga Thomson, Eugenies Resa, Dipt. p. 449(1868).
Caractères. — Description de Macquart. « Voisin du genre Pangonia. Tète de la largeur
» du thorax, trompe de la longueur de la tête, lèvres terminales épaisses, terminées en forme de hache ;
)> palpes courts, arrondis, déprimés, çf, Q. Face assez velue çf, moins velue 9i a.ssez convexe çf; peu
» convexe Ç. Antennes des Pangonies, yeux nus, des ocelles. Jambes postérieures sans ergots, briè-
I) veinent ciliées en dehors et en dedans. Ailes à premières cellules postérieures ouvertes.
» Ces caractères nous déterminent à former un nouveau genre qui a beaucoup d'affinité avec les
»Pangonies. Les différences que présentent la forme de la trompe et des palpes, l’absence d’ergots
» aux pattes postérieures, lesdistinguentparticulièrement, quoiquedans un certain nombre de Pangonies
» la trompe soit assez courte et terminée par des lèvres épaisses, le nouveau genre s’en éloigne par la
» forme inusitée de ses lèvres. Nous lui donnons le nom de Pelecorrhynchus qui exprime la forme de
» hache de la trompe Le type est de la Nouvelle- Hollande. »
Le genre a été formé par Macquart pour P. maculipennis d’Australie.
Loe w doutait avec raison que le caractère tiré de la forme des labelles fût suffisamment générique;
en fait la description de Macquart est inexacte, celle qui fut donnée par Thomson du genre
Coenopnyga décrit d’après la même espèce est plus complète, mais le caractère des macules des ailes
est inapplicable, car certaines espèces en sont dépourvues.
Nous en donnons la description suivante : Insectes de corps robuste, entièrement revêtus d’une
pubescence serrée, spécialement sur l’abdomen et les côtés du thorax. Abdomen renflé, arqué, non plat.
Ailes bien développées.
Mâle. Tête plus large que le thorax, hémisphérique, à yeux contigus, cornéules subégales entre
elles. Trois ocelles distincts. Triangle frontal bifide. Antennes horizontales, plus petites que la tête, de
trois articles : premier et deuxième articles subégaux, à longs poils; troisième à première subdivision
subcarrée plus grosse que les suivantes qui sont décroissantes, la segmentation apicale .est conique,
plus longue que les deux précédentes et terminée par un bouquet de poils. Epistome saillant, en
forme de cloche. Palpes courts, dirigés en avant, velus. Trompe de la longueur de la tête ou
moindre. Labelles développés, brillants, formant avec leur base commune un angle droit. Thorax
plus long que large. Scutellum subarqué, transverse. Abdomen brièvement ovale, un peu plus large
que le thorax, les quatre premiers segments subégaux, les suivants rétractés. Pattes minces, à cuisses
antérieures ciliées, des éperons aux tibias médians et postérieurs. Ailes écartées, presque deux fois
plus longues que l’abdomen, étroites à l’apex, à lobe distinct; toutes les cellules marginales postérieures
ouvertes, ainsi que la cellule anale, celle-ci est limitée par une nervure sinueuse.
Il résulte de la description que nous venons de faire que, contrairement à l'opinion de
Macquart, les tibias postérieurs sont munis d’un éperon, il est situé à la face externe et étroitement
appliqué; l’exemplaire que Macquart a eu entre les mains et qui est conservé au Muséum de Paris,
possède des éperons.
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 25 (i85o); Thomson. Eugenies Resa,
Dipt. p. 449(1868); Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 192 (1841); Loew, Dipt. Sudafr.
(i860); Ricardo , Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io3 (1900); Austen , Ann. Mag. Nat. Hist. (8),
Vol. i (1908); Surcouf & Gonzal ez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 89(1912).
FAM. TABANIDÆ
1 1 1
Distribution géographique. On connaît huit espèces de Pelecorrhynchus , dont deux d’Amérique
méridionale et les autres d’Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zélande. Quelques espèces avaient été
incorporées par Walker au genre Silvius.
i. P. claripennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 5, p. 408 (igio).
2 P. Darwini Ricardo, ibidem (7), Vol. 5, p. 102, pl. i,f. 1(1910). PI. 4, Fig. 5.
3. P. mshr/oàsks Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 193 [? Silvius'] (1848).
4. P. fulvus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 5, p. 406 (1910).
5. P . fusconiger Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 192 [? Silvius'] (1848).
6. P. maculipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 28, pl. 2, f. 6(i85o).
maculiptnnis Thomson, Eugenies Resa, Dipt. p. 450, pl. 9, f. 2 [ Coenopnyga ]
(1868).
ornatus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 98 (1868).
personatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 192 \? Silvius] (1848).
7. P. nigripennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 5, p. 405 (1910).
8. P. vulpes Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 23 [ Pangonia \ (i85o).
aurantiacus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io3, pl. 1, f. 2 (1900).
Australie.
Amérique méridionale.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie, Tasmanie.
Auckland.
Australie.
Australie, Nouv. -Galles
du Sud. Tasmanie.
Chili.
Chili.
10. Genus APATOLESTES Williston
Apatolestes Williston, Ent. Amer. Vol. 1, p. 12 (i885).
Caractères. Tète large. Yeux glabres, elliptiques, anguleux en dessus. Bande frontale élargie
à la base, à bords convergents vers le vertex où elle n’a plus que le tiers de sa largeur; ocelles distincts;
une large callosité glabre, transverse, au bas de la bande frontale. Antennes insérées au-dessous du milieu
de la tête vue de profil : premier article court, petit, renflé, mais un peu plus long que large; deuxième
article très court, simple; troisième double de longueur des deux premiers réunis, légèrement
épaissi à la base seulement, cylindrique, formé de huit segmentations dont la première est un peu plus
longue que les suivantes. Trompe courte dépassant à peine les palpes, le deuxième article de ceux-ci est
médiocrement épaissi. Abdomen un peu plus large que le thorax, à côtés parallèles jusqu’au bord
postérieur du quatrième segment. Pattes normales, tibias antérieurs légèrement dilatés, postérieurs
munis d’éperons. Toutes les cellules marginales postérieures ouvertes, branche supérieure de la troisième
nervure longitudinale appendiculée.
Le genre Apatolestes n’est représenté actuellement que par deux espèces : A. comastes Williston, de
l’Amérique septentrionale, A. lutulentus Hutton, de la Nouvelle-Zélande et A. Eiseni Townsend, de
Californie; cette dernière espèce semble, d’après sa description, n’être qu’une variété de A. comastes
Williston; les exemplaires recueillis en Californie et dans l’Arizona par Coqui 1 lett montrent une grande
variabilité. Leur taille varie de 8 à 17 m/m. ( H i ne) .
Quelques spécimens sont complètement noirs, tandis que d’autres sont recouverts d’une épaisse
pollinosité grise, certains mâles sont rougeâtres sur les côtés des deuxième et troisième segments
abdominaux. Les deux premiers articles des antennes sont habituellement recouverts de pollinosité grise,
tandis que le dernier segment est noir. Ocelles proéminents dans les deux sexes.
Chez la femelle . la bande frontale est très élargie et diffère par l’aspect de la plupart des genres
de Pangonies, elle est très étroite à l’apex et s’élargit graduellement vers la face. Le plus grand
nombre des spécimens montre au-dessus des antennes un espace étroit recouvert de pollinosité; au delà,
la bande frontale est entièrement d’un noir brillant.
Bibliographie. Williston, Ent. Amer. Vol. 1, p. 12 ( 1 885) ; Townsend, Proc. Calif. Acad.
Sc. (2), Vol. 4, p. 596 (i8g5); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 99 (1900); Hutton,
I I 2
DIPTERA
Trans. New Zeal. Inst. Vol. 32, p. 18(1901); H i ne , The Ohio Natur. Vol. 5, p. 230(1904); Surcouf
& Gonzalez-R incones . Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 90 (1912).
Distribution géographique.
1. A. comastes Williston, Ent. Amer. Vol. 1, p. 12 (i885). Amérique septentrionale.
var. Eiseni, Townsend. Proc. Calif. Acad. Sc. (2), Vol. 4, p. 5g6 (1895).
2. A. lutulentus Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 33, p. 18 (1901). Nouvelle-Zélande.
II. Genus DORCALAEMUS Austen
Dorcalaemus Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), p. 34 (1910).
Caractères. Voisin du genre P an gout a Latreille (sensu stricto), sauf que les ailes ont les première
et quatrième cellules marginales fermées avant le bord de l’aile et que les ailes elles-mêmes, au lieu de se
terminer en pointe, sont obtusément arrondies à leur extrémité, ce qui leur donne un aspect particulier
court et large, comparé à celui de Pangonia rostrata Linné. Pas d’ocelles dans les deux sexes; la face ne
porte pas de callo'Sité saillante de chaque côté.
Le type du genre est Pangonia compacta Austen, de la Rhodésia du Sud et du Nyassaland. Jusqu'à
présent, les espèces appartenant au genre Dorcalaemus n’ont été rencontrées que dans le Sud de l’Afrique
centrale.
Le Major E. E. Austen compare son genre à Scione Walker, de l’Amérique du Sud. Nous avons
rétabli, dans le présent ouvrage, le genre Diclisa de Schiner, qui avait été confondu avec le genre Scione
Walker; le genre Dorcalaemus se distingue de l’un et de l’autre par ses yeux glabres, entre autres
caractères.
On connaît six espèces du genre Dorcalaemus Austen. Le docteur Old, qui a recueilli D. compactus
indique dans ses notes de chasse le fait suivant : « de nombreux exemplaires dans les heures chaudes de .
» la journée; vol rapide avec un bruissement plus bourdonnant que celui qui accompagne habituel-
» lement le vol des grandes espèces communes, l’Insecte attaque les chevilles et les jambes et y fait
h pénétrer sa longue trompe. »
Bibliographie. Austen . Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 3q, p. 337 (I9IO)>
Distribution géographique.
1. D. auricomus Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. i,p. 286(1911).
2. D. candidolimbatus Austen, ibidem, Vol. 1, p. 288 (1911).
3. D. compactus Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 212 (1908).
var. centralis Austen, ibidem, Vol. 1, p. 214 (1908).
4. D. f odiens Austen, ibidem, Vol. 1, p. 2i5 (1908).
bicolor Austen, ibidem, Vol. 6, p. 338 (1910).
5. D. silverlocki Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 124 (1912).
6. D. Wosuanni Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 353 (1912).
12. Genus DICLISA Schiner
Diclisa Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 101 (1868).
Caractères. Le genre Diclisa, créé par Schiner pour Pangonia incompleta Macquart, avait été
rattaché au genre Scione Walker. Nous estimons que cette réunion ne s’impose pas et que les deux
genres doivent être maintenus en complétant la description donnée par Schiner.
Katanga.
Katanga.
Nord de la Rhodésia.
Afrique centrale anglaise.
Nyassaland.
Nord de la Rhodésia.
Est africain.
FAM. TABANIDÆ
1 13
Etroitement voisin du genre Pangonia. Tête hémisphérique. Yeux velus ou non, séparés chez
les femelles par une assez large bande frontale et complètement réunis chez les mâles. Ocelles distincts.
Epistome prolongé en dessous en groin. Antennes ressemblant à celles de Pangonia, le deuxième
article prolongé en dessus. Face un peu déprimée en dessous. Trompe de la moitié de la longueur du
corps. Palpes subulés, courts, très velus chez le mâle, complètement glabres chez la femelle. Thorax
peu convexe, le plus souvent à bandes claires longitudinales; scutellum large et court. Abdomen
quelque peu plus long que le thorax, longuement ovale, médiocrement convexe. Pattes grêles, les posté-
rieures allongées. Tibias postérieurs armés de deux éperons. Ailes beaucoup plus longues que l’abdomen,
à demi ouvertes au repos, rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale à court rameau appen-
diculaire. Première et quatrième cellules marginales postérieures fermées; la deuxième nervure issue
de la cellule discoïdale jamais abrégée.
Espèce typique : Pangonia incompleta Macquart, mais appartenant aussi très probablement à ce
genre : P. singularis Macquart et P. albofasciata Macquart.
Walker, dit Schiner, a formé le genre Scione pour P. incompleta Macquart; il ne met pas en
évidence d’autres caractères que celui de la réduction de la deuxième nervure émise de la cellule
discoïdale; ce caractère ne se présentant pas chez les autres espèces de Diclisa, Schiner estime ne pas
devoir conserver le nom de Scione.
Le genre Diclisa, tel qu'on doit le comprendre, doit donc avoir comme type non P. singularis
Macquart qui a les yeux glabres, mais bien D. albofasciata Macquart (i), à moins d'admettre, comme
Schiner, que le genre Diclisa comprenne des espèces à yeux velus et des espèces à yeux glabres.
Bibliographie. Schiner, Reise Novara, Dipt. p. ioi (1868); Surcouf & Gonzalez-Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 91 (1912).
Distribution géographique. Le nombre d’espèces actuellement connues d eDiclisa s’élèveà trois.
1. D. albofasciata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 22. pl. 3, f. 8 [Pangonia] Colombie septentrionale.
(i845).
2. D. maculipennis Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 102, pl. 2, f. 7(1868). Amérique centr. et mérid.
3 ?D. singularis Macquart, Dipt Exot. Suppl. 1, p. 23, pl. 3, f. 2 \Payigonia~\ Australie.
(1840). (Espèce douteuse.)
13. Genus SCIONE Walker
Scione Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. ro (i85o).
Caractères. Le caractère distinctif du genre Scione est basé sur la nervation, la première et la
quatrième cellules marginales postérieures sont fermées, en outre la nervure qui sépare les deuxième et
troisième cellules marginales postérieures n’atteint pas le bord de l’aile.
(1)0 Diclisa albofasciata Macquart ( Pangonia ) : Fusca. Thorace lineis albidis Abdominis faciis rufis. Antennis
» te-daceis, apice fuscanis. Oculis hirtis. Alis flavidis.
» Long. 4 1/2 1 Q (= 10 m/m.) Trompe longue de 3 1. (6 m/m. 3/4). Palpes brunâtres à extrémité noire. Barbe d’un
» blanc jaunâtre. Face d’un brun rougeâtre. Front brun à poils noirs; côtés jaunâtres. Des ocelles. Antennes testacées;
» les deux premiers articles et l’extrémité du troisième brunâtres, deuxième muni de longs poils. Thorax à trois bandes d’un
» brun marron séparées par des lignes d’un blanc jaunâtre, élargies à la suture ; côtés blanchâtres. Abdomen brun, moitié
» postérieure du segment fauve. Pieds fauves ; cuisses postérieures brunâtres ; jambes postérieures noirâtres ; tarses noirs ;
» premier article des antérieurs fauve. Ailes: base et bord antérieur bruns; extrémité brunâtre, nervures transversales à
» l’extrémité de la cellule discoïdale bordées de brunâtre; première et quatrième cellules postérieures fauves.
» De la Nouvelle-Grenade. Collection de M. Bigot. »
1 14
DIPTERA
La meilleure description de ce genre a été donnée par Schiner (i) en définissant le gem e Diclisa.
non synonyme de Scione. mais dont il avait pris le type pour créer son nouveau genre.
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl, i, p. 27(1845); Walker, Ins. Saund. Dipt,
p. 10 (i85o); Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 101 (1868); Verh. Zool.-bot. Ges.Wien, Vol. 17, p. 3io
(1867); Ricardo , Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io3 (1900) ; Vol. 6, p. 291 (1900) ; Vol. 9, p. 484
(1902); Surcouf & Go nzalez- Ri nco nés , Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 91 (1912).
Distribution géographique.
1. S. claripennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6. p. 292 (1900).
2. .S. distincta Schiner. Reise Novara, Dipt. p. 102 [Diclisa] (1866).
3. S. equatorialis Surcouf, Mesure d’un Arc de Méridien en Amérique du Sud,
Vol. 10, p. 219 (1920). — PI. 4, Fig. 3 a, b.
4. S.flavohirta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9. p. 437(1902).
5. S. fulva Ricardo, ibidem. Vol. 9, p. 436 (1902).
6. S. fusca Ricardo, ibidem (7), Vol. 6, p. 291 (1900).
7. S. incompleta Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 27, pl. 3. f. 7 [ Pangonia ]
(i845).
8. S. misera Osten-Sacken, Biol Centr. -Amer. Dipt. Vol. 1. p. 47[D/NAß](i886).
Pérou.
Amérique méridionale.
Equateur.
Bolivie.
Bolivie.
Bolivie.
Amérique centrale
et méridionale.
Guatémala.
14. Genus ESENBECKIA Rondani
Esenbeckia Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84(1864).
Pangonius (pro partim) Latreille, Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 3, p. 437 (1802).
Silvius (pro partim) Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 27 (1820).
Caractères. Le genre Esenbeckia appartient à un groupe naturel comprenant, en outre, les genres
Bombylomyia , Erephopsis, Mycleromyia et Pangonia sensu stricto, ce groupe se caractérise d’une façon générale
par la première cellule marginale postérieure qui est fermée ou tout au moins très resserrée, la forme des
palpes, la présence ou l’absence d’une villosité aux yeux ; en outre les espèces sont généralement grandes
et parfois brillamment colorées.
Quoique le genre Esenbeckia paraisse limité aux régions les plus chaudes du continent sud-amé-
ricain, il existe beaucoup de ces Insectes encore non décrits.
Le genre Esenbeckia a été partiellement rapproché par quelques auteurs du genre Silvius, il en
diffère complètement par le nombre des segmentations du troisième article antennaire (voir tableau), il
s'en écarte en outre par l’occlusion de la première cellule marginale postérieure. Il se rapproche plus du
genre Pangonia sensu stricto par ses y'eux glabres et la première cellule marginale postérieure fermée, mais
il s’en distingue aisément par la forme des palpes.
ij Sclone incompleta Macquart 1 Pangonia ) : « Nigra, thorace lineis albidis. Abdomini maculis dorsalibus albis.
» Antennis testaceis, basi nigris. Pedibus nigris. Oculis hirtis. Alis flavidis. Long. 6 L. <3. Trompe longue de 2 lignes.
» Barbe épaisse d’un blanc-jaunâtre, face brunâtre à poils noirs. Front antérieurement à duvet blanc. Antennes :
» deux premiers articles noirs, à longs poils, le troisième testacé. Des ocelles. Thorax noir à lignes blanchâtres, une petite
» tache blanche de chaque côté sur la suture. Abdomen d’un noir mat, chaque segmentation a une petite tache triangulaire
» blanche au bord postérieur; ventre d’un noir luisant, à poils noirs. Pieds ; jambes antérieures brunes, postérieures un peu
» velues. Ailes jaunâtres à base et bord extérieur bruns; nervures transversales bordées de brunâtre, quatrième cellule
» postérieure fermée, la nervure qui sépare les deuxième et troisième cellules postérieures incomplète.
» La femelle n’a que 4 lignes. Le front est brunâtre, une tache noirâtre sur le milieu bordée antérieurement de
» blanchâtre ; vertex à poils noirs. Abdomen d’un jaune quelquefois brunâtre; ventre brunâtre. Pièds d’un jaune terne, tarses
» bruns. De la Colombie. Reçu de M. le marquis de Brême (Macquart). »
FAM. TAB AN ID Æ
1 15
Les veux sont glabres, il y a trois ocelles distincts; les palpes non élargis à la base sont arqués,
longs, minces et d’épaisseur constante, ils sont de longueur moindre que la trompe et celle-ci est assez
courte et située perpendiculairement par rapport au corps de l’Insecte; la bande frontale, deforme
diverse, n’est pas plus saillante que celle des Taons. Abdomen plat, toujours plus ou moins élargi,
jamais étroit ou à bords parallèles. Ailes amples, plus longues que le corps, pointues, à première
cellule marginale postérieure fermée, troisième nervure longitudinale longuement appendiculée. Pattes
postérieures armées de deux éperons.
Rien n’est connu de la vie larvaire de ces Insectes.
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. (i838, 1839, 184.5, 1847); Rondani, Arch. Zool.
Modena, Vol. 8, p. 84(1864); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7) (1900-1905); Williston, Exot.
Tabanidae (igo5) ; Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 10 (1909) ; Mem. Inst. Oswaldo Cruz (1911); Surcouf &
Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 104 (1912).
Distribution géographique. Toutes les espèces décrites jusqu’à ce jour habitent l’Amérique
centrale et méridionale.
1. E. arcuata Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 3, p. 190(1895).
2. E. biscutella Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 668 (1909).
3. E. clari Lutz, ibidem, Suppl. 4, Vol. 10, p. 663(1909).
var. infuscata Lutz (in litteris).
4. E. curnana Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20. p. 472
(1909).
5. E. dubia Lutz, Zool. Jahrb. Suppi. 4, Vol. 10, p. 665 (1909).
6. E. Esenbecki Wiedemann, Aussereurop. zvveifl. Ins. Vol. 2, p. 623
(Silvius) .
pangonia Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 27, p. i36 (1901).
pangonina Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 83 ( 1 863) .
7. E. fasciata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. io3(i838).
bahiana Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 612 [Pangonia] (1892).
8. E. ferruginea Macquart, Dipt. Exot. (2), Vol. 1, p. 1 79 {Pangonia'] (1839).
9. E. filipalpis Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 3, p. 190(1895).
10. E. fuscipennis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. g3 [ Pan-
gonia] (1828). — PI. 4, Fig. 13 a, b.
var. fenestrata Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 662 (1909).
var. flavescens Lutz, ibidem, Suppl. 4, Vol. 10, p. 661 (1909).
11 . E. inframaculata Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 3, p. 75 (1911).
12. E. longipalpis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 9, pl. 1, f. 3 [ Pangonia ]
(1847).
13. E. lugubris Macquart, ibidem (1), Vol. 1, p. 104. pl. 14, f. 2 [ Pangonia ]
(i838).
14. E. mattogrossensis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, tome 3, p. 74 (1913).
15. E. neglecta Lutz, ibidem, Vol. 1, p. 3o (1909) et Vol. 3, p. 72 (1911).
16. E. nigricorpus Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 682 (1909).
17 . E. prasiniventris Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 29, pl. 3, f. 9 [ Pan-
gonia] (1845).
semivir idis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, pl. 181, pl. 1, f. 7 (1900).
prasiventris Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 27, p. 134 (1901).
18. E. Reinburgi Surcouf. Mesure d’un Arc de méridien en Amérique du Sud,
Vol. 10, p. 223 (1920).
19. E. suturalis Rondani, in Truqui,Studi Ent. Vol. 1, p. 107 [Pangonia]( 1848).
20. E. translucens Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 26, pl. 3, f. 5 [Pangonia]
(i845).
Brésil.
Paraguay.
Brésil.
Argentine.
Argentine.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil, Vénézuéla.
Paraguay ? Amazonie.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Amérique centrale
et méridionale.
Brésil.
Equateur.
Brésil.
Brésil.
DIPTERA
I iö
2T. E. tucumana Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 473 Argentine.
(1910).
22. E. vulpes Wiedemann. Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 112 [Sfùùws] Brésil.
(1828).
flavescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 174, pi. 1, f. 6, 6<* Brésil.
(1900).
15. Genus BOMBYLOMYIA Lutz
Bombylomyia Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 3, p. 69 (1911).
Bombylopsis Lutz. Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 646 (1909).
Myct eromya Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 1 5 , p. 713 (i865) p. p.
Caractères. Le Docteur Lutz a créé le genre Bombylomyia pour Myctevomyia erythronotata (1)
Bigot (1892) et il lui assigna dans son tableau dichotomique les caractéristiques suivantes : Yeux velus,
deuxième article des palpes élargi près de la base, terminé en pointe; troisième article antennaire
dépourvu de saillie latérale; face conique, fortement saillante, trompe à labelles non dilatés, toujours
plus longue que l’abdomen. Hanches et fémurs à poils sombres et épais contrastant visiblement avec
les tibias et les tarses qui sont glabres et de couleur claire.
Insectes présentant l’aspect de Bourdons; thorax à villosité longue et drue; abdomen fortement
renflé, d’un noir brillant ou d’un rouge brun assombri, non velu, si ce n’est vers l’apex où se voient
quelques poils de couleur brillante.
Le nom de Bombylopsis étant déjà employé, le Docteur Lutz le modifia en Bombylomyia. Ce genre
diffère nettement de Myctevomyia par la forme de l’antenne.
De nombreuses femelles de Bombylomyia erythronotata Bigot ont été recueillies par le Docteur L u tz
et nous avons pu en examiner nous-même des spécimens :
Longueur : i3 à i5 m/m. La face est brillante, plutôt brun rouge que noire, vertex clair, d’une
coloration brun-cannelle. Deux premiers articles antennaires du même brun plus clair, le dernier
article est noir en dessus et rouge roussâtre en dessous. La partie inférieure de la tête porte des poils
brun rouge, on en rencontre de semblables sous la tête et sur les flancs au-dessous de la racine des
ailes. Abdomen brillant, d’une coloration allant du brun rouge au noir, avec des poils jaunes ou roussâtres
sur le milieu et les côtés du quatrième segment. Hanches et cuisses, dans leur partie basilaire, à poils
soyeux d'un brun-noirâtre. Ailes à troisième nervure longitudinale portant un court rameau appendi-
culaire. Habitat : Theresopolis, Rio de Janeiro, Petropolis, Sâo Paulo. Se rencontre en février et mars.
Toutes les espèces connues proviennent du Brésil.
Quoique l’aspect de Bourdons qu’indique le Docteur Lutz soit peu évident, cet auteur exprime
ainsi que ce sont des insectes à thorax velu, de coloration claire, à cuisses hérissées d’une dense
fourrure. Les antennes sont spéciales : premier article cylindrique, triple du deuxième, celui-ci est
moniliforme, le troisième article est composé de huit segmentations submoniliformes. de grosseur
décroissante et de longueur égale, sauf la partie apicale égale aux trois précédentes segmentations. Face
renflée, luisante, prolongée en dessous des yeux. Palpes à articles subégaux, premier filiforme, deuxième
(i) « Mycteromyia erythronotata Bigot 1 1892). q Longueur : i3 m/m. Pipette à peu près deuxfois aussi longue
que la hauteur de la tête; les yeux villeux; palpes, antennes, barbe, face et front noirs; tergum , écusson, densément recouverts
» d’une courte villosité d’un roux vif, flancs noirs, teintés obscurément d’une nuance rougeâtre pâle. Caillerons et balanciers
.> roux. Fémurs noirs, tibias d’un blanc un peu jaunâtre, tarses de la même nuance, brunâtres à l’extrémité. Ailes d'un
» brunâtre pâle, bifurcation externe delà quatrième nervure longitudinale (Rondani ) coudée à angle droit. Theresopolis :
» un spécimen. Bigot. »
FAM. TABA N I DÆ
ii?
en fuseau au milieu, plus arqué au bord externe qu’au bord interne qui est presque droit, terminé en
pointe aiguë.
Pangonia nigripennis Guérin (t832) et ses nombreux synonymes offrent tous les caractères de
Bombylomya Lutz, sauf celui de la face lisse et brillante : cette partie est en effet revêtue d’une pulvéru-
lence grise qui la recouvre en entier.
Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 646 (1909), Mem. Inst. Oswaldo
Cruz, Vol. i, p. 6g (ign); Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 612 (i8g2); Ricardo, Rec.
Indian Mus. Vol. 4, p. 372 (ign): Surcouf & Go nzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 7 5
(1912).
Distribution géographique.
1. B. analis Fabricius. Syst. Anti. p. 91 [ Tabanus ] (i8o5).
? pseudoanalis Lutz, in litteris.
2. B. erythronotata Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p.612 \Mycteromyia~]
(1892). — PI. 4, Fig. I 2a, b.
3. B. leonina Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 646 (190g).
4. B. splendens Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 69 (1911).
Amérique méridionale.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Subgenus LAPHRIOMYIA Lutz
Laphriomyia Lutz. Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 649 (1909).
Caractères. Lutz aétabli lesous-genre Laphriomyia surune seuleespèce L. mirabilis(igi i)(i). Les
caractères de cette espèce sont les suivants : Pattes postérieures très longues, cuisses et tibias armés de
fortes soies, donnant à ces Insectes l’aspect de Diptères prédateurs et de quelques Hyménoptères. Le
caractère de la première cellule marginale fermée et des yeux villeux rapproche Laphriomyia de Bomby-
lomyia et d’Erephopsis-, mais la pilosité extrême des pattes postérieures nous amène à en faire un sous-
genre de Bombylomyia Lutz.
Bibliographie. Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 70(1911); Surcouf &Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2. p. 109 (1912).
Distribution géographique. La seule espèce connue provient du Brésil,
i L. mirabilis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 3, p. 70 (1911). Brésil.
(1) Laphriomyia mirabilis Lutz. Corps brillant, noir à ailes bigarrées. Longueur totale : 21 m/m. Longueur de la
trompe : 9 à 10 m/m. Longueur des ailes : i5 m/m. Yeux bruns à villosité noire, face d’un noir brillant, tirant légèrement
sur le rougeâtre, poils d'un noir fuligineux; vertex brun à ocelles visibles, occiput gris. Antennes noires, palpes de même,
deuxième article long et mince; trompe noire. Thorax d'un noir brunâtre; brillant au milieu (peut-être dénudé). Scutellum
d'un brun chocolat rougeâtre, un pinceau de poils blanchâtres au bord postérieur du thorax au-dessus de la base de l’aile,
ce bord du thorax est recouvert d'une pubescence d’un noir fuligineux. Flancs et pectus un peu brillants, de la même couleur
que le thorax. Abdomen long, fortement convexe en dessus, d’un noir brillant, à pubescence d’un noir mat. Pattes complè-
tement sombres, de couleur brun chocolat à pilosité concolore, seuls les pulvilli sont rougeâtres. Fémurs et tibias postérieurs
recouverts de poils noir mat, les autres tibias portent des poils mélangés; tarses glabres, de coloration rougeâtre. Ailes :
base d'un rouge brun, disque jaunâtre, la couleur se rembrunit dans la moitié apicale ; cellule axillaire semblable avec une
zone claire au milieu ; une partie de la cellule costale et la première cellule basilaire sont d’un jaune clair opaque. Nervures
rougeâtres, branche supérieure de la troisième nervure longitudinale formant un angle et appendiculée d'un court rameau.
Première cellule marginale postérieure et cellule anale très brièvement pétiolées.
La seule femelle connue provient de l'Etat d’Esperito Santo.
D1PTERA
i iS
Subgenus EPIPSILA Lutz
Epipsila Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 649 (1909).
Caractères. Ce sous-genre ne diffère du genre Bombylomyia Lutz que par les caractères suivants :
Pattes semblables, mais à pubescence plus courte. Thorax ne portant de longs poils qu’au bord
postérieur. Ailes claires avec une macule noirâtre sur la nervure transverse médiane. Yeux d’un bleu
éclatant. Le sous-genre Epipsila Lutz a été créé pour Pangonia eriomera Macquart (i838) dont nous
donnons la description originale (1).
Le docteur Lutz a recueilli de nombreuses femelles appartenant à ce sous-genre. Il a remarqué
que les cuisses postérieures ont une pubescence noire, le rameau appendiculaire de la troisième nervure
longitudinale est très court et manque fréquemment, le vertex et une grande partie de la face sont
recouverts d’une pruinosité grise. Les yeux sont chez les Insectes vivants, d’un bleu métallique éclatant
avec un reflet vert. Volent de février en avril. La taille atteint 19 m/m, elle est généralement moindre.
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. i,p. ioS[Pangovia~\ ( 1 838); Lutz, Zool. Jahrb.
Suppl. 4, Vol. 10, p. 649 (1909); Surcoût' & Gonzalez - Ri n cones. Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 108 (1912).
Distribution géographique. Ce sous-genre comprend jusqu’à présent deux espèces du Brésil.
1. E. eriomera Macquart. Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. io5 [ Pangonia ] (i838). Brésil.
2. E. eriomerioides Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10. p. 649 (1909). Brésil.
16. Genus EREPHOPSIS Rondani
Erephopsis Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, fasc. 1. p. 85 (1864).
Pangonius {partim) Latreille, Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 3, p. 437 (1802).
Erephrosis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 114 (1900).
Fidena ( partim ) Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 8 (i85o).
Melpia {partim) Walker, ibidem, Vol. 1, p. 8 (i85o).
Caractères. Le genre Erephopsis Rondani (1 863) comprend les Pangonies à première cellule
marginale postérieure fermée et à yeux velus, cette villosité étant en général très apparente. Le genre
Erephopsis se distingue du genre Bombylomyia Lutz, par l’absence de pilosité fourrée sur les fémurs et par
l’aspect de la face qui est le plus habituellement mate à cause d’une pollinosité qui la recouvre; il est rare
que cette pollinosité pourtant caduque disparaisse entièrement, elle est toujours visible à la base et sur
les côtés de la face. Ce caractère et celui des fémurs permettent de séparer immédiatement les deux
genres. La troisième nervure longitudinale porte parfois un appendice.
1 1 1 Pangonia eriomera Macquart ( 1 838 ) « Nigra, antennis rufis. Oculis hirsutis. Abdomini maculis dorsalibus albis.
» Femoribus nigris, hirsutis, tibiis tarsisque flavis. Alis flavicantibus, basi nigrâ. Longueur : 5 lignes 1/2 0 (12 m/m. 4).
» Trompe d’un fauve brunâtre à extrémité noire. Soies et palpes fauves. Barbe noire. Face testacée, assez saillante. Front
» noir. Des ocelles. Thorax noir à poils noirs, avec des poils blancs aux épaules. Abdomen d’un noir luisant, une petite
»> tache dorsale de poils blancs au bord postérieur des segments et une de chaque côté des derniers segments. Pieds, hanches,
» noirs. Cuisses noires, velues, surtout en dessus, postérieures d’un testacé obscur, jambes et tarsesd’un jaune pâle, jambes
» postérieures nues et menues. Ailes d’un jaunâtre très clair ; bord extérieur jaune ; base jusqu’à celle des cellules basilaires
» brune, avec un point blanc; nervure formant la base des cellules sous-marginales; première postérieure et discoïdale.
» brunes; deuxième sous-marginale à appendice très court; première postérieure à pétiole court.
» Du Brésil. M. Vautier. Muséum (Macquart) ».
FAM. TABA N I DÆ
iig
Bibliographie. Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, fasc. i (1864); Ricardo, Ann. Mag.
Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 17a (1900); Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 645 (1909);
Mem Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3. p. 65 (1910) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér.
Vol. 2, p. 96 (1912).
Distribution géographique. On n’a jamais rencontré jusqu’ici d 'Erephopsis en Europe, Afrique
ou en Asie.
1. E. adyel Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 141 ( nomen nudum)
[Pangonia] (1848).
2. E. albifrons Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. 108 [ Pangonia \ ( 1 838) .
3. E. albipectus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 611 [Mycteromyia]
(1892).
4. E. albitaeniata Lutz& Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 68 (191 1).
5. E. albonotafa Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 20 [ Pangonia ] (i855).
6. E. ardens Macquart. ibidem (1). Vol. 1, p. io3 [Pangonia'] ( 1 838).
7. E. atripes Röder. Stett. Ent. Zeit. Vol. 47 p. 261 [Pangonia).
8. E. aureohirta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5. p. 116, pl. 1,
f. 10 (1900).
9. E. auricincta Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 1, p.12 (1909).
10. E. aurimaculata Macquart, Dipt. Exot. (i),Vol. 1, p. io5 [Pangonia] ( 1 838) .
H. E. auripes Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 176, pl. 1, f. 12
(1900).
12. E. Bancrofti Austen, ibidem (8), Vol. 9(1912).
13. E. Besckii Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 97 [Pangonia]
(1828).
14. E. bicolor Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 24 [Pangonia) (1845).
15. E. castanea Surcouf, Mesures d’un Arc de méridien en Amérique du Sud,
p. 222 (1920). — Pl. 4, Fig. 10.
16. E. cinerea Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 22 (1915).
17. E. clavata Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p. 101 [Pangonia] (i838).
18. E. contigua Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 38 [Pangonia] (1848).
19. E. Doddi Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19. p. 21 1 (1917).
20. E. dilatata Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt. Vol. 6,
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21. E. divisa Walker, Ins. Saund Dipt. Vol. 1, p. 17 [ Pangonia ] (i85o).
22. E. fenestrata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. i,p. 26 [Pangonia] (1845).
23. E. flavicrinis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz (1909).
24. E.florisuga Lutz, ibidem, Vol. 3, p. 81 ( 1 g 1 1 ).
25. E . fulvithorax Wiedemann, Dipt. Exot Vol. 1, p. 52 [Pangonia] (1 81 1).
thoracica Guérin, Voyage Coquille, Zool. Vol. 2, p. 288 (i832).
26. E. fulvitibialis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. 17), Vol. 5, p. 177, pl. 1,
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27. E. fumifera Walker, List Dipt. Brit, Mus. Vol. 5, p 323 [ Pangonia ] (1854).
28. E. gemina Walker, ibidem, Vol. 1, p. 1 38 [Pangonia] (1848).
29. E. gibbttla Walker, ibidem, Vol. 1, p. 140 [Pangonia] (1848).
30. E. guttata Donovan, Gen. Illustr. Ent.Vol. i.Tab. Hymen, et Dipt. ( 1 8o5).
mar gar if er a Wiedemann. Aussereurop, zweifl. Ins. Vol. 1, p. 83[Prt«^o«i4J(i828).
31. E. incisuralis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 12 (1847).
32. E. lata Guérin, Voy. delà Coquille, Zool. Vol. 2, p. 289 [Tabanus] ( 1 832).
crocata Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 33o
[Pangonia] (1867).
defressa Macquart, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 6, p. 429. pl. i5, f. 22
[Pangonia) (18.37).
Nouvelle-Zélande.
Chili.
Brésil.
Brésil.
Australie.
Brésil.
Bolivie.
Queensland.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Australie.
Brésil.
Australie.
Equateur.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie occidentale.
Australie.
Australie occidentale.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil, Cuba.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Australie occidentale.
Australie occidentale.
Asie méridionale,
Australie. [Australie.
Brésil.
Chili.
120
DIPTERA
33. E. lasiophthalma Boisduval, Voy. Astrolabe. Zool.Vol. 2, p. 666 [ Pangonia ]
(i832).
f uliginosa Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 140(1854).
34. E. laterina Rondani, Nuov Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 370
[ Pangonia ] (i85o).
35. E. leucopogon Wiedemann. Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i,p.g2 [ Pangonia ]
(1828).
36. E. limbinervis Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 21 [ Pangentia ] (i855).
37. E. lingens Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 87 (1828).
38. E. longirostris Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 12 [ Pangonia ] (1847). ?
bnvistriata Lutz .
nigrices Röder, Wien. Ent. Zeit. Vol. ii, p. 237(1892).
3g. E. tnacroporutn Macquart, Dipt. Exot. (1). Vol. 1, p. 101, pl. 1 5 , f. 2
[Pangonia] (i838).
40. E. maculipennis Macquart, ibidem, Suppl. 4, p. 20 [ Pangonia ] (184g).
41. E. marginalis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 2, p. 620 (i83o).
42. E. mattogrossensis Lutz. Comm. Tel. Matto Grosso, Annexo 5, Hist. Nat.
Rio Janeiro, p. 4 (igi2).
43. E. media Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 42 [ Pangonia ] (1848).
44. E. minor Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. i3 [ Pangonia ] (1847). ?
nigrivittata Macquart.
46. E. morio Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. i56(i88i).
46. E. nana Walker. Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 2 [Pangonia] (i85o).
47. E. nigra Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 1, p. 2g2 (igoo).
48. E. nigricans Lutz. Zool. Jahrb. Suppi. 4, Vol. 10, p. 637 (igog).
4g. E. nigripennis Guérin, Voy. de la Coquille, Zool. Vol. 2, p. 288 (i832).
badia Walker, List Dipt Brit. Mus. Vol. 1. p. i32 [Pangonia] (1848).
nigrohirta Walker, ibidem. Vol. 1, p. i32 [Pangonia] (1848).
piceohirta Walker, ibidem, Vol. 1, p. i32 [Pangonia] (1848).
rufoUirta Walker, ibidem. Vol. 1, p. i32 [Pangonia] (1848).
50. E. nova guineensis Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. g, p. 404 (1912).
51. E. nubiapex Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz,Vol. 3, p. 66 (ign).
52. E. opaca Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 472
(190g).
53. E. penicillata Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 610 [Mycleromyia]
(i8ga).
5q. ? E. picea Thunberg, Nova Act. Upsal. Vol. g, p. 66 [T anyglossa] (1827).
55. E. picea Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 472(igog).
56. E. pubescens Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz (igog).
57. E. pulchra Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. g, p. 72, pl. 1, f. g
[T anyglossa] (1827).
58. E. quadrimacula Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 38 [Pangonia]
(1848).
5g. E. rostrifera Bellardi, Sagg. Ditter. Messica. Vol. 1, p. 47 [Pangonia]
(i85g).
60. E. rufescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6, p. 2g4 (xgoo).
61. E. rufoaitrea Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. r 5, p. 70g
[Pangonia] (i865).
62. E. rufopilosa Ricardo, Ann. xMag. Nat. Hist. (7). Vol. 6, p. 2g3 (igoo).
63. E. soledadei Lutz & Neiva, Mem. Ins. Oswaldo Cruz,Vol.3, p. 67 (ign).
64. E sorbens Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. g3 [Pangonia]
(1828).
65. E. submacula Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 142 [Pangonia] (1848).
66. E. submetallica Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20,
p. 173 (igig).
Australie.
Amérique centrale.
Brésil.
Australie.
Amérique méridionale.
Brésil.
Iles des Kangourous.
Australie.
Brésil.
Amérique méridionale.
Australie.
Amérique.
Argentine.
Brésil.
Surinam.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Brésil.
Nouvelle-Guinée.
Brésil.
Argentine.
Brésil.
Brésil.
Argentine.
Saô Paulo.
Brésil.
Australie.
Mexique.
Pérou.
Chili.
Bolivie.
Brésil.
Brésil.
Australie occidentale.
Argentine.
FAM. TABANIDÆ
I 2 I
67. E. tenuistria Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. r, p. 143 | Pangonia] Brésil.
(1848).
68. E. tricolor Walker, ibidem, Vol. 1, p. 139 [ Pangonia ] (1848). Brésil.
69. E. unicolor Macquart, Dipt. Exot. Suppl.jjJp. 27, pi. 3, 1.6 \Pangonia\ ( 1845). 'y Brésil.
70. E. venosa Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. 1. p. 52 (1821). Brésil.
71. E. vertebrata Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p 6 r 8 (1892). Australie.
72. E. Winthemi Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 1, p. 44 \_Pangonia\ (1819). Brésil.
fusca Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. 431 (1902). Brésil.
73. E. xanthopogon Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, part. 2, f>.ifg\_Pangoniai] (1839). Brésil.
castanea Perty, Delect. Anim. Art. Brasil, p. 182, pi. 36, f, 2 [ Pangonia ] (i833). Brésil.
Nous considérons que le genre Erephopsis doit comprendre pour une grande part les genres Fidena
et Melpia décrits sommairement par Walker.
I. Genre Fidena Walker : ressemble beaucoupau genre Nuceria, mais les caractères en sont modifiés :
la trompe est généralement plus courte, le thorax et l’abdomen ne portent pas de bandes, ce dernier est
fauve, la branche supérieure de la troisième nervure longitudinale n’a pas d’appendice, la première
cellule marginale postérieure est fermée, d’après Walker.
Ce genre comprenait quatre espèces :
1. Fidena leucopogon Wiedemann = Erephopsis leucopogon Wiedemann.
2. Fidena basalis Walker = Erephopsis basalis Walker.
3. Fidena sorbens Wiedemann = Erephopsis sorbens Wiedemann.
4. Fidena nana Walker = Espèce douteuse.
II. Genre Melpia Walker : la trompe varie de la moitié à la longueur entière du corps; abdomen
très large; coloration des ailes et du corps habituellement sombre, la troisième nervure longitudinale
non appendiculée.
1. Melpia rufohirta Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832).
2. Melpia nigrohirta Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832).
3. Melpia fulvithorax Wiedemann (1828) = Erephopsis fulvithorax Wiedemann.
4. Melpia piceohirta Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832).
5. Melpia badia Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832).
6. Melpia eriomera Macquart (i85i) = Epipsila eriotnera Macquart.
7. Melpia Bescki Wiedemann (1828) = Erephopsis Besckii Wiedemann.
8. Melpia exeuns Walker (i85o) — Diatomineura exeuns Walker.
9. Melpia tenuistria Walker (1848) = Erephopsis tenuistria Walker.
Subgenus Ionopis Lutz
lonopis Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 65o (1909).
Caractères. Ailes obscures comme chez les Bombylomyia mais avec les nervures transverses
rembrunies comme chez Epipsila , dont il se rapproche par la coloration des yeux et l’aspect du thorax;
le genre lonopis, qui a la coloration noirâtre des deux genres précités, diffère de l’un et de l’autre par
l’aspect particulier des pattes. Les yeux des lonopis sont de coloration métallique bleue ou bleu-vert.
Le sous-genre a été décrit pour Mycteromyia nitens Bigot (1892).
Description originale : « Longueur 16 m/m. ( praeter haustellum). Antennes (incomplètes)
» noires; pipette noire à peu près aussi longue que le corps, les yeux tomenteux, palpes et front noirs;
1) face d’un noir luisant, barbe blanche très courte; tout le reste du corps et des pieds d’un noir luisant ;
» extrémité de l’abdomen bordée de duvet blanc; massue des balanciers rougeâtre, ailes obscurément
122
DIPTERA
» enfumées, bifurcation externe de la quatrième nervure longitudinale (Rondani) brièvement appen-
» diculée. — Brésil : i spécimen » (Bigot).
Le docteur Lutz s’estime certain d’avoir pu identifier ses exemplaires d’après la description de
Bigot et il remarque que la trompe non étendue mesure seulement les 3/5 de la longueur totale du
corps.
Sur la base de l’aile, on distingue une courte bande de poils blancs, et au bord postérieur des
segments abdominaux, à partir du troisième, de courtes macules de poils blancs. Sur le deuxième
segment, ces macules mesurent la hauteur du segment et, rejoignant ces poils blancs, atteignent
la ligne médiane sous le ventre. Une petite touffe de poils blancs entre le métathorax et les bords
latéraux. Hanches et cuisses noires, chocolat ou brunes, à courte et épaisse pubescence noirâtre, le
reste des pattes est brun-rouge ou noirâtre, tibias postérieurs bordés d’une épaisse ciliation très courte;
le court rameau appendiculaire de la troisième nervure longitudinale n’est pas constant, en outre, les
poils du dessus de la tête ne sont pas de la brièveté remarquable indiquée par le Dr Lutz.
Habitat : Sâo Paulo et Rio de Janeiro. Vole en février.
Le Docteur Lutz a pris de nombreuses femelles variant de 17 à 19 mm.
Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 65o (1909); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 108(1912).
Distribution géographique. Le sous-genre Ionopis Lutz, comprend, en outre, une deuxième
espèce du Brésil : I. Foetterléi Lutz.
1. /. Foetterléi Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 65o(igog). Brésil.
2. I. nitens Bigot, Mém.Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 609 [Mycteromyià] (1892). Brésil.
Subgenus PHAEONEURA Lutz
Phaeoneura Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 645 (1909).
Caractères. Ce sous-genre a été établi pour Pangonia basilaris Wiedemann, il diffère seulement
du genre Erephopsis Rondani par la coloration moins brillante des yeux et le rembrunissement des
cellules basilaires.
Description originale: Longueur 7 lignes = i5 m/m. Longueur de la trompe 4 lignes
= 8,5 m/m. Du Brésil. Les antennes sont d’un brun un peu rougeâtre, la barbe d’un blanc jaunâtre, la
face et le rostre d’un brun foncé. Vertex portant des ocelles. Pattes médianes brun rouge à poils noirs.
Abdomen de même coloration en dessus, mais sur les deux derniers segments et sur les bords extérieurs
des premiers, la pubescence est d'un jaune doré pâle; sur le milieu du bord postérieur des deux premiers
segments une tache médiane de poils jaune doré pâle; sur le deuxième segment, cette tache devient
blanchâtre. Ventre de la coloration brune du dessus, mais le bord postérieur des segments est jaunâtre.
Ailes un peu jaunâtres, d’un brun noirâtre dans la moitié antérieure du tiers basilaire; de là jusqu’au
bord interne, l’aile est incolore. Cuisses d’un brun foncé, tibias et tarses de toutes les pattes, pâles
(d’après Wiedemann).
Wiedemann a décrit, en outre, sous le même nom de Pangonia basilaris une autre espèce du
Mexique que von Rôder a recueillie dans l’Equateur; cette espèce fut redécrite par Bellardi sous le
nom de Pangonia Wiedemanni. La première espèce décrite par Wiedemann et qui a servi de base au
sous-genre Phaeoneura semble être très peu répandue. Le docteur Lutz possède de Petropolis, un seul
exemplaire qui est dépourvu de macules de poils sur la ligne médiane et dont les cuisses sont claires
au lieu d’être brun foncé, mais cet exemplaire se rapporte indubitablement à cette espèce; plusieurs
FAM. TABA NID/K
123
autres femelles ont été recueillies à San Aleixo, près de Petropolis, au début de février 1909.
La longueur moyenne des femelles capturées, est de i5 m/m.
Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10.9.645(1909); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 108 (1912).
Distribution géographique.
i.'Pk. basilaris Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 604 [Pangonia] Brésil.
(1828).
17. Genus MYCTEROMYIA Philippi
Mycteromyia Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 712 (i865).
Caractères. Philippi, en i865, décrivit succinctement ce genre : « Tête plus étroite que le
» thorax, allongée en avant; yeux glabres, des ocelles. Articles antennaires beaucoup plus longs et plus
» étroits que chez les Pangonia. Palpes biarticulés, le premier article court, le deuxième comprimé,
» étroit à apex arrondi. Pattes minces; ailes à première cellule postérieure fermée. »
Le genre Mycteromyia fut créé pour Pangonia conica (1) Bigot, du Chili.
Le Catalogus Tabanidanim de Kertész (1900), comprenait douze espèces de Mycteromyia-, l’une
d’elles, M. erythronotaia Bigot, est devenue le type du genre Bombylomyia Lutz; la description de
M . nigrifacies Bigot, de l’Inde, est trop insuffisante pour la classer avec certitude dans le genre Mycteromyia
et Miss G. Ricardo, qui a tout spécialement étudié les Diptères piqueurs de l’Inde, n’a rien trouvé
qui se rapportât à la description de Bigot. Par ailleurs, M. albipectus Bigot, M . nitens Bigot, M. penicillata
ont les yeux velus et sont donc exclus du genre, d’après les caractères qu’en donne Philippi. Ces
Insectes ont été rattachés à d’autres groupes où nous les retrouverons.
Le genre Mycteromyia se trouve représenté actuellement par huit espèces.
Bibliographie. Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 5, p. 270, pl. 6, f. 4 (1857) ; Philippi,
Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 1 5 , p. 712 ( 1 865) ; Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 607
(il Pangonia conica Bigot (1857) : « Grisea, rostrata proboscide longa, oculis nudis, antennis griseis, apice
» nigro; abdomine brunneo. segmentis griseo marginatis, linea dorsali albida pilosa. Alis griseis nervis brunnescentibus.
» Thorace antice attenuato. »
« Longueur : Trompe comprise : 3o m/m. »
« Tarses, trois pelottes. Jambes dépourvues d’épines. Tête petite à trois ocelles, prolongée par un rostre assez
» allongé. Antenne : premier article assez allongé, légèrement courbé ou fléchi en dehors vers le milieu de sa longueur;
»deuxième court, cyathilorme ; troisième conique allongé, formé de huit segments; trompe longue, un peu moindre que
» la tête et le corps réunis. Palpes allongés couchés sur la trompe, composés de deux articles distincts, le premier cylindroïde,
» le deuxième beaucoup plus long, comprimé, étroit, arrondi à l’extrémité. Corselet un peu rétréci en avant, suture bien
» marquée. Ailes grandes et longues, dépassant l'abdomen. Tête grise. Yeux nus, brun foncé, orbites blanchâtres. Antennes :
» les deux premiers articles grisâtres, le troisième rougeâtre, noir à l’extrémité. Palpes, trompe, brun foncé ; barbe courte,
»grise. Thorax gris en dessus et en dessous; deux lignes longitudinales rapprochées, parallèles, entières, brunes; sur
» le milieu de la face dorsale, deux autres lignes parallèles, une de chaque côté des premières, brune, un peu plus
» large, interrompue. Flancs, poitrine, velus, grisâtres. Ecusson brunâtre, des reflets gris sur les bords. Abdomen brun,
» segments finement lisérés de grisâtre, une ligne médiane longitudinale, interrompue vers le milieu formée de petits
» poils denses courts, blanc de neige ; bords des segments deuxième, troisième et quatrième marqués de blanc de chaque
» côté. Ventre brun-grisâtre. Ailes grises, bord externe et nervures frangées de brunâtre, plus foncé sur les transversales.
» Pieds, hanches, gris; cuisses brun-grisâtre clair; tarses bruns en dessus. Du Chili. »
« Cette espèce qui présente d'ailleurs les caractères généraux du genre Pangonia est surtout remarquable par la
» forme de ses palpes et le premier article de ses antennes ; elle présente une physionomie toute particulière qui résulte de
» la petitesse relative de la tête, prolongée en avant d’une façon singulière et un notable rétrécissement de la partie
» antérieure du thorax. Peut-être l’ensemble de ces caractères pourrait-il autoriser l’établissement d’une coupe géné-
» rique. »
124
DIPTERA
(1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7),Vol. 5, p. 99 (1900); Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10,
p. 6 (1909); Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 373 (1911); Surcouf & Gonzalez -Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 92 (1912).
Distribution géographique. Toutes les espèces actuellement connues proviennent du Chili et
du Cap de Bonne-Espérance ; nous ne rapportons qu’avec doute au genre Mycteromyia le M . nigrifacits
Bigot, dont la provenance doit être inexacte et dont le type n’a pas été retrouvé.
1. M. brevirostris Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 713 (i865). Chili.
2. M . cinerascens Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 610 (1892).
3. M. conica Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 5, p. 278, pl. 6, f.
\_Pangonia ] (1857).
4. M. elegans Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 608 (1892).
5. M. ensata Bigot, ibidem. Vol. 5, p. 608 (1892).
6. M . fusca Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 712 (i865).
7. M. murina Philippi, ibidem. Vol. i5, p. 713 (i865).
8. ? M. nigrifacies Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 609 (1825).
Chili.
Chili.
Cap de Bonne-Espér.
Cap de Bonne-Espér.
Chili.
Chili.
? Inde orientale.
18. Genus PANGONIUS Latreille (r)
Pangonius Latreille, Hist. Nat. Crust, et Ins. Vol. 3, p. 437 (1802).
Pangonia Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84 (i863).
Lilaea Walker, partim, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 7 (i85o).
Nuceria Walker, partim, ibidem, Vol. 1, p. 9 (i85o).
Phara Walker, partim, ibidem, Vol. 1, p. 9 (i85o).
Philochile Hoffmansegg, in Wiedemann, partim, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. g5 B (1828).
Saokenimyia Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 9, bulletin 5o (1879).
Tacina Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 9 (i85o).
Tanyglossa Meigen, Klassif. Vol. i,p. 174(1804).
Caractères. Le groupe de Pangonius Latreille (1802), avait les caractéristiques suivantes :
Espèces grosses ou moyennes, médiocrement velues, de coloration brunâtre ou noirâtre avec des
régions plus claires, fréquemment jaunâtres sur l’abdomen. Face formant une saillie s’abaissant un peu
au-dessous des yeux; trompe cornée parfois courte avec des paraglosses développés parfois pointus, le
plus souvent longue et dirigée en avant. Palpes courts, appliqués contre la trompe, chez la femelle, ou un
peu distants chez le mâle. Antennes aussi longues ou un peu plus longues que la tête; deuxième article
plus court que le premier; troisième formé de huit segments allongés; la première segmentation à peine
plus longue que les suivantes. Bande frontale des femelles dépourvue de callosités. Yeux velus ou
glabres. Trois ocelles en général, parfois pas d’ocelles. Thorax courtement ovoïde ou trapézoïde. parfois
atténué en avant. Abdomen large et court, parfois arqué. Tibias postérieurs pourvus d’éperons. Ailes
largement ouvertes au repos; assombries ou transparentes, maculées ou non de taches ou de bandes;
rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale généralement pourvu d’un long appendice
récurrent. Première cellule marginale postérieure ouverte ou fermée.
Métamorphoses peu connues.
(i) Pratiquement, le genre Pangonius Latreille, est représenté par le genre Pangonia qui en a été démembré par
Rondani ; aussi emploierons-nous ce dernier terme pour désigner les Insectes qui en font partie.
FAM. TABANIDÆ
125
Les mâles vivent sur les fleurs et les fruits, les femelles se nourrissent du sang des Vertébrés
supérieurs.
Rondani. Voulant mettre de l’ordre dans la prodigieuse confusion qui régnait dans la détermina-
tion du genre Pangonius, répartit les espèces de ce genre en quatre genres nouveaux :
i<j Pangonia sensu stricto : caractérisé par la première cellule marginale postérieure fermée et les yeux
glabres.
2° Erepkopsis : cellule fermée, yeux velus.
3° Diatnmineura : cellule ouverte, yeux velus.
4° Corizoneura : cellule ouverte, yeux glabres.
Cette division du genre Pangonius a été employée par Loew, par Bigot, par Miss G. Ricardo
et par nous dans divers ouvrages; elle est notoirement insuffisante.
Miss G. Ricardo remarque que malgré les avantages de la classification de Rondani, la
différence entre Pangonia et Corizoneura n’est pas toujours absolue, car il y a quelques variations dans
l’ouverture et la fermeture de la première cellule marginale postérieure.
D’après Walker (i85o), les caractères du genre Pangonia tel qu’il le définissait, étaient les
suivants :
Trompe courte et épaisse, dépassant à peine la longueur de la tête; corps épais et quadrangu-
laire. appendice de la troisième nervure longitudinale rudimentaire ou nul, première cellule marginale
postérieure fermée dans les deux sexes.
Il rapportait à ce genre : Pangonia guttata Donovan (i8o5); P. media Walker (1848), P. submacnlata
Walker (1848), P. marginata Fabricius (i8o5).
Les trois premières espèces sont des Erepkopsis, la dernière est restée dans le genre Pangonia
Rondani.
En outre, les divers auteurs ont successivement compliqué la question par la création de nouveaux
genres basés sur des caractères inconstants; ce sont :
i° Clanis Walker (i 85o), contenant 18 espèces, dont g sont des Erepkopsis , 5 des Diatomineura, 1 Corizo-
neura et 3 species incertae sedis.
2° Osca Walker (i85o), comprenant 2 espèces, l’une est un Erepkopsis, l’autre une Diatomineura.
3° Philochile Hoffmansegg (1828), comprenant 5 espèces sans ocelles, 4 d’entre elles sont rapportées au
genre Pangonia Rondani. une autre au genre Diatomineura.
40 Scaptia Walker (i85o), comprenant 6 espèces qui sont toutes des Diatomineura.
5° Nuceria Walker (r85o), comprenant 5 espèces dont 3 sont des Pangonia Rondani et 2 des Corizoneura .
6° P acina Walker (i85o), comprenant 3 espèces qui sont des Pangonia Rondani.
70 Phara Walker (i85o), comprenant 18 espèces, dont 3 Cadicera Macquart, 3 Corizoneura, 11 Pangonia
dont 3 sensu latiore, 1 Diatomineura.
8° Plinthina Walker (i85o), comprenant 1 seule espèce qui est une Erepkopsis.
90 Scarphia Walker (i85o), comprenant 1 seule espèce qui est une Corizoneura.
io° Lilaea Walker (i85o), comprenant 2 espèces, l'une est une Pangonia incertae sedis, l’autre appartient
au groupe des Tabaninae (Ricardo).
Nous pouvons considérer Pangonia maculata Fabricius, comme le type du genre Pangonia Ron-
dani : Yeux contigus chez les mâles, distants chez les femelles, glabres ; des ocelles. Face prolongée,
revêtue de pilosité. Antennes de la longueur de la face, à articles régulièrement décroissants, sans dent
ni saillie. Bande frontale large, sans callosité brillante. Palpes : premier article cylindrique, deuxième
ovoïde, allongé, terminé en pointe, aplati dans le sens du grand axe; chez le mâle le deuxième article
est plus pointu et plus étroit. Trompe plus longue que les palpes. Thorax et scutellum velus. Abdomen
glabre, au moins chez la femelle. Pattes longues avec deux éperons aux tibias médians et postérieurs.
Ailes à première cellule marginale postérieure fermée.
1 26
DIPTERA
A ce groupe appartiennent P. maculata Fabricius, P. marginata Fabricius, P. micans Macquart,
P. ferruginea Meigen, P. Kraussei Surcouf, qui sont voisins de P. maculata.
Nous rapprochons provisoirement du genre Pangonia Rondani, le genre décrit par Brèthes
(1910), sous le nom de Silvestriellus (1) et dédié au Professeur Silvestri :
« A. Scepside , Silvio et Esenbeckia vicinus , tibiis posticis calcaratis, antennis et abdomine similis.
» A. Scepside et Silvio differt : cellula prima postica occlusa et ab Esenbeckia differt : palpis normalibus,
» clypeum tantum superantibus (in Esenbeckia compressis et filiformibus). »
Nous n’avons pu nous procurer jusqu’à présent l’Insecte décrit par Brèthes et le mettons à la suite
du genre Pangonia Rondani dont ses carastéristiques le rapprochent.
Distribution géographique.
i. S. Patagoniens Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 473 Argentine.
(1910).
Biologie. La biologie des Pangonia est encore peu connue; aussi, citons-nous quelques observa-
tions personnelles.
Au cours d’une mission effectuée en Algérie en igiij’nous avons eu l’occasion d’examiner
plusieurs fois la Pangonia maculata Fabricius. Un mâle, que nous observions, planait au-dessus du sol
à 3o centimètres environ, pendant plus de dix minutes consécutives et se balançait alternativement
de chaque côté. Il volait au soleil vers 9 heures du matin au-dessus des bords herbeux d’un sentier du
Bou-Zegza (massif montagneux à 5o kilomètres au sud d’Alger); quelques heures plus tard nous avons
observé en peu d’instants trois femelles de la même espèce qui voletaient autour de notre campement
situé au bord de l’eau, deux femelles sont venues piquer les chevaux que l’on amenait à la rivière pour
boire, elles les attaquaient à la face interne des cuisses et enfonçaient profondément leur rostre; on
distinguait parfaitement le mouvement d’avancée et de retrait de la trompe durant la succion.
L’année suivante (avril 1912), en explorant à bicyclette les bords de la mer, dans la Baie du Corso,
nous avons été piqué par P. maculata pendant que nous descendions une longue côte, la Pangonia était
venue se placer à la face interne du genou gauche et avait enfoncé perpendiculairement son rostre à
travers le bas de laine. Arrivé à la montée, nous avons pu nous arrêter et laisser la Pangonia continuer
sa succion, plusieurs minutes avant qu’elle ne s’interrompît. La piqûre est aussi douloureuse que celles
des Chrysozona ; quoique la trompe des Pangonies soit longue et mince, ces Insectes sont donc suscep-
tibles de piquer l’homme et les animaux.
Bibliographie. Latreille, Hist. Nat. Crust. Inst. Vol. 3, p. 437 (1802) ; Rondani, Arch.
Zool. Modena, Vol. 3. p. 84 ( i863) ; Loew, Dipt. Südafr. Vol. 1, p. 20 (i860); Wien, Ent. Zeit. ( 1 863) ;
Schiner, Fauna Austr. Vol. 1 (i860); Reise Novara, Dipt. p. 99(1866); Macquart, Dipt. Exot.
( 1 838- 1 855 ) ; Walker, List Dipt. Brit. Mus. (1848); Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 3,
p. 191 (i8g5); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io5 (1900); Bezzi, Ann. Mus. Stor.
Nat. Genova, Vol. 12, p. 181 ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 94 (1912).
Distribution géographique. Le nombre total des espèces actuellement connues du genre
Pangonia est de cent et neuf ; il y a en outre deux variétés et vingt-huit synonymes. Ces espèces sont
répandues uniquement dans les régions tempérées et principalement chaudes des deux continents,
i. P. adjuncta Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 8 5 (1848). Afrique méridionale.
(i) Silvestriellus patagonicus Brèthes : Elongatus, piceo niger, pubescencia brevissima et paulum ferruginea
in thorace et subtus. Haustello et pedibus obscure ferrugineis, fronte pube ferruginea, prope oculos et clypeo utrinque
pube grisea, ornatis, pilis nigris in fronte thorace que, thorace lineis 4 griseis. Alae vix hyalinae, venis piceis, venis
transversis tantum fusco-maculatis. Long. corp. = i5 mm Santa Cruz (Dr Silvestri).
FAM. TABANIDÆ
127
2. P. affinis Loew, Neue Beitr. Kenntn. Dipt. Vol. 6, p. 29 (1859).
3. P. amboinensis Fabricius, Syst. Anti. p. 91 (i8o5).
4. P. angulata Fabricius, ibidem, p. 91 (i8o5).
cingulata Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 70, pl. 1, f. 8 [ Tanyglossa~\
(1827).
conjuncta Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol, 1, p. i35 (1848).
5. P. aterrima Dufour, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 1, p. 388 (i853).
6. P. atra Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 709 (i865).
7. P. atricornis Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 58 (1821).
cingulata Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 103(1828).
8. P. atrifera Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 5, p. 272 (i860).
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Espagne.
Inde orientale, Amboine.
Afrique méridionale.
Cap de Bonne-Espérance.
Afrique méridionale.
Algérie.
Chili.
Cap de Bonne-Espér.
Mexique.
Mexique.
Congo belge.
Chili.
Afrique septentrionale.
Afrique occidentale.
Cap de Bonne-Espér.
Australie.
Afrique méridionale.
Pays des Somalis.
Nyassalhnd.
Afrique méridionale.
Patrie inconnue.
Congo belge.
Cap de Bonne-Espér.
Tanganyka.
Mexique.
Chili.
Chili.
Protectorat est-africain.
Nord de la Nigéria.
Australie occidentale.
Brésil.
Amérique méridionale.
Argentine.
Espagne.
Angola.
Ile de France.
Monts Kilidmandjaro.
Espagne.
Egypte.
Chili.
Espagne.
France.
Cap de Bonne-Espér.
Mexique.
Asie mineure.
? Australie.
Espagne.
Océanie.
128
DIPTERA
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(17/6)-
Amérique septentrionale.
Espagne.
Espagne.
Cap de Bonne-Espér.
Patrie inconnue.
Brésil.
Afrique méridionale.
Honduras.
Amérique septentrionale.
Patrie inconnue.
Amérique septentrionale.
Sardaigne.
Tanganyka.
Australie.
Chili.
Amérique septentrionale.
Europe méridionale,
Asie mineure, Afrique
septentrionale
Australie.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale,
Asie mineure.
Algérie.
Europe méridionale.
Afrique méridionale.
Congo belge.
Mexique.
Cap de Bonne-Espér.
Amérique méridionale.
Asie mineure,
Chili. [Ile de Rhodes.
Equateur.
Mexique.
Amérique septentrionale.
Mexique. [Asie mineure.
Europe centr. et inérid.
Afrique méridionale.
Amérique septentrionale.
Australie.
Mozambique.
Cap de Bonne-Espér.
Patrie inconnue.
FAM. TABANIDÆ
129
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103. P. varicolor Wiedemann, Aussereurop. zweifl. 1ns. Vol. 1, p. 98 [Pan-
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104. P. variegata Fabricius, Syst. Anti. p. 92 (i8o5).
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107. P. Walkeri Newman, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 4, p. 56 (1857).
108. P. W iedeminni Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 48, pl. 2, f. 3
( 1 85g) .
basilaris Wiedemann. Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 2, p. 621 d1 (i83o).
tepicaua Townsend. TheCanad. Ent. Vol. 14, p. 289.
109. P. zonata Walker, The Entom. Vol. 5, p. 256 (1870).
Inde orientale.
Nubie.
Erythrée.
Mexique.
Mexique.
Mexique.
Assinie.
Mexique.
Sénégal.
Afrique méridionale.
Cap de Bonne-Espér.
Chili.
Tajura.
Vénézuéla.
Syrie.
Mexique.
Amérique méridionale.
Patrie inconnue.
Chili.
Afrique méridionale.
Europe méridionale.
Europe méridionale.
Chili.
Australie.
Mexique.
Arabie.
19. Genus DIATOMINEURA Rondani
Diatomineura Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84 (1864).
Melpia (partim) Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 8 (i85o).
Scaptia (partim) Walker, ibidem, Vol. 1, p. 8 (i85o).
Caractères. Les caractéristiques de ce genre sont les suivantes : première cellule marginale
postérieure ouverte. Yeux velus.
Les Insectes de ce genre sont de taille variant entre 10 m/m. et 3o m/m. La coloration est
fréquemment brune ou fauve.
Plusieurs espèces n’appartenant pas aux Diatomineura ont été décrites dans ce genre, les types sont
perdus, de nouvelles captures seront nécessaires pour exclure les espèces mal nommées.
Le sous-genre N eopangonia Lutz ne semble différer des Diatomineura que par la pubescence des
yeux qui est courte.
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. ( 1 838) ; Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3(1864);
Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7-8), Vol. 5, 6, 8, 9, 14, 19 (1900-1917); Lutz, Zool. Jahrb Suppl.
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DIPTERA
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Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 98 (1912).
Distribution géographique. Les quarante-huit espèces décrites proviennent en majeure partie
de l’Amérique méridionale et de l’Australie. Leurs premiers états sont inconnus.
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Nouvelle-Galles du Sud.
Australie.
Chili.
Portugal.
Australie, Tasmanie.
Australie.
Australie.
Tasmanie.
Nouvelle-Zélande.
Nouvelle-Guinée.
Australie.
Australie.
Queensland.
Amérique septentrionale.
Chili.
Tasmanie.
Brésil.
Cap de Bonne-Espér.
Australie.
Australie.
Australie occidentale.
Chili.
Amérique septentrionale.
N ouvelle-Zélande .
Chili.
Tasmanie.
Australie.
Australie.
Australie.
Chili.
Argentine.
Chili.
Nouvelle-Zélande.
Chili.
Patrie inconnue.
Brésil.
FAM. TABA NI DÆ
1 3 1
34. D. molesta Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1. p. 91 (1828).
PI. 4, Fig. 9a. b.
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39. D. pyrausta Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. 1. p.43 [ Pangonia }
(1886).
40. D. rhinophora Bellardi , Saggio Ditter. Messie Vol. 1 , p. 46, pi. 2 , f. x [ Pangonia ]
(i859).
41. D. ruficornis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 25, pi. 3, f. 3 [ Pangonia]
(i845).
constans Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. i5, [ Pangonia\ (i85o).
42. D. sitbappendiculala Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 19, pi. 2. f. 2
[Pangonia'] (i85o).
43. D. tabanipennis Macquart, ibidem. Vol. 1, p. 104 [ Pangonia ] (i838).
seminigra Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. 432 (1902).
44. D. testacea Macquart, ibidem, Vol. 1, p. 99 [ Pangonia ] ( 1 838).
45. D. tesiaceomaculata Macquart, ibidem, Suppl. 4. p. 21 [ Pangonia ] (i85o).
46. D. varia Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 209 [ Diabasis ] (1848).
47. D. violacea Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 22, pi. 2, f. 3 [Pangonia] (i85o).
48. D. viridiventris Macquart. ibidem, Vol. 1, p. 108 [ Pangonia ] (i838).
Brésil.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie.
Amérique centrale,
Mexique.
Mexique.
Tasmanie.
Tasmanie.
Tasmanie.
Brésil.
Brésil.
Australie.
Australie.
Chili.
Tasmanie.
Vénézuéla, Chili.
Subgenus NEOPANGONIA Lutz
N eopangonia Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 5 (1909).
Caractères. Ce sous-genre, dit le docteur Lutz, présente les caractères des Erephopsis, mais il
en diffère par la première cellule marginale postérieure largement ouverte.
L’ouverture de la première cellule et la villosité des yeux classe ce sous-genre dans le groupe des
Diatomineura, suivant les caractères indiqués au tableau des genres.
Le sous-genre du docteur Lutz a été établi pour une seule espèce dont nous donnons ci-dessous
la description (r).
(il Neopangonia pusilla Lutz (1909). Trompe noire plus longue que l'abdomen ; premier article des palpesjaune-
grisàtre, deuxième jaune-rougeâtre, noirâtre vers l’apex. Face fortement saillante, brune, portant au-dessous des yeux et
des antennes un sillon profond, déprimé, arqué. Antennes rousses, les deux premiers articles velus, le dernier glabre,
mais portant quelques poils noirs, seulement à l’extrémité des huit segments. Bande frontale brun-noirâtre. Yeux d’un vert
assez brillant avec une épaisse mais courte pubescence blanchâtre. Ocelles visibles. Vertex brun à pruinosité claire au bord
des yeux. Partie inférieure de la tête et barbe d’un gris cendré clair. Thorax brun-noirâtre en dessus avec une ligne médiane
plus sombre et des lignes latérales plus claires, une zone claire en avant du callus huméral et jusqu’à la racine de l’aile. Scu-
tellum brun ou rougeâtre, flancs et pectus ainsi que les hanches antérieures, revêtus de poils assez longs, gris-blanchâtre.
Abdomen fortement rétréci à partir du troisième segment puis se prolongeant vers l’apex en ligne droite; dessus fortement
arqué et convexe, dessous un peu concave. La couleur générale est d’un jaune de corne translucide, à dessins brun-noirâtre,
ceux des premiers segments forment des bandes à contour irrégulier qui se prolongent ensuite régulièrement sur la face
dorsale. Cette surface porte de courts poils noirs sur le disque, les bords extérieurs sont ciliés de blanchâtre. Ventre d’un
jaune grisâtre mat avec une bande longitudinale médiane sombre très inégalement visible, fréquemment interrompue ; il y a,
en outre, une bande transverse irrégulière d’un brun-noirâtre. Ailes d’un gris plus ou moins clair, plus rougeâtre à la base ou
au bord antérieur de l’aile; quelques cellules, en particulier la cellule anale, sont fortement éclaircies dans leur milieu ; la
nervure costale et les transverses, voisines de la base, sont rembrunies; première marginale postérieure largement ouverte,
troisième nervure longitudinale formant un angle, mais sans rameau récurrent. Balanciers brun clair ou brun noir. Pattes
jaune rouge, cuisses ciliées de gris en dessous et revêtues en entier de fins poils jaunes. Tarses complètement noirâtres
en dessus à pubescence concolore, dessous un peu éclairci. Quatre femelles prises à Sâo Paulo (Brésil), au mois d’avril, en
deux années consécutives.
l32
DI PT ERA
Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. io. p. 5 (1909); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 109 (1912).
Distribution géographique.
i. N. pusilla Lutz. Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 5 (1909). Brésil.
20. Genus PSEUDOTABANUS Ricardo
Pseudotabanus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 271 (1915).
Caractères. Formé pour deux espèces provenant du Queensland. Des ocelles, des éperons aux
tibias postérieurs. Antennes : huit divisions au dernier article qui est large comme celui du genre Tabanus
à la base, les trois divisions après la première sont indistinctes, les quatre dernières petites et distinctes.
Premier article antennaire très court dépassant à peine la moitié des quatre premières divisions du
troisième article, deuxième plus court, cyathi forme. Palpes égalant les deux tiers de la trompe,
semblables à ceux du genre Tabanus. Ailes à cellules marginales postérieures ouvertes; sans appendice.
Les espèces de ce genre Pseudotabanus ressemblent à celles du genre Tabanus.
Bibliographie. Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 271 ( 1 9 1 5).
Distribution géographique.
1. P. distinctus (1) Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 271 (190). Queensland.
2. P. queenslandi (2) Ricardo, ibidem. Vol. 16, p. 272 (1915). Queensland.
21. Genus COENOPROSOPON, Ricardo
Coenoprosopon Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 268 (1915).
Caractères. Genre formé pour deux femelles des Blue Montains (Nouvelle-Galles du Sud), delà
collection de M. C.-J. Wainwright, de Birmingham. Le caractère le plus frappant de cette espèce est
celui du palpe qui est extrêmement développé, le second exemplaire a les palpes incomplets. Antennes
petites, troisième article à huit divisions, la première, petite, épaisse, les autres très petites; les trois
premières divisions à dense pubescence noire. Labande frontale très large et concave, plus étroite à
l’apex. Ocelles très distincts. Eperons des tibias postérieurs petits, mais très épais. Ailes grandes, toutes
les cellules marginales postérieures ouvertes.
Bibliographie. Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 268 ( 1 g 1 5) .
i Pseudotabanus distinctus Ricardo. Noir, abdomen à bandes jaunes; antennes et pattes noires; ailes grises,
teintées de brun sombre au bord antérieur et principalement à l'apex de la cellule sous-marginale. Longueur ; 14 m/m.
Longueur de la trompe : 2 m/m.
Habitat : Townsville, Nord du Queensland. Type dans la collection du British Museum.
(2) Pseudotabanus queenslandi Ricardo. Espèce noirâtre à taches médianes et bandes grises sur l’abdomen.
Longueur 14 1/2 m m. Très voisine de la précédente espèce.
Habitat ; Queensland. Type dans la collection du British Museum.
FAM. TA BAN I DÆ
1 33
Distribution géographique. Deux espèces connues.
1. C. Wainwrighti (i) Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1 6, p. 268 Nouv. -Galles du Sud.
(ïgi5).
2. C. Hamlyni Taylor, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol 42, p. 52 1, pl. 28. Nouv. -Galles du Sud.
f. 3 (1917).
22. Genus CORIZONEURA Rondani
Corizoneura Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84(1863).
Caractères. Ce genre, qui comprend quarante-quatre espèces, une variété et six synonymes, sera
sujet à révision lorsque les Corizoneura seront mieux connues, car certaines d’entre elles n’ont pas été
«
capturées à nouveau, depuis l’époque de leur description. La caractéristique du genre Corizoneura est
donnée par leur nervation qui est celle de Diatomineura , c’est-à-dire avec la première cellule marginale
ouverte; en outre, les yeux sont glabres. Habituellement pas d’ocelles; la face, spécialement chez la
femelle, est nettement allongée, parfois en forme de groin, elle porte une callosité brillante ou tout au
moins une aire plus ou moins brillante de chaque côté. Trompe longue, parfois très longue, en général
beaucoup plus que le thorax et le scutellum, horizontale ou presque. Les extrémités du premier et du
second article des tarses des mâles sont généralement prolongés en dessus en un appendice en forme de
languette qui atteint son plus grand développement sur le second article.
Rien n’est connu des premiers états des Corizoneura.
Bibliographie. Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84 ( 1 863) ; Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2. p. 101 (1912).
Distribution géographique. Les espèces semblent réparties en Afrique et en Océanie, deux
espèces atteignent l’Europe, quelques-unes habitent l’Amérique.
X. C. aethiof>ica Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 67, pl. 1, f. 6
[ Tanyglossa] (1827).
app’ndiculata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. 97, pl. i3, f. 2(i838).
varicolor Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 98 (1828).
2. C. albifrons Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6i3 (1892).
3. C. alternans Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 19 [ Pangonia ] ( 1 855) .
Cap de Bonne-Espér.
Afrique méridionale.
Cap de Bonne-Espér.
Océanie.
i Coenoprosopon Wainwrighti q Ricardo. Grande espèce de couleur fauve, à ailes teintées de brun. Longueur
du type : 16 m/m., l’autre femelle mesure i5 m'm. Longueur de la trompe 2 m/m. Face brun ambré, à tomentosité jaunâtre,
le tubercule central dépourvu de tomentosité sur sa partie supérieure à courts poils noirs dont quelques-uns sur la face
supérieure des joues. Barbe jaune-pâle. Palpes de la couleur de la face, premier article plus pâle, court, épais; deuxième
article très grand, aplati, claviforme, courbé, étroit à son extrême base, puis s’élargissant, la surface externe toute entière
recouverte de courts poils noirs, la face interne complètement glabre: la trompe est environ i/3 plus longue que les palpes.
Antennes situées sur la protubérance, les deux premiers articles de la couleur de la face, le troisième, plus rouge, assombri
à son extrémité apicale ; premier article court et épais, couvert d'épais poils noirs, le deuxième semblable, moitié moindre,
le troisième à première division en anneau, la deuxième courte et épaisse, les suivantes plus étroites et très petites. Bande
frontale très large, rétrécie d’un tiers à l’apex, sillonnée au milieu de même couleur que la face, dénudée. Ocelles grands.
Yeux petits, glabres à reflets verdâtres Tête petite en comparaison du volume de l’Insecte. Thorax brun avec deux bandes
latérales tomenteuses jaunâtres et une bande médiane peu distincte très étroite; une tomentosité jaunâtre parait sur les côtés
et sur la partie postérieure du dos, et recouvre entièrement le scutellum, la pubescence est fournie de très courts poils noirs,
celle du scutellum comporte des poils jaunes plus longs. Abdomen brun ambré mais non uniforme de couleurs, une bande
médiane noire est visible, pubescence nulle, quelques courts poils blancs sur les segmentations. Patte brun de Sienne, les
tibias un peu pâles. Hanches à courts poils noirs, pubescence jaunâtre, par ailleurs. Ailes grandes brunâtres, plus claires
au bord postérieur ; nervures jaune-rougeâtre, appendice rudimentaire. Toutes les cellules postérieures ouvertes, la quatrième
resserrée au bord.
DIPTERA
î34
4. C. angusta Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. ii [Pangonia] (1847).
5. C. annulata Bigot. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 612 (1892).
6. C. anthracina Macquart, Dipt. Exot: Suppl. 4, p. 23, pl. 2, f. 3 [Pangonia]
(i85o).
V 7. C. barbata Linné, Mus. Lud. Ulr. p. 22 [ Tabanus ] (1764).
var. fasciata Macquart. Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 194(1838).
8. C. berylensis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 38 (1915).
9. C. brachyrrhyncha Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 614 (1892).
10. C. brevipalpis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 8 [ Pangonia ] (1847).
11. C. conspicua Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 38 (1915).
12. C. chrysophila Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 55 [Tabauus] (1848).
aurofasciata Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Frankfurt, Vol. 6, p. 327,
pl. 43, f. 5 [ Pangonia ] (1867).
nigros ignata Thomson, Eugenies Resa, Dipt. p. 451 [Pangonia] (1868).
13. C. directa Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 20 [ Pangonia ] (i85o).
14. C. distincta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 55 (1908). —
PI. 4, Fig. I I.
15. C. dorsalis Macquart, Dip. Exot. Vol. 1. p. ioo(i838).
16. C. erratica çf Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. i.p. 189 [Tabanus] (1848).
17. C. fera Williston, Trans. Kansas Acad. Sc. Vol. 10, p. i3o [ Pangonia ] (1887).
18. C. formosa Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 142 (1920).
19. C. fulva Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 19 [ Pangonia ] (i85o).
20. C. hastata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 4o3 (1912).
21. C. inornata Austen, ibidem, Vol. 1, p. 282 (1911).
22. C. kurandae Taylor, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 41, p. 748
(I9I7)-
23. C. lateralis Fabricius, Syst. Anti. p. 91 [Pangonia\ (i8o5).
tabaniformis ruf a De Geer, Mém. Ins. Vol. 6, p. 272, pl. 25, f. 11 [ Bombylius ]
(1776).
24. C. lineatithorax Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3,p. 399(1912).
25. C. longirostris Hardwicke, Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 14, p. i35, pl. 6,
f. 5-6 [Pangonia] (i825).
26. C. montana Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 33, p. 17 [Pangonia] (1901).
27. C. neocaledonica Mégnin, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 8, Bull. p. i45
[Pangonia] (1878).
leucopicta Bigot. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 616 (1892).
28. C. pallidipennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 110, pl. 1,
f. 3 (1900),
29. C. parva Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. iq5 [ Pangonia ] (1848).
30. C. penetrabilis Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 401 (1912).
31. C. picta Macquart, Hist. Nat. Dipt Vol. 1, p. ig5 (1834).
32. C. rufa Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 106 [Pangonia] (i838).
33. C. ruficornis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6i5 (1892).
34. C. rufovittata Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 19, pl. 2, f. 1 [Pangonia]
(i85o).
35. C. sagittaria Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 16, p. 386 (1910).
36. C. Schwetzi Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 143 (1920).
37. C. sulcifrons Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 19 [Pangonia] (i855).
38. C. taprobanes Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 324
[Pangonia] (1854).
3g. C. tigris Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 10. p. 143 [Pangonia] (1880).
40. C. tranquilla Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 367
(1Ö74).
41. C. umbratipennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. 5,p. 3, pl. 1, f. 9
(1900).
Australie.
Europe méridionale.
Tasmanie.
Cap de Bonne-Espér.
? Cap de Bonne-Espérance.
Queensland.
Cap de Bonne-Espér.
Australie.
Queensland.
Australie.
Australie.
Cap de Bonne-Espér.
Afrique orientale,
Abyssinie.
Australie.
Australie.
Amérique septentrionale.
Afrique méridionale.
Australie.
Afrique portugaise
Katanga. [orientale.
Queensland.
Afrique méridionale.
Nord de la Rhodésia.
Inde orientale.
Nouvelle-Zélande.
Nouvelle-Calédonie.
Afrique occidentale.
Afrique méridionale.
Nord de la Rhodésia.
Europe méridionale.
Pérou.
Amérique septentrionale.
Tasmanie.
Afrique occidentale.
Congo belge.
Océanie.
Ceylan.
? Perse ? Caucase.
Amérique septentrionale.
Australie.
FAM. TAB AN I DÆ
1 35
42. C. veluiina Bigot, Mém. Soc. Zool. France. Vol. 5, p. 6 1 5 (1892).
43. C. virgata Austen, Bull. Ent Research, Lond. Vol. 1. p. 277(1911).
44. C yezoensis Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 18 (1918).
Amérique septentrionale.
Katanga.
Formose.
23. Genus BUPLEX Austen
Bu pi ex Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. n,p. 130(1920).
Caractères. Ce genre est démembré à juste titre du genre Corizoneura Rondani par le Major
E. E. Austen. Ses caractéristiques sont les suivantes : Ocelles existant habituellement; face non pro-
longée, plutôt convexe, sans callosité ou zone brillante de chaque côté ; trompe de longueur moyenne,
égalant tout au plus le thorax et le scutellum et inclinée en général à 45°; extrémités distales des articles
des tarses jamais prolongées en appendices.
Le type du genre est Pangonia suavis Loew (1), d'Afrique méridionale.
Bibliographie. Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. in (1920).
Distribution géographique. Toutes les espèces connues proviennent de l'Ethiopie et de
l’Afrique méridionale.
1. B. albifacies Ricardo, Ann. S. Afric. Mus. Vol. 10, p. 431 (1914).
2. B. brunniptnnis Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. p. 337 \Pangonid\
( 1 85S).
3. B. dissimilis Ricardo, Ann. S. Afric. Mus. Vol. 10, p. 451 (1914).
4. B . fuscinervis Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 11, p. 141 (1920).
5. B. suavis Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 337 [Pangonia]
(i858).
6. B. subfascia Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Supp. 1, p. i36 [ Pan-
gonia] (1834).
Afrique méridionale.
Afrique méridionale.
Afrique méridionale.
Afrique méridionale.
Afrique méridionale.
Port Natal.
24. Genus PSEUDOPANGONIA Ricardo
Pseudopangonia Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 273 ( 1 9 1 5) .
Caractères. Ce genre est très distinct de tous ceux déjà connus des Pangoninae par son
troisième article antennaire qui ne comprend que quatre divisions en tout. Antennes petites, situées sur
un tubercule proéminent, les deux premiers articles courts et épais, le deuxième moindre que le premier;
le troisième est double des deux premiers, formé de quatre divisions, la première épaisse et conique,
les trois suivantes très étroites, chacune environ de la longueur de la division basilaire. Palpes petits et
étroits. Trompe courte. Face courte, presque horizontale. Bande frontale étroite et sillonnée. Ocelles
faisant saillie sur le vertex. Abdomen large et plat. Pubescence très éparse. Tibias postérieurs avec une
forte épine à l’extrémité. Ailes grandes, plus longues que l'abdomen. Toutes les cellules largement
ouvertes sauf l’anale, pas d’appendice.
Bibliographie. Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 273 (1915).
(l) « Buplex suavis Loew q (1857). Flavescens, thorace nigrovittato, abdomine nigrofasciato antennis pedibusque
» nigris, alis ochrascentibus ante apicem infuscatis, cellula posteriore prima aperta, vena transversa apicali appendiculata.
» Palpi longi, acuminati, superius profunde sulcati. Long. corp. 6 3/4-7 lin.
»> Cap B. Sp., Caffraria (Wahlb.). »
DIPTERA
1 36
Distribution géographique.
i. P . australi* Ricardo (i), Ann. Mag. ^at. Hist. (8), Vol. i6, p. 273 (igi5). Australie, Nouv. -Galles
du Sud.
25. Genus GASTROXIDES, Saunders
Gastroxides Saunders, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2, p. 5g (1841).
Ditylomyia Bigot, Rev. Mag. Zool. (2), Vol. 11, p. 3o5 (1859).
Caractères. — Ce genre fut créé par Saunders pour une seule espèce de l’Inde; une
deuxième espèce décrite par B igot constituait d’après ce dernier le genre Ditylomyia.
Le genre de Saunders présente les caractéristiques suivantes : tête transverse avec trois ocelles
placés en triangle équilatéral au vertex; trompe droite, inclinée vers le bas, environ de la longueur de
la tête; antennes bien plus longues que celle-ci : premier article cylindrique double du deuxième qui est
plus long que large; troisième supérieur aux deux premiers, divisé par quatre étranglements en cinq
segmentations, dont la première, la partie basilaire, est subégale aux quatre suivantes; la segmentation
basilaire est prolongée à sa partie supérieure en une épine pointue dirigée en avant. Thorax ovale
beaucoup plus large que la tète. Abdomen de sept articles apparents, ovo-conique, terminé en une pointe
aiguë Pattes longues et minces.
D’après Miss G. Ricardo, les exemplaires appartenant au British Museum ne correspondraient
pas aux types eux-mêmes, au moins pour le mâle.
Bigot avait formé le genre Ditylomyia par une espèce de l’Inde : D. ornata (185g); de l’examen
du type qui existe au British Museum, il résulte que le genre Ditylomyia , imparfaitement caractérisé,
doit tomber en synonymie ; l’espèce décrite par Bigot doit donc être rapportée au genre Gastroxides
Saunders.
Cette espèce présente, de même que G. ater Saunders, un dimorphisme de coloration très appa-
rent entre la livrée du mâle et celle de la femelle, s’il n’y a pas eu erreur dans la détermination du mâle.
Celui-ci mesure i5 m/m. de longueur; l’abdomen est rougeâtre avec des taches noires, l’extrémité apicale
noire; chez la femelle, l’abdomen est noir, long et pointu, le second segment est le plus grand le pre-
mier et le troisième ont le bord postérieur jaune, le second et le quatrième sont bordés de gris; les
suivants sont noirs, avec un peu de rouge sur les côtés. Longueur de la femelle : 18 m/m.
Bibliographie. Saunders. Trans. Ent. Soc. Lond. (3), Vol. 5 r , p. 5g (1841); Bigot, Rev. Mag.
Zool. (2), Vol 1 1, p. 3o5 (1859) ; Loew , Dipt. Fauna Südafr. Vol. i , p. 16 (i860) ; Van der W u 1 p ,
(1) Pseudopangonia australis Ricardo q (igi5) Grand Insecte bossu, thorax d’un jaune cuir un peu rosé,
abdomen couleur tan jaunâtre, avec une bande médiane brunâtre à l’apex. Ailes teintées de brun. Longueur : 20 à 23 m/m.,
longueur de la trompe : 1 m/m. Face jaune tan, couverte d’une tomentosité grise, sans pubescence, barbe blanche. Palpes
jaune-rougeâtre à poils noirs, atteignant les deux tiers de la longueur de la trompe. Antennes situées sur un petit tubercule
élevé d’un jaune-rougeâtre sale ; les deux premiers articles à poils noirs, le troisième avec quelques-uns sur les divisions et à
l’apex Bande frontale à côtés parallèles, six fois aussi haute que large, de même couleur que la face, avec un sillon de
chaque côté et une callosité mal définie. Thorax grand, avec des poils jaunâtres sur le dessus et les côtés; pectus couvert
d’une tomentosité grise avec des poils blancs et bruns. Scutellum comme le thorax. Abdomen brun sur les côtés et à bande
médiane brune, les quatre derniers segments brunâtres à tomentosité grise, pubescence courte très clairsemée principa-
lement jaune ou jaunâtre sur les parties concolores, et brune par ailleurs; envers brunâtre couvert d’une tomentosité
grise. Pattes brun-rougeâtre à pubescence noire. Ailes plus longues que le corps, amples, colorées en brun, surtout au
bord antérieur ; nervures jaunâtres, stigma indistinct, pas d’appendice. Cellules postérieures marginales ouvertes.
Habitat : Femelle provenant du Queensland, une autre femelle a été capturée dans la Nouvelle-Galles du Sud.
Type dans la collection du British Museum fd’après Miss G. Ricardo).
FAM. TABANIDÆ
i3 7
Cat. Dipt. South Asia (1896); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 5 (1900); Rec. Indian Mus. Vol. 4,
p. 370 ( 1 9 r i ) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. hi (1912).
Distribution géographique.
1. G. ater Saunders (1), Trans. Ent. Soc. Lond.Vol.3, p. 5g. pi. 5, f. 4(1841). Inde orientale.
— PI. 5, Fig. 6a, b.
2. G. ornatus Bigot, Rev. Mag. Zool. (2), Vol. 11, p.-3o5 [Ditylomyia] (1859). Ceylan.
26. Genus HINEA Adams
Hinea Adams. Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 3, p. i5o (1905).
Caractères. Premier et deuxième articles des antennes courts, le premier double du deuxième,
troisième composé de cinq segmentations dont la première est la plus développée et porte un long
prolongement à sa base. Dernier article des palpes de grande taille et en forme de croissant. Trompe
droite environ delà hauteur de la tète. Face courte, convexe. Bande frontale déprimée, son angle avec
l’occiput est moindre que chez la plupart des Tabanides. Ailes dépassant de beaucoup l'abdomen,
cellules marginales postérieures ouvertes.
Espèce typique : Hinea pertusa Loew.
Nous avons pu examiner les deux sexes de cette espèce au British Museum, le genre Hinea
ressemble au genre Gastroxides par la forme de la bande frontale, des antennes et de l’extrémité compri-
mée de l’abdomen ; il en diffère par la forme de la face qui est arrondie et courte chez Hinea , triangulaire
et prolongée vers la base dans Gastroxides et celle des palpes qui sont longs, arqués et médiocrement
renflés chez Gastroxides et épaissis, recourbés en croissant chez Hinea.
(i) Gastroxides ater Saunders < 1841 ) q. Noir de charbon, velu; les ailes d’un brun noir, avec une tache ovale
jaunâtre, irrégulière, traversant le milieu du disque et une tache plus petite de même apparence vers l’apex. Envergure :
26,60 m/m, largeur ii m/m. De l’Inde centrale. Dans ma collection (traduit de Saunders).
Nous possédons, dans la Collection du Muséum de Paris, deux exemplaires de cette espèce. Ils ont été recueillis par
F. Caius en 1911 à Trichinopoly, dans l’Inde anglaise (Présidence de Madras) l’état de presque parfaite conservation de
ces deux spécimens nous a permis de reconstituer une description plus complète que celle de Saunders.
Mâle. Longueur 12 m/m. Tête beaucoup plus large que le thorax; yeux réunis sur toute leur longueur, à grosses
facettes dans plus de la moitié supérieure de l’œil ; la zone des petites cornéules s'étend vers la partie inférieure, à hauteur
de l’insertion des antennes; elle contourne étroitement le bord externe et se termine au vertex où sont trois ocelles. Antennes
brunes, premier et deuxième article cylindriques, le premier triple du second, le troisième manque chez le mâle. La région
épistomale, de couleur brune, est en retrait et porte en son milieu une vaste callosité ovale d’un noir brillant. Palpes longs,
minces, noirs, à pilosité semblable. Trompe de la longueur de la tête, mince. Thorax et scutellum d’un noir brunâtre brillant,
scutellum un peu renflé. Flancs et pectus noirâtres. Abdomen noir, sauf le deuxième segment qui est roux en dessus et
en dessous. Pattes longues, antérieures et médianes brunes, postérieures à fémurs noirs. Ailes étroites, d’un brun clair, avec
une bande transverse et une tache circulaire hyalines, cette tache est située autour de la bifurcation de la troisième nervure
longitudinale; la bande affecte -les cellules radiale, cubitale, première, quatrième et cinquième cellules marginales, ainsi
que l’extrémité apicale des deux basilaires et la discoïdale. Balanciers à massue blanche.
F emel le. Longueur i5 m/m. Noire en entier. Tête plus large que le thorax et yeux à cornéules égales; bande frontale
plus étroite au vertex qu’à la base, portant deux saillies séparées par un large sillon transverse; tubercule ocellaire vaste
portant trois ocelles écartés ; triangle frontal mat. Antennes insérées vers le milieu de la tête, descendantes, premier et
deuxième articles semblables à ceux correspondants du mâle, quoique plus grands ; troisième article fusiforme, épais, noir
sauf la base qui est rougeâtre et porte une dent étroite de même coloration, prolongée jusqu’à la deuxième des quatre
segmentations de la partie apicale ; celles-ci sont peu aisément discernables. Joues d’un noir mat. Face triangulaire d’un
noir brillant, descendant en une pointe saillante au-dessous de laquelle sont insérés les palpes à la base des maxilles,
ils sont longs, pointus, fortement arqués à leur bord externe, de couleur généralement noire. Trompe massive, courte. Thorax
plus étroit que la tête, de forme allongée. Scutellum et abdomen d'un noir de charbon. Pattes allongées. Ailes plus noires
que celles du mâle, mais portant les mêmes taches; lobe un peu éclairci. Toutes les cellules marginales postérieures ouvertes,
de même que chez le mâle. Balanciers à massue rousse.
1 38
DIPTERA
Bibliographie Adams , Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 3, p. i5o (igo5) ; Loew, Oefv. Svenska
Yet.-Akad. Foerh, Vol. 18, p. 337 ( 1 858).
Distribution géographique. Une seule espèce, de l’Afrique méridionale.
i. H . pertusa Loew (i), Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 337 Cafrerie.
[St'/»««] (i858). — PI. 5, Fig. 5a, b.
ßavipes g q Adams, Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 3, p. i5o [ Hinea ] (igo5). Rhodésia.
27. Genus RHINOMYZA Wiedemann
Rhinomyza Wiedemann, Nova Dipt. Gen. p. 8 (1820).
Tabanocelia Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 4, p. 76 ( 1 856).
nec Erodiorhynchus Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. iio(i838).
Caractères. Description originale de W i edemann : « Antennae triarticulatae ; articulo primo
cylindrico breviusculo ; secundo cyathiformi; tertio elongato paulum recurvo. Proboscis porrecta
adscendens, longa. Palpi basi proboscidis inserti, triarticulati : articulo primo breviusculo ; secundo
longiore; tertio secundo multo longiore. Ocelli maximi, mare contigui ut vix spatium remaneat pro
ocellis tribus. Alae et habitus Tabanorum. »
Bigot redécrivit sous le nom nouveau de Tabanocelia (i856), Rhinomyza denticornis ; ce nom de
genre tombe en synonymie.
Le genre Rhinomyza Wiedemann est caractérisé par la présence d’une saillie antennaire générale-
ment longue et par la concavité de la face, vue de profil.
Femelle. Yeux glabres ou velus suivant les espèces, à cornéules égales. Bande frontale à côtés
parfois légèrement convergents vers le vertex portant une callosité médiane longitudinale saillante,
linéaire. Palpes minces et allongés. Antennes à premier article plus allongé que chez les Taons;
deuxième petit, cyathiforme; troisième composé d’une partie basilaire et d’une partie apicale constituée
par quatre segmentations, les trois premières moniliformes, la dernière aiguë et subégale aux deux
précédentes ; la partie basilaire porte à l’extrémité supérieure un prolongement dentiforme recourbé et
qui s’étend en général jusqu’à la deuxième segmentation de la partie apicale, le bord inférieur de celle-ci
présente parfois une saillie anguleuse sur son contour. Ailes à nervation normale, cellules postérieures
marginales ouvertes. Pattes minces, sans touffes de poils ni franges.
Bibliographie Wiedemann, Nova Dipt. Gen. p. 8 (1820) ; Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1,
p. 1 10 ( i838) ; Bigot, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 4, p. 76 ( 1 856) ; Schi n er , Reise Novara, Dipt. p. 97
(1868); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 290 (1901); Surcouf, Tabanides de Madagascar,
p. 24 (1909) ; Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 1 (1912); Surcouf & Gonzalez-Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. io3 (1912).
Distribution géographique. Le genre Rhinomyza comprend actuellement dix-sept espèces, on}’
ajoutait Rh. pusilla Schiner. mais cette dernière espèce doit être rattachée au genre Silvius, elle a appartenu
(1) Hinea pertusa (Silvius) Loew. Cette espèce a été trouvée en Cafrerie et considérée par Loew comme apparte-
nant au genre Silvius , elle a été redécrite sous le nom de ßavipes par Adams .
Longueur: i5 m/m. Tête plus large que le thorax, yeux bruns, triangle frontal jaunâtre. Antennes jaunes. Thorax
brun dans sa partie antérieure, noir ensuite. Scutellum noir. Abdomen noir, les deux derniers segments rougeâtres. Pattes
brun-rouge. Ailes brunes avec une bande oblique hyaline qui atteint les deux cellules basilaires et la cinquième marginale
postérieure.
FAM. TAB AN I DÆ
i3g
au genre Erodiorhynchus Macquart, qui a été mis en synonymie avec le genre Rhinomyza à tort et que
nous rapportons au groupe des Silvius.
1. R. alveolata Surcouf, TabanidesdeMadag. p. 24(1909). PI. 4, Fig. 6a, b.
2. R. bifasciata Grünberg. Ent. Rundsch. Stuttgart, Vol. 3o, p. 99 (1913).
3. R. concinna Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 6. p. 302 (1910).
4. R. costata Loew, Dipt. Fauna Südafr. Vol. 1, p. 26(1860).
5. R. denticornis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 1 1 2
(1828).
binotata Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p ii3 [Dichelacerd] (i838).
6. R. fusca Wiedemann, Nova Dipt. Gen. p. 8 (1820).
7. R. innotata Karsch, Berl. Ent. Zeitschr.Vol. 3i, p. 272, pl.4, f. 6 [5t7v(Ms]
(1887).
8. R. lutosa Grünberg, Ent. Rundsch. Stuttgart, Vol. 3o, p. 100 (igi3).
9. R. maculata Surcouf, Tabanides de Madag. p. 20 (1909).
10. R. mordosa Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 7 (1912).
11. R. perpulchra Austen, ibidem (8), Vol. 6, p. 349 (1910).
12. R. praestabilis Grünberg, Ent. Rundsch. Stuttgart, Vol. 3o, p. 98 (1913).
13. R. Rodhaini Bequaert. Rev. Zool. Afr. Brux. Vol. 2. p. 229(1913).
14. R. simplicicornis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 9 (1912).
15. R. stimulans Austen, ibidem (8), Vol. 6, p. 354 (I9I°)-
16. R. umbraticola Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 1, p. 289 (1911).
17. R. zoulouensis Ricardo Ann. S. Afr. Mus. Vol. 10, p. 462 (1914).
Madagascar.
Cameroun.
Nyassa occidental.
Cap de Bonne-Espér.
Afrique méridionale.
Java.
Afrique orientale.
Cameroun.
Madagascar.
Madagascar.
Ouganda.
Cameroun.
Katanga.
Madagascar.
Nord de la Nigéria.
Katanga, Nord delà
Rhodésia.
Afrique méridionale.
28. Genus ORGYZOMYIA Grunberg
Orgyzomyia 9 Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 346 (1906).
Methoria çf Surcouf. Ins. piqueurs de Madasgascar, p. 20 (1909).
Caractères. L'espèce la plus répandue parmi les Pangoninae de Madagascar avait été décrite
par Macquart en i855. Miss G. Ricardo la rangea postérieurement dans le genre Corizoneura.
En 1906, K. Grünberg fit de P. zigzag le genre Orgyzomyia ; de notre côté, nos recherches sur les
matériaux du Muséum de Paris nous amenèrent, quelques mois plus tard, à former le genre Methoria
pour le même Insecte dont la femelle seule était connue et dont nous avons décrit postérieurement le
mâle .
Le Muséum de Paris possède de nombreux spécimens de cette espèce qui constitue le genre
Orgyzomyia Grünberg. Les caractéristiques sont les suivantes : Antennes fortement velues, troisième
article présentant une expansion très élargie, plate, sillonnée du côté interne, présentant au côté externe
un profil nettement découpé et terminé par une partie quadrisegmentée très rétrécie. Ailes à première et
quatrième cellules marginales postérieures rétrécies.
Le Muséum de Paris possède de nombreux spécimens provenant de diverses régions de
Madagascar.
Le mâle était resté inconnu jusqu’à présent lorsque dans la collection mise gracieusement à
notre disposition par le savant Orthoptériste L . C h o p a r d , nous avons trouvé deux mâles à’ Orgyzomyia
zigzag Macquart; ils ont été recueillis par J . Bastard en 1902 à Anko Zoabo (Madagascar).
Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 2o(i855); Karsch, Berl. Ent. Zeitschr.
p. 171 (1884); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist, (7), p. 1 55 (1900); Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o,
p. 346 (1906); Surcouf, Insectes piqueurs de Madagascar, p. 20(1909); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 109 (1912); Surcouf, Bull. Soc. Ent. France, p. 239 (1913).
1 4o
DI PT ER A
Distribution géographique.
Mous rapprochons provisoirement du genre Orgyzomyia Grünberg une espèce de la côte orientale
d'Afrique ce qui étend l'aire de répartition géographique de ce genre, en ne le limitant pas à
Madagascar.
1. 0. zigzag Macquart (i). Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 20, pl. 1, f. 6 [Pangonia] ? Océanie. Madagascar.
(i855). — PI, 5, Fig. 7a, b.
2. O. V album Surcouf (2), Bull. Mus. Hist. Mat. Paris, Vol. 5. p. 226 Mozambique.
[Pangonia] (1908).
29. Genus GUYONA, nov. gen.
Caractères. Ce genre est formé pour une seule espèce connue que j’ai décrite sous le nom de
Pangonia mesembrinoïdes ; je l’avais primitivement rapprochée de Orgyzomyia Grünberg et E. E Austen
(i) Orgyzomyia zigzag Macquart [ Pangonia ] (i855). Femelle. Longueur : 14 à 17 m/m. Tête noire, yeux bronzés
à cornéules égales, occiput gris cendré, à courte pubescence noire; triangle frontal d’un noir brillant surmonté d'une bande
frontale large à bords convergents vers le vertex, d’un blanc d’argent, portant une large callosité noire, médiane, brillante,
de même longueur qu’elle et en occupant presque toute la largeur; la zone blanchâtre est ainsi réduite à une ligne de chaque
côté de la callosité. Antennes noires, hérissées de poils de même couleur, premier article noir à bord terminal rectiligne, très
velu, sextuple du deuxième qui est étroit, falciforme, rougeâtre et bordé de longs poils noirs ; troisième article formant une
large expansion plane, sillonnée au côté interne et terminée par une partie apicale quadrisegmentée, mince, jaunâtre clair,
portant quelques poils noirs. Palpes allongés, noirs, à pubescence semblable. Trompe courte, environ de la longueur de la
tête. Thorax d’un noir brillant portant à son bord antérieur trois minces traits blancs, l’un médian, traversant tout le thorax,
les deux autres latéraux disparaissant un peu avant le bord postérieur. Callus antéalaire à poils noirs ; callus sous-alaire portant
un pinceau de poils blancs ; flancs et pectus brun-noirâtre à pubescence concolore. Scutellum d’un noir brillant. Abdomen
entièrement noir à pubescence noire. Pattes antérieures : cuisses brunes à pubescence rouge, tibias rouge-sombre à pubes-
cence rouge, le premier article des tarses, rouge dans la partie basilaire, s'obscurcit dans la moitié apicale, les autres articles
des tarses sont cordiformes, sauf le dernier qui est rectangulaire et élargi, et sont de couleur noirâtre. Pattes médianes et
postérieures à fémurs rougeâtres, recouverts d’une pubescence rouge plus ou moins épaisse, tibias rouges à pubescence con-
colore. tarses semblables, sauf les deux derniers articles qui sont plus sombres. Ailes à première et quatrième cellules marginales
postérieures resserrées au bord de l'aile et presqu 'entièrement brunes, sauf à l’extrémité apicale. Une tache claire, triangu-
laire, très petite, en arrière de la nervure transverse médiane basilaire, une deuxième tache claire arrondie, située près de
l’extrémité apicale de la cellule basilaire supérieure s’étend un peu sur la cellule basilaire inférieure. Les cellules anale et
axillaire, ainsi que l'extrême base de la cellule basilaire supérieure (1 m/m) et la région médiane de la cellule sous-costale
sont éclaircies. En outre, il existé trois autres taches hyalines : la première, de forme triangulaire, a sa base sur le bord
coital dans la partie apicale de la cellule radiale, elle traverse la cellule cubitale et se termine à la fourche de la cubitale; la
deuxième, de même forme, a sa base au bord postérieur de l’aile dans les deuxième et troisième cellules marginales posté-
rieures et se termine dans la région médiane de la première cellule marginale postérieure, à hauteur de la première abscisse
de la nervure transverse discoïdale; la troisième comprend les deux tiers extérieurs de la cellule apicale. Cuillerons
brunâtres, balanciers brunâtre-clair.
Mâle. L’aspect général du mâle est le même que celui de la femelle, la taille est un peu moindre. Ocelles très
visibles, yeux contigus, formés de deux zones de cornéules différentes de taille, les plus grosses comprennent presque toute
la surface supérieure de l’œil, les plus petites sont localisées à la portion inférieure externe, elles ne dépassent pas le niveau
du triangle frontal ; celui-ci est noir mat au lieu d’être brillant, comme chez la femelle. Palpes cylindriques, noirs, à longue
villosité de même couleur. Trompe mince, plus longue chez la femelle. Pattes d’un jaune testacé et non rouges, éperons bien
visibles aux tibias médians et postérieurs. Ailes semblables à celles de la femelle.
(2 Pangonia V album 3*, Surcouf ( 1908). Type : un exemplaire mâle appartenant au Muséum de Paris et provenant
des explorations de G. Vasse, il porte la mention: Mozambique, Vallée du Pungué, G. Vasse (1906). Longueur :
ii m/m. V >ir. Tarses postérieurs et médians blanchâtres; ailes noires portant dans la partie postérieure un dessin hyalin
en forme de V. Tète plus large que le thorax. Yeux réunis sur la ligne médiane, glabres, comprenant,deux zones de cornéules,
celle formée des plus grosses d’entre elles est rouge et s'étend sur la plus grande partie de l’œil, la zone des petites cornéules
est noire elle constitue la partie située en dessous de l’insertion des antennes et se prolonge autour des grosses cornéules en
un anneau qui se rétrécit et devient linéaire au vertex. Trois ocelles. Triangle frontal saillant, conique, d’un noir brillant,
glabre. Antennes incomplètes : premier article cylindrique, noir, deuxième segment noir et plat, l'article terminal manque.
Face glabre, globuleuse, noire. Palpes noirs à pubescence noire hérissée. Trompe noire. Thorax, scutellum, abdomen
noirs à pubescence noire. Pattes : cuisses noires a pubescence noire. Tibias de même coloration, dilatés; tarses antérieurs
brunâtres, mé lians et p istérieurs d’un blanc-jaunâtre à pilosité mélangée. Ailes noires présentant sur leur partie postérieure
un dessin hyalin figurant un V dont la branche apicale plus dilatée s'étale en un triangle sous-apical. Cuillerons noirâtres.
Balanciers noirs à massue d’un blanc éclatant,
FAM. TA BAN I DÆ
i + i
la considérait comme voisine du genre Thriambeules Grünberg, quoiqu’il estimait qu’elle appartint à un
genre nouveau (Bull. Eut. Research, Fond. Vol. n, p. 14g (1920). Au moment de terminer le présent
ouvrage, j’ai cru devoir constituer le genre Guyona que je dédie à Mlle L. Guyon, Préparateur au Collège
de France, qui a bien voulu illustrer cette monographie.
Style du troisième article antennaire composé de quatre segmentations. Base de cet article for-
mant une large expansion plane, plus longue que large (1 fois et 1/2), portant une dent aiguë en son
milieu, diminuant progressivement jusqu'à son extrémité, où commence le style plurisegmenté. Palpes
longs, gros, épais, convexes en-dessus, sinués en dessous. Toutes les cellules marginales postérieures
largement ouvertes.
Bibliographie. Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Bull. 5, p. 226 (1908); Austen, Bull.
Ent. Research, Fond. [loc. c i t . ] (T920).
Distribution géographique.
i. G. mesembrinoïdes Surcouf (1), Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 226 (1908). Afrique orientale.
30. Genus SILVIUS Meigen
Silvius Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 27(1820).
Erodiorhynchus Macquart, Dipt. Exot. Vol. x, p. ni, pl. 6, f. 1 (i838).
? Philochile Wiedemann. Aussereurop. zvveifl. Ins. Vol. 1, p. 95 (1828).
Caractères. Fe groupe important des Silvius comprend des Insectes dont le troisième article
antennaire se subdivise en cinq segmentations, en outre leur trompe est courte, il y a en général des
ocelles, les yeux sont glabres et la face n’est pas concave vue de profil.
Meigen avait donné de ce genre la brève diagnose suivante : « Antennae porrectæ, approximatae
» triarticulatae, articulo primo cylindrico, secundo cyathiformi. tertio subulato, quinque annula to.
» Ocelli tres. Palpi exserti, biarticulati, pilosi; articulo secundo cylindrico (mas) ant conico (faemina).
» Alae divaricatae. »
Cette description qui spécifie les caractères de détermination employés par M e i gen doit être
complétée à cause du nombre des espèces actuellement connues.
Espèces de grandeur moyenne, peu velues, de coloration habituellement jaunâtre. Face assez
bombée, portant ou non des callosités souvent réduites, parfois voilées de tomentosités, peu prolongée
(i) « Guyona mesembrinoïdes Surcouf (1908). Type : un exemplaire femelle recueilli à Amani, près de la côte
orientale d'Afrique par le 5e degré de latitude Sud.
» Nous avons donné à cette Pangonie le nom de P. mesembrinoïdes pour rappeler sa ressemblance avec Mesembrina
mcndiana Linné, que l’on rencontre en Bretagne, durant l’automne, se chauffant sur les troncs d’arbres aux rayons du soleil.
Longueur : 14 m m l/2. Noir brillant; ailes jaunâtres, noires dans leur moitié basilaire, une bande noire dans leur moitié
hyaline. Tête plus large que le thorax, noire et glabre. Yeux bronzés à cornéules égales ; vertex à trois ocelles clairs. Bande
frontale resserrée au vertex, portant à la partie médiane une callosité noire, mate, transverse, tangente aux yeux; dans la
région antérieure existe une dépression paraissant ètrelefait de la dessiccation. Triangle frontal saillant, noir, presque cylin-
drique. Antennes d’un noir brillant à pubescence noire, premier article subcylindrique ; deuxième aplati ; troisième composé
d'une base dilatée portant une saillie dentiforme et terminée par une courte pointe plurisegmentée. Région sous-antennaire
renflée, glabre et noire Palpes plats d’un noir mat, arrondis à l’extrémité, convexes en dessus, sinués en dessous. Trompe
noire, courte. Partie postérieure de la tête, noire et glabre. Thorax noir brillant, à pubescence noire, pectus et scutellurn
semblables. Abdomen d’un noir brillant, à courte pubescence noire. Pattes noires en entier à pubescence noire, tibias anté-
rieurs arques. Ailes jaunâtres sur le disque et dans la région externe, tachée d’une macule brune qui s’étend depuis la base
et se termine par une ligne régulièrement courbe avant d’atteindre la cellule discoïdale. La région claire de l’aile est en
outre traversée par une bande rectiligne brune située perpendiculairement au bord externe et qui traverse la cellule discoï-
dale dans sa moitié apicale. Caillerons noirs. Balanciers à style noir et à massue blanche. »
I 42
DIPTERA
au-dessous des yeux; les sillons qui séparent l’épistome des joues se détachent à angle droit d’une saillie
transverse. Trompe dirigée en avant, labelles développés; palpes visibles, minces, allongés le long delà
trompe (9) ou un peu relevés, cylindriques, terminés brièvement en pointe obtuse. Antennes à peine
plus longues que la tête, premier article supérieur au deuxième, celui-ci aussi long que large, troisième
dépassant de beaucoup les deux premiers réunis, il comprend cinq divisions dont la première est la plus
grande. Bande frontale élargie chez les femelles, portant une saillie transverse sur laquelle sont insérées les
antennes et une callosité noirâtre cordiforme brillante non tangente aux côtés. Yeux glabres, vert doré
avec des taches pourprées. Trois ocelles visibles, l’antérieur généralement transverse, parfois presque
double des deux autres. Thorax complètement quadrangulaire à angles arrondis. Abdomen de la
largeur du thorax, assez long, pointu à l’extrémité chez le mâle. Tibias postérieurs portant des éperons
terminaux. Ailes à demi ouvertes au repos; toutes les cellules marginales postérieures ouvertes,
troisième nervure longitudinale appendiculée.
Le genre Er odior hynchus Macquart avait été incorporé à tort au genre Rhinomyza, il ne comprend
qu’une seule espèce : E. eristaloides Macquart, du Cap; la description de Macquart, qui relate la convexité
de la face et l’absence de saillie antennaire, ne permet pas de comprendre cette espèce dans un genre
caractérisé par la dépression de sa face et l’importance de sa saillie antennaire.
Le genre Ectenopsis Macquart (i83r), qui était réuni au genre Silvius , avait été décrit pour une
espèce d’origine inconnue. Macquart la considérait comme formant un passage entre les Silvias et les
Chrysops, mais la conformation de la partie apicale du troisième article antennaire fait rentrer E. vulpecula
Wiedemann dans un autre groupe que celui auquel appartient le genre Silvius.
Suivant l’exemple de Macquart et de Rondani nous avons séparé des Silvius sensu stricto,
les espèces à yeux velus et à aspect général différent, sous le nom de Mesomvia Macquart.
Bibliographie. Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 27 (1821); Wiedemann, Aussereurop. zweifl.
Ins. Vol. i, p. g3 (1828) ; Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 1 , pl. 6, f. 1 ( 1 838) ; S chiner , Fauna
Austr. Vol. i, p. 43(1860); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 290 (1901) ; Surcouf,
Bull Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 2. p. 46(1912).
Distribution géographique. Le nombre de Silvius est de quarante-huit espèces connues qui
se répartissent dans le monde entier.
1. S. Alcocki Summers, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 10, p. 227 (1912).
2. S. algerus çf Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 214 (1834).
bicolor Q Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p 625(1892).
3. S. algirus Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 319 (i83o).
appendiculatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 45, pl. 4, f. 10(1845).
4. S. alpinus Drapiez, Ann. Sc. Phys. Nat. Bruxelles, p. i36, pl. 7, f. 7
[ Tabanus ] (1819).
hirtus cf Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 35o (i858).
5. 5. apifortnis Neave, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 5, p. 294 (1915).
6. S. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 263 (1915).
7. S. barbatus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 625 [Diachlorus]
(1892).
8. S. confluens Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p. 338 (i858).
9. S. cuneatus Loew, ibidem, Vol. 14, p. 338 (i858).
10. S. de Meijeri Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9,' p. 406 (1912).
11. S. dimidiatus Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent.Vol. 11, p. 102, pl. 3, f. 3-5
(1861).
var. femoralis Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 405 (1912).
12. S. Doddi Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 261 ( 1 9 1 5) .
13. S. dorsalis Coquillett, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 21, p. 3og (1898).
Australie.
Algérie.
Maroc.
Algérie.
Europe mérid., Afrique sept.
Europe centrale.
Nyassaland méridional.
Australie.
France.
Cafrerie.
Cafrerie.
Nouvelle-Guinée.
Ile Salavetti.
Nouvelle-Guinée.
Australie.
Japon.
FAM. TABANIDÆ
i43
14. 5. edentulus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. io5 (1828).
cristaloides Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1 (1), p. in, pi. 6, f. 1 [Erodiorhynchus]
( 1 838) .
15. IS. Fergusoni Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p. 214 (1917).
16. S. formosiensis Ricardo, Ann. Mus. Nat. Hungar. Vol. 11, p. 173 (1893).
17. S. frontalis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 262 (1915).
iS. S . fuscipennis Ricardo, ibidem, Vol. 19, p. 212 (1917).
19. 5. gigantulus Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 16, p. 57 [ Chrysops] (1861).
trifolium Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p 3g5 (1876).
20 5. glandicolor Loew, Oef. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p.338(i858).
21 S. grandis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p. 212 (1917).
22. 5. indianus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 374 (1911).
23. 5. indistinctus Ricardo,- Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 16, p. 262(1915).
24. S. insularis Ricardo, ibidem (7), Vol. 19, p. 216 (1917).
25. S. irritans Ricardo, ibidem (7). Vol. 8, p. 292 (1901).
26. S. longirostris çf Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 7, p. 128 [Diche-
lacera ] (i85g).
27. S. Mansoni Summers, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 10. p. 226 (1912).
28 S. maroccanus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 623 [Diachlorus]
(1892).
29. S. marginatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. iiSc)[T abanus\ (1848).
30. S. montanus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 2i5 (1917).
31. S. monticola Neave, Bull. Ent. Research, Lond. (5), p. 290 (igi5).
32. S. niger Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 2i5 (19x7).
33. S. nigripennis Ricardo, ibidem, Vol. 19, p. 2i3 (1917).
ater Taylor, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 41, p. 751 (1917).
34. S. nitescens çf Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. (n. s.). Vol. 4, p. 124 (1857).
35. S. notatus Ricardo, ibidem, Vol. 16, p. 264(1915).
3b. S. nubipennis Rondani. Nuovi Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 371
(i85o).
37. S. ochraceus Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 35 1 (i858).
38. S. pollinosus Williston, Trans. Connecticut Acad. Sc. New Haven, Vol. 4,
p. 244 (1880).
39. S. pusillus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 97 [ Er odior hynchus ] (1868).
40. S. quadrivittatus Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 33 [ Chrysops ]
(1823).
notatus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 623 [ Diachlorus ] (1892).
41. S. rufipes Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 37, pi. 9, f. 19 (i85o).
42. S. Schoutedeni (f Ç Bequaert, Rev. Zool. Afr. Brux. Vol. 2, p. 23i (1913),
fallax Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 3, p. 1 13 [nom. praeocc. ] (1912).
43. S. silvester Bergroth, Stett. Ent. Zeit. Vol. 55, p. 71 (1894).
44. S. Strangmani Summers, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 10^.227(1912).
45. 5. subluridus Taylor. Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 41, p. 752(1917).
46. S. unicolor Becker, Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. St-Pétersb. Vol. 18, p. 588
(191 3).
47. S. vittatus Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 4o5 (1912).
4S. S. vituli Fabricius, Syst. Anti. p. 97 [r<ièaw«s]( i8o5). — PI. 5, Fig. la, b.
? alpinus Scopoli, Ent. Cam. p. 372 I Tabanus ] (1763).
decisus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 171 [Tabanus] (1848).
italiens Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 467 [Tabanus'] (1781).
Cap de Bonne-Espér.
Cap de Bonne-Espérance.
Nouvelle - Galles du Sud.
Formose.
Australie.
Australie.
Amérique septentrionale.
Afrique méridionale.
Australie.
Inde.
Australie septentrionale.
Australie septentrionale.
Afghanistan.
Madagascar.
Australie.
Maroc.
Australie.
Queensland.
Sud du Nyassaland.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie.
Australie.
Amérique équatoriale.
Asie mineure.
Amérique septentrionale.
Cap de Bonne-Espér.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Congo belge.
Rhodésia.
Australie.
Australie.
Australie.
Perse.
Nouvelle-Guinée.
Europe centrale et mér.
31. Genus MESOMYlA Macquart
Mesomyia Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 38 (i85o).
Veprius Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 83 (i863).
x4+
DIPTERA
Caractères. Le genre Mesomyia a été décrit pour M. decora Macquart. L’examen du type qui
existe en parfait état dans la collection du Muséum de Paris prouve que cette espèce, très voisine des
Silvius, en diffère à première vue par la villosité des yeux, l’allongement de l'abdomen et la coloration ;
en outre, chez M. decora, la callosité de la bande frontale est transverse et canaliculée au milieu, les ocelles
reposent sur une callosité diffuse et étendue, les palpes de la femelle sont plus courts que ceux des
Silvius, plus brusquement rétrécis et plus courbes.
Le type porte deux étiquettes écrites de la main de Macquart. La première portant : Tabamis
pulchellus. Port Natal (Boheman) et la seconde : Mesomyia decora nov. gen. nov. sp. Macquart. Il y
a lieu de remarquer que cette espèce a été redécrite par Loew en r86o, sous le nom de Si/vius
docipiens Loew. Rondani, en reprenant l’étude du ganre Silvius, l’avait subdivisé en Silvius sensu stricto
et en Veprius, ce dernier étant différencié du premier par la pilosité des yeux et comprenant une seule
espèce V. presbiter Rondani (i863), du Chili.
Bibliographie. Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 4, p.38 (i85o); Rondani, Arch. Zool. Modena,
Vol. 3, p. 83 (i863) ; Loew, Dipt. Südafr. p. 25 (i860); Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 392
(1892) ; Ricardo, Ann. Mag. Nat. Mist. (7), Vol. 8, p. 290 (1901); Surcouf & Gonzalez- Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2. p. io5 (1912).
Distribution géographique.
1. M. decora Macquart (1), Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 38. pl. 2, f. 10 (i85o).
decipiens Loew, Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 338 (i85S).
2. M. niger Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p. 2i5 (1917).
3. M. presbiter Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84 [ Veprius ] (i863).
4. M. rufopilosus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 620 \yeprius~\ (1892).
Port Natal.
Afrique méridionale.
Nouvelle-Galles du Sud.
Chili.
Chili.
32. Genus THRIAMBEUTES Grünberg
Thriambeutes Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o. p. 35 1 (1906).
Caractères Ce genre, qui présente un aspect voisin de celui à’ Hinea pertusa, est représenté
dans le Togo par une seule espèce dont nous donnerons la description après celle du genre (2).
1) Mesomyia decora Macquart, Nigra. Thorace fusco vittato lineis albidis. Abdomine quinquefariam albido
maculato. Antennis nigris, basi rufis. Pedibus rufis.
(21 Thriambeutes singularis Grünberg (1906). Femelle : Bande frontale brun clair à pruinosité jaune-rou-
geàtre sauf sur la partie brillante. Le vertex porte à l'endroit du tubercule ocellaire une petite tache noire nettement
circonscrite. Saillie antennaire et face brillantes, d’un rouge-brun clair; antennes et palpes de même coloration ; une tache
brun-noiràtre très brillante, peu délimitée, située entre les joues et la face. Joues et partie inférieure de la tête à pruinosité
claire. Thorax et scutellum brun clair à pruinosité rouge-jaunàtre, pilosité et pruinosité du thorax et du scutellum de
couleur jaune-rougeâtre. Abdomen unicolore, noir, un peu brillant. Ailes d’un brun-noiràtre intense avec des dessins clairs;
une bande transverse hyaline, oblique, commence à la première nervure, immédiatement au-dessus du milieu de l’aile et
s’étend le long du bord postérieur de la nervure discoïdale jusqu’à la cinquième nervure longitudinale, déterminant ainsi
une tache cunéiforme diminuant graduellement; une petite tache circulaire hyaline est située un peu en avant du milieu
de la cellule discoïdale. L’apex de l’aile au delà de la cellule discoïdale contient une grande tache hyaline triangulaire dont
la base, formée par le bord postérieur de l’aile s’étend depuis l'apex jusqu’à l’intérieur de la troisième cellule marginale
postérieure, tandis que le sommet arrondi de cette tache triangulaire est situé au-dessous du débouché de la première
nervure longitudinale. Le bord antérieur de l'aile est largement rembruni depuis ce point jusqu’à l’apex de l’aile; entre le
stigma et la racine de l’aile est une tache plus sombre, subtriangulaire dont le sommet est dirigé vers la base de l’aile.
Cuillerons et balanciers noirs. Pattes uniformément noires, un peu brillantes. Longueur du corps (antennes non comprises)
i5 m/m. Longueur de l’aile i5 m/m.
Mâle. Le mâle diffère de la femelle par la coloration de l’abdomen qui est brun clair, à pruinosité rouge-
jaunàtre, comme le thorax et le scutellum, au lieu d’être d'un noir un peu brillant. Yeux réunis.
La description d2 Grünberg s’applique complètement à un spécimen mâle que nous avons pu étudier au British
Museum. L’insecte que nous figurons nous a été communiqué par le Dr Grünberg en igi3.
FAM. TABANIDÆ
145
Femelle. Tète déprimée, fortement renflée en dessus; yeux glabres constitués par de petites
cornéules égales. Pas d’ocelles. Bande frontale portant au milieu un bourrelet peu saillant, séparé du
bord des yeux par un sillon parallèle. Antennes prenant naissance sur une saillie médiane brillante,
nettement séparée du tubercule antennaire et des joues; elles sont saillantes, faibles, simples et non
renflées: premier article assez court, cylindrique, triple du deuxième article, celui-ci est cyathiforme;
troisième article double des deux premiers en forme de cône allongé, simple, sans dent ni saillie
basilaire visible, partie terminale normalement prolongée, composée de quatre segmentations peu
visibles. Trompe plus courte que la tête, constituée comme celle des Taons. Palpes aussi longs que la
trompe, visiblement renflés, second article très épaissi, à bord externe en croissant, court, l’apex arrondi.
Joues et face à menue pubescence très courte. Thorax à angles arrondis, de forme quadrangulaire, un peu
rétréci en avant. Scutellum épais, rénflé, à bord externe subcirculaire. Le thorax et le scutellum sont
complètement glabres avec une pilosité éparse et très courte, presque nulle sur les côtés du thorax.
Abdomen de sept segments apparents, brillant, sans dessins, subglabre comme le thorax. Ailes extrême-
ment rembrunies, avec l’apex hyalin et des dessins clairs vers le milieu. Toutes les cellules marginales
postérieures ouvertes, pas d’appendice. Pattes robustes, tibias antérieurs arqués et renflés; médians et
postérieurs portant des éperons.
Rien n’est encore connu au sujet de la vie et des mœurs des espèces de ce genre.
Bibliographie. Grünberg, Zool. Anz.Vol. 3o, p. 352 (1906); Su rcouf&Gonzalez-Rin cones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 104 (1912); Austen, Bull. Ent. Research, Lond. (2), Vol. 11, p. i5i (1920).
Distribution géographique.
1. T. sfMgw/am Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 352 (1906). PI. 5, Fig. 4a, b. Togo.
2. T. fuscus cf Austen, Bull. Ent. Research, Lond. (2), Vol. 11, p. 52 (1920). Bechuanaland.
33. Genus MELISSOMORPHA Ricardo
Melissomorpha Ricardo, Proc. Zool. Soc. Lond. Vol. 1, p. 93 (1906).
Caractères. Genre décrit pour un Tabanide de Rungaroom, Sikkhins (Inde), rappelant
étroitement l’Abeille de l’Inde ( Apis dorsata Fabricius).
Tête ressemblant à celle d’une Abeille. Antennes de huit articles, insérées un peu au-dessous
du milieu de la face; des ocelles; bande frontale protubérante au vertex. Trompe courte à peine saillante
en arrière des palpes. Abdomen de six segments apparents, le deuxième plus grand que les autres; tous
les tibias larges et plats comme ceux des Abeilles, avec des franges de poils noirs de chaque côté,
les tibias postérieurs sont les plus élargis, sans être cependant concaves. Toutes les cellules marginales
postérieures largement ouvertes; cellule anale fermée; pas d’appendice. (Traduit de Miss Ricardo.)
Une seule espèce connue (1).
(1) Mali ssomorpha indiana Ricardo (1906). Le seul spécimen d’après lequel le genre a été formé constitue une
admirable copie à' Apis dorsata, placés l’un près de l’autre, les deux insectes conservent une étrange ressemblance, mais la
coloration et la forme de l’abdomen les distinguent.
Le type provient de Rungaroom (233o m. d'altitude), aux environs de Darjeeling (avril 1900), il est déposé dans la
collection du British Museum, où nous l'avons examiné.
Femelle. Noire, face brune à pubescence noire entremêlée de quelques poils dorés ; bande frontale longue et large
à bords parallèles, noire avec une tomensité brune et une pubescence noire mélangée de quelques poils dorés. Vertex d’un
noir brillant, saillant, portant trois grands ocelles d’un brun-rougeàtre ; depuis ce point, la bande frontale est prolongée
obliquement jusqu’aux antennes qui sont d'un brun-rougeàtre, le troisième article plus sombre que les précédents. Elles sont
longues et minces, premier article presque double du deuxième, l’un et l’autre à pubescence noire ; troisième article à
1 46
DIPTERA
Bibliographie. Ricardo, Proc. Zool. Soc. Lond. Vol. i, p. g3 (1006); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. go (igia).
Distribution géographique.
i. M. iudiana Ricardo, Proc. Zool. Soc. Lond. Vol. 1, p. g7 (igo6). — PI. 3, Rungaroon (Inde).
Fig. 12a, b.
34. Genus BOUVIERELLA Surcouf
Bouvierella Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 25g (igog).
Caractères. Ce genre qui comprend douze espèces, dont une espèce démembrée du genre Scione
Walker a été dédiée par nous à M. le Professeur Bouvier, Directeur de la chaire d’Entomologie du
Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, Membre de l’Institut.
Les caractéristiques du genre Bouvierella sont les suivantes : partie apicale du troisième article
antennaire subdivisée en quatre segmentations, première et quatrième cellules marginales fermées,
stigmate thoracique de grande ouverture. Les cellules fermées au bord de l’aile se rencontrent aussi
dans les genres Scione Walker et Diclisa Schiner, mais ceux-ci se distinguent du genre Bouvierella Surcouf,
par la subdivision du troisième article antennaire en huit segmentations.
Mâle. Tête plus large que le thorax ; face, joues et occiput recouverts de pilosité ; triangle frontal
portant un bourrelet peu saillant délimitant une zone médiane de forme ogivale. Bande frontale nulle
sauf au vertex où elle est représentée par un petit triangle qui supporte trois ocelles, les deux postérieurs
allongés selon leur grand axe. l’antérieur transverse. Yeux glabres formés de deux zones de cornéules,
les plus grosses comprenant tout le champ médian et postérieur, la bande des petites cornéules qui est
nettement séparée de la précédente occupe la partie inférieure des yeux et prend naissance un peu
au-dessus de la pointe apicale du triangle frontal, elle s’étend aussitôt vers les côtés et contourne la tête
dont elle occupe le bord externe sur une très faible largeur. Palpes allongés, minces, arqués, non renflés
parfois peu velus. Antennes : premier article double du deuxième à bord apical légèrement échancré,
deuxième de même forme : troisième composé d’une partie basilaire dilatée sans dent ni saillie, avec
tout au plus une légère sinuosité au bord externe, et d’une partie apicale aiguë formée de quatre
segments de grosseur décroissante dont le dernier est subégal aux trois précédents. Pièces buccales
réduites, trompe courte. Thorax, scutellum, abdomen sans caractères particuliers. Paltes : fémurs
antérieurs à longue frange au bord externe. Ailes grandes, amples, première et quatrièmes cellules
marginales postérieures fermées avant le bord de l’aile ainsi que la cellule anale; parfois la nervure 4b,
issue de la cellule discoïdale s’arrête avant d’arriver au bord de l’aile.
Femelle. Identique au mâle par l’aspect général, la coloration et la taille. Bande frontale
étroite, portant une callosité médiane linéaire qui s’étend parfois de la base jusqu'à l’ocelle antérieur
première segmentation aussi longue que les quatre autres, courtes et subégales entre elles, à l’exception de la dernière plus
longue et terminée en pointe. Palpes jaunâtres à premier article court et épais, deuxième article long, courbé, terminé en une
pointe obtuse, à pubescence noire. Abdomen allongé, deuxième segment légèrement plus large que les autres; premier et
deuxième d’un jaune brillant à pilosité noire, les autres segments sont opaques et noirs, troisième et quatrième à frange étroite
de pubescence jaune sur le bord postérieur, noire par ailleurs; la pilosité des côtés de l’abdomen est de la couleur des différents
segments à l’exception d’une touffe de poils noirs vers le côté interne du deuxième segment. Pattes d’un brun-rougeâtre
sombre, les antérieures plus sombres ; tous les tarses sont d’un jaune pâle à pilosité noire, quelques poils jaunes sur les côtés
des tarses qui sont noirs à leur extrémité. Pulvilli développés, ongles allongés. Ailes d’un beau brun, hyalines à l’extrême base
et presque transparentes au bord postérieur, la coloration brune s'atténue à l’apex, elle acquiert sa plus grande intensité autour
du stigma et au centre de l’aile; nervures d’un brun-jaunâtre sauf la première nervure longitudinale qui est épaissie, moins
la base et de coloration noire. Balanciers jaunâtres à massue brune.
FAM. T AB AN I DÆ
H?
mais qui parfois est réduite au simple trait, comme chez B. flava Surcouf, chez qui elle n’est visible que
sur le quart de la longueur de la bande frontale. Les deux premiers articles des antennes sont semblables
aux articles correspondants du mâle, mais le troisième est élargi et aplati vers la base. Palpes allongés,
minces, plus ou moins velus, arqués, généralement terminés par une pointe arrondie. Trompe dépassant
rarement la longueur de la tête.
E. E. Austen a décrit sous le nom de Aegophagamyia un genre extrêmement voisin qui se
distingue par une callosité frontale nulle et l’interruption habituelle de la nervure 4b issue de la
cellule discoïdale vers le bord inférieur de l’aile.
Les premiers états des Bouvierella sont encore complètement inconnus.
Bibliographie. Surcouf, Insectes piqueurs de Madagascar, in Bull. Mus. Hist. Nat. Paris,
p. 259 (1909); Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 16 (1912); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. no (1912); Surcouf, Bull. Soc. Ent. France, p. 241 (igi3);
Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 43 (1920).
Distribution géographique.
1. B. Alluaudi Giglio-Tos, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 64, p. 357 [ Scione ]
(1905).
2. B. bntnnea Surcouf. Ins. piqueurs de Madagascar, p. 36 (1909).
3. B. Chopardi Surcouf, Bull. Soc. Ent. France, p. 242 (1913).
4. B. cincta Surcouf, Ins. piqueurs de Madagascar, p. 3g (1909).
5. B. confusa Surcouf, Bull. Soc. Ent. France, p. 241 (igi3).
6. B. flava Surcouf, Ins. piqueurs de Madagascar, p. 32 (1909).
7. B. inornata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 44(1920).
8 B. notata Surcouf, Ins. piqueurs de Madagascar, p. 32 (1909). — PI. 4,
Fig. 7a, b.
9. B. proxima Surcouf, ibidem, p. 34(1909).
10. B. pulchella Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 16 (1912).
11. B. semiflava Surcouf, Bull. Soc. Ent. F" rance, p. 242 (1913).
12. B. variegata Surcouf, Ins. piqueurs de Madagascar, p. 37 (1909).
Iles Seychelles.
Madagascar.
Madagascar.
Madagascar.
Madagascar.
Madagascar.
Seychelles, Mahé.
Madagascar.
Madagascar.
Madagascar.
Madagascar.
Madagascar.
35. Genus AEGOPHAGAMYIA Austen
Aegophagamyia Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 12 (1912).
Caractères (traduit de E. E. Austen) « Ressemblant au genre Silvius et lui étant allié, mais
» s’en distinguant par l’absence d’une callosité frontale chez la femelle, la trompe mince et allongée,
» ainsi que par la première et la quatrième cellules marginales postérieures fermées avant le bord de l’aile.
» Distinct de Scione Walker par les yeux non velus et la face non conique. Différant de Bouvierella
» Surcouf, dont la première et la quatrième cellules marginales postérieures sont aussi fermées par
» l’absence d’une callosité frontale chez la femelle, la ténuité et la longueur de la trompe terminée par
» d’étroits paraglosses allongés (au lieu d’une trompe courte et de grands paraglosses) (1), les antennes
» moindres, spécialement le troisième article et par l’occlusion de la première cellule marginale posté-
» rieure assez loin du bord de l’aile, au lieu de se clore au bord même; le pédoncule de la première
» cellule marginale postérieure est double ou triple environ de celui de la quatrième cellule marginale
» postérieure, tandis que ces pédoncules sont subégaux chez Bouvierella.
(1) E. E Austen signale que b. inornata Austen se rapproche du genre Aegophagamyia par les caractères tirés de la
trompe. (Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 43, sept. 1920.)
DIPTERA
14S
» Aspect d'un Tabanus. Yeux contigus vers le haut chez le mâle, bande frontale de la femelle de
) largeur moyenne, à côtés parallèles, facettes de la partie antérieure des yeux du mâle non sensi-
» blement plus grandes que celles situées en dessous des ocelles. Trompe et palpes minces, la première
» allongée et saillante, dirigée en avant et vers le bas, ou chez le mâle, parfois horizontale, non épaissie à
'i la base, labelles (paraglosses) longs et étroits. Palpes petits, linéaires chez le mâle, horizontaux ou
» légèrement arqués en dessus; article terminal allongé chez la femelle, un peu renflé à la base, puis
» dirigé vers le bas et aciculaire. Antennes courtes, spécialement les deux premiers articles, le troisième
» est lancéolé vu de profil sans aucune saillie à son bord supérieur, portion terminale du troisième
» article indistinctement annelée, composée de quatre segmentations. Ailes hyalines, première cellule
» postérieure à long pédoncule, c’est-à-dire fermée à o m/m 60 ou o m/m j5 avant d’atteindre le bord
» postérieur, quatrième cellule postérieure fermée sur le bord de l’aile ou contre lui, ou en tout cas
» moins longuement pédonculée que la précédente, nervure intercalaire antérieure [nervure 4b] (quoique
« parfois complète), se terminant brusquement avant le bord de l’aile. »
Remarque . Chez certaines espèces du genre Bouvier ella, la première cellule marginale postérieure
de l’aile est parfois fermée avant le bord de l’aile.
L’espèce typique du genre Aegophagamyia Austen est A. pungens Austen. Il est à remarquer que
les trois espèces connues sont insulaires. Tout récemment E. E. Austen a reçu d’autres espèces prove-
nant de la côte orientale d’Afrique.
Bibliographie. Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. g (1912); Surcouf & Rincones.
Dipt, vulnér. du Vénézuéla, Vol. 2, p. no (1912).
Distribution géographique.
1 . A. pungens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9. p. i3 (1912). — PI . 4, Ile de Zanzibar.
Fig. 4a, b.
2. A. remota Austen, ibidem (8), Vol. 9, p. 14 (1912). Ile Rodriguez.
3. A. terticeps Austen, ibidem (8). Vol. 9, p. 16 (1912). Ile Astove (Océan ind.).
36. Genus CHRYSOPS Meigen
Chrysops Meigen, Nouv. Classif. Mouches, p. 23 (1800).
Caractères. Meigen donne du genre Chrysops la diagnose suivante : « Antennae porrectae
i» cylindricae, triarticulatae; articulis duabus inferioribus aequalibus, tertio longiori, quinque annulato.
ii Palpi exserti, biarticulati, pilosi; articulo secundo conico, ocelli tres. Alae divaricatae ».
Il divisait les Chrysops en deuxgroupes, ceux à ailes tachetées et ceux à ailes hyalines, cette seconde
série ne comprenait que peu d’espèces.
Rondani. en i863, institua pour celles-ci le genre Nemorius qui fut adopté parla plupart des
auteurs, quoique certains d’entre eux rapprochaient le genre Nemorius du genre Silvius.
Les Chrysops sont des Insectes détaillé moyenne, de coloration fréquemment noire avec des taches
jaunes plus ou moins étendues, certaines espèces sont jaunes avec des dessins noirs, leur coloration
varie un peu suivant le sexe.
Tète presque hémisphérique, légèrement excavée au bord postérieur, au moins aussi large que
le thorax. Bande frontale prolongée un peu au-dessous des yeux, portant des callosités plus ou moins
étendues, d’un noir brillant, et trois ocelles distincts au vertex. Antennes minces insérées vers le milieu ou
un peu au-dessus du milieu de la tête, formées de trois articles allongés, cylindriques, le premier double
du deuxième, le troisième subégal ou supérieur aux deux premiers, sans dent ni saillie à sa partie basilaire.
FAM. TABANIDÆ
149
la portion apicale comprend quatre segmentations constituant un style annelé. Yeux glabres, les facettes
supérieures du mâle sont régulièrement plus grandes que les inférieures, les yeux sont d’un vert doré
avec des taches pourprées. Trompe de la longueur de la tête, les labelles médiocrement développés
n’atteignant pas la moitié de celle-ci. Les mandibules et les maxilles sont de longues lames chitineuses,
les maxilles sont engénéral les plus grandes et portent des denticulations au côté interne. Les palpes des
femelles pendent en avant et le long de la trompe, ils se composent de deux articles dont le second est
peu courbé. La trompe est plus mince chez le mâle, et le deuxième article des palpes maxillaires est
horizontal, tantôt cylindrique, claviforme ou piriforme. Thorax quadrangulaire. Scutellum normal.
Abdomen composé de sept segments distincts, non transformés en pièces génitales. Tibias postérieurs
pourvus de deux éperons apicaux. Ailes à macules noires formant en général une longue tache basilaire
au bord antérieur, une bande transverse médiane et une tache apicale: chez le mâle, les macules noires
sont plus étendues que chez les femelles. Au repos, les ailes des Chrysops sont à demi ouvertes.
Biologie. La ponte a été observée par Hart (1895) et par Hine (1906) chez Chrysops aestuans Van
der Wulp, C. moerensWaXkev et C. callidus Osten-Sacken. Les œufs sont déposés sur les tiges et les feuilles
des plantes aquatiques en masses ovales de 10 m/m de longueur sur 3-4 m/m de largeur, ainsi que nous
l’avons nous-mêmes constaté à Saint-Gobert (Aisne) en juillet 191 3; les C. caecutiens y venaient pondre sur
les feuilles de Phragmites à quelques centimètres au-dessus d’un petit ruisseau, le Vulpion.
La larve de ce Chrysops est allongée, cylindrique, d’un gris-jaune verdâtre, comme celle des Taons ,
elle est finement striée en long. La tête est petite, le corps se compose de douze segments; sur la face
ventrale les segments, depuis le cinquième jusqu’au onzième, portent chacun quatre tubercules formant
une rangée transverse, qui sur l’ensemble des segments constituent quatre rangées longitudinales. Le
dernier segment est conique, tronqué, plus étroit que le précédent avec une profonde impression à
l'extrémité supérieure, le centre de cette dépression porte un petit stigmate conique fendu verticalement
à l’apex; sur la face ventrale du dernier segment s’ouvre l’anus en forme de repli longitudinal. La
longueur de la larve varie de 10 à 14 m/m.
Les pupes sont très légèrement incurvées, presque droites ; les enveloppes des pattes et des ailes
atteignent le bord postérieur du premier segment abdominal, tous les segments, à l’exception du
premier, sont pourvus chacun d’une couronne de fortes soies à leur bord postérieur, celles des derniers
segments étant les plus grosses. L’apex de l’abdomen porte six épines, quatre placées en dessus sur une
ligne courbe, deux en dessous, les deux latérales sous-médianes sont les plus développées et les deux
médianes sont les moindres. Les deux grands stigmates du bord antérieur du thorax sont en forme
d’oreille; des sept petits stigmates abdominaux, les premiers sont situés au bord postérieur de
l’enveloppe de l’aile. Un grand nombre de tubercules hérissent la moitié antérieure de l’enveloppe
nymphale.
Nous avons recueilli en avril 1914 des larves de Chrysops coecutiens à Chaville, dans l’eau. Ces larves,
transformées dans la terre humide en juillet, ont donné des adultes qui ont éclos durant ce même mois.
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Madagascar.
Nyassaland.
Queensland.
F'ormose.
Zanzibar.
Zanguebar.
Nyassaland.
Sibérie orientale.
Amérique septentrionale.
Uruguay.
Argentine.
Brésil.
Bolivie.
Amérique septentrionale.
Ouganda.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Europe septentrionale.
Europe septentrionale,
Europe centr., Sibérie.
Espagne.
Asie mineure, Europe mérid.
Afrique méridionale.
Amérique septentrionale.
Amérique méridionale.
Protectorat est-africain.
Amérique septentrionale.
Ouganda.
Amérique septentrionale.
Cafrerie.
Amérique septentrionale.
Philippines, ? Malacca.
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Russie.
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Canada.
Amérique septentrionale.
Népaul, Yunnam.
Afrique méridionale et
occidentale.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Asie méridionale.
Iles Philippines.
Hong-Kong.
Archipel indien.
Inde orientale.
Sibérie.
Mongolie.
Abyssinie, Ouganda,
Gambie, Ashanti,
Nigéria N., Congo.
Sibérie.
Amérique septentrionale.
Géorgie, Floride.
Equateur.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Asie mérid., Archipel
indien.
Europe méridionale,
Afrique septentrionale.
Asie mérid., Archipel
indien.
Amérique septentrionale
et centrale.
Europe centr. et mérid.,
Afrique septentrionale,
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Assam .
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Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Ouganda.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Mashonaland
Patrie inconnue.
Brésil.
Asie mineure.
Amérique septentrionale.
Nouvelle-Grenade.
Amérique centrale.
Angola.
Inde orientale.
Amérique septentrionale.
Cap de Bonne-Espér.
Madagascar.
Brésil.
Europe méridionale.
Japon, Amour.
Brésil.
Cap de Bonne-Espér.
Europe septentrionale.
Zoulouland.
Brésil.
Madagascar.
Afrique occid. et orient.
Asie mineure.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Chaco.
Madagascar.
Afrique tropicale orient.
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Transbaïkalie.
Manille.
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Afrique septentrionale.
Europe septentrionale.
Mexique.
Europe septentrionale.
Guatémala.
Europe méridionale.
Chili.
Espagne.
Amérique septentrionale.
? Perse ? Caucase.
Archipel indien.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Port Natal.
Congo belge (Katanga).
Mexique.
Amérique septentrionale.
Ile Sakkhaline.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Europe septentrionale.
Amérique septentrionale.
Espagne.
Afrique méridionale.
Amérique septentrionale.
Brésil.
Brésil.
Chine.
Amérique septentrionale.
Guatémala.
Angola.
? France.
Paraguay.
Europe centrale et sep-
tentrionale, Sibérie.
DIPTERA
i54
147. C. parallelus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 5, p. 276(1861).
? Udenocera Ricardo.
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1 5 1 . C. pictus Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 70 (1820).
quadratus Meißen, ibidem, Vol. 2, p. 70 (1820).
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Ô2. C. Pikei Whitney, The Canad. Ent. Vol. 36, p. 200 (1904).
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(1909).
164. C. proclivis Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 222
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1 55 . C. Prseivalskii Pleske, Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. St. Pétersb. Vol. i5,
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156. C. pudicus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p.38i (1876).
157. C. punctifer Loew, Neue Beitr. Kenntn. Dipt. Heft. 4, p. 24 (i856).
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159. C. relictus Meigen. Syst. Beschr. Vol. 2, p. 69 (1820).
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174. C. sordidus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 3y6
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175. C. stigmaticalis Loew, Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 338
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176. C. stimulans Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 73 (i85o).
177. C. streptobalia Speiser, Zool. Anz. Vol. 41, p. 141 (1912).
178. C. striatus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 391
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vittatus Bellardi (nec Wiedemann), Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 74(1859).
179. C. suavis Loew, Wien Ent. Monatschr. Vol. 2, p. io3 (i858).
dispar Matsumura, Thous. Ins. Japan, Vol. 2, p. 84.pl. 22, f. 3 (igo5).
lies Batjan.
Brésil.
Inde orientale.
Inde orientale.
Europe.
Amérique septentrionale.
Chine centrale.
Amérique septentrionale.
Ordos (Mongolie).
Amérique septentrionale.
Syrie.
N.delaNigéria, Bornou.
Europe.
Turkestan
Europe.
Java.
Amérique septentrionale.
Ile Sakhaline.
Amérique centr. etmérid.
Géorgie.
Caroline.
Europe centr. et mérid.
Amérique septentr.
Amérique septentrionale.
Ontario, Caroline.
Iles Philippines,
Ile Batjan, Bornéo.
Ouganda. Congo, Nord
et Sud de la Nigéria.
Chine.
Amérique septentrionale.
Afrique méridionale.
Afrique.
Inde orientale.
Erythrée.
Amérique centrale
et septentrionale.
Sibérie, Japon.
Formose.
FAM. TABANI DÆ
1 55
180. C. subcaecuticns Bellardi, Saggio Dit'ter. Messie. Vol. i, p. 6g, pl. 2, f. i3
(i85g).
181. C. subfascipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 35 (i855).
182. C. surdus Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 223
(1886).
183. C. tanyceras Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. i,p. 46(1886).
184. C. tardus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 557 (1828).
185. C. terminalis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 36 (i855).
186. C. testaceus Macquart, ibidem, Suppl. 4, p. 38 (i85o).
187. C. translucens Macquart. ibidem, Vol. 1, p. i58 (i838).
188. C. trifarius Macquart, ibidem, Vol. 1, p. 1 5g (i838).
18g. C. tristis Fabricius, Ent. Syst. Suppl, p. 56j [ Tabanus ] (i7g8).
190. C. ultimus Whitney, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 345 (igi4).
igi. C. univittalus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 36(i855).
? fascipennis Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 216 (1834).
ig2. C. uruguayensis Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 687 (igog).
ig3. C. validus Loew, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 8, p. 6ig(i858).
194. C. varians Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 208 (1828).
ig5. C. virgulatus Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 71, pl 2, f. 17
(i85g).
crassicornis Van der Wulp, Wien Ent. Zeit. Vol. 3. p. 141 (1884).
geminatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 3g, excl. syn. Wiedemann (i85o).
196. C. vitripennis Shannon, Ins. Inscit. Vol. 4, p. 69 (1916).
197. C. vittatus Wiedemann, Dipt. Exot. p. 106(1821).
areoldtus Walker List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 197 (1848).
lineatus Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 334
(1867).
var. floridanus Johnson, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 32, p. 52 (igi3).
198. C. Wagneri Pleske, Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. St Pétersb. Vol. 1 5 ,
p. 466 (1909).
199. C. Wellmani Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 20, p, 5i2 (1907).
200. C. Woodi Neave. Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 5, p. 3oi (1915).
Mexique.
Amérique septentrionale.
Amérique septentrionale.
Costa Rica.
Brésil.
Amérique septentrionale.
Tasmanie.
Bornéo, Java.
Chili.
Cayenne.
Canada.
Amérique septentrionale.
Uruguay.
Sibérie.
Brésil, Chili.
Mexique.
Maryland.
Amérique septentrionale.
Floride.
Transbaïkâlie.
Angola.
Nyassaland.
37. Genus NEMORIUS Rondani
Nemorius Rondani, Dipt. Ital. Prodr. Vol. 1, p. 171 (i856).
Haemophila Kriechbaumer, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 23, p. 70(1873).
Haematophila Verrall, in Scudder, Nomencl. p. 152(1882).
Caractères. Espèces de grandeur moyenne, peu velues, de coloration généralement grise. Tête
plus large que le thorax, face un peu renflée s’abaissant largement en dessous des yeux, immédiatement
sous les antennes un sillon transverse sépare la bande frontale de la face; de ce sillon partent deux
autres sillons perpendiculaires qui limitent la face et se terminent dans de petites fossettes isolées.
Bande frontale aussi large que haute portant au vertex trois ocelles distincts bien séparés et au-dessus
des antennes une callosité subcirculaire brillante vers le haut, non tangente aux yeux, non prolongée.
Antennes cylindriques, plus longues que la tête : premier article double du deuxième, celui-ci plus long
que large ; troisième article à peine supérieur aux deux premiers réunis, formé de cinq segmentations dont
la première est subégale aux quatre suivantes. Palpes minces, non claviformes, à extrémité apicale saillante
chez le mâle, pointue et appliquée le long de la trompe chez la femelle. Thorax quadrangulaire à angles
arrondis. Scutellum étroit, subrectiligne au bord intérieur, presque circulaire extérieurement. Abdomen
assez long, à peine plus large que le thorax, à côtés presque parallèles. F'émurs et tibias à pilosité
DIPTERA
i56
développée, mais ne formant pas de franges, tibias postérieurs pourvus au côté externe d’un éperon
dirigé parallèlement. Ailes à demi ouvertes au repos, hyalines, stigma bien visible. Branche supérieure
de la troisième nervure marginale non ou à peine appendiculée. Toutes les cellules marginales
postérieures largement ouvertes (d’après Rondani).
Le genre a été décrit pour Chrysops vitripennis Meigen (1820) = Haemophila Fallottii Kriechbaumer.
Nous en donnons la redescription.
Femelle. Gris - noirâtre. Tête plus large que le thorax, face, joues, bande frontale et partie
postérieure de la tête recouvertes d’une pollinosité gris clair. Bande frontale aussi large que haute, à bords
sinueux, légèrement convergents vers le vertex, portant trois ocelles rapprochés au vertex et au-dessus
des antennes une callosité saillante et brillante de forme générale arrondie, courtement terminée en
pointe; entre chaque antenne et le bord de l’œil, une petite callosité allongée, noirâtre, brillante. Antennes
plus longues que la tête, cylindriques, minces, sans dent ni saillie, premier et deuxième article gris-cendré
à pubescence noire, troisième brun-noirâtre mat. Palpes jaune-gris. Thorax noirâtre avec des bandes
longitudinales blanchâtres ; l’abdomen des femelles est gris-cendré avec des taches dorsales brunâtres
sur les trois premiers segments. Ventre et pectus d’un gris-blanchâtre. Pattes d’un brun testacé, fémurs
postérieurs noirs à pubescence grisâtre, extrémités des tarses et des tibias rembrunies. Ailes hyalines à
nervures noires, stigma jaunâtre. Cuillerons blanchâtres. Balanciers brunâtres à tige un peu plus claire.
Mâle. Yeux réunis sur une grande partie de leur longueur, de grosses cornéules occupant toute la
zone antérieure et centrale. Antennes à deux premiers articles velus. Palpes cylindriques à premier
article plus long que le deuxième. Thorax et scutellum noirs; pectus gris-cendré. Abdomen noir avec
une tache rouge sur les bords latéraux des deux premiers segments et une étroite marge jaune au bord
postérieur de chacun des segments. Ventre noir avec une semblable bordure un peu élargie et deux
larges taches jaunes symétriquement disposées sur le deuxième segment. Pattes à fémurs noirs, tibias et
tarses testacés. Ailes hyalines à cellule sous-costale légèrement jaunâtre. Longueur 10 m/m.
On connaît une deuxième espèce européenne de Nemorius, elle provient d’Espagne et a été décrite
par Meigen sous le nom de M. singularis.
Elle diffère de M. vitripennis par sä taille plus grande, en outre l’abdomen présente une bande
noire médiane et les ailes sont moins transparentes.
Il existe encore une espèce douteuse de l’Ohio.
Biologie. Les mœurs des Nemorius sont analogues à celles des Chrysops, ils sont comme eux,
avides du sang des Mammifères, ils habitent dans les mêmes lieux que les Chrysops et volent aux heures les
plus chaudes de la journée.
Notre ami F. Le Cerf, Préparateur au Muséum de Paris, nous a rapporté de Corse plusieurs
exemplaires des deux sexes de Nemorius vitripennis.
Bibliographie. Rondani, Prodr. Dipt. Ital. Vol. 1, p. 171 ( 1 856) ; Schiner, Dipt. Austr.
Vol. i, p. 39 (i860); Verrall, Brit. Flies, p. 326 (1909): Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt,
vulnér. Vol. 2, p. 1 1 5 (1912); Arias, Dipt. Esp. p. 37 (1914).
Distribution géographique.
1. N. singularis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 7, p. 60 \Chrysops~\ ( 1 838) . Europe méridionale.
2. N. vitripennis Meigen, ibidem, Vol. 2, p. 74 [ Chrysops ] (1820). — PI. 5. Europe centrale
Fig. 2a, b. et septentrionale.
Fallottii Kriechbaumer, Verh. Zool.-bot Ges. Wien, Vol. 23, p. 70 [ Haemophila ]
(1873).
Ranzonii Schiner, ibidem, Vol. 8, p. 34 [ Chrysops ] (i858).
FAM. TA BAN I DÆ
ï57
38. Genus PRONOPES Loew
Pronopes Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 33g (i858).
Caractères. Ce genre n’est connu que par un seul exemplaire mâle décrit par Loew du Cap.
Les caractères génériques sont les suivants : corps plat, court, exceptionnellement élargi, couvert
de longs poils; deuxième segment abdominal d’anormale grandeur. Yeux longuement velus et amplement
écartés l’un de l’autre; face complètement horizontale prolongée vers le bas à tel point que la tête
vue de dessous laisse voir une plus grande portion de l’œil qu’examinée de dessus. Les ocelles sont
très développés, de même que la longue pilosité des deux premiers articles, un peu renflés, des antennes;
le troisième article se subdivise en cinq segmentations dont la première est ovoïde. Les éperons des tibias
postérieurs sont très petits et peuvent échapper à un examen superficiel.
Malgré l’aspect très spécial du seul exemplaire (1) connu de ce genre, il y a lieu de le rapporter
aux Tabanides, l’examen de l’appareil buccal montre la concordance absolue de sa structure avec
celle des autres genres de cette famille.
Bibliographie. Loew, Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 339 ( r 858) ; Dipt. Südafr.
p. 26 (i860); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 289 (1911); Surcouf & Gonzalez-
Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. io3 (1912).
Distribution géographique.
i. P. nigricans Loew ç? Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 339(i858). Cap de Bonne-Espér.
39. Genus SCEPSIS Walker
Scepsis Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 71, pi. 2, f. 7 (i85o).
(1) Pronopes nigricans g Loew (i858), Niger, opacus, pilis longis flavis et atris parce intermixtis tectus, alis
nigricantibus. Long, corp : 3 lignes 1/12. Long, alarum 3 lignes 1/4.
Entièrement d'un noir mat quoique non absolument intense. Trompe courte, noire. Palpes courts, arqués en dehors,
noirs, l'article terminal des palpes longuement ovoïde, revêtu d’une longue pilosité jaune. Face extrêmement réduite,
complètement horizontale, presque un peu relevée, couverte de longs poils jaunes mélangés de quelques poils noirs.
Antennes noires un peu enfoncées, le premier article épaissi, en ovoïde arrondi, le deuxième subsphérique, tous deux
couverts de très longs poils noirs ; le troisième article antennaire se compose de cinq segmentations dont la première est de
beaucoup la plus grande et présente une forme ovoïde, les segmentations suivantes sont d’une dimension sensiblement égale.
Bande frontale d’un noirprofond, très courte et s'abaissant vers les ocelles, onydistingue la trace d’une pubescence brunâtre.
Ocelles situés sur une saillie triangulaire placée en arrière de l’axe vertical de la tête, de telle sorte que l’angle supérieur des
yeux est placé sur la région la plus étroite de la bande frontale. De longs poils noirs sur la bande et contre les ocelles, la
partie postérieure de la tête présente des poils jaunes moins longs. Les yeux portent une pubescence éparse mais visible et
très longue ; la pilosité très développée du thorax et du scutellum est jaune ; une touffe de poils sur le milieu du thorax et au
bord postérieur du scutellum, une touffe plus étendue de poils d’un jaune intense en avant de la racine de l’aile et en dessous
de celle-ci. La pollinosité du thorax et du scutellum est réduite à des traces et la couleur du fond est très peu sensible sous
l’épaisseur de la pubescence. Abdomen très plat et très court, deuxième segment exceptionnellement grand ; la pubescence
de l’abdomen est jaune sur la moitié postérieure des segments et les bords latéraux, elle est noire sur la moitié antérieure et
se réduit sur les bords postérieurs des segments, de sorte qu'il n’y a plus que des poils jaunes au bord postérieur. Ventre noir,
bord postérieur des segments clair, une pubescence claire sur le ventre et plus sombre sur le bord postérieur des
segments. Pattes d’un brun terne, l'apex des cuisses, l’extrémité apicale externe des tibias et celle des tarses est noirâtre;
la pubescence descuisses, longue et éparse, est jaune; tibias faiblement velus à poils concolores. Eperons des tibias médians
courts, ceux des postérieurs si réduits que ce n’est qu’après avoir ramolli le type, que Loew put les discerner le long de la
courbure des tibias, contrairement à sa première observation (i858). Ailes plus longues que le corps tout entier, de coloration
gris-noirâtre à nervures noires disposées comme celles du genre Tabanus, pas d'appendice au rameau supérieur de la
troisième nervure longitudinale, cellules postérieures marginales non resserrées au bord de l'aile. Du Cap (Tollin). Malgré
l’écartement des yeux, Loew a pu se convaincre du sexe réel de son P. nigricans par l’examen de l’appareil buccal et surtout
par la configuration des lamelles anales qui ont absolument la même forme que celles des Silvius du sexe mâle et affirment
ainsi la certitude de Loew.
DIPTERA
1 58
Caractères. Xous ne savons presque rien de ce genre dont on ne connaît qu’un seul spécimen
en mauvais état.
Walker en donne la courte description suivante : « Silvio affinis, ocelli distincti, antennae
parvae, simplices; alae nervi subcostali angulus ramulum longum demittens. »
Une seule espèce connue (i).
Nous estimons que le specimen typique de la collection du British Museum est un mâle et non
une femelle. L’exemplaire est incomplet, les antennes manquent quoiqu’elles aient été figurées dans les
dessins de Walker; par contre, cet auteur a omis de représenter les épines des tibias postérieurs.
Loew différencie le genre Scepsis Walker des Pangonia par la brièveté de la trompe et l'anormal
développement du premier article des palpes.
Le specimen du British Museum porte la mention : (68. 4. Saunders coll.) cette différence de
date (1868 au lieu de i85o) entre la description du genre et la capture du specimen incomplet du British
Museum laisse un doute sur son authenticité.
Nous avons examiné au British Museum ce type et pouvons affirmer que c’est un mâle. Les yeux
écartés sont d’un noir brillant, les cornéules sont égales entre elles; le vertex profondément excavé, d’un
gris jaunâtre, porte trois ocelles largement distants; la bande frontale très élargie au vertex ne porte pas de
callosité distincte. Trompe très petite. L’Insecte entier est blanchâtre, à thorax gris cendré avec trois
bandes longitudinales d’un blanc pur. Scutellum d'un gris un peu jaunâtre. Abdomen blanc grisâtre, le
bord postérieur des segments un peu jaunâtre avec des poils clairs. Lamelles génitales saillantes. Pattes
d’un blanc jaunâtre, tibias postérieurs à frange jaune, tarses postérieurs un peu rembrunis. Ailes
allongées pointues, hyalines, troisième nervure longitudinale appendiculée.
D’après le dessin de Walker, on pourrait croire que les palpes présentaient une extrême différence
de volume entre les deux articles; en fait l’article basilaire est renflé, globuleux, longuement hérissé de
poils, le deuxième article est plus ovoïde et moindre que le premier.
Le genre Scepsis Walker diffère du genre Adersia Austen par la forme de la bande frontale et par
les ailes hyalines.
Bibliographie. Walker, Ins. Saund Dipt Vol. 1 , p. 71 (i85o); Loew, Dipt. Südafr. Vol. 1 , p. i5
(i860) ; Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 286 (1901); Surcouf & Gonzalez-Rincones,
Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 94 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce de l’Amérique méridionale.
i. S. nivalis Walker(2). Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 71, pl. 2,f. 7(i85o). PI. 5, Amérique méridionale.
Fig. 9a, b.
40. Genus ADERSIA Austen
Adersia Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. 9, p. 4 (1912).
Caractères. Voisin du genre américain Scepsis Walker. Femelle habituellement plus grande
que le mâle, souvent beaucoup plus grande; thorax plus bombé, abdomen plus large. Partie
postérieure de l’orbite large chez la femelle, tandis qu’elle est extrêmement réduite chez Scepsis.
Yeux glabres, séparés dans les deux sexes, relativement petits chez la femelle. Des ocelles. Trompe et
(1) Scepsis nivalis c? Walker (i85o). Alba, thoracis vittis tribus flavo albis ornato; abdominis segmentorum
marginibus posticis fulvis, antennis piceis, basifulvis; pedibus pulvis, alis albis.
(2) Brèthes suppose que Pangonia lasiophthalma o* Van der Wulp, serait l’autre sexe de Scepsis nivalis Walker;
l’argument tombe puisque S. nivalis type est un mâle.
FAM. TABANI DÆ
1 5g
palpes menus, extrêmement courts, la trompe pendant verticalement au-dessous de la tête, les palpes
presque horizontaux. Article basilaire des palpes (au moins dans l’espèce typique) non renflé comme
chez Scepsis, article terminal plus allongé et moins renflé chez le mâle que chez la femelle, cyathi-
forme dans les deux sexes, vu par le côté externe, portant (A. oestroides ) une dépression en forme de
fossette à l’extrémité apicale. Antennes : deux premiers articles courts, le troisième lancéolé vu de profil,
formé de huit segmentations; joues étroites, non prolongées vers le bas comme celles de Scepsis. Bord
interne de chaque œil de courbure régulière chez la femelle, contrairement à Scepsis nivalis dont le bord
interne se prolonge en formant un angle au-dessus du quart inférieur de la bande frontale. Ailes à
stigma distinct, toutes les cellules postérieures ouvertes, branche antérieure de la troisième nervure
longitudinale sans appendice récurrent, ni en angle droit comme chez Scepsis. Ongles antérieurs longs
dans les- deux sexes, médians et postérieurs plus développés et plus épais chez la femelle que chez
le mâle.
Espèce unique : Adersia oestroides Karsch. Quoique ressemblant au genre Scepsis par l’allure et
la coloration générales, ainsi que par la réduction de la trompe, le genre Adersia se distingue suffisam-
ment par les différences signalées plus haut de même que par la largeur de la bande frontale de la
femelle, mais celle-ci n’est pas rétrécie par un étranglement dû au bord supérieur de chaque œil
prolongé en une saillie anguleuse un peu au-dessus des antennes.
Le genre Adersia se différencie du genre Pronopes Loew par les yeux glabres, le corps peu velu,
le deuxième segment de l’abdomen modérément développé et par les ailes normales.
Le genre Adersia a été dédié au docteur Aders qui a spécialement étudié les Diptères de la région
de Zanzibar. Les nombreux matériaux recueillis par le docteur Aders ont été comparés au type de
Silvius oestroides (i) Karsch (1887) par le docteur Grünberg qui en a constaté l’identité.
Mâles : Six spécimens : Longueur g, 8 m/m à 10 m/m, largeur de la tête 2,75 m/m à 3,2 m/m,
largeur de la bande frontale au vertex 0.75 m/m à o,85 m/m, longueur de l’aile 6,6 m/m à 7,4 m/m.
(i) Ad ersia oestroides Silvius\ Karsch 11887). Description originale de A u s t e n : « M a 1 e dusky grey above
» (dorsum of thorax dark olive-grey, dorsum of abdomen slate grey); Fern. Lighter grey above (dorsum of thorax light
» olive-grey, with whitish-grey longitudinal stripes, dorsum of abdomen drab-grey or smoke-grey) extreme lateral margins
» of abdominal segments in both sexes cream buff or pinkish buff. Head light yellowish grey in male, cream coloured in
» female, upperportion of front in male mouse-grey. Third joint of antennae clove-brown or black; first and second
» joints paler mouse-grey or isabella coloured in male, buff in female). Wings milky, fork of third longitudinal vein cross,
» veins at each end of discal cell, and sixth longitudinal vein before middle, faintly suffused wich drab, these markings
»sometimes indistinct, stigma light mummy brown, in male often paler than in female. Legs cream buff or cream
» coloured, femora in male more or less grey. »
Male. Tête : vertex et portion sombre du front revêtus chez le mâle de poils jaunâtre pale, face et joues
couvertes de poils blanchâtres; une tache noirâtre et allongée située au centre de la bande frontale en dessous du tubercule
ocellaire Trompe d’un jaunâtre ocracé, la longueur de la portion visible de la trompe, n’excède pas 1 m/m. et mesure
habituellement 0,60 m m à o,y5 m/m. Premier et deuxième articles antennaires très courts, à brève pilosité blanchâtre,
troisième article d'un jaune ocracé à son extrême base. Thorax : flancs et pectus gris clair avec des poils blanchâtres,
dessus recouvert de menus poils jaunâtres appliqués. Scutellum gris sombre. Abdomen revêtu dans les deux sexes d’une
courte pilosité blanchâtre, plus longue sur les côtés, spécialement chez le mâle; dessus portant une bande longitudinale
médiane, sombre et bien visible, s’étendant du deuxième segment à l’extrémité distale, plus ou moins interrompue par le
bord postérieur des segments et constituée par de menus poils noirs parmi les poils blancs. Ventre gris clair tirant plus
ou moins vers le jaune crème, sauf une bande longitudinale sombre. Ailes à nervures jaunes jusqu’au stigma, au delà elles
sont en général d’un brun sombre. Cuillerons d’un blanc ierne. Balanciers à style jaunâtre et à massue d’un blanc d’ivoire.
Pattes à pubescence blanchâtre, côte interne des fémurs antérieurs d’un brun brillant plus ou moins sombre. Ongles noirs
ou jaune cuir à la base.
Femelle. La face, les joues et les deux tiers supérieurs de labande frontale sont revêtus de menus poils blan-
châtres. Palpes jaunâtres. Thorax : flancs jaune crème, pectus gris-clair; les poils qui revêtent le dessps du thorax sont de
taille si réduite qu’à un examen superficiel il paraît glabre, les bandes longitudinales gris-blanchâtre du dessus sont larges
el constituées par deux bandes sub-médianes très rapprochées et parfois fusionnées en arrière; il y a, en outre, une
bande plus ou moins distincte au-dessus de la base de chaque aile; parfois aussi dans certains spécimens on distingue la
trace d’une étroite bande médiane, près du bord antérieur. Abdomen : la pilosité blanchâtre du dessus est très courte et
très étroitement appliquée, la surface du dernier segment en entier ou pour la plus grande part ainsi que le bord postérieur
de quelques-uns des segments précédents est d'un blanc jaunâtre. Pattes jaune cuir.
i6o
DIPTERA
Femelles : Treize spécimens : Longueur io m/m à i3,5 m/m, largeur delà tête 2,8 m/m à
3.7a m/m, largeur de la bande frontale au vertex i,25 m/m à 1,60 m/m, longueur de l’aile 8,75 m/m
à 1 1 m/m.
Longueur de la partie visible de la trompe, dans les deux sexes 0.75, m/m.
Bibliographie, Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 371, pl. 4, f. 1 (1887) ; Ricardo, Ann.
Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 294 (1901) ; Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9(1912); Surcouf
& Gonzalez-Ri ncones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 102 (1912).
Distribution géographique. La zone de dispersion géographique d’ Adersia oestroides, accrue
par les captures du docteur Aders, comprend le Zanguebar et Zanzibar.
i. A. oestroides Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3 1 , p. 371, pl. 4, f. 1 ( Silvius ) Zanguebar, Zanzibar.
— Pl. 5, Fig. 8a, b, c, d, e.
41. Genus BRODENI A, nov. gen.
Caractères. Nous décrivons sous ce nom un genre inédit de Tabanide voisin du genre
Adersia et qui nous a- été donné par le docteur J. Bequaert. Nous dédions, ce genre nouveau au
docteur Broden, Directeur de l’Ecole de Médecine Tropicale de Bruxelles.
Cet Insecte se rapproche de Scepsis Walker et d’ Adersia Austen, son aspect général rappelle
celui d’un Oestre et, par les minimes dimensions de son appareil buccal et la nervation incomplète des
ailes, semble un type d’adaptation à la vie parasitaire. Il est possible que certains genres deTabanides,
au lieu de vivre au hasard de leur chasse, s’attachent à un hôte qu’ils n’abandonnent pas; l’hypothèse
n’est pas vérifiée, puisque nous n’en avons aucune preuve, mais il y a de nombreuses présomptions.
Le premier que nous counaissons de cette série serait Goniops chrysocoma Osten-Sacken, dont le
mâle a les yeux rapprochés et présente l’aspect d’un insecte floricole, la femelle au contraire a acquis
l’apparence d’un Hippobosque. On peut supposer que si le mâle mène une vie semblable à celle des
autres Tabanides, la femelle est à peu près fixée, comme le serait un Hippobosque ou un
Lipoptène. En continuant la série, nous trouvons successivement Pronopes, Scepsis, Lesneus, Adersia et
Brodenia où le facies parasitaire s’affirme; dans ce cas, les femelles ne sont pas plus fréquentes
que les mâles, ceux-ci vivent avec elles ou du moins comme elles et la nécessité des yeux
confluents ne se manifeste plus ; le mâle peut aisément trouver la femelle et les yeux qui étaient
rapprochés dans le genre Goniops , s’écartent chez Brodenia; la réduction de l’appareil alaire en
est encore une preuve, car le mâle n’a plus besoin de voler pour rechercher la femelle.
Mâle. Tête un peu moins large que le thorax, transverse, deux fois et demi aussi large que haute.
Bande frontale double de sa hauteur, débordant les yeux en dessus, excavée au centre, portant anté-
rieurement à la dépression trois ocelles distincts et vers le bas, à égale distance entre les ocelles et les
antennes, une vaste callosité transverse, sinueuse dans ses contours supérieur et inférieur, atteignant la
saillie de l’œil. Antennes insérées sur un tubercule peu saillant, horizontales, courtes, premier article
subcylindrique, double de sa largeur, deuxième en ovoïde transverse, troisième un peu dilaté au bord
externe, rectiligne au bord interne composé de segmentations indistinctes. Joues larges, face constituée
par une arête médiane séparant deux enfoncements profonds. Palpes : premier article cylindrique,
deuxième ovoïde terminé par une fossette très nette. Appareil buccal de très courtes dimensions. Yeux
glabres, petits, formant une saillie en angle obtus au-dessous de la callosité médiane. Vertex élargi,
divisé en trois parties par deux sillons divergents qui partis du cou atteignent l’angle supéro-interne de
chaque œil. Thorax sensiblement rectangulaire. Scutellum élargi. Abdomen allongé, fusiforme, de sept
F AM. T AB AN I DÆ
i6i
segments. Ailes à nervation incomplète, sans stigma visible. Des éperons aux tibias postérieurs. Une
seule espèce.
Distribution géographique.
i. B. cinerea nov. sp. çf Surcouf (i). — PI. 5, Fig. 10 a, b. Cap de Bonne-Espér.
42. Genus LESNEUS Surcouf nov. gen.
Caractères. Ce nouveau genre est créé pour un exemplaire femelle recueilli à Obock (Somalie).
Longueur du corps 5 m/m. Couleur blanchâtre, ailes laiteuses à nervures plus sombres.
Femelle. Tète large, régulièrement convexe en dessus à yeux glabres séparés par un intervalle
supérieur à leur petit diamètre. Trois ocelles distants. Yeux en forme d’amande à angle supérieur aigu,
situé en face des deux ocelles postérieurs, bords latéraux formant une courbe régulière. Bande frontale
en trapèze, légèrement canaliculée au milieu, portant au-dessous des ocelles une callosité brillante en
. ... 1
forme de croissant. Antennes non insérées sur un tubercule : premier article cylindrique, deuxième très
petit, troisième à segmentation basilaire plus longue que les deux premiers articles réunis, pluri-
segmentée (l’extrémité apicale manque). Palpes de deux articles, le premier cylindrique, deuxième
subégal au premier mais un peu plus gros, brièvement terminé en pointe sans fossette visible; trompe
très réduite, allongée sous la tête entre les palpes, plus courte que ceux-ci. Thorax un peu plus large que la
tête portant de grosses soies aux bords latéraux et sur le disque. Scutellum arrondi, de grosses soies au
bord postérieur. Abdomen allongé, de sept segments visibles, glabre. Pattes longues, minces, hérissées de
quelques soies longues, un éperon à chacun des tibias. Ailes étroites, allongées, à quatrième cellule
marginale postérieure fermée. Cuillerons développés. Balanciers à massue renflée.
Ce genre, que nous dédions à M. P. Lesne, le savant Entomologiste du Muséum de Paris, n’est
représenté que par une espèce recueillie à Obock, par les soins de Latham, en 1910.
Distribution géographique.
i. L. canescens nov. sp. Ç (2) Surcouf. Obock.
1) Brodenia cinerea <jp now. sp. Type : un exemplaire mâle, capturé à Algoa Bay, colonie du Cap,
par le docteur Brauns, le 20 mars 1910 et rapporté à Adersia oestroides Karsch, dans la 'collection du docteur
Bequaert, de qui nous le tenons.
Mâle. Longueur : 12 m/m. environ. Tête de la largeur du thorax et de l’abdomen, blanchâtre, présentant au vertex
trois gros ocelles blancs et une petite callosité de chaque côté, entre eux et le bord des yeux. Bande frontale blanchâtre deux
fois plus haute que large, chargée d’une large callosité brillante, transverse, tangente à l’angle des yeux, brune et renflée
symétriquement de chaque côté. Antennes : deux premiers articles fortement velus, égaux au troisième, blancs, le premier
cylindrique, double du deuxième en ovoïde transverse, troisième brun à extrême base gris-jaunâtre clair. Face blanchâtre
à poils blancs. Palpes très courts, mesurant o m/m. 7 environ, premier article cylindrique, deuxième ovoïde, portant à
l’extrémité une fossette étroite et profonde. Trompe très réduite, ne dépassant pas les palpes. Thorax gris-cendré clair à poils
blancs, un trait médian et deux bandes longitudinales gris-jaunâtre à peine sensibles à poils hérissés blanchâtres. Scutellum
renflé. Abdomen allongé, fusiforme, de sept segments gris-cendré clair, à fine pilosité blanche, l’appareil génital est
saillant, il est formé de deux lamelles externes allongées et munies à leur bord externe libre de huit prolongements
chitineux, plats, de couleur jaune. Dessous du corps entièrement d'un gris-cendré, Pattes blanc-jaunâtre clair, tous les
tibias portent chacun deux éperons jaunes à la base et noirs à l’extrémité, les tarses ont de fortes soies courtes à l’extrémité
externe de leurs articles, sauf au dernier. Ongles noirs. Ailes un peu blanchâtres, minces, longues et amples à nervures
jaune-pâle, la côte et la première nervure longitudinale sont velues jusqu’au bout, la cellule discoïdale est arrondie à son
extrémité apicale, la nervure 4a qui sépare la deuxième de la troisième cellule marginale postérieure est incomplète et ne
presente qu’un court segment, la nervure 4b située entre la troisième et la quatrième cellule marginale postérieure
manque en entier. Cuillerons et balanciers blanchâtres.
2) Lesneus canescens q Surcouf now. sp. Un seul exemplaire. Longueur du corps 5 m/m. Longueur de
l’aile 5 V4 m/m. Coloration blanchâtre; bande frontale grisâtre, à pilosité blanche, portant une callosité châtain clairet en
outre deux petites taches brillantes à hauteur de la callosité médiane et contre le bord interne des yeux; ces taches sont
1 62
DIPTERA
Genus THAUMASTOCERA Grünberg
(de position douteuse)
Thaumastocera Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 35a (1906).
Le genre Thaumastocera paraît être intermédiaire entre les Tabaninae et les Pangoninae,
il appartient au premier par l'absence d'éperons aux pattes postérieures, par l’aspect général qui le
rapproche du genre Stibasoma Schiner par la forme; en outre, la forme de son appareil génital le rattache
de près aux Hexatoma, Chrysozona , etc.
Il diffère des Tabaninae par la présence d’ocelles bien caractérisés, mais nous avons vu dans la
première partie de cet ouvrage que le tubercule ocellaire des Therioplectes (sous-genre de Tabanus ) est un
ocelle en voie de régression. Nous devons donc considérer que le genre Thaumastocera dont les ocelles
varient d’importance et de nombre est en voie d’évolution et le rattacher comme genre aberrant au
groupe des Tabaninae.
Caractères. Femelle. Tête grande, subhémisphérique, face fortement renflée en dessous.
Ocelles bien évidents mais variables, parfois un seul ocelle partagé transversalement en deux, parfois
trois ocelles dont l’antérieur très développé et les deux postérieurs très réduits. Bande frontale longue
et étroite à bords parallèles, nettement séparée du tubercule ocellifère et du triangle frontal, parcourue
sur toute sa longueur par une callosité médiane proéminente élargie vers le bas, brillante. A l’extrémité
inférieure, la callosité s’élargit transversalement en un triangle frontal. Antennes prenant naissance d’une
saillie transverse peu élevée: premier article court et massif, conique ; deuxième article très court,
cyathiforme l’un et l’autre à pubescence éparse; troisième article très compliqué portant à la base une
longue saillie arquée, épaisse, dirigée en avant, atteignant parfois l’apex de l’article, puis sur la partie
médiane du même segment surgit une deuxième saillie dentiforme et arrondie à l’extrémité; la portion
terminale courte et épaisse comprend trois segmentations (d’après Grünberg), en fait on n’en discerne
que deux sur les exemplaires du Muséum de Paris; en outre, il y a une fossette à la face interne du
segment apical de l’antenne. Trompe courte comme celle des Taons; palpes un peu plus courts que la
trompe, à deuxième article allongé, arqué et non renflé. Thorax quadrangulaire arrondi, le scutellum
est court et porte une épaisse villosité, poils de flancs assez développés. Abdomen longuement ovoïde,
couvert d’une pubescence courte. Ailes noires à la base avec des taches noires sur la moitié apicale
hyaline. Rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale sans crochet appendiculaire, cellules
marginales postérieures largement ouvertes. Pattes robustes, tibias postérieurs sans éperons terminaux,
tibias antérieurs renflés, à bord interne rectiligne et bord externe arqué.
Mâle. Moitié inférieure et bord postérieur des yeux formés de cornéules très petites, la limite
entre les deux zones de cornéules est nette. Yeux réunis sur une grande longueur, vertex surmonté d’un
peut-être dues à une dénudation. Bord postérieur des yeux en large bourrelet. Antennes à premier article jaune à fine pilo-
sité noire, portant près de son extrémité apicale un verticille de fortes soies noires, obliquement dirigées en avant, celles
de dessous étant les plus longues ; quelques soies sur le deuxième article ; le troisième est brun dans sa partie basilaire ainsi
que dans la portion que nous connaissons de ses segmentations apicales. Face couverte d'une pilosité blanchâtre éparse.
Thorax blanc-jaunâtre avec une bande médiane noirâtre. Trois grosses soies aux bords latéraux du thorax avant l’aile, deux
autres au delà; en outre, le disque porte deux à trois soies de chaque côté de la ligne médiane sombre, dans la partie post-
suturale et quelques poils jaunes, parfois un peu dorés, répandus sur toute la surface. Scutellum gris jaunâtre ayant au bord
extérieur une rangée de soies. Abdomen gris-jaunâtre, une macule brune de chaque côté du deuxième segment, le bord
postérieur de chacun d’eux blanchâtre. Ventre plus sombre, pectus blanchâtre. Pattes châtain, tarses rembrunis; de
grandes soies disposées irrégulièrement le long des pattes, en outre d'une rangée de soies régulièrement distantes et égales
sur les postérieures. Ongles, grands, noirs. Ailes blanchâtres à nervures rembrunies dans la moitié inférieure de l’aile.
FAM. TABANIDÆ
i63
tubercule ocellaire visible. Tubercule antennaire moindre’ que chez la femelle; la saillie médiane
du troisième article antennaire est simplement indiquée. Face couverte de poils épais. Deuxième
article des palpes court et faible, claviforme, atteignant à peine la moitié de la longueur de la trompe.
Thorax et scutellum peu velus. Tibias antérieurs renflés, plus développés que chez la femelle.
Bibliographie. Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 352 (1906) ; Austen, African Blood sucking
Flies, p. 66 (1909); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 1 16 (1912).
Distribution géographique. Une seule espèce connue. Le type provient du Cameroun.
La collection du Muséum de Paris renferme un exemplaire femelle recueilli en i885 à San Benito par
Gu i ral , et deux autres spécimens mâle et femelle capturés par R. Ellenb e rger , à Lambaréné (Congo)
en 19x1.
i. Th. akiva Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 352 (1906). PI. 5, Fig. lia, b. Cameroun.
INDEX DES GENRES. SOUS-GENRES ET SYNONYMES
Pages
ACANTHOCERA Macquart . 26, Kg
ADERSIA Austen .... 99, i58
AEGOPHAGAMYIA Austen 98, 147
Agelanius Rondani .... 54
Allod icrania Enderlein ... 99
A PATOLESTES Williston 96,111
A POCA M PTA Schiner . . g5, io3
Atylotus Osten-Sacken . . . 54, 56
Austenia Surcouf 29
BAI KALIA S urcouf .... 25, 3g
Bellardia Rondani . . 54, 56
BOLBODIMYIA Bigot . . . 25. 41
BOM BYLOMYIA Lutz . . 96,116
Bombylopsis Lutz .... 116
BOUVI ERELLA Surcouf . 98.146
Brachytomus Costa .... 54
B RODE N I A Surcouf . . <19.160
BU P LE X Austen .... 97, i35
CADICERA Macquart . 95, 106
CHRYSOPS Meigen . . 98, 148
CHRYSOZONA Meigen . 25, 28
Chrysozona s. str 3i
Coenopuyga Thomson ... no
COENOPROSOPON Rie. 97,132
CORIZONEURA Rondani . 97, 1 33
DASYBASIS Macq uart . . . 25, 40
DEMOPLATUS Hicardo . g5, 109
Diabasis Macquart .... 49
Dl ACH LORUS Osten-Sacken. 26, 49
DIATOM INEURA Rondani 97, 129
DICH ELACERA Macquart 26,91
DICLISA Schiner .... 96, 112
Dicrania Macquart .... 99
Dicranomyia Hunter. ... 99
Ditylomyia Bigot i36
DO RCALAEM US Austen . 96,112
Payes
ECTENOPSIS Macquart . 96, 107
ELAPHELLA Bezzi . .95,99
Epipsila Lutz . . . . 118
EREPHOPSIS Rondani 96,118
Ereph rosis Ricardo .... 118
Erodiorhynchus Macquart i38, 141
ESEN BECKI A Rondani . 96,114
Fidena (partim) Walker . . . 118
GASTROXIDES Saunders. 47,136
GONIOPS Aldrich . . q5, 104
GUYONA Surcouf . . . 98, 140
Hadrus Perly 43
Haematophila Verrall. . . i55
Haematopota Meigen . . .28, 3i
Haemophila Kriechbaumer . 1 55
Heptatoma Meigen ... 26
HEXATOMA Meigen . . . 25, 26
HIMANTOSTYLUS Lutz. . 25, 48
HINEA Adams 97, 137
H ippocentrum Austen ... 38
Hol coceria Grünberg ... 37
lonopsis Lutz 121
Isshikia Shiraki 54
Laphriomyia Lutz .... 117
LEPI DOSELAGAOsten-Sack. 25, 43
Lepiselaga Macquart. . . 43
LES N EUS Surcouf . . . 99, 161
Lilaea Walker 124
MELISSOMORPHA Rie. 98, i45
Melpia (partim) Walker . . . 118
Melpia (partim) Walker . . 129
M ESO M Yl A Macquart . . 98,143
Methoria Surcouf i3g
Pages
MYCTE RO M Y IA Philippi. 96,123
Mycteromya Philippi ... 116
N E M ORI US Rondani . 98, i55
NEOBOLBODIMYIA Rie. .26,93
N EOTA BAN US Ricardo . .26,93
Neopangonia Lutz .... i3i
Nuceria Walker 124
Ochrops Szilâdy . . . 54
ORGYZOMYIA Grünberg . 98, 139
Pangonia Rondani . . . 96, 124
Pangonius (partim) Latreille . 118
Pangonius (pro partim) Latr. . 114
PANGONIUS Latreille . . . 124
Parhaematopota Grünberg . 36
PELECORRHYNCHUSMac-
DIPTERA
164
Pages
SILVIUS Meigen .... 98,141
SNOWIELLUS Hine. . . . 25, 43
STI BASOM A Schiner . .26,52
Stichocera Hine 99
STIGMATOPHTH ALMUS
Lutz 26. 53
Pages
THAUMASTOCERA Grimb. 162
Therioplectes Zeller . . . . 54, 56
TH RI A M BEUTES Grünberg 98, i44
U DENOCER A Ricardo . . .26,48
Veprius Rondani i43
INDEX DES ESPÈCES, VARIÉTÉS ET SYNONYMES
Pages
antecedens Walk 60
anthophilus Loew 74
anthracina Macq. 134
anthracinus Meig 60
antilope Brèth 60
apaecilus Schin 60
aperta Loew i3o
aphanopterus Wied 60
apiarius Jaenn 86
apicalis Bell. (Chrysopsj . . i5o
apicalis Macq. (Tabanus) ... 62
apicalis Rond. (Tabanus) . . 60
apicalis Walk. (Tabanus) ... 68
apicalis Wied. (Tabanus) ... 63
apiformis Neave . . ... 142
appendiculataMacq. (Dasybasis) 41
a//>e«di£MZrttaMacq.(Coryzoneura) i33
appendiculatus Hine. (Tabanus) 60
appendiculatus Macq. (Silvius) . . 142
approximans Walk 5i
apricus Meig 60
aprugna Austen i5o
aquilus Sure 60
arabicus Macq 60
Arbucklei var. Aust 62
arcuata Will n5
ardens Macq. (Erephopsis) . . 119
ardens Wied. (Tabanus) ... 61
arenivagus Aust 61
areolatus Walk 1 55
argenteus Sure 61
argentifrons Walk. .... 61
argentina Brèth 32
argyrophorus Schin 61
ari sanus Shir 61
artica Müll 32
arvensis Brèth 61
asiatica Rond 34
askahabadensis var. Szil. . . . i5i
assamensis Big. (Tabanus) . . 83
assamensis Rie. (Chrysozona) 32
astur Er 6x
astutus O.-S 61
ataenia Macq 5i
ater Macq. (Chrysops) .... i5o
ater Palis. (Tabanus) .... 74
ater Rond. (Chrysops) .... i5o
ater Rossi (Tabanus) .... 61
ater Saund. (Gastroxides) . . . 137
ater Tayl. (Silvius) 143
ater Wied. (Tabanus) .... 88
aterrima Duf 127
aterrimus Kirby (Chrysops) . . i52
aterrimus Meig. (Tabanus) . . 61
atlanticus Johns. . 61
atomaria Walk 32
atra Phil
atratus Fabr. (Tabanus) ... 61
atratus Hine (Snowiellus) . . . 43
atricornis Big. (Tabanus) ... 61
atricornis Big. (Chrysops) ... 154
atricornis Meig. (Tabanus) . . 63
atricornis Meig. (Tabanus) . . 65, 76
atricornis Wied. (Pangonia) . . 127
FAM. TABANI DÆ
Pages
atrifera Walk 127
atrimanus Loew 61
atripes Röd. (Erephopsis) . . 119
atripes V. d. Wulp (Tabanus) . 61
alrohirtus Ric 61
atropos Jaenn. (Tabanus) ... 60
atropos O.-S. (Chrysops) . . . 1 5 1
auctumnalis Zeli 61
aurantiacus Bell. (Tabanus) . . 61
aurantiacus Jaenn. (Chrysops). . i5o
aurantiacusKic. (Pelecorrhynchus) in
aurata Macq i3o
aureohirta Ric 119
auribarbis Macq 61
auricincta Lutz & Neiva ... 119
auricinctus Macq 62
auricomus Aust 112
auriflamma Walk 61
auri flu a Don i3o
aurihirtus Ric 61
aurimaculata Macq 119
auripes Ric 119
auripilus var. Meig 61
auripunctatus Macq 61
aurisquammatus Big .... 61
auristriatus Ric 61
aurivittatus Ric 61
aurofasciata Jaenn 134
aurora Macq 61
aurotestaceus Walk 61
aurulans Wied 127
Austeni Beq. (Pangonia) . . . 127
Austeni Neave (Chrysops) . . i5o
Austeni Szil. (Tabanus) ... 61
australis Phil. (Pangonia). . . 127
australis Ric. (Acanthocera) . . 90
australis Ric. (Ectenopsis) . . 108
australis Ric. (Demoplatus) . . 109
australis Ric. (Pseudopangonia) i36
australis Ric. iSilvius) .... 142
australis Ric (Chrysops) . . i5o
austriacus Fabr. (Tabanus) . . 75
nustriacus Wied. (Tabanus) . . 61
autumnalis L 61
avida Speis 32
avidus Big 61
Baal Towns 62
badia Walk 120
badius Summ 77
bahiaua Big n5
baltimorensis Macq 65
Bancrolti Aust 119
barbarus Coq. (Tabanus) ... 62
barbarus Thunb. (Tabanus) . . 76
barbata L 134
barbatus Big 142
Barclayi Aust 62
basalis Macq. (Tabanus) ... 62
basalis Macq. (Pangonia). . . 127
basalis Macq. (Pangonia) . . . 128
basalis Shir. (Chrysops) . . . i5o
basalis Walk. (Tabanus) ... 62
basifasciatus Meij 62
1 65
Pages
basilaris Wied. (Phaeoneura) . 123
basilaris Wied. (Pangonia) . . 129
basirufus Walk 62
basivitta Walk 62
batavus Ric 62
batnensis Big 62
beatificus Whitn 62
Becheri Bezzi. ... . . 127
bellicosus Brèth 62
benedictus Whitn 62
Béringeri Aust 32
berylensis Ric i3q
Beschii Wied 119
Besti Sure 62
bicallosus Ric 62
bicinctus Fabr. (Diachlorus). . 5i
bicinctus Ric. (Tabanus) ... 62
biclausa Loew 107
bicolor Aust iDorcalaemus) . . 112
bicolor Big. (Bolbodimyia) . . 42
bicolor Big. (Stibasoma) ... 53
bicolor Big. (Silvius) 142
bicolor Cord. (Chrysops) ... i5o
bicolor Huit. (Diatomineura) %. i3o
bicolor Macq. (Tabanus) ... 69
bicolor Macq. (Erephopsis) . . 119
bicolor Macq. (Pangonia) . . . 129
bicolor Thunb. (Tabanus). . . 62
bicolor Wied. (Tabanus) ... 62
bifacies Walk 92
bitarius Loew 62
bifasciata Griinb. (Rhinomyza) . 139
bifasciata Wied. (Pangonia) . . 127
bifasciatus Fourcr. (Tabanus) . 62
bifasciatus Macq. (Tabanus) . . 62
bifasciatus Macq. (Chrysops) . . i5i
bifenestratus O.-S 62
Bigoti Bell 62
Bigoti var. Gob 35
biguttatus Wied 62
bilineata Ric 32
Billingtoni Newst 62
bimaculata Meig 28
bimaculatus Macq. (Tabanus) . . 87
bimaculatus Wied. (Diachlorus) 5i
bimaculosa Neave i5o
binotata Latr 127
binoculatus Szil, i5o
bipartitus Walk. (Tabanus) . . 59
bipartitus Walk. (Tabanus) . . 68
bipunctata Ric 32
bipunctatus Motsch. (Chrysops) . i53
bipunctatus V. d. Wulp (Tabanus) 66
Birdiei Whitn 62
birmanicus Big 62
biscutella Lutz n5
bistellatus Daecke i5o
bistrigata Loew 32
bitinctus Walk 62
bituberculatus Big 69
bivittatus Lutz. (Chrysops) . . i5o
bivittatus Macq. (Tabanus) . . 62
bivittatus Macq. (Tabanus). . . 81
bivittatus Matsum. (Tabanus) . . 81
DIPTERA
A
1 66
Pages
bivittatus Wied. (Diachlorus) . 5i
Blanchardi Sure. ... . 62
bonariensis Brèth. (Chrysops) . i5o
bonariensis Macq. (Tabanus) . 62
borealis Fabr. (Tabanus) . . 73
borealis Jaenn. (Tabanus) ... 87
borealis Meig. (Tabanus) ... 62
borealis Meig. (Tabanus) ... 74
borealis Zett (Tabanus). ... 74
borneana Big 32
borniensis Ric 63
Boueti Sure 63
bovinus Harris (Tabanus) ... 61
bovinus Loew. (Tabanus) . . . 63
bovinus Loew. (Tabanus) ... 88
bovinus L. (Tabanus) . . .63,84,85
brachyrrhyncha Big 134
brasiliensis Ric i5o
Bratnankii Now 63
B rauer i Jaenn 65
brevicornis Aust 32
brevidenlatus Macq 64
brevifascia Lutz i5o
brevior^Valk 63
brevipalpis Macq i3q
brevirostris Phil 124
brevis Loew (Tabanus) ... 63
brevis Loew (Pangonia) . . . 127
brevis Rie. (Chrysozona) ... 32
brevistriata Lutz 120
breviusculus Walk 63
brevivitta Walk 63
Bricchettii Bezzi 127
Brimleyi Hine i5o
Brockmani Aust. .... 63
Brodeni Beq 63
bronicus L. (Tabanus) . . . 63
bronicus Meig. (Tabanus) ... 74
bronicus Gimm 63
Brucei Aust. (Chrysozona) . . 32
Brucei Aust. (Chrysops) ... i5o
Brucei Ric (Tabanus). ... 63
Bruchii Brèth 63
Brumpti Sure 63
brunnea Ric. (Udenocera) . . 49
brunnea Sure. (Bouvierella) . . 147
brunnea Thunb (Pangonia) . . 127
brunneus Hine (Chrysops) . i5o
brunneus Macq. (Tabanus) . . 63
brunneus Thunb. (Tabanus) . . 63
brunnescens Ric. (Chrysozona). 32
brunnescens Ric. (Tabanus) . . 83
brunnescens Szil. (Tabanus) . . 63
brunnipennis Loew (Buplex). i35
brunnipennis Ric. (Chrysozona) 32
brunnipennis Ric. (Tabanus) . 63
bubali Dollesch 63
bubsequa Aust 127
bucolicus Schin 63
Buddha Portsch 63
bukamensis Beq 127
bulbicornis Lutz & Neiva. . . i5o
bullata Will 127
bullatifrons Aust. . ... 3o
Pages
centurionis Aust i5o
ceras Towns i5o
cerberus Walk 62
cerastes O.-S 70
cervicornis Fabr. (Dichelaceraj. 92
cervus Wied ioo
ceylonicus Ric. (Neotabanus) . g3
ceylonicus Schin. (Tabanus) . . 64
chalybaeum Perty 47
Chevalieri Sure 64
cheliopterus Rond 68
chilensis Macq 64
chinensis Thunb 84
chionostigma OS 53
chlorogaster Phil 127
chloropthalmus Meig. . . .70
Chopardi Sure. ...... 147
chrysocoma O.-S io5
chrysoleucus Walk 64
chrysophila Walk. .... 134
chrysopila Macq 107
chrysostigma Wied 107
chrysurus Loew 64
ciliaris Loew i5o
cilipes var. Macq 62
cincta Sure. 147
cincticornis Walk i5o
cinctus Big. (Chrysops) . . . i5o
cinctus Fabr. (Tabanus) ... 64
cinerarius Wied 64
cinerascens Big. (Tabanus) . . . 85
cinerascens Big. (Mycteromyia) 124
cinerascens King. (Tabanus). . 64
cinerea Ric. (Frephopsis) . . . 119
cinerea Sure. ( Brod' nia) . . . 161
cinereus Wied. (Tabanus) . . . 64
ein t reus Walk. (Tabanus) ... 87
cingalensis Ric. ... . . 32
cingulata Thunb. (Pangonia) . . 127
cingulata Wied. (Chrysozona) . 32
cingulata Wied (Hippocentrum) 3g
cingulata Wied. (Pangonia) . . 127
cingulatus Macq 64
cingulifer Walk 64
cinnamoneus Dolesch. (Tabanus) 64
cinnamoneus Schin. (Tabanus) . 64
circumdatus Walk 64
circumfusus Wied 64
circumpscripta Loew ... 32
cirras Ric 64
clari Lutz n5
claripennis Big. (Tabanus) . . 64
claripennis Ric.(Pelecorrhynchus) in
claripennis Ric. (Scione) ... 114
claripes Ric 64
claritibialis Ric 64
clarus Schin 64
clavata Mâcq 119
clavicallosus Ric 65
clavicrus Thoms i5o
clausacella Macq 60
clausus Macq 64
coarctata Wied 90
coerolus Big. 79
Pages
coerulescens Macq 65
coffeatus Macq 65
cognata Grünb. ...... 36
cognatus var. Loew 70
cohaerens Walk 65
collaris Phil 127
colombensis Macq 65
colon Thunb 65
Coloradensis Big. (Chrysops). . i5o
Coloradensis Big. (Chrysops) . . i52
comastes Will. (Tabanus) ... 64
comaslesWill (Apatolestes) . . 112
comata Aust 127
combustus Big 65
comes Walk ... ... 65
comitans Wied 65
commixtus Walk. ...... 73
compactum Walk. ...... 53
compactus Aldr. (Tabanus) ... 73
compactus Aust. (Dorcolaemus). 112
completus Walk. .... 65
comprehensa Walk 100
concavus Loew i5o
concentralis Walk 32
concinna Aust i3g
concisum Speis 3g
concitans Aust 127
concolor Walk. (Tabanus) . . 65
concolor Walk. (Diatomineura) . i3o
concurrens Walk 65
confirmatus Brèth 65
confinis Beck. (Tabanus; ... 65
confinis Walk. (Tabanus) . . . 65
confinis Zett. (Tabanus) ... 65
confligens Walk 65
confluens Loew (Silvius) . . . 142
confluens Loew (Chrysops) . . i5o
conformis Frey (Tabanus) . . 65
conformis Walk. (Tabanus) . . 65
confusa Sure 147
Confusius Macq 65
confusus Walk 65
congoiensis Ric 65
conica Big 124
conicus Big 58
coniformis Ric 65
conjuncta Walk 127
conjungens Walk 127
connexus Loew (Chrysops) . . i5o
connexus Walk. (Tabanus) ... 63
consanguineus Macq 65
consequa Walk 65
consocius Walk 78
conspicua Lutz. (Dichelacera) . 93
conspicua Ric. (Corizoneura) . 134
conspicuus Lutz. (Diachlorus) . 5i
conspicuus Ric. (Tabanus) . . 65
constans Walk. (Tabanus) . . 65
constans Walk. (Diatomineura) . i3i
contactus Walk 65
conterminus Walk 65
contigua Walk 119
convergens Walk 5i
Copemani Aust. (Chrysozona) . 32
FAM. TABANIDÆ
Pages
Copemani Aust. (Tabanus) . . 65
Coquilletti Hine (Chrysops) . . i5i
Coquilletti Shir. (Tabanus) . . 65
coracinus Phil 65
corax Loew 79
Cord;eri Sure . 65
cordiger Meig 65
cordigera Big. (Chrysozona) . . 33
cordigera Big. (Chrysozona) . . 33
cornuta Walk 127
coronata Aust 32
corone O.-S 65
corpulentus Brèth 65
Corsicanus Macq 60
corsoni Cart 33
costalis Licht. (Tabanus) ... 84
costalis Wied. (Tabanus) ... 65
costata Loew i3g
costatus Fabr i5i
crassa Walk i3o
crassicornis Wahlb. 1 Chrysozona) 33
crassicornis Wied. (Tabanus) . 65
crassicornis V. d.Wulp (Chrysops) i55
crassicrus Edw 33
crassipalpis Macq 107
crassipes Fabr 45
crassus Walk 66
Craveri Bell 66
cribellum O.-S 66
crocata Jaenn. 119
crocea Tayl i3o
croceus var. Sure 62
crocodilinus Aust 66
crucians Wied. ...... i5i
crudelis Aust. (Chrysozona) . . 33
crudelis Wied. (Chrysops) . . 1 5 1
cruenta Aust 33
cuchix Ric i5i
cuclux Whitn i5i
cumana Brèth n5
cuneatus Loew 142
cursim Whitn i5i
curvipes Fabr 5i
cyanops Brauer 66
cyaneoviridis Macq. .... 66
cyaneum Walk 47
cyaneus Macq 66
cymatophorus O.-S 66
cyprianus Ric 80
Daeckei Hine 66
Dalei Aust 66
damicornis Fabr 92
darwinensis Tayl 66
Darwini Ric . . in
Daveyi Aust 33
decipiens Loew 144
decisus Walk. ....... 143
decora Macq. (Mesomyia) . . 144
decora Walk. (Chrysozona) . . 33
decorus Loew 66
De Filippii Bell 66
delicatulus O.-S i5i
de Meijeri Ric 142
167
Pages
Denshamii Aust. (Chrysozona) . 33
Denshamii Aust. (Tabanus) . . 66
denticornis Wied 139
denticulatus Ric 66
depressa Macq 119
depressus Walk 74
derivatus Walk 66
desertus Walk 66
detersus Walk 66
desidiosa Aust 33
designatus Ric 82
Deyrollei Big . . 82
diaphana Schin 127
dichrous Brèth 127
difficilis Wied 66
dilataba Jaenn 119
dilutius Sure 66
dimidiata Loew 127
dimidiatus Meig 66
diminutus Walk 66
dimidiatus V. d. Wulp (Silvius). 142
dimidiatus V. d.Wulp (Chrysops) i5i
Dimmocki Hine . .... l5i
directa Walk 134
discalis Will 1 5 1
discifer Big. (Tabanus) ... 66
disc ifer Walk. (Tabanus) . . 66
discors Aust 127
discrepans Ric 66
discus Wied 66
disjunctus Ric. ...... 88
dispar Fabr. (Chrysops) . . 1 5 1
dispar Matsum. (Chrysops) . . 154
dissectus Loew i5i
dissimilis Ric. (Chrysozona) . 33
dissimilis Ric. (Tabanus) ... 66
dissimilis Ric. (Buplex) . . . i35
Distanti Aust 107
distincta Ric. (Chrysozona) . . 33
distincta Ric. (Corizoneura) . . 134
distincta Schin. (Scione) ... 114
distinctipennis Aust 1 5 x
distinctus Brèth. (Tabanus) . . 66
distinctus Lutz ( Diachlorus) . . 5i
distinctus Ric. (Tabanus) ... 88
distinctus Ric (Pseudotabanus). i32
distinguendus var. Verrall . 84
ditaenia Wied 66
ditaeniatus Macq 66
divaricatus Loew i5i
diversifrons Ric. .... 66
diversipennis Walk 66
diversipes Macq 5i
diversus Ric 66
dives Macq. (Diatomineura) . . i3o
dives Rond (Tabanus). . . 66
dives Rond (Tabanus) .... 84
dives Walk. (Stibasoma) ... 53
dives Will. (Diatomineura) . . i3o
divisa Walk 119
divisapes Aust 33
divisus Ric. (Tabanus) . ... 66
divisus Walk. (Chrysops) . . . 1 5 1
diurnus Walk 66
DIPTERA
1 68
FAM. TABANIDÆ
169
' 170
DIPTERA
FAM. TABANIDÆ
171
Pages
laevianus var. Villen 69
laevifrons Loew 72
lagenaferus Macq 72
Laglaisei Big 83
lama Portsch 72
Landbecki Phil i3o
laniger Loew (Chrysops) ... i52
laniger Wied. (Tabanus) ... 79
laotianus Big 72
lapponicus Loew. (Chrysops) . i52
lapponicus Wahlb. \Tabanus) . 73
lasiophthalma Boisd. (Erephopsis) 120
lasiophthalma V. d. Wulp (Diato-
mineura) i3o
lasiophthalmus Macq. (Diatomi-
neura) 73
lata Guér 119
lata Rie. (Chrysozona) .... 3q
lateralis Brullé (Tabanus) ... 84
lateralis Fabr. (Corizoneura) . . i3q
lateralis Meig. (Tabanus) ... 73
lateralis var. Shir. (Tabanus). . 60
laterina Rond 120
lateritius Rond 73
Lathami Sure 3q
laticallosus Ric 73
laticeps Aust. (Chrysops) ... i52
laticeps Hine (Tabanus) ... 73
laticornis Hine 73
latifascia Ric 34
latifasciatus Bell i52
latifrons Zett 63
latipalpis Macq i3o
latipes Macq 73
latistriatus Brauer 73
lativentris Macq 73
lativitta Walk 73
lautissima Aust 128
Laverani Sure. (Chrysozona). . 84
Laverani Sure. (Tabanus) . . . 73
Leleani Aust 73
Lemairei Sure 73
leonina Lutz 117
leonum Big . 84
lepidota Wied 45
lerda Walk i3o
Letourneuxi Big 73
leucapsis var. V. d. Wulp. . . 79
leucaspis Wied 73
leucocnematus Big 73
leucohirtus Ric 73
leucomelas Lutz. (Dichelacera) . 92
leucomelas Walk. (Tabanus). . 73
leucosparsus Big 73
leucophilus Walk 73
leucophorus Big 83
leucopicta Big 134
leucopogon Big. (Tabanus) . . 73
leucopogon Wied. (Erephopsis) . 120
leucopterus V. d. Wulp ... 73
leucospilus Wied i52
leucostomus Loew 78
leucothorax Ric i3o
liburnicus Wied 70
Pages
lifuensis Big 73
ligatus Walk. (Tabanus) ... 73
ligatus Walk. (Chrysops) . . . i5i
limbate Big 34
limbatinervis Macq 73
limbatus Big. (Tabanus) ... 73
limbatus Palis. (Tabanus) ... 60
limbinervis Macq 120
limbithorax Macq i3o
limpidipennis Hine ....
limpidapex Wied 73
lineata Fabr 128
lineatithorax Aust 134
lineatus Fabr. (Tabanus) ... 69
lineatus Jaenn. (Chrysops)'. . . i55
lineatus Tayl. (Tabanus) ... 73
lineatus Tayl. (Tabanus) ... 82
lineifrons Lutz 73
lineola Fabr. (Tabanus) ... 73
lineola Palis. (Tabanus) ... 73
lingens Wied 120
litigiosus Walk 73
littoralis Ric 34
littoreus Hine 73
liventipes Sure 74
lividus Walk 73
Lloydi Aust i52
longa Ric 34
longiappendiculatus Macq. . . 74
longicornis Fabr. (Acanthocera) 90
longicornis Macq. (Chrysozona) . 34
longicornis Macg. (Chrysops) . i52
longipalpis Macq ii5
longipennis Macq. (Tabanus) . 74
longipennis Ric. (Diatomineura) i3o
longirostris Big. (Silvius) . . . 143
longirostris Hardw. (Corizoneura) 134
longirostris Macq. (Erephosis) . 120
longitudinalis Loew 85
longiusculus Hine 74
longus O.-S 74
Lorentzi Ric 71
lucidulus Walk 74
luctuosus Macq 74
ludens Loew (Chrysops) . . . i52
ludens var. Szil (Chrysops) . . i5o
lufirensis var. Beq 66
lugens Phil. (Tabanus) ... 74
lugens Wied. (Chrysops) ... i52
lugubris Linné (Chrysops) . . . i5o
lugubris Macq. (Tabanus) . . 74
lugubris Macq. (Esenbeckia) . n5
lugubris Macq (Chrysops) . . i52
lugubris var. Zett. (Tabanus). . 61
lunatus Fabr. (Tabanus) ... 74
lunatus Gray (Chrysops) . . . i5i
lunulata Macq 34
lunulatus Big. (Tabanus) ... 74
lunulatus Big. (Tabanus) ... 74
lunulatus Meig. (Tabanus) . . . 70
lunulatus Meig. (Tabanus) ... 74
lupus Whitn i52
lurida Walk 128
luridus Fallén (Tabanus) ... 74
Pages
luridus Loew (Tabanus) ... 87
luridus Meig. (Tabanus) ... 74
luteoflavus Bell 74
lusitanica Guér 34
lutosa Griinb i3g
luteolus Loew 79
lutulentus Hutt 112
Lutzi Sure 54
Lynchii Brèth i52
macer Big 84
Mac Farlanei Ric 74
Macquarti Guér. (Pangonia) . . 128
Macquarti Ric. (Tabanus) ... 73
Macquarti Schin. (Tabanus) . . 62
macroceratus Big. (Tabanus) . . j5
macroceratus Big. (Pseudocantho-
cera) 91
macrocerd Big 32
macrodonta Macq 74
macroglossa Westw 128
macrophthalmus Schin. ... 74
macroporum Macq 120
macrops Walk 85
mactans Aust 34
macula Macq 74
macularis Fabr 74
maculata Fabr. (Pangonia). . 128
maculata Rossi (Pangonia) . . . 129
maculata Sure. (Rhinomyzai . . i3g
maculatissimus Macq 74
maculatus De G 63
maculicornis Zett 74
maculifacies Aust 34
maculifer Big 74
maculifrons Hine 74
maculinervis Macq 74
maculipennis Brullé (Tabanus) . 87
maculipennis Macq. (Pelecor-
rhynchus) ni
maculipennis Macq. (Erephop-
sis) 120
maculipennis Schin. (Diclisa) . n3
maculipennis Thoms (Pelecor-
rhynchus) in
maculipennis Wied. (Tabanus) . 74
maculiphena Karsch .... 34
maculiventris Beck. (Chrysops). i52
maculiventris Macq. (Tabanus). 74
maculiventris Westw. (Pangonia) 128
maculosi facies Aust 34
maculosus Coquil 74
madagascarensis Ric. . . . i52
magellanicus Phil 74
magnifica Aust i52
Magrettii var. Bezzi 129
major Eversm 74
Makerowi Pleske i52
malayensis Ric. (Chrysozona) . 34
malayensis Ric. (Tabanus) . . 74
malefica Aust 34
maletectus Big 74
mallophoroides Walk 53
mandarinus Schin. ..... 75
172
DIPTERA
Pages
manifestus Walk 75
manilensis Schin. (Tabanus) . . 84
manilensis Schin i52
manipurensis Ric 75
Mansoni Summ 143
maoriorum Big 75
maorium Hutton 75
margarifera Wied 119
marginalis Fabr. (Tabanus) . . 88
marginalis Wied. (Tabanus) . . 88
marginalis Wied. (Erephopsis) . 120
marginalis Walk. (Acanthocera) 90
marginata Fabr. (Pangonia) . . 128
marginata Macq. (Dichelacera) . 92
marginata Ric. (Chrysozona) . 34
marginatus Macq. (Tabanus) . 75
marginatus Macq. (Psendocantho-
cera) 91
marginatus Walk. (Silvius) . . 143
marginenervis Macq 75
marginula Meg 35
maritimus Scop. (Chrysops) . . i5o
maritimus Towns. (Tabanus) . 75
marmoratus Big. (Tabanus) . . 75
marmoratus Rossi (Chrysops) . i52
marmoratus Sure. (Tabanus) . . 75
marmorosus Sure 75
maroccanus Big. (Silvius). . . 143
maroccanus Fabr. (Tabanus) . . 62
Martini Sure 75
maculipennis Macq 74
Masseyi Aust 34
Mastersi Tayl 75
mattogrossensis Lutz (Esenbec-
kia) n5
mattogrossensis Lutz (Erephop-
sis) 120
mauntana L 128
mauritanica Meig 128
mauritanicus Costa i53
maurus Siebke. ...... i53
media Walk 120
medionotatus Aust 75
megacephalus Jaenn 65
megaceras Bell. . . ... i53
megalops Walk 84
Megerlei Wied . 75
melanocerus Wied 75
melanogaster Brèth 75
melanognathus Big 75
melanopleurus Wahlb. . . . i53
melanopterus Brèth. (Tabanus). 75
melanopterus Hine (Chrysops) . i53
melanopyga Wied 107
melanopygatus Big 69
melanorrhi?tus Big 81
melanostoma Phil 75
mêlas Big io3
Melicharii Mik i53
mendicus Villen 75
mentitus Walk 71
meridianus Rond 75
meridionalis var. Strobl. (Chry-
sops) i5o
FAM. TABANIDÆ
Pages
niger Rie. (Mesomyia) .... 144
niger Walk. (Chrysopsi. . . . i5o
nigerrimus Zett 61
nigra Rie. (Neobolbodimyia). . 94
nigra Rie. (Erephopsis) . . . 120
nigra Schin. (Apocampta) . . . io3
nigra Wied. (Chrysozona) ... 34
nigrescens Palis. (Tabanus) . . 77
nigrescens Rie. (Chrysozona) . 34
nigresceus Rie. (Cadicera) . . . 107
nigribimbo Aldr i53
nigricans Egger (Tabanus) . . 74
nigricans Loew. (Pronopes) . 157
nigricans Lutz. (Erephopsis) . 120
nigricans Wied. (Tabanus) . . 77
nigricolor Aust 107
nigricornis Big. (Diatomineura) . i3i
nigricornis Gob. (Chrysozona) . 34
nigricornis Matsum. (Chrysops). i53
nigricornis Zett. (Tabanus) . . 77
nigricorpus Lutz. (Acanthocera) 90
nigricorpus Lutz. (Esenbeckia) . n5
nigricorpus Lutz & Neiva (Chry-
sops) i53
nigrifacies Big. (Mycteromyia) . 124
nigrifacies Gob. (Tabanus) . . 77
nigrifeminibus var. Aust. . . 72
nigrifer Walk 77
nigriflava Aust i5o
nigrifrons Phil 77
nigrilimbo Whitn i53
nigrimanus Walk 77
nigripalpis Macq 77
nigripennis Aust. (Chrysozona). 34
nigripennis Guer. (Erephopsis) 120
nigripennis Phil. (Tabanus) . . 77
nigripennisRic.(Pelecorrhynchus) 1 1 1
nigripennis Ric. (Silvius). . . 143
nigripes Rod 120
nigripes var. Sure. (Tabanus) . 67
nigripes Wied. (Tabanus) ... 65
nigripes Zett. (Chrysops). . . i53
nigristigma Lutz 5i
nigrita Fabr. (Tabanus) ... 77
nigrita Meig. (Tabanus) ... 61
nigritarsis Tayl 77
nigrivenlris Big. (Chrysops) . . i53
nigriventris Loew. (Chrysops). . i52
nigriventris Macq. (Tabanus) . 77
nigrivittata Macq 120
nigrocaerulens Rond 77
nigrohirta Walk 120
nigrohirtus Ric 84
nigromaculatus Ric 66
nigronotata Macq. . . • . . . 128
nigropictus Macq 77
nigropunctalus Bell 81
nigrosignata Thoms 134
nigrostriatus Ric 77
nigrotectus Big 77
nigrovenosus Lutz & Neiva . . 77
nigrovittatus Macq 77
niloticus Aust 77
nitens Big 122
Pages
nitescens Walk 143
nitidifrons Szil 77
nitidulus Big 64
nitidum Brèth 47
nitidus Sure 77
nivalis Walk i58
niveipalpis Big. (Tabanus). . . 5g
niveipalpis Big. (Tabanus) . . 77
niveipes Sure 34
nivosus O.-S 77
nobilis Grünb. (Holcoceria) . . 38
nobilis Wied. (Pangonia) . . . 128
nocens Aust 34
nociva Aust. . 34
noctis Walk 62
nonoptatus Ric 77
nostifer O.-S i53
notabilis Walk. (Tabanus) ... 73
notabilis Walk. (Pangonia) . . 128
notarum Big 86
notata Sure 147
notatus Big. (Silvius) .... 143
notatus Ric. (Tabanus). ... 77
notatus Ric. (Silvius) .... 143
nova guineensis Ric. (Erephopsis) 120
novae guineensis Ric. (Tabanus). 77
novae scotiae Macq 77
novus Schin i53
noxialis Aust. 34
nubiapex Lutz & Neiva . . . 120
nubilosus Harris 154
nubipennis Rond. (Dichelacera). 92
nubipennis Rond. (Silvius) . . 143
nuntius Walk 77
nyassae Ric 77
obconicus Walk 77
obesus Big 77
obliquefasciatus Macq. . . . i53
obliquemaculatus Macq. ... 78
obliquus Walk 78
obscure Big. (Chrysozona) ... 35
obscura Loew. (Chrysozona). . 35
obscura Ric. (Cadicera) . . . 107
obscura Thunb. (Pangonia) . . 128
obscurata Big. (Chrysozona). . 35
obscurata Loew. (Pangonia). . 128
obscuratus Phil 78
obscuratus Walk 78
obscurefumatus Sure 78
obscurehirtus Ric 78
obscurestigmatus Big. ... 78
obscurestriatus Ric 78
obscurior Ric 78
obscuripennis Phil. (Tabanus). 78
obscuripennis Phil. (Pangonia). 128
obscuripes Ric 78
obscurissimus Ric 62
obscurus Loew 60
obsolescens Pand 78
obsoleta Edw 35
obsoletus Kert. (Tabanus) ... 78
obsoletus Wied. (Tabanus) . . 78
obsoletus Wied i53
174
DIPTERA
Pages
palpalis Brèth. (Tabanus). . . 79
palpalis Ric. (Tabanus) . ... 60
palpinus Palis 79
pa 11 gonia Hunt 116
paugonina Rond n5
papuinus Walk 79
par Walk 79
paradoxa Lutz 45
paradoxus Jaenn. (Tabanus) . . 79
paradoxus Lutz (Diachlorus). . 5i
Paraguay ensis Brèth i53
parallelogrammus Zell. ... i53
parallelus Walk. (Udenocera) . . 49
parallelus Walk. (Tabanus) . . 79
parallelus Walk. (Chrysops) . . 154
partitus Walk 84
parva Walk. (Corizoneura) . . 134
parva Will (Lepidoselaga) . . 45
parvicallosus Ric 79
parvidentatus Macq 79
parvifascia Lutz & Neiva . . . i54
parvulus Will 79
parvus Tayl 79
patula Walk i3i
patulus Walk 79
Paulseni Phil 79
pauper Rond 79
pavida Will 128
peculiaris Szil 79
pellucens Fabr 28
pellucida Sure 35
pellucidus Fabr. (Tabanus) . . 79
pellucidus Fabr. (Chrysops) . . 154
penetrabilis Aust i34
penicillata Big 120
perakiensis Ric 79
pe i linea Walk 78
perplexus var. Verrall (Tabanus) 85
perplexus Walk. (Tabanus) . . 79
perpulchra Aust . i3g
per sis Ric 80
personatus Walk m
perspicillaris Loew i5i
pertinax Will i53
pertinens Aust 79
perturbans Edw 35
pertusa Loew i38
peruvianus Big. (Tabanus) . . 79
peruvianus Macq. (Tabanus) . 79
pervasus Walk 82
petiolatus Hine 79
Pettigrewi Ric 154
Philippii Rond 79
phoenops O.-S 79
picea Brèth. (Erephopsis). . . 120
picea Thunb. (Erephopsis) . . 120
piceohirta Walk 120
piceiventris Rond 79
piceus Thunb 79
picta Macq 134
picticornis Big. (Tabanus) ... 65
picticornis Big. (Tabanus) . . 79
pictipennis Macq. (Tabanus) . . 87
pictipennis Macq. (Tabanus) . 79
Pages
pictipennis V . d. Wulp (Tabanus) 68
pictus Meig 154
pigra O.-S 128
Pikei Whitn 154
pilosus Loew 73
pinguicornis Cart 35
plagiata Brèth 92
plana Walk i3i
plangens Walk. (Tabanus) . . 79
plangens Wied. (Chrysops). . . i52
planiventris Macq. (Pangonia) . 128
planiventris Wied. (Tabanus) . 79
planus Walk 79
platensis Brèth 79
plebejus Fallèn 79
plenus Hine 79
plumbeus Drury 60
Pluto Walk 79
pluvialis Linné 35
podagricus Fabr 5i
poecilopterus Schin 79
politus Johns. (Tabanus) ... 70
politus Walk. (Tabanus) ... 79
pollinosus Ric. (Tabanus) . . 79
pollinosus Will. (Silvius) . . . 143
polygenus Walk 79
polytaenia Big 80
polyzonatus Big 80
posticus Wied. (Tabanus) ... 61
posticus Wied. (Tabanus). . . 80
postponens Walk. .... 80
Potanini Pleske 154
potator Wied 80
praepositus Walk 80
praestabilis Grünb 139
praeterenus Walk 80
prasiniventris Macq n5
prasiventris Hunt 1 1 5
Pratti Ric 80
presbiter Rond 144
primitivus Walk 80
princeps Brèth 80
priscus Walk 59
proboscide a Fabr 128
procallosus Lutz 80
proclivis O.-S 154
Procyon O -S. ..... 80
producticornis Aust 80
productus Hine 80
propinquus Bell. (Tabanus) . . 7 3
propinquus Palmen (Tabanus). . 70
propinquus Macq (Tabanus) . 80
provincialis Ric 80
provocans Walk i5o
proxima Sure. 147
proximus var. Corsi (Tabanus) . 84
proximus Walk. (Tabanus) . . 80
Prsewalskii Pleske 154
pruinosus Big. (Tabanus) ... 80
pruinosus Hine (Tabanus) ... 78
prunicolor Lutz 80
psammophilus O.-S 80
pseudoanalis Lutz 117
pseudoardens Tayl 80
Pages
psolopterus Wied 80
psusennis Jaenn 78
pubescens Macq. (Tabanus) . . 80
pubescens Lutz (Erephopsis) • 120
pubescens Walk. (Tabanus) . . 80
pudens Walk 80
pudicus O.-S 154
puella Walk 88
pulchella Aust. (Bouvierella). . 147
pulchella Edw. (Chrysozona). . 35
pulchellus Loew 80
pulchiventris Portsch 80
pulchra Ric. (Diatomineura) . . i3i
pulchra Thunb. (Erephopsis) . 120
pulchra Will. (Dichelacera) . . 92
pulchrithorax Aust 36
pulius Hwnt 80
pullulus Aust 80
pullus Phil. . 80
pulverifer Walk 80
pulverulentus Big 80
pumiloïdes Will 80
pumilus Macq 80
punctatus Fabr 75
punctifer Loew (Chrysops) . . 154
punctifer O.-S. (Tabanus). . . 80
punctifera Big 35
punctifrons Wahlb 80
puuetipennis Macq. (Tabanus). . 73
punctipennis Macq. (Tabanus) . 80
punctulata Macq 35
punctum Rond 80
pungens Aust. (Aegophagomyia) 148
pungens Dol. (Chrysozona). . . 34
pungens Wied. (Tabanus). . . 80
puniens Aust 35
purus Walk 80
pusilla Lutz i32
pusillula Aust 154
pusillus Egger (Tabanus) ... 80
pusillus Macq. (Tabanus) ... 80
pusillus Schin. (Sylvius) . . . 143
puteus Ric 81
pygmaeus Will 81
pyrausta O.-S. (Diatomineura) . i3i
pyrausta Walk (Tabanus) ... 83
pyritosa Loew 128
pyrrhoceras Big 64
pyrrhus Walk 81
quadratus Meig 154
quadrifarius Loew 81
quadriguttatus Ric 81
quadrimacula Walk 120
quadrimaculatus Macq. ... 81
quadrinotatus Gob 81
quadripunctatus Fabr 81
quadrisignatus Ric 81
quadrivittatus Say 143
quatuornotatus Meig 81
queenslandi Ric. (Tabanus) . . 81
queenslandi Ric. (Pseudotabanus) i32
quinquecincta Lutz 90
quinquecinctus Ric 81
FAM. TABANI DÆ
Pages
quiiiquelineatus Macq 87
quiquemaculata Aust 107
quinquemaculatus Hine 81
quinquevittattus Wied. ... 81
rabida Edw 35
Raffrayi Big 81
ramulifera Loew 128
Ranzonii Schin i55
rara Johns 35
rarus Rie 81
rasa Loew 128
recedens Walk. ...... 81
recta Loew 45
rectus Loew 81
recurreus Loew 35
recusans Walk 81
redactus Walk 81
reducens Walk. . . ... 81
Regis Georgii Macq 81
Regnaulti Sure 81
regularis Jaenn 81
Reinburgi Sure ii5
Reinwardtii Wied 81
relictus Meig 154
remota Aust 148
remotus Walk 81
repandus Walk. (Tabanus) . . 81
repandus Walk. (Dichelacera) . g3
rhinophora Bell i3i
rhombicus O.-S 81
Ricardoae Sure 81
Ricardoe Pleske 154
Ricardoi Hutt l3o
Riveti Sure 81
Rodhaini Beq 139
Roei King 128
Rondanii Bell. (Diachlorus) . . 5i
Rcndanii Bertol. (Pangonia) . . 128
roralis Fabr 35
rostrata Linné 128
rostrifera Bell 120
Rothschildi Sure 81
Roubaudi Sure 81
Rousselii Macq 81
rubens Aust 35
ruber Macq. (Tabanus) ... 81
ruber Thunb (Tabanus) ... 81
rubescens Bell. (Tabanus) . . 81
rubescens Big. (Tabanus). . . 81
rubescens Macq. (Tabanus) . . 81
rubicundus Macq. (Tabanus) . 81
rubicundus Walk. (Tabanus) . . 82
rubida Ric 3i
rubidus Macq. (Tabanus) . . . 82
rubidus Wied. (Tabanus) ... 82
rubiginipennis Macq 82
rubiginosa Big. (Ectenopsis) . . 108
rubiginosa Summ. (Dichelacera). 92
rubiginosus Walk 82
rubramarginata Macq. . . . 107
rubribarbis Big 82
rubricallosus Ric 82
rubricornis Phil 82
Pages
rubricosa V. d. Wulp .... 92
rubrifrons Blanch 82
rubrinotatus Big 82
rubripes Macq 82
rubrithorax Macq 82
rubriventris Macq 82
rubromaculatus Blanch 74
rufa Macq. (Dichelacera) ... 92
rufa Macq. (Pangonia) .... 129
rufa Macq. (Corizoneura) . . . 134
rufescens Fabr. (Tabanus) . . 82
rufescens Kert. (Tabanus) ... 78
rufescens Ric. (Erephopsisl . . 120
ruficeps Big. (Tabanus) .... 78
ruficeps Kert. (Tabanus) ... 82
ruficeps Macq. (Tabanus) ... 62
ruficornis Big. (Corizoneura). . 134
ruficornis Fabr . (Tabanus) . . . 60
ruficornis Macq. (Chrysozona) . 35
ruficornis Macq. (Diatomineura) i3i
ruficornis var. Sure. (Tabanus) . 76
ruficornis Walk (Chrysozona) . 35
ruficrus Palis 82
rufidens Big 82
rufifrons Macq 92
rufinotatus Big 82
rufipennis Big. (Chrysozona) . 35
rufipennis Macq. (Tabanus) . . 82
rufipes Macq. (Tabanus) ... 79
rufipes Macq. (Silvius) . . . . 143
rufipes var. Meig. (Tabanus). . 69
rufipes Meig. (Chrysops) . . . 154
rufipes Wied. (Tabanus). . . 82
rufitarsis Macq 154
rufithorax Walk 82
rufiventris Fabr. (Tabanus) . . 82
rufiventris Macq. (Tabanus) . . 68
rufiventris Macq. (Tabanus) . . 82
rufoaurea Phil 120
rufo callosus Big 84
rufofrater Walk. ...... 82
rufohirta Walk 120
rufoniger Walk 82
rufopilosa Ric 120
rufopilosus Big 144
rufovittata Macq 134
rufula Sure 35
rufus Palis. (Tabanus) .... 82
rufus Scop. (Tabanus) .... 82
rupinae Aust 82
rupium Brauer 82
Ruppellii Jaenn 129
ruralis Zett 82
rusticus Linné (Tabanus) ... 82
rusticus Linné (Tabanus) ... 82
rusticus Meig. (Tabanus) ... 69
ruwenzorii Ric. . . ... 82
sabuletorum Loew 82
sachalinensis Matsum. ... 82
Sackeni Hine 154
sagax O.-S 82
sagittaria Sure 134
sagittarius Macq 82
l?5
Pages
sakhalinensis Pleske (Chrysops). 154
sakhalinensis Shir. (Chrysozona) 35
salinarius Scop i52
Salléi Bell. (Tabanus) .... 83
Salléi Bell. (Pangonia). . . . 129
salvadorensis Lutz 92
Sandersoni Aust 83
sanguinaria Aust 35
sanguinarius Big 83
sanguineus Walk 83
sanguisorbia Harris 69
sapporoensis Shir 83
sapporoenus Shir 83
sarpa Walk 83
sareptanus Szyl 83
satanicus Big 83
Saussurei Bell 129
Sauteri Ric 83
scalaratus Bell i5q
scalaris Meig 63
scapularis Macq 92
Schoutedeni Beq 143
Schwetzi Aust 134
scitus Walk 83
scriptipennis Lutz & Neiva . . 83
scutellaris Loew (Chrysozona) . 35
scutellaris Walk (Tabanus) . . 73
scutellata Will 92
scutellatus Macq. (Diachlorus) . 5i
scutellatus Macq 83
scythropus Schin 83
secedens Walk 83
seclusus Brèth 83
secundus Walk 83
segmentarins Brullé 70
sejunctus Szil 154
SelousiAust 83
semicircularis Ric 83
semicirculus Walk l5i
semiclara Aust 35
semiflava Sure. (Bouvierella). . 147
semiflava Wied. (Pangonia) . . 129
semiflavum Lutz 53
semilivida Big 129
seminigra Ric l3i
seminuda Coq 129
semisordidus Walk 83
semiviridis Ric. ii5
senegalensis Macq 129
senilis Phil 83
senior Walk 83
separatus Hine i54
septempunctatus Ric 83
septentrionalis Loew 83
sepulchralis Fabr. (Chrysops) . 154
sepulchralis Meig. (Chrysops) . . 154
sequax Will. (Tabanus) ... 83
sequax Will. (Chrysops) . . . 154
sequens Walk 83
serici ventris Loew 83
serpentina Wied 35
serratus Loew 82
serus Walk 83
Servillei Macq 83
DIPTERA
170
FAM. TA B ANI DÆ
177
Fages
terrai novae Macq 89
terticeps Aust 148
tessellata Rie 35
testacea Macq. (Dichelacera). . 92
testacea Macq. (Diatomineura) . i3i
testaceicallosus Meig i5i
testaceiventrus Macq. (Tabanus) 86
testaceiventris Macq. (Pangonia) 129
testaceomaculata Macq. . . . i3i
testaceomaculatus Macq. ... 86
testaceus Forskal (Tabanus) . . 86
testaceus Macq. (Chrysops) . . i55
tetraleuceus Speis 86
tetralineatus Tayl 64
tetrapuncta Thunb 92
tetricus Marten (Tabanus) . . 86
tetricus Szil. (Tabanus) ... 86
teiropsis Big 86
texanus Hine 86
theotaeniata Will 53
Theobaldi Cart 35
theotaenia Wied 53
thoracica Guèr. (Erephosis) . . 119
thoracica Thunb. (Pangonia) 129
thoracicus Hine 86
thotacinus Palis 86
tibiale Fabr 47
tibialis Macq. (Tabanus) ... 86
tibialis Walk. (Tabanus) ... 83
tigris Big 134
Tigrum Fabr 92
tinctipennis Brèth 86
tinctothorax Ric 86
tinctus Walk 86
tiro Lutz & Neiva 86
tomentosus Macq 86
torquens Aust 36
townsilli Ric 86
tranquilla O.-S 134
transiens Walk 61
translucens Macq. (Esenbeckia). n5
translucens Macq. (Chrysops) . i55
transpositus Walk. (Tabanus) . 86
transpositus Walk. (Dichelacera) g3
transvaalensis Cart 36
transversus Walk 86
triangularis V. d. Wulp ... 86
triangulifer Aust 86
triangulum Wied 86
triceps Thunb 86
trichinopolis Ric 86
trichocerus Big. (Tabanus) . . 86
trichocerus Big. (Demoplatus) . 109
tricolor Aust. (Pangonia) . . . 127
tricolor Walk Œrephopsis) . . 121
tricolor Zell. (Tabanus) ... 86
trifarius Macq. (Tabanus). . . 86
trifarius Macq. (Chrysops) . . i55
trifasciatus Macq 86
trifolium O.-S 143
trifascia Walk 86
trifasciatus Macq 86
trigeminus Coquil 75
trigonifera Schin 90
Pages
trigonophorus Macq 86
trigonotaenia Lutz 92
trigonus Coquil. . . ... 87
trijunctus Walk 87
triligatus Walk 58
trilineatus Bell. (Tabanus) . . . 73
trilineatus Latr. (Tabanus) . . 87
trimaculatum Newst 3g
trimaculatus Big. (Chrysops) . . i52
trimaculatus Palis. (Tabanus) . 87
trinotatus Macq. (Chrysops) . . i52
trinotatus Wied. (Tabanus) . . 87
tripunctifer Walk 62
triquetrornatus Cari 87
trisignatus Loew 68
trispilus Wied 87
triste Wied 53
tristis Big. (Chrysozona) ... 36
tristis Big. (Dasybasisj. ... 41
tristis Fabr. (Chrysops) . . . i55
tristis V. d. Wulp. (Tabanus) . 87
tritaeniatus Ric 87
tritus Walk 87
trivittata var. Lutz 5i
trivittatus Fabr 87
tropicus L. (Tabanus) .... 87
tropicus Loew. (Tabanus) ... 84
tropicus Meig. (Tabanus) ... 60
tropicus Panz. (Tabanus) ... 74
tropicus Panz. (Tabanus) ... 87
tropicus Zett. (Tabanus) ... 76
truncatus Walk 83
Truquii Bell 87
trypherus Tayl 87
tuberculatus Ric 87
tucumana Brèth 116
tumidicornis Aust 36
tunisiensis var. Sure 5g
turbidus Wied 87
typhus Whitney 87
ugandae Ric 36
ultimus Whitn i55
umbra Walk 129
umbraticola Aust i3g
umbratipennis Ric 134
umbrinus Meig 87
umbripennis Ric 87
umbrosus Walk. 5g
unicinatus Hunt. (Tabanus) . . 87
unicinatus V. d. Wulp. (Tabanus) 87
unicinctus Loew. (Tabanus) . . 87
unicinctus Walk. (Tabanus) . . 87
unicolor Beck. (Silvius) . . . 143
unicolor Macq. (Tabanus) ... 73
unicolor Macq. (Erephopsis) . . 121
unicolor Ric. (Chrysozona) . . 36
unicolor Wied. (Tabanus). . . 87
unifasciata Macq 93
unifasciatus Loew 87
uniformis Hine (Tabanus). . . 87
uniformis Ric. (Tabanus) ... 87
unilineatus Loew 87
unimaculatus Macq 87
1 78
DIPTERA
EXPLICATION DES PLANCHES
Planche i
Fig. I. — Tabanus fulvicornis Q Meigen, tète vue deface X 7.
y, yeux; b, bande frontale; 0, callosité ocellifère ; c, callosité frontale; t, triangle
frontal ou antennaire ;/, joue ; e, épistome; a, antenne; p palpe; l, labre; h, hypopharynx,
md, mandibules; ma, maxille ; r, paraglosse.
Fig. IL — Tabanus sp. çf, tête vue de face X 7.
y, yeux; li, ligne de suture; t, triangle frontal ou antennaire; a, antenne; e. épistome;
j, joue; p, palpe; l, labre; h, hypopharynx; ma, maxille; r, paraglosse.
Fig. Ilia. — Chrysops cœcutiens Ç Linné, tête vue de face X 10.
y, yeux; b, bande frontale; 0, callosité ocellifère; 0', ocelles; c, callosité frontale;
a, antenne; e, épistome;/, joue; p, palpe; tr, trompe; r, paraglosse.
Fig. IV. — Aile de Tabanus sp. X 6. Nomenclature des nervures.
ne, nervure costale, ia. branche supérieure de la première nervure; ib, branche infé-
rieure de la première nervure; 2, deuxième nervure; 3, troisième nervure; 3a, branche
supérieure de la troisième nervure: 3b, branche inférieure de la troisième nervure; a,
appendice; 4, quatrième nervure, 4“, 4b, 4e, première, deuxième et troisième branches de
la quatrième nervure; 5, cinquième nervure; 5*. branche supérieure de la cinquième
nervure; 5b, branche inférieure de la cinquième nervure; 6, sixième nervure ou nervure
anale; 7, septième nervure ou nervure axillaire; n t b, nervure transverse basilaire;
n t m, nervure transverse médiane; n t p, nervure transverse postérieure.
Fig. V. — Aile de Tabanus sp. X 6. Nomenclature des cellules.
co, cellule costale; sc, sous-costale; ra, cellule radiale; cu‘\ première cellule cubitale;
eu b, deuxième cellule cubitale; mp1, mp 2. mp 3, tnp4, mp*, première, deuxième,
troisième, quatrième et cinquième cellules marginales postérieures ; c d, cellule discoïdale;
bas, cellule basilaire antérieure ou supérieure; b a inf, cellule basilaire postérieure ou
inférieure; an, cellule anale; ax, cellule axillaire.
FAM. TABANIDÆ
179
Fig. Via. — Antenne de Tabanus bromius Ç Linné x 33.
a , premier article, b, deuxième article, c, troisième article; d, dent du troisième article
antennaire; e, segmentations apicales du troisième article antennaire au nombre de quatre,
dans le genre Tabanus.
Fig. VI b. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27, lamelles externes.
p b, pièce basilaire; p i, pièce intermédiaire, l e, lamelles externes.
Fig. Vie. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27, lamelles internes.
p' b', pièce basilaire; l i, lamelle interne.
Fig. Vld. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27, pénis, vu de face.
pa b , partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; c s, canal séminal;
v s, réceptable séminal; r b , rebord de la partie apicale du pénis; a e, guide du pénis
(appareil extenseur); a r, guide du pénis (appareil rétracteur).
Fig. VL. — Appareil génital de Tabanus bromius g* Linné X 27, pénis, vu de profil.
pb, partie basilaire du pénis; pa a , partie apicale du pénis; es, canal séminal; r s,
réceptacle séminal ; r b, rebord de la partie apicale du pénis ; a e, guide du pénis (appareil
extenseur; a r, guide du pénis (appareil rétracteur).
Fig. VI/. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27. Capuchon du pénis.
c, capuchon; t c, tige chitineuse.
Fig. Vila. — Appareil génital de Tabanus villosus cf Macquart X 27. Ensemble.
p b, pièce basilaire des lamelles externes ; p i, pièce intermédiaire des lamelles externes;
l e, lamelles externes ; p' b1, pièces basilaires des lamelles internes; l i, lamelles internes;
c, capuchon; t c, tige chitineuse; p , pénis; c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; r b ,
rebord de la partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis.
Fig. Vllè. — Appareil génital de Tabanus villosus cf Macquart X 27. Lamelles externes.
p b, pièce basilaire des lamelles externes; p / pièce intermédiaire des lamelles externes,
l e, lamelles externes.
(Comparer aux lamelles externes dans la figure précédente.)
Fig. Villa. — Appareil génital de Tabanus spodopterus g* Meigen X 27. Lamelles externes.
pb, pièce basilaire; p i, pièce intermédiaire; l e, lamelle externe.
Fig.VIIIè. — Appareil génital de Tabanus spodopterus çf Meigen X 27. Ensemble (les lamelles externes
sont enlevées).
p' b', pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne; c, capuchon; t c, tige
chitineuse; pa b, partie basilaire du pénis; paa, partie apicale du pénis; r b, rebord de cette
partie apicale; c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; a e , appareil extenseur du pénis;
co, condyle.
Fig. IX. — Appareil génital de Tabanus ruficrus cf Palisot de Beauvois X 27. Ensemble.
p b, pièce basilaire des lamelles externes; p i , pièce intermédiaire des lamelles externes,
l e , lamelle externe ; p' b', pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne; c, capu-
chon; t c, tige chitineuse; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; r b,
rebord de la partie apicale du pénis; r s, réceptacle séminal; es, canal séminal; a e,
appareil extenseur du pénis.
Big. X. — Appareil génital de Chrysozona pluvialis çf Linné X 65. Ensemble.
p b, pièce basilaire des lamelles externes; p i, pièce intermédiaire des lamelles externes;
l t, lamelle externe; /' V , pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne ; c, capu-
chon; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; r b, rebord de la partie
apicale du pénis; es, canal séminal; rs, réceptacle séminal; ae, appareil extenseur du pénis.
i8o
DIPTERA
Fig. XI«. — Appareil génital de Pangonia maculata ç? Fabricius X 27. Lamelles internes.
p' b', pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelles internes.
Fig. XI£. — Appareil génital de Pangonia maculata çf Fabricius X 27. Pénis.
c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; r b, rebord de la partie apicale du pénis; pa a,
partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis; co, condyle.
Fig. XI la. — Appareil génital de Pangonia micans , var. oruata <3* Meigen. Lamelles internes X 27.
p 1 b', partie basilaire des lamelles internes; li, lamelle interne.
Fig. XII6. — Appareil génital de Pangonia micans, var. ornata çf Meigen. Pénis, vu de profil X 27.
es, canal séminal; r s, réceptacle séminal; rb, rebord de la partie apicale du pénis;
àa a, partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis; co, condyle.
Fig. XIII«. — Appareil génital de Silvius vituli çf Fabricius X 27. Lamelles externes.
p b, partie basilaire; le, lamelle externe.
Fig. XHIé. — Appareil génital de Silvius vituli çf Fabricius X 27. Lamelles internes et capuchon.
p' b' , partie basilaire de la lamelle interne; li, lamelle interne; c , capuchon: te, tiges
chitineuses.
Fig. XIIlc. — Appareil génital de Silvius vituli q* Fabricius x 27. Pénis.
es, canal séminal; r s, réceptacle séminal;/« b, partie basilaire du pénis: rb, rebord de
la partie apicale du pénis ; pa a, partie apicale du pénis ; co, condyle ; a e, appareil extenseur
du pénis.
Fig.XIIIrf. — Appareil génital de Chrysops cœcutiens çf Linné X 65. Ensemble (les lamelles externes ont
été enlevées.
/' b', partie basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne; c, capuchon; t c, tige
chitineuse; c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; pa b, partie basilaire du pénis; pa a,
partie apicale du pénis; rb, rebord de la partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du
pénis; a r, apparail rétracteur du pénis.
Fig. XIV. — Appareil génital de Tabanus obscur efumatus Q Surcouf X 7a. Abouchement des spermathèques
dans l’oviducte (l’armature chitineuse subsiste seule; toutes les parties molles ont été
dissoutes par le mode de préparation).
cc, conduit commun aux trois spermathèques; sss, spermathèques; cup, cupule basilaire.
Fig. XV. — Appareil génital de Tabanide cf Schéma; coupe transversale.
pb, partie basilaire des lamelles externes; pi, pièce intermédiaire des lamelles externes.
le, lamelle externe; /' b\ partie basilaire des lamelles internes; li, lamelle interne;
c, capuchon; t c, tige chitineuse; p, pénis; a e, appareil extenseur du pénis; a r, appareil
rétracteur du pénis.
Fig. XVI. — Appareil génital de Tabanide çf Schéma; coupe sagittale.
pb, partie basilaire des lamelles externes; p i , pièce intermédiaire des lamelles externes;
le, lamelle externe; p1 V, partie basilaire des lamelles internes; li, lamelle interne; c, capu-
chon; t c, tige chitineuse; p, pénis; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du
pénis; rb, rebord de la partie apicale; a e, appareil extenseur du pénis; co, condyle; ar,
appareil rétracteur du pénis.
Planche 2
Fig. i a. Hexatoma pellucens 9 Meigen X 2,5.
— i b. Antenne d 'Hexatoma pellucens Ç Meigen.
— 2 a. Chrysozona pluvialis 9 Linné X 4.
— 2 b. Profil de tête de Chrysozona pluvialis 9 •
FAM. TABANIDÆ
i8i
Fig. 3.
— 4-
— 5.
— 6.
— 7-
— 8a.
— 8b.
— 9 a.
— gb.
— ioa.
— lob.
— ii.
— 12 a.
— 12 b.
— 1 3a.
— i3è.
Profil de Potisa pachycera Ç Bigot.
Patte d ’ Austenia bullatifrons Ç Austen.
Antenne de Parhaematopota cognata Q Grünberg.
Aile d ' Hippocentrum versicolor Ç Austen.
Holcoceria nobilis Ç Grünberg X 2,5.
Bolbodimyia bicolor (f Bigot X 4.
Profil de tête de Bolbodimyia bicolor ç? Bigot.
Lepidoselaga crassipes Q Fabricius X 5.
Profil de tête de Lepidoselaga crassipes Ç Fabricius.
Selasoma tibiale 9 Fabricius X 3.
Antenne de Selasoma tibiale Ç Fabricius.
Profil de tète de Snowiellus atratus Hine.
Udenocera brunnea 9 Ricardo X 3.
Antenne à’ Udenocera brunnea Ç Ricardo.
N eobolbodimyia nigra 9 Ricardo X 2,4.
Profil de tête de N eobolbodimyia nigra 9 Ricardo.
Planche 3
Fig. ia. Diachlorus bicinctus 9 Fabricius X 5.
— i b. Antenne de Diachlorus bicinctus 9 Fabricius.
— 2. Acanthocera exstincta 9 Wiedemann X 3.
— 3a. Dichelacera Januarii 9 Wiedemann X 3,3.
— 3 b. Antenne de Dichelacera Januarii 9 Wiedemann.
— 4a. Stibasoma Willistoni 9 Lutz X 2.
— 4 b. Antenne de Stibasoma Willistoni 9 Lutz.
— 5a. Stigmatophthahnus altivagus 9 Lutz X 2.
— 5b. Antenne de Stigmatophthalmus altivagus 9 Lutz.
— 6. Tabanus bromius 9 Linné X 2,3.
— 7. Patte postérieure de Tabaninae.
— 8. Patte postérieure de Pangoninae.
— 9a. Subpaugonia Gravoti 9 Surcouf X 2.
— 9 b. Tête, vue de face, de Subpangonia Gravoti 9 Surcouf.
— 10a. Elaphella cervus 9 Wiedemann X 2,3.
— 10 b. Antenne de Elaphella cervus 9 Wiedemann.
— na. Pityocera Festae 9 Giglio-Tos X 2.
— il b. Antenne de Pityocera Festae 9 Giglio-Tos.
— 12a. Melissomorpha indiana 9 Ricardo X 2,7.
— 12 b. Antenne de Melissomorpha indiana 9 Ricardo.
Planche 4
Fig.
ia. Apocampta subcana 9 Walker X 2,6.
i b. Antenne à’ Apocampta subcana 9 Walker.
2 a. Goniops chrysocoma çj Osten-Sacken X 4.
2 b. Goniops chrysocoma 9 Osten-Sacken X 3,5.
2 c. Profil de tête de Goniops chrysocoma 9 Osten-Sacken.
lS2
DIPTEKA
Fig. 3 a. Scione equatoriensis 9 Surcouf X 3.
— 3 b. Antenne de Scione equate: iensis 9 Surcouf.
— 4 a. Antenne d’Ægophagamyia pungens 9 Austen.
— 4 b. Aile d’Ægophagamyia pungens 9 Austen.
— 5. Profil de tête de Pelecorliynchus Darwini çf Ricardo.
— 6a. Rhinomyza alveolata 9 Surcouf X 2,5.
— 6b. Antenne de Rhinomyza alveolata 9 Surcouf.
— 7 a. Bouvier ella notata 9 Surcouf X 2,2.
— 7 b. Antenne de Bouvierella notata 9 Surcouf.
— 8a. Pangonia maculata 9 Fabricius X 2,3.
— 8b. Antenne de Pangonia maculata Fabricius.
— g a. Diatomiueura molesta 9 Wiedemann X 2.
— 9 b. Antenne de Diatomineura molesta 9 Wiedemann.
— 106. Antenne d ’ Erephopsis castanea 9 Surcouf.
— il. Antenne de Corizoneura distincta 9 Ricardo.
— 12a. Bombylomyia erythronotata 9 Bigot X 2.
— 126. Antenne de Bombylomyia erythronotata 9 Bigot.
— 1 3a. Esenbeckia fuscipennis 9 Wiedemann X i,5.
— i3 b. Antenne d’ Esenbeckia fuscipennis 9 Wiedemann.
Planche 5
Fig. i a. Silvius vituli 9 Fabricius X 3.5.
— ib. Antenne de Silvius vituli 9 Fabricius.
— 2 a. Nemorius vitripennis 9 Rondani X 5.
— 2 b. Antenne de Nemorius vitripennis 9 Rondani.
— 3. Antenne de Chrysops ceecutiens 9 Linné.
— 4 a. Thriambentes singularis 9 Grünberg X 2,4.
— 4#. Profil de tête de Thriambentes singularis 9 Grünberg.
— 5 a. Hinea pertusa 9 Cf Loew X 2,5.
— 5b. Profil de tête d ’ Hinea pertusa 9 Loew.
— 6a. Gastroxides ater 9 Saunders X 2,6.
— 6b. Antenne de Gastroxides ater 9 Saunders.
— 7 a. Orgyzomyia zigzag 9 Macquart X 2,5.
— 8a. Tête, vue de face, d ' Ader sia œstroïdes çf Karsch.
— 8c. Tête, vue de face, d ' Adersia œstroïdes 9 Karsch.
— 8 d. Palpe d ’Adersia œstroïdes 9 Karsch.
— 8c. Antenne d ’Adersia œstroïdes 9 Karsch.
— 9a. Scepsis nivalis çf Walker X 4.
— C)b. Tête, vue de face, de Scepsis nivalis çf Walker.
— 10a. Brodenia cinerea çf Surcouf X 3.5.
— 10 b. Tête, vue de face, de Brodenia cinerea çj1 Surcouf.
— 11a. Thaumastocera akwa 9 Grünberg X 2,5.
— ii b. Antenne de Thaumastocera akwa 9 Grünberg.
Paris, i5 Mai 1921.
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
FAM.TABANIDÆ
1
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
Bolbodimya
bipolar* S Bin.
x 4
70a
tibiale o FaObr.
+■
x3
L epidoxelaga
crasxipes Fabr
x 5
1.3 a
12a
\ eobolbodzrnya
nigra £ Hic .
x 2.*-
/... *
Udaiocera
brunnea, ÿltir .
x3
FAM . TABANIDÆ
Holco ce/ 'ia
nobilis 9 Gribtb.
x 2.5
.2
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
A-canthocera,
xstincta £ Wïed
x 3
}. Dixtchloriis \
Tririnctus $ Fahr,
x 5
/ Diehelcicera
Januarii £ WiecL
x 3,3
f stibasomu
WllUstoni £ Lutz
Stiymatophtcilmus
alZivacjiLS p Lutz
Tabanus
hromius £ L
x 2,3
SuJbpaiu/onLCL
Gravotx $ Sm-,-
MeUssomorpha,
inxUana ? Äz!<? .
x2,7
Pityonein
Festae % Gigl. Tos
Elaphella
•cj’vus ÿ Wit
x 2,3
FAM . TAB ANIDÆ
3
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
' Apocampta
sub cana y WaZk .
x 2,6
Scione
equatoriensis y Sure
x 3
Cord ops
chrysocoma
Ost. Sack.
x4-
Rhirtomyza
alveolata y Sure.
Gonio ps
chrysocoma y
Ost. Sack
x 3,5
" Userhbeckia,
Puscip eurus y WiexL.
x 1f 5
* Borribvlnmya
pry thron ntufa y fiiy.
FAM . TAB ANIDÆ
A
GENERA INSECTORUM
DIPTERA
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x 3. S
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FAM. TABANIDÆ
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175me FASCICULE
(Supplément)
DIPTERA
Genera
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Insectorum
DIRIGÉS PAR
P. WYTSMAN
DIPTERA
FAM. TABANI DÆ
par Jacques SIIRCOUF
(Supplément)
1921
En vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Éditeur, 60-62, rue T’Kint, Bruxelles
Prospectus gratis et franco sur demande
Direction scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique)
\ • !
SUPPLÉMENT
EXPOSÉ
E supplément comprend plusieurs parties distinctes. Il est relatif à des observations
inédites sur la biologie des Diptères appartenant à la famille des Tabanidae;
il comprend des considérations sur les variations observées, dans les limites de
certaines espèces, et sur les facteurs qui ont provoqué ces variations ; l’influence
d’un parasitisme étroit sur certaines formes a été envisagé. La répartition géographique qui se trouve
sous la dépendance des conditions climatologiques a fait l’objet d’une étude particulière.
La première partie de l’ouvrage (pp. 1-23) est un résumé de la structure morphologique, du
développement et de l’importance des Tabanidae en Parasitologie ; il comprend des recherches anato-
miques inédites sur les ocelles et l’appareil génital des adultes, ainsi que sur l’organisation des larves.
La deuxième partie (23-182) présente une classification complète des T abanidae et la description
de tous les genres connus, ainsi que le catalogue des espèces et leur distribution géographique.
INTRODUCTION
L’objet de ce travail est l’étude anatomique, biologique et taxonomique des Diptères piqueurs
constituant le Groupe des Tabanides. Cette étude se justifie par l’importance de ces Diptères en
tant qu’agents propagateurs des maladies parasitaires de l’Homme et des Animaux. D’autre part, les
Tabanides, de même que les Culicides [Diptères vulnérants du Venezuela, Vol. 1, Paris 1 g 1 1 ) sont
intéressants en raison des modifications organiques qui résultent de la différence du genre de vie des
deux sexes ; en effet, les femelles sont principalement sanguicoles et les mâles sont toujours et exclusive-
ment floricoles.
DI P T ERA
1S4
Parmi les maladies transmises par les Diptères pi queurs et spécialement par les T abanides,
citons tout d’abord : la Trypanosomiase des Dromadaires de l'Algérie (El Debab) signalée et étudiée
par les docteurs Sergent (1905-07) [Annales de l’Institut Pasteur, Vol. 19, 1905, et Vol. 20, 1908]. Ledocteur
Thiroux a indiqué des Trypanosomiases du Sénégal en igo5. Bouffard a fait connaître les Trypano-
somiases des Chevaux, des Anes et des Chiens, dans la région de la Boucle du Niger, et a reconnu que
les Taons et les Stomoxys étaient des agents secondaires de transmission. Le docteur M ar ti n , en 1907,
a fait les mêmes recherches. Antérieurement (1906) Casalbou, s’attachant à déterminer l’origine de
la Souma, Trypanosomiase des Equidés et des Bovidés du Soudan, insiste sur le rôle économique des
Taons qui rendent l’élevage impossible dans cette région. L’importance des Trypanosomiases de la
région soudanaise est d’un intérêt considérable pour l’avenir de l’agriculture dans cette région.
Outre les Taons, citons comme agents vecteurs reconnus, les Chrysops qui sont parfois les
hôtes des Filai res ( Filaria Loa Guillot). Le Chrysops centurionis Austen, et le C. silacea, du même auteur,
ont été mis en cause par Leiper, en 1912, pour la transmission de la Filariose. Citons encore les
observations de Ringenbach et de Guyomarch sur la F ilariose du Congo (Bull. Soc. Pathol, exot.
pp. 619 à 626, 1914).
Nous avons eu l’occasion d’assister le docteur Fol ey, directeur du service de santé des territoires
du Sud en Algérie, lorsqu’il procédait à Laghouat, en avril 1918, à l’examen du sang des Dromadaires de
cette région; 1/20 de ces animaux présentaient des embryons de Filaires. Quelques mois plus tard, à
El-Goléa (mars 19 r g) , nous avons entrepris les mêmes recherches et nous avons constaté que les Droma-
daires de bât et les Méharis étaient atteints de Filariose. Les Méharis nous ont donné une faible
proportion, 1 / 1 7e des individus étaient contaminés, mais chez les Dromadaires de bât, la moyenne
s’élevait à i/6e du nombre des animaux examinés (5t Méharis, 320 Dromadaires de bât). Ces animaux
avaient été groupés par nos soins pour effectuer les transports militaires de Timimoun à In-Salah.
Au retour de leur voyage, i5o Dromadaires de bât, revenant par El-Goléa, purent à nouveau y être
examinés et la proportion des animaux malades était descendue à 1/9, 5e. La mortalité, dans cette
expédition, n’avait pas dépassé 14 animaux sur un total réel de 557, soit un déficit de 2,5 %>. Elle
avait éliminé 6,1 % des animaux malades.
De l’examen des Chrysops, des C h ry sozona et des Taons de la région, il résulte qu’à cette
époque de l’année (mars et avril), les Taons étaient peu nombreux et représentaient 20 % des
Diptères piqueurs, les Chrysozona i5 0/o et les Chrysops 45 %. Les recherches anatomiques
sommaires auxquelles nous avons pu procéder nous ont permis de constater dans la partie antérieure de
l’intestin de ces Insectes des embryons de Filaires dans la proportion de 3 % sur les 69 Chrysops
qui furent disséqués, de 2,5 % sur les 20 Taons examinés et de o chez les Chrysozona.
Des trois espèces de Chrysops de la région d'El-Goléa, seul le Chrysops mauritaniens Costa,
contenait des Filaires; les deux autres espèces , C. sahariensis Krôber et C. flavipes Meigen, furent trouvées
indemnes. Les Taons appartenaient à deux espèces : T. nemoralis var. ruficornis Surcouf, et T. Guyonae
Surcouf; le premier seul était contaminé.
Nous expliquons la non-infection particulière dont jouissaient les Méharis, par ce fait qu’ils vivaient
dans une région remarquablement sèche et qu’ils en sortaient très peu, tandis que les Dromadaires de
bât se déplaçaient fréquemment vers le Nord pour y effectuer des transports de dattes et se rendaient à
Géryville en passant par des Hauts-Plateaux relativement humides où les Taons pullulaient.
Les nombreuses études que nous avons pu consacrer aux Diptères piqueurs du groupe des
Tabani des nous ont donné jusqu’ici la matière de 96 notes, mémoires ou ouvrages divers. Il est juste
de dire que les collections du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris nous ont été largement
ouvertes par M. le professeur Bouvier, membre de l’Institut, qui, depuis quinze ans que nous
dépendons de son service comme Chef de Travaux du Laboratoire Colonial du Muséum, a bien voulu
FAM. TABANIDÆ
i85
nous soutenir de ses conseils et de sa bienveillante et constante générosité; nous ne saurons trop le
redire. Je dois aussi rappeler que feu M. Edmond Périer, ancien Directeur du Muséum, a bien
voulu m’encourager par les facilités qu’il m’a données pour aller chaque année travailler en Algérie et
par les comptes rendus qu'il faisait de mes recherches dans la grande presse parisienne {Le Temps et la
Revue Hebdomadaire).
Les collections du Muséum de Paris, que patiemment nous avons étudiées depuis quinze ans
révolus (1906), contiennent les exemplaires typiques de Macquart, une partie de ceux de Fabricius,
Bosc, Gobert, Pandellé, en un mot de tous ceux qui ont consacré le meilleur de leur vie à l’étude des
Diptères. En outre, pour l’exécution de ce travail, nous avons visité les collections du British Museum, où,
grâce à la courtoisie du Major E. E. Austen, nous avons pu travailler, prendre des notes et examiner
tous les types actuellement existants du grand entomologiste anglais Walker. Les Muséums de Vienne,
Budapest, Berlin, Leyde, Bruxelles. Francfort-sur-Main, Lisbonne, Madrid, Rio de Janeiro, Caracas,
Helsingfors nous ont libéralement communiqué tous leurs types et nous avons reçu d’Australie, des
Nouvelles-Galles du Sud. des Philippines, du Japon, de l’Afrique occidentale française et du Congo
belge, tous les matériaux que les collections officielles ou privées contenaient. Un séjour prolongé en
Algérie (1898-1906) un voyage accompli chaque année depuis, dans ce pays, et une affectation durant
les trois dernières années de la guerre dans les Territoires du Sud comme capitaine des affaires indigènes,
nous ont permis d’étudier très spécialement et avec soin les Diptères piqueurs de l’Algérie. Nous y
avons vu vivants les Insectes que nous ne connaissions que des collections de Paris et de Londres. Nous
avons pu recueillir de nombreuses observations biologiques, tant dans la région du Tell que dans les
confins sahariens et le territoire des Oasis.
Le travail que nous présentons ici offre donc un réel intérêt pour l’Afrique du Nord et nos autres
études zoologiques sur les Reptiles, les Chéiroptères et des mémoires encore inédits sur les Poissons de
roche de la baie d’Alger, constituent pour nous un ensemble inséparable ; les liens de famille et d’intérêt
matériel autant que de souvenirs, qui me rattachent à l’Algérie, m’ont fait un devoir de présenter ce
travail à la Faculté des Sciences d’Alger.
Les amitiés et les secours ne nous ont pas manqué à Paris pour nous aider dans le sens que
nous venons d’indiquer, car l’appui du Muséum nous a valu, entre autres, le prix Savigny pour nos
recherches sur l’Afrique du Nord; une mission permanente durant les cinq années qui ont précédé la
guerre et l’attribution d’une somme importante sur le fonds « Loutreuil » pour continuer nos recherches.
Cette année encore, M. Mangin, Directeur du Muséum, a bien voulu nous accorder une mission de
plusieurs mois pour effectuer des recherches systématiques et biologiques dans les territoires sahariens et
les confins marocains.
i86
DIPTERA
BIOLOGIE DES TABANIDES
NOURRITURE DES TABANIDES
Les Tabanides, comme nous l'indiquerons plus loin, dans le corps du mémoire, se nourrissent,
ainsique les Moustiques, de façon différente suivant leur sexe. En effet, si les mâles de ces deux
grandes familles de Diptères piqueurs sont floricoles, les femelles sont sanguicoles.
A notre connaissance, rien, dans nos recherches personnelles, ni dans la littérature relative à ce
sujet, ne permet de signaler d’observations authentiques de Tabanides mâles haematophages. Leur
alimentation est constituée par le suc des fleurs, les sèves qui s’écoulent des arbres et fréquemment les
jus sucrés des fruits trop mûrs tombés sur le sol. A Tizi-Ouzou (juillet 1909) nous avons capturé des
spécimens nombreux de Tabanus Roitsselii Macquart sur des figues tombées et à demi écrasées; à Biskra
(1916) les dattes ghaars attiraient spécialement Tabanus villosus Macquart; à El-Goléa (1918) nous avons
pu recueillir dans les mêmes conditions plusieurs spécimens des deux sexes du Tabanus sufis Jaennicke,
espèce répandue également dans la boucle du Niger, le Sénégal et l’Asie mineure.
Nous avons observé des mâles du T. nigrifacies Gobert sur des genêts d’Espagne ( Spartium
junceum L.) au Corso (Dép1 d’Alger), à Mont de Marsan (Landes) et dans la presqu’île de Quiberon.
En Algérie et dans toute l’Afrique du Nord, ce n’est que sur les inflorescences des férules
(F. communis L et F. vesceritensis Cosson), que l’on a des chances de capturer un certain nombre de
mâles du T. algirus Macquart. Au mois de juin on les rencontre en quantité au Bois de Boulogne
d’Alger, au-dessus de la route de Birmandreis. En France, les ombelles de l’Angélique (A. silvestris L.) et
des aulx(/l. ampeloprasum ; A. cepa, etc.) dans les milieux humides, à l’entour des fermes, sont fréquentées
par T. bromius L. o', T. lergestinus Egger o', T. distinguendus o' Verrall.
Les femelles des Tabanides sont en revanche presque exclusivement des parasites externes des
Vertébrés à sang chaud, tels que les Mammifères, mais nous verrons plus loin que quelques rares
espèces se sont adaptées en outre à une nourriture un peu différente et s’attaquent soit à des Vertébrés
poïkilothermes. soit à des Oiseaux.
En outre de leur régime sanguicole, les femelles de plusieurs espèces paléarctiques peuvent
devenir floricoles dans certaines conditions ; nous verrons bientôt sous quelles réserves. Les femelles du
T. nigrifacies Gobert fréquentent en abondance, ainsi que leurs mâles, les genêts d’Espagne. Les femelles
de diverses espèces communes de l’Afrique du Nord (T. alexandriuus Wiedemann, T. algirus Macquart)
se rencontrent, moins nombreuses que leurs mâles, sur les férules fleuries. Le T. barbarus Coquebert,
grande et belle espèce de l’Afrique du Nord, de l’Espagne méridionale et du Portugal, que l’on rencontre
parfois sur les Bœufs, a été souvent capturé par nous, malgré la grande défiance de cet Insecte et son
extrême mobilité, sur les inflorescences d’une ombellifère ( Hippomarathrum pterochlaenum Boissier), dans
un chemin de vigne à la Réghaïa. Ce Taon, qui atteint 23 millimètres de longueur, change constamment
de place et ne se laisse approcher que si l’on évite tout mouvement qui lui soit perceptible; le passage
d’un oiseau, l’ombre d’une feuille dérangée par le vent, tout le fait s’enfuir.
FAM. TABANIDÆ
187
L’armature buccale des Tabanides (voir page 3) permet aisément aux femelles d’entailler la
peau d’un grand Mammifère, Bœuf, Cheval ou Chameau et de se repaître de son sang. Nos observations,
s’ajoutant à celles de E. Roubaud, ont fixé ce point, un peu douteux, de la perforation d’une peau
épaisse de Mammifère par la trompe si fine et si grêle de certaines Pangonies ( Diptères vulnérants du
Venezuela, Vol. 2, 1912). Personnellement, dans la baie du Corso (Dép1 d’Alger), nous a\ons été piqué
par Pangonia maculata F., et aux environs d’Oudjda (Maroc) par P. aterrima Dufour. Dans la partie
anatomique de ce mémoire, nous verrons (page 5) la composition et la conformation des pièces
vulnérantes des Faons, ainsi que le mode d’action de chacune d’elles; nous verrons également que la
réduction de l’armature buccale du mâle lui laisse encore une paire de mâchoires et lui permettrait
certainement d’inciser la peau d’un Mammifère pour obtenir du sang. Une femelle de Silvius est moins
vigoureusement armée qu'un mâle de T. barbarus Coquebert, de T. bovinus L., ou de T. rectus Zeller.
Ce ne sont donc pas des raisons de morphologie qui conditionnent ces différences essentielles du
régime alimentaire entre les mâles et les femelles d’une même espèce; le régime sanguicole de ces
dernières est déterminé par la nécessité de la continuité de l’espèce.
On sait, en effet, que chez les Moustiques femelles, le régime haematophage est indispensable à la
maturation des œufs. Nous avons mis en évidence la même nécessité pour les femelles de T. bisignatus
Jaennicke que nous avons pu observer au printemps de 1920.
Pour ces expériences, nous nous sommes servis de grandes cages parallélipipédiques de gaze dont
l’armature se composait de minces baguettes d’acier; les faces supérieures et latérales n’étaient pas
tendues, de sorte que l’on pouvait emprisonner l’Insecte qui se posait sur ces parois, dans un vaste repli
de gaze, comme dans un filet à papillons. Nous n’avons mis en observation que des femelles récemment
écloses, parfois même immatures (ce qui se reconnaît à la plus faible coloration des nervures des ailes,
cette coloration s’accentuant les jours suivants) ou très jeunes. Les Tabanides qui volent depuis un
certain temps ont perdu la fraîcheur et l’intégrité de la pollinosité qui caractérisent les Insectes frais
éclos. Si récemment écloses qu’elles fussent, ces femelles de T. bisignatus Jaennicke avaient cependant
été fécondées, ainsi que nous nous en sommes assuré plus, tard par l’examen des spermathèques de
quelques-unes d’entre elles.
Nous avons éprouvé les plus grandes difficultés pour alimenter les femelles mises en expérience.
Elles refusaient, naturellement, de boire du sang chaud déposé dans leur cage au moyen d’une fine
pipette de verre; ce résultat négatif ne doit pas surprendre, la coagulation spontanée du sang le rendant
impropre à être aspiré dans le mince tube buccal. L’addition de substances anti-coagulantes, telles que
le citrate et l’oxalate de soude, éloignent l’Insecte; nous n’avons pas pu nous procurer en temps utile
l’hirudine que nous souhaitions, pour étendre nos expériences. La défibrinisation, par battage, du sang
d’un lapin, ne l’a pas rendu propre à constituer la nourriture de nos femelles. Nos essais se sont alors
portés, sur des Cobayes dont le ventre était rasé, et maintenu, étroitement appliqué, contre la paroi de
tulle à proximité des femelles. Si nous avons obtenu quelques prises de sang avec des Chrysozona pluvia-
lis L., genre voisin et très répandu, dont nous avions plusieurs femelles dans une seconde cage, nous
n'avons pu qu’une seule fois alimenter un T. bromius L. Les femelles de T. bisignatus Jaennicke se sont
montrées absolument réfractaires; elles ont, de même, obstinément refusé de piquer des lapins à l’oreille
et de boire le sang qui s’écoulait d’une petite blessure faite au niveau d’une veinule ou d’une artériole.
Les conditions de repas se rapprochaient pourtant de celles qui sont naturellement réunies lorsque les
Tabanides recueillent le sang et les sérosités qui s’écoulent des plaies superficielles que portent déjà
les Mammifères, alors que la salive de l’Insecte peut encore opportunément agir pour empêcher la
coagulation; chez le lapin, le sang met, en effet, de trois à cinq minutes pour se coaguler spontanément;
mais dans nos expériences, le choix de l’hôte n’était certainement pas celui qu’il aurait fallu.
Par contre, ces Insectes que l’on peut à grand peine conserver vivants sans nourriture, pendant
quarante-huit heures et encore à la condition de leur donner à boire de l’eau fraîche, peuvent être
i SS
DIPTERA
maintenus en vie durant une quinzaine de jours et quelquefois plus (nous avons gardé une femelle de
T. bisignatus Jaennicke pendant dix-neuf jours) si, en même temps que de l’eau pure on met à leur
disposition de l’eau très fortement sucrée. Il suffit pour cela de déposer sur les feuilles de quelques
branchages que l’on introduit dans la cage, des fragments de sucre imbibés d’eau. Nous nous servions
habituellement de saccharose, mais le lévulose ne nous a pas donné de résultats différents. Les femelles
acceptent facilement cette alimentation et boivent l’eau très fortement chargée de sucre avec une grande
avidité.
Cette nourriture a pour résultat de développer extrêmement le corps adipeux; à la dissection,
celui-ci constitue une masse compacte qui revêt complètement les organes sous-jacents et qu’il faut
enlever à la pince pour arriver à l’appareil digestif et aux ovaires.
Ceux-ci sont toujours bien reconnaissables; ils contiennent tous leurs ovules, arrêtés dans leur
développement à des dimensions bien inférieures à celles qu’on observe chez des femelles de la même
espèce, reprises au même endroit et évidemment du même âge, huit à dix jours plus tard, et qui en
liberté avaient pu continuer à s’alimenter de façon normale. Chez nos femelles captives, bien qu’elles
eussent été fécondées, le changement du régime alimentaire avait interrompu l’évolution des ovules et en
avait empêché la maturation. Il est à remarquer que seules, les femelles qui n’ont pas pondu, peuvent
être ainsi conservées vivantes, une quinzaine de jours en moyenne, les autres meurent au bout de trois
ou quatre jours au plus, n’ayant plus la plasticité et la force de résistance suffisante pour s’adapter
victorieusement. Nous pouvons donc considérer que l’alimentation floricole ou sucrée, constitue pour
les femelles un pis aller, une alimentation d’attente qui leur permet (autant que leur survie est encore
nécessaire au maintien de l’espèce) de résister à l’inanition et de pouvoir trouver au bout d’un temps qui
peut être relativement long, une occasion de satisfaire à leurs besoins biologiques en prenant les repas
de sang indispensables à la maturation de leurs œufs et au déroulement de leur cycle normal de vie.
ÉLEVAGE DES LARVES
La connaissance que l’on a des larves est presque nulle. Linné signala que celles des gros
Taons des Bœufs vivaient dans la terre. Réaumur, rapportant cette même indication, y ajouta que
les milieux boueux et humides convenaient également aux Taons d’automne. Brauer et Mik
décrivirent quelques larves des Taons d’Europe, ainsi que nous le notons dans la partie systématique.
Les publications du Gordon Memorial College de Khartoum indiquèrent les premiers stades des T. par
Walker et T. taeniola Palisot de Beauvois. Pern s observa une larve de Chrysozona pluvialis L. dans un
tronc d’arbre. Hi ne, en Amérique du Nord (Colorado) décrivit le développement de T. americanus et de
deux Chrysops de la même région. Lundbeck, en Danemark, rappela les découvertes de ses prédé-
cesseurs, sans apporter de matériaux nouveaux à leur étude. Nous-même, dans nos travaux antérieurs,
avons étudié la ponte de T. autumnalis, de Chrysops caecutiens et de Chrysops quadratus Meigen. Lécaillon
observa les pontes et suivit le développement de T. quatuor notatus Meigen, espèce printanière des bois
secs des environs de Paris. Picard nota la présence d’une larve de Taon dans une souche décomposée
et obtint l’adulte sans en avoir suivi le développement.
Mais aucun de ces auteurs ou observateurs n’a, à l’exception des collaborateurs de Balfour, de
Hine et de nous-même, suivi les pontes ni étudié la biologie de la larve, ses différentes mues, sa
nymphose et son éclosion. Les élevages que nous avons entrepris depuis 1909 (Tabanides d’Afrique)
nous ont permis d’arriver sûrement et rationnellement à mener à l’état adulte la plupart des jeunes
larves dont nous avons entrepris l’éducation; c’est en les étudiant spécialement que nous avons été
conduit à formuler des conclusions nouvelles sur l’origine de l’organe de Gräber (voir page 19).
Les larves de Tabanides les plus communes de France et d’Algérie sont essentiellement
carnassières; réunies à différents stades dans un même bocal, les plus âgées dévorent les plus jeunes,
FAM. TABANIDÆ
189
puis celles-ci étant éliminées, se détruisent entre elles. Les espèces les plus aisées à élever sont celles que
l’on rencontre dans l’eau. On obtient le meilleur résultat en les mettant chacune dans un petit pot de
verre ou de grès de la grandeur d’un moutardier, on y introduit quelques centimètres de sable, que l’on
recouvre de mousses aquatiques telles que Fontinalis antipyretica, et on ajoute de l’eau. La première
nourriture des larves est fournie par les Copépodes qui se rencontrent dans l’eau; il faut renouveler
celle-ci au moins chaque semaine. Après le quinzième jour, nous ajoutons quelques larves de Chironomiis
plumosus que l’on se procure aisément. Il ne faut mettie ensemble qu’un nombre restreint de larves de
Chironomus pour éviter que l’eau ne soit souillée par leurs déjections ou leurs débris. La plupart des
larves de Tabanides qui habitent l’eau en sortent pour s’enfoncer en terre un peu avant l’époque de
leur nymphose. Expérimentalement, il nous a suffi de cesser l’apport de Chironomus plumosus, au moment
où les larves de Tabanides devenaient turgescentes et translucides après avoir mué quatre à cinq fois
durant cette période de leur vie, pour obtenir leur transformation.
SPÉCIFICITÉ PARASITAIRE DES TABANIDES
Sans pouvoir dire que dans nos pays les espèces de Taons soient adaptées plus spécialement à
un hôte donné, on peut cependant remarquer que les Equidés attirent plus fortement certaines espèces
que les Bovidés, et que, parmi les premiers, les Chevaux sont préférés aux Mulets et surtout aux Anes,
malgré la placidité de ceux-ci et leur faible réaction aux piqûres souvent douloureuses de ces Diptères.
C’est ainsi que nous avons fréquemment employé dans les environs de Belle-Fontaine (Dép* d’Alger) un
attelage composé d’une jument blanche et d’un mulet de couleur marron ; il ne venait jamais se poser de
Taons qu’accidentellement sur le Mulet, et nous les prenions tous sur les jambes ou le ventre de la
jument, quand il s’agissait de Taons, sur les flancs et l’encolure quand c’était des Chrysozona. Si les
différences d’épaisseur de la peau peuvent déterminer les Taons dans leur choix, il est vraisemblable
que l’odeur de l’animal doit entrer en ligne de compte; en effet plus un Cheval à chaud, plus l’odeur
qu’il émet est intense et attire les Taons.
Dans les Landes, à Mimizan (du 1 5 au 25 août 1920), nous avons pu observer de très nombreux
Taons sur les flancs des Vaches qui paissaient dans des prés bas autour d’un étang peu profond; ces
bestiaux harcelés par les Taons (T. bromius L. et T. bovinus L.) dont ils se défendaient à coup de queue,
de jambes et de tête, n’avaient de répit que lorsqu’ils s’immergeaient complètement dans l’eau, la tête
seule dépassant. De nombreuses Guêpes accompagnaient les Taons pour saisir des Mouches plus
petites et pour profiter du sang qui continuait à s’écouler des blessures faites par les Diptères, plutôt
que pour capturer ceux-ci. En revanche, ces bestiaux étaient indemnes des Chrysozona qui assaillaient
cruellement les Mules de notre attelage; nous n’avons vu voler aucun Taon autour de celles-ci.
L’Homme est rarement piqué par les Taons, ceux-ci se posent sur ses vêtements, les tâtent
de leurs pattes antérieures et n’essaient de piquer qu’exceptionnellement. A Boghari (Dép1 d’Alger), en
très peu de temps (juin 1 g 1 3), nous avons pris de nombreux T. nemoralis Meigen sur un indigène dont
les vêtements de couleur claire les attiraient; aucun de ces Insectes ne s’était posé sur les parties
découvertes du visage, des mains ou des jambes pour tenter de piquer. Chaque année, nous capturons
plusieurs centaines de T. bisignatus Jaennicke, en nous asseyant au soleil, en mai, dans une clairière des
bois de Janville-sur-Juigne, près de Lardy (S. & O.); on prend les Taons sur soi-même, parfois par
deux ou trois ensemble. Nous sommes persuadés que si les T. bisignatus Jaennicke, dont nous avons
parlé dans les pages précédentes, ont refusé de s’alimenter sur des Lapins et des Cobayes, c’est parce que
le choix de ces animaux ne leur convenait pas. 11 en aurait sans doute été tout autrement si nous avions
pu faire nos essais sur un grand mammifère.
Peut-être nos expériences auraient-elles été plus faciles à conduire si nous avions employé des
Chrysozona au lieu de Taons.
IQO
DIPTERA
Les Chrysozona constituent un groupe extrêmement homogène de 182 espèces actuellement
décrites, abondamment répandu en Afrique intertropicale, et représenté en France par quatre espèces
et deux variétés, en Algérie par huit espèces et des variétés encore incertaines de nombre et de valeur.
Les unes et les autres attaquent l’Homme aussi bien que les animaux domestiques; il est impossible de
se promener dans les bois et les prés de la vallée du Loing (S. & M.), par les temps humides, chauds,
orageux, et même pluvieux sans risquer d’être piqué par les Chrysozona. En rapportant (août 1920),
quelques femelles de , l’espèce la plus répandue ( Chrysozona pluvialis L.) dans une petite cage en toile
métallique construite à cet effet, il nous arrivait parfois, en marchant, de déplacer un doigt et de le poser
sur la toile métallique même, au lieu de l’armature de fer-blanc de l’appareil; très rapidement une
Chrysozona venait nous enfoncer ses stylets dans le doigt à travers les mailles de la toile.
Nous venons de voir que quelques espèces de T a on s s’attaquent plus habituellement à certains
Mammifères terrestres à sang chaud; la spécialisation s’affirme encore plus décisive dans les régions
pauvres en proies ou lorsque celles-ci, pour des raisons qui nous demeurent inconnues, ne conviennent
pas aux Taons. C’est ainsi que le T. nigrifacies Gobert du Nord de l’Afrique et du littoral de l’Atlantique
en France, jusqu’à présent confondu par la plupart des auteurs (Villeneuve, etc.) avec T. latistriatus
Brauer, d’Autriche continentale, vit exclusivement au bord même de la mer; sa larve se développe dans
le sable marin presque mouillé, nous avons assisté à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) à l’éclosion de sa
nymphe. L’adulte affectionne les algues abandonnées par la mer à la limite de la grève humide, il ne
recherche point les quadrupèdes qui viennent sur la plage ou qui paissent sur les falaises ou les dunes ;
ainsi que nous l’avons signalé plus haut, les deux sexes de ce Taon fréquentent les genêts d’Espagne.
En mai igo3, à Cherchell, nous avons capturé trois exemplaires femelles sur un rocher près duquel
habitait un phoque. En igi3 nous avons fait la même constatation à l’ilôt Agueli, en face de l’embouchure
de la Réghaïa et, en outre, nous en avons plusieurs fois vus et parfois capturés (mai igi3, août igi3,
juin 1920) sur les rochers qui surplombaient un nid de Goéland dans un ilôt en face du Figuier
(commune de Ménerville). Nous supposons que le T. nigrifacies Gobert, doit, dans les dernières stations
que nous venons de citer, attaquer les Pinnipèdes résidant dans les anfractuosités de la côte et à leur
défaut les Oiseaux marins.
Le Major E. E. Austen, Assistant d’Entomologie au British Museum, a décrit d’Afrique
intertropicale orientale un Taon qui se nourrit sur les Crocodiles. qui sont des Vertébrés poïkilothermes;
de nombreux exemplaires du T. crocodilinus Austen ont été capturés depuis, toujours dans des conditions
identiques à celles relatées par le Major E. E. Austen dans sa description.
Au Paraguay, le voyageur naturaliste Baër a fréquemment vu, nous a-t-il dit, des Taons sur les
Alligators qui dormaient au soleil. A Madagascar, le T. Haimoviichae Surcouf nous a été signalé par le
pharmacien militaire Ventrillon dans les mêmes conditions.
Plus récemment encore, dans une tournée que nous effectuions dans le Grand Erg Occidental
(février 1919) nous avons capturé une espèce encore inédite, T. Guyonae, qui était posée sur un grand
Lézard des sables ( Varanus griseus). Cette observation s’est renouvelée et ce Taon, que nous avions déjà
pris sur une inflorescence de Deverra scoparia Cosson, n’a jamais assailli nos montures, Mehara et
Chevaux. Nous verrons plus loin comment les Taons, qui s’accoutument donc à des nourritures animales
diverses, finissent par s’adapter complètement à un parasitisme étroit et la réaction que ce parasitisme
détermine sur leur morphologie.
ACCOUPLEMENT
L’accouplement des Taons était jusqu'à présent très peu connu. Une note du Diptériste
autrichien Brauer (1880) rapporte que dans les Alpes tyroliennes, avant l’aube, un très grand nombre
de Taons (T. sudeticus Zeller) furent observés s’élevant en essaims et que les accouplements se
FAM. TA BAN I DÆ
191
produisirent immédiatement au vol. Depuis, J. Villeneuve signala dans la Feuille des Jeunes Naturalistes,
que deux de ses amis avaient assisté dans de semblables conditions à de multiples accouplements, mais
que n’ayant pas capturé de Taons, ils ne purent diagnostiquer avec certitude l’espèce à laquelle se
rapportait leur observation.
Il y a quelques années déjà (1911), nous avons remarqué aux environs de Rouïba (Dépt. d’Alger),
une cinquantaine de mâles du T. auro punctatus Macquart, posés sur la partie abritée du soleil d’un petit
pont de pierre enjambant l’Oued Réghaïa. Ces mâles attendaient l’arrivée des femelles qui harcelaient à
plusieurs centaines de mètres un troupeau de Bovidés. Au moment où le troupeau vint s’abreuver, vers
i5 heures, les mâles s’envolèrent presque tous vers les femelles, les rejoignirent et des accouplements
se produisirent aussitôt en l’air; nous pûmes recueillir sur les herbes, au bord de l’eau, trois couples
encore unis.
Une autre espèce, le T. algirus Macquart, vole en Algérie aux environs des endroits où les
femelles feront éclosion; l’an dernier (1920) à plusieurs reprises nous l’avons observé à Rouïba, au
Fondouck et à Belle-Fontaine. Le mâle plane comme un Eristalis ou un Bombylius , à moins d’un
mètre du sol. parfois à quelques centimètres seulement au-dessus d’un endroit herbeux et un peu frais ;
si on écarte les mâles qui sont parfois au nombre de deux à trois au même point, après un court et rapide
crochet, ils y reviennent planer en sens contraire du vent. Nous avons pu assister à une éclosion, la
femelle s’était dégagée de la terre et grimpait sur une touffe de Cynodon dactylon L., elle y fut assaillie
par un mâle de son espèce. Nous avons pu prendre les deux Insectes au moment où l’accouplement
allait avoir lieu.
Dans un genre voisin, nous avons observé les mâles de Pangonia maculata Fabricius qui planent de
la même façon en attendant l’apparition des femelles; nous en avons constaté de nombreux exemples
dans les vignes le long des parties non labourées, au Fondouck. Nous n’avons cependant pas vu
l’éclosion de la femelle.
Les mâles des espèces de Tabani des dont les larves vivent dans l’eau (T. autumnalis L.) guettent
les femelles et les attendent posées sur les feuilles de plantes aquatiques.
Les mâles des Chrysops caecutiens L. et C. quadratus Meigen, s’accouplent avec leurs femelles sur
les feuilles des roseaux immédiatement au-dessus de l’eau.
PONTE
La ponte de quelques Taons est connue. Lécaillon a donné, dans le Bulletin de la Société
Entomologique de France , un dessin semi-schématique reproduisant celle de T. quatuor notatus Meigen ; H ine
a suivi celles du T. atratus, de Chrysops lugens et de C. moerens; nous avons observé personnellement
des pontes de T. autumnalis L., de Chrysops caecutiens et de C. quadratus. Elles sont disposées, œuf à
œuf, sur une même ligne qui en comprend 12 à i5, d’autres lignes moins nombreuses sont constituées
au-dessus et au-dessous, puis, quand l’ensemble de cette première couche a pris un aspect plus ou moins
elliptique vers le haut et pointu vers le bas, le Taon superpose des couches nouvelles qui, pondues en
ordre, constituent par leur ensemble un volume arrondi en dessus et vers la partie supérieure, conique
vers le bas, et formé d’œufs régulièrement disposés dans le sens de leur grand axe. Nous retrouvons,
avec des proportions moindres, chez les Chrysops, la forme que nous avons observée sur cette ponte de
T. autumnalis. La même disposition générale a été décrite par H ine en Amérique et par Balfour au
Soudan anglo-égyptien.
Nous avons pu constater que les œufs du Chrysops caecutiens L., déposés sur les feuilles des
Phragmitesà Saint-Gobert (Aisne), éclosaient le lendemain même du jour où ils avaient été pondus, les
jeunes larves qui mesuraient à peine un millimètre de longueur se laissaient glisser à l’eau dès leur
éclosion.
192
DIPTERA
DURÉE DE LA VIE LARVAIRE
La durée de la vie larvaire est variable suivant les espèces envisagées et suivant les conditions
favorables ou contraires de leur développement. C’est ainsi que nous avons cité dans un précédent
ouvrage (T abanidcs d’ Afrique, p. 9, 1909) l’élevage d’une larve recueillie le 3 octobre igo5à Meudon, par
E. Roubaud. Cette larve qu’il nous offrit se transforma le 16 mai 1907 en nymphe et périt victime d’un
accident. Un autre élevage, que nous avions entrepris au printemps de 1914 avec des larves recueillies
par nous à l’étang d’Ursine, près de Chaville, et abandonné à lui-mème dans un vaste bac, en fin de
juillet 1914, donna en nombre au printemps de 1915 des adultes de Tabanus bromius, T. bisignatus et de
Chrysops caecutiens que je retrouvais morts et abîmés, mais reconnaissables, pendant une permission du
Front. Actuellement, nous avons au Laboratoire Colonial du Muséum de Paris, un élevage d’une
centaine de larves recueillies au Bois de Verrières (Mare à Chalot) le 22 avril 1920. Ces larves
provenaient donc des pontes de l’été ou de l’automne de 1919 au plus tard. Quelques-unes se sont
transformées en 1920 (juillet), et la plupart d’entre elles, les plus petites, ont donc hiverné deux fois et
donneront des adultes dans quelques semaines. •
Nous reproduisons ici la larve (Fig. 1) et la nymphe (Fig. 2) du T. bisignatus Jaennicke dessinées
pour nous par L. Guyon, Préparateur d’Histologie comparée au Collège de France; nous y joignons
les très intéressantes figures de nymphe (Fig. 4) et d’éclosion d’un adulte de Tabanus bromius çf (Fig. 3)
JtZ
Fig. i.
Larve de Tabanus
bisignatus Jaennicke (grossie 7 fois).
Nymphe de Tabanus
bisignatus Jaennicke (grossie 7 fois).
Fig. 3
Eclosion d’un adulte de Tabanus bromius L.
Fig. 4
Nymphe de Tabanus bromius L.
exécutées par M,le Trottet pour notre ouvrage des Tabanides d’Afrique, que l’Institut Pasteur de Paris
avait bien voulu gracieusement publier à ses propres frais (1909). De ce qui précède, nous pouvons
conclure que la durée de la vie larvaire est parfois d’un an environ, mais qu’elle atteint fréquemment
FAM. TABANIDÆ
ig3
deux ans chez les espèces aquatiques ; on a du reste exceptionnellement fait des élevages de Taons
vivant en lieux secs; en général, l’évolution, dans ce cas, semble avoir été plus rapide.
HABITAT DES LARVES
Un grand nombre de larves de Tabanides vivent dans l’eau depuis leur éclosion jusqu’à leur
transformation nymphale; c’est le cas de la généralité des espèces; quelques-unes, telles que celles du
T . quatuornotaius Meigen, ont été recueillies par Lécaillon sur la pente d’un coteau boisé et non
humide, mais d'après nos observations personnelles, les larves de ces espèces peuventvivre dans la terre
humide.
La première observation se rapportant à la vie larvaire des Tabanides furent faites sur les
larves du T. bovinus L. et remonte à De Geer en 1760. « La larve vit dans la terre, elle est allongée,
cylindrique, amincie vers la tête qui est petite et armée de deux crochets. Les anneaux du corps, au
nombre de 12, ont des cordons relevés. La nymphe est nue, presque cylindrique avec deux tubercules
sur le front, des cils au bord des anneaux et six pointes à son extrémité postérieure. Elle se rend à la
surface du sol lorsqu’elle doit se dépouiller de sa peau pour prendre la forme du Taon et sort à moitié
delà terre. » De Geer (Histoire des Insectes, Vo\. 6, 12, 1760).
On a trouvé parfois des larves de Taons dans les fumiers, dans la terre des prairies. Perris
(Hist. Nat. des Insectes du Pin maritime , Dibtères), signale une larve de Chrysozona pluvialis L. qui aurait
vécu dans le bois vermoulu et serait arrivée à éclore; la figure qu’il en donne est méconnaissable.
Picard a vu se développer dans une souche de peuplier à demi pourrie, une larve de Taon. Brauer
cite une observation d’une larve de Tabanus qui serait sortie du corps d’un Helops (Coléoptère).
On peut résumer ces observations qui paraissent quelque peu contradictoires, en rappelant que
ces larves, extrêmement carnassières, s’adaptent à vivre partout où elles trouvent une proie abondante.
Nos essais d’élevage des larves des Taons nous ont amené à en maintenir quelques-unes dans de l’eau,
d’autres dans des Sphaignes humides, dans de la boue et dans de la mousse à peine humide, avec un
égal succès, pour la même espèce employée.
VIE NYMPHALE
Celle-ci est courte ; dans les élevages que nous avons pti réaliser, elle est comprise entre dix et
vingt-trois jours.
Nous avons assisté à l’éclosion du T. nigrifacies Gobert; la nymphe émergeait à mi-corps du sable
marin à la Trinité-sur-Mer (Morbihan), à quatre mètres environ du niveau de la marée précédente, et le
sable à quelques centimètres de profondeur était humide.
Nous avons puobtenirune transformation de larveen nymphe dans l’eau, mais plus habituellement
les larves se transforment hors de celle-ci et en Algérie (Rouïba, Bou-Zegza, Fondouk, etc.), nous avons
observé des éclosions dans les sentiers des vignes et dans les bas côtés des chemins.
VIE ADULTE
La vie adulte est liée toute entière à la question de la reproduction de l’espèce. Les femelles
qui n’ont pas pondu présentent une résistance particulière à la mort. Nous avons observé que des
femelles gravides, piquées avec une épingle à Insectes, survivaient six jours; les mâles et les vieilles
femelles qui avaient déjà pondu ne résistaient pas plus de vingt-quatre heures.
Dans la nature, à l’état de liberté, les Taons disparaissent très vite; nous avons souvent observé
au Bois de Boulogne d'Alger que les Taons ne duraient guère plus de huit jours dans un point donné
194
D1PTERA
du bois, ils étaient ensuite remplacés par des espèces plus tardives. A Nemours (Seine et Marne), on ne
trouve de T. tergestinus que pendant une dizaine de jours, au moment du solstice.
Les mâles, au moment de l’accouplement, perdent leur habituelle défiance, se laissent approcher
et parfois saisir à la main; nous en avons ainsi plusieurs fois capturé. Les femelles sont si avides de sang
que les bergers les tuent en quantité, en France, sur les Bovidés. Nous avons plusieurs fois, à Chambéry,
pris à la main sur des Vaches, des femelles de Silvius vituli L. Les Chrysozona, plus habituellement connues
sous le nom d ’ Haematopota, se laissent approcher et saisir sur l’encolure des Chevaux. Il nous est arrivé
bien souvent d’en tuer de cette façon. A Mimizan (Landes), nous les prenions ainsi sur les Mules,
pendant qu’elles se gorgeaient.
VARIATIONS
VARIATION DE DIMENSIONS DES YEUX COMPOSÉS
Les yeux des Tabanides sont formés de cornéules ou ommatidies qui, chez les femelles,
restent constantes de dimension pour une espèce déterminée. Nos mensurations établies sur le T. bromius
L., de l’Europe et de l’Afrique du Nord et quelques autres espèces également variables d’aspect, ont mis
en évidence une différence de nombre entre les cornéules d’une même rangée qui ne dépasse pas 5 %.
Entre des espèces différentes, la variation est beaucoup plus considérable ; c’est ainsi que les facettes des
yeux d’un Taon d’Algérie (Sidi-Bel- Abbés), qui se rapproche, s’il ne se confond, avec T. lunatus, varient
du tiers au quart suivant les exemplaires. Faut-il considérer ces rares différences comme dues à une
cause biologique? Certes oui, à condition d’admettre que nous n’en connaissons pas l’origine; peut-être
est-elle simplement due à ce que ces espèces sont mal connues, mal définies et réunissent sous une même
dénomination des formes très affines entre elles. C’est ce qui nous semble le plus probable, car nous
avons examiné au mois de février 1921, de très nombreux exemplaires provenant de la région de Sidi-
Bel-Abbès et de Tlemcen et nous sommes resté incertain sur le nom exact à attribuer à ces spécimens.
Les yeux des mâles, comme nous les décrivons dans la partie anatomique (page 2), sont
composés en général de deux types de cornéules, celles du bord inférieur et parfois du bord externe
sont petites, celles du centre de l’œil, dans la région médiane de celui-ci, peuvent être trois à quatre fois
plus grosses que les précédentes.
Chez quelques grosses espèces, tels que T. bovinus L., la différence est presque nulle, il en est de
même chez les Taons parasites.
VARIATIONS DES ANTENNES
t
Les antennes des Tabanides sont du type brachycère; nous entendons qu’opposées au
type nématocère ( Moustiques) d’un nombre de divisions indéfini, atteignant parfois vingt articles,
celles des T abani des ne dépassent jamais le nombre de trois articles indépendants et toujours distincts.
Le troisième article porte à sa base, au côté interne, une saillie plus ou moins obtuse, parfois en forme
de crochet dirigé en avant et il se termine apicalement en un style conique, formé de divisions soudées
entre elles et dont la trace est indiquée par une ligne étroite.
Suivant le genre considéré, nous avons mis en évidence que ce style, formé de trois articles chez
Chrysozona Meigen, Baïkalia Surcouf et quelques rares genres, est constitué par quatre articles chez les
Taons et les genres ayant un habitus commun. D’autres genres ont cinq, sept ou huit segmentations.
Ces différences qui demeurent constantes dans un genre envisagé, nous ont permis de les utiliser
commodément et rationnellement pour baser notre tableau dichotomique.
FAM. TA BAN I DÆ
ig5
VARIATIONS DU TUBERCULE OCELLAIRE
Outre les yeux, plusieurs genres deTabanides possèdent un appareil visuel ocellaire
situé au vertex et qui, bien visible chez quelques-uns, s’atténue pour certaines espèces et disparaît
même de façon complète, en ne laissant plus de trace.
Nous prendrons comme exemple le cas du genre Tabanus tant à cause du grand nombre d’espèces
connues qu’il contient (1140) qu’à cause de son extrême dispersion.
L’étude de la masse considérable que constituent les espèces si nombreuses du genre Tabanus a
amené les auteurs à scinder celui-ci en trois sous-genres :
i. Therioplectes, Osten-Sacken.
ii. Atylotus, Osten-Sacken.
in. Tabanus sensu stricto.
Les Taons du sous-genre Therioplectes sont caractérisés par la forte villosité des yeux et par la
présence au vertex d’une callosité saillante constituant un véritable ocelle fonctionnel, comme nous
l’avons établi par nos recherches personnelles (page 2).
Dans le sous-genre Atylotus, les yeux sont moins velus, la villosité est elle-même caduque ;
le tubercule ocellaire du vertex se réduit à une double callosité plane, simplement visible comme une
zone sombre. Récemment (191g), un entomologiste du Muséum de Budapest, le Dr Szilâdy, a
démembré à nouveau le sous-genre Atylotus pour établir le genre Ochrops, méconnaissant ainsi la véritable
phylogénie de ces Insectes, puisqu’il isolait ainsi un genre nouveau d’un sous-genre qui manifeste
seulement un état transitoire d’évolution.
Enfin, le sous-genre Tabanus sensu stricto, comprend le plus grand nombre d’espèces et constitue
le type normal à yeux sans villosité et à vertex lisse, sans trace, même vestigiale, d’un tubercule ocellaire
ou d’une callosité plane, bifide ou unique, comme dans les deux précédents sous-genres.
De l’examen attentif que nous avons fait des Insectes de ces sous-genres, il résulte que les trois
grandes coupures instaurées comme nous l’avons vu, pour la commodité de la classification, sont mal
fondées, car elles reposent sur des caractères sujets à des variations individuelles.
En effet, dans une même espèce telle que le Therioplectes micans Meigen dont nous avons recueilli,
depuis plus de dix années, de nombreux spécimens dans la même localité (Manoncourt, Ardennes),
nous constatons là une variation poussée à un tel point que le tubercule ocellaire disparaît parfois,
se réduisant à un léger renflement du vertex qui n’a plus la forme précise de la saillie normale.
Anatomiquement, il résulte des nombreuses dissections que nous avons faites de têtes de ces
femelles variables, que le nerf partant du tubercule ocellaire pour se rendre aux lobes optiques, peut
cesser d'être fonctionnel par atténuation et entrer en régression complète.
Dans le sous-genre Atylotus Osten-Sacken, la variabilité de la callosité du vertex amène à des
conclusions identiques. Nous avons étudié de longues séries d 'Atylotus bisignatus Jaennicke, capturés
dans les environs de Paris et qui est la forme représentative de A. tropicus Meigen, de l’Est de la
France et de l’Allemagne; nous sommes arrivé à démontrer expérimentalement par nos coupes
histologiques, que si un seul nerf ocellaire était encore parfois apparent, il était toujours rudimentaire
et disparaissait avant d’arriver aux centres nerveux, après avoir accompli un trajet plus ou moins réduit.
Le sous-genre Tabanus sensu stricto ne montre plus rien de tel, ni aucune trace d’appareil visuel,
même rudimentaire, sous le revêtement pileux du vertex. Pareillement, il existe dans le grand groupe des
Tabanides qui constituent ainsi une série continue, une évolution qui amène à la disparition de toute
formation ocellaire. Cette évolution, qui aboutit chez le genre Tabanus à l’atrophie des ocelles, est
accompagnée chez les divers représentants des autres genres de cette famille, par une réduction dans le
nombre des annulations de la partie apicale du troisième article antennaire.
196
DIPTERA
Dans les genres Pangonia et Chrysops, les ocelles bien développés existent généralement au nombre
de trois, disposés en triangle au vertex; l’extrémité du troisième article antennaire se termine par sept
ou cinq annulations.
Dans le genre Tabanus qui, suivant le sous-genre envisagé, est pourvu ou non, ainsi que nous
l’avons vu, d’un tubercule ocellaire, vestige des ocelles véritables, l’apex du troisième article antennaire
ne comporte plus que quatre annulations.
Enfin, chez Chrysozona qui n’a plus ni ocelle, ni tubercule ocellaire, il n’y a plus que trois
annulations apicales, ainsi que chez Baïkalia.
VARIATIONS DE LA VILLOSITÉ DES YEUX
Le second caractère qui divisait les trois sous genres du genre Taon était, comme nous l’avons
indiqué plus haut, donné par la présence ou l’absence d’une villosité sur les yeux.
Cette villosité est constituée par le développement de poils raides, d’une longueur constante, chez
un Insecte donné, dirigés perpendiculairement à la surface de l’œil et implantés entre les cornéules.
La variabilité de cette villosité démontre le peu de valeur du caractère employé, car cette
variabilité est individuelle.
En éliminant immédiatement le sous-genre Tabanus qui par définition a les yeux glabres (quoique
chez certains exemplaires de T. bromius L. on discerne à la loupe des poils fugaces), il reste les
sous-genres Therioplectes et Atylotus. Le premier comprend uniquement des formes de montagnes ou de
pays froids et élevés ou des régions à températures excessives (Plateau sibérien). Le second réunit un
ensemble d'espèces, dont quelques-unes ont les yeux nettement villeux (A . montanus Meigen ; A. solstitialis
Meigen) et dont d’autres telles que VA. nigricornis Brauer, ne présentent plus que quelques poils fins,
irréguliers, disséminés sur le pourtour de l’œil et généralement caducs. C’est dans un groupe d’espèces
de ce sous-genre que l’on peut le mieux étudier les variations individuelles de la villosité oculaire.
Nous prendrons comme type de ce sous-genre, V Atylotus fulvus Meigen, espèce largement répandue
en Europe et dans le monde paléarctique, qui paraissait bien connue à cause de l’homogénéité apparente
de son aspect. En Europe, pour ne pas parler de la forme asiatique que l’on rencontre jusqu’au Japon,
VA. fulvus présente deux aspects : une forme à yeux faiblement pubescents, T. fulvus Meigen apud
Villeneuve et une forme à yeux fortement velus, T. loevianus Villeneuve. Meigen n’avait pas séparé ces
deux formes qu’il réunissait sous une unique dénomination dans sa collection personnelle, actuellement
au Laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris. J. Villeneuve n’étudiant cet Insecte que sur
un nombre restreint d’exemplaires, arrive, comme nous l’avons vu, à le différencier en deux espèces
d’après l’importance de la pubescence oculaire, quelques variations de coloration du corps et de forme
de l’antenne.
Nous avons essayé d’appliquer à un grand nombre d’exemplaires de provenances diverses
cette coupe proposée par Villeneuve. Il résulte de notre examen que si quelques exemplaires
correspondent bien aux deux espèces que Villeneuve sépare, il nous reste une proportion de 80 %
d’individus pour lesquels il n’est pas justifié de les mettre dans une catégorie plutôt que dans une autre,
ces individus possédant les uns ou les autres quelques caractéristiques des deux espèces à la fois. Si l’on
n’examine que superficiellement un petit nombre d’individus, il peut se produire que le hasard rassemble
des exemplaires présentant les réunions de caractères signalés par Villeneuve, mais si, amplifiant ses
recherches, on dispose de plusieurs centaines de sujets de provenances diverses, il n’est plus possible
d’établir de distinctions raisonnables et justifiées. Entre les deux types proposés par Villeneuve,
viennent s’intercaler toutes les combinaisons possibles des caractères indiqués par cet auteur. Comme
conclusion, si l’on admettait la validité de ses coupes, il faudrait, entre elles, en établir cinq ou six autres.
FAM. TABANIDÆ
197
d’autant mieux qu’il existe des degrés dans l’évidence ou le développement de chacun des caractères
invoqués. On aboutirait ainsi à émietter toutes les espèces en formes multiples parce qu’on n’aurait pas
su reconnaître qu’il existe des variations individuelles, dont il faut bien se garder d’exagérer l’importance.
Il n’est d’ailleurs pas rationnel d’attribuer une telle valeur spécifique à des formations aussi
variables et aussi fugaces que les poils qui existent sur les yeux des Taons. Dans une même espèce,
l’importance de cette vestiture, d’après nos recherches personnelles, peut varier, non seulement d’un
individu à l’autre, mais encore d'un moment à l’autre de la vie d’un individu. Un Taon fraîchement
éclos porte un revêtement pileux intact; quelques jours plus tard, la majeure partie des poils oculaires
sont tombés, brisés à moitié de leur longueur ou rabattus sur la surface des cornéules. Il est légèrement
imprudent de chercher à attribuer un rôle biologique important à une formation aussi fragile et aussi
caduque.
Notre regretté Massonat ( Thèse sur les Pupipares ) admet que le développement exagéré du
système pileux vient suppléer, chez les Insectes du groupe qu’il a étudié, à l’insuffisance de la vision.
Domenico Sanchez y Sanchez, Assistant de S. Ramon y Cajal, vient de publier dans
les Trabajos del Laboratorio de Investigaciones biologicas de la Universidad de Madrid (Vol. 18, fasc. 4,
mars 1921), un travail sur les poils qui revêtent les yeux composés des Abeilles. Il leur attribue un
rôle de protection tactile qui s’exerce lorsqu’elles vaquent à leurs travaux dans la ruche où règne une
obscurité presque complète et peut jouer aussi à l’extérieur en pleine lumière, pour prévenir les Abeilles
du rapprochement étroit des objets dont l’image a pu ne pas se former dans le territoire réceptif
des rhabdomes. Chez l’Abeille, D. Sanchez y Sanchez a vu ces poils en relation avec des cellules
nerveuses bipolaires ; la question reste non tranchée pour les Taons. Mais il nous paraît prématuré
d’étendre les conclusions formulées par D. Sanchez y Sanchez, à propos de l’Abeille, aux autres
Insectes à yeux parfois velus.
Les Tabanides sont des Insectes de pleine lumière, ils n’ont jamais à se mouvoir dans
l’obscurité comme les Abeilles et les Insectes terricoles auxquels D. Sanchez y Sanchez applique
sa déduction. Les plus importantes fonctions biologiques des Taons, c’est-à-dire la reproduction et la
nourriture, s’effectuent uniquement à la lumière. C’est un fait bien connu que les bestiaux et les animaux
domestiques, dans l’ombre des étables et des écuries, sont à l’abri des piqûres des Taons qui n’y
pénètrent jamais et attendent sous les auvents et les rebords des toits la sortie prochaine de leurs hôtes.
Si un rôle de protection était dévolu aux poils oculaires, les Taons en seraient rapidement
dépourvus par suite de la chute de cette vestiture. Il ne faut pas non plus s’exagérer l’importance de la
direction des poils par rapport aux yeux, pour la vision plus ou moins complète de l’Insecte; il est
certain que leur implantation entre les cornéules et leur parallélisme, perpendiculairement à la surface
de celles-ci, est telle que ces poils doivent apporter le minimum de gêne et de perturbation dans
l’exercice de la vision. Il n’en est pas moins vrai que nous avons observé des Taons chez lesquels les
mouvements étaient aussi francs et aussi précis que chez les témoins, bien que les poils des yeux aient
été expérimentalement coupés ou couchés sur la surface.
VARIABILITÉ DUE A L’HABITAT
Nos recherches nous ont amené à constater que les spécimens d’une même espèce du genre
Taon , variaient d’intensité de coloration suivant les lieux où ils vivaient. C’est ainsi qu’en montagne,
les exemplaires du banal T. bromius L. sont beaucoup plus noirs que ceux des plaines de la région de
Paris ou de la Touraine. La constance de cette variation qui affecte les organes sensoriels, antennes
et palpes, s’étend aussi aux pattes; ce qui ne doit pas surprendre, si l’on songe à leur importance dans le
DIPTERA
igS
sens du toucher. Nous considérons cette variation comme une réaction de l’Insecte contre l’influence
des caractères particuliers de la lumière dans les régions montagneuses.
Nous rattacherons aussi à l’action de cette lumière et des rayons ultra-violets qui l’accompagnent,
l’explication du grand développement de la pilosité aussi bien sur les yeux que sur le reste du corps chez
les Taons des régions montagneuses; qu’il s’agisse d’espèces uniquement cantonnées en montagne
et bien adaptées aux conditions physiques et biologiques de ces localités, ou seulement d’exemplaires
appartenant à des espèces pouvant vivre à la fois dans les montagnes et dans les plaines, la vie dans les
régions élevées s’accompagne toujours d’un renforcement de la pilosité.
Cette observation générale, qui nous est personnelle, doit être appuyée de quelques exemples, en
même temps que nous signalerons la tendance vers le mélanisme.
Parmi les espèces du sous-genre Atylotus, il en existe qui constituent deux groupes parfaitement
homogènes; nous donnerons comme type du premier X Atylotus montanus Meigen. Les Taons de ce groupe
sont répandus dans tout l’hémisphère nord et se rencontrent dans l’ensemble du monde paléarctique, en
Europe occidentale ainsi qu’au Caucase, dans le Plateau de Pamir et au Japon. A ce groupe appartient
VA. tropicus Meigen, il vit en France (Région parisienne) et au Japon, mais ici avec un habitus bien
particulier, dû au développement plus accentué du revêtement pileux des yeux, du thorax et de
l’abdomen. Le même fait se reproduit chez A. montanus Meigen que l’on retrouve dans les hautes
montagnes du Japon avec une vestiture plus marquée qu’en Europe occidentale; il s’est formé au Japon
une véritable race montagnarde.
Les exemplaires des A. fulvicornis Meigen, A. solstitialis Meigen, A . distinguendus Verrall, sont bien
moins velus en France et en Angleterre que les Insectes correspondants du Caucase. Nous relevons de
plus chez ces derniers, un mélanisme très net lorsqu’ils proviennent de régions élevées. Un spécimen de
VA. solstitialis Meigen, espèce brun et jaune à macules noires, originaire des montagnes voisines du
Plateau de Pamir à une altitude dépassant deux mille mètres, est parfaitement démonstratif à ce point
de vue; en effet, il se distingue de la forme des plaines de l’Angleterre, par une pilosité bien plus
abondante et fourrée, aussi bien que par un mélanisme qui atteint les antennes.
Le second groupe que nous voulons examiner parmi les Atylotus , est celui auquel le docteur
Szilàdy a imposé le nom arbitraire d'Ochrops ; il comprend une trentaine d’espèces, parmi lesquelles
A. fulvus Meigen, d’Europe et du Japon, A. costalis du Canada, A . americanus de l’Amérique intertropicale.
Ce sont des Insectes jaunâtres à dessins estompés de gris, à yeux de coloration jaune, revêtus d’une
pilosité extrêmement variable d’un individu à l’autre, dans les limites d’une même espèce. C’est ainsi
que les exemplaires d 'A. fulvus Meigen, provenant des montagnes du Japon, se distinguent a priori de
ceux que nous avons capturés en Bourgogne, par un développement plus accentué de la pilosité
générale et particulièrement de celle des yeux : dans ce cas encore, il s’est établi une véritable
forme géographique.
Nous retrouverons plus spécialement le caractère de l’assombrissement des organes sensoriels et
des pattes chez les Insectes appartenant au groupe constituant le sous-genre Tabanus proprement dit, et
qui, à cause de leur degré d’évolution plus avancé, réagissent plus sensiblement à l’action du milieu
ambiant.
Le T. bromius L. est une petite espèce grise et jaunâtre, extrêmement répandue dans toutes les
régions de l’Europe. Eminemment plastique, il se distingue par une grande variabilité dans la tonalité
du thorax et de l’abdomen, tantôt grise, tantôt jaunâtre. Il nous semble difficile d’assigner une cause
probable, dans les conditions climatériques des points de capture, à ces variations de coloration.
On trouve, en effet, des T. bromius L. à abdomen gris, d’autres à abdomen jaunâtre dans les
mêmes localités, pendant les mêmes jours, en régions humides et fraîches, chaudes ou relativement
sèches, de moyenne altitude ou de plaine, quoique dans l’ensemble des exemplaires que nous avons
FAM. TABANIDÆ
199
examinés à ce point de vue (43a), les plus colorés formaient la majorité (72 %) pendant les
mois de juillet et d’août, ce qui équivaudrait à une forme saisonnière. Mais à côté de ces variations,
il en existe une qui ne change jamais de sens et atteint la coloration des antennes et des pattes. En effet,
de façon constante, les T. bromins L. des Alpes, du Dauphiné et de la Savoie, présentent des pattes d’un
noirâtre plus obscur, des antennes noires et des palpes bruns, au lieu des antennes et pattes brunâtres
avec les palpes jaunes des exemplaires que nous avons recueillis en Bretagne, dans l’ Ile de France et en
Picardie. On peut donc admettre une forme alpine chez T. bromius L., qui se caractériserait par le
mélanisme.
Cet obscurcissement dû à une pigmentation plus intense, processus de défense de l’organisme,
paraît être en relation avec les conditions lumineuses des localités habitées par ces Insectes.
Il est encore bien évident chez certaines espèces, constituant le groupe très homogène et largement
répandu, qui comprend les plus grands Taons d’Europe et d’Asie. Il est représenté : en Europe par
T. bovinus L., T. intermedius Schiner, T. spodopterus Meigen, T. sudeticus Zeller; en Afrique australe par
T. namaqtiinus Bigot, T. temperatus Walker ; en Asie septentrionale et orientale par une série d’espèces
dont le type est T. yao Macquart.
Ce sont tous des Taons de forte taille, de coloration brun-rouge, leur abdomen porte sur un fond
brun, une bande longitudinale médiane sur laquelle se détachent, au bord postérieur des segments, des
triangles jaunâtre-clair ; le ventre présente généralement une bande longitudinale plus sombre sur un
fond rougeâtre.
Or, nos exemplaires helvétiques du T. bovinus L. par exemple, sont toujours de coloration plus
sombre que ceux du bassin de Paris et de l’Anjou; le fond brun de l’abdomen est plus foncé, la bande
noire plusétendue, les triangles plus réduits; la bande médiane du ventre est toujours obscurcie, les palpes
brunissent. Le rembrunissement, dans ce groupe, affecte la généralité du tégument, et envahit parfois
le corps tout entier de l’Insecte, à tel point que certains exemplaires du T. sudeticus Zeller deviennent
d’un brun presque noir.
VARIATIONS DUES AUX CONDITIONS PARTICULIÈRES DE VIE
Nous avons vu quelle était, sur l’apparence externe de quelques Taons, la répercussion des
conditions physiques au milieu desquelles ils vivaient.
Nous désirons étudier maintenant le retentissement infiniment plus grand qu’exerce un parasitisme
étroit sur la morphologie de quelques genres africains et sud-américains. Ce sont les genres : Scepsis,
Adersia, Pronopes , Brodenia et Lesneus. L’étude que nous en faisons est entièrement originale et inédite.
Chez tous, les yeux diminuent de volume; l’espace interoculaire qui est généralement nul, chez
les mâles de Tabanides, s’élargit jusqu’à atteindre et même dépasser le diamètre transversal d’un œil;
il n’y a plus qu'une seule sorte de cornéules au lieu de cette différence si nette et si caractéristique entre
les facettes médianes supérieures et celles du bord inférieur, que l’on constate chez la plupart des mâles
des Tabanides.
Chez les femelles, les yeux se réduisent suivant toutes leurs dimensions : hauteur, largeur,
épaisseur. Les ocelles acquièrent un grand développement et sont très certainement fonctionnels. L’aspect
de l’espace interoculaire est complètement différent de ce qu’il est chez les femelles des autres genres.
Il n’y a plus de bande frontale distincte du reste de la face et portant les habituelles callosités
caractéristiques. Chez les mâles où l’espace interoculaire apparaît, il acquiert de suite une extension
considérable, c’est une vaste plage chitineuse, gonflée et se continuant avec les joues, la face et l’épistome.
Le triangle frontal sus-antennaire tend à disparaître. Il existe encore chez Scepsis nivalis Walker, où
1 espace interoculaire vient d’apparaître ; les joues, la face, l’épistome y sont encore dessinés par des sillons.
200
DIPTERA
Chez Lesneiis Surcouf. Brodcnia Surcouf et Adersia Austen, le triangle sus-antennaire n’est plusqu’un
bourrelet dont la saillie entoure la base des antennes. En outre, dans les deux premiers de ces genres,
des callosités noires et brillantes s’étendent plus ou moins sur l’espace interoculaire. Les joues de Lesneus
se développent au détriment de la face et de l’épistome; celles moins développées de Brodenia sont
séparées de l’épistome par un sillon (Fig. 5).
Rien de tout cela ne subsiste chez Adersia où deux bourrelets remplacent le triangle sus-antennaire
et dont la surface de la tête se ballonne à peine. Les antennes se réduisent, les annulations du style se
fusionnent presque et deviennent difficiles à compter (Fig. 5).
Fig. 5. — Différentes têtes de Tabanides aberrants (S = Scepsis; B = Brodenia;
L = Lesneus; A = Adersia) montrant les différences avec le type initial (T = Tabanus sp.)
et la convergence avec le type d’un Oestride (O = Oestrus ovis).
Le retentissement est plus considérable encore sur l’appareil buccal, la trompe et les palpes.
La trompe est courte, très réduite et sa faiblesse évidente inspire des doutes sur l’aptitude à
piquer de ces Tabanides aberrants; ils doivent, et sans doute les mâles comme les femelles,
exploiter les plaies que peuvent présenter les téguments des animaux sur lesquels ils vivent et se
repaître des sérosités et des humeurs qui en découlent. Cette réduction de l’appareil buccal évoque aussi
pour eux la même brièveté d’existence adulte que celle des Oestrides.
L’adulte n’a peut-être pas besoin d’une alimentation très abondante ; sa vie comme celle des
Lépidoptères du genre Bombyx, uniquement occupée par la recherche des femelles, doit être très courte ;
ce qui expliquerait aussi la rareté des exemplaires connus. Il
v a, en effet, moins de chance de rencontrer et de capturer des
Insectes qui ne vivent que quelques jours que s’il s’agit
d’insectes vivant normalement plusieurs semaines.
Les palpes subissent une réduction parallèle à celle de la
trompe, ils sont de deux types : les uns sont terminés par un
article en forme d’ampoule plus ou moins pointue ( Scepsis et
Lesneus), les autres sont tronqués et présentent à l’extrémité
apicale une fossette évidemment sensorielle; tels sont les
palpes de Brodenia et &’ Adersia (Fig. 6).
Les figures originales que nous donnons ici feront comprendre, mieux que nos descriptions,
l’évolution qui s’est produite et montreront que ces Tabanides abcriants se sont écartés du t}pe
initial pour affecter par convergence l’apparence d’un Oestride.
Fig. 6 — Palpes de Tabanides ;
i. Tabanus 0 et c? ; 2. Scepsis; 3. Lesneus
4. Adersia <5 et 2 ; 5. Brodenia.
F AM. TABANIDÆ
201
Les pattes de ces Tabanides sont armées de fortes griffes pectinées qui leur assurent une
fixation solide aux animaux sur lesquels ils s’accrochent; au contraire, les ailes s’affaiblissent, les
nervures, même celle qui entoure l’aile en la tendant, deviennent grêles. Certaines nervures du bord
postérieur peuvent manquer ( Brodenia ).
Ces derniers caractères, joints à ceux que nous venons de signaler, permettent de penser que ces
Tabanides vivent fixés sur les animaux dont ils se nourrissent; leurs ailes affaiblies ne leur permettent
pas de longs vols de recherche et de poursuite; leurs griffes puissantes leur assurent au contraire
une suffisante adhérence.
Ce qui nous fortifie dans cette conviction basée sur l’appréciation des moyens dont dispose
l’Insecte, c’est une observation faite en Afrique orientale anglaise par E. Aders et citée par le Major
E. E. Austen qui lui a dédié le genre Adersia : tous les exemplaires connus de cette espèce ont été
capturés dans un même endroit : un talus sablonneux dans lequel on avait enterré des bestiaux. Les
Adersia étaient demeurés au voisinage, comme si leur étroite adaptation à leur hôte avait si fortement
bouleversé leurs possibilités de déplacement qu’ils fussent devenus incapables de s’éloigner de lui et
qu’ils n’eussent pu que rester à l’endroit même où il avait été enseveli.
DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE
De façon générale, les Tabanides sont des Insectes vivant dans toutes les régions du globe
terrestre qui leur permettent de trouver une nourriture appropriée à leurs deux sexes.
C’est pour cela que les Tabanides sont principalement abondants dans les régions riches en
bestiaux ou en gros gibier et qu’ils sont rares ou presque nuis dans celles qui ne remplissent pas ces
conditions. C’est le cas de la zone antarctique dépourvue de tous mammifères terrestres ; on y connaît
une seule espèce, le Tabanus magellanicus Macquart que l’on rencontre à l’extrême pointe du Chili, il n’y a
pas de représentant d’aucun autre genre de Tabanides.
La zone arctique présente une faune de mammifères terrestres caractérisée, outre l’Ours blanc
( Ursus maritimus Pallas) qui vit dans les contrées presque sans phanérogames, par le Renne ( Rangifer
tarandinus L.). L’existence de ce dernier mammifère a permis au genre Tabanus d’être représenté
très au Nord par un Taon (T. tarandinus L.). Nous considérons ce Taon comme une forme repré-
sentative du T. barbarus Coquebert du Midi de l’Europe et de l’Afrique septentrionale, qui sous cet aspect
nouveau, aurait suivi le Renne au fur et à mesure de son refoulement dans les régions arctiques,
à l’époque quaternaire. Contrairement à ce qui se produit pour le T. barbarus Coquebert, dont les mâles
sont aussi répandus que les femelles, le mâle du T. tarandinus est extrêmement rare et n’a jamais été
décrit à notre connaissance.
Nous avons reçu récemment du Spitzberg un spécimen mâle de cette espèce ; nous en donnerons
prochainement la description dans le Bulletin de la Société Entomologique de France.
Cette rareté des mâles dans les pays à végétation pauvre est générale, d’après nos observations
personnelles et le recensement que nous avons fait des principales collections de Tabanides d’Europe.
Le rapport entre les mâles et les femelles est modifié dans les régions chaudes et riches, à
végétation abondante de l’Afrique du Nord et de la France méridionale où les mâles de certaines
espèces telles que T. alexandrinus, ater, algeriensis, sont aussi nombreux que les femelles.
Nous avons signalé (page IV) l’habitat du Tabanus nigri} acies Gobert qui vit exclusivement sur le
littoral marin.
En Amérique méridionale, aux Indes, dans la Région malaise, de très nombreux Tabanides
vivent au bord des eaux douces ou marines. Ils y attaquent tous les vertébrés qui y vivent et poursuivent
parfois l’homme à plusieurs kilomètres des rives.
202
DIPTERA
La présence de l’eau est nécessaire à la plupart des Tabanides durant la vie larvaire, aussi les
régions sèches ne sont-elles habitées que par quelques rares espèces, évidemment migratrices et
appartenant au genre Tabanus. C’est ainsi que les steppes de Mongolie, les plateaux Sahariens et la
région côtière de Rio d’El Oro nous semblent presque dépourvus de ces Insectes. Les régions les plus
favorisées sous le double rapport du nombre des genres et des espèces, sont celles qui jouissant d’une
température moyenne élevée, possèdent des bois ou des reliefs montagneux entraînant la présence de
l’eau et une faune variée.
De ce nombre sont l’Afrique tropicale et méridionale, l’Indo-Malaisie et l’Amérique méridionale.
D’après la fréquence et la dispersion des espèces et des genres de Tabanides, nous avons été
amené à considérer que l’on pouvait diviser de façon assez rationnelle la partie de la surface terrestre
infestée parles Tabanides en sept zones :
I. Asie septentrionale et Asie centrale;
II. Europe et pourtour méditerranéen;
III. Australie et Nouvelle-Zélande;
IV. Amérique septentrionale;
V. Indo-Malaisie et Inde méridionale;
VI. Afrique à partir du Tropique Nord, Madagascar, Réunion, etc.
VII. Amérique méridionale.
Nous en excluons les zones polaires, ainsi que nous l’avons vu plus haut.
Si nous appliquons cette division en sept zones, au genre Tabanus, le plus nombreux de tous, nous
trouvons que les espèces qu’il comprend sont réparties de la façon suivante :
I. Asie septentrionale et Asie centrale 60 espèces.
IL Europe et pourtour méditérranéen 90 »
III. Australie et Nouvelle-Zélande 122 »
IV. Afrique du Nord . . 124 »
V. Indo-Malaisie et Inde méridionale i56 »
VI. Afrique à partir du Tropique Nord, Madagascar, Réunion, etc. . . 180 »
VII. Amérique du Sud 35o »
Total général. . . 1082 espèces.
Il faut ajouter aux 1082 espèces ainsi réparties, 60 espèces décrites d’origine inconnue.
La prédominance de l’Amérique méridionale apparaît de suite dans le tableau que nous venons
d’établir; viennent ensuite : l’Afrique tropicale et méridionale avec ses grandes îles, l’Indo-Malaisie,
l’Amérique du Nord, l'Australie, l’Europe avec le pourtour méditerranéen et enfin l’Asie septentrionale
et centrale.
Si nous reprenons cet essai de répartition géographique en ne tenant compte que des douze
genres du groupe des Tabaninae, la fréquence est la suivante :
Afrique tropicale et méridionale 2 genres.
Australie, Europe, Asie septentrionale 3 »
Asie méridionale et Indo-Malaisie 4 »
Amérique méridionale 12 »
FAM. TABANIDÆ
2o3
Mais si l’on totalise les espèces qui appartiennent à chacun de ces genres et qu’on reconstitue le
tableau général, nous obtenons les chiffres suivants :
I. Asie septentrionale et Asie centrale 72 espèces.
II. Europe et pourtour méditérranéen 96 »
III. Australie et Nouvelle-Zélande 124 »
IV. Amérique septentrionale 125 »
V. Indo-Malaisie et Inde méridionale 188 »
VI. Afrique tropicale et méridionale, etc 297 »
VII. Amérique méridionale 45i »
Total général. . . i353 espèces.
Le classement du premier tableau, relatif à la répartition des espèces du genre Taon , se retrouve
maintenu mais le rapport entre les Tabani des de l’Afrique et ceux de l’Amérique qui était de
o,5o passe à 0,66 par suite de la distribution très spéciale du genre Chrysozona Meigen, qui rencontre
un optimum de conditions vitales dans les eaux dormantes de l’Afrique intertropicale et méridionale:
lacs et marigots, bords submergés des fleuves ombragés de galeries forestières.
Le nombre total des espèces connues du genre Chrysozona Meigen et de ses sons-genres est
de 180 dont 8 en Asie-Mineure, 8 en Europe, o en Australie, 3 en Amérique septentrionale, 1 douteuse
indiquée d’Amérique méridionale, 3g en Asie méridionale et Indo-Malaisie, 119 en Afrique.
Nous ajouterons à ce nombre 4 espèces nouvelles de Chrysozona que nous avons recueillies
en Algérie de 1918 à 1920. Deux d’entre elles proviennent de la région de Corso, une d’El-Goléa et une
autre des confins Algéro-Marocains.
La description de ces nouvelles espèces va paraître incessamment.
Par contre, le genre Chrysozona est remplacé en Amérique méridionale par les genres :
Dichelacera .
Diachlorus .
Acanthocera
Stibasoma .
40 espèces
26 »
1 3 »
12 »
En opérant de même pour la sous-famille des Pangoninae qui constitue avec la sous-famille
des Tabaninae l’ensemble des Tabanidae, nous obtiendrons la répartition suivante des 42 genres
actuellement établis et qui comprennent actuellement 664 espèces décrites.
I. Asie septentrionale et Asie centrale .... ig espèces.
IL Indo-Malaisie et Inde méridionale .... 34 »
III. Europe et pourtour méditerranéen .... 53 »
IV. Amérique septentrionale 76 »
V. Australie et Nouvelle-Zélande 124 »
VI. Afrique tropicale, méridionale, etc i65 »
VII. Amérique méridionale ig3 »
Dans ce tableau, nous relevons que l’Asie septentrionale et centrale est la plus pauvre,
l’Indo-Malaisie et l’Inde méridionale, riches en Tabaninae, possèdent peu de Pangoninae.
L’Europe et le pourtour de la méditerrannée arrivent ensuite en troisième ligne, l’Australie et la
Nouvelle-Zélande, qui réunissaient presque le même nombre d’espèces que l’Amérique septentrionale,
la devancent maintenant. L’Afrique tropicale et méridionale et l’Amérique méridionale conservent
leur classement.
°4
DIPTERA
La répartition des 42 genres de la sous-famille des Pangoninae est la suivante :
Asie septentrionale et Asie centrale
Europe et pourtour Méditerranéen, Amérique septentrionale .
Indo-Malaisie et Inde méridionale
Australie et Nouvelle-Zélande, Amérique méridionale.
Afrique tropicale et méridionale
2 genres.
7 »
9 »
16 »
22 n
lui
FAM. TABANIDÆ
2o5
BIBLIOGRAPHIE
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de la Universidad de Madrid, Vol. 18, fasc. 4 (Mars 1921).
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Surcouf & Ricardo : Monographie des Tabanides d’Afrique (1909).
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